£^C O 5 ''V:; ■K ESSAIS DE 'ESSAIS " +.10 Sû/li ' PALEOCONCHOLOGIE COMPARÉE Par M. COSSMANN LAURÉAT DE l'INSTITUT DIXIÈME LIVRAISON Ouvragé couronné par l’Académie des ËcienCeâ (Prix Fontannes, 1911) PARIS CHEZ L’AUTEUR 110, Faubourg Poissonnière (X*) PREFACE J’ai, en principe, la plus vive répulsion pour la polémique, surtout en matière scientifique, car j’estime que cet échange de (c horions » représente une perte de temps très regrettable, sans aucun profit pour les lecteurs. Néanmoins, comme j’ai récem- ment été pris à partie par de jeunes et très savants contradicteurs, au sujet des dernières livraisons de mes Essais de Paléonconcho- logie comparée, comme j’ai été taxé de « fautes de raisonnement, erreurs de méthode, contradictions, choix arbitraire et artificiel de critériums, etc... », il importe que je rappelle brièvement le but de mon ouvrage, tel qu’il a été défini dès le début de la première livraison qui a probablement passé inaperçue de ceux qui en dénigrent la suite. Comme l’indique le titre <( Paléoconchologie comparée », je prends comme point de départ les Genres actuellement existants et connus, et je descends l’échelle des couches stratigraphiques pour essayer de rechercher l’origine fossile de ces êtres et de trouver comment ceux qui sont maintenant éteints peuvent s’allier avec ceux qui ont survécu jusqu’à présent. M’appuyant sur le postu- latum de Cuvier « à toute modification de l’animal doit corres- pondre une modification de son ossature ou de son test », je n’ai — pour les Gastropodes que j’étudie — d’autre ressource que d’avoir recours aux caractères de l’ouverture, c’est-à-dire de la partie du test par laquelle se manifeste la vie de l’animal, la secré- tion de son test, et d’attacher une importance capitale — mais non ESSAIS DE unique — à ces critériums de rouverture, laissant au second plan ceux de roruemeutatioii, de la protocouque, de raccélération dans la croissance de la coquille, etc... qui paraissent en corrélation moins directe — ou, eu tous cas, moins connue — avec la biologie de cette Classe de Mollusques. Mais le choix à faire entre ces critériums, la prépondérance à accorder aux uns ou aux autres suivant le cas, ne sont jamais pour moi le résultat d’une décision arbitraire ou artificielle ; si le lecteur })ouvait voir les brouillons des tableaux dans lesquels est résumée la classification de chacune des Familles étudiées, il se rendrait compte — par le nombre des ratures — que la forme définitive de ces tableaux qui peuvent paraître synthétiques, n’est que le résultat d’une série de tâtonnements et d’a})proximations successives qui constitueut une lente analyse, exclusivement fondée sur des considé- rations pbylétiques, sur rencbaînement de ces Genres à travers les époques géologiques ; car je n’établis ces tableaux de classifi- cation que bien après avoir rédigé les diagnoses, justifié les rap- ports et différences des Genres entre eux, enfin et surtout échelonné l’énumération des espèces qui les représentent dans des différents terrains. La jeune Ecole, je le sais, procède tout autrement : elle admet a priori un certain nombre de « lois », elle distingue entre les critériums ceux qu elle qualifie d’évolutifs ou de statifs, elle sup- pose une sorte de parallélisme ou de symétrie entre l’ontogénie et la phylogénie de chaque groupe, et elle aboutit ainsi à se faire une image — je devrais plutôt dire une fiction — de la classi- cation réelle des fossiles. Tant qu’il s’agit de formes éteintes, comme les Ammonites par exemple, il n’y a là aucun malacolo- giste pour la contredire, le cas échéant ; mais le point de vue change nécessairement lorsqu’il s’agit de coquilles qui sont encore représentées dans les mers actuelles, de sorte que dans beaucoup de cas, les conceptions — qui réunissent des Groupes dont les animaux sont aujourd’hui bien distincts, ou ([ni séparent ceux que PALÉOCONCTIOLOGIE COMPAREE 3 les malacolo^istes iic sauraient pas dilTérencier — se heurtent à une impossibilité qui prouve le danger des formules en matière d’histoire naturelle. J’ai surtout protesté — et ])articTdièrement ici dans ces livrai- sons — contre la tendance qui consiste à traiter les êtres organisés d’après les méthodes qui conviennent seulement aux sciences exactes : l’adaptation de leur vie aux milieux si divers dans lesquels ils se développent ne peut s’accommoder de la rigueur d’une loi générale, la multiplicité des facteurs ([ui concoureut à l’exis- tence exige, au contraire, une soiq)lesse incompatible avec une telle méthode. On dit, en général, que toute loi comporte des exceptions ; or, en histoire naturelle, ce serait pres([ue l’exception qui remplacerait la règle, de sorte ([iie celui qui condamne — au nom des principes — la classification de son voisin, s’expose à s’écarter encore davantage de la réalité. Je le démontrerai par quelques exemples, dans l’annexe finale de la présente livraison. C’est pourquoi j’ai cru nécessaire de prévenir mes lecteurs que je n’ai pas l’intention de renoncer — pour poursuivre des chimères — à la méthode pratique qui m’a réussi jusqu’à présent dans l’exposé de l’histoire des Gastrojiodes. D’ailleurs, il ne s’agit pas de faire table rase des classifications existantes : dans mon entre- prise, je me trouve en présence de travaux antérieurs que je ne puis éliminer sans discussion, fût-ce même au nom des formules. Enfin, je ne dois pas perdre de vue mon but initial qui se réduit, en définitive, à indiquer comment on doit nommer génériquement un fossile quand on le ramasse et de quelle coquille vivante on peut raisonnablement le rapprocher, cela sans enfreindre les règles admises pour la nomenclature. Cette conception n’atteint peut-être pas le niveau supérieur des hautes spéculations jusqu’où s’élèvent les savants, mais elle est du moins en conformité avec mes apti- tudes qui ont subi — durant ma jeunesse à l’Ecole, ensuite pen- dant l’âge mûr par le fait de mes occupations professionnelles — l’influence d’une préparation aux solutions utilitaires, à celles ESSAIS DE /| qui aboutissent à des résultats d’une application pratique. Que ceux qui s’intéressent à la récolte des fossiles me disent si j’ai réussi dans cette beaucoup plus modeste entreprise ! Juillet 1914. CÉNACLE UTTOIUNACEA . Cossm. igiS Sous ce uom je réunis et je vais passer eu revue les eoquilles j)lus ou moins turbinées et rarement subturriculées qui ont une ouverture réellement holostome, plus ou moins arrondie, un labre en général oblique, une columelle toujours ealleuse, des tours convexes, lisses ou sillonnés, mais très exeeptionnellement costulés dans le sens axial. Quant à l’ombilic, il est largement ouvert chez les premiers représentants de ee Génaele qui ne se distinguent pas faeilement des Euomphalacea, ayant (comme on le verra ci-après) la même origine que ces derniers, e’est-à-dire un Capulidæ enroulé en spirale et cessant d’avoir des circoncolutions disjointes. Dans ces eonditions, on s’ex])lique qu’il m’est dinicile de préciser davan- tage les critériums d’un groiq)e dont t’évolution se poursuit de l’une à l’autre des Familles dont il se com})ose en passant par une transformation aussi eomplète. Cependant, malgré cette définition un peu vague, les Lütorinacea se distinguent sans j)eine des Loxoneniatacea , non seulement par leur galbe beaueoup moins turrieulé, mais surtout par l’inclinaison toute différente, presque jamais sinueuse de leur labre et — par suite — de leurs stries d’accroissement. Par (|uelques-uns de ses membres, ee Cénacle montre plutôt des affinités avec certains Neriiacea paléozoïipies et j’ai même hésité, par exemple pour Del- phiniilopsh ou Fo^sariopsis, à les éliminer des Litiorinacea ; toute- fois, après un examen attentif des caractères extérieurs, à défaut 6 ESSAIS DE de la résorption interne que je n’ai pn contrôler, j’ai fini par cons- tater que leur columelle présentait bien le critérium constant des Neritacea, c’est-à-dire — comme on le verra quand je les étudierai à leur tour — le raccordement symétriquement anguleux de l’arête columellaire à ses deux extrémités avec le contour du péristome, au lieu d’une implantation normale sur la région pariétale et d’une jonction en courbe avec le plafond de l’ouverture, critériums pro- pres aux Liiiorinacca. Du côté des Trochidæ et surtout des Turbi- nidæ, la distinction est beaucoup moins aisée ; si le labre des Tro- chinæ a une inclinaison bien plus forte que celle de Littorina, il n’en est pas toujours de même des GibbuUiræ que les malacologistes actuels classent dans la Famille Trochidæ; quant aux Turbo qui n’apparaissent réellement qu’à dater de Miocène, ce n’est que par l’absence d’un opercule calcaiic trouvé en place — qu’on a pu, jusqu’à présent, s’abstenir de réunir à . i5o, pl. XV, üg. i5-i6, vues de dos seulement). Dans le Gédinnien du Maryland (Helderberg inférieur) : SIrojdiosI ylus I ransversus, Malheri, Andreivsi Hall (Geol. Surv. Maryland, pl. LXXXVI). Carboniferien. — Dans les « Salem Linestones » de UIndiana : Nalica Carteyana Hall {in Cnmings 1906, Ann. report geol. Indiana, ]). i34o, ])1. XXV, ])]L 26-27). Dans le Dinantien du lowa ; Strophostylus bivolvis PALÉOCONCnOLOGIE COMPARÉE I9 StrophostylUiS Stuart Weller (Kindcrliook t'aiiiial stiidies, TI, 1900, }). 108, pl. V, tig. 4-r)). Dans le Stéplianicn du Colorado : Plulyosioma nanuin Meek et Wortlien, Naticopsis siihovata Worthen, Nalicopsis reinex Wliite, d’après Cirty (CarlD. fauna of Colorado, p. 462-403, pl. X, fig. 3-5). HOLOPEA Hall, 1847 C)- (= Cyr/om Hall, i845 ; = Litioj)sis F. Edw. 1866 ; sec. Fischer) Coquille imperforée ou subperforée ; globuleuse, uaticoïde ; spire courte, à tours lisses ou ornés d’accroissements peu marqués ; ouverture ovale, à bords désunis ; bord columellaire réfléchi, labre mince. Holopea sensu stricto. G. -T. : H. patiuliniformis Hall, Silur. Test assez mince, rarement conservé. Taille parfois assez grande ; forme naticoïde ou ampullinoïde, peu fréquemment paludinoïde ; spire courte, généralement peu proéminente ; tours très convexes, à sutures profondes, plus ou moins étroits selon ({iie la spire est moins ou plus élevée ; leur ornementation consiste en plis d’accroissement un peu obliques, non sinueux, souvent fasciculés en costules assez régulières i Dernier tour em- brassant parfois toute la coquille, presque toujours supérieur aux deux tiers de la hau- teur totale, arrondi à la base qui est très convexe, puis excavée au ceutre où il existe — Hoiopea insignisvh'. Silurien. une perforation ombilicale presque complè- tement masquée par le bord columellaire, quand le test existe. Ouverture grande, irrégulièrement arrondie, presque toujours plus haute que large, à péristome continu, à labre peu incliné par rap- (i) Pal. of N. Y., vol. 1, p. 169. 20 ESSAIS DE Holopea port à Taxe vertical ; columelle peu excavée, peu calleuse, quoique réflécliie sur l’ombilic. Diagnose refaite d’ainès celles de la Monographie d’Ulrich et Scofield. Heprodiiclion [Fig. 6] d’iin moule cVHoL insignis Ulrich (/. c., pl. LXXIX, fig. 3-5). Plésiogénotypc du Cohlentzien de Néhon : Nalica costentina d’Orh. (Pl. IT, fig. S), coll. de l’Ecole des Mines (\). Rapp. et différ. — Ce Genre s’écarte des précédents par la forme de son ornementation et par son galhe général ; ici, l’ornementation spirale semble avoir complètement disparu ; mais la colnmelle présente encore quelque analogie avec celle de SIropJiostylus et de Cycloiierna, tandis que la hase conserve une faible perforation ombilicale, comme chez Eunema. L’interprétation (VHoJopea a heaucoup varié selon les auteurs ; mais il faut la restreindre ainsi que l’ont fait Fischer et Ulrich : ces deux auteurs l’ont classé, le premier dans les Lillorinidæ, le second dans les Troclionematidæ qui ont jcrécédé, dans les temps paléozoïques, les véritables Littorinidæ mésozoïques. Mais, en tenaid compte des passages que l’on observe d’un groupe à l’autre, il paraît bien évident actuellement que toutes les formes sont dinméme Cénacle Littorinacea. Répart, stratigr. SiLUR. — Outre le génotype et le j)lésiogénotype ci-dessus signalés, plu- sieurs espèces dans les groupes de Trenton (Ordovicien moyen), de Stones River et de Black River, aux Etats-Unis et au Canada : H. apprcssa ainjda, similis, rotunda, concinnuJa, excelsn, parvuJa, supraplana Ulrich; Hol. pyrene Billings, U. obliqua Hall. Dans le Gothlandien de la Bal- tique : H. nux Lindstrom, H. Iransversa, applannla, nitidissima Linds- trôm (i88lU Silur. Gastr. Goth., pl. XV, fig. 46-/17, 5o-5i, 62) ; H. perforala L. {ibid., pl. XVllI, fig. 45) est plus douteux. Devonien. — Une espèce douteuse et incomplète, dans le Devonshire ; Turbo inamieius Whidhorne (Dev. Fauna of South England, T. I, 1). 274, pl. XXVlï, fig. i). Daus les Groupes Hamilton et Ghemung (Givétien et Frasnien) de l’Etat de New-York : Macrocheilus HamiUoniæ, HoJopea macrosloma Hall (Pal. of N, Y., vol. Y, 1879, p. 33, pl. Xll, fig. 8-18). Un moule interne et douteux, dans le Gédinnien de l’Etat de New-York ; liolopea Beushauseni Clarke (1909. Early devonic his- tory, p. TOI, 1)1. XXlll, fig. 20-22) ; dans le Bassin de Gaspé : H. Gas- ])esia, Wnkebami Clarke, H. cf. antiqua Vanuxem (1908, ibid., pp. 227- 228, pl. XV, fig. 1-7 et 9-i4). Dans le Famennien du Maryland ; EL Rowei, marylandica, humilis Clarke et Swartz (Geol. Surv. Maryl., p. 679, pl. LXIX). Carboniferien. — Une espèce douteuse et conique, dans les « Salem Limestone » de l’Indiana : Holopea Proutana Hall {in Gumings, 1906, Ann. report geol. Indiana, p. i342, pl. XXV, fig. 33-34). (i) Prod. Pal., t. 1, p. 04, 2' ét. 11° 2G6, PALÉOCONCITOLOGIE COMPAREE 21 llolopca Turbina de Koniiick, 18(87 (’)• G. -T. : T. mininia de Koninck, Carb. Test mince et fragile. Taille méctioere ; forme turbinée, nati- coïde ; spire im peu proéminente, quoique relativement courte, à galbe conique : <( cinq à bnit tours très convexes, à surface lisse », séparés par de profodes sutures. Dernier tour dépassant les deux tiers de la hauteur totale, arrondi jusque sur la base qui est lisse et con- vexe, très étroitement perforée au centre ])ar un om- bilic <( parfois pres(|ue eomplètement nul )), tout-à- fait dépourvue de cou en avard. Ouverture grande, arrondie, à péristome minee, diseoutiuu ; labre incliné, non sinueux ; columelle un peu calleuse, excavée. Diagnose complétée d’après les figures du génotype q. c., pl. X, fig. 2b 2O). Reproduction [Fig. 7] de la vue de face. Rapp. et différ. — L’auteur explique que, malgré les rapports très grands (lui relient cette coquille à Holopea, il a cru nécessaire de séparer un nouveau Genre parce que celui-ci diffère d’Holopea par l’alisence du sinus que porte le bord externe de celle-ci près de la base ; j'ai vainement cherché ce crité- rium dans les diagnoses et les figures des formes siluriennes ci-dessus cata- loguées, nulle part il n’y a de sinus ; niias, d’au Ire part, il est certain que Turbina peut, à la rigueur, se distinguer d'HoIopea par sa forme générale, ])ar son ouverture plus arrondie, ])ar sa coliimelle ])lus inclinée vers le plafond de rouverture, surtout par son ])éristome moins continu. 11 est vrai qu’on ne peut en juger que ]iar les figures — peut-être peu exactes — de l’atlas de Koninck, et, qu’en outre, sur les quatre espèces, la première avec le test et au plus la seconde, à l’état de moule, sont seules bien caractérisées. Dans ces conditions, je conserve provisoirement Turbina h titre de simple Section d 'Holopea. Répart, stratigr. Garboniferien. — Outre le génotype des Caleliistes de Tournai, trois es])è- ces dans le Dinantien siq)érieur de Visé : Turbo deornalus, Turbina conica, et nalicoidea de Koninck (/. c., ])1. XX, fig. 2G-27 ; pl. Vil, fig. 34-35 ; pl. IX, fig. 23-25). Fig. 7. — Turbina minima de Ko- ninck,Carbonik. ob! iquement (i) Faune cale, carb. Belg., 111° partie, p. 69. 22 ESSAIS DE BUCANOSPIRA Ulrich, 1897 (^). Coquille incomplètement enroulée, a spire un peu turbinée, treillissée, à péristome épanoui et réfléehi. Bucanospira s. stricto. G. -T. ; B. expansa Ulrich, Silur. Taille petite ; forme de Biicania dissymétrique et à dernier tour disjoint ; spire convoU^ée avec un petit nucléus embryonnaire, composée de tours convexes et striés, séparés par de profondes sutures qui s’élar- gissent rapidement et disjoignent déjà l’avant der- nier tour ; celui-ci, pour embrasser la spire, l’en- . 0 . . *1 . PigS. — Bucafiospira toure avec un assez tort recouvrement; il est ar- expav sa moch, si- rondi, orné de plis d’accroissement verticaux, (jue croisent des lignes spirales de plus en plus obsolètes ; base convexe, largement ombiliquée et obtusément striée en spirale. Ouverture subcirculaire, à péristome détaché, épanoui et réfléchi comme l’embouchure d’une trompette, mais non dans un même plan, il se réfléchit davantage vers l’intérieur et marque une ten- dance à s’appliquer sur le tour précédent ; extérieurement, les lignes spirales s’y prolongent en divergeant. Diagnose complétée d'après le génotype. Reprodnciion [Fig. 8] de l’ime des figures orginales. Rapp. et différ. — Ulrich a décrit ce Genre à côté de Dyeria, et les a placés tons deux dans la Famille Trochonematldæ. Or, on verra après que Dyeria est im ancêtre eVEuornphalus à cause de Fenroulement de la spire dans un même plan, tandis que Bucanospira, qui a une spire saillante et qui n’a commencé à se montrer que dans le Gothlandien des Etats-Unis, est à classer auprès de Trochonema, et doit relier peut-être Bucania. à Cras- pedostoma. On doit donc le considérer comme étant à la limite des Trochone- jnatidæ, dont il s’écarte par son l)ord columellaire non calleux mais forte- ment épanoui. C’est un phylum tout à fait à part, auquel il faudra proba- blement faire remonter l’origine de Crossosloma, et par suite des Liofidæ. (O Pal. of Minnesota, p. io44, fig. 9. PALÉOCONCnOLOGIE COMPARÉE 23 Bucauos|tii*a Je lie J’iiiscrll (loue ici ({ue coiiiiiie le point de ^nelïe d’un rame;in dont ji' reprendrai ulléricurement l 'histoire. Répart, stratigr. Silurien. — Le génotype dans le Gotlilandien moyen (Niagara groiip) du Tennessee. CYCLOlXKMATll>Æ A^od. Fanu C.ü({iiille turliiiiée et parfois très déprimée, toujours imperforée, à columelle peu excavée, très calleuse, sillonnée et quelquefois deutée sur sou arête libre ; bord columéllaire recouvrant la région ombilicale et parfois même dédonblée, avec un faux ombilic. J’ai précédemment indiqué par quels motifs il me semblait nécessaire de trancher une ligne de démarcation très nette entre les formes ombiliifiiées à bord columeilaire plus ou moins réfléclii, et celles dont la callosité columeilaire aplatie ou sillonnée recouvre la région ombilicale, jnéjiarant ainsi la transition aux Familles suivantes ; dans cette nouvelle Famille, l’aspect de la co({uille est déjà très différent de celui des CapuUdæ ancestraux, l’ouverture a évolué définitivement vers le stade où elle se maintiendra — presque sans modifications — dans tout le cénacle Liitorinacea, jusqu’à l’époque actuelle. 11 semble donc bien justifié de marquer cette importante étajie par la création d’une nouvelle Famille qui s’étend du Silurien au Tiias. Mais, comme Fapjiareuce de la colu- melle varie dans d’assez lai'ges limites, c’est encoi'e à ses vaiiations que je m’attacherai pour classer les Genres que mes prédécesseurs ont instinctivement séparés, mais qu’ils ii’ont ])as coordonnés comme je le fais ici ; ({uoicpie vaiiant peu, le gai lie géuéial de la coquille peut, à la rigueur, être jiris eu considération, mais en 24 ESSAIS DE seconde ligne, comme critérium sous-générique, s’appliquant à des subdivisions du Dévonien ou du Carboniférien qui peuvent ultérieurement être désignées comme le (( point de greffe )> de rameaux divergents dont il sera question plus tard ; enfin l’orne- mentation — qui est moins variée que chez les Trochonematidæ — ne vient qu’en troisième ligne pour caractériser le galbe, et nulle part, elle ne oous a servi à distinguer des Sections dans un même Sous-Genre. Tableau des Genres, Sous-Genres et Sections CYCLONEMA (Colunielle iminie d’un sillon longitudinal) TURBINILOPSIS (Bord columellaire dédoublé, avec un faux ombilic) I RHABDOPLEURA (Columelle tronquée en avant) I PLAGIOTHYRA (Columelle fortement dentée au milieu) Cyclonema (Galbe turbiné ou subconique) I Turbonitella (Galbe naticoïde) I Turbinilopsis (Galbe subdiscoïdal) Rhabdopleura (Galbe turbiné, à spire courte) I Plagiothyra (Galbe ovoïdo-conique) Cyclonema (Funicules spiraux et lignes obliques) Turhonilla (Plis d’accroissement seulement) Turbinilopsis (Surface tisse) Rhabdopleura (Funicules spiraux) Plagiothyra (Côtes spirales noduleuses et plis obliques) CYCLONEMA Hall, 1862 (^). (( Coquille turbinée ou conique, assez épaisse, composée de tours plus ou moins nombreux et plus ou moins ventrus ; pas d’om- bilic ; ornementation consistant en nombreuses lignes ou petites carènes spirales, croisées obliquement par de fines lignes d’accrois- sement ; ouverture oblique, arrondie ou subquadrangulaire ; colu- melle plus ou moins épaissie, réfléchie, parfois excavée ». [Ulrich et Scofield, Pal. of Minnesota, vol. III, part. 2, p. io56 ; jamais d’opercule trouvé en place] f). (1) Pal. of N. Y , vol. Il, p. 89. \ (2) Quant aux opercules figurés par Lindstrôm (Silur. Gastr. Gothl., pl. XV, fig. 45 à 67), ils sont isolés et rien n’indique d’une manière probante qu’ils appartiennent plutôt à Cyclonema qu’à lIoriosLoma où l’on en a elTeclivement trouvé en place dans l’ouverture. PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 2 5 Cyeloneiiia Cyglonema sensu stricto. G. -T. : Pteurotomaria hitix Conrad, Siliir. Test assez épais. Taille moyenne ou assez grande ; forme tur- binée, plus ou moins conique ; spire peu allongée, à protoconque lisse (sec. Ulrich) ; tours plus ou moins convexes, croissant plus ou moins rapidement, séparés par des sutures profondes, parfois accompagnées d’une rampe spirale ; ornementation composée de funicules spiraux, plus ou moins serrés, plus ou moins carénés, et de fines lignes d’accroissement très obli([ues, peu ou point sinueuses. Dernier tour généralement supérieur aux deux tiers de la hauteur totale, anguleux ou même subcaréné à la pbéri- phérie de la base qui est déprimée, ornée comme la spire, imper- forée au centre, complètement dépourvue de toute trace de cou en avant. Ouverture grande, située dans un plan très oblique, à péristome presque discontinu ; sa forme générale est arron- die ou subquadi;angulaire ; labre peu épais, ol)liquement incliné à oo*" vers le milieu, mais très antécurrent en arrière, de sorte qu’il aboutit à la suture sous un angle de i5® à peine ; contour supérieur du plafond non sinueux, mais très découvert ; columelle peu excavée, même presque rectiligne chez le génotype, se raccordant par des angles arrondis à son point d’implantation sur la base et avec le plafond en avant ; elle est extérieurement bordée par une carène plus ou moins émoussée, et la lèvre calleuse — comprise entre cette carène et l’arête columellaire — forme une surface assez large excavée par une sorte de sillon })eu profond (fui occupe toute l’étendue du bord columellaire ; (fuebjues échantillons (Ulrich et Scofield, pl. LXXVIII, fig. 3o) montrent même un léger renflement de l’arête columellaire, presque une dent. ])iagnose refaite d’après des spécimens du génoly])e, ])rovenanl de l’Ohio (Pl. T, fig. 3-4), coll. de Verneiril à l’Ecole des Mines. Rapp. et différ. — Cette coffirille est bien effectivement l’ancêtre des Lillo- vinidæ mésozoïques, tertiaires et actuelles ; on en suit la filiation, ])ar Turbo- nifella et Rhahctoplcura dii Carl)onif(''rien, jusqu’aux prcmiiers hJucyclu.^ triasiques. Malgré son ombilic clos, elle appartient bien à la Famille Trocho- 26 ESSAIS DE Cyclouema ncmatidæ qui dorive elle-même — comme on l’a vu plus haut — des CapuUdæ enroulés ; en effet, chez Trochonema, la columelle montre déjà une tendance bien marquée à un épaississement labial qui est l’origine du sillon carac- téristique de Cycïojieîna et de Tiu'honitella. L’évohdion se poursuit donc, d’une manière très saisissante, par la clôture graduelle de l’ombilic produit par l’enroulement spiral de tours à peine superposés au début ; le bord columellaire se rélléchit sur lui de plus en plus, jusqu’à ce qu’il arrive à le clore complètement, et à partir de là, l’ombilic reste invariablement et définitivement clos chez tons les vrais LiUorinidæ. Répart, stratigr. Silurien. — Outre le génotype dans le « Richmond group » de l’Indiana, de rOhio, du Minnesota, avec la var. fluctiudum Ulr., nombreuses espèces du <( Lorraine group » et du a Cincinnati group » (Ordovicien Slip.) : C. mediale Ulr., C. lyyramidatuin James, C. inflatum, liurne- rosuin, simulons, siiblæve, iiruisversiim Ulr., d’après la Monographie })i'écitée (pl. LXXVIII et LXXXII) ; C. varicosum Hall, coll. de l’Ecole des Mines. Dans l’Ordovicien de la Rallique : C. Uneatum Koken (Leit- foss., p. 398). Dans le Gotblandien de la Baltique, plusieurs espèces douteuses (la columelle non conservée laisse croire qu’il existe un ombilic) : C. coTiceUatum, zonaliun Lindstr. (Sil. gastr. GothU, pl. _XV, fig. 25-27 i pl- fig. 43-44L Dans le Gotblandien de la Bohême : Turbo consepuUus, convergens, trépidons Barr. d’après Perner (Gastr. Sil. Bob., t. I, p. 2o3, pl. LXXII, fig. 28, 35 ; et pl. LXX, fig. 27-28). Devonien. — Dans l’Eifélien de Paffrath (Allemagne), une espèce bien caractérisée au point de vue de la columelle, mais ornée de tubercules sur les carènes : Turbo orniolus Goldf. (Pl. I, fig. 5-io), coll. de l’Ecole des Mines ; une espèce voisine à Wilmar : T. squomifer de Vern., même coll. Dans le Goblentzien de la Mayenne et de la Bohême ; Turbo GuiUieri OEblert, 'ma coll. (1881. M. 8’. G. F., pl. T, fig. 4 ; et un fragment douteux (Cirrus loudobilis Barr.) d’après Perner (loc. cil., pl. LXIV, fig. 2 2-23). En Angleterre ; Littorino devonico Whidb. (Dev. faiina, t. I, p. 186, pl. XÏX, fig. 5) ; rantre espèce est plus douteuse, Liftor. Vssheri Whidb. (ibid., fig. 6-7). Dans le Goblentzien de l’Etat de New-York ; Cycl Boris Hall (Pal. of N. Y., f. V, p. 34, pl. XIU. Dans UEifélien du Wisconsin : Cycl ? subglobosum Cleland (1911. Loc. cil., p. 126, pl. XXVHI, fig. 7-10). Dans le Givétien du Maryland : Cycl. 7norylonde7}se Presser (Mar. geol. Surv., t. V, pl. XXXVI, fig. 10). (iARBOMFERiEN. — Deux espècus dans le Dinantien siq). de Visé : Buccin. po7’allela Phill., d’après l’interprétation de de Koninck, Ti-ochus Locor- doi/io7nis de Kon. (loc. cit., fig. ii-i/i), coll. de l’Ecole des Mines. Dans le (( Salem limestone » de l’Indiana : Pieu rolornoiia Lcovenwo/ibono, subo77gulolo Hall (ûi Gumings, iQot). Ann. rep. Geol. Indiana, p. t34/i, pl. XXV, fig. 29-32). PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 27 Cycloneitia Turbonitella de IvoRinck, 1881 (^). G. -T. : Turbo biserialis Phill. Carb. Taille généralement petite ; forme naticoïdé ou turbinoïde ; spire très courte, à tours convexes et ordinairement déprimés vers leur partie inférieure au-dessus des sutures (pii sont bordées ; la surface est lisse, mais les accroissements se transforment souvent en plis rugueux que le recouvrement des tours masque parfois. Der- nier tour formant la plus grande partie de la cociuille, arrondi à la base (jui est imperforée et déprimée au centre. Ouverture ovale, non versante en avant, à péristome assez épais et continu ; labre obliquement antécurrent, à profil un peu excavé, appliqué tangen- tiellement sur l’avant dernier tour, contre une gouttière plus ou moins profonde ; columelle très calleuse, obliquement rectiligne sur sa plus grande longueur, seulement excavée vers le haut où elle se raccorde par un arc à faible rayon avec la surface du pla- fond ; bord columellaire large et épais sur toute la région parié- tale, divisé longitudinalement par une dépression ou par un sillon peu profond. Diagnose complétée d’après des spécimens du génotype provenant des calcaires supér. de Visé (PI. I, fig. *«6-29), coll. de l’Ecole des Mines ; et d’après un plésiogénotype des calschistes de Tournai : Tiirbônit. globosa de Koninck (PL I. fîg. 3o-34), même coll. Rapp. et différ. — Si on compare ce Sous-Genre à Cyclonema, on se rend compte qu'il n’en diffère que par son galbe et par son ornementation ; la columelle se ressemble étroitement dans les deux Genres, et dans ces condi- tions, il m’est impossible de ne pas rattacher le Genre plus récent, qu'a proposé de Koninck, à son ancêtre silurien, comme Sous-Genre seidement de celui-ci. On le distingue de Littorinn, moins par l’absence d’ornemen- tation spirale que par la disposition toute particulière de sa columelle moins excavée, par son labre pins obliquement antécurrent vers la suture ; la callosité du bord columellaire est, en outre, marquée ici d’une dépression ou d’une rigole obsolète qu'on n’a pas signalée chez les Littorines. Quoi qu’il en soit de ces différences — qui suffisent pour justifier la séparation faite par de Koninck — elles n/infirment nidlement ses conclusions en ce (i) Faune cale. carb. Belg., IIP partie, p, 72. 28 ESSAIS DE Cyclonema ([iii concerne le classement de TurbonHella dans la Famille Littoriiiidæ, en raison de la largi nr et de l’aplatissement de la callosité columellaire, ainsi que par le contour supérieur de l’onvertiire qui ne présente aucune sinuosité lorsqu’on l’examine en plan, le rayon visuel dans le prolongement de l’axe de la coquille. Répart, stratigr. Devonien.-. — Une espèce inédite dans le Gobentzien de Néhou (Manche) ; T. VernenilJi Gossm. (v. l’annexe finale, PL I, fig. 23-25). Plusieurs espèces dans le Dévonien moyen et supérieur d’Allemagne : T. püigera [Sandb.], T. infata, inicroiric1}a [liœmer], d’après Koken (Leitfossilien, p. 5i2). Dans le Goblentzien (f) de Konjeprus : Turbo riisticus Barr., ma coll. Carboniferien. — (.'otre le génotype et le plésiogénolyjie ci-dessus figurés, une troisième es] èce dans les calcaires de Dréliance (assise ITD : T. cJc- (janlula de Kon., coll. de l'Ecole des Mines. Trias. — Une espèci' très douteuse, dans le Dinarien des Alpes carniques : TarboiiHcJIa graci lima J. Bœlini, d’après Kittl (1899. Gastr. Esinokalke, p. 82, pl. I, fig. :-.i). TLiPlilNILOPSIS de Koninck, 1881 (^). <( Coquille petite, siibdiscoïdale ; tours ein eloppauts, lisses, très convexes ; vOmbilic étroit ; percé dans une callosité médiane ; ouver- ture transverse, ovale ; péristome interrompu ; labre aigu ; bord columellaire 1 irgement épaissi » | Fischer, Man. Conch., p. 836]. Turbinilopsis SCI su stricto G. -T. : T. inconspicua de Kon. Carb. Test peu épais. Taille au-dessous de la moyenne ; forme semilen- ticulaire, beaucoup plus large que haute ; spire déprimée ou peu proéminente, à ])rotooon([ue obtuse, composée d’un petit nombre de tours étroits, couver es, lisses, séparés par des sutures linéaires et non bordées. Dernier tour formant environ les quatre cinquiè- mes de la hauteur de la cotpiille (jii’il enveloppe en grande partie ; il est arqué à la périjdiérie de la base qui est médiocrement con- vexe, excavée vers la légi )n ombilicale (jiii est jiresque eomplé- (i) Faune cari). Hcig., part. III, p. ; (|. PALFOCONCIIOT.OGIE COMPARÉE 29 Turliinilopsis temeiit remplie par un limbe perforé crim faux ombilic ; à sou extrémité antérieure, ce limbe se raccorde avec la partie supérieure de la columelle sous un angle aigu, mais sans en modifier sensi- blement le contour tranchant et sans y former d’auricule. Ouver- ture ovale-arrondie, un peu moins haute que large, à péristome discontinu sur la région pariétale ; labre mince et tranchant, à profil un peu arqué et très obliquement antécurrent vers la suture ; columelle excavée, calleuse, à bord externe réfléchi sur le faux ombilic. Diagnose complétée d’après le génotype (PI. I, fig. 17) du Dinanlien inférieur de Tournai, ma coll. ; et d’après un plésiogénotype à perforation plus close : Turbo Hœninghausianus de Kon. (PI. I, fig. 21-22), du Dinan- tien de Visé, ma coll. Rapp. et différ. — Malgré son aspect rotelliforme d’après lequel Fischer le rapproche cVUmbonium, ce Genre ne me semble pas s’éloigner beaucoup des Cyclonema et de Turbonitella ; son galbe et son taux ombilic ne sont — en réalité — que l’exagération du sillon columellaire des formes précé- dentes ; dans ces conditions, on peut considérer que le limbe fait partie du bord columellaire et que sa soudure avec lui se fait hors de la portée de notre vue au fond d’uiie cavité imperforée qui n’est pas un véritable ombilic ; ce qui tendrait à confirmer cette hypothèse, c’est que — chez quelques-unes des espèces de TurbinUopsis — le limbe se détache un peu de la base et découvre une fente qui représente l’ombilic réel. De Koninck indique dans sa diagnose (( axe perforé », mais il ne précise pas si ce critérum a été établi d’après la coupe d’un spécimen scié suivant Taxe ; ce n’est que quand cette vérifica- tion aura été faite qu’on saura exactement si l’ombilic est à l’intérieur ou à l’extérieur du limbe : dans le premier cas, le rapprochement que j’ai fait ne serait plus défendable, il serait confirmé au contraire dans le second cas. Peut-être est-ce ici le point de greffe d’où se sont détachés les groiq^es qu’on s’accorde à classer dans les Umboniidæ et qui cependant ne se sont nulle pari confondus avec les autres Littorinacea .î' Répart, stratigr. Garboniferien. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus figurés : T. vütaliis de Kon., des calschistes de Tournai, ma coll. ; dans le Dinan- tien supérieur de Visé ; T. planulnlus de Kon. (/oc. cit., p. 91, pl. IX, fig. 17-20). Permien. — Dans l’Artinskien de la Sicile : T. planorbiforrnis Gemmellaro (Fauna cale. Fusul. Fiuine Sosio, p. i46, pl. XX, fig. 1-2). 3o ESSATS DE RHABDOPLEURA de Koninck, i88i Coquille turbinée, solide, imperforée, à tours striés ; ouverture subcirculaire, columelle très calleuse, tronquée ou écliancrée en avant. Ritabdopleura s. sbicto. G. -T. : Monodonta solida de Kou. Carb. Test solide. Taille moyenne ; forme de Monodonta, plus large que haute ; spire assez courte, à protoconque lisse et déprimée ; tours convexes, séparés j)ar de très profondes sutures et ornés de funicules spiraux. Dernier tour formant la plus grande partie de la coquille, arrondi à la périphérie de la base sur laquelle se pro- longe plus ou moins finement rornementation de la spire, et qui est médiocrement convexe, creusée mais imperforée au centre. Ouverture grande, subcirculaire dans son ensemble, à péristome presque continu ; labre assez mince et tranchant, obliquement incliné et antécurrent vers la suture ; au milieu, son obliquité est de 8o® environ, mais vers la suture, Eangle est à peine de 45° ; columelle très épaisse, peu arquée, recouverte dTme callosité aplatie qui s’étend sur la région ombilicale, mais qui s’amincit sur la région pariétale ; en avant, elle est obliquement tronquée et elle est séparés du contour interne du plafond par une sorte d’échan- crure à lacjuelle ne correspond aucun sillon ni aucune oreillette sur le bord columellaire ; la callosité ombilicale est seulement com- j)rise entre deux rainures qui l’isolent. Tune de la columelle, l’autre de la base. ^ Diagnose refaite d’après les types de la première diagnose de LiÜorina solida (i843), dont ronvertnrc a été postérienrement vidée (PI. T, tîg. 19-20), coll. de l’Ecole des Mines. Rapp. et différ. — La diagnose ci-dessus diffère essentiellement de celle de l’auteur par les détails de l’ouverture ; de Koninck avait bien observé primiti- vement que la columelle était tronquée, puisqu’il avait d’abord désigné le génotype sous le nom générique Monodojita ; mais, quand il a ultérieurement PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 3l Rhabdopleura créé le G. Rhabdopleura, c’est (ra|)rès d’autres exemplaires de la même espèce dont la colimielle n’étail pas siiffisammcid dé^^igée, de sorte qu’il a passé sous silence tout ce qui concerne réchancrure très intéressanle qui sépare l’extré- mité tronquée de la columelle et le plafond de l’onveTlure. Cependant, malgré cette sorte de dent, Rhabdopleura s’écarte complètement de Monodonta par sa columelle calleuse et surtout par rcnracinement de cette columelle sur la base. De Koninck a donc été bien inspiré en rapprochant plutôt ce fossile des Littorines, écartant complètemenl riiypothèse des Turbinidæ, à cause de l’absence de nacre et d’opercule ; il est vrai que ce sont là des limites bien fugitives chez les fossiles. Répart, stratigr, Devonien. — Une espèce dans ces calcaires de Willmar (Nassau), d’après de Koninck : Macrochilus subclathratus Sandb. Carboniferien. — Le génotype ci-dessus figuré dans l’assise VI des calcaires de Visé (Belgique). PLAGIOTHYRA Whidborne, 1892 (^). Coquille ovoïclo-conique, à croissance rapide, plus ou moins noduleuse ; base imperforée ; ouverture très oblique, semilunaire, avec une columelle calleuse, fortement dentée au milieu, dont le bord s’étale largement sur la base. Plaoiothyra s. stricto. G. -T. : Monodonta pnirpurca d’Areb. et de Yern. Dév. Test épais. Taille moyenne ; forme de CJancnhis, troebo-néri- toïde ; spire courte, à galbe subconoïdal ; tours peu nombreux, croissant très rapidement, séparés par des sutures linéaires, quoique un peu enfoncées ; ils sont assez convexes, ornés de côtes spirales, plus ou moins obsolètes, (pii jiortent des nodules peu proéminents, formés à Tintersection de plis d’accroissement extrêmement obli- ques et très serrés, de sorte (fue plusieurs plis correspondent à un seul nodule. Dernier tour formant presque toute la coquille, à flancs peu bombés et couoïdaux, ar([ué ou subanguleux, (juoicfue (i) Devonian fauna of South England, t. f, p. sG/i, ]il. XXV, fig. i/|. 32 ESSAIS DE Plagiothyra arrondi à la périphérie de la base (jui est très peu convexe, à peu près lisse, iniperforée au centre, presque dépourvue de cou en avant. Ouverture grande, à péristome continu et situé dans un plan extrêmement incliné par rapport à l’axe de la coquille ; l’ensemble est presque circulaire, mais l’ouverture libre n’occupe guère que la moitié du péristome total, soit l’espace semilunaire situé à gau- che de la columelle ; labre un peu épais, obliquement antécurrent à 45° vers la suture, à profil à peu près rectiligne ; columelle peu arquée, munie — vers les deux tiers de sa hauteur et vers le bas — d’une forte saillie dentiforme, trigone, qui se prolonge en spirale à l’intérieur ; le bord columellaire, largement aplati et muni d’un faible sillon le long de la dent, s’étale sur toute la région ombili- cale qu’il recouvre hermétiquement et rejoint l’extrémité inférieure du labre par-dessus la région pariétale, ainsi que le contour anté- rieur, en formant un limbe anguleux et à peine distinct du côté interne. Diagnose refaite d’après le génotype de l’Eifélien de Paffrath (PI. T, Pig. i8) spécimen type de d’Archiac, coll. de l’Ecole des Mines (Geol. trans., dec. 2, vol. VI, part. 2, p. 358, pl. XXXII, fig. i5). Rapp. et différ. — Si l’on compare cette coquille à Rliabdopleiira solida de Kon., on s’aperçoit qn’il y a la pins grande analogie dans la forme générale et la callosité basale ; l’ornementation de la spire, et surtout l’emplacement de la dent, différent cependant assez pour justifier la séparation de deux Genres synchrones ; en outre, l’obliquité du labre est ici pins grande, de smte que 1 ’onvertnre est beaucoup plus découverte que celle de Rhahdopleura. Quant aux Genres Cdancuhis et Monodonta dont on serait tenté de rapprocher Plagiothyra, ils s’en écartent absolument par rimplantation de leur columelle au fond d’nn faux ombilic doid il n’existe ici pas la moindre trace. Répart, stratigr. Devonien. — Le génotype ci-dessus figuré, en Allemagne et dans le Devonshire d’après Whidborne (Dev. faima of South England, p. 265, pl. XXV, fîg. 1/4) ; une seconde espèce en Angleterre : Monod. Archon Whidb. {ibid., pl. XXVI, fig. 7). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 33 PARATUR15I1\IDÆ Fam. (= T rochoturbinidæ Ko]^en, ex parte). Coquille épaisse, turbinée ou quelquefois trochoïde, carénée, im- perforée, à base recouverte d’une callosité columellaire plus ou moins étendue ; columelle lisse, excavée ; labre oblique. Pas d’oper- cule calcaire, selon toute probabilité. Les coquilles de cette Famille ont apparu presque en même temps que les Cyclonematidæ, de sorte qu’on ne* peut réellement les en faire descendre ; d’ailleurs, ni par leur galbe, ni par l’extension . calleuse de leur bord columellaire, ni enfin par leur ornementation noduleuse ou par leurs carènes périphériques, elles ne peuvent y être rattachées ; c’est donc un phylum parallèle, issu d’une sou- che commune. Ainsi que je l’ai fait ressortir plus haut, elles sem- blent constituer l’amorce ancestrale des Turbinidæ, à part l’absence d’opercule (^) ; leur labre est peu ou point sinueux, beaucoup moins incliné que celui des Trochidæ, de sorte que l’ouverture est beaucoup moins découverte que celle de ces derniers ; en outre, leur columelle, plus excavée que celle des Littorinidæ, ne se redresse pas dans un plan différent de celui du labre, comme cela a lieu chez la plupart des Troques. En présence de ces différences, je n’ai pas pu adopter pour cette Famille très limitée la dénomination Trocho-turbinidæ que Koken C) a proposée et dans laquelle il a réuni, sans distinction, tout ce qu’il ne pouvait classer ailleurs parmi les coquilles paléo- (1) Il est assez singulier de constater que les premiers opercules calcaires ont été trouvés en place sur des coquilles largement ombiliquées et plutôt voisines du Cénacle Solarium ! (2) 1896. Die Gastr. der Trias von Hallstadt (.lahrb. kk. Geol. Reichs., Bd. 46, pp. 62 et 88); cette Famille fait partie d’nn s. -Ordre Trochomorphi qui comprend également Stomatia, Phasianella, Cyclostoma et les antiques Trochonematidæ ! L’assemblage est manifestement hybride. 3 l'ISSAlS DK 3/| zoï([vies ayaDt cxtérieiireinent l’aspect des l'rochus ou des Turbo; il en résidte que cet asseml)la^e livbride — on Ton trouve les formes les pins hétérogènes an ])oint de vue des critériums essentiels de roiivertiire — ne pent être d’anenne ntilité darïs ime elassification systématique, et j’ai été oblifjé de renoncer à y avoir recours. Les pins aindens leprésentants de cette l'amille ont nn ^■all)e tro- ehiforme et nn labié assez oblicpie, l’aspect turbiné ne s’est mani- festé ([ne ])lns tard : c’est done nn bon eritérinm oénéricpie que le o’albe ; l’asjieet de la surface extérieure' ne vient ([n’en seconde analyse et [lermet de distin^ner les *Sons-Genres. Je n’ai pas en, jus(|ii’à présent, à faire état de critériums seetionncis dans ce o-ronpe peu riche en subdivisions. Tableau des Genres et Sous-Genres FA L.EOTROC II US (Galbe trecliifonne) FAHATURIU) (Galbe luibiniluime) 1 CRARTRONIELLA (Galbe tecliloi nie) PAL.r:OTROCHUS (Plis obliques, subnoiliilciix) ! l’URBOCHILUS (Stries peu obli(|nos, un peu incurvée^) ! Paraturbo (Fortes noilosilés axiales) 1 (ai A RT BONI ELLA (Slries spirales) PAL EOTROCHUS Hall, 1879 (0. « Coquille eoni([ue, troebilorme ; s[)ire élevée ; tours modérément ('onvexes ; ouverture transverse ; eolnmelle (.i^) )o P AT. EO rnociTTTs !>ensu stricto G. -T. : Pteurotomaria Kearueyi Hall, D('v. i? = Pseuftophorus Meek, 1873). Test épais. Taille assez grande ; forme troeboïde, conique ; spire teeti forme, à ]n'otocon([iie obtuse ; ([uatre on eln([ tours, nn peu convexes en arrière, (lé[)rimés on excavés vers la sut tire antérieure, (i) Pal. of N. Y., vol. V, p. i33. PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 35 Palæotroclius qui est bordée en dessous par une carène, obsolète ; leur surface dépourvue d’oruements spiraux est seulement marquée par des plis d’accroissement plus ou moins réguliers, devenant (|uel([uefois noduleux sur la convexité médiane de cba(]ue tour ; ces plis sont très obi i(| lies et un peu sinueux en arrière. Der- nier tour embrassant presque toute la co- quille, caréné à la périphérie de la base ([ui est peu convexe, totalement imperforée et dépourvue de cou en avant, recouverte d’une substance calleuse et lisse. Ouverture très oblique, arrondie, à péristome continu et subpentagonal ; labre sinueux et un peu excavé au milieu, faisant vis-à-vis de la carène un coude à sa jonction avec le plafond de rouvertiire, qui est très découvert, pres([ue écliancré ; columelle exca- vée, très calleuse, faiblement creusée eu avant par un sillon obsolète qui divise l’énorme callus recouAU'ant la base et la région parié- tale jusqu’au labre. Diagnose originale reproduite entre guillemets, complétée d’après les figures du génotype. Reproduction [Fig. 9] et inter- prétée d’après nn plésiogénotype plus complet ; Turbo Sliumardi de Ver- nenil (in Hall, J. c., p. i35, pl. XXIX, fig. i-fi) ; reproduction de l’une de ces figures [Fig. 10]. Rapp. et différ. — Par son faible sillon columellaire, ce Genre se rattache évidemment à CycJonema, mais sa callosité s’étend sur toute la base et sa carène périphérique lui donne un galbe tout particulier qui m’avait d’abord conduit à le rejeter près des Onustidæ, tant que Je n’en connaissais pas l’ou- verture ; en effet, le génotype n’est connu que du côté du dos, mais Hall a figuré un parfait échantillon de Turbo Shumurdl signalé par de Verneuil dans le B. S. G. F., et que je ne puis réellement séparer de Palæotrochus à cause, (le son faciès extérieur toiit à fait pareil ; c’est d’après ce plésiogénotype que j’ai pu compléter la diagnose et trouver le lien })hylétique qui unit Cydonema à Paraiurbo, c’est-à-dire les formes siluriennes à celles du Crétacé qui ont |)eut-être jirécédé les Turbinidæ. H est meme surprenant que l’auteur du Genre Palæot rochus n’ait pas songé à réunir ces deux formes dans le même groupe ; il s’est borné à en signaler la ressemblance extérieure (/. c., p. iSti). LU lu EN. Fig. 9. — Palæotrochus Kear- neiji Hall, SiLuiuEN. ESSAIS DE Pala'otroehua Mcc'k a (lécril, cii 1S73 (Geol. Siirv. Ohio, vol. I, ]>. 222), un Gcjiro Piicudo- ])J)orus (G.-T. ; Xejuqdiora (inliqua Meek) qui so rapproche Ix'aucoiip de Palæoi roclius, mais dont l;i surface ne paraît pas agglntinante comme celle des Xenophora, ni nodiil('iis(' coinnu' cell(' d(' PaJæot rochiis. Il m’est impossi- hle de dontu'r pins d(' r('ns('igneme7ds <à ce snjel. Répart, stratigr. Devomen. — Le génotype (d l(' plésiogénot ype ci-dessus figurés, dans le Go])lent/ien (U[)per Heldfulx'rg) (h'S scliist('s de l’Ohio. Dans les conches moy('nn('s du lac Winnipeg : Pseiido])hons I ecl ifnnuis \Vhiteav('s( Can. ])al., vol. I, part. TU, p. 33o, pl. \L1V, fi g. T). Garkonteeiuex. — Dik' ('spèc(' très i)rol)a])h' à Bolland (Angleterre) : Turbo iinru Sow, d’après la figure' ])ul)liée par Idiilipps (/. c., pl. XITT, p. g).! TuRDOETrn.iTs PoriH'r i()()7 (‘). (Î.-T. Turbo jnimaijtrus Barr. Silur.' (( (^ocfinlle (‘oniejiio, hasso, ou hioii suhleiiticiilaire, possédant iin test épais et des tours à eroissauee (‘ourte, eenx-ci montrent nue seetiou transveust' sub- eircnlaire et sont séparés ])ar des sulures peu profondes et en foriiK' de rainures ; le tour initial est planospiral. Oinbilie ])rofond et large, entièremeut oceujié par une matière ealleiise. Bonebe semi-eireulaire située ])res- (pie yertiealement, lèvre iiderue fortemeut Fig- - ï’‘(eèom/Ms innaa- ' Dt/aes ( ilaiT.I, SiLüitiEiN. épaissie, légèremeut repoussée et jirolongée un peu vers le bas. Ornements consistant en stries transverses pres- (pie verticales, ou bien en stries stransverses faiblement convexes ». Diagnose et figure originales (/. c., j). 202) reproduites [Fig. 11] d’après le génotype de la hande c 2 de Bohème. Rapp. et différ. — Berner a comparé son nouvc'au (îenre à Pycnon^plialus qui est font à fait umlioni forme et dont la hase est Ix'aucou]) moins calleuse ; mais, à mon Oj)inion, Turhoc}}ilus ('sl Ix'aucoup plus voisin de Palæotrochus ]iar la forme de son ouverture qui est peut-être un peu moins découverte que celle de la coquille américaine ('t qui devait jnohahlement se rapprocher davantage de celle d(' (/ycloncina, ce qui s’explique puisque Turhochilus a précédé PaJæol rochus. D’ailleurs, le génotype figuré n’est pas intact, et il faut tenir compte d(' ce qu’il lui manque tout le côté du lahre. Nous retrouverons (i) Sil. Bohème, Gastr., vol. 2, p. 2.00 ; non Turbochcilns, car e; fait i en latin. PALÉOCONCROLOGIE COMPAREE 37 Palivotroclius la d('scc]i(lniic(' (!(' cos foriiios <'i oml)ilic callovix, dans nno aulio livraison où s('ra éiiidio le phylniii Uniboniacca ] iwwv l'iiistanl, je nie liorne à snivre ce rameau de Trochenialiclæ qui a engendré aussi les Paraturbiiiidæ. Répart, stratigr. Silurien. — Outre le géuolype, une aulre espèce gotlilandienne (bande e^) en bohème ; Turbo placidus bair. {in berner, /oc. cit., pl. 08, lig. 1-2 ; et fig. 221 de la page 2 53). PAliATlJllBO Cossmaim, 1907 (^). Coquille solide, gn'aiide, polygonale ou tectit'orme, avec de fortes nodosités axiales ; base impertorée, munie d’une })rotul)érance cal- leuse ou noduleuse qui se relie au l'oidour siqiérieur ; columelle lisse, excavée. Paraturro .s. stricto. G. -T. : Turtx) heptcujoniatus Cossm. Barr (= Turl)oidea (P) Seeley, 1861). Test épais. Taille assez grande ; rorme turbinét', [lolygonale, à galbe jiyramidal ; spire courte, à tours imbritjués, lisses ou funi- culés en travers des nodosités axiales, jilus ou moins nombreuses, ^ qui font saillie sur leur région antérieure surtout^ Dernier tour supérieur aux deux tiers de la hauteur- totale, garni d’une couronne de tubercules ])lus on moins arrondis, parfois tranebants ([uand la périphérie est anguleuse ; base jkui convexig généralement déclive, calleuse et imperforée au C(uitre (pii forme une dépression en eidou- noir, limitée })ar une pi'ütnbérance on nue rangée de nodules, cons- tituant un éjiais liourielet qui aboutit au contour snpérienr sans y former nne véritable oreillette. Onvertnre arrondie, à |)éristome continu et très é[)ais ; labre non sinneux, obliipiement aidécurieid à 45° vers la sntni-e, lisse à l’intéiienr, se redressard en avant pour se raccoi'der avec le contour siq)érienr et non écbancié ; colnmelle (i) Le barremien supérieur de brou/el-les-Alais (Méin, Soc. Géol. Fr, Pcd. 11” 37), p. 20, pl. IV, Hg. i4-i5. 38 ESSAIS DE Paraturbo lisse, excavée ; liord coliimellaire largement a])lati et étalé, séparé de la protubérance basale par une région nn pen excavée. Diagnose complétée d’après le génotype de Bronzet-lès-Alais (PI. II fig. i)» coll. de Brun ; et d’après un plésiogénotype aniLerléi forme du Rauracien de St-Miliiel ; P. CavaJlieri (PI. I, fig. 35-36) ma coll. (v. la diagnose à l’annexe finale). Rapp. et différ. — Ainsi que je l’ai indiqué, eu 1907, ce Genre — qui des- cend de ligne directe de Palæol roclius — a Beaucoup d'atliuités avec Turbo, mais il s’en distingue par l’absence de nacre et (ropercule calcaire ; en outre, la protubérance calleuse de la base — qui ressemble à celle de certains Turbo actuels — n’aboutit pas à une oreillette comme cela a lieu chez ces derniers. Paraturbo a aussi des affinités avec Amberleya et ne s’en distingue guère que par sa base plus calleuse, par son ouverture plus circulaire. Du côté ancestral, on peut le comparer cà RhabclopJeura, à cause de son galbe, mais son ornementation et sa columelle sont très différentes. Quant <à ChartroîiieJJa, qui n’a pas de nodosités axiales, sa base est très différente. Dans le vol. 7 de Ann. and Mag. nat. Hist. (p. 188, pl. XI, fig. i/l) Seeley a décrit, en 1861, un fossile du Gaidt de Cambridge auquel il a donné le nom Turboidea nodosa n. g. n. sp. Extérieurement, cette coquille a une réelle ana- logie avec Paraturbo Pîctetianus dont je fais figurer ci-dessous un bon échan- tillon bien typique. Toutefois, il m’i'st impossible de remplacer Paraturbo par le nom antérieur Turboidea, parce que la figure publiée par Seeley représente un individu ombiliqué, résultat évident d’une décortication accidentelle, et que la diagnose a fait mention de cet ombilic. Répart, stratigr. Lias. — Une espèce dans le Sinémurien de la Sicile : Tiu'bo Amarii Gemm., ma coll. (Pl. I, fig. 37). Bathonien. — Une espèce bien caractérisée, dans le Fuller’s Earth du Pas-de-Calais, peut-être aussi du Var ( ?) : Turbo cotumettaris Rig. et Sauv., Musée de Boulogne. Rauracien. — Le plésiogénotype ci-dessus désigné, dans l’oolillie coral- lienne de St-Mibiel. Kimmeridgien. — Une espèce voisine du génotype, dans les couches cora- ligènes de Yalfin : Turbo crispicans de Lor. (p. 173, pl. XIX, fig. 5). P0RTLANDIEN. — Plusieurs espèces tout à fait typiques, dans le Tithonique des Carpathes : Turbo stephanophorus gtoriosus, Waageni Zittel, d’après les figures de la Monogr. de Stramberg (pl. 48, fig. i-3). Une forme très voisine, moins ornée toutefôis, dans les calcaires de l’Echaillon, coll. de l’Ecole des Mines. Barremien. - — Le génotype dans les couches urgoniformes de Broiizet- lès-Alais (le type primitif a été incendié, à Louvain, par les Allemands, en même tem[)s que la iirécieuse bibliothèque de l’Université et que les collections palGiontologiques ; il faisait, en effet, partie de la coll. Pellat, achetée par M. de Dorlodot ]ionr celte Université). PALÉOCOÎVCHOLOGIE COMPAREE 39 I*araturlio ApriEJV., — Dans \v Vauclnzc ; Turbo Murlinianus crDib. (Pal. lï., lerr. crét, t. II, p. 218, pl. 184, fig'- 4-7). Albien. — Une espèce biangulense, dans les g'^ès verts de SaxoïK'l ; Turbo Faucignyanus Pictel et Konx, d’après la Monogr. de ces antenrs (1847, p. 195, pl. 19, Ilg. 3) ; à Bellegarde ; Turbo iudecisus P. et R. ma coll. ; à Clansayes : Turbo Picl eliai}us d’Orb. (Pl. IV, fig. 5i), coll. de l’Ecole des Mines. CiENOMANTEN. — Uiic cspècc ])rol)al)le dans le Jallais du Mans : Turbo bicuU rul us d'Orb. (Pal. t'r., t. ciét., 1. Il, p. 22G, pl. 18G bis, lig. 3-4). Se.nonten. — Un monle interne, très douteux, dans la craie supérieure du Brésil : Turbo ])orlcTifus Wbite (p. 197, ])1. X, tig. 9). (^ïlAIVTKONlELLA ('ossmaiin, 1902 ('). (= Chaiironia Cossm. 1902, non Biickmaii, 189(8) Petite cü(|iiille tioehilorme, à tours anguleux et striés, le dernier hianguleux à la périphérie ; hase iinperfoiée, garnie au centre d’une épaisse callosité ; labre ol)li([ue ; eolumelle aplatie, lisse. CuARTHONiELT.A .S. striclo G. -T. ! (Ugonicita Cossm. îlett. Test épais. Taille moyenne ; forme trochoïde, prescpie aussi haute ([lie large ; spire courte, tectiformc, à piotocoïKjue obtuse ; tours ])cu nombreux, anguleux en avant, excavés au milieu et garnis d’un renFlement postéiieur (jui forme un bouri'elet au-dessus de la suture subcanaliculée ; ornementation consistant en stries spirales, ])lus ou moins marquées. Deinier tour formant les trois ([uarts de la cocjuille, muni de deux angles ])éiiphéri(|ues entre les(|uels le protil est un peu concave ; hase im[)erforée au centre, un [leu convexe ou déclive vers l’angle périphéri([ue, ornée de lins Blets conceidriijues ])lus ou moins visililes, bombée par une callosité ombilicale et liien distincte de la lèvre columellaire. Ouverture circulaire, à péristome continu et obliijuement découvert ; labre peu é})als, à pioBl à peu ])rès recti- (i) Revue erit. de Paléozool., p. ai.'l ; corr. de nonioncl. à la |»laco di^ ( :ha rironi a Cos9,\o, (1902, Infral. Vendée, p. 199), 4o ESSAIS DE Chartroniella li^ne, incliné à 45° sur la suture*; columelle épaisse, lisse, trau- chaute sur le contour de la cavité aperturale, se raccordant par un arc régulier avec rintérieur du plafond ; lèvre columellaire très large, aplatie ou un peu creusée, extérieurement bordée par une arete qui la sépare de la callosité basale et dont le prolongement se raccorde sans discontinuité avec le contour supérieur. Diagnose originale iin peu développée d/après le génotype, de l’infralias de Simon-la-Vinense (PI. I, fig. 35-36)7 ma coll. Rapp. et différ. — Ce groupe a été classé près des Troc]}idæ on des Turhi- nidæ, à cause de son galbe extérieur, de meme qu’ Ataphrus dont il se dis- tingue par l’absence d’un sillon columellaire et par sa callosité basale, bien séparée de la lèvre columellaire. Je l’ai aussi comparé à DiUwyneUa qui a le même dédoublement calleux, mais qui est une coquille subnacrée. Après un nouvel examen, je reporte CJiarl ronieJla auprès des LiUorinidæ à cause de sa columelle aplatie dont le bord est extérieurement caréné. Je le rap- proche d’ailleurs de RotlipletzeUa qui s’en écarte par son bord columellaire moins incliné, en discordance avec l'obliquité du labre, par l’absence de callosité basale, enfin par son galbe plus conique, non biangulcux. Répart, stratigr. Trias. — Une espèce bien caractérisée., dans le Tyrolien de Saint-Gassian : Turbo subcarinatus Munster, ma coll. Lias. — Le génotype dans la Vendée, les Deux-Sèvres et la Meuse, ma coll. Une autre espèce dans le Sinémiirien du Yorksbire ; Trochus Deslong- chanipsi Moore, d’après la figure. Bajocien. — Une espèce à peu près certaine, dans l’Oolite inférieure d’An- gleterre : Trochus dimidiatus Sow., d’après la figure publiée par Hudles- ton (Gastr. inf. ooL, p. 379, pi. XXXI, fig. 8). Bathonien. — Une espèce à columelle et à callosité basale bien caractéris- tique, quoique le galbe soit assez conique, commune dans le Vésiilien du Bois d’Eparcy : Trochus spiratus cVArclTioc, ma coll. (PL II, fig. 5) ; une espèce plus déprimée, comme le génotype, dans le Boulonnais : Trochus obtusus Rig. et Sauv. coll. du Musée de Boulogne (v. Gossm. Gontrib. Bath., p. 199, pi. VUI, fig. 3-4). Dans les couches à MontU- vaultia de la Sarthe : Trochus Zetes d'OrhT^ (ibi cl., pl. X, fig. 25-26). Gallovien. — Une espèce assez élevée (confondue à tort avec Trochus ejua- dricostatus Goldf. du Toarcien') dans les argiles de Dives : CJjartr. Ras- paili nov. sp. (Pl. II, fig. t3), coll. de l’Ecole des Mines. P0RTLANDIEN. — Une espèce incértaine, dans les environs d’Auxerre : Turbo Durui de Loriol (1868. Portl. Yonne, p. 484, pL III, fig. 10). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 4l LITTORI^IDÆ Gray, i8/,o. Coquille turbiiiée, plus ou moins ornée, holostome, généralement imperforée ; ouverture ovale, arrondie, à péristome presque toujours continu ; labre plus ou moins oblique, peu ou point sinueux ; colii- melle toujours épaisse, peu ou point arquée, souvent aplatie, à bord calleux, reeouvrant plus ou moins herméti([uement la région ombilicale. L’analogie de quelques Genres de cette Famille avec les Cyclonc- matidæ est si évidente que beaucoup de naturalistes ont l’habitude de les réunir ensemble, tandis cpie d’autres 07it placé Cydonema auprès des Tnrbinidæ, avouant ainsi l’embarras qu’on éprouve à séparer systématiquement tous ces fossiles, quand on ne peut se fonder avec certitude ni sur la présence de la nacre dans leur test, ni sur rexistence d’un opercule calcaire trouvé en place. C’est donc ailleurs que j’ai dû chercher un critérium à peu près inflexible qui me permît de caractériser, à première vue ])our ainsi dire, les Littorinidæ proprement dites. Or, si l’on examine la columelle de la plupart des Genres de cette nombreuse Famille, on s’aperçoit qu’en général, outre l’épaisseur calleuse qu’elle comporte, elle a une inclinaison biaise et peu excavée, on ([u’elle est même prescfue rectiligne comme celle des Néritacés, sans toutefois cesser de s’enra- ciner en deçà de la région ])ariétale, tandis ciue les Nérites ont un bord columellaire ([ui se relie directement au labre. Chez Cyclo- nema, au contraire, le bord columellaire, outre (fii’il est souvent sillonné, présente une courbure à ]7eu près constante (pii justifie la séparation que j’ai faite. Dans la diagnose ci-dessus, nécessairement un peu vague, je n’ai pu faire entrer en ligne l’absence de la nacre, attendu (fue dans tout un groujie de eoipiilles fossiles des terrains secondaires et même 42 ESSAIS DE (lu terraiu tertiaiie {Eiicyclus) ou a constaté, sur certains exem- plaires, (les traces irrécusables de test nacré ; comme les vraies Littoriues en sont absolument dépourvues, j’en ai conclu la sépa- ration (rime sons-Famille distincte Eucyclinæ (jui correspond assez exactement aux Eucyclidæ Koken (1896. Gastr. Trias Hallstadt, p. 60) ; mais, en l’absence de renseignements certains an sujet de la contexture et de la forme de l’opercide, je ne crois pas qu’on pense l’admettre comme une Famille distincte. L’antre sons-Famille com- prendrait les Littorininæ ([ni soid moins anciens et très laro-ement représentés dans les mers actuelles. A. défaut des traces de nacre (pi’il est rare de poinoir observc'r chez les Eucyclinæ, leur ornementation axiale — beaiicou}) pins dévelopjiée ([ue celle des Littoriuinæ — est un bon critérium empi- ri([ue pour les distinguer : les lamelles d’accroissement sont ])res([nc toujours muricjnées, et à 1 ’inteisection des ornements Sj)iranx elles forment des aspérités creuses, plus ou moins tubulées;on en ])ressent déjà l’apparition chez ([ueLpies Cycloncmatiflæ, ])ar exemple Turbo aruiatji^ Goldf. D’antre part, cette uniformité, [iréciense an point de vue du gronjiement familial, ne laisse jias (|ue d’être embarrassante ([liant au choix des critériums oéiiéri([ues. Toutefois, en me guidant d’après la disposition de la columelle, je remar([ne ([ue l’évolution commence déjà à se produire dès le (àirboniférien on la combiire de la columelle (si ar([uée encore chez Cvc/oAîcma) s’attén ue rapidement chez Microdonius, puis dans le Trias, chez les [iremiers A mhericyd, tandis que cette courlmie jiersiste davantage sur le [ibylnm Tra~ chysjnra-Euneniopsis, néanmoins pour aboutir chez Eucyclus an même aspect que chez Microdomus-Am hc ri cya : il semblerait donc (pie le pliylnm à columelle arquée correspond à une ornemevitation [)lus nodnlense, tandis ([ne le pliylnm à columelle [n'es([ue rectiligne com[)ren(l ])lnt(it les formes ])lus mnri(|nées. Or, on verra ])lus loin ([u’Eucyclus est certainement au moins aussi ancien ([u'Aiuhcrlcya et (|u’il a duré beaucou]) plus louptemjis, en donnant lui-même uaissance à des C()([nilles (Oolilicia) ([ui [ireiinent [)en à [leu complè- PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 43 tement l’as})ect des Litlorininæ, qiioi(|iie avec iiiie iiiiportaiite modi- fication de la coliimelle munie en arrière (rime dent tordue comme chez EimoJiiopsis. Il n’y a donc pas réellement convergence des deux phylums, mais seidement extinction du premier et c’est pourquoi c’est d’après la colnmelle, plnt()t (^fiie d’après rornementation ([u’il faut SC guider pour séjmrer les Genres de cette Famille. L’épaisseur du test, si caractéristique cliez Littorinn, doit égale- ment (^tre prise en considération ; mais, comme la plupart des EacycJinæ secondaires ont, an contraire, le test asez mince, tandis (pic Microdomiis ci Rothpletzella sont plus épais, on ne doit attacher à ce critérinin qu’une valeur sous-généri(|ue ; enfin l’inclinaison du labre m’a guidé, dans ([iiehpies cas, ])our distinguer certaines Sections. Tableau des Genres, Sous-Genres et Sections ^ EUCYCLINÆ Test nacré (conslant??) ; orneinenlalion axiale. Michodoaius (Tesl assez épais ; côtes spirales, crenelées) MICRODOMüS (Colunielle peu arquée ; galbe conique) I ROTHPLETZELLA (Columelle excavée ; galbe trocliiforme) I AMBERLEYA (Columelle excavée; galbe lunilo-tu rbiné) EUCYCLUS (Columelle presque rectiligne; galbe turbiné et étagé) I OOLITICIA (Columelle peu excavée, avec une callosité spirale en bas) I LITÏÜRINOPSIS (Columelle rectiligne; galbe élancé) ONCOSPIRA (Columelle presque rectiligne; galbe élancé) Roïhpletzella (Test épais ; carène périphérique) I Amberleya (Test peu épais ; nodosités axiales, arrondies) EUiXEMOPSIS (Test peu épais; deux rangées de tubercules reliés) I Eucyclus (Test mince; carènes épineuses ou muriquées) OOLITICIA (Test peu épais; cordons granuleux) ! Littorinopsis (Test peu épais, non nacré, sans ornements axiaux) Oncospira (Spire variqueuse, en partie treillisséo) Microdorntis (Labre oblique; plafond arqué) Hothpletzella (Labre à 45°; périslome jhoraboïdal) Arnheiieya (Labre à profil biisé; ouvci ture anguleuse en arrière) Ilammina (Labre oblique; enroulement séneslre) Euneinopsis (Labre à 45°, peu arqué) Eucyclus (Labre oblique, un peu incurvé; ouverture un peu virsaiite) Ooliticia (Labre à piofil brisé; ouverture suLau riculee) lAllorinopsis (Labre à 50°; ouverture sublrigone) Touzinia (Labre à 75°; ouvei ture subquadrangulaire) Oncospira (f.abre à 70° ; ou v( rture en pavillon) 44 ESSAIS DE LITTORINA Liïtorina (Columelle aplatie en biseau) (Test épais; columelle lisse) * LITTOIUNINÆ Test non nacré, épais; ornementation spirale, non constante. lÀltorina (Labre à 50 ou 60° ; forme globuleuse) Melaraphe (Labre oblique ; forme néritoïde) Pi osthenodon (Labre à 45°; forme phasianoïde) PUOSTHENODON (Test assez épais ; dent antérieure à la columelle) GOUETINA (Columelle un peu arquée, rugueuse) 1 TECTARIUM Gouetina (Test peu épais; fines stries) Gouetina (Labre à 45°; forme pupoïdale) Tectarium Tectarium (Columelle presque verticale, (Test épais; tubercule denliforme (Labre à 45°, < plissé ; galbe peu arquée) à la columelle) conique) I I ' Echinellopsis 1 I (Labre strie; galbe pyramidal) DUMASELLA Üumasella Duinasella (Columelle tordue en arrière, (lest assez épais; bec antérieur) (Labre incurvé, antécurrent infléchie in avant) j en arrière) I I RISELLA Risella (Columelle t ès courte, un peu (Test peu épais ; périphérie arquée, à bord évasé) carénée) I Riselloidea lîisella (Labre à 30° ; galbe trochoïde) Riselloidea (Test un peu épais; périphérie (Labre oblique; ornements bicarénée) ? PALEUNEMA (Columelle excavée, peu calleuse) NINA (Columelle excavée, mince; perforation) I ? SPiRONEMA (Columelle non calleuse : perforation) Tanaliopsis (Test épais; périphérie subépineuse) I Paleunema (Test assez épais; bande périphérique de tunulures) I Tectospira (Bande périphérique ; galbe irochi forme) I Nina ( l'est mince; galbe turbiné) S PI B ON EM A axiaux) Tanaliopsis (Labre presque droit ; ptlis épineux) Paleunema (Labre oblique et échancré) Tecto^'pira (l.abre peu oblique et échancré) Nina (Labre à 50°; tu hercules épineux) Spironema Test peu épais; galbe turbiné) (Labre à 50°; funicules spiraux) Genres à éliminer Gonionema. Sellinema, Ploconema (Kokeii; Penier, l. c., t. Il, p. 24). Nous les retrouverons plus loin. PAT.ÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 45 MICIAODOMl s Meek et Wortlien 1866 ('). (= Microdorna, (juod est sotecismus !) « Coquille petite, conifjup, imperl'orée, tours aplatis, le dernier «\ pourtour anguleux ; surface ornée de cordons noduleux, spiraux, croisés par des stries rayonnantes ; columelle mince, non tordue, légèremeid rélléclnc' à la base )> iFischcT-, Man. Conehyl., p. 8i5]. Microdomus sensu stricto. G. -T. ; M. conica Meek et Wortlien, Carb. Taille petite ; forme conique, assez élancée ; spire turriculée, pointue au sommet, à galbe parfois un peu extra-conique; tours assez nombreux, assez élevés, légèrement excavés, imbriqués en avant, séparés par de profondes sutures ; leur ornementation se compose d’un petit nombre de cotes spirales, inégalement distri- buées, plutôt réunies vers le bas, et sur lesquelles des lignes d’ac- croissement plus ou moins obliquement divergentes découpent des crénelures margaritiformes, tandis (jue — dans les intervalles beau- coiq) plus larges — elles forment des lames axiales. Dernier tour a peu près égal à la moitié de la hauteur totale, ordinairement garni d’une carène périphérique et crénelée, à base néanmoins assez con- vexe, ornée de lames rayoo liantes que traversent quelques cordons concentri([ues, imperforée au centre, complètement dépourvue de cou en avant. Ouverture trapézoïdale ou subovale ; péristome conti- nu ; labre oblique, plafond ar({ué ; columelle mince, non tordue, peu arquée ou pres(]ue rectiligne ; bord columellaire étroit, appli([ué sur la base. Diagnose coni})l(Hée d’après les figures de Plenrolomaria biserrata Phill., in de Konirick (/. c., pi. X, fig. 33-35) et d’après des spécimens de Visé (PI. II, -fig. 2-/1 ; et PI. VIII, fig. 8, i5 et 26), cotl. de PPcole des Mines. (i) Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., p. 2C9. ESSAIS DE /|6 Microclomus Rapp. et différ. — Voilà le vérilable prédécesseur d’AmherJeya ou d’Eucy- cliis, ])ar riiitermédiaire d’Eunemopsis, c’est-à-dire de tous les Littorinidæ à base imperforée et à spire uu peu turricidée, jusqu’à LilJorinopsis actuel. Microdonuis a une parenté évidente avec Trachyspira, quoique son galbe et son ornementation soient assez différents et que son ombilic soit complè- tement clos ; la columellc est beaucoup moins calleuse que celle de Cycloneryia et ce n’est déjà plus le même rameau de Trochonematidæ ; la divergence s’accenluera encore davantage un peu plus tard, entre Cdiarlroîiiella ou Para- turbo d'une part, et EucycJus ou OoJilicia d’autre part. Tandis (jue Meek et Worthen Oîit ra})i)roclié Microdomus des Lüiorinidæ et même de Tectarius, de Koninck indique Eorskalia comme très voisin par sa forme et il en conclut (jue le (lerue carboniférien esl un Trochîdæ ; seule, la connaissance de l’opercule — (]ui n’a i)u se conserver à l’état fossile — j)e'i‘me tirait de Iranclier la (juestion, tovdefois Fischer — avec plus de raison à mon avis — s’est borné à faire de Microdomus un Sous-Genre d’Amhei-leya. Quant à moi, je considère que c’est un Genre ancestral et bien distinct, à cause de sa columellc peu calleuse. Répart, stratigr. Silurien. — Une espèce à carèiu' tubulée, dans le Gothlandien de la Baltique : Trochus asi raliiformis Lindstrôm (Sil. Gastr. GolhU, p. j53, pl. XIV, fig. 54-58). Devonien. — Plusieurs espèces canadiennes aux environs du lac Manitoba ; Eanema S])eciosum, brevispi ra, subsjdnosuin, cJathratulum ( ?) Whitea- ves (1892, Ganad. jiaU, part. IV, p. 820, pl. XLII, fig. 8-9 ; et pl. XLV, fig. 5). Les trois premières surtout ont toiit-à-fait l’aspect extérieur d’Ambeiieya, avec l’ouverture de Microdomus. Garboniferien. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus signa- lés, plusieurs espèces dans le Dinantien supérieur de Visé : M. brevis de Kon., PJeurol omaria serriliiriba Pliill., M. quadriserrnta de Kon. Forme trochoïde, carénée à la périphérie de la base, dépourvue d’ombilic ; oiivertiire circulaire à columelle très épaisse ; labre assez incliné. Rottipletzella .s. stricto. G. -T. : R. Bichthofeni J. Bobm, Trias. Test épais et solide. Taille moyenne ; spire courte et conique, peu ornée, à sutures profondes ; dernier tour très dévelo])pé, muni dTme carène généralement dentelée, à la périphérie de la base qui est assez PAr.KOCONflTTOr.OGrE f;OMPARÉE /|7 Itotliplefxella convexe, eoneentri(jiiement ornée, im])er[orée an eentre, ])res(|ne dé- ])ourviie de cou en avant. Onvertiire snbcircidaire an tond, à péristome assez épais et continu, dont le coidonr externe est snbrhoml)Oïdal, (]noi({ne non situé dans nn meme plan ; labre incliné à /id®, à })en près rectiligne ; coliimelle excavée, lisse et eallense, pins redressée que le labre ; bord coin- mellaire bien applicpié sur la dépression ombilicale qiri est nn ]^en excentrée. Diagnose refaite d’après les fignres du génoty])e (Gastr. Marm., p. 229, ])1. TX, tig. 24) reprodiiiles ci-contre [Fig. 12] ; et d’après nn plésio- génotype dn Barréinien dn Gard : R. barremica Cossin. (PL TI, fig. 11-12), coll. de Brun. Rapp. et différ. — Les coquilles de ce Genre sont, avec Microdomus, les pins trocliiforines des LU I oriiiidæ ; cependant je n’iiésite pas à les jilaci'r dans celte Famille, malgré l’inclinaison déjà grande dn labre, à cause de la torine excavéi' et de l’tqiaissenr calleuse de leur colinnelle qui u’a auciiue analogie avec celle d’nii Trochus ou même d’nn Calliosloma : même cIkv, les groupes de Trorbidæ (jui n’ont pas de tubercule à la jonction de la columelle et du contour snpérieui-, et dont la liase est à peu près inperforécy par exemple cbez quelques Gibhidinæ, la columelle conserve loujonrs une obliquité qu’on n’observe pas au même degré chez Roi lipletzella, tandis que' la largeur et 1 ’aplatissemeut de son bord columellaire rappellent complè- tement celles de Liltorina. Il y a lien d’ajouler d’ailleurs que certains LHlo- rinidæ actuels sont siibcarénés à la base, et que quebpies Eucycïus à spire courte ont tellement l’aspect de RoUiplelzeUa (pie — pour décider dans lequel des deux Genres il y a lieu de les placer — on doit se retérer à l’obliquité du labre et à la courbure de la columelle qui sont plus grandes cbes Rolb- pletzella (jue chez Eucycïus. Répart, stratigr. Trias. — Le génolyiu' dans b' Dinarieu du Tyrol. Kitll ideidifie cette espèce avec celb' (pi’il a anlérieurcment décrite, du même gisement, sous le nom Cœloccnl rus infraccirinsis (V Amberleya et d’Eucyclus, tandis qu’il s’écarte d’Ooliticia par son orne- mentation et par sa base. Eocalisé dans le Trias, ce groupe de coquilles paraît avoir donné naissance dès le Lias aux deux ])liylums Encyc/f/.s et Oolilicia (prus Liliorma), le premier dans lequel la dent columellaire se sérail atlénuée pour disparaître de suite com})lètemen l, le second dans lequel celte dent aurait Fig. 13. — Eune- mopsisEpaphus Laube, Tbias. (i) Gastr. St-Cassian {Ann. Natar. Hof-Mas. Wien), p. 96. 52 ESSAIS DE Aiiilierleya résislo pour ne s’aitcuuc'r ([u'à la fiu de' la {)orio(l(' crotaciqiic ci disparaître seidcment à l’cpoque terliaire. Il paraît, d’antre pari, très probable qu'Eiwe- mopsis descend Ini-mêine de Microdomus du Carbonirérien, comme Amhcrleya. Répart, stratigr. Trias. — Ordre le jj^énotype, une autre es])èce dans le Tyrolien des Alpes carniqnes ; E. dol omit ica Kit 11. Dans le Dinarien de Marmolata : lE præ- currens Kitll Oaslr. Maiin., p. i]8, pl. T, fin-, ^5). Dans le Ladinien des environs d’Hallstadt, deux es])èces dont, le rennement colnmellaire n’a |)u elre ideidifié ; Turcicuia costcHata, i nbercuhün Koken (1897. Gastr. HailstadI, p. 07, pl. XIX, fi^'. tt-tS). I El ('YCIJJS Deslon^’champs, 1860. ^ EucYcrais ,s. si ri cto. G. -T. : Turbo ornntus Sow. Baj. Ornemeiitatioîi miiri(|iié(' ; ouvert in c légèrement versante en avant; eolnmelle prescjne rectiligne, a fiord caréné à l’extérieur. ^Test nacré et assez mince. Forme pins on moins tiirliinée, rarement troclioïde spire élancée, à sommet aigu, jilus ou moins étagée ou sul)imî)ri([uée ; tours ornés de carènes épineuses, liuemeut déeussées par des ])lis d ’accroissemeut lamelleux ifiii s’innéebisseut en pas- sant sur les carènes pour y produire des épines souvent tubulées.. Dernier tour généralement supérieur à la moitié de la bauteur totale, à base couvexe et cerclée de carènes ou de cordons plus serrés que sur la spire, ({ue croisent des plis rayonnants en avant ; laine mince, parfois lacinié sur sou contour ipri est oblifpiement antécurrent et un ])eu incurvé, non brisé ; columelîe très éjiaisse, lisse, rectiligne dans le jeune âge, très ])eu excavée à l’état adulte, se raccordant par un arc à petit rayon avec l’intérieur du plafond ; bord colnmellaire large, caréné â l’extérieur, faisant un angle avec le contour su])érieur à l'état népioni([ue, presque un bec qui s’atté- nue à mesure ipie la cotfuille vieillit. ’ Diagnose l'aitc d’après les figures du géuotyjie et d’après un plésiogéno- type du Bajocieu de May : Pur])urij^a Bathis d’Orb.,(Pl. III, fig. i), ma coll. Rapp. et différ. — C'est moins par son ornementation et son galbe général que par les caraclèrt's de son onverlnre que le Genre Eucyclus se distingue PA lÆOCONCnOLOGlE COAIPARER 53 Eiioyclus d'Amberleya : non senleinent le labï'C n’a pas tout à fait le même profil ])risé, quoique son inclinaison moyenne soit à pen près la meme, mais encore et surfont la columclle conserve — même' à tout âge — une rectitude que n’a jamais Aniberleya ; il en résnlte, aux i)oints de raccordement avec le plafond à l’intérieur et avec le contour supérieur à l’extérieur, un faciès sid)anguleux qui présente — par rapport à Aniberleya la meme différence qu’on observe entre MeJaraphe et Lilforina. bugène Deslongcliamps (Notes paléont. 18G9, ]). 70) a indiqué — à l’appni de la séparation des deux grouj)es, rin critérium qui n’est pas très exact ainsi uIcheJh(S Dli.) qui est un Eucyclus bien caractérisé. E71 résumé, la question — sans être posi- tivement résolue — paraît plutôt pencher éai faveur de l’existence d’une couche de nacre chez Eueyclus. Il y a lieu d’observer, d’autre part, que M. H. Douvillé a — dans ses Etudes Sur la morphologie des Pélécypodes — posé en ])rincicjue que l’existence de la nacre est un caractère non régressif, c’est-(à-dire que, si on le constate chez des coquilles tertiaires, il est (à présumer que tout le phylum présente le même critérium. Il faudrait alors en conclure que la nacre ne résiste pas à la fossilisation, hormis dans certains sables siliceux (Q. Ainsi délimité, le G. Eueyclus se présente avec une homogénéité et nue longévité qui justifient, dans une certaine mesure, la séparation qu’en a faite Eugène Deslongcham])s, avec son expérience consommée des Gastropodes jurassiques. De même qu’AniberJeya, ITucyclus descend évidemment de Micro-- donius, mais avec une persistance — dans son ornementation muriquée — qu’on n’ohserve ni chez l’un, ïii chez l’autre de ces deux Genres voisins. Répart, stratigr. Trias. — Dans le Tyrolien de Hallstadt (fide Kokenl : E. egregius, striaius Koken (1896, Gastr. Hallsladt, p. Go ; 1897, p. 78). Les espèces de Saint- Gassian (in KittE), se ra])portent plutôt à A niberJeya ; cependant, dans la Bakonye, il existe nue espèce mnriquée : Aslraliuni lurriiuni Kitll (Trias Gastr. Bak., p. 19, pl. TT, tig. 7). Lias. — Deux espèces cà peu [irès certaines, dans l’Hettangien de la Vendée et dans le Sinémurien de la Côte d’Gr : E. ieciiformis Cossm., Pu rpurina iricarinatn Martin, ma eoll. et d’après ma « Note sur l’infralias de la Vendée (p. 194-195, pl. TV ; une autre dans rHettangien de l^roven- (i) Les Trigonies du gisément de sables siticeux de Glos ont l’intéricnr des valves par- faitement nacré, tandis qu’on n’en constate aucune trace dans la plupart des j^isements calcaires ou marneux du Mésozoïque. Au contraire, la nacre rc])araît citez tes Trigonies tertiaires de l’Australie du Sud, 54 ESSAIS DE chères : E. Lamberfi Gossm., ma coll. Quelques espèces hlen caracté- risées, dans le Gliarmoiilhieu de la Noiaiiaudie : Turbo JuJia d'Orh., ma coll., Eucychis obcliscus Desl., coll. de l'Instilitt catlioli([ue, à Paris ; dans le Toarcien do l’Est et de l’Isère ; Turbo c(i])it(incus Mimst., Purpu- riiia Plïiliasus d'Ürb., ma coll. Trois es])èces ])eu épineuses, dans le Gharmoiilhien de la Vendée : E. polytæniatus Gossm., ma coll., Trochus Eniyliiis, Mysis d’Orb. (1908, pp. i3-i/i, pl. II. fi^u i-d) ; dans l’Auxois, Turbo Nicias d’Orb., ma coll. ; dans b' Gard, une race voisine de T. capiianeus M. ; E. Brurii Gossm. (Pl. X, fig. ao-aS), coll. de brun. Dans le Sinémiirien dn Bassin du Bbôm', deux t'ragnu'uts incerLains : Turbo lri])licatus Atartin, Turbo P>crt]}au(li Dumort. (Eludes Pal., t. I, pj). i32-]34, pE XX, bg. 9 et 5). Dans le Siuémurien d’Angleterre : TroePus iinbrical us Sow., Turbo cf. clcgans (‘) Munst., ma coll., d;ms le Gbarmoutbic'u du Yorksbire : IPicyclus conspersus Tatc', ma coll., E. ci lujendus Tate (Vorksb. Lias, p. 348, ])1. X, fig. 15). Dans le Luxem- bourg : TrocJjus acuniTnalus Gbapuis et l)ewal(|ue, coll. de l’Ecole des iMiiies, T, jamoifpiacus Terq., Tr. (Piapuisi Teiai., Tr intermedius Gb. et r)('w. (?