he ha SCT OUTRE CCC LORELIET 16.4 ho ae + S - CCM Le Me) À M: See SN Dos PROS a behe 320 md 9 a A m8 , me = , ; ; CR RAS hear eur te “roue NET RAR AR AA = ES s e- SC É L . . A A er à AARGS, + er % . n < vers Rs D Lo 8 om “ LP ENT. x es - A han ture per pre > + do n * : rw Pan Ge 8 ae os RO Re re ot Dr enr dre t 55 +R + Dm er _ EX LIBRIS jLl Division of Mollusks Sectional Library FE E A br (0 on of cuon VV A F4 2 À LS UE ® + 0 28, CN à & AA de \ ILES MASCAREIGNES x à MALACOLOGIQU F FLUVIATILE JS ILES NASCAREIGN 4" A] E MARS 19 21 ’ E M. PAUL CARIE LOUIS GERMAIN | : ANGERS GAULTIER ET THÉBERT TERRESTRE AUNÉ MALACOLOGIQUE Î (7 i ; £ Q ; à t L: | « À ï j 2 té ? F 1 j ’ 4 “1 F ee \ #E \ DES ILES MASCAREIGNES 2e MISSION ZOOLOGIQUE de DE M. PAUL CARIE AUX ILES MASCAREIGNES FAUNE MALACOLOGIQUE TERRESTRE ET FLUVIATILE DES ILES MASCAREIGNES PAR LOUIS GERMAIN AX\ eee ver) CE Are ic ?, / DAY 74 7 Este “Fu A PRÉFACE Pendant ses nombreux séjours aux Iles Maurice et de La Réunion, M. P.Carté, chargé de Mission et cor- respondant du Muséum national d'Hisiotre natu- relle de Paris, a formé des collections considé- rables appartenant à de très nombreux groupes zoologiques. Les Mollusques, tant vivants que fos- siles, constituent une série remarquable, la plus belle, sans aucun doute, qui n'ait jamais été réunie dans ces contrées. Les exemplaires sont souvent très nom- breux, toujours en excellent état de conservation et proviennent des localités les plus diverses des iles Mascareignes. 7 M. P. Carié a bien voulu me demander d'étudier ce matériel de premier ordre. J'ai accepté cette tâche avec d'autant plus de plaisir que la faune des iles Mascareignes offre d'intéressantes particularités, aussi bien dans son origine et dans ses relations que : dans l’étonnant polymorphisme de la plupart des éléments qui La composent. Je ne pouvais me borner aux espèces, d'ailleurs très nombreuses, recueillies par M. P. Carié : j'ai cru préférable de présenter, dans une première partie, un tableau complet des Mollusques terrestres et fluviatiles de l'archipel des Mascareignes et d'essayer, dans une seconde partie, de coordonner les faits actuelle- ment connus, de les interpréter es points de» a et ee A. P. CARIE qui n'a pas En à “supporter : frais considérables de cette eo ge ai Mademoi- : Res a dessiné La planche en couleurs qui orne. volume. a Hier he Pa ie 20 Mars 1 920. Ans a NOTE SUR LA COLLECTION DE MOLLUNQUES TERRESTRES ET RLUVENTILES DES ILES MASCAREIGNRS ÉTUDIÉE DANS CE MÉMOIRE La collection de Mollusques terrestres et fluvia- tile étudiée dans cet ouvrage a été réunie à Pîle Maurice par MM. THIRIOUX ét P. Carié, à l’île de la Réunion, par M. MAJASTRE, qui y fut envoyé, en 1911 cb 10912, par MP Car ét à ses iras, pour y recueillir des collections zoologiques. Les recherches de M. Taïrroux se sont prolongées pendant un certain nombre d'années. Ce modeste chercheur, coiffeur de profession, consacra les rares moments de loisir dont 1l disposait à explorer les montagnes, les lits des rivières, les rivages de la partie N.-0. de Maurice. Entr'autres découvertes, on lui doit celle de l’Aphanapteryx Brokei, Schlegel, ou plutôt du squelette complet de cet Oiseau ; d’autres ossements subfossiles, et certains Crustacés très rares ou inédits. I! fouilla les éboulis, les ravins de la Chaîne du Pouce, de la montagne du Corps de Garde, et la plupart des coquiiles de ces prove- nances lui sont dues. | M. P. Carté lui acheta ses collections à plusieurs reprises Les recherches de M. P. CaRié se sont étendues au centre et au sud de l’île. Elles ne durèrent malheureusement que de décembre 1911 à mars 1913, et furent trop souvent entravées par d'absorbantes préoccupations. Il s’attacha surtout à recueillir les Mollusques vivants, et à en rapporter 1V NOTE l'animal, dont le test seul. dans la plupart des cas, était connu. Un fait, assez curieux, mérite d’être retenu. M. P. Carré faisait tracer une route à travers sa propriété de Mon Désert, et les ouvriers terrassiers arrivèrent à un point couvert d'énormes blocs de laves, amoncelés tout près de la côte, avant les dunes. Cette région était garnie d’une végétation parasite. En faisant rouler ces blocs, on découvrit de véritables dépôts de coquilles : Hélices, Cyclos- tomes, Pupa, etc; il y en avait une telle quantité que le remblai en fut couvert sur une longueur d'une vingtaine de mètres et sur quatre mètres de largeur. Les plus intéressantes de ces coquilles furent recueillies. Enfin M. MasasTRE découvrit, à l’île de la Réunion, de fort intéressantes espèces dont quelques-unes nouvelles. , Tel est le cas du seul Pélécypode de la famille des UnionipaAe actuellement connu dans l’Archipel des Mascareignes, le Nodularia Cariei Germain. P. CARIÉ PREMIÈRE PARTIE N ———— DESCRIPTION # DES ILES MASCAREIGNES ! DOS AG ta de Fe 1e _ FAUNE MALACOLOGIQUE. GASTÉROPODES PULMON ES ee STYLOMMATOPHORES AGNATHA Famille des STREPTAXIDAE Genre ODONTARTEMON Pfeiffer, 1855 (1). $. PERROTTIETIA Kobelt, 1904 (2). ODONTARTEMON (PERROTTETIA) pyRiFoRmMIS Pfeiffer. 1845 Streptatis pyriformis PretrrEr in : Purciept, Abbild. u. Beschreib. neuer Conchylien Vol: I, part. IX, p. 8 et Vol Il, part. XIIL, p. 129, Helix, taf. VIII, fig. 8. 1846 Streplaxis pyriformis Prewrrer, Helicid., in : MARTINI ct CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, > Edit., p. 24, n° 2x, taf. CII, fig. 31-34. (x) Pretrrer (L.), Versuch einer Anordnung der Heliceen nach natür- lichen Gruppen, Malakozoolog. Blätter, IT, Cassel, 1855, p. 172 ; et Mono- graphia Heliceorum viventium, Lipsiae, IV, 1859, p. 328 ; V, 1868, p. 439. (2) KoBezr (Dr W.), Die Raublungenschnecken (Agnatha), IT : Streptaxi- dae und Daudebardiidae 3; in : ManrTinr et Cnemnirz, Systemal, Conchy- hen-Cabinet, Nürnberg, 1905, p. 91 et p. 108. 4 LOUIS GERMAIN 1848 Streplaxis pyriformis Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, D'NTO- ANNE 1853 Streplaxis pyriformis Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., ILE, DANDOO UNE 1859 Streplaxis pyriformis Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, DO no 1861 Streptaxis pyriformis ArBers, Die Heliceen, 2° Edit., [par E. von MARTENS], p. 307. 1868 Streplaxis piriformis Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., NV, p. 44S, n° 50. 1878 Odontarlemon piriformis PFEIFFER et CLEssiN, Nomenclator Heliceor. DIU D ETES 1880 Streplaxis piriformis MaARTENs, Molusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 200. 1885 Streptaxis (Odontartemen) pyriformis Trxon, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, T, p.57, pl: XV, fig. 61-63. 190à Odontarlemon pyriformis Güupe, Proceedings Malacolog. Society Lon- Gore, NPD 221 HP AD 590 Odontartemon (Perrottelia) piriformis Ko8ezt, Die Raublungens- chnecken, If, in : Marti et Cnemnrz, Systemal. Conchylien-Cabinet, p. 123, n° 46, taf. LXI, fig. 10-17. 1909 Sireplaxis piriformis Kosert, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 96. Cette espèce a été signalée à l'île Rodrigue par L. Preirrer fin Prumiepr, 1oc supra cit, 1849, p. 6 Let p. 1201: erlocs supra cil., 1848, p. 10] d'après des exemplaires de la collee- tion H. Cuminc. I est très probable que cette indication est erronée. L'Odontarlemon pyriformis Pfeiffer est une coquille de la côte de Malabar (Indes anglaises) qui n'a pas été retrou- vée à l’île Rodrigue, malgré les très actives recherches de A. Desmazures (1). Il en est de même du Sfreptaxis distorlus Jonas (2), espèce de la Guinée également indiquée. à l'île Rodrigue, d’après les matériaux de la collection H. Cuminc. (1) CE. Crosse (H.), Faune Malacologique terr. et fluv. de l’île Rodri- guez, Journal de Conchyliologie, XXIT, 1882, p. 224. : (2) Jonas in : PHicrPr1, Abbild. und Beschreib. neuer Conchylien, I, part. 3, 1845, p. 48, Heliæ, taf. IT, fig. 3 (Helix distorta) [= Streptaxis distorta Prerrrer, Helicid., in : Martin et Cnemnirz, Systemal. Conchy- lien-Cabinet, > Edit., 1848, p. 23, n° 00, taf. CIIL, fig. 18-21]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES di) Famille des ENNEIDAE Genre ENNEA FT. et À. Adams, 1855 (7). $ 1: EDENTULINA Pfeifler, 1855 -Ç2). ENvEA (EDENTUrINA) ANoDoN Pfeiffer. 1895 Ennea anodon Pretrrer, Proceedings Zoological Sociely of London, P. 100. 1855 Ennea anodon Preirrer, Zeilschrift für Malakozool., IF, p. Go. 1857 Ennea anodon Preirrer, Novitates Concholog., 1, p. 59, n° 97, taf. XVIT, fs 10:0: à 1859 Ennea anodon Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 336, more 1860 Ennea anodon Morerer, Séries Conchyliologiques, I, Iles Orienta- les A rique, \p 178 1n0%38; 1878 Edentulina anodon Preirrer et CLessiN, Nomenclator Helic, vivent., Die) 1S8o Ennea (Edentulina) anodon Martens, Mollusken, in : K. Môsrus. Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Maurilius.…, Berlin, D200: 1883 Ennea anodon MoreLer, Journal de Conchyliologie, XXXI, p. 206, DIN ie 5 1885 Gibbus (Edentulina) anodon Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 85, pl. XVII, fig. 27-28. 1904 Edentulina anodon KoBezt, Die Raublungenschnecken, T, in : Mar- < TINr et CueMnNirz, Systemat.Conchylien-Cabinet, 2° KEdi- tion, p. 299, n° 13, taf. XXXVI, fig. 1-2. 1909 Ennea anodon KoBezr, Abhandl. d. Senckenberqg. Naturforsch. Ge- selischaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 95. Coquille de forme ovalaire chlongue ; spire formée de 6-7 tours peu convexes, à croissance rapide ; sommet obius sutures linéaires ; dernier tour médiocre, arrondi, atténué à la base, légèrement remontant à l'extrémité ; ouverture ovalaire, verticale, anguleuse en haut ; péristome avec épais- (x) Apams (H. ot A.), Genera of Recent Mollusca, IT, 1855, p. 1713 — ct Pretrrer (L.), Versuch einer Anordnung der Heliceen nach natur- lichen Gruppen, Malakozoolog. Blütter, IT, 1855, p. 58 ; et : Monographia Heliceor. vivertt., IV, 1859, p. 384 ; et VII, 1877, p. 498 [= Pupa sous- genre Ennea Atsers, Die Heliceen, »° Edit., par le Dr E. von MARTENS, 186T, p. 8or ; — Ennea Prewrrer et Ccessi, Nomenclator. Heliceor. vivenl., 1878, p. 17 ; — Ennea Koëerr, Die Raublungenschnecken (Agnatha) I, in : Mar et Cuemnrrz, Syslemat. Conchylien-Cabinet, 1, 12 B, x, Nürn- berg, 1903, p. 93 et suiv.]. : (2) Ennea sous genre Edentulina PFEIFFER, Versuch einer Anordnung der Heliceen nach natürlichen Gruppen, Malakozoolog. Blätter, II, 1855, . 1798: et: Monographia Heliceorum viventium, IV, Lipsiae, 1899, p. 335 ; et VII, Lipsiae, 1876, p. 498. TEL ÉESUUÉ 6 cl LOUIS GERMAIN sissement blanc bien marqué ; bord columellaire arqué, ré- flée hi ;: bord externe subarqué et réfléchi. Longueur : 15-17, plus rarement 19-20 millimètres ; dia- mètre : 7 3/4-8 À millimètres ; hauteur de l'ouverture : 78 millimètres ; diamètre de l’ouverture : 5 £ millimètres. Test solide, blanchâtre ou jaunacé, garni de stries obliques, assez accentuées et subonduleuses. Il existe une variété ex colore, d’ailleurs beaucoup plus rare, dont le test est recouvert d’un épiderme brun-marron foncé. Elle a été recueillie par E. Marie aux îles Comores et figurée par A. Moretet (1). Ile Maurice : « Sur les hauteurs, parnti les détritus végé- taux ». Les échantillons « ... de Maurice, beaucoup plus pe- tits [que ceux de l’île Mayotte] sont aussi plus ventrus ; leur péristome est très épais ; ils comptent 5 3 tours de spire et n'ont guère que 14 millimètres ; ceux de Mayotte atteignent 19 et même 22 millimètres » [E. Vesco, in : À. Morezer, loc. SUDEAN CU 1800, pe TOI Iles Comores : Ile Mayotte [L. PreiFrer, loc. supra cit., 1855, p. 100 ;=E. Vesco, in : À. Monezer, loc. supra cit., 1860, p. 79] ; Ile Comore [E. Marie, in : A. MoreLer, loc. supra cCil., 1883, p. 206]. $ II. HUTTONELLA Pfeiffer, 1855 (2). ENNEA (HUTTONELLA) BicoLor Hutton. 1827 Carychium Gigas DE Bulletin universel sciences natu- relles, X, ho8, n° 56. 1834 Ennea bhicolor HuUTroN, na Asiatic Society of Bengat, IT, p. 86 et 99. 1844 Pupa Laraitierté Piauer Zeitschr. für Malakozool., 1, p. 35. 1844 Pupa bicolor KüsteR, in : MArRTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2e Edit.) p. 95, taf XII fig pro. 1846 Pupa mellita GouLn, Proceedings Boston Society, Il, p. 99. 1848 Pupa bicolor Pretrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 352, : n° x19. 1849 Pupa bicotr Benson, Annals and Magaz. Natur. History, London, D SCHIC NIV ND ED à) Morerer (A.), Malacologie des Comores. Récoltes de M. E. Marie à l'île Comore ; Journal de Conchyliologie ; XXXÏ, 1883, p. 206, pl. VIT, fig. 5. | (2) Huttonella Preirrer, Versuch einer Anordnunge der Heliceen nach natürlichen Gruppen, Malakozoolog. Blätter, Il, 1855, p. 174; = et Monographia Heliceorum miventium, Lipsiae. IV, 1859, p. 335 ; = et Preirrer (L.) et CLessi (S.), Nomenclator Heliceor, vivent. ÿ 187 78. p. 20. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 7 1855 Pupa mellita sua Monograph. Heliceor. vivent, IL, p. 545, 1853 Pupa bicolor Prrirren, Monograph. Heliceor. vivent., IT, p. 55r, 1855 Pupa (rorguitin) mea I. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, UP: 109: 1895 Ennea bicolor H. et A. Apams,Genera of recent Moliusca, II, P'A177r. 1855 Ennea ceylanica H. et A. Anams, Genera of recent Mollusca, IT, p. 177. 1895 Pupa ceylanica Prerwrer, Proceedings Zoological Society of London, 1855 Ennea dima Panne Malakozcolog. Blätter, I, p. 63. 1855 Ennea mellita Pretrrer, Malakozoolog. Blätter, Il, p. 63. 1$95 Ennea bicoïor Preirrer, Malakozoolog. Blätter, II, p. 63. 1957 Ennea bicolor Preirrer, Novitales Concholog. 1, p. 114, n° 200, taf. XXXII, fig. 15-17. 1597 Ennea ceylanica Prerrrer, Novitates Concholog. I, p. 114, n° or, taf. XXXII, fig. 18-20. 1559 Ennea bicolor Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 34, n° 28. 1859 Ennea mellita Prerrrer, Monograph. Heïiceor. vivent., IV, p. 342, n° 29. 1559 Ennea ceylanica Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 34», TASO! 1860 Pupa bicolor Moreret, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orientales d'Afrique, p. 93, n° 55. 1801 Pupa (Gonospira) bicolor ALBERS, Die Heliceen, Ed. 2 par E. von MARTENS, p. 901. 1861 Pupa (Gonospira) ceylanica ArBers, Die Heliceen, Ed. > par E. von Martens, p. 301. 1865 Pupa bicolor Desxayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 90, n° 290. 1867 Ennea bicolor Martens, Preuss. Expedit. Ost-Asien, p. 384 (avec var. abbreviata). 1869 Gonospira (?) bicolor HEyNEMANN, Nachrichtsbl. d. deutschen Mala- s kozoolog. Gesellschaft, 1, p. 178, taf. I, fig. 3 (radula). 1869 Ennea (Huttonella) bicolor Nevirx, Proceedings Zoologicat Society of London, p. 64, n° 15. 1871 Ennea (Huttonella) bicolor Srorrczxa, Journal Asiatic Society of Ben- gal, XL, part. II (Natur. History), Calcutta, p. 169, OO ae o) NAT EE RUN EE 1872 Ennea bicolor Mürcn, Journal de Conchyliologie, XX, p. 315. 1876 Pupa (Ennea) bicolor Hanrey et TaroBarn, Conchologia Indica, p. X et p. 4o, pl. C, fig. 6. 1877 Ennea bicolor LiénarD, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 8o, n° 100. 1877 Ennea bicolor Semper, Reisen im Archipel der Philippinen, taf. VIII, fig. 14. 1878 Ennea (Huttonella) bicolor Nevicz. Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta Ep t6- nee 1880 Ennéa (Hutlonella) bicolor Martens, Mollusken. in : MüBrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Unsel Mauritius..., Berlin, p. 205. 1880 Ennea cafaeicola CRAYEN, Proceedings Zoological Society of London, p. 215, pl. XXII fis. ro a-10 e. 1881 Ennea bicolor Crosse, Journal de Conchyliologie, XXIX, p. 192. n° 1. 1885 Ennea (Huttonella) bicolor Tryon, Manual of Conchology, 2° série Pulmonata, 1, p. 104, pl. XIX, fig. 14, 17, 18, pl. XX. fig. 24. 1904 Ennea (Huttonella) one Kosert, Die Raublungenschnecken, Î; ô LOUIS GERMAIN in : Marin et CHemmirz, Systemat. Conchylien-Cabi- net, vas: Edit, p.128 Uno, taf. XX Oops 1909 Ennea bicolor Koëezt, Abhandl.. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., XXXII, p. 93 et p. 94. L'Ennea (Huttonella) bicolor Hutton est une espèce assez variable. La coquille est ordinairement bien allongée, mais il existe une forme un peu plus courte que le Dr. E. von MaRTENS a distinguée sous le nom de variété abbreviata. Les tours de spire sont plus ou moins convexes et la sculpture, le plus souvent accentuée, est quelquefois peu marquée. Les Ennea mellita Gould et Ennea ceylanica Pfeiffer sont abso- lument synonymes : d’ailleurs G. Nevizz à constaté qu'il y avait identité parfaite, non seulement entre les coquilles, mais encore entre les animaux des Ennea ceylanica Pfeiffer et Ennea bicolor Hutton de l'Inde et de l’île Maurice (1). Le Pupa cafaeicola Craven, des plantations de café de Nossi-Bé, est encore manifestement la même espèce. Il en est peut-être de même du Carychium gigas de Férussac. Malheureusement on trouve seulement, dans le Bulletin universel des sciences (X, 1827, p. 408), ces quelques mots par trop sommaires « B6. Carychium Gigas Nob. nov. Sp. — Hab. L'ile de France. Cette curieuse espèce, qui devient le géant du genre, a en- viron 3 lignes de longueur. Son animal est d'un rouge car- min magnifique ». Les individus de l’île Maurice ont ordinairement 6 & milli- mèlres de longueur et 2 1/4 millimètres de diamètre maxi- mum. Leur test est corné très clair, absolument transparent, laissant voir la columelle. Il arrive parfois que des débris de l'animal font paraître les tours supérieurs d’un rouge orang magnifique. Les premiers tours de spire sont garnis de très fines stries longitudinales un peu obliques ; les autres mon- rent des stries costulées assez écartées, plus saillantes contre les sutures — qui sont ainsi nettement crénelées ; au dernier tour ces costules sont irrégulières, inégales, plus ou moins onduleusés, légèrement atténuées à la base et vers l’ombilic. Le Dr. F. SroriczxA (2) a donné d'’intéressants détails sur (1) Nevizr (G.), Additional Notes on the Land-Shells of the Seychelles Islands ; Proceedings Zoological Society of London, »8 janvier 1869, p. 64. (2) Sroriczxa (Dr F.), Notes on terrestrial Mollusca from the neigh- bourhood of Moulmein (Tenasserim Provinces), with descriptions of new species ; Journal Asialic Society of Bengal, XL, part Il [Natural History], Calcutta, 1871, p. 170-171. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 9 l'animal. Celui-ci, fortement comprimé latéralement, écourté antérieurement, est plus ou moins jaunâtre ; la tête est rou- geâtre, les tentacules, très petits, sont également rougeâtres mais assez pâles ; le manteau est rouge vif, si bien que l’ani- mal paraît entièrement rouge lorsqu'il se meut. Quand il est rétracté dans sa coquille, les tours médians seuls paraissent colorés en rouge vif. L'Ennea (Huttonella) bicolor Hutton vit dans les endroits bumides : on le rencontre généralement sous les pierres, le bois pourri, etc..…., le plus ordinairement près des étangs. Ile Maurice : Sous les détritus végétaux : Le Chaland, Cu- repipe [P. Can |. Sans localité précise, S. Raxc, in : De FérussAc, loc. supru GW NAS2r, D. 408 ; BENSON), lo6 Supra Gil, 1649, p. 125— « Rare à l’île Maurice [E. Vesoco, in : À. Morerer, loc. supra cit, 1860, p: 93] :—ile. Maurice [G. Nevirz, loc. supra cit. LODO D NO Mer TETE IDAN OI Ile de la Réunion : L. MarzrarD, in : G. P. DEsHAYes, loc. GE TÉ0N D. JE: V00!L Nossi-Bé : dans les plantations de Café [CRAvEN, loc. supra Gil, 1880, p, 120) ;— E.MARIE, in: H.: Crosse, 10c. supra CH MOST, PAU ro: | Vivant également aux îles Seychelles, cette espèce, très répandue dans l’Inde jusqu'aux limites inférieures de lHi- malaya, habite également l'île de Ceylan, les îles Audaman et Nicobar, la Cochinchine, la Chine méridionale, la Nou- velle-Calédonie... Introduite aux Antilles dans des sacs de riz, elle s'y est acclimatée, notamment aux îles Saint-Thomas, Grenade et de la Trinidad. $ III. ENNEASTRUM Pfeiffer, 1855 (x). Ennea (ENNEASTRUM) PourRrint Germain, nov. sp. (2). PI, IL fie 33 5 38. 1918 Ennea (Enneastrum) Poulrini GerMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV,-n° 7 (Décembre), p. 521. Coquille ovoïde subcylindrique, très étroitement ombili- (x) Ennea sous-genre Enneastrum Preirrer, Versuch einer Anordnung der Heliceen nach natürlichen Gruppen, Malakozoolog. Biätter, I, 1855, p. 173 ; et : Monographia Heliceorum viventium, IV, Lipsiae, 18D9, p. 356. (>) Espèce dédiée à la mémoire du Dr PouTRIN, préparateur de la chaire d’Anthropologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, médecin-major décédé aux armées. 10 LOUIS GERMAIN quée (ombilic en fente très étroite, presque entièrement re- couvert), un peu atténuée en haut ; spire formée de 7-8 tours à peine convexes à croissance lente et bien régulière, sépa- rés par des sutures linéaires superficielles et submarginées ; sommet subobtus ; maximum de largeur de la coquille à l’a- vant-dernier tour ; dernier tour à peine plus grand que le pénultième, plus étroit, très atténué vers la base, nettement remontant à l'extrémité ; ouverture oblique, subpyriforme ovalaire, anguleuse en haut, à bords marginaux écartés, con- vergents et réunis par une callosité jaunâtre à peine indi- quée ; une dent pariétale lamelleuse, saillante, subtran- chante, bien développée, située près de l’insertion supérieure Fig. 1. — Ennea (Enneastrum) Poutrini Germain. Ile Maurice [M. P. Cané|. Schéma de l’ouverture; X 10. de l'ouverture ; une dent columellaire grande, triangulaire et saillante ; une dent basale très petite et enfoncée ; deux dents palatales petites, subégales, triangulaires et enfoncées, la supérieure à peu près vers le milieu du bord externe ; bord columellaire obliquemrent subrectiligne, épaissi, subdilaté, blanc : bord externe nettement arqué en son milieu ; péris- tome épaissi, subréfléchi, blanc pur un peu brillant. Longueur : 7 4/5-8 millimètres ; diamètre maximum 3 A/5-4 millimètres ; diamètre minimum : 3 1/3-3 1/2 milli- mètres ; hauteur de l'ouverture : 3-3 millimètres ; dia- mètre de l'ouverture : 2-2 millimètres. Test solide, subtransparent, assez brillant, d'un jaune FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 11 paille clair parfois légèrement ambré ; tours embryonnaires lisses ; autres tours garnis de stries longitudinales très fines, subobliques, inégales et un peu serrées. Variété mascarenensis Germain. 1918 Ennea (Enneastrum) Poutrini variété mascarenensis GERMaIx, Bulle- in Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, n° 7 (Décem- bre) pt b20: Coquille de forme bien plus ventrue ; ouverture propor- tionnellement moins haute ; denticulation basale plus fai- ble, parfois absente ; même test. Longueur : 6 3/4-7 millimètres ; diamètre maximum 4 1/4 millimètres. L'Ennea (Enneastrum) Poutrini Germain appartient à un groupe qui n'avait, jusqu'ici, aucun représentant connu aux îles Mascareignes. Les espèces les plus voisines habitent les îles Comores, comme l’Ennea (Enneastrum) comorensis Martens (x). lle Maurice : Le type et la variété sont très abondants dans les lieux très humides et sous les grosses pierres, à Curepipe et à Mon Désert [P. Carié|. # 5 IV. MICROSTROPHIA Mollendorff, 1887 (2). ENnxeA (MicROsSTROPHIA) CLAVULATA de Lamarck. 1822 Pupa clavulata ne Lamarcx, Hist. natur. animaux sans vertèbres, VE part IE ep x07: d : 1827 Helix (Gochlodonta) imodiolinus pe Férussac, Bullelin universel sciences natur., X, p. 306, n° 5o. 1837 Gibbulina modiolina Beck, Index Molluscorum, p. 81, n° 77. 1838 Pupa clavulata pe Lamarck, Hist. natur, animaux sans vertèbres, Ed. II [par G. P. Desmayes], VIII, p. 174. 1841 Pupa ciavulata Dezessert, Recueil Coquilles décrites par Lamarck.…., pl. XXVII, fig. 5. 1841 Pupa modiolina Pretrrer, Symbol. ad Histor. Heliceor., 1, p. 46. 1843 Pupa clavalata ScanzN, Catalogue Coquilles îles de France, Bourbon (x) Martens (Dr E. von), Jahrb. d. Deuich, Malakozoolog. Gesellschaft, IL, 1876, p. 252, taf. IX, fig. 5 [non A. Morerer, 1885]. (») Microstrophia Morcenvorrr, Jahrb. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, 1887. [— Ennea distinct subgenus? Nevirz, Handlist Mol- lusca Indian Museum Calcutta, 1, 1878, p. 6 ; — Nevillia MARTENS, Mol- Jusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurtlius, etc... Berlin, 1880, p. 204 (non Nevillia H. Apams)]. X 12 LOUIS GERMAIN et Madagascar, Mémoires Sociélé hist. natur. Stras- bourg, I, p. 17. 