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SEINE CARNIVORA — PALPICORNIA Paris. — Typographie et Lithographie FÉLIX MALTESTE et Cle rue Dussoubs, 22 (ancienne rue des Deux-Portes-Saint-Sauveur) ■«- QL. V. I ANNALES DE LA SOCIETE ENT0M0L0G1QUE DE FRANCE VOLUME HORS SERIE FAUNE DES COLÉOPTÈRES DU BASSIN DE LA SEINE PAR Louis BEDEL Membre de la Société entoniologique de France, Correspondant des Sociétés Linnéennes de Normandie et du Nord de la France. Première partie TOME Ier avec planche . Wfff % 26 1886 PARIS CHEZ LE TRÉSORIER DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE M. LUCIEN BUQUET rue Saint-Placide, 52 (Faub. Saint-Germain). 1881 w* En publiant, sous les auspices de la Société enlomologique de France, la Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, nous avons essayé de résumer, sous forme de tableaux dichotomiques, les caractères essen- tiels des espèces de cette région, de rendre leur détermination plus simple, sinon toujours facile, et de réunir, dans un catalogue d'en- semble, tous les documents relatifs à leur nomenclature, leurs mœurs et leur distribution géographique. Nous avons suivi, dans cet ouvrage, les limites orographiques du bassin de la Seine, pris dans sa plus grande extension ; ces limites circonscri- vent une zone très naturelle, très variée, et qui peut être considérée, en raison de sa situation même, comme l'une des contrées les plus favori- sées de l'Europe moyenne (1). (1) Le bassin de la Seine correspond assez exactement au bassin géo- logique de Paris, si l'on retranche de ce dernier toute la partie traversée par la Loire au dessous d'Orléans. Ancien lit d'une mer intérieure transformée en lac à la fin des dépôts tertiaires (calcaires de Beauce, miocène inférieur), le bassin de Paris est une sorte de cuvette où les couches successives , régulièrement superposées, apparaissent de plus en plus récentes (terrains crétacés, terrains tertiaires) à mesure qu'on s'avance vers Paris, dernier point submergé et centre du bassin. L'époque jurassique (lias inférieur) en dessine très nettement les contours et les terrains paléozoïques (terrains primaires), les terrains archéens (micaschiste et gneiss) et les roches éruptives lui servent de limites extrêmes. Nous devons ces renseignements a l'amitié de M. Munier-Chalmas, maître de conférences à la Faculté des Sciences de Paris, — VI — Baigné par la Manche à son extrémité Nord-Ouest, le bassin de la Seine a pour ceinture les collines de l'Artois, les Ardennes, le plateau de l'Ar- gonne, les monts de la Meuse, le plateau de Langres, les monts du Morvan, les collines du Nivernais et du Gàtinais, le plateau d'Orléans, les collines du Perche, de la Normandie et du Cotentin ; il renferme les bassins secondaires de la Somme, de l'Orne et de la Vire, et comprend dans son territoire la Picardie, la Champagne, l'Ile de France, la Beauce, le Gàtinais, une partie de la Bourgogne et la majeure partie de la Nor- mandie, c'est-à-dire 22 départements : la Seine, Seine-et-Oise, Seine-et- Marne, l'Eure, Eure-et-Loir, l'Oise, l'Aisne, l'Aube, l'Yonne, la Marne, la Haute-Marne, la Somme, la Seine-Inférieure et le Calvados en entier, le Pas-de-Calais, les Ardennes, la Meuse, la Côte-d'Or, la Nièvre, le Loiret, l'Orne et la Manche en différentes parties. Au point de vue spécial de cette faune, les Coléoptères sont bien moins connus qu'on ne le suppose volontiers : les ouvrages descriptifs manquent absolument (1) ; les catalogues locaux, à moins d'être l'œuvre personnelle de spécialistes, enregistrent trop souvent les espèces sans garantie d'origine ou sans contrôle de détermination et entravent les recherches au lieu de les servir; certaines stations privilégiées absorbent l'attention des entomologistes aux dépens des parties inexplorées; de sorte que dans bien des cas et malgré l'importance des matériaux réunis dans les collections particulières (2), les notions précises et même les données les plus élémentaires l'ont défaut. En étudiant les espèces comprises dans ce travail, ïjous avons eu l'oc- casion d'examiner divers points de bibliographie générale et de synony- (i) Le dernier ouvrage de ce genre date de 1835; c'est la Faune ento- muiogique des environs de Piwis, commencée par Lacordaire et aban- donnée après la publication du premier volume. (2) Chaque insecte d'une collection doit porter l'indication de sa pro- venance exacte; sans ce renseignement, c'est un échantillon inutile. — VII — mie (1) ; nous avons adopté sans réserve la loi de priorité absolue et suivi, dans la nomenclature, les règles actuellement admises. Nous sommes heureux, en terminant, de témoigner notre reconnais- sance à tous les entomologistes qui nous ont communiqué leurs notes, leurs collections et surtout les types de leurs travaux. Nous les prions instamment de nous continuer leur concours pour mener notre œuvre à bonne fin. Leurs observations et leurs critiques seront toujours bien accueillies. Nous remercions tout particulièrement la Société entomologique de France qui nous a si largement ouvert ses Annales, et qui donne, en publiant cet ouvrage, une preuve nouvelle de l'intérêt qu'elle porte au développement de la faune française. (1) Nous avons relevé spécialement les descriptions insérées par Geoffroy dans son Histoire abrégée des Insectes qui se trouvent aux envi- rons de Paris et publiées par Gœze en 1777 et par Fourcroy en 1785. La collection de Geoffroy existe encore en partie et contient plusieurs types authentiques; elle appartient à M. Maurice de Laplanche, qui l'a mise généreusement à notre disposition. Paris, novembre 1881. «*=© inustum. — Élytres ovales , à épaules effacées, à stries sulciformes et presque lisses. Ailes nulles. Pronotum à fossette angu- laire large et sans pli distinct à son bord externe. Tête forte, k mili A5. nigropiceum (1), Zi. Genre Tacliys Stephens, 1828. Syn. Tachyta Kirby, 1837 (ad partem). Monogr. : .1. Duv., Ann. Fr., 1852, p. 189. — Larves : Perris, Ann. Fr., 1862, p. 175, pi. v, flg. 510-516. (1) On trouve sur les bords de la Méditerranée, notamment à Toulon (Var), une troisième espèce, encore inédite, du groupe des Limnœum ; nous la dédions à M. Abeille de Perrin : B. (Limjn'jEUm) Abeillei, n. sp. — Alatus, piceus, supra viresce?u, sutura etytrorum rufesccntc, palpis, cibariis, aniennis pedibusque rufis ; pronolo fovea angulari, eœius carinula lineari iimitata, large excavato ; elytris ab humeris oblongo-ovatis, latitudine mcwima subapicali ; striis profundis, punctatis, interioribus subsulcatis. — Long. lx 11 h — k 3/U mill. Hab. Telonis Portum. Distinct du B. nigropiceum par le développement des ailes, la forme des élytres, le pli qui limite la fossette angulaire du pronotum, etc.; du B. inustum, par sa forme générale, la profondeur des stries ély traies, etc.; des deux, par sa couleur verdàtre en dessus. Garabidœ. — Tachys. 37 Genre cosmopolite, très-voisin des Eembidion du sous-genre Ocys, et dont les espèces, assez nombreuses et toutes de très-petite taille, habitent surtout les régions chaudes ou tempérées, vivant parmi les détritus, la plupart au bord des eaux, d'autres sous les écorces des conifères. Suivant les groupes, les mâles ont les deux premiers articles de leurs tarses antérieurs dilatés sur le côté ou simples. Espèces. 1. Base du pronotum coupée un peu obliquement vers les angles postérieurs qui ne s'ajustent pas à la base des élytres. Celle-ci rebordée depuis l'angle humerai jusque près du pore scutel- laire. Élytres soyeuses, déprimées, à stries superficielles; le retour de la strie suturale arqué, cessant à égale distance de la suture et du bord externe. — c?, tarses antérieurs à premiers articles dilatés. 2 1/2 mill 2. — Base du pronotum rectiligne d'un angle à l'autre, ajustée à la base des élytres, dont le rebord ne dépasse pas, en dedans de l'épaule, le premier tiers externe 3 . 2. Élytres pâles, rembrunies à la région scutellaire et souvent aussi avant l'extrémité. Pronotum foncé 2. scutellaris. — Élytres et pronotum concolores, d'un brun fauve. . 3. bistriatus. 3. Élytres alutacées, déprimées, à stries obsolètes et lisses. Sillons frontaux superficiels. Retour de la strie suturale dirigé direc- tement sur les côtés {Tackyta Kirby). Insecte d'un noir plombé. — c?, art. i et 2 des tarses antér. dilatés sur le côté. 3 mill 1. nanus , — Élytres polies, à stries internes bien accusées. Sillons frontaux très-nets. — c?, tarses antér. simples h . 4. Élytres largement ovales, à stries internes fortement ponctuées; retour de la strie suturale dirigé vers les côtés. Extrémités grêles. Insecte d'un roux vif. 3 mill 7. bisulcatus. — Élytres elliptiques ou oblongues; retour de la strie suturale en arc, cessant à égale distance de la suture et du bord externe. fnseetes noirs, avec ou sans taches élytrales o. 08 Garnivora. 5. Corps ovalaire. Élytres notablement plus larges que le pronotum, à stries généralement ponctuées. Base des cuisses ordinaire- ment rembrunie. 2 1/2 mill 0. — Corps oblong. Élytres à U ou 5 stries presque lisses, sans taches distinctes. Pattes entièrement rousses. 2 mill.. .. lx. parvulus. 6. Élytres marquées chacune de 2 taches fauves et de h ou 5 stries, la kc dépassant les pores dorsaux 5. quadrisignatus. — Élytres sans taches bien distinctes, marquées chacune de 3 stries, la 3e limitée à ses extrémités par les gros pores dorsaux 6. sexstriatus. 5. r.enre Blcuius Castelnau, I8/4O. (J. Duv.; Gcn. Car., fig. /il.) Syn. Ochthcphiïus Nielner, 1857. — Pcrileptus Schaum, 1860 (1). Monoyr. : Pulzeys, Stett. Zeit., XXXI (1870), p. 362. Par l'ensemble de ses caractères et notamment par la structure de ses palpes, le genre Blcmus établit la transition entre les Bembidion et les Trechus ; il comprend, outre le type européen, quelques espèces d'Algérie, de Nubie, de l'île de la Réunion et de Ceylan, toutes ripicoles. B. areolatus Creutz., 1799. — Allongé, déprimé, brun-noiràtre, avec la base des antennes, la bouche, les pattes et une grande tache fondue sur le disque de chaque élytre, d'un roux fauve. Tête et pronotum a peine pubesccnts; élytres couvertes d'une fine pubescence grise, légè- rement relevée. Tête marquée de quelques points en arrière sur les côtés; sillons oculaires très-profonds, arqués, prolongés au delcà Mes yeux. Pro- notum cordiforme, ponctué, à angles postérieurs aigus. Écusson poncli- forme. Élytres subparallèles, à 5 stries internes larges, ponctuées, les externes plus ou moins effacées ; inlerslries avec une série de points très-fins. — cj\ 2 premiers articles des tarses intermédiaires dilatés. — Long. 2 mill. (1) En présence de la description très-correcte de M. de Castelnau, les arguments invoqués par Schaum (Nalurg., 1, p. 664) pour changer le nom de Blcmus % Dawson en Perilvptus, n'ont plus aucune portée. Carabidœ, — Acpus. — Trechus, 39 6. Genre Aëpus Samouelle, 1819. (J. Duv., ('.en. Car., iig. 60.) Syn. thaCassobius Solier, 1869. Larves : Coquerel, Ann. Fr., 1850, p. 529, pi. xvi, 3. — Laboulbène, 1. a, 1862, p. 566. — Ghap. et Cand., Cat., p. 39. Genre très-remarquable par ses mœurs et les modifications biologiques de sa structure; ses espèces sont de très-petite taille, d'un testacé clair, et vivent exclusivement au bord de la mer, sous les pierres complète- ment immergées à marée haute. Outre les deux Acpus d'Europe, on en connaît une espèce à Madère et une au Chili. Espèces. [Long. 2 mil l.i Pronotum déprimé, à ligne médiane profondément siHonnéei, Élylres longues, parallèles, marquées sur le milieu d'une série de petits pores à soies très-courtes 1. marinus, Pronotum convexe,, sans ligne médiane bien tracée. Élytres assez courtes, subélargies en arrière, portant sur le milieu 2 ou 3 pores assez gros et donnant naissance à de longues soies. ... 2. Robini. 7. Genre Treelius Clairville, 1806, (J. Duv., Gen. Car., Iig. 38 et 39.) Syn. Blemus Curtis. — (Ad part.) Épaphius Samouelle, 1819. — ThalassophUus Wollaslon. Monogr. : Putzeys, Stett, Zeit., 1867, p. 302; 1870, p. 7 et 165. — Pandellé, in Grenier, Mater. (2e cahier, 18G7), p. 131 (1). Genre polymorphe, nombreux (2), répandu sur tout le globe, mais plus (1) Les métamorphoses du Trechus (Anophlh.) Tcllkamp/i ont été publiées par M. Packard (Amer. Nat., X, 1876, p. 286, pi. n, fig. 2-3). (2) On en compte environ 200 espèces décrites ; sur ce nombre, une cinquantaine, propres aux grottes des Pyrénées, des Alpes el des États 40 Garnzvora. particulièrement en Europe, dans l'Amérique australe et dans les îles de l'Atlantique. Ses espèces sont la plupart rousses ou testacées et de teinte uniforme ; elles présentent en France l'ensemble de leurs types les plus divers, depuis les Trechus normaux jusqu'aux groupes aberrants des Anophlhalmus et Aphœnops, Tous les Trechus de notre zone ont, chez les mâles, les deux premiers articles de leurs tarses antérieurs dilatés et prolongés inférieuremenl (1). Espèces. 1. Élylres finement pubescentes ; épaules saillantes ; partie con- tournée de la strie su tu raie revenant dans la direction de la 3e strie, k 1/2—5 1/2 mill 2 . — Élytres glabres 3 . 2. Pronotum finement pubescent. Élylres d'un roux uniforme, à stries lisses 2. micros. — Pronotum glabre. Élylres traversées, après le milieu, par une bande d'un noir bleuâtre; stries ponctuées 3. discus. 3. Rebord basilaire de l'élytre continu entre l'épaule et l'écusson; strie sulurale et 3e strie géminées par le sommet (Thalasso- pkilus Woll.). Yeux très-petits, plus courts que les tempes. Antennes longues. Pronotum à angles poster, presque droits. Élytres parallèles. 3 1/2 — k 1/2 mill 1. longicornis. — Rebord basilaire des élytres effacé entre les 3e et 5e interstries. h . h. Angles postérieurs du pronotum rectangulaires. Élytres à stries complètes, la sulurale et la 5e géminées par le sommet. Tempes assez longues. 5—6 mill l\. fui vus. Unis, sont complètement privées d'yeux et constituent les sous-genres Anophthcdmus Sturm et Aphœnops Bonv. (1) Deux espèces du groupe des Aphœnops (Leschcnaulti Bonv. et crypticolq Lind.) ont les tarses antérieurs simples dans les deux sexes. Par une exception unique dans le genre, le Trechus ochreaius Dej., espèce des Alpes d'Autriche, a les cuisses postérieures renflées et dentées en dessous chez le mâle. Carabidœ, < — Patrobus. 41 — Angles postérieurs du pronotum nuls ou très-obtus. Stries laté- rales effacées, la suturale recourbée en crosse au sommet. Tempes beaucoup plus courtes que les yeux 5. 5. Pronotum peu rétréci en arrière, à angles postérieurs marqués. Dernier pore sétigère du 3e interstrie compris dans la crosse de la strie suturale ; stries très -légèrement ponctuées. 3 1/2—4 3/4 mill 5. quadristriatus (1). — Pronotum très-rétréci en arrière, sans angles postérieurs mar- qués (Epaphius Leach). Dernier pore du 3e interstrie situé vers le cinquième postérieur de l'élytre, au-dessus du niveau de la crosse apicale; stries formées de gros points espacés. 3—4 mill 6. secalis. 8. Genre Patrobus Stephens, 1827. Monogr. : Chaudoir, Ann. Belg., XIV (1871), p. 40. — Larves : Thoms., Skand. Col., I, p. 213 et 214. — Schiôdte, Nat. Tids., IV (1867), 3e partie, p. 514, pi. xxi, fig. 1-6. Insectes des régions froides de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique du Nord (2), tous de taille moyenne et de teintes sombres, vivant dans le voisinage immédiat des eaux. Le chiffre des espèces connues est d'une dizaine environ. P. excavatus Payk., 1790. — Déprimé, glabre, d'un noir luisant; bouche, antennes et pattes rougeàtres. Dernier article des palpes maxil- laires un peu plus long que le précédent. Articles 1-2 des antennes seuls glabres; 3e plus long que le 1er. Sillons oculaires bien marqués, presque parallèles ; derrière les yeux, un sillon transversal profond. Pronotum cordiforme, à rebord latéral très-légèrement festonné en arrière, ms (1) La var. obtusus Er. diffère de la forme typique par ses ailes avor- tées, ses élytres plus ovales et ses stries internes moins distinctes. (Voy. La Brûl., Ann. Fr., 1875, p. 433.) (2) Les espèces méridionales, primitivement rangées dans le genre Patrobus, constituent les genres Penetretus Mots, et Deltomerus Mots., ce dernier seul représenté dans la faune française (D. rufipennts Dj.). W2 Carnivora. rebord à la base, portant, aux angles postérieurs, une excavation limitée, en dehors, par un pli linéaire. Élytres ovalaires, à stries complètes, ponc- tuées ; base sans repli. — cf. Art. 1-2 des tarses antérieurs dilatés. — Long. 8 1/2 mill. 9. Genre Nomius Lap. de Castelnau, 1834. (J. Duv., Gen. Car. (1), fig. 102.) Syn. (2) Haplochile Le Conte. — Morio (pars) Dej. Obsrrv. : Putzeys, L'Abeille, VIII, p. xcv (Nouv. n° 24). Le genre Nomius est de ceux dont la synonymie et le classement ont soulevé le plus de controverses : Dejean, J. Duval et Schaum le considé- raient comme appartenant aux Morionides ; Lacordaire, par une de ses inconséquences familières, Ta rangé simultanément dans ses Morionides et dans ses Ozénides (3); entîn M. le Dr Le Conte le rattache à ses Brus- tint; ses caractères essentiels s'opposent à ces diverses solutions et sa place nous semble toute tracée près du groupe des Patrobus. Le type du genre, insecte encore fort rare, a ceci de remarquable qu'il a été pris à la fois sur divers points de l'Europe et des États-Unis. Ses mœurs sont inconnues ; on peut supposer néanmoins qu'il vit sous terre et ne sort guère que le soir; on l'a pris sous de grosses pierres ou sous des pièces de bois posant sur un sol humide, et une fois au vol. D'après M. le Dr Le Conte (Class. Col. N. Amer., I, p. 30), il répand, quand on l'in- quiète, une odeur désagréable et relativement très-forte. (1) La figure de J. Duval a été dessinée d'après le type du N. grsecus Lap., le même que Lacordaire a eu entre les mains; cette figure corres- pond exactement à l'exemplaire de Fontainebleau, que M. Fairmaire a bien voulu nous communiquer et d'après lequel est rédigée la description ci- dessus. Nous avons examiné également les exemplaires américains de la collection de Chaudoir. (2) Une légère différence dans le développement des yeux et moins de convexité dans les élytres nous paraissent de bien faibles caractères pour séparer le genre Psydrus Le C. du genre Nomius. (3) Voyez : Gen. Col., I, p. 161 et p. 185. —Faut-il rappeler ici que le caractère « le plus important » des Ozénides, la contiguïté des hanches intermédiaires (I. c, p. 155), n'existe pas chez les Nomius? Garabidœ. — Nomius. *— > Pogonus. ho N. pygmaeus Dejean, 1831. —Corps allongé, glabre, luisant, entière- ment d'un brun châtain. Dernier article des palpes maxillaires allongé, beaucoup plus long que les précédents, tronqué au sommet. Antennes pubescentes dès ta base, leurs articles 2 et Zi-10 moniliformes. Sillons frontaux superficiels, courts, ponctués ; derrière les yeux, une impression transversale ponctuée. Pronolum subcordiforme, portant trois pores séti- gères sur la partie antérieure de la gouttière latérale ; rebord latéral denté près de l'angle postérieur; base et sommet densément frangés de soies courtes ; avant la base, un sillon transversal large et profond. Élytres subparallèles, à 7 stries de points ; intervalles avec quelques petits points très-épars; rebord latéral s'arrêtant à l'épaule; côtés sans série de pores marginaux ; un léger pli vers le sommet de chaque élytre. Épipleures à bords supérieur et inférieur entrecroisés vers leur sommet. Saillie pro- sternale non marginée. Trois derniers segments abdominaux bordés d'un sillon transversal, à leur base. — Long. 7 mill. 10. Genre Pogonus Nicolaï, 1822. Monogr. : Ghaudoir, Ann. Belg., XIV (1871), p. 21. Le genre Pogonus compte actuellement une vingtaine d'espèces d'Europe, d'Afrique, de l'Asie septentrionale et occidentale et du Texas. Ce sont des insectes d'allures vives, d'assez petite taille et rappelant, à beaucoup d'égards, certains groupes de Bembidion (1); ils vivent par familles, au bord des eaux et exclusivement dans les terrains salés. Les mâles ont les deux premiers articles des tarses antérieurs dilatés, le 2e en dedans seulement; chez les femelles, le dernier segment de l'ab- domen porte quatre pores sétigères, les deux du milieu séparés par une légère impression. Espèces. 1. Tête et pronotum métalliques ; élytres d'un testacé pâle. An- tennes rousses. 7 1/2—8 mill 1. luridipennis (2). (1) B. œgyptiacum Dej., pygmœum Fabr., etc. (2) Le P. paUidipennis Dej. a été signalé de Normandie, sans doute par suite d'une confusion. hk Ctiniivont. — Tête, pronotum cl élytres métalliques, de teinte variable. An- tennes foncées, plus ou moins bronzées à la base 2. 2. Élytres trois fois aussi longues que le pronotum, parallèles, à stries bien accusées en dehors, prolongées jusqu'au sommet. Articles intermédiaires des antennes deux fois aussi longs que larges {\ ). 7 mill 2. littoralis, — Élytres deux fois et demie aussi longues que le pronotum, légèrement ovalaires, à stries Irès-aflaiblies latéralement et au sommet. Articles intermédiaires des antennes trois fois aussi longs que larges. 5 1/2—6 1/2 mill 3. chalceus, 3e Tribu. Broscini. Cette tribu, médiocrement nombreuse en genres et en espèces, ne com- prend en Europe que les genres Broscus IV.., Broscosoma Ilsli. et Misco- (lera Esch.; encore ces deux derniers sont-ils étrangers à la faune de France. Genre Broscus Panzer, 1813. (J. Duv., ('.en. Car., fig. 90.) Syn. Gephalotes ||*Bonelli, 1810 (2). Monogr. : Putzeys, Stett. Zeit., XXIX (1868), p. 305.— Larves: Schiodte, Nat. Tids., IV (1867), 3e partie, p. 50/i, pi. xix, fig. 1-8, et pi. xx, fig. 2. Le genre Broscus renferme une douzaine d'espèces appartenant à la jaune européo-méditerranéenne , à l'Asie occidentale, aux régions de (1) La base du pronotum, dans cette espèce, paraît comme striée dans son milieu. (2) La description du genre Gephalotes par Bonelli a paru, pour la pre- mière fois, dans un Tableau synoptique sans date, annexé aux tirages à part des Observations enlomologiques, publiées seulement dans Tannée 1810 des Mémoires de l'Académie de Turin. Nous pensons que l'antériorité appartient au nom de Cephaloies Gèoff. (Ann. du Muséum, XV (1810), p. 106) désignant un genre de Mammi- fères. Carabidse, — Broscus. Û5 l'Hindoustan voisines de l'Himalaya et .'iux îles Canaries ; elles sont d'assez grande taille, d'un noir profond ou de teinte métallique, paraissent noc- turnes et habitent des terriers creusés sous les pierres, à proximité des eaux, surtout dans les dunes et les terrains découverts. Dès qu'on les inquiète, les Broscus se mettent sur la défensive, ouvrent leurs mandi- bules toutes grandes et raidissent leurs membres d'une façon singulière. B. cephalotes Linné, 1758. — Allongé, glabre ; noir; palpes, extré- mité des premiers articles et sommet des antennes d'un brun roussâtre. Art. des antennes noueux, 1-U glabres. Tète ponctuée. Pronolum cordi- forme, luisant; rebord latéral effacé aux angles postérieurs. Écusson nul. Élytres assez ternes, à 8 stries très-superficielles, finement ponctuées (1). — d*. Art. 1-3 des tarses antérieurs dilatés surtout en dedans et tapissés, en dessous, de brosses spongieuses pâles. — Long. 17-21 mil). 5e Sous-Famille. SCARITID^. Scrobes mandibulaires sans pore sétigère. Antennes insérées sous une expansion antéoculaiie du front. Tibias antérieurs digités a leur angle inféro-externe, souvent dentés en dehors. Cavités colyloïdes des hanches antérieures fermées. Prothorax séparé des élytres par un pédoncule méso- thoracique. Écusson nul. Abdomen de 6 segments. Les Scaritidœ sont fouisseurs et propres aux terrains sablonneux et humides ; ils sont très-nombreux dans les pays chauds où ils atteignent de grandes dimensions. Us se divisent en deux tribus : la première [Scaritini) se distingue par sa tête creusée, sous chaque œil, d'un sillon pour loger le scape ou pre- (1) M. Putzeys, dans sa Monographie, indique la striole sculellaire des élytres comme le principal caractère générique des Broscus ; elle est bien distincte, en effet, dans quelques espèces, mais chez les B. cephalotes et nohilis elle fait suite à la si lie su tu raie et sa présence devient impossible à constater. /|6 Carnivora. mier article des antennes, et marquée d'un seul pore à chaque orbite (1); les espèces de nos environs appartiennent exclusivement à la tribu sui- vante. Tribu. Clivinini, Genres. Rebord latéral du pronotum prolongé jusqu'au bourrelet basilaire. Lobe médian de l'abdomen immarginé entre les hanches posté- rieures. Gouttière latérale des élytres large et prolongée jusqu'à leur angle suturai, garnie d'une série continue de pores ombili- qués 1. Clivina. Rebord latéral du pronotum effacé postérieurement. Lobe médian de l'abdomen marginé en avant. Gouttière latérale des élytres linéaire 2. Dyschirius. 1. Genre Clivina Latreille, 1802. (J. Duv., Gen. Car., fig. 93.) Genre très-nombreux (2), répandu, mais assez inégalement, sur tout le globe et représenté dans la faune européo- méditerranéenne par un nombre de types fort restreint. Les Clivina sont presque toutes d'un noir de poix ou d'un brun rougeâlre ; elles vivent dans des galeries qu'elles se creusent, à l'aide de leurs tibias antérieurs, dans les terrains humides, sous les pierres, les pièces de bois, etc. Les tarses antérieurs sont simples dans les deux sexes. Chez le mâle, les pores intermédiaires du dernier segment abdominal se rapprochent l'un de l'autre et s'écartent des pores externes ; chez la femelle, c'est l'inverse qui a lieu. (1) En France, les Scaritini sont représentés par quelques espèces des genres Scaritcs Fabr. et Tœniolobus Ghd. (planus Bon.); ce dernier est caractérisé par ses trois derniers segments abdominaux rebordés à la base. (2) D'après les derniers travaux de M. Putzeys, on en compterait envi- ron 200 espèces décrites. Carabidae. — Glivina. — Dyschirim. tu Espèces. Élytres allongées mais non parallèles, d'un brun de poix uniforme comme le pronotum, à stries fines et interstries larges et plans. Abdomen assez luisant; dernier segment à peine alutacé, régu- lièrement convexe. 6—7 mill 1. fossor. Élytres bien parallèles, plus claires que le pronotum (rougeâtres avec ou sans teinte noire à la suture), à stries fortes et inter- stries subconvexes. Dernier segment de l'abdomen chagriné, mat, légèrement déprimé à la base. 5 1/2 mill 2. collaris. 2. Genre iftyschirius Bonelli, 1810. (J. Duv., (ien. Car., fig. 92.) Révision : Putzeys, Monog. d. Cliv. (18Zi6), p. l\. — Ann. Belg., X (1866), p. 32. — Schaum, Naturg., I, p. 193. — Larves : Thomson, Sk. Col., I, p. 187. — Schiodte, Natur. Tids., IV (1867), 3e partie, p. 500, pi. xviii, fig. 17-23. Les Dyschirius ne se trouvent guère que dans les régions tempérées ; ils sont moins nombreux en espèces que les Glivina, généralement plus petits et pour la plupart de couleur bronzée (1). Ils habitent les endroits humides ou sablonneux (2) dans des galeries d'où ils sortent facilement pour courir au soleil ou voler à la tombée du jour. Quelques-uns sont propres aux terrains salés. Les tarses antérieurs sont simples dans les deux sexes, et les caractères des mâles ne se trouvent que dans la grandeur du dernier article des palpes et la disposition des pores sétigères du dernier segment abdominal. (1) On observe quelquefois, chez les espèces ordinairement bronzées (angustatus, imptmctipmnis, etc.), des exemplaires adultes d'un brun rougeâtre. (2) Dans les sentiers des bois et dans les sablonnières comme au bord des eaux, la présence des Dyschirius coïncide presque toujours avec celle des espèces du genre Bledius, dont ils sont les parasites. Z|8 Garmvora. Espèces. 1. Élylres portant, à leur angle basilaire interne, un pore ombili- qué situé dans Taxe de la strie sulurale 2 — Élylres sans pore à leur angle basilaire interne. 2 1/2—3 mill. 11 2. Stries des élytres prolongées jusqu'au sommet; strie sulurale naissant du pore basilaire. Rebord latéral du pronotum attei- gnant le 2e pore des côtés 3 — Stries dorsales effacées sur les côtés et en arrière ; la suturale abrégée à la base, entière postérieurement. Rebord latéral du pronotum effacé avant le 2e pore des côtés 12 3. Bord antérieur de l'épistome avec une dent médiane distincte. Rebord latéral de l'élytre prolongé, sur la base,, de l'angle humerai au pédoncule mésothoracique. 3 112 — 5 mill /j, — Bord antérieur de l'épistome sans dent médiane, A. Fond du prothorax et des élytres poli. Stries élytrales fines et nettement ponctuées 1. thoracicus. — Fond du prothorax et des élytres alutacé (1). Stries élytrales fortes et lisses ou à peu près 2. obscurus. 5. Rebord latéral de Félytre cessant à l'angle humerai ou indis- tinctement prolongé vers le pédoncule mésothoracique. Ver- tex uni 6 . — Rebord latéral prolongé nettement, en une fine ligne saillante, de l'angle humerai au pédoncule mésoth. Vertex ridé ou chiffonné. Forme grêle. 2 — 3 mill 3. angustatus. 6. Marge latérale des élytres portant, sur sa première moitié, un seul pore ombiliqué, inséré dans sa gouttière à la base de la 8e strie. Denticules de la tranche externe des tibias antérieurs peu apparents, égaux 7 . (1) Ce caractère est resté inaperçu de Ch. de la Brûlerie lorsqu'il a proposé de réunir le D. obscurus au thoracicus (Ann. Fr., 1875, p. 130). Carabidœ* — Dyschirius. A9 — Marge latérale portant, dans sa gouttière, 3 pores insérés près de la base des 7e et 8e stries. Denticules de la tranche externe des tibias antérieurs inégaux, l'inférieur bien prononcé. . . . 10. 7. Interstries plans; stries à ponctuation très-apparente 8. — Interstries convexes ; stries presque lisses, profondes. U 1/2— 5 niill h. impunctipennis, 8. Suture très-enfoncée sur la déclivité basilaire des élytres; celles-ci subparallèles. 5 1/2—6 mill 5. chalceus. — Suture sans enfoncement spécial à sa base 9.< 9. Élytres étroites, cylindriques, à stries plus fines et points plus écartés (1). Cuisses rougeâtres par transparence. U—lx 1/2 mill 7. politus. — Élytres oblongues, à stries plus fortes et points plus rappro- chés. Cuisses d'un noir bronzé, k 1/2—5 mill 6. nitidus. 1.0. Base de l'élytre marquée d'une saillie rudimentaire située dans l'axe de la 3e strie, plus haut que le pore basilaire. Arrière- corps allongé, h— h 1/2 mill 8. salinus. — Case de l'élytre sans saillie spéciale. Arrière-corps oblong-ova- laire. 3—3 1/2 mill 9. œneus (2). 11. Rebord latéral du pronotum prolongé jusqu'au 2e pore des côtés 10. minutus. — Rebord latéral effacé avant le 2e pore marginal. 11. leeviusculus. 12. Élytres oblongues. Prolongement terminal externe des tibias antérieurs plus long que l'éperon (apical) des mêmes tibias. h mill 12. semistriatus. — Élytres ovales. Prolongement terminal des tibias antérieurs plus court que l'éperon correspondant. 2—2 3/h mill. 13. globosus. (1) Le 3e interstrie ne porte que deux pores ombiliqués dans le D. po- litus; chez le D. nitidus, leur nombre est ordinairement de trois, mais ce caractère n'est pas aussi constant que semble le croire M. Pulzeys et ne peut servir à séparer les deux espèces. (2) M. Pulzeys (Mon. d. Cliv., p. 24), ayant sous les yeux les types de Dejean, considère son D. punctatus comme formé de trois espèces dis- tinctes, d'origines diverses, et, d'après lui, le premier exemplaire, indiqué des environs de Paris (Sp., I, p. /j2/i), serait simplement une variété du D. œneus. (1879) 50 Garnivora. 6e Sous-Famille. LOROCERIDiE. Mandibules sans soie spéciale. Antennes insérées, en dedans des lignes oculaires, sur un nodule saillant. Cavités cotyloïdes des hanches anté- rieures fermées. Épimères mésothoraciques atteignant complètement les hanches intermédiaires. Élytres multistriées. ' Les Loroceridœ constituent un type remarquable, formant une sorte de transition entre les Nebriidœ et le groupe des Panagœus. Genre Loroeera Latreille, 1802. (J. Duv., Gen. Car., fig. 20.) Larves : Von Gernet, Hor. Soc. ent. Ross., V, p. 10, pi. i, fig. 2. — Schiodte, Nat. Tids., IV, 3e partie (1867), p. 465, pi. xiv, fig. 8-16. Ce genre ne comprend qu'un petit nombre d'espèces, toutes de l'hé- misphère boréal ; elles sont de taille médiocre, de couleur bronzée, et vivent au bord des eaux, dans les endroits ombragés. L. pilicornis Fabr., 1775. — Corps glabre, brillant, bronzé; bouche, palpes, trochanters antérieurs, tibias et tarses roux; antennes brunes à base foncée. Tête presque triangulaire, portant un pore à l'orbite de chaque œil, séparée du vertex par un sillon transversal, garnie, en des- sous, de soies dressées. Antennes à art. 1-k glabres, inégaux, 1er très- long, 1-k noueux et ornés de longues soies. Pronotum subcordi forme. Élytres à 11 stries ponctuées, sans striole scutellaire; Ae interstrie portant 3 pores ombiliqués, les 2 premiers rapprochés. Épimères métatli. nuls (1). — d*. Art. 1-3 des tarses an 1er. dilatés, spongieux en dessous. — Long. 7 1/2 mill. (1) Ces mêmes épimères sont distincts dans le genre Elliptosoma Woll., propre à Madère et très-voisin des Lorocera. Garabidœ. •— Harpalidœ. 51 7e Sous-Famille. HARPALIDiE. Scrobe externe des mandibules sans pore sétigère. Antennes insérées latéralement. Cavités cotyloïdes des hanches antérieures fermées. Épimères mésothoraciques n'atteignant pas les hanches intermédiaires (1). Épimères métathoraciqnes distincts. Élytres à 9 stries au plus. Tribus (2). 1. Palpes maxillaires à pénultième article contourné au point d'in- sertion du dernier. Dessus du corps ponctué et pubescent. Yeux très-saillants. Vertex en forme de cou 1. Panagaeini. — Palpes maxillaires à dernier article ajusté simplement au som- met du pénultième 2 . 2. Mandibules à sommet échancré ou en tenaille, obtuses. Devant de la tête anormal : épistome à dépression antérieure mem- braneuse ou labre asymétrique et rétréci de gauche à droite (3) h. Licinini. — Mandibules à sommet simple, souvent aigu. Tête normale : épistome entièrement corné (Zi), labre symétrique 3. 3. Orbite de l'œil marqué d'un seul pore sétigère U . (1) Les épimères mésothoraciques sont souvent linéaires et parfois peu distincts, notamment dans les Panagœus. (2) Les caractères que nous donnons dans ce tableau sont, la plupart, bien faibles, et peut-être faudrait-il renoncer à quelques-unes des divi- sions de tribus si l'on ne devait, plus tard, en découvrir de plus sûrs. (3) La tête n'est pas seulement remarquable par les diverses modifica- tions génériques ou spécifiques qu'on y observe ; elle offre aussi de grands ou de petits développements suivant les individus. (Zi) Chez l'un des Acinopus méditerranéens (megacepkalus Rossi), l'épi- stome est tellement échancré en avant que la membrane postérieure du labre se trouve découverte. 52 Garnivora. — Orbite marqué de deux pores sétigères (1) 7 . l\. Gouttière du bord latéral des élytres cessant à leur partie api- cale externe ; 8e strie distincte 5 . — Gouttière du bord latéral des élytres prolongée en un sillon profond jusqu'à l'angle suturai ; 7 stries au plus. Pronotum sans pores sétigères sur les côtés 2. Oodini. 5. Antennes à 3e art. identiquement pubescent et ponctué, au moins vers son sommet, comme les articles suivants. Épipleures simples au sommet, sans torsion antéapicale 5. Harpalini. — Antennes à 3e art. soit glabre et lisse, soit autrement ponctué et pubescent que les articles suivants G. G. Tibias antérieurs triangulaires, portant à l'angle apicaî interne un grand éperon et un petit. Épipleures à bords tordus et entrecroisés au niveau du dernier segment abdominal, dessus du corps glabre 6. Zabrini. — Tibias antérieurs linéaires, portant à l'angle apical interne un seul éperon. Épipleures simples ou à peine tordus près du sommet 3. Chlseniini. 7. Épipleures à bords tordus et entrecroisés au niveau du dernier segment abdominal. Ongles des tarses simples. 7. Pterostichini. — Épipleures à bords simples au sommet. Ongles souvent pectines ou dentelés 8 . 8. Tibias intermédiaires garnis, le long du bord externe, d'une série de spinules dressées. Élytres généralement entières au sommet 8. Sphodrini. — Tibias intermédiaires sans spinules dressées le long du bord externe. Élytres tronquées au sommet. 9. Lebiini. (1) Chez certaines Amara des hautes montagnes, le pore sétigère anté- rieur (speclabilis Sclrnum) ou les deux pores (pyrenœa Dej.) disparaissent. Ces exceptions sont d'autant plus intéressantes que la présence et le nombre des pores orbitaires sont très-constants chez les Garabidœ, soit dans les tribus, soit dans les genres, et qu'ici leur disparition est un l'ait seulement spécifique. Garabid», — Panagœus. 53 lw Tribu. Panagœini. Cette tribu, qui fait naturellement suite au groupe exotique des Tefflus Dej., n'est représentée en Europe que par le seul genre Panagœus. Genre Panagœus Latreille, 1802. (J. Duv., Gen. Car., fig. 19.) Monogr. : Chaudoir, Ann. Belg., XXI (1879), p. 172. Les espèces connues, réparties entre l'Europe, le Japon, le nord-est de la Chine, l'Amérique du Nord et les Antilles (1), sont au nombre d'une dizaine. Ce sont de jolis insectes, ornés, sur les élytres, de taches orangées sur fond noir. Ils sont diurnes et habitent, les uns, dans les marécages, les autres, dans les bois secs. Us exhalent, quand on les saisit, une odeur spéciale et pénétrante. Les mâles ont les deux premiers articles des tarses antérieurs dilatés et garnis de brosses en dessous. Espèces. [Long. 7-8 1/2 mill.] Etranglement du vertex prononcé en dedans de la ligne des yeux; cou élargi en arrière. Pronolum plus transversal, à ponctuation grosse, uniforme, même sur les côtés. Articles des antennes plus allongés 1. crux major. Étranglement du vertex partant du bord même de l'œil. Pronotum presque circulaire ; ses côtés à ponctuation double et à gros points espacés. Articles des antennes seulement oblongs. Tache postérieure des élytres ronde, isolée 2. bipustulatus. (1) Les espèces américaines diffèrent de celles de l'Ancien Monde par leurs trois derniers segments abdominaux crénelés à la base. 5/i Càrnivora* 2e Tri pu. Oodini. Croupe assez pou nombreux cl surtout représenté en Australie; il ne compte en Europe que les deux genres Oodes Bon. et Lonchosternus Lai'., qui nous paraissent suffisamment distincts pour être conservés (1). Genre Oodes P.onclli, 1810. (J. Duv., Cen. Car., fig. 23.) Les Oodes sont de taille médiocre, glabres, noirs ou vert-bronzé (2), de forme elliptique, rappelant assez bien le faciès de quelques Amara; ils sont répandus sur tout le globe. Les deux espèces européennes vivent dans les terrains marécageux. I^s mâles ont les articles 1-2 des tarses antérieurs dilatés et spongieux en dessous. Cbcz la femelle, le dernier segment abdominal est déprimé et chagriné en arriére, coupant et presque immarginé au bord postérieur. Espèces. [Long. 7—8 mill.] côtés du mélastérnura et épislcrncs métathoraciques très-nette- ment ponctués, l'ronolum entièrement noir, peu rétréci en avant, a côtés Légèrement arqués dès la base 1. helopioîdès. Côtés du métasternum et épïsternes métathoraciques presque lisses. Prônotùm légèrement éelairci vers les angles postérieurs, à côtés très-arqués. lor art. des antennes rougeàlre. Forme plus étroite et plus elliptique 2. gracilis. (1) Ce dernier est caractérisé par sa saillie proslernalc longuement acu- minée en arrière et par l'effacement des 7e et 8° stries élytrales (L. kis- pan ('eus Dej.). (2) Quelques espèces exotiques présentent seules des teintes métal- liques. Carabida:, — Callistus. 55 3° Tribu. Chlseniini. Les Chlœniini, sans caractères bien tranchés, tiennent à la fois des diverses tribus voisines; quelque place qu'on leur choisisse, il faut renon- cer à rendre leurs affinités multiples. Genres. Tibias garnis (Tune fine pubescence couchée. Lobe externe des mâchoires d'une seule pièce, concave en dessous et recevant fè lobe interne au repos. Dernier article des palpes labiaux tres- effilé au sommet (1) 1. Callistus. Tibias sans pubescence couchée, portant des séries longitudinales de spinules dressées. Lobe externe des mâchoires normal, arti- culé et palpil'orme. Dernier article des palpes labiaux non effilé 2. Chlœnius. 1. Genre Callistus Bonelli, 1810. (.ï. Duv., Gen. Car., iig. 27.) névisiçn : Cliaudoir, Bull. iUosc, 1872, I, p. 382. Lé genre Callistus est actuellement réduit à notre seule espèce euro- péenne, insecte très-remarquable par sou système de coloration et l'un des plus élégants de la famille des Garabidœ. C. lunatus Fabr., 1775. — Finement pubescent. Tête bleue; antennes noires à base rousse; pronoluni et écusson rouges; élylres rousses, deve- nant blanchâtres sur les côtés, ornées chacune de o taches d'un noir bleuâtre; dessous noir-bleu; pattes lestacées ; extrémité des cuisses, des tibias et tarses noirâtres. — cf. Art. 1-3 des tarses antéi'. dilatés, feutrés de blanc en dessous. — Lonff. 0-7 mill. (1) La pubescence des palpes, à laquelle M. de Chaudoir attache quelque importance chez les Callistus, se retrouve au même degré chez certains tjhlxnius {chrysocepludus, etc.). 56 Garnivora. 2, Genre Chlsenius Bonelli, 1810. (J. Duv., Gen. Car., fig. 25-26.) Syn. (Ad part.) Epomis Bon. — Dinodes Bon. Monogr. : Chaudoir, Ann. Mus. civ. Gen., VIII (1876). — Larves : Schiôdte, Nat. Tids., IV, 3e partie (1867), p. 522-525, pi. xx, fig. 3-10. Les Chlœnius, au nombre de plus de ZiOO espèces, constituent l'un des genres les plus homogènes de la famille ; ils sont répandus sur tout le globe, mais principalement en Afrique et en Amérique. Presque tous vivent au bord des eaux, surtout dans les marais. Quelques espèces occupent une aire d'extension considérable. Les mâles ont les trois premiers articles des tarses antérieurs très- dilatés, spongieux en dessous. Dans certains groupes (Epomis, Dinodes), ils présentent une saillie dentiforme vers la base des cuisses antérieures. Espèces (1). 1. Dernier article des palpes non cylindrique. Menton obtusémenl caréné au milieu de sa base (Epomis Bon.). Ëlytres presque glabres sur le disque, pubescentes et bordées de jaune sur les côtés. — c?> cuisses antérieures dilatées dès leur base ; dernier article des palpes maxillaires très-sécuriforme. 21- llx mill 1. circumscriptus. — Dernier article des palpes cylindrique. Menton uni (Chlœnius i. sp.). — c?, base des cuisses antérieures simple 2. 2. Élytres bordées de jaune le long des côtés; épipleures jaunes. . 3. — Élytres sans bordure jaune ; épipleures concolores. 10-12 mill. 6. 3. Élytres glabres, à bordure jaune occupant les côtés à partir du 8e interstrie. Abdomen lisse, glabre. 14-15 mill. . 2. spoliatus. (1) Le groupe des Dinodes Bon., formé des Chlœnius à dernier article des palpes médiocrement sécuriforme, à menton simple et a cuisses anté- rieures des mâles unidentées, est représente en France par le C. azureus Duft., espèce pubescente, de 12 mill., qui remonte jusque dans le dépar- tement de l'Indre. Carabidœ. -— Chlanius, 57 — Élylres entièrement pubescentes, à bordure jaune occupant les côtés à partir du 9e interstrie (\ . /j. Marge latérale du pronotum métallique. Abdomen presque lisse au milieu. Pore sétigère des angles poster, du pronotum situé en avant de l'angle. 15-17 mil!. (1) 3. velutinus. — Marge latérale du pronotum jaune. Abdomen entièrement ponc- tué et pubescent. Pore des angles poster, du pronotum situé dans l'angle même 5 . 5. Bordure élytrale jaune faiblement et graduellement élargie de la base au sommet. Pronotum presque carré, à ponctuation très-fine, très-serrée, subruguleuse. Abdomen borde de testacé. Antennes rembrunies au delà de la base. 10-12 mill 5. variegatus. — Bordure élytrale brusquement dilatée et irrégulière au sommet. Pronotum cordii'orme, à ponctuation éparse. Abdomen sans bordure latérale jaune. Antennes entièrement rousses. 9-11 mill h- viridipunctatus. 6. Saillie prosternale ponctuée entre les hanches. Dessus du corps ordinairement métallique. Tête presque lisse (2) 7. — Saillie prosternale lisse entre les hanches. Dessus d'un noir de suie 8 . 7. Antennes à 2 ou 3 premiers art. roux. Pronotum rétréci en arrière, subcordiforme, à angles poster, bien marqués. Pattes soit rousses, soit noires avec les tibias clairs (var. tibialis Dej.) 6. nitidulus, — - Antennes à 1er art. seul d'un roux clair. Pronotum non rétréci en arrière, à angles poster, subarrondis. Pattes entièrement noires ou rousses 7. nigricornis. (1) Le G. festivus F., du midi de la France, ne diffère du velutinus que par son pronotum ridé transversalement et les interstries des élytres convexes. (2) Ici viendraient se placer deux espèces françaises, à tôle aussi den- sément ponctuée que le pronotum et saillie prosternale rebordée à son extrême sommet : 1° G. clirysocephaius Rossi, à angles postérieurs du pronotum rectangulaires et à pattes rousses ; 2" C. fulgidicollis Duf., a angles du pronotum émoussés et à pattes noires. 58 Carnivor/i. S. ProBOtum uniformément et densément chagriné, sans sillons, à rebord latéral très-mince et côtés rétrécis en arrière. Sillons frontaux ponctiformes 3. tristis. — Pronotum garni en avant de plaques lisses semées de gros points, à rebord latéral relativement épais et côtés rétrécis en avant. Sillons frontaux oblongs 0. sulcicollis. 4e Tribu. Licinini. Un petit nombre de genres, en partie exotiques, composent cette tribu dans laquelle nous introduisons les Amblystomus, rangés bien à tort au milieu des Lcbiini ou des Harpalini (1). Genres. 1. Orbite de l'œil portant 2 pores sétigères. Pénultième art. des palpes maxill. aussi long que le dernier. Sommet des mandi- bules découvert 2 , — Orbite marqué d'un seul pore sétigère (2). Pénultième art. des palpes maxill. bien plus court que le dernier. Sommet des mandibules caché par le labre au repos. Labre asymétrique. Stries ély traies très-superficielles ou nulles. l\. Amblystomus. 2, Labre échancré en avant. Dernier art. des palpes tronque au sommet. Tarses int'erm. et poster, lisses, unis. Élytres d'un noir profond, à intervalles ponctués 3. — Labre divisé en 2 lobes. Dernier art. des palpes ovalaire, non tronqué. Tarses interm. et poster, ternes, plus ou moins bicarénés en dessus. Interstries imponctués 3. Badister. (1) Suivant les auteurs, les Amblystomus figuraient près des Stcnoloplms ou près des Metablctus, dont ils diffèrent essentiellement. Il suffit, pour s'en convaincre, d'examiner la structure de la tête, bien facile a étudier chez VA . mauritanicus Dej. (2) Le même caractère se retrouve, dans celle tribu, chez une grande espèce de Madère, YEuryynathus Lcdreillci Gast. Carabidœ. — Liciaus. 59 3. Saillie prosternale entièrement rebordée. Élytres superficielle- ment ponctuées-striées £■ Licinus. — Saillie prosternale sans rebord au sommet. Élytres à stries pro- fondes 2. Orescius (1). 1. Genre Licinus Latreille, 1802. (J. Duv., Gen. Car., fig. 21.) Observ. ; Schaum, Naturg., 1, p. 342. — Larves : Muls. et Mayet, Opusc. XV (1872), p. 81 (2). Les Licinus, insectes de taille moyenne, déprimés et d'un noir profond, ne comptent guère qu'une dizaine d'espèces, toutes de la faune européo- méditerranéenne ou des Atlantides (3). Us habitent les terrains secs et se tiennent le plus souvent sous les pierres des collines. Les mâles ont les deux premiers articles de leurs tarses antérieurs for- tement dilatés de côté et spongieux en dessous. Espèces. 1. Bord antérieur du pronotum rebordé entièrement ou en grande partie 2 . — Bord antérieur sans trace de rebord. Élytres à stries seulement indiquées par des lignes de points très-fins, peu distincts de ceux des interstries. Pronotum et élytres ternes. 11 — 13 mill 2. cassideus. 2. Corps large. Interstries marqués d'une seule série de gros points; 3% 5e et T subconvexes en avant. Rebord antérieur du pro- notum complet. 12—13 mill 1. granulatus. — Corps oblong. Interslries plans, multiponctués; leur ponctuation semblable à celle des stries. Rebord antérieur du pronotum effacé au milieu. Pronotum luisant. 8—10 mill. . 3. depressus. (1) (ienre nouveau. — Étymologie : ipïo-maç. (2) La larve du L. granulatus, la seule connue, se nourrit de jeunes cloportes- et de larves phytophages ; elle se transforme dans une coque lu'elle se construit sous les pierres. (3) Le seul Licinus signalé en Amérique est une de nos espèces euro- péennes, probablement exportée. 60 Carnivora. 2. Genre Orescius Bedel, 1879. Syn. Licinus. (pars) Auct. La création d'un genre spécial pour le Carabus Hoffmannseggiée Panzer nous paraît suffisamment justifiée par les caractères tirés du prosternum et des élytres (1) et par le faciès, qui rappelle celui des Ptcrostichus. Le type est une espèce des forêts froides ou élevées de l'Europe centrale. O. Hoffmannseggi Panz., 1805. — Oblong, d'un noir luisant. Pro- nolum très-rétréci en arrière, largement déprimé le long des côtés, rebordé au sommet, cilié à la base. Élytres ovales, alutacées, à stries profondes et interstries ponctués. Épisternes métathoraciques courts. — cf. Art. 1-2 des tarses anlér. dilatés, spongieux en dessous; dernier seg- ment abdominal portant deux pores écartés. $. Dern. segm. abdom. por- tant quatre pores équidistants. — Long. 10-12 mill. 3. Genre IBaeSisier Clairville, 1806. (J. Duv., Gen. Car., Gg. 22.) Syn. Amblychus Gyll., 1810. — ■ (Ad part.) Trimorphus Stepl)., 1828. Insectes voisins des Licinus par leurs caractères génériques, mais de taille inférieure, d'un faciès différent cl reproduisant assez exactement les divers systèmes de coloration des Stenoiophus. Les espèces connues, au nombre d'une vingtaine, habitent l'Europe, l'Asie, l'Amérique du Nord et Madagascar; elles se tiennent dans les endroits humides. Les mâles ont les trois premiers articles de leurs tarses antérieurs très- dilatés, surtout en dedans, et garnis en dessous d'un teutre spongieux. Espèces. 1. Bord su péro-in terne de la mandibule gauche fortement échan- cré. Mandibule droite simple - . 2. (1) Ces mêmes caractères, qui paraissent génériques dans la tribu des Licinini, se retrouvent aussi chez les Eurygnathus Woll. et les Rhembus Dej. Caràbidœ. — Badister. — Amblystomus. 61 — Bord supéro-inlerne de la mandibule droite fortement échan- cré. Mandibule gauche simple. Pronotum et élylres d'un noir irisé, marginés de jaune sur les côtés. 4—5 mill.. h. peltatus. 2. Pronotum roux. Élytres rousses, chacune avec une grande tache noire, formant, avec la tache opposée, un dessin en fer à cheval 3 . — Pronotum noir, bordé de jaune. Élytres noires a tache humé- raie (1) et bordure latérale testacées. 3 1/2 mill 3. sodalis. 3. Èpisternes mésothoraciques roux. Écusson roux. Tête grosse, aussi large que le pronotum. 7 mill 1. unipustulatus. — Èpisternes mésothoraciques noirs. Écusson soit noirâtre soit roux (var. lacertosus St.). Tête de dimensions variables. h— 6 mill 2. bipustulatus. h. Genre Amblystomus Erichson, 1837. Syn. Hispalis Rambur, 1842. Les Amblystomus s'étendent depuis l'Europe tempérée jusqu'à Angola et jusqu'aux Philippines; on les trouve surtout dans les endroits chauds et humides. Ils ressemblent aux Badister et l'on peut s'étonner que cette affinité n'ait jamais été signalée ; ils sont, pour la plupart, de petite taille et d'un noir plombé (2). Les mâles ont les articles 2 et 3 des tarses antérieurs et intermédiaires garnis en dessous de lamelles écailleuses (3); ils sont légèrement dilatés aux tarses antérieurs. A. niger Heer, 1841. — Glabre, peu convexe, luisant mais un peu (1) La tache numérale paraît sujette à disparaître. (2) Le bord antérieur de la tête varie de structure suivant les espèces; l'impression de l'épistome est visiblement membraneuse chez VA. mauri- taniens Dej. (3) Ces lamelles tarsales n'ont d'analogues que dans la tribu des llar- palini; elles sont mentionnées par Lacordaire (Gen. Col., I, p. 302), mais semblent avoir échappé a Scliaum (Nalurg., I, p. 257-258). 62 Carnivora» alutacé et d'un noir ardoisé en dessus ; antennes, cuisses et tarses bruns, libias testacés. Labre rétréci de gauche à droite. Bord antérieur de l'épi— stome corné, simplement rebordé. Pronotum transversal, tronqué en avant, arrondi aux angles postérieurs. Élytres à stries effacées ou superfi- cielles, brusquement arrondies au sommet. — Long. 2 2/3-3 mill. (1). 5e Tribu. Harpalini (2). 1. Élytres sans repli basilaire (3). Bord latéral du front lobé au- dessus de l'inserlion des antennes. Pronotum brusquement rétréci et redressé à la base 2 . — Élytres marquées d'un repli continu de l'épaule à l'écusson 3. 2. Pronotum en croissant, très-aigu à ses angles antérieurs et em- brassant un peu les côtés du vertex. Tête très-grosse, non rétrécie en arrière 1. Ditomus (/i). (1) L'A. metallcscens Dej. (dilataius Chaud.), souvent confondu avec le niqer et qui se prend avec lui dans le bassin de la Méditerranée, est plus erand {!\ mill.); son pronotum est plus court et plus rétréci en arrière et ie rebord de l'épistome est impressionné et comme écrasé au milieu. La troisième espèce française, également des bords de la Méditerranée, VA.'naymoncli Gauth. (1861) se distingue par son pronotum presque cor- difôrme, à angles postérieurs obtus, mais bien marqués, et par sa petite taille (2 mill.). Il faut sans doute y réunir VA. sarclons Baudi (1864). (<>) Cette tribu aurait besoin d'une révision complète. La plupart des ^enres n'y sont établis que sur des caractères sexuels, toujours insuffisants lorsqu'ils sont seuls, et auxquels Dejean et Lacordaire ont attaché une importance certainement exagérée. D'autres caractères, comme la dent médiane du menton, ou la l'orme de l'éperon terminal des tibias anté- rieurs varient d'un groupe à l'autre. Un monographe pourrait seul pro- céder'à une nouvelle distribution des genres, d'après l'ensemble des espèces que l'on connaît aujourd'hui. (3) Le caractère du repli basilaire des élytres qui permettrait de séparer en deux tribus les groupes des Ditomus et des Harpalus, n'est même pas absolu. Le genre Penthus Chaud, établit la transition. ([i) Nous éliminons ici le nom tfAristus, adopté en 1817 par Latreille noiir remplacer le nom de Ditomus qu'il considérait a tort comme pré- occupé Ces deux termes sont d'ailleurs absolument synonymes, Bonelli Carabidœ. — Harpalini. 63 — Pronotum cordiforme, arrondi à ses angles antérieurs. Tête sen- siblement rétrécie en arrière 2. Carterus. 