THE FIELD MUSEUM LIBRARY Digitized by the Internet Archive in 2016 with funding from BHL-SIL-FEDLINK https://archive.org/details/etudesentomologi1858fmnh ES ETUDES ENTOMOLOGIQUES rédigées par Tîictot be îïïotsdjufsfu), Lieutenant-Colonel d’Etat-Major, en retraite &c. HELSINGFORS. Imprimerie de la Société de Littérature Finnoise. 1858. Imprimatur: Cari von Schaultz. ETUDES ENTOMOLOGIQUES 1858. 1. Janvier. Historique: Un séjour chez les Lesghis du Caucase. Voyages et excursions entomologiques. Entomologie Spéciale: Motschulsky, Insectes des Indes orientales (l:ière série). Le même, Sur les Col- lections Coléoptérologiques de Linné et Fabricius (Con- tinuation). Synonymie et critique. Entomologie appliquée: Insectes utiles et nuisibles. Expérien- ces. Littérature: Ouvrages entomologiques. Météorologie. Nouveautés. An die entomologischen Leser. I- Historique. Un séjour chez les Lesghis du Caucase. En 1838 l’ardent désir d’exploiter des contrées, cju aucun naturaliste n’avait encore parcourues, me dé- cida d’entreprendre un voyage au centre du Caucase, à travers les pays des Dido, des Bogos et des Avares," tous peuples partisans de Schamyl et nos ennemis acharnés. La tache était difficile et pour réussir, je dûs me travestir sous le costume Lesghis, raser mes cheveux, me laisser croître la barbe et rester sourd 4 et muet, pendant tout le temps du voyage. Comme compagnons de voyage, je choisis trois individus, dont un nommé Kourkou-Schaban, montagnard septuagénaire, connu par ses précédants exploits militaires contre les Russes, le second un Mollah ou prêtre Mohamétan Mahmoud, très instruit, également Caucasien, et le troisième un sous-officier géorgien, qui connaissait les langues orientales. Nous quittâmes le village géorgien Saboui avant l’aube du jour, en remontant la petite rivière Ori-Tschale, afin d’atteindre en plein jour le col Kadory, à une élévation de 5 à 6000 pieds. Au matin commença notre ascension, qui dura jusqu’au soir, car les Montagnes du Caucase s’élèvent bien plus brusquement que celles de la Suisse, présentant des vallées très profondes et des escarpes roides dépour- vues d’eau, qu’on est souvent obligé de chercher à une et deux verstes de distance au pied des montagnes. C’était au commencement de Juin et cependant on apercevait de la neige partout dans les crevasses, tan- dis que les élévations commençaient à se couvrir de verdure, de sorte que je pus, chemin faisant, chercher sous l’écorce des arbres et sous les pierres quelques Coléoptères intéressants, tels que: Dcipsa caucasica , Cu- cujus caucasiens , Tribacis regulciris, Alpaeus longicornis , un Limodromus bleu, Naslonycha brachyptera , Plinthus vittatus (très commun), quelques Otiorhynchus &c., mais comme je n’avais ni boites, ni flacons, ni épingles, je dus simplemant écraser ces insectes et les mettre en- suite dans mes poches. — Toute la pente occidentale était couverte d’arbres, dont l'Acer caucasiens était le dernier qu’on rencontra, puis succéda une région de [liantes herbacées, décorée par des Gentianes ma- gnifiques et des crucifères à feuilles très grandes et enfin, près du village Dido Khoupry 1), commença la région alpine où nous aperçûmes quelques gros pins. On ramenait précisément le bétail, quand nous entrâmes dans ce village, et les femmes en robes d’un bleu foncé, avec des espèces de couverture de la même étoffe en laine, placées sur la tête, s’occupaient à pré- parer pour leurs familles, le repas du soir. On nous reçut avec affabilité et nous logea dans une chétive maison, assez malpropre, composée dune seule pièce, avec une antichambre occupée par un veau, et des chèvres; le toit de la maison était presque plat, cou- vert de pièces de schiste, retenues par des grosses pierres, et au milieu il y avait un trou pour la sortie de la fumée d’un feu placé parterre dans la chambre. Au lieu de chandelles, on y avait allumé un morceau de bois de pin goudronné. Le repas fut très modeste, car il ne consistait qu’en une espèce de galette de farine de seigle, cuite sur les parois brûlantes d’un four, et un peu de lait caillé. De grand matin nous continuâmes notre route, en longeant ou mieux en grimpant comme des chèvres sur les pentes escarpées d’une contrée extrêmement montagneuse; de tous cô- tés des torrents se précipitaient vers une rivière qui serpentait dans la vallée; çà et là, on apercevait des villages, comme suspendus aux rochers, ainsi que le sont les nids d’hirondelles aux embrasures de nos fe- nêtres; sur la pente des collines, on voyait des champs verdoyants et des forêts épaisses. Il fallait traverser un pont en bois très fragile, qui chancelait fortement, 1) Le même, qui vient d’être détruit par nos troupes. 6 étant construit de quelques perches, sur lesquelles on avait placé de la paille et du fumier. Près de ce pont étaient postés une dixaine de montagnards, qui nous examinèrent avec beaucoup d’attention, comme cher- chant quelque chose de suspect; nous ne finies pas grande attention, et passâmes vite cet endroit incommode. Après avoir traversé quelques villages, où toutes les maisons étaient construites de pierres schisteuses, sans chaux ni ciment, nous arrivâmes vers l’après di- ner à Mokoko, grand village, situé sur la frontière des Dido et des Bogos; la on apercevait déjà les alpes neigeuses qui séparent ces deux communes. Gomme de coutume, nous fîmes halte sur la place au milieu du village; mes compagnons allèrent complimenter les autorités du lieu, et s’informer de la route que nous devions suivre ensuite. Je restai près de nos chevaux, étendu sur le gazon, lorsqu’un montagnard ayant éxa- miné mes vêtements, dit à son camarade que mon Baschlyk *) n’était pas du pays, mais de Tiflis; je ne compris pas d’abord la portée de cette remarque, sa- chant parfaitement bien que ce vêtement était fait en drap du pays, mais plus tard j’appris qu’il était cousu avec de la soie, tandis que les montagnards n emploient que la laine; cette bagatelle nous devint néanmoins bien funeste. Lorsque les pourparlers furent terminés, et comme nous nous apprêtions à sortir du village, on nous conduisit par une ruelle très étroite et ob- scure, qui aboutissait à une petite porte fermée; alors entre les murailles à peine assez large pour faire pas- ser un cheval, et où il n’y eut plus moyen ni de faire 1) Espèce de capuchon en pyramide, qui sert aux montagnards a s’envelopper la tête, pendant la pluie et le mauvais temps. 7 volte face, ni même de reculer, les montagnards se jetèrent sur nos chevaux, nous forcèrent de descendre, nous désarmèrent et nous firent prisonniers, chacun de nous dans une maison séparée. Bientôt des cris confus et un grand vacarme se firent entendre; on convoquait le peuple sur la place que nous venions de quitter, et là une délibération orageuse commença. On reprocha, avec imprécation, à mes compagnons de voyage, d’être des espions russes, d’être coupables de trahison envers le prophète, de vendre leurs compatriotes et Dieu sait quelles autres accusations les unes plus ab- surdes que les autres. Les accusés argumentèrent de leur mieux, le Mollah surtout développait toute son élo- quence pour prouver tout le ridicule des soupçons qu’on élevait contre nous. Enfin le bruit, les injures et les me- naces arrivèrent au point, que le Kasi, autorité ecclésia- stique supérieure du village, fut obligé de réprimander le peuple, et intervenir par sa personne entre mes compag- nons de voyage et la brutalité de ces esprits turbulents. Pendant ce temps je me trouvai enfermé seul dans une grande chambre qui n’avait qu’une petite fenêtre sans vitres et qui donnait sur un précipice; mon seul gardien était la femme du montagnard auquel j’avais été confié. Comprenant parfaitement la gravité de no- tre situation, je tâchai de suite à me procurer des amis, et un de ceux-ci devait être cette femme; alors, comme le temps du souper approchait, je cherchai de d’aider cette dame à préparer ce repas, et à la ma- nière des montagnards, je fis des galettes et les ex- posais au four, je mettais du bois dans le feu &c. et en même temps je jetais au feu le crayon, que j’avais dans ma poche et qui, trouvé par mes ennemis eut 8 certainement coûté ma tête. Profitant d’une occasion favorable, je mis dans les mains de cette femme un petit fichu en coton, que j’avais porté sur le cou, ayant remarqué qu’il était de son goût. Mais mon re- pos ne fut pas de longue durée, des montagnards se précipitèrent dans la chambre, et me traînèrent hors de la maison sur une petite terrasse, limitée de trois côtés par un profond précipice, au fond duquel rou- lait un torrent écumant, et la quatrième issue gardée par une muraille adossée à un immense rocher. Sur cette terrasse je trouvai mes trois camarades, dont la physionomie était peu rassurante et qu’on y avait évi- demment amenés, pour espioner si je n’entamerais pas une conversation avec eux. Sachant parfaitement bien, que des argus cachés pouvaient nous contempler, je restai fidèle à mon rôle de sourd et muet et feignit de ne pas m'occuper de mes compagnons de voyage, puis me couchant à terre, je jouai avec des cailloux, les prenant dans la bouche et les jetant dans le préci- pice; ayant tourné le dos aux montagnards cachés, je déchirai en lambeau, mâchai et avalai une feuille de papier, qui se trouvait dans ma poche et sur laquelle j’avais écrit quelques remarques. J’avais raison de m’en débarasser, car presqu’aussitôt les montagnards apparurent et fouillèrent de suite nos poches; mais des miennes ils ne retirèrent que quelques insectes que j’avais ramassés, ce qui les fit beaucoup rire et qu'ils y replacèrent très consciencieusement. On me ramena dans ma prison, et conduisit mes camarades devant le Dschamat, 3) où ils furent de rechef acca- 1) Assemblée des juges du peuple sur la place publique. blés de reproches, d’injures et de menaces; tous par- laient et criaient à la fois. Arrivé à mon domicile j’y trouvai quelques individus, à visages bien farouches, assis en cercle sur le plancher; on me fit signe de prendre place auprès d’eux, ce que je fis, en croisant mes jambes. Alors commencèrent toutes sortes d’exa- mens: on me parla en russe, en géorgien, en tatare, en lesghis, en me proposant une femme,1) des terres, des armes, même de l’argent, si je voulais leur avouer, que j’étais russe. Des nouveaux venus prétendirent que mes compagnons avaient tout avoué, et que mon opiniâtreté était complètement inutile et ne faisait que m’exposer à un châtiment plus sévère. Voyant que ce langage ne produisait aucun effet, un de ces mes- sieurs tira son poignard, et en l’aiguisant sur un cuir, dit tranquillement en bon russe: « voyons , coupons quelques courroies du dos de ce galliard et il va nous chanter quelque chose.» Un rire général applaudit cette a propo- sition, et chacun courut regarder si mon visage avait failli, mais je n’avais pas bronché, étant décidé de mourir plutôt, que de montrer la moindre faiblesse et la Providence me seconda. La chambre se remplis- sait de curieux, l’un voulait une chose, l’autre le con- traire, on criait, on se disputait à ne plus s’entendre; un d’eux me proposa sa pipe, qu’il fallait accepter et fumer à la manière des montagnards, en crachant en- tre les dents; je fis tout à merveille, mais n’étant pas acoutumé à ce narcotique, je sentis bientôt ma tête tourner; heureusement l’impatience de mes persécuteurs me debarassa très vite de cette position gênante. Un 1) Maruschka est le mot que les montagnards emploient clans leurs discours avec les russes. 10 autre individu ayant amené une fille avec un tambou- rin, me fit signe de danser; il fallait obéir, et je ne sais guère comment j’exécutai cette danse, vraiment difficile, mais elle me guérit du vertige et me procura des grands applaudissements de mon auditoire. La maitresse de la maison, fit même remarquer, qu’un homme qui peut exécuter une pareille danse, ne pou- vait être un russe et que c’est évidemment un Avarien de Khoundsakh, aussi plusieurs des assistants firent des signes d’assentiment. Un nouveau venu attira l’at- tention de mes bourreaux, par quelques récits que je ne pus entendre; s’approchant ensuite de moi, il arracha mon habit et montrant ma poitrine, il cria aux assemblées: «ne voyez vous donc pas, que cette poitrine, na jamais vu le soleil ? *) et reculant de quelques pas, il se mit à viser lentement, sur moi avec son fusil. — Le coup ne partit pas, et d’autres individus fougueux me traînèrent de nouveau dans le cercle de l’inquisi- tion, où l’on songeait sérieusement à me soumettre aux tortures. Un gaillard se glissant derrière moi, ajustait la pointe de son poignard près de mon oreille, tandis que mon voisin criait de toute sa force dans l’autre; un autre tenait le sien au dessus de ma tête, faisant signes aux assistants de m’engager à me lever; si je bougeais, alors je n’étais pas sourd et le poignard la- bourait ma tête, mais je ne fis aucun mouvement, au- cune, sensation ne trahit mon rôle, et toutes les tor- tures ultérieures restèrent également sans résultats. Alors un de mes voisins commença par me pousser sur le montagnard placé du côté opposé, ce qui produisit un 1) Chez les montagnards la poitrine étant presque toujours à dé- couvert, la peau est rude et brûlée par le soleil. 11 contrecoup de ce dernier, et en un clin d’œuil toute la bande se jetait vers et sur moi, les poignards levés. Le péril était grand et un instant mes idées se brouil- lèrent; je ne revins complètement à moi, que lorsque je me vis auprès de mon hôte, qui harangua vive- ment l’assemblée, en lui repprochant d’avoir insulté sa maison, d’avoir manqué au Dschamat, qui allait prendre une décision définitive sur notre sort x). Je vis aussi que la femme pleurait, et faire pleurer une femme est le plus grand manque d’éducation, que puisse montrer un montagnard; c’est ainsi que les larmes d’une femme peuvent sauver quelque-fois la vie d’un homme. Le maître de la maison chassa donc toute cette troupe, qui courut vers la place publique pour nous condamner. Effectivement on allait exécuter la proposition faite par quelques montagnards de nous oter la peau, et de jeter ensuite les corps à la frontière russe; lorsque le Mollah fit retentir sa voix plaintive du haut du mina- ret, apellant les croyans à la prière, car nous étions au moment où le soleil disparaissait sous l’horizon. La condamnation ne pouvait donc plus être exécutée ce jour et on la remit au lendemain. La maîtresse de la maison me servit un frugal soupér, me donnant une petite jatte de lait de brebis, qu’elle avait auparavant remué avec ses doits peu appétissants, et me montra beaucoup de compassion. On m’assigna pour lit une sorte de sopha en bois, placé vis-à-vis du lit qu’oc- cupaient les hôtes du logis, et lorsque le feu ne ren- dit plus qu’une faible lueur, j’entendis un ronflement 1) À dire vrai, la cause était qu’il héritait de mes habits, si j’étais condamné légalement, tandis qu’il les eût certainement perdus, si on m’assassinait. 12 comme s'ils dormaient; je feignis de faire de môme, ne me fiant pas à ces gens, même lorsqu’ils dorment. — Et je ne me trompai pas, à peine le maître crut être sûr que je dormais, qu’il se leva lestement et après m’avoir appellé à haute voix, il épia ma respiration, si je l’avais changée, et ce procédé fut plusieurs fois répété, durant la nuit. Enfin à la nuit close la porte de la maison s’ouvrit lentement *) pour laisser entrer quatre personnes, je restai parfaitement tran- quille. Un homme à haute taille, orné d’une barbe rouge et portant à la main une torche allumée, m’é- veilla et me somma de m’asseoir; c’était le Kasi du village, et les trois autres mes compagnons d’infortune à mines fort pâles et vraiment allongées. Je rallumai le feu; le maître de la maison salua humblement' le nouveau venu, et une délibération toute nocturne eut lieu. Mes camarades prièrent le Kasi de les laisser partir, ajoutant qu’ils ne tenaient aucunement à ma personne, que je n’étais que leur serviteur et qu’ils m’abandonneraient volontiers aux montagnards. Le Kasi ; ne voulut d’abord entendre aucun arrangement, et me ( contemplait très attentivement, examinait mes vêtements, ma chemise, me fit oter ma chaussure 1 2); enfin après j une bonne heure de persuasion, il promit d’y penser le lendemain et tous quittèrent la maison. Peu de temps après le lever du soleil, on mena mes cama- rades sur la place publique, où le peuple accourait 1) Chez le montagnards du Caucase les portes des maisons n’ont I ni verroux ni serrures. ■ 2) Probablement pour s’assurer, si je n’avais pas des cors, que les 1 montagnards ne connaissent pas, ne portant pas de bottes. Heureuse- 1 ment je n’en avais pas non plus. 13 pour assister à notre exécution; on criait, on se dis- putait comme pendant Je soir précédant, Jorsqu’enfin le Kasi lui même parut et déclara au grand désa- pointement de l’assemblée, qu’il ne voyait rien de russe dans les nouveaux venus, et qu’il leur donnait la li- berté de retourner par la même route qu’ils étaient venus. C’est alors que se manifesta le mécontentement par des parjures et des malédictions de toutes espèces mais la sentance était portée. On nous remit nos chevaux, nos armes x), et conduits par une sauve- garde, nous quittâmes ce village de Mokoko où notre vie n’avait tenue, que par un fil bien frêle; et ce fût précisément ce qui nous sauva la vie; car si on ne nous avait pas barré le passage dans ce village, nous serions infailliblement tombés dans une embu- scade d’une trentaine d’hommes, qui nous attendaient depuis deux jours, à une lieue plus loin pour nous mitrailler. Mais le danger n’était pas encore passé et dans tous les villages, que nous traversâmes les mêmes questions: qui êtes vous? où allez vous? — pourquoi retournez vous? &c. se répétèrent avec toutes les im- précations impertinentes des personnes qui cherchent querelle; et si une pluie battante n’eut pas empêché les montagnards de sortir, nous n’eûssions probable- ment pas regagné nos foyers. Au soir nous arrivâmes à Khoupry, le même village où nous avions passé la première nuit de notre excursion dans les montagnes. Nous fûmes, comme alors, très bien accueillis et mes camarades profitèrent d’une occasion pour faire con- 1) On avait changé les miennes, ne se doutant pas qu’on m’en don- nait de bien plus précieuses. 14 naissance avec un Muride *) de Schamyl, qui voya- geait, chargé d’une mission particulière de ce chef du Daghestan; ils partagèrent avec lui leur souper et l’en- gagèrent à nous accompagner le lendemain jusqu’au pied du mont, qui nous séparait de notre frontière. Le Muride accepta. — Dès l’aurore nous nous mîmes en marche pour franchir le plateau subalpin, mais quel fut notre étonnement lorsque nous y aperçûmes 12 gaillards armés jusqu’aux dents, qui nous barraient le passage. Ce fut à recommencer des pourparlers, des chicanes, des injures et môme des menaces. Cette bande mal intentionnée nous accompagnait côte à côte, nous arrêtant à tout moment par des outrages et des impertinences sans bornes, tâchant d’épuiser notre pa- tience; mais quoique trois fois plus nombreuse, elle n’eut pas le courage de nous attaquer ouvertement, tandis que de notre côté, la prudence nous obligeait de tout supporter et de réserver nos balles pour la défense; car une fois nos armes déchargées, nous étions complètement à leur merci. Nos ennemis avaient déjà gagnés les six jeunes gens qu’on nous avait donnés au village, comme escorte pour traverser la .montagne; notre sort dépendait donc d’un seul homme, et cet homme était le Muride, mais celui-là tenait ferme, al- léguant qu’il nous avait donné sa parole, qu’il la tien- drait et qu’avant de nous faire le moindre mal, il leur faudrait passer sur son cadavre. — Ainsi, au grand mécontentement des montagnards, nous parvînmes à gagner le versant opposé de la montagne d’où nous pûmes apercevoir la longue vallée verdoyante qui con- 2) Les Murides sont les gardiens de Schamyl et jouissent d’une haute estime chez les montagnards du Caucase. 15 duisait à notre frontière. La descente s’effectua, et nos persécuteurs furent obligés de nous abandonner, mais en nous accablant d’imprécations. Arrivés au pied de la descente, nous dûmes traverser à guè un ruisseau, et là le Muride nous dit adieu, n’ayant exigé pour sa peine qu’un rouble argent. Nous l’en- gageâmes à nous accompagner plus loin, mais il re- fusa nettement, nous disant: a de F autre coté le terrain est russe et je ne puis le toucher , — je vous ai donné ma parole de vous amener sain et sauf jusqu’à votre fron- tière, — j’ai rempli ma parole — Adieu — souvenez vous qu’un Muride vous a conduit » et il regagna les hau- teurs. Trois heures plus tard nou étions dans le vil- lage Saboui, et trois jours après, une fièvre bilîieuse m’avait jeté sur le grabas, dans un de nos postes for- tifiés. La crise passée une grande faiblesse me clou- ait encore au lit, lorsqu’un jour je vis apparaitre dans ma chambre un de ces montagnards qui nous avaient poursuivis; son regard respirait la rage et il n’était qu’à deux pas de mon lit, quand mon domestique le saisit; on lui trouva un poignard caché dans sa manche. Quelques semaines plus tard j’étais à Tiflis où je re- merciai le Créateur de m’avoir si miraculeusement conservé. Je vidai mes poches, mais il n’y avait plus que les débris de ces insectes, pour lesquels j'avais manqué sacrifier ma vie. Motschulsky. 16 Voyages et excursions entomologiques. L’année dernière nous avons dit quelques mots sur les explorations entomologiques faites par M. Hadde dans la Sibérie orientale; ce printemps il s'embarqua sur la rivière Schilka, pour descendre l’Amur, et hiverner sur la partie la plus méridionale de cette ri- vière, en face des montagnes Ching-Gan. Par une lettre du A| Septembre, ce voyageur nous annonce qu’il est heureusement arrivé à sa destination, et qu’il vient de construire avec ses gens une maison en bois, vers les 147° L. et 47° L.N. — 11 dit que l’Amur a ici envi- ron 300 Sagènes de largeur, présentant un courant rapide, non interrompu par des ilôts. Sur les plaines qui bordent le rivage, se voient différentes espèces de Calamagrostis, qui surpassent la hauteur d’un homme, et parmi lesquelles il n’est pas facile de chercher les insectes. Un peu plus loin du fleuve, commencent des élévations couvertes d’une végétation arborifère ex- trêmement riche et variée, composée principalement de différentes espèces de Tilia, Acer, l’arbre à liège oriental (Phellodendron amurense) &c. Ce dernier pour- rait sans contredit devenir un article fort important pour le commerce, s’il pouvait atteindre des dimen- sions plus considérables, que celles qu’on lui a ob- servées jusqu’ici, et qui ne dépassent pas l’épaisseur de 9 pouces, au bas du tronc, avec une couche de liège d’un pouce seulement. — Dans les vallées un peu plus éloignées apparaissent des Syringa et Berbens sauvages, mais aussi l’effet des forêts vierges s’y manifeste très sensiblement, et M. Radde rapporte toutes les difficul- tés et peines qu’il a eues, pour avancer dans ces forêts 17 encombrées; — un peu plus à l’Est, il trouva en Août la terre gelée à une profondeur d’une sagène, et néan- moins toute la colline recouverte de Vitis amurensis des plus touffues. Le 13 Septembre tous les arbres avaient déjà beaucoup de feuilles jaunes et seulement les chênes et les peupliers restaient verts. Un autre voyageur nous assura qu’à Nikolaevsk, vers l’embouchure de IA mur, on eut Je 6 Décembre, pas moins de 40° Réaum. de froid. — Les insectes que M. Radde a ra- massés, offrent principalement des formes identiques ou voisines de celles de la Daourie et de la Mongo- lie; — une quinzaine de Carabes dont un de la cou- leur éclatante et de la forme du C. smaragclinus mais très différent par la sculpture, quatre Cicindela, dont une très voisine de notre C. sylvatica, environ 13 espèces de Limenitis, 6 espèces de Parnmsius &c. Par une lettre du ce voyageur nous ap- prend, que le fleuve (Amur) était, dès ce jour, com- plètement gelé, par un froid de 16° — Réaumur. Con- cernant la récolte d’insectes, il communique à M. Mé- nétriés quelques croquis des espèces les plus mar- quantes, d’après lesquels on peut entr’autres consta- ter: un Agrilus noir deux fois plus grand que YAgr. sexpunctatus , ùtciphilmus fulviccps Menétr, magnifique espèce de la taille du S:t caesareus, mais avec la tête entièrement fauve, YIps cruciata Motsch., chez laquelle les taches rousses des élytres se réunissent, pour for- mer un X; une belle Silpha jaunâtre et tachetée comme la S. 4-punctata L., mais plus parallèle et couverte entièrement d une ponctuation très serrée; i’Osmoderma barnabita Motsch. 7 qui est un peu plus petite et plus applatie que notre Osm. eremita, mais dont le mâle 2 18 offre le corselet plus arrondi, et sur lequel l’excava- tion du milieu s’élargit transversalement vers la tête; — la Glycyphana viridiopaca Motsch., voisine par ses couleurs de la Gl. jucumla Faldm., mais deux fois plus grande, avec des taches blanches plus petites et trois nervures en relief, bien apparentes sur chaque élytre; la Glycyphana fulvistemma Motsch. qui a presque la taille de la Glyc. jucunda, mais une forme plus dé- primée et une couleur noire, luisante sur le corselet, veloutée sur les élytres, avec une grande tache d’un jaune pâle de chaque côté; — le Cladognatus subae - neus Ménétr., magnifique espèce d’un brun un peu bronzé, qui par sa forme et sa taille rapelle singu- lièrement le Cladogn. cinnamomeus de Java; la Coptocy- cla ? diaphanipennis Motsch., de forme assez applatie qui, par ses couleurs et sa taille, rappelle beaucoup la Copt. vitreata Pertv, mais qui est généralement d’une teinte plus pâle; — et enfin le plus beau Coccinélide connu, la Synonycha ? mirabilis Ménétr., qui est quatre fois plus grande que notre ocellata , noire, avec dix taches rouges sur les élytres, et deux jaunes sur les bords du corselet, L’Oural septentrional, aux environs de Catharin- bourg, fut exploité, pendant l’été passé, par M. le ca- pitaine Radaschkovski, qui en rapporta un nombre as- sez considérable d’insectes d’une faune sublaponnaise. M. le D:r Schubert ramassa des Lépidoptères dans les plaines du Gouvernement de Yoronesch et nous envoya plusieurs espèces intéressantes. M.M. le D:r Basilevsky et Skatchkoff ont exploité les environs de Pékin, mais leurs collections ne sont pas encore arrivées. 19 M. le Colonel Bartholomei, entreprit un voyage dans les provinces méridionales de nos possessions Transcaucasiennes et les provinces septentrionales de la Perse, où il passa tout l’été, mais nous ne connais- sons pas encore les résultats des explorations de ce voyageur infaliguable. M. le Colonel de la Garde, Manderstjerna, accompagna l’automne passé, son père à Nice, où il compte rester tout l’hiver. M. le Baron Osten-Sacken a fait l’année passée, un voyage au Ca- nada. M. le professeur Bunge de Dorpat, et M. le Comte de Kaiserling, neveu du Naturaliste connu de ce nom, viennent de partir pour accompagner une ex- pédition scientifique, que notre Société géographique a expediee au Khorassan et a Herat. M. le profes- seur Nordman vient d’expédier son fils, sur un vais- seau de notre compagnie Américaine, pour nos pos- sessions de l’Asie orientale. Nos entomologistes de S:t Pétersbourg continuèrent à explorer les environs de la capitale: M. Sievers ramassa un grand nombre de Microlépidoptères nouveaux pour la faune de S:t Pé- lersbourg, qui revus par M. Zeller de Glogau, pré- sentèrent plusieurs formes intéressantes et même nou- velles. M. Huber chassa, comme à l’ordinaire aux en- virons du corps forestier, cette localité inépuisable pour les Lépidoptères, et y prit entre autres: Hippaxchia Dejanira, Egeria, Gastropacha Lobulina, Orgia selenilica, Acronycta Euphrasiœ, Mamestra Persicariœ, Caradrina Me- netriesi, Ennornos Illustraria , et autres raretés pour notre capitale. M. Lulsch trouva au faubourg de Vibourg une Acherontia Atropos; M. J. Kouschakevitch une $ de la Cicada montana, sur la Montagne de Douderhoff, et j’entendis chanter le même insecte, à plusieurs, reprises 20 sur les peupliers du parc de Zarskoe Sélo près de l’aqueduc. Au cimetière de Smolenskoe, je trouvai à la fin de Septembre le rare Lopus tunicatus. M:r Strauch a pris dans les environs de Dorpat, le Phosphœnus bra - chypterus Motsch. II. Entomologie spéciale. Insectes des Indes orientales par V. de Motschulsky. l:ière Sérié. La faune de l’Asie m’a toujours préoccupé de pré- férence à celle des autres parties du monde. Outre mes propres récoltes au Caucase, en Perse et dans la Sibérie, j’ai tâché de me procurer de l’orient tout ce qui était possible. Ainsi j’ai acheté un grand nombre d’insectes de l’Asie mineure, récoltés par M.M Kinder- mann et Bischof, ceux de la Perse rapportés par M. Kotschy, ceux de l’Himmalaya ramassés par le Capit. Bays, et d’autres insectes qui se trouvaient chez les marchands à Londres; une autre partie, provenant de Java et des îles de la Sonde me fut vendue à Rotterdam. Un grand nombre d’espèces indiennes, provenant de la récolte de feu Helfer au Birma; j’ache- tai de la Collection de feu Holtzer à Vienne, et une seconde partie, de la même source, me fut cédée par le Musée de Prague; d’autres, envoyés par M. le pro- fesseur Kolenati au Comte Mannerheim, me furent com- muniqués par ce dernier. Plusieurs doubles de la Col- lection de Dejean, venant de Java; je me procurai à 21 Bruxelles, et quelques espèces de la même localité me furent données par M. Burmeister. Des choses fort intéressantes de la récolte de M. Siebold à Java, Su- matra, Timor &c.; je reçus du Musée lmp. de S:t Pé- tersbourg, quelques pièces de Pondichéry et de Bom- bay; je fis des échanges avec les Musées de Paris et de l’East-India House à Londres. Le Musée de Vienne m’en- richit de quelques espèces rapportées des Indes par le Baron de Hügel, et celui de Leyde de quelques unes du Japon. M.M. Westwood, Guérin, Westermann et autres me cédèrent aussi beaucoup d’espèces indiennes intéressantes. De M. le capitaine Perrv, j’eus quelques Coléoptères de l’île Ceylan, et de Schangai en Chine, et de la récolte de M. Gaschkevitch, ceux des envi- rons de Pékin et de la Mongolie. Enfin M. Nietner me gratifia dun grand nombre de petites espèces, qu’il a ramassées avec beaucoup de zèle, à Ceylan tant aux environs de Colombo, que sur les montagnes de Nura-Ellia, à une élévation de 4,000 pieds. De cette manière, je suis parvenu à rassembler un matérial suffisemment intéressant, pour entreprendre la description des espèces que possède ma collection; et afin de ne pas m’en tenir seulement aux Cara- biques, je donnerai dans chaque N:o des Etudes, une série d’espèces de différents ordres et familles des in- sectes. — Je n’ai pas cru nécessaire de fatiguer mes lecteurs, avec ces descriptions fastidieuses, exprimées en 50 lignes ou d’avantage, ainsi que le veulent cer- tains puristes, mais au lieu de répéter pour chaque espèce voisine les mots: elongatus, punclatus, niger h c., j’ai tâché d’établir une description détaillée pour une espèce, autour de laquelle viennent se grouper plusieurs autres 22 analogues, et qui ornent ma collection et alors j’indique seulement les différences essentielles, qui les caractérisent. Dans l’état actuel de la science, où d’innombrables espèces sont découvertes chaque jour, il n’y a plus moyen de les caractériser descriptivement, si l’on ne veut pas désoler le lecteur, et rendre l’espèce mécon- naissable, et la seule méthode pratique me parait la description comparative avec une espèce généralement connue, et qui se rapproche de celle qu’on décrit. — J’ai aussi cherché à baser mes nouveaux genres, sur les caractères faciles à observer et qu’on trouvera énoncés dans les descriptions, laissant aux amateurs plus érudits, l’honneur et le bonheur de découvrir et de décrire les parties du corps peu perceptibles et difficiles à vérifier. Apotomus atripcnnis, elongatus, convexus, ater, cinereo-pu- berulus ; capite thoraceque brunneis, antennis pedibusque fulvo-testa- ceis ; thorace globoso , fere glabro, postice br éviter attenuato ; elytris antice parallelis, dorso subdepressis , profunde punctato-striatis ; pedibus validiusculis , rufo-testaceis. Long. 1% L — lat. Va 1. Par sa couleur il rapelle un peu l’A. ruficollts Pe- chioli, d’Italie, mais il est plus petit et plus déprimé sur les élytres. Recueilli par M. Nietner dans les en- virons de Colombo sur l’île Ceylan. Une seconde espèce du continent indien, mon Ap. fuscus, est encore plus petite et de couleur plus ob- scure et plus uniforme, tant sur le corps que sur le corselet; les pattes, les antennes, les palpes et les parties de la bouche sont d’un testacé plus ou moins rembruni; le corselet parait plus étroit et moins glo- buleux que chez nos espèces d’Europe; la pubescence sur les élytres est vélutineuse. Il y a encore une 2â troisième espèce inédite qui se trouve en Algérie; elle est voisine de notre A. testciceus, mais un peu plus grande et surtout plus allongée aux élytres, avec les côtés du corselet plus ronds, plus sphériques; je l’ai nommée Ap. castaneus. Il ne faut pas confondre cette espèce avec l’Ap. velox Schaum (fulvus m.), qui se trouve en Egypte et qui est plus petit. Hispalis fuscescens, alatus, elongatus, subparellelus subde- pressus, qlabratus, subsericeo-nitidus , nigro-fuscus, supra leviter aeneo-micans; corpore subtus, ore, palpis pedibusque plus mi- misve testaceis ; capite minuto, obtuso-triangulari , oculis nigris vix prominulis; thorace transverso, ad basin utrinque impresso, lateribus valde rotundatis, marginatis , angulis anlids fere réé- lis, vix prominulis , posticis rotundatis; scutello transver sim tri- angulari; elytris thorace paulo latioribus, parallelis, postice obli- que truncatis, subtiiiler striatis , striis impunctatis , %:da versus apicem unipunctata; in maris tarsis anticis articulis tribus pri- mis quadrato-dilatatis , quarto bilobo. Long. iya ]. — lat. 2/3 1. Cet Harpalide ressemble beaucoup au Hisp. métal- lescens Rambur, mais il est ordinnairement un peu plus grand, et de couleur plus brunâtre surtout sur les ély- tres; la tête est plus étroite et plus allongée, le cor- selet moins convexe, plus distinctement rebordé sur les côtés; les stries sur les élytres plus fortement mar- quées, la base des antennes et des cuisses testacée &c. Il parait être très commun dans les provinces du Birma. Les autres espèces de ce genre, propres égale- ment au continent des Indes orientales, sont: a) à élytres concolores. Hispalis aenescens, moitié plus petit que le Hisp. fuscescens, avec un corselet proportionellement plus étroit, les stries des élytres moins marquées; couleur brunâtre avec un reflet cuivré. 24 Hispalis femoralis, un peu plus étroit que le II. fuscescens de couleur plus noire, avec les cuisses ob scures; le corselet plus étroit, les stries des élytres distinctes seulement près de la suture. Hispalis pallipes, de la taille du Hisp. fuscescens , mais plus allongé et d’un noir luisant, avec les an- tennes et les pattes d’un testacé très pâle. Le milieu du dessous du corps est aussi testacé, le corselet moins transversal, un peu en coeur postérieurement, les élytres plus allongées plus dilatées et plus arrondies à l’extrémité. Hispalis flavipes , presque quatre fois plus grand que le Hisp. fuscescens, avec les élytres proportionelle- ment plus larges, plus ovalaires et plus fortement striées; le corselet est encore plus transversal, plus fortement rétréci et arrondi postérieurement; la tête est plus grosse et presqu’aussi large que le corselet. La couleur est un noir foncé et luisant, un peu bru- nâtre en dessous, avec les pattes, la base des antennes et des palpes testacées. Une espèce très voisine du Hisp. flavipes, mais un peu plus petite, quoique du double plus grande que le Hisp. metallescens , se rencontre en Andalousie et diffère de l’espèce indienne, par ces pattes et ses antennes plus obscures et son corselet moins transversal. Je l’ai nommée Hisp. geniculatus, à cause de la couleur roussâtre des genoux et des tarses. b) à élytres tachetées. Hispalis quaclriguttatus , forme plus courte, plus large et plus parallèle, que le Hisp. fuscescens, rappel- lant le corselet arrondi et les élytres en carré allongé du Hisp. flavipes , mais souvent quatre fois plus petit 25 que ce dernier. Couleur noire, avec un reflet soyeux; palpes, antennes, pattes et quatre petites taches ob- longues, disposées en carré sur les élytres d’un testacé plus ou moins clair; les derniers articles des antennes, les mandibules, le dessous du corps et les cuisses parfois rembrunis. — La tête est grosse, les mandi- bules grandes, le corselet assez transversal et rétréci postérieurement presqu’en demi cercle; les élytres dis- tinctement striées près de la suture, à angles humé- raux saillants, et l'extrémité faiblement tronquée. Hispalis biguttatus, deux fois plus grand et surtout plus allongé que le Hisp. 4-guttatus, à corselet plus transversal, élytres seulement avec deux petites taches testacées vers l’extrémité. Couleur noire, base des antennes, les jambes et les tarses testacées, cuisses rembi unies. Cette espece vient de Tranquebar et m’a été donnée par M. Westermann. Heterocerus cinctus, parallelus , cinereo puberulus, pallidus ; capite, thoracis medio elytrorumque macula palmata ad suturam infuscatis ; antennis oculisque atris; mandibulis productif, basi subdigitatis; thorace transverso , angulis posticis distinctis, elytris leviter striatis, inter stitiis densissime punctulatis. Lone i1/. 1 - lat. ya 1. * Très voisin du Het. minimus Kiesw. par sa forme allongée et parallèle, mais presque du double plus grand, et facile à reconnaître par la grande tache sinuée et palmée qui occupe toute la suture des ély- tres. M. Nietner me l’a envoyé comme venant des environs de Colombo sur l’île de Ceylan. Les autres espèces du continent indien, que je possède sont: Heterocerus gracilis, un peu plus court que le pré- 26 cèdent, d’une couleur testacée plus roussâtre et très remarquable par son corselet entièrement obscur, sans côtés latéraux clairs; la tache palmée sur la suture y est plus dilatée, occupant toute la moitié antérieure des élytres jusqu’aux bords latéraux, ne laissant de testacé que deux petits points oblongs de chaque côté. Les jambes de devant sont garnies extérieurement d’épines très longues d’un roux transparent, qui bien éclairé prend une couleur dorée vive. Les mandibules sont avancées, dilatées à la base, la massue des an- tennes plus obscure que la base qui est testacée. Les élytres présentent quelques stries assez distinctes. Heterocerus indiens, d’un tiers plus grand et plus allongé que le Het. gracili s, de couleur roussâtre, ba- riolée de brun et recouvert d’une pubescence cendrée comme celui-ci; mais le corselet est plus grand plus transversal, sensiblement plus large que les élytres, la base de chaque côté obliquement tronquée aux angles postérieurs, et les côtés latéraux plus droits, plus parallèles et plus arrondis antérieurement. Les élytres sont plus allongées, à stries plus fortement marquées, les angles huméraux plus saillants. Le des- sous du corps est d’un testacé roussâtre uniforme. Heterocerus nigricornis, encore plus allongé et un peu plus grand que le Het. indicus, d’une couleur tes- tacée-cendrée roussâtre uniforme, sans taches distinctes; mais quand on humecte un peu l’insecte, on en voit quelques vestiges de couleur testacée le long du milieu de chaque élytre. La tête est moins large que chez les espèces décrites, les yeux plus petits, noirs, ainsi que la massue des antennes. Le corselet est trans- versal, mais moins grand que chez le Het. indicus et 27 plus arrondi sur les côtés. Les élytres aussi larges que le corselet, mais avec les angles huméraux assez saillants et sans vestiges de stries imprimées. Les épines aux jambes sont dun testacé blanchâtre, les mandibules faiblement dilatées à la base. Des envi- rons de Calcutta. Heterocerus unicolor, extrêmement voisin du Het. nigricornis, de la même couleur uniforme, mais un peu plus grand et facile à reconnaître par la massue de ses antennes, testacée comme la base. — • Le cor- selet parait plus transversal; les élytres un peu plus larges et plus courtes, les épines aux jambes moins longues. Batrisus spinicollis, elongatus , convexus, fusco-teslaceus , ni- tidus , sparsim pilosus; capite triangulari, poslice utrinque gib- boso , fronte impresso, bifoveolato , oculis minutis, nigris; anten- nis crassiusculis, articulis: ultimo magno, apice oblique acuminato , penultimis transver sis ; thorace subelongato, attenuato, postice bi- spinoso, dorso hngitudinaliter 5-lineato; elytris grosso-punctatis, lineis subsuturalibus nullis ; abdomine subconvexo, glabro, apice acuminato, segmento 1:o magno marginato. Long. 2/3 1. lat. >/4 1. Une des plus petites espèces que je connaisse, rap- pellant un peu par sa forme notre Batr. venustus, mais moitié plus petite et plus courte, n’ayant aucune ligne imprimée sur les élytres, et deux fortes épines vers le milieu de la base du corselet. Découverte par M. Nietner sur les Montagnes de Nura Ellia, sur l’île Ceylan. Une espèce voisine, quatre fois plus grande, pré- sente aussi des épines à la base du corselet, mais chez cette dernière il y a quatre épines, dont deux à la base et les deux autres un peu plus en avant sur les côtés latéraux. Le corselet est aussi plus trans- 28 versai et plus en coeur postérieurement, et les élytres étant glabres, présentent de chaque côté de la suture une forte ligne imprimée, et une autre raccourcie près de chaque côté de la base. Il vient du continent des Indes orientales, et je l’ai nommé Batr. spinosus. Diroptrus ceylonicus, elongatus, subconvexus, glabcr, niti- dus, castaneus, ocirfis nigris, antennarum articula 1:o dilatuto apice extus in dente produto; capite triangulari fronte bifoveo- luto; thorcice orbiculato utrinqne iinifoveolato; elytris subguadra- tis postice subdilatatis , linea subsuturali nulla; ab domine convexo, segmenlo l:o mugno. Long. 2/3 I. — V* I. Autre découverte de M. Nietner, dans les mon- tagnes Nura Ellia de l’île Geylan. Ce nouveau genre constitue un passage de nos Bythinus , dont il a les antennes et les palpes aux Ba - trisus aux quels il ressemble par son corps; mais il se distingue des uns et des autres par la grandeur du 1 :ièr segment abdominal qui rapelle les Pselaphus. — Les parties de la bouche le rapprochent beaucoup de mon Tribatus thoracicus, décrit et figuré dans les Nouv. Mémoires de la Soc. Imp. des Naturalistes de Moscou. T. Y. p. 415 Tab. XVI fig. c., mais ce der- nier en diffère: par un corps plus applati, une ligne imprimée longitudinale de chaque côté de la suture des élytres, et le premier article des antennes simple et non élargi; le genre Arthmius de M. Le Conte a également quelque analogie avec mon genre Dirop- trus, surtout par la massue des antennes composée de deux articles, dont le dernier est presque trois fois plus long et plus grand que l’avant-dernier, qui est transversal, ainsi que les trois précédents; le corps des Diroptrus est plus large, surtout à l’abdomen, où 29 le l:ièr segment est presqu’aussi long que les élytres et nullement atténué en arrière, le corselet plus orbi- culaire, et le l:ièr article des antennes transversal et élargi en dent extérieure vers l’extrémité. - — Enfin mon genre Plagiophorus se distingue des Diroptrus, par son corps plus bombé, plus court, très fortement ponctué, et la singulière structure des antennes en marteau, chez le mâle (?). Eu mi cru s crassicornis, elongatus, ovatus, nitidus, rufo-cas- taneus, testaceo-pubescens; thorace oblongo , antice angustato, marginato ; elytris ovatis, ad humeros utrinque subimpressis ; an- tennis apice incrassatis, dava quadriarticulata , serrata , articu- lis tribus . penultmis transversis , ultimo ovato apice acuminato. Long. 4/5 I. — iat. l/3 1. il a la plus grande analogie avec notre Eum. Hellwigii, par la taille et les couleurs, mais son corse- let et les élytres sont plus élargis au milieu, et ses antennes plus courtes, plus fortes, avec une massue un peu en scie et composée de quatre articles, le di- stinguent facilement. De l’île de Ceylan, où M. Nietner l’a pris sur les montagnes de Nura Ellia. Les Eum. iongicornis m., obtusus m. et sericeicollis m., qui viennent du continent indien, sont tous plus petits; • — tandis que l’Eum. Zimmermanni Schaum, de l’Am. sept., présentant la même taille, est plus allongé. Scydmaenus latipennis, ovatus , nitidus , castaneus, longis- sime testaceo-villosus ; capite minuto, oblongo ; fronte sulcato , antennis capite paido longioribus, crassius cutis, clava quadriar- ticulata, articulis transversis , ultimo subquadrato apice rotun- dato; thorace conico, basi 3-foveoloto , utrinque sinuato, angutis posticis fere redis ; scutello triangulari; elytris punctatis, ova- tis, medio dilatatis, apice attenuatis , sutura subelevata, pedibus vatidis, femoribus setosis, tibiis anticis clavatis. Long. % 1- — lat. Va 1. 