QL 222 , 4 F8693 1903 ENT “A Hi | \ # La À 3 A ff ee F | | F4 € D al Le FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE / HÉMIPTÈRES | U Cf Lan d | - Æ- € & - 1 INTRODUCTION Les Hémiptères constituent l’un des ordres les plus inté- ressants de la classe des Insectes. IL serait plus logique d'attribuer à cet ordre la dénomina- tion de Rhynchotes, ainsi que l'avait proposé Fabricius pour tous les Insectes pourvus d’un rostre articulé. Le mot « Hémiptères », en effet, n’est applicable qu'à l’une des deux grandes divisions du groupe (Hétéroptères). Il indique le caractère bien connu de la constitution de l'aile supérieure, lequel ne se retrouve plus dans l’autre grande division (Ho- moptères) où l’uniformité de la structure alaire est caracté- ristique. Le mot « Rhynchotes », au contraire, a l'avantage d'être plus général parce qu'il rappelle l’uniformité dé la constitution du bec, lequel ne fait défaut que chez quelques formes dégradées par leur genre d'existence. Nous conserverons néanmoins le nom d'Hémiptères pour l’ordre entier, dans le but de rester fidèles à la classification généralement adoptée, indiquant les caractères relatifs à la disposition et à la structure des ailes. Cette restriction faite, nous tenons ici à faire part au lecteur des difficultés que nous avons rencontrées dans la constitution de ce travail. IV | HÉMIPTÈRES. [4] La publication d'une faune des Hémiptères bretons n'est pas chose facile. La plupart des entomologistes s'occupent de Coléoptères, d'Orthoptères, de Lépidoptères; les autres ordres d'insectes les tentent peu, et l'abandon qu'ils en font se justifie, partiellement du moins, par la difficulté des chasses, celle, encore plus grande, des déterminations, par la rareté des ouvrages bien faits en matière de faunistique (°). Il en résulte que pour ces ordres difficiles, on ne trouve que fort peu de chercheurs. La rareté des chercheurs entraine celle des documents, de sorte que, pour nous permettre de préciser bien des points utiles à la répartition géographique des Hémiptères armoricains, nous n'avons pu recueillir que fort peu de documents régionaux et bien peu de collections locales. Le travail que nous publions aujourd'hui présentera donc, à notre grand regret, des lacunes trop nombreuses. Beaucoup d'espèces existant certainement dans l'étendue du Massif Breton, ne figureront pas dans notre faune, parce que la capture n’en a pas encore été faite; d’ailleurs, la zoogéogra- phie des Hémiptères armoricains ne sera pas établie de sitôt! Nous serions heureux si ces considérations pouvaient exciter la curiosité des chercheurs : il y a là des sujets capti- vants d’études, des questions intéressantes de biologie à. élucider, une collaboration utile à nous apporter pour l'avenir: .: + *X + Nous plaçons ici la liste des quelques documents que nous avons consultés pour l'exécution aussi complète que possible de notre travail. Nous y avons ajouté ceux dont l'existence nous a été signalée et qu'il nous a été impossible de con- sulter. Étant en mesure d'affirmer que cette liste est proba- (1) Les travaux les plus complets et les plus précis en ce sens sont les suivants : Muzsanwr et Rey : Histoire naturelle des Punaïses de France. Années 1865 et suiv. D: Purox : Synopsis des Hémiptères-Hétéroptères de France, 1818-79-80-81. Bien que limités aux Hétéroptères, ces ouvrages ne contiennent même pas, ni l’un ni l’autre les familles les plus difficiles (Cimicides, Capsides). En ce qui concerne les Homoptères, il n’existe guère que des mémoires tout à fait spéciaux. Encore est-il juste d'ajouter qu’ils sont presque tous loin d’être de dates récentes, Nous les indiquerons lorsque nous publierons les Homoptères. [5] INTRODUCTION. v _blement complète, il sera facile de juger de la rareté des documents armoricains en ce qui concerne la faune des Hémiptères. I — ILLE-ET-VILAINE Documents écrits. — Collections. — Laboratoire de Zoologie de la Faculté des Se. (1). L. Bleuse, à Rennes. — R. Oberthür, à Rennes (collection Marquet). — J. Guérin, à Rennes. IL. — MORBIHAN Documents écrits. — Collections. — II. — FINISTÈRE Documents écrits. — Collections. — M. Hervé, à Morlaix. IV: — COTES-DU-NORD Documents écrits. —- Collections. — V. — LOIRE-INFÉRIEURE Documents écrits. — 1° Abbé J. DOMINIQUE : Calatogue des Hémip- tères (Hétéroptères, Homoptères, Psyllides) de la Loire-Infé- rieure (Bull. de la Soc. des Sciences nat. de l'Ouest de la France. Nantes, 1892). 20 [p., «bid., 2e éd, (Bull. de la Soc. des Sciences nat. de l'Ouest de la France. Nantes, 1902). Gollections. — Muséum d'Histoire naturelle de Nantes : collection régionale d'Hémiptères provenant des dons de MM. l'abbé Dominique, Gaultier, Citerne. Collection de M. l'abbé Dominique. Collection de MM. Piel de Churcheville, à Nantes. Collection de J. Péneau, à Nantes. (4) Nous avons été particulièrement heureux de retrouver, dans la collection d’Hémiptères de la Faculté des Sciences de Rennes, des échantillons régionaux déterminés par Félix Dujar- din, professeur de Zoologie et doyen de la Faculté de 1840 à 1849, VI HÉMIPTÈRES. [6] VI. — MAYENNE Documents écrits. — C. HouLBEerr : Liste de quelques Hémiptères. Hétéroptères observés dans les environs de Voutré et d'Evron (Mayenne). (Manuscrit communiqué par l’auteur.) Collections. — M. l'abbé Nugue, à Couptrain. VIT. — MAINE-ET-LOIRE Documents écrits. — Collections. — Musée d'histoire naturelle d'Angers. — M. Abot, à Angers. VIII — VENDÉE Documents écrits. — Collections. — IX. — MANCHE Documents écrits. — E. Monnor : Liste des Hémiptères trouvés à Coutances et environs. (Manuscrit communiqué par l’auteur, 1903). Collections. — E. Monnot, à Bourges. X. — ORNE (Arrondissements de DomFRONT, ARGENTAN, ALENCON.) Documents écrits. — A. DuponrT : Lisle des Hémiptères capturés dans l'Orne. (Manuscrit communiqué par l’auteur, 1903.) Collections. — À. Dupont, à Montmerrey, par Mortée (Orne). XI. — DEUX-SÈVRES (Arrondissements de Bressuire et de PARTHENAY.) Documents écrits. — Collections. — XI. — CALVADOS (Arrondissements de Vire et de FaLaise.) Documents écrits. — Collections. — [7] INTRODUCTION. VIT XIII. — SARTHE (Cantons de SaBLé-sur-S4aRTHE, BRULON, SILLÉ-LE-GUILLAUME et FRESNAY.) Documents écrits. — DEsrorTEs : Calaloque des Hémiptères du département de la Sarthe (Analyse des travaux de la Société Royale des Arts du Mans, depuis l’époque de son institution en 1794 jusqu’à la fin de 1819. Première partie. Le Mans, 1820). Collections. — Musée du Mans. — Collection Anjubault. Nous suivrons pour la classification des Hémiptères l’ordre indiqué dans le dernier catalogue de M. Puton : Cataloque des Hémaptères (Hétéroptères, Cicadines et Psyllides) de la Faune paléarctique, 4° édition, 1899. (Édité à Caen par la Société française d'Entomologie.) Cet ouvrage est actuellement le plus complet et le seul qui tienne compte de la loi de priorité. Nous traiterons séparément chacune des deux grandes divisions de l’ordre, et nous donnerons au début de chacune d’elles les généralités nécessaires à leur étude. Ces généra- lités trouvent leur raison d’être dans les divergences im- portantes qui existent entre les deux divisions et dans la terminologie très spéciale nécessaire à la détermination des espèces. Rennes, le 4% Octobre 1903. J. Guérin et J. PÉNEAU. TABLEAU ANALYTIQUE DES DIVISIONS Nous diviserons le groupe des Hémiptères en deux divi- sions, caractérisées par le tableau suivant : D on if, Fig. !. | Fig. 2. Fig. 4. Aile d’'Hétéroptère. Rostre de Pentatome. Rostre de Cercopide. Fig. 5. Aile de Puceron. Ailes supérieures formées d'une partie basilaire coriacée (corie) et d’une partie apicale membraneuse (mem- brane) (fig. 1). Rostre naissant tou- jours du front, au-dessus des yeux (fige EL OEM ET HÉTEROPTERES: Ailes supérieures ayant même consis- tance dans toute leur étendue, le plus souvent transparentes (fig. 3). Rostre naissant toujours au-dessous des yeux (fig. 4) . . . . . . . . . : Il HOMOPTÈRES. PR PDNCRD PE DIVISION HETEROPTÈRES J. GUÉRIN et J. PÉNEAU MEMBRES DE LA SOCIËÈTÉ SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE DE L'OUEST _ HÉMIPTÈRES. Mrs RE y DUT pe me? FE * QI b ” HORS DT RM TN NT | pus NN LENS ee M0 LP NE Sn y 2 NA L NC Nr à DUT à 11 LT CR KL 4 LAS SN à ” " 10 ne k Et j UM | (VA e PREMIÈRE DIVISION HÉTÉROPTÈRES Les Hétéroptères sont désignés, en général, sous le nom de Punaises. Ainsi que nous l'avons indiqué au tableau précédent, ils sont bien caractérisés par l'hétérogénéité de la constitution de l’aile supérieure. La détermination de ces insectes nécessitant l'emploi de termes spéciaux, nous croyons être utiles à nos lecteurs en donnant ici l’ensemble des considérations générales utiles à cette Au moment de l’impression de ces feuilles, nous apprenons que le Conseil de l'Association française pour l’Avancement des Sciences, dans entomologique Armoricaine une subvention de 400 francs, dans le but d'accélérer la publication de leur travail. Nous ne saurions trop re- mercier l'Association française pour cette nouvelle preuve de l'intérêt qu’elle attache aux travaux scientifiques et pour le secours puissant qu'elle apporte à la rapidité de leur publication. Nous ne saurions également passer sous silence le concours que nous à apporté la Société des Amis et Anciens Élèves de l'Université de Rennes, dont le Conseil, dans sa séance du 29 novembre 1903, nous a alloué une subvention de 300 francs, pour faciliter l’impression de notre Faune entomologique. Nous nous faisons un devoir d’adresser à cette Société l'expression de notre gratitude profonde, pour la généro- sité dont elle a fait preuve en cette circonstance. (NOTE DES AUTEURS.) XII FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [12] : détermination. Ces considérations seront, nous le pensons du moins, d'autant plus utiles qu'on les chercherait vainement, à l’heure ac- tuelle, dans toutes les fau- nes d'Hémip- tères actuel - lement pu- bliées. Jus- qu'à présent, en effet, le dé- butantéprou- vait une dif- ficulté con - sidérable à la détermina- Fig. 8. tion des Hé- Palomena prasina L., face dorsale. . miptères, due à l'absence de toute définilion des termes techniques employés, ou au peu de précision attaché à la définition de ces termes, lorsque, parhasard, D ils sont définis dans certains ouvrages. RRT" Re F Nous essayerons donc de combler celtealacune en ED US donnant ici l’anato- on Ta mie extérieure d'un rte RUE Hétéroptère, aussi SR complètement que A ee rs possible. é Nous prendrons pourtypela Punaise verte de Geoffroy (Palomena prasina L°)° Comme celui de tous les insectes, le corps d'une punaise se divise en trois parties : la tête, le thorax et l'abdomen. Examinée par sa face supérieure (fig. $ et 6), la tête présente une partie médiane appelée épistome, clypeus, ou lobe frontal (ép.), limitée par deux sillons subparallèles, plus ou moins Fig. 6. Palomena prasina L., face ventrale, [13] HÉTÉROPTÈRES : INTRODUCTION. XI effacés en arrière, et la séparant de deux parties latérales dorsales symétriques ou joues (j). En arrière et près du bord externe des joues, se trouvent les yeux (b) et plus en arrière encore, tout à fait à la limite pos- térieure de la tête, ou vertex (v), les ocelles (oc) au nombre de deux dans l'espèce considérée. : Vue par sa face inférieure, la tête présente, inséré à son bord antérieur, le rostre ou bec (r) dont nous donnons deux figures à part (fig. 7 et 8). I1 comprend une lèvre supérieure ou labre (l'), nettement triangulaire, une paire — ————— de mandibules (m) et une paire de Fig. 7. 4 ï :n" Bec de Pentalome, vu de face mâchoires (n'), constituant un en- do Kobe ? semble de quatre longs stylets, enveloppés dans une gaine articulée qui n’est pas autre chose que la lèvre inférieure L'’. Ces différentes parties sont représentées groupées dans la figure 7, séparées dans la fi- cure 8. Dans la figure 7, les mandibules et les mâchoires sont natu- rellement invisibles; dans la figure 8, les quatre stylets sont groupés dans la majeure partie de leur longueur. Les mâchoires ne sont séparées que dans leur partie terminale, en #”, et les mandibules restent complètement acco- lées en m'. De chaque côté de ce rostre, toujours à la partie inférieure de la tête, s'insèrent les antennes (a) sur un tubercule mobile ou tubercule antennifère (ta), placé dans un léger renfoncement de la tête. On ap- pelle pièce prébasilaire un petit espace Fig. 8. (pi) situé de chaque côté du rostre, et for- Bec de Pentatome, disséqué mant parfois à son bord interne une pe- LE tite élévation dite lame rostrale. C'est entre les deux lames rostrales que se trouve alors comprise la partie proximaie du rostre. Le thorax est normalement constitué par trois parties : le prolhoraæ, le mesothorax, le mélathorax. XIV FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [14] Le prothorax est constitué par une pièce dorsale dite pro- notum (p). La partie ventrale présente deux surfaces symé- triques dites anlepectus (p,) sur chacune desquelles s'insère une palle antérieure (pa). Le pronotum est une large sur- face sensiblement hexagonale, et présentant des particula- rités nettement indiquées sur la figure 9. — On y distingue trois sortes d'angles : les angles antérieurs (x), les angles latéraux (x:), les angles postérieurs (u:) et quatre sortes de bords : le bord antérieur (ba), contigu au vertex, les bords latéraux (bl), les bords latéraux postérieurs (blp), le bord postérieur (bp). En avant, parallèlement au bord antérieur, il présente deux taches symétriques ou cicatrices (c), et dans le voisinage des angles latéraux deux tuméfactions légères ou calus (ca). Le mésothorax présente des parties correspondantes : le me- sonolum et les me- dipectus (p2), sur les- quels s'insèrent les pattes de ladeuxième paire (pm). La partie dorsale se développe en un éCusson où sculellum (sc) qui, dans les Plataspides et les Scutellerides, recouvre la presque totalité de la partie postérieure du corps. Cet écusson se trouve parfois renflé dans sa région basilaire : c’est la tuméfaction basilaire de l’écusson. Enfin, de chaque côté de la base de cette pièce, on trouve un point enfoncé, sorte de fossette légère : c’est ce qu'on nomme un stygma (sy). Chez plusieurs espèces, ce stygma est accom- pagné d’un trait saillant, plus pâle. Enfin, le métathorax comprend le melanotum et les post- peclus (p:), sur lesquels s'insère la troisième paire de pattes ou pattes postérieures (pp), et sur lesquels s’aperçcoivent aussi les orifices odorifiques {o) entourés d’une zone plus terne. On désigne, sous le nom de poitrine, l'ensemble des anti-, medi- et postpeclus, et on appelle s{ernum sa partie médiane, passant entre les hanches des pattes symétriques. Les mots proslernum, mesoslernum, el melaslérnum, se comprennent d'eux-mêmes. Sur le mesothorax s'insèrent les ailes supérieures ou hémé- Fi9. g° Détails du pronotum d’un Pentatome (schématique). [15] HÉTÉROPTÈRES : INTRODUCTION. XV lytres (h). Chacune d'elles est nettement divisée en deux parties, l’une coriacée ou corie (C; 2:03), l'autre membraneuse ou mem- brane (m). La corie est divisée en trois régions : l’une externe, l'exocorie (c;), l'autre médiane, la #1esocorie (c:), la dernière interne, l'endocorie ou clavus (e,). Ces trois parties sont nette- ment tranchées par suite de la présence de deux nervures, la nervure radiale (n;), et la nervure cubitale, plus interne (#2). Sur le métathorax s'insère la deuxième paire d'ailes, ou ailes inférieures (ai), entièrement membraneuses. La figure 5 représente, à gauche, les deux ailes étalées, à droile les ailes fermées. On aperçoit en (ai), à gauche de lé- cusson, la partie distale de l'aile droite de la deuxième paire, dans sa position de repos. Sur la figure 6, on aperçoit en X les bords des exocories, les hémélytres étant fermées. Les pattes (r) sont insérées sur le thorax par l'intermédiaire des hanches (x,); elles comprennent le fémur ou cuisse (r:), le tibia ou jambe (r:), le tarse (r,), ici composé de trois articles, le dernier terminé par des ongles (x:). L’abdomen, dans le cas qui nous occupe, présente sept seg- ments dont le dernier, ou segment génital (sg), est constitué par une seule pièce chez le mâle, et composé d’un nombre va- riable de pièces, chez les femelles des différentes espèces. Les autres segments abdominaux (seg) présentent chacun une paire de stigmales (st). Ceux-ci manquent dans le segment génital. — La partie marginale des anneaux abdominaux est plus ou moins relevée, plus ou moins tranchante, débordant générale- ment les hémélytres à l’état de repos : on lui donne le nom de connesivum (co). Cette anatomie externe du Palomena prasina L. est très suf- fisante pour la détermination précise des Hétéroptères. Des particularités spéciales à certaines familles, ou même à cerlains genres, ont nécessité l'emploi de termes appropriés qu'il ous a été impossible de citer ici, l’'Hétéroptère pris pour. type ne présentant pas ces caractères. Lorsque nous aurons à utiliser ces termes, nous les définirons successive - ment, au cours de la publication de ces familles ou de ces genres. x *X * Les Hétéroptères comprennent des Insectes terrestres et des Insectes aquatiques, dont le régime est varié : les uns sont phy- tophages, les autres carnassiers. XVI FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [16] Bien peu sont utiles à l’homme; la plupart sont indifférents aux yeux de l'agriculteur, vu le peu de dommages qu'ils causent ; certaines espèces sont franchement nuisibles. Les Hétéroptères sont bien représentés dans le Massif armo- ricain. On y a capturé, jusqu’à présent, près de cinq cents espèces différentes, ce qui représente sensiblement le cinquième des Hétéroptères de la faune paléarctique. TABLEAU ANALYTIQUE DES SECTIONS Les Hétéroptères se divisent naturellement en deux grandes sections, bien caractérisées par leur mode d'existence. Elles sont très faciles à distinguer à l’aide du tableau suivant : Fig. 10. FA 11: Antennes de Pentatomide. Tête de Notonecta. Insectes terrestres ou marchant à la surface de l’eau. À — Antennes très nettement visibles (fig. 10). . . I. GÉOCORISES. Insectes aquatiques. — Antennes très courtes, ct tou- Jours cachées.sous la ‘téte (fig: 41). 21. Il. HYDROCORISES. SECTION I GÉOCORISES Les Géocorises comprennent treize familles très inégales que nous traiterons dans l’ordre indiqué par le tableau suivant : 1. Pentatomides. 8. Hébrides. 2. Coréides. 9. Gerridides. 3-1BérMbIdeS: 10. Réduvides. 4. Lygæides. 11. Saldides. 5. Tingidides. 12. Cimicides. 6. Phymatides. 13. Capsides. 7. Aradides. S'ECIRTONPETE HYDROCORISES Les Hydrocorises ne comprennent que les six familles sui- vantes, très restreintes d'ailleurs quant au nombre des genres et des espèces : 14. Pélogonides. _ 47. Bélostomides. 15. Népides. 18. Notorectides. 16. Naucorides. 19. Corixides. 1re Famille PENTATOMIDES GÉNÉRALITÉS. — La Famille des Pentatomides comprend la plupart des insectes généralement connus sous le nom de Pu- naises, à cause de l'odeur très désagréable que répandent beau- coup d'entre eux. Ce sont des Hémiptères phylophages; on trouve cependant quelques espèces carnassières, mais elles sont plutôt l'exception. Ce sont, en général, des insectes assez ré- pandus, d’une taille relativement forte. Beaucoup sont remar- quables par leur coloration : les uns sont sensiblement unico- lores ; les autres possèdent des couleurs variées, mais réparties suivant des taches de formes régulières, à disposition sensible- ment fixe pour une espèce déterminée. Dans son ensemble, la famille des Pentatomides est facile à caractériser. Le corps, plus ou moins ovalaire, est relativement large par rapport à la longueur; la tête, toujours enfoncée dans le prothorax jusqu'aux yeux, présente des antennes grêles, par- fois insensiblement renflées au sommet, insérées sur le tuber- cule antennifère, en avant des yeux. L'écusson est toujours très grand, nettement triangulaire ou arrondi au sommet. Le connexivum n’est jamais développé en expansions foliacées ou dentelées; les orifices odorifiques sont plus ou moins dis- tincts. La sécrétion odorifique, qui caractérise un grand nombre d'Hémiptères, est surtout bien connue chez beaucoup de Pen- tatomides; mais l'odeur émise par ces insectes est très variable, tant par sa nature que par son intensité. Cétte sécrétion con- stitue un très singulier moyen de défense, que l’on rencontre d’ailleurs chez quelques insectes appartenant à des ordres diffé- rents (!). (4) Ceux de nos lecteurs qui voudraient avoir des renseignements plus détaillés sur ce sujet, sur lequel il nous est impossible de nous étendre ici, étant donné le plan de ce tra- vail, consulteront avec fruit celui de M. J. Kunckez Dp'HERCuLAISs, Recherches sur les or- games de sécrélion des Hémiptères (Comptes rendus de l’Académie des Sciences, 1867). ! 12 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [20] Les Pentatomides, comme tous les Hémiptères, sont des ani- maux estivaux, amis des grandes chaleurs. Quelques-uns appa- raissent dès le début du printemps. On les rencontre surtout dans la belle saison, sur les écorces, les feuilles, les fleurs ou les fruits. Ils passent l'hiver sous terre, sous la mousse, les feuilles mortes ou dans les fissures des écorces. Leurs métamorphoses sont incomplètes. Les œufs sont sphé- riques, cylindriques ou ellipsoïdaux, parfois ornés de dessins variés et munis d’un opercule; ils changent de couleur avec l’âge, devenant généralement plus foncés. Au bout d’un certain temps, l'opercule s'ouvre à la facon d’une porte autour de ses gonds, et il en sort une larve, ayant à peu près tous les carac- tères de l'adulte, mais de taille beaucoup plus petite et privée d'ailes ; elle en diffère d'ailleurs par quelques autres caractères. Les ailes apparaissent à la suite des mues successives. L'insecte adulte possède quatre ailes et continue à manger bien qu'il ne s’accroisse plus. Les Pentatomides comprennent des insectes intéressants à différents points de vue, en ce qui concerne leur rôle biologique. Un certain nombre d'entre eux sont nuisibles; d'autres, — et c'est le plus grand nombre, — sont indifférents aux yeux de l'agriculteur; peu sont utiles en tant qu'espèces carnassières. Nous insisterons, au cours de ce travail, autant qu'il nous sera possible, sur le rôle biologique des insectes les plus impor- tants. TABLEAU ANALYTIQUE DES SOUS-FAMILLES Les Pentatomides se partagent en trois divisions principales, faciles à distinguer à l’aide du tableau suivant : Fig. 12. I. — Ecusson très grand, très nettement arrondi à l’extré- mité, recouvrant toujours la membrane et l’endo- corie. Corie toujours réduite à une bande ex- terne très étroite (fig. 33). Tarses biarticulés (fig. 12); Hémélytres plus longues que le corps, écusson finement rebordé. . . . . 1. *Plataspidæ (1). Tarses triarticulés (fig. 13); Hémélytres ne dépassant pas l'extrémité de l’abdomen, écusson non re- ONE EEE ST UT UE OT EE Scutelleridæ Il, — Écusson triangulaire ne couvrant pas la membrane etlendocorie (9 AS EE II MPentatomidæ: (1) Nous rappelons ici que toutes les subdivisions diverses, genres, espèces et variélés précédés d'un astérisque, sout représentés dans la Faune armoricaine. ANALYSE DES GENRES‘ 1re Sous-FAMILLE : PLATASPIDÆ Elle ne contient, dans toute la Faune paléarctique, que le seul LNTE AU ee LEON CITE EU E OA CNRS AE ONE SEE US CGR GO TO SONTA 2e Sous-FAMILLE : SCUTELLERIDÆ Base de l'Écusson plus large que la base du pronotum (fig. 14). 2 1 Base de l'Ecusson pas plus large que la base du pronotum (AO) EM Re E e EOTe eUR ec RAee Ce Ur 8 Fig. 14. Fig. 15. Écusson un peu moins long que l'abdomen, laissant découverte o une toute petite partie de la membrane; forme très arrondie, | corps glabre (fig. 31)... RESTE 3 + | Écusson recouvrant bien où dépassant ‘l'abdomen (fig. JA) 4 | CRIDIAS RÉ DINEUX (108 01) Re NT IE RE RS DHYREUCORTS: | en A AU Abies mon épireux RE RE UE ER EE EUGO RIRE : | Tête plus large que longue, arrondie en avant; corps velu, ar- : za) TONI 2) RER RENE * ODONTOSCELIS. | ”_) Tête plus longue que large, triangulaire < ou *quadrangulaire en | AVAULe CONS S labre (10 00) REC SRE CRT RE D | 5 { Once olonNqUESMNTISINCIS REP ONNEMEN 6 J MOHACESOTONIQUESAUISINCIS SERPENT RENE 1 ! Tête presque carrée, yeux très saillants, écusson ne ST 6 \ pas l'extrémité de l'abdomen. . . . . + . PHIMODERA. | Tête triangulaire en avant, Ps peu SEA TEL écusson | dépas- sant l'abdomen ( (fig. 16) Le Mer hotte Pole RE RO DONTONARSIUS: () Afin de pouvoir donner un tableau d’ensemble de tous les genres de la Faune française, nous nous sommes basés, pour cette analyse dichotomique, sur les remarquables travaux de MM. Mulsant et Rey et du Dr Puton, du moins pour les familles que ces auteurs ont trai- tées. Nous nous sommes appliqués à les réduire au strict nécessaire, conformément au but de notre travail. (J. G. et J. P.) FER [231 HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. Corps moins épais, moins convexe. Connexivum en lame tran- | Corps épais, très convexe. Connexivum non lamellaire . . . . PsAcasTa. CHANTEUR once RE QE EUR RS PES EURYCASTER: Un appendice très saillant près des angles antérieurs du pro- DOUDOU RE RARE" JAN RE GRR PODOPS. Pas d'appendice. . . . NÉ Te D PM en M TT 5 8 9 sertion des antennes ; tête très inclinée . . . ras 10 Tête peu inclinée. Insertion des antennes bien découver te. de. à 11 CHISSESRELAUIDIASEUEN LES NE PP EE EE Er OV ILPIANUS 10 CTnSSeS Te LABIASMONAUEN LES PE EN EEE TR ICO NOSOMA Pronotum chargé de côtes longitudinales saillantes (fig. 17 E 1@) 52 nes RME CO L'LOPREREE CUOE AAAer e 19 A UM A 3 lue 14 | Bord antérieur de l’antepectus avancé en lame, cachant l’in- il | Fig. 18. / Antennes insérées presque aussi loin des yeux que du bord an- 13) térieur de la tête (fig. 17 et 18); écusson très large . 13 | Antennes insérées au niveau du bord antérieur des veux; écus- son plus étroit, laissant voir une grande partie de la corie . THOLAGMUS. 12 Angles latéraux du pronotum arrondis (fig. 17) . . . . . . . STERNODONTUS. t Angles latéraux du pronotum anguleux (fig. 18). . . . . . . *ANcynosoma. | Un point tuberculeux derrière chaque cicatrice. Couleur blan- 14 CHAtLeRONMAVESCENTE" De EU AE © MAN INT DERULA. Pas de point tuberculeux derrière chaque ‘cicatrice. Couleur ( rouge avec des bandes ou taches noires (fig. 37) . . . . . * GRAPHOSOMA. 3° SOUS-FAMILLE : PENTATOMIDÆ 1 ( Tarses triarticulés (fig. 19) . AR RE MANU NA Le 2 ORTATSCSDAGICULES (020) MEME ENTRER ME ANAN ANR 39 9 | HOUSAESATDIASHÉTISSÉS d'ÉPINES NA SM EEE EN ONE 3 (SFous/les tibias non Lérissés d'épines er Len". 12 / Couleur testacée pâle. Ventre à six segments génitaux bien \ visibles, le premier seulement un peu moins long (lg: 53) * MENACCARUS. Couleur noire ou rarement brun rougeâtre, ventre à cinq seg- | MENISÉTÉNTTAUX DIENAVISIDIES NES NC MEN NN EN Le 4 3: (0 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [24] ‘ Tête et côtés du pronotum et de la corie munis de soies plus A ou moins disséminées et plus ou moins longues (fig. 39 à 48). 5 Pastdessoies (fig 261102) EN OT EPA 10 5! Pas d'ocelles. Yeux peu ou point visibles en dessus . . . . . 6 t Des ocelles. Yeux bien visibles \enIdessus. "Mu 0 1 6! Membrane presque nulle. Corie anormale , d'une seule pièce . CEPHALOCTEUS. t Membrane aussi longue que l'abdomen. Corie normale. . . . AMBLYOTUS. 1, Épistome enclos par les joues (fig. 21 et 43). . . . . . . . *BRACHYPELTA. t Epistome non enclos par les joues (fig. 22). . . . . .. . . . 8 ( Rebord antérieur de la tête pectiné, muni de petites épines et 8 de longues soies (fig. 39 et 40). . . . . . . 20 ÉCYDNUS. l Xebord non pectiné, garni seulement de quelques cils eee 9 / Rebord externe ‘des côtés du pronotum incourbé et caché sous \ les angles latéraux. Exocories se de points Lie DIS AUUPDON TENTE MACROSCYTUS. | Rebord externe des côtés du pronotum non | incourbé ni caché. Points piligères des exocories sur leur rebord (fig. 41 et 42). * GEOTOMUS. : 10 Mésosternum finement caréné. Épistome nONNeNnCl0S EM Te 11 t Mesosternum large et canaliculé. Épistome enclos (fig. 52). * OÜCHETOSTETHUS. Fig. 21. Fig. 25. 11! euxipeussallants:(f9 461 50) RE RE PER SE HTRUS: tNeuxiütres saillants-(fig. 23 et 51) ASE PR RM CNATHOCONUSS ‘ Pronotum à côtés foliacés et membraneux, sans rebord. . . . 13 12 ) Pronotum non foliacé, plus ou moins rebordé (les angles laté- | raux seulement, parfois développés, mais non membraneux). 14 / Pronotum concave, expansion très développée et bien appa- sa renté au bord latéral antérieur (fig. 57). . . . . . * DYRODERES. | Pronotum régulièrement convexe. Dilatation peu tranchée (hg. RDA OO) ee rite Me nine ae El M Re ENS COLORIS / Bec assez mince . . . . ; 15 nl Bec épais et fort (Bord postérieur ‘du pronotum pas ou 1 très | peu plus large que la base de l’écusson. Angles latéraux très CMS ALAD TS) 2e MERE ESA OU ne EE PAR RRQ D ENT 33 postérieur des yeux). Bord latéral du pronotum invisible de dessus en arrière des angles latéraux . . . : 16 e | Mesosternum canaliculé (antepectus plus avancé que le bord Mesosternum caréné. Rebord visible au-delà des angles latéraux . 17 / Tête longue et étroite (fig. 58 et 59). Exocorie avec une 1e côte lisse près de la nervure radiale. . . . . . “ÆLIA. | Tête courte et large ({g. 60). Exocorie sans côte près ‘de la nénvureradiales +": 2 RU NT LU NIEOTIICIOSS NE [25] :: __ HÉTÉROPTÈRES (1) PENTATOMIDES. brillante, métallique ou bariolée de rouge, jaune ou blanc HOTTE CEA SE MRC AR VE NAS NT SAN A Orifices odorifiques distincts, entourés d’une aire d’évaporation opaque et rugueuse. Couleur uniforme ou peu variée. . Orifices odorifiques indistincts, sans aire d’évaporation; couleur 17 { Bord antérieur du pronotum avec un bourrelet lisse bien limité 18 en arrière par un sillon ponctué (fig. 79) . . . . . | Pronotum SANS DOUrrElEt ISSe EN AVANT EE 0e 0 ANT Deuxième segment ventral sans épine ni tubercule. . . . : . Deuxième segment ventral avec une épine ou un tubercule 1°) remontant entre-les hanches... 200: | Antepectus avec un lobe arrondi, lamellaire, à son bord antéro- 90 : DTLUE TETE PMR PR AT LR NE ES LE SNS GT DO NE NN IEDECIUSSSANSAIODE RME UT ee A GES : Orifices odorifiques courts non Rodss en sillons ou éléva- 21) ÉLO NS MEN AN ARE, AN M RAA AUS US D HT EL _ Orifices odorifiques prolongés en sillons transverses . | Base du pronotum plus large que celle de l’écusson , . . 99 Fee du pronotum au plus égale à celle de l’écusson (/ig. 61 Fe | Fig. 24. Fig. 25. Fig. 99 (DéteMraneulaire paraissantibiite. MMA NS SAUMTéte obtusement arrondie (/19..24), mule 1 me, Connexivum flave à taches noires. Couleur jamais verte . . . 94 ? Connexivum concolore. Couleur uniformément verte ou rou- | DEALTE AE De eo AU RE RARE re AT Rene Deuxième et troisième articles des antennes sensiblement égaux RO) RE AR 25 | Deuxième article sensiblement double du troisième. ((/ig. 26) EME ête peu dilatée, à bords latéraux nettement sinueux. . . . . 26 { Tête dilatée. Bords latéraux non sinueux (fig. 66). . . . . . Tête, pronotum et écusson hérissés de poils fins; angles laté- À TAUX ATTONAISN (JE ZAIN NT NN, : Tête, pronotum et écusson glabres, angles latéraux aigus et SALES ST O7 00170). MIRE MEME EAN Corps large, court, convexe; HonE parallèle, non enclos par si les joues (fig. HO) EME LE, HÈrRe ApLfoEpS" plus allongé, moins convexe ; ‘épistome enclos parfois plus ou moins libre, mais toujours rétréci en avant (fig. 74). / Connexivum de la couleur du dessus, entièrement ponctué de noir. Bec atteignant les hanches postérieures (fig. 74) . . . 29 © Connexivun vert avec un seul point noir à l'angle postérieur de chaque segment. Bec n'atteignant pas les hanches posté- MOIS, LE ARR PR ERA ES D RE Re DO EIT SES HÉM:PTÈRES. * EURYDEMA. 18 * HOLCOGASTER. 19 30 STARIA. 21 22 23 STAGONOMUS. * EusARCORIS. 26. RUBICONIA. 24 25 21 Hor.cosrETaUs. * PERIBALUS. * Dozycoris. * CARPOCORIS. * CHLOROCHROA. 29 * PALOMENA. BRACHYNEMA . 3 8 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. ( Un tubercule obtus à la base du deuxième segment ventral . . 30 { Une épine longue à la base du deuxième segment ventral. . . ( Angles latéraux arrondis ou très obtus (fig. 76 et 77). 34 ! Angles latéraux développés en ailes et plus ou moins aigus (fig. 78) . RER Épine avancée jusqu'aux hanches intermédiaires ou tachée de rosätre (fig. 76) 32 / Épine avancée jusqu'aux hanches antérieures. t ouleur variable, du flave au noirâtre (fig 77). . Couleur verte \ / Angles latéraux bien saillants, débordant sensiblement les hé- nl mélytres ( (fig. 85 à 88) . : | Angles latéraux non saillants ne débordant pas la base des hé- mélytres (fig. 89 et 90). 4 ( Cuisses antérieures présentant une dent . 8 t Cuisses antérieures inermes . Fig : 27. Fig. 28. ( Tibias antérieurs dilatés, et lamellaires extérieurement . . =} Tibias antérieurs sans particularités (fig. 85) 36 { Base du ventre avec une pointe dirigée en avant (fig. 87). . { Base du ventre sans pointe. . Te { Deuxième article de l'antenne égalant plus de deux fois la 37 \ longueur du troisième (fig. 27 et 86) . ) Deuxième article de l'antenne à peu près égal au troisième | (fig. 88). Cuisses antérieures internes. Couleur bleue (fig. 90). Cuisses antérieures avec une dent. Couleur noirâtre (fig. 89) P remier article de l'antenne dépassant très sensiblement le bord antérieur de la tête (/ig. See Be ( Premier article de l'antenne ne dépassant pas le ‘bord antérieur de la tête (fig. 29 et 94) . { Base du pronotum égale à celle de l’écusson (fig. 91 et 92). 40 t Base du pronotum plus large que celle de l’écusson (fig. 93) [26] NEZARA. 31 32 * PENTATOMA. * PIEZODORUS. * RHAPHIGASTER. 34 33 39 36 Fig. 29. PINTHÆUS. * PICROMERUS. * TROILUS. 31 * ARMA. * RHACOGNATHUS. * ZICRONA. A'JATITAS 40 * CYPHOSTETHUS. * ACANTHOSOMA. * ELASMOSTETHUS. ANALYSE ET DESCRIPTION DES ESPÈCES 4° Sous-FAMILLE : PLATASPIDÆ ler Genre : GOPTOSOMA lLarp. Tête arrondie en avant, corps globuleux, élargi d'avant en arrière, rappelant le facies d’un Coléoptère. 1. G. scutellatum Fourcr. (fig. 50). — Entièrement noir bronzé très finement ponctué; épistome libre, écusson recouvrant complètement les hémélytres, corps tronqué en arrière, antennes libres, insérées près des yeux, sous le rebord de la tête, leur base ainsi que les genoux, les tarses et une tache sur les seoments deux à six de l'ab- domen ferrugineux. Se reconnaît de suite à son facies particulier qui le fait ressembler à un Coléoptère du groupe des Saprinus. Fig. 50. Très rare. — MAINE-ET-LoiRE : Environs de Saumur (Abot). 2% Sous-FAMILLE : SOUTELLERIDÆ % Genre : THYREOCORIS Schr. Corps glabre; écusson moins long que labdomen. Tibias épineux. 2. T. scarabæoides Lin. (fig. 51). — Courtement ovale, con- vexe, noir bronzé brillant, fortement et den- sément ponctué. Épistome non enclos, aussi avancé que les joues. Tarses et antennes plus ou moins roux; dernier article des antennes très atténué à sa base, ensuite progressivement épaissi puis brusquement acuminé au sommet. Long. 3-4 millimètres. Larg. 2-3 1/2millimètres. 10 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [28] Se trouve au printemps et en été sur les herbes dans les prés un peu secs; il se cache l'hiver sous les mousses et les détritus. LOIRE-INFÉRIEURE : Commun partout (Péneau). — MANCHE : Coutances (Monnot). 3° Genre : ODONTOSCELIS Lap. Pubescent. Épistome un peu plus avancé que les joues; tibias finement épineux. Ce genre renferme deux espèces bien différenciées par leur différence de taille : ( Taille grande (7 à 9 millimètres), pubescence brune . . . . . O. fuliginosa. 1} Taile petite (3 à 4 millimètres), pubescence blanche argentée. O. dorsalis. 3. Od. fuliginosa Lin. (/ig. 52). — Insecte ayant une colora- tion foncière brune, mais variable, ordinaire- ment du jaunâtre sale au noir. Écusson avec une ligne longitudinale médiane et deux autres, latérales, plus courtes, claires bordées de noir. Dessous du corps noir. L'insecte adulte vit en été (juin-juillet;; il Fig. 52. affectionne les coteaux ensoleillés, et plus par- 1. Taille de l'O. fu ticulièrement les lieux sablonneux, au bord 2. Taille de LO. dor.- de la mer. Se tient au pied des plantes ('). salis. LOIRE-INFÉRIEURE : Chantenay (Péneau); Pornic, Grand- Lieu (J. Dominique). — VENDÉE : Noirmoutier (Péneau). — ManCHE : Dunes de Gouville (Monnot). 4. Od. dorsalis F. — Cet insecte ne diffère essentiellement du précédent que par la taille. Il serait ‘superflu d'en faire un dessin spécial. Nous avons indiqué seulement, sur la figure précédente, sa taille, comparativement à celle de l'Od. fuli- gnosa Lin. La larve est hérissée de longs poils (J. Dominique). Cet in- secte ne se rencontre guère que dans les sables maritimes. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Noualhier). — LoiRE-INFÉRIEURE : Pornic (J. Domi- nique). — VENDÉE : Noirmoutier (Lefhierry). — MANCHE : Dunes de Gouville (Monnot). 4 Genre : EURYGASTER ap. Écusson arrondi postérieurement, en partie caréné sur sa ligne médiane. (4) L'abbé Dominique raconte qu’il a vu cheminer ces animaux pendant plusieurs jours, par centaines aux environs de Pornic (loc. ctt.). Vu 4 mœurs que l'espèce précédente. ‘rène sur l'écusson plus pâles. Ventre et postpectus obscurs ou concolores. Long. 13 milimètres. Larg. 8 millimètres. — BRE- [29] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 11 Épistome non enclos par les joues. Écusson avec une callo- 1 | . Sité blanche près de ‘chaque stigma (Ag. 33). . . . . . Æ. maura. | Epistome enclos par les joues. Ecussons sans calus blancs Rate StEnta Se (17 SO) MS ON EUR ONE, nigrocucullata, 5. E. maura Lin. (fig. 55). — Couleur variable, ordinaire- ment grisâtre ou flavescente; densément ponctué de noirâtre, cette ponctuation disposée en petiles séries anguleuses. An- tennes filiformes ferrugineuses à dernier article noir. Connexivum avec une large tache obscure sur chaque segment. Cette espèce est ce qu'on appelle vulgairement la Punaise grise à Bouclier. Elle vit sur les céréales, (blé, orge, seigle). Elle se tient sur les cariopses lorsque celles-ci sont jeunes. L'animal inquiété dégage de la punaisine, mais l'odeur qu'il répand Fig. 55. n'incommode pas autant que celle, bien connue, de la punaise grise. Il est même nécessaire d'inquiéter l’in- secte avec une certaine persistance pour obtenir une faible odeur. Les œufs sont disposés les uns à côté des autres sur les végétaux; verts quand ils sont jeunes, ils deviennent foncés jusqu'à devenir noirs au moment de l'éclosion. L'opercule est délimité par un cercle de points blancs. Les jeunes sont noirs, mais changent de coloration au cours de leur développement. Les adultes se réfugient l'hiver sous les mousses ou les écorces, où on les trouve communément. BRETAGNE : Paraît commun. — ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse, Guérin). — LorrE- INFERIEURE : Commun partout (Péneau). — MAYENNE : Sur les buissons, les plantes basses : Voutré, Evron, Laval (Houlbert). — VENDEE : Noirmoutier (Lethierry). — MANCHE : Coutances (Monnot). — SARTHE : (Desportes). Var. picta Fab. (fig. 34). — Tête, pronotum et écusson avec trois bandes blanchâtres irrégulières. — ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse). — LOoiRE -INFÉRIEURE : Répandu avec le précédent, mais plus rare : Sainte-Marie (J. Dominique). 6. E. nigrocucullata Gœze. (fig. 55). — Plus grand, noir ou avec une ligne blanche et deux petites taches de même couleur, dessous du corps noir. Ce type est très rare dans notre région. Mêmes LomE-INFÉRIEURE : Très rare, bord de la mer (J. Dominique). Var. hottentota H.-S. — Variable, un peu plus grande et plus aplatie que E. maura; dessus entièrement brunâtre testacé et ruguleusement ponctué ; des taches nébuleuses et une fine ca- 12 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [30] TAGNE : Plus commune que ce type. — LorRe-INFÉRIEURE : (Piel de Churcheville. — VENDÉE : Noirmoutier (Lethierry). 5e Genre : ANCYROSOMA Am. el Serv. Pronotum avec des lignes longitudinales saillantes. Angles latéraux du pronotum non arrondis. 7. À. albolineatum Fab. (fig. 56). — Cet insecte se reconnaît de suile à son facies tout particulier; très large au niveau des angles latéraux qui sont très aigus, puis brusquement très rétréci; tête très allongée. Corps assez convexe, brun, rugueusement ponctué, avec une côte élevée, lisse et claire sur l’épistome et cinq sur le pronotum et l’écusson. LoIRE-INFÉRIEURE : Cette espèce a été trouvée pour la pre- mière fois en Bretagne par MM. Piel de Churcheville, à Bourg- neuf en Retz, sur les Equisetums. Elle n'avait pas encore été signalée. 6e Genre : GRAPHOSOMA lap. Coloration rouge avec bandes ou taches noires très régulière- ment disposées. 8. G. lineatum Lin. (fig. 57). — D'un beau rouge avec deux bandes noires sur la tête, six sur le pronotum, quatre sur l'é- cusson, le bord externe des cories, une grande tache sur chaque segment du connexivum, la majeure partie des pattes et de nombreuses taches sur le ventre et la poitrine noirs. Cette jolie punaise ne paraît pas causer de grands dommages. On la rencontre, l'été, par- fois même jusqu'en octobre, sur les ombelli- Fig. 37. fères, souvent en colonies assez nombreuses. Elle se rencontrerait aussi sur les pommiers (!). Son odeur n'incommode pas outre mesure. Elle est plus ré- pandue dans la Bretagne méridionale et la Vendée. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Houlbert, Bleuse); vallée de la Vilaine, Laillé (Joubin, Guérin); Bourg-des-Comptes, Pléchatel (Guérin). — LotRe-INFÉRIEURE : Commun partout (J. Dominique). — MAYENNE : Voutré, çà et là dans les endroits calcaires, sur les plantes basses (Houlbert). — MAINE-ET-LOIRE : Saumur (Dujardin); environs de Saumur (Abot). — VeNDéE : Tout le Marais, de juillet à septembre (Guérin). — SARTHE : (Desporles). (4) M. Girarn, Traité élémentaire d'Entomologie. ‘ chaque côté de l’épistome, ce point souvent con- FÉA HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 13 7e Genre : PODOPS Lap. Un appendice très saillant aux angles antérieurs du pronotum. Sous-Genre : Popops Horv. 9. P. inuncta Fab. (fig. 58). — Gris sale en dessus, ponctué de noir. Dessous, moins les pattes, noir ainsi que la tête et le lobe antérieur du pronotum. Épistome fortement caréné, le devant du pro- notum aussi, mais plus faiblement. Long. 6-7 millimètres. Larg. 4-5 millimètres. L'insecte passe sa vie à terre, au pied des murs, des arbres ou des plantes herbacées, sous les mousses en hiver. On le trouve commu- nément depuis l'automne jusqu'à l'été où il disparaît; il est très abondant dans les détritus entraînés par les crues. Fig. 38. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse). — LoiRE-INFÉRIEURE : Assez commun (Péneau). — MANCHE : Coutances (Monnot). — ORNE : (A. Dupont). 3° Sous-FAMILLE : PENTATOMIDÆ 8e Genre : GYDNUS Fab. Tibias intermédiaires et postérieurs subcylindriques garnis tout autour de longues et fortes épines. Ongles grêles sans membrane. n Ventre garni de longues soies . . . . . . D NC TE RC ARTLAUICON VUS VERT ITEENONIEArNATeRSOLES UE LAN EU ANENREPNUNE. C. nigrila. 