^j^i^-^y: •c^A ^* i^"" ïr\>A s .-JS« -^^ ,^£^. ■■ rfiT' / rj T3? !»lPv^* Expédition Antarctique Française (1903-1905) COMMANDEE PAR LE D-^ Jean CHARCOT 68? L 0 de Paris 64° 1. C-Alb^rldeMonaco.*^. , C ) I VictorHiigo ^.tf- - — ^ , t§^- ■.-' Il Jl Hoeeason ,Plu™,/''i ^^--^. .... .' B'I I.Vieugue/^\ ^_^ l.duChajlaSc'-.j/ ■?" ,n« .>, jC.Garcia. i.'^l'" "^ 1-0 Wlarknsrn ^^' ^imOaru Éntea Al. C.Mascarl Frangai^ C.Loubei SV Gravier S^A.Gaudry jC.Garcia ^- 1 Rabol^O, .--' ^- y ÛuintnTUL- ■^. Peiarrriani J.£erÛU!iot ' J.MariirL.*' 8â? Lej Tùpiea d0 cÔiar et lar etriÛLrar foftes iniUquent for terrât (iecaui^eriAr , lar licujc ^t pomîs releués par l'EapécbUùni'. PORT D'HIVERNAGE ( ILtWANDEL 1 GS-? CARTE DES RÉGIONS PARCOURUES ET RELEVEES PAR L'EXPÉDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE Membres de l'État-Major : Jean Charcot ~ A. Matha;— J. Rey^— P. Pléneau — J. Turquet — E. Gourdon OUVRAGE PUBLIE SOUS LES AUSPICES OU MINISTERE DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE sous LA DIRECTION DE L. JOUBIN, Professeur au Muséum d'Histoire Naturelle ^k^ , C» L / EXPEDITION ANTARCTIQUE FRANÇAISE (1903-1905) COMMANDEE PAR LE D' Jean CHARCOT SCIENCES NATURELLES : DOCUMENTS SCIENTIFIQUES SPONGIAIRES et CŒLENTÉRÉS Alcyonaires Animal Pélagique PAR L. ROULE Professeur à l'Université de Toulouse. PAR M. BEDOT Spongiaires Méduses PAR PAR le D' Otto MAAS Professeur à l'Université de Munich. E. TOPSENT Chargé de Cours à l'Université de Caen. /^' ON /i- ■> PARIS \ MOL-E, MASSON ET ( C", ÉDITEURS \MA^Sy 120, Boulevard Saint-Germain, 120 Tous droits de traduction et de reproduction réser\'és. LISTE DES COLLABORATEURS Les mémoires précédés d'un astérisque sont publiés. MM. *Tbouess\rt Mammifères. * Menegaux Oiseaux. * Anthony Documents embryogéniques. * Vaillant Poissons. * Sluiter Tuniciers. * Vayssièrë Nudibranches. * JouBLN Céphalopodes. * Lamy Gastropodes et Pélecypodes. * Thielk A mphineures. * Brolemann Myriapodes. * Carl Collemboles. * RouBAUD Diptères. * Du BuYSSON Hyménoptères. * Lesne Coléoptères. * Trouessart et Ivar Tragardh . Acariens. «Neumann Pédiculines,Mallophages,Ixodides. * Simon Scorpionides. * Bouvier Pycnogonides. * Coutière CrustacésSchisopodes et Décapodes. M'" * RicHARDSON Isopodes. * De Daday Ostracodes marins. MM. * Chevreux A?nphipodes. * QiuDOR Copépodes. * OEhlert Brachiopodes. Calvet Bryozoaires. * Gravier Polychètes. * Hérubel Géphyriens. JÀGERSKiÔLD Nématodes libres. * Railliet et Henry Némat helminthes parasites. Blanchard Cestodes. Guiart Trémalodes . * JouBiN Némerliens. * H allez Polyclades el Triclades mari rôles. * Koehler Stellérides, Ophiures et Echinides. * Vaney Holothuries . » Roule Alcyonaires . * Bedot Animal pélagique. * 0. Maas Méduses. * Billard Hydroïdes . * ToPSENT Spongiaires . * Cardot Mousses . * Hariot Algues. * Petit Diatomacées . * Hue Lichens. » GouRDON Géographie physique, Glaciologie, Pétrographie. M"" * TsiKLiNSKY Flore microbienne. * J-B. Charcot Journal de l'Expédition. ALCYONAIRES Par LOUIS ROULE PROFESSEUR A LA FACULTÉ DES SCIENCES DE LUNIVERSITÉ DE TOULOUSE La collection de ces Alcyonaires comprend cinq espèces, réparties en quatre genres : Thouarella sp. ; Rhopalonella pendulina nov. gen. , nov. sp. ; Mopsea dichotoma L. ; Mopsea elongata nov. sp. ; Primnoisis ramosa Thoms. et Ritch. Des quatre genres, l'un, Rhopalonella, est nouveau. Des cinq espèces, deux sont nouvelles, l'une dans le genre Rhopalonella ( Rh. pendul'ma), l'autre dans le §enre Mopsea ( iV . elongata). Les deux genres Thouarella et Rhopalonella appartiennent à la famil le des Pri?nnoïde's ; Mopsea et Prim- îioisis entrent dans la famille des Isidinés. Ces deux familles font partie du sous-ordre des Gorgonidés. Aucun autre sous-ordre des Alcyonaires n'est représenté dans la collection, bien que plusieurs Alcyonidés et Pennatulidés aient été signalés comme vivant dans les mers antarctiques. Genre THOUARELLA. 1870. Thouarella Gray, Cat.of Lith., p. 45. 1878. — Studer, Mon. d. KonUjl. Ah., p. 649. 1889. - Wright et Studer, « Challenger », vol. XXXI, p. 59. 1906. — Versluys, Gorg. d. Siboga-Exp., p. 22. Ce genre fut créé par Gray aux dépens de Primnoa pour la Primnoa «nterc^/cade Valenciennes(ZoojDA., Voy. aVénusi^, 1846) ; le no m fut établi d'après celui de l'amiral B. du Petit-Thouars, qui rapporta le premier échantillon décrit. Studer conserve ce genre sans changement. Wright et Studer précisent ses caractères. Versluys en modifie quelque peu la diagnose, lui ajoutant Plumarella Hilgendorfi St., qui devient, enlevée au genre Plumarella., Thouarella Hilgendorfi. Expédition Charcot. — Roule. — Alcyonaires. 1 45978 ALCYONAIRES. Thouarella sp. N° 841. Quelques fragments de colonie. — Ile Anvers, baie Biscoe; drague, par 110 mètres; 11 février 1903. Il est nécessaire, pour déterminer avec précision les espèces de Thoua- rella, d'avoir des colonies entières, ou tout au moins des fragments volu- mineux, capables de montrer le système complet de ramification. Or tel n'est pas le cas ; aussi je laisse en suspens la détermination spécifique. Pourtant il me semble que les échantillons se rapportent de préférence à Th. antarctica Val. Cette espèce a été recueillie aux îles Falkland par les premiers observateurs et aux îles Crozet par le « Challenger ». Wright et Studer ont trouvé dans les collections du « Challenger » une forme voisine, qu'ils décrivent comme espèce nouvelle sous le nom de Th. affinis ; cette forme vient de l'ile Inaccessible à Tristan da Cunha, par 55 à 70 brasses de profondeur. Tout porte donc à admettre que les exemplaires de l'Ex- pédition Charcot, ayant même allure générale et même provenance antarctique, entrenl dans ce cycle de types. En tout cas, il me paraît qu'ils ne se rapprochent point de Th. Brucei Thoms. et Ritch., caractérisée par son système de ramification, et quia été draguée par la Scottish National Antarctic Expédition (<< Scotia »). Les espèces du genre Thouarella appartiennent surtout à la faune an- tai^ctique ; dans ces parages, elles semblent fréquenter les régions litto- rales et sub-littorales. Elles remontent cependant jusque sous la zone équa- toriale, vers l'océan Indien et l'océan Pacifique, mais descendent alors dans les régions abyssales. Thomson et Henderson, dans leur travail sur les Alcyonaires de r« Investigator », ont publié (p. 38-41) un excellent tableau comparatif des caractères des espèces actuellement connues. Genre RHOPALONELLA nov g en. Etymologie : poiraXov, massue, en raison de la forme habituelle des branches polypifères. Diagnose. — Colonie ramifiée suivant plusieurs plans, composée d'un tronc principal, dressé et vertical, portant de nombreuses branches hori- zontales ou pendantes, fines et de faible longueur, indivises ou ramifiées. AI-CYONAIRES. 3 Les branches s'attachent au tronc suivant une disposition alterne assez irrégulière. L'ensemble de la colonie offre l'aspect d'un écouvillon, ou mieux d'une brosse rince-flacon. Polypes rapprochés les uns des autres, attachés aux branches suivant une disposition alterne assez confuse. Espacés vers la base des branches, ils deviennent plus nombreux et plus serrés vers le milieu et le sommet libre. Aussi la plupart des branches ont-elles une forme de massue. Armature spiculaire composée de grandes écailles, dont les supérieures, sur les polypes, s'arment d'une épine médiane d'autant plus longue qu'elles sont placées plus haut. Substance de l'axe cornée et souple, sauf à la base élargie et servant à la fixation, qui est encroûtée de calcaire. Observations. — Ce genre se rapproche beaucoup de Thouarella. Il en a la conformation des polypes et leur armature 'spiculeuse. Il en a égale- ment l'allure générale d'écouvillon, allure que certaines espèces de Thouarella, surtout Th. antarctica Val., montrent de remarquable façon. Il en diffère par la disposition de ces polypes sur les branches. Ceux de Thouarella sont distants ; leur arrangement demeure identique de la base au sommet du rameau. Ceux de Rhopalo?iella sont plus serrés. En outre, les polypes attachés à la partie moyenne et au sommet libre de chaque branche se rapprochent souvent et