1844 Pupa clavulata Küsrer, in : MarTinr ct CHemmTz, Systemat. Conchy- lien-Cabinet ; taf. XI, fig. 19 à 2r. 1848 Pupa clavulata Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IT, p. 528, m° 67. 1850 Gibbulina clavulata ALrBEers, Die Heliceen, p. 201. 1853 Pupa clavulata Prewrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 542, n° O1. 1855 Orcula clavulala Re Genera of recent Mollusca, p. 170. 1859 Pupa clavulata Pretrrer, Monograph. Heliceor, vivent., IV, p. 667, n° 2. 1860 Pupa clavulata Morezer, Séries Conchyliologiques, I, Îles Orientales d'Afrique, p. 92, n° 5ñ: 1868 Pupa clavulata Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 207, n°00! 1868 Ennea (Gulella) clavulata Nevirz, Proceedings Zoological Society of London, p. 260. 1857 Pupa celavulata Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NIT, p. 500. 1877 Pupa (Ennea) clavulata Lrénarn, Catalogue Coquilles île Maurice, p. ADO TO 1878 Ennea clavutata Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, \ [An #0 SetnbE 1880 Gibbulina (Nevillia) clavulata Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, 204. 1885 Ennea (Nevillia) clavüfata Tryon, Manual of Conchology, 2° sois Pulmonata, 1, p. 91, pl. XVII, fig. 53. 1904 Ennea (Microstrophia) ciavulata KOBELT, De RE ru. TJ, in : MarTinr et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit., p. 309, n° 7, taf. XXXIII. fig. x1. 1909 Gibbulina clavulata KoBerr, Abhandt. d. Senckenberq. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXITI, p. 94. Coquille de forme ovalaire, avec maximum de largeur plus rapproché du sommet que de la base ; spire formée de 19 tours presque plans à croissance très lente et régulière ; der- nier tour à peine plus grand que le pénultième ; ouverture subverticale, ovalaire, munie d’une dent pariétale lamel- leuse, saillante, voisine de l'insertion supérieure du bord ex- terne de l'ouverture ; péristome subcontinu, intérieurement bordé d’un léger bourrelet blanc, un peu réfléchi ; bord ex- terne subsinueux. Test médiocrement solide, grisâtre ou jaunacé, plus rare- ment marron clair, subtransparent ; tours embryonnaires très finement striés longitudinalement ; autres tours garnis de costules saillantes, subégales, à peu près équidistantes, un peu obliques, très saillantes aux sutures et atténuées, au der- nier tour, du côté de l’ombilic. Cette espèce est assez variable #7 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 13 Longueur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum | minimum |de l’ouverture|de l'ouverture 1/4 mm. 1/2 1/2 1/2 1/3 1/4 1/4 == 1/5 — OR OUR D: 03 En + R OUR UiuIR = FASILIEE ND ND ei 4 Hi di id 4 2 2 2 2 2 2 2 2 On voit qu'il existe un polymorphisme portant sur le rap- longueur totale port : qui souvent change {rès no- | diamètre maximum tablemént l'aspect de la coquille. À côté de Ia forme type il existe des mutations ventricosa et elata ; toute distince- tion reste cependant illusoire, le passage des individus les plus ventrus aux specimens les plus élancés s’effectuant sans solution de continuité. Le type comporte ro lours de spire ; on en compte quel- quefois 11 et bien plus rarement 12 chez les formes élancées ; par contre, certaines formes trapues en ont 9 seulement. Le dernier tour est toujours remontant à l'extrémité, mais à un degré variable suivant les individus. La sculpture bien que plus constante, est pourtant quelquefois moins accen- tuée. Ile Maurice. Sous des pierres et les détritus végétaux, dans les endroits humides. Curepipe [P. Car] ; = J. B. ne La- Mano loc. Supra cil., 1822, 1p. roget Ed. 2,,1836, p. 174; =S. Rance, in : D’A. De FÉrussaa, loc. supra cil., 1827, p. 306 : — V. Saanzin, loc. supra cit, 1843, p. 17 ; =« Les lieux humides, sous les pierres, les feuilles sèches » [E. Vesco, in : À. Morecer, 1860, p. 92] ;=Ile Maurice [G. NEviLz, loc. supra cit., 1868, p. 260 ; et 1878, p. 6 ; =B. Lrénar», loc. supra cit., 1877, p. 56] ;=Ile Maurice, Collect. Muséum Histoire naturelle, Paris. Variété clavulopsis Gérmain, nov. var. 1918 Ennea (Microstrophia) clavulata variété clavulopsis GERMAIN, pue tin Muséum Hist. natur, Paris, XXIV, n° 7, p. 922. 14 .. LOUIS GERMAIN Coquille presque régulièrement c1'indrique, très atténuée à la base ; spire formée de 12 tours presque plans et-comime emboîtés les uns dans les autres (1), les 6 premiers constituant un cône surbaissé et à croissance assez rapide, les 6 derniers à croissance très lente et régulière ; diamètre maximum de la coquille vers le huitième tour ; sommet élargi et très ob- tus ; dernier tour petit, très atténué et comprimé à la base ; ouverture ovalaire subpyriforme, oblique de droite à gauche, munie d'une dent pariétale disposée comme chez le type ; péristome épaissi, légèrement réfléchi, garni d'un bourrelet interne blanc, bord externe bien sinueux à sa partie supé- rieure. Longueur : 11-11 1/5 millimètres ; diamètre maximum .: 5-4 3/4 millimètres ; diamètre minimum : À 1/44 millimè- tres : hauteur de l'ouverture : 3-2 3/4 millimètres ; diamè- tre de l’ouverture : 2-2 millimètres. Même test, mais avec la sculpture formée de costules plus délicates et un peu plus serrées. En dehors de sa taille plus grande et de sa forme plus ré- gulièrement cylindrique, cette variété se distingue Par ses tours plus nombreux, le dernier étant comprimé à la base ; par son ouverture oblique et de forme différente et par la sinuosilé du bord externe de l'ouverture. Ile Maurice : La variété clavulopsis Germain semble rare : M. P. Canié en a seulement recueilli deux individus, avec Île type, aux environs de Curepipe. Envea (Mrcrosrropuia) Carter Germain, nov. sp. PI, 1, fig. rx à 16. 1918 Ennea (Microstrophia) Cariei GERMANN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris NNINE Ip 02e Coquille de petite taille, largement el profondément ombili- quée (ombilie subcirculaire), de forme ovoïde, subconique aux tours supérieurs, très atténuée à la base ; spire formée de 11-12 tours à croissance très lente et régulière, à peine con- vexes, plus développés en largeur en haut qu'en bas, et com- me emboîtés les uns dans les autres ; maximum de largeur de la coquille vers le huitième tour de spire : en dessus les (x) Comme on l’observe chez le type de l'espèce. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏIGNES 15 tours forment une spire, subconique terminée par un som- met obtus et arrondi ;., :à-dessous, ils deviennent de moins en moins développés en largeur ; dernier tour très petit, beaucoup plus étroit et à peine plus haut que le pénultième, presque cylindrique, très remontant dans la dernière partie de son développement et comme détaché à son extrémité ; ou- verture petite, à peine oblique, subquadrangulaire, presque détachée et fortement rejetée à droite (fig. 2 à 4, dans le texte j: péristome continu, très épaissi, blanc brillant, fortement ré- jh WU) tu ) un. Û ip LU WU | AA Î) ]}) Fig. 2, 3 et 4. — Ennea (Microstrophia) Cariei Germain. Ile Maurice [M. P. Cart]. Schémas montrant la forme des derniers tours et de l'ouverture; X 18. fléchi ; une dent pariétale triangulaire, lamelleuse, très sail- lante et oblique ; une denticulation assez saillante, mais émoussée, sur le bord externe, située à peu près en face de l'extrémité de la dent pariétale. Longueur : 4 1/4 millimètres ; diamètre maximum : 2 2/3 millimètres ; diamètre minimum : 2 1/3 millimètres ; hau- teur de l'ouverture : 1 1/3 millimètre ; diamètre de l’ouver- ture : 3/4 millimètre. Test subtransparent, assez mince, d'un gris blanchätre à peine brillant, plus clair aux derniers tours ; tours embryon- naires garnis seulement de très fines stries longitudinales ; autres tours ornés de côtes saillantes, subverticales, à peu près égales et sensiblement équidistantes, atténuées et un peu onduleuses sur la seconde moitié (côté externe) du dernier 16 LOUIS GERMAIN tour, plus nombreuses, plus serrées et se transformant en grosses stries longitudinales assez irrégulières du côté ombi- lical du dernier tour. Cette très belle espèce, dont les caractères sont particuliè- rement nets, se rapproche de l£Ennea (Microstrophia) clavulata de Lamarck, mais s'en distingue par sa taille plus faible, son enroulement très différent et les caractères de son dernier tour et de son ouverture. (Fig. 2 à 4, dans le texte.) L'Ennea (Microstrophia) Cariei Germain est assez varia- ble, mais à peu près uniquement en ce qui concerne la forme générale : cette dernière est plus ou moins allongée par rap- port au diamètre maximum de la coquille. Les figures 11 à 16 de la planche IT donnent une idée de ce polÿmorphisme ne por- SR 1 longueur totale ant, je le répète, que sur le rappor a — 2 Die Diamètre maximum. Ile Maurice : Gurepipe, dans les endroits humides et sous les pierres [P. Carié|. Exvea (MicrosrropxiA) MopesrTA H. Adams, PL NI Eten 1867 Ennea modesla H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, po pl NIK eo; 1867 Pupa Caldwelli MoreLrer, Journal de Conchyliologie, XV, p. 459, n° 2. 1868 Pupa Caldweidli Pretrer, Monograph. Heliceor. vivent., VE p. 297, noM0o! 1877 Pupa modesta Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIT, p. 500. 1877 Pupa Caldwelli Liénarp, Catalogue Coquilles île Maurice, p. 55. 187: Pupa modesta Liénarp, Catalogue Coquilles île Maurice, p. 56, n° 773. 1878 Ennea modesta Navi, Handist Mollusca Indian Museum Calcutta, p.06, n°10; 188o Gibbulina (Nevillia) modesta MarTEexs, Mollusken, in : K. Môgrvs, _ Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, | p. 204. 1885 Ennea (Nevillia) modesta Tryo, Manual of Conchology, 2° série. Pulmonata, 1, p. 92, pl. XVIIL, fig. 6o. 1904 Ennea (Microstrophia) modesta Kogerr, Die Raublungenschnecken, in : Mar et Cnemnitz, Systemat. Conchylien-Cabi- net, 2° Edit., p. 310, n° 2, taf. XXXIIL fe. 12. 1909 Gibbulina modesta Kosezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. Le Pupa Caldwelli Morelet est considéré, par presque tous les auteurs, comme synonyme de l'Ennea modesta H. Adams. Cependant les diagnoses des deux malacologistes ne sont pas FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 17 absolument identiques : H. Anams donne à son espèce (x) rx tours de spire convexes dont le dernier est arrondi à la base, tandis que A. MoreLeT compte 12 tours presque plans, le dernier étant comprimé à la base. D'autre part, l’iconographie qui accompagne la description de H. Apams représente une coquille presque régulièrement cylindrique dont l'ouverture est très fortement déjetée à droite, ce qui n'apparaît ni dans la diagnose de cet auteur, ni dans celle de À. Morerer. Quoiqu'il en soit, ces différences restent de l’ordre de grandeur de la variabilité observée chez l’espèce voisine, l’Ennea clavulata de Lamarck et il est en effet probable que les Ennea modesta H. Adams et Pupa Cald- welli Morelet sont synonymes. D'ailleurs l’'Ennea modesta H. Adams est voisin de l’Ennea clavulata de Lamarck dont il n’est, peut-être, qu’une variété. Il s'en sépare cependant : par sa taille plus petite ; sa forme plus allongée, plus régulièrement cylindrique et sa spire composée de tours plus nombreux. Ile Maurice : Montagne du Pouce [P. Carié et Tarrroux |. Sans localité précise : G. Nevizz in : H. Anams, loc. supra cit., 1867, p. 305 ; =A. Morerer, loc. supra cit., 1867, p. 439 ;=E. Liénar», loc. supra Cil., 1877, p. 56 ; Montagne du Pouce [G. Nevize, loc. supra cit., 1878, p. 6]. Genre GIBBUS Denys de Montfort, 1810 (2). Gissus Lyonerr Pallas. PI, L, fig. 8-0 et PI. VIL, fig. 2 à 7. t78o Heliz Lyonetiana Parras, Spicilegia, L'fasce XD 93 /0Mab NII, fig. 7-8. 1787 Trochus monsiruosus lyonetianus Ceemnirz, Systemat. Conchylien- _ Cabinet, V, ‘fig. 1515. ; 1790 Trochus distortus GMELIN, Systema natur., Ed. XII, p- 3580, n° 82. 1702 Bulimus Lyonetianus Brucuière, Encyclopédie méthodique, Vers, I, p. 299, n° 6. j 1810 Gibbus Lyoneti Denys DE MoNTFoRT, Conchyliol. systémat., IT, p. 308, pl. LXXVI. (x) La forme générale de la coquille est dite « cylindracea » par À. MoreLer et « ovato oblonga » par H. Apams ; remarquons pourtant que la figuration donnée par ce dernier auteur [loc. supra cit, 1867, pl. XIX, fig. 9] représente une coquille presque exactement cylindrique. ; (2) Gibbus Denys DE MONTrFoRT, Conchyliologie systématique... Paris, Il, 1810, p. 302. | °) L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. r4 18 LOUIS GERMAÏN 1815 Helix distortus Burrow, Elements of HATCReEEN London, p. 181, pl. XXIII, fig. 3. 1817 Helix Lyoneliana DILLWYN, A Descript. Catal. HeRERE Shells, II, p- 959, n° 163. 1818 Helix Lyonatiana Woo, Index testaceolog., pl. XXXV, fig. 161. 1821 Helix (Cochlodonta) Lyonetiana DE FÉHUSSAG, Tableaux systématiques, n°72. 1821-1850 Pupa Lyonetiana DE FÉRussAac, Hist. natur. génér. part. Mol- lusques ; IE, p: 202; n° x, pl. CLXII, fig. xr-13. 1822 Pupa modiolinus BOWpICE, EÉlem. of Conchology, etc.…., pl. VI, fig. 34 [non DE FÉRussAc]. 1822 Bulimus Lyonelianus De LAMARGK, Histoire natur. animaux sans ver- tèbres, NI; part pp} 122, nor. 1825 Pupa Lyonetianus DE BLAINVILLE, Manuel de Malacologie, p. 458, 1. XL, fig. 4. 1827 Helix (Cochlodonta) Lyonetiana De Férussac, Bulletin univers, sciences naturelles, X, p. 306. 1830 Pupa Lyonetiana Menxe, Synopsis Mollusc., Ed. II, p. 34. 1837 Gibbulina Lyonetiana BEcx, Index Molluscorum, JDE NON On 1838 Pupa Lyonetiana Potrez et MrcxAup, Galerie Mollusques Douai, I, p. 162, pl. XVI, fig. 8. 1838 Bulimus Lyonetianus DE LAMARCK, Hist. natur. animaux sans ver- tèbres, Ed. II [par G. P. Desnayes], VIIL,.p. 229, n° 18. 1842 Bulimus Lyonetianus SowerBy, Concholog. Man., Ed. II, p. 88, fig. 284. 1843 Bulimus Lyonetianus SGanzIN, Catalogue Coquilles îles de France, Bourbon et Madagascar, Mémoires Soc. hist. natur. Strasbourg, III, p. 17. 1848 Gibbus Lyonetianus PrRFRER, Moncgraph. Heliceor. posne: IT, p 208 mor 1849 Bulimus Lyonetianus Reeve, Conchologia Iconica, pl. XLI, fig. 257. 18bo Pupa (Gibbulina) Lyonetiana ALBERS, Die Heliceen, p. 201. 1853 Gibbus Lyonelianus Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, D'H258 ner 1859 Gibbus Lyonetianus PFEIFFER, MORSorn Heliceor. vivent., IN, p.653 Vn0vr: 1868 Pupa Lyonetiana PFEIFFER, Monograph. Hieliceor. vivent., V1, p. 255, n° x. 1868 Gibbus lyonetianus Nevug, Proceed. Zoological Society of London, . 258. 1877 Gibbus Hondu LrénaRD, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 54, nor 1878 Gibbus lyonetianus Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CUIIG, ND VS RC 1880 Gibbulina (Gibbus). Lyonetiana Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, ui z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 200. 1885 Gibbus (Gibbus) Lyonelianus Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 81, pl. XXI, fig. 78 à 8. 1892 Gibbus Lyonetianus BAKER, Proceedings Rochester Academy Sciences, Sp po voler 1904 Gibbüs lyonetianus Preirrer, Die Raublungenschnecken, in : Mar- TINI et CHEMNITz, System. Conchylien-Cabinet, 2° Ed. p. 313, taf. XXX VIT, fig. 1-3 et taf. XXXIX, fig. r-3. toog Gibbus lyonetianus KOBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Natürforsch. Gesellschaft, Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Très rarement recueillie à l’état frais, cette espèce est repré- FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 19 sentée, dans la collection réunie par M. P. CaRïÉ, par des spe- cimens en excellent état de conservation. Je figure (PI. I, fig. 8, 9) un des individus ayant le mieux gardé son coloris. Le Gibbus Lyoneti Pallas, tout en conservant les caractères si spéciaux qui en font une espèce impossible à confondre avec aucune autre, est essentiellement variable. C’est ainsi hauteur c es que le rapport ———— oscille entre des limites diamètre maximum étendues. J'ai mesuré un grand nombre de specimens ; ces mensurations, résumées dans le tableau suivant, précisent ce polymorphisme. Ce EE o £ 0 & e É o 5 ol ao |£s | £s ls SIS2e Ë FRERES BE EE |005/É 8 2 Observations Bon] Se |s<% | SE |Ss 3|<25 Z) ER AE |AE | So mm. | mm. | mm. | mm. | mm 1112 28 1/2|17 1/2|16 12 2/3 2 |31 1/2125 1/4|15 1/4|14 1/2/12 3 |31 1/4/21 14 1/2]14 5/4|12 31 28 17 2 É 31 27 1/2|16 16 12 6 |30 3/4 2 15 3/4|15 11 1/2 30 1/2|29 17 15 3/4|12 1/3 8 30 1/2|27 15 1/2|14 1/2|12 9 |30 1/2|26 15 3/4|14 II 10 |30 1/2/24 1/4|15 15 II 11 |30 1/2|25 15 14 5/4]12 12 |30 1/2|23 14 15 9 35/4 13 |30 28 1/2|16 15 12 I 30 27 1/2|16 3/4|14 11 5 30 25 16 14 10 16 |30 21 15 14 II Forma alta. " I 20 1/2|20 1/2|16 14 II Forme anormale (figurée, pl. VII, 18 29 26 1/4|16 14 12 fig.\7). 19 |2 26 15 14 II 20 12 20 1/2|1 12 10 21 à 1/2|26 1 | 14 de 12 22 1,12 22 15 1/4|12 1/2|10 j ; 23 |27 1/4120 15 * 12 1/2| 9 1/2] Forme figurée pl. VIL, fig. 4. 2HNI27 25 1/2|15 3/4|14 10 3/4| Forma globosa. (1) L’épaisseur du péristome est compris dans les mesures de la hauteur et du diamètre de l'ouverture. La variabilité de la spire ressort nettement de l'examen de ce tableau. Il en résulte parfois des formes assez singulières. Ainsi l'individu n° 17 montre un dernier tour à peine élargi, 20 LOUIS GERMAIN dont la carène, très élargie, disparaît presque complète- ment (fig. 7, pl. VII) ; l'exemplaire n° 28 a les mêmes caracté- res du dernier tour, mais son ouverture est beaucoup plus oblique par rapport à l’axe de la coquille (pl. VIE fig. 4), ce qui donne à l’ensemble de l’animal un aspect tout diffé- rent. Les figures 2 à 7 de la planche VIT précisent les rapports des axes principaux chez ces coquilles. Les formes elala, le dernier tour restant normal, ne sont pas rares (n° 16 du tableau précédent) ; mais il arrive sou- vent que le plan de l’ouverture (défini par les bords columel- laire et externe) forme, avec le plan sagittal (défini par le sommet et la fente ombilicale) un angle tel que l’ouverture est beaucoup plus étroitement ovalaire et comme rejetée en arrière à la façon de celle du Limnaea paecila G. Servain (x). Typiquement l’ombilic est très étroitement allongé ; mais ii s’élargit parfois d’une manière très sensible, devenant ova- laire et même, plus rarement, subcireulaire (2). Tous les in- termédiaires existent entre ces deux aspects extrêmes de l’om- bilic. Les caractères de l'ouverture sont des plus variables. Les individus typiques ont une ouverture plus ou moins oblique- ment subquadrangulaire, bordée par un péristome très épais- si, réfléchi, coloré en blanc jaunâtre brillant. Les bords margi- naux, convergents et assez rapprochés, sont réunis par une callosité brillante, blanchâtre, ordinairement assez épaisse, au milieu de laquelle se montre une denticulation transverse al- longée, blanche et plus ou moins saillante. Ge type varie con- sidérablement : la denticulation peut s’atténuer jusqu'à dis- paraître complètement ; la callosité aperturale est soit fort épaisse, presque détachée du dernier tour — ce qui rend le péristome continu (3) — soit totalement absente ; enfin l'é- paississement et la reflexion du péristome subissent égale- ment des variations notables. Le test des individus frais varie du jaune brillant au mar- ron clair: le coloris étant, au dernier tour, toujours plus som- (1) Le Limnaea precila Servain [Bulletins société malacologique de France, IV, Paris, 1887, p. 244] est une forme de coquille du Lim: naea (Stagnicola) palustris Müller [Vermium terr. et fluv. Hisior., I, 1774, p. 191]. (2) Lorsque ce caractère est associé à l’absence de dent sur la paroi aper- turale, la coquille correspond à la variété Antoni Pfeiffer. (3) Dans le cas où le péristome est continu il peut aussi bien y avoir une denticulation aperturale que pas de denticulation du tout, malgré le grand développement de la sécrétion calcaire. RER FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 21 bre du côté opposé à l'ouverture. L'épiderme, qui est fort mince, est généralement détaché sur les tours supérieurs. L'intérieur de l’ouverture est blanc, très brillant, parfois tein- té de jaunâtre ou, plus rarement, de rose ; le péristome et le callus ont une coloration en harmonie avec celle de l’inté- rieur de l’ouverture. Le test est toujours épais, solide et résistant. Les tours em- bryonnaires sont très finement striés ; les autres sont garnis de costules lamelleuses saillantes, irrégulières, inégales et inégalement espacées, obliquement subonduleuses, beaucoup plus irrégulières au dernier tour où elles sont souvent moins fortes et toujours atténuées vers l’ombilic et du côté opposé à l'ouverture (x). L. Prerrrer a décrit deux Gibbus qui ne sont que des for- mes, d’ailleurs un peu anormales, du Gibbus Lyoneti Pallas. ‘ Le premier est le Gibbus Antoni Pfeiffer (2), caractérisé par un ombilic plus largement ouvert et une ouverture dépour- vue de denticulation sur la callosité réunissant les bords mar- ginaux (3) ; le second est le Gibbus obtusus Pfeiffer (4), forme moins élargie et moins gibbeuse à la base (5) et dont la spire comprend 7 À tours notablement moins convexes (6). Enfin G. Nevizc (7), qui a signalé une monstruosité sinis- (x) Le dernier tour est souvent submalléé, principalement du côté opposé à l'ouverture. (2) Gibbus Antoni PFEIFFER, Zeitschrift für Malakozool., 1847, p. 149 ; et Monographia Heliceor. vivent., IT, 1843, p. 298, n°2 ; III, 1853, p. 528, n° » set IV, 1859, p. 653 n° 2 ; — Pupa Lyonetiana Küster in MARTIN et Cmemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed., 1844, p. 72, taf. X, fig. g-11 3 — Pupa Grateloupiana PFEIFFER, Monographia Heliceor. vivent., VI, 1868, p. 287, n° 2 ; = Gibbus Lyonetianus var. Antoni Tryxow, Ma- nual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 87, pl. XXII, fig. 8o-8r. (3) Le type décrit par L. PFEIFFER mesure 29 millimètres de longueur, 3r millimètres de diamètre maximum et 20 millimètres de diamètre mini- mum. L'ouverture a 16 millimètres de longueur sur 11 millimètres de diamètre. (4) Gibbus obtusus PFEIFFER. Zeitschrift für Malakozool.. 1850, p. 87. et Monograph. Heliceor. vivent., IT, 1855, p. 528, n° 3, et IV, 1850. p. 653, n° 3 : — Pupa obtusa PFEIFFER, Monographia Heliceor. vivent., VI, 1808, p. 287. n° 3 ; — Gibbus Lyonetianus variété obtusus Tryo, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, TI. 1885, p. 81. cu (5) Longueur : 29 millimètres ; diamètre maximum : 25 millimètres ; diamètre minimum : 17 millimètres ; hauteur de l’ouverture : 15 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : 11 millimètres [L. PFEIFFER, Îoc. supra cit.. III: 1853, p. 528. ANT fs D'après De cie Martens, [Mollusken, in : K. Môrrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, 1880, p. o01] ces deux Co- * quilles ont été établies sur des exemplaires anormaux du Gibbus Lyoneti Pallas. Nevizz (G.), New a little Known Mollusca of the Indo-Malayan Fauna, Journal Asiatic Society of Benqgal, L, part. IT, Calcutta, 1887, p. 129. 22 LOUIS GERMAIN trorsus d’ailleurs fort rare (1), a pu observer l'animal de cette espèce et donner quelques détails sur son aspect extérieur : la partie antérieure du corps varie du rouge vineux au pour- pre ; la partie postérieure est jaune, ponctuée de petits points purpurins ; le pied est jaune et les tentacules d’un pourpre terne (2). Cette espèce est presque entièrement éteinte. Elle doit ce- pendant se trouver encore, très rarement, à l’état vivant, car l’un des individus recueillis par M. P. Carié porte cette indi- cation « femelle avec un œuf, 5 février rgo5 ». Ile Maurice : Cette espèce est localisée dans le district de la Savanne, entre Chamony et le Bassin Blanc, dans la région forestière connue sous le nom de Bois Sec [P. Canté et Tur- RIOUX |. Sans indication précise de localité [S. Rawc, in : né Fé- RUSSAC, loc. supra Cit., 1827, p. 307 ; —V. SGANZIN, loc. supra Ci, 1849, p.17; — G. NEViLL, loc. Suproicit., 1808, /p. 2581] —Ile Maurice : près de Saint-Aubin, district de la Savanne LE. Lrénarp, loc. supra cit., 1877, p. 54] ;=1le Maurice: Savanne, dans les forêts sèches [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 8]. Genre ORTHOGIBBUS Germain 1919 (3). Ainsi que l’a fait remarquer H. A. Pirxsery en 1916 (4), le genre Gibbulina créé par H. Becx (6), doit être restreint, comme le voulait déjà J. C. Gray (6), au seul Gibbulina in- (x) Cette monstruosité senestre a depuis été signalée par E. R. Syxes [Variation of recent Mollusca, Proceedings Malacological Society of Lon- don, VI, 1905, p. 269], par GC. F. Ancey, [Observations sur les Mollusques Gastéropodes sénestres de l’époque actuelle, Bulletin Scientifique France et Belgique, XL, 1906, p. 188] et par Pn. DAUTZENBERG, [Sur quelques cas tératologiques, Journal de Conchyliologie, LVIT, 1909, p. 39, pl. I, fig. A4]. Il existe un exemplaire de cette monstruosité au Muséum d'Histoire natu- relle de Paris et un autre au Muséum de Lyon. (>) Nevizz (G.), Notes on some of the Species of Land Mollusca inhabi- ting Mauritius and the Seychelles, Proceedings Zoological Society of Lon- don, 1868, p. 258. ; (3) GERMAIN (Louis), Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXV, 1919, . 