/i Terq. et Piett(', Lias de l’Est, pl. II, lig. 18-27) ; dans la même légion et dans la Souabe ; Turbo atavus Gba]). et Duv., Turbo chupuis (Q Goldf. //? Brôsanilen, 1909, p. aad, pl. XX, fig. 5-7). Dans le Gbar- moulbic'u de Erancojiie : "Turbo veuusius, Dunkeri iNIunst., Trocltus bilinc(dus (bienstedt, d’après v. Amnion, 1891, p. 12). Bajoctcn. — Nombreuses espèces dans les enviions de Baveux : PurpuriiKr Pidbis, Bianor, Bixu, Beliu d’Orb., Turbo oriiulus Sow., AmberJeya dcri- sinodosu Hudlest., Eucyclus goniatus Desl., ma coll. ; autres espèees ou variétés localisées dans EOolile inférieure du 5orksbire ; Amb. Iwrridu, (dybas Orbiguydiin Hudl., ma coll., A. juigodifornùs oborncijsis Hudl., Trochus biscrius Philk, Amb. gemmutu Lyc., Turbo Milleri Wright, d’après la IMonograpble précitée de Hudleston. Dans le Mont d’Or lyon- nais, outre Turbo Murchisoi^i Munst. in Goldf., Amb. subeiongata Riche (1904. Zone à Lioc. conc., p. ii3, j)!. II, fig. 26). En Allemagne : Turbo generedis, anaglyplicus, Murchisoni Munst., d'après les figures publiées par Goldfuss (Petr. Germ., pl. GXGIV) et d’ajirès cidles de la Mono- grapbie de Hudleston qui signab' les memes ('spèces en Angleterre. Dans la Souabe : Turbo subungulai us Munst., d’après Brôsanilen (1909, ]). 258, pl. XX, fig. 10). Aux environs de Bêde : Turbo ædidis IMnnst., d’après la Monograiihie de Grciipin (1898, p. 44, pl- V, fig. 2). B.vrHONiEN. — Deux espèces dans le Vésulien de la Normandii' ; Turbo Castor, Camdlus d’Orb., ma coll. ; dans l'/Visne et le Boulonnais ; Amb. angusfa, jrygmæa Gossm. (Gontrib. ét. Batb. i885, j)l. VU, fig. 55 ; pl. V, fig. 59-()o), Amb. armigera, monilifera Eyceil., colï. Legay. Plu- sieurs espèces probalilcs, dans la Grande Oolite d’Angleterre ; Amb. (i) Ce n’est pas Ànihcrlcya clcgans (M.) ci-dessus signalée dans le 'I rias : il est donc à peu près certain cpie c’est une nouvelle espèce inédite dans cliaipie gisement. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 55 lAicyolus Jurassi, (irmi de Vancouver ; JTuncrna cretaceum Wliiteavcs (189,5. Can. Pal., p. 12G, pl. III, fig. 3). Cenom.\nien. — Plusieurs espèces probables, dans le (( Tourtia » de Tour- nay ; Turbo Augelofi d’Archiac (pl. XXIII, fig. 4', Olivia bijugata, Do- loris de Ryckb. , ma coll. ; la pix'inière et la sèconde sont probablement synonymes, la troisième n'est peut-être que Turbo Mulleti d’Arcli. quoique la figure représente le labre muni d’un bourrelet ; en tout cas, ce «ont les dénominations de d’Arcliiac qui doivent être préférées, les deux publications étant datées de la même année 1847, mais la présentation de son Mémoire à la Soc. géol. de Fr. est antérieure. Turonien. — Dans le Santonien de l’Aude : Trochus Laj)eirousei d’Ar- cliiac, ma coll. Dans les couches de Strehlen ; Turbo Steinlai Gcinitz, d’après la figuration de Deninger (Gastr. Sachs. Kreideforni., 1906, p. 25, pl. I, fig. 12). Senonien. — Plusieurs espèces probables dans les couches inférieures du Brunswick : Turbo Nilssoi^i Munst., Turbo Frilschi, Astralium Bcr- nhardi Muller (1898. Moll, untersen. Braimscliw., pl. XII, fig. 5 et 18-19). Une espèce probable dans les argiles de Leiboden (Alpes orientales) : Trochus trilix ,1. Bœhm (1909. Senon bild. Schweizeralpen, pl. I, fig. 17). ^ Eocene. — Une espèce absolument typique, comme aspect extérieur et comme columelle, mais authentiquemeut nacrée, dans le Lutécien des environs de Paris ; Turbo pulchellus Desh., d’apiès le type conservé à l’Ecole des Mines; une antre, plu« littoriniforme, dans la Loire-infé- rieure : Eucyclus Bure, oui Gossm., ma coll. Enfin, une espèce comité et presque conique, mais également muriquée et imperforée, dans le Bartonien du Guépelle ; F. Bezançoni Gossm., coll. Bezauçon. (i) Pérou l’a citée en Algérie, Pervinqnière en Tunisie .3 D’api'ès ta figure de la Pal. franç., elle est Iricarénée, avec des rides obliques. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 5? Kueyelus Olioogene. - — Une espèce très pro])al)le dans le Latdorfien de l’Allemagne du Nord ; Trochus bundensis von Kœnen (Nord-dentsch. Unterolig., t. IV, p. 885, pl. LVI, fig. 11-12). Dans le Stampien dn bassin de Mayence : Turbo alternidososiis Sandb., ma coll. OOLITIGIA Cossmanii, 1893. OoLiTiciA sensu stricto. G. -T. : Turbo Phittipsi Morr. et Lyc. Baj. Cordons plutôt granuleux (jiie muriqués ; eoiumelle peu excavée, tordue en arrière par un renflement spiral. Test épais. Taille moyenne ; forme plus ou moins turbinéc, leuse comme Littorina ; spire peu élancée, géné- ralement ornée de cordons granuleux et de lignes d’accroissement obliques. Ouverture arrondie, subauriculée en avant, à Textrémité du bord columellaire ; labre médiocrement épais, peu incliné en avant, très antécurrent au contraire en arrière, vers la suture ; eoiumelle calleuse, pres- que verticale en avant, un peu excavée au milieu, renflée en arrière par une sorte de callosité spi- rale, très visible au-dessus de Tenracinement, surtout quand l’oii- verture est un peu mutilée ; bord columellaire largement étalé, caréné à rextérieur, ou son contour fait un angle plus ou moins net à sa jonction avec le contour supérieur. Diagnose èta])]ie d’après les figures dvi génotype (Hndleston, 1892, pl. XXITI, fig. iG) ; reprodnction de rime d’eVIe [Fig. 15] ; et d’après nn plésiogénolype dn Gallovien de Montrenil-Bellay ; Turbo spinulosus Goldf. (Pl. II, fig. 2/1-25), ma coll. Rapp. et différ. — En analysant dans l’Annuaire géol. universel (T. IX, P- 7G7) la Monographie d’Hudleston, j’ai séparé d’EucycJus ce groupe (pii s’en distingue surtout par le renllement postérieur de sa eoiumelle, presque au point d’insertion sur la base du dernier tour. Hudleston avait très bien observé et signalé ce carctère, mais il n’y allacbait ])as une giaiide importanciy et d’autre part il en signalai! à tort l’analogie avec la dent antérieure de Tectarium, lacpielle n’a pas le moindre ra])port avec ce renllement posté- rieur. Il est très probable que ce. renllement tuberculitorme exisle chez la souvent globu- Fi?. 14. — Ooiilicia Fhil- lipsi [Moir. el Lyc.] Bajoc. 58 ESSAIS DE OoliUcia })litpart (les Liltoiines secondaires, niais on ne l’a AanificT' ([ne snr nn Irè'S pelil noinine d’('nlre ('lies, c’est-à-dire snr celles dont on a ])u vider l’on- veilnre ; or, il n’y a rien de semldahle chez Eucyclus, ([uoi({ne l’orneinen- talion (]'OoUlici(i se rapprocln' parfois beancoii}) de celle de ce dernier. On Aoil [)ar là coinliien il est difficile de classer ces Gastropodes en general mal conserv('s ; ainsi h' pK'siogénoty[)e — snr leqiK'l j’ai conslaté l’existence du renllement dont il s’agit — a nne forme nn p('n ('lanc(^e ([ni le rapproche |)hdôt (l'Eucyclus, ([noirpi ’avec une ornementation plutôt granidense ([iré[)i- nense, mais cette différence (ras[)ect eyté'rienr est hien fugitive. En Ions cas, il y a un fait à peu près avéré, c’est ([ue h' renllement colnmellaitc' d’OoUUcia, h\Qn visible snr les [iremieis re[)résen tan (s, dans le Jurassi([ne inférieur, tend à disparaître (hqà dans le Callovi('n, et très certainement dans le Crétaci([ue, autant qu’on [)eul l’ohserver. Répart, stratigr. Lias. — Dans l’Hettangii'ii du Bassin du lihône, un fragnu'id : Turbo Pcrryi Dumort. (t. I, [>. i35, [)1. XIX, tig. 0). Ouehpies es[)èces don- leuses, dans le Charmoulhien (!(' la Xormandic ou (h' Saôn('-('t-Loire ; Turbo Léo, Ilys, Nircus d’Orh., d’ajirès les figures de la Baléont. franc. Dans le (ihaiinouthien du Bassin ^dn lihonc'" : Turbo braunoviensis Dumorlier (t- ITT) P- 343, pl. XXVIIl, tig. i/|). Dans la Vendée, LUI. Chu rl roui Cossm. (Pl. Il, tig. 5-0), coll. Chartron. Une espèce [irohahle dans le Lias de la Souahe : Turbo .seiiiiornal u.^ M. (Brosamien, 1909, [). 202, [)l. XIX, tig. 47-4>^)-, Dans le Charmouthi('n du Northani[)- toushire : Ainbcrlcya cullipyujc Wilson (Bril. liass. Gastr., p. S, [>1. \\ fig. 7) ; ('t dans le Charmouthien du \orkshire : LUI. clevclancUcu Tate iloc. cil., p. 34^1, [)L X, tig. T7). Basocicx. — Plnsi('urs es[)èces ty[)iqnes dans l’Ooliti' inférieure d’Angle- terre, outre le génoty[)(' ; Lilloriiia j)olylimcla Plndl., LUI. ILc/r/on/.s- Hndl., LUI. (•/. .^ulculu lléh. el D('sl., Aiuberleyu cf. Turbo Mcriani (’.oldf..., (ra[)rès la àlonogr. |)récilé(' (pl. XXlll). thie es[)èc(' douteuse, aux environs de BAle ; LUI. Hu(llc.‘^l ont Gi'e[)[)in (139S. Loss. Ool. inf.. [). 47, [)!• V, tig. 2). Dans h' Mont d’Or lyonnais, outre deux es[)èc('S anglais('s, LiUorinu cou zoncn.‘>i.s Ivicln' (1904. Zône à Lioc, conc., [). ht, pl. II, tig. 24). pATiiOiN'iEx. — Une es[)èc(' à forb' (h'id coinmellaire en arrière, dans le Vésniien du Galvados el 1 ’Anglet('rr(' : Turbo oblusu.^ Sow. (= subob- lusu.s d’Ort).) coll. Deslongch. Une rac(' voisine d(' la [irécédeidi' dans le Boulonnais : Monodoula Leguyi Cossm., coll. Legay. Une autre pins étroile en Angh'lerTi' et dans le 'Calvados : Moi^odonla cxigua Lycelt, coll. Schlnml)., à la Sorbonne. Une autre, à (h'id moins proihuinen te, dans U' (ioinbrash du Boulonnais ; Moiïod. Wooduvardi Kig. et Sauv., coll. Li'gay. Plusieurs es[)èc('s [Trohabh's,;, mais dont la columelle n’a [ni ('lr(' étn(lié(', sauf [loiir la [)r('mière, dans la ^jartlu' ('t le Calvados : Turbo Lclus, T. Cufi.siopc, T. (Uxuicus d’tJrh., d’a[)rès la Pal. fr. et dans ma coll. (Indre et Var). Une es[)èce hien caractérisée, dans la PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 59 Ooliticia Moselle : Turbo prælor Golclf. (PI. TL, lig. 22), coll. de riîcole des Mines. Une esi)èce coiiroiidiie par Qiiensl. av(‘e Turbo onuilus Spw., dans le (( .Tura hnni 0 )> de la Sonabe (Brosandc'ii, 1909, ]). a53, ])l. XTX, Tig. /19, ])!. XX, fig. I). Callovien. — Une espèce certaine, dans les conciles de \ illers : Turbo Mcriani Munst., vérification faite sur les individus de ma colleclion, t|noi(|iie le renllement soit peu proéminent, visible surtout quand Uonvertnre est mutilée. Une espèce voisine de la ])récédente, avec le [)lésiogéuotype', dans le gisement d(' Montrcnil-Bel lay ; Litlorina sul- vula Héb. et T3esl. (i8(io, p. 55, pl. ITT, lig. 3). Dans le « ,lura lirnu 0 » d(' la Soiiabe ; Lifi. elougala Brosamlen (/oc. ciL, p. ^55, pl. XX, tig. 3). OxFouDiEiN. — Dans le ,hira bernois ; LUI. inoiitancyensis de Lor. (1901, p. pb ITT, tig- 20-21') ; eu Allemagne et en Suisse ; Turbo o.rfor- dicnsis d’Ürb. (— T. Mcriani Goldt e.T jxirle) d’après de Loriol (189(1, p. /i9, pl. YIIT, fig. 2). Arcovien. — Une espèce liien caractérisée, dans le gisi'iiK'id d’HonlIerorI (Pas-de-Calais) : Turbo viriatus de Loi'., spécimm eucycloïde (Pl. tt, tig. 23), coll. Legay. Une autre, très voisine, plus littoriniforuie : Tro- clius HcUscus Sauv. et Big., coll. Legay. IvAniACiEN. — IJeux espèces probables dans les couclies corallig. du Jura liernois ; Littor. g ranicosta Bnv., d’ajirès les figures publiées par de Loriol (1890, p. 121, pl. XV, tig. i ; et pl. TV, fig. 11-12) ; Turbo ursicinensis de Loriol, dans les enviions de Cray, colLCMaire. KiMiMERTDTEN. — luie esjièce plus ou moins élancée', dans les coucTu's coraljigènes de Valfiu ; Turbo Duina.sius Cuir, et Ogérii'n, d’après l('s figures publiées par de Loriol (loc. cil., ]>.' 77, ]il. XIX, fig. 8-1 1). i'oRTLANDiEN. — Uaus le Titliouiquc des (Aupatties ; Turbo cf. Eryx d’Crb., d’a|)rès les figures d(' Ziftel dans sa Monogr. de Sti'amberg (])1. /i8, tig. 8-10) ; dans les couclies de Crodisebt, à la limite du Crétacé ; Lillo- riua diclyophora Asclier ((fastr. grod. scb., 1908, p. n, {)!. T, fig. 8). Xi':ocoMiEN. — l^lusie'iu's es])èces inceitaines, dans l’Hauli'Tivien de l’Aulx' et du Jura Xeufcbrdi'lois : Lillorhut eleguiis Desb. (= Turbo Adon/.s d’Orb.), Turbo valdcnsis l^icfel et Caui]). (Sainte-Croix, l. II, p. B'9, pl. I^XXXTT, fig. 7-8). Dans UYoniu' ; T. Gra.sidiiu.'^ CoUeau, d’a[)rès la Monogra])liie de I^eron (Et. pal. Yonne', 1900, j). 89, pl. ITT tig. 5). Utie espèce probable', sur les cejles du Pacifique : Turbo pu.skeitbu’n.'^i^^ Stanton (1895, Knoxville beds, p. (iU, ])1. XTT, fig. 5-()), T. irilbu- rensis et co/o.socu.s/.s Stanton, rren sont pe'iit-edre epie' de's variétés (ibid, pl. XTT, fig. i4-i5). Barremiex. — Une espèce probable', élans UUrgonii'n eUOrgon ; LU lor. urgonensis Cossm., coll. Curef {A. F. .1. S., 1899, j). 7, jil. 11, tig. U-' yVpTiEN. — Une esjièce à Uétat ele moule' jiioblémal ie[ue', élans le'S grès verls du Yal-Tr ave'rs ; Turbo jleu ricrieu.'^i.^ l^icl. e't Cauq). i l. c., I. TT, ])l. TAXXTV, tig. 8 ('1 9). Une autre' e'S|)e''ce! plus probalile', <à la Pefloule' (Yar) : Turbo Mich(d(di Cossm. (1. F. t. N. i89(), |). 22, pl. T. üg. 21-22'! 6o ESSAIS DE Oolitieia Albien. — Dans le Ganit de Saint-Croix : Turbo Bruuneri Pict. et Camp. (L c., t. II, p. 486-87, pl. LXXXV, fig. 1-3). Dans le Ganit de Gosne 2 plis colnm. .^) Raulinia gaullina de Loriol (1882, p. 3o, pl. I\ , ng. S-ii) ; celle espèce a nn peu le galbe de Prosthenodon, la déter- mination générique est cà revoir d’après de meilleurs matérianx. CENOMANIEN. — Une espèce nn pen allongée, dans la craie glanconiense de- îxoïien : Turbo rlwtomagensis d’Orb., ma coll. ; dans la craie d’Allancli, près Marseille : Trochus fuibcyclosiornus Matlieron (Catal. p. 235, pl. IX, lig. 8-9) ; dans le Jallais du Mans : Turbo cretaceus d’Orb., d’après la Paléont. franc. Plusieurs espèces dans le Tonrtia de Tournai ; Litlor. Roissyi, Turbo Roissyi, d’Arcli. (pl. XXIIl, fig. 3, 5 et G). Dans la Prusse orientale : Turbo cf. scobinosus Geinitz, d’après Nœtling (i885, Geno- man-gescliiebe, }). 37, pl. VU, fig. 4). Deux espèces dans l’Ootaloor gronp de l’Inde : LUI. ailenuaRt et sirenna Stoliczka (Gret. Gastr. South India, ]). 2G7, pl. XX, Iig. 8 et 12). Turonien. — Deux espèces lisses et probablement d’nn antre groupe (^) dans l’Arrialooi-gronp de l’Inde méridionale ; LUI. undata et crassitcsia Slol. (/. c. pp. 264-65, pl. XX, fig. Il, 16 et 17). Une espèce probable, dans les conciles inférieures de Gosau ; Turbo decoratus Zekeli, d’après la figure (pl. IX, fig. 5) ; toutefois Stoliczka (Revis. Gastr. Gosan, p. i56) identifie cette espèce avec T. nreiiosus Sow. qu’il rapproclie de Lioiia à cause de son onveiture bordée ; dans ce cas, il serait pen probable que ce soit un Oolilicia. Senonien. — Deux espèces très prolialiles, dans le Trichinopoly-Group de rinde : Lift, inconslans (6 ncicuhiris Stol. (J. c., p]). 265-66, pl. XX, fig. 9-10 et i3-t5). Turbo arenosus Soiv. se retrouverait au Beausset (Var), d’après nn spécimen de la coll. Miclialet (Cossm. 1896, A. F. A. S., }). 21, ])1. II, fig. 23-24)- Une espèce très douteuse et élancée dans le Séno- nien infér. de Brunswick : Turbo inæqujco.‘ifatuf> Kannbowcn, d’après la Monogr. de Millier (1898. Moll. Untersc'u. Braunscliw., ])1. XII, fig. 22). Une antre, aussi incertaim', dans les couches de Korycany, en Bobéme ; Turbo Korykaneusis Weinzettl (igio, Gastrop., pl. II, fig. 23). En Galifor- nie : Litt. compacta Gabb. (Pal. Galif., Gret., I, p. 3i, pl. XX, fîg. 89). Maestriciitien. — ETne espèce à pen près certaine, h colnmelle dentée et à spire bien réticulée, dans les sables de Vaals : Turbo retifer J. Bôhm., d’après la Monographie de Holzapfel (j). 169, pl. XYII, fîg- i-4)- Deux aidres espèces, à la Montagne Saint-Pierre (Maëstricbt) ; Lift. Dewal- quci Bosrpiet, d’après Kannhowen (Gastr. 1898, pt. 67) ; Turbo propin- (luus Kannhowen (ibicL, p. 29, pl. II, fig. 7-8). Quatre espèces dans les couches du Lonristan (Perse) ; Litt. Morgani, percoslata, persica, anceps H. Doiivillé (pl. XLVIII, fig. ii à 25), mais les deux premières seules nous paraissent typiques, les deux dernières se rapprochent plutôt de Tectariiim. (i) 11 est jiossible que ce soient des prccnrseurs des Littorinopsis pAeocéniques cPaprès cités. PALÉOCONCITOLOGIE COMPAREE 6î LTTTORINOPSTS Beck (fidc Môrcli, 1876). Coc[iiille dépourvue (roruemeiitatiou axiale, à test mince, non nacré ; colnmelle rectiligne ; labre obrujiie, non incurvé. Littot^tnopsis .s. slricio. G. -T. : Lilt. (mcjulifera Lamk. Viv. (\). Test relativement mince. Taille parfois assez grande ; forme élancée ; spire ])oiutue au sommet, à ^albe coni([ue, à tours sou- vent subimbriqués, généralement ornés dans le seus spiral. Dernier tour f^rand, pres(jue toujours anguleux ou même caréné à la périphérie de la base qui est peu convexe, déclive, imperforée au centre, a peu près dépoVirvue de cou en avant. Ouverture grande, subtri^oue, à ])éristome })eu éjiais ; labre mince, oldiquemeid anté- current vers la suture, à prolil incliné à 00° sur celle-ci et à peu près rectiligne ; columelle calleuse, oblicpie et rectiligne, se raccor- dant par un angle arrondi avec riidérieur du plafond ; bord columellaire assez large et a{)lati, se prolongeant par un enduit très mince sur la région pariétale, caréné à rextérienr où j1 se raecorde par un arc de eirconféreuce, sans sinuosité aucune, avee le con- tour supérieur dont le tracé — vu en plan — est un peu excavé. Diagnose ctal)lje d’après des spécimens du génotype, provenant des îles Philippines (PI. lit, fig. 2-3), ma colt Plésiogénolypc inédit, dans les marnes de Sainl-.lean de Maisacq ; LUI. Tournoueri Gossm. (PI. TU, fig. 4-5), coll. Tonrnoncr, <5 l’Institut catholique de Paris. Rapp. et différ. — Tl y a — entre la forme générale ainsi que la columelle (]'Eucyclus et de LU lorinopsis — les plus étroites alUnités ; seule, l’orne- mentation diffère, et peut-être aussi le profit du lahre ; ces deux Genres se rapprochent également j-tar la minceur de leur test qui s’écarte évidemment de celui de Littorina. D’aidre part, la disposition aplatie de la columelle. l’opercule de LiUorinopsis, sont bien les mêmes que chez les Littorines, à ce point que Fischer a classé Littorinopsis comme Section de Lillorina, sans même lui faire riionncur d’une diagnose distincte ; en relisant celle que j’ai établie ci-dessus, 011 se rend compte que* Liflorinopsis doit être placé, (i) La 1^1 U part des concliyliologistes s’accordent pour considérer cette espèce comme une simple variété de Litt. scabra Lamk, KSSAIS DE par les crilcriiiius de- l 'otivc'i't iirc' ('1 par la ininc(Mir de son test, à la liinile entre le pliyliini Ainbcrlcyd et le phylnm Lilloriiia, tandis (jii'an point de vue de rornenKoilalioii, TJI lonno[>sis ('sl cerlaineiueni pins voisin du second. Répart, stratigr. P.\r,eocENK. — ttne espèce' coni([n(' (>1 doulensi', dans le Saratovien de Russie' : Turbo volgensis Arclianoelslvy (T90/I, p. i35, pl. X, lig. 17). EoceiNE. — IMiisie'ins espèce's IneTi caraclérise'es, dans le Rartoiiien et le . Leile''cie'7i ele's environs el(' Paris : L. .snedez/ye/e/Zede De'sli., L. dcnscHi riala (lossiii., L. Iricosldlis De'sli., nia coll. ; celle de'rnière avec ejnelejnes antres flans le' (lotentin e'I le Bassin de Nantes : L. (joniata, peridesmia Cossiii., L. (innoricensis Vass., ma coll. (celle eleiiiière mésalii forme). Dans le' Lnle'cien eles Corbières, niie e'spèce confondue avec L. suban- (juUdu, ma coll. A. Postale' ; P/jf/.s/Vn? c//f/ ])osl(!lcnsis de Greg'.. (ra]irès l;i figure, classée comme' TTillorind par M. Oi)j)enheim (iSgO, Postale, J). t8o, j)l. XYTIt, tig. b-^) ; e'ile a font à fait le galbe de Pro.s/7nmor/o/î, mais anenne' ele'iit n’est indie{née à bi coll. Oetcocene. — lue e'spèce élans le bassin de Mayence : .L. nodaUjera Bep’llg., ma coll. ; de'iix aidres, bie'ii caraclérise'es, <à Monle-Grnmi (Yicenlin) ; LUI. (}rinnii e'I L. Montiuni 0|)])enh., ma coll. (don ele l’auteur). Miocene. — Le plésiogénoly [)e ci-elessus figuré, dans le Tortonien eles Landes et dans le Rureligalien, coll. de l'Inst. catboL (v. 'l'annexe finale pour la eliagnose de l'espèce ejin e'st nouvelle). EpoeytTE ACTUELLE. — Oedre' le génotype, e'n OceNanie, LUI. meldno.^lomd Gray ; et à (Saigon), ma coll., etc... TorzJMA noD. ^eetîo. G. -T. : Littorina Prevostina Bast. Mioc. Test ])eii é])ais. Taille petite oti au-dessous de la moyeuue ; lorme eouiejue, uii peu turriculée ; spire allongée, subulée, à tours eoujoiuts, à peu près ]daus, ([uelejuefois variqueux, géuéralemeni lisses ou à jteine striés. Dernier tour élevé, angideux à la péri- ])hérie de la base qui est déclive, impertorée au eetdre, avec un cou })eu dégagé en avant. Ouverture sulxpiadrangulaire, à eoius très arrondis, à péristome mince, epioicfue eordinu et parfois meme un .])eu détaché ; labre quelejnelois bordé j)ar une fad)le varice externe, incliné à 70° environ sur la suture et peu obli({uement antéeurretd ; eoutour su])érieur très légëremput excavé ; eolumelle calleuse, lisse, peu arefuée et peu inclinée, s’ami neissaid à son extré- mité antérieure, sans qu’elle soit réellement tronquée et sans qu’elle PATj'oCONClTOI.Or.TE COMPAREE 63 I^îKoriuopsis forme im bec a|)])réciable en se rac'cordaRt avec' b' plaloml de ] ’oiivertiire ; bord eolnmellaire étroit, bien appii(jué sur la base (d formaid nn enduit un peu calleux sni' la région pariétale. Dia^ïiioso élahlio d’apcos (i('S spociineiis du ^(diol^' p(', dn t’ind i<^'al icTi d(‘ , Costas (PI. ITT, 7-1 a), ma coli. Rapp. et différ. — (adh' coquille s’écart(' des vraic's UlloriiK's j)ar le peu d'épaisseiu- d(' sou lesl, ainsi (fuc par la disposilion de sa columelle ; à C(' doTd)le ])oinl d(^ vue, ('ll(' se tallacTie plutôt aux Ainherleya et particulièremenl <à LU I ori nopsis. Tl y a ce])eDdapT des différences qui ne permettent pas de les confondre ensembP' : !(> labre s(' lapproclie davanla^a' de la verticale, la coluni('ll(' ne se raccorde ])as de la nienn' nianièia' avec le plafoiid de T’ouvei- tnre, le bord col uinel lair(' est |)lus étioit (d ca'jx’iidant [dns calb'ux sur l.:i région pariétale, (l’est donc rnu' Section disliucb', dont le rameau s’est déta- cTié — à répocpie miocénicpie — d(' la braucb(' issiu' des lAicycItis secondaires. Répart, stratigr. i\[tocexe. — Oldre b' <^énolyp(' ci-d('ssus figuré, une espèce très voisine et |)lus variqiKMise, dans l’A(fnilani('n et le Ibirdigalien du Bordelais et des Landes : LUI. varicosa (irat., ma coll. I^a mutation helvétienne de la Touraine ])araîl un peu différente, ma coll. PLIOCENE. — Une ('spèce mésaliiforme, dans le (]rag sVijiérieur (Polderlieu) d’Anvers : LifL terhellald Nyst, ma coll. (PI. ITT, Tig. ii-is). En Uali- Tornie ; LUI. Bemoinli Uabb (Pal. Ualif. t. TT, Tert, p. i4, pL 11, fig. 28). ONC^OSPIMA (') Zittel, 1876 (cm. pro Onhospira) . Forme et ornementation d\Eucyc1ns, spire variffueuse, ouver- ture en jtavillon. OxcosPTRA .S. .^trîclo. G. -T. ; Turbo raocllatirs Quenst. Ranr. Gotpiille élancée, à tours convexes et à sutures profondes ; orne- mentation composée de cordons spiraux et sidicarénés, croisés — surtout en arrière — ])ar des ])lis d’aecroissemeid oblicjnes ; nne ou parfois deux séries diamétrales de -varices arrondies, s’alignent obliquement avec nn peu de retrait d’un tour à l’aiiti’e. Ouverture (i) Etymologie ; 07-/.0;, varice ':î"^[pa, spire. Dans la latinisation, on ne peut admettre le k comme l’a fait Fauteur. 64 ESSAIS DE Oucospira arrondie, à péristome discontinu, mais épais, extérieurement bordé ])ar la dernière varice ; labre obliquement antécurrent à 70° par rap})ort à la suture ; bord columellaire assez large, caréné à l’extérienr, faisant un angle arrondi à sa jonction avec le contour supérieur de rouver- ture ; columelle calleuse, presque rectiligne. IJiagnosc originale complétée d’après les figures d’un ])lésiogénotype du Portlandien de Straniherg (Gasir. Strainb. Scli., p. 3ti, pl. 4^, fig- 16-17) • O. (jracitis Ziitel ; reproduites [Fig, 15]. Rapp. et différ, — Zittel a classé ce nouveau Genre dans les Liüorinidæ à cause de son analogie avec Faicj- cJus ; il s’en écarle cependant par son ouverture plus épaisse et par ses séries de vaiices sur la spire, quoiqu’il s’en rapproche, d’aidre part, par l’obliquité de ses lamelles d’accroissement qru deviennent plus pliciformes vers la suture inférieure. A propos de cette diagnose, Zittel revient sur la queslion controversée des traces de nacre observées sur quelques Eucyclus jurassitpies des environs de Moscou, qui existent dans la collection du Musée de Munich ; j’ai déjà insisté ci-dessus sur rinanité de ce critérium bien fugitif chez les Gastropodes fossiles : il est évident que si la distinction à faire entre les Trochidæ et les Littorinidæ ne reposait que sur l’existence ou l’absence de ces traces, on concevrait l’em- barras du paléontologiste ; mais en réalité, c’est ailleurs qu’il faut chercher le diagnostic, c’est-à-dire dans l’inclinaison du labre et dans l’obliquité de la columelle, ainsi ({iie j’ai eu l’occasion de la faire ressortir dans les obser- vations sur la Famille Littorinidæ. Par conséquent, la solution adoptée par Fischer (Man. Goncli., p. 819), qui place Oncosjnra près (VElenchiis, est abso- lument à rejeter. Répart, stratigr. Seqi’.4Nien. — Dans le Corallien de Hoheneggelsen : Turbo punctato- sulcatus Mnnst., d’après Zittel (/. c.). Kimauridien. — Outre le génotype, Turbo anchurus Munst. dans le Coral- lien de Nattbeim, d’après Zittel (/. c.) ; dans le (( Jura blanc s », d’après Brôsamlen (/. c., p. 205, pl. XX, fig. 2G-28). Portlandien. — Deux espèces dans le titbonique des Carpathes : O. mutti- cingiihda et gracitis Zittel (/. c.). Barremien. — Des deux espèces citées par Zittel comme appartenant à ce Genre, Turbo dubisiensis et michaittensis Pict. et Camp. (Sainte- Croix, t. Il, pl. LXXXItl, fig. 2-4), la première est peut-être la seule, qui puisse s’y rapporter à cause de son labre bordé ; mais l’autre est ])olygonale et aurait six rangées de côtes varicfueuscs. I..\ INDIEN. PALKOCONCnOLOGIE COMPAREE 65 LITTORIN/V Féi ‘iissac, 1821. Coquille épaisse, tiirbinée, plus ou moins élancée, imperforée ; protoconque ol)tuse, déprimée quelquefois mucronée ; ornemen- tation variable, plutôt spirale; ouverture arrondie, à péristome assez épais, discontinu sur la région pariétale, peu ou point versant en avant ; labre tranchant, obliquement incliné à 5o ou 60° sur l’axe, et antécurrent vers la suture ; columelle largement aplatie, plus ou moins excavée, toujours lisse ; bord columellaire vernissé, mais non calleux, hermétiquement appliqué sur la base. Opercule corné, paucispiré, à nucléus plus ou moins excentré. Littorina s. stricto. G. -T. : Turbo littoreiis Linné, Viv. Forme globuleuse ; spire peu allongée, à tours convexes, soit ornés de cordonnets spiraux, soit à peu près lisses. Dernier tour arrondi, dépassant toujours la moitié de la hauteur totale. Ouver- ture circulaire, munie d’une gouttière superfîcielle dans l’angle inférieur du labre ; vu en plan, son contour supérieur est recti- ligne, et il se relie par une courbe continue avec la carène qui limite extérieurement le bord columellaire ; intérieurement, au contraire, l’arête émoussée qui représente la columelle se prolonge en courbe — à la distance du contour extérieur — jusque sous le plafond de l’ouverture, de sorte qu’entre les deux contours, il existe une assez large zone en entonnoir qui précède la cavité beau- coup plus réduite de l’ouverture ; du côté du labre toutefois, le biseau est généralement plus étroit, moins marqué, lisse en tous cas comme le bord opposé. Diagnose établie d’après des spécimens méditerranéens du génotype (PI. III, fig. i3-t4) ; et d’après dos spécimens du Grag anglais, rapportés k la même espèce (PI. III, fig. ma coll. Plésiogénolype du Lutécien de Fresville : LUI. miicronata Cossm. et Piss. (PI. III, fig. 19) type de l’espèce, ma coll. 5 ESSAIS DE 66 I^ittorina Rapp. et différ. — J’ai suflisammeid ÎDsislo, à propos do Liitoiinopsis, sur rimporlaiico (pi’il y a lieu d'attacher à l'opaissoiir du lest et à la courbe columcllairc de Lilloriiia, pour justifier la sépaiatiou complèle à faire cidre ces deux g^ioiipes (ju'ou a — juscpi'à ju'éseut — ■ rajiprochés ou meme cpu- foudus eiisemlile. Néanmoins, ce u’esl là qu’un critérium ^ohiérique, l'épais- seur et raplatissemeiit du bord coliimellaire placent ces deux Genres distincts dans la même Famille LU lorinidæ. Ni l'un ni l'autre u'out encore été sig-ualés au-dessous du Faléocèue ; toutefois LU lorinop^^is se rapprocbaul davantage (]' Iducychis médozobiiK', doit probablemeiil élr(' plus aiicieu ([ue Litlorina et que sa Section MeJaraplie dont le représentant paléocéiiique est d’ailleurs plus conique (pi(' LUI. liilorcd. L'('ucbaïu('m('ul de ce pbylum pcid donc être suivi avec facilité ; taudis qxLl'hicycJus u’a pas dépassé l’Oligoêène, Litlori- noi>s(s, Litlorina, Metaraphc sont eiicoie très largement représentés dans les mers actiK'IU'S, sur le liltoral comnip riudi(|U(' d’ailleurs l 'étymologie' du nom générieiue. Répart, stratigr. Eocene. — Oidre k' plésiogéuotype ci-dessus figuré, une espèce Irochi- forme, dans le Lulécieu des environs de Paris : L. ?uz//.s‘ Desb., LilL Deshaye.^i Cossiii., ma coll. Une autre espèce voisine de L. mucronata, dans 1(' Bassin de Naules : L. Diuuasi Cossm., ma coll. Une espèce très douteuse, dans le Priabouieu de (iolli Berici : L. zovencedensis Oppenh., d’après la lig. (p. (Ij, pl. HT, tig. 2). Un spécimen très douteux, à Monte-Postak' ; LUI. Silenas Oppeub., (iSpO, àtoide-J^ostale, p. 179, pl. XVIII, tig. 4). OiJGOCENE. — Une esiièce inédite, dans les environs de Bordeaux, ma coll. Une autre bien ty])ique, dans le Bassin de Mayence ; Lilt. mogunlina Braun, ma coll. Une ('spèce bien tyi)i(pie, globuleuse et lisse, dans les conciles à Cérites de Yilbel : L. lumicîa Bœltger, d'après la figure (p. (ig, Tert. foiin. Hesseu, [>. 2(1, pl. T bis, fig. 17). Miocene. — Une es])èce à columelle liien excavée, mais à base suban- guleuse, dans !(' Burcddalieu inférieur de Dax : Litl. Gral eloupi Desb., ma coll. Une ('spèce i)liasiauelliforme, dans le Tortonien de la Hongrie : Lillorina obsob’bi Bœtlger (Pl. XI, fig. <^-9), coll. du Senkeubergisebes Muséum de Fraucfoit. Dans la Caroline du Sud et du Nord : Litt. caroliiieii.ds (ionrad, coufoudue avec Turbo irroralus Say, de l’Atlan- tique, d’après M. Dali (^^J'eit. fdor., p. 820). PLIOCENE. — Le géuoly[)(' dans le Crag d’Angleterre, ma coll. Dans le Messinien de Sl.Ariès ; ïj'll. ariesensis Fontannes (Pl. ITT, fig. G), coll. de l'Ecole des Mim's. Dans iek couches de Navidad (Chili) : Litt sutcosa Pbil. (^Tert. ()uart. Cbiles, p. 81, pl. VIII, fig. 20F Pleistocene. — Une espèce actuelle, un peu allongée, sur la côte de Californie ; L. scalulata Gould, ma coll. ; dans les roches de l’Orégon : LUI. petricola Dali (1409. Mioc. Astoria, p. 80, pl. IV, fig. 9). Epoqite .\ci’eelle. — Nombreus('s ('spèces dans toutes les mers. PALEOCONCTTOLOGIE COMPAREE 67 LUtorina Melaraphe V. Mühlfeld, 182S. G. -T. : Turbo neritoides Linné, Viv. Forme néritoïde on eoni([ne ; s})ire courte ; oiiverture semilii- naire ; eolnmelle oblique, rectiligne, dans le prolongement de la région pariétale, se raccordant en avant avec le plafond par iiir are à petit rayon ; bord colnmellaire très large et tout à fait plan. Diagnose étal)lie d’après nn spécimen quaternaire du génotype, prove- nant de Païenne (PI. III, fig. 28-24), nia coll. Rapp. et différ. — La séparation de ce groupe est tout à fait Justifiée : il s’écarte de Littorina s. str. à cause de sa coluinelle rectiligne et néritiqne, qui se raccorde aux deux extrémités par des angles arrondis ou tout an moins par des arcs qui n’ont aucune analogie avec la courbe continue qu’on observe chez L. Uitorea par exemple. Cependant la plnpait des autres caractères géné- riques sont les mêmes, et l’on conçoit que, dans ces conditions, Melaraphe ne puisse être admis que comme Section de Liltorina ; Fischer ne l’indique aussi qu’à titre de Section, sans en ])réciser les différences comme je viens de le faire. Répart, stratigr. Paluocene. — Une espèce conique, dans les sables thanétiens de la Vesle : Lût. Mausseneti Gossm., ma coll. Eocene. — Une espèce bien caractérisée, dans le Bartonien des environs de Paris : Lût. levaia. Desli., ma coll. Une antre pins conique, au même niveau ; L. Bernayi Gossm., ma coll. OLIGOCENE. — Une espèce conique dans le Stampien des Bassins de Mayence et d’Etampes ; Lût. obiusangala Sandb., ma coll. Miocene. — Une espèce bien caractérisée dans l’Helvétien du Béarn : Litt. Balgiüerei Degr. Tonz., ma coll. Lilt. zibîniea, dans le Tortonien, d’après M. Sacco. PLIOCENE. — Une espèce conique et anguleuse à la périphérie de la base, dans le Grag d’Angleterre et de Belgique ; Litt. .suboperta Sow., ma coll. Pleïstocene. — Le génotype ci-dessus figuré, dans le Silicien. Epoque actltelle. — Outre le génotyjie, Litt. ienuis, luau ritiatia, Fra.^eri, d’après M. Sacco. Prostiienodon Gossm. 1908 (^). G. -T. : Littorina monodonta Desh. Eoc. Test assez épais. Tailie petite ; forme littorinoïde ou plutôt plia- siauoïde, ovale, un peu aeuminée ; spire médiocrement allongée, à galbe légèrement conoïdal ; tours convexes, séparés par des (i) Catal. ill. coq. foss. foc. Paris, t. Ilf p. 2G1. 68 ESSAIS BE Litrorisia sutures ])rol‘üiules, ornés de stries spirales, assez réfiiilièremeiit éeartées, eroisées par (l’im])ereejitibles lignes (raeeroissemeut obli- ([ues. Dernier tour sii])érieLir aux trois (fuarts de la baiiteur totale, (îuaud ou le mesuie de taee, ré^ulièremeut ovale jus(ju à l’extré- mité antérieure de la base qui est imperiorée H dé])ourYue de cou en avant. Ouverture très élevée, semilutiain', à ])éristome à peu près diseontiivu, à contour supérieur réj^ulièrement eireulaire ; labre peu épais, à profil ])res(jue r('etili^4’ne, incliné à /lo® en moyenne, mais ])lus obliquement antéeuiuent vers la suture ; eolu- melle largement aplatie, assez ealleuse, peu ('xeavée, munie en avant d’un renflement denti l'orme ({ui l'oiine une saillie triangu- laire sur le bord tranchant de la columelle, et eelle-ei se raccorde au delà — ])ar un are très ('ourt, non véritablement éelvaneré — avec rintéi'ieur du plafond de rouverture ; bord eolumellairc bien appliqué sur la région ombilicale ; enduit pariétal extra-mince. Diagnose rotai h' d’apros nn spocinK'ii du ^'onolypo, provcnanl du Lulé- cieu de Sainl-Luhiu do la tlaio, ])ros Houdaii (El. TII, fig. 20), coll. Giraux. Rapp. et différ. — t)('sliayos avait liosilo <à séparer ce Sous-Gc'ure des véri- taldos Litloriuos ; il ('st vrai (fu’il coiupnuiait dans ce dernier Genre — trop laroemenl iulo7])réto — une séiie d(' toruK'S aijorniales de TEocène qui appar- tiennent actuellenu'nt à d(' tout autres q^roujH's ; quant à moi, je n’ai pas imité cette réserve, et dès 1S88, j’avais pi’ojjosé mu' Section Profil heiiodon que j’admets actiK'llemeid comme un Sous-(tenre bien distinct, caractérisé non seu- lement par cette saillie dentiforme sur la partie antérieure de la columelle, mais encore par so7i galbe ovale qui 710 ressemble ni à la forme plus a7T077die des vraies Litto7'i77es (.s. sir.), 7ii a la fo7'777(' a7îgui('use et 771 ultis]7i7ée d(' JJIIo- rinopsis. D’aidre pa7i, 071 veiia ci-ap7’ès q7ie cluv. Tcclariain — qui a aussi la colu- 7nelle de7dée e7i avant — la sailli(' se 7'éfluit à un re7d1c7nent tube7-C7i]eux appliqué sur la surface 11701110 de la columelb', comme une larme de ciie figée, tandis qu’ici c’est sur le bord même (d au profil (pi’il existe une saillie tiiangidaire, séparée du conloui- S7q)érieur par nue petite anse •sem- blable à une échancrure. Cette sailliu ressemble plutôt <'i la troncature de Hhabdopleura, quoique chez ce dernier Genre, le gradin soit plus nettement ti'onqué que chez Proslhenodoji . Répart, stratigr. Eocene. — Le génotype dans b' Lutécien des enviions de Paris, oii il est toujours extrêmement laxe ; le type de la coll. Desliaycs est à l’Ecole des Mines. PAIÆOCONCITOLOGIE COIMPAREE 69 GOUETINA nov. geri. (A)(|iiillc pupoüiale, fluenieiit striée, imperlorée ; 05i\ crime dé- couverte, légèrement versante sur son contour su|)érieur, labre mince et très oblique, colnmelle calleuse, aiapiée, intérieurement cariée, mais non plissée. Goue'iina .s. dricto. G. -T. ; Liftorina inumîola Gossm. Eoc. Test peu épais. Taille au-dessous de la moyenne ; forme pupoïde ; spire un |)eu allongée, à galbe conoïdal ; tours conjoints, à peine convexes et peu élevés ; sutures fines et linéaires, bordées en-des- sous par une faible saillie du tour précédent ; surface ornée de très fines stries s})irales ; lignes d’accroissement obli([ues à . Dernier tour un peu supérieur à la moitié de la liauteur totale, ovoïde à la l)ase dont la ])ériphéric n’est indiquée Cfue par un angle peu distinct, et (pii est ornée comme la spire jusqu’au centre imperfoié. Ouvertuie ovale, tromjuée en arrière par la saillie (^le la région pariétale, avec une gouttière anguleuse contre l’insertion du labre, légèrement \ersante en avant sur son contour siqiérieur dont Téchancrure sinueuse pcrmel d’apercevoir l’enroulement interne de la S|)ire ; péristome continu ; labre mince, oblicpiement antécurrent à 4b® vers la suture, plus redressé (60®) vers son raccor- dement avec le contour épaissi du plafond de l’ouvertuie ; colu- melle un ]ieu ar(juée, calleuse, non plissée, mais portant intéiieure- ment des rugosités cariées et peu proéminentes ou une sorte de bombement (fu’on ne distingue guère (pie si l'ouverture est muti- lée ; bord columellaire assez étroit, peu bombé, ])lut(yt a])lati en avant, mais convexe et plus éfiais sur la région pariétale, s’éten- dant en aii’ière jus<[u’à sa soudure avec le labre. l)ia^nos(' d’ajaes l('s spocimoiis ty])('s du ^'■éiioiyjx' (PI. 111. fifj:. ra-iS), du LutécÛMi sujadacMir (ou Aiivc'rsien lies inférieuî-) dc'S ouvi- Tous de Naules, ma coll. ESSAIS DE Gouetiua Rapp. et différ. — Cette intéressante petite es])èce, localisée jusqu’à pré- sent an Bois-Coiiët, rappelle un peu — par quelques-uns des caractèn's de ronverture — TrajaueJla amphora d’Orl)., coquille Lien plus grosse de ïrironic'u d’Uclianx ; mais ce dernier est lisse et son Lord colnmellaire s’étale davantage sur la région onil)ilicale, par une callosité distincte de la coluinelle ; en oidre, la dépression versante de TrajaneUa est située plus à droite, parce que la colnmelle s'inllécliit davantage que cliez Gouclina dont le contour supérieur est seul ver- sant; enfin rinllexion du laine est Lien diltereide chczTrajancUa dont la région pariélale ni la colnmelle ne présentent de traces des LoniLemenls anormaux, ci-dessiis constatés. Il n’y a d'ailleurs entre ces deux Genres, très écartés stratigrapliiqucmeid, aucun lien qui puisse pc'rmetlre de leconsti tuer un pliy- lum continu. C’est pourquoi, laissant provisoirement Trajanelld auprès des Loxonemalnccn (v. Essais Pal. coni})., livr. VITI, p. 107), j(' me décide à lapprocLer plutôt Gouclina des Liltorinidæ avec lesquelles ses atfinités sont plus proLaLlcs. Répart, st. atigr, Eocene. — Le génotype, dans ta Loire iiderienre, au Bois Gouët, ma coll. TECTARIUM Yaleiic. cm. i8fi3 {Tcclarius) {= Pagodus Gray, 1889 ; = Pagodclla Swainsoii, i84o). (( Coquille impcrforéc, turbiuée, siibconique, tuberculeuse ou épineuse ; spire aiguë ; ouverture ovale, entière ; coluinelle cal- leuse, subdentée à la base ; labre aigu, strié intérieurement. Oper- cide subcirculaire, paucispiré. » [Fischer, Man. Concb., p. 709]. Tectarium s. stricto. G. -T. : Trochus pagodus Linné, Viv. Test épais. Taille moyenne ; forme conique, trocbo-turbinée ; spire pointue au sommet, à tours conjoints, ornés de tubercules plus ou moins épineux, en rangées spirales ; dernier tour grand, généralement angideux et dentelé à la périphérie de la base qui est peu convexe, imperforée et treillissée. Ouv^erture subcirculaire, à péristome assez épais et presque continu ; labi'e obliffue à 45°, tran- chant et lacinié sur son contour, muni de plis internes à quelque distance du bord ; columelle calleuse, ])eii ar([née, prescfue A^erti- cale, portant en avant une sorte de dent en forme de larme, an f ^ PArÆOCOXCnOLOGIE COMPARÉE 7I Tectarium delà de la([uel]e la courbe eoliimellaire se raccorde avec l’iutérieur du plafond ; bord coluincllairc élargi vers le liant et formant presque une oreillette un peu distincte de la laime dentiforme ; enduit pariétal mince et vernissé. Diagnose' coinpléléo d'ajii-ès iin ])l(''siog'énoly])e des mers acliielles : T. hullaliun i\tart. (PI. Ht, tig. 3o), nia coll. Rapp. et différ. — Bien distinct de LUiorina, non senleinent par son gallie et son ornementation, m;ns snrtont ]jar le inhercide dentiforme de sa coln- nieile, ce Genre — (jiii dift'ère d' hJcliinelIa, non seulement par son galbe et ])ar son ornementation, mais encore ])ar son opeicnle — n’a été signalé à l’état fossile que dans le Miocène de Hongrie. L’espèce dont il s’agit n’avait jias été figurée, et si !(' Senckenbergisch. Mus. de Francfort, dans l’année qui a ])récédé la guerre, ne m’avait communiqué le type de l’espèçe, pour le faire figuier, je n’aurais pas pu afïiinier que c’est bien un Teclariinn ; or, j’ai vérifié sur la columelle, à l’extrémité antérieure du sil- lon columellaire, un très faible renflement occupant exactement remplacement du petit tubercule de T. baJIatum ; comme, d’autre part, l’ornementation de ce jilésiogénotype est bien identique à celle du génotype, il est bien avéré que ce Genre a une origine tertiaire. Répart, stratigr. MiocEiXn. — Dans le Tortonien de Hongrie. LiHorina [Tecl.) kosiejensis Bœttger (PL XI, fig. 12-1 3), coll. Bœttger au Musée de Francfort-sur- le-Main. Ecuinellopsis Kovereto (') 1899. G. -T. : Moiiodonta corouaria Lamk. Viv. (= Echhiella Svvaiuson, 18/10 ; non Acbar. Pol., t8o3). (( (/oipiille imjierforée, grauideiise, é])aisse ; spire élevée, pyra- midale ; ouverture striée à riutérieur ; liase de la columelle munie d’une dent. Opercule polygyré, à nucléus central. » Diagnose repioduite d’après le Man. de Fischer, p. 709. Rapp. et différ. — A ])art la différence du galbe ('t de l’opetcule, il n’y a pas de motif jiour séparer en un Genre distinct /^c/u'/?c//o/rs/.s de Tcclariuiii. D’autre part, je uk' demande comment tisclier a pu y rapjiojter, à titre de Section, le G. Nina Gi'ay dont le génotype {N. Caniingi Pbil.) est une coquilb' mince, perforée, dépouiviie de d('nt à la columelle, dont l’apparence épineuse est la seule r('ss('ml)lauc(' a^('c Teclariinn. Ou la letTOuvera ici, classée dans un tout antre gronpe. (1) Ricli. syii. (corr. de nomeaef.). 72 ESSAIS DE DUMASELLA Cossm. 1902 (^). P('tite (‘0({uille laciiniforme et très fiiiemciit striée, imperforée ; ouverture holostome, mais munie eu avant d’une sorte de bec olisolète, columelle tordue eu arrière par un pli s})iral et peu visi- ])le, épaissie à sou extrémité antérieure par un reuflemeut longitu- dinal qui borde le bec. Dumasella .S-. stricto. G. -T. : D. pretiosa Gossm. Eoc. Test assez épais. Taille très petite ; forme ovoïdo-eonique, un peu plus haute que large ; spire courte, à galbe subconoïdal, à proto- couqiie obtuse dont le nucléus est a peine mamillé ; (piatre ou ciruj tours convexes, deux fois plus larges que hauts, séparés par des sutures finement rainurées et bordées en-dessus par un faible ren- flement ; surface brillante, quoique ornée de stries excessivement fines, qu’on n’aperçoit qu’au microscope. Dernier tour presque égal aux trois quarts de la hauteur totale, ovale, obtusément anguleux à la périphérie de la base ([ui est déclive et médiocrement convexe, avec un filet médian qui se distingue des quelques stries concentri- (pies dont elle est munie sur la région ombilicale complètement im- perforée ; en outre, un très faible bourrelet se confond dans le l)ord columellaire. Ouverture ovale, entière, terminée en aAant par une sorte de bec imparfaitement formé auquel ne correspond, quand on l’examine en-dessus, qu’une sinuosité du contour à peine marquée ; labre peu épais, presque vertical en avant, jilus incurvé et oblique- ment antécurrent en arrière ; columelle calleuse, bombée en arrière par un renflement spiral que produit l’enroulement ou le bour- relet basal sous le bord columellaire, puis infléchie en avant par un renflement longitudinal qui limite le pseudo-bec de l’extrémité (j) Moll. Eoc. Loirc-lnfér., l. 11, p, kjG, pl. XVII, 11g. 2/1-25. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 73 Dumasella antérieure, de sorte que la columelle ue se raccorde pas avec l’ inté- rieur du platbud, taudis que le bord externe, confondu avec l’extré- inité du bourrelet basal, rejoint — par un arc asez court — le con- tour supérieur ; la région pariétale, recouverte par un enduit très mince, fait un angle ouvert avec le pli columellaire qui tient lieu d’enracinement de la columelle. Diagnose complétée d’après l’espèce génotype, dn Lntécien snpérienr de Bois Gonët (PI. ITI, fîg. 3i-32), ma coll. Rapp. et différ. — DurnaseUa se rapproche des Littorines par répaissenr de son test et par sa base impertorée ; en parti en lier, sa columelle présente une certaine analogie avec celle de Teciariunh, et le^ pli inférieur rappelle complètement celui d’OoIiticia. Lorsque j’ai établi ce Genre, je l’ai classé auprès de Lacuna et de Laciinodon à cause de l’apparence snbrostréc de, rextrémité antérieure de l’ouverture et à cause des stries de la Ijase ; toutefois, il convient de l'emarquer que le léger bourrelet qui bordo à l’extérieur le contour dn bord columellaire n’est pas vérita])lement un limbe de Lacuna, il ne sort pas d’un ombilic et il semble plutôt s’enrouler sur la columelle })Our y former le renflement pliciforme dont elle est munie à l’arrière. Dans ces conditions, il me parait actuellement que Duniase]]a se rattacbe plus aux Lütorinidæ qu’aux Lacunidæ, c’est une forme de transition entre ces deux Familles voisines. Répart, stratigr. Eocene. — Le génotype, dans le Bassin de Nantes, avec une autre espèce très voisine, mais plus ventrue et i)lus anguleuse à la base ; Lillorina (jymna Gossm., du même gisement (PL III, fig. 33-34), coll. Gossmann. RISELLA Gray, i84o. (= Bemhiciuin Pbil. i846). « Coquille imperforée, trochiforme, concave à la base, carénée ou anguleuse à la périphérie ; tours aplatis ; ouverture oblicjue, déprimée, rhombique ; labre aigu. Opercule ovale, })aucispiré, à nucléus excentri([ue. » [Fisch. Man. Gonch., p. 709]. Risella 8. stricto. G. -T. : Trochiis nietanostoma Gm. Yiv. Test médiocrement éjtais. Taille moyenne ou petite ; forme tro- choïde ou presque solarioïde, à sj)ire conique ou un ]teu conoïdale. 74 ESSAIS DE Kisella à i)vütücoD(|ue déprimée ; tours aplatis, o-énéralemciit siibimbricjués en avant, striés dans le sens spiral, plissés ou subnodiileux dans le sens axial. Dernier tour ordinairement égal à la moitié de la hau- teur totale, garni à la périphérie d’un angle dentelé, ou parfois d’uue carène tranchante, souvent festonnée ; base aplatie, puis excavée vers le centre dont la cavité ombilicale est étroitement recouverte par une callosité détachée du l)ord columellaire. Ouver- ture très obliquement découverte, plus large ([iie haute, subrhom- boïdale, à péristome plutôt mince, assez largement échancré sur son contour supérjeur ; labre tranchant, a profd rectiligne, obli- (piemeut incliné à 3o° sur la suture ; columelle très comte, faible- ment ai‘(|uée, faisant un angle pins ou moins net, par suite d’une sorte de troncature, à sou iioint de raccordement avec le contour supérieur ; eu arrière, elle s'implante obli(piement saiis se raccor- der avec renduit jiariétal ; bord columellaire calleux, pres(|ue aussi large que haut, débordant comme une lèvre vernissée sur la région ombilicale cpi’il mas(pie entièrement. Diagnose refaite d'après des spécimens acinels du génotype et de R. ])lnnlu})aii des Trochus, aussi ^-t-on souvent désigné les RiseUfi . sous le nom Trochus dans l’ancienne malacologie, quoique le test ne présente aucune apparence de nacre et (fue l’opercule soit radicalement différent. A l’état fossile, où la nacre a généralement été détruite chez les vrais Trochidæ, la distinction de Risella est encore pins dilïicile, d’autant plus qu’il y a certains CAtUiosI oina dont la columelle est sid)lronquée en avant et dont la callosité columellaire masque l’ombilic. G’est donc surtout par des caractères empi- riques, tirés de ras|)ect de la spire oi de la base, qu’on peut se guider pour j'econnaître les RiseRa fossiles. D’ailleurs je n’eu connais encore (pie dans l’Eocène, et elles présentent — dans leur galbe — ^ ({uebfiies petites diftnrences avec le type vivant. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE. 75 Hisella Répart, stratigr. Eoccni:. — L(' |)1ésiog'OTio(y])C' ci-dcssiis figure, dans le Baiioiiien des cuviroiis de Paris, et dans le Lufécicn du Goteuliu, ma eoll. Une espèce conique, dans le Balconil)ien do Victoria ; R. alia Talc (iSgS. Uurecord. g('nera old. tert., p. i84, pP XI, fi g. 4). Epoque acitielle. Quelques cs])èces d’Ocèanie, d’ajuès Fischer. UlSELLOIDEA CoSSIll. I909 (') . G. -T. : Biselloi)sis snJxlisiuncta (]ossin. Lias. (= Riselloi)sis Cossm. 1908, non Kest. 1902). Taille assez petite ; forme troelioïde, à galbe à peu près eonique ; S})ire imltriquée, à tours presque disjoints, séparés par des sutures largemeiit et profondément eanaliculées ; ornementation axiale con- sistant en plis obliques et obsolètes (jui relient des nodosités eoti- lluentes, situées sur les deux carènes encadrant la suture. Derider tour supérieur à la moitié de la hauteur totale, garni en avant d’une double carène péripbéricpie ; celle qui circonscrit la base ii’est pas noduleuse comme celle qui termine la spire ; elles sont assez écartées, et leur intervalle est orné de plis d’accroissement filiformes et obliques (pii se i)rolongent en arc de cercle rayon- nants sur la base cerclée en outre par ([uatre cordonnets é({iddis- tants ; le centre est imperforé et excavé. Ouverture arrondie, échaucrée eu arc sur le plafond ; labre obliipie ; columelle lisse, incurvée, extérieurement bordée ])ar une callosité aplatie ([ui s’étale jus(|u’au dernier cordon concentricjue de base. Diagnose originale et reproduction de la figure originale [Fig. 16J du génotype de la coll. Ghartron. Rapp. et différ. — Gette intéressante coquille ne paraît pas appartenir aux Trochidæ, malgré l’apparence générale de sa spire et l’obliquité très grande de son labre ; sa base et son ouverture ra|)pellent complètemeid certaiiu's (i) Revue crû. paléoz., X“ i, ]). 27 ; corr. de nomencl. à la place de Risellopsis Cossm. (non Keslcven, 1902), Charm, de Sl-Cyr, p. i.â. Fig. 16. — Riselloidca sahdisjuncta Cossm. Lias. ESSAIS DE 7 6 Rii^ella Risella, tandis (jiie ccs accroissements ont de l’analogie avec les fines lamelles ol)li(ines d('s Rucychis ; niais les larges rainures qui séparent les toin’s de spire s’écartent complèta'ineid de ce qu’on oLserve habituellement chez les ]JI lorinidæ ; les nodosités axiaU's ressemblent vaguement à celles des Am- beiieya. Aussi, eu raison de l’asix'ct de la hase et de la forme découvei te de l’ouver- ture, je rattache Uiserioidea <à Hiselhi, comme Soiis-Cleure ancestral, malgré l'énorme distance' slraligtaphiei ik' qui les sépare' ; on eu ])erd, eu effet, com- plètement la trace durant toid le' système crétaciejue. Répart, stratigr. Trias. — Trois esjeèce'S très [)rol)ahles, élans le Tyrolien de Saiut-Cassiaii : Trocluis iihsoUliJS Kli])steiu, Pacliypoina Daman Lauhe. P. IPuicri Kittl. (Gastr. Saiut-C^assiau, part. I, p. 78-80, pl. VI, tig. 6-17). Lias. — Le génotype', élans le' Gharmouthie'u de la Yenelée'. Une e'sieèce voisine, connue seule'menl à l’état de moule, dans le Gharmouthien du Cher, d’après la tiguie de la Pal. fr-aiu;aise el à Nancy, ma coll. : 7\irbo Midns el'Orl). Dans le 'l’oincien ele' Norlhamjitonshire : Trochas nor- I iHimpI onensis AVilson (Geol. Mag. 1887, ]). 6, ]>!. Y, fig. 5). Une esjièce un ])en elouh'use', dans le' Sine'inurie'n eh' Sicile (la hase n'est ])as cerclée) ; (Udcar ]\ [Fischer, Man. Conch., p. 71 1]. Quoique Fanimal (|ui habite la coquille de Fossariis soit très voi- sin de celui de Littorina, la séparation de la Famille Fossa- ridæ^ faite par les malacolo^istes, doit a fortiori, être admise par les paléoconcholo^istes, car le test diffère beaucoup plus encore que Fanimal dans ces deux groupes de Mollusques : l’apparition d’un ombilic (fui s’élargit (fuekjuefois d’une manière tout à fait anormale, et d’un limbe (fui sort de cet ombilic, comme chez les Lacunidæ, l’ornementation treillissée, l’obliffuité du labre (fui est parfois exca- vé, sont des critériums justificatifs et distinctifs d’une grande impor- tance. La columelle est rectiligne comme celle des Littorinidæ les plus caractérisés ; mais chez les Fossaridæ tri ashf lies, elle est, en outre, creusée d’un sillon longitudinal qui rappelle beaucoup celui de CycJonema et de TurboniteUa ; par conséquent, ces deux Genres pourraient être considérés comme l’origine d’un phylum Palæo- narica-Fossarus dans leifuel le sillon, bien évident chez le premier, s’est atténué chez le second, de sorte qu’il constitue un bon crité- rium générique. Il n’y a, d’ailleurs, que peu de subdivisions à faire, surtout chez les fossiles, dans cette petite Famille, de sorte que le classement de ces subdivisions ni le choix des critériums ne donnent lieu à aucune hésitation. Il est vrai, d’autre part, (fu’entre le Trias et l’Eocène, on ne connaît encore aucun Fossaridæ, et que l’avenir nous réserve ])eut-(dre de réelles surprises, à cet égard. 84 ESSAIS DE Tableau des Genres, Sous-Genres et Sections PALÆONAUICA (Columelle sillonnée; fente ombilicale) Palæonarica (Lèvi-e dédoublée; labre oblique) Palæonarica (Forme turbinée) FOSSARUS (Columelle non sillonnée ; Fossarus ^ (Pas de pli interne; labre arqué) P^ossaras (Forme globuleuse) Phasianema (Forme turbinée) ombilic variable) 1S4PI3 (Pli spiral interne; labre Isapis (Forme phasianoïde) rectiligne) Genres non représentés à l’état fossile Gouthouyja a. Adams, t8(}o. — Fente ombilicale profonde ; spire acn- minée ; onverlnrc semi-ovale, bord colnmellaire droit. Le génotype (C. decus- saia. A. Adams), dn Jajion, se rapproche étroitement de Phasianema. Goni\adia a. Adams, 1860 (G. -T. : C. cinguJifera A. Adams, Japon). — Goqnille ombiliquée ; spire un peu élancée ; tours convexes, ornés de côtes spirales ; ouverture arrondie ; colnmelle non dentée ; labre crénelé ; ombilic bordé par une côte spirale. Ge n’est probablement eitcore qu’une Section de Fossarus. Gottoina a. Adams, i8()3 (G. -T. : G. sulcijera A. Adams, Japon). — Goqnille im perforée, solide, ornée de côtes spirales. Glassement douteux d’après Fischer. Genres à éliminer de la Famille Uaulinia Mayer, t8G4 (G. -T. ; Odonlosfornia alligata Desh. Olig.). — Fischer a rapproché ce Genre d'Isajûs à cause de son pli colnmellaire ; mais j’ai vérifié sur le génotype que la proloconque est bien celle d'Odontoslomia, et que la columelle excavée n’a aucun rapport avec celle des Fossaridæ. Tuba Lea, i833 (G. -T. ; T. allernala Lea, roc.). — Ainsi que je l’ai indiqué dans la IX® livraison, ce Genre est à rajiprocher de Mathildia à cause de son ouverture et de sa protoconque ; il n’a aucune analogie avec Fossarus. Delphixulopsis Lanbe, 1869 (G. -T. ; D. arielina Lanbe). — Ges coquilles triasiques ont la columelle rectiligne ; mais, au lieu de s’implanter sur la région pariétale, elle va rejoindre le labre exactement comme chez les Neritidæ ; en outre, le bord colnmellaire forme une large plaque qui n’a aucune analogie avec le limbe de Fossarus, de sorte que, malgré qu’il y ait une sorte de fente oml)ilicale entre cette placjue et le reste de la base, je suis d’avis que Deljdiin ulopsis est un Neritaeca et non pas un Littorinacea. En ce qui concerne Fossariopsis Laid)e (1869), Kittl a fait remarquer que le génotype (Naticclhi rugoso-carinafa Klipst.) est une sorte de Purpurine peu près indéterminable qui ne ressemble que très vaguement à un Fossa- ridæ et encore moins à Delphinulopsis comme Koken l’a suggéré ; dans ces coiîditions, c’est une dénomination à rayer provisoirement de la nomen- clature. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 85 PALÆONARICA Kittl, 1892 C). ' Coquille fossaroïde, faiblement ombiliquée, carénée en spirale et décussée par des accroissements un peu obliques ; bord columel- laire dédoublé par un limbe ombilical. Pal/EOnarica s. stricto C). G.-T. : Naticella pyriilæformis Klipstein, Trias. (— Parapalæonarica Blaschke, 1904). Test assez épais en apparence. Taille moyenne ; forme turbinée de Fossarus ; spire courte, à nucléus un peu proéminent au-dessus d’un aplatissement formé par la rampe inférieure du dernier tour qui embrasse à peu près toute la hauteur de la coquille. Ornemen- tation consistant en carènes spirales dont les intervalles sont fine- ment décussés par des lignes d’accroissement un peu obliques, non -sinxieuses. Le galbe du dernier tour est arrondi jusque sur la base qui est assez étroitement ombiliquée au centre et dépourvue de cou en avant ; l’ornementation s’y prolonge sans discontinuité et la dernière carène concentrique circonscrit l’ombilic. Ouverture très grande, semilunaire, à péristome continu, à labre oblique et peu épais ; columelle. oblique, lisse, pres- que rectiligne, rejoignant en arrière la callosité pa- riétale qui est séparée dujabre par une large et peu profonde gouttière ; en avant, la columelle se rac- corde par un arc assez large avec l’intérieur du pla- fond de l’ouverture ; le bord columellaire est large et calleux, mais il se dédouble assez haut et la partie externe se sépare de la columelle pour former une sorte de limbe Fig. 20. — Palæo- narica pyrulæ- f or mis Trias. (i) Die Gastr. der schichten v. St-Cassian, part. If, p. io5, pl. IX, lig. i à i8. (.2) L’auteur n’a pas désigné de génotype ; la première espèce décrite est P. constricta n. sp. qui est très mutilée ; je préfère donc — usant de mon droit — choisir la troisième •espèce qui est en parfait état d’après la figure non restaurée. 86 ESSAIS DE Palæonarica- qui s’enfonce dans la cavité ombilicale ; toutefois, au lieu de s’appliquer contre la paroi, près de la carène périphérique, ce limbe se rapproche plutôt de la columelle dont il reste séparé par une large rainure, de sorte qu’il y a, en réalité, un ombilic extérieur et un faux-ombilic intérieur. Diagnose refaite d’après les figures du génotype (/. c., fig, i6); repro- duction de la vue de face [Fig. 20]. Rapp. et différ. — Ainsi que l’a indiqué Kittl, il y a beaucoup d’analogie entre ce Genre triasique et Fossariis tertiaire ou récent, tant à cause de l’orne- mentation que du galbe général de la coquille ; même, la région ombilicale et la columelle présentent quelque ressemblance, si l’on en excepte le dédou- blement du bord columellaire qu’on n’observe pas chez Fossarus, ni chez Phasianema, ni chez Isapis. Il est inconstestable que Palæonarica est beau- coup plus l’ancêtre des Fossaridæ que des Naricidæ, comme pourrait le faire penser le choix de la dénomination générique ; Narica n’a pas du tout la même columelle ni la même ornementation, son test est plus mince, et surtout sa protoconque est bien différente, parfois styliforme. Dans son Etude sur les Gastropodes triasiques des tufs à Pachycardia de Seiser Alp, M. Blaschke a proposé le nouveau Sous-Genre Parapalæonarica pour une espèce nouvelle (P. Kittli) qui ne s’écarte du génotype que par l’existence de quelques tubercules à l’intersection des carènes et des plis d’accroissement. Je ne crois pas qu’une aussi faible différence d’ornemen- tation, à l’exclusion de tout autre critérium distinctif dans l’ouverture, puisse justifier un tel émiettement de la nomenclature générique. Répart, stratigr. Permien. — Dans 1 ’Artinskien de la Sicile, deux espèces confondues à tort avec Fossariopsis qui est d’une autre Famille (voir Delphinulopsis) F. antiqua, cosmoconcha Gemmellaro (cale. FiisiiUna Fiume Sosio,. XI. 129, jil. XYII, fig. i3-i6 ; et pl. XVIII, fig. 29-80). Trias. — Outre le génotype, trois autres espèces dans le Tyrolien de Saint-Gassian ; P. constricta, cancellata Kittl, Naticella concentrica Munst. (v. Kittl, loc. cit.). La cinquième espèce {Naticella rugosocari- nata Klixist.), que Laube a prise comme génotype de Fossariopsis, s’écarte de Palæonarica non seulement par son ornementation tuber- culeuse, mais x^robablement aussi par sa columelle arquée, non dédou- blée. Dans le tuf à Pachycardia de Seiser Alp ; P. hologyriformis Blaschke (190/j. Farina Pachycard., x^- 24, x^l- 2, fig. 20) ; et le génotype- de Parapalæonarica : P. Kittli Blaschke {ibid., p. 26, pl. I, fig. 21). PALÉOCONCHOI.OGIE COMPAREE 87 FOSSAUUS Plul. 18/11 (■). (= Manwignia Aradas et Ma^g. 18/11 ; = Carinorhis (/onrad, i863, scc. Dali). (( ()o({uil!e pertorée, subtilohiiknise, ornée de stries et (le certes spirales ; spire jieu élevée ; dernier tour grand ; ouvertnre entière, semi-circulaire ; boid eolnmellai re presepie droit ; labre ar([né, onduleux. Opercule corné, orné de sillons coneentri(|ues. » [Fis- clier. Alan. Coneb., j). 711]. 1A)SSArus .s. stricto. G. -T. : Natica fossar Adanson (=^ Hélix ambigua L.), \iv. Test assez épais. Taille jietite ; tonne globuleuse, néritopsidoïde, à spire très courte, à protoeompie déprimée ; trois ou quatre tours en gradins ])cu élevés, anguleux au-dessus d’une rampe supra- turale ; ornementation (‘omposée de carènes spirales, entremêlées de fines stries onduleuses, })artois cloisonnées par des accroisse- ments obli(pies. Dernier tour eminassant presejne toute la eo(]uille, ventru, tricaréné ; une (juatrième carène (‘irconscrit la base ([ui est peu convexe, striée concentricpiemetit, très étroitemeid pertorée au centre tant (pie la co(piille n’est pas adulte ; un limbe très étroit sort de la pertoratioM et la mas([ue même complètement quand la croissanee est terminée. Ouverture supérieure a la moitié de la hauteur, semilunaiTe, à ])éiistome continu ; labre assez mince, la- ci nié par les carènes, mais non plissé à l’intérieur ; son prolil est excavé, oblirpie, très antéerirrent vers la suture oi'r il borde une gouttière superlicieile ; columelle ('alleuse, lisse, obli(fue et ])r‘es(pie rectiligne, raccordée ])ar un arc très court avec l’intérieur du ])la- tond ; extérieuremerd, le bord coluniellairc s’élai'git, se'joint au limbe caréné (pii se prolonge jusrpi’au (‘ontour supérieur ; enduit jrariétal vernissé, mais ])eu épais. (1) Ardi. 1, Xat. Gesclj,, I, j). l\2, 88 ESSAIS DE •Fossarus Diaj^nose rofailo d'api-às dos spociiiK'iis |)l('islocoiiiquos du g^éiiotype, de Gheloba (PI. TTT, fio-. h-/, 2^, ma coll. Rapp. et différ. — Fossarus a presque la columelle d'im Melaraphc, ioulefois le limbe sortant de la perforation ombilicale établil déjà une différence, con- firmée par la disposition déprimée de la protoconqne, par le profil excavé du labre, par le galbe et rornementatlon de la si)ire, sans parler des critériums (pie les malacologisles ont constatés snr ranimai et qui ont motivé même rétaldissement (Puni' Famille distincte. On remarquera que — si Fou s’eu ti'uait simpbmient aux caractères de la coquille — les pab'ontologistes pour- laient à peine justifier la séparation d’un Genre distinct de Litlorina ; je n’in- sisle sur ce point (jue ])Our démontrer une fois de plus combien il faut faire attention aux petiles différences que ]iréscnte l’ouverture de certains fossiles, et avoir quebpicfois recours à des crilériums empiriques tels (pie ceux de Fas- jiect cxteruc de la spire, pour mettre 'la classi tien lion paléontologique en har- monie avec celle des coquilles actuelles. D’après M. Dali, Maraviguia a (Hé établi sur un spécimen monstriK'ux ou défoi'iné du g(Hiotyi)e de Fossarus, et, en oulre, la (pieslion de ])riorilé esl con- testable ; dans ces conditions, il est préférable de s’('n tenir à la dénomination proposée par Pliilippi et adoptée par tous les auteurs subsé(pients. Répart, stratigr. Eoccve. — Ibie es])èce turbim'e, dans le Falcombii'ii de Tasmanie ; F. rc- fracius Tate, d’après la figur(' (1897. Old. tert. fauna Austr., ]). .'100, . pl. XIX, fig. 9). ÜLKiocKXK. — XJue espèce très jirobable (F, dans le liant Bassin du Mara- non, au Brésil : Lacuna (Fhoi'a) bella Conrad, d’ajirès b'S figures publi(''es ])ar Bcettger (1878. Tert. Fauna v. BcHias, p. 10, pl. Xîïl, fig. 2 et 3F Miocexc. — Deux espèces dans le Tortonien de la Hongrie ; Fofis. {Mdravi- (jiiid) proambigiiü!^, pibl ricoshü us IFettger, types non encore figurés (Pl. Xï, b g. 1/1-17), coll. du Senckenb. Mus. de Francfort. Pleistocicm-:. — Le génotype dans les plagi's soub'vées de la Tunisie. Epoip !•: Ac/n ELLE. — Le génotypi' sur les côtes du Sénégal, d’après Adanson (le Fossar) ; F. Jainellosus Montrouzier, à la Nouvelle-Calédonie, d’après Tate. Phasianema s. Wood, 1842 (“). G..-T. : P. sulcaliis S. Wood, Yiv. (= Clallirena, Reeluz, i864, fide Fisclier). Test épais. Taille petite ; forme turbinée, plus haute tfue large ; spire courte, à protocouque lisse et subpapilleuse ; trois ou f[uatre (1) Il est — tin tout cas — bien certain que l’espèce en question, malgré son écliancrure à la base et son petit ombilic, n’est pas une Lacuna ; son ornementation et son ouverture res- semblent bien à celles de Fossarus s. stricto. Quant à la dénomination Ebora, elle est syno- nyme de Pseudocirsope. ^ (2) Ann. and Mag. Nat. Hist., t. IX. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE Sg Fossarus tours convexes, étalés, croissant rapidement, trqillissés par des funicules spiraux, plus étroits (pie leurs intervalles cjiii sont cloi- sonnés par des jilis obliifiies, partois muricpiés à rintersection des iuidcules. Dernier tour formant pres(jue tonte la coiinille, ovale jusipie sur la base à peu près dépourvue de cou en avant ; l’orne- mcntation de la spire persiste jus([u’à la lente ombilicale qui n’est jamais complètement close, meme à l’â^e adulte, surtout ([uand les tours sont complètement disjoints et (|ue la cof|uille tend à se dérouler ; limbe omliilical réduit à une très fine arete jnxta])osée au contour du l)ord columellairc. Ouverture grande, auriiorme, ovale, a jiéristome continu et un jieii épais ; labre lacinié, à proli! un })eu excavé, oblicjiie, antéciirrent vers la suture où il se raccorde, presipie sans gouttière, avec l’enduit jiariétal ; columelle lisse, très peu excavée, calleuse et anguleuse dans le sens de la lon^eur pour l’appui de l’opercule; bord coliimellaire assez lar^e, à contour externe en li^ne droite depuis le labre juscju’à sa jonction avec le limbe. Diagnose refailc d’apiès la figine du génotype, et d’après un spécimen du plésiogénotype hien connu ; Turbo coslalus Brocchi (PI. III, fig. (d PI. IV, fig. 49-00) de l’Astezan, ma coll. Rapp. et différ. — On peut, à la rigueur, admeltre cette Section de l'ossurus et y classer les formes Ireillissées et sididisjointes, dont le limbe est j)r('S(pié atroi)liié et dont la protoconqne est certainement moins déprimé(' (pie c(‘lle du Fossar. Quelques antres petits critériums différentiels, (Fim])ortance très secondaire, achèvent de justifier cette sé])aration et me- permettent de ne pas snpprimer a priori la création de Wood, comme Fa fait Oray (t85o). Répart, stratigr. Miocene. — Le plésiogénotype ci-dessns figuré, on des variétés non dénom- mées, dans l’Aqnitanien et le Bnrdigalien dn Snd-Onest d(' la Pdance, dans l’Helvétien du Béarn et de la Touraine, ma coll. Une cs})èce <à ouver- ture pins réduite, dans le Tortonien de la Hongrie : Foss. inicrosloinu Bœltger, ma coll. Daiis FHelvétien de Colli Torinesi ; Pbasiunema iauro- clegnns Sacco, d’après l’auteur. Dans la Virginie et la Caroline du Nord ; Delpbinula lyra Conrad, d’après la fignn' prd)lié(' ])ar M. Dali. (leil. Flor., p. 322, pl. XVIII, fig. 3 a). PLIOCENE. — Le mêmeq)lésiogénoty])(', dans le Plaisancien de la Toscam' el des environs de Bologne, ma coll. ; daiis le Messinien de la vallée dn Rhône, ma coll. 90 ESSAIS DE ^ Foisisariis Epoque actuelle. — Le génotype clans la Mcclilcrranée, d’après Fisclier ; Ph. japonicum Ad., d’après M. Sacco. IsAPis H. et A. Adams, i854. G. -T. : /. anoniala G. B. Adams, Yîy. Taille petite ; forme phasianoïde, ovoïdo-c'üiiique ; spire un peu élevée, à galbe couoïdal ; tours convexes, eaucellés par des rubans spiraux et par des plis obli([iies dans les sillons qui séparent les rubans ; sutures linéaires, mais profondes. Dernier tour souvent su})érieur aux trois (juarts de la liauteur totale, ovale jusque sur la base, convexe et dépourvue de cou en avant ; Tornementatiou })ersiste jusqu’aux abords de la fente ombilicale où s’enfonce une petite arête dédoublée du contour antérieur du bord columellaire. Ouverture ovale, à ])eu près égale à la moitié de la liauteur totale, à péristome subdiscoidiuu sur la région pariétale où il n’existe (ju’un très mince enduit vernissé ; labre peu épais, lacinié, oblic[ue et rectiligne jus(]u’à la suture, un peu sinueux en avant vers son raccordement avec le contour su]iérieur ; columelle oblique, k ])eine excavée, peu calleuse, portaid eu arrière un petit renflement dentiforme et spiral ({ui n’est guère visible quand la coquille n’est })as mutilée, parce (pi'il s’arrête sans atteindre la face externe de la columelle ; bord columellaire très étroit, plus élargi en avant où il reçoit l’adjonction du limbe ombilical ; en arrière et au-dessous de la dent, la columelle se raccorde jiar un angle ouvert avec l’en- duit pariétal. Diagiioso refaite' d’après la dia^niosc' et la fi^nire originales et d’après un ])lésiogc'notype du Pleistocèru' d(' la Californie : /. feiiesf rata Car]). fPl. ITT, tig. 43-45), ma coll. Rapp. et différ. — T^’exislenta' d’nn pli spiral sur la colnmelle, le ])rofi! rectiligne du lahre incliné <4 55° jnsf[n’à la sntnre, jnslifient î’étahlissernent et le maintien de c(' Sons-Cenn' de Fossarus. Ici, la perforation omhilicale, (fnoicfne très élroile, esl constaida' ; cdle n’est pas due à la disjoncfioji des toms fjnl croissent moins ra])idemenl cfue cliez PJiæsiancjna.^ Répart, stratigr. '■ Eocene. — Plne esi)èce à ])rotocon(ine déviée, dans le Balcombien de ACc- loria : fsapis eoihino^ Taie (PT. TTI, fig. 4o) ; (i^gS. Old. tert, farina,, PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 91 FAssarus p. 182, pl. X, fîg. Il) ; l’autre espèce, de Muddy Greek, I. clatus Tate, est plus douteuse, imperforée et très étroite. OLIGOCENE. — Une espèce très probable, dans les marnes de Chipola (Flo- ride) : /. Myttonis Maury (Bull. Amer. Pal., 1910, p. i46, pl. VII, fig. 4). Miocene. — Une espèce confondue avec le génotype, mais à pli peu mar- qué : Dolium octocostatum Emmons, dans la Caroline du Nord (v. Dali, Tert. Flor., p. 822, pl. IX, fig. 10). PLIOCENE. — Une espèce dans les marnes de la Géorgie : /. obsoleta Dali (1918. Proc. U. S. N. M., vol. 46). Pleistocene. — Le plésiogénotype ci-dessus figuré, à San Pedro, ma coll. Epoque actuelle. — Le génotype aux Antilles, d’après Fischer. LACUi\IDÆ Gray, 1867 C). Coquille fragile, de petite taille, lisse ou striée, plus ou moins perforée, munie d’un limbe qui garnit la paroi de la fente ombi- licale et qui aboutit au contour supérieur échancré ou auriculé de l’ouverture; labre souvent sinueux, oblique; columelle lisse ou plissée, à bord externe séparé du limbe par la fente ombilicale. La plupart des auteurs ont confondu le Genre Laciina avec les Littorinidæ sans tenir compte des différences très importantes qui caractérisent l’ouverture et la base de ce Genre ainsi que des formes affines : outre le limbe qui est toujours plus ou moins visible, l’ombilic est circonscrit par un renflement spiral, quelquefois même par un gros bourrelet dont l’extrémité aboutit au plafond de l’ouverture, au bout de la columelle, en produisant sur le con- tour supérieur une dénivellation subéchancrée ou tout au moins un bec dont il n’existe jamais la trace chez aucun Littorinidæ ; la columelle est aplatie, mais non rectiligne sur son bord interne, et elle porte parfois un renflement pliciforme qui rappelle celui (t) Guide, p. 9? (sec. Stoliczka, Cret. Gastr. india, t. II, p. 269). 92 ESSAIS DE d’Ooliticia. Par conséquent, si l’on sépare la Famille Lacunidæ, ou tout au moins une S. -Famille Lacuninæ, comme s’est borné à le proposer Stoliczka, il faut la rapprocher des Littorinidæ parce que les caractères anatomiques de l’animal de Lacuna ressemblent étroitement à ceux de Littorina, indépendamment des analogies qu’on constate dans la coquille (obliquité du labre, aplatissement calleux de la columelle, protoconque obtuse, etc...)- On remarquera d’ailleurs que, déjà chez les Fossaridæ, intermédiaires entre Litto- rinîdæ et Lacunidæ, un limbe columellaire commence à apparaître. Abusés par l’apparence subéchancrée de l’ouverture de certaines formes de Lacunidæ, beaucoup de conchologistes (en particulier Stoliczka) ont classé dans la même Famille Modiilus que d’autres ont laissé dans les Trochidæ. J’ai déjà eu l’occasion, dans la VIP li- vraison de ces « Essais », de formuler mes conclusions à cet égard : Modulus est un Siphonostome bien caractérisé, dont la place est auprès de Planaxis, ou des Cerithiacea tels que Benoistia ; tandis que les Lacunes — même fortement échancrées — sont encore holosto- mes, l’échancrure n’étant nullement motivée par le passage des siphons ; elle est seulement — quand elle existe — le résultat de la terminaison du bourrelet circa-ombilical, et comme elle n’est pas constante, pas plus que le bec subcanaliculé qui la remplace quel- quefois, il ne faut pas y attacher l’importance d’un critérium, familial. En suivant l’ordre chronologique d’apparition des membres de cette Famille — qui a débuté dès la période triasique (quoiqu’il n’y en ait aucun de signalé durant le système mésozoïque, peut-être à cause de la petitesse et de la fragilité du test de ces rares Mollus- ques) — on constate que la modification du contour antérieur de l’ouverture (bec ou échancrure) est un caractère très ancien, tandis que le limbe dédoublé du bord columellaire est un critérium plus récent, de même que l’apparition d’un renflement pliciforme sur la columelle ; la sinuosité du labre ne semble pas, d’autre part,- avoir la moindre qualité évolutive. Nous avons donc là un point de PALKOCONCTTOLOr.IE EOMPAPKE Q.l départ pour la distirictioii des Genres, des Sous-Genres et des Sec- tions. Tableau des Geo res, Sous-Genres et Sections LACUNINA (Côle périphérique ; bec antérieur) I HALLSTADTIA (Carène périphérique ; périslonie anguleux en avant) I HETEROSPIRA (Ni bourrelet ni bec; angle obsolète au péristome) I LA GENA (Bourrelet basal ; saillie subauriciilée) PSEUDOLACUNA (Renllement basal; échanrrare) MEDORIOPSIS (Renllement circa-ombilical ; plafond écbancré) SUBLACUNA (Bourrelet basal ; bec et large sinuosité) 1 DISSOCHILUS Bourrelet basal ; bec sans sinuosité) Lacunina (Pas de limbe; columelle lisse non réfléchie) 1 Hallstadtia (Pas de limbe; vaste ombilic) Heterospira (Pas de limbe; columelle dédoublée) I Lacuna (Limbe vernissé; columelle réfléchie) I PSEUDOCtRSOPE (Limbe peu visible; columelle coudée en arrière) I CiRSOPB (Faux ombilic; columelle excavée au milieu) I Epheria (Limbe vernissé ; columelle excavée un peu réfléchie) I Lacunella (Limbe très large; columelle plissée en anûère) 1 Pseudolacuna (Faux ombilic; columelle dentée) I Medoriopsis (Pas de limbe visible; columelle lisse réfléchie) Sublacuna / (Faux ombilic; columelle plissée en avant) I Dissochilus (Pas d’ombilic ; columelle plissée en arrière) Lacwiina (Labre un peu sinueux) Hallstadtia (Labre non sinueux) ïleterospira (Labre non sinueux) Lacuna (Labre très oblique et excavé) Pseudocirsope (Labre oblique et sinueux en avant). Cirsope (Labre peu oblique, bordé en' dehors) Epheria (Labre peu oblique, arqué) Lacunella (Labre peu oblique, réfléchi en dehors) Pseudolacuna (Labre sinueux en arrière) Medoriopsis (Labre peu obliciue, non sinueux) Entoniope (Labre excavé, antécurrent en arrière) Sublacuna (Labre arqué, sinueux en avant) Dissochilus (Labre rectiligne, bordé) Genres non représentés à Pétat fossile Temanella Roverelo, jSgg (— Medoria Leacli in Gray, 1847, Rob. Desv. i83o), — G. -T, : Turbo crassior Mtgu. 94 ESSAIS DE Ersilia, Monlerosalo, 1872. — G. -T. : Lacana inedilerranca Moiiteros. CiTHMA A. Adams, i8G3 (= Hehi Jeffreys, 1870. — Ex. Lac IcneJJa Jeffreys. — (^0(iuille om])iliquéc, niinca, turbinoc, <à sommet troiiqué ou aplati ; tours coTivexcs, lisses ; ouverture ovale, un peu anguleuse en avant, à hords inter- rompus ; l)ord columellaire arqué ; labre aigu ; ombilic limité en dehors par une carène. CREiMiNOHATus Blantoi'd, i8()3 (= Cremnocouc]}us Blanf. 1869, sec. Fischer). — G. -3’. ; Fr. syclraheiisis Blant;. (Coquille perforée globuleuse, trirbinée, ornée de côtes spirales ; base aplati(', finement sillonnée, perforée d’un étroit ombi- lic, (f’où sort un limbe très étroit, mais distinclement séparé du bord colu- mellaire, (pii se raccorde avec lui en avant sans modifier le contour du pla- fond ; ouverture semi lunaire à peuisfome continu ; labre à juofil aiajué à 45° ; colunielle épaisse, calleuse, large et aplatie, à l)ord presque rectiligne, recouverte ainsi que la callosité ])a7iétale — d’un enduit subnacré plutôt (jue vernissé (spécimeïis typiques de la coll. de l’Ecole des Mines). Stoliczka a classé cette co(fuille auprès des Lacunidæ ; Fischer Fa rapproclRG ])lutôt de Litloritia h cause de son opeicule (]ui — avance-t-il — j)eut devenir (pieh[nefois calcaire ( ;'). D’après la hase, j(' crois que Stoliczka est plus près de la vérité, mais je suis très embarrassé par la couche de nacre, les Lacunidæ ayant un test porcelané. En résumé, c’est une forme amhiguë, qui a un ])en (Fanalogi(' avec notre Gcun c' liasi(pi(' (duiri ronicUa (Fam. Parai urhinidæ) . Genre: à éliminer de la Famille Lactjnaria Conrad, 188G (G. -T. ; Nafica alahainiensis Whitf. Eoc.). — Tl résulte des recherches (pie j’ai faites, ('u 1888, à jiropos du (( Catalogue illuslré des coquilles fossiles de FEocame des environs de Paris )>, que ce Genre malgré l’existence d’im limbe ombilical — doit être rapproché des Naricîdæ à cause de la protoconque styliforme qui n’a aucune analogie avec la proto- conque ohtuse des Lacunidæ. Nous le retrouverons donc ultérieurement. Stenotis a. Adams, i8G3 (G. -T. : 8’. laxaia A. Adams. Viv.) Coquille auriforme que Stoliczka a placée — on ne sait ])Ourquoi — aupiès des Lacunidæ, tandis que Fischer l’a classée dans la Famille Adeorbidæ, à cause de son large omhilic, à bord anguleux. J.ACUNfNA Tvittl, 1891 C). Co({iii]le ovale, ombiliquée ; oiiverture munie crun petit bec correspondant à la côte périphérique de l’ombilic ; labre légère- ment sinueux, mince. (i) Gastr. St-Gassian, part, f, p. 92-98, fig. 9811. PAI.F.OCONCllOLOnTE COMPAREE 9f) f^aeuuina Lacunina 8. slricU). G. -T. : Tiirfx) Broiini Wissmami, Trias, Taille ])etite ; forme naticoïde otr' ovoïdo-eonique ; spire aiguë, à galbe régulièrement coniques tours convexes, à sutures peu profondes, ([uoicjue faiblement étagées ; ornementation consistant . eu plis d’accroissemerd un peu aiapiés ou sinueux au milieu, par- fois en ligues spirales (|ui prédominent sur les ornements axiaux. Dernier tour formant les qleiix tiers de la hauteur totale, arrondi à la périphérie de la hase qui est déclive, ])eu convexe, sillonnée, perforée au centre d’un ombilic médiocrement ouvert, complète- ment dépourvue de cou en avant ; l’ombilic est garni à rextérieur d’une côte plus ou moins proé- minente c[ui aboutit au contour su})érieur en y pro- duisaid, une sorte de bec très court et snbanguleux. Ouverture ovale dans son enseml)[e, munie en avant d’un bec constant ; labre j)eu épais, non in- cliné, légèrement sinueux au milieu de sa hauteur ; columelle mince, lisse, très excavée en arrière, infléchie en avaid vers le bec ; bord columellaire très étroit, non ré fléchi au-dessus de Fi». 