30 Cette espèce est remarquable par ses élytres brusquement élargies dans leur milieu, où elles atteignent le double de la largeur du corselet à sa base, de sorte que ce dernier, la tête et les antennes paraissent proportionellement plus petits et plus courts que chez les autres espèces du genre. Une autre espèce à corselet conique, le Scydmae- nus procer de Colombie, est la plus grande du genre, ayant environ l2/3 1. de longeur. Par sa forme elle est voisine du Scyd. Motschulskyi Schmidt, mais avec les antennes aussi longues que tout le corps, et dont les cinq derniers articles sont un peu élargis et plus courts que les précédents. La tète a une impression carrée en avant et le corselet une transversale près de la base. Les élytres sont pointillées et recouvertes de poils épais et relevés. Une troisième espèce de l’île de Ceylan, ressemble extrêmement à notre Scydm. Godartii , mais elle est un peu plus grande, a le corselet plus étroit, la massue des antennes plus large, plus forte et composée de quatre articles, dont les trois premiers transversaux et un peu en scie extérieurement, et le dernier grand et ovalaire. Tout le corps est couvert de poils testa- cés assez longs et peu serrés. Je l’ai nommé Scyd. Nietneri. Une quatrième espèce de la même localité que le précédent, est mon Scyd. brunnipennis , qui présente la forme du S. Wetterhalli Gvll, mais qui est quatre fois plus petit, de couleur brun-châtin, à l’exception des élytres, qui sont roussâtres. La base des antennes et les pattes sont testacées; la massue noire est com- posée de trois articles. Le corselet et le corps sont 81 recouverts de poils cendrés peu serrés; le premier est conique, avec une impression et deux fovéoles à la base. Scydmaenus cyrtocerus, elongatus , nitidus fulvo-testaceus , pilis leslaceis sparsim adspersus ; capite oblongo, supra antennas bituberculato , his in medio curvatis, clava quadriarticulata , ar- ticulis 3, 4-, 6 7 subira, nsversis , conicis, 1 ôf 2 elongatis 5:o subârcuato ; thorace elongato-ovato , antice angustato, angulis pos- licis redis; scuteilo triangulari; elytris elongato-ovatis , thorace sublatioribus , apice subrotundatis , humeris vix prominulis ; pedi- bus gracilis, femoribus clavatis. Long. 2/3 1. — la t. y4 J. Par sa forme allongée, un peu convexe et ar- rondie, il rapelle notre Eumicrus rufus , dont il a aussi la taille et les couleurs, mais il est plus luisant et il pré- sente les palpes maxillaires de quatre articles distincts, les élytres sont plus allongées et presque sans pubes- cence et les antennes courbées au milieu presqu’en angle droit, ce qui est produit par les 5:ième, 6:ième et 7:ième articles, qui sont un peu courbés en dedans, mais qui ne sont nullement plus larges ou dilatés comme ça a lieu chez le Sc. gracilis , le Conte, de la Californie, qui présente une forme voisine et près duquel l’espèce décrite doit prendre place. Des montagnes Nura Ellia sur l’île de Ceylan, trouvé par M:r Nietner. Une autre espèce ressemblant encore plus au Sc. gracilis , par sa forme, sa couleur et sa taille, se trouve dans les mêmes localités que le Sc. cyrtocerus et s’en distingue: par les élytres plus allongées, moins convexes, un corselet velu et imprimé transversalement à la base; par des cuisses et des jambes plus courtes et enfin par les antennes droites brusquement termi- nées par une grosse massue de trois articles, dont celui du milieu fortement élargi, le dernier ovalaire et à peine plus long que l’avant-dernier; le 2:ième 32 article de l’antenne est allongé, mais un peu plus court que le l:ièr, les suivants sont plus étroits et carrés. Je l’ai nommé Sc. trinodis. Cepliemiimii breviusculiim, breviter ovation , subgibbosum, punctulatum, fulvo-testaceum, longissime testaceo-pilosum; càpile oblongo , in thorace occulta , oculis aigris , antennis longitudine corporis paulo brevioribus, antice incrassatis, clava magna, a r- ticulis : ultimo ovato, duobus penultirnis subir ansver sis; thorace quadrato , ad basin bisinuato, subreflexo, utrinque foveoluto, angulis posticis acutis, prominulis; scutello triangulari ; elytris fere thoracis basi latitudine et paulo longioribus, postice rotun- dato-attenualis , busi utrinque bifoveolatis. Long. l/3 I. — lat. l/4 1. Cet intéressant Cephennium se distingue de nos espèces d’Europe par sa forme raccourcie, se rappro- chant beaucoup par sa couleur de mon Ceph. latum de la Carniole, que j’ai décrit dans le Bul. de Mosc. * 1851 (lettre p. 9) et que M:r le D:r Schaum vient de trouver en Toscane. — Il vient des montagnes Nura Ellia sur l’île Ceylan et m’a été envoyé par M. Nietner. Acratrichis orientais, lata, subconvexa , postice attenuata, nitida, brevissime pubescens, nigra; elytris infuscatis, ore, pal- pis , antennarum basi pedibusque rufo-testaceis ; capite triangu- ; lari, antennis articula ultimo breviter ovato; thorace transverso, 1 fere glabro, antice attenuato , arcuato, basi sinuato, angulis pos- 1 ticis productis, acutis , rufescenlibus ; scutello magno, triangulari j punctato; elytris thorace vix anguslioribus , quadratis, punctula- j tis, postice subatlenualis, apice utrinque rotundatis ; corpore sub - j tus punctato . Long. l/2 1. — lat. 1/3 1. Taille de notre .4cr. atomaria De Geer, mais moins parallèle, avec le corselet moins transversal, moins arqué sur les côtés, et les angles postérieurs plus sail- , lants; l'extrémité des élytres plus arrondie vers les cô- tés et la ponctuation moins forte. Trouvée par M. Nietner sur les montagnes de Nura-Ellia à Ceylan. ae Une seconde espèce des mêmes localités, parait un peu plus allongée et d’un noir uniforme sur les élvtres; les cuisses postérieures sont un peu rembrunies et les angles du corselet plus courts; les antennes moins longues, avec le dernier article plus ovalaire. Je l’ai nommée Acr. ceylonica. Une troisième espèce voisine, aussi du même pays, est ma Acr . trapeziformis. Elle est plus grande et plus convexe, que les espèces précédentes; à peu-près de la taille de notre Acr. grandicoliis , mais beaucoup plus large et fortement atténuée postérieurement, ce qui lui donne la forme d’un trapèze. Le corselet est distincte- ment ponctué vers la base, un peu transversal, atté- nué vers la tête, avec les côtés presque droits, quand on le regarde de face et les angles postérieurs aigus mais moins saillants que chez la grandicoliis. L’écus- son est triangulaire et fortement ponctué. Les éiytres sont de la largeur du corselet, fortement atténuées et tronquées à l’extrémité, leur ponctuation est plus dis- tincte que chez les espèces précédentes et aussi forte que sur l’écusson. Les couleurs sont comme chez ï Acr. orientalis. Phalacrus rubidus, br éviter ovatus, convexiusculus , nitidus, rubido-ferrugineus ; elytrorum sutura oculisque infuscatis, pedi- bus pallidis ; elylris sublilissime striatis, stria ad suturam dislincta, interstitiis leviter seriatim. punctatis. Long. 3/4 1. — lat. Y2 1. Sa couleur d’un chatain rougeâtre et sa forme plus atténuée vers l’extrémité des éiytres, le distin- guent facilement de nos espèces d’Europe, tandis que des espèces Indiennes à couleurs plus ou moins tes- tacées et roussâtres il diffère par la ponctuation dans les intervalles des stries. Geylan. Ces espèces sont: 3 34 Phalacrus festims, plus arrondi, plus convexe et d’un tiers plus grand que le Ph. rubidus; de couleur testacé roussâtre, avec le front, une tache transversale sur le milieu du corselet, la base des élytres, la su- ture; à l’exceplion de la partie près de l’écusson et une marge raccourcie près des côtés latéraux, plus ou moins rembrunies; ces teintes foncées s’éffacent entière- ment vers l'extrémité des élytres. Pattes et antennes sont plus claires que le reste du corps, ces dernières ont une massue plus allongée que les autres espèces du genre, surtout l’article apical qui est aussi long que les deux précédents réunis, qui ont une forme en scie assez distincte. Le corselet et les élytres pa- raissent glabres, mais avec une forte loupe on dis- tingue sur les dernieres, de chaque côté de la suture, une strie raccourcie et les vestiges de quelques autres vers les côtés latéraux, avec les intervalles irrégulière- ment pointillés. Le dernier article des palpes ma- xillaires est très long et un peu cylindrique. Phalacrus indus , très voisin de notre Phal. corru- scus , dont il a la couleur et dont il atteint presque la taille, mais proportionellement plus court, avec les an- tennes d’un brun roussâtre et une massue plus courte, ovalaire. Le corselet parait un peu plus atténué vers la tête, moins arqué sur les côtés et les angles posté- rieurs plus saillants. Les élytres sont striées comme chez notre espèce, mais les intervalles plus distincte- ment ponctués, la strie subsuturale au contraire moins imprimée. Les tarses sont brunâtres. Phalacrus rufitarsis, forme, taille et couleurs très voisines de notre Phal. substriatus, mais distinct par ses pattes de devant, ses tarses, ses palpes et ses an- 35 termes d’un testacé roussâtre. Les stries sur les ély- tres sont à peine visibles, la ponctuation dans les in- tervalles plus distincte. Des montagnes de Nura-Ellia sur l’île de Ceylan. Phalacrus brunneus, de la forme de notre Ph. cor - ruscus, mais un peu plus court et quatre fois plus pe- tit. La couleur générale est un brun foncé roussâtre luisant, avec le dessous du corps, les antennes, les palpes et les pattes de teinte testacée. Les stries sur les élytres sont à peine visibles, la ponctuation dans les intervalles nulle, la strie subsuturale manque. Augasmus ligatus, breviter ovatus, convexus, nitidissimus , supra livide- lestaceus , subtus infuscatus; elytris lunida communi ad suturant maculisque medio nigris; capite transverso , ocidis nigris ; antennis clavatis, clava subserrata, articulo ultimo oblique truncato; thorace transverso , impunctato, antice arcuatim atte- nuato, basi utrinque sinuato , angulis postkis aculis; scutello mi - nuto triangidari; elytris regulariter punctato-striatis , stria sulu - rali postice impunctata, impressa ; palpis maxil. articulo idtimo magno, elongato-ovato. Long. 11. — lat. % 1. Forme de notre Phalacrus substriatis, mais un peu plus grand, d’un testacé livide clair, et marqué sur le milieu de chaque élytre d’une tache triangulaire noire, qui est suivie plus bas d’une lunule de la même cou- leur placée transversalement sur la suture. Du conti- nent indien. J’ai séparé ce genre des autres Phalacrides à cause des mandibules très développées dans l’un des sexes, la grandeur du dernier article des palpes ma- xillaires et des stries très distinctement ponctuées, mais nullement enfoncées sur les élytres et dont la 4:ième et la 5:ième sont effacées et oblitérées vers la base de ces dernières. Ce genre présente au premier 36 abord quelques ressemblances avec le Stereus de Ma- dère, décrit par M. Wollaston dans son Gatal. of the Col. Ins. of Madeira 1855 p. 148, mais la forme des tarses est tout-à-fait différente, et motive la place de l’un dans les Phalacrides et de l’autre dans les Ani- sotomides. Le nom de Stereus ne peut du reste être conservé, parcequ’il y a déjà un genre Sthereus parmi les Curculionites, que j’ai décrit dans le Bull, de Mo- scou 1845 N. 6t. Les autres espèces indiennes de ce genre, dans ma collection, sont: Augasmus sinuatus, de la forme de l’Aug. ligatus, mais de moitié plus petit et de couleur plus roussâtre. Au lieu de la lunule suturale, la tache noirâtre du milieu de chaque élytre se prolonge ici en arc sinué vers les côtés latéraux, longe ceux-ci jusqu’audevant des angles huméraux et se dilate ensuite sur toute la base des élytres jusqu’à l’écusson qui reste testacé; la face interne de cette lunule est un peu sinuée. Le des- sous du corps et le milieu du corselet sont brunâtres. Le dernier article des antennes est ovalaire et sen- siblement plus long que l’avant dernier. Augasmus testaceus, forme de notre Olibr. corlica- lis, mais quatre fois plus petit; de couleur testacée claire, sans taches; le dessous du corps un peu plus obscur que le dessus; yeux noirs. Les stries ponc- tuées sur les élytres peu distinctes et celles du milieu entièrement effacées. Dans l’un des sexes, les man- dibules sont avancées, unidentées vers l’extrémité. Augasmus mandibularis , d’un quart plus petit et proportionellment plus court que notre Phal. corruscus; noir, avec les pattes, les antennes, les palpes et les 37 mandibules d’un roux brunâtre; dans l’un des sexes (£?), ces dernières sont grandes, allongées, étroites, avancées et unidentées vers leur extrémité. Les angles postérieurs du corselet sont moins saillants; les stries sur les élytres moins marquées, et la ponctuation gé- néralement plus fine, moins serrée et disposée ré- gulièrement en lignes. — Une des intéressantes décou- vertes de M. Nietner sur les montagnes de Nura-Ellia de l’île de Ceylan. Olibrus rufescens, elongato-ovatus, postice attenuatus, con- vexus, glabratus , nitidus, fulvus , antennis pedibusque testaceis oculis nigris; thorace transverso, angulis posticis subqcutis; scu- tello tridngulari; elytris subattenuatis, subtilissime stiiatis, in- terstitiis seriatim. punctatis, stria subsuturali distincta; corpore subtus femoribusque testaceo-pubescentibus, antennarum clava elongata, urticulo ultinio conico, precedente paulo longiore . Long. 7s 1* - lat. % 1. Forme allongée, atténuée de notre 01. liquidus , mais deux fois plus petit et d’une couleur rousse bru- nâtre. — Des montagnes de Nura-Ellia sur l’île Ceylan, découverte de M. Nietner. Les autres espèces indiennes dans ma collection, sont: Olibrus bivulnerus, très voisin du précèdent, mais un peu plus grand, surtout plus large et plus ovalaire postérieurement, avec l’extrémité des élytres marquée latéralement de chaque côté d’une teinte testacée peu déterminée. La ponctuation des élytres est plus forte et moins régulière. Le reste comme chez l’Ol. rufescens. Olibrus albomaculatus , de la forme raccourcie et ovalaire de notre 01. geminus, dont il a aussi les cou- leurs, à l’exception de la tache apicale qui est plus déterminée, plus blanchâtre et rétrécie en angle sur 38 la suture. Les stries ponctuées sur les élytres sont extrêmement fines et peu visibles, môme avec une forte loupe La massue des antennes est plus courte, plus ovalaire, le dernier article plus obtus. La taille est presque quatre fois plus petite. Olibrus transparens, forme, taille et couleur géné- rale du précédent, mais avec la partie postérieure des élytres transparente, et une tache testacée oblique plus ou moins dilatée sur le milieu de chacune, de sorte qu’il n’y reste de brun qu’autour de l’écusson, le long de la base des élytres et sur la partie antérieure des côtés latéraux. La massue des antennes parait plus allongée, le dernier article plus acuminée. On n*y aperçoit aucune trace de stries ou de ponctuation sur les élytres à l’exception de la strie subsuturale. Olibrus brunnescens , très voisin de notre 01. piceus, mais moitié plus petit et de couleur plus roussâtre; le marge postérieure du corselet et les côtés latéraux, les pattes et les antennes sont plus testacées; yeux noirs. Stries et ponctuation sur les élytres à peine marquées, la strie subsuturale distincte jusqu’au milieu de chaque élytre. Des montagnes de Nura-Ellia sur l’ile de Ceylan. Olibrus rufo-piceus, à peine plus grand que Y Ol. pygmaeus Sturm, mais proportionellement plus large* rappelant un peu la forme des Phalacrus. Couleur gé- nérale d’un brun noirâtre, plus roux sur le corselet et la base des élytres. Antennes, palpes, pattes et dessous du corps d’un testacé roussâtre. Les stries sur les élytres, fines, mais distinctes, tandis que la ponctuation dans les intervalles n’est pas visible. 39 Olibrus pallidulus , à peu près de la forme allon- gée de Y 01. ru f es cens, mais d’un tiers plus petit et de couleur plus testacée uniforme; yeux noirs. Corselet un peu moins transversal, ély très un peu plus longues, ponctuation plus grossière, disposée en lignes, strie subsuturale bien marquée. A l’exception de YOlibr. mi- nimus Motsch., de France, c’est la plus petite espèce connue, qui vient des montagnes de Nura-EIlia sur File dn Ceylan. Colastus plagiatipennis, ovatus, valde depressus, subtiliter pundulaius , glaber, nitidus , plus minusve nigro-fuscus; thoracis marginis, elytrorum macula triangulari media ad suturant , an- tennarum basi, ore, corpore subtus pedibusque testaceis; a,nten- narum clava oculisque nigris; thorace transverso , basi trisinualo , lateribus vix arcuatis, marginatis , angulis posticis fere redis , prominulis ; elytris thoracis latitudine aequalibus, quadratis, po- stice attenuatis, lateribus arcuatis; apice utrinque rotundatis. Long. 11. — lat. 1f 2 I. Une des plus petites espèces de ce genre, à peine de la moitié de la taille du Col. posticus Er., auquel elle ressemble, mais sa forme plus allongée et une couleur plus brunâtre sur la tête, le corselet et l'ab- domen, ainsi que l’emplacement des grandes taches testacées plus rapprochées du milieu de chaque élytre, la font de suite distinguer. — Recueilli par M. Nietner sur les montagnes de Nura-Ellia, sur l’ile Ceylan. Une autre espèce très voisine, mais un peu plus grande, habite le continent indien, et se distingue prin- cipalement par une ponctuation plus fortement mar- quée, surtout sur le corselet, par les taches testacées sur les élytres, qui sont moins déterminées et plus élargies, et par la massue des antennes moins foncée. Je l’ai nommée Col. dilutus. 40 Carpophilus longipennis, subquadratus , brevis. subconveocus , crebre rugoso-punctatus , vix nitidus, supra nigro-piceus , subtus dilutior, antennarum basi, palpis tarsisque rufo-tastaceis ; thorace transverso, marginato, antice angustato ; elytris rugosis, rugis fere striatim dispositis, apice utrinque arcuatim vulde rotundato; abdomme segmento uno libero . Long. lJ/4 ]. — lat. 3/4 1. Par sa forme large et raccourcie, voisin du Me- ligelhes rufipes L. [lumbaris Ei\), mais très différent par la ponctuation très grosse et rugueuse sur le dessus du corps, par les élytres plus raccourcies et arrondies cha- cune presqu’en demi-cercle, par les tarses antérieurs très dilatés et velus d’un long poil roussâtre, les pattes plus brunâtres &c. C’est la seule espèce du genre dont les élytres recouvrent presque tout l’abdomen, ne laissant libre que le trier segment et la marge extérieure du second. — Des Indes orientales, où elle parait être fortement répandue, vu que j’en possède des exemplaires de Birma et de l’ile Ceylan. Espèces, chez les quelles les deux derniers segments de l’abdomen sont à découvert, et qui parconséquent ont une forme allongée; l'Inde orientale en présente plu- sieurs nouvelles: Carpohilus marginellus, de la longueur du G. longi- pennis, mais sensiblement plus étroit et généralement plus robuste, plus épais, la couleur est plus brunâtre, surtout vers les côtés du corselet et des élytres, qui sont souvent roussâtres, et cette couleur se prolonge quelquefois sur la base jusqu’à l’écusson. Le dessous du corps, les pattes, les mandibules, les palpes et la base des antennes sont d’un testacé roussâtre. Les élytres forment un carré, tronqué en angle vers la suture, la ponctuation est forte, irrégulière et égale- 41 ment serrée sur tout le corps. Le corselet presque carré, à côtés peu arqués, angles antérieurs arrondis, les postérieurs droits. Carpophilus cribellatus, taille, forme et couleurs du C. mcirginellus, mais à bords unicolores bruns, comme le reste du corps. Les élylres sont plus courtes, for- mant ensemble un carré transversal, la ponctuation y est plus serrée que sur le corselet et la couleur moins luisante, presque opaque. Le corselet parait un peu plus court et plus atténué antérieurement que chez le marginellus. Carpophilus sericeus, un peu plus grand et plus applati, que le C. marginellus , auquel il ressemble par la forme, mais toute la surface est couverte d’une longue pubescence soyeuse, grisâtre, peu serrée. La ponctuation des élytres et du dessus de l’abdomen est moins forte que celle du corselet. La couleur est un peu plus claire que chez le C. cribellatus, et la massue des antennes plus arrondie et noirâtre. Carpophilus strigipennis , très voisin du C. cribella- tus, mais d’un tiers plus petit et d’un brun presque noir opaque, et velouté. La ponctuation est plus ser- rée, surtout sur les élytres, où elle devient strigu- leuse; ces dernières sont aussi un peu plus allongées et plus atténuées postérieurement. Les cuisses sont plus noirâtres, quelquefois entièrement noires. Carpophilus pilosellus, une des plus petites et des espèces les plus allongées du genre, qui est moitié plus étroite que le C. hemipterus L. ; présentant en petit la forme du C. cribellatus , mais de couleur plus claire et couverte sur tout le corps d’une pubescence longue 42 et grisâtre. La ponctuation est moins serrée, les ély- tres et l’abdomen plus longs et plus atténués. Ecnomorplius fulvipcs, oblongus, depressus, postice attenuatus, subtil iter punctatus , subnitidus , niger , mandibulis , palpis pedi- busque fulvo-testaceis : thorace transverso , lateribus arcuatis, mar- ginatis, angulis posticis fere redis, vix prominulis; elylris thora- ds latifudine, quadratis , postice subattenuatis , angulatim trun- catis; abdornine atlenuato, segmentis duobus liberis. Long. 1 V* — 4/ô I. — laL V2 2/ô 1* Deux fois plus petit que l’Æcn. sexpustulatus F. et proportionellement moins allongé; le corselet est moins rétréci postérieurement, les élytres d’un tiers plus courtes, avec une ponctuation plus fine et plus serrée, l’abdomen plus sensiblement atténué. Le mâle pré- sente en dessous de l’abdomen, sur le milieu du dernier segment, une échancrure de laquelle sort un prolongement en lamelle en forme de segment apical bien distinct; les tarses antérieurs sont couverts de longs poils claviformes. — Des parties montagneuses de l’île de Geylan. J’ai formé ce nouveau genre, aux dépens des Car - pophilus allongés et déprimés, tels que le C. seæpustu- latus F., qui entr’autres présentent des antennes plus allongées que les premiers à massue peu solide, com- posée de deux parties distinctement séparées, dont l’apicale renferme deux et la postérieure un seul ar- ticle; chez les vrais Carpophilus elle est formée par quatre articles transversaux, solidement liés. Une autre espèce très voisine par la forme, est encore plus petite, de couleur plus brunâtre et les angles postérieurs de son corselet sont un peu réflé- chis. Peut-être une variété de la première avec laquelle elle a la même patrie. — Je l’ai nommée Ecn. fuscu- 48 lus. Elle a la plus grande ressemblance avec les Co- lastes, mais ne se recourbe pas après la mort, comme c’est le cas chez les premiers. Une troisième espèce du continent indien est YEcn. biguttatus Motsch. , qui ressemble singulièrement à YEcn. seœpustulatus , tant par sa taille et sa forme, que par ses couleurs, mais s’en distingue par son corselet plus grand et plus carré, nullement arqué sur les côtés et sans rétrécissement postérieurs; la base de l’abdomen est d’un testacé brunâtre, et sur les élytres on ne voit que la tache testacée du milieu. Pocadius subquadratus, fere quadratus, convexus, puncta- tus , fidvus, seriatim testaceo-pilosus ; oculis nigris, corpore sub- tus infuscato. Long. 3/4 I. — loi. l/2 1. Par sa forme carrée il rapelle un peu quelques Meligethes du Cap, mais d’après la construction des pattes et les poils élevés placés en lignes sur les ély- tres, c’est dans ce genre qu’il doit être placé. Il est quatre fois plus petit que notre P. ferrugineus F., plus profondément ponctué et plus épaissement velu, ce qui rend les stries sur les élytres très peu appa- rentes. Le dessous du corps est plus foncé que le dessus, et distinctement ponctué. Les tarses sont très courts. — De Colombo sur File Ceylan. Nietner. Une seconde espèce indienne, pourrait être mon P. indiens, qui diffère un peu de ses congénaires par une forme plus arrondie et plus convexe. Il est ün peu plus grand que le précédent, très convexe, ponctué, d’un testacé roussâtre et recouvert de poils cendrés, disposés en bandes longitudinales régulières sur les élytres. Le corselet est transversal comme chez le P. subquadratus, mais coupé en angle assez saillant U vers le milieu de sa base, à l’extrémité duquel se trouve un écusson tuberculiforme, très petit; les côtés latéraux sont assez largement réfléchis. La massue des antennes est grande et assez convexe, ses articles presque réunis. Les cuisses sont fortement dilatées au milieu, offrant une côte tranchante pour la réception des jambes, qui sont également déprimées, et très fortement élargies en arc des deux cotés, ce qui ra- pelle un peu les pattes des Acanthoderus , seulement chez notre espèce elles sont convexes des deux côtés. Ce caractère m’engagea d’abord à former un genre particulier, sous le nom de Circopes, mais comme je ne possède qu’un seul exemplaire, j’ai cru mieux le laisser provisoirement dans les Pocadius. Aulonosoma tencbrioides, subelongata, parallela, subdepressa , punctata, rufo-teslacea; antennis moniliformibus oculisque mfu- scatis; capite antice, convexicusculo , longitudinaliter impresso, clypeo deflexo, apice sub-bilobo; thorace capitis latitudine, sube- longato-quadrato , marginato, postice angustato, angulis posticis obtusis; scutello subquadrato; elytris profunde striatis, striis pun- ctatis, sutura paulo elevala; tibiis glabris, depressis, apice angu- latim dilatatis, non spinosis ; tarsis omnibus quadriarticulatis, art . 1:o elongato, 2:o et 3:o brevioribus; corpore subtus sparsim pun- ctato . Long. iya 1. — lat. l/2 I. Au premier abord, on prendrait ce nouveau genre de Colydiens pour un Margus ou un Hypophlaeus, mais il est très différent par les tarses à quatre articles à toutes les pattes, dont le lrière article est dilaté vers la base et presqu’aussi long que le 4;ième, qui a la longueur des 2:ième et 3:ième réunis. Toutes les hanches sont assez largement séparées, les antérieures par le pro- sternum, qui est applati, relevé et obtusément tronqué postérieurement, les intermédiaires par le mesosternum 45 enfoncé au milieu et excavé, pour la réception d’une proéminence anguleuse du metathorax, qui est longi- tudinalement imprimé et un peu excavé sur le milieu du bord postérieur; les hanches postérieures enfin sont séparées par une épine formée par le premier segment de l’abdomen, qui s’avance dans l’excavation du me- sosternum. Les segments de l’abdomen sont tous mo- biles et le dernier marqué d’une impression arquée et marginée. La partie intérieure de la tête est fortement développée, et recouvre presqu’entièrement les parties de la bouche, ne présentant qu’une petite échancrure carrée, pour laisser passer les mandibules, qui sont arquées et unidentées; la lèvre supérieure est trans- versale et à peine visible. — Envoyé par M. Nietner de l'île Ceylan. Psammaeclms trimaculatus, elongatus, subdepressus , nitidus, punctatus, testaceus ; antennarum articulis 8 — 10, oculis , elytro- rum maculis tribus conjunctis apieeque nigris; antennarum ar- ticulo ultimo acuto pedibusque subalbis; thorace transversô , po- stice angustato, lateribus arcuatis, acute sexdentatis; scutello mi- nuto, triangulari; elytris thorace valde latioribus, antice dilata - tis, postice arcuatim attenuaüs, profundius punctato-striaiis ; in- terstüiis subconvexis, longisswie sparsim piliferis; corpore subtus nitido, fere glabro, subtilissime punctiduto. Long. 1 '/3 1. — lat. % 1. Un peu plus grand, mais deux fois plus large que notre Ps bipunctatus, avec les deux taches noires sur la partie postérieure des élytres réunies en arc, ren- trant sur la suture, où s’adosse une troisième tache allongée, qui va se dilater à l’extrémité. Les dents sur les bords latéraux du corselet et la longue pubes- cence sur les élytres, font facilement reconnaitre cette 46 espèce. Trouvé par M. Nietner sur le montagne Nura- Ellia à Ceylan. Cerylon orientale, elongatus, subovalus, depressus, nitidus, supra yrosso-punctatus . rufo-testaceus, oculis nigris; capile tri- angulari , ore dilution; thorace subquadrato, antice arcuatim subanguslato , basi utrinque impresso; scutello semilunato , im- punctato; elylris grosso-punctato-striatis , antice thoracis latitu- dine, postice attenuatis, corpore sublus sparsim, peclore grosso - punctato . Long. %. — lat* Va *• Par sa taille, sa couleur et sa forme, très voisin de notre Cer. deplanatum, mais un peu plus court dans toutes ses parties, et couvert d’une ponctuation plus grossière, surtout sur la poitrine. Les impressions obliques de chaque côte de la base du corselet, sont souvent très fortement marquées. Découverte de M. Nietner, sur les montagnes Nura-Ellia à l’île Ceylan. Une autre espèce du continent indien, est beau- coup plus large, et se rapproche plus de la forme de notre Cer. histeroides, mais étant d’un tiers plus courte, elle présente un corselet carré, presque transversal, arrondi aux angles antérieurs, avec une profonde im- pression triangulaire, de chaque côté de la base, et une ponctuation plus grossière et moins serrée, sur- tout vers l'écusson ou il parait presque lisse, les ely- tres sont courtes et atténuées vers l’extrémité, depuis la base même, leurs stries sont plus distinctement ponctuées et plus profondes. La couleur est rous- sâtre, les yeux seuls sont noirs. Je l’ai nommée Cer. braminum. Cryptophagus braminus. ovatus , postice subdilalatus , densis- sime rugoso-punctatus , sparsim pubescens, nigro-testaceus , an- tennarum basi , humeris pedibusque dilulioribus , palpis testaceis ; capite triangulariy clypeo sup~a antennas utrinque elevatot re — 47 flexo, labro subquadrato, subsinuato, testaceo , oculis nigris, prorninulis ; thorace subtrcinsverso, subconvexo , lateribus areu - aft's, simpliciter marginatis, angulis posticis redis; scutello areu - atim triangulari , impunclaio ; elytris thorace latiorïbus , ovatis, apice subattenuatis , marginatis, humeris distinetis ; antennarum clava triarticulata, art . 1:o conie.o ; 2:o soluto, magno , subqua- drato; 3 :o brevissimo oblique truncato, in %:do fere occulto . — Long. 1 l/ô L ~ Iat- 3/sL Forme un peu voisine de notre Ch/pL saginatus , mais plus grand, plus élargi postérieurment, et sans dentelures sur les bords latéraux du corselet. Birma. Aethriostoma undulata, breviter ovata, convexa , nitida, punc- tulata, pubescens, nigra; elytris infuscatis, ore, palpis, antennis pedibusque rufo-testaceis ; capite transverso, fronte medio ocello subtestaceo; oculis magnis, vix prorninulis, antice sinuatis; an- tennis capite longioribus , 11 articulis, duobus primis mag- nis, 2:do breviore, 3 — 7 minulissimis , subserralis, 8—11 di- latatis, clavam oblongam formantibus; palpis articulo ultimo subu- lato; thorace capite triplo latiore, transverso, antice semicircula- riter rotundato, basi utrinque arcuatim attenuato, medio ad scu- tellum valde producto , obtuso; angulis posticis acuiis, prominu- lis; scutello minuto triangulari; elytris fere thoracis latitudine, ovatis, subtiliter rugoso-pundatis , pube fusco-testaceis transver- sim undulatis; prosterno angustato, cariniformi , antice dilalato, ore non obtecto, postice in mesosterno subprodudo , apice trun- cato; tibiis femoribusque subdepressis, subdilatatis, coxis mediis valde distantibus ; tibiis supra spinulosis . Long. 1 ]. — 1V4 1 lat. 3/4l. % Très commun aux Indes orientales, où il parait remplacer nos Trogoderma. Nouveau genre de forme intermédiaire entre Atta- genus et Anthrenus, et distinct des uns et des autres par les parties de la bouche non cachées, par le pro- sternum et les autres caractères mentionnés dans la > description. Les rainures pour la réception des an- 48 tennes sont assez profondes et arquées; la massue se loge dans une cavité formée sous l’angle antérieur du corselet. Orphinus haemorhoidalis, ovatus, postice arcuato attenuatus, convexiusculus , nitidus , punctatissimus , sparsim testaceo-pube- scens , niger, elytrorum apice lato, abdominis segment orum mur - gine , tibiis tarsisque rufis , femoribus paulo infuscatis; antennis testaceis , 9 articulatis, articulis duobus primis magnis, 3 — 7 rni- nutissimis, 8:o transverso, 9:o rotundato, his clava compacta for- mantibus ; oculis subrotundatis , prommulis ; fronte punctato, ver- tice ocello distindo : thorace punctato, transverso, antice arcua- tim angustato, basi utrinque oblique sinuato, medio producto, obtuso, margine subreflexo glaberrimo, angulis posticis acutis, valde prominulis; scutello triangulari, impunctato; elytris fere thoracis latitudine , arcuatim attenuatis, scrobiculoso-punctatis , sutura postice subcrenulalo-elevata, utrinque longitudinaiiter im - pressa ; abdomine dense, metathorace sparsim punctatis, meso- sterno antice excavato; prosterna grosso punctato, suba?igustato , postice dentiforme producto, acuto, antice dilalato ore fere om- nino obtecto; tibiis femoribusque angustis, subdepressis , his marginatis, illis simplicibus; coxis mediis valde distantibus . Long. % 1. — 1 1. — lat. 3/5 1. — 2/3 1. Birma. Forme très voisine de nos Orphilus, mais facile à distinguer par la couleur rousse de la partie posté- rieure des élvtres. Pour les caractères génériques, il se distingue principalement de tous les autres Der- mestides par la massue composée de deux articles fort inégaux, dont le dernier circulaire et solide sans autre articulation apparente, comme chez quelques Histérides et Bostrichiens. Une seconde espèce des mêmes localités, Orph. pedestris M , se distingue du précédent par une forme un peu plus petite et plus allongée, dépourvue de la tache rousse sur la partie postérieure des élytres. Les 49 pattes et les antennes seules sont d’un testacé plus ou moins roussâtre, les cuisses de teinte fuligineuse. Les angles huméraux sont bien moins saillants, ce qui donne à l'insecte une forme plus ovalaire; la pubes- cence est plus épaisse et plus grisâtre, et le dessous du corps plus finement ponctué. Syncalypta indica, breviter ovula , convexa niticla, sordido- opaco-obtecta, setulis elongatis subteslaceis conspersa, nigra ; cor- pore subtus pedibusque rufo-piceis; ore, palpis antennisque te- staceis ; thorace transverso antice arcuatim attenuato , utrinque le- viter sinuato, angulis postids acutis, prominulis ; elytris subglo- bosis apice atténua lis, punctato-striatis , striis submarginalibus duabus profundo-impressis , ultima abbreviata; fronte sulculis duobus divergentibus postice conjunctis msmlpta ; cmpore subtus punctato. Long. 2/3 1. — lat. lf \L i. Extrêmement voisine de notre Syn. spinosa Rossi, mais un peu plus large et plus ronde. Les angles huméraux paraissent plus marqués et le corselet moins large postérieurement Les sétules élevées sont aussi longues et aussi fortes, mais nullement cîaviformes et de couleur moins claire et même brunâtres; les par- ties de la bouche, les antennes et les pattes au con- traire sont plus claires. — Birma. Une seconde espèce moitié plus petite et de cou- leur plus roussatre sur tout le corps, se trouve dans les mêmes localités. Sa forme est un peu plus al- longée, les angles postérieurs du corselet moins sail- lants et plus droits, les parties de la bouche, les an- tennes et les pattes plus testacées; une seule strie enfoncée sur chaque côté latéral, et les sétules sur le dessus du corps de couleur plus blanchâtre. — Elle porte le nom de Sync. pilosella m. — Une troisième espèce presqu aussi petite, mais plus allongé que toutes 4 50 celles qu’on connaît, se rencontre aux environs de Lay- bach. Elle est plus allongée et moins convexe que la Sync. spinosula, la couleur du dessus est noire, celle du dessous d’un brun roussâtre; les sétules sont blan- châtres et un peu claviformes; les stries sur les élytres plus grossièrement ponctuées et sur chaque côté laté- ral il y a deux stries profondément imprimées. La ponctuation du dessous du corps est très forte. Je l’ai nommée Sync. oblonga. Byrrhinus latus, ovatus, postice attenuatus, convexus, niti- dus, punctulatus , sparsim pubescens , niger, ore, palpis, antennis tarsisque testaceis ; pedibus rufescentibus; capile subrotundato , fronte subconvexo, clypeo arcualo, punctato; palpis max elon- gatis, articulo penultimo minuto , triangulare, ultimo inagno, ovato ; palpis lab. triarticulatis , art. ultimo subovato, apice acuminato; mandibulis latis, unidentatis; antennis longitudine thoracis paulo sup er antibus , cIclvcl soluta, 5—articuluta , articulis subovatis, fere aequalibus; oculis semirotundatis , postice truncatis, vix promi- nulis; thorace fere glabro, sparsim villoso, transverso, trapezi - forme , antice arcuatim angustato, basi quadriexciso, medio ad scutellum. arcuatim truncato, angulis posticis acutis, subproductis; scutello triangulare , impunctato ; elytris marginatis , fusco-subvil- losis; thorace paulo latioribus, oblongis, ad apicem arcuatim at- tenuatis, basi utrinque angulatim impressis; punctura antice vix distincta, postice rugulosa. ad suturam stria punctorum majori- bus impressa; femoribus posticis longitudinaliter unisulcalis, me- dio subcarinulatis; proslerno producto, mesosterno antice trian- gulatim excavato. Long, l1/^ 1. — lat. 3/4 1. Forme et taille de notre Symplocaria substriata , mais sans stries sur les élytres, recouverte d’une pubescence longue et peu serrée, ce qui lui donne, quand l’insecte est frais, un aspect velouté. La forme des antennes, des palpes, des pattes, des jambes sans épines apicales &c., le placent cependant dans les Lim - 51 nichus, où il forme un genre pentamère caractérisé par la massue des antennes, le prosternum avancé et les yeux en demicercle, médiocrement saillants. Les autres espèces indiennes de ce nouveau genre que je possède dans ma collection, sont: Byrrhinus ni- tidulus, couleurs du précédent, mais forme plus allon- gée, très voisine de notre Tiresias serra dont il n’at- teint que la moitié de la taille. Les élytres sont plus étroites aux angles huméraux, où elles ne dépassent presque pas la largeur du corselet, et plus obtuses et plus arrondies vers l’extrémité; sur le milieu on voit plusieurs stries de gros points imprimés qui s’oblitèrent vers la base et l’extrémité des élytres. L’un des sexes (ç J ?) présente le dernier segment de l’abdomen pointu en dessus, avec une longue pointe brune en dessous. — Les cuisses sont plus déprimées et l’élé- vation médiane n’est pas visible. Byrrhinus ellyplicus, un peu plus petit, plus paral- lèle et de forme plus régulièrement elliptique, que le B. nitidulus, recouvert d’une pubescence cendrée plus longue et plus distincte. Le corselet est un peu moins transversal, plus ample antérieurement; l’écus- son plus allongé; les élytres moins marginées et moins arquées sur les côtés latéraux, les stries de points moins enfoncées; les antennes et les parties de la bouche d’un testacé plus vif. Byrrhinus angustatus, encore un peu plus petit et plus atténué en arrière, que le B. ellypticus , avec des couleurs et une pubescence semblables, mais d’une forme moins convexe sur le dessus du corps, et des stries de points plus régulières et qui atteignent la base des élytres. 52 Byrrhinus fuscus, plus petit que les espèces dé- crites, ayant à peine les § de la longeur et la ^ de la largeur du B. latus; de couleur plus brune, surtout les élytres (qui sont aussi atténuées postérieurement que chez le B. augustatus) , plus fortement ponctuées et sans stries de gros points imprimés. Le corselet parait plus brusquement aminci vers la tête, et sa base présente la sinuosité aux angles postérieurs à peine mar- quée, et ces derniers sont plus aigus et plus saillants. La pubescence est grisâtre, plus courte et plus épaisse. Byrrhinus oculatus, couleurs voisines de celles du Byrr. laïus, mais un peu plus petit et moitié plus étroit, se rapprochant plutôt par la forme du Byrr. augustatus. La tête est plus avancée, les yeux plus arrondis et plus saillants; le corselet moins transversal, plus brusque- ment aminci vers la tête, avec les côtés latéraux plus droits et les angles antérieurs plus saillants. Les ély- tres sont plus atténuées vers l’extrémité, les angles huméraux plus distincts, les côtés presque droits, la ponctuation plus forte, irrégulière et sans former des stries. Le prosternum est large, déprimé, très peu avancé, le mésosternum presque sans excavation an- térieure. Dernier article des tarses plus renflé et plus large que chez les précédents. — Ces particularités devraient probablement exiger d’établir un genre nou- veau, mais comme je n’ai pour le moment que cette seule espèce, je l’ai laissée provisoirement parmi les Byrrhinus. Litargosomus macula tus, elongato-ovatus, depressus, densis- sime punctulatus , subnilidus, sericeo-pubescens, piceus ; ore, pal- pis , antennis, thoracis augulis posticis , maculis elytrorum decem , c orpore subtus pedibusque testaceis; capite minnto , triangulare f 58 oculis niyris, antennarum clava elongata, articulo ultimo acuto ; thorace subtransverso , antice arcuatim angustato, angulis poslids acutis, prominulis ; sculello subtransverso , arcuato ; elytris thora- ds basi latitudine, antice subparallelis, postice arcuatim atlenu- atis, subelevato-striatis vel tenuissime costatis. inter stitiis irregu- lariter dense punctatis. corpore subtus leviter punctulato brevis- sime pubescenti, tibiarum apice trispinoso, spinis duabus internis longissimis; tarsis anlicis S-, posterior. Sfi posticis 4-articulalis , articulo 1:o elongato . Long. 1 1/3 ]. — lat. ya 1. Très voisin de notre Litargus bifasdatus , dont il a la taille et les couleurs, mais plus atténué vers les deux extrémités du corps, et avec les taches sur les élytres plus nombreuses et plus séparées, de sorte qu’il a une tache sur la base près de l’épaule, une seconde plus petite de chaque côté du corselet, une troisième au dessous de la seconde, une quatrième à la même hauteur vers le bord latéral et une cinquième plus grande, transversale un peu au delà du milieu de chaque élytre non loin de la suture; cette dernière est souvent séparée en deux; mais le caractère le plus essentiel c’est le nombre des articles aux tarses, qui est cinq aux pattes antérieures et quatre aux quatre postérieures, et la longueur considérable du l:ier ar- ticle, qui aux postérieures est presqu’aussi long que- tous les trois suivants réunis. Une découverte de M. Nietner sur les montagnes Nura-Ellia, sur l’île Ceylan. Onthopagus rufipennis, minutissimus, ovatus, subconvexus, nitidus, niger; ore, antennis elytris pedibusque ru fis; clypeo den- sissime punctulato , arcuatim subcarinato .(§?); thorace transverso, sparsim, grosso punclalo; elytris punctato^-striatis, basi infuscatis ; pygidio nitido, ad lateribus punclis nonnullis instructis. Long. 1 1. — lat. % 1. Une des plus petites espèces de la coupe à ély- tres glabres, ou se trouvent les Onth. Sckreiberi , luci — 54 dus &c. et à côté des quels cette nouvelle espèce doit être placée. Les élytres, d’un roux châtain et le pygi- dium lisse, avec des gros points très épars, la font facilement distinguer. Envoyée par M. Nietner de Co- lombo sur l’île de Ceylan. Dans ma Collection je possède encore une espèce indienne, presqu’aussi petite que celle que je viens de décrire, mais qui présente le corselet, les élytres et le pygidium fortement ponctués. La couleur est un brun noirâtre sur la tête, le corselet et le dessous du corps, plus roussâtre sur les élytres; roux sur les pattes. Le chaperon est large, rebordé et sinué en avant et muni chez le çj- d’une corne élevée droite, amincie vers l’extrémité, qui est obtuse, et d’une ex- cavation un peu carrée en arrière de la corne; chez la £ ce chaperon est parsemé de quelques gros points imprimés et marqué de deux petites carènes transver- sales, dont l’antérieure est plus longue et plus arquée que la postérieure. Le corselet est assez convexe, avec les angles antérieurs assez saillants, les postéri- eurs obtus et arrondis en arc avec la base. Les élytres sont à peine plus larges que le corselet, ar- rondies, striées, avec chaque intervalle marqué de deux lignes de points imprimés, des quels sortent autant de poils courts et cendrées. Il porte le nom drOnth. minutus m. Aphodius castanicolor, elonyatus, parallelus , nitidus, casta- neus, thoracis margine exteriore, elytris pedibusque paule dilu- tioribus , antenms testaceis, pnlpis tnax: articula ultimo ovato , apice rotundato ; clypeo semilunare, marginato, apice sinuato, fronte subconvexo , dorso vix punctato; thorace transverso , sub- cylindrico , marginato, fortiter sparsim punctato, lateribus arcu- atis , marginatis, angulis posticis obtusis; scutello minuto, oblongo, 55 medio impresso, elytris thoracis fere latitudine, convexis , subo- vatis, profunde punctato-striatis , interstitiis fere planis, impun- ctatis ; tibiis anticis acute tridentatis , posticis aequaliter setosis ; metathorace in medio longitudinaliter cancellato-impresso. Long. iy2 1. — lat. % 1. Un peu plus grand, surtout plus allongé que notre Âph. pusillus Sturm, et de couleur plus claire, presqu’uni- colore; la tête est plus allongée, plus convexe, le cor- selet presque pas atténué antérieurement, plus ample, avec une ponctuation plus serrée, les élytres plus al- longées, moins ovalaires, les points dans les stries plus forts, plus distincts; jambes moins velues, les poils plus courts. Il doit prendre place dans le groupe où se trouvent F Aph. terminalis Say, et Aph. castaneus 111. — Très commun au Birma. Une seconde espèce, extrêmement voisine de F Aph. castanicolor et des mêmes localités, est un peu plus grande et surtout plus allongée dans toutes les parties du corps, à l’exception de la tête qui parait un peu plus courte. La couleur du corps est noire ou bien brun-noirâtre très foncé; les intervalles des stries sur les élytres sont un peu convexes; sur le milieu du dessous du corps on voit comme chez F Aph. castanicolor une impression longitudinale, cancel- latiforme. Je lui ai appliqué le nom d’Aph. cancelli- ventris. Une troisième espèce, semblable par sa forme et sa taille à F Aph. castanicolor, mais de couleur plus fon- cée se rencontre en société avec lui, et se distingue principalement par son front, sur lequel on voit une ligne transversale imprimée, par son corselet plus lisse et ne présentant que quelques points épars vers les côtés latéraux et par les élytres un peu plus ovalaires, à stries plus finement ponctuées. Je l’ai nommé Aph. compacticollis. Apliodius prisais, elongato-ovalus, subdepressus, nitidus, te - staceus, [route, thoracis disco, elytrorum striis, sutura, pe- ctore abdomineque medio infuscatis; capile transverso, frojile leviler trituberculato , tuberculis vix distinctis, postice punclulato; chjpeo arcuato , expkmalo, antice vix sinuato; thor ace transverso, punctato, lateribus antice arcuatis, angulis posticis obtusis; scu- tello oblongo, glabro ; ehjtris ad basin thor ace paido angustiori- bus, levitei ’ ovatis, profunde strialis , striis crenato-punctatis, interstitiis planis, impunctatis; corpore sublus subpub escenti, tibiis nnticis valide tridentatis, margine non crenululo. Long. l3/4 — 2 1. _ |at. 4/5—I L Voisin de notre Aph. sordidus, mais plus petit, plus glabre et plus luisant sur les élytres, où la su- ture et les stries rembrunies font paraître la couleur d’un testacé brunâtre. L’écusson est beaucoup plus étroit et plus petit, les stries sur les élytres plus pro- fondes, leurs intervalles plus planes et les tubercules sur le front moins distincts. Commun au Birma. Une espèce voisine du même pays, est un peu plus petite que la précédente, avec le corselet plus étroit, moins rebordé et distinctement atténué vers la tête; sa couleur est presque noire et sa ponctuation moins serrée. — Je fai nommée Aph. mixtus. Une autre espèce de la taille et des couleurs de V Aph. priscus, est mon Aph. carinipennis , également du Birma. Elle a les parties du corps plus transversales, surtout les élytres, qui sont distinctement dilatées au milieu et les intervalles de leurs stries convexes, chez les femelles les alternes s’élèvent même en carènes dis- tinctes et alors leur partie postérieure devient d’un 57 testacé plus clair que le fond, ce qui forme des teintes longitudinales claires et une bande testacée vers l’ex- trémité. Chez le mâle, on voit sur les élytres une pubescence grisâtre éparse, mais assez bien développée et les jambes postérieures dilatées. Le chaperon de la tête est plus obtus que chez l’Aph. priscus, le cor- selet plus transversal et avec tous les bords plus clairs. Ecusson testacé. Macroma aurora, elongato-ovata , postice attenuala , fortiter dense punctata , nitida, nigro-brunnea ; capile supra , Ihoracis laleribus maculaque oblonga medio, scutello, elytrorum fascia postica ad suturam, interrupta maculaque sinuata ad apicem aureo-purpureis; epipleuris, mesosterno maculis duabus in medio apiceque, abdomine segmento penullimo margine, pedibus annulis pygidioque maculis duabus aureis vel aureo-mridis. Long. 7J/a 1. — lat. 3l/2 h Cette magnifique espèce de Cétonide ressemble par sa forme atténuée aux Taeniodera, mais son cha- peron arrondi en avant lui assigne une place à côté du M. scutellata F. Elle vient d’Amboîme. Cryptorhypnus indiens, elongato-ovatus, postice attenuatusf nigro-aeneus , vix nitidus, densissime cinereo-pubescens, anten- narum basi, palpis pedibusque testaceis, thorace punctaio, magno, fere quadrato , antice subangustato , medio longitudinaliler sub- elevato, basi bisinuato, ante scutellum truncato, angulis posiieis àcutis, prominulis, scutello magno, subovalo; elytris thoracis longitudine duplo longioribus, striatis, interstitiis planis, puncta- tis. Long. 1 — iy3 1. — lat. V3— 2/ô 1. Moitié plus large que notre Cr. dermestoides , dont il a la taille, avec le corselet plus grand, ses angles postérieurs plus aigus et plus saillants, les élytres plus atténuées postérieurement. Birma. Une seconde espèce plus étroite, moitié plus pe- tite, moins atténuée postérieurement, de couleur plus 58 métallique avec les angles du corselet moins saillants, les intervalles des stries plus convexes et la pubes- cence moins épaisse, se trouve avec le précédent et je lui ai appliqué le nom de Or, aenescens. Une espèce très petite, atteignant à peine la taille des plus petits exemplaires du Crypt. lapidicola Westerh., vient du meme pays que les précédentes. Elle est proportionellement un peu plus étroite que le Crypt. lapidicola , d’un noir bronzé un peu verdâtre unicolore et recouverte d’une pubescence grise peu épaisse, le 2:d article des antennes et les pattes sont testa- cées; le corselet est moins convexe, plus atténué an- térieurement, luisant, à ponctuation peu prononcée; ! les élytres sont plus parallèles, plus obtuses à l’ex- trémité, plus fortement striées, les intervalles assez con- vexes et recouverts d’une ponctuation très fine et très , épaisse. Il porte le nom de Crypt. exilis m. Platynychus pictus, elongato-subovatus, postice attenuatus , c onvexus, puberulus, niger; thoracis dytroramque basi pectoreque 1 ru fis; capite, thoracis medio fasciaque elytrorum. ante apicem ci- j nereo-villosis ; his maculis duabus in medio, antennarum basi, tibiis tarsisque testaceis; thorace amplo, postice cordato, basi bi- | sinuato, angulis poslicis acutis , leviter prominulis ; elytris pro- funde punctato-striatis. Long. 2 1. — lat. % 1. Au premier abord, il rappelle par ses couleurs variées, notre Drasterius bimaculatus, mais elles sont plus vives et les taches autrement disposées. Une j forme plus convexe, plus robuste, surtout au corselet, qui est assez fortement en cœur, les deux taches tes- j tacées sur le milieu des élytres et les jambes et les tarses de cette dernière couleur le distinguent facilement. Trouvé par M. Nietner aux environs de Colombo sur l’île Ceylan. 