i99i **ntf OU •i S 3 ' ESSAI V 1 C/tî ^arc^9^- W4\ PARIS, ■)% <£Xudou, Xïûialze y tue des & i8i8, Ma/fa '8. lemeiu^ fil ^^ ^"^ ^^ ^tà^>^iê& &&&&*&& £>t*îlbs4- f ESSAI SUR LA COMPOSITION ET L'ORNEMENT DES JARDINS. On trouve cet ouvrage aux adresses suivantes : A lençon, chez Bonvoust. Angers , — Fourrier-Manie. Angoulêmej — Madame Marrot. Bayeux , — Groult. Besançon, — Girard. Bordeaux. , — Gassiot Bruxelles , (Le Charlier. ( Demat. Caen , — Madame Lebarou. Cambrai , — Hurez. , Châlons - sur- Saône j "T" Dejussieu. Clerraont , — Lancinât. Dijon , — Lagier. Gand , — Hubert Dujardiur. Genève, — Paschoud. Liège , — Desoêr. Lllie, — Vanackere. Lyon, — Bohaire. Mans, — Dureau. Metz, — De Villy. Mons , — Leroux. Nantes, i Forest. \ Busseuil aîné. Orléans , — Monceau. Provins , — Lebeau. Rouen , — Frère aîné. Strasbourg , 1 Tient tel et Wurlz. **" \ Février. Toulouse , — Devers. Tours , Veuve Vauquei -Lambert Turin , — Pic. "V alenciennes , — Giard aîné. y ersailles , — Etienne. ESSAI SUR LA COMPOSITION ET L'ORNEMENT DES JARDINS; RECUEIL DE PLArs 1>E IARDINS DE VILLE ET DE CAMPAGNE , DE FABRIQUES PROPRES A LEUR DÉCORATION, ET DE MACHINES POUR ÉLEVER LES EAUX. OVVllAl'.L 1AISAMT SiriTt A L'AIM A.K ACB DU BoH JAUUINH.il. Je dirai comraenl l'art,, dans de frais paysages, Dirige l'eau, Us fleurs, les gazous, les ombrages. Delill». A PARIS, CHEZ AUDOT, LIBRAIRE, 71UE DES MATHURIXS-5AIKT- JACQUES , >° 1$. l8l8. ***** bl\MlV\lVAiA.V«lM\kVVii.WViWVLkV\WI%'vVl PREFACE r ARMi les auteurs de notre temps qui ont écrit sur les jardins , Morel a donné des préceptes qui doivent être suivis par tous ceux qui aiment la belle nature. Tout le monde connoît le poème de notre Delille. En publiant ce nouvel Essai, nous avons eu en vue de donner aux propriétaires quelques exemples de dispositions de ter- rains consacrés à leur agrément. Nous avons consulté les architectes qui en ont fait les meilleures applications, et nous avons réuni, avec les plans de difïerens jardins naturels de ville et de campagne , une suite de fabriques et objets d'ornement d'après les Durand, Bellauger, Toussaint, Dubois, Choffart, LeFevre, dont l'archi- tecte Kraft a dé;à fait connaître u.ie grande (vj ) partie. Nous avons cru que l'on verrait avec plaisir, dans un Recueil à la portée de tout le monde , ce qui se trouve dispersé dans un grand nombre de volumes, la plupart très- coûteux. Nous aurons rempli le but que nous nous sommes proposé , si le proprié- taire qui voudra embellir sa demeure, peut diriger lui-même l'exécution du plan qu'il aura choisi. Nous avons donné différens moyens d'é- lever l'eau sans l'emploi dispendieux des pompes à feu. Comme ce Recueil forme un appendice à YAlmanach du Bon Jardinier, nous terminons notre Essai par un tableau con- tenant les dimensions et propriétés des ar- bres, arbustes, etc. 3 qui peuvent entrer dans les jardins. .X\M\«lV«l\\>llHlVrtl.\«lVlM\.>W\Vi«Ml\VMV.1H.ULVV..IV ESSAI s nu LA COMPOSITION ET L'ORNEMENT DES JARDINS. DES JARDINS. Il n'y a pas long-temps qu'on se croyait obligé de changer les dispositions na- turelles du terrain destiné à former un jardin , pour obtenir ce qu'il plaisait d'appeler jardin français , jardin ré- gulier; des allées bien longues, dessi- nées par des charmilles formant des espèces de remparts, des arbres taillés en arcades, et même en figures d'ani- maux , attestent le mauvais goût qui (8) a duré presque jusqu'à ce jour parmi BOUS. Les plus beaux jardins des maisons royales ont sans doute donné cet exem- ple : le simple particulier a voulu imiter le parterre* la terrasse à ressauts, et l'escalier qui communique au vallon. L es différentes parties du terrain furent soumises au compas , et formèrent des figures de géométrie distribuées sem- hlablement de chaque côté de l'habita- tion; une allée eut toujours sa symé- trique : on crut enfin qu'on pouvoit avoir à la campagne ce que Le Nôtre avait exécuté en grand pour le site de Ver- sai 11 es. Delille, qui a vanté la symétrie, n'a pu s'empêcher de revenir à la beauté de la nature lorsau'il dit : Des ornemens de l'ai t l'oeil bientôt se fatigue 5 Mais les bois , niais les eaux , mais les ombrages frais T.)ut ce luxe innocent ne fatigue jamais. (9) A la régularité , à la sécheresse de ces jardins , a succédé la manie dtsjar- dins anglais. Sans doute qu'en plaçant convena- blement des fabriques dans un parc ou jardin , surtout en leur donnant le style qui convient au site quelles animent, on rendra plus agréable la propriété* mais rien n'est plus bizarre ni plus insi- gnifiant que de rassembler dans un jar- din d'une médiocre étendue des ruines, des bâtimens moresques , égyptiens , des tours et des ermitages. Il semble que l'on veuille former un petit univers que l'œil puisse embrasser : il est déraisonnable de vouloir donner à un bâtiment destiné au* usages de la ft;rme l'extérieur d'une église gothique:, sera-t on plus près delà nature roman- tique lorsqu'on aura fait d'une laiterie une chapelle, et que le logement du fermier de votre campagne sera an l* f "» ) nonce par les dehors d'un château cré- nelé et à moitié détruit. Mais loin ces monumens dont la ruine feinte Imite mal du temps l' inimitable empreinte. Tous ces temples anciens récemment contrefaits, Ces restes d'un château qui n'exista jamais, Ces vieux ponls nés d'hier, et cette tour gothicme, Avant l'air délabré sans-avoir l'air antique: Artifice à la fois impulsant et grossier. De-lille. Est -il rien de plus ridicule que de construire des ponls dans un jardin qui n'a point de ruisseau , et' des rochers au milieu des gl.^ons? Au lieu de scènes bien amenées, qui embellissent la pro- priété, on se procure a grands fiais des lacs, des grottes, des ponts à co- lonnes, et rien ne pourra remplacer les tableau* de la nature. D'après les récits de Chambers > au- teur anglais , il semblerait que lès Chi- nois ont depuis -long-temps adopté un genre de jardins qui renferme toutes les ( :« ) irrégularités que la nature peut présen- ter , le mélange de fabriques considé- râbles, d'eaux artificielles , enfin tout ce qui constitue l'excès que nous avons fait remarquer dans le genre précédent. Ne serons- nous pas en effet détournés de prendre leurs architectes pour modèle lorsqu'on nous donnera pour exemple d'un jardin où l'on a adopté le genre terrible, ce qu'en rapporte Morel _, une réunion de forêts , de vallées profondes, inaccessibles aux rayons du soleil , de rochers arides prêts à s'écrouler, de noires cavernes, et de cataractes impé- tueuses qui se précipitent de toutes les parties des montagnes? Les arbres ont une forme hideuse : on les a forcés de quitter leur direction naturelle, et ils paraissent déchirés par l'effort des tem- pêtes : les uns sont renversés ; ils arrê- tent le cours des torrens • vous voyez que les autres ont été noircis et fracassés ( « ) par la fondre. Ces bàtimens sont en mines, on à demi-consumés par lefen, on emportés par la fnreur des eaux. Rien d'entier ne subsiste, sinon quel- ques chétives cabanes dispersées dans les montagnes , qui ne vous apprennent l'existence des habitans que pour vous montrer leur misère. Les chauve- sou- ris, les vautours et tous les ciseaux de rapine , voltigent dans les halliers ; les loups, les libres, les jackals , hurlent dans les forêts : des animaux affamés sont errans dans les plaines. Du mi- lieu des routes on voit des gibets , des- croix , des roues, et tout l'appareil de la torture ; et dans les plus affreux enfoncemens des bois, où les chemins sont raboteux , couverts d'herbes nui- sibles, où chaque objet porte les mar- ques delà dépopulation, vous trouve- rez des temples dédiés à la Y engeance et à la Mort , des cavernes profondes ( i5 ) dans les rochers , des descentes qui , à travers les broussailles et les ruines r conduisent à des habitations souter- raines; près de là sont placés des pil- liers de pierres avec les tristes descrip- tions d'ëv eu et»en s trafiques et l'horrible récit des cruautés sans nombre commi- ses dans ces lieux mêmes par les pros- crits et les brigands des anciens temps ; et, pour ajouter à la sublime horreur de ces tableaux, des cavités pratiquées au sommet des plus hautes montagnes recèlent quelquefois des fonderies, des fours à chaux et des verreries d'où b'élancent d'immenses tourbillons de flamme et des flots continuels d'une épaisse fumée qui donnent à ces mon- tagnes l'apparence de volcans. Cette description a tout l'air d'être sortie de l'imagination de l'auteur an- glais. Cependant il faut que les Chinois aient poussé fort loin les caprices les plus C A ) bizarres, pour avoir donne lien à un tableau aussi chargé. S'ils ont trouvé une espèce de beat! dans la disposi- tion de leurs jardins et la distribution" de leurs terrains, c'est parce qu'ils ont copié exactement une nature bizarre f mais pittoresque. Un autre architecte anglais s'avisa de planter des arbres morts dans une scène de jardin, afin d'imiter exactement Ja nature : fantaisie, sortant des limites qu'un habile artiste ne dépassera jamais. L'habitation et le site environnant doivent seuls guider dans le plan qu'on doit adopter : les mouvemens du ter- rain naturel serviront à placer convena- blement les masses qui doivent former les différentes scènes pittoresques dont le local sera susceptible, en profitant des points de vue qui se présenteront, et sans