264. Ê (4) sie (H. A.), in : Tryon (W), Manual of Conchology, 2° série, Pul- monata, XXIV, 1916, p. 5. Christiani Frederici, 1837, p. 8r. : (5) Bec (H.), Index Molluscorum praesentis aevi Muser princ. august. (6) Gray (J. C.), Proceedings Zoological Society of London, 1847, p. 176. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 23 fundibuliformis d'Orbigny (1) petite espèce très remarquable de la Bolivie (2). Il résulte de cette constatation que les nom- breuses espèces des îles Mascareignes désignées sous le nom générique de Gibbulina doivent être changées de genre. Je propose celui d'Orthogibbus que je divise en quatre sous- genres 1. Gonidomus Swainson, 1840. Type : Orthogibbus (Goni- domus) pagodus de Férussac. Ile Maurice. 2. Plicadomus Swainson, 1840. Type : Orthogibbus (Pli- cadomus) sulcatus Müller. Ile Maurice. 3. Orthogibbus sensu stricto [—Gibbulina auct. non H. Becki. Type : Orthogibbus (Orthogibbus) modiolus de Férussac. Iles de la Réunion, Maurice et Rodrigue. 4. Gibbulinopsis Germain, 1919. Type : Orthogibbus (Gibbulinopsis) pupulus Deshayes. Ile de La Réunion. $ I. GONIDOMUS Swainson, 1840 (3). ORTHOGIBBUS (GoONIDOMUS) PAGoDUS de Férussac. PL. I, fig. 7. 17973 L'enfant en maillot, BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Voyage à l'isle de France, à l’isle de Bourbon, au cap de Bonne Espérance, CiG--. D. dO7: 1821 Helix (Cochlondonta) pagoda DE Férussac, Tableaux systématiques, n° 470. 1827 Helix (Cehéde ta) pagoda ne FÉRUssAC, Bulletin universel sciences naturelles, X, p. 306, n° 5r. _ 1828 Helix concamerata Woop, Index testaceolog., Suppl. pl. VIT, fig. 27. 1829 Pupa pagoda Lessow, Voyage Coquille, Zoologie, Il, p. 326, pl. VII, fig. 6. 1829 Pupa pagoda Sowergy, Concholog. Man., fig. 519. 1830 Pupa idolum Menxe, Synopsis Mollusc., Ed. II, p. 34. 1837 Gibbulina pagoda Beck, Index Molluscorum, p. 81, n° 3. 1838 Pupa pagodus ne Lamarcx, Hist. natur. animaux sans vertèbres, 2° Edit. [par G. P. Desrayes], VIII, p. 185, n° 37. 1830 Helix concamerata Jay, Catalogue of the Shells..…., p. 44. 184o Gonidomus pagodus Swamsow, Treatise on Malacology, p. 166, fig. 2r. 1841 Helir Barclayi Benson, Annals and Magaz. of Natur. history, London, > série, II, p. 163 [form. jun. (4)]. (x) Helix infundibuliformis D'OrBIGeNy, Revue et Magasin de. Zoologie, 1835, p. 21; et Pupa infundibuliformis D'ORBIGNY, Voyage Amérique méri- dionale, p. 323, pl. XLI, fig. 7-0. ns ; (2) Cette espèce, connue seulement par la description de A. D ORBIGNY, est la première citée par H. Becx sous le nom de Gibbulina (comme sous- enre de Pupa). : (3) TR Swamson, À Treatise on Malacology. London, 1840 p. 352. (A L. Pretrrer a lui-même reconnu [Monographia Heliceorum viven- tium, etc.…., I, Lipsiae, 1848] que cette espèce n'était que le jeune âge du Gibbus pagodus de Férussac : « Testae heliciformes a me subnomine Heli- 24 LOUIS GERMAIN 1842 Pupa pagoda ReEve, Conchologia systemat., II, pl. CLXX, fig. r. 1846 Helix Barclayana PretrFer, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. rr1o (x). 1848 Helixz Barclayana PretrFer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 118 . NO 12): 1850 Gibbus pagoda Arsers, Die Heliceen, p. or. 1801 Helix Barclayi Reeve, Conchologia Iconica, pl. XLII, fig. 188 (3). 1855 Pupa pagoda Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent. Il, p. 538, n° ‘66. 1855 Gibbus pagodus Anams, Genera of recent Mollusca, p. 167. 1859 Pupa pagoda Pretrrer, Monograph. Heliceor! vivent., IV, p. 655, n° x. 1860 Pupa pagoda Morerert, Séries Conchyliologiques, Il, Îles Orientales d’Afrique, p. 82, n° /3. 1868 Pupa pagoda Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. 287, n° 4. 1877 Gibbus pagodus He Catalogue Coquilles île Maurice, p. 54, DAMTODE 1878 Gibbus (Gonidomus) pagoda Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 8, n° ». 1880 Gibbulina (Gonidomus) pagoda Martens, Mollusken, in K. Môerus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, 201. 1880 Gibbulina (Gonidomus) pagoda Marrens, Mollusken, in : K. Môgrus, Pulmonata, T, p. 82, pl. XXI, fig. 82 (adulte) et 83 (jeune). 1892 Gibbus (Goniodomus) pagodus. Baker, Proceedings Rochester Aca- demy of Sciences, IT, p. 20, n° ». 1904 Gibbulina (Gonidomus) pagoda Kosecr, Die Raublungenschnecken, . in : MARTIN et CHEmnrtz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Ed., p. 316, n° x, taf. XXXVII, fie. 4-0. 1909 Gibbulina pagoda KoBertT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Cette espèce bien connue n’a que rarement été recueillie vivante. Elle varie beaucoup quant à sa forme générale qui est plus ou moins ventrue, parfois même très obèse. Les ca- ractères de l’ouverture sont plus constants, maïs son degré d’obliquité par rapport à l’axe de la coquille change presque avec chaque individu. L’épaisseur du péristome et de la cal- losité réunissant les bords marginaux de l’ouverture sont éga- lement variables. On observe de plus, chez quelques speci- mens, un dépôt dentiforme situé, sur la callosité aperturale, toujours plus près du bord supérieur que du bord columei- laire. La taille varie dans les proportions suivantes : cis Barclayanae errore descripte et a CI. Reeve (Conch. Icon. N. 188 t. XLIT) figuratae, specimina sunt juniora Pupae pagodae ». (x) Tbidem. (2) lbidem. (3) Ibidem. LES EN doi ES RQ e ’ \ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 25 Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum minimum de l'ouverture | de l’ouverture 37 mm 2 mm I mm 16 3/4 mm 1 mm. 3403/4 — = 1/2 — O 1/2 — 17 — — 33 == 25 21 — 10 = 14 == 33 — 23 1/4 — 20 1/2 — 16 14 — 33 — 23 — 20 15 = 14 — 32 — 25 — 20 — 16 — 14 — 31 — 26 0 — 16 — 14 — 27 24 I —— 14 = 12 1/2 —(1) (1) Exemplaire déformé. \ La sculpture est très irrégulière. Les tours embryonnaires — très souvent érodés, même chez les individus recueillis vivants et possédant leur épiderme — sont presque lisses, avec seulement de fines stries longitudinales obliques et sub- régulières. Les autres tours sont garnis de côtes très obliquement et irrégulièrement onduleuses, inégalement saillantes et espa- cées, plus distantes et moins fortes au dernier tour où elles se résolvent, en-dessous, en stries longitudinales toujours très atténuées vers l'ombilic. Enfin au dernier tour, par suite de l'existence de grossières stries spirales très irrégulières, le test a souvent une apparence malléé. Ile Maurice : Espèce abondante principalement dans la ré- gion forestière du centre de l’île (Midlands). Assez rare vi- , vante, elle est très communément recueillie morte [P. CARIE et Tarrioux |. Ile Maurice : BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, loc. supra cit., 1773, p. 107 :—=S. RawG, in : D'À. DE FérussAc, loc. supra cit., 1827, p. 306 ; = Dans les bois humides [LEsson, loc. su- pra cit., 1829, p. 326 ;=« Assez rare, au cenire de l’île Mau- rice, sur les sommets boisés, notamment dans les forêts de Cure-Pipe et de la rivière Noire ». [E. Vesco, in : À. More- cer, loc. supra cit., 1860, p. 82] :=Savanne [E. LréNarn, loc. supra cit., 1877, p. 54] ; =Curepipe et Savanne [G. NE- vizu, loc. supra cit., 1878, p. 8] ;=Prof. K. Môsrus, ins Dr: E. von Martens, loc. supra cit., 1880, p. 201 :—F. G. BAKER, loc. supra cit., 1892, p. 20- 26 LOUIS GERMAIN $ IT. PLICADOMUS Swainson, 184o (x). ORTHOGIBBUS (PLICADOMUS) suLcATUSs Müller. 1774 Helix sulcata Mürrer, Verm. terr. et fluv. Hisior., IT, p. 108, n° 307. 1786 Helir sulcata CHEemniTz, Sysiemat. Conchylien-Cabinet, IX, p. 165, taf. CXXXV, fig. 1232. 1790 Turbo sulcatus GMELIN, Systema natur., Ed. XIII, p. 3610, n° gr. 17992 Bulimus sulcatus BRUGUIÈRE, Encyclopédie méthodique, Vers, I, p. 300, n° 7. 1817 Turbo sulcatus Dirzwyn, À Descripi. Catal. recent Shells, Il, p. 863, n° rr3. - 1817 Otala sulcata SCHUMACHER, Essai nouv. système habitat. vers testacés, PT02. 1818 Turbo sulcatus Woo», Index testaceolog., pl. XXXII, fig. 115. 1821 Helix (Cochlodonta) sulcata De Férussac, Tableaux systématiques, n° A7I. 1822 Pupa sulcata DE ire Hist. natur. animaux sans vertèbres, NI, Past IT Sp TOb no 1827 Helix (Cochlodonta) sulcata ne FÉRussAC, Bulletin univers. sciences naturelles, X; p.300, n°9,52: 1820 Helix sulcata Lesson, Voyage Coquille, I p.327 ploNITore ne 1837 Gibbulina sulcata Beck, Index Molluscorum, D OT no 1838 Pupa sulcata DE LAMARCK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Kd. II, [par G. P. Desnayes]|, p. 170, n° 3. 1838 Pupa sulcata Porixz et MicnauD, Galerie Mollusques Douai, I, p. 167, pl. XVI, fig. 5-6. 1840 Plicadomus sulcatus Swarvson, Treat. on Malacol., p. 332. 1843 Pupa sulcata SGaAnziN, Catalogue Coquilles îles de France, Bourbon et Madagascar, Mémoires Soc. hist. natur. Strasbourg, IT, p. x7. 1848 Pupa sulcata Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., Il, p. 307, n° 2 1849 Pupa sulcata Benson, Annals and Magaz. Natur. history, London, . 196. : 1850 Gibbulina sulcata ArBers, Die Helen p. 201. 1853 Pupa sulcata PFEIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 530, n° 3. 1859 Pupa sulcata PRRIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 665, n° 2 1860 Pupa sulcata MORELET, Séries Conchyliologiques, IL, Iles Orientales d’Afrique, p. 83, n° /4. 1868 Pupa sulcata Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent.. VI, p. 287, n°5. 1868 Gibbus (Gonidomus) sulcatus NEvILL, Hyoceedin gs Zoological Society of London, p. 160. 1877 Gibbus sulcatus LrÉNARD, ‘Cataloaue Coquilles île Maurice, p. 54, n° 553. 1878 Gibbus (Gonidomus) sulcatus Nevicr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta. T, p. 9, n° 3. 1880 Gibbulina (Gonidomus) sulcatus MARTENS, Mollusken, in : K. Mügrus, + z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, Hors 1885 Gibbus Plicadoms à sulcatus Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 82, pl. XXI, fig. 84. 1892 Gibbus (Plicadomus) sulcatus Raxer, Proceedings Rochester Acade- my of Sciences, IT, p. 20, n° 3. (x) Plicadomus Swamson, A Treatise on Malacology, London, 18/0, p 382. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 27 1904 Gibbulina (Plicadomus) sulcata KoBerr, Die Raublungenschnecken, TI, in : MarTinr et Cnemnrrz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit., p. 317, taf. XXXVIII, fig. 1-6. 1909 Gibbulina sulcata Koserr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Le test est épais, solide, d’un brun jaunâtre, parfois olivä- tre. Les bords marginaux de l’ouverture sont écartés, à peine convergents et réunis par une faible callosité blanchâtre, par- fois absente. Le péristome, épaissi et réfléchi, est soit d’un blanc brillant, soit d'un jaune verdâtre très brillant. Les tours embryonnaires montrent de fines stries longitudinales : les autres tours sont garnis de fortes côtes longitudinales bien obliques, subégales, un peu irrégulières, inégalement écartées, plus faibles et plus serrées au dernier tour et atté- nuées vers l’ombilic. | La taille varie dans les proportions indiquées par le tableau suivant. | Longueur. Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum minimum de l’ouverture | de l’ouverture 31 mm 18 mm. | 54 1/2 mm 12 mm 11 mm 210) PE 18 — I = 13 1/2 — 10 ee 30 — 18 — 14 1/4 — 13 _ 10 1/2 — 30 — 17 3/4 — 14 1/2 —- 14 — 11 — 29 — 19 — 15 = 15 — II = 2 — 17 1/2 — 14 1/2 — 15 — IONVARES 2 — I — Li — 12 1/21, — 10 1/2 — 28 — 18 — ie 13 — 10 = 25 — (1)| 16 1/2 —(1)| 15 1/2 —(n)| 12 — (1) 9 4/5 —(1) (1) Individu peu adulte. La forme de l’Orthogibbus sulcatus Müller varie dans des proportions étendues. À côté du type, relativement court et ovoïde, il existe une forme plus allongée, plus cylindrique, dont les tours de spire, un peu moins convexes, sont garnis d’une sculpture un peu plus délicate. Cette dernière coquille, qui est subfossile, est reliée au type par de nombreux inter- médiaires. Je crois qu'il faut lui rapporter l’'Orthogibbus dé- crit par A. Morecer sous le nom de Pupa Mülleri : Orthogibbus Mülleri Morelet. 1875 Pupa Mülleri Morerer, Journal de Conchyliologie, XXIIT, p. 32, n° 4. 1877 Pupa Mülleri PFEIFFER, Monograph, Heliceor, vivent., VIIT, p. 348, 28 LOUIS GERMAIN 1880 Gibbulina (Gonidomus) Mülleri Martens, Mollusken, in : K. Mômrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, P. 201. 1885 Gibbus (Plicadomus) Mülleri Tryon, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, T, p. 82. 1909 Gibbulina Mülleri KoBeztr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. « T. profunde rimata, oblonge conica, minute plicato-cos- tulata, calcarea ; spira elongata, apice obtuse conoidea ; an- fract. 9 couvexiusculi, ultimus arcuatim ascendens, longitu- dinis 2/5 aequans ; apertura verticalis, ovato-rhomboidea, marginibus tenuibus, dextro subrecto, breviter expanso : columellari arcuato, patente. « Longit. 30, diam. 15 millim. « Longit. apert. 12, diam. 7 à millim. « Pupae sulcatae similis ; spira elatiore nec ventricosa, an- fractuum numero et sculptura minuta distinguitur (r) ». J'ai tenu à reproduire la diagnose originale de À. MoRELET pour bien montrer qu'elle semble parfaitement correspondre aux exemplaires allongés dont il a été précédemment ques- tion (2) et qui sont reliés au type par un tel nombre d’inter- médiaires que toute distinction est illusoire. D'ailleurs, dans le matériel réuni par M. P. Carté, les deux formes (Orthogib- bus sulcatus Müller et Orthogibbus Mülleri Morelet) ont été recueillies, à l’état subfossile, dans les mêmes localités, en compagnie d’une autre coquille plus petite (3) maïs possédant, par ailleurs, exactement les mêmes caractères. Je crois donc, en résumé, qu'il faut considérer l’Orthogibbus Mülleri More- let comme synonyme de l’Orthogibbus sulcatus Müller. Un exemplaire subfossile est anormal. La coquille est assez allongée (longueur : 29 millimètres ; diamètre maximum 19 millimètres) et ses premiers tours sont parfaitement nor- maux. Mais, à partir de l’avant-dernier tour, l’enroulement est très irrégulier : ce tour est fortement dévié et le dernier chevauche considérablement sur lui. Il en résulte que l’ou- verture est rejetée en arrière et que l’ombilic, au lieu de pré- (x) Morezer (A.), Testacea in insula Mauritii à Cl. Dupont nuperrime detecta, Journal de Conchyliologie, XXIIT, 1875, p. 32. (>) Ils ont, proportionnellement, les mêmes dimensions que le type décrit par À. Morerer puisqu'ils mesurent 30 à 32 millimètres de lon- gueur et 15 à 16 (plus rarement 16 +) millimètres de diamètre. (3) Elle mesure 26 millimètres de longueur, 13 + millimètres de diamè- 22 tre maximum et 11 à millimètres de diamètre minimum. L'ouverture a 11 millimètres de hauteur sur 8 millimètres de diamètre maximum, FAUNE MALACOLOGÎIQUE DES ILES MASCAREIGNES 29 senter l'aspect d'une étroite fente incurvée, est largement ouvert et laisse voir l’enroulement de l’avant-dernier tour. Ile Maurice : Habite les régions forestières, principalement au centre de l’île (Midlands) ; vivant et subfossile [P. Cari# € LHIRIOUX |. | Ile Maurice [J. B. M. ne Lamarok, loc. supra cit., 1822, p. 109 ;=5S. RANG, in : DE FÉRUSSAG, loc. supra cit.,: 1827, p. 306 ;—Lesson, loc. supra cit., 1829, p. 327 ; =E. Liénarn, loc. supra cit., 1877, p. 54 ; =F. C. Baker, loc. supra cit., 1892, p. 20] ;=ile Maurice : sous les feuilles sèches [V. SGANZIN, loc. supra cit., 1843, p. 17] ;=ile Maurice : « beau- coup plus commun que » l’Orthogibbus pagodus de Férussac, « se tient également sur les points élevés et boisés de l’île Maurice ; on la trouve au sommet du Pouce, au quartier de Moka, dans la forêt de Cure-Pipe, ainsi qu’au trou au Cerf. L'animal est d’un gris verdâtre. » [E. Vesco, in : À. MoreLer, loc. supra cit., 1860, p. 83] ; =ile Maurice [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 9]. OrTraocisBus (PLicapoMus) NEwTroni H. Adams. 1867 Gibbus (Gonidomus) Newtoni Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 305, pl. XIX, fig. 8. 1868 Pupa Newtoni Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 287, n° 6. 1877 Pupa Newtoni Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, MONO 1878 Gibbus Candons Newtoni Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Galeutid, el, (p.90, nor 1880 Gibbulina (Gonidomus) Newtoni Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, PHOOI 1885 Gibbus andanms) Newtoni Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 82, pl. XXI, fig. 85. 1892 Gibbus (Plicadomus) Newtoni Baker, Proceedings Rochester Aca- demy of Sciences, II, p. 20, n° 4. 1904 Gibbulina (Plicadomus) newtoni Korert, Die Raublungenschnecken, I, in : MarTir et Cnemmrz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit., p. 318, n° 3, taf. XXXVIIL, fig. 11. 1909 Gibbulina newtoni KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Geselischaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. C’est avec beaucoup d'hésitation que j'inscris cette espèce qui me paraît simplement une variété minor de l’Orthogib- bus sulcatus Müller. Les exemplaires, assez nombreux, réunis par M. P. CAR, ont des dimensions oscillant entre les limites indiquées au tableau suivant : 80 LOUIS GERMAIÏN Longueur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum minimum | de l'ouverture | de l'ouverture 22 1/4 mm. 12 1/2 Mm. 10 2/3 mm. 9 1/4 mm. 1 1/2 mm 22 1/5 — 12 1/2 — 10 3/4 — 10 — — 22 — 15 — II — 10 — 7 — 22 — 12 1/2 — II — 9 — 7 114 — 21 — 12 1/4 — 10 1/2 —- () _ 7 — 20 1/2 — 13 — 10 2/3 — 9 — 7 12 — 20 1/2 — 12 1/4 — II — 8 — 7 — Ces dimensions correspondent à une coquille un tiers plus petite environ que l’Orthogibbus sulcatus Müller ; mais, par ailleurs, la forme générale, le mode d’enroulement des tours de spire, les caractères de l’ombilic et de l’ouverture sont les mêmes dans les deux cas. La sculpture est aussi sensiblement identique : chez l'Orthogibbus Newtoni H. Adams, les tours embryonnaires sont garnis de très fines stries longitudinales tandis que les autres tours montrent des costules saillantes, assez serrées, obliques, atténuées au dernier tour, mais plus régulièrement distribuées et proportionnellement un peu moins fortes que chez l’Orthogibbus sulcatus Müller. En résumé, l’Orthogibbus Newtoni H. Adams doit être con- sidéré comme une variété minor, à sculpture plus délicate, de l’'Orthogibbus sulcatus Müller. Ile Maurice : Régions boisées au centre de l’île [P. Carré et Tairioux]. Le Trou au Cerf [J. CazDwezz et G. NEvI£z, in : G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 9 ; =F. GC. Baker, loc. supra Cit., 1892, p. 20]. $ II. ORTHOGIBBUS sensu stricto (x). ST. OrTHocigsus (ORTHOGIBBUS) MAIuscULUS Morelet. PI. II, fig. 17, 18, 28, 3x et 32. 1878 Pupa majuscula Morezer, Journal de Conchyliologie, XXVI, p. 171, 1880 Gibbulina one) majuscula MARTENS, Mollusken, in : K. Mü- srus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius…., Berlin, p. 201. Coquille cylindracée ; spire composée de 8-8 À tours mé- (x) Orthogibbus sensu stricto, GerMain, Bulletin Muséum Hist, natur. Paris, XXV, 1919, p. 266. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 41 diocrement convexes, à croissance assez lente et régulière, séparés par des sutures bien marquées ; dernier tour moindre que la moitié de la hauteur totale de Ja coquille, subcylindri- que, peu convexe, atténué en bas ; sommet obtus et arrondi : ombilic en longue fente étroite subrectiligne ; ouverture oblique, subquadrangulaire (1), un peu anguleuse en haut : péristome épaissi et réfléchi ; bords marginaux rapprochés et convergents réunis par une callosité bien marquée sur la- quelle s'élève une denticulation allongée, médiocrement sail- lante, plus voisine du bord supérieur que du bord columel- laire. ÿ Longueur : 45-4o-4o millimètres ;: diamètre maximum : 21 3-21-21 millimètres ; diamètre minimum : 17 r1/4-17- 16 3/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 16-16-15 mil- limètres ; diamètre de l'ouverture : 12-11-17 millimètres. Test assez épais, solide ; tours embryonnaires presque lis- ses (ils sont garnis de très fines stries longitudinales) ; au- tres tours avec de fortes stries costulées, obliques, onduleu- ses, très irrégulières, plus saillantes au voisinage des sutures, très atténuées au dernier tour vers l’ombilic et du côté de l’ouverture. L'Orthogibbus majusculus Morelet n'a jamais été figuré. Je représente (pl. IL, fig. 17, 18, 28, 31 et 32) les beaux indi- vidus de cette rare espèce recueillis par M. P. Cart. La description ci-dessus diffère, par quelques détails, de la diagnose originale de A. MorELeT : « T. profunde rimata, tenuicula, ovato-cylindracea, basi attenuata, apice obtuse rotundata, oblique sulcata. Anfract. 8 convexiusculi, ultimo leviter ascendente, longitudinis 2/5 aequante. Columella profunde et oblique plicata. Apertura oblonga, plica mediocri minuta ; perist. expansiusculum, marginibus callo junctis, columellari dilatato, sinuoso, re- flexo. Long. 4r, diam. 16, longit. apert. 16, lat. ro mill. (x).» On voit que les différences portent sur l'ouverture que A. Morerer qualifie d’ovalaire, ce qui n'est pas très exact du moins pour les exemplaires que j'ai examinés. De plus le bord columellaire est « sinueux, assez amplement dilaté et ré- fléchi » ; cette sinuosité n’est pas, non plus, très apparente. Enfin, le test « est mince, d’abord lisse sur les tours em- (x) Les bords externe et columellaire sont subparallèles : de plus, le bord columellaire est légèrement subsinueux. S (2) Morezer, (A.), Addition à la faune paléontologique de l’île Maurice; Journal de Conchyliologie, XXVI, 1878, p. 171. 32 LOUIS GERMAIN bryonnaires, puis gravé de stries fines, pressées et régulières qui grossissent, à chaque révolution, et finissent par dégéné- rer en sillons larges, mais peu profonds ». En réalité, le test n'est mince que si on le compare à celui de quelques autres espèces de l’ile Maurice (comme, par exemple, les Orthogib- bus pagodus de Férussac et Orthogibbus sulcatus Müller) et les siries sont de véritables petites côtes peu élevées mais ce- pendant bien saillantes (x). L'Orthogibbus majusculus Morelet est une espèce subfossile qui ne peut être confondue avec aucune autre. Ile Maurice : Subfossile, aux environs de Curepipe. Rare [Tairioux |. « Dans le sable, à la profondeur de deux à trois pieds » [E. Dupont in : À. Morezer, loc. supra cit., 1878, p. 170]. OrTHoGIBBUS (ORTHOGIBBUS) HELODES Morelet. PI, IL, fig. 22 à 25. 1875 Pupa helodes MoreLer, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 31, n°5. 1877 Pupa helodes Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, no TD0 M 1877 Pupa helodes Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 350. 1880 Gibbulina (Gonidomus) helodes Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, 1202: 1885 Gibbus helodes Tryow, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. go (classé dans les espèces non figurées). 1904 Gibbulina hetodes Kogezr, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- ruvr et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 336, n° 5r. 1909 Gibbulina helodes KoBezT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Découverte à l’île Maurice, où elle est commune dans les dépôts quaternaires récents, cette espèce n’a jamais été figu- rée. Je représente (pl. IL, fig. 22 à 25) les exemplaires les plus typiques choisis parmi les nombreux individus réunis par M. P. Carré. La taille, médiocrement constante, varie dans. les proportions indiquées au tableau suivant : (x) Les dimensions données par À. Moretet correspondent sensiblement à celles que j'ai relevées plus haut; le diamètre indiqué correspond évidemment au diamètre minimum de la coquille. Mn FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIÏGNES 33 : 4 c) aUE Be | 86 | 46 5 0 5 2 © Observations 3 © S8 | SX | ge ls 3ls 3 PC RE A LE SEM NE ROSE ne | mms | | mm. | mm. | mm. | mm. | mm. a 25 10 » 6 Type de A. MoReLET. 