59 J'ai séparé le genre Platynychus des Cardiaphorus f dont il a le faciès, à cause des angles aux pattes, di- latés en forme d’angle plus ou moins aigu, souvent même terminée par une dent distincte chez les fe- melles. — Le prosternum est court. Outre le Cardiaphorus curiatus Say de l’Amérique Septentrionale, je possède encore les espèces suivantes, qui appartiennent à ce genre: Platynchus mauritanicus , un peu plus grand que le Gard, rubripes et beaucoup plus convexe, d’un noir unicolore opaque et recouvert d’une pubescence épaisse, grise. Les palpes, les mandibules, les genoux, les tarses et les bords des deux derniers anneaux de l’abdomen roussâtres. Elytres profondément sillonnées. D’Algérie. Platynychus indiens, quatre fois plus petit que le PI mauritanicus et de la taille du Gard, rufipes, mais plus convexe, surtout au corselet. D’un noir unicolore et luisant. Ponctuation et pubescence peu visibles en des- sus, plus épaisses et plus marquées sur le dessous du corps. Stries des élytres fines et ponctuées; angles postérieurs du corselet aigus et saillants. Des Indes orientales. Platynychus nebulosus, encore un peu plus petit et plus atténué que le PL indiens, noir et luisant, avec une pubescence nébuleuse très courte qui sur les ély- tres recouvre la suture, une parti de la base et une bande transversale au delà du milieu. Les jambes, les tarses, tout le second et l’extrémité du premier article des antennes sont d’un testacé assez pâle. Des Indes orientales. Platynychus crucifer, de la taille et de la forme du 60 PL nebulosus , mais avec les parties de la bouche, les antennes, les pattes et les élytres testacées; ces der- nières présentent une coloration obscure le long de la suture et vers le milieu de chaque côté latéral, qui souvent se dilatant, forment alors une tache cruci- forme bien marquée. — Des Indes orientales. Platynychus axillaris , forme et taille des deux pré- cédents, mais d’un noir brunâtre, avec les par- ties de la bouche, la base des antennes, les pattes et une tache axillaire un peu oblongue sur chaque élytre d’un testacé un peu obscure. Les stries des élytres sont plus profondément imprimées, et la pubescence grisâtre plus longue que chez les autres espèces du genre. Brésil. Brachylacon microcephalus, elongato-ovatus, subdepressus, pundatus , vix nitidus, fusco-rufus, breviter sparsim dnereo- squamulosus; capite minuta, fronte carinato, medio impresso, lateribus lobatis ; thorace subquadrato , marginato, antice oblique truncalo, poslice utrinque longitudinaliter impresso, lateribus re- flexis , angulis posticis redis, prominulis ; scutello subovato ; ely- tris densissime pundato-slriatis , medio leviter dilatatis, postice arcuato-attenuatis , fasdis duabus dnereis ornalis. Long. 1 1/3 1. — lat. 2/3 I. Découverte de M. Nietner, sur les montagnes de l’île de Geylan. Ce nouveau genre et celui de Trachylacon consti- tués sur plusieurs petites formes d’Elatérides, ramas- sées et élargies, propres aux Indes orientales, rap- pellent beaucoup par leur forme celle de nos Lacon, mais dont ils se distinguent par leurs palpes maxillai- res allongés et terminés par un grand article triangu- laire, trois fois plus large que l’avant dernier, qui est moitié plus court que le 2:ième, à partir de la base, et par 61 les antennes plus courtes que la tête et le corselet réu- nis, composées d’articles transversaux, fortement en scie, et terminées par un article ovalaire un peu al- longé mais obtus. Le prosternum est bien dévellopé? en crête saillante. Outre l’espèce de Ceylan, je possède encore sept autres espèces du continent indien. Quand aux Trachylacon , ils se distinguent de suite des Brachylacon , par les élvtres recouvertes d’une ponc- tuation très serrée, mais dont les points ne forment pas de stries régulières, des palpes plus courts, moins saillants à dernier article presqu’en hache, des tarses plus minces &c. Je n'en possède que deux espèces: Trochylacon fulvicollis m., qui est un peu plus grand et surtout plus régulièrement elliptique, plus large et plus obtus que le Br. micro cep halus. La tête et le corselet sont roussâtres, et recouvertes d’ondulations formées par une pubescence grisâtre; le dernier a les i angles postérieurs plus aigus et plus saillants. Les élvtres sont noires, irrégulièrement ponctuées et opaques, présentant une tache arrondie de poils blancs sur chaque élytre un peu avant l’extrémité. Trachylacon lobicollis m., de la forme atténuée postérieurement du Br. microcephalus, mais du double I plus grand, ponctué, pubescent, opaque, noir, avec une I tache blanche-argentée sur le côté latéral de chaque élytre un peu avant l’extrémité. Les côtés latéraux du corselet sont un peu étranglées au milieu et forte- ment relevés en lobes en avant. Sur la partie anté- ! rieure des élytres on voit près de la suture deux | touffes très noires formées par des poils relevés, comme deux petites bosses. (52 Cyphon infuscatus, elongalo-ovatus , subconvexus, nitidus, punctatissimus , cinereo-pubescens . fusco-testaceus , ore, capite, thorace, nntennarum bnsi, pectore pedibusque rufescentibus, ocu- lis îiigris; thorace transverso , sublililer punctato , basi utrinque sinuato , angulis posticis acutis, prominulis; scutello triangulare , rufo-testaceo ; elgtris thorace latioribus, punctatis, antice subpa- rallelis, postice subattenualis. Long. 1 1. — lut. 3/5 1. Forme assez voisine de noire Cyph. variabilis , mais un peu plus petit, plus étroit, avec les élytres plus foncées et les angles postérieurs du corselet sail- lants. Trouvé par M. Nietner en assez grand nombre sur les montagnes Nura-Ellia de l’ile Ceylan. Les autres espèces indiennes de ce genre, dans ma Collection, sont: Cyphon pictus, taille, forme, pubescence et cou- leur générale du précédent, mais avec le corselet plus grand, plus marginé et plus arrondi sur les côtés, les angles postérieurs moins saillants et presque droits, marqué de deux taches noires à la base ou bien en- tièrement noirâtre; la tête plus foncée; l’écusson de la même couleur; les élytres obscures, avec les angles huméraux et une tache apicale sur chacune, plus ou moins dilatées, testacées. Quelquefois la couleur brune y occupe seulement la suture et une petite tache de chaque côté vers le bord latéral. La ponctuation est très forte, mais peu serré. De Ceylan. Cyphon ovalis, couleurs du Cyph. infuscatus, mais moitié plus court, plus régulièrement ovalaire et plus convexe. Le corselet est plus fortement atténué vers la tête, plus convexe, les côtés latéraux moins distincte- ment marginés, les angles postérieurs plus droits; les angles huméraux plus arrondis, la ponctuation des élytres plus distincte; le dessous du corps de couleur 63 testacée faiblement brunâtre. Des mêmes localités que les précédents. Cyphon affinis, taille, forme et couleurs de notre Cyph. variabïlis , mais avec un corselet plus court, plus transversal, les angles postérieurs plus aigus et plus saillants, une ponctuation, sur les ély très plus forte. Cyphon flavescens, plus large et plus arrondi que notre Cyph. padi, d’un testacé roussâtre, faiblement brunâtre sur le milieu de chaque élytre, de sorte que la suture parait plus claire sur toute sa longueur. La tête est plus grande, testacée; le corselet moins con- vexe, plus étroit, plus fortement atténué vers la tête, avec les angles postérieurs plus saillants. L’écusson est plus grand, plus triangulaire; les élytres sont plus larges, plus ovalaires, leur ponctuation moins sensible. — Ceylan. Cyphon ruficollis, taille de notre Cyph. padi, mais plus atténué postérieurement; noir avec le corselet, la marge humérale, la partie antérieure de la tête et les pattes testacées. Le corselet est petit, fortement transversal, plane, à angles postérieurs un peu sail- lants; l'écusson noir. Les élytres sont plus larges et quatre fois plus longues que le corselet, ovalaires et recouvertes d’une pubescence noirâtre. Envoyé de l’île Ceylan par M. Nietner. Boletoxenus gibber, subquadratus , convexus, gibbosus, opci- cms, nigro-piceus, lateribus crenulato-serralis; clypeo antice sex- dentato ; thorace transverso, medio in ' tuber cutis duabus magnis producto; elytris quadratis, interrupto punctato-striatis , tuber- culis validis ad suturam incrassatis triplici sérié ; antennarum hasi, tibiis tarsisque rufo-piceis. Long. 3—3 1/2 1* — lat, 2V2 -2% 1. 64 Assez voisin de la femelle du Bol. cornutus F., mais de forme plus courte et plus large, avec les deux tubercules sur le corselet plus gros et plus avancés vers le bord antérieur, où les angles sont moins sail- lants. Les trois tubercules dans le 2.ième intervalle des stries des élytres sont plus grands que dans les rainures latérales. Birma. J’ai séparé cette espèce des Boletophagus à cause de ses antennes tout autrement construites que chez les Boletophagus, présentant vers l’extrémité, des articles fortement transversaux, dont le dernier est brusque- ment tronqué; le troisième est à peine plus long que le 2:ième. Boletophagus vacca, breviter-cylindricus, tuberculifer , opu- cus, niger, antennis pedibusque rufo-piceis ; lateribus crenulatis ; thorace transverso, anqidis anticis vix prominulis, posticis oblu- sis; elytris subtiliter tuberculato-striatis. Mas. clypeo antice la-> melliforme elevato, apice truncato; thorace sub-excavato, latera- liter cornibus duabus arcuatis horizonlulibiis artnato. Long. ll/2 — 1% 1. - lat. 4/ô — 1 I. Par sa forme, la femelle de cette espèce rapelle un peu notre Bolet, agaricola, mais sa taille deux fois plus grande et surtout plus large et les cornes avan- cés sur la partie antérieure du corselet chez le male, la font de suite reconnaître. Les crénulations et les tubercules sont généralement plus petits, mais plus saillants que chez notre espèce européenne. Birma. Xyloborus? crenipennis, cylindricus, punctatissimus , opacus, rufus; capite rotundato , f route subconvexa, oculis nigris; thorace transverso, cylindrico, margine antice arcuutim subproducto, la- teribus vix arcuatis, marginatis, angulis anticis rotundatis , posli- cis fere redis, scutello triangulare ; elytris costatis, interstitiis tratisversim crenulatis; libiis extus subtiliter serralis. apice spino acuto armatis, anticis dilatatis, ad apicem excavalis, antennis 65 serratis, articulo 2:do tertio iongiore, palparum arliculo ultimo elongato-ovato. Long. iy3 1. — la-t. % 1. J’ai rapporté cet insecte au genre Xyloborus Dej., parceque j’ai reçu sous ce nom une espèce de La Plata qui est du même genre que celle dont nous nous oc- cuppons. Au premier abord il ressemble beaucoup à un Bostrichi de tel que Hylurgus et Hylastes, mais son corselet cylindrique, les côtes sur les élytres et généralement une forme plus raccourcie, enfin les tarses hétéromères, le font aisément reconnaître. Birma. Ptilinus binodulus, elongatus, subcylindricus , punctatissimus , cinereo-velutinus , castaneus ; antennis pectinatis tarsisque rufo- testaceis , oculis magnis nigris ; thorace antice subangustato , supra utrinque nodo obtuso, elevato; elytris vix distincte punctato-stri- atis, interstitiis alternis paulo elevatis. Long. iy2 1. — lat. l/2 I. Plus étroit et moins convexe que notre Ptil. pec- tinicornis, au quel il ressemble par la couleur. Les deux bosses qui s’élèvent vers les côtés latéraux le distin- guent facilement. — Découvert par M. Nietner à Co- lombo sur l’île Ceylan. Myrmecospectra Nietneri, formicoformi, elongata, nitida, nigra; thorace elytrorumque basi coarctatatis , opacis, roseis , antenna- rum articulis primis tarsisque anticis et anterioribus pallidis , ca~ pite magno, oculis rotundatis, subprominulis ; thorace convexe, elongato, cordato, postice coarctato, basi elevato, bituberculato ; scutello subquadrato, roseo; elytris thoracis basi duplo latioribus, antice concavo-depressis , postice glabris , subhemisphaerico-düa- tatis, apice rotundatis, angulis anticis sub angulato-promimdis , nigris. Alis nullis. Pedibus validis, tibiis posticis subarcualis. Long. l'/4 1. — lat. 1/2 b Ce singulier insecte a tout-à-fait l’aspect d’une fourmi noire et luisante, présentant à la base du cor- selet et des élytres, un étranglement et des élévations 5 verticales analogues aux noeuds d’une Myrmica; mais c’est un véritable Coléoptère de la famille des Ptinio- res, présentant une tête large et un corselet un peu conique très fortement étranglé postérieurement, ce qui rappelle un peu les Clérides, mais les articles des tarses sans pélottes et les palpes labiaux petits avec des articles ovalaires le distinguent de suite. — Les palpes maxillaires sont plus grands et leur dernier ar- ticle deux fois plus gros que l’avant dernier et un peu en hache. La lèvre supérieure est presque carrée, un peu arquée en avant et recouvrant presqu’ entière- ment les mandibules, qui sont arquées et assez fortes. Les antennes sont un peu plus longues que la tête et le corselet réunis, assez fortes et presqu’ insensible- ment élargies vers l’extrémité; leur premier article est grand, triangulairement élargi, le 2: ième plus étroit et moitié plus court, le 3:ième deux fois plus court que le 2:ième et le plus petit de tous, les 4—7 plus longs que le 3:ième, 8—11 encore un peu plus longs et plus larges que les précédents. Les pattes sont fortes et aussi longues que le corps, le Lier article des tarses aussi long que le 5:ième et, comme les intermédiaires, coupé obliquement à l’extrémité. Les élytres sont ren- flées et globuleuses postérieurement, déprimées et cou- pées carrément en avant. L’abdomen convexe en dessus. Le genre Clytellus de Hong-Kong décrit par M. Westwood, dans le vol. II des Transactions of the Ent. Societ. of London p. 240, PL 12, f. 6, parait être voi- sin du nôtre par les formes du corps et les parties de la bouche, mais chez l’auteur anglais c’est un Lon- gicorne avec l’avant-dernier article des tarses bilobé, ce qui ne s’accorde pas du tout avec le nôtre. 67 Ce nouveau genre est une des plus intéressantes découvertes de M. Nietner, sur l’île de Cevlan, et l’in- secte a été trouvé dans les montagnes de Nura-Ellia à une élévation de 4000 pieds. Macrarthrius robustus, elongatus , punctatissimus , densissimè cinereo-pubescens , fuscus; palpis , antennis femoribusque rufo- teslaceis ; tibiis leviter infuscatis; capite rotundato, punclato , pi- loso; thorace subelongato , postice vix angustato, dorso piano ; elytris thorace paulo latioribus, fere parallelis, apice rotundalis, indistincte striatis; tibiis densissime pilosis. Long. 2ya 1. — lat. 3/4 1. Un peu plus grand et surtout plus robuste que le Macr. Goudotii Laf., d’un gris brunâtre unicolore et recouvert d’une pubescence assez épaisse, de sorte que les stries sur les élytres paraissent très peu di- stinctes. Tête et corselet plus courts et plus sen- siblement déprimés; les derniers articles des antennes plus étroits et d’une couleur aussi claire que ceux de la base. Pris à Colombo sur l’île Cevlan, par M. Nietner. Une autre espèce indienne inédite est mon Macr. minimus , qui est six fois plus petit que le précédent, surpassant à peine la moitié de la taille du Macr. ni— gellus Laferté. La couleur générale est brunâtre, re- couverte d’une pubescence grise assez claire, les an- tennes et les pattes sont testacées. — Le corselet est assez convexe, presque parallèle postérieurement; les élytres plus larges que le corselet, atténuées vers l’ex- trémité, leur pubescence disposée presqu’en lignes lon- gitudinales. Derniers articles des antennes médiocre- ment dilatés; Cuisses antérieures assez fortement renflées. Moïorchus filiformis, elongatus , parallelus , subfiliformis , m- tidus, sparsim grosso-punctalus , niger ; antennarum basi, tibiis tarsisque rufo-piceis ; elytris apice rotundalis , medio macula com- 68 muni, transversa , subsinuata, albo-testacea; thorace elongato, poslice leviter dilatato , basi conslricto; elytris abbreviatis, thora- cis longitudine brevioribus, ad suturam deplanais, apice u trin- que rotundatis, marginatis. Long. 21/3 I. — lat. l/9 I. Beaucoup plus étroit que nos Mol. dimidiatus et umbellatarum , avec un corselet proportionellement plus allongé, plus fortement étranglé à sa base, et des ély- tres plus courtes et plus étroites. La bande transver- sale blanche sur ces dernières le caractérise suffisam- ment. Une des intéressantes découvertes de M. Niet- ner, à Colombo sur l’île de Ceylan. Genyocerus albipennis, elongatus, parallelus , subcylindricus , nitidus , nigro-piceus , ore antennarum basi pedibusque testaceis ; elytris albis, apice infuscatis ; mandibulis porrectis , angustissi- mis , uncinatiformi-recurvatis ; antennis compressis, H articula- is, articulo i:o magno, elongato, 2 — 8 minulissimis, versus api- cem dilatais; clava magna, triarticulata: capite antice fasciculato, densissime villoso; fronte opaca, medio subcarinato, canna ni- tida, antice pnnctato; oçulis prominulis ; thorace elongato, subcy- lindrico, antice leviter coarctato, poslice sparsim grosso-punctalo, basi bisinuato; sculello oblongo , piceo; elytris elongatis, glabris, poslice sub abbreviatis , truncatis, humeris leviter unidentatis ; ab- domine prominulo ; pedibus depressis, femoribus anticis dilatais , coxis magnis, tibiis supra crenato-denticulatis , apice unguiculo curvato armais; tarsis longissimis, tenuissimis, filiformibus , ar- ticulo i:o longitudine tibiae aequale , 2: do et 3:o dimidio brevi- oribns, 4:o brevissimo, 5:o longitudine tertio subaequale; faemina? mandibulis brevis. Long. ll/2 1. — lat. 2/s 1. Ce genre remarquable des Bostrichides doit être placé à côté des Platypus et des Tesserocerus, des quels il se distingue aisément par ses mandibules excessive- ment allongées en forme de cornes très minces et recourbées en dedans et par les villosités allongées, avancées et courbées au devant du front, ce qui rappelle un peu les maxilles des Lucanides. 69 L’unique espèce connue vient du continent indien et atteint la taille de notre Rhyzophagus depressus. Sphaenophorus cruciger, alatus, elongatus, antice posticeque attenuatus, dorso depressus, nitidus, punclatus, rufo-piceus , ely- tris maculis quatuor ad medio suturam cruciforme conjunctis, tes - taceis ; rostro lenuissimo, arcuato , basi dilalato, impresso ; capite conico, oculis planiuscuüs; thorace fortüer punctato , elongato , antice attenuato, lateribus subarcuatis, angulis posticis obtusis ; scutello minuto, triangulare, testaceo; elytris thoracis latitudine , parallelis, apice attenuatis, utrinque rotundato-truncatis ; fortiter punctato-striatis , interstitiis alternis subelevatis ; pedibus validis , tibiis unguiculatis. Long. 2 — 2l/a I. — lat. Y2 — % 1- Plus allongé que le Sphaen. lineatocollis Klug. et proportionellement plus étroit, plus luisant, et facile à reconnaître par la tache testacée cruciforme ou bien en X élargi qui se voit sur la partie antérieure des élytres, et qui s’étend sur toute la base de ces der- nières. — Birma. Une autre espèce du même pays, est mon Sphaen. cinerascens. Il est un peu plus grand que le précédent et surtout plus large et plus ovalaire; sa couleur est un cendré d’argile unicolore peu luisant. Le bec est plus robuste, arqué et un peu conique comme chez les Sipalus. Le corselet est assez allongé, ovalaire, avec trois excavations longitudinales, dont celle du milieu plus large et plus profonde; ponctuation peu distincte, sauf quelques gros points épars dans les ex- cavations; les élytres un peu plus larges que le cor- selet, atténuées vers l’extrémité, qui est arrondie; elles sont fortement striées, les stries peu distinctement ponc- tuées, les intervalles alternes plus élevés en carène que les autres. 70 Coeliosoraus nigrorufus, alatus, brevis , postice attenuatus, punctatissimus , vix nitidus , 7iigro-rufus , antennis pedibusque dilutioribiis , corpore subtus femoribusque sparsim cinereo-squa- mulosis ; thorace triangulari, rugoso-punctato , medio carinulato , antice utrinque sinuato, busi oblique attenuato , medio spiniformi valde producto ; scutello triangulare, occulto; elytris thorace la- üoribus , subconvexis, scrobiculato-punclatis, inlerstiliis elevatis, rugoso-punctatis , humeris rotundatis; pedibus validis, coxis dis- tantibus, femoribus inermis; tarsis subelongatis, articule 2:o trans- verso, 3:o düatato, cordato, bilobo, 4:o longitudine duabus pre- cedentibus conjunctis aequale, unguiculis validis, pectore medio acute excavato; rostro tenue-elongato , subarcuato ; antennis ante medium rostris insertis , clavatis, funiculo sexarticulato , articulis tribus ultimis sub transver sis , clava ovata, 5-articulata, apice ob- tusa. Long. 3/4 — 1 1. — lat. 3/5 — % 1. Voisin de nos Phytobius et Lilodactylus, à côté desquels ce genre doit être placé. Le C. nigrorufus ressemble beaucoup aux exemplaires roussâtres de notre Lit. velatus, mais étant un peu plus grand, il a le corselet sans traces de tubercules latéraux et est très distinct par la longue saillie spiniforme dans laquelle se prolonge la partie postérieure de la base de oe dernier. Cette particularité à elle seule, est suffisante pour établir un nouveau genre. Les autres espèces indiennes de ce nouveau; genre sont: Coeliosoraus ochraceus, du double plus grand que le Coel. nigrorufus , et de couleur d’ocre roussâtre; le dessous du corps, le milieu et les côtés du corselet, une tache allongée sur la suture des élytres à la poiute de l’épine thoracique, les angles huméraux et les b Oirds. de l’extrémité des premières, sont recouverts d’un duvet, testacé. Le bec, les antennes et les pattes sont cTuifte, couleur d’ocre plus vive que le reste du corps. L’é- 71 pine thoracique, l’extrémité des jambes et les tarses sont un peu rembrunies. Les intervalles des stries sur les élytres sont moins ponctués que chez l’espèce précédente et nullement rugueux. Toutes les cuisses unidentées au milieu. Coeliosomus rubellus, presque du double plus petit que le Coel. nigrorufus, avec les angles huméraux plus saillants. La couleur est un ocre aussi clair que chez le Coel. ochraceus , mais la tache testacée suturale est plus petite, plus blanchâtre et placée sur une teinte brunâtre, qui occupe souvent toute la suture. Le bec et les pattes sont d’un ocre roussâtre, plus clair et plus vif que le reste du corps. Le corselet et les élytres sont proportionellement plus transversales que chez le Coel. nigrorufus , les sinuosités antérieures du premier sont plus distinctes et sur le milieu on voit une impression longitudinale au lieu de la carène; les secondes sont plus triangulaires, moins convexes, plus fortement striées, les stries plus grossièrement ponctuées, les intervalles plus étroits, plus relevés, plus saillants, sans ponctuation distincte. Toutes les cuisses uniden- tées au milieu. Coeliosomus undulatus, forme et couleurs du Coel. nigrorufus, mais moitié plus petit, et recouvert sur les élytres d’ondulations cendrées peu déterminées; le bec, les antennes et les pattes sont plus roussâtres; le cor- selet plus conique, à côtés latéraux moins arqués, la carène médiane moins visible et rembrunie comme l’épine thoracique. Les stries sur les élytres sont moins profondes, moins fortement ponctuées, les intervalles plus larges, moins relevés, avec une ponctuation plus fine. Le dessous du corps est recouvert d’une pubes- 72 cence cendrée plus serrée que le dessus. Toutes les cuisses unidentées au milieu. Envoyé par M. Nietner, des montagnes de l’île Ceylan. Coeliosomus pictus, forme du precedent, mais un peu plus grand, atteignant la taille des petits exem- plaires du Coel. nigrorufus, mais un peu plus large aux angles huméraux, qui sont arrondis. La couleur du corps est un brun noirâtre, quelque fois roussâtre, recouvert d’une pubescence d'un cendré testacé, ser- rée sur le dessous et plus éparse et onduleuse sur le dessus; l’épine thoracique est plus noirâtre que le dos des élytres, et bordée des deux côtés par une tache allongée blanche, qui se prolonge sur la suture jusqu’au milieu des premières. Le bec est plus allongé que chez les espèces précédentes, et d’un testacé roussâtre comme les antennes et les pattes. Le corselet et les élvtres sont comme chez le Coel. undulatus, à l’exception de la pubescence cendrée on- duleuse qui est plus distincte, occupant de préférance la base et l’extrémité. — Toutes les cuisses uniden- tées au milieu. Découvert par M. Nietner. Coeliosomus rujinasus, forme et couleurs du Coel. nigrorufus , mais moitié plus grand, proportionellement plus allongé, et marqué d’une tache allongée blanche à la pointe de l’épine thoracique. Le corselet est dis- tinctement étranglé en avant, avec le bord antérieur un peu relevé, sur le milieu il y a un enfoncement longitudinal qui finit par une carène bien visible le long de l’épine thoracique. Les élytres sont sculptées comme chez le Coel. nigrorufus , mais les intervalles des stries sont un peu plus étroits, et ont une ponctu- ation plus fine et plus serrée. Le bec et les antennes 73 sont d’un testacé roussâtre, bien plus clair que la cou- leur des pattes. Toutes les cuisses unidentées au milieu. Coeliosomus albocapillus , forme plus courte et plus élargie que celle du Coel. nigrorufus, rapellant assez le Coel. rubellus, mais quatre fois plus grand. La cou- leur du corps est noire, recouverte d’une pubescence courte d’un cendré obscur, peu apparent, qui devient testacé sur le bords de la poitrine; la pointe thora- cique est entourée d’une tache allongée très noire, terminée sur la suture vers le milieu des élytres par une petite tache carrée, et blanche. Les antennes et les tarses sont d’un testacé plus ou moins brunâtre. Le corselet est plus fortement sinué en avant que chez le Coel. nigrorufus, caréné au milieu. Les élytres sont plus dilatées aux angles huméraux, un peu déprimées sur le dos, sensiblement marginées à la base, avec les stries des élytres moins profondes et les intervalles plus larges et plus planes, les alternes un peu rele- vés. — Toutes les cuisses unidentées au milieu. Coelosteruus angulatus, elongato-ovatus , antice posticeque uequaliter attenuatus, convexiusculus, punctaiissimus, niger ; supra su bviridi-testaceus , thoracis basi in medio, pectoris lateribus fron- iisque albo-pubescentibus ; roslris apice , antennis, tibiis tarsisque rufo-teslaceis ; capite convexo, oculis planiusculis, magnis, appro- ximatis; thorace conico, punctatissimo , in medio basi angulatim producto, angulis posticis rotundatis ; scutello oblongo, minuto, glabro ; elytris thorace vix latioribus, posiice valde attenuatis, apice rotundatis , subreflexis, profonde striatis, inter stitiis puncta - tis; fem,oribus in medio unidentatis, tibiis apice unguiculatis. Long. % 1. - lat. % h Une des petites espèces du genre, presque la moitié de la taille de notre Balaninus brassicae et pro- portionellement bien plus étroite, avec les angles hu- 74 méraux peu saillants, et arrondis sur les côtés. La couleur de la pubescence du dessus est un testacé ver- dâtre, très remarquable par les poils blancs très épais qui recouvrent l’angle saillant du milieu de la base du corselet; angle, qui s’applique sur la majeure partie de l’écusson. Des montagnes Nura-Ellia à Geylan, et envoyé par M. Nietner. Les autres espèces indiennes de ce genre, que possède ma Collection, sont: Coelosternus rufescens, taille et forme du précédent, mais de couleur brun-roussâtre recouverte par une pubescence grise unicolore, moins épaisse que chez le Coel. angulatus; le dessous du corps est sans poils blancs, les cuisses roussâtres, les antennes testacées, le corselet plus robuste, plus arqué sur les côtés, sa ponctuation plus forte; sa partie antérieure roussâtre, la postérieure noirâtre. Coelosternus albotesscllatus , d’un tiers plus petit que le Coel. angulatus , dont il a la forme et la couleur noire du fond; mais chez cette espèce non seulement la pointe du milieu de la base du corse- let est couverte de poils blancs, mais aussi tout le reste de la base du corselet et des élytres, la suture et quelques taches oblongues dans les intervalles des stries, ainsi que les côtés de la poitrine et la partie antérieure du bec. Les pattes, les cuisses, les an- tennes et le bec sont comme ches l’espèce compara- tive. Cevlan. Coelosternus unicolor, de la taille et de la forme du Coel. angulatus, mais recouvert d’une pubescence gris- blanchâtre uniforme en-dessus, un peu plus blanche 75 en dessous; les antennes seules sont testacées, les tarses brunâtres, les jambes noires comme les cuisses. Çoelosternus curtulus, plus court et plus robuste que les espèces précédentes, quoique de la même taille; d’un noir luisant, un peu rembruni sur les ély- tres et sur la pointe du bec; la base des antennes et l’extrémité des genoux seules sont d’un testacé brun- âtre. Le corselet est régulièrement triangulaire, épais, fortement ponctué, à côtés latéraux droits. Les ély- tres sont un peu plus larges et plus longues que le corselet, obtuses à l’extrémité, striées, avec les inter- valles de ces dernières fortement granulées. La den- ticulation aux cuisses est peu prononcée. La pubes- cence sur le corps est peu serrée et d’un gris blan- châtre. Çoelosternus ruficornis , taille, forme et couleurs du Coel. angulatus% mais recouvert d’une pubescence moins serrée d’un blanc grisâtre, sans former des taches blanches; les antennes et les tarses seuls sont d’un testacé roussâtre, Le corselet est plus grand, plus épais, et plus large à la base; les élytres plus arquées sur les côtés. Çoelosternus suratus , très voisin par sa forme et ses couleurs du Coel. ruficornis , mais d’un tiers plus grand et avec les tarses et la massue des antennes d’un brun noirâtre. Le corselet et les élytres parais- sent un peu plus atténuées. Çoelosternus. atomarius , aussi court que le Coel. cur- tulus, mais proportionellement encore plus large, ayant la taille du Coel angulatus, de sorte qu’il ra pelle déjà un peu la forme des Ceutorhynchus. — La cou- leur est un noir-brunâtre un peu luisant, varié par une pubescence blanchâtre plus ou moins serrée; le pro- longement de la base du corselet et les côtés de la poitrine sont blancs; le bec et les pattes roussâtres, avec les tarses et les antennes plus claires. La ponc- tuation sur le corselet est plus prononcée que chez le Coel. angulalus. Coelosternus albilaterus, un peu plus grand et plus étroit que le Coel. angulatus, noir et recouvert d’une pubescence blanchâtre, qui devient très serrée sur le dessous du corps, surtout sur les côtés de la poitrine, le front et la base du bec; le prolongement de la base du corselet est faiblement blanchâtre. Les antennes et les tarses sont d’un testacée roussâtre clair. Coelosternus argenteus, forme et couleurs du Coel. angulatus, mais moitié plus grand, avec une pubes- cence très peu sensible, tandis que les côtés de la poitrine et le prolongement de la base du corselet sont recouverts de squamules d’un blanc argenté très vif. Les antennes et les pattes sont noires. Coelosternus subfasciatus, moitié plus grand et sur- tout plus bombé que le Coel . argenteus, ayant les cô- tés de la poitrine et la pointe du corselet couvertes de squamules d’un blanc argenté, comme celui-ci, mais les antennes entièrement d’un testacé roussâtre. Le corselet est plus large, plus arqué sur les côtés; les élytres sont plus courtes, plus convexes, et marquées de taches faiblement grisâtres, qui réunies, forment sur la partie antérieure deux bandes transversales. Coelosternus plumbeus , forme et couleurs du Coel. angulatus, mais quatre fois plus grand, mesurant iy2 en longueur et 4/5 1. en largeur. D’un noir unicolore et recouvert d’une pubescence d’un gris-blanchâtre 77 qui lui donne une couleur de . plomb. Les antennes sont d’un testacé roussâtre, les tarses brunâtres à la base. Le corselet est plus large et plus arqué sur les côtés que chez l’espèce comparative. Coeloslernus brunneofasciatus, de la forme courte, convexe et épaisse du Coel. curtulus, mais une dixaine de fois plus grand, mesurant l2/3 1. en longueur et 1 ligne en largeur, étant presqu’ également atténué vers la tête et vers l’extrémité du corps. La couleur est un noir opaque, recouvert d’une pubescence d’un tes- tacé brunâtre, qui sur le corselet, forme des taches arrondies, disposées transversalement sur sa partie an- térieure, ensuite une tache qui occupe la pointe du milieu de la base, et enfin des taches allongées interrompues sur la suture et dans les intervalles des stries des élytres; ces dernières taches forment des bandes trans- versales, dont une à la base, l’autre au milieu et une troisième vers l’extrémité des élytres. Les antennes et l’extrémité des tarses sont roussâtres. — Le corselet présente une faible carène élevée sur le milieu. Coelosternus tessellatus, forme et couleurs du Coel. brunneofasciatus, mais moitié plus petit. Le corselet est plus allongé; les taches formées par la pubescence d’un testacé grisâtre sont moins marquées et plus conflu- antes, celles sur les élytres plus allongées, ce qui fait presque disparaître les bandes transversales. Tyehius fasciatus, elongalus , subovatus, postice atienuatus, rufo-testaceus , dorso infuscatus, subnitidus, squamulis cinereis variegatus ; rostro elongato , curvato , media carinato, oculis ni- gris, planiusculis ; thorace punctatissimo , subquadrato , lateribus arcuatis ; elytris thoracis basi fere duplo latioribus, postice ovato- attenuatis, strialis, inter stitiis planiusculis, impunctatis, antice 78 maculis oblongis, postice fasciis Iransversis duubus cinereis; fe-* moribus unidentatis . Long. % — iy4 I. — lat. J/3* — 3/e I. De forme intermédiaire entre Tychius et Erirhy- nus, et rappelant par les couleurs un peu notre Sara- pus infirmus Hbst., dont il a aussi la taille, mais les élytres sont plus courtes et plus larges à leur base, avec les angles huméraux plus saillants. — Birma. Une espèce très voisine, mais plus petite, se trouve en Egypte sur les fleurs du Tamarix et je l’ai distri- buée sous le nom de Sibines suturella m. Elle a la forme et les couleurs de l’espèce des Indes, mais au lieu des bandes sur les élytres, elle présente ces der- nières irrégulièrement variées de cendré, de brun et de noir. Amorphoidca arcuata, alata, depressa, ovata, punctatissima , subnilida, rufo-brunnea , antennis pedibusque subdilutioribus ; rustro y3 longitudine corporis, subarcuato, antice depresso ; ca pite minuto, oculis subprominulis ; thorace cupite fere triplo la- tiore, punclatisshno , sublransverso , lateribus arcuatis , angulis anticis rotundatis , posticis redis ; scutello minuto, triangulari; elytris thorace vix latioribus, oblongo-ovatis, punctato-slriatis, interstitiis irregulariter punctatis, brevissime sparsim setulosis; apice utrinque rotundalo-lruncatis; abdomine segmento ullimo liber o, punctato ; pedibus crassiusculis , coxis posticis dislan- tibus, femoribus unidentatis, tibiis apice simpliciter trunca- tis, non dentatis; tarsis dilatatis, unguiculis breviusculis; an- tennis ante medium rostris insertis , hoc longitudine aequalibus, artic. 1:o elongato, claviforme, 2:o quater tantum breviore, cras- siusculo, pyriformi, 3:o ad hue breviore, 4-8 brevissimis, trans- ver sis, versus apicem incrassalis, 9:o longiore , magno, 10:o trans- verso, 1l:o minuto , a cuminato. — Long. iy4 1. — lat. y2 I. Cette espèce rappelle un peu notre Sitophylus gra- narius, mais étant plus courte, elle est beaucoup plus large et plus ovalaire. Le Lier article des antennes 79 est aussi long que tous les autres réunis, qui depuis le 4:ième article forment une massue allongée régu- lière; leur insertion est au-delà du milieu de la lon- gueur du bec, latéralement sur sa partie antérieure. Les cuisses des quatre pattes antérieures sont plus rap- prochées et toutes munies d’une dent au dessous; les tarses sont plus courts, et assez fortement dilatés, avec le 3:ième article bilobé. — Ces caractères assignent donc à ce nouveau genre une place dans les Erirhi- nides à côté de Acalyptus. — Birma. Les autres espèces de ce genre, également du continent indien, sont: Amorphoidea lata , quatre fois plus grande que ÏAmorph. arcuata, d’une couleur plus noirâtre sur les élytres et plus testacée sur le corselet, la tête et les pattes. La forme parait généralement plus déprimée et plus large; la ponctuation sur le corselet et les élytres beaucoup plus fine et plus serrée; les stries sur ces dernières formées de points plus petits, l’ex- tremité plus obtuse et recouvrant une bonne partie du dernier segment de l’abdomen; la dent sur le des- sous des cuisses plus saillante. Le corselet est trans- versal et fortement arqué sur les côtés. Amorphoidea basalis, de la taille de l’Amorph. ar- cuata, mais moitié plus large, présentant un corselet large et arqué sur les côtés. Elle se distingue des précédentes: par sa pubescence brunâtre plus déve- loppée sur le dessus du corps et marquée d’un duvet blanchâtre sur les pattes, une ligne longitudinale ar- quée de chaque côté du corselet, l’écusson, la base des élytres et la partie antérieure de la suture. Le corselet est roussâtre comme le bec et la tête, et mar- 80 qué (l’une ponctuation plus fine et plus serrée que chez l'Amorph. arcuata; les élytres sont plus courtes et plus larges, avec des stries plus fines et les intervalles presque granuleux. Les pattes et les antennes sont d’une couleur plus testacée que le corselet. Amorphoidea fuscirostris , de la taille et des cou- leurs de l'Amorph. arcuata, mais plus courte, plus forte- ment atténuée postérieurement, et avec le bec d’un brun noirâtre, tandis que le reste du corps est d'un testacé roussâtre, recouvert d’une pubescence grisâtre, qui devient serrée sur la base des élytres, sur la su- ture et sur la poitrine. Le corselet est un peu moins large, plus brusquement atténué vers la tète, avec une ponctuation plus fine. Les stries sur les élytres sont moins marquées et la suture un peu rembrunie. Amorphoidea angusticollis, également voisine de l'A- morph. arcuata, mais un peu plus allongée, surtout sur les élytres. Son corselet est beaucoup plus étroit, étant à peine plus large que long, avec les côtés la- téraux moins arqués. Les élytres sont de la même largeur, mais, d’un quart plus longues, recouvrant presqu’en totalité l'abdomen, et les stries sont moins fortement ponctuées; les intervalles sont planes et as- sez larges. Amorphoidea seriata, de la forme et de la taille de la précédente, mais de couleur noire, avec les pattes et la base des antennes brunâtres. La ponctu- ation du corselet et des élytres est plus forte et plus rabotteuse, et sur chaque intervalle des stries de ces dernières qui forment des côtés élevées, on voit une ran- gée de squamules sétiformes, blanchâtres, courtes mais très distinctes. — Abdomen recouvert par les élytres. 81 Amorphoidea rugosa, de la taille de l’Amorph. an - gusticollis, mais un peu plus courte et plus large et d’un noir unicolore, assez luisant. Le corselet est un peu plus large postérieurement, ce qui le fait paraître plus triangulaire que chez /’ angusticollis et la seriata ; sa ponctuation est plus confluante et plus rugueuse. Les élytres sont fortement striées, les intervalles plus larges que chez la seconde des espèces comparatives, et ornées chacune de deux rangées de poils grisâtres très courts et bien moins distinctes. — La moitié du dernier segment de l’abdomen visible. Amorphoidea rufipes ; taille et forme allongée de l’Amorph. angusticollis , mais de couleur noire, à l’exception des antennes et des pattes, qui sont rousses. La tête et le corselet sont aussi étroites que chez l’Amorph. seriata , et ce dernier aussi grossièrement ponctué, mais les élytres sont sans vestiges de squamules sétiformes blanchâtres et raboteuses comme chez l’Amorph. ru- gosa. Peut-être est-ce une variété de l’Amorph. seriata? Amorphoidea testacea , forme un peu plus large que VAmorph. arcuata, dont elle a la taille, avec un corse- let étroit comme chez l’Amorph. angusticollis. D’un tes- tacé clair, luisant, La ponctuation sur le corselet est assez forte, mais sur les élytres beaucoup plus fine et plus serrée, comme chez la dernière des espèces compa- ratives; les stries sont plus distinctes et leurs points moins serrés, les intervalles planes et plus larges. Amorphoidea flavipennis, forme et couleurs voisines de celles de l’espèce précédente, mais un peu plus pe- tite et plus étroite, et avec les élytres recouvertes de quelques rangées de squamules sétiformes comme chez l’Amorph. seriata. La tête, le bec, le corselet et le 6 82 dessous du corps, sont plus ou moins rembrunies, sur- tout les premières. Le corselet assez étroit, atténué vers la tête, mais pas transversal, et recouvert d’une ponctuation très grossière, du fond de laquelle parais- sent des squamules blanchâtres éparses, qui lui donnent un aspect un peu bigarré. Les élytres sont d’un tes- tacé clair, comme les pattes, assez larges, ovalaires, grossièrement ponctuées dans les stries, à intervalles planes, assez larges, ponctués et marqués chacun d’une rangée de squamules sétiformes distincte. Abdomen caché sous les élytres. Antennes brunâtres. Amorphoidea rufescens, du double plus petite que ï Amorph. arcuata, avec un corselet étroit comme chez ï Amorph. angusticollis , mais à élytres plus ovalaires, plus courtes, et plus arrondies aux angles huméraux, la ponctuation dans les stries de ces dernières plus forte, moins serrée et bien plus distincte; les inter- valles assez étroits et un peu relevés. L’abdomen est presqu’ entièrement couvert par les élytres, qui pa- raissent plus atténuées. La couleur est un roux plus ou moins rembruni, 'quelquefois testacé. Amorphoiclea nigra, motié plus petite que ï Amorph. ■arcuata et surtout plus courte, présentant une forme et une taille analogue à celle de l’ Amorph. rufescens. La couleur est un noir plus luisant sur les élytres, que sur le corselet. Celui-ci est assez allongé, atténué vers la tête, un peu arqué sur les côtés et couvert de gros points enfoncés, qui lui donnent un aspect rugueux. Les élytres sont plus larges que le corselet, parallèles antérieurement, arrondies vers l’extrémité, profondément striées par de gros points, comme chez ï Amorph. rugosa, à intervalles étroits, ponctués et 83 faiblement garnis de squamules sétiformes grisâtres très courtes. Le dernier segment de l’abdomen est à découvert. — Le bec paraît un peu étranglé à la base. — Cette espèce rappelle beaucoup notre Anoplus plantaris. Amorphoidea flavipes, de la forme raccourcie et ovalaire de FAmorph. rufescens, mais trois fois plus pe- tite, ayant en longueur à peine V2 L et en largeur 1/5 I. Le corselet est presque transversal, mais sensi- blement atténué vers la tête, à côtés un peu arqués et les angles postérieurs droits; ponctuation serrée. Les élytres sont ovalaires et assez obtuses postérieure- ment, présentant des rangées de squamules sétiformes blanchâtres aussi distinctes que chez l’Amorph. seriata La couleur du dessus est un noir un peu cendré, avec la partie inférieure du bec et les élytres plus ou moins roussâtres; les pattes et la base des anten- nes sont d’un testacé clair; la massue des dernières rembrunie. L’abdomen est presqu’ entièrement recou- vert par les élytres. Rhypochromus setifer, alatus, convexus , elongatus , poslice attenuatus, punctatus, opacus , fusco-brunneus , densissime dilute squamosus, mandibulis, antennis pedibusque rufescentibus; ca- pite brevi , triangulari , rostro mediocri , crasso, quadrangulato , apice dilatato, reflexo , supra planiusculo, medio linea longitudi-. nali impresso ; oculis planiusculis , ni gris; thorace angustato, an- tice subconico, sparsim punctato, utrinque linea lata longitudi- nali fusca , lateribus subarcuat.is; scutello oblongo; elytris thorace fere duplo latioribus, subparallelis, apice attenuatis, punctato- striatis , interstitiis medio linea setis sparsis longissimis subalbis , humeris dislinctis; femoribus unidentalis, tibiis ad apicem ungui- culato-dilatatis . Long. 1V3— 1'/2 1. — lat. V2— 2/3 1. Cette espèce ressemble un peu par sa forme et 84 sa taille au Listroderus porcellus Say, de l’Ain, sept., mais elle est d’une couleur plus testacée, le corselet plus étroit et plus parallèle, les stries sur les élytres moins fortement ponctuées, les intervalles plus larges. Du Birma. Ce nouveau genre a une forme intermédiaire en- tre les Listroderes et Ptochus, ayant la tôle, le bec et les élytres des premiers, mais ces dernières garnies de poils élevés épars et les antennes épaisses comme chez les seconds; le bec est épais, quadrangulaire, presque droit avec l’extrémité dilatée latéralement en arc bien visible, tricarènée en dessus; les mandibules avancées, aigues, courbées au moins dans l’un des sexes; le corselet marqué de gros points imprimés peu ser- rés, un peu conique en avant, avec les côtés latéraux presque droits, ce qui lui donne parfois l’aspect parai lèle et étroit; une forte dent au milieu de chaque cuisse et une dilatation anguliforme de chaque côté de l’extrémité des jambes. Les autres espèces de ce genre sont: Bhypochromus laticollis, forme et couleurs du Bhyp. setifer, mais moitié plus grand et différent par son corselet, qui est beaucoup plus large, couvert de points épars plus distincts, unicolore et sans lignes noirâtres; les élytres un peu plus courtes, plus épaisses et gar- nies de poils sétiformes moins longs, les pattes et les antennes de couleur plus noirâtre et le bec sans ca- rène médiane. Bhypochromus obliquus, de la forme et de la taille des grands exemplaires du Bhyp. setifer et recouvert d’écailles testacées pareilles, à l’exception du dos des élytres ou il y a une grande tache bicordiforme brune 85 appuyée avec sa base sur l’écusson et avec sa pointe sur la suture ou sur milieu des élytres; elle se dilate de rechef en forme de coeur pour aller s’éteindre près de l’extrémité, qui présente encore deux pe- tites taches noirâtres, de sorte qu’il se forme sur chaque élytre deux bandes obliques claires interrompues par la suture. Les lignes brunâtres longitudinales sur le corselet sont anguleuses au milieu, laissant ici un espace hexagone. Rhypochromus cruciger , un peu plus allongé que les espèces précédentes, dont il a la taille, mais de couleur presque noire; le front, les côtés du corselet, une bande cruciforme vers le milieu des élytres, et une autre bande transversale près de l’extrémité sont recouvertes d’écailles d’un blanc grisâtre. La ponctuation des stries des élytres est plus grosse que chez le Rhyp. setifer , les intervalles plus étroits, ce qui tait paraître les poils courts blanchâtres sétiformes et plus serrées. Les antennes et les pattes sont plus fortes et plus allongées. Écusson gris. Rhypochromus ornatus, plus large que les autres espèces du genre, et recouvert d’écailles plus épaisses, plus unies et avec des poils sétiformes encore plus courts et moins marqués. Par sa couleur verdâtre, ce jolie insecte rappelle un peu notre Phytonomus ni- grirostris, mais sa taille est du double plus grande et proportionellement plus large et plus atténuée aux élytres. Le bec est presque droit, épais, caréné au milieu, assez fortement dilaté à l’extrémité et re- couvert comme la tête d’écailles d’un blanc verdâtre; yeux noirs, applanis; antennes brunes, avec quelques écailles verdâtres, la massue ovalaire, pointue, noire. 86 Corselet presque cylindrique, aussi long que large, tronqué des deux côtés, marqué de quelques gros points et recouvert d’écailles verdâtres argentées sur les côtés latéraux, laissant une grande tache triangu- laire brune sur le milieu. Écusson foncé. Elytres plus larges que le corselet, ovalaires, dilatées vers le milieu et atténuées postérieurement, marquées sur chaque intervalle de stries ponctuées distinctes, et de cils blan- châtres courts; leur couleur est un vert blanchâtre argenté, variolé de noir, ce qui forme deux bandes transversales interrompues et irrégulières. Dessous du corps et pattes recouvertes d’écailles d’un blanc ver- dâtre opaque. Pollendera atomaria, data , elongato-ovata; convexiuscula , nitida, punctata, densissime cinereo-squamosa, elytris transver- sim nigro-variegatis; capite brevi , rostro lato , antice tricarinato) ocdis convexis, nigris, antennis thoracis basi superanlibus, arti- cula primo latissimo , depresso, ad basin subarcuato, scabrato, sequentibus subconicis , setosis , clava ovata , acurninata, thorace deplanato, valde transverso, nigro-trilineato , lateribus dilatatis, valoatis, angulis posticis subcuroatis, acutis; scutello oblongo, griseo-squamoso ; elytris thoracis latitudine elongatis, anlice subparallelis , postice arcuato—altenuatis, punctato—strialis, inter— stitiis planis, humeris rectis, prominulis ; pedibus validis, femori- bus unidentatis, tibiis subarcuatis, apice vix dilatatis. Long. 3 1. — lat. ll/4 h Au premier abord la forme rappelle un peu nos Phyllobius, mais la forme des antennes qui ont leur l:ier article très large, très applati et de la longueur des articles suivants réunis, et surtout son corselet tout à fait plat, trois fois plus large que long, avec les côtés latéraux extrêmement dilatées en forme d ailes et dirigés obliquement en arc si nuée de la tête 87 vers les angles huméraux, où ils forment des angles saillants avec la base, qui est sinuée de chaque côté, font facilement distinguer ce nouveau genre de tous les Rhynchocephales connus. — Ce singulier insecte provient du Birma. Ptochidius lineatus , alatus convexus , elongatus } postice ova- tus, pundatus, vix nitidus, densissime squumosus, supra vi- ridi-aureus , nigro-lineatus , sublus lacteus , antennis pedibusque rufu-testaceis , viridescenti subalbo-pruinosis , oculis nigris, vix convexis; capite brevi, fronte planiusculo, rostro lato, medio im- presso, antice bihamato; antennis longitudine dimidio corporis super antibus, articulo 1:o depresso, versus apicem dilatato ; se- cundo brevi; tertio %:do longiore; thorace sparsim grosso-pun- ctato, subcylindrico , postice truncato, lateribus subarcuatis, medio lineis duabus nigris; scutello subrotundato , viridi-squamoso ; elytris thoracis basi paulo latioribus, elongato-ovatis , striato- punclaiis, inter stitiis planiusculis , sparsim albo-setiferis , altérais nigris , humeris distinctis ; femoribus in medio dentatis, tibiis redis. Long. 2 7* I. — lat. 4/5 1. Par ses couleurs et sa taille, cette belle espèce rappelle notre Polyd. phaleratus Dabi., mais sa forme est moitié plus étroite et plus alongée, et les écailles sont un peu cuivreuses sur le front et le dos des élytres. Du Birma. Ce genre nouveau paraît aux Indes orientales remplacer nos Polydrusus et Phyllobius, se distinguant par une tête plus courte, un bec plus large, forte- ment bilobé et profondément échancré au milieu de son extrémité, des antennes plus fortes, à premier article distinctement applati, le 2:d plus court que le troisième; un corselet plus cylindrique; des ély- tres plus ou moins parsemées de petits poils blan- châtres, en forme d’épines, comme chez les Ptochus , une denticulation forte à toutes les cuisses. 