se tassent de manière à former une sorte d'empâtement élargi, qui manque à la base fixée au tronc. Aussi la plupart de ces rameaux, plus largesen leurmilieu qu'à leurbase, offrent-ils une allure caractéristique de massue, que leurs similaires de Thouarella i\q montrent pas. La plupart de ces branches sont indivises ; quelques-unes se bifurquent; une faible minorité porte plusieurs ramifications. Malgré leurs différences de longueur suivant leur niveau d'attache au tronc, toutes s'in- terrompent àdes distances coordonnées, de manière àlaisser à l'ensemble de la colonie un contour régulier de brosse cylindrique ou longuementovalaire. Ce genre est remarquable par le fait que, tout en ayant le port de Thouarella, il a des polypes plus gros, semblables à ceux de Stenella, et plus nombreux, plus serrés. La disposition spiralaire qui résulte de l'alternance s'atténue ainsi, et il suffirait d'un faible déplacement pour faire naître le groupement verticillaire de CalUgorgia ou de Primnoella. ALCYONAIllES. Rhopalonella pendulina nov. sp. (Fig. 5, 6, 7, 8.) N° 638. Deux grands échantillons, dont un complet. N"639 et 640. Fragments de colonie. — Ile Booth-Wandel. Ces exemplaires et les pré- cédents furent recueillis frais dans des nids de Cormorans. Diagnose. — Voir la diagnose générique. Observations. — Cette curieuse forme mérite une description complé- mentaire d'après l'échantillon le mieux conservé. Il est à regretter que sa provenance exacte reste inconnue ; on peut supposer toutefois que les Cormorans l'ont péché non loin du littoral. Cet exemplaire compte 345 millimètres de hauteur. Il mesure 60 millimètres de plus grande largeur, au niveau où les branches sont le plus fournies. L'axe est souple, de teinte brun clair, finement strié dans le sens de la longueur. La base d'adhésion, blanchâtre et encroûtée de calcaire, mesure 5-6 millimètres de diamètre. Au-dessus, l'axe offre un diamètre moyen de 2 millimètres. Les branches, fort nombreuses, se disposent régulièrement suivant une alternance de j à t-. Leurs points d'attache au tronc se séparent par des intervalles variant de 1 à 3 millimètres. Elles commencent depuis la base même du tronc; seulement les inférieures, plus courtes et plus épaisses, ressemblent à des épines, de manière à mimer la disposition des Antipathaires. Dans les régions les mieux fournies, les branches mesurent 40 à 42 millimètres de longueur. Leur teinte, qui est celle de leurs polypes, est jaune clair. Leur axe de soutien est ténu, filiforme, souple. Aussi leur direction, d'abord horizontale, s'infléchit-elle pour devenir pendante. Les polypes mesurent 1 millimètre à 1°'",5 de longueur. Leur longueur égale deux à trois fois leur diamètre. Leur colonne, d'abord cylindrique à sa base, devient tronconique au sommet, à cause du léger élargisse- ment de la région péristomiale. Ils se disposent, sur les branches, suivant 3 5 une alternance irrégulière de jà^. Les spires sont encore assez nettes ALCYONAIRES. b vers la base des branches, car les polypes y ont de l'espacement; mais elles sont moins visibles vers le milieu et le sommet, où les polypes se tassent davantage. Genre MOPSEA. 1816. Mopsea Lamouroux, HisL Pol. Cor. flex., p. 4(1.5. 1889. — Wrig-ht el Sluder, « Challenger », vol. XXXI, p. 3:3. Le genre Mopsea tut créé par Lamouroux aux dépens du genre Isis de Linné. Wright et Studer ont précisé ses caractères, le considérant comme type d'une sous-famille, à laquelle ils ont rapporté quelques genres nou- veaux. Mopsea dichotoma. 1758. Isis dichotoma Linné, Sijst. nat., éd. X, p. 779. 181G. Mopsea dichotoma Lamouroux, Hist. Pol. Cor. flex.;]). 407. 1889. — Wright et Studer, « Challenger », vol. XXXI, p. 41, PI. IX, (ig-. 10. N" 641. Un échantillon. Ile Boolh-VVandel (?). Observations. — L'exemplaire consiste en une colonie entière, mesu- rant 18-20 centimètres de hauteur. Les rameaux inférieurs, tordus et dénudés, s'orientent d'après plusieurs directions. En revanche, les branches supérieures, munies de leurs polypes, s'étendent suivant un même plan. Mopsea elongata nov. sp. (Fig. 1, -, :!, 4.) N° 641. Un échantiUon. Ile Boolh-Wandel? Diagnose. — Branches grêles, longues et peu nombreuses; polypes petits, espacés; spicules minimes, irréguliers, très épineux. Observations. — L'échantillon consiste en un fragment de colonie. La base adhérente manque. Il mesure 20-21 centimètres de hauteur. Cette espèce se rapproche beaucoup de M. dichotoma L. Elle appar- tient à son cycle. Elle s'en écarte, pourtant, par diverses particularités, qui autorisent à l'en distinguer. Le fragment, bien que détaché d'une colonie, est cependant volumi- neux ; les dimensions totales de la colonie doivent donc être assez considérables. Les branches sont plus longues, moins nombreuses, 6 ALCYONAIRES. moins serrées que celles de M. dichotoma. Aussi le port de M. elongata est-il plus élevé, moins étalé, que celui de l'espèce précédente. Les plus longues branches mesurent 130-150 millimètres, sans offrir de ramifi- cation. Le diamètre de l'axe, à la base du fragment, est de 1 millimètre. Les articles calcaires mesurent environ 2"°, 5 de hauteur, et les articles cornés 0"°", 3 à 0"", 6. Les polypes sont un peu plus petits, en moyenne, que ceux de M. dichotoma, et se séparent par des intervalles plus grands. Ils mesurent (contractés) \ millimètre à T^jS de hauteur, sur O"",* à 0'°",5 de dia- mètre. Les spicules ressemblent à leurs similaires de M. dichotoma et montrent une égale diversité de formes. Leurs dimensions habituelles sont de O^^.IB àO"'°,20 de longueur, sur 0"",4 à 0°""',8 de diamètre. Genre PRIMNOISIS. 1889. Primnoisîs Wrig-ht et Studer, " Challenger », vol. XXXI, p. 34. Ce genre, créé par Wright et Studer, est adopté sans modifications par les auteurs subséquents. Primnoisis raraosa. 1906. Primnoisis ramosa Thomson et Rifchie, Trans. Roy. Soc. Edinb., vol. XII, part III, p. 1, PI. I, fig. 2. N" 841. Plusieurs échantillons. IleAnvers, baie Biscoe ; drague, par liOmèlres. — il fé- vrier 1905. Cette espèce se rapproche fort de Pr. antarctica Wright et Studer (« Challenger », vol. XXXi). Elle n'en est, sans doute, qu'une mutation, caractérisée de ce fait qu'elle porte jusqu'à huit branches par article cal- caire, alors que Pr. antarctica type ne dépasse guère le chiffre 4. La forme générale est la même dans les deux cas ; Pr. ramosa serait cepen- dant plus étroite par rapport à la hauteur et plus touffue. La collection de l'Expédition Charcot ne contient que des fragments et ne possède aucune colonie entière. Le plus volumineux de ces fragments mesure 152 millimètres de longueur; certaines branches, mais non toutes, portent leurs polypes. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE DES AUTEURS CITÉS 1870. Gray, Catalogue of Lithophytes. London. 1816. Lamolroux, Histoire des Polypiers Coralliaires flexibles. Caen. 1738. Linné, Systema naturx, éd. X. 1857. Milne-Edwards et Haime, Suites à BufTon ; Coralliaires. Paris. 1878. Studer, Uebersicht der <■ Anthozoa Alcyonaria » welche wàhrend der Reise « S. M. S. Gazelle » um die Erde gesammelt werden [ilonatsber. d. Konigî. Preuss. Akad. d. Wisxensch. zu Berlin\ 1887. Studer, Archiv fur .\aturgesch., LUI, Bd. 1. 1906. Thomson et Henderson, On account of the Aicyonarians collecled by the Royal Indian Marine Survey ship << Investigalor » in the Indian Océan. Calcutta. 1906. Thomson et Ritchie, The Aicyonarians of the Scottish National antarctic E.xpedition {Trans. of the Roy. Soc. of Edinbwjh, vol. Xll, part. 111). 1846. Valiînciennes, Voyage sur la « Vénus », Zoophytes (Atlas). Paris. 1906. Versluys, Die Gorgoniden der Siboga-E.xpeditie. II, Primnoida; ; Brill, Leiden. 1889. Wright et Studer, Report on the « Alcyonaria » coUected by « H. M. S. Challenger » [The Reports of « H. M. S. Challenger », vol. XXXI). EXPLICATION DE LA PLANCHE I Mopsea elongata. 1 Fig. 1. — Fragment de la colonie. Gross. . -• 10 Fig. 2. — Portion dénudée de l'axe. Gross. : — • 14 Fig. 3. — Portion de branche montrant les polypes. Gross. : - • Fig. 4. — a, II, c, d, spicules. Gross. : — • Rhopalonella pendulina. 