1 |28 10 1/2| 9 1/4| 8 6 1/2| Forma elata. 2 [27 1/4[10 1/41 9 9 6 3/4 5 |2 11 re) 8 6 1/2 4 26 1/2|10 1/2] 9 1/4| 8 3/4 | 6 1/2 2 10 1/2| 9 1/2| 8 6 Série | © [20 10 1/2| 9 1/5| 9 6 1/4 1 26 10 1/2| 9 9 6 À 25 3/4|11 10 8 1/2] 6 1/2 9 [25 1/2|10 1/4| 9 8 1/2 | 6 1/4 10 [25 1/2|10 (] 8 6 14 Exemplaires très typiques, figu- 11 |25 10 9 8 6 LES IDl fe 2204" 25) 12 |25 10 9 8 6 1/4 13 |24 1/2|10 1/4| 9 1/2] 8 1/2| 6 14 [24 1/2|10 9 8 6 15 |24 1/4 |10 1/2|10 8 6 Série \ :0 |24 10 1/2|10 : 1/4| 6 pee) fe ri 10 à 6 : 4 23 Je 10 1/2|10 8 7 Forma globosa. 10 [23 1/4{11 10 1 (] 20 |25 II 10 6 Typiquement, l’Orthogibbus helodes Morelet est une co- quille de fonme presque cylindrique, atténuée au sommet qui est fort obtus ; la spire comprend 9 — rarement 10 — tours presque plans, à croissance lente et régulière, séparés par des sutures bien marquées, subrectilignes et plus ou moins marginées. Le dernier tour, légèrement ascendant à son extrémité, est à peu près cylindrique, bien que sensible- ment atténué en bas ; il atteint environ les 2/5 de la hauteur totale de la coquille. L'ouverture est ovalaire, sans denticu- lation, à peu près verticale ; ses bords marginaux sont assez éloignés, médiocrement convergents et réunis par une eal- losité d'épaisseur variable suivant les individus. Le péristome est épaissi, un peu dilaté et le bord columellaire est réfléchi sur un ombilic en longue fente étroite. Le test est assez épais et solide ; les tours embryonnaires sont marqués de stries longitudinales relativement accentuées, se transformant rapidement en costules aux tours suivants. Ces petites côtes, presque régulières et équidistantes, sont obliques, quelquefois bien onduleuses, toujours crispées aux sutures et à peine atténuées vers l'ombilic. Tel qu'il vient d'être défini, ce type est assez variable. rt L. GERMAIN. — FAUNE MALACOTOGIQUE. f 3 34 LOUIS GERMAIN existe une forme elala (numéro 1 du tableau précédent) qui se rapproche de certaines variétés, courtes et cylindriques, de l’Orthogibbus palangus de Férussac. Bien plus répandues sont les formes obesa (série B, numéros 15 à 20 du tableau précédent). Réunies au type par tous les intermédiaires, elles passent, d'une manière à peu près insensible, à l’Orthogibbus modiolus de Férussac, si bien que le classement de certaines coquilles est impossible. À. Moreret dit bien : « À Pupa modiolo, cui valde affinis, aufractibus planiori- bus, spira magis attenuata et sculptura subtiliore proecipue differt (x) ». Mais si ces différences, d’ailleurs minimes, sont faciles à discerner chez la forme typique (numéros 7 à 12, par exem- ple, du tableau précédent), elles sont insaisissables chez les formes globuleuses. En résumé, l’Orthogibbus helodes Morelet doit être consi- déré comme la forme ancestrale de l’Orthogibbus modiolus de Férussac et il n’en constitue guère qu'une variété plus allongée, plus régulièrement cylindrique et de taille plus forte. Ile Maurice : Subfossile, très abondant, principalement dans les districts montagneux au sud de Port-Louis [P. CARIÉ et Tairioux |. Subfossile [E. Duprowr, in : À. MorELET, loc. supra cit., 187b,\p. 215—E. LIENARD, [OC Supra cit. 1677, p- bb. Orraocigsus (ORTHOGIBBUS) MonioLus de Férussac. i8or Helir (Cochlodonta) modiola pe FÉérussac, Tableaux systématiques, n° 466. 1827 Helix (Cochlodonta) modiolus pe Férussac, Bullelin universel scien- - ces natur., X, p. 306, m° 48. 1837 Gibbulina modiola Beck, Index Molluscorum, p. 81, n° 10. 1841 Helir modiola Preirrer, Symbol. ad. Histor. Heliceor., 1, p. 45. 1844 Pupa modiola Küsrer in MARTINI et CHeMnirz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit., p.78, tai XT,. fig, &:0- 1848 Pupa modiolus Preirrer, Monograph, Heliceor vivent., Il, p. 519, n° 45. 1850 Gibbulina modiolus AzBErs, Die Heliceen, p. 201. 1853 Pupa modiolus Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 538, noGa: (x) Morezer (A.), Testacea in insula Mauritiüi a Cl. Dupont nuperrime detecta, Journal de Conchyliologie, XXII, 1875, p. 32. ; FR un MN LP PR FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 35 1853 Pupa palangula ne GraTerLoup, in : Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., I[[, p. 538 [non pe FÉérussAc|. 1805 Gibbus modiolus Apams, Genera of recent Mollusca, p. 167. 1859 Pupa modiolus Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 660, HOMO Te 1860 Pupa modiolus Morerer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orientales d'Afrique, p. 86, n° 47, pl. V, fig. 12. 1868 Pupa modiolus Prewrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. 293, n° 47. \ 1868 Gibbus (Gibbulina) modiolus Nevirr, Proceedings Zoological Society of London, p. 250. 18795 Pupa modiolus MoreLer, Journal de Conchyliologie, XXIII, p. 24. 1877 Pupa modiolus Lrénarp, Catalogue Coquilles île Maurice, p. 5, n° 7063. 1878 Gibbus (Gonospira) modiolus Nevicr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 9, n° 6. 1880 Gibbulina (Gonidomus) modiolus Martens, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, op 1885 Gibbus (Gonospira) modiolus Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 88, pl. XXI, fig. 97 et fig. «. 1892 Gibbus (Gonospira) modiolus Baker, Proceedings Rochester Academy ofnSciences, IL, .p.-20, n°5. 1904 Gibbulina modiolus KoBezT, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Gabinet, 2° Edit. PRO TONER at NAN Eee Uie Te 1909 Gibbulina modiolus KoBeztT, Abhandl. d. Senckenberg. Natürforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. La meilleure représentation de cette espèce est celle don- née par À. Morezer en 1860 (loc. supra cit, pl. V, fig. 12). Elle rend parfaitement l'aspect général de la coquille qui est subcylindrique allongée, terminée par un sommet arrondi et obtus. La spire comprend de 7 à 8 tours peu convexes (1) à croissance lente et régulière, le dernier atteignant environ les 2/5 de la hauteur totale. L'ouverture est ovalaire allon- gée, presque verticale ; ses bords marginaux sont réunis par une callosité d'épaisseur variable sur laquelle on observe une faible denticulation, d’ailleurs absente chez de nombreux in- dividus. Le péristome est épaissi, légèrement dilaté et réflé- chi : il est d’un blanc brillant, parfois légèrement jaunâtre. La taille varie dans les proportions indiquées au tableau de la page 36. Î Le plus généralement, la taille oscille entre 15 et 21-22 millimètres ; les exemplaires ayant 25 millimètres de lon- ogueur, que L. PFEIFFER considère comme typiques (2), cons- (x) Les premiers tours sont plus convexes que les suivants. (>) Prerrrer (L.), Monographia Heliceorum viventium, IT, Lipsiac, 1848, p- 319. 36 LOUIS GERMAÏN Observations, Numéros des échantillons Longueur totale Diamètre Diamètre minimum Hauteur de l'ouverture Diamètre I MM. | mm. | Type décrit par L. PFEIFFER. 10 F2 R Forma obesa. 1/2 1/2 A AH HO D ©) 09 © © D D D D D D Forma elata. O2) = — — EE CES Forma obesa. = 1 2 3 4 5 (0) 7 Co) 9 O 1 4 DOI I III O0 00 00 OOICO O CIO O0 OO Oct EH 4 D © USH > > = —— D D 522 b ER © EE © UOTE OI OI] tituent — ainsi que À. Morezer l’avait déjà observé (1) — une exception assez rare (2). La forme générale de la coquille varie elle-même const- dérablement. Il existe deux formes principales assez nette- ment marquées : une forme élancée, plus régulièrement cy- Hindrique (numéro 8 du tableau précédent) et une forme plus écourtée, plus ventrue (numéros 2 et 11 du tableau), en- ire lesquelles le type vient exactement s’intercaler. Bien en- tendu, de nombreux intermédiaires réunissent ces diverses modalités de l’Orthogibbus modiolus de Férussac. La plus intéressante de ces variations est certainement la forme obesa ; elle se rapproche tellement de l’Orthogibbus metablatus Grosse (3) que je suis fort tenté de considérer les deux coquilles comme identiques. (x) Morezer (A.), Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orientales d’Afrique, Paris, 1860, p. 86. (2) La variété ÿ minor Preirrer [loc. supra cit., Il, 1848, p. 319 = Gibbus (Gonospira) modiolus var. minor Tryo, Manual of Conchology, > série, Pulmonata, I, 1885, p. 88, pl. XXI, fig. 1], ayant 18 millimètres de longueur pour 8 À millimètres de diamètre, est donc, en réalité, la forme normale. ; (3) Gonospira metablata H. Crosse, Journal de Conchyliologie, XXII, 1874, p. 224, n° x, pl. VIII, fig. 5 [— Gonospira Dupontiana H. CRossE, Diagnoses Molluscorum novorum, Journal de Conchyliologie, XXI, 1873, p. 138, n° 4 (non G. Nevux)]|; = Gibbulina (Gonidomus) melablata MarrTens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mau- ritius.…, Beriin, 1880, p. 202 ; = Gibbus (Gonospira) metablata TRxoN, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 37 L'Orthogibbus metablatus Crosse présente en effet — et à quelques légers détails près — les mêmes caractères que l'Orthogibbus modiolus de Férussac. C’est une coquille sub- cylindracée, formée de 7 à tours faiblement convexes ; son ouverture, à peine oblique, est pyriforme ovalaire et ses bords sont réunis par une callosité. La sculpture est la même que celle de l'espèce d'A. ne Férussac et la taille atteint 19 milli- mètres de longueur pour 10 millimètres de diamètre maxi- mum (ouverture : 8 millimètres de hauteur et 6 millimètres de diamètre). « Cette espèce », ajoute H. Cross (x), « a la di- mension du G. modiolus, Férussac : elle s’en rapproche beau- coup par l’ensemble de ses caractères, mais elle est plus ven- true et plus courte ; son ouverture est plus grande et légère- ment oblique ; enfin ses bords sont moins développés et réu- nis par un dépôt calleux assez épais (2) ». On voit que les différences ne sont que des nuances, en- core atténuées quand on compare l’Orthogibbus metablatus Crosse à cette forme obesa assez répandue à l’île Maurice, puisque M. P. Cart en a recueilli de nombreux exemplaires. Je crois donc que l’espèce de H. Crosse n’est qu'une forme représentative, propre à l’île Rodrigue, de l’Orthogibbus mo- diolus de Férussac de l’île Maurice. : Il semble en être de même de l’Orthogibbus rodriguezensis Crosse (3) que je ne puis séparer de l’Orthogibbus metablatus Crosse autrement que par sa taille plus petite : 12 3 millimè- tres de longueur pour 6 1/4 millimètres de diamètre maxi- mum (4). Egalement originaire de l’île Rodrigue, il y est Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 85, pl. XXI, fig. 86 ; — Gibbulina (Gonospira) metablata Ko8err, Die Raublungenschnecken, in : Marin: et CHemMnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, 1904, p. 323, n° 10, taf. XXXVIIL, fig. 13. (r) Crosse (H.), Faune malacologique terrestre et fluviatile de l’île Rodriguez, Journal de Conchyliologie, XXIT, 1874, p. 225. (2) Cette espèce habite l’île Rodrigue, à la « Nouvelle-Découverte, à tu- viron 2 lieues de Port Mathurin » [A. DesmazurEs|]. = (3) Gonospira Rodriguezensis H. Crosse, Journal de Conchyliologie, XXI, 1873, p. 138, n° 5 ; et Journal de Conchyliologie, XXIT, 1874, p. 225, n° », pl. VIII, fig. 6 ; — Pupa rodriguezensis Prewrer Monograp. Heli- ceor. vivent, VIII, 1877, p. 349; — Gibbulina (Gonidomus) Rodriquezen- sis Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…, Berlin, 1880, p. 202; — Gibbus (Gonospira) Rodriguezensis Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, 1885, p. 86, pl. XI, fig. 91 ; — Gibbulina (Gonospira) rodriguezensis KoBetr, Die Raublun- genschnecken, I, in : MARTIN et CHEMnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, o Edit., Nürnberg, 1904, p. 330, n° 21, taf. XL, fig. ro. ; (4) L'ouverture à 4 & millimètres de hauteur et 3 millimètres de dia- mètre. L2 38 LOUIS GERMAIN beaucoup plus commun et se sépare, dit H. Cross, « par son ouverture moins oblique, presque verticale, son test d’un blanc de lait et ses costulations moins fortement accusées ». Ces nuances n’ont aucune valeur spécifique, étant donné le polymorphisme, si étendu, des Orthogibbus de l’île Maurice. Ils en ont moins encore, dans ce cas, si l’on remarque, ce qui n'avait pas échappé à H. Crosse (x), que l’Orthogibbus rodriguezensis Crosse est extrêmement voisin de la variété B minor de l’Orthogibbus mauritianensis Morelet (2). Or, cette dernière coquille est certainement une variété, d’ail- leurs à peine distincte, de l'Orthogibbus modiolus de Férussac. Ainsi, en résumé, je crois qu'il faut considérer l’Orthogib- bus rodrigquezensis Crosse comme une variété minor de l’Or- thogibbus metablatus Crosse, cette dernière coquille étant synonyme de l'Orthogibbus modiolus de Férussac (3). : Le test de l’Orthogibbus modiolus de Férussac est assez épais, solide, d’un corné jaunâtre ou marron clair, parfois subtransparent. Il est plus rarement jaunacé ou verdâtre. Les tours embryonnaires sont à peu près lisses : on y observe seulement de très fines stries longitudinales qui, peu à peu, se transforment, sur les tours suivants, en costules obliques, subégales, presque équidistantes, plus ou moins onduleuses et à peine atténuées sur le dernier tour. L'animal est, d’après G. Nevizz (4), d’un brun rouge deve- nant brun foncé sur les côtés ; le pied est verdâtre clair et lse tentacules rouges. Une variété fuscus Nevill (5), qui se rencontre sur les arbustes, est différemment colorée : le corps est rouge brique, bordé d’une bande d’un brun clair étroite (x) « Species varietati B Pupae Mauritianae Moreleti affinis, sed striis tenuioribus, anfractu ultimo ascendente, et marginibus minus expansis distincta » [H. Crosse, Diagnoses Molluscorum novorum, Journal de Conchyliologie, XXI, 1873, p. 139]. (>) Morerer (A.), Séries Conchyliologiques. Il, Iles Orientales d’A- frique, Paris, 1860, p. 86. Voir, au sujet de l’Orthogibbus mauritianensis, les pages 39 et sq., de ce mémoire. (3) Si l’on n'accepte pas l'identité, il conviendrait de considérer l’Or: thoaïbbus metablatus Crosse comme une variété représentative — spéciale à l’île Rodrigue — de l’Orthoqibbus modiolus de Férussac. Ajoutons cependant que cette dernière espèce a été sionalée à l’île Rodrigue par A. Morerer [Journal de Conchyliologie, XXIIT, 1875, p. 24] où elle a été découverte par BEWSHER. : 1 (4) Nevirr (G.), Notes on some of the species of Land Mollusca inbabi- ting Mauritius and the Seychelles, Proceedings Zoological Society of Lon- don. 3 avril 1868, p. 259. À ! û à @) Neviz (G.). loc. supra cit., 1868, p. 259 [Gibbus (Gibbulina) modio- lus variété fuscus]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 39 sur la partie antérieure et large sur la région postérieure du corps ; la sole est verdâtre ; enfin, les tentacules sont bruns. | Ile Maurice : Commun, dans toute l’île, sur les plantes, les arbrisseaux ou, à terre, dans les détritus végétaux [P. Carré]. Sans indication de localité [S. Ranc in : D’A. ne Férussac, loc. supra cit., 1827, p. 306 ; —E. Vesco, in : À. MoRerer, loc. supra cit., 1860, p. 86 ; =G. Nevizr, loc. supra cit., 1868, M0 0 A ErENARD | loc) Supra CHARS ET p bo LR NC; Baker, loc, supra cil., 1892, p. 0] ; =Vacoa et le Trou aux Cerfs [G. Nevicr, loc. supra cit., 1898, p. 9]. Ile Rodrigue | Bewsuer, in : À. MoreLeT, loc. supra cit., 1879, p. 24]. Variété maurilianensis Morelet. 1860 Pupa mauritiana MorereT, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orien- tales d'Afrique, p. 86, n° 48, pl. V, fig. 13. 1868 Pupa mauritiana Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent, VI, p. 293 n° 48. 1868 Gibbus (Gibbulina) mauritianus Nevirr, Proceedings Zoological So- ciety of London, p. 260. 1877 Pupa mauritiana Lrénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, n° 762. 1878 Gibbus (Gonospira) mauritianus Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 9, n° 9. 1880 Gibbus (Gibbulina) mauritiana Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, 202. 1882 Gibbulina (Gonidomus) mauritiana Morerer, Journal de Conchylio- logie, XXX, p. 96, n° rr. 1885 Gibbus (Gonospira) mauritianus Tryow, Manual of Conchology, °° série, Pulmonata, I, p. 88, pl. XXI, fig. 98, et fig. 3. 1892 Gibbus (Gonosnira) mauritianus RAker, Proceedings Rochester Aca- demy of Sciences, IT, p. 20, n° 8. 1904 Gibbulina mauritiana KoserT, Die Raublungenschnecken, 1 im MarTint et Cmemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 0 Fdit., p. 322, m° a, taf. XXXVIIL, fig. r2- 1909 Gibbulina mauritianus Koserr. Abhandl. d. Senckenberg. Natür- . forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXITI, p. 98. » À. Morezer lui-même était loin d’être fixé sur la valeur de son espèce. Il écrit, en effet, dans ses Séries Conchyliologiques (livraison IT, Paris, 1860, p. 86-87) : « La physionomie de ce Pupa rappelle celle du modiolus : les deux espèces reproduisent, en effet, les traits généraux d’un même type, et ne diffèrent entre elles qui par des modi- fications secondaires. Ainsi, la comparaison établit que le Pupa Mauritiana est ordinairement plus grand, plus gros, s “ 40 LOUIS GERMAIN moins moe et un peu plus convexe que ses congénè- EPA L'amant précise ensuite les différences existant entre les deux espèces. Chez l’ do maurilianensis « la base de la coquille acquiert assez d’ampleur pour donner à la fente qui l’échan- cre l’apparence d’un véritable ombilic. Chez le P. modiolus, au contraire, le dernier tour, moins dilaté, comprime la fente ombilicale et suit une direction normale (1)... » De plus, l'ouverture de l'Orthogibbus mauritinensis Morelet s’inflé- chit plus ou moins à droite, tandis que « ...chez le mod\olus son axe se confond avec celui de la spire (2) « Le Pupa mauriliana compte un tour de plus que le mo- diolus ; moins épais, d’une nuance plus claire, quelquefois même d’un blanc crystallin, il consérve toujours une demi- transparence... » ; enfin sa sculpture est plus faible et plus délicate (3). Ces différences sont fort difficiles à apprécier chez nombre d'exemplaires. Elles ne sont, d’ailleurs, nullement constan- tes et À. MoreLer le constate lui-même, car dit-il, « il faut avouer qu'elles ne se manifestent pas toujours toutes à la fois ni au même degré : ainsi, l'inclinaison de l’ouverture, l’atténuation de la spire et l'épaisseur de la coquille sont des caractères peu constants (4). » En 1882 À. MorELeT revient encore sur la question (5) « J'ai eu et je conserve encore un doute sur la solidité de cette espèce qui, au premier abord, se confond avec le modio- lus. Les différences qui les séparent ne sont, effectivement, que des nuances. La taille des deux coquilles, leur forme, leur coloration sont à peu près les mêmes ; les dissemblances se (1) Ceci n’est pas très exact ; dans nombre d'individus de l’Orthogibbus modiolus de Férussac l’ombilic est légèrement ouvert par suite de la de viation plus ou moins grande du dernier tour. (2) En général, chez tous les Orthogibbus du groupe de l'OM hegbus modiolus (depuis l’Orthogibbus helodes Morelet jusqu’à l’Orthogibbus funi- culus de Valenciennes) l'ouverture est verticale, c’est-à-dire parallèle à l’axe de la coquille. Mais, chez de nombreux individus, on observe une déviation à droite plus ou moins prononcée. (3) Les caractères sculpturaux, quant à leur accentuation, varient beau- coup chez toutes les espèces d’Orthogibbus et il est impossible d’en faire une base ayant quelque valeur spécifique. (4) MoreLerT (A.), Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orientales d'Afrique, Paris, 1860, p. 87. (5) MoRELET (a) Observations critiques sur le Mémoire ‘de M. E. von MarTENs intitulé : Mollusques des Mascareïignes et des Séchelles ; Journal de Conchyliologie, XXX, 1882, p. 96, nl a AURA GT AP OT QE PAM D Leg SR NES ANS Ge LUS RS À VA A : } GT L ' : FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 41 bornent aux particularités suivantes : le test du G. Mauritiana est généralement plus mince, quelquefois transparent, et les stries dont il est gravé sont plus fines et plus régulières. Les tours de spire paraissent un peu plus convexes et le dernier est moins développé. L'ouverture, plus franchement verti- cale, a son plan dans l’axe de la coquille ; enfin, les deux bords sont réunis par une faible callosité, et presque toujours dépourvus de lame pariétale ; tandis que, chez le modiolus, les mêmes bords deviennent continus avec une lamelle pa- riétale plus ou moins saillante. Malgré ces différences cons- tatées sur un grand nombre de specimens que je dois à la li- béralité de M. Dupont, il n’est pas toujours facile de séparer les deux espèces ». Ces lignes donnent une idée parfaitément exacte des rap- ports des deux espèces. Les specimens recueillis par M. P. Ca- RIÉ, qui peuvent se rapporter à l'Orthogibbus mauritianensis Morelet, mesurent de 16 à 17 & millimètres de longueur, 8 1/4 à 9 millimètres de diamètre maximum et 8-8 + millimètres de diamètre minimum. Leur test est d'un corné jaunâtre, parfois plus ou moins marron, subtransparent et d'épaisseur variable. La sculpture débute dès les tours embryonnaires qui sont garnis de stries longitudinales assez fortes. Les autres tours montrent des côtes longitudinales, disposées comme chez l'Orthogibbus modiolus de Férussac, à peine moins fortes, mais plus accentuées et légèrement crispées aux sutures. A. MorererT donne, à son espèce, de 1Q à 22 millimètres de longueur et 9 millimètres de diamètre. Les individus dont je viens de parler correspondent donc sensiblement à sa va- riété « B minor, oblongue ovalis : anfract. 7, ultimus antice non ascendens : long. 15, diam. 8 mill. ». J'aurais simplement considéré l'Orthogibbus mauritianensis Morelet comme synonyme de l'Orthogibbus modiolus de Fé- russac si G. Nevic n'avait observé quelques différences dans la coloration de l’animal (x). Pour cette raison, je conserve le nom de mauritianensis mais en lui attribuant seulement la valeur de variété subordonnée à l’'Orthogibbus modiolus de .. Férussac. Ile Maurice : Presque partout, avec le type, mais moins ré- (x) L’animal est moins brillamment coloré : il est brunâtre, devenant jau- nâtre antérieurement ; le pied est jaune verdâtre et les tentacules sont d’un brun pourpré [G. Nevicr, Proceedings Zoological Society of London, 23 avril 1868, p. 260]. 42 LOUIS GERMAIN pandu [P. Carié] ;=Sans indication de localité [E. Vrsco, in: À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 86 ;:=G. Never, loc. supra cit., 1868, p. 260 et 1878, p. 9 ; —=E. Liénann, loc. oi Cil., 1877, p. 55 ;=F. GC. Baker, loc. supra cit., 1892, p. 20]. * À # Je rapporte encore à la variété mauritianensis Morelet une coquille recueillie par M. P. Carié à l'île Maurice et qui cor- respond à la description suivante : (PI. II, fig. 29, 30). Coquille subcylindrique ovalaire, assez obèse ; spire for- mée de 7 tours peu convexes et à croissance assez rapide ; sommet obtus ; sutures bien marquées ; dernier tour mé- diocre, n'égalant pas la demi-hauteur totale de la coquille, atténué à la base, remontant à son extrémité sur une très petite longueur ; ombilic en fente étroite et incurvée ; ouver- ture très peu oblique, subovalaire, plus haute que large, à bords marginaux réunis par une callosité jaunâtre présen- tant, près de l'insertion supérieure, une protubérance denti- forme à peine saillante ; bords externe, et columellaire subpa- rallèles ; péristome très épaissi, légèrement réfléchi et d’un jaune doré brillant. Longueur : 18 millimètres ; diamètre maximum : 10 + millimètres ; diamètre minimum : q £ millimètres ; hau- teur de l'ouverture : 8 1/4 millimètres : diamètre de l’ou- verture : 6 £ millimètres (4 compris l'épaisseur du péris- tome). | Test très épais, pondéreux, très solide, opaque, gris jaunâ- tre, garni — du côté opposé à l’ouverture — de costules lon- gitudinales subrégulières, subégales, larges et saillantes, bien obliques, crispées aux sutures, à peine atténuées vers l’ombi- lic et — du côté de l’ouverture — de stries longitudinales beaucoup plus faibles, très atténuées vers le milieu des tours de spire (1), très marquées et fortement crispées aux sutures. Cette forme se distingue principalement de la variété mau- ritianensis Morelet par son galbe plus trapu, proportionnelle- ment moins allongé et par son test beaucoup plus épais et solide garni d’une sculpture un peu spéciale (2). Il est ce- pendant impossible de la considérer comme spécifiquement (x) Ce caractère est particulièrement net au dernier tour. (>) Qui, cependant. se retrouve parfois, bien que moins mette, chez certains individus de l’Orthogibbus modiolus de Férussac ou de sa variété mauritianensis Morelef. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 43 distincte de l'Orthogibbus modiolus de Férussac dont elle constitue à la fois un mode globulus et un mode ponderosus Ile Maurice : Environs de Curepipe [P. Car]. Ye À côté de l’Orthogibbus modiolus de Férussac se placent quelques Orthogibbus insuffisamment connus et dont plu- sieurs n’ont jamais été figurés. Il est possible que quelques uns d’entre eux soient seulement des variétés ou des formes de l’espèce de D’A. DE FÉrRussAG. OrruocigBus (OrTHOGIBBUS) OBESsUS (Benson) Kobelt. 1904 Gibbulina (Gonospira) obesa Benson, in : KoBerr, Die Raublungen- schnecken, I, in : Martins et CueMnrtz, Systemat. Con- chylien-Cabinet, 2° Edit., p. 334, n° 26, taf XL, fig. 13-14 (x). Coquille de forme ovalaire globuleuse à sommet obtus ; spire composée de 7 + tours subconvexes à croissance lente, séparés par de profondes sutures ; dernier tour grand, légè- rement ascendant à son extrémité, atteignant environ les 2/5 de la hauteur totale de la coquille ; ouverture un peu oblique, subquadrangulaire, à bords marginaux réunis par une cal- losité garnie d’une légère denticulation ; péristome un peu réfléchi. Longueur : 14 millimètres ; diamètre maximum : 8 mil- limètres : hauteur de l'ouverture : 5 millimètres ; diamè- tre de l’ouverture : 4 & millimètres. Test peu épais, solide, jaunâtre, garni de stries costulées obliques, subégales et assez régulières. Cet Orthogibbus n’est pas sans analogie avec la forme de l'Orthogibbus modiolus de Férussac variété mauritianensis Morelet que je viens de décrire et de figurer, mais il est plus petit, son test est beaucoup moins épais, moins solide et son ornementation sculpturale est difiérente. Île Maurice : l’exemplaire décrit par le Dr. W. Kogerr, ei qui appartient au Senckenbergische Museum de Frankfurt a. Main, a été recueilli à l’île Maurice par E. LrénaR. (x) « Pupa obesa mss fide Liénard in Sched. » [W. Kogerr, loc. supra cit., 1904, p. 334. | 44 LOUIS GERMAIN ORTHOG1IBBUS (ORTHOGIBBUS) FARINOSUS Küster. 1844 Pupa farinosa Küster, in : MarRTINT et CueMnrrz, Systemat. Conchy- lien-Cabinet, 2° Edit:, p. 108, taf. XIV,.fig. 34-56. 1848 Pupa farinosa Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent.,r 11, p.379, n° A6. 1855 Gibbus farinosus Apams, Genera of recent Mollusca, p. 167. 1859 Pupa farinosa (Trosouez) Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 660, n° 38. 1868 Pupa farinosa Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. 294, n° 49. 1904 Gibbulina farinosa KoBerr, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- | Tin et CREMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, s° Edit., p: 320, n° 6, taf. XXXVIT, fig. 12-13. Décrite et figurée d’après des exemplaires de provenance inconnue appartenant au Musée de Berlin (x), cette espèce ne semble, d’après la figuration et la description originales, qu'une forme de l’Orthogibbus modiolus de Férussac variété maurilianensis Morelet. C’est, en effet, une coquille mesu- rant 14 millimètres de longueur et 7 millimètres de diamètre maximum, de forme subcylindrique (2), composée de 7 à 8 tours de spire subconvexes le dernier un peu comprimé à la base. L'ouverture est ovalaire, subtétragone et ses bords mar- ginaux sont réunis par une callosité brillante munie d’une petite dent pariétale. Le test est blanchâtre et, comme chez toutes les espèces de ce groupe, garni de stries longitudinales costulées, obliquement arquées, subrégulières et assez serrées. PTT f OrTuociBBus (ORTHOGIBBUS) BrREvIS Morelet. 1867 Pupa brevis Morecer, Journal de Conchyliologie, XV, p. 439, n° x. 1868 Pupa brevis Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 295, n° 53. 1877 Pupa brevis Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, n° 755. 1878 Gibbus (Gonospira) brevis Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1, p. 9, n° 10. r8So Gibbulina (Gonidomus) brevis Martens, Mollusken, in : K. MôBius, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, 202. £ 1885 Gibbus (Gonospira) brevis Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 9o (incert. sedis). (x) Le Dr E. von Martens dit cependant [in : Azsers (J.-C), Die Heti- ceen, 2° Edit., 1861, p. 303] que cette espèce n'existe pas au Musée de Berlin : « Von Kusrer und nach ihm von PFEIFFER wird eine hierher gehôürige P. farinosa Mus. Berolin. aufgeführt, eine solche existirt im Berliner Museum nicht ». : He (>) L. Prerrrer [Monographia Heliceorum viventium, IT, Lipsiae, 1848, p. 320] avait déjà noté les analogies que Je signale : « P. modiolo var. minor affinis, spira obtuse conica statim distinguenda ». FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 45 1904 Gibbulina brevis KoBerr, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- TINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit p:" 596; %n°" 30: 1909 Gibbulina brevis KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft, Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Coquille ombiliquée de forme ovalaire à sommet obtus ; spire formée de 6 +-7 tours peu convexes séparés par des su- tures bien marquées ; dernier tour un peu ascendant. atté- nué à la base, égalant à peu près la moitié de la hauteur to- tale de la coquille ; ouverture subverticale ovalaire avec une très petite denticulation pariétale ; péristome brièvement ré- iléchi. Longueur : 11 millimètres 4 diamètre : 6 millimètres. Test assez solide, d’un blanc grisâtre non brillant, garni de stries longitudinales costulées et flexueuses. Comme la précédente, cette espèce, qui n’a jamais été figu- rée, reste douteuse. Ile Maurice : À. Morerert, loc. supra cit., 1867, p. 439 ; — Montagne du Pouce [G. Nevize, loc. supra cit., 1878, p. 9]. OrTuocigBus (OrrHoGI8BUS) MopioziNus Morelet. 1867 Gibbus modiolinus MoræzeT, Journal de Conchyliologie, XV, p. 459, n°9 1868 Pupa modiolina PreiFFEeR, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 296, HOMME 1878 Gibbus (Gonospira) modiolinus Nevicr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 9, n° 15. 1880 Gibbulina (Gonidomus) modiolina Martens, Mollusken, in : K."Mÿ- Bius, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius…., à Berlin, p. 202. 1885 Gibbus modiolinus Tryxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmo- nata, I, p. 90 (incert. sedis). 1892 Gibbus (Gonospira) modiolinus Baker, Proceedings Rochester Aca- demy of Sciences, IT, p. 20, n° 9. 1904 Gibbulina modiolina Kosezr, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- _rixr et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 336, n° 32: < 1909 Gibbulina modiolinus Kosezr, Abhandl. d. Senckenberg. Natürforsch. Gesellschaft, Frankfurt, a. M., XXXII, p. 95. Coquille de forme subcylindrique à sommet obtus ; spire formée de 8 tours peu convexes, le dernier un peu ascendant, atténué à la base, égalant environ le tiers de la longueur to- tale de la coquille ; ouverture petite, ovalaire oblongue, a bords marginaux réunis par une légère callosité garnie d'une faible denticulation ; péristome légèrement réfléchi. 46 LOUIS GERMAIN Longueur : 9 millimètres ; diamètre maximum : 4 milli- mètres. Test un peu solide, jaunacé, garni de stries costulées flexueuses. > Cette espèce, qui n'a jamais été figurée, reste encore tout à fait douteuse. Ile Maurice : À. Morgrer, loc. supra cit., 1867, p. 498 ; =F. C. Baker, loc. supra cit., 1892, p. 20].—=Montagne du Pouce [G: Nevicr, loc. supra cit, 1878, pe 0: ORTHOGIBBUS (ORTHOGIBBUS) VERSIPOLIS de Férussac. 1821 Helir (Cochlodonta) versipolis pe Férussac, Tableaux systématiques, 5g, n° 468. 1821-18b0 Helix (Cochlodonta) versipolis ne Férussac, Histoire natur. génér. et part. Mollusques..…., p. 211, n° 2, pl. CEVI, fig. 29-30. 1827 Helir (Cochlodonta) versipolis ne Férussac, Bulletin universel scien- cesinaiur. NX, p- 300,.n° 49. 1837 Gibbulina versipolis Becx, Index Molluscorum, p. 81, n° 12. + 1838 Pupa modiolus Porrez et MicnauD, Galerie Mollusques Douai, I, p. 169, pl. XVL, fig. 23-24 [non De FÉérussac]. 1841 Pupa versipolis Pretrrer, Symbol. ad histor. Heliceor., I, p. 45. 1844 Pupa versipolis KüstTer, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchy- lien-Cabinet, p. 79, taf. XI, fig. 11-r2. 1848 Pupa versipolis Presirrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 319, n° A7. 1850 Gibbulina versipolis Arsers, Die Heliceen, p. 201. 1853 Pupa versipolis PrEeIFFEer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 538, n°100. 1855Gibbus versipolis ADaMs, Genera of recent Mollusca, p. 167. 1859 Pupa versipolis Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 660, n° 39. 1860 Pupa versipolis MoreLETt, Séries SR diode IT, Iles Orien- tales d'Afrique, p. 89, n° 5o, pl. V, fig. 14. 1868 Pupa versipolis PretFrFEeR, Monograph. Heliceor. vivent. VI, p. 294, MONTE 1870 Gibbus (Gibbulina) versipolis Nevizz, Journal Asiatñic Society of Bengal, XXXIX (part. Il), Calcutta, p. 4rr. (part). 1877 Pupa versipolis Lrénarr, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 56, HO TITA 1878 Gibbus (Gonospira) versipolis Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, 1, p. 10, n° 17 [excl. syn. Pupa funi- cula Valenciennes]. 1880 Gibbulina (Gonidomus) versipellis Martens, Mollusken, in : K. Mô- Bus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, p. 202. 1882 Gibbulina (Gonidomus) versipellis MorELET, Journal de Con CHALEUR ge XX Xp 07 ne EN 1885 Gibbus (Gonospira) versipolis TrYoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 89, pl. XXI, fig. 6 et pl. XXII, fig. 2 [exel. synon. Bulimus trochalus Albers]. ÿ * A TR RNA UNE) Co of 7, \ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 47 1904 Gibbulina versipolis KoBert, Die Raubtungenschnecken, in : Mar- TINI €t CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 333, n° 25, taf. XL, fig. 11-12. 1909 Gibbulina versipellis Kosezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft, Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. Dans le « Bulletin universel des sciences et de l'industrie », dont il était alors le directeur, le baron D’A. pe FérussAc écrivait (vol. X, 1827, p. 306) à propos de son Helix versipo- SN: « L'ile de France, Bourbon, dans le lit de la rivière Saint- Denys. Cette espèce se confond avec la précédente (1). Tou- es deux varient beaucoup. L'animal est d’une belle couleur orangé vif ». Déjà, en 1821, d'A. pe FérussAc avait observé ce polymor- phisme puisque nous lisons, dans ses Tableaux systématiques, à la page 59 : « N° 468. versipolis nobis. « «) minor. Muséum n° 257*. « B) cylindracea. « y) Subconica. « Hab. Ile de France, Muséum n° 257. » Or, les collections du Muséum d'histoire naturelle de Pa- ris renferment deux cartons de cette espèce étiquetés par D’A. DE FÉRUSSAC. Sur le premier on lit les indications manuscrites suivan- test) « helix versipolis nob. «Ile de France. « Rang 32. » Ce carton (3) porte deux individus très jeunes et cinq’ adul- tes. Ces derniers diffèrent considérablement les uns des autres. Voici quelques détails sur chacun d'eux. 1). Coquille subcylindrique, un peu atténuée au sommet qui est arrondi et obtus ; spire composée de 8 tours très peu _convexes, à croissance lente et régulière, séparés par des su- tures peu profondes ; dernier tour médiocre, à peine con- vexe, un peu atténué à la base ; ouverture ovalaire subarron- die à bords marginaux réunis par une faible callosité dépour- vue de denticulation ; péristome épaissi et réfléchi. Longueur : (x) Il s’agit de l’Orthogibbus modiolus ne FÉRussAc. (2) De la main de D’A. ne Férussac. (3) Le deuxième carton contient une variété sur laquelle je reviendrai dans la suite de ce mémoire. 48 LOUIS GERMAIN 12 millimètres ; diamètre maximum : 7 4 millimètres ; dia- mètre minimum : 6 3/4 millimètres ; hauteur de l’ouvertu- re : 5 + millimètres ; diamètre de l'ouverture : 4 3/4 milli- mètres (PI. Il, fig. 5 et 10). Cette coquille n’est qu’un Gibbu- lina modiola de Férussac de petite taille. 2). Coquille plus ventrue, ovelaire cylindracée avec, éga- lement, 8 tours de spire. Elle diffère principalement de la précédente par sa forme moins régulièrement cylindrique et par son ouverture dont la callosité réunissant les bords mar- ginaux est munie d'une légère denticulation pariétale très enfoncée et voisine de l'insertion supérieure. Longueur : 14 millimètres ; diamètre maximum : 8 1/4 millimètres ; dia- mètre minimum : 7 1/4 millimètres ; hauteur de l’ouver- ture : 6 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 5 millimè- ires- (PL 1L-fis. et: 9)- 3). Ce troisième individu ressemble beaucoup au précé- dent, mais son ouverture est plus petite et la denticulation pariétale est à peine sensible (1). Longueur : 14 millimè- tres ; diamètre maximum : 8 1/4 millimètres ; diamètre mi- nimum : 7 1/4 millimètres ; hauteur de l’ouvérture : 5 1/4 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 4 3/4 millimètres. GAL HER er Ce h). Ce quatrième exemplaire est une forme encore plus ventrue, avec seulement 7 tours de spire, les premiers étant beaucoup moins larges que dans les cas précédents. L'ouver- ture, presque ronde, a ses bords marginaux réunis par une mince callosité dépourvue de denticulation pariétale. Lon- gueur : 12 2/3 millimètres ; diamètre maximum : 8 milli- mètres, ; diamètre minimum : 7 1/4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 5 3/4 millimètres ; diamètre de l'ouverture k 4/5 millimètres. (PL, s:)2 et 7): 5). Le cinquième exemplaire est une coquille très écourtée globuleuse, formée de 7 tours de spire, plus convexes et à eroissance plus rapide. Le dernier tour est très petit, fort atte- nué à la base. L'ouverture est petite, subovalaire arrondie, avec une denticulation pariétale très enfoncée et à peine sen- sible. Longueur : 11 2/3 millimètres ; diamètre maximum 8 à millimètres ; diamètre minimum : 7 millimètres ; hau- teur de l'ouverture : 4 à millimètres ; diamètre de l'ouver- ture : 4 millimètres. (PI. Il, fig. r et 6). (x) Des restes de l'animal s’aperçoivent encore à l’intérieur de la coquille formant, sur les premiers tours, des taches orangées, presque rouges. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 49 Si ces échantillons diffèrent profondément par leur forme générale, ils possèdent tous, par contre, le même test solide, Assez épais, subtransparent, corné clair, orné sur les tours embryonnaires de fines stries longitudinales devenant, sui les autres tours, de larges côtes peu saillantes, obliques et bien onduleuses. Que résulte-t-il de l’étude de ces exemplaires originaux ? Que d'A. ne FÉéRussAG n’était pas lui-même très fixé sur l’é- tendue du polymorphisme de son espèce et qu'il a classé, sous ce nom de versipolis, un certain nombre de coquilles que beaucoup d’auteurs ont par la suite — et je crois à tort — con- sidérées comme spécifiquement distinctes. À. MoreLEr sen- tant le besoin de fixer la valeur de cette espèce en donne une description et ajoute « Nous croyons utile de faire connaître ici le type de Férus- sac dont nous reproduisons un specimen authentique. On verra que ce Pupa est d’une forme cylindracée... Les indivi- dus que nous avons sous les yeux étaient tous assez minces, d'un blanc jaunâtre, légèrement cristallins, marqués de stries nombreuses, assez larges et sinueuses à leur origine (x) ». On voit que cette description ne correspond guère à celle des in- dividus de la Collection Férussac dont il vient d’être ques- tion, d'autant plus que A. Morerer donne, comme dimen- siens : « long. 12 mill., diam. 5 mill., long. apert. 4 1/3 Haba Tata 5 naill. (2) "0: À. MoreLer a-t-il eu entre les mains d’autres exemplaires de la Collection Férussac aujourd'hui perdus ? La chose est possible. Remarquons cependant que, dans la pl. V, fig. 14 des « Séries Conchyliologiques » sont figurés deux individus l’un, celui d'en dessous, correspond bien, à la taille près, à l'exemplaire précédemment décrit sous le n° r, mais celui d'en dessus appartient à une forme beaucoup plus courte, plus ventrue et à sommet atténué (3). Cependant À. MoreLrET ne note pas ces différences essentielles et semble dire, au con- _traire, que ces deux figures se rapportent à la même coquille (4), ce qui est manifestement faux. (x) Morezer (A.) Séries Conchyliologiques ; IL. Iles Orientales d’Afri- que, Paris, 1860, p. 89. (2) L. PFeiFrer est plus près de la vérité quand ji" der © les dimensions suivantes : « long. 14 à, diam. 7 ; long. apert 5 2/3, lata k 3 mill. » [Monographia Heliceorum viventium, I, Lipsiae, 1848, p. 810]. (3) Cette forme ne correspond pourtant à aucun des échantillons types de ne Férussac décrits précédemment. (4)A. MoreLeT imprime, en effet [loc. supra cit., 1860, p. 89] : « le type de Férussac dont nous reproduisons un spécimen authentique... ». L, GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 4 50 LOUIS GERMAIN Après avoir consulté l'ouvrage de L. Morezer, G. Nevict, étudiant les espèces qu'il avait recueillies à l’île de la Réunion, conclut que l’Orthogibbus versipolis de Férussac n’est pas une espèce de l’île Maurice, mais bien une coquille de l’île de la Réunion qu'il identifie à l'Orthogibbus holostomus Morelet ou à l'Orthogibbus Duponti Nevill. « Je n'ai réussi à trouver que un ou deux specimens vi- vants de cette espèce sous les pierres, dans un bois humide. Par contre, les coquilles mortes et blanchies sont plus abon- dantes et plus largement répandues que celles d'aucune autre espèce de l'île Bourbon appartenant à ce genre. Elles sont surtout nombreuses sur les plateaux secs et sableux derrière Salazie... L'animal est d’une riche couleur d’un orangé foncé avec des tentacules d’un noir pourpré et deux étroites bandes de même couleur de chaque côté du pied. Je ne doute pas que cette coquille soit celle appelée Pupa versipolis par Férus- sac, Prodrome 468. La figuration donnée par Morelet (prin- cipalement la variété figurée en bas) correspond parfaitement à plusieurs variétés que jai trouvées à Bourbon, mais ne se rapporte exactement à aucune des espèces de Maurice que j'ai vues, les plus voisines étant les Gibbus holostoma Morelet var., et Gibbus Dupont Nevill. C’est probablement .ce qui a fait croire que le Gibbus versipolis de Férussac vit aussi à Maurice. Morelet dit que le specimen qu'il figure est un type authentique de Férussac, mais il ne précise pas clairement s’il provient de Bourbon ou de Maurice... (1). » Enfin, un (x) Nevizz (G), On the Land Shelis of Bourbon, with descriptions of a few new species ; Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part IL (Natural History), Calcutta, Décembre 1870, p. 411 : « Of this species I only succeded infinding one or two live specimens in a damp wood under stones ; dead, bleached shells, on the other hand, were more plentiful and wider spread than those of any other Bourbon species of the genus especially on the dry, sandy plateaux behind Salazie, where I could find no traces of any other land shells whatever ; the animal is of à rich dark orange colour with purplish black tentacles and with two broad streaks o£ the same shade on each side of the foot. This is, I have no doubt, the shell Férussac called Pupa versipolis, Prodr. 468. The figure given by Morelet, Sér. Conch., pl. V, fig. 14, (the lower variety principally) corres- vonds perfectly with some of the varietes [| found of the present species at Bourbon, thought not exactly with any of the Mauritian species that I have seen, the nearest being G. holostoma, Morlt., var. and G. Dupon- tiana, mihi, one of which has probably given rise to the statement that G. versepolis, Fér., is also from Mauritius. Morelet states the specimen figured to be an authentic specimen of Férussac’s type, but does not clearly mention whether it is from Bourbon or Mauritius... Férussac’s note that the animal is a handsome scarlet-orange colour answers perfectly to this species, the only shell of this type from Mauritius with a similar animal FAUNE MALACOLOGIQUÉ DES ILES MASCAREIGNES 51 peu plus loin, G. Nevizz déclare que l'Orthogibbus funiculus Valenciennes est encore la même espèce. Ces déductions ne semblent pas très exactes. D'une part, les exemplaires de la Collection Férussac étiquetés versipolis pro- viennent bien de l'ile Maurice et, d'autre part, l’Orthogibbus funiculus Valenciennes est, en effet, une espèce très répandue à l’île de la Réunion, mais différant par certains caractères, du véritable Orthogibbus versipolis de Férussac. Ce dernier est, typiquement, une coquille subcylindrique ovalaire, atteignant de 14 à 15 millimètres de longueur sur 7 à 8 millimètres de diamètre maximum (1) et comprenant 7 ou 8 tours de spire, à croissance peu rapide, le dernier formant environ le tiers de la longueur totale. L'ouverture, à peu près verticale, de forme subovalaire, a ses bords marginaux réunis par une faible callosité sur laquelle se détache une denticulation pariétale toujours petite et parfois absente. Le péristome est épaissi et plus ou moins réfléchi. Les relations de l’'Orthogibbus versipolis de Férussac s'éta- blissent nettement avec l’Orthogibbus modiolus de Férussac. Les deux espèces appartiennent certainement au même grou- pe (2) et leurs variations sont, en quelque sorte, parallèles. Île Maurice : Assez peu répandu un peu partout [P. Ga- RIÉ]|. Sans indication de localité : S. Rance, in : D’A. DE Fé- RUSSAC, loc. supra cit., 1827, p. 306 ;—Collect. Férussac, in : Muséum Histoire naturelle Paris ; =Ile Maurice, où cette espèce paraît être assez rare [E. Vesco, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 90]. Ile. de la Réunion : Saint-Denis [S. Rance, in : D’A. DE Fé- RussA©, loc. supra cit., 1827, p. 306]. 1s G. Holostoma, Morlt., one of these two then G. funiculus, or G. holos- toma, must be Férussac’s original versipolis... » (x) A. Morerer [loc. supra cit., 1860, p. 89] et L. PFEIFFER [loc. supra cit., Il, 1848, p. 319] ont signalé, dans les mêmes termes [f minor, spira magis conoïdea] une variété ne mesurant que 10-11 miilimètres de longueur et 5 millimètres de diamètre maximum. C’est cette variété qui a été figurée par Küsrer [in : Martini et CHEmnNrrz, Systemat. Conchy- lien-Cabinet, 1844, taf. XI, fig. 11-12] sous le nom de Pupa versipolis. [=Gibbus versipolis var. minor Tryo, Manual of Conchology. 2° série, Pulmonata, 1, 1885, p. 89, pl. XXII, fig. 2]. | - (2) Et, peut être, à la même espèce. 52 | LOUIS GERMAÏN OrTtuocisBus (ORTHOGIBBUS) FUNICULUS de Valenciennes. 1842 Pupa funicula VALENCIENNES in : Preirrer, Symbot. ad Histor. Heli- ceor. Il, p. 54 [Helix funicula Valenciennes in : Collect. Mus. Paris]. 1844 Pupa jfunicula Küsrer in : Marin et CHEMNIrz, Syslemat. Conchy- lien-Cabinet, p. 8o, taf. XI, fig. 16-17. 1848 Pupa funicula ur Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 303, 1e ED 1850 Bulimus trochalus ArBErs, Die Heliceen, p. 181. 1850 Gibbulina funicula ALBERs, Die Heliceen, p. 207. 1853 Pupa funicula Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 530, MONT 1855 Chondrus (Mastus) trochalus Anams, Genera of recent Mollusca, p. 165. 1855 Vertigo (Isthmia) funicula Apams, Genera of recent Mollusca, p. 173. 18b9 Pupa funicula a Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 655, 100 De 1860 Pupa (Gibbulina) funicula ArBers, Die Heliceen, 2° Edit. [par E. von MARTENS], p. 303. 1860 Pupa (Gibbulina) funicula MoreLeT, Séries Conchyliologiques, IE, Îles Orientales d'Afrique, p. 83. 1863 Pupa funicula Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 90, n° 280. 1868 Pupa funicula Prxirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 287, NOM 1870 Gibbus (Gibbulina) versipolis (part) Nevizz, Journal Asiatic Society of Bengal, part. Il (Natural History), Calcutta, p. A4xr. 1878 Gibbus (Gonospira) versipolis (part) Nevicc, Handlist Mollusca Ink dian Museum Calcutta, I, p. 10. 1880 Gibbulina (Gonidomus) funicula Marrens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, D 201 s ; 1885 Gibbus (Gonospira) funicula Tryo, Manual -of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 85, pl. XXI, fig. 88. 