88 Les autres espèces indiennes de ce genre que je possède sont: Ptochidius longicornis, d’un tiers plus petit, plus allongé et plus étroit que le Pt. lineatus; de couleur noire, variée d’écailles verdâtres, qui sur le front, les côtés latéraux et le milieu du corselet forment une couche plus épaisse que sur les élytres. La tête est plus large, carénée au milieu le long du bec, qui est plus court, dilaté et coupé obliquement à son extré- mité. Les antennes sont presque de la longueur du corps, avec leur Lier article courbé et applati. Yeux un peu saillants. Le corselet est presque carré, un peu étranglé en avant, arqué sur les côtés, isolément ponctué, bisinué à la base. Les élytres sont allongées, un peu parallèles et atténuées vers l’extrémité; elles sont couvertes de stries grossièrement ponctuées, avec les intervalles étroits, un peu relevés. Ptochidius cylindricollis , de la longueur du précé- dent, mais plus large, surtout aux élytres, rappellant un peu la forme et les couleurs de notre Pol. cervmus. Les antennes sont plus longues et plus fortes, la tête plus courte, le bec plus déprimé avec 5 rangées lon- gitudinales de points imprimés; le corselet plus cylin- drique, presque carré, les points imprimés plus grands, plus épars et plus visibles, les élytres plus courtes, plus obtuses postérieurement; les points dans les stries plus gros, les intervalles plus étroits, les poils séti- formes blanchâtres, au milieu de chaque intervalle courts mais distincts, les écailles généralement plus grandes. Les cuisses dentées. La couleur du fond est un brun noirâtre, les écailles qui recouvrent le corps d’un tes- ta cé grisâtre. 89 Ptochidius impar, très voisin du Pt. cylindricollis , par la forme et les couleurs, mais du double plus grands, et différent par ses antennes qui sont plus courtes, le front qui est plus étroit, le bec qui présente de chaque côté une carène élevée un peu oblique, le corselet plus robuste plus fortement ponctué, les stries des élytres formées par des points plus grands, et les intervalles plus étroits et un peu convexes. Côtés du corselet gris; les poils sétiformes sur les élytres très courts et peu distincts. Ptochidius impressicollis, tout-à-fait de la forme et des couleurs du Pt. impar, mais moitié plus petit et très distinct par son corselet étroit et carré, transver- salement imprimé de chaque côté un peu en avant de sa base; par son bec et son front beaucoup plus larges, le dernier avec une ligne longitudinale impri- mée au milieu, et enfin par ses élytres plus courtes et plus convexes, avec des poils sétiformes bien dé- veloppés. La couleur du dessus est grisâtre variée de brun et de noirâtre, côtés du corselet et une ligne médiane obscures. Ptochidius nigrosparsus, voisin par ses couleurs et même par sa forme du Ptoch. longicornis , mais trois fois plus grand. Le bec et le corselet sont plus courts et plus larges; le front marqué sur le fond verdâtre, dune tache noirâtre, qui se dilate vers les deux ex- trémités; le corselet est obscur avec les côtés laté- raux et une ligne longitudinale au milieu d’un blanc verdâtre ou bleuâtre, les points imprimés épars dis- tincts; l’écusson est oblong, luisant, noir; les élytres moins fortement striées que chez le Ptoch. longicornis , et leurs points plus petits; leur couleur est d’un brun 00 noirâtre opaque, varié de taches d'un blanc verdâtre ou bleuâtre et qui se confondent en grande partie vers les côtés latéraux, sur le dessous du corps et sur les pattes. Les antennes et les pattes sont plus grêles que chez l’espèce comparative. Ptochidius carinulatus, ressemblant un peu par ses couleurs au Ptoch. lineatus, mais deux fois plus grand et avec les élytres plus parallèles et plus atténuées posté- j rieurement. La tête est plus courte, le bec plus large, I plus distinctement tricarèné; le corselet plus transver- sal, plus épais, avec quatre lignes noires au lieu de deux, qu’on voit chez le Ptoch. lineatus; les élytres plus allongées, avec les points imprimés dans les stries, plus gros, et les intervalles alternes un peu éle- vés en carène, sans écailles, luisants et noirs; les poils sétiformes peu visibles. Epicalus virgatus, alatus, convexus, elongatus, postice sub- ovatus, punctatus , densissime squamulosus, rufo-brunneus, ca- j pite, laleribus corpureque subtus viridi-argenteis, antennis, pedi - 1 bus corpureque supra subalbo-fusco-aeneis , opacis; oculis, Iho - j racis lineis duabus later aliter elytrisque versus rnurginem nigro - j variegatis; capite triangulari, rostro brève, anlice subdilatato, ] mandibulis exertis ; antennis ad laleribus inserlis, dimidio cor — j pore longiludine, arliculo 1:o longissimo; thorace capilis latitu - j cline , elongato, cylindrico , basi bisinuato; scutello minutissimo , ] subquadrato ; elytris thoracis basi fere duplo latioribus, elongato- j ovatis, postice vix dilatatis, apice subaltenuatis, dorso planiuscu- ] lis, humeris redis, oblique subtruncatis; striis distincte punctatis , inter stitiis altérais suturaque elevalis, tibiis mediis valde curva- tis; femoribus anticis unidentatis. Long. 1 1/3 1. — lat. 3/5 1. Ce nouveau genre a la forme des Polydrusus et des Chloebius , mais les antennes plus fortes, plus lon- gues et le bec plus court, le rapprochent également des Episomus, au près desquels il doit être placé, se 91 distinguant des uns et des autres par ses jambes in- termédiaires fortement courbées. — La seule espece connue vient de Birma et présente la forme et la taille de la Sitona tibialis, avec des couleurs plus va- riées et tous les côtés latéraux, ainsi que le dessous du corps, recouverts d’écailles d’un beau vert argenté. Apion inflatum , alaturn, anlhracinum , glabrum, nitidulutn; rostro longo , arcualo, medio subdilatato , punctato, apice subat- tenuato, nitido; fronte angusta, longiludinaliter subexcavata ; thorace subconico, antice angustato, constricto. punctato, basi medio unifoveolato ; elytris ovatis, conveæis, gibbosis, apice atte- nuatis, carinatis, sinuatis , siriatis, interstitiis scarificatis, brevis- sime cineréo-piliferis , humèris distinctis ; pedibus longissimis , fe- moribus clavatis , tibiis subarcuatis. Long. 2 1. — lat. l/2. L Très Voisin de ïAp. clavipes Gerstæcker, mais un peu plus grand, avec les élvtres d’un oval plus allongé, et recouvertes de cils relevés blanchâtres très courts et peu serrés. — 11 habite les Indes orientales, qui présentent encore plusieurs autres formes bossues, unicolores et à bec atténué: Apion crassicollé, un peu plus petit que VA. infla- tum et proportioneîlement plus court. Sur le front il y a de chaque côté près de l’œil une petite impres- sion longitudinale, confondue avec des rugosités longi- tudinales. Le corselet est conique, aussi large posté- rieurement que la base des élytres, brusquement atté- nué vers la tête, mais sans étranglement latéral et fortement ponctué. Les élytres sont convexes, ova- laires et se dilatent vers l’extrémité, qui est arrondie; les stries sont bien marquées, surtout celles près de la suture, dans lesquelles on voit une ponctuation dis- tincte; les intervalles sont planes et un peu rugueux. Les jambes faiblement rembrunies. 02 Apion triangulicolle , d’un quart plus petit que VA. clavipes, auquel il ressemble beaucoup, mais son corse- let plus court et élargi triangulairement à la base, le distingue facilement; sur les côtés latéraux on voit en avant un étranglement comme chez IA. clavipes, et sur le milieu une ligne imprimée raccourcie. Les stries sur les élytres sont plus fortement marquées et les intervalles assez convexes. Apion gagatinum, de la taille, de la forme et des couleurs du précédent, à l’exception du corselet qui ressemble à celui de VA. clavipes, mais encore plus cylindrique. Sur le milieu du front entre les yeux, il Y a une ligne longitudinale imprimée. Le corselet est à peu-près comme chez VA. clavipes, cylindrique, avec un étranglement antérieur, mais sa ponctuation est moins distincte. Les élytres sont un peu plus dilatées postérieurement, l’extrémité encore plus obtuse; les stries près de la suture fortement imprimées, tandis que vers les côtés latéraux et l’extrémité elles sont peu profondes, les intervalles étroits à la base des élytres et assez convexes, planes et larges sur le mi- lieu. Pattes souvent faiblement rembrunies. Apion subcostatum , de la taille et de la forme du précédent, mais avec les élytres plus allongées et les stries profondément marquées sur toute leur longueur, ce qui fait ressortir les intervalles en côtés élevées. Apion dilaticolle , un peu plus allongé que VA. ga- gatinum, dont il a la taille; corselet allongé en avant et en arrière, et sensiblement dilaté en avant de sa base, ce qui lui donne un aspect un peu conique vers la tête et cylindrique vers les élytres. Ces dernières sont plus larges que le corselet, ovalaires et atténuées 93 vers l’extrémité, leurs stries sont à peine visibles, les intervalles très planes et ruguleux. Toute la surface est parsemée de poils blanchâtres, épars, assez longs et droits. Le corselet n’est pas plus long que large. Front simplement excavé. Cuisses médiocrement cla- viformes. Apion chalybeicolor, voisin de FA. dilaticolle , mais du double plus petit, et avec un bec proportionellement plus court. Le corselet est plus conique, plus large postérieurement, l’étranglement antérieur peu marqué et le bord autour de la tête nullement réfléchi. Les stries des élytres sont très fines, mais visibles, les in- tervalles planes, luisants. La pubescence blanchâtre plus épaisse et plus marquée sur tout le corps. Pattes plus courtes et plus robustes, jambes plus droites, plus dilatées vers l’extrémité, tarses plus larges. Apion pruinosum, très voisin de FA. chalybeicolor, mais ordinairement un peu plus petit et surtout plus étroit. Le bec est plus allongé et plus cylindrique; le corselet plus étroit, avec la dilatation postérieure moins marquée et le rebord antérieur distinctement réfléchi, ce qui fait ressortir l’étranglement. Le duvet blanchâtre, qui le recouvre, lui donne une couleur d’acier terne. Apion indicum, de la forme raccourcie de FA. tri- angulicolle, mais d’un tiers plus petit. Corselet triangu- laire, étranglé en avant, terne, à ponctuation peu dis- tincte. Elytres plus carrées, applaties vers l’écusson, stries profondément imprimées, intervalles assez con- vexes; angles huméraux plus saillants que chez l’espèce comparative. M Apion amplipenne, un peu plus petit que le pré- cédent auqel il ressemble beaucoup et ne se distingue que par son corselet plus fortement étranglé en avant, par ses élytres plus courtes et plus arrondies sur les côtés, plus convexes vers l’écusson, avec les angles huméraux moins saillants et les intervalles des stries planes; ces dernières sont moins marquées et presqu effacées vers les bords latéraux. Sur le corse- let on voit quelques poils blanchâtres. — Pattes allon- gées, cuisses claviformes. Apion restricticolle , de la taille des petits exem- plaires de VA. amplipenne , niais plus allongé; corselet plus étroit et étranglé postérieurement; élytres plus ova- laires, atténuées vers l’extrémité, gibbeuses, stries pro- fondément marquées, intervalles assez convexes. Pattes allongées, cuisses claviformes; jambes d’un noir un peu roussàtre. Les espèces suivantes, également des Indes ori- entales, ont un bec plus cylindrique, que les précé- dentes. Apion flavimanum, par sa taille, sa forme et sa pubescence il rappelle un peu notre A. civicum , mais il est plus court, surtout aux élytres. La base des antennes, les pattes antérieures et les quatre jambes postérieures sont d’un testacé roussàtre assez vif. La pubescence grisâtre sur tout le corps est bien visible, formant des stries sur les élytres. Le corselet est un peu conique, dilaté postérieurement, très faiblement étranglé en avant. — Le bec est applati et large, avec une carène longitudinale au milieu. Apion tuberculiferum, de la taille de VA. flavofemo - ratum , mais plus arrondi et plus large sur les ély- 95 très. Corselet conique, faiblement étranglé en avant, un peu cylindrique en arrière, à base bisinuée, et re- couvert d’une ponctuation tuberculiforme très forte et épaisse; au milieu il y a une impression longitudinale, qui finit par une fovéole assez forte en avant de l’é- cusson. Elytres plus larges que le corselet, presque sphériques et atténuées vers l’extrémité; angles humé- raux peu saillants; elles sont recouvertes de larges stries, profondément marquées de gros points impri- més, ce qui les font paraître comme crénelées, bien dif- férent de toutes les autres espèces de ce genre. Pattes assez courtes et robustes. La couleur est un brun foncé roussâtre, unicolore, peu luisante et recouverte d’une pubescence blanchâtre peu serrée. Bec d’un tiers plus court que le corps. Apion alboirroratum ; forme et couleurs rappellant notre A. vernale, et plus encore VA. ceylonicum Gerst., mais sa taille de moitié plus grande, et la trompe cylin- drique presque de la longueur du corps l’éloignent suffisamment. La trompe et les cuisses sont d’un brun plus noirâtre que chez les espèces comparatives, qui les ont d’un roux testacé; les cuisses sont aussi plus fortement claviformes. Le corselet parait un peu plus convexe, plus élargi postérieurement à côtés plus ar- quées. Les stries des élytres sont plus profondes, leur ponctuation plus forte et plus visible; l’extrémité plus atténuée. Cerobates sexsulcatus , alatus. elongatus, linearis, depressus, glaberrimus , nitidns, rufo-testaceus , rostro breviore antice dila- tato, ociilis rotundatis, al bis, antennis thorace vix superantibus, articulis subaëqualibus. ovalis. setosis; thorace elongato, antice posticeque angustato, subreslricto , lateribus arcuatis, medio ca- 90 pitis lutitudine; scutollo transver sim triangulari , apice producto; elytris capite thoracisque conjunctis , sublongioribus , fere parai - lelis, thorace vix latioribus; medio u trinque longitudinaliter im- pressis, impressione antice trisulcato, sutura elevala, ad scutellum br éviter sulcata; lateribus simpliciter convexis, gl abris, striis in - distinctis ; corpore subtus impunctato , medio longitudinaliter im- presso. Loni;. 1 l/2 I. — 2*/2 1. — lat. V3 1- — 3/s h Au premier abord, très voisin du Cer. tristriatus F. de Java, mais ordinairement plus petit, les élytres plus courtes, plus parallèles, sans stries et sillons la- téraux, le corselet plus étroit, les antennes plus lon- gues et composées d’articles plus ovalaires. Commun à Birma. Une autre espèce des mêmes localités présente la même taille, la même forme et les mêmes couleurs, mais diffère très sensiblement du précédent, par ses antennes plus fortes et plus allongées, par sa tête profondément canaliculée longitudinalement entre les yeux et sur la majeure partie du rostre, par son corselet plus convexe, silloné longitudinalement au milieu et par ses élytres moins luisantes, avec les in- tervalles, qui bordent les sillons antérieurs et la su- ture, élevés en carènes assez aigus. Je lai nommée Cer . fossulatus . Une troisième espèce indienne que j’ai nommée Cer. canaliculatus est intermédiaire entre les deux pré- cédentes. Elle a la taille, la forme et les couleurs du Cer. sexsulcaius, et les antennes, la tête et le corselet canaliculées au milieu comme chez le Cer. fossulatus. De l’un et dè l'autre elle se distingue cependant par des stries latérales distinctes, quoique moins fortes que chez le Cer. trisulcatus, qui est généralement plus large surtout sur le corselet. 97 Spermophagus tessellatus, rotundatus, convexiusculus , niger, supra cano-pruinosus, elytris striatis, subalbo-transversim-undu~ latis. Long. 11. — lat. 3/5 1. De ia forme et à peu-près de la taille du Sp. cardui, dont il a aussi les couleurs, mais bien distinct par les ondulations blanchâtres sur les élytres, repré- sentées souvent par de petites taches oblongues seule- ment, comme chez le Bruchus atomarius. — Birma. Bruchus miniums, ovatus , dorso subplanus, pumtatus , den- sissime cano-pubescens, niger, antennarum arüculis tribus primis pedibusque testaceis, his femoribus plus minusve infuscatis; capite elongato, fronte longitudinaliter carinata, antennis dimidio corpo - ris longioribus in maris serratis, in foeminis, simpliciter ad apicem. paulo incrassatis ; thorace triangulari, subconvexo basi utrinque si- nuato, medio ante scutellum truncato, foveolato, subalbo-villoso lateri- bus vix arcuatis, ungulis posticis acutis , prominulis; sculetto subqua - drato , subalbo-villoso ; elytris ad basin thoracis latitudine aequa- libus, ovatis, distincte striatis. Long. 3/5 1. — lat. Va b Plus petit et plus ovalaire que le Br. debilis Sch., auquel il ressemble un peu, mais sa pubescence est plus grisâtre, le corselet proportionellement plus grand, les élytres plus courtes, presque pas dilatées postérieurement et enfin la forme et la couleur des antennes et des pattes le distinguent facilement. Birma. Une espèce encore plus petite, qui se trouve également sur le continent indien aux environs d’Agra, diffère principalement par la couleur du dessus du corps qui est grise, et variolée par des taches et des ondulations plus claires et placées à peu-près en échiquer. La couleur des quatre pattes antérieures et de la base des antennes est d’un testacé vif, avec les tarses brunâtres et les sept derniers articles, qui sont 7 98 plus courts et plus serrés, d’un noir foncé. Je l’ai nommé Br. minutissimus. Le Br. lichenicolus Wollaston, de l’île de Madère, lui ressemble beaucoup, mais le premier est un peu plus grand, avec les antennes plus longues et moins noires, les pattes postérieures testacées, &c. Une autre espèce analogue et aussi petite (à peine i/2 ligne), se trouve sur le détroit de Panama dans l’Amé- rique centrale. Elle est d’un gris unicolore et de forme plus ovalaire que le Br. minimus, la tète est plus ob- tuse, le front plus convexe, sans carène longitudinale, les antennes plus courtes, atteignant à peine la base du corselet et formées d’articles transversaux, qui grandissent seulement vers l’extrémité; le corselet est plus transversal, moins rétréci en avant: les élytres sont plus longues, plus ovalaires, plus distinctement dilatées au milieu. La base des antennes et toutes les pattes sont d’un testacé roussâtre; la base des cuisses postérieures et les tarses sont brunâtres. 11 porte le nom de Br. tanlillus m. Caryaborus indus, elongato-ovatus, dorso subdeplanatus , punc- tatus. cano-pubcscens , rufo-brunneus , capite femoribusque pos- titis plus minusve infuscatis , oculis magnis, atris; fronte cari- nata; thorace transverso , trapeziformi, grosso- punctato , basi bi- sinuato, angulis poslicis acutis , promimilis, lateribus arcuutis, postice subsinuatis; scutello triangulari, cano-villoso ; elytris elon- gato-ovatis, antice versus medio subdilatatis , punctato-slriatis ; femoribus posticis valde incrassatis , ad marginem subtus acute serratis , tibiis poslicis valde curvatis , antennis longitudine dimi- dio corporis aequalibus , arliculis mediis serratis. Long. 1 V2 — 13/ô 1. - lat. 3/5_3/4 1. Voisin du Car. acaciae Klug, mais plus petit et 99 plus fortement atténué vers les deux extrémités; la pubescence est aussi plus longue. Luperus pilicornis, elongatus, par atteins subdepressus, niti- das, supra coeruleus, violaceus vel coeruleo-viridis, subtus nigro- cyaneus, antennis pedibusque nigris; capite triangulari, irnpunc- tato, oculis magnis, prominulis, valde granosis, albis; antennis longitudine corporis paulo brevioribus in $ longissime nigro-pi- losis; thorace impunctato, glabro, subquadrato , antice angustato , medio transver sim, impresso , angulis posticis redis ; scutetto trian- gulari , apice rotundato, nigro-cyaneo ; elytris thorace paulo la- tioribus et fere quinduplo longioribus, parattelis , pundatis , apice utrinque rotundalis. Long. 1% 1. — lat. 2/3 1. Cette espèce a quelque analogie avec les Lup. altaicus, Lup . pyreneus Dej. et le Lup. impressicollis m. de la Sibérie, mais sa taille est plus petite et sa cou- leur plus violâtre; le dessous du corps est plus noi- râtre et parsemé de quelques poils courts et cendrés. Chez le mâle, les antennes sont ciliées de longs poils noirs peu serrés et droits. Birma. Cnecodes bisignatus, elongato-ovatus ; subconvexus, nitidus fere glaber, sordide testaceus, elytris medio utrinque macula ni - gricante ; ore, antennis, metathorace pedibusque infuscatis; capite elongato, fronte inter oculos carinata; antennis longitudine dimi- I dio corporis superantibus : articula 2:o minuta , 3:o duplo longiore, I 4:o longitudine tertio fere aequali; thorace subquadrato , postice I non marginato , angulis posticis vix productis, fere redis sub- I elevatis; scutetto triangulari , apice obtuso, inter dum atro; elytris elongato- ovatis, antice subparallelis, humeris distindis, apice utrinque rotundatis ; abdomine sublus convexo, strigoso-pundato, metathorace fere glabro, medio longitudin aliter impresso. Long. 175“-13A b ~ lat. %-l b Par sa forme et sa couleur générale, cette es- pèce ressemble un peu à notre Adimonia capreae, mais elle est plus petite, sans ponctuation, luisante en 100 dessus et le corselet est beaucoup plus étroit, plus convexe et sans impressions. — Très commun au Birma. J’ai établi ce nouveau genre, qui doit être placé à côlé des Phyllobrotica, à cause: de la construction des antennes dont le 3:ième article n’est presque pas plus court que le 4:ième, de la tête plus allongée, plus étroite., des yeux moins saillants, du corselet moins transversal, plus convexe, avec les angles antérieurs moins saillants et plus arrondis, des élytres plus ova- laires dans les deux sexes et plus courtes, ne sur- passent pas la triple longueur du corselet, de l'impres- sion longitudinale sur le métathorax et de l’abdomen plus cartilagineux, ce qui le rend plus convexe et plus dur. Les autres espèces indiennes de ce nouveau genre sont: Cnecodes mciculicollis, d’un quart plus petit que le Cn. bisignatus et de forme un peu plus courte; couleur testacée plus roussâlre, plus vive, avec une tache oblongue sur le milieu du corselet, les tarses et le mé- tathorax plus ou moins noirâtres. Jïécusson est très noir et luisant. Le corselet est un peu plus étroit et plus rétréci en arrière; avec les angles postérieurs moins saillants. Cnecodes suturalis, une fois plus petit que le Cn. macidicollis , de forme plus allongée et plus étroite. Couleur testacée un peu roussâtre, avec une large bande longitudinale sur le milieu de chaque élytre, elle commence depuis l’angle huméral, forme ensuite une forte échancrure extérieurement et n’atteint pas l’extrémité; la suture reste parallèlement testacée. Les pattes, le dessous du corps et la base des antennes sont de cette dernière couleur; les articles 4 — 7 et 101 le dernier des antennes rembrunies, tandis que le 8, 9 et 10 sont presque blancs. La ponctuation est géné- ralement peu développée, ce qui présente l’insecte plus luisant. La tête est triangulaire, rembrunie, le corse- let presque carré et distinctement rétréci en arrière, où les angles sont peu saillants, tandis que ceux de devant, se présentent relevés en forme de Tubercules. Calomicrus flavovittis, oblongus, vix convexus, nilidus , ater, fronte, thorace, elytrorum marginé vittaque utrinque media, an- tennis pedibusque testaceis; capiie triangulari, fronte impressa, thorace transverso, lateribus rolundatis; elytris thorace paulo la- tioribus, regulariter ovatis, punctu'atis, punctis inter dum in striis disposais. Loog. t1/^ — ty2 1. — lat. 3/5 — 3/4 1. Par sa forme ovalaire cet insecte rappelle un peu celle de quelques Cyphon , mais les caractères géné- riques le placent dans le genre actuel à côté du C . circumfusus , auquel il se rapproche pas ses couleurs, quoique moins vives et moins déterminées. — Dans un individu, que je considère comme le mâle de notre nouvelle espèce , les antennes sont presque de la lon- gueur du corps, avec les 8 derniers articles noirs, et sensiblement plus longs que chez la lemelle. Birma. Une autre espèce de la même localité est mon Cal bilineatus, qui a la forme du précédent, mais un peu plus convexe et de couleur testacée, marquée sur chaque élytre d'une ligne étroite, longitudinale noire, qui part de l'angle huméral un peu obliquement vers le milieu ,et se recourbe aux deux tiers, de la lon- gueur des élytres, vers les côtés latéraux, qu’elle n’at- teint pas; la suture, un peu au-delà de l’écusson et la marge extérieure sont étroitement noires; les tarses et la base des antennes enfumées, les 8 derniers ar- 102 ticles plus noirâtres. Le corselet est un peu plus étroit que chez le Cal. flavovittis, les élytres plus gros- sièrement ponctuées. Luperodes alboplaçiatus, elongato-ovatus, punctulatus, niti- dus, niger, elytris ulrinque vitta latissima femoribusque albis; ca- pite triangulari, fronte cruciatim impressa, oculis prominulis, antennis longitudine dimidio corporis sup er antibus , articulo 5:o elongalo; thorace transverso, subconvexo , murginato, fere glubro, medio versus lateribus subinflexo, haec arcuatis, angulis poslicis nodiformi subproductis ; scutello triangulari , nitidissimo, impun- ctato; elytris thorace latioribus, ovatis, irregulariler subtilissime punctulatis , sutura margineque angusto-nigris; corpore subtus sparsim grosso-punctato; pedibus elongutis, tarsis articulo 1:o dimidio longitudine tibiis aequali, 2:o minuto, 5:o breviore, bi- lobo. 4:o secundo aequali; unguiculis ad basin angulalim dila- tatis; abdomine subtus convexu, segmenta ultimu impresso, apice producto , metathorace medio longitudinaliter impresso. Long. 1 1/2 i. — lat. % 1. Au premier abord il paraît extrêmement voisin de notre Calomicrus circumfusus Marsch., mais un peu plus grand et avec le corselet et les antennes noirs, les cuisses blanches à l’exception des genoux, qui sont rembrunis. Des montagnes de Nura-Ellia à Ceylan; découverte de M. Nietner. La différence générique de ce nouveau genre consiste principalement dans la construction des an- tennes, dont le 3:ième article est presque deux fois plus long que le 2:d, le 4:ième deux fois plus long que le troisième. La tête est aussi plus étroite que le corse- let, avec les yeux plus convexes et plus saillants; le corselet transversal, marginé postérieurement et plus ou moins arrondi sur les côtés, à angles postérieurs assez saillants; les élytres ovalaires dans les deux sexes, l’abdomen convexe et avec une impression sur 103 le mêtathorax. Chez le mâle le l:ier article des tarses antérieurs est plus dilaté que chez la femelle et le l:ier segment de l’abdomen avance plus ou moins en pointe au-delà des élytres. — Ce genre doit être placé après les Calomicrus, et paraît être nombreux en espèces aux Indes orientales, présentant dans ma collection les suivantes: Luperodes nigrocinctus , forme ovalaire du L. albo - plagiatus , mais trois fois plus grand. Couleur générale d’un testacé blanchâtre, rembruni sur les 9 derniers articles des antennes, les jambes, les deux premiers articles des tarses et surtout le mêtathorax; la marge externe des élytres, la base et la suture sont très étroitement noires. L’écusson est triangulaire, glabre et d’un testacé plus ou moins brunâtre. Les antennes sont plus courtes que le corps, le corselet sensible- ment transversal, un peu rugueusement ponctué, mar- giné et peu arqué sur les côtés qui présentent une impression oblique; angles postérieurs presque droits, et à extrémité uniformément saillante. Elytres un peu plus larges et quatre fois plus longues que le' cor- selet, avec une ponctuation irrégulière un peu plus sensible. Le dernier segment de l’abdomen a une im- pression longitudinale, bordée de chaque côté d’une petite carène. Luperodes posticalis, forme et taille du L. nigro- cinctus, mais de couleur testacée plus roussâtre, et marqué de noir non seulement sur la marge extéri- eure des élytres, mais aussi sur le milieu des côtés latéraux du corselet, sur les angles huméraux et sur la partie postérieure des élytres, un peu au delà du milieu, ou il y a une bande transversale de cette cou- 104 leur. Le corselet est un peu moins transversal, les angles postérieurs plus saillants, les impressions laté- rales et la ponctuation insensibles. Les élytres sont un peu plus élargies vers l’extrémité, plus luisantes et leur ponctuation plus visible, ayant le fond de chaque point brunâtre. Luperodes hieroglyphiciis , un peu plus petit et plus convexe que le L. posticalis, ayant une forme et les couleurs générales analogues, mais au lieu de la bande noire postérieure, elle est ici un peu en avant du milieu des élytres et cette bande se réunit par la su- ture à l’écusson, formant de chaque côté une tache testacée ronde un peu sinuée; la partie postérieure de la bande transversale finit, sur le milieu de chaque élytre, par un crochet noir bien marqué; la marge inférieure et l’extrémité restent testacées, ainsi que les genoux. Le corselet est un peu plus roussâtre que les élytres, aussi transversal que chez le L. nigrocinc- tus, tandis que les élytres sont plus courtement ova- laires, avec une ponctuation plus distincte vers leur partie postérieure. Luperodes latefascia, taille, forme et couleur géné- rale du L. hicroglyphicus, mais au lieu des dessins noirs, on remarque des larges bandes transversales d’un brun roussâtre: la première occupe toute la base des élytres, la seconde la partie postérieure et n’atteint ni les bords latéraux, ni l’extrémité. Les antennes et les pattes sont testacées, à l’exception des cuisses postérieures et du dernier article des premières, qui sont rembru- nies; le méta thorax est un peu plus roussâtre que l’ab- domen. La ponctuation sur le corselet et les élytres 105 paraît un peu plus forte, celle du dessous du corps peu serrée. Luperodes quadripustulatus , encore une forme ana- logue à celle du L. hieroglyphicus, de la même taille et de la même couleur générale, mais avec les des- sins d'un brun roussâtre, plus larges et formant une bande cruciforme sur le milieu des élytres, et ne laissant i de testacé, que quatre taches arrondies, dont deux vers les angles huméraux et deux vers l’extrémité. Les 8 derniers articles des antennes, la partie infé- rieure des jambes et les tarses sont presque noirs. La ponctuation est peu sensible sur le corselet, assez forte sur les élytres. Luperodes basalis, de la taille du L. alboplagiatus , mais plus court et proportionellement plus large. La couleur générale est testacée, avec les yeux, la base du front, les huit derniers articles des antennes, la base des élytres et les angles huméraux, l’écusson et la partie antérieure de la suture, la base des cuisses, la moitié inférieure des jambes, les deux premiers ar- ticles des tarses et le métathorax noirs. Le corselet est plus transversal, les angles postérieurs plus droits, la ponctuation généralement moins sensible. Aphtliona latissima, brevis, convexa, nitida, nigra; ore, an- tennarum basi pedibusque plus minusve testaceis, femoribus pos - -ticis ?iigris ; capite triangulari, fere glabro , fronte transversim impressa , oculis magnis , prominulis ; thorace transverso, impun- ctato, basi arcuato , angulis reclis, anticis dentiformi-prominulis, laterïbus redis, marginalis; scutello triangulari , impundato ; ely- tris thorace valde latioribus, subquadralis , postice dilatatis, apice rotundatis, sparsim grosso-pundalis , humeris distindis; corpore j subtus sparsim rugoso-pundato vel strigoso. Long. ll/3 1. — lut. 1 1. 106 Espèce très remarquable par sa forme élargie, et découverte par M. Nietner sur l’île de Ceylan. Les autres espèces indiennes de ce genre sont: Aphthona dimidiata , forme élargie de la précédente mais de couleur testacée; avec la moitié postérieure marquée d’une tache d’un brun noirâtre, bordée de testacé et limitée en avant obliquement vers la suture; yeux noirs; corselet moins transversal et plus arrondi sur les côtés. Cuisses postérieures et dessous du corps testacés comme le reste du corps; extrémité des antennes brunâtre. — Egalement une découverte de M. Nietner. Aphthona viridi-fusca, taille et forme de notre H. coerulea Payk., mais la couleur du dessus plus noir- âtre. Les cuisses sont noires au milieu, surtout celles des pattes postérieures; les jambes, les tarses et les antennes en majeure partie rembrunies; le lrièr article des dernières, les parties de la bouche, les genoux et la base des tarses testacés. Le corselet est plus rectangulaire, les angles antérieurs plus saillants, la ponctuation plus fine. Les élv très sont plus parallèles antérieurement, les angles huméraux plus saillants, la ponctuation plus grossière et beaucoup moins serrée, disposée presqu’en stries. Envoyée par M. Nietner des même localités que les espèces précédentes. Tlanoma nigrica, breviler-ovata, subconvexa, nitida , nigra, supra subaenea, antennarum basi, tibiis tarsisque testaceis; ca- pite subrotundato , antice arcuatim truncato, fronte inter oculos transversim impressa , inter antennas cuneiformi subcarinata , la- bro transverso , medio sinuato ; oculis magnis, subprominulis ; thorace sparsissitne subtiliter punctato, fere glabro , nitido , mar- ginal, transverso, antice subangustalo , basi medio vix producto, angulis anlicis subacutis, posticÂs rotundatis, lateribus subarcuatis ; 107 scuteUo triangulari impunctato, elytris thorace vix latioribus, profunde punctaio-striatis , interstiliis plants, impunctatis, hume- ris distinctis; cor pore subtus nilido, punctis nonnullis impressis ; tarsorum articulo P.o elongato-triangulari , 5:o latissimo, biiobo. Long. % l.-% 1. - lat. % l.-«/2 I. Plus petite, et plus noire en dessus, que notre Tlan. dentipes, avec les élytres proportionellement plus courtes et les angles huméraux un peu plus distincts. — Birma. Ce genre que j’avais signalé dans le Bulletin d. 1. S. des Natur de Moscou en 1845 diffère des Plec- troscelis, non seulement par les stries-ponctuées régu- lières sur les élytres à intervalles planes et lisses, mais aussi par sa forme plus ovalaire, moins convexe et par le l:ier article des tarses antérieurs, très peu dilaté et toujours considérablement plus étroit que le 3:ième. Chez les véritables Plectroscelis le l:ier article est ex- trêmement développé et souvent plus large que le 3:ième. Une autre espèce indienne, plus voisine de notre Tlan. concinna Marsh, est ma Tlan. puncticollis. Elle est à peu-près de la taille et de la forme de la première, mais son corselet est plus rectangulaire, plus transversal, presque pas rétréci vers la tête, ce qui fait sensiblement ressortir les angles antérieurs; sa ponctuation est plus serrée et plus marquée, celle des stries sur les élytres au contraire un peu plus fine. Une troisième espèce du même pays est moitié plus petite, avec un corselet rectangulaire, mais plus sensiblement avancé en angle vers l’écusson, les angles antérieurs moins saillants, les côtés latéraux plus ar- qués, les angles huméraux des élytres plus arrondis que chez l’espèce précédente. Je l’ai nommée Tlan. gracilis. 108 Psylliodcs viridana, elongato-ovata , convexa, nitida, pmi- data, supra plus mirwsve nigro-viridis ; corpore subtus anten - narumque articulis septern ultimis nigris, his basi, pedibus qua- tuor anticis tarsisque posticis testaceis, femoribus tibiisque posticis plus minusve piceis ; capile oblongo, fronte punclata, inter an- leiinas carinata; oculis magnis sed vix prominulis, thoracetr ans- verso, subconico, pundatissimo , basi marginato , utrinque sub- impresso, medio subarcuato . lateribus fere redis , antice versus angulos, dentiformi subprodudis, angulis posticis acuminatis, pro- minulis; scutello triaîigulari ; elytris thorace vix latioribus. elon- gato-ovatis , suboblique-pundato-striatis interstitiis, quisque pun- dis minoribus séria una im pressa; corpore subtus pundato , sub femoribus pr o funde arcuatim strigoso. Long. 1% I. — lat. V2 1. Très voisine de notre Ps. attenuata III, dont elle a la taille, la forme et les couleurs, mais avec des antennes plus fortes et à articles très noirs vers l’ex- trémité, la carène frontale plus tranchante et avec des strigosités en forme de râpe de chaque côté du méso- thorax, au dessous des cuisses postérieures. Cette place est simplement ponctuée chez notre espèce d’Eu- rope, serait-ce un appareil du son? Découverte par M. Nielner, sur les montagnes de Nura-Ellia à Cevlan. Nodina pusilla, ouata , conveæiuscula , nitida , pundata, su- pra viridi-aenea , subtus nigra ; ore, antennis pedibusque rufo- testaceis; capite triangulari, fronte subconvexa, mandibulis dis- tincte arcuatis, palpis magnis , articula ullimo elongato-ovato , apice attenuatOj antennis dimidio corporis longitudide, versus api- cem paulo incrassatis , articulo i:o crasso, elongalo , 2:o fere di- midio breviore , ovato , 3:o angustato, secundo breviore, 4:o sub- triangulari, sequentibus subdilatatis , ullimo ovato ; thorace trans- verso, crebre pundato, antice arcuatim angustato, postice margi- nato, utrinque sinuato, medio ad scuteltum subprodudo , angulis posticis subacutis, prominulis ; scutello subrotundato , impundato, apice acuminato ; elytris thoracis fere latitudine, br éviter ovatis, 109 punctaio-striatis , striis postice oblüeratis, interstitiis impunctatis , corpore subtus sparsim punctato, nigro-pilifero ; pedibus validis T coxis omnes distanlibus, tibiis posteriores et posiicis apice subdila- tatis j utrinque excisis, excisura testaceo-villosa , tarsis articulo l:o triangulari , sequentibus majore. Long. % J. — Jat. l/2 I. Par sa forme générale ce nouveau genre est très voisin des Sphaeroplacis et des Noda , mais l’excavation sur la face extérieure des quatre jambes postérieures, comme chez quelques Haltises, les cuisses non ren- flées et un corps plus ou moins arrondi et médiocre- ment convexe, la font bientôt reconnaitre. Les autres espèces indiennes de ce genre et qui présentent les mêmes couleurs, sont: Nodina subdilatcita, très voisine de la N. pusilla, mais un peu plus grande et surtout plus large et plus ronde. Le corselet est plus transversal, plus oblique- ment atténué vers la tête, avec les angles postérieurs plus saillants et une ponctuation plus forte. Les ély- tres sont plus rondes sur les côtés; les stries plus grossièrement ponctuées et visibles jusqu’à l’extrémité. La forme ovalaire la rapproche beaucoup des Phaedon. Nodina rotundata , taille de la N. pusilla, mais plus courte et plus ronde. Le corselet parait presque tri- angulaire, les angles postérieurs encore plus aigus et plus saillants que dans les espèces précédentes; la ponctuation au contraire moins profonde, plus fine et peu visible; l’écusson est ordinairement plus noirâtre; les élytres plus courtes, avec les angles huméraux un peu plus saillants, ies stries plus oblitérées vers l’ex- trémité. Nodina laevicollis , moitié plus grande, surtout plus large, plus convexe et plus lisse que la N pusilla. 110 Les cinq derniers articles des antennes sont noirâtres. Le corselet paraît plus convexe, sa ponctuation ex- trêmement fine, très peu serrée et seulement visible à la loupe; les angles postérieurs sont plus aigus. Les élytres sont plus courtes, leurs stries entièrement effacées vers les côtés latéraux et l’extrémité. L’in- secte rappelle un peu la forme des Liocles, mais la surface métallique le distingue de suite. Metacliroma signata, brevis, convexa, nitida, punclata, tes- tacea, sublus plus minusve infuscata , antennis pedibusque sub - albo-testaceis , capitis margine, thorace elylrorumque sutura et maculis duabus impressis anlicis saepissime nigris (J?); capite tri- angulari ; fronte subdepressa, punclata, antice triangulariter ex- cisa; labro subquadrato , testaceo; oculis magnis, prominulis, al- bis; thorace sparsim grosso-punctato , convexo , antice triangula- riter poslice leviler angustalo, basi marginato , utrinque oblique subarcuato, medio vix prominulo, lateribus angulatim unidenta - tis; scutello triangulari , impunctato, testaceo vel nigro; elytris thorace latioribus , parallelis, grosso-punctato- slriatis, stria sub- suturali brevissima, 5:a integra , reliquis antice obliteratis, basi quadrigibbosis; coxis omîtes distant.ibus, tibiis posticis versus api- cem extus excavatis; tarsis articulo primo elongato- triangulari } 2:o cordiformi . 5:o bilobo , 4:o angustiore, longitudine primo aequali , unguiculis valde curvatis; palpis articulo ultimo elongato , apice acuminato, penultimo breviore; antennis capite thoracisque conjunctis longitudine aequalibus , gracilis, articulo 1:o magno, ovato, 2:do breviore , crasso, ovato, 3:o angustissimo, longitu- dine secundo fere aequali, 4:o et sequentibus longitudine tertio, sed versus apicem leviter incrassatis, plus minusve infuscatis. Long. 3/4 1.— 1 1. — lat. y2 I.— % 1. Par la forme et les couleurs, très voisine de la Metachroma 4 notata , Say, de l’Amérique septentrionale, mais quatre fois plus petite et facile à distinguer, par l’angle saillant presqu’en épine qui borde le cor- 111 selet de chaque côté latéral un peu au delà du mi- lieu. — Birma. Une autre espèce indienne, aussi aux côtés latéraux anguleux, mais du double plus grande, et de couleur entièrement rousse sans taches, est ma Metackr. fulva. Elle se distingue encore par les stries sur les élytres, qui disparaissent complètement sur la partie postérieure. Laena ceylonica, elongota , subdepressa, nitida . punctata, fusco-lestacea; oculis nigris, antennarum medio infuscato ; capite subelongato , antice subangustato , inter oculos arcuatim trans- verso-impresso; fronte crebre punctata, palpis max: articulo ul- timo late securiformi ; thorace capite fere duplo latiore, magno, ovato, punctato, marginato, postice leviter angustato , lateribus arcuatis, angulis subrolundatis ; scutello minuto, triangulari, im- punctalo; elytris thoracis fere latitudine et vix dimidio longiori- bus, ovatis, marginatis, profunde punctato- striatis , interstitiis subelevatis. Long. V/2 1, — lat. 2/a 1* À peu-près de la forme élargie de notre L. pi- melia, mais quatre fois plus petite et proportionellement un peu plus courte. La tête est moins large entre les antennes, et atténuée vers le chaperon, le corselet moins convexe, les élytres' plus courtes, plus régu- lièrement ovalaires, stries simplement ponctuées, les intervalles sans ponctuation - et sans pubescence. M. Nietner l’a prise sur les montagnes de Nura-Ellia à Ceylan. J’ai pris en Dalmatie, une espèce du même genre d’un tiers plus petite. Elle est plus étroite, surtout au corselet, qui parait presque en triangle allongé et as- sez faiblement ponctué. Les élytres sont ovales, pas plus large que la partie antérieure du corselet et à peine d’un quart plus longues que ce dernier; leurs stries sont formées, comme chez la L. ceylonica de 112 gros points enfoncés, mais nullement crénelés, à in- tervalles marqués chacun d’une raie de points et de poils élevés peu serrés. — Elle porte le nom de Laena minima m. Histanocerus pubescens, alatus, subcylindricus , antice posti- ceque rotundatis, nilidus , punctatus, supra longe sparsim pubes- cens, fusco-testaceus , palpis, antennis pedibusque dilutioribus; capite m'agno, lato , subquadrato , chjpeo subinflexo , rotundato producto , labro transverso, oculis rolundatis, subprominulis , al- bis, palpis max : qua dri articul atis, dislinclis , articulo ultimo di- latato, securiformi , 2:do brevissimo, 3:o elongato, claviformi; antennis clavatis, 11-articulatis: art. i:o elongato depresso , in tus corniformi producto, arcuato, %:o sexduplo minore et angustiore, pyriformi , 3:o minutissimo , subgloboso , 4 et sequentibus trans- versis , versus apicem in clava elongata dilatalis, art. ultimo apice obtuse conico; thorace lato, subtransverso, basi utrinque subsinuato, angulis anticis rolundatis, posticis subrectis, lateribus arcuatis; scutello transverso, rectangulato; elytris thorace fere angustioribus , postice leviter attenualis , rolundatis; capite subtus rugoso-punctalo , mentum excavato, ligula subquadrata antice angulatim excisa,- palpis lab. minulis, triarticulatis; art. ultimo subovato; prosterno vix producto , mesosterno medio triangulari- ter impresso; pedibus mediocris, subdepressis , coxis distanlibus, pyriformi- elongalis , femoribus leviter dilatatis, marginatis, tibiis elongato-triangularis , apice multo-spinosis , tarsis quinque arti- culatis, articulis quatuor primis transversis, pilosis, anticis in utroque sexu sub dilatatis , articulo ultimo magno, pyriformi, un- guiculis validis, basi dilatato-curvatis ; abdomine in elytrorum apice occulto , segmentis quinque composito, segm. duobus primis latissimis; convexis. Long. 1 1. — lat. 1/2 1. Forme un peu plus allongée que notre Pentaphyl- lus melanophthalmus et intermédiaire entre celui-ci et les Hoplocephala , se distinguant facilement de tous les genres connus par son Fier article des antennes, dilaté intérieurement en corne avancée, très longue; ce qui 113 rappelle an peu les antennes du genre Tesserocerus , mais ici c’est un appendice vertical qui caractérise le genre, dans le nôtre c’est un prolongement droit. — Les tarses pentamères lui assignent une place dans les Engides. Hoplapsis lamellicornis , alatus , semicylindricus , postice ro— tundatus , nitidus, punctatus , fulvo-teslaceus, oculis nigris; capite subquadrato , in maris antice utrinque lamella obtusa cor îd for mi, elevata; thorace subtransverso, convexo , marginato, angulis an - ticis rotundatis, posticis fere redis, lateribus subparallelis; scu- tello semilunare ; elytris thoracis latitudine et plus duplo longio - ribus, sparsim punclatis, striis nullis, sed lineis punctorum non impressis fuscis dislinctis ; — corpore subtus femoribusque leviter punctatis ; antennis capite vix longioribus, abrupte clavatis, clava S articulata, articulis transver sis, palpis max. distinclis, articulo ultimo subuliformi , pedibus validis, femoribus vix dilatatis, ti- biis depressis, extus serratis, tarsis omnes quinquearticulatis, ar- ticulis quatuor primis transversis, anticis subdilatatis ; coxis vix distantibus anticis dilatatis, subrotundatis, posticis transversis; ab- domine in elyirorum apice occulto, segmentis quinque composito, segm. duobus primis latissimis, convexis. Long. l'/4 I. — \lL I. - lat. 1/2 I— 7s 1. Forme voisine de la Hoplocephala haemorhoidalis , mais plus cylindrique vers le corselet et très différent par ses tarses composés de cinq articles à toutes les pattes, ce qui le place dans les Engides. Une seconde espèce indienne du même genre est moitié plus courte et moins cylindrique, les cornes sur le devant de la tête plus aigües, coniques, droites et nullement lamelliformes, la massue des antennes plus allongée, à articles moins transversaux, les élytres uni- formément testacées comme le reste du corps, sans lignes formées de points brunâtres sous le pigment supérieur luisant. Je l’ai nommé Hoplaspis conicicornis. Triplax lugubris, ovata, subconvexa, nilida, pundulata , ni— gro-picea; pectore , margine elytrorum subtus, anlennarum basi , 8 114 pal pis pedibusque fusco-testaceis; thorace transverso , postice bi- j sinuato ; elytris distincte punctato-striatis; palpis max. articulo ] ullimo depresso, securiformi : tarsis posticis quinquearticulatis t articulo i:o minuto sed distinclo. Long. 1 1/3 1. — lat. 4/5 I. Forme raccourcie de notre Tr. rufipes, mais plus ovalaire aux angles huméraux, qui sont moins saillants. I La couleur est un brun noirâtre sur tout le dessus, et ; plus clair sur le dessous; les stries sur les élytres plus j grossièrement ponctuées, tandis que les intervalles le sont plus finement. Pris par M. Nietner à Colombo sur l île de Ceylan. Les autres espèces indiennes de ce genre, qui se ' trouvent dans ma Collection, sont: Triplax cyanipennis , forme et taille de notre Tri- I toma bipustulata, noire, avec les élytres d’un bleu foncé, j la base des antennes et le dernier article des tarses j bruns; les palpes et les parties génitales testacées. Le 1 corselet est plus petit, les angles postérieurs plus droits, 1 la ponctuation moins forte. L’écusson est triangulaire, j lisse et noir. Les élytres sont plus larges que le cor- selet, atténuées postérieurement, couvertes de stries I ponctuées à intervalles planes parsemés de quelques 1 points très fins; les angles huméraux sont aigus et assez saillants. Le dessous du corps est fortement ponctué, surtout l’abdomen. Triplax nigripennis, forme et taille des petits exem- plaires de notre Tritoma bipustulata, d’un testacé rous- i sâtre, avec la massue des antennes, les yeux, l’écus- - son et les élytres noirs. Tête, corselet et pattes j comme chez la Triplax rufipes, dessous du corps d’un testacé plus clair. La ponctuation dans les intervalles des stries des élytres, plus forte et plus serrée. 