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Mèmes parages que le T. caput-serpentis ; fixée aux Madrépores, au large, près d'Ouessant. Ile Tudy, près Quimper. Obs. C’est l’Anomia truncata, Gmelin. IT. Genre OrBicuza, Lamarck. 3. Orbicula lævis, Sowerby. Obs. Espèce non indigène. M. Collard des Cherres la signale comme ayant élé trouvée par M. Freund, fixée sur d'énormes groupes de Balanus tintinnabulum, sous la corvette la Diligente, qui venait du Pérou. Je la pos- sède de la même provenance (1829). — 224 — Mollusques Acéphalés, Famille des GASTROCHÆNIDÆ, Gray. IV. Genre GASTROCHÆNA, Spengler. 4. Gastrochæna dubia, Pennant (Mya). Hab. Se creuse une loge dans les roches et dans les galets calcaires, principalement à la Pointe de l’Armo- rique, à l’île Ronde, à la Pointe Espagnole, à Quélern ; dans les valves de l’Ostrea hippopus, quelquefois dans des bois submergés. Je l’ai trouvée à Postrein, dans du gypse de Montmartre, provenant d’un chargement de pierre à plâtre, et dans un bloc de ciment, à Lanninon. Obs. C’est le G. modiolina, Lamarck. Famille des PHOLADIDÆ, Leach. V. Genre TEREDO, Linné. 5. Teredo navalis, Linné. Hab. Bois submergés ou flottants, piquets et pieux en- foncés dans la vase pour retenir les bois de marine, comme dans l’anse de Rostellec, ou pour construire les batardeaux. Ne peut vivre dans les anses fermées, où l’on peut, comme à Kerhuon, faire arriver, alternativement, l’eau de la mer et l’eau des rivières, ce qui est utilisé pour préserver de ses ravages les bois de construction. Vit à de grandes profondeurs, dans les joals d’ancres des navires mouillés en rade, en compagnie du Xylophaga dorsalis (1856). 6. Teredo Norvegica, Spengler. Hab. Dans les bois plongés en mer, dans les billes de sapin du Nord enfoncées dans le sable vaseux, à Lanninon. — 295 — Obs. La couleur rosée du tube et des valves est remar- quable (1845). 7. Teredo megotara, Hanley. Hab. Bois flottants, jetés à la côte. — Trouvé dans l'épaisseur d’un mât échoué dans la baie du Toulinguet, dont la surface élait percée de trous d’un centimètre de profondeur, habités par le Xylophaga dorsalis (Mai 1876), Semble être exotique et provenir d'Amérique. Obs. C’est le T. nana, Turton. 8. Teredo bipennata, Turton. Hab. Dans les bois résineux entraînés sur la côte par le Gulf-Stream. Espèce exotique. Obs. C’est le T. bipennata, Jeffreys. 9. Teredo pedicellata, Quatrefages. Hab. Douteux. 10. Teredo malleolus, Turton. Hab. Bois entraînés par le Gulf-Stream. Exotique. A1. Teredo palmulata, Lamarck. Hab. Bois flottants : exotique. Valves très petites, presque semblables à celles du T. navalis. Trouvé dans un mâtereau de sapin, à Camaret, en 1877. Retrouvé, en août 1885, à Brignogan, dans un bordage échoué, recou- vert d’Anatifes. VI. Genre XyLopHAGaA, Turton. 12. Xylophaga dorsals, Turton. Hab. Nit dans la rade de Brest, par 15 à 20 brasses de fond, dans Je bois de chêne dont sont faits les joals des ancres destinées à retenir les corps-morts qui servent au — 226 — mouillage des vaisseaux de guerre. Tous les neuf ans, on visite ces ancres, pour en renouveler les joals, percés de Tarets et de Xylophages, et on les dépose sur le quai du port de guerre. C’est là qu’en 1856 nous avons récolté, avec feu le capitaine de frégate Eugène Fournier, cher- cheur et collectionneur émérite, des Xylophages vivants. Ces bois contenaient, en outre, des Teredo navalis, prin- cipale cause de leur renouvellement ; ils étaient couverts d’Ascidies qui y adhéraient et, dans la substance cartila- gineuse de ces dernières, nous avons récolté des milliers de Modiola discrepans, qui y étaient logées. Sur les joals étaient fixés des Hinnites, des Coriocelles, des Emargi- nules roses, des Fissurelles, des Fusus corallinus, des Cy- præa europea jeunes et transparentes, des Anomies, des Pecten, enfin une foule de Mollusques qui ne se récoltent, habituellement, qu'aux marées des syzygies, ou au moyen de la drague. Nous profitons de cette observation pour re- commander aux naturalistes de veiller toujours aux tra- vaux des ports et des rades, à l’entrée des navires dans les bassins de radoub, à leur démolition et surtout à la visite des bouées, des balises, et des parcs flottants où l’on con- serve les Homards. Nous avons trouvé, ultérieurement, l'espèce dans un mât flottant, jeté à la côte, dans la baie du Toulinguet. Ce mât avait-il séjourné au fond, avant de flotter à la surface ? VII. Genre PaoLas, Linné. 45. Pholas dactylus, Linné. Hab. Vit en famille, enfoncé dans les schistes phylla- diens; découvre aux marées ordinaires, au bas des ro- chers. — Canfrout, vis-à-vis le passage de Plougastei. — Autrefois à Saint-Marc; à Lauberlach. — Baie de Daou- — 227 — las. — Rivière du Faou. — Le Fret, sous le sillon, côté de Lanvéoc. — Poulmic, etc., etc. Obs. Espèce très répandue, désignée, dans le pays, sous les noms vulgaires de Religieuse ou Bonne sœur. 44. Pholas candida, Linné. Hab. Rarement dans le schiste; sables vaseux et dur- cis. — Baie de Douarnenez. — Morgat. — Ile Laber. Rare. Obs. C'est le Pholas papyraceus, Spengler. 15. Pholas parva, Pennant. Hab. Dans du calcaire jaunâtre, provenant de lest des navires. Lanninon et Postrein. 16. Pholas crispata, Linné. Hab. Calcaire provenant de lest des navires. — Lan- ninon. 47. Pholas callosa, Lamarck. Hab. Calcaire provenant de lest étranger à l’arrondis- sement de Brest, comme pour les deux espèces précé- dentes. Ce calcaire, dans lequel nous les avons trouvées nous-même, ressemble à celui qui provient de La Ro- chelle, où le lest a pu être pris : la plupart des individus élaient morts. Obs. Cette forme ne nous paraît guère autre chose qu'une variété raccourcie du P. dactylus. VIIT. Genre PHoLADIDEA, Goodall. 18. Pholadidea papyracea, Turton. Hab. Tronvée dans du calcaire analogue à celui des espèces précédentes. — Postrein. — 228 — IX. Genre MarTesiA, Leach. 49. Martesia striata, Linné. Hab. Trouvée vivante dans les bordages d’un navire Hollandais brisé sur la côte. — Non indigène. Famille des SOLENIDÆ,, Latreille. X. Genre SoLen, Linné. 20. Solen vagina, Linné. Hab. Sables vaseux, à mi-marée, pourtour de la rade de Brest. Très commun. ) Obs. Le Mollusque pratique, dans le sable, un trou ovale, rétréci au milieu et à trajet perpendiculaire. [l peut se pêcher au crochet, ou au sel. Nom vulgaire : Pied-de- couteau. Sous-genre Ensis, Schumacher. 21. Solen ensis, Linné. Hab. Vit dans le sable, sur tous les rivages, au-dessus des herbiers de Zostera. — Lanninon.— Baie de Dinant. — Crozon. — Morgat, etc. | Var. & alba. Hab. J'ai trouvé, en 1856, une variété albine sur la côte de Saint-Marce, près Poullec-Alor. Var. y major. Hab. Baie de Dinant. — Lanninon. Obs. Forme non recourbée, entre le siliqua et l’ensis ordinaire. 22. Solen siliqua, Linné. Hab. Vit dans le sable, se trouve sur tout le littoral, avec l'espèce précédente. Creuse un trou ovale, à trajet obli- =" — que de 60 à 70 degrés de la surface du sol, comme le Solen ensis. Se pêche à la pioche ou au moyen de gros sel, jeté à l’entrée da trou, lors de la mer montante. Le Mollusque vient à la surface et on le saisit assez facilement. Sous-genre Ceratisolen, Forbes (Pharus, Leach). 25. Solen legumen, Linné. Hab. Baie de Douarnenez, Lieue de Grèves, anse de Dinant, Morgat, dans le sable. Quélern, suivant M. Collard des Cherres, qui me semble avoir rapporté à cette localité les coquilles de la baie de Dinant, extérieure à la rade. Je n’en ai jamais trouvé là le moindre débris. Sous-genre Cultellus, Schumacher. 2%. Solen pygmæus, Lamarck. Hab. Vit dans le sable, au-dessus des herbiers de Zos- tera, au niveau des grandes marées. Très rare. — Trouvé à Lanninon, en 1849, de petits individus d’une dimen- sion de 415 à 20 millimètres. — Anse de Dinant, en 1882 (août) : taille de 5 centimètres. Obs. C'est le S. pellucidus, Pennant. XI. Genre Socecurtus, Blainville. 25, Solecurtus candidus, Renier. Solen strigillatus, Linné, var. alba. Hab. Quélern, suivaut M. des Cherres. — Retrouvé par moi dans les déchets de drague, à Postrein, et sur la côte du Moulin-Blanc. Très rare : doit vivre au milieu des her- biers, à d’assez grandes profondeurs (15 à 20 brasses). — Anse de Port-Salut, près Crozon (Crouan frères). — 230 — 26. Solecurtus antiquatus, Pulteney. Hab. Baie de Dinant : un seul individu rejeté à la côte. Famille des GLYCIMERIDÆ, Deshayes. XII. Genre SAxiIcAvA, Fleuriau de Bellevue. 27. Saxicava rugosa, Linné (Mytilus). Hab. Pierre à chaux, calcaire dévonien de la Pointe de l’Armorique et de l’île Ronde. Galets roulés et pierres calcaires, valves de l’Ostrea hippopus. Trouvé à Lanninon, dans du ciment hydraulique et dans du gypse tombé à la mer. Se creuse des trous comme les Pholades. 28. Saxicava arehca, Linné (Mya). Hab. Vit fixée, par un byssus, sur les coquilles telles que les Pecten, entre les Ascidies, dans les fentes des ro- chers, mais principalement sur les bouées et les balises, au milieu des Moules et des Corallines, qui s’y fixent ; surtout en dehors de la rade, dans l’Iroise et le chenal du Four. Obs. Visiter les bouées et balises, lorsqu'on les dé- pose, pour les réparer, au chantier du balisage des ponts et chaussées, sur la jetée de l'Ouest du port de com- merce. 29, Saxicava oblonga, Turton (Hiatella). Hab. Les fentes des rochers ; les bouées et balises du large. Obs. Pour nous, ces trois espèces sont bien distinctes, bien que quelques auteurs considèrent la dernière comme l'état jeune du $S. rugosa. Famille des MYIDÆ, Jeffreys. XIII. Genre My4, Linné. 50. Mya arenaria, Linné. Hab. Vit enfoncée dans le sable vaseux, un peu au- dessus de la région des Zostera ; creuse un trou ovale, di- rect, de 20 à 50 centimètres de profondeur ; se pèche à la pioche ou à la pelle. — Côte de Saint-Mare, Plougastel, Landevennec, Daoulas, fond de la Penfeld, près de la digue, côté droit. On trouve des échantillons énormes sur les côtes de Paimpol et de Roscoff. 51. Mya truncata, Linné. Hab. Ne s'est jamais trouvée dans la rade de Brest ; se rencontre dans les sables profonds, du côté de Paimpol, Roscoff, et devient un peu plus abondante, lorsqu'on s'avance vers Morlaix et du côté de la Manche. Toujours rare. : XIV. Genre PANOPEA, Ménard de la Groye. 52. Panopea Norvegica, Spengler. Hab. Draguée au large de Roscoff et de l’île de Batz et conservée dans le Musée du laboratoire scientifique de Roscoff, où nous l’avons observée, en 1882. Obs. Les Glycimeris arctica, Lamarck ; Panopea Spen- gleri, Valenciennes ; P. Bivonæ, Philippi; P. Midden- dorffii, A. Adams, sont des synonymes de cette espèce. XV. Genre SPHENIA, Turton. 33. Sphenia Binghami, Turton. Hab. Dans les fentes des rochers, au niveau des marées basses ordinaires. Très rare. XVI. Genre CorBuLa, Bruguière. 54. Corbula nucleus, Lamarck. Hab. Au bas et dans les fentes des rochers, dans les marées d’équinoxe ; s'obtient plus souvent par la drague, en pèchant les Pecten opercularis et P. maximus, souvent dans le Maerl. — Postrein, à la pointe du château de Brest, Lanninon. Très rare. Obs. C’est le Cardium striatum, Walker ; le Mya inæ- quivalvis, Montagu ; le Corbula Olympica, Costa, et, d’après M. Jeffreys, le Tellina gibba, Olivi. XVIL Genre NEÆraA, Gray (emend.). 55. Neæra abbreviala, Forbes. Hab. Douteux? Famille des PANDORIDÆ, Gray. XVIII. Genre Panpora, Bruguière. 56. Pandora inæquivalvis, Linné (Tellina). Hab. Commune dans le sable, au-dessus des Zostera. — Bords de la rade de Brest, côte de Saint-Marc et de Lanninon ; trouvée, en 4885 (août), en grande quantité, entre la pointe de Lieven et Canfrout. Habite aussi la baie de Douarnenez. Morgat, l’île de Laber. Obs. Les Pandora margaritacea et P. rostrata, La- marck, appartiennent à Ia synonymie de l'espèce, qui, à l’état jeune, a été nommée P. flexuosa par Philippi. Trutina solenoides, Browu, est également un synonyme. 57. Pandora obtusa, Leach. Hab. Trouvée, par MM. des Cherres et Crouan, à Crozon et à Saint-Marc, où je l'ai rencontrée une fois ; retrouvée — 2355 — par moi, en 1885 (août), au milieu de nombreux individus de l’espèce précédente, à la pointe de Liéven ou Bec- Avel. Obs. Cette forme, qui a été élevée au rang d'espèce, pourrait bien n’être qu’une variété plus large et moins arquée du P. rostrata. Famille des OSTEODESMIDÆ, Deshayes. XIX. Genre LyonsiA, Turton. 58. Lyonsia Norvegica, Chemnitz. Hab. Se trouve à de grandes profondeurs, sur les fonds coquilliers; s'obtient, le plus souvent, en draguant les Huîtres, ou plutôt les Peignes operculaires où ceux à côtes rondes (P. maximus), par 15 à 20 brasses. L'espèce est rejetée, quelquefois, sur la côte, sur les plages sablon- neuses ou sur les herbiers. — Lanninon ; Postrein ; Saint- Marc ; le Poulmic ; Morgat. Très rare. XX. Genre CocaLopesMa, Couthouy. 59. Cochlodesma prætenue, Pulteney. Hab. Rejetée sur les sables de la baie de Douarne- nez. Morgat. Obs. C’est le Periploma myalis, Collard des Cherres, et l’Anatina Leana, Conrad. XXI. Genre THRACIA, Leach. 40. Thracia pubescens, Pulteney (Mya). Hab. Vit sur les fonds de sable et les amas coquilliers ; se drague avec les Pecten maximus et P. opercularis, en rade de Brest, dans le chenal, et à la baie du Poulmic. On la récolte quelquefois dans les déchets de drague, dans le OM — petit port de refuge, sous la jetée de l'Ouest du port de commerce (1872). Obs. C'est l’Anatina myalis de Lamarck et le Thracia Montagui de Leach. AA. Thracia distorta, Montagu. Hab. Fissures des rochers, trous abandonnés par les Pholades et les Saxicaves. Trouvée entre des Ascidiens, sur un Pecten maximus. Fond de sable coquillier. — Lanninon. Rare. Obs. La Venus sinuosa de Pennant et de Donovan, l’Anatina rupicola de Lamarck et le Thracia brevis de Deshayes sont des synonymes du T. distorta. 42, Thracia papyracea, Poli (Tellina). Hab. Vit dans les sables. — Plages de la baie de Douar- nenez ; Morgat ; anse de Dinant; Le Conquet; sables de la rade de Brest ; Lanninon ; Canfrout ; Saint-Marc. Très commune. Obs. C’est l'Amphidesma phaseolina, Lamarck, et le Tellina fragilis, Pennant (non Linné). Famille des MACTRIDÆ, Jeffreys. XXII. Genre LurTrariA, Lamarck. 45. Lutraria elliptica, Lamarck. Hab. Dans le sable non vaseux, entre 20 et 50 centi- mètres de profondeur : le trou est ovale-arrondi, très net sur les bords, et l’eau s’en échappe en jet, lorsque l'ani- mal s'enfonce dans son gite, ce qui arrive quand il se croit menacé: cette habitude lui est commune avec les Myes et avec les Solens. — Lanninon, Morgat, les côtes de Saint-Mare, à partir de Poullec-Alor ; à marée basse, sous le chantier Tritschler, — 255 — Obs. Cest le Mactra lutraria de Linné. On nomme vul- gairement l'espèce en Bretagne « le pied-de-sabot. » 44. Lutraria oblonga, Chemnitz. Hab. Se trouve, par des fonds de 15 à 20 brasses, dans la rade, dans le chenal, dans le sable vaseux. Se récolte au moyen de la drague, mais est rarement recueilli vi- vant. On trouve des dépôts énormes de cette coquille, à l’état presque sub-fossile, mais, cependant, encore recou- verte de son épiderme, dans les accumulations de sable et de vase, que l’on drague dans la rade de Brest et dans le port de commerce, pour dégager le chenal et le fond ; même par 11 mètres de profondeur de sable, les deux valves encore épidermées restent réunies par leur ligament, bien que l'animal soit mort depuis peut-être plus d’un siècle. On trouve, en même temps, dans ces dépôts, des milliers de Lucina radula, qui offrent les mêmes particularités : les individus vivants sont tout à fait des exceptions. Obs. Les Mactra hians, Pulteney, et Lutraria solenoides, Lamarck, sont des synonymes du L. oblonga. XXIII. Genre MacrrA, Linné. 