1904 Gibbulina funiculus KoBezt, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- TINI et Cuemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 321, n° 7, taf. XXXVIIL, fig. 14- L'Orthogibbus funiculus Valenciennes représente, à l'île de la Réunion, l’Orthogibbus versipolis de Férussac de l’île Mau- rice. Les deux espèces appartiennent incontestablement au même groupe, mais la première se distingue par sa forme plus régulièrement cylindrique (1) et par son ouverture dif- férente dépourvue de toute denticulation pariétale (2). Dans son ensemble, l’'Orthogibbus funiculus Valenciennes rappelle beaucoup plus l'aspect de l'Orthogibbus modiolus de Férus- (x) Il existe bien chez l'Orthogibbus versipolis de Férussac, une variété subcylindracée, mais elle reste rare et l'immense majorité des individus de cette espèce sont ovalaires plus ou moins allongés. (>) J'ai observé de très nombreux individus de l’Orthogibbus funiculus Valenciennes sans trouver trace de denticulation pariétale. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 53 sac que celui de toute autre espèce et pourrait être, à la ri- gueur, considéré comme une variété de Ho de taille beaucoup plus petite. L'Orthogibbus funiculus Valenciennes est une espèce poly- morphe. La taille oscille ordinairement entre 10 et 12 milli- mètres, la forme la plus répandue ayant de 15 & à 12 milli- mètres. Exceptionnellement on trouve des individus atteignant 13 millimètres et, tout à fait rarement, 14 millimètres [var. major Pfeiffer (1)]. Voici les dimensions d’un certain nombre d'exemplaires recueillis par M. P. Carié = 0 £ o € ner INOMRE den ipe ss MEN PSE ES a.= &.= Se0 [Leo Observations & © ci 4 Sd GNUE QUE o © Sa De T 2 |< 3 5 EN N NRGIE CNE mm. mm mm. mm. mm. 1 YONNE EN MEET EU a TETE ME TE 12 6 5 MANS HO 400 | Be EET/A IS 4 Se ATOM PONT EMI PATENT 3 yo ST ro ACTE) Afu/20 0 T2 SNS) 4 AA 4 3 1/3 DT EN RE YEN 1) 4 3 1/4 IT 1/2 VEN CIE ANS Al ON Or) re eZ) PM 3 1/4 IL 1/ DA AN 3 10 5/ DURS) 4 S ne TOUT /AN ENS ANUS 3 10 1/2 5 4 3/4 4 SE no) NE 4 4/5 4 1/5 3 1207 6 5 4 1/5 3 1/4 12 nl) 5 1/4 | 4 4/5 3 4/5 3 . Types de VALENCIENNES, Ha DR ET NET ET TO EME ne au Muséum de Paris. Lo DS AS AS 7/40 0272475 10 AN ANT /24 104 3 12 5 LE 4 3 D’après L. PreirFre | Monogr. Héliceor. vivent., Il, 1848, p. 303]. ' On voit, par l’examen de ce tableau, que le rapport EURO, est fort variable : en fait, il existe des diamètre maximum formes plus ou moins allongées, mais celles dont le diamètre maximum est, proportionnellement, le plus grand conser- vent cependant leur galbe franchement cylindrique. Te] est le cas des individus types de Valenciennes, actuellement au () Preirrer (L.), Monographia Heliceorum viventium, Lipsiae, IV, 1859, p. 655. 54 . LOUIS GERMAÏN Muséum d'Histoire naturelle de Paris (PI. IV, fig. 1 à 6). Typiquement, on compte 8 tours de spire un peu convexes à croissance lente et régulière, le dernier toujours petit, atté- nué-subcomprimé à la base et plus ou moins ascendant à . l'extrémité. Il est, d’autre part, des individus composés seu- lement de 7 tours de spire. Quelquefois aussi ces tours sont plus convexes et séparés par des sutures relativement profon- des. Dans tous les cas, le sommet est très obtus. L'’ombilic est en fente étroite, incurvée et profonde ; il s’élargit par- fois, aussi bien chez les formes allongées que chez les formes écourtées. Le test, un peu épais, à peine subtransparent, est marron jaunâtre ou blanchâtre. Le péristome est blanc, lavé de jaune et légèrement brillant. Les tours embryonnaires sont garnis de très fines stries longitudinales ; les autres tours montrent des costules assez saillantes, obliques, subonduleuses, inéga- les et inégalement espacées, notablement plus fines et plus serrées aux abords de l’ombilic. Ile de la Réunion : Environs de Saint-Pierre [ A. Mayasrre, P. Cart], décembre 1911 ; très nombreux exemplaires. Ile de la Réunion : VALENCIENNES, in : Collect. Muséum Paris, et'in : L'\PrErFErR, loc: Supra cit 1812 p. ne « Ile Bourbon, dans les lieux boisés et notamment au Brülé de Saint-Denis » [E. Vesco, in : À. MoreLeT, loc. supra cit., 1860, p. 83] ; =Bourbon [L. Marcrarp, in : G. P. DEsHAYss, loc. Supra cu, 1863, p. E. gol ;=Wrès commun Sur leshplæ teaux secs et sableux des environs de Salazie [G. Nevize, loc. supra Cit., 1870, p. hr1] ;: =Environs de Salazie [G. Nevirx, loc Supra cit 1678 priol tt x k x Toutes les espèces qui viennent d'être étudiées, depuis l’Or- thogibbus helodes Morelet jusqu'à l’Orthogibbus funiculus de Valenciennes, appartiennent à un même groupe abondam- ment répandu dans les îles Mascareignes. Elles sont souvent fort voisines les unes des autres et il est évident que certaines d’entre elles ne sauraient être considérées comme spécifique- ment distinctes. Tel est, par exemple, le cas des Orthogibbus mauritianensis Morelet, Orthogibbus metablatus Crosse, Or- thogibbus rodriguezensis Crosse, Orthogibbus farinosus Küs- ter et, très probablement, Orthogibbus obesus Kobelt, Ortho- FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 56 gibbus brevis Morelet et Orthogibbus modiolinus Morelet. Il est même à supposer que les Orthogibbus versipolis de Férus- sac et Orthogibbus funiculus de Valenciennes se rattachent, plus étroitement qu'on ne l’a cru jusqu'ici, à l’'Orthogibbus modiolus de Férussac. Ainsi l’Orthogibbus modiolus de Férussac apparaît comme une espèce très polymorphe, c’est-à-dire en pleine évolution. L'Orthogibbus helodes Morelet en est certainement la forme ancestrale, de taille plus grande (1), éteinte aujourd'hui à l’île Maurice. Peut-être même peut-on rattacher à ce même groupe une espèce encore plus grande et également subfos- sile, l’'Orthogibbus majusculus Morelet. Les très nombreuses formes de passage que j'ai pu signaler entre ces divers Ortho- gibbus semblent établir qu'il s’agit uniquement d’une, seule espèce, dérivée de l’Orthogibbus helodes Morelet, et dont l'Orthogibbus modiolus de Férussac est la forme normale. Les rapports entre les formes de ce groupe décrites jusqu'ici peu- vent se préciser de la manière suivante : O. HELODES 0. modiolus | ©. mauritianensis O. BREVIS O. FARINOSUS O. MODIOLINUS O. RODRIGUEZENSIS [forma obesa minor] O. METABLATUS [forma obesa] O. oBEsUus | forma obesa minor] O. vERSIPOLIS O. FUuNICULUS (r) Je rappelle, qu'aux îles Maurice et de la Réunion, les espèces sub- fossiles sont toujours plus grandes que les formes vivantes correspondantes. Quant une espèce se trouve, à la fois, à l’état vivant et à l’état subfossile, 96 LOUIS GERMAIN SIT: OrtHociBsus (ORTHoGIBBUS) BoureuIGNATI Deshayes. PI, VI, g. 15. 1863 Pupa Bourguignati Drsnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 90, n° 297, pl. X, fig. 27-98. 1868 Pupa Bourguignati Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent, VI 6205 nor 1870 Gibbus (Gibbulina) Bourguignati Nevnxz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part. IT (Natur. History), Calcutta, p. 410, n° 22. | 1878 Gibbus (Gonospira) Bourguignati Nevitr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. ro, n° 18. 1880 Gibbulina (Gonidomus) Bourguignati Martens, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge z. Meeresfauna d. ‘Insel Mauritius.…., Berlin, p. 203. 1885 Gibbus (Gonospira) Bourguignati Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 89, pl. XXII, fig. 3. 1904 Gibbulina (Gonospira) Bourguignati Kogecr, Die Raublungenschnec- ken, I, in : MARTIN: et CHEMNIrz, Systemat. Conch- lien-Cabinet, 2° Edit., p. 320, n° 5, taf. XXXVII, fig. ro-rr. 1909 Gibbulina Bourguignati Ko8err, Abhandl. d. Senckenberg. Natür- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. ? Coquille ovale oblongue à sommet obtus :; spire composée de 8 tours à peine convexes, à croissance lente et régulière, séparés par des sutures profondes ; dernier tour médiocre égalant à peu près le tiers de la longueur totale de la coquille : ouverture ovale-oblongue, à bords marginaux réunis par une - callosité jaunâtre munie d’une denticulation pariétale étroite et obtuse ; ombilic en fente étroite ; péristome épaissi en de- dans et légèrement réfléchi. Longueur : 11 millimètres ; diamètre maximum : 7 mil- limètres. Test mince, fragile, d’un fauve peu foncé parsemé de taches grisâtres ; stries longitudinales obliques, fines et irrégulières, avec quelques stries costulées espacées. « Ce Pupa », dit G. P. Desrayes dans son Catalogue des Mol- lusques de l’île de la Réunion (p. E. go), « se rapproche de celui qui à été nommé Funicula par M. Valenciennes... » Cette assertion est assez exacte et il existe, dans les Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, un exemplaire de l’Or- thogibbus Bourguignati Deshayes étiqueté Pupa funicula Va- lenciennes. Il provient de l’île de la Réunion (Goupor, 1834). les individus vivants sont constamment de taille plus petite que les échan- tillons subfossiles, D à NE TE 2 Eau EN GIBECS Eur WY + LE 7 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 57 C'est un individu de petite taille (1), mesurant 9 millimètres de longueur, 4 3/4 millimètres de diamètre maximum et 4 millimètres de diamètre minimum. L'ouverture atteint 3 mil- limètres de hauteur et 2 3/4 millimètres de diamètre. L'Orithogibbus Bourguignati Deshayes (2) diffère de l’Or- thogibbus funiculus Valenciennes Par sa forme subconique et non régulièrement cylindri- que, très atténuée au sommet ; par ses sutures moins pro- fondes ; par son ouverture garnie d’une denticulation parié- tale bien moins saillante ; enfin par son test plus délicat, garni d’une sculpture moins accentuée (3). Ile de la Réunion : « Paraît très rare, nous n’en connais- sons qu'un seul exemplaire » [L. Marcrar», in : G. P. Des- HAYES, loc. supra cit., 1863, p. E. 91] ; = Collection du Mu- séum d'Histoire naturelle de Paris [Goupot, 1834] ;=« Pas très rare, largement répandu dans les bois humides » [G. Ne- VILL, loc. supra cit., 1870, p. Aro] ;=Salazie [G. Nevrcr, loc. supra Cit., 1878, p. 10]. - Variété intersecta Deshayes. 1863 Pupa intersecta DesxAyes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 07, 02902. -pl XI, fo. re 1868 Pupa intersecta PrErrreR, Monograp. Heliceor. vivent., VI, p. 295, n° 55. 1870 Gibbus (Gibbulina) intersecta (? var. of Bourguinati, Des.) Nevirt, Journal Asiatie Society of Bengal, XXXIX, part. II (Natur. History), Calcutta, p. 4ro, n° 21. 1880 Gibbulina (Gonidomus) intersecta Marrens, Mollusken, in : K. Mô- BIUS, Beiträge, z. Meeresfauna d. Insel Mauritius…., Berlin, p. 203. 1885 Gibbulina (Gonospira) Bourguignati var. intersecta Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 89, pl. XXII, fig. 6. 1904 Gibbulina pre intersecta Ko8ezt, Die Raublungenschnecken, I, in : Marins et Cuemnirz, Systemat. Conchylien-Ca- binet\ »° Edit.; p.321, n°9 8; taf XXXIIT fs. 20: 1909 Gibbulina intersecta KoBezr, Abhandl. d. Senckenberq. Natürforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXX, p. 94. (x) Get exemplaire est, d’autre part, absolument conforme à la figura- tion donnée par G. P. DeEsnayes. (2) Par ailleurs cette espèce n’est pas sans analogies avec l’Orthogbbus bacillus Pfeiffer de l’île Maurice, mais le système de sculpture est totale- ment différent. (3) Les stries longitudinales sont fines et subverticales. Il y a cependant des exemplaires dont la sculpture est mieux marquée que chez l'individu décrit par G. P. DEsHayss, 58 LOUIS GERMAIN Coquille de même forme ovalaire oblongue ; spire plus allongée, également composée de 8 tours encore moins con- vexes, presque plans, séparés par ses sutures bien marquées ; dernier tour médiocre dépassant un peu le quart de la hauteur totale ; ouverture verticale, semblable à celle du type, avec une dent pariétale également très petite. Longueur : 1r millimètres ; diamètre maximum : 5 mil- limètres. Test blanc grisâtre uniforme, les trois premiers tours à peu près lisses, les autres garnis de stries longitudinales fines et irrégulières avec, de loin en loin, quelques costules obliques, médiocrement saillantes et irrégulièrement distribuées. Cette coquille n’est qu'une variété elata, à sculpture plus prononcée, de l’Orthogibbus Bourguignati Deshayes. Ile de la Réunion : L. MarrLar», in : G. P. DEsrAyes, loc. Supra cit., 1863, p. E. 91 ;=« Quelques individus recueillis avec le Gibbulina Bourguignati Deshayes » [G. Nevizz, loc. supra Cit., 1870, p. 4ro]. $ 3. Les Orthogibbus classés dans cette série sont des espèces de taille moyenne ou petite, de forme relativement globuleuse ventrue et qui, par l’ensemble de leurs caractères, se rappro- chent du groupe de l’Orthogibbus (Orthogibbus) modiolus de Férussac. Ils s’en distinguent principalement par leur seulp- ture plus fortement accusée, composée de lamelles saillantes, très obliques et nettement recourbées aux sutures. Les espèces décrites sont les Orthogibbus Mondraini H. Adams, Orthogibbus Barclayi H. Adams, Orthogibbus calli- ferus À. Morelet et Orthogibbus holostomus À. Morelet. Elles sont toutes — sauf peut-être l’'Orthogibbus holostomus More- let — extrêmement voisines les unes des autres. Le tableau comparatif Ci-contre fait ressortir ces analogies. Les différences que l’on constate entre ces diverses coquil- les ne sont donc que tout à fait secondaires et peuvent fort bien correspondre aux variations d’un même type spécifique, étant donné surtout le polymorphisme, si étendu, des Ortho- gibbus de l’île Maurice. De plus, d’après le peu qu’on en sait encore, l’animal semble présenter chez tous les mêmes caractères (1). Il conviendrait peut-être, dans ces conditions, (x) L'animal est rouge orangé chez ces Orthogibbus. On ne connaît aucun détail sur l’animal de l’Orthogibbus Barclayi H. Adams. OM? } à D *sasnonu is sujd srewu ‘sonbiygo suiowr |‘soinins xne ssodstis juaw9107 ‘sarnns xne s99d *Sainins xne s09d ‘Soyoordder snjd ‘sosnoiquou |‘sasnouisqns ‘sonbryqo sojeu |-s119 ‘sonbrpqo uorq sojeutpni |-s119 ‘sonbrrqo seu SO[EUIpPRJ sopeuipnn$uor so : ormdpmog/-1pnS8uor sa109 saynod : oxmdnog|-18uor s0109 sanod : oimdnos|-1Suor s9109 sanod : ormdynos ‘ored S9.1] SANEJ UOIIEU ‘JUBI[LIQ AUOUI neo aneunel ‘oprjos zosse Sa |-01089 ‘iuoredsue ‘ouio9 1821 “oneunel ‘opI[OS Zosse JS9L “angunel ‘oprios zosse JS L ‘tu €/1 PF : onoueIq *OTJQUUIIIIU Q C/I G : 2HAURI( “uw L : arnatueiq ‘WU OI : MAI “wuu 6-$ : INoNSUOT *DDQUUIIIU TI-O1 : INONSUOT ‘UUI QI : INONSUO/] ‘UUI OC : INoNdUOT “aynod ; | sad ‘auroyrorpd apmorred up ouf “ouiorord eçeermed juop ounl'owurojroetd ojeoned juap oun|'owuoprond apeorred juop ouf: ‘nuruo ‘01107 auost1od of anered juPsIe} 11 *DJISOI[E2 9110] ‘9JISOT[E9 9107 oUn |suIOU no snId 2JISOf[E9 aun -OIrP2 21107 sun ed srunair Spiogloun Jed siunor xneuigietu spioglied sIunor xneuiSJeut spiogqlied sIun9r XNBUISIPUI Spiog I } [UNE [un L FUT: L [UNE I pioaq *OIIB[AO ‘209 *OJTP] “DIIBIUAO ‘O[PONIOAQNS 21NJI0ANQO|-119AqNS NO 9[BIIIOA 9INM9ANQO/|-EAO ‘H[BIHIIAQNS DINMOAN(| ‘OITE[BAO “OJITIOA 91N}IIAN() “2110119 JU9J NBUO] U9 DIIQUO| ‘910.19 9JU97 onBUO US 21IQUO ‘2110.19 AJU9J ONBUOT U9 2IIQUO| "910.19 A1U97 2NSUOT U9 21JIQU() ‘JUBPU99SE UOU INOJ IOIUTO(] ‘JUBJUOWOI JINO) JOIUIO( 'IUVIUOUWII nod un INO] TOIUO( "AUBJUOWOI INOJ IAIUIO( | : ‘suerd onbsoird S9Ijne S2] ‘SOXOAUOD JUOUWOI -snerde simoj L-0|-2897 srortuoid € say ‘sino3 9-c/1 ç ‘soxoAuo9 nod simoy L *SOX9AUO9 uo1q SIn01 L ‘sn1qo ‘25n1{0 39 9]IN09 ‘sn]qo ‘sn]q0 jou joutuos e onbripurp{s ojpmbonloueeao onbrpurhoqnus ojpmbo) jouwos 8 onbrrpur]49 aypmbo)|-wros er onbrrpur{oqns aypmbo”) s LS . ‘JON SAHKOLSOTIOH SNAHIDOHLH() ‘JON SNHAAITIVO SAHAIDOOHIA() ‘PV ‘H IAVIOUVA SNATIOOHLA()| PV H INIVHGNOMN SA4T9OOHLH() 60 LOUIS GERMAIN de considérer ces divers Orthogibbus comme des formes d’une même espèce et de les réunir sous le nom le plus ancien d’Or- thogibbus calliferus Morelet. Mais, en l'absence de matériaux de comparaison suffisants, je les ai classés de la manière sui- vante : T1. Orthogibbus Mondraini H. Adams. À 4 Orthogibbus Mondraini, variété Barclayi H. Adams. 2. Orthogibbus calliferus Morelet. B | 3. Orthogibbus holostomus A. Morelet. Les deux premières espèces appartiennent incontestable- ment à un même type dont s'éloigne davantage l’'Orthogibbus holostomus Morelet. OrTtaociBBus (OrRTHoGIBBUS) Monprainr H. Adams. 1868 Gibbus (Gibbulina) Mondraini H. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 13, pl. IV, fig. 5. 1877 Pupa Mondraini Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 352, 1877 Pupa no Liévarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p695 764. 1878 Gibbus Fo Mondraini Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1, p. 9, n° 7. 1880 Gibbus (Gonidomus) Mondraini MARTENS, Mollusken, in : K. Môsrus, Beïiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius…, Berlin, DO 1885 Gibbus (Gonospira) Mondraini TRYON, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 88, pl. XXI, fig. 99. 1892 Gibbus (Gonospira) Mondraini Baker, Proceedings Rochester Aca- demy of Sciences, II, p. 20, n° 6. 1904 Gibbulina (Gonospira) Mondraini Ko8ecr, Die Raublungenschnecken, in : MarRTINT et CHEMnirz, Systemat. Conchylien-Cabi- net, 2° Edit., p. 3926, n° 14, taf. XXXIX, fig. 9-ro. 1909 Gibbulina Mondraini Koserr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Un grand nombre d'individus de cette espèce ont été re- cueillis à l’état subfossile ;: quelques autres ont été récoltés morts mais avec leur test en parfait état : il est d’un corné clair, quelquefois jaunâtre ou légèrement marron, presque subtransparent. L'Orthogibbus Mondraini H. Adams est une coquille poly- morphe. La hauteur de la spire varie dans des proportions assez étendues ; le tableau suivant, qui donne en millimètres les mensurations principales d'une vingtaine d'invidus, fixe les limites de cette variation. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 61 n a 5 = 2 & 0 à on 2 o 2 ENS ESREVEs | Sn SANS SE 3 5 EE EE 9 ou NES Observations. ET RE CSS QI NE AT PR RS ONE ANS ue) A & AE pes) MES LE) D 1 4 mm. mm. mm. mm. | mm. œ 20 10 » 8 Type de H. Anams I 11/22} 1041/2 |" 9 7 6 : 17 10 ei nf2 lt 6 3 no No Te 7e 0 6 4. 16 1/2 | 10 CET 5 3/4 2 16 1/24 10 8 1/4 6 1/4 Eve 6 16 1/4 | 10 009120 | ET 6 7 16 PS ANG 2 Sn e Ô 5 ie 0 VENIR ATEN 6 9 Do 9 1/2 8 6 3/4 bn 10 14 1/2 | 9 8 GENS II 14 sl 8 1/4 | 6 5 ‘12 14 ARE 2 RO 5 13 15 1/4 8 1/2 TN C/2E PONT) 5 14 16 8 1/ 3 61 Eye 15 ASIA S “e 1 NE: 6 1 5 1/4 forma subelata 16 15e à MOT EUR 5 1/2 et forma elata 17 15 8 1/2 7 Se 6 5 Remarquons que la taille des individus examinés reste cons- tamment inférieure à celle attribuée par H. Apams à cette es- pèce. De plus, à côté du type, tel qu'il a été figuré dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres (1868, pl. IV, fig. 5) et qui est relativement ovalaire ventru, il existe des formes un peu plus allongées (n° 14 à 17 du tableau précé- dent) constituant des mutations subelata et elata passant insen- siblement à l’Orthogibbus Barclayi H. Adams. La spire se compose généralement de 7 tours ; on en compte quelquefois 7 & et beaucoup plus rarement 8. Leur degré de convexité varie avec les individus examinés. Quant au der- nier tour, il est constamment remontant à l'extrémité (1). La fente ombilicale est plus ou moins ouverte, toujours arquée et souvent fort étroite. « Apertura verticali, truncato-ovali, dente parietali plici- formi prope angulum minuta » dit H. Apams et ceci corres- pond très bien à certains exemplaires ; mais, chez d’autres, l'ouverture est seulement subverticale et presque aussi large que haute (2). L'épaississement du péristome et la callosité (x) Mais à un degré fort variable. - (2) Quelques individus ont une ouverture mesurant 6 1/4 millimètres de hauteur et 6 millimètres de diamètre. 2. LOUIS GÉRMAIN aperturale sont également d'importance variable et chez quel- ques specimens le dépôt calcaire est suffisamment épais pour rendre le péristome continu et comme détaché du dernier tour. On observe alors, près de l'insertion du bord supérieur, une sorte de sinus souvent très net en face duquel] se remar- que la denticulation pariétale en forme de pli plus ou moins saillant. La sculpture est toujours fortement accusée ; elle est d’ail- leurs — et il convient d’insister sur ce point — exactement la même chez loutes les espèces de ce groupe. Je la décrirai donc une fois pour toutes. Les tours embryonnaires sont à peu près lisses : on y constate seulement de très fines stries longitudinales localisées près des sutures ; les autres tours sont garnis de côtes lamelleuses élevées, fort obliques, très onduleuses, assez régulières et presque également espacées, plus ou moins crispées aux sutures, médiocrement atténuées au dernier tour où elles sont plus étroites, plus serrées, mais presque aussi saillantes aux environs de l’ombilie (1). Sur quelques individus assez frais on constate, au travers : de la transparence de la coquille, des traces rouges ou écar- lates laissées par l’animal. Ce dernier est donc vivement co- loré comme celui des Orthogibbus calliferus H. Adams et Or- thogibbus holostomus Morelet. Île Maurice : Quelques individus recueillis morts et de nom- breux exemplaires subfossiles. Montagne du Pouce, Corps de Garde [P. Carié et Turmroux |. Sans indication de localité [H. Apams, loc. supra cit., 1868, p. 13 :—F GC. BAxme, loc. Supra Cit.,\1892, pe 201: Ile Maurice : « Mondrain Estate », Vacao [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 9]. Variété Barclayi H. Adams. 1868 Gibbus (Gibbulina) Barclayi H. Anaws, Proceedings Zoological Society of London, p. 13, pl. IV, fig. 6... 1877 Pupa Barclayi Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIIT, p. 552. 1877 Pupa Barclayi Liévarr, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 5, n° 956. - 1878 Gibbus (Gonospira) Barclayi Nevirz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, p. 9, n° 8 (r) Cette sculpture présente toujours les caractères qui viennent d’être indiqués, mais, suivant les individus considérés, les lamelles sont plus ou moins saillantes; leur disposition n'est pas toujours aussi régulière, leur obliquité aussi aceusée, etc... , 107, 1s ESS k FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 63 1880 Gibbulina (Gonidomus) Barclayi Marrens, Mollusken, in : K. Mômius, Beitrüge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius… 107: 1885 Gibbus (Gonospira) Barclayi TrxoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, [, p. 88, pl. XXI, fig. 4. 1892 Gibbus (Gonospira) Barclayi Backer, Proceedings Rochester Academy onMSciences LIT; Wp-°20,, n°7 1904 Gibbulina (Gonospira) Barclayi Kogezr, Die Raublungenschnecken, I, in : Martini et Cuemnirz, Systemal. Conchylien-Cabi- Re 2 MEL Up 1928 Cros MAMAN EE Tr T2) 1909 Gibbulina Barclayi KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg.. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. : berlin, La variété Barclayi H. Adams se distingue par sa taille plus petite (longueur : 17 millimètres ; diamètre 7 millimètres) ; par sa forme un peu plus allongée, plus cylindrique et par son ouverture assez souvent subverticale (elle est, générale- ment, verticale chez l’Orthogibbus Mondraini H. Adams). Elle possède, par ailleurs, le mème test et les mêmes caractè- res sculpturaux. Ile Maurice : H. Apams, loc. supra cit, 1868, p. 13 ; =E. JaenaRp loc Supra \cit., 1877, p. bb ; =. C.)'BAKER, loc. su; DRM RS O2 Up 20)|: Ile Maurice : Vacoa, Mont. du Pouce, Trou au Cerf [G. NE- MD OC) SUD Ce 1078, p. Di. OrTHoGIBBUS (ORTHOGIBBUS) cALLIFERUS Morelet. PIN IT fig. rg, 20 et 21. 1821 Helir (Cochlodonta) versipolis, var. y subconica DE FérussAc, Ta- bleaur systématiques, p. 59 [var. y seulement!] 1860 Pupa callifera Morerer, Séries Conchyliologiques, Il, Îles Orientales d'Afrique, p. go, n° 52, pl. V, fig. x5. 1868 Pupa callifera Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p.” 295, n° 56. 1868 Gibbus (Gibbulina) callifer Nevizz, Proceedings Zoological Society of London, p. 259. 1877 Pupa callifera Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. DD | Te 1878 Gibbus (Gonospira) nue Nevicr, Handlisi Mollusca Indian Mu- Seurm Galcutie, AND 09: nPIECre 1880 Gibbulina (Gonidomus) cullifera Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, 200 1885 Gibbus nr) callifer Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 89, pl. XXII, fig. 4. 