avoir un jardin français, anglais. ou chinois, on aura un jardin nafureU ( iS ) Nous prendrons pour premier exem- ple la PI. n° VII, L'habitation est à la campagne; le terrain présente d nx coteaux assez res- serrés, et formant un vallon au milieu duquel couler un ruisseau : une cascade naturelle entourée de bocages, lui donne entrée dans le pare qu'il parcourt : au- dessous du pont qui coudnit à l'usine établie sur ce ruisseau, estuneile dans laquelle on a élevé un obélisque* un pe- tit pont en bois communique avec la pe- louse qui se prolonge jusqu'au manoir : des massifs de peupliers , de saules , d'aulnes, dessinent les points de vue de la maison aux diverses fabriques; A la suite d'un parterre de fleurs, on trouve un autre pont qui conduit dans un bois sur le coteau ; sur la hauteur est un tem- ple ou belvédère; un sentier conduit à la balançoire. L'autre coté du manoir offre une promenade dans un boisépais? dans lequel on trouve des bancs de ga-' zon pour se reposer : un ha-ha (buruit une surprise en donnant vue sur un vil- lage voisin. La scène que présente la pelouse est" du plus grand effet : les groupes d'ar- bres jetés au milieu de ce iapis de ver- dure semblent inviter l'œil à jouir des mouvemens de la lumière et de la pers- pective des ponts et fabricpies. L'encios est entièrement caché par des planta- tions qui s'en approchent plus ou moins en ne laissant de découverts que quel- ques points de surprise donnant sur la campagne voisine, comme Delille le re- commande : Mais si du mouvement notre œil esl enchanté ; 11 ne chérit pas moins un air de liberté. Laissez doue des jardins la limite indécise, Et que votre art l'efface ou du moins la déduise. Où l'ceil u'espèie plus le charme disparaît : Aux bornes d'un beau lieu nous touchons à regret. Bientôt il nous ennuie et même nous brite. Au-delà de ces murs; importune limite, (17) Ou imagine encor de plus aimables lieux , Et l'esprit inquiet désenchante les yeux. Sons le premier pont, on a construit nn barrage qui élevant les eaux devant une vanne, procure une chute, dont la pente du terrain limite la hauteur, et devient \e moteur d'une roucadaptée au mécanisme d'une manufacture, ou plus ordinairement au tournant d'un moulin. Nous donnons, PI. n° II, l'exemple d'un jardin naturel placé à l'entrée d'une ville. La rivière qui le traverse, sort d'une grotte, et rentre dans le vallon voisin en traversant un rocher ou une grotte sur laquelle est placée une volière d'où l'on découvre la campagne : un sentier con- duit de l'habitation au pont qui traverse le ruisseau que dessine une belle pe- louse, et dont la ligne de contour est rompue par des groupes de saules et de peupliers de Virginie: ces massifs laisrr ( i8) sent entrevoir au sortir de l'habitation , l'île placée au milieu du lac et le temple de l'Amour qui s'élève sur un tertre, à l'extrémité du jardin. Un bac chinois" conduit à la balançoire que renferme l'île, et au temple, d'où l'on découvre les différentes parties de l'habitation. Sur la gauche, entre la maison des propriétaires et des bâtimens de service, se trouve un puits double. Un chemin conduit à la volière entourée de bosquets qui s'avancent sur la prairie, et de l'autre côté s'étendent sur le coteau. Un parterre de fleurs et de légumes longe un berceau couvert de vigne qui ombrage une allée de fleurs ; -iprès avoir respiré leur parfum , on arrive au pavil- lon de repos ayant vue sur la campagne. Dans un bosquet qui termine la pe- louse, on a placé en vue de- l'habitation, - un jeu de bague; d'autres sentiers qui le traversent, conduisent à des bancs de ( >9 } verdure. Une allée voisine du pavillonj mène vers le tombeau ; un lit de mousse près du monument, semble appeler la rêveiie du sentiment! Dans de rians tableaux Ne craignez point d'offrir des urnes, des tombeaux. -, D'offrir de vos douleurs le monument fidèle. Eh ! qui n'a pas pleuré quelque perte cruelle ! Loin d'un monde le'iier, venez donc à vos pleurs, Venez associer les bois , les eaux, les fleurs : Tout devient uu ami pour les âmes sensibles. Déjà pour l'embrasser de leurs ombres paisibles , Se penchent sur la tombe, objet de vos regrets, L'if, le sombre sapin, et toi, triste cyprès, Fidèle ami des morts ! Protecteur de leur cendre f- Ta tige chère au cœur mélancolique et tendre , Laisse la joie au myrte et la gloire an lainier. Tu n'es point l'arbre heureux de l'amant , du gueirier, Je le sais | mais ton deuil compatit à nos peines. Delille. Les limites de l'enclos sont convena- blement cachées par des massifs d'à ibres. La vue prise de la maison est riche d'ensemble et de détails. Mais si l'habitation est bornée par ( *»] des maisons, le jardin ne pouvant se lier avec les objets environnans , de- viendra suivant la grandeur de l'empla- cement, une promenade régulière, ou simplement un bosquet de délassement: les planches VIII, III et I, en offrent des exemples. Un parterre de fleurs au-devant du manoir, PI. VIII, est renfermé entre deux bosquets qui se prolongent jusqu'à là cour d'entrée. Une allée de maron- niersfait face , et conduit à une fontaine placée au milieu d:autres bosquets di- visés par différens sentiers qui mènent au jeu de bague, à la balançoire, et à quelques salles de verdure où l'on trouve des bancs de repos. Les plantations en avant des murs d'enceinte forment avec les bosquets des allées droites que parcourt le pro- meneur 5 à l'extrémité de l'une d'elles, s'élcye sur un petit tertre un kiosque (21 ) d'où Ton découvre toute l'habitation. Le dessous de ce belvédère forme une glacière. Sur la droite, un grand pota- ger communique à un berceau qui limite le jardin. La planche III est tirée du jardin de Bagatelle, dont M.Bellanger a composé les dessins. Un gazon mê'é de fleurs se dessine devant la maison ; il est coupé par une fontaine. Une large allée recouverte de sable le sépare de deux lignes de ber- ceaux, dont les contours répondent à ceux du parterre, et qui par leur en- cadrement , facilitent la communica- tion avec une grande pièce de verdure dessinée par un bocage ; l'extrémité du parterre est ornée d'une seconde fon- taine. Des jeux de bague, des statues , une balançoire , interrompent les allées d'un bois qui entoure les berceaux, et Cm) différens sentiers conduisent le prome- neur à des bancs de gazon qui invitent à se reposer. La planche I présente également sur une surface de peu d'étendue, et bor- née par des bâtimens , le moyen d'obte- nir un jardin d'agrément : devant la mai- son, une pelouse garnie de quelques massifs est entourée de bocages dont les allées conduisent à des jeux de bague et de bascule; une fontaine fait point de vue. Près du gazon est un parterre de fleurs , et l'on trouve un puits qui servira à l'arrosement du parterre aussi bien qu'aux usages de la maison dont il dé- core la partie destinée aux offices et communs. Le soin de cacher les limites par des plantations élevées et bien garnies , s'applique ici avec d'autant plus de rai- son que l'espace dont on peut jouir est plus petit. Combien ce cadre étroit est ( 23 ) loin de pouvoir offrir le tableau satis- faisant des sites accidentels de la cam- pagne ! Nous ne pensons pas non plus qu'une rivière soit indispensable dans un jardin , mais la privation des eaux cause toujours des regrets : une fontaine ne remplacera jamais le spectacle d'une eau limpide coulant librement dans un vallon. Au bas d'un coteau assez élevé coule une rivière dans laquelle se rend un ruisseau dont la pente est assez rapide. Cette position a donné l'idée de cons- truire l'habitation PL VI. Un large che- min , soutenu par un mur de terrasse, forme le développement de la façade du château et des batimens de dépen- dance , et descendant suivant une courbe tracée à mi-côte, se dessine en amphi- théâtre, renfermant un parterre de fleurs au milieu duquel s'élève une fontaine : une orangerie est adossée à la terrasse, (24) et fait face à l'allée qui conduit au pont placé sur le ruisseau d'où la vue s'étend sur une immense prairie qui longe la rivière. Le chemin qui descend du coteau est bordé de chaque côté par des bos- quets qui s'étendent , suivant les acci- dens du terrain , de dessus la côte jus- qu'au bord de l'eau en bornant la prai- rie. Plusieurs sentiers conduisent au jeudebague, à la balançoire, au temple, placés sur différentes hauteurs, de ma- nière à ce que de la maison on puisse jouir de l'ensemble des objets cPorne- ment que renferment les salles de ver- dure. Un autre chemin communique en- core du pont à la principale cour du château. Un barrage procure une chute qui sert à vivifier une usine que la pente du ruisseau a permis d'établir. De ( 25) De quelque cùié que l'on s'élève, les surprises se succèdent et rendent celte situation une dos plus agréables que l'on puisse désirer. Dans le jardin, PI. IV, on a profilé dediffércns mouvemensdu terrain pour former des scènes qu'animent des groupes de plantations. Devant la mai- son s'étend une belle pelouse, la vue découvre au-delà de quelques bouquets d'arbres, un verger* puis des lignes de ceps se prolongent jusqu'au kiosque d'où l'on a vue sur une campagne en- vironnante. Une partie du verger est distribuée en bocages. Un. verger mène à la melonnière. Un autre chemin con- duit au temple placé au point le plus élevé à l'extrémité du jardin , et qui fait point de vue du manoir : sur la droite, un petit bois est coupé par différens sen- tiers presque couverts, où le promeneur trouvera des bancs de mousse pour se 2 Ça*) reposer, et une balançoire pour pren- dre un exercice salutaire. Sur la gauche de la maison , est le potager et le puits convenablement disposé pour le service de l'habitation et du jardin. Au milieu d'un bosquet placé sur le côté de l'habitation , PI. V, une source s'échappe en cascade , et donne nais- sance à une petite rivière qui embellit le jardin qu'elle traverse. Du manoir, l'œil se fixed'abord sur une pelouse dont quelques groupes d'arbres, plantés en désordre, rendent l'aspect plus gra- cieux. Un pont fait face, et communique au petit bois que l'on aperçoit de l'autre côté du ruisseau. En avant, quelques bocages renferment le jeu de bague, la balançoire; et l'on découvre entre les aulnes et les saules qui bordent le cours de l'eau, les plates -bandes de fleurs et de légumes que termine un amphi- théâtre de fleurs; le fond du tableau montre, au milieu des massifs qui limi- tent l'enclos, la chaumière que le jar- dinier habite. Sur la gauche de l'habitation se trouve la melonnicre; on suit le chemin que dessine le bosquet, et l'on traverse les deux branches du ruisseau que forme une île couverte de fleurs , au moyen de ponts en bois : on parvient également aux plates-bandes, en suivant le sentier pratiqué dans le bocage* le bord du ruisseau est orné de plantes aquatiques et odorantes : le promeneur se trouve entouré du parfum qu'exhale l'amphi- théâtre, qui retrace la peinture que fait Roucher dans le Poërne des mois. J'avance et j'aperçois près de la fritillaire L'auénione à Venus toujours sûre de plaire, Et l'éle'gante iris qui retrace à mes yeux Dans sa variété l'arc humide des cieux , Et l'humble marguerite à des lits de verdure Portant le feu pourpré d'uue riche bordure. Me serais-) e trompé? £ïou; la jonquille eucor ( «■■) Off:e à mon œil ravi la pâleur de son or. Je te salue, ô fleur si chère à ma maîtresse, Toi qui remplis ses sens d'une amoureuse ivresse. Ah ! ne t'afflige point de tes faibles couleurs! Le choix de ma Myrte te fait reine des fleurs. Pour couronner enfin les richesses qu'étale Des jardins renaissans la pompe végétale, La tulipe s'élève : un port majestueux Dans les murs bysantins mérite qu'on l'adore, Et lui font pardonner son calice inodore. La culture des fleurs est en même temps un agréable lien de la société et le charme de la solitude. A la suite de l'amphithéâtre , on voit avec plaisir, dans les bosquets, le lierre et le chèvre - feuille qui s'entrelacent avec les arbres en les festonnant de gair*' landes. Le jardin , PL IX, appartient aussi à unehabitation de campagne. Au sortir du manoir, se présente un vaste potager, une pelouse suit la pente d'un coteau peu incliné, qui conduit à une rivière. Un pont communique à l'autre bord. (*} ) Ud pavillon de fleurs domine le coteau^ un long berceau, couvert de > ignés , fait suite au pavillon et limite le jardin. La rivière semble sortir d'une grotte sur laquelle s'élève un belvédère ayant vue sur les dehors de la propriété. Elle suit les contours d'un petit bois, et s'arrête devant un barrage qui procure une chute moteur d'une roue qui commu- nique son mouvement aux métiers d'une filature * sur les deux coteaux s'étendent les bosquets , dont les allées conduisent à des salles de verdure, au verger de la manufacture , à la chau- mière; des clairières amènent le jeu de la lumière et des ombres ; sur un point élevé de la pelouse , on a placé une ba- lançoire , on aperçoit le jeu de bague de l'autre côté de l'eau. Les arbres des deux rives étendent leurs branches de manière à former une promenade inac- cessible aux rayons du soleil le long du f5o) Lots. Au rond-point du potager, csl une fontaine autour de laquelle on a placé des plates-bandes de fleurs. Des masses de verdure, placées du côté gauche de l'habitation, donnent de l'effet à la perspective du coteau, en empêchant la vue de sortir du riche tableau dont on jouit de îa maison. Le terrain dont on peut disposer n'ayant point de mouvement, et les de- hors de l'habitation n'offrant rien de pittoresque , on aura le choix de la com- position que nous présentons , PI. X. De la maison placée au milieu de ver- dures , on jouit de la vue d'un parterre de fleurs dont les sentiers se réunissent autour d'une fontaine : des conduits ont amené les eaux d'un coteau éloi- gné, et îe voisinage des fleurs rend plus agréable le bruit des eaux tombant de plusieurs vasques. L'œil s'arrête avec complaisance sur ( 3i ) _ une touffe de lis , au pied de laquelle l'odorat aperçoit la pensée; chaque sai- son semble présenter une fête nouvelle dans ce parterre où les fleurs ne seront point encadrées dans le huis ciselé , comme le dit Delilie. Sans bfcéîr aux îois d'un art capricieux , Fleurs, parure des champs et delvees des yeux, De vos riches couleurs venez peindre la terre, Venez: mais u'alb-/ pis clans les buis d'un parterre Renfermer vos appas tristement rele'gue's ; Que vos heureux Ire'sors soient partout prodigues : Tantôt de ces tapis émaillez la veidure , Tantôt de ces sentiers e'gnyez la bordure; F'o mez— tous en bouquets , entourez ces berceaux , Fn méandres brilbns courez au bord d.s eaux, Ou tapissez ces murs, ou dans cette corbeille Du choix de vos paifurrs embarrassez l'abeille. qui s'avancent sur la pelouse et limitent l'enclos en l'a- grandissant, se lient naturellement avec les fleurs et le gazon; les groupes placés en avant augmentent encore le cadre trop resserré et forment des ligues moins (52) régulières ; ils rendent plus naturelle l'en- trée du bois dessiné en labyrinthe : ar- rivé au cercle intérieur , une fontaine de forme ronde fixe l'attention du pro- meneur , il n'aura plus le choix du re- tour , et prendra, sans le vouloir, un sentier différent de l'arrivée, et qui le conduira dans des salles de verdure où des bancs de mousse invitent à la lec- ture , à la conversation ou au repos. (55) DES FABRIQUES ET AUTRES OBJETS D'ORNEMENT DES JARDINS NATURELS. Des Ponts. Ij ES ponts sont une des principales fa- briques que l'on peut placer dans les jardins \ ils forment une décoration con- venable sur les cours d'eau qui les tra- versent : si les chemins dont ils font partie aboutissent aux bâtimens où les récolles sont reçues; si la promenade à laquelle ces chemins conduisent doit se faire en voiture, alors les ponts doivent être exécutés en pierre : les PI. XV et XVI en offrent des exemples. L'appareil employé PI. XV sera adapté préférable^ a* (54) ment aux rives un peu élevées; celui Je la PI. XVI offre une voûte plus surbais- sée ; il est susceptible d'êlre appliqué à des rives plus basses : les culées de ces deux ponts doivent être établies sur un grillage posé sur le terrain solide, à moins que son peu de solidité n'oblige à former d'abord un pilotis de fonda- lion. Les ponts en charpente suffisent pour assurer le passage des ruisseaux dans toutes les autres communications. Le pont delà PI. XIII a pour support trois pieux battus à la sonnette, sur lesquels repose un chapeau ; un système de trois poutres s'appuie de chaque coté sur trois sous-poutres soutenues par des jambes de force assemblées dans les pieux : les madriers qui forment le plancher se clouent sur les poutres. Le garde-fou est composé de quatre poteaux montans surmontés d'une lisse , et reliés par des (55) traverses : des contrefiches retiennent les poteaux montans , au moyen du prolongement des traversines faisant partie du plancher. Le second pont sur la même planche présente une combinaison différente de jambes de force qui s'assemblent avec une seule sous- poutre au moyen de moïse : les culées sont en maçonnerie. s Le pont Rustique, PI. XI Y, pourra être placé PI. II, proche le manoir; il présentera, hors la pelouse, les formes solides et pittoresques qui se détachent sur le bois plus éloigné; son garde- fou se trouve décoré par les liens entrela- cés qui se rattachent aux poteaux mon- tans et à la lisse. Le dessin est tiré du Recueil de Kraft. Jeux et Exercices. Un des plus agréables amusemens / (56) que l'on puisse se procurer dans un jardin est sans contredit la balançoire. Une corde , solidement attachée à deux arbres, est le premier modèle qui a servi à façonner le siège de celui qui se balance, et les supports qui font disparoître les craintes que ce jeu fait naître. Dans les deux exemples qu'offre la PL XIX, deux poteaux sculptés et re- liés , par une traverse plus ou moins ornée, servent de support à la corde qui soutient le siège; la coupe de la fig. i donne le détail des contre- fiches d'un des poteaux; elles sont couronnées par des pommes de pin , et encastrées dans les soles qui entourent les poteaux. Le dessin est de M. Lefevre ; la fig. 2 est tirée du parc de St -James. Les balançoires placées dans les jardins, PI. VI et PI. VII 3 semblent inviter à s'é- lever pour jouir de la vue générale de (37 ) l'habitation. Les jeux de bague font éga- lement point de vue dans tous nos jar- dins • ce divertissement exerce l'adresse de celui qui enlève la bague. La PI. XXV est tirée du Recueil de Kraft , ainsi que le jeu de la bascule, PI. XXVI , dont M. Lefevre a composé le dessin. Temples _, Pavillons > Chaumières , Kiosques. Le temple de l'Amour , PI. XVIT , est convenablement placé sur les