45. Mactra sohda, Linné. Hab. Dans le sable, hors de la rade, dans la mer ou- verte. — Côte de Kerlouan, Guissiny, La fer-il-dut, Mor- gat. Commune. Obs. Le Trigonella gallina, Da Costa,.correspond exac- tement à la forme typique du M. solida. La variété ellip- Lica (Mactra elliptica, Brown) est plus rare. La variété truncata (Mactra truncata, Montagu) a pour synonymes les M. subtruncata, Donovan; Trigonella zonaria, Da Costa ; Mactra crassatella, Lamarck, et M. crassa, Turton. Ces variétés vivent également dans le sable. On les trouve à — 236 — Lanninon, à Morgat, dans la baie de Douarnenez et à Saint- Marc. 46. Mactra stultorum, Linné. Hab. Vit dans le sable.—Baie de Douarnenez, Dinant; Morgat. Mer ouverte; rare en rade, recueillie par la drague, avec les Cytherea Chione. 47. Mactra glauca, Born. e Hab. Baie du Poulmic, plages sablonneuses : plus rare que la précédente ; se trouve quelquefois vivante au mar- ché aux poissons de Brest, avec la Cytherea Chione. — Recueillie au moyen de la drague. Obs. C’est la Mactra helvacea de Chemnitz. Famille des MESODESMIDÆ, Deshayes. XXIV. Genre Mesopesma, Deshayes. 48. Mesodesma corneum, Poli (Mactra). Hab. Dans les sables au large, rejeté à la côte. Morgat. Se drague dans le sable coquillier de la baie du Minhou, qui en est, en partie, composé. Baie de Douarnenez. Lieue de Grève. Sables de Morlaix. Obs. C'est l’Amphidesma donacilla de Lamarck. Famille des AMPHIDESMIDÆ, Deshayes. XXV. Genre SyxpesmyA, Récluz (emend.) 49. Syndesmya alba, Wood (Mactra). Hab. Rade de Brest (Crouan). Dans la vase; par la drague. 50. Syndesmya prismalica, Montagu (Ligula). Hab. Sable vaseux. — 257 — 51. Syndesmya tenuis, Montagu (Mactra). Hab. Sable vaseux. Dans le chenal; par la drague. XXVI. Genre AmMPprmiDEsMA, Lamarck. 52. Amphidesma castaneum, Montagu (Donax). Hab. Vit dans les grands fonds, par 15 et 20 brasses; dragué dans le sable coquillier du Minhou, — Baie de Bertheaume, et Anse de Déalbors (Crouan). XXVII. Genre ScRoBICULARIA, Schumacher. 53. Scrobicularia piperata, Bellonius (Mactra). Hab. Vit dans la vase, sur le bord des rivières où re- monte la marée et dans les anses vaseuses où se jettent des ruisseaux. Très commune. Landerneau; les deux bords de l’Elorn, à partir de Kerhuon ; le Conquet; Qué- lern; le fond de la Penfeld; Lauberlach; Landéven- nec, elc. Obs. C’est le Lutraria compressa, Lamarck, et le La- vignon planus, Cailliaud. Famille des TELLINIDÆ, Latreille. XXVIII. Genre GASTRANA, Schumacher. 54. Gastrana fragilis, Linné (Tellina). Hab. Dans les sables vaseux, près des Zostera. Lanni- non ; Saint-Marc; Canfrout ; Postrein ; Morgat. Obs. C’est le Petricola ochroleuca, Lamarck. XXIX. Genre SrRiGiLLA, Turton. 35. Strigilla carnaria, Linné (Tellina)? Hab. Indiquée, par M. Taslé père, dans son Catalogue 16 — 258 — des Mollusques du Morbihan, en 1867, comme récoltée vivante à l’île d'Houat et à Quiberon, par MM. Delaunay, Gand et Hémon. Je suis tenté d’être de son avis, pour re- garder la coquille trouvée dans ces parages comme indi- gène, mais je n'admets pas son identité avec le Strigilla carnaria des Antilles. J’en possède deux individus dans ma collection : l’un est, comme celui qu’indique M. Taslé, d’un rose pâle au pourtour, plus foncé au centre; l’autre est d’un blanc pur, sans la moindre teinte rosée. Ces deux individus ont été récoltés, en dehors de la rade de Brest, le premier à Guissing, par le brigadier des douanes Leven, en 1856, sur les sables. La variété blanche, pro- vient de Labervarch, point peu distant de la première lo- calité : il y en avait deux échantillons pareils. La taille de ce Strigilla dépasse de plus du double les dimensions de celui des Antilles; les valves sont moins convexes, leur forme est plus triangulaire ; les stries sont plus fines et plus nombreuses; le ligament est plus allongé, plus mince et plus enfoncé entre les valves ; il est presque li- néaire : son diamètre antéro-postérieur est de 53 milli- mètres; son diamètre umbono-marginal de 29, tandis que le Strigilla des Antilles n’atteint que 27 millimètres sur 25. L’épaisseur de la coquille, valves réunies, n’est que de { centimètre, chez la forme de nos côtes : dans celle des Antilles, le maximum d'épaisseur est de 4 cen- timètre 2 millimètres. — M. Collard des Cherres, dans son Catalogue des Testacés marins du Finistère (1850), indique cette espèce comme provenant de Morlaix et comme presque entièrement blanche. M. le D' P. Fischer, préoccupé comme moi de recher- cher la détermination de la forme recueillie sur nos côtes, a trouvé, dans la Monographie des Tellina de Reeve, que la description et la figure du Strigilla sincera, Hanley, — 9259 — provenant du Pacifique (côte Ouest d'Amérique), s’appli- quaient entièrement à la variété blanche (la rose n’est ni figurée ni indiquée). Comment expliquer la présence de cette coquille, à deux points si opposés du globe ? D’après M. Jeffreys (Brit. Conch., vol. IT, p. 257), le D' Lukis lui aurait assuré que le Tellina carnaria, Linné, avait été recueilli vivant, à Guernesey. Il serait intéressant de pou- voir réunir et de comparer les individus trouvés vivants, dans le Morbihan, à l'île d'Houat et à Quiberon, avec ceux du Finistère, dont les côtes et le voisinage des îles n’ont point encore été explorés suffisamment par la drague. XXX. Genre TELLINA, Linné. 56. Tellina crassa, Gmelin. Hab. Vit dans le sable, à quelques centimètres de pro- fondeur ; rare dans la rade. Plages à mer ouverte. La- bervarch. Kerlouan. Baie de Douarnenez, Anse de Di- nant. Baie du Toulinguet. | 57. Lellina balthica, Linné. Hab. Vit dans les sables vaseux et au milieu des Zos- tera. Rare dans la rade de Brest. Trouvée cependant sur le banc de Saint-Marc. À la pointe de Liéven. Canfrout. Plus commune à Ouessant, à l’île Molène. Ile Tudy, près Quimper. Obs. On rencontre une variété 8 qui est rose et une variété + qni est de coloration jaunâtre. Le Tellina car- naria, Pennant (non Linné), et le T. solidula, Pulteney, sont des synonymes du T. balthica. 58. Tellina tenuis, Da Costa. Hab. Plages sablonneuses en dehors de la rade de — 940 — Brest, où elle est très rare. Par contre, très commune à Morgat. Ile Laber, Baie de Douarnenez, Lieue de Grèves, Elle varie de coloration et est blanche, ou jaunâtre, ou rose, ou rose au milieu et blanche aux bords. 59. Tellina squalida, Pulteney. Hab. Toutes les plages sablonneuses. Morgat, Ile Laber, Lanninon, Saint-Marc. 60. Tellina fabula, Gronovius. Hab. Dans le sable. Saint-Marc, Lanninon. Rare. Obs. C’est le Tellina vitrea, Gmelin, et le T. fragilis- sima, Chemnitz. 61. Zellina donacina, Linné. Hab. Rare partout, surtout à l’intérieur de la rade; plus commune dans la baie de Morgat, de Douarnenez, Sables coquilliers de Morlaix. Obs. C'est le T. trifasciata, Pennant, et le T. varie- gata, Poli. 62. Tellina pygmæa, Philipp. Hab. Sables de Morlaix ; Baie de Bertheaume; Anse de Dealbors (Crouan). Obs. Semble une variété minor de la précédente espèce. 63. Tellina punicea, Born. Hab. Draguée en rade de Brest par MM. Crouan, à l'entrée du port militaire. Très rare. Obs. La présence de cette espèce dans les mers d’Eu- rope est contestée par MM. Forbes et Hanley. 64. Tellina striatula, Lamarck. Hab. Signalée par M. Collard des Cherres: trouvée vivante au marché aux poissons. Recueillie par la drague. — 241 — Famille des PSAMMOBIIDÆ, Deshayes. XXXI. Genre Ps\mmogrA, Lamarck. 65. Psammobia tellinella, Lamarck. Hab. Plages sablonneuses. Morgat. Sables de Morlaix. Rare. Obs. C’est le P. florida, Turton (non Lamarck). 66. Psammobia Ferroensis, Chemnitz. Hab. Plages sablonneuses. Lanninon. Morgat. Ile Laber, Baie de Douarnenez. 67. Psammobia vespertina, Chemnitz (Lux). Hab. Vit dans le sable vaseux. Toutes les plages, autour de la rade. Lanninon ; Saint-Marc; Canfrout; banc de Saint-Jean ; Quélern, etc. Obs. La variété violacea vit avec le type. C’est la Tellina variabilis de Pulteney, Famille des DONACIDÆ, Deshayes. XXXII. Genre Donax, Linné. 68. Donax trunculus, Linné. Hab. Ne se trouve pas dans la rade de Brest, mais fourmille sur toutes les plages sablonneuses du Finistère : Le Conquet; Anse de Dinant; Morgat; Baie de Douar- nenez. Les Canards, Bernaches el autres Oiseaux Palmi- pèdes s’en nourrissent et s’'assemblent, en hiver, dans les baies habitées par ces Mollusques. Obs. C’est le Donax anatinum de Lamarck. — 242 — 69. Donax politus, Poli (Tellina). Hab. Beaucoup plus rare que la précédente : Baie de Morgat ; Ile Laber ; Anses de Bertheaume et de Déalbors (Crouan); Douarnenez; Anse de Dinant. Obs. C’est le Donax complanata de Montagu. 70. Donax vullatus, Da Costa (Cuneus). Hab. Les sables. Morgat. Rare (Collard des Cherres). Obs. C’est le Donax semistriata de Poli. Famille des LITHOPHAGIDÆ, Deshayes. XXXIIT. Genre PETRICOLA, Lamarck. 71. Petricola hthophaga, Retzius (Venus). Hab. Calcaires étrangers à la rade de Brest. Assez rare. Obs. C’est le Petricola striata de Lamarck. XXXIV. Genre VENERUPIS, Lamarck. 72. Venerupis Irus, Linné (Donax). Hab. Vit dans les trous abandonnés par les perforants, dans le calcaire : entre les Ascidiens fixés aux Pecten, dans les fissures des rochers. Famille des VENERIDÆ, Leach. XXXV. Genre Tapes, Muhlfeldt. 75, Tapes pullastra, Montagu (Venus). Hab. Dans les sables et les vases, à 4 ou 5 centimètres de profondeur. Toutes les côtes. Obs. Se vend au marché , où elle est désignée sous le nom vulgaire de Palourde. La Venus perforans, Montagu, est une simple variété de l’espèce, qui vit dans les trous — 245 — des perforants, dans les bois provenant de débris de na- vires, dans les calcaires, les coquilles, etc., et dont la co- quille est, par suite de cette manière de vivre, souvent plus ou moins distordue ou déformée. 74. Tapes decussatus, Linné (Venus). Hab. Dans le sable. Tout le littoral. Obs. La variété rhomboides est plus petite et vit avec la forme typique. La valve gauche est aplatie, comme chez les Pecten. M. Taslé en signale un exemplaire. Je l'ai retrouvée, à Brest, deux fois. 75. Tapes aureus, Gmelin (Venus). Hab. Très commun, dans la partie supérieure des sables et dans la vase, près de l’Herbier. Obs. Cette espèce offre de très belles colorations et des dessins variés, à l'extérieur ; l’intérieur est tantôt d’un jaune intense, tantôt blanc ou violet. 76. Tapes bicolor, Lamarck (Venus). Hab. Lanninon et Morgat, dans les sables fins. La Venus bicolor de Lamarck est indiquée par M. Taslé comme ne constituant qu’une variété de l'espèce précé- dente. Sa forme plus allongée, ses stries fines et entre- croisées me font penser le contraire. J'ajouterai, d’ailleurs, que ses caractères de forme générale et de stries la rap- procheraient plutôt du T. pullastra, dont, au reste, elle se distingue, que du T. aureus, toujours blanc avec deux zones d’un violet pâle. 77. Tapes virgineus, Linné (Venus). Hab. Se drague avec les Pecten, sur les bancs coquil- liers, par 12 à 45 brasses de fond, le long de l’île Longue ; dans le chenal de la rade; près le Poulmic, etc. Cette — 244 — espèce offre des variétés infinies de couleurs et de dessins. Le roussâtre et le rose dominent : quelquefois, elle est tout à fait blanche. XXX VI. Genre Venus, Linné. 78. Venus fasciala, Da Costa (Pectunculus). Hab. Sables et herbiers ; fonds coquilliers ; recueillie par la drague. Rare en rade de Brest. Banc de Douar- nenez ; ile Laber ; Morgat ; sables de Morlaix. 79. Venus Casina, Linné. Hab. S'obtient par la drague, avec les Pecten. Rare dans la rade de Brest. Rejetée sur la côte, dans la baie de Dinant ; au Toulinguet. Baie de Douarnenez. Obs. C’est le Pectunculus membranaceus, Da Costa, et la Venus erycina, Pennant (non Linné)). 80. Venus verrucosa, Linné. Hab. La rade de Brest ; entrée de la rivière du Faou ; anse du Poulmic, où elle est très abondante: çà et là, sur toute la côte ; se vend au marché sous le nom de Praire. Obs. C’est le Pectunculus strigatus, Da Costa. 81. Venus Gallina, Linné. Hab. Vit dans le sable. Très abondante à Lanninon, Morgat, etc. 82. Venus ovata, Pennant. Hab.Trouvée par MM. Crouan dans la rade de Brest, à l'entrée de la rivière du Faou. Je l’ai récoltée à Lanninon, sous les pierres, aux marées des syzygies ; à Postrein, dans les déchets de drague, rejetés par les pêcheurs ; et aussi dans les sables dragués à Morlaix, pour l’amende- — 245 — ment des terres; quelquefois dans les amas de Maerle. Obs. C’est la Venus pectinula, Lamarck, et la V, crenu- lata, Solander. XXXVIL. Genre Lucanorsis, Forbes et Hanley. 85. Lucinopsis undata, Pennant (Venus). Hab. Peu commun. Plages sablonneuses. Lanninon ; Morgat ; baie de Dinant. Quélern, suivant M. Collard des Cherres. XXXVIIT. Genre DosinrA, Scopoli. 84. Dosinia exoleta, Linné (Venus). Hab. Vit dans les sables, sur les plages à mer ouverte. Plouguerneau ; Guissiny ; baie de Douarnenez. Apportée quelquefois au marché aux poissons. Obs. Très variable de coloration, tantôt brune, tantôt rose, ornée de dessins très variés et très élégants. 85. Dosinia lincta, Pulteney (Venus). Hab. Dans le sable. Commune à Lanninon; Saint- Marc ; Morgat ; Douarnenez. XXXIX. Genre CYTHEREA, Lamarck. 86. Cytherea Chione, Linné (Venus). Hab. Vit dans le sable, principalement sur les côtes sud de la rade de Brest, par des fonds de 45 à 20 brasses ; se récolte, en général, par la drague, quelquefois aux plus basses marées. Plages sablonneuses de la baie de Douarnenez. Var. 8. Rose. Très rare dans le Finistère : se ren- contre plus souvent dans le Morbihan, du côté de Port- Louis: je l’ai trouvée deux fois, à Lanninon. — 246 — Var. +. Blanchâtre, ou fasciée de blanc. Trouvée au marché. Famille des SPHÆRIIDÆ, Jeffreys. XL. Genre SPHÆrium, Scopoli. 87. Sphærium corneum, Linné (Tellina). Var. 6. Major. Hab. Ruisseaux de Saint-Renan, entre les nénufars ; rivière de l’Elorn, à Landerneau, Var. y. Nucleus. Cyclas nucleus, Studer. Hab. Dans les mares, Pontanézen. Crozon. XLI. Genre Pisipium, C. Pfeifrer. 88. Pisidium Casertanum, Poli (Cardium). Hab. Ruisseaux. Trouvé, en 1882, par M. le profes- seur Bavay, dans le ruisseau de Saint-Adrien, au fond de la baie de Lauberlach (Plougastel), près du moulin. 89. Paisidium pusillum, Gmelin (Tellina). Hab. Dans les petits ruisseaux, près du vallon de Saint- Marc. Le Pont-Neuf,. 90. Pasidium amnicum, Müller (Tellina). Hab. Ruisseaux. Mèmes localités que l'espèce précé- dente. Obs. C’est le Cyclas palustris de Draparnaud. Famille des CARDIIDÆ, Gray. XLIT. Genre CyprinA, Lamarck. 91. Cyprina Islandica, Linné (Venus). Hab. Dans le sable vaseux, en dehors de la rade de — 247 — Brest, au large, près des îles de Molène. Ile de Batz, près Roscoff. Rare. XLIIT. Genre CrRcE, Schumacher. 92. Circe minima, Montagu (Venus). Hab. Dans les algues, par les grands fonds; sur le sable ; sous les pierres, aux marées d’équinoxe. Obs. C’est la Venus pumila de Lamarck. . XLIV. Genre IsocarprA, Lamarck. 95. Isocardia cor, Linné (Chama). Hab. Très rare. Au large, par les grands fonds. Je l'ai achetée vivante, au marché de Brest. Draguée près de l’île de Batz. XLV. Genre CarpiuM, Linné. 94. Cardium aculeatum, Linné. Hab. Dans le sable. Ne se trouve point sur le rivage, aux basses marées, mais se drague, dans la rade, par 12 ou 45 brasses, dans le chenal, puis à l’anse du Poulmic et près de l’île Longue. Rare : rejeté quelquefvis mort à la côte. 95. Cardium echinatum, Linné. Hab. Le pourtour de la rade. Se trouve souvent aux marées des syzygies, dans le sable vaseux sur lequel pous- sent les Zostera (herbier) ; s’obticnt, par la drague, à 5 ou 6 brasses de profondeur. 