1904 Gibbulina callifera KoBeLr, Die Raublungenschnecken, 1, in : Mar- Tir et CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 332, n° 24, taf. XL, fig. 9. 1909 Gibbulina callijerus KOBeLT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch, Gesellschaft, Frankfurt, a. M., XXXII, p. 95. 64 LOUIS GERMAIN Je rapporte à cette espèce une charmante coquille recueil- lie, en assez grande abondance, mais presque uniquement à l'état subfossile, par M. P. Carié. Elle varie quelque peu comme le montre le tableau suivant Longueur Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de totale maximum minimum ouverture | l’ouverture 11 1/2 mm. 6 1/4 mm. 5 1/3 mm 5 mm. 4 mm. II 1/4 — 6 1/2 — 6 — 4 1f2 — 3 1/2 — IH 6 3/44 — 6 — 5 — 4 — 10 3/4 — 6 1/4 — 5 1/4 — 5 — 4 — 10 1/2 — 6 2/3 — 5 1/2 — 4 2/3 — 3 1/2 — IO 1/2 — O 1/2 — 6 = 4 3/4 — 4 = 10 1/2 — 6 — 5 — b 3/4 — 3 172 — 10 1/2 1 7 — 6 _ 5 == 4 — 10 — 6 1/2 — 6 — 4 1/4 — 3 1/2 — 10. — 6 — 5 1/2 — 5 — 4 — 10 à 12 — (x) 5 n » » 1/2à6 — (x) (1) Mesures données par A. MoreLer, Séries Conchyliologiques, II, Paris, nov. 1860, p. go. ï à # La plupart des individus examinés correspondent bien à l’iconographie donnée par A. MoreLET ; cependant cet au- teur, dans sa diagnose, donne 5 + tours de spire à son Pupa callifera, bien qu’on en compte 6 sur la figure 15 de la planche V. La presque totalité des exemplaires réunis par M. P. Cart ont 6 + ou même 7 tours de spire (1). Les autres caractères sont identiques, notamment la sculpture. Très fortement ac- cusée, elle se compose de costules un peu espacées, très obli- quement onduleuses, fortement crispées et plus saillantes aux sutures qui paraissent marginées. Dans la Collection FÉRuSsAc, aujourd’hui conservée au Mu- : à J seum d'Histoire natureile de Paris, il existe un carton de trois coquilles portant les indications suivantes « Helix undulata Fér. (2). « helix versipolis Fér. (var. ). « Ile de France ». (1) Quelques échantiilons seulement ont 6 tours de spire ; ce sont les plus petits qui, peut-être même, n’ont pas encore atteint leur complet développement. Are (2) Non Helix (Helicogena) undulata de Férussac [Tableaux systématiques des animaux Mollusques, ..…. suivis d’un Prodrome général.…, Paris, 1821, p. 28, n° 25 ; et : Hist. natur. génér. et particul. … des animaux Mollus- ques, … Paris, 1820-1850, pl. XVI, fig. 3 à 6] qui est le Pleurodonte (Par- thena) undulata (de Férussac), espèce de l’île d'Haïti. AT EC À .” CN gene AL on © à Le RE ur ET G ! à US C4 CAN É07 ps ' RMC ER IA RARE PEUT VT "a FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIÏGNES 65 Or, ces trois échantillons correspondent — à part quelques détails secondaires (1) — à ceux recueillis par M. P. Carié et à la figuration originale de l'Orthogibbus calliferus Morelet. Si on se rappelle la discussion relative à l’'Orthogibbus versi- polis de Férussac (2), on voit que G. Nevizz avait quelque rai- son de soupçonner de l'espèce du baron d'A. pe FÉRUSsAC avait été mal interprétée par les auteurs. De plus, la compa- raison des figures de l'ouvrage de A. MoreLer montre que l’un des exemplaires de l’Orthogibbus versipolis figuré se rap- proche incontestablement de l’Orthogibbus calliferus (3). D'après G. Nevizz (4), l'animal est noir avec une bande orange pâle ; la région postérieure est entièrement noire, le pied de l’animal jaune verdâtre et les tentacules sont noirs. A. MoreLer (5), dit, au contraire : « Nous avons remarqué que les individus les plus frais étaient tachés de rouge à l’in- térieur, surtout vers le sommet, d’où l’on peut inférer que l'animal est aussi vivement coloré que celui du versipolis ». (x) Voici quelques détails sur ces trois coquilles : Échantillon 1. — Forme et sculpture de l’Orthogibbus calliferus Morelet typique, mais spire comprenant 7 tours ; ouverture avec un péristome subcontinu par suite de l'importance du callus ; lamelle pariétale peu développée ; test solide, corné blanchâtre, subtransparent. Longueur : xx millimètres ; diamètre maximum : 6 À millimètres ; diamètre minimum : 4 3/4 millimètres ; hauteur de l’ouverture : 4 3/4 millimètres ; diamètre de l’ouverture : 3 1/4 millimètres. (PI. II, fig. 21.) Echantillon 2. — Spire formée de 6 + tours ; dent pariétale à peu près nulle ; même test, mais avec costules plus développées et plus fortement recourbées aux sutures. Longueur : 10 millimètres ; diamètre maximum : 6 x/4 millimètres ; diamètre minimum :-5 millimètres ; hauteur de l’ou- verture : 4 millimètres; diamètre de l’ouverture : 3 1/2 millimètres. (BLXIL fig: 19.) Echantillon 3. — Le plus ventru-globuleux ; sa spire se compose de 6 tours un peu plus convexes séparés par des sutures plus profondes ; l’ou- verture est à peu près aussi large que haute, bordée par un péristome blanc brillant, épaissi et réfléchi ; la lamelle pariétale est étroite, peu sail- lante et enfoncée ; même test et même sculpture. Longueur : 9 1/5 mil- limètres ; diamètre maximum : 6 1/4 millimètres ; diamètre minimum : 5 4/5 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 4 1/4 millimètres ; diamètre de l’ouverture : 4 millimètres. (PI. IT, fig. 20.) (2) Voir précédemment, p. 47 et suivantes. (3) Dans ses Séries Conchyliologiques (Il, Paris, 1860) A. Morezer a figuré, pl. V, fig. 15, son Pupa callifera et pl. V, fig. 14, deux individus du Pupa versipolis. Le plus petit (la figure du haut) représente une coquille ayant de grandes analogies avec oelle représentée fig. 15. Elle est seule- ment plus petite et moins ventrue globuleuse ; l’ouverture est la même et la sculpture seulement un peu plus délicate. (4) Neviz (G.), Notes on some of the species of Land Mollusca inhabi- ting Mauritius and the Seychelles ; Proceedings Zoological Sociey of Lon- don, 23 avril 1868, p. 250. ; (5) Morezer (A.), Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orientales d'Afrique, Paris, novembre 1860, p. 91. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. ÿ 66 LOUÏS GERMAIN Cette différence ne peut provenir que d’une confusion, G. Ne- viLz ayant sans doute déterminé Orthogibbus calliferus More- let des coquilles appartenant à une autre espèce. En résumé, la var. y subconica Férussac (mais cette variété seulement) de l’Helix versipolis Férussac (—Helix undulatus (4) nom manuscrit, in Collect. Muséum Paris) correspond à l'Orthogibbus calliferus Morelet. Quant à cette dernière espè- ce, elle me paraît seulement une variété de faible taille des Orthogibbus Mondraini H. Adams et Orthogibbus Barclayi H. Adams. Mais si, grâce à des matériaux plus nombreux, cette hypothèse se vérifiait, il faudrait désigner l'espèce uni? que sous le nom d’Orthogibbus calliferus qui est, de beau- coup, le plus ancien. Ile Maurice : Assez répandu dans le district de Moka. Quel- quels individus vivants et de nombreux exemplaires subfos- siles [P. Carié et Tuirroux |]. | Quartier de Moka, sous les feuilles sèches [E. Vesco in : À. MoreLcer, loc. supra cit., 1860, p. 91] ; =Ile Maurice : Vacoa [G. Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 9]. OrrociBBus (OrraociBBus) HocLosromus Morelet. 1860 Pupa holostoma Morecer, Séries Conchyliologiques, Il, Îles Orien- à tales d'Afrique, p. 91, n°53, pl: NV, fig: 16: 1868 Pupa holostoma Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. 296, ND 1868 Gibbus (Giboulina) holostoma Nevicz, Proceedings Zoological Society of London, p. 259. 1877 Pupa holostoma Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, no 700: 1878 Gibbus ni) hoiostoma Nevicr, Handlist Mollusca Indian Mu- seu Calcutta, Th p-n9 empire) 188So Gibbulina (Gonidomus) holostoma Martens, Mollusken, in \: K. Mô- Bius, Beiträge, z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, p. 205. 1885 Gibbus (Gonospira) hoiostoma TrxoN, Manual of Conchology, 2° série, . Pulmonata, I, p. 89, pl. XXIL, fig. 7. 1904 Gibbulina holostoma Koserr, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- mr et Cuemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit pe 28 no at 8. 1909 Gibbulina holostoma Korerr, Abhandl, d. Senckenberg, Nalurforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Appartenant au même groupe que les Orthogibbus Mon- draini H. Adams, Orthogibbus Barclayi H. Adams et Ortho- gibbus calliferus Morelet, cette espèce est de taille plus petite (x) Ce nom ne peut être adopté, puisqu'il n’a jamais été publié. FAUNE MALACOLOGIQUE DÉS ÎLES MASÜAREIGNES 67 (longueur : 8-9 millimètres, diamètre : 4-4 1/3 millimètres) et de forme plus cylindrique, mieux atténuée vers la base du dernier tour. La spire se compose de 7 tours « aplatis et légèrement resserrés à leur partie inférieure » : la sculpture montre des côtes moins saillantes, plus nombreuses et plus serrées, moins obliques, mais encore plus sinueuses. L'animal est orange vif avec une large bande noire de cha- que côté du corps et des tentacules oranges devenant noirs à leur extrémité [G. Nevizz, loc. supra cit., 1868, po: d’après À. MoreLer, il vit, sous les feuilles sèches, en com- pagnie de l’Orthogibbus calliferus Morelet. Je ne l’ai pas ob- servé dans les récoltes de M. P. Cart. Ile Maurice [E. Vesco, in : À MORELET, loc. supra cit., 1860, p. 92 ; —G. Nevicr, loc. supra cit, 1868, p. 259,:=— E. Lrénarn, loc. supra cit., 1877, p. 55] ;:=Vacoa, Mont Oriz, Corps de Garde et Montagne du Pouce [G. Nevizz, loc. SUD Cl) 1878, D 9 |. $ 4. ORTHOGIBBUS (ORTHOGIBBUS) PALANGUEES de Férussac. Picr é 1821 Helix (Cochlodonta) palanga ne Férussac, Tableaux systématiques, p- 59, n° 464. 1827 Helix (Cochlodonla) palanga ne FÉérussac, Bulletin universel scien- ces nütur., X, p.:/9300, n° 47. 1829 Pupa palanga Lesson, Voyage Coquille, Zoologie, Il, p. 328, pl. MIND Ho Le 1837 Gibbulina palanga Beck, Index Molluscorum, p. 8x. 1838 Pupa palanga Portez et Micnaur, Galerie Mollusques Douai, I, p. 171, pl. XVII, fig. 5-6. 1838 Pupa palanga ne Lamarox, Hist. nalur. animaux sans vertèbres ; Edit. Il [par G. P. Desnayes] VIII, p. 184. 4 184o Gonospira palanga Swainson, Treatise on Malacology, p. 333. 1844 Pupa palanga Küster, in : Martin: et Cuemnirz, Systemat. Conchy, lien-Cabinet, taf. X, fig. 5-6. 1848 Pupa fusus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, pr 3x7, n° 44 [excl: syn., non MüLLrer, n. BRUGUIÈRE, etc...]. 18b0 Gibbulina jusus ALBers, Die Heliceen, p. 201. 1853 Pupa fusus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 538, -n° 62 [excl. synony.]. ù 1895 Gibbus fusus Apams, Genera of recent Mollusca, p. 167. 1859 Pupa palanga Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 660, n° 56. 1860 Pupa palanga Morecet, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orientales | d'Afrique Jp185 a 0/40 : Ù 1868 Gibbus (Gibbulina) palanga Nevirr, Proceedings Zoological Society of London, p. 260. \ 1868 Pupa palanga Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 293, n° 46. 68 LOUIS GERMAIÏN 1869 Gonospira palanga Crosse et Fiscmer, Journal de Conchyliologie, XVIII, p. 213, pl. XI, fig. 6-8. 1877 Pupa palanga Ho Catalogue Mollusques Ile Maurice, p. 55, n° 707. c 1878 Gibbus (Gonospira) palanga Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, [, p. 9, n° 6. 1880 Gibbulina (Gonospira) palanga Martens, Mollusken, in : K Môsrvs, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, 209: 1882 Gibbulina (Gonospira) palanga Morezet, Journal de Conchyliologie, XAX, IP 07: MTS: : 1885 Gibbus (Gonospira) palanga TryYoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 86, pl. XXI, fig. 89 et fig. 94. 1904 Gibbulina palanga KoBeLt, Die Raublungenschnecken, I, in : Mar- TINI et CHEMNIIZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit, n° 12, taf. XXXVIII, fig. 7-10. 1909 Gibbulina palanga Kosezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft, Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. D'A. DE FÉRUSSAC écrivit, en 1827, à propos de cette espèce : « Hab. l’île de France. Nous croyons qu'il est très vraisem- blable que cette coquille est le Bulimus fusus de Bruguière. Sa description ne convient qu'à cette espèce. Il n'en existe d’ailleurs aucune à la Guadeloupe, où il la cite, qui s'y rap- porte, et il est très probable qu il aura à son sujet commis une erreur de localité ; car, et cela vient fortifier cette idée, il est impossible que notre H. palange lui ait été inconnu, étant La commune à l’île de France, qu'il a explorée dans son voyage. 11 faudra alors supprimer de notre Prodrome l’Helix Alvearia de Dillwyn, établie pour le Bulimus fusus de Bruguière. Les synonymes qu'y rapporte ce dernier savant sont peu rigou- reux (r). » À la suite de cette note, un certain nombre de malacolo- gistes, notamment H. Apamws, J. C. Azsers, J. B. M. ne La- mMarck, L. PFEIFFER, ont considéré l'espèce de l’île Maurice comme étant le Bulimus fusus de J. BruGuIÈRE (2) et l’Helix jusus de O. F. Müzzer (3). À. MoREeLET a parfaitement montré l'erreur ainsi commise et il conclut : «1° que l’Helix fusus Müller est une espèce douteuse dont le nom doit disparaître de la nomenclature ; « 2° que le Bulimus fusus de Bruguière et le Pupa fusus de (x) Fénussac (D’A. DE), Catalogue des espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. Rang dans un voyage aux Grandes Indes ; Bulletin universel sciences naturelles, t. X, Paris, 1827, p: 306. 3 (2) BRUGUIÈRE (J.-C.), Encyclopédie méthodique, Vers, I, Paris, 1791, . 048. . (3) Müzcer (O0. F.), Vermium terrestr. et fluviat. histor., Îl, 1774, p. D EN PAR FRAPPE A EURE EN Re | EN NT AR EN N'OSE, PES | à Ar D ET AS AA D EN Ne PONT Get FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 69 Lamärck (1) sont une même espèce originaire des Antilles (C3 ME « 3° que le Pupa palanga, bien distinct des précédents, doit. conserver le nom que lui a donné de Férussac (3). » Ces conclusions sont parfaitement exactes et légitimes. Il en résulte que le nom d'Orthogibbus palangus de Férussac - doit être définitivement adopté pour cette espèce qui semble, à l’île Maurice, aussi répandue à l’état vivant qu’à l’état sub- fossile. L'Orthogibbus palangus de Férussac est une des espèces les plus polymorphes de l’île Maurice. J'ai pu en examiner un très grand nombre d'exemplaires et, après une étude atten- tive, fixer les traits principaux de ce polymorphisme qui por- te, principalement, sur la taiile et les caractères de la spire. Le tableau suivant donne, en millimètres, les mensurations principales d’une cinquantaine d'individus. Il permet de se rendre compte de l'étendue de la variation. Après un examen très attentif je suis arrivé aux conclu- sions suivantes Il existe quatre formes principales de lOrthogibbus palan- gus de Férussac dont les individus bien caractérisés parais- sent fort différents les uns des autres a) Une forme conique allongée, que l’on peut considérer comme le type (série «, n°° r à 7 du tableau précédent) ; B) Une forme subcylindro-conique, plus courte que la pré- cédente, et à sommet plus gros, plus élargi (série 6, n° 8 à 29 du tableau). C'est cette forme que À. Morerer avait sans doute en vue lorsqu'il écrivait : « Il existe une variété de cette coquille qui se distingue par une spire plus cylindracée, d'un diamètre plus fort, et par un sommet plus arrondi. Cette forme conserve rarement son épiderme et demeure blanchâtre (r) ». (x) Lamarcx (J.-B.-M. ne), Histoire naturelle animaux sans vertèbres, VI, part. II, Paris, avril 1822, p. 106, n° 6 ; et Edition Te fpass ne Desmayes]|, VIII, Paris, 1838, p. 171, n° 6. cs ) ; (>) La description originale de BRUGUIÈRE [Encyclopédie méthodique, Vers, I, 1792, p. 348] ne permettait guère, cependant, une telle confusion. Il donne, en effet, son Bulimus fusus comme une coquille « constam- ment blanche, dehors comme dedans, mince et légèrement transparente » avec une ouverture un tiers plus large que haule, (on sait que l'ouverture de l’Orthogibbus palangus de Férussac est toujours plus haute que large). Enfin, ajoute-t-il, « elle vient de l’île Saint-Domingue et de la Guade- loupe ». Ë ù (3) Morerer (A.), Séries Conchyliologiques, etc... II, Îles Orientales d'Afrique ; Paris, 1860, p. 84. set û (x) Morezer (A.), Observations critiques sur le Mémoire de M. E. von MarTENs intitulé : Mollusques des Mascareignes et des Séchelles : Journal de Conchyliologie, XXX, 1882, p. 97. À, MoreLer ajoute : « Elle paraît . Numéros dés échantillons Série Série Série Série Ô Exem- plaires types de la col- lection FÉrussAC © D 1 MOUR OID = 10 © D D D D D © © © © O O1 OUR SD O9 HR Op A1 OO Ut 5 25 U93 02 03 02 09 OS LS THOSE D0o SA A2== SZ. 1 = _— ES A Longueur| Diamètre totale 63193 03 0 03 59 53 H D LU) © © U3U9 93 03 09 0319920303 LS (OO © © © OO IH D DR 9 D À a 5 D D D RD D D D D D D = D SÉRIE RSR O1 O7 O7 U7 O1 Où Où Cr © D © D D © D D D 92 NDeOS)OTOILO LO ON OUI © © D D D D D DR OI H En OR HE EE — DER D D D D R TS <<, (Bal nl — Le] 1/2 mMmaxI1mM. g EEE PREND 1/2 Diamètre minimum mn). 9 10 9 9 9 1/2 1/2 - 1/4 Hauteur de | Diamètre de l'ouverture | l'ouverture mm. ONE Q [) 10 Ô 1/2 7 1/2 9 10 1/2 O w/2 O 1/2 10 10 Q 1/2 O 1/2 9 1/2 Q 9 9 Û 8 1/2 8 9 à 1/2 8 9 8 1/2 = III HONOLOS' © I DOC O1 Go-31 Go O0 CO CO DO 0 00 GO CO OO Lol Une UDommo ur on 170 Doc-I Ut OUYTULUN ON 1 Où UT VIN UT ONCN Où nono OO ONOII ON, (1) Ces individus appartiennent à la même forme que ceux de la série y. 1/20 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 71 y) Une forme analogue à la précédente, mais encore plus cylindrique et beaucoup plus petite (r) (série y, n° 30 à 49 du tableau). è) Enfin une forme presque régulièrement cylindrique, toujours de taille moyenne et beaucoup plus rare que les pré- cédentes (série 8, n°° 46 à 49 du tableau). Elle est souvent dé- pourvue de la denticulation aperturale. Ces quatre formes principales ne sont pas nettement sépa- rées : elles présentent entre elles tous les intermédiaires et il est très facile de passer, sans solution de continuité, de la sé- rie &« à la série à. [Il est donc impossible de distinguer même des variétés. D'ailleurs, dans les exemplaires types de la Col- lection Férussac (n°*° a à h du tableau), actuellement au Mu- séum d'Histoire naturelle de Paris, il existe des formes ana- logues à celles énumérées ci-dessus, notamment les individus e, f, g, Rk, qui correspondent absolument aux specimens de même taille de la série y. Du reste le Baron D’A. pe FÉRUSSAC n’a pas ignoré le polymorphisme de cette espèce puisqu'il écrit, dans son Prodrome (2) : « N° 464. PaLanGA, nobis. œ) major. B) elata. Muséum, n° 254. y) brevis. Habit. L'Ile de France. » Les deux premières formes correspondent à celles de la sé- rie « du tableau précédent ; quant à la var. brevis, elle est identique aux exemplaires de la série y (notamment les nu- méros 41 à 44). Le test est épais, solide, absolument opaque, recouvert d’un épiderme, toujours assez clair, variant du jaune verdâtre au marron jaunâtre. Les tours embryonnaires ont des stries lon- gitudinales d’abord très fines, puis devenant progressive- ment plus fortes ; aux tours suivants, elles ont l'apparence de petites côtes assez saillantes, obliques, plus ou moins on- duleuses, assez espacées et un peu atténuées aux sutures constituer une race dont les représentants sont nombreux et ne se confon- dent pas, dans leur station, avec ceux dont la forme est typique ». Cette assertion ne me paraît pas très exacte. Dans les récoltes de M. P. Carré, les quatre formes que je signale sont intimement mélangées. : (x) Elle ne dépasse pas : Ro de longueur, mais a seulement, : à 25 millimètres. 1 : PR Bu d'A. ne), Tableaux systématiques des Animaux Mol- lusques. suivis d’un Prodrome général…., Paris, Juin 1821, p. 99. 72 LOUIS GERMAIN qui paraissent alors subcrénelées. Enfin la denticulation aperturale est plus ou moins saillante et peut même manquer complètement. Ile Maurice : Très commun, dans toute l’île : vit principa- lement sur le sol, rampant sur le gazon ou les plantes basses. Egalement assez abondant à l'état subfossile [P. Carré et Tui- RIOUX] ;= « Très commune à l'île de France » [S. Rance, in : DE FÉRUSSAG, loc. supra cit., 1827, p. 306] ; —Sur les feuilles et entre les racines des arbres [ Lessow, loc. supra cit., 1829, P. 328] :=E. Vesoo, in : À. Morecer, loc. supra cit., 1860, P. 89 ;=G. Nevize, loc. supra cit., 1868, p. 260 ; et : 1878, p. a ;= Th. Bcann, in : H. Grosse et P. Fiscner, loc. supra cit. 1669, p. 219 ;=E. LréNaRD, loc. supra cit. 1077, DiNGoe— Prof. K. Môsrius, in : Dr. E. von Marrens, loc. supra cit. 1880, p. 204. OxTaocigsus (OrTrHocisBus) Nevizzr H. Adams (1). 1867 Gibbus (Gibbulina) Nevilli Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 304, pl. XIX, fig. 7. 3 1868 Pupa Nevelli Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent, VI, p. 293, n° 46 a. 1877 Pupa (Ennea, Elma) Nevilli Lrénar», Catalogue Mollusques île. Mau- TiCe, Ip. 56, more ‘1878 Gibbus (Gonospira) Nevilli Nevizr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 10, n° 24. 1880 Gibbus (Gibbulina) Nevilli Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, . 204. : 1885 Gibbus (Gonospira) Nevilli Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 86, pl. XXI, fig. 93. 1904 Gibbulina (Gonospira) nevilli KoBeztr, Raublungenschnecken, I, in : MarTiNr et CHeMnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, - 2° Edit., p. 326, n° 15, taf. XXXIX, fie. 14-15. 1909 Gibbulina nevilli KoBertT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft, Frankfurt a. M., XXXII, p. 03. De nombreux individus de cette espèce ont été recueillis par M. P. Carté. Ils sont de taille assez variable, comme le montre le tableau suivant : (x) Espèce dédiée à Wizzram Nevizr, minéralogiste, frère du malacolo- giste GEOFFROY NEvirr, EN LL TNT TES Leu Numéros | Longueur | Diamètre | Diamètre Hauteur Diamètre des de de exemplaires totale maximum | minimum | l'ouverture | l'ouverture 1 3 4 5 6 ë 9 mi © mi — 4 D D D D D D D D D D D © © © 2 DO © H VIRE OOOAIII GRO © =) APE PASSA ENMIMIRIAIÈIRE ÉMIS CARE ASE ee! OUT UE OUT NI OO II 20 à 2) AM IRAREIERE (=) Ferre eine le La forme générale est assez variable. Il existe, notamment, une forme moins allongée conique, de taille plus petite (n°* 11 à 16 du tableau précédent) qui est moins répandue que le type auquel elle est reliée par des transitions insensibles. Dans la majorité des cas la coquille a, comme le type décrit par H. Apams, 9 tours de spire très peu convexes dont le der- nier est anguleux à la base (1, ; mais il est des individus de grande taille qui comptent jusqu’à 11 tours. Par contre, les petits specimens (n°*° 11 à 16 du tableau précédent), bien que parfaitement adultes, n’ont quelquefois que 8 ou 8 5 tours de spire. L'ouverture a les bords marginaux réunis par une forte callosité blanche sur laquelle se place une denticulation plus ou moins saillante et qui manque rarement. Le péristome pa- raît ainsi continu : il est épaissi, notablement réfléchi et d'un blanc pur brillant. Le test est épais, solide, d’un marron jaunâtre, plus rare- ment d'un corné clair légèrement translucide. Les tours em- bryonnaires sont presque lisses, avec de très fines stries lon- gitudinales ; les autres tours sont garnis de petites côtes lamelleuses, fortement obliques, bien onduleuses, assez ser- rées, subégales (2) et un peu atténuées au dernier tour. (x) Dans sa diagnose originale H. Anams [Proceedings Zoological Society uf London, 1867, p. 304] dit : « G. testae rimata... solidiuscula, oblique sinuato-costata, albida,..…. ». (>) « …anfract. 9, planiusculis, ultimo non ascendente, basi angu- lato,.….» [H. Apams, loc, supra cit., 1867, p. 304]. L 74 LOUIS. GERMAIN L'Orthogibbus Nevilli H. Adams se rapproche de l’Ortho- gibbus palangus de Férussac, mais s’en distingue nettement : Par sa forme générale, plus étroitement allongée, plus co- nique ; par son sommet moins légèrement arrondi ; par ses tours de spire moins convexes ; par son dernier tour plus où moins anguleux à la base (1) ; enfin par sa sculpture plus fortement accusée formée de costules plus obliques et plus onduleuses. L'animal est également différent. Le corps de l’Or- thogibbus Nevilli H. Adams est orange, pointillé de noir (2), son pied est orange et ses tentacules sont noirs. | Ile Maurice : Montagne du Pouce [Tarrroux|. Les Deux Mamelles et la Montagne du Pouce [G. Nevicr., in : H. Apams, loc. supra cit., 1867, p! 304 ;: —G. Nevice, loc. Su- pra cit., 1898, p. 10]. OrTHociBsus (OrRrHoci8Bus) PRopucTus H. Adams. 