from t fie <=*(i6rary of* Charles Valentine Riley (Sntomolocÿist 1843-1895 Ve sente d to The Chicago Natural History Muséum Rlj h iis widow SmiRe GonjeCman ‘fèifeij 3. v. r TLEY. % ITHROPOI BOTANY CHICAGO Natural History MUSEUM FOUNDED 1893 mOLOGV 7X)0LQGV mmniwntft, liiiiiiiAfBpMi 1 i * Digitized by the Internet Archive in 2016 with funding from BHL-SIL-FEDLINK https://archive.org/details/etudesentomologi1852fmnh ETUDES ENTOMOLOGIQUES, rédigées par Uïctor be Jlîotsdjufsfu), Lieutenant-Colonel d'Etat-Major, en retraite &c. HELS1NGF0RS, Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1853. - ■ % 5" 5 132900 *r<*\ E % Imprimatur: H. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1858. 1 Juillet. Motschulsky. Sur les Halthinides. Excursions. Notices. Neteorologie. Nouveautés. ülalthinides. par V. de M. Les Malthinides forment un groupe naturel dans les Coléoptères entomophages et appartiennent aux Malacodermes de la tribu des Telephorides, présen- tant les caractères suivants: Corselet ne récouvrant pas la tête, don! les yeux sont toujours apparents audelâ du corselet. Elytres pas plus longues que l’abdomen. Ailes sortant par dessous des élytres et recouvrant l'abdomen ou nuis. Celui-ci avec des appendices charnues sur les cotés, très peu développés ou point du tout. Segment pigy- dal très devellopé chez le mâle et de formes variée. Antennes longues, filiformes, rarement élargies ou en scie. Palpes horizontaux, a dernier article allongé et terminé en pointe plus ou moins saillante. Malthesis Motsch n. g. Forme voisine de quel- ques Longicornes du groupe des Stenopterides. Tête plus large que le corselet. Celui-ci plâne, presque 1 9 carré, tronqué obliquement aux angles antérieurs. Ecusson carré. Elytres plus larges que le corselet, longues, un peu rétrécies en arrière. Ailes dévançant les élytres. Premier article des antennes plus long que les deux suivants reunis, art. 2 très court, art. 3 trois fois plus long que le 2, art. 4 moitié plus long que le 3. Crochets des tarses simples. Segment pi- gydal renflé en globe. Malthesis ater M., allongé, déprimé, noir, opaque. Corselet emarginé, avec une foveole imprimée au mi- lieu de la base et une autre plus petite vers chaque angle antérieur. Elytres parsemées de quelques points epars en forme de cicatrices. Bords des segments de l’abdomen jaunes. Taille des petits exemplaires de la Rhagonycha melanura, mais plus étroit. Colombie. Malthopterus M. n. g. Forme assez voisine de celle des Malthinus, mais avec un corselet, fortement chapperoné audevant, ce qui rappelle les Lampyrides. Tête un peu inclinée, yeux visibles par dessus le cor- selet. Elytres comme chez les Malthinus, longues: An- tennes a peu prés de la longueur du corps, 1 ar- ticle plus long que le 2 et 3 reunis, celui-ci trois fois plus long que le 2, 4 presque le double plus long que le 3, les suivants comme le 4. Der- nier article des palpes allongé, fortement subuliforme. Crochets des tarses simples. Malthopterus pallidus M., de la forme du Malthi- nus biguttatus, mais deux fois plus grand. Couleur testacée très pâle, avec les bouts des élytres d’un jaune de souffre. Yeux noirs. Segments de l’abdomen un peu rembrunis. Corselet lisse et pubescent, ayant 8 deux élévations au milieu comme chez les Rhagonycha. Elytres distinctement ponctuées et pubescentes. Co- lombie. Malthinus Latr. Tête fortement étranglée posté- rieurement, dilatée vers les yeux, plus large que le corselet. Celui-ci carré ou allongé, emarginé, avec les angles antérieurs arrondis. Elytres peu plus cour- tes que l’abdomen. Antennes pas plus longues que le corps, 1 article plus court que le 2 et 3 reunis, 2 un peu plus court que le 3, 4 et les suivants un peu plus longues que le 3. Palpes maxillaires a second article le plus long de tous. Crochets des tarses sim- ples; art. 4 élargi et fortement bilobé. Espèces a bout des élytres couleur de souffre. Malthinus collaris Latr. Une des plus grandes espèces. Corselet presque plus large que long, très peu rétréci postérieurement, angles post. droits. Ely- tres avec des vestiges de stries imprimées, seulement prés de la suture. Couleur testacée roussâtre claire, rembrunie sur la partie postérieure de la tête, deux tâches au milieu du devant du corselet, la base et la suture des élytres, les ailes et les 9 derniers articles des antennes. — France méridionale. Ç. Malthinus flaveolus Payk. Hrbst. voisin du M. col- laris par ses couleurs, mais plus allongé. Corselet plus étroit, plus rugueux et plus fortement rétréci postérieu- rement, ce qui fait ressortir les angles en saillies di- stinctes; la ligne imprimée médiane est courte, les, tâches noires très grandes. Stries subsuturales bien distinctes. Berlin. Ç. 4 $7 Malthinus robustus M., egalement de la taille et des couleurs des précendents, mais avec un corselet encore plus étroit, a cotés et angles postérieurs pres- que droits, sans sinuosités latérales; ligne médiane remplacée par une large foveole a la base, tâches très peu marquées. Stries des élytres effacées. Articles des antennes plus larges. Russ. mer. Malthinus dubius M., encore une espèce a corse- let étroit et roux mais plus noirâtre sur les élytres et le corps. Tête tout-a-fait noire, ainsi que les pal- pes et la poitrine. Corselet plus long que large, deux fois sinué sur les cotés, angles antérieurs coupés obli- quement et un peu saillants. Ecusson obscur. Elytres noirâtres, sans stries suturales distincts. Segment pi- gydal renflé et recourbé en forme de larges crampons qui ne se devancent presque pas. Constantinople, çj. Malthinus lateralis M., par la forme et les couleurs très voisin du M. flaveolus, mais presque deux fois plus petit. Devant de la tête, cotés latéraux du cor- selet et des élytres, palpes, antennes, pattes et bords des segments de l’abdomen testacées, le reste foncé. Elytres avec des vestiges de stries ponctuées, mais pas aussi regulieres comme chez le M. fasciatus , qui en outre a un corselet beaucoup plus court et sans igné imprimée médiane. Tauride et Allemagne, des environs de Kissinguen. Malthinus lituratus M., de la taille du M. fasciatus 01., mai plus noirâtre. Tête noire, a l’exception seu- lement de la partie audevant de l’insertion des anten- nes qui est jaune. Corselet plus large antérieurement, presque carré, déprimé transversalement au milieu, 5 noir, avec la marge de la base et une petite partie adjacente des bords latéraux et du milieu testacées. Elytres, antennes, pattes et dessous du corps d’un gris noirâtre. Segment pigydal jaune, crampons courts et larges chez le mâle. Des environs de Cadix. Aux espèces jaunâtres a extrémité des élytres cou- leur de souffre, il faut encore ajouter: Malthinus immu- nis Marsh, qui doit être voisin de nôtre M. robustus, Malth. humeralis Marsh, peut-être M. lateralis m., Malth. luteolus Kirby, Malth. fasciatus 01., qui a les élytres ré- gulièrement striees. Aux espèces noirâtres a extré- mité des élytres couleur de souffre appartient le Malth. biguttulus Payk. et M. latipennis Germa r. %, Espèces à elytres concolores. Malthinus longipennis Kunze., seule espèce de la division que je connais et facilement a distingueur par ses élytres aussi longues que le corps, ce qui lui donne quelque ressemblance avec un insecte du midi de la France, mais qui est un véritable Telephorien a palpes en hâche et que j’ai nommé Porostenus pedi - loides. Couleur d’un gris noirâtre, pattes, base des an- tennes, palpes et parties de la bouche testacées. Le nom de cette espèce pourra être conservée, vu que le Malthinus longipennis Lucas Exp. d’Algerie, parait appartenir au genre Hapaloderus. Elle se trouve en Saxe. Aux Malthinus a élytres concolores il faut ajou- ter, mais avec un doute: Malth. frontalis Marsh., M. im- maculatus Kirby et M. pinicola Stephens. Molychnus Musée de Berlin n. g. forme des Mal- thinus, mais tête peu coudée, presque- pas élargie en 6 avant, yeux peu saillants. Corselet en carré trans- versal, faiblement élargi en arrière. Ecusson triangu- lair. Elytres de la longueur du corps. Antennes a articles applaties comme chez les Lycus, 1 art. plus étroit et plus long que le 3, le 2 très court trans- versal, le 3 aussi long que large, le 4 presque le double plus long que le 3 mais de la même largeur, les suivants de la longueur du 4 s’amincissant vers l’extrémité. Palpes a dernier article renflé, un peu courbé et acuminé. Tarses à 1 article allongé. Molychnus collaris M. B., a peu prés de la taille du Malthinus biguttulus mais a corselet plus large. Noi- râtre, corselet, deux dernier articles des antennes et pattes plus ou moins testacées; dernier segment de l’abdomen en dessous d’un jaune de souffre. Elytres rugueuses et coriacées. Colombie. Hapaloderus M. n. g. Tête faiblement étranglée postérieurement, le plus souvant allongée et de la lar- geur du corselet. Celui-ci plus ou moins transversal, avec les angles antérieurs ressortis en forme de tu- bercules; Elytres toujurs sensiblement plus courtes que le corps. Antennes de la longueur du corps ou plus longues rarement plus courtes, 1 art. pas plus court que le 2 et 3 reunis. Palpes maxillaires a art- 2 plus court que le dernier. Art. 4 des tarses peu élargi, longuement bilobé. 1, Espèces a bout des elytres couleur de souffre. Hapaloderus ustulatus Ullrich., couleurs et taille du Malthinus biguttulus, mais beaucoup plus large. Elytres plus courtes. Corselet d’un jaune d’orange, avec une 7 grande tâche noire et sinueuse au milieu et deux plus petites vers chaque angle antérieur. Antennes obscu- res. Stvrie et environs de Vienne. Hapaloderüs brachythorax M., forme et couleurs voi- sines de celles du Malthinus biguttulus, mais d’un tiers plus petit. Tête élargie chez le mâle. Corselet très court, tansversal, base et quatre tâches marginales peu déterminées d’un jaune brunâtre; angles antérieurs sail- lants. Tête, antennes, palpes et pattes noires, elytres grisâtres. Styrie. Il ne faut pas confondre cette espèce avec le Hapaloderüs depressicollis Mann, de Finlande, qui n’a pas la tête aussi large, les angles antérieurs du corselet moins saillant et les articles des antennes plus étroites; ni avec le Hapaloderüs dispar Germ., qui a les deux premiers articles des antennes testacées. Hapaloderüs croceicollis M., voisin du Hapal. san - guinicollis, mais presque deux fois plus petit, les cou- leurs moins éclatantes; tête plus large; corselet plus petit, d’un fauve sâle presqu’unicolor, ainsi que les parties de la bouche, les genoux et la base des tar- ses. Antennes foncées, très longues. Elytres assez courtes. Saxe, dans l’Odewalder Ground prés de St. Wâhlen et en Suisse. Une espèce voisine est le Hapal. pellucidus Mâr- kel, qui a la même taille et les mêmes couleurs, mais chez laquelle la tête du mâle est étroite, les antennes a articles plus courtes et le corselet plus transversal — ni avec une autre espèce inédite d’Allemagne, qui est plus grande et qui a le corselet plus carré et plus rembruni [Hapal. curiicollis? Kunze). Hapaloderüs cinctellus M., très voisin du Hapal. pel - 8 iucidus, mais plus petit. Corselet plus large, plus noi- râtre au milieu. Antennes a articles plus larges et ainsi que les palpes et les cuisses de couleur plus ob- scure. Des environs de Toulouse. Hapaloderus sulphuriguttalus M. deux fois plus pe- tit que le Hapal. dispar, auquel il ressemble. Corselet presqu’ octogone. Tout noir, deux premiers articles des antennes seulement testacés; art. 2 presqu’aussi long que le 1, art. 3 beaucoup plus court que le 2. Géorgie russe. Hapaloderus curtipennis M., environ une ligne en longueur. Noir, corselet a marge très étroite jaunâ- tre; antennes a extrémité du 1 art., ainsi qne les ge- noux des pieds un peu testacés. Elytres courtes, avec la tâche testacé apicale peu éclatante. Géorgie russe. Il est assez voisin du Hapal. pulicarim Sturm qui se distingue par la tâche jaune sur le disque de son cor- selet, la couleur testacée des deux premiers articles des antennes et les élytres concolores. A cette division appartiennent encore: Hapal. ru- ficollis F., H. sanguinicollis Fall., H. fulvicollis Kirby, qui parait être voisin de nôtre H. croceicollis , mais présente la base des antennes d’un testacé pâle. H. longipennis Lucas, H. pellucidus Mârkel, H. marginatus Latr., H. bi- gutlatus L., H. depressicollis Mann, qui est peut-être le même que le H. nigricollis Kirby, H. dispar Germ, H. minimus L., H. cognatus Stephens, H. melanocephalus Marsh et H. pulchellus Lucas. 9 %, Espèces a élyires concolores. j, corselet plus ou moins teint de jaune. Hapaloderus auritus M., jolie espèce, au moins deux fois plus petite que le Malthinus biguttulus. D’un gris quelquefois très clair, corselet de couleur jaune avec une grande tâche noire de chaque côté, qui occupe tout le bord latéral; base des antennes, lèvre supé- rieure, jaYmbes et une partie des cuisses et des tarses testacées. Corselet transversal, rétréci postérieurement, angles antérieurs arrondis mais saillants. Russie mé- ridionale et Styrie. Hapaloderus sardous M., taille et couleurs du Ha- pal. auritus, mais avec les antennes tout a fait noires, le corselet moins jaune et plus brunâtre, les pattes plus noirâtres. Ile de Sardaigne. Hapaloderus unicolor M. de la forme des précé- dents, mais plus petit. Corselet transversal, presqu’oc- togone, un peu déprimé au milieu, brun-noirâtre et bordé etroitement de jaune; trois premiers articles des antennes, les genoux et les bords de l’abdomen té- stacées, tête noire; elytres courtes, d’un gris clair, un peu plus foncées au bout. Géorgie russe. A cette division appartiennent encore le: H. pu - licarius Sturm. Redtb. et H. dimidiatocollis Rosenh., qui parait être voisin du M. auritus. ff, corselet unicolor , obscur. *, corselet étroit et en selle c. a. d. fortement incliné sur les bords latéraux. Hapaloderus angusticollis M., une des grandes espè- ces, a peu prés de la taille du Hapal. biguttatus, mais plus étroit. Couleurs de même a l’exception des bouts 10 des élytres concolores. Corselet presqu’ aussi long que large, fortement déprimé en selle au milieu, cotés la- téraux arquées concavement, ce qui fait ressortir les angles postérieurs et antérieurs; ceux-ci tuberculifor- mes. Antennes et pattes concolores, un peu plus clai- res aux extrémités des articles. Abdomen plus ou moins jaunâtre. Tête assez fortement coudée. Alpes de la Suisse (Appenzell). Il ressemble un peu au Hapal. maurus Ziegl, mais généralement plus grand, corselet plus étroit, anten- nes beaucoup plus longues. Une autre espèce voisi- ne, a forme de corselet analogue est le Hapal. fusce- scens Duft., qui étant moitié plus petite, présente une tête moins coudée, un corselet plus large et plus ap- plati. Hapaloderus nitidulus Kunze de Saxe a aussi de ressemblance, mais son corselet transversal a cotés latéraux sinueux, ondulés a peu prés comme chez les Cryptophages, l’en distingue suffisemment. Hapaloderus obscuricollis M. forme voisine des pré- cédents, corselet également en selle, mais un peu plus petit et proportionellement plus large que le Hapal. fuscescens Duft. D’un gris cendré clair, corselet, tête et antennes noires. Ceux-ci très longues, art. 2 presqu’ aussi long que le 3. Segment pigydal du mâle en dessous prolongé en crochet très long, courbé vers l’abdomen et terminé par une fourche a fâces dilatés en palettes. Tauride et midi de la France. A cette division appartiennent encore: H. maurus Ziegl, H. fuscescens Duft. et probablement le H. conco- lor Kirby. 11 **, corselet large, peu incliné sur les cotés, qui sont sinuex. Hapaloderus ventralis M., une des plus grandes espèces. Forme et couleurs du Hapal, biguttatus, mais sans tâches jaunes au bout des élytres. Corselet un peu plus étroit, emarginé sur tous les bords, angles antérieurs coupés obliquement, les postérieures plus rétrécis et plus arrondis, quelquefois teints d’un reflect jaunâtre; cotés latéraux droits; ligne du milieu faible- ment marquée. Elytres courtes. Extrémités des ar- ticles des antennes et des pattes, les bords des seg- ments de l’abdomen (surtout chez la Ç) et une tâche de chaque coté de la poitrine testacées. Segment pi- gydal chez le çj fortement avancé en crampons cour- bés, dont les supérieurs sont plus longs que ceux du dessous. Berne et Styrie. Hapaloderus alpinus M., voisin du précèdent, mais plus petit, ne dépassant pas la taille du Hapal pellu- cidus Mârkel. Proportionellement plus large, élytres plus courtes, a peu près comme chez le Hapal. bigut- tatus. Couleur noirâtre, avec les deux premiers ar- ticles des antennes, les genoux et les bords latéraux des segments de l’abdomen rembrunies ou même jau- nâtres chez la Ç. Corselet comme celui du Hapal bi- guttatus. Suisse orientâle et Alpes de la Carniole (Ko- schutna). Hapaloderus morio M., forme élargie du Hapal. biguttatus, mais deux fois plus petit et d’un noir foncé unicolor, qui devient un peu cendré sur les élytres par le duvet couche qui les recouvre. Corse- let comme chez le Hapal. biguttatus, ligne du milieu 12 fortement imprimée. Segment pigydal du dessus pro- longé chez le mâle en fourche très longue et très mince, tandis que celui du dessous a l’apparence d’une longue tarrière recourbée un peu en haut, côtés laté- raux du segment pigydal ont des appendices lamelli- formes assez longues. Alpes de la Carniole (Koschutna). Hapalodfrus viridiventris M., également de la forme élargie du Hapal. biguttatus, mais beaucoup plus petit, a peu prés de la taille du Hapal. mono , avec lequel il a la plus grande ressemblence. Couleur aussi noire, premiers segments de l’abdomen d’un vert jaunâtre sâle> génoux et tarses brunâtres. Corselet très transversal, au milieu avec une large impression longitudinale, cotés latéraux concaves, ce qui fait surtout ressortir les ang- les qui sont un peu relevés. Elytres plus longues que chez le Hapal. morio. Segment pigydal du dessus pro- longé chez le mâle en tarrière droite, tandis que ce- lui du dessous a l’apparence d’un Y grec, pas plus long que les appendices flèchiformes des cotés laté- raux* Ile de Walaam sur le Lac de Ladoga. Hapaloderus dilutus M., forme du Hapal. biguttatus, mais deux fois plus petit et avec les élytres encore plus courtes. Couleur cendré-claire, livide. Deux pre- miers aiticles des antennes, pattes et bords des seg- ments de l’abdomen testacèes. Odewalder-Ground prés St. Wâhlen en Saxe. Il a beaucoup de ressemblance avec le Hapal. obscurellus Schüppel, mais sa taille plus grande et la cou- leur des antennes, qui chez ce dernier sont simplement obscures, le distinguent facilement. Hapal. brevicollis Payk. a aussi quelqu’ analogie, mais sa taille beaucoup 13 plus petite, ses antennes plus allongées et ses couleurs plus noirâtres l’eloignent suffisemment. Hapaloderus pumilus M. , taille, forme et couleurs du Hapal. brevicollis Payk., mais antennes encore plus courtes et plus épaisses que chez le Hapal. obscurellus Schüpp., a peine de la longueur de la moitié du corps. Angles antérieurs du corselet moins saillants que chez le Hapal. brevicollis, cotés latéraux droits. Elylres re- couvrant a peine la moitié de l’abdomen. Tauride. Ne connaissant pas le Malthinus tenellus Illiger, je ne puis par conséquent juger de l’analogie qu’il peut avoir avec l’espèce décrite. A cette division appartiennent encore: H.analis Gebl , H. nitidulus Kunze, H. obscurellus Schüppel, H. brevicollis Paykull. H. crassicornis Maklin et M. brachypterus Rossi? Biürus M. n. g. Forme voisine de celle des Ha- paloderus, mais élytres beaucoup plus courtes, recouv- rant a peine le mesothorax. Dernier segment de Ab- domen fourchu a l’extrémité, de consistance cornée. Corselet comme chez les Rhagonycha, cotés latéraux inclinés, bords relevées, ainsi qu’ une carène longitu- dinale sur le milieu du premier. Antennes longues, setacées, art. 1 plus court que le 2 et 3 reunis. Pal- pes maxillaires allongés, art. 1 presqu aussi long que le dernier mais moins large, celui-ci ovalaire, et de la longueur des deux intermediaires reunis, qui sont triangulaires. Crochets des tarses simples. Biurus apicalis M., taille du Telephorus nigricans, mais plus étroite. D’un brun noirâtre, extrémité des élytres et bords des segments de l’abdomen d’un jaune clair; base des antennes et jambes plus brunâtres que 14 le reste du corps. Corselet luisant et inégal, arrondi au devant, aussi long que large, de chaque coté de la carène médiane une large foveole vers la base. Elytres plus larges et le double plus longues que le corselet, rugueuses et coriacées. Abdomen occupant la moitié de la longueur du corps. Cuisses des pat- tes intermédiaires simples. Abyssinie. Ichthyurus Westwood. Cab. of or. Ent., présente une forme et des parties du corps voisines de Biurus , mais son corselet est plus large, sans carène médiane, terne a peu prés comme chez les Malthinus. Dernier segment de l’abdomen comme chez les Biurus. An- tennes allongées, art. 1 plus long que les deux sui- vants reunis. Palpes maxillaires a art. 1 très visible, le dernier cylindrique et presqu’ aussi long que les trois précédents reunis. Cuisses intermediaires for- tement renflées chez le mâle. Crochets des tarses simples. Les espèces de ce genre viennent des Indes orien- teles et de l’Afrique équatoriale et sont de couleur jaune, tachetées de noir. Westwood en décrit quatre. /. lateralis de Java, /. costalis et basalis de Moul- mein et /. discoidalis de Sierra Leona. Podistra M. B. d. M. 1839, diffère des Biurus et Ichthyurus par son abdomen non parallèle, mais élargi vers le milieu et le dernier segment simple non en fourche. Cuisses simples dans les deux sexes. Tête élargie. Antennes assez fortement en scie. Dernier article des palpes ovalaire et très pointu. Sans ailes. Podistra alpina M. B. d. M. 1839, seule espèce du genre. Noire, velue sur les élytres, qui sont très 15 courtes. Taille d’un tiers plus longue que celle du Phosphaenus hemipterus F. Alpes du Caucase *). Excursions Entomologiques de 1852. jusqu’au 1 Juillet. En Février ï Otiorhynchus Marquardtii Fald. était bien commun dans la sèrre aux pêches (la seule ou il se rencontre) de Zarskoe-Selo. Quoique poursuivi par des Car abus cancellatus , des Harpalus aeneus et les garçons jardiniers, qui le recuillaient la nuit a la lampe, il faisait beaucoup de dégâts. Cet insecte se trouve dans l’etat sauvage en Dalmatie, d’ou Dabi l’avait rap- porter sous Je nom d’O. centromaculatus. Nous obser- verons qu’une espèce très voisine, l’O.picipes F. a parfaitement la même manière de vivre et ne sorte que la nuit, pour ronger les pousses des vignes en Allemagne et en France au mois de Mai. Une troi- sième espèce FO. oleae Oliv (O. mallificus Sch.J fait le même dégât aux oliviers. La première partie du mois de Mai, étant belle, quelques amateurs de nôtre capitale en profitèrent pour faire la chasse vers le coté nord-oeust, sur les élévations sablonneuses nommées Poklonnaja-Gora, ou on trouva: Ditylus laevis, qui depuis les ravages faites par M. Kolenati, est presque exterminé, Sphaerites gla- bratus , Cleonus guttulatus Sch. Dans le parc de Zar- skoe-Selo j’ai pris, près des cascades, le Dianous coe- *) Dans la Fauna boreali Americana Kirby dicrit un genre Malthacus> qui doit être voisin des Malthinus , mais que je n’ai pas vu. 16 rulescens. Mais vainement j’y ai cherché le Trachypa - chus Zetterstedtü , qui autrefois s’y rencontrait. Plus tard on fit une tournée plus au sud, a la Montagne de Douderhoff. C'est l’elevation la plus considérable des environs de St. Petersbourg, fortement boisée et pré- sentant une végétation différente que la plaine. L’O- tiorhynchus rugosus Humm. s’y trouva sur le Sorbier en société avec la Gonioctena sorbi m. Je crois que pour le prendre en abondance il faut aller le soir a la lampe et sécouer les Sorbier audessus d’un parapluit étendu. Pachyta interrogationis se rencontrait dans les fleurs du Trollius europaeus. Au commencement du mois de Juin M. Ménétries pris en ville, sur les car- reaux d’une fénêtre, le rare Hylecoetus mono F. Ç. et des jardins des régiments de la garde, on m’apporta de milliers du Phaedon cochleariae , qui ravageait les jeunes plantes du chou. Le 14 Juin v. St. je partis pour une exploitation scientifique, au nord du lac Ladoga, qui dura 10 jours, principalement sur File de Walaam. Cette dernière, étant éloignée a 30 verstes de la côte de Finlande, a une circomférence d’environs 40 verstes. Le terrain est coupé et offre, par conséquent, beaucoup de varié- tés dans les postitions topographiques et des vues bien jolies. La formation géologique est généralement un granit roussâtre, avec des veines rouges d’un feld- spath uni et recouverte par une terre légère très fer- tile. La végétation y est abondante; presque tous les arbres, qu’on rencontre en plein air a St. Peterbourg, y croissent parfaitement bien; mais les pommes mû- rissent a peine une fois dans dix ans, le rossignol ne 17 vient pas adoucir ces lieux solitaires par ses sons plaintifs. En revanche on y trouve le Rubus arcticus , le Rhenne sauvage et bien d’autres habitants de la Lap- ponie, mais il n’y pas ni loups ni ours, une seule Ci- cindela et deux Carabus . Je n’y ai rencontré ni Can- tharis fusca, ni Malachius bipustulatus quoiqu’ils soient des plus communs à St. Petersbourg. Le climat y est plus que tempéré et durant notre traversée nous ren- contrâmes encore des glaçons qui flottaient sur le lac. Les nuits y étaient si claires qu'a minuit je pouvais parfaitement bien lire le »Times» et autres journaux anglais à chiffres petits. On y a fait l’epreuve de trans- planter la truitte alpine dans les réservoirs de poissons de cet île, formés par l’eau du lac Ladoga, qui ont réussi parfaitement. Cette île est la propriété du cou- vent qui s’y trouve et près duquel on montre la tombe d’un roi de Suède Magnus, mort ici en 1371. Les insectes, un peu remarquables de cette lo- calité, sont: Dyschirius septentrionalis M. voisin du D. thoracicus mais plus grand, ayant la taille du D. salinus Er. à stries fortement imprimées et distinctement ponctuées, effacées seulement vers l’extrémité des élytres. Dans les sables, d’où il sort, quand on les arrose. Dyschirius riparius Mann, beaucoup plus rare que le précèdent. Colymbetes maculatus L., qui est d’une couleur foncée, surtout en dessus et dont les taches sont plus blanchâtres et moins dilatées que chez l’espèce ainsi nommée du midi de l’Europe. Le corps est aussi plus atténué vers les deux extrémités. C’est le seul Hydrocanthare que j’ai rencontré dans le lac. Hydroporus Neuhoffïi Cederhj., 2 18 habite les eaux plus temperées que celle du Ladoga. Quelquefois on en trouvait des individus de couleur presqu’entièrement noire. Hetei'ocerus maritimus in. une seule fois, quoique j’ai fait tout mon possible pour découvrir les espèces de ce genre et les Parnus sur les rivages. Dichelotarsus lapponicus Gyll. (Cantharis) et le Hadronemus pilosus Sch. (Cantharis) n’etaient pas communes dans les forêts. L’ Ânthophagus melanocepha- lus Heer ne différait pas des exemplaires des Alpes- Oiytelus tarandus in., noir et voisin de ÏO. rugosus, mais à élvtres plus courtes et base des antennes et pattes d’un testacé clair. Sous le fumier du rhenne; en société d’une espèce d’Aphodius noir. Bythinus securiger? Reich., Trimium brevicorne et brevipenne Chaud, et Euplectus ambiguus? étaient les seuls Psela- phiens que m’offrit l’ile. Scydmaenus angulatus, Sc. punctipennis Steph., Sc. pusillus, Sc. Sparshalli et Sc. suturellus m. Ce dernier ressemble beaucoup au Sc. nantis, mais étant d’un quart plus petit et propor- tionellement plus étroit, il a la suture beaucoup plus claire que le reste des élytres. Hypocoprus lathridioi— des, s’est trouvé dans le fumier desséché du cheval. Orthoperus truncatus Kirby, n’est pas l’Orth. brunnipes Gyll., qui est plus petit. Quand on observe l'insecte vivant, son abdomen sort par dessus les élytres comme chez les Hypocyptus et les Scaphidium. Sous le foin dans les greniers. Corticaria cylindrica Kunze et C. me- lanophthalma Mann. Lathridius carinatus GyJl., L. inci- sas, L. assimilis et consimilis Mann. Ptinella bicolor m., Micrus minutissimus Kirby, Âcratrichis grandicollis Mar- kel, Acr. lata m. et Acr. picicornis Mann. Aphodius rhe- 19 nonum Zett. Anthicus sellatus 111. et A. nigriceps Mann. Biophloeus fus eus Er.? Bostrichus xylographus Sahlb. Acui- tés borealis m. Phyllobius viridicollis F. ne se trouvait que dans les prairies bien loin de tout arbre. Matura ckrysanthemi E. H.? Bromius obscurus F., très commun sur les Epilobium. Emmetrus betulae L. (Pbaedon). Chrysomela varians, est la seule espèce du genre que j’y ai trouvée. Coccinella 5 punctata courait en grande abondance sur les rochers des bords du lac. Scym- nus abietis. La larve d’un insecte que j’ai nommé Liposcelis brunneus, voisine par sa forme de mon genre Para - doxenus (Paradoxides B. d. M. 1851), se recontre ici sur du bois humide — mais elle s’en distingue par la position des yeux, qui chez cette dernière sont petits et placés comme chez le Psoque des insectes, sur les bords latéraux vers l’insertion des antennes. La cou- leur du corps est brune; cuisses postérieures forte- ment dilatées; antennes très fines, filiformes, au moins de la longueur du corps et composées de plus de 16 articles allongés, tandis qu’elles ont les 11 premiers articles courts chez le Paradoxenus et les 11 suivants (qui dans l’exemplaire que je décrivis dans le B. d. M. étaient par hazard cassés) très minces et allongés. Cette conformation des antennes chez les Paradoxenus , nom que j’ai adopté pareeque celui de Paradoxides était déjà employé, me fait maintenant présumer qu’il appartient plutôt aux Strepsipteres , qu’aux Coléoptères et pourra se placer à côté des Stylops ou bien dans les Orthoptères. N’ayant pu trouver le nom et la description du soit-disant Psoque des boites à insec- 20 tes, je crois pouvoir le signaler sous celui de Lipo- scelis museorum, vû que ce n’est pas dutout un Psoque. Les Orthoptères étaient rares à Waalam et outre une Oedipoda biguttata, un Tetrix et quelques larves de Locustaires je n’y vis rien d’autre. Une Nemoura à élytres raccourcies chez le mâle (Brachiptilus m.) est très commune sur le rivages pier- reux du lac Ladoga et présente des branchies jaunes en-dessous des côtés latéraux de la tête, très distinc- tes, qui peuvent se gonfler à la volonté de l’insecte. Après la mort, ces parties respiratoires se déssèchent. Chez les véritables Nemoura cette construction est dif- férente. La copulation s’y fait aussi par le redresse- ment de l’abdomen du mâle, de coté, en dessus de celui de la femelle. Une nouvelle espèce de Hemerobiens, que j’ai nommé H. fumatus, se tenait près des eaux. Il est de couleur noire, avec les élytres enfumées, pubescentes et des nervures à direction longitudinale. Pattes d’un tes- tacé sale. La femelle de la Formica rufa L. [F. dorsata Panz), se rencontre très communément et en bandes très con- sidérables de 40 — 60 individus, accroupis sous le bois rejetté par le lac des rivages sablonneux de Pile Kone- vetz. Une grande partie de ces femelles était sans ai- les et très rarement on y rencontrait un mâle. Pour- quoi abandonnent-elles leurs colonies, ou seraient-elles chassées par les fourmis neutres? La culture de l’abeille ne réussit plus à Waaiam à cause du froid en hiver et je n’ai vu que peu de Bombus et une seule guêpe. 21 Les Hémiptères étaient généralement peu nom- breux et outre une espèce de Corisa, qui vit dans le lac Ladoga, et quelques Capsus et Aelia je n’y ren- contrait rien. Les Aphis de l’érable étaient abondantes dans le jardin du Monastère et constituaient le repas des Pro- sternum holosericeum F. et Selatosomus germanus L. On les pouvait voir chaque jour vers le coucher du soleil, ce qui prouve que l’observation de M. Laboulbène, qui considère les Elatérides comme insectes entomopha- ges, est parfaitement bien fondée. Dans les forêts de l’île je trouvais aussi le Poly- zonium germanicum Brandt, qui n’est pas identique avec l’espèce du Caucase que j’ai décrite et figurée sous le nom de Leiosoma rosea. La première est plus con- vexe, à bords latéraux du corps moins dilatés. (La revue des Lépidoptères et Diptères au N:o suivant.) Notices. Sphodrus leucophthalmus L., se trouve comme larve et dans l’etat parfait dans les boulangeries militaires où il chasse les larves du Blaps mortisaga. (Remar- que de M. Kouchakevitch.) Blaps mortisaga F., produit un. son grésillonnant très faible, frottant l’appendice des élvtres contre l’ab- domen surtout pendant les nuits du printemps. Anobium tricolor 01., est devenu une véritable ca- lamité pour les Magazins de drogueries de notre ca- pitale. Tous les cerceaux en marronier ou en poi- rier qui rattachent les tonneaux venant de France, sont complètement rongés par cet insecte, qui parait s’y être acclimaté comme la Gracilia pygmaea F., qui se rencontre aussi chez les droguistes. (Communication de M. Reer.). Anobium molle F. ronge de la même manière les poutres des maisons et généralement le bois de con- struction; un parasite de cet insecte est le Iiormius rubiginosus Nees. (Communication de M. Forster à Aix- la-Chapelle.) Anobium striatum Illiger, attaque les meubles faits en bois de hêtre, ce que j’ai vu souvent dans le Gouv. de Kovno. Ptinus latro F. vit en état de larve dans les bou- tons du bouleau où il hiberne. Atopa est un insecte nocturne et vit de racines, ne peut donc pas appartenir aux Malacodermes ento- mophages. La même chose a lieu aussi chez les Cy- phonides. Riiopalodontus sassaparillae M., plus grand que le Rh. perforatus, très fortement ponctué et granulé sur le corselet, qui a une impression en fer à cheval à la base. Couleur brune. Dans les tiges de la Sassapa- rille où se trouvait aussi son parasite le Hormius ? sas- saparillae m. (Communication de M. Reer.). Apate rhapontica m. (A. substriatae Payk. var.?) détruit les racines sèches de la Rhapontica sibirica , dans les Magasins de nos droguistes (Communication de M. Reer.). Laemophloeus fractipennis m. B. d. M. 1845 a été 23 décrit de rechef par M. Laboulbêne sous le nom de L. Dufourii. Ptenidium myrmecophilum m. B. d. M. 1845 a été reproduite de nouveau par M. Kraatz de Berlin sous le nom de Pt. formicetorum. Cassida nebulosa L. dévaste souvent les plantations de la betterave à sucre, si on n’a pas la précaution de détruire, dans les environs, les autres plantes Chénopo- dées, qui constituent sa nourriture primitive. Blatta americana F. produit pendant la nuit un son très faible qu’on pourrait comparer à celui des gouttes précipitemment tombant dans un vase rem- pli d’eau. Trigonogaster benignus Guérin, parasite de la Oe- cophora oleella F., a été décrit antérieurement par Dal- man sous le nom de (Encyrtus) atricollis. Bomryx mori. Le ver-à-soie a souffert l’année passée de la Muscardine. C’est le premier cas signalé en Russie (Journal de la Société économique). Cecidomyia funesta M., voisine de la Cec. destruclor Say, mais de couleur moins foncée, qui parait avoir des moeurs analogues avec l’espèce d’Amérique. Elle a causé Tanné passée des grands ravages au fro- ment des Gouv. Simbirsk et Saratov. Je l’ai décrite avec son parasite le Platygaster funestus m. dans le Journal du Ministère de l’Intérieur. 1852. Météorologie entomologique pour St. Petersbourg. Les mouches domestiques (Musca domestica) ne se sont montrées en abondance qu’après la débâcle de la Neva c. a. d. après le 28 Avril. 24 28 Avril. Pour la première fois la Vanessa po- lychloros. 8 Mai. Corydalis bulbosa en fleur. 12 Mai. Le bouleau commence à verdir. 19 Mai. Prunus padus commence à fleurir. Can- tharis fusca et Malachius bipustulatus. 24 Mai. Trollius europaeus en fleur. Pachyta in - terrogatioms . Orchestes lonicerae. Phytonomus rumicis in copula. 1 Juin. Sorbus aucuparia en fleur. Anthobium mi- nutum F. in copula. 23 Juin. Anthrenus museorum L. Canthàris fusca in copula. 25 Juin. Cyphon pubescens F. 28 Juin. Parnus auriculatus Kugel. in copula. 29 Juin. Spiraea en fleur. Cetonia aenea et aurata. Trichius fasciatus. Nouveautés. Carabus Bartholomei Manderst., de la forme du C. Hum - bolti Fald. mais deux fois plus petit. Angles postérieurs du corselet plus saillants. Couleur cuivreuse ou d’un beau vert ou même noire. Dans le voisinage de la chaîne alpine de l’Elbrous au Caucase. Carabus Manderstjerni M., très voisin des C. Calleyi, pra- sinus et surtout du C. tscherkassicus Er., mais plus petit et plus luisant. Noir, elytres brunes avec une ponctuation plus marquée et moins serrée que chez les espèces mentionnées. Elbrous. Helsingfors, Imprimerie de la Société de I.itérature Finnoise, 1852. Imprimatur: //. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1853. 31 Décembre. Motschulsky, sur les Lampyrides. Bremer & Grey, Lépidoptères de Pékin. Excursions entomologiqnes. Expériences. Notices. Synonymies. Météorologie. Nouveautés. Annonce. Lampyrides. *) par V. de M. Les Lampyrides sont des Coléoptères entomo- phages de la famille des Malacodermes, faciles à re- connaître par la lueur phosphorescente, qu’ils pro- duisent dans l’obscurité. Corselet en forme de chaperon, plus ou moins avancé et recouvrant complètement ou en partie la tête. Yeux très grands, globuleux, proéminents, em- brassant plus d’un tiers de la masse de la tête. 1 2) Antennes inserrées au devant des yeux et le plus souvent, très rapprochées; second article, en majeure partie, très court. Palpes 3) plus courts que la tête à dernier article ovalaire, plus ou moins acuminé, 1) Dans cet aperçu on n’a pu mentionner que les espèces, qui se trouvent dans les musées entomologiques de notre capitale. 2) Ce caractère distingue les Lampyrides des Lycusides. 3) Lorsque je dis simplement ” palpes ”, j’entends les palpes maxillaires. 3 26 échancré ou déprimé sur le face interne. Quatrième article des tarses bilobé. Abdomen déprimé, parties sexuelles peu visibles l); segment pygidal en majeure partie lanciforme. I. Tête courte, sans col, enfoncée dans le corselet et complètement recouverte . Yeux moyens. 1, Femelles à élytres et ailes complètes, semblables à celles des mâles. Second article des antennes au moins deux fois plus court que le 3:ème. a, Abdomen sans indices apparents d'appareils lumineux ou phosphorescents. f , Antennes simplement pectinèes chez les <$. °, Strongylomorphus m. B. d. M. 1845 (Stroggulus). Forme large, parallèle. Corselet semilunaire, à taches transparentes en avant; angles postérieurs rétrécis et largement arrondis. Antennes de la longueur du cor- selet. Elytres presque carrées, nervures nombreuses. Cinquième article des tarses p. 2) le plus long, le 4 presque pas bilobé. Lobes des segments de l’abdo- men, saillants, mais peu aigus. Type: Strongylom. au- ritus M.; de la Mongolie. 00, Hyas Laporte. Forme ovalaire, élargie à la base, atténuée vers l’extrémité des élytres. Corselet triangulaire sans taches transparente - au devant. An- tennes plus longues que le corselet; les sept derniers 1) Ce caractère distingue les Lampyrides au premier abord des Térédiles, sans compter le nombre différent des segments abdominaux apparents. 2) Sous ” tarses p.” ou simplement tarses, j’entends, dans ce travail, les tarses des pattes postérieures. 21 articles égaux en longueur. Nervures des élytres peu nombreuses et peu distinctes. Cinquième article des tarses p. pas plus long que le 4, qui est très forte- ment bilobé. Lobes des segments prolongés et très aigus. Type: Hyas denticornis Germar du Brésil. 1) ff, Antennes à doubles ramaux chez les çj. 00°, Lamprocera Laporte. Forme ovalaire-élargie. Corselet triangulaire sans taches transparentes au de- vant. Antennes un peu plus longues que le corselet, en scie chez la Ç, pectinées à doubles rameaux chez le (J. Nervures des élytres indistinctes. Cinquième article des tarses p. pas plus long que le 4, qui est largement bilobé. Dernier segment du dessous de l’abdomen triangulaire, un peu échancré et marqué d’une impression au milieu, ce qui forme autour une élévation en forme de fer à cheval; chez le çj ce segment est plus raccourci et fortement échancré au milieu; lobes des segments avancés, lanciformes. Type: Lamprocera Latreillei Kirby; du Brésil. 6, Abdomen avec des indices extérieurs très faibles d'appareils lumineux sur le premier segment ou sur le corselet f, Corselet à taches translucides , rouges ou blanches sur le disque ou vers les côtés latéraux. °, Ellychnia Dejean. Forme ovale, élargie vers le milieu du corps. Corselet semilunaire, un peu avancé en chaperon, côtés latéraux plus ou moins 1) La description des espèces paraitra dans un N:o suivant des ” Eludes Entomologiques .” 28 rouges ou blancs, ce qui rend les taches trans- lucides peu distinctes. Antennes à peine plus longues que le corselet, un peu déprimées, s’amincissant vers l’extrémité; 1 article plus long que les deux suivants réunis. Elytres à trois nervures plus ou moins dis- tinctes. Premier article des tarses p. un peu plus long que les deux suivants réunis et que le 4, qui est fortement bilobé. Lobes droits et non saillants. Dernier segment du dessus de l’abdomen tronqué, celui du dessous échancré. Type: Ellychnia corrusca L.; de l’Amérique septentrionale. 00, Lychnuris Dejean. Forme ovalaire-allongée. Cor- selet triangulaire, avec deux taches rouges un peu lunaires sur le milieu. Antennes pas plus courtes que la moitié du corps, perfoliées et s’amincissant vers l’extrémité; 1 article aussi long que les deux suivants réunis. Elytres à nervures faibles. Premier article des tarses p. un peu plus long que le 4, qui est fortement bilobé. Lobes aigus, proéminents. Type: Lychnuris Klugii Dejean. °°o Pyropyga M. n. g. Forme allongée, un peu atténuée postérieurement. Corselet semilunaire, avec deux taches rouges sur le milieu. Antennes pas plus longues que la moitié du corps, déprimées, amincies vers l’extrémité; 1 article de la longueur du 3. Nervures des élytres presqu’effacées. Premier article des tarses p. un peu plus court que les trois suivants réunis, le 4 brièvement bilobé. Lobes droits et non avancés. Type: Pyropyga nigricans Say; des Etats Unis de l’Amérique. 29 oooo, Pygolychnia M. n. g. Forme ovale. Corse- let semilunaire, entièrement rougeâtre. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps, déprimées, pecti- nées; 1 article plus court que les deux suivants réunis. Elytres sans nervures distinctes. Premier article des tarses p. plus court que les deux suivants réunis, mais plus long que le 4, qui est fortement bilobé. Lobes aigus et très prolongés. Type: Pygolychnia vitelli- nothorax Perty de Bahia. ff, Corselet sans taches translucides sur le milieu. *, Taches jaunes ou phosphorescentes sur le milieu du S segment de Vabdomen, au moins dans Vnu des sexes. o, Erythrolychnia M. n. g. Forme ovalaire, dé- primée. Corselet semilunaire, un peu avancé, re- bordé, angles postérieurs saillants, aigus. Antennes de la longueur de la moitié du corps, filiformes, amincies vers l’extrémité; 1 article aussi long que le 2 et 3 réunis, les 4 et suivants égaux, un peu plus courts. Trois nervures distinctes sur les élytres. Pre- mier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 plus court, bilobé. Lobes avan- cés mais obtus. Dernier segment du dessus et du dessous de l’abdomen triangulaires, celui-ci échancré à l’extrémité. Type: Erythrolychnia dimidiatipennis Man- nerheim; de S:t Domingo, aux Antilles. 00, Trilychnia M. n. g. Forme allongée, très faiblement élargie en arrière. Corselet triangulaire, avancé en chaperon, rebordé; angles p. saillants aigus. Antennes pas plus courtes que la moitié du corps, comprimées, très faiblement en scie; articles s’a min- 30 cissant et sallongeant vers l’extrémité; 1 article aussi long que les deux suivants réunis. Extrémité de l’écusson prolongée et tronquée. Nervures des élytres distinctes. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis et que le 4, qui est bi- lobé. Lobes peu visibles. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire, un peu tronqué, celui du dessous échancré à l’extrémité chez la Ç, avec une lamelle obtuse au milieu chez le Type: Trilychnia moesta Perty; du Brésil. 00°, Dilychnia M. n. g. Forme et parties du corps voisines de celles des Trilychnia , mais avec une tache phosphorescente jaune, sur le 6 segment de l’ab- domen. Corselet plus obtus en avant, premiers ar- ticles des antennes plus courts. Type: Dilychnia basalis Motsch.; du Brésil. 000°, Mesolampis M. n. g. Forme ovalaire-allongée, un peu atténuée vers l’extrémité des élytres. Corselet triangulaire, avec deux taches un peu transparentes sur le bord antérieur; angles p. saillants, mais peu aigus. Antennes beaucoup plus longues que la moitié du corps, déprimées, pectinées chez la Ç, lamellées chez le (5; premier article plus court que les deux suivants réunis, les neuf derniers à peu près égaux. Elytres un peu dilatées au milieu, nervures à peine visibles. Premier article des tarses p. plus long que le 4, qui est bilobé. Lobes des segments de l’abdo- men peu visibles. Dernier segment du dessus de l’abdomen arrondi, celui du dessous profondément échancré chez le rj. Type: Mesolampis flabellicornis F.; du Brésil. 31 00000, Lychnogaster M. n. g. Forme allongée, parallèle, déprimée. Corselet triangulaire, avec deux taches un peu transparentes sur le bord antérieur; angles p. saillants, aigus. Antennes presque de la lon- gueur du corps, déprimées, lamellées chez le çj, (mais à articles moins longs que chez les Mesolampis ), en scie chez la Ç; 1 article beaucoup plus court et plus étroit que le 3, les neuf derniers à peu près égaux. Ecusson triangulaire, arrondi à l’extrémité. Nervures des élytres peu distinctes. Premier article des tarses p. un peu plus long que le 2 et 3 réunis et que le 4 qui est étroitement bilobé. Lobes des segments de l’abdomen saillants et prolongés. Premier segment du dessus de l’abdomen transversal, carré et faiblement échancré à l’extrémité, celui du dessous découpé, segment pygidal avec une impression au milieu. Type: Lychnogaster appendiculatus Germar; du Brésil. **, Cinquième segment de V abdomen sans tache jaune ou phos- phorescent, de sorte quil ny a d'indices d’appareils lumineux que sur les bords latéraux du dernier segment. °, Ethra Laporte. Forme parallèle, allongée, dé- primée. Corselet triangulaire, sans taches translucides. Antennes plus longues que la moitié du corps, chaque article émettant un rameau mince, applati très long et contourné sur lui-même. Ecusson parallèle et tronqué à l’extrémité. Elytres ternies par une pubescence très courte et épaisse; nervures pas visibles. Premier article des tarses p. plus court que les 2 et 3 réunis et que le 4, qui est étroitement bilobé. Dernier seg- ment du dessus de l’abdomen tronqué et assez forte- 32 ment sinué de chaque côté du bord extérieur; celui du dessous raccourci et largement échancré chez le çj, presqu’aussi long que le segment du dessus et étroite- ment échancré chez la Ç. Lobes arrondis, mais pro- longés. Type: Ethra marginata Gray; du Brésil. ü0, Pseudolychnuris M. n. g. Forme parallèle faiblement élargie en arrière. Corselet triangulaire, sans taches translucides. Antennes à peu près de la longueur du corps, comprimées, faiblement en scie et s’amincissant vers l’extrémité; 1 article pas plus long que le 3, le 4 et les suivants plus longs et égaux entre eux. Ecusson triangulaire. Elytres assez lui- santes à nervures peu distinctes. Premier article des tarses p. aussi long que le 2 et 3 réunis et que le 4, qui est largement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen tronqué et sinué de chaque côté du bord postérieur; celui du dessous très raccourci, échancré au milieu. Lobes avancés et aigus. Type: Pseudolychnuris mttata Motsch.; de Colombie. 00°, Calyptocephalus Gray. Forme allongée, étroite en avant, élargie postérieurement comme chez les Lycusides. Antennes plus longues que la moitié du corps, avec deux rameaux stipuliformes mobiles à chaque article; le premier aussi long que le 3, les sui- vants s’allongeant successivement vers l’extrémité. Ecusson tronqué à l’extrémité. Elytres sans nervures. Premier article des tarses p. plus long que le 2 et de la longueur des trois suivants réunis; le 4 moitié plus court et étroitement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen arrondi; celui du dessous faible- ment échancré et avec une carène longitudinale sur 33 le milieu. Lobes prolongés latéralement en forme de longues épines. Type: Calyptocephalus fasciatus Gray; de Demerara aux Etats-Unis de l’Amérique septen- trionale. oo°o Nyctocrepis M. n. g. Forme ovalaire, élargie postérieurement, déprimée. Corselet triangulaire, sans taches translucides. Antennes pas plus longues que la moitié du corps, fortement pectinées ou lamellées en faisceau: 1 article plus long que le 3. Ecusson triangulaire. Elytres plus larges que le corselet, ovales, dilatées au milieu; nervures bien marquées, plus ou moins nombreuses. Premier article des tarses p. aussi long que les trois suivants réunis, le 4 presque trois fois plus court et largement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen large, carré, tronqué et deux fois sinué à l’extrémité; celui du dessous raccourci, échancré et prolongé en lame obtuse, qui ne recouvre pas le segment pygidal. Lobes très avancés, paral- lèles, obtus. Type: Nyctocrepis Demoulini Deyrolle; du Brésil. 0000°, Lychnacris M. n. g. Forme élargie, ova- laire, un peu déprimée. Corselet triangulaire. An- tennes à peine plus longues que le corselet, faible- ment pectinées, 1 article de la longueur du 2 et 3 réunis, le 4 et les suivants un peu plus longs. Ecus- son triangulaire. Elytres plus larges à la base que le corselet, un peu atténuées vers l’extrémité; sans nervures ni impressions longitudinales. Premier article des tarses plus court que le 4, qui est fortement bi- lobé. Dernier segment du dessus et du dessous de l’abdomen, à peu près de la même longueur, et 34 échancrés sur leurs bords extérieurs. Lobes arrondis, presque pas avancés. Type : Lychnacris triguttula M. S:t P. J); du Brésil (?). c, Appareil lumineux distinct, occupant en entier soit: un, deux, trois ou plus de segments de l’abdomen. f, Dernier segment de V abdomen obscur et sans taches phosphorescentes. Les deux avant derniers segments de l’abdomen jaunes ou phosphorescents. °, Nyctophanes 1 2) Déjean. Forme élargie, atténuée postérieurement et voisine de celle de quelques Cas- sides. Corselet triangulaire, partie antérieure trans- lucide. Antennes à peine plus longues que ce der- nier, filiformes, amincies vers l’extrémité; 1 article presqu’aussi long que le 2, 3 et 4 réunis, les sui- vants à peu près égaux. Elytres un peu plus larges que le corselet, fortement atténuées en arrière et triangulaires, avec une impression longitudinale de chaque côté, mais sans nervures distinctes. Premier article des tarses postérieurs plus long que le 2 et 3 réunis et égal au 4, qui est fortement bilobé. Lobes des segments invisibles. Dernier segment du dessus de l’abdomen un peu tronqué à l’extrémité, celui du dessous raccourci et largement échancré chez le çj, presque de la longueur du segment du dessus et étroitement fendu chez la Ç. Type: Nyctophanes lineata Schonherr; du Brésil. 