3. Neuvième interstrie des élytres portant une série de pores plus petits que ceux de la 8e strie et indépendants de la ponctua- tion foncière (1) . l\ . — Neuvième interstrie sans pores accessoires. Long, du corps : 8 mill. au maximum 10 . A. Tête renflée, presque de la largeur des élytres 9. Acinopus. — Tête plus ou moins rétrécie en arrière et moins large que les élytres 5. 5. Articles des tarses garnis de poils en dessus G . — Articles des tarses glabres en dessus 9 . G. Tibias antérieurs armés, à leur angle apical interne, de deux éperons contigus mais distincts, l'un grand, lancéolé, concave en dessous, l'autre très-petit. Tête rousse, pronotum bleu, élytres bicolores U. Diachromus. — Tibias antérieurs armés d'un seul éperon (simple ou tricuspide) à leur angle apical interne 7 . 7. Repli basilaire des élytres impressionné et dévié au niveau de la 3e strie. Art. i-lx des tarses postérieurs entièrement pu- bescents en dessous 5. Scybalicus. — Repli basilaire régulier, rectiligne ou arqué. Articles des tarses postérieurs tous dénudés, en dessous, sur leur ligne mé- diane 8 . ayant créé le genre Ditomus en vue du Scaritcs clypealus de Rossi et sur des caractères qui ne s'appliquent qu'à lui. Quant à la classification inédite de Ziegler que Solier (Ann. Fr., 1834, p. 660) prétendait opposer au texte de Ronelli, on ne doit pas en tenir compte. (1) Chez quelques Bradyceilus {pubescens, placidus, etc.), la ponctua- tion des interstries, qui s'étend sur les côtés, coexiste avec les pores nor- maux de la 8e strie, mais on n'y retrouve aucune trace des pores acces- soires du 9e intervalle. CA Carnivora, 8. Éperon terminal des tibias antérieurs tricuspide. Élytres bico- lores 6. Gynandromorphus. — Éperon terminal simple. Élytres unicolores 7. Ophonus. 9. Échancrurè du menton en arc de cercle. Tête légèrement ma- culée de rouge sur le front. 1er art. des tarses poster, bien plus long que le 2e. — d\ articles dilatés des tarses garnis, en dessous, de palettes feutrées ou de brosses de papilles serrées (1) 3. Anisodactylus. — Écbancrnre du menton angulée ou dentée au milieu. 1er art. des tarses poster, rarement plus long que le 2e (2). — <5\ ar- ticles dilatés des tarses garnis en dessous de deux séries parallèles de lamelles écailleuses, transversales. . . 8. Harpalus. 10. Tarses postérieurs à 1er art. presque aussi long que les T et 3e réunis. Échancrurè du menton sans dent. 10. Stenolophus. — Tarses postérieurs à 1e' art. à peine plus long que le 2e seul . Échancrurè du menton unidentée 11. Bradycellus. 1. Genre ËMtomus Bonelli, 1810. Syn. Aristus Latreille, 1817. Monogr. : La Brûlerie, L'Abeille, XV (1873), Ditom., p. 12 (3). Les espèces du genre, dans son acception actuelle, sont au nombre d'une dizaine et toutes comprises dans le bassin de la Méditerranée et les (1) Presque tous les auteurs attribuent aux mâles des tarses garnis en dessous de brosses de poils, expression qui donne une idée inexacte de leur revêtement. (2) VIL LœvicoUis, qui se rapproche des Anisodactylus par son faciès, est en même temps l'espèce chez laquelle l'allongement du 1er article des tarses postérieurs est le plus sensible. (3) Les larves des Ditomus sont inconnues; celle que Latreille rapporte au D, clypkatus paraît tout à fait étrangère à cette espèce. Carabidœ. — Ditomus. — Carterus. 65 Canaries; Tune d'elles remonte seule jusqu'à Paris (1). Les Ditomus sont fouisseurs, granivores et nocturnes ; leurs terriers, perpendiculaires et profonds, sont creusés sous les pierres, dans les terrains résistants et bien exposés. Les caractères sexuels sont à peu près insaisissables. D. clypeatus Rossi, 1790. — Robuste, peu brillant, presque glabre ; noir de poix ; extrémités plus claires. Tête très-grosse, ponctuée, biim- pressionnée sur le front. Épistome sublrapézoïdal. Pronotum en croissant, fortement ponctué; sa gouttière latérale effacée vers les angles postérieurs. Élytres striées-ponctuées, à pubescence à peine apparente et seulement sur les côtés et au sommet ; interstries lisses, avec ou sans pores espacés en série. — Long. 9-1& mill. 2. Genre Carterus Dejean, 1829. (J. Duv., Gen. Car., fig. 90.) Syn. Ditomus % Solier, 183 h- Monogr. : La Brûlerie, L'Abeille, XV (1873), Ditom., p. 30. Le genre Carterus, tel que nous le rétablissons, est composé d'une vingtaine d'espèces, toutes méditerranéennes, et dont une, seulement, remonte dans l'Europe occidentale, jusqu'en Angleterre. Leurs mœurs sont semblables à celles des Ditomus : comme eux, les Carterus se trouvent par les temps d'orage sur les Graminées ou les Ombellifères, dont ils amassent les graines dans leurs terriers. Cbez les mâles, et suivant les groupes, les tarses antérieurs ont les quatre premiers articles soit dilatés et garnis en dessous de brosses, soit simples; en outre, dans quelques espèces, l'épistome ou les mandibules se prolongent en forme de cornes ou de ramure, mais ces modifications varient avec le développement sexuel des individus, et, suivant la règle, les petits mâles se distinguent à peine des femelles. (1) Le D. capito Serv. est facile à distinguer du clypeatus par ses in ter- stries densément ponctués et pubescents ; il ne se trouve pas dans nos environs comme Serville paraît l'indiquer (Fn. Fr., éd. I, Col., p. 21), probablement par suite de quelque confusion. (1879) 5 66 Carnivora. G. fulvipes Latreille, 1817. — Ailé, assez déprimé, luisant, couvert en dessus d'une pubescence dressée ; d'un brun de poix ; palpes, antennes et pattes roux. Tête assez grosse; mandibules angulées en dessus près de leur base. Premier article des antennes aussi long que les deux suivants réunis. Pronotum cordiforme, à angles antérieurs presque arrondis. Élytres slriées-poncluées, à interstries densément ponctués. — d1, art. 1-4 des tarses antérieurs dilatés et garnis de brosses en dessous; angle mandibu- laire plus saillant. — Long. 6-10 mill. 3. Genre Anisodaclylus Dejean, 1829. (J. Duv., Gen. Car., fig. 8û.) Syn. Dichirus Manh. — Triplectrus Le Conte. Genre infiniment voisin des H ar palus et dont les espèces, peu nom- breuses dans la faune européo- méditerranéenne, prédominent au contraire dans l'Amérique du Nord. Les Anisodactyivs aiment l'humidité et se tiennent surtout sous les pierres des marécages ou les mottes de terre détrempées par les eaux. Quelques-uns sont propres aux terrains salés. Les mâles ont les articles 2-U des tarses antérieurs et intermédiaires fortement dilatés, revêtus en dessous de palettes finement spongieuses ; leurs cuisses antérieures sont simples ou unidentées suivant les groupes. Les femelles ont les élytres relativement plus ternes. Espèces (1). 1. Éperon de l'angle apical interne des tibias antérieurs simple ou lancéolé (Anisodactylus i. sp.). Angles postérieurs du prono- tum bien accusés. Épistome marqué d'un seul pore sétigèie à chaque angle antérieur. — cf, cuisses antérieures simples. 2. — Éperon terminal des tibias antérieurs tricuspide {Dichirus Manh.). Angles postérieurs du pronotum arrondis. Épistome marqué de 6 à 8 pores sétigères au bord antérieur. Dessus du corps vert-métallique, passant au bleu noirâtre. — d\ tibias (1) Les élytres sont unicolores et la tête foncée, avec une petite tache frontale rougeâtre, dans les espèces de nos environs ; la 5e espèce fran- çaise (A, héros F.) a les élytres bicolores et la tête rousse. Carabidœ. — Anisodactylus. — Diachromus. 67 antérieurs anormaux ; cuisses antérieures unidenlées en des- sous. 9—11 mill 1. pœciloides. 2. Fossettes frontales reliées au bord oculaire par un trait linéaire. Marge latérale des élytres concolore ; 8e strie parallèle à la 7e ; 3' strie marquée d'un pore après le milieu. Art. 1-2 des an- tennes roux 2. — Fossettes frontales isolées. Marge latérale des élytres d'un brun lauve. 8e strie rapprochée de la 7e vers le milieu de sa lon- gueur; 3e strie sans pore après le milieu. Antennes foncées dès la base. 11 1/2—13 mill 2. signatus. 3. Gouttière latérale du pronotum médiocrement rétrécie en avanl. Élytres plus parallèles, moins sinuées au sommet, à pubes- cence apicale assez visible. Pygidium cintré. Pattes tantôt rousses (var. spurcalicornis Dej.), tantôt noires, 10—11 mill 3. binotatus. — Gouttière latérale du pronotum fort rétrécie en avant. Élytres subovalaires, plus sinuées au sommet, à pubescence apicale nulle. Pygidium en arc régulier. Pattes constamment rousses. 7—8 mill Zi. nemorivagus. l\. Genre Diachromus Erichson, 1837. (J. Duv., Gen. Car., fig. 82.) Une espèce de la faune européo-méditerranéenne, à couleurs vives et tranchées, constitue ce genre à elle seule. Elle est propre aux endroits marécageux. D. germanus Linné, 1758. — Tète, marge du pronotum, fond des élytres, antennes et pattes d'un roux fauve; pronotum bleu; élytres lavées de bleu sur leur moitié postérieure. Dessus du corps couvert d'une très-courte pubescence dressée, rousse, et d'une ponctuation serrée, extrêmement fine sur les élytres. — rf, art. 1-Zi des tarses antérieurs et intermédiaires dilatés et feutrés en dessous ; les 2e, 3e et Uc des tarses antérieurs transversaux ; $, pores pilifères médians du segment anal dis- tants de son bord apical. — Long. 7 1/2—8 1/2 mill. 68 Citrnivora. 5. Genre Scybalicus Schaum, 1862. Syn. Apateius || Schaum, 1860. Schaum a fondé ce genre sur VHarpalus oblongiusculus de Dejean ; il faut y joindre Y H. {Ophonus) kabylianus Reiche. dont les caractères géné- riques ont passé inaperçus. Les mœurs des Scybalicus sont mal connues et le plus souvent on ne les trouve qu'entraînés par les inondations. Il paraît évident qu'ils sont nocturnes et qu'ils s'enterrent pendant le jour. S. oblongiusculus Dejean, 1829. — Allongé, légèrement déprimé, finement pubescent et densément ponctué ; d'un brun foncé en dessus, roussâtre en dessous; palpes, antennes et pattes roux. Pronotum rétréci en arrière, arrondi aux angles postérieurs. Pattes couvertes de pubescence dorée; tibias à peine spinuleux; tarses postérieurs à 1er article aussi long que les 2e et 3e réunis. — J\ art. 1-U des tarses antérieurs et intermé- diaires, des premiers surtout, dilatés et garnis en dessous de palettes feutrées. — Long. 11-13 mill. 6. Genre Gyiiandroiuorplms Dejean, 1829. (J. Duv., Gen. Car., fig. 83.) Genre surtout méridional (1), très-voisin du précédent, et dont l'uniqUe espèce se fait remarquer par son système de coloration et ses caractères sexuels aberrants. G. etruscus Quensel, 1806. — Dessus du corps densément ponctué et finement pubescent; dessous noir; tête et pronotum d'un noir presque violacé; marge du pronotum et élytres fauves; celles-ci lavées de bleuâtre en arrière; palpes, antennes et pattes roux. Pronotum à angles posté- rieurs arrondis. Éperon terminal des tibias antérieurs tricuspide. — (1) Nous ne le comprenons dans les limites de notre faune que sur 'autorité de MM. Fairmaire et Laboulbène (Fn. Fr., I, p. 120) et sous 1 toutes réserves. Garabidœ, — Ophonus. 69 c?, art. 1-à des tarses antérieurs et 2-4 des intermédiaires dilatés et gar- nis, en dessous, de palettes feutrées ; Ç, let art. des tarses antérieurs très-grand. — Long. 10-11 mill. 7. Genre Oplionus Stephens, 1827. Syn. (Ad part.) Pseudophonus Molsch., 1842. Les Ophonus sont assez nombreux et de types variés. Ils habitent la région moyenne de l'hémisphère boréal. La plupart se tiennent pendant le jour dans des galeries qu'ils creusent sous les pierres des collines arides ou dans le sable; ceux du premier groupe fréquentent aussi volon- tiers les capitules des Ombellifères. Ils ne sortent qu'au coucher du soleil ou à la nuit close et volent quelquefois en grand nombre par les soirées chaudes. Les mâles ont les articles 1-4 des tarses antérieurs et intermédiaires plus ou moins dilatés et garnis en dessous de deux séries de lamelles ou squamules transversales (1). Chez quelques femelles, le dernier segment abdominal présente des particularités intéressantes. Espèces. 1. Tempes portant contre le bord postéro-externe de l'œil une petite toulfe de poils courts, dressés 2 . — Tempes absolument glabres (Pseudophonus Mots.). Tête im- ponctuée 12 . 2. Premier art. des tarses poster, aussi long que les 2e et 3e réu- nis. Pubescence des élytres couchée, d'un gris jaunâtre. Tète ponctuée. Côtés du prosternum sans ponctuation ni pubes- cence G . (1) Si l'on veut conserver aux caractères des Ophonus leur formule actuelle, il faudra retirer de ce genre trois espèces, cordicullls Serv. (ditomoides Dej.), devmatodes Frm. (promissus Reiche) et femoraUs Coq. (carteroides Frm.). dont les tarses sont simples dans les doux sexes. 70 Carnivora. — Premier art. des larses poster, notablement plus court que les 2 suivants réunis. Pubescence des élytres verticalement dressée, très-courte et appréciable de profil seulement (Opho- rnis i, sp.) 4 . 3. Angles postérieurs du pronotum arrondis obtusémenl. 2e art. des antennes bien plus court que le Zie. Dernier segment abdominal finement pointillé et pubescent. Tète et pronotum noirs ; élytres rouge-brique. 7 mill 10. mendax. — Angles postérieurs du pronotum accusés. 2e art. des antennes à peine plus court que le 4e. Dernier segment abdominal presque lisse. Tête, pronotum et élytres d'un brun foncé. 6—6 1/2 mill 11. maculicornis (1). /j. Tète ponctuée plus ou moins. Pattes complètement rousses. . . 5 — Tête imponctuée. Cuisses rembrunies. Pronotum presque lisse sur le disque, rebordé à la base. 6 1/2 mill. 9. signaticornis. 5. Pronotum sans trace de rebord à sa base (2) 6. — Pronotum très-finement rebordé le long de sa base (3), au moins du côté des angles postérieurs 10 . 6. Pronotum à angles postérieurs soit arrondis soit très-obtus et à sommet émoussé. Dessus généralement {!\) bleu ou vert 7. (1) VÔphonus hirsutidus Dej., du midi de la France, diffère du macu- licornis par sa taille plus grande (9 mill.), sa tête presque lisse, son pronotum de la largeur des élytres à sa base et ses élytres à reflets irisés. (2) Pour vérifier ce caractère, il faut tourner vers soi la tête de Tin- secte. Quelquefois, notamment chez YO. puncticollis, le rebord est diffi- cile à distinguer. (3) Ici viendrait se placer YO. cephaloies Frm. et Lab., découvert dans la Dordogne et retrouvé en Bretagne et en Russie ; il est noirâtre, à pubescence paraissant jaunâtre, vue perpendiculairement, et un peu dressée, vue de profil; la tète est assez grosse, les angles postérieurs du pronotum sont ouverts mais non émoussés, les élytres allongées, paral- lèles, très-peu convexes. lZi mill. {h) Ch. de la Brûlerie (Cat. Col. de l'Yonne, p. 32/i) signale un exem- plaire de YO. diffinis entièrement brun et de même teinte que le Scyba- iicus oblongiusculus. Garabidœ. — Ophonus. 71 — Pronotum à angles postérieurs vifs au sommet et presque droits 8 . 7. Côtés du pronotum en arc du sommet à la base, à peine ré- trécis en arrière. Abdomen assez luisant, peu distinctement ponctué. Face externe des cuisses postérieures à peine poin- tillés 9 1/2-12 mill 2. diffînis. — Côtés du pronotum arqués du sommet au milieu, puis rétrécis obliquement vers la base. Abdomen terne, densément ponc- tué. Face externe des cuisses postérieures assez densément pointillée. 12— il\ mill 1. sabulicola. 8. Dessus vert ou bleuâtre. 9—10 mill 3. punctulatus. — Dessus non métallique 9. 9. Antennes à 2e art. notablement plus court que le hc. Élytres oblongues, déprimées, à rebord latéral arrondi sur l'épaule. — Ç, bord poster, du dernier segment abdominal relevé au milieu en forme de petit tubercule. 7—7 1/2 mill. 5. rupicoia. — Antennes à T art. un peu plus court que le l\°. Élytres ova- laires, assez convexes, à rebord latéral anguleux sur l'épaule. — $, bord poster, du dernier segment abdominal simple. 5 1/2—7 mill 6. rufibarbis. 10. Dessus vert ou bleuâtre. Angles postérieurs du pronotum obtus ou subarrondis. Insecte variable. 7— 8 mill 4. azureut-. — Dessus brun ou noirâtre (1). Angles postérieurs du pronotum presque droits 11 . 11. Pronotum à angles postérieurs graduellement redressés; leur sommet dans Taxe de la 6e strie ; sinus des côtés aussi prononcé dans la partie saillante que dans la partie rentrante. 5 1/2 — 8 mill 7. puncticollis. — Pronotum à angles postérieurs brusquement. redressés ; leur sommet dans l'axe de la 5e strie ; sinus des côtés plus (1) h'O. meridîo/udis Dej., signalé par erreur dans le bassin de la Seine, se reconnaît aux angles postérieurs de son pronotum qui sont é mousses. 72 Carnivora. prononcé dans la partie saillante que dans la partie ren- trante. 7—8 mill 8. cordatus. 12. Interstries des élytres tous pointillés et pubescenls. Pattes rousses, 12. — Interstries glabres et imponctués, sauf les deux externes. Cuisses et tibias foncés. 10 1/2— l/i mill lZt. calceatus. 13. Angles postérieurs du pronotum à sommet coupant. Abdomen glabre et lisse au milieu, pointillé et subpubescent dans son pourtour. Épisternes métathoraciques pointillés, lk — 16 mill 13. ruficornis. — Angles postérieurs du pronotum à sommet émoussé. Abdo- men pointillé et subpubescent sur le disque, glabre et im- ponctué dans son pourtour. Épisternes métathoraciques lisses. 9—11 mill 12. griseus. 8. Genre Harpalus Lalreille, 1802. (J. Duv., Gen. Car., fig. 79.) Larves : Schiôdte, Nat. Tids., IV, 3e partie (1867), p. 531, pi. xxn, fig. 1-3. Le genre Harpalus est fort nombreux et répandu principalement daus l'hémisphère boréal (1). C'est peut-être, de toute la famille des Garabidœ, celui dont l'étude est la plus difficile par suite des variations que subissent, dans les limites de chaque espèce, les couleurs, la sculpture, "les dimensions et le faciès. En général les Harpalus sont de teinte uni- forme, sombre ou métallique, de forme oblongue et de taille médiocre. On les trouve dans les terrains meubles, sous les pierres, dans une galerie superficielle ou dans le sable, enterrés au pied des plantes. Quelques-uns sortent en plein jour, dès le premier printemps. Les différences sexuelles sont très-apparentes. Les mâles ont les articles 1-Li des tarses antérieurs et intermédiaires dilatés et garnis, en dessous, (1) Il est à noter qu'on ne connaît pas de vérii.ables Harpalus en Australie. Carabidse. — H ar palus. 73 de deux séries de lamelles transversales, écailleuses et transparentes. Chez les femelles, les élytres sont ordinairement plus foncées et surtout plus ternes que chez les mâles (1), et leur angle suturai présente souvent une sorte de prolongement aigu en forme de dent ou d'épine. Espèces. t. Interstries externes des élytres entièrement ponctués, légère- ment pubescents. Couleur très-variable, ordinairement verte ou cuivreuse. Antennes et pattes généralement rousses. — $, bord externe des élytres écliancré près du sommet. 7 1/2—10 mil! 3. aeneus. — Interstries externes sans pointillé ni pubescence, à part les pores normaux de la 8e strie 2 . 2. Tibias antérieurs sans prolongement à leur angle apical externe. 3 . — Tibias antérieurs à angle apical externe nettement prolongé. Cuisses postérieures portant de nombreux points pilifères en dedans. — $, angle suturai des élytres unidenlé 27. 3. Sommet du 8e intervalle des élytres sans pores en série (2). . . h. — Sommet du 8e intervalle portant une série de quelques pores (3). Côtés du pronotum obliquement déprimés vers les angles postérieurs. Points pilifères des cuisses postérieures nom- breux. Dessus noir ou brun. 7—11 mill. 9. melancholicus (&). l\. Épisternes métath. étroits et très-allongés. Base du pronotum généralement ponctuée en dehors des impressions , sans frange de soies courtes le long de son rebord. Points pili- fères des cuisses postérieures au nombre de A ou 5 5. (1) Le contraste est frappant chez les H. rubripes, smaragdinus, etc. (2) Comme les 5e et 7e interstries portent, dans plusieurs espèces, une série semblable, on doit compter les intervalles très-attentivement et en partant de l'angle apical interne de l'élytre. (3) Dans un exemplaire de melancholicus, provenant d'Or an, les pores du 8e intervalle sont oblitérés sur l'une des élytres. (à) Par exception dans le genre, chez cette espèce la saillie proslernalc varie de forme et de longueur suivant les individus. 1!\ Gamivora. — Épisternes métatli. courts ou médiocrement allongés 7 . 5. Pronotum à bord antérieur échancré sensiblement d'un angle à l'autre 6 . — Pronotum à bord antérieur rectiligne; sa base densémenl ponctuée. Dessus du corps peu convexe, d'un brun châtain. 5 1/2—7 mill 7. pygmeeus. 6. Tibias, tarses et antennes d'un roux clair. Pronotum sans dé- pression latérale vers les angles postérieurs qui sont cou- pants ; sa base à peine ponctuée en dehors des impressions. Dessus noir. — $, angle suturai des élytres presque denté. 7—10 mill 10. consentaneus. — Tibias d'un noir de poix. Antennes rousses ; base des articles intermédiaires rembrunie. Pronotum à dépression latérale généralement sensible ; angles postérieurs un peu obtus, émoussés au sommet. Dessus d'un noir presque bleuâtre. Sommet du 7e interstrie soit avec une série de quelques porcs (var. Solicri Dej.), soit simple. 9— 10 mill 8. tenebrosus. 7. Base du pronotum soit densément ponctuée soit ruguleuse (1). 8. — Hase du pronotum lisse ou presque lisse en dehors des impres- sions (2) 16 . 8. Sommet du 7e intervalle des élytres avec une série de 5-9 pores. 9 . — Sommet du T intervalle sans pores 10 . 9. Sommet du 5e intervalle des élytres avec une série de 2-4 pores. Épisternes métath. courts. Pronotum arqué latéralement, souvent verdàtre ou bleuâtre. Élytres noires. Pattes brunes. 1 1—13 mill 20. dimidiatus. — Sommet du 5e intervalle des élytres sans pores. Épisternes métath. oblongs. Pronotum à rebord latéral rougeàtre par (1) Ici viendrait se placer PU. quadripunctatus Dej., indiqué par erreur comme pris à Paris, et remarquable par la présence de 2 ou 3 pores accessoires, espacés sur le 3e interstrie. (2) Chez VU. lutcicornis, appartenant à la division précédente, la ponc- tuation basilaire du pronotum est souvent peu marquée. CarabiâsBé — Hàrpalus. 75 transparence. Dessus du corps de teinle très-variable, élytres souvent métalliques chez le mâle. Pattes et antennes d'un roux vif (1). 8—10 mill 19. rubripes. 10. Cuisses postérieures portant 6-8 points pilifères à son bord interne. Dessus du corps souvent métallique, au moins chez les mâles 11 . — Cuisses postérieures portant 3 ou h points pilifères seulement. Dessus du corps sans teinle métallique 13. IJ. Pattes et antennes entièrement d'un roux vif. Pronotum mar- qué d'une dépression latérale oblique vers la région des angles postérieurs; ceux-ci droits et coupants. Élytres ver- dàtres cf, d'un brun mat Ç. 9—10 mill 6. smaragdinus. — Pattes et antennes en majeure partie brunes 12. 12. Pronotum marqué, latéralement, d'une dépression oblique vers la région des angles postérieurs; ceux-ci à sommet presque arrondi. Couleur d'un vert métallique. 11—11 1/2 roïïl i\. cupreus. — Pronotum sans trace de dépression latérale oblique ; ses angles postérieurs presque droits, émoussés seulement à la pointe. Couleur très-variable, cuivreuse, verte, bleue, violette ou noirâtre. 9—11 mill 5. distinguendus. 13. Tarses postérieurs à 1er art. à peine deux fois aussi long que le 3e. — Ç, élytres mates i& . — Tarses postérieurs à 1er art. trois fois aussi long que le 3e. Pronotum subcordiforme, assez plat. Élytres luisantes tf9 Ç. Cuisses rousses ou brunes ; tibias, tarses et base des an- tennes roux. 6 1/2—8 mill 15. lsevicollis (2). IZj. Côtés du pronotum non rétrécis vers la base, liserés de rou- geâtre, marqués d'une Impression oblique ; angles posté- (1) On ne prend pas dans le bassin de la Seine la var. sobrinus Dej. qui a les cuisses noires. (2) Cette espèce a un faciès tout particulier, qui rappelle un peu celui des JSebria. 76 Camivora. rieurs émoussés au sommet. Antennes et pattes d'un roux vif. 15, — Côtés du pronolum sans impression oblique ni liséré rou- geâtre, sinués, redressés vers la base ; angles postérieurs très-droits, coupants au sommet. Pattes brunâtres. 11— 11 1/2 mill 16. atratus. 15. Dent médiane du menton bien accusée. Base du pronotum densément pointillée, sa région angulaire noire en dedans de la marge latérale. 8 — 9 mill 17. latus. — Dent du menton presque nulle. Base du pronolum peu visi- blement ponctuée, sa région angulaire rougeàtre en dedans de la marge latérale. 6 1/2 mill 18. luteicornis, 16. Côtés du pronotum droits ou à peine arqués en arrière, non rétrécis vers la base, à impression latérale oblique presque toujours sensible. Couleur noire ou brun-rougeâtre 17. — Côtés du pronotum rétrécis ou sinués en arrière, sans trace d'impression oblique vers la région angulaire 23. 17. Sommet du 7e intervalle des élytres sans trace de pores en série; 3e intervalle marqué d'un seul pore distinct, situé vers le tiers postérieur. Bord antérieur du pronotum échancré. . 18. — Sommet du T intervalle portant quelques pores en série ; 3e intervalle portant 1 ou 2 pores accessoires en avant du pore normal. Bord antérieur du pronotum recliligne. Antennes et pattes rousses. 7 1/2—8 1/2 mill 21. autumnalis. 18. Cuisses postérieures portant au bord interne de nombreux points pilifères. Pronotum fortement transversal. Forme épaisse. Antennes courtes, d'un jaune roux. Cuisses et tibias foncés. 7—9 1/2 mill. . . , 27. tardus (1). — Cuisses postérieures portant au bord interne de 3 à 8 points seulement 19 . (1) Il suffît de consulter le texte et la planche de Panzer pour s'assurer que le Carabus tardus décrit par lui est le même que 17/. Frôlichi Sturm, et que tous les auteurs se sont mépris en appliquant ce nom de tardus à d'autres espèces, notamment à Vil. rufimanus Marsh. Carabidœ. — Hàrpalus. 77 19. Tibias antérieurs à éperon terminal interne trois fois aussi large que l'éperon inséré au-dessus de leur échancrtire interne. Palpes variés de noir et de roux. Antennes à pre- miers articles roux, les suivants rembrunis. Dessus du corps convexe. 8—10 mill 22. serripes. — Tibias antérieurs à éperon terminal interne deux fois aussi large que l'éperon de l'échancrure. Dessus du corps peu convexe 20 . 20. Antennes assez courtes, leurs art. 3-10 une fois et demie aussi longs que larges, d'un roux vif, ainsi que les palpes 21. — Antennes allongées, leurs art. 3-10 deux fois aussi longs que larges, souvent rembrunis, ainsi que les palpes. Tibias et tarses postérieurs concolores. Faciès des Amara 22. 21. Long. 7 1/2—10 mill. — Épisternes métatli. peu rétrécis en arrière. Pores du 9e intervalle irréguliers 26. rufimanus. — Long. 6—7 mill. — Épisternes mélath. très-rétrécis en arrière. Pores du 9e intervalle espacés, assez réguliers. . 25. modestus. 22. Forme ovale. Pronotum rétréci en avant dès la base, à côtés largement déprimés vers les angles postérieurs. Épisternes métath. larges. Cuisses poster, portant de 6 à 8 points pili- fères au bord interne. 7 1/2—8 mill 23. servus. — Forme elliptique. Pronotum peu sensiblement rétréci en avant, à dépression latérale obsolète. Cuisses poster, portant de 3 à 5 points pilifères seulement. 6 1/2—8 mill 2/i. anxius. 23. Élytres marquées du pore normal sur leur tiers postérieur et contre la 2e strie 24 . — Élytres dépourvues du pore normal de la 2e strie. Pronotum transversal, à angles poster, arrondis. Antennes courtes (1). Dessus du corps brun. 5 1/2—6 1/2 mill 28. picipennis. (1) Les Pangus Le C, dont une espèce {scaritides Sturm) se trouve dans le midi de la France, ont, comme Y H. picipennis, la 2e strie simple, les angles postérieurs du pronotum arrondis et les antennes courtes; mais les articles 1-Zi des tarses postérieurs sont presque d'égale longueur, l'échancrure du menton est simple et la taille plus grande. 78 Garmvora. 24. Cuisses postérieures portant 4-6 points pilifères au bord in- terne. Angles postérieurs du pronotum soit droits, soit ouverts, à sommet peu émoussé 25 . — Cuisses postérieures portant 8 ou 9 points pilifères au bord interne. Angles postérieurs du pronotum ouverts et très- émoussés au sommet. Antennes noirâtres, à 1er art. roux. — $, angle suturai des élytres aigu. 6—8 mill. 14. neglectus. 25. Tibias roux ; cuisses foncées. Sommet du 7e interstrie des élytres sans série de pores. Dessus noir ou d'un noir à peine bleuâ- tre. Antennes rousses. 6—7 1/2 mill 11. sulphuripes (1). — Tibias et cuisses concolores et foncés. Sommet du 7e interstrie très-souvent marqué d'une série de quelques pores. 8— 9 1/2 mill 26. 26. Dessus d'un noir franc d\ ?. Pronotum nullement redressé vers la base. — Ç, angle suturai des élytres simplement aigu 12. rufitarsis. — Dessus de teinte métallique, bleue ou verdàtre, au moins chez le cf. Pronotum très-légèrement sinué en arrière, à angles postérieurs presque droits. — $, angle suturai des élytres prolongé en forme d'épine 13. honestus. 27. Insecte noir. Base du pronotum de la largeur des élytres, ses côtés déprimés, ses angles postérieurs émoussés au sommet. 13—14 mill 2. hirtipes. — Insecte jaune-testacé. Base du pronotum moins large que celle des élytres ; angles postérieurs coupants au sommet. 10 1/2—12 mill 1. rufus. 9. Genre Acinopus Latreille, 1829. (J. Duv., Gen. Car., fig. 74.) Monogr. : La Brûlerie, Ann. Fr., 1873, p. 255. Genre propre à la faune européo-méditerranéenne, dont les espèces, au (1) Ressemble beaucoup aux petits individus du consent aneus, mais distinct par la forme moins allongée des épisternes métatlioraciques. Carabidas. — AcinopuSj — Bradycetlus. 79 nombre d'une douzaine, sont toutes d'un noir foncé, de taille moyenne ou assez forte et remarquables par l'épaisseur de leur tête. Elles vivent enterrées sous les pierres, dans les terrains découverts et arides. Chez les mâles, et suivant les espèces, les tarses antérieurs et intermé- diaires ont leurs quatre premiers articles dilatés ou simples, garnis en dessous de squamules bien développées ou rudimentaires (1). Les femelles ont aussi, dans quelques cas, les tarses antérieurs un peu élargis ; elles se reconnaissent d'ailleurs à la structure du dernier segment abdominal. A. picipes Olivier, 1792. — Corps robuste, convexe. Dessus glabre, imponctué, d'un noir luisant. Palpes, antennes et tarses roussàtres. Tête massive. Arête supérieure de la mandibule droite entaillée près de la base. Bord antérieur de l'épistome un peu arqué. Pronolum transversal, a angles postérieurs arrondis. Élytres à stries profondes ; série de pores de la 8e interrompue largement au milieu. — cf, art. ï-U des tarses antér. et interméd. élargis, garnis en dessous de quelques squamules ; dernier segment abdominal bordé d'une simple rainure au sommet. $, der- nier segment abdominal épaissi et transversalement caréné au milieu de son bord apical. — Long. 12-17 mill. 10. Genre Bradycellus Ericlison, 1837. (J. Duv., Gen. Car., fig. 81.) Syn. (Ad part.) Dichirotrichus J. Duv. (2). — Tachycellus Morawitz. — Acwpalpus X Thomson. Larves : Schiôdte, Nat. Tids., TV, 3e partie (1867), p. 539, pi. xn, fig. 19-23. Insectes d'assez petite taille, de couleur ordinairement brune ou rousse, (1) La deuxième espèce française, A, megacephalus Kossi, déjà très- distincte par la forte échancrure de son épistome qui découvre la mem- brane basilaire du labre, se fait remarquer, chez le mâle, par une protubé- rance en forme de goitre qui fait saillie au bord antérieur du prosternum. (2) Les B. placidus et syriacus établissent une transition évidente entre les Dicldrotrichus et les Bradycellus vrais. 80 Carmvora. glabres ou pubescenls (1), répandus dans presque tout l'hémisphère boréal et vivant surtout dans les endroits à la fois chauds et humides; ils sortent à la tombée de la nuit et volent quelquefois par troupes, les jours d'orage. Les espèces de la première section (Dichirotrichus) sont presque toutes propres au bord des eaux saumâtres et se creusent des galeries dans les couches de limon. Les mâles ont les articles 1-Zi des tarses antérieurs élargis et garnis en dessous, suivant les groupes, de brosses formées de poils épais {Dichiro- trichus) ou de deux séries de lamelles écailleuses (Bradycellus i. sp.); en outre leur troisième segment abdominal (premier apparent) porte au milieu, entre les trochanters des cuisses postérieures, une fossette feutrée ou pubescente (2). Espèces. 1. Élylres pointillées et finement pubescentes au moins sur leurs deux interstries externes ; striole scutellaire nulle ; stries reliées entre elles vers le sommet, sauf les deux internes. Abdomen pubescent (Dichirotrichus J. Duv.) 2 . — Élytres à interstries tous glabres et imponctués, à quatre stries internes isolées et parallèles au sommet (Bradycellus i. sp.). l\. 2. Interslries des élylres tous pointillés et pubescenls. Angles pos- térieurs du pronotum bien accusés. 5 1/2—7 mill 3. — Interslries internes lisses et glabres; les deux externes très-fine- ment pointillés el pnbescents. Angles postérieurs du prono- tum arrondis. l\ — lx 1/2 mill 3. placidus. 3. Points des interstries disposés deux par deux de front ou isolés. Forme plus étroite 2. pubescens. (1) Les uns ressemblent aux Ophonus, les autres aux Stenolophus ou aux Trechus. (2) Ce caractère, dont nous ne connaissons pas d'autre exemple chez les Garabidœ, existe chez tous les Bradycellus que nous avons examinés, c'est-à-dire chez les 7 espèces de notre faune et les B. cognalus, rufi- thora.r et distinctus. Garabidœ. — BradyceUus. — Stenolophus, 81 — Points des interstries au nombre de trois ou de quatre de front. Forme plus large 1. obsoletus. A. Striole seutellaire courte mais distincte (1) 5 . — Striole seutellaire nulle ou à peu près. Élytres convexes, sub- élargies en arrière, à stries profondes. Angles postérieurs du pronotum subarrondis. 3 ilk — 3 1/2 raill 6. collaris. 5. Angles postérieurs du pronotum accusés à leur sommet, k— lx 1/2 mill U. verbasci. — Angles postérieurs du pronotum obtusément arrondis au som- met 6. 6. Yeux saillants, dégagés des tempes en arrière. Forme plus large. 3 1/2— U mill 5. harpalinus. — Yeux peu saillants, non détachés des tempes. Forme plus étroite. 2 1/2—3 mill 7. similis. 11. Genre Stenolophus Latreille, 1829. (J. Duv., Gen. Car., fig. 78.) Syn. r^c/w5||Steph., 1827. — {Ad part.) Acupalpas Latr., 1829. — Anthracus Mots. — Battus Schiodte. Larves : Schiodte, Nat. Tids., IV, 3e partie (1867), p. 535, pi. xxii, fig. 12-18. Les Stenolophus sont nombreux et répandus dans tout l'ancien et le nouveau monde; ils sont presque tous de petite taille, glabres et luisants en dessus, ornés souvent de couleurs vives, parfois irisés ou métalliques, d'ailleurs individuellement variables. Ils se tiennent habituellement dans les endroits humides, abrités sous les plantes ou les détritus. Quelques- uns sont propres aux terrains salés. Les mâles ont les articles 1-A des tarses antérieurs dilatés, garnis en (1) Ici viendrait se placer le B. distinctus Dej., espèce méridionale, remarquable par sa forme épaisse et surtout par l'absence de pore contre la 2e strie des élytres, en arrière du milieu. (1879) G 82 Carnivora. dessous de longues soies blanches, écailleuses ; chez les vrais Stenobphus , leur Ue article est fortement bilobé, et le ke article des tarses intermé- diaires porte, en dessous, des soies blanches semblables à celles des tarses antérieurs. Espèces. 1. Tarses postérieurs à 2 ou 3 premiers articles bordés d'une très- fine carène au côté externe. Pénultième art. des palpes maxill. d'un tiers au plus moins long que le dernier (Steno- bphus l sp.). Angles postérieurs du pronotum subarrondis. 5—6 mil! 2 . — Tarses postérieurs à premiers articles sans carène latérale. Pé- nultième art. des palpes maxill. bien plus court que le der- nier h . 2. Antennes ayant au moins leurs deux premiers articles roux. Pronotum roux, sans tache 3 . — Antennes à premier article seul roux. Pronotum foncé, à bords latéraux roussâtres 3. mixtus. 3. Élylres plus oblongues, à interstries brusquement rétrécis et presque costiformes en arrière; leur tache dorsale grande, bien accusée, d'un noir bleuâtre. 1. teutonus. — Élytres plus courtes, à interstries graduellement rétrécis et simplement plus convexes en arrière ; leur tache dorsale très- vague 2. skrimshiranus. l\. Angles postérieurs du pronotum rectangulaires. Abdomen fine- ment pubescent (Ànthracus Mots.). Forme allongée. l\~ U 3lk mill 9. consputus (1). — Angles postérieurs du pronotum émoussés ou arrondis. Abdo- men glabre (Acupalpus Latr.) 5 . (1) Le système de coloraiion et la forme générale donnent à cette espèce une ressemblance très-grande avec le Badister socialis* On les confond souvent ensemble. Carabidœ. — Stenotepkus. — Zabrus. 83 5. Pronotum à sillon médian nul ou superficiel et abrégé à ses extrémités 6 . — Pronotnm à sillon médian très-net de la base au sommet; angles postérieurs simplement émoussés, ponctués. Élytres à base et suture ordinairement fauves, o— h ljlx mill 8. meridianus. 6. Élytres marquées vers le tiers postérieur du 3e interstrie d'un pore accolé à la 2e strie. Coloration très-variable 7. — - Élytres sans pore vers le tiers postérieur. 3—3 1/2 mill 8. 7. Pronotum à peine rétréci en arrière. Élytres parallèles. 2 3//i— 3 1/2 mill Zi. dorsalis (1). — Pronotum nettement rétréci vers la base. Élytres subélargies postérieurement. 2 1/2—3 mill 5. exiguus. 8. Pronotum noir ; impressions des angles postérieurs ordinaire- ment ponctuées (2) 6. brunnipes. — Pronotum roux ; impressions des angles lisses 7. flavicollis. 6e Tribu. Zabrini. Les Zabrini servent exactement de transition entre les Har-palini et les Pterostichini. Ils paraissent ne constituer qu'un seul genre. Genre Zabrus Clairville, 1806. Monogr. : Zimmermann, Monogr. Zabr., 1831. — - Révision : Schaum, Berl. ent. Zeit., 1864, p. 174. —Larves ; Germar, Mag. Eut., I, p. 1, pi. i, fig. 1-5. — Stnrm, Ins. Deuts., pi. xcviii. (1) Le S. elegans Dej., espèce des terrains salés, se distingue du S. dor- salis par sa taille plus grande (U mill.), sa forme plus large et son pro- notum plus arrondi sur les côtés. (2) Nous avons pris à Houlgate (Calvados) un exemplaire du brunnipes dont les impressions prolboraciques sont absolument lisses. 8/j CarnivoraS Les Zabrus habitent exclusivement la région européo-méditerranéenne et les îles de l'Atlantique ; ils sont presque tous de taille moyenne, de forme massive et de couleur noire, brune ou bronzée. On les trouve dans les terrains découverts et sablonneux, enterrés sous les pierres ou à la racine des plantes ; le soir , ils grimpent sur les Graminées dont ils mangent les étamines et dépouillent les épis, mais leur régime, à l'état parfait, n'est pas seulement végétal (1). Leurs larves sont signalées comme nuisibles aux céréales. Les mules ont les art. 1-3 des tarses antérieurs dilatés et garnis de soies épaisses et de longs poils raides en dessous. Espèces (2). Épisternes métath. quadrangulaires, lisses. Base du pronotum moins large qne celle des élytres. Striole scutellaire rudimen- taire, libre. Arrière-corps ovale. 13 mill 1. curtus. Épisternes métath. triangulaires, ponctués. Base du pronotum pins large que celle des élytres. Striole scutellaire bien accusée, située entre les l,c et 2e stries, reliée à la lre. Arrière-corps oblong. ilx— 16 mill 2. teneforioides. 7e Tribu. Pterostichini. Genres. Dessus des tarses et 3e article des antennes glabres, Dessus des tarses et 8e article des antennes couverts d'une fine pùbescence 3. Molops. (1) Voy. : Gobert, Cat. Col. des Landes, p. 21 (note de Perris). (2) Les Zabrus français sont au nombre de 5 espèces ; les Z. obesus Serv. et inflatus Dej. appartiennent au groupe du curtus Serv. et le Z. piger Dej. au groupe du tenebrioidcs Goze. Garabidœ. — Pterostichini. 85 2. Mandibules peu proéminentes, à scrobe latéral cessant au ni- veau du labre. 1er art. des antennes moins long que les 2e et 3e réunis , o. — Mandibules longues et saillantes, à scrobe latéral dépassant notablement le bord antérieur du labre. 1er art. des an- tennes égal aux 2e et 3e réunis 9. Stomis. o. Élytres à 3e interstrie sans pore dorsal &. — Élytres à 3e interstrie portant un ou plusieurs pores soit isolés, soit accolés à la 2e ou 3e strie. 2e art. des palpes labiaux por- tant 2 soies écartées , 5 . h. Palpes labiaux à 2e art. portant 5 ou 6 soies. Élytres à 7e inter- strie uni , simple 1. Amara. — Palpes labiaux à 2e art. portant 2 soies écartées. Élytres à 7e interstrie saillant, subcostiforme : 2. Abax. 5. Articles des tarses sans sillon sur leur ligne médiane dorsale.. G. — Articles des tarses sillonnés en dessus sur leur ligne médiane. Élytres sans striole scutellaire 8. Lagarus. G. Segments abdominaux tous immarginés à la base (1). Élytres à striole scutellaire ordinairement distincte (2) 7 . — Segments Zi-6 de l'abdomen bordés, à leur base, d'une strie transversale 7. Pedius. 7. Antennes a 1er' articles comprimés et coupants en dessus. Saillie prosternale marginée au sommet 6. Pœcilus. — Antennes à articles basilaires non carénés en dessus 8. (1) Ici viendrait se placer le genre Abacchis Dej. (Asiigis Ramb.), remarquable par ses sillons frontaux bien nets, prolongés jusqu'entre les 2 pores orbitaires, et assez analogues à ceux de quelques Bembidion. L'unique espèce française (A. Salzmanni (rerm.) est bleuâtre en dessus; les pattes et les antennes sont rousses; la gouttière latérale du pronotum se relie, par la base, à l'impression sulciformc dis côtes ; la saillie pro- sternale est marginée au sommet, la striole scutellaire nulle. (2) Cette striole est distincte chez toutes les espèces à'Adelosia, de Pœcilus et de Pterostïâhus du bassin de la Seine, à pari le Ptèr. spadiceus Dej. Elle lait défaut chez le Pedius inœqtialis Marsh. 86 Carnivora. 8. Sommet de la saillie prostemale non marginé. . h. Pterostichus. — Sommet de la saillie prostemale très-finement rebordé en arrière des hanches antérieures 5. Adelosia, i. Genre Amara Bonelli, 1810. (J. Duv., Gen. Car., fig. 68, 69, 70.) Syn. (Ad. part.) Bradyius, Cyrtonotus Steph., 1827. — C^'a, Liocnemis, Lirns, Percosia Zimm., 1832. — Triœna Le Conte, 1848. — Livides Putz., 1866. Monogr. : Putzeys, L'Abeille, XI (1870). — Larves : Schiodte, Nat. Tids., IV, 3e partie (1867), p. 526-531, pi. xxi, fig. 7-12. Les Amara constituent l'un des genres les plus nombreux de cette tribu en même temps que l'un des plus répandus dans les régions boréales ou tempérées de l'ancien et du nouveau monde. Leurs types sont variés et forment divers groupes assez naturels, d'importance inégale. Leur corps, de moyenne ou de petite taille, est oblong ou ovalaire, de teinte uniforme, souvent bronzée, quelquefois d'un testacé pâle ou d'un brun de poix. Les endroits arides, découverts, à fond sablonneux ou calcaire, sont ceux que préfèrent les Amara ; elles s'abritent volontiers sous les pierres ou bien à la racine des plantes ; on les voit aussi courir en plein soleil ou grimper sur les Graminées, les Crucifères et les Carduacées. Elles sont phytophages ou carnassières, a l'occasion. Les mâles ont les 3 premiers articles des tarses antérieurs dilatés et revêtus, en dessous, de soies blanches écailleuses. Ils présentent aussi divers caractères accessoires, qui affectent spécialement le bord interne des tibias intermédiaires ou postérieurs et le prosternum. Chez les femelles, le dernier segment abdominal porte souvent deux pores de chaque côté. Espèces. 1. Saillie prostemale rebordée à son sommet t\ . — Saillie prostemale immarginée au sommet. Antennes rousses au faux jour. Pronotnm cordiforme ou très-arqué latéralement. 2. Carabidœ. — Amara. 87 2. Côtés du métasternum et épisternes correspondants ponctués (Gyrtonotus Steph.). Striole scutellaire très-distincte 3. — Côtés du métasternum et épisternes correspondants imponctués. Striole scutellaire indistincte. Pronotum non cordiforme, lisse en dehors des impressions basilaires. 6 mill 34. glabrata. 3. Rebord latéral du pronotum oblitéré au-dessus de l'angle pos- térieur. — cf, bord interne des tib. interm. tridentelé sur sa moitié inférieure. 11—13 1/2 mill 36. aulica. — Rebord latéral du pronotum prolongé jusqu'à l'extrême sommet de l'angle postérieur. — rf, bord interne des tib. interm. bidentelé sur sa moitié infér. 9—12 mill. 35. convexiuscula. II. Antennes noires (1), à part les 2 ou 3 art. basilaires. — cT, tib. post. feutrés de poils dorés à leur bord inféro-interne (2).. 36. — Antennes entièrement rousses (3). Éperon terminal interne des tibias antérieurs simple 5 . 5. Saillie prosternale sans soies à son extrémité. Cuisses posté- rieures portant deux pores sétigères a leur bord interne 6. — Saillie prosternale portant quelques soies raides à son extrémité. Cuisses postérieures marquées de 3 pores sétigères (Percosia Zimm.). Élytres sans teinte métallique, luisantes ç?, ternes $. Ponctuation et aspect très-variables. — rj , tib. post. non feutrés au côté interne. 7 — li mill 30. equestris, 6. Antennes courtes, à articles Zi-10 à peine oblongs. Strioles scu- tellaire nulle ou indistincte. — <$, tib. post. non feutrés au côté interne. 5 mill 22. inîima. (1) Ici viendrait se placer VA, erràtica Duft., à pattes, antennes (sauf le dessous du 1er art.) et palpes noirs et à tibias postérieurs non feutrés en dedans chez le à. C'est une espèce exclusivement boréale ou alpine, et s'il est vrai qu'on en ait recueilli un exemplaire dans les dunes de la Somme (Cat. des Col. de la Somme, p. 16), cette capture devra être con- sidérée comme purement accidentelle. (2) Contrairement à l'affirmation de MM. Fairmairc cl Laboulbène (Fn. Fr., I, p. 10/i), la pubescence feutrée des tibias postérieurs est très-dis- tincte chez le d* de VA. tibialis. (3) Pour bien juger la coloration des antennes, il est nécessaire de les examiner de profil, au faux jour. 88 Garnivora, — Antennes à art. Zi-10 allongés. Striole scutellaire bien accusée. 7. 7. Côtés du métasternum et épisternes métath. très-ponctués . . . 8. — Côtés du métasternum et épisternes métath. lisses ou indistinc- tement ponctués. — d\ tib. post. non feutrés au côté interne (Celia Zimm.) 13 . 8. Épistome relevé en bourrelet à son bord antérieur. — rf, tib. post. feutrés à leur bord inféro-interne (Bradytus Steph.). . 9. — Épistome sans bourrelet saillant à son bord antérieur. — 6\ tib. post. sans feutre au côté interne (Liocnemis Zimm.) 11. 9. Insecte testacé , à reflet métallique à peine sensible. Forme ramassée. 2e art. des antennes égal à la moitié du hc. 7— 9 mill 32. fulva. — Insecte foncé (noir de poix ou bronzé). 2e art. des antennes égal aux deux tiers du ke 10 . 10. Pronotum nettement sinué et rétréci en arrière ; son rebord latéral tranchant jusqu'à la base ; pli juxla-marginal pro- longé jusqu'à cette dernière. Corps oblong. 6 1/2—7 1/2 mill 33. apricaria. — Pronotum non sinué et à peine rétréci en arrière, son rebord latéral épaissi vers la base ; pli juxta-marginal séparé de cette dernière par le pore ombiliqué de l'angle postérieur. Corps ovale. 6 1/2—8 1/2 mill 31. consularis. 41. Striole scutellaire dépourvue de pore ombiliqué. Forme oblon- gue, élytres parallèles. Antennes dépassant notablement la base des élytres. — çf, prosternum marqué, en avant des hanches , d'une petite impression ponctuée. 6 1/2 mill 27. crenata. — Striole scutellaire marquée d'un pore ombiliqué accolé à sa base. — 3, prosternum lisse 12 . 12. Pronotum rétréci en avant, au moins aussi large en arrière que les élytres; ses angles antérieurs saillants. Forme variable. 7 mil! « 29. prœtermissa. — Pronotum arqué latéralement, à angles antérieurs non sail- lants. 6 mill ■ 28. sabulosa, Carabidœ. — Amara. 89 13. Pronotum à angles postérieurs marqués (1), rectangulaires. Bord antérieur de l'épistome sans bourrelet déterminé.... 1/|. — Pronotum fortement transversal , à angles postérieurs très- ouverts, presque arrondis ; côtés très-arqués. Bord antérieur de l'épistome formant un bourrelet saillant bien accusé. Stries des élytres profondes. 6—7 1/2 mill 23. eximia. 14. Forme ovale. Élytres subconvexes. — c?s prosternum avec un petit espace pointillé en avant des hanches antérieures. 6 1/2—8 mill 15 . — Forme oblongue. Élytres assez aplaties. — ç?, prosternum lisse. 7 mill 26. livida. 15. Antennes à 1er art. d'un roux plus clair que les suivants. Pro- notum à angles postérieurs saillant légèrement en dehors à leur extrême sommet. Cuisses obscures . 26. municipalis. — Antennes entièrement d'un roux vif. Pronotum rétréci en avant seulement; ses angles légèrement émoussés à leur extrême sommet. Cuisses rousses 25. fusca (2). 16. Éperon terminal interne des tibias antérieurs simple (Amara i. sp.) ♦ 17. — Éperon terminal interne des tibias antérieurs tricuspide (Triœnà Le Conte) 31 . 17. Cuisses noires ou rembrunies (3) 18. (1) VA. montana Dej., assez voisine de la fusca, est indiquée par Dejean comme trouvée, dans le Calvados, mais c'est une erreur évidente, provenant sans doute de ce que cet auteur l'avait reçue d'un de ses cor- respondants en Normandie. (2) VA. ingcnua Duft., signalée par erreur des environs de Paris et d'Abbeville, diffère de fusca par sa taille (10 mill.), ses yeux peu saillants et la largeur de sa tète au sommet du vertex, dont le diamètre égale. environ la largeur d'un des côtés du pronotum. (3) L'.4. Schimperi Wenck., des bords du Rhin, appartient à ce groupe, mais il est difficile de savoir au juste quelle est sa véritale place : Wencker lui attribue des stries élytrales non renforcées en arrière; M. Pulzeys, qui en a vu le type, la range dans sa section I (striis apice profundio- Hbus), décrit ses stries comme « plus profondes à l'extrémité », puis, la comparant à VA, famelica, parle de ses élytres striées légèrement, « pas 90 Carnivora. — Cuisses d'un roux vif. — , élytres tronquées au sommet, rectangulaires à l'angle suturai ; épipleures faisant saillie à l'angle externe (2). — Long. 10-12 mill. l\. Genre Pterostichus Bonelli, 1810. Syn. Feronia Latr., 1817 (3). — (Ad part.) M e tanins , Platysma Bon., 1810. — Argutor, Omascus, Stcropus Sleph., 1827. — Bothriopterus, Haptoderus, Lyperus || , Pseudomaseus Chaud., 1838. Observ. : Schaum, Naturg., I, p. Zi3G et suiv. — - Larves : Schiôdte, Nat. Tids., IV, 3e partie, 1867, p. 507-512, pi. xix, fig. 9-17 (4). Le genre Pterostichus, dans l'acception que nous lui laissons, est encore très-nombreux et composé de types très-divers (5); ses espèces, plus par- ticulières aux parties tempérées ou froides de l'hémisphère boréal, habitent sous les pierres et parmi les mousses, dans les endroits frais ou boisés. (1) Chez d'autres espèces, notamment chez le M. clatus, les tibias pos- térieurs sont plurispinulés sur leur surface dorsale. (2) Le dernier segment abdominal présente deux pores sétigères chez la $ et ordinairement quatre, rapprochées par paires, chez le —lPlatynus. 111 — Angles post. du pronotum obtus, mais accusés. Dessus des tarses post. d'un noir mat, articles 1-3 comme carénés au milieu. Coloration normale : Pronotum doré ou rouge-feu ; élytres vertes, à disque parfois cuivré vers la suture (var. austriacus F.) 6. viridicupreus. 10. Antennes à 1er art. roux. Tibias roux ou testacés. Dessus du corps de teinte ordinairement métallique. Stries des élytres fines. 6 1/2—8 mill 11 . — Antennes à 1er art. noir ou brun-noirâtre. 3e interstrie marqué de 3 pores espacés 12. 11. Côtés du pronotum à peine relevés et assez arrondis vers la base. 3e interstrie marqué de 3 pores espacés. Forme rela- tivement courte. Coloration normale : pronotum verdâtre ; élytres bronzées lx. Mûlleri. — Côtés du pronotum largement relevés vers les angles posté- rieurs ; ceux-ci bien accusés. 3e interstrie marqué de 4-6 pores espacés. Forme relativement allongée. Dessous du corps uniformément bronzé 5. gracilipes. 12. Art. 1-2 des tarses post. d'un noir mat, carénés sur la ligne médiane dorsale 13. — Art. 1-2 des tarses post. luisants, simplement convexes sur la ligne médiane dorsale, entre les sillons latéraux. Pronotum court, à gouttière latérale décrivant un arc régulier. Dessus du corps bronzé. 6 1/2—7 mill 9. versutus. 13. Angles post. du pronotum légèrement prononcés contre le pore sétigère postérieur. Élytres en ovale oblong, distinctement chagrinées, d'un noir mal et profond. Épisternes métatb. très-allongés. 7 1/2—8 1/2 mill 7. lugens. — Angles post. du pronotum complètement arrondis. Élytres ovales, imperceptiblement alutacées, assez luisantes, soit noires (var. mœstits Duft.), soit légèrement bronzées. Épi- sternes métath. simplement allongés. 7—8 mill... 8. viduus. 1[\. Pronotum non cordiforme , à angles postérieurs émoussés (Etirophitus Chd.) 15 ^ 112 Camivora. — Pronotum cordiforme, à angles postérieurs saillants. Tête et pronotum verts. Élytres fauves, teintées de vert-violacé sur le disque. Pattes et base des antennes rousses (1). 6—7 mill 16. dorsalis. 15. Tête et pronotum légèrement bronzés. 5—6 mill 16. — Tête et pronotum sans teinte bronzée 17. 16. Élytres ovales, aussi foncées ou à peine plus claires que le pronotum 13. micans. — Élytres oblongues, fauves, à léger reflet bronzé. Pronotum aussi long que large l/i. piceus. 17. Pronotum à peine rétréci en arrière, à impressions basilaires distinctes. Élytres ovales, noires ou d'un brun châtain. Palpes et antennes d'un noir de poix ; pattes foncées. 5— 6 mill 12. fuliginosus. — Pronotum nettement rétréci en arrière, à impressions basilaires effacées. Élytres oblongues, atténuées en avant, noir de poix (var. puellus Dej.) ou roux-châtain, et rembrunies vers la suture. Palpes et base des antennes roussàtres. Pattes rousses. 6—6 1/2 mill 15. Thoreyi. 7. Genre Olisftliopus Dejean, 1828. (J. Duv., Gen. Car., fig. A6.) Les Otisthopus sont très-voisins des Platynus ; ils se composent d'une quinzaine d'espèces de la faune européo-méditerranéenne, de l'Atlantide et des États-Unis. On les rencontre généralement sous les pierres, dans les terrains sablonneux. Leurs mouvements sont très-vifs. (1) Les couleurs de celte espèce varient de teinte et d'extension suivant les localités ou les individus. Un exemplaire, pris à Rouen en 1879, et qu'a bien voulu nous communiquer M. Emile Mocquerys, présente une aberration très-intéressante : le dessus du corps est entièrement d'un beau vert, sauf une légère teinte pourprée à la région numérale ; les pattes et les antennes sont rembrunies. Carabidœ. — Otisthopus. — M as or eus. 113 O. rotundatus Payk., 1790. — Dessus glabre, brillant, d'un brun très-bronzé, uniforme ; antennes, bouche et dessous du corps roussâtres ; pattes testacées. Échancrure du menton remplie par une membrane pâfc, Pronotum largement transversal, suborbiculaire, pointillé à la région postéro-externe. Élytres déprimées, à stries bien nettes; striote scutellaire distincte; 3 pores espacés entre les 2e et 3e stries. 