10. GC. flavicornis Fab. (fig. 59). — Variable du brun rou- geâtre au noir de poix foncé, étroitement bordé de roux; joues strigueuses ; un point enfoncé de fondu avec les rugosilés; épistome parallèle, libre, moins avancé que les joues; partie antéro- médiane du pronotum presque lisse, le reste bien ponctué ; écusson et cories éparsement ponctués ; 14 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [32] poils latéraux du pronotum et des cories très nombreux. Long. 3,5-4 millimètres. Larg. 1,5-2 millimètres. L'insecte est fouisseur, comme tous les Cydniens. Il habite les endroits sablonneux, surtout secs. On l'a cependant rencontré dans les prés humides (!). Il se tient au pied des plantes, d'où on ne le voit sortir que fort rarement; il sort probablement la nuit, car on en trouve souvent, le matin, au pied des dunes, cachés dans les algues desséchées sur les plages. Morgman : (Puton). — LoirE-INFÉRIEURE : Bord de la mer, La Bernerie, Le Pou- liguen (J. Dominique); Le Croisic (Péneau). — VENDÉE : Noirmoutier (Lelhierry). — MancHe : Dunes de Gouville, commun (Wonnot). — SARTHE : (Desporles). Var. fuscipes Muls. et R. — Plus foncé, pronotum uniformément ponctué; Post- pectus avec trois lignes au lieu d’être entièrement ponctué. — LoiRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmottan). 11. C. nigrita Fab. (fig. 40). — Plus grand ; corselet bien moins fortement ponctué, cories et écusson au con- traire plus fortement. Joues ponctuées non stri- gueuses, yeux rouges, fossettes des joues fortes et bien nettes, cuisses postérieures plus où moins brun rougeûtre et tibias entièrement de cette cou- leur ; poils latéraux du pronotum et des cories peu nombreux. Long. 5 millimètres. Larg. 4-4,5 millimètres. Mêmes mœurs que le précédent. LOIRE-INFÉRIEURE : Bord de la mer et Lac de Grand'lieu (Péneau). Fig. 40. 9% Genre : GEOTOMUS Muis. et Rey. Pronotum avec une fossette à son bord antérieur continuée sur la tête près du côté interne des joues. 1 { Rebord de l'exocorie avec deux, trois ou quatre cils. . . . . G. punclulatus. t Rebord de l’exocorie avec un seul eil. . . . . . . . . . . G. elongatus. 12. G. punctulatus Costa. (fig. 41. — Ovale, noir, tête lisse, yeux rouges, antennes brunes avec la base des articles plus claire, épistome convexe, large, libre. Pronotum avec une dépression transverse faible, quelques points espacés sur la dépression et les côtés; écusson et cories fortement ponc- tués; nervure radiale plate, large, marquée de forts points ; pattes ferrugineuses; flancs du ventre. très finement ponctués. Long. 4-5 millimètres. Larg. 3 millimètres. (4) Dr PopuLus, Catalogue des Hémipières du département de l'Yonne. Bull. de la Soc. des Sc. de l'Yonne (1874), { [33] HÉTÉROPTÈRES (1) PENTATOMIDES. ii L'’adulte se rencontre en juin, dans les arbrisseaux, l’aubé- pine en particulier. En hiver, il se réfugie sous les pierres. Les mœurs sont celles des Cydnus, mais ils se tiennent plus au jour. Ils ne sont pas spéciaux au bord de la mer. Morgan : Lorient (Pulon). — Lorme-INFéRIEURE : Répandu un peu partout. Nantes, Coucron (J. Dominique). 13. G. elongatus H.-S. (fig. 42). — Subparallèle, noir, parfois brunâtre en dessus. Tête très finement ponctuée, yeux bruns; dépression et bords latéraux du pro- notum, écusson et cories fortement ponctués; nervure radiale caréniforme et lisse; tibias brun foncé ; flancs du ventre fortement ponctués. Lon g 4-5 millimètres. Larg. 2,5 millimètres. LoIRE-INFÉRIEURE : Rare; Doulon, Touffou {Péneau). 9° Genre : BRACHYPELTA Am. el Serv. Noir. Tête et côtés du pronotum et de la corie munies de soies. EÉpistome enclos. 14. B. aterrima Forst. (fig. 45). — Oblong, noir, densément et ruguleusement ponctué; tête arrondie, légèrement concave; épistome enclos; pronotum avec deux larges impressions, une profonde en avant derrière l'échancrure, une autre superficielle sur le disque très rugueusement ponctuée ; écus- son court très acuminé au sommet, à ponctua- tion entremêlée de points plus gros; membrane blanche; tibias garnis de longues épines, tarses ferrugineux. Long. 9-12 millimètres. Larg.6-8 mil- limètres. Les larves se rencontrent souvent sous les pierres, en compagnie de l’imago; elles ont l'ab- Fig. 45. domen rouge, très vésiculeux; la tête, le thorax, les rudiments d’élytres et l’écusson bruns; quand l'insecte est complètement formé, il est brun rouge, la couleur noire se dé- veloppe ensuite progressivement; les soies latérales sont visibles dès le jeune âge; elles s'usent et disparaissent dans la vieillesse. Très commun dans les terrains secs ou sablonneux, pullule dans les dunes maritimes. ILLE-ET-VILAINE : (Bleuse); Laillé (Joubin); Rennes (Dujardin). — LoiRE-INFÉ- RIEURE : Saint-Brevin, Pornic, Nantes (Peéneau). — VENDEE : Noirmoutier (Péneau). . — ORNE : (A. Dupont). 11e Genre : SEHIRUS An. et S. Pronotum à cicatrices lisses et unies, côtés arrondis et re- bordés. 16 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [34] { Insectes entièrement noirs, leon du pronotum obsolète Ouinulle Aie ee TiQE 4 Insectes avec des taches 0 ou au moins bord CET des c cories blancs; pronotum impressionné transversalement. . . . . . 2 / Angles antérieurs du pronotum blancs; une grande tache blanche \ à la base de chaque corie et une autre à leur extrémité (fig. 48). S. bicolor. Ge f: / Seulement un fin bourrelet blanc autour du pronotum, des co- AMRLLES SEL OLRCON EX I VEN EE AUS UE NE APE NO ER 3 ( Noir: une tache punctiforme, blanche vers le milieu de chaque 3 mésocorie (1DRO D) NAME REC RER SE NDTG LOUIS | Bleu; pas de tache sur les mésocories (fig. 49). POÈME à D 'C PE S. dubius. Fig. 44. Fig. 45. ( Medipectus avec quatorze points environ, en ligne sensiblement 4 longitudinale, près de la région odorifique (fig. 44) . . . . S. morio. ! Medipectus avec une vingtaine de points (fig. 45). . . .'. . S. lucluosus. Les mœurs des Sehirus sont très homogènes, Ils affectionnent les terrains sablonneux; on les trouve au pied des plantes, sous la mousse, les pierres, même dans le bois pourri, surtout en hiver et au printemps. 15. S. luctuosus Muls. et R. (fig. 46). — Ovale, noir à reflets bronzés ; deuxième article des antennes plus court que le troisième; le premier ferrugineux, le deuxième plus ou moins; membrane enfumée. Long. 6-9 milli- mètres. Larg. 3,5-4,5 millimètres. L'insecte vit en mai-juin, sur divers végétaux. LOIRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmottan) ; Saint-Aignan, Bouguenais (Péneau); bord de la mer (J. Dominique). — ORNE : (4. Dupont). 16. S. morio Lin. (fig. 47). — Oblong subpa- rallèle, noir, peu brillant, sans reflet, deuxième article des antennes subégal au troisième, le premier seul ferrugineux ; membrane blanche. Long. 10-12 millimètres. Larg. 5-6 millimètres. La larve existerait en grande abondance sur les racines de Cynoglosse (Robineau-Desvoidy). FiniSTÈRE : Morlaix (Puton), — LoiRe-INFÉRIEURE : Dunes du littoral (Dominique). — SARTHE : (Desportes). FE RES: FEU [35] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 17 17. S. bicolor L.. (!) (fig. #8). — Coloré comme il a été dit; arrondi ; parties noires avec un refletbronzé; densément ponctué ; pronotum avec une fine carène longitudi- nale; bec atteignant les hanches intermé - diaires. Long. 6-8 millimètres. Large. 5-6 mil- limètres. C'est cet insecte que Geoffroy désignait sous le nom de Punaise à quatre laches blanches. Il y a des années où elle paraît plus abon- dante. On la trouve sur les plantes pota- gèeres et les arbres fruitiers. Elle en suce les Fig. 48. jeunes pousses, parfois même les fruits. Elle 5 ne cause de dommages que lorsqu'elle est vraiment abon- dante. Lorre-INFÉRIEURE : Roche-Maurice (Péneau). — Maine-et-Loire : Environs de Saumur- (Abot). — Mancne : Coutances, Gavray (Monnot). — SARTHE : (Desporles). 18. S. dubius Scop. (fig. 49). — Bleu mé- tallique, oblong, convexe, densément et uni- formément ponctué; impressions du pronotum interrompues au milieu; membrane blanche. Long. 6-7 millimètres. Large. 4 millimètres. Vit sur le thym, de juin à octobre. On l’a ren- Fig. 49. contré parfois à la racine des plantes (J. Domi- nique). ILLE-ET-VILAINE : Cancale (Bleuse). — LoiRe-INFÉRIEURE : Nantes, Pornic, Le Pou- liguen (J. Dominique). Var. melanopterus H.-S. — Membrane brune. Cette variété est plus méridionale et plus rare que le type. — LorRE-INFÉRIEURE : (Piel de Churcheville). — VenvdéE : Noirmoutier (Fauvel). 19. S. biguttatus L. (fig. 50). — Oblong, noir peu brillant, fortement ponctué, membrane brune. Long. 6-7 millimètres. Larg. 3-4,5 mil- limèlres. On trouve l'adulte, dans la belle saison, sous la mousse, parfois sur l'aubépine. M. l'abbé d'Antessanty dit l'avoir rencontré sur le Betonica officinalis L. (?). Fig. 50. LOIRE-INFÉRIEURE : Orvault, forêt de Touffou (Péneau) ; Nantes (Dominique). (4) 11 faudra distinguer le S. bicolor L. du S. seæmaculatus Rambr., espèce voisine qui s'en distingue par son bec dépassant les hanches postérieures, le dessus du corps d’un bleu foncé ou violâtre, un point blanc à la partie antérieure du repli de chaque joue. Le S. Sræ maculatus Rbr. n’a pas encore été signalé dans les limites de la aune armoricaine. (2) G. D'ANTEssANTY, Catalogue des Hémiptères-Héléroptères de l'Aube, Troyes, 4891, 18 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [36] 12 Genre : GNATHOCONUS Fieb. Corps glabre. Mesosternum caréné. Épistome libre. 20. G. albomarginatus Goez (fig. 51). — Ovalaire légèrement convexe, noir, ponctué; exocories avec un fin rebord blanc; épistome surélevé, libre, moins avancé que les joues, bord an- térieur de celles-ci relevé ; antennes brunes et velues, les deux premiers articles roux; pro- notum avec une dépression peu profonde oc- cupant toute sa largeur; écusson présentant en son milieu une impression transverse tres étroite, son sommet déclive; membrane jJau- nâtre; tarses ferrugineux. Long. 3,5-5 milli- Fig: 5: mètres. Larg. 2-3 millimètres. D’après Robineau-Desvoidy, l'insecte vivrait dans les jones et les Renoncules aquatiques. On l'a trouvé sur les plantes herbacées et différents arbres au printemps. Se ré- fugie sous la mousse en hiver. LoIRE-INFÉRIEURE : Pornic (Dominique); Sainte-Luce (Gaultier); Saint-Aignan (Péneau). — MANCHE : Coutances, assez répandu dans les herbes des talus (Monnot). 3° Genre : OCHETOSTETHUS Flieb. Glabre. re canaliculé. Epistome enclos. 21. 0. nanus H.-$. (fig. 52). — Oblong, subparallèle, du brun de poix au noir, eee ca ponctué; épistome enclos; re- bord de la tête tranchant et un peu relevé; pronotum avec une dépression transversale limitant deux longitudinales plus fortes; écusson convexe; membrane blanche: pattes rousses. Long. 3,5-4,5 millimètres. Large. 1,6- 2 millimètres. Vit sous les pierres, les détritus végétaux. Cette espèce, qui est répulée maritime, s'ob- serve cependant à de grandes dislances du lit- toral. Nous extrayons du Catalogue des Hé- Fig. 52. miplères de la Loire-I[nférieure, de M. l'abbé Dominique, le très curieux passage suivant : « Vers la fin de juin 1900, nous avons vu les routes de Sainte- Marie au Porteau et à Préfailles, lilléralement couvertes, jus- qu'à une grande distance, d’armées innombrables d’Ocheloste- thus. Cette invasion inexplicable continua trois Jours, après lesquels on ne rencontra plus que quelques individus isolés çà et là comme de coutume ». LOIRE-INFÉRIEURE : Divers endroits sans être très commun : Clisson, Sainte-Marie, Préfailles (J, Dominique). QT [37] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 19 14° Genre : MEN ACCARUS Am. et Serv. Tibias épineux. Six segments génitaux bien visibles. 22. M. arenicola Scholtz. (fig. 55). — Ovalaire, très large, arrondi, blanchâtre flavescent ; tête large et arrondie; épistome enclos ; pronotum transverse, ponetué de noir, sauf les cicatrices qui sont lisses et bien délimi- tées; écusson plus long que les cories, arrondi à l'extrémité, ponctué d'obscur moins la tu- méfaction où les points sont concolores ; mem- brane blanche, transparente; connexivum large. Long. 6-8 millimètres. Larg. 4-5 milli- mètres. Habite les dunes du bord de la mer, où on le voit courir avec rapidité les beaux jours de printemps et d'été ; les larves, qu'on trouve souvent en compagnie de l’insecte parfait, ont les cicatrices brun foncé ainsi que l’épistome et le vertex. Fig. 53. LOIRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmottan); Saint-Brevin-les-Pins (Péneau). 15° Genre : SCIOCORIS Fall. Côtés du pronotum réguliers et sans bordure; bord posté - rieur du tubercule antennifère plus avancé que le bord anté- rieur des yeux. NentrelSansitachesnuirest n-Lot-nelete cieLe DC 2 | Dessous du ventre avec une grosse tache noire sur l’avant- ) dernier arceau et deux bandes de même couleur partant de la base en convergeant vers cette tache. . . . . . . S. terreus. / Yeux pédonculés, débordant de leur largeur les côtés de ë \ MEET AREA EE ARE PAPER AR EN ere S. macrocephalus. ”. ) Yeux non pédonculés en partie enchâssés dans les côtés de | OT EN EM ARRETE ES ne RER AT PCA Ces animaux habitent au pied des plantes, dans les régions maritimes. On peut les prendre au fauchoir, dans les beaux Jours de l'été. 23. S. macrocephalus Fieb. (fig. 54). — Ponc- tuation des côtés du pronotum concolore, cories plus courtes que l’écusson, moins larges que celui-ci; antennes concolores, les deux derniers articles obscurs ; membrane brune. LoiRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmottan). 20 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [38] 94. S. tissus Muls. et R. (fig. 55). — Ponctuation des côtés du pronotum concolore sur la moitié antérieure seulement ; cories plus longues que l'écusson, leur angle ex- terne très aigu; deuxieme article des antennes subégal au troisième, membrane pâle non tachée. Vi LOIRE-INFÉRIEURE : (Piel de Churcheville); La Bernerie (Mar- ré mottan). J FAR 221 Fig. 65. 95. S. terreus Schr. (fig. 56). — Couleur comme toutes les espèces de ce genre, grisâtre sale à ponctuation brune; tête et partie antérieure du pronotum parfois plus foncées avec lrois lignes lisses un peu élevées ; angle interne des cories arrondi ; écusson un peu plus long; suture cu- bitale prolongée seulement jusqu'au niveau du tiers de l'écusson. Long. 5 millimètres. Larg. 3,5 millimètres. ILLE-ET-VILAINE : (Bleuse). — LOIRE-INFÉRIEURE : Pornic (J. Dominique). 16 Genre : DYRODERES Spin. Pronotum présentant des expansions claires bien apparentes. 96. D. umbraculatus Fab. (fig. 57). — Ovale, court, large; dessus roux ponclué de noir, expansions antérieures du pro- notum blanches, de même que la base des exocories, l'extré- mité de l'écusson et une portion de chaque seement du connexivum ; membrane conco- lore; dessous blanchâtre, sternum bronzé ; une tache de même couleur à la base de l'abdomen etune sur l’'avant-dernier segment abdominal ; des taches formées de points noirs sur la poi- trine. Long. 8 millimètres. Larg. 5 milli- mètres. Fig. 57. Cet insecte affectionne le gratteron (Galium aparinae L.) dont il pique et suce les fruits, la femelle fait sa ponte vers la fin de juin ; les œufs sont hérissés d'un duvet court (f). On le trouve aussi très souvent sur les genêts; on peut le ramasser au fauchoir, en été et en automne. Finistère : Morlaix (Puton). — LoiRE-INFÉRIEURE : À peu près partout : Nantes, Orvault, Indret, Riaillé, Pornic (Dominique, J. Péneau). — MAINE-ET-LOIRE : Euvi- rons de Saumur (G. Abot). (4) Muzsanr et Rey, Histoire naturelle des Punaises de France. [39] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. pal 17: Genre : ÆLIA Fab. Exocorie avec une large côte le long de la suture radiale; tête formant avec le pronotum depuis les angles latéraux un triangle régulier; medipectus avec un point noir. Épistome bien enclos, fortement atténué en avant et beaucoup plus court que les joues chez l'adulte; il est libre, presque aussi avancé que les joues et parallèle chez la larve. Cuisses intermédiaires et postérieures avec deux points noirs; deuxième article antennaire de moitié plus court que le troi- 1 SET OM en ET An EU ET US A SE DT CL CU Cuisses intermédiaires et postérieures avec un seul point noir ; deuxième et troisième articles subégaux. . . . . . . . . . Æ. rostrala. 27. Æ. acuminata Lin. (fig. 58). — Très allongé, atténué en avant et en arrière, Jaunâtre ponctué de noir; des bandes plus claires à points concolores : deux partant du sommet de chaque joue et atteignant en s’élar- gissant la base du pronotum où elles de- viennent indistinctes sur tout le lobe posté- rieur de ce segment par suite de la ponctuation qui y est concolore; elles reparaissent dès la base de l’écusson pour converger au sommet ; une autre ligne étroite, élevée et lisse, va de l'é- pistome aux quatre cinquièmes de l’écusson. ; Long. 9-10 millimètres. Larg. 4-5 millimètres. Fig. 88. Cette espèce se tient fréquemment sur les épis des céréales (orge, avoine). Elle est mimétique de cariopses sèches. On la rencontre aussi l'été, sur les genêts et les ajoncs. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse); Lailé (Joubin); vallée de la Vilaine (Guérin). — LoiRE-INFÉRIEURE : Très commun partout (Dominique, Péneau). — MaAYEnxe : Couptrain (A. Nugue). — MAINE- ET-LOIRE : Angers (Joubin). — VENDÉE : La Barre de Mont (Péneau); Beauvoir, Saint-Gervais (Guérin). — MANCHE : Coutances, Gouville (Monnot). — ORNE : (4. Dupont). 28. Æ. rostrata Boh. (fig. 59).— Plus grand et plus fort; roux jaunâtre, disposition des taches comme dans Æ. acuminata, mais bandes jau- nâtres de la tête et du pronotum accompagnées intérieurement d'une ligne élevée lisse comme la ligne médiane; celle-ci ne dépassant guère la moitié de l’écusson. Long. 11-12 millim. Larg. 5-5,5 millim. Mêmes mœurs que la précédente. Semble préférer: la région maritime. LOIRE-INFÉRIEURE : Se rencontre dans les mêmes lieux que Æ. acuminata Lin., mais plus rarement (J. Dominique, Péneau). 22 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [40] 18e Genre : NEOTIGLOSSA Curt. Tête moins longue au devant des yeux que large entre ceux-ci; sillon rostral et sillon transverse de la base du ventre noirs. ( Écusson à peine plus long que les cories. . . . CU NTI e UE t Écusson d'un quart au moins plus long que lESPCOTIES RP IN le porn us 29. N. inflexa Wolff. — KFlavescent, couvert de points noirs; épistome noir, enclos; tête échancrée en avant, une ligne élevée blanchâtre au milieu continuée sur le pronotum, une autre pe- tite ligne de chaque côté; pronotum légèrement sinué à la base; cories arrondies à leur extrémité; calus des stygmas bien marqués; ventre bronzé. Long. 6 millimètres. Larg. 3-3,5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmoltan). | 30. N. leporina H.-S. (fig. 60). — Flaves- cent, couvert de points bruns; tête plus for- tement ponctuée que le reste, paraissant ob- secure avec l’épistome plus clair ainsi que le bord des joues; base du pronotum droite, sa ligne médiane lisse, obsolète; ventre concolore sauf une bande nébuleuse sur les stygmates. Se réfugie sous la mousse en hiver. LOIRE-INFÉRIEURE : Forêt de Tôuffou (J. Dominique). 19e Genre : EUSARCORIS Habh. Base du pronotum pas plus large que celle de l'écusson, tête presque carrée en avant des yeux. Fig. 60. 1 Écusson sans tache bronzée. . . SU 2 ! Écusson avec une tache bronzée à la base ‘fig. 6): . . . E. melanocephalus. ” Épistome moins avancé que les joues, ce qui rend la tête 4 échancrée en avant (fig. 61) . . . . . : E. æneus. ñ / Épistome aussi avancé que joues, tête : non ‘échancrée CNNAVANL (77.102) EN TRE ER RS UE T7 CONS DAC LLULS 31. E. æneus Scop. (fig. 61). — Flavescent, ponctué de noir; têle et une large tache aux angles antérieurs du pronotum noires; calus des stygmas bien mar- qués ; partie médiane de l’écusson médiocrement ponctuée; ventre jaunâtre avec la base et trois bandes longitudinales plus ou moins longues bron- zées. Angles latéraux du pronotum aigus, sail- lants; cicatrices élevées, blanchâtres ; extrémité des cories dépassant l’écusson. Long. 6 milli- Fig. 61. mètres. Large. 4 millimètres. LoiRe-INFÉRIEURE : Sucé, La Chapelle-sur-Erdre (Piel de Churcheville.). [41] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 23 32. E. inconspicuus H.-S. (fig. 62). — Blanchâtre, ponctué de noir, variable ; tête entièrement bronzée ou avec uneligne blanche sur l'épistome; pronotum avec une tache bron- zée aux angles antérieurs, disque blanchâtre ou obscur; un fin bourrelet blanc autour du pro- notum et des cories; calus des stygmas bien visibles ; écusson uniformément et densément ponctué; ventre à partie médiane seule bron- zée; angles latéraux du pronotum arrondis, non saillants. Long. 5-6 millim. Larg. 4 millim. LoiRE-INFÉRIEURE : Pornic, Touffou (Dominique), Fig. 62. 33.E. melanocephalus F. (fig. 65). — Dessus blanchâtre couvert de points bronzés; tête et une large tache aux angles antérieurs du corselel bronzées; épis- tome libre à peu près aussi avancé que les joues; dessous du corps bronzé ; région odorifique, han- ches et pattes testacées avec quelques petites taches brunes. Long. 6-7 millim. Larg. 4 millim. ILLE-ET-VILAINE : Environs de Rennes (Houlbert, Gueé- Fig. 65. rin). — LOIRE-INFÉRIEURE : Orvault (J. Dominique); La Haie-Fouassière (E. de l'Isle). — MAYENNE : Couptrain (4. Nugues). — ORNE : (Dupont). 20° Genre : PERIBALUS Muis. el Rey. Pronotum avec un fin rebord blanchâtre. an Fig. 64. Fig. 65, { Les trois premiers articles des antennes entièrement ferrugi = neux, les deux autres noirs dans leurs deux tiers supérieurs 1 (fig. 64). RO EN EN ANS ON EU Re DEN DE PR ALES Quatre articles des antennes annelés de noir et de testacé PAS OA) RIRE cie OR DES AE ee set CERN AR rie P. sphacelalus. 34. P. vernalis Wolf. (/ig. 66). — Dessus du corps roux pâle; épistome enclos bien moins long que les , joues; membrane dépassant bien l'abdomen (de Omm,5 à 1 millimètre); ponctuation de l’an- tepectus espacée et à peu près concolore ; lignes de points du ventre nébuleuses. Long. 11-12 millimètres. Large. 4-6 millimètres. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse). — LOIRE-INFÉRIEURE : Sur les arbres; Bouguenais, Prinée (J. Péneau); Nantes, La HÉMIPTÈRES. 24 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [42] Haie-Fouassière (J. Dominique). — Mayenne : Voutré (Houlbert). — MANCHE : Cou- tances (Monnot). 35. P. sphacelatus F. — Même configuration générale que le précédent, en diffère par les détails suivants : Dessus brunâtre à léger reflet bronzé, fortement el densément ponctué; épistome libre atténué au sommet; membrane de même longueur que l'abdomen ou le dépassant à peine d'un quart de millimètre; ventre jaunâtre à cinq lignes de points noirs; antepectus den- sément ponctué de noir. Long. 10 millimètres. Larg. 5-6 milli- mètres. LoiRE-INFÉRIEURE : Le Cellier (de Fabry). 21e Genre : GARPOCORIS Kolen. Deuxième article des antennes de moitié plus long que le troi- sième ; épistome libre. ( Angles latéraux du pronotum saillants (/ig. 67 et 68). . . C. purpuripennis. t Angles latéraux du pronotum non saillants (fig. 70) . . . . C. lunulatus. Sous-Genre : CARPOCORIS Slal. 36. C. purpuripennis Deg. — Angles latéraux ne débordant les cories que de la largeur d’une exocorie (fig. 67), et bordés de noir enavantseulementetétroitement. La configuration générale étant la même que pour la variété fuscispi- nus, nous ren voyons à la figure 68. L’écusson est variable : il peut présenter de quatre à six taches noires plus ou moins fusionnées (fig. 69). Long. 11-13 millim. Larg. 7-8 millim. LOIRE-INFÉRIEURE : Peu commun, surtout sur les chardons (J. Péneau). Var. fuscispinus Boh. (fig. 68). — Angles latéraux débordant la base des cories d’une largeur égale à cette base. Variable du verdâtre au rougeàtre en dessus; antennes noires à premier article et à base du second ferrugi- neux; angles latéraux tachés de noir. cette tache prolongée sur le bord latéral postérieur, écusson concolore ou avec des taches noires Fig.69. à la base (voir également fig. 69). — Lorre- INFERIEURE : Littoral (Dominique). — MAYENNE : Voutré (Houlbert). — VENDEE : Beauvoir, Bouin, et tout le Ma- rais (Guérin). — ORNE : {A. Dupont). Fig. 67. 37. C. lunulatus Goeze (fig. 70). — Colora- tion variable, forme un peu arrondie; tête [43] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 25 avec qualre lignes plus ou moins confuses, noires ; ces lignes prolongées sur le devant du pronotum ; épistome non enclos, rétréci en avant ; bord interne des joues sinué ; une lache noire à la suture de chaque segment du connexivum; dessous en- üèrement pâle. Long. 9 millimètres. Large. 5,5 millimètres. LoiRE-INFÉRIEURE : Bourgneuf (Piel de Churcheville) ; Le Pouliguen (E. Marchand). 22e Genre : DOLYCORIS Muls. et R. Deuxième article des antennes sensiblement double du troi- sième ; partie antérieure hérissée de poils fins. 38. D. baccarum L. (fig. 71). — Dessus variable du rose au roux cannelle, rugueusement ponctué, très velu, surtout sur la tête, le devant du pronotum et de la tuméfaction basilaire de l'écusson : épistome libre; pronotum con- vexe sur son lobe postérieur ; sommet de l’'écusson jaune; membrane enfumée plus longue que l'abdomen; antennes insérées un peu en avant des yeux, le premier article pâle, le côté externe et un anneau sur le deuxième, un large anneau occupant les quaire cin- quièmes sur chacun des trois autres, noirs; pattes poilues, premier et troisième articles des tarses noirs, le deuxième blanc. Long. Fig. 71. 11-13 millimètres. Larg. 6-8 millimètres. Cette punaise est répandue sur les framboisiers, les groseilliers ; en général elle vit sur les fruits, et n'a d'autre désavantage que de communiquer une odeur infecte aux fruits qu'elle a touchés. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse); Laillé (Joubin). — LoiRE-INFÉRIEURE : Très commun partout l'été; l'hiver sous les mousses (J. Dominique, J. Péneau).— MAYENNE : Voutré (Houlbert): Couptrain (4. Nugue). — MaixE-ET-LoiRE : Environs de Saumur (Abot). —MancHE : Coutances (Monnot). — ORNE: (4. Dupont). — SARTHE: (Desportes). 23e Genre : PALOMENA M. et FR. Tête subarrondie en avant, dos de l'abdomen noir ; épistome rétréci en avant, enclos ou à peu près. Les larves sont entièrement vertes sauf le rebord du pronotum qui est pâle : comme dans toutela famille des Pentatomides, leslarves n’ont que quatre articles aux antennes et deux aux Fig. 72. tarses; ellesontles pattes el les antennes velues. Fig: 75: Deuxième et troisième articles des antennes subégaux; bord latéral antérieur du BRU légèrement arqué en dedans 1 l'A CRERS . P, prasina. Deuxième ar ticle d’un 1 tiers ou ne un à quart “plus. long que) le troi- sième ; bord latéral antérieur légèrement arqué en dehors VE) RENE LT ET RE OS OR Ur LSS UMA 26 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [44] 39. P. prasina L. (fig. 74). — Dessus entièrement vert sombre assez densément ponctué de noir ; membrane brune ; bord des joues sinueux ; côtés du pronotum finement bordés d'orangé, cette bordure plus large, lisse sur le bord latéral postérieur ; angles latéraux débordant la base des cories de presque la demi-largeur de celles-ci; dessous verdâtre ou rougeûtre, avec les segments génitaux et les tarses tou- jours rouges. Long. 13-16 millimètres. Larg. 8-10 millimètres. Communique aux fruits une odeur infecte. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse); vallée de la Vilaine, Fig. 74. commune partout (Guérin). — LoiRE-INFÉRIEURE : Commune partout (Péneau, Dominique). — MAYENNE : Couptrain (4. Nugue); Voutré, Evron (Houlbert). — Mainr-ET-LoiRE : Environs de Saumur (Abot). — Mancue : Coutances (Monnot). — ORNE : (A. Dupont). Var. subrubescens Gorski. — La couleur verte remplacée par le rouge brique. On trouve parfois des variétés intermédiaires. — ILLE-ET-VILAINE : Vallée de la Vilaine (Guérin). — LoiRE-INFÉRIEURE : Avec le tÿpe, commun (Péneau). — MANCHE : Coutances (Monnot). 10. P. viridissima Poda. — Très voisine de LP. prasina; côtés du pronolum non bordés d'orangé ; antennes plus robustes, BRETAGNE : très rare. — ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse). — LOIRE-INFÉRIEURE : Roche-Maurice, près Chaatenay-sur-Loire (Péneau); Porme (Dominique), très rare. — MANCHE : Coutances (Monnot). Var. simulans Put. — Cette variété correspond à la variété subrubescens de l'espèce précédente. Elle a la même coloration. Elle n'a pas été signalée dans le Massif armoricain, mais elle existe certainement en Normandie (1). 24° Genre : GHLOROCHROA Stäl. Vert. Corps large, convexe. Épistome parallèle et libre. 41. G. pinicola Muls. et Rey (fig. 75). — Verdâtre, forte- ment ponctué, avec la tête, le devant du pro- notum, sa marge, la base des exocories, l’ex- trémité de l’écusson et le bord externe du connexivum blanchâtres. Dos de l'abdomen noir. Antennes noires moins le premier ar- ticle et parfois la base du deuxième. Bec attei- gnant le troisième segment ventral. Long. 13 millimètres. Large. 8 millimetres. Habite surle Pinus sylvestris L. On l'indique aussi comme vivant sur le genévrier (Flor). LorRE-INFÉRIEURE : Forêt de Touffou (Piel de Churcheville). (4) Un exemplaire de cette variété a été généreusement offert à l’un de nous (J. G.) par M. O. Dubosq, maître de Conférences de zoologie à la Faculté des Sciences de Gaen. [45] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 27 25e Genre : PIEZODORUS Fieb. Épine ventrale avancée jusqu'aux hanches intermédiaires. Angles latéraux arrondis. 42. P. lituratus (fig. 76). — Vert très pâle à points noirs, disposés en petites séries sur le pronotum et l'écusson, plus serrés sur la tête, les côtés du pronotum et les cories; partie postérieure du pronotum, meso- et endocories rose pourpre, membrane transparente ; dos de l'abdomen noir; épistome libre aussi avancé que les joues; pronotum et corie avec un rebord orangé; connexivum flave unicolore ; pattes et antennes rougeâtres ; épine ventrale atteignant les hanches inter- médiaires. Long. 12-13 millimètres. Large. 6- 7 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Très commun sur les arbres et les haies, dès le premier printemps Fig. 76. (Dominique). Var. alliaceus Germ. — Entièrement vert pâle avec le dos de l'abdomen noir, les antennes rouges et les pattes jaunâtres. Avec le type. — LorRE-INFERIEURE : Commun partout |Péneau).— MAYENNE : Couptrain (4. Nugue).—MANCHE : Coutances(Monnot). 26e Genre : RHAPHIGASTER lap. Épine ventrale avancée jusqu'aux hanches antérieures. Coloration grise, mais pouvant varier au noir. 43. R. nebulosa Poda (fig. 77). — Flavescent grisâtre, à pone tuation noire, inégale, laissant de petits éspaces lisses ; exocories à points plus gros confluents; des pe- tites taches noires nébuleuses, surtout sur l'écusson ; la coloration est d’ailleurs variable ; membrane hyaline à petites taches brunes ; épistome large, libre, dé- passant presque les joues, planiuscule ; extrémité de l’'écusson flave, connexivum noir avec une tache fauve sur chaque segment; dessous flave à points noirs épars, antennes et tarses annelés de noir etde fauve. Long.13-15 millimètres. Larg. 1-8 millimètres. Cette punaise est très printanière. Elle apparaît dès le mois de mars, et vit sur différents arbres dont elle suce la sève: elle allaque aussi, dit-on, d'autres insectes pour en sucer les humeurs. Elle communique aux fruits une odeur épouvantable qui ne disparaît que difficilement. DRE RS d LR où % Fig. 77. 28 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [46] ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse); vallée de la Vilaine (Guérin). — FINISTÈRE : Roscoff, Saint-Pol-de-Léon (Guérin). — LoiRe-INFÉRIEURE : Commune partout. — Mayenne : Voutré, Evron (Houlbert). — Maine-et-Loire : Environs de Saumor (Abot). — Mance : Coutances (Monnol). — ORNE (4. Dupont). 97e Genre : PENTATOMA Lamark. Angles latéraux du pronotum développés en ailes bien marquées. 44. P. rufipes Lin. (fig. 78). — Dessus du fauve au bronzé, densément ponctué de brun; noir sur la tête, le bord latéral antérieur et les angles latéraux du pronotum; celui-ci transverse, ses angles latéraux dilatés en ailes arron- dies à leur partie antérieure, aiguës à la partie postérieure ; bord latéral antérieur arqué en dedans; écusson convexe, son extrémité orangée; connexivum entrecoupé de noir et de fauve; dessous roussâtre, éparsement ponctué de noir. Long. 13-16 millimètres. Fig. 78. Larg. 6-9 millimètres. Cet insecte répand une odeur extrème- ment forte, insupportable. C'est un insecte carnassier utile; il dévore les chenilles dont il suce les sucs. Il vit sur le chêne, l’orme, le peuplier, le saule, le bouleau, etc. LOIRE-INFÉRIEURE : assez répandu (Dominique). — MAYENNE : Couptrain (4. Nugue). — MANCHE : Coutances (Monnot). — SARTHE (Desportes). 28e Genre : HOLCOGASTER Fiech. Mesosternum caréné. Un bourrelet lisse suivi d'un sillon ponctué, au bord antérieur du pronotum. 45. H. fibulata Germ. (/ig. 79). — Ovale, court, arrondi; variable, d'un gris pâle ou rou- geâtre, ponctué de noir, ces points souvent confluents et formant des bandes ou taches nébuleuses sur la tête, le pronotum et les cories; extrémité de l’écusson toujours plus claire ; épistome large, convexe, dépassant les joues; membrane avec une tache noire à la base; bec très long atteignant le quatrième sesment. Long. 7-8 millimètres. Large. 4,5-5 millimètres. ère Fig. 79. LoiRE-INFÉRIEURE : Sur les pins; Touffou, la Haie-Fouassière (Péneau); la Chapelle- sur-Erdre, La Baule (J. Dominique). EPP TE [47] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 29 29e Genre : EURYDEMA Lap. Tête semblant bilobée en avant. Mésocorie avec une tache rouge ou blanche 1 (fig 87) E. oleracea. | ME con 0 avec plusieurs taches (fig. 80, 82 et 83). 2 Exocorie noire ou bleue avec la base seule rouge > \ (ROSES) PA NET E. cognala. = ( Exocorie ne présentant pas cette disposition RAR AUNEL C2) ANT SU ARR ANT RE Re 3 3 ( Exocorie entièrement rouge. . . . . . . . - . E. festivum. t Exocorie avec une tache noire bleuâtre. AR 4 4 { Dos de, l'abdomen noir. RENE RNCS EE Pris o Dos tdelabdomen Tous TN CE. ornalum. ( Poitrine blanche, jaunâtre ou rouge, à taches 5 { noires. . . . CC D DITES UUMRNALENIC UM. l Poitrine noire, colyles Hhachess 1. FE. feslivum, var. decoratum. 46. E. ornatum L. (fig. 80)('). — Coloration générale rouge ; tête noire; pronotum muni de cinq taches noires, l’une anté- rieure transverse, les quatre autres posté- rieures, souvent réunies à l’antérieure. Ecus- son présentant une tache triangulaire noire à sa base, et deux taches symétriques de même couleur, le long de ces côtés symétriques. En- docorie complètement noire. Mésocorie pré- sentant à sa base une tache noire, laquelle est réunie à une tache noire transverse par une bande noire, contiguë au bord externe de l’endocorie. Un point noir sur la partie Fig. 80! distale. Exocorie rouge avec un point noir. Connexivum présentant une tache noire sur chaque seg- ment. Dessous rouge. Une tache noire, médiane, sur le ventre. Côtés de la poitrine et stygmates noirs. Antennes et pattes noires. La disposition des taches est plus ou moins variable, Long. 9-11 millimètres. Larg. 4,5 à 5 millimètres. Cette punaise est nuisible aux Crucifères en général. On la rencontre surtout sur les choux, mais aussi sur quelques autres Crucifères. Elle pique les feuilles avec son rostre et les crible (4) Les parties blanches de ce dessin correspondent aux parties rouges de l’insegte; les parties noires aux parties de même couleur; l’endocorie, qui a été représentée en hachures, est en réalité noire; cette disposition du dessin a été adoptée dans le but de mieux séparer les différenies parties de l’animal. 30 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [48] ainsi d'une quantité de petits trous. L'odeur qu’elle répand quand on l'irrite n'est pas trop insupportable. Les œufs sont très jolis, gris, en forme de barillet, munis d'une bande brune à chaque bout et d’un cercle de points noirs dans, leur région équatoriale. C'est une espèce commune chez les cultivateurs. BRETAGNE : Assez répandu. — ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Dujardin); Laillé (Guérin). — LOiRE-INFÉRIEURE : Commun partout (Dominique, Péneau). — MAYENNE : Voutré, Laval (Houlbert). — MaiNE-ET-LoiRE : Environs de. Saumur (G. Abot). — ORNE (A. Dupont). — SARTHE (Desportes). Var. pectorale Fieb. — Dessous jaune orangé; une tache médiane sur chaque segment ventral; côtés de la poitrine avec trois taches noires circonscrivant une petite surface orangée (fig. 81). — LoiRE-* ” INFÉRIEURE : Nantes (Péneau). — MAINE-ET-LOiRE : Environs de Saumur (G Abot). — NVexnée : La Barre de Monts (Péneau). Var. dissimile Fieb. — Dessous blanchâtre flavescent ; toutes les parties rouges du type sont ici blanchâtres ou jaunâtres. — LorRE-INFÉRIEURE : La Martinière, près du Pellerin (Gaullier). Fig. 81. 47. E. festivum L. — Ce type n’a pas encore été signalé dans l'étendue du massif armoricain. Les variétés suivantes y ont élé signalées : ; Var. pictum H.-S. Fieb. (fig. 82) (1). — Cette variété est une des! plus instables quant à la coloration; voici la description correspondant à son état le plus ordinaire : Antennes noires, joues blanches à parties antérieures noires, vertex noir. Épistome nettement enclos, noir à sa partie antérieure, présentant un point blanc en son milieu. Une tache rouge, sur les joues, de chaque côté de l’épistome. Pronotum finement re- bordé en avant et sur les bords latéraux, de coloration blanche, à cicatrices et à bord postérieur rouges. Deux taches noires en avant des cicatrices, et quatre taches noires en arrière, Ecusson blanc, muni d'une tache basale, et de deux petites taches margi- nales noires vers l'extrémité; endocorie complètement noire; mésocorie identique à celle de Æ. ornala; exocorie blanche avec un point noir. Connexivum blanc avec une tache noire du troisième au sixième segments. Membrane enfumée, dos de l'abdomen noir. Dessous entièrement flave; une tache noire sur chaque stygmate, accompagné d'une très légère tache orangée, parfois peu visible. Pattes bianchâtres, avec quelques taches noires. Tarses noirs. Les parties blanches peuvent être envahies partiellement ou même totalement par la coloration rouge. Long. 9-11 millimètres. Larg. 4,5-5 millimètres. — LOiRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (J. Dominique); La Mon- tagne (J. Péneau). — Maine-et-Loire : Environs de Saumur Fig. 82. (G. Abot). Var. decoratum H.-S. — Diffère de la variété précé- dente par les caractères indiqués précédemment. De plus le ventre a une tache mé- diane noire. Stygmates noirs, de même que les pattes, et une petite tache sur la partie médiane de lavant-dernier segment abdominal. — LoiRE-INFÉRIEURE : Pornic (J. Dominique). (4) Les parties blanches et les parties noires de ce dessin correspondent aux parlies de mêmes couleurs chez l’insecte. Seule l'endocorie représentée en hachures est noire én réa- lité; les parties pointillées correspondent aux parties rouges de l'animal. [49] HÉTÉROPTÈRES (Â) PENTATOMIDES. 31 48. E. cognatum Fieb. (fig. 85) ('). — Bleu foncé densément ponctué. Pronotum finement bordé en avant, et largement bordé'en arrière de blanc jaunâtre ; les deux bordures réunies par une ligne médiane de même coloration; deux lignes latérales sub- parallèles, blanchâtres, n'’atteignant pas la bordure fine antérieure. Exocories avec une tache blanchâtre basilaire, mésocorie avec deux taches de même couleur. Endocorie unicolore, sans tache blanchâtre. Écusson présentant des ke stygmas blancs, de même que l'extrémité, et Fig. 85. deux taches sur les côtés symétriques. Ces taches peuvent passer au rougeâtre. Poitrine bleue, présen- tant trois taches rouges de chaque côlé; ventre rouge avec une tache noire transverse près de chaque stygmate et une grande tache noire médiane. Long. 8 millimètres. Larg. 4 mil- limètres. Vit sur les Crucifères. LorRe-INFÉRIEURE : Dunes du bord de la mer (Dominique, Péneau). — VENDÉE : Noirmoutier (Lethierry). — MANCHE : Gouville (Monnot). Var. aeneiventer Rey. — Ventre entièrement noir bleuâtre ou bronzé. — LoiRE- INFÉRIEURE : Avec le type sur la côte ; Bourgneuf,les Moutiers (Piel de Churcheville); Saint-Brevin (J. Péneau). 49. E. oleraceum L. (fig. 84). — Coloration variant du bleu d'acier au verdâtre, brillant, avec des taches blanches orangées ou rouges. Ces taches sont variables : elles occupent une bande médiane élargie vers la base et la bordure latérale du pronotum, l'extrémité de l'écusson, deux pe- tites surfaces symétriques à son intérieur, par- fois un point médian (ces taches peuvent dis- paraître soit partiellement, soit toutes en- semble), la partie distale de la mésocorie, la partie basale de l’'exocorie. Ventre entiè- rement noir bleuâtre, ou à dernier segment taché. Pattes de même coloration, avec un anneau clair aux tibias. Long. 71 à 8 millimètres. Larg. 4 à 4,5 millimètres. Cette Punaise est nuisible aux Crucifères, plus particulière- mentaux choux, aux navets, aux raves, aux giroflées (Chei- ranthus CheiriL.). Elle suce le parenchyme des feuilles, comme l'E. ornala. (4) Les parties blanches de ce dessin correspondent aux parties rouges de l’animal. 32 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [50] BRETAGNE : Paraît commune l'été; dans les champs et les prés. — ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Dujardin, Bleuse) ; vallée de la Vilaine (Guérin). — LoIRE-INFÉRIEURE : Partout (Dominique, Péneau). — Mayenne : Couptrain (4. Nugues); Voulré, Evron, (Houlbert). — Maine-et-Loire : Environs de Saumur (Abot). — MANCHE : Coutances (Monnot). — ORNE (A. Dupont). — SARTHE (Desportes). Var. variventre Rey. — Pieds et ventre en majeure partie päles, le ventre avec trois bandes de taches bleues. — LoiRE-INFERIEURE : Très rare; Orvault (Péneau). 30° Genre : PICROMERUS Am. et S. Angles latéraux du pronotum terminés en pointe très aiguë. 50. P. bidens Lin. (fig. 85). —- Couleur de tabac, à ponctuation fine et serrée; épistome libre, aussi avancé que les joues; pronotum bien échancré en avant, bords latéraux an- térieurs finement créneles ; angles latéraux noirs, horizontalement prolongés en pointe aiguë; calus des stvgmas petits, jaunes, lisses; connexivum concolore; dessous, pattes et antennes rougeûtres ; bec attei- gnant l’extrémité des hanches postérieures. Long. 11,5-13 millim. Larg. 6-7 millim. Fig, 85. Vit l'été sur les chênes. LOIRE-INFÉRIEURE : Saint-Brevin, Doulon, et un peu partout (Peneau). 31° Genre : ARMA Hahn. Deuxième article de l'antenne égalant de deux à trois fois le troisième. 51. À. custos F. (fig. 86). — Uniformément brun, densément ponctué; épistome libre, moins long que les joues; bord latéral anté- rieur du pronotum saillant et un peu relevé; écusson caréné sur sa ligne médiane; bec attei- gnant l'extrémité des hanches postérieures ; pattes et antennes rousses ; une petite épine au côté interne des tibias antérieurs, vers les deux tiers supérieurs; ventre arrondi en s'élargis- Fig. 86. sant, connexivum bien visible. Long. 13-15 millimètres. Larg. 7-8 millimètres. Sur les peupliers et les chênes. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse), — LoiRE-INFÉRIEURE : Orvault (Péneau), Clisson, La Baule (Dominique). [51] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 33 32° Genre : TROILUS Stil. Une pointe dirigée en avant à la base du ventre. Tibias inermes. 52. T. luridus K. (fig. 87). — Fond pâle pouclué de noir verdâtre, cette ponctuation inégalement répartie, confluente sur la tête et les côtés du pronotum; épistome libre, bien moins avancé que les joues; angles latéraux saillants, arrondis, un peu relevés ; une fine carène longitudinale, à peine per- ceptible sur le pronotum et l’écusson ; con- nexivum avec une tache flave sur chaque segment; dessous éparsement ponctué; une tache sur le sixième segment; tibias anté- rieurs dentés comme Arma. Long. 12 millimètres. Largeur 6,5 millimètres. Fig. 87. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse). — Loire INFÉRIEURE : La Chapelle-sur-Erdre ; Pornic (Dominique) ; Orvault (Péneau). 33e Genre : RHACOGNATHUS Fieb. Base du ventre sans pointe. Cuisse antérieure sans dent. Deuxième et troisième articles des antennes sub- égaux. 53. R. punctatus Lin. (/ig. 88). — Couleur fon- cière flave, disparaissant sous une ponctuation confluente, verdâtre foncée ; épistome libre, moins avancé que les joues; pronotum sinué en angle rentrant sur les côtés qui sont denticulés en avant; une fine bordure flave sur les côtés du pronotum, de la tête et des exocories ; connexivum Fig. 88. flave avec une lache noire à l'intersection de chaque segment; cuisses flaves avec le dessus en grande partie verdâtre, tibias inermes, verdâtres avec un anneau flave, tarses verdâtres. Long. 8 millimètres. Larg. 4,5 millimètres. LoIRE-INFÉRIEURE : Rare (Piel de Churcheville). 34° Genre : JALLA Hahn. Angles latéraux non saillants. Une épine aux cuisses anté- rieures. 54. J. dumosa Lin. (fig. 89). — Variable; dessus du corps fauve, paraissant brun par une dense ponctuation obscure; 34 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [2] tête, devant du corselet, base de l’écusson et dessous du corps noirs ; une bande sur l’épistome prolongée sur le devant du corselet, et reparaissant ensuite sur l’écusson ; les cicatrices, le rebord du cor- selet, et un anneau aux tibias restés fauves; membrane brune foncée. Long. 13-15 milli- mètres. Large. 7-8 millimètres. Il n’est pas absolument certain que cette espèce existe dans l'étendue du massif armoricain. Elle est bien citée dans le Catalogne Dominique comme capturée par MM. Piel de Chur- cheville, dans les Marais de la Chapelle-sur-Erdre (Loire-Infé- rieure), mais l’exemplaire que ces Messieurs ont bien voulu nous soumettre est le Rhacognathus punctatus Lin. 35° Genre : ZICRONA Am. et S. Angles latéraux de pronotum non saillants. Cuisses inermes. Couleur bleue. 55. Z. cœrulea Lin. (fig. 90). — Entièrement d'un beau bleu métallique brillant. Membrane noire. Long. 6 à 8 millimètres. Larg. 2,5 à 4 millimètres. Réputé pendant longtemps fort nuisible à la vigne, surtout en Algérie, cet animal est, au contraire, fort intéressant par les services qu'il rend aux viticulteurs, en détruisant, surtout à l’état adulte, des quantités considérables de l'A /{ica ampelophaga Gué- rin , qui cause à la vigne de si sérieux dommages. Le Zicrona cœrulea Lin. apparaît au printemps peu de temps après l'appa- rition des altises. Il répartit ses œufs en nombre proportionnel à celui des œufs pondus préala- blement par le Coléoptère. Les larves qui naissent quatre ou cinq jours après se nourrissent des larves d’altises, et à l'état adulte, les Zicrones se livrent à un véritable carnage : ils détruisent environ une douzaine d'altises par jour ('). Dans notre région on a rencontré des larves Fig. 90. sous les détritus végétaux, sous les fagots, sous les paquets d’herbes, où l’on peut les trouver à la fin de l'été. Elles ont l'abdomen rouge, avec une tache bleue sur chaque segment de l'abdomen et du connexivum. Indépendamment de la vigne, on a rencontré l'insecte au prin- temps sur les taillis de chênes, dans les régions marécageuses, LotRE-INFÉRIEURE : La Haie-Fouassière (E. de l'Isle); Mauves, détritus d'inondation, en février (Gaultier); lac de Grand-Lieu, Mauves, coteaux de la Loire, en compagnie de sa larve sous des paquets de fougères (Peneau). — SARTHE (Desportes). (4) Consulter à ce sujet, pour plus de détails, l'ouvrage de V. Mayer, Les Insectes nui- sibles de la vigne, 1890, p. 311 et 312. SET Q2 Qc [53] HÉTÉROPTÈRES (A) PENTATOMIDES. 36° Genre : AGANTHOSOMA Curt. Bord postérieur du pronotum exactement de même largeur que la base de l’écusson. / Angles latéraux aigus, saillants, dépassant la base des cories de la demi-largeur de celles-ci (fig. 91). . . . . . . . A. hæmorhoidale. 1 © Angles latéraux obtus, peu saillants, ne dépassant la base des cories qu'à peine du tiers de la longueur de celles-ci CE) NE Pr PRET EM RE RES RS RE EE A. inlerstinctum. 56. A. hæmorhoiïidale Lin. (fig. 91). — Allongé, brillant, ponctué de noir, roux fauve; partie mé- diane du pronotum, écusson et exocories plus ou moins verts, ce vert débordant plus ou moins sur les mésocories ; tête en ogive, épistome libre ; dessous jaune verdâtre, seg- ments génitaux rouges; épine ventrale verte, atteignant presque les hanches antérieures. Long 15-16 millim. Larg. 7,5-8 millim. Au printemps sur différents arbres. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Bleuse). — LOIRE-INFÉRIEURE : Un peu par - Fig 91. tout, loujours rare (Péneau); forêt de Touffou , Orvault (Gaullier). — SARTHE (Desportes). 57. À. interstinctum L. (fig. 92). — Allongé, à ponctuation, noire, gris verdâtre pâle, brillant; base de l’écusson, endocorie et bord des méso- | cories rougeâtres; une tache brune sur le bord Fig. 92. des membranes ; épistome élargi en avant, libre; connexivum et dessous entièrement fauve pâle. Long. 9 millimètres. Larg. 4 millimètres. MAYENNE (A. Nugue). Probablement dans les limites de notre Faune. 37° Genre : ELASMOSTETHUS Fieb. Base du pronotum plus large que celle de l'écusson. 58. E. griseus Lin. (/ig. 95). — Dessus à coloration variable, du grisâtre clair au rou- geâtre, densément ponctué ; épistome légère- ment plus long que les joues; connexivum flave avec une petite tache noire à la base de chaque segment; une tache enfumée sur les membranes ; dessous verdâtre pâle, styg- mates noirs; poitrine ponctuée de noir; épine ventrale dépassant les hanches intermédiaires; 36 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE- Be antennes concolores, les deux derniers articles De rt rem LE brunis Lone. 8 millimètres. Lars. 4 millimètres —#æ Commun au printemps sur les arbres (‘L - - Ce Léess-Ivrenmusz : Nantes, TouSun Li Hne-Fosxxère, Orrsalt, ns (Dominique): Bsmare. Lac & Grand La (Pensax). 35° Genre : CYPHOSTETHUS Fiecb. ‘2 Premier article de l'antenne à la hauteur du bord de la tète. - à % ; 59. C. tristriatus Fab. (fig. 9€: — Allongé brillant, finement ponctué. vert pâle :écusson rougeäire, de mème que le bord latéral pos- iérieur du pronotum. l'endocorie et la méso- corne moins la marge antérieure; membrane byaline avec une petite tache médiane brune: è dessous fauve, palites et bec verts: antennes 7 Fig. Hi. flaves. Long. 11 milim. Lars. 5 millim. +. . Lôes-bsssres : re rare. Sr Les pins. Le Chèse Vert, Orvaalt (E. Gandten.… Se . CD Cmcaler au sajei des mœurs de ct mec mis &- Table Pass, Noicserks £ RP PRO TT ai mimmanàs 601 LS ñ st ré bis a diiast) LE » | mu Î CATALOGUE DES PENTATOMIDES DE FRANCE PLATASPIDÆ 1. Coptosoma Lap. {Glsbocoris Hzbm } #seutellaturm Fourc. = scarabænides globus Fab. dilatatum Mots. v. amatolicom Horr. . SCUTELLERIDÆ 2. Eucoria Mk. PR. marginipennis. Mis. R. (md). sphaericus Goerz. tuberculatus RoSsi. 4. Odontoscelis Lip. (Arctorcris Gers.) {Ursocoris Hahn } (Odonscelis Mk. R. - x. litura Fall v. dorsalis Hahn. Fieb. v. carbonara Zeit. *dorsalis Fabr. Dail. fuliginosa Fall. plagiaia Germ. Fieb. signaia Fieb. | | 5 | 3. Phimodera Germ. (md). galoulisa HS. bufonia Pat. 6. Odontotarsus L2p. (Bellororis His } (Pachacoris Pars_ Odontarsus NE. RE candatus Klus. (md). produrius Spin. grammicus Lin md). purpureslineaius Rossi. F. nigricornis Garb. 7. Psacasta Germ. (Feniocoris be. Pszezsta ME R exanthematica Scop. Allionii Gmel. - F2b. albopunciaia Krye. minor Puit. v. herculean: Hors. Cerinthe Fab_ (md_). pagana Fab genfilis Fab. hispena Ramb_ nigra Germ. conspersa Fieb. {md _). granulaia Casta Cryptodentas Mis. R. tuberculata Fab. (md ). Lei RES 1) Ces Cstaleques sont extraits. restriction file de quelques mures, de Poswrze A Qté de Puros, Caialogue des Hémipières (Hétérogières, Ciczdines et PsylBies) & ls 38 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [56] 8. Eurygaster Lap. (Tetyra F.) (Bellocoris Hahn.) (Holomesus Amyot.) *Maura Lin. cinerea Goeze. Schranki Goeze. austriaca Schr. testudinaria Fourcr. lineata Sulz. capatta Fourc. Frischii Gmel. v. *picta Fab. v. nigra Fieb. *nigrocucullata Goeze. nigra Fab. fusca Gmel. secalina Foure. cucullata Schr. v. “hottentota H.-S. v. picta Antess. maroccana Fab. (md.). Hottentota Fab. Sül. fuscocucullata Gœze. 9. Trigonosoma Lap. Trigonosoma Lap. (Glypheria Muls. R.) rusticum Fab. (md.). æruginosum Cyrill. Nigellæ Fab. trigonum Kryn. Solenodera Horv. falcatum Gyrill. (md.) (!). Desfontainei Germ. Bohemanni Dobhrn. v. reflexum Horv. (md.). v. Desfontainei Fab. (md.). 10. Vilpianus Stäl. (md.). (Acroplazx Fieb.) Gal. Wolff. 11. SternodontusMis.etR. (md.). obtusus Mis. et R. oblusangulus Fieb. subcarinalus Serv. 12. Ancyrosoma Am. S. *albolineatum Fab. (md.). leucogrammes Gmel. nervosum Cyril. affine Westw. 13. Tholagmus Sul. (Stiraspis Fieb.) flavolineatus Fab. v. strigatus H.-S. sardous Costa. 14. Graphosoma Lap. semipunctatum Fab. (md.). *lineatum Lin. nigrolineatum Fab. Schanzini Gebl. italicum Mull. Fourc. v. flavipes Am. 15. Derula Mis. R. flavoguttata Ms. R. (md.). oculata Baer. 16. Podops Lap. Podops Horv. *inuncta Fab. calligera Horv. Opocrates Horv. curvidens Costa. (md.). () Le Solenodera falcatum Cyrill n’a jamais été rencontré en France. Seules, les deux variétés indiquées, d'ailleurs très rares, ont été signalées dans le midi de la France. [57] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. 39 PENTATOMIDÆ 17. Cephalocteus Duf. scarabæoïdes Fab. (md.). ('). histeroïides Duf. 18. Amblyottus Am. S. Dufourii Am. S. (md.). (°) 19. Cydnus Fab. (Æthus Dall, Stäl.) (Cyrlomenus Am.) “flavicornis Fab. v. “fuscipes Muls. et R. *nigrita Fab. flavicornis Wolff. Picipes Hah. pilosus H.-S. (md.). zophosoides Ramb. 20. Macroscytus Fieb. (md.). brunneus Fab. proximus Ramb. 21. Geotomus Mis. R. *punctutalus Costa. picipes Hahn nec Fall. Helferi Fieb. lævis Del. Se. v. lævicollis Costa (md.). *elongatus H.-S. , oblongus Ramb. 22. Brachypelta Am. S. (Cydnus Fall. Dall. Stäl.) *aterrima Forst. tristis Fab. nigra de G. calearata Sulz. spinipes Schrk. carbonaria Fourc. 23. Sehirus Am. S. (Legnotus Schiæd) (Tritomegas Am. S.) (Canthophorus Mis. R.) (Adomerus M.) *[uctuosus Mis. R. morio F. Dall. tristis Hah. *morio L. affinis H.-$. “bicolor L. nubilosus Harr. sexmaculatus Ramb. rotundipennis Dohrn. bicolor Scop. *dubius Scop. albomarginatus Schrk. ? histriolus Goeze. albomurginellus Burm. viennensis Gmel. impressus Horv. v.*melanopterus H.-S. maculipes Mls. R. fuscipennis Horv. “biguttatus L. 24. Gnathoconus Fieb. *albomarginatus Goez. limbosus Fourc. Reut. leucomelas Gmel. minimus Schrk. signatus Schill. notatus Schill. picipes Fall. costalis Fieb. albomarginatus Flor. (4) Mulsant dit avoir trouvé cette espèce en France, mais c’est très douteux. Consulter à ce sujet le synopsis de Puron, deuxième volume, Pentatomides, p. 25, 1881. (2) L'existence de cet insecte est incertaine. Consulter aussi le même ouvrage, même page, où l’on trouvera la description donnée par Amiot lui-même, HÉMIPTÈRES. 5 40 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [98] v. fumigatus Costa. concolor MIs. R. cyaneo-nitens Ferr. 95. Ochetostethus Fieb. *nanus H.-S.(md.). pygmæus Ramb. tarsalis Ms. KR. opacus Schltz. cinnamomeus Garb. 26. Menaccarus Am. &. (Hoploscelis Mis. R.) *arenicola Scholtz (md.). pallidus Perris. ciliatus MIs. et R. 97. Sciocoris Fall. *macrocephalus Fieb. © basalis Fieb. conspureatus Ms. nec KI. ? europaeus Am. microphtalmus Flor. umbrinus Pz. Fieb. curtipennis M. et R. umbrinus Wolff. brevicollis Fieb. Fieberi Klor. homalonotus Fieb. (md.) *fissus Mis. et R. maculatus Fieb. (md.). auritus Mis. R. umbrinus Ramb. sulcatus Fieb. {md.). angustipennis Mis. R. *terreus Schrk. umbrinus Fall. Flor. Naucoris cursitans Fab. Helferi Fieb. 9 lusitanicus H.—S. 28. Dyroderes Spin. *umbraculatus Fab. marginatus Fab. aparine Duf. 29. Ælia Fab. *acuminata Lin. pallida Küst. rostrata de G.— Mis. R. tessarophtalma Schr. v. Burmeisteri Küst. Klugii Hah. neglecta Dal. acuminata Costa. notata Rey (md.). Germari Kust. (1). | v. cognala Fieb. (md.). *rostrata Boh. acuminata Küst. MIs. 30. Neottiglossa Curt. (Æliodes Dorhn.) (Platysolen Fieb.) flavomarginata Luc. (md.) grisea Fieb. *inflexa Wolf. perlata Fall. pusilla Gmel. Panzeri Kryn. v. lineolata Mis. K. *leporina H.-S. bifida Costa (md.). 3l. Stagonomus Gorsk. (Dalleria Mis. et KR.) bipunctatus L. (md.). pusillus H.-S. binotatus Hah. Fieb. v. consimilis Costa (md.) gibbus Fieb. v. Grenieri Sig. (md.). (4) Cette espèce n'a pas encore été signalée en France. La variété cognata Fieb. y a été rencontrée. [59] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. italicus Gmel. (md.). bipunctatus K. amænus Brullé. G. Onylia. Mis. et R. 32. Eusarcoris Hah. *æneus Scop. Fieb. perlatus F. fucatus Rossi. v. Spinicollis Put. *melanocephalus Fab. (md.). venustissimus Schrk. G. Analocus Stal. *inconspieuus H.-S. misellus Stal. epistomalis MIs. et R. pusillus Costa. pseudoæneus Jak. Mayeti Mis. et R. v. Helferi Fieb. Rey. v. simplex Put. (md.). G. Stollia. Elleur. 33. Rubiconia Dohrn (Apariphe Fieb.) intermedia Wolff. neglecta H.-K. Sahlbergi Stal. lunata H.-$S. 34. Staria Dohrn. (Rhacostethus Fieb.) lunata Hahn. (md.). impressa H.-S. lobulata Ramb. 30. Holcostethus Fieb. analis Costa (md.). Jani Fieb. 36. Peribalus Mis. et R. *vernalis Wolff. - strictus Fab. (md.). distinctus Fieb. 41 *sphacelatus Fab. lynx Pz. annulatus MIs. et R. v. suboblongus Mis. et R. (md.). G. Dryocoris Mis. et R. albipes Fab. Stäl. (md.). congener Fieb. 31. Carpocoris Kolen. (Mormidea. Am. S. Fieb.) Carpocoris Stäl. “purpuripennis De. G. nigricornis F. Eryngii Hahn. carneus Gmel. pudicus Poda. Wilkinsoni Westw. v. tarsatus Ms. et R. v. pyrosoma Westh. v. ‘fuscispinus Boh. baccarum Dall. Mis. R. melanocerus Mis. et R. “lunulatus Gœze. lynx Fab. Codophila Stäl. varius Fab. (md.). Eryngu Germ. bilunatus Kol. v. lunula Fab. é, distinguendus Costa. E laborans Costa. 38. Dolycoris Mis. R. (Carpocoris Kolen.) *baccarum L verbasei de G. Mis. et R. 39. Palomena Mis. R. (Cimex Lin. Fab.) *viridissima Poda. Ferr. prasina Fieb. v. simulans Put. rubiconda Westh. 42 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. *prasina Lin. Fall. dissimilis Fab. Fieb. discolor Wolff. v.*subrubescens Gorski. 40. Chlorochroa Stäl. (Pentatoma Oliv.) (Pitedia Reut.). juniperina Lin. Juniperi Fieb. flavoviridis Goeze. “pinicola Mis. et FE. macrorhampha Feb. longirostris Flor. planiuseula Reut. 4. Brachynema Mis. et R. (Oncoma Fieb. p.) cinctum. Fab. (md.). Forskali Gel. purpureomarginatum Ramb. tarsalum Klug. roseipenne Muls. et R. v. flavatum Horv. (md.). virens KI. (md.) Germari Kol. anabasis Becker. 42. Nezara Am. S. Heegeri Fieb. (md.). incerta Sig. v. submarginata Stàl. Millieri Mis. Horv. (md.). viridula L. Stäl (md.). prasina Ms. et R. smarugdula F. Fieb. spirans Fab. variabilis Vill. plicaticolhis Luc. v. torquata F. flavicolhis Palis. v. aurantiaca Costa. 43. Piezodorus Fieb. *lituratus F. incarnatus Germ. Degeeri Fieb. purpuripennis Hah. v.*alliaceus Germ. griseoviridis Gorski. 44. Rhaphigaster Lap. *nebulosa Poda. grisea Fab. sagiliffera Goeze. puncipenns Hg. atomaria K. ? stigmatica Palis. interstincta Schr. lentiginosa Gmel. 45. Pentatoma Lam. (Tropicoris Hah.) “rufipes Lin. nolata Poda ? viridiuenea Pal. 46. Holcogaster Fieb. (Aulacetrus MIS. R.) *fibulata Germ. (md.). 41. Eurydema Lap. (Strachia Hah.) *ornatum L. herbaceum Hah. nec H.-S. v.“pectorale Fieb. v.*dissimile Fieb. festivum L. Peut. fallax Schltz. cruentatum Put. Putonia Antes. v.*pictum H.-$. v.*“decoratum H.-S. pustulatum Fieb. rotundicole Dorhrn. *cognatum Fieb. v.‘aeneiventer Rev. v. ? mixtum Rey. dominulus Scop. festivum Fieb. nec L. cordigerum (oeze. ornatum F. Sahlb.. fimbriolatum Germ. [61] HÉTÉROPTÈRES (4) PENTATOMIDES. *“oleraceum L. flavomaculatum Goeze. v.*variventre Rey. v. annulatum Fall. Zetterstedti Gorski. v. insidiosa Mis. R. cyaneum Fieb. (md.). 48. Pinthaeus Stil. (Platynopus Fieb.) sanguinipes Fab. Genei Costa. 49. Picromerus Am. S. (Cimex Stäl.) *bidens Lin. bilobus Schr. nigridens Fabr. (md.). maculicornis MIs. et R. b0. Arma Hahn. *custos F. o1. Troilus Stil. (Podisus Mis. et R.) (Asopus Fieb.) *luridus F. serrulatus Mull. beryllinus Gmel. elector K. serratus Hahn. subluridus Westw. 02. Rhacognathus Fieb. (Asopus Burm. M. R.) *punctatus Lin. varieqatus Goeze. annularis Foure. 03. Jalla Hahn. “dumosa Lin. v. nigriventris Fieb. anthracina Jak. o4. Zicrona Am. S. *cœrulea Lin, 0, Acanthosoma Curt. {Clinocoris Hahn.) *hæmorhoïdale Lin. pabulinum Harr. bidens Sulz. sanquineotuberculatum Gœze. pungens Fourc. earuneulatum Gmel. retusum Thunb. *interstinctum Lin. dentatum de Geer. G. Oxydatus Mis. et R. haematogaster Schr. bidens Gmel. arboreum Gmel. Stollii Lep. collare Fab. lituratum Zett. 06. Elasmostethus Fieb. (Elasmucha Stal.) (Clinocoris Stäl.) (Sastragala Fieb.) (Meadorus Mis. et R.) ferrugatus Fab. ferrugator F. bispinus Wolff. ictericus Pet. ? adustus Gmel. *griseus Lin. Fieb. interstinctus Reut. Betulae de G. alni Strœm. agathinus K. griseus Fieb. Fieberi Jakowl. griseus Reut. ? picicolor Westw. 57. Cyphostethus Fieb. (Meadorus Ms. et KR.) *tristriatus Fab. Stal. hluratus Pz. pictus Curt. Samouel. clypeatus Burm. piclipennis Curt. FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [62] CSS rs TABLEAU COMPARATIF DE LA RÉPARTITION DES GENRES ET DES ESPECES Nous indiquons en dernier lieu, en un tableau permettant de faire des comparaisons faciles, le nombre des Genres et des Espèces jusqu'à présent signalées dans les Faunes Armoricaine, Française, Européenne, et Paléarclique : GENRES. ESPÈCES. Faune ATMOrICAINeNN PETER 38 59 Faune ErANCAISE RC CN 57 119 Faune Européenne. . 76 211 116 424 Faune Paléarctique (1) . Il ne sera pas sans intérêt de constater que la faune armori- caine, en ce qui concerne les Pentalomides, comprend sensi- blement les deux tiers des genres français, et la moitié des espèces françaises. (1) Nombre donné d’après Purox, loc. cit. 2° Famille. COREÉIDES GENÉRALITÉS. — La famille des Coréides comprend des in- sectes de formes variées, répartis en un assez faible nombre de genres. [Is sont assez répandus et certaines espèces sont même fort communes. Leur taille est généralement forte, la colora- tion variable, mais presque toujours foncée, sensiblement uni- forme. Ils sont tous phytophages, certains d'entre eux plus par- ticulièrement frugivores. Les caractères généraux de cette famille, à types bien tran- _chés, peuvent se résumer ainsi : le corps a des dimensions va- riables, tantôt ovalaire, tantôt allongé, au point de devenir tout à fait linéaire chez certaines espèces. La tête est en gé- néral forte, munie de deux gros yeux et d'ocelles qui ne font jamais défaut. Les antennes possèdent quatre articles, et non cinq comme chez les Pentatomides. Le pronotum présente, en général, des angles nets, et des ornements tels qu’épines, dents, ou des expansions foliacées beaucoup plus communément que les Pentatomides. L'écusson, toujours triangulaire, plus ou moins allongé suivant les individus, est toujours de faible di- mension. Les hémélytres sont normales, à membrane présen- tant un grand nombre de nervures parallèles, naissant d’une nervure parallèle ou confondue avec le bord de la corie. L’ab- domen possède sept segments, y compris le segment génital. Le connexivum, d'une largeur parfois considérable, est géné- ralement relevé, il peut même acquérir des disproportions re- marquablement exagérées, tant par les dimensions que par l'existence d'ornements variés, tels qu'épines, déchiquetures, etc. Les orifices odorifiques sont généralement distincts. La sécrétion odorifique se rencontre chez les Coréides, mais l'odeur qu'ils,dégagent est beaucoup moins intense, beaucoup moins désagréable que celles des Pentatomides. Quelques-uns même répandent une odeur agréable de thym (Therapha). 2 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [64] On les rencontre communément l'été dans les buissons, les haies, sur les végélaux dont ils font leur nourriture. Ils se ré- fugient sous la mousse ou les écorces en hiver. Inquiétés, ils font entendre un bruissement très particulier, semblable à une succession de crépilations légères. Leurs mœurs sont les mêmes que celles des Pentatomides. ÿ Les Coréides ne sont pas nuisibles. Il n’en est pas d’utiles non plus. Ils forment cependant un groupe intéressant aux yeux de l’Entomologiste, grâce à la richesse et la variété des formes malgré leur petit nombre. ANALYSE DES GENRES Premier article des antennes très épais et prismatique, un peu coudé; tête quadrangulaire, non rétrécie derrière JE: 1 les yeux; épistome avancé en pointe aiguë; corps très \ E étroit, hémélytres rudimentaires; paltes courtes . . . PRIONOTYLUS. Æ | Insectes ne présentant pas à la fois tous ces caractères. 2 a { Corps non linéaire, assez large, plus ou moins ovalaire . 3 t Corps allongé, plus ou moins étroit, rectiligne (1). . . . 20 ‘ Épistome à peine aussi avancé (fig. 1) ou bre avancé 3 \ (fig. 2) ) que les joues ere MAGUE 4 Épistome moins avancé que les joues “formant ainsi deux dents aiguës entre les antennes (fig. 3). . . . . . . * STENOCEPHALUS. | ) Stenocephalini. Fig. 1. Corps garni de longues épines ; bords du thorax et de l’ab- domen bizarrement et PE découpés et laciniés | & 4 : (1020) PRE NN ER RC LP PA YLLOMORPHAS ED , mn Corps non garni d'épines ; hirie du corselet et de l’ab- Q ndomen non découpés ni laciniés D © | (1) Les entomologistes versés dans l’étude des Hémiptères s’étonneront peut-être de cette division des Coréides en insectes à corps large et en insectes à corps étroit; elle ne coïncide pas, en effet, avec la division classique de la famille des Coréides en cinq tribus : Priono- tylini, Coreini, Slenocephalini, Alydini, Corizini; — ce mode d’analyse dichotomique, basé sur la présence ou labsence de lobes ou d'échancrures sur des segments dorsaux déterminés de l'abdomen, entraine à des déterminations presque toujours laborieuses, et qu'il est à peu près impossible de conduire à bonne fin, lorsqu'il s’agit d'insectes, récoltés depuis quelque temps, et pour lesquels la dessiccation s'oppose à une étude facile de l’ana- tomie externe. Le partage que nous faisons, au contraire, des Coréides, se prête beaucoup plus facile- ment à la détermination rapide des insectes de cette famille. Elle groupe dans une même division les Prionotylini, Coreini, Stenocephalini et une partie des Corizini, — pour laisser dans la série des Coréides à corps étroit les Alydini et le reste des Corizini (genres Agraphopus Stäl, Myrmus Hahn, Chorosoma Schml.). Nous avons néanmoins tenu à présenter la série des genres, en groupant ensemble ceux des cinq tribus classiques. Ainsi que l'indique les noms des tribus mis à droite, nous avons été conduits à les indi- quer dans l’ordre : Prionotylini. Slenocephalini, Coreini, Corizini, Alydini. On trouvera, n FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [66] ( Tête non ou peu rétrécie en arrière des, yeux (fig. 4) . . 6 5 | Tête très nettement rétrécie en avant et en arrière des | VEUXA (7 NO) UD) RE RC ECC ECC 18 {/ Une aiguë au côté externe du tubercule antennifère \ (/ig. SRE EE 1 6 « Une ue aiguë au côté interne du tubercule antenni- | fère (lg: RE + + + * SYROMASTES. Pas d’épine aiguë àu tubercule ante nnifère (fig. 1). se 9 Angles postérieurs du pronotum munis de deux RAR à symétriques dirigées en arrière (fig. 6) . . : . . . . *CENTROCORIS. ) Angles postérieurs du pronotum ne présentant pas ce carac- A PDU D DRM A PO PDT 8 ‘ Angles latéraux du pronotum non échancrés (fig. 7). . . * SPATHOCERA. Aujree F . ! Angles latéraux du pronotum échancrés (fig. 8). . . . . *ENorLops. NE" 2 ini. Core / Épistome très nettement prolongé en pointe aiguë, en | avant des joues (/ig. 9); connexivum très dilaté donnant à | l'abdomen une forme Re ou moins rhomboïdale (fig. 34 9 et 35) . . . . . RE Re CRIER LUSTAS Épistome moins allongé (fig. 4): “connexivum plus étroit ne donnant pas à l'abdomen une forme rhomhoïdale (RTS TA 0 ARTE A TNEL SN ER RONENNE 10 Fig. 11. Fig. 12. à Fig. 15. | Cuisses postérieures sans épines (fiy. 37); angles la- téraux du pronotum saillants (fig. 36 et 37). . . . . ‘ GoNOCERUS. Cuisses postérieures épineuses (fig. 10 à 19) . . . . . 11 10 du reste, une analyse dichotomique de ces tribus dans le savant ouvrage, déjà cité, du D' Paton : nous y renvoyons les lecteurs que cette division pourrait intéresser. Nous te- nons à ajouter que nous n'avons nullement voulu modifier les divisions établies et adoptées, mais que, conformément au but que nous poursuivons, nous avons voulu donner une mé- thode facile, conduisant sûrement et rapidement à la détermination des genres. (1) La disposition des antennes, telle qu’elle est indiquée sur cette figure, n’est pas exclusive. [67] Cuisses postérieures denticulées sur la majeure partie de | leur longueur, avec une épine bien saillante (fig. 10). Cuisses postérieures ne présentant qui seule épine ) GATE ENINENE PSMTE c \ Cuisses re présentant plusieurs é é ipines (fig. 19). Deuxième article des SR. moins long que la moitié A CuRITOISÉNICAN URLS) NN RER ER 0) Deuxième article des re très sensiblement égal au OGM AE EN ME ln t PONT ONE Fig. 16. Quatrième article des antennes claviforme, 12 que le troisième (fig. 13). ; Quatrième article des antennes plus allongé, moins long aussi long QUEMLENITOÏS MERE IAE AR ARENA ARENOCORIS. 141 Hanches postérieures rapprochées (fig. 14 ! * CERALEPTUS. ! Hanches postérieures écartées (fig. 15) . . . . . . . lo Angles postérieurs du pronotum non pe en du LE dirigées en arrière (19. AG) NN UE ! 16 ° } Angles postérieurs du pronotum prolongés en épines aiguës HS ÉESENNANTICEN/10e 1/0) EE OC 17 16! Cuisses antérieures épineuses on MERE EDS de M DOXOCNEMIS: t Cuisses antérieures sans épines (fig. 44). Re PODHROSTETHUSE Fig. 18. Fig. 19. ( Deuxième article de l'antenne égal au troisième (fig. 18). * Coreus. 7 Deuxième article de l'antenne plus court que la moitié du PEDISI ENT 1 DENAIN *STROBILOTOMA . * Membrane opaque; corie et elavus à coloration noire et 18 ROUSEMDIENNITANCRÉ EAU OA) NON ER “THERAPHA. DRE transparente; core et clavus présentant des espaces vitreux et incolores (fig. 60) \ Tête au moins aussi large que longue .yeux compris) (fig. 60). ! Tête moins large que longue. SRE HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. * PSEUDOPHLŒUS. 12 14 13 NEMOCORIS. Fig. 17. * BATHYSOLEN. 19 * CORIZUS. MACCEVETHUS. HET Core Corizini. 6 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. Premier article des antennes ne dépassant pas le sommet ; (ea Ete SE AR RENTRER MAG APHDPUS: : ) Premier article des antennes dépassant nettement le sommet RO ARTÉTOT. Eee TROEMRRES LENS Et SR PR 21 Fig. 20. Fig. 21. / Premier article des antennes s’amincissant de la base au Sommet (f0:220) NME IE ESA ne NS 22 21 Premier article des antennes s’épaississant de la base au l sommet (fig. 21). (La largeur de la tête (yeux compris) au moins égale au bord postérieur du pronotum) . . . 23 Antennes et pattes hérissées de soies raides. Taille de 99 SHANOBNTIINETES ER ER NE NI RNUS 2 Antennes et pattes sans soies raides. Taille de 14 à 16milimetre (0) RER PE DHOROS MAR \ Cuisses postérieures non épineuses. Corps linéaire (fig.49). * MICRELYTRA. 23; Cuisses postérieures épineuses (fig. 2% et 25) . . . . . 24 Fig. 22. ( Angle latéral du pronotum avec une épine aiguë (fig. 22). MEGALOTOMUS. 227 Angle latéral du pronotum sans épine aiguë (fig. 23.). . 25 © Tibias postérieurs arqués, plus courts que les cuisses \ (RDA) AN ENNEMI PT OPUS jetioes postérieurs droits, plus longs que les cuisses 25 * ALYDUS. Fig. 24. Fig. 25. [68] Corizini. Alydini. ANALYSE ET DESCRIPTION DES ESPÈCES 1er Genre : PHYLLOMORPHA la. Bords du thorax et de l'abdomen découpés en lobes foliacés. 1. P. laciniata Vill. (/ig. 26). — Roussâtre, entièrement garni d'épines plus serrées sur la tête; angles latéraux du pronolum démesurément dilatés en ailes et relevés. Ecusson petit, enfoncé, presque invisible. Connexivum découpé en cinq folioles relevées presque verticalement, la médiane plus grande : toutes ces expansions minces, ayant l’aspect d’une pellicule sèche. Pattes et antennes grêles et épineuses. Long. 8-10 millimètres. Larg. 5 à 7 millimètres. Cet insecte est extrêmement curieux, fsettent libiverenterrémeutpiedndes Fig. 26. murs, des rochers ou des arbres; en été, on le rencontre principalement sur les plantes basses et les arbrisseaux des coteaux incultes exposés au Midi ('). Les indi- vidus de cette espèce, tant le mâle que la femelle, se ren- contrent souvent, en juillet-août, portant leurs œufs fixés entre les épines de la région dorsale. Répandu un peu partout, sans paraître bien commun. LOoIRE-INFÉRIEURE : Environs de Nantes (Æ£. Gaultier); Bourgneuf(d'Antessanty) ; Nantes (J. Dominique). — SARTHE (Desportes). (4) On consultera avantageusement à ce sujet les travaux suivants : J. Dominiour, Catalogue des Hémiptères de la Loire-Inférieure @e édition) (Bull. Soc. des Sc. nat. de l'Ouest de la France, juin 1909). LAMBERTIE, Note sur Phyllomorpha laciniata Vill. (Bull. Soc. Linéenne de Bordeaux, avril 1902, et Bull. Soc. entom. de France, 10 décembre 1909). Maurice Royer, Complément à la Note de M. Lambertie sur Phyllomorpha laciniata Vill. (Bull. Soc. entom. de France, 2 décembre 1902). Valéry Mayer, Note sur Phyllomorpha laciniata Vill. (Bull. Soc. entom. de France, jan- vier 1903). Abbé P1ERRE, Observations sur Phyllomorpha laciniata Vill. (Bull. Soc.entom. de France, 95 février 1903). Galien MinGaup, Note sur Phyllomorpha laciniata Vill..(Bull. Soc. entom. de France, 22 avril 1903). S FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [70] 2e Genre : GENTROCORIS Kol. Pronotum presque verticalement déclive,enavant(fig. 21), plan en arrière; angles postérieurs du pronotum munis de deux pointes aiguës (fig. 28). 2. G. spiniger Fab. (fig. 28). — Tête, pronotum et connexivum couverts de pe- tites granulations; coloration flave mé- langé de noirâtre ; corps déprimé en dessus, convexe en dessous; tête avec trois épines en avant : l’une formée par la pointe de l’épistome et une au côté externe de chaque tubereule antennifère, plus ou moins accusée. Épis- tome blanchâtre, joues noirâtres. Les trois premiers articles des antennes flavescents, le premier, épais, prismatique, les deuxième el troisième grèles, cylindriques, le quatrième, brun, fusiforme. Bec atteignant les hanches intermédiaires. Pro- notum aussi étroit que la tête en avant, trois fois plus large à ses angles latéraux ; ceux-ci très échancrés et dentés, le bord de cette échancrure denticulé, de même que le bord postérieur. Angles posté- rieurs blancs, prolongés en pointe obtuse en arrière. Hémélytres parallèles plus courtes que l'abdomen ; membrane brune. Connexivum bien développé, élargi en arc au milieu, alterné d’obscur et de Fig. 28. blanchâtre. Cuisses carénées et denticu- lées sur leur tranche interne, tibias à quatre arèles. Tarses poilus, premier article aussi long que le deuxième et le troisième, qui sont globuleux. Long. 12-13 millimètres. Larg. 5 à 8 millimètres au connexivum. Fig. 27. LOIRE-INFÉRIEURE : Pornic (J. Dominique). 3e Genre : SPATHOCERA Slein. Écusson caréné médianement et latéralement et fovéolé à la base. Carènes du pronotum marquées seulement en avant (fig. 29) . . S. Dalmanni. 1 : Carènes du pronotum se reliant en arrière à celles de l’écusson (RTRSON RER OS ROLE EEE EE RS RO DOTE 0e 3. S. Dalmanni Schill. (/ig. 29). — Brun foncé, ovale, atténué en avant, élargi en arrière; bords latéraux du pronotum plus [71] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 9 clairs; tête avec deux rangées de tubercules épineux; premier article des antennes épais, sensiblement aussi long que le deuxième; dernier article des antennes arrondi, obtusément acuminé au sommet, faiblement rétréci à là base; angles postérieurs du pronotum peu pro- longés en arrière (à peine Jusqu'au cin- quième de l’écusson). Long. 6-7 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Région ma- ritime (J. Dominique): Tout- Fig. 29. fou {Piel de Churcheville). 4. $. lobata H.-S. (fig. 50). — Plus pâle. Tête sans rangée d'épines sur le dessus. Premier article des antennes plus long que le deuxième, le quatrième noir, allongé, acuminé au sommet, sa partie terminale un peu plus claire. Angles postérieurs du pronotum prolongés en arrière Jusqu'au tiers environ de l’écusson. LOIRE-INFÉRIEURE : Pornic (Dominique); assez commun l'été dans les prés, Château- Thébaud, Bouguenais, Saint-Herblain ; l'hiver sous les mousses, Bouguenais (J. Péneau). 4° Genre : ENOPLORPS Am. et Serv. Pronolum obliquement déclive en avant (fig. 51); angles la- téraux du pronotum très obtus. 5. E. scapha F. (fig. 52). — Élargi en arrière, plan sur les élytres et l'écusson, convexe en dessous; flavescent, celle couleur disparaissant en- tièrement sur le dessus, par suite d'une ponctuation brune très dense, sauf une fine bordure aux côtés de la tête, du pronotum et à la base des cories. Tête garnie, comme toute la partie dorsale du corps, de petites granulations el présentant trois épines en avant comme Centrocoris. Premier article des antennes épais, brun clair, deuxième et troisième plus grêles, rougeâtres, sauf l'extrémité du lroisième qui est brun foncé, de même que le quatrième. Pronotum élargi en courbe infléchie jusqu'aux angles laté- raux ; ceux-ci peu relevés, légèrement échancrés en arrière, mais non deulés; bord postérieur droit; angles postérieurs non Fig. 51. 10 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [72] prolongés. Écusson court; membrane brune; connexivum large etrugueux, brun avec une petite tache jaunâtre dans la pre- mière moilié de chaque segment; pattes granuleuses blan- châtres avec des points obscurs plus où moins groupés. Long. 11-12 millimètres. Larg. 7 à 8 millimètres. LoiRE-INFÉRIEURE : Pornic (J, Dominique); Saint-Herblain, Couëéron (J. Péneau). — Mayenne : Couptrain (A. Nugues). 5e Genre : SYROMASTES Latr. Angles antéro-internes des joues présentant chacun une pointe, ces deux épines convergentes en avant (fig. 4). 6. S. marginatus L. (/ig. 55). — Forme robuste; uniformé- ment brunâtre pâle, densément et finement ponctué de noir. Premier article des antennes prismatique, deuxième et troisième, grêles, plus clairs, rougeâtres. Pronotum élargi en ligne moins infléchie qu'Enoplops, presque droite, des angles antérieurs aux angles latéraux, ceux-ci assez aigus, très peu relevés ; bord postérieur arqué, sans dent ni échancrure; connexivum avec une tache flave foncée et peu nette sur chaque segment. Celte espèce, qui est très commune, se rencontre sur une grande quantité de plantes : Rhubarbe (Antessanty), certains Rumex (Lelièvre), surtout sur les ronces dont elle suce les fruits avec avidité. Elle passe l'hiver cachée sous les mousses, les feuilles sèches. L'accouplement a lieu au printemps. Les œufs sont gros, sphéroïdaux, souvent irisés. Long. 12-13 millimètres. Larg. 7 à 8 millimètres. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (F. Dujardin, L. Bleuse); vallée de la Vilaine, Laillé, Bourg-des-Comptes (Joubin, Guitel, Guérin). — LoiRE-INFÉRIEURE : Très commun partout (Donunique, Péneau, Guérin). — MAYENNE : Couptrain (A4. Nugues); Voutré, Evron (Houlbert). — MAiNE-Et-LoiRE : Environs de Saumur (G. Abot). — MANCHE : Coutances (Monnot). — ORNE : Environs de Montmerrei (4. Dupont). — SARTHE (Desportes). 6e Genre : VERLUSIA Spin. Épistome libre, prolongé en longue pointe aiguë (/ig. 9). Bec atteignant pre'que les hanches postérieures ; | forme rhomboïdale de labdomen présentant des angles nets (fig. 34); insecte flave . . . . VW. quadrala, var. rhombea. Bec atteignant à peine les hanches intermédiaires ; | forme rhomboïdale de l'abdomen présentant des \ angles émoussés (/ig. 35); insecte rougeûlre. . V. sulcicornis. [73] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 11 Sous-Genre : VERLUSIA Spin. Stäl. . V. quadrata F., var. rhombea L. (fig. 54). — Jaunâtre fla- out pale, ponctué de brunâtre; pre- mier arlicle des antennes prismatique, non sillonné, deuxième et troisième cy- lindriques, quatrième obtus. Côtés du pro- notum élargis en courbe rentrante jus- qu'aux angles latéraux qui sont assez aigus, puis rétrécis en ligne droite d'a- bord, incurvée ensuite jusqu'aux angles postérieurs ; bord postérieur sans dents mi échancrures. Connexivum environ deux fois plus large que le pronotumaux angles latéraux, élargi en rhomboïde. Long. 10- 11 millimètres. Larg. 7-8 millimètres. Cette ‘espèce se rencontre frequemment dans les haies, sur les arbrisseaux, les jours de soleil ; elle fuit avec rapidité, lors- qu'elle est inquiétée. LOIRE-INFÉRIEURE : Bouguenais et environs de Nantes en mai-juin (J. Péneau). Sous-Genre : HALOPROCTA Stäl. 8. V. sulcicornis (fig. 55). — Rouge brunâtre ponctué d’obs- eur. Tête sillonnée en dessus. Premier ar- ticle des antennes aplati en dessus, large et sillonné; deuxième et troisième articles plus grêles en prismes à quatre arêles, le quatrième oblong. Pronotum de même configuration que dans lespèce précédente. Membrane brillante, à reflets dorés. Con- nexivum environ une fois et demie plus large au maximum que le pronotum à ses angles latéraux, élargi en are, parfois un peu anguleux. Pattes flaves. Long. 11-12 mil- limètres. Larg. 5-6 millimètres. Mêmes mœurs que l'espèce précédente. Fig. 55. LOIRE-INFÉRIEURE : Bouguenais, La Chapelle-sur-Erdre, en juin et juillet (J. Péneau): Nantes, vallée de la Chézine (Guérin). 7e Genre : GONOCERUS lair. Joues plus avancées que les tubercules antennifères; premier arlicle des antennes à trois arêtes. HÉMIPTÈRES, 6 12 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [74] i ( Connexivum non ponetué de noir . . . . . . . . . . . G. insidiator. Connexivum ponctué de noir . . . . . . . . . . . . . G. aculeangulaltus. 9. G. insidiator Fab. -- Allongé, subparallèle, rougeûtre clair plus ou moins violacé. Angles latéraux du pro- notum très longs, pointus, relevés (fig. 56): cories, pronotum et tête densement ponctués d'obscur. Membrane hyaline; connexivum débordant peu ACTE les cories. Long. 12-13 millim. Large. 4 millim. LoiRE-INFÉRIEURE : Pornic (J. Dominique). 10. G. acuteangulatus Gæœze (fig. 57). — Roux flave plus ou moins terreux; plus large que le précédent; abdomen (y com- pris le connexivum) plus large que le pronotum (y compris les angles latéraux). Angles latéraux larges, courts et peu relevés. Connexivum débordant bien les cories, brun à taches flaves; membrane brune. Long. 13-14 millimètres. Larg. 5 milli- mètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Pornic (Dominique); Saint-Aignan (J. Péneau); Touftou (Piel de Churcheville). Var. acutangulus Put. — orme et coloration de G. insidialor Fab. mais connexivum ponctué de noir. L'abbé Dominique, dans son Catalogue des Hémiptères de la Loire-Inférieure, cite cette variété comme se trouvant aves le type; mais nous persistons à considérer cette variété commê non rencontrée jusqu'ici, car nous avons vu des individus déterminés acutangulus par l'abbé Dominique, notam- ment dans la collection de MM. Piel de Churcheville, à Nantes, qui n’en sont aucunement, ainsi que nous avons pu nous en convaincre par la comparaison avec des individus répondant très nettement aux caractères de la variété acutangulus Put. ; nous-mêmes capturons chaque année, au sud de la Loire, des G. acutean- qulatus Gæze, sans y avoir jamais rencontré la var. acu- tangulus Put. Tout au plus quelques individus ont-ils une légère tendance à se rapprocher de la variété. L'examen des collections de l'abbé Dominique, lé- guées par testament au Muséum d'Histoire naturelle de Nantes, nous aurait certainement permis d'être plus affirmatif sur cette question. Se Genre : PSEUDOPHLŒUS Burm. Tête et pronotum hérissés d’épines ou de tubercules; pro- notum sinué sur les côtés. { Écusson caréné sur toule sa longueur. Insecte gris clair. . . . . P. Fallenii. t Écusson caréné au sommet seulement. Insecte brun foncé, . . . . P. Walllii. 1 [75] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES, 13 11. P. Fallenii Schill. (fig. 58). — Allongé, blanchâtre, flaves- cent; tête, premier article des antennes, devant du pronotum etcarènes chargés de tubercules granuleux ; antennes rugueuses à troisième article allongé, grêle, d’égale épaisseur partout; dernier article oblong, rétréci en pointe, la partie antérieure souvent plus claire. Écusson caréné dans toute sa longueur. Cories livides, forte- ment ponctuées, nervures fortes. Con- nexivum très élargi, livide avec une petite tache brune aux intersections. Long. 6-7 millim. Large. 31/2-4 millim. LOIRE-INFÉRIEURE : Ré- gion maritime (/. Domi- nique). 120%: Waltln ee 72 XYS > ESA Fig. 58. Fig. 39. H.-S. (fig. 59). — Allongé, roussâtre; les tubercules de la tête et du pronotum beaucoup plus longs, spiniformes; an- tennes garnies de poils raides dirigés en avant; troisième article renflé distale- ment, sillonné. Écusson caréné à l’ex- trémilé seulement. Connexivum roux, rugueux, avec une tache plus pâle à chaque intersection. Long. 7-8 milli- mètres. Larg. 4-5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Pornic, en août (J. Dominique). Je Genre : BATHYSOLEN Fliebh. Pronotum élargi en ligne droite sur ses côtés. 13. B. nubilus Fall. (fig. 40). — Livide, varié de brunâtre plus ou moins foncé, rugueux et gra- nuleux ; épistome moins long que les Joues (celles-ci dépassant visiblement les antennes en avant). Antennes insé- rées sur un support, près des yeux (/ig. 15), ce support globuleux, denticulé à son côté externe; premier article court el épais, deuxième article grêle, atténué à sa base, plus court que le premier; troisième article beauconp plus long que le deuxième; quatrième article fusi- 14 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [76] forme. Pronotum sans dents ni épines; écusson caréné au sommet. Hémélytres parallèles, de la largeur du pronotum; cuisses et tibias carénés. Long. 7 millimètres. Lare, 3-4 millimètres. LoiRe-INFÉRIEURE : Roche-Maurice, près Chantenay-sur-Loire, en 2 septembre, dans les prés humides (J. Péneau). Fig. 41. 10e Genre : CERALEPTUS Costa. Quatrième article des antennes présentant un nodule à sa base (fig. 41). ,; Angle antéro-externe du tubercule antennifère arqué en de- hors. Bords latéraux antérieurs du pronotum droits(fig. 42). G. lividus. 1 / Angle antéro-externe du tubercule antennifère recourbé en dedans. Bords latéraux antérieurs du pronotum incurvés en dedans (A7) ee RE RE Con aciliConnse 14. C. lividus Stein. (/ig. 42). — Brun, éparsement ponctué; tête, pronolum, écusson el cories granuleux, exocories un peu plus pâies. Antennes longuement poilues, premier article pédi- culé, graduellement épaissi, Jusque vers ses trois premiers quarts, puis un peu réiréci; deuxième et troisième articles rou- seûtres, le troisième épaissi au sommel, l'extrémité de ce troisième article et le qua- trième beaucoup plus foncés. Pronotum plus ou moins finement bordé de noir. Membrane enfumée à nervures brunes pa- raissant inlerrompues. Connexivum débor- dant peu les cories, blanchâtre, tacheté de brun, sauf une bande pâle sur chaque seg- ment. Pattes de la cou- leur du corps, sauf l'extrémité des cuisses postérieures qui est rembrunie en dessus; dessus des larses noirs. Cuisses posté- rieures avec des épines de plusieurs gran- deurs. Long. 10 millimètres. Larg. 4,5 mil- limètres. LOIRE-INFERIEURE : Pornic, Clisson (J. Domanique); oche-Maurice, Touffou, sur les taillis de chênes et les Conifères (J. Péneau). 