21. — Lacuniiia Bronni [Mnnsl ], Trias. l’ ombilic. Diagnose compliMéo d’après le génotyiie (/. c., fig. cj-io). Reproduction de rnne de ces figures [Fig. 21], et d’nn exemplaire de ma collection (PI. TV, 9.0 Rapp. et différ. — Dans la diagnose ci-dessus, je n’ai pas fait entrer l’exis- tence d’une couche nacrée que Ivoken a cru a])erceyoir sur le test du génotype', ce qui l’a induit <à classer Turbo Tlronni dans les Trochidæ, tandis qu(' I.anbe en a fait une Lacunn. Ivittl met en doide l’existence de la nacre et ajoute qu’il est bien ditbcilc de la conslater dans l’état de calcite où est transformé le test des coquilles triasiques. Le nom qu’il a donné à son nou- veau Genre indique d’ailleurs la ressemblance qu’il lui trouve, de meme (pie Daube, avec les Luciinidæ. C’est aussi mon opinion, non sc'ulement à caus(' du bec de l’ouverture, mais même en présence de la sinuosité ('t de l’absence d’obliquité du labre qui ue ressemble aiicuuemeid à celui des Troebidæ, ni même des Turbinidæ. Laciiniua s’écarte toutefois des groujv's tertiaires de Lacuna par l’absence de limbe et d’écbancrurc antérieure. En outre, il y a lieu de tenir com])te de ce que" les terrains mésozoïques ne nous ont, jusqu’à présent, fourni aucune ESSAIS DE 96 Lacunina trace de rcxistcnce de ce Genre, pour relier les formes ci-dessus décrites à celles qui ne commencent guère à apparaître que dans le Paléocène. On a l)ien cité des Lacunes dans le Jurassique : notamment, M. Sclmiidt (Oheren Jnra in Pomern, 1905, p. i85, pl. IX, fig. 1G-19) a décrit Lacuna {J}) Jævius- cuJa, de l’Oxfordien snpérienr de Poméranie. Mais, à l’inspection des figures jn'écitées, il me paraît évident que ce sont phdôt de petites CœlostyJina. Par conséquent, le rattachement de Lacimina anx véritables Lacunidæ me semble à lous égards, encore très problématique. Répart, stratigr. Trias. — Le génotype dans le Tyrolien de Saint-Gassian, ma coll. HETEROSPTRA Koken, 1896 C). ('oqiiille palurlini forme, à spire dimorphe, les premiers tours étagés en gradins, les suivants convexes ; fente ombilicale peu on point bordée ; ouverture arrondie, un peu anguleuse à Eextrémité du bord columellaire qui est dédoublé. IIeterospira s. stricto. G. -T. : H. turhinata Koken, Trias. Taille moyenne ; forme de Patudina ou d’Euspira, à galbe a peu près conique ; spire assez élevée, dimorphe, les premiers tours étagés en gradins anguleux et aplatis sur leur face inférieure, cylin- driques au-dessus de l’angle; vers le troisième tour avant le der- nier, l’angle disparaît et les tours deviennent régulièrement con- vexes avec de profondes sutures ; ils sont trois fois plus larges que hauts, lisses ou marqués* de stries d ’accroissement obliques. Dernier tour égal aux deux tiers de la hauteur totale, arrondi jusque sur la base qui est lisse, déclive ou légèrement excavée vers le cou très court ; au centre, une fente ombilicale assez étroite, non bordée, est simjilement limitée par F\".22. — flcterospira un angle obtus. Ouverture ellipticfue, à péristome turhinata Koken, continu et dédoublé sur tout le bord columellaire, qui est excavé, lisse, non rénécbi, et à l’extrémité duquel il existe (1) Gastr. Hallstadt, p. 76, fig. 29 et 1897, p. 34, fig'. 24. PAJ.É()GC)iNCnOLOC;iE COMPARÉE 97 Heterospira iiji coude très faiblement anguleux, au point où aboutit l’angle • périphérique de l’ombilic. Diagnose étaljlie d’après la figure du génotype, reproduite [Fig. 22], Rapp. et différ. — On distingne ce Genre de Lacunina par son ouverture beaucoup plus arrondie et par sa cohimelle moins excavée en arrière, dédon- ])lée, sans que ce soif réellement un limbe s’enfonçant dans l’ombilic ; l’absence d’ornementation est aussi un critérium distinctif très importanl. Néanmoins, je classe ces deux formes si dissemblables dans la même Famille Laciinidæ, parce qu’elles me semblent présenter l’une et l’autre des carac- tères ancestraux qui s’en rapprochent, le bec de Lacunina, remplacé ici par nn coude très obsolète, le dédoid^lement columellaire de la seconde, qui repré- sente peut-être le rudiment d’un limbe, l’ombilic plus ou moins bien limité par nn angle, rappellent certaines formes de Lacunes tertiaires. Mais il reste à suivre le phylum qui se perd x>endant tout le système mésozoïque. Répart, stratigr. Trias. ■ — Outre le génotype à Feuerkogel, une autre esi^èce non figurée dans le même gisement : IL tnrbiniforniis Koken. Une autre esjièce ])ro- bable à Saint-Gassian ; Laciina Karreri Kittl (Gastr. Saint-Gassian, p. i6o, 1)1. XI, fig. 32. HALLSTADÏIA nov. gen. Coquille téguli forme, à tours carénés, lisses, sauf les accroisse- merits ; large, omltilic garni d’une carène ([ni aboutit à un angle aigu sur le péristome. Hallstadtia .s. stricto. G. -T. : Trochonema Mojsvari Koken, Trias. Taille au-dessous de la moyenne; forme téguloïde, })lus hante ([lie large, à galbe conique ; spire étagée, assez éle- vée ; tours assez étroits, carénés en avant, décliAes sous la carène, un peu excavée en avant, seulement ornés de lignes d’accroissement un peu oblitiues et rectilignes. Dernier tour supérieur aux deux tiers de la hauteur totale, bianguleux à la péri- "stadtia Mosjvad . [Koken], Trias. pherie de la base ([ui est uu peu excavée contre la carène du pourtour de l’ombilic ; les stries d’accroissement se 7 KSSAIS DE Hallstadtia redressent avee nn léger sinus sur la seeonde carène et rayonnent en courbe vers la carène eirca-ombilicale ; à rintérieur de la paroi, elles sont rectilignes. Ouverture subpolygonale, avec un angle aigu à la jonction de la carène circa-ombilicale ; columelle P Diagnose établie d’après les fignres du génotype (1897. ttastr. Hallsladl, ]). Go, pi. XT, fig. 12). Reproduction [Fig. 22 bis] de l’une d’elles. Rapp. et différ. — Cette coquille ressemble è Tiii-binopsis Hilgardi du Cré- tacé d’Amérique ; mais, en tons cas, elle n’a aucun des caractères de Tro- (’honema, tandis qu’elle rappelle un peu cerlains Lacunidæ ou Fossaridæ ])ar le bec (pie (orme en avaid son péristonie : ce n’est pas un canal de Siphonostome, mais seulement la trace des accroissements de la carène péri- phérique, comme chez Lacuuina ; seulement ici, le galbe de la spire est tovd à fait différent, et rornemeidation n'est pas la même. Le coude sinueux que ])résenteid les lignes d’accroissement à la périphérie de la base, rappelle, d’autre part, ce que l’on observe chez un certain nombre d(3 membres de la Famille Lacunidæ. .le crois donc, en (h^finitive, ne pas m’écarter beaucoup de la Y('rité en adoptant C(' classi'ineid. Répart, stratigr. Trias. — Le gcmotyiie dans le Tyrolien des Alpes carni([ues, Koken le compare à son Trochus Panderi du Silurien, qui a le ])éristome non anguleux en avant et qui n'a])partient évidemment pas à cetle Famille. LAIUJNA Turton, 1827. (= Terni na Leacb, fide Gray, 1847). % Petite eo([uille mince, épidermée, plus on moins globuleuse, à protoeoïui Lie olituse ; tours convexes, généralement ornés de fines stries spirales ; base ombiliquée, avec un bourrelet ou un limbe (pii rejoint le contour supérieur du bord columellaire ; ouverture ovale, à péristome presque discontinu ; lalire olilique et arcpié ; columelle lisse, aplatie, à bord dédoublé. Opercule paucispiré, à nucléus submarginal. Lacuna s. stricto. ^ G. -T. : Hélix tacuna Montagu (= L. puteolus Tiirt.), Yiv. * ’i Test peu épais, souvent translucide, (pioicpie assez massif. Taille petite (rarement i centimètre, L. pcdJidula da Costa) ; forme globu- PALÉOCONCIIOLOGIE COMPAREE 99 Lacuna leiise, naticoïde ; spire courte, à protocoiujue peu sailllante dont le nucléus est obtus ; tours peu nombreux, convexes, croissant rapi- dement, séparés par des sutures enfoncées, ornés de fines stries spi- rales, parfois très peu visibles, et de lignes d’accroissement obli- ques. Dernier tour très grand, arrondi, à base peu convexe, large- ment perforée au eeutre ; ombilic profond, extérienrement bordé par un renllement qui se transforme vers le haut en une carène aboutissant au contour externe du bord columellaire ; paroi ombi- licala vernissée, constituant une sorte de limbe qui vient se fondre avec l’élargissement antérieur du bord columellaire, eu meme temps qu’il est bordé par la carène précitée. Ouverture dila- tée, auriforme, à péristome presque discontinu sur la région parié- tale où l’enduit est très mince ; labre peu épais, trancliant sur son contour, à profil oblique et excavé, de sorte qu’il est très anté- current et incliné à i5 ou 20® seulement sur la suture, avec une gouttière très superficielle dans l’angle de^ raccordement ; contour supérieur non sinueux ni échancré, quand on le regarde en plan ; eolumelle assez largement aplatie, lisse, plus ou moins arquée, se raccordant en avant — par un arc très court — avec l’intérieur du plafond, et en arrière par une courbe plus étendue avec la région pariétale ; bord columellaire réfléchi au-dessus de l’ombilic, puis se fondant avec le limbe vernissé et formant aussitôt une sorte d’oreil- lette à peine développée, bordée par la carène extérieure qui est dans le prolongement direct du contour supérieur. Diagnose refaite d’après des spécimens du génotype (PI. IV, fîg. 1-2), dn Groisic, ma colt. ; et d’après une espèce voisine L. paJUdula da Costa, de Saint-Lunaire ; plésiogénoiype quaternaire de Californie : L. compacta Garp. (PI. IV, fig. 3-4), ma coll. Rapp. et différ. — Caractérisé par son onvertnre complètement holostome et par son limLe bordé d’une carène en avant, tandis qu’il n’y a en arrière, autour de l’ombilic, (lu’un simple bombement de la base, ce Genre a été évidemment précédé par des formes — qu’on retrouvera ci-après comme Sec- tions distinctes — et dont l’ombilic est plus nettement bordé par un funicnle spiral ; vers la fin du Pliocène, le funicnle s’est effacé et la sinuosité ou le bec antérieur — qu’il produisait en alioutissant sur le contour de l’ouverture — 1 oo ESSAIS DE * r.aeuna 0 disparn, ne laissaril qii'nn élar^isscineTil aviriforme du hord columellaire, sans la moindre déviation dn conionr. La co(niille lisse et perforée que de Loiiol a décrile sons le nom Lacuna Pellali, dans le Sé(inanien du Boulonnais, esl vraisemldaiyiemenl un Cœlos- lylinn : les vérilaBles Laeunes ne soûl rmrnues (ju’.à daler dn Tertiaire. Répart, stratigr. Pletstookne. — (Julie 1(' plésios'énohqx'- ci-dessns figuré, une espèce très voisine dans le meme gisement de Saîda-Barbara (Cal if. ; : L. porrerta Carp., ma coll. Kpootte ACTEEEiai. — PlusiiMus ('S])èc('S dans TAtlaidique. PsEiJDOCiRSOPE ILx'ttger, rqoL (’). G. -T. : Lacurid galeodina Hæilf!:. IVIioc. {Lacuna (Atssm. iS88, in (iat. ill., p. 263 ; non s. sir. ; = El)ora G.onrad, 1871, non Walk, 1867, Hémiptères). Test assez épais. Taille très ptTite ; forme uatieoïde ou turbinée, presxpie aussi large (pie liante ; spire courte, à galbe conique, à protoconque petite et obtuse. Quatre à six tours convexes, parfois subangideux, séjtarés par (ies sutures linéaires et souvent bordées en-dessus ; surface brillante, (pioiipie très linement ornée de stries spirales (pi on n’a]ierçoit ([u’avei' un fort grossissement. Dernier tour très grand, dilaté, ovale,, arrondi jusque sur la base oii les stries sont jilus profondes et jilus écartées aux abords d’un bour- relet étroit et bien limité (fui circonscrit l’ombilic et (pii vient aboutir à la partie antérieure du contour de rouverture, en y pro- duisant pres(|ue toujours une saillie échancrée ou une sorte de bec étroitement canaliculé, qui — cbez certaines esjièces — s’atté- nue beaucou}) ou se réduit à un impercejitible épaississement du bord siqiérieur ; la paroi de l’ombilic est plus ou moins gonllée jiar un deuxième funiculc, tantôt visilile, tantôt recouvert par le bord réllécbi de la columeîle. Oipverture ovale, souvent assez large, a péristome continu, par suite de l’épaisseur de l’enduit calleux (jui recouvre la région pariétale ; labre oblixjue, à profil un peu (i) Mioc. Koslej, part. III, p. 524 (non fig. j)ar raulem’). PALÉOCONCHOLOGIE COIMPARÉE lOï Laciiiia convexe en arrière, et, au contraire, entaillé en avant, — eiv deçà du bec — par une fai])]e sinuosité qui devient ({uelquefois une échancrure très visible ; eolumelle excavée en arrière, où elle est (inelquefois presque coudée avant de se raccorder avec l’enduit pariétal ; en avant, elle s’innéchit plus ou moins, selon (ju’il existe un bec bien formé on un simiVle épaississement du bord. Diagnose élal)lie d’après le génotype du Miocène moyen de Hongrie (PI. IV, f]g. 52), coll. du Senckenl). IMus. à Francfort ; et d’après un plésio- génotype de l’Oligocène du Bassin de Mayence, spécimen de Waldl)ocl\el- lieini : Lacuna ebiirnsejormis Sandh. (PI. TV, fig. t2-t3), ma coll.; plésiogé- notype presque dé[)ourvu de hcc ; L. nalicella Vass. (PI. IV, fig. io-tt), de FEocène moyen du Bois (touët, ma coll. ; autie espèce à tunicule étroit, no modifiant i)as le contour supérieur cpii est à. peine versant ; L. subef- fiisa Sandh. (PI. IV, fig. 7-S) de l’Oligocène de Waldhockelheim, ma cot!. Rapp. et différ. — Je sépare actuellement dans ce S. -Genre antérieurement étahti, les coquilles fossiles que j’ai autrefois désignées sous le nom Lacuna s. sfricto, moins à cause de l’existence d’un hec qui n’est pas constaid, sur le contour supérieur, que par siute de l’existence invariahle d’un hourrelet hasal ou funicule étroitement limité qui cisconscrit l’oinhilic et qui remplace à la fois le rennement hasal et la carène juxta-columellaire des véritahles Lacunes actuelles. Au fur et à mesure que ce hourrelet s’atténue, le hec caractéristique de l’espèce génotype tend à s’effacer et <'i disj)araitrc, de sorte que le contour supérieur de l’ouverture se rap])roche de la continuité qu’on observe chez Lacuna s. stricio. Il y a meme, dans le Plaisancien d’Algérie, une espèce inédite dont le- hourrelet est moins l)ien limité, (le solde qu’elle pourrait, à la rigueur, faire la transition entre les deux- groupes. Toutefois, il y a un ’autre critérium différentii'l à noter, dans le profil du lahre, c’i'st l’existence d’une sinuosité, assez profonde chez une espèce de FEocène inférieur, hien visible encore chez les formes de FEôcène supérieur et de l’OligoçèiK', et inèiiK' encore dans le Miocène ; elle marque le raccorde- ment du labre avec le jilafond vers le hec antérieur, et elle manque chez Lacuna ])uleo]us dont le labre est uniformément excavé jusque vers le bas. n est évident (pi’il y a là encore un caiactère distinctif de Pseudocirsopc, qni évolue stratigraphiipiemenl de meme (pi(' la grosseur du hourrelet, mais (jui disparaît com])lètement, tandis qu’à la'i)lace du houriadet, il subsiste encore un rendement chez Lacuna. s. siriclo. Enfin, le limhe n’est pas nettement formé chez Pseiidocirsope dont la ])a7-oi ombilicale n’est pas vernissée, tandis que — cliez Lacuna puteolus et L. j)aUi- duhi — c’est un véritable dédouhleineid du bord columellaire, caréné à l’exté- lieur, indépendamnierd du ï-ondement circa-omhilical. Il y a li('u de com|)r('n(h‘e (ex parle), dans la synonymie de ce Sous-Genie le Sous-G(^jir(" J<]bora Gonrad, (pu paraît avoir échappé à Ions h's aut(Mn'S d(' 102 ESSAIS DE Lacuna Manuels et de Réi)erloires ; en effet, cette dénomination a été appliquée à une espèce de Lacuna tertiaire qui — d’après la figure pnhliée par Bœttger, en 1878 — est génériquement identique à Pseiidosirsope ; d’ailleurs le nom Ebora n’aurait pu être conservé, ayant été préemployé pour un Insecte. Répart, stratigr. PALEOGENE. — Une espèce bien caractérisée, dans les couches de Gopenha- gne : L. ovalis v. Kœnen (i885, p. 70, pl. II, fig. 16). Eocene. — Une espèce très sinueOse, à bec mince et large, dans le Gni- sien de Saint-Gobain ; L. anomala Gossm., type de ma coll. Une espèce- bien caractérisée dans les lignites du Soissonnais : L. WaleJeti, coll. Dollfiis. Le plésiogénotype ci-dessus figuré, dans le Lntécien de la Loire inférieure,, ma coll. Une espèce dans le Lntécien des environs de Paris : L. circiimvallata Gossm., d’après le Gatal. illnsfré de l’Eocène (t. III, p. 264). Deux espèce dans le Bartonien de l’Oise : L. rnacrom- pbalus Morlet, L. craspedompbalufi Gossm., ma coll. Dans le Lntécien de la Manche : L. hifunis Gossm. et Piss., ma coll. OLIGOCENE. — Les deux plésiogénotype ci-dessns figurés, dans le Stam- pien du Bassin de Mayence et du Bassin d’Etampes, ma coll. Une esjièce voisine, à AValdbockelheim ; L. confusa Bœttger, ma coll. Une es])èce bien caractérisée, dans le Tongrien de Latdorf ; Lacuna pusîUa v. Kœnen (Norddentsch. Unterolig., t. IA", ]). 85i, pl. LVI, fig. i/|). An Brésil : Lacuna. (Ebora) ci'assilabris Gonrad (in Bœtlger, Tert. Lanna V. Pebas, p. 10, pl. XIII, fig. i). Miocene. — Outre le génotype ci-dessns figuré, deux espèces dans le Tortonien de Kostej (^), l’nne à bec visible — mais non échancré — l’autre à bec bien formé : Lacuna Hærnesi, L. banafica Bœttger (Kostej, part. II et IIU. PLIOCENE. — Une espèce inédite, à bonrretet épais, à bec peu marqué, dans le Plaisancien de Sidi-Monssa (Algérie), ma coll. Nota. — Des deux espèces naficiformes du Trias de Saint-Gassian, que feu Killl (Ann. Hofmnsenm, Bd. A"I, p. 97, pl. XI, fig. 32-33) a rapportées au Genre Laciuia : L. Karreri. L ( P) incrassata Kittl, aucune ne me paraît être l’ancêtre de ce Genre ; en effet, elles ont bien l’ombilic bordé d’un limbe, mais ce limbe — en aboutissant au contour supérieur — ne produit aucune sinuosité sur le plafond de ronvertnre qui, d’après les figures, conserve nn contour régulièrement ovale comme celui des Ampulllnidæ ; de jiliis, la première au moins de ces deux espèces a des stries d’accroissement sinuensi's en S n’indiquent nullement un labre arqué ou sinueux en S, comme celui de Lacuna (c’est précisément le sens inverse!), et la seconde a nn bord columellaire assez calleux, comme celui de la plupart des AnipuUospira secon- daires : j’ai classé la première dans le (jenre Heterospira ; quant à la seconde, (i) Bœttoer n’ayant donné qne les diagnoses sans fignres^de ces deux espèces,’ je saisis cette occasion de légitimer ses espèces en publiant leurs ligures d’après des spécimens de ma collection, déterminés et offerts par lui. (Pl. IV, fig. 5 et û). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE io3 Lacuna c’esl plnlôt à lii Faniilk' AnipaUinidæ (lu’il coiivioiidrait do la rallaclKM- ; elles 7i’a])parlieiiiieiil donc i)as au même Genre, ce dont l'aulenr lui-même ne paraissait pas bien sur. La conclusion est qu’il tant encore attendre avant de prendiV un ])arli défînitit an sujet des échantillons incertains. CiRSüPE Cossm. 1888 C). G. -T. : Laciuia niarginata Desh., Eoc. Test un peu épais. Taille très petite ; forme ovoï(lo-eoui([ue, plus haute (tue large ; spire courte, à galbe couoïdal, à ])rotocouque obtuse et lisse, dont le uucléus forme un petit bouton ])eu saillant ; eliviron ([uatre tours très eouvexes, séjtarés par des sutures linéai- res, ornés de stries spiiales régidières et pouetuées ; leur surface est néanmoius brillante et les stries disparaissent chez quelques espèces, ou du moins elles sont lellemeut-seTrées qu’on ne les aper- çoit qu’au microscope. Dernier tour’ siq)érieur aux trois quarts de la hauteur totale, ovale jns({ue sur la l)ase ; celle-ci est étroitement excavée au centre par un faux ombilic — non réellement perforé chez la plu])art des espèces — (fui est bordé à rextérieur ])ar un gros bourrelet circonscrit, du C(')té de la base, })ar ([uelques stries conccntricpies pins profondes et plus écartées (fue les autres ; ce bourrelet — })arfois très saillant ou meme subcaréné — aboutit exté- rieurement à celui dord est garni le péristome, et leur jouetiou se tait sans produire aucune échancrure sur son contom'. Ouverture grande et bordée — sur la moitié libre de son développement — })ar une énorme varice lisse, plus saillante qu’elle n’est é])aisse, qui porte une sorte de ligature au point où viennent aboutir le bourrelet ombilical et l’extrémité antérieure de la 'columelle ; labre à profil rectiligne, peu oblique ])ar ï’ap})ort à Taxe vertical (10 à d'écarl environ), épaissi par le bourrelet, lisse à l’intérieur ; colunK'lb’ excavée au milieu, infléchie en avant vers le |)oiT)t de jonction du bourrelet et de la varice ; enduit ])ariétal assez calleux, séparé du labre ])aT’ une étroite gouttière. (i) Catal. ill, coq. foss. Eoc. Paris, t. 111, p. 276. ESSAIS DE io4 Laciina Diaiînosc conii)l{'‘l(’e d'apivs dos spociiuens du ypo, du Cnisien d'IIé- loiival (PI. TV, fig:. :i4-i5) ma coll. ; cl d'après im plèsiogènolype do l'Oli- iiocèno de Waldbockcllioim ; L. hibidla Sandl). (PT. IV, fig'. 10-17), ma coll. ; autre jilosiogénotypc, du Lutocicii du Bois-('«ouël : Lac. GcsJini Vasseur (PI. IV, fig. 19-20), ma coll.). Rapp. et différ. — On distingue — à première vue — ce Sous-Genre de I\' Desh., dans le Guisien ; L. Bcniayi Gossm.,. daiis le Bartonien ; ma colt. |)om' la l)lupart. Epoque actuelle. — 11 existe, sur les côtes d’Amérique, uu LacuncJlit reflcxa Dali, mais Eischer a indi(]ué, dans son Manuel, qu’il ne s’agil ])as du même groupe que celui de Deshayes ; je n’ai pu vérifier cette assertion. PSElll)OL.'VCMNA. Bœltg-er, t(S78 C). Co({iii]le petite, lisse, a spire eoni(|ue ; base imperforée ; faux ombilic circonscrit par nu bourrelet aboutissant à une ])ro- foucle écbaucrure de rextrémité antérieure de rouverturc ; labre sinueux eu arrière, columelle trausversalemeut imiplissée. PsEUDOLACUNA .S. stricfo. G. -T. : Ps. macroptern Bœttg-. 01 ig. Test peu épais. Taille petite ; forme turbin ée, trapue ; spire mé- diocrement allongée, à gallte conique sous un angle apical de 55 à 60° ; protoconque obtuse, à nucléus très déjudmé ; tours convexes, dont la hauteur dépasse un peu le tiers de la largeur moyenne, sé})arés par des sutures linéaires ; surface entièrement lisse et biil- lante. Dernier tour disproportionné et meme ])art’ois un peu dévié, égalant à j^eu ])rès les trois cinquièmes de la liauteur totale, arrondi jusque sur la base (|ui est infundil)nliforme au centre, quoique (1) Cat. ill. coq. foss. Eoc. Paris, t. Ill, p. 278, (2) Jalirb, K, K. Geol. Reichsanst., 28 BJ., Ifert, p. 'cjB, pl. Xlll, iig. i4-i5. io8 ESSAIS DE Pseuclolacuua absolument imperforée ; la cavité de ce faux ombilic est cireous- erite par un l)ourrelet proéminent, quoique non limité du côté de ta l)asc, son existence y est simplement décelée jiar une faible sinuo- sité des stries d’accroissement ([iii — très convexes sur tout le j)Ourtour de la base — font sur le bourrelet un petit crochet corres- pondant-aux accroissements de l’écliancrure terminale ; du côté du iaux ombilic, le bourrelet est lieaucorq) mieux limité par une dé pression du sillon maiajué de (juebpies stries concentricpies (jui s’effacent j)eu à peu sur les parois de la cavité garnies d’une callo- sité vers le l)ord colnmellaire. Ouvertiue très irrégulière, à péris- tome Tion bordé, ('ontinu et pres(|ue détaclié, avec une étroite gout- tière dans l’angle inférieur du labre, et une profonde échancrure à rextrémité antérieure ; labre mince, très proéminent et convexe sur sa partie médiane, très profondément sinueux au-dessus de la suture, ayant sou raccordement avec la gouttière, rétrociirrent en avant vers l’écîiaucrure basale ; columelle courte et verticale au milieu, avec un fort pli dentiforme (pii s'atténue à l’intérienr sur les spécimens mutilés ; bord colnmellaire ])eu calleux, assez large- ment réfléchi sur le* faux omliilic, re])lié en avant où il se raccorde avec le contour (le récliancrnre basale. Diagnose refaile d’apiès les cotypes du génoly])e (PI. XTt, fig. 27-80), col!, du Seiickeid)erg. IMuseuin, à Francl'ort, (ui eoniniunication. Rapp. et différ. — Ainsi ([ne Ta indique, avec raison, l'antenr (Tert. Fanna V, Pehas, pp. ii et :r2 dn tir. à part), ce (lenie singnlier se rattaclie aux Ldcunidæ par son écliancruix' et son bourrelet basal ; sa jirotoconcpie aussi y ressemble ; mais il n’y a pas de limbe, et le laine non bordé jrorte une sinnosité située beanconp plus bas cpie celle (pi 'on pbserve chez certaines Lacuna ; enfin il s’agit de couches saumatres voisines dn fleuves des Ama- zones, au Brésil, dont l’âge exact n’a pu être évalué que par approximation ; Bœttger a écrit « Oligocène ou peut-être Eocène supérieur ». En se raportard <à la classification ci-dessus adoptée, Pseudohiciina s’intercale erdre Epheria (d Mcdoriopsis (Entoinope) , montrant quelques analogies avec Sublncuna dont i! s’écarte par l’absence de bec et par l’écbancrure inférieure du lalire. Répart, stratigr.-. Oi-iGOCEXE. — L’esjrèce génolype, seule conniK', dans le Bassin du Maranon, cours su|)érieur des Amazones. rALÉocoNCirorAxai-] comparée J 09 MEDORTOPSTS Cossm. i;8(S8 (’). Coquille mince, ovale, allongée, à prolocouque obtuse, à tours striés ; base éti'oitement ])erl‘orée, mais dépourvue de limbe ombi- lical, la fente étant simplement bordée d’un renriement spiral dont Eabontissement au contour supérieur de rouverture est maiajué par une échancrure sinueuse, non par un bec ; colnmelle lisse, excavée, étroitemeid réfléchie sur la fente oml)ilicale. Medoriopsis s. si ri cio C.-T. : Laciina efjjisa Desb. Eoc. Test mince. Taille parfois assez grande ; forme ovoïdo-conic[ue, souvent peu ventrue ; spire un peu allongée, à galbe subconoïdal, à protoconque lisse et déprimée, avec un petit bouton embryon- naire qui . forme un nucléus à peine saillant ; tours convexes, sépa- rés par des sutures profondes ou meme sul)canaliculées, ornés de stries spirales souvent assez profondes, quoi({ne très serrées. Der- nier tonr grand ej^i général, dépassant (j[uelquefois les trois quarts de la hauteur totale, ovale à la base f[ui est dépourvue de cou en avant et qui est perforée au centre par une étroite ferde ombilicale, non obturée, circonscrite à rextérieur par un renflement spiral, plus ou moins proéminent, toujours arrondi ; au point du contour supérieur — ou plafond de l’ouverture — où aboutit ce bombe- ment basal, il existe invariablement - — au lieu d’un bec saillant — une échancrure ou sinuosité qui est peu visible de face, mais bien perceptible en plan. Ouverture plus ou moins grande, ovale, tou- jours aTvguleuse en arrière et arrondie en avant où elle est subé- chancrée comme il est explicpié ci-dessus ; péristome continu ; labre mince, à peine oblique ; columelle lisse, peu calleuse, exca- vée, dont le bord assez étroit se réfléchit sur l’ombilic, sans qu’il (i) Catal. ill., coq., foss. Eoc. Paris, t. il, p. 270. :i ïO ESSAIS DE Meiloriopsis y ait aucune trace de rexistence d’un limbe vernissé entre lui et le reiinemeut circa-ombilical. Diagnose refaile d’après respèce génotype dn Lutécien de Grignon, et d’après un plésiogénotype mieux conservé, du Gui sien : Lacuna ciüsensis Cossm. (PI. IV, fig. 2G-28), ma coll. Plésiogénotype à fente ombilicale ])]'esqne close : Lacuna aniiqua Desli. (PI. IV, fig. 29-80), dn Tlianétien de Jonchery, ma coll. Rapp. et différ. — La disparition du limbe — que j’avais primitevement indicpié comme étard seulement masqué par le bord cobmiellaire réfléchi — justifie la séparation d’un Genre distinct de Lacuna et de la plupart de ses subdivisions ; le bombement basal ressemble un peu à celui de Lacuna s. str. et il est même ])liis proéminent que celui de Lacunella qui n’en a pas, ])onr ainsi dire. Mais le second critérium, non moins important, consiste dans la sinuosité que produit le renllement sur le contour du plafond, sans la moindre analogie avec le bec pins on moins écliancré de Pseuclocirsope ni avec la saillie de Cirsopc ou d’Ephcria ; par contre, le labre ne nionlre aucune trace de la sinuosité latérale qu’on constate cliez Pseudocirsopc, et il aboutit — pres({ne en ligne droite — à la sinuosité du contour supé- rieur. Répart, stratigr. Paleocene. — Outre le plésiogénotype ci-dessiis figuré, dans le Thanétien de la Vesle, une antre espèce plus ventrue ; L. fracjilis Desb. Une espèce douteuse, allongée comme DissocJiiJus et largement ombiliquée, daiis le Montien de la Belgique : Lacuna lineaia Briart et Cornet (1887. Foss. du cale. gr. de Mous, p. 6, pl. XIX, fig. 2). Focene. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus cités, assez nombreuses espèces aux environs de Paris, dans le Sparnacien ; S. mi- croscopica Staadt (Pl. IV, fig. 34-35) coll. Staadt (\) ; dans le Gnisien : L. paludinæfonnis Desli., L. sulcilcra, L. grandis, ChevaUieri, cochlca- reila Gossm., ma coll.; dans le Lutécien ; L. niiniitissima Desh., ma coll. ; dans le Bartonien, L. aciæonoides BilJiardi, aratuhi Gossm., coll. de l’Ecole des Mines. Dans le Gotentin : M. altavillensis Cossni; et Piss (/. c., t. Il, p. io5, pl. XIX, fig. 4-6). Oligocène. ■ — Une espèce inédite dans le Stampien de Gaudéran, près Bordeaux. M. Sacyi nov. sp. (PL IV, fig. 3i-33), ma coll. [voir la desc. à l’annexe finale]. Dans le Tongiien de Sallingen : Lacuna Deshayesi Speyer (1864. Tert. Sollingen, }). 36, pl. II, fig. 6). Une autre dans* le Stampien de Jeiires : L. stilpna Gossm., ma coll. ; et dans le gise- ment de Pierrefitte ; L. translucida Gossm., et Lamb., coll. Lambert. Dans le Stampien de l’Allemagne du Nord : L. sfriaiula, v. Kœnen (1867. Mittelolig., p. 61, pl. Il, fig. 10). (i) L’espèce n’a pu être ligurée dans l’app. V. du Gat. ill. (p. iSg). Je répare ici cette omission. I T I PALEOCONCTTOLOGIE COMPAREE Ilfe«lorioi>!Sis Miocene. — Une espèce inédite et assez grande, dans le Burdigalien infé- rieur de Dax, ma coll. Une espèce décrite à tort comme Eploinope. dans le Tortonien de Kostej (Hongrie) ; Laciina delrila Bcettger (PI. XI, fig- 7)- ' Entomope (^ossm. t888 (/). G. -T. ; Litiopa Klipstcini Gossm. Eoc. Test peu épais. Taille très petite ; forme ovoïclo-coniqiie, odontos- tomoïde ; spire^ un peu allongée, à protocoiupie obtuse, avec un petit nucléus formant un bouton peu proéminent ; cinq tours con- vexes, brillants, séparés par des sutures linéaires, et ornés de stries très fines, écartées. T)ernier tour atteignant au plus les deux tiers de la hauteur totale, ovale-arrondi jus({ue sur la base dont le cou est assez dégagé ; les stries y persistent jusque sur un bombement central — ou bourrelet très obsolète et peu proéminent — ([ui circonscrit une étroite fente ombilicale. Ouverture assez grande, ovale, anguleuse en arrière, élargie en avant où son contour siq^é- rieur forme — dans un plan horizontal — une échancrure en arc de cercle qui correspond au Iioiirrelet basal ; labre peu épais, sinueux en profil, c’est-à-dire excavé et un peu oblique en arrière, plutôt convexe en avant, où il se raccorde avec la sinuosité du plafond de l’ouvertiire ; columelle médiocrement excavée, lisse, peu calleuse, rénéchie sur la fente ombilicale, terminée en avant par une petite expansion auriculaire et aiguë qui est limitée à gauche par la sinuosité précitée ; enduit pariétal peu calleux, con- tinuant néanmoins le bord coliimellaire jusqu’à la gouttière située dans l’angle du labre. Diagnose complétée d’après le spécimen du génotype, de Villiers (PI. TV, fig. 38-/io), ma coll. Rapp. et différ. — Cette Section n’a aucun rapport avec LUiopa qui est d’une tout autre Famille ; elle se rattache, au contraire, aux Laciuiidæ — (d en particulier à Medoriopsis — par son bourrelet, par son échancrure, par- la disparition du limbe basal. Il y a même peu de différences enlre ces deux- groupes ; seule, l’existence d’une expansion auriculaire, jointe .à la coiir- (i) Cat. ill. Coq. foss. Eoc. Paris, t. 111, p. 27.8. J 12 ESSAIS DE IVIe«loriopsis bure du profil du labre, justifie — à la rigueur — la séparation d’une Section distincte de Medoriopsis. Ce sont là deux critériums constants chez les espèces d'Eijlomope que j’ai étudiées. Répart, stratigr. Eocene. — Outre le génotype ci-dessus figuré, dans le Lutécien des envi- rons de Paris, deux autres espèces : Lacuiia Loveni Bayan, ma coll., L. buUmopsis Desb. d’après le Gatal. illustré. Plusieurs autres espèces probables, dans le Guisien ; Lac. dialyla, L. Pezanli Gossm., d’après le Gatal. illustré. 11 existe, en outre, dans le gisemerd lutécien de Thioii- ville-sur-Octon, près de Houdau, une petite race dish'ncte de L. Klips- teini : Entomope Boiineti n. sp., ma coll. (voir l’annexe finale). Oligocène. — Une espèce à peu près certaine, dans les Marnes de Gliipola (Floride) : Litiopa palæasargastina Maury (Brdl. amer. Pal.., 1910, p. i/ib, pl. fig. fi). ■ ‘ .e ' Miocene. - — Une esi)èce non encore figurée (PI. XI, fig. lo-ii), dans le Yortonien de Koslej ; Lacuna (Enloinope) Cossnianni Bœttger, d’après la diagnose (Mioc. Kostej, igoG, lïl, p. làa), et d’après le type com- muniqué par le Senckenberg. Muséum de Francfort-sur-le-Main. SUBLA(U!NA Gossm. 1899 Q). {= Streblorhamphjiïi Tate et Gossm. 1898, 7/0/1 Gab. t86o, Petite coquille j/eu éptaisse, ovale, étroitemeut perforée, munie (]\ui bourrelet (pui aboutit à un bec plissé et adjaeeut à une large sinuosité du contour supérieur ; columelle tordue contre le l/ec. SuBLACUNA s. stricto. G. -T. : Slreblorharnphiii> miriilus T. et G. Eoc. Test assez mince et un peu translucide. Taille petite ; forme OYOïdale, peu ventrue ; spire courte, à protoconque obtuse, dont le nucléus ne fait presque aucune saillie ; cinc| tours peu convexes, croissant ra|3idement, séparés par des sutures linéaires et peu pro- fondes ; surface lisse et brillante, sans aucune trace de stries spi- rales, même sous l’objectif du microscope. ïdernier tour dépassant les trois quarts de la hauteur totale, ovale jus/pi’à la base (pii est (i) Bevue crit. paléoz., t. III, p. 45., corr. de nomenclature. PALKOCONCIIOLOGIE COMPAREE Il3 ' Sublacuua lisse comme le spire, presque dépourvue de cou en avant, munie au centre d’un assez gros bourrelet (|ui circonscrit un faux ombilic étroit et obturé malgré son apparence perforée ; ce bourrelet abou- tit — à l’extrémité antérieure — à un bec étroit et subcanaliculé, plissé par la torsion de l’extrémité de la coliimelle. Ouverture grande, ovale, anguleuse en arrière, échancrée sur son contour supérieur à gauche du bec précité ; labre mince, arqué et convexe en arrière, écliancré et sinueux vers le plafond dont le contour aboutit au bec ; columelle étroite, excavée, peu réfléchie sur le faux ombilic, munie en avant d’un pli tordu et presque vertical, qui contribue à limiter le bec et à tron([uer la columelle ; enduit pariétal un peu calleux, sans aucune trace de pli. Diagnose originale un peu complétée d’après des topotypes de l’espèce génotype, provenant de Mnddy Greek (PI. IV, fig. 44-46), ma coll. Rapp. et différ. — Au premier coup d’œil, il semblerait que cette étrange coquille est mutilée, à cause de la profonde sinuosité qui écliancre son con- tour supérieur et qui fait ressortir la saillie du bec tordu auquel aboutit le bourrelet. Ce qui distingue essentiellement le G. Suhlacuna de Medoriopsis, c’est que précisément le bourrelet — d’ailleurs beaucoiq) plus étroit et plus proéminent qu'un simple bombement — n’aboutit pas à la situosité, parce que celle-ci dépend du labre qui est convexe en arrière au lieu d’être excavé vers la suture comme celui (VEntomope : il y a là une différence capitale, indépendamment du pli tordu qui se détaclie de l’extrémité de la colu- melle pour longer le côté droit du bec. D’autre part, il n’y a pas de limbe comme chez la plupart des véritables Lacuiia, et la sinuosité du labre n’a aucun rapport avec le profil du bord libre de Pseiidocirsope. Chez Eniomopc, la sinuosité est, au contraire, formée par le bombement de la base et l’auri- cule — qui n’est pas nn véritalde bec — est le produit de l’expansion d’une columelle non tordne. La légitimité de cette création est donc bien justifiée, sous la réserve de corriger le doidde emploi de nomenclature qui avait échappé à Tate. Répart, stratigr. Eocene. — Le génotype dans le Balcombien de Victoria, ma colL, avec une seconde espèce à tonrs plus convi'xes ; SIreblorhamplius obesus Tate (uSgy. Second Sup])L old. Tert. Anstr., p. /i(vi,N pi. XIX, üg. 8). KSSAIS DE ti4 Petite coquille siibcylindracée, à sommet aplati et vernissé ; tours sillonnés ; base imperforée, avec im bourrelet saillant ; onvertnre ovale, à péristome rénéchi, bord coliimellaire excavé, tronqué en avant, avec nn pli pariétal en arrière. DISSObHlLT'S Cossm. 1888 C). Dissocitilus ,s‘. .sb'/c/o. G. -T. : Quoyia heteroçjena Desh. Eoc. Test un peu épais. Taille très petite ; forme allongée, étroite, J siibcylindraeée ; s])ire tnrricnlée, ([noi([ne dimorphe ; protoconque ^ lisse, déprimée en goutte de suif, à nncléiis non saillant ; elle forme _ g une calotte initiale à la suite de laquelle le (juatrième tour devient î subitemeid convexe ef presque deux fois aussi haut ({lie les trois v })remiers réunis ; la havdeur des deux tours suivants s’élève gra- 1 duellement jus([u’à ce ([u’elle égale presque la largeur moyenne q sur l’avaid-derider ; sutures linéaires, nn peu obliquement ascen- j dantes ; surface ornée de stries spirales, fines et nombreuses sur 1 les deux premiers tours, effacées au milieu de l’avant dernier où i elles ne persistent ((ue vers les sutures. Dernier tour un ])eu supé- 1 rieur à la moitié de la hauteur totale, ovale à la base qui est presque | dépourvue de cou en avaid, imperforée an centre et ornée d’assez | profonds sillons iusqu’au bourrelet ombilical ; celui-ci est mince i et saillant, plissé par des accroissements obliques, et presque I '■ ;ï contigu au bord colnmellaire ; il rejoint en haut le contour supé- ^ rieur de rouverture sans y produire aucune entaille, mais en y for- mant une petite saillie triangulaire, plus visible en plan que de | face. Ouverture ovale, anguleuse en arrière, quasi-pincée en avant ' ' î vis-à-vis de la jonction du bourrelet ; péristome un peu épaissi, | continu; labre réfléchi à rextérieur, lisse à rintérienr, à profd (1) Cat. ill., coq. foss. Eoc. Paris, t. 111, p. 276. PALÉOCONCnOLOCIE COMPARÉE Il5 Dissochilus rectiligne et peu oblique par rapport à Taxe vertical; columelle excavée, lisse, étroitement calleuse, effilée eu pointe contre la rigole pincée qui coïncide avec le point de jonction du bourrelet basal ; en arrière, elle ne se confond pas avec la callosité pariétale et elle forme un pli distinct et qui s’enfonce à l’intérieur de l’ouverture ; une étroite rainure imperforée sé})are le bord columellaire du bourrelet ombilical. Diagnose complétée d’apïTS vin spécimen du génotype du Cuisien (PL IV, fig. 35-37), coll. ^ Rapp. et différ. — Ainsi que le l’ai précédemment indiqué, cette coquille ne peut rester classée dans le Genre Quoyla, Famille Planaxidæ, puisqu’elle n’a pas l’ouverture échancrée, mais seulement une rigole contiguë à l’extré- mité de la colinnelle ; c’est, au contraire, un Lacunidæ Lien avéré, à cause de son bourrelet ombilical, elle a le labre réfléchi et le pli inférieur de LacuneUa, mais elle se distingue _de la plupart des autres groupes de cette Famille, non seulement par son galbe élancé et sidjcylindracé, mais surtout par sa spire dimorphe dont la calotte embryonnaire a quelque analogie avec celle de Nystia et de CheimUievia, dans les BUhiuüdæ ou Rissoidæ. C’est donc un Genre bien distinct (pri est à jdacer à la suite (VEntomope et de Slre- hJoi'hamphus. Répart, stratigr. Eocene-. — Outre le génotype, dans le Cuisien des environs do Paris, une autre espèce un peu ])lns conique, dans le Bartonien : Quoyia conica Cossm., coll. Chevallier, à l’Ecole des Mines. Une vs])èce douteuse dans le Balcombien de Victoria ; D. eburneus Tate (1897. Old. Tert. of Austr., p. 4o2, pl. XX, fig. G). Miocene. — Une esj)èce dépourvue de plis columellaiiTS ( .^) dans le Kalimnien de Victoria : 7). vHreus ’l’ate (1897. Old. Tert. of Austr., p. 4o2, ])1. XX, fig. 5). ESSAIS DE Il6 I CE N. A CLE EUOMPHALACEA cossm I 9 I D . (= Eolomacea Ulrich, 1897 ex parle). Les coquilles de ee Cénacle ont pour caractères communs leur forme discoïdale, à spire généralement peu élevée (quand elle n’est pas plane ou meme concave), et leur ombilic plus ou moins large- ment ouvert, tantôt en entonnoir, tantôt avec un bord anguleux ou caréné ; leur enroulement est souvent sénestre, et même chez un certain nombre de Genres dextres, la sinistrorsité initiale est encore indiquée par une prdtoconque bétérostropbe. Dans son Etude magistrale sur la Paléontologie de Minnesota (vol. III, part. II, 1897, p. 9^0) Ulricli a proposé un Sons-Ordre Eolomacea dans le(|iiel il comprend noô serdement les Eiiompha- lidæ, mais aussi les Raphistomidœ , les Pleurolomariidæ et même les Trochidæ ! Le jioint de départ de cette classification est l’exis- tence d’une entaille latérale (so, cvroy-r,) sur le bord externe de l’ouverture, les stries d’accroissement faisant un crocbet rétrocur- rent plus ou moins profond. Dans ces conditions, il faudrait com- prendre aussi dans ce Sous-Ordre les Bellerophonlidæ symétrique- ment enroulés, les PJeurolomîdæ à spire élancée et à canal sipbo- nal, les Machirilidæ cpii ont un opercule de Nerila, et en exclure au contraire les Trochidæ (|ui ne montrent jamais la moindre trace de sinus. En réalité, cet assemblage est hybride, parce qu’il repose sur une confusion entre la sinuosité et l’entaille ; j’ai déjà eu l’oc- casion de faire cette distinction à propos des Loxonema et des Tur- rilella par rapport aux vrais Murchisoniidæ, el j’ai fait ressortir PALÉOGONCHOLOGIE COMPAREE II7 que, dans le sinus, la courbure des stries d’accroissement est con- tinue tout en changeant de sens, tandis que dans l’entaille, le changement de courbure est — de part et d’autre de l’en taille — séparé par un élément rectiligrie et bori- ~ comparatif ^ ^ ^ u’un sinus simple et d’.ine zontal (c’est-à-dire perpendiculaire au plan ^ eniaiiie avec bande, de l’ouverture) de sorte que les stries d’accroissement se su])er- posent les unes aux autres sur une largeur égale à celle de cet élément rectiligne, et qu’elle produisent ainsi les deux lignes saillantes ou carènes qui encadrent une bande spirale dont le fond est constitué par des crocbets concaves d’accroissements tandis qu’au-dessus et au-dessous de la bande^ les stries rétrocur- rentes et convexes aboutissent tangentiellement aux deux carènes de la bande [fié* 23]. La même distinction peut d’ailleurs être faite dès le Cambrien entre les Bellerophoniidæ avec ou sans carène dorsale, et c’est d’après leur enroulement symétrique qu’on les réunit dans un même Cénacle. Par conséquent, c’est plutôt ici — comme je l’ai fait pour les Littorinacea — par l’euroulement et par la disposition du bord columellaire que je distingue le Cénacle Euoniphalacea, ce qui en exclut nécessairemeid. les Plevirotojnariidæ et les Tro- chidæ, à spire ])arfaitement constituée. Or, il se trouve précisément que le Cénacle ainsi restreint ne comporte guère ([ue des formes à sinus plus ou moins l)ien formé, mais sans entaille ni bande, de sorte (|ue ta dénomination Eotomacen peut — à la rigueur — être conservée pour désigner les Gastropodes spirés, à entaille et à bande, qui sont d’ailleurs au moins aussi anciens que les Eiiom- phcdacea. Cette définition étant })osée, les Familles ([ui doivent prendre place dans le nouveau Cénacle peuvent être distinguées en deux grou])es : Eiioinphalidæ et Solariidæ n’ayant pas de véritables sinus ; Raphistomidæ et Eiioînplialopteridæ ayant un sinus péri})hérique ; i ii8 ESSAIS DE Raphislomidæ et Euomphaloptcridæ ayant un sinus périphé- rique ; On trouvera d’ailleurs ci-après, dans les observations faites au sujet de chacune de ces Familles, la justification complémentaire de cette subdivision. Je me borne seulement à faire remarquer ici (|uc l’on ne peut suivre exactement, dans l’exposition de ces quatre Familles, l’ordre d’apparition stratigraphiqiie sans risquer de rom- pre l’encbaînement pbylétique qui relie manifestement la première à la seconde, puis la troisième à la quatrième ; car il faudrait alors les décrire dans l’ordre suivant : Raphistomidæ, Euomphalidæ, E i lom pliai opte rid æ , »S o 1 a ri idæ. Enfin je ne puis séparer les Cirridæ des Euoni pliai acea ; leur spire commence — il est vrai — à l’instar des Liüorinacca, mais l’accroissement des derniers tours se fait par juxtaposition, et il y a même des Cirrus complètement discoïdes comme Eiiornphalus, dont la spire seule est un peu proéminente. Fischer a classé Cirrus dans la Fam. Delphiiiulidæ ; il y a certainement des rapports entre ces co([uillcs, mais leur accroissement ne se fait pas de la même manière, les Daupbinules ayant, au contraire, le sommet discoïdal et caréné à la périphérie, les premiers tours embrassants, etc... Il m’a donc paru plus lojiique de séparer comjdètement les Cirridæ et de les considérer comme des Littoriuacea esquissant — dans leur développement ontopénique — une régression vers le stade trocho- nématoïde et de là, vers la souche originelle et euomphaliqiie.v Toutefois, ces conclusions m’entraînent à comprendre encore les Dclphinulidæ dans le même Cénacle, tandis que les Liotidæ seront examinées dans une livraison suivante, avec les Turbinidæ et avec les Trocliacea. PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE II9 EUOMPHALIDÆ de Kouluck, 1881 (^) (Coquille discoïclale, à tours tantôt déroulés, tantôt dissymétrûjue- meiit enrovdés, par juxtaposition ou par siiper|)osition, mais tou- jours avec un ombilic large et profond, peu ou point circonscrit ; ouverture à péristome continu, arrondi ou polygonal, selon que les tours sont convexes ou anguleux ; labre peu épais, généralement sinueux ou entaillé sur rangle, mais sans qu’il en résulte ime bande continue sur la périphérie du dernier tour ; axe d’enrou- lement fictif, le bord eolumellaire, non calleux ni réfléchi, servant de paroi à l’ombilic. En créant cette Famille, avec un aperçu historique très déve- loppé, précieux à consulter, de Koninck en a indiqué les princi- paux caractères, et il a insisté sur l’un d’eux d’une manière toute particulière : le cloisonnement des premiers tours qui portent des diaphragmes transverses ; je n’ai pas fait état de ce critérium, non seulement parce qu’il est généralement d’une vérification impra- ticable, mais surtout parce ([ne — comme l’a fait remarquer Fis- cher — cette obturation progressive de la spire, par la formation de chambres (|ue l’animal aliandonne successivement, n’est pas spéciale anx Euomphalidæ et ([u’on la retrouve chez les Enirito- niiun par exemple. De Koninck a ajouté que l’ouverture a géné-' râlement son labre garni de un, deux ou même trois sinus plus ou moins larges, dont la présence est indicfiiée par des bandes ou carènes plus ou moins aigries. Koken (^) a beaucoup restreint cette diagnose, et en particulier il a séparé des vrais Ejiornphalidæ toutes les formes ([ui ont une véritable bande ])éri])héri([ue comme Eiumiphalopierui^ et Ophilela (1) Faune carbon. Belg., j^art. 1I[, p. loG. (2) Leitfoss., p. 1G2 ; emend. in Gastr. balt, Untersil., 1897, P- 120 ESSAIS DE {Euomphalopteridæ et Ophilelinæ Kokeii), comme Raphistorna (Raphisloniidæ IJlricli et Scotield) ou encore Maclurca (Machiritidæ Lllricli et Scofield. Il ne reste plus alors dans les Euornphalidæ que les formes qui n’out pas de sinus ou celles dont l’angle périphé- rique ne correspond qu’à un simple coude non sinueux des stries d’accroissement. Cette méthode — C[ui se ressent manifestement des idées hypo- thétiques exprimées par Stoliczka ((net. Gastr. S. India, t. II, p. 253) — me paraît moins sûre que celle suivie par Idrich (^) qui s’est plutôt guidé d’après un critérium phylogénétique, reuroulement de la spire. En effet, les prédécesseurs des Euomphalus ou des StraparoUus avaient la spire lâche, dérivant eux-mêmes — comme les Trochonematidæ — de Capulidæ enroulés avec une certaine régularité : la pauvreté de la faune des Gastropodes du Cambrien ne me permet pas d’être absolument affirmatif à ce sujet ; mais, comme je l’ai expliqué déjà ci-dessus, c’est un enchaînement très probable et plus satisfaisant que l’hypothèse consistant à appa- renter les Euornphalidæ à de^ PI eiirotomariidæ dont le sinus et la bande auraient peu à peu dégénéré. Or, quand on examine les coquille paléozoïques à spire lâche, on constate qu’elles se groupent en deux phylums distincts : chez le premier, l’enroulement se fait dans le même plan horizontal et quand les tours se resserrent en contact, ils sont juxtaposés ; chez le second phylum, au contraire, l’enroulement est — dès le principe — hélicoïdal, de sorte que les tours viennent en contact par superposition. Le phylum à tours juxtaposés constitue, d’après moi, la S. -Famille Euomphalinæ, et le second, la S. -Famille Strapar'ollinæ. Quant à l’enchaînement de tous les Genres qui ont un véritable sinus, sans posséder pourtant une bande entourée de deux carènes comme Pleur otom aida, il semble — en se fondant sur l’aspect (i) Palieoat. of Minnesota, Gastr., p. /laS. I2I PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE général — qu’il faut en faire remonter l’origine à Maclurea ; mais on se heiirte alors à une autre ineonnue, la question de l’opercule . Maclurea possédait un opercule calcaire qu’on a trouvé en ])lace el dont la forme ressemble même à celle de ropercule de Nerita, à tel ])oint (jne Fischer a placé la Famille MachiriUdæ (le seul Genre Macluritcs = Maclurea) entre les Neritidæ et les Neritopsidæ^ à tort d’après moi ; mais les Familles RapHistomidæ et Euomphalopteridæ, (pd ont nue apparence de sinus comme Maclurea, n’ont jamais été troiivés munies d’un opercule, de sorte qu’à moins d’admettre que c’est là un caractère régressif, il est bien difficile de faire descendre ces deux dernières Familles des Macluritidæ. D’autre part, l’analogie des Solariidæ avec les EuoniphaUdæ est bien évidente : on verra ci-après qu’on passe des seconds aux pre- miers, par ordre stratigrapliique, en suivant une métamorphose lente et régulière qui plaide en faveur de cette descendance ; et cependant, là encore, il existe un gros point d’interrogation : la disposition de la protoconque ffui paraît être normale chez les prin- cipaux types d’Eiiompjhalidæ, autant qu’on peut l’affirmer par l’examen de bons échantillons paléozoïques et mésozoïques, tandis que les Solarium tertiaires ont une protoconque hétérostrophe dont on ne voit pas le nucléus du côté de la spire, alors qu’on peuti généralement l’apercevoir au fond de l’ombilic. En second lieu, si l’on compare les stries d’accroissement chez les Eiiompjhalidæ et les Solariidæ, on constate que ces derniers n’ont jamais le labre sinueux, mais que les plis rayonnants de la base sont généralement presque également incurvés chez les membres de ces deux Familles. Il ne reste donc, pour distinguer les vérital)les Solariidæ tertiaires et actuels, même de leurs prédécesseurs crétaciqiies, que la dispo- sition de leur bord col umell aire qui porte des rainures internes en corrélation avec la saillie des cordons |)ériphériques de la cavité om])ilicale, ce qui n’existe pas chez les EiiomphaJidæ. Les conclusions de cette discussion comparative m’amènent : i° à 122 ESSAIS DE accepter, en (léfinitive, la restrietion faite par Koken, et à éliminer des Eiiomphalidæ, pour les grouper à part : Maclurea, Baphistoina, Euoiuphalopterus, etc... qui ont un sinus ou une petite échancrure latérale ; 2° à comprendre dans les Euomphalidæ les Solarium cré- taciques qui n’ont pas le bord columellaire rainuré, en réservant le nom Solariidæ pour les formes dont la spécialisation a abouti, à partir de la fin du Crétacé, à cette disjiosition beaucoup plus récente de la columelle. Tableau des Genres, Sous-Genres et Sections ^ EUOMPIIALINÆ (Tours juxtaposés; stries d’accroissement sinueuses) ECCVLfOMPHALUS Tours disjoinls) EUOMPHALUS (Tours coiijoinls, lisses) DISCOHELIX ( Toui s coujoinls ; stries spirales) NUMMOCALCAR (Tours tuberculeux et treillissés) PSEUDOMALAXIS (Tours plans et striés) Eccyliompualus (Section ovoïclo-trigone) 1 Ophiletina (Section hexagonale) I Dyeria (Section ovale) I Lytospira (Section arrondie) I Euomphalus (Carène spirale inférieure) I Phymatifer (Couronnes de tubercules) SCHIZOSTOMA (Deux carènes périphériques) I Discohelix (Deux carènes tuberculeuses) Brochidium (Ouvertures bordées) I Nummocalcar (Périphérie carénée et épineuse) Pseudomal AXIS (Périphérie bicarénée) Eccyliompkalus (Accroissements obliques, sinueux en dessus) Ophiletina (Accroissements déviés sur Pangle supérieur) Dijeria (Stries spirales) Lytospira (Accroissements fibreux, sinueux inférieurement) Euomphalus (Accroissements rectilignes, coudés sur Pangle) Phymatifer (Accroissements rectilignes, non sinueux) W'ôhrmannia (Ombilic plissé) Schizosloma (.Yccroissements un peu sinueux, convexes entre les carènes) Discohelix (.Accroissements concaves entre les carènes) Colpomphalus (Ombilic plissé) Brochidium (Accroissements variqueux) Nummocalcar (Accroissements flexueux sur la base) Platybasis (.Accroissements sinueux entre les carènes périphériques) Pseudomalaxis (.Accroissements orthogonaux) 123 PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE STRAPAIIOLLINÆ (Tours superposés ou embrassants ; stries d’accroissement peu sinueuses) SERPULOSPIRA Serpulospira (Tours disjoints en hélice) (Ouverture circulaire) Serpulospira (Surfasse lisse) STRAPAROLLÜS (Tours conjoints; large ombilic) ROTELLOlMPHALUS (Tours embrassants; ombilic étroit) STRAPAROLLINA (Spire turbinée; ombilic étroit) I VIVIANA (Spire tectiforme, large ombilic) Tubomphalus (Ouverture ellipticjue) I Straparollus (Ouverture circulaire) ! UiMBOSPIRA (Ouverture subtriangulaire) I - Phyloxene (Ouverture subdélachée) i COELODISGUS (Ouverture ovale) 1 Rotellomphalus (Angle périphérique) 1 Umbotropis (Ouverture ovale, aplatid) i Angyomphalus (Angle inférieur) I STRAPAROLLINA (Overture subcirculaire) I ViVIANA (Carène périphérique dentelée) Tubomphalus (Accroissements fibreux, obliques) Straparollus (Accroissements peu obliques, rares lignes spirales) Umbospira (Accroissements peu courbés) Phyloxene (Accroissements un peu sinueux) Cœlodiscus (Accroissements sinueux) Rot ilomphalus (Accroissements fibreux, obliques) Umbotropis (Accroissements fibreux, très obliques) Anyyomphaîus (Plis droits rayonnant au-dessus des sutures) Straparollina (Treillis oblique) Viciana (Plis obliques, c énelés) SEMISOLARIUM Semisolarium Semisolarium (Spiretrochiforrae ; large ombilic (Ouverture subquadrangu’aire) (Plis obliques, cordons perlés) crénelé) j ^ IIOMALAXINÆ (Périslome bisiniieux avec une languette proémincute) PLATYSCHISMA (Spire turbinée) I HOMALAXIS (Spire discoïdale) PLATYSCHISMA (Ombilic non limité) I Homalaxis (Ombilic caréné) Platyschisma (Languette supérieure sur le plafond) Homalaxis (Languette latérale sur le labre) Incertæ sedis? Fluxina Dali, i88i. — G. -T. : F. hrunnea Dali, Antilles. Coquille porcel- lanée, conique, déprimée, ombiliquée, fortement carénée ; ombilic liordé par une carène ; bord basal flexueux, écliancré ; labre également écliancré au- dessous de la carène qui forme un rostre. La plupart des auteurs ont classé cette coquille dans les Hotarlidæ à cause de son galbe général ; mais on n’en connaît ni l’opercule, ni la protoconque ; d’autre part, sa double écliancrure ressemble singulièrement h celle (V Homalaxis. 124 ESSAIS DE ECGYLIOMPHALUS Portlock ein. i843 (( Co([iijllc spirale, serpiiliformc, à tours déroulés, aplatis à leur partie supérieure, convexes eu dessous ; ouverture arrondie ; labre simple, sans échancrure Y. [Fisch. Man. Conch., p. 716]. Eccyliomphalus .s. stricto. G. -T. : E. BucktancU Portlock, Silur. Taille moyenne ; forme de crosse, à spire déroulée et relâchée ; surface du test marquée de stries d’accroisse- ment plus ou moins obliques par rapport à l’axe longitudinal ; section de la coquille ovoïdo-trigoue ; une face est aplatie, c’est le le côté apical ; l’autre est convexe, c’est le A côté ombilical (.scc. Ulrich). Ouverture à pé- ristome mince, non sinueux latéralement, mais un peu échancré sur la face ombilicale (scc. Ulrich). Un sillon interne se voit sur le moule tout le long de la spire (scc. Ulrich) ; extérieurement, le moule montre une série ou rangée régulière de cicatrices (scc. Fig. 24. — Eccyliomphalus augulatus Hall, Silurien. Ulrich. Diagnose étahlie à l’aide de la description et de la figuration d’un plésio- génotype dn Silnrien dn Minnesota : E. undu- latus Hall ; reproduction [Fig. 24] de la figure pnhliée par Ulrich (Pal. Minnesota, p. io36, pl. LXXV, fig. 19-23) ; reproduction dn géno- type d’après Woodward [Fig. 25]. Rapp. et différ. — On ne peut comparer ce type ~ Eccylwmphilns primitif qn aux Capulidæ dont d dérivé en ligne directe ; une tendance à l’enroulement régulier s’y manifeste déjà ; mais les tours sont complètement disjoints d’une extrémité à l’antre ; en admet- tant qu’il s’agisse Lien d’une forme-^dextre — et non sénestre — la face* correspondant à la spire des coquilles enroulées est celle qui est tonjonrs pins aplatie, quoique non carénée à la périphérie ; an contraire, le côté ■'i (i) Geol, l'ep, fond. p. /|ii. L’auteur a écrit alors EccuUomphalus, l l PAIÆOCONCITOLOGIE COMPAREE 125 Eccylioiuplialus convexe et, nii peu échancré de ce tube arqué est assimilable à J a base circa-ombilicale d’un Euomphaïus. C’est loni ce que l’on peut dire pour caractériser ce Gastropode rudimentaire qui a très cerlainement ])récédé les Eiiomphalidæ enroidée, puisqu’on en a recueilli tà la limite du Cambrien cl de rOrdovicien inlerieur. Dès qu’on remonte daus le Gollilandien ou le Dévonien, on ïic trouve plus que des formes déjà plus enroulées, à ])remiers tours contigus, pour lesquelles des Sous-Genres ont été proposés. Répart, stratigr. (en partie reproduite d’a[)rès Ulrich et Scof., Pal. of Minne- sota, t. II, p. 1020). SiLURiËN. — Dans les Calscliistcs de Québec ; Ecc. intortiis, dislans, ccma- densis Billings, E. liluHifomiis Wliilf., Straparollus qiiebecensis Bil- lings. Dans le Gollilandien de Suède : E. gotlilaiidiciis Lindstrom (Gaslr. Sil. Gothl., pl. XIII, fig. ig-Si). Dans le groupe (Ord. moyen) de Stones Hiver et le Trenton, Wisconsin et JMinnesola : E. undül(dus Hall, U. subrotondüs Ulr. et Scof. (/. c., p. loS'G, pl. LXXV). Devonien. — Un fragment non dénommé, dans les couches moyennes du lac Winnipeg, au Canada (Whiteaves, Can. pal. foss., p. Saà, pl. XLIII, fig. 3). Dans le Wisconsin : Phaneroliîius exigaus Kindle (in Cleland, Foss. of Middie Devonic of Wisc., p. 120, pl. XXVII, fig. 81. Ophiletina Lllr. et Scot. 1(897 ( )• : O. siiblaxa V. et S. Siliir. Taille petite ; enroulement des premiers tours daus le meme plan, avec uu uucléiis lisse et plus ou moins proé- minent ; section à peu près liexagonale, à faces externes plus développées que celles du côté interne ; sur les six angles, les plus carénés sont à l’extérieur et sur la face inférieure (côté spire) ; à rintérieur, le sixième angle est tout à fait obtus et arrondi. Lignes d’accroissement serrées, étroites, quelquefois imbriquées, légè- ment déviées sur l’angle périphérique. Diagnose en partie traduite d’après la descrijrtion originale. Repro- duction de Fune des figures [Fig. 26], Rapp. et différ. — L’apparition de carènes spirales et l’en roulement Join- tif des premiers tours avec ime véritable protoconque, sépare nellement ce Sous-Genre d’Eccyliomphalus et le désigne comme un acheminement de transition à Eiiomphaliis s. sLriclo, qu’il piécède slratigraphiquement tandis Fig. 26. — Ophiletina snb- laxa Ulr. et Scof. Silu- rien. (i) Pal. of Minnesota, t. Il, p. 102g. ESSAIS DE I 26 Ecc) liomphalus qu’il succède bien nettement à Eccyliomphalus. Tl n’a pas vécu beanconp plus longtemps que ce dernier. Répart, stratigr. Silurien. — Dans les groupes « Slones River et Black River » de l’Ordo- vicien moyen, le génotype et O. anguJaris U. et S. l^ans le Gotlilandien de Gothland : Euompl. triqueter Lindstr. (PI. XITI, fig. 32-35). Dyeria Ulrich, 1897 (0. G. -T. : Cyrtolites costatus James, Silur. Forme à demi enroulée ; les premiers tours contigus ne tardent pas à se disjoindre, et remboucliiire est celle d’im Capulidæ ; la portion de spire conservée est ornée de stries spi- rales très fines et très serrées, qui ces- sent on s’atténuent iiresque complète- ment dans la portion déroulée, seule- ment marquée de plis d’accroissement assez sinueux latéralement, sur le contour de labre et sur le plafond du péristome dont les bords ne sont pas dn tout dans le même plan la projection du prolll de rouverture forme une lemniscate » (8), tandis c[ue vue de face, elle est sensiblement ovale en hauteur. Diagnose faite d’après les figures du génotype ; reproduction [Fig. 27]. Rapp. et différ. — M. Ulrich — qui a très nettement indiqué la pliylogénie de cette singulière coquille — ne me semble pas l’avoir classée à sa véritable ])lace, parmi les Trochonematidæ, sous le prétexte qu’elle porte quelques stries spirales. Son enroulement, le peu d’épaisseur de son bord coliimellaire, la large sinuosité de son labre ressemblent beaucoup plus aux critériums des Eiiomphalidæ qu’à ceux de Trochonema : c’est évidemment un phylum diffé- rent quoique l’origine capuloïde soit la même. Je rapporte donc Dyeria, comme OphUeiina, à Eccylionipholus, et comme le génotype provient du « Group Lorraine )> de Cincinnati (Ohio), ou de l’Ordovicien supérieur, j’en conclus qu’on ne peut considérer ce Sous-Genre Qpmme un ancêtre d’Euoiii- ])}iaJus qui existe déjà dès l’Ordovicien moyen, mais plutôt de Discohelix qui a la même excavation au lalire et dont les tours sont presqpe toujours striés dans le sens spiral. Répart, stratigr. Silurien. — Le génotype dans l’Ordovicien supér. Dans le Gotlilandien de la Bohême : Eccyiiomph. hohejiiicus, scveriis Barr., Euomph. vermes (i) Pal. Minnesota, p lotik. tîg. 8. / PALKOCONCnOLOGIE COMPAREE 127 Eccylioiiiphalus Barr. (Cycloi roiûs ex parte in Berner, (îastér. Sil. Boliênie, t. IT, p. 194, pl. LXXIV) ; une autre espèce plus globuleuse ; E. carens Barr. (Ibid, pi. LYI, fig. 19-22). Dans l’île de Gothlaud : E. tuba Liiidstrôm (.Gastr. Sil. Gotlil., p. i/iô, pl. XVIIÎ, fig. ()-8). Lytospira Ivokeii, 1896 (^). G. -T. : Euomphalus Angelinî Lindstr. Siliir. Forme déroulée presciiie dans le même plan, du moins au début, le dernier tour quelquefois uu peu dévié ; stries d’accroissement fibreuses, convexes sur la face externe, rétrocurrentes avec un faible sinus sur une arête inférieure, cor- respondant à peu près à l’emplacement de la carène d’Euomphalus. Ouverture arrondie dans son ensemble, un peu anguleuse vis-à- vis du sinus. Diagnose couiplctée d’après les figures du gé- notype (Gastr. Sil. Gothl., pl. Xllt, fig. 30-38). Reprodiictiou [Fig. 28] de Dune d’elles. Rapp. et différ. — Kokeu a séparé sous ce uoiu certains Eccyliomphatus qui ont les stries sinueuses et qui portent une carène inférieure annonçant déjà celle d’Euomphatus ; ce groiqie a apparu dès l’Ordovicien inférieur d(' la Scandinavie, peu avant Euomphatus, mais il a persisté moins longtemps que ce dernier. L’enroulement commence dans le même plan, et, par consé- quent, on ne peut rapprocher Lytospira de Serpiitospira qui a, dès le début, un enroulement héliçoïdal, aboutissant — quand les tours se resserrent — , à un recouvrement jiartiel, tel que celui de Straparotlus : ce n’est donc pas le meme pliylum. Répart, stratigr. Silurien. — Oidre le génotype, dans les cale, gris à Orthocères de la Baltique : L. potens Koken ; dans l’Ürdovicien moyen de la même région : L. tubicina Koken ; dans l’Ordovicien supérieur : L. evotveris, anguina Koken (Unter Sil. Bail. 1897, p. 178). Dans le Gotlilandien de la Bohême; L., subiitoidea Barr., et var. rigida, arcuata Perner, L. fangens Barr. (l. II, p. i43, pl. LXXIII). Fig. 28. — Lytospira Artgelini [Lindstr.], Sii.uriiîn. (i) Leitfoss., p. 3g8. 128 ESSAIS DE EUOMPHALUS Sow. i8i4 (^). Coquille discoïde, à spire plane ou concave, rarement subétag-ée ; tours juxtaposés avec une carène spirale inférieure et parfois avec une seconde carène périphérique à la base ; ouverture subpolygo- nale, en partie arrondie ; péristome mince ; labre légèrement si- nueux vis-à-vis de la carène. Euomphalus s. stricto. G. -T. : E. pcntangulatus Sow. Garb. Test médiocrement éjiais. Taille assez grande ; forme discoïdale, deux ou trois fois plus large que haute ; spire le plus souvent concave, quelquefois plane, ou plus rarement étagée ; protoconque déprimée, à nucléus peu proéminent, mais visible du côté de la spire et non du côté de l’ombilic ; tours étroit, à sutures subcana- liculées, anguleux dès le début par suite de l’existence d’un étroit bourrelet spiral sur lequel les stries d’accroissement, d’ailleurs peu visibles et rectilignes, font un léger crochet. Dernier tour embras- sant toute la coquille, avec une rampe inférieure subexcavée ou aplatie au-dessous de la carène, arrondi sur son profil médian et à la périphérie de la base dont le vaste entonnoir laisse apercevoir tout l’euroulement interne ; les parois portent quelquefois des tra- ces de stries spirales. Ouverture presque circulaire, sauf vis-à-vis de la carène, contiguë à Tavant-dernier tour sur une faible portion de son contour ; péristome peu épais ; labre à peine incliné sur l’axe, à profil légèrement sinueux, avec une entaille imperceptible au droit de la carène Diagnose complétée d’après des spécimens dn génotype, des calschisles de Tournai (PI. V, fig. i-3), ma coll^ Rapp. et différ. — D’après l’opinion de de Koninck — qui avait soignen- sement étudié les EnomphuJidæ ])aléo7.oïqnes, il y a lien de restreindre la signification dn Genre de Sowerhy, trop largement interprété par certains (i) Min. Conch., t. I, p. 97. PAr.KOCONCnOT.OGIF. COMPAREE 139 Euomiibalus auteurs, et de n’y faire entrer que des coquilles dont la spire n’est que rare- ment étagée, surtout caractérisées par l’existence d’une seule carène à laquelle correspond un très faible sinus du labre. Ce sinus n’existe pas chez Dyeria qui est un CapiiUdæ incomplètement spiré et qui est cependant l’an- cétre évident des EuompJiaUdæ ; mais on trouvera ci-après d’autres Genres — à spire plus élevée il est vrai — ; qui ont la meme origine et chez lesquels il n’existe ni carène, ni sinus. Répart, stratigr. Cambrien. — Dans l’Australie du Sud : Ophileta sabangulaia Tate (The Gambr. foss. S. A., 1892, p. 184, ph II, fig. 8). SiLiuuEN. — Dans les couches ordoviciennes des environs de Reval : E. devexus Eichvvald, d’après Koken (Leitfoss., p. 898). Dans l’IJrdo- vicien de New-A"ork : E. uniangulatiis Hall, d’après sa Monogr. (1847, t. I, J)- 9, pl- IH, fig. i). Dans l’Ordovicien de la Baltique : E. kirni- nosus, ^dimidiatiis, gradatas helicoides, respondens, carini fer Koken, E. ohtiisanguliis Lindstr. (Bàlt. iinter Sil. 1897, P- 182). Dans le Gothlan- dien de la Baltique : E. præcursor, Walrnsledti LindstrÔm (Gastr. sil. Gothk, p. i4o, pl. XVIII, fig. 9-i4) ; et de la Podolie : E. Orinini Ven- jukow (Silur. ablag, Pod., p. 189, pl. V, fig. iS). Devonien. — Dans l’Eifélien de Pattrath (Allemagne ; E. Verneuili, trigo- u(dis Goldf., coll. de l’Ecole des Mines ; E. discus, Bronni, Wahlenbergi Goldfuss, d’après l’atlas de cet auteur (pl. GLXXXIX). En Angleterre ; E. circularis Phill. (et var. gemmuUfer Whidborne (Dev. fauna of Engl, t. I, pp. 219-260, j)l. XXIV, fig. 9-11). Garboniferien. — Outre le génotype, plusieurs autres espèces dans le Dinantien de la Belgique, d’Angleterre et d’Irlande : Cirrus acutus Sow., C. pentagoufdis Phill., E. crotolosioina M’ Goy, siibpen tagonaJis , gra- dahis deliquus, amariis elegans, aniœniis de Koninck, E. laïus Hall, cntiJliformis, mitis, lætus, de Koninck {loc. cit.), d’après les figures et quelques-unes de ma collection. Dans le Dinantien de Burlington (lowal ; EuomphaJus obtusus Hall (StraparoUus in Stuart VEeller, Kin- derhook fauna, III, p. 191, Pl. XVII, fig. 6-8), mais les tours sont juNla- ])osés et non superposés. Dans le Stéphanien du Colorado : Euoinpha- lus caiiUoides Conrad, d’après Girty (Garb. fauna of Golor., p. /i65V Dans le Guadalupien du Texas ; E. sulcifer et var. nngulalus Girty (Guadalupian fauna, 1908, p. 482, pl. XVI, fig. 28-24). Dans le Cam- bodge ; E. rectanguhis Mansuy (Faunes cale, à Prodiictiis, 1918, j). 124, pl. XIH, fig. 18). Trias. — Dans le Tyrolien de Saint-Gassian : Delphinuhi lincala Kli|)sl., Euornphalus Telleri Kiltl. (1891, Gastr. Saint-Gassian, pp. 69-61, pl. IV, fig. t8-i6). (i) Déüominâtioii préemployée par de Koninck, à remplacer par E. Kokeni nobis. 9 ESSAIS DE t3o Euomplialus Phymatifer fie Koninck, kSSt (^). G. -T. : P. inberosus de Kon. Garb. Taille moyenne ; forme discoïdale, beaucoup plus large que haute ; spire presque toujours un peu étagée, quoique peu élevée ; tours étroits, contigus, séparés par des sutures profondément cana- liculées, ornés d’une rangée spirale de tubercules plus ou moins obsolètes, alignés sur une carène très obtuse, à laquelle ne corres- pond aucune déviation des stries (Taceroissement. Dernier tour embrassant pres(|ue toute la coquille, arrondi sur les flancs et à la péripliéric de Tentonnoir ombilical (pii est presque toujours garni d’une seconde rangée spirale de tubercules encore plus obsolètes que ceux de la rangée inférieure ; l’ombilic extrêmement profond, à parois arrondies, laisse apercevoir tout renroulement interne de la spire. Ouverture arrondie, (pioiipie un peu plus large que haute et faiblement anguleuse vis-à-vis de la rangée inlerieure de tuber- cules ; labre à prolil à })eine convexe ; liord columellaire n’ayant qu’un très court contact avec la base de l’avant-dernier' tour. Diagnose rei'aile (l'a])jès U; géiiolype (PI. Y, :(ig. /i-d), du Dinanlien de Tournai, nia coll. Rapp. et différ. — Phymal ifer ne s’écarte d’Euoniphal us ([ue par ses ran- gées de mhercules, et aussi par la disparition de la sinnosité des stries d’ac- croissement vis-à-vis de la carène inférieure ; le dessinateur de l’atlas des planches de Koninck a cependant indiqué une très faible déviation de ces stries entre les tnbercides ; mais j’ai constalé sur mes spécimens du génotype (jue ces stries ne cessent d’(^dre orthogonales par rapport à renroulement spiral, d’mie extrémité à l’autre. L’auleiir a d’ailleurs reconnu lui-même que Phymatifer pourrait ne constituer qu'une Section (VEuompliaTus ; quant à moi, je suis d’avis que l’apparition d’une rangée de tuheicules, à la place d’une carène lisse, constitue une spécialisation plus tardive an point de vue stratigraphique, et que ce critérium a, par conséquent, une importance sous-générique. Répart, stratigr. ^ Devonien. — Dans rEifélien d’Ai l('magrie : Euoi^iph. Labadyei, spinosiis Goldfuss, coll. de l’Ecole des Mines. Dans le Gohlentzien de Néliou : Euompholus prætuberculatus OEhlert (M. S. G. F. [3], t. II, p. Go, pl. I, hg. 6). (i) Faune cale. carb. ïielg., P partie, p. i/|fj. PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE l3l Eiioiuplialuis Carboniferien. — Outre le génotype ci-dessus figuré : Delphinula iiiber- ciilata Fleming, EuompJialus hifrons PhilL, Phymatifer coronifer de Kon., E. piigilis Pliill., soit en Belgique, soit en Ecosse, soit en Irlande, d’après la Monogr. précitée de de Koninck. Les mêmes, on des formes voisines, dans les xklpes carniques (Vinassa de Regny et Gortani, PP- 578-79, pl. XV, fig. 19-20). 'I’rias. — Dans le Tyrolien de Saint-Gassian : Schizostoma denlaiiim Munst., Delphinula biarmafa Klipst., d’après la Monogr. précitée de Kittl. (pl. IV, fig. i4-22). Il 'ÔHBMANNIA J. Bohm , 1890. G. -T. : Enomphaliis Bôhmi Kittl. (= E. cirridioires J. Bohm, non Kittl), Trias. Taille petite ; forme discoïdale, à spire peu proéminente ; tours aplatis, séparés par des sutures canalieulées ; le dernier pourvu d’une carène inférieure dentelée et les deux autres angles périphériques moins sail- lants ; base arrondie, aA^ec un très large ombilic dont la paroi^est ornée de plis grossiers. Ouverture subpentagonale. Diagnose établie d’après les figures du génotype (J. Bohm, Gastr. Marniol., p. 22G, pl. IX, fig. 22). Repro- duction [Fig. 29] de ces figures. Rapp. et différ. — Aucun des auteurs qui ont cité ce Genre n’a songé à le rapprocher de Phymatifer dont il ne forme, à mon avis, qu’une Section très peu distincte: ses sutures canalieulées, ses tours aplatis, ses stries un peu plus obliques ses plis circa-omhilicauv, justifient seuls la séparation dont il s’agit. Répart, stratigr. Devonien. — Une espèce du Devonshire fortement plissée sur la spire : E fenestralis Whidborne (Dev. faima Engl., 1892, p. 254, pE XXV, fig. i-3) Trias. — Outre le génotype dans le Dinarien des Alpes lombardes, E. arie tinus Schl., du Aluschelkalk de Silésie Fig. 29. — Wührman- nia Bôkmi [Kiltl.]. Trias. Schizostoma Broun. i835 (^). G. -T. : Helicites catillus Martin, Garb. (= Ophileta Vanuxem, 18/1.2 ; = Pleiironotiis Hall, 1879). Taille parfois très grande ; forme discoïdale, beaucoup plus large ijue haute ; spire plane ou concave, jamais saillante ni étagée ; (i) Leth. Geogn., t. I, ]3. gS. KSSAIS DK 102 Euoiuphalus» tours contigus, séparés par des sutures eaiialiculées, munis d’une carène médiane, excavés en dessous de cette carène, un peu cou vexes au-dessus, simplement ornés de lignes d’accroissement qui sont incurvées sur la rampe inférieure, (pu s’iu nécliissent sur la carène et qui sont un peu convexes sur la région antérieure. Der- nier tour embrassant toute la coquille, muni d’une seconde carène péripliéri(|ue (jui circonscrit directement la face ombilicale de la coquille, constituant ainsi toute la base excavée ; les stries d’ac- croissement y apparaissent un peu sinueuses, surtout vis-à-vis d’uue légère dé])ression spirale qui existe souvent à peu de dis- tance de la carène périphérique. Ouverture sid)peidagonale, u’adhé- raid à l’avant-dernier tour cpie par une très faible portion de son contour, près de la carène périphérique. Diagnose coiiiplétéc' (l’a[)rès Jes’tigiires (In génolype, ('t d’après nn plésio- génotype ; 6’. cralerifonne de Kon. (Id. IX, lig. i-3). du Dinantien de Tonrnai, coU. de l’Ecole des Mines. Rapp. et différ. — La sé})aralion de ce Sons-Genre n’a (Me originelleinenl l'ondée (pie sur l’existence d’une seconde carène péripliériqne (pii réduit la base à se contondre avec la cavité ombilicale ; loiitefois, si l('s formes de l'atlas de de Koninck sont fidèlement dessinées, les stries d’arc roi ssement sont beanconp ])lus sinueuses ici (pie chez Euopiphalus et surtout cIk'z Phynin- lifer ; au lieu d’un crochet vis-à-vis de la carène inférieure, elles font une inllexion subite cpii correspond à leur passage de concavité à convexité, de im'^nie sur la face ombilicale o» elles présentent parfois une double intlexion. Schizossloma a été mal interprcMé par Goldfuss cpri a rapporté des Pleurofo- marüdæ. D’après de Koninck, il n’y a aucune différence générique entre les esjjèces rajqiortées au Genre Ophîleta par Saltcr et Billings, et Scliizostoma. Il en serait de meme de Pleuronofiis d’après Fischer. Gi^qiendant Ulrich et Scofield — (pii n’ont meme pas mentionné Schizostoma — ont admis les deux Gen- res Ophileta et Pleuronoius comme très Aoisins d’/hiom/i/ie/ns. Si, comme je le pense, il y a réellement identité entre les caractères généricjues de ces trois groupes, c’est le plus ancien en date {Schizo^loma) qui doit seul ('''tre retenu. Répart, stratigr. Silurien. — Dans l’Ordovicien de New- York : üphilelu levata, compta- nota Hall (18/17, N. -Y., t. I, ]). ii, pl. III, fig. /,-(i). Devonien. — Dans l’EibMien d’Allemagne : EaomjPi. radiatus Goldf., E. Schnuri d’Arch. et Yern., d’après l’atlas de Goldfuss (pb GLXXXIX). PALÉOCONGHOLOGIE COMPAREE l33 E!uoiii|iltalus En Anglel('n'(‘ ; pcnl-Otrc Euoniph. rola Savid]) P. Dans I ’Hc'ldf'rborg'iej! snpérietii; do l’Oliio : Pleiii'ojwtus Decewi Hall (Pal. N. -Y., vol. Y, part. Il, p. 55 et i37, [)1. XXIX, fig. 7). Garhoniferien. — Ontro le génolype en Angleterre, en Belgique et en France : E. calyx Pliill., N. de Koii., 5''. craleri forme de Kon. (= F. labulaliis de Kon. non PliilL, ma coll.). En Ecosse ; E. carbo- narius Elem., ma coll. Trias. — Dans le Tyrolien de Sainl-Cassian : Euomphalus cassianiis KoEen (= SchizosL (jracile H.), d’après Kiltl (7. c., |). Ga, pl. lY, fig. 28). DISCOHELIX Duuker, i848 (^). « Coquille (liscoïdale, presque toujours séuestre, à tours juxta- j)Osés, à spire plane ou coneaAe, bicarénée à la péripliérie, à carènes généralement tul)erculeuses ; ouverture (piadrangulairc ; lal)re excavé entre les carènes, antécurrent vers la suture et vers le pla- fond. Disgohelix ,s. stricto. G. -T. : Euomphalus pygmæus, vel Ptanortas tiasinus Dimker, Lias. Test peu épais. Taille moyenne ; forme discoïde, beaucoup pins large cpie haute ; spire généralement sénestre, souvent presque aussi concave (pie la face ombilicale, on parfois meme plane, rare- ment un peu saillante ; protocon({ue à nucléus rétus, mais non liétérostropbe ; tours étroits, juxtaposés, plans ou légèrement exca- vés, séparés par des sutures peu profondes ipie borde un bourrelet plus ou moins visible, avec des tubercules })lus ou moins écartés ; des stries d’accroissement obli({uement sinueuses — souvent croi- sées par des blets s])iraux — constituent rornementation de cba({ue tour. Dernier tour embrassant toute la co([uille sans aucuu recou- vrement sur le tour précédent, muni de deux carènes tuberculeuses, a la péri])hérie de (duicnm' des fac'cs ; base exclusivement réduite (i) PaD'ontogr., t. I, .S, p. 1.S3, i34 ESSAIS DE Discohelix à rentoniioir omlnlical qui ne porte sur ses parois que des ligues d’accroissement un peu sinueuses. Ouverture quadrangulaire, à bord columellaire moins élevé que le labre, qui est mince, excavé en profil, antécurrent à 6o° vers 'la suture inférieure, antécurrent également sur le plafond. Diagnose complétée d’après la figore du génotype (Palæontogr. I, p. 107, pl. XIII, fîg. 20) et d’après nn plésiogénotype du Bajocien de May (Cal- vados) : StraparoUus suhæquaUs d’Orh. (Pl. V, fîg. i3-i4) ma coll. ; Sir. slnister d’Orb., du Gharmoutliien de Fontaine Etoupefour (Pl. V, fig. 11 ■ 12), ma coll., et de Gurçy (Pl. V, fig. 7-10) coll. de l'Ecole des Mines. Rapp. et différ. — Ge Genre se distingue (VEuoniphnlus ou de PJiymalifer par son labre excavé entre les deux_carènes, et antécurrent sur les deux facc's ; ce critérium a été parfaitement indiqué par Stoliczka (Gret. Gastr., t. Il, p. 25 1 « on wbicli tlic striæ of growtli are insinuated backwards )>) qui a insisté avec raison sur la nécessité de séparer Discohelix de StraparoUus ; toutefois il n’est pas inutile de rappeler que cet auteur interprétait à tort StraparoUus comme d’Orbigny, tandis que de Koninck lui a rendu avec raison sa véritable significa- tion, celle d’une coquille à tours se recouvrant. G’est donc plutôt à EuompliaJus qu’il convient de comparer Di.9co/ic//a;. Même, Discohelix a tout-à-fait le galbe de Schizostonia ; seulement le profil du labre est concave au lieu qu’il est convexe cliez Schizostoma, et, à ce point de vue, Discohelix descend bien de Dje?'