1 Fig. 5. — Colonie entière. Gross. :-• Fig. 6. — Une branche portant ses polypes. Cette branche, indivise, appartient au type le plus 2 fréquent. Gross. : -• Fig. 7. — Une branche portant ses polypes. Cette branche, rameuse, appartient au type le plus 2 rare. Gross. : 7- 1 32 Fig. 8. — Un polype. Gross. : -^ ■ Expédilioii CharooL. ( L. Roule .A.Icv on aires.) n J-Aadiôé, J-Loup, 11. Roule del. Imp.L - Il a-fontairi e ,Pa.ri& Alcyonaire s MassoTi8i.C\' Editeurs BeTiard litli. MÉDUSES Par le D^ OTTO MAAS PROFESSEUR A l'UNIVERSITÉ DE MUNICH, AVEC DEUX PLANCHES EN COULEUR Le matériel de Cœlentérés planctoniques recueillis par le << Français » dans l'Antarctique n'est pas considérable, car il est constitué par deux espèces de Méduses et par un Cténophore. Il est néanmoins d'une certaine importance, d'abord parce que toutes les formes de cette région si peu explorée sont intéressantes au point de vue zoogéographique, et ensuite parce que, de ces deux Méduses, l'une appartient à un genre rare, observé jusqu'à présent dans ces mers notiales, l'autre à un genre entièrement nouveau, qui donne lieu à quelques remarques sur la classification et sur la morphologie générale des Acraspèdes. Le Cténophore est intéressant également pour la discussion de certaines questions spécifiques et à cause de sa distribution dans la région antarctique. Je tiens à dire ici combien je suis reconnaissant d'avoir eu à ma dis- position ce matériel de comparaison si précieux pour mes études générales des Cœlentérés. Munich, 25 octobre, 1907. Institut zoologique de l'Université. CLASSE : ACRASPEDA ORDRE : SEM^OSTOMATA FAMILLE : CYANÉIDES Une très grande Méduse, malheureusement déchirée, indique par ses bras buccaux et surtout par les parties mieux conservées du bord marginal, Expédition Charcot. — Maas. — Méduses. 1 2 MÉDUSES. qu'elle appartient à la famille des Cyanéides, de l'ordre des Semeeostomes. On y voit clairement les tentacules disposés en huit groupes et les ramifica- tions caractéristiques à la périphérie du système gastro-vasculaire (fig. 1 ). J'ai discuté récemment à plusieurs reprises (1904, 1905, 1906, a, j3 ) la systématique des Cyanéides; aussi puis-je me borner à en rappeler ici les points essentiels au sujet de la Méduse en question. Hseckel (1879) a énuméré un certain nombre de genres différents; comme d'ordinaire, il a groupé ces genres dans une série phylogénétique, et l'ontogenèse de la forme la plus avancée parcourt, d'après lui, les stades divers des genres moins évolués. On pourrait penser, par analogie, qu'il ne s'agit que d'un seul genre avec ses stades de développement à gonades plus ou moins développées ; mais ce serait aller trop loin : il y a au moins deux types différents, insuffisamment distingués par Hseckel même, corrigés déjà par Vanhôffen (1888) dans une description approfondie d'un Desmonema. Les différences entre ce genre et le genre typique Cijanea ont été précisées déjà, comme l'admet Vanhôffen, par L. Agassiz, lorsqu'il décrivait le genre Couthouya (1862). D'après mon opinion (1906), ce second genre doit être appelé Couthouya, d'autant plus que la notion de Desmonema a été fort obscurcie par les conceptions de Hœckel. La différence principale consiste dans l'arrangement des tentacules, mais non, comme le dit Hseckel, parce que ces derniers forment des fais- ceaux compacts chez Cyanea et une file seulement chez l'autre type ; car l'arrangement en une file de simples tentacules se trouve réalisé aussi chez Cyanea comme stade ontogénétique. La différence consiste plutôt en ce que ces files forment chez Cyanea des arcs ou des croissants, corres- pondant au découpage du lobe marginal, tandis que, chez l'autre type Cotithouya, il y a une simple file droite ou même un peu circulaire. D'autres différences consistent dans la lobation du bord marginal, beaucoup plus prononcée chez Couthouya (Voy. ci-dessous) que chez Cyanea, et dans l'absence de muscles radiaires chez Couthouya, muscles s'étendant dans les lobes et si distincts chez Cyanea. Le genre original Cyanea est très répandu, mais connu surtout dans les mers boréales et arctiques. (Quant aux espèces énumérées avant et après Haickel, voir les réductions critiques de mes publications de 1904 et MÉDUSES. 3 de \90Q.)Vauire genre Couthoui/a{BesmoneTna)semh\e appartenir k lazone notiale et antarctique et n'est connu jusqu'à présent seulement que par un petit nombre d'exemplaires. C'est pourquoi la trouvaille en question ici, à laquelle se joindront certainement celles d'autres expéditions, — on a mentionné déjà de telles Acalèphes très grandes dans une description préliminaire de voyage, — est de quelque importance pour la morpho- logie du groupe. Couthouya L. Ag-assiz. Cyanéide à 8 rhopalies, 8 simples files droites de tentacules, 8 lobes tentaculaires incisés, et 2 X 8 lobes rhopalaires, sans muscles radiaires dans les lobes. Couthouya L. Agassiz, 1862. Medora L. Agassiz, 18G2. • Stenoptycha Agassiz (non Haeckel). Desmonema Agassiz parti m. — Hœciiel — — VanhOiren, 1888. Couthouya Maas, 1906. Il est très difficile d'indiquer nettement la position systématique de la forme en question ici, puisque la plupart des descriptions appartien- nent à la littérature ancienne, de sorte que probablement les « espèces » de ces auteurs resteront nomma /luda. Vanhôffen, en créant une nouvelle espèce de Desmonema {D . Chie7xhia7ia), a déjà remarqué que les descrip- tions de Desmonema Gaudichaudi (et d'autres) sont tellement insuffisantes et peu explicites qu'on ne pourra probablement jamais identifier une Méduse avec elles; c'est pourquoi, malgré quelques ressemblances avec D. Gaudichaudi et D. pendula^ il a créé une espèce nouvelle décrite d'une manière plus complète, difTérente un peu pourtant de ce qu'on voit ici. Il est en tout cas très invraisemblable qu'il existe autant de formes ou d'espèces différentes d'un .sew/ genre planctonique dans une même région limitée qu'on en a mentionné du genre Desmonema dans le voisinage du cap Horn. Mais il faudrait avoir plus de matériaux d'études pour savoir si toutes les formes du second type, se groupant autour de Desmonema [Couthouya], comprenant aussi Medora et Stenoptycha partim, ne consti- 4 MÉDUSES. tuent qu'un seul genre. Dans un mémoire sur les Méduses de l'Expédition antarctique belge, j'ai exprimé l'opinion (1906, p. 20) que, hors la Chier- chiana Vanhôffen bien décrite, on pourrait admettre, dans une liste antarc- tique, un autre genre, dont le principal caractère serait le nombre limité — et restant limité — des tentacules. On peut trouver d'autres caractères en passant en revue autant que possible les spectres des descriptions anciennes et en comparant la forme en question ici avec l'espèce de Vanhôffen. Medora reticulata (comprenant aussi capensis) Agassiz a été caractérisée d'aprèsdes notes et des esquisses del'explorateur Couthouy. Cettedescrip- tion a passé telle quelle dans les mémoires de L. Agassiz et de Hœckel, qui n'eurent pas de leur côté d'exemplaires de ce « genre » . Il ne possède que trois tentacules, mais il est impossible de dire si c'est un stade très jeune, puisque l'auteur ne donne pas une note détaille. En aucun cas, il ne semble être le stade jeune de la forme de Vanhôffen, les tentacules étant groupés d'une manière caractéristique, un dans le centre, les deux autres aux extrémités d'un lobe tentaculaire. En outre^ ces lobes sont divisés, et cela ne peut pas être dû à une rupture artificielle, puisque ce caractère se rencontre aussi chez la Méduse en question ici. Stenoptycha, dans le sens de L, Agassiz [St. rosea d'après la figure de Cyanea rosea de Quoy et Gaimard, 1824) appartient aussi au genre notial. Les tentacules, au nombre de 5, dans chaque antimère, sont arrangés en une simple file droite, et la musculature consiste seulement en fibres circu- laires. C'est une supposition sans fondement de Hœckel que les muscles radiaires des lobes soient omis seulement dans les figures des auteurs français. En réalité, leur absence est un caractère très distinctif, et l'autre Stenoptycha, avec ses muscles radiaires, que Hseckel veut ajouter, appartient au genre Cyanea comme stade larvaire (Voy. aussi Maas, 1906fl, p. 505). Les lobes tentaculaires de la vraie Stenoptycha [rosea] sont légèrement incisés, comme chez Medora reticulata et chez notre Méduse, En outre, Desmonema Gaudichaudi est à considérer ici ; elle ne possède que cinq tentacules par antimère, à un diamètre avancé dans la figure ori- ginale de Lesson (1829). Il n'est pas justifié alors que Hœckel lui attribue MÉDUSES. 