1) M. S:t P. désigne le Musée de l’Academie Impériale des sciences de S:t Pétersbourg. 2) Le nom d’Aspisoma appliqué à ce genre par M. Laporte, présente un double emploi, ce qui fait préférer celui du Comte Dé.jean. 35 00, Cratomorphus M. n. g. Forme ovale, elliptique. Corselet triangulaire, rebordé, à taches transparentes très distinctes ; angles postérieurs arrondis. An- tennes plus courtes que la moitié du corps, fili- formes, faiblement comprimées; 1 article plus long que le 2 et 3 réunis, les suivants s’allongeant et s’amincissant vers l’extrémité. Elytres à nervures peu distinctes, impression longitudinale bien marquée. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis et que le 4, qui est fortement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire, tronqué et faiblement sinué chez la Ç, avancé chez le çj; celui du dessous avec une proéminence obtuse chez la Ç, plus raccourci et armé d’une lamelle mince et très longue sur le bord postérieur chez le çj. Lobes très saillants, aigus et dirigés en arrière. Type: Cratomorphus Fabricii Dejean; du Brésil. 00(\ Cassidomorphus M. n. g. Forme ovale, rac- courcie, très voisine de celle de la Phosphuga atrata et autres Silphales, présentant également des carènes élevées sur les élytres. Corselet grand, semilunaire, applati, sans taches translucides. Antennes plus courtes que la moitié du corps, peu comprimées et faiblement amincies vers les deux extrémités; 1 article aussi long que le 2 et 3 réunis, les suivants, à peu près, égaux. Premier article des tarses p. plus long que le 2 et égal au 4, qui est bilobé; crochets courts. Dernier segment du dessus de l’abdomen arrondi; celui du dessous de la même longueur et avec une petite in- cision au milieu du bord postérieur (Ç?). Lobes non 3(5 distincts. Type: Cassidomorphus silphoides Motsch., dont la patrie m’est inconnue. °°oo Lychnocrepis M. n. g. Forme ovale-allongée, déprimée. Corselet sémilunaire, faiblement avancé, bords relevés, sans taches translucides. Antennes plus courtes que la moitié du corps, un peu comprimées, amincies vers les deux extrémités; 1 article un peu plus long, mais plus étroit que le 3; le 4 encore plus long et plus large, les suivants à peu près égaux Elytres avec une seule nervure distincte. Premier ar- ticle des tarses p. de la longueur du 2 et 3 réunis et plus long que le 4, qui est largement bilobé. Der- nier segment du dessus de l’abdomen tronqué et deux fois sinué; celui du dessous assez long et arrondi, les deux précédents sinués au milieu. Lobes avancés, lanciformes. Type: Lychnocrepis Motschulskyi Grey; des environs de Pékin. ooooo Ellipolampis M. n. g. Forme ovalaire-allon- gée, un peu atténuée en arrière, assez convexe. Cor- selet sémilunaire, relevé au milieu, rebordé et marqué souvent de deux taches translucides comme chez les Lychnuris. Antennes pas plus longues que la moitié du corps, filiformes; 1 article de la longueur du 3 ou un peu plus long, le 4 et les suivants égaux, un peu comprimées. Ecusson largement tronqué en arc. Elytres à nervures plus ou moins visibles. Premier article des tarses p. pas plus long que les deux sui- vants réunis, le 4 plus court et bilobé. Dernier seg- ment du dessus de l’abdomen arrondi, celui du des- sous largement échancré, l’avant dernier sinué au 37 milieu. Lobes non visibles. Type: Ellipolampis elongata Mannerheim; de l’ile S:t Thomas aux Antilles. O00000, Macrolampis M. n. g. Forme très allongée, faiblement dilatée en arrière, presque parallèle. Cor- selet triangulaire, sans taches translucides. Antennes plus courtes que la moitié du corps, filiformes; 1 ar- ticle plus long que le 3, le 4 et les suivants égaux. Ecusson tronqué en arc. Elytres à nervures peu dis- tinctes. Premier article des tarses p. un pau plus long que les deux suivants réunis, le 4 de la lon- gueur du 3 et bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen en carré transversal, deux fois sinué sur le bord postérieur; celui du dessous échancré, ainsi que les deux segments qui précèdent. Lobes droits, saillants, mais pas prolongés. Type: Macrolampis longi- pennis Motsch.; de Colombie. O000000, Pyrectomena Dejean. Forme ovalaire-allon- gée, applatie. Corselet avancé, déprimé, presque sans rebords, une petite carène longitudinale et deux taches rouges ou testacées au milieu; angles postérieurs aigus et saillants. Antennes à peine plus longues que le corselet, filiformes, faiblement amincies vers l’extré- mité; 1 article plus long que le 2 et 3 réunis, le 4 et les suivants de la longueur du 3. Nervures des élytres plus ou moins distinctes. Premier article des tarses p. de la longueur des deux suivants réunis et du 4, qui est largement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen fortement échancré ou dé- coupé sur le bord postérieur, celui du dessous rac- courci et échancré. Lobes aigus et plus ou moins 38 saillants. Type: Pyractomena vitticollis Mannerheim; de S:t Domingo aux Antilles. O0000000, Pyrectosoma Motsch. n. g. Forme ovale- allongé et déprimée des Pyractomena. Corselet plus convexe. Antennes aussi longues que la moitié du corps, comprimées; 1 article un peu plus court que le 2 et 3 réunis, les suivants égaux, s’amincissant presqu’insensiblement vers l’extrémité. Nervures des élytres à peine visibles. Premier article des tarses p. de la longueur des 2 et 3 réunis, le 4 un peu plus court, bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdo- men arrondi; celui du dessous très court échancré au milieu. Lobes droits et peu saillants. Type: Pyrecto- soma versicolor F.; de l’Amérique septentrionale. ff, Dernier segment de V abdomen clair et phosphorescent. *, Tout V abdomen phosphorescent. Lucio, Laporte. Forme ovalaire, élargie. Corselet triangulaire, avancé. Antennes courtes, larges, com- primées; 1 article gros, le 2 très court, les huit sui- vants courts, très serrés, forment au côté interne une très forte dent, le dernier article ovalaire. Elytres grandes, larges dilatées, arrondies en arrière. Premier article des tarses plus long que le 2, le 3 très court, le 4 fortement bilobé. Type: Lucio abdominalis Laporte; du Brésil (Laporte). **, Quatre derniers segments de V abdomen jaunes ou phosphorescents . Tetralychnia M. n. g. Forme ovale, élargie vers 39 le milieu des élytres. Type: Tetralychnia blattoides Ghevrolat 1 2); du Brésil. ***, Trois derniers segments de V abdomen jaunes ou phosphorescents. °, Lucernuta Laporte. Forme ovale, élargie, dé- primée comme chez les Cossyphus. Corselet large, triangulaire ; deux taches transparentes en avant. Antennes de la longueur de la moitié du corps, dé- primées et en scie; 1 article plus étroit et plus petit que le 3, le 4 et les suivants un peu plus grands, s’amincissant vers l’extrémité. Ecusson largement ar- rondi à l’extrémité, caréné au milieu. Nervures des élytres peu visibles. Premier article des tarses p. plus long que le 2 et 3 réunis, le 4 le plus court, bilobé. Abdomen large, dernier segment du dessus carré, tronqué; celui du dessous raccourci et fortement échancré en angle aigu au milieu. Lobes très dével- lopés, avancés et foliiformes. Type: Lucernuta fenestrata Germar; du Brésil. 00, Lamprodes M. n. g. Forme allongée, faiblement ovalaire, convexe. Corselet arrondi en avant, un peu avancé; angles postérieurs droits et saillants. Antennes plus courtes que la moitié du corps, fili- formes, un peu déprimées et amincies vers l’extrémité; 1) Je ne connais cette espèce que d’après la description de M. La- porte, qui l’a placée parmi ses Photinus, mais comme je n’ai vu aucune espèce qui ait les 4 derniers segment de l’abdomen jaunes, j’ai cru de- voir en constituer un genre nouveau; qui peut-être appartient à la troi- sième division des Lampyrides où se trouvent les Blattomorpha, Tri - lyclinia 8cc. 40 1 article aussi long que le 2 et 3 réunis, les suivants de la longueur du 3. Elytres à nervures faibles, ru- dimentaires. Premier article des tarses p. de la lon- gueur du 2 et 3 réunis et un peu plus long que le 4, qui est fortement bilobé. Abdomen large; dernier segment du dessus triangulaire, presqu’arrondi à l’ex- trémité, l’avant dernier beaucoup plus large; celui du dessous profondément écliancré. Lobes avancés, ar- rondis. Type: Lamprodes fasca Germar; de Buenos- Ayres. ****, Deux derniers segments de V abdomen jaunes ou phosphorescents. °, Paciiylychnia M. n. g. Forme allongée, assez parallèle et convexe. Corselet sémilunaire, largement rebordé et avec deux taches transparentes en avant. Antennes pas plus longues que la moitié du corps, déprimées, fortement en scie; 1 article de la longueur du 2 et 3 réunis, les suivants de la longueur du 3. Elytres à nervures assez visibles. Premier article des tarses postérieurs plus long que le 4, qui est bilobé. Abdomen large, dernier segment du dessus tronqué et trois fois sinué à l’extrémité; celui du dessous triangulaire et échancré au bout. Lobes des segments aigus mais peu avancés. Type: Pachylychnia lunata Motsch. du Brésil. 00, Photinus Laporte. Forme allongée, ovalaire. Corselet sémilunaire, rebordé; taches transparentes non distinctes. Antennes plus longues que la moitié du corps, filiformes, un peu déprimées et s’amincissant vers l’extrémité; 1 article de la longueur du 3 et des 41 suivants. Elytres avec une seule nervure distincte et plus ou moins pubescentes. Tarses comprimés; 1 ar- ticle des postérieurs de la longueur du 2 et 3 réunis et du 4, qui est un peu bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen arrondi; celui du dessous forte- ment échancré. Lobes arrondis, peu saillants. Type: Pkotinus vittiger, Schonherr; de la Martinique. 00°, Lucidota Laporte. Forme allongée, assez parallèle. Corselet un peu anguleux en avant. An- tennes presqu’aussi longues que le corps; 1 article grand, 2 court, tous les suivants larges, très compri- més, muni chacun dans les çj d’un rameau assez long. Premier article des tarses aussi long que les deux suivants réunis, le 4 bilobé. Type: Lucidota Banoni, Laporte; de Cayenne (Laporte). ******, Dernier segment de l’abdomen seulement jaune ou 'phosphorescent. Tous les bords extérieurs du corselet plus ou moins transparents. °, Robopus M. n. g. Forme allongée, faiblement élargie aux élytres. Corselet plus étroit, semilunaire, avancé, convexe, rebordé; angles postérieurs droits, saillants. Antennes plus longues que la moitié du corps, filiformes, comprimées; 1 article plus court que le 2 et 3 réunis, mais aussi long que le 3 et chacun des suivants. Palpes maxillaires un peu allongés, 2 article aussi long que le dernier, qui est renflé et acuminé; celui des palpes labiaux en hache. Elytres sans nervures longitudinales. Premier article des tarses p. plus long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus court, bilobé. Dernier segment du dessus de 4 42 l’abdomen triangulaire, proéminent; celui du dessous presqu’aussi long, échancré à l’extrémité. Lobes ar- rondis, peu visibles. Type: Robopus roseicollis , Manner- lieim (décora Klug); de Portorico aux Antilles. 0(), Callopisma M. n. g. Forme o val aire-allongée, un peu convexe. Corselet triangulaire, rebordé, con- vexe au milieu, angles postérieurs saillants, aigus. Antennes presque de la longueur du corps, compri- mées, en scie; 1 article plus court que le 2 et 3 réunis et moitié plus étroit que ce dernier, les sui- vants larges et peu sensiblement amincies et plus al- longées vers l’extrémité. Second article des palpes maxillaires aussi long que le dernier. Ecusson trian- gulaire, saillant et tronqué à l’extrémité. Nervures des élytres obliques, rudimentaires. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 plus court, bilobé, crochets grands. Dernier seg- ment de l’abdomen arrondi et prolongé en petite pointe au milieu du bord postérieur; celui du dessous grand, renflé et un peu découpé; segment pygidal en fourche, laissant appercevoir les parties sexuelles. Lobes droits peu visibles. Type: Callopisma rufa, Olivier (dimidiata Klug); de l’ile S:t Thomas aux Antilles. 00°, Vesta Laporte. Forme allongée, presque parallèle. Corselet arrondi en avant, angles posté- rieurs saillants, prolongés en arrière. Antennes aussi longues que la moitié du corps, comprimées, pectinées ou fortement en scie; 1 article plus court que les 2 et 3 reunis, les suivants s’allongeant vers l’extrémité. Elytres pubescentes et à nervures distinctes. Premier article des tarses p. de la longueur des deux suivants 48 réunis, mais plus long que le 4, qui est fortement bi- lobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen ar- rondi et faiblement sinué, celui du dessous raccourci, découpé et avec le milieu du bord postérieur pro- longé en lamelle obtuse chez le segment pygidal lanciforme ne recouvrant pas complètement les parties sexuelles. Lobes saillants, aigus et prolongés en arrière. Type: Testa Chevrolatii, Laporte; de Java. 000°, Cratolampis M. n. g. Forme ovalaire-allongée, applatie. Corselet triangulaire, rebordé, convexe au milieu; angles postérieurs saillants, avancés et très aigus. Antennes plus longues que la moitié du corps, lamellées; 1 article aussi long que les 2 et 3 réunis, les suivants s’allongeant vers l’extrémité. Elytres pu- bescentes à nervures peu distinctes. Premier article des tarses p. plus long que les deux suivants réunis et que le 4, qui est fortement bilobé. Dernier seg- ment du dessus de l’abdomen transversal, arrondi sur les côtés, échancré en arc postérieurement et un peu avancé en angle au milieu de cette échancrure; celui du dessous simplement tronqué. Lobes aigus, saillants, avancés et bien visibles. Type: Cratolampis flavicollis, Dehaan; de Java. G0000, Platylampis M. n. g. Forme ovale, élargie, déprimée. Corselet triangulaire, transversal, rebordé; angles postérieurs saillants, obtus. Antennes de la longueur de la moitié du corps, comprimées, faiblement en scie; 1 article aussi long que le 3 et les suivants, qui s’amincissent vers l’extrémité. Ecusson triangulaire. Elytres avec deux nervures rudimentaires. Premier article des tarses p. aussi long que les trois suivants 44 réunis, le 4 court, plus étroit que le 3 et étroitement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen ar- rondi sur les côtés, tronqué en arc et deux fois sinué postérieurement; celui du dessous raccourci, coupé carrément; les segments précédents sinués au milieu; segment pygidal cylindrique. Lobes aigus, proémi- nents. Type: Platylampis latiuscula, Mannerheim; de Colombie. 2, Femelles avec des élytres raccou des, rudimentaires ou nu Iles et sans ailes . Yeux très grands. Corselet déprimé. a, Elytres plus longues que V abdomen chez les $. *. Second article des antennes au moins deux fois plus court que le 3. f, Les deux avant derniers segments de V abdomen jaunes ou phosphorescents. °, Diaphanes M. n. g. *). Forme allongée, un peu élargie vers l’extrémité des élytres. Corselet allongé- semilunaire, obtus, avec des taches transparentes en croissant, bien visibles de chaque côté du bord antérieur, celui-ci relevé; angles postérieurs droits. Antennes pas plus longues que le corselet, épaisses, filiformes, un peu comprimées et amincies vers les deux extré- mités; 1 article de la longueur du 2 et 3 réunis, le 4 de la longueur du 3, le 5 et les suivants rétrécies succes- sivement, le 11 plus court que le 4. Troisième article des palpes maxillaires aussi long que le 4. Ecusson allongé, tronqué. Deux nervures distinctes sur les élytres. Premier article des tarses p. de la longueur des 2 et 3 réunis et deux fois plus long que le 4, 1) Je crois devoir placer ici ce genre et quelques autres exotiques, quoique nous n’ayons pas étudié leurs femelles. 45 qui est profondément bilobé. Lobes droits, plus ou moins avancés. Dernier segment du dessus de l’ab- domen transversal et deux fois sinué sur le bord postérieur; celui du dessous éch ancré, relevé; les pré- cédents sinués au milieu; segment pygidal en tuyau et peu visible. Lobes droits, un peu saillants. Type: Diaphanes luniger, Motsch.; des Indes orientales (Agra). 00, Lychnebius M. n. g. Forme ovalaire-allongée, déprimée, un peu dilatée aux élytres. Corselet semi- lunaire, obtus, avec des taches transparentes en avant très visibles; angles postérieurs arrondis. An- tennes pas plus longues que le corselet, filiformes, faiblement amincies vers l’extrémité et formées comme chez les Lampronetes, mais le dernier article plus court. Ecusson triangulaire, aigu. Troisième article des palpes maxillaires plus court que le 4. Nervures des élytres très faibles. Premier article des tarses p. comme chez les Lampronetes. Dernier segment du dessus de l’abdomen fortement tronqué et deux fois sinué; celui du dessous très profondément échancré. Lobes saillants, aigus. Type: Lychnebius adustus , Motsch.; de Java. ff, Majeure partie de V abdomen claire et notamment le dernier segment. °, Lampronetes M. n. g. Forme allongée, atténuée postérieurement, déprimée. Corselet allongé -semi- lunaire, avec une carène longitudinale, plus ou moins marquée sur le milieu, sans taches transparentes; angles postérieurs aigus. Antennes pas plus longues que le corselet, filiformes, un peu déprimées et s'amin- cissant vers l'extrémité; 1 article plus court que les 2 46 et 3 réunis, le 4 de la longueur du 3, le 5 et les suivants rétrécies successivement jusqu’au onzième, qui a la longueur du 3, mais deux fois plus étroit. Troisième article des palpes maxillaires plus court que le 4. Ecusson en triangle allongé, tronqué. Trois ner- vures distinctes sur les élytres. Premier article des tarses p. de la longueur des 2 et 3 réunis, le 4 moitié plus court, bilobé à l’extrémité. Dernier segment du des- sus de l’abdomen arrondi et sinué plus ou moins pro- fondément de chaque côté du bord postérieur. Lobes saillants, aigus, mais peu avancés. Type: Lampronetes mauritanica F.; de la Barbarie. 00, Lamprotomus M. n. g. Forme plus parallèle, plus ramassée, plus raccourcie que chez les Lampro- netes. Premier article des antennes pas plus court que les 2 et 3 réunis. Dernier segment du dessus de l’abdomen transversal, arrondi et un peu émarginé au milieu du bord postérieur. Lobes obtus, raccourcis. Le reste comme chez les Lampronetes. Type: Lam- protomus orientalis , Faldermann; de l’Abhasie, sur le versant méridional du Caucase. 00°, Lampyris L. Forme allongée, parallèle comme chez les Telephorus. Corselet semilunaire, taches transparentes petites et peu visibles en avant; angles postérieurs aigus, saillants. Antennes pas plus longues que le corselet, comprimées, s’amincissant vers les deux extrémités; 1 article plus long que les 2 et 3 réunis, 2 très court mais aussi large que le 1. Troi- sième article des palpes maxill. plus court que le 4. Ecusson arrondi à l’extrémité. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et plus ou moins 47 aigu, sinuosités latérales peu marquées. Lobes sail- lants, aigus, très distincts. Le reste comme chez les Lampronetes. Type: Lampyris noctiluca L.; de l’Europe temperée. **, Second article des antennes presqu’ aussi long que le o. °, Lamprohiza M. n. g. Forme ovalaire-allongée, déprimée. Corselet semilunaire, un peu dilaté vers les angles postérieurs, qui sont saillants, taches transpa- rentes bien visibles, quelquefois unies en forme de croissant. Antennes pas plus courtes que le cor- selet, filiformes, poilues; 1 article plus long que les 2 et 3 réunis, celui-ci presque pas plus long que le 2, le 4 et les suivants à peu près égaux, le 11 plus long. Troisième article des palpes m. plus court que le 4. Ecusson triangulaire et assez aigu. Elytres ovalaires, à nervures visibles. Premier article des tarses postérieurs plus long que les 2 et 3 réunis, le 4 presque pas plus long que le 3 et largement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen fortement échancré et découpé sur le milieu du bord postérieur; celui du dessous plus avancé, en lamelle obtuse au milieu. Lobes saillants. Les deux avant derniers seg- ments phosphorescents. Type: Lamprohiza splendidula, L.; de l’Europe septentrionale. 00, Lamprigera M. n. g. Forme ovale, convexe. Corselet semilunaire, rebordé en avant, taches peu transparentes, angles postérieurs saillants et arrondis. Antennes plus courtes que le corselet, poilues, les neuf derniers articles en scie; le i grand, le 2 plus long, le 3 plus court que le 1, le 4 et les suivants plus courts que le 3, le onzième terminé par deux pointes en forme d’un douzième article. Ecusson triangulaire. Elytres ovales, convexes, nervures rudi- mentaires. Premier article des tarses p. de la lon- gueur des deux suivants réunis, le 4 bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen largement échancré; celui du dessous triangulaire et faiblement sinué de chaque côté. Lobes très saillants, mais peu aigus. La majeure partie de l’abdomen claire ou phosphorescente. Type: Lamprigera Boyei Dehaan; de Sumatra. b, Elytres plus courtes que V abdomen chez le J. °, Phosphaenus Laporte. Forme allongée, dépri- mée. Corselet semilunaire, un peu triangulaire en avant. Antennes deux fois plus longues que le cor- selet, déprimées; 1 article pas plus grand que le 3, le 2 au moins deux fois plus court, le 4 et les sui- vants presqu’égaux et un peu plus petits que le 3, le 11 le double plus long. Ecusson tronqué à l’extrémité. Les ailes manquent. Premier article des tarses p. plus court que les 2 et 3 réunis, le 4 de la longueur du 1 et bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen échancré et entaillé au milieu. Lobes assez saillants. Les deux derniers segments phosphorescents. Type: Phosphaenus hemipterus F.; de l'Europe temperée. IL Tête courte, sans col, plus ou moins apparente en avant du corselet. Yeux très grands, occupant au moins les trois quarts de la tête. Corselet sans taches transparentes. 1, Bord antérieur du corselet devançant la tête. °, Pygolampis Dejean. Forme ovalaire-allongé, un peu déprimée. Corselet semilunaire, peu rebordé; 49 angles postérieurs aigus, saillants. Antennes pas plus longues que la moitié du corps, filiformes; 1 article de la longueur du 3 et des suivants, le 2 trois fois plus court. Ecusson triangulaire. Elytres en oval très allongé, nervures peu apparentes. Premier article des tarses p. plus long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus court et fortement bilobé. Dernier seg- ment du dessus de l’abdomen arrondi et quelquefois faiblement échancré au milieu du bord postérieur. Lobes droits, peu apparents. Le dernier segment seulement phosphorescent. Type: Pygolampis quadri- maculata, Mannerheim; de S:t Domingo. 00, Megalophthalmus Gray. Forme ovalaire-allongé, déprimée. Corselet transversal, couvrant à peine la tête, rebordé, angles postérieurs aigus et saillants. Antennes pas plus longues que la moitié du corps, fortement lamellées en évantail, rameaux aussi longs que tout l’antenne; 1 article grand, le 2 et les sui- vants très courts. Ecusson parallèle, tronqué à l’ex- trémité. Elytres presque parallèles, nervures très ap- parentes en forme de côtés élevées. Premier article des tarses p. plus long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus court, faiblement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen tronqué, lobes ar- rondis, saillants. L’avant-dernier segment seulement phosphorescent. Type: Megalophthalmus ànctus, Motsch.; de Colombie. 00°, Amydetes Hoffmansegg. Forme allongée, as- sez parallèle. Corselet semilunaire, transversal, re- couvrant à peine la tête, rebordé; angles postérieurs saillants, aigus. Antennes plus longues que la moitié 50 du corps, en évantail d’un grand nombre d’articles (35) dont leurs bases se rétrécissent vers l’extrémité, rameaux très longs; 2 article un peu plus court que le 3. Ecusson triangulaire. Elytres plus ou moins atténuées en arrière, nervures apparentes. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 trois fois plus court, étroit, bilobé. Der- nier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et deux fois sinué. Lobes aigus, mais peu proéminents. Les trois derniers segments phosphorescents. Type: Amydetes apicalis, Germar; du Brésil. 2, Bord antérieur du corselet ne devançant pas la tête, qui est toujours plus ou moins à découvert. °, Delopyrus M. n. g. Forme allongée, un peu convexe. Corselet en croissant, transversal, sans re- bords; angles postérieurs droits, aigus. Antennes de la longueur de la moitié du corps, filiformes; 1 article de la longueur du 3 et des suivants, 2 deux fois plus court. Ecusson arrondi à l’extrémité. Elytres un peu ovalaires, nervures indistinctes. Premier article des tarses p. aussi long que les 2 et 3 réunis, le 4 deux fois plus court, étroitement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et arrondi. Lobes saillants mais peu Visibles. Les deux derniers segments phosphorescents. Type: Delopyrus Dregei, Dejean; de l’Afrique méridionale. 00, Delopleurus M. n. g. Forme allongée, paral- lèle, un peu convexe. Corselet en carré, transversal, sans rebords; angles postérieurs droits, saillants. An- tennes pas plus longues que le corselet et la tête, 51 filiformes; 1 article plus court que le 2 et 3 réunis, celui-ci un peu plus long que le 2 et que le 4, les suivants rétrécis vers l’extrémité, dont les deux derniers allongés. Ecusson triangulaire. El y très à nervures peu distinctes. Premier article des tarses postérieurs plus court que les deux suivants réunis, le 2 un peu plus court que le 1, le 3 plus court que le 2, le 4 trois fois aussi court que le 1 et faible- ment bilobé. Dernier segment du dessus avancé au milieu en lame obtuse; lobes droits peu visibles. Les deux derniers segments phosphorescents. Type: Detopleurus fuscus, Motsch.; de Mozambique sur la côte oriental de l’Afrique méridionale. 00ü, Curtos M. B. d. M. 1845. Forme allongée, parallèle, un peu cylindrique. Corselet transversal, convexe, sans rebords, une ligne longitudinale au milieu et une profonde impression de chaque côté de la base; angles postérieurs droits. Antennes un peu plus longues que le corselet, filiformes; 2 article plus court que le 3, les suivants égaux. Ecusson triangu- laire. Elytres parallèles, nervure latérale fortement élevée en côte. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus court, bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdo- men arrondi, l’avant-dernier fortement échancré au milieu. Lobes droits, peu distincts. Les trois derniers segments de l’abdomen phosphorescents. Type: Curtos mongoliens, Motsch.; de la Mongolie. °000, Colophotia Dejean. Forme ovalaire-allongée, assez convexe. Corselet transversal, tronqué en avant, élargie en arrière, ligne du milieu et impressions 52 latérales bien marquées; angles postérieurs saillants, niais obtus. Antennes de la longueur de la moitié du corps, épaisses; 1 article grand, 2 plus que du double plus petit, 3 un peu plus court que le 1, 4 plus long, 5 — 8 successivement rétrécis vers l’extrémité, 9 — 11 très courts, recourbés en dedans. Dernier article des palpes très long. Ecusson triangulaire, tronqué obli- quement. Nervures des élytres très faibles. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 moitié plus petit, étroitement bilobé. Der- nier segment du dessus de l’abdomen échancré au milieu, celui du dessous avec deux fortes carènes longitudinales au milieu, terminées par deux crochets relevés bien développés, de chaque côté on y voit une fovéole; sur le milieu de l’avant-dernier segment une lamelle caréniforme. Parties sexuelles découvertes. Lobes invisibles. Trois derniers segments phosphore- scents. Type: Colophotia praeusta, Eschscholtz; de Manille. ooooo lÜCI0LA Laporte. Forme allongé-ovalaire. Corselet convexe, transversal, un peu arrondi en avant, ligne du milieu et impressions basales bien mar- quées; angles p. saillants, plus ou moins aigus. An- tennes plus courtes que la moitié du corps, filiformes; 1 article plus court que les deux suivants réunis, 2 le plus court, 3 le plus long, 4 et suivants égaux. Dernier article des palpes triangulaire, pointu. Ner- vures des élytres peu marquées. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, 4 plus court, de la longueur du 2 et distinctement bi- lobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen ar- 53 rondi, celui du dessous simplement échancré au milieu. Lobes invisibles. Les trois derniers segments phospho- rescents. Type: Luciola pedemontana Bonelli; du Piémont. III. Tête plus ou moins carrée, distinctement séparée du thorax par un col, ce qui lui donne V aspect des Telephorides , mais avec des yeux beaucoup plus grands. Second article des antennes assez long . 1 , Tête peu visible en avant du corselet, a, Crochets des tarses simples. °, Photuris Dejean. Forme allongée, un peu élar- gie, parallèle et déprimée, comme chez quelques T e- lephoriens. Corselet large, semilunaire, rebordé; angles postérieurs aigus et saillants. Antennes un peu plus longues que la moitié du corps, comprimées et élar- gies vers la base; 1 article plus court que les 2 et 3 reunis, le 2 un peu plus petit que le 3, celui-ci plus court que le 4, les suivants égaux. Nervures des élytres peu marquées. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis et plus long- que le 4, qui est fortement bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen arrondi. Lobes droits et peu visibles. Les deux avant-derniers segments phospho- rescents, le dernier noir. Type: Photuris hectica F.; du Brésil. 00, Pyrogaster M. n. g. Forme des Photuris, mais un peu plus ovale et plus atténuée vers l’extrémité des élytres. Second article des antennes deux fois plus petit que le 3. Les trois derniers segments de l’abdomen phosphorescents. Le reste comme chez les Photuris. Type: Pyrogaster grylloides, Motsch.; du Brésil (?). 54 b, Crochets fendus à tous les tarses. °, Bicellonycha M. n. g. Forme ovalaire, élargie vers le milieu des élytres. Corselet semilunaire, peu rebordé sur les côtés; angles postérieurs droits, un peu saillants. Antennes de la longueur de la moitié du corps, filiformes; 1 article aussi long que les deux suivants réunis, le 2 un peu plus court que le 3, le 4 et les suivants allongés, égaux. Ecusson triangu- laire. Nervures des élytres invisibles. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 plus court et très profondément bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen triangulaire et assez pointu; celui du dessous raccourci, transversal et avance au milieu en une forte pointe. Lobes arrondis. Les trois derniers segments phosphorescents. Type: Bicellonycha albilatera, Schonherr; du Brésil. c, Crochet extérieur des tarses seulement fendu. f, Les trois derniers segments de V abdomen jaunes ou phosphorescents. Triplonycha M. n. g. Forme et parties du corps comme chez les Bicellonycha , mais avec deux taches rousses sur le disque du corselet. Second ar- ticle des antennes plus long que le 3, les suivants rétrécis vers l’extrémité. Dernier article du dessous de l’abdomen simplement triangulaire. Type: Triplo- nycha dcspecta, M. St. P.; de l’Amerique méridionale. 00, Blattomorpha M. n. g. Forme ovale, déprimée comme celle des Blatta. Corselet semilunaire, réfléchi sur tous les bords; angles postérieurs droits, un peu saillants, mais arrondis. Antennes plus longues que la moitié du corps, filiformes; 1 article aussi long que 55 les deux suivants réunis, le 2 plus long que le 3, le 4 et les suivants plus allongés, à peu près égaux et poilus. Nervures des élvtres pas distinctes. Premier article des tarses p. aussi long que tous les suivants réunis, le 4 profondément bilobé. Dernier segment du dessus de l’abdomen avec une proéminence bien distincte sur le milieu du bord postérieur; segments précédents fortement sinués. Lobes droits peu visibles. Type: Blattomorpha lateralis, Motsch.; du Brésil. 00°, Telephoroides Laporte. Forme convexe, al- longée, ovalaire, atténuée vers l’extrémité des élytres comme chez les Luciola. Corselet semilunaire, large- ment réfléchi, bords peu relevés; angles p. saillants, mais peu aigus. Antennes aussi longues que la moitié du corps, filiformes; 1 article aussi long que les deux suivants réunis, dont le 2 presque de la même lon- gueur que le 3, le 4 et les suivants un peu plus courts. Nervures des élytres peu apparentes. Premier article des tarses p. presque plus long que les deux suivants réunis, 4 le double plus court, profondément bilobé. Dernier segment du dessous de l’abdomen triangulaire à pointe moins avancée que chez le genre précédent; l’avant dernier segment échancré. Lobes invisibles. Type: Telephoroides occidentalis, Olivier; de Cayenne. ff, Les deux avant-derniers segments de V abdomen jaunes ou phosphorescents. °, Platystes M. n. g. Forme ovale, déprimée voisine des Blattomorpha , mais le corselet est plus large, moins réfléchi. Premier article des antennes presque plus 5(> long que les deux suivants réunis, le 2 plus court que le 3. Premier article des tarses p. de la lon- gueur des deux suivants réunis, le 4 plus court et étroitement bilobé. Milieu du dernier segment du dessous de l’abdomen prolongé en lamelle très mince et très longue. Type: Platystes axillaris, Motsch.; du Brésil. 0(), Dryptomorpiia Motsch. n. g. Forme allongée, un peu dilatée postérieurement. Corselet semilunaire, rebords étroits; angles postérieurs droits. Antennes plus longues que la moitié du corps, filiformes, un peu déprimées et amincies vers l’extrémité; 1 article aussi long que le 4 et les suivants, 2 et 3 petits, égaux et réunis de la longueur du 1. Ecusson trian- gulaire. Nervures des élytres peu distinctes. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, mais plus long que le 4, qui est bilobé. Milieu du dernier segment du dessous de l’abdomen prolongé en pointe très mince. Lobes invisibles. Type: Dryptomorpha latefascia, Motsch.; de Colombie. 2, Tête devançant le corselet et compëtement à découvert. °, Phengodes Hoffmansegg. Forme allongée, un peu parallèle, comme celle des Stenopterus, dont il a aussi les élytres raccourcies et atténuées. Corselet rétréci antérieurement, arrondi sur les côtés; angles postérieurs presque droits. Tête à col bien distinct. Yeux de grandeur moyenne, mais saillants. Palpes m. très longs, trois derniers articles égaux, tronqués à l’extrémité. Antennes plus longues que la moitié du corps, émettant, à partir du troisième article, deux 57 longs filets ciliés, roulés sur eux-mêmes. Ecusson pa- rallèle, tronqué à l’extrémité. Elytres déhiscentes, sans nervures. Premier article des tarses p. aussi long que les deux suivants réunis, le 4 très court, faiblement bilobé. Dernier segment du dessus et du dessous de l’abdomen échancrés et devancés par le segment pi- gydal, qui est de couleur foncé; les deux derniers phosphorescents. Lobes peu saillants. Type: Phengodes flavicollis, Latreille; de Colombie. Des genres établis par M. Laporte pour les Lam- pyrides, deux me sont restés inconnus, et ne sachant par conséquent où les placer dans l’aperçu que j’ai exposé, j’y ajoute leur description d’après l’auteur français: Dryptelytra Laporte. Forme allongée, atténuée postérieurement. Tête cachée sous le corselet; yeux assez petits. Corselet transversal, plus large que les élytres, arrondi et largement rebordé sur les côtés et un peu anguleux en avant. Antennes de onze articles; le 1 assez grand, le 2 court, tous les suivants munis chacun d’un rameau long et comprimé. Ecusson triangulaire Elytres presque de la longueur de l’ab- domen, se rétrécissant en pointe en arrière, baillantes et comme échancrées du côté de la suture. Premier article des tarses p. presqu’aussi long que les trois suivants réunis; crochets assez forts; jambes non com- primées. Type: Dryptelytra cay ennemis, Laporte; de Ca- yenne (Laporte). La forme des antennes et des élytres rappelle les genres Amydetes et Phengodes. Alecton, Laporte. Forme ovalaire, plane. Corse- let avancé et formant un angle en avant, tronqué en 5 58 arrière. Tète cachée sous le corselet. Yeux moyens. Antennes courtes, épaisses, fusiformes, de douze ar- ticles; 1 gros, le 2 très court, tous les suivants ser- rés et formant une forte dent de chaque côté; le der- nier (12) ovalaire, court, enclavé en partie dans le précédent. Ecusson presque triangulaire. Elytres ovales, un peu élargies, planes. Tarses filiformes, courts; 1 article un peu plus long que les suivants; crochets forts. Type: Alecton discoidctlis, Laporte; de file de Cuba. La construction des antennes rappelle notre genre Lamprigera. (Continuation dans un N:o suivant.) Diagnoses de Lépidoptères nouveaux, trouvés par MM. Tatarinoff et Gaschkewitsch aux environs de Pékin, par Otto Bremer et William Grey. 1. Sericinus ( Westw .) fasciatus. S. alis supra: nigris, anticis fasciis flavescentibus; posticis maxime caudatis, fasciis tribus flavescentibus, quarta sanguinea, maculis submarginalibus caeruleis lunulisque margina- libus flavescentibus; subtus: anticis iisdem ut supra; posticiis: luteis, maculis nigris, fascia sanguinea et lunulis tribus caeruleo-pruinosis. Expansio alarum anti- carum une. 3. Peut-être n’est ce que la femelle du Telamon Donov., mais dans ce cas M:r Westwood, connaissant 59 les deux sexes, aurait certainement décrit la femelle si elle se distinguait autant du mâle, comme c’est le cas dans notre espèce. 2. Sericïnus sanguinolentus. S. alis supra: nigris, fasciis maculisque luteis, anticis utrinque maculis dua- bus sanguineis; posticis caudatis, fascia sanguinea, ante caudam maculis caeruleo-pruinosis et lunulis margina- libus luteis; subtus: anticis albido-luteis, fasciis nigris atque fuscis, maculis sanguineis; posticis argenteo- micantibus, maculis fasciisque fuscis, fascia submarginali rosea, nigro-marginata, lunulis marginalibus argenteis, margine ultimo externe striga rufa cincto; angulo ani nigro, caeruleo-pruinoso. Expans. alar. an tic. une. 2 3/4. 3. Melitaea (?) maculata. M. alis supra: fulvis, nigro-maculatis; subtus: anticis fulvis, apice flavescenti- albido, posticis albidis, limbo fulvo, omnibus nigro- maculatis, maculis in sériés disposais. Expans. alar. antic. une. 2 y4. 4. Limenitis Alvoina. L. alis supra: nigris, anticis albo-maculatis, nec non apice ultimo, vittaque elongata albis, posticis fasciis duabus albis; subtus : brunneis, maculis, fasciis vittisque elongatis albis. Expans. alar. antic. une. 27/8. 5. Satyrus Menetriesii. S. alis supra: fuscis; an- ticis apice ocello nigro albido-caeruleomicante-pupillato, pallido annulato, ante ocellum fascia interrupta pallida; posticis: ocellis duobus minoribus; subtus: griseo- fuscescentibus anticis ocellis iisdem ut supra; posticis fascia albida ante ocellos, lineolis duabus marginalibus albidis, ocelli sex, tertio minori. Expans. alar. antic. une. 2. 60 6. Satybus Motschulskyi. S. alis supra: nigro- fuscis, ocello unico caeruleo-pupillato, flavo-annulato; subtus: cinereis, fusco-undulatis et nebulosis; anticis ocello unico, posticis ocellis tribus, omnibus caeruleo- pupillatis et flavo-annulatis. Expans. alar. antic. une. l3/4. 7. Thecla caerulea. T. alis supra: caeruleo-mi- cantibus, posticis caudatis, duabus maculis fui vis ante caudam; subtus: fulvescentibus, fasciis obscurioribus, strigis luteis interne marginatis; posticis fascia auran- tiaca, ante caudam maculis tribus nigris, media cinereo- caeruleo-pruinosa. Expans. alar. antic. une. 1 1/2. 8. Thecla micans. T. alis supra: caeruleo-mican- tibus, posticis caudatis; subtus: cinereis, linea nigra submarginali, externe albo-marginata, angulo ani ma- culis duabus nigris, supra externam lunula fulva. Ex- pans. alar. antic. une. 1 3/8. 9. Thecla fusca. T. alis supra: fuscis; anticis nigro-maculatis; posticis maculis duabus nigris ad an- gulum ani; subtus: fusco-griseis, maculis fasciisque fu- scis, albido- marginatis, lunulis marginalibus fuscis, al- bido-annulatis. Expans. alar. antic. une. 1 %. 10. Eudamus bifasciatus. E. alis supra: fuscis, albo- fimbriatis; anticis guttis hyalinis quinque, punctis apica- libus hyalinis tribus, bifasciatis; subtus: fuscis, cinereo- fasciatis et nebulosis. Expans. alar. antic. une. 1 r/8. 11. Eudamus gultatus. E. alis supra: fuscis; cor- pore et basi alarum fusco-viridibus; anticis media guttis duabus hyalinis et fascia apicali guttis hyalinis sex composita; posticis media guttis hyalinis quatuor in seriem dispositis; subtus iisdem ut supra. Expans. alar. antic. une. 1 %. 61 12. Steropes ( Scleropus Motsch.) unicolor. St. alis supra: fuscis; subtus: anticis fuscis, apice costaque ful- vis; posticis fulvis. Expans. alar. antic. une. 1 x/s. 13. Hesperia subhyalina. H. alis supra: fulvis, venis marginibusque fuscis, punctis maculisque flavis, iisque in ala antica paene hyalinis, linea discoidali crassa nigra; subtus: fulvis, maculis flavis, fasciatis, margine interno nigro; posticis fulvis, flavo-maculatis. Expans. alar. antic. une. 1 1/2. 14. Hesperia venata. H. alis supra: fulvo-ochra- ceis, nigro-marginatis et venatis, apice non nihil ob- scuriori, linea discoidali nigra; subtus: omnibus fulvo- ochraceis, anticis basi nigra. Expans. alar. antic. une. 1 y2. 15. Syrichtus maculatus. S. alis supra: nigrescen- tibus, anticis fasciis duabus interruptis et lunula me- diana alba; posticis punctis albis biserialibus; subtus anticis iisdem ut supra, attamen apice castaneo; posti- cis castaneo alboque fasciatis. Expans. alar. antic. une. 1 V4. 16. Ampelophaga rubiginosa. A. corpore supra rubiginoso, linea dorsali alba per thoracem et totum abdomen protensa; thorace lineis lateralibus albis; ab- dominis segmine secundo et tertio nigro-bimaculato ; subtus corpore fulvo. Alis anticis supra cupreis, oli- vaceo-fasciatis et nebulosis, macula nigra basali; posti^ cis nigris, margine externo ferrugineo-fulvo; subtus: alis omnibus fulvis, obscurius fasciatis, ferrugineo-mar- ginatis, anticis plaga basali nigra. Expans. alar. antic. une. 4%. 62 17. Ambulix Schciuffelbergeri. A. capite tricolori, apice niveo, medio olivaceo, postico fulvescente-cinereo; thorace olivaceo, clorso macula fulvescente-cinereo; abdomine fulvescenti-cinereo, segmine sexto maculis duabus olivaceis; caeterum corpore subtus aurantiaco. Alis anticis reversis, supra fulvescenti-cinereis, fusce- scenti-nebulosis, maculis fasciaque submarginali oliva- ceis; posticis aurantiaco-luteis, fusco fasciatis et pun- ctatis; subtus: aurantiaco-fulvis, fusco-punctatis et ne- bulosis, anticis praeterea cinereo marginatis. Expans, alar. antic. une. 5 %. 18. Macroglossa caudata. M. antennis fulvis, cor- pore griseo aut cinereo-fusco, nigro-cingulato. Alis anticis: supra griseis, fusco-nebulosis, nigro-fasciatis; posticis: flavis, nigro-marginatis; subtus: anticis flaveo- fulvis, posticis flavis; alis omnibus fusco -marginatis. Expans. alar. antic. une. 2%. 19. Smerinthus Tatarinovii. S. corpore subviridi, thorace supra macula mediana viridi obscuriori; abdo- mine pallidiore cingulato. Alis anticis répandis; supra subviridibus, nebulis fasciisque obscurioribus; posticis rufis, angulo ani fascia viridi notato; subtus: alis omni- bus subviridibus; anticis vitta basali rufa. Expans. alar. antic. une. 3 %. 20. Smerinthus Gaschkewitschii. S. corpore cine- reo, thorace supra striga fusco-ferruginea. Alis den- tatis, supra: anticis cinereis, subfusco-nebulosis et fa- sciatis; posticis rufis, versus angulum ani fuscis et ante hune maculis duabus albis; subtus: alis anticis rufis, ad marginem externum subferrugineo-fasciatis; posticis ci- nereis subferrugineo-fasciatis. Expans. alar. antic. une. 3. 68 21. Lithosia nictitans. L. corpore alisque supra totis albo-nitescentibus; alis anticis nigro-maculatis; subtus: anticis griseis, posticis albis. Expans, alar- an tic. une. 1 %. 22. Lithosia nigropoda. L. Antennis pedibusque nigris, corpore alisque supra totis fia vis; subtus: alis anticis griseis, flavo-marginatis ; posticis flavis. Expans, alar. antic. une. 2. 23. Lithosia striata. L. capite flavo ; thorace fîavo, nigro-punctato et sanguineo-striato ; abdo mine sangui- neo pallidiori. Alis anticis supra flavis, nigro-punctatis, strigis duabus grisescentibus, venis sanguineis; posticis: sanguineo-pallidis; subtus: anticis sanguineis, margine externo flavis; posticis sanguineo-flavescentibus. Ex- pans. alar. antic. une. 1%. 24. Calligena sanguinea. C. alis anticis albis, sanguineo-signatis et margine externo sanguineo; pun- ctis duobus nigris in media ala; posticis sanguineis; subtus: alis sanguineis, anticis plaga basali grisescenti. Expans. alar. antic. une. 1. 25. Setina flava. S. corpore flavo, alis omnibus flavis, anticis nigro-maculatis; macula basali unica, cae- teris in sériés très dispositis; subtus flavis, anticis nigro-vittatis. Expans. alar. antic. une. 1 3/8. 26. Setina micans. S. corpore et alis ex flavo albido-micantibus, nigro-maculatis; maculis duabus in thorace; alis anticis macula basali una, et caeteris maculis in sériés très dispositis; posticis sérié puncto- rum submarginali; subtus: alis flavo-albidis, omnibus sérié submarginali macularum nigrarum, anticis nigro- pruinosis. Expans. alar. antic. une. lx/2. 64 27. Chelonia alba. C. antennis nigris; capite albo; thorace albo, punctis nigris duobus; abdomine supra sanguineo, superne et a latere punctis nigris, albo- annulatis; subtus corpore albo, punctis lateralibus nigris, pedibus sanguineis; alis omnibus albis, puncto mediano nigro. Expans. alar. antic. une. 2 1/3. 28. Saturnia Artémis. S. capite albo, brunneo- rufo annulato; thorace albo, supra cingulo brunneo- rufo; abdomine albo, pedibus rufis; alis omnibus viri- dibus. ocellatis; anticis striga triplici costali: alba, rufa et fusca, posticis maxime caudatis. Expans. alar. antic. une. 5 1/2- Elle ressemble beaucoup a la S. Silene, mais a ailes secondes tout a fait de la forme comme chez la S. luna. 29. Saturnia lunulata. S. antennis pectinatis, luteo- fuscescentibus; capite nigro; thorace nigro-lutescenti- striato; abdomine nigro, lutescente-cingulato, costis lu- tescentibus; alis rotundatis, supra nigris, anticis lute- scentibus, undulatis, fascia lata submarginali lutea, fusco-nigroque undulata, venae caerulescentes hac in fascia; subtus alis iisdem ut supra. Expans. alar. antic. une. 5y2. 30. Pygaera assimilis. P. thorace cinereo, magna macula dorsali ferruginea, obscurius annulata; abdomine ferrugineo; alis anticis supra cinereis, nigro-undulatis, apice plaga semilunari flava: posticis griseis; subtus omnibus griseis. Expans. alar. antic. une. 21/4;. 31. Pygaera flavescens. P. capite thoraeeque albo- flavidis, abdomine ferrugineo; alis albo-fîavidis, anticis supra macula basali cinerea cum apice nigro, fascia 65 submarginali cinerea cum lunulis nigris et fulvis. Ex- pans. alar. antic. une. 2%. 32. Aeronycta lutea. A. alis anticis cinereo-fusco- que variis, strigis undatis nigris et macula alba ad marginem interiorem; posticis luteo-flavis, fascia intra- marginali nigra. Expans. alar. antic. une. 1 J/2. 33. Mythimna luteomaculata. M. alis anticis luteo- obsolete cinereoque variis, maculis duabus rotundatis luteis, cinereo pupillatis, ante marginem externum sé- riés punctorum nigrorum; posticis cinereis. Expans, alar. antic. une. iya. 34. Caradrina bistrigata. C. alis anticis obsoîete- ferrugineo-griseis, ad costam luteo-punctatis, strigis duabus undulatis distinctioribus , inter strigas maculis ordinariis, albido-cinctis; exteriori reniformi semilute- scente; posticis cinereis. Expans. alar. antic. une. iy8. 35. Placodes fuscomaculata. P. alis cinereis fusco- nebulosis et striatis, ad cos_tam maculis duabus fuscis, albo-annulatis; posticis griseis. Expans. alar. antic. une. 1 y8. 36. Amphipyra striata. A. alis anticis nigro-fuscis, obscurius striatis, maculis ordinariis obsoletis, nigro- cingulatis; posticis griseis. Expans. alar. antic. une. l5/8. 37. Heliothis flava. H. alis anticis flavis, fusco- striatis , macula mediana nigra; posticis flavis, fascia submarginali nigra; subtus: alis omnibus flavis, fascia submarginali nigra, anticis maculis duabus nigris. Ex- pans. alar. antic. une. iy8. 38. Plusia albostriata. P. alis anticis cinereo fusco - que variis, striga albida mediana inscripta; posticis cinereis. Expans. alar. antic. une. 1 3/8. 66 39. Thyas (Hübn.) bella. T. corpore fulvescenti- cinereo; abdomine aurantiaco-marginato, apice fulvo; subtus: corpore aurantiaco; alis anticis fulvescenti- cinereis, fusco-nebulosis, strigis tribus fuscis, exterio- ribus luteo-marginatis ; posticis nigris, fascia mediana caerulea, margine exteriori latissime rufo; subtus: Sui- vis fusco-pruinosis, anticis maculis duabus nigris. Ex- pans. alar. antic. une. 33/8. 40. Catocala amata. C. corpore cinereo; alis anticis cinereis, fusco-fasciatis, puncto mediano nigro, posticis nigris, fascia flava et ad marginem externum maculis duabus flavis haud distinctis ; subtus: anticis flavescentibus, cum fascia nigra et margine externo late nigro; posticis flavescenti-cinereo variis, fusco- pruinosis, striga nigra. Expans. alar. antic. une. 2%. 41. Ophiusa obscur a. O. alis cinereo-fusco variis, fascia mediana externe dentata; maculis tribus apica- libus; posticis fuscis, strigis duabus luteis, ciliis albis; subtus: anticis ad marginem externum fasciis duabus albidis. Expans. alar. antic. une. 1V8. 42. Piiilobia cinerearia. P. alis angulatis cinereis, anticis strigis duabus transversis fuscis, fascia macula- rum fuscarum submarginali; posticis puncto mediano obscuro, strigis duabus transversis, quarum externa duplex. Expans. alar. antic. une. 1%. 43. Boarmia irrorataria. B. alis anticis albidis, fusco-irroratis et strigatis, macula mediana obscura, margine externo fusco-nebuloso et striga alba, dentata; posticis fusco-irroratis, fascia mediana fusco-nebulosa, media albo-punctata, striga dentata submarginali. Ex- pans. alar. antic. une. ir/8. 67 44. Boarmia albosignaria. B. alis omnibus albidis, fusco-irroratis, strigatis et nebulosis, macula mediana fusca, albo signata. Expans. alar. antic. une. 2%. 45. Amphidasis panterinaria. A. thorace albo, flavo- signato; abdomine albo, cinereo-maculato, apice flavo; alis omnibus albis, cinereo-maculatis, fascia submargi- nali macularum cinerearum, ante quam sériés lunula- rum fuscarum flavo-annulatarum; anticis macula me- diana cinerea, puncto centrali obscuro, nec non macula basali flava strigisque duabus fuscis. Expans. alar. antic. une. 2 x/2 — 3. 