/«, ■ comme je l’ai indiqué plus haut. Gefte solution me paraît moins hasardée que celle consistant à le faire descendre (VOmphalocirrus, Genre paléozoïque que Fischer (Man. Goncli., p. 829) a identifié avec Cœloceut rus et qui est caractérisé 'par ses épines tubulées. En tous cas, après avoir succédé, dans le système mésozoïque, aux EiiomphaUclæ paléozoïques, Discohetix a — comme on le verra ci-après — donné naissance à une série de formes qui se sont enchaînées jusqu’à l’époque tertiaire, c’est un phyliim absolument distinct du rameau StraparoUinæ avec lequel on l’a souvent confondu bien à tort. Le choix du génotype est d’ailleurs très ambigu : la première espèce décrite jiar Diinker, dans le Lias d’Halberstadt, est Planorhis liasinus (1847) coquille lisse et non carénée ; en créant son nouveau Genre l’année suivante, dans le même Recueil, l’auteur n’a-t-il pas plutôt voulu désigner Euom- phaliis pygmæus qui répond plus exactement à la diagnose et qui a été figuré (pl. XXV, fîg. i5-i6 et 20) avec beaucoup plus d’exactitude Répart, stratigr. Trias. — Dans le Muschelkalk inférieur de l’Allemagne centrale : Euoin- pha.lus exiguiis Phil. et mut. arietma Schl., d'après Picard (Gloss, mitl. deutsch. Tr., p. 474, pl. X, fig. 5-6). On a vu ci-dessu,s que c’est plutôt une Wôhrmannia. Dans le Tyrolien de Saini-Gassian ; StraparoUus iiltimus Kittl (1891, J. c., p. 63, pl. IV, fig. 24). / PALÉOCONCIIOLOGIE COMPAREE l35 Discolielix lUiETiEN. — Dans les calcaires de Hochfcller (Alpes havaroises) : Euom- phalus ferox Gnembel, d’après von Ammon (Gastr. Hochf. Kalkes, p. 175, fig. 3). Lias. — Outre le génotype et le i)lésiogénot\pe ci-dessus figurés, dans le Sinémurien de la Côte d’Or et de l’Est : Disc. OppeJi Martin (1860, p. 74, pl. I, fig. 89-43) ; Solarium clepressum Terq. et Piette (= Sol. striatum Piette). Dans le Gharmouthien de Saint-Bonnet : Sirapar. enci'inus Dumort. (Déj). jur. Rhône, partie 111, p. 245, pl. XXVIII, fig. i5- 18) ; dans la zône ojxilinus du Gard ; Disc, alhinatiensis Dumort. (ibicl., t. IV, p. 284, pl. LIX, fig. 3-5), coll. de Brun ; à Limonest (Rhône) : Disc. Dunkeri Moore, iilésiogénotypc de Dumortier, coll. de l’Ecole des Mines ; une autre espèce à tours plus nomhreux, dans le Toarcien de Yeyras (Ardèche), coll. de l’Ecole des Mines. Dans le Sinémurien et le Charmoutliien de la Souahe : Solarium infralia.sicum Qu., Discohcli,r exigua (Q, nucleata Brôsamlen (ScliAvrd). .Dira, p. 201, pl. X.Vll, fig. 3-6), Straparolhis euomphalus Qu., ma coll., Discohelix caJculiformis Dunker [fide Koken, Leitfoss., p. 684). Dans les calcaires cristallins de la mon- tagne de Casale (Sicile) : Bifroniia Scacchii Gemmell., ma coll. Dans le Sinémurien d’Angleterre : StraparoJlus hclluhis Taie (Yorkshire Lias, p. 34i). Rajocien. — Dans les Deux-Sèvres et la Vendée' : StraparoJlus subæqualis d’Orh. (Pal. fr., t. j., t. Il, p. 3it, pl. CGCXXII, fig. 8-it. Dans l’Oolite inférieure d’Angleterre ; Solarium Cotlesivohliæ Lyc., Straparolhis spinosus Wright, S. dunflriensis Tawney, S. pulchrior, dexter, exsertus Hudleston, d’après la Monographie de cet auteur (pp. 3i5-32o, pl. XXV et XXVI) ; la seconde de ces esiièces dans l’Oolite hrune de Rayeux, coll. Deslongcham])S ; une espèce voisine de la troisième, dans le minerai de fer de la Lorraine, coll. Tliiéry. Dans le .Dira hrun de Franconie : Discohelix Giiembeli v. y\mmon (/. c., p. 2i5, fig. 89). Bathonien. — Dans le Bradfordien de l’Oine, du Calvados et d’Angle- terre : Solarium balhonicum Lycelt, (in Gossm., Gontrih. étage Bath., p. 338, pl. XI, fig. 21-23). Dans la Sarthe, une espèce cà gros plis (intermédiaire avec Colpomphalus) : Solarium abruptum Gossm. (ibid., p. 337, pl. XV®fig. 39-4 t). Dans le Fuller’s Earth de l’Aisne : Eiiom- phaliis tuberculosus Thorent (Pal. fv., t. j., t. 11, p. 812, pl. GCGXXII, fig. 12-16). Gallovien. — Dans le .lura lirun de Ralin : Solarium Hærnesi Lauhe (Gast. hraun. .Dira Ralin, p. 16, pl. 111, fig. 7). Une espèce inédite dans le massif Djehel Moghara (Arahie septenti ionalcQ communiquée par M. H. Douvillé. OxFORDTEN. — Daus les cale, de Trouvifle ; Si rajiarollus Sappho d’Orh. Pal. fr. t. j., t. 11, p. 3t5, pl. GGGXXllI, fig. 9-1.8). (i) Dénomination préemployée par Philippi pour une espèce triasiqne; celle-ci, du Lias, prendra le nom ; D. Brœsamleni noè/s, i36 ESSAIS DE Discohelix Neocomien. — Une espèce à varices écartées et à spire nn peu exserte, dans J TIanlerivien de rAn])e : SI ntparollus Du pinianui^ d’Orb., coll. de UEcol(' des IMiiu's. Dans te Yalan^dnic'n d('s ('iivirons d’Aix ; Disc. Curetl Cossm. (A. F. A. S. 1898, p.- 5, ])1. TT, fig". 9 et T2-i3b Barremien. — Une espèce à varices écartées, dans les ('nvirons d'Escra- £;roltes : SI raparoUus Moiitonianus d'Orb. (Piod., l. TT, p. to4) ; une autre à l’état de moule dans les calcaires blancs de Gliiilillon : Slrapa- rolhis inichaiilensis Pict. et Camp. (Crél. Sainte-Croix, t. TT, j). aôG, pl. LXXXVTIT, fig. i3). Alivien. — Une esjièce bien caiactérisée dans le Gault d’Escragnolh's ; Sirop. Morlinianus d'Orb., coll. d(' l'Ecole des Mines. Dans l'tipijer Greensand de Gcimbridge : Solarium ])lanum Seeley (18G1:, Ann. INJag. nat. Hist., p. 287, pl. X, fig. ii). Cekomanien. ■ — Dans le tourtia de Tournai : Delphinula Bonnardi d’Aidi. (j). 33/i, pl. XXTI, fig. G). Dans l’Ootalooc group de T'Tnde méridionale : 'SI raparoUus indiens Stoliczka (Gret. Gasl. Soutli India, t. TT, p. i58, pl. XX, fig. 7). Sbnoxien. ■ — Dans la ciaie du Texas, une espèce à spire un ])(mi leclitorme : SIrapar. lens Gabb. (Geol. Surv. Galif., t. T, p. 120, pl. XX, tig. 17). CoLPOMPiiALUS iiov. sect. G. -T. : Straparollu^i altus d’Orb. Batli. Taille petite ; forme solarioïde, plus large que liante, mais à spire toujours un peu élevée, préseutaut un galbe à peu près coni- que ; protocouque lisse, déprimée ; ciiu[ ou six tours subétagés, excavés entre deux rangées inégales de petits tidtercules qui enca- (irent la suture ; Tornementation spirale est régulière et assez fine. Dernier tour déjiassant généralement la moitié de la hauteur totale, excavé en arrière au-dessous de la couionne périphérique de créue- 1 lires i[ui se prolongent souvent sous la forme de costules jusifu’à la suture, ; au-dessus de cette couronne, le profil est arrondi meme sur la base qui porte de fins fdets spiraux, croisés ])ar des lignes (Taccroissement très incurvées, jusqu’au pourtour de l’ombilic assez rétréci et garni d’un nombre^ variable de grosses crénelures prolongées sur les qiarois déclives, ainsi q ue les stries concentri- (fues. Ouverture pentagonale, à péristome continu ; labre obli(pie, un peu antéenrrent vers la siitnre ; plafond subécliancré ; l)ord columellaire légèrement épaissi vis-à-vis des ])Iis de rombilic. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE i37 Discoliclix Diagnose refaite d’après nue foTiiie très voisine du génotype : Strapa- roUiis coroiialas ’rer([. et Joiirdy (PI. VI, fig. 7-9), coll. d(' l’Ecole des Mines, et d'a})rès nn ])lésiogénotype du Bajocien d’Amance ; Solariain polyyo- iioides Hnd feston (PL AI, fig. i3-i5), coVi. Thiéry. Rapp. et différ. — Je suis encore dans la nécessité de sépaicr celte Section qui comprend des formes très différentes de Discohclix par leur spire sola- rioïde et par leur ombilic plissé, les stries d’accioisseim'nt sont égaPmient plus sinueuses et au meme emplacement. Il y a cependant des inlernié- diaires (mtrc DiscoheJix et ColpoinpliaJus, inditpianl (jiK* le passage de l’uu à rautfc a duré pendant une période piolongée. Répart, stratigr. ^ Lias. — Une espèce inédite du Toarcien de la Lorraine ; Colp. Tlüeryi n. sp., nia coll. [v. , l’annexe finale]. Dans le Toarcien de la Verpillière : Solariuin Helenæ Dumortier (Dép. jur. Bassin llliôiu', t. IV, p. 5/1 r, pi. XXXVL, fig. 1-3), la meme dans le Calvados, coll. Deslongchamps, comm. par M. Bigot. Dans le Sinémurien de la Sicile : Turbo Pahnicriî Gemmellaro, ma coll. Ba.iocien. — Outre le plésiogénotype ci-dessus figuré, dans l’Oolite irder. . d’Angleterre ; Solar. diadeuia Lycett, Sol. plsoliticum, subvaricosuni Hndleston (/oc. cit., pi. XXVI). Batiionien. — Outre le génotyiie rare dans le Calvados (jeune si)éc. de ma coll.). Sir. cororudus T. et J. (= Sol. Tcrqiicinï Cosstn., corr. inutile puisque l’espèce n’est pas nn Solarium), S. forinosum T. el S. serpen- liiium T. et S., coll. de l’Ecole des Mines, S. lurbiniforme Lycett, coll. Rigaux. fbiocniDiuM Koken, 1889 (^). G. -T. : CeraUies ctugulatus Munst. (dein Idorcidiiü), Trias. Taille petite ; forme discoïdale, un peu plus large (fue liante, (juoiipie assez éjiaisse eu général, à spire rarement proéminente, plutôt également concave sur ses deux faces ; tours convexes, peu nombreux, croissant assez rapidement par juxtaposition, sans se recouvrir les nus les autres ; sutures profondes, mais non canali- ciilées ; ornementation comjiosée de varices axiales, sublamelleuses, plus ou moins rapprochées, représentant les arrêts de Taccroisse- ment ou la trace des péristomes. Idernier tour embrassant toute la coffuille, cingnlé par des lames comme un radiatmir, jns([ue sur (i) Ncncs Jalub. f. Miner., Bd. VI, p. VLL (ig.. \l\. i38 ESSAIS DE la l’ace ombilicale qui est à peu près symétrique à peine plus profondément creusée. Ouverture ovale en hauteur, à peine oblique, à péristome continu extérieurement bordé d’une varice apla- tie sur sa face antérieure. Diagnose complétée d’après le génotype (Kittl, Gastr. Saint-Gassian, part. T, p. 67., pl. TV, fig. 28-29), reproduction [Fig. 30] de la première ; et d’a])rès un plésiogénotype du Cliarmoutliien des environs de Metz ; Si raparolhis jyietensis Friren (Pl. V, fig. 10-17), Rapp. et différ. — L’auteur de ce Genre l’a d’abord rapproché des Sca- Udæ, puis des Lioliidæ, à cause de son ouverture bordée, tandis qaie Kitll — avec beaucoup plus de probabilité — l’a placé parmi les Euomjdyfdidæ remarquant qu’il rappelle complètement Plianervtinus. A mon opinioTi, il est encore i)liis voisin de Discohelix })ar la juxtaposition de ses tours, quoique ses varices ne soient nullemeTit sinueuses. Il résxdte de cette comparaison que c'est un Genre bien distinct de la meme Famille ; la spire est tantôt concave, tantôt plane, tantôt légèrement proéminente, parfois enroxilée à gauche, exac- tement comme chez Discohelix. Répart, stratigr. Trtas. — Plusieurs espèces, outre le génotype, dans le Tyrolien de Saint- Cassian ; Euomphalus contrariiis Braun. IL arics Laube, P>roc pusla- losuin, omatiim Koken, d’après la Monographie précitée de Kitll (v. aussi Koken, 1889, EnUvicklung Gastr., p. 434, pL XIV). Dans les cou- ches tyroliennes de Predazzo : Proch. Snlomoni Hæbeile (Pal. unt. triad. Gastr. Pred., p. 817, pl. II, fig. 12). Lias. — Le plésiogénotype ci-dessus signalé, dans les environs de Metz, don de l'abbé Friren qui a découvert cette esiiècc (Mél. pal.. Bull. Soc. llisl. nui. Melz, 1876, no?i fig.). NlîMMOCALCAR Cossm. 1896 (^). (Coquille disco'idale, à spire à peine l)oml)ée ; tours ornés de côtes tidiercLilenses on épineuses, avec d’antres ornements pins lins dans les intervalles ; périphérie carénée et armée de pointes ; base assez laroement ombiliijnée ; ouverture tlexnense, découverte sur la Itase ])ar nue sinuosité échancrée sur le ])lafond. \ (i) Observ, qq. Coq. crét. {A. F. À, S,, CongTcs de Carlliaoe), p. 1-. Discohelix à l’autre face ou *Fig. 30. — Uvochidium cingulaîuni [Munst.], Trias. PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE iSg IVuuiuiocalcar Nuimimücalcar ,s. stricto. G. -T. : Sotcuiiini potyçjoninm crArcli. Batli. Taille au-dessous de la moyeuue ; forme extrêmement aplatie (jiiand la coquille est adulte, beaucoup plus large cfue haute ; spire plus ou moins plane au début, à protoconque lisse, avec un nucléus déprimé, mais non hétérostropbe ; tours étroits, assez u ombreux, conjoints, séparés par dés sutures linéaires et ondulées ; ils sont ornés de costules rayonnantes et écartées, qui se terminent par une saillie épineuse sur la suture antérieure ; dans leurs intervalles, il t'xiste un treillis élégant de funicules spiraux et de ])lis d’accrois- sement qui forment souvent des granulations à leur intersection. Dernier tour embrassant toute la coquille, ({uoique superposé sans recouvrement au tour précédent ; il porte à la périphérie une carène saillante, armée de pointes souvent rostrées ou même de tubulures creuses, qui correspondent aux costules précitées ; base générale- ment déprimée au l)ord de la carène périphérique, un peu convexe au milieu où se dessinent des plis rayonnants et incurvés, traversés par des fdets spiraux et serrés, jus([u’au pourtour de rentouuoir ombilical, plus ou moins évasé, qui laisse apercevoir sur ses parois l’étagemeut interne des tours de spire. Ouverture déprimée, angu- leuse à la périphérie, flexueuse et écliaucrée sur le plafond ; labre à profd convexe entre la suture inférieure et la carène péri])lié- ri(jue. Diagnose complétée d’après des spécimens dn génotype, dn Vésnlien du ])ois d’Eparcy (PI. V, fig. ai-aS), ma coll. Rapp. et différ. — NunimocaJcar a nn galbe comptètcmeiU différent de celui de DiscoJieUx ; cependant il convient de rapprocher ces deux Genres à cause de la sinuosité des stries d’accroissemenl ; an lien que réchancrure se ti'onvc sur le ])rofil du labre entre les deux carènes, ici elle est reportée sur le plafond, dn côté de la base, exactement comme si la 2^ carène périphérique était descendue vers l’ombilic, l’nniqne carène épineuse remplaçant l’infé- rienre de Discohelix. D’anlre part, il esl bic'U évident que, par une transfor- mation analogue, Nurumocalcar s’est peu à ])eu dirigé vers les véritables Solariidæ à. tours se recouvrant successivement, Déjà leur superposition est moins nette chez Nummocal car que chez les premiers Eaomplïalidæ. D’autre part, Koken a décrit, et classé dans les Pleuroloinarildæ un Geaire, ESSAIS DE i4o IVnmmocalcai' Schizogoriium qui paraîl ton! cl’al)or(T cxliriiieiiiLMil voisin de noire Niuiirno- calcar ; mais sa carène périplieriqne porte, parail-il, une bande formée par un vérilable sinus bdéral, dont il n'existe aucnnc trace sur Numinocalcar? Je laisse donc ])rovisoirement la question en suspens, pour la reprendre ultérieurement, à ]jro])OS des Eolomacca. Répart, stratigr. Bajocien. — Une espèce h épines assez rai)procliées, à ombilic crénelé, dans les Deux-Sèvres : SoJar. Bmigieri d’Orb. (Pal. fr., t. j., 1. II, p. 807, •])1. (XGXXI, fig. i3-iG). Batj IONIEN. — Le génotype dans le Vésulien de la France ; une autre • es])èce <à calotte jilus bombée, dans le Vésulien de l’Orne : SoJar. Iicmis- phæricuni Gossm., coll. Deslongcliamps (Gonlrib. étage balli., ]). 333, ])1. XIII, lig. 5-7). Dans la grande Oolite d’Angleterre et de l’Aisne SoJar. varicosum Morr. et Lyc. , moins épineux que le génolyiie. Galloyien. — Une esjièce probable (moule peu neU, dans la Sarllie : SoJar. sarJhaccn.^ic d’Orb. (Pal. tr., Ibid. 17-ao). jN'eocomien. — Dans les environs de Brunswick : SoJar. denJaJocarinaJuui Woriemann (Deutscli. lioll. neoc., p. 161, pl. VIII, fig. 3-4). Bauremien. — Une espèce dans les Basses-Alpes : SoJar. piiJcheJJnm d’Orb. (^) (Prob., 1. II, p. to4). Aptien. — Une espèce bien caractérisée dans la zone à BeJ. .seinicarudi- cuJatiis de la Bédoule : N.' pusinJosnm Gossm., ma coll. Albien. — Deux espèces épineuses dans le GaiiH des Basses- Alpes, de l’Aube et d(' la Porte du Rbône ; SoJar. denfaJurn, granosum d’Orl). (^Pal. tr. lerr. crét.). Peut-être aussi SoJar. siil^ornaJum d’Orb. et Tro~ chLi,s cirroides Brongn., moules carénés de la Perte du Bhôiie, qui portaient peut-être des épines sur le lest De même l'ii ce qui concerne SoJ. Tingryanum , fripJcx Pict. et Roux (Moll, grès verlsU Genom.anten. — En Tunisie : N. BerJJ}oni Pervinquière (Et. ])al. tunis., ]). 59, iR- Senonten. — Dans les Argiles grises de la Hongrie : SoJarium cycJospiriiin Petbô (Hypersenon Peterward. igoG, p. 182, pl. VIII, fig. ii). Plaeybasis nov. Sect. G. -T. : Strapai^olhis pu] chellus d’Orh. Bath. Taille moyenne ; forme discoïdale, à sjiire ])laiie 011 très ]ien sail- laide ; protocomjne lisse, dé]n'imée ; tours assez nombreux, séparés par des sutures linéaires, déprimés en arrière, couronnés vers la suture antérieure par une rangée de crénelnres, obtnsément ornés de stries spirales. Dernier tour embrassant tonte la coquille, jiixta- (0 Doul)lc emploi avec Straparollas pulcJieJJas qui est aussi im Narnmocalcar d'une autre Section; l’espèce d’EscraguolIes prendra le nom N. Guebhardi noJjJs, PAI.ÉOCONCIIOr.OGlTî COMPAREE t4i rVuiuiuocaloar })osé an précédeiit, portant en arrière iin(' eonronne rie j^rosses (‘lè- nelures non épinenses, et en avant une seconde earène |)èripliéri(jiie plus finerneut crénelée ; l’espace compris entre les deux est excavé et les stries craccroissements y fout uu très profond crochet rétro- current ; base formant une zone plane et lisse, sauf les accroisse- ments peu incurvés et peu obli(]ues ; la })aroi de la large cavité ombilicale est un peu déclive et limitée par un angle très obsolète, finement plissé par les accroissements. Ouverture (piadrangulaire, à péristome ol)lir{ue et découvert sur le ])lafond ; labre très échancré latéralemeut, autécurrent vers la couronne inférieure, puis légère- ment sinueux sur la rampe jusqu’à la suture. Diagnose établie (ra])rès des sx)écimens du génotyx)e (PI. YI, üg. i-3), de Gonlie, coll. de l’Ecole des Mines. ^ Rapp. et différ. — On distingue cette Section de Numinocahar, non seide- inent i)ar la substitution de crénelures aux é[)ines i)érijDliériqnes, mais sur- tout par l’aplatissement caracléristi([ue de la base, dû à ce qu’il existe une seconde carène supérieure ; il en résulte que la sinuosité des accroissements de Niiinmocalcar est ici divisée i)ar cette deuxième carène et qu’elle est surtout marquée entre les 2 conronnes, beaucou[) moins marquée au contraiie sur la base. Ce dédoublement a donc ])Our effet de modifier complètement le profil du labre et de nécessiter la séq)aration d’un groupe distiuct, d’ailleurs très localisé et très éiûiémère. Répart, stratigr. Bathonien. — Le génotyiic dans le Bradfordien de la Sarthe, de l’Orne, de l’Aisne et du Boulonnais (Gossin. Gontrib. étage batli., p. 34o). Une es})èce très voisine dans le Gorn brasli du Boulonnais, mais à sxiire un peu ])lus saillante ; S. p uJ ch ell aides Big. et Sauv., ma coll. Une autre espèce i)lus aplatie dans la Grande Oolitlic du Galvados : SIrap. depressus d’Orb. (Pal. fr., t. p, t. Il, j). 3t3, pl. GGGXXÎII, fig. 5-8). PSEUDOMAL AXIS Fisc lier, (= OrJ)is Lca i883, non Lacép. 1799) Coquille discoïdale, bicaréuée, à spire plane, à face ombilicale peu profoudémenl creuse ; protocoiique hétérostrophe ; tours striés spiralement ; stries d’accroissement ortbogonales entre les carènes. ESSAIS DE * Pseudoiualaxis antéciirrentes vers la suture, uu peu iucurvées sur la base, ouver- ture mince, quadrangulaire. Opercule mince, multispiré, siib- concave Pseudomalaxis s. stricto G. -T. : DiscoheUx Zanctca Phil. Yiv. Test assez mince et fragile. Taille moyenne ou petite ; forme dis- coïde, beaucoup plus large que haute ; spire enroulée dans le meme ]ilau, à protocompie lisse dont le nucléus est liétérostrophe, c’est-à- dire que le bouton initial est visible du coté de la face ombilicale ; tours assez nombreux, étroits, très peu bombés, séparés par des sutures linéaires que borde en dessous un bourrelet caréné et très üncment crénelé ; ornementation composée de stries spirales, plus ou moins profondes, très serrées ; les lignes d’accroissement sont antéciirrentes à 6o° vers la suture, ])eu sinueuses et peu régulières. Dernier tour embrassant toute la coquille par juxtaposition et sans aucun recouvrement d u tour précédent ; il est bicaréné et son profil est un peu excavé entre les deux carènes très finement créne- lées ; les stries d’accroissement sont rectilignes et orthogondes ]iar rapport aux carènes. Base ,ayant un diamètre à peu près égal à celui de la spire, et laissant apercevoir renroulement interne des tours convexes jusqu’à la protoconque ; cet entonnoir est large, très peu profondément creusé, orné de filets spiraux, séparés des sillons un peu plus larges que les filets, et de petits plis d’accrois- sement incurvés, beaucoup plus serrés, ayant leur concavité orien- tée vers T ouverture qui est mince et rectangulaire, juxtaposée à l’avant-dernier tour. Diagnose établie d’après un plésiogénotype, de bEocène du Bois Gonët ; DiscoheUx Dixoni Vasseur (PI. VI, fig. 34-36), ma coll. Rapp. et différ. — Je n’ai pu conserver le nom proposé par Lea (mais préemployé) pour O. rotella qui est génériquement identique à notre fossile d’Europe, et qui s’écarte de DiscoheUx, très voisin en apparence, par deux critériums esseidiels : l’absence de sinuosité des' stries d’accroissement, et, })ar suite, du labre ; d’autre part, l’existence d’une protoconque nettement hétérostropbe, tandis que chez les EuoinphalUlæ primitifs, le bouton em- PAT.KOCONCTIOLOGTE COMPARÉE l/,3 Pseudonialaxiis ])ryonnairc esl visn)le du côté de la spire, ce (Rii iiidi(j[ue bien (pi’il est orthos- troplie. Par ces deux critériums, Pseiidomaïaxis rapproche plutôt des Sola- riidæ. Toutefois, il s’en écarte par son galbe discoïdal, à tours juxtaposés, par son ombilic non étagé et par son ouverture quadrangulaire, de sorte que c’est ])ien en définitive un Euornplialidæ qui descend des DiscoheUx jjar atténuation de certains de leurs critériums, et avec une inversion des tours ffe spire, la sinuosité sénestre n’ayant pas persisté apres la protoconqne. Répart, stratigr. Senonien. — Dans la craie de Californie, forme douteuse : Discohelix Leana Gabb. (Geol. Snrv. Galif, t. I., p. 119, pl. XX, fig. yô). Maestrtchtien. — Aux environs d’Aix-la-Ghapelle : Discohelix simplex Holzapfel (Moll. Aacbener Kreide, p. 1G7, pl. XIX, fig. 2). Eocene. — L’espèce plésiogénotype dans le Lntécien de la Loire inférieure et des environs de Paris, ma coll. Une espèce analogue à Selsey (Angle- terre) : Orhis pateUatiis Sow., ma coll. Dans les environs de Siout, en Egypte : Discohelix lyhicus Oppenb. (Altert. Fannen Egypt., p. 281, pl. XXII, lig. 3). Gligocene. — Dans le Priabonien de Zovencedo : Discohelix Beyrichi Oppenb. (1896. Alttert. Golli Berici, p. G3, pl. III, fig. i). Miocene. — : Dans l’Xquilanien de la Ligurie ; Discohelix itcdica Sacco, et var. supralævis (Moll. tert. Piem., part. XII, p. 78, pl. II, fig. GG-G7. Deux espèces non figurées, i)lus on moins crénelées à la périphérie, dans le Tortonien de la Hongrie ; Ps. corniciilam, ccdculiformis (^) Bœttger pl. XII, fig. 19-21 et 22-24), types du Senck. Mus. (Kostej, part. II, p. iiG, et III, p. i38). La troisième espèce a les tours complètement disjoints en hélice ; Ps. exiraclrix Bœttger (PL XII, fig. 25-2G). ihid. (Koslej, partie III, p. i38). PLIOCENE. — Dans le Plaisancien et l’Astien d’Italie : Bifrontia Rochettina Midi, Solarium Aldrovandii Foresti et var. Uxjnitica' Saccp (/oc. cil., fig. G5). Epoque actuelle. — Dans la Méditerranée et à iMadère, le génotype. Une. antre espèce operculée, dans la l)aie de Gbesa])eeke : Ornalaxis nobilis Verrill, d’après le Manuel de Tryon. Quant <à Om. peruambueeu.sis Wal- son, c’est une petite coquille à tours contigus et meme disjoints, cos- tnlés comme ceux de Brochidium. (i) Dénomination préemployée par Dnnker ; j’y substitue P. Bœttgeri nobis, i44 ESSAIS DE SERPULOSPIKA nom. mut. (= Serpularia Rœmer, i843 ; non Münst, i8/|0, nec Fries, 1829, SCC. Herrmannsen) Coc|uille épaisse, tiibuleiise, siibcylindrique, à tours enroulés eu spirale, uou dans un même plan, plus ou moins disjoints. (( Ce sont des Siraparollus dont les tours sout disjoints. » [d’Orb. Prod., t. I, J). 60], ft Serpttlosptra .s. stricto G. -T. : Serpularia centrijuga Rœmer, Dév. Taille moyenne ; forme hélicoïdale, à circonvolutions disjointes d’une extrémité à l’autre ; spire généralemeid peu élevée ; tours arrondis, sans carènes id ornements spiraux ; stries ou plis d’ac- croissement peu ou point sinueux ; ouverture circulaire à péris- tome })eu épais. Diagnose rei'aile d’après le génotype (PI. VI, fig. 19) du Hartz, coll. de l’Ecole des Mines et d’après nn plésiogénotype ; Euomphnlus iicrfmhi de Koninck (PI. VI, lîg. 4-0), dn Dinantien de Tournai, ma coll. Rapp, et différ. — Contrairement à l’indication tonrnie dans le Mannel de Fisclier (p. 83o), ce Cenre — dont le nom préemployc ne peid être maintenn — n’a pas la spire dêronlée dans le même plan, aussi, c’est bien comme ancêtre de StraparoUus dont les tours cordigus se recouvrent, et non auprès d'yO/om- pl^alus et d’EccyUoinphaJus dont l’bnroulenient se fait dans le même plan, (pi’il faut classer Serpulospira. Dérive-t-il directement des Capulidæ, on par rintermédiaire d’CJccylioniphalus c’est ce qu’il est ditïicile de préciser, cependant la première descendanpe me paraît plus i)robable que la seconde. En tous cas, dès le Dévonien, les tours se sont rapprochés et ont adhéré les uns aux autres en se recouvraid, ce qui a produit StraparoUus qui a com- mencé à apparaître peu après Serpulospira. De Koninck a cru apercevoir — ' sur tes formes carbonifériennes — des rainures longitudinales d’apT-ès les- (pielles ce Genre de Rœmer devrait être classé comme Plianerotiuus dans les Pleurotornai'iidæ ; je ne crois pas que cette hypothèse soit soidenabh', car il n’y a aucun sinus. Répart, stratigr. Devonien. — Cintre le génotype du Coblentziçn, une espèce cà tours encore moins relâchés, dans l’Eifélien d’Allemagne : Eiioinph. circinalis Goldf. (fide d’Orb., /. c.). En Angleterie : Phanerotinus rnilitaris Whidborne (loc. cit., p. 269, pl. XXV, fig. 9-1 1). PALÉOCONCITOLOGIE COMPAREE i45 Serpulospira CARBONirERfEN. — Ôiiire le ])lésiog'énoly pe ci-dessus figuré, Euomjjhal as angysioma de Kou. (augiostomas solec.), du Diuanlicn do Visé (ftde d’Orl). /. c., p. i2t), Turompttaltts Perfier, t9o3 ('). G. -T. : Gapjilus crcnislria Barr. Dév. (( Coquille plate, discoïde, ombiliquée, à tours serrés et croissant rapidement ; sutures capillaires. Bouche pré- sentant la forme d’une ellipse large, sans épaississement, pourvue d’une faible échan- crure située sur la lèAU'e externe. Ombilic sans callosité, entouré d’un bord obtus. Orne- ments transverses, tranchants, dirigés faiblement vers l’arrière. » Diagnose originale et textuelle ; reproduction [Fig. 31] de rune des figures du génotype (/. c., part. I, pl. XLII, fig. /13). Rapp. et différ. — Peiner a comparé son Genre à Pycnomphalus qui est une coquille à callosité basale épaisse, tandis que TubomphaJiis, à peine enroulé et largement ombiliqué, procède évidemment de Serpulospira et forme la transition avec Straparollus. Un le distingue des deux, non senle- ment par son galbe, mais par la légère sinuosité . que forment les accroisse- ments, à la jonction du labre et du plafond de l’ouverture ; celle-ci est parti- culièrement ovale, projetée en avant par le détacbement d’une partie du dernier tour. Répart, stratigr. Silurien. — Dans le Gotblandien de la Bohême : Rofclla inpata Barr. (in Perner, l. c., p. 267, pl. 242, fig. t4-j()). Devonien. — Dans le Goblentzien de Konjeprus (Bohême), oidré le géno- type : Turbo elaius, Roiella emergens Barr. (ibid. p. 250, pl. LXXII, fig. 8-i8).‘ Fig. 31. — Tubomphalus creni- stria [Barr.], Dévonien. STRAPABOLLUS Aîontfort, 1810 - Coquille discoïde, très largement ombiliquée, à spire peu sail- lante et rarement turbin ée ; tours convexes, lisses ou simplement striés par les accroissements, et rarement munis de quelques lignes spirales, se recouvrant néanmoins un peu dans leur enroulement. (1) Gastr. sil. Bohême, T. IV, part. 11, p. 255. (2) Conch. System., t.'II, p. 17^. 10 ESSAIS DE T 46 Straparollus Ouverture ovale, un peu ol)li(|ue ; labre laililement siriueiix ; bord eolumellaire mince, non réfléchi. Straparollus .se7Rsn stricto. G. -T. : 8. Dionysii Montfort. Carb. Test solide, épais. Taille grande ; forme tiirbinée, un peu dis- coïdale, toujours plus large que haute ; spire plus ou moins proé- minente, à gallie conique ; tours nombreux, convexes, assez étroits, séparés par de profondes sutures ; ils se reeouvrerd néanmoins un peu dans leur euroulemeut et ils ne sont pas simplement contigus ; leur surface est généralement lisse, ou du moins elle ne laisse appa- raître (pie (piehjues raren lignes sjiirales, non constantes et des stries (Taccroissement, faiblement oblicjues, non sinueuses. Dernier tour au moins égal aux deux tiers de la hauteur totale, nVmbrassant la spire ([lie chez ({uehjues espèces tout à fait déjirimées ; sou galbe est régulièrement arrondi à la jiériphérie, juscjne sur la base f[ui forme un très large entonnoir omliilieal, à parois convexes, laissant ajiercevoir renroulement interne des tours. Ouverture à peu près circulaire, à péristome mince, continu, attenant à Tavant-dernier tour ])ar une jietite jiortiou de son contour ; labre oblique ; bord eolumellaire non réfléchi, ni calleux. Diagnose complétée d’après un spécimen dn génotype de l’assise YI de Visé (Pt. IX, fig. 4), ma colt. ; plésiogénolype discoïdal : Porcellin tævtfjata Léveillé (Pt. VI, fig. iG-i8), des calschistes de Tournai, ma colt. Rapp. et différ. — La séparation de ce Genre est tout à fait justifiée par le recouvrement des tours (jni ne sont pins aussi contigus (pie chez Eiiom- pJiahis, ce qui dénote déjà un écartement pins complet de la souche initiale, dans laquelle les tours de spire sont disjoints, mais non superposés. Dans sa diagnose, de Koninck a signalé l’existence d’nn sinus existant à la partie infé- rieure du lahre, mais je n’ai pu en constater l’existence dans le voisinage de la suture ; aucune iullexion des stries d’accroissement n’est d’ailleurs indi- (piée à cette i)1ac(' sur les figures du génotype, dans l’atlas de cet auteur : il est donc jiossihle cju’il se soit laissé innuencer par une déformation acci- denlelle. Fischer a classé Straparollus dans les Delphinulidæ, tandis ([u’il a laissé Euojiiplialus auprès des Solarium ; il y a làv ime anomalie de classe- ment qui me })araît peu explicahle ; les véritahles Dauphinules ont, il est vrai, les tours très peu recouverts dans leur enroulement, mais elles débutent par une protoconque ornée, puis par des tours calcariformes ; or ces deux PAT.I'OCONCTTOLOGTE COMPAREE T 47 Straparollus criléi'iuins iruxislciil pas chez SI raixirolhts dowi tonies h'S aninilés se reli(nii à l^uonipluihis. Répart, stratigr. Devonien. — En Angleterre, nne espèce (I’al30rd confonclne par Whid- ])orne avec le génoty])e, mais plus glohnlense, avec nne antre forme agglutinante : P}}orufi philosophus Whidl). (Devon. fanna of England, ]). 238, pl. XXTIT, fig. i/i-17). En Allemagne, <'i Palîratli : EuompJi. annulatiis PhilE, colL de l’Ecole des Mines. Aux Etats-Unis, dans le groupe Hamilton (Givétlen, E. HecaJe Hall (Pal. N. -Ah, pl. XVI, fig. io-i4). Dans le Famennien du Maryland ; S. maryJandicus Glaike et Swartz (Mar. Geol. Snrv. t. VI, p. (>58, pl. LXVII,'^ fig. 23-25). Carboniferien. — Nombreuses espèces aux différenls niveaux, en Belgi- que, en France, en Angleterre, en Irlande, en Allemagne et en Russie, oulre le génotype et le i)lésiogénotype ci-dessus figurés : S. exallatu^, incpius, IrcmsieTis, allus (^), convoluLus, placidus, explanalus, grandis, minufus, pJanorbifonnis, de Koninck, Euoinphalus serus de K., Cirrus piJcopsideus Phillips, Planorbis æqualis Sow., S. manmiula, helicifor- mis, bJuomphaJus faUax de Koninck, Plaiyschisma Jamesi M’Goy, A. cœlatus de Koninck, d’après la Alonographie précitée de cet auteur (1881. Gale. cari). Belg., IIP partie, pp. 119 et suiv., pl. XI, XIII, XIV, XVIII, XXI) ; Cirrus rotundalus Sow., du Staffordshire, coll. de l’Ecole des Mines. Dans le Mississipien de l’Indiana (Salem limestone) : Euomph. spergenensis Hall, et var. planispira, quadrivolvis Hall (d’api-ès Gumings et Beede (Fanna of Salem Limestone, p. i337, pl. XXV , • fig. ili-ig'). Dans le Dinanfien de l’Iowa ; N. macronipJiahis AVinchell, S. arnmon VVhite et VVincliell, S. angularis Stuart Weller (Kinderhook farinai sludien, ])art. H, 1900, ]). 209, pl. VI). Permien. — En Russie ; 8. permianus King, et var. rossicus Netschajew (189U Lac cil., ]). 35t, pl. XH, fig. 12, i5, 21-22). Umeospira Perner 1908 (“). G.-T. : Rolella nigrîgans Barr. Siliir. (( Goijuille discoïde, larg-emenl otïil)ili(|iiée, dépourvue de callo- sité et possédant nn test mince. Tours séparés par des siitnres étroi- tes et sans profondeur, anguleux Fig 32. — Umbospira nigricans [Barr.], sur leur coté inférieur ; périphérie silukien. arrondie. Bouche sidMriaugulaire, sans lèvre épaissie. Orneraeids transverses ])eu distincts, médiocremeid. courbés. » (1) Dénomination préemployée par d’Orbigny pour une espèce bathonienne qui est un Colpomphahis : la coquille carboniférienne doit donc prendre le nom S. Konicki nobis. (2) Gastr. Sil. Bohême, t. IV, part. H,p. 257. ESSAIS DE T 48 Straparollus Diagnose originale lexlnelle. KeiJi'odnclion [Fi^. 32] de l’iine des figures (/. c., pl.* 242, fig. 7-11). Rapp. et différ. — Voisin de Tubomphalus, mais complètement enronlé, ce Genre se distingue de SlraparoUus par son galbe plus discoïdal et par l’arête snbangnleiise (pii existe à la jonction du plafond de l’onvertiire et dn bord colnmellaire ; il en résulte une modification de l’onverture qui est subtriangnlaire au lien d’êlre arrondie. C'est une très petite coquille dont les caractères auraient besoin d’être étudiés plus comjilètement. Répart, stratigr. Silurien. — Le génolype dans le Golhlandien de la Bohême. PniLoxEPiE Kayser, 1889 C). G. -T. : Enoniphafus lævis d’Arcli. et de Vern. Dév. Taille moyenne ; forme discoïdale, à spire ])en proéminente ; tours arrondis on légèrement , déprimés, lisses, se recouvrant très peu par superposition plutiat (pie par embrassement sutures très profondes ; surfaci' simjilement maiapiée de stries (raecroissement peu visibles, convexes latéralement, et un peu sinueuses inférieu- rement. Dernier tour formant les trois quarts de Tépaisseur de la coquille, arrondi à la jiéripliérie de la base (pui est largement ouverte sur les parois arrondies de la face ombilicale ; les stries d’accroissement y sont complètement orthogonales par rappiort à l’axe de la cocjuille. Ouverture arrondie, à péristome continu, ne reposant sur l’avant-dernier tour que par une faible portion de son contour ; labre à profil un peu convexe, comme les stries d’accrois- sement ; bord coliimellaire non réfléchi. Diagnose refaite d'après les spécimens type de l'espèce génotype (PI. VI, fig. 20-21), colt, de l’Ecole des Mines. Rapp. et différ. — Le classement de cette coquille, soit auprès d’Ewom- phalus, soit auprès de SlraparoUus, m’a d’abord embarrassé, parce que ses tours se recouvrent très peu et semlileut presque juxtaposés, comme chez le ])remier de ces deux Genres ; mais, en tenant compte de leur galbe arrondi, et surtout de l’absence complète de carène inférieure, comme aussi de la direction désalignés d’accroissement, j’ai pris le parti de faire de Philoxene un S. -Genre de SlraparoUus dont il se distingue par ses tours plus contigus ({(l’embrassants. (i) Zeitscli. d. «•. Ges., p. 292, pl. Xlll, tîg. 5. PAr.ÉOCONCITOLOGIE COMPAMEE i/iy Straparollus Kayscr a ota])li son Genre et l’a nommé ainsi ( Çsvo; ) parce qu’il a cru remarquer {[ne certains (>cliantillons étaient agglutinants comme PJioriis ; en tous cas, E. lævis n’a aucun rapport avec les OniislifJæ qui ont des accrois- sements très obliques et qui sont carénés comme leur ancêtre EiiompJja- lopierus ; l’agglntination n’est qn’nn fait accidentel qui se retrouve chez Sh’aparoUus et ne peut avoir aucune intluence sur le classement familial. Les tyi)es im'mes de l’espèce génotype n’en montrent d’ailleurs aucune trace ; leurs stries sont d’une netteté (jui prouve jusqu’à l’évidence qu’aucun corps étranger n’y adhérait. Répart, stratigr. v. Dcvonien. — Le génotype dans l’Eifélien de Paffrath. En Angleterre :■ Euomph. serpens PhilL, d’après Whidl)orne (Dcv. fauna Engl., p. 2/11, pl. XXIV, fig. 1-5). CüELODiscus Brôsamlen, 1909 (^). G. -T. : Euomphalns minulus Schübl. Lias. Taille petite ; forme cliscoïdale, im peu plus large que haute ; spire peu proémiueute au sommet, même uu peu excavée à la péri- phérie ; tours uomltreux, étroits, convexes, se recouvrant les uns les autres, séparés par des sutures linéaires au fond d’une étroite dépression spirale ; ornementation composée de plis incurvés, un peu écartés, peu saillants. Dernier tour embrassant tonte la coquille et à peu près aussi élevé qu’elle ; son galbe est arrondi en profil, sauf la dépression suturale : il est orné de plis sinueux, dont Tin- llexion et la courbure changent sur la croupe qui limite la dépres- sion sntnrale ; ils se prolongent jusque sur la base qui est égale- ment convexe et perforée au centre d’un large en- tonnoir ombilical non bordé ; les plis sinueux cessent un peu avant d’atteindre le bord de l’ombilic, mais ils réapparaissent, plus serrés, sur ses parois. Ouvei'ture ovale, arrondie, pins étroite en avant qu’en arrière ; péristome con- tinu, non bordé; labre à profil siiuieux eu ^ ; bord columellaire peu épais, non réfléchi. (i) Beitr, Z. Keniitn. Gastr, schwàb, Jura, p. 202, pl. XVll, tlg. y-n. Fig. 33. — Cœlodiscus aratus [TaleJ, Lias. i5o ESSAIS DE Straparollus Diagfiiose refaite d’après les figures du génotype et d’un plésiogéhotype ; StroparoUus araliis Tate ; reproducliou [Fig. 33] de l’une d’elles. Rapp. et différ. — C’est Lien auprès de SI raparolhis, à cause de ses lours embrassants — el non auprès cV]^]uonip]}ülus ou de Jlrochidiuni, à tours juxtaposés — qu’il convient de classer ce Sous-Genre, surtout caractérisé par sou ornemeutatiou, mieux conservée sur le plésiogéuotype que sur le géno- type ; d'ailleurs l’ouverture ne paraît pas être bordée comme celle de Broclii- diuin, et rornementalion consiste en plis sinueux au lieu d(' lamelles droites. Le gallie et rornenienlation suffisent amplement pour justifier la séparation d'un Sous-Genre de Slrapnrolliis qui n’a (jue de faibles stries d'accroissement, non sinueuses. Répart, stratigr. Lias. — Outre le génotyjie dans le Sinémurien de la Souabe, et le jilésio- génotype dans le Cbarmoutbien du Yorkshire et de la Souabe : Dis- colielix semlchiasiis Tate (Yorksli. Lias, p. OlYi, pl. IX, fig. i4). ROTELLOMPHALUS Pemer, 190.3 (^). Coquille rotelli forme, à tours embrassauts, à surfaee lisse, sauf des accroissemeuts fil)reuN: et oml)ili([ués ; ombilic médiocrement oinert, non caréné ; péristome un })cu épaissi vers l’ombilic. Roteli.ompiialijs .s. stricto. G. -T. : Rotella tarda Rarr. Silur. « Co(|uille discoïde, largement ombiliquée, sans callosité, mais possédant un test épais. Tours carénés sur la périphérie, plus fortement bombés en bas que sur le côté supérieur, mais dépourvus d’arête à la partie inférieure. La lèvre interne est calleuse et, quant à sa conformation, elle est semblable à celle d’Uînbotropis. Fine ornementation transverse. )) Diagnose originale textuelle ; reproduction [Fig. 34] de l’une des tigurc-s originales (/oc. cil., pl. 2/12). Fij;. 34. - Uotellomphalus tardas [Barr.l, Silurien. (i) Gastr. Situr. Bohème, l. IV, part. II, p. 268. PAIjÉOCONCHOLOGIE COMPAREE l5l RoteIloiii|»liaIus Rapp. et différ. — Deux critériums m’oul (Iccidé à scparci' complètement ce Genre (h^ SI raparoUiis : d’une part, l’omhilic est plus étroit, d’autre part, le bord coluniellaire s’épaissit un ])eu et n’est pas mince comme celui des Euonrplialiâæ qui le précèdent dans l'ordrc' que j’ai adopté pour l’exposition de cette Famille. En outre, Rolcllomphalus s. sir. est caractérisé ])ar son an^de péri])hérique, non dentelé comme celui de Ninnmocdlcnr, bearrconp plus tran- chant et moins inférieur (lue celui d'EiioinpIta] us ; les accroissements sont obliques et fibrenx et ne révèlent ancune sinuosité. Il s’agit d’aillenrs d’une corpiille dont le diamètre n’atteint pas deux centimètres, mais elle présente un réel intérêt, car il semble Irien ([u’elh' est le jroint de greffe d’un rameau (pii a irroduit Helicocryptus et sur lequel nous aurons à revenir ultérieu- rement. Répart, stratigr. SiLunrEN. — Le génotype dans le Gollilandic'n de la Bohême. rviBOTRoPis Penier, 1900 (\). (j.-T. : RolcUa albicans Barr. Dêv. « exiguë, étroitenieut onil)ili(|uée, plate eu haut, forte- meut cou vexe eu bas, à itéripliérie arrondie, à sutures étroites et en bourrelet. Tours, déjtourvus d’arête sur le côté inféiieur. Lèvre interue calleuse. Ornements consistant en stries transverses fibrenses, fortement dirigées vers l’arrière. » Diagnose originale et textuelle ; reproduction [Fig. 35] de l’une d’elles (L c., pl. 242, fig. 1-4). Rapp. et différ. — Perner a signalé (jue ce Sous-Genre se distingue d’Uni- bospira ])ar son ombilic étroit, par ses accroissements plus obliques et par l’absence d’arête sur la face omlrilicale. Il se rattacbe évidemment à Rolel- lomphaliis — qui paraît l’avoir jrrécédé — par ses stries fibreuses, par son petit ombilic et [)ar son bord coluniellaire un peu calleux ; mais il s’en écarte jrar sa irérijdiér ie non carénée, par sa spire jrhis airlatie, par l’oblirpiité plus grande de ses stries d’accroissement, ainsi (luc })ar son ombilic encore plus resserré. L’absence de callosité basale l’éloigne des Uinboniida^. pahkizoï- ([ucs, tels que Pycnon^phaliis ou RoteUiiia. C’est une corpiillc encore plus petite (pie la ])récédente, ])uis(jue son diamètre ne dépasse })as 7 niill. Répart, stratigr, Devonien. — Le génotype dans le Goblenlzii'ii de Konjeprusz. Fig. 3.'). — Umboîropis albicans [Barr.], Df.vomen. (i) Gastr. Siliir, Boli('me, p. 269, i52 ESSAIS DE Rotelloniphalus Aagyompiialus nov. siib-gen. G. -T. : Baphistonia radians a\c Ivoiiinck, Carb. Taille moyenne ; forme troclioïde, à spire très pen bombée, teeti- forme ; tours pen nombreux, séparés par des sutures subeanali- cnlées, autour desquelles rayonnent des plis orthogonaux qui ne persistent pas sur la région antérieure de cliacfiie tour où Ton ne distingue pas les stries d’aecroissements. Dernier tour embrassant tonte la coquille, muni d’un angle périphéricpie qui divise la hau- teur de la coquille en deux parties presque égales et aplaties en biseau contre cet angle ; jiase convexe, perforée au centre par un ombilic étroit, non bordé, mais a parois abruptes, et circonscrit par un très faible sillon concentrique. Ouverture lenticulaire, à péristome continu. Diagnose étal)lie d’après des spécimens du génotype, des calscliistes de Tournai (PI. VI, fig. 22-25), coll. de l’Ecole des INIines. Rapp. et différ. — On distingue ce Sous-Genre de Roi cUornphahis s. str. par la position de son angle périphérique ('1 par ses |)Iis rayonnants. Il s’écarte des FAwmplidJus par ses tours embrassards, par son ombilic étroit et par la position de son angle périphérique. Quant à Unibotrochus, c’est une coquille dépourvue d’angles à stries fibreuses et obliques. C’est à tort que de Koninck a confondu ce grorq)e de coquille avec le Genre silurien Rapliistonia, qui possède un sinus sur l’angle, tandis qu’il n’en existe ici aucune trace. Répart, stratigr. Garboniferien. — Outre le génoty])e, une espèce très voisine dans le Dinantien du même gisement ; Raphist. jiinius de Koninck (Faune cale, cari). Belg., part. III ; la 3® espèce, R. giganteum est probablement un Euompljcdus) . VIVIAN A. Koken, 1896 (A. Coquille tectiforme, largemeut ombiliquée, ornée de plis cré- nelés et oltliqnes ; spire déprimée an sommet, à nucléus épais [pa- raissant inverse sec. Koken]. \' (i) Gastr. Trias Hallstadt, p. Gt, fig. 19; quant à Acrosolariiirn Koken, décrit à la suite du précédent, on le retrouvera avec Cœlocentrus dans les DelphUmlidæ . PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE l53 Viviana ViviANA S. striclo. G. -T. : V. oniala Kokcn, Trias. Taille petite ; forme solarioïde, à galbe tégiiloïde, s})ire déprimée au sommet, avec une })etitc protoconqiie épaissie en « goutte de suif )), mais u’ayant pas réellement racpect queut liétérostrophe, ainsi que Koken avait cru l’apercevoir ; tours excavés de cliaque côté d’un angle médian et crénelé à l’ inter- section de plis sublameTleiix qui sont otdi- quement incurvés de chaque côté de cet angle et parfois fasciculés vis-à-vis des créne- Inres snbmnriquées. Dernier tour embrassant une partie de la spire, portant une troi- sième carène dentelée ou plissée à la péri- phérie de la base qui est peu convexe, per- forée au centre par un large entonnoir ombilical que circonscrit une carène également plissée. Ouver- ture... Diagnose complclée d’après la figuie du génolype, reproduite [Fig. 36] . Rapp. et différ. — Koken a établi ce Genre pour une coquille incomplè- tement dégagée, du Tyrolien de Hallstadt, et il l’a comparée à Solarium CaiUaiidianiim qui est un Onuslidæ, tandis fpi’il l’a placée dans les SoJa- riidæ dont elle se rapproche beaucorq) il est vrai, mais (m admettant — ce qui ne paraît nidlement exact — que son nucléus embryonnaire est béléros- troplie. En fait, par ses stries d’accroissement, Viviaria n’a aucun ra])j)ort avec les vrais So/a/'üdæ ; il est même probaldv que, si l’on en cormaissait l’ouverture, on trouverait qu’elle se rapproche beaucoup de celle de Nummo- calcar ou de Colpomphalus ; mais ici, les tours sc recouvrent comme cIk'/ Sira.parolliis, de sorte que c’est vers EuompJial opte rus ou Prosolarium, du Silurien, qu’il faut chercher l’origine phylétique de ce Genre qui précède évidemment SemisoJarium, plutôt que vers Discohelix qui — par ses tours juxtaposés — procède, au contraire, des vrais Euomphalidæ. Répart, stratigr. Tnjy^s. — Outre le génolype, une espèce voisine — quoique jalus finement plissée, dans les mêmes gisements : Solarium gradatum Koken (ibid., fîg. 20, il est inconcevable que — <à une page de distance — l’auteTir place ces deux races d’un même type dans des Genres différents !) tordu, ni, par consé- Fig. 3G. — Viviana oriiata Koken, Tuias. i54 ESSAIS DE STRAPAROLLINA Rillings, 1895. Coquille à spire un peu élevée el couoïde, a ombilic rétréci ; tours treil lissés. SruAPAROLLiNA .S. stncfo. G. -T. : S. af^peroi^tridla Rillings, Silur. Taille assez petite ; tonne turbiuée, un ])eu })lus haute que large ; spire élevée, à galbe couoïdal ; tours nombreux, convexes, étroits, sépa- rés ])ar (le profondes sutures, ornés de fines lignes spirales (jue croisent de nombreux plis d’accroissemeut obliques et flexueux par suite (Time sinuosité existant vers la suture au- si. — straparoilina obtusa BïWm^s, Silurien. térieure. Dernier tour occupant la moitié de la hauteur totale, arrondi à la base ([ui est largement ombili([uée et convexe ; la cavité (unbilicale iTest ])as limitée. O U V erture subcircul ai re . tliagnose reprodiiilc' d’après celle d'un plésiogénotype du Dévonien du Canada : 8. ohhisa Billings (in Wliileaves, Dev. foss. ManiloBa, p. 828, ])l. XLIT, fig. 12-18). Heprodnetion [Fig. 37] de l’une des figures. Rapp. et différ. — D’après Fischer (p. 829), ce Cenre très ancien ne se distingue de SI ra])aroIi ns rpie par sou sinus ; j’ajoute ipie le galbe de la spire est bien dilt'éreid et ijiie l’ornementation suHit aussi jiour justifier une séiia- ration sous-généri(|ue ; l’omliilic est beaucoup plus rétréci fjue chez la plupart des vrais SIraparoJlus. Aussi n’esl-il pas surpreuant ipie Koken (Entwickel. Castr. 1889) ait émis l’ojiinion (jue Straparollina serait mieux à sa place, auprès des Trocfwnemniidæ. Cependant il n’y a ici aucun épaississement du bord columellaire au-dessus de la cavité ombilicale ; je conserve donc le cl assemen t or i gi n el . Répart, stratigr. Cambrien inferieer. — Dans les couches à OJenellus de Terre-Neuve : S. remol a Billings. Silurien. — Dans le groupe de (tuébec : S. pelagica Billings ; dans 1 ’Cr- dovicien : 8. asperosiriala, Circe, FAtrydicè Billings. Devonien. — Outre le plésiogénotyjie ci-dessus figuré, 8. Daphné Billings, d’après Wbiteaves [Joe. oit.). PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE l55 SEMISOLARIUM nov. gen. Coquille trocliifoniie, à spire plus ou moins élevée, conique, à tours élégamment crénelés ou treillissés ; base peu couvexe, large- ment j)eïi‘orée par un ombilic plus ou moins crénelé à sa i)éri- |)liérie ; ouverture sub(piadrangulaire, à ])éristome continu, non silonné ni plissé à rintérieur. Semisoearium s. stricto. G. -T. : Solarium monilifcrimm Midi. Mb. ¥ Test peu épais. Taille moyenne ; tonne trocboïde, à galbe coni- que ; S])ire plus ou moins élevée, à protoconque lisse et déiiriniée, non hétérostrophe ; tonrs étroits, se recouvrant un peu dans leur enroulement, généralement séparés par des sutures canalicnlées ([ue surmonte une rangée de crénelures ; leur surface concavo-convexe, souvent divisée par un angle médian, est ornée de fins coixlons spiraux et perlés à Tintersectiou de stries (Taccroissement assez oliliipies. Dernier tour presque toujours supérieur à la moitié de la hauteur totale, muni d’une couronne de plis crénelés au-dessus de la suture, plus ou moins bicaréné à la péripliérie et orné comme la spire ; sa base est aiTondie au pourtour, ]^eu convexe, ornée de fins cordons concentriques et perlés à Tintersection de plis d’ac- croissement incurvés ; le cou est à ])eu ])rès nul ; au centre, un large entonnoir ombilical est extérieurement limité par un angle })lus ou moins obtus, garni de perles ou de crénelures (piî s’effacent chez certaines espèces ; les parois de cet ombilic sont assez abrujites, ({iioique ])eu orthogonales, et décussées par des ])lis droits, plus écartés que les filets spiraux. Ouverture subcfuadrangulaire, à coins arrondis ; péristome peu épais et continu, dépourvu de plis ou de lainures à Tintérieur ; bord columellaire légèrement excavé, non calleux ni rénéclii. i56 ESSAIS DE Semiisolarium Diagriosc ctaljlie d’après des spccimeiis du génotype, de Saint-Florenlin (PI. YI, fîg. 28-29) l’Ecole des Mines. Rapp. et différ. — Les coquilles que je classe dans ce nouveau Genre ont tonjonrs été désignées, jnsqu’.à présent, sons le nom Solarium (s. lalo) ; si je les en sépare — tout en marquant par le prétîxe semi leur affinité avec les vrais Solarium — ce n’est pas uniquement parce qu’elles les ont précédés dans l’ordre stratigrapliique, ni parce que l’ornementation est assez difté- rerde ; mais parce qu’elles ne paraissent pas avoir la prolocoirque hétéros- trophe, et, en outre, parce que leur ouverture ne présente aucune trace des rainures internes ni des plis qu’on observe chez la plupart des Solarium. tertiaires ou vivants ; enfin l’inclinaison du labre est beaucoup plus forte par rapport à l’axe vertical. Meek a décrit, en 1860, un Genre MargariteUa auquel on rapporte parfois certaines espèces de Semisolarium ; mais cet auteur a formellement indiqué l’existence de la nacre sur le génotype discoïde {Sol. flexistriatum) de ce Genre MargariteUa, confondu à tort avec SolaricUa par Stoliczka. Il en résulte que nos espèces crétaciqnes dépourvues de nacre ne sont certainement pas des MargariteUa. On peut rapprocher ce Genre de Co/pom/dn/h/s ])ar son galbe et son orne- mentation ; mais les stries d'accroissement n’ont pas la même direction et les tours se recouvrent davantage, comme chez les vrais Siraparollus. C’est donc plutôt par rintermédiaire de Viviana qu’il faut chercher la descen- dance de ce phyluin, comme je l’ai ci-dessus déjà indiqué. Répart, stratigr. Neocomien. — Dans l’Hauterivien de l’Aube . Sol. neocomiense d’Orb. ; dans les Basses-Alpes : Solar. alpinum d’Orb. (Pal. fr., terr. crét.). Dans les environs de Brunswick : Solar. primoplanum Wollemann (Dentsch. holl. Neoc., p. 162, pl. VIII, fig. t). Aptien. — Dans les marnes bleues de Cassis ; Solar. carcilauense Math. (Catalogue, p. 234, pE XXXIX, fig. 3-5). Albien. ■ — Outre le génotype, Solar. Astierianum, S. -alhense d’Orbigny (Pal. fr., t. crét.). Dans le Barrois, Sol harrense Bnv., et à Sainte-Croix, S. Hugianum Pict. et Roux ; à la perte du Rhône, Sol. Tollotianum Pict. et Roux (Moll, grès verts). Dans l’Upper greensand de Cambridge : Solar. Carteri Seeley (1861. Ann. Mag. nat. Hist., p. 228, pl. XI, fîg. 12). Cenomanten. — Dans le Jallais du Mans : Delph. scalaris Guér., coll. de. l’Ecole des Mines. Dans le Tonrtia de Tournay : Solarium ThiiTianum d’Arch. (p. 334, pl. XXII, fig. 7). En Algérie et en Tunisie ; Sol. Vaton- nei Goquand (Constant., p. 182, pl. IV, fîg. 7-9). Dans le Pondoland (Afrique australe) : Solar. BaileAî Gabb. (Woods, 1906. Gret. farina Pon- doE, p. 3i5, pl. XXXVIII, fig. 4-5). Turonien. — Dans la zône à Bel. plenus de la Marne et du Boulonnais : Solarium Gosseleti Barrois et de Guerne {Anji. Soc. géol. Nord, 1878, p. 57, pl. II, fig. 8). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 167 l^eiiiisolariuiu Senonien. — Dans Je groupe Arrialorr de l’Inde niéridion. : Soi. kavapaii- diense (^). syJapaadiense Stoliczlca (Gret. Gasir. S. India, L II, p. 256-67, pl. XX, fig. 1-6). Dans la craie de Californie : Architecionica Veatchi Gal)l). (Geol. Snrv. Calif., t. I, pl. 116, })1. XIX, lig. 71)., Dans le Gam- panien du Znluland : ArchiLectonlca Kossmati Newton (1909, p. 28, pl. VIII, fîg. 11-12. L’autre espèce, A. africana N. me semble plus dou- teuse à cause de son sillon basal circonscrivant une callosité qui réduit . l’ombilic à nue étroite perforation (?}. iMæstrichtien. — Une espèce inédite, en Catalogne ; Semisolar. Vidnli n, sp. (v. l’annexe finale, pl. VI, fig. 26-27), coll. de l’Ecole des Mines, don de M. Vidal. PLATYSCHISMA M’Coy, i844 O- Coquille turbinée, étroitement mais profondément ombiliquée ; spire peu proéminente, lisse ; ouverture subcirculaire, à péristome continu et bisinueux, avec une lang-uette })roéminente au plafond ; columelle excavée, lisse. Platyschisma s. stricto. G. -T. : Anipullaria helicoides Sow. Garb. Test un peu épais. Taille assez grande ; forme turl)inée, sola- rioïde, plus large que haute ; spire peu élevée, bélicoïde, à proto- conque déprimée ; tours nombreux, étroits, lisses, séparés par de profondes sutures. Dernier tour formant environ les trois quarts de la hauteur totale, quoique peu embrassant, c’est-à-dire ne recou- vrant guère l’avant-dernier ; il est arrondi jusque sur la base qui est peu convexe, percée au centre par un étroit entonnoir ombilical dont le pourtour n’est pas limité par un angle, mais seulement marqué de quelques minces filets spiraux qui s’enroulent sur la ])aroi interne ; cou peu développé en avant. Ouverture à peu près circulaire quand on la voit de face ; péristome continu, peu épais, (1) Sur plusieurs spccimens de cette espèce, de Karapaudy, que je possède dans ma collection, j’ai pu A^érifier que l’embryon n’est nullement hétérostroplie, avec un nucléus peu saillant mais visible du côté de la spire : ce sont donc bien des Semisolarium. (2) Syn. Carb. Ireland. p. 38. KSSAIS DE T 58 Platyschisnia ]ie reposant sur la région j)ariétale (|ue par une portion assez étroite (le son contour (jui est très sinueux : le labre se rlétaclie ortbogo- nalement de la suture et se recourbe en ([uart de cercle rétrocur- rent, en formant latéralement un assez lar^e sinus médian, (pii ne laisse aucune trace d’une bande sur le dernier tour ni sur la spire ; puis il se redresse et se raccorde avec le plafond (pii forme une languette nn peu i)lus épaisse et assez proémineide en plan ; au con- traire la columelle, lisse et peu calleuse, est excavée, non seulement de face mais en profil, de sorte ([ue la sinuosité de la languette pré- citée paraît encore ])lus saillante ; le bord columellaire est très légèrement réflécbi, non ])as sur rombilic, mais j)lut(5t sur sa paroi verticale. Diagiios(' lefailo d’ajirès un spécimen d’un plésiogénotyix.' l)ien carac- lérisé : P. heliconiorpha de Koninck (PI. V, fig. 18-20), des calscliisles de Tournai, ma coll. Rapp. et différ. — Au premier abord, on est tenté de rapprocher ce Genre |)lulôl de Murchisoi}ia — on de Pleiirolomaria — que des Euornplialidæ, à cause de son sinus assez profond ; mais, comme ]’a fait observer de Koninck. ce sinus ne laisse aucune liande, indiquant — par la trace de ses accroisse- ments — (pie des stries se superposent horizontalement. D’autre part, sa languette au plafond lui est tout à fait spéciale, et sa columelle diffère légè- lement de celle de Straparollus ; enfin, son ombilic est beaucoup plus étroit que celui de la phqiart des espèces de ce dernier Genre. Pbi résumé, le clas- sement de PJalyschisma dans la Fam. Eiwrnphalidæ, conformément à l'opi- nion de la plupart des auteurs, est peu certain, et, en tous cas, il y occupe une ])lace tout à fait <à part, avec HomaJaxis qui est également muni d’une lan- guelle. Si l’on trouvait ultérieurement, dans les terrains mésozoïijnes, des formes susceptibles de relier stratigraphiquement Platyscliisma paléozoïque à Homalaxis de l’Eocène inférieur, il y aurait évidemment lieu de créer pour ce pbyluni une nouvelle Sous-Famille caractérisée jiar l’exisl('nce de cette languette du péristome. Répart, stratigr. Silurien. — Deux espèces très douteuses en Angleterre et en Russie (fide de Koninck) ; Pleuroiomaria iindala Sowerby, Ncdica am])uUacea Eicbw. Une espèce probable dans le Gotblandien de la Robéme • Platyscliisma iîifimurn Barr. {Turbo) d’a])rès Pc'rner (Joe cil., p. i/i4, pl- L\II, fig. 27-80 et fig. 184 texte). Devonien. — Deux es])èces probables dans les cale. d’Elbersreuth (Alle- magne) : Euompli. heliciformis, helicmiis Munst., d’après de Koninck {loc. cit., part. III, p. ii4). PALFOCONCnOLOGlE COMPAREE 159 Platy.«$cliisiiia Carbonifeuien. — Outfo Jo géliotypo ol le plÉsiogéiiolyix' ci-dossiis figuré : Pleiirotoinaria glabrata Phill., PL ovoidea Phill., Platyschisma inopi- jiatum de Konirick, eu Angleterre et en Belgique. Dans le Dinanlien du Missouri : P. rnissoniiense Stnart-Weller (Kind('rhoolv f'aunal SPu- dies, part. I, p. 42, pl. IV, fig. t-4) ; el dans l’Iowa : P. depressnm Stuart Weller (ib.. pari. TI, 1900, p. rii, pl. VI, fig. 19-21). Permien. — En Anglelerre, Euoinph. peniiianri.^ Eing, d’après de Koninck (ibid.). H 0 M  L V X 1 S De s h . r (S 3 o (e m . in F is c h e r) . (= Omaiaxh Desh. ; ^ Bifrontia Desh. 1882) (( Co([iiille profondément et larg-ement ombiliquée, discoïdale, aplatie on légèrement concave à sa partie supérieure ; nucléus a]>i- cal saillant, papilleux (^) ; dernier tour embrassant, bicaréné [ou (pielqnefois arrondi, (quelquefois imicaréné] ; ouverture subtrigone |à péristome très sinueux] ; labre aigu, très arcqué ; bord suqtérieur écbaucré ; Itord columellaire augideux à sa jonction sur le labre ; carène (Ombilicale lacérée ; dernier tour q)arfois disjoint ». [Man. Ooncb., qo. 710]. lIoMAEAXis sensu stricto G. -T. : Sotarinm bifrons Desb. Eoc. Test fragile. Taille au-dessous de la moyenne ; forme discoïde, qtarfois q)eu régulière, mais qoresque toujours qtlus large (que haute ; spire le qolus souvent aqolatie, (qnebqnefois excavée au centre, rare- merd subconvexe, assez fré(quemment contournée qoar nue crois- sance anormale (qui lui donne Eaqoqoarence sénestre qoar suite de la saillie de la face (ombilicale et du creusement de la face aqoicale ; qtrotocoïKque ortbostroqobe, à nucléus formé d’un bouton saillant et sidoqtaqoilleux ; tours aqolatis ou à qteine convexes, séqoarés qoar des sutures linéaires et qnebjnefois dentelées qoar des arrêts de l’accrois- (i) C’est à tort que Koken (i88g, EntMick. Gastr., fig. 12) a comparé le micléus em- bryonnaire à celui de Solarium; il ne se tord nullement pour reparaître à l’opposé, du côté de l’ombilic, et il apparaît au contraire très nettement au sommet de la spiie comnae une « goutte de suif ». ESSAIS DE ï6o Honialaxis sement ; siiriace généralement lisse. Dernier tour embrassant toute la coquille, juxtaposé à ravant-dernier et quelquefois meme dis- joint ; il est caréné ou subanguleux, mais émoussé à la périphérie de la face apicale, son galbe est arrondi jusque sur la base qui est déprimée et garnie d’une carène dentelée au pourtour de la cavité ombilicale, profondément perforée jusqu’au sommet, et dont les parois sont étagés à pic. Ouverture juxtaposée ou détachée, à péris- tome continu, peu régulier, toujours très sinueux ; labre mince, à profd très proéminent, formant une languette dont la saillie est accentuée par un large et profond sinus sur toute la face apicale du dernier tour, puis le contour est ensuite antécurrent tangentielle- ment à la suture ; vers le plafond, le labre se raccorde par une courbe rétrocurrente à l’échancrure étroite qui coïncide — au ])la- fond — avec la carène circa-ombilicale ; bord col umell aire peu calleux, adhérent par une portion de son contour ([uand l’ouver- türe n’est pas disjointe, séjiaré du labre par une gouttière angu- leuse, mais peu profonde, alioutissant ol)li([uement en avant à l’échancrure du plafond. Diagnose coni])l('tée d’après le génotype et d’après nn plésiogénotype du Cnisien de Saint-Gobain : Solar. Jaudaneiise Detr. (PI. YI, fig. 3o-33), ma coll. Rapp. et différ. — Par sa protoconqne, ce Genre — étrange et localisé (fans PEocène — SC rattache évidemment aux Euomphalidæ et meme il rappelle, par son péristome sinueux, le Genre paléozoïque Platyschisma, quoique la sinuosité ne se trouve pas écliancréc au même emplacement ; mais il s’en écarte par ses tours juxtaposés ou ne se recouvrant (j[ue très taiblement. Il est rare de trouver des spécimens intacts et le péristome est généralement mutilé : c’est pour ce motif que je fais figurer un plésiogénotype de préfé- rence au type dont on ne recueille guère que des fragments dépourvus de leur ouverture et surtout de leur fragile languette. Répart, stratigr. Eocene. — Outre le génotype et le. plésiogénotype déjà signalés ci-dessus, dans le Bassin de Paris : ■Bifroniia serraia, ammonoides, marginata Desli., Sol. disiunctiim Lamk., Bifroniia Deshayesi Michaud (dextre, ({uoique l’aspect soit celui d’une coquille sébestre), Bifroniia cresiiensis Morlet, B. conoidea Gossm., ma coll. Dans le Cotentin, H. heiieoides Cossm. et Piss., ma coll. PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE t6 i SOLARIIOÆ Coquille généralement épaisse, aplatie ou turbin ée, plus ou moins largement ombiliquée ; protoconque immergée, le nucléus hété- rostrophe n’apparaissant que du côté de la face ombilicale ; ouver- ture un peu variable selon le galbe de la coquille, à labre peu ou point sinueux ; bord columellaire presque toujours rainuré et par- fois denté, vis-à-vis des carènes ou sillons de la paroi ombilicale. Opercule corné, presque toujours muni — sur l’une au moins de ses deux faces — de saillies qui prennent souvent l’aspect de gra- dins en spirale. iàinsi que je l’ai précédemment indiqué à propos des Eiiompha- lacea, cette Famille est principalement caractérisée par son nucléus embryonnaire hétérostroj3lie et immergé, qui n’apparaît pas au sommet apical de la spire ; l’ouverture présente également un cri- térium bien particulier, consistant en rainures — et parfois en sail- lies spirales — sur le bord columellaire ; les unes et les autres sont la trace des carènes et des sillons qui ornent généralement la paroi ombilicale. La plus constante de ces rainures est celle de l’extrémité antérieure de l’ouverture, correspondant à la carène plus ou moins dentelée qui circonscrit toujours l’ombilic. C’est ce qui distingue essentiellement (outre l’embryon) les vrais Solarium par exemple des Semisolarium qui les ont précédés dans le Crétacique, ou encore des Solariella et Margaritella. quand la couebe de nacre de celles-ci a disparii par la fossilisation. On doit donc y attacher une importance générique, et attribuer, d’autre part, la valeur d’un eritérium sous-générique à la forme de l’opercule (juand on peut l’observer ; eivnn, le galbe et le nombre des rainures columellaires permettent de séparer les Sections. i62 ESSAIS DE Tableau des Genres, Sous-Genres et Sections SOLARIUM (Rainures columellaires) i i TORINIA (Bord columellaire lacinié ou presque lisse) I Solarium (Opercule à processus tuberculeux) Philippia (Opercule à processus caleaiie, subs pi ré) I Torinia (Opercule à processus spirales sur les deux faces) I Gyriscus (Opercule circulaire, à nucléus central) I Cllmacopoma (Opercule à processus calcaire, en gradin spiral) I Archytæa (Opercule pel lucide, à spire peu élevee) Solarium (Galbe en dôme caréné; deux rainures et un pli spiral) Pseudotorinia (Galbe déprimé, obtus; deux rainures) Nip ter axis (Galbe aplati, bicaréné; deux rainures) Stellaxis (Galbe conique caréné; une rainure faible) Solariaxis (Galbe conique, caréné ; trois rainures) Disculus (Galbe trocliodiscoïde ; rainure et gros pli) (A) Philippia (Galbe trocliodiscoïde; deux rainures) Torinia (Galbe turbiné; trois rainures faibles) Gyriscus (Galbe lurriculé) Climacopoma (Galbe en calotte sphérique caréné; pas de rainures) (B) Archytæa (Galbe planorbiforme ; pas de rainures) Sous-Genres non connus à l’état fossile (A) Philippia Gray, i84o. — G. -T. : Solarium lutea Lamk. Coquille assez élevée, à peu près lisse, étroitement ombiliquée à la base ; le pourtour de l’ombilic est garni d’un ruban crénelé ; bord columellaire fortement réllécbi sur l’ombilic et muni de deux rainures peu profondes ; le cordon périphé- rique de la base s’enfonce à l’intérieur de l’ouverture (Méditerranée). On a souvent rapproché Disculus de ce Sous-Genre à cause de son galbe presque lisse ; toutefois la dent spirale du bord columellaire est plus proéminente chez ce dernier, et en outre, rien ne prouve que l’opercule soit identique. (B) Archytæa O. Costa, 189G. — G. -T. : Torinia Archiiæ O. Costa. C’est un Solarium à tours convexes et granuleux, à opercule différent. PALÉOCONCIIOLOGIE COMPAREE 163 SOLARIUM Lamk. 1799 C). {— Archiiectonica Bolten in Herrmannsen, 1847). Coquille solide, largement ombiliquée, à spire formant un dôme peu élevé ; protoconque lisse, à nucléus hétérostrophe ; tours lisses, rainurés ou crénelés, le dernier muni d’une carène périphérique ; base peu bombée, rayonnée par les accroissements, munie d’une carène crénelée au pourtour de l’ombilic; ouverture subquadran- gulaire, à péristome discontinu et peu épais ; labre non sinueux, plafond presque rectiligne, bord columellaire vertical. Opercidc corné, spiral, avec un processus tuberculeux à sa face interne. Solarium sensu stricto. G. -T. : Trochiis perspectiviis Linn. Viv, Test assez épais. Taille parfois grande ; forme conoïdale, très sur- baissée ; spire semblable à une calotte subconique, mais non pas à un segment sphérique ; protoeonque vermiforme, composée d’une circonvolution lisse, dont le nucléus hétérostrophe n’est pas appa- rent du côté de la spire ; tours nombreux, conjoints, à peine con- vexes, séparés par des sutures souvent peu distinctes, ornés de rai- nures spirales que séparent des rubans de largeur variable ; les sil- lons d’accroissement obliques et incurvés découpent sur ces rubans des crénel lires plus ou moins apparentes, mais très régulières. Der- nier tour presque toujours supérieur à la moitié de la hauteur totale, superposé au précédent et très faiblement embrassant, muni d’une carène périnhérique qui n’est pas visiblement crénelée ; base peu convexe, cerclée par un second cordon périphérique, ornée de rubans concentriques que croisent des plis rayonnants et peu incur- vés, découpant des crénelures sur les derniers cordons dans le voi- sinage du j)ourtour de l’ombilic ; celui-ci est assez grand, toujours (i) Prod., p. 74. J<:SSAIS Ï)E ] 64 Solarium étagé et gariii d’une ('arène saillante (d erénelée, an-dessons de laquelle la paroi est en retrait. Onvertnre snbtrapézoïdale, à péris- tome peu épais, discontinn sur la région pariétale on il n’existe qn’nne très mince callosité ; labre antécnrrent à 66'' vers la sntnrc, lacinié an droit de la carène ])éri])béri(|nc ; ])lafond pen on point sinueux ; bord colnmellaire à pen près v(‘rtical, non callenx, rai- nnré en avant par nn petit sinus corres])ondant à la carène circa- ombilicale, muni en arrière d’nn pli s])iral cd obsolète qui est limité Ini-méme en dessus par une faible rainure ; enfin, les deux cordons |)éripbéri(pies de la base s’('nl‘oncerd à rintéri('nr de la région parié- tale et y soid séparés du labre par un profond sillon sjriral. Diarniosc' lad'ailc d’ajavs l(.' ^^rnolyjx' de rOccNafi T7idi('ii, ma coll. ; et d’après un plésiogénol yfx' du T()rloui(‘ii d(' Saidxij^iies (Laudes) : N. Gra- icloiipl d’Oid). (Id. yt, 'lO-Zi.a), ('otl. Üiinias. Rapp. et diîfér. — Eu (dimiuaul comme je l'ai iail ci-d('ssiis — le [d’is ^rand uomLre des toriiK's m('‘SOzoïq ues (|ui n’ont via i sembla 1)1 ('ment pas de ])rolocon(pie ludérostroplie, ni de rainures à t ’iul(''ri('ur du peristome, il se trouve que te Genre Soh-irluiii se restreint pres(iue ('xcl usivc'meid aux . tonnes tertiaires et actuelles à rexce[)tiou (le (inel(|ues ('si)èces supraci élaci(pies ({ui paraissent bien avéï-ées. On l'a d'ailleurs divis('' ('u groupes ass('z nombreux, principalenienl tond(''s sur l’asjx'cl de rornemeidalion ; il ('st vrai (jne celle-ci ('St assez géiKnalemen l en corirlalion avec les varialions de rouvertnre, de sorte que — sans m’(''carler des crilériums nalrn'els — j’ai pu conserver, en grande parti(', ces subdivisions. Sularimn (sensu slriclo) doit (jlie réservé aux espèces ([ui, comme le génolypi', ont une toile lainnre <à l’extrémité anté- rienre (le la columelie, correspondanl a la carène plissée qui circonscrit l’om- liilic ; nue antre rainure existe en bas et elle est séparée de renracinement de la columelie [lar nu reutlenieut spiral ; ces espèces ont généralement le faciès (( solarioïde ,)) c’est-à-dii e une spire en dôme peu élevé, o.rnée de rangées de crénel lires rectangulaires, (l(''coijpées sur des rubans spiraux, par des sillons d’accroissement pi'u obliifiies et non incurvés ; il en est de même sur la base, snrtoul aux aliords de rombilic oii il y a invariablement une on ])hi- sienrs rangées ])éripb('ri(pies de créiielures plates, et ces rangées sont séparées au moins jiar nn sillon concentrique très profondément rainnré. C'est la der- nière rangée ciui est creuse et ([ui jiroduit la rainure antérieure de la coln- melle ; sur les parois de l’ombilic, il n’y a pas de cordon intermédiaire, et, par conséquent, ])as de rainure interne, à mi-hauteur sur la columelie ; un sillon spiral exisle au-dessus de la sitture inlerue des tours dans l’ombilic, c’est à lui que corri'spond le renllemcmt situé au bas de la columelie. PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE l65 Solarium Répart, stratigr. Eocene. — Dans le Bassin de Paris, on ik' pont signaler avec certitude que : Solar. bisi riatam Desln, du Guisic'u, nia coll. ; S. Piclefi Desh., le type à l’Ecole des Mines. Oligocène. — Dans le PriaEonien du Yicentin ; S. uinbrosiun Brongn. iMiocene. — Le plésiogénotype ci-dessns liguré, dans le Tortonien des Landes, loules les coll. Dans LAquitanien de la Ligurie : Sol. noâosuni Borson, À’, apenninicuni Sacco, -S'. Hœrnesi, insigne, expansinn Micli^^ et nombreuses variétés que M. Sacco a fait descendre de S. iimbrosinn. Dans l’Helvétien du Piémont : S. pyramidalum Sacco, S. carocollai uni Laink. et var. seinilypicuin, obUlesuleahun, etc. Sacco (Moll. terz. Piem., part. AU, p. 4o et suiv.,q)l. 1). Dans le Tortonien du Piémont ; S. simplex, S. Lyelli M/c/dÿ Sol. rugiilodepressiini Sacco (ibid.). Plu- sieurs espèces dans le Miocène inférieur et moyen des Etats-Unis : S. granulatum Laink., S. nuperiim Conrad, -S. amphilermum Dali (Tert. Flor., jip. oaS-SSo, pi. AXlî, fig. iG). PLIOCENE. — : Outre S'. Simplex Bronn o\ ses var. : L. neglectum Micldy 8. irilineatum Sacco. Trochus pseudoperspecfiviis Brocclii, Sol. complu- nnlum Defr., Sol. semisipiamosiim /Broun., 8. Brocchianum Sacco, 8. submonilijerum (‘) d’Orb., Sol. depressomonifernum Sacco (ibid). Dans les dépôts supérieurs de Karikal et à .lava : Sol. maximum PliilL, ma coll., 8. Sedanense Mai'tin (Tert. .lava, p. a4S, pl. XXXVV, fig. Goo). Dans les couches infér. de l’isthme de Tehuantepec ; Solar. Villarelloi Bose (Sobre alg, faunâs terc. de Mexico, i9oG, p. 3o, pl. 111, fig. /l-n). Epoql^e ACTiTELLE. — Plusieuis esjièces, outre le génotype, dans l’Océan Indien, la Polynésie, d’a])rès le Manuel de 'bryon. PsEUDüTüRiNiA Saccu, iBgs (“). G. -T. ; Soi. obtus;nin Broun, Plioc. Forme peu carénée, à péripliérie plutôt obtuse ; spiie déprimée, à g-altie couoïdal, ornée de plis courbés et of)li([ues que treillisseiit plus ou moins les sillons spiraux ; base ornée de rubans plus ou moins larges, décussés par des plis rayonuauts qui y découperd de véritables crénelures aux abords de l’ombilic médiocrement ouvert et étagé. Ouverture arrondie, tortemeut raiuurée eu liant de la colu- melle, et un ])eu plus faiiilemeut eu bas ; jilusieurs cordons s]airaux s’eufoucéRt en sjiirale sur la région ])ariétale. (0 Siibinoniliferiun — moniliferurn Bronn (i83G), non Midi. (i833), corr. dn Brod., t. IK, aG ét., 11“ 733. ' (2) (Moli. terz. Piem., part. XIl, p. GG), i66 ESSAIS DE Solarium Diagnose établie d’après nn plésiogénotype du Bartonieii des environs de Paris : Sol. pUcatuhun Desli. (PI. VIT, fig. ii-i4) ma coll. Rapp. et différ. — Extrêmement voisine de Solarium s. str., cette Section n'était justifiée que parce que M. Sacco a rapporté au Genre Torinia des for- mes fossiles qui, en réalité, sont plutôt voisines de Philippia. L’ouverture ne diffère guère de celle de Solarium perspeclivinn, mais elle est moins trigone, parce que la péripliérie est moins nettement carénée. Les véritables Torinia sont des coquilles à spire beaucoup plus conique, à tours un peu convexes, à ouverture circulaire, dont le bord columellaire est plutôt lacinié que rainuré. Répart, stratigr. Paleocene. — Dans le Thanétien de la Vesle : Solar. Siaadti Gossm., ma coll. Locene. — Outre le plésiogônotyj)e ci-dessus figuré : S. marginatum, such- soniense, himarginalum Desli., dans le Guisic'u ; S. dameriacense Desb., dans le Lirtécien ; dans le Rartonien ; S. hifidum Desli., ma coll. Dans le Glailiornien des Etats-Unis : 8. cœlaturum Conrad, ma coll.- ; dans le .Tacksonien : S. b(dlistrialum Conrad, ma coll. ; 5. newtoTiense Dali, S. lexlilinum Dali (Tert. Llor., p. 828, pl. XXTl, fig. i-3). Dans l’Oré- gon : Architcctonica blanda Dali (1909. Mioc. x\storia, p. 80, pl. ITT, fig. 4-5). Dans le Balcombien de VMoria : Torinia ivannonensis T.- Woods, ma coll. OLIGOCENE. — Dans le Tongrien de Belgique ; S. Dumonti Nyst, ma coll. ; dans le Latdorfien de l’Allemagne du Nord Ewaldi von Kœnen, ma coll. ; S. orbital um v. Kœn. (Nord-deutscli. Unterolig., t. IV, p. 843, pl. LTI, fig. i5). Dans le Vicksburgien des Etats-Unis : -S. vicksburgense Dali. (Tert. Flor., p. 827, pl. XXII, fig. 4)- IMiocene. — Dans l’Aquitanien de la Ligurie : Sol. radial um Borson, var. postplicatiim, depressulinum, plicatoides Sacco {ibid., p. 66, pl. II, fig. 4o-44)- Dans l'Helvétien du Piémont ; Torinia Fauslæ, taurotran- siens, Albertinæ et var. nombreuses, Sacco (ibid., fig. 56-64). Dans le Tortonien : T. dertonensis Sacco, Sol. subvariegalum d’Orb. (ibid.). Dans l’Helvétien de la Touraine ; *8. miserum Duj., ma coll. Lbie espèce non encore figurée, dans le Tortonien de la Hongrie : Torinia, Berthæ Bœttger (Pl. XII, fig. 7-9), d’après le type du Senckenb. Mus. (Kostej, part. II, p. Il 5). PLIOCENE. — Outre le génotype,' Torinia cingulellata, depressecingulala, simplicojuvenis etc... Sacco (ibid.). Dans le Messinien de Vaucluse : Solar. fallaciosum Tiberi, d’après Fontaimes (Plioc. Rhône, t. I, p. 189, pl. VIH, fig. 6-7). Dans les couches de Navidad, au Chili : Sol. australe Phill. (Tert. Quart. Ghiles, p. 81, pl. IX, fig. 12). Epoque actuelle. — Plusieurs espèces confondues Torinia par Tryon : S. stramineum Gmelin, N. bisulcafum d’Orb., aux Philippines et aux Indes occidentales. ^ PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 167 Solarium Nipteraxis nov. sect. (^). G. -T. : Solar. pUcaium Lamk. Eoc. Forme surbaissée, siibbicaréiiée à la périphérie ; ornementation formée de crénelnres plutôt sul)granuleuses qu’a})laties ; sutures canaliculées ; au dernier tour il existe une carène périphérique un peu plus saillante que les deux qui rentourent, mais celle du côté de la base est parfois presque aussi proéminente. Base excavée en cuvette plus ou moins déclive, ornée de rubans élégamment décus- sés par les stries rayonnantes ; vers la périphérie de^ l’ombilic, ces rubans sont ])lus proéminents, séparés par de plus larges rainures et les crénelures y apparaissent plus écartées, plus étroites ; l’om- bilic a ses parois très excaA^ées, finement plissées par les accroisse- ments. Ouverture subpentagonale, rainurée à l’intérieur comme celle de Solarium. Diagnose établie d’après les spécimens du génotype, Lntécicn de Villiers (PI. VII, fig. 21,-23) ma coll. Rapp. et différ. — Dès rinstant qn’on admet la Section qui jirécède, on est dans la nécessité de créer une nonvelle coupe pour les formes qui s’écartent complètement de Solarium (s. str.) par leur ornementation, par leur carène plus obtuse, parfois dédoublée et par leur base plus, déclive, ayant souvent l’aspect d’une cuvette déclive, ce qui fait que la carène périphérique de l’om- bilic est — elle aussi — dédoublée à distance, et que la rainure n’a plus le même emplaceipent que chez Solarium pcrspeclivum on chez Pseudoforinia ohtusa. En définitive, si ces critériums sont un peu empiriques, il est certain cependant qn’on sépare facilement, an premier coup d’œil, les espèces de ces trois groupes, s Répart, stratigr. Eocene. — Nombreuses espèces dans les trois niveaux du Bassin de Paris, S. plicatum Lamk., S. Bon.neli Gossm., N. Langlassei, Goossensi Morlet, S. ammonites Lamk., ma coll. Dans le Bassin de la Loire inférieure et dans le Cotentin ; S. Lennieri, Douvillei, Diibusi, plesiomorplnim Gossm. et Piss., L. Lebescontei Vasseur, ma coll. Dans le Bartonien des environs de Pau : N. Pomeli Rouault, coll. de l’Ecole des Mines. Dans le Sind : Solar. affine Sow. (in d’Arcli. Nuinni. Inde, p. 288, jd. XXVI, fig. i3). Dans le Glaibornien du Mississipi ; Sol. Hargeri Meyer (188G. GeoL Snrv. Alab., j). 