5 des << faisceaux » consistant en tentacules nombreux. Les lobes tentacu- laires semblent légèrement incisés. DesmonemaChierchiana deYanhôiïen possède des tentacules beaucoup plus nombreux (10-14) à chaque faisceau, dans un stade de 14 centi- mètres seulement. Les lobes tentaculaires ne sont pas divisés du tout; les bras buccaux sont comparativement courts. La dernière forme à comparer ici, Desmonema (Couthouya) pendula Agassiz (les mêmes remarques de Fauteur comme pour 3Iedora, voy. ci- dessus) est peu caractérisée, si ce n'est par une extrême longueur des bras buccaux. H y a donc, dans le type notial, malgré les caractères communs et dis- tinctifs de Ci/anea, deux types différents : l'un à lobes tentaculaires non divisés, à tentacules nombreux déjà à un stade peu avancé; l'autre avec des lobes nettement divisés, à tentacules en nombre limité, même quand la Méduse est très grande (80 centimètres de diamètre et plusj. A la pre- mière, appartient Chierchiana et une des formes peut-être de la littérature ancienne ; à la seconde, notre Méduse antarctique et la plupart des formes notiales de la littérature ancienne. On irait trop loin en séparant ces formes génériquement, même quand on connaîtra d'autres distinctions acces- soires. Il est donc très difficile de choisir un nom spécifique. Vanhôffen, dans son cas, a préféré créer un nom nouveau, eu égard à l'insuffisance des descriptions d'il y a quatre-vingts ans; moi, je préférerais conserver ou faire revivre au moins une de ces désignations anciennes, et, quoiqu'on ne puisse pas être sûr de l'identité, je range la Méduse en question sous le nom de Couthouya à tentacules en nombre limité (o-7 par antimère), à lobes tentaculaires incisés. Couthouya Gaudichaudl. Chrysaora Gaudichaudi Lesson, 1829. Desmonema Gaudichaudi Hacckel, 1878. — — Vanhôffen, 1888. (N°449, 29 avril.) Ici même il est difficile de donner une description satisfaisante, à cause de l'état imparfait de l'exemplaire. Pour éviter des erreurs, il vaut mieux ne rien dire des parties buccales et des gonades, qui sont d'ail- 6 MÉDUSES. leurs bien connues chez les formes voisines, ot d'ajouter seulement quelques points très nets chez l'exemplaire étudié ici. La grandeur doit être considérable, d'après les parties marginales conservées (Voy. leur figure en grandeur naturelle) ; le diamètre total de la Méduse a au moins 50 à 60 centimètres. La couleur semble être d'un brun pourpre accentué surtout dans les gonades et quelques parties du système gastrique, tandis que la muscu- laire est plus claire et que la mésoglée aune transparence bleuâtre. Les gardines buccales doivent atteindre une certaine longueur, lors- qu'elles pendent perpendiculairement à l'état naturel, au moins d'après ce que l'on peut inférer de leur plissement compliqué chez l'exemplaire conservé. Les gonades présentent une complication correspondante dans les plis de leurs mésentères ; mais elles ne semblent pas aussi serrées et aussi compliquées que chez le genre Cyanea. Les lobes du bord marginal sont très caractéristiques. On compte 8 lobes principaux ou rhopalaires, qui sont incisés profondément au radius du statocyste; il y en a 16, en réalité, de taille allongée et un peu pointue, et 8 lobes tentaculaires, divisés aussi mais légèrement et beaucoup plus larges. Les proportions relatives des lobes tentaculaires et rhopalaires sont à peu près les mêmes que chez Chierchïana. L'incision entre un lobe tentaculaire et le lobe voisin rhopalaire n'est pas profonde non plus, au moins extérieurement; mais ces incisions se montrent plutôt « du côté interne », par la souplesse de la mésoglée à cette place; une sorte de « palmure » radiale est ainsi formée (Voy. fig. 1, in c). Le système gastro-vasculaire montre de son côté cette incision intralo- bulaire « interne », parle mode de ramifications périphériques, ici et entre deux lobes tentaculaires (Voy. fig. 1). A la périphérie extrême, il n'y a pas de canal circulaire, dans le sens ordinaire, les ramifications se terminant en cul-de-sac. Mais on peut se demander si les anses des poches radiaires, descendant dans les lobes et remontant, ne forment pas un canal « circulaire » modifié, une guirlande festonnée dont les ramifications ne sont que les dernières divisions. Ces ramifications sont certainement secondaires et produites par MÉDUSES. 7 l'agrandissement périphérique secondaire du bord mai-ginal. Cela se reconnaît aussi à l'incision, dans les « palmures », et surtout à la position des tentacules. Les tentacules ne sont pas insérés à la périphérie du bord marginal actuel, mais à la face inférieure ou sous-ombellaire, à un niveau cor- respondant à la périphérie phylogénétiquement originelle, peut-être accentuée aussi dans l'ontogenèse. Le simple tentacule est très long, même à l'état contracté (60 centimètres et plus), et son diamètre est à peu près de 5 millimètres chez l'exemplaire conservé ; oblong, non cir- culaire en section transversale ; une entaille marquée sie montre à son insertion. A un certain âge, les tentacules s'accroissent en dimensions, mais non en nombre. La musculature circulaire est très développée, dans quatre radius principaux; elle s'étend vers le centre, et alors l'arrangement des fibres devient un peu triangulaire (Voy. fig. 1), tandis qu'elle est régu- lièrement parallèle à la périphérie. Les incisions vraies entre les lobes « palmures » se prolongent aussi centralement dans la musculature, de sorte qu'elles forment des panneaux séparés. La mésoglée porte des saillies correspondant aux fibres de la musculature forte, et il n'est pas dilïicile de s'imaginer qu'une telle structure peut se conserver dans les empreintes paléontologiques, comme il en a été décrit à plusieurs reprises (Voy. Maas, 1902). Les fibres radiaires, prononcées déjà fortement chez les jeunes Cyanea, font ici absolument défaut dans les lobes. Les rhopalies sont situées dans des niches profondes ; celles-ci sont formées par les incisions sous-ombrellaires, beaucoup plus profondes que les ex-ombrellaires ; il se forme ainsi une cavité avec un toit. Quant à leur structure spéciale, il faut attendre d'autre matériel pour l'indiquer. Ulmaridœ s. str. Sous-famille : Umbrosid.e Haeckel, 1879. Famille : Discomedusidœ Glaus, 1883. Une autre Méduse, dont deux exemplaires ont été capturés, mais de taille différente, est à enregistrer aussi comme Sémseostome, à cause de l'absence de la fosse coronaire de l'ex-ombrelle et de la configuration 8 MÉDUSES. générale du système vasieulaire et du bord marginal. Trois caractères néanmoins sont plus saillants et constituent une certaine difficulté pour fixer la position précise de cette Méduse dans le système. Ce sont : 1° la brièveté de la partie buccale, qui rappelle certaines des Cannostomes ainsi dites, ou Ephijropsidœ^ et qui est aussi due à l'état jeune des exemplaires ; 2" Le redoublement des organes marginaux. On compte 10 rhopalies et 16 tentacules, qui alternent avec 32 lobes bien incisés ; 3° Le système du canal périphérique ressortant du Kranzdarm (espace coronaire, qu'il ne faut pas confondre avec le canal circulaire, Ringcanal ) ne consiste pas en poches larges aux radius des incisions des rhopalies, mais en canaux étroits ramifiés d'une façon caractéristique (Voy. ci- dessous, et PI. II, fîg. 2 et 3). Les deux premières de ces particularités, le manubrium court et les 16 rhopalies, se retrouvent aussi chez une Semeeostome remarquable, décrite (1886) par Gœtte comme Sa7icleria malayensis et reconnue par Vanhôffen dans le matériel de la » Valdivia » (1902) ; mais cette forme est une Pélagide, car elle possède des poches radiaires larges et non, comme la forme en question ici, des canaux étroits avec des ramifications. Ces ramifications, en leur ensemble avec les parties cathamnales, peuvent être homologuées avec les poches radiaires ; mais elles ont une foi^mation différente, au premier abord, déjà dans le stade Ephyra., comme l'ontdémontré les belles recherches de Claus (Voy. 1878 et 1883). De telles ramifications se trouvent généralement combinées à une structure plus compliquée du bord marginal, comme chez Aurélia^ avec ses tentacules nombreux et ses lobes intercalés, et chez les Rhizostomes â tentacules réduits et à lobes encore plus développés ; mais elles se rencontrent ainsi, d'après Claus, chez une Discomedusa avec un bord marginal primitif, comme chez VEphyra à 8 rhopalies, 8 tentacules et 16 lobes. Cette forme n'est pas néanmoins un simple stade jeune, mais suffisamment distinct pour établir une famille spéciale au sens de Claus (sous-famille au sens de Hseckel, qui l'a enrichie de deux autres genres). Les canaux radiaires de la Discomedusa de Claus [Ulmaris) Hœckel sont situés dans les radius des 8 rhopalies et des tentacules (comme ici MÉDUSES. 