15. C. gracilicornis H.-S. (/ig. 45). Un peu plus robuste; d'un brun plus foncé; plus granuleusement ponctué que le [77] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 5 précédent; antennes simplement pubescentes : premier article plus courtement pédiculé, progressivement épaissi, puis ré- tréci comme précédemment; deuxième et troisième articles rou- weâtres, cylindriques et grêles; quatrième article brun. Bord externe des cories blanchâtres; taches du connexivum plus nettement marquées. Pattes livides, les antérieures ponctuées de brun, les cuisses postérieures lachées en dessous, presque rousses en dessus, ainsi que la base et le sommet des tibias. Long. 12 millimètres. Larg. 4-5 millimètres. LOiRE-INFÉRIEURE : Pornic, Clisson (J. Dominique); Saint-Brevin, Roche-Maurice (J. Péneau); Touffou {Piel de Churcheville). L 11° Genre : BOTHROSTETHUS fie. Pronotum avec une dépression médiane garnie de petites épines en avant. 16. B. annulipes Costa (fig. 44). — Allongé, obscur, plus ou moins foncé en dessus, testacé en des- sous, couvert de petites aspérités noires. Antennes rougeâtres, garnies de poils noirs, le premier article épais et bordé d'épines, les deuxième et troisième plus grèles et égaux. Pronotum bordé d’épines recourbées en arrière; angles latéraux armés d'une épine bien plus forte. Con- nexivum noir avec une tache pâle à chaque intersection. Cuisses antérieures mutiques, les intermédiaires et les pos- térieures avec trois grandes épines et un groupe de petites. Tibias pâles avec un anneau noir au milieu et à chaque extrémité. Long. 10 milli- mètres. Larg. 4-5 millimètres. LOIRE-INFERIEURE : Pornic (J. Dominique). 12° Genre : GOREUS Fab. Bord postérieur du pronolum pourvu de deux épines dirigées en arrière (fig. 45 et #6); deuxième et troisième ar- FN ticles des antennes égaux (fig. 18). Fig. 46. 4 { Côtés du pronotum droits, non sinués (fig. 45). . . . . . . C. denticulatus. Là Côtés du pronotum sinués avant les angles latéraux (fig. 46). C. affinis. 17. C. denticulatus Scop.(/ig. 47). —- Brun rougeàlre, ponctué; antennes et paltes garnies de longs poils nombreux et hérissés. 16 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [78] Tête granuleuse, à AUTEURS épineux ; premier article des an- tennes plus épais, quatrième un peu plus épais, acuminé au sommet. Pro- notum à gros points; bords latéraux avec une rangée de dents sétigères livides; angles latéraux terminés par une dent obtuse, assez large, dirigée latéralement; cories poncluéesdenoir. Connexivum denté en scie, varié de brunâtre et de fauve. Nervures de la membrane bien rembrunies, avec des interruptions qui restent concolores. Dos de l'abdomen roux, les deux pre- miers sewments noirs. Dessous du corps teslacé, pattes variées de brun, poilues; cuisses postérieures armées de deux fortes épines et d’un groupe de petites. Long. 9-10 millim. Larg. 3,5 millim. LOtRE-INFÉRIEURE : Commun partout dans la belle saison (J. Péneau).— VENDÉE : Noir- moutier (Lethierry). — MANCHE : Coutances (Monnot). — ORNE : Montmerrei (Dupont). G. affinis H.-S. — Môme coloration que le précédent, corps un peu plus étroit ; épine des angles latéraux du pronotum, plus longue, aiguë et recourbée en arrière; nervures de la mem- brane à peine plus foncées que le reste de cette partie, les lames rostrales se prolongent plus où moins en avant, jusqu'à dé- passer notablement la tête, ce qui constitue alors la variété Spinolæ Costa. LoIRE-INEÉRIEURE : Pornic (J. Dominique). 13e Genre : STROBILOTOMA Fieb. Bord postérieur du pronolum pourvu de deux épines dirigées en arrière. Deuxième article des antennes plus petit que la moitié du lroisième (fig. 19). 19. S. typhæcornis Fab. (fig. 48). Coloration générale brune. Tête granu- leuse à tubercules saillants, brune tachée de noir, ainsi que le pronotum. Premier article des antennes granuleux, deuxième et troisième articles rougeûtres, longue- ment poilus, quatrième article plus épais, fusiforme; cuisses flaves à ponc- tuation groupée et noirâtre. [79] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 17 ® diffère du & par une coloration moins foncée, le corps plus large, le premier article des antennes moins granuleux, plus clair, le quatrième article plus acuminé, les cories unifor- mément brun clair, les cuisses moins nettement annelées et plus faiblement tachetées. Long. 7 millimètres. Larg. à 3 mil- limètres, © 4 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Se trouve en mai et juin dans les prairies et sur différents arbres ; Saint-Brevin, Bouguenais, Toufflou, Château-Thébaud (/. Péneau). 14 Genre : MICRELYTRA la. Corps tres allongé. Pattes grèles, sans épines. 20. M. fossularum Rossi (/fiy. 49). — Linéaire, très allongé, tres étroit, brun noirâtre, densément ponctué; une fine bor- dure blanche sur les côtés de la tête, du pronotum etdes exocories. Antennes grèles, annelées de noir et de fauve: pronotum à côtés droits, sub- parallèles. Connexivum gris sale. Pattes longues et grêles, cuisses noires, libias flaves sauf leurs extrémités. Long. 9-13 millimètres. Larg. 2,5 millimètres. Cet insecte est dimorphe. Forme macroptère. — Cories et membranes recouvrant pres- que tout l’abdomen. Forme brachyptère. —Cories Fig. 49. courtes, couvrant la moitié ou au plus les deux tiers de l'abdomen; membranes et ailes nulles. Cette forme est de beaucoup la plus commune dans notre région. LOIRE-INFERIEURE : En été dans les prairies et les dunes du littoral : Saint-Brevin, Saint-Herblain, Lac de Grand-Lieu (J. Péneau); Nantes (Guérin, Dominique); Pornic, Le Pouliguen (Dominique) ; Pornic (Marmotlan). — VENDÉE : Noirmoutier (Lethierry). 15° Genre : CAMPTOPUS Am. et Serv. Tête sans col bien distinct, derrière les yeux (7ig. 25). 21. G. lateralis Ger. (fig. 50). — Allongé, étroit, subparallèle, brun noirâtre, surchargé d’une ponctuation obscure. Quatre lignes noires longitudinales sur la tête ; yeux gros, placés sur un pédoncule épais bordé de noir. Antennes à premier article LS FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [80] épaissi de la base au sommet (fig. 51), cet article rougeûtre à sa base, noir sur le reste; deuxième et troisième articles flaves avec la base et l'extrémité noire; quatrième article noir à base flave. Pronotum presque carré, élevé en arrière, avec un calus aux an- gles postérieurs. Connexivum ne débor- dant pas les cories, fauve avec une lache noire sur chaque segment. Cuisses noires, les postérieures bien plus grandes et ren- flées en massue, épi- : neuses; tibias clairs à extrémité noire. Long. 12-14 millimètres. Larg Fig. 50. 2-2,5 millimètres. Fig: 61. Suivant l'abbé Dominique tous les exemplaires de notre région passent à la var. brevipes H-S.; nous en dirons autant nous-mêmes, n'ayant pas encore pris le C. late- ralis Gèr. typique. Var. brevipes H.-S. — Couleur plus claire, fémurs roux. Deuxième et troisième articles des antennes sans anneau noir à la base (fig. 52); : cuisses postérieures légèrement plus courtes. On trouve dans notre région beaucoup d'individus intermédiaires entre ces deux types. à LOIRE-INFÉRIEURE : Commun toute l’année; forêt du Gâvre, dans une prairie en novembre; Nantes, sur les murs en février ; Big No 2) Basse-Indre, Touftou, Bouguenais, dans les prés ou sur les arbres en mai, juin, juillet; sur les talus sablonneux des iles de la Loire en septembre (J. Péneau). — MaiNe-Er-Lome : Environs de Saumur (G. Abot). 16° Genre : ALYDUS Fab. Tête avec un col bien distinct derrière les yeux. 22. A. calcaratus Lin. (fig. 5). — Al- longé, assez étroit, subparallèle, brun noir, ponctué, hérissé de poils noirs. Antennes fauves, sommets des trois pre- miers articles noirs ainsi que le dernier dans toute sa longueur. Pronotum tra- pézoïdal à côtés droits, angles latéraux non saillants. Cuisses noires, les poslé- rieures plus longues, plus fortes et ar- quées ; tibias clairs sauf leurs extrémités. Long.10-11 millim. Large. 2,5 millim. Vit sur un assez grand nombre de plantes : les genêts, les euphorbes, elc. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse). — Loire-IN- FÉRIEURE : Prairies de la Loire, en été sur le sable (J. Péneau). — MANCHE : Gouville (Monnot). [S1] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 19 17e Genre : STENOCEPHALUS lair. Corps plan en dessus ; hémélytres recouvrant complètement l'abdomen. ‘ Deuxième article des antennes avec trois anneaux noirs ou bruns : \ le premier à la base, très étroit, le deuxième au milieu, le l troisième à l'extrémité, plus long que le premier (fig. 54 ct 55). 2 Deuxième article avec un anneau noir à chaque extrémité seule- RAT 1012 DO O)) ler ste Ta CSM DNS eo PE lo de LS UD IDE S \ Bec atteignant les hanches intermédiaires. . . . . . . . . . . . S. agilis. ” € Bec atteignant les hanches postérieures. . . . . . . . . . . . . S.medius. Les Slenocephalus affectionnent principalement les Euphor- biacées ; on les trouve cependant aussi sur plusieurs autres plantes, et sous les pierres au printemps. 23. S. agilis, Scop. (fig. 54). — Entièrement brun foncé, ponctué de noirâtre, hérissé de poils courts assez rares, de même que les espèces sui- vantes. Tête rugueuse. Antennes à premier article brun, épais; deuxième article clair à trois anneaux bruns : l'un, très étroit, à la base, le second au sommet, aussi foncé que les deux autres el le troisième plus grand, au milieu; troisième article brun à base flave; quatrième article brun pâle à base flave encore plusréduite. Une ta- che blanche au sommet de l'écusson, ainsi quesur chacune des mésocories, Fig. 84. près de la membrane. Cuisses anté- rieures brunes, à bases seules étroitement pâles ; celle coloration pâle occupant la moitié proximale des cuisses intermédiaires et postérieures ; tibias pâles à extrémités brunes; larses bruns. Long. 12-13 millimètres. Large. 3,5-5 millimètres. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse), — LoiRE-INFÉRIEURE : Saint Brevin, Bougue- nais (J. Péneau). — VENDEE : Noirmoutier (Lelluerry). — ManCHE : Coutances (Monnot). 24. S. medius Muls. et R. — Un peu plus petit, plus élargi en arrière ; l'anneau médian du deuxième article de l'antenne sou- vent peu prononcé, plus pâle que ceux des extrémités ; l'anneau 20 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [82] apical plus grand, la coloration brune du troisième article un peu plus étendue (fig. 55). Long. 9-10 millimètres. Larg. ; 4-4,5 millimètres. LoiRe-INFÉRIEURE : Touffou, Bou- guenais, sur les chênes en mai et en PA juin (J. Péneau). 4 5. S. albipes Fab. — Facies de S. agilis Scop.; Fig. 56. un peu plus étroit; deu- xième article des antennes sans anneau au milieu (fig. 56), le quatrième article roux. Cuisses postérieures noires seulement sur le tiers apical. Long. 9-10 millimètres. Larg. 3-4 millimètres. Fig. 56. LOIRE-INFÉRIEURE : Bouguenais, Orvault, Saint-Herblain, Saint-Brevin (J. Péneau); Nantes, Pornic (J. Dominique). — Mainc-ET-LoiRe : Environs de Saumur (G&. Abot). 18e Genre : THERAPHA Am. Cories entièrement coriaces, opaques, rouges à taches noires. 26. T. Hyoscyami Lin. (fig. 57). — Facies d'un Lygæus. Yeux à moitié enchâssés dans la tête. Rouge, garni de poils livides. Antennes noires ; une bordure noire au bord interne des yeux, pouvant remonter parfois sur le devant de la têle. Pronotum avec une large bordure noire en avant et deux grandes taches irrégulières en arrière. Écusson noir à extrémité seule rouge. Endocories noires ; mé- socories avec chacune deux taches discoïdales noires, près du bord ex- terne des endocories, et une troi- sième tache large, transverse, enva- hissant les exocories jusqu'à leur bord externe; membrane noire. Con- nexivum entierement rouge. Pattes et bec noirs. Ventre rouge avec trois rangées de taches noires, deux laté- rales et une médiane, parfois plus Fig. 57. effacée. Poitrine rouge avec le ster- num et des taches latérales noires. Long. 8-10 millimètres. Larg. 3-4 millimètres. On distinguera de suite celle espèce des espèces du genre Lygæus Fab., avec lesquelles on serait tenté de la confondre à la suile d’un examen super- ficiel, par le nombre des nervures de la membrane : réduit à cinq ches Les Lygæides, ce nombre est de beaucoup plus élevé dans le genre Therapha. [83] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 21 Vit sur toutes sortes de plantes, même sur la jusquiame dont elle se nourrit, malgré la toxicité de celte plante. Elle exhale une forte odeur de thym (de Geer). La ponte se fait en juin; les œufs rouges donnent naissance à des larves très velues. LOIRE-INFÉRIEURE : En été et automne dans les prés; Les Moutiers, Roche-Maurice (J. Péneau). — VENDEE : Noirmoutier, en août (J. Péneau). — MANCHE : Gouville Ft — ORNE : Montmerrei (A. Dupont). — Sarrue (Desportes). r. flavicans Put. — Couleur rouge plus étendue ; antennes et pattes Fu ou moms ne poitrine et ventre sans taches noires. Des exemplaires typiques de celte variété n’ont pas encore été rencontrés dans l’é- tendue du massif armoricain, mais l’un de nous (J. P.) a trouvé à Doulon, près Nantes, en fauchant au bord de la Loire, en septembre, une forme intermédiaire dont voici la description : Dessus du corps comme dans le type ; pattes et antennes en partie flaves ; dessous du corps entièrement rougeâire flave avec une ligne de points noirs de chaque côté de l'abdomen et de la poitrine. 19° Genre : GORIZUS Fall. Am. el S. Corps déprimé en dessus, convexe en dessous; yeux globu- leux et saillants. | ( Bord postérieur du postpectus non ou peu échancré (fig. 58). C. crassicornis. t Bord postérieur du postpectus fortement échancré (fig. 59). 2 Fig. 58. ! Pronotum sans fortes taches noires dans toute son étendue. Lames rostrales n’atteignant que le milieu de la tête . . 3 Pronotum jaunâtre, parsemé irrégulhièrement dans toute | son étendue de foites taches noires espacées. Lames 12 \ rostrales atteignant l'extrémité de la tête C. ligrinus. 9 { Bord antérieur du pronotum à bourrelet lisse. . . . . . C. hyalinus. & Bord antérieur à bourrelet ponctué : … ; . . À 1! Dos de l'abdomen fauve avec une étroite bordure noire. C. maculatus. t Dos de l’abdomen noir avec des taches pâles ou rougeûtres. 5) Connexivum noir ou brun avec une large bande EE à la 5 base de chaque segment . . . . . C. subrufus. l Connexivum entièrement ou à peu près plus | ou moins LU TERRE 2 AP VE ESS EN OR CEE VER of PE dur LES ET 6 6 Dessous de la tête avec un trait noir . . . . . . . . . C. parumpuncltatus. DESSOUS TENAATÉ LES ATSETAILINOIL M SMS ARS RAC Tru /Us. 22 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [84] 97. C. crassicornis Lin. (/ig. 60) (1). — Forme plus robuste que dans les espèces suivantes; couleur variable du gris au roussâtre. Tête et pronotum fortement ponctués et finement ca- rénés longitudinalement. Premier article des antennes avec une ligne noire, coloration des autres articles variable. Cories trans- parentes avec l'extrémité rougeûtre, les nervures plus ou moins bordées de points et de couleur noire; membrane hyaline. Dessus de l'abdomen noir ; trois taches pâles sur le cinquième segment abdominal et deux sur le sixième; partie médiane du cinquième segment plusou moins avancée en triangle échancrant ainsi le quatrième sur son bord postérieur ; connexivum flave avec une tache noire plus ou moins étendue à la base de chaque seg- ment. Tarses tachés de noir (?). Long.10-11 millimètres. Larg.3-4,5 millimètres. LoIRE-INFERIEURE : Printemps et été dans les prés, landes, ete., Saint-Aignan, Oudon (J. Péneau). 28. C. hyalinus Fab. — Livide, brillant ; ponctué de noir sur la TUE tôle, le pronotum et l’écusson. Tête tachée de noir. Pronotum avec un faible sillon noir derrière le rebord. Écusson finement caréné longiludinalement, à ponctuation noire confluente, lisse sur. ses bords qui paraissent ainsi flaves et relevés. Cories entière- ment transparentes, non ponctuées, l'extrémité des nervures seule noirâtre. Dos de l'abdomen noir; une tache flave sur le milieu du quatrième segment el parfois une plus petite de chaque côté; cette coloration d'ailleurs répartie sur une bande plus ou moins longue sur le milieu du cinquième segment, (1) Toutes les espèces de Corizus ont le même facies général. Il serait superflu d'en faire des dessins à la plume, qui ne mettraient pas en évidence les caractères, parfois disparates. qui différencient les espèces. Nous ne donnons donc que le dessin du C. crassicornis Lin. afin de donner une idée générale de la forme des différentes espèces du genre. (2) L'abbé J. Dominique (loc. cit.) signale la var. abutilon Rossi dans la Loire-Inférieure. Nous avons examiné un grand nombre d'individus du C. crassicornis Lin. (s. str.), et de la var, abutilon Rossi, nous conformant sur les déterminations aux diagnoses indiquées par Puron, dans son Synopsis des Hémiptères-Hétéroptères de France. Nous avons observé "qu'entre le type et la variété il y avait des caractères intermédiaires, pouvant s’affaiblir ou s’accentuer, suivant les cas, indépendamment les uns des autres; de sorte qu’i! nous a été impossible de grouper les individus appartenant au type, et ceux appartenant à la variété. Les nombreuses variations observées permettent de supposer que la var. abutilon Rossi ne pourrait entrer sérieusement en ligne de compte, — Nous extrayons néanmoins du catalogue de l’abbé Dominique, à titre de document, le passage suivant : « Var. abutilon Rossi. — LoiRE-INFÉRIEURE : Avec le type, mais moins commun, Assez «a commun, Sables maritimes. ». [85] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 23 les angles postérieurs de ce segment, une tache allongée et le bord postérieur du sixième. Long. 6-7 millimètres. Large. 2-2,5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Landes et coteaux arides en été : Pornic, Saint-Herblain (Domi- nique). 29. GC. maculatus Fieb. — Oblong, parallèle, très déprimé, hérissé de poils livides; flave rougeâlre, ponctué de noir. Pro- notum légèrement déprimé sur sa partie antéro-médiane ; une fine carène au milieu de cette dépression. Écusson large à sa base, brusquement rétrécietacuminé au sommet. Cories presque enlièrement coriaces, peu transparentes. Dessous du corps avec un point noir au côté externe de chaque hanche. Cette espèce, plus grande que les autres, se reconnaîl aisé- ment à sa coloration fauve rouge et à ses mésocories en grande partie coriaces. Long, 7-8 millimètres Larg. 3-3,5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Pornic, Clisson (Dominique). 30. G. subrufus Gmel. — Oblong, d'un rougeâtre assez vif, hérissé de poils, rugueusement ponctué. Écusson légèrement bifide à l'extrémité. Exocories rouges à l'extrémité; nervures tachetées de noir. Dos de l'abdomen noir, ponctué; troisième et quatrième segments avec une tache commune ovalaire flave rougeâtre ; cinquième segment avec deux petites taches près de son bord antérieur; sixième segment flave avec une bande noire au milieu. Long. 7-8 millimètres. Larg. 3 millimètres. LOIRE-INFERIEURE : Commun dans les pâturages et les prés humides, d'avril à no- vembre: La Maillardière, en avril; Saint-Herblain, en mai; La Haie-Fouassière, Oudon, en juin; forêt du Gâvre, en novembre (J. Peneau); environs de Pornic, en été (Do- minique). 31. C. parumpunctatus Schill. — Flave orange, rugueuse- ment ponctué. Nervures avec quelques points noirs. Abdomen noir, une tache pâle commune aux troisième et quatrième secs - ments; deux petites taches près du bord antérieur du cinquième et le sixième entièrement pâle avec une bande médiane et deux petites taches latérales noires. Pattes à ponctuation noire. Sler- num noir, mais parfois presque totalement concolore. Long. 7-8 millimètres. Large. 3 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Même habitat et aussi commun que le précédent; Saint-Philbert de Grandlieu, Vertou, La Maillardière, Touffou, environs de Nantes, Saint-Brevin (J. Péneau); Saint-Père-en-Retz, Pornie, Clisson (Dominique). — NeNDéE : Noirmoutier, en août (J. Péneau). 32. C. rufus Schill. — Très voisin du précédent. Dessous de la tête sans trait noir. Connexivum concolore. sans taches, aussi 24 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [86] bien chez le mâle que chez la femelle. Sternum également sans tache. Long. 7-8 millimètres. Large. 3 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Mêmes saisons et habitats ; La Haie-Fouassière, Roche-Maurice, Touffou, forêt du Gàvre ; Orvault, en janvier, sous les mousses (J. Péneau) ; Mesquer, baie de Bourgneuf (Domi- nique). — VENDÉE : Noirmoutier, en août (J. Pé- neau). Var. Lepidus Fieb. — Connexivum et ventre vert pâle. Tête, pronotum, écusson et poitrine car- min rosé. Cuisses postérieures à points noirs .con- fluents en dessus. — LoiRE-INFÉRIEURE : Le Croisic (Puton). 33. G. tigrinus Schill. Jaunâtre pâle, rugueusement ponctué. Tête courte, ornée de taches noires con- fluentes en arrière. Pronotum et ner- vures des cories parsemés de petites taches noires. Écusson avec deux grandes taches noires triangulaires à la base. Dos de l'abdomen noir, une tache pâle sur le milieu du quatrième segment remontant sur le troisième et une tache plus petile ronde, de chaque côté de la base des cin- quième et sixième. Long. 7-7,5 millimètres. Larg. 3 milli- mètres. | LOIRE-INFERIEURE : La Bernerie (Dr Murmottan:. 20° Genre : GHOROSOMA Curt. Corps très allongé et étroit. Hémélytres translucides. 34. C. Schillingi Schml. (fig. 61). — Linéaire entièrement jaunâtre pâle. Antennes s’atténuant de leur base à l'extrémité du deuxième article, les troisième et quatrième articles grêles et cylindriques. Pronotum el écusson carénés longitudinale- ment. Hémélytres ne recouvrant que les deux tiers de l’ab- domen; cories transparentes; membrane hyaline. Long. 15-17 millimètres. Large. 2-2,5 millimètres. LOIRE-INFERIEURE : Spécial aux dunes du littoral en été, Saint-Brevin (J. Péneau); La Bernerie, Le Pouliguen (Dominique); Rourgneuf (Piel de Churcheville). — VENDEE : Noirmoutier, également dans les dunes (J. Péneau). CATALOGUE DES CORÉIDES DE FRANCE PRIONOTYLINI 1. Prionotylus Fieb. (Mirmidius Costa) (Sudalus Ms et Rey.) brevicornis Mis. et R. (md.). Helferi Fieb. flavidus Costa. COREINI 2. Phyllomorpha Lay. (Craspedum Ramb.) *laciniata Vill. paradoxa Wolf. histrix Latr. erinacea Her.-Sch. gallica Germ. 3. Centrocoris Kol. (Centrocarenus Fieb.) *spiniger Fab. (md.). pallescens Kol. 4. Spathocera Stein. (Atractus Lap.) aticornis Schill. cinerea Lap. *Dalmanmi Schill. lobata Mis. et R. *lobata H.-S. (md.). Dalmanni Mis. et R. 5. Enoplops Am. S. (Coreus Stäl.) (Palethrocoris Kol.) *scapha Fab. marginala Fource. 6. Syromastes Latr. (Mesocerus Reut.) *marginatus Lin. auriculatus de G. rostratus (oeze. lipularius Harr. venator Coqueb. 7. Verlusia Spin. (Syromastes Latr. Reut.) Verlusia Spin. Stal. “quadrata F. v.*rhombea Lin. sinuata Fieb. Haloprocta Stal. (Platymelus Jak.) *sulcicornis Fab. rotundiventris Spin. sinuata MIS, et R. Reyi Put. 8. Gonocerus Latr. Juniperi H -S. v. triqueticornis Ramb. obtusangulus Put. compressicornis Latr. ? versicolor H.-S. #nsidiator Fab. (md.). chlorolicus Duf. 26 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [88] “acuteangulatus Goeze (!). venator Fab. crudus Newn. acutus Fourc. 9. Pseudophlœus Burm. *Falleni Schill. lituratus Curt. *Waltlii H.-S. hispanus Ramb. auriculatus Fieb. 10. Bathysolen Fieh *nubilus Fall. dentipes Boh. 11. Arenocoris Hahn. spinipes Fall. 12. Nemocoris Sahlb. (Aoplochilus Fieb.) Falleni Sahlb. neglectus H.-S. maculalus Stein. marginalus Fieb. 13. Ceraleptus Costa. *lividus Stein. squalidus Fieb. difficiis Vollenh. obtusus Brullé (md.). squalidus Costa. leptocerus Fieb. ægyptius Westw. v. Bellieri Sign. *gracilicornis H.-S. (md.). 14. Loxocnemis Fieb. dentator Fab. (md.). allernans H.-S. Costa. brevicornis Ramb. Dufourii Luc. 15. Bothrostethus Fieb. “annulipes Costa (md.). denticulatus Fieb. dentator Hahn. elevatus Fieb. (md.). 16. Coreus Fab. H.-S. Am. Fieb. {Dasycoris Dall. Stäl.) (Merocoris Hahn.) scabricornis Pz. (md.). denticulalus Hahn. pilicornis Klor. hirticornis Fab. Coqueb. Bur (md.). hirsutus Fieb. dorsalis Mis. et Rey. *“denticulatus Scop. (md.). hirticornis Pz. Flor. Put. pilicornis Burm. Fieb. ? indus Poda. ? spinosulus Sulz. ? fimbriatus Foure. *affinis H.-S. (md.). hirticornis Fieb. pilicornis Put. v. Spinolæ Costa. Wolff Gorski. 17. Strobilotoma Fieb. “typhæcornis Fab. (md.). elavicornis Fab. obseura H.-S, Genei Spin. dentator Ahrens. ALYDINI 18. Micrelytra Lap. (Actorus H.-S.) *fossularam Rossi (md.). aptera Duf. rivulorum Latr. (4) Get insecte présente une variété, v. acutangulus Put. distincte, au sujet de laquelle nous avons insislé plus haut qui n’a pas encore été signalée dans le Massif armoricain, mais qui a été rencontrée en Espagne (Puron, loc. cil., p. 92, 4881). —1 [89] HÉTÉROPTÈRES (2) CORÉIDES. 2 94. Corizus Fall. Am. S. Stictopleurus Stal. (Rhopalus Fieb.) un 19. Camptopus Am. lateralis Germ. | Geranii Duf. annulatus Brullé. *crassicornis Lin. Fieb. v.“brevipes H.-S. (md.). punctalonervosus Gwæze. | cellulatus Brullé, 20. Megalotomus Fieb. sabulosus Foure. (Huphus Mis. et Rey) se eue junceus Scop. (md). v. abutilon Rossi. limbalus Klug. magnicorms K. pavidus Gorski. substriatus Burm. capilatus Panz. g ï. | s.v. flavicans Fieb. 21. Alydus Fab. | Si otofets MIS *calcaratus Lin. | ss v. pictus Fieb. tibialis Fab. s v. maculatus Fieb. s v. anticus Rey. HA s. v. macullicollis Rey. s. v. umbrinus Rey. STENOCEPHALINI MR | | v. sublomentosus Rey. 22. Stenocephalus Latr. crassicormis Mis. (Dicranomerus Haln.) Liorl gti iorhyssus Stal. *agilis SCOp. | (Colobatus Mis. et R.) Der els ï | *hyalinus Fab. (md.). monilis ourc. 4 | gracilis H -S. he Guze. truncalus Ramb. 5° | v. sanguineus Costa. marginicollis Put. (md.). | siculus Sign. Victoris Mis. R. setulosus Ferr. (md.). ar v. nigrinus Put. (md.). *medius ls. et R. (md.). *albipes Fab. | Corizus Fieb. neglectus H. -S. *maeulatus Fieb. leucopus mel. Den bohel se co intricatus Eversm. crassicornis Latr. CORIZINT *subrufus Gmel. capilatus Fab. 23. Therapha Am. ? nervosus SCop. (Corizus Fall. Mis. Stal.) conspersus Fieb. (md.). « quitalus Sign. * < 1 c Hyoseyami Lin. de: : v. flavicans Put. (1). distinctus Sign. (4) La variété (s.‘str.) n'a été rencontrée qu’en Corse. :Nous avons dit avoir rencontré des formes de passage. PuTon, loc. cit., p. 410, 1881. HÉMIPTÈRES 7 28 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. *parumpunctatus Schill. pralensis Fall. *rufus Schill. rubescens Kol. v.‘lepidus Fieb. ? unicolor Jak. Rhopalus Schill. (Brachycarenus Fieb.\ *tigrinus Schill. laticeps Boh. gemmatus Costa. pudicus Ramb. punctosus Walk. 25. Maccevethus Dall. lineola Fab. (md.). errans Fab. caucasicus Kol. bæticus Ramb. à corsicus Sign. v. Chobauti Horv. (md.). 26. Agraphopus Stäl. (Leptocera Jak.) Lethierryi Stäl. (md.). femoralis Horv. (md.). 27. Myrmus Hahn. miriformis Fall. macropterus Burm. 28. Chorosoma Curt. *Schillingi Schml. Arundinis Curt. TABLEAU COMPARATIF DE LA RÉPARTITION DES GENRES ET DES ESPÈCES GENRES. ESPÈCES. FaumemPaléar CLIQUE MEME" 34 117 Faune tEUrTOpPéeNTe EME EE 29 78 Faune rErANCAISEREMAA PRET NE 28 53 HAUNEPATINOTICANNG CEE 20 34 Ici encore, comme pour les Pentatomides, les deux tiers des genres et des espèces français sont représentés dans l'étendue du Massif armoricain. 3° Famille. BÉRYTIDES GÉNÉRALITÉS. — Cette famille ne comprend qu'un faible nombre d'espèces toutes phytophages. Ce sont des insectes à corps étroit, linéaire, très allongé. Leur coloration, en général flave ou grisâtre, n’a rien qui puisse flatter l'œil, et cette parti- cularité, jointe à l’exiguité de leurs dimensions, contribue pour beaucoup à favoriser leur dissimulation. Les caractères de la famille sont les suivants : Le corps est linéaire, très allongé, ainsi que la tête, pourvue d’ocelles bien nets et de deux longues antennes, filiformes, à quatre articles, parfois aussi longues que le corps; le premier article est renflé en massue, le dernier toujours plus foncé. Le bec est formé de quatre articles ; le pronotum présente toujours trois carènes, l'une médiane, les autres latérales. L'écusson est petit, trian- gulaire, aigu. Les cories sont à côtes saillantes en général, la membrane a cinq nervures. Les pattes sont très longues, très grêles, renflées à l'extrémité des fémurs. Les larses sont à trois articles, le premier étant le plus long, comme chez les Coréides. L'abdomen a sept segments, y compris le segment génilal, Certains genres sont sujets au dimorphisme, mais les formes Brachyptères et Macroptères ne sont pas toutes connues. Il y aurait, à ce sujet, de nouvelles observations à faire. ANALYSE DES GENRES Vertex prolongé en crête en avant (fig. 1 à 3) (Berytaria). 2 1 ? Vertex non prolongé en crête en avant (fig. 4) (Metacan- RATIO PS ETS EN AR ne Me NT EE Se NA ONE CAR TRE 4 Fig. 1. Fig. 2. Fig. 5. Fig. 4. Crête du vertex longue, recouvrant RE l'épistome en 9 deSSuS RTE SNL. RES LU" RAR PA NS MR Le 3 Crête courte, épistome visible de dessus US PPT AN. EU PCT UMEAIPOPLYMIUS: / Fig. 5. Fig. 6. Antenves aussi longues que le corps; deuxième article plus long 3 \ que la massue du premier (fig. 5).. . . . . … *NEIDES. } Antennes plus courtes que le corps; deuxième article plus “court que laMasSUELUIPreMIENN TT AC)E EMA NEED ER NIUSS Fig. 7. Fig. 8. , { Ecusson avec une longue épine sur son disque (fig. 7) . . . . ] t Ecusson avec une pointe obtuse apicale (fig. 8) . . . . . . . MET«ATROPIS. 5 Antennes plus longues que le corps + . . . . . à». . … = … MEGALOMERIUM. { Antennes moins longues que le corps. se ee COIN ETA CANTHUSS ANALYSE ET DESCRIPTION DES ESPÈCES ler Genre : NEIDES Latr. Épistome avancé en pointe, en avant de la base du bec (fig. 1 et 2); cette pointe bien séparée de la crête du vertex. Crête du vertex droite en dessus, plus avancée que la pointe de \ l'épistome (fig. 1). MAMA EDS NES DES TER Crête du vertex courbée en bec, moins avancée que la pointe de JÉÉDISLOMEN TEA MEN TRE ENT USSR MS MENT a uncus. N. tipularius. 1. N. tipularius. L. (fig. 9). — Très étroit, gris jaunâtre, ponctué. Antennes très srèles, plus longues que le corps ; massue du premier article noire en des- sous; dernier article noir en en- tier. Pronotum à trois carènes, une médiane et deux latérales. Six taches noires sur la su- ture de la membrane sur cha- quehémélytre.Tarses également noirs; cuisses postérieures attei- enant l'extrémité de l'abdomen ; tibias plus longs que les cuisses. Long. 10-11 millimètres. Larg. 1-1,5 millimètres. Vit dans les lieux humides à l'automne. S Forme Brachyptère.—Pronotum à côtes parallèles; ailes inférieures absentes. Forme Macroptère.—Pronotum élargi en arrière. Ailes inférieures Fig. 9. aussi longues que l'abdomen. ILLE-Et-VILAI\E : Rennes (L. Bleuse). — LoiRE-INFÉRIEURE : Vertou, prairies en sep- tembre (Péneau); Nantes, Pornic, Touffou (Dominique). — OnxE : Montmerrei (A. Dupont). 2. N. aduncus Fieb. — Très semblable au précédent, sauf la forme de la crête de l'épistome (fig. 2). Extrémilé du deuxième article des antennes tachée de noirâtre. Ponctuation du pro- notum un peu plus forte. Membrane plus étroile. LOIRE-INFÉRIEURE : Environs de Nantes en septembre, Saint-Brevin. Pornic (J. Do- minique). 4 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [94] 2e Genre : BERYTUS Fab. Épistome non avancé en pointe en avant de la base du bec (fig. 5) contigu à la crête du vertex. / Premier article (au moins) des antennes hérissé de longs ADI (hg 10) ER MURS PEN UE B Snireen res) Antennes glabres ou très lég èrement poilues LU RS NAT ae 2 / Les deux nervures internes de la membrane non réunies après Ne) la base (fig. 11) .. . . . 5 / Les deux nervures internes de Ja membrane réunies après la ES ON A AE PE EN ER EE AL DL AE OS 3 3. Massue des fémurs bien nette, assez brusquement épaissie . . 4 Massue des fémurs insensible, progressivement épaissie : . . . B. Signoreti. : Taille de 5,5-6 millimètres. Membranes à bandes brunes obso- i JE SN RER . B. montivagus. Taille de 4,5-5 millimetres. Membranes à avec trois ‘bandes brunes BSSOZINOLTESS RCE M TE I D RP EN CTI C1 LILERLSS Fig. 10. Fig. 11. Fig. 12: Fig. 15. Fig. 14. Massues du premier article des antennes et des cuisses peu 5 prononcées, concolores (fig. 131. . . . . . PB, clavipes. ) Massues du premier article des antennes et des CUISSES bien nettes, généralement rembrunies (fig. 14). . . . . . . . . B. minor. 3. B. hirticornis Brul. — Le plus grand des Berytus; se recon- naît aisément aux longues soies qui garnissent au moins le premier article de ses antennes (fig. 10); dernier article des an- tennes obscures. Brillant. Pronotum à trois carènes comme dans toutes les autres espèces. Cories entièrement fauve brunâtre sauf l'extrême sommet apical qui est noir. Membranes dépassant l'abdomen de près du tiers de leur longueur. Pattes très grêles, massues des cuisses longues, peu sensibles. Long. 10-12 milli- mètres. Larg. 1 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Nantes, Saint-Père-en-Retz, Pornic (Dominique); Pornic (d'Antessanty). [95] HÉTÉROPTÈRES (3) BERYTIDES. 5 4. B. clavipes Fab. — Entièrement jaunâtre testacé. Dernier article des antennes obscur. Cories fortement ponctuées et plus foncées entre les nervures qui sont grosses et saillantes. Long. 7-8 millimètres. Larg. 1 millimètre. LoIRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmottan). 5. B. minor H.-S. —Jaunâtre, ponctué. Corps élargi au milieu, atténué en avant et en arrière. Massue du premier article des antennes et le deruier article entièrement bruns. Nervures des cories très fortes. Massues des cuisses parfois concolores, plus souvert légèrement rem- brunies. Écusson petit, caréné, Long. 6 millimètres. Large. 1 millimètre. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse). — LotRE-INFÉRIEURE : Basse- Goulaine, Nantes (Piel de Churcheville); Clisson (Dominique). — Mancue : Coutances (Monnot). Fig. 15. 6. B. montivagus Fieb. — Fauve brunâtre. Pronotum tra- pézoïdal, nettement convexe en arrière, sa carène médiane se prolongeant sur l’écusson (fig. 15). Pattes postérieures aussi longues que le corps; massues des cuisses plus ou moins rembrunies. Long. 5-6 millimètres. Larg. 1 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Touffou (Piel de Churcheville); Pornic (Domi- nique). 7. B. geniculatus (Fieb.) Horv.— Très voisin et très difficile à distinguer du précédent. Plus petit. Pro- notum moins brillant, un peu moins convexe en arrière. Pattes courtes pas plus longues que le corps; massues des cuisses un peu plus brusquement épaissies et plus foncées. Membranes un peu moins larges. Fig. 16. LotRE-INFÉRIEURE : Clisson (Dominique). 8. B. Signoreti Fieb. — Facies du B. montivagus VFieb. Cuisses sans massues bien tranchées, simplement épaissies graduellement de la base au sommet. Crête du vertex arrondie. Pronotum mat, à gros points, déprimé entre les carènes; la carène médiane interrompue près du bord postérieur (fig. 16). LoiRE-INFÉRIEURE : Nantes, Pornic (Dominique). Fig. 17. 6 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [96] 3° Genre : METACANTHUS Costa Fieb. Pronotum fortement relevé et convexe en arrière. 9. M. elegans Curt. (fig. 17). Livide, flavescent ; facies d'un petit Culicide au repos. Antennes grêles, aussi longues que le corps ; premier article presque aussi long que le deuxième et le troisième réunis, son extrémité renflée; deuxième et troisième articles filiformes, égaux ; quatrième en massue allongée, noir. Tète noire, très convexeentre les antennes. Pronotum ponctué, sa partie antérieure présentantun bourrelel transverse, jaunâtre, contigu à une surface noire transverse, un peu élevée et lisse, présentant en son milieu une lache orangée; sa partie posté- rieure très gibbeuse et convexe avec trois laches noires suré- levées. Cories hyalines, transparentes; membranes plus larges et plus longues que l’abdomen. Pattes tachelées de brun. Long. 3,5-4 millimètres. Large. 1 millimètre. LorRE-INFERIEURE : La Bernerie (Marmotlan). Pornic (J. Dominique). Dunes de Saint-Michel-Chef-Chef-en-Avril (J. Péneau). — MANCHE : Gouville (Monnot). CATALOGUE DES BÉRYTIDES DE FRANCE BERYTARIA 1. Neides Latr. (Berytus Fah.). (Sphalerocoris Flor:). *aduncus Fieb. (md.). *tipularius L. (macr.). parallelus Fieb. (brach.). ? araneoïdes Goeze. v. immaculatus Westh. favosus Fieb. (md.). 2. Berytus Fab. (Neïdes Latr. Rt.). *hirticornis Brul. trichocerus Schltz. Ferrari Garb. pilicornis Flor. *eclavipes Fab. longicollis Mis. R. stettinensis Dohrn. suecicus Gmel. anqustipennis Costa. vittatus Fieb. (macr.). ? caucasicus Kol. *minor H.-S. Fieberi Dohrn. commutatus Del. Se. clavipes Hah. vittatus Fieb. (macr.). cognatus Fieb. (maer.). *montivagus Fieb. (md.). v. rotundatus Flor. (md.). “geniculatus (Fieb.). Horv. “Signoreti Fieb. dribergensis Vollenh. pygmœus Leth. Reut.{brach.). gracilis MIs. R. (brach.). striola Kerr. procerus Horv. crassipes H.-S. distinguendus Ferr. 9. Apoplymus Fieb. pectoralis Fieb. (md.). METACANTHARIA 4. Megalomerium Fieb. (Metacanthus Costa.) meridionale Costa. {md.). pallidum Fieb. fulvum Jak. 9. Metatropis Fieb. rufescens H.-$. elegans Burm. annulata Gorski. Sieberi Curt. 6. Metacanthus Cost. Fieb. (Armanus Mis. R.) ; *elegans Curt. punchipes Germ. annulatus Burm. transylvanicus Fuss. FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [98] TABLEAU COMPARATIF DE LA RÉPARTITION DES GENRES ET DES ESPÈCES GENRES. ESPÈCES. HaunetPale arctique EE 7 23 FAUNEPEAUTOPÉENN OPEN RCE 1 23 FAUNE ETANCAISeR ENTER NE ar 6 16 Faune ATMOrICAIne PEER Ce 3 9 Lau AAA | A° Famille LYGÆIDES” GÉNÉRALITÉS. — La famille des Lygæides est une des plus riches du groupe des Hétéroptères. Ce sont des insectes très répandus, vivant tous sur les végétaux dont ils font leur nourriture. On n’y connaît pas d'espèces carnassières. Les caractères généraux des insectes de cette famille sont les suivants : Le corps est en’ général allongé ou ovalaire. La tête, plus ou moins forte et triangulaire, est toujours pourvue d'ocelles, sauf chez les Pyrrhocoriens, constituant une tribu à part dont (1) Cette famille est une des plus difficiles à étudier du groupe des Hétéroptères. Nous avons voulu, comme dons les familles précédentes, présenter ici un travail clair, en nous basant sur les caractères de forme les plus facilement visibles, et en utilisant aussi peu que possible les caractères de coloration, trop variables pour qu'il soit possible d'arriver, par cela seu}, à des déterminations certaines. Pour arriver à ce résultat, nous avons dû changer à peu près complètement, et dans les limites du possible, les méthodes de détermination, très laborieuses du reste, qui ont été jusqu’à présent adoptées dans les ouvrages les plus récents. Basées sur la situation des stygmates par rapport à la ligne de sépa- ration de l'abdomen et du connexivum, sur la disposition de certaines taches, ces déterminations difficultueuses ont découragé béaucoup d'en- tomologistes. Ainsi qu’on le verra, nous avons adopté une autre méthode, dans tous les cas où les méthodes antérieures ne nous parais- saient pas suffisamment faciles à utiliser. Tout cela ne s’est pas fait sans difficultés, d’autant plus que la petitesse de certaines espèces ne permet l'observation de leurs caractères que si l’on utilise un grossis- sement déjà suffisamment fort. Cette petitesse des espèces n'est pas une des moindres causes qui rendent difficile la détermination des Lygæides, d'autant plus que beaucoup d’espèces se ressemblent, et qu’il faut faire appel, pour les déterminer scrupuleusement, à des particu- larités qui ne sont ni immédiatement ni facilement visibles. La méthode analytique que nous avons utilisée, si elle n’est pas con- forme aux méthodes précédentes, si elle ne groupe pas toujours ensemble des genres ayant certains rapports, permet du moins leurs détermina- tions faciles. Les points difficultueux ont du reste été signalés en note, au fur et à mesure qu’ils se sont présentés dans le cours de ce travail. La riche collection du Museum de Paris, mise obligeamment à notre disposition par M. BOUVIER, professeur d’Entomologie au Museum, à qui _ nous adressons ici nos remerciements sincères, nous a permis d'étudier des séries complètes d'insectes appartenant aux mêmes espèces; nous HÉMIPTÈRES. 7 l 2 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMCRICAINE. [206] les affinités avec les Lygæides ne sont pas douteuses, étant donné l’ensemble de leurs autres caractères. Les antennes, qui possèdent quatre articles, sont légèrement renflées au sommet. Le pronotum, variable dans sa forme, dans la sinuosité de ses bords latéraux, n’a plus que quatre angles au lieu de six et présente une dépression transversale plus ou moins marquée. Il est toujours dépourvu de dents ou d'épines. L’écusson est de faible dimension. Les cories sont généralement complètes, mais la membrane, toujours pourvue de cinq nervures au plus (sauf chez les Pyrrhocoriens), peut être complète ou rudimen- taire. L’abdomen comporte sept segments ÿ compris le seg- ment génital. Le connexivum n'est pas toujours visible. Les tarses sont toujours triarticulés. La sécrétion nauséabonde bien connue chez les Pentatomides ne s'observe que très rarement. La famille des Lygæides est représentée en Bretagne par un assez grand nombre d'espèces. Sauf quelques grandes espèces, dont la coloration rouge et noire bien tranchée attire toujours le regard, leur coloration pâle et leur petite taille ne font que faciliter leur dissimulation. Essentiellement phytophages, affec- tionnant toutes sortes de plantes, de fruits, des premiers jours du printemps jusqu'à la fin de l'automne, il est facile de les re- cueillir au fauchoir pendant toute la belle saison. Beaucoup d’es- pèces se trouvent l'hiver sous les mousses et les écorces; il nous est encore impossible de dire si ce sont là des hibernants ou seu- lement des larves d'automne, arrivées depuis peu à l’état adulte; nous avons cependant constaté nous-mêmes le passage à l’état adulte de quelques-unes d’entre elles en octobre et novembre. Les Lygæides forment un groupe d'insectes tout à fait inoffensifs, du moins si l'on s'en tient à ce que l’on connaît de leurs mœurs, malheureusement mal connues et difficiles à observer, surtout chez les petites espèces. avons pu faire ainsi bien des corrections quant aux notes de couleurs et nous assurer du peu de valeur qui s'attache à la création de certaines variétés ou même de certaines espèces, basée la plupart du temps sur l'examen d’un seul échantillon. Enfin, il nous reste à signaler ici les inappréciables services rendus par les microscopes binoculaires construits par la maison CARL ZEIss, d’'Iéna, tant par leur précision que par le relief qu’ils donnent, ce qui nous à permis de préciser bien des points délicats de l'anatomie externe des Lygæides. Nous ne saurions trop engager les entomologistes qui aiment la précision à se les procurer : ils sont d'une nécessité absolue en ce qui concerne la détermination des petites espèces. (J. GUÉRIN et J. PÉNEAU.) TABLEAU ANALYTIQUE DES TRIBUS Les Lygæides français se partagent en dix tribus que l’on peut distinguer à l'aide du tableau suivant : VOTES AU DIS (0 NPA EEE 2 Tête dépourvue d'ucelles. Membrane présentant trois cellules basales d’où partent plusieurs nervures ANASTOMOSÉE SN (T0 A) PRIE NS En UE ee X. Pyrrhocorini. | Tête pourvue d'ocelles. Membrane présentant cinq rer- 1 Fig. 1. Fig. 2. Yeux globuleux, non allongés, pédonculés ou sessiles . 