1er8 art. des tarses post. sillonnés en dehors. — r?, art. 1-3 des tarses antér. dilatés; segment anal de l'abdomen arrondi et portant 2 pores sétigères très-écartés ; $, segment anal subtronqué, portant A pores sétigères presque équi- distants. 8. Genre Masoreus Dejean, 1828. (J. Duv., Gen. Car., fig. 117.) Monogr. : Chaudoir, Bull. Moscou, 1876, n° III, p. 1. Genre de transition, dont le professeur Thomson a bien indiqué les affi- nités réelles. Il renferme une vingtaine d'espèces de l'ancien et du nou- veau monde (1). Les Masoreus habitent les terrains découverts, chauds et sablonneux et se tiennent sous les plantes basses ou sous les pierres ; ils sortent quelquefois en plein jour et courent avec une grande vivacité. M. Wetterhali Gyll., 1813.— Corps glabre, luisant, assez ramassé, d'un roux châtain presque uniforme (2); pattes plus claires. Pénultième article des palpes maxillaires bien plus court que le dernier. Pronotum fortement transversai, arqué latéralement, arrondi aux angles postérieurs, cintré à la base. Élytres largement ovales, brusquement arrondies au sommet ; stries bien nettes ; striole scutellaire distincte ; 2 pores écartés sur le 3e intervalle. Tibias antérieurs armés de quelques spinules sur la tranche externe. Ongles des tarses dentelés. — cT, art. 1-3 des tarses antérieurs dilatés, surtout les 2 premiers. (1) D'après M. de Chaudoir, le genre ne comprendrait, sensu stricto, que les trois ou quatre espèces d'Europe, du bassin de la Méditerranée et des îles Canaries. (2) Les exemplaires méridionaux ont généralement les élytres noirâtres en dehors de la région numérale. (1879) 8 1 1 k Garnivora» 9e Tribu. Lebiini. Cette tribu est fort nombreuse dans les régions intertropicales, d'où la rareté des pierres libres et détachées exclut la plupart des Pterostickini. Les couleurs y sont vives et la taille ne dépasse guère la moyenne. La troncature des élytres au sommet est l'un des caractères saillants des Lebiinù Genres (1). 1. Pronotum limité latéralement par un rebord. Épipleures bien déterminés (2). 1er art. des antennes plus court que les 3 suivants réunis 2 . — Pronotum sans rebord latéral. Élytres à 9 stries ponctuées, sans épipleures distincts. 1er art. des ant. un peu plus long que les 3 suivants réunis. Ue art. des tarses bilobé 9. Drypta. 2. Pronotum allongé, subcylindrique, à rebord latéral effacé à la (1) Les navires chargés d'Arachides introduisent fréquemment dans nos ports, notamment à Rouen, les deux espèces exotiques suivantes, devenues aujourd'hui presque cosmopolites : 1. Somoplatus elevatus Fabr., 1792 (Goptodcra massitiensis Frm., 18/j9). — Forme des Lcbia; corps d'un brun fauve; élytres plus claires, ornées d'une bande transversale noire commune, couvertes d'une fine pubescence dorée; antennes moniliformes ; pronotum fortement trans- versal, échancré au-dessous des angles postérieurs. Pénultième article des tarses postérieurs entier. — Long. 3 1/2 -lx 1/2 mill. 2. Plochionus pallens Fabr., 1775 (BoufilsiSerw., 1821). — Forme des Dromius ; assez large, glabre, luisant, entièrement fauve. Antennes moniliformes; pronotum transversal, tronqué à sa base; élytres nette- ment striées. — Long. 7-9 mill. (2) Ici viendrait se placer le genre Ziiphium Latr. , caractérisé par le lei art. des antennes aussi long que les 3 suivants réunis et la tête séparée du pronotum par un cou distinct. Les dimensions des yeux sont variables suivant les espèces; ils sont plus longs que les tempes chez le Z. olens Fabr., et plus courts qu'elles chez le Z. Ghevrolati Brullé. Carabidœ. — Lebiini. 115 base et au sommet, laissant paraître, en dessus, une portion des épisternes prothoraciques 7. Odacantha. — Pronotum nullement cylindrique. Épisternes prothoraciques in- visibles en dessus 3 . 3. Articles basilaires des antennes glabres ou à pubescence clair- semée h . — Articles des antennes tous densément pubescents. Vertex en forme de cou. Sommet des élylres membraneux. 8. Polystichus. A. Pronotum fortement transversal, entaillé profondément au-des- sous des angles post., lobé au milieu de sa base. Pénultième article des tarses postérieurs échancré ou bilobé ; ongles pectines 1. Lebia. — Pronotum soit tronqué d'un angle post. à l'autre, soit cintré ou sinueusement prolongé en arrière 5. 5. Pénultième art. des tarses divisé en 2 lobes 3. Demetrias. — Pénultième art. des tarses simple G . G. Rebord latéral du pronotum suivant les côtés jusqu'à la base et bordant extérieurement les angles postérieurs 7 . — Rebord latéral du pronotum dirigé obliquement vers la région scutellaire et laissant en dehors les angles postérieurs. Épi- stome bien détaché, rebordé en avant. Ongles des tarses simples 6. Lionychus. 7. Base du pronotum garnie d'une frange de soies courtes, peu apparentes. Tempes légèrement pubescentes (1). . 2. Cymindis. — Base du pronotum sans traces de frange soyeuse (2) 8. (1) Les tempes sont glabres chez les Meiablrtus et chez les Dromius, à l'exception d'une espèce d'Algérie, voisine du D. tinearis. (2) Ici viendrait se placer le genre Cyminddidea Lap. , 1832 (Platyiarus Frm. , 1850), remarquable par ses téguments mats et chagrinés en des- sus, la tête striolée et les élylres bordées d'une arête vive entre les 7e et 8e intervalles. La seule espèce française (C. Famini Dej.) a les ongles des tarses simples. 116 Carnivora. 8. Tarses post. à dernier art. à peu près égal au lep. Base du pro- notum tronquée. Antennes rousses l\. Dromius. — Tarses posl. à dernier art. notablement plus court que le 1er. Base du pronotum cintrée ou sinueusement avancée en arrière des angles postérieurs. Antennes ordinairement fon- cées , 5. Metabietus. 1. Genre JLchia Latreille, 1802. Syn. {Ad 'part.) Lamprias Bonelli, 1810. Monogn : Chaudoir, Bull. Moscou, XLIII, 2e partie; XLIV, lrc partie (1871). Le genre Lebia, morcelé outre mesure dans les derniers travaux de M. de Chaudoir, est répandu sur presque tout le globe, principalement dans les régions chaudes, et se compose d'un grand nombre d'espèces, à couleurs tranchées et brillantes, que l'on rencontre sur les plantes et les arbustes, sous les écorces ou même sous les pierres, faisant une chasse active aux larves phytophages, aux pucerons, etc. Les mâles ont les art. 1-3 de leurs tarses antérieurs faiblement élargis, feutrés en dessous ; leurs tibias intermédiaires portent une petite entaille, près du sommet. Espèces. 1. Élytres entièrement bleues, vertes ou violettes (Lamprias Bon.). 5 1/2—7 mill. (1) 2. — Élytres bicolores, non métalliques (Lebia Bon.) 3. (1) Deux autres espèces françaises ont également les élytres bleues : L. pubipennis Duf., à élytres fortement striées, très-ponctuées, pubes- centes, à palpes et pattes rouges. — Long. 9-12 mill. L. rufipes Dej., à tète noire, sans teinte métallique, à élytres alutacées, unisérialement ponctuées sur les interstries. — Long. 4-6 mill. Carabidœ. ■ — Lebia. — Cymindis. 117 2. Antennes à premier article seul rougeàtre; genoux noirs; écusson et poitrine d'un noir métallique. Élylres subpubes- centes 1. cyanocephala. — Antennes à 3 1ers art. rougeàtres; cuisses, tibias, écusson et poitrine de même. Élytres glabres 2. chlorocephala. 3. Palpes noirs. 5 1/2—7 mil] ^ . — Palpes d'un testacé rougeàtre ; antennes et écusson de même. Ix— 5 mill 5 . h. Élylres orangées, à 3 taches noires isolées, la médiane com- mune, rétrécie au milieu. Épipleures entièrement orangés. Pattes rousses Z|. trimaculata (1). — Élytres orangées, à dessin formé d'une large bande noire occu- pant toute la moitié postérieure, sauf 2 grandes taches sub- apicales, et (ordinairement) d'une tache sculellaire noire. Sommet des épipleures et pattes (au moins les genoux et les tarses) noirs (2) 3. crux-minor. 5. Élytres à stries très-superficielles ; interstries plans ; fond poli ; pas de tache numérale. Tête rougeàtre 5. marginata, — Élytres à stries bien accusées ; interslries convexes ; fond alu- tacé ; une tache numérale jaunâtre. Tète noire ou rou- geàtre 6. scapularis. 2. Genre Cyniindis Latreille, 1806. (J. Duv., Gen. Car., fig. 107.) Syn. Tarus Clairv., 1806. — {Ad part.) Menas Motsch., 186/|. Monogr. : Ghaudoir, Berlin. Zeit., XVII (1873), p. 57. — Obscrv. ; La Brûlerie, Ann. Fr., 1875, p. 137-148. (1) Le nom de trimaculata Villers, 1789 (cyathigera Rossi, 1790), ayant l'antériorité, la Lebia trimaculata || Gebl. devra prendre le nom de tri- signata Mén., donné au mâle de cette espèce. (2) Dans le midi de la France, coexiste avec le type une variété à pâlies noires (nigripes Dej.) chez laquelle, en général, les 2 premiers articles des antennes sont seuls rougeàtre?. 118 Carnivora. Les Cymindis se trouvent dans toute la faune européo -méditerranéenne, dans l'Asie centrale, l'Amérique du Nord, la Colombie et l'Atlantide, mais le chiffre de leurs espèces est bien moins élevé qu'on n'a voulu le croire (1). Elles sont de taille médiocre, glabres ou pubescentes, ordinai- rement variées de fauve ou de brun, exceptionnellement bleues ou vertes sur les élytres. On les rencontre le plus souvent sur les hauts plateaux ou sur les coteaux arides, sous les pierres ou parmi les racines avoisi- nantes. Les mâles ont les articles 1-3 des tarses antérieurs élargis; en outre, chez la plupart des espèces, le dernier article de leurs palpes labiaux est sécurifoïme. Espèces (2). [Long. 7—10 mill.j 1. Kebord latéral des élytres prolongé par leur base jusqu'à l'écus- son {Cymindis ù sp.). Élytres non métalliques, à région nu- mérale fauve 2 • — Rebord latéral des élytres effacé avant l'écusson (Menas Mots.). Élytres entièrement vertes ou bleuâtres, pubescentes, densé- ment pointillées (3) l\. variolosa. 2. Élytres glabres, luisantes, à interstries sérialement ponctués.. 3. — Élytres pubescentes, assez ternes, h interslries très-densément ponctués. Pronotum court, à disque brun 3. macularis. (1) Gb. de la Brûlerie estimait que dans toute la région européo-médi- terranéenne, le genre Cymindis ne devait pas compter plus d'une tren- taine d'espèce (Ann.. Fr., 1875, p. ïhi). Cette appréciation nous paraît juste. Certaines espèces sont infiniment variables, par exemple la C. axil- laris, qui n'a pas reçu moins d'une vingtaine de noms. (2) Deux Cymindis françaises d'une grande rareté, canigidensis Frm. et Lab. et Baudueri Perris, forment, avec une troisième espèce, de Sicile, un groupe à part, caractérisé parles angles du pronotum arrondis. (3) Cette section comprend une deuxième espèce française, C. basa lis Gyll., dont les élytres sont noires, à base d'un brun fauve. Carabidœ. — Gymindis. — Demetrias. 119 o. Disque du pronolum noir. Élytres avec une tache numérale non ou indistinctement détachée en arrière de la bordure latérale fauve. Angles postérieurs du pronoturn saillants. 1. humeralis. — Disque du pronoturn brun roux. Élytres marquées d'une tache humérale soit détachée de la bordure latérale fauve par le prolongement de la couleur noire sur le 8e intervalle, soit vittiforme (var. lincoia Duf.) ou envahissant le disque de l'élytre. Angles post. du pronoturn à peine saillants. 2. axillaris. 0. Genre Deiiietrias Bonelli, 1810. (J. Dnv. Gen. Car., fig. 110-111.) Syn. {Ad part.) AHophorus Schmidt-Gœbel, 1846. Insectes peu nombreux, très-voisins des Dromius, dont ils ne diffèrent que par leurs tarses à tf article bilobé; ils sTmt allongés, déprimés, de couleurs pâles et vivent principalement parmi les plantes des marécages. Espèces. [Long, k— 5 1/2 mill.] 1. Tempes garnies latéralement d'un groupe de points pilifères. Élytres à soies dressées nombreuses, bien apparentes de profil; suture et région scutellaire souvent rembrunies. Ailes développées. Ongles des tarses pectines \. atricapillus. — Tempes glabres et lisses. Élytres garnies de quelques soies seu- lement. Ongles des tarses simples ou unidentés , 2. 2. Élytres avec une tache noirâtre commune, subapicale, sans taches latérales ; stries assez nettes. Tête noire jusqu'au som- met du vertex 2. monostigma. — Élvlres à dessin noirâtre, formé d'une tache sulurale lancéolée 120 Carnivora. et de deux taches latérales situées plus en arrière ; stries superficielles. Ailes développées (1) 3. imperialis. h. Genre Drouiius Bonelli, 1810. (J. Duv., Gen. Car., lig. 112.) Larvés : Perris, Ann. Fr., 1862, p. 173, pi. v, fig. 502-509. Genre nombreux, répandu dans le monde entier, surtout dans les régions tempérées, composé d'espèces de petite taille, déprimées, oblongues ou allongées, vivant sous les écorces ou les débris végétaux, dans les endroits frais ou le voisinage des eaux. Les mâles ont les art. 1-3 de leurs tarses antérieurs élargis. Espèces. 1. Élytres à stries bien tracées, nettement ponctuées. Striole scu- lellaire nulle. Dessus roux-fauve, souvent rembruni aux deux bouts. Forme allongée. U— 5 mill 1. linearis. — Élytres à stries superficielles ou effacées. Slriole scutellaire rudimentaire 2. 2. Tète entièrement slriolée sur le Iront. Élytres noires, à h taches pales. Pronotum roux, à angles postérieurs arrondis. 5 — 5 1/2 mill h. quadrimaculatus. — Tête sans strioles au milieu du front 3 . 3. Élytres à 7e intervalle portant une série de pores espacés. Tête d'un brun chàlain. Élytres brunes , parfois éclaircies en avant. Bords latéraux du pronotum largement relevés. 5— 6 1/2 mill u. (1) Dans le type, la tète est noire, avec l'extrême sommet du vertex rougeàtre ; elle devient entièrement rougeàlre dans la variété ruficeps Gêné, fort rare dans le Nord, plus commune dans le Midi et en Algérie. Carabidœ. — Dromius. 121 — Élytres sans pores espacés sur le 7e intervalle. Tète noire, sauf la bouche. Élytres pâles ou maculées en arrière. 3 — lx mill. . 5. l\. Élytres à troisième intervalle portant une série de pores espacés. Forme plus large 3. agilis. — Élytres à troisième intervalle sans pores espacés. Forme plus étroite 2. angustus. 5. Rebord latéral des élytres prolongé transversalement sur leur base et formant un repli de l'épaule à la striole scutellaire. Angles postérieurs du pronotum saillants 6. — Rebord latéral des élytres contournant l'épaule, puis se perdant contre l'impression juxtapédonculaire 7. 6. Antennes à art. 3-11 allongés. Pronotum brun foncé. Élytres ;i fx taches pâles 5. quadrinotatus , — Antennes à art. 6-10 courts. Pronotum roux vif. Élytres pâles, à dessin noirâtre. Tête mate, chagrinée 6. bifasciatus. 7. Tète graduellement rétrécie derrière les yeux. Antennes à art. 3-11 allongés 8 . — Tête transversale, brusquement rétrécie au vertex. Antennes â art. 5-10 assez courts. Pronotum en carré transverse. Élytres teslacées, à dessin brun 7. quadrisignatus, 8. Épaules marquées. Ailes développées (1). Élytres testa - cées (2) 8. melanocephalus. — Épaules effacées. Ailes nulles. Élytres pâles, à fascie ou dessin foncé , o . 9. Dessous jaune pâle. Fascie des élytres bien nette 10. sigma. — Dessous rembruni. Fascie des élytres vague 9. nigriventris. (1) La transparence des élytres permet de constater facilement la pré- sence des ailes, qui détermine, â la région scutellaire, une sorte de tache triangulaire foncée. (2) Le D. crucifer* Luc. {sacerdos Pcyr.), qui se trouve en Syrie et eu Algérie, nous paraît une variété méridionale, à dessin élylral bien accen- tué, du £>. melanocephalus. 122 Carnivora. 5. Genre Metabletus Schmidt-Gœbel , 1846. Syn. {Ad part.) Blechrus Motsch., 1847. Genre bien voisin des Dromius, répandu dans presque tout l'hémisphère boréal, et composé de petites espèces ordinairement bronzées ou d'un noir plombé, d'allures vives, habitant les endroits secs, courant parmi les herbes ou s'abritant au pied des arbres ou sous les pierres. Les mâles ont les art. 1-3 des tarses antérieurs médiocrement élargis et garnis en dessous de quelques squamules blanchâtres. Chez les femelles, le sommet du dernier segment abdominal est très-légèrement sinué au milieu. Espèces. [Long. 2—3 1/2 mill.] 1. Troncature apicale des élytres oblique, subsinueuse. Yeux grands, notablement plus longs que les tempes. 3e art. des antennes presque glabre. Pronotum nettement transversal {Metabletus L sp.) 2 . — Troncature des élytres perpendiculaire à la suture, rectiligne. Yeux médiocres, à peine plus longs que les tempes. 3e art. des ant. pubescent. Pronotum à peine transversal {Blechrus Mots.). Insecte noirâtre, variant de forme h. minutulus. 2. Élytres en ovale oblong 3 . — «■ Élytres ovales, d'un noir ardoisé uniforme, sans fovéoles sur le 3e intervalle. Tibias et tarses roussâtres 1. truncatellus. 3. Élytres d'un bronzé uniforme ; 3e intervalle marqué de 2 pores fovéoles. Tibias et tarses noirs 3. foveola. — Élytres d'un noir bronzé, vaguement roussâtres vers l'épaule, sans fovéoles au 3e intervalle. Tibias et tarses roussâ- tres 2. obseuroguttatus. Carabidœ, — Lionychus, — Odacantha. 123 6. Genre I^îonychus Wissmann, 1846. (J. Duv., Gen. Car., fig. ll/i.) Le genre Lionychus renferme quelques espèces d'Europe, d'Afrique et d'Asie, remarquables par la forme de leur pronotum et toutes de petite taille, d'un noir bronzé et ornées de taches élylrales d'un blanc jaunâtre. Elles vivent au bord des eaux courantes, sur les grèves, à la manière des Bembidion. L. quadrillum Duft., 1812. — Glabre, luisant, alutacé, d'un noir bronzé ; palpes, antennes et pattes noirâtres ; élytres chacune avec deux taches d'un jaune d'ivoire, l'une subhumérale, variable, l'autre plus petite, parfois nulle, située après le milieu. Pronotum cordiforme, à angles antérieurs saillants, les postérieurs dentiformes. Écusson râpeux. Élytres déprimées, à stries internes bien nettes, externes obsolètes ; interstries sérialement ponctués. Ongles des tarses simples. — Long. 3-3 1/2 mil!. 7. Genre Odacantha Paykull, 1798. (J. Duv., Gen. Car., fig, 103.) Syn. Odontacantlia (Gat. Gemm. et Ilar.). Ce genre ne compte que trois espèces, réparties entre l'Europe, l'Asie et l'Afrique, et l'O. melanura Lin. est même le seul représentant, dans notre faune, d'un groupe nombreux en formes exotiques; elle se lient parmi les plantes des grands marécages. O. melanura Lin., 1766. — Allongé, glabre, luisant. Tète, abdomen et une grande tache commune au sommet des élytres d'un bleu d'acier. Antennes, moins les art. 1-3, sommet des palpes, des cuisses et des tarses noirs ; le reste d'un roux vif. Tête carénée au bord interne de chaque œil, portant quatre pores pilil'ères sur le vertex. Pronotum subcylindrique, ponctué, plissé transversalement. Élytres à séries de points peu marquées, les points très-écartés ; quelques pores sétigèros sur les 2e, /ie et 6e séries; rebord latéral prolongé en bourrelet jusqu'à l'angle suturai. Ongles lisses. — cf, tarses antérieurs à peine élargis. — - Long. 6 raill. 12Zj Garnir) or a. 8. Genre Polystielms Bonelli, 1810. On connaît trois espèces de ce genre, deux d'Europe (1) et une de l'Asie centrale (2). Leurs mœurs sont mal connues et on ne les rencontre guère que clans les détritus d'inondations. P. connexus Fourcroy, 1785. — Allongé, déprimé, très-pubescent, très-ponctué, fauve-roussâtre ; tête, pronotum et élytres (à part une bande allongée sur le disque) d'un brun foncé. Tête courte, étranglée en forme de cou derrière les tempes; celles-ci garnies d'une mèche de soies dirigées en avant. 1er art. des antennes un peu plus long que les 2 suivants réunis. Pronotum eordiibrme, à angles post. aigus. Élytres à 7 stries, sans striole scutellaire, à bordure apicale mince, formée d'une lame membraneuse. Ongles des tarses simples, cf, art. 1-3 des tarses antérieurs légèrement élargis. — Long. 8-9 mill. 9. Genre Itrypta Latreille, 1796. (J. Duv., Gen. Car., fig. 104.) Les Drypta sont répandues en Europe, en Afrique, en Asie et en Aus- tralie; deux seulement se trouvent en France (3). Elles se tiennent dans les marécages ou les endroits frais, ordinairement parmi les plantes ou les détritus végétaux. D. dentata Uossi, 1790. — Allongé, très-ponctué, couvert d'une fine pubescence grise. Bouche, pattes et antennes rousses ; sommet du (1) La deuxième espèce européenne, P. fasciotatus Rossi, se distingue du connexus par les bandes rousses des élytres réunies vers les deux tiers postérieurs. Elle est méridionale. (2) Le Polystichus brunneus Dej., des Canaries, n'appartient pas à ce genre. (3) La deuxième espèce, D. disUhcia Rossi, est rousse en dessus, avec une bande suturale et parfois une bordure latérale d'un vert foncé. Elle est propre au bassin de la Méditerranée. Carabidœ. — Drypta. — Brachynus. 125 1er art. (1) et 3e foncés ; le reste du corps d'une belle teinte bleue tour- nant au vert. Mâchoires saillantes et crochues. Labre fortement trans- versal, débordant les côlés de l'épistome. Pronotum oblong, subcordi- forme, immarginé latéralement. Élytres à 9 stries de points serrés ; striole scutellaire distincte. Sommet du métasternum caréné entre les hanches intermédiaires. Ue art. des tarses divisé en 2 lobes grêles. Ongles simples. — cf, art. 1-3 des tarses antérieurs à angle interne saillant et garni de longues soies écai lieuses. — Long. 7-8 mill. 8e Sous-Famille BRACHYNIDiE. Scrobe externe des mandibules portant un pore sétigère en avant. Élytres unies ou cannelées, sans stries, tronquées au sommet, garnies à leur troncature d'un liseré membraneux. Abdomen de 7 ou 8 segments ventraux. Les Brachynidœ se composent d'un petit nombre de genres très-homo- gènes; les deux principaux, Brachynus Web. et Pheropsophus Sol., sont représentés en Europe. Ils sont remarquables par la faculté qu'ils pos- sèdent de se défendre en lançant par l'anus une vapeur explosive, caus- tique, tachant la peau en brun et phosphorescente à l'obscurité (2). Une seule tribu ; un seul genre dans notre faune. Genre Brachynus Weber, 1801 (3). Le genre Brachynus compte plus de 150 espèces connues, réparties sur (1) En Orient, le 1er art. devient entièrement roux. (2) L'appareil détonant du B. crépitons est décrit et figuré par Leydig (Arch. fur Anat. und Phys. de Du Bois et Reicherl, 1859). (3) La Monographie des Brachynides de M. de Chaudoir (Ann. Belg., XIX, 1876) ne comprend que les espèces exotiques. 126 Carnivora. toute la surface du globe, principalement dans les régions chaudes. Leur système de coloration est assez uniforme : la tête, le prothorax et les extrémités sont ordinairement rougeâtres et les élytres noires ou bleues, parfois tachées de jaune. La teinte des couleurs et les dimensions du corps sont d'ailleurs assez variables dans chaque espèce. Les Brachynus se tiennent sous les pierres ou les détritus des endroits frais ; ils vivent habituellement par petits groupes. Chez les mâles, les art. 1-3 des tarses antérieurs sont légèrement élar- gis ; l'abdomen présente un 8e segment abdominal et le 7e est bilobé. Espèces (3). 1. Élytres sans tache suturale postscutellaire. Dessous du corps en partie rembruni 2 . — Élytres avec une tache rougeûlre à la suture, derrière Técusson. Dessous du corps roux vif. 5—7 1/2 mill 3. sclopeta. 2. Angles post. du pronotum saillants, pointus. Élytres cannelées, de teinte variable. Poitrine rougeàtre au milieu. 6 1/2—9 mill 1. crepitans. — * Angles postérieurs du pronotum émoussés. Élytres sans can- nelures bien accusées. Poitrine entièrement foncée. 5—6 mill. 2. explodens. (3) Le B. exhalons Rossî, espèce méridionale à élytres quadrimaculées, est mentionné dans les Catalogues des Coléoptères de la Seine-Inférieure (1er Suppl.) et de la Somme. Cette indication ne peut être acceptée que sous toutes réserves. Catalogue des Carabidœ. 427 CATALOGUE DES CARABIDJE. I. CARABIDJE (genuini). 1. Genre Cychrus Fabr., 1794, Skrift. of Nat. Selskab., III, n° n, p. 68-71. — (Voy. I, p. 9.) 1. C. caraboides L., 1758, S. N., éd. X, p. £18. — rostratusL., 1761. — elongatus Serv., 1821. Endroits froids, et bois humides, sous les mousses, les pierres, etc.; par les temps de pluie et en hiver. (Plus commun dans les montagnes.) - m-) Seine : Bondy (Ghevrolat, Bonnaire); Choisy-le-Roi (Lac). — S.-et-O. : Le Raincy (Lac); S'-Prix; Château de la Chasse (Boudier, Lév.); Herblay (Lév. !); Marly (Bris.). — Oise : Chantilly (d'Orb. !); f. de Compiègne (Frai. !); f. de l'Aiguë (Ch. Br.); Blancs-Sablons (A. T.); Ivry (Carp.). — Eure-et-L. : S'-Bômer (Fvl.). —Yonne : b. de Chéu (La Br. !); S'-Sauveur (R.-D.). — Aube : f. d'Orient (Le Gd.). — Aisne : Amifontaine (Laj'.). •— P.-de-Calais : b. d'Airon (J. Garnier). —Somme : b. de Boves (Le Corr.); b. de Crécy et du Puy-Bereau, près TAuthie (J. Garnier). — S.-Inf. : f. de Roumare (Mocq. !). — Calv. : b. de Troarn (Fvl.). — Manche : f. de Cérisy et de Savigny (Fvl.). Toute l'Europe jusqu'aux Alpes et aux Pyrénées. 2. C. attenuatus F., 1792, Ent. Syst., I, p. 131. Grands bois exposés au Nord, sous les mousses ou les vieilles souches. — Avril à mai; juillet à octobre. — (RR.) Oise : f. de Compiègne!; Pierrefonds (Lév.!); Puits-d'Amour, près Senlis (A. T.). — Eure : f. d'Évreux (Rég. !). — Orne : f. d'Alençon, près Radon (Fvl.). — Yonne : Avallon (Bazin). — Marne : Germaine (Laj.). — H,e-M. : Valpelle; b. de Rolampont (Royer). — C-d'Or : Rouvray (Emy). 128 Carnivora. — Somme : environs d'Amiens (Le Corr.). — S.-Inf. : f. de La Londe (Mocq. !) ; f. d'Eu (J. Garnier); Orival (Bourg. !). — Manche : f. de Cérisy et de Savigny (Fvl.). France et Allemagne jusqu'aux Alpes et aux Pyrénées. 2. Genre Carabus Linné, 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 413. (Voy. I, p. 10.) Groupe I (Procrustes Bonelli). 1. C. coriaceus L., 1758, S. N., éd. X, p. 413. Surtout dans les terrains calcaires; dans les vignes, sous les mottes de terre; dans les bois, sous les fagots, les souches, etc. —Septembre, octobre; printemps. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe septentr. et tempérée; rare dans le Midi. Groupe II (Chœtocarabus Th.). 2. C. iniricatus L., 1761, Fn. S., p. 217. — cyaneus F., 1777. Dans les forêts; mousses des chênes, fagots, tas de bois, écorces. — B. S.-et-O. : Abbaye de Royaumont (Walckenaer, 1802). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Oise : f. de Compiègne !. — Eure : f. d'Évreux (Rég.!). — Orne : f. de Bagnoles-les-Bains (Lév.!). — Yonne (Cotteau). — Somme : f. de Grécy (d'IIalloy); marais Traversin, près Longpré-lès-Amiens (Dour- lens). — S.-Inf. : f. de La Londe et de Roumare (Mocq.!); Orival (Lvt.); f. d'Eu (Marcotte). — Calv. : Vire; Falaise (Fvl.). —Manche : f. de Cérisy (Fvl.). — C-d'Or : Rouvray (Emy). Europe septentr. et tempérée, par places. Groupe III (Carabus L.). 3. C. purpurasccîis F., 1787, Mant., I, p. 195. Surtout dans les bois ; au pied des arbres , sous les écorces , les pierres, etc. — A.C. Tout le bassin de la Seine, — Europe septentr. et tempérée. Catalogue des Carabidœ, 129 /i. C. catcnulatus Scop., 1763, Fn. Carn., p. 86. Daus les bois; sous les mousses, les souches, les pierres. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine, sauf les terrains crétacés. — Toute l'Europe. 5. C. auroniiens F., 1792, Ent. S., I, p. 129. — - var. cupreonilem Chevrolat. — var. Putzeysi Mors. Dans les forêts, sous les mousses des troncs d'arbres, dans les souches décomposées ou sous les copeaux humides; terrains froids. — Septembre à mars. — R. S.-et-O. : f. de Marly !; f. de Montmorency (Boud., Lév.!), Montlignon, S'-Prix, fond des Aulnes et env. du Château de la Chasse. — Orne : Sées (Fvl.). — Yonne: S'-Sauveur (U.-D.). — Aube : Rigny-le-Ferron (Le Gd.!); Chennegy, b. de Vauchassis et de Montclins (Le Brun). — Marne : Ger- maine, Iiilly (Laj.). — IIlc-Marne : b. de Champigny-lès-Langres et de Grandgorge (Royer). — Aisne : f. de Villers-Cotterets (P. Lév.). — Somme : b. de Gentelles et de Querrieux (Obert); f. de Crécy (Garnier). — S.-Inf. : f. de La Londe (Mocq.!); f. d'Eu (Lvt.), — -Calv. : f. de Mont- pinçon (Fvl.). — C.-d'Or : Ilouvray (Emy). Var. cupreonitens, — Calv. : f. de Cerisy (Fvl.!). Var. Putzeysi (à élylres noirâtres ou d'un cuivreux violacé). — Orne : f. d'Alcnçon et de Perseigne (d'après de Brébisson). Europe septentr. et tempérée, surtout dans les Alpes et les montagnes de l'Est et du Centre ; paraît manquer dans les Pyrénées. 6. C. nitens L., 1758, S. N., éd. X, p. l\il\. Dunes septentrionales, endroits humides,* sur le sable. — Surtout en mai. — A.R. (localisé). Pas-de-Calais : littoral au sud de Boulogne (Norguet). — Somme : dunes (Lartigue 1). Sables de l'Europe septentr. jusqu'à l'Oural. A rayer du Catalogue de la Seine-Inférieure (ici Supplément). 7. C. auratus L., 1761, Fn. S., p. 219. — nitens % Fourcroy. Dans les champs cultivés, au soleil et surtout le matin, chassant les Hannetons, les llclix écrasés, etc. — Mars à mai ; plus rare en été. — ÇC. (1880) 9 130 Garnivora. Var. noire. — Aube : Montgueux, Bouranton (Lé Gd.l). — On trouve des exemplaires noirâtres à Paris!, en Normandie (Fvl.), etc. Tout le bassin de la Seine. — Europe septenlr. et tempérée, surtout dans les plaines. 8. G. cancellatus Illig., 1798, Kaf. Preuss., p. 154. — var. fusus Pa\\. Bois, jardins, bords des mares et prés humides ; inondations. — Prin- temps, été. — Iî. (sauf dans la partie S.-E. du bassin de la Seine). Seine : Paris-La Glacière (Lac.). — S.-et-0. : Aigremont (Bris.); Bouray (Bonn.).— S.-et-M. : Montereau (Fairm.). — Orne : La Ferté-Macé (Lév.). — Eure-et-L. : env. de Chartres (Frm. Lab.). —Yonne, Aube, Côte-d'Or, H,e-Marne (type et var. fusus) : commun. — Somme : b. de Dury (Obert); Flibeaucourt (Delaby). — S.-Inf. : Forêt-Verte, f. de S'-Jacques (Mocq.!).— Galv. : Noron (Brébisson). Europe septenlr. et centrale. 9. C. arvensis Herbst, 1784, Fuessly Arch. (5e fasc), p. 132 (1). Dans les forêts, sous les mousses. — Surtout en hiver. — (A.R.) Ardennes : env. de Sedan (Laj.). — S.-Inf. : f. de Roumare (Mocq. !), f. d'Eu (Frm. Lab.). Scandinavie; Angleterre; Europe centrale; surtout dans les montagnes. • 10. C. moniiis F., 1792, Ent. S., I, p. 12G. — granulatus % Fourcroy. — var. consitus Panz. — var. Schariowi Heer ; — Schaum, Nat., I, p. 138. Dans les champs sablonneux et sur les collines calcaires. — Presque toute l'année. — G. Dans nos environs, la forme consitus domine et le type est rare ; la var. Schariowi se prend à Falaise (Fvl.) avec le type et la var. consitus. Quant aux modifications de couleurs, elles sont infiniment variables; les teintes les plus fréquentes sont le vert, le bronzé ou le violet. Tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée. 11. C. granulatus L., 1758, S. N., éd. X, p. 413. (1) La variété à cuisses rousses du C. arvensis ne se trouve pas dans le bassin de la Seine comme nous l'avions indiqué (p. 13), d'après des ren- seignements inexacts. Catalogue des Carabidœ. 131 Bois et prés humides ; bords des eaux ; souvent dans les vieux saules et sous les écorces. — Avril, octobre. — R. Seine : Paris-La Glacière; Alfort (Bonn.); Choïsy-le-Roi (Grouv.I); S'-Denis, fort de la Briche (d'Orb.l). — S.-el-O. : île de Bougival (Bris.). — Oise : Chantilly, étangs de Commelle (d'Orb.!); Coye (A. T.). — Eure : Cailly (Rég.I); Romilly (Lclv.). — Orne : L'Home !; La Ferlé-Macé (Lév.l). — Yonne : Sens; S'-Florentin (La Br.!). — Aube : Villechélif; S'-Germain, Les Tauxelles, Barberey (Le Gd.!). — Marne : Jonchery (Laj.). — Aisne : Guise (Séd. !). — Somme : commun (Obert). — S.-Inf. : Sotteville, Que- villy (Mocq.!); Dieppe (P. Labbé). — Calv. : Vire; prairie de Caen; f. de Cerisy (Fvl.). Europe septentr. et tempérée. 12. C. nemoralis Mûll., 176Û, Fn. Fridr., p. 21. — horicnsis % Panz. Surtout dans les bois; sous les mousses, les pierres, etc. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe septentr. et tempérée. 13. C. convenus F., 1775, S. Ent., p. 238. Collines et bois; terrains calcaires ou sablonneux. — A.B. Seine : Bondy (Lév.). — S.-et-O. : Chaville 1; S'-Cloud (Lév.); Sl-Ger- main (Bris.); Herblay (d'Orb.). — Oise : Compiègne !; Senlis (A. T.). — Orne : La Ferté-Macé (Lév. !); Domfront (Fvl.)' — Eure-el-L. : env. de Chartres (Bell.). — Yonne : Sens; S'-Florentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — Aube : S'-Germain, Bar-s.-S., Clairvaux (Le Gd.!). — Marne : Reims (Laj.). — Hle-Marne : S'-Geosmes (Royer). -r- Aisne : Pinon !. — Somme: commun. — S.-Inf. : Forêt-Verte; f. de Roumare (Mocq. !). — Calv. : Monts d'Éraines; Carel ; Caen (Fvl.). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). Variété à élytres rougeâtres. — Somme : Roye (Obert). Europe septentr. et centrale. 14. C. gtabratus Payk., 1790, Mon. Car., p. U. Dans les forêts, sous les feuilles mortes. — (RR.) Oise : f. de Compiègne 1.— Orne : f. de Bellème (Brébisson, Vauthier)* Répandu dans le .nord de l'Europe et en Allemagne. 132 Carnivora. 3. Genre Calosoaua Weber, 1801, Obs. Eut., ï, p. 20. (Voy. l, p. là.) 1. C. inquisitor L., 1758, S. N., éd. X, p. klk. — antiquus Fourcroy, 1785. Bois et taillis, sur les branches, à la recherche des chenilles. — Mai, juin. — A.R. (abondant par années). Seine : b. de Boulogne !; Bondy !; b. de Claraart !; Vincennes (Desm.). — S.-et-O. : b. de Meudon !; f. de Marly !; f. de S'-Germain (Bris.); Pierrelaye (Boudier). — Oise : Senlis (A. T.). —Eure: f. d'Évreux (iMocq. !). — Orne : Domfront (Fvl.). — Yonne : Sens (Julliot); Sl-Sauveur (R.-D.). — Aube : b. de Ghennegy (Le Brun). — Marne : Rilly, Germaine (Laj.). — H,e-Marne : b. de Champigny-lès-Langres (Royer). — Pas-de-Calais : Calais (Bonard). — Somme : b. de Boves (Le Corr.); f. de Crécy (d'Halloy); b. du Gard et de Querrieux (Garnier). — S.-Inf. : parc du Petit-Quevilly (Derote !). — Calv. : Villers-s.-Mer !; b. de Longpré et de Latour ; Falaise (Fvl.). — Manche : S'-Hilaire-du-Harcouët (Fvl.). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). Variété bleue. — Avec le type, mais beaucoup plus rare. Europe septentr. et centrale; Portugal; province de Constantine; Syrie. 2. C. sycopfianta L., 1758, S. N., éd. X, p. ûl/j. Dans les bois, surtout sur les chênes ; vole en plein jour et souvent au loin, à la recherche des chenilles. — Mai, juin. — R. (en grand nombre par années). Tout le bassin de la Seine, mais dans certaines parties, notamment en Normandie, seulement par individus isolés. Toute l'Europe, mais surtout dans le Midi; Algérie 1; Chypre; Liban. 3. C. Maclcrœ F., 1775, S. Ent., p. 237. — indagaior F., 1792 (1). Plaines sablonneuses, prairies ou champs cultivés, à la recherche des chenilles, des Orthoptères, etc. — RR. Seine (2) : b. de Boulogne (Lac, 1835); Romainville (Boulard); Auber- (1) Beaucoup d'auteurs confondent cette espèce avec le C. auropuncta- tum Herbst (scriccum F., indagaior % Gyll.), insecte des dunes et des sables, qui se prend en Suède, en Danemark, en Allemagne et en Bre- tagne (côtes du Morbihan), mais qui ne paraît pas s'étendre vers le Midi. (2) Localités détruites. Catalogue des Garabidœ. 133 villiers (Rouzet). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau, dans le champ de courses (P. LéY. !). — Eure-et-L. : Berchères-les-Pierres (Bell. !); Toury (Le Gd.); ADgerville (Ch. Martin). — Loiret : f. d'Orléans (Frm. Lab.). — Yonne : Sens, confluent de l'Yonne et de la Vanne (La Br. !). Europe mer. ; Barbarie !, jusqu'au Sahara ; Atlantide ; Syrie ; Caucase. II. NEBRIID^E. lre Tribu. Nebriini. 1. Genre Nebria Latreille, 1802, Hist. Nat. d. Ins., III, p. 89. (Voy. I, p. 16.) N. cursor Mûller, 1776, Zool. Dan. Prodr., p. 78. — rufipes Gœze, 1777; Fourcroy, 1785. — brcvicollis F., 1792. — var. satina Frm. Lab., 1854. Endroits frais; sous les pierres, les bois, les feuilles mortes, etc. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe ; Caucase ; Asie Mineure. 2. Genre SLrïstus Frôlich, 1799, Naturf., XXVIII, p. 1. (Voy. I, p. 17.) 1. L. spinibarbis F., 1775, S. Ent., p. 243. — - cœruleus Lalr., 1804. Endroits frais; au pied des murs, des arbres; sous les écorces, etc. — GC. Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe, sauf la partie boréale. 2. L. fidvibarbis Dej., 1826, Sp., II, p. 215. Comme le précédent, mais moins répandu ; souvent au pied des peu- pliers et des saules. — A.R. Tout le bassin de la Seine. — Europe occidentale et méridionale; Asie: Mineure; Barbarie. 3. L. rufomarginaius Duft., 1812, Fn. Auslr., II, p. 54. Env. de Paris : pris une seule fois, en juin (Aube, 1835). Espèce de l'Europe boréale et d'Allemagne. 4. L. fcrrugineus L., 1758, S. N., éd. X, p. 415. — spinilabris F. — i rufescens i Clairv. lo/i Carnivora. Fossés humides et marais, au pied des arbres et sous les détritus, les pierres, etc. — A. G. Tout le bassin de la Seine. -— Europe. C'est probablement le rufesccns signalé de l'Yonne (Rob.-Desv.) et d'Abbeville (Marcotte). 5. L. rufescensY., 1775, S. Eut., p. 247. — prœustas F., 1792. — terminatus Panz. Endroits marécageux. — HR. Seine : Bondy (Doué). — Aube : Villechétif (Le Gd.!). Europe septentrionale. 2e Tribu. Notiophilini. Genre lYotiophilus Duméril, 1806, Zool. Anal., p. 194. (Voy. I, p. 18.) 1. N. rufipes Curt., 1829, Brit. Ent., VI, p. 254. Bois sablonneux ; parmi les mousses, les feuilles mortes ; par places. — Toute Tannée. — A.C. S.-etO. : S'-Germain (Bris.); Maiiy!; Brétigny (Séd.î); Bouray !. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !, très-abondant. — Loiret : Orléans (Fairm.). — Eure : Évreux (Rég.!); Gourteilles (Power l). — Oise : Gompiègne (Mp.!); Ivry (Garp.!). — Yonne : (La Br.!). — Aube : Foicy (Le Gd.!). — Marne : env. de Reims (Laj.). — Hte-Marne : Pranthoy (Royer).— Somme : b. d'Ailly- s. -Somme; b. de Marcelcave; d. de S'-Quentin ; Amiens (Delaby); b. de Dury (Corp.); Équennes (Mp.!). — Galv. : bruyères de Mouen ; f. de Cerisy (Fauvel). Europe occidentale; Corse; Transcaucasie. 2. N. biguttatus F., 1779, Reise n. Norw., p. 222. — semipunctatus F. — aquaticus Fourcroy. Généralement sous les feuilles humides ; aussi dans les endroits secs. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe. 3. N. quadripunctatus Dej., 1826, Sp., II, p. 280; — Rye, Ent. Ami., 1874, p. 75. — metallicus Costa, 1827. Catalogue des Garabidœ. 135 Surtout dans les bois, sous les mousses et les pierres. — R. S.-et-O. : entre Triel et Poissy (Bris.). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Eure : Évreux (Rég.I); Courteilles (Power !).—- Orne : L'Home !; Lonlai- r Abbaye; Champosoult (Fvl.). — Yonne : b. de Chéu, près SVFlorentin (La Br.!). — Aube : Bar-s.-S. (Le Gd.!). — G. -d'Or : Rouvray (Emy). — Somme : fonds de Grâce (Obert). — S.-Inf. : Forêt-Verte ; f, des Sapins (Mocq.l); La Londe (Power !). — Calv. : Villers-s.-Mer !; f. de Touques; b. du Vemay; Mézidon; Falaise; Merville; Ardennes, près Gaen (Fvl.). Europe occidentale ; Corse (Koziorowicz !); Barbarie. l\. N. substriatus Waterh., 1833, Ent. Mag., 1, p. 211. —punctulatus t Auct. (non Wesm.). Bois, marais et sablonnières. — R. Seine : Htes-Bruyères (Mp.!); Bondy (d'Orb.). —S.-et-O. : Meudon (Mp.!); S'-Germain, champ de manœuvres et allée des Loges (Bris.). — Orne : L'Home!; [Fosse-Lartour, près Domfront] (Fvl.). — Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : Bar-s.-S. (Le Gd.!).— Yonne : b. de Chéu (La Br.!).— Somme : Renancourt; Rivery; dunes de S'-Quentin (Obert); Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : Dieppe (Mocq.). — Calv. : Caeu; Sallenelles ; vallée de la Vère, près Condé (Fvl.). — Manche : Gatteville (Fvl.). Belgique ; France ; Corse. 5. N, aquaticus L., 1758, S. N., éd. X, p. A08. Endroits sablonneux et frais, découverts. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe moyenne. 6. N. palustris Duft., 1812, Fn. Austr., H, p. 192. Répandu partout, surtout dans les mousses des bois. — C. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe moyenne. III. OMOPHRONIDiE, Genre Ooiophron Latreille, 1802, Hisl. Nat. d. Ins., III, p. 87. (Voy. I, p. 20.) 0. Limbatum F., 1776, Gen. Ins., Mant., p. 2/i0. Mares des dunes et bord des eaux courantes, enterré dans le sable fin — Mai a juillet. — (RR.) 136 Carnivore. Seine : île de la Marne, près d'Alfort (E. Desmarest, 1836).— S.-et-O.: Bas-Meudon (A. Desmarest); Le Pecq (Bris.); pont de Poissy (d'Orb.!). — Eure : S'-Pierre-du-Vauvray; Vernon (Rég.!). — Yonne : Sl-Sauveur (Rob.- D.). — Marne : Châlons-s.-M.; Épernay (Laj.). — Somme : dunes de S'-Quentin (Marm.) et de Quend (Delaby). — S.-Inf. : pont d'Elbeuf, S'-Aubin-Juxte-Boulleng (Lvt.). Europe tempérée, par places; Espagne; Portugal; Corse; Algérie. IV. BEMBIDIID^E. lre Tribu. Elaphrini. 1. Genre Etlethisa Bonelli, 1810, Tab. Synopt. — (Voy. I, p. 22.) B. multipunctata L., 1758, S. N., éd. X, p. Zil6. Marécages et prairies submergées en hiver, en arrachant les herbes et en piétinant le sol. — Mai à juillet. — RIi. Seine : Paris-La Glacière (pris une fois par Loss, d'après Lacordaire). — Marne : Berru, bords de la Marne; Rilly (Laj.). — C.-d'Or : Rouvray, élang du marais (1828); mare de la Corne-des-Trois-Bois, 18Ziû (Emy). — Somme : île S'VAragone, Saint-Maurice-lès-Amiens, en grand nombre, par années (Le Correur, etc.); dunes de S'-Quentin (Marcolle). — S.-Inf. : Quevilly (Mocq.!); île de Poses, au confluent de la Seine et de l'Andelle (Lclv.). — Calv. : Vaux, près Falaise; La Hoguette ; Meuvaines; Troarn (Fvl.). Europe boréale et tempérée, par places et par années. 2. Genre Élaphriis Fabr., 1775, Syst. Ent., p. 227. — (Voy. I, p. 22.) 1. E. uliginosus F., 1792, Ent. S., I, p. 178. Marécages et dunes. — /?. S.-et-O. : Meudon (Frm. Lab.). —Yonne : S'-Florentin (La Br.!); Sl-Sau- veur (R.-D.). — Hte-Marne : Langres (Royer). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — P.-de-Calais : Étaples (Lév.!). — Somme : d. de S'-Quentin (Obert); m. de Renancourt (Dub.); m. d'Éramecourt (Mp.!). — S.-Inf. : Grand- Catalogue des Carabidse. 137 Quevilly (Mocq.!). — Calv. : Falaise; Vaux, près Falaise; Gaen; Salle- nelles ; Plainville; Troarn ; Merville (Fvl.). Europe moyenne ; Pyrénées ; Portugal. 2. E. cupreus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 19/i. Bord des étangs, des rivières; ruisseaux sous bois; sur la vase. — Été. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe septentr. et centrale. 3. E. riparius L., 1758, S. N., éd. X, p. Z|07. — paludosus 01., 1791. Bords des rivières, des étangs et des mares, sur la vase. Tout le bassin de la Seine. — Europe. 2e Tribu. Bembidiini. 1. Genre Tachypus Castelnau, 18/iu, Hist. Nat. Col., I, p. 152. (Voy. I, p. 25.) 1. T. caraboides Schrank, 1781, En. Ins. Austr., p. 193. Bords des rivières et des torrents. — (RR.) Yonne : Sl-Sauveur (R.-D.), fort rare. — Manche : [Pontorson] (Fv!.). Commun dans les régions montagneuses de l'Europe tempérée; Phi- lippeville (Reiche); Asie-Mineure. A rayer du Catalogue de la Seine-Inférieure (1er Supplément). 2. T. pallipcs Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 197. Comme le précédent. — (RB.) Yonne : Sl-Sauveur (R.-D.). — Hte-Marne : Langres (Royer), pris une fois en nombre. —S. -Inf. : inond. de la Seine (Lvt.!). — Calv. : S'-Julien- s.-Calonne (Fvl.). Europe centrale; Bone (Reiche); Sibérie. — Peu commun. 3. T. flavipes L., 1761, Fn. S., p. 2±l.-~quadripunctatîts Gœze, 1777. — impressus Fourcroy, 1785. Répandu partout, même dans les endroits secs. — CC. Tout le bassin de la Seine. ■— Europe; Algérie; Transcaucasie; Asie- Mineure; Syrie. .1.38 Garnivora. 2. Genre Cillcnus Samouelle, 1819, Ent. Comp., p. 148. (Voy. I, p. 25.) C. lateralis Sam., 1819, 1. c, p. 148. — Leaclii Dej. A marée basse, sur les sables maritimes et la vase salée. Tout le littoral de la Manche ; abondant par places. Allemagne du Nord ; littoral de la Manche et de l'Océan ; Tanger. 3. Genre Bcitibitlioii Latreille, 1802, Hist. Nat. d. Ins., III, p. 82. (Voy. I,p. 26.) Groupe I (Bracteon Bedel). 1. B. littorale 01., 1791, Encycl., VI, p. 353. — paludosum Panz., J79A- — lacustre Le C. Bords des rivières et dunes, sur le sable fin ; court au soleil et s'enfonce dans le sol, au pied des plantes. — Mai à août. — R. Cours de la Seine. — S.-et-O. : S'-Germain: Poissv (Ch. Br.!); Bonnières !. — Eure : S'-Pierre-du-Vauvray (Rég. !); Giverny (Bréch. I). — S.-Inf. : S'-Adrien ; Oiïval (Mocq.!). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Somme : dunes de S'-Quentin (Obert). Europe septentr. et tempérée; Amérique boréale. 2. B. vclox L., 1761, Fn. S., p. 222. — impressum Panz. Comme le précédent. — (ZîJî.) Oise : Compiègne, au bord d'une mare (Lacord., 1835). —Yonne : marais de S-Sauveur (R.-D.). — Loiret : [bords de la Loire] (Destréez !). Europe septentr. et centrale. 3. B. argenteolum, Ahr., 1812, Schrift. Hall. Ges., II, 2, p. 23. —azu- reum Gebl. Bords des rivières et mares des dunes. — RR. Marne : Reims (Frm. Lab.). — Somme : d. de S'-Quenlin (Obert!), type et var. bleue. — Loiret : [bords de la Loire] (Pyot !). Suède; Allemagne; Sibérie. h. B. strialum F., 1792, Ent. S., I, p. 179. Catalogue des Carabidœ. 139 Comme le précédent. — - (RR.) S.-et-O. : Poissy (Lév.l). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Somme : d. de S'-Quentin (Obert). A rayer du Catalogue Lajoye* Europe tempérée; Sibérie. Groupe II (Notaphus Steph.). 5. B. punctidatum Drapiez, 1820, Ann. Se. Phys., VII, p. 275. — stagnorum Fourcroy, 1785 (pars).—striatum 1 Serv.,1821. — ssrosumEr, Graviers du bord des rivières et des mares. — A.R. Cours de la Seine dans l'Aube, S.-et-M. et S.-et-O., par places. S.-et-O. : station de Sucy-en-Brie !. — Yonne : S'-Florentin ; Sens (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). -- Marne : Ay (Laj.), bords de la Marne. — C.-d'Or : Rouvray (Emy). —Somme : Noyelles-s.-Mcr (Dujardin).— Calv. : Pont-d'Ouilly ; dunes de Villerville (Fvl.). — S.-Inf. : Sotteville (Le Bout.!). Europe tempérée et mérid., jusqu'à la côte orientale de la mer Noire ; prov. de Gonstantine. 6. B. bipunctatum L., 1761, Fn. S., p. 223. Cette espèce est signalée de quatre localités du bassin de la Seine : S.-et-M. : Fontainebleau (Fairm.) (1). — Somme : d. de S'-Quentin (Obert); Noyelles-sur-Mer (Dujardiu). — S.-Inf. : Quillebœuf (Mocq.!). Si ces captures ne sont pas accidentelles, nous avons quelque doute sur leur authenticité. 7. B. pallidipcnne lllig., 1802, Mag., I, p. 189. — Andreœ X Dej. Sables maritimes, au bord des mares. — Mai à juillet. — C. P.-de-Calais : Calais (Norguet); Berck-s.-M. (Sénac !). — Somme : d. de S'-Quentin (Martin!). — S.-Inf. : Le Havre (Hickel). -- Manche : Gatte- ville; Vau ville (Fvl.). Suède ; Grande-Bretagne ; côtes de la mer du Nord, de la Manche et de l'Océan, jusqu'au Portugal. (1) Nous n'avons pu examiner les exemplaires de Fontainebleau, qui n'existent plus dans la collection Fairmaire. l&O Camivora. 8. B. ephippium Marsh., 1802, Ent. Br., p. &62. — pallidipenm X Dej. Terrains salés, bords des eaux. — (RR.) Somme : dunes de S'-Quentin (Obert). Côtes de Hollande, d'Angleterre, de France ; lacs salés d'Autriche ; Eu- rope méridionale jusqu'en Russie; Algérie; dans les salines. 9. B. adustum Schaum, 1860, Naturg., I, p. 686. — varium (var. A) Duv. Bords des rivières, sur la vase, courant au soleil. — C. (Paraît manquer en Normandie en dehors du cours de la Seine.) Gourlande; Allemagne; Angleterre (très-rare). 10. B. varium 01., 1792, Ent., III, 35, p. 110, pi. xv, fig. 165. Bord des eaux, sur la vase. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe ; Syrie ; Algérie ; Egypte. 11. B. obliquum Sturm, 1825, Ins., VI, p. 165, pi. clxi, fig. c. C. Bords de la mer. — RR. S.-Inf. : Le Havre (coll. J. Duv.!); Dieppe (Mocq.!). — P.-de-Calais : Calais (Cussac). Europe septentrionale. La citation de Quevilly près Rouen (Cat. Mocq.) est à rayer; celle du Cat. Lajoye également. 12. B. dentellum Thunb., 1787, Mus. Ac. Ups., h, p. 50; — Thoms., Sk. Col., I, p. 200. — flammulatum Clairv., 1806. Bord des eaux, sur la vase. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe septentr. et centrale; Alger (Reiche). Groupe III (Campa Motsch.). 13. B. fumigatum Duft., 1812, Fn. Auslr., II, p. 20A, note. Bords des mares et des étangs. — Dès la fin de l'hiver. — R. Seine : Bondy (Rég.!); Bonneuil-s.-M. (Simon !). — S.-et-O. : ferme des Bordes, à Chennevières ; Chaville, étg. de Collin-Porche (Mp. I). — Catalogue des Garabidœ. 1/ii Somme : m. d'Amiens (Obert); dunes de la Somme (Marcotte). — Galv. : Bures (Fvl.). — Manche : Brucheville (Fvl.). Angleterre; Belgique; Allemagne; côte septentr. de la mer Noire et Nouvelle-Russie. 14. B. assimile Gyll., 1810, Ins. Suec, II, p. 26. — Doris % Steph. — guttula % Duft. Bord des eaux, sous les détritus. •— Toute Tannée. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe septentr. et centrale. 15. B. Clarki Dawson, 1849, Ann. Nat. Hist., I, p. 215. Endroits humides des bois, sous les feuilles décomposées. — BR. Seine : Bas-Issy (Mp.!); Bondy (Bonn.!). — S.-et-O. : Marly (Bris.). — S.-et-M. : Fontainebleau (Bonn.!). — Calv. : entre Vaux-s.-Aure et Longues (Fvl.). Angleterre ; Poméranie : Stralsund. Groupe IV {Bembidion Latr.). 16. B. lampros Herbst, 1784, Fuessly Arch., p. 164.— triste F., 1792. — celer e F. —pyymœum X Payk. — velox % Er. — var. quatuor decimstriatum Thoms., 1871, Opusc. IV, p. 361. Répandu partout, même dans les endroits secs. — CG. Tout le bassin de la Seine (type et var.). — Toute l'Europe ; Caucase; Syrie ; Chypre. C'est le B. pygmœum de l'Yonne (Cat. La Brûlerie). 17. B. aspericolle Germar, 1817, Fn. Ins. Eur., lZt, %—Upidum Dej. (Dans les terrains salés. — R.) Trouvé à la Bosse-de-Marne, près Paris, dans une inondation de la Seine (L. Fairm., Cli. Coquerel !). Ile de Sylt; salines d'Allemagne; Hongrie; bords de la Méditerranée. 18. B. normannum Dej., 1831, Sp., V, p. 164. Endroits humides de la zone maritime. — A.R. Somme : S'-Valery; Mers; Cayeux (Carp.!). — S.-Inf. : Harfleur (Séd.!); Dieppe !. — Calv. : Trou ville; Merville ; Sallcnelles (Fvl.). 1/j2 Carnivova. Littoral de l'Océan et de la Méditerranée; Syrie; Port-Saïd. Le B. normannum de l'Yonne (Cat. La Brûlerie) = J3. tenelliim. 19. B. minimum F., 1792, Ent. S., I, p. 168. — pusillum Gyll. — minutwn Serv. Bords des mares et des rivières, sur la vase. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe. 20. B. tenellum Erichson, 1837, Kiif. Mark., I, p. 136. — Doris X Dej. Bords des rivières. — R. S.-et-O. : Le Pecq (Bris.). — S.-et-M. : Fontainebleau !. — Eure : S^Pierre-du-Vauvray (Rég.!). — Aube : bords de la Seine (Le Gd.!). — Yonne : ^-Florentin (La Br.î); S'-Sauveur (R.-D.). — H,c-Marne : bords de la Bonelle (Royer !). Danemark; Europe tempérée; Piémont; Sicile; Turquie. 21. B. gilvipes Sturm, 1825, Ins., VI, p. U9. Bords des eaux, sous les feuilles mortes, les mousses, ou dans les saules creux. — Décembre à avril. — RR. S.-et-Oise : Bougival, île de la Loge (Bris.). — Oise : Mouy (Carp.!). — Aube : prés de S'-Parres (Le Gd.!). — Aisne : Guise (Séd.î). — Somme : Équennes (Bip.!)* — S.-Inf. : Sotteville, Quevilly près Rouen (Mocq.I), commun. — Calv. : Caen, canal maritime ; bords de l'Aure (Fvl.). Europe septentrionale. Le B. gilvipes du Cat. Lajoye = B. obtusum. 22. B. maculatum Dej.. 1831, Sp., V, p. 162. Cité des deux localités suivantes qui paraissent douteuses : S.-et-M. : Fontainebleau (J. Duval). — Yonne : S'-Sauvenr (R.-D.). Europe méridionale ; Barbarie ; Syrie. 23. B. octomaculatwn Gœze, 1777, Ent. Beylr., I, p. 66Zi (Geoff., Bu- preste n° 2/i). — octomaculatwn Fourcr., 1785. — Slurmi Panz. et auct. Bord des eaux stagnantes ou courantes; ordinairement isolé. — A.C. Tout le bassin de la Seine, sauf peut-être la Basse-Normandie. — Angle- terre; Europe mérid. et centrale; Syrie. Catalogue des Carabidœ. 143 24. B. Boris Panz., 1797, Fn. Germ., 38, 9. — aquatile III. Surtout dans les bois, au bord des mares à Sphagnum. —Souvent l'hiver et au premier printemps. — A.R. Seine : Bondy (Bonn.). — S.-et-O. : Le Raincy (Lév.!); S'-Germain !; Marly!; Vélizy; Sucy (Mp.!); Sénart (Bonn.). — S.-et-M. : f. d'Armain- villiers (Simon !); f. de Fontainebleau (Bonn.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Eure-et-L. : f. de Châteauneuf (Séd.!). — Orne : L'Home !; Mâle (Séd.!). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Aube : Villechétif (Le Gd.!). -- Marne (Lajoye). — Somme : Abbevîlle (.Marcotte). — S.-Inf. : Orival (Mocq.!). — Calv. : Troarn (Fvi.). Europe septentrionale et centrale. 25. B. articidaium Panz., 1795, Eut. Germ., p. 64. — subglobo$um% Gol. Hefte (non Bossi). Partout au bord des eaux. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe; Transcaucasie. 26. B. quadrimaculatum L., 1761, Fn. S., p. 211. — subglobosumVk.^ 1790. — quadriguttatum % Serv., 1821. Bord des eaux, sur la vase. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — [Paris-La Glacière !.] — Toute l'Europe; Alger (Reiche); Amérique boréale. 27. B. quadripusiidatum Serviile, 1821, Fn. Fr., éd. 1, Gol., p. 80. Bord des eaux stagnantes et courantes, sous les croûtes de vase dessé- chée. — A.R. S.-et-O. : cours de la Seine !; Brétigny (Séd.l). —Oise : Ivry (Carp.). — Eure : Évreux (Rég.!). —Yonne : S'-Florentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Ay, inondations (Lajoye). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — Somme : Cayeux; Longueau ; Pont-de-Metz (Carp.). —S.-Inf. :Solteville; Quatremares (Mocq.!). — Calv. : Caen ; Luc-s.-Mer (Fvi.). Europe mérid. ; Géorgie ; Syrie. 28. B. kumerale Sturm, 1825, Ins., VI, p. 176. Détritus des mares ; mousses des saules. — Surtout l'hiver. — RR. Eure : f. d'Évreux , mare aux Biches (Rég.!). — S.-Inf. : Solleville; Bapeaume (Mocq. !). IZiZi Garnivura. Finlande; Suède; Belgique; Franconie; Autriche; Styrie. 29. B. latérale Dej., 1831, Sp., V, p. 185. — callosum Kûst., 1847. Bord des mares, dans les clairières, sur la vase. — (R.) S.-et-O. : Meudon (Rég.!); Orsay (Bonn.); pont de la Minière, près Guyancourt (id.!). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau, mares de Franchard!; Barbizon !. — Yonne : Tonnerre (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Ay; Reims; marais de Muizon (Lajoye). — Somme : (Oberl) rare. Europe mérid.; Algérie. 