46. Aspilates tristrigaria. A. alis albidis, anticis strigis tribus undulatis, fuscis; posticis striga unica puncto mediano obscuro. Expans. alar. antic. une. 1%. 47. Bons quadrmaculalis. B. capite nigrescenti; thorace albo; abdomine albo, dorso nigrescenti, apice nigro; alis anticis nigrescentibus, maculis albis quatuor, sérié punctorum albidorum marginaii; posticis albis, nigrescenti-marginatis. Expans. alar. antic. une. iy4. 48. Hypaena fuscalis. H. alis omnibus fuscis, an- ticis area mediana obscuriori, striga lutea marginata. Expans. alar. antic. une. 1 3/8. 49. Nymphula fuscomarginalis. N. alis omnibus stramineis, fusco-marginatis, strigis duabus fuscis, an- ticis macula fusca costali. Expans. alar. antic. une. 3/4. 50. Nymphula quadripunctalis. N. alis omnibus luteis, fasciis obscurioribus ; anticis punctis nigris qua- tuor, tribus costalibus, quarto mediano. Expans. alar. antic. une. 3/4. 68 Excursions Entomologiques de 1832, jusqu’en hiver. (Continuation.) Walaam n’est pas riche en Lépidoptères, vû que la majeure partie de File étant couverte de forets et de rochers, offre peu de localités favorables pour ces insectes. Ma récolte ne fut donc que fort médiocre. L 'Argynnis selene était assez commune et présenta une, soit disante, variété, en un seul exemplaire, presqu’en- tièrement noire en dessus et au lieu des taches argentées du dessous, ornée de bandes longitudinales d’un vert noirâtre. S’il se constate que ce n’est pas une va- riété, je proposerai le nom d' Argynnis veta. V Argynnis Ino se trouve sur une seule prairie. Melitaea Athalea très commune. Satyrus Aegeria assez rare dans les forets. Le Parnassius Apollo, qui se rencontre sur les éléva- tions du rivage finlandais opposé, ne se montrait pas sur file; mais en revanche on voyait sur les sentiers, et en grand nombre des: Lycaena icarius, Eumedon et Aegon, ainsi que des Steropes sylvius et Hesperia sylvanus. Le nom de Steropes donné par M. Boisduval en 1836, devra être changé, puisqu’il y a déjà un genre Ste- ropes donné par M. Steven en 1806, à un Coléoptère. En conséquence je proposerai pour le dit Lépidoptère le nom de Scleropus sylvius. Les Crépusculaires et Noctuelles étaient encore moins abondants. Les Euthe- monia russula et Chelonia plantaginis s’élevaient parfois au dessus des herbes, les Leucania pallens, Euclidia glyphica, Acidalia lutearia, Cidaria picaria, Hypena crassalis, Eu- 69 sebia erutaria et une infinité de Crambides composaient à peu près, tout ce qu’on y voyait. Un examen plus attentif des Diptères que j’avais pris durant mon excursion sur l’ile Walaam, ne m’offrit rien de remarquable. En Juillet les chasses dans les bois aux environs de Peterhoff (Bobylsk) me procurèrent un exemplaire (5 du Metoecus paradoxus, qui se tenait sur une Um- bellifère en société avec des Mordelles et des Anaspis. M. Ménétriés trouva dans le village même l’intéressante Pelecotoma fennica. Les excursions en Août que je fis a Osinova Rostcha avec MM. Reer et Sacken donnèrent peu de choses, à cause d’une température trop basse pour cette époque. Nous fûmes obligés de nous en tenir aux fourmillières. Les nids applatis de la Formica polyctena Fôrster, abondaient en Corticaria formicetorum Manner- heim, ceux de la Formica truncicola Nylander, con- struits dans les vieux troncs, nous donnèrent des Scydmaenus claviger et Tyrus mucronatus. Sur un champ de pommes de terre aux environs de notre capitale, M. Wrangel trouva YAcherontia atropos L. Les Odontocantha melanura , Scaphidium â-maculatum et un Cryptophagus nouveau ( orbicollis Mannh.) ont été pris par M. Obert sur l’ile Goutoujeff et à Pargolova. Ce même entomologiste a trouvé dans le parc de Bes- borodko le: Cychrus rostratus et la Miscodera arctica. Vers la fin d’Août MM. Kouchakevitsch firent des excursions à la Poklonnajagora et à Kalymiaga où ils trouvèrent le Car abus clathratus et Y Agonothorax Lehmanni, Chaudoir. 70 En Septembre ces même MM. accompagnés de Reer et Kôppen visitèrent les bords du ruisseau Ka- menka, mais un mauvais tems les empêcha de con- tinuer leur recherches. Us rapportèrent néanmoins, la: Celia infima, Knoch, Argutor minor, Dej., Calathus mi- cropterus &c. Le froid étant survenu bien plutôt qu’à l’ordi- naire, les chasses entomologiques durent cesser même au commencement d’Octobre, époque où apparaissent ordinairement plusieurs Lépidoptères particuliers. Mais plus tard en Novembre et Décembre la température s’éleva de nouveau et reveilla les insectes de leur sommeil d’hiver. Outre quelques Bembidiens vivants, MM. Kouchakévitsch trouvèrent des Phratora vitellinae sur des troncs d’arbres et des Helodes hanoverana sur la neige à la Oulianka. Expériences. Sphodrus leucophthalmus, L. Un individu de cette espèce, a été conservé vivant dans un verre presque deux années, sans tomber dans leur sommeil d’hiver et sans autre nourriture que des Phyllodromia ger- manica et quelques gouttes d’eau (Communication de M. I. Kouchakévitsch). Stylopyga orientalis L. TapaKam*. Pour se dé- barasser de ces convives incommodes, on a essayé un procédé très simple et très efficace. On prend un tamis assez fin, sur le fond duquel on soupoudre un peu de farine, et le recouvre d’une couche 71 très légère de foin; après quoi on le place, pour la nuit, près de l’endroit où se tiennent les Blattes. L’insecte ne manque pas de faire une visite à la farine et il arrive souvent qu’il en vient dans une telle profu- sion que le foin est soulevé jusqu’aux bords du tamis. Vers le matin on recouvre ce tamis et jette le con- tenu dans de l’eau bouillante. Le lendemain on peut répéter la chasse et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de ces Orthoptères. Oedipoda migratoria L. Sauterelle de passage, CapaHua. Le meilleur moyen pour se garantir des dévastations causées par cet insecte est d’observer les endroits où il pond ses oeufs en automne et de guet- ter le moment quand, au commencement de l’été où à la fin du printemps, les oeufs eclosent et la jeune couvée se tient réunie en amas considérables. C’est alors qu’on peut les détruire. Eurydema decorata Panzer. Ko3apKa. Pour éloigner cet insecte, nuisible aux potagers, on a essayé dans le Gouv. de Saratoff, d’asperger les plantes avec une infusion de tabac ordinaire. Ce même procédé pour- rait être aussi introduit dans les plantations de bette- raves, pour les garantir des attaques de la Cas- sida nebulosa , et dans les jardins fruitiers contre les vers. Hyponomeuta evonymella H. Pour obtenir les pa- rasites de ce Tinéide, je pris un monceau de 500 cocons et l’enfermai dans une boîte. Les premiers insectes qui en sortirent furent les: Campoplex orbitalis et majalis , vinrent ensuite les papillons; trois jours 72 après une paire de VEulophus evonymellae Bouché et enfin une infinité d'Encyrtus atricollis Dalman, qui sertaient des vers et des cocons morts. Mais ce qui est le plus surprenant, c’est que de toute la masse de cocons, à peine la 15 partie subit-elle une métamor- phose complète, tout le reste devint la proie des pa- rasites. L’influence des Encyrtus se manifesta surtout d’une manière remarquable, empêchant la chenille de se debarasser de son enveloppe à l’époque de sa trans- formation en cocon, de sorte que le papillon se dé- veloppe quelquefois dans la carcasse du ver même, ce qui empêchant sa délivrance, le fait mourir à demi sorti. Insectes de la 'pomme de terre malade. Pour me convaincre si effectivement les différents insectes, crus- tacés et de cryptogames énumérés par MM. Guérin, Martius et feu Gimmerthal, accompagnent exclusive- ment la maladie de cette plante, je pris le 16 Octobre six bulbes attaquées et les mis dans une solution très forte de sel ordinaire. Après les y avoir laissé dans le liquide une semaine, je les en rétirais. M’étant bien assuré qu’il n’y avait plus aucune trace d’organisme étranger, je gardai ces bulbes séparément. Quatre d’entre elles se transformèrent, peu de jours après, en substance blanche tout à fait sèche et d’un aspect semblable a du savon, ayant la surface noire; une présentait la moitié noircie et putride, la sixième enfin se conserva molle pendant deux mois, après quoi elle fut aussi détruite par la maladie. Durant cette influance maladive il n’y eût aucune attaque d’insectes, crusta- cés, infusoires ou de cryptogames particuliers, preuve 73 évidente que la cause n’e provient d’aucun corps orga- nique. Dans une brochure particulière sur la source pri- mitive du développement du choléra, je viens de signaler comme principale cause, l’influance électro-magnétique non seulement pour ce fléau, mais aussi pour l’in- flammation épizootique des animaux domestiques, la muscardine des vers à soie, les maladies de la pomme de terre, de la betterave et de la vigne. Cocons comprimés du ver à soie. Depuis un an environ on a fait l’essai de transporter du Caucase a Moscou, aulieu de soie déjà dévidée, comme cela se pratiquait jusqu’alors, des cocons fortement comprimés, après avoir été tués et bien séchés au soleil. L’ex- périence a très bien réussie et le dévidage des cocons comprimés s’est effectué parfaitement bien. Pour l’a- mélioration de la fabrication des soiries indigènes, ce nouveau mode de transportation, est de la plus grande importance, parcequ’on pourrait maintenant cultiver cet insecte sur toutes nos frontières méridionales de l’Asie et même de l’Amérique et tirer les cocons en grande quantité de Chiva , Boukhara et de la Chine, sans crainte de recevoir une soie abîmée, par le dévidage impar- fait des orientaux. Notices. Leptoderus seriéeus et angusticollis Schmidt. Ce savant entomologiste vient de découvrir ces deux espèces nouvelles du genre et aveugles, des cavernes 6 74 souterraines de la Carniole, ainsi qu’un exemplaire beau- coup plus grand du magnifique Leptoderus Hohenwartii dans la grotte près de Treben. (Communication de M. Schmidt à Laibach.) Mylabris melanura et sericea ont causé cette année- ci beaucoup de dégâts aux fleurs des giroflées, des fèves, des épinards du Gouv. de Saratoff. (Journal de la Soc. Imp. économique.) Hesperopiianes nebulosus Olivier. La larve de ce capricorne a été apporté ici de France, dans un mor- ceau de bois et s’est transformé en insecte parfait, après avoir resté dans le bois plus d’un an. (Com- munication de M. Obert.) Larves de Rhizotrogus, ont, l’automne passé, dé- vorées un bonne partie des semailles plus de 3000 hectares, dans le Gouvernement de Yoronech. On y a fait l’observation que l’insecte se meut dans la terre et mange, même à une température de — 3° Reaumur. Oedipoda migratoria L. CapaHua. Ce fléau est venu cet année-ci des roseaux qui bordent la mer Caspienne et la mer Noire, pour dévaster les Gouv. d’Astrakhan, de Saratoff et de la Tauride. On y a vu des amas de cadavres de cet insecte, rejettés par la mer, qui avaient plus de deux pieds de hauteur. (Com- munication de M. Konovaloff.) Calliptamus italiens Serville. CapaHna. s’est montré en très grand nombre dans le district de Novoousen du Gouv. Samara, où il a fait beaucoup de dégâts aux blés d’été. (Communication de M. Leon Narichkine.) Eurydema décor ata Pz. Ko3apxa. détruisit aux en- virons de Saratoff, tous les jeunes plants de chou, 75 de la rave et des radis, en suçant la sève des feuilles. (Journal de la Soc. Imp. économique.) Libellula vulgata, depressa et 4 maculata, cTpeKo3a; ont été observées en troupes innombrables qui ob- scurcissaient l’air, à Reval, le 25 et le 28 Mai entre 5 à 6 heures du soir. Elles venaient de S. O. et traversaient la mer. Papilio machaon L., a été observé vers le 10 Juin 1852, en profusion étonnante à Poulkova dans les en- virons de notre capitale. Ce papillon faisait une mi- gration de l’est à l’ouest. (Communication de M. Grey.) Pontia brassicae L. Les migrations de ce papillon ont été observées le 18 Mai et le 30 Août 1852 aux environs de Reval, dans une direction de NW. Ici à S:t Petersbourg, il a été des plus communs en Août et en Septembre. On a même voulu admettre trois générations dans cette année-ci. (Communication de M. Grey.) Agrotis segetum H. En Esthonie les chenilles de cette espèce dévastèrent les jeunes plantes de seigle en Août; causant ainsi une perte au blé de 15 à 20 Agrotis tritici et crassa H., firent la même chose aux champs de froment. Synonymies. Elosoma californica, que j’ai décrite dans le Bulle- tin de Moscou, *) est le même insecte que VAegialites 1) Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. 76 debilis Eschschotz, d’après le dessin fait d’après l’exem- plaire typique de la ci-devant Col. Dejean, qui m’a été communiqué par M. le Comte Mannerheim. Plagythmisus pulverulentus Esch., décrit et figuré dans le même ouvrage, appartient au genre Oenemona Newman. Acis daurica Mannerheim est du genre Thysbe Dejean. Galleruca flavolimbata Mannerheim est du genre Coelomera Chevrolat. Météorologie Entoinologique pour S:t Pétersbourg. 1 Juillet. Pelecotoma fennica. Hydroptila tineoi- des Dalman in copula. Mystax azurea L. Mystax longicornis Kolenati. 12 Juillet. Rhyncophila bimaculata F. in copula. Mystax albifrons Pictet. Phryganea detrita. 14 Juillet. Limenitis populi L. 22 Juillet. Metoecus paradoxus. Stenura 4-fa- sciata. Argynnis paphia in copula. 1 Août. Monochammus sutor. 2 Août. Cis quadridens Chevrolat. 8 Août. Larves de l’Agrotis segetum. 9 Août. Adelocera fasciata L. Mycetophagus variabilis Gyli. 30 Août. Pieris brassicae. 12 Septembre. Lebia crux-minor. 15 Septembre. Dromius sigma Rossi. Agonum 4 punctatum. 77 25 Septembre. Dromius fenestratus F. 30 Septembre. Amara familiaris, Celia infima, Pe- ryphus rupestris. 2 Octobre. Sciara longipes Meigen (dans les maisons). 9 Décembre. Anthrenus museorum L. (dans les collections). Larves complètes du Blaps martisage. 30 Décembre. Les larves de la Tinea bisselliella Hummel, commencent à construire leur cocons. Nouveautés. Dytiscus parvulus Ménétriés. Plus petit que le D. lapponicus, plus étroit et plus convexe. Couleurs comme chez le D. Ooligbukii. Kirby, mais la bande marginale postérieure et jaune du corselet plus étroite et celui-ci plus rétréci en avant. De Kadiak dans l’Amérique russe. Chrysobothris cicatricosa Motsch, Forme de la Chrys. affinis, mais plus petite, de couleur presque noire et fortement cicatrisée sur tout le dessus. Les quatre impressions ternes des élytres distinctes. Dessous cuivré. Kadiak. Nastonycha brachyptera Motsch. Ce que les Car - phurus sont pour les Malachides, les Nastonycha le sont pour les Telephorides. Elles ont un corselet et des ongles fendus comme chez les Rhagonycha, mais des élytres trois fois plus courtes que l’abdomen, qui est épais. Ailes manquent. La seule espèce connue est 78 noire, luisante, avec le corselet, les élytres, antennes, palpes et jambes testacées. Des Alpes du Caucase. Trichocanthus variegatus Motsch. Au premier abord on le prendrait pour une larve d’un Emus ou d’un Creophilus, mais c’est un Stapliylin complêt, avec les élytres très courtes, rudimentaires, arrondies et sans ailes. Abdomen dilaté au milieu. Couleur testacée, variolée de noir sur le front, l’occiput, le corselet, les élytres et le dessus de l’abdomen. Taille du Creo- philus maxillosus. Littoral occidental de l’Amérique septentrionale. Phlaeopterus fusconiger Motsch. d’Ounalaschka, ainsi que le genre Elosoma, relient les Scaphidiles aux Pte- roloma, tandis que celui de Lyrosoma [L. opaca Méné- triés du détroit de Béring) et d'Adolus Esch. [Adolus paiiidus ) constituent une transition très naturelle aux Catops. Phlaeopterus fusconiger a les élytres fortement raccourcies; aux Lyrosoma manquent les ailes, quoique les élytres soient complètes. Prosodes Motschulskyi Manderstjerna. Noir. Par sa forme et sa taille il est voisin du Pr. attenuatus Fischer, mais à côtés latéraux en crête obtus comme chez le Pr. marginatus Fisch. ( rugulosus Gebl.) et dont il diffère par ses élytres simplement eraillées et tuberculées. De Tschougoutschak sur la frontière occidentale de la Chine. (Voyage de M. Kovalevsky). Probosca 4-maculata, Ménétriés. D’un gris cendré. Tête, corselet, palpes, antennes et pattes testacées. Yeux, front et quatre taches sur le corselet, noirs. Taille plus allongée et plus grande que le Nacerdes melanura. Sitka dans l’Amérique russe? 79 Anoplistes affinis, Motsch. Il ressemble beaucoup à FA. altajensis, Laxmarm, (A. sellatus, Steven, A. ephip- piim, Fisch.) par ses couleurs, mais sa forme est plus étroite et plus allongée, à peu près de celle de FA. halodendri. Tache suturale des élytres, parallèle aux bords latéraux, atteignant presque la base des pre- mières et formant des angles droits; tandis que postérieurement elle est raccourci. Sur FAltai et en Daourie. Cerambyx acuminatus, Motsch. (Hammaticherus) Taille et couleurs du C. héros, mais la forme est beau- coup plus atténué postérieurement. Corselet plus court, les inégalités plus irrégulières et forment une espèce de croix élevée au milieu. Extrémité des élytres plus distinctement tronquée et plus rougeâtre. De la Géorgie et des pays limitrophes de la mer Caspienne. Trigonoscuta pilosa, Motsch. Genre nouveau, ap- partenant aux Curculionites de la tribu des Pachy- rhynchides et qui se distingue: par un écusson trian- gulaire, une trompe carrée, les yeux ronds, convexes, un corps oval, convexe, couvert d’écailles grisâtres et par semé de longs poils épars, surtout aux côtés latéraux et sur les pattes. — La seule espèce que je connaisse, est noirâtre avec une faible teinte nacrée, formant sur les élytres des petites taches blanches peu déterminées et disposées en lignes longitudinales sur un fond un peu jaunâtre. Antennes et tarses roux. Corselet transversal, arrondi sur les côtés et plus étroit que les élytres. Celles-ci ovales et un peu atténuées postérieurement. — Des pays qui bordent la partie septentrionale de l’Océan pacifique. 80 Eusomus furcillatus, Motseh. Plus petit et plus allongé que le mâle de l’E. ovulum, d’une couleur plus jaunâtre et moins brillante. Corselet aussi large que la tête, mais plus étroit que les élytres, qui se dilatent vers le milieu et se rétrécissent ensuite vers l’extré- mité, qui se termine par une forte fourche. Sur les Salvia, dans les Steppes de la Russie méridionale. Rhynchites pyri, Motseh. Ordinairement plus petit que le R. giganteus et de couleur plus cuivreuse. Trompe plus allongée, tout-à-fait droite et avec trois carènes. Sur les poiriers dans les jardins de Tchou- goueff, dans la Russie méridionale. Annonce. M:r Schmitzdorf, vient de joindre à sa Librairie, ici à S:t Petersbourg, Perspective Nevski, près de la place d’isaac, un commerce d’insectes de toutes les classes; pour le commencement, il forme des col- lections génériques, plus ou moins considérables, composées d’espèces de tous les pays. Chaque ento- mologiste applaudira, sans doute, à une entreprise qui peut prendre un développement très utile, en facili- tant les relations entomologiques dans notre patrie et avec l’etranger. Le IS:o présent des Etudes contient les matériaux de deux livraisons. ETUDES ENTOMOLOGIQUES, rédigées par Tîictor De Jïïotsdjufslîi), Lientenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. HELS1NGFORS, Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1853. Imprimatur: H. Mohinder. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1 Juin. Motschulsky, Lampyrides (continuation). Le même sur les Hétérocérides de la Russie. A. Kouschakevitsch, sur le genre Pterotmetus. Excursions entomologiqnes. Météorologie. Nouveautées. Lampyrides par V. de M. (Continuation.) Ayant donné clans le 2:d N:o de l’année précé- dente, un exposé des genres de cette tribu des Mala- codermes, nous allons énumérer les espèces, que nous avons eu l’occasion de voir. 1, Strongylomorphus auritus M.; il est presque de la forme de la Peltis ferruginea , mais plus petit. Cou- leur noire, avec la base des antennes et les pattes ferrugineuses. Corselet très transversal, arrondi en avant en forme de croissant, et marqué de chaque côté d’une tache ablongue hyaline. Elytres un peu tronquées postérieurement et marquées de nombreuses nervures élevées, et inégales. Long. 2 1. — larg. iy4 1. — Mongolie? Une seconde espèce, plus petite de couleur rous- sâtre, se trouve dans la Collection de M. Guérin à Paris, et provient, je crois, du Mexique. 1 2 2, Hyas denticornis, Germ.; noir, corselet avec une tache allongée, jaune de chaque côté; angles huméraux et une bande transversale un peu au-delà du milieu des élytres, de la même couleur. Base des élytres beaucoup plus large que le corselet. Long. 6 % 1. — larg. 3V2 1. — Brésil. 3, Hyas scisiventris, Perty; un peu plus petit que le précédent, dont il a les couleurs; bords du corselet et suture jaunes; la bande noire antérieure est séparée au milieu de chaque élytre, la postérieure s’avance en angle. Long. 6 1. — larg. 3y2 1. — Brésil. Les Lampyris flabellata F. et guttata F. *) pourraient appartenir au genre Hyas. 4, Lamprocera trimaculata M.; noire, terne; la partie antérieure et les angles du corselet, ainsi que trois grandes taches, allongées à la base des élytres, sont d’un jaune roussâtre. Long. 8% 1. — larg. 4% 1. — » Brésil. Je ne connais que la Ç. 5, Lamprocera Latreillei Kirby; plus grande et plus allongée que la précédente. Noire, avec la partie anté- rieure et une sinuosité de chaque côté du corselet, la suture, les côtés latéraux et des bandes longitudinales raccourcies sur les élytres, testacées. Long. 12 1. — larg. 5% 1. — Brésil. 6, Ellychnia corrusctf^L., taille de la Lamp. splen- didula, mais plus large et plus ovale. Couleur d’un noir grisâtre.* Corselet plus large que long, ayant de chaque côté une bande longitudinale de couleur orange. 1) Toutes les espèces mentionnées ainsi, sont celles que je n’ai pas eues à ma disposition pour en pouvoir faire la description. Fabricius a décrit ces espèces dans le Systema Eleutheratorum. i 3 Elytres pas plus larges que le corselet, à nervures distinctes. Long. 3l/2 1. — larg. 1% 1. Etats-Unis. o-v'U- 7, Ellychnia californica M., plus grande que la précédente, plus large et de couleur noire plus opaque. Corselet plus triangulaire et plus prohéminent en forme de chaperon; bandes rouges plus larges et atteignant presque les bords latéraux. Nervures des élytres moins marquées. Long. 5 1. — larg. 2% 1. Californie. 8, Ellychnia latipennis, Harris; très voisine de Y EL californica, mais plus petite et de couleur grisâtre. Corselet plus triangulaire, élytres plus courtes, nervures plus distinctes. Long. 41/ 2 L — larg. 2% 1. Amé- rique septentrionale. M. S:t P. 9, Ellychnia lateralis M. S:t P., plus allongée que Y EL californica, dont elle a les couleurs, mais facile à distinguer par les taches latérales rouges du corse- let, qui sont plus étroites et qui forment comme chez Y EL corrusca des bandes longitudinales largement bor- dées par la couleur noire du bord latéral. Long. 4y2 1. — larg. 2 1. Dans le M. S:t P. elle est notée comme originaire de l’Afrique, mais je crois que c’est une espèce américaine. 10, Ellychnia mexicana M. S:t P., beauconp plus grande et proportionellement plus allongée que Y EL californica, dont elle a les couleurs. Corselet plus al- longé. Elytres sans nervures apparentes. Long. 6 1. — larg. 2% 1. Mexique. 11, Ellychnia albilatera M. S.t P., noire, terne; côtés latéraux du corselet largement blancs, ornés de petites taches oblongues et rouges sur le milieu 4 de leur bord interne. Long. 6 1. — larg. 2% I. Mexique. Lampyris variegata Gerinar 1) est, je crois, une Ellychnia. 12, Lychnuris Klugii Dej., un peu plus allongée que la Lampr. splendidula, noire, terne, ponctuée et un peu rugueuse. Corselet prohéminent, en forme de chaperon en avant, avec deux grandes taches rouges sur le milieu. Elytres à nervures très faibles. Long. 4l/4 1. — larg. l3/4 1. Brésil méridional. 13, Lychnuris ? laticornis F., taille, forme et cou- leurs de la précédente, mais facile à distinguer par les côtés latéraux du corselet qui sont d’un jaune rougeâtre et par les antennes fortement comprimées à articles très larges. Long. 4 1. — larg. l3/4 1. Amé- rique septentrionale. D’après M. Laporte cette espèce serait synonyme de la Lampyr. atra Olivier. 2) 14, Pyropyga nigricans Say, noire, avec les côtés latéraux du corselet roussâtres. Long. l4/5 1. — larg. 3/5 1. Amérique septentrionale. 15, Pyropyga tarda M., toute noire, avec deux petites taches rouges sur les côtés latéraux du corse- let, bord de celui-ci ainsi que les jambes de couleur obscure. Long. 2y3 1. — larg. 4/5 1. Brésil, aux en- virons de Novo-Friburgo. 1) Les espèces de Germar se trouvent décrites dans son: Coleopte- rorum Species, 1824. 2) Les espèces d’Olivier se trouvent décrites dans l’Encyclopédie méthodique, 1792. 5 16, Pyropyga californica M., plus grande que la • ' P. tarda et d’un noir plus foncé, les taches rouges du corselet sont plus grandes et se prolongent sur la A ' partie réfléchie de ce dernier. Antennes plus longues. Long. 21 2 3/2 1. — larg. 3/4 1. Californie. S:t Francisco. ^ :^K . Lampyris obscur a L. 3) de la Terre de feu parait appartenir au genre Pyropyga. (\Va Xa 17, Pygolyciinia vitellinothorax Perty, noire, à cor- selet d’un rouge-jaunâtre assez vif; base des antennes et des palpes, ainsi que les pattes de devant de cou- leur testacée. D’un tiers plus petit que la Lampr. splendidula, proportionellement plus courte et plus ovale. Long. 2 % 1. — larg. l3/5 1. Des rivages du fl. des Amazones. 18, Erythrolychnia dimidiatipennis Mannh., 3) forme élargie de YEUychnia californica, mais d’un testacé- rougeâtre vif, avec la moitié postérieure des élytres, les yeux et les derniers articles des antennes noirs; tarses obscurs. Sur le milieu du corselet on voit deux petites taches noirâtres très rapprochées. Long. 5 1. — larg. 2V4 1. S:t Domingo. Une seconde espèce de ce genre parait être la Lamp. fulgida 01. de la même localité. 1) Les espèces de Linné se trouvent dans son Systema naturae, ed. XII. 2) Dans le Bulletin de Moscou 152, M. le Comte Mannerhcim dé- crivant quelques Coléoptères de la Sibérie orientale, a bien voulu substi- tuer d’autres noms à ceux que j’avais donnés à plusieures d’entr’eux, les ayant découverts moi-même; ne croyant pas que ce mode de chan- ger les noms puisse être utile à la science, je ne l’ai pas imité pour les Lampyrides nommées par le Comte et décrites par moi. « 19, Trilychnia moesta Perty, moitié plus grande que la Lampr. splendidula et proportionellement plus allongée. Noire, corselet aussi long que large à carène médiane distincte. Trois nervures visibles sur chaque élytre. Long. 5 1. — larg. l2/3 1. Brésil. 20, Trilychnia ruficollis Dej., d’un noir brunâtre, corselet en dessus et en dessous, avec le côté interne des cuisses antérieures, d’un testacé-roussâtre; bords du corselet obscurs. Cinq nervures visibles sur chaque élytre. Une carène longitudinale sur le milieu du cor- selet. Le mâle a les antennes beaucoup plus longues que la Ç. Long. 6 1. — larg. 2 1. Brésil. 21, Trilychnia flavipes M. P., *) plus petite que les précédentes, d’un testacé rougeâtre; antennes, tarses, dernier segment de l’abdomen et élytres d’un brun grisâtre. Yeux noirs. Long. 3 1. — larg. 1 % 1. Cayenne. M. S:t P. 22, Trilychnia ? (. Luddota ) antennata Laporte; noi- râtre, antennes très largement flabellées. Corselet prohéminent antérieurement, plus long que large, d’un rouge orangé, avec une large bande longitudinale noire au milieu, qui est un peu rétrécie vers la moitié de la longueur. Elytres avec la suture et les bords la- téraux, jusqu’aux deux tiers de leur longueur, jaunes. Cuisses antérieures, avec la base des quatre autres et une tache longitudinale sur le milieu de l’abdomen, jaunes. Long. 6 1. — larg. 2 1. Brésil. (Laporte.) Lampyris pectinata L. parait être une Trilychnia. t) M. P. désigne le Musée entomologique du Jardin des plantes à Paris. 7 23, Dilychnia basalis M., noir-brunâtre, corselet, base des élytres et cuisses de couleur testacée. Ner- vures des élytres peu apparentes, tandis que la rugo- sité y est bien marquée. Long. 4 1. — larg. 2 1. Brésil. 24, Dilychnia ruficollis M., plus grande que la pré- cédente et d’un noirâtre plus foncé. Corselet seul d’un jaune roussâtre vif; dessous du corps et pattes d’un testacé plus ou moins rembrunni. Long. 5 1. — larg. 2 y8 1. 'Brésil. Peut-être est-ce la même espèce que la Lampyris thoracica Oliv. — Lampyris flavicollis 01. et fdicornis Germ. pourraient être des Dilychnia. 25, Mesolampis flabellicornis F., deux fois plus grande que la Lampr. splendidula, et plus ovalaire; noire, bords du corselet, surtout en avant, et ceux des élytres jusqu’aux deux tiers de leur longueur, blanchâtres. Lamelles des articles des antennes deux fois plus longues chez le mâle que chez la femelle. Long. 6 1. — larg. 2% 1. Brésil. S:t Catharina. 26, Mesolampis pectinicornis Grey; plus grande que la précédente, dont elle a les couleurs, à l’exception du corselet qui est noir et qui n’a que deux petites taches translucides à sa partie antérieure. Long. 7 1. — larg. 3 1. Brésil. Novo-Friburgo. M. G. x) 27, Lychnogaster appendiculatus Germar; plus petit, plus parallèle et plus déprimé que la Mesolampis fla- bellicornis, mais de couleurs analogues. Mandibules et 1) M. G. signifié Musée de M:r Basile Grey ici à S:t Pelersbourg. 8 crochets des tarses roussâtres. Long. 51/ 2 I. — larg. 2 1. Brésil. Novo-Friburgo. 28, Lychnogaster cinctus M., plus allongé que le précédent; d’un noir un peu brunâtre, bords du cor- selet, des élytres, et la suture de celles-ci, ainsi que les cuisses d’un blanc jaunâtre. Long. 5ya 1. — . larg. 2 1. Brésil. 29, Lychnogaster dilaticornis, Brême; plus grand et plus ovalaire que le Lychn appendiculatus , dont il a les couleurs. Corselet largement bordé d’un blanc sale. Antennes plus longues et beaucoup plus épaisses. Long. 6V2 1. — larg. 2y3 1. Amérique méridionale. 30, Lychnogaster angustatus M., voisin du L. cinctus, mais plus ovalaire et du double plus petit. La couleur blanchâtre sur les bords des élytres est moins visible. Long. 4 1. — larg. iy4 1. Brésil. 31, Ethra lateralis, Laporte; un peu plus grande et plus allongée que la Lamp. splendidula. Noire, côtés latéraux des élytres de couleur blanche jusqu’aux deux tiers de leur longueur; ces taches sont un peu dilatées vers la suture; fine ponctuation sur le corps; pubescence épaisse. Long. 5 ya 1. — larg. y2 1. Brésil 32, Ethra marginata, Gray; plus petite que la pré- cédente, dont elle a la forme et les couleurs, se di- stinguant par la marge latérale blanche des élytres, qui embrasse tous les bords. Ponctuation plus forte. Mandibules et crochets des tarses roussâtres. Long. 4 1. — larg. 1% 1. Brésil. 33, Ethra aæillaris M., forme et couleurs de VE. lateralis, mais moitié plus petite. Corselet plus trans- 9 versai, plus arrondi en avant. Lamelles des articles des antennes beaucoup plus courtes, dépassant peu le double de la longueur des articles de la base. Cuisses blanchâtres à leur base. Mandibules et crochets des tarses roussâtres. Long. 4 1. — larg. 1% 1. Brésil. Outre ces espèces, M:r Laporte, cite une qua- trième ( E . interrupta ), également du Brésil, qui a les côtés latéraux du corselet jaunes. 34, Pseudolychnuris suturalis , M., un peu plus grande et moins allongée que la Lamp. noctiluca . Noire, à suture des élytres étroitement testacée, couleur qui n’atteint ni l’écusson ni l’extrémité. Corselet presque plus large que long, fortement rebordé. Long. 6y2 h — larg. 2 1. Colombie. 35, Pseudolychnuris vittata M., taille plus petite que la Pseudolychnuris suturalis et à partie antérieure du corselet plus acuminée. Noire, avec une bande lon- gitudinale jaune plus ou moins développée sur le milieu de chaque élytre. Long. 5 1. — larg. l2/3 1. Colombie. Lampyris nitidula 01. est je crois une Pseudo- lychnuris. 36, Calyptocephalus fasciatus, Gray, beaucoup plus grand et proportionellement plus étroit que la Lamp. noctiluca. Noir, bords latéraux du corselet, une bande transversale vers la partie postérieure des élytres et les cuisses d’un testacé pâle. Long. l1/2 1. — larg. 2 1. Etats-Unis., Demerara. 37, Calyptocephalus stipulicornis M., taille de la Lamp. noctiluca , mais plus étroit en avant et plus large en arrière. D’un noir grisâtre terne, côtés latéraux 10 du corselet et la moitié antérieure des élytres d’un testacé clair; la partie près de l’écusson est plus foncée. Crochets des tarses roussâtres. Tout le corps forte- ment ponctué; élytres pubescentes. Long. 41/ 2 1. — larg. I1) 2 1. Brésil. Une troisème espèce du genre Calyptocephàlus pa- rait être la Lampyris bifaria de la Caroline septentrio- nale décrite par Say dans le: Boston Journal of Na- tural History, 1837, vol. I, p. 157, et qui n’a que 3y2 1. de longueur, étant de couleur noire avec les bords du corselet jaunes. M. Laporte x) décrit encore deux espèces de ce genre: C. Goryi et C. thoracicus, toutes deux de Cayenne. 38, Nyctocrepis Demoulini, Deyrolle, taille de la Lamp. noctiluca, mais du double plus large. D’un noir brunâtre peu luisant; bords latéraux du corselet et une bande transversale à la partie antérieure des élytres largement testacé-blanehâtres. L’espace autour de l’ecusson est de teinte obscure. Tout le corps en dessus et en dessous est fortement ponctué. Long. 4% 1. — larg. 2% 1. Brésil. S:t Caiharina. M. G. 39, Nyctocrepis flabellicornis , M. S:t P., un peu plus grand que le précédent, nervures des élytres moins marquées. Noir, une large marge jaune sur le corselet et la moitié antérieure des élytres testacées. Long. 5% 1. — larg. 3 1. Brésil. M. P. 40, Nyctocrepis lamellicornis M., presque du double plus grand que les espèces mentionnées'. Antennes 1) Les espèces de M. Laporte sont décrites dans les Annales de la Société entomologique de France, 1833, et d’autres dans l’Histoire natu- relle des Insectes Coléoptères, 1840. 11 plus longuement lamellées. D’un noir brunâtre, deux taches un peu lunaires sur le corselet et deux ob- longues sur les côtés latéraux des élytres, ainsi que la base des cuisses d’un blanc jaunâtre. Nervure sur les élytres assez fortes. Long. 8 1. ' — larg. 4 1. Brésil. 41, Lychnaeris triguttula, M. S:t P., noire, deux taches triangulaires sur le bord antérieur du corselet et trois autres arrondies placées transversalement un peu au-delà du milieu des élytres d’une couleur tes- tacé-blanchâtre. Long. 6V2 1. — larg. 4 1. Brésil. (?) M. S:t P. Une seconde espèce du genre parait être la Lam- pyres blattoides Perty. x) 42, Nyctophanes lineata, Schonherr; taille de la Lamp. noctiluca, mais plus de deux fois plus large et de forme différente. D’un testacé-brunâtre , avec des lignes longitudinales plus claires sur le corselet et les élytres, qui présentent en outre deux grandes taches latérales de la même couleur; yeux et les 9 derniers articles des antennes noirs; palpes, jambes et tarses brunâtres. Long. 5 1 — larg. 2 x/2 1. Brésil. 43, Nyctophanes ignita F., plus petite et surtout plus allongée que la précédente. Couleur plus obs- cure, mais avec des lignes et des taches analogues. Palpes, antennes et pattes d’un testacé-brunâtre mais plus clair. Long. 4L — larg. l4/5 1. Cayenne. 44, Nyctophanes vittula M., voisine de la N. lineata, mais ordinairement plus petite et avec une seule ligne ) res espèces de Perty sont décrites dans son voyage au Brésil. 12 claire entière sur chaque élytre; côtés latéraux large- ment bordés de cette même couleur. Long. 4% 1* — • larg. 2Va 1. Brésil. 45, Nyctophanes pallida, Olivier, petite, d’un tes- tacé-grisâtre. Lignes longitudinales à peine marquées sur les élytres, dont les côtés latéraux sont uniformé- ment claires. Derniers articles des antennes, les palpes et les tarses brunâtres. Long. 3 V2 1. — larg. 1% 1. Cayenne. 46, Nyctophanes pellucida, M. S:t P., plus ovalaire que la N. pallida et de couleur plus claire. Corselet avec une teinte rougeâtre au milieu et les côtés laté- raux postérieurement fuligineux. Ecusson avec une teinte rosée. Suture et bords latéraux des élytres de teinte claire. Long. 3 1. — larg. 2% 1. Brésil. 47, Nyctophanes lineolata, Mannerlieim; couleurs de la N. lineata , mais au moins deux fois plus petite et de forme à peu-près ovale. Dessous du corps et les ailes plus brunâtres. Bords latéraux des élytres largement testacées, unicolores. Long. 3 1. — larg. 1% 1. Brésil. (?) M. S:t P. 48, Nyctophanes bisignata, Mannerheim; le corselet plus étroit, les élytres plus larges et plus courtes que chez la N. ignita . Brunâtre, bords latéraux du corselet et trois grandes taches de chaque côté des élytres testacées. Des dessins peu distincts et de couleur orangée sur le milieu du corselet, puis on y voit deux petites taches rondes, translucides. Long. 3V2 1. — larg. 2 1. Brésil. M. S:t P. 49, Nyctophanes sexpunctata, M., forme et taille de la N. lineata. Couleur testacé-blanchâtre terne, 13 plus claire vers les côtés latéraux où l’on voit 6 taches noires arrondies, savoir: une sur l’angle po- stérieur du corselet, une seconde plus grande un peu au dessous de l’angle huméral et une troisième petite au-delà du milieu de l’élytre. Long. 5 1. — larg. 21/ 2 h Brésil. 50, Nyctophanes impressipennis , M., un peu plus grande que la N. lineata, de couleur plus claire et sans lignes longitudinales sur les élytres. De chaque côté, un peu au-delà du milieu de chaque élytre, se trouve une petite tache grisâtre qui aboutit à une im- pression longitudinale bien marquée. Long. 6 1. — larg. 3% 1. Brésil. 51, Nyctophanes Bremei, Deyrolle; un peu plus petite que la N. lineata et proportionellement plus rac- courcie. Couleur jaunâtre, sans lignes claires sur les élytres, où l’on remarque la suture, une bande longi- tudinale sur le milieu et quatre grandes taches laté- rales claires sur chacune. Deux taches rouges sur le corselet et quelques teintes analogues sur les seg- ments de l’abdomen vers leur base. Long. 4]/2 1. — larg. 2% 1. Brésil. S:t Catharina. M. G. 52, Nyctophanes palliata, M. P., très voisine de la N. Bremei, mais de couleur testacé-pâle à taches bru- nâtres. Corselet plus arrondi et simplement orné d’une large tache orangée sur son milieu. Derniers articles des antennes brunâtres; palpes et tarses plus roussâtres que le reste du corps. Yeux noirs. Long. 4 1. — larg. 2% 1. Brésil. M. S:t P. 53, Nyctophanes nitida M., entièrement de la forme d’une Cassida equestris, à partie postérieure des élytres 14 pointue. Couleur jaunâtre, plus claire vers les côtés latéraux et très luisante, ce qui distingue facilement cette espèce de toutes les autres. Yeux et les 5 der- niers articles des antennes noirs. Long. 4 1. — larg. 3 1. Colombie. 54, Nyctophanes cassidea, M. S:t P., plus grande, surtout plus large, plus atténuée postérieurement et plus convexe que la N. lineata. De couleur testacé- roussâtre, unieolore, avec des traces bien faibles de lignes plus claires sur la base des élytres et 5 taches oblongues orangées sur le disque du corselet. Der- niers articles des antennes, palpes et tarses brunâtres. Yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 3% 1. Brésil. M. S:t P. M:r Laporte place encore dans ce genre les espèces suivantes: L. maculata F., L. maculosa Sch., L. lateralis F., L. hespera L., L. nitens De Geer, et Aspisoma dilatata sibi. Sur les Hétérocères de Russie par V. de M. Pendant mes voyages en Europe, en Asie et en Afrique, j’ai particulièrement porté mon attention sur les espèces d’Heterocerus, communiquées depuis à M. de Kiesenwetter, auteur d'une riche Monographie de ce genre. Ce savant entomologiste détermina ces espèces conformément à son ouvrage; il ne peut donc se trouver aucune erreur de nom d’espèces, parmi les 15 observation que je joins ici; renvoyant toute-fois à l’ouvrage cité pour des descriptions plus détaillées. 1, Heterocerus maxillosus M., la plus grande espèce connue, de forme allongée, parallèle. Mandi- bules très prohéminantes chez le (5, presqu’ aussi longues que le reste de la tête et munies à leur par- tie postérieure de deux cornes lancéiformes. Corselet aussi large que les élytres, mais de trois fois plus court. En dessous, celles-ci sont couvertes de très petits points imprimés, avec huit stries de tubercules bien prononcés et rapprochés deux à deux, ce qui présente des intervalles plus larges et marqués chacun au milieu d’une nervure longitudinale. Le dessin sur les élytres, présente des lignes interrompues de la même couleur testacée, que les antennes. M. de Kie- senwetter me l’a déterminé comme son H. parallelus. Il habite les bords des lacs salés de la Russie méri- dionale et les Steppes des Kirguises. 2, H. cornutus M., plus petit et surtout plus court que le précédent. Mandibules ne dépassant que peu le chaperon, mais les cornes postérieures sont aussi développées que chez le H. maxillosus. Corselet très transversal et presque plus large que les élytres. Le dessous de ces dernières couvert sur toute sa surface de gros points assez serrés, ce qui lui donne un aspect granuleux; les stries des tubercules à égales distance l’une de l’autre et sans nervures longitudinales au milieu. Elytres ornées transversalement de dessins de couleur testacée. Antennes brunâtres. C’est l’es- pèce que M. de Kiesenwetter a décrite sous le nom de H. parallelus et qu’il m’a ainsi déterminée. Elle ÎG est des plus communes en Saxe sur les l>rds du lac salé d’Eisleben, ainsi que dans la Russie méridionale. 3, H. parallelus Karelin; plus petit, mais bien plus large que les précédents, se rapprochant plutôt de la forme de 177. fosfor, mais de couleur plus claire. Le dessous des élytres est encore plus lisse que chez le H. fosfor, sans aucune trace de ponctuation; les stries régulières de tubercules au nombre de sept se trou- vent à distance égale; alternativement au milieu de chaque intervalle se distingue une nervure longitudi- nale; tubercules bien marqués. Le mâle présente des cornes à la base des mandibules plus courtes, moins dilatées et sinuées du coté externe. M. de Kiesen- wetter m’a déterminé cette espèce très remarquable comme 177. parallelus, Gebler, ce qu’elle est effective- ment d’après des exemplaires de feu Gebler lui meme, qui l’a décrite dans le voyage en Sibérie de M. Lé- debour, sans cependant lui avoir imposé le nom, qui provient de Fischer (ou plutôt de Karélin), comme le cité aussi l’entomologiste de Sibérie. *) Krynicki a eu sous les yeux la même espèce. Elle habite le sud de la Sibérie et les steppes des Kirguises sur les bords des lacs salés, où je n’ai jamais trouvé VH. 1) La cause de cette confusion est la méthode complètement vi- cieuse, qu’on a adopté dans le Catalogue de Stettin c. a. d. de citer non pas les noms de ceux qui ont nommé l’espèce, mais le nom des auteurs dans les ouvrages des quels elles ont été décrites. De cette manière toutes les belles découvertes des Ullrich, Chevrier, Màrkel ont été pour ainsi dire usurpées par les personnes qui n’avaient rien fait de plus que de décrire ce qu’ils avaient obtenus d’une source si pure. Le Catalogue du Comte Déjean rejettant toute propriété étrangère, a indiqué par cette raison la marche à suivre pour les ouvrages du même genre parus depuis. 17 cornutus, avec le dessous des élvtres couvert de gros points imprimés. 4, H. scutellatus M., presque trois fois plus petit que les précédents, avec trois grandes taches bru- nâtres le long de la suture, dont une occupe l'écus- son, une seconde le milieu et la troisième l’extrémité des élytres; souvent ces taches sont réunies, ne lais- sant de clair que les côtés latéraux. Tête et cor- selet obscurs; les bords et le milieu de ce dernier, ainsi que les mandibules, les antennes et les pattes de teinte claire. Le dessous des élytres avec des points distincts, mais peu profonds; stries de tuber- cules très fines, au nombre de sept. Mâle sans cornes à la base des mandibules, qui sont saillantes. En Géorgie, près des rivières. 5, H. sericans, Kiesenwetter; est plus court et de couleurs plus obscures que le précédent; corselet sans tache testacée sur le milieu. La ponctuation du des- sous des élytres est plus grosse et beaucoup plus marquée, ce qui rend les tubercules moins visibles. Egalement en Géorgie. 6, H. campestris, M.; de la forme allongé-parallèle du H. scutellatus, mais moitié plus petit. Couleurs à- peu-près analogues, mais les taches obscures sur les élytres sont plus séparées et plus obliques. Chaperon beaucoup plus échancré. Mandibules moins saillantes, mais cornes postérieures apparentes chez le q. Des- sous des élytres faiblement ponctué; dans les stries, les tubercules petits et peu serrés. Peut-être est-ce une variété du H. sericans ? M. de Kiesenwetter me l’a désignée comme espèce nouvelle. 2 18 7, H. flavidus, Rossi; encore plus petit que le précédent; se trouve aux bains du Caucase, sur les bords du fl. Podkoumok. 8, H. fossor , Kiesenwetter; une des grandes espèces qui se rapproche beaucoup par la forme et le dessin des élytres du H. parallelus, Karélin; mais elle est plus courte et a les bords du corselet et les antennes plus noirâtres. Le dessous des élytres pré- sente une ponctuation distincte presque ruguleuse et des tubercules réguliers, épais et assez bien marqués. Il se trouve dans la Russie méridionale. L’exemplaire sur lequel j’ai sait la description provient de la Poméranie. 9, H. laevigatus, Panzer; moitié plus petit que le H. fossor ; ayant la forme et les couleurs de ce der- nier. La ponctuation sur le dessous des élytres est peu serrée et peu distincte, ce qui rend la surface plus luisante que chez le H. cornutus; stries de tuber- cules régulières, plus fines et plus serrées que chez ce dernier. On le rencontre dans toute la Russie tempérée, jusqu’à la Sibérie orientale. 10, H. multimaculatus , M.; très voisin du précé- dent par sa taille, sa forme et ses couleurs, mais un peu plus large et à dessins testacées plus déterminés et plus visibles. La ponctuation du dessous des élytres est grossière et aussi distinctement marquée que chez le H. cornutus; stries de tubercules peu distinctes et complètement effacées vers l’extrémité. M. de Kiesen- wetter a cru, y reconnaitre le H. laevigatus. Il se trouve très communément sur le bords du lac Eisle- ben, en Saxe, dans la Russie méridionale et jusque dans les Steppes des Kirguises. 19 11, H. hispidulus, Kiesenwetter; forme élargie du H. fossor , mais couleur plus noirâtre. Dessous des élytres sans ponctuation apparente comme chez le H. parallelus; stries de tubercules encore plus fines que chez ce dernier, un peu onduleuses, souvent inter- rompues et effacées complètement vers l’extrémité, par des nervures longitudinales dans les intervalles. Il se trouve dans la Russie tempérée. La description a été faite sur un exemplaire provenant de Stettin. 12, H. femoralis, Ullrich; plus petit que le H. hispidulus, avec les dessins de couleur testacée plus distincts. Le dessous des élytres est moins luisant que chez le H. laevigatus , la ponctuation plus serrée et plus visible; les stries de tubercules très fortes, ondulées, se rapprochent et deviennent irrégulières vers l’extrémité qu’elles n’atteignent pas; celle qui est près de la suture est distincte ce qui fait 8 stries. Dans les intervalles 2, 4 et 6 on apperçoit des ner- vures longitudinales. M. de Kiesenwetter a cru y voir également un H. laevigatus, mais un exemplaire pro- venant de M. Ullrich m’a convaincu que c’est à cette dernière espèce que doivent être rapportés les exem- plaires de la Russie méridionale. 13, H. obsoletus, Curtis; très voisin du H. hispi- dulus, mais un peu plus petit. Couleurs à-peu-près analogues. Le dessous des élytres sans ponctuation comme chez ce dernier; stries tuberculées plus mar- quées et dans les intervalles alternes des nervures longitudinales plus visibles que dans aucune autre espèce. M. de Kiesenwetter me l’a déterminée comme l’espèce de Curtis, quoique le dessin qu’en donne ce 20 dernier, dans la British Entomologie, ne parait pas con- venir à notre insecte. De la Russie méridionale et des Steppes des Kirguises. 14, H. marginatus, F.; *) taille et couleurs voisines de celles du H. laevigatus, mais à forme plus large et plus courte. Les dessins sur les élytres placés aussi transversalement et aussi sinués; le dessous presque sans ponctuation apparente, luisant; stries tuberculées plus fines, ces tubercules sont moins serrés; les inter- valles plus larges, et offrant alternativement des traces de nervures longitudinales. Russie tempérée. 15, H. maritimus, M.; un peu plus petit, et sur- tout plus large que le H. marginatus, de couleur plus foncée et remarquable par la ponctuation bien pro- noncée qui recouvre les élytres. Le dessous de ces dernières sans ponctuation distincte, comme réticulé; mais les stries de tubercules sont assez régulières; dans chaque intervalle des traces d'une nervure lon- gitudinale imprimée, qui vers l’extrémité, devient tu- berculeuse ce qui lui donne l’aspect inégal et presque rugueux. Cette structure ne se rencontre dans au- cune des espèces que j’ai pu examiner. M. de Kie- senwetter voulut y reconnaitre son H. intermedius, qui étant plus étroit n’a pas de nervures longitudinales dans les intervalles du dessous des élytres. Les exem- plaires que je possède viennent du Kamtschatka, de la Sibérie orientale et de la Russie boréale (Waalam). 16, H. tristis, M.; par sa taille et ses couleurs obscures voisine de la précédente, mais de forme un 1) Cette espèce a été oubliée dans mon Catalogue des Hydrocan- thares de la Russie. 21 peu plus allongée, avec une ponctuation plus line et plus serrée sur la partie inférieure des élytres; taches roussâtres sur les élytres encore moins distinctes, et ne sont visibles que vers la base; le dessous plus lisse, les stries tuberculées plus marquées, plus ondu- leuses; des nervures longitudinales très fines, que Ton remarque alternativement dans les intervalles. Je l’ai reçu comme venant de l'ile Sitka. Sur le genre Pterotmetus par A. Kouschakevitsch. Le genre Pterotmetus a le corps allongé, assez linéaire. Elytres raccourcies. Tête triangulaire. Bec dépassant ordinairement, l’insertion des pattes inter- médiaires, 1 article le plus gros, et plus court que le 2, qui atteint l’insertion des pattes antérieures, le 3 de la même longueur que le 2, le 4 le plus court. Yeux globuleux, ne touchant pas le bord antérieur du corselet. Ocelles très petites, placées derrière les yeux. Antennes de quatre articles, le 1 le plus court, le 2 le plus long de tous. Corselet plus ou moins carré à angles obtus. Elytres courtes, membrane ru- dimentaire, abdomen allongé avec les bords relevés. Pattes presque d’égale longueur; cuisses antérieures renflées; jambes avec quelques épines; tarses de trois articles dont le 1 trois fois plus long que le 2. Dif- férence sexuelle comme dans les autres Rhyparo - ckromides. 