67, pi. II, fig. 23). Oeigocene. — Dans le Bassin de Mayence : S. bimoniliferum Sandb., ma (i) vt7îTr,p, cuvette, i68 ESSAIS DE Ss»larium coll. Dans lo Priabonion de Via d('i Oiii ; S. Iiicidum, subpli catiilum Oi)peiili. (Priab., pp. 183-187, pl- Da^is le VieksJ)iirgien des Elats- Unis : .8. triUratinn Conrad, ma coll. IMiocene. — Dans le Burdigalien du Snd-Onest et dans l’Helvétien de la Touraine, une espèce très voisine de S. ajyimonites Lamk : 8'. plamüatuni Grat., ma coll. Dans le Tortonien de la Hongrie, une espèce non encore figurée : Sol. Marthæ Bœttger (PI. XII, fig. i3-i5), d’après le' type du Senckenb. Mus. (Kostej, part. II, p. ii5). Pltocene. — Une espèce très probable, dans la Floride : Discohelix retiferu Dali (Tert. Flor., p. 332, pl. XIX, fig. i) ; l’auteur insiste sur sa ressem- blance avec Solarium ammonites Lk., ci-dessus cité dans l’Eocène. Stellaxis Dali, 1892 (^). G. -T. : Solarinni alveatum Conrad, Eoc. Forme conique, peu élevée ; tours nombreux, séparés par des sutures linéaires qui sont bordées en dessous par deux sillons spi- raux ; le reste de la surface est lisse, on n’y distinoue que ({uelques stries d’accroissement à peine visibles. Dernier tour occupant à peu près la moitié de la hauteur totale, muni d’une carène lisse à la périphérie de la Itase qui est aplatie, lisse sauf un fdet périphérique séparé de la carène par une rainure concentrique ; ombilic assez f>rand, à parois orthogonales, muni au pourtour d’une rangée de crénelures saillantes et déchiquetées : elles se prolongent sons la forme de nodosités sur la paroi interne qui porte, en outre, un cordon médian et finement perlé ou plissé. Ouverture rhomhoïdale, très déprimée, anguleuse à la périphérie, peu on point découverte ^ur le plafond, à l’intérieur, il y a deux filets pariétaux près de l’intersection du labre ; columelle rectiligne, nn peu oblique, à peu près dépourvue de rainures et de renflements spiraux. Diagnose établie fl’après des spécimens du génolype, de Glail)orne (Pl. VI, fig. 8-ip), ma coll. Rapp. et différ. — On peut, à la rigueur, admettre cette Section, non seule- ment à cause du galbe plus conique de sa spire, de sa surface presque lisse et de son contour déchiqueté, mais surtout à cause de son ouverture plus déprimée, presque totalement dépourvue de rainures internes, et à cause de sa columelle plus oblique. Quoique ces distinctions soient assez subtiles, elles (i) Tert. Flor., t. 1, p. .US. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 169 Solarium paraissent cependant plus Jnstiliécs — on tont an moins aussi valables — que celles sur lesquelles est fondée la sé^Jaration de Pseudoforinia par exemple et de Solarium ; seidement elles exigent rexamen altentif d’échanlillons en l)on état, ayant rouverture intacte, car l’aspect de la spire ressemble beau- coup à celui de Solarium (s. stricto), tandis que l’absence de rainures colu- mellaires ne peut être vérifiée sur des spécimens mutilés. Répart, stratigr. PALEOGENE. — Uiie GSpèce voisine du génotype, dans le (( Midway stage » des Etats-Unis : Solar. texanum Gabb, ma coll. Eocene. — Le génotype dans le Claibornien des Etats-Unis, ma coll. SOLARIAXIS Dali, 1892 (^). G. -T. : Solarium elaboratnni (]oiiratl, Eoc. (= Granosolarium Sacco, Juin' 1892) Test peu épais. Taille moyenne ; forme conique, généralement assez élevée ; spire à galbe légèrement conoïdal, à protoconque lisse avec un nucléus invisible, bétérostrophe, reparaissant sur la face o|)posée ; tours nombreux, à peu près plans, séparés par des sutures canaliculées, finement ornés de rangées spirales et inégales de gra- nulations très serrées qui sont reliées par des |)lis d’accroissement filtreux et assez obliques. Dernier tour égal aux deux tiers environ de la hauteur totale, muni d’une carène péripbéri{|ue plissée, un peu plus proéminente que les précédentes ; base aplatie, cerclée par des cordons concentriques et écartés, sur les([uels des plis d’accrois- sement presque rectilignes découpent des granulations de plus en plus fortes à mesure qu’elles se rapprocbent de l’ombilic ; celui-ci est largement ouvert et étagé, limité par une rangée saillante de nodosités articulées ; sur sa paroi interne, une autre carène spirale apparaît au milieu, les intervalles excavés sord, en outre, finement décussés. Ouverture pentagonale, à pans arrondis ; labre oblique, peu lacinié à la périphérie ; columelle tonnée d’une ligne brisée par l’existence d’une rainure médiane, outre celles qui existent à ses deux extrémités. (i) Tert. Flor., t. i, j). ,323. 170 ESSAIS DE Solarium Diagnose refaite d’après le génotype, dans le Glaibornicn des Etats-Unis (PI. YII, fig. 18-20), nia coll. ; et d’après un plésiogénotype dn Lntécien : Solariinn canalicuJntum. Lamk. (PI. VI, fig. Sy-Sg), ma colt. Rapp. et différ. — Cette Section se distingue facilement, à première vue, à cause de ses trois rainures columellaires, de son système d’ornementation radicalement différent de celui des vrai Solarium, aussi bien sur la spire que sur la base, et enfin à cause de son labre plus oblique. La dénomination G ran O solarium Sacco (G. -T. ; S. millegranum Lamk.) est complètement syno- nyme de Solariaxis, et postérieiire d’un mois ou deux seulement. La Sect. Shlariaxis est d’origine jilus ancienne que les précédentes, mais — sauf une espèce douteuse — elle paraît s’étre éteinte dans le Pliocène ; sa longévité est — en tous cas — beaucoup plus grande que celle de Slcllaxis et de Nipteraxis, un peu supérieure d’autre part a celle de Pseudoforinia. Répart, stratigr. Crétacé supérieur. — Un fragment dans la Craie du Brésil ; Solarium inlraornalum Wbite (p. 191, pi. X, fig. 21-22). Dans la Craie de Libye : Sol. daclielense Wanner (p. 124, pL XVIII, fig. ii). Paleocene. — Dans les sables tlianétiens de la vallée de la Vesle : Sol. subgraniilatum d’Orb., ma coll. Dans le Montien de la Belgique : Sol. montense Br. et Corn. (Cale. gr. Mous, part. IV, p. 4, pL I, fig. i). Eocene. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus figurés ; Sol. Gaudryi Mortet, S. crenulare Desh., du Bartonien des environs de Paris, ma coll. ; X. calvimontense Desli., du Lutécien inférieur de Cbaumont-en-Vexin, ma coll. Dans le Bassin de Nantes, une espèce un peu ambiguë : X. Arthuri Vasseur, ma coll. Dans les environs de Pau : S. planoconcavum Bouault (Eoc. Pau, p. 20, pl. XV, fig. 12). Dans le Lutécien moyen des Corbières (Aude) ; S. pergranulosum Don- cieux (t. II, p. 2i4, pL XII, fig. 3). En Angleterre, S. pulchrum Sow., ma coll. Dans le Jacksonien des Etats-Unis ; 5. acutum Conrad, S. del- jdrinoides Heilpr., ma coll. Dans les environs du Caire : 8. cf. cana- liculatum Lk. (Oppenli. Alt. Tert. Aeg., p. 281, pl. XX, fig. i3). Dans le Sind (Inde septentrionale) : .S", euomphaloides d’Achiac (Numm. Inde, p. 289, pl. XXVI, fig. i5). Oligocène. — Dans le Priabonien de Via degli Orti : S. hortense Oppenb. (/. c., p. i85, pl. XX, fig. II). Dans le Latdorfien de l’x\llemagne du Nord, une espèce confondue <à tort avec S", canaliculatum et X. filosum V. Koenen (Nord-deutseb. Unterolig., t. IV, p. 834, pL LII, fig. i3). jMiocene. — Aux environs de Turin (Helvétien), Sol. Deshayesi ArichePÿ Grauosolar. millegranoscpiamosum, taurinense, pro-Emiliæ Sacco ; Tor- tonien), X. Emiliæ Semper, SA miocscmicum, cxpausicarinatum Sacco (/oc. cil., jiart. XII, pp. 00-63, pl. II). Dans le Tortonien de la Hongrie, deux espèces non encore figurées : Grauosolar. kosteiense Bœttger cm. (PL XII, fig. 10-12) ; et Sol. (Torinia) criticum Bœttger (PL XII, fig. J G- 18), d’a jcrès les types communiqués par le Senckenberg. M uséum (Mioc. Koslej, part. III, pj). r35-i37). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 171 Solarium PLIOCENE. — Dans le Plaisancicn (l’Italie : S. inillegraninn Larnk., ma coll., avec les \ari(Ht% eJalocoiiicuin, Jalecreiiulaluiu Sacco (ibid.). Epoque actuelle. — A Pile de la Réunion, S. dllcclüin Desli., d’après la figure du Manuel de Tryon (.î^). Disculus Desh. 1862. G. -T. : 8. disculus Dcsli. (= obolus Bayait), Eoc. Taille petite ; forme trochodiscoïde, à gallie conique ; spire tecti- forme, peu élevée ; tours cou joints, à peu près lisses, séparés par des sutures linéaires que borde une seule strie spirale. Dernier tour égal aux deux tiers au moins de la hauteur totale, subanguleux à la périphérie de la base qui est peu convexe et assez étroitement perforée au centre ; un second cordon périphérique circonscrit une zone centrale, rayonnée par des plis obsolètes et incurvés ([ui se replient sur le reliord arrondi et saillant de la cavité ombilicale ; les parois de celle-ci sont très profondément excavés au-dessous de ce bourrelet périphérique. Ouverture subquadrangulaire, à coins très arrondis ; labre très oblique, peu épais ; plafond curviligne, sous lequel s’enfonce une profonde rainure entaillée dans le bour- relet périphérique de l’ombilic ; columelle verticale, courte, tron- quée en avant par un énorme pli spiral qui borde la rainure pré- citée ; au-dessous de ce pli, la columelle est creusée assez largement, puis elle s’insère sur la région pariétale qui porte un gros cordon spiral s’enfonçant à l’intérieur de l’ouverture. Diagnose refaite d’après nn spécimen dn génotype, de l’Aiiversien (PI. VII, fig. 15-17), ma coll. Rapp. et différ. — La séparation de cette Section est amplement jnstifna', non senlement par son aspect gémirai, mais par la saillie, tonte particulière dn pli colnmellaire qui limite la rainure caractéristique des Solarium. Co petit groupe eocéniqne n'a pas en une grande longévité et il ne semlile pas qu’il ait en une descendance dans les terrains m'Ogéniqnes. Du côté ancestral, on pourrait citer des SemisoJarium crétaciqncs qui ont avec Disculus une réelle analogie extérieure ; mais il n’en est point qui soient aussi étroitement jierforés et dont la rainure soit aussi fortement ]irojet('e sur une Lèvre exterm', attenant an bourrelet de l’ombilic. Il est vrai que l’état de conscuvalion des Gastropodes dn Crétacé n’est que rarement assez satisfaisant pour qu’on puisse observer ces critériums. 172 ESSAIS DE Solarium Répart, stratigr. Eogene. — Outre le génolype, dans le Barlonien du Bassin de Paris, une espèce très voisine ])ar son ornenienlalion, dans 1e Barlonien des Basses- Alpes ; S. alpiiiuini (^) Boussac (Nnmm. alpin, p. SSy, pl. XX, fig. 6 et 12). TORINIA. Gray, i84o. Cu(jui1lc trcx'lioïde, à sjiirc élevée et ornée de l’imicules g-ranii- lenx ; oiiiliilic protond, médiocrenierd ouvert ; ouvertiire^circulaire, a j)éristomc continu, à peu près vertical ; bord colnmcllaire éjiaissi, plutôt lacinié (|ue véritablemerd rainuré. Touinia .s. stricto. G. -T. : Sotar. iHuicgatnni Lamk. Viv. Opercule corné, extérieuremeid s])iral, élevé, conicpie, intérieu- reinerd lisse et marginé, avec un a])pe]idice médian, obliquement tordu en s})irale oblique. Diagnose com])lélée d’après le génolype et d’après nn jdésiogénolype des Antilles : PJiilippid Ileherti Desli. (Pl. XT, fig. 18-19), coll. de l’Ecole des Mines, type de l’espèce mal déterminé génériquemenl. > Rapp. et différ. — Ce Genre se distingue complèlemenl de Solarium, non seulement par son galBe 1 rocliifoïine et par son ouverture peu rainurée, mais surtout par son opercule ; il en résulte qu’il est Lien dilticile de le recon- naîlre à l’état fossile. M. Sacco y a rapporté un certain noinlne d’espèces néogénicpies (jui sont, en réalité, des Piieudotorinia, ne s’écartant guère de Solarium, comme on l’a vu ci-dessus. La question reste donc, jusqu’à })résent, sans solution. Tryon a classé comme' Torinia. uïi certain nombre de formes ^ivantes qui paraissent aj)])artenir à des groupes très différents. Gvriscus Tiberi, t86(S, G. -T. : G. Jeffreysinnns Tiberi, Viv. Co(|uille coidque, tuiriculée, étroitemerd oml)iliquéc ; ouverture circidaire, épanouie. Opercide citcidaire, multispiré, à nucléus cen- tral ; lace inteiue munie d’un processus styliforme. O Sous-Genre méditerranéen ne paraît pas avoir été signalé à l’état fossile. (i) Dcnominalion préemployce par d’Orbigiiy pour une espèce néocoinienne ; celle du Nummulitique est à remplacer par ; Disculus Boussaci nobi$. PAi;i^()(10NCir()L()(^l i’- nOMPAHKE Ï7' Iiicerlæ sedis? Torinia Episgynta Mojcli, 1875. — G. -T. : Solartuin inorndl uni d’Urb., Antilles. Coquille mince, lisse, planorbiiormc, subangnlense à la péripliéric ; ombilic médiocre, Ibse ; onverlme ovale, à péi islome disconliim ; labre obliquement anlécurrent veis la suinta' ; colnmelle excavée, lisse. Le classement de celle coquille dans les SoJariidæ me semble des plus douteux, à cause de sa faible épaisseur et de son ouverture oblitine ; on n’en connaît ni la proloconque ni ropercule, et dans ces conditioiis, il est plus prudent de suspendre provi- soirement tout avis définitif. - Chimacopoaia Fischer, t885 C). G.-T. : Solarium jadulum Lamk. Eoc. (i^— Patulaxis Dali, 1892). Test peu épais. Taille irioyeuue ; forme de calotte ou segment s])hérique, au moins deux fois aussi large (pie haute ; spire dé])rimée au sommet, à protoconque formée d’une circonvolution assez con- vexe dont le nucléus hétérostrophe est involvé ; tours conjoints, légèrement excavés, séjiarés par des sutures linéaires que borde en dessous un bourrelet jiarfois liuement perlé ; le reste de leur surface est lisse et l’on n’y distingue ([ue des stries d’accroissement extrê- mement ohlicpies, peu régulières et peu jirofondes. Dernier tour au moins égal aux deux tiers de la hauteur totale, superposé au précé- dent (pi’il ne recouvre ])res([ue pas, muni d’une carène périphé- ri({ue et très linemeut plissée ; base lisse, un peu excavée contre la carène, puis un peu plus bombée vers le large eutounoir oml)i- lical qui est garni d’un cordon linement dcnticulé et dont les ])arois — lisses ou très liuement striées en spirale (comme la base d’ailleurs) — ne soid jias étagées. Ouverture subrectangulaire, à péristome oblicjue, à ])eu jirès discoutinu, la callosité pariétale étant très mince ; labre peu épais, à prolil rectiligne, obli([uemeid anté- current à 45'' vers la suture,, nou sinueux ni lacinié sur la carène ; plafond à peu près rectiligne ; bord columellaire lisse, un peu excavé, se raccordant par des angles arrondis ?i ses deux extrémités. (i) Manuel de Conch. p. 714. Etym. yXvj.a.’q étage; "waa opercule. 17/1 ESSAIS DE Torinia Diagnose établie d’après le génotype, dn Lntécien de Parnes (PL VII, fîg 1-4), ma coll. Rapp. et différ. — Ce sons-Genre — qui est le plus ancien des Solariidæ — a été séparé, à titre dubitatif, par Fischer pour le cas où l’on trouvera en place un opercule térébroïde (PL VII, üg. 6-7), rappelant celui des Tori- iiia (\) el; que Desliayes attribuait — peut-être arbitrairement — à Sol patii- luin ; en fait, jamais le corps singulier n’a été trouvé dans l’ouverture de la coquille en question, il n’en a pas la forme et l’on ne conçoit pas bien comment il s’y adaiderait pour la clore. Quoi qu’il en soit, la séparation — faite pour ce motif peid-être inexact — doit être maintenue parce que le test de Climacopoina présente d’autres critériums distinctifs qui permettent de la distinguer immédiatement de Solariiun s. str. : d’abord, son aspect lisse et son galbe moins conique ; ensuite et surtout, l’obtiquité plus grande du labre non lacinié, la forme plus régulièrement excavée du bord colu- mellaire qui ne présente ni sinns, ni rainure, ni pli supérieur. Je cite dubitativement en référence synonymique le Sons-Genre Palulaxis Dali, qui a été proposé (Tert. Flor., t. I, p. 323) pour Solar. scrohiculatuni Conrad, espèce claibornienne dont je ne connais que la figure originale qui ressemble complètement à Solar. patiilum : le nom antérieur de Fischer doit donc être seul maintenu, jusqu’à plus ample informé an sujet de l’opercide et de l’identité des deux formes. Répart, stratigr. Turonien. — Dans le groupe Arrialoor de l’Inde méridionale : Sol. arco- lense Stol. (Gret. Gastr. S. India, t. II, p. 255, pi. XIX, fig. 29). Senonien. — Une espèce inédite dans le Bartonien inférieur de l’Aude ; CAim. Grossouvreî n. sp., ma coll. (v. l’annexe finale). Paleocene. — Une mufation thanéfienne du génotype dans la vallée de la Veste : S. infraeocæiiiciun Cossm., ma coll. Eocene. — Dans le Lntécien supér. de la Loire infér. : Sol. Du fou ri Vas- seur, ma coll. Une espèce probable, dans l’Aude ; S. simplex Leym (^) d’après la Alonogr. de M. Doncieux (t. I, p. 59, pi. II, fig. 7). Dans le Lidécien de Mokattam, en Egypte ; Sol. suhpatiilum Opph. (Alt. Tert. Aegypt., p. 229, pL XX, fig. i4-i6). Dans le Glaibornien des Etats- Unis, S. scrobiculatiun Conrad (génotype de Palulaxis et encore dou- teux comme classement générique, puisque je n’en ai pu étudier de spécimen). Dans les couches du Sind : S. Vredendurgi Cossm. et Piss. (Moll. Ranikot, p. 63, pi. XII, fig. 3/;-36). (1) La similitude n’est pas si grande que Dpsliayes fatïirmait, on remarquera, en effet, qu’au lieu d’un processus tuberculeux à la face externe, celle-ci est renforcée d’un enton- noir ombilical. (2) La dénomination de Leymerie étant préemployée par Brown (i83i), l’espèce des Cor bières devra changer de nom : je propose, en conséquence, Glim. Doncieuxi nobis. PALEOCONCHOLOGIE COMPAREE 175 RAPHISTOMIDÆ Ulrich, 1897 Coquille discoïdale, à spire plate ou peu tectiforme, étroitement ombiliquée sur la base en entonnoir infundibuliforme, carénée à la périphérie ; stries d’accroissement presque orthogonales à la suture intérieure, un peu sinueuses sur la face de la spire, rétrocur- rentes vers la carène périphérique ; sur la face ombilicale, elles sont convexes au milieu, obliques vers l’ombilic, très rétrocurrentes vers la carène périphérique où elles forment un sinus étroit, sans entaille ni bande. Ouverture subtrigone ; columelle excavée, plus ou moins réfléchie sur l’entonnoir ombilical. J’ai suffisamment insisté , à propos des Euoniphalidæ, sur la dis- tinction à faire entre le coude que font parfois leurs stries d’accrois- sement sur la carène périphérique et le véritable sinus rétrocurrent que ces stries dessinent sur le test de Raphistoma ; j’ai également montré, à propos des Eiiomphalacea, qu’il ne faut pas confondre ce simple sinus dépourvu de bande avec l’entaille des Eotomacea ; je me dispense. donc de détailler davantage ici ces critériums dis- tinctifs. Je n’ai pas cru nécessaire de séparer, dans une Famille distincte {Euoinphalopteridæ Koken) les coquilles munies d’une arête péri- phérique foliacée et d’un faible sinus sur cette crête ; elles formenl une transition naturelle entre Raphistoma et les Phoridæ. Les modi- fications que présentent les stries d’accroissement — sur la base de coquilles de cette Famille — constituent de bons critériums pour distinguer entre elles ces coquilles siluriennes qui paraissent écloses presque à la même époque, de sorte que leur enchaînement phylé- tique ne peut nous guider pour leur classification. J’ajoute d’ail- leurs que les bons matériaux m’ont fait défaut et que je n’ai pu ESSAIS DE 176 avoir recours qu’à des figures plus ou moins exactes : l’arrange- ment que je propose n’est doue (jue })roYisoire. Tableau des Genres et Sous-Genres HAPinSTOMA (Stries arquées, obliques sur la base) HELICOTOMA (Stries excavées sur le plafond) EUOMPHALOPTERUS (Stries peu rélrocurrentes sui- la crête, excavees sur le plafond) I ASTRALITES (Stries peu llex rieuses sur le plafond) Kaphistoma (Sinus sur la carène) I Raphistomina (Sinus au-dessus de la carène) I Heligotoma (Sinus sur la carène) Euomphâlopterus (Crête foliacée à la périphérie) Astralites (Série de lobes périphériques) Uaphistoma (Spire aplatie ; ombilic peu large) Raphistomina (Spire tectiforrae: ombilic étroit) Helicoto^na (Spire planorbiforme ; large ombilic) Tropidostropha (Spire imbriquée; large ombilic) Euomphalopterus (Spire tectiforrae) Eccyliopterus ' (Tours disjoints) Astralites (Spire conique, subnoduleuse) Genres à éliminer de la Famille ; ' Scalites Conrad, j842. — G. -T. : N. angiilalus Emmons, Silurien. Ainsi que je l’ai déjà inditiné (VIP livr., p. 20/1), le classement de ce Genre ambigu reslera Très incertain jusqu’à ce que l'on ait pu vérifier s’il existe réellement une hande spirale sur la carène ; s’il n’y a qu’un simple sinus, au lieu d’une véritable entaille, il est possible que la place de Scalites soit — au con- traire — dans la Famille Raphistomidæ (v. Ulrich. Pal. Minn., p. gSS, fig. /|b Omospira. — Ulrich, 1897. — G. -T. : O. laticincta. Ulr. Silurien (U. Coquille étagée, subturriculée, la rampe inférieure de chaque tour porte une sorte de Itande spirale, correspondaiit à l’existence d’une véritable entaille. Par con- sétjuent, contrairement à l’opinion ele Fauteur, je suis d’avis que le G. Omos- pira appartient plutôt aux Murchisoiiüdæ qu’aux Raphistomidæ. Pleuromphalus Perner, 1907. — G. -T. : Euomphalus seductor Barrande, Silu- rien. Fondé sur un scid échantillon dont le test n’est que partiellement con- servé, ce Genre me semble d’un classement très incertain ; l’auteur (/. c., }). i53) l’a rapproché (VEuom])halopierus parce que la bande périphérique du dernier tour (PI. LXXVII, t. 18) est un peu saillante et que l’état de conservation du test lie permet d’y apercevoir aucune trace de crochels sinueux entre les stries orthogonales qui garnissent le dernier tour et la base. Je suis persuadé que c’est un Pleurotomariidæ et non ])as un Raphis- tomidæ ; mais il faut attendre la confirmation dé cette opinion ou de celle (i) Pal. Minnesota, Vol. lit, part. II, p. 182, jil. LXX, tîg. 64-65, PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 177 de M. Peiner, jusqu’à ce que la récolte de meilleurs matériaux permette de trancher ce différend. Phanerotinus Sow. i844- — G.-T. ; P. cristatus Phill. An premier abord, on pourrait confondre cette coquille carboniférienne avec un Eiiompha- lopterus déroulé, à cause du développement des appendices foliacés et trian- "idaires qui garnissent la côte convexe de ses tours disjoints ; mais, d’après le àlannel de Fischer, de Koninck y aurait découvert deux sillons déenrrents, assimilables à la bande d’un véritable sinus avec entaille, de sorte que Plia- nerolinus représenterait plutôt un Pleiirotomariidæ à tours déroulés ? RAPHISTOMA Hall, 1847 O- Coquille sublenticiilaire ou plan-convexe ; carène périphérique vers laquelle les stries d’accroissement des deux faces sont rétro- currentes ; ombilic variable, non bordé ; ouverture anguleuse laté- ralement, à péristome discontinu ; bord columellaire excavé, non calleux. Rapitistoma sensu stricto. G.-T. : B. staminciun Hall, Silur Taille médiocre ; forme aplatie sur la face de la spire, assez con- vexe — au contraire — sur la face oi)posée ; tours à peu près plans, séparés par des su- tures linéaires, parfois plissés par les accrois- sements qui aboutissent orthogonalement à la suture inférieure ; les stries d’accroisse- ment sont ensuite sinueuses, et leur inflexion est quelquefois marquée — au milieu de cha- que tour — par une ligne spirale. Dernier tour embrassant toute la coquille, très angu- leux à la périphérie de la base qui est assez convexe et sur laquelle les stries d’accrois- sement sont fortement arquées, rétrocurren- tes vers la périphérie, un peu obliques vers l’ombilic qui n’est pas très largement ouvert et dont les parois ne Fig. 38. — Raphistomapera- cutum Ulrich, Sîlurien. (i) Pal. of New-York, vol. I, p. 28. 12 178 ESSAIS DE Raphistoma sont pas limitées par im rebord anguleux ni par mie carène. Ouver- tnre siibtrigone, en général étroite ; labre peu épais, anguleux sur la carène ; plafond convexe ; liord colnmellaire mince, non réfléchi sur r ombilic. Diag-nose complclce d'après nii plésiogénotype de rOrdovicieii des Etats- Unis ; R. peraculmn Ulrich (loc. cü., p. 984, pl- LWTTT, fig. i-O). Repro- duction [Fig. 38] dos croquis de Uantenr de l’espèce. Rapp. et différ. - — Le Genre de Hall, très bien défini dès le principe, a été dénaturé pai- la ])lupait des auteurs sid3sé(iuents qui, au tien de se référer au génotype, ont élargi la diagnose originale de manièie à y coniprendre nn grand nomlire de foinies qui sont de vrais Plearotoinariidæ. Conformément à l’interprétation, beancouj) plus exacle, de M. Ulrich, dans la Paléontologie du Silurien du MiniK'Sota, il doit êti-e ('utendu ([ue Raphisloina ne s’appli- que qu’aux espèces (pii n’ont pas une viuitahle bande périphéri(|ue, produite ]3ar les accroissc'ineuls d’une (udaille <à bords parallèles, mais qui possèdent néanmoins nn petit sinus foinié par la rétrocurrence incurvée des accrois- sements en dessus et en dessous de la carène péiiphérique, tandis qu’/écom- ])1}aJus n’a pas la moindre trace d’nn sinus, ses stries faisant simplement nn coude aiapié sur la carène péri j)béri(jue ; cette distinction capitale subit pour justifier la sé})aration de Raphisloina et cVRiioiniihalus (pri appartien- nent ainsi cà deux Familles bien différentes, de mémo que Raphistoma s’écarte complètement des Picurol oinariidæ ou Murchisoniidæ à entaille latérale. Raphisloina est cxtrémemeut ancien ; mais, s’il est alioudard dès la base du Silurien, il est rare dans b' Gotblandien et je n’en connais (ju’nne espèce certaine dans le Dévonien ; quant aux formes carbonileriennes (jne de Koninck y avait rapjiortées, on a vu ci-dessus que ce sont plulôt des Strapa- rollinæ (S. -G. Angyoïnphahis) . Enfin, l’espèce des calcaires dinariens d’Esino (pie Kittl a dénommée Raph? cruciana est incertaine, puisque l’auteur dé- clare lui-même qu’il n’en connaît pas les stries d’accroissement ; peut-être est-ce nn RaphistomcUa avec* sinus, par conséquent un membre de la Famille Pleurotoinariidæ. Répart, stratigr. SiLXTRiEN. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus signalés dans l’Ordovicien des Etats-Unis : R. richinondense Ulrich, dans le (( Richmond gronp » de l’Indiana. Dans l’Ordovicien inférieur du Canada ; Pleuroiomaria. calyx, Crcvieri Billings (fide Ulrich, loc. cil., p. gdo). Une espèce douteuse, dans l’Ordovicien moyen de la Bohême : R. inchoans Barrande, d’après Peiner (Gastr. silnr. Bob., t. II, ]). lèO, pl. LXI, fig. 16-21). Une espèce probable, dans l’Ordovicien de la Baltique : Eiioniphalus Qualterianus Schl. (in Goldf. Pe'^.sf. Genn., pl. GLXXXIX, fig. 3), coll. de l’Ecole des Mines. Dans le Gotblandien de la Baltique : Pleurofomaria obvallada Wàhl., d’après la figure pu- bliée par Lindstrom (Gastr. sil. Gotb., p. 108, fig. 17-18). PALKOCONCnOLOGIE COMPAREE 179 Raphistoiua ]Je\oinien. — Une espèce In'eii caractérisée, dans le Frasnien de Dawson ])ay (Canada) : RapJüst. TyrreUi Whileaves (1892. Ganadian Pal., vol. I, part. IV ; Devon. foss. of Marri loba, p. 3i4, pU XLI, fig. 5-6). Raphisi’omina Ulricli, 1897 (^). G. -T. : Raphistoma lapicida Salter, Silur. Taille moyenne ; forme lenticulaire, à spire im peu tectiforme, carénée à la périphérie, convexe sur la face ombilicale qui est assez étroitement perforée an centre ; les sutures sont profondes et même quelquefois les tours sont imbriqués en avant sous la suture, con- caves sous cette carène, convexes an-dessus de la suture inférieure ; leurs stries d’accroisse- ment sont peu flexiieuses, avec une courbure convexe en arrière, nn peu concave en avant vers la carène, l’ensemble est assez obli(|ue par rapport à Taxe ; sur la base, au contraire, les stries sont très peu sigmoïdes et pres(pie pas obli(jues, non rétrocurrentes vers la carène, de sorte que le sinus est plutôt constitué ])ar l’obliquité des stries au-dessous de la carène. Ouverture subrbomboïdale ; lal)re aigu sur la carène ; bord columellaire peu épais, excavé, assez largement réfléclii sur l’om- bilic. Fig. 39. — Raphistoma lapi- cida Saller, Silurien. Diagnose conipléltV" d’après les figures du génotype dans la Monographie précitée de M. Ulrich (p. 984) ; reprodnclion [Fig. 39] de ces croipiis. Rapp. et différ. — C’est surtout d’après le galhc de la cocpiille et la forme de l’ouverture que M. Ulrich s’est guidé pour séparer son nouveau Genre ; mais, comme il existe de vrais Raphistoma dont la spire est un peu tecti- foi'ine, j’ai attaché moins d’importance à ces critériums qu’à la modification du tracé des stries d’accroissement qui sont moins flexueuses et moins rétro- currentes sur la hase, de sorte que le sinus est plutôt constitué ])ar le crochet qu’elles font sur la rampe du côté de la spire. Cependant, ({uoique ])lus atténué que chez Raphistoma s. str., ce sinus est encore bien visible. En tous cas, je considère que c’est seidement un Sous-Genre de Rapliistoma. (i) Pal. Minnesota, vol. Itl, part. 11, p. 982. t8o ESSAIS DE Rapliistoiiia Répart, stratigr. Silurien. — Outre le génotype dans rOrdovicien des Etats-Unis, R. den- iicuhiluiï], jnodesluin, rugntum Ulricli, dans UOrd^^vitien moyen du Minnesota et dn Kentucky. An Canada : Pleurotomaria Laurentina Bil- lings {fuie Ulrich). HKLICOTOMA Salter, 1869 O- Cioqiiille siibdiscoïdaie, à spire jteii proéminerde, mais étagée, assez largement omhiliipiée ; sinus bien maiaiim sur la carène infé- rieure ; stries d’accroissement convexes à la périphérie, un peu excavées vers le plafond. Helicotoma .s. .s/n‘c/o. G. -T. : H. planulcda Salter, Silur. (Lcsneiirclla Koken, 1897) Taille moyenne ; forme planorbiipie, bien plus large que hante ; S])ire peu proéminente, à tours plans, étagés par une carène ; stries d’accroissement sinueuses, rétrocnrrentes vers la carène. Dernier tour embrassant toute la coipiille, caréné à la partie inférieure, convexe sur les flancs et jusque sur la base ipn est assez largement ombili- quée ; les stries d’accroisse- ment sont obliques au-des- sus de la carène et antécur- rentes, avec une convexité bien marquée à la périphérie qui porte parfois quelcjues stries spirales ; sur le plafond, les stries d’accrois- sement sont, au contraire, un peu excavées. Ouverture arrondie, sauf à la partie inférieure où elle est rectiligne ; labre un peu proé- minent ; bord columellaire peu épais, arqué, réfléchi sur l’ombilic. Diagnose établie d’après le génotype ; reproduction [Fig. 40] d’après les figures publiées par Ulrich et vScofîeld (Pal. Minn., vol. III, part. II, ]d. LXXIV). Fig. 40. — llelicotor.ui plaiiulata Salter, Silurien. (i) Caii. organ. Rem., Dec. i,p. i3. PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE l8l Ilelicotouia Rapp. et différ. - La plupart des auteurs oui coufoudu Hclicolonia avec les Picurol ornariidæ, fpioiqu’il n’y ait pas de ])ande si)irale ; M. Ulrich l’a classé entre les Eiiomjdialidæ et les Machirilidæ. Néanmoins, c’est dans le voisinage de Raphistoma qn’il faut le placer : il y ressemhle étroitement ])ar son galbe et par son sinus, et il ne s’en écarte qoe par la direction des stries d’accroissement qui commencent à être sinueuses sur le plafond. Je ne puis séparer génériquement d’Ilelicoloma les coquilles pour les- (luelles Koken a proposé le nom LesueureJIa (nude orlhogr. LesuercUa) et dont le génotype est Maclurea infundibuhim Koken ; les empreintes indi- quent seidement une spire un peu concave, ([uoique étagée. Répart, stratigr. Silurien. — Outre le génotype dans l’Ordovicien moyen des Etats-Unis, nombreuses espèces dans le Minnesota, le Kentucky, le Wisconsin et l’Illinois : H. rohusta, plannUdoides, subqiuidrala, umbîlicala, verli- calis, granosa, rnargineda Ulrich, H. decUvis, tejiesseensis Sabord, d’après la Monogr. précitée d’Ulricli et Scofield (pp. io33-io36). Dans l’Ordovicien de la Bohème : Euonrphalus prinius, orîens Barr., que M. Peiner a rap]iortés au Genre Lrscueu relia, synonyme d’Elelicoloma (Perner /. c., p. i56, j)!. LXXllI, fig. 17-20) ; en outre, le génotyjie de Lesiieiirella : Maclurea infiindibuliini Koken, dans l’Ordovicien de la Baltique, avec Raphisloma scaUire, nmtaus Koken (Gastr. Silur. Bail. 1897, pp. 16(5-167). ^ Tropidostropha Loligstaiï, 1912. G. -T. : Plcurotojiiaria Grijfjtthi M’Coy, Garb. Forme de Pleurotomai'ia ou de ]\I(nirlouiaj à spire tectilorme et Fis:. 4i. — Tropidostropha GrifJUlii M’Coy, Carbonifér. imbricjuée vers la suture antérieure ; tours aplatis ou à peine con- vexe, ornés de lignes d’accroissement minces et irrégulières taisant un sinus sur l’angle supérieur, souvent croisées par des stries spira- i82 ESSAIS DE Helicotoma les qui y découpent des granulatious ; dernier tour très grand, muni d’une carène péri|)liérique sur laquelle ou remarque le sinus des accroissements ; base assez convexe, ornée de lignes d’accroisse- ment comme la spire. Ouverture subquadrangulaire ; columelle non dégagée. .Diagnose un pen complétée d'après celle de ranteur (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. LXVITT, p. agS). Itejn'oduclion [Fig. 51] du géuolype {ibicL, pl. XXVIT, fig. I a). Rapp. et différ. — Gonformémeid aux indications de LongstalT, je j)lace TropidosI rophd dans la Fain. Raphisloiuidæ, et même il me semble, d’après les critériums, que ce n’esl qu’une Section d'Heliçol orna, dont le rapprochent son omhilic et sa spire étagée, mais dont récartent son ornemenlation spirale et snrtout la faible convexité de ses stries d’accroissement, non excavées vers le plafond. C’est un descendant bien caractérisé de ces formes extra-paléo- zoïques qui ne sont guère connues que dans le Silurien. D’autre paît, la bande i)éripbérique n’est pas du tout conforme <'i celle des PleiiroloniarUdæ ; il y a bien effectivement un sinus et non pas un entaille. Répart, stratigr. Garbontferien. — Outre' le génotype ci-dessus reproduit, une autre espèce dans le Dinantien d’Irlande : Tropidost. piinclaia Longst. (ibid., p. 29g, pl. XXVIII, fig. 1-2). EUOMPHALOPTERÜS Rœmer, e?77. 1876 C). Coquille discoïdale, à crête périphérique foliacée ; large ombi- lic lion bordé ; ouverture circulaire, à péristome mince et continu, excepté au niveau de la crête où l’on voit une faible écliancrure ; plafond échancré. EuoMPHAmPTERUs S. stripfo. G. -T. : Pleurotomaria alrda Wableuberg, Silur. Taille parfois assez grande ; forme discoïdale, un peu trochoïde ou tectiforme ; tours concavo-convexes, à sutures bordées ; stries d’accroissement peu flexueuses et peu obliques, à peine rétrocur- (i) Lelh. geogn., Ed. !t, part. I, pl. XIV, fig. 9 (Rœmer a orthographié à tort Evomphalop» tenus). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE i83 Fuoiuplialopterus rentes vers la suture antérieure. Dernier tour embrassant presciue toute la coquille, muni à la périphérie d’une crête foliacée qui est divisée en lo^es creuses, d’où se détachent quelquefois des crans indiquant les arrêts d’accroissement ; base excavée aux abords de la carène, convexe, au contraire, vers le cen- tre, autour de la cavité ombilicale (pii n’est pas très large et dont les parois ne sont pas bordées ni limitées î)ar un angle ; sur toute cette face supérieure, les stries d’accroissement sont ol)liqnement nexiieu- ses ; très peu rétrocurrentes vers la carène, elles s’innécbissent prolmulément par une courbe excavée sur toute la j)artie du pla- fond qui avoisine la‘ paroi ombilicale. Ou- verture circulaire, représentant exactement la section interne des tours de spire ; mais son péristome mince et continu se jiro- longe au. niveau de la crête (fui coïncide avec une petite échancrure du contour, sans aucune bande externe ; columelle non calleuse, peu ou point rénéchie sur romliilic, exactement en arc de eercle. Diagnose compliHée (ra])rps le g('notype ; re])rodncllon [Fig. î2] des figu- res d’une variétf'' de PTudiana ; S. ohsoletus Ulrich (l. c., p. gS/i, fig. g-i)- Rapp. et différ. — Cou form (huent à l’opinion de M. Ulrich, je rapproche EaompJialojdertis des Raj/fiislomidæ, (fiioiqne le sinus s’y réduise à une bien faible échancrure et que la saillie aliforme de la carène constitue une parti- crdarité remar(pial)le (pii a meme motivé la création d’une Famille distincte par Koken. Le crilériiim distinctif ne réside pas, d’apiùs moi, dans l’existence de cette carène qui dérive évidemment, par exagération, de celle des RapJiis- tomidæ plus anciens; c’est sur la direction des stries d ’accaoissemcnt qu’il faut fonder la séparation de ce Genre qui ])Ossède — sur le plafond — une échancrure précisément située an point où Raphisl orna et Rapliislomina ont leurs stries convexes on à peu près rectilignes. Il y a Ih un fait analogue à celui (pii m’a précédemment conduit <à séparer Platyschisma et Hoinalaxls des vrais StraparoJI us^ IRjomjdialoitleras n’ap])araît (pue dans le Gothlandien et n’a ])as en une grand(', long('''vité ; mais il a donné naissance <'i d’antres formes moins paléozoïques, Fig. 42. — Euoinphalopterus ala- tus Wahl., var. obsoletus Ulr. Silurien. i84 ESSAIS DE Euoniphalopterus Répart, stratigr. Silurien. — Dans le Gotlilaiidicn de la Bohème : le génotype avec les var. subcarinala, oj)posiia Lindstrôm ; Turbo aligcr Barrande, d'après Peiner (Gastr. sil. Bohème, t. Il, p. i5i, pl. LXV, fig. i4-iS, pl. LXXYIII, lig. i4-i7, et text. fig. i8G) ; et dans le Gothlandien de la Baltique : Pleurotomaria prætexta, limata, iogata, frenata, MarkUni, ciiTosa Linds- trôm (Gastr. sil. Gotlil., pp. 119-121, pl. XI, fig. 1-29, iil. XII, fig. i-3). Dans le Gothlandien des -Etats-Unis, le génotype ci-dessns signalé. En outre, dans EOrdoviclen dn Canada ; Pleurotomaria VaJeria Billings, Pl. velaris Whiteaves (Pal. foss. Canada, vol. III, part II, p. 72, pl. XI). Devonien. — Une espèce non carénée et agglutinante dans* le Frasnien du Boulonnais : Phorus Bouchardi Eiig. Desl. (i8()2. Bull. Soc. linn. Norm., vol. VI, p. 8, pl. VIII) ; elle n’a ancune analogie avec les viais Xcnophora dont l’ouverture est découverte. Eccyliopterus Remélé, 1888 (')•' G. -T. : E. regularis Rem. Siliir. Tours disjoints, avec une carène ailée à la partie inférieure, du côté de la spire ; la face du côté de l’ombilic est subanguleuse ; stries d’accroissement rétrocurrentes de part et d’autre de la carène ailée, mais or- thogonales sur les deux faces de l’aile. Diagnose étahlie d’après les figures d’nn plésiogénotype dn Gothlandien : Pleur 0- lomaria l'eplieaia Lindstrôm, reproduc- tion [Fig. 43] de la figure originale (Silnr. Gastr. GothL, pl. XIII, fig. 89). Rapp. et différ. — Ce groupe — qui a précédé les AU'ais Euomj)halopterus et qui s’y raiiporte par sa carène ailée à la périphérie — s’en distingue par la position de cette carène qui circonscrit la spire au lieu d’ètre an pourtour de la face ombilicale. En outre, ses tours sont encore disjoints comme chez Eceyliornphalus. Répart, stratigr. Silurien. — Outre le génotype de l’Ordovicien moyen, trois autres es])èces en Esthonie ; E. centrifigus, Tolli Koken, el Euomphalus increseens Eichw. (= Eee. princeps Rem., = Euomp. seplifer Scliin.). Dans l’Or- dovicien moyen des Etats-Unis ; Oplülela Oweneana Meek et Worth., Ecc. beloifensis Ulrich et Scofield, d’après ces auteurs (Pal. Minnesota, vol. HT, part. II). Fig. 43. — Eccyliopterus replicatus [Lindfetr.], Silurien. (i) Zeitscli. d. Geol. Ges., Bd. XL. PALÉOCONGHOLOGIE COMPARÉE i85 ASTIIALITES Whiteaves, 1892. Coquille coui({iic, imperforée, aplatie à la hase, à périphérie suban^uleuse et garnie de lobes saillants ; colninelle intérieurement garnie d’un pli spiral ; stries d’accroissement peu sinncnses. Astralites s. stricto. G. -T. : .1. fimbriatas Whiteaves, Dév, Taille an-dessons de la moyenne ; tonne coni({nc, astralioïde ; spire courte ; tours peu convexes, séparés par des sutures bordées d’une crête en dessous, ornés de lignes spirales, ondulées par des côtes larges et noduleuses. Dernier toîir muni, à la périphé- rie, d’une série de lobes çochléariformes ; base excavée et imperforée, sur laquelle les stries d’ac- croissement forment des ^sinuosités obli([ues et peu excavées ; ouverture découverte, ({iioique peu écliancrée sur le plafond ; labre obli(fue ; columelle munie d’un pli in^terne dont on trouve la trace sur le moule de la coquille. Fig, 44. — AstraWes funbriatus Whileaves, Dévonien . Diagnose refaite d’après, celle de rantenr (Dev. foss. Manitoba, p. })1. XLII, fig. lo-ii). Reproduction [Fig. M] de deux de ces figures. Rapp. et différ. — L’antenr a comparé ce Genre cà AstraUum ; il est possilde qu'il en soit rancêtre, mais par la plupart de ses caractères, il se rapproche davantage d’EuompJiaJojAerus on des Xenophoridæ. Toutefois, les stries d’ac- croissement sur le plafond étant peu flexueuscs, il ])araît peu probable qu’As- tratües soit un membre de la Famille Xenophoridæ, et je crois plutôt qu’il appartient encore aux formes ancestrales de cette Famille, que j’ai classées — avec Euomphalopterus — dans les Raphlstoniidæ. ; on l’en distingue par ses stries presque rectilignes qui ne pnraissei'it pas former de sinus à la périphérie. Répart, stratigr. Devonien. — Outre le génotype dans le Frasnien du Canada, Whiteaves cite comme a])partenant à son nouveau Genre : Onuslas (HaUphœbas) alatuf; Koken, du Dévonien de l’yVllemagne centrale. i86 ESSAIS DE XElXOPHORinÆ Desh., i86/,. (= Oiuii^lidæ Ad. 18;")! ; = Phoridæ Gray, i8/|o). (( (a)(| aille ])cu épaisse, eoriicjue, spirale, troeliiforme, earéiiée ; oüAerture ol)li(pie, à bords non eontinus et régal ièremeat arcjaés ; labre simple. Opercide eoraé, non spiral, orné de stries eoneeii- tricpies à naeléas latéral, souvent eadnc. » [Fiseb. Man. (Aineli., p. 179]. Stries d’accroissement obliques, non rétroenrrentes sur la carène, antéc a r rentes vers la suture ; ])lal‘ond toujours échancré, découvrant ronverture ; bord colnmellaire souvent épaissi vers l’ombilic. Contrairement à mon opinion première et conformément à l’art. 5 des règles fixées an Congrès de Monaco, j’ai repris pour cette Famille le nom le moins ancien en date, mais em])rnnté au Genre principal de la Famille ; toutefois, je persiste à penser que ce n’est pas un motif su (lisant pour créer un nonvean nom familial ([Liand on s’aperçoit (pie le nom de Genre ne peut être maintenu. La Famille Xenophoriclæ jiroeède évidemment des Enompha- lopteridæ dont la carène ailée se serait atténnée avec la même éclian- criirc sur le plafond, mais aA^ec* cette différence capitale ([u’il n’y a pas de sinus sur la carène périphérique, c’est-à-dire cpie les stries d’accroissement — non rétroenrrentes sur la carène — ont une oliliffuité constante et antéenrrente à partir de 1 ’écliancrnre du })lafond. L’ombilic n’est pas constant, ])as pins (fue la propriété agglutinante dn test de certain des mbmbres de cette Famille ; il est souvent rec'onvert et complètement obturé par la callosité du bord colnmellaire. En ce (jiii concerne les corps étrangers (frag- ments de roebes ou de coquilles) (|ue lieauboup de Xenophoridæ lixent après leur test, par agglutination, jiour le consolider, ce cri- térium a guidé Fischer })Our la séparation de simples Sections du PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 187 G. Xenophora ; la présence ou ral)seuee (run omlulic — beaucoup j)lus étroit, eu ^^énéral, que celui des Eiioniphalopteridæ — peut servir à caractériser les S. -Genres, mais n/est pas un critérium évolutif, car les formes mésozoïques sont tantôt ombiliquées, tantôt excavées, mais non perforées. Enfin, c’est dans les caractères de l’ouverture qu’il faut, s’il y a lieu, chercher, comme toujours, les tlifléreuces des Genres : car elle ressemble d’abord, puis de moins eu moins, à celle d’Eiiomphaloptenis, ancêtre de la Famille, de sorte que c’est le caractère évolutif par excellence. Tableau des Genres, Sous-Genres et Sections JURASSIPHORUS (Ouverture suhcirculaire; boid coluiiiellaire excavé, mince) I LAMELLIPHORUS (Ouverliire subrhoinboïdale ; bord colum. rectiligne, épaissi) 1 XENOPHORA (Echancrure basale profonde ; bord colum. réflécbi) TUGURIUM (Pas d’échancrure basale ; accroissements bisinueux) I ENDOPTYGMA (Plis internes, paiiélaux) JURASSIPHORUS (Large ombilic crénelé) Lamelliphorus (Faux ombilic calleux) Xenophora (Ombilic clos) i Trocuotugurium (Ombilic plus ou moins ouvert) Tugurium (Ombilic découvert) Endoptygma (Ombilic) Jurassiphoru!^ (Non agglutinant ;.plis noduleux, peu obliques) Lamelliphorus (Non agglutinant; lamelles obliques) Xenophora (Partout agglutinant; irrégulièrement Ireil lissé) Trochotugurium (Agglutinant aux sutures; surface ridée) Haiiphœbus (Non agglutinant; presque lisse) (A) Tugurium (Peu ou point agglutinant; rides divariquees) Endoptygma (xVgglutinanl) Genre non signalé à l’état fossile A. Tt GURiTTM Fischer, 1880. — G. -T. : Trochas indicus Gmoliii. Coquille calyp' Iréiforme, à siihires généralement dentelées, à tours se recotivrant et ornés de rides divariquées en courbe qui croisent des stries d’accroissement très obliquement antécurrentes ; carène périphérique plus ou moins festonnée' ; base assez largement perforée par un omitilic infnndibuliforme qui laisse apeicevoir rem'oulement interne. Ouverture peu découverte, peu élevée; plafond non écbancré, bisinnenx ; les stries d’accroissement sont antécur- rentes vers la carène, un peu convexes au milieu de la base, ])uis un ])eu excavées aux altords de la cavité ombilicale sur laquelle le bord columellaire mince ne se rénéebit pas ; région pariétale non calleuse. La modification complète des critéi'iums de la base me décide i\ séparer complètement ce i88 ESSAIS DE Genre de Xenophora ; les espèces fossiles — que j’y ai précédemment rap- portées — s’en écartent absolument par leur plafond profondément échancré et par leur ombilic partiellement masqué par le bord columellaire épais et réfléchi. Genres à éliminer de la Famille Autodetus Lindstrom, t884 (G. -T. : Capulus calypfralus Schrenk. — Celte coquille sénestre et fixée par le sommet est tout à fait calyptréiforme, c'est-à- dire que le plafond présente une double sinuosité an lien d’ime échancrure simple ; nous la retrouverons donc ultérieurement. Glisospira Billings, i8G5 (G. -T. ; C. cariosa Billings). — La cavité occupée par l’animal semble non enroulée, mais droite et centrale, tandis que le test est spiralement cnroidé au voisinage du soinmet. Il est probable que c’est un CapiiUdæ silurien. orr6)^ /^73 PiÆUROPHORUs Meek (= LucieUa de Koninck, i88i). Ces formes dévo- niennes {Pleuroiomaria Uinbala d’Arch. et Vcrn.) et carbonifériennes, sont — comme je l’ai déjà indiqué à propos des Eiioinphcdoptcridæ — munies d'une bande de sinus qui les jGace tuqnès des Pleurotomariidæ, malgré deur afïinité extérieure avec les Familb's (ui (piestion. D'ailleurs Pleuroi)horLis était préem- l)loyé, dès 1842. Jl R VSSTiniORUS iwv. gen. Co([iiille trochiforme, pourvue — à la périphérie — d’une carène très saillante et plus ou moins crénelée ; base excavée, ombiliquée ou munie d’un taux-ombilic calleux. Ouverture à plafond large- ment mais peu jirofondément écbancré ; bord columellaire plus ou moins excavé, subtronqué et épaissi en avant. JuHASSIPTTORUS 8. .S/rtCfO. G. -T. : Solarûwi CailUmdianiwi d’Orb. Call. Test mince. Taille au-dessous de la moyenne ; forme solarioïde, à galbe conoïdal, beaucoup ])lus large cpie liante ; spire un peu étagée par des couronnes de crénelures à la partie inférieure de cbaf[ue tour, tandis que la région antérieure est excavée par un large sillon spiral sur le([uel les plis d’accroissement sont fasciciilés, en nombre supé- rieur à celui des crénelures. Dernier tour égal aux trois quarts de la hauteur totale, muni en avant d’nne carène aliforme, sur laquelle PAI.ÉOCONCIIOLOGIE COMPAREE 189 «J 11 l’a s si P II or U s les accroissements ne forment aiiciin sinus ; ils spnt meme plutôt un peu antécurrents sur la face plané inlerieure de la carène, au lieu de prolonger l’obliquité des stries de la base ({ui est profon- dément excavée et peu écliancrée sur la première région ;• mais à partir d’une rangée de plis crénelés qui borde le large entonnoir ombilical, les accroissements font un coude et deviennent légère- ment sinueux sur la paroi de cet entonnoir. Ouverture subcircu- laire, faiblement inclinée et peu découverte sur le plafond ; son péristome subcontinu se prolonge vis-à-vis de la carène par une saillie creuse et aiguë qui ne modifie pas le contour interne et circulaire ; bord columellaire excavé et assez mince, non réfléchi au-dessus de l’ombilic. Diagnose établie d’après le génotype, du Cad. de Montreiiil-Bellay (PI. YII, tig. 24-20), ma colt. Rapp. et différ. — Quoique cette co({uille ait t)eaucoup l’aspect d’Euom- phalopterus et qu’on l’en ait toujours rapprochée (v. Koken, 1889 et 1896), elle appartient à une Famille distincte à cause de l’absence d’un sinus à la périphérie ; ses stries d’accroissement ne sont pas sinueuses ni obliques, comme celles d’E. aJai us. En outre, son ornementation est très différente, son ouverture est beaucoup moins découverte ; mais le bombement circa- ombilical de la base, quoique crénelé, a beaucoup d’analogie avec celui d’Euom- phaJopterus. Répart, stratigr. Callovien. — Le génotype ci-dessus figuré, dans le ]\faine-et-Loire. LAMELLIPHORUS nov. gen. Coquille trocliiforme, carénée à la pérpihérie, à base excavée au centre par un faux-ombilic imperforé ; ouAutrture découverte, sub- quadrangulaire, à plafond peu échancré ; labre très oblique ; colu- melle calleuse, oblique, presque rectiligne. Lameliuphorus s. stricto. G. -T. : Trochus ornatissimiis d’Orb. Baj. Test médiocrement épais. Taille moyenne ; forme trochoïde, à galbe toujours extra-conique ; spire élevée, pointue au sommet, 190 ESSAIS DE Lamellipliorus non étagée, dont l’angle apical croît avec l’cige, de 3o° à 76^ ; tours conjoints, plans on légèrement excavés, imbriqués en avant, séparés par des sutures ondulées on denticnlées par l’ornementa- tion axiale ; leur hauteur finit par n’atteindre que le quart de leur largeur moyenne ; ils sont munis de lamelles axiales, peu obliques, quelquefois sinueuses en ^ ; dans leurs intervalles pins on moins larges, on distingue des ornements spiraux, consistant en rides (|ni se relèvent sur la face antérieure de chaque lamelle. Dernier tour égal à la moitié environ de la hauteur totale, orné comme les jirécédents jusqu’à la carène périphérique qui est plus on moins denticnlée et à laquelle les stries on plis d’accroissement aboutissent orthogonalement ; hase aplatie ou im peu excavée contre la carène, jus([u’à un bourrelet peu proéminent qui circonscrit le faux-ombilic ; rornemeqtation se compose de stries d’accroisse- ment un peu sinueuses et excavées au milieu, très obliques, anté- curreides contre la carène ; en outre, sur le gonllement périphé- ri([iie de la cavité ombilicale, il y a souvent plusieurs filets concen- triques ; le faux-ombilic n’est pas perforé quand la coquille est intacte et adulte ; ses parois sont lisses, mais non recouvertes d’im enduit calleux, et les plis obliques d’accroissement y reparaissent. Ouverture snbquadrangnlaire, à péristome discontinu, situé dans un plan très oblique par rapport à l’axe ; elle est découverte sur ce plafond par une échancrure large et peu profonde ; labre mince, oblique, à contour brisé, ne coïncidant nullement avec l’incli- naison tonte différente des lamelles axiales ; columelle peu excavée, très calleuse, inclinée à gauche et subtronquée à sa jonction avec le plafond, au point où aboutit le bourrelet circa-ombilical qui y produit un faible épaississement siibcariculé ; en arrière, la colu- melle s’empâte et s’implante dans le faux-ombilic, presque comme chez Trochotoma ; bord columellaire calleux, assez largement étalé sur l’entrée du faux-ombilic. PALEOCONCriOI.OGIE COMPAREE I9I Lanielliphoru^i Diagnose étal^lic d’après le génotype, du Bajocieii de Snlly (IM. YII, fig. 29-82), ma C0II. ; el d’après nn plésiogénotype du Batlionien de Langrnne : TrocJiiis Tilyriis d’Orl). (PI. Vil, fig. 27-28), ma coll. Rapp. et différ. — C’est moins par le gall)e et par l’ornementation qu’on distingue ce Genre de Jurassipliorus, que par la l'orme de l’ouverture et de la colnmelle, ainsi que par rohturation de roml)i1ic. Il procède cependant de la même origine Euoinplialopfcridæ, quoique les stries d’accroissement ïie dessinent aucun sinus sur la carène qu’elles francliissent en se coudant simplement dans la meme direction ol)lique ; on peut le constater sur les dentelures, (piand il en existe, elles ne soid pas rétrocurrentes et lubulées comme chez Euojnpliüloplcrus. La longévité de ce Genre est d’ailleurs hean- coiq) moins limitée (jùe celle de Jurassipliorus, mais sa filiation jusqu’à Xenophora, n’esf pas ' encore bien établie à travers le système crétaciqne. D’aidre part, il y a une lacune dans le pliylum, entre le Silurien et le Lias. Répart, stratigr. Silurien. — Dans le Gotblandien de la Baltique : J'rochiis Stiixbergi Lindstrom (/. c., p. 1/17, pL XIV, fig. Sg-GgL Trochus profundus Lindstr. {ihid., pi. XYI, fig. ii-i3). Lias. — Dans le Toarcien de Tlionars : Trochus Heliacus d’Orb. Dans le Somerset : Ouusius spinosus Moore, synonyme douteux du précédent selon Hndleston et Wilson (1892. Brit. Jur. Gastr., p. gè). Bajocien.'^ — Outre le génotype, nue espèce différeide dans le Calvados : Trochus hiineJlosus d’Orb. Dans l’Oolite inférieure d’iàngleterre : Tro- chus pyramidoius PliilL, Oniistus acuminntus, opalinus Hudleslon (/oc. cit., pp. 826-330, pL XXVII). Batiionien. — Dans la Grande Oolite du Calvados, outre le plésiogénotype ci-dessns figuré : Onustus exsiil Eug. Desl. Dans la Grande Oolite d’An- gleterre et des Ardennes : Onustus hurtonensis Lycett Trochus cosia- tiis Piette, d’après Gossm. (Conlrib. étage Balh., i885, p. 3o3, pi. X, fig. 44-45). Callovien. — Dans le Jura brun de Balin : Onustus Heberti Lanbe (Gastr. fr. 7., V. B., p. i4, pi. III, fig. 5). A Montreuil Bellay, Onustus papyra- ccus Héb. et Desl. XENOPHORA FisGhêr y. WakI., 1807. (= Onustus Humphrey 1797, in Gray 1847 ; = Phorus Mont!’. 1810). Coquille trochiforme, carénée, agglutinante ; Itase aplatie, très fortement échancrée, tantôt imperforée, tantôt ombiliquée ; ouver- ture grande, découverte, à bord colnmellaire concave et calleux. 192 ESSAIS DE . Xenopbora Xenophoiaa .s. stricto. G. -T. : Trochus coiichytiophorns Boni, Viv. Test assez épais et massif. Taille parfois très grande ; forme tro- ehoïde, à galbe coni(|iie ; spire élevée, à protoeon([iie lisse avec un nucléus déprimé ; tours aplatis ou peu convexes, à sutures pro- fondes, irrégulièrement bosselés ou excavés par l’empreinte de corps sous-marins qui y restent généralement agglutinés ; Torne- mentatiou consiste, dans les parties restées libres, en rides incur- vées et très obliques, croisées par des éléments de stries spirales, souvent ondulées par les rides. Dernier tour au moins égal à la moitié de la banteur totale, muni d’iine carène périphérique et onduleuse dont la régularité est dérangée par les fragments de coquilles 011 de roches (pii y ont adhéré ; base excavée, imperforée an centre, ornée de stries d’accroissement excessivement sinueuses, très excavées vers la région ombilicale, obliques et presque tan- gentes à la carène périphérique ; elles sont généralement croisées par une ornementation spirale, jilus ou moins régulière, parfois très fine et obliquement déviée par les accroissements. Ouverture subquadrangulaire, très découverte en plan, par suite de l’extrême obliquité du labre (pii est incliné à 26° sur la suture, et de l’échan- crure profonde du plafond, surtout sur le point plus A^oisin du centre où aboutit le bord columellaire ; col um elle excavée, réduite a une courte inflexion calleuse, qui s’étale en arrière sur la région pariétale et vernissée, en masquant complètement l’ombilic, et cpii s’amincit en avant, dans le prolongement de Téchancrure du pla- fond. Diagnose complétée d’pcirés un plésiogénotype du Lnlécien de Gliaiissy : Xen. coiifusa Desli. (Fl. VII, fig. 39-40). ma coll. ; et d'après une autre espèce bartonienne de Ghéry-Chartreuve : Trochus ciuiiulans Brongn. (PI. VII, fig. 33-35), ma coll. Rapp. et différ! — Ge Genre se distingue aisément des premiers Phoridæ du .1 massique, non seulement par la faculté qu'il possède d'agglutiner les corps sur toute la surface de sa spire, mais surtout par la profondeur et la situation presque centrale de réchancrure du plafond de son ouverture ; l'absence d’ombilic et de faux-ombilic, la brièveté de la columelle, l'extrême obliquité du labre sont également des caractères différentiels qui séparent PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 193 Xenopliora complètement Xcrwphora des formes précitées, quoiqu’il en dérive évidem- ment. Xenophora a succédé, à partir du Crétacé siq)érieur, aux formes Juras- si(iues : il reste encore à trouver des repiésentanls de ce phylum à la base et à la partie moyenne du Crétacé. Répart, çtratigr. Crétacé supérieur. — Dans la Craie de Gosau ; Phorus pïicatus Zekeli, non oml)i1i([uée sec, Stoliczka (Revis. Gastr. Gosau). Dans la Craie de l’Alabama : Trochus leprosus Morton (i834. Syn. cret., p. 46, . pl. XV, tig‘. 6). Une espèce assez haute, dans l’Arrialoor group de l’Inde : X. cnrnatica Stoliczka (Cret. Gastr. S. India, t. II, p. 247, pb XIX, flg. 24). Maestrichtien. — Dans la Craie de Suède : Trochus oniistiis Nilsson (1827. Petref. Suec., p. 12, pl. III, flg. 4). Dans la Craie de Lemberg ; Phorus insignis Kner (i85o. Haiding. Abliandb, t. III, p. 17, pl. III, flg. 10). Danien. — Une espèce inédite, à l’état de moule, mais génériquement certaine, dans les cale, pisolitbiques de Port Brehay, ma coll. Eocene. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus figurés, dans le Bassin de Paris et dans le Cotentin, X. Tatei Cossm., dans le Bal- combien de^Victoria, ma coll. ; X. reclusa Conrad, dans le Jacksonien du Mississipi, ma coll. Dans le Mokattamien inférieur d’Egypte : X. ægyptiaca Oppenli. (Alttert. Aeg., p. 268, pl. XXI, flg. 10). Peut-être est-ce la même espèce que d’Archiac a provisoirement rapporté à Tr. cu- niulans d’après des inoides internes provenant de la chaîne d’Hala, dans le Sind.f^ Oligocène. — Dans le Priabonien du Vicentin, Trochus ciunulans Brongn., ma coll. Dans le Latdorflen de l’Allemagne du Nord : X petro- phora V. Kœnen (Norddeutscli. Unteroligocæn, t. IV, p. 847, pl- LUI, flg. 3-5). Dans le Bassin de Mayence, une espèce à ombilic fermé lors- qu’elle devient adulte : X. LyeUiana Bosquet, ma coll. Miocene. — Dans le Burdigalien de l’Aquitaine et dans 1 ’Helvétien du Piémont ; X. Deshayesi Miclielotti, ma coll. PLIOCENE. — Une espèce confondue avec le génotype, dans la Floride, ma coll. M. Sacco indique X. Deshayesi jusque dans l’Astien. Epoque actuelle. — Outre le génotype aux Indes occidentales, deux espè- ces imperforées, sur les côtes du Jajon : X. corrugata, pallidula Reeve, d’après les figures du Manuel de Tryon. Trochotugurium Sacco, 1896. G. -T. : Phorus Borsoni Bell. Mioc. Taille parfois assez grande ; forme solarioïde, beaucoup plus large que haute, spire tectiforme, peu élevée, à galbe un peu conoï- dal ; tours agglutinants aux abords des sutures, irrégiilièrement ornés — sur les parties non recouvertes de corps étrangers — de ESSAIS DE 194 Xenophora plis obliques, croisés par des rides serrées. Dernier tour embrassant presque toute la coquille, caréné à la périphérie de la base ; celle-ci est convexe au delà vers le centre qui est étroitement — mais inva- riablement perforé par un ombilic profond, non bordé, garni de plis rayonnants ; en outre, toute la surface basale est linement ornée de stries, on même de filets eoncentri([ues, ])arfois plus marciiiés et plus écartés aux abords de l’ombilic. Ouverture complètement découverte, largement écbanerée en demi-cercle sur tout le plafond ; le labre, mince et tranchant, s’étend longuement avant de se souder à la carène de l’avant-dernier tour, de sorte (|ue la région pariétale et vernissée occupe presque la moitié de la face inférieure de la coquille ; columelle calleuse, courte, excavée, formant un pilier court et rapidement infléchi vers réchancrure du plafond ; en arrière, renracinement de la columelle se fait autour de la paroi de l’ombilic au-dessus duquel le bord est faiblement réfléchi. Diagnose établie d’après les figures du génotype et d’après un plésiogéno- type du Lutécien de Cbarissy : TrocJius nggiatinans Lanik. (PI. VII, fig. 36-38), rua coll. Rapp. et différ. — Ou distingue ce Sous-Genre de Xenophora s. str., non seulement parce que les tours ne sont que iiartielleinent agglutinants aux abords des sutures, et parce que son ombilic n’est pas recouvert par le bord coliimellaire, mais aussi par réchancrure du xilafond (jui est en demi-cercle au lieu d’être en arc de jiarabole à courbure maximum vers le centre ; en outre le labre est plus longuement développé avant de se rattacher à la suture, de sorte que rouverture est beaucoui) plus découverte. On a généralement confondu Trochuguriiim avec Tugiiriiuyi Fischer, <à cause de son ombilic ; mais M. Sacco a fait observer, avec raison, que cel ombilic est partiellement masqué x:)ar le renversement du bord columellaire, et que le galbe de la coquille est plus trochiforme, moins calyptréiforme que celui de Tugurium indicum ; toutefois, notre éminent confrère a omis d’in- diquer le principal critérium différentiel, d’inn)ortance générique : non seule- ment T. indiciun a un ombilic complètement découvert, le bord columellaire ne se réfléchissant pas sur lui, mais surtout le plafond est bisinueux au lieu d’être largement échancré, de sorte que ce n’est i)liis un vrai Xenophora l Répart, stratigr. Crétacé. — Une espèce iDetite, à base ijeu déprimée, dans les Grès h Piignellus du Colorado ; X. Shnpsoni Stanton (Color. Form., 1893, p. i33, 1)1. XXrX, fig. 4-6). Dans la province de Para : Phorus brasiliensis White (p. 169, pl. X, fig. i3-i4). PALÉOCONCnOLOGIE COMPARÉE igS Xeuophora Eocene. — Outre le plésiogénotype ci-dessus figuré, dans le Bassin de Paris, dans le Bassin de Nantes et en Belgique, deux autres espèces cuisiennes : Xenophora niimînuUtifera Desli., Phorus Gravesianus d’Orb., ma coll. Une forme voisine du plésiogénotype, dans les couches de Mokattam, en Egypte, d’après Oppenheim {l. c., p. 258), et peut-être aussi dans l’Inde, d’après d’Archiac (Numm. Inde, p. 355) ? Dans le Bartonien d’Angleterre ; T. extensus Sow. (Min. Gonch., t. III, p. i/lo, pl. 278, fig. 2 et 3). Olic.ocene. — Dans le Latdorfîen de rAllemagne du Nord : X. soJida Y. Kœn., PJiorus suhextensus d’Orb. (iNord-deutscIi. Unterolig., t. IV, pp: 844-85o, pl. LUI, fig. 1-2). fine espèce ombiliquée, dans le Bassin de Gassel et dans le Stampien des environs de Paris : X. scriitaiia PliilL, coll. Bezançon, à l’Ecole des Mines. Miogene. — Outre le génotype, dans l’Helvétien du Piémont : Tiigurium oligostriatum, postextensiim Sacco, dans UAquitanien de la Ligurie, ce dernier remonte jusque dans le Tortonien de Stazzano d’après M. Sacco (Moll. terz. Piein., part. XX, p. 26, pl. III-IV). PLIOCENE. — Une espèce séparée avec raison de X. extensa, dans le Plai- sancien d’Italie et dans le Scaldisien d’Anvers ; Tiigiirium plioxtensiim Sacco (Pl. XI, fig. 20-21), ma colE ; Trochiis iîifimdihiilum Br., à Sidi- Moussa, ma coll., T. ptioitalicum. Sacco, dans le Plaisancier! de la Haute- Italie (/oc. cit., p. 25, pl. III, fig. 7) ; dans le Plaisancien et l’Astien d’Italie et des Alpes maritimes ; Phorus testiger Bronn., P. crispiis Kônig, ma coll. Pleistocene. — Une espèce très voisine de X. crispa ; X. Trinacriæ Fis- cher, dans les environs de Païenne, ma coll. X. catculifera Reeve, a été citée par moi à Karikal. Epoque actuelle. — Plusieurs espèces dans l’Océan Indien et les mers de Gbine ; A', ccdcutifera Reeve, X. caperata Pbil. ; au Sénégal : X. senega- Icnsis Fischer ; d’après le Manuel de Tryon. Dans la Méditerranée : X. mediterranea Tiberi, d’après M. Sacco (loc. cit., p. 22). Haliphoebus Fischer, 1880. G. -T. : Trochus Solaris Linné, Viv. Taille moyenne ou petite ; forme solarioïde, beaucoup plus large que haute; spire tectiforme, à tours non agglutinants, presque lisses ; sutures peu profondes, ondulées. Dernier tour embrassant en grande partie la coquille, égal aux. trois quarts de la hauteur totale, muni d’une carène périphérique tranchante et non dentée, parfois seulement ondulée ; base excavée près de la carène, un peu conv^exe vers l’ombilic, munie au centre d’une étroite perforation très profonde ; outre les plis incurvés d’accroissement, elle est ESSAIS DE 196 Xeuophora ornée de rides concentri(|iies, plus visibles près de l’ombilic qu’à la périphérie. Ouverture sulxjuadran^ulaire, très découverte, profon- dément échancrée au milieu sur le plafond ; labre extrêmement oblique à 10° sur la suture ; columelle excavée, calleuse, à bord externe réfléchi sur l’ombilic, largement enracinée sur la région pariétale qui est vernissée et creusée d’un sillon superficiel, s’en- fonçant en spirale à l’intérieur de l’ouverture. Diagnose établie d’a|)rès nu ])lésiogénoly pe du Baidonieii de Vendrest : Xenopliora palcJlala Desh. (PI. VIII, lig. t-3), ma coll ; et d’après une antre petite espère à carène sinueuse, du Lntécien supérieur de Bois Gouët : Xen. rliylida Cossm. çPI. VII, lig. ma coll Rapp. et différ. — A part la pro|)riélé agglniinantc qui manque chez Hnlipliœhus, il n'y a pres(pi(' poiid de difterriices (udre cette Section (d Troclius higiiriiun ; récliancrure (tu platbnd est pt('S(iue la même et l’ouverture est aussi largement découverte ; la base est identicpie, toutefois le limbe caréné de la périphérie du dernier tour est peu on poiid denté, simplement onduleux on régulièrement circulaire. Ces dilférences n’ont qu’une importance section- nelle ; d’ailleurs, au ])oint de vue straligraphi(]ue, HalipJiœbiis est un groupe jusqu’à présent cantonné dans rEocèiic pajvisien. Répart, stratigr. Eocene. — Outre les deux plésiogénotypcîs ci-dessus figurés : Xenoph. Bouryi Cossm., dans le Lidécien des environs de Paris, ma coll. ENDOPTYGMA Ga()b, 1877 (0- (( Coquille agglutinante, ombiliquée, à bord basal muni d’im on deux plis internes, spiraux, (pii laissent leur empreinte sur les moules. » JFiscb. , Alan. Gonch., p. 760]. / Endoptyoma s. stricto. G. -T. : Phorus iimbilicatus Tuomey 0, Grét. Obser. — Je n’ai pas d’autres renseignements sur cette coquille de l’Alabama dont on ne connaît que des pioules internes ; dans ces conditions, il serait prématuré de lui attribuer un classe- (1) Proc. Acad. Nat. Sc. Pliil. (1876), p. 3o2, pl. XVII, fig. 8-9. (2) i855. Proc. Acad. Nat. Sc. Pliil, vol. 7, p. 1G9. Fig. 45. — Endoptyma umbilicatum [Tuo- mey], Crétacé. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 197 Enfloptygiiia meriL défini tif ; sa plaça dans la Famille PJioridæ n’esl donc ([iic provisoire. Il est possible que cette plication ne soit que la tiace d’nne côte spirale corres- pondant à une callosité basale qui n’anrait rien de commun avec les Phoridæ. Cependant, d’après la ligure que je fais reproduire ici [Fig, 45] et qui est' eni])rnntée <à la Pal. de JNew-Jersey, par Stuart Weller (}). 692, pl. LXXVIll, fig. 4-0), il semble bien (pie le test est agglutinant. Répart, stratigr. Senonien. — Outre le génotype dans la Craie supérieure des Etats-Unis, en Europe, une espèce de la Craie de Koyan, également connue h l’état de moule : Pîwrus caïudicidatus d’Orb. (Pal. franç., t. 11, p. i3o, pl. GLXXVI, fig. i3-i4). noih Fam. Coquille sénestre, rarement clextre, ombiliquée à tout âge, à som- met trochiforme ou meme turriculé ; tours convexes, jorués de côtes spirales, subuoduleuses ; derniers tours se juxtaposant progressive- ment — au lieu de se superposer — aux ]nTcédents, de sorte que la face ombilicale est largement ouverte comme chez les Eaompha- (acea ; ouverliire arrondie, à péristome continu, peu incliné obli- ([uement par rapport à Taxe. Je suis obligé se séparer complètement dans une Famille nou- velle les coquilles de Cirrus et voisines de ce Genre, qui sont eu général dimorphes ; elles commenceut comme des Litlorinacea telles qu'Arnberleya ou Hamiisina , même Encyclus, mais elles finis- sent en général comme Discohelix parce que les derniers tours ces- sent de s’élever au-dessus des précédents et viennent s’y juxtaposer latéralement comme chez les Eiioinphalacea ; l’omhilic s’élargit alors et ou ne distingue guère la base — chez lès deux groupes — que par la direction des stries d’accroissement. Fischer a classé Cirrus aiqirès de Delphiuula, (^|uoi(fue ce dernier ESSAIS DE Genre se reconnaisse toujours à ce que le sommet de la spire est aplati, calcariforme et que les derniers tours se superposent au contraire. Il en résulte que DeJphinnla présente un cas de dimor- phisme exactement inverse de celui de Cirrus et qu’on ne peut rationnellement réunir les deux formes dans une même Famille, quoiqu’elles appartiennent toutes deux au même Cénacle Euom- phalacea. En résumé, les deux Familles Cirriclæ, Delphinulidæ forment chacune un intermédiaire entre les Litiorinacea et les Euomphalacea, par leur dimorphis^ne procédant exactement en sens inverse. Le nombre des subdivisions génériques de cette nouvelle Famille Cirridæ est d’ailleurs extrêmement restreint ; ils restent conllnés à la base du système jurassique et c’est un rameau qui, après s’être détaché des Littorinacea, présente un cas singulier de régression vers l’enroulement euompbalique et vers l’élargissement de l’om- bilic, sans aucune tendance à l’épaississement de la columclle. C’est ce f[ui explique pourquoi les Cirridæ sont encore de véritables Euomphalacea, malgré leur apparence spirée au début : ici l’onto- génèse n’est encore d’aucun secours ])our le classement familial des fossiles, elle nous ferait faire fausse route si nous ne nous guidions pas exclusivement d’après les caractères de l’âge adulte. Tableau des Genres, Sous-Genres et Sections CIRRUS (Spire diinorplie) EUCYCLOMPHALUS (Spire non dimorpîie) Cirrus (Accroissements non obliques; vaste ombilic) Spirocirrus (Accroissements obliques; petit ombilic) I Eucyclomphalus (Accroissements obliques; ombilic assez large) Cirrus (Spire plus ou moins saillante) DiscocArrus (Spii'e rétuse) Spirocirrus (Spire peu dimorphe) Eucyclomphalus (Spire unique et régulière) \ PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 199 CIRRUS SoAY. -iSif) (^). Go(fuille sénestre et variable, toujours ombiliquée, polygyrée, mais tantôt couique du sommet à rouyerture, tantôt à spire extra- couique au début et euom[)iialique à sou dernier tour, tantôt dis- coïde presque dès le jeune âge ; ornementation treillissée ou subno- duleuse ; ouverture circulaire, à péristome continu et |)eu oblique. Cirrus s. stricto G. -T. : Cirrus nodosus Sow. Raj. Test médiocremeut épais. Taille assez grande ; enroulement séues- tre ; forme discoïdale, surmontée d/uue spire styliforme et extra- conique, dont la liauteur égale même ([uebpiefois la largeur ; tours d’abord superposés, convexes ou anguleux, dont la hauteur n’at- teint guère que la moitié ou le tiers de la largeur maximum ; puis, « les tours se juxtaposent peu à peu, leurs sutures — d’abord linéai- res — deviennent progressivement plus profondes, et au lieu de s’élever, la spire s’élargit à la fin presque dans le même plan dis- coïdal, de sorte (pie le dernier tour embrasse les derniers qui le précèdent ; ornementation composée de c(âtes variqueuses, ])eu au point obli(|ues, semblables à des ligatures, croisées par quelques cordons écartés (fui forment — à leur intersection avec les ciites — des crénelures saillantes, quoique non épineuses, jamais muriquées. Rase du dernier tour, plus ou moins circonscrite ])ar une couronne de crénelures, largement infiiudibidiforme, à parois internes arron- dies ou non aluiiptes, ornées de rangées concentriques d’aspérités plus ou moins persistantes, et, en tous cas, de plis d’accroissement peu obliques. Ouverture circulaire, à péristome coutinu, peu épais et juxtaposé sur une faible portion de son jiérimètre ; bord colu- mellaire non calleux, non rénéclii. (i) Min. Goncli., pl. GCXIX; Férussac a eîcrit Cirrlms comme si l’étymologie était grecque (nuage); mais Fischer a maintenu Cirrus sans h, avec l’étymologie latine (( boucle de soulier » ; cette dernière est plus vraisemblable. 200 ESSAIS DE Cirriifs Diagnose complélée d’après des spécimens dn génotype dn Bajocien de ]\Iay (PL VTII, fig. 4-7), colt. Deslongchamps à Caen, comm. par M. Bigot ; plésiogénotype à sommet styliforme : C. Leac/?/ Sow., var. Moorei Gossm,, dn Toarcien de Fontaine-Etonpefonr (PL VIIT, fig. 10-12), même coll. Rapp. et différ. — Il convient de réserver le nom Cirrus s. str. aux formes (|ni, comme le génotype, montrent im dimorphisme Bien caractérisé dans l’accroissement de leur spire : la coquille ressemble alors à nn EuomphaUis on à lin DiscoheUx en cire dont on aurait réussi à étirer la spire pins on moins longuement, grâce à la malléabilité de la cire ; mais il n’est pas possible d’admettre que cette comparaison soit l’expression de la réalité, attendu que — ni par l’ornementation an regard d’EuompJjn] us — ni par la courbure des stries d’accroissement en ce qui concerne DiscoheUx — Cirrus ne ressemble ancnnement à ces deux Genres. Ce sont d’ailleurs des coquilles constamment sénestres, tandis que DiscoheUx ne l’est ])as lonjonrs et qu’EuojnphaUis ne 1 ’est que bien rarement. Cirrus n’a qn’nne longévité très limitée et c’est vraisemblablement dans le Trias on h la base dn Lias qn’à dn se greffer ce raniean sur nn des derniers JUiomphalus, peuX-êlrc ])ar l’intermédiaire de la Section Discocirrus. Répart, stratigr. Lias. — Le plésiogénotype ci-dessus figuré, dans le Toarcien du Somerset et dn Calvados. En Sicile ; Scævola husainhrensis Gemm. (F. ginr., p. 3/ir, pi. XXVIII, fig. 1-2). Dans la A^allée du Ubône ; Cirrus Fourneii Dnmor- tier (/. c., p. IV, p. i40, pi. XXXVI, fig. 9). Bajocien. — Plnsienrs espèces, outre le génotype, dans l’Oolite inférieure d’Angleterre et la Malière du Calvados : Cirrus pyramidaUs Tawney, C. Leachi Sow., C. intermedius Bnckman. Discocirrus v. Ammon, 1892 ('). G. -T. : Porcellia iriccninaia v. Giiembel, Lias. Cette Section ne diffère de CArrus — f[ii’elle précède stratigra- phiquement — que par le manque de saillie de la spire qui reste peu proéminente au fond du cirque formé par rcuroulement des tours juxta- posés ; il y a cependant des exemplaires dont les derniers tours dévient un ])eu ; rorncmentatiou Fig. 46. — IHscocirrus est la même sur la spire, mais il semble (tue la tncar mat us [v.Güm- bel], Lias. face du côté de la base est plus lisse. En tous cas, on ne peut confondre cette coquille avec DiscoheUx à cause des (i) Gastr. Iloclifellen Ivalkes, p. 171, fi. 8. PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 201 • Cirrus stries craccroissement non convexes sur le ])roril, mais plutôt léj;(è- rement obliques. Répart, stratigr. Lias. — Outre le goiiotyiie reproduit ci-cou tre [Fig. 56] dans \v Siuénui- rieu de la Bavière, une espece signalée i)ar von yVinmou comme voisine : SIraparolliis circiuncostal us Ganavari, dans le Sinémnrien de rApennin. Spirocirrus 7I0P. subçjen, G. -T. : TurJ)o Calislo d’Orb. Batb. Taille moyenne ; forme coniipne, tnrricnlée ; tours assez nom- breux, non styliformes, dont la hauteur reste constante, environ le tiers de la largeur ; sutures profondes et ondulées par les côtes axiales qui sont épaisses et nodnlenses, croisées ])ar de nombreux filets sj)iranx ; stries d’accroissement très fines, assez obliques sur la rampe inférienre au-dessous de la couronne de nodosités, redres- sées sur la région antérieure de chatfne tour. Dernier tour égal à la moitié de la hantenr totale, généralement biangnlenx et orné comme la sjtire ; liase faiblement convexe, converte de sillons s])i-‘ ranx, qui séparent des fdets un peu pins larges, et rensemble est finement déenssé, on même granulé, par des lignes d’accroisse- ment rayonnantes et incurvées ; ombilic étroit, non bordé, sillonné en spirale et axialement plissé. Onvertnre circulaire, à ])éristome lin peu épaissi et continu, ne re])osant sur ravant-dernier tour que jiar une jietite portion de son jiérimètre ; labre peu épais, antéenr- rent en arrière à 5o° vers la suture, peu oblif[ne an milieu ; ])lafond non écliancré ; bord coliimellaire peu calleux, légèrement réfléclii sur la cavité ombilicale. Diagnose élahtie d’après des spécimens du génotype, du Vésniien de Luc (PL VITT, fig. 16-17). coll. de l’Ecole des Mines ; et du Vésniien de l’Indre (PL Vin, fig. 18-19), ma coll. Rapp. et différ. — Ce Sons-Genre se distingue de Cirrus s. str. non seule- ment par son galbe conicfue et par son ornementation on les éléments spiraux dominent, mais encore par l’inclinaison de son labre sur la ram])e inférienre (jui n’existe — pour ainsi dire — jias dans l’antre groii])e. L'ombilic est bc'an- conp plus resserré, ce (pii s’explique précisémient parce (pie les derniers tours de spire continuent à se superposer au lieu de se juxtaposer. En d’autres ter- 202 ESSAIS DE Cirrus mes, c’est im Cirrus doTit le stade initial a persisté jusqu’à l’âge adulte, tandis que Discocirrus dcAient très rapidement cuomplialiquc dès l’état uépio- niquc. Pour ces différents motifs, et en tenant compte de l’importance relative des critériums, j’ai admis Spirocirriis comme Sous-Genre de Cirrus, tandis que Discocirrus — qui s’en rapproche beaucoup plus — n’en est qu’une Section. On les distingue sans peine ô’Hainusina qui n’a pas d’ombilic et dont la columellc est calleuse, rectiligne comme celle (VAmherleya. Répart, stratigr. Lias. — Dans les marnes toarciennes de Feuguerolles, une espèce inédite, confondue à tort avec C. Leachi : C. {Spirocirrus) Bigoti Cossm. (PI. Vllt, fig. i3-i/i, voir l’annexe finale). B.ajocien. — Dans la Grande Oolite d’Angleterre : Turbo Etheridgci Lycett, C. reUciilatus, gradatus, varicosus Hudleston (Gastr. infer. Ool., pp. 807- 3i3, pl. XXIV-V), avec une mutation de C. Calisio, à laquelle je suis d’avis de donner le nom C. Hudlestoni n. s]). (/. c., pl. XXV, fig. i). Bathonien. — Le génotype dans la Grande Oolite de France, ma colt. Une autre espèce dans le Vésulien de la Lombardie : Cirrus Meneghcnii dal Piaz, ma coll. ETICYCLOMPHALUS yod Ammoi», 1892 (^). Coc[uille dextre, scmblalile à Eucyclus, mais imicaréiiée et large- ment ombili(|née ; labre très oblique en arrière, eoudé à la earène ; plafoncf non écbaneré ; bord eolumellaire presifiie vertical. Eucyclompiialus ,s. stricto. G. -T. : Trochns Ciipido d’Orb. Lias. Taille assez grande ; forme turbinée, conique, généralement deux fois plus haute que large ; spire élevée, pointue au sommet, à galbe régulièrement conique, angle apical variant de 3o° à Bo"" ; tours plans, imliriqués et carénés en avant, plus ou moins hauts, séparés par de profondes sutures, ornés de plis obliques et serrés sur toute la rampe comprise entre la carène antérieure et la suture infé- rieure ; la carène est plus ou moins dentelée, quelquefois dédoublée. Dernier tour au plus égal à la moitié de la hauteur totale, muni (i) Gastr. lloclifellen Kalkes, p. 1C9, PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 2o3 Eiicyeloiui»lialus d’une caiène périphérique ; hase assez couvexe, cerclée par des: cordons concentriques et finement décnssés, jusqu’au bord arrondi de la cavité ombilicale (pii est largement ouverte en entonnoir au centre et dont les parois sont lisses. Ouverture suhquadran gui aire, à péristome discontinu ; la- bre mince, obliquement antéciirrent à 45° vers la suture, puis coudé et redressé vis-à-vis de la carène, se raccordant sans sinuosité avec le pla- tond (jiii n’est pas écbancré bord columellaire mince, lisse, rectiligne, non rélléchi sur l’ombilic, se terminant en pointe (?) en avant on il fait un angle arrondi (.f^) contre le contour du plafond. Diagnose refaite d’après les figures [Fig. il, reproduite] du génotype (Pal. fr., t. j., II, pl. Sog, fig. 5-8) ; et d’après un spéciuieu de la colb Des- lougclianips (Pl. YIII, fig. 20-21) ; plésiogénotype du Gliarmoutliieu de Foulaine-Etoupefour : Turbo Nesea d’Ürh. (PI. X, fig. 23-25), ma coll. Rapp. et différ. — Ainsi que l’a indiqué l’antenr de ce Genre, on le clis- tingiie essentiellement d’Eucyclus par son large omhilic ; J’ajoute que l’orne- nientation est moins mnriqnée et qu’il n’y a jamais qu’une carène antérieure. D’aidre part, en ce qui concerne siiécialement l’ouverture, le labre est pins nettement coudé, le bord colnmellaire n’est jamais calleux et il est beaucoup plus redressé, qnoifjne l’angle soit moins aigu que ne l’indique la fîgnrt' de la Paléontologie française. Même Turbo Nesea — qui ajipartient au même Genre — a été rectifié avec une base imperforée (Pl. 826, tig. 4) ; mais cette errenr a été signalée par Eng. Deslongchamps (B. S. L. N., )8()o, pl. X, fig. 2) qui a tiguré cette espèce sons le nom Niso Nesea. .le n’ai pas besoin de dire que ce n’est évidemment pas un Niso ni un Palæoniso, à cause de la direction des. slries d’accroissements et de l’ornementation, de sorte que la séparation faite par von Aininon est tout-à-fait justifiée. Si je rattache ce Genre aux Cîr- rliidæ, quoique l’enroidement soit dextre et que la spire n’ait aucune len- dance au dimorphisme, c’est à cause de son large omhilic et de ses stries obli- ([ues qui rappellent Syrirocirriis. Répart, stratigr. Lias. — Outre le génotype et le plésiogénoly])e ci-dessus figurés, une espèce des couches de Hierlatz, décrite par Stoliczka sous le nom Tr. Cu- pido, et (pie von Ammon a cm nécessaire de séparer sous le nom E. hierlatzensis (l. c., p. 169). Fig ^l.