points les plus élevés des jardins , PI. II , PI. VI, où il forme belvédère et lieu de repos. Six colonnes d'ordre ionique soutien- nent une coupole sous laquelle est éle- vée la statue de l'Amour. Le temple de la Paix , PI. XVIII, servira d'abri au promeneur , et sa po- sition sur un tertre à l'extrémité du jar- din PI. IV, permet à la vue de s'étendre (53)_ sur les différentes parties de l'habita- tion. Quatre colonnes , d'ordre dorique grec , soutiennent nn porche terminé par un hémicycle, couvert d'une voûte demi-sphérique. La statue de la paix s'élève à l'en- trée de la coupole. Le pavillon de fleurs, PI. XXVII, dé- corera l'ailée de fleurs et de berceau , PI. IL et FI. IX , qui y conduisent; le dessein que nous donnons pour exem- ple, est tiré de Kraft, et composé par M. le Roi pour Chantilly. La planche XXVIII offre nn pavil- lon moins élégant. Au-dessus d'une chambre de forme quarrée construite en moellon , s'élève un étage recouvert d'un toit de chaume. La chambre que contient cet étage est formée de planches jointives; un escalier placé sur le côté communique avec le rez-de-chaussée et /39) le balcon qui règne ryi pourtour supé- rieur, d'où la vue s'étend sur les babil a- tions environnantes. Les planches XXIX et XXX don- nent des modèles de chaumières qui renfermeront soit les outils du jardi- nage , soit une laiterie; les trois pre- mières figures sont tirées de l'architec- ture de Toussaint. La PI. XXXIV offre une orangerie , que Kraft a recueillie d'après les dessins de M. Bellanger ; nous avons tiré du même recueil le Kiosque, PI. XX et XXI , formant un belvédère pitto- resque ; on y arrive par un chemin tracé sur le monticule, dont le dessous sert de voûte à une glacière et dont le plan donne la direction. Quatre petits arbres soutiennent un treillage façonné en appentis recouvert de pampres dont les ferions décorent les cotés. ( 40 ) Portes, Barrières. Les cours de l'habitation , le po-* tager, les melonnières, et tous les en- clos des jardins ont besoin de portes dont les planches XXII et XXIII of- frent un choix de la composition de MM.Bellanger et Dubois. Tombeaux , Obélisques. Nous avons tiré les tombeaux de la PI. XII de l'architecture de Durand. Sur l'un des cippes de forme antique on lit l'inscription : L'Espérance soutient le malheureux jusqu'au tombeau. Parmi les arbres qui accompagnent ces monumens l'if étant reconnu mal- faisant, on devra, surtout à la campagne, éloigner cette plantation. (4i ) Les deux PI. XXXII et XXXIII donnent des exemples d'obélisques ; l'obélisque égyptien peut senir de mau- solée. Sur l'une des faces de l'autre obé- lisque on a placé l'inscription : La a ie est un voyage , Tâchons de l'embellir. Rochers , Grottes. A moins que le site n'offre quelques masses imposantes de rochers , il sera toujours inconvenant de chercher à les former au milieu de scènes de verdure et des mouvements doux de terrains. On peut cependant profiter d'une position , où sur le bord d'un cours d'eau, des pierres entassées forment une grotte d'où le ruisseau semble s'élancer, et rien n'empêche que les eaux des en- \ irons ne soient rassemblées en ce point. (42 ) d'où elles entrent en cascade dans le jardin : Jes bois qui entourent la grotte semblent lui prêter un air mystérieux , et la volière qui la couronne rend cette partie du jardin, Tune des plus attrayan- tes. L'exemple qu'offre la PL XXXI, est tiré de Kraft, nous avons également pris du même recueil un dessin de Bac chinois , pour servir à la promenade sur l'eau : c'est le sujet de la PI. XXXV. Puits. L'emploi des puits dans les jardins admet non-seulement leur disposition d'utilité, mais ils peuvent encore entrer dans la composition comme objets de décoration. Le puits double, et les deux autres que contient la planche XXIV, sont tirés de Kraft , d'après les dessins de MM. Le Fevre et Bellanger. (43) Fontaines. L'aspect des fontaines contribue puis- samment à l'ornement des lieux où elles sont placées : elles rafraîchissent l'air en le purifiant, et leur utilité est incontes- table. Nous avons tiré de Durand les trois fontaines à vasques, PL XI : elles seules animent les jardins, n° 1 , 3, 8 et io. La quantité d'eau sortant du vase supérieur de la seconde fontaine ne se- rait pas suffisante pour former la nappe delà vasque d'une dimension beaucoup plus grande. Pour remédier à cet incon- vénient, des tuyaux intérieurs doivent amener dans cette partie l'eau néces- saire à l'épancbemenl général. Un réservoir placé sur un à-mi-côte, très souvent à une grande distance du jardin , reçoit les eaux qui sont con- (44) duites à la fontaine dans des tuyaux'de fer de fonte , si le terrain a des pentes fortes occasionant le refoulement, ou dans des tuyaux de grès entourés d'une couche plus ou moins épaisse de mor- tier, si le terrain est peu incliné : les tuyaux de plomb étant sujets à se cre- ver, surtout dans les terres calcaires, ne doivent être employés qu'avec ré- serve , et seulement dans les ajutages. JLes tuyaux de conduite doivent être appuyés sur des massifs de maçonnerie au droit des nœuds. L'air affaiblissant l'action de l'eau qu'il enloure, on doit compter sur un douzième de moins de la hauteur du réservoir pour le point où elle par- viendra. Dans les Fabriques que nous venons de décrire, plusieurs sans doute appar- tiennent aux jardins de l'homme riche; mais l'exécution de toutes peut cèpe»- (45) daut ne pas être hors de la portée du propriétaire d'une fortune ordinaire , puisque la valeur des matériaux diffère de beaucoup dans des constructions semblables : celui dont les facultés pé- cuniaires ne peuvent atteindre au mar- bre, se servira de la pierre et de la brique, du bois même, et les revête- mens en stuc et plâtre achèveront l'or- nement solide de la fabrique dont la peinture ne pourroit qu'offrir l'image imparfaite. (46) WltV\Vl\WVXVll.WVlVV\IAt\M\\«lVWl\VVlV\>V\'Vk '.U\IVW VWVVWV DES MOYENS D'ÉLEVER LES EAUX. .Le propriétaire dont l'habitation et le jardin sont privés d'eau n'aura pas tou- jours à sa disposition une source plus élevée que son terrain , de manière à n'avoir que quelque rigole ou des tuyaux de conduite à faire aboutir à un réservoir , d:où la distribution se fait avec facilité. Souvent on est obligé de puiser à une grande profondeur. On se sert alors pour tirer les seaux (dont l'un descend pendant que l'autre monte) d'une ma- chine composée d'un rouet horizontal B, PL XXXVI , à l'arbre tournant A , auquel est adapté un limon C de dix- huit pieds de longueur : cette distance (47) est nécessaire pour que le cheval qui v sera attaché ait un développement de manège suffisant. Le rouet , qui a douze pieds de diamètre, est couronné de quatre-vingts dents qui s'engrènent dans une lanterne de sept pieds de dia- mètre, portant quarante fuseaux; l'es- sieu D de cette lanterne a dix pouces de diamètre, son mouvement se com- munique à la double fusée E, sur la- quelle filent alternativement les deux cordes attachées aux seaux H. Le détail que contient la même plan- che, représente la disposition des seaux lorsqu'ils sont prêts à s'accrocher pour se vider dans l'auge G. Une charpente convenable doit con- solider suffisamment les points d'appui. L'engrenage, PI. XXXVI bis , otfre l'avantage de rendre l'élévation de l'eau continue, sans changer la direction du moteur, économie de temps que ne pré- ( 48 ) sentait pas la précédente machine puis- qu'il chaque fois qu'un des seaux se vidé, «on est obligé de faire changer de marche au cheval. Sur le bord d'un puits ovale est fixée une poutre C ; un arbre À mis en mou- vement par un cheval attelé au limon Y, tourne sur la poutre C : l'arbre A est contenu dans deux moises K boulon- nées et fixées aux poteaux P qui s'as- semblent et s'arcboutent par les jam- bettes S à la poutre C et aux équerres R. La lanterne B adaptée à l'arbre À , fait mouvoir la roue dentée D, dont l'arbre E est en même temps celui de la roue à fuseaux F, sur laquelle s'enroule le chapelet G, composé de pots ou go- dets placés sur une double corde sans fin . L'eau est versée dans l'auge H, et s'écoule par le canal N , où l'on peut adapter tel ajustage de conduite que l'on voudra. Si I *9 ) Si l'on peut disposer d'une clnilc d'eau, on s'en servira pour faire mon- ter l'eau à une hauteur d'autant plus grande, que la source ou l'affluent se- ront plus considérables. Pour cela on établira un châssis fixe PQRT, [PI. XXXVII,] qui supporte l'axe d'une lanterne EFGD, à fuseaux cylindriques, sur laquelle s'enveloppent deux doubles chaînes sans fin , faites de petites barres de fer liées ensemble par des charniè- res : à ces chaînes sont attachés des godets formant des chapelets d'inégale hauteur, entretenus dans la même di- rection par des rainures pratiquées sur les fuseaux. La source À s'écoulant par l'orifice X, emplit le godet B. Chaque godet s'em- plit successivement, et par le mouve- ment qui en provient , la lanterne et son axe tournent et déterminent l'ascension du chapelet D G C j l'eau perdue au fond 3 ( So ) du puits qui reçoit le premier chapelet., doit pouvoir s'écouler ou se perdre dans Je terrain plus bas. Les godets B du grand chapelet for- ment un vaisseau plus large à l'entrée qu'au fond , pour mieux recevoir l'eau delà cuvette, ce qui convient d'autant mieux que le trop plein coulant le long de leur surface, va se