115 Triplax quadrimaculata, également de la taille de notre Tritoma bipustulata, mais un peu plus étroite et plus atténuée antérieurement, ce qui lui donne une forme plus régulièrement ovalaire. La couleur géné- rale est un noir un peu bronzé et verdâtre en dessus, plus brunâtre en dessous; la partie postérieure de la tête, les parties de la bouche, les palpes, la base des antennes, les pattes, l’abdomen et quatre grandes taches sur les élytres sont testacées: deux des pre- mières occupent les angles huméraux et deux la par- tie postérieure, avant l’extrémité vers la suture. La tête est plus fortement ponctuée, les deux impressions entre l’insertion des antennes, effacées; le corselet plus étroit, plus distinctement marginé, ponctuation plus ser- rée, angles antérieurs plus saillants; stries des élytres plus fines, les intervalles couverts de points à peine visibles; le dessous du corps, au contraire, à ponctua- tion plus distincte. Triplax unifasciata , encore un peu plus allongée que l’espèce précédente et de la taille de notre Tri- toma bipustulata. La couleur est noire sur la tête, sur la massue des antennes, sur une tache carrée située sur le milieu du bord antérieur du corselet, sur l’écusson, sur toute la base et l’extrémité des élytres et sur le métathorax; tandis que les parties de la bouche, les palpes, la base des antennes, le corselet, une large bande transversale et sinuée un peu au delà du milieu des élytres, l’abdomen et les pattes sont d’un testacé roussâtre. La tête et le corselet sont plus fortement ponctués que chez la Tr. bipustulata; ce dernier moins rétréci antérieurement, avec les côtés latéraux plus droits; les stries ponctuées sur les élytres sont plus m marquées, les intervalles à peine ponctués. La ponc- tuation du dessous du corps est assez forte, mais peu serrée et recouverte sur l’abdomen de poils grisâtres droits, très courts. Ischyrus nigripes, elongato-ovaius , antice posticeque attenu - atus, subconvexus, nilidus, testaceus; oculis, palpis, antennis pe- dibusque nigris ; capite triangulure, sparsim puncta to , inter an - tennas biimpresso; thorace transverso, trapesoidale, marginato , planiusculo, sparsim punclato, basi leviter bisinuato, angulis pos- ticis fere rectis, prominulis; sculello apice lanceolato; elytris tho - racis basi vix lalioribus, versus apicem attenuatis, puncta to- slri- atis, inter stitiis sparsim irrégularité r punctatis , corpore subtus grosso -punctato. Long. 1V2 — 2*/2 1. — lat. 1 — 1 J/3 1. Forme de l’Isch. quadripunctatus 01., mais du double plus petit, de couleur jaune, avec les yeux, les palpes, les antennes et les pattes noires. — 11 paraît être très commun dans les provinces birmaises des Indes orientales. Une autre espèce très voisine par la taille, la forme et les couleurs, présente des pattes entièrement testacées, un corps plus parallèle, surtout vers le cor- selet, et une ponctuation plus forte et plus serrée sur ce dernier. Je l’ai nommé Isch. flavus et il se trouve avec le précédent. Une très jolie espèce d’un rouge écarlate unico- lore, avee les yeux noirs, habite la Colombie et pré- sente un corps un peu plus court que Y Isch nigripes, une ponctuation serrée à peine perceptible sur la tête et le corselet, les points dans les stries des ély- tres plus réguliers et entièrement effacés vers le tiers de la longueur des élytres avant extrémité. Je l’ai nommée Isch. sanguinosus. Une troisième espèce, encore plus courte, avec des couleurs aussi éclatantes que chez le Isch. sangui - 117 nosus, habite l’Amérique centrale, et présente la plus grande analogie par sa taille, sa forme et ses couleurs avec la Tritoma sanguinipennis Sav, de l’Amérique sep- tentrionale, mais étant un peu plus allongée et ova- laire, son corselet et ses ély très sont recouverts d’une ponctuation plus fine et plus serrée. Elle est luisante, noire, avec les élytres d’un rouge sanguin vif. La base des antennes, les jambes et les tarses sont d’un testacé brunâtre. — Elle porte le nom d’ Isch. coccinei permis m. Aulacochilus atrocyaneus, elongato-ovatus , postice subattenu- atus, convexus , sericeo-subnitidus , atro-cyaneus; thorace trans- verso capiteque sparsim punctalo; elyiris punclato-slriatis. Long. 3 1.-— lat. 1V3 I. Extrêmement voisin de notre Aul. violaceus , mais un peu plus allongé, surtout les élytres; le corselet est plus transversal et la ponctuation plus serrée; la couleur du dessous plus noirâtre. Birma. Jauravia pallidula, orbiculata, convexa, punctatissima, nitida, supra brevissime albido-puberula , fulvo-testacea , oculis nigris ; thorace transverso, antice angustato, basi arcuato, utrinque le- viter sinuato, angulis poslicis fere rectis, laterïbus subarcuatis , marginatis; elyiris rotundatis, marginalis, subreflexis; corpore subtus glabro, pectore ruguloso-punctato; coxarum lamina se- milunari; tarsorum articulo penultimo triangulariter dilalato, unguiculis basi angulatim dilalatis. Antennis II articulatis. Long. 1 1. — lat. % 1. Par sa forme, elle est assez voisine de notre Lasia globosa, mais du double plus petite et d’un testacé rous- sâtre unicolore. Elle se trouve sur l’île de Ceylan, et sur le continent indien. Ce nouveau genre de Coccinellides, se distingue des Zonaria Mulsant, à côté desquelles il doit être placé, par son corselet non découpé sur les côtés, et par les plaques coxales abdominales arquées. 118 Une seconde espèce du continent indien est ma Jaur. limbata , qui a la taille et la forme de la précé- dente, mais s’en distingue par sa poitrine et ses ély- tres noires, ne laissant de testacé qu’une large bor- , dure latérale. Plalynaspis circumflcxa, rotundala, convexa, punctatissima , breviter cinereo-pilosa, ru fa, thoracis macula media, allera qua- ' drata scutellari, tertia subsinuala, poslice utrinque ad elytris ocu— 1 lisque nigris ; cor pore subtus plus minusve infuscato ; fronte pal- lida; thorace transverso , basi arcuato, medio producto, truncato, I utrinque ad scuteltum sinuato, angulis anticis acutis, prominulis, 1 posticis rectis, lateribus arcuatis marginatis ; scutello triangulari , I impundato; elytris rotundatis, marginatis. Long. 11. — ht. 4/6 1. Plus courte et plus arrondie que notre PL villosa J et bien distincte par sa couleur dominante rougeâtre. I La tache sinueuse postérieure de chaque côté des i ély très , se dilate quelquefois sur toute la largeur de ces dernières, et présente alors presqu’une bande se- j milunaire interrompue seulement le long de la suture. 3 Envoyée de l’ile Ceylan par M. Nielner. Une autre espèce indienne du môme genre est ma ] PL occulata, qui a la taille et la forme de la précédente, J mais chez laquelle la couleur dominante est noire, avec I les parties de la bouche, les palpes, les antennes, les 1 pattes, tout le front, les angles antérieurs du corselet ( et une grande tache ronde sur le milieu de chaque ! élytre testacés. Scymnus limbatus, ovatus, subconvexus, punctulatus, cinereo- I puherulus, ater corporis limbo supra lato, capite, abdominis seg- 1 mentis margine, antennarum basi pedibusque rufo-teslaceis; tho- 1 race transverso , basi medio procluclo , apice truncato, utrinque 1 sinuato, angulis posticis rectis, lateribus arcuatis; scutello trian- • gu-lare; elytris subovatis, humeris supra distinctis. Long. 5/6 I. i - lat. V2 1. 119 Forme de notre Scym. analis , mais un peu plus petit et facile à distinguer par la large marge rousse qui entoure tout le dessus du corps. Les autres espèces indiennes de ce genre, à ex- trémités des élytres jaunes, que je possède dans ma collection, sont: Scymnus apiciflavus, très voisin du Sc. analis , mais ! d’un tiers plus petit, plus court et plus arrondi; le cor- selet est un peu plus large en avant, d’une couleur rousse plus brunâtre et sans tache noire à la base; les élytres sont plus rondes, les angles huméraux presque pas saillants, la ponctuation assez forte, les stries ponctuées obliques de chaque côté de la suture, très courtes, la tache testacée apicale en croissant sur chaque élytre, et avec la face convexe dirigée antérieurement, de sorte que sa partie la plus étroite se trouve sur la suture et sur les côtés latéraux. L’abdomen est testacé postérieurement; le métathorax finement ponctué et transversalement ridé. Scymnus albopilis , forme courte des précédents, mais presque du double plus petit et d’une couleur tes- tacée plus claire et plus vive sur la tête, le corselet, la moitié postérieure des élytres, l’abdomen et les pattes; la moitié antérieure des élytres et le métatho- rax sont noirs; celui-ci très fortement ponctué ou même cicatrisé. Le dessus du corps est très finement ponc- tué, recouvert d’une pubescence blanchâtre peu épaisse, et marqué antérieurement de chaque côté de la su- ture de deux stries obliques, formées par des points imprimés qui atteignent le milieu des élytres. Scymnus hilaris , extrêmement voisin du précédent par la forme et les couleurs, mais plus rond et à 120 peine de la taille des plus petits exemplaires, avec une pubescence plus grisâtre, plus épaisse en dessus et une ponctuation plus distincte en dessous et moins mar- quée et nullement cicatrisée sur le métathorax; la tache apicale est étroite, lunaire et non coupée droitement comme chez le Sc. albopilis. Scymnus lepidulus, voisin du Sc. apiciflavus par les couleurs et la forme des taches apicales, mais huit fois plus petit; la tête, le corselet, les taches apicales et les pattes d’un testacé très clair, la forme des élv- tres moins arrondie et plus parallèle sur les côtés. En espèces indiennes à côtés latéraux roussâtres, ma collection possède: Scymnus suturalis, taille et forme de notre Sc. mar- ginalis Rossi, et avec les couleurs comme chez la va- riété claire de ce dernier, mais un peu plus allongé, recouvert d’une pubescence plus longue et plus blan- châtre à front et poitrine noirs. La tache noire sutu- rale se dilate vers l'écusson, qui est de la même cou- leur, et s’oblitère vers l’extrémité qu’elle n’atteint pas. La poitrine est assez fortement ponctuée. Des espèces à quatre taches testacées sur les élytres, je possède des Indes: Scymnus quadrülum , voisin de notre Sc. quadrilu- natus III. par sa forme, ses couleurs et la disposition des taches testacées sur les élvtres, mais deux fois plus petit et avec la tête, le corselet à l’exception d’une tache médiane, l’abdomen et les pattes d’un tes- tacé plus ou moins clair. Scymnus transversoplagiatus , d’un quart plus grand que le précédent, et différent par sa tête et son cor- selet presqu’ entièrement noirs, ne présentant de rous- 121 sâtre que sur la marge antérieure du dernier. Les taches sur les élytres sont plus rouges, plus transversales, celles de devant plus grandes que les postérieures; anus noir, métathorax finement et peu sensiblement ponctué. Scymnus latemaculatus , taille, forme et couleurs à peu-près celles du Sc. quadrillum, mais avec les taches antérieures rouges sur les élytres très grandes, le cor- selet en majeure partie noir, et n’ayant de testacé que sur les côtés latéraux, et une marge en avant et l’ab- domen à peine rembruni vers l’anus. Le dessous du corps est couvert de longs poils brunâtres peu serrés, et la ponctuation sur Je métathorax peu distincte. Enfin les espèces indiennes sans taches sur les élytres ou presqu’ unicolores, sont: Scymnus saciformis, moitié plus petit que notre Sc. minimus , dont il a la forme allongée et à l’excep- tion des parties de la bouche, des antennes, de la tête, de la partie antérieure du corselet, de l’abdomen, et des pattes qui sont d’un testacé clair et de l’extré- mité des élytres qui est un peu rembrunie. La pu- bescence du dessus est épaisse et blanchâtre, la ponc- tuation du dessous insensible et le métathorax luisant et glabre. Les cinq dernières espèces m’ont été en- voyées par M. Nietner de Colombo sur l’île Ceylan. Scymnus ceylonicus, d’un testacé roussâtre unicolore comme notre Sc. abietis, mais quatre fois plus petit, et proportionellement plus court et plus arrondi, la ponc- tuation du dessus est moins serrée, la pubescence plus longue, — Des Montagnes de Nura Ellia sur file Ceylan. Sacium uni fascial uni , oblongum, sub ovatum, depressum, ni— iidum, glabrüm , nigrum; thorace , fuscia postica elytrorum pedi- busque rufo-testaceis. Long. 1/2 1. — lat. !/4 I. 122 Forme de notre Sac . pusillum , mais plus petit, avec un corselet plus allongé et une large bande tes- j tacée sur la partie postérieure des élytres. Birrna. Une seconde espèce un peu plus petite du môme ] pays se distingue du précédent par une couleur gé- nérale plus brunâtre et par une seconde bande trans- versale, testacée placée sur la partie antérieure des élytres près de la base qui est brune. Elle porte le nom de Sacium bifasciatum m. Une troisième espèce des memes localités a la ; taille du Sac. unifasciatum , mais une forme moins ova- laire et plus atténuée postérieurement. Tout le dessus est couvert d’une pubescence velutineuse; la couleur est un testacé brunâtre, plus foncée sur la moitié an- térieure des élytres et le dessous du corps. Je l’ai nommé Sacium indicum. Une quatrième espèce également des Indes ori- entales atteint presque la taille du Sac pusillum , mais présente une forme plus étroite, plus allongée, plus parallèle et moins déprimée. Le corselet est plus court, la couleur générale un testacé roussâtre, très I étroitement rembrunie sur la suture et les marges des ; élytres. Je l’ai nommée Sacium conveæiusculum. Remarque. Au moment que ces feuilles s’im- i primaient, je viens de recevoir une nouvelle envoie de M. Nietner, avec un bon nombre d’espèces intéressantes, entre autres le mâle de la Myrmecospectra Nietneri, qui se distingue de la femelle que j’ai décrite par les an- tennes, dont le premier article est en forme de poire et le second très fortement dilaté, presque carré, déprimé, ! lamelliforme et au moins six fois plus large que le 3:ième. 123 Sur les Collections Coléoptèrologiques de Linné et de Fabricius par V. de Motschulsky (Continuation.) VII. SILPHALES 1 , SlLPHIDES Necrophorus F1 2) Scarabaeus Raj., Süpha L., Dermestes Geoffr., Entaphia Kirby. germanicus L . . Eur. 1) Parmi les Carabiques nommés par Fabricius et énumérés plus haut, il faut retrancher la Drypta emarginata, parce que, comme le remarque très judicieusement M. le D:r Schaum, elle a été décrite antérieurement par Rossi sous le nom de Carabus bidentatus. Quant au Carabus Teutonus Schrank, que M. Wollaston Ins. Mad. 59 substitue au Car.vaporariorumF., ,c’est au dernier de ces noms qu’est due la priorité parce qu’il a été décrit en 1775 dans la Syst. Eut.. de Fabricius p. 247, N. 61. Par une faute d’inattention, j’avais placé dans les Cercyon de Fabri- cius un fimetarium, au lieu du minutum, qui se trouve mentionné dans la remarque au bas de la page, comme étant un Phalacride, je prie donc de placer le premier de ces noms dans la remarque au lieu du minutus et celui-ci dans les Cercyon. Mes lecteurs l’auront probablement déjà fait, sans cette démonstration. Quant au Sphaer. stercoreum F., je ne puis me ranger de l’opinion d’Erichson, qui le considère comme étant un Pha- lacride, vû que Fabricius l’a pris sous la bouse aux environs de Kiel et que Linné lui-même dit qu’il se rencontre dans de pareilles conditions; il ne peut donc être qu’un Cercyon. 2) Des autres Necrophorus de Fabricius, le N. grandis F. a été dé- 124 humator Eur. temp. vespillo L Eur. D’après le type conservé dans la Col. de Linné, à Londres, ce n’est pas du tout l’espèce que nous avons généralement comme telle dans nos collections, mais ayant les jambes posté- rieures droites elle correspond au N. ruspator Er. mediatus . . . marginatus . velutinus . . mortuorum . . . . Carolina. . . . Am. bor. . . . Carolina. . . Germ. Necrodes Wilkin. Silpha L. F. Er. Lacord. Necrodes Leach. littoralis L, ... Eur. Dans la Col. de Linné c’est un exemplaire de grande taille avec les cuisses pos- térieures renflées (N. clavipes Sulz.) qui porte ce nom. surinamensis . . . Am. mer. & b or. rugosus L. . , lapponicus . opacus L. . , Oiceoptoma Leach. Silpha L. F. Er. Lacord. . . . Eur. . . . Lapp. . . . Eur. Silpha L. F. *) Peltis Geoffr. obscura L. . . . . Eur. crit antérieurement par Olivier sous le nom de N. americanus et le N. vespillo F. en 1710 dans Raja Hist. Ins. sous le nom de Scarabeus foetidus. 1) D’après la Col. de Linné ses Silpha bimaculata, bipustulata, rufi- pes, colon, depressa, grisea, aestiva et pedicularia sont des Nitidulaires; 125 micans Cap. b. s p. lunata Austria. reticulata Germ. Dendroxena Silpha L. F. Er. Lacord. quadripunctata L. Eur. Motsch. Oiceoptoma Leach. Phosphuga Leach. Silpha L. F. Er. Lacord. air ata L. .... Eur. Ptomophagus Enoch. Catops F., Helops Panz. sericeus Eur. Choleva Latr. Cistela F., Luperus Frohlich, Catops Payk. Er. angustata Eur. S. A pustulala un Ips: S . seminulum un Agathidium; S. agaricina une Sca- phisoma; S. sabulosa un Opatrum ; S. reticulata un Bolitophagus; S. aqua - tica un Helophorus, S. fusca un l.yctus; S. testacea un Cyphon; S. atomaria un Olibrus; S. ferruginea, grossa et oblonga des Peltides; S. russica un Triplax; S. indica un Engis d'après M. Hope; S. scabra un Trox et S. suc - cincta une Lycoperdina, les deux dernières manquent dans la Collection. Pour les Silpha de Fabncius, d’après les Col. de Kiel et de Copen- hague, il faut remarquer: Silpha livida F. = Necrodes littoralis L.; S. ame- ricana F. a été décrite antérieurement par Catesby, sous le nom de Blatta peltata; S. laevicollis, pedemontana , inaequalis, laevigata, sinuata et limbata F. décrites antérieurement sous les mêmes noms par Olivier; S. lunata F. décrite antérieurement aussi par Olivier et sous le nom de Silpha punctu - lata; S. dentata F. appartient aux Peltides; S. undata F. est d’après Schôn- herr — Lilargus fasciatus ; S. minuta F. un Staphilinite. 126 Catops Payk. l) Hydrophilus F., Catops F. picipes Eur. mono Eur. Sphaerites Duft. Hister F. glabratus Eur. 2, Anisotomides Anisotoma Knoch. 2) ferruginea . . . . Eur. Volvoxis Kugelan. Anisotoma F., Liodes Er. humer alis .... Eur. Agathidium 111. Silpha L. , Anisotoma F. seminulum L. . . Eur. nigripennis .... Eur. 1) Des autres Catops de Fal ricins le Catops agilis est à rayer, parce que ce nom avait été employé antérieurement par llliger pour une autre espèce du même genre; C. flavipes F. est d’après la Col. de Kiel une Cis- tela; C. rufescens F. d’après la Col. de Copenhague un Cyphon; C. vittatus F. une Lycoperdina ; enfin la Cistela agilis F,, qui est une Choleva différente de la Ch. ungustata, a été décrite antérieurement par Latreille sous le nom de Choleva oblonga. 2) Des autres Anisotoma de Fabricius, VA. seminulum F. est d’après la Col. de Kiel CAbraeus ou Acritus minutas 3 dans celle de Copenhague un Cyllidium , dans celle de Banks un Olïbrus; A. abdominalis F. a été décrite antérieurement par Kugelan comme Volvoxis glabra; .4. bicolor F. est un Phalacrus; A. nigripennis un Agathidium et A. globus un Amphicyliis. 127 Amphicyllis Er. Anisotoma F. globus Eur. VIII. TRICHOPTILIENS Acratrichis Motsch. *) Chrysomela L., Ptilium Gyll., Trichopteryx Kerby Steph. minutissima L. . . Suecia. L’exemplaire type manque dans la Col. de Linné, mais sa description dans la Syst. Nat. ed Gmelin p. 1673 N. 15 le rap- porte indubitablement à ce genre, et notamment au Trichopt. sericans Gillmeister. 1) M. Haliday a tenu en 1855 une longue péroraison, dans une ses- sion de Dublin University Zoological Association, contre la substitution du nom Acratrichis Motsch. à celui de Trichopteryx Kirby, avançant que la I priorité de ce dernier nom pour un genre de Lépidoptère par Hübner, j n’avait, pas plus de conséquence que les ” Darths ”, "Waves" et ” carpets ” de l’Aureliane anglaise. Je ne connais pas cette fameuse Aureliane anglaise, | mais, ce que je connais, c’est que le genre Trichopteryx Hübner a été très arbitrairement retranché par Treitschke, et ensuite restitué par Curtis sous un nouveau nom, procédé extrêmement commode il est vrai, mais qui pourrait, avec le même droit, servir à éluder tous les genres de Linné et de Fabricius qui ne sont nullement mieux caractérisés que le Trichop- teryx Hübner. — Mais ce que M. Haliday parait ne pas connaitre c’est, que Kirby lui-même avait déjà, treize ans avant, employé un pareil nom (Trichoptera) pour un genre de Phryganides, et si l’entomologiste irlandais s’était donné la peine de lire dans le Bull de Moscou 1849 p. 26, les raisons qui me déterminèrent à éluder le nom Trichopteryx, il aurait pu se convaincre que ce n’est pas le seul double-emploi qui existe, car il y a aussi un genre de Diptère, un genre de poissons et même des plantes antérieurement décrites, comme: Trichoptera, Trichopterus et Trichopteris. M. Haliday me pardonnera j’espère si je doute du grand avantage qu’il y aurait pour la science d’avoir dans une même Faune une Trichoptera, un Trichopterus, un Trichopteris, un Trichopteryx, des Trichopt ery a et des Trichépterygia qui tous existent et qu’il faudrait en conséquence conserver? 128 IX. SCAPHIDILES1) B a t o c e r a E r. Scaphidium F. concolor Am. b or. Scaphisoma L e a c li. Silpha L., Scaphium F. agaricinum L. . . Eur. X. P H A L A C R 1 D E S 2) OU brus Er. Dermcstes L., Silpha L., Sphaeridium F., Tetratoma Hrbst. atomarius L . . . Helvetia. D’après la Col. de Linné il correspond à l'Olibrus piceus Koch. bicolor Halae Sax. aeneus Germ. seminulum .... Eur. Angl. Dans la Col. de Banks le type correspond à l’Olibrus achillae Marsh. eustatius L. . . . Lithocrus Er. Sphaeridium F. testaceus Am. mer. ins. S:t Thomas. 1) Des Scaphidium de Fabricius; les Sc. U maculatum, 4 pustulalum el immaculatum ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms. 2) Sphaeridium fimelarium F. est. d’après la Col. Banks, un PhalacrüS corruscus , mais il y a là une confusion d’habitat et le nom de Fabricius ne saurait être appliqué à un insecte, qui vit sur les fleurs, tandis que le Byrrhus minutus F. paraît se rapporter effectivement à ce Phulucrus, mais je n’ai pas vu le type. 129 XI. NITIDULAIRES 1, Brachyptèrides Cercus Latr. Dermestes L., Cateretes Hrbst, Anomaeocerus Schuckard. pedimlarius L. . . Germ. Brachypterus Kugel. Dermestes F., Cateretes Hrbst, Cercus Latr. urticae Germ. 2, Carpophilides Carpophilus Leach. Dermestes L. De Geer, Nilidula F., Cateretes Heer. bimaculatus L. . . Barbaria. D’après la Col. de Linné, il parait être le même que le Carpo. distigma Klug. hemipterus L. . . Surinam. humeralis Gap. b. Sp. Ecnomorphus Motsch. 1858. Nitudila F., Ips Duft.. Carpophilus Er. seœpustulatus . . . Germ. Colastus Er. Nitidula F., Cercus Say*. ruptus ...... Am. mer. macroptera .... Am. mer. 9 130 Conotelus Er. Stenus F. conicus Am. m. spissicornis . . . . Am. m. 2, Nitidulides Epurea Er. Silpha L., Nitidula F. Eur. Eur. bor. Germ. Nitidula F. J) Silpha L. bipustulata L. . . Eur. 4 pustulata . . . Germ. aestiva L. . . obsoleta . . . clecemgultata . 1) Les autres Nitidula de Fabricius se répartissent ainsi d’après les types dans les Collections de cet auteur: N. punctata F. est un Trogosi- taire; N. fasciata F. et N. litura F. sont des Coccinellides. N. imperialis, JV. strigata et N. ferruginea F. des Ipides, N. bicolor F., un Triphyllus pun- ctalus ; N. cadaverin F., dimidiata F. et quadrata F , appartiennent toutes les trois au Carpophilus hemipterus L. , auquel , d’après Erichson, doit aussi être rangé le Stenus ficus F., que je n’ai pas pu retrouver dans les Col- lections; N. truncata F. est d’après un type dans la Col. de Copenhague une variété du Cercus pedicularius L-; N. varia F = Soronia grisea L.; JV. sordida F — Omosita depressa L.; JV. haemorhoidalis F z=z Omosita colon L.; JV. aenea F = Meligethes pedicularis L.; JV. viridescens F = Meligethes psyl- lius L.; les JV. obscura. abbreviata, marginata, strigata, flexuosa, limbata , haemorhoidalis, aenea, viridescens et rufipes doivent être rayées, ayant été décrites antérieurement sous les mêmes noms par Olivier; cette dernière n est cependant pas identique avec l’espèce du même nom décrite par Linné. — JV. limbata paraît aussi d’après un type dans la Col. de Copen- hague, différer de l’espèce décrite sous ce nom par Erichson, et corres- pondre à sa Epurea dehta. lei grisea L, . . Soronia Er. Silpha L., Nitidula F. . . . Eur. quadrinotata Ipidia Er. Ips . F. . . . Eur. m. Psilotus Fisch. v. Waldh. cornutus . . Nitidula F. . . Am. mer. colon L. . . , depressa L. . discoides . . . Omosita Er. Silpha L., Nitidula F. Gyll. . . . Eur. . . Eur. . . . Angl. Germ. grossa . . . . pallida . . . . Phelonia Er. Nitidula F. . . Am. sept. Carolina. Pria Kirby. Nitidula F. Gyll. . . Ind. or. D’après des types dans les Col. de Copenhague et de Kiel, elle paraît ap- partenir à ce genre, étant très voisine de notre Pria dulcamare, mais un peu plus petite. 132 Meligethes Stephens. Silpha L., Dermesles L., Sphaeridium F., 01., Nilidula F. Gyll., Strongylus Hrbst. Laporte. rufipes L Eur. Dans la Col. de Linné et dans celle de Banks c’est notre grand Meligethes ver- dâtre à pattes rousses, qui paraît correspondre au Mel. lumbaris Er. pedicularis L. . . Eur. D’après le type dans la Col. de Linné c’est une espèce d’un noir verdâtre, de moyenne taille, avec les antennes et les pattes foncées, qui correspond au Mel. aeneus de nos collections, surtout à la variété fusco-lestacea men- tionnée par Erichson. psyllius L Eur. Le type dans la Col. de Linné correspond au M. viridescens de nos collections. pulicarius a) L. . Eur. D’après un exemplaire du Sphae- ridium pulicarium F., dans la Col. de Copenhague, c’est le Meligethes rufipes Gyll. Er., qui est plus petit que le Mel. rufipes Linné et présente des pattes plus foncées. Hebascus Er. Sphaeridium F. anale Am. mer. 1) Le type du Dermestes pulicarius L. dans sa Collection n'est pas du tout un Nitidulaire, mais le Cerylon histeroides, ce qui ne correspond nullement avec la description de ce savant, qui dit expressément: helytris abbreviatis” , mais dans la Col. de Banks il y a sous ce nom un véritable Meligethes qui correspond au Mel. pulicarius de Fabricius. 188 Pocadius Er. Nitidula F., Strongylus Hrbst, Cychramnus Heer. ferrugineus .... Anglia. 3, Cychramides Gamptodes Er. nitidulus Am. mer. Camptosomus Mo tse h. Sphaeridium E., Camptodes Er. obscur us Am. mer. flavus Am. mer. D’après un type dans la Col. de Copenhague, appartient à ce genre 1). Cychramnus Kugel. Sphaeridium F., Strongylus Hrbst., Campta Kirby, Nitidu la Gy 11. colon L. ..... Eur. D’après la description de Linné il paraît correspondre au Cychram. fungicola Heer. 4, Ipides Cryptarcha Schuckard. Sphaeridium F., Nitidula F., Strongylus Hrbst. Sturm. rufipes Am. mer. Le type conservé dans la Col. de Copenhague paraît appartenir à ce genre. 1) Sphaeridium dytiscoides F. appartient également au genre Camp- tosomus, mais il a été décrit, antérieurement et sous le meme nom par Olivier; Sphaeridium colon F., appartient d’après Erichson au Cychramnus 4 punctalus Herbst. , Sphaeridium luteum F., également un Cychramnus, a été décrit antérieurement et comme Nitidula lutea par Olivier. 134 strigata Hal. Sax. imperialis .... Germ. Ips F. l) Dermestes L., Silpha L., De Geer. quadripustulata L. Eur. Pityophagus Scliuck. Dermestes L. ferrugineus L. . . Eur. 5, Riiizopiiagides Rhizophagus Herbst. Dermestes L., Lyctus F., Colydium F., Ips 01., Synchita Duft. fenestralis L. . , . Eur. D’après le type dans la Col. de Linné c’est le Rhiz. parvulus Gyll. nitidulus Germ. depressus Dresdae. politus Eur. bipustulatus . . . Hal. Sax. 1) Les Ips de Fabricius d’après les types dans les Col. de Copen- hague et de Kiel sont: Ips guttata F., I. grandis F., I. abbreviata F., I. sinuata F., I. collaris F., I. nigricornis F., /. fasciata F., I. bipustulata tous des Erotyliens; I. dorsalis une Phaleria cadaverina; I. U notata une Ipidia ; I. punctata un Triphyllus; I. bifasciata un Litargus; I. 6 puslulata un Mycetophagus ; I. haemorhoidalis une Iloplocephala; I. pallida un Cryplo- phagide; L ferruginea un exemplaire frais de couleur jaune de Triplaxrus- sica, 1. 4 guttata a été décrite antérieurement et sous le même nom par Olivier; /. bipunctata F. manque. 185 XII. TROGOSITA IRES t, Trogositides Nemosoma Latr. Dermestes L., Colydium Hrbst. elongata L. . . . Eur. Temnochila Er. Trogosita F. 01. 111. metallica Am. mer M e 1 a m b î a E r. Trogosita F. 01. gigas Guinea. Trogosita 01. *) Tenebrio L. mauritanica L. . . Algiria. D’après le type dans la Col. de Linné, c’est une espèce plus allongée et plus grande que la Tr. barbara L. (Tr. caraboides F.) barbara L Mauritania. Dans la Col. de Linné, il se trouve sous ce nom la véritable Tr. cara - 1) Parmi les1 Trogosita de Fabricius, les Tr. coerulea, aenea et vi- res cens ont été décrites antérieurement et sous les mêmes noms par Oli- vier; Tr. refusa et Tr. vacca F. sont des Uloma ; Tr. varia d’après la Col. de Copenhague une Gymnochila; Tr. picipes F. d’après la Col. de Kiel un Boros elongatus; Tr. Ihoracica F. un Bius; Tr. elongata F. et bicolor F. d’après la même Col. des Languria; Tr. calcar du genre Calcar; Tr. tau- rus et quadricornis des Toxicum; Tr. femorata F. un lphthinus; Tr. sulcata F. un Aulonium; Tr. ferruginea F. une Stene ; Tr. cornuta F. un Gnatlioce- rus; Tr. mandibularis F. un Prostomis; Tr. bidens F., maxillosa F. et Tr. fi- liforme n’ont pas pu être retrouvées. 136 boides F.; tandis que le Tenebrio caraboides L., qui manque clans la Col. et qui d’après la descrip- tion, ayant les élytres carénées et point d’ailes, paraît être tout-à-fait différent. bipustulata . . . . Am. mer. quadriguttata . . . Am. mer. 2, Gymnochilides Gymnochila K lu g. Trogosita F., Gray. varia Guinea. Le type dans la Col. de Co- penhague, paraît être un très grand exemplaire de la Gymn. vestita Klug. Anacypta 111. Nitidula F., Acrops Dalman. punctata Sumatra. 3, Peltides Ostoma Laichart. Silpha L., Cassida 01., Peltis F., Peltidion Enc. Méth. grossa L Eur. ferruginea L. . . Eur. Peltis Kugel. Cassida L., Silpha L. F. oblonga L Eur. Peltidea Motsch Silpha F., Hispa Thunb., Peltis Gy 11. .... Eur. dentata 187 Thymalus Latr. Peltis F., III. Sch. limbatus Saxonia. XIII. COLYDIENS 1 , Synchitides 3) Sarrotrium 111. Hispa L., Dermestes L., Tenebrio De Geer, Orthocerus Latr. clavicorne L. . . . Eur. Dans la Col. de Linné se trouve à côté de cette espèce un autre exemplaire, qui porte le nom de Hispa mutica. Ditoma Hrbst. 111.1 2) Lyctus F., Ips 01.. Monotoma Pz., Bitoma Hrbst. obscura Am. mer. D’après le type dans la Col. de Copenhague, c’est une espèce un peu plus petite que notre crenata et de couleur noirâtre. Synchita Hellw. Lyctus F., Elephorus F., Cerylon Latr., Monotoma Hrbst. juglandis Eur. D’après un type dans la Col. de Kiel, ÏElophorus humeralis F., appartient à cette espèce. 1) Aux Synchitides appartiennent encore, les espèces suivantes dé- crites par Fabricius: Dermestes (Pristoderus HopeJ scaber F., Dermestes (Hybosoma Motsch.) limbatus F. et Opatrum ( Trachypholis Er.) hispidum F., dont les deux premiers ont été décrits antérieurement et sous les mêmes noms par Olivier et le dernier par Weber. — Lyctus rufipennis F. est d’après la Col. de Kiel une Ditoma crenata 01. à élytres entièrement rousses. 2) Lyctus (Ditoma) crenatus F., a été décrit antérieurement par Oli- vier comme Ips. picipes. 138 2 , COLYDIIDES A ul o ni uni Er. Trogosita F., Colydium Hrbst. , Ips 01. bidentatum . . . . Am. b or. Colydium F.1 2) Ips 01., Synchita Hellw. filiforme Eur. ruficorne Am. mer. D’après le type dans la Col. de Copenhague, il paraît appartenir à ce genre. Nematidium Er. Colydium F. cylindricum . . . Am. mer. 3, Botiiriderides 3) Sosylus Er. Colydium F. rufipes Am. mer. striatus Am. mer. 1) Trogosita (Aulonlum) sulcala F. , a été décrite antérieurement par Olivier comme Ips sulcata. 2) Les autres Colydium de Fabricius sont: Col. retusum F. un Pas- sandride; Col. bicolor F. une variété de V Auloninm sulcatum 01.; Col. stria- tim et rufipes F. d’après la Col. de Copenhague des Bolhriderides; Col. erythrocephalum F. — Rhizophagus nitidulus ; Col. rufum paraît être VAnom- matus 12 striatus; Col. sulcatum et frumentarium des Silvanus; Col. cylin- dricum F. un Nematidium ; Col. elongatum F. a été décrit antérieurement par Olivier sous le nom d’Ips linearis. 3) Aux Bothriderides appartient encore le Lyctus (Bothrideres Dej.j contractus F,, et aux Pycnomerides le Lyctus (Pycnomerus Er.j terebrans F., qui tous deux ont été décrits antérieurement par Olivier comme Ips 139 4, Pycnomerides Pycnomorphus Motsch. Lyctus F., Pycnomerus Er. haematodes .... Am, b or. 5, Cerylonides Cerylon Latr. Lyctus F., Synchita Duft , Rhyzophagus Hrbst Corticaria March. histeroides . . . . Eur. XIV. Rhysodides Rhysodes 111. Cucujus F. sulcatus Croatia. XV. G U G U J I P E S 1 , Passandrides Hectarthrum Newm. Cucujus F., Passandra Laporte. gigas , Guinea. héros Ind. or., est le même que le Red. hrevifossum Newm. rufipennis . . . . Ind. or. contracta et Ips lerebrans. Le type du Lyctus terébrans F. dans la Col, de Kiel, appartient du reste à un tout autre genre VOxylaemus Er., tandis que dans la Col. de Copenhague il y a sous ce nom un Cerylon histeroides fraîchement éclos. 140 Catogenus Westw. Cucujus F., Isonotus Pcrty. rufus Am. b or. Ancistra Er. Colydium F., Prionophora Weslw. retusum Sumatra. Prostomis Latr. Trogosita F., Megagnathus Megerl. mandibularis . . . Eur. Pomerania. 2, Cucujides Cucujus F. !) Cantharis L. sanguinolentus L. Russia. Je n’ai pas trouvé l’exemplaire type dans la Col. de Linné, mais je crois que c’est plutôt au C. haematodes Er., qu’au C. depressus F. qu’il faut la rapporter, parce que ce dernier est extrêmement rare en Russie, tandis que le pre- mier est assez commun. depressus Germ. 2, Laemophloeides 2) Passalus F., Broutes F., Cucujus T. 01. Say, Vleiota Latr. monilis Germ. 1) Les autres Cucujus de Fabricius sont: Cuc. gigas, héros , rufi- pennis et rufus des Passandrides; Cuc. sulcatus un Rhysodide, Cuc. rufipes un Carabide; Cuc. maxillosus et spinosus des Staphilinites ; Cuc. dermes - toides un Pediacus; Cuc. muticus, monilis et minutus des Laemophlaeus ; Cuc. oblongus F. et planus F. n’ont pas pu être retrouvés dans les Collections. 1) Les Laemophlaeus ayant des antennes grêles, sans massue dis- tincte et les tarses bétéroméres chez les mâles, ne peuvent être compris 141 muticus Gerra. testaceus . . . . . Eur. minutus (Passalus) Am. mer. Porto -Rico. Un peu plus allongé que le L. minimus. minimus (Brontes) Am. mer. D’après le type dans la Col. de Kiel, il paraît identique avec le L. pusil- lus S ch. *) 3, Brontides Brontes F. 2) Cerambyx L., Cucujus F., Scarites F., Uleiota Latr. planatus L. . . . Eur. dubius Am. b or. arabs (Scarites) . Orient, D’après le type dans la Col. de Kiel, c’est une espèce plus petite que notre B. planatus. Dendrophagus Schônh. Pytho F. ! castaneus Germ. Le type dans la Col. de Kiel correspond au Dendr. crenatus Payk. 4 , Silvanides Pediacus Schuckard. Cucujus F., Biophloeus Dej. dermestoides . . . Eur. ' K avec les Silvanides, comme l’a fait M. Lacordaire, et il me paraît plus con- I venable de les séparer, et placer comme tribu particulière après les Cucujides. 1) Aux Laemophlaeus appartient encore le Cucujus minutus F., mais il a été décrit antérieurement par Olivier comme Cuc. americanus. 2) Les autres Brontes de Fabricius sont: Br. fiavipes F. et pallens F. d’après la Col. de Kiel des variétés du Br. planatus L.; Br. testaceus F. et minimus F. des Laemophlaeus. 142 Silvanus Latr. l) Tenebrio L., Dermestes L. F., Colydium F., Lyctus E., Ips 01., Leptus Duft. surinamensis L. . Am. mer. Eur. Les types des Tene- brio cursor L., Scarites cursor F. et Colydium fru- mentarium F. dans les Col. de Linné et de Kiel, appartiennent à cette espèce. bidentatus .... Eur. D’après la Col. de Kiel, le Col. sulcatum F. est synonyme de cette espèce. dentatus Am. mer. brunneus Am. mer. D’après le type conservé dans la Col. de Kiel, c’est le Silv. advena Kunze. Psammoecus B o u d i e r. Dermestes F., Anthicus F., Latridius Hrbst., Crypta Sturm. bipunctatus .... Eur. XVI. CRYPTOPHAGIDES2) Antherophagus Knoch. Tenebrio L., Mycethophagus F., Ips 01., Tenebrio Hrbst. pallens L Eur. bor. Le type dans la Col. de Linné correspond au Crypt. pallens Gyll. nigricornis .... Hal. Sax. 1) Au genre Silvanus appartiennent encore Dermestes unidentatus F. et 6 dentatus F. , dont le premier a été décrit antérieurement par Olivier, comme Ips unidentata, et le second est le même que le Silv. surinamensis L. 2) M. Lacordaire place dans les Cryptophagides les Telmatophilus , dont le Dermestes obscurus F. est d’après la Col. de Kiel une espèce (caricis), mais je crois à tort, et il serait plus convenable de les mettre à la fin des Dasytides , après Amauronia. 143 Cryptophagus Knoch. Dermestes L. F., Kateretes Hrbst. scanicus L. . . . Eur. lycopordi Germ. crenatus Hafnia. Les types dans les Col. de Kiel et de Copenhague correspondent au Crypt. acutangulus G y 11. Paramecosoma Curtis. Dermestes F., Latridius Hrbst. cellaris Eur. bor. Dans la Col. de Kiel, il y a sous ce nom la Paramecosoma melanocephala Hrbst. A to maria Kirby. Dermestes F., Cryptophagus Gy 11., Corticaria Marsh. fimetarii Germ. XVII. MYCETOPHAG1DES1) 1 , Mycetophagiens Mycetophagus Hellw. 2) Car abus L., Chrysomela L., Ips F., Dircaea F., Silphoides Hrbst., Boletaria Marsh. quadripustulatus L. Eur. 1) M. Lacordaire place après les Cryptophagides, les Lathridiens; je crois qu’il faudrait les faire suivre après les Paratenetes, Opitiopalpus et Corynetes des Clerides, avec lesquels les Corticaria présentent beaucoup de rapprochements. 2) Les autres Mycetophagus de Fabricius d’après les Col. de Kiel et de Copenhague, sont: Myc. fasciatus F., hipustulatus F. et maculatus F. des Phyletus; Myc. janus F., ellypticus F., fasciatus (Am. mer.), bicolor F., picicornis F., rufipes F., flavipes F. et metallicus F. des Diaperides; Myc. 144 piceus Germ. decempunctatus . . Russia. atomarius . . . . Hal. Sax. multipunctatus . . Suecia. populi Germ. Myeetoxides Motsch. x) Mycetophagus F. Er. fulvicollis Germ, T r i p h y 1 1 u s Megerl. Dermestes F., Ips F., Nitidula F., Silpha Marsh., Cryp~ tophagus Hrbst., Typhaea Steph. punctatus Germ. suturalis Austria. Lit argus Er. Mycetophagus F., Ips F., En gis F., Cryptophagus Hrbst. bifasciatus .... Hal. Sax. Le type de l'Engis lunata F. dans la Col. de Kiel appartient à cette espèce. glabratus F. = Heterophaga chrysomelina; Myc. testaceus F. = Pentaphyllus; Myc. dermestoides F. = Eustropus; Myc. castaneus F. = Agyrtes; Myc. sinua- tus F . — Litargus bifasciatus; Myc. lunaris F. = Myc. piceus F.; Myc. hume- ralis F. un genre nouveau, mais l’exemplaire est trop mauvais pour être déterminé; Myc. nigricornis = Antherophagus ; Myc. varius et nigrita de Y Am. mer. et des Indes or., n’ont pu être retrouvés. 1) Le genre Myeetoxides diffère des autres Mycetophagus par les yeux non transversaux, les antennes plus longues que la tête et le cor- selet réunis, les six derniers articles forment une massue peu élargie; base du corselet plus étroite que les élytres, côtés latéraux fortement denticulés en scie; élytres marquées de stries fortement ponctuées, et tout le corps recouvert de longs poils élevés et peu serrés. 145 Typhaea Kir b y. Dermestes L., Marsh. Mycetophagus Gy 11. fumata L Eur. D’après la Col. de Kiel, le Der- mestes testaceus F. est un exemplaire fraîchement éclos de cette espèce. Diphyllus Dej. Er. Dermestes F., Nitidula 01., Silpha Marsh., Bitoma Gyll., Biphyllus Dej. lunatus Eur. XVIII. BYTURIDES1) B y tu rus L a t r. Silpha L.. Dermestes F., Trixagus Kug. fumatus L Eur. tomeniosus . . . . Eur. XIX. D E R M E S T I N S 1, Dermestides Dermestes L. 2) lardarius L. . . . Eur. 1) La brièveté du 4:iôme article des tarses, la dilatation bilobée et l’appendiculation des articles 2 8c 3, les crochets fortement unidentés, les mandibules denticulées 8cc. me paraissent être des caractères suffisam- ment importants, pour justifier la constitution d’une famille séparée. 2) Les autres dermestes de Linné, d’après sa Collection, sont: D. cfjpucinus, muricatus, typographus , chalcographus, micrographus, poligraphus, piniperda et domesticus, tous Xylophages; D. elongatus L. — Nemosoma; D. violaceus L. ~ Corynetes; D. niger et hirtus L. des Dasytides; D. melano- cephulus et scaraboides L des Sphaeridit.es; D. pedicularius, pulicnrius, psyllius, colon, hemipterus, fenestralis et ferrugineus L. des Nilidulaires ; D. surinamensis L. un Cucujipes: D. eustalius !.. d’après H<»pe un Phala- eride; D. scanicus L. un Cryptophagide; I). fumatus L. un Mycetophagide; ü. paniceus L. un Anobide. 10 146 murinus L Eur. felinus Terra Yan Dim. D’après le type dans la Col. de Banks, c’est un vrai Dermestes, très voisin du Demi. Fritschii Kug. hirticollis Bar baria. bicolor Germ. Attagenus Latr. Dermestes L, Mcgatoma Guérin, Sa y. pellio L Eur. megatoma . . . . Germ. vigintiguttatus . . Haï. Sax. tigrinus Italia. C’est l'Attag. pulcher décrit par Falderman dans la Fauna Transcaucasica. verbasci L Eur. m. Dans la Col. de Linné il y a sous le nom de B yrrhus verbasci L., le Dermestes (Attagenus) trifasciatus 01. F. Aethriostoma Motsch. 1858. Anthrenus F., Attagenus Er. gloriosae Ind. or. D’après le type dans la Col. de Copenhague c’est un insecte plus court que les Attagenus , appartenant à un genre chez lequel la massue est arrondie et petite dans les deux sexes, avec le 3:ième article des antennes court. Les Dermestes de Fabricius, qui n’appartiennent plus aux Dermes- tins, sont d’après les Col. de Kiel et de Copenhague: D. lycopordi, flme- tarius, cellaris et crenalus F. des Cryptopliagides; D. bipunctutus F. = Psammoecus ; D. fumatus F. = Typhaea; D tomentosus F. — Byturus; D. fusais et variabilis F. des Cissides; D. fenestratus F. = Corticaria ; l). pedicularius, ur- ticae , bracbypterus, et bipuslulalus F. des Nitidulaires; D. adstrictor T. — Trixa- yus: D. suluralis, lunatus et testaceus F. des Mycephagides; f). chinensis F. un Xylelinus; D. scnber et limbutus F. des Colydiens; D. scanicus F. = Dacna hume - ralis ; J), minutus — Mycelnea; D. obscurus F. un Telmulophilus ; D. uniden- tatus , bidentatus et sexdentatus des Silvanus; restent douteux: f). frontalis F. et D. subterraneus F., qui d’après Hope seraient des Cryptopliagides. 147 Megatoma Hrbst. Dermestes L. F. undata L Eur. Hadrotoma Er. Dermestes F., Globicornis Latr. nigripes Hal. Sax. Macropion Hope. Anthrenus F., Trogoderma Lacord. serraticornis . . . Am. mer. Ins. S:t Crucis. L’ Anthrenus denticornis F. est, d;après le type dans la Col. de Copenhague, la femelle du Macr. serraticornis. Trogoderma Latr. Anthrenus F., Dermestes 111. elongatula .... Austria. Tiresias Steph. Dermestes F.. Anthrenus Hrbst,, Megatoma Latr. serra Suec. austr. 2, Anthrenides Anthrenus Geoffr. Dermestes L. De Geer, Byrrhus L. museorum L. . . . Eur. La remarque faite par Linné à 1) Les autres Anthrenus de Fabricius sont: Anth. elongatulus, glo - rîosae, serricornis et denticornis F. des Dermestides; Anth. museorum F. et histrio F. d’après les Col. de Kiel et de Copenhague synonymes avec l'Anth. ver bas ci F., qui a été décrit antérieurement par Olivier sous le nom d’Anthr. fuscus; Anthr. varias F. a été également décrit antérieurement 148 la fin de la description de son B. muscorum, ou il dit: ” Habitat in Museis ”, met hors de doute, que c’est bien l’espèce, qui fait souvent la désolation des entomologistes, et non le verbasci F., qui est ordinairement plus petit et se rencontre sur les fleurs. Les types dans la Col. de Linné justifient aussi cette opinion, mais il s’y trouve en com- pagnie de FAnthr. verbasci F. scrophulariae L. . Eur. va gus L Suecia. Cry ptorhapalum G uer. Anthrenus F. rnaculalum . . . . Am. m. O rp h il us Er. Anthrenus F. glabratus Auslria. T r i n o d e s L a t r. Anthrenus F., Syncalypta Melsheimer. hirtus Germ. XX. BYRRHLENS 1 , Byrrihdes Byrrhus L. !) pilula L Eur. par Olivier comme Anthr. verbasci; de même que l'Anthr. pimpineltae F , décrit par Geoffroy et Olivier bien avant Fabricius; l’Anthr. pvbescens F, n’a pu être retrouvé. t) Le Byrrhus vagus L. est d’après Hope un Anthrenus, et la descrip- tion convient assez bien à l’Anthr. verbasci 01. F. (museorum Er.) Austria. Germ. 149 gigas . murinus Pedilophorus Steffanv. Byrrhus F., Morychus Er. aeneus Eur. b or. 2, Chelonariides Chelonarium F atrum Am. mer. punctatum .... Am. mer. XXI. HISTERIENS1) 1 , Hololeptides Hololepta F. Hister F. plana Helvetia. Leionota De Mar seul Hister F., Platysoma Er. quadridentatus . . Am. mer. Fabricius indique l’Amé- Les autres Byrrhus de Fabricius sont: Byrrhus albopunctatus , Dia- nae et nter F. variétés des B.pilula L., B. fasciatus 01. et B. dorsalis 01.; Les B. fasciatus, dorsalis et varius F. ont cté décrits antérieurement sous ces noms par Olivier; B. nitens F. et B. semistriatus F. décrits antérieurement par Olivier sous les noms de B. aeneus et B. picipes ; B. minutus F. paraît être un Phalacrus. — Sphaeridium ( Nosodendron ) fascicularis F. qui appartient aux Dermestins, a été décrit antérieurement par Olivier comme Byrrhus fasci- cularis. 1) Il me parait plus convenable de placer les Histèrides avant les Lamellicornes, avec lesquels ils ont beaucoup de ressemblance dans leur forme et leur manière de vivre, plutôt qu’entre les Scaphidiles et les Mliduluires comme l’a fait M. Lacordaire. 150 rique septentrionale pour sa pairie, mais elle vient du Brésil. P h y 1 1 o m a E r. Hololepta Payk. corticalis Am. mer. Oxysternus Dej. Hister L. F., Hololepta Payk. maximus L. . . . Am. mer. 2, Histerides Platvsoma Leach. Hister F. depressum . . . . Eur. oblongum Suecia. O malodes Er. Hister F. angulatus . . . . Am. mer. Ma rga ri no tus De Marseul. Hister F., Payk. scaber Hispania (Algiria). Hister L. F. *) major L Barbaria. 1) Les autres Hister de Fabricius sont: Hister maxiltosus F. — Oxy- sternus maximus L. ; H. lunatus F. = Hist. 4 maculatus L. ; H. erythroplerus T. = Hist. bimaculalus L. ; Hist. inaequalis F. a été décrit antérieurement i 151 unicolor L Eur. bimaculatus L. . . Eur. Dans la Col. de Linné, il yaà côté du bimaculatus, un Hist. purpurascens Herbst. 4 maculatus L. . Eur. sinuatus Germ. abbreviatus .... Ind. or. bipustulatus . . . Ind. or. impressus .... Eur. D’après la Col. de Kiel c’est le Hist. cadaverinus Eut. H. Epierus Er. Hister F. fulvicornis . . . . Am. mer. Dendrophilus Leach. Hister F. Payk. pygmaeus .... Eur. bor. D’après la Col. de Kiel, cet insecte correspond au Hist. punctatus Hrbst. 3, Saprinides Saprinus Er. Hister L. F. Payk. pygmaeus L. . . . Suecia. Dans la Col. de Linné l’ex- sous le nom de H. laevis par Rossi; H. purpurascens F., sous le même nom par Herbst. H. bisexslriatus F. par Schrank comme H. 12 striatus ; H. 12 striatus F. est à rayer, parceque ce nom avait déjà été employé par Schrank à une autre espèce du même genre. Le Hister brunneus F. seul n’a pas pu être reconnu manquant dans les Collections; H. glabratus F. est un Sphaerites et le reste des Saprinides. 1) Parmi les Hister de Fabricius, qui appartiennent maintenant aux Saprinides le Hister acuminntus F. est d’après Erichson — Saprinus nitidu- lus F.; H. striatus , rolundatus et minutus F. décrits, antérieurement sous les mêmes noms par Fôrster, llliger et Herbst; H. sulcatus F. doit être rayé, parceque ce nom était déjà préoccupé par Rossi, pour une autre espèce d' Onthophilus plus grande. 152 emplaire type appartient au Ilist. conjungens Payk. et pas du tout au Dendr. formicetorum Aube, qui par conséquent devra reprendre ce dernier nom, beaucoup plus caractéristique. nitidulus Germ. semipunctatus . . Barbar. cyaneus Nov Holl. bicolor Cap. b. Sp. cmciatus Barbar. aeneus Angl. Gall. metallicus .... Germ. quadriguttatus . . Ind. or. détritus Nov. Holl. pulchellus .... Ind. or. Tranquebar. Tripanaeus Eschh Bostrichus F. thoracicus . . . . Am. m. proboscideus . . . Am. m. bipustulatus . . . Am. m. Teretrius Er. Hister F. Payk. picipes Germ. Plegaderus Er. Hister F. Payk. caesus Germ. Ceuthocerus Germ. Sphaeridium F., Murmidium Leach. Wmthenae .... Ind. or. D’après Schaum, il corres- pond au Ceuthocerus advenu de nos collections. 153 III. Synonymie et critique. Coléoptères. Picnochile magellanica Motsch. = Âgrius fallaciosus Chev:t Ann. d. Fr. 1854, mais le nom générique de Pic- nochile devra être conservé, parce qu’il existe déjà un genre Agrius dans les Lépidoptères. Ochthedromus pictus Le Conte = Emphanes flavopictus Motsch. K. Col. R., mais comme il y a déjà un Pe- ryphus pictus décrit par Falderman, mon nom pourra être conservé. Phyla fumata Motsch. K. Col. R. = Ochthedromus conni- vens Le Conte. Bembidium Chaudoiri C h a u d o i r Ann. de Fr. 1855 p. 670, grande absurdité que M. de Chaudoir n’a ja- mais commise et qui résulte du faux principe de placer à la suite des espèces, le nom des auteurs, qui les ont décrites et non celui qui les a nom- mées. Par ce procédé, on a introduit dans le Ca- talogue de Stettin une nomenclature tout-à-fait er- ronée, qui par des exemples, com me celui que je viens de citer, rendra quelques auteurs passable- ment ridicules, et cela fort gratuitement. Dyschirius californiens Ménét.r. M. K. Col. R. = D. pa- truelis Le Conte. 154 Calleida croceicollis Ménétr, appartient au genre Philotec - nus Le Conte. Blechrus glabratus Schaum Naturg. Deutsch. = Dromius femoralis Marsh., mais ce n'est ni la Lebia glabrata Duft., ni même un Blechrus, et appartient au genre Microlestes Schmidt-Gûbel, Fn. Birm. p. 41. Mon genre Blechrus a les crochets des tarses sans den- ticulations distinctes c. a. d. simples et parmi un grand nombre d’exemplaires que j’ai examinés au microscope, il n’y en avait pas un qui présentât des dents distinctes aux crochets. Les Blechrus de M. Schaum à crochets dentés, sont donc des Microles- tes et les espèces connues, qui doivent y être rap- portées, sont: 1 , Dromius impunctatus Motsch. 