3 9 ? Yeux allongés, réniformes, s'étendant en arrière sur les angles antérieurs du pronotum (fig. 3). . . . . . . V. Geocorini. 9 ( Yeux pédonculés RSA SE NE NE eeIUNe . . IV. Henestarini. UNeux sessiles (fig. 11, 19, ete. Jr ie 4 Fig. 4. Fig. 5. « 119: 6. ! Joues nettement plus courtes que l’épistome (fig. 11, \ SON ES SIERRA CE 2 RATE EE EME A VV ER 6) 4 ( Joues presque aussi longues que l’épistome, s'étendant bien en avant des tubercules antennifères (fig.94). . NI. Artheneini. - 4 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [208] Sutures ventrales droites et atteignant toutes le bord de l'abdomen (fig. 5). AE = 6 | Sutures des deuxième et troisième segments abdomi- naux plus ou moins recourbées en avant sur les côtés, … pas atteindre le bord de l’ab- domen (2) (06) MERE EN ee IX AphaTinr Cories non ou très ue ponctuées, parfois finement granuleuses. Les deux nervures internes de la membrane unies par une petite nervure trans- verse oblique (fig. 7 et 57 à 66, 71 à 74). . . . I. Lygæini. Cories distinctement ponctuées, au moins sur le clavus ou autour des nervures . . . : . . . . . 1 . Fig. 8. Fig. 9 / Nervures de la membrane partant de la base même | (RTNS I) RENNES SÉCUE RO DR 0) | Nervures de “la membrane partant d'une nervure transverse irrégulière qui forme parfois deux ou | trois cellules basales (fig. 8). Hémélytres (mem- brane comprise) ne dépassant ni ne débordant | l'abdomen (fig. 95 à 97). . . . . . . . . . . . NI. Heterogastrini. Corps assez étroit, allongé, subparallèle ; cories le plus souvent rudimentaires (fig. 86 et 87). . . . . . . III. Blissini. Corps non parallèle, le plus souvent élargi; cories OU OUISICOMpIÈ ES MARNE EOPENREER0 5 \ Pronotum déclive, très élevé en arrière (fig. 9), non déprimé transversalement, côtés non sinués (fig. 80, SANT) MER TEE ; II. Cymini. Pronotum plan, non ou peu ‘élevé e en arrière (fig. 10), plus ou moins déprimé transversalement, les côtés légèrement sinués au niveau de cette dépression (TR ONAMAOI) EME RE RE M NII OT caremnIle (4) Ce caractère n’est pas net dans ie genre Plinthisus, mais on le reconnaîtra à ses cuisses antérieures qui sont très renflées et dentées. ANALYSE DES GENRES 4e TriBu : LYGÆINI ! ( Couleur rouge et noire, bien tranchée (fig. 57 à62,64et 65). . . 2 t Couleur brune, flave ou grisâtre (fig. 63, 66, 71 à 74). . . . . 4 {Yeux touchant le bord antérieur du pronotum (fig. 11, 57 à 59, 2 \ (OT PATEX ECO) ANR AA RE A AE SN * Lycæus. Yeux ne touchant pas le bord antérieur du pronotum (fig. 12, 6% ( CN ES PRES NTI Her DR EPS PA RS ne 3 : À À Fig. 11. Fig. 12. Fig. 13. ! Premier article du rostre n’atteignant pas le bord antérieur de l'antepectus. Pronotum avec une fine carène longitudinale 3 enavant (fig: 12 6 et05)-0.L NUE 0. HAVE * AROCATUS. Premier article du rostre atteignant le bord antérieur de l’ante- pectus. Pronotum sans carène longitudinale (fig. 13) . . . . . CÆNOCORIS. Fig. 14. Fig. 15. Fig. 16. / Bord postérieur des cories droit, depuis la pointe du clavus n jusqu’à l'angle apical externe (fig. 14 et 63). . . . . . . . . *Lycæosoma. / Bord postérieur des cories sinué près du clavus (fig. 15, 66, POSE ENT PEN nr PE A QE RE EU TE SE 5 ! Tête plus longue que large (fig. 66); fémurs antérieurs épineux 5 \ IRONMO) een EE ee rt Pete Ne eee en a CA URSIDUUS: Tête plus large que longue (fig. 71 à 74); fémurs antérieurs | TO ER RO EEE SAN SRE ETS PR PE RER SAS EE UE *NYSIUS, 6 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [210] 2e TriBu : CYMINI Écusson petit, caréné, bien plus court que la commissure du Premier article de l'antenne dépassant nettement l'extrémité de l’épistome. Angles antérieurs du pronotum aigus, saillants (Ag: 20) RARE NT EN nn a SSI ES CN MODEMS / Us clavus (#9. 217, 80 et 81), : >. 2: Li 2 Écusson grand, non caréné, un peu plus long que ha & commis - sure du clavus (1) (fig. 18 COS) EAST . . *ISCHNORHYNCHUS. Premier article de l'antenne ne dépassant pas l'extrémité de l'épistome. Angles antérieurs du pronotum obtus, non 9 saillants (fig. 19, 80 et 81). . . . . ACYMUS. 2 3° TriBu : BLISSINI Antennes nettement plus longues que la tête et le pronotum réunis (fig. 21). Cavités coxales (acetabula) (2) antérieures fermées; les hanches étant ainsi insérées à découvert sur ' l'antepectus (RNA TIN SPRL A RIRE c a . *ISCHNODEMUS, Antennes de même longueur où à peine plus longues que la | tête et le pronotum réunis (fig. 22). Cavités coxales anté- | rieures ouvertes, renfermant ia majeure partie des hanches (RO OD) RER ARR AD AE NME AE EI LR Te Us à Fémurs antérieurs sans une corps alongé, très déprimé en JESUS EN RE SN ARE . + . + DINORPHOPTERUS. Fémurs antérieurs avec : une courte épine en dessous, CO ps peutallongé “convexinscule AE ANS RE EE ES D TISS USE 4 TriBu : HENESTARINI ! Lames rostrales fortes en avant, très atténuées en arrière \ (fig. 23); corps allongé (A7 SO) SR EM OR OST ENES TA RISE / Lames rostrales aussi fortes en dis qu'en avant (fig. 24); corps plus Count 0 2 ER ENS CRE RS ER ET ARINEISRUS. (4) On désigne sous ce nom la suture formée, à partir du sommet de l’écusson, par la réunion des bords apicaux des deux clavus. (2) On désigne sous le nom d’acetabula, les cavités formées par les bords des pectus, de chaque côté du sternum, et dans lesquelles s’insèrent les hanches. [211] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. l 5e TRIBU : GEOCORINI N'est représenté dans toute la France que par le seul genre . . . *GEOcoRiS. 6° Trigu : ARTHENEINI 1 Lames rostrales entières, bien distinctes (fig. 25). . . . . . . ARTHENEIS. Lames rostrales écourtées, distinctes au plus en avant (fig. 26). 2 9 ( Rostre long, atteignant les hanches postérieures . . . . . . . *CHILAGIS. t Rostre court, dépassant à peine les hanches antérieures . . . . HOLOCRANUM. Fig. 25. Fig. 24. 7° TRiBu : HETEROGASTRINI Fémurs antérieurs épineux (fig. 27) (1). Côtés du pronotum sans rebord membraneux (fig. 28, 95 à 97). . . . . . . . *HETEROGASTER. 1 ES ré a Fémurs antérieurs non épineux. Côtés du pronotum avec un \ rebord membraneux (fig. 29 et 98): . . . … . . . . . . : *PLATYPLAX. 8° TriBu : OXYCARENINI l ( Élytres très convexes; corie, clavus et membrane non distincts.. ANOMALOPTERA. 4 Élytres peu convexes; clavus, corie et membrane distincts. . . 2 Tubercules antennifères non ou peu saillants; épistome normal, 9 non dilaté ni creusé au sommet (fig. 30). ; 3 | Tubercules antennifères très saillants ; épistome arrondi et élargi en avant, creusé en spatule (fig. 31 CEE00) NE RCE METOPOPIAXS Fig. 26. Fig. 27. Fig. 28. Fig. 29. 3 ( Fémurs antérieurs non épineux . . . En e 4 t Fémurs antérieurs épineux (fig. 32 et 33). : 5 ! Hémélytres d’un blanc sale, traversées dans toute Sen étendue, ainsi n \ que la membrane, par des nervures fortes et noires (fig. 34). CAMPTOTELUS. | Hémélytres maculées de a brunes ou noirâtres, sans ner- YUreS foncées (fig: 20)2) CN à CN OP MTNENT EST LOMACROPTEANA: (t) L'épine du fémur antérieur est difficile à distinguer, parfois même presque invisible dans H. arlemisiæ £chill. (2) Ce dessin concerne Macropterna convexa Fieb. ; il ne faudrait pas croire, en ce qui con- cerne la répartition des taches foncées, qu’il s'applique à toutes les espèces du genre; nous ne l'invoquons que pour montrer la différence avec l’hémélytre des espèces du genre Camplotelus. 8 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [212] { Fémurs antérieurs avec une seule épine bien visible (Ag. 32) . . *MicRoPLax. S } Fémurs antérieurs avec deux ou trois fortes épines (fig. 33) . . 6 Premier srticle des antennés ne dépassant pas ou ne dépassant que légèrement la tête (fig. 801. . . . . me 7 / Premier article des antennes dépassant notablement la tête (ñg. 36 et 102). Hémélytres jamais rouges ({) . . . . . . . *MACROPLAX. Fig. 30. Fig. 32. Deuxième article du bec atteignant au plus la base de la tête (fig. 37). Corps étroit, linéaire. . . . . : . BRACHYPLAX. Deuxième article du bec attéignant les hanches antérieures (fig. 38). Corps plus large, surtout dens la partie postérieure (fig. 101,. . *OXYCARENUS. go Trigu : APHANINI Pronotum fortement étranglé dans sa moitié postérieure et muni, - à son bord antérieur, d’un rebord en forme de cou ne 7 LOS CAO) ERA QE AE ET PE TEE TON LIRE CRE 2 Pronotum simplement déprimé avec les côtés sinués ou non, un peu avant le milieu; pas de rebord en forme de cou au bord anléeut NT MA00 100 NC) RER PE 4 Fig. 34. Fig. 56. Fig. 58. Corps très allongé, étroit ; pronotum beaucoup plus long que large; rebord antérieur large (fig. 40). it a tree ie MA DA ROMIUS / Corps oblong, non étroit; pronotum long ou peu plus long que large à sa base: rebord antérieur étroit (fig. 103 et 104) . . . . . 3 (4) Nous indiquons ici ce caractère, parce que l’Oxycarenus Lavateræ F., dont les hémélytres sont foncièrement rouges, avec des taches noires plus ou moins envahissantes, possède précisément, à l’exclusion de tous les autres Oxycaréniens, ce caractère du premier article de l’antenne, dont nous nous servons pour différencier dichotomiquement le genre Ma- croplaæ. :1 ne saurait ainsi yavoir ce confusion possible dans la détermination des deux genres. [213] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 9 Deuxième article de l’.ntenne plus court que le double de la,lon- gueur du premier (fig. 41, 103 et 104) . Ne PU PAMERA. / Deuxième article de l'antenne double de la longueur du premier 42) RARE PR CTP ANRT een diem LIGYROCORIS. | Côtés du tonotU SHolbent carénés, sans is membra- ( 3 neuse (1) . RS Let EN A VE en RDS NOM 5 Côtés du pronotum carénés, Mais présentant une expansion mem- braneuse, soit sur toute la longueur des côtés latéraux (fig. 133 : 140), ou réduite à une lamelle plus ou moins affaiblie (fig. 161, 162), parfois même très affaiblie, au niveau de la sinuosité latérale. 22 4 Fig. 39. Fig. 40. Fig. 41. Fig. 42. ! Carène latérale du pronotum non saillante, visible seulement en regardant l'insecte de profil (?) (fig. 43). . . . 6 / Carène latérale du pronotum saillante, formant un ‘rebord visible \ A LT 2 UT NL RE TEE 8 A () L'une des plus grosses difficultés de cette analyse est la place qu’il convient d’attribuer au genre Notochilus Fieb., dans l’une ou l’autre des divisions indiquées dans l’accolade 4. En effet, les espèces de ce genre présentent la plus grande diversité quant aux dimensions et à l'étendue latérale de l’expansion marginale du pronotum. Il y a des espèces où cette expansion n’existe pour ainsi dire pas, V. (Thaumastopus) taurus Gosta, par exemple ; d’autres, où pour exister au sens précis du terme, elle est extrêmement réduite en largeur (c'est presque une carène), ou extrêmement réduite en longueur, si confinée qu’elle est dans la sinuosité latérale qu’elle est difficile à voir ; enfin d’autres, où elle se rapproche par ses dimensions d’une expansion entière, et qu’elle s'en rapproche même si bien qu’il est très difficile de définir ce qu’on pourrait appeler expansion entière, ou expansion rudimentaire, d’où la dilficulté du classement. Nous avons essayé d'éviter cette coupure en cherchant à classer les Aphanini en nous aidant d’autres caractères, par exemple : l’absence ou la pré- sence d’épines aux fémurs antérieurs, et dans ce dernier cas, de faire des coupures en ayant égard au nombre des épines (fémurs unidentés ou non). Nous nous sommes tiès facilement rendu compte de l'impossibilité d'arriver à bonne fin, le genre Aphanus présentant des espèces où le fémur antérieur est unidenté, d’autres où il est multidenté,. Nous avons été obligés de revenir à la premiè e manière de voir, mais le nombre des espèces de Notochilus possédant une expansion réduite ou non étant supérieur à celui des espèces qui n’en possèdent pas, nous les avons fait passer dans le deuxième groupe; du reste, nous nous sommes appliqués à donner des caractères très tranchés au cours de cette analyse, et, même la détermination des espèces du genre Notochilus ne permettra [as la moindre hésitation, tant à cause des caractères qui lui sont propres et qu’on | saura réunir même dans cette analyse, qu'à cause du grand nombre de figures que contient ce fascicule, (2) Il est nécessaire de faire très attention dans l'examen de la position des carènes latérales du pronotum. La petitesse des espèces fait qu’elles sont parfois très difficiles à voir. Les schémas ci-contre indiquent ! nettement la façon de s'y prendre pour les observer, Dans le cas | de la figure 44 la carène est visible de dessus; dans le cas de la figure 43 elle ne l’est pas — et on conçoit qu’elle soit alors visible de côté. Du reste, ce dernier cas ne s'applique qu'aux trois genres: Proderus Am., Fig. 43. Fig. 44. Icus Fieb.et Tropistethus kieb, lesquels sont très différents entre eux et très différents des autres genres du groupe. Dans certains autres genres, ou même cer- laines espèces, la carène, qui est visible de dessus (ex : Plinthisus brevipennis Latr., Rhyparochromus chiragra F. et quelques autres), n’est pas très saillante. On fera bien d’uti- liser, pour voir ce caractère, un appareil donnant un assez fort grossissement. 10 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [214] (fig. 45). RON ue à TR PP PIB RE DER Le GorpsApubesrent 14 Nue NA ESS ECRIRE 1 6 Tête (y compris les yeux) au plus aussi large que longue | Corps glabre (tête et pronotum, séparément, plus longs que larges) ot al die nte ele ee ER Meet EE NRTELS | Tête (y compris les yeux) nettement plus large que longue (fig. 47 et 110) . ONE OL RE NN ERREUR O DISTIÉTHUISS ge Fémurs antérieurs inermes (*). Sn UE LU fo nets ENTER NE MR de 9 (ARÉMUrS ANLÉTIEUTSLÉDINEUX ER LE RENE OPEN 15 \ Corps glabre, la tête présentant ou non quelques soies disséminées.. 10 ( Corps pubescent ou poilu. ES MORE ee DE Meme LA Letiie ee Pete 12 10! Tête et partie antérieure du pronotum noir mat. . . . *ISCHNOCORIS. t Tête et LUE antérieure du pronotum (au moins) noir e brillant. 11 Fig. 45. Fig. 46. Fig. 47. Écusson noir brillant. Corps entièrement noir, sauf deux lignes 11 5, flaves parallèles aux côtés externes du elavus . . . . . . . . AOPLOSCELIS. | Écusson noir mat. Corps noir; élytres flaves. . . . . . . . . . MACRODEMA, 12 { Pubescence longue, au moins sur la tête et le pronotum . . . . 13 t Pubescence courte, parfois même très courte (2). . . . . . . . 14 ( Tête et pronotum bien ponctués, d'aspect mat. Poils noirs. . . . * PIONOSOMUS. 13; Tête et pronotum (sur sa partie antérieure seulement) non ponc- tués, d'aspect brillant. Poils jaunes . . . . . . . . . . . . *Lasrosomus. / Pronotum ponctué, sinué nettement sur les côtés (fig. 119). Corps va. d'aspect brillant + . 2 LU RME. 2 RSS PS A EDMEUSE (pont ponctué, moins sinué latéralement, très élargi en \ arrière (fig. 120, 121). Corps d'aspect mat. . . . .-. 1.1.) *STYGNOCORIS: (1) Dans le genre Gonianotus, les épines des fémurs antérieurs sont très petites; il sera nécessaire de faire très attention à cet égard. De plus, on fera bien de consulter à cette place ce que nous disons du genre Pterotmetus Am. S., tant dans la suite de cette analyse (accolades 9 à 15, note (4) de la page 11), qu’à l’article Pterotmetus de la description des espèces. (2) Le Stygnocoris pedestris Fall. pourrait peut-être, à cet égard, prêter à quelque confusion. Lorsqu'on regarde, en effet, cet insecte de profil, la pubescence, qui ne paraît guère accentuée quant on le regarde de dessus, paraît être plus longue et plus fournie. Il sera facile de lever tous les doutes en tenant compte de ce fait que la pubescence allongée des genres Pionosomus et Lasiosomus déborde très visiblement les côtés du pronotum lorsqu'on regarde ces insectes par dessus, tandis que cette disposition ne se présente pas dans le genre Stygnocoris. D ARRETE GR ANT. | 4 1 EN PRS < [215] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 11 Corps très allongé, très étroit; taille de 5 à 6 millimètres(fig.111)(1). * PTEROTMETUS. Corps plus ou moins, mais rettement élargi. . . . . . . . . . 16 Fémurs antérieurs armés d’une seule épine bien se Taille supérieure à 2 millimètres (8). . . . ; 17 Fémurs antérieurs pluridentés [ou unidentés et dans ce cas ‘taille de tum 4/2-à9 millimètres au plus]. . .:. . .. .. , .., 18 Ventre lisse alaTest er . . ... + *LAMPRODEMA. Ventre pourvu d’une pubescence courte ou u allongée. CE DRYMUS 15 | \ ( ( Fémurs antérieurs rar su bien isolées et nettement 16 17 visibles (fig. 48) . CAE at: 19 Fémurs antérieurs pour vus d' une ‘grande épine et d’une rangée de petites épines contiguës pouvant la déborder à droite eba gauche (ge 42) ENT PRE RME LES PO EE QRE 21 Tête profondément enfoncée dans le bord antérieur très incurvé 19 du pronotum (4) (fig. 117). . . . . * PLINTHISUS. Tête non enfoncée dans le bord antérieur du pronotum qui estidroitourpresquendroit (fg:122,127). MMS LE Ut. 20 (1) Conduite de cette façon, cette analyse dichotomique diffère de celle que Puron publie dans son Synopsis. Si l’on veut bien se reporter à l'analyse des genres que donne cet auteur dons la division des Rhyparochromaria, on verra que les genres Lamprodema Fieb. et Pterotmelus Am. S. et le sous-genre Plinthisomus Fieb. y sont indiqués comme ne possédant qu’une épine aux fémurs antérieurs, L’assertion est exacte en ce qui concerne le genre Lamproderma et le sous-genre Plinthisomus; mais elle ne l'est pas absolument en ce qui concerne le genre Pterotmetus, dont les fémurs antérieurs ont, soit une seule épine, soit deux épines, ou en sont même parfois dépourvus, ainsi d'ailleurs que ce fait a été observé par Horvath lui-même (*). (2) En réalité, dans le genre Drymus il n'existe pas qu’une seule épine aux fémurs anté- rieurs. L'examen des fémurs, à un grossissement suffisamment fort, démontre la présence d’une série d’épines plus petites, entre l'épine la plus grande et le sommet du tibia. Si l’on tient compte de ce fait, l’analyse dichotomique se modifñe alors de la façon suivante : Fémurs antérieurs armés d’une seule épine. Taille supérieure à sul 2imilimetres (OC) eee Ne NE MN Ne RE NN ES IL AMPRODEMAS Fémurs antèrieurs pluridentés [ou unidentés et dans ce cas taille ji de {mm 14/2 à 2 millimètres au plus] . , . . . . . AL RAL OU LS 17 Fémurs antérieurs pourvus d’épines bien isolées el nettement A D RAS CERN El 0 18 17 4 Fémurs antérieurs pourvus d’une grande épine, et d’une rangee | de petites épines contiguës pouvant la déborder à droite et à AE ae, TL) AO TENSIONS TENTE NERO NON 20 Tête profondément enfoncée dans le bord antérieur PS nl incurvé du pronotum (1) (fig. 447). . . . . « . . ete ee PLINTHISUS: l Tête non enfoncée dans le bord antérieur du prondiim) qui est droit oupresquerdroiti(f9.122, 4127) ME. NU Neue RO DICRUE 19 19 ( Corps dépourvu de longues soies (fig. 422). . . . . . . « + *LASIOCORIS. { Corps dépourvu de longues soies et presque glabre (fig. 127) . «+ PERITRECHUS. 0 ( Bord antérieur du pronotum fortement incurvé en arrière. . . . . 21 { Bord antérieur du pronotum droit ou presque droit . . . . . . .« * RHYPAROCHROMUS. 91 ( Tête au plus aussi longue que large . . . . . . . . . : . . . . “Drymus. t Tête plus longue que large . . . , . . . . bete tente tiers + PIEZOSCELIS. Reprendre ensuite le texte, à partir de l’accolade 22. (3) La présence de ces deux caractères est nécessaire. (4) C’est ici qu'il faut placer les espèces du sous-genre Plinthisomus Fieb. qui se dis- tinguent du reste des espèces du genre Plinthisus du même auteur par la présence d’une seule épine aux fémurs antérieurs. Les Plinthisomus, qui sont les plus petits Lygæides de France, ont absolument le même fascies que les Plinthisus (S. str.). C’est à ce genre que nous avons fait allusion dans l'accolade 46, afin de mettre en garde contre la possibilité de déterminations fausses. (©) G. HorvaTx, Magyarorszäg Bodobäcsféléinek Magänrajza. Budapest, 1875. 19 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [216] 20 | Corps pourvu de longues soies (fig. 122). . . . . . . . . *LASIOCORIS. t Corps dépourvu de longues soies ou presque g glabre (fig. 127). “PERITRECHUS. 21! Tête au plus aussi longue que large (fig. 105 à 108). . . . *RHYPAROCHROMLS. t Tête nettement plus longue que large (fig. 109) . . . . . . *PiEzOSCELIS. | Corps très aplati en dessus et en dessous, très élargi en arrière 99 ?. et-très rétréci en avant (fig. 165). . . . . NN OOUIERSTRODES: | Corps ne présentant pas à la fois tous ces caractères | PU 23 ( Antennes garnies de longues soies rigides (fig. 50), marge 23 latérale du pronotum ponctuée (fig. 143). . . . . . . . 24 | Insectes n'ayant pas à la fois ces deux caractères. . . . . . 21 ; ENS) { à Fig. 48. Fig. 49. Fig. ÿ0. Fig. 51. Fig. 52, Tête ayant une longueur et une largeur sensiblement égales 24). (9.143). . RUN 25 ho très nettement plus longue que large. SENTE 26 Bords de l'expansion latérale du ne incurvés nn en dedans (fig. 51)(1).. . . . . . . GONIANOTUS. Bords _ l'expansion latérale du pronotum incurvés en | dehors (Ag D 0) PRINT EE en A AE ee PA SA Re PRE BE TRISE Ponctuation de l’expansion latérale du pronotum très égale DEN CU . ….. « « NEUROCLADIUS. | Ponctuation de l'expansion ‘latérale du pronotum inégale , faisant des taches noires sur le ton flave de l'expansion. . ISGHNOPEZA. (Rémurs antérieurs aréles ee np EEE RER SRE YA EOCHILUSE (PRÉMUrS ANtÉTIEUTS MENÉS EAP PEER EN EEE 28 (1) La distinction des deux genres Emblethis Fieb et Gonianotus Fieb est assez délicate. Puton(*) indique la forme du bord antérieur du pronotum qui est effectivement échancré en avant dans le premier genre, mais qui n’est pas aussi « coupé droit en avant » que l’auteur veut bien le dire. Sans doute la courbure n’est pas aussi accentuée, et cela s’exprime mal . dans un texte, et peut prêter à confusion. La forme du bord latéral du pronotum nous a paru plus précise à cet égard ; mais nous nous empressons d'ajouter qu'il n’y a là rien d'absolu, On différenciera les deux genres en ce que les formes du genre Gonianotus sont en général plus petites, l’angle formé par la partie antérieure de l'expansion latérale plus aigu, la cour- bure du bord antérieur du pronotum moins DE le bord latéral du pronotum moins arqué vers l'extérieur. () Puron., Synopsis, etc... ÉTOT TUTSS [217] : HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 13 28 | Pronotum, écusson et cories entièrement noirs . . . , . . . 29 | Insectes ne présentant pas l'ensemble de ces caractères . . . . 30 / Membrane sans tache jaune du tôté interne de la suture. | (fig. 128). Premier article du rostre S court que la longueur 99 . de la tête en dessous. . . . M Pt MICROTOMA Membrane tachée de jaune du côté interne de la suture. | (fig. 132). Premier article du rostre sensiblement égal à la longueur de la tête.:en dessous, . « . . : . . , . . . . *CALYPTONOTUS. ( Yeux touchant le bord antérieur de l'expansion latérale (fig. 131). 31 30 ‘u ne touchant pas le bord antérieur de l'expansion latérale | (fig. 140, 146, 147, 158, 161, 169). . . .. . .. .. 33 \ Expansion latérale du pronotum flave et ponctuée jusque sur le bord. SPHRAGISTICUS. 31 Expansion latérale du pronotum imponctuée ou tout au plus à { ponctuationsfnelet#tconcolore (le EME EE ENT LE 32 Fig. 55. Fig. 54. Deuxiève et troisième articles de l'antenne nettement poilus \ (AUTANT ANNEE RE : . * TRAPEZONOTUS. 32 / Deuxième et troisième articles de l'antenne glabres, pubescents, ne présentant tout au plus que quelques poils à leur Meme EL Aa LS) PREMIERE AE EN EME CE A PHANUS: Fémurs antérieurs garnis: de quelques épines disséminées, et de longues soies dirigées en arrière (fig. 53) (2). . . . . . 34 Fémurs antérieurs garnis au moins d’une forte épine, et d’une ligne de petites épines conliguës au moins entre l’épine forte et l'articulation fémoro-tibiale (fig. 54) . . . . . . . . 35 Ocelles très rapprochées du bord postéro-interne des yeux. | Tête (y compris les Fin) peu pe. a que le sommet du 34 pronotum. . . . ; . DIEUCHES. soi ee des yeux. ‘Tête (y ‘compris des veux) nette- ment plus large que le sommet du pronotum. . . . . . . . “*Brosus. (4) Ce caractère persiste lorsque l'expansion latérale est multicolorée, comme dans le genre Aphanus Lap., par exemple. La ponctuation, lorsqu'elle existe, est noire comme l’ex- pansion en avant, flave comme l'expansion en arrière. (2) Cette figure a été dessinée d’après des échantillons du Beosus marilimus Scop.; dans le genre Dieuches, les soies sont moins incurvées en arrière, plus courtes et plus rigides, 14 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [218] ! Tête et partie antérieure du pronotum très distinctement et 3 trés 'densementiponctuées Lee PEER * NoTocHiLus. Tête et partie antérieure du pronotum à ponctuation invisible, ou*peu dénsément PONCLUÉeS 2. RS EN ER e 36 Fig. 55. / Premier article de l'antenne dépassant le sommet de l’épis- | tome de plus de la moitié de sa longueur (fig. 55, et 146, DAT) RS TR RS NE Rent RE CE ae LS QU * EREMOCORIS. Premier article de l'antenne dépassant le sommet de l'épis- | tome d'au plus la moitié de sa longueur (fig. 56 et , LOS) RAR nr Te, A A ee UE E RISCOLOPOSTHETUS 36 10° TriBu : PYRRHOCORINI Ne contient dans toute la France que le seul genre . . . . . . * PYRRHOCOPIS. ANALYSE ET DESCRIPTION DES ESPÈCES 4A'° TriBu : LYGÆINI 1er Genre : LYGÆUS Fab. ù Lobe postérieur du pronotum marqué d’une large dépression transversale plus ou moins accentuée et divisée par une carène longitudinale. 1 ( Tête entièrement noire (fig. 57, 61, 62). . . : . . . .. MTéternoure etinoire (Hg aStetio/) CNED PIE ON, 9 Pas de point blanc au centre de la membrane (fig. 57). . . Un point blanc sur la membrane (fig. 61 et 62) . . . . . 2 ( Un gros point blanc sur la membrane (fig. DO NAN TE t Membrane entièrement noire (fig. 59, 60). . . . . . . . ñ Ç Bord antérieur du pronotum et clavus noirs (fig. 61). . . { Bord antérieur du pronotum et clavus rouges (fig 62). . . Sie Sous-Genre : TROPIDOTHORAX Bergr. , familiaris. 4 . equestris. . saxatilis. . albomaculatus. . Superbus. 1. L. familiaris F. (fig. 57). — Tête et antennes noires. Pro- notum rouge, avec deux grandes taches latérales symétriques noires, ménageant médianement une carène rouge très accen- tuée, ininterrompue du bord antérieur au bord postérieur. Écusson noir. Clavus noir, sauf près des angles latéraux du pronotum. Cories rouges avec une grande tache noire, à bords mal délimités surtout en arrière; - membrane noire avec une bordure blanche à son bord arqué. Poitrine rouge, avec des taches noires sur les côtés. Anneaux ventraux de l'abdomen noirs au bord anté- rieur, rouges au bord postérieur. Pattes noires. Long. 10 millimètres. Larg. 4 milli- mètres. Fig. 57. LOIRE-INFÉRIEURE : Saint-Gildas, sur Eryngium campestre L., en août (J. Pé- neau). — Maine-ET-LoiRE : Angers, forêt de Fontevrault (Millet de la Turtau- dière). — VENDÉE : Ile d'Yeu, très commun (R. Courteaux); dard (E. de l'Isle). FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [220] Sous-Genre : Lycæus FE. 2. L. equestris L. (fig. 58). — Antennes, pattes et poitrine noires. Dessus de la tête rouge sauf deux taches triangulaires au Fig. 58. bord interne des yeux et l'extrémité de l’épis- tome. Pronotum noir avec une large bande transversale rouge, élargie au milieu et sur les côtés. Écusson noir. Cories rouges pré- sentant une bande transverse noire irrégulière sur leur milieu. Clavus rouge, avec un gros point noir velouté vers son tiers apical, et plus ou moins rembruni dans toute l'étendue de ce dernier tiers. Membrane brunâtre bordée de blanc, avec un gros point blanc au milieu, et deux petites taches basales blanches, trian- gulaires et inégales. Ventre rouge ; quatre petites taches noires à la base de chaque segment ventral, le dernier de ces segments étant entièrement noi. Long. 12-13 milli- mètres. Larg. 4 millimètres. Loire-INFÉRIEURE : Sur les Carduacées, en juillet, au bord de ja mer : la Bernerie, Saint-Michel-Chef-Chef, Pointe Saint-Gildas (J. Péneau); Bourgneuf-en-Retz (E. de l'Isle); Le Croisic, Nantes, Vertou, sur les fleurs de Colchicum au- tumnale L., en septembre, octobre (J. Dominique). — MAYENNE : Voutré, Évron, Laval (Houlbert). — MAINE-ET- Loire : Angers, Saumur, Beaugé, Cholet, Segré (Mullet de la Turtaudière). — VENDÉE : Ile d’'Yeu, Ker Borni (R. Courteaux); Jard (E. de l'Isle). — SARTHE (Degportes). 3. L. saxatilis Seop. (/ig. 589). — An- tennes et pattes noires. Tête noire; ure bande rouge sur le vertex légèrement pro- longée de chaque côté de l’épistome. Pro- notum noir, déprimé en avant; ses bords etsa carène de coloration rouge, sa dépression ponctuée. Écusson noir. Cories noires, les deux tiers basilaires du clavus rouges, ainsi que deux taches sur les cories lunulée et l'autre, apicale, oblongue, souvent réunies (fig. 60). Ventre rouge; base de chaque segment larwement noire, poitrine noire avec une tache l'une, médiane, rouge de chaque côté des cotyles. Long. 10-11 mil- limètres. Large. 3,5-4 millimètres. Vit sur différentes sortes de plantes les Ombellifères, l'Origanum vulgare L., le Symphytuin officinale L., etc... [221] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 17 : ILLE-ET-VILAINE : Vallée de la Vilaine (Guérin). — LoïRE-INFÉRIEURE : Commun toute l’année, dans les détritus d'inondation : Roche-Maurice, en février ; l’été dans les prairies; Saint-Philbert de Grand-Lieu, Basse-Indre, îles de la Loire (J. Péneau) ; Vallée de la Chezine et du Sens (Guérin). — Maine-et-Loire : Rocheservière, en Beaulieu (L. Germain, Millet de la Turtaudière), Longué et Gennes (Baudoïn). — ORNE : Environs de Montmerrei (A. Dupont). — SARTHE (Desportes). Sous-Genre : MELANOCORYPHUS Stäl. 4. albomaculatus Gœze fig. 61). — Tête, antennes et pattes noires. Pronotum rouge, le bord antérieur noir ainsi que deux taches arquées symé- triques sur le disque, souvent réunies sur la ligne médiane. Ecusson noir. Cories d’un beau rouge, le clavus noir ainsi qu'un point au milieu de chaque mésocorie. Membrane noire ou noirâtre avec un point blanc au milieu et deux pelites taches blanchâtres plus ou moins effacées à la base. Ventre rouge, sauf partie médiane des deux pre- miers segments et la totalité de l'étendue des deux derniers qui sont noirs. Poitrine noire, sauf une tache rouge sur les côtés de l’antépectus. Long. 8-9 millimètres. Larg. Fig. 61. 2,5-3 millimètres. Nous avons trouvé, dans les anciens marais salants de Bourg- peuf-en-Retz (Loire-Inférieure), des individus. où le rouge vif est remplacé par un rougeâtre sale, la coloration rouge étant même très affaiblie par endroits et remplacée par une coloration jaunâtre et le point blanc de la membrane étant plus ou moins irrégulier. LoIRE-INFÉRIEURE : Commun dans les prairies au prin- temps et en été ; en hiver sous les écorces, surtout celle du pin, Oudon, Saint-Aignan, Bourgneuf (J. Péneau). — Main£-ET-Loine : Buttes de Rivet, aux Ponts-de-Cé (Millet de la Turlaudière); Angers et Gennes (Baudouin). — VENDEE : Noirmoutier (J. Péneau); Ile d'Yeu (AR. Courteaux). 5. L. superbus Pollich (fig. 62). — Tête et antennes noires. Pronotum rouge sur sa moitié antérieure et noir sur sa moilié pos- térieure, la ligne médiane de cette der- nière restant seule plus ou moins étroi- Fig. 62. tement rouge. Ecusson noir. Cories rouges, avec un point noir près du bord externe et une he petite tache de même couleur de chaque côté de la pointe de l'écusson, Membrane noire avec deux points blancs, l’un au tiers basal, HÉMIPTÈRES, 8 18 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [222] l’autre tout à fait apical. Ventre variable, rouge et noir, la coloration noire affectant toujours au moins les premiers et derniers segments. Medi- et POSpEGS noirs, antepectus rouge. Pattes noires. Long. 4-5,5 millimètres. Larg. 2 milli- mètres. Le type à pattes noires est très rare dans notre région, on trouve le plus souvent des individus ayant les tibias, tarses et genoux roux, avec le point noir du clavus plus ou moins distinct. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse). — LOIRE-INFÉRIEURE : Commun partout, dans les mêmes endroits. que le précédent (J. Péneau). — MaYENxE : Environs de Coup- grain (4. Nugues). — MaixE-ET-LoiRe : Les Ponts-de-Cé (Millet de la Turtaudière); Angers (Beaudouin). — Mancxe : Coutances (E. Monnot). 2e Genre : LYGÆOSOMA Spin. Coloration brunâtre. Connexivum alternativement en CRetLe et brun foncé. 6. L. reticulatum H.-S. (fig. 65). — En- tièrement brun noirâtre, pubescent. Lobe postérieur du pronotum, base des cories, tibias et tarses ordinairement plus clairs. Antennes poilues. Pronotum fortement ponctué. Premier article des tarses posté- rieurs plus long que les deux suivants réunis. Cories marquées de nervures claires anastomosées, souvent à peine visibles. Membrane présentant une petite tache blanche à la base, etune bordure blanchâtre à son bord arqué. Long. 4 millimètres. Large. Fig. 65. i,5 millimètre. MoneiHan (Puton). — LoiRe-FNFÉRIEURE : Commun au printemps et en été sur diverses plantes, au bord de la mer et du lac de Grand-Lieu, Bouaye, Saint-Aignan, Saint-Brevin (J. Péneau); plus rare à l'intérieur, forêt de Touffou, en octobre; dans les détritus de la loire en mars (Piel de Car cheville), — VENDÉE : Noirmoutier (J. Péneau); île d'Yeu, Ker Châlons (R..Courteaux). 3° Genre : AROCATUS Spin. Bord postérieur du postpectus droit. Fémurs antérieurs sans épine. ( Partie apicale des cories noires (fig. 64) . . . ._. . . A. melanocephalus. 1 t Partie apicale des cories rouges (fig. 65) . . .‘. . . . A. Rœseli. [223] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 19 7. À. melanocephalus Fab. (fig. 64). — Tête noire, plus large que longue, les deux premiers articles des antennes noirs, les deux derniers plus ou moins jaune rougeâtre. Pronotum rouge en avant, Jaunâtre en arrière, ces parties claires circonscrivant une tache noire de forme caractéristique. Écusson noir. Cories noires avec une tache rou- geâtre occupant environ les deux tiers internes basilaires, mais ne s'étendant pas jusqu'aux bords externe et scutellaire, qui sont noirs. Con- nexivum annelé de noir et de rou- geàtre, les taches noires pouvant s’af- faiblir au point de disparaître. Pattes testacées avec un anneau brun ou noir, plus ou moins marqué à l’ex- trémité des cuisses, et un autre plus faible à la base des tibias. Long. 6-7 millim. Larg. 2-2 1/3 millim. Fig. 64. MAINE-ET-LoinE : Forêt de Fontevrault, Angers (Millet de la Turtaudière). 8. À. Rœseli Schum. (fig. 65). — Têve noire, au moins aussi longue que large. Pattes et antennes noires. Pronotum rouge, le disque déprimé en avant, ponctué et occupé par une tache noire enclosant une petite tache rouge au milieu de la base. Ecusson noir. Cories rouges avec une grande tache noire sur le milieu des mésocories et exocories ainsi qu'une autre petite tache, sur le clavus, contiguë à l’écusson. Mem- brane noire. Connexivum et ventre rouges, avec un point noir sur chaque segment abdominal, près des stygmates. Sternum, medipectus et côtés du postpectus noirs. Long. 8 millimètres. Larg. 2,5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Saint-Sébastien-les-Nantes, Pont-du- Cens, près Nantes (Piel de Churcherville). — MAINE-ET- LoiRE : Saint-Rémy-la-Varenne (Du Buysson) (1). (4) MizLET DE LA TuRTAUDIERE, dans la Faune des Invertébrés du Maine-et-Loire (1872), signale un Arocatus incerlus dans ce département, Nous pensons que cette espèce doit être l'Arocatus Ræseli Schum. 20 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [224] 4 Genre : ORSILLUS Dall. Corps élargi en arrière. Connexivum débordant nettement les cories. Fémurs antérieurs épineux. 9. O. depressus. Muls. R. (fig. 66.). — Gris jaunâtre maculéde roux. Premier article des antennes ne dépassant pas la tête. Yeux gros. Pronotum et écusson ponctués; le premier trapézoïdal, marqué en avant d’un trait longitudinal noir, les angles posté- rieurs oblus et chargés d’un calus. Ecusson arrondi au sommet, caréné au milieu, légè- rement noir à la base. Bec atteignant le troisième segment ventral, mais pas le quatrième. Long. 7 millimètres, Larg. 2-3 millimètres. LoiREe-INFÉRIEURE : Nantes, en octobre (J. Dominique). 5e Genre : NYSIUS Dall. (!) Tête triangulaire convexe, non rétrécie derrière les yeux. Fémurs antérieurs inermes. (1) Bien qu'il ne soit pas dans notre plan de faire dans ce travail, relativement à certains genres, une revue critique des espèces qu’ils comprennent et dont la difficulté de détermination est considérable, nous ne pouvons passer sous silence les difficultés qui résident dans la distinction de différentes espèces du genre Nysius Dall. — Les entomologistes qui s'occupent d'hémiptères ne manqueront pas d’être surpris de nous voir en désaccord avec les travaux classiquement consultés du Dr Puton(*) (1878) et de Mulsant et Rey(**) (1879). La synonymie fort complexe des espèces de ce genre, et leur analyse, ont été consignées par Horvath (***) en 1890, dans un article très clair et très documenté, d’où il résulte que : 1e L'espèce décrite par Puton, sous le nom de N. graminicola Kol., et dont la description a été amplifiée par Mulsant et Rey, n'est pas identique aux types de Kolenati, qui existent “au musée de Vienne. 9 Que le N, ericæ Schill, non signalé par Puton et par Mulsant et Rey, ne l’a pas été parce que ces auteurs l’ont confondu avec le N. thymi Wolff. duquel il est cependant distinct. Puton a d’ailleurs tenu compile de ces considérations dans la 2e édition du Catalogue des Hémiptères de la Faune Paléarctique. Nous avons donc suivi la classification exposée par Horvath, et nous avons pu reconnaître le bien-fondé de cette façon de faire, en étudiant les échantillons obligeamment déterminés par cet auteur. Mais il n’est pas prouvé que les différentes scissions ainsi faites correspondent bien à des espèces distinctes. La ressemblance entre les différentes formes ainsi déterminées est parfois tellement grande qu’il ne serait pas surprenant de se troaver en présence de formes dues au croisement d’individus d’espèces différentes, ou aux différents individus d’une même espèce de variabilité considérable. Jusqu'à nouvel ordre, il nous semble rationnel d'accepter les différences spécifiques signalées, ayant nous-mêmes constaté qu'il y avait véritablement des différences de formes. (‘: PuTon, Synopsis des Hémiptères-Héléroptères de France : Lygæides. 1878. €) Muzsanr et Rey, Histoire nalurelle des Punaises de France : Lygæides. Octobre 1879. (***) G. HonvarTx, Synopsis des Nysius Paléaretiques (Revue d'Entomologie publiée par la Société française d'Entomologie, T. IX, p. 185-191. Caen, 1890. [2251 HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 21 Bord latéral externe de la corie entièrement droit (/ig. 67 1 ) . et 74): corps finemeni sétuleux . . , . , , .. . ... .. N. punctipennis. Bord latéral externe de la corie droit à la base, puis sinué et développé extérieurement (fig. 68, 71 à 73). . . . . . ë 2 / Lames rostrales sensiblement atténuées en arrière \f9- 69) ; 9 base des cories finement pileuse . . . . 3 Es Lames rostrales aussi hautes en arrière qu’en 1 avant ( (âge 70): DaSetdeSACONES Clare M PEN Te D D EUR EN NS enectonis: Fig. 67. Fig. 68. Fig. 69. / Les deux nervures longitudinales internes des cories noires outtachéeside moiratre (fig 710072) nn 4 Les deuxmervuresimmaculées (fig. 72)e Le, °°... . N. graminicola. 3 loppées au bord externe; pronotum peu transverse, bord postérieur d’un tiers ou de moitié plus large que SAR UE dercersegment\/0 71)" en CNE RUymMrS Forme oblongue elliptique; côtés des hémélytres à peu près parallèles au milieu; pronotum fortement transverse, le bord postérieur égalant deux fois ou à peu près la longueur du | Forme oblongue-ovale ; hémélytres fortement arrondies et déve- : Se OM ENT TPE S)E er ele Le is era: Dis nee ner NOTICE, Sous-Genre : Nysius s. strict. = 10. N. Thymi Wolff (fig. 71). — Lames rostrales atteignant la base de la tête, mais sensiblement atté- nuées d'avant en arrière, Antennes variables pouvant être entièrement testacées, ou foncièrement testa- cées, ou maculées de brun, ou même complètement brunes. Corps jaunâtre pâle, fortement ponctué de noir, sur la tête, le pronotum et l’écusson; impression linéaire transverse antérieure du pronotum noire, une bande de même couleur au bord interne des yeux ; le bord antérieur du pronotum, l'écusson 22 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [226] à et quatre bandes sur le lobe postérieur du pronotum plus ou moins noirs. Pronotum planiuscule, caréné à la base et au sommet, fovéolé près des angles pos- térieurs. Écusson chargé d’une forte carène lisse sur ses deux tiers apicaux. Cories transparentes, les nervures mar- quées de points ou linéoles noirs. Mem- brane dépassant l'abdomen. Ventre noir. {au moins le segment génital &). Pattes testacées, les fémurs marqués de nom- breux points bruns. Long. 4-4,5 milli- mètres. Larg. 1,5 millimètre. LoIRE-INFERIEURE : Nantes, Pornic (J. Dominique) ; La Haie-Fouassière, en octobre (E. de l'Isle). — VENDÉE : Ile d'Yeu (R. Courteaux). 11. N. Bricae. Schill (fig. 72)(1}. — Lames rostrales identiques à celle de N. thymi. Antennes flaves, testacées ou noi- râtres, premier article pâle ou noir. Pro- notum flave, fortement ponctué, à lignes indécises, légèrement convexe, non fovéolé aux angles postérieurs. Ecusson flave ponctué de noir. Ventre jaune maculé de brun. Pattes testacées, fémurs mar- qués de points noirs ou entièrement noirs. La forme des mâles est distinc- tement plus étroite que celle des fe- melles. Long, 3,5-4,5 millimètres. Fig. 72. ÉOIRE-INFÉRIEURE : Pornic, la Bernerie (Marmotian). 12. N. graminicola Kol. (fig. 75). — Lames rostrales n'atteignant pas tout à fait la base de la tête, un peu moins sensiblement atténuées en arrière que dans les deux espèces précédentes. An- tennes testacées, le premier article par- fois brun, bases des deuxième et troisième articles noire. Corps jaunâtre, très pâle, Fige 73. densément et assez finement ponctué. (1) Nous n’avons pu nous assurer de l'habitat de cette espèce dans le massif armoricain, | Bien que signalée par l’abbé DoMiINiQuE dans son Cataloyue des Hémiptères de la Loire- Inférieure, nous croyons, jusqu'à plus ample informé, devoir faire ici toutes les réserves nécessaires quant à sa présence dans nos régions, Cette espèce est tout à fait méridionale, 4 du reste que cela est indiqué par HorvarH dans son Synopsis des Nysius paléarctiques (loc. cit.). [227] HÉTÉROPTÈRES (#) LYGÆIDES. 23 Joues finement bordées de noir autour de l’épistome, une autre ligne noire plus ou moins avancée auprès des yeux, l’im- pression transverse antérieure du pronotum étroitement noire (parfois la coloration noire est plus développée : les joues l'y sont entièrement, l’impression transverse l’est plus ou moins largement ainsi que la base de l’écusson). Pronotum légèrement convexe, non transverse; angles postérieurs fovéolés et tachés de noir. Écusson avec une carène aplalie sur sa moitié api- cale. Cories transparentes, légèrement pileuses à la base, les nervures longitudinales immaculées ou présentant seulement quelques faibles linéoles brunes. Membrane transparente, dé- passant de beaucoup l'abdomen. Ventre et pattes testacées (au moins le segment génital &); fémurs marqués de points bruns. Long. 4-4,5 millimètres. Larg. 1,5 millimètre. LoirE-INFÉRIEURE : Arthon-en-Retz, Bourgneuf, Les Moutiers (J. Péneau). — VENDEE : Noirmoutier (J. Péneau). 