décharger natu- rellement dans le godet inférieur sans perte d'eau. Les godets C du petit cha- pelet, ont la même figure que les pré- cédens , avec cette différence , qu'ils sont fermés de toutes parts, excepté à l'endroit S > où ils ont un petit goulot vers le fond le plus étroit. Lorsqu'ils descendent dans le sens indiqué par la flèche, ils sont vides, parce que l'eau s'est écoulée par les ajutages S ; lorsqu'ils remontent après avoir traversé le bassin de la source , ils sont pleins d'eau , et ils la retiennent , parce que les ajutages se C 5 . ) trouvent dans la partie supérieure des godets. A mesure que chaque godet ar- me à la hauteur du bassin m ix l'eau qu'il contient tond je dans le bassin. On ajoute à l'axe de la lanterne une roue dentée qui s'engrène avec un pi- gnon répondant à un volant, pour en- tretenir l'uniformité du mouvement de la machine ; le détail placé sur la même planche en présente l'élévation ainsi que la forme plus en grand des godets des deux chapelets. Lorsqu'on pourra disposer d'une chute pour l'établissement d'une usine, il sera facile d'adapter à la roue à aubes, moteur du mouvement intérieur, des seaux A , [fig. 1 , PI. XXXVIII,] sus- pendus librement à des boulons de fer traversant deux rangs de jantes, dont Fun appartient à la roue. Les seaux rem- plis dans le courant GU, conserveront leur situation verticale, et parvenus au (52) sommet , une barre D les forçant de s'incliner, ils verseront toute leur eau dans le bac C, d'où elle se distribuera par le conduit E , comme l'indique également la coupe fig. 2 de la même roue. \ On se sert très-souvent , pour élever l'eau dans les jardins, d'une pompe as- pirante, dont nous donnerons la des- cription d'après Bélidor. Cette pompe, [fig.i, PI. XXXIX,] est.composée d'un tuyau de plomb A , de deux pouces de diamètre, qui trempe dans l'eau qu'on veut élever, ayant son extrémité H coudée , afin de l'arrêter sur un socle de bois ou de pierre. On peut aussi le terminer ? comme l'indique la fig. 1 , a. Ce tuyau aboutit à un autre tuyau B aussi de plomb , de cinq pouces de dia- mètre, servant de corps de pompe, ayant sa partie N terminée en enton- ( 55) noir, pour se raccorder avec l'aspirant ^ et pour servir à loger un petit barillet D couvert d'une soupape ou clapet o. Ce barillet est de bois garni de filasse , afin que l'eau qui est montée dans le corps de la pompe ne puisse plus des- cendre lorsque la soupape est fermée. Le piston de celle pompe est compo- sé d'un autre petit barillet E garni par le haut, d'une bande de cuir. Il est at- taché à une anse de fer suspendue à la* verge C , et couvert par la soupape N ' y qui s'ouvre et se ferme alternativement avec la précédente; le détail de ce baril- let indique la position de la soupape et du cuir qui l'entoure en partie. La puissance appliquée à la poiguée K, fait jouer le levier MAI, et enlevé le piston qui laisse un vide entre lui et le second barillet dans lequel il ne reste plus qu'un air très-dilaté ; alors l'air du tuyau n'étant plus en équilibre avec ce- f 54 ) lui du corps de pompe, élève par la force de son ressort la soupape o , qui fermait la communication des deux tuyaux, il se dilate et se met au même degré de raréfaction depuis la surface de l'eau jusqu'au dessous de la base du piston. Son ressort se trouvant affaibli, donne lieu au poids de l'atmosphère qui presse sur la surface de l'eau de la faire monter dans le tuyau d'aspiration jusqu'à une certaine hauteur. Lorsque le piston descendra , la sou- pape o se refermera; l'air contenu entre les deux barillets , se trouvant condensé de plus en plus à mesure que le piston descendra, son ressort acquerra une force au-dessus du poids de l'atmos- phère, lèvera la soupape N, et s'échap- pera par celte ouverture. Alors si on lève le piston de nouveau , la soupape N se refermera, et l'air du tuyau AD se dilatera entre les deux barillets ; le ( 55 ) poids de l'atmosphère fera monter l'eau encore plus haut qu'en premier lieu. Enfin continuant de faire jouer le pis- ton , l'eau parviendra dans le corps de pompe, d'abord avec L'air; puis Peau passant par la soupape A., il n'y aura plus d'air au-dessous, et elle arrivera à la cuvette C> d'où elle s'écouiera par le tuyau P. Près de l'extrémité À, fig. 1 , a , du tuyau d'aspiration , on place une plaque de tôle, percée de trous pour que l'eau, en montant , n'entraîne point de corps étrangers. En théorie, la distance entre la sur- face de l'eau à élever, et le point d'ar- rivée du piston est de trente-deux pieds, hauteur de la colonne d'eau qui fait équilibre au poids de l'atmosphère à sur* face égale; mais l'air qui est retenu par l'eau ascendante, se dilate par une di- minution de pression, et conserve une ( 56) force élastique opposée à la pression at- mosphérique qui agit de bas en haut dans le tuyau aspirateur. Le piston ne s'applique pas parfaitement contre les parois intérieures du corps de pompe , et une portion de Pair atmosphérique qui presse la tête du piston entre dans le corps de pompe • ces deux effets dimi- nuent la distance à laquelle on peut pla- cer l'arrivée du piston au-dessus du ni- veau des eaux : dans la pratique , elle ne dépasse pas vingt-huit pieds. Nous avons joint sur ia même plan- che, fig. 2, une pompe également tirée de l'architecture hydraulique. Le levier A fait mouvoir deux verges de fer B, C, dont l'une baisse tandis que l'autre se lève, ce qui peut servir ou pour avoir l'eau d'une manière continue, ou dans le cas où l'eau se trouverait trop basse pour être élevée d'une seule fois, Si f par exemple ; on avait un puits de ou a- (57) rame pieds de profondeur, on pourrait avoir deux corps de pompe, le premier placé environ au milieu de la profon- deur du puits, et l'autre au-dessus du rez-de-chaussée : la verge C fera mou- voir le piston qui aspirera l'eau à la hauteur de vingt pieds pour être ensuite reprise par le piston du corps de pompe3 qui répond à la verge B. Nous ne parlerons pas des autres es- pèces de pompe dont la difficulté de l'entretien ou la cherté de l'acquisition peuvent faire éviter l'usage. Le vent peut devenir moteur pour élever l'eau : la PL XL représente une pompe aspirante, dont le corps supé- rieur est encastré dans un châssis mo- bile ABCDrle mouvement de rota- tion des ailes se communiquant à la ma- nivelle , le piston qui y est adapté, se lève et se baisse alternativement : une girouette composée de planches peu 5, épaisses, tenant an châssis, dirige les ailes à lont veut, ei la broche qui rén- nii le piston avec la manivelle, est for- mée, ainsi que le fait voir le détail , de manière à laisser le mouvement de ro- tation inhérent à la seule manivelle. Un assemblage de charpente rend fixe le corps de pompe inférieur, en sorte que le châssis A BCD seulement tourne avec la girouette les ailes et la manivelle. L'eau arrivée à la hauteur de la gar- gouille!, qui peut avoir vingt-huit pieds au-dessus de l'eau éle>ée, s'écoule par un tuyau de conduite, où elle est né- cessaire soit pour les arrosemens , soit pour les fontaines. Le mécanisme bien simple de ce châssis s'applique naturel- lement à l'élévation de l'eau d'un puits, par le moyen d'un chapelet P, fig. î, PI. XLI. Un assemblage de charpente SO y fig. 1, dont le plan est même planche, fig. 2, soutient un cylindre (59) £xe encastré dans le châssis mobile A C, auquel s'appliquent les ailes , la gi- rouelte et la manivelîe de la PI. XL. La manivelle N lève et baisse une verge N G correspondant à une se- conde manivelle G, formant l'arbre d'une lanterne I , sur laquelle s'enronle le chapelet P qui monte Peau et la verse dans une ange K , d'où elle est conduite où l'on veut. Ce mécanisme , très -facile à cons- truire dans toute propriété exposée con- venablement, peut être placé sur lliabi- tation même, et du réservoir auquel aboutit le tuvau de conduite, l'eau peut se distribuer avec avantage dans l'inté- rieur de la maison et dans le jardin, Au lieu d'une seule lanterne, on peut adapter une roue dentée D , fig. 5, engrenant le pignon B , mu par l'axe de la manivelle G : cette roue dentée fait partie d'une grande lanterne Y '. sur la-- («° ) quelle se développe le chapelet : la dis- position des fuseaux du pignon et des dents de la roue D, peut être calculée de manière à produire le plus d'effet possible. Les moulins à vent dont les ailes sont horizontales , ont l'avantage de s'orien- ter seuls. Le mouvement de rotation des ailes se communiquant à l'axe vertical auquel on a adapté un appareil semblable à ce- lui de la PI. XXXVI bis , nous n'avons pas besoin de détailler davantage le mé- canisme qui fait le chapelet, et nous nous occuperons seulement du moteur dont M. Borguis a perfectionné l'in- vention. Le volant du moulin se compose de six ailes verticales a, a, a, ou cloisons adaptées à l'arbre D. Placé au-dessus d'une plate-forme circulaire, il est re- couvert d'un toit mm, soutenu par six (fil) barres Je fer pp, scellées sur le bord intérieur de îa plate-forme. Dans le milieu de cette plate-forme, et dans la partie inférieure du toit , sont creusées deux rainures circulaires exac- tement parallèles. Entre ces rainures , est placé un chas- sis très-léger, couvert de toile, et qui a la forme du quart de la surface convexe du cylindre : ce cbâssis bc est garni de rou'eltes pour faciliter son mouvement, et il