30. B. quadriguttatum F., 1787, Mant., p. 205 (non Payk., 1790). Bords des étangs et des rivières. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe; Algérie. Groupe V (Synccliostictus Motsch.). 31. B. elongatum Dej., 1831, Sp., V, p. IZ18. — punclicollc Du four. Bords des eaux, endroits chauds. — Mai à juillet. — (BR.) S.-et-M. : Fontainebleau (Lacord.). — C-d'Or : Rouvray (Emy). — Somme : dunes de ^-Quentin (Obert). — Calv. : digues de Merville (Fvl.), sous les pierres, un seul exemplaire. Provinces rhénanes; Europe mérid.; Algérie; Syrie; Madère. Groupe VI (Periphus Steph.) (1). 32. B. nitiduliun Marsh., 1802, Eut. Brit., p. U5k. — ru/ipes Gyll. — deletum Serv., 1821. — var. brunnicorne Dej. Ravines des bois sablonneux, sous les pierres et les feuilles humides. — G. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe, mais plus rare dans le Nord ; Orient. C'est le B. rvfipes du Gat. Mocquerys, Le B. nitiduliun du même cata- logue est un mélange de B. nitiduliun et décorum. (1) Le B. Iricolor est à rayer du Cal. de la Seine-Inférieure (1er Suppl.)< Galaloyuc des Carabida: !Zl5 33. B. moulicoia Sturm (1), 1825, Ins., VI, p. 135, pi. clviii, fig. b. B. — nitidulum var. La Br. Bords des cours d'eau, sous les pierres. — R. S.-et-M. :pont de Valvins, près Fontainebleau (Bonn.!). — Yonne: Ton- nerre (La Br.!). —Aube : Gyé (Le Gd.!). —Somme : bords de la Somme, île S,e-Aragone (Carp.!). — Calv. : Verson; Longues (Fvl.). Angleterre ; Europe centrale, par places ; surtout dans les montagnes. 3U. B. fluviatile Dej., 1831, Sp., V, p. 113. Bords des rivières, sur les grèves. — Surtout en juin. — BR. Cours de la Seine. — S.-et-O. : env. de S'-Germain (Bris.). —S.-et-M. : Valvins (Bonn.!). —Aube : entre Foicy et S'-Julien (Le Gd.!), en nombre. Thuringe; Bavière; Autriche; Suisse; Espagne. Le JB. fluviatile du Cat. Lajoye = B. ustidatum L. 35. B. dorsuarium Bed., 1879, Fn. Col. Seine, 1, p. 31. —concinnum î Putz. (non Steph.). — maritimum Steph. (pars). — Voyez : Schaum, Stett. Z., 1848, p. 40. Côtes de la Manche, parties submersibles et salines. — Mai à août. — A.C. P.-de-Calais : Étaples (Lév.!); Calais (Lethierry). —Somme : Le Crotoy (Obertî); S'-Valery-s.-S. (Fairm.). — S.-Inf. : Eu (Fairm.); Dieppe (Mocq.!). — Calv. : Honfleur; Deauville ; Merville; Sallenelles (Fvl.). Côtes d'Angleterre et de la mer du Nord. L'indication de Rouen est à rayer du Cat. Mocquerys. 36. B. femoratwn Sturm, 1825, Ins., VI, p. 117. Sur le sable humide des ravines et au bord des rivières. — G. Presque tout le bassin de la Seine (Calvados, dans les dunes). — Europe tempérée. C'est le B. Aîidreœ de l'Yonne (Cat. La Brûlerie). (1) Le texte de Sturm porte, évidemment par suite d'une faute typo- graphique, monticolum. Certains auteurs ont cru devoir écrire rnonticulùm. ce qui n'a plus de sens. (1880) H, 1/j6 Carnirara. 37. D. mpcstrr L., 1767, S. N., éd. XII, I, 2, p. 658. — Briurllmsc Wesm. — fcmoratwn G y 11. Marais et fossés humides. — RR. Oise : Beauvais (Boula rd). —Somme : marais de Fouencamps, près du Paraclet (Obéit) et de Renanoourt (Carp.!); Roye (Hadenguc); Péronne, fortifications (Delaby 1). —Calv. : Villers-s.-M.!, un ind.— Orne : Bagnoles (Fvl.). Ecosse; Angleterre; Belgique; Provinces rhénanes; Silésie; Autriche. C'est le />. anglicanum ? cité de la Somme (Bull. Soc. Linn. du Nord de la France, 1878, IV, p. 12). 38. B. ustulcftum L., 1758, S. M., éd. \, p. 416 ; — J. Duv. (non Schaum). — littorale || Ol., 1792. — ntpcstrr + F. Répandu partout au bord des eaux et dans les ravines humides. — CG. Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe et le bassin de la Médi- terranée: Sibérie. 39. B. lunatum Duft., 1812, Fn. Auslr., II, p. 211. Bords des eaux courantes. — Mai, juin. Calv. : Honfleur (Fvl.!), trouvé une seule année, mais en nombre, sous les pierres des digues, le long des prés salés. Le B. lu nation cité des Andelys (Bull. Soc. de Rouen) est le B. varium. Suède ; Danemark ; Angleterre ; Provinces rhénanes ; Alsace ; Alpes ; Japon. &0. B. fasciolatum Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 210. —var. cœruleum Serv., 1821. — var.? tibialc Duft. Bords des rivières et des torrents, sous les pierres et les graviers. Var. cai-utcum. — S.-et-O. : bords de la Seine (Bris.). — S.-et-M. : pont de Valvins (Bonn.!). — Aube : bords de la Seine et de l'Aube (Le Gd.!). — Yonne : bords de l'Armançon (La Br.); S-Sauveur (R.-D.). —Somme : Abbeville (Marcotte). —Calv. : Pont-d'Ouilly (Fvl.). — S.-Inf. : Le Havre (Mocq.l). Var. tibialc. — Orne : Bagnoles (Fvl.). — Calv. : Terson près Caen ; Éraines près Falaise (Fvl.). Catalogué des Carabidœ. 147 Le type se prend dans l'Aube et, d'après La Brûlerie, dans l'Yonne. Toute l'Europe, surtout vers les régions montagneuses. Le B. tibiale du Cat. Le Grand = B. nitidulum. Ûl. B. iestaceum Duft, 1812, Fn. Austr., II, p. 214. — obsoleium Dej. — tricoter var. Duv. Bords des rivières. — B. S.-et-O. : bords de la Seine (Bris.), un ind. — S.-el-M. :Valvins (Bonn.!). — Aube : Foicy; Villenauxe (Le Gd.!). — Yonne : S'-Florentin, bords de l'Armançon (La Br.l); S'-Sauveur (R.-D.). Europe tempérée. A2. B. décorum Panz., 1801, Fn. Germ., 73, lu Graviers du bord des rivières et flaques d'inondations. C» — Bords de la Haute-Seine, de la Marne, de l'Aube, de l'Armançon, du Serain et des rivières de Normandie. B. — Seine : écluse de Suresnes (Rég.l). — S.-et-O. : station de Sucy!; Bas-Meudon (Bonn.); S'-Germain (Bris.). — S.-et-M. : pont de S,e-AssioC (Séd.!); Valvins (Bonn.!). — Somme : bords de la Somme (Delaby !); Abbe- ville (Marcotte). — S.-inf. : Forêt-Verte (Derote I). C'est le B. rufipes du Cat. Lajoye. Europe moyenne et méridionale. 63. £. modestum F., 1801, S. El., I, p. 185. Bords des rivières. — (RR). S.-et-M. : Égligny, près Montereau (Fairm.!). — C-d'Or : [Dijon, bords de TOuche] (Rougt)e. Europe moyenne. Groupe VII (Limnœum Steph.). Uk. B. inustum Duv., 1857, Ann. Fr., 1857, p. 103. — Biasiolii Gredler. Mœurs inconnues. — BR* l/i8 Carnivora. S.-et-O. : Rueil (Montagne !), 2 ind., dont un au vol. —Eure : Évreux (Rég.l) (1). Env. de Nancy (Goubert !); Nièvre (de Laplanche !); Canton de Vaud (von Heyden !); Alpes du Piémont (coll. Ghevrolat); Tyrol (Gredler). 45. B. nigropiccum Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 468 ; — Steph. , 1828, pi. x, fig. 1. — sulcatulum * Chaud. Bords de la mer ; îles de la Manche et de l'Océan. — RR. S.-Inf. : Dieppe (Racine !), un seul exemplaire, appartenant à M. Ch. Javet. Ile de Ré (Bonn.!); Angleterre; île de Wight (Dawsonl); Kertch (Chaud. 1). Groupe VIII (Phtlochthus Steph.). 46. JB. obtusum Serville, 1821, Fn. Fr., éd. 1, Col., p. 83 ; — Sturm, 1825. Sous les détritus, au bord des mares. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe centrale et méridionale ; rare dans le Nord (jusqu'en Suède) ; Algérie ; Syrie ; Madère (Woll.). Û7. JB. M anner heimi S&hlb., 1827, Ins. Fenn., I, p. 201. Endroits froids et humides, sous les feuilles décomposées. — Surtout en hiver. — RR. S.-et-O. : étgs. de Chaville !; Marly; S'-Germain (Bris.); f. de Ram- bouillet, étg. de Coupe-Gorge (Séd.!). — Eure : f. d'Évreux (Rég.!). — Somme : île S'VAragone (Delaby). — Calv. : b. de ïroarn; dunes de Merville (Fvl.). Finlande (J. Sahlberg !). — Europe septentrionale. 48. B. guttula F., 1792, Ent. S., I, p. 166. — bisignatumSzrv., 1821 (teste Dej.). Endroits humides et froids. — R. S.-et-O. : Marly (Bris.).— S.-et-M. : Marlotte (Simon !). —Eure : Évreux (1) L'exemplaire de la coll. J. Dnval (Muséum de Paris !) a été pris aux environs de Paris par M. le baron Bonnaire. M. Emile Mocquerys en possède un exemplaire de Normandie. , Catalogue des Carabidœ. l/l9 (Rég.!). — ■ Aube : Troyes (Le Gd.!).— Yonne : S'-Florentin (La Br.!). — Somme : Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). — Calv. (Fvl.). Presque toute l'Europe ; Transcaucasie ; Liban. C'est par suite de confusion avec des espèces voisines que cette espèce a été indiquée comme vulgaire dans l'Yonne et la Seine-Inférieure. 49. B. biguttatum F., 1779, Reise n. Norw., p. 222. — vulneratum Dej. — guttula % Serv. Répandu partout dans les endroits humides. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe. 50. B. iricolor Bedel, 1879, Fn. Col. Seine, I, p. 35. Bords des eaux saumâtres. Somme : S1- Valéry (Delaby !). — S.-Inf. : Le Havre; Harfleur (Séd.!). — Calv. : Villers-s.-Mer ! ; La Roche de Sallenelles (Fvl.). France mérid., bords de la Méditerranée ; Corse; Algérie, jusqu'aux Cholts (Dr Munier!); bords du Jourdain (La Br.!). 51. B. lumdatum Fourcroy, 1785, Ent. Paris., p. 51. — riparium " 01. et auct. — fuscipes Steph. {forte). — biguttatum (var. B) Schaum. Bords des marais, surtout dans les endroits froids. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe. 52. B. œneum Germ., 182Zi, Ins. Sp. N., p. 28. Terrains salés du bord de la mer. — BR. Somme : Cayeux-s.-Mer (Marm.l). — S.-Inf. : retenues de Dieppe (Mocq. !). Grande-Bretagne ; Belgique ; Jutland. Groupe IX (Ocys Steph.). 53. B. quinquestriatum Gyll., 1810, Ins. Suec, II, p. 3Z|. — pumitio Duft., 1812. — virens Serv., 1821. Ça et là, surtout sous les écorces, dans les jardins; souvent isolé. — Printemps, automne. — R. Seine : jardins de Paris (Bonn.!); Pierrefitte (P. Labbé !). — S.-et-O. : Versailles!; Marly !; Poissy (d'Orb.!). — Oise : Ivry (Carp.). — Eure : 150 Garnivora. Évreux (Rég.!). — Aube: Foicy (LeGd.!). — Yonne : Sens (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — ■ Marne (Lajoye). — Somme : Roye (Obert); Renan- court (Verrier); Mers (Garp.). — S.-Inf. : Dieppe (Mocq.!); Le Havre (Lév.!). -- Calv. : Caen; Gurcy (Fvl.). — S.-et-M. : Fontainebleau (Bonn. !). Europe septentr. et tempérée; Syrie. bl\. B. harpabides Serville, 1821, Fn. Fr., éd. 1, Col., p. 78. — rufes- cens Guér., 1823. Sous les écorces des vieux" saules-osiers ; aussi dans les inondations. — A.R. Seine : île S'-Denis (Lév.!). — S.-et-O. : Chatou !. — Eure : Évreux (Rég.!). — Yonne : S'-Florentin (La Br.!). — C-d'Or : Rouvray (Emy); Semur (Séd.!). — Somme : Dury (Obert). — S.-Inf. : Rouen et environs (Mocq.!). — Galv. : Sallenelles; Verson ; Maltot; Falaise (Fvl.). Europe occidentale ; Allemagne ; Italie ; Barbarie. C'est le B. ruficoUe de la coll. de Brébisson. — (Voy. I, p. 27, note.) i\. Genre Tachys Stephens, 1828, 111. Brit., II, p. 2 et k. (Voy. 1, p. 36.) Groupe I (Tachyta Kirby). 1. T. nanus Gyll., 1810, Ins. Suec, II, p. 30. — indnmtus Say. — picipes Kirby. Par groupes, sous l'écorce des pins abattus, dans les galeries des Xylo- phages, dont sa larve mange les restes.— Éclôt en juin et juillet ; hiverne. Environs de Paris (Lacord.). — Marne : Ay (Laj.!). Europe, surtout mérid.; Algérie; Orient; Amérique boréale. Groupe II {Tachys Steph.). 2. T. scuUUaris Stephens, 1828, 111. Brit., II, p. 5;— Germar, 1829. Marais salants. — (BR.) Dunes de Calais (Lethierry), un individu. Par places. —Salines d'Eisleben, de Magdebourg, etc.; côtes de la mer du Nord, de la Manche (Angleterre; S'-Malo), de l'Océan, de la Méditer- ranée et de la mer Noire; Canaries. Catalogue des Carabidœ. 151 3. T. bistriatus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 205. Bords des eaux, sous les pierres, les détritus, etc. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne et mérid.; Algérie ; Caucase ; Syrie ; Atlantides. k. T. parvulus Dej., 1831, Sp., V, p. 57. Bords des mares, sous les détritus et dans le terreau au pied des bruyères; bords. des rivières ; sablonnières. — R. S.-et-O. : ferme de l'Hôpital (Mp.!); Bouray!; Louveciennes (d'Orb.I). — S.-et-M. : rochers de Fontainebleau !. — Orne : L'Home !. — Aube : Villechétif (Le Gd.!). — Yonne : bords de l'Armançon (La Br.). — Calv. : Pont-d'Ouilly (Fvl.). Europe tempérée et mérid.; Syrie. 5. T. quadrisignatus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 205. Bords des rivières et torrents, sur le sable. — R. Aube : S'-Julien (Le Gd.!). — Yonne : S'-Florentin, bords de l'Armançon (La Br.!), en nombre. Europe moyenne et méridionale. 6. T. sexstriatus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 222. Comme le précédent. Normandie (coll. La Brûlerie !). — L'exactitude de cette provenance paraît douteuse. Europe, surtout méridionale. 7. T. bisulcatus Nicolaï, 1822, Diss. Col. Hal., p. 26, — Focki Hummel, 1823. — numidicus Luc, 18Û6. Sous les pièces de bois posées sur le sol, au bord des eaux, ou avec les Fourmis ; souvent au vol, par les temps orageux. — Été. — RR. Seine : rues et quais de Paris !; Issy (Mp.!). — S.-et-O. : S'-Germain, bords de la Seine (Bris.). — S.-et-M. : Fontainebleau (Bonn.!). — S.-Inf. : Croisset, près Piouen, bords de la Seine (Mocq.!). — Calv. : port de Honfleur !. Europe centrale et mérid.; Barbarie; Caucase; Chypre; Syrie; Madère. 152 Carnivora. 5. Genre Blemus Castelnau, I8Z1O, Hist. Nat. Col., I, p. 155. (Voy. T, p. 38.) B. arcolatus Greutzer, 1799, Enl. Vers., p. 115; — J. Duv., Ann. Fr., 1852, p. 223. Cours des rivières rapides, sous les pierres ou dans le sable, au bord même de l'eau. — Été. — (RR. dans les environs de Paris.) Seine : quais de Paris (Bonn.!); Charenton (Bris.). — S.-et-O. : Juvisy (Laboulbène !). — Aube : S'- Julien (Le Gd.!). — Yonne : S^Florentin, bords de FArmançon (La Br.!); Chablis, bords du Serain (Séd.!).— C.-d'Or : Rouvray ; Monlberthaut (Emy). — S.-Inf. : falaises de Fécamp (Lvt.). Angleterre ; Europe moyenne et mérid.; Algérie ; Caucase. 6. Genre Aëpus Samouelle, 1819, Ent. Comp., p. 129. (Voy. I, p. 39.) 1. A. marinus Strôm, 1788, Norsk. Selsk. Skrift, II, p. 385. — fulves- cens Sam., 1819. Bords de la mer, à marée basse, sous les pierres isolées et submer- sibles. — Avril à juillet. — RR. Calv. : entre Luc et Lion-sur-Mer (Fvl.). Côtes de la Grande-Bretagne. 2. A. Robini Laboulbène, 18/i9, Ann. Fr., 18Zi9, p. 35, pi. n, fig. 1. Bords de la mer, à marée basse, sous les grosses pierres submersibles, enfoncées sur fond un peu vaseux et semé de débris de coquilles ; vit par familles. — Juillet. — R. S.-Inf. : Dieppe (Robin). — Calv. : Arromanches; entre Luc et Lion- sur-Mer (Fvl.). — Manche : S'-Vaast de la Hougue; Gatteville (Fvl.). Grande-Bretagne ; îles de la Manche et de l'Océan; côtes de Bretagne. 7. Genre Trechus Clairville, 1806, Ent. Helv., II, p. 22. (Voy. I, p. 39.) 1. T. longicomis Sturm, 1825, Ins., VI, p. 83. — - littoralis Dej., 1831. Berges des rivières et marais, sous les pierres, les pièces de bois, etc. — Mars à juillet. — RR. Catalogue des Garabidœ. 153 Aube : rive gauche de la Seine, entre Foicy et S'-Julien (Le Gd.!), assez rare. — Somme : marais de S'-Maurice (Obert). Le T. longicornis du Catalogue Mocquerys — T. micros. Angleterre; Europe moyenne. 2. t. micros Herbst, 1784, Fuessly Arch., p. 142. — littoralis Serv., 1821. — rubens % Duft. Bords des rivières et endroits humides; sous les pierres, dans les caveaux, les égouts ou les détritus d'inondations ; parfois enterré au pied des peupliers. — Septembre, octobre. — BB. Seine : Catacombes de Paris (Bonn.); Nogent-s.-M.t; Billancourt (Mp.î); île de la Grande-Jatte (Destr.!). — Aube : Gyé (Millot !). —Yonne : inond. de l'Armançon (La Br.!). — Somme : Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : Rouen, bords de la Seine (Mocq.!). — Calv. : Caen; Bures (Fvl.). Europe septentr. et centrale. 3. T. disais F., 1792, Ent. S., p. 164. — Marias Hummel, 1823. Bords des rivières et des marais, sous les pierres et les débris animaux ; aussi dans les grottes. — Mai, juin. — BB. S.-et-O. : S'-Cloud (Destréez !). — Aube : Macey (Le Gd.). — Ardennes (La Perraudière, d'après M. Lajoye). — Somme : m. deS-Maurice (Obert); S'-Valery (Henri); Abbeville (Marcotte). — S.-Inf. : Rouen, bords de la Seine (Mocq.!). — Calv. : m. de Bures (Fvl.). Europe septentr. et centrale. 4. T. fulvus Dej., 1831, Sp., V, p. 10; — Pand., Mon., p. 153. — lapidosus Dawson, 1854. — (var. Lallemanti Fairm. , 1858) — (var. cepha- totes Putz.). Bords de la mer ; aussi dans les grottes. — BR. S.-Inf. : Dieppe (A. Grouvelle !), deux individus. Littoral de la Manche (Portsmoulh, île de Wighl) et de l'Océan (Basses- Pyrénées, Espagne, Portugal); Maroc ; Algérie. 5. T. quadristriatus Schrank, 1781, En. Ins. Austr., p. 218. — mimi- tus F. — rubens î Clairv. — capitatus Fourcroy (forte) — var. obtusus Er. 154 Camivora. Répandu partout, principalement dans les mousses des bois. — Toute l'année. — CC. (La var. obtusus est plus rare que le type.) Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Asie occidentale. 6. T. secalis Payk., 1790, Mon. Car., p. 94. Bords des eaux, sous les pierres ou au pied des arbres. — Été. — .Ri?. Seine : Asnières (Lév.î). — S.-et-Oise : île de la Loge à Bougival (Bris.). — Oise : Mouy (Carp.ï).r— C-d'Or : Rouvray (Emy). — S.-Inf. : retenues de Dieppe (Môcq.!, Grouv.!). Presque toute l'Europe moyenne ; très-rare en France. 8. Genre Patrobus Stephens, 1827, 111. Brit., I, p. 67 et p. 119 (1828). (Voy. I, p. 41.) P. eœcavatus Payk., 1790, Mon. Car., p. 38 (1). Bords des rivières et des marais, sous les pierres, les écorces des saules, etc.; terrains argileux ; aussi dans les inondations. — R. Seine: Vincennes, fond de Beauté (Bonn.), localité détruite; Alf'ort (id.); île S'-Germain (Mp.!). — S.-et-O. : île de Chatou !. — Eure : S'-Pierre- du-Vauvray (Rég.!). — Orne : S'-Ortaire près Bagnoles (Séd.I). — Aube : i'. d'Orient (Le Gd.!). — Yonne : Tonnerre (G. de Villem.); S-Florentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — H,e-M. (Royer). — Somme : Équennes (Mp.!); S-Valery (Marcotte). — S.-Inf. : Quevilly (Mocq.!); La Bouille (Fvl.). Europe septentrionale et tempérée. 9. Genre Nomius Laporle, 1834, Et. Ent., p. 144. — (Voy. 1, p. 42.) N. pygniœiis De]., 1831, Sp., V, p. 512. — grœcus Lap., 1834. S.-et-M. : gare de Fontainebleau (G. Fallou, coll. Fairmaire !), un seul individu, pris au vol. Ariége (Ehlers); Grèce (Laporte); Élals-Unis d'Amérique. (1) La Mis codera arctica signalée des environs de Paris (Nouv. Entom., I, p. 224) se rapporte probablement à cette espèce. Catalogue des Carabidœ. 155 10. Genre Pogonus Nicolaï, 1822, Diss. Gol.Hal., p. 15; -Steph., 1827. (Voy. f, p. A3.) 1. P. luridipennis Germar, 1817, Fn. Ins. Eur., VII, 3. — flavipennis Dej., 1828. Plages maritimes, sous les détritus rejetés par la marée. -— Printemps. — A.C. P.-de-Calais : Calais (Reiche). — Somme : Abbeville (Marcotte). — S.-Inf. : Le Havre (Mocq.). — Eure : pointe de la Roque (Fvl.). «— Calv. : Honfleur !; Villers-s.-Mer !; Villerville ; Vasouy; La Rivière-S-Sauveur ; Merville; Luc-s.-Mer (Fvl.). Angleterre, côtes de la Manche; littoral et salines de l'Europe tempérée et mérid.; Tanger; Sibérie mérid. 2. P. littoralis Duïl, 1812, Fn. Austr., II, p. 183. Comme le précédent. — R. S.-Inf. : Le Havre, entre l'Heure et le Hoc (Guède !). — Calv. : Trou- ville ; Sallenelles (Fvl.). Littoral de l'Océan et de la Méditerranée ; Dalmatie; Odessa; Algérie. 3. P. chalceus Marsh., 1802, Ent. Brit., p. A60. —litturalis % Dawson. — salsipotens Woll. Comme le précédent. — C. Littoral de la Manche. — Littoral de l'Océan ; Canaries. (Varie de 4 1/2 à 7 milL) 3e Tribu. Broscini. Genre Brosctis Panzer, 1813, Index Ent., p. 62. —(Voy. I, p. 44.) B. cephalotes L., 1758, S. N., éd. X, p. 414, — vulgaris Dej. Dunes, plaines sablonneuses et collines calcaires ; à proximité des eaux ; sous les pierres, à l'entrée d'un terrier ; nocturne. — Avril à octobre. — R. (sauf dans les dunes du littoral). Seine: Paris, Champ-de-Mars (Lac, 1835); Grenelle, autrefois commun (E. Desm.) — S.-et-O. : Montmorency (Boud.); Luzarchcs (Lév.I). — S.-et-M. : gare et f. de Fontainebleau !; Barbizon (Mp.!). — Oise : Blain- 156 Gârnivorà. court!; Senlis (A. T.); Ivry (Carp.). — Orne: Sées (Fvl.). — Eure : Évreux (Rég.). — Aube : Villenauxe, côte de Montmirail (Le Gd.). *— Yonne : S'-Florentin ; CouIanges-s.-Y. (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Reims (Laj.). — Hte-M. : Channoy (Royer). — Somme : Équennes (Mp.!); dunes du littoral. — Galv. : monts d'Éraines, près Falaise (Fvl.); dunes du littoral !. Toute l'Europe moyenne ; Hautes-Alpes !. V. SCARITID^. Clivinini. 1. Genre Cliviiia Latreille, 1802, Hist. Nat. des Ins., III, p. 96. (Voy. I, p. Zi6.) 1. C. fossor L., 1758, S. N., éd. X, p. &17. — contracta Fourcr., 1785. — elongata Rand. — Randatli Le C. Bords des eaux et des fossés humides ; dans le sable, sous les croûtes de limon, les pierres, les pièces de bois, les écorces de saules, etc. — C. Toute l'Europe. — Boston (importé?). 2. C. collaris Herbst, 178/i, Fuessly Arch., p. 141. — fossor var. Dej. Comme le précédent. — A.C. Presque toute l'Europe. 2. Genre Dyschirius Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 67.) 1. D. thor acicus Rossi, 1790, Fn. Etr., I, p. 27/i. — (var. rugicoUis Frm. Lab.). Bords de la mer, dans le sable. — (A.R.) Somme : S'-Valery-s.-S.; dunes de S'-Quentin (Oberl !) et de Qiiend (Carp.!). — S.-Inf. (Mocq.!). — Calv. : Sallenelles ; Merville (Fvl.). Littoral des mers d'Europe et salines de l'intérieur ; Sibérie orientale. 2. D. obacurus Gyll., 1827, Ins. Suec, IV, p. /i56. — thorurims var. La Br. Catalogue des CarabUUe. 157 Dans les dunes maritimes."— R. Somme : dunes de S'-Quentin et de Quend (Garp.!); S»-Valery-s.-S. (Fairm.). Côtes des mers du Nord. 3. D. angustatus Ahrens, 1830, Thon Arch., II, 2, p. 60. — sabulicola Lac, 1835. Sur les talus des sablières; dans les allées découvertes des bois, sur les sentiers battus ou au bord des étangs ; chasse dans leurs galeries diffé- rentes espèces de petits Bledius {opacus, atricapillus, procerulus, pusillus). — Surtout en juin et juillet. — R. Seine: Hte9-Bruyères !; Fontenay-aux-R. (Bonn.). — S.-et-O. : Meudon, étg. des Fonceaux ! ; Chaville, étg. Vert (Mp.!); Sl-Germain (Ch. Bris.); entre Triel et Poissy (H. Bris.); Bouray !. — S.-et-M. : f. de Fontaine- bleau !. — Loiret : Orléans (Fairm.). Europe tempérée. Le D. angustatus du Cat. Mocquerys = D. nitidus. h. D. impunctipennis Dawson, 1854, Geod. Brit., p. 29, — tœvistriatus Frm. Lab., 1854. — inermis % Dawson. Plages des bords de la Manche. — RR. P.-de-Calais : dunes de Calais (Leth.). — Somme : dunes de S'-Quentin et S'-Valery (Obert). Littoral de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Belgique et du nord de la France. 5. D. chalceus Erichson, 1837, Kâf. Mark., I, p. 36. Terrains salés, sur les plages. — RR. Somme : S'-Valery; dunes de S'-Quentin (Obert); Abbeville (coll. La Br.!). — Calv. : Trouville (Fvl.). Côtes de Suède ; bords de l'Océan ; lacs salés d'Allemagne ; Russie méridionale. 6. D. nitidus Dej., 1825, Sp., I, p. 421. — inermis % Putz. Bords des rivières, dans le sable. — Avril à août. — A.R. S.-et-O. : Sèvres (Lac); Poissy (d'Orb.!); Bonnières !; Jeufosse !. — 158 Carnivora, Eure : Vernon (Rég.!). — Aube : S'-Julien (Le Gd.). — Yonne : S'-Flo- rentin (La Br.!), très-rare. — Marne : bords de la Marne (Laj.). — Aisne : Guise (Séd.!). — Loiret : Orléans (Fairm.). — Somme : m. de Cagny, de Renancourt et S-Valery (Obert). — S.-Inf. : Quatremares, près Rouen (Mocq.!). — Calv. : Honfleur (Fvl.). Europe centrale et méridionale. 7. D. politus Dej., 1825, Sp., I, p. 422. Sablières et dunes; aussi au bord des eaux, avec le précédent. — Prin- temps, été. — A.C. Seine : fort de Charenton (Mp.!); Fontenay-aux-R,!. — S.-et-O. : étangs de Chaville (Mp.!); Brétigny, Bouray (Séd.!); Villebon !; Poissy (d'Orb.!); Bonnières !. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Yonne : S'-Florentin (La Br.!). — P.-de-Calais : dunes de Calais (Norguet). — Somme : dunes de S'-Quentin (Obert). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.). Toute l'Europe, surtout vers le Midi. 8. D. salinus Schaum, 18Zi3, GCrm. Zeit., IV, p. 180. — punctatus || Steph. (forte). — punctipennis Putz. Plages salées, sous les pierres et les détritus. — Mai à juillet. — A.R. Somme : S'-Valery ; dunes de Sl-Quentin (Obert). —Calv. : Honfleur !; Villerville; Luc-s.-Mer (Fvl.). Bords de la mer et salines de l'Europe tempérée ; Crimée ; Syrie : lac de Tibériade. L'exemplaire de la coll. Mocquerys, cité de Quillebœuf (Eure), paraît être un D. thoracicus. 9. D, œneus Dej., 1825, Sp., I, p. 423. — punctatus Dej. (pars). Endroits sablonneux ; bois, marais et bords des rivières. — Mai à oc- tobre. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe et le bassin de la Méditerranée ; d'après Ch. de la Brûlerie, aussi dans l'Atlantide, en Sibérie, au Japon et dans l'Amérique boréale. La var. chalybeus Putz. a été prise à Bouray par M. le baron Bonnaire. C'est le D. punctatus du Cat. Mocquerys. Catalogue des Carabidœ. 159 10. D. minutus Dej., 1825, Sp., I, p. 425. — punctatus % La Br. Bords des eaux douces ou saumâtres. — RR. Dunes de la Somme (Power !), un seul exemplaire. France mérid.; bords de la Méditerranée. 11. D. lœviuscutus Putzeys, 1846, Mém. Liège, II (Mon., p. 547). S.-et-M. : Provins (coll. Reiehe). — Oise : Mouy (Carp.!), un seul exem- plaire. — Calv. : marais de Plainville (Fvl.). France mérid.; Suisse; Autriche; Tyrol. 12. D. semistiHatus Dej., 1825, Sp., I, p. 427. Dans les sablières des bois !. — RR. S.-et-O. : f. de Marly, du côté de Ghambourcy !; Sucy-en-Brie (Pjd.î). Cité également d'Abbeville par Marcotte et de S'-Sauveur (Yonne) par Robineau-Desvoidy, mais la détermination des exemplaires est douteuse. — Dejean tenait son type du marquis de La Fresnaye et le donne comme venant du Calvados, provenance qui mériterait confirmation. 13. D. globosus Herbst, 1784, Fuessly Arcîi., p. 142. — gibbusF., 1792. Répandu partout, le plus souvent au bord des eaux. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe septentr. et tempérée. VI. LOROCERIDiE. Genre Lorocera Latreille, 1802, Hist. Nat. d. Ins., III, p. 88. (Voy. I, p. 50.) L. pilicornis F., 1775, S. Enl., p. 243. — cœrulescens % Lin., 1761.— seticornis Mûll., 1776. — vinearum Fourcr., 1785. — œnea Latr. Bords des eaux et endroits frais, sur la vase. — Toute l'année. — A. C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée; Sibérie; Amé- rique boréale. 160 Carnivora. VIL HARPALIDiE. îrc Tribu. Panagseini. Genre Panaméens Latreille, 1802, Hist. Nat. d. Ins., III, p. 91. (Voy. I, p. 53.) 1. P. cru.r major L., 1758, S. N., éd. X, p. Û16; — Ghd., Mon., p. 173. — equestris Fourcr., 1785. — var. trimacuiatus Dej. Terrains marécageux, endroits tourbeux, sous les pierres et autres abris, souvent par petits groupes. — Toute l'année. — A.R. Tout le bassin de la Seine, par places. — Presque toute l'Europe ; Asie occid.; Sibérie méiïd. La var. trimacuiatus (bande médiane noire des élytres divisée en trois taches) se trouve avec le type, mais beaucoup plus rarement. 2. P. bipustulatus F., 1775., S. Ent., p. 2Zi7. — quadripustulatus Sturm, 1815; — Chaud., Mon., p. il h. Terrains sablonneux ; surtout dans les bois. — Printemps, automne et hiver. — JR. Seine : b. de Boulogne (Lév.!); Fontenay-aux-R.!; Vincennes (Ch. Br.) La Varenne (Pjd.î). — S.-et-O. : Clagny; Sl-Germain (d'Orb.!); Marly Vésinet; Sénart (Bris.); Lardy (Pjd.!); Herblay (Grouv.!). — S.-et-M. f. de Fontainebleau !. — Oise : f. d'Ourscamps (Ch. Bris.); Ivry (Carp.). — Eure : Évreux (Rég.!). — Loiret : Orléans (Fairm.). —Yonne : S'-Sau- veur (R.-D.). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — Marne : env. de Reims (Laj.). — H,c-M. (Royer). — Somme : Abbeville (Marcotte). — S.-Inf. : Dieppe (Grouv.); Rouen (Mocq.!). — Calv. : monts d'Éraines près Falaise (Fvl.). Angleterre ; Europe moyenne ; Transcaucasie. 2e Tribu. Oodini. Genre ©odes Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 54.) • 1. 0. helopïoides F., 1792, Ent. S., I, p. 155; — Schaum, Nat., I, p. 339. Catalogue des Carabidœ. 161 Bords des étangs et des'marais, sur la vase ou en fauchant les graminées el les joncs; hiverne. — A.R, Presque tout le bassin de la Seine, par places. — Toute l'Europe tem- pérée; Albanie. 2. 0. gracilis Villa, 1833, Col. Eur. Dupl., p. 33. — similis Ghd.; — Schaum, Nat., I, p. 340. — gracUior Lambert, Ann. Soc. de Maine-et- Loire, III, p. 307;— Frm. Lab., Fn., p. QQ.—paraUeLogrammus Motsch. Grands marécages. — RR. S.-et-0. : Mennecy-(Rég.î), un indiv. — Aubef: Villechétif (Le Gd.!), un indiv. Hte-Silésie, Autriche et presque tout le midi de l'Europe, 3« Tribu. Chlseniini. 1. Genre Callistus Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 55.) C. lunatus F., 1775, S. Ent., p. 267. —eques Schk., 1781. — plateosus Fourcr., 1785. Sur les collines, endroits secs et bien abrités, sablonneux ou calcaires, sous les pierres, les touffes de plantes, au pied des arbres fruitiers, etc.; par petits groupes; sort au soleil. — Presque toute l'année. — A.R. Répandu ça et là dans tout le bassin de la Seine. — Angleterre ; Bel- gique ; Europe centrale; Péninsule ibérique; Russie mérid.; Perse; Syrie. 2. Genre Clikenius Bonelli, 1810, Tab. synopt. —(Voy. I, p. 56.) 1. C. circumscriptus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 166. Deux individus de cette espèce ont été pris, l'un, vers l'année 1835, dans une île de la Marne, près de Charenton (E. Desmarest), l'autre, plus- récemment, à Meudon (Ch. Goste !). Europe méridionale; Caspienne; Afrique septentr.; Nubie; Sénégal; Cap?. 2. C. spoliatus Rossi, 1792, Mant. Ins. Etr.fi, p. 79. Bords des étangs et des mares. — (RR.) S.-et-0. : station de Sucy-en-Brie!, carrières de gravier; à la suite des (1880) 11 162 Carnivora. inondations de 1876. — Yonne : bord des grands étangs (Designolle). — H,e-M. : étg. de Montsaugeon (Royer !). — C.-d'Or [trouvé à Beaune en 1849 et 1851]. Côtes de Bretagne; Europe mérid.; Barbarie; Egypte; Syrie; Canaries; Sibérie (var. inderiensis Mots.); Japon (var. Nicanus). 3. C. velutinus Duft., 1812, Fn. Austr., p. 168. Bords des rivières et des ruisseaux, sous les pierres. — (RR.) Seine : Charenton (Rég.!), îles de la Marne. — S.-et-O. : Sèvres (La- cord.); Chatou (Grouv.). — Yonne : Auxerre (Cotteau). — Marne (de Sl-Marceaux) ?. Europe surtout méridionale ; vallée de la Moselle ; Barbarie !. à. C. viridipunctaius Gœze, 1777, Ent. Beytr., ï, p. 663 (Geoffr., Bupr. n° 11). — agrorum Fourcr., 1785. — vesiilus Payk., 1790. Bords des eaux, sous les pierres. — C. Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe ; Asie occidentale. 5. C. varicgatus Fourcroy, 1785, Ent. Paris., p. 55 (Geoffr., Bwpr. n° /il). — agrorum Oliv., 1792. — marginatus + Frra. Lab. Comme le précédent. — A.C. Europe tempérée et méridionale, sauf la partie orientale ; Barbarie !, jusqu'aux limites du Sahara. 6. C. nitidulus Schrank, 1781, Enum. Ins., p. 213. — Schranki Duft., 1812. — var. tibicdis Dej. Endroits marécageux et bords des rivières, terrains vaseux. — A.R. Presque tout le bassin de la Seine ; le type se prend souvent avec la variété tibialis. — Europe ; Transcaucasie ; Asie centrale. Le C. tibicdis du Cat. Mocquerys == C. nitidulus ; le Ç. Schranki du même catalogue est un mélange d'espèces diverses. 7. G. nigricornis F., 1787, Mant., I, p. 202. — nitidulus || Thunb., 178/i. — var. melanocornis Dej. Comme le précédent. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe; Asie occid.; Sibérie, jusqu'au lac Baïkal. Catalogue des Carabidœ. 163 La var. melanocornis est beaucoup plus répandue dans nos environs que le type à pattes noires. 8. C. tristis Schaller, 1783, Schrift. Nat. Ges. Hall, 1783, p. 318. — holoserlceus F., 1787. Dans les endroits marécageux, sur la vase. — Printemps, été. — R. Seine : Paris-La Glacière !, presque détruit. — S.-et-O. : bords de la Seine (Bris.); étg. de Ville-d'Avray (E. Desm.). —Oise : Chantilly (d'Orb.!); Mouy (Garp.). — Eure : Marais-Vernier (Bourg.!). — Aube : Villechétif ; S'-Julien (Le Gd.!). — Yonne : Sens, S'-Florentin (La Br.l); Joigny (Gran- din !); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne: Ghâteau-des- Marais (Laj.). — Somme : île Ste-Aragone ; marais de Sl-Maurice ; Gayeux , Hàble-d'Eau (Obert); S'-Valery-s.-S. (Fairm.). — S.-Inf. : Elbeuf (Lvt.!).— Galv. : Gaen; Troarn ; Le Maresquet ; Plainville (Fvl.). Suède ; Europe tempérée ; Portugal ; Dalmatie ; Asie occid. et centrale ; Sibérie. 9. C. sulcicollis Payk., 1798, Fn. Suec, 1, p. 153. Dans les marécages. — Juillet. — RR. Seine : Paris, pris une fois dans le Ghamp-de-Mars (Dejean), à l'époque où la partie voisine de la Seine était marécageuse. — Galv. : marais de Meuvaines (Fvl.), pris une fois en nombre. JNord de l'Europe et, par places, dans le centre ; Sibérie. hc Tribu. Licinini. 1. Genre Licinus Latreille, 1802, Hist. Nat. d. Ins., III, p. 92. (Voy. I, p. 59.) 1. L. granulatus Dej., 1825, Sp., II, p. 396. — silphoides J F. (non PiOssi) — (var. brevicollis Dej.). Collines calcaires, arides, sous les pierres ; carrières ; plus rarement dans les terrains sablonneux. — Presque toute Tannée ; s'accouple en septembre. — R, (parfois en nombre). Seine : b. de Boulogne (Bris.); La Varenne (Grouv. !). — S.-et-O. : Bouray (Bonn.). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !, Mont-Merle et vallée de la Solle. — Eure : Cocherel !. — Aube : Montgueux , Les Riceys , 16/i Carnivora. Nogent-s.-S., Bar-s.-S. (Le Gd.!); Gyë-s.-S. (Simon). —Yonne : Sens; Cou- langes-s.-Y., Tonnerre (de Villcm.): S'-Florenlin (La Br.!); Ponl-s.-Y. (Lo- riferne); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : S'-Souplet (Laj.); Reims (Lebœui). — Hte-M. : casernes de Langres (Royer). — Aisne : rinon !. — P.-de- Calais : dunes de Calais (Cussac). — Somme : b. de Dury (Oberl); Équennes (Mp,!). — S.-Inf. : Rouen, cimetière monumental; SVAdrien (Mocq.l). — Calv. : Bénerville !; Caen; Luc-s.-M.; monts d'Èraines (Fvl.). Angleterre; Belgique ; Silésie; Thuringe; Autriche ; Europe mérid.; Barbarie !. 2. L. cassideus F., 1792, Ent. S., I, p. l/i5. — emarginaitis 01., 1792. — deprcssus X Sturm. Endroits arides, découverts, surtout sur les collines, sous les pierres. — Principalement l'été. — iî. Seine : b. de Boulogne (Bris.); carrières d'Issy (Mp.!); Hle,-Bruyères (Séd.!); Gentilly (Fvl.); station de Joinville-le-Pont! (1).— S.-et-O. : car- rières de Montmorency (Boud.); Bouray !. —Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Reims, Rilly, Merfy (Laj.). — Il,c-M. : citadelle de Langres (Royer). — Somme : île Stc-Aragone (LeCorr.). — Calv. : Pont-l'Évêque (Chrétien); monts d'Éraines (Fvl.). Europe tempérée ; Russie méridionale. 3. L. deprcssus Payk., 1790, Mon. Car., p. 3A. r- cossyphoides Duft. — cassideus % lllig. Terrains sablonneux; bois et plaines. — R. Seine : b. de Boulogne (Doué); Maisons-Alfort (Mp.!); La Varenne (Ch. Br.!). — S.-et-O. : Villeneuve-S'-G. (Pjd.!); marais de Bonneuil (Mp.!); Vésinet (Ch. Br.); llerblay (d'Orb.). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Oise : Chantilly, viaduc de la Reine-Blanche (Lév.!). — Eure : Le Boulay- Morain (Alléon). — Loiret : Orléans (Faiim). — Yonne : S'-Florenlin (La Br.!). — Marne : b. de Trigny et de Rilly (Laj.). — Somme : Fort- manoir; Longpré-lès-Amiens (Obert); Marceleave (Delaby); Mers (Carp.). — S.-lnf. : Les Chartreux, près Rouen (Mocq.!). — Calv. : monts d'Éraines (Fvl.). Europe septentr. et centrale. (1) Localité détruite, Catalogue des Carabidœ. 165 2. Genre Orescius Bedel, 1879, Fn. du bassin de la Seine, I, p. 59. (Voy. 1. c, p. 60.) 0. Uoffmannseggi Panz., 1805, Fn. Germ., 89, 5. Grands bois, endroits frais, dans les mousses. — RR, Oise : f. deCompiègne (Ch. Br.). — Somme : b. de|Boves (Le Gorr.). — S.-Inf. : f. d'Eu (Guérin-Mén.!). — C.-d'Or : env. de Dijon (Rouget). Limousin ; Alpes, jusqu'à 1,000 mètres d'altitude ; Hte-Silésie ; à l'Est jusqu'aux Carpathes et à la Transylvanie. 3. Genre Badister Glairville, 1806, Ent. Helv., II, p. 90. (Voy. I, p. 60.) 1. B. unipustulatus Bon., 1813, Mém. Acad. Turin, 1813, p. ktâ. — cephalotes Dej. — unipunctatus (Duv.). Bords des mares et fossés humides. — Hiverne. — R. Seine : étg. de Beauté (Bris.), aujourd'hui détruit; Alfort ; Champigny (Bonn.); pont de La Varenne (Mp.!); Bondy (Rég.!). — S.-et-O. : Mont- morency (Boud.); Marly (Ch. Br.). — Aube : S^Parres-les-Tertres (Le Gd.!). — Yonne : Sens, S'-Florentin (La Br.!). — Marne : b. de Merfy (Laj.). —Somme : marais (Obert). — S.-Inf. : Quevilly ; Les Pàtis, près Rouen (Mocq.!) — Calv. : Merville; Troarn ; Longues (Fvl.). Europe tempérée; Porlugal; Alger (Poupiilier). 2. B. bipustulatus F., 1792, Ent. S., I, p. 161. —bullatus Schk., 1798. — suturalis Steph., 1827. — microcephalus Steph., 1835. — siriaio- quadrimaculatus Gœze, 1777 (forte). — crucîfer Fourcr., 1785 (forte). Sous les pierres et les feuilles mortes, endrois frais; bois et marais. — Toute l'année. — G. Tout le bassin de la Seine.. — Europe. La var. lacertosus se prend avec le type, mais moins communément. 3. B. sodalisî)ulL, 1812, Fn. Austr., II, p. 152. —humeralis Bon., 1813. Endroits humides; détritus d'inondations. —Toute l'année. — A.R. Seine : Hte'-Bruyères !; Ghoisy-le-Roi (Mp.!); Bondy (d'Orb.!); pont 166 Carnivora. d'Yvry !, inondations. — S.-et-O. : étangs desséchés (Bris.); Jeufosse !. — Oise : Précy-s.-0.!. — Aube : Villechétif (Le Gd.!). —Yonne : Sens; S'-Florentin (La Br.!); Tonnerre (de Villem.).— Marne : Gormontreuil (Laj.). — Hte-M. : S'-Geosmes (Royer !). — Somme : Renancourt ; b. de Dury ; Roye; b. de Braquemont (Obert); île Ste-Aragone ; m. de Pavry (Carp.); Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : Quevilly ; Sotteville (Mocq.!). — Calv. : Longpré et Latour prèsjFalaise ; Gavrus ; Caen ; Longues ; Luc-s.-Mer (Fvl.). Europe,tjusqu'en Suède. k- B. peltatus Panz., 1796, Fn. Germ., 37, 20. — anomalies (Olisth.) Perris, 1866. Marais et mares desséchées des bois, endroits froids, sous les détritus végétaux. — Toute l'année. — A.R. Seine : Bondy (Rég.!); porte de Charenton (Mp.!). — S.-et-O. : f. de Marly!; Chennevières !. — Oise : Chantilly (d'Orb.). — Eure : Les Andelys (Bourg.!).— Aube : Villechétif; Foicy (Le Gd.!). — Yonne : Sens; S'-Flo- rentin (La Br.!). — Marne : gare de Muizon (Laj.). — Somme : m. de Rivry ; Longpré-lès-Amiens ; Renancourt (Obert). — S.-Inf. : Sotteville (Mocq.!). — Calv. : Troarn ; Longues; b. du Vernay; Sallenelles (Fvl.), Toute l'Europe ; Syrie. h. Genre Ainblystomus Erichson, 1837, Kâï. Mark., p. 59. (Voy. I, p. 61.) A, ntgerUeer, 1841, Fn. Helv., I, p. 563. — metaUesccns % Mots. Au pied des arbres ou courant sur le sable. — (RR>) Seine : quais de Paris (Bonn.). — S.-et-O. : Bas-Meudon (Mp.!); S'-Ger- main; Sénart (Ch. Br.!); Bouray (Fairm.!); Villiers-s. -Marne (Nugues). — Aube : Beaumont (Le Gd.!). — Yonne : S'-Florentin (La Br.!) — G. -d'Or : Rouvray (Emy). Probablement répandu dans une grande partie de l'Europe tempérée et méridionale ; Syrie (La Br.!). Souvent confondu avec VA. metallescens Dej. qui se prend avec lui dans le bassin de la Méditerranée. Catalogue des Carabidœ. 167 5e Tribu. Harpalini, 1. Genre DHomus Bonelli, 1810, Tabl. synopt. — (Voy. I, p. 6/i). D. clypeatus Rossi, 1790, Fn. Etr., I, p. 228. Friches arides, sous les pierres, près d'un terrier profond où il se jette rapidement dès qu'on le découvre ; souvent par paires ; aussi sur les plantes en graines. — Juin à septembre et dans les inondations. — (/»#•) Seine : camp de Sl-Maur (Fvl.); Joinville-le-Pont !, près de la gare (1). — S.-et-O. : f. de Sénart (Chevrolat); Lardy (Pjd. !); Bouray !. — S.-et-AK : Melun, Bois-le-Roi (Le Gd.!); Ozouer-la-Ferr. (P. Lév.!). — Pont-s.-Y. (Loriferne). — Marne : Avize (Béthune). France centrale; Europe méditerranéenne jusqu'aux îles Ioniennes Barbarie. 2. Genre CaHerus Dejean, 1829, Icon., I, p. 186 et 232. (Voy. I, p. 65.) C. fulvipes Latr., 1817, Nouv. Dici. d'Hist. nat. de Déterv., 2e éd., IX p. 511; — Serv., 1821 ; — Dej., 1825. Comme le précédent ou sur les épis des graminées ou les ombellifères ; surtout après les pluies ; aussi dans les inondations. — (RR.) Seine : Paris, jardin du Luxembourg (Bonn.); Passy, avant l'annexion; La Varenne (Marin.); ITes-Bruyères (Pjd.!). — S.-et-O. : Enghien; Mont- morency; château de la Chasse (Boudier); Meudon (Bonn.); Le Pecq (Lac); jonction des f. de S'-Germain et de Marly (Bris.); Chennevières-s.-M. (Clair!). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau (d'Orb.!), Mont-Merle. —Yonne : Sl-Florentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.), — Somme : env. d'Amiens (Obert); Abbeville (Marcotte). Angleterre; bassin de la Méditerranée, surtout dans la partie euro- péenne. (1) Localité détruite. 168 Carnivora. 3. Genre Anisodaclylus Dejean, 1829, Sp.; IV, p. U et 132. (Voy. I, p. 66.) Groupe I. 1. A, pœcibides Sleph., 1828, 111. Brit., I, p. 15&. — virens Dej., 1829. Marais salants (1), sous les mottes de terre détrempées, etc. — Avril à juin; septembre. — C. Somme : S'-Valery (Delaby), ancien lit de la Somme ; Abbeville (Mar- cotte). — -Calv. : Honfleur !; Villers-sur-Mer !; Sallenelles ; Merville (Fvl.). Bords de la mer et salines de l'intérieur : Angleterre; Europe centrale; Italie; Espagne; Algérie jusqu'au Sahara (Dr Munier!). La var. bleue se trouve avec le type, mais bien plus rarement. Groupe II. * 2. A. signatus Panz., 1797, Fn. Germ., 38, h. Endroits humides, étangs desséchés, etc., sous les détritus; le soir, au vol, par les temps chauds. — Printemps, été ; inondations. — iî. Seine : jardin des Plantes (Pjd.!); Issy !; Joinville !; Auteuil ; Fonlenay- aux-R. (Bonn.); S'-Denis (d'Orb.!).— S.-el-O. :S'-Léger (d'Orb.!).; S'-Ger- main (Bris.); Trappes (Bonn.); Bures!; Villebon !; Sucy (Pjd.!); Montmo- rency (Lév.!). —Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : Villechétif ; Les Trévois ; S'-André (Le Gd.!). — Yonne : S'-Jnlien-du-S.; S'-Florentin (La Br.!); S-Sauveur (R.-D.). — P.-de-Galais : Royon (Obert). —Somme : dunes de S'-Quentin (Obert). — S.-Inf. : Quevilly (Mocq.l). — Calv. : Villers-s.-Mer!; Bretteville-s.-Odon ; Ardennes, près Caen (Fvl.). France ; Allemagne ; Hongrie ; Russie ; Sibérie. 3. A. binotatus F., 1792, Ent. S., I, p. 151. — var. spurcaticoniis Dej. Endroits humides, bords des étangs, etc.; sous les pierres et les détri- tus ; souvent en fauchant. — Toute Tannée. >— CG. Tout le bassin de la Seine (type et var. spurcaticorms). — Toute l'Eu- rope; Sibérie; Asie-Mineure; Barbarie; Madère. (1) Aurait été pris une t'ois à Versailles (Boudier), d'après MM. Fairmaire et Laboulbène (Fn. Fr., p. 118). Catalogue des Carabidœ. 169 U. A. nemorivagus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 79. Bois humides ; sablières ; coteaux pierreux. — Printemps et automne. — B. S.-et-O. : Meudon (Bonn.); Montmorency, bruyères de la Croix-Blanche (Boud.); fort 'de Marly !. — Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : Auxon (Le Gd.l). — Yonne : S'-Florentin (La Br.!); Joigny (Grandin 1). — S.-Inf. : inondations (Mocq.I). Europe centrale et tempérée. h. Genre Diachromus Erichson, 1837, Kâf. Mark., p. li'ô. (Voy. I,p. 67.) D. gcrmanus L., 1758, S. N., éd. X, p. 415. Endroits humides, marais et étangs , sous les pierres ou sur les grami- nées et les joncs; quelquefois très-abondant. — A. G. Presque tout le bassin de la Seine. — Angleterre ; Europe centrale et méridionale ; Caramanie ; Syrie ; Barbarie. 5. Genre Scybalicus Schaum, 1862, Col. Eur. Cat.; — Nat., I, p. 560, note (Apatelus). — (Voy. I, p. 68.) 5. oblongiusculus Dej., 1829, Sp., IV, p. 198. Coleaux secs, sous les pierres ou enterré dans les excavations des saison- nières; paraît nocturne et^vit par groupes. — Juin à septembre; inonda- tions en hiver. — BB. Seine : redoute des Hte,-Bruyères I; Choisy-le-Iloi (Pjd.I) ; inond. de la Seine!. — Aube : Rosières (Le Gd.). — Yonne : S'-Florentin ; Tonnerre (La Br.!), surtout dans les inond.; S'-Sauveur (R.-D.). — Somme : b. de Dury (Obert). — S.-Inf.: inond. à Elbeuf (Lvt.). — Calv. : coteaux d'Ar- dennes, près Caen ; prairie de Caen, inond.; Merville; Sallenelles (Fvl.). Angleterre ; presque toute la France ; Algérie (Reiche). 6. Genre Gy nanti romorphus Dejean, 1829, Sp., IV, p. 5 et 186. (Voy. I, p. 68.) G. etruscus Quensel, 1806, Schonh. Syn. Ins., I, p. 212. " Dans le sable des dunes, au pied des plantes. ^70 Carnîvora. « Trouvé à Versailles, en hiver, sous la neige (Frm. Lab., Fn. Fi\, I, p. 120). » Département du Cher (Tappes); Charentes; France méridionale; Espa- gne; Italie; Albanie. 7. Genre Ophonus Stephens, 1827, 111. Brit., I, p. 67. (Voy. I, p. 69.) Groupe I {Ophonus i. sp.). 1. 0. sabulicola Panz., 1796, Fn. Germ., 30, h. — colwnbinus Germ., 1817. — azurcus % 01. — obscurus % Duft. Friches des collines calcaires, sous les pierres. — Toute Tannée; inon- dations. — A.R. Seine : Pierrefitte (Séd.!); Htes-Bruyères (Bonn.); inond. de la Seine!.— S.-et-O. ; Bouray !; Jeufosse !. — Oise : Ivry (Garp.). — Eure : Évreux (Rég.); Gocherel !. — Aube, Yonne : commun. — Marne : env. de Reims (Laj.). — Hte-M. : Pranthoy (Royer). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — Somme : b. d'Ailly-s.-S. et de Dury (Obert); Équennes (Mp.!). — S.-Inf.: Orival (Lvt.!); Rouen ; Quevilly (Mocq.!). — Galv. : coteaux secs L Angleterre ; Europe moyenne et méridionale. I/O. obscurus du Gat. Le Grand appartient à cette espèce. — L'O. sabu- licola du Gat. Mocquerys = 0. diffinis. 2. 0. diffinis Dej., 1829, Sp., V, p. 196.—rotundicoUis Frm. Lab., 1854. — obscurus % Sturm. Friches des collines calcaires, dans les ombelles du Daucus carota ; aussi sous les pierres et dans les inondations. — A.R. Seine : inond., pont d'Ivry !, Ghoisy-le-Roi (Pjd.!). — S.-et-0. : inond. (Bris.). — Oise : Ivry (Carp.!). — Eure : Évreux (Rég.!); Gocherel !. — Aube, Yonne : commun. — P.-de-Calais : Calais (Bonard). — Somme : Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : Orival; Quevilly (Mocq.!); Le Havre (Lév.!). — Calv. : Bénerville !; Airan; Beuzeval ; Merville; Sallenelles; Ardennes (Fvl.). Angleterre; France; Autriche; Portugal; Syrie; Algérie; Madère. Catalogue des Carabidœ. 171 3. 0. punctatulus Duft. (1), 1812, Fn. Austr., Il, p. 89. Terrains boisés, sous les pierres. — RR. Seine : b. de Boulogne; Vincennes (Bris.). - S.-et-O. : Chambourcy (LaBr.!)- S'-Germain; Marly (Cb. Bris. !).— Orne : Doué-de-1' Aulne, près La Ferté-Macé (Lév.!).- S.-Inf. : Orival (Mocq.!).- Cal v. : Ardennes, près Caen (Fvl.). Suède; Angleterre; France occid. et or.; Europe centrale. U. 0. azureus F., 1775, S. Ent., p. 2/Ul. — chlorophanus Panz. Collines calcaires et friches arides, sous les pierres ; isolé ou par paires. — Surtout au printemps et en été. — C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe centrale et méridionale; Transcaucasie ; Syrie. Var. à élytres rousses : Bouray (Séd.!), un seul ind. 5. 0. rupicola Sturm, 1818, Ins., IV, p. 105. - subcordatus Dej. Comme le précédent. — A.R. Seine : inondations (Séd.!). - S.-et-O. : S'-Germain (Bris.); Bouray !; Montmorency (Lév.lj. - Oise : Ivry (Carp.!). - Eure : Cocherel !. - Aube : Foicy (Le Gd.!).- Yonne : ^-Florentin (La Br.!). - Marne : f . de Germaine (Laj.!). - C-d'Or : Rouvray (Emy). - P.-de-Calais : dunes de Calais (Cussac !).— Somme : b. de Dury;m. de Cagny (Obert); Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). — Galv. : (Fvl.), commun. Europe tempérée ; Dalmatie ; Espagne. 6. 0. rufibarbis F., 1792, Ent. S., I, p. 159. — brevicollis Serv., 1821. Terrains vagues, sous les pierres ou dans le sable au pied des arbres ; parfois en nombre ; au vol, par les temps calmes. — R. Seine : Paris-La Glacière !; Ouest-Ceinture !; fort de Bicêtre !; Charen- ton (Le Gd.!); Vincennes (d'Orb.). — S.-et-O. : Saint-Germain (Bris.); Montmorency (Lév.!). — S.-et-M. : Barbizon (Séd.!). - Eure : Évreux (Rég.!). _ Aube : Bar-s.-A. (Le Gd.!). — P.-de-Calais : Calais (Norguet). — Somme : b. de Dury (Obert). — S.-Inf. : Rouen; Orival (Mocq.!). Suède; Europe moyenne; Portugal; Syrie; Algérie (Reiche). (1) Dans le tableau synoptique (p. 71), cette espèce figure par erreur sous le nom de punctulatus. 172 Carnivora. Celle espèce esl à rayer du Catalogue de l'Yonne. — VO. rufbarbis de Dieppe (Cat. Mocquerys) = 0. cor daim. 7. 0. puncticollis Payk., 1798, Fn. S., I, p. 120. — parallelus Dej., 1829. — rusticus Fourcr., 1785 {forte). Friches et collines arides, terrains calcaires ; dans les ombelles du Daucus carota ou sous les pierres. — GC. Tout le bassin de la Seine. — Suède ; Europe moyenne ; Portugal ; Chypre ; Syrie ; Algérie (Reiche). VO. subquadratus du Cat. Mocquerys se rapporte à cette espèce. 8. 0. cordatus Duft, 1812, Fn. Austr., II, p. 169. Collines calcaires, sous les pierres. — (RR.) S.-et-0. : Villeneuve-S'-G. (Mp.I), inond.; Bouray !. — Aube : Clair- vaux (Le Gd.!).— Yonne : Tonnerre; Coulanges-s.-Y. (La Br.!). — P.-de- Calais : dunes de Calais (Norguet!). — Somme : b. de Dury (Obert); Sl-Fuscien (Delaby); Équennes (Mp.î). — S.-Inf. : Dieppe (Mocq.!). Angleterre; Belgique; Europe moyenne et orientale; Portugal. VO. cordatus de S'-Florenlin (Cat. La Brûlerie) et de Montgueux (Cat. Le Grand) == 0. puncticollis ; celui de Rouen (Cat. Mocquerys) = 0. rufi- barbis, et celui de Reims (Cat. Lajoye) = 0. rupicola. 9. 0. signaticomis Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 91. Endroits secs, çà et là. — RR. S.-et-O. : Brétigny (Séd.!). — Eure : Évreux (Rég.!).— Yonne : S'-Sau- veur (R.-D.). — Marne : Germaine (Laj.!). Europe tempérée jusqu'en Hongrie et en Styrie. - Groupe II. 10. 0. mendax Rossi, 1790, Fn. Etr., I, p. 223. — fulvipennis Ser- ville, 1821. Prairies et bois humides ; inondations. — R. Seine : inondations, près d'Alfort (E. Desmaresl). — S.-et-O. : inond. de la Seine ; Meudon (Boïeldieu); b. de Versailles (Chevrolat); f. de S'-Ger- main (Ch. Bris.!). — Yonne: S'-Florentin (La Br.!), inond. de l'Armançon. — S.-Inf. : Elbeuf (Lvt.!), inond. de la Seine. France méridionale; Italie; Dalmatie. Catalogue des Carabidœ. 173 11. 0. maculicornis Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 90. Terrains sablonneux et collines calcaires; sous les pierres, les troncs d'arbres, etc. — Printemps, été. — A.R. Seine : porte de Vanves (Séd.!). — S.-et-O. : Bougival !; Orsay!; inond. (Bris.). — S.-et-M. : Barbizon !. — Oise : Ivry-le-TempIe (Carp.)!. — Orne : Doué-de-1'Aulne ; Domfront (Lév.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : env. de Reims (Laj.). — • S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). — Galv.:: commun!. Europe moyenne ; Portugal ; Dalmatie ; Syrie. Groupe III (Pscudophonus Mots.). 12. 0. griseus Panz., 1797, Fn. Germ., 38, 1. Terrains sablonneux, sous les pierres, parfois en nombre ; le soir, au vol. — - Été. — A.C. (plus rare dans le Nord). Presque tout le bassin de la Seine (paraît manquer dans le Calvados). — Toute l'Europe continentale; Algérie (Reiche); Japon. 13. 0. ruficornis F., 1775, S. Ent., p. 241. — pubescens Mûller, 1776. — nigrosericeus Gœze, 1777. — scriceus Fourcr., 1785. Surtout dans les endroits sablonneux ; sous les pierres, les bois, etc.; sort à la nuit close et vole aux lumières. — Toute l'année. — CC Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe; Asie-Mineure; Sibérie; Japon ; Barbarie ; Canaries. IZj. 0. calceatus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 81. Terrains sablonneux et découverts, dans le sol ou sous les pierres, sou- vent en nombre. — Été, automne. — A.R. Seine : Pierrefitte (d'Orb.); La Varenne !. — S.-et-O. : Sucy-en-Brie (Mp.!); Poissy (Bris.); Villebon !; Orsay!; Brétigny (Séd.!); Bouray!. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Oise : SMVIaximin !. — Orne : Doué- de-1' Aulne, près La Ferté-Macé (Lév.!). — Eure : Évreux (Rég.!); Coche- rel!. — Aube : Gyé-s.-S.; Les Riceys (Le Gd.!). — Yonne: Coulanges-s.-Y.; Tonnerre; S-Florentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — Somme : b. de Dury (Obert). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). — Calv. : monts d'Éraines (Fvl.). Europe continentale; Asie centrale. 17 h Garnivora. 8. Genre llarpalus Latreille, 1802, Hist. Nat. cl. Ins., III, p. 92. (Voy. I, p. 72.) Groupe I. 1. H. rufus Bruggemann, 1873, Abh. Naturw. Ver. Bremen, III, p. 459, — ferrugineus % F. et auct. Plaines sablonneuses, endroits chauds ; enterré au pied des plantes ; plus rarement sous les pierres. — Août à octobre. — RR. S.-et-M. : f. de Fontainebleau !, champ de manœuvres de la route d'Orléans et champ de courses, souvent en nombre. — Oise : f. de Com- piègne (Des Gozis !). — Yonne : Sl-Sauveur (R.-D.). —Aisne : La Fère-en- Tardenois (Doué). Allemagne boréale; Provinces rhénanes; Franconie ; Autriche; Tran- sylvanie; Piémont. 2. H. hirtipes Panz., 1797, Fn. Germ., 38, 6. Comme le précédent. — RR. Seine : La Varenne (Marm.). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau (Marm., d'Orb.!). — Eure : Évreux (I\ég.!). —Aisne : Laon (Thibesard). —Somme : b. de Dury (Obert). Suède ; Allemagne et pays limitrophes ; Russie mér. Groupe II (Harpalus i. sp.). 3. H. œneus F., 1775, S. Ent., p. Zlib.—viridulus Fourcroy, 1785.— Proteus Pk. , 1790. Presque partout, sous les pierres et dans le sable. —Toute l'année. — G. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Barbarie; Sibérie. U. H. cupreus Dej., 1829, Sp., IV, p. 281. Printemps. — {RR.) Loiret : Pithiviers (Le Gd.!). — Aube : Gérosdot (Le Gd.î). — Yonne : S'-Florentin (LaBr.!), inond. de l'Armançon. Angleterre; côtes de Bretagne; Vendée ; France mér.; Caucase; mon- tagnes de Syrie. Catalogue des Garabidœ. 175 5. H. distingucndus Dul'L, 1812, Fn. Austr., II, p. 70. Répandu partout; sous les pierres, etc.; sur les chemins et au vol par les journées chaudes du printemps. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne et mérid.; Madère (Woll.); Asie-Mineure; Syrie. 6. H. smaragdinus Duft., 1812, Fn. Aust., II, p. 78. — discoidcus + Er. (nonFabr., 1792) (1). Terrains sablonneux, endroits chauds, souvent en nombre. — Mai à septembre. — A.R. Seine : Fontenay-aux-R.!. — S.-et-O. : Conflans-S,e-Hon. (Lé?.!); Her- blay (d'Orb.); Sucy-en-Brie !; Bouray !. — S.-et-M. : Fontainebleau !. — Oise : Mouy (Carp.!). —Orne : L'Home !. — Eure-et-L. : Nogent-le-Rotrou (Séd.). — Eure : Évreux; Gocherel (Rég.). — Aube : S'-Julien (Le Gd.!). — Yonne : S-Florentin (La Br.!); Sl-Sauveur (R.-D.). — Aisne : Laon (Thi- besard). —Somme : b. de Dury et de Cagny (Obert). — S.