96. Cardium tuberculatum, Linné. Hab. Vit dans le sable : peu commun, à l’intérieur de la rade de Brest, mais très abondant sur les plages sablon- — 248 — neuses des baies qui l’avoisinent. Douarnenez. Lieue de Grèves. Morgat, etc. Obs. On rencontre une variété complètement blanche ; elle est rare. Elle a été trouvée à Morgat. 97. Cardium papillosum, Poli. Hab. Indiqué comme provenant de la baie de Douar- nenez. MM. Crouan l'ont trouvé dans la rade de Brest, à l'entrée de la rivière du Faou. 98. Cardium paucicostatum, Sowerby. Hab. Chenal de la rade de Brest, dans le sable: assez fréquent. 99. Cardium exiguum, Gmelin. Hab. Vit dans le sable et la vase, sur les bancs de Zos- tera. Saint-Marc ; Moulin-Blanc ; Sainte-Barbe; Becavel ; Saint-Nicolas. Obs. C'est le C. pygmæum, Forbes et Hanley. 100. Cardium nodosum, Turton. Hab. Se trouve, aux marées d’équinoxe, sous les pierres, en compagnie des Haliotides, dans les racines des Lami- naria dilatata, au milieu des attaches de ces plantes; dans les sables de Morlaix. 101. Cardium edule, Linné. Hab. Commun sur toutes les côtes, dans le sable et les vases, à toute marée. Les individus provenant du large sont bien plus développés que ceux de l’intérieur de la rade. Se vend au marché, sous le nom de Coque. Var. 8. Rustica (Cardium rusticum, Chemnitz). Hab. Plutôt dans la vase et les herbiers : moins com- mun. Saint-Marc. — 249 — Var. y. Crenulata (Cardium crenulatum, Lamarck). Hab. Mèmes stations, mais plutôt en dehors de la rade, à mer ouverte et sur le bord des rivières marines. — Plangerneau. Laber-il-dut. 102. Cardium minimum, Philippi. Hab. Par les fonds de 45 à 60 brasses, dans les racines des Laminaires. Obs. C’est le Cardium Suecicum de Lovèn et le C. Sue- diense de Reeve. 103. Cardium Norvegicum, Spengler. Hab. Commun dans le chenal de la rade de Brest; dans la baie du Poulmic. Se drague avec les Pecten opercularis et maximus, par 8 à 45 brasses. Se vend quelquefois au marché de Brest. 104. Cardium serratum, Linné. Hab. Beaucoup plus rare; dragué au large. Baie de Douarnenez. Trouvé vivant au marché de Brest et de très grande taille. Famille des LUCINIDÆ, d’'Orbigny. XLVI. Genre DircoponTA, Brown. 105. Diplodonta rotundata, Montagu (Tellina). Hab. Trouvée fréquemment à la côte, dans l’anse de Morgat ; baie de Douarnenez; à l’anse de Dinant et même à l’intérieur de la rade; à Lanninon, mais plus rare. XLVIL, Genre Lucina, Bruguière. 106. Lucina lactea, Linné (Tellina). Obs. Cette espèce appartient à la section des Lucina pour laquelle Poli a proposé le genre Loripes. — 250 — Hab. Sables vaseux. Baie de Douarnenez ; Morgat. 107. Lucina borealis, Linné (Tellina). Hab. Trèscommune dans le chenal de la rade. S’obtient par la drague, par 8 à 10 brasses de fond ; le cure-môle en ramène des quantités énormes mortes et comme sub- fossiles, mais gardant encore leur épiderme et leurs valves réunies ensemble, remplies de sable vaseux; elles sont mêlées au Lutraria hians, subfossile comme elles, et en- fouies à 12 mètres, dans le sable. Obs. C’est le Tellina radula, Montagu. 108. Lucina reticulata, Maton et Rackett. Hab. Trouvée par la drague en rade de Brest, par MM. Crouan. 109. Lucina divaricata, Linné (Tellina). Hab. Plages sablonneuses. Morgat, Quélern (Collard des Cherres), Dinant. XLVIIL. Genre Axinus, Sowerby. 110. Axinus flexuosus, Montagu (Tellina). Hab. Rade de Brest, dans la vase (Crouan frères). Famille des ERYCINIDÆ, Deshayes. XLIX. Genre GALEOMMA, Turton. A1. Galeomma Turtoni, Bell, Children et Sowerby. Hab. Vit dans les fentes des rochers; trouvé à Brest, à Postrein, près du château, aux marées d’équinoxé, sous des pierres, au-dessus du sable, par M. Hesse. Très rare. — 251 — L. Genre ScinrTiLLA, Deshayes. 112. Scéntilla Armoricæ, Crouan frères. S. Armoricæ, Crouan frères, ms., in Taslé, Faune malac. Ouest France, Supplément, p. 18, 1870. Hab. Fixée aux Pecten morts, parmi les Polypiers flexibles. Brest (Crouan). Un seul individu. Obs. Cette espèce, recueillie par MM. Crouan, n’a été l’objet que d’une diagnose beaucoup trop succincte, pu- bliée par M. Taslé, et n’a jamais été figurée. Serait-ce la même chose que le S. crispata, Fischer (Fonds de la Mer, vol. Il, p. 85, pl. 1, fig. 7), du Cap Breton (Landes)? En tout cas, il est intéressant de signaler, sur nos côtes de Bretagne, l'existence d’un représentant du genre Scintilla. LI. Genre Lepron, Turton. 115. Lepton squamôsum, Montagu (Solen). Hab. Brest, entre les côtes du Pecten maximus (Crouan frères). Un seul individu. 114. Lepton Clarkiæ, Clark. Hab. Nit fixé aux Pecten. Rade de Brest (Grouan frères). Un individu. LIT. Genre Monrtacura, Turton. 415. Montacuta bidentata, Montagu (Mya). Hab. Intérieur des coquilles vides; fentes des rochers ; Polypiers flexibles. Rade de Brest (Crouan frères). Rare. Obs. C’est l’Erycina faba de Nyst, l'E. nucleola de Ré- cluz et le Mesodesma exiguum de Lovèn. — 252 — LIL. Genre Cyamiom, Philippi. 116. Cyamium minutum, Fabricius (Venus). Hab. Feuilles et racines du Zostera marina. LIV. Genre KELLIA, Turton. 117. Kellia suborbicularis, Montagu (Mya). Hab. Coquilles vides; fissures des rochers; trous des perforants. Obs. C’est le Kellia Cailliaudi de Récluz, l'Erycina pi- sum de Scacchi, le Bornia inflata de Philippi et l’Oronthea Montagnana de Leach. LV. Genre PoroniA, Récluz. 418. Poronia rubra, Montagu (Cardium). Hab. Sur les rochers qui découvrent à toute marée, entre les interstices des Balanes (surtout du Balanus miser), entre les byssus des Moules, sur les Polypiers flexibles, sous les pierres. Toutes les roches, sur les côtes de la rade et de l’exté- rieur. Sainte-Anne, la batterie du Diable, où se trouve, avec-elles, l’Otina otis. La variété 8 pallida, d’un blanc corné, vit sous les pierres, surtout entre les feuillets des schistes, à Sainte- Barbe, au Fret, Canfrout, etc. Elle est moins commune que la forme typique. Famille des UNIONIDÆ, Jeffreys. LVI. Genre Unio, Retzius. 119. Unio margaritifer, Linné (Mya). Hab. Rivières et ruisseaux du Finistère. L’Elorn, à — 255 — Pont-Christ, à G kilomètres au-dessus de Landerneau. Cours d’eau de Saint Renan. Ruisseau de Lambezellec, près la brasserie de Kerinon. Plouguin. Strangalar, au- près de Quimper. Odet. Obs. L'Unio margaritifer fournit de belles perles sphé- riques, variant du volume d'un grain de millet à celui d’un petit pois, d'un orient qui varie du blanc au jaune d’or, suivant le point de la coquille où la perle s’est dé- veloppée. On reconnaît qu’un Unio contient une perle, à l'existence, dans une des valves, d’un trou qui semble formé par un animal perforant, qui a blessé le Mollusque en cet endroit : cette observation ne fait jamais défaut, lorsqu'un Unio contient une perle : on peut, sanscraindre de se tromper, rejeter celles qui ne présentent point ce caractère. 120. Unio littoralis, Draparnaud. Hab. Trouvé, à Quimper, de vieux individus de grande taille (Collard des Cherres). LVII. Genre AxovonrTA, Lamarck. 121. Anodonta anatina, Linné (Mytilus). Hab. Trouvée, en 1876, sur les bords de l’étang de Kerloch, au-dessus de la baie de Dinant, à moitié route de Camaret à Crozon. M. Collard des Cherres la signale aux environs de Landerneau. Var. 8. [nitermedia (A. intermedia, Lamarck). Elle existe dans la collection de M. Riou de Kerhalet. Elle pro- viendrait de Landerneau, où elle serait rare. — 9254 — Famille des NUCULIDÆ, d'Orbigny. LVIIT. Genre Nucuza, Lamarck. 192. Nucula nucleus, Linné. Var. 8. Radiata (Nucula radiata, Forbes et Hanley). Haëb. Sur le sable vaseux, les Zostera, tout le chenal de la rade, surtout en avançant sur la rivière de Lander- neau. Moulin Bleu ; Banc de Saint-Jean ; Plougastel. S’ob- tient, par la drague, à une profondeur de10 à 15 brasses, aux marées d’équinoxe, vers Sainte-Barbe. Se trouve, à l’état subfossile, dans les vases draguées par le cure-môle. Famille des ARCIDÆ, Gray. LIX. Genre PEcruncuzus, Lamarck. 195. Pectunculus glycimeris, Linné (Arca). Hab. Dans le sable, au large des côtes. Se vend sou- vent au marché de Brest. Baie du Poulmic, par la drague, avec les Pecten maximus et P. opercularis, entre 15 et 20 brasses. La variété &, pilosa (Pectunculus pilosus, Linné), se . trouve dans les mêmes localités que la forme typique. LX. Genre ArcA, Linné. 124. Arca lactea, Linné. Hab. Fissures des rochers, sous le pied du château de Brest, vers la pointe couverte par les marées des syzygies. Lône de l'Halymænia digitata et des Corallines. Recueillie par la drague à coquilles. Trous des perforants. Obs. C'est l'A. Quoyi de Payraudeau. La variété 8, gibba (A. Gaymardi, Payraudeau), vit dans les mêmes localités que la forme typique et dans les mêmes conditions. — 255 — 125. Arca tetragona, Poli. Hab. Vit dans les fissures anguleuses des rochers de gneiss et semble se confondre avec la roche à laquelle elle adhère; découvre aux marées ordinaires; cachée par les algues et souvent couverte de petites Balanes. Le pied du Château; Lanninon; le fort du Diable; près Sainte-Anne; Sainte-Barbe ; banc de Saint-Marc. Obs. C’est l’Arca cardissa de Lamarck. 126. Arca barbata, Linné. Hab. Signalée par MM. Crouan dans la baie de Goulven. 127. Arca Noæ, Linné. Hab. Draguée avec le Pecten maximus. Je l’ai vue vi- vante au marché de Brest. Famiile des MYTILIDÆ, Fleming. LXI. Genre Moprozarra, Beck. 128. Modiolaria marmorata, Forbes (Mytilus). Hab. Fissures des rochers. Rare (Crouan frères). 129. Modiolaria discors, Linné (Mytilus). Hab. Vit comme parasite dans le test cartilagineux des Ascidies, qui en est comme farci, surtout chez celles qui vivent dans les profondeurs de la rade, attachées aux joals des ancres des corps morts des vaisseaux. Obs. La coloration du test est brillante et très variée, rose, verle, jaune ou rayonnée. C’est le Mytilus discrepans de Montagu. LXITI. Genre MopioLa, Lamarck. 150. Modiola modiolus, Linné (Mytilus). — off — Hab. Les fentes des rochers; s'attache aux pierres et aux coquilles ; sur les herbiers. Obs. C’est le Modiola papuana de Lamarck. 151. Modiola tulipa, Lamarck. Hab. Côte de Saint-Marc, sur l'herbier. Les bords de la mer, près Landevennec. 152. Modiola Adriatica, Lamarck. Haëb. Fentes des rochers. Obs. D'après M. Petit de la Saussaye, ce ne serait qu'une variété de l’espèce suivante. 155. Modiola barbata, Linné (Mytülus). Hab. Crevasses des rochers; les pierres disséminées sur les herbiers. 1354. Modiola phaseolina, Philippi. Hab. Nous l'avons trouvée sur des Crabes du genre Maia (Araignée de mer), entre les épines et sur les pattes. LXIHIT. Genre Myrizus, Linné. 155. Hytilus edulhs, Linné. Hab. Les plages de sable vaseuses; les rochers; les pierres; les bouces; les corps flottants ; le dessous des na- vires, surtout les chalands du port de commerce. 156. Mytilus galloprovincialis, Lamarck. Hab. Comme le précédent. Obs. Bien que Lamarck ait élevé cette forme au rang d'espèce, ce n’est guère qu’une variété du M. edulis. Elle se trouve mélangée au type, mais particulièrement sur les corps flottants. — 957 — 157. Mytilus ungulatus, Pennant. Hab. Souvent sur les rochers; sur les bouées ; sur les coffres de mouillage. 158. Mytilus incurvatus, Pennant. Hab. Sur les rochers ; au large, sur les récifs; à la base des roches qui forment les grottes. Le Toulinguet ; Ca- maret; Pierres noires. Obs. C'est le Mytilus edulis, var. incurvata, Jeffreys. 159. Mytilus minimus, Poli. Hab. Sur les rochers, dans les fissures et surtout entre les Balanes. LXIV. Genre PIiNNA, Linné. 140. Pinna rudis, Linné. Hab. Draguée, en rade, le long de l’île Longue, et sur le banc de Sainte-Anne. Obs. Les Pinna ingens, Pennant, et P. lævis, Montagu, appartiennent à la synonymie de cette espèce. D’après M. Crouan, le P. ingens (P. rudis) est toujours spécifi- quement bien distinct du P. pectinata, auquel beaucoup d'auteurs croient devoir le réunir, en ce qu’il est lisse, à tout âge, et en ce que son sommet est toujours arrondi. 141. Pinna pectinata, Linné. Hab. Draguée dans la rade de Brest. Je l’ai récoltée, fixée au milieu des Zostera, à l’anse de Lanninon. Obs. Elle est pourvue de squammes redressées et de côles longitudinales, dans le jeune âge surtout; son som- met est droit et tronqué. — 258 — Famille des AVICULIDÆ Swainson. LXV. Genre Avicuca, Klein. 142. Avicula hirundo, Linné (Mytilns). Hab. La rade de Brest, sur les bancs coquilliers. Fixée au Pecien opercularis. Se trouve quelquefois au, marché de Brest, sur les Pecten ou dans les déchets de drague. (Port de refuge de Postrein). Obs. Cette espèce'est la seule qui soit réellement indi- gène. Deux espèces de Lamarck, l'A. Tarentina et l'A. Atlantica doivent tomber dans sa synonymie. L’Avicula squamulosa, Lamarck, et l’A. papilionacea, Lamarck, signalées par M. Collard des Cherres, dans son Catalogue, ont été plusieurs fois récoltées sous la coque des navires revenant des stations des Antilles françaises et de Saint-Domingue. J’en possède plusieurs exemplaires récoltés, par mon père, en 1826, sur la frégate la Médée. Le fait est assurément intéressant, et vaut la peine d'être signalé, mais il est purement accidentel; ce n’est même pas un cas d’acclimatation. Famille des PECTINIDÆ, Lamarck. LXVI. Genre SPoxpyzus, Lamarck. Obs. Les remarques qui précèdent s'appliquent égale- ment au Spondylus Americanus, Lamarck, et au S. gæ- deropus, Linné , qui ont été également recueillis, par mon père, sous la Medée et la Vénus, et, plus tard, en 1856, sous le bâtiment a vapeur le Prométhée. Ces espè- ces, desquelles on avait débarrassé la carène, ont été ainsi immédiatement détruites et aucune d'elles ne s’est acclimatée, pas plus que celles qui proviennent des naufrages et sont rejetées, avec les débris, sur nos côtes. — 259 — LXVIL. Genre Lima, Bruguière. 145. Lima hians, Gmelin (Ostrea). Hab. Sous les pierres; dans les fentes des rochers ; aux grandes marées; zone des Laminaria digitata ; recueillie aussi par la drague. Postrein; Lanninon (1849); le chenal (Crouan frères). 144. Lima Loscombii, Sowerby. Hab. Fonds vaseux ; sous les pierres (Crouan frères). LXVITI. Genre PECTEN, Pline. 145. Pecten maximus, Linné (Ostrea). Hab. Espèce très commune, alimentaire. Se trouve sur les divers bancs coquilliers de la rade; varie beaucoup d'éclat, suivant les fonds. La variéte g albina est beaucoup plus rare que la forme typique, avec laquelle pourtant on la trouve, mais dans la proportion de 1 sur 1000 individus environ. Obs. Cette espèce est connue, dans le pays, sous le nom de « Coquille Saint-Jacques », dénomination qu’on applique également au P. Jacobæus. 146. Pecten Jacobæus, Linné (Ostrea). Hab. Trouvé du côté de Quimper, d’après M. de Ker- morvan ? La présence de cette espèce méditerranéenne sur les côles de Bretagne et dans la Manche est contestée par la plupart des naturalistes, et nous ne la mentionnons que sous toutes réserves et comme très douteuse. 147. Pecten medius, Lamarck, Hab. Espèce intermédiaire entre les deux précédentes. — 260 — Trouvée par MM. Crouan, du côté de Paimpol et de Mor- laix. Rare. 148. Pecten opercularis, Linné (Ostrea). Hab. Vit sur les plages, sur l’herbier, sur les bancs coquilliers ; ne découvre pas, aux marées des syzygies ; recueilli par la drague, le long du chenal, près l'île Longue, le Poulmic, etc. Se vend au marché de Brest. Var. £. Lineata. Hab. Assez rare. Se trouve avec le type et se drague avec lui. Var... Audouini (Pecten Audouini, Payraudeau). Hab. Rade de Brest; mêmes localités. Encore plus rare. 149. Pecten varius, Linné (Ostrea). Hab. Espèce très commune, se fixant par un byssus aux rochers, aux coquilles et aux pierres disséminées sur les herbiers de Zostera. Obs. Souvent cette espèce est cachée par un Spongiaire qui se développe sur sa valve supérieure. On la vend, au marché, sous le nom irpropre de Pétoncle. A Brest, la couleur dominante du P. varius est le brun chocolat : ra- rement il présente la coloration rouge, jaune ou blanche qu’on lui trouve, dans la Manche, dans la Méditerranée et, en général, dans les pays où le calcaire est plus abon- dant. 450. Pecten seplemradiatus, Müller. Hab. Morgat ; île Laber (1839). Assez rare; rejelé à la côte avec des Tellina tenuis. Obs. C'est le Pecten Danicus de Chemnitz. 