13. N. senecionis Schill. — Lames rostrales atteignant la base de la tête, aussi élevées en arrière qu'en avant, subitement tronquées-arrondies (/ig. 70). Antennes testacées,; tous les articles, ou au moins le premier, tachés de noir. Forme du précédent, colo- ration plus variable, angles posté- rieurs du pronotum fovéolés mais plus rarement tachés. Cories non pileuses à la base. Long. 4-4,5 milli- mètres. Large. 1,5 millimètre. LoiRE-INFÉRIEURE : La Haie-Fouassière, sur An- themis cotula L. (J. Dominique); Bouaye, Bouguenais, Saint-Herblain, forêt du Gàvre (J. Pe- neau). — VENDÉE : Noirmoutier (J. Péneau). Sous-Genre : ORTHOLOMUS Stäl. 14. N. punctipennis H.-S. (fig. 74). — Lames rostrales très courtes et peu élevées, atteignant à Fig. T# peine la moitié de la tête (fig. 75). Entière- ment vêlu de courts poils gris, jaune ponctué de brun, ou brun ponctué de noir. Pronotum un peu plus long que large, convexiuscule, L non déprimé et peu rétréci en avant, très fine- Fig. 75. ment caréné dans toute sa longueur. Cories opaques, ne débordant pas l'abdomen ; bord externe entièrement droit, bord apical et nervures plus ou moins noirs. Membrane ne dépassant pas l'abdomen, blanche avec une tache noire le long de la suture. Pattes testacées, fémurs marqués de points bruns. Long. 4,5-6 millimètres. Larg. 1-1,5 millimètre. LoIRE-INFÉRIEURE : La Turballe (J. Péneau). — VENDÉE : Jard, dans les dunes, en juillet (E. de l'Isle). ® Trigu : CYMINI 5e Genre : CGYMUS Hahn. Premier article de l’antenne ne dépassant pas l’épistome en avant. Deuxième article toujours | supérieur à la moitié du troisième EF Fig. 76. (fig. 19). Fig. 17. Pronotum au moins aussi long que large, plus ou moins caréné en avant (fig. 80 et 81). Cories fortement et irrégulièrement ponctuées. Carène longitudinale de l’écusson entière, blanche et lisse (RAT ICS ON RER MALE RE RS TEE C. glandicolor. ( Carène longitudinale de l'écusson courte, parfois à peine visible, concolore et ponctuée (fig. 77 et 81). . . , . 2 D TEE 19 Fig. 78. Fig. 79. ( Deuxième et troisième article des antennes subégaux 2 (RDA ONEL EL) LME QUES CORRE TEE . . .« .« C. melanocephalus, Deuxième article plus court que le troisième (fig. 79). . C. claviculus. 15. C. glandicolor Hahn. (fig. 80). — Oblong, déprimé, entière- ment jaunâtre-brunâtre en dessus, densément et assez fortement ponctué. Deuxième article des antennes égal au troisième; quatrième article à sommet brun, très sensiblement plus mince à la base que l’extrémité du troisième, puis graduellement épaissi et acuminé au sommet. Pronotum convexe, surtout sur les deux tiers postérieurs, et muni, sur sa moitié antérieure, d'une carène blanche et lisse plus ou moins prolongée en 24 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [228]. bonté à mobi [229]. HÉTÉROPTÈRES (Æ) LYGÆIDES. 25 arrière, et parfois d'une fine bordure noire à son bord antérieur. Écusson chargé d’une large carène longitudinale, blanchâtre et lisse. Membrane brune, plus ou moins transparente. Dessous de la tête, sternum et milieu du ventre d’un brun plus ou moins foncé, parfois jaunâtre. Long. 4,5 mil- limètres. Larg. 1,5 millimètre. LoIRE-INFÉRIEURE : Sur les fleurs, Saint-Michel-Chet- Chef, en juillet (J. Péneau); la Chapelle-sur-Erdre (Piel de Churcheville); Oudon, en mai (E. de l'Isle). — VENDÉE : Île d'Yeu, les Sapins (R. Courteaux). 16. G. melanocephalus Fieb. (/ig. 81). — Allongé, subparallèle. Roux jaunâtre, très variable comme coloration, plus ou ; moins foncé, ordinairement noirâlre sur Fig. 80. la tête, le bord antérieur et la partie pos- térieure du pronotum, l’écusson et la base du dos de l'abdomen, mais quelquefois presque entièrement jaunâtre. Une très petite carène longitudinale souvent obsolète sur le devant du pro- notum. Membrane transparente. Dessous de la tête et de la poitrine plus ou moins foncé. Dessous du corps roux. Long. 3-3,5 millimètres. Larg. 1 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Saint-Philbert de Grandlieu, en août (J. Péneau); région maritime (J. Dominique). — VENDÉE : Noirmoutier (Puton et Noualhier). 17. C. claviculus Fall. Hah. — Ressemble beaucoup au précédent, dont il est difficile de le distinguer. Couleur également va- riable, ordinairement plus pâle et plus uni- forme, sauf le bord apical des cories, qui est toujours très étroitement rembruni. LoIRE-INFÉRIEURE : Sur les plantes en été, sous la mousse en hiver; au sud de la Loire, Saint-Brevin, Bouguenais, forêt de Touffou (J. Péneau). 7° Genre : CYMODEMA Spin. Premier article des antennes dépassant le sommet de la tête (fig. 20). 18. C. tabidum Spin. — Aspect du Cyrus glandicolor Hahn auquel il ressemble tant par la forme générale du corps que par la coloration. Distinctement ponclué, le dernier article des antennes et le milieu de la poitrine bruns ; le deuxième article 26- FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [230] égalant à peine la moitié du troisième, sommet du clavus et base de la membrane souvent brunâtres. Une carène médiane blanche et lisse sur la partie antérieure du pronotum et sur l'écusson. Long. 4,5 millimètres. On distinguera, de suite, cette espèce de Cymus glandicolor Hahn, par la dimension du premier article de l'antenne. Celui-ci ne dépasse pas l'epistome en avant chez les Cymus, tandis qu'il le dépasse très notablement dans le Cymodema tabidum Spin. Cette espèce est indiquée par Millet en Maine-et-Loire; n'ayant pu la contrôler, nous l’indiquons d'après lui. — Maine-et-Loire : Angers, Champs Saint-Martin en mai sur Matricaria Chamomilla L. (Millet) ? 8 Genre : ISCHNORHYNCHUS Fieb.{!). Pronotum plus large que long, non caréné (fig. 85). Cories peu ponctuées. Quatrième et cinquième segments ventraux divisés au milieu par le sixième qui atieint ainsi le Fig. 82. troisième segment (fig. 82). (Taillerde’s 4-6. milimétres(2}2.# RC LE ESS EE EN Resede: 1 t Taille de:3,5 à 4émillimeiress tr. EC ER EN CS emmutus 19. I. Resedæ Panz. (fig. 85). — Oblong élargi, déprimé en dessus. Antennes noires et rousses; le premier article noir, parfois entièrement roux, les deuxième et troisième articles (1) Les espèces de ce genre, et toutes celles de la tribu des Lygacini, ont le pronotum marqué, un peu en arrière du bord antérieur, de deux sillons transverses en forme de S renversée et constituant ainsi une accolade dont le sommet est dirigé vers le bas. Cette disposition, qui est nettement indiquée sur les figures 61 à 66 et 83, l'est partiellement sur la figure 57 et n'a pu être représentée sur les figures 58 et 59, à cause de la disposition des taches noires du pronotum, dans 'esquelles ces sillons sont entièrement compris. (2) Il est nécessaire de dire ici qu’il nous a été impossible de trouver entre les deux espèces comprises dans ce genre de différence véritable autre que la taille, beaucoup plus faible chez I. geminatus Fieb. Nous avons observé des exemplaires de 7. Resedæ Pz. sans bande transverse noire sur le pronotum (caractère indiqué par Puton(+) comme typique de cette espèce) et ne possédant de noir que l’accolade du pronotum (caractère indiqué par le même auteur comme typique de I. geminaalus Fieb.) De même le premier article de l’antenne de 7. geminatus Fieb est souvent noir, contrairement à ce que dit Puton(*). L’habitat réputé exclusif sur les bruyères, en ce qui concerne la même espèce, ne saurait non plus être invéqué pour les différencier : I. geminatus, en effet, se rencontre aussi sur les fou- gères (R. Courteaux). La taille seule permet donc de différencier les deux espèces, et encore devons-nous ajouter que certains exemplaires ont des tailles intermédiaires à celles que nous avons indiquées dans l'analyse dichotomique des espèces. Il serait intéressant d'étudier de nombreux individus de ce genre, afin de voir si l’on a vraiment affaire à deux espèces distinctes. Si l’une d’elles seulement devait être maintenue, ce serait, confcrmément à la loi de priorité, l’Z. Resedæ Pz., décrit en 1797 (Faun. German. XL, p. 20), l’I. gemi- natus Kieber n'ayant été décrit qu’en 1861 (Europ. Hem., p. 209). Nous tenons toutefois à ajouter que les observations faites ne sont jusqu’à présent nullement suffisantes pour décider quoi que ce soit à cet égard. (*) PuTon, Synopsis des Hémiptères Héléroptères de France, Are part., Lygæides, p. 19 et 20. f231] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 27 roux, sauf la baseet l'extrémité qui sont noires sur une longueur - variable ; le quatrième noir, claviforme. Tête, pronotum et écus- son fortement ponctués; tête et écusson d’une coloralion rougeûtre variable. Pronotum généralement plus pâle, pourvu en avant d'une bande transverse noire, quelquefois interrompue en son milieu. Cories de coloration variable, pouvant présenter toutes les nuances depuis le rose opaque au diaphane transpa- rent; endocories avec trois lignes de points; mésocories avec une bordure de points au voisinage immé- diat des nervures et la moitié apicale externe assez fortement et densément ponctuée; exocorieslisses eltranslucides ; quatre points _noirs sur la nervure apicale, les -deux in- ternes pouvant être plus ou moins affaiblis et un groupe de deux points entre les ner- vures radiale et cubitale. Dessous de la tête et poitrine noirs, à l'exception des angles postéro-externes des anté- et post- pectus. Ventre également noir, sauf le sixième segment et les segments génitaux qui sont roux. Long. 5-6 millimètres. Larg. 2,5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Commun au printemps sur différents arbustes, en hiver sur les ajones en fleurs, au sud de la Loire : Saint-Brevin, Saint-Aignan, Bouaye, le Pellerin, Bourgneuf-en-Retz, sur les Conifères (J. Péneau). 20. I. geminatus Fieb. — Plus petit, oblong, moins élargi, déprimé. Antennes testacées, le premier et le dernier article plus ou moins roux; le deuxième et troisième plus ou moins foncés aux bases et aux extrémités. Tête et pronotum flavescent pâle, ponctués. Écusson ponctué, noirâlre à la base, avec une grande tache rouge orangé vers le sommet. Cories hyalines, transpa- rentes, les nervures bordées d’une ligne de points, la moitié apicale externe de la mésocorie plus éparsement ponctuée que dans l'espèce précédente; six points noirs sur les nervures comme dans Z. Resedæ, mais s’affaiblissant souvent au point de disparaître. Poitrine et dessous de la tête comme le précédent. Ventre roux, les trois premiers segments seulement noirs et une tache latérale sur les quatrième et cinquième segments ('). Long. 3-4 millimètres. Larg. 2 millimètres. - LoiRE-INFÉRIEURE : Le Pellerin, sur les ajoncs en fleurs, en décembre (J. Péneau) ; forêt de Touffou, sur les bruyères (Piel de Churcheville) ; La Bernerie (Marmottan). — MaiNE-ET-LoiRE ; Saint-Rémy la Varenne (Du Buysson). — VENDÉE : Noirmoutier (Puton et Noualhier) ; île d'Yeu : les Sapins (R. Courteaux). (4) Geci n'est pas constant. Certains individus ont le ventre iaentique à Z. Resedæ Pz. 28 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [232]! 3 ECrRiIBU : BEISSINI 9e Genre : ISCHNODEMUS Fieb. Antennes plus longues que la tête et le pronotum réunis (Ag. 21). Elytres, dans les formes brachyptères, au moins trois fois aussi longues que l'écusson (fig. 87). Fig. 84. Fig. 85. | Lobe postérieur du pronotum opaque, largement testacé aux angles, étroitement au milieu (fig. 84, 86 et 87). Yeux très saillants 1 (fa 86 LOT) ER Re VS RD EE CRIE SU DIE LEUR Lobe postérieur du pronotum brillant, pas plus largement testacé sur les côtés qu’au milieu (fig. 85), Yeux peu saillants. . . . . . . 1. Geneil). 21. I. sabuleti. Fall. (fig. 86 et 87). — Allongé, déprimé, noir grisâtre, entièrement opaque, finement pubescent. Antennes plus longues que la tête et le pronotum réunis, noires, la base des troisième et quatrième articles par- fois testacée; premier article renflé, pédiculé; deuxième article un peu plus long que le troisième, celui-ci un peu plus court que le quatrième. Rostre n’atteignant pas les hanches intermédiaires; deu- Fig. 87. xième et troisième articles égaux. Tête, pronotum et écusson rugueux. Bord postérieur du pronotum testacé, cette bordure plus ou moins élargie aux angles. Ecusson aussi large que long. Abdomen et connexivum (4) L'I. Genei Spin. n’a pas encore été signalé dans la région armoricaine. Mais il est très vraisemblable qu’il y existe, et c’est pour cette raison que nous n’hésitons pas à en donner une diagnose. Les deux espèces se ressemblent du reste beaucoup, et les caractères de l’une n’en seront que mieux précisés par la présence des caractères différentiels de l’autre. ” [233] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 29 noirs, ce dernier parfois roussâtre. Paltes testacées ; fémurs, sauf les postérieurs, renflés en massue, les antérieurs surtout, et irrégulièrement tachés de noir dans leur partie médiane. Long. 4,5-6 millimètres. Larg. 1-1,2 millimètre. Cet insecte est dimorphe. Forme macroptère (fig. 86). — Hémélytres un peu plus courtes que l'abdomen, blanchâtre avec les nervures brunes, ainsi qu’une tache au sommet des cories: une autre tache brune sur la membrane dont toutes les nervures sont bien marquées. Forme brachyptère (fig. 87). — Hémélytres ne recouvrant guère que le quart de l’abdomen ; membrane nulle et très rudimentaire. Les larves de cette espèce se développent dans les feuilles enroulées de Calamagrostis arenaria Rath({!). L'éclosion doit avoir lieu dès le premier printemps; les larves sont d’abord entièrement rouges, le noir se développant ensuite, d’abord sur la. tête et le pronotum, puis successivement sur l’abdomen, les pattes, etc. Il est à remarquer que le pronotum y est entièrement noir. LoiRe-INFÉRIEURE : Très commun dans les dunes maritimes, au sud et dans les îles de la Loire, sur Glyceria spectabilis au printemps et en été (J. Péneau). — VENDÉE : Noirmoutier (Puton et Noualhier). 4° TriBu : HENESTARINI 10° Genre : HENESTARIS Spin.(?). Tête large; épistome parallèle, plus avancé que les joues (Ag. 4). / « Yeux ent pédonculés, le pédoncule libre et dirigé en « dehors et un peu en avant et en haut (fig. 4); PE | « distinctement trapézoïdal (fig. 88). . . . . . . . . 0 DH lOtiCeps: 1) « Yeux brièvement pédonculés, le pédoncule incliné en arrière | « et couché sur les angles antérieurs du pronotum; pro- \ « notum presque rectangulaire, à peine rétréci en avant. . . . 2 (AJ. Péneau. Consulter à ce sujet : Hémiplères nouveaux ou intéressants pour la Faune des environs de Nantes (Bull. Soc. sc. Nat. Ouest, 2e série, T. IV, p. x), (2) Des trois espèces de ce genre, que nous indiquons dans cette analyse dichotomique, deux seulement ont été rencontrées, en Loire-Inférieure, au sud de la Loire, ce sont les H. laliceps Curtis et H. halophilus Burmeister. — L'espèce 4. irroratus Horvath est indiquée dans cette analyse, bien que nous ne l’ayons jamais rencontrée. La raison de ce fait existe dans la difficulté qu'il y a à distinguer les trois espèces du genre, surtout les deux dernières. Les différences, peu importantes du reste, qui ont servi à différencier les trois espèces, ont 30 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [234] ! «Forme plus étroite et graduellement rétrécie en arrière ; « l’écusson, le clavus et l'angle interne des cories plus « fortement ponctués que la partie externe des cories où 2 « les points sont presque entièrement effacés . . . . . . H. halophilus. « Forme plus large et plus parallèle; -ponctuation noire du « dessus partout également forte, même sur le bord latéral \ (AAES ICONE NN NE UE CR CN CHER OU LS 22, H. laticeps Curt. (fig. 88). — Oblong, un peu atténué en arrière ; gris Jjaunâtre, ponctué de noir en dessus ainsi que sur les pattes et la poitrine. Tête tachée de brun, à antennes velues. Pronotum trapézoïdal, rétréci en avant, les côtés fortement sinués. Ecusson et cories assez densément, mais irrégulièrement ponctués ; un calus lisse de chaque côté de la base de lécusson; bord postérieur des cories rembruni. Membrane blanche. Long. 5-5,5 millimètres. Larg. 1,6 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Les Moutiers, sur les plantes des anciens marais salants, en mai (J. Péneau); forêt de Touffou, en août _(Piel de Churcheville). — Mame-ET-LoinE : Saint-Rémy-la- Varenne (Du Buysson). 23. H. halophilus Burm. — Même forme. Fig. 88. Tête pourvue de deux taches noires englobant les ocelles. Base de l’écusson plus fortement ponctuée que le reste, base et partie externe des cories sans points. Pronotum rectangulaire, non rétréci en avant, les côtés légèrement sinués. Long. 5 millimètres. Larg. 1,5 millimètre. LorRE-INFÉRIEURE : Les Moutiers, dans les mêmes lieux que le précédent [J. Péneau). été consignées par Horvath (*) dans un tableau dichotomique que nous préférons reproduire ici dans toute son intégralité. Horvath lui-même, d’ailleurs, met en évidence les rapports étroits qui unissent l’espèce A. irroratus dont il est l’auteur aux deux autres espèces du genre ; il s'exprime ainsi(*) : « A. irroratus se rapproche beaucoup, par ses yeux dirigés en arrière et « par son pronotum presque rectangulaire, de H. halophilus Burm. (geocoriceps Antess.), « mais les yeux sont presque aussi fortement élevés en haut que dans AH. laticeps Curt(*). « Il se distingue au premier abord de ces deux espèces par sa taille plus robuste et plus « large, moins effilée en arrière, à côtés plus parallèles, et par la ponctuation noire plus « forte et également dense sur tout le dessus. Chez les deux autres espèces, cette ponctuation « est plus fine et inégale, c’est-à-dire plus développée sur l'écusson, le clavus et l'angle « interne des coriés qu'ailleurs. La tête est un peu plus courte que dans H. halophilus ». On voit combien loutes ces espèces sont difficiles à distinguer. Si nous avons cru devoir insister à leur sujet, c’est uniquement dans le but de mettre en garde contre les confusions possibles, toujours dues à des descriptions peu différentielles. (‘) G. Horvara, Chasses Hivernales dans le Midi de la France. Description des espèces et variétés nouvelles. (Revue d’Entomologie publiée par la Société française d’Entomologie, Caen, 1892, p. 136 à 138.) (+) Nous ajoutons même avoir examiné un individu présentant tous les caractères d'H. halophilus Burm. qui avait les yeux disposés identiquement à ceux d’A. laticeps Curt.; et qu’il n'y a pas toujours de différence très appréciable dans la forme trapézoïdale ou plus ou moins rectangulaire du pronotum des trois espèces. [235] HÉTÉROPTÈRES (#4) LYGÆIDES. 31 D» TRriBu : GEOCORINI 11° Genre : GEOCORIS Fall. Tête avec les yeux, plus large que le pronotum (fig. 5, 92 et 95). Rostre mince, atteignant les hanches postérieures. Fig. 90. Fig. 91. | Deuxième article du rostre, un peu plus long que le troi- 7 SIÉMERITE TU) EN RET Ce Ce ae : . . G. erythrocephalus. Deuxième article du rostre bien plus court que le troisième (TROT) ERRE REREE RS en ae A re TON GESICUlUS. Sous-Genre : Procornis Stäl. 24. G. erythrocephalus Lep. (/ig. 92). — Large. Tête et pattes d'un jaune fauve; cuisses parfois rembru- nies. Tête courte, près de deux fois aussi large que longue entre les yeux ; premier et quatrième articles des antennes pâles, deuxième et troisième articles rembrunis, sauf au sommet. Pronotum noir, ponctué, transverse, plus large que long. Ecusson, moins l'extrémité, et hémélytres noirs, bril- lants, ponctués. Membrane blanchâtre, plus longue que l’abdomen. Dessous du corps noir, les orifices odorifiques et le bord anté- rieur du sternum flaves. Long. 3,5 milli- mètres. Larg. 2-2,5 millimètres. LoiRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmotlan). Sous-Genre : GEOCORIS Fall. 25. G. siculus. Fieb. (fig. 95). — Un peu moins large que le précédent. Coloration très variable. Tête lisse, noire, plus ou moins rousse en avant ; antennes noires, souvent le sommet 32 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [236] des articles roux. Pronotum noir, transverse, plus large que long, fortement ponctué; le bord antérieur étroitement et le postérieur plus ou moins (!) largement bordés de jaunâtre, cette coloration largement étendue sur les angles latéraux. Ecusson noir, ponctué, à sommet flave. Hémélytres diaphanes, parfois rembrunies sur le disque, lisses, présentant seulement deux lignes de points près du clavus et quelques points épars à l'angle postérieur. Dessous noir; pattes et bord antérieur de l’antépectus jau- nâtres. Long. 3-8,5 millim. Larg. 2 millim. LorRE-INFÉRIEURE : Au pied de diverses plantes, dans les dunes du littoral, au printemps et en été, Pornic (J. Do- SS minique); Bourgneuf (Piel de Churcheville); Le Pouliguen Fig. 95. (Marchand) ; Saint-Michel-Chef-Chef, La Turballe (J. Pé- neau). — MaiNE-ET-LoiRE : Saint-Rémy-la-Varenne (Du Buysson). — VENDÉE : Noirmoutier (Puton et Noualhier), G Trisu : ARTHENEINI 12e Genre : CHILACIS Fieb. Lames rostrales écourtées en arrière (fg.26). Rostre atleignant les hanches postérieures. 26. Ch. typhæ Perris (/ig. 94). — Allongé, déprimé, un peu élargi en arrière, Jaunâtre, ponctué, taché de brun, sur la tête, le pro- notum et les. cories. Tête allongée; premier . article des antennes court et épais. Ecusson brun, chargé de deux carènes blanches et lisses réunies en arrière en forme d'U. Dessous brun ; “* pattes el bord des segments dela poitrine flaves. C'est un des rares Lygæides qui exhalent l’'odeurdela punaisineà un très hautdegré(d” An- tessanly). Long. 4 millim. Larg. 1-1,5 millim. LoIRE-INFÉRIEURE : Thouaré (E. Gaultier). (1).Les exemplaires pour lesqueis la tache noire du pronotum atteint le bord postérieur de celui-ci rentrent dans la var. Mediterraneus Put. Il existe certainement toutes les transitions entre le type et la variété. [237] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. St 7° TriBu : HETEROGASTRINI 13e Genre : HETEROGASTER Schill. Corps oblong, pronotum trapézoïdal (/ig. 95 à 97). | Ecusson avec une carène élevée, blanche et lisse, s'étendant ! depuis le sommet jusque vers le milieu (fig. 95) . . . . . . H. affinis. Ecusson ayant au plus l'extrême sommet blanc & lisse (fig. 96 CO) ARDENNE EL NE PRET AE ES EE TE CE CONS 2 Tibias ferrugineux, souvent avec la base et le sommet plus ou 2 moins brunâtres (/ig. 96). . PRES UCI PARLEMENT 1. arlemisiæ. Tibias testacés avec trois anneaux noir bronzé (fig. 97).. . . . H. urlicæ. 27. H. affinis H.-S. (fig. 95). — Fortement et densément ponctué ; peu pubescent, d'une coloration générale brunâtre. Deuxième article des antennes plus ou moins testacé ainsi que la base et le sommet des autres. Pronotum sinué à ses côtés latéraux et postérieur; moitié antérieure, moins l'extrême sommet, noire; moitié postérieure testacée, parfois plus ou moins rembrunie le long du bord postérieur. Cories maculées de brun à leur bord postérieur. Membrane blanchâtre, transparente, avec deux taches obscures, celle qui occupe le milieu de la membrane élant la plus grande. Connexivum flave; une tache rousse sur chaque segment. Hanches et fémurs noirs. : Tibias testacés, moins la base, le sommet et une petite tache médiane noirs. Tarses testacés; premier et troisième articles plus ou moins noirs. Long. 7-8 millim. Larg. 2-2,5 millim. Loire-INréRIEURE : Nantes (J. Dominique). 28. H. artemisiæ Schill. (fig. 96). — Densément et fortement ponctué, garni Fig. 95. de poils brillants, cou- chés. Tête noire; antennes rousses, sauf le premier article qui est noir, à extrémité rousse, et la base de tous les autres, de même coloration. Pronotum sinué, commedans les autres espèces ; sa partie antérieure noire, sa partie postérieure ferrugineuse. Base de l'écusson noire, le Fig. 96. : ! : HÉMIPTÈRES. 9 34 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [238] sommet flave. Cories testacées avec deux petites taches brunes près du bord postérieur. Membrane blanchâtre, avec quelques petites taches vagues. Ventre et pattes ferrugineux, les fémurs souvent plus où moius noirs, Long 5 millimètres. Larg. 1,2 millimètre. LOIRE INFÉRIEURE : La Haie-Fouassière (/. Dominique). — VENDÉE : Ile d'Yeu, les Roses, sur Tanacelum vulgare L. (R. Courleaux). 29, H. urticæ Fab. (fig. 97). — Ponclué, noir bronzé, garni de longs poils dressés. Antennes teslacées, le premier article seul plus ou moins noir, surtout extérieurement. Pronotum vague- ment taché de blanchâtre au milieu du lobe postérieur. Base de lPécusson à ponctuation beaucoup plus fine que sur la partie apicale ; l’'extrème sommet blanc. Cories presque trans- parentes, ponctuées de brun et ‘parsemées de taches de même couleur. Connexivum noir avec une tache pâle au milieu de chaque segment, Base des fémurs et hanches testa- cées ; ibias et tarses Lestacés, sauf trois anneaux noirs aux lLibias et: une tache au sommet des premier et troisième articles des tarses. Long. 6-7, millim. Larg. 2-2,5 millim. LoiRE-INFÉRIEURE : Commun sur les orties. Environs de Nantes (J. Guérin); Château-Thébaud, Thouaré, en juin, Ile de Bois en septembre (J. Péneau). — MANCHE : Dunes de Gouville (Wonnot). Fig 97. 14 Genre : PLATYPLAX Fiehb. Corps ovale, pronotum plus large que long. 30. PL salviæ Schill. (fig. 98). — Grisâtre pâle, fortement ponctué de noir, cette ponc- tualion plus où moins confluente, tantôt limi- tant des espaces blancs plus où moins vagues, tantôt formant des taches noires. Tête el base de l'écusson généralement noires. Pronotum avec un rebord latéral membraneux non ponc- tué. Dessous du corps beaucoup plus finement ponctué que le dessus. Ventre pâle avec deux rangées de taches brunes plus où moins en- vahissantes de chaque côté. Fémurs ponctués, tibias et tarses tachés de brun. Long. 5,5-6,5 Fig. 98. millimètres. Larg. 2-2,5 millimètres. ms) LoiRE-INFÉRIEURE : La Turballe, dans les champs de luzerne, en août (J. Péneau) ; la Bernerie, en juin (Marmottan) ; dunes de Bourgneuf, en octobre (E. de l'Isle). [2%] HÉTÉROPTBRES (Æ#) LYGXHIDES. 8° Trigu : OXYCARENINI 15° Genre : MICROPLAX Ieh. Fémur antérieur ne présentant qu'une seule épine bien nette- ment visible (fig. 52). 31. M. albofasciata Costa (fig. 99) — Noir brillant, poilu, surtout sur la tête et le pronotum, rugueusement ponctué. An- tennes noires, sauf le deuxième article, qui est testacé. Écusson noir. Élytres blanches, la base du eclavus et la moitié apicale des endo-et mésocories noires. Membrane blan- châtre avec les nervures brunes et une série de taches plus ou moins fusionnées de même couleur, entre les nervures. Fémurs bruns, les antérieurs renflés, armés d'une épine à leur côté interne vers le Liers apical (fig. 52); tibias et tarses teslacés. Long. 3 millimètres. Larg. 0,9 millimètre LOIRE-INFÉRIEURE : Saint-Brevin, prairies marécageuses en mai: en fauchant les herbes sèches (J. Péneau); Le Loroux-Bottereau, genêts, en décembre (Æ. de l'Isle). — MainE-£T-LoimE (R. du Buysson). 16° Genre : METOPOPLAX l'ieh. Tubercules antennifères lamelleux et di- vergents, moins avancés que le clypeus. Clypeus large, creusé en spatule. Premier article antennaire, beaucoup plus court que la têle (fig. 51). 32. M. ditomoides Costa (fiy. 100). — Noir brillant, fortement ponctué. Tête et pronotum légèrement poilus. Tubercules antenniferes dilatés en lobes dentiformes incurvés dirigés en dehors. Epistome pro- longé en lobe spatuliforme. Ecusson noir, caréné dans sa partie apicale. Cories gri- sâtre-flavescent, à bords externes subpa- rallèles, à nervures postérieurement rem- brunies et enveloppées d'une tache irré- Ancenis, en octobre, dans les fagots de Saint-Rémy-a-Varenne 36 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [240] gulière de même couleur et d’étendue variable. Une bordure de points légers autour de l’écusson, de la nervure radiale et au bord interne de l’exocorie. Une ligne brune à la limite de la membrane et de la corie. Membrane hyaline, dépassant l’ab- domen, à nervures entières et bien neltes. Fémurs noirs; tibias, tarses, hanches et genoux testacés. Long. 4 millimètres. Larg. 1 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Très commun au printemps et en été ; plus particulièrement sur Anthemis Cotula L. : Basse-Indre, Saint-Herblain, Bouguenais (J. Péneau) ; Pornic, au pied des herbes, dans les vases desséchées (Dominique). — NrNDée : Ile d'Yeu, Port-Joinville (R. Courteaux). 17e Genre : OXYCARENUS Fiecb. Tête beaucoup plus étroite que le bord postérieur du pro- notum (fig. 101). Rostre long, attei- gnant la base de l'abdomen; premier article dépassant le milieu du des- sous de la tête. 33. 0. modestus Fall. (fig. 101). — D'un brun ferrugineux plus ou moins accentué, ponctué, surtoutsur la tête, le pronotum et la base de l’écusson ; très légèrement pubescent. Antennes noirâtres, à deuxième ar- ticle plus pâle. Hémélytres ovales, rétrécies à la base, leur plus grande largeur après le milieu; base des N cories blanchâtres ; clavus avec deux Fig.101. lignes latérales de gros points n’attei- gnant pas le sommet. Membrane plus ou moins obscure, blanchâtre à la base. Dessous brun noirâtre. Pattes testacées, plus ou moins rembrunies par places. Long. 3,5-4 millimètres. Larg. 1-1,5 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : La Chapelle-sur-Erdre, en mars (Piel de Churcheville). 18° Genre : MACROPLAX Fieb. (!). Premier article des antennes dépassant notablement la tête (fig. 56 et 102). Rostre atteignant les hanches postérieures, le premier article n’atteignant pas le milieu du dessous de la tête. (1) Les deux espèces de ce genre ne diffèrent typiquement que par des caracières de coloration, La variabilité de cette dernière fait qu'on rencontre, entre les deux types, des individus intermédiaires qu'il est parfois difficile de dénommer exactement. ut. s'en nr ete De deu À nd de sgh ts bc vague te li SE [241] HÉTÉROPTÈRES (#) LYGÆIDES. sl Membrane entièrement blanche à nervures brunes. . . . . M. Preyssleri, 1 Membrane noire avec une tache blanche au milieu du bord EXTEDRO NET Lane tie Me Men Ne ER Re AT NU LA RO MP As Cra tt. 34. M. Preyssleri Fieb. (fig. 102). — Noirâtre, surtout en avant ; fortement ponctué, à poils gris. Tête et antennes noires, sauf le milieu du deuxième article qui est testacé. Bord anté- rieur du pronotum plus ou moins étroitement roux ainsi que son lobe postérieur. Ecusson petit, noir, en triangle équilatéral. Cories et membranes blanchâtres; les nervures seulement plus ou moins intensément foncées. Pattes el hanches rousses, sauf la partie médiane des fémurs. Long. 3 millimètres. Larg. 1 millimètre. Venpée : Noirmoutier, Bois de la Chaize; dans les terrains marécageux, en août (Péneau). 35. M. fasciata. H.-S. — Noir, bril- lant, fortement ponctué, à poils cendrés. Tête et antennes comme le précédent. Bord antérieur et bord postérieur du pronotum largement roux. Clavus blanc jaunâtre à points variqueux, nombreux. Cories jaunâtres avec une lache médiane transverse noire plus ou moins déchi- L quetée. Membrane noire avec une assez Fig. 408. grande tache blanche au milieu du bord externe; parfois la membrane n'est qu’enfumée, mais la place de cette tache est toujours bien délimitée. Fémurs brun foncé ; tibias, tarses, genoux et hanches testacés. Long. 3 millimètres. Larg. 1 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Pornic, dans le bois de sapins, les terrains sablonneux (J. Domi- nique); Touffou (Piel de Churcheville); Arthon-en-Retz (J. Péneau). 9° Trisu : APHANINI 19° Genre : PAMERA Say. Fémurs antérieurs munis de plusieurs épines de diverses grandeurs ; épistome plus avancé que les joues. ( Dessus du corps glabre ; seulement quelques poils longs et dis- 1 SÉTNESESUL YA EE LOT UN ER D AR SEE ARR E PAS RER TNA . P. fracticollis. l Dessus du corps nettament poilu. . . . . . . . NO MePara à P. lurida. 38 FAUNE ENTOMOLO@IQUE ARMORICAINE. [242] 36. P. fracticollis Schill. (fig. 105). — Dessus du corps sans poils. Têle noire, pourvue de quelques longs poils. Antennes poilues. Pronotum à bord latéral postérieurement bordé de flave, Fig. 105. à bord antérieur et à lobe pos- térieur jaunâtres, celle dernière partie à forte ponctuation brune, parfois confluenteet formant quatre bandes longiludinales plus ou moins régulières. Ecusson chargé d'une carène longitudinale effacée en avant, noir à la base et au sommet avec la pointe Jaune clair et une tache brunâtre de chaque côlé de sa ligne médiane. Cories et mem- branes jaunâtres, les cories forte- ment ponctuées de brun. Dessous du corps noir. Pattes flaves, plus ou moins rembrunies dans le voi- sinage des arliculations. Cuisses antérieures avec deux fortes épines el seulement quelques petites dents. Long. 5-6,5 millimètres. Larg. 2-2,5 millimètres. ILLE-ET-VILAINE *ennes (Noualhier). — LoiEe-INFÉRIEURE : Bords du Lac de Giand-Lieu, en été (Marmottan); la Chapelle-sur-Erdre, sous les mousses, en février {Piel de Churcheville); la Haie-Fouassière, sur les plantes marécageuses, en septembre ; Touffou, sur les Conifères, en mai (J. Péneau). 37. P. lurida Hahn. (fig. 104). — Dessus du corps, antennes et pattes à poils roux. Tête et écusson noirs. Pronotum à ponctuation fine, encadrant quatre taches d'un roux nette- ment obscur, symétriquement disposées sur ses lobes antérieur et postérieur ; les deux taches du lobe antérieur pouvant disparaître et laissant alors celui-ci uni- formément noir. Cories brunes ponctuées de noir, avec le bord externe et les mervures plus claires. Membrane en- fumée avec la base des nervures plus claire. Dessous du corps roux, moins la base de l'abdomen et la poitrine, qui sont noires sur une partie plus où moins srande de leur étendue. Fémurs anté- rieurs renflés et garnis, sur la moitié apicale de leur face inférieure, de plu- [243] HÉTÉROPTÈRES (#) LYGÆIDES. 39 sieurs rangées d'épines dont trois sont plus grandes que les autres. Long. 5-6 millimètres. Larg. 2 millimètres. FINISTÈRE (Puton). 20° Genre : RHYPAROCHROMUS Curt. Pronotum non ou peu rétréci d’arrière en avant ; écusson plus grand que la commissure du elavus. Membrane très raccourcie (fig. 105) (1) . . . . . . . KR, anlennalus. 1 ! Membrane aussi longue ou presque aussi longue que l'abdomen A oo 2 9 Corps glabre. . . . . . A. UR: prélertalus. © ? Corps pubescent au moins sur : Ja tète et le pronotum. Mare 3 © Pubescence très fine sur la tête et 1e pronotum. . . . R. dilatatus. 3 \ Tête et A garnis de longs poils foncés et disséminés EPP PE COR EEE SEE 4 Pronotum non ou à peine échaneré à la base. . . . R. mixlus. 4 Pronotum un peu os long que large, sensiblement échancré à à | la base (fig. 108). PR RE re NN eee MR ICIUT AGE 38. R. antennatus Schill. (fig. 105.) — Noir, brillant, un peu plus élargi en arrière. Antennes garnies de soies, ainsi que tout le dessus du corps, la partie antérieure à poils plus longs. Ponctué, sauf sur le milieu du pro- notum, qui est presquelisse. Antennes et-pattes jaunes moins les deux der- niers articles des antennes qui sont noirs et la base du premier qui est brune. Membrane rudimentaire, plus ou moins écourtée, brunâtre. Long. 4-5,5 millimètres. Larg. 1,5 milli- mètre. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse).— LoirE- INFÉRIEURE : La Chapelle-sur-Erdre, en avril (Piel de Churcheville); forêt de Touffou, sous les écorces, en avril (/. Peneau). — Mae-eTr-LoirEe : Forêt de la Foucaudière, sous les mousses, en avril (£. de l'Isle). () Le Rhyparochromus hirsutus Kieb. présente également ce caractère, mais il se dis- tingue facilement du AR. antennatus Schill. par sa pubescence très accentuée. Du reste, cette espèce, inconnue dans le Massif armoricain, est peu commune même en France. Nous avons observé un À. antennatus Schill. dont la membrane élait complète : afin de lever les doutes que pourrait susciter, dans les cas de ce genre, l’analyse dichotomique ci-dessus indiquée, nous ajoutons ici que les Rhyparochromus antennatus Schill. et hirsutus Fieb. ont générale- mentles pattes entiérement jaunes, peu maculées de brun aux fémurs antérieurs, lorsque, ainsi que cela arrive parfois, ces taches sont surajoutées. La division des Rhyparochromus basée sur la coloration jaune ou brune des cuisses west pas aussi tranchée, quant à ces deux espèces, qu'elle est indiquée dans les travaux de Puton(*) et même de Kieber (°°). (©) Purow, Synopsis, etc., 1878. (’) Fieser, Die europaischen hemiplera. Halbfiüger (Rhynchota Heleroptera), 1861. 40 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [244] 39. R. prætextatus H.-S. (fig. 106). — Noir, brillant, slabre, densément et irrégulièrement ponctué. Antennes noires, sauf les extrémités des deux premiers articles des antennes qui sont testacés. Ecusson caréné sur sa partie apicale. Cories jaunâtres avec une large bande noire au bord apical. Clavus pourvu de trois lignes de points. Membrane com- plète, noirâtre avec une bordure blan- châtre. Long. 4,5-5 millim. Large. 2 millim. ILLE-ET-VILAINE : Renmes (Noualhier). — EoiRE- INFÉRIEURE : Saint-Herblain, en été (J. Dominique) ; Bords de la mer, en avril, mai; Saint-Michel-Chef- Chef, Bourgneuf-en-Retz (J. Péneau); Le Cellier, en avril, sous les mousses (E. de l'Isle). — Maixe-Er- Lomme : Saint-Rémy-la-Varenne (R. du Buysson). — VENDEE : Noirmoutier (Puton, Noualhier). — MANCHE : Coutances, Gouville (£. Monnot). Fig. 106. 40. R. dilatatus H.-S. (fig. 107). — Forme plus robuste, subparallèle, légère- ment déprimée en dessus. Entièrement noir opaque mat, à clavus et membrane parfois d'un ferrugineux très obscur; peu pubescent, à ponctuation dense et ruguleuse. Genoux et tarses parfois un peu ferrugineux. Long’ 5-5:5 millimètres. Lars 11575 millimètres, LoiRe-INFÉRIEURE : Pornic, en été (J. Domi- nique) ; Touflou, en novembre (Piel de Chur- cheville); environs de Nantes, sous les pierres, en mars (A. Bruguières); Orvault ({. Péneau). — ManNc&E : Coutances (E. Monnot). 41. R. mixtus Horv. — Forme du précédent. Noir à reflets légèe- rement bronzés. Antennes, tête et pronotum garnis de longs poils roux. Cories à pubescence assez courte. Deuxième article des antennes, moins le sommet, ferrugineux, ainsi que Fig. 407. le rosire et les tarses. Carène de l’'écusson obsolète. Cories plus ou moins tachées de roux obscur. LoiRE-INFÉRIEURE : Sainte-Marie-de-Pornie, en septembre (d'Antessanty); Forêt du Gâvre, en novembre (J/. Péneau). [245] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 41 42. R. Chiragra F. Hah. (fig. 108). — Noir, mat, à pubescence longue et disséminée sur la tête, le pronotum et l'écusson. Antennes de couleur variable, soit en- tüièrement noires ou rousses, soit variées des deux couleurs, sans qu'il soit pos- sible de leur assimilæ de places fixes. Ecusson et pronotum finement ponctués sur leurs parties antérieures et forte- ment sur leurs parties postérieures. Co- ries Jaunâtres, avec de gros points espacés et quelques taches brunes irrégulières vers le bord apical. Fémurs noirs, sauf à leur partie proximale qui est testacée ; genoux et libias, moins l'extrémité, tes- tacés ; le plus souvent, les tibias anté- rieurs seuls ont leur sommet taché de noir. Long. 5,5-6 millimètres. Larg. 2 millimètres. Fig. 108. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse). — LoiRE-INFÉRIEURE : assez commun dans les heux secs et sablonneux du littoral (J. Dominique). — Maine-ET-LoiRe : Environs d'Angers (G. Abot). — VeNpée : Noirmoutier (Puton, Noualhier). — MANCHE : Cou- tances (E. Monnot). Var. nigricornis Dgl. — Taille du type : Antennes entièrement noires, tibias plus foncés. Var. sabulicola Thoms. — Taille plus petite ; long. 3,5-4 millimètres. Larg. 1,5 mil- limètre, variable comme le type. Tibias et tarses entièrement testacés. — LoiRE-INFE- RIEURE : Pornic, Touftou, Riaillé (Dominique), plutôt commun partout (J. Péneau). — MAYENNE : Chéméré-le Roi (J. Daniel). — MAINE-ET-LOIRE : Environ &'Angers (G. Abot); Saint-Rémy-la-Varenne (R. du Buysson). — ORNE : Montmerrei (A. Dupont). 21e Genre : PIEZOSCELIS Fieh. Pronotum plus long que large, à côtés parallèles. 43. P. staphylinus Ramb. (fig. 109). — Allongé, parallèle, noir brillant, très finement pubescent sur les cories, le connexivum et le dos de l'abdomen. Rostre robuste, testacé, atteignant les hanches postérieures ; premier article un peu plus court que la tête, le deu- xième environ double du premier. An- tennes noires, pubescentes, le premier article dépassant peu le sommet de la tête, le deuxième testacé sauf à l’extré- mité, qui est noire, ainsi que les autres , articles. Tête ponctuée, épistome grand, Fig. 109. 42 FANNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [246] cylindrique. Pronotum à ponctuation forte, mais assez éparse sur ses deux tiers antérieurs, dense sur le Liers postérieur, après l'impression transverse, marquée dailleurs d’une ligne longitu- dinale de points au milieu. Hémelytres ordinairement courtes, laissant cinq segments abdominaux à découvert, fortement ponctuées en lignes obliques, noires, avec le clavus variant du jaunâtre au noir. Pattes testacées, fémurs noirs ou bruns, les antérieurs globuleux, chargés de nombreuses petites épines sur leur moitié apicale inférieure. Long. 4-4,5 millimètres. Large. 1 millimètre. LoiRE-INFÉRIEURE : Dunes de Bourgneuf-en-Retz (d'Antessantry). e 22e Genre : TROPISTETHUS l'iehb. Tête plus large que longue. Rostre atteignant les hanches intermédiaires ; deuxième article des antennes plus long que le troisième. 41.T.holosericeus Schllz. (fig. 110). — Allongé, subparallèle, noir opaque sur la lête, le pronotum et l’écusson, velouté, finement pubescent. An- tennes noires, le premier article pé- diculé, à sommet roux, dépassant la tête. Pronotum trapézoïdal, rétréci en avant; carène latérale invisible de dessus. Cories Jaunâtres, ponctuées de brun et plus ou moins tachées de cette couleur sur leur partie apicale. Membrane blanchâtre aussi longue Fig. #40. que l'abdomen. Pattes ferrugineuses, les fémurs antérieurs de coloration noire ou brun foncé, renflés surtout au milieu, et garnis de quelques très petites épines sur leur partie apicale inférieure. Long. 2-2,5 millimètres. Larg. 0,9 millimètre. Nous avons trouvé des larves de cette espèce dans une four- milière, en compagnie de l'insecte parfait, en septembre. Elles ont une taille d'un millimètre, le ventre rouge, la tête, le pro- notum, l’écusson, les rudiments de cories et une carène trans- verse au milieu de la base des segments de l'abdomen, d’un brun clair; les antennes composées de trois articles épais et cylin- driques; le pronotum non sinué sur les côtés. LoiRE-INFÉRIEURE : Nantes, Clisson, Pornic (/. Dominique); Bouguenais, Vallée du Cens, environs de Nantes, sous la mousse en hiver, îles de la Loive, dans les fourmi- lières, en septembre (J. Péneau). — MANCHE : Coutances (E. Monnot). — ORNE : Montmerrei, très commun au pied des haies, sous les débris végétaux (A. Dupont). [247] HÉTÉROPTÈRES (#4) LYGÆIDES. 43 23° Genre : PTEROTMETUS Am. et Serv. Antennes longues, deuxième article égalant plus de deux fois la longueur du premier. 