9 dans les radius des 16), et les ramifications et leur réunion avec le canal circulaire sont disposées ici (fig. 2) exactement comme dans les figures de Clans (1878, fig. 37; 1883, fig. 85); de sorte que nous possé- dons ici une forme correspondante à antimères doublées. Nous trouvons dans la famille Discoinedusidœ {U/maridœ, sous-famille Umbrosidœ)^ en dehors de cette Discomedusa : Ulmaris à 8 rhopalies, 8 tentacules, 16 lobes ; Vmhrom à 8 rhopalies, 3x8 tentacules, 32 lobes ; Undosa à 8 rhopalies, 5x8 tentacules, 48 lobes ; Et la forme nouvelle à 16 rhopalies, 2X8 tentacules, 32 lobes. C'est alors une série parallèle comme dans la famille Pelagidœ : Pelagia à 8 rhopalies, 8 tentacules, 16 lobes; Chrysaora à 8 rhopalies, 3x8 tentacules, 32 lobes ; Dactijlometra à 8 rhopalies, 5X8 tentacules, 48 lobes ; Sanderia à 16 rhopalies, 2X8 tentacules, 32 lobes. La nouvelle espèce remplirait ainsi une lacune dans cette série de formes à antimères correspondantes dans deux familles de structure interne différente. J'ai déjà signalé de telles analogies et leur signification pour la théorie de mutation en général (1907, p. 200). Un genre apparenté au même genre, Phacellophora, possède aussi le nombre doublé de rhopalies, mais l'arrangement des lobes et des tentacules est différent (Voy. Hertwig, 1878, fig. 16, Taf. X); les derniers sont groupés en faisceaux et insérés à la partie inférieure (sous-ombrel- laire) du bord marginal ; cette forme représente un groupe parallèle aux Cyanéides. Ainsi, la Méduse en question ici ne peut être identifiée avec Phacellophora, ni même interprétée comme un stade jeune de cette dernière, mais elle forme un genre nouveau. Ni dans la littérature ancienne, ni parmi les Cannostomes à antimères variées des expéditions récentes (Voy. 1907), il n'y a une espèce analogue. Il lui faut trouver alors un nouveau nom ; et, parce qu'elle représente exactement un redoublement d'antimères d' Ulmaris [Discomedusea) , je choisis le mot : Diplulmaris n. g. Ulmaride (Semseostome à canaux étroits, ramifiés à la périphérie et Expédition Charcot. — Maas. — Méduses. * 10 MÉDUSES. communiquant avec un canal circulaire), à 16 rhopalies, 10 tentacules et 32 lobes, alternant régulièrement. Il est impossible d'émettre une opinion ferme sur la manière dont s'effectue la duplication, puisque le stade le plus jeune ici a déjà ses 32 lobes. Il est vrai que, des 16 tentacules, 8 sont plus petits; mais les 16 rhopalies sont égalementdéveloppées, et les petites différences entre les lobes ne peuvent servir comme témoins d'une interpolation secondaire ou post-larvaire, en considérant l'état de conservation de ce jeune exem- plaire unique. Il n'est pas invraisemblable que déjà VEphyra possède 16 antimères au lieu de 8. En tout cas, l'interpolation de lobes tentacu- laires accessoires entre les 8 lobes principaux et permanents, comme elle a été décrite par Claus et discutée par Hœckel, est une chose fondamen- talement différente de la duplication des lobes rhopalaires mêmes, comme c'est ici le cas. N°146. — L'exemplaire le plus jeune, d'environ 15 millimètres de diamètre, rappelle encore beaucoup le stade Ephyroïde et pourrait être signalé dans la terminologie comme Metephyra aux organes marginaux doublés. Le manubrium est remarquablement court ; une Pélagide de ce stade montrerait le caractère de « Semœostome » beaucoup plus frappant. Ici la partie basale quadrangulaire est plus développée que les lèvres buccales, formant le Fahnenmund des auteurs, et ces lèvres sont peu inci- sées, de sorte que l'ensemble rappelle plutôt la bouche d'un « Cannostome » . Les arcs interradiaux portant les filaments gastriques sont bien visibles, indiquant aussi les radius des gonades, qui sont signalés d'ailleurs par une encoche de lazonesous-ombrellaire avec ecloderme et entoderme. Le système gastro-vasculaire ne consiste pas en poches, mais en vrais canaux, dus à la largeur des cathamnes soudantes. S'étendent à partir du basigaster coronaire, distinctement séparés à leur origme : a. Des canaux dans les radius des 16 rhopalies (poches originelles?), séparées à peu de distance de leur origine par des cathamnes : a. en un canal principal radiaire plus large ; [i. deux canaux latéraux, réunis tous les trois par un étroit canal circulaire ; h. Des canaux dans les radius des tentacules : a. 8 plus larges, comme MEDUSES. Il ceux des rhopalies pour les 8 tentacules plus grands ; p. 8 plus étroits pour les tentacules moins développés, tous réunis avec les branches latérales desdits canaux rhopalaires par une continuation du canal circulaire. Le canal circulaire ne s'étend pas (à ce stade) dans les lobes mêmes (Voy. fig. 2), ce qui est significatif pour la genèse du bord marginal. Les statocystes sont des massues du type connu ; ils semblent également développés tous les 16 et sont disposés régulièrement. Des 16 tentacules, 8 sontdistinctement plus grands et égaux entre eux; les autres sont plus petits et inégaux- de tailles graduées, ce qui montre leur origine plus tardive. Les incisions les plus profondes sont celles des radius des 8 grands tentacules, entre les 8 lobes primaires [Stcanmlap- pen) ; les 8 autres incisions pour les 8 tentacules plus petits sont moins profondes et inégales ; quelques-unes ne sont presque pas marquées à la base du tentacule. Les 16 incisions aux radius des statocystes sont moins profondes, mais distinctes et égales entre elles. N°2, 6 février. — L'exemplaire plus grand compte 35-40 millimètres de diamètre. Le nombre exact des tentacules et des lobes ne peut être pré- cisé à cause des déchirures, mais il semble le même que dans le précé- dent, puisque, dans un quadrant bien conservé se trouvent 4 rhopalies, 4 tentacules, 8 lobes. Les incisions sont à peu près égales maintenant : aussi les différences de grandeur entre les tentacules sont atténuées. Le disque a grandi surtout dans les parties situées entre l'estomac proprement dit et la périphérie des lobes. C'est pourquoi les canaux ont été particulièrement allongés et sont devenus de simples voies de commu- nication entre le sinus central et un réseau périphérique. Ce réseau résulte d'une complication desdites branches de canaux sans beaucoup d'ac- croissement (Voy. fig. 3). Les mailles deviennent irrégulières, ce qui rappelle les figures de jeunes Rhizostomides ou Aurélides. La figure d'après nature le représentera mieux qu'une longue description. Les gonades sont plus distinctes à ce stade. Quant aux lèvres buccales, il n'y a rien à ajouter, étant donné l'état imparfait de l'exemplaire. Les changements ultérieurs ne consistent probablement que dans une complication progressive du réseau périphérique et dans l'accroissement des gonades ; le nombre des anti mères et des appendices marginaux ne 12 MÉDUSES. semble plus s'augmenter. On peut alors accepter la description ci-contre du genre comme valable aussi pour l'espèce; je lui donne le nom d'mitarctica, lors même qu'elle serait trouvée aussi dans les mers tem- pérées. Diplulmaris antarctica n. g , n. sp. Augmente alors la liste peu étendue des Acalèphes vraiment antarc- tiques, qui restent après une revision critique (Voy. Maas, 1906, a et b). Les Anthoméduses et Leptoméduses de cette liste consistent, pour la plupart, en une collection des îles Falkland, et leur caractère vraiment antarctique est encore à constater. Je me borne alors ici à signaler les Trachoméduses, les Narcoméduses et les Acraspèdes les mieux définies de cette région (Voy. 1906, h). Trachoméduses et Narcoméduses. 