151. Pecten pusio, Linné (Ostrea). Hab. Sous les rochers ; à mer très basse; zone des Co- — 261 — rallines et des Laminaria; à l’intérieur des coquilles mor- tes; sur les débris sous-marins, les ancres, chaînes, bouées, elc. Obs. Le P. pusio se fixe par un byssus. A l'état adulte, il prend une forme tout à fait extraordinaire, sous laquelle il a été nommé Ostrea sinuosa par Gmelin et qui a donné lieu à la création par Defrance, d'un genre particulier, le genre Hinnites. LXIX. Genre Hinnires, Defrance. Obs. Cegenre n’est pas plus régulier que la coquille qui le représente. Le Pecten pusio, arrivé à un certain degré de son développement, se déforme. D'abord, dans le jeune âge, il se fixe par un byssus, comme nous l'avons dit plus haut. Ses valves sont, alors, toutes deux régulières, puis l'inférieure, surtout, se déforme, devient lamelleuse et se fixe, en se collant, pour ainsi dire, à la manière des Spondyles, aux corps sous-marins, à l’intérieur des coquilles mortes, ou à l'extérieur des coquilles vivantes, Cette valve prend la forme du corps sur lequel elle se fixe; il est quel- quefois difficile de la détacher. La valve supérieure, tout en suivant le développement de l’inférieure, affecte toujours les caractères des Pecten eten présente les stries et les aspérités. Famille des OSTREIDÆ, Broderip. LXX. Genre OsrREA, Linné. 152. Ostrea hippopus, Lamarck. Hab. Vit sur les plages et sur l’herbier; découvre quel- quefois, anx grandes marées d’équinoxe, se drague sur — 262 — le fond, avec le maerle et le goémon rouge. St-Marc; St-Jean; rivière de Landevennec ; Ste-Anne. Obs. Cette espèce, vulgairement nommée « le pied de cheval », acquiert une grande taille et une grande épais- seur. Beaucoup d'auteurs la considèrent commeune simple variété de la suivante. 155. Ostrea edulis, Linné. Hab. Sur les fonds coquilliers, les rochers, les plages ; forme des bancs assez considérables à St-Jean ; Ste-Anne, rivière de Landevennec, Lauberlach, Daoulas, etc. 454. Ostrea cristata, Born ? Hab. Bois submergés. 155. Ostrea bicolor, Hanley. Hab. Paimpol et Tréguier, à l'embouchure des cours d’eau douce. Obs. Espèce très estimée, mais plus rare. 156. Ostrea deformis, Lamarck. Hab. Coquilles roulées, intérieur des Pinna pectinata. Morgat (Crouan frères). 457. Ostrea Leonica, Fréminville. Hab. MM. Crouan admettent, comme espèce du Finis- tère, cette forme dont les valves sont minces et crénelées, dans le voisinage du ligament. Obs. Quelques espèces, notoirement exotiques, telle que l'O. folium et plusieurs autres, ont été récoltées sous les carènes des navires revenant de stations lointaines : ces espèces ne se sont pas acclimatées. — 965 — LXXI. Genre GRyYPHÆA, Lamarck. 158. Gryphæa anqulata, Lamarck. Hab. Cette espèce, originaire du Portugal, est élevée à Brest, dans les parcs à huîtres : elle paraît devoir s’y accli- mater et se propager. Obs. On la désigne, vulgairement, sous le nom d’huître de Portugal. Famille des ANOMIIDÆ, Gray. LXXIE, Genre Axomra, Linné. 159. Anomia ephippium, Linné. Hab.' Adhérente aux rochers, ou aux autres coquilles, dont elle prend la forme; fixée par un talon calcaire, qui traverse la valve inférieure, adhérente et auquel s’insère le muscle adducteur. Se rencontre partout, à toutes marées. Var. 6. Cepa. Anomia cepa, Linné. Var. v. Electrica. Anomia electrica, Linné. Var. À, Fornicata. | Anomia fornicata, Lamarck. Hab. Sur les Littorines. Quimper (Kermorvan). Obs. C’est une jeune A. ephippium. Var. :. Squamula. Anomia squamula, Linné, Hab. Sur les rochers de la rade de Brest (Crouan frères). Je possède cette variété attachée sur un œuf de Squale. 160. Anomia aculeala, Müller. Hab. Sur les pierres, aux marées des syzygies d’équi- noxe, sur les Pecten maximus, etc. Obs. M. Petit de la Saussaye considère cette espèce comme upe variété de l’ephippium. (A suivre.) F. D. — 591 — Supplément, CLXXX. Genre Carvcmium, Müller. 459. Carychium minimum, Müller. Hab. Dans les endroits humides, principalement à Kervallon, sous les feuilles mortes d'un platane situé en dehors de la propriété Riou, avant la digue. Trouvé aussi à Landévennec. Oës. Nous ajoutons ici, en supplément, cette espèce, qui avait été omise dans le Catalogue et dont la place na- turelle est dans la famille des Auriculidæ. F. D. Faume malacologique terrestre, fluviatile el marine des environs de rest (Finistère), PAR LE D' F. DANIEL (1). (Deuxième partie.) MOLLUSQUES CÉPHALÉS. Gastropodes. Famille des DENTALIIDÆ, Orbigny. LXXIIT. Genre DEnxrazium, Linné, 161. Dentalium entalis, Linné. Hab. Commun sur les plages sablonneuses en dehors (4) Conf. Journ. Conchyhologie, vol. XXXI, p. 223, 1853. — 5041 — de la rade ; Baie de Douarnenez; Morgat; Lieue de grève; baie de Dinant, etc. 162. Dentalium Tarentinum , Lamarck. Hab. Mêmes localités que l'espèce précédente. 163. Dentalium novemcostatum , Lamarck. Hab. Fonds de sable vaseux, au commencement de Ja zone des Zostera (herbier). Côte nord de la rade, à par- tir du banc de Saint-Marc ; le Moulin-Blanc,; Sainte- Barbe; Becavel, jusqu'à Canfrout et Kerhuon. Famille des CHITONIDEÆ , Guilding. LXXIV. Genre Cnirow, Linné. 164. Chiton fascicularis, Linné. Hab. Vit attaché aux pierres, aux rochers, sur les co- quilles vivantes ou mortes, daus le maerl, sur les fonds coquilliers et sur l’herbier, qui découvre aux marées d’é- quinoxe. Très commun sur toutes les côtes. — Sous le château, Saint-Marc, Lanninon, etc. 165. Chiton discrepans, Brown. Hab. Mêmes localités, mais assez rare (Crouan). 166. Chiton marginatus, Pennant. Hab. Sous les pierres plates, les schistes, aux grandes marées, sur l’herbier, sur le Pecten maximus, et dans les Pectuneulus vides. — Postrein; Lanninon; jetées du port de commerce. 167. Chaton Cajetanus, Poli. Tab. Sous les pierres, au-dessus des fonds sablonneux et vaseux, au niveau des plus basses mers d’équinoxe.— — 532 — Nouvelles jetées sud-ouest du port de commerce; Lanni- non. Très rare. 168. Chiton marmoreus, Fabricius. Hab. Lanninon, sous les pierres, sur l’herbier. Rare (Crouan). 169. Chiton cinereus, Linné. Hab. Sur les coquilles (Ostrea, Pecten) et les pierres; s'obtient, le plus souvent, par la drague. — Lanuinon ; côte de Saint-Pierre ; le Stif. 470. Chiton albus, Linné. Hab. Mèmes localités et même mode de station que l'espèce précédente. 471. Chiton cancellatus, Sowerby. Hab. Sur les pierres, surtout sur les coquilles; obtenu par la drague (Crouan). 172. Chiton Hanleyi, Bean. Hab. Sur les pierres et les coquilles; dragué en rade de Brest (Crouan). Obs. C’est le C. strigillatus de Wood. Famille des PATELLIDÆ , Orbigny. LXXV. Genre PATELLA, Lister. 175. Patella vulgata, Linné. Hab. Espèce très commune sur toutes les côtes; se ré- colte à toute marée, vil fixée aux rochers et aux pierres; se nourrit principalement de Fucus, surtout des F. nodo- sus, F. vesiculosus et F. serratus, sous lesquels on la trouve. Rare dans la zone des Zostères, des Laminaires et des Corallines. Elle sert à l’alimentation et se vend au — 999 — marché sous le nom vulgaire de Brenique. Sur le littoral des côtes de Cornouailles et de Léon, à Argenton, Laber, Camaret. Surtout sur les îles : Molène, Ouessant, Béni- guet. On l'utilise pour engraisser les porcs. Aussi, aux abords des habitations des fermes, on trouve des amas énormes de ces coquilles vides, où l’amateur peut choisir les plus beaux individus. Cette coquille varie beaucoup de forme et de couleur et mériterait d’être étudiée, sous le rapport des variétés. Quelques individus présentent , à l'intérieur, des perles en relief de même couleur que la coquille, mais ternes et, naturellement, sans orient. 174. Patella athletica, Bean. Hab. Se trouve quelquefois, avec le P. vulgata, mais est plus rare que celle-ci, en rade de Brest. Il s’en déve- loppe cependant une petite colonie, sous les murs qui forment le petit port de refuge de Postrein : elle a été im- portée dans cette localité, lorsque l’on a porté les pierre qui constituent les fondations. Cette espèce aime à vivre, à mer ouverte, sur les récifs de l’Iroise et du Four; elle couvre les rochers de la pointe du Toulinguet, près de Camaret. Elle sert aux mêmes usages que le P. vulgala. 175. Patella Tarentina, Lamarck. Hab. Beaucoup plus rare que les précédentes, plus avancée dans l'Océan. Ouessant ; trouvée quelquefois sur ies rochers qui entourent la rade, sous le château de Brest, à Lanninon, à l'entrée du goulet, près Ste-Anne, en com- pagnie des autres espèces. LXXVI. Genre Heccron, Montfort. 176. Helcion pellucidum, Linné. Hab. Cette espèce vit principalement sur le Laminaria — 354 — bulbosa ou dilatata, tantôt sur la fronde de cette Algue, plus souvent sur le pied aplati, long de plus d’un mètre, et large de 6 à 8 centimètres. Elle s y creuse une loge ovale, en dévorant la substance du Fucus; elle est de forme ovale, deux fois aussi longue que large, d’une colo- ration brune transparente, et ornée de 8, 10, 12 rayons nacrés et bleuâtres. On la rencontre, mais plus rarement, sur les Laminaria digitata qui croissent dans l’intérieur de la rade et découvrent aux marées des syzygies. Elle dé- pose, au printemps, ses œufs sur les Floridées, principa- lement sur l’Halymænia ciliaris. Là, se fixent les jeunes Helcion éclos: ils se nourrissent de la Floridée, moins coriace que les Laminaires, et ne quittent la première que lorsqu'ils sont assez forts et assez développés pour pouvoir entamer ces dernières. Rien de plus gra- cieux que de voir, dans les flaques d’eau, ces Floridées d’un beau rose, couvertes de centaines de ces petits Hel- cions, qui scintillent sur leurs frondes, comme de petites étoiles : rarement, ils y acquièrent plus de 2 à 5 milli- mètres de longueur. C’est aux mois de mai et de juin qu’on les trouve à cet état de développement. Cette espèce se rencontre tout le long de la côte nord de la rade, depuis le pied du château; les jetées de Pos- trein sud et ouest; le Fer à cheval; Lanninon ; le Stif; Ste-Anne, etc. 177. Helcion corneum, Gerville. Hab. Camaret; anse de Dinant; Berthaume; le Con- quet; Argenton ; Laber-il-dut, etc. Les îles du large. Obs. Cette coquille nous semble devoir être élevée au rang d’espèce, tant par la différence qui existe physique- ment entre elle et l’Helcion pellucidum que par les diffé- rences de son habitat. De Gerville l’avait déjà distinguée. — 599 — M. Collard des Cherres en signale aussi les caractères. À l’état adulte, elle est beaucoup plus épaisse, de couleur cornée blonde et présente à peine des traces des rayons bleus qu’elle offre dans le jeune âge. Son sommet est cal- leux, recourbé; elle n’est point ovale, comme la précé- dente. Sa largeur égale presque sa longueur. Souvent, elle est déformée et on en trouve dont les bords sont aplatis et presque recourbés. Dans le jeune âge, elle res- semble beaucoup aux H. pellucidum et présente, comme ceux-ci, des rayons nacrés bleuâtres, mais elle est plus aplatie, plus rétrécie en avant, plus large et plus pâle de couleur. On ne la rencontre point dans la rade et elle ne se plaît que sur le Laminaria digitata, qui pousse dans les fonds, à mer ouverte, et sur les récifs, au niveau des plus basses mers. Elle creuse le pied du Laminaria digitata et s’y loge, à 1 centimètre de profondeur; à l’état jeune, on la rencontre sur la fronde de cette Algue ; elle doit, comme V'H. pellucidum, se développer snr les Floridées, mais je n'ai pu constater ce fait. C'est le Patella intorta de Pennant. Sur les indications de M. Coutance, pharmacien en chef et professeur à l'École de médecine navale de Brest, j'ai pu constater que le Poisson appelé vulgairement Vieille, qui vit sur le bord des côtes, se nourrissait d’Helcion pel- lucidum et que, souvent, son estomac en contenait plu- sieurs douzaines. LXXVIL. Genre Acmæa, Eschscholtz. 178. Acmæa virginea, Müller. Hab. Cette petite coquille se fixe sur les rochers, mais plus particulièrement sur les coquilles de fond que l’on — 356 — obtient par la drague (Pecten maximus, Ostrea hippo- pus, etc.), et sur le maerl. — Elle mérite d’être étudiée. Il paraît y en avoir deux variétés, l’une plus grande, co- lorée, mince, irisée, plus aplatie, l’autre tout à fait rose, plus conique et mate. Famille des CALYPTRÆIDÆ, Broderip. LXXVIIT. Genre Capuzus, Montfort. 479. Capulus Hungaricus, Linné. Hab. Souvent fixé sur les Pecten maximus et P. oper- cularis, ou sur les Pinna. B. Varietas alba. y. Varielas rosea. Obs. Les individus acquièrent un développement pa- reil à ceux de la Méditerranée. LXXIX. Genre CazyprRÆaA, Lamarck. 180. Calyptræa Chinensis, Linné. Hab. Très commun sur les coquilles (Pecten, Pinna, Ostrea), surtout sur les valves mortes, dans le maerl, sur les pierres et les galets, à marée basse d’équinoxe. Obs. Varie du blanc au brun clair. LXXX. Genre CrepipuA, Lamarck. Obs. D'après M. Collard des Cherres, M. de Kermorvan aurait trouvé, près de Quimper, à l’île Tudy, une espèce de ce genre, voisine du Crepidula unguiformis ? Famille des FISSURELLIDÆ, Risso (emend.). LXXXI. Genre EMARGINULA , Lamarck. 181. Emarginula fissura, Linné. Hab. Sous les pierres de gneiss, aux grandes marées > Cut r—— d’équinoxe, en compagnie des Haliotis, des Fissurella et des Pleurobranchus. Zone des Laminaires. — Postrein ; Lanninon; quelquefois par la drague. Obs. C’est l'E. reticulata de J. Sowerby, l'E. conica de Sars et l'E. Mülleri de Forbes et Hanley. 182. Emarginula rosea, Bell. Hab. Aussi sous les pierres, en compagnie de la précé- dente espèce, mais plus rare ; se drague souvent, fixée au Pecten maximus. Obs. Il existe deux variétés, l’une blanche, l’autre rose, à l’intérieur (E, rubra de Lamarck). LXXXII. Genre FIssuRELLA, Bruguière. 183. Fissurella reticulata, Donovan (Patella). Hab. Sous les pierres, entre les fissures des roches, dans la zone des Floridées, des Corallines et dans les ra- cines ou bulbes des Laminaires. Se drague avec les Pec- ten et le maerl. 184. Fissurella neglecta, Deshayes. Hab. Sous les pierres, aux marées d’équinoxe. — Lanninon; Postrein; le pied du Château; sur les coquilles. 485. Fissurella gibberula, Philippi. Hab. Sous les pierres , aux plus basses marées. — Ile Tudy; Lanninon. Obs. M. Collard des Cherres signale le Fissurella mi- nuta, Lamarck, comme vivant sur le Pecten maximus ? Il s’agit probablement du F, gibberula. 23 Famille des HALIOTIDÆ, Fleming. LXXXIIT. Genre Harioris, Linné. 186. Haliotis tuberculata, Linné. Hab. Nese trouve généralement qu'aux marées d’équi- noxe les plus basses, dans la zone des Laminaires, sous les pierres, à l’endroit où commence l’herbier, en bas des rochers et dans leurs fentes. Se pèche à la main, en retournant les pierres. Espèce comestible ; se vend au marché, sous le nom vulgaire d'Ormeau. — Les jetées de Postrein, sous le Château, Lanninon et toute la côte N.-0. de la rade; l'Ile longue; toutes les baies et plages, à mer ouverte ; Argenton, etc. Famille des TROCHIDÆ, Orbigny. LXXXIV. Genre Trocaus, Rondelet. 487. Trochus magus, Linné. Hab. Vit principalement sur les plages de sable va- seux couverles de Zostères. — Lanninon ; St-Marc; Lau- berlach, où il acquiert de grandes dimensions et devient presque turriculé. Il est plus coloré sur la côte Sud que sur la côte Nord; il est souvent ramené par la drague et mélangé dans le maerl. On le mange et il est connu sous le nom vulgaire de Bigorne de chien. 