communique, au moyen d'une tige de fer y y , avec une grande girouette À , placée au sommet du toit conique. La tige en suit l'inclinaison ,elelle est bou- lonnée sur le châssis. Les barres de fer qui soutiennent ce toit, sont en dedans des rainures, pour ne pas empêcher le libre mouvement du châssis. Le châssis ou paravent couvrant les ailes qui sont d'un côté de l'axe , don- (6a) ncra prise au venl sur ce]lcs qui sont à découvert , et Ja girouette , à chaque changement de vent entraînant le para- vent, orientera le moulin. Le vent, après avoir agi sur le volant, trouvera une issue entièrement libre, et aucun obs- tacle ne le réfléchira, ni n'arrêtera son cours. L'eau demeure souvent dans les ter- rains bas : non-seulement il est utile de dessécher ces p?.iti3S qui souffriraient de la stagnation des eaux, et qui occasio- nent des miasmes dangereux , mais on peut faire servir l'eau enlevée à l'arrose- ment des terrains supérieurs , au moyen d'un mécanisme, de facile construction , tiré de l'architecture hydraulique. La fijj. i de la PI. XLIII offre un moulin tournant à tout vent, et qui s'y dirige lui-même au moyen de la girouette A 3 composée d'ais fort minces. L'arbre B est fixe et bien affermi dans (65) les terres : tout le reste de l'assemblage est mobile et tourne avec la girouette. Le mouvement des ailes se commu- nique à l'arbre E D, et à là roue à go- dets D, qui est adaptée à cet arbre. L'eau qu'on veut élever est contenue dans un fossé ou bassin circulaire, afin que la roue trempe dans l'eau sans tou- cher aux terres. La roue D verse l'eau dans une ri- gole circulaire dont l'arbre B est le centre, et de là, on la conduit où l'on veut. Cette machine n'élève l'eau qu'à six ou sept pieds au plus, mais aussi elle en puise une grande quantité, pourvu que le vent la favorise. La fig. 2 de la même planche pré- sente le mécanisme d'un autre moulin à vent servant à épuiser les eaux au moyen d'une roue à palettes. L'axe des ailes est celui d'une roue derv (64) tée a y engrenant une lanterne h , dont l'axe qni s'ajuste par ses extrémités avec des poutres placées sur la maçonnerie du moulin , est celui d'un tambour qui engrène une grande roue dentée C. Cette roue C a le même axe qu'âne autre roue b à palettes, qui prend l'eau dans la rigole* elle est entourée de la maçonnerie K. Elle jette l'eau dans un canal supérieur comme on le voit dans la coupe de cette roue, fig. 1 , Pl.XLII: une porte n qui se trouve à la hauteur du canal , est toujours ouverte et pous- sée contre la maçonnerie par la force de l'eau 5 et quand le moulin est arrêté l'eau supérieure la tient fermée, ce qui forme comme un nouveau canal qui n'a plus de communication avecla rigole inférieure. La roue, fig. 1 , est composée de pa- lettes appuyées d'un seul côté dans des courbes creusées convenablement. Ces palettes sont dressées sur ces courbes et (65) avec le corps de la roue , de manière qu'en approchant du canal supérieur elles ne soient pas horizontales comme elles le deviendraient , si elles étaient des rayons parlant du centre de l'axe, et ce- la, afin qu'elles puissent toujours jeter l'eau avec facilité dans le canal. Pour ne point perdre d'eau, on peut remplacer les courbes de bois , qui en déplacent une certaine quantité, par des cercles de fer au nombre de trois de chaque coté, ainsi que l'indique la fig. 2, PI. XLII, sur laquelle ils sont marqués ni; des courbes n en fer doivent soutenir ces cercles dont elles font partie en les clouant aux palettes qu'ils encadrent. De pareils moulins-, dont les prairies de la Hollande sont remplies, peuvent être appliqués utilement dans toute propriété où les eaux nuiraient à la culture. Si l'on adaptait une lanterne à l'axe (66) de la roue h palettes, son mouvement pourrait se communiquera une seconde lanterne placée au- dessus de manière qu'un chapelet pût reprendre l'eau éle- vée en premier lieu , pour la distribuer plus commodément. Pour juger du mérite d'une machine; il faut avoir égard à son produit , à la dépense de l'établissement, et aux frais d'entretien. Sous tous ces rapports, le bélier hydraulique inventé par M. Moni- golfier, doit obtenir la préférence avec d'autant plus de raison, que l'eau se trouve élevée d'un seul jet à une hauteur plus considérable que par les moyens décrits précédemment. La RI. XL1V présente la coupe d'un bélier, dont suit la description extraite du Traité des Machines de M. Ha- chef te. Il faut, pour l'établissement d'un bélier, avoir une chute a sa disposition : (67) feau amenée en A, et provcnnni soif crime source , soit d'une rivière, s'écoule par un tuyau de conduite AB, évase en A , et incliné de manière à ce que la pente de A en B, soit au moins de \ingt- sept millimètres par deux mètres : elle s'échappe par un orifice C qu'on peut fermer à volonté au moyen d'une sou- pape. Un réservoir d'air F s'unit par un petit cylindre abedan tuyau de con- duite BD : sur le milieu du fond de ce réservoir F , est un orifice circulaire au- quel s'adapte un petit support cylin- drique, dont l'extrémité E est garnie d'une soupape : S est une autre soupape destinée à entretenir d'air le réservoir F, et l'espace mn , qui est compris entre l'ajutage a bec! , et le petit support cy- lindrique* G H est un tuyau d'ascen- sion qui prend naissance en G dans le réservoir d'air F. (63) On nomme le tuyau ABC par lequel: l'eau s'écoule, corps du bélier. Des deux soupapes qui ferment les orifices C et E on nomme la première soupape d'é- coulement ou d'arrêt et la seconde sou- coupe d'ascension. Ces soupapes sont des boulets D et e qu'on retient par des muselières , et dont l'épaisseur est telle, qu'ils ne pè- sent pas plus que deux fois le volume d'eau qu'ils déplacent : on donne à l'ex- trémité du corps de bélier qui porte les soupapes et le réservoir d'air, le nom de tête du bélier. Voici maintenant les effets princi- paux de cette machine mise en mou- vement. L'eau , en s'écoulant par l'orifice C , acquiert la vitesse due à la hauteur de la chute ; elle oblige le boulet D à sor- tir de sa muselière, et à s'élever jusqu'à l'orifice C : cet orifice est terminé par ( >h ) (tes rondelles de cuir ou de toile gou- dronnée j contre lesquelles le boulet s'applique exactement. Aussitôt que l'é- coulement par cet orifice s'arrête, l'eau soulevé le boulet e qui ferme l'orifice E du réservoir d'air F : elle s'introduit en même temps et dans ce réservoir et dans le tuyau d'ascension G H ' , et enfin elle perd la vitesse qu'elle avoit à l'instant où l'ouverture C s'est fermée. Alors les boulets D et e retombent par leur pro- pre poids sur leurs muselières : l'eau de la source recommence à s'écouler par l'orifice C; la soupape D se ferme de nouveau , et les mêmes effets se renou- vellent dans un temps qui , pour un même bélier, ne change pas sensible- ment. La compression de l'air dans le re'- servoir F détermine l'ascension dans le tuyau GH; mais le mouvement de la colonne d'eau ascendante se .commit- ( 7« ) niquant à l'air cjni s'y trouve , ce réser- voir seroit bientôt épuisé si on n'y in- troduisoil pas à chaque révolution du bélier une portion de nouvel air : le pe- tit canal s., fermé d'une soupape, sert de conduit à cet air : la soupape s'ouvre de l'extérieur à l'intérieur du corps du bélier au moment où la réaction de l'air comprimé en mn a lieu , ce qui arrive lorsque les deux soupapes se trouvent fermées par le jeu de la machine. Avec un bélier dont le corps a huit mètres de longueur et deux cent trois millimètres de diamètre, une chute de neuf cent soixante-dix-neuf millimètres élève deux cent soixante -neuf litres d'eau en une minute à quatre mètres cinquante- cinq centimètre de hauteur. Un autre corps de bélier établi près de Clermont (Oise), a vingt-sept milli- mètres de diamètre , et trente - trois mètres de longueur : il est adossé à une ( V ) montagne sur une peolc Je sept mètres pour treute-trois mètres. Le tuyau d'as- cension a quatorze millimètres de dia- mètre.: il fournit en vingt-quatre heures quatorze cents litres d'eau , élevée à une hauteur verticale de soixante mètres. Les expériences faites sur ces béliers et sur sur plusieurs autres, ont démon- tré que la force transmise est au moins les trois cinquièmes de celle employée à la faire mouvoir ; ce qu'aucune autre machine hydraulique n'avoit encore produit. ISous devons ajouter que le prix d'un pareil établissement est à Li portée de tous les propriétaires. Un pouce d'eau produisant vingt mille soixante pintes peut être élevé en vingt- quatre heures à vingt pieds de hauteur au moyen d'une chute de cinq pieds pour quatre cent trente francs , non compris les frais de posage et de tuyaux d'ascension. ( r> ) Nous terminerons -cet exposé en amenant le vœu que l'idée de l'auteur des aérostats et du bélier hydraulique d'élever l'eau pins économiquement au moyen de la dilatation de l'air, puisse réussir. Les principes sur lesquels elle repose, appuyés par l'expérience, don- neroient une application d'une utilité générale en faisant disparaître pour tou- jours les discussions sur le partage des eaux , puisqu'il n'y aurait plus besoin de barrage, et se trouvant hors de com- paraison avec les autres machines pour ^a modicité de la dépense. DES ( 73) *ï.fcVVVV%V*.V* l\W VW»»A^A touj. vert., vert jonc, blanches ; juin, simples id j roses ; mars. toujours vertes