-Inf. : Quevilly (Mocq.!). Presque toute l'Europe. 7. H. pygmœus Dej., 1829, Sp., IV, p. 303. S.-et-O. : Marly (Ch. Bris.!), pris isolément, à diverses reprises (2). Tout le midi de l'Europe; Syrie. 8. //. ienebrosus Dej., 1829, Sp., IV, p. 358. Terrains sablonneux ou calcaires; dunes. — Été. — B. S.-et-O. : Bailly, près la forêt de Marly (Bris.). — S.-et-M. : Fontaine- bleau (Bonn.). —Eure : Évreux (Rég.!); Gocherel !. — Aube : Les Riceys ; Bar-s.-S. (Le Gd.!). — Yonne : Sens (Loriferne); Tonnerre; Coulanges-s.-Y.; Sl-Florenlin (La Br.); Sl-Sauveur (R.-D.). — Hle-M. : Langres (Royer !).— Somme : S-Valery-s.-S. (Linder). — S.-Inf. : Quevilly (Mocq.!). — Calv. : monts d'Éraines ; Troarn (Fvl.). (1) Erichson prétend que « dans la collection de Fabricius se trouve une femelle qui répond complètement à sa description du Car. discoideus. » Or, la description originale de Fabricius renferme les mois « pcdes nigri, tarsis rufis » qui ne peuvent convenir à YH. smaragdinus, (2) Signalé de l'Yonne par Robineau-Desvoidy, mais très-douteux. 176 Carnivora. Angleterre; Europe tempérée et mérid.; Barbarie ; Atlantide; Chypre ; Syrie. 9. H. melancholicus Dej., 1829, Sp., IV, p. 359. — ineditus Dej. — ver. decolor Frm. Lab. — var. ovalis Reiche. Plaines sablonneuses et dunes ; souvent enterré au pied des plantes (Echium, etc.). — Juin à septembre. — R. Seine : La Varenne !. — S.-et.-O. : Le Vésinet ; entre Poissy et Triel (Bris.). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. —Yonne : SVFlorentin (La Br.!); Sl-Sauveur (R.-D.). — Somme : b. de Dury et de Cagny (Obert). — S.-Inf. : Sl-Aignan-s.-Ry (Le Bout.!); f. du Rouvray (Mocq.!). — Calv. : Le Home; Allemagne, près Caen (Fvl.). Sables ; littoral de la mer du Nord, de la Manche, de l'Océan et de la Méditerranée, jusqu'en Grèce; Barbarie. C'est le titigiosus de l'Yonne (Cat. La Brûlerie). — Le melancholicus, var. decolor de la Seine-Inférieure (Cat. Mocquerys, 2e Suppl.), est un Ophonus calceatus immature. 10. H. consentaneus Dej., 1829, Sp., IV, p. 302. — attenuatus Steph., 1828 (forte). Coteaux arides et dunes, sous les pierres. — R. Aube : Montgueux (Le Gd.!). — Yonne : Coulanges-s.-Y.; SVFlorentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). —Nièvre : [montagne de Done, près Luzy !]. — S.-Inf.: Rouen (Mocq.!); Elbeuf (Lvt.), inond. —Calv. : Sallenelles (Fvl.). Dunes de la Manche (Jersey, etc.) et de l'Océan; Portugal ; Algérie; Madère; Chypre; Liban. 11. H. sulphuripes Germar, 182A, Ins. Sp. N., p. 2Zi. Comme le précédent. — (RR.) Aube : Bar-s.-A. (Le Gd.!). — Yonne : Sl-Florentin ; Pierre-Perthuis (La Br.!); Avallon (Loriferne) S.-Inf. : coteaux de Neuville-le-Pollet !. — Calv. : Villers-s. -Mer !; Caen (Fvl.). Angleterre; France; Portugal ; Autriche ; Dalmatie. 12. H. rufitarsis Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 82. — ignavus Duft., 1812. — var. decipiens Dej. Catalogue des Carabidœ. 177 Terrains sablonneux; bois et dunes; sous les pierres. — A.R. S.-el-O. : b. de Meudon !; Marly (d'Orb.l). — S.-et-M. : f. de Fontaine- bleau, à Belle-Croix !. — Eure : Évreux*(Rég.!). — Aube : Gyé-s.-S. (Le Gd.!). — Yonne : Avallon (La Br.!). — Somme : b. de Dury et d'Ailly (Obert). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). — Calv. : Verson (Fvl.). Europe tempérée et mér. 13. H. honestus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 85. Terrains calcaires; friches des collines ; sous les pierres. — A.R. Presque tout le bassin de la Seine (plus répandu en Normandie qu'aux environs de Paris). — Europe montagneuse. lZi. H. neglecius Serville, 1821, Fn. Fr., éd. I, Col., p. 26 ; — Dej., 1829. Terrains sablonneux, endroits chauds ; sous les pierres. RR. — S.-et-O. : Poissy (Bris.), bords de la Seine. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau, carrières de Belle-Croix !. — Orne : L'Home !. — Yonne. : S'-Florenlin (de Villem.!). — Aisne : Laon (Thibesard). — S.-Inf. : f. du Rouvray (Mocq.!). A.C. — Dunes de la Somme (Obert), du Calvados ! et de la Manche (Fvl.). Suède; Angleterre; Europe moyenne; côtes de l'Océan. 15. H. lœvicollis Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 163. Bois froids et accidentés, sous les feuilles mortes, les pierres, les cham- pignons. — Printemps, été. — RR. Aisne : f. de Villers-Cotterets (Séd.l). — H,e-M. : b. de Champigny-lès- Langres (Royer !). — S.-Inf. : f. de La Londe ; Forêt- Verte (Mocq.!). — Calv. : f. de Cerisy (Fvl.). Belgique or.; montagnes d'Allemagne; Bretagne; France or.; Alpes. VIL lœvicollis de l'Aube (Cat. Le Grand) = H. consentaneus. 16. H. atratus Latr., 1804, Hist. Nat. d. Ins., VIII, p. 360. — suOsi- imatus Duft., 1812. — hottentota Duft., 1812. Endroits frais ; jardins, chantiers, terrains vagues, sous les décombres; parfois dans les bois. — Printemps, été. — A.R. Seine : jardins de Paris (Bonn.); La Glacière 1; Bicêîre !; Hte,-Bruyères !. (1880) 12 178 Carnivora. — S.-et-O. : Maiiy (d'Orb.!); f. de S'-Germain (Bris.); parc de Chenne- vières (Clair); Sénart (Lév.!). — S.-et-M. : Fontainebleau (Pjd. !). — Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : jardins de Troyes (Le Gd.!). — Yonne: Ton- nerre ; Sens (La Br.); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Berru; Rilly (Laj.). — H,e-M. .-jardins de Langres (Royer!). — Somme : Abbeville (Marcotte). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). Europe tempérée. 17. H. laius L., 1758, S. N., éd. X, p. Z|15. — fulvipes F. Dans les bois, sous les feuilles mortes, les mousses, les pierres et dans le sable; plus rarement dans les champs. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Angleterre ; Europe centrale et monta- gneuse; Caucase ; Sibérie. 18. IL tutckornis Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 86. Pays froids ou montagneux, sous les pierres ou les mousses des arbres; inondations. •— RR. Seine : Vincennes (Bonn.!). — S.-et-O. : inond. de la Seine (Bris.).— Aube (Le Gd.!). — Yonne: inond. de FArmançon à S'-Florentin (LaBr.!), une fois en grand nombre. —S.-Inf. : Quevilly; b. du Mesnil-Esnard, près Rouen (Mocq.!). Même extension que le précédent, mais rare partout. 19. H. rubripes Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 77. — var. sobrinus Dej. (1). Terrains arides, calcaires ou sablonneux, sous les pierres. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine; rare dans le dép* de la Somme. — Europe tempérée et montagneuse ; Portugal ; Asie-Mineure ; Syrie ; Sibérie. 20. H. dimidiatus Rossi, 1790, Fn. Etr., p. 21A. — ser ripes Latr., 180/i. — caspicus Stev., 1806. — semiviolaceus Dej. — hypocrita Dej. Comme le précédent. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée; Caspienne. (1) Cette variété se prend dans le Calvados (monts d'Éraines ; Colom- be! les, près Caen). — Rediriez dans ce sens la note 1, p. 75. Catalogue des Carabidœ. 179 21. H. autumnalis Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 100. — impîger Duft., 1812. — scriepunctatus JSlurm. Terrains sablonneux, surtout dans les bois secs; enterré sons les pierres ou au pied des graminées. — Printemps, été. — R. S.-et-O. : entre Poissy et Triel (Bris.); Vésinet ; Dampierre (coll. La Br.!); Orsay!; Bouray !. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau!. — Oise : S'-Maximin !. — Aisne : Laon (ïliibesard). — Somme : Abbeville (Mar- cotte). — S.-Inf. : Petit-Quevilly (Derote !). Europe moyenne. 22. //. services Quensel, 1806, Schb. Syn. Ins., I, p. 199. — stygius Steph., 1828. — convexus Frm. Lab., 1854. Champs arides et dunes. — C. Presque tout le bassin de la Seine ; rare dans la partie septentrionale. — Europe tempérée et mérid.; Algérie !. 23. H. servus Duft., 1812., Fn. Aust., II, p. 101. Terrains sablonneux, endroits découverts ; dunes ; sous les pierres. — Été. — R. Seine : La Varenne (Marm.!). — S.-et-O. : Bouray!; Vésinet (Cb. Bris.!). — S.-et-M. : Fontainebleau (Ch. Bris.!). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Marne (de SVMarceaux)?. — Aisne : Laon (Thibesard). — P.-de-Calais : Calais (Norguet !). — Somme : dunes de S*-Quentin ; S'-Valery-s.-S. (Obert !). — S.-Inf. : Dieppe; Quevilly (Mocq. !). Suède; Angleterre; Europe centrale. 2Zi. H. anxius Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 101. — iibiaLis Serv., 1821. — pumilus Dej., 1829. — ■ ambigenus Reiche, 1853. — Uttoralis Mots, (vcresîm.), 186Zj. Terrains secs, plaines sablonneuses et dunes. — Toute Tannée. — G. Tout le bassin de la Seine. — Europe septentrionale et tempérée. 25. H. modcsius Dej., 1829, Sp., IV, p. 367. — flavitarsis Dej., 1829, 1. c, p. 378. Terrains sablonneux. — RR. Env. de Paris !.-— Oise: Ivry (Carp.!). —Yonne : S'-Florentin (LaBr.î). 180 Carniwra. — Aisne : Laon (Thibesard). — Somme : S' -Valéry (Carp.I); Ailly-s.-S. (Delaby); env. d'Amiens (Obéit); Abbeville (Marcotte). Europe centrale. 26. //. rufimanus Marsham, 1802, Enl. Brit. , p. 441. — tardus % Er. {non Panzer); — Frm. Lab., Fn., p. 137. Dans les champs, les sablières, etc. — Surtout au printemps. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe. 27. //. tardus Panz., 179G, Fn. Germ., 37, p. 2/i. — Frôlichi Sturm, 1818; — Frm. Lai)., Fn., p. 137. Terrains sablonneux, endroils découverts; parfois en grand nombre dans les sablières. — Surtout en avril. — R. Seine : H"M$ruyères 'U Fonlenay-aux-R.!; La Varenne 1; Nogenl-s.-M. (d'Orb.l); Asnieres («',. 11. La Br.I). — S. -et 0. rPoissy (Bris.). — S.-el-M. : Fontainebleau (d'Orb.l). — Aisne : Laon (Thibesard). ~ S.-lnf. : f. du Rouvray (Mocq.!). Suède ; Allemagne et pays limitrophes. Groupe III. 28. II. picipennis Duft., 1812, Fn. Auslr., II, p. 102. — funcstus Serv., 182.1. — vernalis % F- Plaines sablonneuses et dunes; souvent enterré au pied des plantes. — Printemps, été. — A.C. Seine : La Varenne !; inond. de la Seine (Mp.!). — S.-et-O. : Montmo- rency !; r»«iu ray !; Sl-Germain (Bris.). — S. -et-VL : Fontainebleau !. — Oise : b. de S'-Maximin !. — Aube : Argentolles (Le Gd.). — Yonne : S'-Florenliri (La Br.I); S'-Sauveur (B.-l>.). — Aisne : Laon (Thibesard). — P.-de-Calais : Klaples (Lév.I). — Somme: d. de S'-Quentin (Le Corr.); Équennes (Mj>.!). — S.-lnf. : Quevill) (Mocq.!). Angleterre; Europe centrale ; Espagne. 9. Genre Acisiogtus La treille, 1829, Crusf., Arachn. et Ins., I, p. 389. (Vuy. I, p. 78.) A. picipes 01., 1792, Enl., III, 3G, p. 12. — trtstis Latr., 180Ù. — tenebrioides Dui't., 1812. Catalogue des Carabidœ. 181 Terrains calcaires, talus au soleil, sous les pierres. — (RR.) Seine : Charenton (Lac.) (1). — S.-et-0. : Lardy (Pjd.!). — S.-et-M. : Melun, bords de la Seine (Chevroîat). — Aube : Bar-s.-S. (Cartereau). — Yonn^rSens, Sl-Florentin , Goulanges-s.-Y. (La Br.l); Pont-s. -Yonne (Loriferne); S'-Sauveur (R.-D.).— Marne : Berru; camp de Ghàlons (Laj.). Europe méridionale; bassin de la Méditerranée ^Caspienne. 10. Genre BradycclSus Erichson, 1837, Kaf. Mark., p. 64. (Voy. I, p. 79.) Groupe I {Dichirotrickus Duv.). 1. B. obsolctus Dej., 1829, Sp., IV, p. 232. Marais salants, sous les pierres ou les mottes de terre, dans une galerie; vole à la tombée de la nuit, par les temps d'orage. — Mai à juillet. — B. S.-Inf. : Dieppe (Fvl.); Le Havre, entre l'Heure et le Hoc (Guède !). — Calv. : Honfleur (Lucas !); Sailenelles (Fvl.). Côtes de la Manche, de l'Océan, de la Méditerranée et de la mer Noire ; Sibérie méridionale. 2. B. pubescens Payk., 1790, Mon.' Car., p. 61. Comme le précédent. — C. Tout le littoral de la Manche !. — Littoral des mers du "Word et de l'Océan; lacs salés d'Allemagne. Lacordaire le signale comme « pris plusieurs fois dans la forêt de Com- piègne », indication bien probablement erronée. 3. B. placidus Gyll., 1827, Ins. Suec, IV, p. Zi53. Endroits humides, sous les détritus. — RR. Somme : marais de Fouencamps (Oberl). Suède ; Finlande ; Angleterre ; Alsace ; Allemagne. Le B. placidus du Cat. Mocquerys (1er Suppl.) = Stcnolophm dorsalis. Groupe II (Bradycellus i. sp.). k. B. verbasci Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 186. —rufidus Dej., 1829. (1) Probablement dans une inondation de la Seine ou de la Marne. 182 Carnivora. Surtout clans les bois et les dunes. — A.G. Presque tout le bassin de la Seine, sauf peut-être les départements du Sud-Est. — Europe tempérée et méridionale. C'est le B. distinctus du Cat. Mocquerys (2e Suppl.). 5. B. harpalinus Serv., 1821, Fn. Fr., éd. 1, Col., p. 84. — fulvus Marsh, {forte), 1802. Clairières des bois et fossés humides, sous les feuilles pourries ; sort le soir et grimpe sur les bruyères, les graminées, etc. — G. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée ; Portugal ; Madère. 6. B. collaris Payk., 1798, Fn. Suec, I, p. IZ16. Sous les pierres et les touffes de bruyères, dans le terreau. — - RR. S.-et-O. : Vésinet (Bris.). — Somme : Roye ; m. de S'-Georges (Obert); Abbeville (Marcotte). Suède; Angleterre; Europe tempérée et montagneuse. Le J3. collaris du Cat. Mocquerys = B. harpalinus. 7. B. similis Dej., 1829, Sp., IV, p. Ullx. Clairières des bois, sur les plantes. — Surtout en automne. — A.G. S.-el-O. : Meudon; Chaville (Bonn.); Vésinet; friches d'Aigremont (Bris.!); Orsay !. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau!. — Oise : La Ville- neuve (Carp.!). — Eure : Évreux (Rég.J). — Mièvre : source de l'Yonne !. S.-Inf. : Arques (P. Labbé!); Rouen (Mocq.!). — Calv. : Villers-s.-Mer ! ; . de S4- André, près Falaise (Fvl.). Europe septentrionale et tempérée. 11. Genre Stenolophus Latreille, 1829, Crust., Ar. et Ins., I, p. 391. (Voy. I, p. 81.) Groupe I {Stenoiophus Latr.). 1. S. ieutonus Schrank, 1781, Enum. Ins. Aust., p. 214. — vapora- riorum % F. — var. abdominalis Gêné, 1836. Endroits humides et marécages, sous les pierres et les détritus ; aussi sur les graminées et les joncs. — GG. Catalogue des Garabidœ. L83 Tout le bassin de la Seine. — Europe; Caucase; Syrie; Barbarie!; Atlantide. La var. abdominalis (à abdomen rougeûtre) est surtout méridionale, mais se rencontre quelquefois dans nos environs. 2. S, skrimshiranus Stepb., 1828, 111. Brit., I, p. 166. — me lanocephalus Heer. Comme le précédent. — A.R. Presque tout le bassin de la Seine. — Angleterre méridionale ; Europe moyenne; Palestine (La Br.!). 3. S. mixtus Herbst, 1784, Arch., p. 143. — vespcrtinus Panz., 1796. Gomme le précédent. — A.R. Presque tout le bassin de le Seine. — Europe ; Sibérie. C'est le S. proximus du Catalogue de la Somme. Groupe II (Acupalpus Latr.). 4. S. dorsaiis F., 1787, Mant., I, p. 205. — celer 01., 1792. — Gyl- lenhaii Thoms. — elegans % Lacord. Bords des mares; dunes; détritus d'inondations. — (A.R.) Presque tout le bassin de la Seine. —Europe ; Syrie ; Algérie ; Atlantide. C'est le S. elegans cité de Bondy (Lacord.), d'Orléans (Frm. Lab.!) et de la Côte-d'Or (Rouget). 5. S. exiguus Dej., 1829, Sp., IV, p. 456. — var. flavicollis || Stepb. — var. luridus Dej. Endroits humides et froids (type et var.). — CC. Tout le bassin de la Seine. —Europe ; Sibérie ; Barbarie; Madère (Woll.). 6. S. brunnipes Sturm, 1825, Ins., VI, p. 88. Bords des mares ; champs sablonneux ; au vol, au coucher du soleil. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe centrale et mérid. 7. S. flavicollis Sturm, 1825, Ins., VI, p. 87. Bords des mares et fossés des bois; terrains froids. — R. 18/t Carnivora» Seine : inondations (Mp.!). — S.-et-O. : Marly !; Chaville !. — Oise : Chantilly (cTOrb.!). —Eure : f. d'Évreux (Rég.l). — Aube : Villerhétif (Le Gd.!). — Yonne : S'-Florentin (La Br.!). — Marne : Germaine (Laj.). — Somme (Obert), bois et marais. — S.-Inf. : f. du Rouvray (Le Bout.!). — Calv. : m. de Plainville; dunes de Merville (Fvl.). Europe septentrionale. C'est le S. elegans du Cat. Le Grand !. — Le S. flavicollis du Cat. Moo querys est une variété de Yexiguus. 8. S. meridianus L., 1761, Fn. Suec, p. 221. — suturatus Fourcroy, 1785. Endroits humides. — Toute l'année. — CG. Tout le bassin de la Seine. — Europe septenlr. et tempérée ; Portugal. Groupe III (Anthracus Mots.). 9. S. consputus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 1Û8. — meridianus t Clairv. — dorsalis % Thomson. Endroits marécageux et fossés humides, sous les détritus. — A.R. Seine : Bondy (Pjd. !); Fontenay-aux-R. (Mp.!). — S.-et-O. : Rainey (Lév.!); Sucy; Vélizy (Mp.!); Marly!; S'-Germain (Bris.); Les Essaris-le- Roi (Mp.!). — S.-et-M. : Melun (Le Gd.!); Chailly !. — Aube : Villerhétif (Le Gd.!). — Yonne : Sl-Florentin, b. de Chéu (La Br.!); Sl-Sauveur (R.-D.). — Aisne : Guise (Séd.!). — Somme : île Sle-Aragone (Obert); dunes de Sl-Quentin (Carp.). — S.-Inf. : Rouen (Vlocq.!), inondations. — Calv. : Longues; dunes de Merville; Louvigny (Fvl.). Europe septentr. et centrale. 6e Tribu Zabrini. Genre jgabrus Clairv., 1806, Ent. Helv., II, p. 80. — (Voy. I, p. 83.) 1. Z. curtus Serv., 1821, Fn. Fr., éd. 1, Col., p. 38. — (var. pyrenœus Frm. Lab.). Terrains sablonneux ; enterré ; aussi dans les inondations. — Mai à août. — RR. Seine : Gennevilliers (Lév.!). — S.-et-O. : Le Pecq (Lacord.), localité Catalogue des Cdrabidœ. 185 détruite; Poissy, bords de la Seine (Bris.). — S.-et-M. : t de Fontaine- bleau !. — Eure-et-L. : Berchères-les-Pierres (Lelèvre !). — Yonne : S'-Sau- veur (R.-D). — Marne (de SMlarceaux)?. Presque toute la France, sauf le nord et le midi. 2. Z. tenebrioides Gœze, 1777, Enf. Beytr., I, p. 665 (Geoflï., Bupr. n° 3û). — piger Fourcroy, 1785. — gibbus F., 179Zi. Plaines cultivées, terres légères; souvent sur les épis des graminées notamment du blé. — Toute Tannée. — C. Tout le bassin de la Seine. —Suède ; Europe moyenne; Chypre; Syrie. 7e Tribu. Pterostichini. 1. Genre imara Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 86.) Groupe I (Triœna Le Conte). 1. A. fulvipes Serville, 1821, Fn. Fr., éd. I, Col., p. 35. — slriato- punctata Dej., 1828. — valida Fainn., 1859. Endroits humides et sablonneux, surtout sur les épis des graminées. — A.R. S.-et-0. : canal de TOurcq, près du pont de Sevran !; Meudon ; S'-Ger- main (Cli. Bris.!): Orgeval ; prairies de Sénart (Bris.); Veisailles; pont de la Minière (Bonn.); Orsay !; Ris-Orangis (Des Gozis). — Oise : Ivry (Cai'p. !). — Orne : Bagnoles; Lonlai-l'Abbaye (Fvl.). — Yonne : SVFIorentin, b. de Chéu; inond. de l'Armançon (La Br.!). — C-d'Or : Rouvray (EmyJ. — Somme : Mers (Carp.); Abbeville (Marcotte). — Calv. : Caen, inond.; dunes de Merville (Fvl.); Villers-s.-Mer (Séd.!). — Manche : Sl-Lô (Fvl.). Europe centrale et méridionale. L'A. striatopunctata du Cat. Mocquerys (2e Suppl.) == A. tricuspidata. 2. A, strenua Zimm., 1832, Faunus, I, p. 32. Endroits marécageux; dunes du littoral. — RR. S.-el-O. : Chaville, étg. Vert !. — Yonne : Sens; Sl-Florentin (La Br.!). — Somme : Cayeux-s.-Mer (Fairm.). — S.-Inf. : Le Havre (Guède !). — Calv. : Villers-s.-Mer!. Europe septentrionale. 186 Garnivora, 3. A. tricuspidala Dej., 1831, Sp., V, p. 792, Endroits frais, sur les graminées. — A.R. S.-et-0. : Chaville (Bonn.); S'-Germain (Bris.); Orsay!. — S.-et-M. : Fontainebleau (Pjd.!). —Orne : L'Home !. — Yonne : S'-Florentin (La Br.!). — Somme : S'-Valery-s.-S. (Fairm.). — S.-Inf. : Forges-! es-Eaux (Ducou- dré !). — Calv. : La Rivière-Neuve, près Sallenelles (Fvl.). Europe centrale et^ méridionale. L'A. tricuspidata du Cat. Mocquerys (2e Suppl.) = A. ptebeja* h. A. erythroenemis Zimm., 1832, Faunus, I, p. 32. Dunes du littoral. — (iî77.) Calv. : Cabourg (Gh. Br.!). Littoral de L'Océan et de la Méditerranée. L'A. erythroenemis du Gat. des Col. de Syrie par Ch. de la Brûlerie = A. Damascena Reiche (1876), espèce qui paraît n'être elle-même qu'une variété assez répandue de VA, rufipes Dej., chez laquelle les pattes sont rembrunies. 5. A. continua Zimm. , 1832, Faunus, I, p. 32. — lepida Zimm. Bords des étangs et prairies humides, à fond de sable. — RR. S.-et-O. : Meudon, élg. des Fonceaux; S-Germain (Ch. Bris.!); Chaville, étg. Vert !; étg. de INoisy-le-Roi (Bris.); étg. de Trappes (Bonn.!). — S.-el-M. : Fontainebleau (Séd.!). — Yonne : S'-Florentin (La Br.!). — Calv. : m. de Troarn; d. de Merville (Fvl.); Houlgate!; Cabourg (Ch. Bris.!). Belgique ; Allemagne ; France tempérée ; Espagne ; Corse. I 6. A. plcbcja Gyll., 1810, Ins. Suec, lf, p. l/il. — varicolor Heer. Étangs et dunes; aussi dans les inondations. — Printemps. — A.R. Seine : Bondy (d'Orb.!). — S.-et-O. : Meudon; Marly; Sénart (Bris.); Trappes (Bonn.). — S.-et-M. : Armainvilliers (Lév.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Yonne : S'-Floi enfin (La Br.!); Sl-Sauveur (R.-D.). — Aisne : Guise (Séd.!). — Somme : Fortmanoir; Renancourt (Obert); Marcelcave (Delaby). — S.-Inf. : Rouen ; Solteville ; Forêt-Verte (Mocq.!). — Calv. : Villers-s.-Mer !; lïoulgale !; prairie de Caen ; f. de Cinglais (Fvl.). Europe septentr. et tempérée ; Pyrénées. Catalogue des Carabidse. Î87 Groupe II {Amara i. sp.) (1). 7. A. ovata F., 1792, Ent. S., I, p. 15/». — obsoleta % Dej. — vul- garis % Serv. Surtout dans les endroits humides. — Toute l'année. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée ; Portugal. 8. A. similata Gyll., 1810, Ins. Suec, II, p. lZil. — obsoleta Duft. — depressa Letzn. — prœtcrmissa % Dej. Comme le précédent; souvent dans les inondations. — A.R. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe; Sibérie; Syrie; Algérie. 9. A. anthobia * Villa, 1833, Col. Eur. Dupl., p. 33; — Putz., Méra. Liège, 1866, p. 184. Saisonnières et dunes, sous les détritus végétaux ou courant au soleil. — Printemps. — Localisé. Seine : rues de Paris!; Fontenay-aux-R. ! ; Htcs-Bruyères !; S'-Denis ; Nogent-s. -Marne (d'Orb.!). — S.-et-0. : Sl-Cloud; Carrières-sous-Bois (Lév.I). — P.-de-Calais : Étaples (Lév.!). — Galv. : Villers-s.-Mer !. France ; Lombardie ; Espagne ; Portugal. 10. A. familiaris Duft., 1812, Fn. Auslr., II, p. 119. Surtout dans les terrains sablonneux, sous les pierres. ■— CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe. 11. A. lucida Duft., 1812, Fn. Austr., H, p. 121. — gemina Zimm. (1) M. Sédillot a trouvé à La Ferté-Alais (S.-et-O.) une Amara fort remarquable dont voici la description : Antennes noires, à 3 premiers articles roux; pronotum sans dépression latérale, à angles antérieurs saillanîs; base à peine pointillée, à impres- sions très-lé-ères; pore angulaire situé tout à fait dans l'angle postérieur; élytres à stries légèrement renforcées en arrière ; slriole scutellaire sans pore ombiliqué; série ocellée du 9einlerstrie continue. Pattes entièrement noires. —(5*, tibias intermédiaires arques, non feutrés en dedans. — Long. 7 mill. Le dessus du corps est brillant; l'élytre gauche est d'un vert bronzé, l'élytre droite d'un bronzé cuivreux; cette particularité semble indiquer qu'il s'agit d'une Amara, hybride. 188 Garnivura. Comme le précédent ; ça et là. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Caucase. 12. A. œnca De Géer, 1774, Mém. IV, p. 98. — trivialis Gyll., 1810. Répandu partout; sous les détritus, sur les chemins, elc. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie ; Syrie ; Barbarie ; Açores ; Madère. 13. A. spreta Dej., 1831, Sp., V, p. 791. Dunes du littoral. (C). — Sablières de l'intérieur. (RR.) Seine : Bondy (Rég.f). — S.-et-O. : Villebon !; Bouray !. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau (Séd.!). — Marne : Reims (Laj.!). — Aisne : Laon (Tbibesard). — P.-de-Calais : Étaples (Lév.!). — Somme : dunes (Oberl); Cayeux-s.-Mer (Carp.!). — S.-lnf. : f. du Rouvray; Forêt-Verte (Mocq.!). — Calv. : dunes du littoral !; Merville (Fvl.). Europe septentrionale. lZi. A. eurynota Panz., 1796, Fn. Germ., 37, 13. — acuminata Pk., 1798. Terrains calcaires ou sablonneux; souvent en nombre. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie. 15. A. montivaga Sturm, 1825, Ins., VI, p. 45. Plaines cultivées ; saisonnières ; souvent en nombre dans les inonda- tions. — A.R. Seine : Hto-Bruyères !; Gennevilliers (Pjd.!); S'-Denis (d'Orb.!); inond. de la Seine !. — S.-et-O. : Meudon ; Montmorency (Pjd.!); jonction des forêts de S'-Germain et de Marly (Ch. Br.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Aube:Longcbamps; Les Trévois (Le Gd.!). — Yonne : S'-Florentin, inond. (La Br.!). — Marne : Ay (Laj.). — Aisne : Laon (Thibesard). — P.-de- Calais : dunes de Calais (Norguet !). — Somme : b. de Dury; m. de Cagny (Obert); Amiens (Delaby). — S.-lnf. : inond. (Morq.!). — Calv. : Villers- s.-Mer!, jeté à la côte par le vent; prairie de Caen ; canal maritime, au Bac-du-Port (Fvl.). Europe centrale et méridionale. 16. A. nitida Sturm, 1825, Ins., VI, p. 35. Cà et là, dans les champs. — RR, Catalogue des Garabidœ. 189 S.-et-0. : S'-Germain (Ch. Bris.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Orne : L'Home !. — S.-Inf. : Dieppe; Forêt-Verte (Mocq.!). — P.-de-Calais : d. de Calais (Oberl). — Somme : Abbeville ? (Norguel !). Europe moyenne ; Daourie. On trouve dans la même localité des exemplaires avec ou sans pore scutellaire. 17. A, lunicollis Schiodte, 1837, Kroyer Tids., I, p. IQlx. — vulgaris X Panz.; — Frm. Lab., 1, p. 108. Terrains froids; prés et bois. — A.R. S.-et-O. : Montmorency (Lév.!); S'-Germain (Brs.); Marly; Rambouillet (d'Orb.!); Chaville; La Ferié-Alais (Sed.!). — S.-et-M. : f. de Fontaine- bleau !. — Eure-el-L. : Nogent-Ie-Roirou (Lpfevre!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : S'-Julien (Le Gd.!). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Aisne : Guise (Séd.!). — Somme : b. de Dury : Boves (Obert). — S. Inf. : Rouen (Mocq.!). ■— Calv. : Villers-s.-Mer !; d. de Merville; prairie de Caen, inond. (Fvl.). Presque toute l'Europe. C'est VA. contrusa du Cat. Le Grand. 18. A. convexior Steph., 1828, III. Brit. , I, p. 131.— continua Thoms., 1873, OpUàC, p. 529. — communis (pars) Auct. Surtout clans les prairies humides. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Espèce confondue avec la sui- vante et sans doute très-répandue en Europe. 19. A. communis Panz., 1797, Fn. Germ., 40, 2. Endroits frais; inondations. — A.R. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe, surtout parties tempérées. C'est VA. œnea du Cat. Mocquerys. 20. A. curta Dej., 1828, Sp., Ht, p. 468. Bois sablonneux et prés ; inondations. — R. S.-et-O. : S'-Germain; Marly (Ch. Bris;.!). — S.-et-M. : f. de Fontaine- bleau !. — Eure : Évreux (Rég.!). — Calv. : Venoix (Fvl.). Europe moyenne. 190 Camivora. 21. A. tibialis Payk., 1798, Fn. Suec, I, p. 168. Terrains sablonneux, bien exposés; bruyères; courant sous les plantes basses ou sur les plages. — Printemps, été. — A.C. sur le littoral, RR. dans l'intérieur. S.-et.O. : S'-Germain (Ch. Br.!). — S.-et-M. : rochers de Fontainebleau !. — Eure : Évreux (Rég.!). — Orne : L'Home !, une fois, en nombre. — Yonne : S-Florenlin, inond. de l'Armançon (La Br.!), un individu. — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — S.-Inf. : Les Chartreux ; Quevilly (Mocq.!). — Tout le littoral de la Manche !. Europe septentrionale ; Allemagne du Sud ; Suisse. VA. tibialis du Cat. Lajoye sa A. lacida. Groupe III (Celia Zimm.). 22. A. infima Duft., 1813, Fn. Austr., II, p. ll/i. Terrains sablonneux, sous les pierres. — Juillet à décembre. — RR. S.-et-O. : Herblay (Grouv.!). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau (Bonn.!), à Franchard et au rocher Cuvier. Suède; Danemark; Allemagne. 23. A. eœimia Dej., 1828, Sp., III, p. 494. Friches des collines calcaires, sous les petites pierres. — Été, hiver. — RR. S.-et-0. : Bouray (Pjd.!).— Eure : Cocherel ! (1). — Yonne : Coulanges- s.-Yonne (La Br.!). — Somme : SVFuscien (Delaby î). France méridionale ; Espagne. 24. A. municipalis Duft,, 1812, Fn. Austr., II, p. 93. Terrains sablonneux. — RR. S.-et-O. : Vésinet; ^-Germain, ça et là (Ch. Br.!). — Yonne : f. d'Othe, près Chailley (La Br.!). Danemark; Allemagne; Alpes; Pologne; Russie mér.; Caucase; Sibérie. 25. A. fusca Dej., 1828, Sp., III, p. 497. (1) Les exemplaires cités par Dejean comme venant du Calvados, pro- viennent probablement de cette localité. Catalogue des Garabidœ. 191 Terrains sablonneux, endroits découverts; dunes; sur les talus, au pied des plantes. — Été. — R. Seine : La Varenne !; II,M-Bruyères (Séd.!). — S.-et-O. : Sucy (Pjd.!); Conflans (Lév.!); Vésinet ; S'-Germain ; Poissy (Bris.). — Oise: b. de Sl-i\laximin !. — Eure : Aviron (Ilég.!). — Aisne : Laon (Thibesard). — Calv. : Sallenelles (Fvl.I). Angleterre ; Allemagne; Italie; Espagne; Algérie. 26. A. livida F., 1792, Ent. S., I, p. 160. — bifrom Gyll. — rufoclncla Sahlb., 1827 {non Dej.). Terrains sablonneux, bien exposés; au pied des plantes et sous les pierres. — A. G. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe. 27. A. crcnata Dej., 1828, Sp., III, p. 507. Surtout dans les détritus d'inondations. — RR. Seine : inond. de la Seine (Ch. Br.!).— S.-et-O. : Meudon (Ch. Bris.!). — S.-et-M. : La Ferté-sous-Jouarre (Baulny !). — Aube : Les Noës (Le Gd.!). France mér.; Allemagne du Sud; Dalmatie ; Russie mér.; Perse. . 28. A. sabulosa Serv., 1821, Fn. Fr., éd. 1, Col., p. 35. — Barnevillci Fairm. Sablières; friches des collines arides; enterré dans le sable, sous les pierres. — RR. Seine : Châtillon-lès-Bagneux !. — - S.-et-O. : Meudon ; Demonval, près Marly (Ch. Br. !); Bouray !. —S.-et-M. : f. de Fontainebleau (Grouv.!). — Eure (Serville) (1). — Yonne : Coulanges-la-Vineuse (Populus !). France centr. et occid.; Allemagne du Sud ; Autriche ; Grèce; Arménie. 29. .4. prœtermissa Sahlb., 1827 (2), Diss. Ins. Fenn., I, p. 246* — (1) Trouvé, d'après Dejean, dans l'Eure et le Calvados par le marquis de La Fresnaye ; celte dernière indication est tort douteuse. (2) La Dissertation dans laquelle ont été publiées les Amara nouvelles de Sahlberg a paru entre 1824 et 1827; nous adoptons provisoirement cette dernière date. 192 Carnivora. grandicoUis Zimm., 1832. — rufocincta % Dej., 3 828; — Frm. Lab., I, p. 105. Carrières de sable; terrains cataires, crayeux ou granitiques; surtout dans les bois secs et les bruyères. — (RR.) S.-et-O. : fort de Mary !. — Yonne : Sens ; Sl-Florentin ; Avallon (La Br.!). — P.-de-Calais : dunes de Calais (Norguel !). — Somme : S'-Fuscien (Delaby !); Roye (Hadengue). Scandinavie; Russie bor.; Allemagne; Morbihan (Lév.!); Pyrénées; Alpes (commun !); Caucase. Groupe IV {Pcrcosia Zimm.). 30. A. cqueslris Duft., 1812, Fn. Austr., p. 1 09. — pcdricia Duft,l. c, p. 110. Collines calcaires, sous les pierres. — Été, automne. — R. Seine : inond. de la Seine (Bonn.). — S.-ei-O. : S'-Germain ; Meudon (Ch. Biis.!). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !, au M'-Merle. — Eure : Évieux (Rég.!). — Aube : Les Riceys; Longclmmps (Le Gd.!). — Yonne : Tonnerre ; Sens ; Coulanges-s. -Yonne (La Br.!). — P.-de-Calais : dunes de Calais (Norguet !). — Somme : dunes de S^Qunnlin (Boullet); Amiens (Carp.!): S'-Fuscien (Delaby!). — S.-Inf. : Neuville-le-Pollel !. — Calv. : Bénerville !; Houlgate !; Caen ; Ardennes ; S'-Aignan-de-Ciamesnil ; Ouis- treham (Fvl,). Europe, surtout dans le midi; collines et montagnes. Groupe V (Bradylits Slepb.). 31. A. conmlaris Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 112. Terrains sablonneux, endroits bien exposés. — Printemps, été. -— A.C. Seine, Seine-et-Oise, Orne, Yonne, Calvados, assez répandu '.. — Aube: Foicy (Le Gd.). — Marne : Reims (Laj.). — S.-Inf. : f. du Rouvray (Vlocq.!). Presque toute l'Europe moyenne. 32. A. fulva De Géer, 177/i, Mém., IV, p. 62. — ferrugin'a % Pk. Terrains sablonneux; dunes; enterré sous les pierres ou au pied des plantes. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie. Catalogue des Carabidse. 193 33. A. apricaria Payk., 1790, Mon. Car., p. 77. Terrains sablonneux et collines calcaires; sous les pierres ou dans le sable. — - A. G. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Caucasie ; Sibérie. Groupe VI. 3U. A. glabrata Dej., 1828, Sp., III, p. 489. Terrains anciens, collines granitiques; sous les pierres. — JRR. Nièvre : IVT-Beuvray !, à quelques kilomètres des sources de l'Yonne (1). France centrale et occid.; Pyrénées; Espagne; Portugal. —Algérie (Pulzeys)?. Groupe VII (Cyrtonotus Steph.). 35. A» conveœiuscula Marsh., 1802, Ent. Brit., I, p. A62. Dans le sable, sous les pierres. —Été.— A.R. sur les plages du littoral, RR. dans l'intérieur des terres. Seine : La Varenne (Marna.!). — S.-et-O. : La Celle-S'-Cloud (Bonn.).— Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). —Somme : S'-Valery-s.-S. (Carp.î), — S.-Inf. : Dieppe (Mocq.!); Le Havre (Lév.!). — Calv. : Honfleur; Sallenelles ; Mer- ville (Fvl.); Villers-s.-Mer !; Trouville (Ch. Br.). — Manche : S'-Vaast-La Hougue (Fvl.). Europe septentr. et tempérée ; littoral et lacs salés. 36. A. aulica Panz., 1797, Fn. Germ., 38, 3. — spinipes X Auct. (non Lin.). — picea % F. Terrains calcaires, dans les champs, sous les pierres; dans les capitules des carduacées; dans les coupes de sarrazin (Polygonum fagopyrum). — Été. — A.R. Seine : Paris (Pjd.!). — S.-et-0. : S'-Germain, bords de la Seine (Bris.); Orsay !. — Oise : Ivry; Mouy (Carp.!). —Eure : Évreux (Rég.!). —Orne : (1) L'indication de Paris (Reiclie — Frm. Lab., I, p. 113) est plus que douteuse. — Les exemplaires cités du Calvados par Serville et par Dejean auraient été, d'après M. Fauvel, pris dans les Pyrénées par le marquis de La Fresnaye. (1880) 1 -» 19/i Carnivora. La Ferté-Macé (Lév.I). — Aube : Les Riceys ; Gérosdot ; Sacey (Le Gd.!). — Yonne : env. de Tonnerre (La Br.!); Sl-Sauveur (R.-D.). — C-d'Or : Rouvray (Emy). — Marne : Germaine ; Reims (Laj.). — Hte-M. : Buzon (Royer). — Somme : surtout dans les marais (Obert). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). — Calv. : Falaise; Bures (Fvl.). Toute l'Europe. 2. Genre Âhax Bonelli , 1810, Tabl. synopt. — (Voy. I, p. 93.) 1. A. ovalis Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 6U. — frigidus % Frm. Lab., I, p. 93. Forêts et futaies , sous les pierres, les feuilles sèches, les souches, etc. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne. 2. A. parallelus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 6/j. Comme le précédent. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne. 3. A. ater Villers, 1789, Linn. Ent., I, p. 36û. — striolaY., 1792. Comme les précédents. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe septentrionale et moyenne. 3. Genre Molops Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 93.) M. piceus Panz., 1793, Fn. Germ., II, 2. — lerricola % F. et auct. — cephalœas Descourtilz, 1826. — $ subtruncatus Chaud., 1846. Dans les bois, endroits ombragés, sous les pierres, les feuilles mortes, etc.; aussi dans les caves et les carrières. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Suède (très-rare); Europe tem- pérée; Dalmatie. Catalogue des Carabidœ. 195 U. Genre Pterostickus Bonelli, 1810, Tabl. synopL (Voy. I, p. 9/i.) (1) Groupe I (Steropus Stepli.). 1. P. madidus F., 1775, S. Ent., p. 2/iJ. — var. concinnus St. Bois accidentés, sous les pierres, les feuilles mortes, etc. Type. —Seine : H,es-Bruyères (Cayol !).— S.-et-O. : Mantes (Bris.). — Eure : Évreux (Rég.I). — Orne : Bagnoles (Fvl.). — Somme (Obert). — S.-Inf. (Mocq.!). — Galv. Longues (Fvl.). Var. concinnus St. — Commune dans tout le bassin de la Seine. Europe tempérée. Groupe II {Pierostichus Bon.). 2. P. cristatus Dufour, 1820, Ann. Se. phys. Brux., VI, p. 328. — parumpunctatns Germ., 182/u Grands bois, sous les pierres; falaises du littoral. — (A.R.) Presque tout le bassin de la Seine, surtout dans le nord et le sud-est, — Europe tempérée. Commun dans les forêts subalpines. Groupe III (Piatysma Bon.). o. P. oblongopunctatusY., 1787, Mant., p. 202. Dans les bois, surtout dans les futaies ; sous les pierres, les feuilles mortes, les souches, etc. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine, sauf la Normandie. — Europe moyenne ; Sibérie. Groupe IV (Lyperosomus Mots.). Zj. P. aterrimus Herbst, 1784, Fuessly Arch., p. 140. Bois humides et marécages, sous les feuilles et au pied des roseaux. — Mars, avril. — RR. (1) Le P. Prcvosti Dej. est mentionné dans le Catalogue de la Seine- Inférieure comme trouvé à Orival. Nous n'insisterons pas sur une telle assertion. 196 Caruivora. S.-et-O. : Enghien (i)eslr.!): Montmorency (Boud.!); Chaville (Cordier). — S.-el-M. : Fontainebleau (Fvl.). — Aube : Vilhciiélif (Le Gd.î). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.).— C.-fl'Or : Ronvray (Eniy). — Marne : ni. de Thuisy (Laj.)- — Somme : m. de Rivery (01 en), en nombre ; m. d'Han- i^est-s. -Somme (Delaby). — Calv. : Falaise ; m. de Percy, de Troarn et de Meuvaines (Fvl.). Suède; Allemagne; Pologne. Groupe V [Èelanius Bon.). 5. P. niger Schaller, 1783, Al»h. Hall. Ges., I, p. 315. — striatus Vk. Grands bois, dans les futaies humides, sous les pierres et les souches; marais du Nord. — A.R. S.-el-O. : Montmorency (Bond.); f. de Marly !. — S.-et-M. : f. de Fon- tainebleau (Bonn.). — Oise : f. de Compiègne !. — Aube : I. d'Orient (Le Gd.!). — Yonne. : b. de Chéu (La Br.!).: S'-Sauveur (R.-D.). — G. -d'Or : Rouvray (Emy). — Nièvre : bois du Roi, près Châleau-Cliinon !. — Somme (Oberl), commun. — S.-lnf. : Fécamp (Lév.!); f. de Sl-Jacques; Mesnil- Esnard (Mocq.!). —Calv. : b. de Longpré, près Falaise; f. de Cerisy (Fvl.). Angleterre; Europe moyenne; Corse; Caucase. 6. P. melcmarius llliger, 1798, Kaf. Preuss., p. 163. — vulgaris % (1) Schaum (non Linn.). — var. pennatus Dej. Terrains découverts ou endroits ombragés ; sous les pierres. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne; Sibérie. 7. P. nigrita F., 1792, Ent. S., I, p. 158. —morio Lalr., 180/i. — var. excavatus Boudier. Endroits marécageux, sous les pierres et les détritus. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe ; Sibérie. 8. P. anihracinus llliger, 1798, Kaf. Preuss., p. 181. — maurus F. (1) Aux observations de Schaum sur le C. vulgaris de Linné ^Sletl. ent. Zeit.j 18/i7, p. ol7; — Naiurg., I, p. 455 et 457) il suffît d'opposer la description originale de cette espèce (Sysl. I\al., 1758, éd. X, p. /i!5); elle est ainsi conçue : nigro-œneus ; antenms pedibusque nigris. Catalogue des Qarabidœ, .19/ Marais et bois humides, sous les pierres et les détritus. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie. 9. P. gracilis Dej., 1828, Sp., III, p. 287. Berges des étangs, dans la terre; bords des mares; bois humides. — Avril: oclobre. — IL Seine : Paris-La Glacière (Pjd.!); S'-Denis (d'Oib.). — S.-et-O. : Meu- don, étg. des Fonceaux (Ch. Bris.!). — S.-el-M. : Coulommiers (Baulny). — Oise : Chantilly (d'Orb. !); Gompiègne (Grandin !). — Eure : S'-Pierre- du-Vauvray (Bég.!). — Aube : Villccliétif (Le Gd.!), — Yonne : Sens; S'-Florentin (La Br.!). — Marne : Reims; Thuisy (Laj.!). — S.-Inf. r.env. de Rouen (Vlocq.î). — Calv, : f. de Cerisy; b. de Longues; Bures, près Troarn (Fvl.). Europe centrale ; Portugal. 10. P. minor Gylh, 1827, Ins. Suec, IV, p. 426. Étangs et marais desséchés, surtout dans les bois froids ; dans les détritus végétaux. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe centrale. Groupé VI (Argulor Stepli.). 11. P. interstinctus Sturm* 182A, Ins., V, p. 77. — ovoidemStuvitii — eruditus Dej. Dans les mares des bois. ?ons les mousses ot-'les pierres. — A.R. S.-et-O. : S'-Germain; Marly (Bris.). — S.-ct-M. : Coulommiers (Baulny). — Aube : Macey; Gérosdot; Gyé-s. -Seine (Le Gd.!). — Yonne : Sl-Flo- renlin, inond. (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Germaine (Laj.!). — Hte-M. : Langres (Boyer !). —Somme : b. de Dury et de Gen telles (Oberl). — S.-Inf. : Forêt-Verte; f. de S'-Jacques (Mocq.!). — Calv. :f. de Troarn; Sallenelles; Martainville (Fvl.). Suède; France bor. e! orientale-; Allemagne; 12. P. strnmus Panz., 1797, Fn. Genn. , 38, 6. — diligens ': Dej. — erythropus Marsh.; — Frrn. Lab., I, p. 90. Terrains froids ; bois humides; mares desséchées; sous les feuilles el les pierres. — 4.7?. 108 Ccirnivora. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe. C'est VArgutor Sturmi du Cat. Mocquerys. 13. P. diUgcns Sturm, 1824, V, p. 81. — pulius Gyll., 1827. — sire- mais t Er.; — Frm. Lab., 1, p. 90. Groupe VII (Haptoderus Chaud.). lli. P. pumilio Dej., 1828, Sp., [II, p. 256. — spadiceus Dej., 1. C, p. 263 (1). Régions montagneuses, dans les mousses des bois et au bord des tor- rents. Yonne : Avallon (Sédillot I). Vosges ; Lyonnais ; Jura; Alpes ; Pyrénées; Hesse; Autriche. 5. Genre Adeloala Stephens, 1835, 111. Brit., V, p. 378. (Voy. I, p. 97.) A. macra Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 466. — picimana Duft. , 1812. Endroits élevés, dans les prairies voisines des rivières; enterré ou dans les souches des saules; surtout dans les détritus d'inondations. — Mars, mai. — RR. Seine : inond. de la Seine!. — S.-et-A!. : Coulommiers (Baulny). — Aube : Labourât, inond. (Le Brun). — Yonne : S'-Florentin , bords de lWrmançon (La Br.ï); S'-Sauveur (IL-D.). — C.-d'Or : Genay (Emy), assez commun; Semur (Nodot). — Marne : m. de la Vesles (Laj.). — Somme : Abbeville (Marcotte). — S.-Iuf. : Eu (Frm. Lab.); Rouen, inond. (Mocq.!). — Calv. : La Ruche, près Sallenelles (FvL). Europe centrale. 6. Genre I*a»oilus Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. 1, p. 98.) Groupe I {Sogincs Leach). 1. P. pmctulatus Schaller, 1783, Abh. Hall. Ges., I, p. 318. (1) Le nom de pumilio Dej. a la priorité. -— Rectifiez dans ce sens le tableau synoptique (p. 95). Catalogue des Carabidœ. !'..".> Champs sablonneux et prairies ; souvent sous les Hélix ou les Han- netons écrasés. — Surtout en avril et mai. — RR. Seine : La Glacière (Clair); H,C8-Bruyères !; Fonlenay-aux-R.! — S.-et-O. : S'-Biïce ; Écuuen (Boud.); fort de Domont (Mp.!J. — S.-et-M. : Brolles (Rég.!). — Eure-et-L. :Cliâteauneuf-en-Thymerais (Séd.I). — Eure : plaine du Coudray (Rég.!). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Châlons-s.- Vesle (Laj.). — Somme : Flibeaucourt, près Noyelles-s.-Mer (Delaby); b. de Roguère, près Ham (Scalabre). Europe tempérée ; Sibérie occidentale et centrale. Groupe II (Pœciius i. sp.). 2. P. cupreus L., 1758, S. N., éd. X, p. Z1I6. — puncticeps Thomson. Répandu partout : surtout sons les pierres, dans les endroits humides. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe, jusqu'au nord du Por- tugal; Sibérie occid. et centrale; montagnes de Syrie. On ne trouve dans le bassin de la Seine que le type à pattes noires. 3. P. cœrulescens L., 1758, S. N., éd. X, p. A16. — versicolor Sturm, 182/i. — pauciscia Thoms. — planicollis Baies, 1873. Terrains froids et régions accidentées. — A.U. Seine : Bondy (Bigot !). — - S.-et-O. : Rueil ; Montmorency (Rég.!); Sé- nart (Lév.l); S'-Germain (Ch. Br.!). —S.-et-M. : Coulommiers (Baulny!); Fontainebleau (Grouv. !). — Oise : Le Lys !; Ivry (Carp.). — Eure : Évreux ; Cocherel (Rég.!). -- Orne : L'Home !; La Ferté-Macé (Lév.!). — H,e-M. : Langres (Royer), — Aisne : Guise (Séd.I). — Somme : Équennes (Mp.!); Cayeux-s.-Mer (Carp.). — S.-lnf. : La Londe (Power 1); Rouen (Mocq.!). — Manche : Jobourg (Fvl.). Europe boréale et moyenne ; montagnes du Midi ; Sibérie ; Mongolie ; Japon ; Groenland. C'est le P. cupreus var. affinis du Cal. Mocquerys. h. P. dimidiatus Oliv., 1792, Ent., III, 35, p. 72. — Kugelanni Panz., 1797. — Iricolor Clairv. Champs et prairies; collines etjmontagnes. — Surtout au printemps. — A.R. 200 Carnivora. Çà et là, dans tout le bassin de la Seine. —Europe occidentale, jusqu'en Andalousie. 5. P. Koyi Germar, 1824, Ins. sp. n., p. 16. Terrains calcaires ; friches et chaumes des collines, sous les pierres. -(.4.iî.) Seine : S'-Denis (d'Orb.!); Bicêtre !; H,e,-Bruyères !. — S.-et.-O. : S'-Ger- rnain (Bris.); Bouray !. — Eure : Cocherel !. — Aube, Yonne, Marne, Hte-Marne : commun. — Somme : Boves (Levoir); Péronne (Dermigny); Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : b. de la Châtre; bruyères de S'-Julien (Mocq.!). Europe ; Sibérie. 6. P. lepidus Leske, 1785, Reise d. Sachsen, I, p. 17, pi. A. Terrains sablonneux, endroits chauds, plaines et montagnes. — A.B. Çà et là dans tout le bassin de la Seine, sauf la Basse-Normandie. — Europe, sauf les trois péninsules méridionales ; Kirguises. A rayer du Catalogue des Coléoptères de l'Algérie. 7. Genre Pedius Motschulsky, 1850, Kâf. Russ., tabl. n° IX. (Voy. I, p. 100.) P. inœqualis Marsh., 1802, Ent. Brit., p. Zi56. — longicollis Duft., 1812. Terrains froids; prés humides, sous les pierres; talus argileux, enterré; littoral ; souvent dans les inondations. — R. Seine : inond. de la Seine !. — S.-et-M. : Coulommiers (Banlny !). — Orne : L'Home !. — Aube : Chavanges (Le Gd.!). — Yonne : Sl-Florentin, inond. (La Br.!). — Somme : S'-Valery (Carp.!); Péronne (Baudoin). — S.-Inf. : f. de Roumare (Mocq.!). — Calv. : Cabourg (Ch. Bris.!); Dives; Merville (Fvl.). Angleterre: France; Allemagne. 8. Genre Lagarus Chaudoir, 1838, Bull. Moscou, 1838, I, p. 10. (Voy. I, p. 100.) L. vernalis Panz., 1796, Fn. Germ., 30, 17. — crenatus Duft. Mares et étangs, sous les détritus végétaux. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie, Catalogue des Gfirabidœ. 201 9. Genre Stomis Glairville, 1806, Ent. Helv., II, p. 46. (Voy. I, p. 101.) 5. pumicatus Panz., 1796, Fn. Germ., 30, 16. Endroits humides, sous les pierres, les détritus ou dans les vieilles souches, souvent par groupes; aussi dans les inondations. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne; Portugal. 8e Tribu. Sphodrini. 1. Genre Sphodrus Glairville, 1806, Ent. Helv., II, p. 86. (Voy. 1, p. 103.) S. leucophthalmus L., 1758, S. N., éd. X, p. Zjl3. Excavations et caves humides; parties sombres des habitations ; noc- turne. — Juin à septembre. — B. Presque tout le bassin de la Seine, surtout dans les villes. — Presque toute l'Europe; Asie-Mineure ; tout le nord de l'Afrique ; Canaries. 2. Genre Lsemosteiius Bonelli, 1810, Tabl. synopt. — (Voy. I, p. 10Zi.) L. ierricola Herbst, 1783, Arch., p. l/i0. — inœquaits Panz. — sub- crjaneus Illig. — episcopus Drap., 1819. — margina.tus Descourtilz, 1826. Caves fraîches; carrières de sable; écorces des vieux arbres; chasse les Cloportes, le soir. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne; Portugal. 3. Genre Platyderus Stephens, 1827, 111. Brit, I, p. 67; I, p. 101 (1828). — (Voy. I, p. 105.) P. ruficollis Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 456. — depressus Serv., 1821. — rosaceus Fourcroy (forte). >- Endroits ombragés des bois et prairies froides, sous les pierres, les feuilles mortes, etc. — Printemps, automne. — A.B. Seine : Paris-La Glacière !; carrières des env. de Paris (Bonn.); Asnières (Uég.!). — S.-et-O. : S'-Germain (Bris.).— S.-el-M. : f. de Fontainebleau !. — Oise : Chantilly (d'Orb.!). — Yonne : Seignelay; Coulanges-s.-Y. (La 202 Carnivora. Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — Nièvre : M'-Beu- vray !; Millay !. Angleterre; Europe tempérée et mér.; Barbarie; Syrie. U. Genre Calathtis Bonelli, 1810, Tabl. synopt. — (Voy. I, p. 106.) Groupe I (Calathus i. sp.). 1. C. fuscipes Gœze, 1777, Ent. Beytr., I, p. 666 (Geoffr., Bupr. n° 39). •— leporinus Fourcr. , 1785. — flavipes Payk., 1790. — cisteloides Pz., 1793. — latus Serv., 1821. Terrains secs, sablonneux ou calcaires; sous les pierres, les décombres, etc. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Chypre ; Syrie ; Algérie !. — Très-variable de forme, de coloration, de taille et de sculpture. 2. C. Luciuosus Latr., 1804, Hist. Nat. d. Ins.. VIII, p. 363. —gallicus Frm. Lab., 1854. Dans les bois, sous les fagots, les feuilles mortes ou dans les souches. — A.R. S.-et-O. : f. de S'-Germain et de Mari y (Bris.); Lardy (Bonn.). — S.-el-M. : f. de Fontainebleau !. — Oise : Ivry (Carp.!); f. de Compiègne !. — Manche : [falaises de Granville] (Fvl.). France centrale ; Landes !; Autriche. 3. P. ambiguns Payk., 1790, Mon, Car., p. 130. — fusais F., 1792. Terrains calcaires ou sablonneux; friches; sous les pierres et les détri- tus. — A.C. Çà et là dans presque tout, le bassin de la Seine. — Europe ; Caucase; Syrie; Turkestan. h. G. erratus Sahlb., 1827, Diss. 1ns. Fenri., I, p. 240 (1). — crocopus Ste.ph., 1828. — fulvipes ï Gyll. et auct. — flavipes X Cat. Monac. Terrains sablonneux ; dunes ; sous les pierres. — C. (1) Le nom d' erratus Sahlb. a l'antériorité. — Rectifiez dans ce sens le tableau synoptique (p. 107). Catalogue des Carabidœ. 203 Presque tout le bassin de la Seine (Basse -Normandie, dans les dunes seulement). — Europe ; Sibérie. 5. C. micropterus Duft., 1812, Fn. Auslr., II, p. 123. Espèce des forêts subalpines, signalée clans la Somme (Cat. Obert) et dans la Seine-Inférieure (Cat. Mocquerys). — Détermination très-douteuse. 6. C. mclanocephalus L., 1758, S. N., éd. X, p. 615. — ochropterus Duft. — var. parisicnsis Gaut. Terrains secs, sous les pierres. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; bassin de la Méditerranée. La var. parisiensis Gaut. se distingue par son pronotum rembruni; elle est beaucoup plus rare que le type et se prend surtout dans les terrains sablonneux. 7. C. mollis Marsh., 1802, Ent. Brit., p. Zi5G. Dunes du littoral, sous les pierres. — CC. Littoral de la Manche!. — Littoral de l'Océan et de* la Méditerranée; Algérie, littoral et chotts (var. enca.ustus Fairm.). Groupe II {Amphigynus Haliday). 8. C. rotundicollis Dej., 1828, Sp., III, p. 75. — piceus î Marsh. Bois secs, sous les pierres et les feuilles mortes. — R. Seine : b. de Boulogne, près d'Auteuil !; Cliampigny (Mp.I). — - S.-et-O. : Meudon !; Sl-Germain (Bris.); Marly (Frm.); Montmorency (d'Orb.I); Her- blay (Lév.!); S'-Léger (d'Orb.); Orsay !.— S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Oise : Ivry (Carp.!); Compiègne (Pjd.!). — Eure: Évreux (Bég.!). — Orne : Bagnoles ; Lonlai-l'Abbaye (Fvl.). — Yonne : S*-Florentin, b. de Chéu (La Br.!). — G. -d'Or : Bouvray (Emy). — Somme : Abbeville (Mar- cotte); Ham (Scalabre). — Calv. : La Brèche-au-Diable, près Falaise ; Laize- la-Ville; May-s.-Orne (Fvl.). Grande-Bretagne; Hollande; Jutland ; France ; Espagne; Portugal. — Terrains tertiaires. 5. Genre Sy nu chu s Gyllenhal, 1810, Ins. Suec, II, p. 77. (Voy. I, p. 108.) S. nivalis Panz., 1796, Fn. Germ., 37, 19. — vivalis TH. 20& Carnwora. Dans les bois, au pied des arbres, sous les feuilles mortes, les pierres, etc. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne ; Portugal. 6. Genre Platynus Bonelli, 1810, Tabl. synopt. — (Voy. I, p. 109.) Groupe I (Limodromus Mots.). lé P. assimiiis Payk., 1790, Mon. Car., p. 53. — angusticollis F., 1801. — junccus Scop. (forte). Prés humides, sons les écorces des peupliers et des saules; bois humides, sous les mousses des chênes. — Surtout en automne. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine; très-rare dans la Somme: Abbeville (Marcotte) et le C;t!vados : f. de Cerisy (Fvl.).— * Europe sept, et centrale ; Transcaucasie ; Sibérie. Groupe II (Agonwn Bon.) (1). 2. P. marginatus L., 1758, S. N., éd. X, p. £16. — viridinilidus Gœze, 1777. — lucorum Fourcroy, 1785. Endroits marécageux. — A.C. Tout le bassin de la Seine, par places. — Europe; Barbarie!, jusqu'au Sahara ; Syrie ; Atlantide. 3. P. sexpunctatus L., 1758, S. N., éd. X, p. £16. Bords des ébmgs et des mares. — A.R. Tout le bassin de la Seine, par pinces. —Presque toute l'Europe (s'arrête en Espagne); Caucase; Sibérie. h. P. MïdUri Herbst, 178Zi, Arch., p. 139.— parumpunctatus F., 1792. Dans les endroits frais ou humides. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne ; Algérie. 5. P. graciiipes Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. \.lxk. — elongatus Fisch. (1) Le P. impressus Panz. est signalé, évidemment par erreur, de la forêt de Ramliouibel (Nouv. Ent., I, p. 132) et de la Seine-Intérieure (Cat. Mocquerys, 3e Suppl.). Catalogue des Garabidi?.. 205 Paris !, un seul individu pris au vol dans la rue de Médicis, par une soirée chaude (5 juillet 1872). Suède; Angleterre; Belgique; Allemagne; Russie; Sibérie. 6. P. viririicupreus Gœze, 1777, Eut. Beytr., I, p. 664 (Geoffr., Bupr. n° 15). — thoracicus Fo ircroy, 4785. — mudestus Sturm. — nigricornis % Latr. — var. austriacus F. Étangs; mares des plaines; sous les pierres. — A.R. Ci et là dans tout le bassin de la Seine. — Paris : La Glacière (Bonn.). — Europe centr. et mer.; Asie occid.; Sibérie; Barbarie. La var. austriacus F. est plus rare qne le type dans notre Faune. 7. P. tugens Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 139 (1). Bords des étangs, au pied des roseaux. — R. Seine : La Glacière (Bonn); élg. de Beauté (Bris.), loc. détruite. — S.-et-O. : Meudon, etg. des Fonceaux (Ch. Br.).— S.-et-M. : élg. de Moret (Bonn.!). — Oise : étgs. de Chantilly (d'Orb.!). — Aube : Villechetif (Le Gd.!). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Côte-d'Or : Rouvray (Emy). — Marne : m. de Muîzon (Laj.î). — Somme : b. de Dury (Obert); C.yeux (Garp.!). — S.-Inf. : inond. de la Seine (Mocq. !). — Calv» : m. de Troarn; m. de Percy (Fvi.). Europe tempérée ; Portugal ; Transcaucasie. 8. P. viduus Panz., 1796, Fn. Germ., 37, 18. — var. mœstus Duft., 1812. — var. emarginaius Gyll. Endroits marécageux, sur la vase, sons les feuilles mortes, etc. — Prin- temps surtout. — (Type : A.C. — var. mœstus : CC.) Tout le bassin de la Seine. — Europe sept, et moyenne ; Sicile. VAgonwn triste du Cat.' Mocquerys se rapporte à celle espèce ou à la suivante. 9. P. versutus Gyll., 1827, 1ns. Suec, IV, p. 451. Mares et étangs des bois; terrains froids. — R. (1) Chez cette espèce, le rebord de la suture des éïytres forme en arrière un étroit liseré roussâtre, ordinairement assez visible. 206 Camivora. S.-et-O. : Chaville (Mp.!); Marly !; S'-Germain (Bris.).— Eure : Évreux (l\ég. !). — Aube : Villechétif (Le Gd.!). —Yonne : Sens (Loriferne); S'-Flo- rentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — G.-tFOr : Rouvray (Emy). — Ca!v. : La Roche, près Sallenelles (Fvl.). Europe septentrionale; Sibérie. 10. P. atratus Duft., 1812, Fn. Austr., p. 188. — niger Dej. — var. lucidus Frm. Lab. Terrains marécageux, découverts ; sous les pierres. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine, par places. — Paris : La Glacière !. — Côtes d'Angleterre; Europe centrale et mérid.; Barbarie !, jusqu'au Sahara ; Syrie. Le lucidus du Cat. Mocquerys (1er Suppl.) = P. micans. Groupe III {Batenus Mots.). 