488. Trochus cinerarius, Linné. Hab. Sur tous les rochers, sous les Fucus, les pierres, à toute marée. 189. Zrochius cinereus, Linné. Hab. Sur les rochers, à marée basse, sur les Zostères — 3539 — etles Laminaires; devient très haut de spire. — Le Chä- teau, Postrein, St-Marc, Lanninon, toute la côte N.-0. Commun. 190. Trochus crassus, Pulteney. Hab. Sous les pierres, sur les rochers, sur les Conferves. — Postrein, Lanninon, Landévennec. — À mi-marée. Commun. 491 bis. Trochus granulatus, Born. Hab. Se trouve dans la rade de Brest, sur les fonds coquilliers, au milieu des Pecten opercularis et P. maxi- mus. Rare. Je l'ai trouvé, plusieurs fois, dans les déchets de drague. Il paraît plus commun sur les plages de Mor- laix, où MM. Crouan l'ont récolté dans le maerl. Mon ho- monyme, M. Daniel, avocat à Landerneau, l’a récolté en abondance sur les plages situées vis-à-vis le château da Taureau, à l’entrée de la rivière de Morlaix. 191. Trochus zizyphinus, Linné. Hab. Sur les rochers, à la pointe du Château, à Lan- ninon et à la batterie du Diable; il est mélangé au T. co- nuloides et beaucoup plus rare que ce dernier. On le ré- colte surtout à marée basse, dans la zone des Laminaires. Rare. | 192. Trochus conuloides, Lamarck. Hab. Très commun sur tous les rochers, à mi-marée, sous les Fucus. — Pointe du Château; Lanninon; Sainte- Anne, etc. Var. cœrulescens. Ste-Barbe, le Moulin blanc. Var. alba. Avec la forme typique. mL un 495. Trochus conulus, Linné ? Indiqué comme existant à Brest, mais confondu avec le T. zizyphinus. Je ne l’ai jamais rencontré, ni dans la rade, ni dans les baies qui l’avoisinent. M. Collard des Cherres, dans son Catalogue, le signale comme venant de Quélern, ce qui me paraît une erreur. 194. Trochus exasperatus, Pennant. Hab. Dans la zone des Laminaires. Se trouve souvent dans le bulbe du Carminaria bulbosa. Très commun dans les vases de fond, mais à l’état mort. Obs. C’est le T. exiguus de Forbes et Hanley. 495. Trochus striatus, Linné. Hab. Mèmes localités que l'espèce précédente. 496. Trochus Montagui, W. Wood. Hab. Très commun sur les bancs de Zostères (MM. Crouan). 197. Trochus pyramidatus, Lamarck. Hab. Sur les rochers. Se drague au milieu des vases de la rade. 198. Trochus Duminyi, Requien (Delphinula). Hab. Trouvé par MM. Crouan. M. P. Fischer le range dans le genre Cyclostrema (C. striatum, Philippi), son test ne paraissant pas être nacré, à l'ouverture. LXXXV. Genre ApEoRBis, S. Wood. 499. Adeorbis subcarinatus, Montagu (Helix). Hab. Rejeté à la côte; trouvé dans les sables de l’île Vierge, près Labervach, et dans les sables de Morlaix. Par la drague. CORTE Die LXXXVI. Genre PHASIANELLA, Lamarck. 200. Phasianella pulla, Linné (Turbo). Hab. Se récolte, aux marées d’équinoxe, sur les ro- chers ect parmi les Algues des genres Halymænia et Cera- mium. — Lanninon, Postrein, etc. 201. Phasianella intermedia, Scacchi. Hab. Mèmes localités que l’espèce précédente, mais plus rare. — Ile Tudy. — À l'ile d'Ouessant, les Phasia- nelles acquièrent un grand développement et abondent dans les sables rejetés sur la côte. Famille des LITTORINIDÆ, Gray. LXXXVII. Genre Lirrorina, Férussac. 202. Luttorina oblusata, Linné (Turbo). Hab. Vit sur les rochers, sur les Fucus serratus et no- dosus. Très commune sur toutes les côtes. Varie du jaune au brun et au vert olivâtre. Obs. C'est le Turbo neritoides, Lamarck, non Linné. Var. ornala. Spire plus saillante; coquille plus légère: fascies brunes sur un fond jaune ou blanc. Var. palliata. Fond jaune ou brun, avec des ponctuations ou des lignes en zig-zag ou formant des réseaux foncés. Assez rare. 205. Fattorina littorea, Linné (Turbo). Hab. Très commune sur toutes les plages, sur les Zos- tères, dans les estuaires. — 942 — Obs. Généralement linéolée, noirâtre. Elle présente quelquefois des variétés rouges ou blanches. On en trouve, mais assez rarement, des individus carénés ou scalari- formes. L'espèce est désignée vulgairement sous les noms de Bigorne ou de Vignau. 204. Lailtorina rudis, Maton. Hab. Vit sur les rochers, à haute mer, et à mi-ma- rée, sous les Fucus ou sous les pierres. Très commune. Obs. Varie de couleur et de dessin. Elle a été trouvée, plusieurs fois, à l’état caréné ou scalariforme, sous le Chà- teau de Brest, où elle abonde. Var. sulcata, Leach. Vit avec le type; me paraît peut-être constituer une espèce différente. Lanninon ; le Château ; toutes les côtes. Var. tenebrosa, Montagu. Postrein, près du Château. Plus rare que le type. 205. Littorina saxatilis, Johnston. Var. zonala. Hab. Se rencontre sur deux rochers de la baie du Tou- linguet, à mi-marée. Elle y semble localisée. Obs. Elle reproduit toutes les variations de couleurs et de dessins du Littorina rudis, dont Jeffreys la considère comme une simple variété. 206. Littorina miliaris, Quoy et Gaimard. Hab. Sur les roches, en dehors de la rade. On récolte cette espèce en brossant ou en balayant les roches et dans les interstices que laissent entre elles les Balanes. — Ca- maret, Morgat, la batterie du Diable, etc. — 543 — LXXXVIIT. Genre Lacuna, Turton. 207. Lacuna divaricata, Vabricius (Turbo). Hab. Plages de Lanninon et de Postrein, parmi les Lostères. 208. Lacuna quadrifasciata, Montagu (Turbo). Hab. Sur les Algues. Plus rare. 209. Lacuna puteolus, Turton. Hab. Vit sur les Algues de la famille des Floridées et des Céramies, et particulièrement sur les Halymænia fusca et H. ciliata; se récolte en secouant ces Algues, au- dessus d’un mouchoir. 210. Lacuna pallidula, Da Costa (Nerita). - Hab. Vit sur les Algues. Rare dans la rade de Brest ; plus commune, à l'entrée du Goulet, près du phare St- Mathieu, où on la trouve, quelquefois, près des amas de Fucus récoltés pour l'amendement des terres. Famille des RISSOIDÆ, Forbes et Hanley. LXXXIX. Genre Rissoa, Fréminville. 211. Rissoa striatula, Montagu (Turbo). Hab. Baie de Goulven. Sables de Morlaix (WM.Crouan). 212. Rissoa cancellata, Da Costa (Turbo). Hab. Sur le bord de la côte Nord-Ouest de la rade ; Postrein ; Lanninou ; sous les pierres, aux marées d’équi- noxe. Très rare., 213. Rissoa reticulata, Montagu (Turbo). Hab. Je l'ai trouvé à Postrein et à Lanninon, sous les pierres, aux marées d'équinoxe. — 544 — 214. Rissoa punctura, Montagu (Turbo). Hab. Sur les Algues, par la drague. Trouvé, dans la vase, par MM. Crouan. 215. Rissoa costata, Adams (Turbo). Hab. Sables de Morlaix. Obs. C’est le R. exigua de Michaud et le R. carinata de Philippi. 216. Rissoa parva, Da Costa (Turbo). Hab. Sur les rochers, parmi les Algues, où elle four- mille. Var. interrupta. Vit avec le type. 2147. Rissoa costulata, Alder. Hab. Rade de Brest, dans les Algues (MM. Crouan). Rare. 218. Rissoa violacea, Desmarest. Hab. Vit dans les Algues et sur les Zostères. Assez rare. 219. Rissoa membranacea, Adams (Turbo). Hab. Sur les Zostères. Commun. 220. Rissoa lilacina, Récluz. Hab. Très commun dans la rade. Vit sur les Zostères. Obs. Cette espèce est voisine du R.-violacea, auquel Jeffreys la réunit, mais elle est de forme plus allongée. 221. Rissoa proxima, Alder. Hab. Vit sur les Algues; recueilli par la drague (MM. Crouan). — Lanninon, sous les pierres schisteuses, aux marées d’équinoxe. — 545 — Obs. Cette espèce avait été, originairement, nommée R. striatula par l’auteur qui a dû changer cette dénomi- nation, déjà empioyée antérieurement. 299. Rissoa semistriata, Montagu (Turbo). Hab. Sur les Algues. Rare. 225. Rissoa castanea, Jeffreys. Hab. Vit sur les Algues filamenteuses (MM. Crouan). Batterie du Diable. 224. Rissoa cingillus, Montagu (Turbo). Hab. Sur les rochers; commun, sous les pierres, parmi les Algues et les Conferves, principalement le long de la Penfeld ; sous les taillis de la Chapelle Jésus, à marée basse, rive droite, le long de la digue. 225. Rissoa vitrea, Montagu (Turbo). Hab. Sur les plantes marines, sous les pierres; trouvé aussi sur un Pecten maximus. 226. Rissoa glabrata, Mühlfeldt. Hab. Rare, entre les Balanes. — Batterie du Diable. XC. Genre BARLEEIA, Clarck. 227. Barleeia rubra, Montagu (Turbo). Hab. Fonds d'herbier peu profonds. XCT. Genre PALUDESTRINA , Orbigny. 298. Paludestrina ulvæ, Pennant (Turbo). Hab. Sur les Hydrophytes, sous les pierres ; le long des rivières marines, sur les fonds vaseux, — Kerhuon ; St-Nicolas ; Landévennec. — 546 — Obs. C'est le Turbo muriaticus de Beudant et le Palu- dina muriatica de Draparnaud et de Lamarck. 299, Paludestrina subumbilicata, Montagu (Turbo). Hab. Mèmes localités que l'espèce précédente. Obs. M. Jeffreys pense que cette espèce n'est autre chose que le mâle du P. ulvæ. 250. Paludestrina acula, Fleming. Hab. Sous les pierres, parmi les Algues. — Rive droite de Ja Penfeld, près la digue; Kervallon. Assez rare. XCII. Genre JEFFREYSiA, Alder. 251. Jeffreysia diaphana, Alder (Rissoa). Hab. Sur les Hydrophytes et sur les coquilles mortes. — Rade de Brest (MM. Crouan). 232. Jeffreysia opalina, Jeffreys (Rissoa). Hab. Sur les fonds rocheux et les coquilles mortes (MM. Crouan). Rare. Famille des SKENEID/E, Clarck. XCIIT. Genre SKENEA, Fleming. 255. Skenea planorbis, Fabricius (Turbo). Hab. Sur les plantes marines, sur les rochers de Lan- ninon, sous le polygone. Espèce signalée antérieurement par MM. Crouan. Famille des TRUNCATELLIDZÆ, Gray. XCIV. Genre TRUNCATELLA , Risso. 254. Truncalella truncatula, Draparnaud (Cy- clostoma). — SAT — Hab. Sur les plantes marines ; abords de la rivière de Châteaulin ; près Landévennec. Famille des EULIMIDÆ , H. et À. Adams. XCV. Genre Eucima, Risso. . 255. Eulima polita, Linné (Turbo). Hab. Zones profondes ; ne s'obtient que par la drague. — Embouchure de la rivière du Faou (MM. Crouan). Sa- bles coquilliers de Morlaix. Assez rare. 256. Eulima distorta, Deshayes. Hab. Mêmes localités que l'espèce précédente. Plus rare. S’obtient par la drague. Famille des STYLIFERID/E, H. et A. Adams. XCVE. Genre STYLIFER, Broderip. 257. Stylifer Turtoni, Broderip. Hab. Trouvé par moi, en 1872, au port de refuge de Postrein, sur un petit Oursin, recueilli à l’aide de la drague. Famille des PYRAMIDELLIDÆ, Gray. XCVIT. Genre Aczis, Lovén. 258. Aclis ascaris, Turton (Turbo). Hab. Sables de Morlaix ; sur le sable de l'ile Vierge (Riou). 259. Aclis niidissima, Montagu (Turbo). Hab. Rejeté sur les sables du côté du large. XCVIIT. Genre CHEMNITZIA, Orbigny. 240. Chemnilzia formosa, Jeffreys (Odoslomia). — 948 — Hab. J'ai trouvé cette espèce vivante à Lanninon, sous les pierres et dans le bulbe du Laminaria bulbosa, à la marée d’équinoxe de mars 1873. Baie de Berthoume. Sa- bles de Morlaix. 241. Chemnitzia lactea, Linné (Turbo). Hab. Baie de Goulven, dans le sable (MM. Crouan). 242. Chemnitzia pusilla, Philippi. Hab. Sables de Morlaix. 245. Chemnitzia indistincta, Montagu (Turbo). Hab. Sables de Morlaix. Ile Tudy. XCIX. Genre EuLiMELLA, Forbes. 24h. Eulimella acicula, Philippi. Hab. Obtenu par la drague, dans les sables coquilliers. C. Genre Onposromia, Fleming. 245. Odostomia unidentata, Forbes. Hab. ‘Très commun sur le Pecten maximus. Trouvé entre les feuillets schisteux des roches, près de la cale du Fret, et à Bec-avel. 246. Odostomia rissoides, Hanley. Hab. Recueilli par la drague, sur les coquilles mortes (MM. Crouan). Famille des TORNATELLIDÆ, Deshayes. CI. Genre TORNATELLA, Lamarck. 247. Tornatella tornatilis, Linné (Voluta). Hab. Abonde dans la baie de Dinant4{entre Crozon et Camaret), où j'ai trouvé, en septembre 1876, l'espèce re- a) jetée sur la côte, par les tempêtes. Vit dans le sable. On la signale comme abondante sur les plages du côté de Morlaix. N'a jamais été trouvée dans la rade. Famille des JANTHINIDÆ, Deshayes. CI. Genre JanTæINA, Lamarck. 248. Janthina communis, Lamarck. Hab. KRejetée sur nos côtes, où elle entrainée par le Gulf-Stream. 219. Janthina rotundata, Leach. Hab. Se trouve quelquefois, sur nos côtes, avec le Mollusque. 250. Janthina exigua, Bruguière. Hab. Espèce exotique du Chili et de la partie méridio- nale de l’Atlantique. Elle se trouve fréquemment rejetée, sur nos côtes, par l'action du Gulf-Stream. Très abon- dante, mais sans son Mollusque. Famille des TURRITELLIDÆ, Clarck. CIIT. Genre TurRRITELLA, Lamarck. 251. Turritella terebra, Linné (Turbo). Hab. Vit sur les plages vaseuses et sur l’herbier, sur- tout à l’anse de Rostellec. Souvent le Fucus chorda- filium se fixe sur la coquille et l'emporte avec lui au mi- lieu des Varechs flottants. On trouve ainsi le Mollusque encore vivant au milieu des Algues rejetées à la côte (Poullic-Alor, 1881 ; Bec-avel, 1885), vers le milieu de l'été. C’est ainsi que la coquille est transportée loin du lieu où elle s'est développée. — 550 — Obs. Deux variétés à signaler, l’une brune, lautre blanche, plus rare. CIV. Genre ScALARIA, Lamarck. 252. Scalaria communis, Lamarck. Hab. Vit sur le sable et sur les Lostères: commun sur- tout en avril et en mai, sur les côtes de Lanninon, Saint- Marc, le Moulin blanc, Ste-Barbe, jusqu'à Bec-avel et Canfrout. Rejetée à la côte, dans les baies de Douarnenez et Morgat. Obs. C’est le Turbo clathrus de la dixième édition de Linné, mais non pas celui de la douzième. 253. Scalaria planicosta, Bivona. Hab. Cette espèce, beaucoup plus rare et à côtes plates, se trouve avec la précédente, sur les côtes Nord de la rade de Brest, à Lanninon et à Ste-Barbe. Elle est rare en dehors de la rade. Obs. Le nom de Scalaria Turtonæ, Turton, est plus an- cien que celui de Bivona, mais il ne peut être adopté, étant contraire aux lois de la nomenclature. 254. Scalaria lamellosa, Lamarck. Hab. Trouvé en dehors de la rade, dans les sables de l’île Laber et de Morgat (baie de Douarnenez). 255. Scalaria clathratula, Adams (Turbo). Hab. Dans les sables de Morgat. Rare. Famille des NATICIDÆ, Swainson. CV. Genre Narica, Adanson. 256. Natica catena, Da Costa. Hab. N’existe point dans Ja rade de Brest, mais se — 991 — trouve en abondance dans la baie de Dinant, dans les sa- bles, ou rejetée à la côte. Très commune dans la baie de Douarnenez, sur les plages de la Lieue de grèves, etc. 257. Natica Alderi, Forbes. Hab. Vit dans le sable; se trouve à l’intérieur delarade, sur la plage de Lanninon, au-dessus de la zone des Zos- tères : c'est là qu’on en rencontre le plus. On trouve aussi l'espèce sur le banc de St-Marc et à Morgat. Var. lactea. Hab. Vit avec la forme typique, mais est plus rare. Famille des VELUTINIDÆ, Gray. CVI. Genre VELuTINA, Fleming. 258. Velutina capuloidea, Blainville. Hab. Cette espèce ne paraît pas vivre dans la rade de Brest. Elle a été trouvée à Labervach par MM. Crouan. Je la possède provenant de cette localité, où elle a été trouvée, rejetée sur le sable, par le brigadier des douanes Leven (1850). Elle est rose ordinairement. Var. alba. Hab. Un seul échantillon, provenant de la même loca- lité. Obs. On ne sait pas au juste ce que c’est que l'Helix lævigata de Linné, auquel divers auteurs anglais croient devoir rapporter cette espèce. [Il nous paraît donc préfé- rable d'employer le nom de Blainville, au sujet duquel il n’existe aucune incertitude. CVIT. Genre LamELLARIA, Montagu. 259. Lamellaria perspicua, Linné (Helix). Hab. Sous les pierres qui reposent sur les Zostères, — 302 — aux marées d’équinoxe. — Lanninon ; Postrein. S'obtient par la drague, avec les Pecten, et semble vivre à la pro- fondeur de 45 à 50 brasses. J'ai récolté l’espèce sur les ancres des corps morts, et sur les chaînes de fond, en 1856, lors de la visite des ancres. 