compos. j vert grisât, {purpurines ; mai. simples ; vert terne. . simples blanches; avril id EGTS. ur char p. ében. , tour. dur id id id id .impies impies ; vert foncé. :ompos.; beau vert. oujours vertes ,ompose'es dor. ; touj. vertes, id blanches; mai. blanches; mars-avril. blanches ; mai tendre, dur. . . tendre, dur. . . dur, rés. . . dur id id id id id tendre , re's. dur dur, vét. . . id RAC. id, id. id. id. id. pil piv. piv. 96 Arbrisseaux NOMS. Aliboufier — glabre Alisier amélanchier. — a epi _ améïancbier de Choisy. Amandier à fleurs doubles. — de Perse »»••• — satine Amorpha frutiqucuse. Andromède .. à feuilles de Polium Aralie épineuse. Arbousier • Argousier r — du Canada ...... Aristolelia maqui Aucuba du Japon Azalée nudiflore . . . . — visqueuse — pontique , . . . . Bacchante de Virginie Baguenaudier ordinaire du Levant Buddîeia globuleux Buis de MahoD Boplévre, ou Oreille de lièvre. TERRAIN. :i oranger id terre franche le'g id id id id id id terre de bruyère.. id terre lég. hum.. . id tout terrain id terre fir. hum.. . . terre franche le'g. t. fraîche de bruy. id id , • erre fraîche icrre franche lég id lerre légère hum terre légère, humide EXPOSIT. midi id nord id id midi id id toute exp. ombragée . id midi id toute exp id mi-soleil., midi. mi-soleil., id id midi, mi-soleil, midi. . . . mi-soleil, midi. . . • nord. . . . Arbri nsseaux. FEUILLES. simples ; beau vert. •simples ut id. ,■ vert rouge. . . simples id. ; joli vert id.... id id.; duvet blanc.» id. ; vert sombre. . simples toujours vertes composées toujours vertes, .... simples ; argentées. . simples. id. ; vert luisant.. toujours vertes simples; vert luisant. id toujours vertes id comp. -y vert glauque. id, ; vert argenté., toujours vertes id. H& FLEURS. blanches ; mai juin blanches ; avril -mai , blanc rosé ; mai roses; avril id id.. . . . . août rouges , blanch.; mai odor. , rouges ; août bl., rouges ; septemb blanches ; odor., blanch.; a^uil odor., blanches , mai od. fjaun ; mai -juin blanches; octobre. jaunes; tout l'été. rouges; octobre. odor. , jaunes ; juin. odor. Jaunes; mai. BOis. odorant, id.... dur. . . . id.... id.... id.... id.... id.... dur. id tendre, dur. . . id... . .A 97 Suite des Arbrisseaux, NOMS. Cally carpe d'Amérique Calycanlhe (arbre aux Anémones) — nain — précoce. Casse de Buenos- Aires Céanothe d'Amérique Géphalante Cerisier (Laurier de Portugal ).. . . — ( Laurier cerise ) — nain , ou Ragouminier Charme du Levant Chamécerisier de Tartarie — des Pyrénées — symphoricarpos — xilostéon. . . . Chionanthe de Virginie Clavalier , ou Frêne épineux. .... Clelhra à feuilles d'Aulne — cotonneux — à fleurs en pnnicules Cornouiller sanguin — mâle. — blanc — à fruits bleus — à grandes fleurs — du Canada, x TERRAIN. EXPOSIT. humide midi terre de bruyère. . nord id id id id. .... terre franche lég. midi. . . . . terre de bruyère. nord terre fr. hum. . . . ombragée . id id ombragée, toute exp. tout terrain terre franche lég. id tout terrain id id id id id id id terre fr. lég. hum. mi-soleil.. tout terrain nord terre de bruyère . id id. .... id id id id mi-soleil. . id id id id id id id id id id Suite des Arbrisseaux. 99 FEUILLES. simples ; blanchdtr.. simples ; vert terne. . id. ; lisses id compose'es simples id toujours vertes id simples ; vert glauq. simples simples ; vert bleuât. id. ; vert glauque. id. ; vert terne. . . id simples ; beau vert. . composées simples id. ; blanchâtres. . simples id id id id id id. t beau vert. . . . FLEURS. rouges; sept.-oclob. odor. t rouges ; août. id jaunâtres jaunes; septembre. blanches; juil.-sept. blanches; juillet. blancîies; mai- juin. blanches; mai. b lanckes ; a vril - ma i . BOIS. roses; avril. blanc rosé; mai. août. blanc jaune; mai. blanches; juin. odor. ; mars. odor. , blanch.; août. id id blanches ; juin. j a unes ; février . blanches; juillet, blanches; août, mai mai jaunes; blanches. dur, dur. . id. id. id. id. id. 100 Suite des Arbrisseaux. NOMS , Coronille des jardins — glauque — junciiV c? Corosso] , ou Assimioier Cytise ( petit ) , ou Trifolium des jar- diniers TERRAIN. velu. — pourpre. Diervilla . . . Dirca des marais , Eglantier, ou Rosier des haies, — à feuilles odorantes Epine-Viaette Fontanesia Framboisier Frêne nain — crépu Fusain commun — à larges feuilles — galeux — noir pourpre. ,....,, — toujours vert . . . . . Gale (Piment royal). ..,,...,, — ( Cirier ) — Cirier de Pensilvanie Gatillier terre franche Jé^,. id id »ide , EXPOSIT. terre franche lég. id id humide id tout terrain. . . . id id id terre légère hum tout terrain. id id id id. id id terre fr, lég. hum. id *<*.., tout terrain midi. . . . id. . . . id. . . . id. . . . mi-soleil. id id mi-soleil., nord toute exp id id id mi-soleil., toute exp. id id id. .... id id id ombragée. id id nord Suite des Arbrisseaux FEUILLES. composées id. ; vert glauque. compose'es impies composées. id, j velues, composées, simples. . . . id. : j 'Compose'es ; vert luis. ïd. ; vert cendrJ. . . . simples ; vert gai.. . simples id :ompos. : vert jbncé. compos. et crispe'es. simples id id id id. ; toujours vertes simples id id compose'es EOIS. jaunes ; mai - sept. odor. , jaunes; juin. odor. ; juin - juillet. brunes ; jaunes; jaunes ; rouges ; août iuio. juillet. août. odor. ; jaunes ; juiu- octobre. dur. id. id. blanches; mai odor., rougeàt.; join id odor. y jaunes; juin blanches; mai blanches ; mai -juin vert rouge ; pourpres. . pourpres ; , mai. juin. juillet, rouges; odorantes; mai. juillet. 101 mmaen 102 Suite des Arbrisseaux* NOMS . Genêt d'Espagne — blanchâtre , — multiflore. — des teinturiers. . . . — à balais Genévrier-Sabine — cade — Cèdre de Phénicie. — Cèdre lycien Groseiller Halésie à quatre ailes. . — à deux ailes Hamamélis Hydrange'e de Virginie — glauque. — à feuilles de chêne. , Itéa de Virginie — à grappes Jasmin jaune — d'Italie Jujubier cultivé , Kalmie à larges feuilles — à feuilles e'troites. . , — polifolia — glauque — velu ..,,,,,,.,.,. TERRAIN. sec id id id id terre légère. id id id tout terrain . . . . , terre de bruyère id terre franche lég terre fr. lég. hum id id terre de bruyère. terre fraîche terre légère id id terre de bruyère, id id. id id EXPOSIT. midi id id id. .... id midi mi-soleil. , midi id toute exj). mi-soleil.. id n-rd mi-soleil. , id id nord ombragée, midi id id nord id id id id Suite des Arbrisseaux. io5 FF.UJLLES. FLEURS. EOIS. RAC. jaunes. été. id id. id id. . id id id id. . . . piv. id. id. id id dur iJ. ; vert frais id jaunâtres ; automne. blanches; juillet. id id odor. , blanc. ; juillet. simples^ beau vert., id id id. j beau vert simples; vert gai. . . simples 3 touj. vertes % id jaunes j printemps. rouges ; juin. i d id id.j vert grisâtre.. . id. ; glauques id. ; velues id pourprées. id id no4 Suite des Arbrisseaux. NOMS. Ketmie des jardins. Laurier Benjoin Lilas commun — de Perse — varin — de Marly Lyciet jasminoïde — de la Chine — d'Afrique Magnolier glauque Myrthe commun — à grandes feuilles — à fleurs doubles — de Belgique Nerprun alaterne N oy er blanc Paliure, ou Porte-Chapeau. Pavia rouge — nain — hybride Pêcher à fleurs doubles Philaria , ou Filaria à grandes feuilles — à feuilles moyennes , — à feuilles étroites , Pin(Mugho). terre franche le'g. lerre fit lég. fraîc. terre franche le'g. id id id. . id id id terre fr. lég. fraîc. id id id id id id humide terre fr. lég. fraîc. id id terre franche lég, id id id id EXPOSIT. rmui. mi-soleil. id. . . . id. . . . id id. . . . midi. . . . id. . . . id. . . . nord. . . . midi. . . . id. . . . id. . . . id. . . . 10 d.... mi-soleil. toute exp id id midi mi-solcil. id id nord Suite des Arbrisseaux. 105 FEUILLES. simples. d. ; joli vert. id id id simples id , id TLEURS. bl. ,jaun. , oupourp. . . . août- septembre, mai. mai. juin. jaunes ; odorantes ; id. id id blanc pourp. été violettes id EOIS. bimples 5 vert clair, oior. blanches ; juill. toujours vertes odor. , bl.j juin-août. id id id id. .... composées simples; vert luisant. id. id. id. dur. id. id. id. id. ; vert foncé id id simples simples ; joli vert.. . toujours vertes id odor., verddt.: mai. odor. , jaunes ; juin- • septembre. rouges ; mai. odor. ,bl. ; juil.-août. rouges roses ; mars. d;;i KAC. piv. piv. id. id. 5. io6 Suite des Arbrisseaux. NOMS. Pistachier leotîoque Pommier à fleurs doubles , — à bouquet , — odorant — toujours vert — Baccifère , ou Pommier-Cerise — Apétale — Paradis Priuos Jisse ( Apalanchine ) , — verticille' Prunier mirobolao Rhododendron grand — pontique — ferrugineux — velu — ponctué — de Daourie — à fleurs jaunes — chamœciste , — du Caucase , — azaleoïde , — de Catesby , — du Kamschalka Robinier (Acacia rose) , — Acacia sans épines — Acacia visqueux TERRAIN. terre fr. lég id id id id id id id terre de bruyère id terre fr. lég terre de bruyère id id id id id. id id id id id. id terre fr. lég id id. , ■—.■■ EXPOSIT. midi toute exp. ombragée . toute exp. id id id id ombragée . id toute exp. ombragée. là id id id id id id id ii id id mi-sol il. , id id Suite des Arbrisseaux. 