11. P. livens Gyll., 1810, Ins. Suec, II, p. 1A9. — pelidnus Payk. (pars). Bords des rivières et des marais, sous les mousses et dans les troncs des saules et des peupliers. — Hiver, printemps. — RR. Seine : S*-Denis (Lév.!); Maisons-Alfort (Grouv.!); Ghoisy-le-Roi (Mp.!). — S.-et-O. : Meudon ; Le Pecq; Achères (Bris.). — Oise : f. de l'Aiguë (Ch. Br.). — Aube : S'-Parres-les-Tertres ; prés de Lavau (Le Gd. !). — Yonne : Sens ; S'-Julien-du-Sault ; S'-Florentin, inond. (La Br.!). — C.-d'Or : Rouvray (Emy). — P.-de-Calais : Arras (Frm. Lab.). — Somme : Ignan- court-cn-San terre (Delaby); Pelit-S'-Jean (Carp.). — S.-Inf. : Sotteville ; Quevilly (Mocq.!). — Galv. : Falaise; b. du Vernay (Fvl.). Europe sept, et centrale ; Sibérie. Groupe IV (Europhilus Chaud.) (1). 12. P. fuliginosus Panz., 1809, Fn. Germ., 108, 5. Étangs et marécages. — C. (1) Il faut ajouter à la liste des espèces de notre Faune : 12 bls. P. scitulus Dej., 1828, Sp., III, p. 1G2. Aisne : m. de la Ferté-Milon (Sédillot !), mars 1880. Diffère du P. micans par sa couleur d'un noir verdâtre, ses antennes et Catalogue des Carabidœ. 207 Presque tout le bassin de la Seine , sauf la Basse-Normandie. — Rare dans l'Yonne. — Europe sept, et moyenne ; Sibérie. C'est le gracilis des Cat. La Brûlerie, Le Grand, Marcotte et Mocquerys, et de la Faune de MM. Fairmaire et Laboulbène (citation de Paris) (1). 13. P. micans Nicolaï, 1822, Diss. Col. Hal., p. 19. Bords des rivières et marais ; prés humides ; sous les écorces des saules. — A.R. Seine : Longchamps (Cli. Br.); S*-Denis (Lév.!); Sl-Ouen (Cayol!); Asnières (Bris.). — S.-et-O. : Meudon; Ghaville; Sucy (Mp.î); Le Pecq (Bris.). — Orne : La Ferté-Macé (Lév.!). —Aube : Villechétif (Le Gd. !). — Yonne : Tonnerre (Séd.!); Sl-Florentin (La Br.!); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Muizon (Laj.!). — Aisne : Guise (Séd.!). — Somme : Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : f. de Roumare et de La Londe (Mocq.!); Jumièges (Lvt.!). — Calv. : Louvigny, près Gaen ; Fosses-du-Souci, près Bayeux (Fvl.). Europe septentr. et centrale ; Sibérie. C'est le scitulus cité de Paris (Lacordaire, Frm. Lab.), de la Seine-Infé- rieure (Mocquerys) et de l'Yonne (Rob.-Desv.). ll\. P. piceus L., 1758, S. N., éd. X, p. 416. — picipes F. Marécages, sous les détritus et sur la vase ; terrains froids. — RR. S.-et-O. : b. de Meudon (Ch. Br.!). — Aube : Villechétif (Le Gd.!). — Yonne : Sens (Loriferne); S'-Florenlin (La Br.!); Sl-Sauveur (R.-D.). — Marne : m. de Thuisy (Laj.!). — Somme : m. d'Aveluy (Delaby); m. de Fortmanoir (Carp.). — S.-lnf. : Quevilly (Mocq.). —Calv. : Falaise; Caen, inond.; m. de Troarn (Fvl.!). Europe septentr. et tempérée ; Sibérie. 15. P. Thoreyi Dej., 1828, Sp., III, p. 165. — var. puellus Dej. — var. Longicollis Lac, 1835. ses pattes noires, ses élytres moins grandes, plus ovales et plus convexes, à stries latérales plus effacées. (1) Le véritable P. gracilis Gyll. diffère du fuliginosus par sa couleur d'un noir plus foncé et par ses élytres plus allongées, a stries plus fines et plus effacées latéralement; il se prend à Lille. 2U8 Canùvora. Étangs et marais, sous les détritus et au pied des arbres ; terrains froids. — B. Seine : Bondy (Chevrotât!); fond de Beauté (Bonn.!), loc. détruite; Asnières (ttëg.!). — S.-et-O. : m. de Bonneuil (Séd.!); Meudon (Ch. Br.î); Carrières-sous-Bois (Grouv. !). — Oise : étgs. de Chantilly (d'Orb. !). — Aube : Villechétif (Le Gd.!). — Yonne : S'-Florentin (La Br,!). — Marne : m. de Thuisy (Laj.!). — Somme : marais (Obert). — S.-Inf. : Quevilly (Moeq.!). — Calv. : m. de Troarn; Fosses-du-Souci, près Bayeux (Fvl.!). Europe septentrionale. C'est le pdidnus du Cat. Mocquerys. Groupe V. 16. P. dorsalis Ponlopp., 1763, Dansk. Atl. — viridifulvus Gœze, 1777. — prasmus Thunb., 178ù. — bicolor Fourcr., 1785. Répandu partout dans les endroits frais, sous les tas de pierres, etc.; généralement par groupes et souvent en compagnie de Brachynus. — CC. Toute l'Europe; Asie occid.; Sibérie ; Barbarie. Groupe VI {Anclwmcnus Bon.). 17. P. obscurus Herbst, 178Zi, Fuessly Arch., p. 139. — oblongus F., 1792. Étangs et marais, sous les détritus végétaux ; aussi dans les inonda- tions. — A.B. Ça et là dans tout le bassin de la Seine. —Europe seplentr. et tempérée; Sibérie. 18. P. ruficornis Gœze, 1777, Eut. Beytr., I, p. 663 (Geoffroy, Bupr., n° 9). — flavipes Fourcroy, 1785. — albipcs F. — pallipes F. Sous les pierres, au bord des eaux. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe, sauf la Russie orientale; Barbarie!; Atlantide. 7. Genre Olislho|*us Dejean, 1828, Sp., III, p. 176. — (Voy. I, p. 112.) 0. rotundatus Payk., 1790, Mon. Car., p. /il. Catalogue des Carabidœ. 209 Endroits sablonneux, terrains secs; çà et là sous les pierres, les feuilles sèches, etc. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Caucase. 8. Genre Alasoreus Dejean, 1828, Sp., III, p. 536. — (Voy. I, p. 113.) M. W ctttrhalli Gyll., 1813, Ins. Suec, III, p. 698. — luxatus Serv., 1821. — testaceus Luc, 1846. Terrains sablonneux et découverts; dunes du littoral ; au pied des plantes basses et sous les pierres. — Printemps, été, automne. — R. Seine : b. de Boulogne, du côté d'Auteuil et de Passy (Bris.); La Va- renne !; H^'-Bruyères (Mp.!); Fontenay-aux-R. (Pjd.!). — S.-el-O. : Sl-Ger- main (Bris.); Herblay (d'Orb.); Bouray !. — S.-et-M. : Fontainebleau !. — Oise : Mouy (Carp.!). — Yonne : S'-Florentin (La Br.î). — Somme : dunes de S'-Quentin (Lelliierry); Le Croloy (Le Corr.); Cayeux-s.-Mer (Carp.).— S.-lnf. : Le Pelit-Couionne (de Kerville !). — Calv. (dunes) : Bénerville !; Cabourg (Ch. Bris.); Colleville-s.-Mer; Merville (Fvl.). Suède; Danemark; Allemagne; Angleterre; Europe mér.; Syrie; Egypte; Barbarie !; Canaries. 9e Tribu. Lebiini. i. Genre JLebia Latreille, 1802, Hist. Nat. d. Ins., III, p. 85. (Voy. I, p. 116.) Groupe I {Lamprias Bonn.) (1). 1. L. cyanocephala L., 1758, S. N., éd. X, p. &15. Surtout dans les terrains sablonneux, sur les arbustes, sous les pierres, les écorces, les mousses. — Principalement en automne. — A.R. Çà et là dans tout le bassin de la Seine, — Europe; Asie occidentale; Sibérie ; Algérie l. 2. L. chlorocephala Hoffmann, 1803, Ent. Hefte, II, p. 17. (1) La L. fulvicollis F. se prend à Saumur et à Tours. (1880) 14 210 Carnivora. Au pied des saules, des peupliers ; sous les pierres. — Printemps, automne. — A.R. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe septentr. et tempérée. Groupe II (Lebia t. sp.). S. L. cruxminor L., 1758, S. N., éd. X, p. 416. Terrains sablonneux, sur les plantes, les arbustes, sous les fagots, les pierres. — Printemps, été. — R. Seine : b. de Boulogne (Lemoro); La Varenne (Marm.). — S.-et-O. : Sucy !; Chennevières-s. -Marne !; Ghampeaux d'Andilly (Boud.);Sl-Germain; Marly (Ch. Br.).— S.-e!-M. : Coulommiers (Baulny !). — Eure : Brosville (Séd.!). — Loiret : Orléans (Fairm.j, — Aube : b. de Macey; Villechétif ; b. de Montclins (Le Gd.!); N.-D.-du-Chêne (Le Brun!). — Yonne : Tonnerre (Séd.!); Auxerre (Cotteau !); S'-Florentin (La Br.!). — Marne : Épernay; Berru (Laj.). — G. -d'Or : Rouvray ; Montbertbaut (Emy). — Somme : Abbe- ville (Marcotte); Longueau (Dubois). — S.-Inf. : Dieppe (Grouv.I); Bolbec (Lév.); Rouen (Bourgeois !); Maromme ; Orival (Lvt.!). Europe moyenne et mérid.; Asie-Mineure; Liban; Sibérie. U. L. trimaculata Villers, 1786, Linn. Ent.. I, p. 383. — cyathigera Rossi, 1790. — anthophora Duf., 1820. Comme le précédent. — CRfl.) Yonne : S'-Florentin (La Br.l); Auxerre (Nicolas). — Hte-M. : casernes de Langres (Royer). — C-d'Or : Rouvray (Emy). Europe mér.; Transcaucasie ; Liban. 5. L. marginata Fourcroy, 1785, Ent. paris., p. 49. — hasmorrnoi- dalis F., 1787. Sur les bruyères, fougères, genévriers, genêts, aubépines, etc.; surtout à l'époque de la floraison. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine, mais plus rare dans le Nord. -*» Europe moyenne ; Italie ; Portugal. 6. L. scapularis Fourcroy, 1785, Ent. paris., p. 50. — turcica F.* 1787. Catalogue des Carabidœ. 211 Sur les arbustes, notamment sur les ormes, chassant les larves des Gale- rucella ; vole l'été, en plein soleil ; hiverne sous les écorces. Aube : mails de Troyes (Le Brun !) (1). 2. Genre Cymiiidis Latreille, 1806, Gen. Crust., I, p. 190. (Voy. I, p. 117.) Groupe I (Cymindis i. sp.). 1. C. humeralis Fourcroy, 1785, Ent. paris., p. 57. — sesquistriata Panz., 1789. — humeralis Payk., 1790. — DianœY., 1792. Terrains calcaires, sous les pierres des collines, à la racine des plantes. - m-) S.-et-O. : f. de S'-Germain, réserve près des Loges (Ch. Br.!).— G. -d'Or: Rouvray, b. de Bouchots (Emy). — Somme : Abbeville (Brunet). — S.-Inf.: Rouen, côte Ste-Catherine ; Orival (Derote !). — Galv. : Vaux, près Falaise (Fvl.). Suède; Europe tempérée et montagneuse; Arménie. 2. C. axillaris F., 1794, Ent. S., IV, App., p. 441, — homagrica Duft. — var. lineata Dufour. Collines calcaires et plaines sablonneuses, sous les pierres ou les racines des plantes. — (RR.) Seine : b. de Boulogne (Ch. Br.). — S.-et-O. : Lardy !, — S.-et-M. : Fontainebleau (d'Orb.). — Eure: Cocherel (Rég.!).~ Orne : Lonlai-1'Àb- baye (Fvl.). — Aube : Nogent-s.-Seine (Le Gd.!). — Yonne : Tonnerre (La Br.!). — Marne : Germaine; Trigny (Laj.). ■— H,e-M. (Royer). — S.-Inf. : S1- Adrien (Derote !). — Calv. : Mts-d'Éraines (Fvl.). Angleterre; dunes du Morbihan!; Europe moyenne, surtout dans les montagnes; Asie occid.; Algérie, hauts-plateaux !. La var. lineata se prend à Lardy, avec le type !. 3. C. macularis Dej., 1825, Sp., I, p. 212. Dans les bruyères* — JÎJR. (1) Mentionné de la Seine-Inférieure (Cat. Mocquerys, 3e Suppl.), mais fort douteux. 212 Camivora. S.-et-M. : f. de Fontainebleau, parties froides; un seul individu (Che- vrolat !). Europe boréale ; Belgique; Autriche ; Sibérie. Groupe II (Menas Mots.). 4. C. variolosa F., 1794, Ent. S., IV, p. 441. — miliaris F., 1801. Terrains tertiaires; collines calcaires et sables; sous les pierres expo- sées au midi el entourées d'herbes. — Presque toute Tannée. — RR. S.-el-O. : collines de Boùray et de Lardy !. — S.-et-M. : f. de Fonlaine- bleau !, MVYlerle, Mare-aux-Pigeons, champ de courses, etc. — Eure : Nonancourt (La Fresnaye). Mayenne (de Marseul), Bordeaux; Espagne (commun dans les mon- tagnes); H'Mtalie; Autriche; Hongrie; Turquie; Russie mér.; Transcau- cas.e; Li -an ; Asie centrale ; Algérie. 3. Genre E$eine(rîas Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 119.) 1. D. atricapillus L., 1758, S. N., éd. X, p. 416. — fuLvus Fourcr., 1785. — etongaiu/us Dej. —angutatus Mots., 1842. — obtusus Mois., 1864. Endroits fiais, sous les feuliles, les fagots, les herbes, etc. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie ; Syrie. — Algérie ?. 2. D. monostigma Sam., 1819, Ent. Comp., p. 156. — unipunctatus Germ., 182/i. Grands marécages, terrains froids, sous les détritus de roseaux. — Abondant par places. — Printemps, aulomne. Seine : Bondy (Ch. Bris.!). — S.-et-O. : Montmorency (Boud.!); Men- necy !. — S.-et-M. : étg. de Moiet (Bonn.!). —Oise : Le Lys !; Chantilly (Lév.!); Ivry (Carp.); Senlis (A. T.). — Aube : Villechélif (Le Gd.). — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Thuisy ; Muizon (Laj.). — Aisne : m. de la Ferté-Milon (Séd.!). — Somme : marais (Obert). Europe tempérée ; Sibérie. 3. D. imperialis Germ., 1824, Ins. sp. n., p. 1. — var. ruficeps (Gêné). Étangs et marais, sous les grands joncs et les roseaux coupés ; souvent en nombre. — R. Catalogue des Carabidœ. 213 Seine : èig, de Beauté, près Vincennes (Bris.), localité détruite. — S.-et-O. : Meudon, étg. de Trivaux !; Chaville !; Enghien (Boud.); Marly (Bris.). —Oise : Chantilly (d'Orb.!). — Aube : Troyes (Fvl.), — Yonne : S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : marais (Laj.). —Somme : marais (Obert). — Calv. : m. de Percy (Fvl.). Presque toute l'Europe ; Algérie (Lucas). La var. ruficfys se prend, mais bien plus rarement que le type, à Paris, dans la Marne et dans la Somme. II. Genre Dromius Bonelli, 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 120.) 1. D. Linearis Oliv., 1792, Ent., III, 35, p. 111. Partout, sous les détritus, les fagots, au pied des arbres, etc. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne ; Syrie. 2. D. angustus Brullé, 1834, Silb. Rev., II, p. 105. — testacem Er. Sous les écorces (platanes, pommiers, etc.). — Hiver. — RR. Oise : Neuville-Bosc (Carp.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Somme : La Petite-Hotoie (Delaby). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). Europe septentrionale. 3. D. agilisF., 1787, Mant., I, p. 204. Sous les écorces, les mousses, etc., souvent dans les bois. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe; Canaries (Woll.). On trouve avec le type, mais plus rarement, une variété marquée d'une tache claire sur la première moitié des élytres. l\. D. quadrimaculatus L., 1758, S. N., éd. X, p. 416. — maxiilosus Fourcr., 1785. Comme le précédent. — Surtout l'hiver et l'automne. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe. 5. D. guadriiwtalus Panz., 1801, Fn. Germ., 73, 5. Comme les précédents. — A.C, Tout le bassin de la Seine. — Europe. 214 Carnivora. Les h taches des élytres sont parfois réunies 2 à 2 et vers le sommet de la suture. 6. D. bifasciatus Dej., 1825, Sp., I, p. 237. Sous les écorces des pommiers, des platanes, des pins, les mousses des chênes, les fagots, etc. — Hiver; premier printemps. — R. Seine : Pierrefilte (d'Orb. !). — S.-et-O. : Montfermeil (Lév.!); S'-Ger- main (Gh. Br.).— Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : Bar-s.-Seine (Le Gd.!). — Yonne : S'-Julien-du-Sault ; Coulanges-la-Vineuse (Populus); f. d'Olhe (La Br.). — Somme : Cagny (Dubois !); Marcelcave (Delaby); Équennes (Mp.!). — S.-Inf. : f. de la Londe (Mocq.!). — Calv. : Maltot; b. de Mon- deville (Fvl.). Europe occidentale. 7. D. quadrisignatus Dej., 1825, Sp., I, p. 237. Comme le précédent. — R. Seine : S'-Cloud (Deslr.!). — S.-et-O. : S'-Germain (Bris.). — Eure : Évreux (Rég.!). — Orne : La Ferté-Macé (Lév.!). — Aube : Rosières (Le Gd.!). — Yonne : Sens ; S'-Florenlin (La Br.!). — Somme : m. de Rivery (Obert); Équennes (Mp.!). — Calv. : Caen ; Louvigny (Fvl.). Angleterre ; France ; Garniole ; Styrie. 8. D. melanoccplialusDe)., 1825, Sp., I, p. 234.— tencr Fairm. et Coq. Endroits humides, sous les détritus, les fagots, les mousses, etc. — Toute Tannée. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe occidentale ; prov. d'Oran. — - La variété méridionale crucifer Luc. s'avance jusqu'en Syrie. 9. D. nigrivcnlris Thomson, 1857, Sk. Col., p. 51. —fasciatus % Dej. — notatus % Schaum. Sous les écorces, les pierres, etc. — RR. P.-de-Calais : Calais (Cussac). — Somme : citadelle d'Amiens (Obert). — S.-Inf. : Eu (Delarouzée, coll. Ch. Bris.!). Europe sept, et tempérée. 10. D. sigma Rossi, 1790, Fn. Etr., I, p. 226. — fasciatus F. Catalogue des Garabidœ. 215 Bords des eaux; dans les détritus accrochés aux branches des peupliers et des saules, souvent en nombre. — R. Seine : fond de Beauté (Bonn.), localité détruite; Maisons- Alfort ; Port- Créteil; île Sl-Denis (Mp.ï). — S.-et-O. : Carrières-s.-Bois !, bords de la Seine. — Aube : Troyes (Le Brun); Villechétif (Le Gd.!). — Marne : Ay (Laj.). — S.-Inf. : Bonsecours (Mocq.!). Europe moyenne ; Atlantide. 5. Genre Metableftus Schmidt-Gœbel , 1846, Ent. Zeit., 1846, p. 390. (Voy. I, p. 122.) Groupe I (Metabletus i, sp.) (1). 1. M. truncatellus L., 1761, Fn. S., p. 224. Terrains froids, sous les plantes. — RR. — Plus commun dans les montagnes. S.-et-O. : Marly ; Mareil (Gh. Br.!). — Somme : Équennes (Mp.!); fond de Grâce; b. de D.ury (Obert). Europe septentr. et montagneuse ; Sicile. Le truncatellus du Cat. Lajoye, du Cat. Mocquerys et de l'Exploration de l'Algérie = M. minutulus. 2. M. obscur oguttatus Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 249. — spi- lotus Dej. Au pied des arbres, sous les écorces, les mousses, etc. — R. S.-et-O. : Montmorency (Boud.); S'-Germain (Bris.). — S.-et-M. : Fon- tainebleau (Lac). —-Aube : Troyes (Le Brun); La Vacherie (LeGd.!). — Yonne : S'-Julien-du-Sault ; S4-Sauveur (R.-D.). — Marne : Ay (Laj.). — S.-Inf. : Solteville; Quevilly (Mocq.!). — Calv. : b. de Colombelles (Fvl.). Europe moyenne et mérid.; Algérie; Egypte; Perse. — Indes orient. (Schaum). 3. M. foveola Gyll., 1810, Ins. Suec, II, p. 183. — foveatus Fourcr., 1785 (veresim.). (1) Lacordaire signale le M. pallipes Dej. comme « trouvé plusieurs fois dans la forêt de Fontainebleau », assertion plus que douteuse. 216 Carnivora. Terrains secs; courant sur le sol ou s'abriiant au pied des arbres et des planter — CG. Tout le bassin de la Seine. — Europe septenlr. et centrale. Groupe II (Blechrus Mots.). U. M. minutulus Gœze, 1777, Ent. Beytr., I, p. 665 (Geofîr., Bupr. n° 26). — minutus Fourcr., 17 '85. —femoralis Marsh., 1802. — glabraius Duft., 1812. Courant sur le sol ou au pied des arbres et des plantes; aussi sous les pierres. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe, surtout dans le midi; Asie occid.; Sibérie; Algérie !; Egypte; Atlantide. — Très-variable. 6. Genre Ij ion y chus "Wissmann, 18&6, Ent. Zeit., 1846, p. 2Zt. (Voy. I, p. 123.) L. quadrillum Duft., 1812, Fn. Austr., II, p. 2£6. Grèves du bord des rivières ; souvent en nombre. — Juillet. — I?. Aube : grèves de Foicy (Le Brun); Troyes, inond. (id.). — Yonne : S'-Florentin, bords de l'Armançon (La Br.î). — C.-d'Or : Montberthaut, bords du Serain (Emy). Angleterre ; France mérid. et or.; Allemagne; Eur. mérid. 7. Genre Odacantha Paykull, 1798, Fn. S., I, p. 169. (Voy. I, p. 123.) 0. melanura L., 1766, S. N., éd. XII, p. 620. Grands marécages, sous les détritus des Typha, en fauchant, etc.; sou- vent en nombre. — Septembre à mai. — Jî. Seine : Vincennes, étg. de Beauté (Bonn.), localité détruite. — S.-et-O.: i Mendon, étg. de Trivaux (Marm.); m. de Bonneuil (Lemoro); env. de Versailles (Lac); étg. près de Villaines (Bris.). — S.-et-M. : étg. de Moret (Bonn.!).— Oise: étgs. de Chantilly (Lév.î). — Aube: Villechétif (Le Gd.I); Chennegy (Le Brun !). —Yonne : Sl-Florentin (La Br.); S'-Sauveur (R.-D.). — Marne : Thuisy; Muizon; Jonchery (Laj.). — Aisne : la Ferté-Milon Catalogue des Carabidœ. 217 (Séd.î). —Somme : m. d'Avre, à Roye: m. de Rivery et de Fortmanoir (Obert). — S.-lnf. : Grand-Pré, à Orival (Lvt.!).— Calv. : m. de Percy (Fvl.). Europe septentrionale et centrale. 8. Genre Polystichus Bonelli , 1810, Tab. synopt. — (Voy. I, p. 124.) P. connexus * Fourcroy, 1785, Enl. paris., p. 55. — vittatus Brullé, 1834. — fasciolatus % 01. Bords des rivières, sous les galets ou au pied des arbres ; souvent en nombre dans les détritus d'inondations. — Septembre à avril. — R. Seine : inond.!. — Aube : Ghennegy ; S'-Parres (Le Brun). — Yonne : S'-Florentin, inond. (LaBr.!). — Marne : route d'Épinay à Ay, par années (Laj.). — H,e-Marne : Langres (Royer). — G. -d'Or : Semur (Nodot). — S.-lnf. : Pourville, près Dieppe, embouchure de la Scie !; Rouen, inond. (Guilbert). — Calv. : St-Julien-s.-Calonne; La Rivière-Neuve, à Amfréville (Fvl.). Angleterre mér. ; Allemagne ; Europe mér. 9. Genre Drypta Latreille, 1796, Précis, p. 75. — (Voy. I, p. 124.) D. dentata Rossi, 1790, Fn. Elr., I, p. 222. — emarginata 01., 1790. Sous les roseaux coupés, dans les marécages ou au pied des meules, souvent en nombre ; aussi sous les fagots, les pierres, etc. — Septembre à avril. — A.R. Çà et là dans tout le bassin de la Seine. — Angleterre mérid. ; Europe mérid.; Algérie !; Syrie. VIII. BRACHYNIDiE. Genre Brachynus Weber, 1801, Obs. Ent., p. 22. — (Voy. I, p. 125.) 1. B. crepitans L., 1758, S. N., éd. X, p. 414. Dans les champs, les sablières ; sous les pierres, les tas d'herbes, etc. — A.C. Tout le bassin de la Seine (la var. à élytres noires bien plus rare que le type). — Europe moyenne et mérid.; Orient. C'est le JB. immaculicornis cité de Paris par Serville. 218 Carnivorcu % B. explodens Duft., 1812, Fn. Auslr., II, p. 23ft. Dans les champs et au bord des eaux, par groupes, sous les tas de pierres. — CG. Tout le bassin de la Seine. — Europe moyenne et mérid.; Orient. 3. B. sclopeta F., 1792, Ent. S., I, p. 136. — scuhUaris Chd. Dans les champs et au bord des eaux, par groupes, sous les pierres, les tas d'herbes, etc. Très-commun aux environs de Paris et assez répandu dans le reste du bassin de la Seine ; trouvé aussi à Falaise, dans le Calvados et à Granville dans la Manche (Fauvel); paraît manquer dans la Somme, la Seine-Infé- rieure et l'Eure. Belgique (très-rare); Europe mérid.; Barbarie !. Ualiplidœ. 219 3e Famille. HALÎPLÎD^. Aube, Icon., V, p. 15; — Spec. Iiydroc, p. 2.— Schaum, Naturg. d. Ins. Deuts., I, 2e partie, p. 9. — Régimbart, Ann. Fr., 1878, p. 450. — Geram. et Harold, Cat. [II], p. 425. — Mctam. : Schiôdte, Met. El., p. 70, pi. vin. Les Haliplida forment un groupe de transition entre les Garabidae et les Dytiscidœ, mais ils diffèrent des uns et des autres par le développe- ment anormal des hanches postérieures et par leurs antennes de dix articles seulement. Us sont tous de petite taille ; leur couleur varie du brun fauve au jaune pâle, avec ou sans dessin noir. Assez mauvais nageurs, ils se tiennent dans les parties herbeuses des eaux, près des bords, ou se posent sur les plantes du voisinage, lorsque le temps est chaud. L'ensemble de la famille ne comprend que les trois genres suivants. Genres. 1. Élytres sans strie linéaire formant rebord à la suture. Dernier art. des palpes max. subulé, bien plus court que le précédent. Plaques des hanches post. sans rebord ni denticule 2. — Élytres à suture bordée d'une strie linéaire, effacée en avant. Dernier art. des palpes max. conique, plus long que le pré- cédent. Plaques coxales rebordées en dehors, unidentées au sommet 3. Peltodytes. 2. Côtés du pronotum parallèles à la base, sinués en avant. Bord externe des élytres imperceptiblement dentelé en scie en arrière 1. Brychius. — Côtés du pronotum rétrécis en avant dès la base, non sinueux. Bord externe des élytres simple 2. Halipl 220 Carnivora. 1. Genre Brychius Thomson, 1859. (J. Duv., Gen. Dyt., fig. 121.) Les Brychius complent trois espèces d'Europe et une de Californie. Ils sont propres aux eaux courantes, nagent fort mal et se tiennent générale- ment accrochés le long des berges. B. elevatus Panz., 1794. —Corps en ovale allongé, d'un jaune pâle; élylres à dessin noir, d'extension variable, formé de lignes longitudinales et de fascies. Pronotum impressionné à la base, sillonné de chaque côté, à peine rebordé latéralement. Élylres portant une saillie costiforme sur le dos du 3e interstrie, marquées de deux strioles conniventes, à la base du 5e. Partie antérieure du métasternum impressionnée au milieu et garnie de deux carènes divergentes. Plaques coxales alutacées entre les gros points. — Long. 3 1/2—4 mill. 2. Genre Haliplus Latreille, 1802. (J. Duv., Gen. Dyt., fig. 121 bis.) Syn. : Cnemidotus Illiger, 1802 (non Erichson). — Hoplitus Clairv., 1806. Révision : Schaum, Naturg., I, 2e partie, p. 13. — Larves : Schiôdte, Nat Tids., 1864, p. 161; Met. El., p. 70, pi. vin. — Von Gernet, Hor. Ross., V, p. 16, pi. il, fig. 14. Le genre Haliplus, représenté dans le monde entier, renferme actuelle- ment une cinquantaine d'espèces, la plupart d'Europe et d'Amérique ; elles fréquentent également les eaux douces ou saumàtres, nagent assez mal et se répandent volontiers hors de l'eau, sur les plantes avoisinantes, au moment des grandes chaleurs. Les mâles ont les premiers articles des tarses antérieurs resserrés, légèrement prolongés en dessous et garnis de petits faisceaux de soies blanchâtres. Dans le groupe du ruficollis, les femelles ont assez souvent la partie postérieure des élylres sensiblement alutacée. (Voyez p. 222, note 1.) Raliplidae. — Haliplus. 221 Espèces. 1. Élytres couvertes d'un pointillé très-fin, très-serré et parsemées de points médiocres, subsériés, peu profonds. Épipleures pointillés de même, sans gros points. 2 3/4—3 1/2 mill.... 2. — Élytres à fond lisse ou imperceptiblement alutacé en arrière, marquées de séries de poinis formant des stries bien appa- rentes. Épipleures lisses, marqués de gros points en séries. U. 2. Base du pronotum sans bande noire bien déterminée 3. — Base du pronotum garnie d'une bande noire bien arrêtée, assez large (1). Élytres un peu élargies aux épaules, à dessin formé de lignes dorsales noires continues et de 3 taches latérales claires. Articulations des genoux noirâtres 2. varius. 3. Pronotum marqué, de chaque côté, à sa base, d'un trait gravé bien net. Élytres garnies de lignes longitudinales noires non ou à peine interrompues sur le dos 1. confînis. — Pronotum sans traits basilaires spéciaux. Élytres ornées de fascies et de taches noires 3. amœnus. U. Pronotum sans impression le long de sa base; traits basilaires soit nuls, soit fovéiformes. Mélasternum sans carènes sur les bords de sa saillie antéro-médiane 5. — Pronotum creusé transversalement à sa base, marqué de chaque côté d'un long trait en arc; ligne dorsale ordinairement noi- râtre. Métasternum bicaréné en avant, de chaque côté de la ligne médiane. 2 1/2—3 mill 11. lineaticollis. 5. Angle thoraco-élytral insensible, les côtés du pronotum conti- nuant sensiblement la courbe des élytres 6. — Angle thoraco-élytral très-accusé, les élytres se dilatant brus- quement aux épaules. Pronotum sans traits basilaires. — $, élytres à fond alutacé en arrière. 3 1/2 mill. . . 8. cinereus. (1) La base du pronotum présente, de chaque côté, un trait gravé tantôt assez net, tantôt presque nul. 222 Carnivora, 6. Base du pronotum sans traits fovéii'ormes ; angles antér. très- avancés contre les yeux 7 . — Base du pronotum marquée, de chaque côté, d'un trait fovéi- forme ; angles antér. médiocrement saillants. 2— 3mill... 10. 7. Tête large, son diamètre interoculaire étant au diamètre de l'œil, vu perpendiculairement, comme f . Corps ovale-oblong, fauve. Élytres sans taches. 3 1/2 mill & mucronatus. — Tête médiocre, son diamètre interoculaire étant au diamètre de l'œil comme 4 ou f 8 . 8. Bord antér. du pronotum tronqué droit dans sa partie médiane. Élytres jaunâtres, sans taches. 3 1/2 — ^ mill. . 7. impressus. — Bord antér. du pronotum subanguleusement avancé au milieu. Élytres fauves, à taches foncées 9 . 9. Corps ovale-oblong. Ponctuation antérieure du pronotum irré- gulière, éparse. Élytres semées de taches allongées, isolées. 3 112— li mill 5. fulvus. — Corps en ovale court. Ponctuation antérieure du pronotum forte, serrée. Élytres marbrées de taches brunes. 2 1/2— 3 mill 6. variegatus. 10. Yeux (tête comprise) et bord antérieur du pronotum d'égal diamètre. Coloration variable (1) , 9. ruficollis. ■ (1) On retrouve dans le bassin de la Seine, avec le ruficollis, les Haliplus Heydem Wehncke et immaculatus Gerh., décrits d'Allemagne, et qui, d'après MM. Gerhardt (Zeit. fur Ent., nouv. sér., n° VI, p. 35, Breslau, 1877) et Wehncke (Deut. ent. Zeit., 1880, p. 223), se distinguent entre eux par les caractères suivants : H. ruficollis. — Corps brièvement ovale, obtusément atténué; élytres ordinairement quadrimaculées, la tache poster o-ex terne toujours distincte et sur fond clair. — $, surface des élytres alutacée sur la moitié posté- rieure. • H. lleydeni.-— Corps brièvement ovale, rétréci en arrière; élytres ordi- nairement quadrimaculées, comme dans le précédent ; points basilaires des stries ordinairement renforcés, souvent fovéiformes. — Ç, surface des élytres polie. H. immaculatus. — • Corps ovale ; élytres sans taches déterminées, à lignes noires, presque continues. — Ç, surface des élytres polie. En étudiant une nombreuse série ftHaliplus de ce groupe, recueillis à Haliplidœ. — Peltodytes. 223 — Yeux dépassant extérieurement le sommet du pronolum, gros, convexes. Corps ovale-oblong. Couleur jaune-pàle. Élylres sans taches déterminées, à lignes noires très-grêles. — Ç, élytres à fond alutacé en arrière 10. fluviatilis. 3. Genre Peltodytes Régimbart, 1879, Ann. Fr., 1878, p. 450. (J. Duv., Gen. Dyt., fig. 122.) Syn. : Cnemidotus X Erichson (non Illiger). Larves : SchiodLe, Nat. Tids., 3, VII, p. 203, pi. vm, fig. 1-13. Genre très-voisin du précédent, formé de quelques espèces de la faune européo-méditerranéenne, d'Asie et de l'Amérique du Nord. Les deux suivantes sont les seules connues en Europe. Espèces. [Long. 3 1/4— 3 1/2 mill.] Élytres marquées, vers la base, d'une série accessoire de gros points entre les 3e et 4e séries normales. Pronotum médiocrement creusé à sa base. Corps ovale, fauve-grisâtre 1. caesus. Élylres sans série accessoire entre les 3e et 4e séries normales ; ponctuation antérieure très-grosse, fovéil'ornie. Base du prono- tum fortement excavée; celle des élytres relevée en un bourrelet épais. Corps court, jaune clair 2. rotundatus Arromanches (Calvados) par M. C.-E. Leprieur, nous trouvons, outre les trois types séparés par M. Gerhardt, toutes les nuances de transition dans la forme générale, la coloration foncière, le dessin des élytres et la force de la ponctuation. Le caraclère le plus appréciable est celui des élytres, tantôt lisses, tantôt plus ou moins alutacées chez les femelles. Nous supposons qu'il y a dans cette différence une tendance au dimorphisme, comme chez les femelles de certains Dytiscidœ. 224 Carnivora. CATALOGUE DES HALIPLID£. 1. Genre Brychius Thoms., 1859, Sk. Col., I, p. il. (Voy. I, p. 220.) B. elevatus Panz., 1794, Fn. Germ., 14, 9. Eaux courantes, contre les berges, souvent par groupes. #, _ seine : ruisseaux de S'-Denis (Ch. Br.).— Oise : moulin d'Orry, dans la Thève (Séd.!); Fresnes (Carp.). — Aube : canal du Labourât (Le Gd.). — Yonne : Joigny (Grandin !). C. — Eure : dans le Sec-Iton et l'Iton (Rég.î). — H"-M. : dans la Bonelle (Royer); Bourbonne-les-Bains(Lepr.î). — Somme : dans la Somme, TAvre, la Noyé (Obert); Poix (Mp.!); Ault (E. Simon !). — S.-Inf. : riv. d'Aubette et de Bapaume (Mocq.!); dans l'Arques et la Scie (Guilbertl). — Calv. : dans TOdon (Fvl.). Europe septentrionale et tempérée. 2. Genre Hallplus Latr., 1802, Hist. Nat. Ins., III, p. 77. (Voy. I, p. 220.) Groupe I. 1. H. confinis Steph., 1828, 111. Brit., II, p. 41. — lineatus Aube, 1836. Mares claires et herbeuses. — Mars à novembre. — R. Seine : Orly!; Bondy (Mp.!). — S.-et-O. : f. de S'-Germain (Ch. Br.); plateau de Chennevières ! ; Sucy-en-Brie (Rég.); Villeneuve-S«-G.; élg. des Fonceaux (Mp.î); Sénart, mare des Uzeilles (H. Bris.); Mennecy (E. Sim.l). — S.-et-M. : Emerainville (Séd.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Calv. : Arromanches (Lepr.î). Europe septentrionale, par places. Catalogué des Haliplida. 225 2. H. varius Nicoiaï, 1822, Diss. Col. Hal., p. 3k, — maritimus * Frm. Lab., 1855, p. 216. — Uneatus va?\ Aube. Marais ; eaux douces ou saumàtres. — RR. Oise : Thury (Destréez !). — Aisne : La Ferté-Milon (Sédillot !), — Somme : dunes du Crotoy (Le Gorreur î). Flandre (Lille, Ostende); Allemagne du Nord ; Finlande. 3. H. amœnus Oliv., 1792, Ent., III, 40, p. 32, pi. v, fig. 50. — obli- guus $ Er. (non Fabr.); — Frm. Lab., p. 216. Çà et là dans les eaux stagnantes claires et herbeuses. — AX. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe sept, et tempérée. Groupe IL k. H. mucronatus Steph., 1828, 111. Brit., II, p. 40, pi. XI, fig. 1. — badius Aube, 1836. Eaux douces ou saumàtres. — R. Seine : Bondy (Rég.). — S.-et-O. : ferme de l'Hôpital, près Villeneuve- S'-Georges (Mp.l); Sénart (Ch. Br.); friches d'Aigremont (H. Br.).— Oise : env. de Compiègne (Aube). — Aisne : La Ferté-Milon (Séd.l). — Aube: Foicy; canal du Labourât (Le Gd.). — Htc-M. : Champigny (Royer !). — Somme : marais (Obert); Ault (E. Simon !), — Calv. : champs S'-Michel, près Gaen (Fvl.!); Pont-PÉvêque (id.). Europe tempérée et méridionale ; Algérie. 5. H. fulvus Fabr., 1801, S. El., I, p. 271. — fcrrugineus % Gyll. Eaux stagnantes. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine (rare en Picardie). — Toute l'Europe; Algérie ; Syrie. Le maculiipennis % Rég. (non Schaum) de l'Énum. des Dytiscides d'Orient (Ann. Fr., 1877, p. 356) est une variété méridionale de cette espèce. 6. H. variegatus Sturm, 183&, Ins., VIII, p. 157. Mares herbeuses et limpides. — A.R. Seine : Bondy (Rég.!); ancien étang de Beauté (Bris.). -—S.-et-O. : pla- teau de Chennevières !; Sucy-en-Brie ; Mennecy (Rég.); Sénart (Bris.). — (1880) 15 226 Garniv or a, S.-et-M. : f. de Fontainebleau, mare aux Fourmis (Bonn.!). — Eure : Évreux (Rég.). — Aube : commun. — Marne : Reims (Laj.I). — Côte-d'Or : Rouvray (Emy). —Somme : commun. — S.-Inf. : riv. de Bapeaume (Mocq.). — Calv. : m. de Bures (Fvl.!). Suède ; Europe tempérée et méridionale ; Algérie ; Syrie. 7. IL impressus Fabr., 1787, Mant. Ins., p. 193; — Er. (recte). — flavicollis Sturm. Bords des rivières ; étangs et mares alimentés. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe. 8. IL cinereus Aube, 1836, Icon., p. 30. — aflinis $ Çat. de Mu- nich (1). Eaux courantes, parmi les Lemna; rarement aussi dans les mares ali- mentées. — R. Seine : sablière d'Orly ! ; bords de la Seine. — S.-et-O. : vallée de Bièvre (H. Bris.); machine de Marly !; Montlignon; Dourdan (Bip.!). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau (Mp.!). — Eure : Évreux ; La Bonneville (Rég.!). — Aube : canal du Labourât (Le Gd.). — Oise : Ivry (Carp.!). — Aisne : La Ferté-Milon (Séd.!). —Somme : m, de Renancourt (Obert); Équennes (Mp.!); Ault (E. Simon!). — S.-Inf. : Dieppe (Mocq.!). — Calv. : Villers-sur-Mer !. Angleterre ; France tempérée ; Allemagne. 9. //. ruficollis De Géer, 1774, Mém., IV, p. AOZi. — marginepunctatus Panz. — mâculicoUis Harr. — Impressus % St., Aube. — var. Heydeni * Wehnckc. — var. immaculatus * Gerh., 1877. Surtout dans les eaux stagnantes. ■— ■ CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Algérie ; Amer. bor. La var. Heydeni W. est presque aussi répandue que le type ; la var. (1) VHaliplus cinereus ne saurait être, comme on Ta soutenu, syno- nyme de Yaffinis Stephens, car chez lui le pronotum est toujours dépourvu de stries basilaires, tandis que Fauteur anglais dit précisément du prono- tum de Yaffinis : « the base with an obsolète short stria on each side, as in the preceding insect [H* ruficollis] » . Catalogue des HalipUdœ. 227 ùnmaculatus Gerli. est plus rare à Paris et provient surtout du Calvados et de la Seine-Inférieure. 10. H. fluviatilis Aube, 1836, Icon., p. 3Zi. Bords des rivières, parmi les Lemna; rarement dans les mares et les étangs alimentés. — A. G. Dans presque tous les cours d'eau du bassin de la Seine, par places. — Europe septentrionale et tempérée. Groupe III. 11. H. lineaticollis Marsh., 1802, Ent. Brit., I, p. U^. — trimaculatm Drap., 1820. — thoracicus Fourcr. {forte). Eaux stagnantes ou courantes, parmi les conferves. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Algérie ! ; Orient. 3. Genre Peltodytes Rég., 1879, Ann. Fr., 1878, p. 450. (Voy. I, p. 223.) 1. P. cœsus Duft., 1805, Fn. Austr., I, p. 28/i. — impressus X Sharp, Mares et étangs. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe; Algérie; Syrie. 2. P. rotundatus Aube, 1836, Icon., p. AO. Mares et étangs; ruisseaux intermittents. — (RR>) Seine : sablière d'Orly !.~ S.-et-O. : Bas-Meudon (Mp.!); f. dé S'-Ger- main, mare aux Canes (Ch. Br.!). Alsace (Leprieur !); France centrale et mér.; Italie; Algérie. 22& [Carnivora. 4e Famille. DYTICID^Î (1). Aube, Icon., p. fti; Spéciès [VI], p. ZiO. — Thomson, Skand. Col., 1, p. 11; II, p. 9; IX, p. 69. — Schaum et Kiesw., Naturg. d. Ins. Deutsch., I, 2e partie, p. 22. — Régimbart, Ann. Fr., 1878, p. ZiZi9, pi. x. — Gemm. et Harold, Cat. [Il], p. h%7>~Métam. : Schiôdte, Metam. El., p. G/i et lïx. Sous-Familles. 1. Tète libre. Pronotum tronqué et brièvement frangé de soies blanches à son bord antérieur. Hanches postérieures forte- ment transversales 1. Hygrobiidœ. — Tête engagée entre les angles anlér. du pronotum. Celui-ci sans frange au bord anlér. Hanches poster, étendues en avant sur une large surface et réduisant le métasternum, sur les côtés, à deux ailes ou lanières de forme variable 2 . 2. Épimères mésoth. triangulaires. Angle interne des épisternes métalh. atteignant les hanches intermédiaires. ... 2. Dyticidae. — Épimères mésoth. linéaires, plus étroits que le rebord antérieur des épisternes métath. Angle interne des épisternes métalh. n'atteignant pas les hanches intermédiaires 3. Noteridse. lre Sous-Famille. HYGROBIID^E. ' Tête libre. Pronotum tronqué et frangé au sommet. Écusson apparent. Prosternum comprimé, très-élevé et voûté. Hanches postérieures trans- versales. Tarses tous de cinq articles. (1) Nous écrivons Dyticidœ et Dyticus conformément à l'étymologie (^ Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Algérie» Zu G. colymbus Er., 1837, Kaf. Mark., p. 191. — distinctus Aube, 1839; — Mannh,, Stett. Z., VIII, 1847, p. 208. Eaux courantes. — RR. Somme : Le Crotoy (M. Dubois t). Allemagne; Basses- Alpes : Digne 1. Catalogue des Gyrinidœ. 287 5. G. bicolor F., 1787, Mant., p. 19/i; — Payk. et auct. Étangs et grands marécages. — Avril à octobre. — R. S.-et-O. : S'-Gratien (Chevrolal); Villeneuve-S'-Gcorges (iVIp. !); Mennecy; La Ferté-Alais (Séd.!). — Aisne : La Ferté-Milon !. — Aube : Villechétif (Le Gd.!). — Côte-d'Or : Rouvray (Emy). — Marne : Reims (Laj.). — S.-Inf. : Rouen (Mocq.). Europe septentrionale. 6. G. elongaîus Aube, 1839, Icon., p. 384, pi. xliii, fig. lu — angus- tatus Aube, 1839. — celox Schiodte, 1841. — distinctus % Sharp. Surtout dans les fossés d'eau sauraâtre. — A.C. Littoral de la Manche!. — Littoral de l'Océan; rivières et littoral du midi de l'Europe. 7. G. Suffriani Scriba, 1855, Slettin. Zeit., p. 280. Eaux vives et grands marécages. — RR. S.-et-O. : Villeneuve-S'-Georges, ferme de l'Hôpital (Mp.!); Mennecy; La Ferté-Alais (Séd.!). —Aisne : La Ferlé-Milon (Séd.!). — Somme : Amiens, dans la Somme; Le Crotoy, dans la Maye (Dubois !). — Calv. : m. de Chi- cheboville (Fvl.). — Orne : Le Grais, dans la Rouvre (Séd.!). Angleterre; Baltique; Allemagne occidentale; Autriche. 8. G. dorsalis Gyll. , 1808, Ins. Suec.,1, p. 142. — var. marinns Gyll., 1. c, p. 143. — lembus Schiodte, 1841. — var. opacus Sahlb., 1819; — Gyll., op. cit., IV, p. 28*0. — œneus Steph.; Thoms. — natator (Linné) sec. Motsch., Et. Ent., V, p. 68. Étangs, grands marais et rivières. — Avril à octobre. — A.C. Le type et la variété opacus se trouvent dans nos environs avec la variété marinus, mais ils sont beaucoup plus rares qu'elle. Presque tout le bassin de la Seine; Europe; Algérie. Groupe III. 9. G. minutus F., 1798, Suppl. Enl. S., p. 65. — bicolor X 01., 179i. Étangs et mares, par groupes peu nombreux ou isolé. — Dès le premier printemps et presque toute l'année. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Paris : bassins des Tuileries (Lacordaire). — Rare dans le dép' de la Somme. -— Europe ; Amérique boréale. 288 Carnivora. 2. Genre Orectocliihis Lacord., 1835, Fn. Paris., I, p, 3/M. (Voy. I, p. 285.) 0. villosus Mùller, 1776, Zool. Dan. Prodr., p. 68. Rivières, ruisseaux, étangs et lacs alimentés ; souvent sous les pierres, les plantes immergées, les bois flottants. — Mai à octobre. — 11. S.-et-O. : env. de S'-Germain (Bris.); Orsay, dans l'Yvette !. — Oise : Chantilly, étg. de Commelles (d'Orb.!). —Aisne : Guise, clans l'Oise (Séd.i). — Eure : Évreux (Rég.). — Orne : Le Grais (Lév.!). — Aube : Les Riceys, La Vacherie, S'-Julicn, Villenauxe (Le Gd.!)- — Yonne : Chablis, dans le Serein (Séd.). — Côle-d'Or : Rouvray, dans le Serein (Emy). — Ii,e-M. : dans la Bonelle (Royer). — Somme : dans la Somme, l'Avre, la Noyé ; ruisseaux des hortillonnages (Dubois).— S. -Inf. : Rouen, riv. de Bapaume (Mocq.); Arques (P. Labbé). — Calv. : Venoix, chute des moulins; Bretle- ville-s.-Leize ; Plainville ; Pont-d'Ouilly, dans l'Orne (Fvl.). Europe. Motc pccliflcalivc. M. le Dr Régimbart a signalé, sur les hanches postérieures des Lacco- pfdlus, un organe de stridulation, formé de petits traits serrés et paral- lèles, qu'il indique, d'une manière générale, comme l'attribut des mâles. M. Ch. Brisout de Barneville nous fait observer avec raison que ce carac- tère est spécial à un seul groupe et commun aux deux sexes. Le tableau suivant permettra de rectifier nos premiers renseignements à cet égard : 1. Pointe proslernale courte, ne dépassant pas les hanches interm. 2. — Pointe prosternale longue, dépassant les hanches interm. Han- ches post. sans organe stridulatoire, <$ Ç variegatus. 2. Hanches post. pourvues d'un organe stridulatoire, c? ?. hyalinus. — Hanches post. sans organe stridulatoire, c? ? • • • • obscurus. 2e Sous-Ordre. PALPïGORNIA. Mulsant, Hist. Nat., Palpicornes, 18/i/t. —Thomson, Skand. Col., I, p. lk et 66; IX, p. 113. — Gemm. et Harold, Cat., II, p. 475. — Métam. : Schiôdte, Nat. Tids., 3862, III, 1, p. 209; 1872, III, 8, p. 211. — Rupertsberger, Biologie, p. 112. Les Palpicomia se font remarquer par leurs palpes maxillaires très développés, de [\ articles, d'ailleurs variables, leurs antennes insérées sous les côtés du front, relativement courtes, de 6 à 7 articles, le 1er long, les 3 ou h derniers en massue et pubescents , leurs hanches postérieures transverses, rarement non contiguës. Le nombre des segments ventraux de l'abdomen varie de 5 à 7. Les tarses, constamment pentamères, pré- sentent, suivant les genres, de notables différences dans la forme et les proportions des articles. Ces insectes n'ont avec les Dyticidœ que des analogies Ires-superfi- cielles. Peut-être leur véritable place serait-elle près des Scarabœidœ. Ils se divisent en deux groupes principaux : le premier (HydrophUidce) composé presque exclusivement d'espèces aquatiques, le second (Sphœri- diidœ) plutôt propre aux matières végétales en voie de décomposition. Familles. 1er article des tarses post. très court, souvent dissimulé en dessus, le 2e égal au 1er ou plus -long que lui (1). — Larves pourvues de pattes I. Hydrophilides. 1er art. des tarses post. allongé et le plus long des à premiers. — Larves apodes II. Spheeridiides. (1) Dans le premier cas, les tarses paraissent quelquefois n'avoir que trois articles ; dans le second, ils semblent souvent tetramères. (1881) 19 290 Palpicornia. 1«> Famille, HYDROPHÏLID^. Sous-Familles. 1. 2e art. des tarses post. court, subégal au 3e (1) 2. — 2e art. des tarses post. allongé, plus long que le 3e 3. 2. Épistome tronqué. Labre apparent en dessus. Écusson petit, court. Tibias sans carènes longitudinales. Cavités colyloïdes des hanches antér. fermées i. Hydrochidse. — Épistome entaillé au sommet. Labre caché. Écusson en triangle allongé. Tibias pluricarénés longitudinalement. Cavités coly- loïdes des hanches antér. ouvertes en arrière. 3. Bpercheidse. 3. Pronotum marqué de plusieurs sillons longitudinaux; ses angles postérieurs à sommet vif. Écusson petit, semi-circulaire ou arrondi .• . 2. Helophoridse. — Pronotum sans sillons longitudinaux; ses angles post. émoussés. Écusson triangulaire h. Hydrophilidas. lre Sous-Famille. HYDROCHIDiE. Épistome tronqué. Labre découvert, grand, souvent bilobé. Écusson petit, court. Cavités colyloïdes des hanches antérieures fermées. Hanches postérieures n'atteignant pas le bord épipleural. Abdomen de 6 à 7 seg- ments, le dernier souvent lisse ou membraneux. 2e et 3e articles des tarses postérieurs courts, subégaux. Groupe très homogène, uniquement composé d'espèces de petite taille. (1) Dans le genre Hydrœna, par exemple, les deux Iers articles des tarses postérieurs sont tellement courts et resserrés qu'ils peuvent, à un faible grossissement, sembler d'une seule pièce; le tarse paraît alors triarticulé. Hydrochidœ. — Hydrochus. 291 Genres. 1. Palpes maxillaires à dernier article au moins aussi long que le précédent. Hanches post. distantes 2. — Palpes maxillaires subulés, leur dernier article plus court que le précédent (1). Hanches post. subcontiguës. Côtés du pro- notum souvent bordés d'une légère membrane blanche. Front bi- ou trifovéolé. . , 3» 2. 2e art. des palpes maxill. bien moins long que l'œil. Yeux gros et saillants. Hanches antér. profondément bilobées au-dessus de la base des fémurs ... .... i. Hydrochus. — 2e art. des palpes maxill. presque aussi long que le prothorax. Yeux médiocres. Hanches antér. non bilobées, distantes. Pénultième art. des tarses post. aussi long que les trois 1ers réunis k. Hydrasna. 3. Dernier art. des palpes maxill. extrêmement court , comme perdu dans le précédent. 2e article des antennes cyathi- forme. Épipleures prolongés jusque vers le sommet de l'élytre (2) ,. ...... % Henicocerus. — Dernier art. des palpes maxill. aussi long que la moitié du précédent. 2e art. des antennes oblong, rétréci en avant. Épi- pleures réduits, en arrière, à un bord tranchant. 3. Ochthebius. 1. Genre llydrochus Leach,"1817. (J. Duv., Gen., ï, fig. 152-153.) Les Hydrochus constituent un genre assez nombreux, répandu en Europe, dans le nord de l'Afrique et de l'Asie, en Océanie et dans toute l'Amérique. Ils se font remarquer par la saillie des yeux et l'aspect (1) Par la conformation des palpes maxillaires, les Henicocerus et Ochthebius sont dans le même rapport, avec les Hydrœna, que les Bem- bidion avec les Trechus. L'analogie se poursuit également dans le système de coloration. (2) A l'angle interne de l'œil, on distingue une petite saillie isolée qu ressemble à un ocelle. 292 Palpicorma. velouté du dessous du corps ; le pronotum est ponctué grossièrement, inégal; les élytres ont des séries de gros points; le dessus du corps est souvent métallique. Les Hydrochus se tiennent accrochés aux plantes des eaux stagnantes. Leurs mouvements sont d'une lenteur extrême. Espèces. 1. 3e et 5e inlerstries des élytres cosliformes, au moins sur le pre- mier tiers de leur longueur 2 . — 3e et 5e interstries non costiformes. Sculpture et coloration très variables (1). 2—3 1/2 mill 1. angustatus. 2. Côtes des 3e et 5e interstries effacées en arrière ; Zie interstrie costiforme postérieurement. 3—4 mill 2. elongatus. — Côtes des 3e et 5e interstries entières ; 4e interstrie non costi- forme. 2 1/4— 3 mill 3. 3. Corps étroit. Élytres en ovale allongé. Diamètre du bord an 1er. du pronotum égal à celui de la tête, yeux compris. Pattes rougeâtres 3. carinatus. — Corps trapu. Élytres en ovale court. Diamètre du bord antérieur du pronotum dépassant légèrement celui de la tète, yeux compris. Pattes ordinairement noires 4. brevis. 2. Genre Elcnicocergss Steph, , 1829. Syn. (Enicoccrus Steph.) — Ochlhcbius {pars) auct. Mètanu : Walles, Ent. Mag., 1833, p. 256. - Westw., Inlrocl, I, p. 121. Ce genre de Stephens, qui nous paraît suffisamment caractérisé pour être rétabli, compte seulement 3 espèces, toutes comprises dans la faune (1) Le nitidicoltis Muls. se distingue de Yangustatys par ses élytres assez courtes, subovalaires , et son pronotum évidemment rétréci en arrière. Hydrochidœ. — îlcnicocerus. — Ochtliebius. 293 française (1); elles se tiennent sous les pierres, dans les eaux vives, et se rencontrent surtout dans les régions montagneuses. Les caractères sexuels sont remarquables : ils portent sur la sculpture et la forme générale du pronotum, souvent très dissemblables d'un sexe à l'autre (2). H. exsculptus Germar, 1824. — Dessus du corps bronzé, cuivreux on noirâtre ; pattes en partie teslacées. Labre bilobé. Pronotum cordi- forme, à membrane latérale et basilaire très étroite; sillon médian entier. Élytres en ovale court, largement explanées au bord externe, saillantes à l'épaule, couvertes de stries profondes, ponctuées ; interstries étroits, les impairs souvent plus relevés. Ongles des tarses épais. — ç?, pronotum très bombé, à impressions dorsales très réduites ou effacées. — $, pro- notum subdéprimé, ponctué, couvert de fossettes et d'impressions pro- fondes. — Long. 1 1/2—2 mil!. 3. Genre Ochthebiiis Leach, 1815. (J. Duv., Gen.,I, fig. 154.) Syn. {ad partent) Hymcnodcs Motsch. — Asiobatcs Thoms., 1859. Métam. : Haliday, xNat. Hist. Rev., 185G, III, p. 20. — Muls. et Rey, Mém. Soc Cherbourg, 1861, 8, p. 181; — (tirage à part) p. 4, fig. 2. — Mathan, Ann. Fr., 1865, p. 201. Les Ochtliebius paraissent répandus sur tout le globe ; leurs espèces sont nombreuses et se développent dans des milieux assez divers, les unes dans les eaux stagnantes, envahies par la végétation, d'autres dans les eaux claires et courantes; la plupart aiment les terrains salés, et quelques- unes vivent exclusivement dans les cavités boueuses des rochers que la mer recouvre à l'époque des hautes marées. (1) Ce sont les IL granulatus Muls., plus grand que Y exsculptus (2 1/2- 3 mit!.), d'un beau vert doré, très ponctué sur le pronotum dans les deux sexes, à élytres très inégales, etc., et gibbosus Germ., au contraire bien plus petit (1 mil!.), noir, court et convexe. (2) Ces différences sexuelles ont souvent induit en erreur et servi de prétexte à la création d'espèces nominales, comme le lividipes Frm. Lab., mâle de V exsculptus, et le lacunosus Sturm, mâle du gibbosus. 29/i Palpicomùf . Les différences sexuelles portent principalement sur la sculpture foncière des téguments, ordinairement polis chez les mâles, ternes et alutacés chez les femelles. Espèces. 1. Marge latérale des élylres très finement dentée en scie en arrière. Corps étroit, à surface râpeuse, terne, d'un noir verdàlre. Pronotum entièrement ruguleux, sans impres- sions déterminées , sillonné sur la ligne médiane. 1 3//i— 2 mill »... 1. Lejolisi. — Marge latérale des élylres simple. Surface du corps non râ- peuse 2 . 2. Disque du pronotum fovéolé aux côtés de sa ligne médiane ou transversalement impressionné '. . . 3 . — - Disque du pronotum ponctué, sillonné sur sa ligne médiane, mais sans fovéoles ni impressions dorsales. 1 1/2—2 mill.. 10. 3. Bord anlér. du pronotum tronqué ou faiblement sinueux ; angles antér. non ou à peine saillants h, — Bord an ter. "du pronotum échancré derrière chaque œil; angles antér. saillants ; disque creusé de profondes impressions transverses. Dessus du corps noir, très brillant. Élytres a séries d'assez gros points. 1 mill h. exaratus, l\. Partie cornée du pronotum (1) échancrée ou entamée dès le 1er tiers ou la moitié des bords latéraux ; disque quadri- fovéolé, sillonné sur la ligne médiane 5. — Partie cornée du pronotum à côtés graduellement rétrécis en arrière ou subitement entaillés près de la base 7. 5. Labre bilobé. Élytres ponctuées en séries, de teinte variable. 1 1/3—1 1/2 mill. 5. foveoiatus. — Labre entier G . (1) Par opposition à la membrane blanche ou pellicule qui borde les côtés ou remplit les échancrures latérales. Hydrochidœ. — Ochthebius. — lïydrœna. 295 G. Élytres densément ponctuées, sans séries longitudinales. Som- met des palpes maxillaires noirâtre. Dessus du corps cou- vert de longs poils blancs, couchés, caduques. 2—2 1/2 mill 2. punctatus. — Élytres ponctuées en séries espacées. Palpes maxill. entièrement testacés. Dessus du corps vaguement pubescent, bronzé cT, d'un noir terne $. 1 1/2—1 3/4 mill 3. nanus. 7. Pronotum ponctué et quadrifovéolé sur le disque, sillonné sur la ligne médiane, profondément échancré aux angles post. 1 1/4—1 3/4 mill * 8. — Pronotum sans ponctuation distincte; impressionné transver- salement sur le disque, rarement subsillonné sur la ligne médiane 9 . 8. Élytres légèrement bossuées à la région scutellaire et comme ensellées à la suture ; interstries assez larges et presque plans , 9. impressicollis. — Élytres régulièrement convexes, courtes; interstries resserrés et relevés 8. bicolon. 9. Interslries des élytres notablement plus larges que le diamètre des points des séries. Palpes maxill. testacés. Élytres claires, souvent testacées. 1 1/2—1 3/4 mill 6. marinus. — Interstries et points des séries presque d'égal diamètre. Palpes maxill. foncés. Élytres bronzé-noirâtre, à fond lisse c?, alu- tacé $. 1—1 1/4 mill 7. pusillus. 10. Tète presque lisse. Ponctuation du pronotum clair-semée, assez fine. Dessus du corps lestacé, a reflets dorés 10. seneus. — Tôle rugueusement ponctuée. Ponctuation du pronotum assez forte et serrée. Dessus du corps foncé, bronzé ou noirâtre. Fond des élytres lisse cT, alutacé Ç 11. impressus. 4. Genre IHydrœna Kugelann, 1794. (J. Duv., Gen., I, fig, 155.) Monogr. : Kiesenwetter, Linn. Ent., IV, 1849, p. 156. Les espèces de ce genre sont pour la plupart européennes, mais on en 296 Palpicornia. connaît également de divers points de l'Afrique, de l'Asie, de l'Australie et du nord de l'Amérique ; elles se font remarquer par leurs longs palpes maxillaires, leur forme svelte, leurs téguments ordinairement noirs ou brunâtres, sans teintes métalliques. On les trouve surtout dans les eaux froides, notamment dans les ruisseaux et les torrents, accrochées aux inégalités des pierres. Les caractères sexuels de quelques espèces sont fort tranchés : ils affectent diversement soit les palpes maxillaires, soit les fémurs ou les tibias des mâles. Espèces. 1. Marge latérale des élytres bordée, en arrière, d'une série de très gros points à jour. Métasternum tricaréné à la base, la carène médiane bifurquée. Élytres couvertes de gros points alignés, leurs intervalles formant réseau. 1 1/2— 1 3/Zi mill. 1. testacea. — Marge latérale des élytres sans points à jour vers le sommet. . 2. 2. Élytres densément ponctuées, comptant 9 à 10 points de front entre la suture et l'angle humerai 3 . — Élytres à ponctuation éparse ou en séries espacées, comptant au plus 6 points de front entre la suture et l'angle humerai. G. 3. Tête impressionnée de chaque côté. Élytres ternes, marquées d'une impression oblongue entre l'angle scutellaire et l'épaule, leur ponctuation grosse, ocellée. Métasternum avec un sillon triangulaire. 1 1/2 mill 2. rugosa. — Tête sans impressions latérales. Élytres sans impression intra- humérale. Métasternum avec 2 plaques allongées, luisantes. A. U. Pronotum nettement rétréci en avant sur sa moitié antérieure. 