1. Gonionemus Conantii Browne. [Aglauropsis Conantii) Browne, 1902. Position générique à préciser; peut être le correspondant antarctique aux espèces arctiques du même genre. 2. Vallentinla falklandlca Browne, i902. Forme larvaire de position systématique douteuse. 3. Isonema amplum Vanhôilen. Homôionema amplum Vanhôffen, 1902. Près de l'île Bouvet. Isonema amplum Maas, 1906. Expédition antarctique belge. 3 a. Isonema macrogaster Vanhôilen. Homôionema macrogaster Vanhôffen, 1902. Subantarctique. Différence spécifique encore à établir. 4. Crossota brunnea Vanhôffen, 1902. Antarctique (et abyssale, dans mers plus chaudes), correspondant de l'arctique Cr. norvegica). 5. Ptychogastria antarctica Haeckel. Pectis antarctica Haeckel, 1879, 1881. S.-E. des îles Kerguelen. MÉDUSES. «3 6. Homœonema album VanhofTen. Halisrera alba Vanhôll'en, 1002. 42° 18' S., 14° 1' 0. ; 2000 mètres de profondeur. 7. Homœonema Racovitsse Maas, 1906. 70° 09' S. , 82° 35' 0. 8. Solmundella mediterranea Joh. Mïiller, 1851. ^ginopsis mediterranea Joh. Muller, 1851. Très répandu ; s'avançant australement. ACRASPEDA 1. Periphylla regina Haeckel, 1879. S.-O. des Kerguelen. Periphylla regina Maas, 1897. Abyssale dans l'océan Pacifique. Periphylla regina VanhofTen, 1902. Abyssale dans l'océan Indien. Abyssale et antarctique. 2. AtoUa Wyvillei Haeckel, 1879. Atolla Wyvillei Vanhôflen, 1902. Zone notiale froide de tous les océans. 2 a. Atolla Achlllis Hceckel. Collaspis Achillis Haeckel, 1879. Différence spécifique? Voisin des Kerg-uelen. 26. Atolla Ghunl Vanhoffen, 1902. 42° 18° S., 14° 1' E. 3. Chrysaora plocamia Lesson, 1829. Cyanea plocamia Lesson. Sud-Amérique, Pacifique. Chrysaora plocamia Haeckel, 1879. Chrysaora plocamia VanhofTen, 1878. Patagonie. Chrysaora plocamia Princessin Thérèse von Bayern Pérou. Subantarctique. 4. Couthouya Chierchiana VanhofTen. Desmonema Chierchiana Vanhoffen, 1888. Patagonie. 14 MEDUSES. 4 6. Couthouya (1) pendula L. Agassiz, 18G2. Couthouy, cap Horn. 5. Couthouya Gaudichaudi Lesson, 1829. Chrysaora Gaudichaudi Lesson, 1829. Iles Falklands. Stenoptycha rosea (?). Cyanca rosea Quoy et Gaimard, 1824. Australie. Couthouya Gaudichaudi Maas, 1008. Antarctique (« Français «). 5 6. Medora reticulata, M. capensis L. Agassiz, 1862. Terre de Feu, cap Horn. 6. Diplulmaris antarctica Maas. Antarctique (« Français »). J'ai récemment discuté la distribution des Méduses des régions polaires (1906, a et h ). Le matériel connu jusqu'à présent de l'Antarctique ne suffit pas pour prendre une décision définitive dans les questions debipo- larité ou pour une comparaison avec les formes abyssales de ce groupe, mais permet néanmoins quelques remarques générales (Voy. 1906, p, p. 22). Il y a une ressemblance remarquable pour une série de formes antarctiques et arctiques, qui ne sont représentées hors des régions polaires que dans les eaux profondes. Mais cette ressemblance ne va pas jusqu'à une identité spécifique; elle ne résulte pas d'une région commune pour les formes d'eau froide. Elle dérive plutôt d'une descendance commune d'une faune d'eau tempérée, anciennement plus resserrée dans les régions sub-tropicales. Maintenant encore, on peut constater une ten- dance d'extension de formes thermophiles jusque dans les régions polaires; les récoltes de toutes les expéditions récentes en fournissent des preuves pour les animaux planctoniques. En discutant ces questions, il faut toujours discerner entre les formes benthoniques et les formes planctoniques, et même, entre ces dernières, il y a des gradations, puisque quelques-unes (exemple : Polypoméduses) sont planctoniques seulementpendant leur vie adulte, d'autres (Trachoméduses) (1) Je profite de l'occasion pour corriger ici une faute typographique de ma liste de 1906, page 21, où les deux noms sont confondus. MÉDUSES. 1o le sont durant toute leur vie. Ces questions de distribution ne peuvent jamais être décidées que pour un seul groupe, et l'ensemble du tableau sera toujours compliqué. Puisque nous avons donné des tableaux pour les Méduses récemment, et comme nous nous trouvons dans une période de transition de notre savoir, grâce à ces nouvelles expéditions en marche, il vaut mieux attendre une occasion ultérieure pour une nouvelle dis- cussion de ces problèmes de biologie marine. CTÉNOPHORES FAMILLE DEROID/E Exemplaires de quatre localités : 145. Environ l'^jô de hauteur, ratatiné et bruni comme par l'acide chromique. 705, 760. Opalins, comme conservés au formol, 4 à 5 cen'timètres de hauteur. 754. Des lambeaux, reconnaissables par la mésoglée et les restes des palettes mobiles. Malgré la conservation défectueuse, la détermination de la famille devient certaine à cause de l'absence totale de l'appareil tentaculaire. L'incertitude de la classification en genres, existante dans les œuvres des auteurs anciens, a été levée par Chun, qui a réduit les formes au seul genre Beroë avec plusieurs espèces. Il est allé peut-être trop loin (Voy. Delage et Fanny Moser), et il y a quelques formes << aberrantes », hors le Beroë i^^e. Mais c'est à celui-ci certainement que se rattache la forme en question. Beroë (Bi'owne, 1756). (Pour les synonymes, voy. Chun, 1880.) Dans son travail sur les Gténophores du «Siboga», Fanny Moser (1903) a donné un tableau très utile pour la classification des espèces. Lu forme ici est beaucoup comprimée latéralement, conique en général, le pôle apical pointu. Les huit bandelettes méridionales sont rapprochées deux à deux, égales en longueur et s'étendent presque jusqu'à l'ouver- ture buccale. Cette dernière partie (les « lèvres » ) est très développée, courbée en demi-cercle. 16 MÉDUSES. Quant à la disposition des gonades (ou en follicules spéciaux ou s'atta- chant directement aux canaux méridionaux), il est difficile de s'exprimer catégoriquement avec le matériel en question ici ; mais il semble que la première hypothèse soit la bonne. Ce qui se voit clairement, c'est qu'il y a un réseau vasculaire entre les canaux méridionaux latéraux et buccaux formant des anastomoses compliquées, voisines aussi de la surface (Voy. PI. II, fig. 4). Tous ces caractères, surtout le dernier, sont regardés comme distinctifs pour Beroë forskâli Chun, 1880. (Pour les synonymes, voy. Chun, 1880; Moser, 1903.) A cette forme se ràitache aussi B . australis A. Agassiz and A. -G. Mayer, 1899, dont la figure montre la ressemblance avec ^exemplaire en ques- tion ici. Quant à la distribution géographique, Rômer et d'autres prétendent qu'il existe une certaine différence entre les Cténophores arctiques et les formes des latitudes tempérées. F. Moser a signalé récemment la trou- vaille de B. cucumis, forme regardée comme arctique, dans la mer de l'Inde et même plus notiale, et aussi antarctique. En contraste avec la plupart des animaux pélagiques, qui sont généralement limités à certaine températures froides ou chaudes, ces formes seraient alors cosmopolites, et la distribution de B. forskâli n'aurait rien d'étonnant. INDEX BIBLIOGKAPHIQUE En général, les travaux cités dans le lexte sont seuls énumérés; pour la bibliographie complète, voyez Ihuckel, Delage, Maas (1902-1907). Agassiz (A.), Norlh-American Acalepha?. Illustni- ted Catalogue of the Muséum of Comp. Zool. Cambridge, 186r, — and Maver (A. -G.), On soiuc Medusaî froni Australia. Bull. Mus. Comp. Zoo/., vol. XXXII, n» 2, p. lb-19, PI. l-lll. Cambridge, 1898. — — Acale|)hs from Ihe Fiji-Islands. Ibid., vol. XXXII, n» 9, p. 157-189, PL I. XVII. Cambridge, 1898. — — Reports on the scientific results ol the Expédition to the Tropical Paci- fic,... 1899-1900, III, Medusœ. Mem. .Il us. Comp. Zooi, vol. XXV'I, n" 3, p. 139-175, PI. 1-XlV, Cambridge, 1902. 