107 FEUILLES. toujours vertes, simples id toujours pertes id simples , id id toujours vertes id simples toujours vertes, id id il id id id id id id , id id composées. . . . id id. . . i FLEURS. purpurines d blanches : mai. mai. roses; mai. odor., blanches; mai. blanches; mai. odor. y blanches .... id id odor. , blanch. ; août. blanches; juillet. blanches; • avril. blanc. , rouges ; juin. viola très ; mai. odor. , rouges; juin. rouges ; juin -juillet. rouges; juin. roses; mars -mai. jaunes rouges; juin. blanches roses roses; mai. roses roses; avril- juillet. jaunes ; juin. roses} mais- juillet. BOIS, dur . if, id. tel. id. id. id. dur. , id. id. id. id. id. id. id. id. id., id. id. id. u8 Suite des Arbrisseaux. NOMS. Robinier Caiagana... — C. Frutescent. . . . — C. pigmé — C. 6atine' — C. féroce — C. de la Daourie. — C. Chamlagu. . . . Rosier Saule Osier rouge. . , — Ofcier jaune — Osier vert , Sorbier d'Amérique. TERRAIN, terre fr. lég id id id id id terre fr. lég. fraîc '.erre fr. le'g , humide id id terre fr. lég. . . . EXPOSIT. Slafilé à feuilles ailées ( faux Pista- chier! ombragée. là. .... id id id id id t jute exp id id id nord à feuilles ternées , Sterculia à feuilles de Platane ( Para- sol chinois % Stewartia à un style — à cinq stjles Sumac à feuilles d'Orme. — amaranthe — du Canada — vinaigrier. — fustet — vernis — élégant.. . . . . Sureau commua. terre légère hum. id , a oranger. . . terre fr. lég. id tout terrain. id id id id id id id tute ex[ id. . . . midi. . , id. . , id. . , toute exp. id id id id id id mi— soleil.. Suite des Arbrisseaux. 109 PEUILLES, composées id id id id id id id simples id simples: vert foncé. compose'es compos. ; beau vert. composées simples ; beau vert.. simples id compose'es id id id simples ; odor compose'es simples composées; var, pan PLEURS. jaunes; mai. id id.. jaunes rosées ; a vril -mai. jaunes ; avril - mai. jaunes; mai. mai -juillet. blanches; mai. blanches; juin, blanches ; mai -juin odor., bl.; juin-juil, blanches ; mai -juin rouges . id. . BOIS. dur. dur. rouges odor. } blanch.i juir. tendre. id... id... id... id... id... id... no Suite des Arbrisseaux. NOMS. ~ Sureau du Canada — à grappes Sjringa — inodore Troène r- du Japon Viorne commune (Coudre). — à feuilles de Prunier. . . . — luisante — obier — à feuilles de Poirier — nue TERRAIN. tout terrain id terre franche lég id id id tout terrain id id id id id. Arbustes. Airelle myrtille — de Pensilvauie — eorymbifère — ponctue'e — des marais Armoise , ou citronnelle Astragale-Astragant Bruyère Bugrande (Ononis frutescente' Buis nain Ca mêlée à trois coquet. Comptonia liquidambnr à feuilles ât Cétérac « humide id terre de bruyère, terre marécageus. id terre légère sec , terre légère tout terrain id sec.: t'eiTe de bruyère. EXPOSIT. mi-soleil.. id toute exp. id, .... id id. .... id id id id id id ombragée. id id id id. .... midi. .... id mi-soleil. « toute exp. id ombragée. nord. . . Suite des Arbrisseaux. 111 FEUILLES. composées id simples ; vert foncé., id simples; var. pan. . . simples id id id id simples; vert luis th id. id. FLEURS. . . .mai -septembre. lanches ; juin. odor. , blanch. ; juin. blanches; juin. blanches; mai. blanches; juin. id simples. id, . . id. . . odor., bl. ; mai-juin. blanches; juillet. blanches; juin. Arbustes. ^blanches; mai \b lanches; juin. dur. id. id. id. id. id. id. id. id. id. simples; touj. vertes. blanches; printemps. blanches; mai. août. simples; vert gai. compos. ; touj. vert, pzirpur. ; mai-juillet. simples compos. ; beau vert simples; luisantes.. toujours vertes. . simples; luisantes jaunes juillet. 112 Suite des Arbustes. NOMS. Corète Cytise à éj. i Ephedra à un épi.,, — à deux épis Fothergilla à feuilles d'Aulne Gaullerie du Canada Hortensia ; Lauréole commun — Mézéréon ( Bois joli). . . , — Thyraelée des Alpes — des Alpes Lavande commune , Ledum à larges feuilles , — des marais , — à feuilles de thym Orme nain , Phlomis frutescent Polentille frutescente Rhodora du Canada Romarin Rue commune , — de montagne Santolinc commune Sauge commune — de Provence — tricolore TERRAIN. terre fr. lég id id id terre de bruyère . t. debruy. hum.. terre fr. lég tout terrain id terre de bruyère. id terre légère terre de bruyère. id id terre fr. lég. fraîc. leî're franche. . . . lerre franche lég. terre de bruyère, sec id id id. terre franche Kg. id id EXPOSIT. midi mi-soleil. . nord id id id midi nord id id id midi nord id id toute exp. midi id nord midi id id id m ol. . . i td Suite des Arbustes. 115 FEUILLES. simples ; beau vert. composées toujours certes. . . . id toujours vertes simples ; glabres..* . toujours vertes id simples id toujours vertes id id id simples; glabres. . . . simples composées simples toujours vertes comp. ; touj. vertes, id toujours vertes. id id id FLEUT.5 j:i. te$i i ai odor.jaun /juin-; ni!, odor blanches; av; i blanches ; juin-sepi roses ; juin-novemL violdtres. mars. odor. , roses ; aviii, blanches ; mai-juin. oJ. bleuàt.;]u'il.-$e-p, odor., blanches; mai, • id id jaunes; jmilet-sept jaunes; juillet-août. odor. , pour pr. ; avril. bleues; avril -mai. . . jaunes; été, id odor. , jaunes; juill, bleues; mai. ici id îi4 Suite des Arbustes. NOMS. Saule argenté — à feuille6 de Myrthc. — des sables Tamarisc deNaibonne. — d'Allemagne Yucca nain — filamenteux. TERRAIN. EXPOSIT. toute exp. id id id id id uord id id terre de bruyère. midi ..... id. . . id Arbrisseaux grimpans ou sarmenteux. Aristoloche syphon — cotonrieuse Atragène des Alpes — des Indes Bignone, ou Jasmiu de Virginie. . Célastre ( Bourreau des arbres). . . Chèvre-feuille des jardins — romain — des baies — de Virginie Clématite bleue c odorante. — viorne — toujours verte Glycine frutescente Jasmin commun , ou blanc ordinaire. tout terrain id id terre de bruyère terre humide. . . . frais tout terrain id id id terre franche léç midi. id. id id id toute exp. id id id id id id. id. id. midi. id Suite des Arbustes. n5 FEUILLES. oiples ; argentées. . mples; luisantes.. ni pies; soyeuses. . . m jours vertes mples; glauques. . )ujours vertes mples FLEURS. blanches; mai pourpres; mai Hanches; juillet ici BOIS, RAC. Arbrisseaux grimpans ou sarmenteux, impies mples; cotonneuse. omposées id ompos. ; beau vert.. oujours vertes. . , impies; var. pan., impies impies ; var. pan. oujours vertes. . , omposées id. id 'oujours vertes :omposées :ompcsées; var. pan. pourpres; mai. jaunes; juin. violdtres ; juillet. blanches ; avril-uov. écarlates ; juillet. blanches ; juin. odor.roug.; mai-juin. rouges odorantes; juillet. mai-août. bleues, rouges; juil.- août. odor., blanch. ; juuV août, violettes; juin- sept. blanches; automne. violettes ; juin- sept- odor. } blanch. ; juil.- octobre. tendre. dur. . . id. . id. . id. . tendre. id. id. id. tendu Il6 Suite des Arbrisseaux grimpans NOMS . Lien c Maurandia grimpant Morelle grimpante (Vigne de Judée, Douce amèie) Periploca de la Grèce. îzne vierge. TERRAIN. EXPOSIT tout terrain terre de bruyère. tout terrain. . . . id terre légère. . . . humide Arbrisseaux rampaus. Décumahe sarincnteux.. . . , tout terrain Epigée rampante t. de bruy. hum. Eglantier, ou Rosier des champs. . . rocaillcs Linnea boréale ., terre de bruyère Mitchella id Ronce commune humide — à feuilles découpées id — Framboisier du Canada id toute exp. soleil toute exp. mi-soleil. . id id toute exp. nord. .... toute exp. nord mi-soleil.. id id id ou sarmenteux. u7 FEUILLES. toujours vertes. simples simples , velues. . . . simples ; vert luis.. simples amples 3 vert luis.. FLEURS. roses ; mars-septemb. violettes; juin. odor., rouges; août. BOIS. tendre. tendre, dur. . . tendre. simples ; beau vert. toujours, vertes simples ; vert terne. toujours vertes. . . . id compos. ; touj. vert composées. id: Arbrisseaux rampans. odor. , blanch. ; sept. odor. , chair; juin. odor. y blanch. ; juin. odor. , roses; mai. odor., bl. ; printemps. blanches; juin. roses; juillet- sept. . . . juiu- septembre. dur RAC. nvn*\\tvwii/wnw*»vuwviiiwvivwi*viiv»iivw ui«wvuiuiAnwum«iivvi TABLE. réface. V ........ ...V . ........ r. . page V p Des Jardins 7 Des Fabriques et autres objets d'ornemens des jardins naturels 33 Des moyens d'élever les eaux 4-6 Des Plantations j3 Tableau des Arbres, Arbrisseaux et Arbustes. , 77 Arbres de première grandeur 80 Arbres de deuxième grandeur 88 Arbres de troisième grandeur 00 Arbrisseaux 96 Arbustes ; 1 10 Arbrisseaux grimpans ou sarmenteux n4 Arbrisseaux rampans , . n6 FIN DE LA T/BLE. ADRIEN EGRON, IMPRIMEUR DE S. A» R. MONSEIGNEUR , DUC d'aKGOULEME , rue des Noyers, N°. 37. JARDIN NATUB3 P^ TTr ^ ^ ( J :- ?■■ < — -- — — '^ % m 1 ^ I ■ î. - r .Ht i_ r&~:^: :r~r = — p- "■^gif • / *j ^#;' ïl ■ & V- ■-'> '■■ '■■" ^: ,iut l)l\ NATT RE] ei o I3U ,JL_L I ! i i ! ■\ S?. --:, T%i ■Lui J ;..;,.;., , i *\\ ; * ..£.:$ Pi '...■.'.-.<= :r«£%a ■■■• . ■•-...«'"» -"5? "c~- -si if* m&i. .1 \HHIN \ \ï l REL . , l'I ■ 7 ils | ' JP| f: „ v c 77 . m Î.AISYRINTIIK . f 5- '• :. 2»* -: ■!':.. ,-'-■ ^-.■Ot>fc? :■ ' WW$. ' ■ 1 m ".. : ' ' \ " '•' ' ~y T'~ '"'"-■ %-À <** JStv,. M f&Sî^' s~ %£^$^lp' 1 - ' <:---:-M L—^- ' - " -" ■■-■'■" r . . r FONTAINES ri. h. PI 12. I P 0 \ T S EN CHARPK N TE . PI. i3. PONT K\ JMKUTVE. PI .^ POHT EN PIF,1\RK n.jiK KleTation Il !»._ .. '^^^^^^L- iVv^miillL ^^5Èk ^9 jtP^^P^^ ^^-^--- j||j HP^" (Tempe 3 4 J 6 y 4.}feir&.- TEMPLE. Pl.i-. Pl.x8. FI . 2 , GI.ACIRHK ri BARRIERES fl.22. PORTES n.23. PAVILLON. Fl.27. > PAVILLON PI 28. CHAUMIERES PI. 2, CHAUMIERES Pl.Jo. ,j"j'fÇ-"^.i^'i .U>ii, -i i .o.Iu'1' ^ L,,.! '-^.•~.. » •.. J-„ MA .j -) :/.■ \ t / tm* 'ISCJ^ -1 t r^yj-tgs, /i -p^W^'T :-,m ;o / ^ Bit n.éà hki.if.h iiviMi vn.içi I TT " ' - s-