22 Les anciens auteurs n’ont pas connu les espèces de ce genre, Fallén et Sahlberg n’en citent aucune. Le premier qui en fait mention est Schilling décrivant dans ses Pachymerus deux espèces qui appartiennent maintenant au genre Pterotmetus, établi bien plus tard par M. M. Amyot et Serville. Ces derniers entomolo- gistes y ajoutèrent encore une troisième espèce le Lygaeus brevipennis Latreille, qui par sa forme plus courte et plus ovalaire, la longueur plus considérable des élytres, le bec plus court, la forme carré et plane du corselet, les cuisses antérieures armées de deux dents et les jambes antérieures arquées, s’éloigne ce- pendant à un tel point des autres espèces, que M. Amyot, dans les Ann. Entom. 1846, p. 102, en a fait un genre particulier. ( Plintisus .) 1, Pterotmetus staphyliniformis , Schilling. Pachymerus, Schill. Beitr. I, 77 t. III, f. 4. » Hahn W. Ins. I, p. 228, f. 118. » Burin Ent. II, 294, 3. ( Pach . staphylinoides). Pterotmetus, Amyot et Serv. g. 215, sp. 1. çj long. 2 V* 1. — larg. ]/2 1. Ç long. 2% h — larg. % ^ Allongé, linéaire, noir, luisant ponctué. Tête et corselet convexes, celui-ci en carré presqu’allongé, un peu dilaté et déprimé postérieurement, base sinuée, de chaque côté une impression transversale qui, à l’angle postérieur, forme une petite élévation. Ecusson grand, triangulaire opaque. Elytres pas plus longues que la moitié de l’abdomen, d’un roux jaunâtre, opaques et couvertes de points enfoncés de la même couleur. Abdomen ovalaire, luisant; sans ponctuation distincte. Les cuisses antérieures armées d’une petite dent vers l’extrémité. Le çj a le corselet plus allongé que la femelle, tandis que le corps de cette dernière est plus grand et plus large que celui du premier. Trouvé sous les écorces d’arbres secs, en Juin et jusqu’en Août 1851, ici à S:t Pétersbourg et dans la Russie méridionale; les exemplaires de cette dernière localité sont plus grands que ceux du nord. 2, Pterotmetus Ménétriesii, M. cî long. iy2 L — larg. % 1. Ç long. 1% 1. - larg. % 1. Noir, avec une lunule sur la partie postérieure du corselet; l’extrémité de l’écusson, les élytres, des taches près des insertions de toutes les pattes, et une autre vers l’extrémité de chaque cuisse antérieure, ainsi que le bord postérieure du mésothorax rous- sâtres; tarses plus foncés; élytres ponctuées de noir. Plus petit que le précédent, proportionellement plus large et plus ovalaire. Tête plus grande, corselet plus rétréci et plus convexe antérieurement, les bords latéraux et postérieurs plus échancrés, angles plus arrondis. Elytres dépassant distinctement le milieu de l’abdomen. S:t Petersbourg, en Mai 1852. Le Musée de l’Académie des sciences de S:t Péters- bonrg en possède une paire provenant du midi de l’Allemagne. 24 3, Pterotmetus hemiptems, Schilling, long- iy* I- — larg. % I. Pachymerus, Schill. Beitr. I, 77, t. VI, f. il. » Hahn W. Ins. I, 61, f. 37. Pterotmetus , Amyot et Serv. g. 215 dans les synonyme de /^. staphyliniformis. Allongé, ovalaire. Noir. Base des antennes an- nelée de noir et de testacé. Corselet avec une bande transversale postérieure grisâtre, ponctué de noir. Elytres d’un gris-pâle, ponctuées en forme de stries an- térieurement et d’épassant à peine le milieu de l’ab- domen. Pattes de couleur pâle, extrémité des cuisses largement noire. Abdomen d’un noir brillant. N’ayant pas vu cette espèce de l’Allemagne, j’en ai donnée la description d’après Schilling, vû qu’elle ne convient ni au Pterotmetus staphyliniformis ni au Pterotmetus Ménétriesii. Excursions Entomologiqucs en 1853. Avant que le printemps eût réveillé la nature, nos amateurs entomologiques de la capitale cher- chèrent à se faire illusion, par des visites dans les serres chaudes, où des plantes de pays méridionaux, donnent un asyle hospitalier à beaucoup d’insectes étrangers à notre climat, et qui cependant s’y propa- gent parfaitement bien. Dans un des N:os de l’année précédente j’ai parlé d’un de ces insectes, VOtior- 25 hynchus Marquartu, qui attaque les jeunes pousses des pêchers; cette année, M. I. Kouchakevitsch a découvert dans les serres de pêchers du Comte Scheremetjeff une autre espèce du même genre, qui ronge les fleurs de ces arbres et cause par conséquent beau- coup de dégâts; c’est V Otiorhynchus sulcatus F., que nous ne rencontrons pas chez nous en plein air. Les premiers exemplaires furent découverts vers le 1 de Mars et un accouplement en fut observé le 7 du même mois. M. Kouchakevitsch en ob- tint des oeufs, d’où sortirent des larves, qui jus- qu’à ce jour vivent encore dans la terre, près des racines, ce qui expliquerait assez bien, comment ces insectes ont pu être transportés d’un climat dans un autre. Durant le mois d’Avril le tems fût constam- ment beau, ce qui permit d’entreprendre des excur- sions en plein air. M. Bremer en fit une, le 12 Avril, où il prit déjà des Brephos parthenias et des Va- nessa urticae. M. Reer entreprit un peu plus tard une tournée à Kamenka où il ne rencontra que quelques Idalia bipunctata et une Dircaea laevigata. Vers les premiers jours du mois de Mai, M. Ménétriés prit à Pavlowsk le Calopus serraticornis et YAnthribus albi- nus en assez grand nombre, et M. Reer à Kamenka, quelques exemplaires du Bitylus laevis. En ville j’at- trapais au vol le Rhyzophagus coeruleipennis , Sahlberg. Dans la seconde moitié du même mois M. A. Kou- chakevitsch trouva le Carabus Ménétriesi, qui est tou- jours une de nos raretés. Sur les jeunes feuilles du Sorbus aucupcirea, dans les campagnes sur le chemin de Peterhoff, je trouvais en abondance le Rhynchites 26 cupreus et le Thamnophilus sorbi, M. et sur les feuilles aciculaires du Pinus larix , une larve à fourreau en très grand nombre qui appartenait à une Tinéide, la Coleophora laricella H. Les cousins ( Culex pipiens ) étaient déjà à cette époque insuportables. M. M. Kouchakevitsch trouvèrent aussi le rare Peryphus Sahl- bergi dans le jardin du i:er corps des cadets. Météorologie Eutomologique pour S:t Pétersbourg. 9 Avril. Quoique dans les endroits ombragés il y eût encore de la neige on vit déjà paraitre la Vanessa urticae. 12 Avril. Brephos parthenias. 14 Avril. Semblis bicaudata. 16 Avril. La Neva charie. Idalia 2-punctata. Dircaea laevigata. 19 Avril. Les premières mouches en plein air, mais dans les chambres on ne remarque pas encore la Musca domestica. 20 Avril. Colias rhamni. Pseudomaseus nigrita in copula. 24 Avril. Pieris brassicae. Les vaches sont en- voyées aux pâturages. 3 Mai. Les premières mouches ( Musca domestica) dans la chambre, mais encore très faibles. Populus niger commence à fleurir. 7 Mai. Apparition des hirondelles. 27 10 Mai. Acanthocinus aedilis. Byrrhus pilula. Fi- donia atomaria. 12 Mai. Calopus serraticornis. 16 Mai. Rhizophagus coeruleipennis. Oxytelus in- secatus. Platycerus caraboides. Cleonus nebulosus. Aglia tau. 17 Mai. Car abus miens. Necrophorus vespillo. Mi- crozoum tibiale in copula. Upis ceramboides. Ditylus laevis. Pachystola textor. Hylobius pineti. Le bouleau (. Betula alba) et la Caltha palustris en fleur. 19 Mai. Un orage pour la première fois. 21 Mai. Bhynchites cupreus in copula. Hylobius abietis in copula. Idalia bipunctata in copula. Heme- robius perla. Lyda sylvatica. Ophion merdarius. Culex pipiens. Sambucus racemosus et Caragana frutescent en fleur. 22 Mai. Agrotis exclamationis. Eristalis antho— phorinus. 23 Mai. Poecilus cupreus in copula. Crepidodera helxines i. c. Phratora vulgatissima i. c. Heïodes phel- landrii i. c. Meligethes pedicularius i. c. Trachys mi- nuta. Bythurus fumatus. Polydrusus undatus. Chiro- nomus pedellus. 24 Mai. Pontia cardaminis. Hesperia alveola. Ze- rene marginaria. Euclydia glyphica. Ennemos notataria. 25 Mai. Aesculus hippocastaneum en fleur. 28 Mai. Les pommiers en fleur. Haematopota pluvialis. Gyrinus mer gus i. c. 29 Mai. Syringa vulgaris en fleur. 31 Mai. Oripa rustica i. c. Téléphones nigricans. Bhagonycha testacea. Atomaria nigra M. Anaetia prae- 28 usta. Thamnophilus sorbi i. c. Cryptorhynchus lapathi. Orchesles jota. Cordylia aenea. Eristalis arbustorum. Syrphus pyrastri. Phryganea detrita. Rhyncophila palu- dum i. c. Melitaea maturna. Mçlitaea ar ternis. Argyn- nis selene. Pontia sinapis. Cabcra pusaria. Pachyrhina pratensis i. c. Nouveautés. Polyphylla adspersa Motsch., bien plus grande que la Melolontha vulgaris, mais toujours plus petite et surtout plus courte que la P. hololeuca, la pubescence sur le corps plus grisâtre et moins serrée. Le cha- peron et le corselet sont plus larges; la massue des antennes moins longue; la première dent aux jambes antérieures plus prononcée. Des environs de Tiflis. Anomala corpulenta M., plus grande que VA. au - rata , corselet plus large antérieurement. Couleur tes- tacée, avec un reflet faiblement verdâtre sur les élytres; milieu du corselet, de la tête, du pygidium et des jambes postérieures, verts. Antennes tout-à-fait claires. Mongolie et Chine boréale. Anomala mongoiica, Mannh., plus petite et surtout plus courte que la précédente, dont elle a les cou- leurs sur les élytres, tandis que le reste du corps est d’un vert plus ou moins cuivreux. Toute l’antenne rousse. Sibérie orientale et Mongolie. M. Schaum a cru y voir VA. luculenta Er. , ce qu’il vient de publier dans la Gazette de Stettin, comme une preuve de la 29 nécessité de défendre aux entomologistes la publication des espèces isolées. Nous prions très instamment M. Schaum, dans l’interet de la science même, de nous dispenser de ses synonymies problématiques, et de ne pas gratifier nos espèces russes de cette confusion qui règne dans celles que M. Schaum a cru avoir débrouillées. Anomala Abhasica M., taille de VA. vitis mais plus étroite et de couleur d’un vert violet-noirâtre luisant. Antennes testacées avec le milieu du 1 article et la massue brunâtres. Corselet sans marge à la base. Anomala luculenta Erichson; taille et forme de la précédente, aussi luisante et lisse. Verte, avec les élytres et les côtés du corselet testacés, la suture verte. Antennes d’un roux brunâtre. Arménie, Ab- hasie et Tauride. Ces quatre espèces ont les inter- valles entre les stries des élytres planes comme chez YA. vitis. Anomala sublaevigata M., forme allongée comme celle de VA. luculenta, mais de couleur testacé-rous- sâtre moins luisante sur toutes les parties du corps, même les yeux. De la Géorgie méridionale. Anomala exoleta Falderm., voisine de la précé- dente par la taille et la forme mais plus bombée et le corselet plus large antérieurement. Yeux noirs. Chine boréale. Anomala collaris M., à peu-près du double plus grande que VA. Fritschii et proportionellement plus large surtout le corselet, qui présente les côtés laté- raux et souvent une tache au milieu de la base tes- tacées; élytres, pattes et dessous du corps d’un tes- tacé plus ou moins brunâtre. Antennes entièrement testacées. Corselet emarginé à la base. De la Tur- comanie. Anomala ruficornis M., taille de la précédente, mais notablement plus allongée et les couleurs du corps plus obscures, surtout l’abdomen, les jambes et les tarses. Antennes testacées. Base du corselet fortement emarginée. Crochets des tarses fortement fendus, ceux des pattes antérieures élargis et tron- qués obliquement à l’extrémité. Mongolie et Chine boréale. Anomala variabilis M., un peu plus grande et plus ovale que VA. Fritschii, présentant les memes variétés dans les couleurs; mais chez tous les exemplaires à élvtres jaunes, ces dernières présentent les côtés la- téraux largement d’un vert noirâtre. La ponctuation des élytres est plus forte. Crochets des tarses fen- dus dans presque toute leur longueur. Côtés du corselet peu arquées. De la Géorgie méridionale. Ces cinq espèces présentent les intervalles entre les stries des élytres plus ou moins convexes comme chez VA. Fritschii. Psammoscapheus dilutus M. (Anomala), un peu plus grand et plus allongé que le Ps. errans (Anomala) et de couleur testacée très claire sur tout le corps; il n’y a de noir que sur le front près des yeux, quel- ques faibles taches sur le milieu du corselet, un point sur l’épaule et une marge très étroite vers l’extré- mité. Les angles postérieurs du corselet sont plus obtus, la ponctuation des élytres moins forte. Dans les déserts près de l’embouchure du Volga. 31 Psammoscapheus lunatus Fald. est de couleur testa- cée, avec une large bande noire en forme de lune sur les élytres, qui sont fortement striées, les inter- valles convexes. Quelque fois la lunule noire dispa- rait complètement. De la Mongolie. Psammoscapheus desertorum M., taille, forme carrée et couleurs foncées très voisines de celles du Tany- proctus carbonarius Fald., mais crochets des tarses simples à toutes les pattes. D’un noir brunâtre, lui- sant; chaperon, côtés du corselet, épaules, dessus de l’abdomen, extrémité du pygidium, les jambes, les tarses et les antennes testacés. Elytres à intervalles entre les stries convexes. Dans les Steppes des Kir- guises près du Volga. Malachius suturalis M., un tiers plus petit que le M. aeriens, surtout plus court et plus applati. D’un bleu foncé-violâtre, avec les angles antérieurs du cor- selet et la majeure partie des élytres rouges. Cha- peron, écusson et suture des élytres étroitement vio- lâtres. Second article des antennes court, mais aussi large que le 1 et le 3, qui est un peu plus long que le 2. Asie mineure. Malachius submarginatus M., taille, forme et cou- leurs du M. bipustulatus , mais à corselet plus étroit, antennes à 3:e article allongé, chaperon foncé. Cons- tantinople. Malachius cruentatus, Steven, très voisin du M. vi- ridis par sa taille et ses couleurs, mais avec le 1 ar- ticle des antennes beaucoup moins renflé. Crimée et Anatolie. Malaciiius nigrosetosus Motsch., plus allongé que le M. viridis, dont il a les couleurs. Quatre premiers ar- ticles des antennes et tarses antérieures presqu’entiè- rement testacés et dont l’extrémité inferieure est ter- minée enpointe. Elytres et corselet couverts de longs poils noirs; extrémités des premières blanchâtres. Peut-être femelle d’un Clanoptilus ? Anatolie. Clanoptilus Motsch., genre qui renferme les Ma - lachius, dont les mâles ont les élytres pliées à l’ex- trémité et armées d’épines. Clanoptilus strigicollis Motsch., couleurs et largeur du Malach. bipustulatus , mais d’un tiers plus long et facile à reconnaître par son corselet unicolore, trans- versalement striolé. Antennes foncées, en forme de scie. Asie mineure. Clanoptilus antennatus Motsch., de la taille du Malach. bipustulatus, mais presque deux fois plus étroit, ayant des couleurs analogues. Antennes vertes comme le corps, avec la base du 3 article très peu rembru- nie, la même chose se remarque aussi aux tarses antérieurs. Extrémités des élytres jaunes. Corselet presque rond et applati au milieu longitudinalement. Seulement des femelles. Anatolie. Clanoptilus angustatus Motsch., de la taille du Ma- lach. bipustulatus, mais plus de deux fois plus étroit, de la forme allongée d’un Dasytes coeruleus; corselet arrondi, avec les quatre angles roussâtres, de même que l’extrémité des élytres. Antennes obscures, avec les deux premiers articles rembrunis en dessous. Anatolie. Helsingfors, Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1854. Imprimatur: H. Molander ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1853. 1 Juillet. Motschulsky, Lampyrides (continuation). Motschuisky, Coléoptères de Pékin. Excursions entomologiques. Météorologie. Nouveautés. Lampyrides par V. de M. (Continuation.) 55, Cratomorphus Fabricii, Dej. — Lap.; une des plus grandes espèces de cette famille. D'un noir gri- sâtre; corselet, extrémité de l’écusson, suture et une bande longitudinale près des bords latéraux des élytres, ainsi que la base des cuisses d’un testacé- blanchâtre; chez le mâle le bord des élytres est éga- lement de cette couleur. Tout le corps très finement ponctué et recouvert d’un duvet couché et grisâtre. Long. 12 1. — larg. 6 1. Brésil. Novo-Friburgo. 56, Cratomorphus fuscipennis, M.; très voisin du Or. Fabricii par la taille et par la forme, mais sans bande testacée sur les élytres. Long. 11 1. — larg. 5 V3 h Brésil. 57, Cratomorphus concolor, Perty; plus petit et plus allongé que les précédents. De couleur testacée sans taches, seulement les derniers articles des an- 3 34 termes et les tarses sont de teinte plus foncée. Yeux noirs. Nervures des élytres plus marquées que chez les autres espèces. Long. 9 1. — larg. 4 1. Brésil. M. S:t P. 58, Cratomorphus dorsalis, Gyllh.-Schônherr; *) en- core plus petit et de forme plus courte que le Cr. concolor. Couleur testacée; brunâtre sur le milieu du corselet et des élytres où l’on remarque quelques lignes longitudinales de teinte claire comme chez les Nyctophanes. Derniers articles des antennes et des palpes, les jambes et les tarses noirâtres. Yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 2 1. Brésil. M. S:t P. Je crois que c’est à cette espèce qu’il faut rapporter la Lam- pyris cossyphina, Perty. Les Lampyris bicolor F., giganteus Drury, Photinus albomarginatus , Laporte et diaphanus, Germ.-Lap., pa- raissent appartenir au genre Cratomorphus. 59, Cassidomorphus silphoides, M., ressemble assez au premier abord à une Phosphuga atrata, fraichement éclose, mais il est plus petit. D’un brun noirâtre; milieu de l’abdomen et cuisses plus claires; corselet, base des antennes, parties de la bouche et les han- ches testacés. Long. 3y3 1. — larg. 2 1. Amérique méridionale ? 60, Lychnocrepis Motscbulskyi, Grey, beaucoup plus grand et du double plus large que la L. noctiiuca. D’un noir terne avec le corselet, l’écusson et la poi- trine rouges comme chez les Lucioia, mais à forme plus dilatée et plus déprimée. Tout le corps irrégu- 1) Les espèces de Gvllenhal se trouvent décrites dans l’appendix à la Synonymia insectorum de Schônherr, III, 1817. 35 lièrement ponctué. Long. 5 — 7 1. — larg. 2 — 3 1. Des environs de Pékin. Une seconde espèce du genre Lychnocrepis parait être la Lampyris mixta, Gyllh. 61, Ellipolampis elongata, Mannh.; assez régulière- ment ovale et distinctement imprimée le long de chaque bord latéral. D’un gris brunâtre avec les bords du corselet et des élytres plus ou moins blan- châtres, le bord extérieur de ces dernières surtout vers l’extrémité, les ailes, les pattes, les antennes et le dessous du corps noirâtres. Yeux noirs. Tout l’insecte pubescent en dessus. Long. 6 — 7 % 1. — larg. 2V3 — 3% 1. Antilles. 62, Ellipolampis lateralis, Grey; taille de la L. nodiluca, mais plus ovalaire, plus large et plus con- vexe. D’un noir faiblement grisâtre, côtés latéraux des élytres blancs jusqu’aux deux tiers de leur lon- gueur. Tout le corps fortement ponctué et recouvert sur les élytres d’un duvet grisâtre peu serré. Seg- ments de l’abdomen sinués à leur milieu. Long. 4 l/3 1. — larg. 2 1. Brésil. Novo-Friburgo. Peut-être est- ce le Photinus luctuosus, Laporte. 63, Ellipolampis littoralis, Coquerel; voisine de la précédente, mais de couleur plus claire; corselet plus allongé, avec les bords largement blancs, ainsi que ceux des élytres et la suture. Long. 4 1. — larg. 1% 1. Martinique. 64, Ellipolampis impressicollis , M.; plus allongée que Y EU. littoralis et de couleur plus jaunâtre; milieu du corselet et de l’abdomen, ainsi que la majeure 3<; partie des antennes, les ailes, les jambes et les tarses d’un gris noirâtre. Yeux noirs. De chaque côté du corselet une impression distincte. Pubescence des élytres très fine, comme veloutée. Long. 4% b — larg. 1% 1. Colombie. 65, Ellipolampis cinctella, Motsch., taille et forme de la L. splendidula, mais un peu plus convexe. D’un brun jaunâtre, avec les bords du corselet et des élytres, la suture et la base des cuisses d’un blanc- testacé. Deux taches allongées rougeâtres sur le cor- selet. Nervures des élytres assez visibles. Long. 3V2 1. — larg. iy2 1. Colombie. 66, Ellipolampis suturella, M., très voisine de la précédente, avec des couleurs analogues. Taches rou- geâtres sur le corselet, très peu distinctes et placées plus latéralement; angles postérieurs de ce dernier plus saillants. Nervures des élytres moins marquées. Antennes plus longues (çj ?). Long. 3y3 1. — larg. 1 y2 1. Colombie. 67, Ellipolampis limbella, Mannh.; ne se distingue de la Eli suturella, que par une taille plus petite, une couleur plus claire et les taches blanches plus étroites. Peut-être est-ce une simple variété? Long. 3 1. — larg. iy3 1. Brésil. 68, Ellipolampis pyralis, F.; plus petite et plus étroite que les précédentes, présentant les mêmes couleurs. Le milieu du corselet d’une teinte rosée avec une tache noirâtre au centre. Antennes un peu plus allongées. Long. 23/4 1. — larg. 1 1. Amérique septentrionale. 87 Les Lampyris glauca 01., Photinus Olivieri Laporte et Photinus infuscatus du même auteur, paraissent être des Ellipolampis. 69, Macrolampis longipennis, M.; deux fois plus longue que la L. noctiluca, mais proportionellement moins large, surtout vers la partie antérieure. Cor- selet de la même longueur, plus large postérieure- ment, partie antérieure up peu translucide. Couleur d’un brun-noirâtre très foncé, suture et bord latéral des élytres étroitement testacés. Celles-ci granulées, avec deux nervures élevées et beaucoup plus longues que l’abdomen. Long. 9 1. — larg. 2% 1. Colombie. 70, Macrolampis cincta, M.; voisine de la précé- dente, mais de couleur plus brunâtre et ordinairement plus courte. Corselet à bords plus blanchâtres. Seg- ments du dessous de l’abdomen avec une incision plus prononcée sur le milieu du bord extérieur. Long. 8 1. — larg. 21/% 1. Colombie. 71, Macrolampis velutina, M.; d’un testacé blan- châtre terne, comme velouté, côtés latéraux plus clairs; ailes, dessous du corps, antennes et pattes plus ou moins d’un gris-noirâtre; yeux noirs. Corselet avec deux grandes taches rougeâtres peu déterminées et noirâtres dans leur milieu. Elytres distinctement pu- bescentes. Antennes assez courtes. Long. 5 1. — larg. 1 y3 1. Colombie. 72, Macrolampis scintillans, Say; noirâtre; tous les bords latéraux sont d’un jaunâtre clair. Corselet rou- geâtre avec une ligne noire longitudinale plus ou moins dilatée sur son milieu. Yeux noirs. Long. 3V2 1. — : larg. 1V6 1- Amérique sept. 38 73, Macrolampis ? infuscata, M. ; voisine de la M. scintiilans, mais plus courte; corselet sans reflêt rouge et simplement d’un brun noirâtre sur son milieu. L’avant-dernier segment de l’abdomen brunâtre comme le dernier. Les couleurs généralement moins foncées que chez la M. scintiilans. Long. 3% 1. — larg. 1% 1. Brésil. 74, Macrolampis longula [, Mannh.; voisine aussi de la M. scintiilans, mais encore plus étroite et de cou- leur testacée très faiblement grisâtre. Ligne foncée sur le corselet, moins déterminée; antennes plus larges. Long. 3 1. — larg. 4/5 1. Brésil ? M S:t P. 75, Pyrectomena vitticollis, Mannh., taille plus courte et plus ovalaire que chez la L. noctiluca. D’un noir brunâtre, avec le corselet, la suture et les bords des élytres, la base des cuisses et des antennes et la tête testacés; sur le milieu du corselet deux bandes obscures très rapprochées, et ornées de chaque côté* d’une grande tache rouge. Yeux noirs. Long. 4y3 1. — larg. 1% 1. Antilles. 76, Pyrectomena angulata, Say; assez voisine de la précédente par sa taille et ses couleurs, mais un peu plus large et avec les angles postérieurs du cor- selet plus aigus et plus saillants. On voit une bande longitudinale obscure sur le milieu, de ce dernier ainsi qu’une tache de la même couleur qui occupe tout le bord latéral. Nervures des élytres plus vi- sibles. Long. 4% 1. — larg. 2 1. Amérique septen- trionale. 77, Pyrectomena dorsalis, M.; forme et taille de la précédente, mais couleur jaune plus claire; le corselet 09 avec une simple et grande tache obscure au milieu. Ponctuation des élytres plus serrée et plus régulière, nervures très peu distinctes. Antennes complètement noires; base des cuisses, des jambes et des tarses de teinte claire. Long. 4% 1. — larg. l4/5 1. Mexique. 78, Pyrectosoma versicolor, F., plus grande que les précédentes, mais de la même forme et des mêmes couleurs à l’exception du corselet sur le quel le jaune et ie rouge prédominent, ne présentant qu’une petite tache obscure sur le milieu. Antennes et yeux noirs. Ponctuation des élytres granuleuse. Long. 5 1. — larg. 2 1. Amérique septentrionale. M. S:t P. M. Laporte croit que la Lampyris pensylvanica, L. est synonyme de cette dernière espèce. Outre ces espèces, il parait qu’il faut encore rapporter au genre Pyrectosoma, la Lampyris borealis Randall, des Etats-Unis (Maine) décrite dans le Journal of Natural History de Boston, 1837, vol. II, p. 16, comme étant plus grande que la P. angulata, avec la tache noire du corselet élargie postérieurement, et les pattes noires &c. et le Pholinus albicinctus, Laporte, Hist. natur. des anim. art. vol. I, p. 268. 79, Lucio abdominalis, Laporte; noire, une tache jaune au bord extérieur du corselet, la quelle est sé- parée en deux par la couleur noire du disque, qui s’avance en pointe au milieu; les élytres offrent deux petits traits rouges très courts et peu visibles, placés vers le milieu; abdomen d’un jaune d’ocre. Long. 10 1. — larg. 5% 1. Brésil. (Laporte.) Les Lampyris abdominalis Brown , lucida L. et ictericus Gyllh. pourraient peut-être faire, partie du genre Lucio . 40 80, Tetralychnia biattoides, Chev:t-Lap.; noire; cor- selet jaune, avec une tache obscure sur la partie an- térieure; élytres finement chagrinées, arrondies sur les côtés et s’élargissant un peu vers le milieu. Long. 4 V2 1. — larg. 2 1. Brésil. (Laporte.) 81, Lucernuta fenestrata, Germar.; grande et large comme les Hyas et Lamprocera. D’un noir brunâtre, recouvert d’un duvet grisâtre; côtés extérieurs du cor- selet et des élytres en dessus et en dessous d’un blanc-jaunâtre, ainsi que la base des antennes, la lèvre supérieure, les cuisses et les hanches; bords du corselet et des élytres étroitement fuligineux; suture quelquefois plus claire que le reste du corps. Sur le milieu de la partie antérieure du corselet une petite carène élevée. Long. 9 1. — larg. 43/2 1. Brésil. Lampyris Savignyi Kirby *) parait appartenir à ce genre. 82, Lamprodes fusca, Germar.; beaucoup plus grande et surtout plus convexe que la L. noctiluca, étant d’une couleur brunâtre analogue. Bord posté- rieur du corselet, la suture et les côtés latéraux des élytres d’une teinte testacée; antennes noirâtres; yeux noirs. Ponctuation distincte et serrée. Une petite carène longitudinale sur le milieu du corselet. Long. 6 1. — larg. 2 Va 1. Buenos-Avres. 83, Lamprodes linearis, Latreille, 1 2) plus petite que la précédente, recouverte d’un duvet grisâtre plus 1) Les espèces de Kirby sont décrites dans les Transactions de la Société Linéenne de Londres, 1817. 2) Les espèces de Latreille sont décrites dans le voyage de Humboldt. 41 fourni; taches claires plus blanchâtres; corselet plus transversal, moins prohéminent antérieurement. Long. 4 1 */2 1. — larg. l3/4 1. Amérique équatoriale. M. S:t P. Aux Lamprodes paraissent encore appartenir: Les Lampyris truncata Eschh., marginata L. et Photinus con- grua Chev.'t. a) 84, Pachylychnia lunata, M.; au moins quatre fois plus grande que la L. noctiluca . D’un noir brunâtre; bord extérieur du corselet et côtés latéraux des élytres jusqu’aux deux tiers de leur longueur d’un blanc-jaunâtre. Tout les segments de l’abdomen étroi- tement bordés d’un duvet de la même couleur. Elytres fortement ponctuées et peu velues. ((5 ?). Long* 9 1. — larg. 3V2 1. Brésil. Lampyris compressicornis , F., parait appartenir au genre Pachylychnia. 85, Photinus vittiger, Gyllh.; taille de la L. splen- didula, mais plus étroite. Grisâtre, pubescent; bords extérieurs du corselet et des élytres, une bande lon- gitudinale sur chacune de ces dernières, la suture et les bords des segments de l’abdomen plus ou moins d’un blanc-jaunâtre; tête, antennes et le 4:ième article des tarses noirâtres. Long. 3V2 1. — larg. 1 1. Mar- tinique. M. Laporte rapporte à ce genre un très grand nombre d’espèces, dont la majeure partie appartient à d’autres genres, de sorte qu’il n’v reste plus que la: Lampyris vittata F., guttula F., macrophthalma Dra- 1) Les espèces de Chevrolat se trouvent décrites dans ses Co- léoptères du Mexique, 1834. 42 piez, tenebrosa Drapiez, marginella Gray et deplanata Guérin; et je doute même que ces dernières soient effectivement des Photinus. Quand au Photinus cliscoi - deus, Schônh., cité par M. Laporte, je n’ai pu trouver dans l’ouvrage de cet auteur une espèce portant ce nom; — peut-être l’auteur voulait-il citer la L. dorsalis, Gyllh.-Sch.? 86, Lucidota Banoni, Laporte; noire, corselet, écusson, dessous du corselet, cuisses et extrémité de l’abdomen d’un jaune orangé, souvent presque rouge. Long. 6 1. — larg. 2 1. Cayenne. (Laporte.) M. Laporte décrit encore trois espèces, les Lucidota thoracica, limbata et modesta dont la première vient de Cayenne et les deux autres du Brésil. Je crois que la Lampyris exigua, Gyll., des îles de la mer pacifique pourrait aussi être du même genre. 87, Rabopus roseicollis , Mannh.; allongé-ovalaire, étroit; noirâtre, corselet rouge au milieu, jaunâtre sur les bords, sans taches; tête, base des antennes et des palpes, pattes et tous les bords des élytres d’un blanc jaunâtre; ailes et dernier article des tarses bru- nâtres; yeux noirs. Long. 3 1. — larg. 4/5 I. — Portorico. Une seconde espèce très voisine, à ce qu’il pa- rait, de la précédente, serait la Lampyris rosana , Germ. qui se distingue par une ligne noire sur le milieu du corselet. Lampyris caliginosa , 01. est, je crois, aussi un Rabopus. 88, Callopisma rufa , 01.; forme voisine de quel- ques Luciola ( Colophotia Dej.) mais avec un corselet 43 chaperroné et des antennes très longues et en scie. D’un testacé-roussâtre , plus de la moitié postérieure des élytres, les antennes, les yeux, l’extrémité des palpes, les jambes, les tarses et deux taches sur le 5:ième anneau de l’abdomen noirs. Long. 4 1. — larg. iy2 1. Antilles. 89, Yesta Chevrolatii, Lap.; noire, corselet et écusson rouges; dessous du corselet rougeâtre; pattes noires avec la partie inférieure des cuisses d’un jaune rouge; crochets des tarses bruns. Long. 10 1. — larg. 3 1. lava. (Laporte.) 90, Yesta Menetriesi, M.; très voisine de la pré- cédente par la forme et les couleurs, mais moitié plus petite. Dessous du corselet et poitrine d’un roux orangé, cuisses uniformément d’un noir brunâtre. Long. 4 1. — larg. l3/2 1. lava. 91, Cratolampis ruftventris, M.; forme voisine de celle des Ellychnia et couleurs des Luciola à élytres noires. D’un rouge jaunâtre, rembruni sur la tête, ainsi que les mandibules, la base des palpes et les articulations des jambes; antennes, yeux, jambes, tarses et élytres d’un noir foncé. Crochets des tarses jau- nâtres. Tout le bord antérieur du corselet translucide. Long. 7% 1. — larg. 2% 1. Chine. 92, Cratolampis flavicollis, De Haan; plus petite que la précédente et surtout plus raccourcie. Cou- leurs analogues, corselet, écusson, dessous du corps, base des antennes, palpes et pattes rousses Nervure axillaire sur les élytres distincte. Long. 5 1. — larg. 2 1. Des iles Philippines. 44 Diagnoses de Coléoptères nouveaux, trouvés par M. ffl. Tatarinoff et Gaschkéwitsch aux environs de Pékin, par V. de Motscliulsky. 1, Piieropsophus marginicollis, niger, capite thorace que testaceis, fronte marginibusque thoracis nigris; elytris costatis, puncto humerali fascia lata media si- nuata abbreviata, apice, antennis pedibusque llavescen- tibus; antennarum articulis 2 — 4 femoribusque apice nigro annulatis; tarsis ferrugineis. Long. 7ya 1. — lat. 3 1. 2, Chlaenius poslicalis, niger, capite thoraceque viridi-aeneis, nitidis, convexiusculis, hoc subelongato, grosso-punctato; elytris viride-obscuris, macula postica sinuata, ore, antennis pedibusque testaceis. Long. 6 1. — lat. 2% 1. 3, Cybister chinensis, ovalis, postice dilatatus, ad apicem attenuatus, convexiusculus, nitidus, supra oli- vaceo-virescens; corpore subtus, epistomo, labro tho- racis elytrisque lateribus pedibusque testaceis; elytro- rum margine, mesothoracis medio, segmentorum ab- dominis margini exteriori pedibusque posticis et inter- mediis plus minusve infuscatis. Elytris subtilissime tu- berculatis. Long. 15 1. — lat. 8 1. 4, Hydrophilus acuminatus, oblongo-ovatus, con- vexus, antice posticeque attenuatus, fere acuminatus, niger, nitidus, antennis palpis, abdominisque lateribus rufescente maculatis; antennorum palpisque basi testa- ceis. Long. 13 — 16 1. — lat. 6 L/2 — 8 1- 45 5, Sternolophus fulvipes, oblongo-ovatus, convexus, nigro-subaeneus, nitidus, punctulatus; antennarum basi, palpis, femoribus tibiisque fulvescentibus; tarsis infus- catis. Thorace valde transverso, lateribus arcuatis; elytris punctis majoribus seriebus, interstitiis omnis lineis punctorum minoribus duabus. Long. 6 — 7 1. — • lat. 3 — 3 y2 1. 6, Cratonychüs piger, elongatus, fortiter sparsim punctatus, nitidus, niger; thorace elongato, convexi- usculo, angulis posticis acutis, productis. Scutello postice subdilatato. Elytris regulariter punctato-striatis. Àntennis serratis. Gorpore supra sparsim, subtus pe- dibusque dense pilis griseis obtecto. Long. 6ya — 7 1. - lat. iy2-i% 1. ' 7, Lacon variegatus, nigro-fuscus, griseo variega- tus; àntennis tarsisque fulvescentibus. Thoracis lateri- bus antice laeviter arcuatis, angulis anticis valde pro- ductis. Elytris postice attenuatis. Long. 6 1. — lat. 2 1. 8, Rhagophthalmus scutellatus, elongatus subparal- lelus, nitidus, rugoso-punctatus, fusco-niger; scutello, sutura, thorace subtus, pectore, ore, àntennis pedibus- que testaceis. Capite thoraceque reflectis. Oculis majusculis, supra profonde sinuatis, costatis. Antennis breviusculis. Elytris utrinque binervosis. Long. 4y2 1. — lat. 1% 1. Nouveau genre qui joint les Drilides aux Lam- pyrides. 9, Onthophagus fulvicornis, niger nitidus, parcius punctatus, infra fulvo subpilosus; elytris obsolète punctato-striatis. mas: vertice bicorni, cornibus rectis antice carina reclinata. fem.: vertice tricorni, cornibus brevissimis. Long. 3V2 1. — lat. 2 1. 10, Oplosterna incana, fusca-testacea, cinereo pu- bescens, densissime punctulata; antennarum clara ocu- lisque infuscatis; tlioracis lateribus arcuatis, antice sub- dilatatis, subcrenulatis, angulis posticis rectis; stylo anali in utroque sexu minus producto. Long. 9 1. — lat. 4% 1. Voisine de la M. chinensis Guérin, mais beaucoup plus petite, plus allongée, plus convexe. 11, Ancylonycha serricollis, elongato-ovata, rufes- cens, parcius scrobiculato-punctata, subpubescens; an- tennis femoribusque testaceis; thoracis lateribus arcua- tis, in medio dilatatis, serra tis. Long. 4V2 1. — lat. 2x/2 1. 12, Rhizotrogus pulchellus, ovatus, postice subin- flatus, parcius punctatus, rufescens, testaceo-pubescens; vertice, oculis suturaque plus minusve infuscatis; tho- race transverso, scrobiculato punctato, villoso, lateri- bus dilatatis antice attenuatis; elytrorum sulcis in- distinctis; pygidio antice subglabro, postice scrobiculato. Long. 4ya — 5 1. — lat. 2 — 2x/3 1. 13, Trigonostoma puberula, elongato-ovata, fusca, subaenea, scrobiculato-punctata, cinereo-puberula; an- tennis pedibusque plus minusve testaceis, capite in- fuscato, vertice macula transversa glabra, oculis nigris; thorace valde transverso, angulis posticis rotundatis, anticis productis; elytris subparallelis, trinervis; pygidio obtuso, villoso. Long. 4x/2 1. — lat. 2y3 1. 47 14, Mimela luteipennis, ovata, nitida aeneo-viridis, elytris testaceis, irregalariter punctato-striatis; capite thoraceque dense punctatis, eum abdomine longe tes- taceo-villosis. Long. 4% 1. — lat. 2% 1. 15, Anomala corpulenta, oblongo-ovata, convexius- cula, punctata, testacea; vertice, thoracis medio, scu- tello, elytrorum lateribus pygidiisque maculis tribus plus minusve viridibus; tibiis subaeneis; thorace trans- verso, antice minus attenuatus, lateribus arcuatis. Long. 6l/2— 7 1. — lat. 4— 4y3 1. 16, Popilia indigonacea , lata, nitida, cyanea, sub- tus griseo-pilosa ; thorace subtransverso, convexo, in medio fere glabro, lateribus arcuatis; elytris antice subdilatatis, punctato-striatis. Long. 4 — 5 1. — lat. 2%-3y4 1. Voisine de la P. cyanea Hope, mais plus grande et surtout plus large; corselet plus convexe, plus lisse. 17, Cremastochila scabrosa, elongata, parallela, de- pressa, scabroso-punctata, nigra; elytris albo maculatis, clypeo emarginato; antennarum articulo l:o valde di- latato, foliaceo; thoracis lateribus angulisque rotunda- tis; elytris pygidioque eroso-punctatis. Long. 5% 1. — lat. 2V2 1. 18, Gonocephalum reticulatum, elongatum subpa- rallelum, reticulato-punctatum , brevissime parcius se- tosum, nigrofuscum; thoracis lateribus explanatis, ar- cuatis, crenulatis, angulis pofeticis subrectis; elytris thorace latioribus profunde punctato-striatis, interstitiis eroso-punctatis, singulo-pilis cinereis seriebus duabus. Long. 2V3 1. — lat. 1 1. 48 19, Epicauta chinensis, elongata, nigra; capitis la- teribus postice maculaque frontali, rufis, elytrorum mar- gine, antennarum basi, scutello, corpore subtus pedi- busque anticis cinereo-pubescentibus; <^J antennis fla- bellatis. Long. 71/ 2 1. — lat. 2 1. 20, Clytus diadema, niger, punctatus, opacus; ca- pite, thoracis marginibus sinuatis; scutello, elytrorum maculis obliquis tribus, fasciis duabus posticis, corpore subtus pedibusque cinereo-pubescentibus; elytris apice oblique truncatis. Long. 4 — 5 1. — lat. 1 — l A/2 1. 21, Apriona plicicollis, magna, elongata, punctatis- sima, nigra, densissime testaceo-pubescens; capite longitudinaliter subimpresso; antennis longissimis, cano- annulatis; thorace transverse implicato; elytris antice tuberculatis, apice quadrispinosis. Long. 15 — 19 1. — lat. 4 V3 — 5 V2 L 22, Cerosterna glabripennis , nigra, nitida, supra subaenea, subtus incana; antennis albo-annulatis; ely- tris albo-maculatis fere glabris, antice tuberculis nullis. Long. 8V2 — 14 V2 1. — lat. 3 — 5 1. 23, Aegosoma amplicollis, elongata, postice atte- nuata, opaca, cinnamomea; capite cylindrice, inter oculos testaceo-piloso, parcius tuberculato; thorace transverso, maculis quatuor testaceo-pilosis; angulis anticis ampliatis; elytris subconvexis, tuberculis basali- bus indistincts, angulis anticis obtusis, minus productis; antennarum articulo L:o tertio longitudinem fere ae- quali. Long. 12 — 19 1. — lat. 3V3 — 5A/2 1. 24, Cryptoriiychus ? scrobiculatus , oblongo-ovatus, postice attenuatus, profonde scrobiculatus, niger, thn- 49 racis lateribus, elytrorum basi apiceque squamulis al- bidis rubrisque variegatis; thorace in medio carinato; scutello nigro pubescenti; elytris carinatis, interstitiis biseriatim scrobiculatis, humeris productis; femoribus dentatis, tarsis subtus fulvo-spongiosis. Long. 7 1. — lat. 3%' L 25, Lixus antennatus, elongato-ovatus, niger, pube cinereus, parce variegatus, corpore subtus lateribusque silaceo-variegatis ; antennarum basi tarsisque fulvis; rostro depressiusculo subdilatato, ruguloso, in medio carinulato; thorace scrobiculato-punctato; elytris pro- fundius punctato-striatis. Long. 4 1. — lat. 1 1. 26, Ptochus piliferus, oblongo-ovatus, fuscus, ci- nereo-squamosus ; antennis, pedibusque setulis albidis, crassis, parce adspersis; fronte longitudinaliter im- presso; thorace subtransverso, scrobiculato-punctato; elytris breviter-o vatis , crenulato-punctatis , interstitiis seriatim albido-setulosis; femoribus dentatis. Long. l3/4 1. - lat. % 1. 27, Piazomïas validus, oblongo-ovatus, niger, squa- mulis viridi-argenteis tectus; thorace confertim tuber- culato, in çj ampliato; elytris basi constrictis in Ç la- tioribus apicem versus attenuatis, distincte punctato- striatis, interstitiis subtilissime tuberculatis; femoribus anticis in çj valde clavatis. c S Long. 4 V2 1. - lat. 1% 1. S Long. 4% 1. - lat. 1% 1. 28, Galleruca maculicollis , elongato-ovata, puncta- tissima, pubescens, fusco-testacea; fronte, oculis, tho- racis macula media lateribusque, elytrorum humeris, 4 50 pectore abdominisque lateribus, femoribus medio tibiis tarsisque nigris; thorace brevi, angulis posticis oblique truncatis; ely tris quinduplo longiores, nervis vel costis nullis. Long. 3 1. — lat. 1 y3 1. 29, Rapiiidopalpa angidicollis , ovata, postice sub- dilatata, pallide flava, nitida, capite thoraceque rufes- centibus, oculis pectoreque nigris; thorace subquadrato, postice distincte constricto, medio transversim impresso, angulis anticis acutis, productis, ely tris vage punctatis; abdominis segmente ultimo medio excavato (rj ?). Long. 2a/3 1. — lat. 1 J/4 l. 30, Chilocorus rufitarsis, hemisphaericus, gibbus, punctulatus, niger, nitidus; antennis, tarsis abdomineque rufo-testaceis; elytris pustula disci transverse -ovata rubra. Long. 1 1/4 1. — lat. 1 ]/4 I. Outre ces espèces nouvelles, la récolte de M. M. Gaschkéwitsch et Tatarinoff contenait les espèces sui- vantes: Cicindela littoralis, C. hololeuca, Dolichus flavicornis, Lirus fodinae, Athous canaliculatus , Lychnocrepis Mot- schulskyi, Curtos mongolicus, Lamprohyza splendidula, Ly- gistopterus sanguineus, Atenchus carinatus, Gymnopleurus mongolicus, Copris ursus, Colobapterus striolatus, Ancy lo- ng cha obliterata, Lasiopsis Henningii, Anomala exoleta , A. lunata, Hoplia 1 2-punctata , Cetonia jucunda, Akis funesta, A. sepulchralis , Anatolica undulata, Opatrum sabulosum, Lytta caragana, Mylabris splendidula, M. calida, Mor délia aculeata, Saperda Gebleri, Hesperophanes ( callidium ) cam- pestris, Polyzonus bidnclus, Aromia Bungii, Apoderus Obertii, Piazomius globulicollis, Chrysochus dauricus, Co- Icisposoma damica, Labidostomis bipunctata, Leis spectabiïis, L. '19-signata, Cocdnella 7-punctata , C. 1 4-pustulata , C. variabilis, Hyppodamia i 3-maculala. Excursions Entomologiques en 1853. (Continuation.) Au commencement du mois de Juin, où le tems continua d’être chaud, les excursions se multiplièrent. Je pris le Sarrotrium muticum, si remarquable par ses antennes qu’il remue sans cesse de haut en bas et puis le Scydmaenus rubicundus. M. Reer trouva le soir sur les fleurs de lilas le Deilephilci porcellus et elpenor , Hadaena dentina et Ag rôtis exclamationis. Un Dycti- opterus hybridus tout frais éclos fut trouvé le 1 Juin a S:t Pétersbourg à Smoienskoje et tout près de lui une larve noire avec le dernier anneau de l’abdomen d’un orangé-rougeâtre. Je crois que c’est la larve du dit Dictyopterus , qui est extrêmement voisine de celle du Lygistopterus sanguineus, mais chez la quelle le der- nier anneau de l’abdomen parait un peu plus trans- versal et de couleur moins jaune. Le 6 Juin nous fîmes avec M. Reer une excur- sion à Gostilitza et à Lapoukhinka, connu par sa posi- tion pittoresque et par ses bains hydropathiques. Le temps était magnifique; notre promenade dans le beau parc de Gostilitza, avec ses cascades et ses fontaines et une innombrable quantité de fleurs de lilas blanc, était des plus agréables. Les promontoires les des- 52 centes et cette eau limpide qui coule sur des rochers de calcaire ne ressemblaient point du tout aux autres environs de S:t Pétersbourg. Dans un de ces bassins à eau transparente et peu profonde, on nous montra toute une colonie de Sterlets Acipenser ruthenus, Linn., qui y ont été transférés l’hiver passé et qui s’y trouvent jus- qu’à présent parfaitement bien. 11 est extrêmement curieux de voir avec quel tranquilité ces poissons se meuvent en masses compactes sur le fond du bassin, ce qui explique la quantité étonnante qu’on en attrape par fois aux pêcheries du Don, du Volga et de l’Oural. Gostilitza est maintenant la propriété du prince Potem- kine. Cent dix ans avant, elle appartenait au Maré- chal comte Munich et on y voit encore une pierre trouvée dans un des bassins, avec la lettre M, sur- montée d’une couronne et avec l’année 1741; c’était je crois l’année où Munich perdit sa fortune et fût banni en Sibérie. L’excursion à Gostilitza me procura un Coléoptère que je n’avais pas encore trouvé en Russie, YOripa ( Cantharis ) violacea, Payk., qui jusqu’ici n avait été rencontré qu’en Suède et en Allemagne. Le Crypto cephalus histrio était en grande abondance sur les Saules. Notre visite à Lapoukhinka ne fût pas moins ravissante. Ces rochers escarpés, cette verdure fraiche cette eau limpide d’un bassin énorme rapel- laient en miniature les vues pittoresques du lac des quatre cantons. Les pentes de la vallée abondaient en Sorbus intermedia, près desquels M:r Reer trouva un Otiorhynchm rugosus et plus tard un assez grand nombre sur les feuilles de l’arbre même. Il se tenait comme tous les Otiorhynchm en général près des tiges 53 sous les feuilles. L'Anoplus plantaris y rongeait les jeunes pousses de l’Aune. Aux environs de PéterhofF (Bobylsk) j’ai pris en grand nombre le Telephorus figuratus, Mannerheim, et quelques exemplaires du Malachius viridis ? F. Météorologie Entomologique pour S:t Pétersbourg. 1 Juin. Trox arenarius. Aphodius haemorhoidalis. Nitidula discoidea. Meligethes viridescens (dans les fleurs des pommiers). Erirhinus indistinctus , m. Ptenidium striato-punctatum. Xyletinus pectinatus. Clambus arma- dillo. Mycetophagus variabilis. Phyllobius alneti (sur des orties). Oripa dispar. Latridius lardarius. Scydmaenus rubicundus. Dyctiopterus hybridus. Sarrotrium muticum. Empis stercorea. Borborus subsulcatus. Ctenophora atrata. Rhiparochromus décor atus. 2 Juin. Campylus linearis. 3 Juin. Necrodes clavipes. Oryptohypnus rivularis. Chrysomela polita. Deilephila porcellus. Hadaena dentina. 4 Juin. Cratonychus obscurus. 5 Juin. Saperda populnea i. c. Melolontha vulgaris (rare). Sèigle en fleur. 7 Juin. Cryptocephalus histrio i. c. Oripa violacea. Anoplus plantaris i. c. Blatta lapponica. Eurydema histrio. 8 Juin. Telephorus figuratus i. c. Cetonia marmo- rata. Bruchus viciae, Kirby. Oedipoda biguttata (adulte). Centrotus cornutus. Capsus histrionicus. 54 9 Juin. Coleophora laridnella. Phryganea detrita i. c. Pinus sylvestris en Heur. 10 Juin. Lampyris noctiluca. Ptilinus pectinatus. Lygistopterus sanguineus. Endomychus coccineus. Taba- nus ferrugineus i. c. 12 Juin. Luperus flavipes i. c. Phyllobius atoma- rius i. c. Coccinella variabilis i. c. 13 Juin. Sarcophaga carnaria i. c. Leptis scolo - pacea. Convallaria majalis en fleur. 14 Juin. Anthrenus verbasci, F. (museorum Er.) i. e. Ptychoptera scutellaris i. c. Spirea sorbi folia en fleur. Pinus abies en fleur. Viburnum opulus en fleur. 17 Juin. Oripa fusca i. c. Rhinoncus castor i. c. (sur un Rumex ). Troglops albicans. Pachyrhina crocata i. c. Ortalis vibrans. 19 Juin. Calobata coturnata i. c. Rhamphomyia nigripes i. c. Les pois comestibles commencent à fleurir. Un peu d’orage et de pluie. 21 Juin. Rrachypterus urticae i. c. Megarthrus de- pressus i. c. Oripa dispar i. c. 23 Juin. Rhagonycha testacea i. c. Hipparchia pam- philus i. c. Zygaena lonicerae. 25 Juin. Trichius fasciatus. Tipula lutescens i. c. Pommes de terre fraiches. Un peu d’orage. Froid et pluie. Premières fraises 4 55 Nouveautés. Axinotarsus Motsch., renferme les Malackius d’E- richson qui ont le 2:d article des antennes petit chez les çj, mais les deux premiers articles des tarses an- térieurs sensiblement plus gros que les suivants. Le 3:ième article des palpes maxillaires est beaucoup plus court que le 4:ième, tandis qui! est presque d’égale longueur chez les Malachius. àxinotarsus marginalis, Dej.; je ne crois pas qu’on puisse le séparer de YAx. pulicarius, car la taille et la couleur des jambes antérieurs et des antennes plus ou moins jaunes, indiquées par Erichson, varient très sensiblement. Cyrtosus Motsch. Voisin par la forme des Axi- notarsus, mais avec des élytres élargies chez les fe- melles comme chez les Charopus. Elytres simples à l’extrémité dans les deux sexes. Second article des an- tennes du çj fortement élargi, 3:ième allongé. Cyrtosus nodicornis, Motsch.; deux fois plus petit que le M. bipustulatus et proportionellement plus étroit, avec une tête plus large et les antennes plus longues. Tout le devant de la tête, les bordures très étroites du corselet, la majeure partie des 7 premiers articles des antennes, les tarses et l’extrémité des élytres dun testacé blanchâtre. Femelle à élytres concolores. — Algérie. Attalus barbarus, Motsch., de la taille et à peu- près des couleurs du Att. dalmatinus, mais plus étroit. Tête, antennes et pattes tout-à-fait noires, élytres ver- dâtres, plus fortement ponctuées. Algérie. 50 Hedybius scutellaris, Motsch. , de la taille et à peu- près de la forme d’un petit Corynetes ruficollis; dessous du corps tête, corselet, écusson, base des cuisses et des jambes d’un testacé roussâtre; yeux, antennes et le reste des pattes noires; élytres bleues, un peu ru- guleusement ponctuées. Prolongement lamelliforme du l:ier article des tarses postérieurs très long. Co- lombie. Anthocomus [agi, Foudras, de la forme de YAnth. equestris, mais deux fois plus petit et proportionelle- ment plus court, noir, partie antérieure de la tête, base des antennes, corselet, poitrine, limbe extérieur des élytres et pattes testacées. Chez le mâle il y a ordinairement une tache noirâtre sur le milieu du cor- selet. Elytres sans appendices. Je l’ai pris en Styrie, M. Foudras l’avait décou- vert précédemment aux environs de Lyon. Colotes suturalis, Foudras, plus grand que le C. trinotatus, Er., avec les mêmes taches blanches sur les élytres, mais à corselet complètement noir. France méridionale. Colotes cinctus, Motsch., un peu plus petit et pro- portionellement plus large et plus bombé que le C. trinotatus. Noir, avec la tête, les antennes, palpes, pattes, écusson et limbe des élytres d’un testacé roussâtre. Je l’ai pris sur les fleurs des Tamaria qui crois- sent sur les bords du Mahmudia-canal en Egypte. Helsingfors, Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1854. Imprimatur: H. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES, rédigées par TTictor ôc îîtotsdjufsüi), Lieutenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. % u> us vente cumee . HELSINGFORS. Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1854. Imprimatur: H. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1854. 