45. P. staphylinoides Burm. (fig. 111). — Allongé, étroit, parallèle, entièrement noir brillant, sauf lécusson, qui est noir mal ; les articulations des hanches et des fémurs rousses. Tête, pronotum (surtout après sa dépres- sion transversale), el écusson densé- ment ponctués. Antennes longues, le premier article dépassant le som- met de la têle; les trois autres éga- lant environ trois fois la longueur du premier, Veux ne touchant pas le bord antérieur du pronotum. Cories ochracées, ponctuées de brun. Fé- murs antérieurs renflés, dépourvus ou pourvus d'épines en nombre variable (généralement une ou deux). Con- nexivum fortement relevé. Forme brachyptère (fig. 111). — Mem- brane rudimentaire, blanche. Forme macroptère. — Membrane com- Fig. 111. plète, noirâtre, bordée de blanc, toujours R'RN SE de bien plus courte quel’abdomen. Long.5-5,5 millimètres. Larg.l millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Saint-Herblain, Clisson, Pornic, le Bignon, dans les mousses et les détritus végétaux (J. Dominique); Sant-Michel-Chef-Chef, Château-Thébaud (vallée de la Sèvre), en juin-juillet (J. Péneau). — VENDÉE : île d'Yeu (R. Courteaux). 24e Genre : ISCHNOCORIS Fieb. ('). Corps étroit, parallèle. Yeux gros, saillants. Pronotum presque carré ou trapézoïdal légèrement transverse ; côtés non ou peu sinués, angles antérieurs distinctement arrondis. (4) Purow, dans son Catalogue des Hémiptères de la Faune paléarctique, considère comme distinct l'Ischnocoris angustulus Boheman, créé par cet auteur en 1852 (‘), et dont les caractères ont été précisés par Horvath, en 4880 (**) et en 1881 (***), dans la des- cription qui en a été donnée sous le nom de Zschnocoris intermedius. Horv. — Dans cette description (1880) (**), Horvath met en relief les différences très nettes qui existent entre son espèce et l’Ischnocoris punctulatus Fieb., et dans la note qui y fait suite (4881) (°°°), les caractères qui la différencient nettement, selon lui, de l’Ischnocoris hemipterus Schill. Ces caractères sont très bien précisés, et c’est en les appliquant à la détermination des (*) BoneMAN, Vet. Ak. Fôrh., p. 56 (1852) (Pachymerus). (**) Horvaru, Description d’Ischnocoris intermedius Horv. (Bull. Soc. Ent. de France. Séance du 12 mai 1880, p. LxH1). (**) Horvarx, Remarques sur divers Hémiptères : 1o Ischnocoris intermedius Horv. (Bull. de la Soc. Entom. de France. Séance du 23 février 4884, p.-xxxmi). 44 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [248] \ Tête, pronotum et écusson très finement ponetués . . . . . . 1. hemipterus. 1 ? Tête, pronotum et écusson très densément et très distinctement | porictués. 7 SOUIE SCENE Se arme NU EN 46. I. hemipterus Schill. (fig. 112). — Noir, tête, pronotum et écusson très finement ponctués. Antennes brunes pubes- centes, le sommet du premier article et le deuxième en entier jaunâtres; le premier article court, dépassant à peine le sommet de la tête, le deuxième très long, égalant plus de deux fois Ia longueur du premier, les troisième et quatrième subégaux, plus courts que le deuxième. Pronotum à lobe postérieur jaunâtre ponctué de brun. Sommet de l’écusson et cories jauntres, Ischnocoris de France, que nous pouvons, à notre tour, émettre un avis en faveur ou non de la validité des différentes espèces françaises. L'I. punctulatus Fieb. est très nettement distinct, ainsi que cela résulte des observa- tions et des descriptions de tous les auteurs. Si maintenant on applique dans la séparation des deux autres espèces, les caractères différentiels indiqués par Horvath (**), on constate : 4° Que des individus brachyptères à cories très obliquement coupées en arrière, à angle externe aigu, à membrane en lamelle semi-circulaire (caractères qu'Horvath considère comme caractéristiques de son 1. intermedius = anguslulus Bobh.), laissent les trois der- niers segments abdominaux à découvert (caractère qu'Horvath considère comme caractéris- tique de l’Z. hemipterus Schill.. % Quedes Individus présentant, quant aux cories et aux membranes, les caractères indiqués par Horvath pour l'I. intermedius, ont, non seulement la moitié apicale du deuxième article de l'antenne jaune (ce qui coïncide avec la description d'Horvath (“‘) et avec celle de Fieber (***) pour l’Z. hemipterus Schill.), mais l’article presque tout entier et même entier, ce qui est en désaccord avec sa description, mais ce qui coïncide avec la description que Puton (***) donne de l’I. hemipterus Schill. Si l’on tient maintenant compte, dans les deux séries déterminées conformément aux indica- tions contenues dans la note d'Horvath (**), de ce que les deux espèces ont des caractères communs mis en évidence par Horvath lui-même (*) (ponctuation très fine de la tête, du prothorax et de l'écusson, absence de tache jaunâtre près du bord antérieur du prothorax, arête linéaire externe du pronotum noire), en faisant remarquer, de plus, que les taches des antennes ou des cories varient dansles deux groupes, on est fatalement conduit à se demander si les deux séries correspondent vraiment à des espèces distinctes ; nous ne le croyons pas ; c’est tout à peine si l'Z. angustulus Boh. pourrait constituer une variété bien insignifiante de PI. hemipterus Schill. Du reste, et il est même rationnel de le supposer, l’1. hemiplerus de Schilling ne serait-il pas un stade jeune de l’I. angustulus Boh. = intermedius Horv. ? Les membranes, tant dans la forme brachyptère que dans la forme macroptère, sont toujours plus courtes dans le premier que dans le dernier, et nous n’avons jamais vu d’J. hemiplerus Schill. de taille supérieure à l’Z. angustulus Boh. — Nous ne croyons pas, en tous cas, à l'existence de deux espèces, et pour nous l’I. kemipterus Schill. existe seul. — Nous faisons, de plus, remarquer que, si vraiment nous sommes en présence de deux stades d’une même espèce, la dénomiuation d’hemipterus convient à la forme décrite par Boheuan sous la déno- mination d’angustulus, où par Horvath sous celle d’infermedius. De nouvelles observa- tions vérifieraient très vraisemblablement cette manière de voir. Dans ces conditions, la var. nigricans Puton, d’abord rattachée à PI. hemipter us Schill., puis rattachée par Horvath à l’1. angustulus Boh., doit nécessairement revenir à l'espèce, restante. () Horvatus, Description d’Ischnocoris intermedius Horv. (Bull. Soc. Ent. de France. Séance du 42 mai 1850, p. Lx#1). (+) Horvarnm, Remarques sur divers hémiptères : 1° Ischnozoris intermedius Horv. (Bull. de la Soc. Entom. de France. Séance du 23 février 4881, p. xxx). (‘*) Fisger, Die europaischen hemiptera. Halbflüger (Rhynchota Heteroptera, p. 179-180, 1861). (***) Puron, Synopsis des Hémiptères Hétéroptères de France. Lygæides, 1878. [249] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. A5 l’angle apical externe de ces dernières brun. Rostre et paites jaunâtres, un anneau brun aux cuisses antérieures. Long. 2,5 millimètres. Larg, 1 millimètre. Forme macroptère. — Membrane re- couvrant à peu près complètement l’ab- domen. Pronotum légèrement rétréci en avant. Forme brachyptère. — Membrane ru- dimentaire, semi-lunaire ou réduite à une faible bandelette. Pronotum presque carré, faiblement sinué sur les côtés. LoiRE-INFÉRIEURE : Clisson, Pornic (Dominique) ; La Chevrolière, bords du lac de Grand-Lieu, en mars; forêt de Touffou, dans les bruyères, en octobre et novembre ; Basse-Goulaine, en février (Piel de Churcheville). Var. nigricans Put. — Plus noir, surtout sur les antennes et les pattes, où les parties jaunes Fig. 112. tendent à disparaitre, ainsi qu'au bord postérieur du pronotum; le lobe postérieur n’a plus ainsi qu'une bande transverse jaunâtre. Cories blan- châtres. — LoiRE-INFÉRIEURE : Bourgneuf-en-Retz, dans les dunes, en octobre; Le Loroux-Bottereau, dans les fagots, en septembre (E. de l'Isle). 47. I. punctulatus Fieb. (fig. 115). — Noir, très distinctement ponclué. Antennes généralement brunes, mais pouvant varier du jaune clair au brun foncé. Pronotum légèrement trapézoïdal, un peu élargi à sa base, à côtés non sinués, à lobe postérieur plus largement Jaunâtre que dans les espèces précé- dentes; carènes latérales et milieu du bord antérieur également jaunâtres ainsi que les cories (celles-ci d’un jaune plus ou moins grisâtre), et le sommet de l’écusson. Cories fortement ponctuées, munies d’une tache brune à leur bord apical. Membrane complète, hyaline, transparente. Pattes entièrement Lesta - cées à fémurs parfois rembrunis. Long. 2,5 millimètres. Larg. 1,2 millimètre. Lorne-INFÉRIEURE : Le Pellerin, en septembre (J. Péneau). 25e Genre : MAGRODEMA Fieb. Tête triangulaire ; premier article des antennes ne dépassant qu’à peine le sommet de la tête. AG FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [250] 48. M. micropterum Curt. (/ig. 114). — Noir, brillant, à reflets violacés, mat sur les élytres et l’écusson. Antennes noires, le deuxième article testacé, moins la base et le sommet, mais pou- vant être aussientièrement noir. Tête, pronotum et écusson très finement ponctués, la ponctuation un peu plus forte sur la partie postérieure du pro- notum qui est souvent presque mate, le bord postérieur jaunâtre ainsi que les cories; celles-ci courtes, laissant cinq segments abdominaux décou- verts et marquées de lignes de points bruns et d’une petite lache vague, va- riablement délimitée, et de même cou- leur vers le sommet, sur le bord ex- terne. Connexivum tranchant et re- levé. Pattes noires, parfois brunes ; Fig. 114 hanches testacées. Long. 3,5 milli- mètres. Larg. 1 millimètre. Forme macroptère. — Membrane complète, blanchâtre, avec le disque noir. Forme brachyptère, — Membrane réduite à un petit liséré blanc. La forme macroptère n'a jamais été rencontrée dans le massif armoricain. La forme brachyptère est plus répandue. Loine-InrériEuRE : La Bernerie (Marmottan). — NENDÉE : Noirmoutier, en août dans les prairies (/. Péneau). — ORNE : Montmerrei (4. Dupont). 26e Genre : PIONOSOMUS. Fieb. Pronotum largement échancré en arc de cercle à la base. 49. P. varius Wolf. (fig. 115). — Ovale, noirâlre, garni de poils hérissés. Tête et pronotum, sauf le lobe pos- térieur de «“e dernier, brillants. An- tennes noires, deuxième et troisième articles plus ou moins roux. Base du pronotum plus ou moins larsement jaunâtre, ponctuée de brun (!). Écus- son noir, mat à la base, velouté sur sa partie apicale. Cories jaunâtres mar- brées de brun. Membrane entière ou raccourcie, noire, avec deux taches (4) Cette tache jaunätre est parfois remplacée par deux petites taches jaunes symétriques et vontiguês au bord postérieur du pronotum. : [251] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆAIDES. 17 blanches à la base et une fine bordure externe. Cuisses noires ; hanches, genoux, tibias, tarses et rostre. variant du jaune au brun foncé. Long. 2,5 millimètres. Larg. 1,5 millimètre. LOIRF-INFÉRIEURE : Environs de Nantes, dans les prairies en août (J. Péneau) ; la Bernerie, dans les dunes, en septembre (d’Antessanty). — VENDÉE: Noirmoutier (Noualhier). — MaNcue : dunes de Gouville, très commun (E£. Monnot). 27% Genre : LAMPRODEMA Fieb. ("). Pronoltum transverse, à dépression postérieure très faible et même nulle. 50. L. maurum Fieb. (fig. 116). — Noir brillant: assez densément, mais irès finement ponc- tué, les points plus fins sur les par- lies antérieures du pronotum et de l’'écusson. Angles postérieurs et base du pronotum plus ou moins jaunâtres, ainsi que les exocories et le bord ex- terne des endo- et mesocories. Mem- brane complète et blanche avec une tache médiane noirâtre ou incom- plète et d’un ton plus obscur. Pattes et antennes ferrugineuses ou testa- cées, les cuisses et le premier artiçle des antennes toujours rembrunis. Long. 4,5 millimètres. Larg. 2 milli- mètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Bourgneuf, en septembre (d’'Antessanty, Piel de Churche- ville). — VENDÉE : Noirmoutier {Noualhier); Jard, dans les dunes, en juillet (E. de l'Isle). (1) Lamprodema Weyersi Put., a été signalé par l'abbé Dominique (*) comme ayant été capturé à Bourgneuf par MM. Piel de Churcheville. Nous avons étudié l'échantillon unique, que ces Messieurs ont bien voulu nous communiquer, et il n’est pas douteux qu’il se rap- porte au Lamprodema Maurum Fieb.. Le Lamprodema Weyersi Put. nous paraît du reste fort difficile à distinguer de son con- génère, La description que Puton (**) en donne, et que nous transcrivons ici, permettra certainement de rechercher mieux cette espèce que toute autre diagnose : « Taille notablement plus petite; coloration plus obscure sans mélange de roux sur les « élytres et sur le bord postérieur du pronotum qui sont concolores, d'un noir bronzé ; genoux « et hanches plus étroitement roussâtres, tibias plus obscurs. Ponctuation générale bien « plus fine et plus serrée ; sur la tête elle est très fine et très dense, ce qui lui donne un « as! ect mat ; le lobe postérieur du pronotum est séparé du disque par une strie transver- « sale, et a une ponctuation beaucoup plus dense, subruguleuse ; les élytres à ponctuation « bien plus serrée ont le clavus à lignes de points plus irrégulières et plus confuses ; la « membrane rudimentaire, noirâtre, laisse à découvert le dernier segment de l'abdomen qui « est finement ride en travers. Long, 3 miilimètres ». La description de cette espèce, qui est très voisine de Lamprodema Maurum Fieb., d’après Puton lui-même, a été faite sur un ou plusieurs (?) échantillons trouvés à Aguilas, () J. Domnique, Catalogue des Hémiptères Héléroptères de la Loire-Inférieure, 1902. (**) Puron, Hémiptères nouveaux ou peu connus de la Faune paléarctique (Revue d'Entomologie publiée par la Société Française d'Entomologie. T. VI, p. 97, 1887). 48 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE: [2 (bd L2 ES 28e Genre : PLINTHISUS Fieb. Sous-Genre : PLiNTHISUSs Fieb. Pronotum plus long que large, à ponctuation extrêmement fine sur sa partie antérieure. Tibias antérieurs arqués. 51. P. brevipennis Latr. (fig. 117). — Noir de poix, brillant, glabre, ponctué, parlie antérieure du pronotum lisse. Antennes d'un roux plus ou moins foncé. Pattes d'une coloration variant du jaune au brun; cuisses antérieures très renflées, bidentées en dessous. In- secle dimorphe, dont les deux formes sont fréquentes dans notre région. Forme macroptère. — Abdomen, hémé- lytres subparallèles. Pronotum trapézoïdal légèrement élargi à la base. Cories brunes, un peu plus fortement ponctuées à la base ; endo-, méso- et exocories bien distinctes. Membrane roussâtre aussi longue que lab- domen. Forme brachyptère (fig. 117). — Abdomen élargi en arrière. Pronotum parallèle à peine rétréci à sa base. Cories variant du brun au noir de poix, bien plus fortement ponctuées à la base ; .endo-, méso- et exocories soudées et peu distinctes, Membrane réduite à un petit liséré roussâtre et laissant trois segments abdominaux à découvert. Long. 2,5-3 millimètres. Larg. 1,25-1,9 mil- limètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Nantes, Clisson, Pornic, La Chapelle-sur-Erdre (J. Dominique) ; dunes du httoral, très commun en été au pied des herbes, l'hiver sous la mousse (J. Péneau). — MainE-Er-LoiRe : Environs d'Angers (£. Baudouin). — VENnée : Ile d'Yeu, dans les chemins sablonneux (R. Courteaux). — MaNcHE : Environs de Cou- tances (E. Monnot). près de Carthagène, en Espagne, par M. Weyers, et communiqués par Lethierry. — Nous ignorons exactement où se trouvent les types de cette espèce, » ais la collection d'Hémiptères du Muséum de Paris en comporte deux individus provenant de cette localité, ayant appartenu à la collection Lethierry fusionnée avec la collection Nouahlier, e offerte ensuite au Muséum, Les deux échantillons, qu: nous avons pu étudier, nous ont montré l'espèce de Puton bien semblable à celle de Fieber. — La petitesse de la taille ne peut être un daractère bien différentiel, la taille de certains individus du Lamprodema Maurum Fieb. ne dépassant pas celle des échantillons étiquetés Weyersi. L'examen des Lamprodema Maurum de la même collection nous a d’ailleurs montré qu’en général, et à fort peu d’exceptions près, la coloration bronzée xt rousse des téguments était d'autant plus accentuée que les membranes étaient peu développées, et que ces dernières prenaient une coloration blanche d'autant plus accentuée qu'elles étaient plus longues, Nous ne sommes pas convaincus, pour ces raisons, de la validité du L. Weyersi Put. mais il serait nécessaire d’accumuler des matériaux pour être en mesure de poser ici encore un criterium certain. [253] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 19 29° Genre : LASIOSOMUS Fich. Pronotum trapézoïdal, très légèrement sinué sur les côtés droit ou très légèrement concave en arrière. 52. L. enervis H.-$. (fig. 118). — Bril- lant,avec le pronotum et les cories lon- guement poilus. Tête noire avec le som- met roux. Pronolum également noir moins le bord antérieur et le lobe pos- térieur. Écusson noir, fortement etassez densément ponctué ainsi que le lobe postérieur du pronoltum. Cories roux jaunâtre en partie lisses, surtout entre les nervures. Membranes flaves. Des- sous du corps noir, les pattes et le bec flaves, celui-ci atteignant les hanches in- termédiaires. Long.4 millimètres. Larg, 2,5 millimètres. Fig. 118. LOIRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmattan). 30° Genre : ACOMPUS Fieb. Clavus à trois séries de points; premier article des antennes dépassant à peine le sommet de la tête. 53. A.rufipes Wolff. (fig. 119). — Ovale-oblong, noir, pubes- cent, fortement ponctué. Tête trans- verse, bien plus large que le bord antérieur du pronotum. Antennes en- tièrement testacées ou ayant le pre- mier et le dernier articles plus ou moins rembrunis. Pronotum con- vexe, rétréci en avant et sinué sur les côtés. Cories entièrement jaunâtres ou marquées de quelques taches noires vers la base et au sommet. Membrane complète ou rudimentaire, blanchâtre, transparente, tachée de noir. Patles variables, parfois entièrement testa- cées, mais le plus souvent avec la base des cuisses (des antérieures sur- tout), noire ou brune. Long.4-1,5 mil- limètres. Larg. 1,2-1,5 millimètre. HÉMIPTÈRES. D0 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [254] LoIRE-INFÉRIEURE : Nantes (Piel de Churcheville); la Haïie-Fouassière, en octobre (E. de l'Isle); la Turballe, en août ; Ancenis, en octobre (J. Péneau); région mari- time (J. Dominique). — MaïNe-Et-LoirE : Environs d'Angers (E. Baudouin). — VENDÉE : Noirmoutier (Noualhier). — MANCHE : Environs de Coutances (E. Monnot). 31e Genre : STYGNOCORIS Dgl. et Sc. Clavus à quatre séries de points; premier article des antennes dépassant le sommet de la tête. i (MEronoIUMIeNTETEMENTENONENR AR CNRC EE 0 S. rusticus. t Lobe postérieur du pronotum brunâtre ou ferrugineux (1). . . 2 \ Insecte brillant. Pubescence allongée. Antennes et paies entiè- nement LeStACÉRS HAE PANNES ARE APE N TUE OR AE ME S. pedestris. ( Insecte mat. Pubescence courte. Antennes et pattes brines! . .« S. fuligineus. 54. S. rusticus Fall. (fig. 120). — La plus grande de nos espèces. Elargi en arrière, noir peu brillant, à pubescence courte, fortement et densément ponctué. Antennes et pattes rousses., Côté externe de la corie un peu brunâtre. Pronotum convexe, nettement rétréci en avant, sinué sur ses côtés, obtusément échancré devant l’'écusson. Membrane générale- ment rudimentaire, rarement complète. Long. 3,5-4,5 mil- lim. Larg. 1,5- 2 miHim. LOIRE - INFÉRIEURE Lâc de Grand-Lieu en août (J. Péneau); Nan- tes, Pornic, falaises du littoral (J. Dominique); la Haie-Fouassière, en septembre (E. de l'Isle). 55. S. pedestris Fall. (fig. 121). — Un peu élargi en arrière, brillant, ponctué; couvert de poils jaunâtres, dressés, bien visibles, surtout de profil. Antennes, rostre, pattes el cavités coxales entièrement fauve pâle, parfois le premier article des antennes obscur. Pronotum rétréci en avant, arrondi sur les côtés, son bord antérieur el Fig. 120. (1) La coloration brunâtre ou ferrugineuse de la partie postérieure du pronotum,. très visible et nettement délimitée chez certains individus, ne l’est pas chez certains autres, à tel point qu’elle est même parfois assez difficilement visible. On fera bien, daas ces cas, de tenir compte de la description des espèces avant d’être affirmatif dans un sens oudans l'autre, [255] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 51 son lobe postérieur bruns ou roussâtres. Sommet de l'écusson plus ou moins roux. Cories rousses, plus foncées près des ner- vures et vers le bord apical. Membrane complète, blanchätre et translucide, tachée de brun. Long. 2,5-3 millimètres. Larg. 1 millimètre. LoiRE-INFÉRIEURE : Touffou, sous les bruyères (Piel de Churcheville); la Haie- Fouassière, en octobre; le Cellier, en avril, sous les mousses (E. de l'Isle) ; Environs de Nantes (vallée du Cens), sous les mousses, en janvier {J. Péneau). — MANCHE : Environs de Coutances (E. Monnot). 56. S. fuligineus Fourcr. — Forme du précédent; densément ponctué, à pubescence courte et couchée, peu visible, même de profil. Antennes, rostre, pattes el cavités coxales rousses, moins le premier et le dernier articles des antennes, les cuisses et parfois aussi les tibias, bruns ou noirs. Pronotum sensiblement identique à celui de $. gedestris, mais le lobe postérieur seul est brun obscur ou presque noir ; le reste entièrement noir. Sommet de l'écusson plus ou moins brun. Cories comme dans le précédent, mais plus foncées. Membrane complète, blanchâtre tachée de brun. Long. 3 millimètres. Larg. 1,5 millimètre. Nous avons pris à Ancenis (Loire-Inférieure),en novembre, sous la mousse, un individu adulte récemment métamorphosé ; il était entièrement d’un rose très tendre ; conservé vivant dans un tube, dès le lendemain il avait acquis sa coloration normale. LOIRE-INFÉRIEURE : Bouguenais, sous les mousses ; environs de Nantes (vallée du Cens) ; Sañnt-Michel-Chef-Chef, dans les dunes, en avril ; Haute-Goulaine, dans les marais, en avril (/. Péneau). — VENDÉE : Noirmoutier (Noualhier). — MANCHE : Environs de Coutances (E. Monnol). x 32e Genre : LASIOCORIS Fieb. Tête plus longue que large; tu- bercules antennifères assez éloi- gnés en avant des yeux. 57. L. anomalus Kol. (fig. 122). — Coloration noire el rousse, le roux occupant des régions bien symétriques, et pouvant acquérir tous les tons, depuis le roux jus- qu'au rouge vif. Bien ponctué, garni de longues soies dressées. An- tennes foncièrement noires, moitié basilaire du deuxième article el base du troisième rousses; le pre- mier article atténué à sa base et 52 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [256] dépassant la tête de la moitié de sa longueur, le deuxième plus grêle, cylindrique, environ double du premier, les troi- sième et quatrième subégaux, plus courts que le deuxième. Rostre atteignant à peine les hanches intermédiaires. Pronotum forte- ment rétréci en avant, bien sinué sur les côtés el impres- sionné transversalement, noir, convexe et arrondi sur ses côtés en avant de l'impression, plan et à côtés plus rectilignes, et rougeâtre en arrière; un cCalus lisse, bronzé, brillant, près des angles postérieurs. Ecusson noir, plus long que large, caréné au sommet. Cories ponctuées de noir, d'un roussâtre testacé pouvant passer au rouge, présentant une tache noire arrondie vers l'angle apical interne. Membrane noire, souvent finement bordée de blanc. Pattes poilues, noires. Long. 7,5-8 millimètres. Large. 2-2,5 millimètres. MAiNE-Et-LoiRE : Environs d'Angers (G. Abot). 33e Genre : PERITRECHUS Fieb. Pronotum trapézoïdal ; premier article des antennes dépassant longuement le sommet de la tête. Fig. 1253. Fig. 124. Fig. 125. Fig. 126. Cuisses antérieures pluridentées en dessous (fig. 123). 2 Cuisses antérieures munies seulement en dessous d’une très DeUTeAENt Te 27) NT ER RER RARE OO PERS TIUESITISE 1 \ | / Pronotum plus long que large à son bord postérieur, son | bord ” antérieur à peine plus large qe la tête sans les yeux (RUE TN MEL er ANT US Marre ENTER 3 Pronotum aussi long que large à son bord postérieur, bord “ antérieur presque aussi large Ne la tête avec les yeux NRC NS AE RTE PAR AL Cr a nantes ee EAN LD TLLESS ( Tibias postérieurs noirs. Anton Elus fortes AL TP Ten CUITS Tibias postérieurs testacés. Antennes plus grêles . . . . P. gracilicornis. (A) Les deux caractères dont nous nous servons ici pour diflérencier le P. nubilus Fall. des deux espèces suivantes devront être surtout considérés comme des points de repère; en effet, si le Peritrechus sylvuestris Fieb., mis à part, est facile à distinguer par la présence d’une seule épine aux fémurs autérieurs, la distinction des autres espèces n’est pas très [257] HÉTÉROPTÈRES (Æ) LYGÆIDES. 53 58. P. geniculatus Hahn.—Noirâtre, ponctué. Antennes noires, à forte pubescence, épaisses, les troisième et quatrième articles bien plus épais au sommet qu'à la base. — Pronotum plus long que large, éfroit en avant, les yeux débordant presque entière- ment les angles antérieurs ; lobe postérieur testacé ainsi que quelques taches sur les carènes latérales ; sommet de l'écusson muni d’une tache testacée en forme de V. Cories testacées ou Jjaunâtres, à lignes de points bruns et quelques petites taches vers le sommet, également brunes. Membrane blanchâtre, maculée de brun, à nervures plus claires. Tous les fémurs etles libias postérieurs noirs ; les genoux, les tibias antérieurs et intermédiaires et les tarses plus ou moins testacés. Long. 6 millimètres. Large. 2 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : La Bernerie (Marmottan). — Mancue : Environs de Coutances (E. Monnot). — ORNE : Montmerrei (A. Dupont). 59, P. gracilicornis Put. — Très voisin du précédent, noirâtre, ponctué. Antennes noires à pubescence plus fine, les articles grêles, subcylindriques, le premier seul épaissi. Pronotum très sensiblement semblable à celui du précédent (wx peu moins allongé el un peu moins élroit en avant, suivant Puton). Ecus- son, cories et membranes comme celui et celles de l'espèce pré- cédente. Cuisses noires ; genoux, tous les tibias et tarses testacés. Long. 5-6 millimètres. Larg. 1,5-2 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Très commun partout, toute l’année (J. Dominique, J. Péneau). — Maine-et-Loire : Environs d'Angers (G. Abol). — NENDÉE : Ile d'Yeu, sur les Tamarix (R. Courleaux). — MANCHE : Environs de Coutances (E. Monnot). facile, surtout lorsqu'on manque des points de repère qu'offre toujours une ‘collection bien déterminée. — Cependant l'épaisseur des antennes permet de distinguer à première vue le P. geniculatus Hahn entre les autres espèces à fémurs pluridentés. — Il est plus difficile d'attribuer une dénomination aux individus appartenant aux autres espèces. Ces individus ont en effet une très grande ressemblance, et peut-être serait-il plus logique de les considérer comme de simples variétés. Le P. gracilicornis Put. se rapproche beaucoup, d’après Puton, du P. geniculatus Hahn, malgré la différence d'épaisseur des antennes, en tous points semblables à celles du P,. nubilus Fall. et du P. meridionalis Put., qui n’existe pas dans notre faune. Ce dernier, du reste, est considéré par Puton lui-même comme extrêmement voisin du P. nubilus Fall., et dont la différence essentielle est que la ponctuation de la tête est beaucoup plus fine. L'insuffisance des matériaux et des observations qu'il faudrait faire sur des individus vivants nel nous autorise pas à changer quoi que ce soit aux vues acceptées actuellement quant à la systématique de ce genre ; en tous cas no1s renvoyons aux ouvrages suivants en ce qui concerne les différentes espèces. PurTon, Note sur le genre Peritrechus Fieb., in Petites nouvelles entomologiques, (45 mars 1877), où l’on trouvera les diagnoses des types du P. gracilicornis et du P. meri- dionalis de cet auteur. FALLEN, Hemiptera Sueciæ (Hemelytrata), 1829, p. 54, où l'on trouvera la diagnose du P. nubilus. Han, Die Wanzenartigen Insecten, 1831, p. 68, Taf. X, fig. 41, où l’on trouvera celle du P. geniculatus — P. puncticeps Thoms. 54 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [258] 60. P. nubilus Fall. — Noirâtre ponctué. Antennes noires, pubescentes, grêles, le premier et le dernier articles épaissis. Bord du pronotum au moins aussi large que sa longueur, moins sinué sur les côtés que celui de P. gracilicornis et plus large en avant ; les yeux ne le débordant qu'à peine de leur moitié. Pronotum, écusson et hémélylres colorés comme dans le 2. gracilicornis. Cuisses, tibias postérieurs et souvent les intermé- diaires au moins en grande parlie noirs; les tibias n’ont parfois que leur base noire. Long. 5,5-6 millimètres. Larg. 1,17- 2 millimètres. Loime-Inrérieure : Nantes, Pornic, Touffou (J. Dominique) ; commun partout (TJ. Péneau). Var. tibialis Horv. — Tous les tibias entièrement testacés, les trois derniers articles des antennes plus ou moins ferrugineux obscur. Cette variété semble former le passage du P. nubilus Fall. au P. meridionalis Put. qui a les pattes le plus souvent entièrement testacées. — LoIRE- INFÉRIEURE : Bourgneuf-en-Retz, dans les marais, en mai (/. Péneau). 61. P.sylvestris Fab. (fig. 127). — Aspect général gris noirâtre ; ponctué, plus petit queles précédents. Antennes glabres, noires, le deuxième article généralement larcement testacé à sa base. Pronotum assez faiblement ré- tréci en avant; lobe postérieur tes- tacé à ponctuation noire. Carènes la- térales teslacées, présentant une Hgne Fig. 127. noire à leur bordure externe. Ecus- son noir, à sommet légèrement tes- tacé. Cories grisâtres à lignes de points bruns, marquées sur leur partie apicale de taches noires et blanches. Clavus ayant trois lignes de points : une ligne médiane et une ligne sur chacun de ses bords. Membrane noirâtre avec trois taches blanches l’une triangulaire dans l'angle des cories; une seconde, vague, au sommet ; une troisième plus pâle, plus réduite et plus variable, à l'angle apical externe des cories. Pattes noires, moins les senoux et la plus grande partie des tibias antérieurs. Long. 4,5-5 millimètres. Larg. 1,2-1,5 millimètre. LoIRE-INFÉRIEURE : Nantes et bords de la Loire (J. Dominique); Saint-Aignan, en mai, environs de Nantes (vallée du Gens), sous les mousses, en février; Saint-Michel- Chef-Chef, dans les dunes, en avril (J. Péneau); la Haie-Fouassière, en octobre (£. de l'Isle). — MANGEe : Environs de Coutances (E. Monnot). [259] HÉTÉROPTÈRES (Æ) LYGÆIDES. 55 349 Genre : MICROTOMA Lar. Rostre court, dépassant à peine les hanches antérieures, les deux premiers articles plus épais que les deux derniers. 62. M. atrata Gœze. (fig. 128). — Oblong, entièrement noir, finement ponctué sur la tête, le pronotum et l'écusson. Épistome grand, dépas- sant les joues. Premier article des antennes dépassant le sommet de la tête d'environ la moitié de sa lon- œueur, le deuxième article environ deux fois la longueur du premier, les troisième et quatrième égaux, un peu plus courts que le deuxième. Pro- notum un peu explané sur ses côtés, de même largeur que la base des co- ries; celles-ci ruguleusement ponc- tuées sur les intervalles des nervures qui sont lisses et parfois brunes. Long. 8,5-9 millimètres. Larg. 4 milli- Fig. 128. mètres. LorRe-INFÉRIEURE : Bourgneuf, en septembre (Piel de Churcheville). — MAINE-Er- LorRE : Angers, sur l’Echium vulgare L. (Millet de la Turtaudière). — ORNE : Montmerrei (4. Dupont). 35° Genre : TRAPEZONOTUS Fieb. Pronotum trapézoïdal, transverse, à peine sinué sur ses côtés. Fig. 129, Fig. 130. | Premier article des tarses postérieurs sensiblement aussi long se 1 les deux derniers réunis (fig. 129). . . .:... . . + . 2 | Premier article des tarses postérieurs au moins deux fois aussi long que les deux derniers réunis (fig. 130). . . . . . . . NT Um, 9 (MTDASINOSLÉTIEUTS OISE NC ee ER TN ATen Us: HAS EDDSLÉTIEUTS M ÉAUVES RENE RE NT NT NE UN T. dispar. Les espèces de ce genre présentent, dans la coloration des antennes, du bec et des pattes, des différences sexuelles remar- quables ; nous.les indiquons à chaque espèce. 56 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [260] Sous-Genre : TRAPEZONOTUS Fieb. 63. T. arenarius Lin. (fig. 151). — Ovale, noir, finement ponc- tué; bords latéraux et partie postérieure du pronotum jaunâtre, celle dernière ponctuée de noir; les trois derniers articles des antennes toujours noirs. Ecusson entièrement noir. Elytres flavescentes, ponctuées, maculées de noir avec une lache plus sombre à l'angle apical interne. Membrane brune à nervures blanchâtres, entière ou écourtée. & Premier article des antennes flavescent ainsi que le rostlre et les pattes; une tache après le milieu des fémurs antérieurs, un anneau subapical aux postérieurs ; tibias pos- térieurs et tarses noirs ; tibias inter- médiaires, quelquefois noirs, et par- fois même presque complètement noirs vers le sommet. @ Antennes, rostre el pattes entière- ment noirs; extrémité apicale des fémurs, et quelquefois aussi les tibias antérieurs, flave testacé ou brun tes- tacé. Long. 4-5 millimètres. Larg. 1,6- 2 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Iles de la Basse-Loire, en avril; Touffou, en mai (J/. Péneau), en septembre (Piel de Churcheville); Basse-Goulaine (Piel de Churcheville) ; Pornic, en juillet (J. Dominique). Fig. 151. 64. T. dispar Stäl. — Même forme que le précédent ; un peu plus grand ; coloration générale identique, mais plus claire ; la ponctuation des cories plutôt brune que noire ; une tache assez distincte vers l'angle apical interne. Membrane noire à nervures blanches. Milieu du bord antérieur du pronotum flavescent, ainsi que les bords latéraux et le lobe postérieur, ponctué de noir. & Premier article des antennes, rostre et pattes flavescents, moins un anneau subapical aux fémurs postérieurs et le dernier ou plusieurs articles des tarses, bruns ; rarement une autre tache après le milieu des fémurs antérieurs ; souvent les trois der- niers articles des antennes sont roux obscur. @ Antennes, bec et pattes noirs; genoux, libias et tarses fauves ; souvent, bases des tibias et tarses postérieurs bruns. Long. 5-5,5 millimètres. Larg. 1,8-2,2 millimètres. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse). — Loime-INFÉRIEURE : Touffou, en septembre (E. de l'Isle), Nantes (J. Dominique). — NENDéE : Ile d'Yeu (R. Courteaux). — MANCHE : Environs de Coutances (E. Monnot). [261] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 54 65. T. Ulrichii Fieb. — Plus grand que les précédents, moins arrondi, de coloration encore plus claire, deuxième et troisième articles des antennes flavescents, quatrième obscur. Tache de la corie plus ou moins marquée. Membrane blanche ou blan- châtre. à Premier article des antennes, rostre et pattes testacés, un anneau subapical brun aux fémurs postérieurs. ® Premier article des antennes et fémurs en grande partie noirs. Long. 5-6 millimèlres. Larg. 2-2,5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Environs de Nantes, Bourgneuf, Oudon, en juin ; Touffou, en mai, dans les taillis de chênes (J. Péneau) ; région maritime (J. Dominique). — MaE-ET-LoiRe : Environs d’Arigers (G. Abot). — Mancxe : Environs de Coutances (E. Monnot). 36° Genre : GALYPTONOTUS Dsl. et Sc. Cuisses antérieures avec une petite épine bien visible en dessous vers le sommet. 66. C. Rolandri IL. (fig. 152). — Entièrement noir mat, un peu brillant sur la tête et le devant du pronotum, finement et densément ponctué. Une grande tache fauve à la base de la membrane, dans l’angle des cories. Long. 7-7,5 millimètres. Larg. 2,5 mil- limètres. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse, J. Gue- pin). — LoiRE-INFÉRIEURE : Bouguenais, sur les écorces, en février (J. Péneau); environs de Nantes, (vallée de Ja Chézine); Orvault (J. Guérin); La Haie-Fouassière, dans les vignes, en septembre (E. de l'Isle). — Maine-ET-LoirE : Angers, Saumur (Millet de la Turtaudière). — MANCHE : Envi- rons de Coutances (E. Monnot). — One : Mont- merrei (À. Dupont). 37e Genre : APHANUS Lap. Re marqué longitudinalement, de deux traits pâles, obliques 1 (RIAD Ie AA) MEET ME : Ecusson entièrement noir (fig. 135 à 139) . MERE ES TRE 2 Bords latéraux et lobe postérieur du pronotum largement \ testacés. Membrane foncièrement blanche (fig. 135) . . . . A. quadratus. 2 © Bords latéraux du pronotum noirs en avant, (fig. 1306 à 138) ou | très étroitement jaunâtres sur la bordure latérale (fig. 139). Membrane nuire ou brune, . . . . . D6 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [262]. / Bords du pronotum antérieurement noirs (fig. 136 | D LOS) A copie TO bel NAN EE AL 3 4 Bords aux du pronotum étroitement flaves jus- qu'aux angles antérieurs. Pattes noires, sauf les deux tiers basilaires des tibias antérieurs (fig. 139). ( Fémurs postérieurs armés, sur le bord inférieur, d’une 4 ou plusieurs épines. . ( Fémurs postérieurs sans dents ni | épines. / Mésocorie concolore. Fémurs postérieurs non AU miidentés A0 120) RON NRNENERCNE 5 4 Mésocorie avec une lache apicale noire suivie d une autre tache blanche plus petite (fig. 134). Fémurs postérieurs obtusément dentelés au bord inférieur. cinq ou six épines courtes, espacées, diminuant du Sommet 46la DASE ER EM Ne LE NNNREREC ER Fémurs postérieurs seulement munis inférieurement vers le sommet d’une longue et forte épine précé- | Fémurs postérieurs munis sur leur bord inférieur de 6 déexd'une très courte. dent: "LEP, À. pini. 6 . vulgaris. . adspersus. . lynceus. . pineli, var. confusus. . alboacuminatus. Sous-Genre : GRAPTOPELTUS Stäl. 67. À. adspersus Muls. et Rey (fig. 155). — Oblong; tête et Fig. 155. antennes noires, sauf la base du deuxième article qui est roux. Pro- notum noir antérieurement, avec une fine ligne flave marquant son bord antérieur ; lobe postérieur flave garni de gros points, côtés latéraux flaves et imponctués. Co- ries flaves, ponctuées de noir, sauf au bord externe, ne présentant que deux ou trois points noirs très dis- séminés et une tache légère, noi- râtre, d’étendue variable, à l’angle apical externe. Mésocories sans tache. Membrane de coloration va- riable ; fémurs noirs, tibias roux. Long. 6,5 millimètres. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Noualhier). — LOIRE-INFÉPIEURE : Sainte-Marie de Pornic, en avril (Mie Leroy, d'après le catalogue de l'abbé Dominique). 68. À. lynceus Fabr. (fig. 154). — Ovale, assez large; tête et antennes noires. Pronotum noir à bord antérieur étroitement flave et à lobe postérieur gris jaunâtre ponctué de noir; la [263]. HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 59 membrane latérale jaunâtre et imponctuée. Cories d’une colo- ration gris Jaunâtre, ponctuées de noir. Exocories ponctuées de noir; mésocories présentant une tache irrégulière noire sublosan- gique suivie d’une autre petite tache blanche à leur bord apical. Membrane un peu plus longue que l'abdomen, obscure avec quelques traits blancs sur la base des ner- vures et une tache transparente au sommet. Paltes noires ; tibias garnis de soies raides, spinuleuses ; fémurs obtusément dentelés au bord inférieur. Long. 7-8 milli- mètres. Larg. 2,5-3 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Dans les terrains secs et sablonneux d’Arthon-en-Retz, sur diverses plantes, en juillet; sous la mousse en hiver; forêt du Fig. 154. Gàvre, en novembre; Saint-Aignan, en février (J. Péneau) ; forêt de Touffou (Piel de Churcheville) ; La Haie-Fouassière, comnam sous les paquets d'herbes sèches, en mai (E. de l'Isle); falaises du littoral (J. Do- minique). — MAYENNE : Couptrain (A. Nugue). Sous-Genre : XANTHOCHILUS Stal. 69. À. quadratus F. (fig. 155). — Ovale, atténué en arrière. Tête noire, antennes variables, soil entièrement noires, soit testacées, avec la base du premier article, le sommet du troisième et le quatrième noirs, ou encore le deuxième article seulement testacé. Pronotum noir ve- louté avec sa moitié postérieure et les côtés jusqu'aux angles antérieurs jau- nâtlres. Cories également jaunâtres, ponctuées de brun; une tache allon- cée, noire ou brune, vers le bord apical, plus ou moins nette, très sou- vent effacée. Clavus entièrement jau- nâtre où ayant seulement une fine bordure scutellaire noire; ses deux séries externes de points parallèles. Membrane blanchâtre, avec des ner- Fig. 155. vures brunes, et une tache centrale noire plus ou moins accusée. Rostre alteignant presque les hanches postérieures, le deuxième article atteignant le milieu 60 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [264] du mesosternum et distinctement plus court que les deux der- niers réunis. Cuisses noires; tibias, genoux et tarses testacés, souvent le sommet des tibias et les derniers articles des tarses noirs. Spinules des tibias noirs. Long. 5-6,5 millimètres. Larg. 1,5-2 millimètres. LOtRE-INFÉRIEURE : Dunes du littoral, au pied des plantes : Saint-Michel-Chef-Chef, Le Croisic, le Pouliguen, en avril (J. Péneau); à l'mtérieur : le Bignon, sur l’Erdre (J. Dominique). — Maine-et-Loire : Environs d'Angers (£. Baudoin); Eventard (G. Abot); Saint-Rémy-la-Varenne (R. du Buysson). — Mancxe : Gouville (E. Monnot). — ORNE : Montmerrei (A. Dupont). 70. A. pineti H.-Sch.— Cette espèce n'existe pas dans le massif armori- cain. La variété suivante y a été observée : Var. confusus Reut. (fig. 136) (1). — Noir; deuxième et troisième articles des antennes roux, le quatrième noir avec un anneau blanc à la base. Lobe antérieur et angles postérieurs du pronotum noirs ; lobe postérieur testacé ; la couleur tes- tacée remontant sur les côtés jusqu’au milieu de la partie noire. Cories jaunâtre clair, avec le bord seutellaire et le bord apical noirs ainsi qu'une tache irrégulière à l'angle interne. Membrane noire avec une grande tache ronde et blanche à l'extrémité. Cuisses noires. Tibias et tarses testacés, le sommet Fig. 156. des Libias et les tarses plus ou moins rembrunis. Long. 6,5-8 millimètres. Larg. 2-2,5 millimètres. — LOIRE-INFÉRIEURE : Mauves (E. de l'Isle). — Maie-er-Loire : Longué (E. Baudouin). Sous-Genre : APHANUS Lap. 71. A. alboacuminatus Gœæze (fig. 157). — Oblong, non atté- nué en arriere. Tête noire ; antennes noires, le sommet du pre- mier article et le deuxième, en entier ou presque en entier, testacés. Pronotum noir en avant, jaunâtre pâle en arrière, la séparation des deux couleurs en arc de cercle, convexe en arrière, ce qui fait que le jaunâtre remonte un peu de chaque côté; angles postérieurs munis d’une tache noire ou brune plus ou moins foncée. Ecusson noir. Cories brun rougeûtre, une (1) C’est cette variété qui est décrite par Fieber (‘) et tous les auteurs qui ont écrit après lui jusqu’en 1886 sous le nom de pineti H.-S. Ce fait a été mis en évidence par Reuter ("). Le type d'Herrich-Schæffer a les deuxième et troisième articles des antennes entièrement . noirs ; et la tache apicale des cories forme une bande prolongée tout le long du bord apical. () Fieser, Die europäischen hemiptera, Halbflüger (Rhynchota Heteroptera), p. 195 (Rhyparochromus) (1861). (”) Reurer (0. M.), Notes synonymiques (Revue d'Eutomologie publiée par la Société française d'Entomologie, p. 420, Caen, 1886). _ [265] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 61 tache noire, plus ou moins vague, vers la base ; un trait blanc sur le elavus, une tache apicale blanche précédée d'une autre tache noirâtre vague. Membrane noire, très souvent rudimentaire, une tache blanche à son sommet quand elle est complète. Pattes testacées, une tache brune au sommet des fémurs anté- rieurs et parfois des autres fémurs. Long. 5-6 millimètres. Large. 