5. — Pronotum a peine rétréci en avant sur sa moitié antérieure, largement bordé de fauve à la base et au sommet, nettement échancré au bord antérieur. 1 1/2 mill 3. paîustris. 5. Élytres noires, ovales, subélargies en arrière, à convexité régu- lière; leur marge latérale prolongée jusqji'à l'épaule même. 11/2 mill Zt. nigrita. — Élytres brunes, en ovale étroit, leurs côtés tombant assez brus- quement dès les séries de points qui font suite au calus ïhjdrochidœ. — Hydrœna. — Ilclophoridœ. — ïlelophorus. 297 humerai ; marge latérale effacée avant l'épaule; angle suturai rectangulaire ou rentrant. 2 mill 5. riparia. 6. Élytres à séries dorsales régulières, formées de points serrés; intervalles 2 fois aussi larges que les points des séries. Élytres en ellipse allongée. — d\ tib. post. ciliés au bord interne. 1 3//i— 2 mill 6. gracilis. — Élytres ta ponctuation dorsale éparse ou en séries, les points et les intervalles presque d'égal diamètre. 1—1 1/2 mill 7. 7. Ponctuation dorsale alignée dès l'extrême base des élytres. Mé- tasternum avec 2 reliefs linéaires, luisants. Pronotum et élytres roux. — tf, dernier art. des palpes maxill. angulé en dedans ; élytres dissemblables cf , $ 7. atricapilla. — Ponctuation dorsale emmêlée au moins à la base 8. 8. Pronotum cordiforme , à côtés sinueux. Métasternum avec 2 reliefs linéaires peu apparents. Pronotum roux ; élytres de même, ponctuées sans ordre. — ç?» tib. post. dilatés en dedans sur leur 2e moitié 8. pygmaea. — Pronotum hexagonal. Métasternum avec 2 plaques concaves lui- santes. Pronotum pâle, h disque noirâtre. Élytres pâles, à bords enfumés ; région dorsale souvent ponctuée en sé- ries 9. pulchella. 2e Sous-Famille. HELOPHORID^E. Épistome sans entaille en avant. Pronotum marqué de sillons longitu- dinaux. Écusson court. Élytres striées-ponctuées. Hanches antérieures à cavités colyloïdes ouvertes en arrière. Abdomen de 5 segments ventraux. 2e article des tarses postérieurs allongé, plus long que le 3e. Genre BBelophorus Fabricius, 1775. (J. Duv., Gen., I, fig. 151.) Syn. (Elophorus Fabr.). — (ad partem) Emplcurus Ilope. Révision: Thomson, Skand. Col., X, p. 297. — Métam. : Schiudte, 298 Palpicornia. Nat. Tirts., 1862, m, 1, p. 212, pi. vu, fig< 7-13. — Hcydon, Jahresb. Ges. Graubûndenj 1803, 8, p. 13, fig. — Perris, Ann. Fr., 1876, p. 183; — Cal. Goberl, p. 78. Genre nombreux, répandu dans toutes les parties septentrionales ou tempérées de l'Ancien et du Nouveau Monde, depuis les régions polaires jusqu'en Egypte et aux Atlantides (1). La plupart des espèces sont do. petite taille, leslacées ou métalliques, souvent tachetées, d'ailleurs assez variables, à tous égards, dans les limites d'une môme espèce. Les Ilelopkorus ne nagent pas; ils se tiennent soit parmi les plantes immergées des eaux dormantes, soit dans le sol humide des terrains sablonneux; leurs larves sont carnassières; celle d'une espèce du groupe des Emplcurus a été découverte par Perris dans des tiges de Brassicées, vivant aux dépens de larves (TlIaUicidœ. Les caractères sexuels sont peu sensibles. D'après le professeur Thom- son, chez les mâles, le disque du pronotum serait plus brillant et les ongles seraient plus sinués à ia base que chez les femelles. Espèces. 1. Tète arquée avec les yeux. Épipleures prolongés horizontale- ment jusqu'à l'angle suturai des élytres (Empleurus Hope). Pronotum non métallique. Interstries impairs des élytres costiformes; un rudiment de cote et une slriolc scutel- laircs (2) 2 . (1) Il paraît probable que VHelophorus sculpturalus Bohm., de Cafrerie, appartient à un genre différent. (2) Le Schmidti Villa (alpinus'ïlew, fracticosUs Fairm.), des Alpes et des Pyrénées, appartient à ce groupe; il est remarquable par l'interrup- tion des rôles sur les 3e et 7e interstries des élytres. L'espèce suivante, encore inédile, est souvent confondue avec les //. rufipes Pose (rugosus Ol.) et costatus Gœze [nubilus F.) : IL (EmpLeùrÙs) porculus, nov. sp. — ■ Convenus, sat lalus, supra rufo- testaveus, elytris pallidioribus, nigrp variegatis, vix pubesems, subtus fuscus, aniennis, palpis pedibusque totis rufis; capite antice cum ocutis arcuato ; pronoto transverso, granulato, angulis anticis obiasis, parwn productif, intervallis mediis planiusculïs, medio angidaio-dilataiis, laie- Ileloplwridœ, — Uelophorus. 299 — Tôte lobée en avant des yeux. Épipleures réduits à une tranche coupante avant le sommet do. l'élylrc (Uelophorus i. sp). Pronotum métallique, au moins sur le disque 3. 2. Angle humerai des élytres presque denlii'orme , saillant et déjelé. Reliefs dorsaux du pronotum mamelonnés et sur- élevés. Marge latérale des élytres en gouttière large, h 1/2— 5 1/2 mill , i. rufipes. — Angle humerai des élytres émonssé. Reliefs dorsaux du pronol. simplement convexes, non surélevés, 'ô— 1\ mill.. 2. costatus. 3. Base des élytres marquée d'une striole ou série de points rudimentaire comprise entre les l,e et 2e stries internes (1) . h . — Base des élytres sans striole scutellairc 5. ralibus in crustas duat i couveras divisis; elytris fortîter puhctàtô-striatis, série s'cutetlari distincta, intervailis imparibus costatis, eostis, prœter cosiuiam scutellarem, integris j angulo humerait obtuso; epipleuris inte- gris ; metasterno pimclulis piligeris sparso, inter coxas médias simplice ; abdomine lato. — Long. Zi 1/2 mill. France méridionale; Espagne; Algérie : province d'Oran !. Diffère du rufipes par son pronotum à reliefs non surélevés et ses élytres sans saillie dentiforme à l'épaule, et du costatus par sa taille plus grande, sa forme plus large , ses reliefs thoraciques irréguliers et son mélaslernum sans carène intercoxale; s (1) L'espèce nouvelle suivante appartient à ce groupe : II. OXYGONDS, nov. sp. — Convexus, oblongo-ovtdus, supra purpures- cens, elytris sordide rufulis, fusco variegatis, sutura subœnescenU ; sublus fuscus, antennis patpisque rufescentibus, pedibus brunneis; capiie aide oculos vix lobato, arcuato; pronoto transverso, confertim granulato, angulis anticis produotis, lateribus vaide sinuatis, anguiis posticis inde acutissimis ; sulcis dorsaiibus sinuatis, intervailis interioribus convenais ; elytris ovalis, basi lala, crenulata, angulis humeralibus acute dentatis, striis forliler puncialis, série scutellari distincta, intervailis imparibus costatis, eostis, prœter cosiuiam scutellarem, integris i mesosterno inter coxas médias carinedo; larsis selosis ; articulo ullimoyalporum maœilla- rium fusiformi. — Long. U 1/2 — 5 mill. Algérie : Daya ! , Teniet-ei-liaad ! ; mares alimentées cl ruisseaux, entre 1,000 et 1,500 mètres d'altitude. Celte espèce devra se placer entre le groupe des Empteurus et celui de Ylle/opfi. Gyllenhali Sahlb. Elle est très remarquable par la forme des angles postérieurs du pronotum et des épaules. 300 Palpicornia. A. Sommet du dernier segment abdom. bordé de très-petits cré- neaux serrés, peu visibles. Disque du pronotum à granula- tions râpeuses. 5 1/2 — 7 mill 3. aquaticus. — Sommet de l'abdomen simple. Disque du pronotum à granula- tions écrasées, k — 6 mill U. frigidus. 5. Sillons frontaux en forme de V ou de Y, sans appendices... 6. — Sillons frontaux appendiculés, en forme de T ou de M. Inter- valles dorsaux du pronotum comme laminés. Élytres à stries fortes et inlerstries étroits. 2 1/Zi— 3 mill. (1).».. 11. nanus. 6. Dernier art. des palpes maxill. allongé, sublinéaire; le pénul- tième 2 fois aussi long que large 7 . — Dernier art. des palpes maxill. épaissi à la base, ovoïde ou pyri- forme; le pénultième à peine plus long que large. 2 1/2— 3 mill 10. 7. Élytres sans traces de reflet métallique. Sillons internes du pronotum sinueux 8 . — Élytres à reflet verdàlre ou bronzé, sensible au moins à la suture ; surface ordinairement ensellée après l'écusson ; interstries peu convexes, assez larges. Pronotum ta sillons internes en zig-zag, angulés. 3— k mill 7. seneipennis. 8. Interstries des élytres plans , assez larges. Pronotum gra- nuleux sur le disque. Élytres assez élancées. 2 1/2—3 1/2 mill 6. afïînis. — Inlerstries convexes, resserrés. Pronotum plus ou moins gra- nuleux sur le disque 9 . 9. Interstries impairs des élytres légèrement plus saillants que les autres, 3e souvent marqué d'une tache pâle vers le milieu. 3 1/2— A 1/2 mill 5. Mulsanti. — Inlerstries pairs et impairs semblables. Corps assez cylin- drique. 2—3 1/2 mill 8. granularis. (1) D'après M. Paascli, cette espèce n'aurait que 8 articles aux antennes, au lieu de 9, chiffre normal. llciophoridœ. — Helophorus. — Spevckcidœ. — Spercheus. 301 # 10. Pronolum non bombé, à côtés arqués de la base au som- met. Élytres à interstries homogènes. Corps médiocrement épais 9. brevipalpis. — Pronolum bombé, très granuleux, à côtés sinueux en arrière. Élytres à interstries impairs subcosliformes ; points des stries gros. Forme massive 10. arvernicus. 3e Sous-Famille. SPERCHEID^E. Épistome entaillé au bord antérieur. Labre à demi-caché. Antennes de 6 articles apparents, le 2e gros, globuleux, poilu, les U derniers en mas- suc. Épipleures prothoraciques bien déterminés. Écusson en triangle allongé. Métasternum très court. Tarses à quatre 1ers articles courts, sub- égaux. Cavités colyloïdes des hanches antérieures ouvertes en arrière. Abdomen de 5 segments ventraux. Genre Spercheus Kugelann, 1798. (J. Duv., Gen., I, fîg. 150.) Métam. : Kiesenw., Stett. Zeit., 18Û5, p. 220. — Cussac, Ann. Fr., 1852, p. 617, pi. xm, fig. 8-16. — Schiodte, Nat. Tids., 1872, III, 8, p. 217, pi. ix, fig. 1-12. Genre de transition, à affinités multiples , remarquable par sa forme gibbeuse qui rappelle assez bien celle des Homoptères du genre Issus. Ses espèces, au nombre d'une demi-douzaine, sont réparties entre l'Eu- rope, l'Egypte, le Sénégal, la Malaisie et la Mélanésie. Les Spercheus vivent dans les eaux stagnantes et boueuses ; ils pos- sèdent un organe de stridulation; leurs femelles traînent leur sac ovigère attaché aux hanches; leurs larves sont carnassières. S. emarginatus Schaller, 1783. — Corps très convexe, large; dessus assez terne, de teinte fauve variable, souvent orné de taches brunes sur les élytres. Pronotum très court, immarginé à la base et sur les côtés. Écusson lisse. Élytres très arquées latéralement, avec des traces de ner- vures longitudinales sur les côtés. Épipleures prolongés jusqu'à l'angle suturai. Tibias longitudinalement carénés. '— Long. 5 1/2—6 1/2 mill. 302 Palpicorniti. lxc Sous-Famille. HYDROPHILIDiE (genuini). Antennes de 7 à 9 articles. Labre distinct. Pronotum uni, ordinaire- ment rétréci en avant, émoussé aux angles postérieurs et appuyant sa base sur celle des élytres. 2e article des tarses postérieurs allongé. Tribus. 1. Abdomen de 5 segments ventraux. Cavités colyloïdes des han- ches antér. ouvertes en arrière 2. — Abdomen de 7 segments. Cavités cotyloïdes des hanches antér. fermées. Élytres sans strie suturale, subtronquées au som- met. Abdomen saillant, son extrémité visible en dessus, ter- miné par une ou deux soies 5. Limnobiini. 2. Tibias interm. et post. frangés de soies natatoires au bord interne. Hanches antér. s'avançant sur le prosternum jus- qu'au bord céphalique. 1. Berosini. — Tibias interm. et post. sans franges natatoires. Sommet des hanches antér. distant du bord céphalique du prosternum. . 3. 3. Abdomen à segments ventraux tous libres, normaux. . ....... U. — Abdomen à deux Ie" segments excavés et recouverts de 2 larges pellicules tapissées de soies dorées U. Chaetarthriini. Zj. Ligne médiane du corps, en dessous, élevée en carène continue sur toute l'étendue des méso- et métasternum qui sont sou- dés entre les hanches interm. Tarses interm. et post. com- primés, natatoires. 2. Hydrophilini. ~ Ligne médiane du corps sans carène continue de la base du mésosternum au sommet du métasternum. .... 3. Hydrobiini. ire Tribu. Berosini. Genre ISerosïas Leach, 1817. (J. Duv., Gen., 1, fig. 1Zi7.) Syn. {ad partem) : Enoplurus Hope, 1838. — Anchialus Thoms., 1859. Ilydrophilidœ, — Berosus. 303 Métam. : Miger, Ami. Mus., 1809, 14. ~ Schiodtc, Nat. ïids., 1862, III, 1, p. 214, pi. v, fig. 9-14 ; pi. vu, fig. 3. Les Berosus constituent un genre très nombreux, répandu sur tout le globe ; ils sont convexes et très ponctués en dessus, presque toujours striés sur les élytres; leur couleur foncière est le gris testacé (brunissant après la mort); la tête et le disque du pronotum sont souvent métalliques et les élytres tachetées de brun. Ils vivent dans les eaux stagnantes, aux endroits découverts, et nagent beaucoup mieux que la plupart des Hydro- philidœ. Les mouvements de leur abdomen peuvent produire une assez forte stridulation. Les mâles se reconnaissent à leurs tarses antérieurs dont les 2e et 3e articles sont dilatés et tapissés en dessous de brosses pâles. Les femelles présentent souvent des caractères spéciaux, soit dans la sculpture foncière des téguments, soit dans la terminaison des élytres. Espèces. 1. Sommet des élytres biépineux {Enoplurus Uope). Tête presque entièrement teslacée. Épislome denté aux angles antérieurs. Carène mésosternale simple. 5e segm. abdom. sans décou- pures. 4 1/2—5 1/2 mill . . „ l. spinosus. — Sommet des élytres sans pointes détachées {Berosus i. sp.). Tête entièrement métallique. 5e segm. abdom. découpé. ....... 2. 2. Pronotum à ponctuation espacée. Ponctuation des interstries 3, 5 et 7 doublée de pores plus gros. Métasternum marqué d'une ligne en diagonale, dirigée du sommet des épisternes vers la base des fémurs post. Ligne médiane du 1er segm. abdom. comprimée en avant. — (j\ 2e art. des tarses ant. court; élytres à fond lisse. — Ç, élytres à fond alutacô. 4— 5 1/2 mill 2. signaticollis, — Pronotum à ponctuation très-serrée. Ponctuation des inler- stries homogène. Métasternum sans ligne en diagonale. 1er segm. abdom. à carène tranchante. — c?» 2e art. des tarses ant. allongé. 3—4 1/2 mill se 3. Stries des élytres profondes, crénelées de gros points; inter- 30Zi Palpicornia. slries convexes, subunisérialement ponctués. Carène raésost. verticalement relevée en arrière, en lame tronquée. 3. luridus. — Stries des élytres étroites, peu profondes; interstries plans, den- sément ponctués. Carène mésost. crénelée en arrière et uni- dentée U. affînis. 2e Tribu. Hydrophilini. Genres. Prosternum à saillie médiane creusée d'un canal ou évidéc en arrière. — Ç, ongles antér. appendiculés. . . 1. Hydrophilus. Prosternum à saillie médiane en carène tranchante. — $, ongles antér. sans appendice 2. Hydrocharis. 1. Genre Hydrophilus Geoffroy, 1762. (J. Duv., Gen., I, fig.141.) Syn. Uy drous Leach, 1817. Métam. : Miger, Ann. Mus., 1810, IZt, p. Ixhi, pi. xxvm. — Muls. Palpic, p. 106. — Voyez : Rupertsb., Biol., p. 112. Les insectes de ce genre sont remarquables par leur grande taille ; ils habitent le monde entier (1); la plupart sont noirs ou d'un vert olivâtre en dessus ; quelques espèces exotiques ont seules des teintes violettes ou d'un vert métallique. Ils se tiennent dans les eaux stagnantes et nagent aisément; ils sont plutôt herbivores que carnassiers. Leurs femelles cons- truisent une espèce de coque flottante pour abriter leurs œufs. (1) Outre Yllydrop/ulifs piccus Lin., la faune d'Europe comprend le pistaceus Cast., espèce méridionale, caractérisée par ses élytres sans trace d'épine à l'angle suturai et par l'excavation de la carène sternale prolongée jusqu'au bout du mésosternum, et Yatcrrimus Esch., du Nord et de l'Est, également sans épine suturale, mais distinct des deux autres par son abdomen à h premiers segments ventraux dépourvus de carène médiane. Hydropkilidœ. — HydrophiLus. — llydrocharis. 305 Les mâles se distinguent aux ongles des tarses antérieurs sans appen- dices, mais inégaux et souvent épaissis; chez beaucoup d'espèces, leur onycliium, également modifié, se dilate en une lame triangulaire. Les femelles ont les ongles des mêmes tarses égaux, grêles, longuement appendiculés et l'onychium simple. H. piceus Lin., 1758. — Ovalaire ; vert-olivâtre ou noir et luisant en dessus. Palpes et antennes roussâtres. Sommet des élytres portant une très petite épine à l'angle suturai. Saillie prosternale en forme de capuchon. Carène sternale déprimée ou creusée antérieurement, prolon- gée en arrière au-dessus du 2e segment de l'abdomen. Celui-ci relevé sur sa ligne médiane et tectiforme ; l*r segment et bords latéraux des l\ sui- vants finement feutrés. — cf, tarses antérieurs à onycbium très dilaté en forme de lame triangulaire et ongles épaissis ; carène prosternale profondément sillonnée en avant. -— Long. 37— Zi8 mill. 2. Genre llydrocharis Leconte (i), 1855. (J. Duv., Gen., I, fig. 142.) Syn. Uydrophilus % Leach. — Ilydrous \ Brullé. Métam. : Muls., Palpic, p. 111. — Schiodte, Nat. Tids., 1862, III, 1, p. 215, pi. iv, fig. 1-Zi ; v, fig. 1, et vu, fig. 2. Genre très-voisin du précédent, également répandu sur tout le globe, mais peut-être moins nombreux et toujours de taille moindre. Ses espèces vivent également dans les eaux stagnantes. H. caraboides Lin., 1758. — Ovale-oblong, noir-olivâtre ou rare- ment à reflets métalliques , luisant en dessus. Palpes maxillaires et antennes, sauf la massue, roussâtres. Pattes noirâtres, les antérieures parfois plus claires. Lame médiane du proslernum cuspidée en arrière. Abdomen uni, feutré, marqué au sommet d'une petite plaque dénudée. Ongles des tarses tous dentés à la base. — c?, ongles des tarses antérieurs brusquement courbés en forme de grappin. — Long, là— 18 mill. (2). (1) On attribue généralement ce genre à Lalreille, qui n'a fait que l'indiquer, en 1825, sans le décrire, sous le nom français d'IIydrochare. (2) L' Hydrochar is flaviprs Stev., deuxième espèce d'Europe, diffère du caraboides par sa lame prosternale sans pointe déterminée en arrière et ses pattes en grande partie testacées. (1881) 20 306 Palpicornia. 3e Tribu. Hydrobiini. Genres. / 1. Trochanlers postérieurs entièrement ajustés à la base des fémurs. Tibias postérieurs droits 2 . — Trochanters postérieurs à sommet détaché des fémurs. Tibias postérieurs arqués (1). Élytres sans strie suturale. Taille petite (2-3 1/2 mill.) 7, Laccobius. 2. Pénultième art. des palpes maxill. moins long que le dernier. Strie suturale tracée (2) 3 . — Pénultième art. des palpes maxill. égal au dernier ou plus long que lui. Tibias non ou à peine épineux 5. 3. Élytres sériées-ponctuées ou striées. Base du pronotum sans trace de rebord. Long. 6 mill. au moins 1. Hydrobius. — Élytres sans stries ni séries ponctuées. Long. 3 mill. au plus. l\. h. Base du pronotum sans trace de rebord. Fémurs post. presque glabres. Tarses interm. à trois premiers art. peu inégaux. Dessus du corps bronzé 2. Paracymus. (1) Le Laccobius Pommayi, espèce d'Algérie décrite plus loin (p. 313, note), est le seul qui présente des tibias droits. (2) Ici viendrait se placer un nouveau genre qui a pour type Y Hydro- bius -punctaioslriatus Letzner, de Silésie : Crenitis Bedel, nov. gen. — Palpes maxillaires épais, à pénultième article moins long que le dernier. Antennes de 9 articles. Yeux saillant extérieurement. Pronotum sans rebord à la base, très arrondi aux angles postérieurs. Strie suturale des élytres marquée. Mésosternum trapézoïdal, sans lame médiane. Fémurs pubescents. Tibias intermédiaires et posté- rieurs à peine spinuleux. Tarses grêles. — Étymologie : Kf»v/T/s, fonlium îiympka. Distinct des Hydrobius, Paracymus et Anacœna par ses tibias à peine spinuleux et, en outre, des deux premiers genres par son mésoslernum simple et du dernier par son pronotum sans rebord à la base. llydrophiUdœ. — lïydrubius. 307 — Base du pronotum légèrement rebordée (1). Fémurs post. pu- bescenls. 1er art. des tarses interm. très court, 2e long. Dessus du corps sans teinte métallique 3. Anacsena. 5. Élytres marquées d'une strie suturale. Mésosternum portant une lame verticale sur la ligne médiane 6. — Élytres sans strie suturale. Mésosternum trapézoïdal, sans lame verticale 6. Helochares. 6. Mésosternum cordiforme dans sa partie médiane. Base du pro- notum légèrement rebordée Zi. Philydrus. — Mésosternum trapézoïdal. Base du pronotum sans trace de re- bord 5. Cymbiodyta (2). 1. Genre Hydrobius Leach, 1815. (J. Duv., Gen., I, fig. lZio.) Mêtam. : Miger, Ann. Mus., 1809, 14. — Cussac, Ann. Fr., 1855, p. 246, pi. xni, fig. 22. — Schiôdte, Nat. Tids., 1862, III, 1, p. 217, pi. iv, fig. 5, et v, fig. 2-lx. Le genre Hydrobi-us, dans ses limites actuelles, renferme seulemen quelques espèces de taille moyenne, noires ou bronzées en dessus, répar- ties dans tout l'hémisphère boréal et vivant dans les eaux tranquilles. Espèces (3). Fémurs post. glabres. Prosternum caréné sur sa ligne médiane. Saillie mésost. en lame verticale. Métaslernum comprimé et caréné en avant. Élytres finement sôriées-ponctuées, sans (1) Pour bien constater ce caractère, il faut tourner vers soi la tête de l'insecte et se servir d'un assez fort grossissement. (2) Gcn. nov. — Étymologie : Kvp&fav, cymbula; «Tut»s, urinator. (3) La faune d'Europe comprend une 3e espèce, H. convexus Br. (gran- dis Mots.), qui remonte jusque sur les côtes du Morbihan et qui diffère de Voblongus par ses fémurs postérieurs finement pubescents à la base, son métasternum sans carène ; du fuscipes L. par ses élytres à séries de points superficielles, et des deux par sa taille plus grande (10-11 rnill.). 308 Palpicornia. stries, sauf à la suture. Tarses postérieurs comprimés. 8— 9 mill. (1) 1. oblongus. Fémurs post. garnis d'un duvet serré, dénudés au sommet. Pro- et métast. simples. Saillie mésost. denliforme. Élytres à stries formées de rainures, profondes en arrière. 5 — 7 1/2 mill 2. fuscipes. 2. Genre Paraeyeaus Thomson, 1867. Syn. Hydrobius {-pars) auct. — Anacœna (pars) J. Sahlb. Les espèces de ce genre sont toutes de petite taille, convexes et légère- ment bronzées en dessus ; elles habitent l'Europe, le nord de l'Afrique, une partie de l'Asie et l'Amérique. Espèces. [Long. 2 1/4—2 1/2 mill.] . Palpes largement rembrunis au sommet. Pattes brunes. Forme moins oblongue 1. nigroseneus. Palpes et pattes d'un roux vif. Forme plus oblongue 2. seneus. 3. Genre Aaiacaîua Thomson, 1859. Syn. Hydrobius (pars) auct. — CrcniphUus (Motsch.) in litt. Révision : Sharp, Ent. M. Mag., VI, 1870, p. 253. — Kiesw., Berl. Zeit., 1875, p. 229. Genre très voisin du précédent, répandu dans une grande partie de l'Ancien Monde. La coloration est assez variable, non métallique. Espèces. 1. Mésosternum sans saillie médiane. Corps subglobuleux. Tête (1) Cette espèce produit souvent une stridulation assez faible et qui passe facilement inaperçue. llydrophilidœ. — ■ Anacsêna. — Philydrus. 309 entièrement noire; pronotum et élytres noirs, bordés de fauve. Palpes maxill. assez épais, roux ; dernier art. rem- bruni au sommet. 2 1/2 — 3 mill 1. globulus. — Mésosternum relevé, en arrière, sur sa ligne médiane, en une saillie aiguë. Palpes maxill. moins épais 2 . 2. Corps elliptique. Tête noire, sans taches distinctes. Palpes maxill. foncés, à dernier art. noir. Arrière-corps noir, brun ou roussàlre. 2 — 2 1/2 mill 2. limbata. — Corps assez obtus des deux bouts. Tête avec une tache rousse devant chaque œil. Disque du pronotum testacé, à tache brune trifide. Palpes maxill. roux; dernier art. foncé. 1 olk — 2 1/U mill 3. bipustulata. lx. Genre Philydrus Solier, 1834 (1). (J. Duv., Gen., I, fig. lkh.) Syn. {ad partent) Enoclirus Thomson, 1859. Revis. : Schwarz, Zeit. Ent. Breslan, 1872 (extr., p. 15). — L. von Hey- den, Berl. Zeit., 1875, p. 294. — Métam. : Audouin et Br., Hist. Nat., V, p. 268. — Cussac, Ann. Fr., 1852, p. 622, pi. xm, fig. 27. —Thomson, Sk. Col., II, p. 95. — Schiodte, Nat. Tids., 1862, III, 1, p. 218, pi. iv, fig. 6-9, et v, fig. 5-8. Le genre Philydrus est assez nombreux et répandu sur une grande partie du globe, mais surtout vers les régions septentrionales. Ses espèces vivent dans les eaux stagnantes; plusieurs d'entre elles sont spéciales aux eaux saumûtres. Les caractères sexuels sont peu sensibles et entraînent tout au plus une légère modification des ongles antérieurs; chez le P. tcstnceus, par exemple, l'ongle interne est en l'orme de grappin et sa dent basilaire est assez forte. (1) Beaucoup d'auteurs écrivent Pkilhydrus, contrairement à l'ortho- graphe de Solier. qui est aussi la plus correcte (voyez Harold, Col. Hefte, XïV, p. 19û). 310 Palpicornia. Espèces. 1. Dernier art. des palpes maxill. égal au précédent (Enochrus Th.). Pattes noires. Élytres sérialement ponctuées en arrière. Tête noire, bimaculée de fauve, h — k 1/2 mill. 1. melanocephalus. — Dernier art. des palpes maxill. plus court que le précédent. Tarses plus grêles {VJiUydrus i. sp.). Pattes brunes ou rous- sàtres, au moins en partie 2. 2. Pronotum marqué, vers les côtés, d'une série de points plus gros, disposés en arc irrégulier. U — 6 mill 3 . — Pronotum sans série de points pins gros vers les côtés. 3 1/2 — h mill 7 . 3. Élytres à ponctuation foncière doublée de séries longitudinales de pores espacés (\) h. — Élytres sans traces de séries de pores. Palpes entièrement tes- tacés. Disque du pronotum rembruni (2) 6. frontalis. h. 2e art. des palpes maxill. en grande partie noirâtre. Disque du pronotum non rembruni 2. testaceus. — 2e art. des palpes maxill. testacé, concolore 5. 5. Tête testacée, souvent avec une petite tache médiane foncée. Pronotum, élytres et palpes testacés. Forme relativement allongée 3. bicolor. — Tête noire, au moins jusqu'au niveau antérieur des yeux G. G. Lame, mésosternale à sommet détaché en pointe aiguë. Dernier art. des palpes maxill. non rembruni au sommet. Dessus du corps ordinairement brun de poix. 5. halophilus. (1) Ces séries sont peu apparentes et ne se distinguent qu'avec une certaine attention. Les pores qui les constituent portent chacun un poil d'une ténuité extrême. (2) Pour bien apprécier la couleur foncière, il faut tourner vers soi la tête de l'insecte. On doit aussi tenir compte des altérations produites par la manière dont les exemplaires ont été préparés, altérations souvent très sensibles chez les Hydrophilidœ. Uydrophilidce. — Phi ly drus. — Gymbiodyla. — llelocharcs, 311 — Lame mésosternnle sans pointe spéciale au sommet. Dernier art. des palpes maxill. presque toujours noirâtre au sommet. Des- sus du corps ordinairement fauve h. quadripunctatus. 7. Dernier article des palpes maxill. noirâtre au sommet. Élytres brun-fauve, à suture concolore 7. minutus, — Dernier article des palpes maxill. entièrement roux. Élytres d'un brun jaunâtre, avec une bande sulurale noire.. 8. coarctatus. 5. Genre Cymbiodyta Becîel, 1881. Syn. Phi ly drus (pars) auct. — Cymbula (Pand.) in litt. Ce genre nouveau, indiqué provisoirement par M. Pandellé (Anales de Ilist. Nat., V, 1875, p. 58), a pour types les Philydrus marginellusY., d'Europe, et fimbriatus Lee, des États-Unis. C. marginellus Fabr., 1792. — Corps elliptique, légèrement convexe, densément ponctué, noir, brillant en dessus; palpes, tarses, bords anté- rieur et latéraux du pronotum et côtés des élytres roux. Palpes maxil- laires à 2 derniers articles subégaux. Pronotum immarginé à la base, marqué, vers les côtés, d'une série de points arquée. Strie suturale très nette. — Long. 3— h mill. G. Genre Slelochares Mulsant, 1844. (J. Duv., Gen., I, fig. 145.) Syn. Helophilus || Muls., 1844. — Pelophilus Motsch., 1845. — // clophygus Motsch., 1853. — Stagnicola Montr., 1860. Observ. : Ileyden, Berl. Zeit., XIX, 1875, p. 396, — Métam. ; Cussaç, Ann. Fr., 1852, p. 624, pi. XIII, fig. 17-26. Les Ihlocharcs forment un groupe très naturel, assez nombreux en espèces exotiques et, en quelque sorte, parallèle aux Philydrus. Us vivent dans les eaux stagnantes, parmi les plantes aquatiques. Par une exception unique dans cette tribu, les femelles portent avec elles la coque ovigère et la, tiennent appliquée contre leur abdomen, à la façon des Spcrchrus. 312 Palpicomia. H. lividus Forster, 1771. —Corps oblong; dessus très peu convexe, très variable de ponctuation et de teinte (1), ordinairement testacé ; des- sous du corps et fémurs noirâtres. Palpes maxillaires très longs. Pronotum presque tronqué au sommet, immarginé à la base. Élytres sans strie suturale. Mésosternum avec une légère saillie transverse en arrière. Fémurs postérieurs sans tranches coupantes au bord interne. Ongles dentés à la base. — cf, base des ongles fortement arquée. — Long. 4— 6 mil!. 7. Genre Laccobius Erichson, 1837. (J. Duv., Gen., I, fig. 146.) Syn. Hydroxenus Woll. (2). — Brachypalpus {pars) Cast., 1840. — Révision : Thomson, Sk. Col., X, p. 310. — Rottenberg, Berl. Zeit., 1874, XVIII, p. 305. Le genre Laccobius compte des représentants dans toutes les régions tempérées de l'hémisphère boréal et, actuellement, plus d'une quinzaine d'espèces dans la région européo-médilerranéenne. Ce sont des insectes de petite taille, globuleux ou elliptiques, vivant dans les eaux claires, stagnantes ou courantes, douces ou saumâtres ; il suffit d'en troubler le fond pour les voir aussitôt monter à la surface. Chez les mâles, les articles 2 et 3 des tarses antérieurs sont dilatés et Favant-dernier segment abdominal est plus ou moins échancré. (1) VHelochares punctulalus Sharp paraît au premier abord bien dis- tinct par sa ponctuation plus forte, plus serrée, et par la série des gros points du pronotum et les séries élytrales comme perdues dans la ponc- tuation générale, mais on observe tous les passages entre les individus ainsi caractérisés et le type à ponctuation fine et aspect brillant. Ce n'est donc là qu'une forme extrême d'une espèce essentiellement variable. (2) Wollaston (Col. Hesp., p. ZiO) sépare les Hydroxenus des Laccobius par deux caractères (antennes de 7 articles et tarses garnis de soies nata- toires) qui sont précisément les mêmes que ceux des Laccobius. Uydrophilidœ. — Laccobius. 313 Espèces. [Long. 2 1/2—3 1/2 mill.] 1. Fond dn pronotum absolument poli entre les points (1) 2. — Fond du pronotum [fortement grossi] très finement alutacé entre les points. Épistome bordé de jaune latéralement 3. 2. 2e art. des tarses post. presque deux fois aussi long que le 3e. Ponctuation des élytres alternativement alignée et sans ordre. Arrière-corps à sommet ogival. Épistome rarement bordé de jaune sur les côtés (var. maculierps Gerh.). Coloration va- riable k 1. sinuatus. — 2e art. des tarses post. une fois et demie aussi' long que le 3P. Ponctuation des élytres en séries régulières. Arrière-corps arrondi au sommet, marqué ordinairement de 2 grosses taches pâles. Épistome bordé de jaune latéralement. Zi. bipunctatus (2) 3. Pénultième art. des tarses post. moins long que le précédent. Corps convexe, subarrondi /j . (1) A ce groupe appartient l'espèce nouvelle suivante : L. Pommayi Bedel, n. sp. (1881). — Oblongo-ovaius, parum convc.ru?, nitidtssimuF, niger, palpis, antennis, pedibus {anlicis basi infuscatis), lateribus epistomati s et protlwracis elytrisque pallido-testaceis, his vi.r metallico nilentibus; labro, capitc, macula média trapezoiddli prothôrâcis scutelloquc virentibus; lima epistomatis disercta; capitis prothoracisque area dorsali potita, punetîs inœqualibus et irregularibus sparsa ; elytro singuio sniebus circiter decem minute punctatis in iongitudinem noiato, intervallis pîmetatis, paris majoribus signatis ; carina mesosterni parum elevata, acide dentata; tibiis omnibus redis; tarsis clongatis, articiàis 2-i longitudine decrcsccntibus. — 3 1/2 mill. Algérie : Teniet-el-Haad, flaques d'eau boueuses au bord d'un ruisseau salé, vers 1,000 mètres d'altitude. Celle espère est remarquable par sa sculpture et suriont par ses tibias droits. Nous la dédions à M. le Dr Pommay, médecin en chef de l'hôpital militaire de Teniet, avec qui nous l'avons découverte en mai 1881. (2) Roltcnberg a, par inadvertance, compris le L. bipunctatus dans le. groupe des espèces à pronotum alutacé. C'est probablement cette erreur qui a entraîné. M. Gerhardt à le décrire de nouveau sous le nom de biguttatus. o-U Palpicornict. — Pénultième art. des tarses post. égal au précédent. Corps en ellipse allongée, peu convexe. Élytres pales, ponctuées fine- ment, sans ordre 5. paîlidus. h. Ponctuation des élytres diffuse 2. alutaceus. — Ponctuation des élytres en séries bien alignées 3. mimitus. 4e Tribu. Chaetarthriini. Genre ChœtarlBaria Slephens, 1835. (J, Duv., Gen., I, fig. 1Û9 et 1Z|9 a.) Syn. Cyllidium Ericlison , 1837. Ce petit genre , par sa forme générale, ressemble beaucoup aux Aga- thidium; il habile l'hémisphère boréal; l'espèce suivante, qui est la seule française, vit au bord des eaux. C. seminulum Herbst, 1797. — Subglobuleux, contractile; d'un noir luisant; pattes plus claires. Tète large. Antennes de 9 articles. Pronotum très court, très arrondi aux angles postérieurs, sans rebord à la base. Élytres très convexes, à ponctuation éparse sur le dos, alignée sur les côtés; strie suturale tracée. Mésosternum simple. Métasternum très court. Pellicules abdominales contiguës. Fémurs subtriangulaires, les antérieurs pubescents. Tarses courts. — Long. 1 1/2—2 mill. 5e Tribu. Limnohiini. Genre UisaBaolmis Leach, 1815 (1). Syn. [Limncbius Leach], — Limnocharis Horn. Révision : Gerhardt, Berl. Zeit., 1866, X, p. 395, et 1876, XX, p. 169 (2). (1) La figure (IZ18) du Gênera de Jacquelin Duval est absolument mé- connaissable. (2) La synonymie adoptée par M. Gerhardt pour les derniers Limnobius renferme des erreurs singulières que l'on trouvera signalées p. 333 et 334. Hydrop/iilidfc. — himnobius. 315 — Baudi, Bull. Soc. liai., 1872, IV, p. 35. — Métam. : Miger, Ann. Mus., 1809, p. lZj. Les himnobius sont de très petite taille, légèrement pubcscents en dessus : leups élytres presque tronquées au sommet et leur abdomen sail- lant et terminé par des soies les font aisément reconnaître. Les espèces connues, au nombre d'une vingtaine, habitent l'Europe, -l'Afrique et l'Amérique du Nord; elles se tiennent dans les eaux tranquilles. Les mâles sont généralement plus grands que les femelles et se dis- tinguent, en outre, suivant les espèces, par divers caractères affectant les palpes, les fémurs ou les tibias des deux dernières paires et le 6e segment ventral. Espèces. 1. Menton creusé au milieu, relevé sur les côtés. Dessus brun- fauve; tête et disque du pronolum noirâtres. — d\ pénultième art. des palpes maxill. épaissi; 6e segm. ventral avec une touffe de poils en éventail, l 3/Zt — 2 raill 1. papposus. — Menton uni 2 . 2. Suture des élytres sans rebord en arrière , 3. — Suture des élytres finement rebordée en arrière. Pronotum poli et imponctué. Dessus brun-fauve ; tête et disque du prono- tum noirâtres. Soies anales longues, souvent accolées et cau- diformes. Zt/5 mill 6. picinus. 3. Élytres alulacées, à ponctuation distincte. Surface du pronotum nettement ponctuée. — 3 , tibias intcrm. arqués, post. coudés et dilatés en dedans; sommet du 6e segment ventral relevé au milieu en une saillie canaliculée. 1 2/3—2 1/2 mill 2. truncatellus. — Élytres alutacées, sans ponctuation appréciable l\. II. Disque du pronotum poli et plus ou moins distinctement ponctué t 5 # — Disque du pronolum légèrement alutacé, sans trace de ponctua- tion. Dessus noir. Soies anales courtes, distantes. 1 mill. 5. aluta. 5. Pronotum noir, à peine bordé de fauve à la base. Élytres noires. Pattes foncées. — r?, tibias post. élargis en dedans; 6e seg- 316 P alp le or nia. ment ventral irrégulier et pubescent au sommet. 1 2/3— 2 mill 3. furcatus. Pronotum largement rougeàtre sur les côtés. Élytres bordées de fauve-rougeàtre sur les côtés et au sommet. Pattes testacées. 1 1/2 mill /j. nitidus. CATALOGUE DES HYDROPHILID&. I. HYDROGHOÏDiE. 1. Genre filytlroehoïis (1) Leach, 1817, Zool. Mise, III, p. 90. (Voy. I, p. 291.) 1. II. angustatus Germ., 182/(, Ins. sp. nov., p. 90 (2) — (var. foveo- striatus Fairm., 1858). — var. kirgisicus * Motsch., 1860. Mares et fossés d'eau stagnante. — CC. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée et méridionale ; Barbarie ! ; Sibérie. 2. //. clongatus Schaller, 1783, Abh. Hal. Ces., I, p. 257. — eicinde- loidcs Marsh., 1802. — ignicollis Motsch. — crenatus F., 1792 {forte).— var. sibiricas Motsch. Mares et fossés ; terrains froids. — G. Tout le bassin déjà Seine. — Europe septentrionale et tempérée ; Sibérie. o. //. carinatus Germ., 1824, Ins. sp. nov., p. 89. Mares froides. — A.Ii. (1) Hydrochous, adopté par les Latins, est plus correct que Hydroclms. (2) Tous les exemplaires du bassin de la Seine signalés jusqu'ici sous le nom de nitidicottis sont seulement des variétés métalliques de ïangus- tatus Germ. Le vrai nilidicoUis Muls. se trouve surtout dans le bassin de la Médi- terranée (Provence, Corse, Alger), mais il remonte assez loin dans l'Est de la France. Catalogue des tlydrupkiUdœ. 317 S.-et-O. : Raincy; Ghennevières (J. Grouv.!); S'-Germain (Gh. Bris.); Marly!. — S.-et-M. : Fontainebleau (Grouv.!). — Aube : Villechétif (Le Gd.).— Marne : Ghàlons-s.-M. (Lajoye !). — Côte-d'Or : Seraur (Séd.!). — Somme : commun (Obert). Europe septentrionale et tempérée. 4. H. brevis Herbst, 1793, Col., V, p. 141, pi. xlix, fig. 10. Mares et étangs des bois; terrains froids. — lut. Seine : Bondy (Rouzet). — S.-et-O. : étg. de Chaville (Chevrolat!); f. de S'-Germain (Bris.); f. de Marly !. — Somme : Ailly-s.-S. (Obert !). Nord de l'Europe et de l'Asie. A rayer du Catalogue .de la Marne. 2. Genre Henieoceriis Stephens, 1829, 111. Brit., II, p. 196. (Voy. I, p. 292.) H. eœsculptus Germar, 1824, Ins. sp. nov., p. $l. — tristis Gurtis, 1830. — cf tividipes Frm. Lab., 1855. — foveolatus + Cast. Eaux courantes, surtout dans les contrées accidentées. Oise : Morlefontaine (Séd.!). — Aube: Villenauxe (Le Gd.!). -— Yonne: Avallon (Séd.!). — Hte-M. : dans la Bonelle (Royer). —Somme : Le Crotoy (Le Correur). Europe, régions montagneuses. Sous le nom iïexsçulptus figurent dans la collection Mocquerys un Ochthebius bicolon de S'-Sever, près Rouen, et un 0. nantis de Dieppe. 3. Genre ©clatSiefoiiss Leach, 1815, Brewster's Edinb. Eucycl., IX, p. 95; — Zoo.]. Mise, III, p. 90. — (Voy. I, p. 293.) Groupe I. 1. 0. Lejolisi * Muls. et Rey, 1861, Mém. Soc. Ghërb., VIII, p. 481. Dans les flaques d'eau salée, sur les rochers du littoral. — 11. [Manche : Cherbourg] (Le Jolis !). Côtes de Provence (0. subinteger Muls. et Rey ?) et d'Algérie ?. 318 Palpiconua. Groupe II. 2. 0. punctatiis Steph., 1829, 111. Brit., II, p. 117. — hibernicus Curtis, 1830. Eaux saumàtres ; sources dans les rochers, au bord de la mer. Calvados (Fauvel). — Pas-de-Calais : Calais (de Norguet !). Côles de l'Océan et de la Méditerranée. 3. 0. nanus Steph., 1829, 111. Brit., II, p. 116.— œratus Steph., 1829. — pellucidus Muls., I8Z1/1. — pijrenœus * Fauvel, 1862. Surtout dans les eaux saumàtres ; très rare dans l'intérieur des terres. Seine: Orly (SécU). — S.-et-O. : ferme de l'Hôpital (Mp.I); Enghien (Bris.!). — S.-et-M. : parc de Fontainebleau (Bonn.!). — Somme : tout le littoral, commun. — S.-Inf. : Dieppe !. — Calv. : Plainville (Fvl.!); Arro- manches (Leprieur !). Grande-Bretagne ; France méridionale. Z». 0. exaratus Muls., lSUk, Col. Fr.,Palp., p. 67. Dans les mares, sous les pierres et parmi les herbes. — A.R. S.-et-O. : Marly !; Louveciennes !; Aigremont; Sénart (Bris.). —Eure : Évreux (Rég.!). — S.-Inf. : Dieppe (Lvt.!). — Calv. : Villers-s.-Mer (Séd.!). Europe tempérée et méridionale ; Algérie l. 5. 0. foveolatus Germ., 182Zi, Ins. sp. nov., p. 90. Eaux courantes, surtout dans les montagnes. Yonne : Tonnerre (Séd.!). — Hte-M. : dans la Bonelle (Royer !). Régions montagneuses de l'Europe. 6. 0. marinus Payk., 1798, Fn. Svec, I, p. 235. Eaux saumàtres. — C. Somme : tout le littora. —S.-Inf. : Dieppe (Grouv.!); Harfleur (Séd.!). Toute l'Europe, zone maritime; terrains salins d'Eisleben (Prusse). 7. 0. pusillus Steph., 1835, 111. Brit., V, p. 397. —margipallens % Latr., 1807. Fossés et mares ; eaux douces et saumàtres. — A.R, Presque tout le bassin de la Seine. — - Europe tempérée. Catalogue des Hydrophilidœ. 31Ô 8. 0. bicolon Germar, 182/j, Ins. sp. nov., p. 92. — rufomarginaius Steph., 1829; — Er., 1837. Mares et fossés; sources; détritus d'inondations. — R. Seine : inond., au pont d'Alfort !. — S.-el-O. : Louveciennes ; Mareil ; f. de S'-Germain, Mare-aux-Canes (Gh. Br.!). --Eure : Romilly-sur-Andelle (Lclv.!); Évreux (Rég.!).— Somme : Mers (Garp.!). — S.-Iof. : Le Chiquot, près S'-Sever (Mocq.!). Europe septentrionale ; Suisse. Beaucoup d'auteurs confondent cette espèce et la suivante. Mulsant, bien qu'ayant eu sous les yeux le type de Germar, est tombé dans cette erreur (Palpicornes, p. 66). 9. 0. imprcssicollis Cash, 1840, Hist. I\ah, II, p. 48. — bicolon % Steph., 1829; — Er., 1837. — bicolon var. Muls., i8hll. — Mulsanti (Pand.) in litt. Eaux saumâtres. — A. G. Somme : tout le littoral. — S.-Inf. : Harflenr (Séd.!). — Eure : marais Vernier (Power i). — Calv. : Villers-s.-Mer !. Côtes de France, d'Espagne et d'Algérie. C'est le bicolon du Cah Ileiche et Lallemant. 10. 0. œneus Steph., 1835, III. Brih, V, p. 397; — Waterh., Tr. Ent. Soc, 2e sér., II, 1852-53, p. 230. — pygmœus var. B. Muls. — lutescens (Pand.) in litt. Dans les marais. — RR. S.-et-O. : tirés de Marly !. — Eure : La Bonneville (Séd.!). — Loiret : Montargis (Destréez !). — Somme : Équennes (Mp.!); Corbie (Boullet !); Le Crotoy (Grouv.!). Angleterre ; côtes de Vendée ; France méridionale. il . 0. impressus Marsh., 1802, Ent. Brit., p. Zi08. —pygmœus X auct. (1). Eaux stagnantes. — CC. - Tout le bassin de la Seine, — Toute l'Europe ; Asie occidentale. (1) Aucun des termes de la description de VEloph. pygmœus F. n'in- dique qu'il s'agisse de cette espèce, ni même d'un Ochthebius» Motschulsky prétend que le type de la collection de Kiel est un Helophorus. Le nom d'Eloph. minimus F. n'est pas plus admissible. 320 Valpicornia. h. Genre Ilych'aîna Kugelann, 1794, Sclineid. Mag., V, p. 578. (Voy. I, p. 295.) 1. II. testacea Gurtis, 1830, Brit. Ent., VII, pi. 307. Mares, étangs et eaux peu courantes. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe occidentale; Algérie !. 2. //. rugosa * Muls., 18Zi4, Hist. Nat., Palp., p. 76. Mares; souvent en nombre. — B. S.-et-O. : friches d'Aigremonf (Bris.!); Rambouillet (Bonn.!). — Eure : Évreux (Rëg.!). — « Haute Bourgogne » (Mulsant). Morbihan, Landes, Pyrénées ; Andalousie. 3. H. palustris Er., 1837, Kâf. Mark., I, p. 200. Mares et fossés ; terrains froids. — RR. Seine : Bondy (Bris.!). — ■ S.-et-O. : Sucy-en-Brie !. — Somme : Corbie (Boullet !). Finlande ; Allemagne. l\. H. nigrita Germ., 1824, Ins. sp. nov., p. 93. — pusilla Sleph. Surtout dans les eaux courantes, sous les pierres. — A.R. S.-et-O. : Marly; S'-Germain (Ch. Bris.!). — Orne : moulin de Brolz, près L'Home !. — Aube : Villechétif ; Glairvaux (Le Gd.!). — Galv. : Villers-s.- Mer !. Europe tempérée. — Caramarïie (Peyron). 5. H. riparia Kugel., 119k, Sclineid. Mag., V, p. 579. Mares et ruisseaux ; sous les pierres. — C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe sept, et tempérée. 6. H. gracilis Germ., 182Zi, Ins. sp. nov., p. 9Zt. — etôngata Curt. — cmicolor Waterh., 1833. Eaux courantes et stagnantes; terrains froids, régions accidentées. Aube : Glairvaux (Le Gd.!). — Galv. : Gaen ; Falaise (coll. Gb. Bris.!). Europe septentrionale et centrale, surtout dans les montagnes. Catalogue des Hydrophilidœ. 321 7. //. atricapiUa Waterh., 1833, Ent. Mag., I, p. 292. —flavîpcs Sturm, 1836. — pusitla Heer. Gomme l'espèce précédente. — R. Seine : bords de la Seine, près Sl-Germain (Ch. Bris.!). —-Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : Les Riceys ; Gyé (Millot !). — Somme : m. de S'-Mau- rîce (Obert !). — Galv*f: Falaise (coll. Bris.). France ; Allemagne ; Suisse. 8. H. Tpygmèa Waterh., 1833, Ent. Mag., I, p. 295. — Sîcboldi Rosh., 18Zi7. — lata Kiesw. Somme : fossés du marais de S*-Maurice (Obert !). Angleterre; Allemagne; Pyrénées. 9. //. pulchelia Germ., 1824, Ins. sp. nov., p. 9Zt. Surtout dans les eaux courantes. — (!?/?.). Paris ! et environs. — Hte-M. : Langres (Royer !). — • Eure : Évreux (Rég.!). — S.-Inf. : Dieppe (Mocq.î). — Galv. : Falaise (Delarouzée !). Suède; Finlande; Allemagne ; Suisse. — Caramanie (Peyron). II. HELOPHORÏDiE. Genre Hclophorus F., 1775, Syst. Ent., p. 66 (1). — (Voy. I, p. 297.) Groupe I (Empleurus Hope), 1. //. rufipcs Bosc (Opatrum), 1791, Bull. Soc. Philom., I, p. 8. — rugosus 01., 1792. — cinereus Marsh., 1802 {forte). Terrains sablonneux ou argileux, au pied des plantes. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée et mér.; Algérie. (1) Il serait impossible de relever, pour ce genre, toutes les erreurs de détermination et de synonymie qui remplissent les catalogues locaux ; comme il ne s'agit guère que d'espèces très répandues, ces erreurs n'ont que peu d'intérêt. (1881) 21 322 Palpicornia. 1 Ms. H. porculus * Bed., 1881, Fn. du bassin de la Seine, I, p. 298, noie (1). Dunes et terrains sablonneux ; au collet d'une petite espèce de Cruci- fère !. — R. Calv. : Cabourg (Gh. Bris.!). — Pas-de-Calais : Calais (Leprieur !). Ecosse (Javet !); Le Mans (de Mars.!); France mér.; Espagne; Algérie !. 2. H. nubilus F., 1777, Gen. Ins. Mant., p. 213. — coslatus Gœze, 1777, Ent. Beytr., p. I/18 (2). — striatus Fourcroy, 1785. Sablières, allées humides, etc.; au pied des plantes» «— C. Tout le bassin de la Seine. — Europe. Groupe II (Uclophorus i. sp.), 3. H. aquaticus L., 1758, S. N., éd. X, p. 362. — grandis Illig. Eaux stagnantes. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe et bassin de la Méditerranée ; Asie septentrionale. U. H. frigidus * Graëlls, 18A7, Ann. Fr., 18/i7, p. 305, pi. iv, fig. 1.— œqualis Thoms., 1868, Sk. Col., X, p. 300. Comme le précédent. — A.C. Tresque tout le bassin de la Seine !. •— Paris-La Glacière !. Suède; Ecosse ; Alpes; Pyrénées; Espagne. Espèce souvent confondue avec la précédente, qu'elle paraît remplacer dans les pays de montagnes. Groupe III. 5. IL Mulsanti Bye, 1867 (Cat.). — dorsalis % Muls. — fulgidicollis Motsch., 1860 (verùim.). (1) Cette espèce figure dans quelques collections sous le nom draper (Pandellé) in LilU (2) Le nom de Fabricius doit être conservé. —Rectifiez dans ce sens le tableau synoptique, p. 299. Catalogue des tiydrophilidœ. 323 Zone maritime, dans les eaux saumâlres. — A.C. Somme: baies de Somme (Power !) et d'Authie (Delaby !); Ault (Simon !). — S.-Inf. : Le Havre (Guède); Harfleur (Séd.!). Côtes d'Angleterre, de France, d'Espagne et d'Algérie. 6. H. a/finis Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 409. — Ericksoni Bach, 1866. — dorsalis X Er. — griseus % Thoms. Eaux stagnantes; surtout dans les terrains découverts. — C. Tout le bassin de la^Seine !. — Europe; Algérie; Sibérie. 7. H. œmipennis Thoms. (1), 1853, Ofv. Vet. Ak. Fôrh., 1853, p. 43; — Sk. Col., II, p. 81; X, p. 303. — granularis | Gyll. — aqualicus X Er. — granularis, var. (obscurus) Muls. Eaux stagnantes. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie. 8. H. granularis L., 1761, Fn. Sv., p. 21û; — Seidl., Fn. Bail., p. 70. — brevicollis Thoms., 1868. — griseus Ilerbst, 1793 {verisim.). Eaux slagnantes; surtout dans les mares froides et sous bois. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe septentrionale et tem- pérée ; Asie occidentale. 9. //. brevipalpis Bedel, 1881, Fn. du bassin de la Seine, I, p. 301 (2). — griseus X Er. — granularis % Thoms. Eaux stagnantes. — A.C, Presque tout le bassin de la Seine. — Europe sept. ; Sibérie. 9fik. //. pumilio Er., 1837. — Eure : Évreux (Rég.I), un seul exem- plaire. — Voir au Supplément. (1) Cette espèce, qui est l'une des plus répandues, est en même temps l'une des plus variables. Nous y rapportons avec doute des exemplaires du département de la Somme dont les élytres présentent des taches jaunes sur fond bronzé (tl. quadrisignatus Bach ?). (2) Quelques auteurs, notamment Erichson et Mulsant, ont cru recon- naître dans cette espèce Ylleloph. griseus Ilerbst, mais autant qu'on peut en juger par la description et la ligure, Herbst aurait eu en vue l'espèce précédente. 324 Palpicornia. 10. H. nanus Sturm, 1838, Ins., X, p. 40 (fig. c.vcL). — var. paUidulus Thoms., 1868 (1). Étangs, mares et fossés ; terrains froids. — R. Seine : Paris-La Glacière (Simon !); Alfort ; Bondy (Mp.!). — S.-et-O. : Sucy, route de Bonneuil (Séd.l); b. de Meudon (Simon !); f. de Marly !; Montlignon (Mp.!). — Oise : Ivry-le-Temple (Carp.lj. — S.-Inf. : inonda- tions (Mocq.). Var. paUidulus Th. — b. de Meudon !. Europe boréale et centrale ; Sibérie. VHcL nanus cité d'Algérie (Gat. Reiche et Lallemant) n'a rien de com- mun avec cette espèce. 11. H. arvcrnicus Muls., 1846, Col. Fr. (Suie, et Sécur., Supplém.). Surtout dans les régions élevées. — (UR.) Aisne : Guise, inond. de l'Oise (Séd.î), un exempl. — S.-Inf. : Dieppe (A. GrouY.!), un exempl. Russie boréale; Riesengebirge; Belgique; Grande-Bretagne; Auvergne ÏIÏ. SPERGKEIDiE. Genre Sperchcus Kngelann, 1798, Illig. Verz. Kaï. Preuss., p. 241. (Voy. I, p. 301.) S. emarginatus Schaller, 1783, Schrift. Ges. Hal., I., p. 327. Dans la vase ; mares et fossés bourbeux, embouchures d'égouts, eaux pluviales, etc. — Juin à septembre. — RR. S.-et-O. : f. de Sl-Germain, Mare-Puante (Coquerel), trouvé une seule fois. — Aube : Troyes, dans la Vienne (d'Antessanty I), localité détruite. — Somme : m. de Sl-Pierre et d'Ailly-s.-S. (Obert) ; Camon (M. Dubois); marais de La Motte-Brebière (Delaby I). Europe septentrionale. (1) VRetoph. paUidulus Thoms., qui ne diffère du nanus St. que par sa forme plus étroite, son prothorax à côtés plus rugueusement ponctués et à sillons légèrement sinueux, n'est, pour nous, qu'une légère variété de celte espèce. Catalogue des ïlydrophiiidœ. 325 IV. HYDROPHILID^E (genuini). lre Tribu. Berosini. Genre Berosus Leach, 1817, Zool. Mise, III, p. 92. — (Voy. I, p. 302.) Groupe I (Enoplurus Hc-pe). 1. B. spinosus Steven, 1808, Sehonh. Syn. Ins., II, p. 8. Eaux saumâtres stagnantes. Pas-de-Calais : dunes de Calais (Cussac), rare. Côtes de la Baltique, de l'Océan et de la Méditerranée ; salines de l'in- térieur. Groupe II (Berosus i. sp.), 2. B. signalicollis Charp., 1825, Hor. Ent., p. 20Zi. — œriceps Curtis, 1828. — c? corsicus * Desbr., 1869. Mares et étangs herbeux; eaux douces ou saumâtres. — C. Tout le bassin de la Seine. — Paris-La Glacière !. — Europe; Barbarie; Asie occidentale. 3. B. luridus L., 1761, Fn. S., p. 214. — chalcaspis Esch. , 1818. Eaux stagnantes. — A.Il. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe; Sibérie; Bone (Leprieur). h. B. a/finis * Brullé, 1835, Hist. Nat., V, p. 285, note.— salmuriensis * Ackerm., 1853. Eaux stagnantes, surtout en terrain découvert. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe tempérée et méridionale; Algérie. 2e TFxiBU. Hydrophilini. 1. Genre IBydrophilus Geoffroy, 1762, Ins. Par., I, p. 180. (Voy. I, p. 304.) H. piceus L. 1758, S. N., éd. X, p. hll (1). (1) Chez cette espèce et le pislaceus Casl., on observe fréquemment, 326 Palpicornia. Étangs et marais, endroits herbeux. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe sept, et tempérée. 2. Genre Hydrockaris Leconte, 1855, Proceed. Ac. of Nat. Se, 1855, p. 368. — (Voy. I, p. 305.) H. caraboides L., 1758, S. N., éd. X, p. Ail. Eaux stagnantes et ruisseaux. — C. Tout le bassin de la Seine. — Presque toute l'Europe. — Sibérie méri- dionale. Variété d'un beau vert bronzé en dessus. — Fontainebleau (Le Gd.!). 3e Tribu. Hydrobiini. 1. Genre Hydrobius Leach, 1815, Brewster's Edinb. Encycl., IX, 96; Zool. Mise, 1817, IH, p. 92. — (Voy. I, p. 307.) Groupe I (Limnoxenus Motscb., in titt.). 1. H. obtongus Herbst, 1797, Col., Vil, p. 300, pi. cxiii, fig. 10. Eaux stagnantes. — C. Presque tout le bassin de la Seine. — Paris-La Glacière !. — Europe tempérée et méridionale ; Algérie !. Groupe II {Hydrobius i. sp.). 2. H. fuscipes L., 1758, S. N., éd. X, p. Zjll. — angustalus Villa. — arcadius * Brullé. — seriatus Lee. — inscidptus Lee. — regularis Lee. — Rottenbergi Gerh, — lœvigatus Cast. (verisim.). Eaux calmes ; souvent aussi hors de l'eau. — CG. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; nord de l'Afrique ; Asie occid. et sept.; Amérique boréale. Cette espèce est très variable ; il est impossible d'en séparer spécifique- ment Y Hydrobius Rottenbergi Gerh. sur les côtés des élytres et vers les 2/5 de leur longueur, une sorte de bourrelet rapproché du bord marginal ou un épaississement notable de ce même rebord. Les femelles seules présentent des exemples de cette modification. (Voyez Atti délia R. Accad. di Torino, XII, p. 730.) Catalogue des Ihjdrophilidx. 327 2. Genre Paracymus Thoms., 1867, Sk. Col., IX, p. 120. (Voy. I, p. 308.) 1. P. nigromeus J. Sahlb., 1875, Sâllsk. pro Fn. et Flor. Fenn., XIV, p. 219. — œneus % Muls. (pars). Mares et sources froides. Mars a octobre. — R. S.-et-O. : tirés de Marly !; friches d'Aigremont (Ch. Bris.!). — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Eure : Évreux (Rég.). — Loiret : f. d'Orléans (Sénac!). — Yonne : Avallon (Séd.!). — Gôte-d'Or : Semur (Séd.!). — Nièvre : env. de Luzy !. — S.-Inf. : Romilly-s.-Andelle (Lclv.î). Europe septentrionale et tempérée. 2. P. œneus Germ., 1824, Ins. sp. nov., p. 96. — punctulatus Sturm, 1836. — sallnus Bielz., 1851. Eaux saumâtres. — A. P. Calvados (Delarouzée, coll. Cl). Bris.). Côtes de l'Océan et de la Méditerranée ; Transylvanie ; Caspienne. 3. Genre Anacsena Thoms., 1859, Sk. Col., I, p. 18; II, p. 99. (Voy. ï, p. 308.) Groupe I (Anacœna i. sp.)» 1. A. globulus Payk., 1798, Fn. Sv., I, p. 188. Sources et fossés d'écoulement des eaux; terrains froids et accidentés. — A.R. S.-et-O. : Versailles (d'Orb.!) ; Louveciennes !; fort de Noisy ! ; friches d'Aigremont (Ch. Bris.!) ; Montlignon (Séd.!). — Oise : Ivry-le-Temple ; Mouy (Carp.!). — Eure : f. d'Évreux (Rég.!); Romilly-s.-Andelle (Lclv.!). — Nièvre : env. de Luzy !. — Somme : Marcelcave (Delaby !); Corbie (Boullet!), — Calv. : Villcrs-sur-Mer !. Europe et Algérie, surtout dans les montagnes; Sibérie. L'A. globulus du Cat. Le Grand et de la plupart des collections fran- çaises se rapporte à l'espèce suivante. 