31 Janvier. Voyages: Lettre de M. de Motschulsky à M. Ménétriés. Motschulsky, Lampyrides (continuation). Ménétriées, Goléoptères de la Mongolie. Notices. Météorologie. Nouveautés. Voyages. Lettre de 19. de Motschulsky à M. Ménétriés. Cairo, sur le Missisippi, le 26 Novembre 1853. Ayant manqué le Paquebot de Liverpool, je fus obligé de me rendre à Bremer-hafen, où je m’em- barquai sur le bateau à vapeur Hansa, qui appareilla le 30 Septembre pour l’Amérique. Au lieu de suivre le Canal de la Manche, nous doublâmes l’Ecosse au Nord, entre les îles Ferro. Arrivés vers le 61° de latitude septentrionale, l’atmosphère devint assez froide et tout aussi calme qu’à Pétersbourg au mois d’ Avril; mais dès que nous eûmes tourné à l’Ouest tout chan- gea de forme: un vent impétueux soufflait dans les voiles, imprimait au navire un fort mouvement de roulis, et de ses sons peu harmonieux nous faisait pressentir une tempête; effectivement, à peine la nuit 1 2 eût-elle répandu ses voiles épaisses, que survint un ouragan furieux menaçant de nous engloutir dans l’abîme; la machine à vapeur éprouva de telles ava- ries que nous fûmes réduits à ne nous servir que de nos voiles, ce qui retarda notre traversée de plus de huit jours, quant à moi, je souffris beaucoup du mal de mer, aussi je ne vous parlerai pas des délices d’un voyage à travers l’océan; cependant, comme diver- sions, nous eûmes le spectacle de trombes plus ou moins proches, et vîmes des troupes de Dauphins ainsi que des volées de Pétrels; j’avais bien espéré ren- contrer quelques baleines, mais aucune n’a poussé l’amabilité jusqu’à se rendre à mon invitation; enfin après vingt jours de traversée, nous apperçumes Long- ïsland située en face de New-York, et bientôt ensuite les alentours pittoresques de cette cité. Une fois dé- barqué, j’oubliai mes mésaventures, et quoique fatigué, je me rendis le lendemain au Crystal-Palace, pour voir l’exposition des produits de l’industrie humaine, ou les Yankees ont voulu éclipser la grande exhibition de Hyde-Park, mais n’y sont pas parvenus, cependant j’y remarquai beaucoup de choses intéressantes. Comme cet emplacement est situé à l’une des extrémités de la ville, là où l’homme n’a pas encore eu le temps de détruire les chefs-d’oeuvres de la nature, je pro- fitai de cette circonstance, ainsi que du beau temps, pour faire quelques excursions entomologiques. Le premier insecte qui me tomba sous la main fut une Passandra rufa, Déj., ensuite les Nitidula grossa, Fabr., Ips â-signata, la jolie Casnonia Pensylvanica, quelques Trachys et Thyamis chalcea, Déj. Nous ne pouvez vous 3 faire une idée du sentiment que j’éprouvai, lorsque retournant une pierre, je vis apparaître une Casnonici, des Staphilinites à formes toutes nouvelles pour moi, je me jettai sur tous ces insectes et finis par en lais- ser échapper la majeure partie; le lendemain, après une nouvelle visite au Crystal-Palace, je revins aux endroits où la veille, j’avais pris des insectes; cette fois, sur les feuilles d’un Smilax rotundifolia, je trouvai une magnifique chenille d’une espèce de Sphinx, d’un vert éclatant, offrant sur le dessus du corps une grande tache brune bordée de blanc; je voulais la conserver pour en obtenir le papillon, lorsque je m’apperçus qu’elle était infectée de larves d’Ichneu- mons. — La Gaierita americana me fit aussi beaucoup de plaisir; des excursions dans quelques forêts, aux environs de New-York, me permettèrent d’examiner de vieux troncs de Chênes et de Platanes propres à l’Amérique; là je trouvai en grande quantité des dé- bris de Parandra, Lucanus, Tarandus, Osmoderma, et autres Coléoptères, mais qui indiquaient que cette gé- nération avait déjà rempli le voeu de la nature; pour ce qui concerne les insectes plus petits, ils étaient encore en grand nombre, et me rappelèrent les formes de nos contrées tout en constituant des espèces dif- férentes; quant aux Peryphus rupeslris, Dej. Gastro- physa polygoni, que je trouvai, ils provenaient certes de l’Europe. — On ne voyait presque plus de papil- lons, ce que j’attribuai à la sécheresse de l’été, qui avait détruit la majeure partie des fleurs; j’espère ce- pendant vous rapporter quelques espèces intéressantes de cette classe d’insectes. On rencontrait en grande 4 quantité des Hémiptères, ainsi que les Sauterelles et des Grillons. Les eaux me présentèrent quelques jolis Hydroporas, les deux Laccobius, d’Aubé, et un grand Hydrophilus que je ne trouve pas mentionné chez Dé- jean; il est plus allongé que notre II. piceus, puis une jolie Hydraena qui ressemble à la II. longipcilpis, Sch., le Cyclous americanus y était assez commun; une grande Notonecta, me rappela notre N. glauca, mais l'espèce américaine présente des taches noires sur le dos; deux ou trois espèces de Corixa s’y trouvaient égale- ment. — Des excursions réitérées dans d’autres loca- lités des environs de New-York, me procurèrent plu- sieurs Ghlaenides, Brachynides, quelques Athous, Oo- phorus et Drasteriusl , mais pas un Buprestide ni Ma- lacoderme, ni Térédile; par contre, ce furent les Bra- chélytres qui abondaient, quelques Falagria et Tachyusa me firent surtout grand plaisir. — Parmi le Pséla- phiens une magnifique Bryaxis avec des antennes dont le second article de la massue est renversé et placé obliquement, se rencontre sous les pierres aux bords des eaux saumâtres; si cette espèce est nouvelle je proposerai de la nommer B. curvicera; ensuite deux véritables Trimium, dont un bien plus petit que l’es- pèce européenne. — Les Scydmaenides me présen- tèrent 5 ou 6 espèces dont une aussi petite que la Sc. nanus , Mârkel, et que j'ai nommée Sc. atomus. — Plusieurs jolis Atomaria et Cryptophagus , un Elachistes extrêmement petit, quelques Trichoptiliens intéressants, entr’autres une Ptinella roussâtre qui ressemble beau- coup à ma Plin. bicolor; je l’ai nommée Pt. dimidiata ; une seconde espèce du même genre et très voisine 5 de la Pt. pallida, pourrait être nommée Pt. lividula. — Les Globicornes m’offrirent deux espèces de Necro- phorus et quelques petits histérides; le genre Cercyon parait être tout aussi nombreux en Amérique qu’en Europe, tandis que pour les Lamellicornes, la saison étant trop avancée je ne trouvai que quelques Apho- diens. — Les Mélasomes y étaient encore plus rares: un petit Blapstinus me rappella une espèce peut-être identique de la Californie. — Les Mycophages au con- traire, étaient beaucoup plus nombreux: une Orchesia, deux fois plus allongée que la nôtre n’était pas rare, mais elle sautait avec tant d’agilité, que je ne pus en prendre qu’un petit nombre d’exemplaires; je l’ai nom- mée Orch. elongata; plusieurs jolis Anthicus habitent les bords des eaux salées de New-York, et je trouvai même un individu encore vivant de YEpicauta atrata, Fabr. — Les Longicornes ne m’offrirent aucune espèce tandis que les Xylophages y étaient encore assez ri- chement représentés: deux Cerylon, deux Monotoma, autant de Rhyzophagus, Bitoma, Bothrideres, Silvanus, Trogossita, Laemophloeus et Broutes. — Les Rhyncoce- phales. Brachycéphales et Platycephales n’offraient que peu de représentants. Ajoutez quelques hémiptères et Myriapodes intéressants, vous aurez là toute ma ré- colte des environs de New-York, attendu que le 15 Octobre je quittai cette ville pour visiter d’autres lo- calités dans l’intérieur. Ma première course fut dirigée vers les chutes du Niagara, où j’arrivai par une des plus belles jour- nées qu’on puisse voir, aussi la cascade m’apparut- elle comme une scène féerique! Cette énorme quan- 6 tité d’eau qui se précipite dans un gouffre profond, toujours rempli d’écume et de vapeurs d’eau conden- sées, forment un spectacle qu’aucune plume quelque habile qu’elle soit ne peut décrire; la rapide d’Imatra est un ruisseau auprès du Niagara. La rapidité de la chute et sa masse d’eau sont telles que l’on voit cons- tamment s’élever des nuages de vapeurs condensées (poussière d’eau) qui éclairées par le soleil réfléchis- sent toutes les nuances de plusieurs arcs-en-ciel. On ne peut cesser d’admirer cet imposant phénomène, et il faut ajouter que les environs sont des plus pitto- resques: file située entre les deux bras du fleuve qui forme la chute, et qu’on a nommée Iris, a conservé en grande partie son état primitif et sauvage; le pont par le quel on y arrive a été construit au dessus de rapides, pendant un hiver rigoureux où l’eau fut en partie gelée. Ce lieu est un des plus intéressant pour le Naturaliste; on y voit des arbres gigantesques, restes de forêts vierges, la vigne sauvage les enlace en tous sens, et n’ajoute pas peu au pittoresque; les troncs d'arbres morts, que par respect pour la nature on a laissés intacts, me présentèrent un grand nombre d’espèces de Mycophages et Xylophages appartenant en grande partie aux mêmes genres européens, telles que: Enucarthron, Cis, Triphyllus, Mycetophagus, Cerylon, Rkyzophagus , Bothrideres, Teredus, &c. ainsi que diffé- rents Latridius et Clypeaster. Sous les pierres, je trouvai un magnifique Carabique de taille et de forme analogue à celles de la Galerita americana mais qui par les couleurs et sa démarche rappelait ces grands Tarus ( Cymindis ), unicolores des Steppes des Khirguises 7 et de la Sibérie; près de l’eau, une Nebria noire à pattes jaunes, un Sphaeroderus et plusieurs Feronia voisins de nos Poecilus et Omaseus ; sous un tronc pourri, habité par des fourmis je pris un magnifique Scydmaenus rouge, ayant les élytres très convexes; on pourrait le nommer Sc. sphaericus, et il parait qu’il vit en société de fourmis qui, du reste, présentent bien moins de Myrmecophiles que celles de nos contrées; la majeure partie des espèces de Formica et Myrmica habitent sous terre, et je n’ai pas vu, jusqu’à présent, aucune espèce qui construisit son nid en cône élevé à la manière de notre F. rufa. Près des chutes du Niagara je rencontrai une espèce d 'Astacus qui me parait très voisine de l’espèce du fleuve Schilka, dans la Sibérie orientale; mise dans l’eau bouillante ou dans l’esprit-de-vin, elle ne change pas sa couleur noirâtre, les pinces sont fortement ponctuées. Dans les envi- rons du Niagara, croit en abondance l’Erable à sucre (Acer saccharinum ) dont la sève donne un sucre par- faitement semblable à celui de la canne. — C’est aussi sur les frontières du Canada que je vis pour la pre- mière fois les restes de ces tribus d’indiens qui ont été systématiquement exterminées par ces nations qui prétendent propager une tolérance parfaite. Vers le 20 Octobre, le temps changea tout-à- coup, un froid assez piquant se fit sentir, les eaux se recouvrirent d’une légère couche de glace, et le som- met des collines qui traversent l’état de New-York, se montrèrent blanchis par la neige; ce changement de température, qui était survenu tout aussi subite- ment qu’on le remarque souvent à S:t Pétersbourg, 8 parait être pour l’homme plus nuisible en Amérique qu'en Europe; c’est probablement aussi pourquoi nos arbres d’Europe s’acclimatent si difficilement en Amé- rique. Cet abaissement soudain de la température avait engourdi tous les insectes qui n’avaient pas eu le temps de se réfugier dans leur quartier d’hiver, c’est ce qui me permit d’en prendre plusieurs, même sous la neige; parmi ceux-ci, je citerai: un Sunnius jaune et un Anisotomal qui furent les plus intéressants; sous l’écorce d’un vieux érable, je pris quelques Upis, et sous les racines, des Tackinus , Anthicus et Niti- dularia. Les bords du Lac Erié sont complètement sablo- neux et déserts, je n’y rencontrai pas même de co- quillages. Quoique moins étendus que notre Ladoga, les lacs du Nord de l’Amérique sont fort dangereux pour la navigation, et l’on a chaque année à regretter la perte de plusieurs navires; moi-même je rencontrai les débris d’un bateau à vapeur naufragé. — La ville de Bouffalo, située sur les bords du lac Erié ne m’of- frit rien digne de remarque; je quittai cette contrée, où l’hiver paraissait vouloir s’installer, pour me rendre à Cleveland, autre ville sur les bords du lac Erié, où j’arrivai précisément la veille d’un dimanche, jour où, dans ce pays, chacun est esclave d’une coutume fa- natique qui défend toute occupation; la ville de Cleve- land, plus jolie que Bouffalo, est située sur les bords élevés du lac, et entourrée de forêts; je fis aux en- virons une excursion qui me procura plusieurs jolis insectes, entr'autres un petit Clerus d’un beau rouge, une Trogossita en grand nombre d’exemplaires, le Tarus 9 ( Cymindis ) pubescens, et plusieurs autres Coléoptères. — Un jour plus tard, j’étais à Cincinnati sur l’Ohio, cette ville centrale des Etats-Unis, d’où partent ces gigan- tesques Pyroscapes riverains, qui parcourent le Missi- sippi, et qui ont tant de fois donné lieu à des catas- trophes terribles, comme en sautant en l’air ou en brûlant sur l’eau. La ville de Cincinnati, sur les rives de l’Ohio, était encore un village il y a 25 ans, et maintenant on y compte 200,000 âmes; cette ville, ainsi que la plupart des autres villes des Etats-Unis, présente peu d’intérêt pour le voyageur, à moins qu’il ne soit ou un négociant ou un homme avide d’entre- prises spéculatives. Pour moi, je me rendis de suite chez M. Longworth, amateur infatigable de la culture de la vigne, surtout de la vigne américaine, (Catawba, vitis labrusca ), dont il est parvenu à produire, de concours avec M. M. Zimmermann, un vin qui promet de rivaliser avec certains crus estimés de vins du Rhin; il n’y a pas de doute, qu'avec la parsévérance américaine, cette culture ne prenne sous peu un tel développement qu’elle puisse faire concurrence aux produits de l’ancien monde. Tout en parcourant les vignobles de M. Longworth, je trouvai plusieurs jolies Cicadelles sur les feuilles déjà jaunies, vû la saison avancée; puis je visitai les montagnes qui environnent la ville, et dans un arbre creux je trouvai les débris du rare Sandalus niger; ces montagnes sont formées d’un calcaire à pétrifications singulièrement bien con- servées, on y voit des Coraux et autres Polypiers, comme ajustés au roc dans une position semblable à celle qu’ils doivent avoir eue dans la mer, et même 10 quelques uns avaient conservé leurs couleurs, preuve évidente que le phénomène qui fit périr tous ces êtres a agi sans secousses. — Une troisième excur- sion me procura un magnifique Formicomus, et sur le rivage de l’Ohio je trouvai ce singulier Unio (?) à valves épaisses, qui a parfaitement l’aspect d’une co- quille marine. Vis-à-vis de Cincinnati est située la cité de Cawington, dans l’Etat de Kentucky; aux environs de cette ville je pris le magnifique Cucujus clavipes, la Passandra rufa — de grandeurs très différentes, le Colydium americanum, le Passalus cornutus, plusieurs pe- tites espèces encore plus intéressantes, et quelques Hélix également assez remarquables. Je profitai du temps devenu favorable pour con- tinuer mon voyage vers le sud. — Ce fut dans la ville de Lexington, que je vis pour la première fois de ces arbres qui indiquent l’approche des tropiques; le fruit de mes recherches fut: une Lebia verte à cou rouge, voisine de notre L. chlorocephcda, un Anthicus à élytres rousses, un Piestus, une grande Falagria et d’autres Coléoptères, ainsi que deux espèces de Bu- limus; parmi les pierres, auprès du cimetière de cette ville, je découvris un fragment de l’omoplate d’un Mastodonte, mais trop pesant pour que je puisse le prendre avec moi. — De Lexington je partis pour Louiseville, aussi dans le Kentucky, et de là à l’aide d’une détestable diligence je gagnai le village nommé Belle, dans les environs du quel est situé la fameuse grotte dite ”Grotte des Mammouth”; de la pluie à plu- sieurs reprises, un terrain argileux fortement humecté rendirent notre position des plus gênantes dans le 11 Stage (diligence), puis au relais un mauvais dîner, fort cher, voilà quels furent les agréments d’un voyage à la grotte dite ” Mammouth- Cave.” Nous nous rendîmes de suite dans les galleries souterraines, dont on compte un très grand nombre; c’est une grotte cal- caire, qui ne présente que fort peu de Stalactites, quoiqu’on rencontre parfois des lacs, des ruisseaux et des cascades. Comme toutes les grottes, celles-ci présente des parties pittoresques et bizarres, dont les noms ne sont guères moins extraordinaires; ainsi un passage étroit est appelé le Miserere cle l’homme replet, un endroit escarpé la descente d’un amant désespéré, une grotte de l’éléphant, l’aigle américain, la couronne impériale, enfin il y a même des dénominations poé- tiques pour certains lieux, telles que, un ciel éclairé par les astres, le passage des nuages , &c. &c. — Nous entrâmes dans la Mammouth-Cake à 11 heures du ma- tin, et n’en sortîmes que vers les 7 heures du soir, étant descendus à une profondeur de 350 pieds au dessous du sol. Durant notre excursion dans la grotte, nous tra- versâmes en bateau un lac souterrain d’une demie- heure de longueur; l’eau de ce lac est limpide et ha- bitée par des Poissons (. Amblyopsis spelaceus, Tellkampf.) et des écrevisses aveugles, mais on n’y trouve pas de Proteus; cet intéressant poisson a quatre pouces de long, dont la tête seule en mesure le quart, il est d’un blanc rose, quant à l’écrevisse, elle est blanche, de la forme et presque de la taille de YAstacus fluvia- tilis , avec les antennes très longues, et en tout fort différente de l’écrevisse des grottes Illyriennes; après 12 bien des recherches, je parvins enfin à retrouver V Anophthalrrms Tellkampfii , et une autre espèce plus petite, que je me fais un plaisir de vous dédier; je trouvai aussi une belle espèce de Batyscia, à corselet très large et qui pourrait être nommée B. thoracica, puis une sauterelle aptère, voisine de celle qu’on trouve dans la grotte d’Adelsberg, mais qui a les an- tennes encore plus longues et des yeux noirs, bien distincts, de même une Ligia et une Podarellci blanche, ainsi qu’une arraigné blanche; tous ces insectes se rencontraient dans les endroits les plus éloignés et les plus profonds de la grotte. — Dans les forêts qui en- vironnent ces souterrains, je ramassai les fruits de l’Acacia à sucre, dont les semences contenaient un beau Bruchus gris d’une très grande taille. Après avoir pris congé de ce monde souterrain, je fus obligé de remonter dans mon détestable stage, qui me conduisit à Nashville, située à-peu-près aux- mêmes latitudes que la Sicile et l’Egypte. Le temps était magnifique, et quoiqu’au 6 Novembre, il faisait si chaud qu’un paletot de drap me gênait dans les excursions que je fis aux environs de cette ville. Je pris un grand nombre de petits insectes des plus in- téressants surtout des familles Staphilinites, Psélaphiens et Curculionites; je trouvai YElmis rayée de jaune, que mon ami Mârkel de Wàhlen, m’avait communiqué la veille de mon départ pour l’Amérique; cet insecte vi- vait dans un petit ruisseau qui se jette dans le fleuve Cumberland, et je propose de le nommer Elmis ou plutôt Stenelmis Markelii ; mais la trouvaille la plus in- téressante que je fis fut un Scarabaeus tytius, je n’eus 13 jamais cru que cet insecte s’avançât autant vers le Nord. Les rives du Cumberland, où se trouve située Nashville, avec son magnifique pont suspendu, m’en- richirent de deux espèces de Conus, ou de quelqu’- autre genre voisin, dont je n’avais jamais vu de re- présentants, dans les eaux-douces. — Nashville parait être la Capoue des Etats-Unis; on me dit que dans cette ville il y avait un Musée paléontologique et botanique, mais je ne pus les voir; du reste, il ne faut pas s’imaginer que les Musées, dans ce pays, soient ce qu’on entend chez nous sous ce nom; en Amérique, un Musée est un lieu de récréation pour le peuple et non pour le savant, aussi le Musée est-il placé ordinairement dans le même bâtiment que le théâtre, une ménagerie est annexée à quelques col- lections très mal conservées et non déterminées, et on y entre moyennant 25 sous; le jour on y voit des Girafes sauvages, le soir des Girafes apprivoisées! De Nashville, je descendis le fleuve Cumberland, en bateau à vapeur jusqu’à Paduca, petit bourg situé tout près du Missisippi; c’était encore un Dimanche, alors je ne pouvais bouger, et je dus passer mon temps à faire des excursions; plusieurs Rhychocephala et Brachycephala ainsi qu’un joli Tetragonoderus me firent le plus grand plaisir. Je continuai ensuite mon voyage jusqu’au Cairo, sur le Missisippi, mais le temps pluvieux ne me permit pas de faire la chasse aux insectes; je voyais que l’automne tirait à sa fin, et qu’il fallait penser au retour, d’autant plus que la fièvre jaune et le choiera menaçaient de me venir à la ren- contre. 14 A Louisville, je trouvai une Languria bicolor et à Cincinnati une espèce du genre Cephennium (C. sub- quadratum , m.), une Anisarthria et une Nemozoma. Dans les eaux de l’Ohio on pêcha une grande Ano- donta, dont l'intérieur est d’une belle couleur violette, et un Unio qui, à l’extérieur, présente des aspérités tuberculeuses, si cette espèce est nouvelle, le nom de Unio tuberculata lui conviendrait assez. Je ne puis passer sous silence les poissons que je fis pêcher dans l’Ohio, pendant mon séjour à Cincinnati: un des plus singulier est sans contredit le Spoon-Fish , ou poisson- cuiller dont le front; se prolonge en forme de cuiller et qui occupe plus de la moitié de la longueur du corps, celui-ci est mollasse et composé en partie de graisse; j’ai vû des exemplaires de quatre pieds de long. Une autre espèce curieuse, est le Paar de la forme à-peu-près d’une anguille, mais plus court, avec un museau très long et très mince; les pêcheurs m’assurèrent qu’en frottant ce poisson sur la tête, avec du fer, on appercevait une lueur électrique. L’estur- geon de l’Ohio est d’un jaune grisâtre en dessus, et blanc en dessous, il atteint quelquefois dix pieds de longueur et pèse jusqu’à deux cents livres. Un poisson qu’on nomme Carpe diffère tout autant de la carpe d’Europe, que le soit-disant hareng de l’Ohio, de celui de la Hollande. Un très joli poisson est le Sand-Fish ou Sun-Fish, qui par ses couleurs, d’un rouge doré, ressemble effectivement à ces poissons dorés de la Chine, qu’en Europe nous élevons dans des vases. 15 Voici ma rélation pour cette fois, plus tard j’es- père vous donner des nouvelles sur les découvertes que je compte faire au printemps prochain. Adieu, &c. Victor Motschulsky. Lampyrides par V. de M. (Continuation.) 93, Platylampis latiuscula, Mannh., taille de la L. splendidula, mais à-peu-près du double plus large, et fortement ovalaire. D’un noir brunâtre; corselet, une tache allongée latérale sur les élytres, cuisses anté- rieures et articulations des pattes de couleur testacé- blanchâtre; base des antennes et des palpes, ainsi que les parties de la bouche plus ou moins brunâtres. Tout le corps finement ponctué et recouvert d’un duvet grisâtre, qui devient jaunâtre sur les taches claires. Long. 3% 1. — larg. l2/3 I. Colombie. 94, Diaphanes luniger, M., plus allongé que la L. noctiluca, avec le corselet plus étroit et les élytres plus ovales; tout l’insecte est brun, avec les bords latéraux du corselet, des élytres ainsi que l’écusson de couleur testacée; corselet réticulé. Long. 5ya 1. — larg. l4/5 1. Indes orientales (Agra). 95, Diaphanes indiens, M., un peu plus grand que le L. mauritaniens et surtout plus allongé. Couleurs analogues, à l’exception du dessous du corps, les 16 jambes, tarses, antennes et palpes qui sont de teinte plus foncée. La bande marginale jaune du corselet et des élytres est plus large que chez le D. luniger. Long. 54/5 1. — larg. 2 1. Indes orientales (Hym- malaja). Les Lampyris nepalensis, Gray, et fuscipennis, Guérin , paraissent être des Diaphanes. 96, Lychnebius adustus, M., plus large, plus dé- primé et plus dilaté que la L. noctiluca. D’un testacé clair, avec une tache oblongue longitudinale sur le mi- lieu de chaque élytre, les ailes, les antennes, les jambes, les cuisses et les quatre premiers segments de l’abdomen noirâtres. Yeux obscurs avec un reflêt métallique violet. Long. 5 1. — larg. 2% 1. lava. 97, Lampronetes mauritanica, F., plus grande que la L. noctiluca; corselet plus allongé, élytres plus at- ténuées postérieurement. De couleur testacé-roussâtre, brunâtre sur les élytres et les tarses. Yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 2% 1. Barbarie et Espagne. (Cadix.) Femelle, avec des élytres rudimentaires presque de la longueur de la moitié du corselet et avec les angles extérieurs prohéminents. Couleur jaunâtre. 98, Lampronetes membranacea, M.; voisine de la précédente. Corselet plus court, et de teinte plus pâle, ainsi que l’écusson et les bords des élytres. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen plus arrondi et moins distinctement sinué, ce qui lui donne une forme plus triangulaire et plus obtuse. Long. 5 V2 1. — larg. 2 1. Géorgie russe. 17 Femelle à élytres distinctes avec les angles ex- térieurs très prohéminents. Couleur brunâtre. 99, Lampronetes Zenckeri, Germar; voisine aussi de la L. mauritanica, mais à élytres plus allongées, moins atténuées postérieurement. Corselet plus étroit. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen plus rétréci postérieurement, moins prohéminent à son milieu, sinuosités plus faibles. Long. 5 1. — larg. l3/5 1. Dalmatie. 100, Lampronetes nigripennis, Wiedeman; un peu plus grande et surtout plus allongée que la L. Zenc- keri. Couleurs plus obscures principalement sur le milieu du corselet; suture et bords latéraux des élytres de teinte foncée. Partie supérieure du dernier seg- ment de l’abdomen en carré transversal, et deux fois sinué. Long. bx/h 1- — larg. 1% 1. Cap de bonne Espérance. 101, Lampronetes angustata, M., plus petite et en- core plus étroite que la précédente. Corselet plus petit, plus court et plus obscur sur le disque; élytres sans bordures claires. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen prolongé en triangle; lobes du prolongement aigus et transparents. Long. 5 1. — larg. iy3 1. Caucase. 102, Lampronetes caspica, M., proportionellement plus déprimée, plus large et plus dilatée que chez les espèces précédentes, mais de même couleur. Corselet un peu rétréci en arrière. Elytres moins atténuées et faiblement bordées de jaune du côté de la suture. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen en 2 18 carré transversal, deux fois sinué et à peine pro- héminent à son milieu. Long. 4% 1. — larg. l3/4 I. Sur le littoral de la mer Caspienne près des frontières de la Perse. 103, Lampronetes lobata, M. , beaucoup plus petite et proportionellement plus courte que la L. caspica. De couleur analogue, mais le disque du corselet et la partie médiane de l’abdomen sont de teinte plus fon- cée ainsi que les élytres. Partie supérieure du der- nier segment de l’abdomen en carré transversal et deux fois échancré, ce qui forme trois angles égale- ment prohéminents. Long. 3 1. — larg. 1 l/9 1. — Mongolie. Au genre Lampronetes paraissent encore apparte- nir Lampyris dyluatia, Burchell-Laporte, et L. libani du dernier de ces auteurs. La première vient du Cap, l’autre de Syrie. 104, Lamprotomus orientalis, Falderman. Elytres et disque du corselet d’un brun-noirâtre, celui-ci lar- gement bordé de jaune blanchâtre; le dessous du corps, les pattes et l’écusson sont de cette dernière teinte. Femelle avec tous les segments de l’abdomen bordés étroitement de couleur testacée; élytres rudi- mentaires très courtes, mais distinctes; l’écusson grand prohéminent, semilunaire. çj long. 5 1. — larg. 2 1. — Ç long. 6 1. — larg. 2% 1. M. S:t P. Caucase occidental. La figure donnée de cet insecte dans la Fauna transcaucasica de Falderman est complètement mauvaise, l’insecte étant beaucoup plus large, et ayant les élytres parallèles et non atténuées. 19 105, Lamprotomus caucasicus, M., voisin du précé- dent, mais un peu plus petit, plus étroit et de teinte plus claire et plus jaunâtre. Corselet plus étroit. Ner- vure médiane des élytres plus fortement marquée. Dernier segment de l’abdomen presqu’elliptique, et faiblement sinué au milieu du bord postérieur. Long. 4 Va 1. — larg. 1% 1. Alpes du Caucase. (Kasbeck.) 106, Lampyris lusitanica, M. , voisine de la L. noctïluca avec laquelle on la confond souvent. Elle est de forme plus ramassée, plus parallèle, le corselet est plus grand. D’un brun noirâtre; dessous de l’ab- domen, bords du corselet et des élytres, extrémité de l’écusson, base des antennes, front, cuisses et jam- bes de teinte testacée. Nervures des élytres bien marquées. Taches transparentes de la partie anté- rieure du corselet très étroites. On remarque une prohéminence vers le milieu du bord latéral du der- nier segment supérieur de l’abdomen. Long. 5 1. — larg. 1% 1. Portugal et France méridionale. 107, Lampyris depressiuscula, M., taille et couleurs de la L. noctiluca, mais plus déprimée et plus élargie vers la partie postérieure des élytres. Angles posté- rieurs du corselet distinctement prolongés en arrière, deux taches blanchâtres lunaires à la partie antérieure, sur lesquelles se trouvent des petites taches oblongues transparentes. Dernier segment de l'abdomen comme chez la L. lusitanica. Femelle avec des élytres rudi- mentaires brunes, arrondies, d’une l/2 ligne de dia- mètre; écusson grand, large, avancé et tronqué à l’ex- trémité. çj long. 5 1. — larg. 2 1. — Ç long. 51/ 2 1. larg. 2% 1. Géorgie russe. 20 108, Lampyris costalis, M., voisine de la L. nocti- luca, mais de couleur plus noirâtre, surtout sur le corselet, qui ne présente de teinte testacée que les taches transparentes et les angles postérieurs. Le dessous du corps brunâtre. Nervures des élytres distinctes et plus nombreuses; angles postérieurs du corselet plus saillants et plus aigus. Long. 5 1. — larg. l3/4 1. Arménie. Il parait que c’est l’espèce que Faldermann a fait représenter dans sa Faunci Transcaucasica, tandis que la description qu’il en donne appartient à un insecte fort différent. 109, Lampyris cincta, M., taille et couleurs de la L. noctiluca, mais avec les élytres étroitement bordées de teinte testacée. Corselet plus élargi postérieure- ment. Partie supérieure du dernier segment de l’ab- domen plus triangulaire, et dont l’extrémité est plus prolongée; lobes plus droits. Femelle avec des élytres rudimentaires peu distinctes et de couleur tes- tacée, premier segment mésothoracique, ayant son bord postérieur droit. çj long. 5 1. — larg. 1% L Ç long. 5 1. — larg. 2 1. Tauride. 110, Lampyris noctiluca, L., forme parallèle de la Oripa ( Cantharis ) fusca. D’un brun noirâtre; dessous de l’abdomen, bords du corselet, front, cuisses et jambes testacées; suture vers l’écusson et bords exté- rieurs vers l’extrémité un peu plus claires que le reste du corps. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen transversal et prolongé en angle au milieu du bord postérieur. Lobes saillants, aigus. Le mâle ne luit pas et n’a pas de segments phosphorescents 21 sur l'abdomen. Femelle sans rudiments d’élytres, à premier segment mésothoracique élargi en arc posté- rieurement. — (5 long. 4 y2 1- — larg- 1 V2 — Ç long. 6 1. — larg. 2 1. — S:t Pétersbourg en Juin. Russie méridionale. 111, Lampyris longipennis, M., voisine de la L. noctiluca, mais plus atténuée en arrière, avec le cor- selet plus court, et plus large postérieurement; les élytres plus allongées à nervures plus distinctes. Tête et yeux plus petits. Long. 4 % 1. — larg. 1 % 1. Pyrennées orientales. 112, Lampyris limbata, M., plus petite que la L. noctiluca, avec les bords du corselet et des élytres d’une teinte testacée presque blanche. Nervures des élytres plus fortes. Corselet plus transversal et plus élargi postérieurement. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen plus prolongé en pointe. Lobes plus ‘saillants. Femelle sans élytres rudimentaires, avec les premiers segments mésothoraciques à teinte rosée et tout l’abdomen recouvert d'une pubescence très courte et grisâtre. Long. 4 1. — arg. l_y3 1. Géorgie russe. (Kakhétie.) 113, Lampyris brevicollis, M , couleurs de la L. noctiluca, mais taille plus petite, et surtout le corselet et les élytres plus courts; bords latéraux de ces dernières presqu’unicolores, nervures saillantes. Partie supérieure du dernier segment de l’abdomen triangu- laire et bien saillant; lobes aigus. Femelle sans rudiments d’élytres, mais avec une tache rougeâtre sur chaque angle postérieur du lrier et du 2:d seg- ment mésothoracique; bord du premier prolongé en angle; tous les bords postérieurs des segments de l’abdomen testacés. çj long. 3% 1. — larg. iy3 1. — Ç long. 4L — larg. 2 1. — Géorgie russe. 114, Lampyris thoracica, M., taille et couleurs de la L. noctiluca, mais à corselet plus court et les élytres plus larges à leur base; nervures plus fortes; lobes plus obtus. Femelle sans élytres rudimentaires, mais avec des taches d’un blanc jaunâtre aux angles posté- rieurs des deux premiers segments mésothoraciques, et sur les bords des derniers, vers l’extrémité de l’abdomen. Long. 4% 1. — larg. l4/5 1. Nord de la Sibérie orientale. (Tourkinsk.) 115, Lampyris obscur ella, M., forme de la L. nocti- luca, mais plus petite. Corselet moitié plus court, angles postérieurs plus droits; élytres plus allongées, nervures plus saillantes, (femelle sans élytres rudi- mentaires) granulées et faiblement pubescentes; tous les bords des segments de l’abdomen de teinte ‘claire plus ou moins rosée. Long. 4V3 1. — larg. 1 y3 1. Sibérie orientale. Outre les espèces citées plus haut, paraissent appartenir à ce genre: L. antiqua Brullée de Grèce, L. Sencki, Yillaret, d’Italie et L. conspicua, Gyllh., du Cap. 116, Lamprohiza? marginella, Hope, quatre fois plus grande que la L. splendidula et de couleur plus jaunâtre, surtout le dessous du corps et la suture des élytres. Taches transparentes de la partie antérieure du corselet moins marquées. Long. 6V2 L — larg. 3 1. Indes orientales. (Hvmalaja.) M. S:t P. 117, Lamprohiza? Mulsantii, Kiesenwetter, plus grande et surtout plus allongée que la L. splendidula , 23 et facile à distinguer par la couleur obscure de l’ab- domen; sans indices de segments phosphorescents. Long. 4 1. — larg. I1/ 2 1. Pyrennées orientales. 118, Lamprohiza splendidula, L., plus petite et surtout plus courte que la L. noctiluca; couleur plus noirâtre. Corselet transversal, avec une carène longi- tudinale sur le disque, angles postérieurs saillants et un peu coupés en dedans. Poitrine et pattes plus claires que le reste du corps. Femelle à élytres ru- dimentaires aussi fortement développées que chez les Phosphaenus, et qui permettent de voir un écusson trian- gulaire. Lobes des segments de l’abdomen arrondis et peu saillants. Long. 3% 1. — larg. 1% 1. Europe septentrionale et Alpes de la Carniole, de la Suisse et du Caucase. 119, Lamprigera Boyei, De Haan, forme d’un ovale arrondi, convexe. Couleur testacée; disque du corselet, élytres, antennes et pattes brunes. Long. 8 I. — larg. 4 1. Sumatra. M. S:t P. 120, Phosphaenus hemipterus, F., plus petit et sur- tout plus étroit et plus déprimé que la femelle de la L . splendidula; corselet plus allongé, noir, peu luisant, granulé. Corselet aussi long que large, côtés latéraux atténués antérieurement. Elytres deux fois plus lon- gues que larges, atteignant presque le bord extérieur du 2:d segment de l’abdomen. Long. 2% 1. — larg. 1 1. Saxe et Autriche. D’après Millier la femelle est plus petite, sans au- cune trace d’élytres et avec les antennes jaunâtres. 121, Phosphaenus brachypterus , M., voisin du pré- cédent, mais plus petit; corselet plus transversal, 24 presque rétréci vers les angles postérieurs; élytres moitié plus courtes et recouvrant à peine le dernier segment mésothoracique. Les articles des antennes plus courts. Long. 2 1. — larg. 2/3 I. Pologne et Russie occidentale. 122, Pygolampis quadrinotata , M., taille et forme voisine de celle de la L. splendidula, mais un peu plus ovale et le corselet plus allongé. De couleur testa- cée; yeux, les dix derniers articles des antennes, jambes, tarses et quatre taches placées en croix sur les élytres d’un brun noirâtre; une ligne claire sépare les deux grandes taches allongées qui occupent la base, ainsi que les deux plus petites qui touchent l’extrémité des élytres. Long. 3% 1. — larg. iy2 1. Antilles. (S:t Domingo.) 123, Pygolampis quadrimaculata, Laporte; très voi- sine de la précédente, mais un peu plus grande et plus dilatée vers les élytres. Les taches antérieures sont courtes, les postérieures plus grandes, mais n’at- teignent pas l’extrémité. Long. 3% 1 — larg. l2/3 1. S:t Domingo. (Haïti.) 124, Pygolampis interrupta, Mannh., voisine des précédentes par la forme et la taille surtout de la première, mais avec une seule tache oblongue un peu oblique sur chaque élytre, qui en occupe toute la longueur depuis l’angle huméral jusqu’à-peu-près l’ex- trémité quelle n’atteint cependant pas. Le dessous du corps est d’une teinte uniforme d’un jaune plus ou moins roussâtre. Long. 3% J. — larg. 1 2/3 1. Antilles. (Haïti.) 25 125, Pygolampis blanda, Déj., beaucoup plus pe- tite que les espèces décrites, mais de la même forme. D’un testacé clair roussâtre; élytres noirâtres avec tous les bords testacés, une tache sur le bord du pé- nultième segment de l’abdomen, les 9 dernier articles des antennes et les tarses fuligineux; yeux noirs; cor- selet rouge sur son disque. Long. 2% 1. — larg. 1% 1. S:t Domingo. 126, Megalophthalmus cinctus, M. , de la forme dé- primée des Lycides. D’un brun noirâtre; bords du corselet et des élytres en dessus et en dessous lar- gement d’un blanchâtre sale, écusson et suture de la même couleur; bord du chaperon de la tête, les yeux et l’abdomen d’un noir foncé, luisant. Elytres presque réticulées, avec la suture et trois nervures bien mar- quées sur chacune. Long. 3 1. — larg. 1 y6 1. — Colombie. A ce genre appartiennent encore: M. Bennetii Gray, melanurus Chevrolat-Lap., costatus Lap. et pro- bablement Lampyris Illigeri Kirby. 127, Amydetes apicalis, Germar, de la forme al- longée-parallèle des Telephorides. Testacée; yeux, base de l’écusson, extrémité des élytres, côtés de la poi- trine et une partie de l’abdomen noirs; antennes bru- nes, plus longues que la moitié du corps. Nervures des élytres saillantes. Long. 3V2 1. — larg. 11. — Brésil. 128, Amydetes fucata, Deyrolle, beaucoup plus grande que la précédente. Noire; corselet et poitrine bruns sur les côtés, ainsi que les antennes et les pattes. Corselet très transversal. Antennes pas plus 26 longues que la moitié du corps. Nervures et ponc- tuation des élytres peu prononcées. Long. 5 1. — larg. iy2 1. Brésil. S:t Catharina. M. G. Au même genre appartiennent encore: A. piumi - cornis, Latr., de l’Amérique équatoriale, A. Vigorsii, Leach, du Pérou et A. fastigiata, Illiger L) de Bahia. 129, Delopyrus Dregei, Déjean; une des petites espèces de Lampyrides, à forme des Lucioia, mais avec le corselet semilunaire, très peu convexe. Brun, bords du corselet et des élytres, écusson, poitrine et cuisses d’un testacé-roussâtre. Yeux noirs. Long. 3 1. — larg. 1 1. Cap de bonne Espérance. M. S:t P. Coléoptères receuillis dans la Mongolie Chinoise et aux environs de Pékin; par E. Ménétriés. B y a quelques années, l’Académie des sciences réçut du Département Asiatique un collection d’insectes qui avaient été rapportés par la Mission Russe; ces insectes avaient été récoltés dans les Steppes de la Mongolie chinoise et jusqu’aux environs de Pékin; je me proposai d’en donner un catalogue raisonné, et à cet effet j’attendais l'occasion de compléter cet ouvrage à l’aide de nouveaux envois. Aujourd’hui, j’ai dû céder à la prière qu’on m’en a faite, de donner la 1) Illiger a mentionné cette espèce dans le vol. VI de son Magasin ;pag. 342. 27 description des nouvelles espèces, ce dont du reste je m’acquitte avec plaisir. Necrophorus plagiatus, Nob. Minimus, ater, subtus flavescenti-pubescens; elytris punctatis, macula anteriore subrotundata usque ad margi- nem rufa ; palpis ferrugineis. Long. 6 1. (y compris l’abdomen). Larg. 2 1. (prise de l’extrémité des élytres). Cette espèce est jusqu’à présent la plus petite du genre. La tête est assez convexe, de forme triangulaire en avant, et d’un noir luisant; le chaperon est bordé de ferrugineux, ce qui est aussi la couleur de l’extré- mité des palpes; la tête est couverte de points im- primés peu serrés, une ligne longitudinale au dessus des yeux forme un bourrelet d’inégale épaisseur; le premier article des antennes est brun et pubescent; le cou ou prolongement de la tête simule un bourre- let couvert de points très fortement imprimés et très serrés. Le corselet est d’un noir luisant, de forme presque orbiculaire, se rétrécissant un peu avant l’ex- trémité où il s’arrondit, et présente une faible échan- crure au milieu de sa base; il est assez convexe et les côtés sont déprimés sur toute la moitié postérieure du corselet; il est couvert de points imprimés très serrés, et très marqués sur les bords. L’écusson est grand, un peu triangulaire, arrondi à l’extrémité, et pubescent sur les trois quarts antérieurs. Les élytres sont près du double plus longues que le corselet, plus larges à leur extrémité qu’à leur base, avec les 28 angles huméraux saillants; elles sont arrondies à l’ex- trémité et chacune est de plus échancrée près de la suture, au bord postérieur; elles sont d’un noir luisant, ayant chacune sur le milieu antérieur une tache d’un roux clair, qui remonte extérieurement jusqu’à la base de l’élytrc, et laisse ainsi la protubérance humérale noire; postérieurement cette tache est un peu sinuée, et vers le bord interne elle n’atteint pas tout-à-fait la suture; elles sont couvertes de points imprimés peu serrés, quoique assez marqués, et de plus l’on ré- marque sur chaque élytre deux côtes longitudinales peu sensibles; elles sont bordées de poils roussâtres. La poitrine présente sur les côtés une ligne roussâtre, qui parait être la continuation de la tache de l’élytre. Le dessous du corps, l’abdomen et les pattes sont d’un noir profond, avec une forte pubescence d’un roux clair, et chaque anneau de l’abdomen, en dessus comme en dessous est frangé d’un roux clair. Melolontha Mongolica, Nob. Oblonga, convexa, dilute-castanea albido-tomentosa; thorace subconvexo, lateribus rotundatis vix emarginatis; corpore lateribus maculis albidis obliteratis; pedibus in- crassatis castaneis. Long. 10 — 11 1. — larg. 5 — 5% 1. Ce hanneton est un peu plus petit que la M. vulgaris ou à peu-près de la taille du M. hippocastani, mais il m’a parru un peu plus court, surtout la fe- melle, un peu plus parallèle et plus convexe. Sa couleur générale est d’un châtain clair; il est en- tièrement couvert de poils d’un gris blanchâtre, ces poils sont très courts et assez serrés surtout sur l’abdomen. La tête par sa forme ressemble à celle de la M. vulgaris, mais sa couleur est châtain. Le corselet est de la dite couleur, mais il est plus convexe, et un peu plus long que celui de la M. vulgaris; les angles antérieurs sont saillants, sans être aigus; les bords latéraux sont arrondis et rentrent fort peu en dedans avant l’angle postérieur, ce qui lui donne une toute autre forme, et facile à saisir même à la pre- mière vue; les cils qui le bordent postérieurement sont roussâtres. L’écusson est de la couleur du reste du corps. Les élytres sont un peu plus courtes que celles de la M. vulgaris, moins étroites à la base, ce qui les fait paraître plus parallèles; elles sont ainsi que le corselet recouvertes d’un duvet très fin d’un gris blanchâtre; les côtes élevées sont moins saillantes que chez l’espèce comparative, et même les deux côtes extérieures sont à peine visibles. Le thorax est couvert de longs poils assez serrés, et un peu rous- sâtres. L’abdomen a une teinte générale de châtain un peu rosé, et couvert de très petits poils très ser- rés et blanchâtres; les taches latérales que l’on re- marque sur chaque anneau de l’abdomen sont, dans les deux sexes, peu sensibles et apparaissent beau- coup plus petites et blanchâtres, ressemblance que cette espèce présente avec la M. Anketeri. Les pattes sont entièrement d’un châtain rougeâtre, pubescentes, ayant les trois épines des jambes antérieures plus prononcées et noirâtres; les pattes postérieures, sur- 30 tout chez la femelle, m’ont parues plus épaises que chez l’espèce citée. Le hanneton de Mongolie est assez bien caracté- risé par sa teinte générale, par la structure de son corselet et enfin par la couleur de l’abdomen; il fait le passage de la M. vulgaris à VAnketeri. Hypsosoma Mongolica, nov. gen., nov. spec. Bypsosoma — vifroç altitudo, 6ojpa corpus. Caractères du genre. Menton mitréforme, à angles latéraux peu mar- qués, à échancrure antérieure peu profonde mais an- gulaire. Palpes labiaux peu saillants, dernier article tron- qué à l’extrémité. Palpes maxillaires assez saillants, presque fili- formes; dernier article plus épais que les autres et sécuriforme. Mandibules cachées dans l’inaction, à peine biden- tées à l’extrémité. Labre petit, caché dans le repos. Antennes filiformes; deuxième article court, troi- sième presqu’aussi long que les deux suivants réunis, les autres à-peu-près de même longueur entreux, un peu dilatés en dedans, les deux derniers un peu plus courts et tronqués obliquement; le pénultième presque globuleux, le dernier se terminant en pointe. Uépistome assez avancé, s’arrondissant antérieu- rement. Les yeux transverses et peu saillants. ei Le Prothorax ou corselet assez convexe, trans- versal, échancré antérieurement et rétréci près de la base. L’écusson petit et formant un bourrelet. Les élytres un peu déprimées, un peu moins larges à leur base que clans leur milieu, et s’allon- geant en pointe; la base est rebordée en bourrelet et les bords latéraux forment une carène arrondie. L’abdomen est convexe. Les pattes sont assez grêles, les cuisses sont faiblement renflées. Ce genre appartient à la tribu des Tentyrides et est assez voisin du genre Homala, Esch., Thalpophila, Sol., mais il s’en distingue surtout par la forme de son corselet et de ses élytres; l’échancrure du men- ton est plus anguleuse, les mandibules sont à peine bidentées, et les antennes ont leurs deux der- niers articles plus courts que les autres et plus globuleux. Hypsosoma Mongolica, Nob. Nigro-obsbura, subtus violaceo-micans ; capite tho- raceque punctis densis longioribus; thorace transverso con- vexo, posierius angustato, angulis posticis redis; elytris subdeplanatis , elongato - ovatis , valde acuminatis, crebre punctatis, lateribus bicarinatis subrugosis. Long. 5 1. — larg. 2 1. Cet insecte, par son habitus , s’éloigne du genre auprès du quel j’ai cru devoir le placer. Il est en général d’un noir mat, qui prend un léger reflet violet en dessous; les palpes et les tarses 32 sont bruns. La tête est assez grosse en proportion, assez avancée et recouverte, ainsi que le corselet, de points imprimés de forme allongée, et très serrés; elle est yn peu convexe postérieurement et un peu dé- primée en avant, où l’on remarque à l'extrémité une impression transversale. Le corselet est plus large que long, échancré antérieurement, coupé presque carrément postérieurement; les bords latéraux sont un peu déprimés, arrondis, puis se rétrécissent vers la base; les angles antérieurs sont assez prohéminens et arrondis, les postérieurs sont aigus; il est assez con- vexe et présente un très léger bourrelet en avant et en arrière. Les élytres sont à leur base un peu moins larges que le corselet, s’élargissant ensuite sur les côtés, puis se rétrécissant fortement et sont ter- minées en pointe arrondie; leur bord antérieur forme bourrelet, et le bord latéral une carène arrondie; puis, près de celui-ci et intérieurement se voit une ligne élevée qui n’atteint pas l’extrémité, et prend naissance à la protubérance humérale; enfin l’on re- marque sur la moitié antérieure des élytres quelques lignes élevées peu marquées, qui s’oblitèrent même tout-à-fait près de la suture; elles sont couvertes de point ronds imprimés, très serrés mais moins marqués vers la suture que près des bords latéraux, où ils se confondent presque entr’eux. Le dessous du corps est couvert de points imprimés très serrés, qui sont plus marqués sur le corselet inférieur ou thorax, et très peu marqués au contraire et moins serrés sur l’abdomen et les cuisses. 33 Melanesthes maximus, Nob. Niger, subnitidus, antennis palpis tarsisque rufo- piceis ; capite anguloso-marginato, thoraceque crebre punc- tatis ; thorace latissimo, antice raide emarginato, lateribus explanato-marginatis ; elytris subovatis, convexis, granulis minutis numerosis scabris. Long. 5 — 5 Va 1. — larg. 2%— 2% 1. Cette espèce a beaucoup de rapport avec le M. laticollis, Falderm., Bullet. de la Soc. des Natural. de Moscou, 1835, p. 167, mais elle est presque du double plus grande; la couleur générale est d’un noir un peu luisant; l’échancrure de la tête est assez profonde et plus anguleuse; la ponctuation de la tête et du cor- selet est à-peu-près la même, mais les points m’ont parrus plus distincts et plus profonds. Le corselet est du double plus large que la tête, très échancré antérieurement avec les bords latéraux fortement arrondis, déprimés et à peine relevés (tan- dis qu’ils le sont fortement chez le M. laticollis ); les angles antérieurs sont très prohéminents et leur pointe est arrondie; les angles postérieurs sont peu visibles; le long du bord postérieur, et près de celui-ci, longe un sillon profond, échancré au milieu en forme d’aco- lade, qui remonte un peu vers le quart de la lon- gueur du corselet, de manière à former à cet endroit une fossette, puis ce sillon se continue, mais est moins large jusqu’à l’angle postérieure, ce qui fait paraître le corselet bordé postérieurement d’un bourrelet échancré. Les élytres sont à-peu-près de la longueur du corse- let, mais depuis leur tiers postérieur, où elles sont 3 34 déprimées, elles se rétrécissent jusqu’à leur extrémité, elles sont assez convexes et recouvertes de très pe- tits points élevés, très serrés et placés irrégulière- ment; ces points, un peu triangulaires apparaissent plus saillants sur la moitié postérieure de l’élytre, tan- dis que près de la suture ils s’oblitèrent presque tout- à-fait; chez certains individus on apperçoit les traces de sillons longitudinaux. En dessous l’insecte est très fortement ponctué, et sur les côtés inférieurs du cor- selet, on remarque des rides longitudinales très mar- quées; les deux premiers articles de l’abdomen et la base du troisième ont également sur toute leur sur- face des rides longitudinales moins saillantes et très serrées; le bord postérieur des deux avants derniers articles ont dans leur milieu une bordure roussâtre. Les jambes sont couvertes de tubérosités anguleuses et épineuses; les antérieures sont élargies, déprimées, puis échancrées à leur bord externe, mais cette échan- crure est terminée à chacune de ses extrémités, par un tubercule moins allongé que chez le M. laticollis, et l’on remarque quelquefois un ou deux autres plus petits, situés sur le milieu de cette échancrure. La bouche est roussâtre, les antennes sont brunes avec i’extrémité plus claire. Les tarses sont d’un brun- roussâtre. Blaps granulosa, Nob. Atra subopaca alutacea; thorace subquadrato, dense aut rugoso-punctato, lateribus explanato-marginatis ; elytris subovatis, apice productis, prope suturam subtilissime stria- tis , punctis minutis numerosis scabriusculis. Long. 9 1. — larg. 4V2 1. 