260. Lamellaria tentaculata, Forbes et Hanley. Hab. Cette espèce, trouvée à Brest par MM. Crouan, vit, comme la précédente, sous les pierres, et ne se trouve qu'aux plus basses marées. Obs. D'après M. Jeffreys, le L. tentaculata aurait été établi, par MM. Forbes et Hanley, sur des individus mâles du L. perspicua et correspondrait alors simplement à une différence de sexe et non à une différence d’espèce. Famille des CYCLOSTOMIDÆ, Gray. CVIII. Genre Cyccosroma , Lamarck. 261. Cyclostoma elegans, Draparnaud. Hab. Je ne l'ai rencontré que sur les dunes qui do- minent les falaises de la petite baie du Toulinguet, près de Camaret : il y est commun, mais très localisé. CIX. Genre ACME, Hartmann. 262. Acme lineata, Draparnaud (Bulimus). Hab. Se trouve sous les feuilles mortes, humides, à l'extrémité du mur de Kervallon, où j'ai récolté cette espèce, en 1882. M. Bavay l'avait déjà trouvée antérieu- rement. Famille des PALUDINIDÆ, Risso. CX. Genre PAzLuDiNA, Lamarck. Obs. Bien que la présence du Paludina vivipara , — 5955 — indiquée par M. Collard des Cherres, dans le Finistère, ait été signalée, je ne pense point qu'on rencontre cette espèce dans le département. Ce Mollusque ne paraît point répandu dans les eaux des terrains granitiques. Famille des VALVATIPDÆ, Gray. CXI. Genre Vazvara, Müller, 265. Valvata piscinalis, Müller (Nerita). Hab. Rare. Trouvée dans les cours d’eau de St-Renan. 264. Valvata cristata, Müller. Hab. Dans les eaux stagnantes, près de Plougastel ; Kérérault. Rare. O6s. C’est le V. planorbis de Draparnaud. Famille des NERITIDÆ, Orbigny. CXIT. Genre NEriTiNA, Lamarck. 265. Neritina fluviatilis, Linué (Nerita). Hab. Sous les pierres, dans l'Elorn, rivière de Lan- derneau. Famille des CERITHIIDÆ, Jeffreys. CXIIT. Genre CERITHIUM, Adanson. 266. Cerithium tuberculatum, Linné (Trochus). Hab. Ne se renon tre pas dans Ja rade de Brest; ha- bite quelques plages vaseuses, du côté de Morlaix. Rejeté à la côte, à l’anse de Goulven. Obs. C'est le C. vulgatum de Bruguière. 267. Cerithium reticulatum, Da Costa ( Strom- biformis). — 354 — Hab. Dans les Fucus avancés dans la mer, sur le banc de St-Marc, dans les Zostères, sur toute la côte Nord de la rade. Ù Obs. C'est le Murex scaber d’Olivi et le Cerithium scabrum Ge Forbes et Hanley. CXIV. Genre Triroris , Deshayes. 268. Triforis perversus, Linné (Trochus). Hab. MM. Crouan l'indiquent comme se trouvant dans le sable vaseux. Je l'ai récolté plus souvent dans les Algues fixées aux roches avancées dans la mer, en se- couant ces Algues (Halymænia et Chondrus) au-dessus d’un mouchoir. — Lanninon et la pointe du Château. Famille des PLEUROTOMATIDÆ, Jeffreys. CXV. Genre ManGiLrA, Leach (emend.). 269. Mangilia gracilis, Montagu (Murex). Hab. Rade de Brest, par la drague. Sous l’île Longue, 1857- 270. Mangilia purpurea, Montagu (Murex). Hab. Sous les pierres, dans les espaces laissés entre les Zostères. Retrouvé sur les jetées de Poullic-Alor, à l’intérieur du port de commerce, en 1882. Assez rare. 271. Mangilia attenuaia, Montagu (Murex). Hab. Rade de Brest, par la drague, et sur les Zostères (MM. Crouan). 272. Mangilia costala, Douovan (Murex). Hab. Rejeté sur les sables et à la côte. Sables de Mor- laix (MM. Crouan). — 90) — 275. Mangilia nebula, Montagu (Murex). Hab. Lanninon, sur le sable, où sa présence se recon- nait à un léger sillon, terminé par une petite butte. 274. Mangilia brachystoma, Philippi (Pleurotoma). Hab. Dans les Algues de la région des Corallines, et par la drague. 275. Mangiha septangularis, Montagu (Murex). Hab. Rade de Brest. 276. Mangilia Ginnaniniana, Philippi (Pleurotoma). Hab. Sous les pierres, dans la région des Zostères. — Lanninon (MM. Crouan). CXVI. Genre DEFRANCIA, Millet. 277. Defrancia reticulata, Renieri (Hurex). Var. formosa, Jeffreys, Brit. Conch., pl. LxxxIx, fig. 4. Hab. Rade de Brest. Famille des CHENOPIDÆ, Deshayes. CXVIT. Genre Cuenopus, Philippi. 278. Chenopus pes-pelecani, Linné (Strombus). Hab. S'oblient par la drague, à de grandes profon- deurs, dans le maerl. Je l'ai trouvé sur l'herbier, à Lan- ninon. Assez rare. Famille des CYPRÆIDÆ , Fleming. CXVIIL. Genre Trivia, Gray. 279. Triviu Europæa, Montagu (Cypræa). — 506 — Haëb. Vit sur les Algues, dans la zone des Corallines et, aussi, à de grandes profondeurs. Obs. Il existe deux variétés de cette espèce, l’une im- maculée, l'autre présentant trois ou quatre taches noires, sur Ja partie dorsale. A l’état jeune, la coquille est mince comme une pellicule et transparente comme du verre. CXIX. Genre Ovua, Bruguière. 280. Ovula palula, Pennant (Bulla). Hab. Espèce recueillie au large, près d’Ouessant. Obs. C'est probablement cette espèce que M. Collard des Cherres, dans le supplément de son Catalogue (p. 6), cite, sous le nom d'Ovula haliotidea, Renieri, comme ayant été recueillie dans la baie de Crozon. Famille des MURICIDÆ , Fleming. CXX. Genre Fusus , Bruguière. 281. Fusus antiquus, Linné (Murex). Hab. Au large de l’île de Batz (Laboratoire de Ros- coff). Très rare, 282. Fusus Islandicus, Chemnitz. Hab. Au large de l'ile de Batz. Très rare. CXXI. Genre TropHon, Montfort. 285. Trophon muricatus, Montagu (Muret). Hab.* Rade de Brest (MM. Crouan). 284. Trophon Barvicensis, Johnston (Murex). Hab. Fonds profonds et rocailieux (MM. Crouan). 285. Trophon rudis, Philippi (Fusus). Faure Hab. Vit sur les Algues (MM. Crouan). CXXIT. Genre Lacnesis, Risso. 286. Lachesis minima, Montagu (Buccinum). Hab. Sur Iles Algues, aux marées d’équinoxe (MM. Crouan); sur les rochers. Jai recueill fréquem- ment l'espèce dans les Algues, au pied du Château et à Lanninon. CXXIIE. Genre Triron, Montfort. 287. Triton nodiferus, Lamarck. . Hab. Rapporté du large par les pêcheurs, qui le pren- nent dans les casiers à Homards. — Dans les passes d'Ouessant et de l’ile de Sein. Vu un individu vivant, au marché de Brest. 288. Triton cutaceus, Linné (Murex). Hab. Sur les bancs d’Huitres; s'obtient par la drague; se trouve, quelquefois, à découvert, aux fortes marées d’équinoxe. — Banc de St-Jean ; entrée de la rivière du Faou. Je lai plusieurs fois récolté, tantôt mort, tantôt vivant, dans les déchets-de drague et dans le maerl. CXXIV. Genre Murex, Linné. 289. Murex erinaceus, Linné. Hab. La forme typique n’existe pas à Brest. C’est la variété sur laquelle Lamarck a établi son Murex Tarenti- nus qui se trouve sur toute la côte. J'en possède, dans ma collection, un individu scalariforme. Obs. Il existe une variété minor, qui habite, exclusive- ment, sur les rochers, en dessous des Aigues, ei qui n'ac- quiert, en taille, que le tiers de l'espèce ordinaire. On ne — 598 — la rencontre ni sur les bancs d’'Huîtres ni sur les Zostères. Elle fait la guerre aux œufs du Purpura lapillus, qui ha- bite les mêmes localités. Les œufs du Murex Tarentinus sont pédiculés, triangulaires et fixés, par groupes, sur les rochers et les coquilles. Ils varient du jaune au rose. 290. Murex aciculatus, Lamarck. Hab. Parmi les pierres et sur les fonds de sable vaseux (MM. Crouan). Cette espèce est des plus communes. On la trouve surtout aux marées des syzygies, sur les Zostères. C'est le Murex corallinus de Scacchi. Famille des BUCCINIDÆ, Fleming. CXXV. Genre Buccinum, Linné. 291. Buccinum undatum, Linné. Hab. Le fond et les bancs de Zostères, les bancs d'Hui- tres où il exerce ses ravages. Il est assez commun. Sa taille et ses couleurs varient, suivant les fonds. Ses œufs sont fixés aux corps sous-marins et affectent, par leur groupement, la forme de boules légères, généralement hémisphériques. Chaque œuf forme une coque membra- neuse, transparente, d’un jaune ambré. Les embryons, avec leurs petites coquilles roses à spire ampullacée, se développent dans cette coque. Le groupement des co- ques forme des amas variant de la grosseur d’un œuf de poule à celle des deux poings, suivant qu'un ou plusieurs Buccins ont, ou non, mélangé, ou plutôt accolé leur pro- géniture. Var. carinala. Hab. Rare. Vit avec la forme typique. _— 559 — CXXVI. Genre Nassa, Lamarck. 292. Nassa reticulala, Linné (Buccinum). Hab. Tout le littoral; surtout dans les fissures des roches. 295. Nassa incrassala, Strôm. Hab. Sur les rochers, à marée basse. — Postrein ; Lanninon ; Ouessant. Obs. Il existe une variété rose. Cette espèce a, d’après M. Jeffreys, reçu quatorze noms différents. C’est le Buc- cinum minutum de Pennant, le B. Ascanias de Bru- guière et le B. cocciaella de Lamarck. 294. Nassa pygmæa , Lamarck (Ranella). Hab. Sous les rochers. — Iles et récifs, hors la rade. Ouessant. Obs. C'est le Buccinum tritonium de Blainville. CXXVIT. Genre Pureura, Bruguière. 295. Purpura lapillus, Linné (Buccinum). Hab. Sur tous les rochers, en dedans comme en dehors de la rade. Var. 8. Imbricata. Hab. Vit avec la forme typique. Très rare. Var. y. Bizonalis, Lamarck. Hab. Vit surtout sur la côte Nord-Ouest, à l'entrée du port et sur les jetées. Plus allongée et plus mince que la forme typique. — 560 — Familie des PLEUROBRANCHIDÆ , Gray. CXXVIIT. Genre PLEuroBraNCcHus, Cuvier. 296. Pleurobranchus membranaceus, Montagu (La- mellaria). Hab. Lanninon; St-Marc; le Poulmic; sur le sable et sur l’herbier. Obs. Cette espèce se trouve en ces différentes côtes, de décembre à avril. Elle y vient pondre ses œufs, qu’elle fixe dans le sable. Ils sont contenus dans une substance gélatineuse et forment un magma d'environ 45 à 20 cen- timètres de long, sur un diamètre de 2 à 5 centimètres. La membrane mince qui les contient affecte la forme d’un cylindre aplati. On drague cette espèce avec les Pecten. Elle se prend aussi dans les filets, à marée basse. On est resté, quelquefois, dix et même quinze ans sans la rencon- trer sur les côtes. 297. Pleurobrunchus plumula , Montagu (Bulla). Hab. Se trouve sous les pierres qui découvrent aux marées d’équinoxe, en compagnie des Haliotides et des Fissurelles.— Lanninon; Postrein; St-Marc; la côte Nord de la rade. O6s. La coquille est fragile comme une lame de verre. I! existe deux variétés. La première est ambrée et l'ani- mal est d’un jaune citron ; la seconde, beaucoup plus rare , est blanche et l'animal est également blanc et transparent. Cette espèce est le Berthella porosa de Blainville. _— 561 — Famille des APLYSIIDE, Orbigny. CXXIX. Genre Arzysia, Lioné (Laplysia). 298. Aplysia depilans, Linné (Laplysia). [ab. Se trouve à marée basse, sur les Zostera, au banc de St-Marc, principalement au Moulin-Blanc, à Lanninon. Obs. On rencontre ce Mollusque sur toutes les plages à herbier, où il vient déposer ses œufs, qu'il attache à la base des Zostera. Ils sont disposés en longs filaments ro- sés de plusicurs mètres, enroulés à la façon du vermicelle, colorés souvent par la liqueur violette que sécrète FA- plysie et dont l'odeur tient un peu de celle de l'Hélio- trope. La ponte a lieu de février à avril. Les vents et les marées influent sur la présence de ces Mollusques, sur les diverses côtes. On oblient souvent cette espèce d’Aplysie par la drague. Elle est connue sons les noms vulgaires de Lièvre ou de Vache de mer. 299. Aplysia camelus, Cuvier. Hab. Plus rare. Vit comme l’espèce précédente ; sou- vent près des rochers, dans les anfractuosités. Obs. Nous avons conservé, pour cette espèce, remar- quable par lallongement de son cou, la détermination adoptée par Cailliaud, dans son Catalogue de Mollusques du département de la Loire-Inférieure, mais il ne serait pas impossible que l’espèce de Brest fût la même que celle qui a été trouvée, à Arcachon, par M. Lafont, et rappor- tée par le docteur P. Fischer, à l’A. Cuvieri, Delle Chiaje. 500. Aplysia punctata, Cuvier. Hab. Vit aussi sur les rochers. Espèce trouvée à Quim- per (île Tudy) par . de Kermorvan. Rare. — 362 — Famille des BULLIDÆ, Clarck. CXXX. Genre ScAPHANDER, Montfort. 501. Scaphander lignarius, Linné (Bulla). Hab. Nit dans la rade, sur les fonds d’herbier. Banc de St-Jean; baie de Douarnenez; Morgat, rejeté sur le sable. Peu commun. CXXXI. Genre AcerA, Müller (emend.). 502. Acera bullata, Müller (Akera). Hab. Vit sur les sables vaseux , parmi les Zostères. — Baie du Mouiin-Blanc; au haut du banc de St-Marc. Obs. Vient, de janvier à mars, déposer ses œufs, qui ressemblent un peu à ceux de l’Aplysia depilans et for- ment des petits paquets contournés et entre-croisés, enfon- cés, en partie, de 2 centimètres, dans la vase. Marées des syzygies. C’est le Bulla fragilis de Lamarck. CXXXIT. Genre Burza, Klein. 505. Bulla hydatis, Linné. Hab. Nit, comme la précédente espèce, sur les fonds vaseux et parmi les Zostera. Mêmes localités. Obs. C’est le Bulla cornea de Lamarck. CXXXIL. Genre BuzzæA, Lamarck. 504. Bullæa aperta, Linné (Bulla). Hab. Nit dans le sable; se reconnaît à une petite bos- selure, précédée d’un sillon. — Plages de la baie de Douarnenez; Morgat; Lanninon. Marées basses ordinaires. — 5635 — CXXXIV. Genre UrricuLzus, Brown. 505. Utriculus obtusus, Montagu (Bulla). Var. Lajonkaireana (Bulla Lajonkaireana, Basterot). Hab. Sur le sable vaseux, dans la baie de Goulven, près Plouescat (Crouan). Rare. 506. Utriculus mammillatus , Philippi (Bulla). Haëb. Dans le sable (MM. Crouan). Un seul individu. 507. Utriculus hyalinus, Turton (Bulla). Hab. Vit sur les coquilles. Dragué en rade de Brest (MM. Crouan). Famille des DORIDIDZE, Johnston (emend.). CXXXV. Genre Dors, Linné. 508. Doris Argo, Linné ? Hab. Sous les pierres, sur les coquilles, les rochers : œufs en rubans aplatis, à enroulement horizontal, fixés par un bord. 309. Doris tuberculata, Cuvier. Hab. Sous les pierres. 510. Doris coccinea, Forbes. Hab. Banc de St-Marc, sur les pierres et les rochers (MM. Crouan). Rare. Obs. C’est le D. rubra d'A, d’Orbigny. 511. Doris aspera, Alder et Hancock ? Hab. Sous les pierres. Postrein (MM. Crouan). Assez rare. — 564 — 512. Doris bilamellata, Yinné. Hab. Vitsur les Algues. Brest, à l’entrée du port mi- litaire, et également hors de la rade. Très rare (Crouan). Obs. Le D. stellata, Gmelin, est un synonyme de cette espèce. 515. Doris planata, Alder et Hancock. Hab. Nit sur les coquilles de la rade de Brest, el no- tamment sur le Pecten opercularis (Crouan). CXXXVI. Genre Gonioporis, Forbes. 514. Goniodoris nodosa, Montagu (Doris). Hab. Sous les pierres. Banc de St-Marc (MM. Crouan). Obs. Les Doris Barvicensis, Johnston, Goniodoris emarginata, Forbes, et G. elongata, Thompson, sont des synonymes ou des variétés de cette espèce. CXXXVIT. Genre ÆGirus, Lovèn. 515. Ægirus punctilucens, Orbigny (Polycera). Hab. Brest, dans la rade. Obs. C'est le Doris Maura de Forbes. 516, Ægirus hispidus, Hesse (1). Hab. Obtenu par la drague. Rade de Brest, 25 octobre 4892. CXXXVIIE. Genre Pozycera, Cuvier. 517. Polycera quadrilineata, Müller (Doris). Hab. Baie de Douarnenez. (4) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 346, el 1873, vol. XXL p. 307, pl. xu, fig. 3-7. RE ON 518. Polycera horrida, Hesse (1). Hab. Rade de Brest. Recueilli par la drague, le 40 juil- let 1855, 519. Polycera ocellata, Alder et Hancock. Hab. Sur les Algues (MM. Crouan). Assez rare. CXXXIX. Genre Ancuza, Lovèn. 520. Ancula cristata, Alder (Polycera). Hab. Nit sur les Algues, Céramiées et Floridées. — Rade de Brest (MM. Crouan). CXL. Genre THECACERA, Fleming. 521. Thecacera pennigera, Montagu (Doris). Hab. Sur les Algues. — Baie du Moulin - Blanc (MM. Crouan). Très rare. CXLI. Genre Triopa, Johnston. 522. Triopa clavigera, Muller (Doris). Hab, Sur les Algues.— Banc de St-Marc (MM. Crouan). CXLIT. Genre HERMÆ4, Lovèn. 525. Hermæa dendritica, Alder et Hancock. Hab. Sur le Bryopsis pluviosa et le Codium tomento- sum; sur les billes de bois submergées. 524. Hermæa bifida, Montagu (Doris). Hab. Sur le Griffithsia corallina. Obs. Cette espèce exhale une odeur de bouc très par- ticulière. (4) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p.345, et 1873, vol. XXI, D: 306, pl. x1r, fig. 1,72: — 566 — 525. Hermæa polychroma, Hesse (1). Hab. Vit sur les Floridées ; aux basses mers, 15 mars 1852 (Crouan); 11 novembre 1855 (Hesse). Famille des TRITONIIDÆ, H. et A. Adams. CXLIIT. Genre TRITONIA, Cuvier. 