1,5 milli- mètre. LOIRE-INFÉRIEURE : La Bernerie, sur le littoral (Marmottan); Touffou, en novembre (Piel de Churcheville); Bouguenais, Saint-Brevin (J. Pé- neau). — MAINE-ET-LoiRE : Saint-Rémy-la-Varenne (R. du Buysson). — ORNE : Environs de Montmerrei (A. Dupont). Var. funereus Put. — Presque entièrement noir, pattes et antennes noires ; base du pronotum noire, la partie jaunâtre se trouvant réduite à une bande transverse submédiane ; les parties des cories rou- geâtres dans le type sont ici noires. Cette variété méditerranéenne n’a pas été rencon- trée dans le massif armoricain, nous y trouvons des modications du type s’en rappro- chant, mais restant cependant plus près du type que de la variété. Fig. 137. 12. À. vulgaris Schill. (fig. 158). — Tête et antennes noires, Pronotum noir en avant, jaunâtre pâle à ponctuation noire en arrière; la séparation des deux cou- leurs en forme d’accolade. Cories gris testacé, très densément ponctuées de noir: bord scutellaire du clavus noir, ainsi qu'une tache à l'angle apical interne; un trait longitudinal au côté interne du clavus et un pelit espace au bord apical, près de la tache noire, non ponctués, ce qui Jes fait paraître blancs. Membrane noire avec une très légère tache apicale blanche qui peut parfois, mais rarement, dis- paraître. Pattes noires, les genoux et les tibias antérieurs et intermé- diaires, moins le sommet, lestacés. Long. 7-7,5 millimètres. Large. 2,5- 2.2/3 millimètres. Fig. 158. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (L. Bleuse, J. Guérin). — LoiRe-INFÉRIEURE : Nantes (J. Dominique) ; Thouaré, au bord de la Loire, sous les écorces des branches mortes, 02 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [266] en août (J. Péneau). Environs d'Angers (G. Abot); Fig. 159. 38e Genre : — MAYENNE : Chéméré-le-Roi (J. Daniel). — MAINE-ET-LOIRE : Saint Rémy-la-Varenne (R. du Buysson). — ORNE : Montmerrei (4. Dupont). 73. À. pini L. (fig. 159). — Plus large que le précédent auquel il res- semble pour la coloration ; plus mat. La séparalion des deux couleurs du pronotum en ligne presque droite; bords latéraux du pronotum étroite- ment flaves jusqu'aux angles anté- rieurs. Tache apicale blanche de la membrane nulle ou très obsolète. Pattes noires moins les deux tiers ba- silaires des tibias antérieurs. Long. 7,5-8 millim. Larg. 2 2/3-3 millim. LOIRE-INFÉRIEURE : Environs de Nantes (4 Do- minique) ; Toufflou (Piel de Churcheville). — VENDÉE : ile d'Yeu (R. Courleaux). — MANCer : Coutances (E. Monnot). BEOSUS Am. el Serv. Pronotum entièrement bordé d’une expansion lamellaire, ce qui le rend non ou peu sinué. Cuisses antérieures épineuses. Fig. 140. 74.B. maritimus Scop. (fig. 140). — Allongé, noir, ponctué; premier article des antennes dépassant no- tablement le sommet de la tête. Pronotum pourvu d'une étroite bor- dure antérieure flave plus ou moins interrompue; un fort calus noir et lisse près des angles postérieurs. Ecusson noir, plus long que large ; sommet blanc d'ivoire, ainsi que deux taches latérales, se réunis- sant souvent à celle du sommet. Cories testacées, avec une tache irrégulière noire au bord apical, circonscrivant les côtés internes d’une tache blanchâtre qui atleint presque le bord de la corie. Mem- brane brune, les nervures plus ou moins blanches ainsi qu’une tache apicale à l'extrémité. CI * [267] HÉTÉROPTÈRES (#) LYGÆIDES. 63 & Premier article des antennes et les trois premiers articles du rostre flavescents ; en général une tache noirâtre vers le sommet des fémurs antérieurs. © Premier article des antennes noir, sa base et son sommet seuls étroitement flavescents. Rostre brun.Cuisses noires sur leur moilié apicale. Long. 6-7 millimètres. Larg. 1,5-2 millimètres, LOIRE-INFÉRIEURE : Commun partout, surtout au bord de la mer (Dominique, J. Pé- neau). — MainE-ET-LoiRE : Angers, Beaugé (Millet de lu Turtaudière). — VENDÉE : Noirmoutier (Noualhier) ; île d'Yeu (À. Courteaux)., — MaNCuE : Gouville (E, Mon- not). — ORNE : Montmerrei (A. Dupont). Var. sphagidimium Fieb. — Coloration noire un peu plus étendue, tache noire de la base des cories plus large et plus marquée. — LorRe-INFÉRIEURE : Pornic (J. Domi- nique); aussi répandu que le type (J. Péneau). 39e Genre : EMBLETHIS Fieb. Les trois premiers arlicles des antennes munis de soies rigides. Fig. 141. Fig. 142. | Premier article des tarses postérieurs environ deux fois et demie plus long que les deux suivants réunis (fig. 141). . . . . . . E. Verbasci. / Premier article des tarses postérieurs à peine deux fois plus long que IESRAX SUIYANISTEUNISN (1/22) EDEN ONCE E, griseus. 75. E. Verbasci Fab. (fig. 145). — Ovale, entièrement flave testacé ou grisâtre, très finement ponctué de brun; parfois les points sont plus forts et plus nombreux sur la marge du pronotum et des cories où ils forment des taches noirâtres. Epistome, antennes et pattes munis de soies rigides. Poitrine noire, ventre et cotyles roux. Long. 5,5- 7 millim. Larg. 2-2,5 millim. LOIRE-INFÉRIEURE : Nantes (Piel de Chur- cheville) ; La Montagne, dans les prairies, en août; dunes de Saint-Michel-Chef-Chef, en avril (J. Péneau) ; commun dans la région marilime (J. Dominique). — Maine-ET-LoiRe : Environs d'Angers (G. Abot) ; Saint-Rémy-la-Varenne (R. du Buysson). — Mance : Gouville (Monnot). 64 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [268] Var. bullans Put. — Marge du pronotum tuméfiée, relevée en bourrelet, surtout près des angles antérieurs. La coupe du pronotum et de son bourrelet latéral est représentée (fig. 144). — Lorre-INFÉRIEURE : Environs de Nantes (J. Péneau). Fig. 144. Fig. 145. 76. E. griseus Wolf.('}. — Ressemble au précédent dont il à la coloration. Pronotum rétréci d’arrière en avant, depuis les angles latéraux postérieurs; ses côtés légèrement arqués en dehors ; forme un peu moins élargie; premier article des tarses postérieurs à peine deux fois plus long que les deux suivants réunis; marge du pronotum courtement ciliée, au moins en avant(/ig. 145)(°), et plus étroite que dans £. Vervasci Fab. Long. 5-6 millimètres. Larg. 2 millimètres. MANCHE : Dunes de Vauville (Gadeau de Kerville, Puton). 40° Genre : EÉREMOCORIS Fieb. Premier article du rostre dépassant légèrementla base de la tête. { Pattes et pronotum garnis de poils mous. . . . . . . . . . . E. plebejus. © Pronotum glabre. Pattes glabres. Tibias pourvus d’épines. . . . ÆE. erraticus. 17. E. plebejus Fall. (/ig. 146). — Noir, poilu, finement ponc- tué; lobe postérieur du pro- notum plus ou moins roux o0b- scur ; l’expansion latérale jau- nâtre ou brunâtre ; le bord postérieur échancré et les angles postérieurs recouvrant la base des cories. Ecusson noir. Cories rousses plus ou moins obscures avec la base et souvent le bord externe plus clairs. Membrane noire avec trois taches blanches. Tibias, tarses roux de même qu'une tache au côté externe des hanches. Long. 7 milli- Fig. 146. mètres. Larg. 2,5 millimètres. () L'Emblethis griseus Wolff a été également signalé dans la Loire-Inférieure (*). L'in- dividu capturé à Nantes par MM. Piel de Churcheville et qui a été déterminé par l'abbé Dominique n'est pas l'E. griseus Wolff, mais bien un E. Verbasci de petite taille, à points noirs très nombreux sur la marge du pronotum. (2) Ce caractère n’est pas facile à observer ; on fera bien d’utiliser un fort grossissement. () J. Dominique, Catalogue des Hémiptères de la Loire-Inférieure, 1902. [269] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 65 LOIRE-INFÉRIEURE : Dune de Saint-Brevin l'Océan, en mai (J. Péneau), en octobre (G. Abot) ; Saint-Aignan (Piel de Churcheville). 18. E. erraticus K. (fig. 147). — Coloration générale fauve ou brunâtre; finement ponctué, glabre ou à peu près; antennes foncées. Les deux premiers articles des an- tennes parfois roux. Lobe posté- rieur du pronotum roux fauve, expansion latérale jaunâtre; bord postérieur échancré comme dans E. plebejus. CUories peu ponc- tuées, fauves, la base et le bord externe d’un ton plus clair. Mem- brane brunâtre ou noire avec deux taches blanches. Pattes rousses, cette coloration variable. Cories souvent munies d'une tache mé- diane noire. Pattes de coloration variable, du flave au noir. Long. 6,5-7 millimètres. Larg. 2? milli- mètres. LOIRE-INFÉRIEURE : La Baule, en juillet (Bruguières). Aie Genre : DRYMUS Fieb. Corps plus ou moins, mais toujours un peu élargi en arrière. Rostre atteignant les hanches intermédiaires. 1 ( Pattes (fig. 148) et antéhnes (fig. 149) longuement velues . . . 2 t Pattes (fig. 150) et antennes (fig. 151) très courtement velues . 3 { Ventre mat, à ponctuation nette, à duvet blanchâtre et court . . D. pilipes. | Ventre brillant, à ponctuation invisible, hérissé de soies longues et D. pilicornis. Fig. 148. Fig. 149. Fig. 150. Fig. 161. Fig, 152, \ Pronotum entièrement noir, les calus des angles NE 3 parfois d’un roux très obseur. . . . : . . D. sylvalicus. l Lobe postérieur et bords latéraux du pronotum 1 roux (fig. 159). . D. brunneus. HÉMIPTÈRES + ; 11 66 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [270] 19. D. pilipes KFieb. (!) (fig. 155). — .Coloration générale noirâtre; densément ponctué, à ponctuation plus fine sur le lobe antérieur du pronotum et les cories. Antennes et pattes velues. Pronotum noir, aussi long que large à son bord posté- rieur, sinué sur les côtés, à dépression transverse faible; calus des angles postérieurs roux. Cories brunâtres avec la base et l’'extrème bord latéral plus clairs. Membrane aussi longue que l'abdomen, enfumée, avec sa base et quelques taches plus claires. Tibias, tarses et antennes fortement ferrugineux. Cuisses antérieures for- tement renflées, armées en dessous vers leur sommet d'une forte épine en avant de laquelle se trouvent trois aulres épines très petites. & Tibias antérieurs fortement ar- qués, leur sommet dilaté et armé d'une épine (fig. 154). © Tibias antérieurs moins arqués et moins dilatés au som- EE met, sans épine. Long. T b,9 millim. Larg. 2 millim. LOIRE-INFÉRIEURE : Ancenis, en octobre (J. Péneau). 80. D. pilicornis Muls. Fig. 155. et Rey. — Noir, ruguleu- Fig. 154. sement ponctué sur la tête, le pronotum et l’'écusson; la ponetualion un peu plus forte, sur le lobe postérieur du pronotum. Antennes et pattes velues. Pronotum aussi long que large à son bord postérieur, sinué sur les côtés, à dépression transverse faible, à peine rétréci en avant, noir; calus des angles postérieurs roux ; carènes la- térales étroitement rousses. Cories brunâtres, la moitié basilaire un peu plus pâle. Membrane de la longueur de l'abdomen, hyaline, transparente avec quelques petites taches obscures. Antennes, tibias et tarses ferrugineux, ainsi que les pattes inter- médiaires el postérieures. Cuisses antérieures fortement renflées ; une assez forte épine vers le sommet en dessous et trois autres (4) Les différentes espèces du genre Drymus Fieb. se ressemblent trop pour qu'il soit nécessaire de donner ici un dessin pour chacune d'elles. La distinction des espèces de ce genre n'est pas facile, eton ne saisit pas toujours de distiretion bien nette entre le D. sylvaticusF. et le D. brunneus Sahlb.; les parties rousses du pronotum ont une étendue trop variable pour qu'il soit possible de poser un criterium certain en ne se basant que sur ce caractère. [271] HÉTÉROPTÈRES (#4) LYGÆIDES. 67 très petites en avant; tibias antérieurs fortement arqués, leur sommet dilaté. Long. 3,5-4,5 millimètres. Larg. 1,5-2 milli- mètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Ancenis (G. Abot). 81.D.sylvaticus F.— Noir. Tête, pronotum et écusson ruguleu- sement ponctués. Pronotum nettement plus large que long, rétréci en avant, très nettement sinué sur les côtés; dépression transverse bien visible; calus des angles postérieurs d'un roux très obscur ainsi que le dessous des carènes latérales. Cories ponctuées, brunâtres, avec une tache noire plus ou moins déve- loppée à l'angle apical interne ; cette tache, quand elle est bien développée, est annulaire et laisse, en son centre, un petil espace brunâtre, en général placé sur nervure médiane. Mem- brane transparente, blanchâtre ou enfumée. Pattes, antennes el rostre roux obscur tendant vers le noir. Cuisses antérieures peu renflées, armées seulement d’une petite dent en dessous (fig. 155). Long. 4-4,5 millimètres. Larg. 1,5 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Nantes, Saint-Père-en-Retz (J. Domi- nique) ; Forêt de Touffou, en mai (J. Péneau). — MANCHE : Environs de Coutances (£. Monnot). — ORNE : Mont- merrei (A. Dupont). Var. piceus Rey. -- Encore plus foncé. Pronotum entièrement noir. Cories d’un roux obscur presque noir, surtout à la base et sur le clavus. Pattes antérieures et toutes les cuisses presque noires. Long. 4,5-5 millimètres. Fig. 155. Larg. 1,5-2 millimètres. — Lorne-INFÉRIEURE : Bouguenais, sous les mousses, en janvier; le Croisie, sur les pins; environs de Nantes (J. Péneau); le Cellier, en avril (E. de l'Isle). 82. D. brunneus Sahlb. — Roux; ruguleusement ponctué sur la tête, le pronotum et l'écusson; fortement élargi en arrière. Tête, lobe antérieur du pronolum et écusson noirs. Pronotum rétréci en avant, très fortement sinué sur les côtés. Cories ponctuées, brunes, avec une tache nébuleuse petite et plus pâle sur le disque. Long. 4,5-5 millimèlres. Larg. 2 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Forêt de Touffou, en février (Piel de Churcheville); en mars, sous les mousses (E. de l'Isle). 42e Genre : SCOLOPOSTETHUS Fieb('). Rostre ne dépassant pas les hanches intermédiaires. Premier article des antennes dépassant le sommet de la tête d'au plus la moitié de sa longueur. (4) La distinction de toutes les espèces de ce genre est extrêmement difficile. — Faute de documents suffisants, nous n'avons pas voulu donner ici une analyse dichotomique des différentes espèces, en la basant uniquement sur nos observations. La très grande ressem- blance de certaines espèces, et la variation de leur caractère de coloration, tant en ce qui 68 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [272] Pronotum, écusson et hémélytres sans poils . . . .,. . . . . . 2 Pronotum, écusson et hémélytres poilus. . . . . . . . . . . . 8 Antennes grèles, plus longues que la moitié du corps; grande épine des cuisses antérieures oblique et placée vers le milieu BORNE 2e LORIE DONS PETITE 21 SR \ 1 | | | Antennes assez robustes, plus courtes que la moitié du corps; 2 grande épine des cuisses antérieures droite et placée avant le milieu (fig. 157), ordinairement vers le tiers antérieur . . . . 3 Cories gris testacé, ponctuées de brun et marquées d’une tache noire ou brune après le milieu; bord apical plus ou moins largement fasCié de brune MERS EN PATES EN NE PRO 4 Cories blanchâtres sur la moitié basale, à ponctuation concolore ou très légèrement brunâtre ; moitié apicale brunâtre et variée | de noir avec une tache blanchâtre vers le milieu du bord externe. 1 3 Fig. 156. Fig. 187. : Mesosternum bituberculé devant les hanches. Tibias antérieurs \ fortement arqués; ® faiblement. . . Re een | Mesosternum simple. Tibias antérieurs & légèrement arqués; 9 [Sa Da 4 droits “ados ta las basée ER EL CE PR 6 Taille grande : 4-5 millimètres. Pronotum presque carré dans les formes macroptères ; dans les formes brachyptères la mem- brane est arrondie et prolongée après l’angle apical de la corie . S. grandis. Taille plus petite : 3,25 à 4 millimètres. Pronotum trapézoïdal dans les formes macroptères; dans les formes brachyptères la mem- brane est tronquée et dépasse peu l'angle apical de la corie. . . *S. affinis. 6) concerne le ton des couleurs que l'étendue des surfaces colorées, fait qu’il est très difficile, sinon même parfois impossible de distinguer avec assurance les espèces classiquement adoptées. Devant ces difficultés, et l'insuffisance du nombre des matériaux que nous avons étudiés, nous avons préféré extraire du Synopsis d'Horvath ("), qui est, à cet égard, le travail le plus récent au point de vue systématique, les principaux caractères contenus dans l’analyse dichotomique qu'il a constituée des espèces de ce genre. Nous renvoyons du reste au travail original pour plus ample setisfaction. Nous ajoutons, en tous cas, que certains individus se rapprochent, par leurs caractères, de plusieurs espèces à la fois, les espèces étant séparées par les caractères mêmes indiqués dans le travail précité d'Horvath. Nous avons donné comme diagnoses des espèces, pour chacune d’elles, l’ensemble des caractères permettant de lui attribuer exclusivement le nom auquel elle a droit. Cette façon de procéder permettra d'isoler les individus que leurs caractères indiqueront comme voisins de telle ou telle espèce adoptée. C’est également en vue d'éviter les confusions qu'un dessin à la plume peut faire naître dans ces cas incertains que nous nous sommes abstenus de donner une figure pour chaque espèce. Du reste, les Scolopostethus sont des animaux très sensiblement semblables, et le dessin de l’un d'eux suffit largement pour donner une idée des autres. () G. Horvain, Nouvel.e révision du genre Scoloposlethus (Revue d'Entomologie publiée par la Société Française d'Entomologie. T. XI, octobre 1892). [273] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 69 Pronotum long, environ double de la largeur de sa base, ses GUHÉSANPESQUE ATOS Le et ETATS RE GTR mn sont Pronotum transverse; largeur de la base environ double de la (BTE Ueur ÉCOLES SIRUÉS:.) 2e ET RO RE UE CT l'decorntus. Quatrième article des antennes ochracé, ne la base qui est noire ; membrane toujours complète. . . . . *S, cognalus. | Quatrième article des antennes entièrement noir; membrane presque toujours abbreviée. . : . . !. . . . . . . . . . . S. patruelis. 8 ( Poils du dessus semi-érigés et assez M PAÉBÉ TOM NES . . . S. puberulus. é Poils du dessus perpendiculaires et peu denses. . . . , , . S. pilosus. . 83. S. pictus Schill. (/ig. 138). — Noir et flave. Antennes tes- tacées, ainsi que le lobe postérieur, les bords latéraux et anté- rieur du pronotum, le sommet de l'écusson, une bordure autour de l’antepectus, la base des médi- et postpectus, le dernier segment abdo- minal, lê connexivum, les pattes, les hanches et le rostre. Pronotum tra- pézoïdal, subtransverse, sinué sur les côtés; lobe postérieur ponctué de brun; les angles postérieurs noirs et deux taches médianes brunes ou d’un noir moins vif. Cories testacées ; exo- et mésocories ayant chacune une petite tache noire, un peu après le . Milieu, suivie d'une tache plus grande, ” blanchâtre, el d’une grande tache foncée apicale ; les deux séries ex- ternes de points du clavus non paral- lèles, la médiane étant très irrégulière. Fig. 158. Mesosternum non tuberculé devant les hanches. Membrane complète, aussi longue que l'abdomen, blanchâtre, à nervures brunes. Long. 4,5-5 millimètres. Larg. 1-1,5 millimètre. ILLE-ET-VILAINE : Rennes (Noualhier). — LoiRe-INFÉRIEURE : Nantes, Pornic (J. Dominique); sur le littoral, à Sainte-Marie (J. Dominique); Thouaré, sur les saules, en juillet (J. Péneau). — MAYENNE : Chéméré-le-Roi (J. Daniel). Var. antennalis Horv. — Les deux derniers articles des antennes noirs. — LOIRE- INFÉRIEURE : Saint-Aignan, bords du lac de Grand-Lieu, en septembre (Ed. de l'Isle). . 84. $. affinis Schill. — Même coloration générale queS. piclus Schill. Il en diffère en ce que le connexivum, le dernier seg- ment abdominal el le premier article du rostre sont noirs. Les deux premiers articles des antennes entièrement flaves; les deux derniers bruns ou noirs. Mesosternum bituberculé devant les hanches. Cuisses antérieures avec un anneau brun plus ou 70 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [274] moins prononcé. Les deux séries externes de points du clavus à peu près parallèles. Forme macroptère. — Pronotum trapézoïdal. Forme brachyptère. — Pronotum subcarré, sinué sur les côtés; membrane très courte, dépassaut à peine l’angle apical externe de la corie. Long. 3,5-4 millimètres. Larg. 1 1/3 millimètre. LOIRE-INFÉRIEURE : Commun toute l'année; en été, dans les prairies, sur diverses plantes : Nantes, Sainte-Marie, sur le littoral (J. Dominique); vallée de la Sèvre Nantaise (J. Péneau); en hiver, sous les mousses, Bouguenais (J. Péneau); Saint- Aignan (E. de l'Isle). — MAYEnnE : Couptrain (4. Nugue). — MANCHE : Coutances, très commun (Monnot). — ORNE : Environs de Montmerrei (4. Dupont). 85. S. Thomsoni Reut. — Coloration identique à celle du S. affinis Schill.; base du premier article des antennes et sommet du deuxième légèrement noirs. Mesosternum ‘non lu- berculé. Membrane presque toujours abbréviée, très rarement complète. Long. 3,5 millimètres. Larg. 1 1/3 millimètre. LoIRE-INFÉRIEURE : Nantes (J. Dominique). 86. S. decoratus Hahn. — Coloration identique à celle du S. affinis Schill. ; taches médianes de la partie postérieure du pronotum effacées ou très vagues. Antennes noires, seulement le sommet du premier article et la base du deuxième testacés. Cuisses antérieures presque entièrement brunes; un anneau égalerhent brun, le plus souvent incomplet aux cuisses inter- médiaires et postérieures. Membrane presque toujours complète. Long. 3,5-4 millimètres, Larg. 1 1/3 millimètre. LoiRE-INFÉRIEURE : Nantes, Batz (J. Dominique); Saint-Aignan, bords du lac de Grand-Lieu, en septembre (E. de l'Isle); en février, sous les mousses (J. Péneau). — Vendee : Noirmoutier, en août (J. Péneau). 87. S. cognatus Fieb. — Noir et flave. Mème configuration générale que les précédents. Epistome roux. Bords latéraux et lobe postérieur du pronotum jaunâtres, les angles postérieurs bruns. Connexivum jaunâltre, ainsi que les segments génitaux, les bords de tous les segments abdominaux et pectoraux, les pattes et les hanches, Mesosternum non tuberculé. Cories blan- châtres sur leur moitié basilaire, à ponctuation concolore, et brunes sur leur moitié apicale, avec une tache blanchâtre, près du bord externe; les deux séries externes de points du clavus irrégulières et non parallèles. Membrane toujours complète. Long. 3,5-4 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Sainte-Marie, Pornic, en juillet (J. Dominique). 225] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. 71 88. S. pilosus Reut. — Même coloration générale que le S. affinis Schill. Antennes et pattes entièrement flaves ; souvent le sommet du deuxième article des antennes légèrement noir ainsi que le milieu des fémurs antérieurs. Membrane ordinai- rement abbréviée,; dans les formes brachyptères, elle est tron- quée-arrondie et dépasse à peine le sommet de la corie; dans les formes macroptères elle dépasse la corie, mais n’atteint pas le sommet de l'abdomen. Long. 3,5-4 millimètres. Larg. 1,5- 1 2/3 millimètre. LotRe-INFÉRIEURE : Environs de Nantes : Basse-Goulaine, Trentemoult (J. Domi- nique); Thouaré, sur les orties, en juillet; détritus de la Loire, près Nantes, en août (J. Péneau). — Mame-Er-Loire : Saint-Rémy-la-Varenne (R. du Buysson). — ORNE : Montmerrei (A. Dupont). 43° Genre : NOTOCHILUS flieb. Tête distinctement ponctuée. Tête triangulaire, assez courte, brusquement rétrécie derrière 1 EE LD) RENAN 2 Tête très allongée, légèrement et graduellement rétrécie der- LÉTEMESEYEUXNIRT 160) PEN EDEN 0 IN. noviburgensis. Fig. 189. (WGOrps enprandempartie noir 4.1.2, + +. En 3 t Corps presque entièrement ferrugineux . Re de COTON MOUSE 2 \ Taille de 3,5-4 millimètres. Moitié basilaire des cories 3 nettement plus claire . . . . é . . N. contractus. Taille plus petite. Moitié basilaire des cories à | peine plus claire . N. hamulatus. Sous-Genre : TAPHROPELTUS Stal. 89. N. contractus H.-S. (fig. 161). — Noir; tête, pronotum et écusson fortement ponctués. Antennes grêles, premier article dépassant notablement le sommet de la tête, de plus de la moitié de sa longueur. Pronotum rétréci en avant, fortement sillonné en travers et longitudinalement vers sa base; les côtés étroi- tement jaunâtres, sinués au niveau de l'impression. Ecusson noir, chargé d’une carène en forme d'Y, plus long que la com- mnissure du clavus. Cories jaunâtres sur la moitié basilaire et 72 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [276] noires sur la moitié apicale avec une tache pâle au bord externe. Membrane blanchâtre avec les nervures brunes. Pattes noires ; tibias et tarses roux ; cuisses antérieures renflées, munies en dessous de deux grandes épines et plusieurs petites. Long. 3,5-4 milli- mètres. Larg. 1,5 millimètre. LoiRE-INFÉRIEURE : Touflou (Piel de Churche- ville); la Haie-Fouassière (E. de l'Isle); environs de Nantes : (vallée du Cens), en janvier, Saint- Aignan, en février, forêt du Gâvre, en avril (J. Pé- neau). — MANCHE : Environs de Coutances (E. Monnot). 90. N. hamulatus Thoms. — Celte espèce (— N. obscurior, de Cl. Rey) diffère, selon Rey lui-même, de A. “contractus H.-$S.(!) « par une tache « moindre, par une couleur généra- « lement « plus obscure et plus mate, « avec la tache basilaire des élytres Pig. 461. « plus nébuleuse et peu tranchée, la « membrane encore plus enfumée et l’'exocorie moins ponctuée, à tache latérale postérieure presque indistincte et non reliée au bord lui-même. Le pro- « thorax est un peu plus court, moins rétréci en avant, plus den- « sement et plus rugueusement ponctué, à sillons un peu moins « forts. Les antennes paraissent « un peu moins longues, etc. ». Nous n'avons pu voir l'individu de cette espèce cité comme ayant été capturé à Nantes par l'abbé: Dominique(?) et qui doit exister au Museum de cette ville; mais nous avons vu un exemplaire de la col- lection de MM. Piel deChurcheville, déterminé N. hamulalus par l’abbé Dominique, qui n’est sans aucun doute qu'un N.contractus iypique. 91. N. limbatus Fieb. et Put. (fig. 162). — Elargi en arrière. En- Eig. 162. tièrement roux ferrugineux, pis (1) Passage extrait de CI. Rey, Note sur quelques Hémiptères et descriptions d'espèces nouvelles où peu connues (Revue d’Entomologie publiée par la Société française d'Entomo- logie. T. VIT, p. 91 à 103. Caen, 1888. (2) J. Dominique, Catalogu2 des Hémiplères (Hétéroptères, Gicadines et Psyllides) de La Loire-Inférieure (Bull. Soc. Sc. Nat. Ouest-France. Nantes, 1902.) [277] HÉTÉROPTÈRES (Æ) LYGÆIDES. 13 ou moins foncé sur la tête et le lobe antérieur du pronotum. Antennes s’épaississant vers le sommet; les troisième et qua- trième articles noirs ainsi que la moitié apicale du deuxième. Pronotum non rétréci en avant, une large impression sur le lobe postérieur. Écusson aussi long que la commissure du elavus. Cories ayant les bords et une bande transverse à la base plus ou moins foncés. Membrane brune ou noirâtre, avec un filet blanc le long du bord apical de la corie. Pattes testacées, cuisses antérieures renflées et épineuses. Long. 3,5-4 milli- mètres. Larg. 1-1,5 millimètre. FINISTÈRE : Morlaix (E. Hervé). — LoiRE-INFÉRIEURE : Saint-Aignan, près du lac de Grand-Lieu (Piel de Churcheville); Orvault, sous les mousses, Touffou, sur les bruyères, en mai (J. Péneau), sous les mousses, en mars (E. de l'Isle). — ORNE : Montmerrei (4. Dupont). Sous-Genre : THAUMAsTOoPUSs Fieb. 92. N. noviburgensis d’Antess.(!}. — Antennes assez fortes, noires, légèrement pubescentes. Bec jaune. Pronotum fortement ponctué et profondément impressionné au milieu; bords latéraux sinués et jaunâtres au niveau de l'impression. Base de l’écusson jaune pâle ainsi qu'une grande partie du clavus. Des-ous noir luisant, couvert d’une ponctuation serrée et de longs poils jaune clair. Cuisses antérieures très renflées, noirâtres, avec une grosse dent au milieu et plusieurs petites; les intermédiaires et posté- rieures grèles, jaunes avec leur extrémité brune; tibias et tarses jaunes. Cories blanc jaunâtre, plus claires à la base, fortement ponctuées; les nervures plus foncées, la radiale forte et élevée. Membrane jaune avec les nervures foncées. Long. 4 millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Bourgneuf-en Retz, sur les pierres, en septembre (d’Antessanty). 44e Genre : GASTRODES Wesiw. Corps très aplati. Rostre dépassant les hanches intermédiaires. Fig. 4 3. | Premier article des antennes dépassant à peine le sommet de ICE LUE (D Q 168) RE RE RS en (TS OT CLS: ) Premier article des antennes dépassant fortement le sommet de ( LANTÉLENT A ON LOZERE EE ETES RE ENG JERT UTILES (1) Nous n'avons pas vu cette espèce, fort rare du reste, et capturée une seule fois par l'abbé G. d'Antessanty. Nous la décrivons en résumant les caractères qu’en à donnés cet auteur (Description d'un Lygæide nouveau de la Loire-Inférieure. Revue d’Entomologie publiée par la Société française d’Entomologie, T. VII, p. 383. Caen, 1888). HÉMIPTÈRES « * 74 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [278] 93. G. abietis Lin. (/ig. 165). — Ovalaire, élargi en arrière, d’un. ton général roux pâlement ferrugineux. Tête noire. Pronotum brillant, à points très fins, noir à son lobe antérieur, à bords pos- térieur et latéraux jaunâtres, le lobe postérieur finement ponctué de noir. Long. 6 millimètres. Larg. 2-2 1/3 millimètres. VENDÉE : Ile d'Yeu (R. Courteaux). 94. G. ferrugineus Lin. — Même configuration générale que le pré- cédent, un peu plus grand, un peu plus élargi en arrière, plus foncé, en- tièrementroux ferrugineux sombre. Les parties noires sont les mêmes que dans le précédent. Long. 7- 7,5 millimètres. Larg.3millimètres. LOIRE-INFÉRIEURE : Forêt de Touffou, en oc- tobre (Piel de Churcheville). — ORNE : Mont- Fig. 165. merrei (A. Dupont). 40° TRrigu : PYRRHOCORINI 45° Genre : PYRRHOCORIS Fall. Pas d’ocelles. Yeux touchant les angles antérieurs du pro- notum. Sous-Genre : PyrrHocoRIS Fall. 95. P. apterus Lin. (fig. 166)(!). — Noir et rouge. Bords du pronotum et de chaque segment de la poitrine rouges, ainsi que les cories, le connexivum, l'extrémité du dernier segment abdo- minal et les hanches. Pronotum transverse légèrement explané (1) La forme brachyptère, très commune, est très connue ; nous préférons donner le dessin de la forme macroptère. Dans cette figure, le clavus, en réalité complètement noir, a été représenté en hachures, afin de le laisser bien distinct de l’écusson. Mas de Le Een pe [279 HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. {hs et arrondi sur ses côtés. Écusson, clavus et membrane noirs ainsi que deux taches sur les cories, une grande, ronde, vers le milieu et une petite ponctiforme vers la base. Membrane ordinairement rudimen- taire. ‘Forme brachyptère. — Membrane ru- dimentaire. Forme macroptère.— Membrane attei- guant presque l’extrémité de l'abdomen. Cet insecte suce la sève des jeunes pousses de tilleul, en piquant avec son rostre les ecorces tendres. Il provoque ainsi des boursouflures aux points attaqués; mais cela ne cause pas grand préjudice aux tilleuls. Long. 9 millimètres. Larg. 2 millimètres. ILLE-ET-VILAINE : Commun partout (Guérin, Bleuse). — LoiRE-INFÉRIEURE : Très commun par- tout(Féneau, Dominique, Guérin). — MAYENNE : Environs de Voutré, d'Évron (C. Houlbert). — MaINE-ET-LoiRE : Environs d'Angers, de Saumur (G. Fig. 166. . Abot). — VENDÉE : Tout le Marais : Saint-Gervais, Bouin, Beauvoir, etc. (J. Guérin); Ile d'Yeu (R. Courteaux). — MANCHE : Cou- tances (E. Monnot). — ORNE : Montmerrei (4. Dupont). CATALOGUE DES LYGÆIDES DE FRANCE LYGÆINT 1. Lygæus Fabricius. Tropidothorax Bergr. (Melanospilus Stäl.) *familiaris K. venustus H.-S. ? leucopterus Gœze Reut. stellifer Fourc. Lygæus F. (Spilostethus Stäl.) (Lygaedon Put.) (Graptolomus Stal.) (Eulygæus Reut.) *equestris L. punctum-album Poll. speciosus Poda. Scop. Hyoscyami Sulz. *saxatilis Scop. tessellatus Gœæze Fourer. v. lusitanicus H.-S. pandarus Scop. (md.). cwilis F lagenifer Duf. v. militaris Fab. Melanocoryphus Stal. *albomaculatus Gœæze (md.). apuanus Rossi. nobilis Fourc. punctum Fab. ventralis Kol. vilburgensis Pollich. maculosus Gmel. ? nigrostriatus Goœze. *superbus Pollich. (md.). punctatoguttatus Fab. Schummeli Schill. discolor Gmel. gultatus Ramb. 2. Lygæosoma Spin. *reticulatum H.-S. (md.). sardeum Spin. variabile Ramb. 3. Arocatus Spin. *melanocephalus Fab. *Rœselii Schum. G. Tetralaccus Fieb. v. intermedius Put. (Corse). 4. Cænocoris Fieb. Nerii Germ. (md.). o. Orsillus Dall. (Mecorhamphus Fieb.) (Macrorhamphus Jak.) maculatus Fieb. (md.). longrrostris MIs. et R. caucasicus Jak. *“depressus Mis. et R. (md.). graminis Garb. Reyi Put. (md.). planus Mis. et R. 6. Nysius Dall. Nithecus Horv. Jacobææ Schill. Fragariæ Boh. Nysius S. Strict. *Thymi Wolf. Ericæ Flor. punctipennis Th. *Ericæ Schill. maculatus Kieb. gracihs Scott. ? albidus Jak. [281] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDESs. 77 cymoides Spin. (md.). exilis Costa. fuliginosus Fieb, Put. thoracicus Horv. *graminicola Kol. (md.). *senecionis Schill. lineatus Costa. Éricue Boh. Reut. helveticus H.-S. obsoletus Fieb. punclpes Jak. v. brunneus Fieb. Scotti Saund. Ortholomus Stal. *punctipennis H.-S. Thymi Fall. pubescens Sahlb. CYMINI He Cymus Hahn. _glandicolor Hah. claviculus Fall.? Reut. *melanocephalus Fieb. *claviculus Fall. Hah. Caricis Fall. aridellus Reut. 8. Cymodema Spin. * tabidum Spin. (md.). 9. Ischnorhynchus Fieb. (Kleidocerus Westw.) (Lyctus Flor.) *Resedæ Pz. ddymus Zett. punctcollis Fall. franciscanus SU. geminatus Say. v. flavicornis Duda. *geminatus Fieb. (md.). BLISSINI 10. Ischnodemus Fieb. (Micropus Spin.) *sabuleti Fall. (md.). quadratus Fieb. parallelus Costa. brachypterus Ramb. decurtatus H.-S, Genei Spin. decurtatus Fieb. Championi Saund. 11. Dimorphopterus Stäl. Spinolæ Sign. v. geniculatus Horv. 12. Blissus Klug. Burm. Doriæ Ferr. {md.). HENESTARINI 13. Henestaris Spin. *laticeps Curtis (md.). Spinolæ Costa. Genei Spin. hispanus Ramb. *halophilus Burm. geocoriceps Antess. irroratus Horv. (md.). 14. Engistus Fieb. (Brachyplerna Jak.) boops Duf. (md.). Brucki Fieb. (renei Costa. AAA HSOW/s » (:. 1 (o_e) GEOCORINI 19. Geocoris Fall. (Ophthalmicus Schill.) Piocoris Stal. *erythrocephalus Lep. (ind.). frontalis H.-S. v. littoreus Horv. (md.). Geocoris Fall. grylloïdes Lin. dispar Waga. Ullrichii Fieb. pallidipennis Costa. (md.). angularis Fieb. v. semipunetatus Fieb. *siculus Fieb. albipennis Costa. pallidipennis Dut. angularis Kol. v. mediterraneus Put. (md.). ater Fab. niger Walk. umistria Latr. albipennis F. (md.). albovittatus Costa. lineola Ramb. (md.). v. distinctus Fieb, (md.). ARTHENEINI 16. Artheneis Spin. foveolata Spin. (md.). 17. Holcocranum Fieb. Saturejæ Kol. (md.). 18. Chilacis Fieb. *Typhæ Perris. megacephalus Tak. ———— FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [282] HETEROGASTRINI 19. Heterogaster Schill. (Phygadicus Fieh.) Catariæ Foure. (md.). rufescens H.-S. Nepetæ Fieb. nævius Gmel. v. bicolor Kol. *affinis H.-S. semicolon Fieb. | *artemisiæ Schill. Coronillæ Kol. *urticæ Fab. notatipes Walk. 20. Platyplax Fieb. *salviæ Sehill. Waltliai Kol. OXYCARENINI 21. Anomaloptera Perris. helianthemi Perris (md.). 22. Camptotelus Fieb. lineolatus Schill. (md.). costatus H.-S. costalis H.-S. 23. Macropterna Fieb. convexa Fieb. (md.). v. conica Rey. (md.). marginalis Fieb. (md.). foveicollis Costa. 24. Microplax Fieb. interrupta Fieb. (md ). lineolata H.-S. nee Schil. *albofasciata Costa. (md.). dimidiata Fieb. [283] 25. Brachyplax Fieb. palliata Costa. (md.). albida Fieb. tenuis MIs. et R. v. linearis Scott. (md.). 26. Metopoplax Fieb. *ditomoiïdes Costa. Origani Kol. (!). dtomoïdes H.-$, interrupta Fieb. v. fusciervis Stäl. (md.), decipiens Costa. cingulata Horv. nee Cost. 27. Oxycarenus Fieh. (Stenogaster Hah.) Lavateræ F. (md.). tardus Hah. siculus H.-S. hyalinipennis Costa. (md.). leucopterus Fieb. cruralis Stàl. cincticornis Walk. collaris Muls. et R. pallens H.-. *modestus Fall. Spitzii Fieb. Fallenii Sahl. basalis H.-S. Schillingui Scholtz. quinquemaculatus Mis. et R. 28. Macroplax Fieb. *Preyssleri Fieb. fuscovenosa Dahlb. lineolata Flor. *fasciata H +S. (md.). Helferi Fieb. quitulu H.-S$. insignis Costa. marmorala Lap. HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. APHANINI 29. Paromius Fieb. (Slenocoris Ramb.) leptopoides Baer. (md.). gracilis Ramb. (md. ). nabiformis Costa. proæimus Dall. nabizoïdes Sign. 30. Lygirocoris Stal. sylvestris Lin. (md.). contractus Say. Luchsii Boerens. 31. Pamera Say. (Plociomerus Fieb.) (Diplonotus Släl.) *fracticollis Schill. insectus Boh. calcarata Put. (md.). ? annulipes Baer. *lurida Hab. sabuleti H.-$S. 32. Rhyparochromus Curt. (Megalonotus Fieb.) *antennatus Schill. hirsutus Fieb. antennatus H.-S. *prætextatus HS. maculipennis Curt. femoralis Boh. punceticollis Luc. (md.). niger Fieb. luctuosus Luc. v. nigripes Horv. {md.). *dilatatus H.-$. obscurus Ms. R. *mixtus Horv. 79 (4) Le M. Origani Kol. n'a pas été rencontré en France. Seule, la variété fuscineruis Stil y a été capturée. 80 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [284] *chiragra F. Hah. ? tibialis Hah. v.*nigricornis Del. Se. v.*sabulicola Thms. v. emarginatus Rey. v. incertus Rey. 33. Piezoscelis Fieb. *staphylinus Ramb. (md.). antennata Sign. angustata Fieb. 34. Proderus Am. (Stenocarenus Jak.) suberythropterus Costa. (md.). flavipes Luc. 35. Icus Fieb. angularis Fieb. (md.). marginatus Jak. 36. Tropistethus Fieb. *holosericeus Scholtz. ochropterus Fieb. sabuleti Hah. nec Fall. spinigerellus Boh. obseurus Garb. nitidicollis Put. (md.). 37. Pterotmetus Am. S. *staphylinoïdes Burm. staphyliniformis Schill. brachypterus Bob. v. dimidiatus Fieb. 38. Ischnocoris Fieb. *hemipterus Schill. sinuaticollis Reut. staphyliniformis Hahn. pallidipennis H.-5. angustulus Boh. intermedius Horv. oculatus Klor. v.*nigricans Put. (md.). *punctulatus Fieb. (md.). flavipes Sign. 99. Macrodema Fieh. (Hypnophilus Dgl. et Sc.) (Hypnobius Del. et Sc.) *micropterum Curt, hirsululum Scholtz. gracile Boh. Menetriesi Kouschak. lathrobioides Fieh. nigrum Sign. subæneum H.-S. (macr.). 40. Pionosomus Fieb. *varius Wolff. bimaculatus Zett. 41. Aoploscelis Fieb. bivirgatus Costa. (md.). bilineatus Fieb. 42. Lamprodema Fieb. *maurum Fab. nitidulum H.-S. 43. Plinthisus Fieb. Plinthisomus KFieb. minutissimus Fieb. (md.). Sophio Am. pusillus Scholtz. coleoptralus Sahlb. Mellæ Ferr. latus Reut. (macr.). Isioseytus Horv. Reyi Put. {md ). bicolor Rey ?? Plinthisus Fieb. Putoni Horv. (md.). v. coarctatus Horv. longicollis Fieb. (md). pubescens Kerr. flavipes Ferr. v. brevicollis Ferr. N n À : [285] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. *brevipennis Latr. bidentulus H.-S. (macr.). longipennis Kerr. bidenticulatus Costa. 44. Lasiosomus Fieb. *enervis H.-S. 45. Acompus Fieb. *rufipes Wolff. pallipes H.-S. loniceræ Schill. dubius Ramb. bisignatus Boh. elavatus Sahlb. tessella Costa. 46. Stygnocoris Del. Sc. (Séygnus Kieb.) (Stethotropis Fieb.) *rusticus Fall. (brach. ). incanus Fieb. (macr.). v. agricola Westh. *pedestris Fall. Zett. sabulosus Schill. pubescens Curt. rufipes Garb. *fuligineus Fourer. arenarius Hah. curtulus Costa. obtusus Curt. ? punclulatus Gmel. v. decipiens Ferr. Mayeti Put. (md.). 47. Lasiocoris Fieb. *anomalus Kol. villosus Mis. et R. Flori Del. Sc. aeneiceps Baer. stabianus Costa. 48. Peritrechus Fieb. angusticollis Sahlb. _ crassicornis Dall. *geniculatus Hah. puncticeps Thonis. *gracilicornis Put. *nubilus Fall. irroratus Curt. v. tibialis Horv. meridionalis Put. (md.). *sylvestris Fab. G. Pasatus Stal. luniger Schill. Sahlbergi Fall. Lundii Gmel. ? denigratus Gmel. Sylvanus Turt. 49. Hyalochilus Fieb. ovatulus Costa. (md.). Ericæ Costa nec Schill. cordiger Fieb. mediterraneus Ferr. 00. Microtoma Lap. (Polyacanthus Lap.) *atrata Goze. atramentaria Fourer. carbonaria Rossi. aterrima Fab. Echii Panz. atra Thubg. v. opacipennis Reut,. ol. Trapezonotus Fieb. Gnopherus Stäl. anorus Flor. nigripes Fieb. Trapezonotus Fieb. “arenarius Lin. agrestis Fall. sylvaticus Pz. psammobius Garb. *dispar Stal. “Ullrichii Fieb. discors Costa. 82 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. [286] 92. Sphragisticus Stäl. *pini Lin. collinus Scop. crucifer Fourec. circulus Gmel. nebulosus Fall. 53. Calyptonotus Del. S. Reut. collium Gmel. *Rolandri Lin. phœniceus Rossi. fulvomaculatus de G. | ? horologium-rubrum Gæz. v. morio Gradl. x 5o. Beosus Am.S. 04. Aphanus Lap. (Ischnotarsus Fich. p.) (Pachymerus Lep.) erythropterus Brul. (md.). (Rhyparochromus Fieb.) pulcher He quadripunctatus MI. *maritimus SCop. luscus Fab. quadratus Pz. *lynceus Fab. luseinus Walk. | collinus Schr. v.*sphragidimium Fieb. v. Buyssonii Mont. Graptopeltus Stäl. “adspersus Mis. R. sordidus Eversm. Xanthochilus Stäl. *quadratus Fab. 06. Dieuches Dohrn. Reuteri Horv. (Ischnotarsus Fieb. p.) saturnius Rossi (md.). armipes Fab. (md.). rhombeus Fieb. albostriatus Fabr. rhombimacula Costa. Ragusæ Put. Aphanus Lap. 97. Neurocladus Fieb. (Melandiscus Stäil.) we (Raglius Stäl.) (Acanthocnemis Sign.) (Acompomorpha Jak.) inarimensis Costa (md.). | brachiidens Duf. (md.). tristis Fieb. PA DIAL pineti H.-S. Reut. aterrimus Jak. Putoni Saund. v.*confusus Reut. 58. Ischnopeza Fieb. ineli Fieb. RIRE hirticornis H.-S. (md.). x c F alboacuminatus Gæze. seaphula Baer. pedestris Pz. bardanæ Preyssl. 2 NES apicaris Fourer. 99. Emblethis Kieb. cinereus Gmel. (Platychilus Jakow.) RE hree Tue *Yerbasci Fab. St. concinnulus Walk. pilifrons Zett. mundulus Dohrn. marginepunetatus H.-S. insignis Bob. platychilus Fieb. v.*funereus Put. (md.). bulle er *vulgaris Schill. v. major Mont. (md.). [287] HÉTÉROPTÈRES (4) LYGÆIDES. angustus Mont. (md.). *griseus Wolff. arenarius Fieb. v. buliatus Fieb. 60. Gonianotus Fieb. marginepunetatus Wolff. derehctus Costa. liltoralis Zett. marginatus Dahlb. 61. Eremocoris Fieb. *plebejus Fall. sylvestris Pz. sylvaticus Hah. v. gibbicollis Horv. podagricus F. icaunensis Popul. v. alpinus Garb. *erraticus F. fenestratus H.-S. erraticus Del. Se. podagricus Del. 62. Drymus Fieb. *pilipes Fieb. scambus Stal. (md.). *pilicornis MIs. R. latus Del. Se. confusus Horv. pilicornis Horv. olim. *sylvatieus F. v.*piceus Rey. niger Antess. Reyi Saund. *brunneus Sahlb. notatus Fieb. pallidulus H.-S. pumilio Put. \ piceus Flor. Sharpi Del. Sc. (Lumpropl.). gibbosus Jak. (Drymocoris). 63. Scolopostethus Kieb. “pictus Schill. podagricus Fall. v.*antennalis Horv. grandis Horv. punctatus Edw. “affinis Schill. piclus H.-S. adjunctus Del. Se. podagricus Thoms. *Thomsoni Reut. decoratus Thoms. adjunctus Horv. olim. neglectus Edw. *decoratus Hah. ericelorum Leth. melanocerus Thoms. *cognatus Fieb. patruelis Horv. (md.). puberulus Horv. *pilosus Reut. affinis Fieb. maderensis Reut. (macr.). 64. Notochilus KFieb. Taphropeltus Stal. *contractus H.-S. *hamulatus Thoms. obseurior Rey. Andrei Put. nervosus Fieb. (md.). #limbatus Fieb. et Put. crassicornis Del. et Sc. Thaumastopus Fieb. “noviburgensis Antess. taurus Costa. (md.). longicollis Fieb. Notochilus Fieb. ferrugineus Mis. R. (md.). milellatus Costa. rubefactus Garb. 84 FAUNE ENTOMOLOGIQUE ARMORICAINE. Damrvi Put. (md.). crassicornis Baer. (md.). Abeillei Put. 65. Gastrodes Westw. (Platigaster Schill.) (Homalodema Fieb.) (Ancyclopus Flor.) *abietis Lin. *ferrugineus Lin. grossipes de C. [288] PYRRHOCORINI 66. Pyrrhocoris Fall. (Platynoius Schill.) Scantius Stal. ægyptius Lin. (md.) (Corse). italicus Rossi. Pyrrhocoris Fall. *apterus Lin. calmariensis Fall. v. carbonarius Horv. (md.). marginatus Kol. (md.). TABLEAU COMPARATIF DE LA RÉPARTITION DES GENRES ET DES ESPÈCES GENRES ESPÈCES. Faune Paléarctiqué : =": 0 95 447 Haune EBUFOpéenne PME RESTES 78 280 FauneiFrancaliser en EMEA 66 176 Faune Armoricaine . 1-0 Ne 45 95 Plus de la moitié des espèces françaises de Lygæides se rencontrent donc dans l'étendue du Massif armoricain. tn