35 Cette espèce se rapproche beaucoup de la B. gramlata, Gebl., par la forme et la grandeur, mais il est facile de l’en distinguer: le corselet a ses bords latéraux plus largement rebordés, et les points des élytres sont un peu en dents de râpe. La tête est assez allongée et moins échancrée en avant que la B. granulata, Gebl; elle est couverte de points imprimés plus serrés et moins profonds sur le derrière de la tête qu’antérieurement. Le corselet est presque carré, s’arrondissant antérieurement, où il est plus échancré que chez l’espèce comparative; il s’élargit un peu dans son milieu, et il est coupé à peu-près carrément à son bord postérieur; il est très peu convexe dans son milieu, et les bords latéraux sont relevés; les angles antérieurs sont nuis, les pos- térieurs sont sensibles mais arrondis; il est tout cou- vert dè points imprimés très serrés et qui, sur les côtés du corselet, se confondent souvent entr’eux; sur le milieu on remarque une ligne courte, élevée et lisse. L’écusson est petit, large et couvert d’une pu- bescence roussàtre qui s’étend surtout le long de la base du corselet. Les élytres commencent à se di- later à partir de leur base, et se rétrécissent plus subitement à leur extrémité, où elles sont terminées en un prolongement dont les bourrelets, qui forment la pointe de chaque élytre, sont écartés entr’eux dans toute leur longueur; elles sont peu convexes, et cou- vertes d’une granulation écailleuse, à forme peu pro- noncée; on remarque en outre des points élevés, ter- minés par une légère pointe dirigée en arrière, ce qui les fait paraître un peu en dents de râpe; ces 36 points sont du reste petits, très serrés et irrégulière- ment placés, si ce n’est sur la moitié interne de chaque élytre, où ils paraissent se placer entre des lignes finement imprimées, quoique peu marquées. Le dessous du corps est couvert de points imprimés très serrés et qui se confondent quelquefois entr’eux; les points qui recouvrent les pattes sont plus gros, plus marqués et moins serrés, il parait sortir un poil de chacun; les tarses sont en dessous couverts de poils roussâtres. Cette espèce se trouve aussi à Irkutsk. Mylabris famelica, Nob. Villosa, nigra nitida; elytris fulvis, macula lineari puncto ad basin , fascia media, macula punctoque ad api- cem atque apicali nigris. Long. 7 1. — larg. 2x/2 1* Cette espèce est plus grande que la M. 1A- punctata; tout le corps est d’un noir luisant, fortement poilu, les élytres sont d’un jaune fauve avec les bandes noires. La tête est fortement déprimée en avant, assez convexe en arrière, couverte de points imprimés très serrés, mais qui ne se confondent pas entr’eux; elle est couverte de poils noirs assez longs; les yeux sont d’un noir mat; les antennes ont leurs derniers articles couverts d’une très courte pubescence grisâtre. Le corselet est plus long que large, plus étroit en avant qu’à la base; il est convexe, avec le bord postérieur, un peu en bourrelet réfléchi, et fai- blement échancré dans son milieu; il est d’un noir 37 luisant, couvert des points enfoncés très serrés, mais qui ne se confondent pas entr’eux; il est couvert de poils assez longs et noirs. L’écusson est de forme orbiculaire, se rétrécit vers son tiers antérieur; il est moins luisant et fortement ponctué. Les élytres sont assez allongées, et s’élargissent insensiblement depuis leur base jusqu’à l’extrémité, où chaque élytre se ter- mine en s’arrondissant; elles sont d’un jaune fauve, couvertes de points profonds très serrés et qui se confondent entr’eux; l’on voit de plus sur chacune deux lignes longitudinales élevées; une bande étroite occupe la base des élytres, d’un côté elle entoure l’écusson et se termine en pointe derrière celui-ci, de l’autre cette bande se prolonge un peu le long du bord externe en s’élargissant, et touche le plus sou- vent à un gros point qui s’étend jusque près de la suture; vers le milieu de l’élytre est une bande trans- versale irrégulière, qui ne touche ni le bord externe ni la suture, et parait formée de deux taches réunies; près de l’extrémité se trouve une tache à peu-près ronde, mais fortement échancrée en avant; entre celle-ci et la suture se voit un petit point rond qui se trouve souvent réuni à la tache, chez les individus du Caucase, ce qui n’est pas le cas chez les exem- plaires provenant de la Chine; toutes ces bandes et taches sont noires; enfin l’extrémité de chaque élytre est bordée étroitement de noir. Le corps est d’un noir luisant fortement ponctué et couvert de poils assez longs et noirs; les pattes sont d’un noir luisant, couvertes de points très serrés et de poils éparses, courts et grisâtres, indépendamment d’autres longs 38 poils éparses que Ton y remarque çà et là; les cro- chets des tarses sont roussâtres. Parmi les individus reçus de la Chine, un seul était noté comme pris à Pékin. Les individus que je trouvai sur les montagnes du Caucase ne diffèrent presque pas de ceux envoyés de la Chine, et si je n’ai pas décrit cette espèce précédamment, c’est au dire de M. le Comte Déjean, qui la regarda comme une variété de la M. 1 4-punctata, ainsi qu’on peut le voir dans la dernière édition de son Catalogue, page 245. Dorcadion exaratum, Nob. Crassum, aterrimum nitidum, glabrum, subtus pu- bescens; thorace punctato-rugoso bituberculato ; elytris seœ- sulcatis. Long. 7—9 1. — larg. 3l/2 — 4 1. Il est de la grandeur du D. corpulentum, Man- nerh., et à peu-près de la même forme, le mâle est un peu moins large et plus allongé; sa couleur est d’un beau noir vernissé sur les élytres et sous le corps. La tête est forte et déprimée en avant, elle est couverte de gros points enfoncés, très serrés, qui se confondent entr’eux sur le dessus de la tête entre les antennes; elle présente postérieurement une ligne longitudinale courte et fortement imprimée, qui part de la base et n’atteint pas le milieu de la tête; de chaque côté de cette ligne, et près du corselet, se remarque une place lisse et sans points imprimés; les mandibules sont lisses à l’extrémité; le premier article des antennes est asses long, robuste, d’égale grosseur 39 dans toute sa longueur, mais il s’amincit subitement à sa base vers le bord externe, il est fortement ponctué, tandisque les autres articles le sont beau- coup moins profondément. Le corselet est d’un noir moins brillant que les élytres, il est de la largeur de la tête, un peu moins large dans son milieu, où il est armé d’une épine à son bord externe; il est très for- tement rugueux; la ligne longitudinale est sensible, et l’on remarque sur le milieu du corselet et de chaque côté un tubercule peu saillant chez le mâle, et quel- quefois un troisième placé près de la base. L’écus- son est large, arrondi postérieurement et lisse. Les élytres sont de forme ovale allongée chez le mâle, et elles sont plus larges chez la femelle, et de plus assez convexes; elles se terminent en s’arrondissant chacune séparément; l’angle huméral est très saillant, quoique arrondi; sur chaque élytre on compte trois carrènes fortement prononcées, et les intervalles sont plus pro- fonds chez la femelle; il est à remarquer que chez le mâle la carrène du milieu de chaque élytre s’oblitère quelquefois presque tout-à-fait; le bord externe de l’élytre est limité par une carrène étroite et tran- chante; la suture est saillante et forme même une fine ligne élevé; les élytres sont chez le mâle couvertes de points imprimés très serrés, qui se confondent entr’eux sur les côtés élevés, tandis que chez la fe- melle, ces points sont moins serrés, moins profondé- ment imprimés et souvent même visibles qu’avec une loupe. Les pattes sont faiblement rugueuses et cou- vertes d’une pubescence d’un roussâtre clair, surtout sur les jambes et les tarses; l’abdomen parait lisse 40 et couvert également d’une légère pubescence, sur- tout à l’extrémité des anneaux chez les mâles, où les poils sont plus serrés. Chrysomela variolosa, Mannerh. Dej., Catal., 3:e édit., p. 425. Obovata, purpureo-violacea splendens; thorace lateri- bus incrassato; elytris punclis impressis irregulariter dis - tantibus in sérié disposais ; antennarum articulis â-primo- ribus fulvis. Long. 3— 3 V2 1. — larg. 2—2% 1. Cette espèce est très voisine de la C. perforata, Gebl., in Ledebur’s Reise, T. III, Appendix, à laquelle peut-être faudra-t-il rapporter la C. purpurata, Fald., Bullet. des Natur. de Moscou, 1833, T. VI, p. 70, — qui à en juger par la description est au moins une espèce des plus voisines. La couleur de notre espèce la fait de suite dis- tinguer, et sur plus de 30 exemplaires que j’ai à ma disposition, aucun ne m’a offert des différences sen- sibles entr’eux; tous sont d’un beau violet pourpré brillant, et sur le milieu des élytres, on voit quelque- fois un faible reflêt verdâtre, selon les inflexions de la lumière, tandis que la C . perforata, Gebl, a les élytres d’un vert brillant à reflêt violet, et les points imprimés sont moins serrés et restent d’un violet pourpré n’importe la couleur de l’élytre. La tête est finement ponctuée, et l’impression courte entre les an- tennes est moins profonde; les antennes sont d’un brun foncé, à l’exception des quatre premiers articles qui sont fauves. Le corselet est parfaitement sem- 41 blable à celui de l’espèce comparative et de même, chez certains individus, il brille de reflets verdâtres selon la lumière; il est rebordé, et sur les côtés on voit de gros points imprimés qui se confondent sou- vent entr’eux surtout près du bourrelet latéral; sur le reste du corselet l'on remarque des petits points im- primés, qui sont moins serrés sur le milieu. Les élytres ont à peu-près la même forme que celles de la C. perforata, et m’ont parru un peu plus compri- mées; elles sont couvertes de gros points imprimés plus serrés, plus irrégulièrement disposés en lignes, et non rapprochés deux à deux comme chez l’espèce citée plus haut; enfin chez notre espèce l’éloignement entre les points est très inégal, et quelquefois même ces points sont si rapprochés et réunis par de plus petits, qu’ils figurent une place rugueuse; les inter- valles sont couverts de points irrégulièrement placés qui sont plus petits mais plus visibles que chez la C. perforata, de sorte que les élytres de notre espèce semblent au premier abord beaucoup moins lisses, puisque les points sont en général plus grands et plus serrés; chez quelques individus où ces lignes de points sont un peu disposées par paires, l’on voit l’intervalle un peu en côte élevée. En dessous la teinte verdâtre domine quelquefois, mais les pattes sont toujours d’un violet pourpré; les tarses sont grisâtres, et le dessous est d’une teinte plus jaunâtre. Cette espèce se trouve aussi à Kiachta. 42 Notices. Meligetiies viridescens cause beaucoup de dégâts aux fleurs des arbres fruitiers, surtout aux pommiers, en empêchant la fructification. Anobium striatum dévaste les cerceaux en bois de saule, dans les magazins de droguéries. II les réduit complètement en poudre. Anobium paniceum ronge la racine de Y Anaetum phoeniculum dans les mêmes endroits que le précé- dent, faisant des galleries verticales. (Communication de M. Reer.) Tenebrio molitor, mange avec beaucoup d'avidité d’autres insectes, par ex. les Phryganides, qu’il sait attrapper vivantes. Bruchus seminarius hiberne comme insecte parfait dans les graines de Y Orobus tuberosus . Blatta germanica, quoique nuisible dans nos cui- sines, est un insecte utile, détruisant les teignes et autres insectes destructeurs. J’ai eu l’occasion d’ob- server comment la Blatta attaque la teigne et après l’avoir mordu à la poitrine, la rend incapable de s’en- voler puis lâchant sa proie, court autour et se jette ensuite sur le papillon, finissant par le tuer et le dévorer. Calliptamus italiens. La plante préférée à toutes les autres, par cette sauterelle est la Hypochoeris ma- culata, L., MoKoiafî. C’est donc cette plante qu’il faut détruire de préférence dans le voisinage des champs de blés. (Communication de M. Leon Narichkine.) 43 Bombyx mon. Comme surrogat de nourriture poul- ies vers-à-soie on a maintes fois proposé les feuilles de laitue, de différentes espèces de Scorzonera et d’autres plantes qui croissent spontanément en Eu- rope, mais les expériences n’ont pas toujours prouvé l’efficacité de ces moyens, puis on a essayé de sé- cher et de pulvériser les feuilles du mûrier, pour en saupoudrer les feuilles de Scorzoneres. Ce moyen a beaucoup mieux réussi. (Communication de M. Mé- nétriés.) Butalis pyrophagella, Kollar. D’après des exem- plaires types reçus de M. Kollar lui même, cette es- pèce est synonyme de la Butalis cerealella, F. Chloraps Hespini, Guérin, parait-être le même que le Chl. taeniopus, Meigen. La poudre, dite persane, contre les insectes, et qui se fait principalement des Pyrethrum roseurn et P. cau- casicum, s’est montrée très efficace contre les Phaedon et leur larves qui dévastent les jeunes plantes du chou. On tamise un peu de cette poudre sur les plantes attaquées, ce qui fait mourir tous les insectes qui s’y trouvent. (Communication de M:r Schyd- lovsky.) On a également réussi en employant cette même poudre dans les serres chaudes, dans le but de préserver les pêchers contre l’attaque nocturne des Otiorhynchus. On jette un peu de cette poudre au- tour du tronc, près de la racine, de sorte que l’in- secte n’est pas en état de grimper de la terre sur le tronc. (Communication du Général Zacharjevsky.) U Un poison très actif pour les mouches de nos chambres ( Musca domestica) est le Cobalt jette dans de l’eau sucrée. (Communication de M. Reer.) Pour préparer les larves, voici une méthode fort recommendable: C’est de les tuer par la chaleur et de continuer d’entretenir cette dernière jusqu'à ce que la larve sèche, entièrement. (Communication de M. 1. Kouschakevitsch.) Météorologie Entomologique pour S:t Pétersbourg. 3 Juillet. Phaedon cochleariae i. c. Mycetophagus 4-rnaculatus. Mystax azurea. Rtiyncophila bimaculata. 4 Juillet. Microgaster globatus. Mystax longicorms. 5 Juillet. Hyponomeutha evonymella. 8 Juillet. Larves de la Pontia brassicae commen- cent à se transformer en chrysalide; chez les indivi- dus qui nourissent à leurs dépens, des larves cVIch- neumonides , ces dernières sortent du corps et se trans- forment en peu de minutes en cocons. 10 Juillet. Tilia europaea en fleur. 11 Juillet. Hemitelus tristator ? sort des cocons, formés par les larves qui rongent l’intérieur du corps de la larve de la Pontia brassicae. 12 Juillet. Criocephalus rusticus. Ribes rubrum commence à mûrir. 14 Juillet. Tenebrio molitor en quantité, présage sûr de pluie. 45 16 Juillet. Pluie le matin. L’influence cholérique dans l'air se soutient. 17 Juillet. Pluie et orage, mais peu déclairs. Nouveautés. Carphurus transparipennis , Motsch., plus petit que XAxinotarsus pulicarius et proportionellement plus court, plus large et plus bombé, noir, avec le corselet rous- sâtre. Elytres marquées sur toute la motié posté- rieure d’une teinte blanchâtre, comme transparente. Seulement des femelles. Indes orientales. Carphurus nigripennis, Motsch., plus grand que le précédent, avec les élytres et les quatre cuisses pos- térieures noires. Abdomen beaucoup plus long que les élytres, noir à l’exception du pénultième segment, qui est jaune comme la tête et le corselet. Mâle. Indes orientales. Helsingfors, Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1854. Imprimatur: H. Molander. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1854. 1 Mars. Motschulsky, Lampyrides (fin), id. Coléoptères du nord de la Chine, id. Sur l’Anthrenus museorum. Obert, sur la larve et la chrysalide de la Cerandria cornuta. Nouveautés. Lampyrides par V. de M. (Fin.) 130, Delopleurus fuscus, M., pas plus grand qu’une Anaetia praeusta, F., mais plus étroit. Couleur d'un brun jaunâtre, avec les bords du corselet, les pattes et les antennes testacées. Yeux grands, noirs. Tout le dessus couvert d’un poil cendré, peu serré. Corselet comme chez les Luciola, mais plus transversal et plus plane. Elytres presque réticulées, nervures très peu visibles. Long. l2/3 1. — larg. % 1. Du Musée de Berlin, recueilli par le D:r Peters à Tette sur les côtes de Mozambique. 131, Curtos mongoliens, M., forme des Luciola, mais applati sur le dos, avec la nervure latérale des chaque élytre élevé en côte saillante. De cou- 4 48 leur testacée très claire; tête, yeux, abdomen, ailes et l’extrémité des elytres noirs. Ces dernières couvertes de gros points épars. Long. 21/3 1. — îarg. 1 1. Mon- golie et Chine boréale. 132, Colopiiotia praeusta, Eschscholtz, d’un tes- tacé très pâle; tête et extrémité des élytres noire; base et extrémité des antennes et des tarses de teinte fuligineuse. Ponctuation des élytres fine et serrée. Long. 3V4 1. — larg. iy3 1. Iles Philippines. Luciola Laporte. a, espèces de couleur' plus ou moins testacée sur les élytres. 133, Luciola testacea, M., petite, assez parallèle. D’un testacé clair, avec la tète et l'extrémité des élytres noires; dessous du corps, jambes, tarses et antennes rembrunies. Ponctuation des élytres bien marquée et serrée. Dernier segment de l’abdo- men formant au milieu un triangle très saillant; seg- ment pygidal échancré. Long. 21/3 1- — larg- % 1- Indes orientales. 134, Luciola japonica, Thunberg; forme et taille de la L. italica, mais entièrement d’un testacé clair, avec les yeux, le dessus de la tête, le bord extérieur du 5:ième segment de l’abdomen et deux petites ta- ches à la base et vers l’extrémité des élytres noirs; celles-ci sont un peu brunâtres, ce qui fait ressortir la couleur claire des bords, de la suture et de l’écus- son; parties de la bouche, antennes et tarses rem- brunies. Sur le milieu du corselet on voit les ves- tiges de deux petites taches brunâtres. Elytres régu- lièrement ponctuées en stries, quatre nervures dis- 49 tinctes et claires. Long. 3 1. — larg. 1 %. 1. De la Iaponie. M. S:t P. 134, Luciola vespertina, Fôrster-L., plus grande et surtout plus large que la L. italica, d’un jaune roussâtre presque transparent, luisant et recouverte de poils grisâtres peu serrés; tête, ailes et l’extrémité des élytres noirâtres; yeux et front très noirs; par- ties de la bouche, antennes et tarses fuligineux. — Ponctuation des élytres irrégulière, nervures peu mar- quées. Avant-dernier segment du dessous de l’ab- domen profondément échancré en triangle, le dernier de même mais beaucoup moins fortement. Long. 3 L/2 L — larg. iy2 1. Indes orientales. M. Laporte place comme synonyme de cette es- pèce la L. vespertina, F. 136, Luciola capensis, F., taille de la L. noctiluca, mais plus ovale et plus convexe. D’un testacé clair; élytres grises à bords jaunes, yeux et tarses noirs, antennes, palpes et jambes antérieures moins foncées. Ponctuation des élytres bien marquée et irrégulière, recouverte de poils grisâtres peu serrés; nervures peu distinctes. L’avant-dernier segment du dessous de l’abdomen largement découpé en arc et marqué en dedans du bord extérieur d’une ligne parallèle; seg- ment pigydal triangulaire. Long. 5 1. — larg 2 1. Cap de bonne Espérence. M. S:t P. 137, Luciola exoleta, M. B., *) taille et forme de la précédente, mais de couleur plus grise sur le mi- lieu du corselet, des élytres et du dessous du corps. 1) M. B. signifié Musée de Berlin. 50 Pubescence plus épaise et plus cendrée. Long. 43/4 1. — larg. l4/5 1. Tette Mozambique de la récolte du Docteur Peters. Lampyris apicalis, Eschsch., 1 *) Luciola melanura, Lap. du Sénégal, et Luciola Goudotii , Lap. de Mada- gascar, appartiennent à cette division. 6. Espèces de couleur plus ou moins noire sur les élylres. f, forme convexe ramassée , un peu dilatée postérieurement. 138, Luciola circumdata, M., également de la forme ovalaire et convexe des précédentes, mais de couleurs plus foncées. D’un noir brunâtre; corselet, écusson et tous les bords des élytres, ainsi que la poitrine, les cuisses et la base des jambes d’un tes- tacé roussâtre; tête et yeux noirs. Ces derniers avec des impressions qui forment des héxagones plus ou moins réguliers. Dernier segment du des- sous de l’abdomen découpé de chaque côté du bord extérieur, ce qui fait avancer un peu la partie du milieu et recouvrir la base du segment pigydal, qui a la forme d’une lame obtuse. Elytres presque ponctuées en stries, nervures distinctes. Long. 4 1. — larg. 2 1. Indes orientales. 139, Luciola mehadiensis, Dahl., forme ovalaire assez large et convexe des précédentes. D’un rouge jaunâtre assez vif; tête et élytres noires, luisantes; antennes, palpes, tarses et le 4:ième segment de l’ab- domen rembrunies. L’avant-dernier segment de l’ab- 1) Les espèces d’Eschscholtz sont décrites dans ses ” Entomo - graphien.” 51 domen découpé en triangle sur son milieu, chez la Ç, le dernier segment échancré. Elytres un peu élargies postérieurement, rugueuses, nervures distinctes. Long. 4% 1. — larg. 2V5 1. Hongrie méridional (Bannat) et Turquie. 140, Luciola collaris, M., plus allongée, plus étroite et moins convexe que la L. mehadiensis. Corselet moins dilaté sur les côtés, presqu’en demi-cercle, sur- tout chez le mâle; ponctuation plus prononcée; angles postérieurs plus arrondis et moins saillants. Ecusson plus triangulaire, extrémité pointue. Elytres plus pa- rallèles, nervures plus distinctes. Tout l’abdomen, à l’exception des segments phosphorescents, d’un noir luisant, ainsi que la tête, les yeux et les élytres. L’a- vant-dernier segment de l’abdomen faiblement sinué, chez la Ç, le dernier est échancré. ç Long. 3% ]. — larg. 1% 1. <5 Long. 4% I. — larg. 1% 1. Des parties occidentales de la Russie méridionale. 141, Luciola minuta, M., très voisine par la forme et les couleurs de la L. mehadiensis, mais quatre fois plus petite, étant ainsi une des plus petites espèces du genre. D’un noir brunâtre, avec l’écusson, le cor- selet, la poitrine, les cuisses et les jambes d’une teinte testacée plus ou moins rougeâtre. Elytres aussi forte- ment ponctuées que le corselet, à nervures peu distinctes. Echancrures sur le bord extérieur des derniers seg- ments du dessous de l’abdomen peu prononcées. Long. 2 1. — larg. 1 1. Dalmatie? ff. Forme peu convexe , allongée. o, corselet unicolor. 142, Luciola lusitanica, Charpentier. D’un noir un peu brunâtre; corselet, écusson, poitrine et cuisses d’un jaune roussâtre; antennes, jambes et tarses rem- brunies. Long. 4 — 5 1. — larg. I1/ 2 — l4/5 1. Por- tugal et généralement l’Europe méridionale jusqu’au Caucase. Les Lampyris italica F. et Colophotia mingrelica Mannh. appartiennent à cette espèce. 143, Luciola mingrelica , Mannh., elle atteint à peu près la taille de la L. lusitanica, mais s’en distingue facilement par son corselet, plus étroit, plus fortement ponctué et moins luisant; les côtés latéraux sont cou- pés obliquement vers la tête; les angles postérieurs plus saillants et dirigés latéralement. Ecusson plus triangulaire. Long. 4 — 1. — larg. il/2 — l4/6 1. Min- grélie et Hongrie. 144, Luciola caucasica, M., plus petite et plus déprimée que la précédente, ayant les mêmes couleurs à l’exception des tarses qui sont plus clairs. Corse- let plus court, côtés latéraux plus fortement atténués antérieurement, moins arqués, angles postérieurs plus saillants; ponctuation plus forte. Long. 3 1. — larg. 1 3/5 1. Montagnes du Caucase. Peut-être est-ce une simple variété de la L. min- grelica, Mannh. 145, Luciola obtusangula, M. , taille et couleurs de la Luciola caucasica , mais facile à distinguer de toutes ses congénaires par les angles postérieurs du 53 corselet courts et très arrondis; côtés latéraux arqués; ponctuation plus forte et plus serrée que chez la L. lusitanica. Nervures des élytres peu marquées. Long. 3 1. — larg. ll */5 1. Italie et Tauride. M. Villa m’a donné un exemplaire de cette espèce sous le nom de L. italica, qui provenait des environs de Milan. 146, Luciola indica, M., plus petite que les pré- cédentes ayant des couleurs analogues. Segments phosphorescents de l’abdomen parsemés de petits points de teinte foncée; le dernier segment forte- ment découpé de chaque côté et avancé en lamelle fourchue et couvert de poils. Corselet fortement ponctué et coupé carrément à la base, ayant les angles posté- rieurs aigus et peu saillants. Long. 2 1. — larg. 3/4 1. Indes orientales. Outre ces espèces, viennent encore: Luciola vit- tata, Lap. de lava, Luciola madagascarius ? Guérin, Lampyris australis F., Luciola marginipennis 1) Guérin, L. ruficollis Guérin et L. Guerini Lap., les trois der nières de la Nouvelle-Guinée. oo, Corselet avec une tache noire plus ou moins apparente au milieu. 147, Luciola cruciata, De Haan; forme et taille de YOripa ( Telephorus ) dispar. D’un noir grisâtre; cor- selet de couleur rosée avec une tache cruciforme 1) Les espèces de Guérin-Meneville sont décrites dans le Voyage autour du Monde du Capitaine Duperrey et dans son Magazin d’Ento* mologie. 54 noire au milieu; base des cuisses jaunâtre. Angles postérieurs du corselet aigus et saillants. Dernier segment du dessous de l'abdomen échancré de chaque côté, triangulaire au milieu. Long. 4*/3 1. — larg. l1 2/3 1. lava. M. S:t P. 148, Luciola italica, L., plus petite que la pré- cédente, dont elle a la forme allongée. *) Couleur moins foncée, tache noirâtre sur le corselet, arrondie, placée sur la partie antérieure, mais n’atteignant aucun des bords; suture et côtés des élytres, poitrine, base des antennes et pattes plus claires et plus testacées que le corselet. Celui-ci transversal, à côtés latéraux très peu courbés et atténués en avant, base deux fois sinuée, angles postérieurs obtus mais saillants; toute la surface est criblée par une ponctuation grossière et très forte. Ecusson un peu parallèle et arrondi à l’extrémité, de couleur plus ou moins brunâtre. Elvtres rugueuses. Dernier segment du dessous de l’abdomen faiblement sinuée au milieu et de chaque côté. Long. 3% 1. — larg. iy4 1. Italie et le littoral de la mer Adriatique. 149, Luciola illyrica , Dejean, à peu-près de la taille, de la forme et des couleurs de la précédente, mais avec la tache noirâtre élargie et adossée au bord antérieur du corselet. Celui-ci plus court, plus distinctement arrondi sur les côtés, angles postérieurs moins saillants; écusson plus triangulaire, moins ar- rondi à l’extrémité. Dernier segment du dessous de 1) Charpentier l’a figurée dans ses ”Horae entomologicae”, mais évidemment trop courte, Je corselet trop long et les angles postérieurs de ce dernier trop aigus. 55 l’abdomen triangulaire et un peu échancré à l’extré- mité. Long. 3 1. — larg. 1 1. Ulyrie. Peut-être variété seulement de la L. italica. 150, Luciola suturalis, Ménétriés, très voisine de la L. illyrica, par sa taille, sa forme et ses couleurs, mais avec un corselet moins transversal, plus con- vexe, plus profondément ponctué, les angles posté- rieurs moins saillants, la tache du milieu prolongée postérieurement en deux lignes élargies vers la base. Long. 3 1. — larg. 1 1. Turquie. (Constantinople.) 151, Luciola pedemontana, Bonelli-Dej., également très voisine des précédentes par la taille, la forme et les couleurs, mais à poitrine, antennes, jambes et tarses plus rembrunies; corselet à tache moins dis- tincte, plus transversale. La forme de ce dernier est plus courte, les bords latéraux un peu arqués, la base très fortement échancrée de chaque côté, ce qui fait appercevoir bien distinctement les angles postérieurs, qui sont arrondis. Dernier segment du dessous de l’ab- domen triangulaire, arrondi très faiblement sinué de chaque côté et échancré au milieu. Bordure latérale jaune des élytres très peu marquée. Long. 3 1. — larg. 1 1. Italie septentrionale. (Piémont.) 152, Luciola pontica , M., plus courte et plus large que les espèces citées, de couleurs plus fon- cées. Noire en dessus et en dessous, à l’exception seule- ment du corselet qui est rose avec une large bande longitudinale noire au milieu; poitrine, antennes et pattes d’un noir un peu brunâtre. Corselet convexe, fortement ponctué, côtés latéraux peu arqués, base 56 largement sinuée de chaque côté, angles postérieurs saillants et un peu tournés en dehors. Ecusson un peu parallèle, noir. Long. 3 1. — larg. l]/4 1. Côtes occidentales de la mer noire. (Mingrélie.) A cette division il faut ajouter encore: Luciola graeca, Lap. de Naxos, L. maculicollis ? Lap. de l’Amé- rique septentrionale et L. discicollis et puncticollis du même auteur, du Sénégal. 153, Photuris lunifera, Eschsch., forme des Oripa et Telephorus, mais plus grand; ponctuée et pubescente de la même manière. D’un noir grisâtre, avec le front, deux grandes taches sur le milieu du corselet, ainsi que son bord extérieur, les côtés latéraux des élytres et les articulations des pattes d’un blanc un peu fuligineux. Corselet semi-lunaire, très fortement rebordé et présentant autour de ses bords extérieurs un liseret et au milieu un ligne noirs; base sinuée de chaque côté, angles postérieurs aigus et saillants. Long. 6V2 1. — larg. 2% 1. Brésil. 154, Photuris moesta, Germar; taille forme et couleurs de la précédente, dont elle n’est, peut-être que simple variété, mais sans taches blanches sur le corselet et avec la suture de cette dernière couleur. Long. 6% 1. — larg. 2V2 1. Brésil. 155, Photuris columbina, M., très voisine de la P. moesta, mais plus petite et plus ovalaire. Corselet plus prolongé en avant, avec tous les bords extérieurs blancs. Suture et côtés latéraux des élytres sur toute leur longueur de la même couleur. Pattes plus claires; antennes moins élargies. Long. 4 Va 1. — larg. 1 1/2 1. Colombie. 57 / 156, Photuris hectica, F., taille et forme de la P. moesta, mais de couleurs moins foncées. Corselet à bords extérieurs blanchâtres, marqué ordinaire- ment dans son milieu de deux taches roussâtres; ses côtés latéraux assez arqués. Long. 6% 1. — larg. 2% 1. Brésil. 157, Pyrogaster grylloides, M., forme et taille très voisine de la Photuris moesta, mais à élytres plus atté- nuées postérieurement. D’un noir brunâtre; bords ex- térieurs du corselet, la suture, les côtés latéraux des élytres, base des cuisses, les genoux et le front d’un blanc fuligineux. La bordure claire sur le corselet très étroite, tandis que sur les élytres elle s’élargit vers le milieu embrassant presque tout l’espace jusqu’à la tache suturale qui est également dilatée; ce qui produit à peu-près deux bandes longitudinales obs- cures. Long. 6l/2 1. — larg. 21/2 1. Brésil. 158, Pyrogaster? dilatatus, M., un peu plus petit et plus ovalaire que le P. grylloides; corselet plus con- vexe au milieu. D’un brun grisâtre clair peu luisant; bords du corselet, ceux des élytres, la suture, l’extré- mité de l’écusson, le front et la base des cuisses d’un blanc jaunâtre; antennes et tarses rembrunies. Cor- selet en demi-lune, finement ponctué, angles postérieurs droits. Elytres rebordées, avec une ponctuation moins serrée, mais recouvertes d’une pubescence qui les rend opaques. Long. 6 1. — larg. 3% 1. Brésil. 159, Bicellonycha albilatera, Gyllh., forme des Blatta. Brunâtre, bords du corselet et des élytres, la suture, le front, la base des antennes et des cuisses 58 d’un testacé blanchâtre. Yeux noirs. Corselet et élytres ponctuées et pubescentes, le premier demi- lunaire à côtés latéraux rebordés et angles postérieurs saillants mais obtus. Elytres plus larges que le cor- selet, ovales. Long. 4A/2 1. — larg. 2 1. Brésil. 160, Bicellonyciia deleta, M. B.; forme voisine de la B. albilatera, mais plus petite et de couleur plus claire. Outre les côtés latéraux blanchâtres, il y a encore une teinte de la meme couleur qui se dirige obliquement depuis l’angle huméral vers l’extrémité de chaque élytre. Tête claire, yeux très noirs, antennes et tarses ob- scurs. Long. 3l/2 h — larg. l3/4 1. Colombie. 161, Bicellonycha lividipennis , M., un peu plus allongée que les précédentes. D’un gris cendré, opa- que par la pubescence qui recouvre toute la surface; côtés du corselet et des élytres et les cuisses plus claires. Yeux très noirs. Antennes et tarses obscurs. Long. 4V2 1. — larg. 1% 1. Brésil. 162, Bicellonycha melanura, M. , de la forme al- longée de la B. livida, mais plus grande et d’une couleur testacé-brunâtre, plus claire autour du corselet et des élytres; une bande oblique depuis l’angle hu- méral jusque vers l’extrémité; la suture, l’écusson, la base des antennes et les pattes, les derniers articles des antennes et les tarses rembrunis; yeux très noirs. Corselet presqu’aussi long que large, distinctement deux fois sinué à la base, côtés relevés, angles pos- térieurs très saillants. Elytres assez finement ponc- tuées et assez faiblement pubescentes. Long. 5y3 1. — larg. 2 1. Brésil. 59 La Lampyris suturalis, Gyllh., qui est la même que la L. vittata, 01., parait-être une Bicellonycha, ainsi que la Lampyris livida du dernier de ces auteurs. 163, Triplonycha vittipennis, M., forme ovalaire des Bicellonycha, mais à corselet proportionellement plus grand et marqué au milieu de deux taches roussâtres. Couleur d’un gris noirâtre, opaque par une pubescence épaisse. Bords du corselet et des élytres, une bande longitudinale sur le milieu de chacune de ces der- nières, la suture, la tête, la majeure partie des cuisses et les jambes d’un blanc jaunâtre; tarses et antennes brunes, ceux-ci annelées de couleur testacée; yeux noirs. Long. 6 1. — larg. 2x/2 1. Colombie. 164, Triplonycha despecta, Sch., M. S:t P., très voisine de la precedente, par sa forme et ses cou- leurs, mais plus petite. Corselet avec une ligne lon- gitudinale claire au milieu, taches rousses peu dis- tinctes, angles postérieurs plus arrondis, mais saillants. Elytres plus courtes. Long. 41/2 L — larg. 2 1. — Amérique méridionale. 165, Blattomorpha lateralis, M., forme et taille de la Blatta germanica. Noire, assez luisante; bords du corselet et des élytres, suture, base des cuisses, han- ches et extrémité des palpes d’un blanc plus ou moins jaunâtre. Corselet demi-lunaire, côtés, relevés, angles postérieurs peu saillants. Elytres moitié plus larges que le corselet, ovales, déprimées, ponctuation forte, pubescence peu serrée. Long. 5V2 1. — larg. 21/2 1. Brésil. 166, Telephoroides lineatocollis , Déjean, forme al- longée et atténué postérieurement, comme chez quel- 60 ques Elatérides. D’un brun noirâtre; bords des élytres, suture, tète, base des cuisses et corselet testacés. Celui-ci marqué au milieu d’une bande longitudinale noire et de chaque côté de cette dernière d’une tache roussâtre; côtés latéraux arqués, angles postérieurs peu saillants. Elytres à ponctuation plus serrée que sur le corselet et couvertes de poils jaunâtres peu épais. Antennes noires, annelées de blanc. Long. 7 1. — larg. 2 1. Amérique septentrionale. 167, Telephoroides vittigera, M., très voisine de la précédente, par sa forme et ses couleurs, mais plus petite et plus ovalaire. Outre les bords et la suture des élytres blanchâtres on voit sur chacune une ligne de la même couleur qui traverse obliquement depuis l’angle huméral jusqu’à la moitié de la lon- gueur. Majeure partie des cuisses de teinte claire. Long. 4% 1. — larg. l3/4 1. Amérique septentrionale. Lampyris trilineata, Say, parait-être un Telephoroides et peut-être identique avec l’espèce décrite. 168, Telephoroides occidentalis , 01., forme, taille et même les couleurs de V Oripa livida, L. D’un tes- tacé brunâtre; corselet, suture, rebord des élytres el les cuisses plus claires; yeux, antennes, abdomen, jambes et tarses plus ou moins noirâtres. Corselet demi-lunaire, angles postérieurs arrondis et presque pas saillants. Ponctuation et pubescence des élytres peu épaisse. Long. 4y2 1. — larg. l2/3 1. Cayenne et Brésil. 169, Telephoroides fruticola, Eschh., très voisine de la précédente, mais plus étroite et de couleurs plus foncées, ce qui fait ressortir bien distinctement la su- 61 ture claire des élytres; pubescence plus forte. Corse- let plus étroit, plus atténué en avant. Long. 4 1. — larg. 1V3 1. Brésil. 170, Telephoroides pallida, M., forme et taille de la T. occidentalis, mais de couleur plus pâle, avec les derniers articles des antennes et des tarses plus foncés. Corselet plus allongé, angles posté- rieurs plus saillants. Long. 33/4 1. — larg. IV3 1. — Brésil. 171, Platystes axillaris, M., forme ovale très dé- primée. Noire et recouverte d’un duvet cendré. Côtés latéraux des élytres dilatés et blancs sur les deux tiers de leur longueur depuis l’angle huméral; front et hanches de la même couleur; mandibules fuligineux. Corselet demi-lunaire, avec le bord extérieur très étroitement blanc; côtés latéraux relevés, angles posté- rieurs presque droits, peu saillants. Elytres plus larges que le corselet et cinq fois plus longues; ponc- tuation serrée. Long. 52/3 1. — larg. 2%. 1. Brésil. Lampyris telephorinus, Perty, qui est le même que le Photinus decoratus, Laporte, parait appartenir au genre Platystes. 172, Dryptomorpha latefascia, M., forme allongée, très voisine de quelques Telephorides , avec la partie postérieure un peu élargie. Noire, bords extérieurs du corselet et une large bande transversale et dilatée vers la suture des élytres, testacés. Corselet demi- lunaire, un peu atténué en avant, côtés latéraux peu rebordés, base presque droite, avec une impression distincte et une petite carène oblique vers chaque angle postérieur, qui est droit, obtus et hérissé d’une 62 touffe de poils brunâtres. Elytres un peu plus larges que le corselet et six fois plus longues, ponctuation très serrée, comme granulée et recouverte de poils assez visibles. Long. 42/3 1. — larg. 1 1 2 1. Co- lombie. Photinus ly coides, Laporte, parait être une Drypto- morpha. 173, Phengodes plumosa, F. 01., taille plus grande que le Stenoptenis rufus auquel elle ressemble un peu par la forme. D’un jaune fauve, élytres fuligineuses vers l’extrémité; antennes et milieu des segments ab- dominaux de teinte foncée; yeux noirs. Long. 3 l/4 1. — larg. 4/5 1. — Amérique septentrionale. (Géorgie.) M. S:t P. 174, Phengodes flavicollis, Leach., beaucoup plus grande que la précédente. D’un noir luisant; corselet, écusson et poitrine d’un testacé roussâtre. Elytres ne recouvrant que la moitiée de l’abdomen, leur extré- mité grisâtre. Ailes longues, noires. Long. 6 1. — larg. 1 y2 1. Colombie. M. G. Une troisième espèce de ce genre est le Phen- godes flavicollis , Leach. du Pérou, *) qui est la plus petite de toutes et qui se distingue du Ph. ruficollis, par sa couleur plus brune, ses ailes pâles et la bordure jaune des segments abdominaux. 1) C’est par erreur qu’il a été énoncé dans le l:er volume de ces Eludes p. 57 comme venant de Colombie. 63 Coléoptères du nord de ia Chine (Shingai) par V. de Motschulsky. 1, Chlaenius biguttatus, niger, punctatissimus, ca- pite thoraceque cupreo-aeneis, opacis; olytris viridi- obscuris, testaceo-pubescentibus, macula postica si- nuata, ore, antennis pedibusque testaceis. Long. 6J/2 1. — lat. 2 V2 1. 2, Agriotes ? pectinicornis , elongatus, convexiuscu- lus, nigro-fuscus, punctatus, dense cinereo-pubescens; ore, antennarum basi pedibusque plus minusve fulvis. Antennarum articulis 4—11 pectinatis. Long. 111. — lat. 3 L 3, Gymnopleurus ruficornis, subdepressus, nigro- subcyaneus, opacus; thorace confertissime granuloso; elytris subtilissime tuberculatis; abdominis lateribus ca- rinatis; clypeo obtuso quadridentato. Antennarum clava flava. Long. 6 1. — lat. 4 1. 4, Onthophagus ibex, niger, sub- opacus, parce punctatus; elytris profunde punctato-striatis; clypeo apice emarginato. Antennis flavis. mas : vertice bicorni, cornibus verticalibus rectis; prothorace antice subdeclivi. fem.: fronte carinato, postice tuberculis tribus. Long. 4L — lat. 2 1. 5 64 5, Ancylonycha paraUela, nigro-picea, subopaca, grosso -parcius-punctata; thoracis laieribus arcuatis, angulis posticis rectis; elytris tricostatis. Long. 8 1. — lat. 4 ]. 6, Ancylonycha? crenicollis, picea, nitida eroso- scrobiculata; thoracis lateribus in medio subangulatis, fortiter crenulalis; elytris postice dilatalis, subcostatis; capite rugoso, opaco, in medio transverse carinulato, clypeo subemarginato; antennis femoribusque rufo- testaceis. Long. 6ya 1. — lat. 3 1. 7, Macronota sanguinosa, elongata, postice sub- attenuata, supra opaca, nigra; capite, thorace, corpore sublus pygidioque pube testaceo-maculatis, elytris rufo- variegatis, in medio ad lateribus punctis minutissimis quatuor testaceis, antennis (lavis; thorace angustato, subquadrato. Long. 4y2 1. — lat. 2l/2 L 8, Chloropiianus lineolus, densissime viridi-squam- mosus, thoracis lateribus, elytrorum lineis, corpore subtus pedibusque albescentibus; rostro in medio ca- rinato; thorace subconice, longitudinaliter plicato-rugoso, postice bisinuato, angulis posticis obtusis; elytris acute caudatis. Long. 5y2 1. — lat. 2 1. 9, Cleonus melogrammus, ovatus, niger, tubercula- tus; thoracis laieribus, vittis duabus in disco, elytro- rum maculis obliquis ad apicem conjunctis, corpore subtus pedibusque albo-pubescentibus, basi suturaque nigris; fronte in medio gibboso; antennis fuscis. Long. 6 1. — lat. 2 V2 1. 65 10, Dorcadion virgatum, niger, cinereo-pubescens; capite thoraceque vittis mediis elytrorumque lineis septem, ad marginem dilatatis, albis, altérais sub- testaceis; antennis cinereo-annulatis; thorace rugoso. Long. 7% 1. — lat. 3% 1. Sur l’Anthrenus museoruni de De Géer et Linné, par V. de Motschulsky. Cet insecte, originaire du midi, ne se trouve chez nous que dans les collections. J’en ai ramassé une grande quantité dans les boîtes qui provenaient du Musée de Berlin et de M:r Parsudaki à Paris, où une bonne partie des insectes que j’y avais acheté, fut rongé par ces ennemis implacables, quoique les boîtes fussent fermées hermétiquement. Jusqu à-présent c’est la seule espèce d 'Anthrenus qu’on aît observée dans les collections d’Europe. Ici, à S:t Pétersbourg, l’A. ver- basci, F. (museorum Erichson) est des plus communs, sur les murs des maisons, les haies &c., mais jamais dans les cabinets d’histoire naturelle. Les descriptions de De Geer, et de Linné ne contiennent rien qui puissent s’appliquer à l’espèce qui dévaste les in- sectes, et comme ces savants appuient leur caractéri- stique sur les moeurs connues de chaque entomologiste, il est plus que certain qu’ils ont décrit des individus 66 pris clans les musées; ce qui prouve suffisamment que c’est toujours le même Anthrenus, que celui qui a été observé depuis, dans des localités analogues, soit par Fabricius, Olivier et même jusqu’à nous. S’il existe une confusion, elle provient sans doute, soit d’avoir méconnu l’espèce, soit d’avoir confondu plusieurs espèces dans une seule. Pour être plus logique, il faudra donc restituer à l’insecte des musées, le nom tV Anthrenus museorum, De Geer, L., F., 01. &c., qui le caractérisent parfaitement, et rayer celui d’Erichson, qui voulant y reconnaitre VA. varius, a séparé du premier un A. festivus , qui n’est autre chose qu’une variété du museorum, chez laquelle la couleur noire prédomine. En 1843 M. Reiche donna une note sur ce même sujet, dans une des séances de la Société entomolo- gique de France, où il rendit à l’espèce mentionnée le nom d 'A. verbasci, donné par Linné à l’Amourette de Geoffroy. Mais d’après l’opinion d’Erichson, que j’ai trouvé complètement confirmée par l’exemplaire type de l’insecte dans la Collection Linnéenne à Lon- dres, ce verbasci n’est pas du tout un Anthrenus, mais VAttagenus trifasciatus. Si donc l’Amourette est notre insecte des collections, on devra la placer comme sy- nonyme de VA. museorum. Dans la dite collection l’exemplaire type du museorum est trop mal conservé, pour pouvoir prétendre que ce ne soit pas l’espèce ci-dessus mentionnée. 67 Sur la larve et la chrysalide de la Cerandria cornuta. (Communication de M:r Obert.) Dans le Bulletin de Moscou, 1845, I, 80, j’ai parlé de la larve de cet insecte, mais malheureusement des fautes typographiques ont rendu l’article im com- préhensible. Maintenant que M:r Obert s’est de nou- veau procuré des colonies de cet intéressant insecte, je vais en donner une description plus détaillée. La larve ressemble à celle des Tenebrio , mais parait moins parallèle et de couleur plus blanchâtre. De chaque côté de la tête on voit une petite ocelle allongée noire bien distincte. Antennes de quatre ar- ticles, dont les deux premiers courts, le 3:ième plus allongé, plus gros et ovalaire et le dernier le plus court, rudimentaire. L’impression sur le front peu profonde. Labre peu transversal, arrondi et un peu rebordé en avant; pas d’indices distinctes des cornes du çj; mandibules cachées. Palpes maxillaires de 3 articles. Pattes assez longues, tarses terminés par des crochets simples et forts. Corps assez linéaire et con- vexe, composé de 12 segments, dont le dernier en cône renversé et pointu et avec deux denteleures de chaque côté; abdomen et le reste comme chez les Tenebrio. La chrysalide est de couleur blanche, presque deux fois plus courte et deux fois plus large que la larve. Les ocelles sur la tête sont beaucoup plus grandes et les cornes recourbées chez le mâle, com- 68 plêtement dévellopées. Les côtés latéraux de l’abdo- men présentent des appendices un peu carrés garnis de quelques longs poils; le dernier segment se ter- miné par deux fils coniques. Le reste présente l’image de l’insecte parfait. La larve se transforma en chry- salide le 6 Juin 1853. La larve, ainsi que la chrysalide sont agiles et remuent l’abdomen quand on les touche; la première recule souvent même en arrière. D’après les obser- vations de M. Obert, la larve, ainsi que l’insecte par- fait ne vit que de farine, surtout humide, et se pro- page parfaitement bien dans celle du froment. Le riz parait lui convenir moins, ce qui est assez singulier, vû que l’insecte est originaire de l’ile de Cuba, où nos blés ont été importés. Dans un très court délai, toute la farine qui est infesté de ces insectes devient grise ou même noirâtre. Si cet insecte s’acclimatait ici, il deviendrait une véritable calamité pour les boulangers. Nouveautés. Carphurus limbifer, Motsch.; il ressemble un peu par sa forme et sa taille à VAxinotarsus pulicarius ou mieux encore à YAx. rubricollis, mais son corselet est plus allongé, sa tête plus étroite, ses élytres plus dépri- mées et arrondies postérieurement et enfin les quatre segments de l’abdomen qui devancent ces dernières, lui donnent un aspect plutôt d’un Omaliaire que d’un 69 Malachide. Sa couleur est un brun assez clair; tête, palpes, base des antennes, corselet, une marge étroite autour des élytres, derniers segments de l’abdomen, pattes antérieures et une partie des cuisses posté- rieures de couleur testacée. Derniers articles des an- tennes, en scie, et le dessous du corps d’une couleur foncée. Mâle. Indes orientales. Helsingfors, imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1Sd4. Imprimatur: H. Molander. ' . . ETUDES ENTOMOLOGIQUES, rédigées par Victor De Vlotsdjufsiûj, Lieutenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. âiux-tecei ire eu uiee . HELSIXGFORS. Imprimerie de la Société de Litérature Finnoise, 1855. Imprimatur: L. Heimbürger. JZ/tctZetf eJzZ#77i//ty?/y? Z/y/y ^cicÿotu./'ûiÛ6*r y//, r/ Zro/tiyyyx’y y /.y y/ZZ/y.r . //. Z?7<9?//y?.fo/s/yt.s .st/Zû'. v/s/y/y/.v y//. //% ■ /r£ey/yyZ^y/ay/é ■ '‘•(l’-i’i .JtB ■ i' ■ "i»'! ■ ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1855. 