1ns. de Siber. p. 63, 2, Dromius suturellus Motsch. I. c. p. 58, 3, Dromius subaeneus Motsch. I. c. p. 62, 4, Microlestes longipennis Motsch. d’Egypte; 5, Dromius femoralis Marsh. ( Bl . glabratus Schaum. N. 1). p. 275); 6, Microlestes fulvipes Motsch. d'Egypte; 7, Microles- tes inconspicuus Schmidt-Gobel Fn. Birm. p. 41; 8, Microlestes fuscipennis Motsch. des Indes orientales et 9, Microlestes exilis Schmidt-Gob. Fn. Birm. p. 42. — Les véritables Blechrus à crochets non distincte- ment dentés, que je possède, seraient: i , Dromius sibincus Motsch. Ins. de Sib. p. 62; 2, Dromius mau- ritaniens Lucas Exp. de l’Alg. pl. 2; 3, Dromius ni- grinus Esch. Bull, de Moscou 1843 II. p. 184; 4, Lebia glabrata Duft. Fn. Austr. p. 248 5; 5, Dromius minutus Motsch. Ins. de Sib. p. 60; 6, Dromius laevi- pennis Lucas Exp. d’Algerie; 7, Bomius linearis Le Conte. Ann. of Lyc. V. p. 53; 8 , Blechrus vittatus 155 Motsch. d’Egypte et 9, Lebia plagiata Duft. Fn. Austr. p. 249. Blechrus maurus Schaum. N. D. p. 276 = Lebia glabr ata Duft. par la raison très simple qu’il convient beau- coup mieux à la description de Duftschmidl, que le Dromius femoralis Marsh, qui a les élytres striées et les jambes testacées. La patrie indiquée par l’en- tomologiste autrichien, (T rie s t) confirme également cette opinion, car le maurus se trouve très commu- nément sur le Karst aride de tout le littoral Adriatique. Blechrus exilis Schaum. Berlin, ent. Wochenbl. 1857 p. 132 == Dromius minutus Motsch. 1ns. de Sib. p. 60 — Blechrus minutus Motsch. Bull, de Mosc. 1848. (Note sur la Glycia virgata et le genre Blechrus).- Puis, si l’on adoptait ce dernier dans l’étendue que lui donne M. Schaum, le Microleisles exilis Schmidt-Gob. Fn. Birm. p. 42 devrait aussi y rentrer, et il y aurait alors un double emploi de nom. — - Il paraît donc quelquefois utile de ne pas ignorer les travaux des autres? Dromius nigrita Wollaston, Ins. Mad. 9, d’après un ex- emplaire que je possède de cette localité, il n’appar- tient ni au Microlestes femoralis Marsh., ni au genre Blechrus , ayant une dent distinctement bifide dans l’échancrure du menton comme les vrais Metabletus, mais étant dépourvu d’ailes. De ces Dromius sans ailes, j’ai formé un genre particulier sous le nom de Charopterus qui se distingue des Metabletus en outre par une forme généralement plus ovalaire et plus convexe, le dernier article des palpes plus allongé, moins tronqué; les trois premiers articles des tarses dilatés chez le mâle, les crochets des tarses forte- 15ti ment en scie. Les espèces de ma collection qui appartiennent au genre Chciropterus sont: 4, Dromius paracenthesis Molsch. Bull, de Mosc. 1839 p. 90; 2, Dromius californiens Dej. Bull, de Mosc. 1845; 3, Dro- mius pallipes Dej. Sp. ; 4, Dromius mongoliens Motsch. Ins. de Sib. p. 61; 5, Dromius nigrita Wollast. Ins. Mad. 9; 6, Charopterus femoratus Motsch. de la frontière de Chine; Carabus truncatellus L. Fn. Svec. 814; 8, Dromius punctatellus Dej. Sp. I. 247; 9, Lebia foveola Gy 11. Ins. Svec. II. 183 et Dromius foveolatus Dej. de la Barbarie. — D’après cela, resteraient comme Me- tablatus, les espèces suivantes qui sont toutes ailées et avec des élytres déprimées et parallèles: /, Dro- mius arenicola Wollast. Im. Mad. 6; 2, Dromius mu- tabilis Reiche Ann. de Fr. 1856 p. 574; 3, Dromius fuscomaculatus Motsch. Ins. de Sib. p. 59, auquel ap- partient le Dr. patruelis Chaud, et le Dr. exclamatio- nis Ménétr, décrits tous deux postérieurement; 4, 'Dromius humeralis Motsch. Ins. de Sib. p. 59; 5, Dromius scapularis Dej.; G, Lebia obscuro-guttata Duft. Fn. Austr. 249 et 7, Metabletus 4 punctatus Schmidt- Gôbel Fn. Birm. p. 39. Cymindis vaporariorum Schaum, n’est pas la C. punctata Bonelli, qui habite exclusivement les Alpes, voyez Jns. de Sibérie p. 47, et Etudes entomologiques 1855 p. 48. — Si l’on voulait bien quelquefois relire ce qu’écrivent les autres entomologistes hors de l’Alle- magne, on n’aurait peut-être pas à s’étonner que la prétendue C. vaporariorum se rencontre dans les plaines en Bavière et près des glaciers en Suisse, vû que ce sont deux insectes différents. 157 Dicheirus parallelus Le = D. piceus Ménétr. Conte Pseudomaseus dilutus Motsch.— var. Ps. gracilis Ant. Platysma lustrans Le Conte = P. breviuscula Ménétr. Poecilus cursorim Le Conte = P. albionicus Ménétr. Lirus carwatus Mann h. = L. infaustus Le C. Celia coerulea Exhh. = var. Cel. insigrds Enhh. Anchomenus mollis Mannh. non Esch. et A. lenis Mannh. sont des Pristodactylus. Anchomenus marginatus = Agonothoraxrufomarginalus Ménétr. Motsch. Oxypselciphus pallidulus = Anchomenus oblongus F. Chaudoir, Lacordaire Chlaenius posticus Le C. = Chlaenius dimidiatus M o ts ch . Chlaenius obscurus Le C. = Chl. lugubris Motsch. Loricera flavipes Ménétr. = L. foveata Le C. Boreaphilus Henningianus Sahlb. La figure donnée par M. Kraatz, dans la Berlin, ent. Wochenb. est inexacte, et par son abdomen parallèle, ce qui n’est pas le cas sur l’insecte vivant, rappelle plutôt un Deleaster. Aussi une palpe en coeur , comme le représente M. Kraatz ne paraît guère exister chez les insectes. Agabus phlaeopterus Kirby = A. discolor Harris. Mannh. Berosus ponctulatus Le C. = B. californicus Motsch. Necrophorus ruspator Er. = N. vespillo L. Necrophorus auripilosusEnh. = N. guttula Motsch. Silpha Lavaillantii Muls:t = 8. terminata Hummel Ess. ent. Emphylus glaber Erichs., appartient à mon genre Spa- vius , fondé antérieurement que celui d’Erichson, qui a eu tort d’interpréter ce nom comme venant du 158 mot grec Gjravtoç , je ne l’ai nulle par dit, ni pensé, et le nom générique Spavius n’ayant reçu de ma part aucune signification étymologique, doit être con- servé, et celui d'Empylus rayé. Voilà comment ces M.M. font de l’Entomologie: Erichson m’impute une chose que je n’ai jamais ni écrite, ni dite; M. Haliday ne se gène pas de répéter publiquement la même invention, et mon ami Dohrn s’empresse de la faire courir dans le monde, par la Gazette de Stettin 1855 p. 587. Ce sont là les manoeuvres de la grande phalange de puristes, de notre époque, si fortement engouée de soi-même. Saprinus nitidulus de Marseuil. Monogr., est un maga- sin de différentes espèces, voyez Bull, de Mosc. 1849 III. p. 94. Dermestes leopardinus Muls:t = £ D. dimidiatus Ster. Cerambyx Manderstjerna = Cer. acuminatus Motsch. Mulsrt Etud. ent. 1852 p. 79. Mycterus ruficornis Muls:t = M. fulvicornis Schonh. Comazus enshamensis W estvv. = Cyrtocephalus cephalotes Fermaire Dej. Cat. et appartient au genre Calyptomerus Redtb Lépidoptères P. Nordmanni Ménétr. — Parnassius clarius Herrich- Schàffer P. clodius Ménétr. = Parnassius clarius Boisd. M. le D:r Schaum citant l’ouvrage de Boisduval dans les Archives de Wiegmann 1853 p. 243, dit que . 159 l’espèce de la Californie ne diffère pas essentiellement du P. clarius Everm. de la Sibérie. M. Ménétries vient de démontrer le contraire en décrivant l’espèce de Californie sous le nom de P. clodius. Colias chrysocoma Eversm. = C. aurorina Her. Sch. = C. tamara Nordm. Sericinus f as datas Bremer = Série. Fortunei Gray ? Dans les Archives de Wiegmann de 1853, on cite p. 242, les quatre espèces de ce genre décrites et figurées par Gray, dans son Cat. of Lépid. Insect., sans aucune remarque. Trois ans plus tard (1856) dans les mêmes Archives p. 264 il est dit que le Ser. fasciatus Brm. n’est que la £ du Ser. Telamon Donovan, ce que M. Bremer lui-même en décrivant ce papillon dans ses Etudes eu 1852, avait supposé, assertion qui n’a pas encore été prouvée et qui devrait mener à supposer avec le même droit, que les deux autres, de Gray, forment également une même espèce. La repré- sentation du Ser. Telamon chez Ménétries est importante pareequ’il est dessiné avec les antennes d’après nature, tandis que celui de Gray ayant les antennes d’un Pa- pilio, n’est pas du tout un Sericinus. Erebia Embla Th un b. = E. Eisa Thunb. Chinobas julta Hübn. = Ch. B aider Boisd. Satyrus Ménétriesii Bremer = Lasiommata Deidamia Eversm. £. Smerinthus Tatarinovii = Sm. Eversmanni Popofï- Bremer Eversm. Butalis Zea-Mais m. de ces Etudes est d’après M. Zel- ler une Gelechia. Neuroptères. Brachiptilus (Nemura) = Perla. Etudes eut. 1852 p. 20 Hemerobius fumatus Motsch. = Sisyra fuscata F. 1. c. Rhyncophila bimaculata F. = Cyrnus 2 maculatus L. 1. c. p. 76 Phryganea detrila 1. c. = Phryg. fulvipes Burin. Phryganea variegata Hum. = Phryg . varia F. opin. D:r Ess. ent. 11. p. 23, Y. p. Hagen. 40, VI. p. 17. Notices. Agrylus pratensis? Ratzb. , pond ses oeufs sur les jeunes troncs et les branches sèches du tremble (Po- puius tremulae), en petits amas de 15 à 25 oeufs et les recouvre d’une matière glaireuse, qui étant sèche présente le tout comme une pustule déprimée blan- châtre. Les petites larves, après être sorties, rongent d’abord l’écorce et entrent ensuite dans le bois. (Com- mun. de M. Obert). Meloe breviCoiiisi se nourrit des feuilles de Thara- æicum, Âlchemilla et autres plantes, quelle dévore avec beaucoup d'avidité. Quand on la touche elle tombe par terre et fait jaillir de l’extrémité des ge- noux un liquide huileux transparant et jaune, qui exposé à l’air devient bientôt brun. Elle dépose ses oeufs en amas de 200 et plus, dans un petit trou peu profond, que la femelle pratique dans le sol, de préférence un peu léger et sablonneux et qu’elle recouvre ensuite avec la meme terre. Aussitôt après elle meurt. 161 Adimonia rustica L. Dans l’abdomen d’une £, on a compté pas moins de 80 oeufs (Corn, de M. J. Kou- chakevitch). Molorchus abbreviatus, la larve vit dans le chêne. Cicada montana, la coque vide de cet insecte, a été trouvée à Douderhoff, dans le fumier desséché La larve vivrait-elle dans ces conditions? (Gom. de M. J. Kouchakevitch). Phryganea varia F. se nourrit des Lichenacées qui couvrent les blocs de granit des quais de la Neva. Diphtera coenobita, dépose ses oeufs pâles sur les feuilles aciculaires des pins, recouvrant celles-ci sur toute leur surface depuis la base jusqu’à l’extrémité et non, comme le dit M. Freyer, sur les branches isolé- ment. (Corn, de M. Huber). Argynnis selene présenta en 1856 trois variétés extrêmement remarquables: 1, toute noire avec des taches jaunes éparses, 2, toute jaune avec une large bande brune extérieurement et 3, avec les ailes supérieures de coloration ordinaire, mais avec les ailes intérieures foncées, sur lesquelles le bord supérieur présente une tache argentée. (Corn, de M. Hüber). Saturma carpini, confectionna en 1856 un cocon avec deux ouvertures. (Com. de M. Hüber). Papilio ? spinifer Motsch., papillon diurne des en- virons de Canton en Chine, et dont l’insecte parfait n^a pas encore été reconnu, présente une chenille monstrueusement velue, de 2 pouces 2 lignes de lon- gueur et recouverte d’un poil roux-testacé très épais, et d’un pouce de long, avec l’extrémité élargie en flèche et blanchâtre. Dessous ce poil, le corps est armé sur chaque côté de raies d’épines/ extrêmement aigües d’une ligne de longueur, et cachées par le poil exté- rieur. Cette singulière chenille ressemble au premier abord à un petit morceau de fourrure de quelque quadrupède. 11 162 Sur l'accouplement des insectes. Anthrenus museorum çj s’est accouplé avec une 2 déjà morte. (Com. de M. Obert). Orgyia antiqua (5, est venu chercher dans une j chambre à fenêtres fermées, une femelle de son es- 1 pèce, qui avait été piquée sur une épingle et déjà ij placée sur des tablettes pour être préparée. Cette der- fl nière ne vivait plus, et cependant le çj tâchait à opé- rer l’accouplement. Quel instinct a pu attirer le çj J du dehors? (Com. de M. Ménétriés). Bombyx mori, dans les pays ou l’on élève le ver- j à-soie, on sait parfaitement bien distinguei les oeufs j fécondés de ce papillon, de ceux qui ne l’ont pas été; 8 les premiers sont toujours plus noirâtres que les se- 1 conds. Les cultivateurs jettent ces derniers, parce qu'ils ; prétendent qu’ils n’éclosent pas (?) Quelque chose de fl pareil a été aussi observé avec les oeufs des poissons. Musca domestica , un çj s’est accouplé avec une £ | morte, dont le ventre était monstrueusement dilaté; le || premier portait la seconde, ne pouvant pas s’en débar- rasser. (Com. de M. J. Kouchakevitch). Probablement la j a été atteinte d’une mort subite et son abdomen est enflé durant l’acte de l’accouplement. Ces observations nous paraissent assez impor- j tantes, pour concevoir combien la nature est positive I dans ses lois, et avec quelle précaution il faut observer, pour pouvoir prouver les assertions intéressantes de la Parthenogenesis. U accouplement des Araignées. Les parties génitales j de la femelle, se trouvent, comme on le sait, sur la l poitrine au dessous de la bouche, celles du male entie i les deux palpes en forme de pattes antérieurs. L’opé-j ration commence d’abord avec une palpe que le çj ap- j plique sur la partie génitable de la £ et la laisse ainsi quelques secondes, ensuite il fait la même chose avec j l’autre palpe, puis revient a la première et ainsi de suite, j m jusqu’à ce qu’il soit fatigué et devienne impuissant; mais alors il doit bien promptement s’enfuir, s’il ne veut pas être attrapé et dévoré par sa compagne conjugale (Corn, de M. Obert). Saturnia sericoles de Chine. Dans les ”Etudes” de l’année précédente, nous avons donné quelques détails sur deux vers-à-soie sauvages, employés en Chine pour recueillir la soie. M. C. Skatschkoff, qui est de re- tour de Pékin, nous apprend qu’il y existe encore deux autres espèces de Lépidoptères qui donnent ce précieux tissu. L’un vit des feuilles de l’Aylantus glcmdulosa et ressemble à la Saturnia cynthia Drury, mais présente une bande rosée oblique sur les élytres, qui n’est pas dentée sur le côté intérieur des ailes inféri- eures. Il parait être le même que celui de la figure donnée par Cramer dans ses Pap. exot. vol. I. pl. XXXIX. fig. A. sous le nom d’Att. cynthia Drury, ce qu’elle n’est pas du tout, et je lui ai donné en conséquence le nom de Saturnia aylanti. — Le second vit des feuilles de la Fagara piperata étant propre à des régions plus méri- dionales que le premier, et attache, d’après les voya- geurs Tavernier et du Halde, ses cocons par des longs fils aux tiges de cette plante de manière que le vent les fait flotter dans l’air. Ces filasses sont ramassées et employées pour confectionner des soiries particulières. Si l'insecte parfait est une Saturnia on pourrait le nom- mer Saturnia piperata. — Malheureusement M. Skatschkoff n’a pas pu parvenir à se procurer l’insecte parfait. 104 IV. E h t o in o I o g I c a p p I i q u c e. Insectes utiles et nuisibles. Anisoplia agricola L., apparut, durant les deux dernières années, en quantité si considérable, sur les j champs de seigle, de froment et d’orge dans le Gouv. d’Ekaterinoslav et de la Tauride, quelle détruisit une bonne partie des blés, appartenant aux paysans, qui avaient très tardivement ensemencés leurs champs. M. Krioukoff, intendant d’une commune, employa contre ces insectes, et avec un grand succès, le fumier ordi- naire, qu’il fit placer, par amas, autour de l’endroit infecté et qu’il fit allumer; la fumée mit de suite les Anisoplia en fuite et donna aux plantes le temps d’o- pérer sans entraves leur fécondation. Anobium paniceum, la larve attaque aussi les truf- fes, quelle perfore par des trous nombreux. Decticus albifrons Burm. apparut en 1856, en quantité, dans les jardins potagers des provinces mé- j ridionales de la mer Caspienne, qu’il dévasta complète- ment. (Corn, de M. Ménétriés). On aurait dû cher- cher au printemps les emplacements des oeufs de cet insecte et les amas des jeunes larves qui, avant de commencer leur marche dévastatrice, restent plusieurs jours réunies sur le même endroit, où alors on peut en détruire, des miliers, très facilement. 165 Locusta viridissima L. a causé des dégâts dans les jardins potagers de Lenkoran. (Com. de M. Ménétriés). Paradoxenus psocoides, a une larve qui ressemble beaucoup à l’insecte parfait, mais qui est dépourvue de hémilytres, et qui vit en grand nombre dans les truffes sèches, les triturant en poudre très fine. Punaises. Un moyen très recommandable contre ces insectes, consiste dans une faible dissolution de colle forte ordinaire dans l’eau bouillante mêlée d’Acide nitrique, avec laquelle on teint toutes les crevasses dans les lits et sur les murs où gisent ces insectes. Nematus ventricosus Klug, la larve a attaqué au printemps 1857, en sociétés considérables, les feuilles du groseillier. (Com. de M. le pasteur Avenarius). Cette larve était verte, avec quelques anneaux (3-4) jaunâtres vers l’extrémité du corps, et couverte de points noirs très nombreux; la tête était noire. Après la dernière mue, elle devint tout-à-fait verte sans taches et entra le Juin dans la terre, pour faire son cocon, qui était brunâtre. Le T2? Juillet apparut l’insecte parfait. — M. Stoltz de Pensa a remarqué que c’est toujours du même buisson que commencent à apparaître les larves, et si l’on tarde à prendre les précautions nécessaires, en deux ou trois jours, elles se dispersent dans tout le jardin et alors il n’y a plus moyen de s’en défaire. Au commencement, les petites larves se tiennent en sociétés très nombreuses, et c’est l’eau ammoniacale (c. a. d. on dissout l’Amoniaque dans l’eau saturée de chaux) que cet agriculteur em- ploya avec succès contre cet insecte, en arrosant les plantes couvertes de ces larves, avec la dissolution mentionnée. D’autres personnes conseillent d’employer contre ces insectes la poudre du Helleborus. Abeille. Apis mellifica L. Les ruches carrées, dites Vitvitzki, placées les unes sur les autres, sont mainte- nant fortement en usage en Russie. Elles présentent l’avantage de pouvoir facilement chasser les abeilles de la caisse d’en bas, dans celles du haut, en frap- pant un peu sur celle qu’on veut vider; lés abeilles se retirent bientôt et on peut retirer la caisse vide. Si l’on veut partager un essaim d’abeilles, on fait la meme opération, et quand les abeilles sont entrées dans les compartiments supérieurs, on couvre ou bouche les sorties dans ces dernières, et les emporte sur un autre endroit, laissant les caisses vides sur l’emplace- ment primitif, avec une quantité de miel nécessaire pour la nourriture des abeilles. Ces dernières, qui étaient sorties dehors, reviennent bientôt et continuent à travailler dans la nouvelle ruche, où il faut avoir soin d’introduire alors une reine. Pour avoir une reine dans une ruche nouvelle, ou bien dans un essaim af- faibli, il suffit souvent de placer un morceau de cire avec les cellules remplies de larves d’une ruche vi- goureuse, et les abeilles commencent de suite à y for- mer une cellule de reine, et à nourrir la larve pour former une nouvelle reine. (Com. de M. le Prince Yisapoursky). Aphis rosae L. désole depuis quelque temps nos jardiniers, surtout dans les serres de Zarskoe-Selo et du jardin botanique. À New-York c’est aussi une ca- lamité pour les rosiers. Le meilleur moyen est d’ar- roser les plantes infectées avec une infusion de la poudre persane (Pyrethrum roseum et P. caucasicum), 167 ou bien avec de l’eau ammoniacale dont il a été parlé plus haut, et même avec une infusion de nux vomica. Aphis dahliae Motsch. , de couleur noire et de la taille des Aphis du pin, s’est montrée en très grand nombre sur les Dahlia en Août 1857 dans les jar- dins de S:t Petersbourg. Liparis monacha L. a dévasté en 1856 les forêts du Gouv. Kovno, sur un espace de 2000 Desiatines. L’insecte était venu de la frontière de Prusse. Liparis dispar, s’est montrée en 1857 en quantité innombrable dans les forêts du Gouv. de Tamboff. Les troncs des pommiers et des poiriers sauvages étaient entièrement enveloppés dans une espèce de feutre formé par le tissu qui recouvrait les oeufs de ce pa- pillon. (Corn, de M. Sievers). Tinea pellionella, se développe de préférence au mois de Juin, et vole le soir, après le coucher du soleil, depuis 9 — 10^ heures, par les fenêtres dans les chambres cherchant les fourrures pour déposer ses oeufs. Il faut donc fermer à cette heure les fe- nêtres et bien garder les pelisses. Tinea crinella, , se développe déjà en Mars et Avril jusqu’en Juillet et c’est alors qu’il faut bien inspecter les habits en laine, et ne pas permettre à l’insecte de s’y introduire. Chlorops lineata F., qui est la Chl. nasuta Meig., s’est montrée en 1856 en abondance dans plusieurs localités de la Lithuanie, principalement dans les gre- niers remplis de seigle et sur les plantes qui avoisi- naient ces endroits. Pour purifier le blé de ces in- sectes, on a proposé d’employer l’hydrogène, qu’on introduit dans les greniers ou par lequel on fait pas- 108 ser le blé; — ruais quoique la préparation de ce gaz ne soit ni difficile, ni coûteuse, nous ne croyons pas qu’elle soit accessible aux agriculteurs. Moustiques. Ces insectes sont insupportables autant dans le Nord que dans le Sud. A la Nouvelle-Orlé- ans, ils incommodent de préférence les dames, quand elles sont assises p. ex. touchant du piano, où ils leur piquent les pieds, et alors le seul moyen efficace pour chasser ces hôtes incommodes, est une fumigation faite avec la poudre dite persane. (Corn, de M. Emil Johns à la Nouv.-Orléans). Expériences. 1, Développement de la Gelechia Zea-Mais , ou teigne du blé de Turquie. Ce papillon se propage et se déve- loppe l’année entière, mais de préférence au printemps. Des expériences répétées, démontrèrent qu’elle attaque non seulement les stalques frais du maïs, mais aussi ceux qui avaient été séchés et gardés plus de dix ans, meme des qualités les plus dures. Mais en môme temps il s’est montré, que pour favoriser le dévelop- pement de cette Tinéide dévastatrice, il lui faut de 1 obscurité; car dans les stalques infectés de chenilles et mis dans un bocal en verre exposé de tous côtés à la lumière du jour, l’éclosion de l’insecte parfait s’ar- rêta de suite. Nous pensons donc que les fermiers et les propriétaires de magasins de blés, devraient de préférence avoir soin de bien éclairer les endroits des- tinés pour le placement du blé, ce qui garantirait con- 169 sidérablement ce dernier des attaques des Gelechia auxquelles appartiennent aussi ïAlucite et la teigne Au- gamois. 2, Essai délever la Saturnia cecropia , à S:t Peters- bourg. M. le Baron de Sacken avait pendant l’hiver de 1856 envoyé de Washington, des cocons vivants de Bombycide, et M. Sievers essaya de les faire éclore et à les multiplier. Presque tous les cocons produi- | sirent des papillons complets, çj et $, qui depuis le 2 Mai ne tardèrent pas à s’accoupler entre eux, | dans les caisses mêmes où ils étaient sortis. Après quelques jours les femelles, sans prendre aucune nour- riture, déposèrent leurs oeufs sur les parois et le fond de ces caisses. On donna ensuite la liberté aux pa- pillons. Un mois plus tard, c. a. d. depuis le 6 Juin, des petites larves noires commencèrent à sortir des oeufs, et cherchèrent de suite une nourriture parmi les diverses feuilles qu’on leur avait placées, mais seule- ment celles du pommier parurent de leur goût. Mal- ^ heureusement l’arbre duquel on avait pris ces feuilles, n’en avait pas suffisamment pour pourvoir longtemps à la nécessité, et on fut obligé d’en prendre sur un autre pommier, ce qui fit languir les chenilles et re- tarda leur croissance, de sorte qu’ayant subi trois mues, l’automne les surprit, et aucune d’entre elles ne parvint à se transformer en chrysalide. M. Sievers attribue le manque de l’expérience uniquement au change- ment forcé de nourriture, ayant observé le même effet défavorable dans plusieures autres occasions; entr’autres avec la Gastropacha Dumeti , qu’il avait commencé de nourrir avec les feuilles du Tharaxicum vulgare , et les chenilles se portèrent parfaitement bien, plus tard il 170 leur donna leur véritable nourriture, la Crépis tinctoria et toutes moururent bientôt après. (Com. de M. Sievers). Essai de nourrir en hiver les chenilles de la Gas- stropacha quercus. Ces chenilles étant écloses en au- tomne, on essaya de les nourrir dans la chambre, en leur donnant alternativement le matin des feuilles du rosier ordinaire (Monatsrose), et le soir la pelure de pommes fraîches. Elles se portèrent à merveille et ne tombèrent pas dans la léthargie hivernale. (Com. de M. Sievers). Essais pour détruire les fourmilières. L’économiste connu, de Paris, M. le l):r Cobert, a fait une expérience très heureuse, avec le Guano, contre les fourmis des jardins. Ce fumier agit desti uctivement non seulement sur l’insecte parfait mais aussi sur leurs oeufs. Nous avons fait une expérience analogue avec les feuilles de tabac ordinaire, contre la petite fourmi du sucre (Leptothorax omnivorus L.), qui fait trop souvent la dé- solation de nos ménagères. — En plaçant le tabac sur les ouvertures, par lesquelles sortent ces fourmis, une partie reste morte sur place, et les autres n’osent plus sortir. M. Overin de Tiflis, conseille enfin d’es- sayer dans le même but, d’employer le fumier desséché des pigeons et des poules, dont l’effet sera probable- ment pareil à celui du Guano. M. Kopytovsky à Astra- khan, recommande contre les fourmis des serres chaudes, l’huile ordinaire, qu’on place dans des petits vases de niveau avec le terrain. Les fourmis étant aussi curieu- ses que friandes, ne manquent pas de visiter ces vases et périssent bientôt dans l’huile. 171 V. littérature. Ouvrages entomologiques. 1, Chaudoir, (M. le Baron Max. de) Mémoire sur les Carabiques VI. Chlaeniens et Oodiens, paru dans le 3:ième N:o 1857 du Bul. d. 1. Soc. Imp. des Natura- listes de Moscou. C’est la continuation d’un mémoire sur les Chlaeniens publié l’année précédente, dont nous avons déjà parlé; maintenant nous allons nous occuper de la suite: les Oodiens. — M. Chaudoir place comme Synonyme de ï Godes Westermanni des Indes orientales, l’Ood. hispanicus Dej, sans dire nettement pourquoi, et dans la description qui suit, il dit que ces deux in- sectes diffèrent suffisamment, s’en rapportant à M. La- ferté, qui, de son côté, n’a non plus rien expliqué. Il parait que Dejean s’est trompé d’habitat, ayant décrit un insecte des Indes comme trouvé en Espagne. La figure dans l’Iconographie, du moins s’accorde par- faitement avec une espèce orientale que M. Laferté a nommée O. Westermanni et que je possède. — Une se- conde espèce très voisine, mais plus bronzée en dessus se trouve au Népal, et se distingue en outre par son cor- selet plus arqué sur les côtés, les élytres plus allon- gées, moins atténuées postérieurement, et les stries plus fortement imprimées; jambes postérieures un peu ar- quées. Je l’ai nommée Oo. nepalensis. L’habitus de 172 ces deux espèces indiennes, les rapproche beaucoup plus des Stenous que de rOodes helopioides, et présen- tent comme celui-ci un Sternum sans prolongement spiniforme. Quant aux formes qui se rapprochent ef- fectivement du helopioides, il en existe d’autres que celle que M. de Chaudoir décrit sous le nom efOo. similis , comme je l’ai déjà indiqué dans mon Catalogue des Col. de Russie, mais que malheureusement M. de Chau- doir ne parait pas les avoir connues. — Il y en a d’abord une qui est plus grande et surtout plus large que le holepioides; les côtés du corselet sont plus arqués, les élytres plus allongées, quoique aussi parallèles et sans former des angles rentrants avec la base du corselet, comme c’est le cas chez l’Oo. similis Chaud, où les élytres sont généralement plus ovalaires. Cette forme vient du Caucase et porte le nom d'Oo. parallelus dans mon Catalogue. — Une autre espèce plus étroite et plus allongée que celles que je viens de citer, habite la France méridionale et l’Espagne, et se distingue fa- cilement par la forme de son corselet, qui est plus large et plus arrondi antérieurement, de sorte que les côtés latéraux tombent droitement sur la base des élytres, sans y former d’angle rentrant et en faisant ressortir ses angles postérieurs bien sensiblement sur les élytres, qui sont aussi allongées, que chez l’Oo. similis , mais beaucoup plus parallèles; les stries plus larges et plus distinctement ponctuées; le dessous du corps n'a que des rugosités très faibles, et la base du corselet est distinctement en arc rentrant; le l:ier ar- ticle des antennes est testacé à la base. — Je l’ai nommée Oo. parallelogrammus. — Enfin une quatrième forme, presque deux fois aussi grande (4-^ 1.) que le helopioi - 173 des, est mon Od. desertus, qui habite les parties méri- dionales des Steppes des Kirguises. — Il a la forme parallèle de l’Oo. parallelogrammus, mais encore plus allongée, et un corselet aussi long que large et forte- ment rétréci vers la tête, comme chez l’Oo. helopioides; les angles postérieurs sont assez saillants, dirigés in- térieurement et formant des sinuosités rentrant avec les côtés latéraux des élytres, qui sont aussi fortement striées, et les stries aussi distinctement ponctuées que chez le premier; le dessous du corps au contraire est plus distinctement rugueux, quoique pas autant que chez le second. — Cette nouvelle espèce porte dans mon Catalogue le nom d’Oo. desertus m. Des Stenous, M. Chaudoir dit, que le St. elegans a le l:ier article des tarses pédunculé chez le mâle, j’ai regardé mon exemplaire et je n’ai pu découvrir aucun pédunculé. Définitivement nous croyons devoir donner à M. de Chaudoir, le bon conseil, de consulter un peu plus la littérature contemporaine, et même celle de la fa- mille dont il s’occupe exclusivement, étant persuadé qu’alors il ne proposera pas pour ses genres des noms depuis longtemps préoccupés, tels que Metaxys, em- ployé depuis 1851 pour un genre de Pselaphiens, voy. Bull, de Moscou 1851 et Ceroglossus, appliqué depuis bien des années par Solier aux Carabes du Chili, et nous proposons de nommer le premier de ces nouveaux genres Metaxenus et le second Harpaglossus. De même le Chlaenius biguttatus Chaud, n’est plus admissible, parce qu’il y a déjà une autre espèce de ce nom, dé- crite dans ces Etudes, en 1854 p. 63, et nous propo- sons pour l’espèce de M. de Chaudoir, le nom de 174 Chlaen. bivulnerus. Si M. Lacordaire avait fait son ou- vrage, plus consciencieusement et n’y avait pas omis, par caprice ou malveillance, un bon nombre de genres et d’espèces connues et publiées, ce double emploi n’aurait pas eu lieu; une preuve de plus, combien la méthode d’ignorer est vicieuse et combien ce mode, si l’on y persiste, contribuera à embrouiller la science. Viendra un temps où des entomologistes, plus impar- tiaux, retrouveront les genres et espèces oubliées, et c’est alors que l’ouvrage de M. Lacordaire s’en res- sentira. Ménétries , E. Catalogue raisonné des Lépidoptères du Musée Zoologique de l'Academie lmp. des sciences. S:t Petersbourg 1857. 2:de livraison, accompagnée de 8 planches coloriées. — C’est la continuation de l’ou- vrage entrepris l’année passée et dont nous avons parlé dans ces Etudes. L’utilité d’un pareil ouvrage, s’est montrée en évidence, par le grand nombre d’ac- quisitions nouvelles que l’Académie a laites, par suite de la publication de ce quelle possédait et des rela- tions d’échange qui en sont résultées. Il serait bien à désirer que les autres musées publics, surtout ceux qui sont si riches en choses intéressantes, suivissent cet exemple, et présentassent enfin, au monde entomologique, leurs raretés enfouies maintenant dans des caisses que personne ne voit, au lieu de nous effrayer par des chiffres énormes des espèces inconnues qu’ils préten- dent posséder. — Nous avons donc été étonnés du ton singulier, avec lequel cet ouvrage a été annoncé dans le Wiegmanns Archiv. Mais c’est précisément le malheur, que la majeure partie des remarques dans ces Archives, sont moins dictées par amour de la science, 175 que simplement pour briller et pour éblouir les lec- teurs, non spécialistes. L’entomologie n’y gagne rien, au contraire c’est plutôt un moyen de propager la confusion, et comme exemple peut servir la remarque de M. Schaum dans un rapport des mêmes Archives, sur le Parnassius clarius Eversm. qu’il dit être le même qu’un Parnassius de Californie ( clodius Ménétr) que M. Boisduval a méconnu, et cette erreur a été colportée dans le monde par M. Schaum. Voilà l’utilité d’une critique d’après les figures sans consultation des descriptions, comme ça parait arriver souvent dans les Archives de Wiegmann et qu’on ne s’y gène pas même d’avouer ouvertement. (Wiegm. Arch. 1856 p. 264). 3, Lacordaire , Généra des Coléoptères. Paris 1854. Nous avons déjà dit notre opinion sur cet ouvrage à la p. 30 et 31 de ces Etudes de l’année précédente, où nous l’avons appelé utile comme compilation. Depuis nous en avons fait usage et nous nous sommes assuré que notre opinion n’était rien moins que rigoureuse et voici pourquoi: Nous fiant aux paroles de M. Lacor- daire p. Vil, de la préface de son ouvrage où il dit qu’il a étudié, avec tout le soin dont il est capable, les genres de premier ordre, en vérifiant leurs caractères à l’aide de dissections &c.; nous avons regardé un peu les genres et familles vérifiées et voici quelques résultats: Vol. I. p. 472. M. Lacordaire dit, que les antennes du genre Sphaeridium sont composées de huit articles, dont trois pour la massue, en nature il y en a neuf, avec une massue de quatre articles; dont le dernier est implanté sur le pénultième, mais bien distinct et conique. 17(5 Vol. ï. p. 473, le genre Cercyon est désigné avoir neuf articles à l’astenne, il y en a dix. La même chose s’applique aussi aux genres Megasternum et Cryptopleurum , quoique chez le premier l’article apical étant très transversal, est moins distinct. Ceci prouve- rait que toute la famille est inexactement caractérisée, parce que les genres y ont de 9 à 10 articles aux antennes et non 8 à 9 comme l’avance M. Lacordaire. Les Sphaeridiens du reste paraissent ne pas être très rares en Belgique! Vol. II. p. 198 M. Lacordaire nous assure que chez le genre Necrophorus (qui n’est pas tout à fait petit?) l’antenne est composée de dix articles, j’en compte très distinctement onze, dont le 2:d est très court et réuni au 3:ième, qui est allongé. On ne peut donc pas dire avec M. Lacordaire p. 192, que les Silphales aient des antennes composées de 10 à 11 articles, quand ils en ont tous onze. — Si dans un ouvrage spécial, chez les genres les plus communs et les plus faciles à examiner, les parties du corps les plus importantes ne sont pas rigoureusement détermi- nées, à quoi faut-il s’attendre pour ceux qui deman- dent l’aide du microscope et l’habilité de l’observateur, et surtout datis les genres que M. Lacordaire range dans la seconde et troisième classe, sur lesquels il porte cependant son opinion, même quand il ne les a jamais vus? Les exemples suivants en sont des preuves: j’ai, dans ces Etudes, fait la révision des Lam- pyrides, et distribué toutes les espèces connues en 64 genres, dont M. Lacordaire n’a adopté dans son ou- vrage que deux (vol. IV. p. 309 note 2). Je demande à chaque entomologiste impartial, de juger lui-même 177 la véracité de l’opinion du savant professeur de Liège? Que mon travail soit bon ou mauvais, j’ai toujours dû, pour le faire, étudier les Lampyrides monographique- ment, et celui qui voudra vérifier mes genres, les trouvera toujours plus convenables pour intercaller les espèces, que ceux que nous a offerts M. Lacordaire, et qui ne sont que des magasins de formes hétérogènes. Tout ce que j’ai écrit parait mauvais à M. Lacordaire, Vol. I. p. 47. De mon genre Trachypachus , il dit que l’insecte lui est inconnu, que ma description est très détaillée, que je signale une particularité générique et que le genre pourrait être conservé, si cette assertion est exacte, et néanmoins il ajoute, que ce genre ne présente aucun caractère qui mérite qu’on le sépare des autres Blethisa. Combien de contradictions et de malveillance dans ce peu de lignes? Vol. I. p. 122 note I. De mon genre Blechrus M. L. dit: »je crois (comme M. Chaudoir) que le genre est identique avec les Metabletus». Et pourquoi M. La- cordaire ne s’est -il pas assuré lui- même de la chose par autopsie, comme il l’a promis dans la préface de son ouvrage, au lieu de se baser sur le ouï-dire des autres? Les Blechrus ne sont pas une rareté dans les collections; mais il voulait les condamner à tout prix, parcequ’ils étaient de Motschulsky tandis que le genre Bomius (que l’auteur lui-même avait déjà retiré) est de suite accepté parcequ’il provient de Le Conte, ami de M. Lacordaire. — Le genre Oxypselaphus Chaudoir est mentionné sans réserve, à la p. 351 vol. I. parce- qu’il est de M. de Chaudoir, que M. Lacordaire nomme l’observateur distingué, et cependant il est identique avec l’ancien genre Olisthopus et l’espèce Oxyps. 12 178 pallidus Chaud, n’est rien de plus qu’un exemplaire frais de notre Olisthopus Sturmiif Si M. Lacordaire avait voulu consulter mon Catalogue des Carabiques de Russie, il n’aurait pas commis cette erreur. Vol. I. p. 233. M. Lacordaire prétend que chez les Licinus les élytres sont convexes! Yol. IL p. 183. Le môme auteur caractérise la famille des Scydmaenides comme étant aptère et ayant les élytres soudées; ce qui est complètement inexact, car chacun peut les prendre le soir au vol. II n’y a d’aptères que les genres: Leploderus, M asti gus, Eumicrus (à l’exception du rufus), Tetramelus m. (Scyd. oblongus, pubicollis, styriacus) et les 2 de quelques Scydmaenus , telles que: 8. Godarti , 8. scutellaris, 8. angulatus, 8. elongatus &c. M. Nietner dans ses ” Entomological Pa- per s \ a déjà dirigé l’attention sur ce sujet p. 29. Vol. II. p. 491. M. Lacordaire dit que les Geo- ryssus sont aptères, tandis que toutes les espèces que j’ai examinées sont ailées et même très ailées, ce que l’auteur belge aurait certainement su, s’il avait daigné faire attention à ma Monographie de ce genre, publiée dans le Bulletin de Moscou 1843; mais il a préféré ne pas la consulter et de dire simplement que mes espèces ont besoin d’être revues, avant d’être admises. Ces exemples suffisent, j’espère pour justifier en- core une fois notre opinion sur l’ouvrage de M. Lacor- daire, et nous font regretter que l’auteur ne nous ait pas donné un recueil de tous les genres et espèces décrits sans y ajouter des remarques et sans en faire la critique, à l’exemple de l’ouvrage de M. Chenu. Au moins aurions-nous eu quelquechose de complet, maintenant c’est à recommencer. 179 VI. Météorologie entomologiqne pour S:t Fétersbourg, S857. L’hiver 1856—57, a été peu constant; en Jan- vier il y eut des dégels abondants, ensuite beau- coup de neige. Les froids ne dépassèrent pas — 20° Réaum. Au commencement du mois de Mars, le traînage cessa, des vents désagréables vinrent sé- cher le sol et retinrent la glace sur la Neva durant tout ce mois; le 16 Mars on la traversait encore à pied. Avril fut beau, mais froid, de sorte qu’au 9 Avril un froid de — 12° Reaum., gela tous les bou- tons des Scimbuccus , qui avaient commencé à se dé- velopper. — Vers la fin du mois, le temps devint beau, mais dix jours plus tard dans la nuit du 5 Mai, il tomba de la aeige d’un pouce d’épaisseur. — Le 13 Mai, un nouveau froid gela toutes les jeunes pousses des érables et du sorbier, et le 15 on fut obligé de chauffer les chambres, par un temps brumeux comme en Septembre. Ce mois, ainsi que la première moitié de Juin furent remarquablement froids et secs, pré- sentant un nombre considérable de jours sereins; les pommes de terre et les concombres gelèrent. Le premier orage eut lieu, le 2 Juillet, mais le temps resta froid, et dans la nuit du 9 au 10 les pommes de terre et les concombres gelèrent pour la seconde 180 fois. L'avoine qui était précisément sur le point de former des semences, s’en ressentit également; môme les Vacdnium en souffrirent. — Vers les derniers jours de ce mois le temps devint beau et dura presque sans interruption jusqu’en Septembre. Néanmoins les hiron- delles disparurent au milieu des chaleurs, vers le 10 Août, et bien des arbres commencèrent à jaunir. — L’automne fut magnifique, présentant des journées comme en Italie, la neige manqua, et ce n’est que vers Noël que s'établit le trainage. 8 Janvier 1857. Première apparition d’une Musca domestica (J dans la chambre. 9 Janvier D’une chrysalide de l’Anthrenus mu- seorum sort l’insecte parfait, après être resté dans cet état 19 jours. 24 Janvier. Stene ferruginea dans le pain de froment. 4 Février. Les chenilles de la Tinea crinella commencent à se transformer en chrysalides. 17 Février. Anobium paniceum. Sitophilus ory- zae in cop. — Tinea Zea-Mais commence à se dé- velopper en quantité. 4 Mars. Lucilia caesar en plein air. 16 Mars. Semblis bicaudata. 20 Mars. Exorista vomitoria. 25 Mars. Tinea cinctella Zeller. Vanessa urticae. 2 Avril. Débâcle de la Neva. 4 Avril. Semblis bicaudata in cop. Brephos par- thenias. 5 Avril. Tinea crinella complète. Sambuccus com- mence à se développer. 9 Avril, -j- 12° Reaum. 181 15 Avril. Phaedon cochlaeariae. 25 Avril. Scydmaenus rufus, Sc. hirticollis, Clam- bus pubescens , Philonlhus aeneus, Celia ingenua, encore dans ses quartiers d’hiver. 29 Avril. Tinea crinella. Butalis Zea-Mais. Mor- chella esculenta. 5 Mai. Neige. 7 Mai. Le bouleau et le sorbier commencent à se couvrir de verdure. Creophilüs maxillosus. 9 Mai. Rubus idaeus verdit. Betula alba com- mence à fleurir. Xyloteres domesticus frais. Corticaria pubescens. Une larve adulte de VAnthrenus fuscus 01. en plein air. — Le rossignol chante. 10 Mai. Tharaxacum vulgare fl. — Aesculus hip- pocastaneum et Pinus larix verdissent. 14 Mai. Fraxinus excelsus commence à fleurir. Le bouleau en pleine fleuraison. Populus niger com- mence à se couvrir de verdure. Falagria obscura in cop. Meloe brevicollis in c. 16 Mai. Anemona pratensis fl., Viola pulicaria fl., Ranunculus ficaria fl., Lonicera coerulea fl., Pieris brassicae. 17 Mai. Acer platanoides commence à fleurir. Laccophilus minutus en abondance^ 21 Mai. Meloe brevicollis dépose ses œufs. Les cerisiers verdissent. Prunus padus fl. 22 Mai. Coccyx strobilana. Bibes grossularia et rubrum fl. 25 Mai. Les chênes commencent à développer leur feuillage. — Trollius europaeus fl. Sambuccus ra- cemosus fl. Libellula dubia fraiche. — Acanthosoma hae- matogaster. Syrrphus ribesii frais. Phyllobius vespertinus Bostrichus typopraphus frais. 182 27 Mai. Hirondelles. Bembccidium bipunctatum, et Orchester populi n. c. — Fraxinus excelsus verdit. Acer platanoides fl. 28 Mai. Sitophilus oryzae n. c. Première pluie. 29 Mai. Oripa fusca. Elaphrus riparius. 30 Mai. Les pommiers commencent à fleurir. Stenopinus fenestralis pond ses œufs. 31 Mai. Cyphon padi, Sialis lutaria, Stmblismar- yinata. Nemopoda in. c. Meloe brevicollis disparu. 1 Juin. Caragana frutescens commence à fleurir. 2 Juin. Hipparchia 1 liera fraîche. Syringa vulga- ris fl. — Premières semences du Tharaxacum vulgare. 5 Juin. Pachyrhina pratensis i. c. Tinea spretella. Lonicera tatarica fl. 7 Juin. Georyssus bisulcatus. Pyralis farincilis. Argynnis ossianus. 11 Juin. Tinea peilionella. Simulium cinereum pique fortement l’après-dincr. 12 Juin. Aesculus hyppocastaneum fl., Berberisvul- garis fl. — Meligethes aeneus et Anthobium minutum i. c. Cercus sambuccci. 13 Juin. Galleruea tenella in. c Coccinella conglo- merata i. c., Polydrusus ruficorms in. c., Anthrenus fuscus 01., Clambus armadillo, Haematopoda pluvialis, Asilus ger- manicus. 16 Juin. Phryganea varia F. (variegata Humiri. Ess. ent.) commence à apparaître sur les quais de la Neva. 17 Juin. Les larves du Nematus du groseiller ( ventricosus Klug) se transforment en chrysalides. 18 Juin. Phryganea varia en quantité énorme partout. 20 Juin. Phryganea varia in. c. Les premiers es- 188 saims de cousins dansent dans Pair. Hydroptila pulch- ricornis fraîche. 21 Juin. Coccinella 7-punctata i. c . Xyletinus ser- ratus. Peltis ferruginea, Athous pilosus, Trox arenarius volant. Pochyrhina pratensis in. c. 22 Juin. Tinea pdlionella le soir sur les fenêtres. 23 Juin. Toute la Neva couverte des cadavres de la Phryganea varia F. 24 Juin. Ephemera vulgata état de nymphe. Mys- tax uniguttatus. 26 Juin. Spirea salicifolia fl. Gastropacha pini i. c. 28 Juin. Tinea granelia in. c. 29 Juin. Ephemera vulgata fraîche et complète. Phyllobius oblongus et argentatus in. c., Gelechia Herma- niella i. c. Argynnis Niobe, Lycaena Arion. Agrylus Faldermanni, Saperda phoca Frôhlich (M. I. Kouchake- vitsch). 1 Juillet. Vaccinium vitis idaea fl. — Malthinus flaveolus i. c. Byturus tomentosus in. c. Pachyrhina olera- cea i. c. Leistus terminatus. Anomala Fritschii, Melolon- tha vulgaris, Tragosoma depsarium. Tanysphyrus lemnae. Lina lapponica fraîche. Euprepia russula çj en très grand nombre. J^es oeufs de la Meloe brevicollis éclosent. 2 Juillet. Des chrysalides du groseiller sort le Nematus ventricosus Klug. Tonnerre. 3 Juillet. Fr ag aria vesca mûre. Lathyrus latifo- lius fl. Pirola rotundifolia fl., Platanthera bifolia fl. Les pommes de terre commencent à fleurir. Hapaloderus viridi ventris i. c. , Agrion najas i. c. Pachyla â-macu- lata, Hallomenus humer alis, Scyrtes orbicularis, Scymnus abietis, Xyletinus ater Pz., Anobium paniceum, Tabanus bovinus. 184 10 Juillet. Spirea ulmaria fl. Orchestes populi i. c. Les larves recouvertes d’écume, de l’Aphrophora salicis eu grand nombre sur les saules. 14 Juillet. Aconitum napelles fl., Dahlia fl. Sem- bhs lulea i. c. Anthonomus pomorum, Mycetocharis axil- laris. Jassus punctifrons. 17 Juillet. Lina tremulae fraîche. Adalia bipunc- tata fraîche. Calvia 1 â—guttata fraîche. Penthia Berg— manniana fraîche sur les rosiers. 20 Juillet. Formica nigra L. çj. Gamasus co- leoptratus. Oenectra Püleriana fraîche. Bythoscopus fru— ticollis. 21 Juillet. Zerene grossularia en très grand nombre. 23 Juillet. Brachypterus urticae i. c. Aeschna grandis fraîche. Psocus frais. Leptothorax acervorum Laemophloeus mutions. 26 Juillet. Tilia europaea fl. 28 Juillet. Aphodius haemorhoidalis frais. 29 Juillet. Au matin, de grands essaims de cou- sins dansent dans l air, étant composés en majeure partie d’exemplaires mâles. Ptyela spumaria i. c. Tet— tigonia viridis. 30 Juillet. Tenebrio molitor. Pytho depressus frais sous l’écorce des pins. 31 Juillet. Musca domestica i. c. Lathridius mi- nutas frais. Typhlocyba rosae. 3 Août. Bythoscopus fulgidus i. c. Typhlocyba lineatella. Jassus ocellaris. 8 Août. Les feuilles du bouleau jaunissent et ses semences tombent. Hirondelles disparues. 9 Août. Phratora vitellinae fraîche. 185 10 Août. Des grandes larves du Necrophorus vespülo L. (ruspator Er.j 12 Août. Larves de la Phralora vitellinae. 15 Août. Des hirondelles apparaissent en grande quantité, mais ce ne sont que des essaims de passage, qui venaient du nord et qui disparurent le lendemain. — Des mésanges passent. 19 Août. Aphrophora salicis i. c. 21 Août. Nanophyes lythri frais. 22 Août. Plyela spumaria i. c. Myrmica rugi- nodis ç$. Galleruca viburni fraîche. 25 Août. Des essaims d’hirondelles passent du Nord au Sud. 27 Août. Plusieurs Dahlias gelés. Cassida vi- bex. Geotrupes stercorarius. 30 Août. Chlorosoma myriformis i. c. 3 Sept. Dans la nuit tous les Dahlias gelés. 5 Sept. Musca domestica et Exorista vomitoria s’in- troduisent en grand nombre dans les chambres, quoi- que le temps soit encore beau, et deviennent insup- portables. 9 Sept. Première neige, mais les arbres sont en- core verts en grande partie. 15 Sept. Journée magnifique. 19 Sept. Le chêne devient jaune. 21 Sept. Bouleau jaune. Syringa encore tout- à-fait verte. Exorista vomitoria en quantité sur les haies exposées au soleil. 23 Sept. Lopus tunicatus, Tachynus rufipes volant. La Chenille de la Pygaera bucephala se transforme en chrysalide. Les mouches domestiques commencent à mourir dans les chambres. 18(5 26 Sept. Anobium paniceum. Gastropacha populi frais. 29 Sept. Le temps est chaud, néanmoins les mouches domestiques meurent dans les chambres et sur les fenêtres, présentant souvent un abdomen très enflé. Ce n’est donc pas le froid qui les fait mourir! 1 Octobre. Le temps est beau. Chêne et bou- leau presque sans feuillage. Carcigana frutescens avec quelques feuilles vertes. Syringa vulgaris verte. 9 O et. Musca domestica i. c. mais faible et son vol très bruyant. — Acidalia brumaria i. c. 12 O et. Syringa vulgaris et Populus niger encore verts. Les mouches domestiques extrêmement friandes, même le soir à la lumière. 14 O et. Coccinella 7 punctata fraîchement éclose en énorme quantité. Colias rhamni. Tarus vaporariorum L. 15 O et. Les feuilles encore vertes du Populus niger se criblent par la gelée. 20 O et. Le feuillage de la Syringa vulgaris en- core vert. Heimonophila gelatella i. c. 22 O et. Adalia bipunctata. Syringa vulgaris \ev te. 25 O et. Neige. 1 Novembre. Populus niger sans feuillage. Sy- ringa vulgaris encore avec quelques feuilles. 3 Nov. Berbcris vulgaris verte. 12 Nov. Premier trainage. 14 Nov. Durant la nuit, la Neva a été prise. 19 Nov. On passe la rivière sur la glace. Ce- randria cornuta fraîche, dans la chambre. 27 Nov. Dégel. Quelques cousins dans l’air. 15 Décembre. Dernières mouches dans la chambre. 