526. Tritonia Hombergr, Cuvier. Hab. Sur les rochers, hors la rade. — Toulinguet; île Molène. Famille des EOLIDIDÆ, Orbigny. CXLIV. Genre Doro, Oken. 327. Doto coronata, Müller (Doris). Hab. Rade de Brest, sur la Gorgone verruqueuse. — Ile Longue (MM. Crouan). 528. Doto uncinata, Hesse (2). Hab. Trouvé sur un canon pêché en 1856 et prove- nant du vaisseau le Républicain, coulé sur la roche Min- gant, en 1795. 529. Doto pinnigera, Hesse (5). Hab. Trouvé dans des déchets de drague. 350. Dolto Armoricana, Hesse (4). (1) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 346, et 1873, vol. XXI, p. 309, pl. xni, fig. 8-12. (2) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 347, et 1873, vol. XXI p. 313, pl. xiu, fig. 1-3. (3) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 347, et 1873, vol. XXI, p. 315, pl. x, fig. 4, 5. (4) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 347, et 1873, vol. XXI, p. 316, pl. x, fig. 6. — 307 — Hab. Trouvé sur une Gorgone, draguée le 8 mars 1851. 551. Doto styligera, Hesse (1). Hab. Trouvé, dans des déchets de drague le 20 mars 1850. 552. Dolo confluens, Hesse (2). Hab. Baie du Poulmic, par la drague, 25 novembre 1850. Lérdré 553. Doto onusta, Hesse (5). Hab. Nit sur le Dasia coccinea. Trouvée fixée à un canon du vaisseau le Golymen, perdu-dans l'Iroise, en 1824. 554. Doto aurita, Hesse (4). Hab. Trouvé, le 2 juillet 1858, en rade de Brest, sur un Tubulaire, fixé à la coquille d’un Pecten maximus. 555. Doto pinnahfida, Montagu (Doris). Hab. VNitsur les Pecten.—Rade de Brest (MM. Crouan). CXLV. Genre Eozis, Cuvier. 536. Eolis papillosa, Linné (Limax). Hab. Sous les pierres, sur l’herbier, aux marées basses. — St-Marc; Postrein; Lanninon. Obs. C’est l’Eolis Cuvieri de Bouchard-Chantereaux. (4) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 348, et 1873, vol. XXI, p. 347, pl. xun, fig. 12. (2) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 348, et 1873, vol. XXI, p. 318, pl. xuu, fig. 13. (3) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 348, et 1873, vol. XXI, p. 319, pl. xuux, fig. 14. (4) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 348, et 1873, vol. XXI, p. 316, pl. xin, fig. 7-11. — 568 — 557. Eolis cœærulea, Montagu (Doris). Hab. Banc de St-Marc, sous les pierres (MM. Crouan). Obs. C’est le Montagua cærulea de Fleming. 558. Eolis rufibranchialis, Johnston (Eolidia). Hab. Vit dans le bulbe du Saccorhiza bulbosa.— Rade de Brest, aux marées d’équinoxe (Crouan). Rare. 559. Lolis tricolor, Forbes (Eubranchus). Hab. Vit sur les Callithamion et les Griffithsia secun- diflora. — Rade de Brest, à l’entrée du port militaire. 540. Eolis Nemesis, Hesse (1). Hab. Rade de Brest. Trouvé un seul exemplaire, le 95 octobre 1854, sur la carène d’un navire qui venait d'Amérique (Hesse). 541. Eolis Armoricana, Hesse (2). Hab. Recueilli cet Eolis, le 8 octobre 1849 : il était fixé sur un amas flottant de Cystoseira fibrosa (Hesse). CXLVI. Genre Fiona, Alder et Hancock. 542. Fiona nobihis, Alder et Hancock. Hab. Nit sous les pierres qui ne découvrent qu'aux plus basses marées. — Lanninon; Postrein (MM. Crouan). Assez rare. CXLVIL. Genre EmBLeroniA, Alder et Hancock. 545. Embletonia pulchra, Alder et Hancock. (4) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 346, el 1873, vol. XXI, p. 312, pl. xu, fig. 13. (2) Journ. Conchyl., 1872, vol. XX, p. 347, et 1873, vol. XXI, p. 313, pl. x, fig. 14, 15. 300 Hab. Vit sur le Griffithsia corallina. — Rade de Brest (Grouan). Famille des ELYSIIDÆ, H. et A. Adams. CXLVIIT. Genre EzysrA, Risso. 544. Elysia viridis, Montagu (Aplysia). Hab. Nit sur les Cladophora et sur l’Ulva filiformis. — Rade de Brest (Crouan). Famille des LIMAPONTIIDÆ , Alder et Hancock. CXLXIX. Genre LimaponxrA, Johnston. 545. Limapontia nigra, Johnston. Hab. Vit sur les Cladophora. — Rade de Brest (MM. Crouan). CL. Genre CENrA, Alder et Hancock. 546. Cenia Cocksü, Alder et Hancock. Hab. Vit sur le Chorda lomentaria et le Dumontia fili- formis. — Rade de Brest (MM. Crouan). CELL Genre ACTEONIA, Quatrefages. 947. Acleona corrugata, Alder et Hancock. Hab. Vit sur les Cladophora. — Rade de Brest (MM. Crouan). Famille des AURICULIDÆ, Gray. CLII. Genre LeuconrA, Gray. 548. Leuconia bidentata, Montagu (Voluta). Haë. Sous les pierres et les rochers, qui découvrent à 25 — 570 — toute marée, principalement dans les endroits où l’eau douce se mêle à l’eau de mer.—Rive droite de la Penfeld, au-dessus de Kervallon, vis-à-vis la digue, près la chapelle Jésus; le bord des estuaires ; roches schisteuses du Fret, entre les interstices ; Bec-avel, en dessous de la propriété Allard. On a trouvé, autrefois, l'espèce à Kervallon, dans les fentes des carcasses de vieux navires qui, depuis ce temps, ont disparu. Obs. C'est le Voluta alba de Montagu et l’Auricula alba de Férussac. CLIIT. Genre ALEXIA, Leach. 549. Alexia myosotis, Draparnaud (Auricula). Hab. Se trouve à peu près dans les mêmes conditions que l’espèce précédente, à Kervallon, où elle est plus rare, sur le bord de l'étang du Carreau où la mer remonte, et surtout sur le bord de la rivière de Landevennec, en des- sous de l'Abbaye, sous les paquets de Zostera et de détri- tus de jonc rejetés sur le bord par la mer (1882). CLIV. Genre OTiNA, Gray. 550. Otina otis, Turton (Helix). Hab. La seule localité, où j'ai pu constater la présence de cette espèce, se trouve sur les rochers de la batterie rui- née du fort du Diable, en avant de Ste-Anne du Portzic, à l’entrée du goulet de Brest, côte Nord-Ouest. Elle vit, avec les Poronia rubra, dans les interstices que présentent les groupes de Balanus miser, à 1 ou 2 mètres au plus en dessous du niveau de la marée haute ordinaire, et elle découvre à toute marée. J’en ai aussi rencontré dans les byssus des jeunes dytilus de cette localité. Obs. C'est après avoir vu un échantillon provenant 7 per — 574 — d'Angleterre, qui m'avait été expédié par le D'A. Baudon, de Mouy, que j'ai recherché cette espèce, qui n’avait point encore été observée, dans le Finistère, et que j'y ai trou- vée, en avril 1859. Plus tard, M. Crouan ainé en a trouvé un seul individu, sur un Balanus miser. Famille des ONCHIDIIDÆ, Gray. CLV. Genre Oncaipium, Buchanan. 351. Onchidium Celticum, Cuvier. Hab. Nit sur les roches, à l'ombre, et se nourrit du Laurentia pinnatifida. —- Batterie du Diable; Bertheaume; Morgat, près de la cale du village et sur les rochers, où se trouve logé l’Echinus lividus. Rochers près du débar- cadère du Fret. Obs. L'Onchidium tuberculatum , Crouan ms. (in Taslé) doit rentrer, très probablement, dans la synony- mie de cette espèce. Famille des LIMNÆIDÆ, Gray. CLVI. Genre Ancyzus, Geoffroy. 552. Ancylus fluviatihis, Müller. Hab. Vit dans les ruisseaux et les étangs; acquiert un développement triple, dans les réservoirs de Kérellé {an- cienne propriété Bouet) , à Lambézellec; ruisseaux de St- Marc, du Vallon; l'Elorn, au-dessus de Landerneau, et le ruisseau de la Penfeld. Obs. C’est, probablement, le Lepas simplex de Buc’hoz. L’Ancylus gibbosus, Bourguignat, me paraît devoir être rapporté à cette espèce, dont M. Jeffreys pense qu'il ne constitue qu’une simple variété. — 912 — 555. Ancylus strictus, Morelet. Hab. Sur les tiges de Typha et d’Alisma, dans un ruis- seau qui se perd dans la Penfeld, au-dessus du port mili- taire, où il a été signalé par M. Bourguignat (1). Se trouve aussi au-dessus de l’usine de la Ville neuve. 554. Ancylus lacustris, Linné (Patella). Hab. Nit sur les plantes aquatiques, dans les ruisseaux et les marécages. — Crozon ; ruisseaux qui se rendent à l'étang de Kerloch ; Quimper, d’après M. Bourguignat. 555. Ancylus cyclostoma, Bourguignat? Hab. Signalé par le mème auteur, dans les petits ruis- seaux des environs de Morlaix. Je ne connais pas cette espèce, qui me paraît douteuse. Obs. Le genre Ancylus a été peu étudié, dans les en- virons de Brest; il mériterait une attention particulière. Les coquilles varient de couleur et de forme dans les di- verses localités et suivant que le terrain est argileux ou granitique. CLVII. Genre LimnæaA, Bruguière. 556. Limnæa limosa, Linné (Helix). Hab. Dans les ruisseaux des environs de Brest; dans les sources et les cours d’eau. 557. Limnæa peregra, Müller (Buccinum). Hab. Dans les ruisseaux et les mares ; au-dessus de l’étang de Lambezellec ; dans les mares de Pontanézen, près le polygone; près de Kerduf. (1) Malac. Bretagne, p. 115. — 573 — 558. Limnæa auricularia, Linné (Helx:). Hab. Cette espèce se trouve dans les cours d’eau de Loc-Maria Plouzané, et dans ceux qui passent au-dessous de St-Renan, en traversant les marais de Bodonon. Obs. Elle n’acquiert qu'une taille minime, dans les eaux du Finistère. 559. Limnæa palustris, Müller (Buccinum). Hab. Les ruisseaux et les étangs, principalement au- dessus de Lambézellec; les environs de Pontanézen, dans les mares de l’ancien cimetière de l'hôpital militaire de ce nom. Var. £. Minor. Obs. J'ai trouvé très abondamment répandue dans les terrains marécageux de l’île de Béniguet une forme de petite taille qui me semble devoir être rapportée au Lim- næa palustris, à titre de variété. La présence de cette es- pèce fluviatile unique, sur cette île, à 2 lieues de la terre ferme, est intéressante à signaler. L’eau de Béniguet, ali- mentée par une seule source, est saumâtre. La coquille n'a pas plus de 5 à 6 millimètres de longueur. 560. Limnæa truncatula, Müller (Buccinum). Hab. Dans les petits ruisseaux et les mares, près de l’étang du Moulin à poudre et de la porte de ce nom; sur les rochers humides de la nouvelle route de Kérinou. Obs. C’est le Limneus minutus de Draparnaud. 561. Limnæa glabra, Müller (Buccinum). Hab. Dans les mares et les petits ruisseaux; se ren- contre plus particulièrement dans la commune de Crozon, près de Camaret ; était autrefois très abondante, dans une source ferrugineuse, à Quélern. 2 FE 562. Limnæa stagnalis, Linné (Helix) ? Hab. Mentionnée par M. Collard des Cherres, dans son Catalogue des Mollusques du Finistère, mais sans indica- tion de localité. M. Crouan dit l'avoir trouvée, du côté de Quimper. Je ne l'ai jamais rencontrée, même dans l’'Odet. CLVIITL. Genre Paysa, Lamarck. 563. Physa fontinalis, Linné (Bulla). Hab. Quelques fontaines et ruisseaux de la commune de St-Marc. Cette espèce s’est propagée et acclimatée, dans les aquariums et les pierres à eau en granit du Jar- din botanique de l'Ecole de médecine navale de Brest. 564. Physa Taslei, Bourguignat ? Hab. Nous rapportons, avec doute, à cette espèce une forme plus allongée que celle du P. fontinalis typique et à dernier tour proportionnellement moins grand. Elle habite les mêmes fontaines et ruisseaux, mais est plus rare. CLIX. Genre PLANORBIS, Guettard. 565. Planorbis corneus, Linné (Hehx). Hab. Signalé par M. Collard des Cherres, sans indica- tion précise de localité. Je ne l’ai point rencontré. 566. Planorbis complanatus, Linné (Helix). Hab. Dans un ruisseau de la côte de Plougastel (sud de la rade). Je Pai récolté, près de Brest, dans le ruisseau du pont Cabioch : commun. St-Pierre-Quilbignon. 567. Planorbis spivorbis, Müller. Hab. Trouvé dans la commune de Crozon, sur la route de Camaret à Crozon, à moitié chemin de la baie de Di- — 975 — nant, dans les petits ruisseaux qui bordent la route; sous les Nénuphars des cours d’eau de St-Renan. Obs, C’est, d'après M. Jeffreys, le P. rotundatus de Poiret, que M. Bourguignat signale dans les ruisseaux de Bohars et du Pont neuf, près Brest, où je ne l'ai point rencontré. 368. Planorbis vortex, Linné (Helix). Hab. Sur les plantes aquatiques du ruisseau de Bohars et près de l’étang de Kerampirie, surtout dans les Renoncules aquatiques. 569. Planorbis compressus, Michaud. Hab. Bien voisin du P. vortex, auquel beaucoup de uatu- ralistes le réunissent, peut-être avec raison. Se trouve, dans les mêmes localités, et notamment à Bohars, d’après M. Bourguignat. Assez rare. 570. Planorbis contortus, Linné (Helix). Hab. Dans la mare qui avoisine le port et l'étang dit du Moulin à poudre, sous les pierres et sur les plantes. Il est très abondant dans l'étang de Lambézellec, au- dessus du moulin qui borde la route de Bohars, sur le Myriophyllium verticillatum et le Ranunculus aquaticus, en compagnie de Physa et de Planorbis albus. 571. Planorbis albus, Muller. Hab. Recherche plutôt les étangs que les ruisseaux, se colle sur les plantes aquatiques. — Etang de Lambézellec et étang du château de Roquelaure, dans le canton de St-Renan. Obs. Cette espèce fourmille dans cet étang, qui est presque desséché, en été; il couvre le dessous des feuilles des Nénuphars. — 376 — Famille des TESTACELLIDÆ, Gray. CLX. Genre TESTACELLA, Cuvier. 572. Testacella Mauger, Férussac. Hab. Vit dans les lieux cultivés, principalement les jardins, dans la ville de-Brest. J'ai pu en récolter jusqu’à cinquante, dans la même journée, dans le jardin de Ja maison de la rue du Château, n° 4, que j'habitais alors (1840-1848). M. le capitaine de vaisseau Bermond en a récolté au Moulin blanc, commune de St-Marc, dans sa propriété, où elle vivait en compagnie du T. haliotidea. 575. Testacella haliotidea, Draparnaud. Hab. Espèce beaucoup plus commune que la précé- dente. Habite aussi dans les jardins de la ville de Brest, au jardin Botanique et surtout dans les champs de choux qui entourent la maison d'arrêt du fort Bouguen. Habite au Moulin blanc. 574, Testacella bisulcata, Risso (Testacellus). Hab. Beaucoup plus rare. Je ne l’ai trouvée qu’une fois. Obs. Les Testacelles, comme ious les Mollusques car- nivores, pondent un nombre restreint d'œufs: ils sont au nombre de huit à dix, ovoïdes, un peu pointus, des deux bouts, très résistants, d’un blanc jaunâtre et de 4 milli- mètres de long sur 2 1/2 de large. La ponte a lieu de mars à avril. Famille des LIMACIDÆ, Gray. CLXI. Genre ARI0N, Férussac. 575. Arion rufus, Linné (Limax). — 9177 — Hab. Le long des routes, dans les jardins, les bois, commun partout. Var. atra (Limax alter, Linné). Hab. Principalement dans les bois et les jardins. 576. Aron hortensis, Férussac. Hab. Sous les feuilles et sous les pierres. Obs. C’est l'A. fuscus, Moquin-Tandon. CLXII. Genre Limax, Lister. 377. Limax variegatus, Draparnaud. Hab. Sous les pierres et sous les morceaux de bois. Se rencontre, fréquemment, dans la ville de Brest, dans les caves humides. 378. Limax cinereus, Müller. Hab. Plus rare que la précédente espèce. Sous le bois et sous l'écorce à moitié détachée des arbres abattus. 579. Limax agrestis, Linné. Hab. Sous les pierres, entre les plantes, sous les feuilles ; dans les chantiers. 380. Limax gagates, Draparnaud. Hab. Sous les feuilles, sous les pierres, dans les jardins. . 381. Limax Sowerbyi, Férussac. Hab. Dans les jardins, dans la mousse, sous les feuilles, dans le bois mort. CEXIIL. Genre VirrinA, Draparnaud. 582. Vatrina pellucida, Müller. Hab. Je n’ai trouvé cette espèce que deux fois, à l’inté- — 578 — rieur des murs de Brest, près de la porte du Moulin à poudre, dans la fortification, près du poste d'octroi : elle est plus commune à Quimper, près d’un ruisseau qui se jette dans le Steir. CLXIV. Genre ZoniTes, Montfort. 585. Zonites fulvus, Müller (Helix). Hab. Kervallon; à l'extrémité du port de Brest ; dans les jardins. 584. Zonites crystallinus, Muller (Helix). Hab. Dans le bois, sous les pierres et les feuilles mortes; à Kervallon, près le débarcadère, sous le mur de la pro- priété Riou, à côté de la digue. 585. Zonites lucidus, Draparnaud (Helix). Hab. Sous les pierres, les feuilles mortes. — Environs de Brest; Morlaix. 