1 Janvier. Nécrologe. Voyages: Lettre de M. de Mot- schulsky à M. Ménétriés. Motschulsky, snr les Collec- tions Coléoptèrologiques de Linné et Fabricius. Le même, snr une correction très essentielle concernant les Lampy- rides. Le même, sur les moyens d’asphyxier les abeilles. Notices. Synonymies. Météorologie. Nouveautés. Nécrologe. Pendant mon séjour en Amérique, l’entomologie en Russie a éprouvé deux grandes pertes par la mort de M. Fischer de Waldheim, le vétéran des natura- listes en Russie, et de M. le Comte Mannerheim, notre illustre entomologiste. M. Fischer de Waldheim était né en Saxe dans une petite ville nommée Waldheim, remarquable par sa position romantique. Après avoir terminé ses études académiques, il débuta d’abord par un traité très estimé sur Thistoire de l’imprimerie; s’étant rendu à Paris, il fit la connaissance de Cuvier, dont les cours publics l’entrainèrent irrévocablement vers l’histoire naturelle, et il y fut de plus encouragé par M. Al. de Hum- 4 boldt, qui se préparait alors à ses grandes entreprises en Amérique. Ce fût à cette époque, que le Gouver- nement Russe lui fit offrir la chaire d’histoire naturelle à Moscou; M. Fischer se décida pour la Russie, et commença ainsi cette carrière brillante, qu’il a par- courue jusqu’à sa mort. Par ses efforts, fut crée en 1805 la Société Impériale des Naturalistes de Moscou, institution, qui depuis a fait le plus grand honneur à son fondateur. Un des premiers travaux scientifiques de M. Fischer en Russie, fut sa monographie des Ma- kis, ouvrage très recherché et maintenant très rare, vû que les livres imprimés à Moscou avant 1812, ont été tous la proie des flammes. En 1821 M. Fischer, secondé par des secours du Gouvernement, entreprit son ”Entomographia Imperii Rossici”, ouvrage dont il s’occupait encore pendant les dernières années de sa vie, et qui est un des plus précieux monuments de l’entomologie en Russie; cet ouvrage, qui est arrivé jusqu’à son 5:ième volume, embrasse les Coléoptères, les Orthoptères et les Lépidoptères; tous ces magni- fiques Carabes de la Russie y ont été décrits. Bien- tôt après, ce savant naturaliste fit paraître son Orycto- gnosie du Gouv. de Moscou, travail plein d’intérêt, qui a étonné l’Europe, par la richesse des formes pa- léonthologiques qu’il présente. Une foule d’autres écrits plus ou moins volumineux sortis de la plume de M. Fisqher, ont enrichi les Mémoires et le Bulletin de la Société, et l’on peut dire, qu’il y a peu de livraisons de ces journaux, où l’on ne trouve quelque opuscule de ce savant, et cela durant presque 50 ans. Le ca- ractère aimable et bienvaiilant de M. Fischer et son 5 obligeance sans bornes pour donner ses conseils et mettre généreusement à la disposition des autres, l’ex- périence qu’il avait acquise, lui procurèrent l’amitié et l’estime générale; aussi, quand fût célébré le jubilé semiséculaire de son Doctorat, on vit toutes les som- mités de la science s’empressant de lui témoigner pu- bliquement les marques de leur considération. Une cinquantaine de Sociétés savantes lui décernèrent, ce jour, le titre de Membre honoraire, Sa Majesté l’Em- pereur de Russie, L.L M.M. les Rois de Prusse et de Danemark lui envoyèrent leurs décorations; le vieillard fut touché jusqu’au fond de son coeur, — mais ce fut aussi le dernier triomphe éclatant qu’il devait éprou- ver; bientôt après, ses yeux s’affaiblirent sensiblement, et quelques mois avant sa mort il était complètement aveugle et conduit, comme Bélisaire, par sa fille chérie. Son plus grand désir était d’assister à la fête semi- séculaire de la fondation de la Société lmp. des Na- turalistes de Moscou, qui doit avoir lieu en 1855 » mais la providence ne lui accorda pas cette jouissance, il mourut le 6 (18) Octobre 1853, à l’âge de 82 ans. M. le Comte Mannerheim fut une personalité tout- à-fait différente. Descendant d’une des familles les plus illustres de la Finlande, il fut élevé pour la car- rière administrative. Les occupations entomologiques ne furent chez lui, que le résultat d’une passion illi- mitée pour toute contemplation de la nature, et la réputation que s’est acquise le Comte Mannerheim comme naturaliste, ne surpasse aucunement celle qui lui est accordée, comme fonctionnaire éclairé. Dans ces derniers tems surtout, le Gouvernement Russe lui G avait confié les missions les plus délicates, et les tra- vaux opiniâtres auxquels il dut se livrer furent peut- être une des causes de sa mort prématurée. Effecti- vement, il est presque inconcevable comment le Comte Mannerheim, outre les devoirs que lui imposaient les fonctions importantes dont il était chargé, pouvait trou- ver le tems de soigner sa correspondance, de mettre en ordre ses collections et rédiger ses nombreuses publications? Moi même je possède toute une collec- tion de lettres écrites de sa propre main, avec une netteté, une précision comme le seraient des dépêchés diplomatiques; chacune renferme quelque chose d'ins- tructif, des remarques les plus importantes dans la vaste science de l’entomologie. Ayant été l’élève ou l’ami de Gyllenhaal, de Schonherr, de Bohemann et de tous ces autres entomologistes distingués de la Suède, il s’étaif procuré, une grande collection d’es- pèces types, surtout parmi les petits insectes et comme on ne le trouve guères dans aucune collection privée. Etant pendant un tems le collaborateur du Professeur Sahlberg, il a eu l’occasion de former une collection presque complète des espèces de Finlande. Mannerheim a joui justement d’une grande répu- tation comme entomologiste et ses écrits se distinguent très favorablement par la précision de leur argumen- tation. La Monographie des Eucnémides et celle des Pelophila sont jusquà-présent des modèles dans ce genre. La faune Coléoptèrologique de Sitka et des iles Aléoutiennes, est du plus haut intérêt. Mais non moins importants sont les services que Mannerheim ? par sa protection bienvaillante, a rendu aux entomo- 7 logistes, surtout lors de leur début; encourageant par- tout et de toute manière, tout ce qui se rapportait au développement de sa science chérie, il a laissé dans les contrées les plus éloignées de notre patrie des souvenirs qui nous promettent devoir être fructueux, et déjà M:rs R. Sahlberg jun., Mâklin. Holmberg. Po- poff nous offrent ce que peut l’influence d’un homme comme Mannerheim. Depuis un an le Comte s’était rendu en Suède, dans le but de se faire traiter, sa santé étant complètement délabrée; dans les premiers temps le traitement parut lui être favorable, mais plus tard il dut se soumettre à une opération très pénible et douloureuse. Lors de mon séjour à Copenhague, au mois d’Août de l’année 1854, notre ami Wester- mann reçut une lettre de Mannerheim, datée de Go- thenburg, où il prenait les eaux; cette lettre était écrite avec la même netteté comme du temps où il était bien portant; un voyageur même nous avait as- suré que sa santé était meilleure. Ce fut pour nous une nouvelle d’autant plus foudroyante, lorsque nous apprîmes, que cet entomologiste distingué, après une carrière de plus de trente ans, venait de mourir à Stockholm le 9 Octobre 1854 à l’âge de 54 ans. Les entomologistes de Russie apprécient toute la portée de ces deux pertes irréparables, et déjà com- bien de personnes ne disent-elles pas du fond de l’âme: ”ces deux sommités ne sont plus!” 8 Voyages, Lettre de M. de Motschulsky à M. Ménétriés. M 2. à bord du bateau à vapeur Unitcd-States, 20 Mars 1854. Ce ne fut que le 20 Février que je quittai New- York à bord du Pyroscaphe ” George-Law.” Au tems d’abord humide, succéda bientôt un froid piquant, puis un tel chasse-neige que l’on dût faire halte; ce froid dura plusieurs jours et le 24, quoique vers le 30:ième dégrè de Latitude, un paletot chaud était indispen- sable. Le 2:d Mars, nous nous trouvions au-delà du 9:ième dégré le Lat. S. dans l’Amérique centrale. Ce fut au village d’Obispo, sur l’Isthme de Panama que je m’instalai, au milieu d’une nature tropicale; je me voyais entouré de ces beaux Palmiers, à feuilles digi- tées, de Bananiers, de Lianes à fleurs bigarrées &c. Malheureusement, vû la saison avancée, les Orchidées ne portaient pas de fleurs, beaucoup d’arbres étaient même dépouillés de leurs feuilles, d’autres portaient des fleurs et des fruits. Dans ces forêts, on ne voit pas d’herbages, tout y est arbre, buisson ou para- site; des Lianes semblables à des cordages, rampent sur le sol, puis entourent les arbres jusqu’à leur cime, retombent ensuite à terre, où elles prennent racine de nouveau, pour recommencer les mêmes voyages; des Cucurbitacées à formes bizarres étaient suspen- dues à des arbres des plus grêles; des Passiflores à fleurs écarlates formaient des festons charmants au milieu de ce fourré de verdure .... Une forêt-vierge 9 entre les tropiques est des plus imposante, par sa luxuriante végétation, autant que par le profond si- lence qui y régne aux heures de la journée, où l’ar- deur du soleil parait avoir endormi tout être animé; tout homme à la vue d’un spectacle aussi grandiose se trouve muet de contemplation, pour peu qu’il soit sensible, et capable de sentiments religieux. Le soir même de mon arrivée j’allai chercher sur les plantes environnantes quelques insectes retarda- taires. De très jolies Légumineuses à fleurs demi-cen- drées demi-jaunes, me donnèrent quelques Bruchides de couleur grise et avec une bande transversale blanche sur le milieu des élytres, à pattes rousses antennes foncées et très fortement pectinées; cette espèce me parait nouvelle et je propose le nom de Bruchus clan- deslinus, à cause de la grande quantité de semences qui avait été détériorées par cet insecte. Sur les murailles il y avait quelques Sylvanus, Bostrichus et des Clypeaster dont une espèce (CL fulvicollis) ressemble beaucoup à notre CL pusillus. Cherchant ainsi avec un zèle vraiment passionné ces petits ha- bitants des tropiques, je remarquai à peine que le so- leil disparaissait et que presque spontanément l’obs- curité devint complète vers les six heures. Vaine- ment j'attendis l’apparition de ces insectes phospores- cents qui offrent ce beau spectacle pendant les nuits obscures des tropiques, à Obispo il n’y en avait que fort peu. Le lendemain je fis une excursion dans les montagnes, ne redoutant guères les inconvénients de la chaleur, il me semblait quen Egypte, j’en avais souffert d’avantage malgré que je me trouvasse de 10 vingt-deux dégrès plus proche de l’Equateur. Ma pre- mière victime fut une de ces grandes Morpho bleue, puis plusieurs Libellules qui me rappelèrent les espèces d’Europe. Sur les fleurs d’une Vernonia arboressante (peut-être V. psittacorum, D. C.) je trouvai une très jolie Amauronia ou bien d’un genre voisin, grise, que j’ai nommée Am . cinerascens, puis deux espèces de Cor- ticaria ( C . subnitida et C. globifera ), une Atomaria jaune bigarrée de noir ( At . tessellata) une espèce de Glypto- scelis ( Gl . aenescens ) et plusieurs autres petits insectes. Quant aux Diptères et aux Hyménoptères, j’en remar- quai fort peu, peut-être à cause de la saison ou de la localité où je me trouvais; aussi n’eus-je pas à me plaindre des Mosquitos ou d’autres Culicites tant redou- tés dans toute l’Amérique méridionale. Mais par contre, j’observai quantité de Fourmis à formes variées et bi- sares; entre autres une qui a la plus grande ressem- blance avec une araignée, notamment avec le Salticus, ayant aussi la faculté de sauter, je l’ai nommée Saltico- morpha nigra. Plusieurs Termites, vivant sur les arbres, dont les individus neutres ont la tête prolongée anté- rieurement en corne aigue; l'une a la tête presque noire (T. cornigera, m.), l’autre, du double plus grande, l’a d’un roux jaunâtre (T. armigera, m.); je crois qu’il faudra en former un genre particulier; elles bâtissent leurs galeries depuis la racine jusqu’aux branches as- sez élevées des arbres où elles placent leurs nids, qu’on nomme vulgairement, tête de nègres, à cause de la couleur noire de la substance dont ils sont faits et qui se compose d’une infinité de cellules et de conduits, complètement à l’abri de l’influance des chan- 11 gements athmosphèriques. Les femelles étaient encore sous la forme de nymphes ayant les ailes à demi- développées, et elles couraient sur les branches et les feuilles des arbres en société des neutres; j’étais sou- vent tout couvert de ces insectes, et cependant ils ne m’ont jamais mordu. M’étant trop avancé dans les bois pendant cette première excursion, j’acquis la conviction que l’on ne peut sans danger courir toute la journée, les fièvres étant endémiques dans ces contrées, et puis on risque d’attraper facilement un coup de soleil. Du reste la saison des gros Scarabéides était passée, à ce que je reconnus par les débris de ces insectes que je ren- contrai. Yoici comment je distribuai mon temps: me le- vant avant le soleil, je prenais un bain dans la rivière où, au lieu d’ Alligators, de tout petits poissons s’amu- saient à me mordre quelquefois; nulle part un bain ne peut-être plus bienfaisant que sous ces voûtes de verdure! Peu de temps après, je prenais mon thé, et ensuite muni d’un grand parapluie et de mon tamis, je commençais la chasse; le parapluie est l’instrument le plus utile dans ces contrées intertropicales, afin de battre ou secouer les branches des arbres, si l’on vent prendre de ces Calleida, Leptotrachelus, Coptodera, Sae- rangades, Stenochia, Statyra, Macrarthrius , Monocerus, Brachytarsus , Cryptorhynchus , Tylodes, Constrachelus , ces Longicornes, Cassidaires et une foule d’autres jolis in- sectes qui se tiennent sur les feuilles, tandis que fau- cher l’herbe avec une sac de toile est presqu’inutile; puis sur les bords des ruisseaux, je tamisais les dé- 12 bris de substances végétales et rentrais ensuite vers les 9 heures au logis, pour le déjeuner (Breakfast); on prétend ici, qu’il importe de manger souvent, afin de tenir l’estomac chaud. Après, je cherchais, dans la terre tamisée dans le sac, le butin que je venais de rapporter, puis à 2 heures je dinais et à 4 heures je me mettais de nouveau en route jusqu’à 6 heures, où l’obscurité de la nuit mettait fin aux excursions journalières; après le souper je mettais en ordre ce que j’avais pris le jour, et vers les dix heures, tout rentrait dans le repos, et rarement on entendait quel- ques sons ou quelques chants monotones d’un nègre retardé. Les chasses avec le parapluie me procurèrent plusieurs espèces remarquables dont je ne citerai que quelques unes: Rhagocrepis fulvus, m., d’une forme in- termédiaire entre les Leptolrachelus et Calleida et de couleur entièrement d’un jaune roussâtre; j’ai dévolu à cette espèce le nom générique de Rhagocrepis; cet insecte diffère des Leptotrachelus par un menton sans dent, le Lier article des antennes plus long que le 3:ième et par ses tarses qui ont deux articles bilobés. Calleidomorpha nigroaenea, m., nouveau genre à fades des Calleida mais à antennes très différentes, ayant le 3:ième article plus court que le l:er; un seul article bilobé aux tarses; tête et corselet ponctuées. Metallo- somus virescens, m., et M. viridipennis, m., magnifiques insectes rappelant les Dyscolus mais avec le corselet large et distinctement rebordé. Leptochromus fulvescens, m., genre nouveau des Scydmaenides qui lie les Lepto- derus et les Mastigus aux Microstemma ( Scydrn . tarsatus). Le Lier article des antennes occupe le tiers de toute la longueur de celles-ci, les palpes sont très longs et de quatre articles, le lier très court, le 2:d le plus long, le 4:ième ovalaire, les élytres avec des gros points disposés en stries, taille presque comme un Mastigus. Astenoderus castaneus, m., et Ast. crenatus, m., deux espèces d’un genre nouveau des Ténébrionites à faciès des Cymatothes. Canthostomus ciliatus, genre nouveau dans les Brontides, qui constitue le passage de ces derniers aux Sylvanus. L’espèce citée est de couleur testacée avec une bande réfléchie comme chez quel- ques Telephanus auquels elle ressemble beaucoup au premier abord. Colydodes gibbiceps, m., genre très sin- gulier des Colydides qui a le fades cylindrique des Anobium et la sculpture tuberculée et rugueuse plus marquée que chez les Dictyalotus, la partie postérieure de la tête est marquée de deux grandes protubé- rances. Cladophila elongata, m., Cl. fïliformis, m., Cl. aenea, m., et bien d’autres. Le tamis m’a procuré également des choses très intéressantes: toute une suite de petits Tachys les plus variés, tels que T. sellata, aequinoctialis, multistriata, flavicollis, lugubris, rufula et tantilla, cette dernière est une des plus petites espèces du genre; plusieurs espèces de Limnichus : L. tessellatus, sulcifrom et trian- gularis , qui est aussi long que large et de couleur cendré-argentée, et un genre nouveau Limnides pubescens, qui constitue le passage très naturel des Byrrhides (Simplocaria) aux Limnichides, auxquels il appartient; deux espèces de Hydraena, H. limbicollis et H. aequa- torialis; une jolie espèce de Cyllidium , C. corvimm, plus 14 grand que le nôtre et lisse; un genre nouveau dans les Georssides, Lepicerus inaequalis, à forme plus carrée que les Georissus avec le corps recouvert comme d’une croûte argilleuse; mais ce que j’obtins en plus grande quantité, par cette méthode de chasse, ce furent des Scydmenides , des Psélaphides et des Trichophtilides : les premières m’ont présenté pas moins d’une vingtaine d’espèces dont un bon nombre parait faire partie de mon genre Microstemma , formé sur le Scydmaenus tar- satus des auteurs, auquel appartiennent aussi les Scydm. rubens, brunneus et cognatus décrits par Schaum, d’après les exemplaires du Musée de Berlin, espèces que j’ai eu l’occasion d’examiner lors de mon dernier séjour dans cette ville; comme espèces nouvelles je citerai: M. grandis, M. gracilicornis et M. rufula, m. Le Scycb- maenus nigriceps, m., est une des plus petites espèces du genre, Scydm . â-articulatus , très voisin de notre Sc. Müklini , avec la massue des antennes à quatre articles bien distinctement dilatés, Scydm. tenuicornis de la taille du Microstemma tarsata, mais à corselet plus triangulaire, élytres plus larges et antennes plus grêles, avec les cinq derniers articles plus grands que les autres. Scydm. transversus, une grande espèce avec les 5 articles de la massue des antennes très forte- ment transversaux. Les Psélaphides m’ont offert un très grand nombre de Batrisus qui, tout contrairement aux nôtres, habitent entre les tropiques, les bords des eaux couverts de buissons et de feuillage. Le Ba- trisus rivularis , m., est lisse et n’a sur les élytres qu’une seule strie subsuturale, le Batr. vividus ressemble beau- coup au premier, mais n’atteint que la moitié de sa 15 taille, le Batr. cylindricus, très différent des autres espèces par sa forme étroite allongée et cylindrique? le Pselaphomorphus sculpturatus , m., genre nouveau qui a le faciès général des véritables Pselaphus , mais les palpes courts comme ceux des Batrisus, la tête est allongée à peu-près comme chez les Xantholinus, avec un profond sillon longitudinal au milieu, le corselet est presque régulièrement héxagone ayant latéralement des lignes longitudinales imprimées à la manière des Batrisus, pattes et antennes longues, grêles; Ctenistes aequatorialis, m., voisin des nôtres, mais avec le 8:ième article des antennes plus long que le llrième; Hamo- tus, Aubé, genre voisin de nos Tyrus , mais avec les palpes des Batrisus, ce sont des Pseiaphiens de grande taille, propres à l’Amérique équatoriale. Les espèces nouvelles, que j’ai rapportées, sont: Hamotus fuscus, m., H. rufulus et H. gibbosus; Canthoderus ( Phamisus ? Aubé) villosus, singulier insecte à taille et faciès du Trichonyx sulcicollis, le corselet a de chaque côté, vers la base, une forte échancrure, ce qui forme un angle aigu di- rigé postérieurement; Trichonyx aequinoctialis, m., un peu plus petit que le Tr. sulcicollis et moins pubescent, ligne médiane du corselet effacée ou très peu mar- quée, Tr. canaliculatus, plus petit encore, avec un large sillon longitudinal sur le corselet. Parmi les Euplectus, plusieurs espèces: Eupl . robustus , voisin de YEupl. Kunzei, mais plus ramassé, peut-être; est-ce un Tri - chonyxl, Eupl . tropicalis, voisin de notre Eupl. Tischeri, mais plus large et plus convexe, Eupl. antennatus, de la taille de YEupl . Karsteni avec la massue des an- tennes très forte, Eupl. adustus, roussâtre avec la partie postérieure des élytres brunâtre, Eupl. ? cordicollis, de forme très allongée, voisin des Lithocharis, corselet cordiforme, ponctué, sans impressions, probablement un genre particulier. Trimicerus pacifiais de Panama, fades plus robuste que les Euplectus, corselet plus étroit, avec des impressions, tête très large, saillante; une 2:de espèce plus petite est mon Trimic. rivalis- Euplenius aequatorialis , corps glabre et luisant, d’un jaune roussâtre; Arthmius frontalis de Panama, Arth. collaris, plus petit que le précédent, ce genre ressemble un peu aux Batrisus; Pseudobryaxis nitida , m., et Pseu- dobr. glabrella, appartiennent à un genre nouveau qui rappelle les Bryaxis , mais qui s’en distingue, entre autre par la massue de ses antennes remarquablement dilatée. Plusieurs Bryaxis, ressemblans à nos espèces européennes: Br. consanguinea , m., voisine de notre Br. juncorum, mais lisse et présentant seulement une fovéole imprimée de chaque côté; Br. pruinosa, voi- sine de la Br. rubripennis, mais du double plus petite, trois fovéoles isolées sur le corselet; Br. macrura, pe- tite espèce rousse et lisse, avec les antennes très longues comme chez notre Br. longicornis, les antennes du mâle ont leurs 10:ième et ll:ième articles très gros et de chaque côté du corselet une grande fo- véole; Br. cornigera, de la même couleur, mais plus petite, tête du mâle avec deux protubérances comme chez le mâle de YEumicrus Hellvigii; Metaxis robasta, plus petite, plus ramassée et plus fortement velue que les espèces des Indes orientales; Tychus pilosus, d’un roux uniforme et assez fortement velu, taille du T. niger; Circocerus perplexus, m., nouveau genre dont la 17 forme ressemble aux Tychus et aux Bylhinus, mais dont les antennes se terminent par un article extrême- ment gros, ovalaire ou globuleux, l’espèce est d’un roux-jaunâtre, fortement velue et de la taille du Ty- chus niger; Goniacerus gibbus m., singulier genre à faciès des Plagiophorus et des Bythinus, qui a les antennes coudées, très grosses et composées seulement de six articles, dont le premier occupe, à peu-près la moitié de leur longueur totale. L’espèce a la taille du By- thinus Curtisii et forme un joli passage aux Clavigérides. Les Trichoptiliens paraissent être, entre les tropiques, aussi nombreux que chez nous, et l’Isthme de Panama m’en a offert au moins une vingtaine d’espèces, j’en citerai quelques unes: Acratrichis convexa, brunnipennis très voisine de notre Acr. taurica , les A. columbina, infuscata, planulata, velutina, fulva , sylvestris, elongatula ; Myrmico- trichis aequatorialis et subvittata, genre qui a la forme des Acratrichis , mais qui est dépourvu d’yeux; chez nous son représentant est le Myrm. subcorticalis Hoch- huth, qui vit dans le nid de la Formica pubescens; l’es- pèce de Panama se trouve en société d’une grande Myrmica? rousse qui me parait-être nouvelle; Cissidium basale, genre qui a le fades de quelques Scydmaenus, mais les antennes des Trichoptilides , aussi longues que tout le corps, avec la massue extrêmement grêle et qui présente les trois derniers articles coniques, avec la base de chacun renflée, ce qui est en opposition avec les autres Coléoptères où elle est étroite; l'es- pèce est luisante, de couleur roussâtre avec la ma- jeure partie des élytres noire. Une seconde espèce est plus courte et de couleur rousse, je l’ai nommée 2 18 Ciss. rufulum . Le Millidium sculpturatum est un genre nouveau, auquel appartient notre Ptenidium minutissimum et avec lequel l’espèce des tropiques a quelques ana- logies, mais les élytres sont plus larges, plus ovales, le corselet plus en coeur, les sillons sur ce dernier sont très fortement marqués et prolongés sur les élytres des deux côtés de l’écusson, en outre elles sont coupées à la base du corselet par une impression transversale; Mill. triramosum, plus petit que le Mill. minutissimum et proportionellement plus étroit; Ptini- dium terminale m., très voisin de notre Pt. pusillum, mais un peu plus court et plus large, corselet plus dilaté postérieurement. Les Anthicides ont présenté un genre très remarquable, qui a la forme des Scydmae- nides avec un corselet étranglé postérieurement, comme chez les Tomoderus, les élytres sont parsemées de gros points disposés en lignes, et de chacun des quels part un long cil; j’ai nommé le genre Tomosomus et l’es- pèce T. subtestaceus. Une espèce nouvelle de la l:ière division des Anthicus voisine de Y An. striatopunctatus a les deux derniers articles des antennes blancs et je l’ai nommée An. albicornis. VOrthoperus nanulus m. et le Clambus castaneipennis m. , que je dois également au ta- mis, ainsi qu’un petit Endomychide d’un genre nouveau, Y Endodactylus trimaculatus &c. Les chasses dans les forets-vierges sont bien plus pénibles que chez nous; vous êtes à chaque instant accroché ou déchiré par des plantes épineuses et la chaleur étouffante vous met bientôt hors de combat; aussi ma récolte n’y fut pas très abondante; sous les feuilles sèches, j’ai pris un Carabique noir de la 19 taille de notre Pseudomaseus nigrita, mais plus court, qui constitue le passage des Mono aux Campylocnemis , ayant le faciès des premiers et les jambes postérieures arquées des seconds; les antennes sont comprimées et élargies vers l’extrémité, comme chez les Helluo, le menton est sans dent au milieu; j’ai nommé le genre et l’espèce: Moriosomus sylvestris. Dans le bois pourri je trouvai une espèce de Helluonides, qui a 5 lignes de longueur et une forme allongée et plus cylindrique que les autres espèces de ce grouppe, c’est le cor- selet surtout qui est très long, avec les côtés latéraux parallèles et les angles postérieurs droits, les tarses sont tous simples, rapprochés, les antennes grossissant vers l’extrémité, à articles courts, coniques et presqu’é- gaux, le 3:ième article à peine plus long que le 4:ième, le 2: d très court; je l’ai nommée Helluogaster glaber. Une autre espèce de la même localité est ma Pseudo - zaena fusciceps, qui a complètement la forme de ïOzaena orientalis, représentée par Klug sur la pl. I, fig. 8, des ”Jahrbücher der Insectenkunde”, vol. I, mais mon in- secte est deux fois plus petit et sa couleur d’un brun jaunâtre. Ce même bois me procura deux espèces de Passalus, avec leur larve, remarquable en ce qu’elle n’a que quatre pattes, aulieu de six, comme cela a lieu chez toutes les autres espèces de Coléoptères jus- qu’à-présent connues. Puis un Tryponoeus flavoguttatus m., jolie espèce à base des élytres d’un jaune blan- châtre. Sous l’écorce des palmiers fraîchement abatus, des quels on faisait couler la sève, je rencontrai un grand nombre de Brachélytres , Nitidulaires, Histerides et 20 en outre un genre nouveau de Carabiques, Rhynchosia, qui se distingue des autres Lebiides par le 4:ième ar- ticle des tarses simple et nullement bilobé; l’une des deux espèces est de couleur testacée, terne et tache- tée de noir et a le labre extrêmement avancé, je lui ai donné en conséquence le nom de Rh. rostrata ; l’autre espèce est testacée avec les élytres largement bordées de noir, je l’ai nommée Rh. iimbata. Les bords sablonneux des ruisseaux m’ont pré- sentés un très joli Stigmaphorus tessellatus m., genre qui se distingue des Lachnophorus , par la sculpture du dessus du corps, qui n’a pas cette pubescence éparse, propre aux espèces du premier de ces genres et dont les antennes sont plus grêles, les articles 3 et 4 ayant la longueur des suivants, sont à peine plus courts que le Lier, la dent au milieu du menton est forte; une seconde espèce de ce genre est le Tachypus medio- signatus Ménétriés, de Californie. Le Cryptorhypnus cru- ciger, m., est d’un jaune pâle avec la suture et une bande transversale noire sur le milieu des élytres et le Cryptopleurus ? aequinoctialis m. des mêmes rivages sablonneux un gentille espèce fortement sillonnée et plus allongée que celle que nous trouvons chez nous; peut-être un genre nouveau? Sur les bords de l’Océan pacifique, à Panama, se rencontra une Cicindela octosignata m., d’un noir ver- dâtre avec huit taches jaunes disposées en lignes pa- rallèles sur les élytres; elle doit être placée dans la division où sont quelques espèces mexicaines, comme la C. flavopmctata, C. Hopfneri &c. Les Phaleria, les 21 Cercyon et une quantité de Brachélytres n’y man- quaient pas. En Hydrocanthares ma récolte a été très pauvre, et sauf une espèce nouvelle du genre Desmopachria de Babington, la D. variegata m. et un Parnus aequa- torialis, le reste est plus ou moins connu. En revanche les Brachélytres ont été très abondants, et outre un grand nombre d’espèces décrites par Erichson comme venant de Colombie, j’y ai trouvé beaucoup de nou- velles, comme pax ex: Myrmidonia axillaris , Falagria albicornis, Tachyusa picta , Phloeopora columbina, Gyro- phaena adusta, G. luteola, G. lividula, G. nigrita , Hypo- cyptus analis, H. punctulum, Xantholinus variegatus, Lep- tacinus fascialus, Lithocharis umbraculata, Stilicus fascia- tus , St. pallipes, Sunius nigrinus, Scopimorpha (n. g.) attenuata, Holisus fuscipennis, Oedichirus forficularius, Me- galops angulatus, M. glabriusculus , Osorius tenellus, Holo- trochus sulcicollis, Oxytelus corniger, O. infuscatus, O. albi- pennis, Phloeonaeus pulchellus , Trogophlaeus biramosus, Tr. analis, Lispinus fulvescens, L. suturalis, L. fuscipennis, Piestus crenulatus, Hypotelus piger, Piestinus (n. g.) opacus, Omaiium columbinum, Glyptoma (pas Thoracophorus ) ex- cisicollis &c. La localité de l’Isthme de Panama est entr’autre remarquable, par le nombre d’insectes qui présentent l'extrémité des antennes de couleur blanche, comme on ne le rencontre nulle part ailleurs. Parmi les Coléoptères j’y ai pris des espèces de Carabiques, de Brachélytres, (YAnthicides et de Cucuides ( Telephanus albicornis m.) ainsi colorées. 22 Après avoir, parcouru, pendant trois semaines la crête de l’Isthme de Panama, je me trouvai complète- ment privé de forces et de moyens de récolter les insectes; tous mes flacons cassés, mon sac, mon pa- rapluie, même le tamis, qui me fut si nécessaire, bri- sés, mes vêtemens mis hors de service, mes mains et mon visage fortement endommagés par les plantes épineuses, en un mot vingt journées de chasse entre les tropiques avaient opéré tous ces changements. Je pouvais encore me compter très heureux de ne pas avoir été blessé par quelques-unes de ces plantes vénéneuses, qui sont communes dans ces parages; car la commission pour le tracé du canal de l’Isthme de Panama, composée de douze individus, a perdu cinq des leurs par suite des blessures occasionnées par ces plantes. Après un court séjour dans la ville de Panama, et une courte visite sur les bords de l’Océan paci- fique, je retournai à Aspinvall, sur le Golfe des Ca- raïbes, afin de m’embarquer pour la Nouvelle-Orléans et plus loin vers le Nord; me rapprochant ainsi chaque jour de mes foyers. Les rives du Golfe des Caraibes et du Golfe du Mexique sont formées de marécages qui reposent sur des restes de Coraux gigantesques, dont on voit les débris rejetés par la mer. La même chose se ren- contre aussi sur le rivage de la mer Pacifique à Pa- nama; il est donc à supposer que l’Isthme doit son origine à un soulèvement sous-marin. Les montagnes sont d’une argile roussâtre très fertile, les courants d’eau que l’on rencontre sur les deux versants de 23 l’Isthme sont peu rapides, aussi parait-il exister peu de différence entre le niveau des deux Océans, c’est ce qui fait espérer, que bientôt cet Isthme de 60 verstes de longueur sera traversé par un canal, qui permettra le passage des vaisseaux d’une mer à l’autre. Le chemin de fer est à moitié terminé et déjà livré au public, sur une distance de 35 verstes. Je dûs rester deux jours à Aspinvall, localité ré- putée pour être très malsaine; une pluie battante dura toute la journée, des vapeurs brûlantes remplissaient l’atmosphère, tandis qu’un vent frais venant de la mer, offrait un contraste très propre à susciter des refroi- dissements. Néanmoins je cherchais sous l’écorce de Cocotiers abattus, mais je ne trouvai qu’un petit Cos- sonus noir; dans ces climats, l’écorce des vieux arbres est plus adhérante au bois, de sorte qu’on ne peut pas facilement l’en détacher pour y chercher des in- sectes; quand à celle qui pourrit sur l’arbre même, elle tombe bientôt, réduite en poussière sous l’ardeur du soleil. Les champignons ou mieux les Lycoperdon m’ont offerts peu d’insectes intéressants, quelques Cis exceptés, dont plusieurs nouvaux, tels que: Gis hae- morhoidalis , C. â-tuberculatus , C. lugubris , C. planulatus m. &c. Le lendemain, le temps se remit au beau, et je pus secouer les branches des arbres, mais sans grands résultats, si ce n’est un magnifique Clytus, que je capturai. Remarquez qu’à cette époque, nous étions dans la saison dite de sécheresse, dans ces contrées intertropicales, et cependant il avait plu sur l’Isthme plusieurs fois, ce qui ne s’accorde nullement avec nos données sur ces contrées, où l’on prétend qu’il n’y 24 tombe pas une goutte d’eau durant l’été; en Egypte oui, mais pas à Panama. Partout je rencontrai des Crustacés, mais faute de place et de temps, je dus me contenter de quelques échantillons, je pris sous l’écorce d’un Palmier, un Scorpion de trois pouces de longueur et quant aux grandes arraignées, elles n’étaient pas rares; les co- quilles terrestres, vu la saison, s’étaient cachées; ce- pendant à Obispo, j’en pris quelques unes remarquables par leur grand taille. Il faut croire que les Reptiles habitaient encore leur quartier d’hiver, car je n’en vis presque point, malgré que les marécages qui caracté- risent ces contrées, paraissent propres à nourrir de tels hôtes. Les Perroquets, quoique cachés sous l’é- pais feuillage, trahissaient leur présence par leurs cris peu harmonieux. Je dois mentionner un remède que l’on dit très efficace contre la morsure des vipères et que l’on vend à Panama sous le nom de Cedron, malheureuse- ment je n’ai pu constater quelle est la plante qui pro- duit cette noix. Malgré les dangers, soit-disants inévitables, qui accompagnent un voyage sur l’Isthme, et contre l’ex- emple de ceux qui pour entreprendre une telle ex- cursion sont armés de divers pistolets, poignard, et d’énormes éperons pour pouvoir s’enfuire au besoin, moi je n’avais pour toute arme qu’un parapluie et mes vêtements déchirés, et cependant je n’ai rencontré ni homme, ni animal qui se soit opposé à mes péré- grinations. Je remercie Dieu de m'avoir préservé des perni- 25 cieuses influances d’un climat qui donne lieu à tant de maladies; je n’ai eu à me plaindre que de lassitude et d’un manque de forces, qui sont du reste les moin- dres inconvénients d’un pays intertropical. Adieu &c. Victor Motschulsky. Sur les Collections Coléoptèrologiques de Linné et de Fabricius par V. de Motschulsky. Ayant eu l’occasion d’examiner moi-même, les collections de Linné et de Banks à Londres, celle de Fabricius à Kiel et celles de Lund et de Sehestedt décrites par le même auteur et qui maintenant sont incorporées au Musée Royal de Copenhague, je crois, qu’il sera agréable aux entomologistes de connaitre en quel état se trouvent ces collections, surtout pour les espèces types, avant que le tems ou d’autres circons- tances ne les aient complètement détruites. La collection de Linné fut vendue, après sa mort à un certain Smith, qui l’apporta à Londres et que les héritiers vendirent à la Société Linéenne. Smith y intercalla, il est vrai, beaucoup d’espèces entière- ment inconnues à Linné, mais il eût le bon esprit de conserver scrupuleusement les étiquettes écrites de la main de Linné, ce qui me permit de reconnaitre pres- que tous les types. L’ordre de l’arrangement y est tel que Linné l’a laissé lui-même c. a. d. d’après la 26 10:ième édition de son ”Systema naturae.” L’exemplaire de ce livre, qui se trouve à la Société Linéenne de Londres, porte les corrections et additions pour la 12:ième édition, écrites toutes de la propre main de Linné. La collection de Banks, ainsi que sa Bibliothèque et sa propre maison furent après sa mort annexées à la dite Société Linéenne. La collection est aujourd'hui dans le même état que du tems de Banks et beau- coup plus riche que celle de Linné, la conservation est encore assez bonne pour reconnaitre les espèces- La collection de Fabricius, fut après sa mort in- corporée au Musée de l’Université de Kiel, où elle est conservée complètement dans le même état que du temps du fameux entomologiste de l’Holstein. Toutes les étiquettes ne sont que des lambeaux de papier, déchirés avec les doigts, les noms spécifiques sont écrits en grosses lettres, de la propre main de Fabricius, quant aux noms génériques, ils manquent partout; la conservation des insectes est encore suffisante pour reconnaitre la majeure partie des espèces, grâces à l’armoire d’acajou, faite aux Indes avec le plus grand soin, qui renferme cette précieuse collection La collection de Lund, qui était inspecteur des douanes en Danemarck et dont le nom se trouve si souvent cité dans les ouvrages de Fabricius, fut plus tard achetée par Sehestedt, autre nom qui ne figure pas moins fréquemment dans le ”Systema Eleuthera - torum.” Sehestedt comme homme riche et puissant, était alors parvenu à se former une des plus belles collections; après sa mort cette dernière passa au 27 Musée Royal de Copenhague, où elle se trouve jus- qu’à-présent. Il parait que c’est cette collection que Fabricius a plus volontièrement consulté pour ses ou- vrages, ce serait donc alors celle qui offrirait les types les plus authentiques; elle est mieux conservée que celle de Kiel, mais l’arrangement n’est plus reconnais- sable, attendu qu’on a commencé à intercaller les es- pèces de Fabricius dans une immense collection moderne. Afin de compléter mon travail, j’ai profité, autant que je l’ai cru nécessaire, des remarques publiées sur les espèces de Linné et Fabricius par MM. Hope *) et Schaum 1 2) et pour celles de Fabricius les Synonimies d’Illiger 3) et de Schonherr4), ainsi que l’ouvrage de M. Schiôdte sur les Coléoptères du Danemarck. Outre cela, j’ai profité encore des observations que mon ami Chevrolat a faites, durant son séjour à Kiel et à Co- penhague et qu’il a bien voulu mettre à ma disposi- tion. Un seul ouvrage m’est resté inconnu, ce sont les répliques de Megerle de Mühlfeld aux notes Syno- nimiques d’Illiger et dont j’ai pu profiter seulement par l’analyse qu’en a donné Germar dans son ”Magazin d’Entomologie.” Pour faciliter la recherche des espèces, j’ai suivi l’ordre adopté par Lacordaire dans son important ouvrage, dans les suites à Buffon, avec quelques mo- difications que m’a suggéré l’arrangement de ma col- lection; modifications que je reproduis ici du reste 1) Coleopterist’s Manuel. 2) Stettiner Entomologische Zeitung. 3) Magazin für ïnsectenkunde. 4) Synonymia Insectorum. 28 sans aucune prétention. J’ai indiqué, autant que pos- sible pour les espèces de Linné et de Fabricius, les genres les plus récents, aux quels elles appartiennent, et exclu de la liste toutes celles qui ont été décrites antérieurement, ou bien dont les noms présentent un double emploi, et qui par conséquent n’appartiennent pas à ces deux auteurs. J’ai rangé, à leur place res- pective, des espèces qui souvent avaient été placées par Linné et Fabricius dans des familles différentes? de même que, j’ai rayé les espèces qui ne pouvaient y appartenir; mais pour me permettre ces corrections, je ne m’en suis rapporté qu’aux étiquettes écrites de la main de ces deux auteurs et aux diagnoses données dans leurs ouvrages. Les espèces décrites par Linné sont suivies d’un L., et celles de Fabricius sans aucun signe. Toutes les espèces dans le Catalogue qui suit, qui ne sont pas accompagnées d’observations particu- lières, s’accordent avec les exemplaires types des Col. de Linné et de Fabricius, et correspondent également aux descriptions que ces deux auteurs en ont données. A cette occasion, je me fais un véritable plaisir d’exprimer publiquement mes sentiments de reconnais- sance pour les prévenances qui ont facilité mes re- cherches et pour les renseignements, qui m’ont été fournis par MM. les gérants de la Société Linéenne de Londres, M. le D:r Schiodte à Copenhague, M. le Pro- fesseur Ben à Kiel, M. Chevrolat à Paris et M. Wester- mann, ce vétéran de l’entomologie, qui a bien voulu me seconder par des renseignements les plus pré- cieux, et a mis à ma disposition sa magnifique col- lection, durant tout le tems que je restai à Copenhague. 29 chinensis . I. CARABIQUES 1, ClCINDELETES. Calochroa Hope. *) Cicindela F. Dej. . . China. Ind. or. aurulenta . . . Sumatra. Pulo-Pinang. 6-punctata . . Litt. Malabar. bicolor . . . . . Calcutta. semivittata . . . Sumatra. vitlata . . . . . Guinea. cinta .... . . Sénégal. y 0-guttata . . . Java. interrupta . . . Java. 1 2) campestris . Cicindela L. . . Eur. — L’exemplaire dans est l’espèce convexe et allongée de Suède et gé- néralement du Nord de l’Europe, tandis que dans la Col. Fabricius elle est mêlée avec l’espèce applatie et ronde, à la manière de la C. ma - rocana, qui habite de préférance les pays mé- ridionaux de l’Europe et qui appartient à la C. pontica Steven, comme je l’ai démontré dans mes "Insectes de Sibérie 1) D’après M. Westermann toutes les espèces de ce genre prove- nant des Indes orientales, vivent comme les Colliuris non sur les rivages sablonneux, mais dans les champs de riz et sur les plantes. 2) Un autre Calochroa d’Afrique, se trouve décrite dans le Syst. Eleuth. sous le même nom; feu Schônherr a remédié a ce double emploi, en lui donnant le nom de C. interstincta. 30 marocana . . . Marocco. hybrida L. . . Suède. — L’exemplaire, dans la Col. de Linné, est positivement pareil à celui que j’ai dé- crit sous le nom de C. baltica et qui parait ap- partenir à la C. maritima Gyllenhaal, tandis que la maritima Dej. est une soit-disante variété de la hybrida F. et des auteurs, dans laquelle la lunule du milieu est très fortement prolongée et sinuée. Dans la Col. Banks se trouve sous le nom de C. hybrida, notre espèce commune c. a. d. la hybrida de Fabricius. sylvatica L maura L. capensis L héros. . . sinuata. . litioralis . melancholica cette Eur. Barbaria. Cap. b. Sp. Isl. Pasif. Eur. temp. Eur. mer. Barbaria. Guinea. — Aux exemplaires types de espèce dans la Col. Copenhague se rap- porte, d’après Schaum, la Cic. aegyptiaca, Klug. lurida Cap. b. Sp. fleocuosa .... Hispan. Gallia. tuberculata. . . Nov. Zel. unipunctata . . Am. bor. int. â-lineata . . . Madras. Singapore. biramosa. . . . Madras. Calcutta. 6-guttata . . . Am. bor. catena Madras. Malabar. marginata . . . Am. bor., à cette espèce appartient la C. variegata Dej. suturalis .... Antilles St. Thomas. 31 8-guttata . . . Sierra-Leona. — Fabricius s’est mépris en la désignant comme originaire de l’Amérique. viduata .... Sumatra. trifasdata . . . Cayenne. angulata .... Tranquebar. Birma. — Elle est très re- marquable par le toupet de poils droits, dont est orné l’extrémité du 4:ième article des antennes. Une espèce très voisine est l’ angulata du Catalogue de Dejean, qui provient des Montagnes des Neel- Gherris et qui, parconséquent, pourra conserver le nom de C. designata Dej. Les exemplaires de la C. angulata, dans la Col. Copenhague, appar- tiennent, d’après Schaum, à la C. sumatrensis Hrbst, qui est une espèce distincte des deux précédentes. funesta Ind. or. holosericea . . . Java. guttula Ins. Pacif. minuta Ind. or. J) Abroscelis Hope. Cidndela F. longipes .... Tranquebar. Java. 1) Cicindela violacea est une variété bleue de la C. sexguttata, chez laquelle les taches blanches ne sont plus visibles; C. micant et marginalis ont été décrites antérieurement par Olivier, sous le nom de C. punctulata et de C. purpurea; C. punctulata F. ne peut conserver ce nom parcequ’il a été déjà employé par Olivier, en conséquence celui donné par Dejean, C . 12-guttata restera a l’espèce; C. lunulata F., sans désignation de patrie et dont le type se trouve dans la Col. Banks, n’est, d’après ce que j’y ai vu qu’une variété de la C. littoralis ou les taches sont réunies. C. octo- guttata n’est d’après la Col. Kiel que la C.micans F., mais d’après Schaum le type dans la Col. Hunter appartient à une espèce différente, inconnue dans les Collections. 32 Odontocheila Laporte. Cidndela F. cayenensis . . . Cayenne. bipunctata . . . Am. mer. chrysis Am. mer. — Schaum doute que ce soit l’espèce du même nom décrite par Dejean, et il pense quelle correspond plutôt à la Cic. curvi- dens de Dejean. Eu me ch u s Motsch. Cylindera Westwood. germanicus L. . Eur. abdominalis . . Am. bor. New-Orléans. obscurus .... Am. bor.? — D’après la Collection de Kiel, c’est un exemplaire huileux de la Cic. an- gustata Fischer, et qui provient probablement de la Russie méridionale et non de l’Amérique. argentatus . . . Am. mer. Prothyma Hope. Cicindela F., Euryoda Lacord. quadripunctata Java. Heptodonta Hope. Cicindela F., Euryoda Lacord, Aenicto- morpha Chaudoir. analis Sumatra. Pulo-Pinang. 1) D’après la dénomination de M. Westwood le genre Cylindera de- vrait contenir des espèces cylindriques, tandis que Y Eu. germanicus et plus encore Y Eu. gracilis et Y Eu. ternis , ne sont rien moins que ça; ensuite, il y a déjà un genre de ce nom fondé par Newman pour une espèce de Longicornes. En conséquence je l’ai changé en Eumecus. 33 grossa Aptereossa Hope. Cicindela F. Coromandel. Iristis 2, Megacephalides. Oxycheila Dej. Cicindela F. Brasil. megalocephala Megacephala Latreille. Cicindela F. Sénégal. *) virginica L. . . Tetra rcha Westwood. Cicindela L. F. Am. bor. m. carolina L. . . Am. b or. temp. aequinoctialisL. Surinam. sepulchralis . . Aniara Hope. Cicindela F. Cayenna. 1) Fabricius a nommé cette espèce Cicindela megalocephala , plus tard Latreille a établi son genre Megacephala, dans lequel il rangea la dite espèce de Fabricius; l’inconvénient du double emploi, s’il y en a un , est donc dû à Latreille et non à Fabricius ; dans tous les cas on aura donc à conserver le nom spécifique de megalocephala et non celui de se- negalensis. 3 34 3, CoLLIUîUDES. Therates Latr. Cicindela F. labiata Australia. cyanea Ind. or. flavilabris . . . Polynesia. fasciata .... Polynesia. Collyris F. Colliuris *) Latr. aptera Ind. or. — D’après le type dans la Col. de Copenhague, c’est une véritable Colliuris avec les ailes propres au vol et qui n’a rien de commun avec la Tricondyla aptera Olivier; d’après Schaum, elle se distingue de tous ses congénaires par la sculpture des élytres, qui ne présente des rugosités prononcées que sur le milieu. Elle est entièrement noire; Hope dit qu’elle correspond au Col . major Latreille. longicollis . . . Siam. — L’exemplaire type est une des plus grandes espèces du genre, tandis que la va- riété plus petite, citée par Fabricius, correspond d’après Schaum au Col. emarginata Dej. 4, Ctenostomides. Procephalus Laporte. Collyris F., Ctenostoma Klug. formicarius 1 2) Brasil. 1) Le genre Colliuris a été fondé par De Geer, mais correspond aux Cnsnonia de nos Collections ( Casn . surinamensis) et non au grouppe actuel. 2) Lacordaire attribue cette espèce à Klug, tandis qu’elle a été dé- crite sous ce nom bien avant, par Fabricius. 35 5, Manticorides. j) Platychile Mac-Leay. Manticora F. pallida Cap. b. Sp. ■ 6, Elaphrides. Elaphrus F. Cicindela L. riparius L. . . Eur. — Dans la Col. de Linnée on voit sous ce nom, écrit de la propre main de ce na- turaliste, un El. cupreus, mais à côté se trouve un véritable riparius. uliginosus . . . Eur. bor. 7, Bembidiides. T a ch y p us Megerle. Cicindela L., Elaphrus F. flavipes L. . . Eur. Lopha Megerle. Cicindela L., Carabus F. 4-maculata L. Eur. temp. | â-guttata . . . Eur. — Dans la Col. de Kiel, cette espèce se trouve sous le nom de Carabus subglobosus. Emphanes Motsch. Carabus F., Bembidium Latr., Philochthus Steph. pygmaeus . . . Eur. Kl : ■ t) Manticora maxillosa de Fabricius, a été décrite bien antérieure- ment par De Geer sous le nom de Carabus tuberculatus. 3<> minimus .... Eur. — D’après la Col. de Kiel c’est Bemb. pusillum Gy 11. Philochthus Stephens. Carabm F., Bembidium Latr. biguttatus . . . Eur. guttula Eur. bor. Sibir. Bembecidiu m Agass. Elaphras F., Bembidium Latr. striatum .... Eur. — D’après Erichson c’est Bemb. orichalcicum Dej. atratum .... Am. bor. — D’après la Col. de Kiel c’est l’espèce à teinte foncée des bords du Lac Supérieur, que Kirby énonce, dans sa Fauna Am. bor. comme Bemb. impressum, ce qui n'est pas. andreae .... Italia. — On prend généralement cette espèce pour le Bemb. pallidipenne 111. et peut-être avec raison; mais dans la Col. de Kiel l’insecte qui porte ce nom, est tout-à-fait autre, et cor- respond au Peryphus concinnus Stephens, qui ha- bite toutes les rives de la mer du Nord. Erich- son et Schiôdte le dérivent également comme un Peryphus. Notaphus Megerle. Cicindela L., Elaphrus F., Carabus F., Bembidium Latr. rupestris L. . . Eur. — D’après le mauvais exemplaire de la Col. de Linné c’est le Bemb. ustulatum des auteurs; ce qui s’accorde parfaitement avec la description de Linné. 37 ustulatus L. . . Eur. — D’après la même Collection, c’est le Bemb. undulatum des auteurs, ce qui convient très bien à la description de Linné. Dans la Col. de Kiel cet insecte est confondu avec le précé- dent; chez Banks il est nommé Car. rupestris. Peryphus Megerle. Elaphrus F., Car abus F., Bembidium Latr. rupestris .... Germania. — Dans la Col. de Kiel je n’ai pas trouvé un insecte de ce nom, mais d’a- près la diagnose de Fabricius il n’y pas de doute que se ne soit le Bemb. rupestre de nos Collec- tions, mais pas du tout l’espèce de Linné. A-pustulatus . . Eur. — Dans la Col. de Kiel c’est un Bemb. femoratum Dej. , tandis que le Car. 4-pustu- latus Linné, est le Mycetophagus â-maculatus F. dorsalis .... Eur. — D’après la Col. de Kiel c’est, le Bemb. cruciatum Dej. cursor ..... Eur. mer. — Le type, dans la même Collection, correspond au Bembid. obsoletum de Dejean. tristis Germ. — L’exemplaire de Kiel est le Bemb. brunnipes Dej. mo destus . . . . Austria. tricolor Austria. — Dans le Syst. Eleuth. il y a deux espèces sous le nom de Car. tricolor, dont le N. 83 se rapporte ici, tandis que le N. 135 est un Poecilus. Dans la Col. de Kiel cet in- secte se trouve sous le nom de Car. litto- ralis qui n’existe pas dans les ouvrages de Fa- bricius. 38 Tachys Zieg. Carabus F., Bembidium Latr. minuta Germ. — Dans les Collections je n’ai pu trouver un Coléoptère de ce nom, mais d’après la désignation de Fabricius ” Habitat in arborum truncis ”, il n’y a pas de doute que c’est le Bcmb. nanum de Gyllenhaal. *) 8, Trechiides. Trechus Clairv. Carabus L. F., Epaphius Leach. discus Eur. temp. Hungaria. Gallia. rubens Kiel. — D’après Schiôdte et Schaum ce serait le Tr. paludosus Gyll. 1 2) 9, Notiophilides. Notiophilus Dumeril. Cicindela L., Elaphrus F. aquaticus L. . . Eur. — D’après Schaum c’est le Not. biguttatus de nos Collections, mais Erichson le place comme espèce distincte. semipunctatus . Eur. — D’après la Col. Kiel c’est le Not. biguttatus de nos Col. 3) 1) Carabus cel&r F. est un Bembidiide, décrit antérieurement par Herbst sous le nom de Car. lampros. 2) Carabus velox F. est le Pair obus excavatus Paykull; Carabus testa- ceus F., d’après Schiôdte et Schaum le Trechus secalïs Paykull. Entre les Trechiides et les Notiophilides sont placés dans ma Col- lection les Pogonides. 3) Elaphrus biguttatus F. appartient d’après Erichson et Schiôdte au N. semipunctatus. 39 Rlethisa Bonelli. x) Car abus L. F. multipunctata L. Eur. bor. cephalotes L. . 10, Cnemacanthides. Broscus Pz. Carabus L. F. . Eur. • cyaneum. . . , 11, Scaritides. 2) Carenum Bon. Scarites F, . Nov. Holl. fossor L. . . . bipustulata . . Clivina Latr. Tenebrio L., Scarites F. . Eur. . Am. bor. Parallelomorphus Motsch. Scarites F. quadratus .... Guinea. — D’après le Musée de Co- penhague, c’est une espèce très voisine du Sc . guinensis Dej. grandis .... Scarites F. . Brasilia. 1) Les Trachypachus ( Bleth . Zetterstedtii) et les Diachila ( Bl . arclica) lient très naturellement les Notiophilides aux Cnemacanthides, par les genres Miscodera, Broscus, Cnemacanthus , Bro&cosoma, Promecoderus, Cascelius 8lc. 2) Entre les Cnemacanthides et les Scaritides, j’ai placé les Stomides 40 impressus . . . Am. mer. — D’après la Col. de Copen- hague c’est une espèce très voisine du Sc. caye- nensis Dej. subterraneus . . Am. bor. porcatus .... Ind. or. Neel-Gherris. — D’après la même Collection c’est une espèce très voisine du Sc. excavatus Kirby, mais moitié plus petite. Il pourrait être le même que le Sc. lateralis Guérin. crenatus .... Ind. or. — Petite espèce à élytres costées et à points imprimés bien distincts. laevigatus . . . Italia. teslaceus .... Sénégal. — Je ne l’ai pas vu dans les Collections, mais feu Schônherr l’a conservé comme espèce distincte dans sa Syn. Insect. Pasimachus Bonelli. *) Scarites F. depressm . . . Am. b. Virginia. marginatus. . . Am. b. Louisiana. Acanthoscelis Latr. Scarites F. ruficornis . . . Cap. b. Sp. 1 2) 1) Les Pasimachus vivent dans les forêts et se rencontrent sous les feuilles sèches, surtout celles des Magnolia. 2) Scarites gigas F., nom employé antérieurement par Olivier pour le Sc. pyracmon Bonelli, Sc. arenarius F. appartient au Tenebrio fossor Linné; Sc. thoracicus a été nommé et décrit par Illiger; Sc. gibbus F. a été décrit antérieurement par Herbst, sous le nom de Sc. globosus ; Sc. cursor et Sc. arabs ne sont pas du tout des Scaritides, le premier un Syl- vanus, le second un Brontes. — Entre les Scaritides et les Anthiades se trouvent les Morionides. 41 thoracica. . . . maxillosa . . . 