187 Vil. Nouveautés. Th craies? thoracica, parallela, subconvexa , nitida, testacea, macula ad oculos, duabus in thoracis medio lateralibusque ni— gris, elytris profonde Iransversim rugosis fere plicatis, interstiliis grosso-punctatis , viridibus; femoribus, tibiis, tarsorum articulisque apice infuscatis; capite magno, postice transversim impresso, gla- bro ; oculis valde prominulis; thorace glabro in medio convexo. Long. 3 J. — lat. 1 J. Par ses élytres fortement rugueuses, elle se distin- gue des autres Therates et devrait peut-être former un genre particulier. Chez le mâle, le seul sexe que je connaisse, le labre présente en avant six dentelures, et les tarses antérieurs ont leurs trois premiers ar- ticles assez visiblement dilatés et le 4:ième très petit, triangulaire. Les antennes sont grêles et grossissant un peu vers l’extrémité. La patrie de cette intéressante espèce ne m’est pas connue, mais je présume qu’elle vient des Indes orientales. Je l’ai fait représenter sur la planche des Etudes entom. pour l’année 1857. Carabus acuticollis, elongatus, subovatus, subdepressus , opacus, niger ; capite elongato, punctato; oculis vix prominulis ; thorace punctato, subcordato , lateribus reflexis, minutissime tu- berculato-rugosis , angulis posticis valde produclis, acutis; scu- tello transverso-triangulare , medio impresso , laeve, 'nitido; ely- tris elongato -ellipticis, subtilissime dentato-tuberculatis . punctis mi- nutis vix distinctis duplici sérié ; corpore subtus nitido, lateribus tuberculato-rugosis ; tibiis tarsisque subtus fulvo-villosis. Long. liy2 1. - lat. 4 1. C’est une des espèces les plus allongées du genre, qui rappelle un peu la forme des Procrustes. Les an- gles postérieurs du corselet fortement saillants, aigus et dirigés en arrière, et la surface terne des élytres, 188 produite par de très petits tubercules dont elle est couverte, la font facilement distinguer. Elle provient du Kourdistan dans l’Asie mineure et se trouve repré- sentée sur la planche de ces Etudes pour l’année 1857. Haeteriiis puberulus Motscli. Bull. d. Mosc. 1837 p. 123, subrotundatus , subdepressus , nitidus, punctalissimus, testaceo pu- berulus, rufo-castaneus; thorace trapezoidali , lateribus in medio subexcavatis, angulis posticis acutis, prominulis, utrinque profunde impressis ; elytris subovalis, truncatis, ad lateribus utrinque levi- ter trisulcatis. sulcis internis postice abbreviatis; tibiis dilatalis, posticis latissimis, anticis multo- spinulosis. Long. 2/3 1. — lat V2 I, Il i ’essemble beaucoup à notre H. quadratus, mais la ponctuation et la pubescence courte, qui couvre le dessus du corps, ainsi que la forme trapésoidalo un peu étranglée du milieu du corselet, le font facilement distinguer. Il vient de Sicile. Scleruin? sexcostatuin, elongatum) subparallelum, subconvexum, subopacum , nigro-fuscum ; capite rugoso, transversim profunde impresso; thorace tuberculato-rugoso , medio convexo, longitudi- nali impresso , lateribus explanatis, rotundatis, angulis posticis rectis, acutis: elytris thorace fere angustioribus , sexcoslatis , cos- tis supra crenulatis, interstitiis subinaequalibus , in medio tuber- culis sparsis in linea dispositis; sutura subelevatu utrinque sérié tuberculorum minulissimum. Long. 2 1. — lat. 4/5 1. Par la forme, voisin du Sc. faveolatum, mais quatre fois plus petit, avec un corselet plus large et les côtés sur les élytres plus fortement marquées, ce qui le dis- tingue aussi du Sc. lineatum d’Espagne. Il habite les îles de l’Archipel grec. Bioplanes creticus, elongatus, postice dilatatus. apice alte- nuatus, subdepressus, nitidus, punclulatus, niger ; palpis anten- narumque apice fuscis, tarsis subtus rufo-villosis ; thorace fere elongato, postice subangustato , basi utrinque subsinuato, angulis posticis redis, prominulis ; elytris subovalis. foveolato-strialis , in- terstitiis subconvexis . Long. 4y2 1. — • lat. l3/* J. Plus allongé que les Pandarus , rappellant presque la forme des Baryscelis et Centronipus, étant assez dis- tinctement étranglé à la base des élytres, qui ont 7 lignes de fovéoles sur chacune. Il a été trouvé sur File de Candie. Hadrus europaeus, elongato-ovatus postice attenuatus, vix convexus , subtilissinie scabrosus vel densissime tuberculatus, opa- c us, niger, undique cano-sordidus ; thorace subtransverso, antice angustato, basi fere recte truncato, angulis posticis acutis ; ely- tris elongatis, ad basin dilatatis, apice attenuatis, leviter stria- lis, interstitiis distincte elevatis ; humeris distinctis, angulatim pro- ductis. Long. 3 V2 1. — lal. 2 1. C’est l’espèce la plus allongée du genre, et qui présente les élytres atténuées vers l’extrémité depuis leur base, où les angles huméraux forment la partie la plus large du corps; le corselet parait aussi un peu plus allongé et les angles postérieurs plus saillants. Elle se trouve en Corse et donne ainsi un repré- sentant en Europe de ce genre africain. Micispa bysantica, ovata, convexa , gibbosa, punctatissima, nigra; capite thoraceque creberrime punctatis, subopacis; elytris subnitidis, thorace fere duplo latioribus, valde convexis, conna- tis , lateribus vix distincte- costatis. Long. 3 — 4 1. — lat. iy2 — 2 I. Taille, forme et couleur voisines dcucelles de la Mic. Philistina Reiche, mais avec une pôhctuàtion dis- tincte sur les élytres et un corsemt plus ' étroit posté- rieurement. On la trouve sur côtes du Bosphore et en Grèce, d’où elle a été rapportée, comme plusieurs autres espèces, par M. le i):r Iljfc Une autre espèce de ce genre est Mictëpà Pyraei m., qui ne diffère de la précédente qj^e par les stries régulières qu’on voit sur ses élytres. Elle vient de Morée. Une troisième espèce nouvelle est enfin ma Mic. 190 graeca, qui a une forme un peu plus allongée quatre J fois plus grande que les précédentes. La ponctuation sur les élvtres est plus serrée et plus prononcée, les J stries à peine visibles et interrompues, tandis que leurs j intervalles assez convexes en forme de côtes applanies. 1 Morée. Pcdilus rubricoliis, elongatus, subparallelus , subconvexusM nitidus, sparsim pilosus, niger ; thorace subtransverso, rotundutoÆ fere glabro , rufo; antennarum basi, palpis, abdominis ano pe-m dibusque rufo-teslaceis; elutris qrosso-punctatis, punctis confluen-m tibus. Long. 21/* I. — lat. 1 1. Il est un peu plus long et presque du double plus large que le Pedilus fuscus Fisch, auquel il res-jl semble par la forme de la tête, du corselet et la ponc-d tuation des élvtres; mais la couleur du corselet et desq pattes le fait bientôt reconnaître, rappelant beaucoup * le Ped. ruficollis Ziegl. de l’Amérique septentrionale, tant ] par sa taille, que par sa forme et par ses couleurs,! à l’exception cependant des pattes, des antennes, des! palpes, et de l’avant-dernier anneau de l’abdomen qui dans l’espèce américaine sont noires. Le P. rubricoliis. vient de la Russie méridionale, où je l’ai pris aux en- j virons de la ville d’Isium, Gouv. de Kliarcov et appar- | tient par conséquent à la faune d’Europe. Dans le Bulletin des Natur. de Moscou, 1845, j’ai j décrit une troisième espèce de ce genre sous le nom j de Ped. fulvipes , qui est un peu plus grande et sur- j tout plus large que le Ped. fuscus et qui a les pattes 1 et les deux anneaux de l’abdomen d’un testacé roussâtre j xif. Ce nom ayant déjà été donné à une espèce améri- caine, je propose de nommer mon espèce Ped.rufipesi 191 An die enlomologischen Leser. Anztlglichkeiten, platte Witzeleien und wenig an- standige Ausdrllcke, vcrbieten allerdings, cinem auf Bildung Anspruch machendem Menscl.cn, auf dicselbcn zu anUvorten. Wenn aher die Arroganz so weit gel.t, dass die Entomologen ganzer Nationen m corporexer- dammt werden und man deren Leistungen in der un- delikatslen Form ftlr falsch erkliirt oder abgeschrwben nennt, oder gar beleidigende Witze beifilgt, so kann ein solches Treiben nicht olme Widerwillen angesehen werden. Die Entomologie ist und blcibt einc Beo- bachtungs-Wisscnschaft, die immer vorwërts gelien muss; jeder Beitrag also, auch der allerkleinste ist dankenswerth. Wer dies verkennt oder ignoriert, bringt nur sicli und der Wissenschaft Schaden; denn dadurch wird der Fortscbritt aufgehalten und nur zu oft schon Besprochenes, als neu wieder aufgetisclit, daher die fortwührenden Umarbeitungen. Môgen docl. diese stren- gen Richter, statt Zeit, Papier und Gold auf fruchtlose Krilik und Wiederhohlungen zu verschlcudern, die \\ is- senschaft mit eigenen Entdeckungen beschenken, dass wird in jedem Falle nUIzlicber seyn, als dire Collegen mit beleidigen Vorwürfen zu UberschUtten, um sich mit Selbstzufriedenbeit als die grossen Meister zu produ- cieren. Daher arbeiten Sie, meine Herrn getrost fort und kümmern Sic sich nicht um das Zctergcschrei einzelner /. Ilimtrru.,- /«.nvsw. tf at.fr/,.; 't. fl/rrl,r„.f///«/>>at„.f /t„J}./H,rt. Hr /a tmaJ,. , K!0 rtvr/.r/.r. [Ht, , t„.f /),,// nvrArt.f; ï, . U,rn,tf.ttr.rfraiorn/l.f . K,,r.f/,./„„t.l/>f.r. Hut.lt ! ,:ÿ. Irl/ti t iiiint „„,t„t„t„ . tT„t.ti/i.„„/ , //.Or/,AhiaH Artf,iiaiAmr/„/,.f . ttot.fr/,. „„/. Ha ll'll‘p,ittr.T;^ rt /'t/h/rr ni/i, /„/„.,. Ilot.ti/i.parl. ,/r /„ /m,r/r. ft ~U't/tr „,rr tr.f antcnnar repH/a*, lt,rd?lM IV. , rt tl/uitw rt „/>,tou,r„ ; //. Il.i.ivmn auront . Uot.tr/,. ;l'l. /totrtay, h, „/„.rrrr/i„/".t £,'»/. h. IMrturr„„.t.,,Mrr. Ilot.tr/,,,,,/.; Ui.Hittaitarrru.ytuAramut. Uot.n/,. o'; H- Ifynurra.ry.frtn, . I htnrri . Httt.tr/, ... , M, tirafarrru.f a//,ipr„u/.i /Mtrh.o’ /S^ttr Vr„ „t,„„„r,„ . Hat.fr/, ; V). t;*/ta.ra».„.f aif/roiiifitt. Uot.tr/,. ,u,t., Lw/w/w._ ’i O.'rP Ukontr; ’i\, (nr/,a,/r.tfr. tq * • /• I nfinju II hl Sirnr.su. '!, • I ot inlou/il II II I l'tiloi'il .• f il liH'tl ht lllllllltl'il 'l.Xlflltltl rulismis ( ru s: Soiiuiiriilii.siu /. ) ,i ' lf an jn’ , spar- sim punctulato, fronte inter antennas corniforme mucronato , mucrone bilobo, profunde canaliculato ; thorace fere capitis latitudine, postice subangustato , subtilissime valde sparsim punctulato, medio utrinque quadripunctato, lateraliter linea îei sinuata impressa, angulis anticis subrectis, posticis rotunda- tis ; elytris thoracis basi latitudine et longitudine aequalis, pos - tice subdilatatis, truncatis , nitidis, impunctatis, antice testa- ceis, humeris vix prominulis. — Long. 2*/2 1^* 2/s E La forme générale est celle des Xantholinus, mais la tête parallèle et les élytres plus étroites, à leur base, la fond facilement distinguer. Mastigus acuminatus, elongato-ovatus, acuminatus, conve- nus, subtilissime punctulatus, brevissime griseo pubescens , niger, capite elongato , fere rostrato , antice subdepresso , fronte profunde canaliculato , canalicula postice dilatata ,* thorace oblongo, capite latiore , convexo , medio linea longitudinali subim- 'presso, angulis posticis subrotundatis ; elytris thorace latioribus > ovatis , apice acuminatis, foveolato-substriatis ; antennarum articulo 2:do primo duplo breviore , vix piloso , ultimo paulo longiore; palporum articulo ultimo apice acuminato. Long. 2 — 2% 1. - lat. Cette espèce est plus grande que le Mastigus palpalis et surtout plus large vers le corselet et les élytres, qui sont aussi plus distinctement acuminées à l’extrémité. Le dernier article des antennes est plus long, celui des palpes maxillaires aussi plus allongé et acuminé à l'extrémité. — Elle provient de l’Anda- lousie où elle a été découverte par M. Staudinger et distribuée dans les collections sous le nom de Mast, foveolatus Schaum, mais je ne sais pas pourquoi. Je possède en outre une autre espèce, intermé- diaire entre le palpalis et Y acuminatus, qu’on m’a donnée comme provenant des Appenins en Italie. Elle est un peu plus grande que le premier, mais plus petite que le second, ayant les élytres acuminées à l’extré- mité comme ce dernier. La canaliculation sur le front est large mais peu profonde, le corselet est plus large que la tête, mais pas aussi long que chez Y acuminatus. 132 les élytrcs sont plus allongées, rangées de fovéoles peu distinctes; pattes et antennes plus ou moins rous- sâtres, 2:d article de ces dernières de la longueur du ll:ième, et trois fois plus court que le l:ièr; dernier article des palpes maxillaires obtus. Je l’ai nommé Mast. ruficornis. Bytlioxenus subterraneus, Ç elongatus , subconvexus, nitidus, sparsim pilosus, fulvusj palpis pedibusque testaceis; capite elongato , rostrato, jronte subexcavato, inter antennas tuber- culato, postice bifoveolato ; oculis indistinctis ; antennis clava- tis, articulo l:o valde elongato, fere tertia parte longitudine antennarum aequali, 2:do brevi , globoso, 3—9 minutissimis, subovatis, 10 latiore , transver so-ovato, 11 magno, elongato- ovato, apice acuminato; thorace capite vix latiore, elongato, medio subdilatato, convexo, antice subconstricto, postice sub- attenuato, basi linea arcuata impresso; elytris thorace duplo latioribus et paulo longioribus, convexis, postice dilatatis , sparsim punctulatis, subpilosis, sutura utrinque linea longi- tudinali impressa ; abdomine brevi, rotundato, segmento l:o sequentibus vix longiore. Long. 3/5 1. — lat. y4 1. Voisin du Byth. Ullrichii Chevrier (crassicornis Aubé), mais un peu plus petit et plus allongé, avec le cor- selet beaucoup plus étroit et le Lier article des an- tennes extrêmement long, ce qui suffirait même, avec les palpes allongés du mâle, comme chez les Machae- rites, à servir de caractère pour en former un genre par- ticulier. Cette intéressante espèce est souterraine et a été découverte dans la grotte Pasica en Carniole par mon ami M. Schmidt de Laibach. Ocîiadeus pocitdioides, Mot s ch., elongato-ovatus, subpa- rallelus, convexus, scrobiculato-punctatissimus , sparsim cinereo- setosus, nitidus, rufo-testaceus , elytris praesertim postice, an- tennarumque clava plus minusve infuscatis; oculis nigris; capite triangulari, cicatricoso , clypeo antice simpliciter arcua- 133 tim-truncato, margine subcarinato; labro transverso, profonde bilobo, basi in carinam elevato ; mandibulis excertis, rotun- datis,’ antice unidentatis, modice setosis ; thorace valde trans- verso, antice triangulariter angustato , cicatricoso-tuberculato, basi utringue leviter sinuato, lateribus fere rectis, obliqms, angulis anticis rectis , prominulis, posticis rotundatis ; scu- tello oblongo-triangulari, lateribus bipunctatis ; elytris ad ba- sin thoracis latitudine, in medio paulo dilatatis, sparsim se- tosis, profunde crenulato-striatis, interstitiis subelevatis, seria- tim cicatricoso-tuberculatisj pedibus longe pilosis, tibiis an- ticis profunde tridentatis, supra carina crenulata longitudi- nali elevata, posticis subelongatis , apice spina longissima armatis; corpore subtus fere glabro, punctis nonnullis ad- sperso. Long. 2y4 1* l^b 1 ^ Plus allongé que notre Ochodeus chrysomelinus et de couleur plus roussâtre et brunâtre, ponctuation moins serrée, plus grosse et stries sur les élytres plus profondément imprimées, jambes postérieures plus étroites et plus allongées. Une des intéressantes dé- couvertes de M. Staudinger dans l’Espagne méridio- nale. Une troisième espèce européenne est mon Ocho- deus clypeatus de la Russie méridionale qui ressemble complètement à Y Ochodeus chrysomelinus, mais dont le chaperon est profondément échancré au milieu du bord antérieur. — Peut-etre est-ce cette espece que feu Eschholtz a décrite comme Cadocera ferruginea. Quant au Stomphax Fischer, c’est un genre dis- tinct, qui diffère des Ochodeus par la labre non bilobé, les mandibules non dentées, le front armé d’un tuber- cule en avant, le dernier article des palpes maxillaires cylindrique, le pénultième des labiaux très fortement dilaté &c. Il doit prendre place à côté des Ochodeus avec lesquels il a la manière de vivre, volant le soir 134 en Juillet sur les endroits où il y a du fumier des- séché. — L’antenne est composée de dix articles, la massue de trois, mais vue dans un certain jour sa base plus claire se présente comme un quatrième article. La femelle n’a pas de tubercule sur Je chaperon. Je 1 ai pris à Slaviansk dans le Gouv. de Kharcov. • Tanyproctus unicolor, Motsch., convexus, ovatus , sub- pcirallelus, postice obtusus, punctatus, vix nitidus, nigro- piceus, ore antennarum basi, palpis pedibusque rufescente- piceis, corpore subtus cinereo-villoso ; capite subtriangulari, cre- berrime cicatricoso, clypeo reflexo, rotundato-truncato, medio sinuato ; palpis articulo ultimo ovato , max. apice subtruncato ; antennis 10-articulatis , articulo 5:o elongato, supra clava applicato, intus in lamella elongata producto; clava funiculo non longiore, quinquearticulata j ligula corneay antice rotun- data ; ihorace capite duplo latiore, transverso , punctato, medio sublaem, antice posticeque angustato, lateribus valde arcuatis , angulis anticis acutis, productis y rotundatis ‘ scutello semilu- nato, medio subexcavato, impunctato ; elytris thorace paulo latioribuSj postice subdilatatisj apice attenuatis , rotundato fere truncatis, punctatis, nervis vix distinctis, abbreviatis, stria subsuturali utrinque profundius impresso; pedibus validis , tarsis modice elongatis, anteriorïbus subdilatatis , subtus vil- losis. Long. 5 V3 1. — lat. 23/4 1. Cette espèce ressemble beaucoup au T. persicus Fald. et probablement elle a été souvent confondue avec ce dernier, mais sur une longueur du corps égale, elle est d’un tiers de ligne plus large, le cor- selet moins convexe, plus allongé, les élytres plus di- latées en arrière, les tarses plus courts, à articles 2 et 3 des jambes antérieures sensiblement dilatés et le 5:ième article des antennes prolongé en lamelle assez longue sur la massue. Elle vient des environs 135 d’Amasia en Asie mineure et m’a été donnée par M. Kindermann. Le genre Tanyproctus se distingue des Pachydema et Dasysterna Dej. par la massue des antennes pas plus longue que le style, par la partie ligulaire du menton simplement émarginée en avant et non échan- crée, le chaperon toujours émarginé au milieu du bord et par les tarses intermédiaires non dilatés. Les fe- melles sont plus courtes, plus ventrues, et aptères; la massue de leurs antennes est deux fois plus courte que chez les mâles, aussi de cinq articles, et les tarses simples à toutes les pattes, glabres en dessous. — Les Dasysterna se distinguent des Pachydema , dont toutes les deux ont des femelles parfaitement ailées, par la dilatation des tarses intermédiaires, qui chez les Dasysterna , sont sensiblement dilatées, mais le 4:ième article sensiblement plus étroit que Je 3:ième: (Dasysterna Beichei Ramb.); chez les Pachydema pas ou presque pas dilatées: (Pachydema Delessertü Reiche.) — Quant au genre Phlexis Er., il renferme des Tany- proctus et des Dasysterna et Pachydema; n’a donc au- cune valeur et paraît avoir été fait avec la même exactitude, que l’observation de 1 entomologiste prus- sien à la p. 279 (31) des Archives de Wiegmann 1845, où, à propos du genre Tanyproctus Faldm., il dit: on ne peut faire usage de la description de Falder- mann, parcequ'il a omis les points les plus essentiels, comme : le nombre des lamelles de la massue &c. J’ai consulté cette description de Faldermann p. 272, et j ai lu: antennae quinque-lamellatae. Le nom d Erichson est du reste postérieur de cinq ans à celui de Faldermann (1835). Lacordaire, de son côté, raconte du genre 136 Tanyproctus, Hist. des Ins. vol. III, p. 273: partie ligu- laire du menton entière et arrondie en avant; dernier ar- ticle des palpes labiaux globoso-ovale, celui des maxillaires subfusiforme. Faldermann p. 272 au contraire dit: la- bium sat profundo emarginatum, palpi quatuor articulis ultimis elongato-ovatis, ce qui est dans tous les cas plus juste que la formule de M. Lacordaire. Les espèces de Tanyproctus que je possède sont, commençant par les plus grands: Tanyp. inflatus Motsch., taille de YElaphacera Be- edaui , mais presque du double plus large, et beau- coup plus arrondi sur le côtés, rappellant par cette forme quelques Pentodon ventrus; — Dessus du corps d’un brun presque noir, luisant, peu profondément ponc- tué; le dessous velu d’un poil testacé-grisâtre; parties de la bouche, palpes et pattes d’un brun roussâtre; cha- peron sinué en avant et relevé; corselet transversal, à angles antérieurs plus aigus chez le mâle que chez la femelle, cotés latéraux arrondis et dilatés au milieu; élytres sensiblement dilatées en arrière, nervures dis- tinctes, mais peu profondes; pattes assez fortes, tarses longs, à peine dilatés chez le çf, mais couverts en des- sous de brosses de teinte cendrée, lisses chez la §. Une paire m’a été envoyée des environs de Len- koran par le général Bartholomei. Tanyp. ovatus Motsch., pas plus court, mais sen- siblement plus étroit et plus régulièrement ovalaire- allongé que Y inflatus, sans dilatation postérieure; cor- selet plus étroit, moins dilaté sur les côtés, ce qui rend ses côtés latéraux parallèles en arrière et les angles postérieurs plus distincts; élytres plus allongées, 137 avec la ponctuation et les nervures plus prononcées, presque rugueuses latéralement; pubescence du des- sous plus roussâlre. Géorgie. Tanyp. carbonarius Fald., d’après un exemplaire typique, d’un quart plus petit que Yinflalus et presque de la même forme élargie postérieurement; chaperon plus avancé; corselet plus étroit, plus atténué en avant, angles antérieurs plus saillants; élytres plus parallèles, à ponctuation et nervures plus sensibles; pubescence du dessous plus roussâlre. /Tanyp. unicolor, que je viens de décrire, est en- core plus étroit et d’un tiers plus petit que le carbo- narius; moins dilaté aux élytres, à pubescence cendrée. ■ Tanyp. persicus Fald., d’après un type, présente la taille de Y unicolor, mais une forme plus étroite, ce qui le fait paraître plus allongé, plus parallèle, presque pas atténué à l'extrémité des élytres; chaperon plus avancé, presque triangulaire; corselet plus court, plus transversal; élytres plus parallèles, ponctuation plus forte, presque rugueuse; tarses antérieurs plus forte- ment dilatés. Des environs de Tiflis en Avril; volant sur l’herbe des plaines un peu arides. Tanyp. brevipennis Motsch., tout-à-fait de la forme du Tanyp. unicolor, mais du double plus petit, à peine 4 lignes de longueur; antennes et tarses an- térieurs entièrement testacées; corselet brusquement atténué vers la tête depuis le milieu des côtés laté- raux comme chez le ciypeatus; d’un brun roussâtre, surtout postérieurement; élytres presque parallèles et arrondies postérieurement sans s’atténuer sensiblement; ponctuation plus forte que chez les espèces précé- dentes, surtout sur les élytres, où elle devient obli- 138 queraent rugueuse sur les côtés latéraux; villosité du dessous cendrée; tarses antérieurs médiocrement dila- tés comme chez le persicus. Egalement de la Géorgie. Tanyp. co n finis Motsch., de la forme et des couleurs du Tanyp. persicus , avec les élytres visible- ment atténuées vers l’extrémité, mais presque du dou- ble plus petit et un peu plus court; corselet aussi convexe, aussi distinctement ponctué, mais plus forte- ment arqué sur les côtés latéraux, ce qui le fait pa- raître plus large antérieurement et présente ses angles postérieurs plus arrondis, écusson triangulaire, à côtés arqués, ponctué; villosité du dessous du corps d’un cendré blanchâtre; tarses antérieurs presque pas dila- tés. De la frontière de Perse. Tanyp. subcylindricus Motsch., çj, plus allongé que les précédents, rappellant un peu la forme de la Pa- chydema Delessertii Reiche, mais encore plus étroit et presque du double plus petit; couleur d’un noir brun- âtre peu luisant, plus roussâtre sur les élytres, dont la suture et les angles huméraux sont presque roux; an- tennes foncées, tarses testacés, les antérieurs assez for- tement dilatés; chaperon triangulaire, tronqué et faible- ment sinué en avant; corselet plus long que chez les espèces précédentes, atténué vers la tête, assez faible- ment arqué sur les côtés, angles postérieurs sensibles; écusson triangulaire, arqué sur le côtés, sans ponctua- tion; élytres, à leur base, pas plus larges que le cor- selet, allongées, un peu dilatées au delà du milieu, et faiblement atténuées vers l’extrémité, où chacune est arrondie vers la suture; ponctuation et nervures bien marquées; villosité du dessous cendrée. De la Géorgie. 189 Des Pachyclema je possède aussi seulement le çj de la P. Delessertii Reiche de Jerico en Palaestine. Enfin parmi les Dasysterna, qui ont les articles 2 et 3 des pattes intermédiaires triangulairement dilatés, je possède outre la D. Reichei, une seconde espèce de Morée: Dasysterna graeca m., <$, elongato-ovata, convexa, jpun- ctulata, vix nitida, nigro-picea, subtus longissime fuho-vil- losa, ore, palpis, antennis tarsisque rufescentibus ; capite mi- nute, minus crebre punctato, clypeo rotundato, reflexo, antice vix sinuato; thorace subtransverso, antice oblique angustato, minus fortiter punctato, vix convexo, medio linea longitudi- nali, utrinque impresso , ad lateribus macula subrufa, Tiaec densissime ciliatis vel villosis, angulis anticis acutiusculis, posticis rotundatis; scutello arcuatim triangulari, impunctato, elytris thorace paulo latioribus, subparallelis, subelongatis, postice obtuso-rotundatis, sparsim punctulatis, utrinque nervis longitudinalibus minus elevatis tribus, linea subsuturali pro- funda, densissime punctata; corpore subtus sparsim punctato, villoso; tibiis anticis bidentatis. Long. 4 1. — lat. 2 1/5 1. Voisine de la Das. Reichei, mais moins convexe, moins fortement ponctuée, plus large aux élylres; cor- selet plus long, plus atténué antérieurement; tête plus petite, plus étroite, surtout au chaperon, qui n’est pres- que pas sinué en avant; villosité plus roussâtre &c. Enfin parmi les Elaphocera, qui ont la massue composée de sept articles, je possède outre les es- pèces connues: Elaphocera automnalis Staudinger, elongato-ovata, pos- tice dilatata, subconvexa, punctulata, nitida, subtus longis- sime cinereo-villosa, nigra , elytris castaneis , antennis pedi- busque piceis, tarsis testaceis; capite subelongato, crebre pun- ctato, sparsim piloso , clypeo producto , subrejlexo, apice pro- fundo exciso; antennarum articulo 3:o elongato, intus angu- latim dilatato, non spinoso-producto, sed apice longissime 140 setoso; thorace transverso , subconvexo, punctato, antice atte- nuato, lateribns arcuatis , dilatatis , angulis anticis acutis, mo- dice prominulis, posticis rotundatis , marginis longissime cilia- tis; scutello cordiformi, sparsim punctato, nigro ; elytris ad basin thorace vix latioribus, punctatis , utrinque nervis non elevatis tribus , stria subsuturali distincta, humeris ad basin impressis, lateribus antice subrectis , postice arcuatim dilatatis , apice rotundatis; pygidio subtiliter scrobiculato-rugoso ; cor- pore subtus punctato pedibusque longissime villosis; — tibiis anticis tridentatis, tarsis anticis angustis non dilatatis. Long*. 37 2 1. — lat. P/6 1. Jolie découverte de M. Staudinger dans l’Espagne méridionale. Je possède encore une espèce de Dalmatie, qui me paraît différer de celles qu’on connaît. Elle a presque 5 lignes de longueur sur une largeur de 2±, assez parallèle, un peu aplatie et luisante en dessus. La villosité cendrée du dessous est assez courte; la couleur générale est un noir brunâtre, à peine plus claire sur les élytres; base des palpes et les antennes d un testacé très clair, ces dernières avec le troisième article allongé en épine très longue à sa partie ba- sale; chaperon échancré au milieu de son bord; cor- selet trois fois plus large que la tête, fortement atté- nué en avant, dilaté latéralement au milieu et sensi- blement aminci en arc à sa base, où les angles pos- térieurs sont arrondis et sinués vers le milieu, qui se prolonge un peu sur l’écusson; celui-ci un peu trian- gulaire et sans ponctuation; élytres distinctement plus larges que le corselet et moins que trois fois aussi longues, à nervures non en relief, mais bien marquées; ponctuation grosse et forte sur la tête, très éparse, fine et peu profonde sur le corselet, plus développée 141 sur les élytres, presque nulle sur le pygidium et les segments de l’abdomen, où l’on ne voit que quelques grosses fovéoles, surtout le long du pénultième et vers les côtés latéraux; le reste du dessous du corps pré- sente une ponctuation rugueuse très serrée. Je l’ai nommée Elaph. dalmatina. y/ f Amarantha viridis, elongata , parallela, subconvexa , ni - tida , supra metallico-viridis , subtus cum palpis, antennis, labro, clypeo, margine pedibusque rufo-brunnea ; capite sub- quadrato, ad oculos paulo dilatato, crebre punctato, vertice laevigato , antice impresso, truncato , lateribus clypei rotunda- tis, reflexisj oculis transver sis, utrinque ad clypeo sinuatis ; antennis tenuis, vix clavatis, apice compressis, artic. l:o sub- pyriformi, 2:o triplo breviore, latitudine non longiore, sub- conico, 3— 5 fer e duplo longioribus , 6— 7 et sequentibus dila- tatis, 8—10 subabbreviatis , cordiformis, ll:o ovato, apice truncato; palpis mediocris , articulo ultimo securiformi; tho- race capite duplo latiore, transverso, marginato, crebre pun- ctato, basi utrinque oblique sinuato, medio prominulo, angu- lis anticis productis, vix acutis , posticis redis, lateribus sub- parallelis, versus capitem leviter arcuatim attenuatis; scutello minuto , nigro, antice pundato-rugoso, opaco, postice sublaevi, nitido, triangulari; elytris thorace paulo latioribus, crenulato- striatis, inter stitiis impundatis; corpore subtus punctato, late- ribus et basi segmentorum anticis abdominis plus minusve longitudinaliter strigatis ; coxis distantes, quatuor anticis sub- Jiaemisp haericis, posticis elongatis, tibiis mermis, anticis, vix dilatatis, subconvexis; pundatis, apice intus oblique subexca - vatis. Long. 4 — 4‘/2 1* J Va' ^3/ô b Un peu plus grande et proportionnellement plus large vers les élytres que notre Ulouia culinans, mais très distincte par la couleur vert bleuâtre du dessus de son corps. — Je l’ai d’abord prise pour une üloma, mais ses antennes beaucoup plus grêles, le dernier article de tous les palpes fortement sécuriforme, les 142 jambes à peine dilatées vers l’extrémité, h face interne lisse, sans denticulation, et l’extrémité sans dents, obli- gent de le placer dans les Hélopiens et d’en former un genre particulier, auquel le tielops californiens cons- titue un passage. Cette intéressante découverte a été faite d abord par feu le baron Gotsch à Lenkoran et retrouvée depuis par M. le général Bartholomei. .Carambyx multiplicatus, elongatus, angustatus, subparàl- lelus, nitidus, niger, corpore subtus pedibusque cinereo-pube - rulis; capite elongato, justice tuberculato-rugoso , fronte sub- excavato, inaequali; antennis corpore longioribus, articulis 1, 3 et 4 primis pyriforme-dilatatis; thorace elongato , transver - sim regulariter 11 — 14-plicato, lateribus utrinque acuto-uni- dentatis ; elytris thorace paulo latioribus, postice paulo atté- nuais, subtiliter rugoso-reticulatis ; corpore subtus punctis ma- joribus adsperso. Long. 8 — 8V2 1. — lat. 2 Va 1. 1res voisin de notre Cer. cerdo, mais avec une taille un peu plus petite, il est sensiblement plus étroit, ce qui le fait paraître plus allongé, surtout le corselet, qui au lieu de 8— -10 plicatures transversales et ondu- lées, en présente de 12 à 14 presque droites et plus profondément marquées; élytres aucontraire plus fine- ment rugueuses et les trois articles basales (excepté le 2 qui est très petit) des antennes renflés en poire. Je possédais cette espèce distincte, depuis bien des années, comme ayant été prise en Géorgie; maintenant le général Bartholomei vient de m’envoyer un exem- plaire des environs de Lenkoran. — II est très pos- sible quelle se trouve aussi en Grèce, mais on l’a confondue dans les collections avec le cerdo. -Clytus Bartholomei Mots ch., elongatus, postice subatte- nuatus, coriaceo-punctatus, nigro-piceus, palpis, antennarum apice, basi, femoribus, tibiis tarsisque dilutioribus ; thorace 148 densissime , elytrorum basi fasciaque duabus latis cinereo-pu- bescentibus, fascia media lata , antice fusco-translucida ; ca- pite brevi, supra rugoso-scrobiculato, medio longitudinaliter impresso, f route excavato, sparsim asteriforme cinereo-piloso ; palpis max. productis, articulo primo elongato-pyriformi, 2n et 3:o brevis, sed fere duplo latioribus , conicis, 4:o dilatato, subsecuriformi, antennis corporis longitudine paulo breviori- bus, ad apicem attenuatis , subserratis, articulis subaequalibus , 2:o minutissimo ; thorace subsphaerico , tuberculato-rugoso , densissime pubescens ; scutello transverso, vix piloso; elytris thorace paulo latioribus, humeris vix prominulis, lateribus subarcuatim attenuatis, apice subtruncatis, fascia media la- tissima, subsinuata , ad suturam dilatata, postica duplo an- gustiore, sinuata, apice sparsim cinereo-piloso ; tibiis posticis dimidio corporis longitudine, corpore subtus subtiliter punctu- lato-ruguloso, sparsim cinereo-piloso, abdomine fere glabro. Long. 5 Va 1. — lat. l3/4 1. Ce Clytus à longues antennes se rapproche beau- coup par la forme de notre P lagi ono lus arcuatus, mais son corselet est plutôt sphérique que transversal et couvert entièrement d’une pubescence cendree très épaisse. Sur les élytres il v a une large bande cen- drée au milieu, dont la partie antérieure est ondulée parallèlement au bord, d’une teinte un peu foncée, une seconde bande deux fois plus étroite occupe la partie postérieure; l’extrémité est obscure et seulement à sa partie tronquée on voit quelques poils cendrés. Cette belle découverte est due à M. le général Bartholomei qui l’a prise aux environs de Lenkoran et auquel je me fais un plaisir de la dédier. Ici je crois à-propos de mentionner un Clytus des Steppes du Volga, de l’Oural et de l’Irtysch, très remarquable par les variations, que présente le dessin de ses élytres et que j’ai distribué à mes correspon- 144 danls depuis bien des années sous le nom de Cl.va- nabtlis m. Il ressemble beaucoup aux petits exem- plaires du Cl. floralis Pall., mais à élvtres plus courtes et plus fortement atténuées postérieurement chez la fe- melle, ce qui le rapproche beaucoup de la forme du Cl. zébra Daim., lequel a la bande transversal foncée du corselet toujours plus large, plus développée laté- ralement, et les bandes transversales jaunes plus étroites, (.liez le variabüis la pubescence jaune-soufre récouvre souvent entièrement tout le corps, ne laissant de non- que le long de la suture et les vestiges d’une bande foncée oblique subapicale. D’autres exemplaires pré- sentent les mêmes dessins sur le corselet et les élv- tres que la floralis, mais ont toujours, comme je l’ai dit, les élytres plus courtes, moins parallèles et un corselet plus grand, souvent plus large que la base des élytres. Quoique nous ayons déjà une Monogra- phie du geme Clytus par Gony et Perch., les espèces de Russie sont encore loin d’être bien connues; la même chose a lieu aussi avec les Dorcadion. Explication de la planche II de ces Etudes, avec la descrip- tion de deux chenilles peu connues des environs de S:t Pe'tersbourg, par J. C. Sicvers. 1. Notodonta Sieversii Schauffelb. Ménélr. Etudes entom. 1856, p. 44. 2. Notodonta unicolora Ménétr., Etudes entom. 1857, p. 84 (Microdonta id.j. Cette espèce sera prochaine- ment décrite plus en détail par M. Ménétriés. 3. Catocala adultéra Hinze, Ménétr. Eludes entom. 1856, p. 47. 145 4. Xylina rufescens Sievers, Etudes entom. 1857, p. 23, rufescens , capite, thorace alisque anticis cinereis } haec fusco variegatis, medio linea transversa nigra apice non fur- cata ; alis posticis unicoloribus , subtus vix distincte unifascia- tis, medio puncto sub fusco; abdomine antice supra non cris- tato (fig. 5). Expans. alar. antic. une. l3/5. La chenille de cette espèce (fig. 4) vit sur la Myrica gale et ressemble beaucoup à celle de la X. Zinkeni, mais la couleur verte de son corps est plus blanchâtre, à cause des petits points blancs dont elle est soupoudrée; sur le dessus de chaque segment on peut distinguer quatre points blancs un peu plus grands, dont les deux antérieurs sont plus rapprochés de la ligne blanche dorsale que les deux postérieurs; cette ligne blanche, sur le milieu du dos, est un peu plus étroite et plus raccourcie vers l’extrémité du corps, que la latérale, qui est bien marquée sur toute sa lon- gueur et atteint le segment anal, tandis que celle au dessus des spiracules, est presqu’éffacée, n’étant formée que d’une raie de points blancs plus serrés que sur le reste du corps; le ventre et la tête sont d’un vert d’herbe, la jonction des segments parait un peu jau- nâtre. Vers la fin de Juin et au commencement de Juillet cette chenille avait la taille représentée sur la planche et entra dans la terre pour se transformer en chrysalide. En Août commença à apparaître le pa- pillon, qui vers les premiers journées de Septembre devint extrêmement commun aux environs de Staraja- Derevnia. 5. Chenille de m Hadena arnica . Elle ressemble un peu à celle de la fennica, par sa taille et sa cou- leur. Elle est d’un vert jaunâtre, qui pendant le mou- 10 140 veinent de l’insecte se présente comme annelée, d'un jaune asséfc clair, sur les ligaments des segments du corps. Tout le dessus est soupoudré de points blancs très petits, et vers les spiracules on voit, de chaque coté, une bande longitudinale plus claire, un peu blan- châtre et garnie de quelques poils épars. Chaque seg- ment du corps est orné sur le dos de deux points blancs, un peu plus grands que ceux dont est recou- vert le corps. Du reste elle est lisse. — Je l’ai prise le 20 Juin sur les feuilles du Delphinium elatum , dont elle ronge les feuilles pendant la nuit; mais pen- dant le jour, elle se cache dessous les premières feuilles au pied de la plante; c’est probablement la cause pourquoi on la trouve difficilement. Le papillon apparaît en Août. Il est peut-être à-propos d’ajouter quelques remarques sur le Colias, dite pelidne, des environs de S:t Pétersbourg. Cette espèce ne s’ac- corde pas, ni avec les exemplaires rapportés de l’Amérique septentrionale par M. de Motschulsky, ni avec ceux qui ont été envoyés pour telle par M. Crisloph, comme venant du Labrador. Des premiers notre espece de S:t Pétersbourg se distingue par les nervures claires, qui traversent tous les bords latéraux noirs des ailes, ce qui ne se voit pas chez l’espèce américaine; des exemplaires du Labrador elle diffère par les quatre taches noires et oranges supérieures et la double tache claire, marginée de brun, sur les ailes inférieures en dessous, ainsi que par le manque de la marge rousse autour des ailes chez le mâle, ce qui ne s’accorde non plus avec la figure donnée par M. Freyer VI, tab, 511, 2. — Il serait donc possible, que ce fussent trois espèces différentes, savoir: 1. Colias Valeria Sievers, sans margination rousse autour des ailes, provenant de S:t Pétersbourg; 2. Colias pelidne , Freyer, Neue Beitr. zur Schmetterlingskunde VI, p. 50,* 929, tab. 511, 2, du Labrador; et 3. Colias Tegea Motsch., des environs de New-York, à nervures invisibles sur les marges foncées des ailes et avec 4 taches supérieures et une tache double inférieure chez le mâle. L espèce de S:t Pétersbourg a été trouvée tout-à-fait au commencement, du printemps, celle de New-York en automne. 147 t Sur les Collections Coléoptèrologiques de Linné et de Fabricins, par V. de Motschulsky. (Continuation.) XXII. LAMELLICORNES. 1. CoPRIDES. 1 ) Scarabaeus L.2) Ateuchus Weber, F.,3) Actinophorus Creutzer. sacer L Aegypto, Mauritania. L’exemplaire type, dans le Col. de Linné provient effectivement d’E- 1) Je ne crois pas qu’il soit naturel de faire suivre les Hétérocé- rides par les Lucanides, comme l’a fait M. Lacordaire, et je place les der- niers, à l’exemple des anciens auteurs, après les Cétonides, rapprochant les Coprides des Histerides. 2) Des autres Scarabaeus, décrits par Linné et qui ne sont pas des Lamellicornes laparosticliques, appartiennent maintenant; aux Dynastides: Scarab. hercules, gideon, acteon, simson, tityus, atlas, aloeus, bilobus, rhino- céros, nasicornis, didymus, v aigus, marianus , scaber et amazonus; aux Luca- nides: Sc. cylindricus ; aux Melolonthides: Sc. longimanus, calcaratus, sepi- cola, syriacus, fullo, agricola, horticola, melolontha (vulgaris auct.), solsti- tialis, occidentalis, farinosus, aulicus, longipes, brunnus (brunneus) et ae- neus; aux Rutélides: Sc. chrysis, surinamus, lineola, lanigerus, punctatus et aeruginosus; aux Cétonides: Sc. sticticus, squalidus, hirtéllus, fasciatus, indus, capensis, eremita, fascicularis, lanius, hemipterus, auratus, variabilis et nobilis. — Scarabaeus quisquïlius est un Cercyon, Scarab. ceratoniae d’Egypte manque dans la collection et paraît d’après la diagnose (tho- race lateribus tridentato) ne pas appartenir aux Lamellicornes. 3) Les Scarabaeus de Fabricius, appartiennent, tous aux Géotrupides et Orphnides, excepté le Sc. longimanus qui est un Mélolonthide et le Sc. cordatus qui est un Dvnastide. 148 gypte et n’est pas identique avec l’espèce voisine du midi de l’Europe ( Sc . europaeus m.), comme je l’ai démontré dans le Bull, de Mosc. 1849, III, p. 103. L’espèce d’Egypte est plus allongée, avec les dents du chaperon plus longues et plus aiguës, les côtés du corselet plus fortement cré- nelés. Le sacer de Fabricius, au contraire, appar- tient à Y europaeus m. laticollis L Eur. m. L’exemplaire typique dans la Col. de Linné est marqué d’Algérie. semipunctalus . . . Barba ri a. sanctus Ind. or. glabratus Barbaria A) Pachysoma Kir b y. Copris F. cristata Aegyptus. Heliocanthus Mac. Leay. Ateuchus F. Lacord. morbillosus .... Guinea. 1) Des autres Ateuchus de Fabricius, les: At. variolosus, miliaris, gibbosus, smaragdulus, muricatus, sinuatus, triangularis et melanocephalus ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms; YAt. scabratus F. et intricatus décrits antérieurement aussi par Olivier sous les noms de granulatus et Palaemon; YAt. bachus F. décrit antérieurement par Pallas comme Scar. haemisphaericus ; YAt. volvens F. est synonyme du Sc. pilularius L.; At. profanus F. le même que le Sc. azureus F.; At. cinctus cK F. = Ç du Corpis nuhidens F. N. 79, qui a été décrit antérieurement par Herbst sous le nom de Sc. limbatus ; YAt. Hellvign F. est d’après la col. de Kiel le même que l’AJ minutus F., qui a été décrit antérieurement par Olivier sous ce dernier nom; Le reste appartient aux Coprides qui sui- vent, à l’exception de YAt. plaints F., qui a des côtes élevées sur le cor- selet et les élytres et qui, n’étant pas dans la collection, reste douteux quant au genre; mais je présume que c’est un Histeride voisin des Glymma et des Ontliophiles; At. cinctus, pallens, pallipes et flavipes sont des Oni- licellus. m Sisyphus Latr. Schaefferi L. . . . Germania. Gymnopleurus 111. Scarabaeus 01., Aleuchus F., Aclenophorus Creulzer. pilularius1) ■ ■ • Eur. mer. flagellatus Eur. mer. cyaneus Bombay. azureus Guinea. Leei Ind. or. Konigii Ind. or. Madras. granulatus Ind. or. Tranqueb. Canthon Hoffmansegg. Scarabaeus L., Ateuchus F., Coprobius Latr. pilularius L. . . . Amer., est d’après la description dans la Syst. naturae le même que YAteuchus volvens F. Dans la Col. de Linné est placé sous ce nom un Geotrupes hypocrita. violaceus S:t Domingo. bidens Am. mer. affmis Am. mer. Anachalcas Hope. Ateuchus F., Circellium Casteln, Chalconotus Reiche. cupreus Afr. aeq. Sénégal. 1) Le Scarab. pilularius L., est d’après la col. de Linné un Géotrupes hypocrita, ce qui ne s’accorde pas du tout avec la description dans la Syst. Naturae, où il est dit que l’insecte vient de l’Amérique, qu’il a le corselet arrondi postérieurement, qu’il manque d’écusson et quil confec- tionne ses boules du fumier humain. Nos Géotrupes ne font pas de boules du tout et présentent un écusson très distinct; nos Gymnopleurus n'em- ploient pas les excréments humains pour envelopper leurs oeufs; mais tout cela convient très bien aux espèces du genre Canthon. 150 Tessarodon Hope. Ateuchus F. Novae- Hollandiae . Austral. Choeridium Eue. Meth. capistratus Am. bor., est le même que YAteuch. histeroides Weber. ? squalidus .... Brasil. Histeridium Motscb. Scarabaeus L. 01., Copris F., Onthophagus Auct. Schreberi L Eur. mer. Copris Geoffr. 1) Scarabaeus L. unaris. Eur. L’exemplaire type dans la Col. de Linné est un mâle. paniscus L Eur. mer. meleager Am. mer. coelata Cap b. Sp. 1) Des Copris de Fabricius, les: nemestrinus, sabaeus, splendidulus, ammon, sinon, capucinus, antenor, ursus, nisus, fricator et trûlens (Phanaeus) ont été décrits antérieurement par Olivier sous lés mêmes noms; le C. carolina F. a été décrit antérieurement par De Geer comme Scarabaeus id (Brachycopris Haldm.); les C. orientalis F. et plutus F. décrits antérieure- ment par Olivier sous les noms de Tullius et Fidius, tandis que le C. Tul- lius F. est tout une autre espèce, ce qui rend cette dernière en double emploi; C. nanus F. n’est qu’une variété de petite taille du C. sabaeus 01., auquel appartient aussi le C. Phitecius F. Jabl. ; C. Belzebub F. est le même que le Scar. sulcatus Drury, dont la femelle parait être VOnitis Nicanor F., qui appartiennent au genre Phanaeus; C. scabrosa F. = Onitis Apelles 01.; C. dorcas F. un Orphnide; C. 4 dentatus et C. aeson F. des Géotrupides; C. cristatus un Scarabaeide; C. emarginata F. la Ç du C. lunaris L., C. hispanus la Ç du C. paniscus L. — Le reste des Copris F. appartient en majeure partie aux Onthophagus et se trouve cité dans les genres qui suivent. 151 reflexus . . . . est Java. sulcator China, Ind. or. Sa patrie véribable Ontherus Er. Copris F. Cayennae. Catharsius Hope. Scarabaeus 01., Copris F. Jacchus Cap. Oedipus Cap. carmelita Guinea. oryx China, Ind. or. Heliocopris Hope. Scarabaeus L. 01., Copris F. gigas L Ind. or. midas Ind. or. Fabricius cite pour patrie l’Amérique, mais l’insecte vient des Indes. bucephalus Ind. or. Eryx Guinea. Hamadryas .... Cap. b. Sp. pimal Caffraria. C’est par erreur que Fa- bricius l’a noté comme originaire des Indes ori- entales. M. Burmeister a relevé cette erreur, en le reconnaissant identique avec C. canon Klug. Hoplocopris Motsch. Scarabaeus L. 01., Copris F., Catharsius Hope, molossus L Ind or., China. Phanaeus Mac Leay. Scarabaeus L. 01., Copris F., OnÜis F., Lonchophorus Germ. lancifer L Am. mer. mimas L Am. mer. car ni f ex L Am. b or. Faunus Cayenna. Sternaspis Hope. Copris F., Oxysternon Casteln. festivus L Amer. m. conspicillatus . . . . Brasil. Bubas MegerJe. Scarabaeus L. 01., Onitis F. bison L Eur. mer. Onitis F. Copris F. Lusitania. ïnd. or.1) Chai co de rus Er. Ateuchus F. Guinea. Onthotrogus Motsch. Copris F. auratus . ... Guinea. 1) Des autres Onitis de Fabricius, Ylnuus, Aygulus, Apelles, Jasius, sphinx, Belial et unguiculatus ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms; 0. clinias F. et Lophus F. antérieurement par Rossi comme furcifer et irroratus; 0. menalcas par Pallas; 0. Mcanor F. est la Ç d’un Phanaeus; le Scarab. sphinx F. N. 98 de la Syst. entom. est un tout autre insecte que Y Onitis sphinx F. N. 9 de la Syst. El.; le pre- mier, qui vient de l’Amérique, paraît être un Gromphas, le second est un Onitis des Indes orientales, enfin le troisième Scarabaeus sphinx F., origi- naire de Sierra Leona, se trouve décrit dans la Syst. entom. sous N. 45 et paraît être un Aphodiaire, qui a perdu ses tarses antérieurs. Aucune de ces trois espèces n’a rien de commun avec le sphinx Olivier, qui est un Onitis de la France méridionale et dont le nom, comme le plus ancien, devra être conservé. Vandellii . Philemon maculatus 153 Melinocerus Motsch. Copris F. harpax Guinea. Onthophagus Latr. Scarabaeus L. 01., Copris F. Wiedm., Ateuchus F. nuchicornis L. . . . Eur. mcca L Eur., dans la Col. de Linné il y a une étiquette de sa propre main avec le nom de vitulus. iaurus L Eur. ovatus L Eur. jcivanus Ind. or. Java. guineensis Guinea. pygmaeus Ind. or. Tranqueb. pardalis Ind. or. ? rosalius America. dromeclarius .... Ind. or. tarandus Ind. or. lucidus ... Eur. melitaeus . Tanger. unifasciatus .... Ind. or. Tranqueb. nimrod Guinea. vulccinus Ind. or. Tranqueb. cervus Ind. or. ibex Ind. or. gazclla Ind. or. tragus China. antilope Ind. or. dama Ind. or. mopsus ..... Ind. or. hyaena Cap. b. Sp. 154 centricornis . . . . Ind. or. unicornis . . . . . Ind. or. furcula . Ind. or. â-pustulatus . . . . Nov. Holl. quadricornis . . . . Ind. or. laevigatus . . . . . Ind. or. 2-pustulatus . . . . Nov. Holl. politus . Ind. or. Tranqueb. 2-tuberculatus . . . Am. mer. aterrimus .... . Ind. or. ? chrysis . Am. mer. pusillus . Ind. or. variegatus . . . . . Ind. or. parvulus . Ind. or. fuscopunctatus . . . Ind. or. ?femoratus(Canthon?) Am. mer.1) Onthosphaenus Motsch. Scarabaeus 01., Copris F., Onlhophagus Auct. vertagus China, Ind. or., identique avec Copr. lamina Wiedm. 1) Des autres Copris de Fabricius, qui maintenant sont des Onlho- phagus Latr., le: C. pactolus, seniculus, catta, bifasciatus, Levnur, camelus, bonasus, sagittarius (erecta Wiedm. Z. M.), spinifex, coenobita, nutans, ci- conia (Iphis 01.), aeneus, thoracicus, furcatus, obliquas et discoideus (Ateuch.) ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms; C. cana- densis et latebrosus par Panzer, sous les noms d’orphaeus et hecate, au- quel appartient aussi le C. liastator F.; C. alces F. = Ontli. Hybneri = tages Oliv. ; C. capra F. = taurus L. var.; C. vitulus F. = camelus F.; C . medea (médius) F. paraît être Ç de vacca et a été décrite antérieurement par Panzer, ainsi que le C. fracticornis F.; C. xiphias F. = nuchicornis L. var.; C. metallica F. = bonasus Ç, qui sont le même insecte que catta Oliv.; C. rhadamistus et femorata sont des Scaptodera Hope, le dernier le même que 1 Onitis niger Wiedm. Zool. Mag. et décrit antérieurement par Illiger; C. verticicornis F. et Ateuchus pallens F. sont des simples variétés de YOniticellus flavipes qui a été décrit antérieurement par Olivier sous ce dernier nom. 155 venator Java, le même que le Copris tricera Wiedm. Scaptodera Hope. Copris F., Ateuchus F., Oniticellus Auct. rhadamislus .... Ind. or. Bengal. Oniticellus Ziegl. Ateuchus F. pallipes Eur. mer., Afr. 2. Aphodiides. i) * * * * * * * * x) Colobopterus Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Auct. erraticus L Eur. Eupleurus Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F., Gy II Auct. subterraneus L. . . Eur. Teuchestes Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Gyll. fossor L Eur. i) Le genre Aphodius, dans l’extension qu’il a reçu dans le dernier temps, étant encore très nombreux en espèces, ce qui rend difficile l’étude des dernières, j’ai cru devoir essayer une division plus détaillée comme le démontre la table synoptique suivante: épines apicales des jambes pos- térieures inégales Colobopterus Mulst. épines apicales des jambes pos- térieures égales Eupleurus Mulst. iface externe desjambesan- tér: glabre . . Teuchestes Mulst. face externe des jambes an- I v tér: crénelée . Otophorus Mulst. [épines apicales des jambes pos- térieures inégales 0 0 corps aplati. f corps convexe dessus . . . sorex . ancilis . China. Ind. or. Otophorus Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Gyll. haemorhoidalis L. . Eur. b or. Cal a in os ter nus Mo tse h. Scarabaeus L. De Geer 01., Aphodius F. Gyll. Mulst. granarius L. ... Eur. Aphodius F. Scarabaeus L. 01., Aphodius Gyll. Mulst. fimetarius L. ... Eur. foetens Eur. sulcatus Eur. temp. foeditus Eur. bor. hydrochoeris . . . . Eur. mer. nitidulus Eur. égales Meso- ster- num: caréné au milieu Calamosternus Motsch. aplati, ( sans ca- 1 marêiné e arrière Aphodius Auct. rêne; tho-)pas mar§iné au mi‘ ’ . / lieu de sa base . . . I dX • \ tnberculé; ( marginé en arriére. . . thorax: j non marginé non marginé en ar- rière marginé en arriére; angles post. du tho- jV,4vW& rax arrondis. . . . Strmgylothoraz Motsch. anguleux ~oo $*1 ^vov^ytc'Wwrv- sans tuber- cules ; i corps : pube- scent Idessus; thorax: Liothorax Motsch. Chilothorax Motsch. 00 •Œnehmotus Motsch. sans pube- scence / marginé en arriére; mesoster- carèné Phalacronothus Motsch. simple. dessus; inon marginé en ar- 1 thorax: frière; menton dé- coupé en avant . . '00 Acrossus Mulst. 157 Liothorax Motsch. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Gyll. Mulst. plagiatus L Fur. elongatulus China, Ind. or., est le même que YAph. cornutus Wiedm. Zool. Magas. II. nigrita Ile de France, Madagascar. Chilothorax Motsch. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Mulst. Ei. conspurcatus L. . . Eur. inquinatus Eur. Trichonotus Mulst.1) Aphodius F. Er. obscurus Eur. porcus Eur. scrofa Eur. Phalacronothus Motsch. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Mulst. Er. quadrimaculatus L. Eur. Acrossus Mulst. Scarabaeus L. 01., Aphodius F. Gyll. Er. rufîpes L Eur. pécari Eur. mer. moestus Ind. or. ? atricapillus . . . Ind. or. ? impudicus . . . . Ind. or. 1) La remarque d’Erichson contre l’adoption de genre Trichonotus: que le c? du Trichonotus lutarius est sur le dessus du corps dé- pourvu de pubescence, n’est pas exacte et à l’état frais- il présente des poils aussi longs que la femelle, surtout postérieurement. 158 Euparia Lepellet. St. Forg & Serv. Aphodius F. stercorator Am. b or. Platytomus Mulst. # *1 * * * * * * * 9 tibialis Tanger, Aegyptus. Rhyssemus Mulst. Ptinus L., Aphodius F., Psammodius Gy II. germanus L. . . Eur., d’après la Col. de Linné c’est V Aphodius asper F. Aegialia Latr. Aphodius F., Psammodius Gy II. arenaria Eur. b or. rufa Germ. Chiron Mac-Leay. Sinodendron F., Diasomus Dalman. digitatus Ind. or. *) 1) Des autres Aphodius de Fabricius: YAph. scrutator F. a été dé- crit antérieurement par Olivier sous le nom de Scar. rubidus; YAph. fa - sciatus F. par Panzer comme Scar. conjugatus; Aph. scybalarius F. par Olivier comme Scar. conflagratas et sa variété à tâche noire sur les élvtres ( conflagratus F.) comme Scarab. scybalarius ; YAph. terrestris F. par De Geer comme Scar. ater, ce qui donne pour YAph. ater F. un double emploi de nom; YAph. U-tuberculatus F. d’Amérique, appartient d’après Erichson au Scar. granarius L., YAph. rufescens F. a été décrit par Olivier antérieure- ment comme Scar. foetens; YAph. prodromus F. par Panzer comme Scar. sticticus: les Aph. anachoreta F., suturalis F. et obsoletus F. appartiennent d après Erichson à la même espèce, décrite antérieurement par Olivier sous le nom de Scar. lividus ; YAph. immundus F. appartient d’après Erich- son au Scar. lutarius Payk.; YAph. granarius F. n’est pas celui de Linné et appartient d’après Erichson au Scar. pusillus Hrbst; YAph. 4-pustulatus F. est identique avec le Scar. 4-maculatus L.; YAph. consputus F. — conta - minatus Brahm.; YAph. contaminatus F. = conspurcatus 01.; YAph. bipun - ctatus F. = Scar. coccinelloides Pallas = bimaculatus Laxman; YAph. luta- 159 3. Orphnides. Hybalus Dej. Copris F., Geobius Brüllé. dorcas Mauritanie. Orphnus Mac-Leay. Geotrupes F., Triodontus Westw. bicolor Ind. or. Ochodeus Mgle. Melolontha F. Pz., Psephus Kirby. chrysomelinus . . . Austria. 4. Geotrupides. Ceratophius Fisch. Scarabaem L. 01., Copris F., Typhoeus Leach, Ami- deus Ziegl. typhoeus L Eur. m. momus Hispania, Fabricius a mis ici Indes orientales, probablement induit en erreur par la ressemblance avec le Cer. aeson, qui suit. aeson Ind. or.1), le type dans la Col. de rius F. = luridus 01.; YAph. nigripes F. = luridus var.; YAph. sus F. = Scar. pubescens 01. ; les Aph. sordidus, 7-maculatus, bimaculatus, marginellus, A-maculatus (qui n’est pas celui de Linné), merdarius, luridus , testetudina- rius, porcatus, elevatus et asper, ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms, YAph. caesus F. ant. par Panzer comme Scar. id. YAph sahuleti F. par Paykull comme Scarab. id,; Aph. consputus F. par Brahm. comme Scar. prodromus, YAph. depressus F. par Kugellan comme Scar. id. — Trois espèces de Fabricius restent encore douteuses notam- ment: Aph. atricapillus et impudicus des Indes orientales, qui paraissent être des Acrossus et YAph. tibialis, qui pourrait être un Platytomus Mulst, 1) M. Lacordaire parait se tromper en déclarant p. 141, que le Copris aeson F. est une Ç du Cerat. momus ; je possède un pareil insecte positivement des Indes orientales, qui présente la plus grande ressem- blance avec les petits exemplaires du momus d, mais les cornes de son Fabricius est une qui est peu luisante, fine- ment striée sur les élytres et avec quatre tuber- cules sur le corselet. Geotrupes Latr. Scarabaeus L. F. 01. stercorarius L. . . . Eur. D’après le type dans la Col. de Linné, c’est le G. mutator et non pas le spi— niger comme 1 avance Erichson, ce dernier (spi— niger) aura donc à reprendre son nom primitif, donné par Marsham et qui est si caractéristique pour l’espèce. sylvaticus L. ... Eur. Blackburnii . . . . Am. b or. Trypocopris Motsch.* 1) Scarabaeus L. F. 01., Geotrupes Mulst., Er. Lacord. vernalis L Eur Thorectes Mulst. Scarabaeus F. 01., Geotrupes Er. Lacord. laevigatus Eur. mer. Dans la Col. de Fabri- cius le type est de couleur bleuâtre.2) corselet sont courbées en dedans, le corselet est plus largement réfléchi sur les côtés, ce qui le rend un peu plus large que les élytres, qui sont aussi plus fortemeut réfléchies à la base des côtés latéraux. 1) Ce nouveau genre se distingue des Geotrupes, par la massue de ses antennes, ou l’article du milieu n’est pas sensiblement aminci ou rac- courci vers le bord extérieur, de sorte que la massue se présente large- ment triarticulée à sa tranchée extérieure; par son 2:d article des an- tennes entièrement visible, par ses jambes postérieures avec trois in- cisions transversales seulement, par ses élytres plus ou moins lisses, sans stries profondes, par sa forme hemisphaerique 8 c. 2) Des Scarabaeus de Fabricius, qui maintenant sont des Geotru- pides, le: Sc. quctdridens, coryphaeus, cyclops, lazarus, mobilicornis et 161 5. Trogides. Trox F. Silpha L. Sabulosus Eur. scaber L Eur. Dans la Col. de Linné, le type manque, mais par la description on peut s’assu- rer que c’est le Tr. arenarius F. granulatus Barbaria, Lusit.1) 6. Glaphyrides.2) Anthypna Eschh. Melolontha F. 01. Hrbst. abdominalis .... Italia. Glaphyrus Latr. Scarabaeus L. Pall., Melolontha F. maurus L Mauritania. serratulae Barbaria. Amphicoma Latr.3) Melolontha F., Anthypna Eschh. miles F Barbaria. splendidus ont été décrits antérieurement par Olivier, sous les mêmes noms; le Sc. dispar F. décrit antérieurement par Rossi, sous le même nom; le Scar. testaceus F. n’est qu’une variété du mobilicornis. y 1) Parmi les Trox de Fabricius, le: Tr. horridus, suberosus , gem- matus, hispidus, luridus ont été décrits antérieurement par Olivier sous les mêmes noms, le Tr. arenarius F. = scaber L.; le Tr. cornutus F. est un Bolitophagide; le Tr. spinicornis inconnu. 2) Je ne crois pas qu’il soit naturel de placer ces insectes, pure- ment phytophages, dans une même division avec les coprophages, comme l’a fait M. Lacordaire et il faut plutôt les considérer comme des Melolon- thides laparostictiques. 3) Les Amphicoma Latr. présentent quatre formes différentes, qui me paraissent propres pour constituer des genres particuliers: 1. Amphi- coma, à corps très étroit et des caractères déjà connues des auteurs; 11 / 162 Pygopleurus Motsch. Scarabaeus L., Melolontha F., Amphicoma Latr., Eu- lasia Truqui. syriaca L India. vulpes Sibir.? Rus. m. or. Trichopleurus Motsch. Melolontha F., Amphicoma Latr., Eulasia Truqui.1) bombilius Africa, Agiria. 2. Pygopleurus m., à corps moins allongé, mais cependant toujours atténué en arrière, avec le corselet fortement ponctué, peu luisant, aplati, mas- sue des antennes transversalement allongée, acuminée, son 2:d article raccourci, aminci extérieurement et recouvert par les deux articles voisins, qui se touchent; 3. Eulasia Truqui, qui ont le corselet peu profondément ponctué, convexe, les élytres pas longuement velues, pubescentes; Tricho- pleurus m., corps ovalaire, plus ou moins parallèle, peu convexe dessus, corselet et élytres longuement velues, luisantes, massue des antennes ronde et les 3 articles distincts sur la tranchée extérieure, celui du milieu même un peu élargi. 1) Des autres Melolontha F., qui maintenant appartiennent aux Glaphyrides, la: Mel. hirta F. — Ç Pygopl. vulpes F.; Mel. vittata F. a été décrite antérieurement par Olivier sous le même nom. 4 163 III. Synonymie et critique. Coléoptères. Dans la: »Berliner entoraologische Zeitschrift 1859, p. XXXI, M. Kraatz, en citant ma brochure sur les Staphilinites dans le Bulletin de Moscou 1857 , prétend que mon genre Rhegmatocerus = Diochus Er., ce qui n’est pas le cas, car mon genre présente une tête plus ovale, un corselet très conique, sans cils autour, mais marqué des points imprimés comme les Quedius, des élytres sensiblement élargies en arrière &c. Scoponeus — Scopaeus auct, quoique dans ma descrip- tion j’ai précisément indiqué les caractères qui sé- parent ces deux genres. Sunides boreaphiloides — Lithocharis. Il faut posséder une riche imagination et, surtout, ne pas avoir lu ma description, pour faire de pareils rapprochements. Pinophilus morio — complanatus Er. Il s’en distingue (d’après la description) par sa tete lisse et luisante, son corselet allongé, avec les angles antérieurs droits , sa pubescence très courte &c. Paederus cyanocephalus = indiens Er. — Un Paederus cyanocephalus n’existe nullement dans ma brochure, aussi peu qu’un indiens chez Erichson. 1G4 Piestomorphus = Holisus Er. Mon nouveau genre n’a pas les jambes spinulées, ni un corselet ponctué, mais avec deux lignes de points imprimés, comme chez les Xantholinus et les Philonthus; les élytres n’ont pas de stries subsuturales, qui ont été faites sur le dessein par méprise du graveur. Enfin la note, par rapport au Philontlms pumi- lus , est passablement ridicule et tout à fait inutile, car, précisément, parceque mon exemplaire typique ne s’accorde pas avec la description de Mannerheim, j’ai voulu appeler l’attention des entomologistes. — Voilà comme on fait la critique à Berlin. M. Reiche de Paris m’a communiqué les ob- servations critiques suivantes: Cetonia hesperica m.) . , , . ... \ variétés de la melallica r. = cu- — cupnna m. ) prea Pory & P. Fabricius dit Syst. El. II, p. 138 de sa metallxca: aenea, opaca, immaculata, subtus cu- prea; les miennes sont: nitidis, albo-maculatis &c. Dans la collection de Fabricius le type de la me- tallica auct. est confondu avec celle que je nomme cuprina , qui a des taches blanches sur les élytres et qui se rencontre aussi en Sicile. Cetonia cirsii, impressicollis, â-guttata m. et armeniaca Mannh. = variétés de la Cet. viridis F., le mat et le brillant ne sont que l'insecte frais ou Y insecte frotté. Dans ce cas la melallica opaque de Fabri- cius devrait être un insecte très frais el présenter des taches blanches, s’il les possédait; mais il était immaculata. — Je ne contredirais pas l’opinion de M. Reiche, si la viridis F. tachetée de blanc se re- trouvait dans les mêmes localités que Y armeniaca, 165 mais ce n’est pas le cas: la première est septen- trionale, la seconde méridionale; il serait donc sin- gulier quelle ne présentât des exemplaires tachetés qu’au sud. L’insecte de Fabricius est mat, les miens sont luisants. La collection de ce dernier ne pro- duit aucune explication, parceque le type y manque. I Cetonia viridiftua m.j _ $ variétég_ Fabricius dé- — flavospila m. j crit sa floralis Syst. El. II, p. 156, ainsi: glabra, nigra, thoracis, elytrorum abdomineque margine albo. — Mes espèces sont: «supra eroso-scrobiculatis, obscuro- viridifluis». Le type dans la Col. de Fabricius sac- corde avec ma Cet. flavospila, mais pas avec la vi- ridiflua qui est plus courte, plus carrée, moins luisante et fortement rugeuse en dessus. M. Schaum réunit ma viridiflua avec C. deserticola Waltt. que je ne connais pas. — Le même entomologiste de Berlin dit que ma C. corvina = opaca F., dont la descrip- tion dans la Syst. El. II, p. 138, dit: viridis, opaca, capitis clypeo reflexo et vient d'Afrique; mon espèce est: nigro-subcyanea et vient d’Espagne. Le type dans la Col. de Fabricius est effectivement de cou- leur noirâtre, mais plus allongé avec des vesti- ges de taches blanches sur les élytres et cor- respond à une espèce que je possède de 1 Al- gérie et qui est souvent d’un vert opaque en des sus. — Je ne sais pas quelle analogie il y a entre mon espèce et la C. atrocoerulea Waltt , que M. Reiche réunit avec la C. afflicta Gory & P., mais la figure de cette dernière ne s’accorde pas avec mon espèce, qui est plus étroite, plus parallèle (nullement ovalaire), corselet plus triangulaire, moins arrondi, dessous du corps d’un noir un peu bleu- âtre et non violet &c. Cetonia funebra Gory & P. nz exclamationis Faldm. Phyllognatus punctato-striatus = silenus Ros. Fabricius dit dans la Syst. El. I, p. 16, elytris laevissimis; mon espèce présente des élvtres distinctement striées par de gros points imprimés, un corps proportionnelle- ment plus large, plus carré &c. Pentadon bispinosus Küster. \ — pundicollis Burm.? — Peut, algirinus Hrbst. — monodon Mulst. ) Trichopleurus chloridicollis ~ Amphicoma ardos Pal las çj var. chrysopyga Steven. — Le Trichopl. ardos Pall. est toujours plus grand que le Tr. chrysopyga , à ab- domen velu de noir dans les deux sexes et habite les montagnes du Caucase et non la plaine. — Tr. chloridicollis m. est sans contredit très voisin du Tr. chrysopyga Stev., ayant la même taille, et la même pubescence, mais dans l’un des sexes l’abdomen est velu de noir, dans l’autre roussâtre, tandis qu’il est roux dans les deux sexes chez la chrysopyga avec le corselet et l’écusson noires et nullement bleuâtres comme ça a lieu chez la chloridicollis. — Outre ces espèces il y a encore une très voisine, mais plus petite, qui se distingue des précédentes par la pube- scence des côtés latéraux de son corps, qui, au lieu d’être noire, y est d’un cendré-jaunâtre très pâle. Elle vient de l’Arménie et porte le nom de Trichopl. pallidopilosus m. Pygopleurus cyaneoviolaceus — vulpes F. =z var. psi- lotnchius Faldm. — La même confusion que pour les espèces de Trichopleurus règne aussi dans les 167 Pygopleurus. — Le Pyg. vulpes F. est décrit, Syst. El. II, p. 185, comme venant de Sibérie et commu- niqué' par BOber, et dans la description de Fabri- cius il est dit: »fuho-hirta, abdomine ferrugineo », ce qui n’est applicable qu’au ç S du Scarab. alopecius Poil., qui jusqu’ici n’a encore été trouvé que dans les Steppes du Volga inférieur, nommées par Fa- bricius Sibérie. La Ç de cette dernière espèce est moins fortement velue que le mâle et ressemble complètement au Pygopl. distinctus Faldm., qui de son côté a une femelle tout à fait comme le c J. à l’exception de l’abdomen, qui est roux chez le der- nier. Le psilotrichius décrit par Falderman, est un magasin de différentes espèces, c’est pourquoi j’ai cru devoir en séparer d’abord mon Pygopl. cyanovio- laceus, dont le mâle, à abdomen roux, présente de préférence un corselet violet-métallique, la femelle, à abdomen noir, un corselet d’un bleu foncé, plus ou moins noirâtre. Chez le Pygopl. psilotrichius Parreyss, de Grèce, que je tiens de Parreyss lui-même, le cor- selet et l’écusson sont verts dans les deux sexes et le dessous du corps plus ou moins bleuâtre. Ce qui a beaucoup contribué à méconnaître toutes ces es- pèces c’est la ressemblance des femelles chez les Pygopleurus en général, qui chez le Pygopl. unicolor m. offre déjà un passage du P. cyanoviolaceus au P. alopecias, mais sa forme plus allongée et sa pubes- cence beaucoup moins serrée le distingue du der- nier, et la couleur rousse de cette pubescence du premier, chez lequel elle est noire sur le côtés la- téraux. Ampli, hirsuta Brüllé parait appartenir au P. unicolor, qui se trouve en Géorgie méridionale. 168 Les P. bimaculatus Redtenbacher et les espèces de Morée décrites par Briillé sont tous plus petits que ceux dont je viens de parler. Hoplia hungarica Burm. = H. brunnipes Er. Anisoplia hypocrita Géné = A. pallidipennis Gyll. Hymenoplia costulata Grills = H. rugulosa Mulst. — ■ cristata GrUls rz H. bifrons Er. Rhizotrogus vernalis Brüllé = R. torulosus Waltt. — Chevrolatii Grals = R. (lavicans Blanch. — pincticol Grals = R. ochraceus Knoch. — volgensis Fisch. =z R. solslitialis L. Mes exem- plaires sont tous plus petits que nos solslitialis , ayant une pubescence bien moins serrée et plus longue sur le corselet. — L’antenne est composée de 9 articles comme chez le solstitialis ; ils sont donc tous deux des Amphimallus. — Le solslitialis vit en grande quantité sur nos pins, et apparaît en Juillet, le volgensis vit sur l’herbe et apparaît un mois plu- tôt, en Juin. Psammodius insculptus Küst. = Ps. plicicollis Er. Onthophagus alpinus Kolen. = nuchicornis L — sublaevis Ménétr. z= O. tages 01. = onyx Klug. Gymnopleurus asperatus — G. serratus Fisch. var. Stev. minor. Sphaeridium pidum Faldm. == S. scarabaeoides var. Tentyria sibirica Gebl. = T. nomas Pâli. La pre- mière est la variété, à élytres un peu rugueuses, comme cela arrive souvent dans ce genre de Méla- somes. 169 IV. Entomologie appliquée. Insectes utiles et nuisibles. Insectes qui vivent sur le cafter à Ceylan. M. Niet- ner m’a communiqué plusieurs insectes, qui nuisent aux plantations de café, ou bien qui vivent aux dépens de ces insectes nuisibles et sont par conséquent utiles. Parmi les premiers il y en a deux qui se font remar- quer; une teigne et une mouche: Gracilaria coffeifoliella Motsch., elongata, parallela , alis anticis nigro-violaceis, maculis transver sis: ad saturam dua- lus, alteri minutis lateraliter, postice apiceque albo-argenteis, alis posticis cinereis , corpore pedibusque albo-testaceis, tibiis tarsisque nigro-annulatis ; antennis corporis longitudine , atris. Long. iy3 1. — lat. % 1. Il ne faut pas confondre cette teigne, dont la chenille mine les feuilles du cafier à Ceylan, avec une pareille, qui fait la même chose aux Antilles en Amé- rique et que M. Guérin Ménerille a décrit sous le nom d 'Elachista coffeella. Cette dernière est de couleur blanc-argenté. Anthomyza coffeifolia Nietner, breviuscula , vix nitida , nigra, corpore cinereo resplendens, nigro sparsim setosa , ocu- lis fuscis, dilute Umbatis, nudis ; fronte non prominente , an- tennis nigris, mediocribus , rotundatis, seta elongata, nuda ; alis hyalinis, nervis nigns, nerv. trans. rectissimo , costa an- tica nuda ; abdomine ovato, transverso , pedibus simplicibus. Long. % 1. — lat. 2/5 1. 170 Elle ressemble un peu à notre Ant. lactucae , mais sa taille est trois fois plus petite, les nervures sur les ailes sont noires, les yeux largement séparés sur le front, l’article basilaire des antennes presque rond, l’abdomen transversal &c. — M. Nietner m’écrit que la larve de cette mouche mine aussi les feuilles du cafier, peut-être serait-elle parasite de la chenille pré- cédente. Quant aux autres insectes qui vivent en parasites sur le cafier à Ceylan. il y en a surtout deux qui ont été observés par M. Nietner: un Pseudococcus et un Leucanium, dont ce savant observateur prépare une description détaillée. Ici je me bornerai à faire re- marquer que le Pseudoccocus du cafier nourrit les pa- rasites suivants: Scymnus rotundatus Mot s ch., subhemisphaericus, subtilis- sime dense punctulatus, brevissime cinereo-puberulus, niyer ; ore, antennis pedibusque rufo - testciceis, femonbus abdomineque infuscatis ; corpore subtus nitido, punctato ; ihorace valde transverso , antice arcuatim angustato, angulis posticis sub- rectis ; scutello minutissimo, triangulari ; elytris ad basin iho- racis latitudine , arcuatim dilatatis , rotundatis , humeris indi- stincts. Long. 3/4 1. — lat. y2 1. Il se rapproche le plus de notre Scym. ater , mais sa forme est plus arrondie, plus sphérique, sans traces d’angles ou d’élévations humérales. Plaques abdomi- nales en triangle transversal. La larve de ce Scym- nus a été découverte par M. Nietner dans le Pseudo- coccus du cafier. Encyrtus Metneri Mots ch., musciformisy elongato-ovatus, postice attenuatus , subconvexus, nitidus , impunctatus, fulvo- testaceus, oculis magnis, a lho-subviridibus7 antennis antice albis, apice nigris ; ali s hyalinis, interrupto plus minusve ni- 171 gro-fasciatis, apice infuscatis, pedibus subpallidis, tarsorum apice nigro; antennis capitis thoracis conjunctis longitudmem aequales, clavatis, art. ho elongato, cylindrico, 2:o triple bre- viore, obconico, 3:o minutissimo, h.o et 5:o paulo majoribus, infuscatis, nigro setosis, 6:o—8:o albidis, 9:o—îî:o nigns, cy- lindricis, solidis, apice late truncatis; — scutdlo magno, po- stice rotundato, subattenuato ; abdomine thorace angustiore, subtriangulari, postice acuminato , apice brevissime aculeato; tarsis mediis triangulariter dilatatis. Long, /si* l&t. /4 Il ressemble un peu à notre Enc. Swederi, mais sa taille est du double plus petite, sa forme plus atté- nuée postérieurement et ses couleurs sont différentes. M. Nietner, auquel je me fais un plaisir de le dédier, l’a obtenu du Pseudococcus du cafier. Chartocerus imisciformis Motsch., pentamerus, elongato- ovatus, postice attenuatus, impunctatus, nitidus, niger, geni- culis tarsisque basi albis; alis postice ciliatis, nervo costali pone ramulo stigmaticalis non continuai ; capite valde trans- verso, fronte convexo non impresso, oculis magms, planiu- sculis; antennis longitudme capitis cum thorace conjunctis, aequales, media frontis insertis, fractis, quadriarticulatis, ar- ticulis tribus primis tenais, l:o elongato, subclavato, 2:o duplo breviore, subconico, 3:o minuto, sed latitudine longiore, ho longissimo, compresso, cultriformi, apice attenuato; thorace basi capite non latiore, transverso, postice subdilatato, antice linea transversa impressa, viridescente paulo resplendens; scuteïlo triangidari ; abdomine horizontali, latitudine vix lon- giore, apice acuminato. Long. % 1. lut- Vs b Ce petit insecte a la forme extrêmement voisine de quelque Diptères du genre Chlorops, mais beaucoup plus petit et plus ramassée. J’ai séparé ce nouveau genre des Encyrtus à cause des antennes compri- mées, composées de quatre articles distincts seule- ment, dont le dernier très long, en forme de lame acuininée, qui même au microscope ne présente au- 172 cune articulation. Obtenu également du Pseudococcus du cafier. Du Leucanium coffeae M. Nietner a reçu trois es- pèces de Pleromalides qui m’ont servies à former deux genres nouveaux sous le nom de Scutellista et de Ce- phaleta: le premier extrêmement rémarquables par le grand développement de son écusson, qui recouvre presqu’ entièrement l’abdomen, comme chez les Pen - tatomides des Hémiptères; les antennes des femelles sont coudées et claviformes, chez les mâles linéaires et atténuées vers l’extrémité. Scutellista cyanea Mots cil., pentamera, breviter-ovata , subconvexa, crebre rugoso-punctata , subopaca, breviter cinereo- pilifera, cyanea, oculis nigris, antennis tibiisque plus mi- nusve testaceis, tarsis subalbis, apice nigris; capite lato, valde transverso, inter antennas subcarinato, impunctato , supra ca- rina triangulariter impresso, fronte versus marginem tri- ocellata, antennis antice in medio frontis insertis , subdistantes , capite thoraceque longitudine paulo longioribus, in Ç fractis, clavatis, art. l:o elongato, subcylindrico, 2:o triplo breviore, infuscato, 3:o — 7:o duplo brevioribus, sensim dilatatis, 8:o magno, elongato-ovato, l:o duplo latiore et breviore, in $ linearibus, crassiusculis, articulo i:o elongato, 2:o brevissimo, 3:o—6:o aequalibus, subcylindricis, l:o duplo latioribus, sed dimidio brevioribus, 7 :o longiori, conico; oculis magnis, pla- niusculis , in angulis posticis positis; thorace transverso, ca- pite paulo angustiore, postice subangustato, antice linea trans- versa, later aliter utrinque obliquo-impresso ; scutello convexo, magno, longissimo , thorace angustiore, arcuatim-triangulari , antice snbconstricto , apice rotundato; abdomine thoracis fere latitudine , subquadrato, glaberrimo, nitidissimo, nigro-cyaneo, postice subdilatato, margine 7 -denticulato, apice aculeato; subtus medio longitudinaliter acute carinato; alis abdominis apice superantibus, hyalinis, anticis punctulatis, nervo costa- lis pone basin ramuli stigmaticalis paulo continuato , hic sub- 173 dongatus, obliquus, apice punctiformi düatatus; tibus apice spina longissima armato. Ç Long. corp. % l - 1»*. G »• _ alar. expans. 1% L mas quadruple minor. Ce singulier insecte rappelle les Thoracantha Latr. et surtout la Galearia violacea Briillé, Suites à Buflon IV p 572, tab. 38, f. 6, si l’on ôte la partie antérieure du corselet et considère le segment du milieu de cette figure comme tête; l’écusson est presqu’ aussi long, mais non fendu, les ailes plus allongées, l’abdomen horizontal, large, la taille trois fois plus petite, jambes droites &c. _ Les deux autres espèces sorties du Leucamum coffeae , sont: . Cephaleta purpureiventris Motsch., tetramera , brevmscula, postioe attenuata, subconvexa, nÜida, nigra, fronte snbeyanea, abdomme purpureo-violaceo, antennis fuscotestaceis, gemculis, tibiarum apice tarsisque antice subalbidis;_ captie laüssimo valde transverso, postice excavato-truncato, impunctato, fronte inter oculos impresso, antice leviter carinato, antennis capite thoraeeque conjunctis longioribus, crassmscuhs, fihformibus, antice in medio insertis, subdistantes, art. l:o elongato cylin- drico, apice infuscato, 2:o brevissimo, fusco, 3:o fere longitu- dinem primo aequali, sed latiore, 4-6 sensim brevwribns, subcompressis, 7 :o bngiori, elongato-triangulan; oeuhs mag- nis, planiusculis, ad angulos posticis positis; thorace capite anqustiore, transverso, convexo, antice posheeque aequahter anqustato, linea transversa antica distincta, laterali minus impressa; scutello magno, convexo, triangulanter attenuata, apice rotundato, abdominis basi non superante; hoc honzon- tali, snbtransverso-cordiformi, subconvexa, glabro, segmenta primo valde transverso, nigro-subviolaceo, segmentis sequenti- bus coeruleis; metathorace subquadrato, anguhs redis; alis hyalinis, anticis vix pundulatis, nervo costali subsmuato, ad. cellulas apice interrupto, pone basin ramuli stigmaticahs paulo continuato, hic brevis, apice düatato ; tibiis inermis. Long. Va 1. — lat. V* 1. 174 Une autre espèce, si ce n’est pas la femelle du précédent, ayant la môme taille et la même forme se distingue par son abdomen déprimé, concave, plus alongé, avec un appendice pointu en arrière et d’une couleur brune-roussâtre. Je l’ai nommée Ceph. brunni-, ventns. — Tous ces trois espèces habitent les parties basses de l’île Ceylan, mais pas les montagnes. Ce Leucanium est enfin dévoré par la larve d’un coccinellide, le: Cliilucoms nigromarginatiis Nietner, rotundatus, convexus, subtilissime punctatissimus, nitidus, pallide testaceus, margine elytrorum anyustissime oculisque nigris, punctis duabus sub- suturalibus pone scutello alisque infuscatis; thorace transverso, antice valde excavato, postice subcordiformi , lateribus cum angidis anticis & posticis valde productis, capite excedens. Long. 1% 1. - lat. 1»/, 1. Je ne suis par certain que ce soit le Chilocorus circumdatus Sch., dont M. Mulsant dit qu’il a le corps très convexe, subcomprimé et de couleur rousse, ce qui ne s’accorde pas avec l’espèce de M. Nietner, qui a le corps convexe et presque rond, avec une cou- leur testacée pâle en dessus et en dessous. Psocus, comme insecte nuisible au blé. Dans le Gouv. de Kiev, se montra au mois de Juillet une ma- ladie sur le seigle, qui avait quelque ressemblance avec la rouille et se manifestait presque sur toute la plante, qui poussait assez bien, mais dont l’épis ne contenait que des semences vides. Une quantité de ce blé malade me fut communiqué par M. le Comte Markovski et quand j’ouvris la caisse, il s’y trouvait un petit Psocus gris à élytres hyalines en grande quan- tité. Je l’ai nommé provisoirement Psocus cerealis et le décrirai prochainement. 175 V. Littérature. 1 Ménétries, E., Sur les Lépidoptères de Len- koran et de Talyche. 1858 dans les Mélanges biolo- giques de l’Académie lmp. des sciences de S:t Peters- bourg, t. III. C’est un rapport sur un petit envoi re coïté par M. le général Bartholomei. En tout il y a 36 espèces, parmi lesquelles 9 seulement furent trou- vées par M. Ménétries, lors de son voyage dans les mêmes contrées, en 1830, deux sont entièrement nou- velles et 13 qui jusqu’ici n’avaient, pas encore ete trouvées au Caucase. 2 Kolenati, Meletemata Entomologica ; turcuho- nina * 1858 dans le Bull, de la Soc. lmp. des Natur. de Moscou, I, II et IV. Ce n’est qu’une compilation, mais très incomplète de Schônherr et Hochhuth, des Rhyncbocepbales de toutes les parties de l’empire russe. 3. Motschulsky, V. de, Enumération des nou- velles espèces de Coléoptères rapportes de ses voyages. Staphilinides. 1857 et 1858 dans le Bulletin de la Soc. Imp. des Natur. de Moscou, IV, II et III. Cette énumération contient 230 espèces et 20 genres nou- veaux. 4. Osten-Sacken, le Baron de, puolie en lan- gue russe dans le Journal du Ministère de l’instruc- tion publique 1857, N:o 12: un aperçu de l’état de 176 1 entomologie des environs de S:t Pétersbourg, qui con- tient, entre auties, un Catalogue d’insectes trouvés jus- qu’ici aux environs de la capitale au nombre de 3,300 espèces. o. M. Regel, directeur du jardin lmp. botanique de notre capitale, a inserré dans le Bulletin de l’Aca- démie, un article très intéressant sur les Thrips des serres chaudes, avec la description et la figure d’une espèce nouvelle. Feu Bouché m’avait du reste com- muniqué cette môme espèce sous le nom de Helio- thrips ornatus. VI. Météorologie entomologique pour S:t Pétersbourg, 1858. L’année 1858 commença par des neiges, qui tom- baient principalement pendant la nuit, tandis que dans la journée il degélait souvent. Le mois de Février paraissait avertir, par son temps doux, le printemps; mais en mars vinrent derechef quelques froids légers et de neige, ce qui prolongea l’hivers, sans la rendre plus rigoureuse que celle de l’année précédente. Les plus grands froids n’ont pas dépassés — 23° Béaum. L année passée on avait pris des Lépidoptères le 24 Mais, cette année-ci, on ne pouvait pas en penser a cette date. — Ceci n’empècha pas à la glâce de la Néva d’atteindre son épaisseur ordinaire et de rester ferme^ tout un mois de plus que le Volga et la Düna, 177 dont la débâcle précède d’après l’assurance générale celle de la Néva d’une ou de deux semaines seule- ment. Très peu de glace du Ladoga, qui en grande partie fut rejetée sur les bords du lac par les vents. Le printemps survint fort subitement, mais le temps dura très changeant; la nuit souvent des gelées, au jour des chaleurs, plus ou moins sensibles, sans pluie. — Le mois de Mai était très beau, toute la végétation extrêmement avancée, mais très peu d’in- sectes, qui probablement avaient péri par l’humidité de l’hivers et par les changements subits du printemps. L’été fut magnifique, telle que les gens les plus âgés ne se souviennent pas. Le baromètre était presque toujours très haut. Il y eut quelques orages assez fortes et une grêle singulière qui, tombant à Zarskoë Sélo, où elle cassa dans les serres Impériales pas moins que 1,200 vitres, ne fut pas du tout ressenti dans les environs; — même à S:t Pétersbourg elle fut remarquée dans une moitié de la ville, tandis que l’autre en resta exempte. Les journées claires étaient très abondantes1). Dans la première moitié de l’été ce fut le vent de N.O. qui prédominait, dans la se- conde de préférence celui de W., ce qu’on voulait attribuer à l’influence de la grande comète. Au com- mencement d’Octobre les gelées commencèrent, ce qui est parfaitement bien pressenti par les mouches domestiques, qui se retirent dans les chambres plu- sieurs jours avant. Novembre et Décembre peu froids. 1) Dans le gouvernement de Jaroslav et de Voronesch c’est tout le contraire, les pluies et les orages étaient tellement abondantes, qu’on craignait pour la récolté, qui dans plusieurs endroits fut incendiée par l’éclair et pourrit de l’humidité. 12 178 — La majeure partie des observations qui suivent ont été faites sur les Lépidoptères par M.M. Sievers et Bremer, sur les Hémiptères par M. A. Kouchakevitch et sur les Coléoptères par M.M. Oberl, J. Kouchake- vitch et moi. 8 Janvier 1858. Musca domestica apparaît dans les chambres. 9 Février. TineaT crinella fr. 1 Mars. Anobium pertinax. 24 Mars. Gelechia Zea-Mais commencent à sor- tir (dans la chambre). 4 Avril. Première excursion lépidoptérologique. Semioscopis avellanella et Steinkellnerella fr. 7 Avril. Brephos parthenias , Cymatophora jlavi- cornis , Orthosia yothica. Passage du Grus cinerea. Leja lampros , Peryphus femoralis. Dromius truncatellus. 15 Avril. Aucune Cerandria cornuta vivante dans la chambre. 17 Avril. Musca vomitoria en plein air. Vanessa urticae. 18 Avril. Addalia polycommaria, Orthosia munda. 19 Avril. Débâcle de la Néva. -f- 20° Réaum. au soleil. Empis sulcipes in cop. — Tinea crinella fr. Crocus autumnalis fl. Pinus larix commence à se cou- vrir de verdure. 20 Avril. Premier orage. Orthosia opima fr. Formica nigra çj. Melolontha vulgaris fr. Chrysosple- nium alternifolium in fl. 22 Avril, très chaud. Calma 1 4-guttata. Sam- buccus racemosus développe ses feuilles. 24 Avril. Populus niger commence à fleurir. Lo- nicera tatarica verdit. 179 27 Avril. Salix cinerea fl 28 Avril grand vent. Coccinella S-punctata. 30 Avril. Betula alba verdit. Boarmia cinctaria. 1 Mai. Syringa vulgaris et Caragana frutescens ouvrent leurs bourgeons. Pinus larix verdit. Anemona nemorosa fl. 2 Mai. Caltha palustris fl. Grand passage de cygnes ( Cygnus onor). 4 Mai. Premier rossignol. Pentatoma juniperina, Tritomegas bipunctatus (var. impundalus A. Kouch). Scio- ceris umbrinus Wolff. Pris l’après diner au vol: Ble- dius tricornis Ç, Oxytelus rugosus et depressus, Phylon- thus aterrimus, Oxypoda opaca, Cercyon unipunctatum et anale, Corticaria serrata: Acer plalanoides fl., Viola hirta fl. 5 Mai. Carabus hortensis, Harpalus aeneus, Agono- thorax 6-punctatus, Selatosomus assimilis, Anobium striatum, Hister purpurascens, Aphodius punctato-sulcatus, Meloè vio- lacea, Anatis ocellata; Polyommatus rubi, Vanessa antiope, Semioscopis avellanella, Astata viator, Bombus hortensis. Parasit du Coccyx resinana; Bhyparochromus agrestis, Ophthalmicus citer. 4 Mai. Philonthus quisquiliarius, Dircaea laevigala, Rhynchites betuleti, Polydrosus undcitus , Brachonyx indi- gêna, Aedilis vulgaris, Emmetrus brassicae m., Phyllotreta brassicae 01., Scymnus nigrims (sur le Pinus abies !. — Premier chant du Coucou. Hirondelles. 7 Mai. Les chênes commencent à verdir. 9 Mai. Pluie, grêle et froid. Des grands es- saims d’oies sauvages volent vers le nord. Prunus padus fl. 11 Mai. Tropideres niveirostris, Hipparchia megaera, Cubera punctaria, Ellopia fasciaria; Anemona ranunculoi- 180 des fl> Viola palustris et tricolor il., Gleclioma hederacea 11., Oxalis autosa fl., Trollius europaeus fl., Hepalica no- bitis fl., Tharaxacum vulgare fl., Quercus sessiliflora fl. 13 Mai. Meligethes aeneus i. c. , Peltis ferruginea, Phyllobius vespertinus, Acheta campestris chante; Mes ru- brum fl., Sambuccus racemosus fl. Pommiers commen- cent à fleurir. 16 Mai, la nuit à peine -j- 2° Réaum. Aechna vulgaris fr., Loxia enucleator. 20 Mai. Cicindela campestris i. c., Sinodendron cy - lindricum, Semblis marginata ; chenille de la Orgyia go- nostigma et Or g. fascelina (sur le Sorbus aucuparia) tout à fait adultes. 21 Mai. Malachius bipustulatus fr., Tentredo insta- bilis Klug (var. testacea) fr. (la larve subit sa méta- moiphose sur 1 écorce du bouleau), Hipparchia jutta fl., Anartha cor digéra, Eupisteria picearia; Quercus peduncu- latus fl., Empetrum nigrum fl., Vaccinium occicoccus fl., Audromeda polyfolia fl. 23 Mai. Orchestes populi, Sialis lutaria, Culex pi- piens (il ne chante pas à cette époque). Caradrina Ménétriesi; Aesculus hipocastani fl. 26 Mai. Lorocera pilicornis fr., Bledius talpa (au voi), Pselaphus Heisei (au vol), Polycentropus bimacula- tus L Ç; Lonicera tatarica fl. 29 Mai. Polycentropus bimaculatus i. c.; Cymato- phora or., Tinea crinella en grande quantité sur les meubles. Tinea pellionella L. s’introduit par les fenê- tres le soir dans les chambres; Gelechia Zea—mais, en masse, vivante et morte, sur les stalles du maïs, ayant par conséquent déjà été fécondées et déposé leurs oeufs pour une génération nouvelle. 181 1 Juin. Laemophloeus muticus, Bolitophagus relicu- laïus, Cyaniris cyanea et affinis, Clambus armadillo (la larve vit en parasite sur le Leucanium du Saule comme les Chilocorus ); Argynnis ossianus fr. , Noctua plecta ; Ber - beris vulgaris fl.; Tharaxacum vulgare avec des semen- ces mûrs. 3 Juin. Dicerea acuminata i. c., Trachys nana? Polydrosus oblongus i. c., Phyllobius pyri, Jassus abieti- nus? complet; Euprepia russula; Convallaria majalis fl., Vaccinium vitis idaea fl. 5 Juin, froid. Le baromètre a baissé subitement au matin et s’est relevé aussi subitement au soir, effêt du changement de la température, qui vers le matin avait à peine -f* 2° Réaum. 6 Juin. Cycindela sylvatica, Lema cyanella ; Papilio machaon ; Orchis maculata fl., Cypripcdium calceolatum fl. 7 Juin. La nuit les pommes de terre ont gelées à Pavlovsk. 8 Juin. Oripa fusca ; Colias palaeno , Trientalis dentata fl. Le seigle commence à fleurir. 12 Juin. Ancylocheira ruslica, Ampedus tristis , Oslo - ma grossa L., Peltidea dentata F., Hypophloeus bicolor, üpis ceramboides fr., Mordella 1%-punctata, Monocham- mus Bosenmülleri Cederj. fr., Toxotus meridianus; Mysta - cides fennicus; Tinea pellionella en quantité; Sciocons umbrinus , Neides clavipes. 13 Juin. Badistes bipustulatus ; Totrix viridana fr.; Tinea granella; Argynnis Adippe; Cymus claviculus, Cap- sus rugicollis Fall., Miris calcaratus Fall., Typhlocyba vit- tata (Duderhoff). 15 Juin. Syncalypta setigera, Phyllopertha horti- cola i. c., Phyllobius maculicornis i. c. (Pargola), Cionus 182 scrophulariae; Tabanus alpinus?, Simulium cinereum?, un Bibio attaque le seigle, Capsus saltitans. 18 Juin. Trogosiia caraboides dans le pin blanc, Ulorna culinaris ; Lopus ferrugatus. 19 Juin. Lebia cyanocephala, Amphymallus solsli- tialis ; Centaurea cyanea fl., 17m jaune en fleur. 20 Juin. Cercus urticae i. c.,j Anthrenus varius, Cyphon pallidus , Balaninus b rassi eue, Erirhinus taeniatus f Adalia bipunctata var. dispar, Pachyta marginata , Adelo - cera fasciata en chrysalide, Phratora vitellinae i. c., Emmetrus brassicae i. c.; Ammophila hirsuta Scop. (are- naria F.) i. c., Aphis saiieis ailé; Pachyrhina crocata; Argynnis selene, les oeufs de la Pieris brassicae éclo- sent; Spirea sorbifolia fl. Premières fraises du jardin. 22 Juin. Adelocera conspersa, Lampyris noctiluca çj, Astynomus griseus, Bitoma crenata , chrysalide de YUpis caramboides; Argynnis Aglaja, Zygaena lonicerae fr.; Cralaegus oxyacanlhus (?) fl. 23 Juin. Nebria lateralis fr., Polydrosus ruficornis i. c. (sur l’aune); Sirex giganteus ; Formica nigra Ç fr.; Coccyx resinana i. c.; Thalictrum fl. 24 Juin. Athous pilosus , Atopa cinerea, Podabrus alpinus , Bliynchites cupreus , Balaninus nucum; Limenitis populi , Zygaena Melilothii fr.; Acanthosoma haemorhoidalis L. ; premières fraises sauvages (Fragaria vesca). 25 Juin. Molorclius major i. c., Sarrotrium clavi- corne, Synchita juglandis, Lina populi fr., Adalia bipun- ctala i. c. 26 Juin. Otiorhynchus rugosus (sur le Ribes alpina, le Corylus avellanae à Duderhoff, insecte nocturne), Typhlocyba smaragdula. 183 27 Juin. Leptura maculicornis ; Mystax atra ; Cu- cullia umbratica, Cidaria ribesaria i. c. 29 Juin. Carabus glabratus, Sysira fusca; Capsus 6-gutlatus F. et molliculus Fall.; groseilles rouges mûres (Ribes rubruvn). 30 Juin. Chrysomela staphylea fr.; Lina collaris fr., Cryptocephalus sericeus; Mystax bifasciata; Lycaena virgaurea fr., Argynnis paphia, les Zygaena disparues presqu’ entièrement, par le vent et le mauvais temps; Vacdnium myrtülum mûr. Tilleul commence à fleurir. 2 Juillet. Temps très sec, Chalcophora mariana Ç tout à fait usée, Clerus formicarius, Chrysanthia viri- dissima. 4 Juillet. Stegobium paniceum (au vol); Tinea peliionella en quantité, crinella plus rare. 6 Juillet. Aromia moschata (Duderhoff), Hylobius pini; Musca domestica i. c.; Chorosoma miriformis i. c, (incomplète), Miris ruficornis, Capsus roseomaculatus De Geer, unifasciatus F., chenopodii Fall. — Grêle, 7 Juillet. Otiorhynchus septentrionis (Osino va-Rost- cha), Tragosoma depsarium sous l’écorce dun pin ( Pi - nus abies); Semblis lutea ; Musca lappa i. c. 9 Juillet. Panorpa communis i. c,; Pieris brassicae i. c. , Larentia grossularia fr. ; Rhyparochromus pictus i. c., Rhyparochromus sabulosus, Capsus rubvicatus pallicoï’n'is L. et pinastri, Arenocoris spinipes F.; les framboises mû- rissent. 10 Juillet. Mystax albifrons; les cerises com- mencent à mûrir. 11 Juillet grande chaleur -j- 27° Réaum. dans l’ombre, après orage, grêle et pluie; l’eau dans la Néva montre -j- 18° Réaum. 184 12 Juillet. Lina aenea fr. ; Oedipoda biguttata ailée; on commence à couper le seigle. 13 Juillet. Plusia monela. 14 Juillet, pluie, froid; Lema Erichsonii, Cocci- nella hieroglyphica, Tetrix subulata complet. 15 Juillet. Capsus viridis Fall., uniformis F., Gyl- lenhalii Fall., molliculus, affinis H. Sch. (à Duderhoff sur YUrtica dioica), Miris virens F., Nabis férus , les pom- mes de terre commencent à fleurir. 17 Juillet. Argynms selene, Lycaena argus , Ha- dena dentina, Cidaria montanaria, Sericoris lacunana; Crambus pascuellus (Pargola). 19 Juillet. Abdera suturalis m., Cryptocephalus betulae i. c., Hippodamia mutabilis i. c., Calpe libatryx ; Anthocoris nemorum F. 21 Juillet. Gastrogala bispina Pz. (sur le Iiibes alpina J, Anthocoris albipetmis, Rhyparochromus antennatus, Capsus ambulans Fall. (incomplet) et arbustorum F. var. nigerrimus A. Kouch. (sur le Corylus avellanae à Duder- hoff). 23 Juillet. Lebia crux minor (en plein jour sur le Solidago canadensis); Eurydema oleracea, Capsus sela- donicus Fall., crassicornis Hhn. et pulicarius Fall., Miris erraticus L. 27 Juillet. Amphipyra typica fr., chenille de le Vanessa urticae se transforme en chrysalide. 29 Juillet. Tetrix bipunctatus; Acanthosoma hae- morhoidalis L. fr. — Cerises mûres. 1 Août. Nabis cricetorum et flavomarginatus Scholtz (Gatschina), Jassus cruentatus et undatus, Typhlocyba ful- veola. 3 Août. Capsus filicis L., Tritomegas bipunctatus F. 185 4 Août, j Decticus verrucivorus fraîchement trans- formé en insecte parfait. Aeschna grandis i. c., Aphis (corni) accouche des petits vivants. 5 Août. Tettigonia viridis complète. 8 Août. Endomychus coccineus sur un tronc du bouleau. 10 Août. Rhagium indagator fr. 11 Août. Agelaslica alni, Mystax bifasciatus. 13 Août. Aphis brassicae en quantité énorme, de sorte que tous les choux paraissent poudrées de cendre, ce qui n’est autre chose que les pellicules re- jetées par cet insecte. — Aphidius brassicae m. 20 Août. Psilla alni i. c., Culex pipiens i. c. (ce- lui-ci chante); Pieris rapœ en quantité. 21 Août. Anisosticta 4 9-punctata, Lasia glabosa. 23 Août. Tinea crinella , Hirondelles disparues. 26 Août. Tinea crinella. 29 Août. Adimonia tanaceti , Galleruca nymphaea fr. en quantité. Stegobium paniceum. 1 Sept. Anatis ocellata fr.; la Psilla de la cha- momille i. c.; Tipula oleracea fr., Syrphus ribesii fr. 4 Sept. Hippodamia 43-punctata fr. (la chrysalide en quantité sur les plantes près des eaux); Syrphus pyrastri fr. 6 Sept, première gelée de nuit, mais qui ne tue pas les Dahlia. 8 Sept. Aedilis vulgaris fr.; Acridium dispar, Em- p?‘s? i. c. 10 Sept. Phïlonthus aeneus, Conurus littoralis , My- cetophagus variabilis, Laemophloeus muticus. 12 Sept. Borboros? i. c. 13 186 15 Sept., les mouches domestiques deviennent faibles et insupportables, quoiqu’il ne fait pas encore froid dehors. Crataegus oxyacantha sans feuilles. Le bouleau et le tilleul fortement jaunis; Syringa et Cor- nus vertes. 16 Sept. Acidalia brumaria vole le soir après une pluie, en grande quantité par terre autour des pommiers, où étaient les femelles. 17 Sept., orage terrible. 20 Sept. Une larve à demi adulte de YAnthre- nus museorum dans une caisse d’insectes. Les Arti- chauts donnent des semences mûres. 21 Sept., tonnèrre, la nuit l’eau de la Néva monta 1^ Archines, quoiqu’il n’y avait presque pas de vent. - Influence de la Comète disaient les gens?! 23 Sept. Erirhinus vorax & salicinus. Chêne jauni, Caragana frutescens avec peu de feuilles, Populus & Syringa vertes. 28 Sept., belle journée d’automne où beaucoup d’Ichneumonides volent dans l’air. â O et. Le bouleau, le chêne, le frêne, le tilleul sans feuilles, quoique dans beaucoup d’endroits il n’v a pas eu encore de gelées de nuit et les journées continuaient à être chaudes, de manière qu’on faisait des bouquets avec les Dahlia et autres fleures de jardins et que les semences commencèrent à germer. 6 O et., première neige humide. 7 O et. Toutes les Dahlia gelées. 10 O et., belle journée, Populus et Syringa encore vertes. Les mouches domestiques se retirent en quan- tité dans les chambres, présage de gelée. 187 17 Oct. Populus et Syringa vertes. Les Saules commencent à fleurir. 18 Oct. — 4° Réaum. 20 Oct. — 6° Réaum., Syringa sans feuilles, Po- pulus vert. 27 Oct., premier traînage. 30 31 Oct. Prise de la Néva. 3 Nov. Musca domestica disparue, mais en re- vanche apparaît des plantes de la chambre la Siara longipes. 6 Nov. — 16° Réaum. 22 Nov. Par suite de dégel, les mouches do- mestiques reparaissent dans les chambres. 4 Déc., gelée. 30 Déc., dégel, des mouches dans les chambres. Errata. Sur la paee 157, ligne 12 d’en haut des Etudes 1858, il faut lire au lieu d 'Anchomenus oblongus F. Olistophus Sturmii Duft. 4 j ï Etiifùs cnJvmolrffj iqu&r /AûÇ- 4 * —• — Tab.I. /,. lr./ts sculpticoUis . Vlctner,.6wutflrse ////f. e/l dAf/ôu.t. '/, Jèrmituporu. aduœtêpennts , JA. d,£ur//plaffit-kfle/t>ucineta . ILtAhjprnp/em fe/'/z/M -'.fl. 10, lù/n/ptuû/.t fa/rruAi-' .AA. ll,3ritnr/iietea tran.di/eidmJLA!llRJ/eipopfitl/almus sculclleitiif . K. A&lAoeul et 0/ tête ruer de coté. U, Acte de l’ûc/iodeu.e pocfidAoiole.r .AA U.f/a/p z/uiJc . /J, pt/Ap. ft/A). /'/-Tête- /le l OrA/odo//. <■ rlypeatu.r . U.AA,Têtk du StompAiaj* erueftJ'ostr/d Aï.fc/u AJ,'palj).nuu>. Al, ’ palp. /‘art/ r tiffu taire, 'nie/iAen, et. paAp. lai. du Tas/yproct/er orr.s ieu.r RuAden. 16, / atp./ru/.r . Al, Se/iteUifta > cpknea . fl. Ad, Rediopsis // à/roma eu ta tue. d. Ri F/or ru. rte r ,///////. ftieo/tis . R. ?Û,A}//tiwXen/irs//ifrer,\j/a/.r. H.