—Eucyclompha tus Cupido [d'Oib.], Lias. 2o4 ESSAIS DE Eucyclouiplialus Raiblia nom. mut. G. -T. : G. gracUis Wolirmanii, Trias, (= Wôhrmannîa (^ossm. 1896 C), non Bohni, 1890 ; = D/p/oc/^z’/n.s 4YohrmaDiV, 1 8 ; non Diplochila J^rullé, j835). « (Coquille tectiforme, avec des tours étagés, séparés par de })rot‘ondes sutures et ornés de deux carènes spi- rales ; ])ase pen convexe. Ouverture large, à boid columellaire mince )>, stries d’aceroissemeid lihreu- ses et obliques ; ombilic tiès médio(“re. Ouverture snbcinadrangnlaire. . ' Fig. 48. — Raiblia Diagnose traduile et coiii})létée (ra|)rès le génotype bistriata [Munsl.j, (Uaibler Scliicliten, ]). ()(>, pl. XTTI, üg. 8) vu de dos. Tkias. Ueprodnction [Fig. 4<8 ] de FJemingia bislriaia ]\[. in Kittl (Saint-Cassian, pl. VIT, fig. i4). Rapp. et différ. — Les renseignements concernanl, DiplochiJus sont très incomplets ; mais, aidant ({lie je puis en juger, il ne diffère d’Eucyclornphdlus ([lie ])ar son ornementation et ne peut en cdre séparé qn’à titre de Section tout au plus. J’ai cliangé le nom d’ailleurs, pour corriger un double emploi de nomenclalnre qni avait échappé à l’autenr d’abord et à moi ensuite, à une année de date près. Répart, stratigr. Trias. — Outre le génotype, plusienrs espèces classées comme Fleiningia par Kittl, dans le Tyrolien de Saint-Cassian ; Trochus histriatus Munst., Tr. hicarinatus Klipst., Flerningia grannlnfa Kittl, Trochus acuticari- naliis KL, Tr. laticoslatus M., d’a[)rès Wôlirm. (/. c., p. 66). Une espèce douteuse et incomplète dans la Bakonye : EucycJoscata scrnicanceUala Kittl (Trias Gaslr. Bakonyerw., p. 21, pl. Il, fig. 8),; dans les tufs à' Pachy cardia de Seiser Alp. ; Pleurolomaria calcar Munst. (in Broili, 1907, Pacbycard. Seiser, p. 85, pl. VII, fig. i4). (1) Jonrn. Conch., revue bibliogr. pour 1895. PAI.ÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 2o5 DELPHI]\IJLII>Æ Coquille généralement dextre, rarement sénestre, ombiliquée à tout âge, à sommet parfois aplati, à spire turbinée ou trochiforme, I)resque toujours ornée de cordons muriqués ; ouverture circu- laire, à péristome continu et ordinairement un peu épaissi à l’extré- mité du bord columellaire. Si ron l'estreint cette Famille comme je viens de le faire, en éliminant notamment les Liotidæ qui ont le péristome variqueux, il se tro'uve (ju’elle est caractérisée, d’une manière à peu près cons- tante, par le dimorphisme de sa spire, au moins vers le sommet qui est aplati et composé de tours dentelés dont la persistance se prolonge parfois jusqu’au dernier. Ce critérium m’a déjà servi pour distinguer plusieurs membres des précédentes Familles ; mais ses variations ontogéniques peuvent nous guider dans la séparation des Sous-Genres de DelphinuUdæ. Le critérium générique réside ici encore dans l’ouverture ; l’ombilic et le galbe de la coquille peuvent, d’autre part, être invoqués comme critériums sectionnels. La plupart des Genres de DelphinuUdæ ont leur origine dans le Trias où ils se sont évidemment détachés de quebiues Eiiompha- lacea déjà ornés. Mais dans ce rameaip l’ornementation s’est géné- ralement accentuée, les lamelles d’accroissement formant des tubu- lures muriquées, en se relevant sur les cordons spiraux. Tableau des Genres, Sous- Genres et Sections. PLAT Y AG RA Ouverture subcirculaire) Plaïyacra (Carène tuberculeuse, persistante) Lepidotrochus (Carène tranchante, persistante) IHalijacra (Turr'iculée ; accroissemenis obliques) Asperilla (Discoïdale; accroissements sinueux) Lepidotrochus (Tecliforme; cordons muriqués) 2o6 HYPERACANTHUS (Pérlslome très oblique) I ACPOSOLARIÜM (Ouverture inconnue, quadrangulaire ?) i COELOCENTRUS (Ouverture quadrangulaire ou pentagonale) DELPHINULA (Ouverture circulaire, non auriculée) CALLIOMPHALUS (Ouverture circulaii'e, auriculee) NODODELPHINULA (Ouverture subpenlagonale, non auriculée) ESSAIS DE Hyperacanthus (Carène non persistante) I Acrosolarium (Carène médiane dentelée) COELOCENTRUS (Carène lubulée, persistante) Delphinula (Carène dentelée, plus ou moins persistante) CALLIOMPHALUS (Carène dentelée au sommet seulement) Metriomphalus (Carène réduite à l’embryon; ombilic resserré) I , Nododelphinula (Angle périphérique noduleux) Hyperacanthus (Tectiforme; stries fibreuses, 2 couronnes d’épines) Acrosola^num (Scaloïde; accroissements obliques) Cœlocentrus (Tectiforme; stries sinueuses) Omphalocirrus (Discoïde, sénestre) Echinocirrus (Discoïde; rugosités spirales) Delphinula (Turbinée; cordons muriqués) Pseudoninella (Globuleuse; cordons muriqués) Angarma (Tours disjoints; carène) Callioniphalus (Trochiforme ; cordons muriqués) Metriomphalus (Turbinée; cordons muriqués) Nododelphinula (Turbinée; non muriquée) Genres à éliminer de la Famille Liotia et Tubina se retrouvent ultérieurement catalogués dans une Famille à part, dont l’origine est silurienne, c’est-à-dire bien antérieure aux premières Delphinulidæ. PLATYACRA von Ammon, 1882 (^). Coquille tiirriculée, sénestre, à sommet aplati au fond d’une cavité apicale ; tours imbriqués, pourvus d’une carène tubercu- leuse ; base convexe, finement sillonnée, largement ombiliquée ; ouverture subeirculaire, à bord columellaire non réfléchi. (i) Zittel, Handb. Pal., t. II, p. 190, fig. 287. V. aussi von Ammon (1898), Gastr. Hochfellen Kalkes, j). 169, fig. 7. PALÉOCONCIIOLOGIE COMPAREE 207 Plalyacra Platyacra s. stricto. G. -T. : Trocliiis inipressus Scliafh. Rhét. Taille moyeiyie ; forme d’ Hamiisina , plus haute que large ; euroulemeut séuestre ; spire dimorphe débutaut par le stade euom- phalique, c’est-à-dire que les premiers tours sont aplatis et même enfoncés dans une sorte de cuvette apicale ; puis, à la quatrième circouvolution, ta spire s’élève subitement en hauteur, les tours suivants se superposent avec une carène antérieure qui leur donne l’aspect imbri({ué et qui se charge peu à peu de crénelures nodu- leuses ; sutures profondes, parfois garnies en dessus d’un bourrelet noduleux ; sur la rampe inférieure, on ne distingue guère que des lignes d’accroissement obliques et serrées, parfois aussi des stries spirales très fines. Dernier tour à peu jirès égal aux deux tiers de la hauteur totale, muni d’une carène dentelée comme celle des tours précédents, et quelquefois d’un second angle périphérique, les stries persistent entre les deux an- gles et jusque sur la base qui est assez élevée, (juoique peu convexe, jus- qu’au pourtour subanguleux de l’en- tonnoir ombilical ; celui-ci est surtout plissé par les lignes d’accroissement. Ouverture subcirculaire ou quadran- gulaire à coins arrondis ; péristome continu et peu épais ; labre obliquement antécurrent vers la suture, un peu plus redressé vers le plafond ; bord columellaire non calleux, peu ou point réfléchi sur la cavité ombilicale. Diagnose complétée d’après les figures du génotype. Reproduction do deux d’entre elles [Fi^. 49] ; et d’après un plésiogénotype de l’Hettangien ; Trochus sinistrorsus Desli. (PI. IX, fig. 8-9). coll. de l’Ecole des Mines. Rapp. et différ. — On peut confondre Platyacra soit avec Hamusina, soit avec Spirocirrus à cause de son galbe sénestre et do sa forme turbinée ; ce])en- dant il suffît d’un rapide examen pour se convaincre que ce n’est ni un LiUorinacea ni même un Cirridæ : en effet, la base est largement ombili(]uée et la colunielle excavée n’est pas calleuse ; d’autre part, la spire débute exacte- ment comme chez les DelphinuUdæ, par un stade aplati et planorbiforme- Fig. 49. — Fltilyacraimpressa (Scliaf.), Rhétien. 2o8 ESSAIS DE Platyacra auquel succède bientôt le stade turbiné ; c’est donc un dimorphisme inverse de celui de Cîitils et de son Sous-Genre Spirocii'rus. Les espèces de ce Genre ont été parfois classées à tort dans les Pleiirolomarudæ ; von Ainnion a bien insisté, en 1898, sur ce que le génotype ne présente auclme trace de bande périphérique, et d’ailleurs les stries d’accroissement ne marquent aucun sinus sur cette périphérie. Répart, stratigr. Rhetien. — Le génotype dans les Alpes bavaroises. Lias. — Le plésiogénotype ci-dessus figuré, dans rHettangien de la Mo- selle. Une espèce beaucoup pins surbaissée dans le Gharmouthien de FontaiiK'-Etoupefonr : CArrus nonnanianus d’Orbigny (PL IX, fig. 5-7), coll. Deslongchamps, cà Gaen ; coinin. par M. Bigot. Asperilla Koken, 1896 (\). G. -T. : CArrus calcar d’Orb. Lias. Taille moyenne ; enronlement sénestre on dextre,* selon les espè- ees ; forme discoïdale, beaucoup jiliis large que haute ; spire dimor- phe, à sommet rétns et planorbique ; tours enroulés dans le même ])lan, un peu convexes et noduleux vers les sutures, ornés d’accrois- sements sinueux et oblitjues ; dernier tour embrassant toute la coquille, juxtaposé ou faiblement superposé au précédent, pourvu — à la périphérie inférieure — d’une carène armée d’épines plus ou moins saillaides, creuses, mais non rétrocurrentes ; base élevée et arrondie, constituant les flancs du dernier tour jusqu’au j^ourtour anguleux d’un large entonnoir ombilical ; elle est ornée de quel- ques cordons spiraux, croisés par des stries orthogonales d’accrois- sement, de sorte que le plafond de Touverture n’est nullement échancré ; ces stries sont parfois fasciculées et produisent, sur la bordure de l’ombilic, des nodules plus ou moins visibles ; les parois de l’ombilic sont déclives et plissées par les accroissements. Ouverture subcirculaire, sauf dans la partie plane du dernier tour ; péristome continu, quelquefois un peu évasé ; bord columellaire' lisse et excavé ; labre peu incliné. Diagnose complétée d’après des spécimens du génotype (PL IX, fig. 10-12), coll. Deslongchamps à Gaen, comm. par M. Bigot. (1) Leilfoss., p. 690.- PALKOCONCnOLOGIE COMPAREE 209 Platyacra Rapp. et différ. — Il y a d’élroiles alïinités entre cette Section et Platyacra, aussi je ne conçois pas que Koken ne les ait pas rapprochées Tune de l’autre ; il est certain qu’à part le galbe qui est ici plus enomplialique jusqu’à la fin de la croissance, certains individus de CArrus calcar ressemblent beaucoup à C. nonnanianus que je considère comme un Platyacra très surbaissé ; les stries d’accroissement ont presqiie la même direction, et on n’est arrêté dans la tentation de réunir les deux groupes que par l’impossibilité de confondre ensemble des extrêmes aussi écartés que PL iinpressa et /isp. calcar. Mais il est bien certain qu’on pourrait relier run à l’autre par une. série de formes intermédiaires. Aussi, en résumé, j’estime que celb'-ci n’est qu’une Section de l’antre. Répart, stratigr. ^ Trias. — Une espèce à peu près certaine, mais non dénommée, dans le Tyrolien d’Hallstadt : Delphinula sp. Koken (Gastr. Hallstadt, pl. XXIII, flg. 17). Peut-être est-ce la même espèce que Picard (Gloss. Mitteld. Trias, 1908, p. 477, pl- X, fig. 7) a dénommée Delphinula Kokeni, et qui n’est connue que ])ar la vue du sommet de la spire Lias. — Le génotype ci-dessns figuré dans le Gharmouthien du Calvados. Une espèce dextre dans les mêmes gisements ; Pl. (Asperilla) mayensis 71. sp. (Pl. IX, flg. 18-21, V. l’annexe finale). Lepidotrochus Koken, 1894 (^). G. -T. : L. Bittneri Koken, Trias. Forme discoïde au début, puis tectiïormc et turbinée à la fin de la croissance ; carène tranchante, non épineuse, mais lamelleuse ; rampe inférieure des tours ornée de cordons finement muri- qués par des accroissements très obliques. Dernier tour très grand, à base déclive et même un peu excavée vers la carène péri- phérique, finement treillissée et étroitement perforée au centre. Ouverture inconnue. Diagnose en partie traduite, et complétée d’après la figure du géno- type ; reproduction [Fig. 50]. Rapp. et différ. — Koken a proposé ce Sous-Genre pour une coquille dont il ne connaissait guère que la face dorsale ; autant qu’on peut se guider d’après des éléments aussi incomplets, il semble bien que ce n’est qu’un Platyacra dextre et orné comme Eiicyclus, mais avec un ombilic, de sorte que je place plutôt Lepidotrochus dans les Delphinulidæ en raison de la spire dimor- (i) Gastr. Sch. mit Arc. Studeri, p. n, fig. 10. i4 Fig. 5ü. — Lepidotrochus tUtt-* neri Koken, Thias. 210 ESSAIS DE Platyacra l)Jie (iiii dé])iilc' ])ai' iin sladc' plai)orbi([iie. D’ailleins, la carène est quelquefois subépineiise. Répart, stratigr. Trias. — Le génotype dans le Tyrolien de Hallstadt. Une autre espèce dans les gisements voisins : L. saiidJingensis Koken (Gastr. Hallstadt, p. 62, pl. XI, fig. 9). IIYPEKACANTHIJS Tvoken, 1894 (^). (^oijiiille tectiforme, à sommet aplati ; tours d’abord carénés, puis parfois arrondis à l’état adulte ; stries d’accroissement fibreuses, très oblic[ues, produisant — en se fasciculant 2 fois sur chaque tour — deux couronnes d’épines tubuleuses ; base cerclée et fine- ment striée par les accroissements ; ombilic étroit, ouverture arrondie. IIyperacantitus .s. stricto G. -T. : Cirrjjs superbus Hœrnes, Trias. Taille moyenne ; forme eucycloïde, à galbe régulièrement coni- ([iie ; spire étagée, dimorphe, d’abord tectiforme, avec un nucléus aplati, puis scalaroïde, les tours — qui commencent par être caré- nés — devenant peu à peu convexes ou bianguleux ; ils sont deux fois plus larges que hauts, séparés ou même disjoints par de très jirofondes sutures ; l’ornementation consiste en stries d’accroisse- ment fibreuses, obliques, deux fois fasciculées de manière à pro- duire — sur chacun des derniers tours — deux rangées spirales « d’épines tubulées qui — lorsqu’elles disparaissent par rusure — laissent des cicatrices muricjuées. Dernier tour supérieur à la moitié de la hauteur totale, obtusémeid bianguleux et orné comme les précédents ; sa base est convexe, garnie de (juebjues rangées spirales d’aspérités muriquées qui s’arrêtent à la périphérie d’un assez large entonnoir ombilical, simplemeid strié ])ar les^ accroissements ; les (i) Gast. Sch. mit Arc. Studeri, p. ii ; 189G, Gastr. Trias Hallstadt, p. 58; 1897, id., p, 63, pl. XI, fig. lo-ii. PALEOCONCHOLOGTE COMPAREE 2II HyperacauRius stries de la base sont obliques, mais non excave valles (les cordons concentriques. Ouverture cir- culaire, à péristome continu, peu é})ais et très oblique, non' écliancré sur le plafond ; bord columellaire non calleux, non rénécbi sur l’om- bilic. Diagnose complétée d’aj^rès les figures dn géno- type, reproduction [Fig. 51] de la figure originale. Rapp. et différ. — On distingue ce Genre de Plalya- cra, non seulement par son ornementation et son en- roulement dextre, mais surtout par sa spire dimorplie comme celle de Delphî- nuJa ; toutefois elle est plus élevée que celle de ce dernier Genre et le nombre des rangées d’épines s’élève ici à deux ; enfin les stries d’accroissement — et le plan de l’ouverture conséquemment — sont beaucoup plus obliques que celles de DeJphiniila. A ce point de vue, Hyperacantlius se rapprocherait plu- tôt de Plaiyacra. Koken, à cause de rornenientation, l’avait d’abord confondu avec Trachyspira qui cependant n’a pas le sommet aplati, et qui, par suite, n’ap])artient pas à la même Famille. Répart, stratigr. Trias. — Le génolype dans le Tyrolien des Alpes carniques. , dans les inter- Fig. 51. — Hyperacantlius super bus (Hœrnes), Trias. ACROSOLARTUM Koken, 1896 (’). Coquille étagée en gradins très carénés ; ombilic médiocre et bordé. Acrosolarium s. stricto. G. -T. : A. snperbum Koken, Trias. Taille moyenne : forme scaloïde, à galbe conique ; spire aplatie au sommet ; tours en gradins très anguleux, dont la hauteur n’atteint que le quart de la largeur ; la carène médiane de chaque tour est dentelée par les accroissement obliejues qui sont un peu excavés au-dessus de la carène. Dernier tour bianguleux, à base déclive et médiocrement ombiliquée ; les stries d’accroissement — excavées entre les deux angles — rayonnent (i) Ibid.^ p. 98; et 1897, P- fié'- ken, Trias. 9, 1 9 ESSAIS DE Acrosiolarium avec ime très faible sirriiosité sur la base ; l’ombilic |3eii ouvert est bordé par nue carène dentelée. Onvertnre inconnue... Diag-nosc lefaite d’après les figures du génotype ; réintroduction [Fig. 52] de l’une d’entre elles., Rapp. et différ. — Ce Genre n’a pas du tout le inêine gatbe que Platyacrn et qu’Hyperacanfhus ; il est caractérisé par ses tours très étroits, en gradins tranchants, et surtout par son ombilic peu large, bordé, ce qid est rare chez les Delpliinulidæ ; il se rattache cependant à cette Famille par son sommet aplati et pai- la tendance do la carène à se denteler. Koken l’a classé dans les SoUiriidæ arqjrès de Jlviana ; je le trouve mieux placé dans les DeJphi- nuUdæ, en ivaison dç sa spire aplatie' au sommet. Répart, stratigr. Trias. — Le génotype dans le Tyrolien des Alpes carniques. (hÆLOCENTKUS Zittel C)- (]o(]nille dextre on sénestre, tectiforme on discoïde, à sommet aplati ; ombilic arrondi ; tours à périphérie carénée et armée de longues tnbnlnres épineuses ; onvertnre arrondie, à ])értstome con- tinu, sinueux vis-à-vis des épines. (ioELocENTRUs S. sfricio. G. -T. : CArrus Polyphemas Lanbe, Trias. Taille moyenne ; forme delphinnloïde, pins large que hante ; enroulement dextre ; spire tectiforme à som- met déprimé ; tours d’altord aplatis, jtnis caré- nés et armés sur cette carène de tnbnlnres sou- vent assez longues ; stries d’accroissement sinueuses sur la rampe inférieure, un peu rétro- cnrrentes sur carène. Dernier tour embrassant les trois quarts an moins de la coquille, plus on moins anguleux à la périphérie qui porte les cicatrices des tnbnlnres droites, qnehjuefois conservées sur une longueur atteignant presque Fig. 33. — Cœlocentrus Volyphemus L Laube | . Tiras. la moitié du dia- (i) Handb. Pal., t. 1, iiart. 2, p. 20G. PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 2i3 Cœloceuti’us mètre basal ; base convexe, avec des accroissements un peu excavés sur le platond ; ombilic médiocrement ouvert, non bordé. Ouverture quadran- ^'ulaire ou ])entagonale, selon les espèces, à péristome continu, échaTicré sur le jda- fond, un })eu sinueux vis-à-vis des tubu- lures épineuses ; columelle peu calleuse, lisse, courte, ol)li(piement inclinée vers la gauche, raccoi'dée ])ar iin coude ol)tus avec le contour du ])lafon(l. Diagnose complétée d’après le génotyjje (in Rittl, Gastr. St-G., |). 6/1, pl. IV, fig. 25). Ueproduction [Fig. 63] de cette figure ; et d’après im })lésiogéuotype du Tyrolien de Sandling : C. héros Koken (Gastr. Hallstadt, p. GO, fig. i3). Ueproduction [Fig. 3i] de celte figure et du plan de la hase (Pl. TX, fig. i/|, ibid). Rapp. et différ. — Ce Genre se distingue de Plaiyacra par son galbe plus déprimé, par ses stries d’accroissement ])lns sinneuses, surtout à la périphérie, })ar son plafond pins écliancré, ])ar son oml)ilic moins large, non plissé, ni bordé. Il a précédé Deljdnnula dont le ])éristome est très différent et jamais sinueux; d’ailleurs Cœlocenirus n’a pas d’oinementatipn muriquée, si ce n’est sa couronne de tubulures. Conformément à l’opinion de Koken et de KittI, il y a lieu de réserver le nom Cœlocentrus s. slriclo pour les formes dextres à une rangée de tubulures el non ornés à la base. Répart, stratigr. Trias. — Outre le génotype à Saiid-Cassian et le plésiogénotype ci-dessus figuré, dans le Tyrolien : Delphinula Pichleri Laube, D. speciabilis? Laube (in Kittl, l. c.). Omphalocirrus de Ryckliolt, i86o. G. -T. : Ejiomj)halus Goldfussi d’Arcli. et de Vern. Dév. Forme discoïdale, liiconcave ; eRroidement sénestre, spire rétiise ou même ombiliquée, recouuaissal)le par la raugée de tubulures épineuses qui se dressent sur chaque tour contre la suture anté- rieure, les premières sont caducpies et généralement remplacées par des nodosités. Dernier tour embrassant toute la coquille et formant toute son é})aisseur, ])ortaid — à la ])artie inféideure — unt' rangée 2i4 ESSAIS DE de cicatrices quand les tiibiilurcs ne sont stries d’accroissement sont sinnenses vis- à-vis de cette rangée ; base convexe, sim- plement obliques, non écliancrées, large- ment ombiliquée, quoique moins excavée que l’antre face. Onvertnre subcircnlaire, à |)lafond échancré. Diagnose comi)létée d’après les figures du génotype dans l’atlas de Goldfnss {Pelrcf. Gcnn., p. GXG, fig. 2). Ueprodnction [Fig. 55] de l’une d’elles. Rapp. et différ. — Gette Section ancestrale de Cœlocentrus ne se distingue (pie par son enronlement sénestre, son galbe biconcave et son plafond non échancré ; l’onverture est aussi plus arrondie, si toutefois les figures sont exactes. Quoiqu’il en soit, la réunion ô’OmphaJoci rrus et de Cœlocenl rus — faite i)ar Fischer dans son Manuel (p. 829) — a été contestée par Kitll (pii connaissait de hons exemplaires des deux formes, et je suis d’accord avec lui pour conserver simultanément les deux coupes gihiériques, à la condition ([ue l’nne soit simplement une Section de l’autre ; si j’ai pris comme Genre Cœlocenl rus au lien d'Omphalocirrus qui ('st plus ancien, c’est ])arce que le premier est mieux connu et que la diagnose peut, en conséquence, être plus généralisée. Répart, stratigr. Silurien. — Une espèce douteuse, qnoiqu’avec de fortes tuhulures, dans le (( Guefph forni. a d’Ontario : PJeurolomaria EJora Billings (in Whi- teaves, Pal. foss. Ganada, vol III, part. II, pl. XI, fig. .5-6). Devonien. — Outre le génotype dans FEitélien d’Allemagne, une espèce à donhle carène dentelée, dans le Frasnien du lac Manitoba (Ganada) : O. innnitobensis Whileaves (/. c., p. 827, pl. XLIII, fig. 5-7). Trias. — Dans le Tyrolien de Saint-Gassian et le tuf de Seiseralp : Cera- tites venustus Munst. [in Broili, 1907, Pachycard. Seiseralp, p. 83, pl. VII, fig. 7). Ecuinocirrus de Kyckliolt, 1860. G. -T. : Cirrus cir motus de Kon. Carb. (= Cirridius de Kon. 1881). Forme discoïdale, beaucoup plus large (^pie haute ; spire dépri- mée ou peu proéminente, à nueléus aplati ; (fiiatre ou eim] tours presque juxtaposés, couverts de trois ou quatre rangées spirales de rugosités pointues ([ui se trausformeut en tubulures plus ou Cœloceuti'us pas conservées ; les Fig. 00 — Omphalocirrus Gold- fussi [d’Arch. el de Vern.j. PAIÆOCONCHOLOGIE COMPAREE 2i5 Cæloccnlriis moins longues. Deriiier tour embrassant toute la coquille, arme de tubes plus ou moins réj:>iiliers à la périphérie de la base qui est aplatie et sillouuée, jus- qu’à un entonnoir ombi- lical assez lar^e et à parois lisses. Ouverture augideuse vis-à-vis de la carène pé- riphérique, à bord colu- uiellaire très oblique. Diagnose originale (in de Koninck), un pen complétée d’après les figures dn génotype (Gale. cari). Belg., pari. III, p. roi, pl. X, fig. 45-46). Repro- duction [Fig. 56] de deux d’entre elles. Rapp. et différ. — Celle Section ne diffère de (iœloccnl rus que ])ar sa spire encore ])lns surbaissée, par le nombre de ses rangées spirales de tnbidiires, et par sa base ])lane, sillonnée jusqu’au pourtour de l’ombilic. La saillie de la spire distingue cette Section (VOnipliuiocirrus c[ni est d’ailleurs lisse et qui n’a qu’une rangée d’épines. Répart, stratigr. Carboniferien. — Oulre le génotype dans le Dinantien de Visé, nue antre espèce douteuse dans la Russie ; Solarium exile Eichw. Trias. — Dans le Tyrolien de Saint-Gassian : Turbo pentagonalis Klips- tein, Cælocenlrus fubifer Kitll (Gastropod. Saint-Gassian, p. 66, })!. tV, • fig. 27, et texte fig. 7). Dans le Dinarien de Marmolata : Cælocenlrus infracarinatus Kîttl (Trias. Gastr. Mann., p. 19, pl. I, fig. 28). Dans les calcaires dinariens d’Esino : Cirrus fistula Sto])pani (d’après Kiltl Astra- liuin_, Gastr. Esinokalk, ]). 21, pl. I, fig. 20). DELPlllNl L V Lamarck, i8o3 (^). (= Àngaria Bolteu in Ilerrm. i846, non Angarius Mart. 1773,, nec Meuscheu, 1783 ; = Delphinulin^ Moutl’ort, t8io). Cotiuille d’abord subdiseoïdale, tiirbiuée à l’état géroutique, lar- gemeut ombiliquée, solide, nacrée ; oruemeutatiou muriquée, éj^i- ueuse à la ])éri])hérie inférieure ; ouverture circulaire, parfois déta- chée ; péristome continu, calleux, non auriculé à sa jouctiou avec Fig. .')6. — Ecliinocirrus annatus (de Koninck), Cahbonif. ()) Ani). Mus., t. IV, p. loç). 2i6 ESSAIS DE Delphinula les cordons jiéripliériqiies de l’ombilic. Opercule corné, circulaire, multispiré, à nucléus central. Delphinula s. stricto. G. -T. : Turbo delphiuus Lin. {= D. lacîniata Lk.) Viv. Test épais et nacré. Taille parfois assez grande ; forme variant selon Tâge, discoïdale et toujours épineuse an début de la crois- sance, puis tnrbinée quand la co(piille atteint le stade adulte on gérontiqne ; spire presque plane on tectiforme jusqu’au cinquième tour euAdron, s’élevant ensuite assez rapidement avec un galbe conoïdal ; tours aplatis au-dessous de la carène épineuse qui rayonne tout d’abord le long des sutures ; ils sont ornés de cor- dons S})iraux qui portent de nombreuses granulations muriqnées par des accroissements un peu obliques ; quand les tours commen- cent à s’élever, il se forme — au-dessus de la carène épineuse — une région subcylindracée qui porte aussi un, deux on trois cor- dons mnriqnés, plus écartés. Dernier tour très souvent disjoint du précédent près de Touverture, perdant peu à peu sa carène épineuse (jui est remplacée par un cordon muriqné et à peine pins saillant que les autres, de sorte que son galbe est généralement arrondi, à la fin de la croissance, jusque sur la base où persiste Tornemen- tation spirale et muriquée, les accroissements sont presque ortho- gonaux ; l’ombilic, largement ouvert, est ordinairement circonscrit par un dernier cordon un peu plus proéminent qui limite la paroi a peu près lisse de la cavité, et qui aboutit au bord antérieur en y produisant presque toujours un épaississement, ou même un auri- cnle tnbulé par la dernière épine muriquée. Ouverture circulaire, à péristome épais et continu, intérieurement nacré ; labre oblique à 6o®, à profil presque rectiligne ; plafond peu ou point échancré ; bord columellaire lisse, excavé, raccordé en avant et en arrière — par des arcs continus — avec Tintérienr du plafond et avec la région pariétale, tandis (pue son contour externe est rectiligne le PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 217 Delphiuula loii" de la paroi ombilicale, et qu’il fait un angle avec le bord externe de l’onverture, an point où aboutit le dernier cordon circa- ombilical ; c’est ce qui donne parfois on péristome l’aspect anri- cnlé. Diagnose complétée d’après le génotype (^t d’après des plésiogénotypes de l’Eocène des environs de Paris : D. lima Lamk (PI. TX, fig. i3-i4), dn Bartonien du GTiépelle, ma coll. ; D. calcar Lamk. (PI. IX, fig^. 15-17), du Lutécien de Ghaussy, ma coll. Rapp. et différ. — Quoique ce Genre préserde le meme dimorphisme que ses ancêtres {Platyacra par ex.), on le distingue essentiellement par l’épais- sissement que commence à prendre le bord columellaire et qu’on trouvera encore plus caractérisé chez les Genres ci-après étudiés, ainsi que dans les Familles à spire non dimorphe. Gomme les accroissements sont finement crépus, les ornements qu’ils forment — à l’intersection des cordons spiraux — sont eux-mêmes mnriqués et c’est ce qui caractérise en outre le Genre Delplil- iiiiJa, par rapport à Platyacra et à Asperilla qui n’ont pas d’aspérités muriquées sur leurs cordons spiraux ; mais c’est également une atfmité qui rapproche Delphinula des Eucyclas et surtout des Eiicyclomphalus ombiliqués comme elle ; de ce côté, le critérium distinctif consiste alors dans raplatissement initial de la spire et dans son dimorphisme qui est l’inverse de celui des Cirrhiclæ. On voit donc cohihien cet enchaînemeïd étroit, d’une part, donne lieu — d’autre part — à un classement méthodique dans le cénacle Euompha- lacea duquel dépend évidemment encore DeljAiinula. Répart, stratigr. Ba.tocien. — Dans l’Oolite infér. d’Angleterre : D. allacanlhica Hudleston (/. c., p. 363, pL XXX, fig. 9). Bathonien. — Dans le Vésulien du Boulonnais et de l’Aisne : Turbo planispira Gossm., ma coll. (= Delph. spinifera Piette) ; Turbo Eischeri Rig. et Sauv., coll. Legay. Dans le Galvados : Delph. hirsufa Desl. [in Gossrii. Gontr. ét. Bath., p. 270, pl. X, fig. 42-431. Rauracien. — Dans l’Oolithe corallienne de la Meuse et du Jura bernois : D. stellala Buv., ma coll. ; dans le Jura bernois et la Haide-Saône : Delph. Pellati de Lor., coll. Maire. Dans la Meuse ; Turbo Epulu.s d’Orh. (= Delph. rugosa, bicarinaia Buv.). Sequanien. — Dans les cale, de Tonnerre (très voisine de D. slellata) : D. serrata Buv. (de Lor. Séq. Tonn., p. 63, pl. lY, fig. 12). Dans la Souahe : D. laxispira Rolle (classée comme Asperilla in Brôsamlen, l. c., p. 237, pl. XIX, fig. i5). Kimmertdgien. — Dans les couches corail, de Vallin : Delph. Ogerieni, Chantrei de Lor. (7. c., p. 182, pl. XX, fig. /i-()), Turbo Bonjouri Etallon (forme intermédiaire avec Aletriomphnlus ibid., pl. XIX, fig. Genomanien. — Dans la Graie chloritée de Rouen : Turbo Alailleanus d’Orh. Pal. fr., t. créL, t. II, p. 224, pL GLXXXYI, fig. 2-3). Dans le groupe 2i8 ESSAIS DE Delphinula Üotcltoor de l’Inde méridionale ; Delph. annularis Stol. (Gret. Gastr. S. I. t. II, p. 377, pl. XXV, fig. 3). Turonien. — Dans le Mornasien de Saint-Gyr. ; D. tenuiradula Gossm., ma coll. Dans la Graie de Gosan : Delph. jnuiicata, radiata, acuta, acii- leata Zekeli (Pl. X, fig. 7 et 9-11), la quatrième dans ma coll. Senonien. — Une espèce très aplatie, dans le Santonien inférieur de l’Aude : Delph. Gro.ssouvrei Gossm., ma coll. En Hongrie ; AstTalium luidato- corouaium, Hofnianui Petliô (Hypersenon Peterw., p. ro2-io3, pl. VII, fig. 4-5). Mæestrichtien. — Dans les cale, de Maëstricht : Trochus Goldjussi Bin- kliorst (AstraJiuin in Kannliowen, Gastr. Maëstr. Ki'eide, j). 3o, })1. II, fîg. lO-Il). PALEOGENE. — Uiic espècc Bien caractérisée dans le Monticn de la Belgique : Delph. nodosospirafa Gossm. (1914. Bevis. Scapli. Gastr. Montien, p. 21, pl. I2-i4)- Eocene. — Outre les plésiogénotypes ci-dessus figurés ; D. Regleyi Desli., D. Bernayi Gossm., D. Reynieri Gossm., D. denUculata Lanik, dans le Lutécien et le Bartonien des environs de Paris, ma coll. D. calcar et Regleyi ont aussi été signalées dans la Loire-inférieure, ainsi que dans le Gotentin, outre une forme spéciale à cette dernière région ; D. gymna Gossm. et Piss. coll. Dumas, an Muséum de Nantes. Dans le Sind : Delph. Cordieri d’Arcli., ma coll. Dans le Balcombien de Victoria ; Delph. aster T. Woods, ma coll. Oligocène. — Une espèce typique dans le Latdorfien de l’Allemagne du Nord ; Delph. alata v. Kœncn (Norddeustcli. Unteroligocæn, t. IV, p. 8O9, pl. LIV, fîg. 7-8U Dans le Stampien de Gaas et le Priabonien de la| Haute-Italie : Delph. scohina Brongn., ma coll. Dans le calcaire à Asté- ries des environs de Bordeaux ; D. hurdigcden.sis Grat., coll. de l’Ecole des Mines. Miocene. ■ — Une midation de D. scohina, dans l’Aquifanien de la Ligurie et des Landes : D. subscobina d’Orb. (Goncli. néog. Aquit., t. 111, pl. IH, fig. 27-29). Une autre mutation helvétienne dans les environs d’Orthez : D. helvetica, Gossm. et Peyr. {ibid., pl. HI, fig. 18-20). PLIOCENE. — Un fragment d’une espèce probablement inédite, dans le Plaisancien d’Algérie, ma coll. Une mutation du génotype dans les couches de Java : D. fossilis Martin (Tcrt. Java, p. 281, pl. XIH, fig. 4). Epoque actuele. — Quelques espèces dans l’Océan Indien, les Philippines, l’Australie, d’après Fischer (Man. Gonch., p. 829). \ PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 219 Delpliinula PSEUDONINELLA SaCCO, 1896 C). G. -T. : Delph. iniosolarioidcs Sacco, Mioc. Taille petite, coquille globuleuse, à spire presque dépourvue de carèue subépiueuse ; seuls, les deux premiers tours, aplatis au som- met, out la suture dentelée, les suivants sont arrondis, ornés de cordons muriqués. Dernier tour très grand, arrondi jusque sur la base qui est perforée au centre par un ombilic médiocrement large que limite un ruban plus large et crénelé au lieu d’être muricjué ; sur la paroi de cet ombilic, on distingue un ou deux petits fimicules granuleux qui ne modifient pas le péristome. Ouverture circulaire, à péristome presque détaché, épais, intérieurement creusé d’un sil- lon annulaire qui ne disparait que sur rétendue très courte du bord columellaire ; ce dernier ne se réfléchit pas sur l’ombilic. Diagnose complétée d’après un plésiogénotype de l’Helvétien des Landes • Delphinula RauUni Cossm. et Peyr. (PL XI, fîg. 22-28), coll. de l’Ecole des Mines. Rapp. et différ. — La séparation de cette Section n’a pas été précisée très nettement par l’antenr qui s’est borné, dans le texte descriptif, à remarquer que l’espèce en question ressemblait un peu à une Ninella ; or, ce dernier groupe de Turbo a un faux-ombilic tout à fait différent, un opercule cal- caire, etc... Bien que le génotype du Piémont soit dans un piètre état de conservation, j’ai admis la validité de la Section PseudonineUa qui s’écarte des vraies Daupliinnles, non senlement par son galbe et par son ombilic pins resserré, encerclé par un rnl)an crénelé, mais encore par la rapide dis- l)arition de la carène dentelée qii’on distingue encore sur sa protoconqnc senlement. Il semble très probable que Pseudouinelln est le descendant direct de Metriomphalus mésozoïque ; cependant, comme le péristome n’est nulle- ment modifié par les fnnicnles ombilicaux, je le rapproche de DeJpbinula plutôt que de Callioniphfdiif^ dont Metriojnjdiahis n’est qu’un S. -Genre. Répart, stratigr. OLIGOCENE. — Dans le Latdorfien de l’Allemagne du Nord : Delph. P,ronni Pliil. (v. Kœn., Nord. Unterolig., t. IV, p. 871, pi. LXI, fig. 1). Miocene. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessns figuré, avec sa variété planihasis Cossm. et Peyr., une espèce douteuse .et adéorbi- forme, dans le Tortonien des Landes : Delph. Per ri si Gratcloup, coll. Benoist, an Musée de Bordeaux (Cossm. et Peyr., Coneb. néog. Aqnit., t. II, pi. III, flg. 25-26). (i) I Moll. terz. Piem., part. XXI, p. 5i, pl. IV, tig. 62. 220 ESSAIS DE - Delpliinula Angabina Bayle G. -T. : .4. spinosa Br. et Cornet Q), Patéoc ( = DelphinuJopsis Wright, non Laiibe). Test nacré. Taille petite ; forme discoïdale, à tours disjoints ; spire aussi rétnse que la face ombilicale ; enroulement dextre, à protoconqne sénestre dont le bouton est seulement visible sur la face basale. Dernier tour un peu détacbé du précédent, muni d’une carène crénelée à la périphérie inférieure ; les deux faces portent des cordons spiraux et miiricpiés ; mais il y en a davantage sur la face l)ase qui est convexe et largement ombiliquée ; en outre, il existe des cordonnets finement plissés à la périphérie et sur la paroi de Tombilic. Ouverture circulaire, à péristome continu, presque juxtaposé, extérieurement digité vis-à-vis de la carène. Diagnose refaite d’après le génotype cDdessiis désigné dn calcaire gros- sier de Mons, coll. dn Musée royal de Belgique (-). Rapp. et différ. — On ne distingue guère cette Section de Delphinula qne par ses tours disjoints et par sa protocoiiqne liétérostroplie, ou bien par son enroulement sénestre si l’on adopte la version de Briart el Cornet ; toutefois, comme la face un peu moins ornée est celle qui porte la couronne d’épines, je crois que — ])ar analogie avec les autres DeiplünuJidæ — c’est bien la face de la spire, de sorte que la coquille est dextre ; par suite, le bouton embryon- naire n’étant visible qu’au fond de l’ombilic de l’autre face a basale », il en résulte que la protoconque est seule sénestre. Répart, stratigr. Paleocene. — Le génotype dans le Montien de Mous. GAI LIOMPHALTS Cossm. 1888 C). Grande cotpiille trochiforme ou turltiuée, largement ombiliquée ; ornementation muriquée ; ouverture circulaire, à péristome con- tinu, calleux et nacré intérieurement, muni d’un épaississement (i) Wright a bien désigné la coquille montienne, mais il a signalé une coquille dextre, fossile à Sumatra, qui lui paraît appartenir au même Genrè. ( 2) Je n’ai pu figurer cette espèce dont le génotype a été rendu par moi au îMusée et dont la. planche, non encore publiée au moment de la déclaration de guerre, se trouve indisponible jusqu’à l’évacuation de Bruxelles. (3) Catal. ill. coq. foss. Eoc. Paris, t. 111, p. 52, PALÉOCONCTfOLOGïK COMPAREE 9.21 Callioinphalu!» SLibaiiriculé à la jonction du cordon oui limiii la ])ojoi de l’oin- hilic. / Gaixiomphalus s. stricto. G. -T. : Turbo sqiiamutosus Lamk. Eoc. Test épais et solide. Taille grande ; forme troclioïde, à galbe régii- lièrement conique ; spire élevée, à nucléus lisse et planorbiforme, mais dépourvu d’épines ; les tours de spire se forment pres([ne immédiatement après la protoconqiie aplatie — avec leur galbe aplati et conique et avec leur ornementation spirale, composée de cordons iniiriqiiés par les accroissements ; sutures profondes et canaliculées. l^ernier tour supérieur à la moitié de la hauteur totale, un peu convexe, arrondi ou à peine sidianguleux à la périphérie de la base dont la limite est plutôt indiquée par la cessation de Torne- mentation muriquée, les cordons n’étant plus squamuleux sur la surface médiocrement convexe, jusqu’au pourtour de l’entonnoir ombilical assez large cfue circonscrit un bourrelet lisse, plus ou moins proéminent ; au-dessous de ce bourrelet, la paroi de l’om- bilic est lisse, enduite d’une mince callosité non vernissée, mais terne, qui s’épaissit vers l’ouverture et qui coidribue à former une sorte de duplicata du bord columellaire, avec uue lèvre versante ou subauriculée vers le point où aboutit le bourrelet circa-ombilical. Ouverture circulaire, à péristome continu, épaissi et nacré à l’inté- rieur ; labre oblique à 45^" sur la suture, presque rectiligne, se raccordant en courbe avec Tare excavé du plafond ; bord colu- mellaire régulièrement arqué, calleux, distinct de la callosité non nacrée qui correspond aux accroissements de Tenduit ombilical ; le bord columellaire interne se relie en avant par un coude aminci avec l’intérieur du plafond, et en arrièrç avec la callosité pariétale qui s’étend en avant jusqu’à sa jonction avec le labre, sans aucune apparence de gouttière. Diagnose refaite d’après le génotype du Lntécien- de Parnes (PI. X, fig 1-5), ma coll. 222 ESSAIS DE Calliomphalus Rapp? et différ. — Quoique CalUoinphalus n’ait pas le môme dimorphisme que Delplünula, la proloconque seule étant aplatie, il s’y rattache étroitement par son ornementation muriquée ou squaniuleuse et par la disposition de son bord columellaire, ou plutôt par la tendance à la formation d’une auricule- latérale, ou d’une lèvre versante, à la jonction des accroissements de l’enduit des parois de l’oinhilic. Les stries d’accroissements sont ici plus obliques, et le plafond est plus arqué ; le péristome s’étend davantage snr la base par une callosité pariétale dont le contour externe forme — contre l’ombilic ■ — nn angle de 8o° ou 90^^ avec le bord columellaire et avec son dédoublement. Il est donc bien certain que c’est un Genre distinct de Delphiniila, -mais néanmoins atïine, et dont rancienneté est presque aussi grande. On peut y classer — ou tout au moins dans une sid^division nouvelle — la majeure partie des Turbo mésozoïques, squameux et ombiliqués, dont l’apex n’est pas discoïde et épineux comme celui des vrais Daupbinules. Lorsque j’ai proposé ce Genre pour quebjues coquilles tertiaires, je ne i)révoyais pas qu’il aurait une aussi grande extension stratigraphique, et cependant aujourd’hui, après 26 ans écoulés, je le retrouve <à ])oint nommé pour le classement pbylétique d’un très grand nombre de fossiles q.ui embarrassaient les paléontologistes, à la condition toutefois d’en détacher de nouvelles subdivisions applicables aux coquilles mésozo’iques, et d’admettre que CaUioT7iphaIus s. sir. en représente la descendance éocénique. Répart, stratigr. Paleocene. — Deux espèces dans le Montien de la Belgique ; Turbo Firbeti Br. et Corn., C. ocheiopborus Gossm. (igiL Révis. Scapb. Gastr. Mont., p. 22-28, pl. II, fig. 35-42, non encore piddié), ma coll. Eocene. — Outre le génotype dans le Lutécien dn Bassin parisien : Turbo trochiforniis Desb., Trochiis creniiUrris Desh., ma coll. Oligocène. — Dans le Priabonien du Vicentin : Trochus Desbayesî Héb. et Renevier (in Boussac, Numm. alpin, p. 264, pl. XVI, fig. 38) ; peut-être la même sous le nom Trocbus Renevieri Fiscb {in Oppenb., Piiab., p. T 80, pl. XVIII, fig. T 6). Metriomphai.us nov sub-gen. G. -T. : Turbo Davousti d’Orb. Batli. Test épais. Taille au-dessous de la moyenne ; forme globuleuse, turbinée, généralement aussi haute ([ue large ; spire peu élevée, à protoconque lisse et déprimée ; tours d’abord solarioïdes, puis croissant rapidement et très convexes, séparés par des sutures d’altord linéaires puis très profondes, ornés de cordons spiraux assez grossiers, serrés et finement muriqués par des lamelles d’ac- «croissement peu obliques. Dernier tour égal aux 3/4 de la hauteur PALF-OCONCIIOLOGIE COMPAREE 223 Calliomplialus totale, souvent presque disjoint de raYant-dernier tour, arrondi à la périphérie de la base qui est convexe et perforée d’un oml)ilic médiocre {■j.tTpLoç) rornementation muriquée persiste jusque sur la paroi de cet ombilic, mais les cordons sont alors plus écartés, plus carénés, avec des intervalles fortement plissés, et ils se redressent en spirale dans la cavité ombilicale pour al)outir au péristome dont le contour est lacinié par eux, même subauriculé en avant. Ouver- ture circulaire, détacbée ou ne reposant qii’cn contact sur l’avant- dernier tour ; bords lisses à l’intérieur, non écbancrés en plan. Diagnose établie d’apcès le génotype dn Batlionlen snpér. de Hyéré (Id. X, fig. 6-7), ma coll. ; et d’après nn ])lésiogénotypc du Vésnlien de Saint- V Gauthier : Delph. Benolsli Gossin. (PI. X, fig. i2-i5) ma coll. Rapp. et différ. Ce Sous-Genre se distingue de CalUomphaJus par son galbe plus turbiné, par son ornementation muriquée qui persiste jusqu'à l’intérieur de l’ombilic, par l’absence d’enduit sur la paroi de ce dernier et d’épaississement dédoublé du bord colnmellaire. Les stries d’accroissement — qui produisent les écailles sur l’ornementation spirale — sont beancoiq^ moins obliquement inclinées ; le plafond est moins excavé, la colnmelle n’a pas le bord dédoublé, etc... D’autre part, si on le compare à Delphinula — à laquelle il ressemble surtout quand la spire est peu élevée et que ronvertiire est disjointe — , Metriomphahis s’en distingue esseidiellement par la moindre persistance du stade planorbiqne qui se réduit presque à la protoconqne, an lien de persister avec des épines périphériques jusqu’au dernier tour ; en outre, les fimicnles ombilicaux modifient déjà un peu plus le j)éristome qui est subauriculé, tandis qu’il n’est jamais anricnlé chez Delphinula. C’est ce qui explique pourquoi je le rattache plutôt à Calliomphaliis qu’il a précédé dans la série strati graphique. Répart, stratigr. Trias. — Dans les tufs à Pachycardia de Seiser Alp ; Turbo texloiius Broili (Pachycard. Seiser, 1907, p. 85, pl. VIT, fig. 16). Lias. — Dans le Calvados et la Saôpe-ct-Loire : Turbo Orion d’Orb. (Pal. fr., terr. jur., t. Il, p. 33i, pl. 327, fig. i-3). Bajocien. — Une espèce à peu de cordons et à ])éristonie bien anricnlé, dans la Malière de May : Delph. rostrala Eug. Desl. (Pl. X, fig. iG-iy), ma coll. Dans l’Oolithe inférieure d’Angleterre, une espèce danphi- nuloïde : D. altebicarinala Hndl. (/. c., p. 362, pl. XXX, fig. 8) ; avec une antre, voisine dn génotype : Turbo lindonensis Hndl. {ibid, fig. O-7). Batiionien. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus figurés ; Turbo Calypso d’Orb. (Pal. fr., terr. jur., t. II, pl. 333) ; Turbo jdesio- morphus Gossm. (Gontr. ét. Bath. p. 269, pl. XVI, fig. 54-55). En Angle- terre : Turbo hamp)fonensis Morr. et Lyc, d’après la figure. 24 KSSAIS DE Calliomphalus Callovien. — Dans les couches de Montreuil-Bellay (et peut-être aussi dans le Bathouieu) ; Tiu-ho segregatus Héb. et Desl., ma coll. OxFORDiEN. — Dans le minerai de fer des Ardennes : Turbo cf. Buvignîeri d’Orb ; mais l’espèce du Ranracien qui porte ce nom est plutôt un Eucyclus. lUuRACiEN. — Dans les couches coralligènes de la Meuse, de la Haute- Saône, etc. : Delph. globata Buviguier, ma coll., coll. Maire ; Turbo subfLmaius d’Orl)., T. Eudoxus d’Orb. (Pal. fr., terr. jur., t. II, pl. 887- 838). Dans le Goral rag d’Angleterre : Turbo fuuiculatus Phill., d’après Hndleston (Geol. Mag., 1881, p. 54, pb III, fig. 7). Sequanien. — Dans les calc. de Tonnerre : Delph. funata Goldf. (fide de Loi'., Séq. Tonn., p. 62, pl. IV, fig. 11). Dans la Souabe ; Turbo funatoi- des Qn. (d’après Brôsamlen, /. c., pl. XIX, fig. 8). Une espèce voisine de Delph. murieala dans le Boulonnais, d’après de Loriol (Mon. jnr. suj). Boni., p. ii3, pl. IX, fig. 3o-33j. Kimmeridgien. — Dans les couches corail, de Vallin : Turbo derasus de, Loriol (/. c., p. 179, pl. XX, fig. i). PoRTLANDiEN. — Daiis les couches tithoniqiies de Stramberg : Turbo transi- torius Zittel (Gastr. Stramb. Scb., pl. 48, fig. 4-7) Neocomien. — Dans le Valanginien de l’Aube ; Turbo ManteUi Leym. (Pal. fr., terr. crét., t. II, ji- 21 4, pL GLXXXIII, fig. 8-7). Barremien. — Deux espèces dans les calcaires iirgoniens du Jura ; Turbo chaliUouensis, urgonensis, Pict. et Gamp. (Grét. Sainte-Groix, p. 477, pl. LXXXIII, fig. 5 et 7-8). Albien. — Une espèce probable, dans le Gault du Jura et des Basses-Alpes : Turbo Coquaiidi Pict. et Gain}). (= T. aJpinus d’Orb .!^), d’après la Mono- graphie de Sainte-Groix (p. 887, pl. LXXXV, fig. 2-3). Dans les Basses- Alpes : Turbo Astierianus d’Orb. (Pal. fr., terr. crét., t. II, p. 216, pl. 182, fig. 18-20). Dans le Jallais du Mans : Turbo Goupilianus d’Orb. (Pal. fr., t. crét., t. II, p. 222, pl. i85, fig. 7-10). Dans le Tourtia de Tournai : Turbo LebJanci, Boblayi d’Arch. (/. c., pp. 188-189, pl. XXIII, fig. 5 et 8). Turonien. — Dans la Graie de Gosaii ; Turbo punctatus, dentatus Zekeli (/. c., pl. XI, fig. I et 3). Senonien. — Une espèce peu ombiliquée, mais non imperforée cependant, dans le Santonien inférieur de l’x\ude : Eucyclus extractus Gossm., ma coll. Dans le groupe d’Arrialoor de l’Inde méridionale : Gibbula grci- îiulosa StoL, Euchelus ornalus Stol. (Gret. Gastr. South India, t. II, p. 870, pl. XXIV, fig. 8-10, pl. XXVIII, fig. i4). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 2 25 NODODELPIIINllLA nov. (jeu. Coquille moyenne et solide, inrbinée, ombiliquée, à tours angu- leux et uoduleux ; base peu convexe et perlée surtout au centre ; oiiverture subcirculaire, à bord columellaire épaissi en avant. Nododelpttinula s. stricto. G. -T. : Detphinula Buchniani Morr. et Lyc. Bath. Test assez épais. Taille moyenne ; forme turbin ée, un peu plus large que haute ; spire médiocrement élevée, à galbe régulièrement conique (angle apical 70°), à protoconque déprimée ; environ six tours d’abord convexes, mais bientôt anguleux au milieu, séparés par des sutures subcanaliculées, ornés de plis noduleux qui croisent trois cordonnets spiraux sur la rampe inférieure et un en avant de celui qui marque l'angle de chaque tour ; de fines stries d’accrois- sement, assez obliques sur la rampe, complètent l’ornementation. Dernier tour égal aux deux tiers environ de la hauteur totale, plus ou moins bianguleux à la périphérie, orné comme les précédents de plis axiaux épais, qui produisent des crénelures noduleus^s à Tintersection des cordons spiraux ; base peu convexe, plus finement ornée que le dernier tour, sauf vers le centre où le pourtour de Tom- bilic est garni de deux rangées de grosses perles plus espacées, tandis que les parois de Tentonnoir ombilical sont plissées. Ouverture subcirculaire, à péristome continu, parfois subpentagonal sur son contour externe ; labre oblique à 60° vers la suture, redressé en avant ; plafond non échancré ; bord columellaire lisse et excavé, un peu épaissi en avant au point où aboutissent les rangées ci rca- ombilicales. Diagnose établie d’après des spécimens du génotype, du Vésulien de Saint-Gaultier (PL X, fig. 1S-19), ma coll. Rapp. et différ. — Ce Genre s’écarte de DelphinuJa par sa spire non dimor- phe et par son ornementation non mnriquée, mais nodideiise ; il se rattache cependant à la meme Famille par son ombilic el son onveiiure. Comparé à Calliomphalus , il s’en distingue par son galbe anguleux, noduleux, non mûri- 326 F.SSAIS DF IVoclodelphiuula que, par sa ])ase plus ornée, niais non s(]uamei!se comme celle de Metriom- ])h(ilus ; l’omlulic est un peu variahle, il tend à se rétrécir dans les terrains ])lus récents. ]3’autre part, ColpomphaJus — (jui y ressemble un peu — a une spire tectiforme, non noduleuse et un ombilic plus grossièrement plissé, beau- . coup plus largement ouvert en entonnoir. Ce phylum est représenté par un petit nombre d’esjièces, presque par unité, à chaque niveau. Répart, stratigr. l)AJociEN. — Une espèce voisine du génotype, dans UOolithe inférieure d’Angleleiae, confondue avec lui par Hudleston, mais distincte par son ornementation : N. Hudlestoni n. sp. BathonuvN. — Le génotype dans le Uésulien et le Rradfordien de France et d’Angleterre, ma coll. Une autre es])èce plus grande et ])lus biangu- leuse, en Angleterre et dans les Ai-dennes ; Turbo depnuperafus Lyc. . (Cossm. Cont. ét. Batli., p. 265, ]). XIIT, fîg. 2O-27). Rauracien. — Une espèce très probable, dans le Jura s de Nattheim ; DeJph. funatoplicosn Ouenst. (d’après Brôsanilen, I. c., p. 234, pL XIX, fig. 10). Kimmeridgien. — Dans les couches corail, de Valfin ; Turbo valfinensis de Lor. (l. c., pl. XTX). Dans le Yirgulien de Boulogne : DeJph. Beau- grandi de Lor. (Mon. Jur. snp. Boni., j). ru, j)!. IX, fig. 18-19). PoRTLANDiEN. — Daiis Ic Tithoriiqiu' de Stramherg : Turbo pJicatocostatus Zittel (/. c., pl. XXXXVITT). Dans les couches inférieures des environs de Boulogne : DeJph. vivaiixea Buv. (de Loriol, Mon. Port. Boni., p. 38, pl. IV, fig. 2). Neocomien. — Une esjrèce doutroise, dans le Valanginien de l’Aude : Turbo acumiuatus Desh. (Pal. fr., lerr. crét., t. II, p. 211, ])L CLXXXII, fig. 9-11). Barremien. — Dans les couches urgonifornK's de Brouzet : ('MJJioinphaJus PeJJedi Cossm., ma coll. Dans les cale, urgon. du Jura suisse : Torbo CriveJJi Pict. et Camp. (L c., p. 479, pL LXXXIII, fig. 9). Dans les cale, jaunes de Morteau : TroeJius eruciauus Pict. et Camp, (ibid., p. 517, 1)1. LXXXVI, fig. T1-12). yVpTiEN. — Dans le lowei- greensand d’Angleterre et du .luia : Turbo muui- ius Forbes (= T. Forbesi d'Orb.,. corr. inutile), T. Thu iinanni Pict. et Camp. (J. e., p. 4S0-482, pl. LXXXIV, fig. i-5). Albien. — Une espèce incertaine dans le Cault supér. de Sainte-Croix ; Turbo TriboJeti Pict. et Camp. (/. c., p. 488, pl. LXXXV, fig. 4-6). Cénomanien. — Dans le .lallais du Mans : TuiFo Guerangeri d’Orb. (Pal. fr., terr. crét., t. I, p. 226, pl. CLXXXVI bis, fig. 1-2). Turonien. — Dans les grès d’Uchaux : Turbo Renauxiauus d’Ürb., ma coll. Senonien. — Dans le Santonien de l’Aude : EiieycJus tal^uJatus Cossm., ma coll. Dans l’Allemagne du Nord, une espèce voisine de la précé- dente : DeJpJ). frienrinata Rœmer (in Muller, Untersenon., pl. XII, fig. 8-12). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 227 ANNEXE l"" Notes complémentaires relatives aux précédentes LIVRAISONS. Première livraison Gontocylindrttes Meek, i863 (p. 65). Deux nouvelles espèces poiilandiennes à signaler ; G. 7ioironensis, G. cham- pvfwscjisis Maire (igiS, Etudes ])al. .Inr. siip. Graylois, p. 7-8, ])1. T, fig. 2-3). Acera Muller, 1776 (p. io3). La lacune qui paraissait exister entre le Cénomanien et le Sénonien, est en réalité comldée par une espèce tnronienne dn Portugal : Doliinn arnesense Glioffat (1901. Farine crét. Port., p. iiO, pl. YI, fig. i) ; ce fossile, en partie muni de test, montre bien les stries rétrociirrentes vers la suture, au sommet de la spire apparente. SULCOACTÆON CoSSlll. iSqS (p. I08). Une nouvelle espèce portlandicnne à signaler : S. gi-ayensis iVtaire (ibicL, p. 12, pl. 1, fig. 4). Deuxième livraison PsEUDûNERiNEA de Loriol, 1890 (p. i5). Une nouvelle, ou plutôt une espèce omise — mais connue — à signaler dans le Portlandien de Mantoche (Haute-Saône') : P. clioides Elallon (iti iMaire, 1918. Et. pal. Jur. Slip. Graylois, p. 17, pl. I, fig. 9-1 1). 228 ESSAIS DE Bêla Leach in Gray, 1847 (P- ^9)- Il s’est glissé, à pTO})OS de ce Genre, deux erreurs à la p. 90 : d’une part, il y a lieu d’intervertir les inentioiis Pliocène et Miocene, dans la Répart, stratigr. des espèces ; d’antre part, Pleurot. nebula Montagn est le génotype de Ginnania Monterosato, qui est synonyme de Raphiioma ; x:>ar conséquent P. nebula ne peut-être cité comme exemple pliocénique de Bêla. BORSONIA Bellardi, i838 (p. 96). Lictoconcha s. Gregorio, 1880. (G. -T. : Borsonia derelicta de Greg. Fauna di S. Giov. Ilar., ]). 6r, pl. VIT, fig. 20). L’auteur en fait une simple Section de Borsonia, caractérisée jiar son pli unique à la columelle (quoique la figure eu représente trois) et par les fins cordons spiraux dont son munis ses tours à riutérieur ; or, son génotype est un fragmerd auquel il manque le canal et dont ronverture est encroûtée de gangue ; mais rornemientation de cet échantillon est bien celle de no^ P]}yetænia éocéniques, et d’ailleurs, l’auteur rajiiiorte h Licloconeha. deux espèces bien connues du Bartonien d’Angleterre (Bors. suleala et lineala Edw.) qiu sont des Cordieria Rouault (18/19), sorte <]ue IJeloeoneha tombe en synonymie comiilète avec Cordieria. Nicoeia de Gregorio, 188(3. G. -T. : Borsonia solitaria de Greg. {Ibid., p. 62, pl. \ II, fig. 22). Ce nouveau S. -Genre a été i)roi)Osé pour une Borsonia extérieurement munie de trois rangées de varices alignées, et dont la columelle porte deux jûis minces et enfoncés ; en outre, roriumientation , comporte des rides axiales et sinueuses en arrière, qui produisent de fines crénelures sur le bourrelet supra- sbtural. Cet ensemble de caractères différentiels justifie la séxDaration propo- sée. Je ne sacbe jias ({u’on ait jamais rencontré d’autres formes du même S. -G. dans l’Eocène. La dédicace étant faite à Nicolis, naturaliste à Vérone, la dénomination devrait être plutôt Nicolisia, mais elle pourrait alors se con- fondre avec Nieolasia Oppenh. 1895. Beli.ardiella Fischer, i883 (p. 128). Cette dénomination — qui est la résultante de trois corrections successives de nomenclature — ne jDeut, en définitive, être- conservée pour les motifs suivants : le génotype jirimitif de Bellardi (1847, Heterosfoma) est, en effet, Murex fjracilis Montg. (= M. emarginaiiTs Donov.) coquille que j’ai moi-même signalée {ibid., p. is^) comme devant être classée dans le S. -Genre Clathu- PALÉOCONCHOÏ.OGIE COMPAREE 229 relia, à causo de son ]al)rc épais et j)resqiie vertieal, de sa col unie] le denti- culée <à la partie inférieure, et de son large sinus ; comme CJatliurcUa Carpen- ter (1857) est bien antérieur à BeUardlella et ,;i Coinnnnondia Monteros. (1889) --proposés pour remplacer Defrancia et BeUardia préemployés, il en résulte (pie c’est le seul vocable a retenir ])onr ce groupe de PJeurotomîdæ. Rimosodalpiinella noi\ sect. [Staadt iii Utt.]. G. -T. : Murex textilis Br. Plioc. La diagnose que j’ai précédemment fournie à l’appui de BeUardiella ne s’appliquant pas — comme on vient de le voir ci-dessus ■ — au génotype qui est une ClathureUa typique, il reste à dénommer les cocpiilles qui, comme PI. iextilis, ne sont pas de véritables DapliijeUa, à cause de leur canal plus tordu et plus court, de leur spire plus allongée, et de leur ouverture plus rétrécie en avant ; ce groupe s’écarte absolument de CAathureila à cause de son labre mince, de son sinus très profond, de sa columelle non plissée, de sorte qu’il n’y a qu’une analogie lointaine dans rornementation. Je reprends donc pour ce groupe — ^ et à titre de S. -Genre de Daphnella — le nom Riinoso- daphnella que M. Staadt m’a suggéré dans une lettre où il me signalait l’erreur commise à propos de BeUardiella. On y classera les espèces que j’ai indiquées p. 129, à l’exception — bien entendu — de Clath. yraeilîs et emargiiuda. Le génotype provient du Plaisancien de Biot, Alpes-Maritimes (PL XI, fig. 24-25). Troisième livraison Cyppæolina Oriilli-Irelli, 1911 (0. G. -T. : Margiuella clandestina Br. Plioc, (Section de Clomi à intercaler }). 98, avant Persîcula) . Test épais. Taille excessivement j)etite ; forme de Cyj)ræa, très globnlense an milieu, coniciiiement atténuée aux deux extrémités ; sjtire eomplètement involvée, non visible ; cou un peu excavé en deçà du limbe basal tpii est un peu gonflé, mais non limité. Ouver- ture étroite, à bords ])arallèles, arquée en arrière, à jteine élargde et peu échancrée en avant ; labre épais, bordé, finement crénelé à l’intérieur ; columelle peu convexe, munie de ({uatre plis, les (i) Fauiia matac. 5Iariana, parle cpihita, p. 281, pl. XXXVtlt, lig. 9-1G 23o ESSAIS DE deux antérieurs plus obliques, plus saillants et plus épais que les deux plis inférieurs. Diagnose établie d’après des spécimens du génotype, du Plaisancien de Sienne (PI. XII, fig. 3-4), ma coll. Rapp. et différ. — J’ai classé cette espèce dans le G. Persiciüa ; mais ]M. Gerulli-Irelli a fait observer avec raison que — par ses quatre plis colu- mellaires — elle se rapproche plutôt de Closia, quoiqu’elle s’en écarte par son galbe et par son labre bordé. Il a donc proposé la nouvelle Section ci-dessus décrite pour ce groupe très limité, qui a précédé CJosïa et qui se relie aussi à Gibberula, c’est-à-dire qu’il dépend du G. Crypf aspira. Répart, stratigr. PLIOCENE. — Le génotype ci-dessus figuré, dans le Plaisancien et dans l’Astien d’Italie. Pleistocene. — Une espèce moins globuleuse, dans les couches de San Pedro (Galif.) : Marginella Jewetti Garp., ma coll. Epoque actuelle. — Le génotype dans la Méditerranée, ma coll. }*SEUDOCANCiLLA Staadt, igiS C). G. -T. : Mitra restiferci Staadt, Paléoc. (Section à intercaler p. i58, après le S. -G. Canciila, dans le G. Mitra). Taille moyenne ; forme élancée, fusoïde ; spire longue, conique aiguë, à protoconque lisse et composée de deux tours et demi, à nucléus obtus ; tours convexes, dont la hauteur égale les deux tiers de la largeur, séparés par des sutures canal iculées, élégamment cancellés par des côtes axiales verticales et par des cordons spiraux. Dernier tour égal aux trois cinquièmes de la hauteur totale, ovale jusque sur la base qui est excavée sous le cou et ornée comme la spire, avec un bourrelet antérieur et assez proéminent qui porte quelques filets obliques. Ouverture longue et étroite, à peine plus élargie en arrière ; labre peu sinueux ; columelle infléchie à droite de Taxe, munie de neuf plis presque égaux et équidistants, mais peu visibles ; bord columellaire étroit, se terminant en pointe effilée contre le bourrelet qui représente les accroissements de Téchancrure du canal . Diagnose extraite de celle du génotype (PL XI, fig. 24-25), du Thané- tien de Jonchery, coll. Staadt. (i) In Cossmann : Catal. ill. Coq. éoc. Paris, App. V, p. i8o, pl. I[I, fig. 202-2/1. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 23i Rapp. et différ. — Cetlc Section se distingue de CancUUi s. sir. par ses plis coluinellaires pins nomhrenx, plus fins et plus serrés ; raideur a bien insisté sur ce qnc ce ne sont pas des jirolongements de cordons spiraux snr la base, car il a constaté — snr nn spécimen mutilé — que ces plis sont pins sail- lants à l’intérienr, snr l’axe colnmellaire, qn’à l’entrée de l’onvertiire. Répart, stratigr. Paleocene. — Outre le génotype dans les environs de Reims, deux es])èces montiennes ; Mitra Oinaliusi et Dewalquei ]3riart et Cornet, d’^^près les spécimens du Musée royal de Bruxelles. Eocene. — Une espèce probable, dans la série de Kanikot (Sind) : Mitra trachyspira Cossni. et Piss., d’après la Monograjibie di' ces anteiirs. Quatrième livraison SiPHONALiA (p. 109). Ajouter, dans le Pliocène, Murex jjaradoxicus Jenkins, de Java, que j’ai cité, d’après une figure vue de dos (Martin, Tert. Java, p. i3y, pl. XX, fig. Soi), comme exemple de Poirrieria (Essais, livr.. Y, p. Si), tandis que M. Martin m’a ultérieurement écrit qn’après une nouvelle comparaison avec les formes vivantes les plus voisines, il concluait que cette espèce est un Siphonalia bien caractérisé. COMINELLA (p. 149)- J’ai indiqué — en synonymie de ce Genre — Motopophorus Gabb (1869 .Y, d'après une figure assez défectnense de cet auteur (t86S, Pal. Calif., p. i56, jil. XXVT, fig. 3()), représentant le génotype, llullia striata Gabb, de rEocènc de Tejon ; j’ai d’ailleurs indiqué (p. 201) à propos des Nassiclæ pour quels, motifs ce Genre ne ])onvait être classé ailleurs. Or, dans un Mémoire pins récent de M. Dali (Mioc. of Astoria, Oregon, 1909, p. 45, pl. ITT, fig. 8), cet autenr a décrit et figuré une antre espèce miocéni([ne (Motopophorus Gabbi) dont j’ai attentivement comparé la figure à des spécimens de ComineUa et notamment au génotype Buccinuni porcatum Gmelin : le résultat de cet examen comparatif n’a fait que confirmer ma première manière de voir, il y a identité générique entre ces deux formes et par conséquent Motopophorus doit être maintenu comme synonyme de Coininella. qui se trouve ainsi repré- senté snr le versant ouest des Etats-Unis, h la fois dans UEocène et dans le Miocène. l^SEUDOLIVA (p. 192). J’ai signalé l’existence de ce Genre dans le Sénonien supérieur de la Hon- giie, d’après une espèce (Ps. Zilleli T^etbo) dont je crois utile de donner ici 232 ESSAIS DE les figures (PI. XII, fîg. 5-6). Ce représentant — le plus anciennement connu actuellement — du G. PseudoJiva s. sir. appartient au groupe des formes ornées : il porte jiartout des cordonnets spiraux, et des costules qui ne per- sistent pas sur la base. Nassa (p. 203). N. pulchra d’Aucona, signalé dans le Pliocène' comme Nassn s. sfr., est une espèce voisine d'Arcuîaria coarclala Eicliw., et elle doit être, en réalité, classée dans ce dernier Genre, iiarce que son pli coluniellaire — au lieu d'élre trans- versal — est redressé en arc vers l’axe d’une manière tout à fait caractéris- tique. Cinquième livraison Urosalpinx (p. 5o). II y a lieu d’ajouter, dans la réparation stratigrapliique, à i’étage de l’Eo- cène, trois espèces des environs de Paris : U. cuisejisc Gossm., de l’Eocène inférieur, U. Bonneti Gossm., U. Baudoni Gossm. {= Bacc. diiatatum Baudon, jion Quoy et Gaim.) du Lutécien (igiS. Iconogr., t. II, pl. LXV ; et A au Cat. ilE, pp. 170-171, pl. III et VI). Trophonopsis (p. 54). Ge Sous-Genre a vécu dans l’Eocène inférieur : T. auJacophoriis Gossm. (igiS. Iconogr., t. II, pl. LXV ; et App. V au Gat. ilE, p. 172, pl. III, fig. 171 ter- 3). Acantiiina (p. 77). Il y a lieu d’ajouter, dans la répartition stratigrapliique, à l’étage du Pliocène ; Purpura tetragona Sow., du Grag d’Angleterre ; en effet, cette- coquille — que j’ai à tort classée dans le Sous-Genre Polytropalicus (p. 78) — possède, ainsi que l’a fait observer M. Vincent (1887. Ann. Soc. roy. mal. Belg.), une dent bien visible à la partie antérieure du labre, de même que Monoceros monacanthus figuré par moi comme plésiogénotype d’Âcanthina. CyPRÆIC ASSIS (p. 129). Ainsi que me l’a fait remarquer M. Staadt, ce S. -Genre a vécu dès l’époque miocénique où il est représenté par une espèce bien caractérisée : Cassis cypræi- jormis Borson, de l’Helvétien de Golli Torinesi, coll. Staadt. PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 233 Gaskoinia (p. i5o). Ainsi que Je l’ai indique, cette Section de Luponia est caractérisée par ses l)ords édentés et par sa fossette colnmellaire la s|)ire est l)ien visible an sommet et le labre est bordé à l’extérienr. A part ce dernier critérinm, ce sont à peu près exactement les caractères altribnés par M. Geiadli-Irelli (tqii. Faima malac. Mariana, p. 822, pl. XLIII, fîg. i/|) à la Section Globulina qu’il a proposée pour nne coquille de l’Astien de Monte-Mario, imparfaitement conservée, à laquelle il a donné le nom Cypr. Infernoi nov. sp. Cette coquille a le galbe pins ovale que Gask. edentula Sow., et son labre n’est pas bordé à l’extérieur, mais replié à l’intérienr d’après l’auteur ; toutefois, il fard tenir compte de ce que le spécimen type est mutilé, précisément il lui manque toute la partie inférieure du labre qui — chez Gaskoinia comme chez Luponia — dépasse le bord opposé du côté apical. Dans ces conditions, Je ne puis — quant à x)réseid du moins — séparer sectionnellement Globulina de Gaskoinia qui se trouve ainsi représeidé à l’état fossile. Pagodula Monterosato (p. 192). Ce S. -Genre de Fusus était déjà signalé dans rbocène ou Paléocène des Etats-Unis ; il y a lieu d’y ajouter P. colpophoni Gossm. et Pissarro, de l’Eo- cène de Ranikot, dans le Sind, ma coll. Sixième livraison Helicaulax Gabb. (p. 63). Une nouvelle espèce très ventrue, appartenant à cette Section, a été décrite par M. G. Lecointre {B. S. G. F., 191/i, p. 353, pl. VI, lig. 7-8) d’après des coidre- empreintes très adroitement obtenues ; H. Cossinanni Lee., du Turonien de Montrichard (Pl. XÎI, fîg. 34-36). Drepanochilus Meek (p. 75). Dans cette Section d'Arrlioges, je n’ai pas cité une espèce tiironienne {Ros- teU. NoueUana d’Orb.) qui n’était jusqu’à présent connue que par son moide interne, de sorte qn’il était impossible d’en fixer le classement exact ; or, M. G. Lecointre a réussi à obtenir d’excellents moulages des empreintes cor- respondant au type de la coll. d’Orbigny, au Muséum de Paris, et ainsi que l’on peut s’en rendre compte par l’inspection des reproductions (PP. XII, fig. 3i-33) que j’ai fait faire d ’api ès ses clicbés, on constale que cnlte coquilb' possédait effectivement nne très conrle adhérence de la digitation contre 234 ESSAIS DE ] ’avaiü-dcrTiier tour, c’cst-à-dire préclsémcnl le critérivirn dont je me suis servi pour ra])proclier ce groupe â’Arrhoges au lieu d’Anchura. C’est probablement tà la même Section cpi’ou doit rapporter une autre espèce de grande taille, du Turouieu du Portugal, Cheuopiis oUsiponensis Chol'fat 1886 (1909. Faune crét. Port., pl. V, fig. 1-2). Monocyphus Piette (p. 79). Un de nos collègues, M. Houdard, à Auxerre, m’a communiqué un excellent spécimen de Rostellaria Dupiniana d’Orl)., du Néocomien iider. de. Betlan- court, dont l’état de conservation me permet de confirmer le classement de cette espèce dans le S. -Genre Monocyphus (G. Arrhoges). Elle porte bien la gibbosité dorsale du dernier tour et la large aile saillante, séparée du rostre })ar line dénivellation })eu profonde de son contour supérieur, et très écartée en arrière de la spire à laquelle elle n’adhère que sur une très faible portion de l’avanl-dernier tour. 11 m’a paru intéressant de faire figurer cet écban- lillon (Pl. XI„ fig. 4-5). Septième livraison CERITHIDÆ Depuis raunée 1906, époque à laquelle j’ai publié un essai de classilîcatiou des Cerithidæ munis d’un <( canal cérithial », en les faisant dériver — eu ligne directe — des Procerithidæ qui repré- sentent eux-mêmes un rameau issu des Loxonematidæ, il a paru en 1912, dans les Ahnales Hébert, uue très intéressante Etude <( sur l’évolution des Cérithidés dans le mésonummulitique du Bassin de Paris » par M. J. Boussac. Notre jeuue confrère s’est proposé de recliercher la filiation réelle d’un certain nombre de Cérithes évo- luant dans l’Eocèue moyen et supérieur de ces environs, dans le but de découvrir des faits d’évolution et de distinguer des mutations qui lui permettent ensuite d’établir des parallélismes précis avec les régions avoisinantes. L’auteur de ce Travail a choisi les Cérithes parce qu’ils sont assez nombreux et assez bien conser- vés pour permettre d’étudiër l’ontogénie des espèces, c’est-à-dire PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 235 le développement de rornementation et du labre, qui fournit — d’après lui — les indications les plus précieuses sur les relations de parenté des formes entre elles. Laissant donc de côté le canal cérithial qui est un caractère <( évo- lutif » c’est-à-dire « d’autant plus marqué que l’espèce est plus évo- luée ou plus récente » (’), il s’est basé sur les variations dissem- blables que subit l’ornementation des (jéritlies, suivant l’âge, dans des rameaux phylétiques dilTérents, même quand elle aboutit chez l’adulte à un aspect à peu près semblable. « Des rangées de tubcr- cides, des carènes denticulées, des côtes, des nodosités, ont bien des manières de se former » et l’auteur s’est précisément appuyé sur ce postulatum, qualifié par lui de principe, mais non démontré, que (( l’évolution de ces ornements devait être Ja même dans une même série de formes ». En conséquence, M. Boussac s’est attaché à étudier tout d’abord les éléments de rornementation des Cérithes, et il l’a fait — pour la première fois — avec un luxe de détails attentivement observés et méthodiquement groupés, qui font de son livre un précieux répertoire de documents, même pour ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sur le point de départ de sa méthode. Toutefois, avant d’entrer en matière, notre confrère avait con- sacré les liages 5 à 9 de son Introduction à la critique très sévère de ma classification des Cérithidés, à laquelle il reproche surtout d’être « irrationnelle )>, semée de » contradictions », fondée sur le choix arbitraire » des critériums génériques, sous-génériques et sectionnels. Je reviendrai plus tard sur ces anathèmes dont je mon- trerai l’inanité, et je n’aurai pas de peine à faire ressortir que — en ce qui concerne le miniiscide morceau de CcrUhiacea, qu’a étu- dié M. Boussac, relativement à rimmensité de ce Cénacle — nos deux méthodes disparates a priori aboutissent presque partout au même résultat ! V. H. Douvillé : Paris, igoB. Mission scient, en Perse, Palconl., p. 2g5. 236 ESSAIS DE Deux grands Genres sont seulement admis par M. Boussac ; Cam- panile Bayle in Fischer C), et Cerithinm Bruguière ; mais j’ai vai- nement cherché, en feuilletant tout le volume, pourquoi Fauteur u’en admet que deux ; nulle part, il ne Fexplit[ue nettement ; est- ce par le motif que l’ontogénèse de l’ornementation diffère chez ces deux groupes P Alors, quelles sont exactement ces différences assez capitales pour servir de hase à une séparation aussi tranchée P Je Me puis croire que c’est à cause de « la grande obliquité du labre dans la moitié antérieure des tours de Campanile », car on la retrouve encore plus accentuée chez Cer. iricarinatum qui n’est, d’après lui, qu’im rameau du second Genre Cerithinm, où il cou- doie le rameau de Cer. fiUferum dans lequel le labre est à peine sinueux, presque droit ! Bref, jusqu’à plus ample explication, on est bien obligé de conclure que ce point de déjiart est essentielle- ment arbitraire, jiostidatif ou mystérieux. Passons outre et examinons le chapitre II consacré à Campanile : tout d’abord, ainsi que je l’avais pressenti en étudiant l’échantillon très imparfait de Cer. læve Q. et G., appartenant à la coll. de l’Ecole des Mines, il est inadmissible de soutenir que cette coquille est un Campanile, car son ouverture n’a aucun des caractères de ce Genre ; même la sinuosité du labre diffère chez l’adulte ; comparez, en effet, les figures 8 de la pl. I et 7 de la pl. IX du Mémoire de M. Boussac, et vous constaterez aussitôt (|ue le sinus de C. læve est immédiatemeut coutigu à la suture, taudis que — chez C. rari- noclosnm qui est bien effectivement du même Genre c[ue C. gigan- (i) La thèse d’après laquelle M. Boussac soutient qu’on doit prendre Cer. læve Q. et G. comme génotype de Campanile, à la place de Cer. giganteum Lk., repose sur une inexactitude de fait : Fischer, en 188^1, a simplement désigné, comme il le fait partout, à de très rares exception près, un exemple vivant d’abord, puis un exemple fossile de Campanile : la dia- gnose commune aux deux exemples est rédigée de manière qu’il n’existe de contradiction avec aucun de ces deux exemples, il est donc inexact de conclure que C. læve est le géno- type parce que le diagnose contient les mots (soulignés par lui) columelle simple et oper- cule typique. Ce n’est qu’en jSSg, dans le IV volume du Catal. ill. de l’Eocène que j’ai désigné, d’après la tradition verbale de Bayle, C. giganteum comme génotype de Campanile : conformément aux règles de nomenclature, cette première désignation est la seule valable. PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 237 teum — récliancriire siiuieuse se place à une certaine distance au- dessus de la suture, du moins chez l’adulte, seule époque de la croissance qui i)uisse raisonnal)lement servir de génotype. Con- fondre ces deux dispositifs revient au meme que si — chez les Pleurotomidæ — ou persistait à réunir Pleurai onia avec Surcula ! Les autres différences généri({ues entré Cer. læve et C. giganteum sont : d’une part, rahsence chez le premier de plis columellaires ; et, d’autre part, la section très nette du canal presque au niveau du plan tangent au plafond de l’ouverture, ce qui place G. læve dans la S. -Famille Potamidinæ ; ce dernier critérium — joint à la forme surhaissée du parallélogramme que représente l’ouverture vue de face — conlirme tout à fait l’analogie de G. læve avec Teles- copium. Nous sommes donc extrêmement loin de la descendance directe, indiquée par M. houssac (p. 20) et très faiblement étayée par lui un peu plus loin (]). 