12, Anthiades. Anthia Weber F. Cap. b. Sp. Cap. b. Sp. sexgutlata . . . Pachymorpha Hope. Anthia F. Tranquebar. Surate. Calcutta. Thermophila Leach. Car abus L., Anthia F. decemguttata L. Cap. b. Sp. Venator . . . . Nimrod . . . sulcata sexmaculata . . Sénégal. Sénégal. Sénégal. Barbaria. septemguttata. . Cycloloba Chaud. Anthia F. Cap. b. Sp. tabida Polyhirma Chaud. Anthia F. Cap. b. Sp. 13, Ditomides. Scaurus F., Sepidium F., Carabus F. interruptus. . . Arabia. — L’exemplaire dans la Col. de 1) L’ Anthia umbraculata F., grande espèce à forme applatie et à élytres tronquées, est un Helluonide; Anth. A-guttata, d’après Illiger, simple variété de Y Anth. 10-guttata. Les Graphiptèrides se trovent placés à côté des Corsyra dans les Cymindides. 42 Kiel est de couleur opaque, détaillé un peu plus pe- tite que YAristus sulcatus et probablement identique avec Dit. opacus Er. tricuspidatus . . Italia. — Est d’après Erichson le Dito- mus cornutus Dej. Melaenus Dejean. Brachynus F. piger Ind. or. — Erichson remarque qu’il est extrêmement voisin du Mel. elegans Dej. l) 14, SlAGONIDES. Siagona Latr. Cucujus F., Galerita F. rufipes Barbaria. depressa . . . . Ind. or. (Birma). plana Ind. or. flesus Ind. or. 15, Harpalides. Amblystomus Er. Carabus L. F., Acupalpus Latr., Hispalis Ramb. meridianus L. Eur. — D’après la Col. de Linné c’est bien certainement un Amblystomus , quant à la Col. de Kiel, je n’y ai pas trouvé un insecte de ce - 1) Le Scaurus sulcatus F. est un Ditomide et appartient au genre Aristus, mais Olivier l’avait déjà décrit sous le nom de bucephalus; la Ca- lasoma longicorne est la Ç du Sepidium tricuspidatum F. qui appartient au genre Ditomus ; le Car . calydonius F., a été décrit antérieurement par Fa^ bricius lui même dans son Svst. Ent. (1775) comme Sepidium tricuspidatum, tandis que le C. calydonius Rossi est une espèce différente. 43 nom, mais en revanche cette espèce se trouve sous le nom de Carabus clavus, nom qui ne figure pas dans le Syst. Eleuth. *) Egadroma Motsch. n. g. Carabus V., Ambystomus Er. smaragdula 1 2) Ind. or. — Erichson remarque qu’il est identique avec YAcup. vulneratus Dej. Stenolophus Megerle. Carabus F. vaporarorium, Eur. — D’après le type de la Col. de Kiel, c’est bien certainement l’espèce très connue sous ce nom dans nos Collections; tandis que le Car . vaporariorum Linné est une Cymindida. Platymetopus Dej. Carabus F. flavilabris . . . Ind. or. 1) Dejean; décrit, un Carabus dorsalis F., comme étant un Acupalpus ; plus haut j’ai démontré que. d’après la Col. de Kiel, c’est un Peryphus; mais il y a un Car. cruciger, qui appartient effectivement aux Acupalpus Dej. ( Bradyceüus Er.) et qui pourrait en être synonyme. 2) Erichson et Lacordaire placent le Car. smaragdulus F., dans les Amblystomus , avec les quels il n’a qu’une apparence extérieure. Chez l’in- secte de Fabricius le dernier article des palpes maxillaires n’est pas tron- qué, mais aigu; labre arrondi en avant; antennes à 2:d article le plus court de tous, le 3:iéme de la longueur du 4:ième; prothorax fortement arrondi postérieurement, sans traces d’angles; jambes antérieures fortes, distinctement dilatées vers l’extrémité et munies de deux longues dents; les quatre tarses des pattes antérieures dilatées en patelles cordiformes presque comme chez les Patellimanes, le 4:ième en outre très visiblement bilobé, le l:ier pas plus long que les suivants; ces mêmes articles aux pattes intermédiaires également dilatés, mais moins que ceux des anté- rieures. Ce nouveau genre parait avoir de l’analogie avec le genre inédit Loxoncus de Schmidt-Gôbel. 44 Barysomus Dej. Car abus F. semivittatus. . . Ind. or. Harpalus Latr. Car abus L. F. latus L Am. bor. — D’après le type dans la Col. de Linné il parait être H. herbivagus Say. ferrugineus. . . Eur. — Le Car. ferrugineus L. est un Leistus. aeneus Eur. discoideus . . . Germ. — D’après Erichson, c’est la même espèce qui est répandue dans nos Collec- tions sous le nom de Harp. perplexus et Harp. Petifii. fulvipes .... Germ. — D’après Erichson le même que Harp. limbatus Duft. Gyll. bicolor Am. bor. vernalis .... Eur. — Schaum dit que c’est le Harp. pici- pennis Duft. Dej. tandis qu’Erichson ne l’a pas cité à l’article de cette dernière espèce dans ses Coléoptères de Brandenbourg; aussi se trouve-t-il dans la Col. de Kiel sous le nom de C. aphodioides, nom qui n’existe pas dans les ouvrages de Fabricius. La diagnose du vernalis F. convient cependant assez bien au H. picipennis. L’expression ”tibiis serratis ” donnée par Fabricius prouve que ce ne peut être une Feronide. abdominalis . . Cap. b. Sp. — D’après Schaum il serait le même que le H. impunctus Wiedem. 45 Selenophorus Dej. Car abus F. palliatus . . . . Am. b or. caliginosus . . . Am. b or. integer . . , . . Am. Ins. — D’après la Col. de Copen- hague il appartient à ce genre. Ophonus Ziegl. Carabus F., Harpalus Dej. sabulicola . . . Germ. b or. obscurus .... Eur. mer. — Schaum prétend que c’est O. monticola Dej. azureus .... Eur. Bradycelles Er. Carabus F., Acupalpus Dej. cruciger .... Saxonia. — Dans la Col. de Kiel il y a sous ce nom une simple variété, peut-être de Y Acupalpus dorsalis Dej., qui est de couleur plus obscure et dont le corselet parait plus rouge. *) 16, Anisodactylides. Selenidia Motsch. Carabus F., Orthogonius Dej. stigma lnd. or. — Espèce très intéressante, 1) Parmi les autres Harpalides, le Carat), ruficornis F. a été décrit antérieurement sous le nom de Car. pubescens, par Muller dans son Pro- domus; Car. megacephalus appartient d’après la Col. de Copenhague à YA- cinopus megacephalus Rossi; Car. erythrocephalus F. ainsi que Car. rufibar- bis F. appartiennent d’après Erichson au H. fulvipes F. Schaum y rap- porte aussi le Car. surinamensis qui d’après la Col. de. Copenhague n’est qu’un exemplaire fraîchement éclos. Schaum et Putzeis prétendent que le Car. rufibarbis F. est un J de Y Ophonus brevicollis Dej., mais la description de Fabricius ne convient guère. 46 qui a quatre articles dilatés aux tarses, et les élytres épaissement ridées comme aucun autre Carabique que je connaisse. Diachromus Er. Carabus L. F., Harpalus Dej. germanus L. . . Eur. temp. »/>l, | ÀAv-O V.A'V . ) Anisodactylus Dej. Carabus F. héros Eur. m. Africa bor. binotatus. . . . Eur. st. crucis . . . Antilles. 17, Cratocerides. Batoscelis Dej. Carabus F. angulatus . . . Ind. or. — Hope et Schaum interprè- tent cette espèce comme étant le Panag. tomen- tosus Vigors, mais en confrontant la diagnose de Fabricius, il est plus que facile de se convaincre qu’il n’y a rien de commun entre ces deux in- sectes. Agonoderus Dej. Carabus F. lineola Am. bor. comma Am. bor. — D’après Schaum c’est l’A- gonoderus pallipes F. et Dej., mais comme il y a déjà un autre Car. pallipes décrit par Fabricius, 47 qui appartient aux Anchoménides , le nom très caractéristique de Ag. comma, pourra être con- servé. 18, Péricalides. Catascopus Kirby. Carabus F. elegans Sumatra. — C’est une des plus petites espèces du genre. D’après Illiger clest YElaphrus elegans Weber. . . .il-fiii mnùWV.i'A ?.V\vîU:,w Coptodera Dej. . . Carabus F. triloba Guinea. — D’après Schaum, une magni- fique espèce inconnue aux entomologistes. 19, Graphipterides. Graphipterus Latr. Anthia F. variegatus . . . Arabia. Aegypt. exclamationis . Barbaria. trilineatus . . . Cap. b. Sp. obsoletus .... Cap. b. Sp. 1) flliger dit que le Carabus furcatus F. n’est qu’une simple variété du Car. lineola, mais je ne l’ai pas trouvé dans les collections respectives. Schaum dit que d’après la Col. de Hunter à Glascov le Car. pallipes F. N. 165 appartient également à YAg. lineola, mais en confrontant la diagnose de Fabricius dans le Syst. Eleuth. on voit qu’il y a confusion d’espèces, comme le démontrent aussi les Collections de Kiel et de Copenhague. Voyez Cymindides. 48 20, Cymindides. a) Taras Clairv. Carabus L. F., Cymindis Latr. vaporariorum L. Suède. Petrop. — Dans la Col. de Linné c’est bien certainement la Cymindis basalis Gyll., que Dejean réunit à tort à la C. punctata Bonnelli, qui est une espèce alpine bien diffé- rente. humeralis . . . Italia. aæillaris .... Austria. — D’après Schaum c’est la Cy- mindis homagrica Duft. miliaris .... Eur. lemp. Austria. pallipes N. 165 Eur. bor. — D’après la Col. de Kiel c’est la Cym. angularis des auteurs. Cymindis Latr. Siagona F. bufo Barbaria. — Je crois que cette espèce doit être rapportée à la C mauritanica, qui s’ac- corde assez bien avec la description de Fabri- cius. 1 2) 1) Je commence les Cymindides par le genre Corsyra Fischer, qui incontestablement a beaucoup d’analogie, tant par ses caractères anato- miques que par la manière de vivre, avec les Graphipterides. 2) Au genre Cymindis , je fais suivre les genres Glycia et Agatus tandis que les Lebiides commencent par les Phlocionus. Chez Lacordaire le genre Glycia est un magasin d’espèces les plus disparates, erreur dans laquelle il a été induit par M. de Chaudoir. De toutes les espèces citées, il n’y a que la Cymindis ornât a Klug et la Glycia Karelini Chaud, que je sache y appartenir; toutes les autres sont plus que douteuses. Mon genre Agatus par exemple n’y peut être réuni , vu que chez l’un de ces genres les ongles sont pectines, chez l’autre ils sont simples. Glycia dimidiata Ménétriés est plutôt un Polistichus ou un Zuphitim qu’une Glycia. 49 21, Lebiides. Lebia Latr. Carabus L. F. crux-minor L. Eur. b or. fulvicollis . . . Barbaria. — Ce n’est pas l’espèce du midi de la France décrite sous ce nom par Déjean. Celle de l’Algérie est plus grande, plus large, les élytres plus parallèles, plus fortement tron- quées, le dessous du corps bleu foncé à l’ex- ception seulement du corselet qui est roux. La L. fulvicollis de Déjean aura donc à reprendre le nom de pubipennis Dufour. vittata Am. b or. bivittata .... Am. bor. — D’après Schaum c’est la L. 4-vittata Dej. turcica Eur. temp. haemorrhoidalis Eur. temp. elevata Ile de Fr. — D’après la Col. de Kiel c’est la Leb. unifasciata Dej., comme l’ont inter- prété Brüllé et Schaum; d’après Chaudoir c’est la même espèce que la Coptodera massiliensis Fair- maire, qui n’est pas du tout une Coptodera. faciola Am. mer. — D’après la Col. de Copen- hague, elle appartient à ce genre. curtus Nov. Holl. — Peut-être du genre suivant? Sarothrocrepis Chaud. Carabus F., Lebia Dej. corticalis. . . . Nov. Holl. — D’après Putzeis c’est la même espèce, qui dans les Collections est répan- due sous le nom de Leb. Urvillei Dupont. 4 50 La rn p ri as Bonelli. Car abus L. F. cyanocephalus L. Eur. — Le type dans la Col. de Linné est la L. chlorocephala de nos Collections. Tetragonoderus Dej. Car abus F. quadrum. . . . Sénégal. quadrinotatus . Ind. or. 22, Dromiides. *) Metabletus Sch mid t-Gôbel. Carabus L. F., Dromius Bonelli, Syntomus Hope. truncatellus L. Eur. bor. Sibir. — D’après le type de la Col. de Linné, c’est l’espèce noire, peu luisante 1) Il existe une grande confusion dans la répartition des espèces de Dromius dans les différens genres modernes, confusion à laquelle l’ou- vrage de Lacordaire n’a nullement remédié; j’ai tâché, il y a plusieurs années d’y apporter quelques lumières, mais M. Chaudoir en pervertissant mes paroles a porté la confusion à son comble. Je crois donc nécessaire de récapituler ici, en peu de mots, les principaux caractères distinctifs: Division A, crochets des tarses dentés: 1, Dromius Bonelli, menton sans dent, type: D. agilis, D. A-maculatus 8lc. ; 2, Axinopalpus Leconte, menton avec une dent simple, type: D. biplagiatus Dej.; 3, Metabletus Schmidt- Gôbel, menton avec une dent bifide, type: D. truncatellus L.; Division B, crochets des tarses simples: 1, Apristus Chaudoir, menton à dent simple, type: D. subsulcatus Dej.; 2, Lionychus Wissmann, menton à dent large- ment tronquée au bout et presque bifide, type: D. quadrillum Duft.; 3, Blechrus Motsch., menton sans dent, comme chez les véritables Dro- mius, élytres laissant une bonne partie de l’abdomen à découvert, type: D. glabratus Duft. Le genre Bomius Leconte est évidemment un mélange d’espèces, qui devront probablement être réparties dans les divers genres énumérés plus haut. Le Lionychus aeneipennis Schmidt-Gôbel appartient au genre Blechrus. Du reste l’aspect général de tous ces genres- est tel- lement distinctif, qu’avec quelque peu de routine on ne se méprendra pas en y intercallant les espèces. 51 et sans reflet métallique, provenant de Suède et du Nord de l’Europe. Car. truncatellus F. dans la Col. de Kiel est une Lestera bicolor. Dromius Bon. Car abus L. F. i-maculatus L. Eur. temp. testaceus L. . . Eur. — Je ne puis considérer cet in- secte comme un Trechus, ainsi que le pense M. Hope, et c’est plutôt le Dromius linearis Oliv. fenestratus . . . Eur. b or. agilis Eur. temp. marginellus . . Eur. bor. Demetrias Bon. Car abus L. F. atricapillus L. Eur. temp. Calleida Dej. Car abus F. décora Am. bor. ruficollis .... Guinea. festinans .... Cayenna. splendidula. . . Ind. or. amethystina . . Cayenna. — D’après Schaum, c'est la Calleida auricollis décrite par Laporte dans ses Etudes entomologiques. ') 1) Parmi les Dromiides: Car. truncatus F. n‘est d’après Erichson que variété du Drom. agilis ; Car. fasciatus d’après Schaum synonyme du Drom. sigma Rossi. Car. H-pustulatus L. est d’après sa Col. un Mycetophagus. 52 23, Ctenodactylides. Leptotrachelus Latr. Odacantha F. dorsalis Am. bor. Agra F. *) aenea rufipes Am. mer. Cayenna. Am. mer. atellaboides. . . Ind. or.? — Cette espèce manque dans le Musée de Copenhague. melanura L. . . Eur. 0 phi on e a Klug. Odacantha F., Casnonia Dej. tyanocephala . . Ind. or. Casnonia Latr. Attelabus L., Odacantha F. pensylvanica L. Am. bor. 1) Je ne comprends pas, pourquoi les Agra, si intimement liées aux Leptotrachelus , ne doivent pas prendre place à côté de ceux-ci. Si la différence dans les parties bucales des Grapkipterides, n’a pas empêché M. Lacordaire de placer ces derniers à côté des Anthiades (voyez p. 173, note 2), je ne vois plus de raison logique pour séparer, à cause de la même raison, les Agra des Ctenodactylides. 24, Odacanthides. Odacantha F. Attelabus L. 53 Colliuris De Geer. A) Odacantha F., Casnonia Latr., ApiodeVa Chaud. elongata .... Am. mer. — D’après la Col. de Copen- hague, c’est une Casnonia Latr. et non un Cor- distes comme le pense Hope. 25, Galéritides. Drypta F. 1 2) emarginata. . . Eur. mer. Calophaena Klug. Odacantha F., Cordistes Latr. bifasciata . . . Bras. Galerita F. Carabus L. americana L. America. — Dejean, Klug et Scliaum pensent que c’est la Gai. geniculata de Cayenne qui a servi de type à la description de Linné. attelaboidcs Ent. Syst. — Africa. — Est d’après la Col. de Banks une espèce voisine de la G. africana, tandis que la Gai. attelaboüles décrite par Fabri- cius dans le Syst. Eleuth. appartient au genre Omphra. 1) Le genre Colliuris a été fondé par De Geer sur la Casnonia suri- namensis , que M. Chaudoir considère comme synonyme de la Casn. rugi- collis Dej., et non sur les espèces énumérées par Fabricius dans son genre Collyris et qui se rattachent aux Cicindelides. 2) La seconde espèce de Drypta, énumerée par Fabricius, avait élé bien avant décrite par Rossi sous le nom de Carabus distinctus , comme l’a démontré feu le Comte Dejean. Leach a fait de cette espèce son genre Desera, 54 janus Eut. Syst. — Am. bor. — C’est la Gai. amcri- cana de nos Collections. olens Z il p Ilium JLatr. Galerita F. . Eur. mer. fasciolatus . . Polystichus Bon. Galerita F. . Eur. mer. hirta attelaboides . . 26, Helluonides. Omphra Leach. Galerita F. . Tranquebar. . Syst. Eleuth. — Ind. or. — D’après Erichson cette espèce est identique avec la Omphra pilosa Klug. umbraculata . Meladroma Motsch. n. g. Anthia F. . Ind. or. — Magnifique insecte à forme plate d’un pouce de long à peu-près. fastigiatus L. . mutila tus. . . 27, Brachinides. Aptinus Bon. Car abus L., Brachinus F. . Cap. b. Sp. . Eur. mer. 55 Pheropsopus Solier. Car abus L., Brachinus F. bimaculatus L. Tranquebar. complanatus . . Antilles. S:t Domingo. annulus .... Tranquebar. fulminans . . . Guinea. hilaris Ent.Syst. Ind. or. crepitans L. ruficeps . . fumans. . . sclopeta . . Brachinus Weber F. Carabus L. . Eur. temp. . Cap. b. Sp. . Am. bor. . Eur. mer. bisbiguttatus . . Afr. equinox. — Parait correspondre au Br. 4--maculatus Dej. tripustulatus . . Siam. — D’après la Col. de Banks cette espèce est voisine du Br. marginalis Schônh., mais non un Macro cheilus , ainsi que c’est le cas pour l’exemplaire conservé dans la Col. de Copenhague. Mastax Fischer. histrio .... Brachinus F. . Tranquebar. 1) Parmi les Brachinides, le Br. piger est un Melaenus, le Br. aigri- permis synonyme du Car. fastigiatus Linné. 56 28, Calathides. *) Galathus Bon. Car abus L. F. melanocephalus L. — Eur. vividus Madera. — M. Schaum pense qu’il est identique avec le Cal. complanatus Dej. fuscus Eur. b or. Dolichus Bon. Car abus F. flavicornis . . . Eur. temp. Sibiria.1 2) 29, Feronides. Sphodrus Clairv. Car abus L. F. leucophthalmus L. — Eur. S o gin es Leach. Car abus F., Poecilus Bon., Fer onia Dej. punctulatus . . . Eur. temp. 1) Je ne crois pas qu’il soit naturel de réunir les Calathides aux Anchomenides ; d’ailleurs je ne puis trouver les squamules au dessous des tarses, dont parle M. Lacordaire, ni chez les Calathides, ni chez les Fé- roniens, qui au contraire ont le dessous des tarses garni de poils plus ou moins en brosse. En conséquence je place les Calathides après les Ozaenides, faisant suivre ceux-ci après les Brachinides ; le petit genre Eustra des Ozaenides a effectivement le faciès d’un Mastax. 2) Parmi les Calathides, Car. tardas et Car. rufîpes F., sont d’après la Col. de Copenhague synonymes du Car. fuscus , la première de ces va- riétés est placée par Erichson dans les Ilarpalides avec la supposition que dans la diagnose de Fabricius il fallait au lieu de ” pedibus testaceisn dire ” tarsis testaceis ” mais comme cet auteur répète la même phrase dans la description de cet insecte, il n’v pas de doute que l’interprétation d’E- richson est trop hasardée. 57 cupreus L. . lepidus . . . Poecilus Bon. Carabus F., Feronia Dej. . . Eur. . . Eur. bor. metallicus . . Cheropus Latr. Carabus F., Feronia Dej. . . Eur. temp. striola .... Abax Bon. Carabus F. . . Eur. temp. niger .... Pterostichus Bon. Carabus F., Feronia Dej. . . Eur. bor. Sibir. Mysodus Ziegl. Carabus F., Feronia Dej.. Arachnoidius Chaud, fasciatopunctatus , Austria. Oraaseus Ziegl. Carabus L. vulgaris L. . . . Eur. — D’après la Col. de Linné c’est le même que le Car. leucophthalmus F. et Feronia melanaria de nos Collections. nigrita . . . Pseudomaseus Chaud. Carabus F., Feronia Dej. . . Eur. 58 7 naurus Germ. — D’après Erichson c’est Je même Coléoptère que la Fer. anthradna 111. de nos Collections. Nous ne pouvons aucunement partager l’opinion de ce savant que le nom d’Illiger, comme étant plus répandu, doive être adopté. Platysma Bon. Car abus F., Fer onia Dej. oblongopunctata . Eur. b or. striatula Patagonia. Anagodemus Chaud. Car abus F., Fer onia Dej. terricola Germ. — Le type dans la Col. de Kiel correspond au A. picimanus Cr. Lyperus Chaud. Carabus F., Feronia Dej. aterrimus .... Eur. mer. Molops Bon. Carabus F. madidus Eur. temp. globosus Marocco. — D’après la Col. de Co- penhague, c’est un Molops noir plus grand et plus allongé que le M. elatus , et qui d’après Illiger est identique avec son striola du Portugal. elatus Eur. mer. striolatus .... Austria. 59 Zabrus Clairv. Car abus F. gibbus Eur. mer. Pelor Bon. Blaps F. spinipes F. . . . Eur. mer. — Synonyme du Car. blap- toides Creutzer. Lirus Agass. Car abus L., Amara Dej., Leirus Mgl., Curtonotus Steph. spinipes L. ... Eur. — C’est la même espèce que Car. piceus F. et Amara aulica Gyllh., d’après le type conservé, dans la Col. de Linné, à Londres. alpinus Alp. Helv. — D’après Illiger c’est la variété noire du L. torridus Pz. Bradytus Stephens. Carabus F., Amara Dej. apricarius. . . . Eur. Celia Zimm. Carabus F., Amara Dej. livida Eur. bor. — D’après la Col. de Co- penhague c’est V Amara bifrons Dej. Amara Bon. Carabus F. ovata Eur. — D’après le type dans la Col. 60 de Kiel c’est une assez grande espèce, de cou- leur obscure, qui présente 4 articles aux antennes, et les pattes de couleur claire. Erichson la place comme variété de VA. obsoleta Dej., ce qu’elle n’est certainement pas, ayant les pattes rousses. communis .... Eur. Austria. — Est, d’apres la même Col., YAmara monlivaga Sturm. l) 31, Chléniides. Oodes Bon Car abus F. helopioides . . . Eur. temp. 1) Parmi les Féronides: le Car. planus F. appartient au Car. leu - cophthabnus Linné; le Car. coerulescens L. et F. n’est qu’une variété verte du Poecilus cupreus; Car. tricolor F. variété du Car. dimidiatus F., décrit antérieurement sous ce nom par Olivier; Car. leucophthalmus F. est syno- nyme du Car. vulgaris Linné; Car. piceus F. synonyme du Car. spinipes Linné; Car. latus F. du Car. apricarius F., tandis que le Car. analis F. (sous ce nom, dans la Col. de Kiel) se trouve aussi un Car. apricarius» est évidemment en opposition avec les descriptions de cet auteur et je pense avec Illiger que c’est plutôt un Leistus qui a servi de type. — Plusieurs entomologistes ont prétendu que le Car. ferrugineus L. était un Bradytus , identique avec YAmara fulva 111. Gyllh. , mais dans la Col. de Linné c’est un Leistus, pendant que dans celle de Kiel le Br. fulvus est étiquetté comme Car. pallidus F. Cette confusion parait, du reste pro- venir de la Col. de Banks où l’insecte se trouve effectivement sous le nom de Car. ferrugineus, qui correspond au Car. ferrugineus De Geer, mais pas à celui de Linné; Car. vulgaris présente un nom appliqué antérieurement à une autre espèce du même genre par Müller, dans son Prodromus des Coléopt. du Danemarck, et qui correspond à YAmara trivialis Gyll. Par cette raison M. Schiôdle, dans ses Gen. 8c Sp. of Danmk. Eleuth., décrit l’espèce de Fabricius sous le nom d'A. contrusa. Schaum parait s’être trompé en déclarant le Car. vulgaris F. de la Col. de Kiel pour YAmara eurynota 111. L’exemplaire est moitié plus petit. 61 Lissaucheni us Mac-Leay. Car abus F., Chlaenius Dej. posticus Tranquebar. Chlaenius Bon. Car abus F. vestitus Eur. temp. festivus Eur. mer. cinctus Tranquebar. Coromandel. notula Guinea? micans Tranquebar. — D’après la Col. de Co- penhague il parait que le Car. notula F. appartient à cette espèce. quadricolor . . . Bengal. — D’après le type dans la Col. de Copenhague, c’est bien un insecte des Ind. or. comme le désigne Fabricius, et corres- pond au Chlaen. orientalis Dej.; mais à côté il se trouve un exemplaire d’un Carabique du Cap, ( Chlaen . â-color Dej.), placé comme variété du premier, ce qui a donné lieu à la méprise du D:r Schaum qui a confondu les deux insectes, quoiqu’ils ayent une forme assez différente pour les distinguer de suite. laetus Cap. b. Sp. — D’après Schaum c’est un insecte du Cap et non de l’Eur. sept, comme le désigne Fabricius, et synonyme du Chlaen. quadricolor décrit par Dejean. oculatus Guinea. ammon Guinea. pudicus Bengal. tenuicollis . . . . Cap. b. Sp. femoralis .... Sierra Leona. A) aencocephalus . . Am. Ins. *) nigricornis. . . . Eur. temp. holosericeus . . . Eur. spoliatus Barb. Eur. mer. E p omis Bon. Car abus F. croesus Guinea. 1 2) 32, Licinides. Rem b us Latr. Car abus F. politus Tranquebar. impressus . . . . Ind. or. L ici nus Latr. Car abus F. silphoides .... Eur. mer. Gallia. cassideus .... Eur. mer. Baclister Bon. Carabus F. bipustulatus . . . Eur. 1) Je n’ai pas vu ces espèces dans la Col. de Banks, et je les ai placées ici, d’après M. Hope. 2) Des Chloeniides: le Car. carnifex F., d’après la Col.de Kiel, cor- respond au Chl. sericeus de nos Collections, qui a été décrit antérieurement par Forster. <53 33, Anchoménides. A gono thorax Motsch. Car abus L. F., Agonum Bon., Anchomenus Er. piceus L. . . . . Eur. bor. — D’après la Col. de Linné c’est YAg. pelidnum des auteurs, à élytres de cou- leur claire. bipunctatus L. . . Eur. — Le type dans la Col. de Linné est un Ag. parumpunctatum des auteurs. sexpunctatus L. ? austriacus .... Eur. temp. octopunctatus . . Am. bor. marginatus L. . . Eur. temp. Abropus Waterhouse. Carabus F. carnifex Magellan. — D’après Schaum c’est le Metius splendidus Guérin. Le type qui a servi à la description de Fabricius dans le ”Ent. Syst.” se trouve dans la Col. de Banks, tandis que la description dans le ”Syst. Eleuth.” a été faite, comme je l’ai mentionné plus haut, d’après le Chlaenius sericeus Fors ter. Anchomenus Bon. Carabus F. prasinus Eur. temp. oblongus Eur. pallipes, N. 91. Eur. — Des deux espèces de ce nom, décrites dans la ”Syst. Eleuth.” sous les NN. 91 et 165, je n’ai pu découvrir dans la Col. de Kiel 64 que le dernier qui, comme je l’ai dit plus haut n'est autre chose que le Tarus anguiaris; tandis que YAnchom. pallipes Dejean s’y trouve sous le nom de Car. rufipes. Dans la Col. de Copenhague le type du N. 91 correspond effectivement au Harp. albipes Gyll. ( Anchorn . pallipes Dej.) angusticollis . Limodromus Eschh. Car abus F., Anchomenus Er. . . Eur. scrobiculatus . Platynus Bon. Car abus F., Anchomenus Er. . . Austria. l) nitidula . . . brevicollis . . 34, Nebriides. Helobia Leach. Car abus F., Nebria Dej. . . Kamtschatka. . . Eur. Nebria Latr. Carabus L. F. complanata L. . . Hispan. Gallia. — C’est l’espèce ré- pandue dans les Collections sous le nom de N. arenaria. 1) Parmi les autres Anchoménides: le Car. picipes F. est synonyme du Car. piceus L., mais dans la Col. de Kiel YAg. picipes des auteurs c. a. d. l’espèce allongée à élytres obscures se trouve comme Car. pelta- tus, nom qui n’existe pas dans le ”Systh. Eleuth.”; Car. velox F. est d’a- près la Col. de Banks YAnchom pallipes F. Dej. N. 91 ; Car. parampanctatus, synonyme du Car. bipunctatus Linné. 65 livida L Eur. temp. — C’est l’espèce que nos Collections possèdent sous le nom de N. sabulosa. lateralis Eur. or. Sibiria. picicornis .... Eur. mer. Leistus Frôhlich. Carabus F. ferrugineuse. . . Eur. D’après le type dans la Col. de Linné c’est le Leistus spinïlabris des auteurs. rufescens . . .Eur. temp. analis Eur. temp. — Quoique le type qui porte ce nom dans la Col. de Kiel est, comme je l’ai dit, un Bradytus, je l’ai placé ici à cause de la diagnose de Fabricius qui ne s’accorde nullement avec un Amaroide. praeustus .... Germ. — D’après la Col. de Kiel c’est le Leistus terminatus Dej. Pelophila Dejean. Carabus F. borealis Eur. b or. *) 35, PrOCERIDES. Calosoma Weber. Carabus L. F. inquisitor L. . . Eur. temp. — L’exemplaire dans la Col. de Kiel est d’un bleu foncé comme celui 1) Dans les JSebriides, les Car. arenarius F. et Car. sabulosus F. sont synonymes des Car. complanatus et Car. lividus Linné; Car. spinilabris F. du Car. ferrugineus Linné. 5 que Kolenati a décrit sous le nom de Calos. clathratum. sycophanta L. scrutator. . . retusum . . . . . Eur. temp. , . Virginia. . . Patagonia. — Schaum prétend qu’elle ne diffère par de la Cal. alternans F. alternans . . maderae. . . sericeum. . . . . Am. Ins. . . Madera. . . German. — Le type dans la Col. de Copenhague correspond à la Cal. auropunctatum Dej. calidum . . . indagator . . . . Am. bor. . . Eur. temp. reticuiatum. . Callistenes Fischer. Calosoma F. Dej. . . Germ. bor. creutzeri . . irregularis . Tribacis Fischer. Car abus F. Dej., Platychrus. . . Alp. Carniol. . . Carniolia. intri catus L. Carabus L. . . Eur. temp. — C’est daprès Erichson le Car. cyaneus des auteurs. granulatus L. . . Eur. — L’étiquette dans la Col. de Linné se trouve sous un Car. monilis F. Pz., mais à côté il y a un véritable C. granulatus des au- teurs et plus loin un C. cancellatus. Schaum dit que c’est un Car. alternans F. î 67 dathratus L. . . Eur. bor. auratus L. . . . Eur. — Je ne l’ai pas trouvé dans la Col. de Linné. La figure donnée par ce savant dans sa Fandora insectorum convient évidemment à cette espèce, mais porte le nom de Car . nitens. nitens L. . . . . Eur. bor. violaceus L. . . Eur. hor ternis L. . . . Eur. marginaiis. . . . Eur. or. Borussia. glabratus . . . . Eur. bor. purpurascens . . Germ, excellens . . . . Moldavia. Rus. mer. hispanus. . . . . Hisp. Gallia occ. variolosus . . . . Carniolia. nodulosus . . . . Carniolia. monilis . . . . . Saxonia. catenulatus . . . Germania. lusitaniens . . . . Lusitania. — D'après les remarques du D:r Scha um c’est le Car. antiquus Dej. arvensis .... . Eur. taedatus . . . . . Am. occ. bor. — D’après le tvpe de la Col. de Kiel, c’est un $ du C. baccivorus Eschh. hungaricus . . . Hun^aria. convexus . . . . Germ. splendetis . . . . Gall. occ. — Des Pyrennées et non de la Jamaïque. auronitens . . . . Eur. temp. morbillosus . . . Barbaria. — Le type convient au Car . alternans Dej. 6S rugosus Marocco. Àlgirio. — C’est le Car. bar- bants Dej. melancholicus . . Eur. mer. Tanger? concolor Helvetia. — D’après la Col. de Copen- hague c’est un Car. Mollii, qui ne se trouve guères dans le Holstein, mais en Suisse et au Tirol. 11 y a ici évidemment une méprise typographique, ayant mis Holsatia au lieu de Helvetia. Ceraglossus Solier. Car abus F. Dej. suturalis Terra del fuego. Magellan. — D’après la Col. de Hunter à Glascov, c’est le Car. Reichei Guérin. Megadontus Solier. Car abus F. Dej. caelatus Carniolia. Procrustes Bon. Car abus L. F. coriaceus L. . . Eur. temp. 1) 1) Parmi les Procerides le Carabus gemmatus est synonyme du Car. hortensis Linné; Car. hortensis F. n’est pas celui de Linné mais seule- ment variété du Car. nemoralis, décrit par Müller antérieurement dans son Prodromus; Car. granulatus F. est un Car. cancellatus 111.; Car. cancellatus F. est d’après Schaum une grande variété du Car. arvensis F., d’après Erich- son Car. granulatus L.; Car. carolinus d’après la Col. de Copenhague un Car. splendens des Pyrennées, et l’indication de la patrie chez Fabricius fautive, aulieu de Carolina meridionalis, il fallait placer: Gallia meridionalis ; Carabus scabrosus F. n’est pas l’espèce de ce nom, décrite par Olivier, et convient au Car. gigas Creutzer décrit anté- rieurement à celui de Fabricius: Car. sylvestris et Car. Scheidleri ont été nommés et décrits antérieurement, le premier par llliger, l’autre par Creutzer. Car. Megerlei F. avait été décrit sous ce nom par Voet., il appar- tient au genre Teflus Leach. des Pamborides. 69 36, Cychrides. Cychrus F. rostratus L. . . . Eur. attenuatus .... Eur. temp. Scaphinotus Latr. Cychrus F. elevatus Am. b or. Pensylvania. unicolor Am. bor. M:t. Georgiae. — D’après Schaum et Leconte c’est la même espèce que le Scaph. héros Harris. 37, Panagaeides. Isotarsus Laferté. Cychrus F. reflexus Ind. or. Tranquebar. — L’exemplaire de la Col. de Lund, qui a servi de type à la description de Fabricius, comme il est mentionné dans le ”Syst. Eleuth.”, est le Panagaeus tomen- tosus Yigors, de grande taille et de forme très convexe; ce qui explique pourquoi Fabricius l’a- vait placé primitivement dans les Pimelia ( Pimelia fasciata Ent. Syst.); tandis que l’espèce décrite comme Cychrus reflexus F., par Hope, sur un exemplaire qui se trouve dans la Col. de Banks et que Fabricius parait n’avoir jamais connu, est une espèce allongée et aussi déprimée que les vrais Panagaeus. Ce dernier devra en conséquence prendre le nom de reflexus Hope et former le type de son genre Craspedophorus ou bien rece- voir une autre dénomination; par rapport à la 70 patrie, Fabricius doit avoir été induit en erreur, car cet insecte habite les Indes orientales. Craspedopliorus Hope. Car abus F., Panagaeus Dej. notulatus .... Bengal. — Correspond d’après Schuurn au Panagaeus elegans Dej. Panagaeus Latr. Car abus L. F. crux-major L. Eur. temp. Lorocera Agassiz. Car abus F., Loricera Latr. pilicornis . . . . Eur. bor. 33, Cyclosomides. Cyclosomus Latr. A) Scalytus F. fleocuosus .... Ind. or. 39, Omophronides. Omophron Latr. Scolytus F. limbatum .... Eur. temp. labiatum .... Am. bor. 1) Les Cyclosomus ont des moeurs, parfaitement analogues a celles des Zophosis; qui courent au grand jour, sur le sable brûlant, avec une vitesse extraordinaire; ce que font aussi les Omophron, mais seule- ment sur les sables humides des rivages. La conformation très particu- lière du prosternum dans ce groupe, rapellant les Dytiscides , atteint son plus haut degré dans celui des Omophronides. 71 Gomme Carabiques ont été nommées et décrites: Par Linné 61 espèces. Dans ce nombre: comme Attelabus: Casnonia pensylvanica. Odacantha melanura. » Tenebrio: Clivina fossor. Par Fabricius 317 espèces Dans ce nombre: comme Blaps: Pelor spinipes. » Gucujus: Siagona rufipes. » Scaurus: Aristm bucepkalus. En tout = 378 espèces. Mais si Ton en décompte les espèces nommées et décrites antérieurement par d’autres entomologistes, ainsi que le double emploi et les synonymies, il ne restera qu’environ 280 espèces de Carabi- ques dont l’autorité appartient effectivement à Linné et à Fabricius. Les espèces suivantes, décrites comme Carabiques, appartiennent à d'autres familles: Car. 4-pustulatus L. . . . est un Mycetopha » dorsiger F. . » » PhalericL » abbreviatus F. » » » Lesteva. Sca rites cursor F. . . . » » Sylvanus. » arabs F. . . » » Brontes. Calosoma porculum F. . . » » Adelium. Odacantha 3-pustulata F. „ » » Anthicm ? (Continuation dans le >ho -suivant.) 72 Corrections très essentielles, concernant les Lampyrides, publiées dans les N. N. précédents de ces "Etudes”. A l’article des descriptions des Lampyrides des différents Musées entomologiques de S:t Pétersbourg, il s’est glissé quelques erreurs graves que je prie le lecteur de bien vouloir rectifier. Année 1852 page 38: au lieu de Pyrectosoma versicolor F. lisez Pyrectosoma versicolor m., attendu que la Lampyris versicolor F., comme je m'en suis assuré dans la Collection de Fabricius, appartient à une toute autre division des Lampyrides. Année 1853 page 28: au lieu d’Anomala mongolica lisez: Anomala daurica. Année 1853 page 39: au lieu du Pyrectosoma versicolor F. lisez Pyrectosoma versicolor m. Depuis l’impression de mon travail sur les Lampyrides, j’ai eu l’occasion d’examiner les types des espèces décri- tes par Fabricius, ainsi que les espèces qui se trouvent au Musée de Berlin et dans les Collections des Etats- Unis; aussi je me propose d’en donner un apperçu avec la synonymie, dans la continuation du mémoire sur les Coléoptères de Linné et de Fabricius. 78 Sur les moyens d’asphyxier les abeilles. De tems immémorial on a cherché les moyens de rendre les abeilles inoffensives, durant l’opération de la récolte du miel et de la cire. Dans plusieurs pays on tuait tout l’essain des abeilles et puis on enlevait les gaufres. Dans d’autres on chercha des moyens pour les engourdir. La fumée du bois fut un des moyens le plus an- ciennement mis en usage, même par les grecs; chez les peuples du Caucase, on employait le fumier sec, en Russie le bois pourri qu’on tâchait de faire brû- ler, en Angleterre et en Amérique les vapeurs de soufre, et ainsi de suite. Un économe allemand, Andreae de Wurtemberg, recommanda en 1804 pour l’anesthésie des abeilles, le Vesse-loup ( Lycoperdon bovista Linné). M. le Révérend Avenarius à Slavianka près de S:t Pétersburg, fit, il y a plusieures années, des essais avec ce Lycoperdon, mais sans en obtenir des résultats satisfaisants. La Société Impériale libre économique à S:t Pé- tersbourg, vient de recevoir un rapport sur le moyen d’asphyxier les abeilles en petite Russie, par M. Dat- zenko, qui donne des renseignements très intéressants sur l’emploi du Lycoperdon ou Vesse-loup. Ce moyen est employé dans le but: 1) d’enlever les rayons ou les gaufres des ruches; 2) d’augmenter un essaim, par la réunion de deux faibles colonies. 3) de changer la reine dans une colonie. 74 1) Pour enlever les gaufres des ruches. Une fumigation de trois minutes, avec le Lycoper - don, suffit pour engourdir toutes les abeilles, après quoi on peut facilement enlever les gaufres. Ce mo- yen a le grand avantage, qu’il ne gâte pas la ruche et ne produit qu’une odeur passagère; tandis que la vapeur du soufre empoisonne souvent la ruche de manière, qu’aucun essaim d’abeilles ne peut plus l’ha- biter, et qu’il faut l’abandonner. En général, on a fait la remarque, que l’éducation de ces insectes utiles, ne réussissait jamais dans les localités où il y a des sources de soufre. 2) Afin d’augmenter un essaim par la réunion de deux faibles colonies. Quand il y a des essaims faibles ou dépourvus de leurs reines, on réunit deux colonies ensemble ou, dans le second cas, la réunion a lieu dans la ruche qui possède une reine; alors on asphyxie les abeilles des ruches qu’on veut réunir, en ayant la précaution de tuer la reine de l’essaim destiné a être supprimé, s’il y en a déjà une dans l’autre ruche. On place cette nouvelle ruche à l’endroit qu’occupait celle qui a été supprimée, et les abeilles sont mises au des- sous. Vers le matin la majeure partie des abeilles reprennent leur agilité et toute la colonie commence à travailler en commun. Il faut cependant prendre garde de ne pas faire durer par trop les fumigations, car autrement on pourrait tuer toute la colonie ainsi que la reine. 75 3) Pour changer la reine. Il arrive quelquefois que la reine d’une colonie d’abeilles, devient trop âgée *) ou bien quelle a d’autres défauts, qu’on reconnait facilement, au bout de 18 jours, quand les abeilles commencent à faire des cellules capitales, vers les bords extérieurs de la ruche. Pour remédier à cet inconvénient, on ôte la ruche avec la mauvaise reine, et on procède â la fu- migation avec le Lycoperdon , jusqu’à ce que la reine tombe à terre; alors on la tue et la ruche, après avoir été bien aéré, est remise à sa* place ordinaire, en plaçant en dessous les abeilles asphyxiées; après quoi, on introduit dans la ruche un faible essaim d’abeilles, mais qui possède une reine. A mesure que les abeilles engourdies reprennent leur mobilité, elles retournent à leur ruche et le lendemain toute la colonie est en pleine activité. Du reste tous ces moyens artificiels d’asphyxier les abeilles, doivent être employés avec précaution, car en faisant tomber ces petits êtres d’une hauteur plus ou moins considérable, sur du bois ou d’autres matières dures, on les fait nécessairement souffrir ou bien on les tue même, surtout si la vapeur ou la fu- mée ont été trop condensées, comme cela arrive souvent en Russie, où l’on ne fait pas grand cas des abeilles, car lorsque l’essaim est peu considérable on tue les abeilles par la vapeur du soufre, et on les en- terre dans un trou sous la terre. 1) D’après les observations de I. G. Desborough, la reine des abeilles vit de 3 à 4 ans. *• 70 M. Avenarius observe fort justement, qu’avec toutes les précautions possibles, il peut arriver que par une pareille asphyxie, la reine des abeilles, soit endommagée ou même tuée et dans ce cas tout l’es- saim est indubitablement perdu. M. Datzenko remarque encore que l’odeur du chanvre est insupportable aux abeilles et qu’une ruche dans laquelle on avait placé une certaine quantité de semences de cette plante, fut de suite abandonnée par les abeilles, qui malgré la désinfection de la ruche, refusèrent d’y revenir. On a fait encore l’expérience que le temps le plus convenable pour enlever les rayons, c’est en plein jour, depuis 10 heures du matin jusqu’à 4 de l’après midi, où les abeilles sont en grande partie hors des ruches et non le soir, ou pendant les jours couverts et pluvieux, où toute la colonie ne sort pas de la ruche. M. Langstrath à Philadelphie a fait l’observation que les essaims d’abeilles sont beaucoup plus faciles à rattraper et à retenir en plein jour que vers le soir. L’ancien préjugé, que les abeilles ne peuvent prospérer que dans une ruche où la lumière ne pé- nètre pas, vient d’être condamné par le fait suivant. Dans le Grystal Palace à New-York, on voyait des ruches en verre exposées en tous sens, à la lumière du jour, là les abeilles n’avaient recouvert de cire que les endroits où étaient fixés leurs rayons. Les ruches en verre ont le grand avantage, qu’on peut facilement apprécier le dégât qu’occasionnent souvent les différents- ennemis des abeilles et y remédier à teins. Notices. Sitophilus granarius et Sitophilus oryzae. L’expor- tation annuelle de nos blés ayant été intérompue, à cause de la guerre, nos ports dans les mers noire et Azoff, sont devenus les entrepôts dune telle quan- tité de blés, que les propriétaires, vu le manque de hangards, ont été obligés de déposer cette marchan- dise en plein air, sur le rivage, ce qui a singulière- ment favorisé la propagation de ces deux Coléoptères nuisibles. Le S. oryzae, s’est jeté sur le froment avec plus d’avidité que le S. granarius (ver noir), détrui- sant non seulement l’intérieur du grain, comme le fait ce dernier mais le réduisant complètement en poudre. Dèsque le blé fut mouillé par la pluie, il commença à fermenter et toute la génération des Sitophilus, avec toute leur postérité fut subitement tuée, ainsi que l’ont prouvé les échantillons qu’on vient de m’envoyer de Taganrog et de Berdiansk. Sur deux cents grains, on n’en comptait pas même dix, qui ne fussent pas attaqués par ces insectes. Sitophilus Zea-Mais Motsch. *) et Araecerus coffea. A l’exposition de New-York en 1853 on avait envoyé de Cayenne plusieurs échantillons de Mais. Toutes ces 1) Sitophilus Zea-Mais m. est toujours plus grand que le S. oryzae, avec le quel on le confond généralement, la trompe est plus longue, plus brusquement étranglée audevant des yeux, ponctuation du corselet plus épaisse Scc. Je n’ai pas rencontré cette espèce en Europe, de même que le S. oryzae en Amérique. graines étaient infectées d'insectes, surtout du Silophi- lus Zea-Mais et de YAraecerus coffeae; ce dernier s’en- volait dèsqu’on s’approchait. Pendant les 5 mois d’été, ces insectes destructeurs se développèrent par- faitement bien sous les voûtes du Crystal-Palace , et finirent par ronger la provision de nourriture qu’ils avaient accompagnés des tropiques jusqu’aux régions septentrionales de New-York; mais à l’apparition d’une température plus froide, en Décembre, les Araecerus, commencèrent à périr, tandis que les Sitophilus con- tinuèrent leurs ravages. Il est cependant remarquable que ces ravages ne s’étendirent pas au déla du Mais envoyé de Cayenne, et que les stalques du Mais in- digène aux Etats-Unis, quoique placés dans le voisi- nage, ne furent point attaqués, non plus que le riz, qui resta intact tout le temps de la durée de l’expo- sition 1853. J’ai rapporté à S:t Petersburg quelques échantillons vivants du Sit. Zea-Mais, mais pas à' Arae- cerus coffea, qui ne supportèrent pas le voyage. Ceci prouve que ces insectes peuvent être transportés avec le blé d’un pays dans un autre , et qu’on ne saurait assez recommander d’avoir le plus grand soin d’isoler les sacs de blé chez les quels se remarquent de pareils insectes destructeurs, lors de l’arrivée de ces marchandises dans les douanes et les magazins de blé. 79 Synonymies. Elaphrus gratiosus Mannh. = El. punclatissimus LeConte. Peryphus transversale Mannh. non Dejean = P. Mannerheimii Leconte. Peryphus lucidus Mannh. non LeConte = P. fus- cicrus Mots ch. Notaphus nigripes Mannh. = N. laticollis LeConte. Platynus variolaris LeConte = Agonurn limbatum Motsch., mais ce dernier nom est à rayer, parcequ’il avait été employé antérieurement par Say. Platynus californicus LeConte = Agonum lepidum Ménétriés. Dytiscus Olibuckii Mannh. = D. ventralis Motsch., très différent de l’espèce décrite sous le premier nom par Kirby. Trichocanthus variegatus Motsch. = Tinopinus pictus LeConte. Dermestes marmoratus Mannh. = D. Manner- heimii LeConte, l’espèce ainsi nommée par Say est du double plus grande que celle du feu Comte Man- nerheim. Hister californicus Mannerheim =r= Hister lugens Erichson. Clambus oblongulus Mannh. parait appartenir ‘au genre Calliptomerus de Redtenbacher. 80 Météorologie Entomologique pour S:t Pétersbourg 1854. 17 Mai. Lomechusa strumosa. 30 Mai. Scotodes annulatus. Ditylus laevis. 8 Juin. Dicerea acuminata. 14 Juin. Endomychus coccineus. 30 Juin. Donacia fennica. 4 Juillet. Procrusles coriaceus. Chalcophora mariana. 5 Juillet. Agonothorax marginatus. Cleonus sul- cirostris. Pterotmetus Menetriesi. 5 Août. Ancylocheira 8-guttata. 30 Août. Les hirondelles ont disparues.L’Influance cholérique se manifeste sur différents fruits, surtout les pommes et les poires, qui se détruisent avec la même rapidité que la pomme de terre malade, et se couvrent d’un Cryptogame particulier comme chez ces dernières. Pieris brassicae rare, tandis qu’il était etrème- ment commun à Bremen au commencement du mois d’Août. 31 Août. Presque tous les arbres ont conservés leur verdure. Colias paleno, Pieris rapae, P. napi, Yanessa antiope, Polyommatus phlaea, Lycaena argus, Argynnis lathonia. 6 Septembre. Pristonvchus lithuanicus m. 9 Septembre. Musca domestica in copulo. 13 Septembre. Le feuillage de plusieurs arbres jaunit. On voit des nombreux essaims de cousins dan- ser dans l’air. Yanessa cardui en très grand nombre. 81 15 Septembre. Tilia europea: les feuilles sont jaunes. Betula alba, Garagana frutescens et Syringa vulgaris à feuilles vertes. 18 Septembre. Dans plusieurs localités les Dahlia se sont bien conservées, tandis que dans d’autres, no- temment à Pawlowsk, elles se sont gelées le 30 Août. Tipula oleracea, très commune. 19 Septembre. L’influence cholérique se montre chez les mouches domestiques, qui meurent en grande quantité, laissant une matière fécale autour d’elles, ainsi que je l’avais déjà observé en 1847 pendant les ravages de cette maladie dans la Russie méridionale. 22 Septembre. Tilia europea et Acer platanoides presque sans feuillage. 28 Septembre. Les chênes jaunissent fortement. Les feuilles du bouleau se conservent encore, et les sémences mûrissent. 2 Octobre. Cymatopterus Paykulli, sorti de l’eau pour hiverner. Chrysomela staphylea. Yanessa ur- ticae, Rhadocera rhamni, Orgya antiqua, Acidalia brumaria. 3 Octobre. Première neige. 7 Octobre. Syringa vulgaris et Caragana fru- tescens encore assez verts. 9 Octobre. Premier trainage. 22 Novembre. Tinea bisseliella Hummel, fraiche- ment éclose. 31 Décembre. Sitophilus oryzao, en pleine activité dans les graines de froment conservées dans des chambres chauffées. G 82 Nouveautés. Dromius laleralis Motsch., presque de la taille du Dr. quadrimaculatus , de couleur brunâtre un peu plus pâle sur les élytres, qui ont une tache testacée axil- laire, ordinairement prolongée sur tout le rebord laté- ral, et un point de la même couleur près de la su- ture, vers l’extrémité de chaque élytre; antennes et pattes testacées. Egypte. Dromius sellatus Motsch., de la taille du Dr. sigma, mais plus large — d’une couleur testacée pâle, à tête noire et une bande transversale, étroite sinuée en angle vers la suture, sur la partie postérieure des élytres. Egypte. Hydrovatus Motsch. Forme des Hydropores con- vexes, mais à tête plus large. Antennes à articles un peu comprimés, le 2:d plus court que le l:ier et pas plus long que le 3:ième. Crochets des tarses égaux. Cuisses et jambes des quatre pattes antérieures élargies. Hydrovatus caslaneus Motsch., de la forme convexe de YHydr. cuspidatus, mais deux fois plus grand; de cou- leur châtaine, luisante, un peu plus claire sur les bords. Elytres prolongées vers la suture en pointe saillante et recouvertes de petits points peu épars et marquées de quelques vestiges de lignes ponitillées. Inde orientale. — Collection Holtzer. Hydovatus obtusus Motsch., un peu plus petit que YH. cuspidatus, mais beaucoup plus déprimé et plus 88 obtus. Couleur d’un testacé livide, terne. Elytres assez fortement ponctuées, extrémité peu saillante. Aussi de l’Inde orientale et de la Collection Holtzer. Hydrocanthus ? flavus Motsch., à peu près de la forme de Y H. lineatus, mais presque deux fois plus petit. Entièrement d'un testacé faiblement brunâtre et très luisant. Elytres glabres, ne présentant que de faibles vestiges de quelques points imprimés formant une ligne longitudinale au milieu. Indes orientales. Collection Holtzer. Cet insecte a été je crois aussi rapporté par feu Helfer, pour le Musée de Prague. Laccophilus umbrinus Motsch. Presque deux fois plus grand que le L. interruptus et de forme plus ovale et plus déprimée. Couleur d’un brun un peu verdâtre, avec les bords du corselet et ceux des élytres plus clairs. Egypte. Lacconectus Motsch. Forme très voisine de celle des Laccophiles, mais un peu plus déprimée. Ecusson distinct. Tarses antérieurs de 5 articles. Sternum acuminé. Crochets des tarses postérieurs inégaux. Dernier article des palpes labiaux plus long que le 2: d. Antennes à derniers articles aussi longs que larges, le 2:d beaucoup plus court que le l:ier et presqu’aussi long que le 3:ième, caractère qui distingue ce genre des Ilybius, à coté des quels il faut le placer. Lacconectüs fulvescens Motsch., de la taille du Laccophilus minutus, mais plus régulièrement ovale et plus applati. Couleur d’un testacé brunâtre; yeux noi- râtres. Elytres lisses avec les vestiges de deux ou 84 trois lignes de points imprimés sur le milieu et le com- mencement d’une ligne suturale vers l’extrémité. Indes orientales. Collection Holtzer. Lymnobius granulus Motsch. Presque deux fois plus petit que le Lymn. atomus Duftschmidt, et plus forte- ment atténué postérieurement; noir, avec le corselet et les élytres d’un roux brunâtre ou jaunâtre. Antennes, pattes et poitrine encore plus claires. De Smyrne. Laccobius scutellaris Motsch., du double plus grand et de la même couleur que le Lace . minutas, avec le- quel on confond généralement plusieurs espèces, mais marqué de lignes noires, sur les élytres, plus égales et plus fines. Ponctuation du corselet plus forte et plus épaisse. On n’y voit de taches noires sur les élytres, que près des angles huméraux et vers l’extrémité. Anatolie. Laccobius gracüis Motsch., du double plus petit que le Lace, minutus. Ponctuation pins fine, les stries des élytres très épaisses et tout-à-fait égales. Corselet à reflet d’un violet métallique. Smyrne et Géorgie. Laccobius alternus Motsch., de la taille et des cou- leurs du L. minutus, mais encore plus allongé et très remarquable par la ponctuation des stries sur les élytres, dont les alternes sont moins marquées et souvent interrompues. Je l’ai pris en Suisse, Canton Schwytz. I I ett 4 c 4t ) , • ô~CAcC ■) I i.e-V^txJ / /j ï £ . -, <" 1 étJ '~'A.\ l>j.t//;, / ^ y y £.£& ll-f’ 1 • I -- — i jp-éûy** îi/nuAn S ^y&£*ui4 f* éAsy^ï-Ss ?A\..; o£t*isfci£+^s ,, iî/ lu 4uré tx^s u //. f. 3 4>/tA-ùaatsù I i ^ f tf /p&k&tfr* 4- / ,act \4a£êu " :^ (*&>. ■: 'J f&J Z , % ~ T ft** 4tj i • i C- *J y ^/ ~~ V M.-Î..J ,, /f?3 (eJtXc'x ■:■ '■-> 4r P J y^&JljÿAj ^USjStiôAJ^i J/ ?eUt(:y-, y tT ? 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