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V, fig. 5 rf), très nombreux, tangentiels, un peu courbés, légèrement fusiformes, longs de 0"'°',28, épais de 0"°',01 en leur centre, bien renflés en deux têtes elliptiques, dont l'ornementa- tion, un peu variable, consiste en des épines tantôt confinées à leur extrémité et tantôt distribuées sur toute leur longueur. IL Microsclères : 3. Anisochèles (PI. V, fig. 5 c) à lobe inférieur prolongé 30 SPONGIAIRES. en éperon, disséminés dans l'ectosome et ses dépendances, jamais groupés en rosettes. Les plus beaux atteignent seulement O^^jOâG àO°"°,03 de lon- gueur; les plus petits ne mesurent que 0°"°,014 et s'incurvent comme pour ressembler aux bipocilles. — 4. Bipocilles (PI. V, fig. 5 ft), très nombreux et de belles dimensions, leur longueur étant à peu près constamment de 0"",011. Tedania Charcoti Topscnt (PI. 1, fig. 3; PI. III, fig-. 3; PI. V, fig. 6.) N" 23'J. — Ile Boolh-Wandel, Port-Charcot. Dragage, 40 m., 30 mars 1904. Deu.\ spécimens. N° 581. — Ile Booth-Wandel. Marée basse, 29 octobre 1904. Tin gros spécimen massif. N» 588. — — Dragage, 20 m., 28 octobre 1904. Fragments. N° 707. — — Plage, 10 décembre 1904. Deux spécimens. Cette Éponge est, à n'en pas douter, commune autour de l'île Boolh- Wandel, car les explorateurs du (( Français » l'y ont plusieurs foisrecueillie, tant à la grève que dans les dragages. Massive, irrégulière, elle a une structure assez dense; mais, comme elle est largement canalisée et que sa charpente manque de consistance, elle est quand même plutôt fragile. Il ne m'a été donné aucune indication concernant la couleur que, vivante, elle pouvait avoir. Tous les spécimens conservés dans l'alcool sont incolores; le liquide n'est lui-même que légèrement jauni, mais j'ignore s'il n'a pas été renouvelé. Par sa configuration générale et par l'étude de sa surface, l'Eponge offre une certaine ressemblance avec V Hymeniacidon caruncula de nos grèves. Elle est mamelonnée, avec de larges oscules abords membraneux, béants au bout des mamelons cylindro-coniques les plus hauts; de nom- breux oscules plus petits parsèment en outre ses parties déclives. La surface porte en relief un réticulum irrégulier constitué par un système compliqué de nervures légèrement saillantes à anastomoses fréquentes; les mailles de ce réseau ont 1 à 2 millimètres de diamètre; elles sont tendues par une membrane ectosomique mince, percée de stomions microscopiques. L'un des spécimens (du n° 581) donne sans doute une bonne idée de la taille que l'espèce est susceptible d'acquérir; il mesure, en effet, comme SPONGIAIRES. 31 dimensions extrêmes, 145 millimètres de longueur, 110 millimètres de largeur et 70 millimètres de hauteur. Les autres sont plus petits ou à l'état de débris. Ses caractères extérieurs ne présentant rien de remarquable, c'est par sa spiculation que l'Éponge se distingue en tant qu'espèce nouvelle du genre Tedania. Tout d'abord, elle produit des tornotes, et c'est une remarque que je n'omettrai pas de faire en passant que les Tedania à tor- notes n'ont encore été rencontrées que dans l'hémisphère austral, presque toutes dans les eaux de l'Amérique du Sud ; il n'y a d'exception, à ma connaissance, que pour un petit spécimen douteux de Tedania massa Rdl. et D. que le « Challenger » a recueilli sur la côte orientale de l'Australie (station 163 d). En second lieu, Tedania Charcoti est la seule qui possède deux catégories de microsclères. Spiculation. — I. Mégasclères : 1. 5/^fe choanospmiques lisses (PI. V, fig.6fl),unpeucourbés,longsde0"'"',42à0,°'""45,épaisde0"°',013, disposés en réticulation irrégulière. — 2. Tornotes ectosomiques (PI. V, fig. 6 ^), droits ou un peu courbés, cylindriques, à pointes brusques souvent mucronées, longs de 0°"°,305 à 0°'",34, épais de 0°'°',01, tangentiels, soli- taires dans les parties les plus minces de l'ectosome, ailleurs fascicules. II. Microsclères : 3. Rapliides de la catégorie commune (Pi. V, fig. 6 rf), bâtonnets à peu près droits, longs seulement de 0"""°,09 à 0"°',12, épais au plus de 0°"", 002, finement épineux, comme raboteux, pour mieux dire, sur les deux tiers de leur longueur. La division de la tige en deux portions inégales, remarquée par Thiele sur les microsclères correspondants d'autres espèces du genre Tedania., se trouve ici poussée à l'extrême : l'une des régions seule se développe, l'autre se réduit, à la suite d'un petit renflement (souvent mal marqué), qui paraît représenter le centre réel de la tige, en un court tronçon terminé tout d'un coup par une pointe brève et grêle, de sorte que le raphide a, au premier abord, un vague aspect d'acantho-style mince, singularisé par une pointe basale à direction un peu oblique en apparence. Ces raphides, excessivement abondants par tout le corps, sont en général dispersés sans ordre; pourtant on les voit aussi quelquefois fascicules. — 4. Les raphides de la seconde catégorie ne représentent pas une sorte à part de spicules, mais dérivent certainement 32 SPONGIAIRES. des précédents; il n'existe cependant pas entre eux d'intermédiaires de taille ni de forme. Droits ou légèrement courbés, ces autres raphides me- surent 0"'",25 à 0'°",265 de longueur sur un peu moins de 0"",002 d'épais- seur; un peu raboteux, ils s'effdent progressivement d'un côté; de l'autre, ils s'amincissent aussi, mais soudain se terminent comme en bec de flûte par une pointe brève et grêle; ils ne semblent jamais avoir de nodosité centrale distincte. Nombreux, mais beaucoup moins que ceux de la première catégorie, ils se rencontrent surtout dans l'ectosome et dans le revêtement membraneux des canaux qui en est la continuation, isolément. Axinella supratumescens Topsent. (PI. Il, fig-. 4; PI. III, flg. 0; PI. V, lig. 2.) N° 40. — Ile Wiencke. 2 m., 20 février 1904. N° 100. — Baie des Flandres. 2 m., 15 février 1904. N" 256. — Ile Booth-Waridel. Dragage, 40 m,, 8 avril 1904. N"' 520, 535, 582, 707. — lie Boolh-Wandel. Plage, à marée basse. N" 759, 760. — Ile Wiencke. Dragage, 30 m., 29 décembre 1904. N° 794. — Ile Wiencke. Dragage, 20 m., 5 février 1905. A en juger par la collection du « Français», cette Axinelle serait à la fois la plus commune, la plusgrande et la plus élégante des Éponges littorales de l'extrémité sud-est du détroit de Gerlache. Elle a été abondamment recueillie, et les spécimens qui m'en ont été remis m'ont probablement montré ses variations principales. Bien développée, comme elle peut le devenir par des fonds de 20 à 30 mètres, c'est une belle Éponge rameuse, haute d'une trentaine de centi- mètres. Elle étend sur ses supports un système de stolons grêles d'où se dressent plusieurs tiges principales. En montant, chacune de ces tiges se divise à plusieurs reprises en de longs rameaux qui, s'ouvrant peu, s'entre- croisent et fréquemment s'anastomosent entre eux, l'ensemble figurant ainsi une sorte de buisson. Les tiges principales, les rameaux inférieurs aussi, sont ordinairement cylindriques et minces, leur diamètre variant entre 1 et 4 millimètres ; un peu fermes, ils restent quand même bien flexibles. Bientôt, d'ailleurs, les rameaux s'épaississent et arriventà mesu- rer de 0 à 10 millimètres de diamètre, sauf vers leur terminaison, où s'ef- fectue surtout l'accroissement en hauteur. On constate qu'ils modifient SPONGIAIRES. Xi leur structure en même temps qu'ils se renflent : se creusant de vastes cavités que limite un ectosome mince, ils deviennent presque toujours translucides et laissent par transparence apercevoir leur axe. C'est cette particularité des rameaux supérieurs qui me paraît caractériser l'espèce et qui lui vaut son nom. Les tiges et les rameaux inférieurs ont un axe épais fait de spicules cimentés entre eux par des liens de spongine faibles et pâles ; autour de l'axe s'applique l'ectosomefinement épineux. L'axe s'amincitetperd encore de sa consistance dans les rameaux supérieurs ; l'ectosome s'en écarte, et des files radiales paucispiculées les relient, supportant la chair et servant de piliers aux spacieuses lacunes dont celle-ci est creusée. ^11 résulte de ces dispositions quelesrameaux supérieurs