22) d’a})rès des traces obsolètes d’orne- mentation ; je laisse de côté l’effacement graduel du pli bordant le canal, puisque c’est un critérium commun à tous les Cerithiacea quand ils sont incomplets : on les confond alors souvent avec des Mélaniens et cela prouve même une fois de plus combien il y a d’inconvénients à établir des coupes génériques sur des spécimens qui ne sont pas absolument intacts et adultes, et combien fragile est la méthode (jui fait exclusivement appel à l’Ontogénèse pour fonder une classification. Ces réserves étant faites, je me bâte d’ajouter que tout ce qui — dans le chapitre des Campanile — concerne la distinction des rameaux (G. giganteum, G. parisiense, S. corniicopiæ) , est extrê- mement bien étudié par M. Boussac qui fait dériver (v. tableau, p. 82) ces trois rameaux de l’ancêtre infralutécien, G. parisiense, tandis qu’à l’époque auversienue ils sont représentés par trois mutations (auversiense , Bigoti, rarinodosum) . Il est regrettable que ce tableau soit si limité, et que l’auteur n’ait pas eu à sa disposition de bons spécimens du Campanile de Cuise, ni de ceux du Paléo- cène, ni de ceux du Danien et du Maëstricbtien, afin de pouvoir / 238 ESSAIS DE confirmer les hypothèses de filiation stratigraphiqiie que j’ai sug- gérées dans mon tableau (Essais Pal. comp., t. VII, p. 78) et de déterminer quel est l’ancêtre commun de tous ces rameaux qui n’ont pu évidemment être indéfiniment parallèles. Dans l’Oligo- cène, M. Boussac indique avec certitude C. Charpentieri de Gaas, que je n’ai pu eiter, n’ayant pas vu de bons spécimens de cette espèce ; mais il ne mentionne pas — peut-être avec raison — l’es- pèce de la Ligurie, très incertaine, à la(|uelle M. Saeco a donné le nom oUgocæiiicum quoiqu’elle soit plutôt, à mon avis, inframio- céniqiie, c’est-à-dire aquitanienne. De même en ce qui concerne C. gigas Martin, de Java, qui est dans un état de conservation peu compatible avec une détermination certaine. Il en résidte encore que la filiation de Campanile à G. læve, dont j’étais peu partisan déjà en 1906, se trouve aujourd’hui à peu près définitivement écar- tée : Campanile s. str. est probablement un Genre éteint, ou tout au moins remplacé par le Genre saumâtre Telescopium qui aurait eom- mencé à apparaître dès l’Eocène (T. Boutillieri Gossm.) sous la forme d’un rameau distinct et continu jusqu’à l’époque actuelle. Le chapitre III du volume de M. Boussac est consacré au Genre Cerithinm et à ses dix ou huit rameaux : disons tout de suite ({iie l’auteur (p. 10) n’admet « qu’un seul grand Genre polyphylétique » et qu’il se demande « quel avantage il y a à consacrer par des noms des groupements artificiels et provisoires ». L’avantage pratique que j’y vois, pour ma part, c’est de remplacer les quatre mots (( rameau de Cerithinm lamellosiim » par L unique dénomination Ptychocerithium, et d’ailleurs, même s’il n’y avait pas cette écono- mie d’écriture, il faut le faire si l’on ne renie pas complètement la nomenclature linéenne, précisément instituée — il y a plus de i5o ans — pour substituer un nom de Genre et un nom d’espèce à des séries de phrases latines. Gela posé, j’aborde successivement la revue de ces dix-huit pbylums réputés « parallèles » par l’auteur. Parallèles, ils le sont en appaienee, mais durant le Mésonummu- PALÉOCONCIIOLOGIE COMPARÉE 289 litique seulement ; pour distinguer s’ils le sont en dessus ou en dessous on se reportera vraiseinblal^lement, comme rauteur le fait en maintes circonstances... (^) à la septième livraison de mes « Essais de Paléoconcliolog’ie comparée ». I. — Rameau du Cerilhiuni filifcriun Desli. — Des (luatrc espèces, seules menlioiiuées dans ce jdiyluin, Pune lutécienne et toutes les quatre ariver- sienues, je n’en ai cité (pie deux dans le S. -Genre Yulgocerithium Gossm. iNgé, les deux antres races allauillense G. et Piss., Dallagonis Oppenh.' avaient été omises dans ma Répart, stratigr. (l. c., p. 79). (tuant à G. Ocirrhoe d’Orb., de rOligocène, je l’ai placé dans la Section Gounnya, à cause de son canal qui dilTère essentiellement de celui de Vulgocer. vulgalum. .l’ai dit ailleurs ])Our quels motifs j’attachais une importance prépondérante aux modifications du canal qui sert à l’addiiction des eaux nutritives, plutôt ([u’à rornementation qui — dans le cas qui nous occupe — n’est nnllemeid en corrélation avec le labre, celui-ci étant à peu j)rès aussi ])en sinueux chez G. Ocirrhoe que chez t. vuigalinn ; pourtaid, il y a une diflérence, le labre est déjà un peu plus ])roéniinent en avant chez Goiiiinya Ocirrhoe (pie chez V algocerithiiim vulga- tiiîu, tandis que rornementation de la spire est prescjue identique, bien diffé- rente en tons cas de celle de Vulgocer. fUiferuin ! Pour terminer ce phylnm, je rappelle que le l’ai suivi depuis le Turouieu jusipi’à l’époque actuelle. II. — Rameau du Cerilhiuni lainellosuin Rrug., du Lutécien au Ludien, M. Boussac ne cite que trois mutations, celle du Ludien nouvelle ; G. Œhleiii Boussac. Laissant de côté le Maëslrichtien où l’on a recueilli, en Perse, une forme douteuse [Procerilh . duplex H. Douvillé), j’ai suivi ce pliylum depuis le Paléocène jusiiu’à l’époque actuelle, sous la dénomination Ptychocerithium Sacco, 1895. IIP — Groupe du Cerilhiuni striatum Brug. — Pourquoi seulement (( groupe », au lieu de rameau P parce que (( les espèces (jui le composent n’évoluent pas, qu’elles ont une extension stratigraphique très grande et qu’on ne peut voir leurs relations ». Pour ceux que ces raisons ne satisferaient ]jas absolument, je rappellerai (/. c., p. 83) que les espèces appartiennent — entr’autres — au Genre Rhinoclavis Swainson (i8/io), qu’elles évoluent singulièrement comme je l’ai indiqué (p. 85) dans mes Rapp. et différ,, à tel point que M. Vignal y a distingué la Section Pseudovertagus, mais que leur extension stratigraphique est à peine aussi étendue (p. 86) que celle de Ptychocerithium, bien inférieure à celle de Vulgocerithium. Le critérium — ('[ui justifie la conservation du Genre de Swainson — réside principalement dans le recourbement du canal cérithial qui redescend sur le cou plus bas que chez aucun autre Gérithidé. IV. — Rameau du Cerithium gouetense Vasseur. — Deux es^ièces seulement, que je n’ai pas cru utile de séparer du rameau suivant. ,Ie reconnais bien volontiers que, tant à cause de la forme moins sinueuse du labre que pour (i) Ici, je constate — non sans une certaine satisfaction — que ma publication, si grave- ment critiquée, peut encore être uliliséc par les conchyliologistes. ESSAIS DE 2/10 l’aspect tout à fait différent de l’ornementation, on peut, à la rigueur — bien que le canal soit sensiblement pareil — admettre une Section distincte pour Cer. valdancurtense ei Cer. gouetense ; je laisse d’ailleurs à M. Boussac le soin d’y donner un nom quand il jugera que le moment est enfin venu. V. — Rameau du CerUJiiiun liara Lanik. — C’est ])res([ue plutôt un groupe qu’un rameau, d’après l’auteur qui en a déjà exclu le rameau IV et qui reporte en outre, dans le rameau ci-après Cer. liareUa et Cer. crenatulatum Desh. que j’ai réunis avec C. Uara et ceux du rameau IV sous l’unique vocable : Section Tiaracerithium Sacco, 189.5. J’avoue qu’ici le souci de l’évolution de rornementation a conduit notre confrère à un véritable émiettement, car l’ouverture reste à peu près identique chez C. tiara et chez C. tiarella. J’ajou- terai seulement (pie cette Section, dont le génotype a vécu dans l’Helvétien du Piémont, a une répartition stratigrapliiijue très limitée, de l’Eocène à l’époque actuelle. VI. — Rameau du C. I LirritelUilurn Lamk. — C’est dans ce rameau que l’au- teur place Cer. iiareJla et C. crenalulaUim avec une mutation ludense, dans lesquels je persiste à ne voir que des Tiaraeeritliium . Quant au gamotype du rameau, c’est jiar suite d’une mauvaise détermination spécifique que j’ai placé (/. c., p. 112) C. tiirrileJlaluni dans le S. -Genre Exechestoma ; je ne fais aucune ditficulté de reconnaitre ici que M. Boussac a raison de ramener cette jietite espèce parisienne dans 1(' même rameau (iiie C. (larella ; son ouverture est, en effet, bien celle de Tiaracerithium. VII. — Rameau du CeriThium serrai um Brug. — Comme le reconnaît lui- même l’auteur (p. 43), c’est exactement le S. -Genre Serratocerithium Vignal (1897), localisé dans l’Eocène d’après mon tableau de Répart, stratigr. (/. c., p. 75). Aux yeux de M. Boussac, C. Brocchii Desh. n’est qu’une variété de C. fuberculosLim Lamk. ; j’éprouve d’autant moins de répugnance à me rallier à cette conclusion que j’ai toujours rencontré la plus grande difficulté à séparer les échantillons des deux formes quand ils proviennent d’un même gisement. VIII. — Rameau du Cerilhiurn deniiculatuin Lamk. — C’est encore, à mon avis, un simple groupe de Serratocerithium dans lesquels la spire népionique est lisse au lieu d’être granuleuse; (c l’évolution de l’ornementation est si particidière (pie les jeunes avaient été décrits comme une espèce distincte sous le nom Cerith. gracile par Lamarck )>. Toutefois, comme l’ouverture de C. denticutaium adulte ressemble — en tous points — à celle de C. serratum., je ne crois pas c[ue les différences ontogéniques d’ornementation de la spire justifient même la séparation d’une Section. La seconde espèce de ce rameau est C. Hericarti Desh. que j’ai classé comme Tyjnpanotonus (L c., p. 120), abusé par l’examen de spécimens usés dont le canal ne me paraissait pas s’élever sensiblement au-dessus du plafond de l’ouverture ; M. Boussac a fait figurer des individus qui ne sont guère meilleurs que les miens, mais sur lesquels il semble qu’en effet le canal devait se rapprocher plutôt de celui de C. denticutatum ; j’admets donc, non sans hésitation, qu’il s’agit là d’un Ceriihinæ plutôt que d’un P otamidiîia^. En tous cas, il convient de noter que ce ne peut être d’après l’embarras résultant de l’examen de spécimens tou- PALÉOCONCIIOLOGIE COMPAREE 24t jotu'S mal cüiiscM'vt'S, ({u’oii peut jusliüer raphoiisme de M. Boussac (^p. 9) avouant qu’il ira « jamiais pu reconnaître, d’après Je ca7ial, un Gérithe vrai d’un Potamidc » : (pi’il comj)are des écliaid itions adultes et très trais d’es- })èces a[)parlenatd autlienliquemen l aux deux (u'jiies, et il seia fixé. La meme observation s’apj)! i([U(^ <à G. BoneUii que j’ai i)lac(3 dans le Genre TcrehraJia, tandis (jue notre confrère le rattache au groupe de C. liani. Quant à Cer. mix- luin (pie j’ai rapporté à Plychopolamides, alors que M. Boussac estime qu’il dérive direch'meut de C. Iricarinaiiim (Polurnidopsis) , nous sommes d accord jruisque ces deux Sous-Geures sont des Polümidinæ, la différence ne porte que sur le pli columellaire. IX. — Rameau du Cerilhiinn conoideurn Lamarck. — Il y a, dans ce rameau, un mélange de Ptychopotamides, comme au rameau suivant, et de Tympano- tonus ; M. Boussac — laissant de côté le pli columellaire et n’indiquant que l’ornementation — a divisé d’une manière différente les espèces de ces deux S. -Genre et Genre. Il sulïlt cependant de jeter les yeux sur les figures 3 et 4, 7 à 10, de la pl. XI de ma livraison précitée, pour se rendre compte que le canal, (juoicpie Inièvemeut marrpié, n’est pas tordu de la menie façon dans les deux cas ; et c’est ce (jui m’a décidé à séparei- Tyinpauolonus comme un Genre bien distinct de Polaniides duquel dérive au contraire PI ychopotamides . .le me borne à rappeler ici que j’ai suivi (p. 120) netlenient l’évolution de Tyinpanotonus depuis le Turonien jusVpi’à l’époque actuelle. X. — Rameau du CerH]}imn cinclüni Bruguière [et non Lamarck!]. — Sans revenir sur ce (pii vient d’étre dit à propos du rameau IX, je fais seulement remaixpier que le S. -Genre Ptychopotamides a, d’après mes recherches (p. 107), vécu du Paléocène à l’Eporpie acluelle (fide Sacco). XL — Rameau du Cerilhium Iricarirmlum Lamarck. — C’est essentiellement le S. -Genre Potamidopsis Mun. Chalmas (1900), que je n’ai signalé (p. iioi que dans l’Eocène exclusivement. La seule vdiveigence est relative à Ce/-, mix- tmn — dont il vient d’être ([uestion ci-dessus — et sur la c'oiumelle duquel j’avais cru constater l’existence d’un pli columellaire qui l’eût rattaché à Ptychopotaihides. J’avoue que les figures i.5 à 21 de la pl. XII du Mémoire de M. Boussac, représentant côte à côte P. mixtiis et P. tricarinatus, me don- nent <à penser que mon contradicteur est dans le vrai en ce qui concerne ce petit détail de classement sous-générique : il ne semble pas y avoir plus de pli à la columelle chez l’une (pie chez l’autre de ces deux espèces. Mais d’autre part, je maintiens alisolument la s(iparation nécc'ssaire, en principe, de Plychopotamidef; et de Polainidopsis. XII. — Rameau du Cer. lapiduin Lamarck. — C’est le Genre Potamides s. stricto, que Lamarck n’a pas hésité à séparer de Cerithium ; comme cel illustre Maître l’a institué pour des espèces fossiles, il faut croire qu’il avait jugé que le test, et en particulier la forme de l’ouverture, présentaient des différences constantes ; ce sont elles que j’ai cherché à faire ressortir (/. c., ]). io4), et il s’est trouvé (pie précisément ces critériums, groupés pour la ])remière fois dans le Manuel de Conchyliologie de Fischer, s’ajipliqiumt à un certain nombre de Genres ou S. -Genres vivant encore acluidlemenl, que ce dernier auteur a natuiellement rapprochés de Polaniides. Je n’ai donc fait 16 2/12 ESSAIS DE que suivre son exemple (et frailleurs antérieurement celni de H. et A. Adams, i854) en séparant la S.-Fani. PoLamidinæ des Cerithinæ ; si l’on vent aujonr- d’iiiii piétiner — an nom des principes de l’évolidion — sur cette séparation l)ien consacrée depuis Co ans, je ne crois pas que cela puisse s’apj)eler nn progrès scientifique ! XIII. — Rameau du Cerilhium scahiroidcs Desliayes. — J’ai classé cette espèce dans le S. -Genre Exechestoma Cossm. 1889, comme celles du iamean suivant ; il n’y a, en el'tet, dans la forme de rouv('rlure, anciine différence assez ini})ortante, en dehors du dévelopjjement géronticjue de celle de C. angu- losiim, qui ])uisse moliver rélahlissenieid (rune Section distincte pour C. scedaroides ; les varices de la spire se retrouvent dans les deux groupes La serde erreur commise par moi consiste dans la détermination générique de C. ietralænia dont je n’ai eu que des échantillons médiocres, tandis que la helle série lignrée par M. Roussac, sur sa planche XV, prouve jnsqn’à l’évi- dence que c’est une mutation hien caractérisée de C. scalaroides ; par consé- quent, cette es])èce n'est })as un Tercbralid comme je le pensais, mais hien un Exechestoma. XIV. — Rameau de Cerilhium iulerrupl u m Laniarck. — C’est dans ce rameau que sont mentionnés les Excchesloma typiques ; l’esi)èce maéslrich- tienne de la Perse, que j’ai indiquée (j). tt2), est douteuse, de sorte (pie l’exis- tence de ce Sous-Genie au-dt'ssous et au-dessus de LEocène n’est pas authen- tiquement confirmée, juscpi’à préseid du moins, car je n’cm ai jamais vu dans les riches récoltes d’Aquitanien (j[ui m’ont passé sous les yeux. XV. — Rameau dtt CerilJüum echinoides Laniarck. — Genre Batillaria extrêmement ahondant dans LEocène, et dont rextension géographique est très développée (/. c., p. i34). L’évolution de l’ornementation dans ce rameau est patiemment étudiée par ^1. Roussac, ainsi que l’ontogénèse des principales espèces dont les derniers tours tendent <à devenir lisses. Si, à ces critériums, on ajoute ceux heaucoup plus importants de l’ouverture, notamment le sinus du labre, dont la callosité inférieure coïncide généralement avec la rangée spirale de nodules du lest, et surtout le canal iiarticulièrement redressé chez l’adulte, on se rend compte que le Genre doit être nettement séparé de Potamides qui n’a pas de canal proprement dit, comme aussi de Cerithium qui a un canal plus ou moins rejeté en dehors sur le cou. Rien de tout cela ne subsiste dans le <( rameau » de M. Roussac, de sorte que le lecteur ne se doute pas que les descendants actuels di' ce rameau sont placés par les malacologistes — qui ont pu étudier l’animal, son opercule, ses mœurs, etc... — tà une grande distance horizontale de Ceri thium et même de Potamides. Voihà ce qui advient quand on traite — au nom des principes théoriques — les coquilles comme de véritables minéraux, sans paraître soiqiçonner qu’elles ont été, et sont encore, habitées par des êtres organisés ! XVI. — Rameau du Cerithium Bouei Desh. — On se demande vraiment pour quelle raison ce rameau est distingué du précédent ; comme l’indiquent les figures des pl. IX et XIV du IVIémoire de M. Roussac, l’ouverture est à peu près identique chez G. Bouei et C. rusticum, la saillie épineuse des orne- ments cIk'z le premier ne justifierait pas même la séparation d’une Sous- PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 243 Section. En definitive, ce sont des BalUlarîa, comme les espèces du rameau XV, ainsi que je l’avais déjà indiqué (p. iS/iyen dressant la répart, stratigr. de ce Genre depuis le Maëstriclitien (P) jusqu’à l’époque actuelle. XVII. — Hameau du Cerithiurn iniperfeciurn Desli. — C’est exactement le Genre Hemicerithium Gossin. 1898, représenté depuis l’Emmschérien jusqu’à l’époque actuelle (]). 102), sauf dans le Néogène où on ne l’a pas encore signalé jusqu’à présent. M. Boussac a remarqué que la coquille prend, dès le jeune âge, rornenientation de radidte, mais il s’est abstenu de tenir compte de l’ouverture qui est beaucoup plus voisine de celle des Biltiinæ que des Ceri- ihinæ ou des Poiamidinæ ; pour lui, c’est encore un de ces « rameaux paral- lèles )), et le lecteur est ainsi aipené à se poser cette question : à quelle distance du tronc? Pour moi (p. 102), c’est le descendant direct, mais divergent des Paracerithinæ et des Metacerithinæ, et c’est à établir cette conviction que me sert le critérium — si critiqué — du canal. XYIII. — Rameau du Cerithium Jiiuricoides Lamarck. — Petit Genre Benoistia localisé entre le Paléocène et l’Oligocène, et dont le canal est bien plus profondément échancré, la columelle plus tordue, que chez Viilgoceritliium. A ce point de vue, je l’avais autrefois confondu avec Brachylrema jurassique, Eamille intermédiaire entre les premières coquilles ailées et les Proceril liidæ. En résumé, après avoir très vivement attaqué, dans le premier chapitre de son Mémoire, ma méthode de classification, rauteiir a abouti — dans le troisième — à la constitution d’une série de rameaux — plus exactement des (( brindilles )> ou fragments de) branches cassées — ({ui correspondent, à très peu de chose près, comme on vient de le voir, à des Genres ou Sous-Genres existant depuis vingt-cinq ans en moyenne. Les seuls faits controversés — sur lesquels son analyse ait porté un jet de lumière nécessitant une rectification — se réduisent à la détermination générique de trois espèces dont je n’ai pas eu de bons échantillons à ma disposition. Quant à édifier une classification meilleure que celle à laquelle m’a conduit ma méthode critiquée, l’auteur ne paraît pas en avoir eu cure ; il a écrit — dès le début et sans le prouver par la suite — qu’il n’admettait que les deux Genres Campanile et Cerithiurn dont il a étudié l’ornementation avec une patience et une exactitude dignes d’éloges. Mais nulle part (\) il ne nous apprend pourquoi, (i) Pas même dans le chapitre IV et dernier qui est un savant expose des lois sur l’appa- rition et révolution intermédiaire des espèces, et où il est plutôt question des théories de de Vries que du classement générique des Cerithiacés. ESSAIS DE an nom de révolutioD de eelie üriieineiitatioii, il a restreint à un tel point les (‘onjnires généricjues, id à quelle distance les (( rameaux ])aral]èles )> se trompent les uns des autres par rapport au tronc dont ils oïd |)rol)al)lcment dû se détacher (piel([ue part, je })résume, à moins (ju’il n’admette pas de tronc commun, })uis(|u’il n’en parle pas. Dans ces ('onditions, était-ce ])ien la peine de chercher à saper, au nom dç certains princijies théoriques, iin édifice qui se présen- tait avec ra])parence de la vraisemiilauce, et qui, en tous cas, cadrait assez exactement avec l’architecture conchyliologique actuelle i' Etait-('e un motit — j)arce (jii’il co?isidérait cette cons- truction comme l'ondée sur des hasc's aihittaires ou provisoires — pour n’y substituer que des trayments d’un arrangement incom- plet, inutilisable par les jialéontolo^istes ([iii ne se bornent pas à l’étude de rEocèue moyen et sujiérieur, ainsi (|ue })ar les mala- cologistes (fui y reconnaissent mélangées les t'ormes dont ils ont pu saisir, de longue date, les dinerences, ou sé])arées celles qu’ils ne peuvent taire autrement (fue de réunir parce (fue les animaux (|ui haliitent ces co(|uillcs sont identi([ues P Poser ces (fuestions, c’est les résoudre ; aussi, sans insister davan- tage à ce sujet, sulïisamment éjuiisé à mon sens, je ne vois rien à changer aux conclusions générales de la VIE livraison de mes (( Essais de Paléoconchologie comparée ». Est-ce à dire pour cela que je renonce à chercher l’enchainement phyléti(jue de toutes ces formes de Gastrofiodes dont j’étudie le classement P Loin de là, car mes lecteurs ont ])u s’apercevoir (jue je ne me fais pas faute d’indi(fuer l’o'rigine ])T'ol)able de ces (Mies, cha(|ue fois (fue l’occa- sion s’en présente. E/est ainsi ([ue, jiour les Cerithicicea, de même (fue pour les Melaniacca et les Scalacca, je crois avoir réussi à faire ressortir (jue ces Cénacles dérivent tous des Loxoneinatacea ; mais je n’ai pas encore apporté de conclusions complètes sur l’épanouis- sement des rameaux en (fuestion, car il faut attendre que l’avance- ment de mon Travail me jieimette — si je vis assez longtemps pour PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 245 cela — de présenter 1111 tableau d’ensemble de l’évolution des divers critérinms sur les([uels j’ai fondé ma classilication ; j’ai bien l’intention de le faire sons la forme grapbi(|iie (|ue j’ai inaugurée dans une récente étude « snr l’évolution des Trigonies » et (pii résume synopticjiiemeid les données du j)roblème, d’une manière iieaucoup ])lns ft'apjiante (pie des dissertations tbéori([ues sur des lois plus ou moins saisissables : ce sera de la (c phylogénie appli(|uée prati(piemeid, », telle (pie la comprend nion modeste entendement. Pour cil (loiiiicr irno idée, je puis déjà iiidiipier ci-après, à titre d’exemple aidicijié, comment je conçois — pour les rpiatre Cénacles précités — la rejirésenlation gra})lii(jne de l’évolntion de s,. ^ la sinuosité du labre, ce prétendu « caractère statit » qui \ n’est même pas constant actnellement clie/ d('s (bistro- ’ l""c podes vivanis appai baiant an meme Genre (jiar ev. Viilgo- L recitluLun vuhjdtuin et CerUhiiun nodulosuin, dont les y/ ^ animaux sont prescpie/ identicpK's), et qn’on ni' distingne X génériquement que jiar l’évolidion difféient» d(' leur ( canal. A cet elïel, je conçois la sinuosité dn latni' coiniiK' nn tragment déconpé dans nne courbe d’ondulations conll- unes [Fig. 57] ; chez Loxoïieina, la portion de conrbe est V à peu ])rès nnitormément comprise entre les traits — . — (c /), de sorte ipii' la profondeur maximum de l’exca- / vation dn laine ('sl à ])en près an milieu des lonrs, an tieis fis- -n- — Graphique peut-être' dn dernii'r tonr vers le lias; elle correspond sensiblement à la banteiir dn sinus et de sa band(' cIk'z les Murchisoniidæ, et j’ai été d’anlani pins fondé à exprimer l’idée <[ne Loxonema est issu de ces dernii'is, ])ar déginiérescence dn sinus, que dans la VHP livraison de mes « Essais de Pal. comp. » (p. 20) j’ai indicpié le Genre Rhahdosfrophn Donald, coinim' conslitnant prcicisément l’intermédiaire entie Murchisoîiid et Loxoîicma, c’est-à-dire la preuve de la Iransformation d’nne véritalile bande de sinus écbancrée ('ii nne simple sinuosité curviligne (v. ci- d('ssns, fig. 35). Dès qu’apparaissent les Procerilhidæ, dans l’Infralias on le Ubétien, la ])ortion de courbe rejirésentant le profil du labre est comprise entre les traits .... (c d), c’est-à-dire pins liant déjà, de sorte qnc la saillie du labre ('st ])lns proéminenle, C(' (jui correspond bien à une lendance vers la t'ormation d’nu canal, conformément à la démonstration fournie par moi à la pag(' () de la livraison VIT (D ; d’autre part, la portion inférieme de la sinnosilé dn labre ('st d’autant moins étendue, de sorte qne le contour du labre (i) A ta page (1 do son Mtuiiôirc, M. lîoiissac,, iiilcrprélant iiiexaclemcnt le sens que j’ai alli'ihué au mot (c touctioii » me l'ait prétendre que — récipro(]U('ment — roxistcnce d’un canal comporte celle d’une saillie proéminente du labre : je n’ai jamais écrit cela, et c’est sur ce malentendu qu’il me reproche une faute de raisonnement! 246 ESSAIS DE est plus antécurrent vers la suture ; en définitive, la sinuosité s’écarte davan- tage du plafond et, par suite, du canal. Observons maintenant les Psciido- melaniidæ et surtout les Melaniacea qui paraissent être un rameau plus récent des Loxonemcdidæ, nous remarquons que la sinuosité du labre est comprise entre les traits (o h), le sinus est encore plus près de la suture à laquelle aboutit presque orthogonalement le contour du labre. Ainsi, au fur et à mesure que les rameaux détachés du tronc commun avaient une origine moins ancienne, tout se passe comme si (^) la sinuosité du labre s’écartait progressivement davantage de la région antérieure, c’est-à- dire du canal, ou du bec, ou tout au moins de l’échancrure — plus ou moins marquée — qui en tient lieu sur le contour supérieur. Or, si l’on rapproche ce fait d’observation des fonctions remplies par le sinus et par le canal chez les Gastropodes actuels — le premier servant à l’évacuation des matières féca- les, le second à l’adduction des eaux nutritives, on arriverait donc à cette conclusion séduisante (mais que je me garderai bien de poser) que le dépla- cement progressif des traits e f, c d, a h, correspondrait à une spécialisation croissante, se traduisant par un écartement de plus on plus grand de l’anus et de la bouche! Mais ce n’est là qu’ime apparence de loi générale et nous allons voir combien, en histoire naturelle, il faut se méfier de généralisations aussi rapides, puisque suivant les mêmes phylums, on se heurte bientôt, dans l’application, à des contradictions dilTicilement explicables, incompa- tibles avec l’établissement d'une loi générale. Tout d’abord, dans le Cénacle des Loxonernatacca lui-même, nous trouvons — dès le Trias — toute une Famille (SpirostyJinidæ, p. 72) chez laquelle le profil du labre est découpé sur une génératrice tellement peu ondulée qu’il apparaît presque rectiligne ; et c’est précisément cette Famille qui donne naissance — vers l’aurore du système crétacique — aux Scalacea dont les lames ne sont jamais sinueuses et rarement obliques. Dans cette filiation, le canal cérithial ne s’est absolument pas développé, l’ouverture est demeurée holostome jusqu’à l’époque actuelle, sans qu’on puisse cependant en conclure que l’évacuation des matières fécales soit confondue avec l’adduction des ali- ments ; seulement la séparation de ces deux fonctions essentielles n’apparaît pas sur le test ; voilà tout ce qu’on peut dire, et ce n’est ni une preuve, ni un démenti de l’hypothèse ci-dessus. Poursuivons toutefois et abordons les Cerithiacea : ici, il est incontestable que la sinuosité postérieure du labre persiste avec plus ou moins d’intensité durant toute l’existence des Procerilhinæ, et des Paracexithinæ jurassiques, également — mais avec une obliquité variable — chez les Mefacerithmæ cré- taciques. Ce n’est qu’à la partie supérieure du Crétacé qu’on commence à voir appa- raître des Campanile ayant un sinus comparable à celui des gros Zygopleura, c’est-à-dire dans la portion ef qui s’applique aux Loxonemafidæ. Au même moment apparaissent les premiers Vulgocerithium et, un peu plus tard, les Semivertaguff qui ont le labre presque rectiligne bu à peine incurvé, iion (i) J’emploie ici à dessein la prudente formule de l’illustre NeAvtou. l PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE proéminent en avant, à rinstar des Spirostylinidæ dont on perd la trace dans la partie snpérienre du système jurassique. Admettons toutefois, pour satisfaire à la condition stative dvi profil dn labre, qne ces hiatus se complètent et qne nous trouvions ainsi la filiation continue des ancêtres de Cainpanüc (et, par suite, de Cerifluiim s. sir. qui a aussi le labre sinueux et très proé- minent) parallèlement cà celle de Vulgocerfthium et de lihinoclavis qui ont le galbe à peine sinueux, non saillant en avant, il se trouvera que ces deux ])bylums aboutiront dans les mers actuelles à des S. -Genres d’un même Genre, tandis que Potamides et Cerithium — qui sont de même pbylum'au j^oint de vue de la sinuosité du labre — ne peuvent être' aujourd'hui confondus dans la même Sous-Famille. Il faut avouer ([u’uu caractère préteudu <( statif )> t[ui conduit à de })areils résidtats, ne ])eut prévaloir sur le caractère dit <( évolutif )> (pie représente le développement du canal cérithial, attendu que MOU seulement ce dernier nous permet de séparer — avec la plus grande facilité — les Procerîthidæ mésozoï([ues des Cerithidæ ter- tiaires, mais encore et surtout (pie cette classification, d’après le critérium du canal, s’harmonise com]dètement avec la malacologie contemporaine. C’est ce que j’avais déjà sidlisamment invoqué dans les })ages 7 et 8 de ma YIF livraison ; aussi je crains c[ue notre confrère ait été bien mal ins]iiré en écrivant fp. 8) que « si l’on hase une classificatioiusur un caractère évolutif, on réunit fatalement dans nn meme groupe, les formes des dinérerds rameaux qui en sont au même degré d’évolution, tandis (pi’on sépare dans des groupes différeids les formes d’un même rameau (fui en sont à des stades différents ; on méconnaît ainsi les relations de parenté des formes entre elles et on constitue des gtoupes radicalement hété- rogènes, des Genres fagots... On ne pourrait dire plus franche- ment qu’on est décidé à emjiloyer une méthode irrationnelle de classification. )> Or, c’est précisément le contraire, puisqn’avec sa méthode, il arrive — ou plut(5t il arriverait, s’il continuait ses phy- lums parallèles — à des relations de parenté on à des disjonctions inadmissibles ; donc sa méthode ne tient ])as deliout dans l’applica- tion : elle doit — en matière de classification, (fuand il ne s’agit ])lus seulement d’étudier l’ontogénèse stratigraphiifue de (fuehfues espèces de l’Eocène — céder le pas à la méthode des critériums, 248 ESSAIS DE non pas arbitraires, mais obtenus — comme je viens de le démon- trer ci-dessus — par une lente analyse des métamorphoses sidiies par les coquilles au cours de leur existence à travers les âges. Si j’em- ploie à dessein le pluriel (( les critériums )>, c’est que jamais je ne me suis basé sur un critérium unique : dans tous mes écrits, j’ai protesté contre cette erreur, j’ai assez répété (|ue toute classification fondée sur un senl critérium est vouée a la faillite : mes tableaux de classement des Genres dans chaque Famille sont une preuve évidente de la conviction que j’ai toujours professée qu’il faut avoir recours à plusieurs critériums, (|uitte à attribuer à tel ou tel crité- rium plus d’importance qu’aux autres, selon les Cénacles on les Familles, sans exclure même le critérium de l’enroulement (\). Tout lecteur de bonne foi s’en convaincra, s’il veut bien me lire entiè- rement au lieu de citer çà et là des extraits de préface ! J’ai terminé cette trop longne digression : par un simple coiq) d’œil sur le contenu et sur l’ordonnance de cette dixième livraison, mes lecteurs ])ourront s’assurer (pie je n’ai pas changé de méthode, mais ils pourront aussi constater (pie j’ai clierché à l’approprier aux conseils des ])hylogénistes — et en particulier de mon très affectionné maître, M. H. Doiivillé — en ])résentant cette fois les tableaux de classement des Genres, Sous-Genres et Sections de chaque Famille, autant que possible dans l’ordre de leur apparition stratigraphique pour que le lecteur suive plus facilement chaque phylum, tandis ipie précédemment j’avais cru bon — traitant des Cerithidæ par exemple — de commencer par le plus authentique représentant de cette Famille, le Genre Cerithîiun. Au fond, puis([ue le résultat classificatif est le même, et (pu’il s’agit seulement d’une ({uestion de forme dans la présentation de conclusions identiques, je ne pense pas (jue les Malacologistes m’en feront, à leur tour, un grief P Autrement, il faudrait — comme l’a conseillé notre bon falniliste — renoncer à « contenter tout le monde et son père )>. (i) Voir p. 21 pour rornenicntalion, p. 03 et G/i, pour les vai'iccs, critériums scctionnols des Cerithidæ ; p. i44 pour les Cerithiopsidæ •, p. i88 pour les Trichotropidæ \ p. 196 pour les Planaxidæ, etc... PALÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 249 PURPüKOIDEA (livr. Vit, ]>. 212) Rauracikn. — Aux espèces cilées dans cet étage, il y a lieu (rajouter Turbo Greppini de Lor. (1895. i®^‘ Su])pl. Raur. Jura bernois, ]). 27, ])1. lY, fig. 9). D’excellents spécimens provenant des conciles coralli- gènes snpér. de Roclie-sur-Yannon (Haute-Saône), coll. Maire <à Gray, me permettent de préciser le classement générique de cette espèce, plus élancée que la plupart des formes massives (ju’on rapporte à ce Genre ; malgré ce galbe un i)eu différent et malgré rornementation spirale pins développée, ronverture est coni])lètement typique : labre antéenrrent à 60° vers la svdiire, sinueux et coudé au milieu, prescyne verticalement où il se raccorde avec la sinuosité (^chancrée du contour supérieur ; columelle calleuse, excavée, infléchie à gauche à son extré- mité antérieure ; bord columellaire herniétiquement applicjué sur la région ombilicale qui est close et ex#rieutenient garnie d’nn limbe étroit et lisse, bien distinct du dernier cordonnet noduleux de la base (PI. X, fig. 8-1 1). Rostrocerithium Cossnt. 1906 (p. 53). J’ai signalé ce Genre dans le Tnronien et le Sénonien inféiieur ; il est, en l'éalité, plus ancien : car M. Ghoffat a décrit — dans les couches à Neolobiles Vibrayeamis (Génom.), et dans le Tnronien inféri('ur du Portugal — Che- no])us oiiremensis (1901. Faune crét. Port., t. llï, ]). iiO, pl. Yl, 8-7) (pii ne diffère du génotype Rostell. pJicala Sow. ([ue ])ar des caractères spécifiepues. Pyrazus Montfort, 1810 (p. 129). G’est à partir du Tnronien supérieur du Tyrol et de la Gharente (pie j’ai précédemment signalé l’ajiparition de ce Genre. Oiy dans la 3® série de ses (( Etudes sur la faune crétacique du Portugal », M. GhoffaI a dc^crit (p. ttO, jil. YI, hg. 8-9) Chenopus servesensis d’après deux sjiécimens ])yramidaux veis le sommet et dont le lahre eu pavillon est conservé, ainsi que le canal r(X'Ourhé, de sorte qu’il n’y a ])as d’hésitation ])Ossihle sur la détermination générique de l’espèce : il en résnlte donc que le G. Pyrazus vivait déjà à l’époqiK' céno- manienne (couches à Neolobifes Vibrayeamis) , non seulement au Portugal, mais encore en Bohême, ainsi qu’il ressort de la figure publiée j)ar Weinzettl (1910. Gastrop. Geskeho Kridor., j). 36, pl. VT, tig. 9) pour son GerilJüujn chiloplerum qui a une embouchnre éqianonie (ui pavillon exlérieiiremen 1 garni d’une doiizaiiK' di' carènes spirales. 250 ESSAIS DE ^ IIORIZOSTOMA Deninger, 1905. Taille petite ; forme conique, ventrue ; spire peu allongée, vari- (jueuse, à tours presque plans et treillissés ou granuleux. Dernier tour grand, égal à la moitié de la hauteur totale ; ouverture subdétacliée, rliomboïdale, à péristome très épais, de sorte que le passage libre n’atteint guère (jue la moi- tié de la largeur totale ; labre et columelle armés de fortes denticulations internes qui réduisent encore rouverture libre ; g:anal rudimentaire ou obstrué. G. -T. : Cerith. heteroüoma Gein. Cénomanien. Diagnose eiiipriintée à celle de l’autenr (Gaslr. Sæclisiscli. Kreid., ]). i5, ])l. II, fig. 12, pi. III, fig. 9-10),. Reproduction [Fig. 58] de l’ime d’elles. Rapp. et différ. — L’antenr a classé Horizostoina comme Sous-Genre de CerUhiuni ; en effet, il existe un peu d’analogie entre cette forme et certains Valgocerithium ou Choiidrocerithium ; mais rornementalion ressemble davan- tage à celle des PireiieJla, rouverture se rapproche au contraire de celle d(' Terebralia, et le canal étant peu distinct, je crois plutôt qu'Horizosiojna est un Potainidinæ à ouverture dentée au droit des varices. Répart, stratigr. CENOMANIEN. — Le géiiotyiie en Bohême, d’après la Monographie précitée. Huitième livraison Fig. 58. — Horizostoma heterostüma (Geinilz), CÉiNOM. ANGIJLARIA Koken, 1892 (p. 3). Ajouter : Lias. — Une espèce nouvelle dans le Nivernais ; Angulavia niveniensis Dar. de la Ghav. (1912. B. S. G. F., /G sér., T.' XII, p. 568, pi. XVI, fig. i) Cette espèce a hien le galbe de Turbo siibpleurofomarîus M. (génotype d’AnguIaria) ; sa découverte prolonge, par conséquent, la durée de ce Genre jusqu’au début de la période jurassique,' PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 25i Moerkeia J. Bôlim., 1895 (p. 5). Conna seiilcment dans lo Trias, ce S*-Genre a vécu aussi dans le Rhétien* de Birmanie : M. hunnensis Healey (1908. Fauna Naping beds, pl. IX, üg. 5o-52). TIIETOSPIRA Kokeip 1892 (p. 6). Ajouter, dans ITnITalias du Nivernais, une nouvelle es[)èce : T. azyensis Dareste de la Gliav. {ibid., p. SgG, fig. 3-5) ; et dans le Toarcien de la Verpil- lière : Nalica Pelops d’Orb., d’après le si)cciinen de la coll. de la Faculté libre à Paris. CoELosTYLiNA Kittl, ]894- Ajouter, (p. 42) : Répart, stratigr. Lias. — Deux espèces dans FInfralias du Nivernais : Plta.^ianella moren- cyana Piette,^ OmphaJoptycha ventricosa Dar. de la Cbav. (/. c., p. 177, pl. XVI, fig. 8-9) ; eu égard à leur ouverture peu anguleuse en avant, je ne crois pas que ce soient des Ojnpludopiycba. Dans le Sinémurien dn Rhône : Phasian. æduensis Dumortier (Et. pal., t. II, pp. 4i et i85, pl. XYI, lig. 5-7). Rauracien. — Une espèce absolument certaine, dans les calcaires de Saint- Miliiel : Phasianella Buvignieri d’Orb., ma coll. (j’ai vérifié l’existence d’une très petite fente ombilicale, bordée d'nn lendement snban- guleux) Bajocien. — Dans les environs de Bayeux : C. Brasili Gossni. (M. N. G. F., 1913, p. 217, pl. VIII, fig. 58-59), ma coll. PALÆONISO Gemm. 1878 (p. 52). Telleria Kittl. 1894 (p. 54). Ge Sous-Genre n’avait été signalé que dans le Trias ; or, sa présence dans le Gharmouthien jiaraît probable d’ajirès mes reclierclies sur les Loxonemalacca jurassi(jues : T. Jiasina Gossni. (A/. S. G. F., 1913, p. 333, j)l. VI, fig. 9G-101). 252 ESSAIS DE UNDULARIA Koken, 1892 (p. 62). PusTULiFER Cossm. 1895 (p. 65). La. lacune qui existait, i)Oiii' celte Section, cuire le Trias et le Bajocien, se trouve actuelleineiit coinblée par CeriUi moreiicycunun -Terej. et Piette, du Siuémurien de LEst, que j’ai classé dans les PastuUfer (M. S. G. F., 1918, p. 219, fig. 5o). Pjiütürcula Kittl, 1894 (p. 67). Ce S. -Genre triasi(|ue s'esl prolongé jusqu’au Bajocieu, ainsi qu'il résulte de mou Mémoiic sur les Loxoncmalacca jurassiijiies de Fiance ; Tiirrii. rJio- dema IMarliu, de l’Hettangien ; P. Fisclicri Cossm., dn Cliarmonlhien ; Turrii. ScliJinnberiieri Desli., du Bajocien (M. S. G. F., 1918, pp. 220-221, fig. 5i, pl. YllI, fig. 66-70). TliAJANELLA Popovici-Hatzeg, 1899 (p. 107). Ajouter, dans le Cénomanien de la Bohême ; Ghemnitzia kicsluxjwdldcnsis ^\hinzelll U910. Gastr. Seskeho Kridor., p. 81, fig. i5-i6), coijuille donl l’ou- vert me iiaraît identique à celle d'FuIima ainphora, génotype de Trajanella, mais donl le galbe est beaucoup ])1ns court et plus conique. Quant à Cheinn. btoJiczli'ai Weinz., c’est également un Trajanella à ouverlure plus trigone. SUBI LITES Emmons, 1842 (]). ii5). O^ACocT^ILus LiiHistroni, i884. G. -T. : O. physa Lindstr. SiL Coquille ovale, ventrue, séuestre, physoïde ; spire courte, à galbe colloïdal ; dernier tour graiid, un peu con- tracté, iuiperforé à la base ; Ouverture étroite, obi i( pie, à labre épaissi et bordé, à columelle iuvolvée et incurvée, avec une sorte d’échaucriire à sou point de raccoiA demeut avec le contour opposé, vers le haut ; stries (Eaccroisserneut très obliques et très fines. PALÉOCONCTTOLOGIE COMPARÉE * Suliiilitesi Diagïiose complétée d’après la ligure (Sil. (laslr. Gotl., p;. iqC), pl. XV, lig. 55-58). Ueproduction de deux do ces ligures [Fig. 59]. Rapp. et différ. — Celle étrange cofiuille ressend)le à une coquille lacustre telle que Physa ; mais sa columelle et son angle STd)écliancré à la partie antérieure de l’ouverture, la classent, évidemment dans le G. Subulifes, dmd elle diffère toutefois par son galbe et i)ar son labre bordé. Répart, stratigr. Outre le génotype, dans le Silurien de la balti(]ue : O. reiiciilalus Lindstr. La 3® espèce (O. cochJealus) n’a])])artient certainement pas an meme groupe, ni à la meme Famille. [ Z Y Gü FLEURA Kokeii, 1892 (p. 2/1). Ajouter ; Dans Fin frai ias du Nivernais, M. Dareste de la Gbav. (1. c., p. 572, pl. XVI, fig. 4) <2 décrit une espèce nouvelle (Z. carinifera) cà peu près dépour- vue de nodosités sur la carène aidérieure ; mais ce n’est peut-être (ju’nne simple variété de Z. inorencyana [Terq.] qu’on trouve aussi dans le même gisement. En outre, il y a lieu de signaler l’existence, jusque dans le Séquanien, de ce Genre que l’on croyait limité au Gariovien : Z. Colleaui Gossni. (=: Gcr. Achüles Gott. non d’Orb., in Cc7‘d/?iacca jurass., igiS, p. 789, ])1. IX, fig. 78-79) Katosira KokeR, 1892 (p. 27). Dans ma Monographie des Loxoneinaldcea jurassicpies (1913. M. S. G. F., ]). 190, pl. IX) j’ai ajouté quelques représentants basiques non encore signalés (Cheinn. poleymiacensis Duniort., Cer. siibcoslieUai ani d’Orb., Cer. iæniatnm Desb.), Cer. Reboursi Riche, du Bajocien (190/1. Mé^-d’Or. lyon., p. 87, p. 11, fig. 5), deux espèces bathoniennes {Turitt. Jluens et Cer. flanimuligennn Piette), qui prolongent dans le .lurassique inférieur la longévité de ce S. -Genre. Anoptychia Kükeii, 1892 (p. 29). De même en ce qui concerne ce S. -Genre : Cer. rofundaluni Terq., TiutH . Glandulæ Dumont., de l’Hettangien ; Cer. elalense Piette, du Sinémurien ; A. hemicoJpa (iossm., A. Pdgoli Gossm., du Gharmoutbien fie la Haute-Saêvne et de la Normandie ; Cer. tævigal uni Desb., du Bajocien. Microptychis LoRgstalT, 1912. G. -T. : M. Wrighii Longst. Garl). (( Gocj aille allongée, conique ; tours nombreux, à croissance gra- duelle, déprimés et aplatis vers la suture inférieure, convexes à la périphérie ; les premiers sont ornés de costales presque parallèles ESSAIS DE 954 Zy^oi^leura h l’axe de la coquille, mais les derniers sont dépourxus de cotes et ne portent qu’une bande antérieure, spirale et aplatie. Ouverture inconnue. » Diagnose traduite d’après celle de rauteur (Quart. Journ. Geol. Soc., vol. LXVIIt, p. 807). Reproducl ion [Fig. 60] du génotype {ibid., pl. XXX, fig. G a). Rapp. et différ. — D’après Longstalf, cette coquille coquille incomj^lète constitue un nouveau Genre qu’elle rap- l)roclie de Rhabdostropha (voir VHP livr., p. 20) à cause de la bande spirale, issue de Murchisonia, mais qui ne correspond ])as à une réelle entaille du labre, parce que les stries d’ac- croissement ne s’y snperposent pas horizontalement. Gomme les premiers tours de Microptychis sont costidés et que ses lignes d’accroissement, d’ailleurs peu visibles sur les premiers tours, ne sont pas sinueuses comme celles de Loxonema, je crois que c’est simplement une Section d’Anoptychia, de même que Rbah- dostropJia est une Section de Loxonema ; l’importance de la bande spirale est tmd au plus sectionnelle, ainsi que je l’ai précédemment fait ressortir. Répart, stratigr. Carroniferien. — Le génotype ci-dessus reprodtiit, dans la couche D2 de Lit tic Island (Cork). Fig. 60. — Micvo- ptyclds Wrighti Longslatî, Cab- BONIF. HYPSIPLEIJRA Koken, 1892 (p. ,82). \ Ajouter : dans le Gharmoulhien, un représentant de ce Genre qui n’était signalé que dans le Trias exclusivement ; Cerith. suhcostuJatum d’Orb. (= Cer. cosluJatiim Desh.), d’après ma Monographie précitée (p. 202, pl. VI, hg. loG- 107). Quant aux deux espèces crétaciques que M. Stanton (Knoxvillc beds, 1898, p. 70, pl. Xlll, fig. i-i) a dénommées H. gregaria et occidenialis, la seconde est un MeJaniidæ et la première n’a aucun rapport avec le Genre Iriasique de Koken. STEPHANOSGOMIA Gossm., 1896 (p. 34). Tyrsoeclts Kittl, 1892 (p. 35). Encore une Section, uniquement connue du Trias, qui s’étend : dans le Charmouthien, d’après un fragment non dénommé ; dans le Rajocien (T. Ri- goti Gossm.) ; dans l’Oxfordien {Cer. Rinaldi Etallon) ; dans le Rauracien de la Haute-Saône SiepJi. {Tyrs.) ararica Gossm. (/oc. cit., pp. 2o3-2o5, pl. VI). PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 2 55 Steplianocoisniia Goniospira Gossm. iSqS (p. 36). Ce S. -Genre n’était, jusqu’à présent, signalé que dans le Trias exclusive- ment : les recherches de M. Dareste de la Chavanne dans l’Infralias du Niver- nais lui ont fourni im spécimen incomplet d’une espèce qu’il a dénommée 6’. {Goniospira) noduJosa (/. c., p. 276, pl. XVI, fig. 7) ; mais cette détermi- nation générique me semhle hien douteuse, car — outre que la taille de cet échantillon est hien supérieure à celle du génotype de Goniospira — les nodo- sités des tours sont moins- tranchantes et moins épineuses que chez les formes triasiques. En outre, dans ma Monographie précitée (p. 2o5, pl. VI) j’ai décrit : Sleph. (Goniosp.) acanihina, du Gharmonthien ; S. (G.) DeslongcJianipsi, du Bajocien. RIGAUXIA Gossm. i884 (p- 87). Ajouter : dans l’Infralias du Nivernais, une nouvelle espèce hicarénée ; R. gracilis Dar. de la Ghav. (/. c., p. 676, pl. XV, fig. i5). Par la sinuosité de ses stries d’accroissement, cette coquille se rattache plus à Rigauxia qu’à Clat}}rohacuJus. En outre, dans ma Monographie précitée : Ger. distortmn Terq. et Piette, Chenin. Nogiiesi Dnmort., du Sinémurien. Neuvième livraison MATHILDIIDÆ PnOMMUlLDIA Andreæ, 1887 (p. 3). Ajouter ; dans le Rhétien de Birmanie : P. acedesfa. Healey (1908. Fanna Naping heds npper Burma, p. 78, fig. ds. le texte). En outre, dans l’Oxfordien des environs de Moscou : Tiirrit. divisa, bicostata Ilovaisky (igoS. Oxf. et Séq. de Moscou, pp. 261-262, pl. X). Teretrina Gossm. 1912 (p. 6). Ajouter, dans le Lias inférieur de l’Est ; TiirriteUa. grata Terq. et Piette, d’après les récoltes de M. Dareste de la Ghavanne dans l’Infralias du Niver- nais (R. S. G. F. /G sér., T. XII, p. 565, pl. XV, fig. 10). Dans le Bajocien : T. excavaia Gossm., ma coll. {M. S. G F. igiS, p. 288, pl. IX, fig. 87). ESSAIS DE 9.56 Proinatliîldia (k^ATHROBACULUS (iOSSIll. I912 (p. 7). Trois cs])c'ces non encon' citocs, dans riniTalias dn Nivernais : Turrit. chorda DiiniorL, Promatliildia bicarinata Dareste de la Chav., (/b/d., p. 506, pl. X, fi^^. i3). Dans le Bajocien de Sully ; (]erith. amœniijyi Desli., d’a])rès mes recherches sur les Loxonematacen jurassiques (/or cil., p. 280, pl. IX, 28- 27). Enfin, une espèce rhétienne de Birmanie : C. exilis Healey (1908. Fauna Naping l)eds upj/er Burma, p. yb, pl. TX, fîg. /i8-4b). SCALIDÆ (p, iG)' Fitnis Seeley p. 72). J'ai la très grande satisfaction de })Ouvoir faire figurer ici (Pl. XI, fig. 2-8) un spécimen français d’une nouvelle espèce de ce S. -Genre que j’ai classé I)armi les Clalh roscala d’aj/rès les figures pidiliées à l’ajipui des espèces de rAlhien d’Angleterre. F. Houdardi u. .sp., du Gault de Pargny, a exactement les tours convexes et l’ouverture du génotype (F. elonfjatus Seeley), mais on l’en distingue par son ornementation, une douzaine de filets spiraux, <à peine plus minces que les intervalles qui les séparent ; ceux-ci sont décussés ou cloisonnés par de nomhreuses lignes d’accroissement, mais pliciformes el heaucoup plus serrées que celles qui ornent le génotype ; sur la hase déclive, le Bourrelet adjacent au iiéristome est moins proéminent et plus large que celui de F. eloiigatus. L’ouverture est malheureusement incomplète sur ce spécimen, mais on y devine réchancrure caractéristique de F unis. M. Hou- dard, d’Auxerre, qui a recueilli ce jnécieux individu, a Bien voulu me l’ahau- donner, et ce type est destiné à l’Ecole des Mines, comme d’ailleurs toute ma collection. Eucyci.oscala (dossm. 1898 (p. 75)'. J’ai émis des doutes (p. 76) sur l’existence de ce Genre dans le Trias ; or. dans sa Monographie de la faune rhétienne de Birmanie (1908. PaE indica, ])1. IX, fig. 58), M. Healey a décrit une coquille qui s’en rapproche heaucoup : F. e.xi(jua Healey. Néanmoins, la question ne paraît pas encore définitivement tranchée, et il faid attendre qu’on ait recueilli des Eucyclosccda authentiques dans toute la période jurassique où l’on n’en a pas encore signalé. CoNFUsiscALA de Boiiry (p. 78). Des (luatre figures ([ue j’ai précédemment prd)liées (pl. III et IV) du géno- type de ce Genre (S. Dupiniatni d’Orlr) aucune ne représente un spécimen dans l’état exceptionnel de conservation de l’échantillon que je fais repro- PALFOCONCnOLOGIE COMPAREE 257 (luire ici (PI. XI, lig. i) et qui provient de l’Albien de Pargny, recueilli par M. Houdard qui nie l’a généreusement cédé. L’ornenienlation spirale, composée de filets alternés qui traversent les côtes régulières et leurs inter- valles, est très finement décussée par des stries d’accroissement excessivement serrées. Le disque basal sert de limite aux côtes, mais il n’est pas lisse ; outre les stries d’accroissement sinueuses et très irrégulières qui le garnissent, on y distingue de très fines stries concentriques, jusqu’au bord columellaire ; le plafond est légèreiRent excavé, mais l’auricule de l’ouverture n’est pas con- servée. PLICISCALA de Boiiry, 1887 (P- Funiscala de Boiiry, 1891 (p. 86). C’est par erreur que l’imprimeur a transporté à la Section Torquatiscala l’indication de Sc. Nincki (pl. IV, fig. i2-i3) (pii est bien un Funiscala, tandis (pie le génotype de Torcjuatiscahi (Sc. Lainberli Desli.) est indiqué à tort sur la pl. VI (fig. 28) comme étant Funisc. Nincki. Cl Avise AL A de Boiiry (p. 92), M. Houdard, d’Auxerre, a recueilli dans le Néocomien infér. de Ville-sur- Saulx (Yonne) — et m’a cédé — un spécimen que je crois distinct de ClaviscaJa canaliculata [d’Orb.] parce qu’il semble beaucoup plus étroit et orné de costules axiales, beaucoup plus fines et plus rapprochées, un peu sinueuses, s’étendant d’une suture à l’autre ; elles sont croisées par de très fines stries spirales, excessivement serrées. Mais ce qui donne surtout à ce spécimen un intérêt exceptionnel et me décide à le faire reproduire ici (Pl. XI, fig. 6), c’est que son ouverture est à peu près dégagée, montrant le plafond obli- quement découvert et l’angle subéchancré qui termine le bord columellaire, au point où aboutit le bourrelet basal ; à l’extrémité antérieure du labre, il existe sur le bourrelet périphérique du disque basal, non pas une échancrure, mais une sid^ite déviation du profil qui fait, par suite, un angle obtus avec le contour du plafond. Je donne à cette inléressante variété le nom Houdardi. ACLIS Loven, 18/16 (p. io4). Graphis Jeffreys, 1867 (p. io5). Dans le Montien de Belgique : Saclaria formosa Br. et Corn, {in Gossm. 1914, Rév. Scaph. Gastr. Montien (^), p. 60, pl. IV, fig. lè-iG). (i) Comme je l’ai déjà iiidicpié précédemment, ce Mémoire — imprimé au moment de la déclaration de guerre — n’a i)u encore être publié. 17 258 ESSAIS DE TTIRTUTELLÆ Lamk. 1799 (p. iio). Archimediella Sacco, 1895 (p. 121). Une rectification est à faire an sujet du plésiogénotype figuré sons le nom T. bicarinata Eichw. M. Friedberg, auteur de Mo//, mioc. Poloniæ, me’ fait observer que le véritable T. hicarinata de Pologne est tout à fait différent, et il me propose pour la coquille néogénique du bassiu méditerranéen, la déno- mination Archim. erronea Cossm. que j’ai acceptée (voir livr. IX, pl. YI, lig. 29-30), ACLISINA de Koinnck, t88i (^). Petite cotpiille turrieulée, à tours striés en sjiirale ; ouverture ovale ; eolumelle un peu arquée, imperforée. Aclisina s. stricto. G. -T. : Tiirritelta striatiila de Ron. Carb. Taille petite ; forme étroite et élancée ; spire longue à galbe coui- (jue ; protocoiique déviée en crosse, de même que chez les MathilcUidæ ; tours convexes, séparés par de profondes sutures, ornés de filets spiraux d’inégale largeur et de très fines stries d’accroissement un peu sinueuses. Dernier tour peu élevé, arrondi à la base qui est imperforée ; ouverture ovale-arron- die, à labre mince, non échancrée et peu oblique, non sinueux ; eolumelle lisse, faiblement arquée, légèrement épaissie. Diagnose complétée d'après les figures du génotype vu de dos seule- ment [Fig. 61]. Plésiogénotype carboniférien d’Angleterre : A. pulchra de Kon. ; reproduction [Fig. 62] de la figure publiée par Miss Donald (On tlie geniis Aclisina, Quart. Journ., vol. 5/i, pl. HT, fig. i). Fig. 61. — Aclisina sliialvla (de Ko- ninck), Car bonif- (i) Faune carbon. Belg., part. Ill, p. 86. PAr.ÉOCONCHOLOGIE COMPARÉE 259 Acliisiua Rapp. et différ. — L’embryon de plusieurs Aclisina a pu être observe : c’est nue petite crosse déviée, comparable à celle des Pro- malhUdia ; comme, d’autre part, l’ornementation spirale rap})elle complètement celle des espèces de cette Famille, et que les stries d’accroissement — sans être aussi recti- lignes — sont moins nettement sinueuses cjne celles des Loxonematidæ, on doit admettre que cet ancêtre des Mathil- diidæ s’est détaché, dès l’époque carboniférienne de la sou- che commune à la plupart des coquilles turriculées. Longstalî (= Miss Donald) a rapproché, au contraire, Aclisina des Turritellidæ, opinion que je ne puis partager, attendu que la sinuosité des stries d’accroissement n'a aucune analogie avec celle de Tiirritella, tandis qu’elle dé- rive beaucoup plus de celles des Loxonematidæ. L’embran- cheinent d’ Aclisina sur le tronc commun eçt donc lieaucoup plus ancien. D’autre part, Aclisina diffère de Promatliildia par ses stries axiales moins droites et par sa columelle plus arquée : l’intermédiaire entre Loxoîiema et Mathildia est manifeste. Répart, stratigr. Garboniferien. — Outre le génotype et le plésiogénotype ci-dessus figurés, nombreuses espèces en Angleterre : TurriteUa elongata Flem., A., cos- latula, similis, attenuata, aciculata, (gra.nl on en sis, cjuadrata, elegantula piisilla, terehra, parvula Donald (L c., pp. .52-64, pL III à V). Cet auteur cite, en outre, Turrit. aciis, spiculum Eichw., des calcaires ouraliens, comme appartenant à ce Genre ; et en Amérique : Aclisina hellilineala. Miller, Aciis minuta, rohusta Stevens, A. Stevensoni White, Aliirchisonia minima Swallow, Tiir jût. Stevensana M(^ek et Worthen, Loxonema (j^iiadri- carinatum Worthen, L.aciitula T)a.wson, iTiirbonilla Swallowiana Geinitz. l'*ERMiEN. — Une espèce allemande, à protoconque caractéristique, dans le Zechstein : A. beneventa Dietz (1911, .Tahrb. k. p. Landesanst.). Rhabdospira Donald, 1898. G. -T. : R. Selkirki Don. Carb. Taille moyenne ; forme conique ; tours nom- Itreux et convexes, ornés de carènes spirales et de lignes d’accroissement incurvés, peu ou point sigmoïdales. Ouverture et protoconque incon- nues. Diagnose originale traduite (Quart. Journ., vol. 54, p. 65). Reproduction [Fî^. 63] du génotype (/oc. cit., pEV, fig. 4). Rapp. et différ. — L’auteur a séparé ce Sous-Genre d'Aclisina simplement à cause de ses stries d’accroissement moins sigmoï- Fig. 63. - Rhabdospira Selkirki Donald, Car- BONIF. Fig. 62. — Aclisina pulclira (de Ko- ninck), Carbonif. ESSAIS DE 31 6o Aclisina (laies ; mais il est possible (iiie, lorscfibon récoltera des spécimens pins com- ])lets, on s’aperçoive que cette sinuosité — moins visible sur les tours intermédiaires — est en réalité plus marquée sur le dernier tour, et que l’ouverture est semblable à celle d’Aclisina. La distinction de Rliabdospira est donc très problématique. Répart, stratigr. Garbontferien. — Outre le génotype ci-dessus figuré, dans le « Lower liniestone s(uie (d'^) » une seconde espèce, R. compacUi Don., dans les (( Yoredale Kocks ((D) », d’après l’auleur (L c., jVl. V, lig. 5). SPJROGYCLTNA Kittl, 189/1. C’est probablemenl ici ([u’il y a lieu de placer, à la suite (VAclisiiia, ce Genre ambigu (pie j’ai (diminé (VHP livr., p. 2o5 des Purpurinidæ, comme aussi des Geriihiaced. En elfet, rornemental ion et le galbe des tours de spire ressemblent beaucou]) à ceux d'Aclisina ; mais on n’en connaît ni la proto- conque ni l’ouvc'rlure intacte ; d’autre part, autant que l’on peut en jugei‘ d’après les figures que j'ai publiées (/. c., pl. XIV, fig. i-4) et qui reprodinsaienl le génotype, Turrit. cucycJa Laube, la columelle serait peu excavée et le cou serait bien plus d('gagé (jue chez AcUsina. Il y a donc encore un compbhnent de recherches <à faire avaid de considérer ce classement comme définitif. 2"" Diagnoses des espèces nouvelles ou inédites citées et figurées dans la X® liviaison Tiirbonitella Yemeuili nov. sp. Pl. I, fig. 2,8-25. Taille moyenne, forme de Natica, globuleuse ; spire courte, à galbe conoïdal ; quatre tours convexes, séparés par des sutures assez profondes ; leur surface parait lisse. Dernier tour formant les quatre cinquièmes au moins de la hauteur totale, arrondi, mais arqué ou très obtusément subanguleux à la périphérie de la base qui est médiocrement convexe, imperforée an centre, à peu près dépourvue de cou en avant. Ouverture grande, arrondie, à péristome continu, un peu épais, avec une gouttière assez large dans l’angle inférieur PALÉOCONGHOLOGIE GOMPAREE 261 (lu labre ; sou contour supérieur, vu eu plan, ii’est uullemeut siu Lieux et se couloud dans iiu plan [lassaut par l’axe de la co(]uille ; labre obliquemeut autécurreut, incliné à 60° environ sur la suture, sou profil est à peine incurvé ; columelle peu excavée au milieu, se raccordant eu avant par une courbe ré^idière avec l’intérieur du plafond ; bord columellaire large, calleux, bien a})pli(jué sur la base, faiblement creusé dans toute sa jiartie antérieure. ])iM. — Hauteiir : 17 niill. ; diamètre basal : 12, 5 mi 11. Kapp. et différ. — - Qiioi([ue cette coquille a])partienne Ijieii évidemment, par sa columelle, au G. TurbonHella, elle se distingue facilement du génotype, T. biseriaUs, par l’absence complète d’ornementation, par sa forme moins élancée et i)ar son ouverture plus arrondie. T. globosa de Kon. est moins naticoïde et a une rigole plus profonde sur la callosité columellaire. Loc. — Neliou (iVlancliej, trois sjiécimens recueillis par de Verneuil, coll. de l’Ecole des Mines. Paraturbo Cavallieri nov. sp. PI. I, fig. 35-36. Taille assez grande ; forme élancée, à galbe conique ; spire éta- gée ; six tours étroits et anguleux en avant, pourvus en arrière d’une rangée déclive (pii occiqie |)lns de la moitié de leur hauteur et sur laquelle s’alignent obli(|uement des costnles axiales et nodulenses qui forment des saillies arrondies sur l’angle antérieur ; on ne dis- tingue pas d’ornementation spirale'; les sutures sont très profondes, mais non canaliculées. Dernier tour pres(jue égal aux trois cpiarts de la hauteur totale, (juaud on le mesure de face à partir de la suture inférieure, la j)éri})hérie de sa hase est marcpiée par une couronne de nodosités ({ui s’atténuent un peu vers Touverture ; base déclive et obli({uenient plissée par des accroissements plus serrés (|ue les costu- les de la rampe postérieure ; ces plis cessent sur la callosité basale qui s’étend en avant jus(pi’à la couronne, tandis qu’à droite de l’ouver- ture, cette callosité se résume en une protubérance arrondie c{ui contourne la dépression centrale et aboutit an contour supérieur sans former (Toreillette latérale. Ouverture circulaire, conforme à la diagnose générique ; la callosité columellaire distincte de la callo- sité basale, en est sé|)arée ])ar une jietite rainure ombilicale, 202 ESSAIS DE Dim. — Hauteur : 4o mill. ; diamètre à rouverture : 35 mill. ; diamètre transversal : 28 mill. llAPP. ET DiFFÉR. — J’ai Vainement cherché dans l’atlas de Bnvignier et dans la Paléontologie française, ainsi que dans les Mémoires de de Loriol, quelque chose qui ressemhlfd de près ou de loin à cette belle coquille : on n’y trouve que des Delphinula omhilicjuées, épineuses, plus déprimées ; mais ce Turbo paraît avoir échappé aux investigations de mes prédécesseurs. 11 se distingue des autres Paraturbo par sa forme qui le rapproche des Arnberleya ; dans le Sinémurien, P. Amarii a quelque analogie, mais il est moins imhriqué et plus épineux. Loc. — Saint-Mihiel, .deux spécimens dans la collection réunie par M. Ga- vai lier, directeur des forges de Pont-cà-Mousson. Eucyclus capitaneus [Munst.], race Bruni nov. var. PI. V, fig. 23-25. Kapp. et DIFFÉR. — Diffère de la forme typique par ses nodules peu épineux, plus gros et plus écartés, disséminés sur des cordons plus épais et meme parfois dédoublés ; mais ces cordons spiraux sont au même nombre que chez A. capiianea et ils ont la même disposition ; sur la hase arrondie, il y en a cinq, y compris celui qui horde le bourrelet caréné du bord columellairc ; celui-ci est très largement aplati, et la columelle fait, en avant, un coude sensible, même à l’âge adulte, en se raccordant au plafond. Loc. — Aurières, près Alzon (Gard), peu rare, coll. de llrun. — Toarcien. Littorinopsis Tournoueri n. sp. PI. III, fig. 4.5. Test {3611 é|3ais. Taille au-dessous de la moyenne ; forme troclio- turbinée, beaucou}) {3lus haute que large ; S{3ire un |3eu allongée, à galbe régulièrement conique, à {irotoconque mamillée ; se{3t ou huit tours un |3eu convexes, dont la hauteur égale les deux cinquiè- mes de la largeur moyenne, sé}3arés {3ar des sutures finement rai- nurées ; Tornementation consiste en une dizaine de sillons spiraux, {)lus {profonds à mesure qu’ils se ra}3[3rochent de la suture infé- rieure ; les rubans égaux qu’ils séparent sont a{)latis vers le haut et au milieu de chaque tour, mais les derniers v^ers le bas sont un ])eu funiculés. Dernier tour {)resf{ue égal aux deux tiers de la hau- teur totale, quand on le mesure de face, subanguleux à la péri- ])hérie de la base im|3erforée, qui est ]3eu bombée et {ilutiM déclive, et sur laquelle se prolongent les sillons et les rubans concentriques, jus({u’au centre qui est à {leine dé|3rimé, de sorte (pie le cou est PALÉOCONCnOLOGIE COMPAREE 263 peu dégag-é en avant. Ouverture à peu près ovale ou seinilunaire, à péristome mince et pres(pie discontinu ; labre obliquement in- cliné à 60° ou 65° sur la suture, à profil presque rectiligne, à peine excavé en avarit où le contour supérieur se projette en plan suivant un tracé rectiligne ; columelle peu calleuse, peu arquée ou meme obliquement rectiligne au milieu, puis raccordée en avant par un arc avec rintérieur du ])lafond ; extérieurement, le bord colu- mellaire, assez étroit, est limité par une arête bien appliquée sur la base ; l’euduit très mince de la région pariétale ne se distingue guère que par la cessation de rornèmentation de la base. Dim. — Hauteur : to,5 mill. ; diamètre basal : 8, .5 mil!. Uapp. et différ. — Cette espèce ressemble plutôt h L. anguJifera Lamk. dont elle est la miniature, quoique avec des tours moins convexes et des su- tures moins bordées — qu’aux autres LU torinopsis ancestrales qui ont une ornementation moins fine et ])lus carénée avec un bord columellaire plus large que celui de L. Tournoueri. Le type jirovient du Torlonien ; il existe dans le Burdigalien une variété (ou mutatiou) un peu plus étroite, à bord columellaire un peu plus étagé, mais dont rornementation est identique ; je lui attribue la dénomination burdigaiica nov. nuit. L’une et l’autre se distinguent de Litt. GraJeJoupi Dh. — qui a la même ornementation et la base anguleuse — par leur columelle non excavée qui les placent dans un autre Genre malgré la similitude de leur aspect extérieur. Loc. — St-Jean de Marsacq (PL HT, fig. 4) type, coll. Tournouer. — Tortonien. Léognan, mut Imrdigalica (fig. 5). — Burdigalien, coll. de la Faculté libre, à Paris. Rîsella {Riselloidea) bajocica n. sp. PI. III, fig. 25-26. Tailfe petite ; "forme conique, trocboïde ; spire assez longue, régu- lière ; sept ou liuit tours plans, séparés par des sutures profondé- ment canalicvdées ; leur hauteur égale environ les deux cinquièmes de leur largeur moyenne ; ils sont ornés de deux rangées spirales de tubercules submuriqués, encadrant les sutures, rime en avant, l’autre en arrière de chaque tour ; les aspérités de ces rangées sont obliquement reliées par des ])lis très obliques, souvent effacés au milieu des tours, parfois bifurqués à la fin de la croissance ; enfin les intervalles sont très finement chagrinés — sur les parties de test fraîchement conservées — ])ar des lignes spirales et excessive- 264 ESSAIS DE ment fines. Dernier tour égal à la moitié de la lianteiir totale, muni d’un second angle crénelé par les plis, à la périphérie de la base (lui est peu convexe, imperforée au centre et cpii porte deux cordons concentriques, décussés par des stries rayonnantes. Ouverture sub- circulaire, quoique assez déprimée ; labre mince, très oblique à 3o° sur la suture ; eolumelle calleuse au milieu, effilée en arc contre le bord supérieur. Dim. — Hauteur : 12, 5 mill. ; diamètre ; 8,5 mill. Rapp. et différ. — Trochus biarmatus M. est une espèce callovieune que la ])1upart des auteurs ont pu retrouver à tous les niveaux de rOolithe infé- rieure. Si les spécimens — d’ailleurs variables — que M. Brôsamlen a figurés dans son Etude sur le Jura brun de la Souabe (pl. XVTIT, lig. 4-7) représentent bien la forme typique de Munster, notre spi^cimen bajocien de la Nièvre s’en distingue par ses tubercules plus gros et plus écartés, par son ornementation très fine entre les plis, par sa colnmelle plus calleuse au milieu. Quant à la coquille de Montreuil Bellay, figurée sous le nom biarmatus par H. et Desl., elle a un angle spiral plus ouvert, presque extra-conique, des plis axiaux plus persistants et les stries divariquées entre ces plis ; c’est évidemment une autre race à laquelle je donne le nom Riselloidea Deslongchampsi nob,, ma coll. Enfin la coquille du Yorksbire, figurée par Hudleston (Gastr. inper. Ool., p. XXXII, fig. i4) sous le nom T. biarmatus, constitue peut-être une race distincte de R. DesJongchampsi, remarquable par ses tubercules plus écartées encore, par sa base très noduleuse : R. Hudlestoîii nobis. Loc. — Nuars, recueilli par Dom Valette ; tyiie figuré (Pl. III, fig. 26-26), ^ma coll. ; Izenay, Sully, ma coll. Medoriopsis Sacyi nov. sp. Pl. IV, fig. 3i-33. Test médiocrement épais. Taille assez petite ; forme élancée, bitbi- nioïde ; spire allongée, à galbe conique, à protoconque déprimée ; sept tours convexes, dont la hauteur atteint la moitié de la largeur, séparés par des sutures linéaires, mais profondes, bordées en dessus par un impercejitible bourrelet ; ornementation consistant en une dizaine de stries spirales et serrées, à peu près aussi larges que les petits filets qu’elles séparent ; quebjues plis variqueux et peu obli- (jiies, marquant les arrêts de l’accroissement. Dernier tour un ])eu supérieur à la moitié de la hauteur totale, arrondi jusque vers la base qui est plut(3t déclive et dont les stries coneentri(|ues devien- nent plus profondes à mesure tpi’elles se rapprochent du bombe- PALÉOCONCHOLOCTE COMPAREE 265 ment dont est entouré la fente om])ilicale étroite et profonde. Ou- verture ovale, arrondie, anguleuse en arrière, échancrée sur le contour supérieur ; péristome continu, un peu épais ; labre qucl- (piefois variqueux à rextérieur, peu oblique par rapport à l’axe vertical, presque rectiligne jusqu’à la sinuosité supérieure ; colu- melle lisse, excavée dans le prolongement de renduit })ariétal, à peine réfléchie en avant sur la fente ombilicale, infléchie au point où elle se raccorde avec l’échancrure du bourrelet. Dim. — Longueur . 5,5 mill. ; diamètre : 3,5 mill. Uapp. et différ. — Caractérisée par sa iorme étroite, comme une DUliinie, et par 'son labre épaissi, cette espèce ne peut se confondre avec aucune de ses congénères ; son échancrure sinueuse ne permet jias de le rapporter au S. -Genre Cirsope, malgré son péristome épaissi : il ne s’agit d’ailleurs pas d’un véritable bourrelet labral, de même que sur la base, d u’y a qu’un reidlement h peine xaoéminent autour de l'ombilic ; enfin, il n’y a aucune trace de limbe sur la paroi de l’ombilic. Loc. — Gaudéran, près Bordeaux ; jieu lare, recueillie par M. de Sacy. ; typé figuré (PL IV, fig. 3i-33) ma coll. Medoriopsis (Entomope) Bonnet! noi\ sp. PI. IV, fig. /|i-43. Test un peu épais. Taille extrêmement petite ; forme de Bithinie, plus haute que large, mais un peu ventrue ; spire assez courte, à galbe sid^conoïdal, à protoconque obtuse et lisse, dont le nucléus est peu proéminent ; cinq tours très convexes, dont la hauteur dépasse la moitié de la largeur, sépaiés par des sutures linéaires, mais profondes ; surface terne, ornée de stries spirales excessivement fines, qu’on ne ])eut apercevoir (pie sous le grossissement du mi- croscope, et que croisent (pielques lignes, ou même quelques plis curvilignes d’accroissement peu régulières. Dernier tour égal aux deux tiers de la hauteur totale, spbéri([uement arrondi jnscjue sur la liase qui est perforée au centre par une étroite fente ombilicale, avec un bombement périphérique sur lecpiel se prolongent les stries concentriques. Ouverture petite, ovale, étroitement anguleuse en arrière, versante et snbtrom|née en avant par une légère sinuosité à laipielle aboutit le bombement basal, pres(|ue entièrement dépour- 266 ESSAIS DE vue d’expansion anriciili forme à droite de cette sinuosité ; labre assez épais, obli({ne et arqné ; coliimelle lisse, excavée, non prolon- gée à son extrémité antérieure, étroitement réflécbie sur la fente ombilicale ; enduit pariétal très mince, quoique continn. Dim. — Hauteur : 2 mill. ; diamètre ; t,25 mill. Kapp. et uiffér. — D'abord confondue avec M. Klipsteini Gossm., celte petite coquille doit en être distinguée à cause de la forme moins conique, de ses tours plus convexes, de son ornementation beaiicoup plus fine et de son expansion auriculiforme, beaucoup moins visible ; elle a aussi le labre — eb en général le test — un peu plus épais, malgré sa très petite taille. On ])eut dont admettre qu’il s’agit La d'une race, et peut-être même d’une espèce différente, dont 011 a ])u apprécier la constance. Quant à L. biilimopsîs Desh., c’est une coquille plus étroite, plus largement écliancrée sur son contour siqiérieur. L. Loveni Bayan, est une espèce très courte, mais plus conique encore que L. KUspteini et son auricide est bien formée. Enfin L. ChevaUieri Gossm., est une espèce bien plus tnrricidée, à tours moins convexes et à colu- niefle i)lus redressée, avec une fente ombilicale i)resque nulle. Loc. — Tbionville-sur-Octon, deux exemplaires recueillis par feu Bonnet ; type figuré (PI. TV, fig. 4i-43), ma colt. Purpurina {Eucycloidea) Parkeri [Rigaux]. P. IV, fig. 47-48. 1889. — Delphij^iila Parkeri Rigaux. Notice sur le Bas-Boulonnais. Test épais. Taille moyenne ; forme tnrbinée, plus haute que large, spire un peu étagée, à galbe conique, angle apical 46° envi- ron ; six ou sept tours partagés en deux régions par une carène inférieure couronnée de fines dentelures ; la région antérieure peu convexe est ornée de trois ou quatre funicules spiraux, granuleux, ou même submuriqués ; la rampe inférieure, au-dessous de la carène, est simplement guillocbée par des plis d’accroissement oblitpies et légèrement incurvés. Dernier tour supérieur à la moitié de la hauteur totale, arrondi à la périphérie de la base qui est convexe, jierforée au centre par un ombilic assez étroit, non cir- conscrit, munie en avant d’un cou très court ; l’ornementatiou, depuis la carène inférieure du dernier tour, jusqu’à la paroi de l’en- tonnoir ombilical, comporte 12 à 16 funicules semblables à ceux des tours de spire, les derniers dans la cavité de l’ombilic sont ])lus esjiacés et jilutot plissés (fue muriqués. Ouverture relativement PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 267 petite, circulaire, non échaiicrée en avant, à peine sinnense sur son contonr supérieur ; péristome épais, continn, un peu modifié dans son contonr externe par raboutissement de la carène du dernier tour qui s’élève jusqu’à la partie antérieure du labre, déviation peut-être accidentelle et particulière à l’individu dont il s’agit. Columelle lisse, excavée, à bord calleux, médiocrement rélléchi au-dessus de la cavité ombilicale. Dim. — Hauteur : 21 mill. ; diamètre basal ; 16 mill. Rapp. et différ. — Cette coquille n’est certainement pas une Dauphimde, malgré son ombilic, parce que la spire ne débute pas par un stade aplati et calcarifère ; d’ailleurs la perforation ombilicale est beaucoup plus rétréci»' que chez les véritables Delphinula. Ce n’est pas davantage un Eucyclus à cause de sa columelle excavée et de son ombilic, .le la classe définitivement dans le G. Purpurina, quoiqu’elle n’ait qn’nne très légère sinuosité sur le contour antérieur de l’ouverture, parce que la rampe porte la trace d’une échancrure su-bsinueuse, comme chez la plupart des espèces de ce Genre ; on remarquera' d’ailleurs que plusieurs espèces de Purpurines n’ont déjà qu’un bec versant et très atténué, de sorte que cette évolution — d’un des derniers représentants de ce S. -Genre que je n’avais encore signalé (Essais Pal. coinp., t. VII, p. 209) (jue jusqu’au Gallovien — s’explique d’elle-même. Eucycloidea Parkeri a d’ail- leurs beaucoup d’analogie, sauf le bec, avec E. grnnulata H. et Desl., du Gallo- vien, figuré comme génotype (/. c., pl. VII, flg. i5-i6) ; l’ornementation et l’ombilic différencient d’ailleurs les deux espèces ; celle-ci a, en outre, l’ouver- verture plus arrondie. Loc. — Houllefort, coll. Legay. — Argovien. Chartroniella Raspaili nov. sp. ' Pl. Il, lig. i3. Trochiis quadrico status Raspail, Feuille Jeimes Natur., 1901 (non Goldf.). Taille grande ; forme trochoïde, conique ; spire élevée, poly- gyrée ; sept ou huit tours plans, dont la hauteur égale le tiers de la largeur maximum ; sutures profondes ; quatre’ carènes spirales, les trois inférieures serrées et peu proéminentes, l’antérieure épaisse et saillante ; fines stries d’accroissement ohliques découpant des crénelures très obsolètes et très serrées sur les carènes inférieures. Dernier tour égal aux deux tiers de la hauteur totale, muni de deux ou trois rangées inférieures et écartées de perles, puis, en avant, deux carènes lisses assez éeartées, dont l’intervalle lisse est 268 ESSAIS DE fiiicmciit strié ; base déclive et à peine bombée, imperforée au cen- tre, à surface lisse, sauf quebiues rayons d’accroissement incurvés et peu réguliers ; cou peu développé. Ouverture arrondie, anguleuse en arrière, à péristome à peu près continu, assez oblique ; labre peu épais, lacinié par les carènes, à prolil incliné à 45° ; plafond légèrement excavé ; columelle calleuse, lisse, en arc de cercle ; bord columellaire large, séparé — par un rebord plus ou moins net — d’une callosité basale qui recouvre complètement la région ombilicale et aussi la région pariétale, ([uoique moins épaissie à cet emplacement. Dim. — Hauteur : 33 mi 11. ; diamètre t3asal ; 3o mill. Uapp. et différ. — Quoi([ue celte coquille ait un "alhe plus trocliiforme (pie le génotype de Chartroniella^ je n’hésite pas à la rapporter à ce Genre, à cause de son ouverlure moins inclinée que celle de Trochus, de sa double carène au dernier tour, et surtout .à cause du dédoublement de. la callosité columellaire rpii s’étend cependant moins largement sur la base que chez C. digoniata. L’es])èce en question avait été confondue, dans un envoi que m’a fait M. Rasiiail, avec Tr. quadricosial us Goldf. qui est une espèce toarcienne moins liante, ornée d’une manière très difCérente et probablement ombiliquée, si la figure i.t (pl. GLXXIX) de l’atlas de Goldfus est bien exacte.!^ Loc. — Dives, coll. de l’Ecole des Mines. — Callovien. Nummocalcar (Co/pom/dm/ns) Thieryi nov. sp. Pl. YI, fig. 10-12 ; et Pl. XI, fîg. 26. Taille petite ; forme solarioïde, deux fois plus haute que large ; spire très ])eu élevée, à galbe un peu extra-coniij ne ; cinq on six tours déprimés en arrière, convexes et crénelés vers la siitnre anté- rieure, ([iii est linéaire et bordée en dessus par nn petit cordon pins finement granuleux ; de fines costnles, non constantes, font souvent la Jonction entre les deux couronnes, et elles sont croisées par de petits filets spiraux. Dernier tour égal aux deux tiers de la hantenr totale ; les crénelnres inférieures s’y transforment en plis obliques et assez écartés qui s’amincissent et deviennent plus obsolètes sur la base peu convexe, tandis (pie les filets sont, an contraire, pins saillants, jnscpi’à la ])éri])liérie de l’ombilic assez étroit, on repa- PALÉOCONCITOLOGIE COMPAREE 269 raissent de gros plis obliquement cannelés, descendant sur les parois de rombilic. Onverture siibovale, assez découverte sur le plafond ; labre oblique à 45° latéralement, puis très antécurrent vers la suture. Dim. — Hauteur : 4,25 niill. ; diamètre : 8,5 mill. Uapp. et différ. — Cette espèce rappelle N. suhvaricosum [Hudl.], du Bajo- cien d’Angleterre, mais on l’en distingue par sa forme plus déprimée, quoique sa spire soit un peu extraconique, et par les détails de son ornementation ; l’espèce bajocienne a des crénelures plus écartées et plus proéminentes à la périphérie du dernier tour, tandis que son ornementation spirale, sur la hase, est beaucoup plus hue, moins visible, et que ses plis ombilicaux sont plus minces, moins conlluents. N. Thieryi est, jusqu’à présent, le xilus ancien représentant du groupe Colpoinphalus et c’est à ce titre qu’il m’a paru inté- ressant de la signaler. Loc. — Roncourt (Meurthe-et-Moselle) ; cotype, ma coli. (don de M. Tbiéry). — Toarcien. Semisolarium Yidali nov. sp. PI. VI, fig. 26-27. Test médiocremeiit épais. Taille moyenne ; forme troeboïde, à galbe im peu extra-conique, l’angle apical étant de 65°, tandis i[iTil s’élève à 90° environ, si on le mesure entre les tangentes aux deux derniers tours ; spire snbimbriquée, composée de six tours peu con- vexes, dont la hauteur s’abaisse au tiers de la largeur, vers la fin de la croissance ; leurs sutures sont profondément canaliculées ; ils sont ornés de trois rangées équidistantes de granulations, la rangée antérieure est la plus saillante, ce qui contribue à imbriquer les tours contre la suture antérieure, et, en outre, ses aspérités devien- nent peu à peu muriquées. Dernier tour égal aux deux tiers de la hauteur totale, portant à la périphérie une quatrième rangée de tubercules muriqués ; les plis obliques d’accroissement qui relient ces rangées sont sublamelleux dans leurs intervalles ; base très peu convexe, élégamment ornée de plis rayonnants, obliques et bifur- qués, un peu sinueux, qui se soudeid vers le centre de manière à former de grosses crénelures lisses et ])lates au pourtour de l’om- bilic qui n’occupe que le tiers du diamètre de la base ; scs parois sont creusées et les crénelures s’y prolongent, mais on n’y distingue 270 ESSAIS DE pas d’ornements spiraux. Ouverture oblique, siibcirculaire, à péris- touie coutiuii et lisse à rintérieur. Dim. — Hauteur : lo miil. ; diamètre : i5 milt. Kapp. et différ. — Quoique raspect général de cette coquille ressemble à celui de S. îiioniJiferuni, elle s’en distingue essentiellement par tous les détails de son ornementation, et par sa spire extra-conique ; l’ombilic plus rétréci est garni de jilates crénelures, très larges, qui ne ressemblent aucunement aux granulations périphériques de l’esiièce albienne. On remarquera aussi les tubercules muriqués et les accroissements lamelleux qui rapellent l’orne- mentât ion d’Eiicychis ; mais l’ombilic est ici bien différent et le bord colu- mellaire n’a aucune analogie avec celui des Littoriniclæ.- Loc. — Catalogne, sans désignation de localité ; trois spécimens envoyés par M. Vidal et conservés dans la coll. de l’Ecole des Mines. — Maëstrichtien. Solarium {CUmacopora) Grossouvrei n. sp. PI. X, flg. 20-22. Taille petite ; forme discoïdale, fortemeut earéuée à la périphérie du dernier tour ; spire à peine proéminente, à protocouqiie lisse et rétuse ; six tours peu couvexes, séparés par des sutures indis- tinctes, ornés de quatre cordonnets spiraux et granuleux ; la carène périphérique porte des granulations serrées, mais un peu plus proé- minentes que celles des tours de spire. Base déclive et ornée de quel- ([ues filets granuleux, jusqu’à la périphérie de Tomhilic étagé qui occupe les deux tiers de la face basale et qui est limité par une arête crénelée. Ouverture suhquadrangulaire et déprimée. Dim. — Hauteur : 3 mi 11. ; diamètre : 8 inill. Rapp. et différ. — H est possible que ce petit échantillon ne soit pas adulte et que la coquille aciinière, avec l’âge, une forme plus élevée ; en tous cas, il représente le S. -Genre CUmacopora à un niveau où il n’avait pas encore été signalé, puisque S. arcotense — qui en diffère d’ailleurs par son ornemen- tation — provient du Turonien supérieur. Loc. — Sougraigne (Aude) ; unique, ma coll. — Santonien inférieur. Cirrus (Spirocirrus) Biéoti n. sp. PI. VIII, fig. i3-i4. Taille moyenne. Forme turhinée, conicjne, polygyréù ; spire régulière, à galbe parfaitement conique, ' enroulée sinistrorsale- ment ; tours plans, conjoints, séparés par des sutures linéaires et un peu bordées en dessous ; leur hauteur atteint les deux cinquièmes PALEOCONCHOLOGIE COMPAREE 271 de leur largeur moyenue ; ils sont ornés de côtes axiales, obsolètes et obliques, un peu plus minces que la largeur de leurs intervalles ; dans le sens spiral, il y a une dizaine de filets assez serrés, mais vers le tiers antérieur de ravant-dernier tour, un filet plus proémi- nent se charge d’aspérités ou crénelures tranchantes à rintersection des costules. Dernier tour plus dilaté que le précédent, biangulenx à la périphérie ; les costules y deviennent beaucoup plus obliques, plus proéminentes et elles s’écartent, tandis que les filets persistent jusqu’entre les deux carènes qui portent d’assez fortes crénelures subnoduleuses à l’intersection des costules ; base déclive plutôt que convexe, ornée seulement d’une dizaine de gros plis droits et noduleux vers la perforation ombilicale qui est très étroite. Ouver- ture circulaire, à péristome peu épais et continu ; labre oblique, un peu variqueux en dehors par la dernière côte axiale ; bord columel- laire excavé, non calleux, lisse, un peu réfléchi sur la perforation ombilicale. Dim. — Longueur probable : 32 mill. ; dianiètre basal, à roiiverture : 20 mill. Rapp. et différ. — Goufoiidue à tort avec G. Leachi, cette espèce n’appar- tient pas au même groupe à cause de sou ombilic étroit et de ses côtes obli- ques. Elle ressemble un peu h C. pyramidalis Tawuey, mais cette espèce bajo- cienne a des sutures caualiculées et son dernier tour est unicaréué, enfin sou ombilic est bordé d’une carène et il est beaiicou]i plus ouvert que celui dt^ G. Bigoti. Dans ces conditions, la forme toarcienne que je viens de décrire est certainement une mutation ancestrale et bien distincte. Loc. — Feuguerolles, unique, coll. Deslongcbamps à Caen. — Marnes infra- oolitbique de la partie siqoérieure du Toarcien. Platyacra {Aspenlla) mayensis n. sp. PI. IX, fig. 18-21. Test épais. Taille petite ; forme discoïdale, à spire tectiforme en goutte de suif ; sommet apical aplati, tours presque plans, lisses ou montrant seulement au début quelques plis obsolètes sur leur convexité médiane; sutures linéaires, bordées en dessous d’une petite couronne subépineuse ; à jiartir du 4® tour, cette couronne se déta- che un peu sous la forme d’une carène qui porte cinq ou six épines saillantes et tubulées. Dernier tour embrassant toute la coquille, ESSAIS DE 272 avec une carène périphérique qui est armée de longues épines apla- ties, antécurrentes, lissurées vers l’ ouverture ; base déclive et peu convexe, à peu près lisse, sauf les lignes d’accroissement obliques et légèrement sinueuses ; au centre, un bombement plissé circonscrit la cavité ombilicale qui est médiociement béante et dont la paroi déclive est limitée par un sillon spiral obsolète, adjacent au bom- bement péripbérique. Ouverture eireulaire, à péristome continu et épais, dans un plan oblique à 60° sur la suture ; une saillie corres- pond à la carène épineuse, mais il n’y a pas d’auricule vis-à-vis du bombement circa-ombilical. Dim. — Hauteur ; 8 mill. ; diamètre max. ; iG mill. Happ. et difféh. — Par sa surface non muriquée et par l’absence complète d’auricule à la partie antérieure du péristome, cette coquille se rattache plu- tôt à AsperiUa qu’à DelpliinuJa, bien que son enrovdement soit dextre. Il y a lieu de penser que, malgré sa iietite taille, le spécimen type représente l’état adulte de l’espèce et que les tours ne deviennent pas davantage turbinés. On peut considérer P. mayensis comme une forme de transition avec les vraies Daujihinules. Loc. — May, quatre spécimens, coll. Deslongchamps, à Caen, coinni. par M. bigot. — Cliarmoutliien. Eucyclus Philiasus [d’Orb.]