586. Zonites cellarius, Müller (Felix). Hab. Sous les pierres; lieux sombres; caves. 587. Zonites subglaber, Bourguignat? Hab. Environs de Morlaix, promenade de Quimper. Obs. Forme qui paraît avoir de grandes affinités avec le Z. glaber, Studer. Est-ce bien une espèce ? 588. Zonites alliarius, Miller (Helix). Hab. Sous les pierres, dans les endroits humides; ma- récages, près le Moulin à poudre, sous les murs de Brest ; sous la promenade de Quimper, et sur le bord de l'étang de Kerloch, près la levée de Dinant. ‘ — 5179 — 589. Zonites nitens, Gmelin (Helir). Hab. Dans les bois, sous les feuilles mortes, le long des rochers humides. — Quimper ; Morlaix; Brest. 590. Zonites nitidus, Müller (Hehx). Hab. Dans les bois, sous les pierres et le bois mort. Rare. — Plougastel; Landerneau. Obs. J'ai recueilli, dans les marécages de Kerloch, sous les pierres, une forme assez voisine du Z. excavatns, Bean, d'Angleterre, qui, soumise par moi, à l'examen de mon savant confrère, le D’ Baudon, de Mouy, lui à paru une simple variété du Z. nitidus, ayant subi une influence marine. 5391. Zonites nitidulus, Draparnaud (Helix). Hab. Quimper; Concarneau. Famille des HELICIDÆ, Gray. CLXV. Genre Hezix, Linné. 392. Hehx pulchella, Müller. Hab. Vit au pied des rochers, sous les pierres, au pied des murs. Cette espèce est très rare, dans les environs de Brest. Je ne l'y avais jamais trouvée : c’est en 1885 que, de passage à Brignogan, j'ai pu en récolter un échantillon. 595. Helix costata, Müller. Hab. Vit sous les pierres, parmi les décombres, dans les trous de murs. Beaucoup plus commune que la pré- cédente, avec laquelle elle a été confondue par les natu- ralistes de Brest. Se trouve dans les fortifications, au pied — 580 — des demi-lunes; sur les murs de la propriété Riou, à Kervallon. 394. Helix nemoralis, Linné. Hab. Vit sur les arbustes, dans les haies et les jardins. Elle abonde dans les fortifications de Brest. Var. sinistrorsa. M. le capitaine de vaisseau Bermond, actuellement dé- cédé, a trouvé un individu sénestre de cette espèce, dans les douves du fort Bouguen. 395. Helix hortensis, Müller. Hab. Vit, comme la précédente espèce, sur les ar- bustes, dans les bois et les buissons. Elle est beaucoup plus rare. Les principales localités sont : l’intérieur des fortifications de Brest, au-dessus du fond du port mili- taire; les anciens jardins de la marine à Kerliverzan, près du poste du Carpon, où elle a dû être importée, lorsque l’on cultivait ces jardins. Obs. Généralement, elle a le péristome blanc. La seule localité où je l'ai trouvée depuis est à Kerérault, au-des- sous des rochers de Plougastel : elle y est très petite. Var. diaphana. Cette variété a été trouvée par moi, en 4847, sous une pierre, dans un sentier humide, près de Kerérault, au- dessous des rochers. Obs. Au mois d'août 1883, j'ai trouvé, dans cette même localité, en recherchant l’Helix Quimperiana, dans une espèce de grotte humide, une Hélice aussi transpa- rente, mais beaucoup plus fragile, que M. l’abbé Dupuy, auquel je l’ai montrée, pense devoir être une autre variété, ou peut-être un jeune de la précédente, car le limbe n'est — 9581 — pas formé. Le manteau de lanimal était taché de noir, comme celui de l’Helix Quimperiana; le corps présentait aussi les mêmes taches, 596. Helix Quimperiana, Férussac. Hab. Cette espèce, beaucoup plus répandue dansles envi- rons de Brest, et même dans la ville de Brest, qu’à Quim- per, vit au milieu des décombres couverts de mousses et de ronces, dans les rochers humides, où elle se trouve souvent en compagnie d’une petite Fougère, particulière au Finistère, l'Hymænophyilum Tunbridgense. — Les fortifications qui avoisinent la porte du Moulin à poudre. Le fort Bouguen, tant en dehors que dans les douves, en fourmille. On la trouve communément à Kervallon, à Ste- Anne, dans la vallée et sous les ruines du château du fort du Diable; à la pointe la plus avancée dans la mer; à Daou- las, sur toute la côte de Plougastel, sous les rochers, puis, plus loin, à 2 lieues de Landerneau, à Goarrequear. Dans ces deux localités, elle est accompagnée de l’'Hymæno- phyllum, de même qu'au Huelgoat, près des mines de plomb. Obs. Je possédais cette espèce, depuis 1827, provenant d’Espagne, mais la coquille espagnole est beaucoup plus épaisse et plus résistante que la coquille bretonne, que je n'ai jamais crue importée, vu la distance où elle se trouve des ports et du bord de la mer. En 1885, je l’ai retrouvée dans le Morbihan, sous les ruines du château de Lanvaux, où M. Taslé l’indiquait. Une variété sénestre de cette co- quille existe à Brest, dans une collection particulière. C'est l’'H. Kermorvani de Collard des Cherres et l'H. Corisopitensis de Deshayes. — 582 — 597. Helix lapicida, Linné. Hab. Vit sur les vieux murs et les rochers. — Rochers de Kerérault et murs du jardin; trouvée autrefois sur la côte de St-Marc, sur les falaises. Var. minor. Trouvée par M. le professeur Bavay, sur la jetée de Camaret. 598. Helix rotundata, Müller. Hab. Vit dans les lieux humides, sous les pierres, sous les bois abattus, sous les écorces. 599. Helix aspersa, Müller. Hab. Vit dans les champs, les jardins. Très abondante sur les côtes, au-dessus des falaises, dans les creux de rochers. Obs. Une variété sénestre a été trouvée, une fois, à Kervallon, dans la propriété Riou. 400. Helix Pisana, Müller. Hab. Couvre toutes les dunes ; abonde surtout sur les Chardons ; se trouve sous les murs du Château, à Sainte- Barbe; Camaret; le Conquet. Var. alba. Hub. Mèmes localités. Moins commune. 401. Helix ericetorum, Müller. Hab. Commune sur les dunes, principalement à Cama- ret, au-dessus de la baie du Toulinguet; Crozon; Dinant. 402. Helix submaritima, Des Moulins. Hab. Crozon, sur les rochers ; le bord de la mer, près le passage de Plougastel. — 385 — 405. Helix hispida, Linné. Hab. Très rare à Brest ; dans les bois, sur les arbres et sous les pierres ; se trouve aussi à Morlaix et à Quimper. 404. Helix concinna, Jeffreys. Hab. Un peu plus commune que la précédente espèce. Se trouve dans les décombres, sous les pierres, le long des murs, principalement dans les localités où il y a des Orties ; jardins du fort Bouguen ; environs de la caserne casematée, etc. 405. Helix psaturochæta, Bourguignat. Haëb. Cette espèce, décrite par M. Bourguignat dans sa Malacologie de la Bretagne (p. 97, 1860), paraît bien dis- tincte. Elle abonde aux environs de Brest, mème à l’inté- rieur des fortifications, près de la caserne casematée, puis au fort Bouguen. Obs. Partout elle se trouve dans les décombres, sous les pierres et se nourrit de l’Ortie dioique. Lorsqu'on fait le foin, sur les fortifications, on la trouve répandue au- tour des herbes coupées ; surtout sur les bois qui forment les palissades, près de la porte qui conduit à la gare de l'Ouest (avril-mai). 406. Helix Dameli, Bourguignat. Hab. Falaises qui bordent la rade et endroits exposés au soleil, où je l'ai trouvée, de Poullicalor à Saint-Marc, de 1840 à 1856. La localité est actuellement détruite par suite des travaux du chemin de fer. Obs. Elle est très voisine des H. striata et caperata. C'est moi qui l’ai communiquée à M. Bourguignat, lors de sa visite à Brest. — 3584 — 407. Helix caperata, Montagu. Hab. Sur les falaises qui sont sur la route de Brest à Saint-Marc. 408. Helix intersecta, Poiret. Hab. Abondante à Brest, sur les fortifications, dans les douves et les haies; à Crozon, aux environs des grottes de Morgat, sur les falaises de la baie de Douarnenez. 409. Helix variabilis, Draparnaud. Haëb. Sur les gazons et les plantes, au-dessus des falai- ses, près de Morgat ; anse de Dinant ; dunes du Conquet. 410. Helix lineata, Olivi. Hab. Commune sur les falaises et les rochers des en- virons de Brest. AAA. Helix aculeata, Müller. . Hab. Sous les mousses et les feuilles sèches, dans les fentes de rochers. Très rare à Brest; plus commune à Morlaix, le long du chenal, vis-à-vis de l’usine à gaz. Trouvée deux fois au Vallon. 412. Helix pygmæa, Draparnaud. Haë. Très rare à Brest et très difficile à trouver, à cause de sa petite taille ; sous les pierres et les feuilles mortes, près des murs couverts de mousse ; Kervallon. 415. Helix acuta, Müller. Hab. Couvre toutes les dunes, les haies, les gazons des bords de la mer ; se trouve sous les murs du château de Brest. Obs. Varie d'aspect et de dessin, Il en existe une va- riété tout à fait blanche, une autre maculée, zébrée de — 585 — noir et de blanc; d’autres ne présentent qu’une zone noire sur le dernier tour. Un seul Chardon est couvert, quelquefois, de plusieurs centaines de ces coquilles. CLXVI. Genre Buziminus, Beck. 411. Buliminus obscurus, Müller (Helix). Hab. Très rare aux environs de Brest. Je l’ai trouvé deux fois à Kervallon, sous des décombres. CLXVITL. Genre CLausiLrA, Draparnaud. 412. Clausilia nigricans, Jeffreys. Hab. Abonde sur les rochers et surtout dans les forti- fications, près des glacis du fort Bouguen. 415. Clausilia druiditica, Bourguignat. Hab. Se trouve dans les ruines de l’abbaye de Daoulas, sur les colonnes de l’ancien cloître. Trouvée aussi contre les murs, à Saint-Marc (ancien bourg), et près de Chä- teaulin. Obs. Forme voisine du €. dubia. 414. Clausihia Armoricana, Bourguignat ? Hab. Yndiquée par M. Bourguignat comme existant dans les rochers de la vallée de la Rance. Je crois l'avoir trouvée deux fois à Piougastel, près de la prairie de Kéré- rault. Néanmoins, je conserve quelques doutes au sujet de cette espèce. CEXVIIT. Genre BALEA, Prideaux. 415. Balea perversa, Linné (Turbo). Hab. Sur l'écorce des arbres et sur les murs couverts de mousse, dans les bois, les jardins. I en existe à la 26 — 586 — petite Palue, sur le mur qui borde la route de Lander- neau à Brest : c’est une localité où elle semble vivre en famille. k19. Balea lucifuga, Leach ms. ? Hab. Bois de Coatodon, près Brest, et Quimper, en al- lant vers Plomelin, dans les lieux ombragés. CLXIX. Genre Pupa, Lamarck. 420. Pupa umbilicata, Draparnaud. Hab. Sous les mousses, les pierres, le long des murs des fortifications. 424. Pupa muscorum, Draparnaud. Hab. Sous les pierres, dans la mousse. 422. Pupa pygmæa, Draparnaud. Hab. Sous les pierres, dans les lieux humides, sous les feuilles mortes. Plus rare. 423. Pupa affinis, Rossmässler. Hab. Récolté, en 1856, sur les colonnes du cloître de l’abbaye de Daoulas, en compagnie du Clausilia druidi- tica : 2 individus. Obs. Bien que le Pupa affinis soit, parmi ses congé- nères de France, considéré plutôt comme une forme mé- ridionale que comme une forme occidentale, ce n’est guère qu'à cette espèce que je crois pouvoir rapporter les deux Pupa allongés et cylindriques que j'ai recueillis dans cette localité. — 587 — Famille des STENOGYRIDÆ, Crosse et Fischer. CLXX. Genre FerussacrA, Risso. 424. Ferussacia subeylindrica, Linné (Helix). Hab. Endroits humides, sous les pierres, les mousses, sur le Marchantia polymorpha ; assez rare. — Kervallon; Plougastel ; Landevennec ; Brignognan, sous les rochers, près de la redoute. CLXXI. Genre CÆcILIANELLA, Férussac (emend.) 425. Cœcilianella acicula, Lamarck. Hab. Sous les feuilles mortes, derrière Kervallon. Très rare. Famille des SUCCINEIDÆ, Crosse et Fischer. CLXXIL. Genre SucaineaA, Draparnaud. 426. Succinea putris, Linné. Hab. Dans les prairies hamides, sur les plantes; dans le Vallon, près de Brest ; à Quimper, le long de la prome- nade qui suit le canal. Trouvée aussi dans les environs de Crozon, le long de l’étang de Kerloch et dans les marais de Plougastel. 427. Succinea Pfeifferi, Rosmässler. Var. punctalissima, Baudon. Hab. Sur les plantes aquatiques. Le Veillon ; le Moulin à poudre; Bohars; vallée du Relec, près Morlaix. 428. Succinea debihs, Morelet. Hab. Sur les plantes aquatiques ; le long de la route — 588 — nouvelle de Kerinou, sur les rochers humides et couverts de mousse ; Kerhuon. Ptéropodes. Famille des HYALIDÆ, Orbigny. CLXXIIL, Genre HyaLea, Lamarck. 429, Hyalea trispinosa, Lamarck. Haëb. Cette coquille, qui flotte en pleine mer, parmi les Algues, est rejetée, mais rarement, à la côte par les tempêtes, comme les Janthines. On l’a trouvée dans l’es- tomac de la Douzelle, poisson connu à Brest sous le nom d’Aiguillette. Famille des SPIRIALIDÆ, Chenu. CLXXIV. Genre SprrraLis, Eydoux et Souleyet. 450. Spirialis Macandrewi, Forbes et Hanley (emend.) Hab. ‘Trouvé au port de refuge de Postrein avec des déchets de drague et des Oursins. lephalopodes. Famille des OCTOPODIDE, Gray. CLXXV. Genre Ocropus, Lamarck. 454. Octopus vulgaris, Lamarck. Hab. Rare à l’intérieur de la rade de Brest, mais plus commun aux abords des îles d'Ouessant, de Sein et de Molène. Ce Mollusque se tient, à couvert, dans les exca- vations des rochers ; à marée très basse, on le découvre quelquefois ; dans les fonds clairs de roches, on peut le voir, aux environs des îles, et suivre ses manœuvres. — 589 — Obs. I se nourrit de poissons, de Mollusques et de Crustacés, et, à leur tour, les gros Crustacés Ini font la guerre, et les Homards, avec leurs énormes pinces, lui coupent lestement ses longs bras. On le connaît dans le pays sous le nom vulgaire de « Chat de mer. » C'est le Poulpe ; c’est aussi, pour les amateurs de romans, la Pieuvre, décrite d’une manière si fantastique, mais si peu exacte, dans les Travailleurs de la mer, par M. Victor Hugo, qui, comme naturaliste, paraît loin d’avoir la même valeur que comme poëte (1). Famille des TEUTHIDÆ, Owen. CLXXVI. Genre SErioLA, Rondelet, 452. Sepiola Rondeleti, Leach. Hab. Se pèche en même temps que les petits poissons dits « Petits Prêtres », dans les filets, sur les bords de la rade. Obs. Commun en avril et en mai. On récolte en même temps de jeunes Calmars. CLXXVIL. Genre Lozi@o, Pline. 455. Loligo vulgaris, Lamarck. Hab. Se trouve souvent pris dans les filets des pè- cheurs. Obs. On les récolte pour servir d’appàt. On en mange aussi la chair. L'animal est connu sous le nom vulgaire d’'Encornet. 45%. Loligo sagittata, Lamarck. Hub. Se trouve dans les mêmes conditions que l'espèce précédente. (4) Voir l’article de M. Crosse intitulé : Un Mollusque bien mallraité, Journ. Conchyl., vol. XIV, p. 177, 1866. — 590 — Famille des SEPIIDÆ, Orbigny. CEXXVIIL. Genre SEprA, Pline. 435. Sepia officinalis, Linné. Hab. Se trouve fréquemment en rade et est ramenée, par les filets, à la côte. Obs. Elle sert aussi d’appât et on la mange, mais plus rarement que le Calmar ; ses os sont récoltés pour le commerce. On la connaît à Brest et dans les environs sous le nom de Morgatte. On'en récolte, en effet, beau- coup dans l’anse de Morgat, pres de Crozon. 456. Sepia Filliouxi, Lafont. Hab. On la confond généralement avec Pofficinalis. Elle se rencontre dans les mêmes conditions d'habitat. 457. Sepia elegans, Blainville. Hab. Beaucoup plus rare que les précédentes, cette Seiche ne se rencontre qu’en dehors de la rade de Brest; Camaret; baies du Toulinguet et de Dinant ; baie de Douar- nenez. Obs. Elle est de petite taille. Son osselet est pointu, étroit et de teinte rosée. Famille des SPIRULIDÆ, Orbigny. CLXXIX. Genre SprRuLA, Lamarck. 458. Spirula Perom, Lamarck. Hab. Vient du large; rejetée à la côte par les tempêtes. Rarement avec l'animal. Baie de Bertheaume ; Lieue de grève. }, au | — “Huy 2 ÉW E Z] SR EM TENT ÿ ; ÿ = a Li L//A m Con De. 5 AY as A z u = 7) N |, NOLINULSNE NYINOSELINS ES i#vyag 11 LI BRARI ES,,SMITHSOI £ .< £ , € sa EA = . e = Z NS = E LA [e] = O KR à LL © "Lf < © > “ KR O z2 4 H Z = 7 = > = > = TOUTE Z n > n NPVEE 11 LIBRARIES SMITHSONIAN INSTITUTION NOIINLILSNI NYINOSH. = # = we z <. «0 KR c =. 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