sont mous, souples et fragiles ; aussi tous les spécimens recueillis sont-ils plus ou moins endommagés. Il n'y a nulle part d'orifices visibles. L'ectosome dans les branches éle- vées des grands spécimens semble le plus souvent lisse; pourtant il est soutenu par des bouquets de spicules établis au bout des lignes squelet- tiques radiales, mais ces toulTes de styles affectent là une tendance à se coucher tangentiellement à la surface générale du corps. Au contraire, elles restent dressées sur toute la hauteur des individus jeunes et plus rarement aussi de certains individus âgés, d'où des différences sensibles d'aspect entre les spécimens. Leur couleur est blanche dans l'alcool, ou grisâtre ; elle n'a point été notée à l'état de vie. Je suppose Axinelta stipratumescens capable d'une croissance rapide. Mon opinion est basée d'abord sur la délicatesse de sa charpente ; ses ra- meaux compensent leur fragilité dans une certaine mesure par la faculté qu'ils possèdent de contracter des anastomoses avec ceux des tiges voi- sines; à l'occasion, ils s'attachent de même à tous les corps qu'ils viennent à toucher, Algues ou petites pierres. En outre, de beaux spécimens ont poussé sur un support sans durée, une simple touffe d'Algues auxquelles se greffent leurs stolons. Enfin, des spécimens se rencontrent à la grève, soumis par conséquent à l'action destructive des vagues, à laquelle ils ne sont pas en état de résister bien longtemps. La présence d'une Eponge aussi rameuse et aussi délicate à la grève ou par 2 mètres seulement de Expédition Chai-col. — Tupsent. — Spongiaires. " 34 SPONGIAIRES. profondeur serait même invraisemblable si la liste des opérations zoolo- giques du « Français » n'en faisait foi. Je remarque que ceux qui sont men- tionnés comme provenant de la grève ont quelque chose dechétif, dû sans doute à ce qu'ils se sont développés dans des conditions défavorables. Il est possible aussi que certains autres aient été rejetés par la mer; cela doit se produire fréquemment, car ces stolons grêles ne constituent pas à Axinella supratumescens une attache au support assez solide pour le nombre des rameaux qu'elle pousse et pour la longueur qu'elle atteint. Il n'existe qu'une seule sorte de spicules, desstytes (PI. V, fig. 2) lisses un peu courbés, très légèrement fusiformes. Leurs dimensions ne sont pas fixes, leur longueur variant de O™", 18 à 0°"", 57 et leur épaisseur de O^^jOOS à 0'"°',013. Mais d'aussi grandes différences de taille entre ces spicules ne s'établissent pas d'une façon capricieuse ou fortuite : les styles les plus petits forment l'hispidation des tiges principales et des rameaux compacts; les plus grands composent les lignes radiales et les touffes superficielles des rameaux renflés. Hymeniacidon nov. sp. (PL V, fig:. 11.) N°798. — Ile Anvers. Dragage, 25 m., 6 janvier 1905. C'est un Hyme7iiaddon en touffe assez volumineuse. Ses branches, irrégulières, grêles, découpées, pour la plupart comprimées, assez fré- quemment anastomosées, ont comme axe les rameaux d'une Floridée et d'un Bryozoaire, qu'elle a presque entièrement recouverts. Craignant d'avoir affaire au faciès encroûtant, nullement caractéristique d'une espèce polymorphe, je m'abstiens de lui donner un nom. Il n'y a pas d'oscules, et les pores sont très fins. La surface, à la loupe, paraît un peu rude par pro- jection partielle au dehors de quelques spicules, çà et là et sous des angles divers. L'ectosome ne se détache pas facilement du choanosome ; il contient des spicules distribués sans ordre, assez lâchement, presque toujours tangentiels. Quant à la charpente choanosomique, quoique géné- ralement diffuse, elle présente par places des lignes plurispiculées qui suivent d'une façon très nette une marche parallèle au grand axe du support. SPONGIAIRES. 35 Les spicules sont des styles offrant presque toujours, à quelque distance de leur base, un renflement annulaire à peine indiqué et non pas une tête dégagée comme la figure 1 1 , planche V, porterait à le supposer. Ces suhtylostyles, un peu inégaux, mesurent en moyenne 0°'",o sur O""", 012. EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE I Pig. 1. — Gellius bidens Topsent; deux spécimens. Gr. nat. Fig. 2. — Reniera prolelaria nov. sp. ; spécimen en plaque mince. Gr. nat. Pig. 3. — Tedania Charcoti Topsent ; spécimen de forme massive, vu par la face supé- rieure. On l'avait malheureusement coupé en deux pour l'introduire dans un bocal à col étroit. Réduct. : 1/5 environ. Pig. 4. — Clialina spongiosissima nov. sp. Le spécimen de teinte blanc-crème. Réduct. : 1/5 environ. PLANCHE H Fig. 1. — Pellina depellens nov. sp. ; spécimen irrégulier, en partie dépouillé de son ectosome. Gr. nat. Pig. 2. — Reniera penicillata nov. sp. ; spécimen vu en coupe longitudinale. Gr. nat. Pig. 3. — — spécimen vu de face. Gr. nat. Pig. 4. — Axinella siipratinnescens Topsent; spécimen peu rameux, à branches souvent incomplètes; l'une d'elles, à gauche, montre bien la caractéristique de l'espèce : l'a.xe ferme entouré de parties molles, lacuneuses et transparentes. Réduct.: 1/5 environ. Pig. 5. — Pellina depellens nov. sp.; spécimen dressé. Gr. nat. PLANCHE III Pig. 1. — Lissodendoryx spongiosa asigmata Topsent. Gr. nat. Pig. 2. — Dendrilla anfarctica Topsent ; fibres mises à nu par la potasse. Gr. nat. Fig. 3. — Tedania Charcoti Topsent; spécimen dressé, digité, mamelonné. Gr. nat. Fig. 4. — Arlemisina Dianae Topsent; spécimen réduit de 1/4. Pig. 5. — lophon pluricornis Topsent. Gr. nat. Pig. 6. — Axinella supratumescens Topsent; spécimen jeune. Gr. nat. Pig. 7. — Reniera flaccida nov. sp. Gr. nat. PLANCHE IV Dendrilla antarctica Topsent; un beau spécimen. Un peu réduit. PLANCHE V Pig- 1. — Artemisina Dianse Topsent. — a, styles du choanosome, X 180; b, styles de l'ectosome, X 180; c, grand toxe, x 180; d, petits toxes, X 180; e, isochèles, X 340. Pig. 2. — Axinella supratui/iescens Topsent. Styles, x 180. Pig. 3. — lophon unicornis Topsent. — a, tylotes eclosomiques, x 180; 6, styles choa- nosomiques, X 180; c, style choanosomique, X 340; d, anisochèles, x 340. Pig. 4. — Grantia truncata Topsent. — a, diactines; b, triactine ; c, tétractine ; X 180. Pig 5. — lophon pluricornis Topsent. — a, bases d'acanthostyles, X 3i0; 6, bipocilles EXPLICATION DES PLANCHES. 37 X 340; '', aaisochèles, X 340; d, tylotes ectosoraiques, X 180 , e, acanthostyles choa- nosomiques, X iSO. Fig. G. — Tedania Charcoti Topsent. — a, style choanosomique, >c 180; 6, tornotes ectosonii ques, x 180 ; r>, r/, raphides, X 340. Fig-. 7. — Reniera flaccida nov. sp. Oxe, X 180. Fig. 8. — Reniera proletaria nov. sp. Oxe, x 180. Fig. 9. — Pellina depellens nov. sp. Oxe, X 180. Fig. 10. — Reniera virens nov. sp. Oxe, X 180. Fig. 11. — Hymeniacidon sp. Styles, X 180. Fig. 12. — Chalina spongiosissima nov. sp. Oxe, X 180. Fig. 13. — Reniera sp. Oxe, X 180. Fig. 14. — Reniera penicillatu nov. sp. Oxe, X 180. Expédition Charcot (Topsenl. Spongiaires). PI. I E. Topseiit, phot. IMiototypie Berthaud. Spongiaires. Masson S: Cie, Éditeurs Expédition Charcot (Topsciil. Spongiaires). PI. II E. Topsent, phot. Phototypie Bertliaud. Spongiaires. Masson tS: Cie, Éditeurs Expédition Charcot (Topsciit. Spongiaires) 1 PI. III E. Topsent, phot. Photoiypie Benhaud. Spongiaires. Maison & Cie, Éditeurs F.xpi'ilitioii i'hiu-coi/Topsent - ^•. FLORE MICROBIENNE par Mlle Tsikunsky. 1 fascicule de 34 pages, avec 2 planches hors texte : 4 fr. BOTANIQUE * Lichens, par M. l'abbé Hue. — Diatomacées, par M. Petit. 1 fascicule de 22 pages, avec 1 planche hors- lexle : 3 fr. VERS et BRACHIOPODES Némertiens, par L. Joubin. — Géphyriens, par Marcel-A. Herubel. — Brachiopodes, par D.-P. OEhlert. J fascicule de 28 pages, avec 1 planche hors texte : 3 fr. SPONGIAIRES et CŒLENTÉRÉS. Alcyonaites, par L. Roule. — Animai péla- gique, par M. Bedot. — Méduses, par Otto Maas. — Spongiaires, par E. Topsent. 1 fascicule de 6'0' pages, avec 9 planches hors- texte : 13 fr. CRUSTACÉS Isopodes, par miss Harriett-Richardson. — Ostracodes marins, par E. De Daday. / fascicule de 22 pages : 2 fr. CoRBEiL — Imprimerie Ed. Crète l'î'J -:m '0^ :k