328 Palpicornia. Groupe IL 2. A. limbata F., 1792, Ent. S., I, p. 82; — Ksw., 1875. — ochracca Steph., 1829. — nitida * Heer, 1841. — ovata * Reiche, 1861. — varia- bi(is Sharp, 1869. — carinata Thoms., 1870, — glabricollis Sclif. (vcri- sim.), 1869. — globulus % Cast. Dans toutes les eaux stagnantes. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Algérie ! ; Sibérie. 3. A. bipustulata Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 406 ; —Sharp, Ent. m. M., 1869 ; — Ksw., 1875. — similis Cast., 1840. — Kicscmvcttcri Reitter (Lac- cobius), 1872. — limbata var. Frm. Lab. Mares, étangs et ruisseaux. — A.R. Presque tout le bassin de la Seine. — Paris-La Glacière (E. Simon !). — Europe tempérée et méridionale ; Algérie ! ; Maroc. l\. Genre Philydrus Solier, 1834, Ann. Fr., 1834, p. 315. (Voy. I, p. 309.) Groupe I (Enochrus Thoms.). 1. P. mclanoccphalus 01., 1792, Encycl. mélh., VII, p. 127; — Bedel, Ann. Fr., 1877, Bull., p. clxxvii. — alricapilliis Steph., 1829. — bi- color % Gyll. (non Fabr.); — Frm. Lab., Fn., p. 228. Étangs, mares et fossés. — R. Seine : Paris-La Glacière !, commun ; forlif. de Grenelle (Mp.!) ; sabl. d'Orly !. — S.-et-O. : Enghien (Bris.); arcades de Bue (Mp.!); bois d'Arcy (Grouv.!). —Eure : Évreux (Rég.). — Aube : Sl-André (Le Gd.!). —Somme : littoral. — S.-Inf. : Dieppe (Mocq.). — Calv. : Varaville (H. Bris.!); prairie de Caen (Fvl.!); Arromanches (Leprieur). Europe sept, et tempérée ; Italie méridionale ; Algérie : Bone (Leprieur !). Groupe II (Philydrus i. sp.), 2. P. testaccus F., 1801, S. El., I, p. 252. — torquatus Marsh, (veri- sim. ). Étangs et mares. —A.R, Catalogue des UydrophilicUr. 329 Seine: Paris-La Glacière î; Bondy (Mp.!); sabl. d'Orly!. — S.-et-O. : ferme de l'Hôpital (Mp.!) ; Chaville ! ; Marly ! ; La Ferté-Alais (Séd.!). — Orne : Miseray, près L'IIôme !. — Aube (Le Gd.!). — Somme : Amiens; S'-Valery (Dubois!); m. de Longueau (Delaby !), de Bovcs et de Renan- court (Carp.); Cayeux-s.-Mer (Marm.). Suède; Livonie; Europe tempérée; Turquie ; Sibérie. 3. P. bicolor F., 1792; E. S,, I, p. 184 (I). — grisescens Gyll., 1827. — ferrugincus Kùst., 1849. —maritimus Thoms., 1853. — futvus J Steph. (forte). — melanocephalus var. Er., 1837. Eaux saumàtres. — A.C. Tout le littoral de la Manche !. — Côtes de la Baltique, de l'Océan, de la Méditerranée et de la mer Noire; salines de l'intérieur, 4. P. quadripunctatus Herbst, 1797, Col., Vil, p. 305, pi. exiv, fig. 4; — Bedel, Ann. Fr., 1877, Bull., p. clxxyii. ■— melanocephalus + Fabr. — miniilus X Payk. Eaux stagnantes. — A.R. Seine : Paris-La Glacière (Mp.!) ; sabl. d'Orly !. —S.-et-O. : b. de Men- tion (Mp.!); tirés de Marly !. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Eure : Évreux (Rég.î). Europe septentrionale et tempérée ; Sibérie. — Canaries (Gautard !). 5. P. Iialopliilus * Bedel, 1878, Bull. Soc. ent. Fr., 1878, p. 234; — Ann. Fr., 1878, p. clxix. Eaux saumàtres. — A.C. Somme : dunes de la Somme (Grouvelle !). — S.-Inf. : Harfleur (Séd.!). — Eure : marais Vernier (Power !). — Calv. : Arromanches (Leprieur !). Littoral de la Manche et de l'Océan ; bassin de la Méditerranée. 6. P. frontalis Er., 1837, Kaf. Mark., p. 210. — nigricans Zett. , 1838. — (lermestoides Fors t. (forte). (1) Ericlison avait déjà reconnu que le Sphserid, bicolor F. était un Philydrus, mais il l'avait mis en synonymie, le considérant comme variété du P. quadripunctatus Herbst (melanocephalus % Er-)« 330 Palpicornia. Eaux stagnantes, surtout dans les bois. — C. Tout le bassin de la Seine. —Europe septentrionale et tempérée ; Sibérie. C'est le P. mclanocephaliis du Cat. Le Grand. 7. P. minutus F., 1792, E. S., I. p. 186. — a/finis Thunb., 1794. — margincllus % Muls.; — Thoms.;— -Schwarz (pars). — margipallens Marsh. (sec. Stephens). Eaux stagnantes. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe; Sibérie. 8. P. coarctatus Gredler, 1863, Tyr., I, p. 75. — suturait s Sharp, 1872. — a/finis % Steph. — margincllus % Schwarz (pars). Mares des terrains froids. — A.R. Seine : Bondy (d'Orb.!). — S.-et-O. : Chaville (Simon !); f. de Marly ! Mennecy; La Ferté-Alais (Séd.!). — Oise : Compiègne (Pjd.!). — Eure Évreux (Rég.). — Aube : Villechétif (Le Gd.!). —Somme: Gorbie (Boullet !); Amiens (Dubois !); dunes de Quend (Carp.). — S.-Inf. : Elbeuf ; La Londe (Lvt.!); Romilly (Lclv.!). Europe septentrionale et centrale ; Sibérie. 5. Genre Cymbiodyta Bed., 1881, Fn. du Bassin de la Seine, I, p. 311. (Voyez p. 311.) C. marginellus F., 1792, E. S., I, p. 185. — ovalis Thoms., 1853. Eaux stagnantes, surtout dans les terrains froids. — C. Paris (La Glacière !) et environs ; Normandie et Picardie. — Europe septentrionale et tempérée. 6. Genre Helocliares Mulsant, 1844, Palp., p. 197. — (Voy. I, p. 311.) //. lividus Forst., 1771, Nov. sp. Ins., p. 52. — fulvas Fourcr., 1785. — pallidus Rossi, 1790. — chrysomelimis, — variegatus Herbst, 1797. — dilutus Er., 1843. — bicolor X Payk., 1798. — var. punclulatus Sharp, 1869. Eaux stagnantes et parties calmes des rivières. — CC. Catalogue des ïïydrophilidse. 031 Tout le bassin de la Seine. (La var. punctulatus Sharp beaucoup plus rare que le type.) Europe entière ; nord de l'Afrique ; Asie occidentale. 7. Genre Laccobius Er., 1837, Kâf. Mark., p. 202. — (Voy. I, p. 312.) 1. L. sinuatiis Motsch., 1849, Bull. Moscou, XXII, 3, p. 80 (1). — nigriceps Thoms., 1853. — scûteUarîs * Motsch., 1855. — atrocephalus Reilt., 1872. — obscurus Gerh., 1877. — var. maculiceps Gerh., 1877. — perla Fourcroy, 1785 (vcrisim.). — sirîatulus F., 1801 (verisim.). Eaux stagnantes ou courantes, à fond de sable. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Toute l'Europe et tout le bassin de la Méditerranée. Cette espèce est de beaucoup la plus répandue et la plus variable du genre. C'est elle qui figure dans la plupart des catalogues locaux sous le nom de. L. minutus. 2. L. alutaceus Thoms., 1868, Sk. Col., X, p. 313. Eaux stagnantes ou courantes ; surtout dans les terrains froids. — A.Ç. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe septentrionale et tem- pérée ; Italie; Grèce. 3. L. minutus L., 1758, S. N., éd. X, p. 372; — Thoms., Sk. Col., X. — globosus * Heer, 1841. — pallidus Cast., 1840 (forte). Mares et eaux courantes, surtout dans les terrains froids. — A.R. Seine : sablière d'Orly !. — S.-et-O. : ferme de l'Hôpital ; Sucy-en-Brie (iMp.!); Mennecy (Simon !). — Eure : Évreux (Rég.t), — H,e-M. : Langres (Royer !). — Répandu dans les départements de l'Oise, de l'Aisne, de la Somme et de la Seine-Inférieure. Europe septentrionale et tempérée ; Sibérie. 4. L. bipunctatus F., 1775, S. Ent., p. 229: — Thoms., Sk. Col., X, p. 310. —colon Steph., 1829. — biguttatus Gerh., 1878. (1) Kiesenwetter et Rottenberg ont constaté l'identité de cette espèce sur tes types mêmes de Motschulsky. 332 Palpiconria, Mares froides. ■— BU. S.-el-O. : f. de S'-Germain (Ch. Br.); lires de Marly ! ; b. d'Arcy (Grouv.l); ferme de l'Hôpital; Sucy-en-Brie (Mp.!). — Oise : Ivry-les-Étangs (Garp.î). — Somme : Sf- Valéry (coll. Bedel !); Auît (Simon!); Corbie (Boullel); Longueau (Garp.). Europe septentrionale ; Transylvanie; Attique; nord de l'Asie. 5. L. pallidus Mais, et Bey, 1861, Opusc, XII, p. 61. Mares de gravier, endroits chauds et découverts. — {UR.) S.-et-O. : station de Sucy-en-Brie (Bég. !), commun dans les excavations de sondages; ferme de l'Hôpital, près Villeneuve-S'-Georges (Mp.!). France centrale et méridionale; Corse; Espagne. Le L. pallidus cité d'Alger dans le Cat. Beiche et Lallemant est YAna- cœna limbata F. (1). 4e Tribu. Chaetarthriini. Genre Chsetartkria Slepliens, 1835, 111. Brit., V, p. 401. (Voy. I, p. 314.) G. scminulum Herbst, 1797, Kaf., VII, p. 314, pi. cxiv, fig. 11; — Payk., 1798. Bords des eaux stagnantes, dans les berges et parmi les détritus. — C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe; Sibérie; nord de l'Afrique. 5e Tribu. Limnobiini. Genre !Liiiinabitis Leach, 1815, Brewster's Edinb. Encycl., IX, 96; Zool. Mise, III, p. 92. — (Voy. I, p. 314.) Groupe I. 1. L. papposus Muls., 18M, Hist. Nat., Pàlpic, p. 92. (1) Le L. alternas Mots., espèce commune dans les eaux courantes des Alpes et du Jura, a été signalé par erreur comme trouvé en Normandie; les individus mentionnés par Bottenberg (Berl. Zeil., 1874, p. 321) pro- viennent des chasses de M. Albert Fauvel en Savoie. Catalogue des Hydrophilidœ. 333 Eaux stagnantes. — GC. Tout le bassin de la Seine. — Europe. Groupe II. 2. L. iruncatcllus Thunb., 179Zi, Ins. Svec. (Diss. VI), p. 73. Mares des bois, sources, ruisseaux et torrents; surtout dans les terrains froids ou accidentés. — R. S.-et-O. : Louvecicnncs!; Marly (Bris.). — Orne : b. de Brotz!; LaFcrté- Maeé (Lév.!). — Yonne : A vallon (Séd.!). — Côle-d'Or : Rouvray (Emy). — Nièvre : [env. de Luzy !, commun]. — Somme : Abbeville (Marcotte)?. Europe sept, et tempérée, surtout dans les montagnes ; Algérie !. 3. L. furcatus * Baudi, 1371, Bull. Soc. liai., IV, p. 37. — similis * Baudi, 1. c., p. 37 (1). — nitidus % Muls.; — Frm. Lab., Fn., p. 233. Eaux stagnantes, terrains froids. — A. G. Presque tout le bassin de la Seine. — Paris-La Glacière !. — France tempérée et méridionale; Italie; Algérie. à. L. nitidus Marsh., 1802, En t. Brit., p. 407. —scricaiis * Muls. et Rey, 1861. — Fussi Gerh., 1876. Surtout dans les ruisseaux. — R. S.-el-O. : Orsay!; Bièvre (II. Bris.). — S.-et-M. : Fontainebleau!. — Eure : Évreux (Rég.!). — Somme : Gorbie (Boullet !); Gayeux-s.-M. (Garp.!), — S.-Inf. : Dieppe (Grouv.î). — Galv. : Falaise (Delarouzée !); Gabourg (H. Bris.!). Europe tempérée et méridionale ; Algérie !. ô. L. aluta * Bedel, 1881, Fn. du bassin de la Seine, I, p. 315. — alomus % Gerhardt, 1876. Mares des terrains froids. — R. S.-et-O. : forêt de Marly !; ferme de l'Hôpital (Mp.!). — S.-et-M. : Fon- tainebleau (Bonn.!). — Eure : Évreux (Rég.!). —S.-Inf. : Rouen (Mocq.!). Europe tempérée. (1) Il nous paraît impossible de séparer ces deux espèces, dont M. Baudi de Selvc a bien voulu nous confier les types. Les différences signalées nous paraissent tenir à l'état de conservation des exemplaires. 33Zi Palpicornia. 6. L. pîcimis Marsh., 1802, Ent. Brit. , p. /l07. — atomus Daft., 1805. — minutissîmus Germ., 182/u — sericans $ Gerh., 1876. — evanescens Kiesw., 1865 (/brfr). Eaux stagnantes. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe; Algérie (Leprieur !). 2e Famille. SPH^ERIDIID^. (Voyez page 289.) Genres. 1. Premier segment ventral sans carène sur la ligne médiane. Élytres marquées d'une strie suturale effacée en avant 2. — Premier segment ventral portant une carène sur sa ligne mé- diane. Élytres striées ou sériées-poncluées 3. 2. Écusson deux fois aussi long que large. Métaslernum sans pro- longement entre les hanches intermédiaires. Tibias très épineux. Derniers segments ventraux mobiles. Pygidium apparent 1. Spheeridium. — Écusson en triangle subéquilatéral. Mélasternum avancé entre les hanches intermédiaires, refoulant le mésoslernum. Tibias brièvement spinuleux. Pygidium caché 2. Cyclonotum. 3. Épipleures développés le long des méso- et métaslernum. Saillie mésoslernale ovale ou allongée. Mélasternum (sauf l'aire médiane) et abdomen légèrement feutrés, ruguleux. Élytres glabres 3. Cercyon, — Épipleures nuls. Saillie mésoslernale sublriangulaire ou en pen- tagone irrégulier, à base large. Métaslernum et abdomen glabres. 1er segment ventral fortement ponctué l\. lx. Tibias antér. largement échancrés en dehors. Côtés du pronolum Sphœridiidœ, — Sphœridium, — Cyclonolum. 335 sans déviation anguleuse au milieu du bord externe. Dessus du corps glabre U. Megasternum. — Tibias antérieurs entiers. Côtés du pronotum angulés au mi- lieu du bord externe. —Dessus du corps finement pubescent (espèces européennes) « 5. Cryptopleurum. 1. Genre Sphœridium Fabr., 1775. (J. Duv., Gen., I, fig. 157.) Mêtam. : Schiôdte, Nat. Tids., 1862, III, 1, p. 220, pi. VI, fig. 1-15. Les Sphœridium sont peu nombreux et répartis entre l'Europe, l'Afrique, l'Asie et la Malaisie. Ils vivent dans les excréments frais des Mammifères herbivores et s'y frayent des galeries où ils s'enfoncent très vivement dès qu'on les met à découvert. La taille, la coloration et même certains caractères de ponctuation varient individuellement; les taches (rouges ou testacées) des élytres sont particulièrement inconstantes. Les tarses antérieurs des mâles sont profondément modifiés : les h pre- miers articles sont transversaux, l'onychium est très dilaté et l'ongle externe fortement épaissi et recourbé. Espèces. Angles post. du pronotum ouverts, à sommet émoussé. Suture des élytres noire sur toute son étendue et divisant la tache api- cale dès qu'elle apparaît, h 112—7 mill.... 1. scarabseoides. Angles post. du pronotum aigus. Suture comprise dans la tache api- cale dès qu'elle apparaît. Élytres parfois marquées de quelques séries de points distinctes (var. semistrialum CasL). 3 1/2— U 1/2 mill 2. bipustulatum. 2. Genre Cyclonolum Er., 1837. (J. Duv., Gen., I, fig. 156.) Syn. Cœlosloma [| Br. , 1835. insectes courts, convexes, très ponctués, noirs, répartis entre l'Europe, 336 l'alpiconua. l'Afrique, l'Asie et l'Océanie, mais peu nombreux en réalité (i). Ils vivent au bord des eaux. C. orfoiculare F., 1775. — Corps en ovale très court ou suborbicu- laire, très convexe, entièrement et densément ponctué, luisant, d'un noir foncé; funicule des antennes et tarses roux; côtés du pronotum et des élytres étroitement éclaircis. Angles postérieurs du pronotum arrondis. Strie suturale bien marquée. Fémurs intermédiaires à ponctuation large, espacée, peu pubescents. — Long. 3—3 1/2 mill. (2). 3. Genre Cercyon Leach, 1817. (J. Duv., Gen., I, fig. 158.) Mctam. : Thomson, Sk. Col., II, p. 103 et 10Zi. — Schiodte, Nat. Tids., 1862, III, 1, p. 219, pi. vi, fig. 16-25, et vu, fig. 1. Genre nombreux et cosmopolite, dont les espèces varient souvent de taille et de coloration ; les unes, vivant dans les excréments des herbi- vores, ont acquis une extension considérable à la suite des bestiaux exportés, les autres, plus localisées, se tiennent au bord des eaux, dans la boue humide ou sous les détritus végétaux. Espèces (3), 1. Bords latéraux du pronotum subsinueusement rétrécis vers la base. Corps subdéprimé. Coloration très variable. (Espèces maritimes.) 2. — Bords latéraux du pronotum arqués dès la base 3 . 2. Tibias antér. terminés au bord externe par une écliancrure (1) Il faut retrancher de ce genre toutes les espèces exotiques dont le premier segment abdominal est caréné sur la ligue médiane ; elles appar- tiennent aux Dactylosternum Woll. (2) Dans le midi de la France, cette espèce est remplacée par le C. hi$- panicum Kûst., qui en diffère par sa taille plus grande (li 1/2 mill.), ses palpes testacés et ses fémurs intermédiaires finement et densément ponc- tués, à pubescence bien apparente. (3) Le tableau suivant comprend tous les Cevcyon de France. Sphœridiidœ. — Cercyon. 337 suivie d'un grand onglet. Épistome subsinueux en avant. 2 1/4-3 1/4 mill i. littoralis. — Tibias antérieurs à sommet simple. Épistome tronqué. Stries des élytres obsolètes vers la base et les côtés. 2—2 3/4 mill 2. depressus. 3. Pronotum bombé isolément, tombant à la base. 10e strie des élytres atteignant l'épaule et s'y rapprochant de la 7e. In- secte noir, brillant, taché de rouge au sommet des élytres. 2 1/2—3 mill 3. ustulatus. — Pronotum et élytres (vus de profil) confondus dans une courbe unique 4. 4. Ponctuation des élytres aussi distincte que celle du pronotum, au moins à la base des interstries juxtasculellaires; inter- valles des points non alutacés 5 . — Ponctuation des interstries nulle ou peu distincte, toujours beaucoup plus faible que celle du pronotum; fond des élytres plus ou moins alutacé, souvent mat. 1 1/2—2 mill 17. 5. 9e interstrie des élytres au moins bisérialement ponctué 6. — 9e interstrie unisérialement ponctué. Élytres brillantes, forte- ment striées-ponctuées, très atténuées en arrière, tachées de fauve au sommet; palpes et pattes roux. 1 1/2—2 mill. 16. analis. 6. Ponctuation des interstries assez dense et bien nette sur toute la surface des élytres 7 . — Ponctuation des interstries clairsemée et peu apparente sur la moitié postérieure des élytres. 1-2 mill 15. 7. Rebord latéral du pronotum non continué sur la base, près des angles postérieurs. 2 1/4— 4 mill 8 , — Rebord latéral du pronotum nettement continué sur la base. Pronotum plus ou moins bordé de roux. Élytres entièrement testacées ou avec une bande suturale noire, dilatée au mi- lieu i/j t 8. Aire médiane du métasternum prolongée, par une ligne oblique, vers le sommet des épisternes mélallioraciques. Pronotum et palpes noirs 9 ( (1881) 22 338 Palpicornia. — Aire médiane du métasternum sans prolongement latéral oblique 41 • 9. Pronotum marqué d'un petit trait antéscutellaire. 2 3/Zt — 3 1/2 mill h. impressus. — Pronotum sans trait antéscutellaire. 2 1/Zi— 3 mill. (1) 10. 10. Épipleures et bord des élytres roux. Élytres de coloration va- riable (2) 6. hsemorrhoidalis. — Épipleures noirs. Élytres rougeâtres, à taches numérale et scu- tellaire (en triangle) noires 5. melanocephalus. 11. Élytres noires ou roux-châtain, souvent éclaircies vers le som- met, mais sans tache apicale déterminée 12 . — Élytres noires, ornées au sommet d'une tache testacée bien nette. Pronotum noir, bordé ou taché de fauve sur les côtés. 2 1/3—3 mill 13 . 12. Pronotum et palpes noirs. Interstries finement et très densé- menl ponctués. 3 1/2— k mill 7. obsoletus. — Pronotum largement roussâtre sur les côtés. Palpes roux. 2 1/2—3 mill 8. lateralis. 13. Mésosternum étroit. Corps plus ovale. Tache apicale des élytres plus réduite en dedans, mais remontant latéralement jusque vers l'épaule • 9. marinus. — Mésosternum ovale. Corps plus ramassé. Tache apicale pins large en dedans, mais ne remontant en dehors que jusqu'au niveau du métasternum . . 10. bifenestratus. l/i. Élytres testacées; suture ornée en arrière d'une bordure noire, ordinairement dilatée, au milieu des élytres, en une tache commune. Côtés du pronotum largement roux, arqués en arrière, obliquant en avant. 2—2 1/2 mill. 11. unipunctatus. (1) Chez les G. hœmojThoidalis F. (flavipes F.) et melanocepludiis L. , l'angle suturai des élytres a une tendance souvent bien accusée à se pro- longer en bec, mais ce caractère n'est nullement constant. (2) Dans la variété rhérklionale crythroptcrus Kûsi., la couleur noire est réduite, sur les élytres, à une tache scuteîîaire en forme de T. Sphœridiidœ. — Ccrcyoïu — Mcgastemum. 339 — Élytres entièrement testacées. Côtés du prono-tum étroitement roux, en arc régulier. 1 1/2—2 l//j mill 12. quisquilius. 15. Métasternum coupé obliquement par une ligne partant de Taire médiane et atteignant l'angle antéro-externe 16. — Métasternum sans ligne latérale oblique. Stries internes des élytres très nettes même en avant. Palpes roux. Pronotum noir 15. terminatus. 16. Rebord latéral du pronotum finement continué sur la base. Stries internes des élytres bien nettes en avant. Palpes et côtés du pronotum roux. Élytres rousses, souvent rembru- nies sur le disque 13. nigriceps. — Rebord latéral du pronotum ■ non continué sur la base. Stries internes des élytres affaiblies et comme perdues dans la ponctuation juxtascutellaire. Paipes brunâtres. Pronotum ordinairement noir. Élytres de teinte variable. lZs. pygmseus. 17. Stries des élytres prolongées en arrière jusqu'au sommet 18. — Stries des élytres effacées vers le sommet; interstries alutacés, ternes 19. tristis. 18. Élytres subalutacées, luisantes comme le pronotum; stries for- tement ponctuées 17. granarius. — Élytres alutacées, presque mates, nettement tachées de roux au sommet 18. lugubris. A. Genre Megasiernwni Muls., 18Zi4. (J. Duv. Gen., I, fig. 159 et 159 «.) Le genre Mcgastemum comprend seulement quelques petites espèces de l'hémisphère boréal qui ressemblent, à s'y méprendre, aux derniers Cercyon et vivent surtout dans les végétaux en décomposition. M. bolitophagum Marsh., 1802. —Corps en ovale court, très con- vexe, atténué en arrière, glabre, un peu luisant, brun de poix; palpes, antennes et pattes roux. 2e article des palpes maxillaires dilaté. Pronotum ponctué, à côtés à peine arqués. Élytres à séries formées de points super- 3& 0 Palpicornia. ficiels, non contigus. Métastcrnimi très ponctué, marqué vers son angle antéro-externe d'une ligne fémorale oblique. Échancrure externe des tibias antérieurs très profonde. — Long. 1 1/2—2 raill. 5. Genre Cryptopleurum Muls., 18/i/i. (J. Duv., Gen., I, fig. 160 et 160 a.) Petit genre remarquable par la structure des côtés du pronolum. Ses deux espèces françaises vivent dans les excréments des Mammifères herbi- vores et les détritus humides. Espèces. [Dessus du corps légèrement pubescenl.] Élytres à stries simples et interstries presque plans. Long. 1 1/2 mill 2. minutum. Élytres à stries snlciformes et inlorstries isolément relevés, sub- costiformes. Long. 2 mill 1. crenatum. CATALOGUE DES SPH£RIDIID£. 1. Genre $plis«M»i<ïiiiin Fabr., 1775, Sysl. Ent., p. 66. (Voy. I, p. 335.) 1. S. scarabaeoides L., 1758, S. N., éd. X, p. 356. — testudinarium Fourcroy, 1785. — tricolor Fourcroy, 1785. — pîclum * Fald. — striola- tum * lleer, 1841. Dans les bouses. — CC. Tout le bassin de la Seine. —Europe ; nord de l'Afrique; Asie occiden- tale et septentrionale. — États-Unis (importé). 2. 5. bipustulatum F., 1781, Sp. Ins., I, p. 78. — marginatumF., 1787. — testaceum * lleer, 1841. — var. semistriatum Cast., I8Z1O. Catalogue des Sphœridiidœ. 0/4I Comme le précédent. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe; nord de l'Afrique; Asie occid. 2. Genre Cyclonotum Er., 1837, Kâf. Mark., p. 212. — (Voy. I, p. 335.) C. orbiculare F., 1775, S. Ent., p. 229. — punctatum Gœze, 1777; — Fourcroy, 1785. Bord des eaux, dans la vase et parmi les détritus. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe sept, et tempérée. 3. Genre Cercyon Leach, 1817, Zool. Mise, in, p. 95.— (Voy. I, p. 336.) Groupe I. 1. C. littoralis Gyll., 1808, Ins. Sv., I, p. 111. Au bord de la mer, sous les détritus des plages. — CC, Tout le littoral de la Manche !. — Littoral des mers du nord, de l'Océan et de la Méditerranée. 2. G. depressus Steph., 1829, 111. Brit. , II, p. 138. — dorsoslriatus Thoms., 1853. Comme le précédent, parfois avec lui, mais bien plus localisé. — R. Somme : Baies d'Authie (Carp.!) et de Somme (Grouv.l). — S.-Ip : Dieppe !. — Calv. (Fvl.). Côtes de Suède et de Grande-Bretagne; littoral de la Manche, de l'Océan et de la Méditerranée. Groupe II. 3. G. ustulatus Preyssler, 1790, Verz. Bohm. Ins., p. 34. — hœmor- rhoûs Gyll., 1808. — liœmorrhoidalis % F., 1792. Dans la vase humide, au boid des eaux, sous les pierres ou les détri- tus. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Europe sept, et tempérée. Groupe III. h. G. impressus Sturm, 1807, Ins., II, p. 9, pi. xxn, fig. A. — atoma- rius % F., 1775. — hœmorrhoîdalis % Herbsl; — Muls.; — Fairm. Lab. 3A2 Palpicornia. Dans les bouses, les crottins, les cadavres. R. — Seine : Bondy (d'Orb.!). — S.-et-O. : Poissy (d'Orb.!). — Aube : Troyes (Le Gd.). — Hte-Marne : Langres (Royer !). C. — Pâturages de Normandie et de Picardie. Europe septentrionale et tempérée. 5. C. melanoccphalus L., 1758, S. N., éd. X, p. 356. — ovillus * Motsch. Dans les crottins de mouton. — A.C. S.-et-O. : S'-Germain (Bris.). — Oise : Noyon (d'Orb.!). — Aube : Troyes (coll. Bris.). — Gôte-d'Or : Rouvray (Emy). —Normandie et Picar- die, très répandu. Europe ; Algérie; Asie septentrionale; États-Unis. Le C. melanocephalum du Gat. Mocquerys se rapporte à l'espèce sui- vante. 6. G. hœmorrhoidalis F., 1775, S. EnL, p. 67; — Bed.,Bull. Soc. ent. Fr., 1881, p. 109. — flavipes F., 1792; — Muls. — humeralis 01., 1792 {forte). — aquaticus Gast. , 1840 (forte). Dans les excréments des herbivores. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe; nord de l'Afrique!; Asie occid.; Amérique boréale. 7. C. obsolètes Gyli., 1808, Ins. Sv., T, p. 107. — lugubris î 01., 1790. Dans les bouses, les cadavres; souvent avec Yimpressus St. — R. Seine : Paris !. — S.-et-O. : Versailles (Bris.). — Aube : Troyes (Le Gd.!). — Yonne : Chablis (Séd.!). — Hte-M. : Langres (Royer !). — Eure : Évreux (Rég.). — Somme : S'-Pierre; S'-Maurice (Obert); dunes (Dubois !). — S.-Inf. et Calvados, répandu dans les pâturages. Suède (Gyll.); nord de l'Allemagne ; Pyrénées; Portugal ; Algérie. 8. C. laleralis Marsh., 1802, Ent. Brit., T, p. 71. — flavipes % Cast. (verisim.). Dans les tas d'herbes décomposées, les cadavres, les excréments. — A. G. Presque tout le bassin de la Seine. «—Europe sept, et centrale ; Sibérie. \ Catalogue des Stfhœridiidœ. 3Zi3 9. C. marinus * Thomson, 1853, Of'v. Ac. Fôrh., p. 5^ ; — Sk. Col., II, p. 105. — terminants || Zett., 1838. — aquaticus Stepl)., 1829 (forte); — * Muls. (pars). Bord des eaux, dans la vase et les détritus. — R. Seine : Paris-La Glacière ! ; sablière d'Orly!; Gennevilliers (Cayol!). — S.-et-O. : Rueil, ruiss. de S'-Cucufa; étg. du Trou-Salé, près Buc(Mp.î); Poissy (Lév.!). — S.-et-M. : Fontainebleau (Frm. Lab.)?. — Oise : Chan- tilly (d'Orb.!). — Eure : Évreux (Rég.). — Somme : Péronne (Carp.); Équennes (Mp.!); S'-Valery (Dubois!); Ault (Simon !). Nord de l'Europe et de l'Asie. Le C. aquatlcum du Cat. Mocquerys est Vhœmorrhoïdalis F. (fidvipes F.). 10. G. bifenestratus * Kûster, 1851, Kitf. Eur., 23, 15. — patustris * Thoms., 1853, 1. c., p. 55. Comme le précédent. — RR. S.-et-O. : bords de la Seine, île S'-Germain (Mp.!); Carrières-s.-Bois (Ch. Br.l); ferme de l'Hôpital, près Villeneuve-Sl-Georges (Mp.!). Suède; Finlande; Kasan; Prusse; Pays-Bas. 11. C. unipunctatus L., 1758, S. N., éd. X, p. 36Zi. Dans les fumiers de basses-cours; vole au coucher du soleil. — C. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Sibérie ; États-Unis. 12. C. quisquilius L., 1761, Fn. Sv., p. 138. Dans les crottins, surtout dans les terrains sablonneux. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; nord de l'Afrique ; Sibérie ; Japon. 13. C. nîgriceps Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 72. — centromaculatus Sturm. — pulchellus * Heer, 18&1. Dans les crottins, les bouses, les cadavres, etc. — A.C. Presque tout le bassin de la Seine. — Espèce presque cosmopolite. lZi. C. pygmœus Illig., 1801, Mag., I, p. ZiO. Dans les crottins, les bouses, les fumiers. — A.R. Presque tout le bassin delà Seine. —Europe; Asie; Afrique; Amérique du Nord. 3l\k Palpicornia. 15. C. terminatus Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 70. — scutellaris Sl&ph., 1829. — plagiatus Er., 1837. Dans les crottins. — R. Seine : Paris!. — S.-et-O. : Chaville (Bigot !); S'-Germain (Bris.); Bou- ray !. — Eure : Évreux (Rég.!). — Orne : L'Home !. — Aube : Gyé-s.- Seine (Millot). — Somme : Le Crotoy (Dubois !); Amiens ; m. de Renan- court (Carp.!); Fortmanoir (Obert); Ham (Scalabre). — S.-Inf. : Elbeuf (Lvt.l). Le C. plagiatum du Cat. Mocquerys est le melanocephalus L. 16. C. analis Payk., 1798, Fn. Sv., I, p. 187. Détritus végétaux et bords des eaux. — A.C. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Algérie ; Sibérie ; États-Unis. Groupe IV. 17. C. granarius Er., 1837, Kâf. Mark., I, p. 221. — tugubris % Thoms., Sk. Col., II, p. 106. Dans les marécages. — RR. Eure : Évreux (Rég.!). — Aisne : La Ferté-Milon (Séd.!). — Somme : marais de Renancourt (Obert !). — Hte-Marne (Royer). Europe septentrionale. 18. C. lugubris Payk., 1798, Fn. Sv., I, p. 59; — Thoms., Sk. Col., IX, p. 125. Au bord des mares. — A.R. Seine : Bondy (Bigot!). — S.-et-O. : ferme de l'Hôpital (Mp.!); Marly!; S'-Germain!. — S.-et-M. : Fontainebleau !. — Oise : Ivry (Carp.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Aube : Villechétif, Gérosdot (Le Gd.). — Côte- d'Or : Rouvray (Emy). — Somme : Équennes (Mp.!); Corbie (Boullet !); S'-Pierre ; fond de Grâce (Obert). — S.-Inf. : Quevilly (Mocq.). Europe sept, et tempérée ; Sibérie. 19. C. tristis Illig., 1801, Mag., I, p. 39; — Sturm, Ins., II, p. lu. — minutus % Muls. {non Fabr., 1775). Bords des mares, des étangs, etc. — RR. Catalogue des Sphœridiidœ. oZi5 Seine : La Glacière !; Bercy (Bris.). — S.-el-M. : Fontainebleau ! — Eure:Évreux(Rég.!); Romilly-s.-And. (Lclv.!). — S.-Inf. .-Rouen (Mocq.!)?. — Somme : Équennes (Mp.I),ÎLe Croloy (Grouv.!). Europe sept.; Sibérie. à. Genre Rlegasternum Muls., 1844, Col. Fr., Palp., p. 187. (Voy. I, p. 339.) M. bolitophagum Marsh., 1802, Ent. Brit., p. 72. — castaneum Heer, 18/il. — obscurum + Gat. Mon. Dans les détritus végétaux, les champignons, les fumiers, etc. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe ; Algérie !. 5. Genre Cryptopleurum Muls., lSkh, Col. Fr., Palp., p. 188. (Voy. I, p. 340.) 1. C. crenatum Panz., 179Zt, Fn. Germ., 23, 3. — Vauchert Tournier, 1868, Ann. Fr., 1867, p. 566. Bouses, fumiers et détritus végétaux. — R. S.-et-O. : Meudon, étg. des Fonceaux (J. Bigot !). — S.-et-M. : Fontaine- bleau (d'Orb.!). — Eure : Évreux (Rég.!). — Somme : Équennes (Mp.!); LeCrotoy (Ch. Martin !).— S.-fnf. : Romilly-s.-And. (Lclv.!); Elbeuf (Lvt.). Europe, régions élevées (Pyrénées, Jura ; Suisse ; Tyrol). 2. C. minutum F., 1775, S. Ent., p. 68; — Bedel, Bull. Soc. ent. Fr., 1881, p. 109. — atomarium % 01. (non Fabr.). Fumiers et excréments des herbivores. — CC. Tout le bassin de la Seine. — Europe; Sibérie; Amour; Japon. SUPPLEMENT Gicindelidse. Gicindela sylvatica L. — Aussi en août et septembre. — Oise : Neuville- Bosc (Garp.). Carabidse. Cychrus F. — Mètam, : Letzner, Breslau. Zeitschr., 18/i9, p. 66. — Schiodte, Nat. Tids., 1867, III, à, p. A69, pi. xvm, fig. 1-9. C. caraboides L. — Aisne : Troènes, vallée de la Savières !. G. attenuedus F. — Aisne : f. de Villers-Colterets (Pjd.). — S.-Inf. : f. de Lyons !. Garabus h. —* Métani. : Ratzeb., Forstins., 1837, I, p. 28.— Schiodte, Nat. Tids., 1869, III, /i, p. ZiS3, pi. xvi et xvn; — p. bkk. — Kolbe, Deutsche ent. Zeit., 1879, 23, p. Zi8, fig. C. iniricatus L. —Eure-et-Loir : f. d'Anet (Richer). — Eure : f. de Lyons (Lclv.). G. cmronitens F. — Eure et Seine-Inférieure : forêt de Lyons !. G. cnnccllatus 111. — Seine : Mont-Valérien, route de Puteaux (Des Gozis). — Somme : Ham (Scalabre); Le Bosquel (Gonse). — Sibérie. G. arvrnsis Herbst. — Orne : bois deBrotz, près L'Home (d'Orb.!). — Eure : f. de Lyons (Lclv.). G. monilis F., var. Schartowi Heer. — Calv. : prairie de Louvigny, près Caen (Fvl.). Les antennes sont roussâtres à la base dans quelques variétés du C. monilis. G. granulatus L. — S.-et-O. : Ris-Orangis (Des Gozis). — Aisne : La Ferté-Milon !. — Calv. : Asnelles (Mp.!). — Sibérie. Galosoma Weber. — Mètam. : Schiodte, Nat. Tids., 1867, III, A, p. Zi80, pi. xvi, fig. 15-18. G. Madcrœ F. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau , dans le champ de Supplément. 347 courses (P. Lév.!). — Loiret : f. d'Orléans (Frai. Lab.). — Yonne : Sens, confluent de l'Yonne et de la Vanne (La Br.!). Les autres localités citées, p. 132 et 133, se rapportent au G, auro- punctatum Ilerbst. * C. (4) auropunctatum Herbst, 178/i, Fucssly Arch., p. 131;— Payk., 1790. — scriccum F., 1792. — indagator % Gyll.; — J. Duv., Gênera, pi. ni, fig. 11. — Seine : bois de Boulogne (Lac, 1835); Romainville (Boulard !); Aubcrvilliers (Rouzet); route stratégique entre les forts d'Issy et de Vanves (de Gaulle, 1880 !). — Eure-et-Loir : Berchères-Ies-Pierrcs (Bellier !); Toury (Le Gd.!); Angervillé (Ch. Martin); Chàtcaudun (coll. H. Bris.). — Aussi en Suède, Danemark, Allemagne et Bretagne {inda- gator % Frm. Lab., du Morbihan !); surtout- dans les dunes et plaines sablonneuses. La présence de cette espèce dans le bassin de la Seine devra faire modifier comme suit le tableau synoptique des Calosoma (p. 15) : 3. Côtés du pronotum fortement et assez brusquement rétrécis en arrière. Élytres plus larges, plus unies, à Iinéoles transver- sales obsolètes et points en séries plus petits, plus cuivreux. Dessus du corps légèrement luisant 3'. Maderae. — Côtés du pronotum très arqués. Élytres moins élargies, souvent parallèles, à Iinéoles transversales plus apparentes et points en séries plus grands, d'un vert brillant. Dessus du corps mat 4. auropunctatum. Ncbria Latr. — Métam. : Schiodte, Nat. Tids., 1867, III, 4, p. 462, pi. xiv, fig. 1-4, et xv, fig. 14. Leïstus Frolich. — Métam. : Schiodte, 1. c, p. 456, pi. xv, fig. 1-12. Notiophitus biguttatus F., 1779. — . Ajoutez à la synonymie : semi- punctatns F., 1775, Syst. Ent., p. 227 (forte). N. snbstriatus Waterh. — Orne : Argentan !. — Somme : Péronne (Carp.!). Blethisa multipunctata L. — Marne : camp de Châlons (Lebœuf). — Eure : entre Fleury-s.-Andelle et Charleval (Lclv.). Tackypus paltipes Duft. — La citation du Calvados, communiquée par M. A. Fauvel, est à rayer. Bcmbidion Latr.— Métam. : Schiodte, Nat. Tids., 1867, III, 4, p. 518, pi. xx, fig. 17-23. 348 Carnivora. — Palpicornia. B. fwnifjatum Dui't. —Somme : Cayeux-s.-Mer, au Ilable-d'eau (Dubois). B. Glarki Dawson. — Somme : marais d'Aveluy, près d'Albert (Delaby). B. quadrigultalum F., 1787. — lisez : 1775, Syst. Eut., p. 2Zi8. B. humer aie Sturm. — S.-el-M. : f. de Fontainebleau (Bonnaire). B. fluviatile Dej. — Marne : A y (Lajoyel). B. dorsuarium Bedel. — Calv. : Trouville, Roches-Noires (Fvl.). B. rwpestre L. — Somme : Hangest-sur-Sorume (Garp.). B. lunaium Duft. — Calv. : Trouville, bords de la Touques, près la roule de Pont-1'Évêque, sur la vase salée ; très rare (Fvl.). B. fascîolatum Duft., var. tibiale Duft. — Calv. : Grimbosq (Fvl.). B. inustum Duv. — Souvent au vol ; voisinage des eaux. — Aussi à Limoges (L, Bleuse !). B. M armer heimi Sahlb. — Orne : Miseray, près L'Home (d'Orb. !). — Sibérie. B. guttula F. — Calv. : Trouville; Sallenelles; Merville ; Caen (Fvl.) — Sibérie. B. iricolor Bedel. — Somme : Cayeux-sur-Mer (Decaux!) ; Noyelles-sur- Mer (Carp.!). — Calv. : Trouville (Fvl.); Arromanclies (fylp.!). Tachys scutcllaris Steph. — Somme : baie d'Authie (Delaby !). Biemus areolatus Creutz. — S.-et-O. : Ris-Orangis (Des Gozis). Trechus secalis Payk. — Orne : bois de Brotz, près L'Home (d'Orb.!). Patrobus excavatus Payk., 1790, = atroru fus Strom, 1768, Kgl. Norske Vid. Selsk. Skr., IV. — Calv. : marais de Deauville (Fvl.). — Sibérie. Broscus ccphalotcs L. — S.-et-O. : collir.es de Lardy !. Dyschirius thoracicus Rossi et D. salinus Schaum. — Somme : tout le littoral. D. politus. — Calv. : S'-Julien-sur-Calonne (Fvl.). — S.-Inf. : Gournay- en-Bray !. * D. {Sbîs) intermedius Putzcys, 18Zi6, Mon. Cliv., p. 30. — S.-et-O. : Sl-Germain, bords de la Seine (Ch. Bris.!); L'Étang-la-Ville (H. Bris.!).— Toute l'Europe tempérée, mais très rare partout. Cette espèce, nouvelle pour la faune française, vient se placer entre les D. salinus Schaum et œneus Dej.; elle se distingue du premier par sa petite taille (3 mill.) et du second par son arrière-corps plus oblong, par son Supplément okV épislome nettement et transversalement tronqué en arrière, et par la pré- sence de 2 pores seulement dans la gouttière latérale des élylres. D. lœviusculus Pulzeys. — Oise : élgs. de Chantilly (d'Orb.). Panagœus Latr. — Mêtam. : Schiodte, Nat. Tids., 1872, III, 8, p. 189, pi. m, fig. 6-13. P. bipustulatus F. — S.-et-O. : sabl. de Bouray !. — Calv. : Moulin-au- Roi, près Caen ; dunes de Merville (Fvl.). Chlœnius Bon. — Mêtam. : Beling, Arch. fur Nat., XLIII, p. Ui. C. sulcicollis Payk. —Marne : marais de Muizon, près Reims (Lajoyc!). Licinus granulatus Dej. — ■ Somme : Ilam (Scalabre). — Calv. : Pont- l'Évèquc (Chrétien); S'-Julien-sur-Calonne (Fvl.). L. cassideus F. — Il faut rayer la mention de Pont-1'Évêque (Chrétien) et la reporter au L. granulatus Dej. L. depressus Payk. — Somme : Boutillerie-lès-Amiens (Dubois). Badisier Clairv. — Dans le tableau des espèces (p. 60 et 61) il faut lire mandibule droite au lieu de mandibule gauche et mandibule gauche au lieu de mandibule droite. Anisodactylus Dej. —Mêtam. : Ruperlsbergcr, Verli. Z.-B. Ges. Wien, 1872, 22, p. 575. Scybaiicus obiongluscutus Dej. — Calv. : Arromanclies (Mp.!); Brelle- ville-sur-Odon (Fvl.). Ophonus Slepii. (1). — Mêtam. : Schiodte, Nat. Tids., 1867, III, U, p. 5o5, pi. xxn, fig. /i-ll. 0. diflinis Dej. — S.-et-O. : Mantes, collines du bord de la Seine !. — Calv. : collines du littoral !. 0. rufibarbis F. — Orne : Coulerne (Fvl.). — Calv. : Sallenelles (id.). 0. cordatus Duft. — S.-et-O. : carrières de Poquency, près Lardy (Ch. Br.). 0. maculicornis Duft. — Orne : Miseray, près L'Home !. 0. catceatus Duft. — Oise : Ivry-le-Temple (Carp.!). — Sibérie. (1) Dans le tableau du genre (p. 70), les notes 2 et 3 ont été interverties ;i l'impression; VOphonus cephalotes Frm. Lab. n'a pas de rebord à la base dn pronotum. o50 Carnivora. — Palpicornw. Harpolus furiiprs Panz. — L'exemplaire signalé de la Somme (Oberl) = //. dimidlatus ttossi. II. cupreus Dej. — S.-et-M. : f. de Fontainebleau, mare aux Couleu- vreux, près d'Achères (Bonnaire). — S.-Inf. : Gournay-en-Bray !. IL distinguendus Duft., 1812. — psittacus Fonrcroy, 1785 (forte), — Geoffroy et de Fourcroy ont peut-être connu cette espèce, mais la des- cription de Geoffroy (Ilist. des Ins., I, p. ICI, Au) prouve suffisamment que leur Buprestis psittacus était un mélange d'espèces et de genres différents. IL tcncbrosus Dej. — Seine : jardins du Muséum. — Somme : Gentellcs (Garp.î). il. mdancholicus Dej. — Les exemplaires signalés de la Somme (Obert) se rapportent au tcncbrosus Dej. !. IL conscntancus Dej. — Calv. : S-Hymer (Fvl.). H. sutphuripes Germ. — - Calv. : Mutrecy (Fvl.). IL rufitarsis Duft. — S.-et-O. : grès de Lardy !. IL atratus Latr. — Seine : Puteaux (Des Gozis).— S.-et-0. : Lardy !. — Somme: Amiens (Garp.î). //. tidcicornis Duft. — Calv. : falaises de Longues (Fvl.). //. picipennis Duft. — Calv. : dunes de Deauville (Fvl.). — Sibérie. Acinopus picipcs 01. — Seine : Charenton, bois de S*-Maurice (Lac, Ch. Bris.), localité détruite (1). — ■ S.-et-O. : Marly (Gh.,Bris.). Bradyccttiis collaris Payk. — Les exemplaires signalés de la Somme se rapportent au B. simitis Dej. !. Stcnolophus flavicoUis Slurm. — Les exemplaires du Calvados signalés par M. A. Fauvel se rapportent au S. dorsatis F. Amara Bon. — Métam. : Beling, Arch. fur Nat., XLIII, p. Zi5. A. cryilirociumis Zimm. — Calv. : Deauville (Fvl.). A. continua Zimm. — S.-et-O. : étg. près de Bue (\ïp.!). A. anthobia Villa. — S.-et-O. : Bouray !. — Oise : Ivry-le-Temple (Garp. !). — Marne : Ay (Laj. !). — Somme : Amiens (Carp.!); Ilangest-s. -Somme (Garp.). A. nitida Sturm. — Calv. : Deauville (Fvl.). — Sibérie. (1) Supprimez la note de la page 181, relative à cette citation. Supplément, 351 A. infima Duft. — Sous les lichens et clans le sable, entre les grès et les bruyères; éclot fin juin. — S.-et-O. : tour de Poquency, près Lardy !. — Sibérie. A, prœtermissa Sahlb. — S.-et-O. : f. de S-Germain (Gh. Bris.), un exemplaire. — Sibérie. A, consularis Duft. — Somme : Le Boutillerie, près Amiens (Carp.!). — Eur. bor. ; Asie occid. ; Sibérie. A. convexiuscuia Marsh. — Somme : baie d'Authie (Delaby !). A. aulica Panz. — S.-et-O. : Bouray (Gh. Bris.!). — Calv. : Golombellcs (Fvl.). — Sibérie. . Abax ovedis Duft. — A.R. — Seine : f. de Bondy (d'Orb.). ~ S.-et-O. : f. de Marly (Ch. Bris.!).— S.-et-M. : f. de Fontainebleau !. — Oise : f. de Compiègne (Bonnaire). —Yonne : S'-Sauveur (Rob.-D.). — Côte-d'Or : Rouvray (Emy). — Marne : forêt de Germaine (Laj.). — Aube : Clair- vaux ; Le Grand-Orient (Le Gd.!). — Somme (Obert). — Forêts de Nor- mandie !. Pterostichus niger Schaller. — Calv. : Arromanches (Mp.!). P, interstinctus Sturm. — Calv. : env. de Trouville (Fvl.). — Somme : bois d'Hébécourt (Carp.!). — Voyez aux errata (p. 3/i6) les corrections relatives au tableau des P. intcrstinctus et strcnuus, p. 97. P. diligens Sturm. — Mares et parties humides des bois. — CC. — Tout le bassin de la Seine. — Eur. sept, et tempérée; Kirghises ; Sibérie occidentale. Adelosia macra Marsh. — Calv. : Arromanches (Mp. !). Pœciius cœrulescens L. — S.-et-O. : Chaville (Mp.!). — Calv. : Arro- manches (ici.!); S'-Julien-sur-Calonne (Fvl.). P. Koyi Germ. —S.-et-O. : Mantes, collines !. — Calv. : Falaise (Fvl.). Lœmostenus terricola Herbst. — En automne et en hiver, M. L. Car- pentier a observé cette espèce entamant assez profondément des poires et paraissant en faire sa nourriture (1). Calalhus microptrrus Duft. — ■ L'exemplaire signalé de la Somme (Cat. Obert) = C. melanocephalus L., var. parisiens! s Gaut. ! (1) L'exemplaire de la Somme, signalé sous le nom de L. complanatus Dej. dans le Cat. Obert et auquel nous avons fait allusion, p. 105, note 2, a= L. terricola Herbst !. 352 Carnivora. — Palpicornia. Platynus versutus Gyll. — S.-et-M. : Fontainebleau (Iîonnaire). P. livcns Gyll. — Orne : bois de Brotz, près l'Home !. — Marne : Courceulles (Laj.I). Lebia trimaculata Villers. — Aussi en Algérie !. L. scapularis Fourcroy. — Europe mérid.; Algérie. Cymindis aœiliaris F. — Somme : S'-Fuscien (Delaby !); Bourg d'Ault (Pjd.!). Demetrias imperialis Germ. — Au lieu de Troyes (Fvl.), lisez : Ville- chétif (Le Gel.!). Dromius Bon. — Mctam. : Schiôdte, Nal. Tids., 1872, III, 8, p. 194, pi. iv, fig. 1-11. D. angustus Br. — Surtout sous les écorces des Conifères. — R. — S.-et-O. : S'-Germain (Ch. Bris.!). — • Côtes de l'Océan!. * D. (2 bis) meridionalîs Dej., 1825, Sp., I, p. 2/i2. — Somme : Amiens, La Hotoie (Delaby!). — Calv. : Caen, Beauregard ; S'-Julien-sur-Calonne (Fvl.). — Enr. occidentale. Le D. meridionalîs se distingue de V angustus par sa forme moins allon- gée, ses élytres foncées, son pronotum transverse, nettement ridé en travers et bordé d'une large gouttière sur les côtés. Schaum a confondu ces deux espèces (Berl. Zeit., 1860, p. 80). Metablctus fovcola Gyll., 1810, =foveatus* Fourcroy, 1785, Ent. paris., p. 52. M. minutulus Gœze. — ■ Ajoutez : var. maurus Sturm.; — La Brûlerie, Ann. Fr., 1875, p. 152, note. Odacantha melanura L. — Somme : Cayeux-s. -Mer , au Hable d'eau (Delaby). Haliplidse. Haliplus con finis Stepli. — Orne : moulin de Brotz, près l'Home !. — Yonne : Pont-sur-Yonne; Bléneau (Fvl.). //. mucronatus Steph. — Calv. : Arromanches (Mp. !). H. variegatus Sturm. — Yonne : Sens (Fvl.). H. cinereus Aube. — Somme : Amiens, bords de la Somme (Delaby). H. ruficollis De Géer. — affinis Steph. (forte). — D'après M. le profes- seur J. Sahlberg (Nordv. Sib. Ins., I, p. 46), le H, sibiricus Motsch., 1860, Supplément. 1353 ne diffère du ruficollis que par sa forme un peu plus allongée, son pro- notum plus convexe, sa couleur plus pâle et^ les lignes noires des élytres à peine dilatées en taches ; il paraît ne constituer qu'une simple variété du ruficollis, équivalant à la var. immaculatus Gerh. (Voyez p. 222, note.) Dyticidae. Hydropoms lepidus 01. — Caîv. : Asnelles; Arromanches (Mp. !). //. tessellatus Drap. — Calv. : Asnelles (Mp.l). //. discrctus Fairm. — Marne : forêt de Germaine (Laj. !). //. ncglectus Schaum. — Somme : Le Croloy (Dubois). H. piceus Steph. — Somme : m. de Villers-sur-Authie (Delaby). H, incognitus Sharp. — Somme : Ignancourt (Delaby !). Agabus guttatus Payk. — Calv. : Grimbosq (Fvl.). A. biguttatus 01. — var. nitidus F. — Yonne : ruisseau Genolte (Fvl.). — var. nigricollis Zubk. — Yonne, avec le nitidus (id.). A. paludosus F. — Calv. : Asnelles (Mp. !). Rhantus Grapei Gyll. — L'exemplaire cité de Bone (Leprieur) = Agabus poiitus Reiche, espèce algérienne. Dyticus circumcinctus Ahr. — Les exemplaires cités de la Somme (Le Gorreur, Gat. Obert) = D. marginalis L.! D. circumflcœus F. — S.-et-M. : forêt de Fontainebleau (Pjd.). * Hydaticus (Qbis) lœvipennis Thoms., 1867, Sk. Col., IX, p. 88. Somme : marais d'Amiens (Delaby!), avril 1880; un mâle. — Aussi en Suède (Thomson) et en Prusse (Kraatz). La découverte de cette espèce, nouvelle pour la faune française, devra faire modifier comme suit le tableau synoptique du genre Hydaticus, p. 255 (1) : 6. Élytres à bordure latérale fauve irrégulière et mouchetée de noir intérieurement ; une bande transversale fauve après la base ; surface totale alutacée et finement ponctuée. Tibias inter- médiaires concolores. — d\ ongles des tarses antérieurs en arc G. transversalis. (1) Dans le même tableau, p. 25/t, les caractères relatifs à l'aile méta- sternale des Graphodercs et Hydaticus, compris sous le n° o, ont été intervertis à l'impression. (1881) 23 35Zi Garnivora — Palpicornia. — Supplément. — Élytres à bordure latérale fauve régulière, bien limitée intérieu- rement ; surface totale alutacée, sans ponctuation distincte. Tibias interm. d'un brun de poix. — 3\ ongles des tarses antér. arqués à la base, puis étirés 7 . 7. Élytres ornées d'une tache transversale fauve après la base. — c?, ongles des tarses antérieurs légèrement dentés à leur extrême base 6 bis. lsevipennis. — Élytres sans ligne fauve sur le disque. — d\ ongles des tarses , antér. sans denticule à la base 7. semi-niger. Hydattcus transvcrsalis Pontoppidan.— Lisez : Brûnnich, 1763, Pontopp. Danske Atlas (1). Gyrinidae. Gyrinus bicolor F. — Somme : marais de Longueau (Delaby !). Hy dr ophilidse . Ochthebius punctatus Steph. — La citation de Calvados (Fvl.) est à rayer, les exemplaires mentionnés provenant de Moidray (Manche), en dehors du bassin de la Seine. 0. bicolon Germ. — Galv. : Asnelles (Mp. !). Helophorus (9 bis) pumiiio Er., 1837, K'âf. Mark, p. 197. —Espèce remarquable par sa forme trapue, sa couleur d'un bronzé foncé en dessus, son pronotum très granuleux sur toute sa surface, à sillons externes parallèles aux côtés, par les lignes striales des élytres à ponctuation très grosse et intervalles très étroits ; ses autres caractères la rapprochent du granularis L. {brevicolUs Th.). Anacœna globulus Payk. — Calv. : Asnelles (Mp.!). Philydrus testaceus F. — Marne : marais de Thuisy (Laj.!). P. coarctatus Gredler. — Somme : Hangest-sur-Somme (Carp.). Laccobius bipunctatus F. — Somme : Pont-de-Metz (Carp.). (1) Même observation pour Platynus dorsalis Pontopp., p. 208. TABLE ALPHABÉTIQUE (i) Pages Abacetus * 85, noie 1 Abax (85) 93 19Zi Acilïus 253 279 Acinopus (63) 78 180 Acupalpus 81 183 Adelosia (86) 97 198 Aëpus (2/i) 39 152 Pages Aëtophorus 119 Agabus (241) 2/i2 270 Agonodcmus 97 Agonwn 109 204 Amara (85) 86 185 Amblystomus (58) 61 166 Amphigynus 106 203 (1) Les chiffres de la première colonne indiquent la pagination des Tableaux dichotomiques; ceux de la deuxième, la pagination du Cata- logue synonymique et géographique. Les chiffres entre parenthèses, placés après un nom de genre, renvoient au Tableau des genres ; après un nom de tribu, au Tableau des tribus, et ainsi de suite. Les genres non adoptés sont imprimés en caractères italiques. ■ Les noms marqués d'un astérisque sont ceux des groupes étrangers à la faune du bassin de la Seine. Voir, au Supplément, p. 346, les genres Abax, Acinopus, Adelosia, Agabus, Amara, Anacœna, Anisodaclylus, Badisler, Bembidion , Blemus, Bletliisa, Bradyccllus, Broscus, Cedathus, Calosoma, Careibus, Chlœnius, Cicindela, Cyckrus, Cymindis, Demctvias, Dromius, Dyschirius, Dyticus, Gyrinus , Haliplus, Harpalus , llelopkorus , Hydaiicus, Hydroporus, Laccobius, Lœmostenus , Lebia, Lcïstus , Licinus , Metablclus , JSebria, Notiophilus . Octdhebius, Odacantha, Ophonus, Panagœus, Patrobus, Phi/ydrus, Platynus, Pœcilus, Phrostichus, Bhemtus, Scybalicus, Steno- lophus, Tachypus, Tachys, Trechus. 356 Garnivora. — Palpicornia. Pages Anacœna (307) 308 327 Anchialus 302 Anchomenus 109 208 Anisodactylus (6û) 66 168 Anthracus 81 184 Apatelus 68 APOTOMIDiE * 8, note 1 Argutor OZi 197 Aristus 64 Asiobaics 293 Asiigis* 85, note 1 Aulacotarsus 100 Aulonogyrus 286 Badister (58) 60 165 Balius 81 Batenus 109 206 Bembidiid/E (7) 21 136 Bembidiini (21) 23 137 Bembidion (24) 26 138 Berosini (302) 302 32& Berosus 302 325 Bides sus 260 Blechrus 122 216 Blemus (2/i) 38 152 Blemus 39 Blelhisa (21) 22 136 Bràchynidjs (7) 125 217 Brachynus 125 217 Brachypalpus 312 Bractcon 27 138 Bradycellus (64) 79 181 Bradytus 86 192 Broscini (21) 44 155 Broscus 4/i 155 Brychius (219) 220 224 Calathus (102) 106 202 Callipera 14 Pages Callistus 55 161 Calosoma (9) 14 132 Campa 26 140 Campolyia 14, 15 Carabid/e(2) 7 127 Carabid^ (7) 8 127 Carabus (9) 10 128 Cardiomera * 103, note 1 Carnivora 1 Carterus (63) 65 167 Celia 86 190 CephaloUs 44 Cercyon (334) 336 3/il ChâBtarlhria 3JZi 332 Ch^etartiiriini (302). . . 314 332 Chœtocarabus 11 128 ChljENUNI (52) 55 161 Chlœnius (55) 56 161 Chrysocarabus 12 Cicindelidje (2) 2 5 Cicindela 3 5 Cillenum 25 Cillenus (2/i) 25 138 Clivina 46 156 Glivinini. Z|6 156 Cnemidotus 220, 223 Cœlambus (230) 233 260 Cœlostoma 335 Colymbetes (2Z|1) 250 277 Colymbctcs 2Zi8 Copelatus (241) 242 270 Coptodcra * 114, note 1 Greniphilus 308 Crenitfs * 306, note 2 Cryptopleurum (335) 340 345 Cybister 255 Cybisteter (242) 255 281 Table alphabétique. 357 Pages Cychrus 9 127 Cyclonotum (334) 335 341 GyUndera 3 6 GyUidium 314 Gymatopierus 250 Cymbiodyta (307) .311 330 Cymindis (115) 117 211 Cymindoïdea * 115, note 2 Cyrtonolus 86 193 Dactylosternum * 336, note i Demetrias (115) 119 212 Dcronectcs 263 Diachromus (63) 67 169 Dichirotrichus 79 181 D inodes * 56, note 1 Ditomus (62) 64 167 Dilomus 65 Dolichus* 102, note 2 Dromîus (J 16) 120 213 Drypta (114) 124 217 Dyschirius (46) 47 356 Dyticid.e(2) 228 258 Dyticid^ 229 258 Dyticini (230) 2/il 270 Dyticus (242) 250 277 Dijtiscus 250 Elaphrini 21 136 Elaphrus 22 136 Elophorus 297 Empleurus 297 321 Enicocerus 292 Enochrus 309 328 Enopluvus 302 325 Epaphius 39 Epomis 56 Eretes * 230, note 1 ERETLM * 230, note i Pages Eriglenus 242 270 Eunecles * 230, note 1 Europhilus 109 206 Feronia 9Zi Gaurodytcs 242 270 Glyptodactylus 100 Graphodcres 253 280 Gynandromorphus(64).. 68 169 Gyrinid^ (2) 283 286 Gyrinus 283 286 Haliplid*: (2) 219 224 Haliplus (219) 220 224 Haplocliile 42 llaptoderus 94 198 Harpalid.e (8) 51 160 Harpalini (52) 62 167 Harpakis (64) 72 174 Helochares (307) 311 330 Helophorid.e (290) 297 321 Helophorus 297 321 Henicocerus (291) 292 317 llispalis 61 Homoëlytrus * 253, note \ Hoplitus 220 Hydaticus (242) 253 279 Uydrackna 229 Hydraena (291) 295 320 Hydrobiini (302) 306 326 Bydrobius (306) 307 326 Hydrocharis (304) 305 326 Hydrochoïd,e 290 316 Hydrochoûs 291 316 Hydrocoptus 234 HydrophilidjE(289) 290 316 Hydrophilid/e(290).... 302 325 Hydrophilini (302) 304 325 Hydrophilus 304 325 358 Carnivora. — Palpicornia. Papes Hydroporini Hydroporus (230) Hy droits 304, Hydrovatus (230) Hydroxenus liygrobia Hygrobiid^e Hygrotus (230) Hymenodes Hyphydrus (230) Ilybius (241) Laccobius (306) Laccophilini (230) Laccophilus [256], Laemostenus (102) Lœmosthcnes Lagarus (85) Lamprias Lebia (115) Lebiim (52) Leïstus (16) Leja LlCTNINI (51) Licinus Limnœinn LlMNOBIIRI (302) Limnobius Limnoxenus Limodvomus Liocncmis Lionychus (115) Liopterus Liridi s Liras Lissotarsus Lopha LOROCERID/E (8) 230 23/i 305 231 312 229 228 232 293 231 247 312 256 288 104 104 100 116 116 114 17 26 58 59 26 314 314 109 86 123 242 86 86 105 26 50 258 260 258 258 258 259 258 274 331 281 282 201 200 209 209 209 163 163 147 332 332 326 204 216 159 Pages Lorocera 50 159 Lypcrosomus 96 195 Lyperus 94 Macrodytcs 250 278 Masoreus (103) 113 209 Megasternum (335) 339 345 Mcgodontus 11 Meladema * 241, note 2 Melanius 94 196 Menas 117 212 Metabletus (116) 122 215 Miscodera * 154, note 1 Molops (84) 93 194 Nebria 16 133 Nebrihme (7) 15 133 Nebriini 16 133 Nomius (24) 42 154 NoterïDjE (228) 257 282 Noterus 257 282 Notaphus 26 139 Notiophilini (16) 18 134 Notiophilus 18 134 Ochthebius (291) 293 317 Ochthephilus 38 Qcys 26 149 Odacanlha (115) 123 216 Odontacanlha 123 Olisthopus (103) 112 208 Omaseus 94 Omophron 20 135 Omophroïïid/E (7) 20 135 Oodes 54 160 Oodini (52) 54 160 Ophonus (64) 69 170 Orectochilus (283) 285 288 Orescius (59; 60 165 OxynoptiLus 231 Table alphabétique. 359 Pages Palpicornia 289 PANAG.EINI (51) 53 160 Panagaeus 53 160 Pangus * 77, note i Paracymus (306) 308 327 Patrobus(24) Al 154 Pedius(85) 100 200 Pclobius 229 Peltodytes (219) 223 227 Percosia . . : 86 192 Pcrileptus 38 Pcriphus 26 144 Philochthus 26 148 Philydrus (307) 309 328 Platambus 242 270 Platyderus (103) 105 201 Platynus (103) 109 204 Platysma 94 195 Platytarus * 115, noie 2 Plochionus * 114, note 1 Pœcilus (85) 98 198 Pogonus (23) 43 155 Polystichus (115) 124 217 Pristonyclius 104 Procrustcs 10 128 Pscudophonus 69 173 Pterostichini (52) 84 185 Pteroslichus (86) 94 195 Rhantus (241) 248 275 SCARITIDvE (8) 45 156 Pagts Scolytus 20 Scybalicus (63) 68 169 Sogincs 98 198 Somoplatus * 114, note 1 SPERCHEID.E (290) 301 324 Spercheus 301 324 SPHiERiDHD^ (289) 334 340 Sphœridium (334) 335 340 Sphodrini (52) 102 201 Sphodrus (102) 103 201 Stenolophus (64) 81 182 Sleropus 94 195 Stomis(85) 101 201 Synechoslictus 26 144 Synuchus (103) 108 203 Tachycellus , 79 Tachypus (24) 25 137 Tachys (24) 36 150 Tachyta 36 150 Taphria ... 108 Tarus 117 Thalassobius 39 Thalassopfulus 39 Trechus (24) 39 152 Trechus 81 Trisena 86 185 Trogus 255 Zabrini (52) 83 184 Zabrus :. 83 184 Zuphium * 114, note 2 Explication de la planche. Figure A. Figure B. Pterostichus melanarius 111. Dyticus marginalis Lin. (mâle) (mâle) 1. Labre. 1. 1er segment ventral. 2. Palpe labial. 2. 2e )> » 3. Mâchoire. 3. 3e » » h. Palpe maxillaire. a. ae » » 5. Mandibule. 5. 5e » » 6. Antenne. 6. Segment anal. 7. Front. 7. Prosternum. 8. Pores orbitaires. 8. Épisterne prothoracique. 9. Pronoturn. 9. Épisterne mésothoracique. 10. Pore latéral antérieur. 10. Épimère mésothoracique. 11. Pore angulaire. 11. Métasternum. 12. Écusson. 12. Aile métasternale. 13. Repli basilaire de Télytre. 13. Épisterne métathoracique. 14. Striole scutellaire. la. Cavités cotyloïdes. 15. Suture de Télytre. 15. Hanches des trois paires. 16. Angle suturai. 16. Trochanter. 17. Fémur. 17. Fémur. 18. Tibia. 18. Tibia. 19. Éperons du tibia. 19. Palette et cupules du mâle 20. Tarse. 20. Tarse rémiforme. 21. Onyehium et ongles. 21. Apophyse coxale. 22. Stigmate. 22. Épipleure de l'élytre. 23. Pygidium. 23. Armure génitale. ! '/ ,/,'/. A.Pterostich\is melanarius IUig, o B.Dyticus maromalis «ci ce: «c: ec: . ad <2e«CT es. d .'«d ccd ^ : < - "S c < «L__^ < "^ -Çc,c <:;C ; cre k. s < ~ec; «c: -e c: «Z ce «^ic CCcC S=^c^ «ceci