. i85o. — Turbo Philiasus d’Orb. Prod., t. I, p. 2/18, 9® ét., n® 82. 1850. — Purpuriua Philiasus d’Orb. Paléont, fr., terr. jur., t. II, pl. 829, fig. i2-i4. 1908. — Turbo Philiasus Tlievenin. Types Prod., p. 54, pT XIV, fig. 5-0. 1915. — Eucyclus Philiasus Gossm. Essais Pal. coinp., livr. X, p. 54- Cette espèce a été inexactement interprétée par moi, non seulement dans la VIP livraison de ces « Essais » (p. 209, pl. VIII, fig. i4), mais encore dans le Mémoire relatif aux Cerithiacea (M. S. G. F. 1918, p. 170, pl. VII, fig. i5-i0). L’échantillon figuré sous ce nom, à deux rejorises, par moi, ne correspond nullement à la figure originale ni à la reproduction du type de la coll. d’Or- bigny, au Muséum. D’après un spécimen du Toarcien de l’Aveyron — que m’a communiqué M. de Brun — le test a bien l’ornementation caractéristique du G. JAicyclus, et nullement la sinuosité des stries .d’accroissement, sur la rampe inférieure, comme on l’observe cbez les Purpurinidæ. L’ouverture est généralement mutilée ; mais la courbure de la ^columelle semble bien indi- quer que le contour supérieur est liolostome, dépourvue de la sinuosité à laquelle on reconnaît Purpurina on Pseucialaria. Ce spécimen de l’Aveyron est d’ailleurs identique au type de Besançon, figuré par M. Tlievenin, PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 273 Quant à la coquille de May — que j’ai improprement dénommée Philiasiis, il y a lieu de lui attribuer une nouvelle dénomination : Pseudalaria Wilsoni nohis. Ce n’est pas un Eiicycliis à cause du bec que présente le contour anté- rieur de son ouverture, et aussi à cause de la direction oblique de ses accrois- sements qui sont légèrement sinueux sur la rampe inférieure de chaque tour. 274 ESSAIS DE TABLE ALPHABÉTIQUE DES FAMILLES, GENRES, SOUS-GENRES, ETC. Les noms en italiques sont ceux des synonymes Pages Pages Acaiithina Cirsope . ... io3 Ebora Aclis Cithma Eccyliomphalus Aclisina Clalhrella 88 Eccyliopterus Acrosolarium 2 1 1 Clathrobaculus , . . . 256 Echinella Amberleya 48 Claviscala Echinellopsis Angaria Cœlocentrus . Ecbinocirrus Angarina Climacopoma , ... 173 Endoptygma Angularia Clisospira . ... 188 Entomope Anirvoraphal us 162 Colpomphalus l^otomacea Anoptychia , 253 Cominclla Epheria Antitrochus i5 Confusiscala . . . . 256 Episcynia Archimediella Conradia , . . . 84 Ersilia Architectonica Gouthouyia ,-. .. 84 Eucyclinæ Archytæa Cremnobates . . . . 93 Eucyclomplialus Asperilla Cremnoconchus Eucycloscala Astralites .. iS5 Cyclonema .... 24 Eucyclus Aiitodetus . . 188 CyCLONEM.NTIDÆ , ... 23 Eunema CycLoneinina 17 Eunemopsis Bêla . . 22S Cy clora 19 Euoniplialacen Bellardiella Cypræicassis. 282 Euomphalidæ Bembicitim .. 73 Cypra^'olina — 229 Euomphalopteru!^. . . . . . Bifrontia • • iSg Euompbalus Brocliidium . . 187 Delpliinula ... 2t5 Bucanospira Delpiiinülidæ Fluxina Delphinulopsis 84 Foss.\ridæ Calliomplialus Diplochilus Fossariopsis CnlloneinnOrn note) 82 Discocirrus . - . 2 00 Fossarus Ccu'inorbis . . 86 Discohelix ... i33 F unis Ceriïhid/e . . 234 Disculus Funiscala Char tr onia .. 39 Dissocliilus ... 4 1 4 Chartroniella .. 39 Drepanocbilus . . . 233 Gaskoinia CiRUIDÆ • • 197 Dumasella 72 Ginnania Cirridius. . , Dyeria Globuthia Cirrus -• '99 Goniocylindrites Pages lOO 124 i84 71 71 2i4 I 96 T I I iiG io4 173 9^ 43 202 256 62 i3 5i 116 119 1 82 1 28 123 82 84 89 ■ 256 267 233 228 233 227 PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE \ 275 Pages Goniospira 255 Gottoina 8/j Gouetina Gg Granosolarium 169 Gyriscus 172 Gyronema 12 Ilaliphœbus 195 Ilallstadtia 97 Hamusina >- 5o Ilela 93 Ilelicaulax 233 Ileiicotoma. 180 Ileterospira 9G llolopea 19 llomalaxis iGg riorizostoma 2 5o Ilyperacanthus 210 Hypsiplenra 254 Tsapis 89 Jurassiphorus 188 Katosira 2 53 Lacima 98 Lacunaria 94 Lacixnella loG Lagunidæ 91 Lacunina 94 Lacanodon loG Lamelliplîorus 189 Lepidoti'ochus 209 Lictoconchu 228 Litiopsis 19 Littoriiia G5 Littorinacea G Littorinidæ .... 4 [ Litïorininæ 4 I Littorinopsis Gi Lytospira 127 Maravignia 8G Mathii.diidæ 255 Medoria 93 Medoriopsis 109 Melaraphe G 7 jMetriomphalus 222 Microdomns :... 45 Pages Microptychis . 2 53 Mœrkeia Molopophorus . . .- Nassa Nicolia Nina Nipteraxis . 1G7 Nododelpbinula Nummocalcar. . i38 0 malaxis ^ . • iSg Omospira . 176 Ompbalocirrus . 2i3 Oncospira G3 OXUSTIDÆ . 186 Onustus • 191 Onychocbilus 252 Ooliticia • 57 Ophlleta . t3i Opbiletina . 125 PaqodeUa 70 Pagodula . 233 Pagodus 70 Palæonarica . 84 Palæoniso Palæotrochus . 34 Païenne ma • 78 Parapalæonarica . 85 Paraturrinid.e . 33 Paraturbo • 87 Pbanerolinus • 177 Pbasianema 88 Pbilippia Philoxene Phoridæ . 18G Phoriis Pbymatifer Plagiotbyra . 3j Platyacra 2oG Platybasis . Platyscbisma ■ 157 Pleuromphalus . 176 Pleuronotus . i3i Pleuropborus , 188 Pliciscala Portlockia i5 Promatbildia . . . *^2 55 Prostbenodon G7 Pages Protorcula . 252 Pseiîdocancilla 23o Pseudocirsope 100 Pseudolacxina 107 Pseudoliva 23 1 Pseudomalaxis i4i Pseudonerinea. ....... 227 Pseiidoninclla 219 Pseudophorus i4o Psexidotorinia iG5 Purpuroidca 249 Pustulifer 252 Pyrazus 249 Raiblia 204 Rapbistoma 177 Raphistomidæ 175 Rapbistomina. . . . 179 Raulinia 84 Rhabdopleura 3o Rbabdospira 259 Rigauxia, 255 Rimosodaplinella 229 Risella 73 Riselloidea 75 Risellopsis 75 Rostroceritbium 249 Rotellompbalus i5o Rotbpletzella 4G SCALIDÆ. 25G Scalites 17G Scbizostoma i3i Semisolariura i55 Serpulospira i44 Siplionalia 23o Solai iaxis 1G9 SoLARlID./E iGl Solarium iG3 Spirocirrus 201 Spirocyclina 2G0 Spironema 81 Stellaxis 1G8 Stenotis., 94 Stephanocosmia 254 Straparollina i54 Straiiarollus i45 Streblorhamphas 1 1 2 Strophostylus iG Sublacuua 112 276 ESSAIS DE Pages Siibulites 262 Sulcoactæon 227 Tanaliopsis 77 Tectarium 70 Tectospira 7 g Telleria 261 Temaiiella g3^ Temina 98 Teretrina 2 55 Torinia 172 Touzinia 62 ïracliyspira i4 Trajanella 252 ïretosj)ira 25 1 Pages Troclionema 10 Trochonematidæ 9 Tnochonemopsis ........ 12 Trocliotugurium igS Trociioïurbiinidæ i3o Trophonopsis 2 32 ïropidostrophiis 181 Tubomphalus 1/45 Tugurium 187 Turljina 21 Turljinilopsis 28 Turliocliilus 30 Jurboidea 37 Turbonitella 27 Tiirritella 2 58 P.lg( s Tyrsoecus.. 2 54 Umbotropis i5i Undularia 252 Ürosalpinx 282 Viviana i52 Wôbrmannia i3i Wôhrmannia 204 Xenophora 19 1 Xeînopiiorïdæ 186 Zyg'opleiira 2 53 PALEOCONCHOLOGIE COMPAREE 2 77 TABLE ALPIIABETIOUE DES NOMS D’ESPÈCES CITES DANS LA DIXIEAIE LIVRAISON Les noms en ilaliques sont ceux des synonyîncs ; te premier nom entre parenthèses est celui de la Section dans JaqueUe l’espèce est repérée dans cet ouvrage ; le second nom générique, en ilidiques, est celui sous leciuel l’auteur a établi l’espèce, quand ce nom diffère du premier. Pour les adjectifs, l’ordre alphabétique est limité au radical : acut pour acutus, acula, acutum, par ex., quelle que soit la désinence. Terr. Pages Abbas (Eucycliis) Hudl. Amberleya.. Baj. 54 abrupla (Discohelix) Cossm. Solar.. Balh. 135 acanthica (Tiacbyspira) Geaimellaro. . Pcrm. 15 acanthiiia (Goniospira) Cossmann Charm. 255 acedesta (Promalhildia) Healey Rhél. 255 Achiiles (Zygopleura) Colleau, Cerdli. Séq. 253 acicularis (Oolilicia) Slot. LtPo/’. . . . . . Sén. CO aciculala (Adisina) Donald Carb. 252 actænoides (Medoi iopsis) Cossm Eoc. 110 aculeala (Delphinula) Zekeli Pur. 218 aciiminaliis (Encyclus) Cb. et Dew. Trockus Lias. 54 acuminalns (Lamelliptioius) Hiidl. O nus lus Baj. 191 acuminala (Nododelpbinula) Desli. Turbo Néoc. 226 acus (Adisina) Eichw. Turrilella Carb. 258 acula (Delphinula) Zekeli Tur. 218 acutus (Euomphalus) Sow. Cirrus Carb. 129 acula (Solariaxis) Cour. Solarium. .. . Eoc. 170 acuticarina (Rolhpletzella) Buv. 'froc/c Baur. 48 aculicarinata (Raiblia) Klipst. Trocll. Ti ias. 204 ac itiila (Adisina) Dawson, Loxou Carb. 259 Adonis (Oalitioia) D’Orb. Turbo Néac. 59 adslriclus (Stropbostylus) Lindslr. Cy- clonerna Silur. 18 ædilis (Eucyclus) .\lunsl. Turbo Baj. 54 æduensis (Cœloslylina) DurnoiT Chas. Lias. 251 ægypliaca (Xenophoi'a) Oppcnh Eoc. 193 æqualis (Slraparollus) Pbill. Clauorb. Cai b. 147 al'linis (Nipleraxis) Sow. Solar Eoc. 167 africanura (Semisolarium) Ncwlon, Arcliitectonica Séa. 157 agglutinans (Trodiolugnrium) Lamk. Trockus Eoc. 1-93 alabamiensis (Lacunaria) Conr. Nat. Eoc. j 94 alalus (Aslralile'^) Kokcn, Ouustus Dév. 185 alala (Delphinula) v. Kœnen Olig. 218 alalus(Euompi)aloplcrus) Wahl. P/cp/-. Silur. 182 albense (Semisolarium D'Orb. Solar.. Alberlinæ (Pseudolorinia) Sacco alb'cans (ümboiropis) Barr. Botella. albinatensis (Discoludix) Dura. Strap. Aldrovandii (Pseudomalaxis) For. Sol. aligei- (Euomphalopterus) Barr. Turbo. alpinns (Disculus) Boussac, Solar alpinum Semisolarium) d ürb. Sol.... alsaiica (Riselloidea) Andr. Zbfdi... altacanlhica (Delphinula) Hudlesion.. allavillensis (Aledoriopsis) Cossm. et P. aitebicarinalus (Metrioraphalus) Hudl. Delphinula allerninodosus (Eucyclus) Sandberger Tui'bo altum (Trochonema) Uliicb alliis (Colpomphalus) d’Orb. Slravai‘. alla (Risella) Taie altum (Trochonema) Ulrich alveala (Stdlaxis) Conrad, .S'o/an'wP) . Amaiii (Euomphalus) de Koninck.... amarü (Paraturbo) Genini. Turbo ambiguus (Fossarus) Linné, llclix.... americana (Purpuroidea ?) Mœricke Amberleya Ammon (Slraparollus) Wlvi Le et Whiif. amraoniles (Nii)tcraxis) Larak. Sol. . . ammonoides (Homalaxis) Desh. Bifr. amœnus (Clathrobaculus) Desh. Cerit. amœnus (Euomphalus) de Koninck... amœna (Porllockia) de Koninck amphisternum (Solarium) Dali ampla (Holopea) Ulrich amplus (Slrophostylus) Whileaves ampullaceum (Plalyschisma) Eichwald Natica anaglyplicus (Eucylus) Munst. Turbo. ananas (Strophoslylus) Barr. Turbo.. anceps (Oolilicia) IL Douv. Littor Terr. Pages Alb. 156 iMioc. 166 Dév. 151 Lias. 135 Plioc. 143 Silur. 184 Eoc. 172 Néoc. 156 Oxf. 76 Baj. 217 Eoc. MO Baj. 223 Olig. 57 Silur. 12 Balb. 136 Eoc. 75 Silur. 12 Eoc. 168 Carb. 129 Lias. 38 Viv. 87 Lias. 49 Carb. 1 .7 Eoc. 167 Eoc. 160 Baj. 256 Carb. 129 Carb. 16 iMioc. 16.5 Silur. 20 Silur. 18 Silur. 158 Baj. 54 Silur. 18 iVlaésl . 60 278 ESSAIS DE Terr. Pages anchuræ (Oncospira) Munsl. Turbo. . . Kimm . 64 Andreæi (Biselloidea) de Lor. Monod. Baur. 76 Andrewsi (Strophostylus) Hall Dév. 18 Angelini (Lylospira) Lindst. Euomp.. Silur. 127 Angeloli (Eucylus) d’Arch. Turbo Cén. 56 anguina (l.ylospira) Koken Silur. 127 angularis (Ophilelina) Ulr. el Scof — Silur. 126 angularis (Slraparollos) Weller Carb. 147 angulalus (Euomphalus) Girty. Carb. 129 angulifera (Lillorinopsis) Lamk. Litt.. Viv. 61 anguslus (Eucyclus) Cossm. Amberl.. Balh. 54 angysloma (Serpulospira) de Kon. Euomphalus Carb. 145 annularis (Delphinula) Sloliczka Cén. 218 annulalus (Slraparollus) Pliitl. Euoni. Dév. 147 anomala (Isapis) C. B. Adams Viv. 89 anomala (Pseudocirsope) Coss. Lac. Eoc. 102 anliqua (Holopea) Vanuxem Dév. 20 anliqua (Medoriopsis) Desh. Lacuna.. Paléoc. 110 anliqua (Palæonarica) Gemm. Fossar. Perm. 86 anlilorquala (Porllockia) Phill. Pleur. Dév. 16 apenninicum (Solarium) Sacco Mioc. 165 apicalus (Slrophoslylus) Lindsl. Cycl. Silur. 18 applanala (Holopea) Lindslrôm Silur. 20 appressa (Holopea) Ulrich Silur. 20 araricus (Tyrsoecus) Cossmann Ban r. 254 aralus (Cœlodiscus) Taie, Strapar... Lias. 1.50 aralula (Medoriopsis) Cossmann Eoc. 110 archon (Plagiolhyra) Whid. Monod... Dév. 31 archytæa (Archytœa) Cosla, Torinia. Viv. 162 arcolense (Cliniacopoma) Stol. Sol Tur. 174 arclalum (Eunema) Ulrich Silur. 13 arcuata (Lylospira) Barrande Silur. 127 arenosa (Oolilicia) Sow. Turbo Sén. 60 aries (Brochidium) Laube, Euomp Trias. 138 ariesensis (Lillorina) Fonlannes'. Plioc. 66 arielina (Wôhrmannia) Schl. Euomp. Trias. 131 armalum (Cyclonema) Goldf. Turbo.. Dév. 36 armalus (Echinocirrus) de Koninck Cirridium Carb. 214 armigei’ (Eucyclus) Lyc. Amberleya. . . Bat h. 54 armoricencis (Lillorinopsis) Vass. Litt. Eoc. 62 arnesensis (Acera) Chotïal, Dolium... Tur. 227 Arllîuri (Solariaxis) Vasseur, Solar... Eoc. 170 asperoslriala (Slraparollina) Billings. . Silur. 154 asler (Delphinula) Tenison Woods Eoc. 218 Aslierianus (Melriomphalus) d’Orb. Turbo Alb. 224 Aslierianum (Semisolarium) d’Orb. Solarium Alb. 156 aslraliiformis (Microdomus) Linds- lrôm, Trochus Silur. 46 atavus (Eucylus) Chap. el Dew. Turbo. Lias. 54 Alhersloni (Eucylus) Sharpe, Turbo.. Néoc. 56 allenuata (Aclisina). Donald Carb. 258 allenuala (Oolilicia) Slol. Liltorina. . Cén. 60 altrochus (Riselloidea) Hudl. Troch..: aulacophorus ^Tioplionopsis) Cossm.. aiislralis (Pseudolorinia) Pliil. Sol.... aziensis (Trelospira) Dar. de la Chav.. babylonica (Hamusina) Hudleston Baileyi (Semisolariiim) Gabb, Solav. . . Dalguiei-ei (Melaraphe) Degr. T. Litt.. Baltzori (Amberleya) Klipst. Trochiis. baaalica (Pseudocirsope) Bœltg. Lac.. barremica (Bolhpletzella) Cossmann.. barrense (Semisolariuni) Buv. Sol Baslerolina (Epheria) Sacco, Lacuna. Baillis (Eiicyclus) d Orb. Purpurina.. balhonica (Discohelix) Lyc. Solar Baudoni (Urosalpinx) Cossmann Baugieri (Nummocalcar) d’Orb. Sol... Beaclii ( rroclionema) Wliilfleld Beaugrandi (Nododelphinula) de Loi-. Delphnnila Belia (Eucyclus) d Orb. Purpurina. . . bellus (Fossarus) Coni-ad, Ebora bellisiriata (Pseudolorinia) Conr. Sol. Bcllona (Bolbplelzella ?) d’Oi b. Iroch. bellula (Discohelix) Taie, Slrapar bellulum (Trochonema) Uliich beloilensis (Eccylioplerus) Ulr. el ScoC beloilense (Trochonema) Whilfield Belus (Oolilicia) d’Oib. Turbo benevenla (Aclisina) Dielz Bernayi (Delphinula) Cossmann Bernayi (Lacunella) Cossm. Lacunod. Bernayi (Melaraphe) Cossm. Lit or... Bernaidli (Eucyclus) Muller, Astral.. BeiThæ (Pseudolorinia) Bœllger, Tor. BeiThaudi (Eucyclus) DumoiT, Turbo. BeiTheloli (Hamusina) d'Orb. Turbo.. BeiThoni (Nummocalcar) Pervinq Beushauseni (Holopea) Clarke.... Beyrichi (Pseudomalaxis ) Opph. Disc. Bezançoni (Eucyclus) Cossmann Bianor (Eucyclus) d'Orb. Purpurina. biarmalus (Phymalifer) Klipst. Delpli. biarmala (Biselloidea) Munsl. Trock. bicarinata{kvc\ûmedie\\a)nonE\chw. Turritella bicarinalus (ClalbrobacuUis) Dareslede la Chavanne bicaiinala (Baiblia) Klipsl. Trochus.. bicarinala (Delphinula) Buvignier bicoslata (Promalhildia) Ilov. Turrit. biciillralus (Paralurbo) d'Orb. Turbo. bidens (Lacunella) Cossm. Lacuna... bifida (Pseudoloiinia) Desh. Solar... bifrons (Momalaxis) Desh. Bifront... bifrons (Phymalifer) Phill. Euomph.. Terr. Pages Baj. 76 Eoc. 232 Plioc. 166 Lias, 251 Baj. 51 Cén. 156 Mioc. 67 Trias. 49 Mioc. 102 Barr. 47 Alb. 156 Plioc. 105 Baj. 52 Balh. 135 Eoc. 232 Baj. 140 Silur. 12 Kimm . 226 Büj. 54 Olig. 88 Eoc. 166 Balh. 48 Lias. 135 Silur. 12 Silur. 184 Silur. 12 Balh. 58 Perm. 259 Eoc. 218 Eoc. 107 Eoc. 67 Sén. 56 Mioc. 166 Lias. 54 Lias. 50 Cén. 140 Dev. 20 Olig. 145 Eoc. 56 Baj. 55 Trias. 131 Call. 76 Plioc. 258 Lias. 256 Tiias. 200 Baur. 217 Oxf. 255 Cén. 34 Eoc. 107 Eoc. 166 Eoc. 139 Carb. 131 PALEOCONCHOLOGIF, COMPAREE 279 Terr. bifunis (Pseuilocirsope) Coss. et Piss. Lacuna Eoc. Bigoli ( Anoptychia) Cossmann Lias. Bigoli (Spii-ociri'us) Cossmann Lias. Bigoti (Tyrsoecus) Cossmann Baj, bijagalLis (Eucyclus) Bros. Turbo ("a!l. bilineatus (Eucyclus) Ouensl. Troch. L as. bilix (Cyclonema) Coni ad, Vleurot... Siiiir. Billiardi (Medoriopsis) Coss. l.acuna. Eoc. biraarginala (Pseudotoi inia) Dh. Tor. Eoc. bimonilifera (Nipleraxis) Sandb. Sol. Olig. binodosa (Amberleya) Munst. Troch. Trias, biserialis (Tnrbonitella) Plüll. Turbo. Carb. biseriala (Microdomus) Pliill . l'ieur.. Carb. biserla (Amberleya) MnnsL Turbo... Tiias. bisertus (Eucyclus) Phill. Troclius... Baj. bistriala (Baiblia) Alunst. Trochus. . . . Trias. bistrialum (Solarium) Drshayes Eoc. bisulcala (Pseudotoi inia) d'Orb. Sol. . . Viv. Biltneri (Lepidoirochus) Koken Tiias. bivalvis (Strophoslylus) Weller Carb. Bixa (Eucyclus) d’Orb. Vurpurina... Baj. blanda (Pseudolorinia) Dali, Arctiit... Eoc, Boblayi (Meti iomphalus) û'Avch. Turbo Céu. Bœhmi (Wôrhmannia) KilLl, Ihiomph. Trias. Bœltgeri (Pseuclouialaxis) Cossmann.. Mioc. bobemica (Dyeria) Barr. Eccyliompk. Silur. Boissyi (Oolilicia) d’Arcb. Turbo Céu. Bonjouri (Delpbinula) Etall . Turbo... Kimm. Bonnardi (Discobelix) d’Arcb, Delpli. Call. Bonneti (Enlomope) Cossmann Eoc. Bonneli (Nipteraxis) Cossra. Solar... Eoc. Bonneli (Urosalpinx) Cossmann Eoc. Borsoni (Trocbotugurium) Bell. Thor. Mioc. Bourgcoi'i (Epheria) Lacuna Mioc. Bouryi (Cirsope) Cossm. Lacura, Eoc. Bouryi (llaliphœbus) Cossm. Xciioph. Eoc. Boussaci (Disculus) Cossmann Eoc. brachyspiia (Pseiidocancilla) Cossm. et Piss. Mitra Iu)c. brannoviensis (Oolilicia) Dum. Turbo. Lias. Brasili (Coelostylina) Cossmann Baj. brasiücuse (Trocholugurium) Wbile, P ho rus Crét. brevis (Microdomus) de Koninck Carb. brevispira (Microdomus) Wliilcavos, Eun Dèv. Broccbianum (Solarium) Sacco Plioc. Broesamleni (Discobelix) Cossmann... Lias. Bronni (Euomphalus) Goldfu^s Déc. Bronni (Lacunina) Wissm. Turbo.... Trias. Bruni (Eucyclus) Co.ssmann Lias brunnca (Fluxina) Dali Yiv. Brunncri (Oolilicia) Picl. et C. Turbo .Alb. Biicbi (Oolilicia) Goldfuss, Turbo Tur. Bucklandi (Eccyliompbalus) Porllock. Silur. Terr. Pages Biickmani (Nododelphinula) M. et Lyc. Balb. 225 bulimoides (Lacunella) Desh. Lacuna. Eoc. 107 bulimopsis (Enlomope) Desb. Lacuna. Eoc. 112 bullalum (Tectarium) Mart Viv. 71 bundensis (Eucyclus) V. Kœnen, ï’roc/t. Olig. 57 burdigalensis (Delpbinula) Gratel Mioc. 218 Bureaui (Eucyclus) Cossmann Eoc. 06 burmensis (Mœrkeia) Healey Rhét. 251 buiTonensis (Lamellipborus) Lyc. On. Balb. 191 busambrensis (Cirrus) Gemm Scæv . . Lias. OOO Buvignieri (Coeloslylina) d’Orb. Phas. Raur. 224 Buvignieri (Eucyclus) d’Oi'b. Turbo.. Raur. 55 Callliaudianus (Jurassipborus) d Orb. Solarium.... Call. 188 calcar (Asperilla) d'Orb. CirioiS Lias 20S calcar (Delpbinula) Lamk Eoc. 217 calcar (Baiblia) .Munst. Ph’urot Trias. 204 câleuliferum (Trocholugurium) Reeve, Xenophora Viv. 195 calculiformis (Discobelix) Dunker Lias. 135 ca(cu///'or)/i,(s (Discobelix) Boeltger. . . Mioc. 143 Calislo (Spirocirrus) d’Orb. Turbo Balb. 201 calix (Sebizostoma) Pbill. Euomp Carb. 133 callipyge (Oolilicia) Wilson, . Lias. 58 calloviensis (Eucyclus) Héb. et Desl .. . Call. 55 calvimontensis (Solariaxis) Dh. SoC . . Eoc. 170 Calypso (Melriompbalus) d’Orb 7 u?‘Lo. Balb. 223 calyptratus (Aulodelus) Schi enk, Cajo. Sdur. 188 calyx (Bapliîsloma) Billings, ZVeu?’. . . Silur. 133 Camillus (Eucyclus) d Orb. Turbo Balb. 54 canadensis (Eccyliompbalus) Billings. Silur. 125 canalis (Eucyclus) Brôsamien Kimm. 55 canaliculatum (Endoptygma) d’Orb. Phorus Sén. 197 canaliculala (Solaiiaxis) Lk . Solar... Eoc. 170 cancellalum (Cyclonema) Lindslr Silur. 26 cancellala (Palæonarica) Kiltl Trias. 86 cancellalus (Strophoslylus)^ Lindslr. Cyclonema Sdur. 18 caperalum (Trocboiugui ium) Pbilippi, Xenophora Viv. 195 capilaneus (Eucyclus) IMunst. 'Turbo. Lias. 54 carbonarium (Scbizosloma) Fleming, Euomphalus Carb. 133 carcitanense(Si‘misolarium) iMatberon, Solarium Apt. 156 carens (Dyei ia) Barr. Eccyl iomphal . . Silur. 127 carinaliuu (Troebom ma) Sow. TlD'bo . Silur. 12 carinifei- (Euomphalus) Koken Silur. 119 caiinifera (Zygopleura) Dar. de la Cb. Lias. 253 CaGeyanus (Slropboslylus) Hall, Xat. Carb. 18 carnatica (Xenopliora) Sioliczka (bét. 193 carocollalum (Solarium) Lamarck ... . Mioc. 165 carolinensis (Lillorina) Conrad Mioc. 66 Carleri (Semifcolarium) Seeley, Sol... Alb. 156 Pages 102 253 202 254 55 54 25 MO 166 167 49 27 45 49 54 204 164 166 209 18 54 166 224 131 113 126 60 . 217 136 112 167 232 193 105 104 196 172 231 58 251 19.1 46 46 165 135 - 129 94 54 123 60 60 124 28o ESSAIS DE Terr, cassiantim (Schizosloma) Kok. Euomp. Trias. Cassiope (Oolilicia) d’Orb. Tarbo Batli. Castor (Eucyclus) d’Oi'b. Turbo Baih. catilliformis (Euomphalus) de Kon. Carb. calilloides (Euomphalus) Conrad Carb. calillus (Schizosloma) Martin, Helic. Carb. Cavallieri (Paralurbo) Cossmann Raur. cenlrifugus (Eccylioplerus) K' ken Silur. centrifuga (Serpulospira) Rœm. Serp. Dév. champvansensis (Goniocylindr.) Maire Port. Chantrei (Deiphinula) de Loriol Kimm. Chapuisi (Eucyclus) Terq. Trochus . . . Lias. Chartroni (Oolilicia) Cossm. Littor... Lias, chalillonensis (Metriomphalus) Pict. et Camp. Turbo Barr. Chevallieri (Medoriopsis) Cossmann... Eoc. chiloptera (Pyrazus) Weinz. Cerith.,. Cén. Cliopi (Tectospira) Picard Trias. chordus (Clalhrobaculus) Dum. Turr. Lias. cingendus (Eucyclus) Tate Lias. cingulatum(Brochidium) MunsI.CeraL Trias. cingulata (Pseudotorinia) Sacco Plioc. Circe (Slraparollina) Billings Silur. circinalis (Serpulospira) Gold. Euomp. Dév. circularis (Euomphalus) Phillips Dév. circumcoslatus (Discocirrus) Canav. Straparollus Lias. circumvallala (Pseudocirsope) Coss. Lacuna Eoc. cirridioides (VVôhrmannia) J. Bôhm, Euomphalus Trias. cirroides (Nummocalcar) Brong. So/ar. Alb. cirrosus(Euomphalopterus) Lindstrôm Fleurotomaria Silur. cives (Slrophostylus) Barr. Turbo Silur. clandestina (Cypræolina Br. Marg... Plioc. clalhratula (Microdomus) Whit. Euii. Dév. clavalus (Eucyclus) Bean, Turbo Oxf. clevelandica (Oolilicia) Taie, littor... Lias, clioides (Pseudonerinea) Elall. Nerin. Porll. cochlearella (Medoriopsis) Cossmann. . Eoc. cochlealus (Onycoclîilus) Lindstrôm. Silur. cœlatus (Straparollus) de Koninck Carb. cœlatura (Pseudotorinia) Conrad, Sol. Eoc. Coeneus (Oolilicia) d’Orb. Jiurbo Balh. coislinensis (Nina) Cossm. littor Eoc. colpophora (Pagodula) Cossm. et Piss. Eoc. colusaensis (Oolilicia) d’Orb. Turbo... Balh. compacta (Lacuna) Carpenler Pleist. compacta (Oolilicia) Gabb, Littor Séu. compacta (Bbabdospira) Donald Carb. complanalum (Schizosloma) Hall, Opii. Silur. complanalum (Solarium) Défiance Plioc. compressa (Lacunella) Cossmann Eoc. concenlrica (Paloeonarica) Munst. Nat. Trias, conchyliophora (Xenophora) Born, Tr. Viv. Terr. Pages concinnum (Trochonema) Hall, CycC . Dév. 12 concinnula (Holopea) Ulrich Silur. 20 confusa (Pseudocirsope) Bœllg. Lac. Olig. 102 confusa (Xenophora) Deshayes Eoc. 192 conicus (Dissochilus) Cossm. Quoyia. Eoc. 114 conica (Microdomus) Meek et W Carb. 45 conica (Turbina) de Koninck Carb. 21 conoidea (Homolaxis) Coss. Difrontia Eoc. 160 consepullum (Cyclonema) Barr. 2’ur(io. Silur. 26 conspersus (Eucyclus) Tate Lias. 54 constricta (Palæonarica) Kiltl Trias. 85 coiilrarium (Brochidium) Braun, Euom. Trias. 138 convexum (Cyclonema) Barr. Jwrfco. . Silur. 26 convolulus (Straparollus) de Koninck. Carb. 147 Coquandi (Metriomphalus) Pict. et C. Turbo Alb. 134 Cordieri (Deiphinula) d’Archiac. Eoc. 218 corn'culum tPseudomalaxis) Bœtlg. Discohelix Mioc. 143 coronaria (Echinellopsis) Lk. Monod Viv. 71 coronalus (Colpomphalus)Terq..S7raiJ. Balh. 137 coronifer (Phymatifer) de Koninck. . . Carb. 131 corrugatus(Slrophoslylus)Clarke, Ho/. Dév. I8 corrugala (Xenophora) Reeve Viv. 193 cosmoconcha (Palæonarica) Gemm. Fossariopsis Perm. 86 Cossmanni (Entomope) Bœtlger Mioc. 112 Cossmanni (Helicaulax) Lecoinlre. . . . Tur. 233 coslata (Dyeria) James, Cyrtolites Silur. 126 costatum (Phasianema) Br. Turbo... Plioc. 89 costatus (Trochus) Pielle [v. Lamell.J Balh. 191 costalula (Aclisina) Donald Carb. 258 costellata (Eunemopsis) Koken, Tur- cicula Trias. 52 costulata (Hypsfpleura) Desh. Cerith. Lias. 254 cotentina (Holopea) d'Orb. Natica Dév. 20 Colteaui (Zygopleura) Cossmann Séq. 253 Cotleswoldiæ (Discohelix) Lyc. Solar. Baj. 135 couzonensis (Oolilicia) Riche, . Baj. 58 craspedomphalus (Pseudocirsope) Cossmann, Lacuna Eoc. 102 crassilabris (Pseudocirsope)Conr. E&or. Olig. 102 crassior (Temanella) Monlagu, Turbo Viv. 93 crassilesta (Oolilicia) Stol. Littor Tur. 60 crateriforme (Schizosloma) de Kcninck. Carb. 132 crcnislria (Tubomphalus) Barr. Cap. . Dév. 145 crenularis (Calliomphalus) Desh. 7’roc. Eoc. 222 crenularis (Solariaxis) Desh. No/ar. . . Eoc. 170 cresnensis (Homalaxis) Morlet, Bifr.. Eoc. 160 cretaceus (Eucyclus) Whiteav. Eun.. Alb. 55 cretacea (Oolilicia) d Orb. Turbo Cén. 56 Crevieri (Raphisloma) Bill . Pleurot.. Silur. 178 crispum (Trocholuguriu m) Koenig, P/io. Plioc. 195 crispicans (Paraluibo) de f.or. Turbo. Kimm. 38 crislalus (Phaneiolinus) Phillips Carb. 177 crilica (Solariaxis) Bœllg. Torinia... Mioc. 170 Pages 133 58 54 129 129 131 38 184 144 227 . 217 54 58 224 110 249 79 256 54 137 166 154 144 129 201 102 131 140 184 18 229 46 55 58 227 110 252 147 166 58 81 233 59 . 99 (60 259 132 165 106 86 192 PALEOGONCHOLOGIE COMPAREE 281 Terr. Crivelli (Nododelpliinula) Pictet et Campiclie, Turbo Barr. ci’otalosloma (Euomphalus) M’Coy Caib. ci’uciana (Nododelpliinula) Piolet et Campiche, Trochus Barr. crucianuni (Raphisloma ?) Kiiil Trias. cuisensis (Medoriopsis) Cossniaim Eoc. cuisense (ürosalpinx) Jossmann Eoc. Cumingi (Nina) Philippi, Trochus Viv. cumulans(Xenophoi a) Brong. Trochus. Olig. Ciipido(Euc5clotnplialus)d’Oi b. Troch. Lias. Cureli (Discohelix) Cossmann Néoc. Cureli (Eucyclus) Cossni. Àuiberl.... Api. cnriosa (Clisospira) Blllings Siliir. ciispidata (Amberleya) Cossmann Balli. cyclospira (Nummocalcar) Pelliu. Sol. Sén. cypræiformis (Cypræicassis) Borson, t'assis Mioc. dachelensis (Solai'iaxis) VVann. Sol... Crét. dalbiensis (Riselloidea) Wilson, Turbo. Lias, daineriacensis (Pseudotorinia) Dh. Sol. Eoc. Damon (Riselloidea) Laube, Vachyp... Trias. Daniesi (Amberleya) Kiltl, Scalar Trias. Damesi (Hamusina) Gemmellaro Lias. Daphné (Siraparollina) Billings Dév. Davousli (Metriomphalus)d’Orb. l'urbo Balh. Decewi (Schizostoma) Hall, Fleuron.. Dév. declivis (Helicotoma) SaHord Silur. decorala (Oolilicia?) Zekeli, Turbo... Tnr. decorala (Portlockia) Gemmellaro Perm. Délia (Amberleya) d'Orb. Trochus Raur. delicatulus (Strophoslylus) Lindstrôm, Cyclonema Silur. deliquus (Euomphalus) de Koninck. . . Carb. delphinoides (Solariaxis) Heilp. No/-.. Eoc. delphinuloides (Trachyspira) Gemmel. Perm. delpliinus (Delphiriula) Lin. Turbo... Viv. densestriala (Litlorinopsis) Cossmann. Eoc. densinodosus (Eucyclus) Hiidl. Amb. Baj. denlatus (Melriompiialus) Zek. Turbo. Tur. denlatum (Nummocalcar) d’Orb. Sol.. Alb. dental us (Phymatifer) Munst. Schi:^.. Trias, dénia locarinalum (Nummocalcar) Wollemann, Solarium Néoc. denliculala (Delphinula) Lamarck Eoc. denticulata (Raphislomina) Ulrich.... Silur. deornata (Turbina) de Kon. Turbo ... Carb. depauperata (Nododelpliinula) Lycelt, Turbo Bath. depressa (Discohelix) Terq. et P. Sol. Lias, depressa (Plalybasis) d’Orb. St cap.... Balh. depressa (Lacunella) Desh. Lacuua.. Eoc. depressum (Plalyschisma) Weller Carb. depressecingulala (Pseudotorinia) Sac. Plioc. depressomoniliferum (Solarium) Sac.. Plioc. Terr. Pages depressulina (Pseudolorina) Sac. Sol. Mioc. 166 derasus(Metriompbalus)deLor. ï’mbôo Kimm. 221 dertonensis (Pseudotorinia) Sacco Mioc. 166 derelicta (Cordieria) de Greg. JActoc. Eoc. 228 Deshayesi (Calliomphalus) Héb. et R. Trochus Oli". 222 Deshayesi (Hamusina) Terq. r?’OC/ut5. Lias. üO Deshayesi (Homalaxis) Michaud, i/t/r. Eoc. 160 Deshayesi (Littorina) Cossmann Eoc. 66 Deshayesi (Medoriopsis) Speyer, Lac. Eoc. 110 Deshayesi (Solariaxis) MicheT’ No/ar. . Mioc. 170 Deshayesi (Xenophora) Michelolti Mioc. 191! Deslongchampsi (Amberleya) Gemmel I. Lias. 49 Deslongchampsi (Charlroniella) Moore, Turbo Lias. 40 Deslongchampsi (Goniospira) Cossm.. Baj. 255 Desvoidyi (Eucyclus) d’Oi b Néoc. 55 devexus (Euomphalus) Eichwald Silur. 129 devonicum (Cyclonema) Whidb. lAtt. Dév. 26 Dewalquei (Oolilicia) Bosq. Littor Maësl. 60 Dewalquei (Pseudocancilla) Br . et Cor. Mitra Paléoc. 250 diadema (Cülpomphalus) Lyc. Solar.. Baj. 157 dialyla (Entomope) Cossuî. Lacîma. . . Eoc. 112 diclyophora (Oolilicia) Ascher, L///or. Poitl. 50 digoniala (Charlroniella) Cossm Lias. 39 dilatatum [Bucciuum) Baud. [v. Uro- salpinx] Eoc. 232 dilecta (Solariaxis) Desh. Solariuui.. Viv. 171 Dilleri (Eucyclus) Slanton, Am&er/. . . Néoc. 55 dimidiala (Charlroniella) Sow. Troch.. Baj. 40 dimidiatus (Euomphalus) Koken Silur. 129 Dionysii (Straparollus) Montlort Carb. 146 disculus (Disculus) Desh. Solarium.. Viv. 171 discus (Euomphalus) Goldfuss Dév. 129 disjoncta (Homalaxis) Lamk. Solar.. Eoc. 160 distans (Eccyliompbalus) Billings Silur.* 125 dislans (Sti'ophostylus) Lindst. Cyc/on. Silur. 18 dislorta (Rigauxia) Terq. et P. Cerit. Lias. 255 dkes (Trochonema) Barr. Trochus... Dév. 12 divisa (Promathildia) Hov. Turrit.... Oxf. 255 Dixoni (Pseudomalaxis) Vass. Z)ûco/l Eoc. 142 dolomilica (Eunemopsis) Kiltl Trias. 52 Doloris (Eucyclus) de Ryck. 0//v/a. . . Cén. 56 Doncieuxi (Climacopoma) Cossmann. . Eoc. 174 Douvillei (Nipleraxis) Coss. et P. Sol. Eoc. 167 Dowlingi (Trochonema) Whiteav. Gy/’. Silur. 12 dubisiensis(Oncospiia)Pict.etC Tit/’//o Barr. 61 Dubusi (Nipleraxis) Coss. et Piss. No/. E^oc. 167 Dufouri (Climacopoma) Vass. No/ar. . Éoc. 171 Dumasi (Littorina) Cossmann Eoc. 66 Dumasia (Oolilicia) Guir. et Og. Turbo Kimm. 59 Dumonti (Pseudotorinia) Nyst, Solar. Olig. 166 dundriensis (Discohelix) Hudl. NTr^p. Baj. U 5 Dunkeri (Discohelix) Moore Lias. 51 Dunk'Ti (Eucyclus) Munst. l'urbo Lias. 136 Pages 226 129 226 177 110 232 80 192 202 136 56 188 49 140 232 170 76 166 76 49 50 154 222 133 121 60 16 50 18 129 170 14 216 62 51 224 140 151 140 218 ISO 21 226 135 139 106 158 166 165 282 ESSAIS DE Tei'r. Pa Dupiniana (Discohelix) d'Orb. Strap. . Néoc. duplicalum (Trochonema) Ulrich. Gyr. Silur. Durui (Charti-oniella) de Lor. Turbo. Porll. Duryana (Rolhptelzella) d’Orb. Troch. Baj, Daleraplei (Epheria) Desh. Lacuna... Eoc. eburnæformis (Pseudocirsopc) Sandb. Lacuna Olig. ebiirneus (Dissochilus) Taie Eoc. edenlula (Gaskoiiiia) Sow. Cypræa... Viv. elïiisa (Medoriopsis) Desh. Lacuna... Eoc. egregius (Eucycliis) Koken T. . Trias. claborala (Solariaxis) Conr. Sular Eoc. elala (Isapis) Taie Eoc. elala (Serpulospira) Barr. Turbo Dév. elaloconica (Solariaxis) Sacco, Sol. . . . Plioc. elegans (.\mberleya) Munsl. Turbo... Trias, elegans (Euomphalus) de Koninck. . . . Carb. elegans (Oolilicia) 'Desh . Littor Néoc. elegans (Porllockia) de Koninck Carb. elegans (SIrophoslylus) Hall Silur. eleganlula (Aciisina) Donald Carb. eleganlula (Turbonilella) de Koninck Carb. elongala (Aciisina) Flem. Turrit Carb. elongala (Oolilicia) Bros. Littor Call. Elora (Oniphalocirrns) Billings, Vlcur. Silur. emai-ginala (Clalhurclla) Donov. Mur. Viv. emergcns (Serpulospiia) Barr. Rot... Dév. Emiliæ (Solariaxis) Srmper, Sol xMioc. Einylins (Eucyclns) d’Orb. Trochus.. Lias, encrinus (Discohelix) Dum. Strapar.. Lias. Enjelrani (SIrophoslylus) Cl. Holop.. Dév. eolhinos (Isapis) Taie Eoc. Epaphus (Eunemopsis) Laube, Turbo. Tr as. Epulus ( Delphinula) dOrb. Turbo.... Raur. er on"a ( \rc!ii:ncdiclla) Cossmann. . . . Plioc. Eryx (O.)lilicia) d’Orb. Turbo Porll. etalensis (Anoplychia) Pielle, Cerit... I.ias. Elhrridgei (Spirocirrus) Lyc. Turbo.. Baj. eiicycia (Spirocyclina) Laube, Turr . . . Trias. Eiuloxus ( Meirioni plia lus) d’Orb. Tur 60 Raur. euoinphaluides (Solariaxis) d’Arcliiac Solarium Eoc. euomphalus (Discohelix) Ou. .S/rap. . Lias. Eurydice (Slraparollina) Billings Silur. eurydiclium (Epheria) Cossm. Lee... Eoc. evolvens (Lylospii'a) Koken Silur. Ewaldi (Pseudolorinia) v. Koen. SoL. Olig. exallalus (Slraparollus) de Koninck .. Cai b. excavata (rerelrina) Cossmann Baj. excavalum (Trochonema) Bar;-. Turbo. Dév. excelsa (Holopea) Ulricli Silur. excenlricum (rrorhonema) üliich.... Silur. exigua (Discohelix) Phil. Euomphal . . Trias. exigua (Discohelix) Brôsamlen Lias. exiguus(Eccyliomphalus) Kirtdle, Vhan. Dév. Terr. Pages exigua (Eucycloscala) Healey Rhél. 2.0(5 exigua (Oolilicia) Lyc. üionofionto. . . Balh. 08 exilis (Clalhrobaculus) Healey Rhéf. 2o5 exilis (Echinocirrus) Eichw. Sol Carb. 215 expansa (Bucanospira) Ulrich Silur. 22 expansum (Solarium) Michelolli Mioc. 1(55 expansus (SIrophoslylus) Hall Dév. LS expansicaricanata (Solariaxis) Sac Mioc. 170 explanala (Slraparollus) de Koninck. . Carb. I'i7 exseiTa (Discohelix) Hudl . Strap Baj. 135 exserta (PoiTlockia) Rœmer, . . Dév. 16 exsul (Lamelliphorus) Eug. Desl. On.. Balh. 191 exlensum (Trocholugurium) Sow. Trot'. Eoc. 195 exiraclus (Melrioraphalus) Coss. Eue. Sén. 324 fallaciosa (Pseudolorinia) Tiberi, Sol. Plioc. 166 fallax (Slraparollus) de Kon. f'uoni. . . Carb. 147 . Faucignyanus (Paralurbo) Pict. el R. Turbo Al b. 39 Fauslæ (Pseudotorina) Sacco Mioc. 166 feneslralis (VVôhrmannia) Whid. F(40. Dév. 131 feneslrala (Isapis) Carpenler Pleist. 90 ferox (Discohelix) Gümb. Edoin/o/ï. .. . Rhél. 135 ferralus (Eucyclus) Brœs. Lurbo Call. 55 Ferryi (Oolilicia) Dumorl Turbo Lias. 58 filicinclus (SIrophoslylus) Whileav. . . Silur. 18 lilo«a (Solariaxis) V. Koen. No/a/’ Olig. 170 filosum (Trochonema) Barr. Turbo... Dév. 12 fimbrialus (Aslralilcs) VVhileaves Dév. 185 Firkeli (Calliomphalus) Br. et C. Turb. Paléoc. 222 Fischeri (Delphinula) R’g. el Sauv. . . . Balh. 217 Fischeri (ProlorculaJCossmann Lias. 252 fislula (Ecliinocirrus) Slopp. Cirr.... Trias. 47 flammuligera (Kalosira) Pielle, rc/’/i/i. Balh. 253 lleurieriensis(Oolilicia) Pic.elC.Ta/’//o Apt. 59 ffuctualum (Cyclonema) Ulrich Silur. 26 flueus (Katosira) Pielle, ï’/U’/-/7e//a. . . Balh. 253 For//esi (Nododelphiniila) d’Orb. 7’îi/’//o Api. 226 formosa (Aclis) Br. el Corn. Scalar.. Paléoc. 257 Jormosu i (Colpomphalus) Terq. Sol . . Balh. 137 fossar (Fossarus) xVdams, IS'atica. ...'.. Viv. 86 fossilis (Delphinula) Alarlin Plioc. 218 Foui ncti (Ciri’us) Dumorlicr Lias. 200 fragilis (Medoriopsis) Desh. Lacuna.. Paléoc. 40 fragile (Trochenema) Ulrich Silur. 12 fralernus (Euncmal Barr. Turbo Golhl. 13 frenatus (Euomphaloplei us) Lindslr. Pleurotomaria Silur. 184 Frilschi (Eucyclus) Al uller, 7'(//’//o Sén. 56 lunalus (Alelriomphalus) Goldf. /Ic/p. Séq. 224 funatoides (Metriomp. ) (^u . Turbo... Séq. 224 f unaloplicosa (Nododelphinula) Quenst. Turbo Raur. *226 funiculalus (Ale triompha lu s) Phil.7’///7/. Baur . 224 Gabbi (Cominel'a) Dali, Molopophorus _ Alioc. 2C0 galeodina (Pseudocirsope) Bœltg. Lac. Alioc. 100 1res 136 12 40 48 105 101 114 133 109 53 169 90 145 171 49 129 59 16 17 258 28 258 59 214 228 115 170 54 135 18 90 1 217 258 59 253 202 260 224 170 135 154 165 127 166. 147 255 12 20 11 134 135 125 PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 283 Gaspesia (Holopea) Clarke Gaudryi (Solariaxis) Morl. Solar gaulliaa (Oolilicia?) de Lor. Raui gemmalus (Eticyclus) Lyc. Arnberl... Gemaiellaroi (Rolhplezella) Zittel, 3’/‘OC. geaeralis (Eucyclus) Muast. Turbo... Gesliai (Cii'sope) Vasseur, Lacuna — gigaaleiis (Euom[)halus) de K. Rapliist. glabruai (Troclioaema) Liads. Cyclon glabratuai (Platyschisnia) Phill. Vlcur. Glaadulæ (Aaoplycbia) Duniort. Turr. globalus (Melriomplialus) Buv. Delpli. globosa (Turboailella) de Koniack globulosa (Epheria) Desb. Lacuna gloriosus (Paralurbo) Zillel, Turbo... Goldfussi (Delpliiaula) Black. Trochus Goldfussi (Oaiphalociri us) d’Arch. et de Ver a. Euomplialus goniatus (Eucyclus) Eug. Desloag goaiata (Litloriaopsis) Cossaiaaa Goosseasi (NipLeraxis) Moi let, Sol Gosseleli (Semisolarium) Harrois, Sol. gothlaadicus (Eccylioaiphalus) Liadst. Goupiliaaus (Melriomp.) d Orb. Turbo gi-acilis (Clalhurella) Mlg. Murex gracilis (Oncospira) Zittel gracilis (Rigauxia) Dar. de la Chav ... gracilis (Slrophostylus) Ulr. Cyclon.. gracilis (Raiblia) Wôhrm. Diploch gracilis (Tectospira) Blascbke gracillima ( l'urboaitella) J. Bôliia. . . . gradalus (Euoraphalus) de Koainck. . . gradatus (Euoaipbalus) Kokea gradalus (Spirocirrus) Hudl. Cirrus.. gradala (Viviaaia) Kokea, Solar graadis (Medoriopsis) Cossraaaa graadis (Straparollus) de Koaiack graaicosta (Oolilicia) Huv. Liltorina. . graaosa (Helicoloaia) Ulrich graaosuai (Nuraaiocalcar) d'Oib. Sol. graaleaeasis (Aclisiaa) Doaald graaulata (Raiblia) Kiltl, Flemingia. . gi'aaulosus (Me triomphal us) S loi. Gibb. Grasiaua (Oolilicia) Cctt. Turbo grata (Terelriaa) Terq. el P. Turrit.. Graleloupi (Lilloriaa) Deshayes Grale^oupi (Solarium) dOrbigny Gravesiaaum (Trocboluguriuai) d’Orb, Phorus grayeasis (Sulcoaclæoa) Maire gregaria (Hypsipleura) Slaalon ... Greppiai (Purpuroidea de Lor. Turbo. Griflillii (Tropidostropha) M’Coy, Pleur Grossou vrci (CliBîacopoma)Cossmaaa. Grossou vrei (Delpliiaula) Cossaiaaa, , ïerr. Pages Dév. 20 Eoc. 170 Alb. 60 Baj . 31 Porll. 48 Baj. 31 Eoc. 103 Carb. 129 Silur. 12 Carb. 138 Lias 233 Raur. 221 Carb. 27 Eoc. 105 Porll. 38 Maëst. 218 Dév. 213 Baj. 51 Eoc, 02 Eoc. 167 Alb. 130 Silur . 123 Céa. 224 Viv. 228 Porll. 61 Lias. 253 Silur. 18 Trias. 204 Trias. 80 Trias. 28 Carb. 129 Silur. 129 Baj. 202 Trias. 133 Eoc. 110 Carb. 147 Raur. 39 Silur. 181 Alb. 140 Carb. 238 Trias. 201 Séo. 224 Néoc. 39 Lias. 253 Mioc. 66 Mioc. 104 Eoc. 193 Porll. 227 Néoc. 234 Raur. 249 Carb. 181 Séa . 174 Séa . 218 Gru.nii (Litloriaopsis) Opph. LUI Guebliardi (Nuiamocalcar) Cossaiaaa. Gucrangeri (Nododelphin.) d’Orb. Turb. Guillieri (Cycloaema) OElilert, Turbo. Gümbeli (Discohelix) voa Amaioa.... gyaiaa (Delpliiaula) Cossai. cl Piss... gymna (Duaiasella) Cossai. Liltor llaaiilloaiæ (Halopea) Hall. Macrorh.. Haaiilloniæ (ïrochonema) Hall, Cycl . hamptoaeasis (Melrioaiphalus) Morr. et Lycett, Turbo Haueri (Riselloidea) Killl, Pachyp Heberli (Laraellipliorus) Laube, Onust. Heberli (Toriaia) Desh. Philippia Hecale (Straparollus) Hall, Euornpii.. Helenæ (Colpomphalus) Dum. Solar. Heliacus (Lamelliphorus) d’Orb. Troc. heliciforme(Plalyschisma) M.EuompIl. heliciforaiis (Straparollus) de Koriiack. heliciauai (Plalyschisma) Muas. Euorn. heliçoides (Euomplialus) Kokea heliçoides (Homalaxis) Cossm. et Piss. heliçoides (Plalyschisma) Sow. Amp. helicomorpha (Plalyschisma) de Kon. Heliscus (Oolilicia) Sauv. el Rig. Troc. helvelica (Delpliiaula) Cossm. et Peyr. heaiicolpa (Aaoptychia) Cossmaaa hemisphæricum (Nummoc.) Coss. Sol. heptagoniatus (Paralurbo) Cossmaaa. héros (Cœlocealrus) Kokea Hesioae ('ï'rochoaeaia) Perner heterogeaus(Dissochilus) Desh. Quoya. helerostoaia (Horizosloma) Gein. Cer. hierlalzeasis (Eiicyclomphal.) v. Amai. hirsuta (Delpliiaula) Eug. Desloagch . . Hœraesi (Discohelix) Laube, Solar Hoeraesi (Pseudocirsope) Bœltger, Lac. Hœraesi (Solarium) Michelolli Hofmaaai (Delpliiaula) Pelhô, Astr... hologyriformis (Palæoaarica) Blasch. horridus (Eucyclus) Hudl. Arnberl... horteasis (Solariaxis) Opph. Solar... Houdardi (Claviscala) Cossaiaaa Houdardi (Fuais) Cissmana Hudlesloai (Nodoclclphiaula) Co sm.. Hudlesloiii (Oolilicia) Grepp. Litt.... Hudlesloai (Spirocirrus) Cossmaaa. .. Hugiaaum (Seaiisolar. ) Picl.-el C. Sol. humerosum (Cycloaema) Ulrich humerosus (Eucyclus) Staat. Turbo.. humilis (Holopea) Clarke el Swarlz. . . imhricatus (Eucyclus) Sow. Troch. .. . imaiaturus (Turbochilus) Barr. Turbo iaipoleas (Schizosloma) de Koaiack.. . Terr. Pages Olig. 62 Bair. 110 Ceo . 2 26 Dév . 26 Baj . 133 Eoc. 218 Eoc. 73 Dév. 20 Dév. 12 Balli . 223 Trias. 76 Call. 191 Viv. 172 Dév. 147 Lias. 136 Lias. 191 Dév. 138 Carb., 143 Dév. 138 Silur. 129 Eoc. 160 Carb. 137 ' Carb. 138 Arg. 39 Mioc. 218 Lias. 233 Balh . 140 Barr. 37 Trias. 213 Dév. 12 Eoc. 114 Ceo . 230 Lias. 203 Balh. 217 Call. 133 Mioc. 102 Mioc. 163 Séa. 218 Trias. 86 Baj . 34 Eoe. 170 Néoc. 237 Alb. 236 Baj . 226 Baj . 58 Baj. 202 Alb. 136 Si lui-. 26 Néoc. 33 Dév. 20 Lias. 31 Silur. 36 Carb. 133 284 ESSAIS DE Terr, Pages impressa (Platyacra) Schaf. Troch. . . . Rhét. 207 inæquicoslata (Oolilicia) Kaiin. Turbo Sén. 60 inaiiiicta (llolopea) Whidi). Turbo.... Dév. 10 inconspicua (Turbinilopsis) de Kon... Carb. 28 inconslans (Oolilicia) Slol. Littor Sén . 60 incrassala (Laciina ?) KilU Trias 102 increscpns(Eccyliopter.) Eicinv. Euom. Silur . 181 indecisus (Paralnrbo) Pict. et Roux.. Alb. 39 iiidica (Discolielix) Slol. Strapar Cén . 136 iaeptus (Straparollus) de Koninck Carb. 146 Jnfernoi (Gaskoinia) C^.r.-Irelli, Glob. Plioc. 233 infimum (Plalyschisma) Barr. Turbo. Silui-. 158 innatum (Cyclonema) Ulrich Silur. 26 înllala (Serpulospira) Barr. Rotel .... Silur. 115 inllalus (Sirophoslylus) Wbiteaves. . . Silur. 18 iiîllata (Turbonilella) Rœmer sp infracarinatus(Ecbinocirrus) Kiltl, Cœ- Dév. 28 locentrus Trias. 215 infraeocæiîicum (Climacop.) Coss. Sol. Paléoc . 174 infralia-jica (Discobelix) Qu. Solar... Lias. 135 iiifrequens (Sirophoslylus) Barr. Turbo Silur. 18 infundibulum (Helicotoina) Kok. Macl. Silur. 181 infundibulum (Trochotugur.) Br. Troc. Plioc. 195 iiiopinaluin (Plalyschisma) de Kon . . . Carb. 158 inoi'iinla (Episcynia) dOrb. Solar.. . Viv. 173 insiguis (Holopca) Uliûch Silur. 20 insigne (Solarium) Michelolli Mi oc. 165 insiguis (Xenophora) Kner, Phorus... Maëst . 193 insolita (Riselloidea) Klipsl. Troch... Trias. 76 inlermedius (Cirrus) Buckman Baj . 200 inlermedius (Eucyclus) Terq. Trochus. Lias. 51 inlorlus (Eccyliomplial us) Billings Silur. 125 inlraornala (Solariaxis) White, So/a/\ Crél. 170 iiToi-ala iLillorina) Say, Turbo Viv. 66 ilalica (Pseudomalaxi>î) Sacco, Discoh. Mioc. 143 Iiys (Oolilicia) d'Orbigny, Turbo Lias. 58 JaccarJi (Eucyclus) Piet, Camp. 'Turbo Bair. 56 Jame.■^i (Slra[)arollus) M’Cuy, Plaiysch. Carb. 158 Jamoignacns (Eucyclus) Terq. Trochus Lias. 54 japonicuin (Phasianema) Adams Viv. 89 Jeflrcysianus (Gyriscus) Tibcri Viv. 172 .Tcwelli (Cypræolina) Carp. Margin... P eist. 230 Julia (Eucyclus) d'Oib. Turbo Lias . 5 1 junior (Angyomphalus) de Kon. Raph. Carb. 152 Jurassi (Eucyclus) l^ycell, Amberleija. Balli . 55 karapaudicnse (Scmisolarium) Slolic. karh'leinen.sis (Sirophoslylus) Barr. Sén . 157 'Turbo Dév. 18 Karreri (Hiderospira) KiLtl, Lacuua . . Trias. 102 Kcai neyi (Palæolrochus) Hall, Pleur. kieslingwaldensis (Trajanella) Weinz. Dév. 34 Ohoiiuit^^ia . Cén . 252 Killli (Parapalæonarica) Blaschke Trias . 86 Klipsli ini (Enlomope) Cossm. Litiop'^. Eoc. 111 Kloosi (Eucyclus) Wollcm. 'Turbo — Barr. 56 Terr. Pages Kobyi (Eucyclus) de Loriol, Turbo... Oxf, 55 Kokeni (Aspeiilla) Picard, Delphiu... Trias. 209 Kokeni (Euomphalus) Cossmann Carb. 129 Konincki (Slraparollus) Cossmann Carb. 146 korykanensis (Oolilicia) Weinz. Turbo Sén . 60 Kossmali (Semisolar.) Newlon, Sol.. Sén . 157 koslejense (Teclarium) Bœllger Mioc. 71 koslejensis (Solariaxis) Bœllger Sol.. Mioc. 170 Labadyei (Phymalifei') Goldf. F.uomp. Dév. 130 labiala (Cirsope) Sandb. Lacuua Olig. 103 laciniala (Delphinula) Lamarck Viv. 216 [.acordairianum (Cyclonema) de K. 7Vo(“. Cai b. 15 lacuna (Lacuna) Montagu Hélix Viv. 98 lætus (Euomphalus) de Koninck Carb. i29 lævis (Philoxene) d’Arc. el V. Euomp. Dév. 145 lævigala (Anoplychia) Desl . Ccrith... Baj . 253 lævijugalus (Eucyclus) Bros. Turbo.. Call. 55 Lamberli (Eucyclus) Cossmann Lias. 54 Lamberli (Torqualiscala) Desh. Scalar. Eoc. 257 larnellosus (Fossarus) Monirouzier. . . . Viv. 88 lamellosus (Lanîelliphorus)d'Orb.7’roc. Lias. 191 laminosus (Euomphalus) Koken Silur. 129 Langi (Eucylus) Pict. el Camp. Turbo Api. 56 Langlassei(Ephcria) deRainc. Lacuna. Eoc. 105 Langlassei (Nipleraxis) Morlel, ,So/a/‘. Eoc. 167 Lapeyrousei (Eucyclus) d’Arch. 'Troc. Tur. 56 lapicida (Raphistomina) Saller Silur. 179 lalicincta (Omospira) Ulrich Silur. 176 laïus (Euomphalus) Hall Carb. 129 lalccosla (Raiblia) Munsl. 'Troch Trias. 204 lalecrenulala (Solariaxis) Sacco Ploc. 171 laudabile (Cyclonema) Barr. Cirr Dév. 26 laudunensis (Homalaxis) Defr. Sol... Eoc. 160 laurentina (Raphislomina) Bill. PI Silur. 130 laxala (Slenolis) A. Adams Viv. 94 laxispira (Delphinula) Rolle Séq. 217 Leachi (Cirrus) Sowerby Lias . 200 Leana (Pseudomalaxis) Gabb, Discoli. Sén . 143 Leavenvvorihanum (Cyclonema) Hall.. Carb. 26 Lebesconlei (Nipteiaxis) Vass . Sol.... Eoc. 167 Leblanc! (Met riom pliai ns) d’Arch.ï’u?'(^. Cén . 224 Legayi (Oolilicia) Cossmann, Monod.. . . Bail). 58 Lennieri (Nipleraxis) Cass, el Piss. Sol . Eoc. 167 lens (Discobelix) Gabb, Strapdr Sén . 136 leo (Oolilicia) d Orbigny, Turbo Lias. 58 It'prosa (Xenophora) Morlon, Troch... Crel. 193 lepta (Amberleya) Gemm. 'Turbo Lias. 49 Lescarboli (Trochoneraa) Clarke Dev. 13 Lelleroni (Riselloidea) de Lor. Troch. Séq. 76 levaia (Melaraphe) Desh. Litlor Eoc. 67 levalum (Schizostoma) Hall, Ophil.... Silur. 132 liasina (Discobelix) Dunker, Plan Lias. 133 liasina (Teileria) Cossmann Lias. 251 ligusiica (Pseudomalaxis) Sacco Plioc. 143 lima (Delphinula) Lamarck Eoc. 217 PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE 286 Terr. Pages limalus (Euomphalus) Klips. Delph... Trias. 129 litnaliis (Euomphalopterus) Lindsir. . . Silur. 184 limbatus (Pleurophorus) d Archiac et de Vern. Pleurotomaria Dév. 188 limosus (Eucyclus) Qu. Turbo Kimni. P5 lindonensis (Metriomph.) Hudl. 7’w7-iyo Baj. 223 linealum (Gyclonema) Koken Silur. 26 lineala (Medoriopsis) Br. et G. Lac... Paléoc. llü liratum (ïrochonema) Ulr. Giron Silur. 12 littorea (Gittorina) Lin. Turbo Viv. 60 lituitiformis (Eccyliomph.) Wliitf Silur. 125 longinquus (Eucyclus) Qu . Turbo Kimm. 55 Loiioli (Eucyclus) Gossmann Oxf. 55 Lorioli (Riselloidea) Grep. ï’rocA Baj. 76 Louslaui (Epheria) Desh . lacM??a Eoc. 105 Loveni (Enlomope) Bayan, Lac Eoc. 112 lucida (Nipteraxis) Opph. Solar Olig. 168 lulea (Philippia) Lamk. Sol Viv. 162 Lycetti (Rothplelzella) Whitheaves, Monodonta Batli. 48 Lyelli (Eunema) Barr. Turbo Silur. 13 Lyelli (Solarium) Michelotti Mioc. 165 Lyelli (Xenophora) Bosquet Olig. 193 lyra (Phasianema) Gonr. Delphin Mioc. 89 macrorbphalus (Pseudocirsope) Gossm. Lacuna Eoc. 1U2 macromphalus (Straparollus) Winch . . Garb. 147 macroplera (Pseudolacuna) Bœllger . . Olig. 107 macrosloma (Holopea) Hall Dév. 20 madisoneuse (Trochonema) Ulrich Silur. 12 Mailleana (Delphinula) dOrb. Turbo. Gén. 217 mammula (Straparollus) de Kon Garb. 147 manitobensis(Omphalocirrus) Whiteav. Dév. 214 Mantelli(Melriomph3lus) Leym. ï’ur&o Néoc. 224 marginata (Girsope) Desh. Lacuna... Eoc. 103 marginala (Helicotoma) Ulrich Silur. 181 marginata (Hoinalaxis) Desh. .. . Eoc. 160 marginata (Pseudotorinia) Desh. S'o/. . Eoc. • 166 Marklini (Euomphalopt.jLinds.P/ewr. Silur. 184 marollinus (Eucyclus) d'Orb. ï’Mrfeo. . Neoc. 55 Marthæ (Nipteraxis) Bœtlg. Solar Mioc. 168 Martiniana (Discohelix) d'Orb. Strap. Alb. 136 Martinianus (Paraturbo) d’Orb. Turbo Apt. 39 marylandense (Gyclonema) Presser .. . Dév. 26 marylandica (Holopea) Glarke et Sw. . Dév, 20 marylandicus (Straparollus) Glarke. . . Dév. 147 Matheri (Strophostylus) Hall Dév. 18 Mausseneti (Melaraphe) Gossm . . Paléoc. 67 maximum (Solarium) Philippi Plioc. 165 mayensis (Asperilla) Gossmann Lias. 209 mediale (Gyclonema) Ulrich Silur. 26 mediterranea (Amberleya) Gemm Lias. 49 inedilerranea (Ersilia) Monteras .Viv. 93 mediterraneum (T. ochotugurium) Ti- hev\, Xenophora Viv. 195 Terr. Pages melanostoma (Littorinopsis) Grày melanostoma (Risella) Gm. Trochus. Meneghinii (Spirocirrus) dal Piaz, Cir. Meriani (Ooliticia) Munst. Turbo metense (Brochidium) Frir. Srapar.. Meyendorffl (Eucyclus) d’ürb. Turbo. michaillensis(DiscoheL) P. et G. Strap. michaillensis (Oncospira Piclet et G. Turbo Michaleti (Ooliticia) Gossm. Turbo... michaillensis (Discohel.) P. et C. Strap. microscopica (Medoriopsis) Staadt^ tac. microstoma (Phasianema) Bœtt. Fos. microtricha (Turbonitella) Roemer sp. Midas (Riselloidea) d'Orb. Turbo rnililaris (Serpulospira) Whid. Vhane- rotinus millegranosquamosa (Solariaxis) Sac. millegranum (Solariaxis) Lk. Solar. millegranum (Trachyspira) Gemmell. Milleri (Eucyclus) Wright, Turbo... minima (Aclisina) Swallow, Murch.. minima (Turbina) de Koninck minuta (Aclisina) Stevens, Aclis. minor (Portlockia) de Koninck minutus (Goelodiscus) Schübl. Euorn. minuta (Risella) Desh. Trochus minutus (Straparollus) de Koninck. . . minutissima (Medoriopsis) Desh. Lac. minutulus (Eucyclus) Kitch. Turbo. miocænica (Solariaxis) Sac. Sol miosolarioides (Pseudoninella) Sacco, Delphinula mirabilis (Epheria) Desh . Lacuna miiula (Sublacuna) Taie et G. Strebl. misera (Pseudotorinia) Duj. Sol missouriense (Platyschisma) Weller. . mitis (Littorina) Deshayes mitis (Euomphalus) de Koninck modesta (Raphislomina) Ulrich moguntina (Littorina) Braun Mojsvai-i (Hallstadtia) Kok. Trochon. monilifer (Eucyclus) Lyc. Ambcrl — monitiferum (Semisolarium) Midi. Sol. monilifer um (Solarium) Bronn monodonta (Prosthenodon) Dh. Littor. Monroei (Trochonema) Gleland montensis (Solariaxis) Br. et G. SoL. montium (Littorinopsis) Opph. Litt.. Moorei (Girrus) Gossmann morencyana (Gœlostylina) Piette, Vha- sian morencyanus (Pustulifei ) Terq. et P. Cerithium morganensis (Eucyclus) Stant. Turbo. Morgan! (Girsope) Gossm. etPiss. Lac. Viv. 62 Viv. 73 Balh. • 202 Gall. 58 Lias. 18 Balh . 55 Barr. 136 Barr. 64 Apt. 60 Barr. 136 Eoc. 110 Mioc. 89 Dév. 28 Lias. 76 Dév. 144 Mioc. 170 Phoc. 171 Porm . 15 Baj. 54 Garb. 259 Garb. 21 Garb. 259 Garb. 16 Lias. 149 Eoc. 74 Garb. 47 Eoc 110 Néoc. 56 Mioc. 170 Mioc. 219 Eoc. 105 Eoc. 112 Mioc. 166 Garb. 158 Eoc. 66 Garb. 129 Silur. 180 Olig. 66 Trias. 97 Bath . 54 Alb. 155 Plioc. 165 Eoc. 67 Dév. 12 Paléoc. 170 Dlig. 62 Lias. 200 Lias. 251 Lias. 252 Néoc. 55 Eoc. 104 286 ESSAIS DE Terr. Pages Morgani (Oolilicia) H. Douv. ÏAttov... iNIaëst. 60 Mouloniana (Discohelix) dOvb. Strap. Barr. 136 mucronata (Litlorina) Cossmann Eoc. 65 mullicarinatum (Trochonema) Lind- sli ôm, Cyclouema Silur. 12 niullicingulala (Oncospira) Zillel Portl. 64 mulliliralum (Trochonema) Hall, Cycl. Dév. 12 mumiola (Gouelina) Cossm. Littor Eoc. 60 munila(Nododelphinula) Forb. Apt. 226 Murchisoni (Eucyclus) Munst. Baj. 54 muricata (Delpliinula) Zekeli Tur. 218 muricatum (Trochonema) Lindstrôm. Silur. 12 mulabilis (Porllockia) Rœmer, Turfco. Dév. 16 mutans (Helicüloma) Kok. /îap/(isE . . Silur. 181 Mysis (Eucyclus) d’Orb. Trochus., Lias. 54 Myllonis (Isapis) IMaury Olig. 90 nana (Porllockia) de Koninck Carb. 16 nanus (Stiophoslylus) Meek el Wor- then, Flatysloma Carb. 19 nalicella (Pseudocirsope) Vass. Lac.. Eoc. 101 naticoidea (Turbina) de Koninck Carb. 21 nebula (Raphiloma) Mont. Pleur Viv. 228 negleclum (Solarium) MiclieloUi Plioc. 165 neocomiense (Semisolar.) d'Orb. Sol.. Neoc. 156 neriloides (Melaraplîi ) Lin. 2'uri^o Viv. 67 Nesea (Eucyclomphalus) d’Oi b. 2wr(>0. Lias. 202 newloniensis (Pseudolorin.) Dali., S'o/. Eoc. 166 Nicias (Eucyclus) dOrb. Turbo Lias 54 nigricans (Omospira) Barr. Rot Silur. 176 Nilssoni (Eucyclus) Munst. Turbo... Sén. 56 Nincki (Funiscala) de Boury, Scalar. Eoc. 257 niotum ( Trochonema) Hall, Pleurot. Silur. 12 Nireus (Oolilicia) d’Orb. 2’m/*6o Sén. 58 n lens (Epheria) Desh. Lacuna Eoc. 105 nilidum (Eunema) Ulrich Silur. 13 nitidissima (Holopea) Lindstrôm Silur. 20 nivernensis (Angularia) Dar. delà Chav. Lias. 250 nobilis (Pseudomalaxis) Verr. Ornai.. Viv. 143 nodifera (Ambei leya) Pielte, LiTf Balh. 49 nodosa (Amberleya) Buckm Ter Balh. 48 nodosus (Cil rus) Sowerby Baj. 199 nodosum (Paleunema) Munst. Pl Trias. 78 nodosum (Solarium) Borson Mioc. 165 nodosa [Turboi'ien) Seeley Apt. 38 nodosospirala (Delphinula) Cossm Paléoc. 218 nodulifera (Lillorinopsis) Bœlt . Li7L . Olig. 62 nodulosa (Goniospira) Dar.de la Chav. Lias. 255 nodulosum (Trochonema) Lindst. Cyc/. Silur.'" 12 Noguesi (Bigauxia) Dumort. 6’en7/L . . Lias. 255 noironensis (Goniocylindrites) Maire. Portl. 227 normaniana (Plalyacra) d'Orb. Ctrr. . . Lias. 208 norlhamplonensis(Riselloidea) Wilson, Turbo Lias. 76 Noueli (Drepanochilus) d’Orb. 7?05L . . Tur. 233 nucleala (Discohelix) Brôsamlen Lias. 135 Terr. Pages nummulitiferum (Trochotugurium) Deshayes, Xenophora Eoc. 193 nuperum (Solarium) Conrad Mioc. 165 nux (Holopea) Lindstrœm Silur. 20 obeliscus (Eucyclus) Eug. Deslongch. Lias. 54 obesa (Sublacuna) Tate, Eoc. 113 obliqua (Holopea) Hall Silur. 20 oblilesulcalum (Solarium) Sacco Mioc. 165 (Disculus) Bayan, ,So/ar Eoc. 171 obornensis (Eucyclus) Hudl. Amb Baj. 54 obsoletus (Euomphalopterus) Ulrich. . Silur. 183 obsoleta (Isapis) Dali Plioc. 90 obsoleta (Littorina) Bœltger Mioc. 66 obsoletrum (Trochonema) Hall, Cycl. Dev. 12 obtusa (Charlroniella) Rigaux et Sauv. Troc Balh. 40 obtusus (Euomphalus) Hall Carb. 129 obtusa (Ooliticia) Sow. Turbo Bath. 58 obtusa (Pseudolorinia) Broun, Sol Plioc. 165 obtusa (Slraparollina) Billings Dév. 154 obtusangulus (Euomphalus) Koken. . . Silur. 129 ohtusangula (Melaraphe) Bœll. . Olig. 67 obvallatum (Raphistoma) Wahl. P/cîir. Silur. 178 occidenlalis (Hypsipleura) Slanton Néoc. 254 ochetophorus (Calliomphalus) Cossm. Paléoc. 222 Oclavius (Eucyclus) d’Orb. Turbo Alb. 56 oclocoslata (Isapis) Emmons, Doliurn. Mioc. 90 Ogerieni (Delphinula) de Loriol Kimm. 217 oligoslriatum (Trochotugurium) Sac.. Mioc. 193 olisiponensis (Drepanochilus) Chotïat, Chenopus Tur. 234 Omaliusi (Pseudocancilla) Br.el C, ilD'ïr. Paléoc. 230 onuslus (Xenophora) Nilss. Trochus.. Maëst. 193 opalinus (Lamelliphorus) Hudl. 0/rwsL Baj. 191 oppelensis (Harausina) Lyc. Turbo... Baj. 51 Oppeli (Discohelix) Martin Lias. 135 oppositus (Euomphalopterus) Linds- IrOm, Pleurotomaria Silur. 184 Orbignyanus (Eucyclus) Hudl . . Baj. 54 orbitala (Pseudolorinia) V. Koen . .SoL . Olig. 166 oriens (Helicoloma) Barr. Euomph... Silur. 181 Orinini (Euomphalus) Venjukotï Silur. 129 Orion (Melriomphalus) d’Orb. Turbo. Lias. 223 ornata (Amberleya) Munst. Turrit... Trias. 49 ornalum (Brochidium) Koken Trias. 139 ornatus (Eucyclus) Sow. Turbo Baj. 52 ornata (Viviana) Koken Trias. 153 ornalissimus (Lamelliphorus) d’Orbi- gny, Trochus Baj. 189 ouremense (Rostrocerillîium) Chotï. Chenopus Cén. 249 ovalis (Pseudocirsope) v. Kœn. Lac .. Olig. 102 ovoideum (Plalyschisma) Phill. P/eur. Carb. 158 Oweneanus (Eccyliopterus) Meek, Ophiletina ' Silur. 184 287 PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE Terr. Pages pagodiformis (Encyclus) Hudl. Amb.. Baj. 54 pagodus (Teclarium) Linné, Iroclius. Viv. 70 palæosargaslina (Enloinope) Maury, lyitiopa Olig. 112 Palmierii (Colpoinplialus) Gemm. Sol. Lias. 136 pallidula (Lacuna) da Cosla Viv. 03 pallidula (Xenophoi'a) Reeve Viv. 193 paludiniformis (Holopea) Hall Silur. 19 paludiniformis (Medoriopsis)Deshayes, Lacuna Eoc. 110 Panderi (Trochoneina) Koken Dév. 13 papyraceus (Lamelliphot us) Héb. et Desl. O nustiis Gall. 191 paradoxica (Sipbonalia) Jenk. Murex. Plioc. 230 parallelum (Cyclonema) Phill. Bucc.. Carb. 15 parvLila (Aclisina) Donald Carb. 258 parvula (Holopea) Ulrich Silur. 20 paskenlaensis (Oolilicia) Stant. Turbo. Nénc. 59 patellalus (Haliphœbus) Desh. Xenop. Eoc. 196 pafellata (Pseudomalaxis) Sow . Orbis. Eoc. 143 -patulura (Climacopoma) Lk. >So/a?‘. . . . Eoc. 173 pauperum (Trocbonema) Barr. ï’wr/>o. Dév. 12 pelagica (Slraparollina) Billings Silur. ' 154 Pellali (Nododelphinula) Cossmann Calliomphalus Barr. 226 Pellati (Delphinula) de Loriol Raur. 217 Pelops (Tretospira) d’O) b. iVa^ica Lias. 251 ponlagonalis (Echinocirr.) Klip. ï'u?’/?o Trias. 215 pentagonalis (Euomphalus) Phill. CDt. Carb. 129 penlangulalus (Euomphalus) Sowerby. Carb. 128 peracLilum (Raphistoma) Ulrich ... Silur. 178 percoslala (Oolilicia) H. Douv. Lütor. Maësl. 66 peregrinum (ïrochenema) Bai r. Tu/’&o Dév. 12 perforata (Holopea) Lindslrôm Silur. . 20 pergranulosa (Solariaxis) Donc. So/. . . Eoc. 170 peridesmia (Lillorinopsis) Cossmann. . Eoc. 62 pei mianum (Platyschisma) King, Euo. Perra. 158 permianus (Slraparollus) King Perm. 147 pernambucensis (Z^seuûîomaC) Watson Viv. 143 Perrisi (Pseudoninella) Grat. Delph .. Mioc, 219 persica (Oolilicia) H. Douv. Littor Maësl. 60 perspeclivum (Solarium) Lin. 7Voc/m5 Viv. 163 pervcrsus (Sti'ophoslylus) Linds. Ci/cE Silur. 18 petricola (Liltorina) Dali Pleist. 66 pelrophora (Xenophora) V. Kœnen . . . . Olig. 193 Pezanli (Entomope) Cossm. Lacuna.. Eoc. 112 Philiasus (Eucyclus) d’Orb. 'Turbo... Lias. 54 Phillipsi (Oolilicia) Morr. el L. Turbo Baj. 57 philosophus(Slraparollus) Whid. /Vior. Dév. 147 physa (Onycochilus) Lindslrôm Silur. 252 Pichleri (Cœlocealrus) Laube, Delpli. Trias. 213 Picletianus (Paralurbo) d’Orb. Turbo Alb. 39 Pieltei (Amberleya) Cossmann Balh, 49 Piettei (Rolhplelzella ?) Héb. et Desl. Trochus Call. 48 pileopsideus (Slraparollus) Phill. Cir. Carb. 147 Teri'. Pages piligera (Turbonitella) Sandb. 'Lurbo . Dév. 28 pisolilicus (Colpomphalus) Hudl . Xo/. Baj. 137 placidus (Slraparollus) de Koninck. . . Carb. 147 placidus (Turbochilus) Barr. 'Turbo.. Silur. 37 plana (Discohelix) Seeley, S'o/a?’ Alb. 136 plana (Risella) Quoy el Gaimard Viv. 74 planibasis(Pseudoninella) Coss.el Pey. Mioc. 219 planispira (Delphinula) Cossm. 'Turbo Balh. 217 planispira (Slraparollus) Hall, Euoto. . Carb. 147 planoconvexa (Solariaxis) Rouault Eoc. 170 planorbif(#mis (Slraparollus) de Kon. Carb. 147 planorbiformis (Turbinilopsis) Gemm . Ferm. 29 planulala (Helicotoma) Saller. Silur. 180 planulata (Nipteraxis) Gral . Solar . . . . Mioc. 168 planulatus (Turbiniiopsis) de Kon.... Caib. 29 planulatoides (Helicotoma) Ulrich Silur. 181 plesiomorphus (Melriomphalus) Coss- mann, Turbo. Balh. 223 plesiomorpha (Nipteraxis) Cossmann et Pissarro.... Eoc. 167 plica ta (Amberleya) d’Arch. ïl’oc/l Balh. 49 plicata (Nipteraxis) Lamk. .S’o(a?\ ... . Eoc. 167 plicala (Xenophora) Zek. Fliorus Tur. 195 plicalocoslata (Nododelphinula) Zitlel, Turbo PoiTI. 226 plicatoides (Pseudolorinia) Sacco Mioc. 166 plicalula (Pseudotorinia) Desh. No/. . . Eoc. 167 plioexlensum(Trocholugurium) Sacco. Plioc. 195 plioiialicum (Trocholugurium) Sacco. Plioc. 195 poleymiacensis (Kalosira) Du mortier, Chemnitsia Lias. 253 polygonium (Nummocalcar) d’Arch. , Solarium Bath. 139 polygonoides (Colpomphalus) Hud. So/. Baj. 137 Polypbemus (Coelocentrus) Laube, El/*. Trias. 212 polytæriialus (Eucyclus) Cossmann .. . Lias. 54 polylymeta (Oolilicia) Hudl. lAttor . . . Baj. 58 Pomeli (Nipteraxis) Rouault, No/ai*. . . Eoc.. 167 porcala (Cominella) Gmelin, Buccin., Viv. 230 porrecla (Lacuna) Carpenter Pleist. 100 porlentus (Paraturbo) While, 7îtr5o.. Sén . 39 postalensis (Lillorinopsis) de Gr. E/iax. Eoc. 62 postexlensum (Trocholugurium) Sacco. Mioc. 195 postplicala (Pseudot'^rinia) Sac. No/. . . Mioc. 168 potens (Dyeria) Koken Silur. 127 præcurrens (Eunemopsis) Kitll Tn'as. 52 præcursor (Euomphalus) Lindslrôm.. Silur. 129 prætextus (Euomphaloplerus) Linds. rieurotornaria Silur. 184 prætor (Oolilicia) Goldfuss, ïti/*//o Bath. 59 prætuberculalus (Phymaliftr) OEhlert, Euomphalus Dév. 130 pretiosa (Dumasella) Cossmann Eoc. 72 Prevostina (Touzinia) Basl. Littor.... Mioc. 62 prima (Helicotoma) Barr. Euompll... Silur. 181 primoplanum (Semisolar.) Woll. No/. Néoc. 156 288 ESSAIS DE Terr. princeps (Eccylioplerus) Remelé Silur. princpps (Eucyclus) Rœmer, Turbo. . . Raur. proambi^uus (Fossarus) BœUger Mioc. pro-Emiliæ (Solariaxis) Sacco, Sol Mioc. profundus (Lamellipliorus) Lindslrôm, Trochus Silur. Proulana (Helopea) Hall Caib. pugilis (Pliymalifer) Pliill. Euompli.. Carb. pulchella (Epheria) Desh. Lacuua Eoc. pulchellus (Eucyclus) Desh. Turbo. . .^Eoc. pit/c/icZ/rtm (Nummocalcar)d’Orb. So/. Barr. pulchella (Plalybasis) d’Orb. Strap... Bath. pulchellum (Trochoneraa) Ulr. Gyr... Silur. pulchelloides (Plalybasis) Rig. et Sauv. Solarium Bath. pulcherrimus (Eucyclus) Dolll. Litt.. Kinim pulchra (Aclisina) de Koninck Carb. pulchra (Arcularia) d’Ancona, Nassa. Plioc. punclalus(Metriomphalus) Zek. Turbo Tur. punclala (Tropidostropha) Longstalï.. Carb. punctatosulcala (Oncospira) M. Turbo. Séq. purpurea (Plagiolhyra) d’Arch. Monod. Dév. pusilla (Aclisina) Donald Carb. pusUilosum (Broclîidium) Koken Trias. pustu!osum(Numniocalcar) Cossmann. Apt. pygmæa (Discohelix) Dunk. Euom Lias. pygmæus (Eucyclus) Cossm . Amberl. Balh. pyramidalis (Amberleya) d’Arch. 7’u/’6o Balh . pyramidalis (Cirrus) Tawney Baj. pyramidaluin (Cyclonema) James Silur. pyramidatus (Lamelliph.) Phill. Troch. Baj. pyramidalum (Solarium) Sacco Mioc. pyrene (Holopea) Billings Silur. pyrulæfoi mis (Palæonarica) Klipstein, Naticella Trias. quadrala (Aclisina) Donald Carb. quadricarinata (Aclisina) Worlh. Lo- xonema Carb. quadricostata (Chartroniel.) Gold. Tî’oc. Lias, quadrinodus (Eucyclus) Qu. Turbo. . . Séq. quadriserrata (Microdomus) de Kon. Carb. quadrivolvis (Straparol . ) Hall, Euom. Carb. Qualterianum (Raphisloma) Schl. Euo. Silur. quebecensis(Eccyliomphal. BiW. Strap. Silur. radians (Angyomphal. ) de Kon. liapli. Carb. radiala (Delphinula) Zekeli Tur. radiala (Pseudolorinia) Bors. Sol Mioc. radiatum (Schizostoma) d’Arch. Euom. Dév. ranellata (Oncospira) Qu. Turbo Raur. Raspaili (Chai lroniella) Cossmann Call. Ralhierianus (Eucyclus) d’Orb. Turbo Séq. Raulini (Pseudoninella) Coss. et Peyr. Mioc. Reboursi (Kalosira) Riche, Cerithium. Baj. reclusa (Xenophora) Conrad Eoc. reclanguliis (Euomphalus) Mansuy. . . Carb. Terr. Pages reflexa (Lacunella) Dali Viv. 107 refiexilabrum (Lacunella) Coss. lac. . Eoc. 106 refraclus (Fossarus) Taie Eoc. 88 Regleyi (Delphinula) Deshayes Eoc. 218 regularis (Eccylioplerus) Remelé Silur. 184 remex (Slrophoslylus) While, iVaï/c. . Carb. 19 Remondi (Touzinia) Gabb. Littor Plioc. 63 remola (Straparollina) Billings Camb. 154 Renauxiana (Nododelphinula) d'Orb. Tiirbo Tur. 226 Ronevieri (Calliomphal.) Fuchs, Troc. Olig. 222 replicatus (Eccyliopter.) Linds. P/eio PortI. 38 semiornata (Ooliticia) Munst. Turbo. Lias. 58 Stevensana (Aclisina) Meek, Turrit. . . Carb. 259 senegalense (Trochotugurium) Fischer Stevensoni (Aclisina) White, Aclis — Carb. 259 Xenophora. Viv. 195 Stillei (Riselloidea) Wollem. Troch Néoc. 77 septifer (Eccyliopterus) Schm. Euom. Silur. 184 slilpna (Medoriopsis) Cossm. Lacuna. Olig. 110 serpens (Philoxene) PhWl. Euomph. . Dév. 145 Stoliczkai (Trajanella) Weinz. Chemn. Cén. 252 serpentinus (Colpomphalus) Terq. Sol. Bath. 137 straminea (Pseudolorinia) Gmel. Sol. Viv. 166 serpula (Serpulospira) de Kon. Euom. Carb. 144 stremma (Ooliticia) Stol. Littor. . Cén. 60 serrata (Delphinula) Buvignier Séq. 217 striatus (Eucyclus) Koken Trias. 53 serra ta (Homa Iaxis) Desb. Bifrontia. Eoc. 160 striatum (Solar ium)Pie\.te (V. Discoh.) Lias. 125 serrilineata (Microdomus) Phill. Pleur. Carb. 46 striatula (Aclisina) de Kon. Turrit... Carb. 258 serus (Straparollus) de Koninck Carb. 147 slriatula (Medoriopsis) von Koenen, La- servesensis (Pyrazus) Choiïat, Chen. Cén. 249 cuna Olig. llü severa (Dyeria) Barr. Eccyliomph Silur. 126 Stricklandi Eucyclus) Hudl. Amb.... Raur. 55 Shumardi (Palæotrochus) de Verneuil, slrigillalum (Eunema) Salter Silur. 13 Turbo Dév. 35 Stuxbergi (Lamelliphorus) Lindstroem, sigaretina (Epheria) Desh. Lacuna... Eoc. 105 Trocbus Silur. 191 sigillatus (Eucyclus) Brôsamlen Séq. 55 subæqualis (Discohelix) d’Orb. Strap. Baj. 134 Silenus (Littorina) Oppenheim Eoc. 66 subangulatum (Cyclonema) Hall,P(ewr Carb. 26 similis (Aclisina) Donald Carb. 258 snbangulatus (Eucyclus)Munsl. Turbo Baj , 54 simile (Eunema) Ulrich, Silur. 13 subangulatus (Euomphalus) Tate, similis (Holopea) Ulrich Silur. 20 Ophiletina. Camb. 129 stmpiea: (Climacopoma Leym. Sol Eoc. 174 subangulata (Littorinopsis) Dh. Litt.. Eoc. 62 simplex (Pseudomalaxis) Holz. Discoh. Ma est. 143 subcarinala (Chartroniella) Munst. simplex (Solarium) Bronn Mioc. 165 Turbo Trias. 40 simplieojuvenis (Pseudolorinia) Sacco Plioc. 166 subcarinatus(Euomphaloplerus)LindS‘ Simpsoni (Trochotugurium) Slant.A^en. Crét. 193 Irôm, Pleurotomaria Silur. 84 2 go ESSAIS DE Terr. Pages Terr. Pages subclalhrata (Rhabdopléura) Sandb. tæniata (Katosira) Desl. (krithium . . . Lias. 253 Macrochilus Dév. 31 tangens (Lytospira) Barrande Silur. 127 subcostellata (Katosira) d’Orb. CerHth. Lias. 253 tardus (Rotellomphalus) Bavv.Rotella. Silur. 150 subcostulata (Hypsipleura) d’Orb. Ce- Tatei (Xenophora) Cossmann Eoc. 193 rithium Carb . 254 taurinensis (Solariaxis) Sac. Granosol. Mioc. 170 subcrassum (Trochonema) Ulrich Silur. 12 taurelegans (Phasianema) Sacco Mioc. 89 subcyclosloma (Ooliticia) Math. Cén. 60 taurotransiens (Pseudotorinia) Sacco. Mioc. 166 subdisjuncta (Riselloidea) Cossmann. Lias. 75 tectiîormis (Eucyclus) Cossmann Lias. 53 subelîusa (Pseudocirsope) Sandb. Lac. Olig. 101 tectiformis (Palæotrochus) Whiteaves, subelongatus (Eiicyclus) Riche, Âmh. Baj . 54 Vseudophorus Dév. 36 subexlensum (Trocholugurium) d’Orb. tegulata (Rothpletzella) Munst. Turbo Raur. 48 Vhorus Olig. 193 teguliformis (Rothpletzella) Cossm. subiunalus (Melriomphalus) d’Oib. Calliostoma Lias. 47 Turbo Raur. 224 Telleri (Euomphalus) Kittl Trias. 129 subglobosum (Cyclonema) Cleland... Carb. 26 tenella (Cithna) Jefireys, Lacuna Viv. 93 subgranulata (Solariaxis) d'Oib. Sol.. Paléoc, , 170 tenesseensis (Helicotoma) Satîord Silur. 181 sublæve (Cyclonema) Ulrich Silur. 26 tenuilinea (Spironema) Meek, Turbo. Crét. 81 sublaxa (Ophiletina) Ulrich et Scof... Silur. 125 tenuiradula (Delphinula) Zekeli Tur. 218 submoniliferum (Solarium) d'Orhigny. Plioc. 165 terebellata (Touzinia) Nyst, Littor... Plioc. 63 subobtusa (Ooliticia) d’Oi b. Turbo Rat h. 58 lerebra (Aclisina) Donald Carb. 258 suboperla (Melaraphe) Sow. Littor.. Plioc. 67 Terquemi [Solarium] Cossm. (v. Col- subornatum(Nummocalcar) d’Orb. Sol. Alb. 140 pomphalus) Bath. 137 subovatus (Strophostylus) Worth. Nat. Carb. 19 testigerum (Trochotugurium) Broun, subpatulum (Climacopoma) Opph. Sol. Eoc. 174 Phorus Plioc. 195 subpentagonalis (Euomphahis) de Kon. Carb. 129 telragona (Acanthina) Sow. Purpura. Plioc. 232 subplicatula (Nipteraxis) Opph., So/. . . Olig. 168 texana (Stellaxis) Gabb, Solarium. . . Paléoc. 169 subpygmæa (Portlockia) d’Orh. Turbo Carb. 15 textilis (Rimosodaphn.) Br. Murex .. Plioc. 229 subquadrata (Helicoloma) Ulrich ! Silur. 181 textilis (Strophostylus) Ulrich Silur. 17 subrotundus (Eccyliomphalus) Ulrich textilina (Pseudotorinia) Dali, Solar. . Eoc. 166 et Scofield Silur. 125 tex tori U s (Melriomphalus) Broili, Trias. 223 subscobina (Delphinula) d’Orb. Turbo. Mioc. 218 Thieryi (Colpomphalus) Cossmann Lias. 137 subspinosa (Microdomus) Whiteaves, Thirrianum (Semisolarium)d’Arch..So/. Cén. 156 Eunema Dév. 46 Thurmanni (Nododelphin.) Pict. et C. subtricoslalus (Fossarus) Rœttgcr Mioc. 88 Turbo Apt. 226 subuloidea (Lytospira) Barrande Silur. 127 tiara (Palæotrochus) Sow. Turbo Carb. 36 subvaricosus (Colpomphalus) HudleS“ limidus (Strophostylus) Barr. Turbo. Silur. 18 ton, Solarium Baj. 137 Tingryanum (Nummocalcar) Pict. et subvariegala (Pseudotorinia) d’Orbi- R. Solarium Alb. 140 gny. Solarium Mioc . 166 Tilyrus (Lamelliphorus) d’Orb. Troch. Bath. 191 suessoniensis (Pseudotorin.) Dh..So(a?‘ Eoc . 166 togatus (Euomphalopterus) Linds. PI. Silur. 184 sulcala (Ooliticia) Héb. etD. Littor.. Call. 58 Tolli (Eccyliopterus) Koken Silur. 184 sulcatum (Phasianema) Wood Viv. 88 Toi loliauum (Semisolar.) Pict. et R., So/. Alb. 156 sulciferum (Eunema) Eichw Silur. 14 Tournoueri (Lillorinopsis) Cossmann. Mioc. 61 sulciter (Euomphalus) Girty Carb. 129 Iransiens (Straparollus) de Koninck.. Carb. 147 sulcifera (Medoriopsis) Cossmann Eoc. 110 transilorius (Melriomphalus) Ziltel, sulcosa (Litlorina) Philippi Plioc. 66 Turbo PoiTl . 224 superbum (Acrosolaiium) Koken Trias. ^ 211 Iranslucida (Medoriopsis) Coss. et L. superbus (Hyperacanlhus) Hœrn. Cirr. Trias. 210 Lacuna Olig. 110 siipralævis (Pseudomalaxis) Sac. Disc. Mioc. 143 transversum (Cyclonema) Ulrich Silur. 26 supranodosa (Amberleya) Klipstein, transversa (Holopea) Lindslrôm Silur. 20 Monodonta Trias . 49 Iransversus (Strophostylus) Hall Dév. 17 supraplana (Holopea) Ulrich Silur. 20 trepidans (Cyclonema) Barr. Turbo .. Silur. 26 Swallowiana(Aclisina)Geinitz,7’itr&o/i. Carb. 259 Triboleli (Nododelphin.) Pict. et C. sydrahensis (Cremnobates) Blanford . Viv. 93 Turbo Alb. 226 sylapaudiense (Semisolar.) Stol. Sol.. Sén. 157 Iricarinatus (Discocirriis) Gtimb. Por- tabula ta (Nododelphin.) Cossm. Eucycl. Tur. 226 cellia Lias. 200 PALÉOCONCHOLOGIE COMPAREE Terr. tricarinalus (Eucyclus) Martin, Purp. Lias. tricarinata(Nododelplnn.)Rœm.i)e/p/î. Sén. tricarinatum (Trochonema) Meek Dév. Iricinctus (Eucyclus) Lycelt, Amb Bath. tricostalis (Lillorinopsis) Desh. Litt.. Eoc. trigonalis (Euomphalus) Goldfuss Dév. Irijugalus (Eucyclus) Quenst. Turbo. Call. trilineatum (Solarium) Sacco Plioc. trilirala (Nipleraxis) Conr. Solar, Olig. trilix (Eucyclus) J. Bôhm, Troch Sen. Trinacriæ (Trocholugurium) Fischer, Xenophora Viv. triplicatus (Eucyclus) Terq. Trochus . Bath. Iriquetra (Ophiletina) Linds. Euornp.. Silur. Irispidus (Eucyclus) Terq. Trochus. Bath. trodisformis(Calliomphal.)Desh.ï’wr(>o Eoc. tuba (Dyeria) Lindstr. Eccyliomph. . . Silur. tuberculata (Eunemopsis) Koken, Tur- cicula Trias. tuberculalus (Euompbalus) Fleming Deiphinula Carb. tubercu!osa(Discohelix)Thor. Euomp. Bath. tuberosus (Phymalifer) de Koninck.. Carb. tubicina (Lytospira) Koken Silur. tubifer (Echinocirrus) Killl, Cœ/ocen- trus Trias. lumidus (Eucyclus) Brob. Turbo.... Call. tumida (Liltorina) Bœltger Eoc. turbinata (Heterospira) Koken Trias. lurbiniformis (Colpomphalus) Lyc..So(. Bath. turbiniformis (Heterospira) Koken. . . . Trias. turritus (Eucyclus) Kittl, Astral • Trias. turritum (Trochonema) Lindstrôm... Silur. Tyrrell! (Raphistoma) Whiteaves Dév. ultima (Discohelix) Kittl, Straparol. Trias, umbilicatum (Eudoptygma) Tuomey, Phorus Crét. umbilicata (Helicoloma) Ulrich Silur. umbilicatum (Trochonema) Hall,P(eM?‘ Silur. umbrosum (Solarium) Brongniart. . . . Olig. undata Ooliticia) Stol. Littorina Tur. undatum (Plalyschisma) Sow. Pleur.. Silur. undulatocoronata (Deiphinula) Pelhô, Astralium Sén. undulatus (Eccyliomphalus) Hall Silur. uniangulatus (Euomphalus) Hall Silur. unicus (Strophostylus) Hall Dév. urgonensis (Metriomphalus) Pict. et Camp. Turbo Barr. ursicinensis (Oolilicia) Cossm. JÂltor. Barr. Ussheri (Cyclonema) Whidb. Litt Dév vagans (Trochonema) Ulrich Silur. valangiensis (Eucyclus) Pict. et Camp. l'urbo Néoc. valdensis (Ooliiicia) Pict. et C. Turbo. Néoc. 291 Terr. Pages Valeria (Euomphalopterus) Bill. Silur. 1S4 Valette! (Riselloidea) Cossmann Baj. 7() valfinensis (Nododelphin.) de Lor varians (Strophostylus) Hall Dév. 18 varicosum (Cyclonema) Hall Silur. 26 varicosum (Nummocalcar) Morr.etLyc. Solarium Bath. 140 varicosa (Touzinia) Gral. Litlor Mioc 63 variegala (Torinia) Lamk. Solar Viv. 172 Vatonnei (Semisolarium) Coq. No/ar. . Cén. 15(1 Veatchi (Semisolarium) Gabb, Trc/uT. Sen. 157 Velaini (Eomphaloplerus) Whiteaves, Pleurotomaria Silur. 184 ventricosa (Cœloslylina) Dareste de la Chavanne, Ompbaloptychia Lias. 251 venustus (Eucyclus) Munst. Turbo.. Lias. 54 venustus (Omphalocirrus) Munster, Ceratiles Trias. 214 venues (Dyeria) Barr. jEuonip/m/ Silur. 126 Verneuili (Euomphalus) Goldfuss Dév. 120 Verneuili (Turbonitella) Cossmann . . . Dév. 27 verticalis (Helicotoma) Ulrich Silur. 181 vicksburgensis (Pseudotorin . ) Dal!, Solarium Olig. I66 Vidali (Semisolarium) Cossmann Maëst. 157 Villanelloi (Solarium) Bôse Plioc. 165 vincta (Epheria) Monlagu, Tuiiw Viv. 104 viriala (Oolilicia) de Lor. Turbo Arg. 59 vitreus (Dissoehilus) Taie Mioc. 115 vitlalus (Turbinilopsis) de Koninck. . . Carb. 20 Viveauxea (Nododelphin.) Buv. Delph. Porll. 226 volgensis (Lillorinopsis) Al ch. Turbo Paléoc. 62 Vredenburgi (Climacopoma) Coss. et Piss. Solarium Eoc. 174 Waageni (Paralurbo) Zillel, Turbo... Porll. 38 Waageni (Riselloidea) Gemm. Calcar. Lias 76 Wahlenbergi (Euomphalus) Goldfuss. Dév. 120 Wakehausi (Holopea) Clarke Dév. 20 Walmsledli (Euomphalus) Linditiôm. Silur. 129 Wannonensis (Pseudotprin . ) Woods, Solar , Eoc. 166 Waleleli (Pseudocirsope) Cossm. Lac. Eoc. 162 Weldonis (Oolilicia) Hudlest. Litt Baj. 58 Wilburensis (Oolilicia) Stanl. Turbo. Néoc. 59 Woodwardi (Oolilicia) Rig et Sauv. Monodonta Bath. 58 Wrighti (Microplychis) Longslatï Carb. 253 Zanclea (Pseudomalaxis) Phil. Discoh, Viv. 142 Zangis (Rothplelzella) d’Orb. Trochus Bath. 48 Zetes (Chartroniella) d’Orb. Trochus. Bath. 40 Zibinica (Melaraphe) Sacco, Littor .. . Mioc 67 Zignoi (Hamusina) Gemmellaro Lias 50 Zitteli (Pseudoliva) Petbô Sén. 231 zonatum (Cyclonema) Lindstrôm Silur. 26 zovencedensis (Liltorina) Oppenh Eoc. 66 Pages 53 226 12 55 62 129 55 165 168 56 195 54 126 55 222 127 52 131 135 130 127 215 55 66 96 137 97 53 12 179 134 196 181 11 165 -60 158 218 124 129 18 224 59 26 12 55 59 292 ESSAIS DE PALÊOGONCHOLOGIE COMPARÉE OMISSIONS A LA TABLE DES ESPÈCES Pages bajocica (Riselloidea) Cossmann Baj. 76 Benoisli (Metriomphalus) Cossm. Bath. 223 biirdigalica (Liltorinopsis) Cossmann Mioc. 61 detrita (Medoriopsis) Bœllg. Lacuna Mioc. 111 Dupiniana (Confusiscala) d’Orb. Scalaria Néoc. 257 Dupinianus (Monocyphus) d’Orb. Rostell Néoc. 234 exlractrix (Pseudomalaxis) Bœllger Mioc. 143 lævigatus (Slraparollus) Léveillé, VorceUii Carb. 146 Hœninghausianus (Turbinilopsis) de Koninck Carb. 29 Parkeri (Eucycloidea) Rig. et Sauv. Delph Argov. 266 Philiasus (Eucyclus) d’Orb. Turbo Lias. 272 Prevoslina (Touzinia) Basl. liltorina Mioc. 62 sinistra (Discolielix) d’Orb. Straparollus Lias. 134 VVilsoni (Pseudalaria) Cossmann Lias, 273 CHATEAUROUX IMPRIMERIE LANGLOIS »; : - . ti ’ ? ■- :; ' ?;■■’ . ’■ : < i- ; , ' î, - ■ ' ' •/' ■■ ' -J ■ ■ ■' ï . PLANCHE I 1-2. Trochonema ( Trac/iyspira) DELPiiiNULOiDES Gemmell. 3-4. Cyclonema bilix [HallJ. 5-10. Cyclonema armatum [Goldl'.]. ii-i4. Cyclonema Lacordairianum de Koniiick. i5-i6. Trochonema (Porf/oc/cta) subpygmæum [d’Orb.). 17. Turbinilopsis inconspicua de Koninck. 18. Plagiothyra purpurea [d’Arch. et de Vern.]. 19-20. Rhabdopleura solida [de Koninck], 21-22. Turbinilopsis Hceningiialsianus [de Koninck|. 28-26. Cyclonema (Tarbonitclla) Verneuili Cossmann. 26-29. Cyclonema (Tarbonitella) biserialis [Phillips]. 3o-34. Cyclonema (Tarbonitella) globosa de Koninck. 35-3G. Paraturbo Cavallieri Cossmann. 37. Paraturbo Amarii [Gemmellaro]. Gr. 3/2 Grand, natur. id. id. Gr. 3/1 Gr. 3/1 Grand, natur. id. Gr. 3/2 Grand, natur, id. Gr. 3/2 Grand, natur. id. Pages Perm. i4 Silur. 26 Dévon. 36 Carb. i5 Carb. t5 Carb. 28 Dévon. 3i Carb. 3o Carb. 29 Dévon. 27 Carb. 27 Carb. 27 Ilaur. 38 Lias. 38 Essais de Paléoconchologie, M. Cossmaiiii (lo® livr.). PL I. Clichés Sohier et C* i t: I PLANCHE II Pages I . Paratubo heptagoniaïus Cossmann. Grand, natur. Barr. 37 2-3. Microdomus biseriata [Phillips]. Gr. 3/2 Carb. 45 5. Charïroniella «pirata [d’ArchiacJ. Gr. 3/1 Bath. 4o 6-7. Chartroniella DiGoiNiATA Cossmanii. Gr. 3/1 Lias 39 8. Holopea cotentina [d’Orbigny]. Grand, natur. Dévon. 20 9-10. Ctclonema {Turhonitella) biserialis [Phillips], id. Carb. 27 I i-i 2 , Rothpletzella barremica Cosrnann. id. Barr, 47 i3. Chartroniella Raspaili Cossmann. id. Call. 4o i4-i5. Amberleya Piettei Cossmann. id. Bath. ^9 16-17. Amberleya nodosa [Buckman]. id. Bath. 48 18. Amberleya cuspidata Cossmann. id. Bath. 49 J 9-20. Amrerleya {Hamusina) Bertheloti [d’Orbigny]. id. Lias. 5o 2 1 . Amberleya Délia [d’Orbigny]. id. Raur. 5o 22 . OOLITICIA PRÆTOR [Goldf IISS}.^ Gr. 3/2 Bath. 39 23. OoLiTiciA viRiATA [de Loriol]. Grand, natur. Argov. 39 2/1-26 . OOLITICIA SPINULOSA [GoldfllSsj. Gr. 3/2 Call. 37 26. Amberleya {Haniiisina) Bertheloti [d’Orbigny]. Grand, natur. Lias. 5o Essais de Paléoconchologie, M. Cossmanii (lo*^ livr.). PI. II. Clichés Sohier et C‘® " ^ ' '' J'‘>-^' V ’ . ^ ‘^r- ~ ;?mm§ ^ t ^ ■ : -^'ïk - • :. J#* A v^v'; .^.' J'-r^tv -:-■■■ ■:> - ^-p ,'t ••'•?/■-, V W&- >-> ' » R- j^. ■'■ ¥^-y '■ V;, '' ' ^ . r '.;, :■ ';ïi^|:'. iyy^ ‘ '”' " ‘ ^ ^ t^*i. t^v V n-'" ' ^ -o«a ^ ' -à !ÉVîél® '-: i:iiî^îi;Iï'A\\ .S'i L 9? lÈ. ' A , . • .' ^ *vr '-v \ , ■; -. ,' ! ; "''à-'' - *'C' --^ ■ ;y| , ._- ^yêm^çry JSe"*- -^•. '-^ï- .. ' -<.’<'• ^ y-fém-: i^‘: ■■■U ■ '- ST. “ , 4-1 ' '''-À$M .*/■> 's -4 fl" ’l ,'^ '>^’^.V. 'Xl'.*l ' BS B AeSsSSSS^^JSf T’' PLANCHE III I . Eucyclus Bathis [d'Orbigny]. Grand, natur. Baj. Pages 52 2-3. Littorikopsis angulifera [Lamarck]. id. Viv. 61 4. Littorinopsis Tournoueri Cossmann. Gr. .3/2 Mioc. 61 5. id. mut. BüRDi<4ALiCA Cossmann. Gr. 3/2 Mioc. 61 6. LiTTORiNA ARiESENSis Fontaiines. Gr. 3/2 Plioc. 66 7-10. Littorinopsis (Touzinia) Prevostina [lîasterot]. Gr. 3/2 Mioc. 62 11-12. Littorinopsis (Touzinia) terebellata [NystJ. Grand, natur. Plioc. 62 i3-i4. Littorina littorea [Linné]. id. Viv. 65 i5-i8. Gouetina MUMiOLA [Gossman]. Gr. 4/1 Eoc. 60 19. Littorina mucronata Cossm. et Pissarro. Gr. 2/1 Eoc. 65 20. Littorina (Prosi/ienodon) monodonta Desh. Gr. 2/1 Eoc. 67 21-22. Littorina littorea [Linné]. Grand, natur, Plioc. 65 23-24. Littorina (Melaraplie) neritoides [Linné]. Gr. 3/1 Pleist. 67 25-2(5. Risella (Riselloidea) Bxjocicx Cossmann. Gr. 3/2 Baj. 76 27-29. Risella minuta [Desh.]. Gr. 3/1 Eoc. 74 3o. Tectarium bullatüm [Mart.]. Grand, natur. Viv. 71 3 1-32. Dumasella pretiosa Cossmann. qr. 5/1 Eoc. 72 33-34. Dumasella gymna [Cossmann]. Gr. 5/1 Eoc. 73 35-36. Nina Cumingi jPhilippiJ. Gr. 5/2 Viv. 80 37. Nina coislinensis [Cossmann]. Gr. 3/1 Eoc. 8r 38-39. Risella (Tanaliopsis) spinigera [Zekeli]. Gr. 3/2 Tur. 77 4o. Fossarus (Isapis) eothinos Tate. Gr. 2/[ Eoc. 90 4 1-42. Fossarus ambiguus [Linnéj. Gr. 3/1 Pleist. 87 43-45. Fossarus (Isapis) fenestratus Carpenter. Gr. 3/1 Pleist. 90 46-47. Fossarus (Phasianema) costatus [Brocchi]. Gr. 3/2 Plioc, 89 Essais de Paléoconchologie, M. Cossmann (lo" livr.). PI. III. Clichés Sohier et C'® PLANCHE IV 1-2. Lacl’na PUTEOLUs Turton. Gr. 5/1 Viv. Pages 3-4. Lacuna compacta Carpenter. Gr. 3/1 Pleist. 99 5. Lacuna (Pseudocirsope) Koervusi Bœttger. Gr. 5/1 Mioc. 102 6. Lacuna (Pseudocirsope) tîanatica Bœttger. Gr. 5/1 Mioc. 102 7*8. Lacuna (Pseudocirsope) subeffusa Sandberger. Gr. 5/1 Olig. ÏOI 9. Lacunina Bronni [VYissmann]. Gr. 5/1 Trias. 94 lo-ii. Lacuna (Pseudocirsope) naticella V'asseur. Gr. 3/1 Eoc. lOI 12 i3. Lacuna (Pseudocirsope) eburnæformis Sandberger. Gr. 5/1 Olig. lOI i4-i5. Lacuna (Cirsope) marginaïa Deshayes. Gr. 5/1 Eoc. io3 16-17. Lacuna (Cirsope) labiata Sandberger. Gr. 5/1 Olig. io3 18. Lacuna (Epheria) mirabilis Deshayes. Gr. 5/1 Eoc. io5 19-20. Lacuna (Cirsope) Geslini Vasseur. Gr. 5/1 Eoc. io3 21-22. Lacuna (Lacunella) compressa Cossmann. Gr. 5/1 Eoc. 106 23-25. Lacuna (Lacunella) reflexilabrum Cossmann. Gr. 5/1 Eoc. 106 26-28. Medoriopsis cuisensis [Cossmann j. Gr. 3/1 Eoc. 1 10 29-30. Medoriopsis antiqua [Deshayes]. Gr. 3/2 Paléoc. 1 10 3i-33. Medoriopsis Sacyi Cossmann. Gr. 2/1 Olig. 1 10 34. Medoriopsis microscopica [Staadt]. Gr. 5/1 Eoc. IIO 35-37. Dissochilus HETEROGENES [Deshayes]. Gr. 3/1 Eoc. ii4 38-4o, Medoriopsis (£^nV A ii?iy|ifÿiM4liiiiliP '4 .A , --4,- - t'/ " J» ' 4 4-4: . -4 :''^î.- 4‘c;;S S4vr^4 ; ;<*:i;p|ïSMg;>pi2 .'S-Ilili^ 445114:: ■ ' ^-p:: 44Æ444|44?'^:^^' 4ii^ÿlâ ■=■-, : ^ ■■■ --■<^'.y 4 -C- -'• 'P dpa^ê&MPM0PmWm3m& 4^- "‘A- * 4 .:y. - PpAtj : ■' :44i4ïSp^S4i4^4#44pl^ 'x? '' "TI* ^ ^ ■ r ' ■ 4 , ^ 4- i / 4 ; . :ÿ ^ -- 4 V'4' >. ; ■ '4>4- S9 PLANCHE XII 1-2. Mitra. (Pseudocancilla) restifer.v. Staadt. Grand, natur. Eoc. Pages 280 3-4. Cryptospira (Cypræolina) clandestina [Brocchi]. Gr. lo/i Plioc. 22.9 5-G. PsEUDOLIVA ZiTTELI PethÔ. Red. 1/2 Sén. 281 7-9. Solarium (Pseudotorinia) Berthæ Bœttger. Gr. 3/1 Mioc. 166 10-12. Solarium (Solariaxis) rostejense Bœltger. Gr. 3/1 Mioc. 170 i3-i5. Solarium (iV/p^e/’ax/s) Marth.e Bœltger. Gr. 4/1 Mioc. 168 16-18. Solarium (Solariaxis) criticum Bœltger. Gr. 4/1 Mioc. 1 70 19-21. PsEUDOMALAYis coRYicuLUM Bœltger. Gr. 4/1 Mioc. i43 22-24. PsEUDOMALAXis BoETTGERi Cossmann. Gr. 4/. Mioc. i43 25-26. Pseudomalaxis extragtrix Bœltger. Gr. 4/1 Mioc. i43 27-80. PsEUDOLACUXA MACROPTERA Bœltger. Gr. 4/1 Mioc. 107 3i-33. Drepanochilus Noueli [d’Orbigny]. Grand, natur. Tur. 233 34-35. Helicaulax Cossmaxni Lecointre. id. Tur. 283 Essais de Paléoconchologie , M. Cossmann (lo^ livr.). PL XII Clichés Sohier et C'' I SÜvi. ■if