1866 Pupa palangula Moreret, Revue et Magasin de Zoologie, p. 62 [non DE FÉRUSSAC]. 1868 Gibbus (Gibbulina) productus H. Anams, Proceedings Zoological 294, n° 52 [non ne FÉRussAG, excl. syn.]. 1868 Gibbus (Gibbulina) produetus H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 13, pl. IV, fig. 7. 1868 Gibbus (Gibbulina) produstus Nevir, Proceedings Zoological Society of London, p. 250. 1877 Pupa palangula Liénarr, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, no 768. 1877 Pupa producta Poeme Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 353. 1878 Gibbus (Gonospira) productus, Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, bp 10, n°05: 1880 Gibbulina (Gonospira) producta Martens, Mollusken, in : K. Mô- BIUS, Beiträge, z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 204. NOR 1 1882 Gibbulina (Gonosnira) producta Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 98, n° 14. 1885 Gibbus (Gonosnira) nalanqgula Tryon, Manual of Concholoqy, 9° série, Pulmonata, I, p. 87, pl. XXII, fig. 5 [non »E FÉRUSSAC |. 1904 Gibbulina (Gonosvira) producta KoBezT, Die Raublungenschnecken, T, in : Martin et CHEMmniTz, Sysfemat.. Conchylien- Cabinet. 2° Edit.. p. 329, n° 19, taf. XL, fie. 1-3. 1909 Gibbulina palangula Korerr. Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft, Frankfurt a. M, XXXII, p. 95. (x) Cette angulosité. qui existe toujours chez l’Orthogibbus Nevilli H. Adams, manque constamment chez l’Orthogibbus palangus de Férussac. (>) Les points noirs ont une densité plus grande à la partie postérieure qu’à la partie antérieure du corps. SATA NON FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 75 Coquille très étroitement ombiliquée (1), presque cylindri- que ; spire composée de 8 tours très peu convexes, à crois- sance lente et régulière, séparés par des sutures peu profon- des ; dernier tour médiocre, subcylindrique, un peu comprimé à la base ; sommet large et obtus ; ouverture lé- gèrement oblique, ovalaire allongée, très anguleuse en haut ; bords marginaux assez éloignés réunis par une forte callosité avec, près du bord supérieur, une denticulation plus ou moins saillante et enfoncée ; péristome épaissi, subréfléchi, d’un blanc brillant. Longueur : 14-17 millimètres ; diamètre maximum : 4-5 millimètres ; diamètre minimum : 3 3/4-4 À millimètres : hauteur de l'ouverture : 4-4 & millimètres ; didmètre de l’ou- verture : 3-3 + millimètres. Le type décrit par H. Apams me- surait 15 millimètres de longueur pour 4 millimètres de dia- mètre (ouverture : 4 millimètres de hauteur sur 3 millimètres de diamètre). | Test médiocrement épais, brun marron, parfois verdâtre ; tours embryonnaires presque lisses, les autres garnis de petites costules peu saillantes, obliques, subégales, médiocrement ré- gulières et atténuées au dernier tour. Après sa description, H. Apams ajoute : « This species was received with nome of palangula atta- ched to it. But the true palangula is, according to M. Morelet, who has had an opportunity of seeing that species in Ferus- sac’s collection, the same at teres Pf. I have therefore conside- red it necessary to describe it as new(2) ». A. MoreLET (3) s’est élevé contre ce nouveau nom de pro- ductus appliqué à l'espèce qu'il avait, deux années plus tôt, baptisée Pupa palangula. Cependant le nom de palangula avant été imprimé par le Baron d’A. ne FéÉrussac et s’appli- quant à une coquille parfaitement connue, dont les types sont encore dans les Collections du Muséum d'Histoire natu- relle de Paris (4), il me paraît de beaucoup préférable d'adop- ter le nom d'Orthogibbus productus H. Adams. (x) Ombilic en fente très étroite presque recouverte par la patulescence du bord apertural. $ (2) Apams (H.), Further descriptions of New Species of Shells collécted at Mauritius by Geoffroy Nevill ; Proceedings Zoological Society of London, Janvier 1868, p. 14. ‘ (8) Morerer (A.), Observations critiques sur le Mémoire de M. E. von Martens intitulé : Mollusques des Mascareignes et des Séchelles ; Journal de Conchyliologie, XXX, 1882, p. 98. À (4) Cette espèce a été décrite plus tard, par L. PFEIFFER, sous le nom de Pupa teres. Noir, p. 76, de ce Mémoire. | NS 76 : LOUIS GERMAIN D'après G. Nevirx (1), l'animal de l’Orthogibbus productus H. Adams est couleur chair un peu jaunâtre, maculé de brun sur les côtés ; les tentacules, d’un brun foncé à leur base, s’éclaircissent et deviennent d’un écarlate brillant à leur ex- trémité. Fe Ile Maurice : Curepipe [P. Carié et Turrioux] ; = Vacoa CA. MonezeTt, loc. supra cit., 1866, p. 62] ;=Ile Maurice LG. Nevicr, in : H. Anams, loc. supra cit., 1868, p. 13 :=G. Nevicr, loc. Supra cil., 1868, p. 259 ; et 1898, p. 10 ;—E. LrénarD, loc. supra cit., 1877, p. 55]. ORTHOGIBBUS (ORTHOGIBBUS) PALANGULUS de Férussac. 1821 Helix (Cochlodonta) palangula ne FÉrussac, Tableaux systématiques, p- 59, n° 467. és 1856 Pupa (Gibbulina) teres Preirrer, Proceedings Zoological Society . of London, p. 35. 1857 Pupa tres Preirrer, Nivitates Concholog., 1, p. 74, n° 195, taf. XX, fig. 19-20. 1859 Pupa teres PFEIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 667, n° 4r. 1860 Pupa teres MoreLet, Séries Conchylologiques, IT, Iles Orientales d'Afrique; p 188; Cno #10; 1868 Pupa teres PretFFER, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 297, n° 62. 1868 Gibbus (Gibbulina) teres Nevizz, Proceedings Zoological Society of : London, p. 259. 1878 Gibbus (Gonospira) teres Nevrzz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 10, n° 26. 1880 Gibbulina (Gonospira) teres MARTENS, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, 20h. 1885 Gibbus (Gonospira) teres Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 87, pl: XXIL fig. r2. 1892 Gibbus (Gonospira) teres Baker, Proceedings Rochester Academy of Serences, lp: 20; {n° ro: 1904 Gibbulina (Gonospira) teres KoBezT, Die Raublungenschnecken, I, in : MarTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabi- net, 2° Edit., p. 325, n° 13, taf. XXXNVIII, fig. 17-18: 1909 Gibbulina teres KoBezT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft, Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. Cette petite coquille est presque régulièrement cylindrique, les premiers tours formant une sorte de cône très brièvement terminé en un large sommet très obtus. La spire se compose de 8 à 9 tours peu convexes, à croissance lente et régulière, le dernier médiocre. L'ouverture est ovalaire, presque verti- cale, à bords marginaux réunis par une forte callosité blan- ) Neviz (G.), Notes on some of the species of Land Mollusca inhabi- ting Mauritius and the Seychelles ; Proceedings Zoological Society of Lon- don, 23 avril 1868, p. 259. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 77 che et brillante sur laquelle on observe parfois une denticu- lation plus ou moins saillante (1) ; le péristome est épaissi, un peu réfléchi et d'un blanc brillant. La taille oscille entre les limites suivantes ma { e Es o & o EMI et os U— DO 5 5 5 5 EVA Es AE D 2 Er DS -Ù à TR Ÿ 6 2 ; g.Ÿ E ENS ÈS EE +-HUMINE-SO Cbservations 2 Sos © 4 D TD > TD > 5 SE ste QE ÉARUS ASE RE CIS AE MEN MON NA LE mm. min. mm. mm. mm. I 12 1/4 5. 1/2 3 1/4 3 2 forma elata 2 12 4 2 Se 2 1/4 3 12 UN ENST A RON 1 4/5 forma elata 4 II 1/2 DE ENT IN PTE LT an ST EUR à 2 1/4 6 Il 3 2RDJO UNS 2 forma elata 7 10 1/2 à 1/4 3 5 2 1/4 ë IO) 1/4 | 51/4 3 3 2e œ 10 3 1/4 3 3 DE Exemplaires 8 9 1/2 SP DESSIN 3 2) 1/4. types de la Y 9 3 NET EEE Collection FÉRuSssAC Le test, peu épais, mais assez solide, est corné blanchâtre subtransparent, parfois corné verdâtre ; les tours embryon- naires sont à peu près lisses ; les autres sont garnis de petites costules longitudinales obliques, subonduleuses, subégales, presque équidistantes et à peine atténuées au dernier tour. La forme générale de la coquille est assez variable. Il existe, notamment, une mutation elata parfaitement nette (numé- ros 1, 3 et 6 du tableau précédent), mais qu’il est difficile de considérer comme une bonne variété, étant donné les nom- breux passages existant entre elle et le type. Les. individus elata ont souvent 9 et, plus rarement, ro tours de spire. La denticulation de l'ouverture manque généralement ; elle est, quelquefois, très fortement accusée. D'après G. Neviz (2), l'animal est d'un blanc presque pur délicatement maculé de petites ponctuations écarlates ; les tentacules sont d’abord écarlates puis d'un pourpre sombre. Le baron d'A. pe FÉRUSSAG n'a pas décrit cette espèce. I! dit seulement | (x) L. Preiwrer dit, dans sa diagnose originale [loc. supra cit., 1856, p. 35] : « .….apertura verticalis,.… marginibus callo dentem breviter intrantem emittente junctis... » k ; : (2) Nevicz (G.), Notes on some of the species of Land Mollusca inhabi- ting Mauritius and the Seychelles ; Proceedings Zoological Society of Lon- don, 23 avril 1868, p. 259. 78 LOUIS GERMAIN « N° 467. PALANGUrA, nobis. « Habit. L'Ile de France. Muséum, n° 256 (x) ». Ce sont ces exemplaires dont on trouvera les dimensions (échantillons «, 8 et y) au tableau de la page précédente. Ils correspondent rigoureusement à la coquille décrite, par L. Preirrer, sous le nom de Pupa teres. Il semble donc logique de reprendre le nom, plus ancien, imposé à cette espèce par d'A. DE FÉRUSSAC. Île Maurice : Habite les lieux humides, sous les détritus végétaux et sous les pierres, presque partout. [P. CARïÉ et Tairioux] ;=Sans indication de localité [in Collect. d’A. DE FÉRUSsAG, au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 1837 ; =L. Preirrer, loc. supra cit., 1856, p. 35 ;=G. Nevirz, loc. supra cit,, 1808, p. 209 : et 1878, p. 10 ; = LiÉNaR»D, loc. supra Gt, 1857,1p. 00 : = 00 Bkern, loc, Supra cut, V9 pe 0] ; =lle Maurice : « sous les pierres, dans les localités hu- mides, mais jamais en grande abondance » [E. Vesco, in : À. Morezer, loc. supra cil., 1860, p. 88]. OrTHocIBBUS (ORTHOGIBBUS) CYLINDRELLUS H. Adams. 1868 Gibbus (Gibbulina) cylindrellus H. Apams, Proceedings Zoological Society o] London,, p. 291, pl. XXVIIE, fig. zr. 1870 Gibbus (Gibbulina) cylindrella Nevir, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part Il [Natur. History], Calcutta, Dr nov; 1877 Pupa cylindrella Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIT, p. 355, 1878 Gibbus (Gonospira) cylindrellus Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, 1, p. 10, n° 20. \ 188o Gibbulina (Gonospira) cylindrella Martens, Mollusken, in-: K. MôBius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, MO 1885 Gibbus de cylindrellus Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 87, pl. XXII, fig. 11. 1904 Gibbulina (Gonospira) cylindrella Kosezr, Die Raublungenschnecken, I, in : Manrm et CHemnirz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit., p. 329, n° 20, taf. XL, fig. 4-5. 1909 Gibbulina cylindrellus Ko8etr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Francfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille ombiliquée, régulièrement cylindrique, à sommeë obtus : spire formée de ro-rr tours presque plans, à crots- sance lente et régulière, séparés par des sultures peu accen- tuées : dernier tour très petit, atténué et comprimé à la base, (x) Férussac (Baron d’A. DE), Tableaux systématiques des Animaux Mol- lusques..., suivis d’un Prodrome général.…., Paris, Juin 1821, p. 59. FAUNE MALACOLOGIQOUÉ DES ILES MASCAREIÏGNES 79 légèrement ascendant à son extrémité ; ouverture verticale, subovalaire, à bords marginaux réunis par une très faible cal- losité munie d’une dent pariétale comprimée et bien sail- lante ; bords columellaire et externe subparallèles et parfois légèrement arqués ; péristome un peu réfléchi. Longueur : 10 À-11 millimètres ; diamètre maximum 3 3-4 millimètres ; diamètre minimum : 3-3 À millimètres ; hauteur de l'ouverture : 3-3 L£ millimètres ; l'ouverture : 1 3/4-2 millimètres. Test un peu mince, d’un blanc jaunâtre ; premiers tours légèrement striés, les autres garnis de stries longitudinales costulées assez saillantes, obliques, subégales, crispées aux sutures et un peu plus faibles au dernier tour. Le nombre de tours de spire est variable : H. Apamws, dans sa diagnosé originale (loc. supra cil., 1868, p. 291), en donne 10, maäis On en compte souvent 11 et plus rarement 12. L’en- roulement est remarquable par sa régularité, le dernier tour étant fort peu développé. Les caractères de l’ouverture parais- sent constants. La dent pariétale est toujours bien saillante, étroitement comprimée et placée presque au milieu de la cal- losité qui réunit les bords marginaux de l'ouverture. Par sa forme générale, cette espèce ressemble à l’Orthogib- bus palangulus de Férussac [—Gibbus teres Pfeiffer], mais elle est plus étroitement cylindrique, ses tours dé spire sont plus nombreux et son ouverture, de forme différente, «est tou- jours garnie d’une dent pariétale très saillante. diamètre de Île de la Réunion : Environs de Saint-Pierre [MasAsTRE | ; — Sans localité : G. Nevizz, in : H. Anams, loc. supra cüt., 1868, p. 291 ;= Très rare, dans les bois humides, à une gran- de élévation [G. Nevicr, loc. supra Cit., 1870, p. 412] ; = Salazie [G. Nevice, loc. supra cit., 1878, p. 10]. Les espèces de.ce groupe constituent une série très homo- gène. Trois d’entre elles, les Orthogibbus Adamsi Nevill, Or- thogibbus Duponti Nevill et Orthogibbus bacillus Pfeiller sont très voisines les unes des autres. Les Orthogibbus Du- ponti Nevill et Orthogibbus bacillus Pfeiffer surtout se distin- guent seulement par des caractères peu importants. Le ta- bleau de la page suivante fait ressortir les analogies et les ‘son b -I[qO S91) J9 SOSNonxO So[Nis09 : 91md[n2S ‘"0TEUoue]q ‘2PI[OS SL *OTJQuIBIp 2p ‘Ut c/1 Ÿ InS AINOJNEU 9P ‘WU c/I P : onjoAnQ “WU G : 2IQUEI( ‘WU ÇI : INONSUOT “nuod ojeoned uonepnonuep ouf ‘or891194 ‘enbuo]qo-aII8AO 91NIOANQO “29nb1e ajU97 2NSUOI U9 2IFIQUO *“soonbieur nad soinins ‘saxoAuo9 nod oxrds op srnoy 6 “onbrpurr{oqns a[pinboT ‘Jappio7d4 SATITIVA SNIITIOHLX() °S *Sa[B9 onbr1q0 39 sosnonxoy sopmsos : oinidpn2s|-nroaqns ‘sosnonxay soniso : oimdpnos ‘“orjeunei aUI02 pros ZoSSE 1S9L ‘WU PlE 9 : 2reurIq UUU Gi Pi : InonsuoT ‘“opmorred uonenonuap ep seq *AJR2IOAQNS ‘OITE]EAO 9IN1I9ANQ *‘21}PU2UEIA AS ‘In9S8TE 2p ‘TUU &/1 Ÿ ANS IN9INPU 9p ‘UUI G : 2IN}I9ANQ : ‘LU 9 : SHQUUEI( ‘WU QI : INONSUO"F “Jjuod So ojeoried uonenonuep ouf ‘opuonioA Said nod v ‘orrejeAo a1n)IoAnQO *9IIPI[OUUNO2 pIoq np ouoosopmed ET “JI9ANO U9Iq 91fIqu'O|1ed J194An09917 juoworonuoe anbsord 2111quO *‘soonbreur nod soinins soxoAuO9 nod oïtds op sinoy L onbripurr{sqns orpimbon , [ITAON IINO4N( SAHIIDOHLH() soonbreur nod sornns suvjd onbsord axrds ap sinoj & “AUIOJISN-0911pPUITAS 2pprnboT JJIAON ISAVAW SA4II9OHLEH()} FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 81 différences de ces trois Mollusques qui, peut-être, ne des formes d'un même Lype spécilique. L'Orthogibbus Strialicostus Morelet appartient encore au JICOIC SToupe ; mals, Comme nous le verrons, il s'éloigne nettement des espèces précédentes par l’ensemble de ses carac- tères. sont que OrrHocisBus (Orrnoci8Bus) Duronrr Nevill. 1868 Gibbus (Gibbulina) versipolis Nevize, Proceedings Zoological Society of London, p. 260 [non De Férussac]. 1870 Gibbus (Gibbulina) Dupontiana Nevicz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part. II [Natural History, etc...], Cal- Cutta, p. Arr [sine descrip.]. 1871 Gibbulina Dupontiana Nevicr, Journal Asialic Sociely of Bengal, XL, part. IT [Natural History, etc..], Calcutta, p. 7 [sine descript.]. 1878 Gibbus (Gonospira) Dupontiana Nevicr, Handlist Mollusea Indian Museum Calcutta, 1, p.-9, n° 15 [sine descript.]. 1880 Gibbus (Gonidomus) Dupontiana Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, - Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, P- 202. DIN Ro Te , 1885 Gibbus (Gonospira) Dupontianus Trxon, Manual of Conchology, 2° sh série, Pulmonata, I, p. 87, pl. XXI, fig. 95. 1904 Gibbulina dupontiana Koserr, Die Raublungenschnecken, 1, in MarTinr et CneMnirz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2e He CD MSNM TAN NI fig. 17. 1909 Gibbulina dupontianus Kogeit, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 03. Je ne reviendrai pas sur les caractères de cette espèce : ils ont été exposés précédemment, comparativement avec ceux . ses (l des Orthogibbus voisins. Ile Maurice : Curepipe [P. Carré] ; =Savanne District RONevvn oc Supra cil., 1878, p. 0 ‘ét 1881, p 130! OrruocigBus (ORTHOGIBBUS) Apamst Nevill. 1871 Gibbulina Adamsiana Nevis, Journal Asiatic Society of Bengal, XL, part. Il [Natural History, etc...], Calcutta, p. 7, DES EE ja 1877 Pupa Adamsiana Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent, VIII, p. 357. 1878 Gibbus (Gonospira) adamsianus Nevizz, Handlist Mollusca, Indian Museum Calcutta, I, p. 9, n° 14. , 1880 Gibbulina (Gonidomus) Adamsiana Manrexs, Mollusken, in : K. Mô- BIUS, Beiträge, z, Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 202. L. GRRMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 6 82 LOUIS GERMAIN 1885 Gibbus (Gonospira) Adamsianus Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, [, p. 87, pl. XXI, fig. 96. 1904 Gibbulina (Gonospira) adamsiana Kogerr, Die Raublungenschnecken, l, in : Martin et Cmemnirz, Systemat. Conchylien- Li Cabinet, 2P0EditE ip. 355 tnt29, Ma XL fe Te 1909 Gibbulina adamsianus KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. Ce rare Orthogibbus se distingue de l’Orthogibbus Duponti Nevill par sa spire, composée de 8 tours peu convexes, mais surtout par son ombilic presque entièrement caché par la patulescence du bord apertural (x). Ile Maurice : Environs de Curepipe, très rare [G. Nevicz, loc supralcit\x8ro pr Metrone pole ORTHOGIBBUS (ORTHOGIBBUS) BACILLUS Pfeiffer. 1856 Pupa (Gibbulina) bacillus Præirrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 55. 1857 Pupa bacillus Preirrer, Novitates Concholog., 1, p. 74, n° 124, taf. XX 119 17-10. 1859 Pupa bacillus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 667, | n° /f0. 1860 Pupa bacillus MoreLer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orientales d'Afrique; p.90: n°M5r. 1868 Pupa bacillus Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 297, TAOT: 1868 Gibbus (Gibbulina) bacillus Nevizz, Proceedings Zoological Society of London, p. 259. 1877 Pupa bacilus Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, n° 704. ° 1878 Gibbus (Gonospira) bacillus Nevirr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, l, p. 10, n° 16. 1880 Gibbulina (Gonospira) baeillus (err. typ. pro bacillus) Martens, Mol- lusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 204. 1885 Gibbus (Gonospira) bacillus Trxon, Manual of CGonchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 90, pl. XXII, fig. 0. 1892 Gibbus (Gonospira) bacillus BAkEr, Proceedings Rochester Academy of Sciences ME SpD M0 n are 1904 Gibbulina bacillus Koserr, Die Raublungenschnecken, in : Mar- Tir et Cnemnrz, Systemat. Conchylien-Cabinel, 2° dits, no etat XXII aise 15-16. 1909 Gibbulina bacillus KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. D'après G. Nevizz [loc. supra cit., 1868, p. 259] l'animal de cette espèce est jaune avec une bande noire de chaque côté du corps ; ses tentacules sont d'un rouge cramoisi. Elle vit sur les arbres. Je n'insiste pas sur les caractères de cet Orthogibbus ; ils ont été donnés au tableau de la page. 80. (4) L'’ombilic est, relativement, très ouvert chez l'Orthogibbus Dupont Nevill. FAUNE MALACOLOGIQUÉ DÉS ILES MASCAREIGNES 83 Île Maurice : Collect. H. Cumine [L. Prerrrer, loc. supra Cil., 1856, p. 35 ; 1857, p. 74 ; et 1899, p. 661] ;=« Un seul individu »[E. Vesco, in : À. Morezer, loc. supra Cil., 1860, p. go] ;=« Sur les arbres » [G. Nevizx, loc. supra cil., 1868, p. 259] ; —ÆE. Lriévarn, loc. supra cit., 1857, p. 55 :=« Va- coa, Trou aux Cerfs, Savanne, and Pouce Mountain » [G. Ne- Vic, loc. supra cit., 1878, p. ro]. k* ORTHOGIBBUS (ORTHOGIBBUS) sTRIATICOSTUS Morelet. 1866 Pupa striaticosta MorereT, Revue et Magasin Zoologie, XNIIT, p. 62. 1868 Pupa striaticosta Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. 294, n° Br. 1868 Gibbus (Gibbulina) clavaitus H. ADams, Proceedings Zoological Society of London, p. 16, pl. IV, fig. 13. 1868 Gibbus (Gibbulina) striati-costa Nevicz, Proceedings Zoological Society of London, p. 25o. 1877 Pupa clavula PretrreR, Monograph. Heliceor. vivent., NIIT, p. 352. 1877 Pupa striaticosta Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55, n° 760. 1878 Gibbus (Gonospira) striaticosta Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 10, n° 23. 1880 Gibbulina (Gonidomus) striaticosta Martens, Mollusken, in : K. Mü- BIUS, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 205. 1885 Gibbus (Gonospira) clavulus Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 89, pl. XXI, fig. 100. 1904 Gibbulina (Gonospira) clavulus Kogezt, Die Raublungenschnecken, in : MarTINT et CHEmnirz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit.,"p. 327, n° r6,1taf. XXXIX, fig 13: 1904 Gibbulina (Gonospira) clavulus KoBezT, Die Raublungenschnecken, in : MarTinr et Cnemnirz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2° Edit., p. 327, n° x7, taf. XNXIX, fig. 16-17. 1909 Gibbulina clavulus KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. Coquille ombiliquée, subeylindrique (1), un peu atténuée en haut, terminée par un sommet subobtus et arrondi ; spire composée de 7-8 tours à peine convexes, le dernier médiocre, formant les 3/8 environ de la longueur totale, subcylindri- que, atténué à base, avec une angulosilé périphérique nette- ment marquée, légèrement ascendant à son extrémité ; ou- verture verticale, quelquefois subverticale, ovalaire arrondie à bords marginaux réunis par une callosité marquée, munie (x) À. Morerer [loc. supra cit., 1886, p. 62] définit cette espèce comme : « …ovato oblonga, subcylindracea... » et H. Apams [loc. supra cül., 1868, p. 16] comme : « ...ovala ». 84 LOUIS GERMAIN d’une dent pariétale pliciforme médiocre ; péristome épaissi et légèrement réfléchi. Diamètre rte td iD eee minimum l'ouverture l'ouverture Longueur Diamètre totale maximum 18 1/2 mm. 7 mm 6 1/4 mm 6 mm 5 mm. TON T2 — 7 1/2 — 6 — 6 _— 5 — 16 1/4 — NE 6 — 6 — 4 1/4 — 16 — 7 — 6 — 6 — 4 3/4 — 15 1/2 — TA 6 — 6 — 4 3/4 — 14 1/2 — Ô — 5 1/2 — 5 — 4 — Test assez épais, un peu solide (r) ; premiers tours lisses : autres tours garnis de côtes lamelleuses saillantes, subégales, un peu espacées, fortement obliques, très onduleuses, recour- bées aux sutures et légèrement atténuées vers la base du der- nier tour. L'Orthogibbus slriaticosius Morelet est bien caractérisé par sa forme un peu écourtée ; par son dernier tour, légèrement ascendant, muni d'une angulosilé subbasale bien marquée ; par son ouverture élargie et portée très sensiblement à droite ; enfin par sa sculpture fortement accentuée. G. Nevirz à donné une brève description de l'animal (2). lle Maurice : Montagne du Pouce, subfossile [P. Camif]. Sans indication de localité : À. MoreLer, loc. supra cit., 1868, p.162 — D: Baroray, in Te Apams, loc. supra cil., 1868, p- 16 (3) :=« vivant, sur le sol » [G. Nevirx, loc. supra cit, 1868, p. 259] ; —E. Lrénarp, loc. supra cil., 1877, p. DEA Savanne [G. Nevrrz, loc. supra cit., 1878, p. 10]. (x) Tous les individus recueillis par M. P. CARRÉ — et décrits ic sont subfossiles. Les exemplaires vivants ont un test d’un blanc grisatre avec les premiers tours d’un corné rougeàtre. (2) « The foot of this species is black, mottled with orange, and with an orange fillet round the base and down the middle of the upper surface of the posterior part ; the sole of the foot is pale orange flesh-colour » [G. Nevizz, loc., supra cil., 1868, p. 259]. La (3) H. Avams [loc. supra cit., 1868, p. 16] explique pourquoi il a bap- tisé cette espèce Gibbulina clavula : « This species, [L am informed, has been long known at Mauritius under the name of clavulus, which name I therefore with much pleasure retain for it ». . FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 89 $ 6. OrrHocisBus (OrTHoct8Bus) Destrayesr H. Adams. 1868 Gibbus (Gibbulinu) Deshayesii H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 290, pl. XXVIIL, fig. 0. 1870 Gibbus (Gibbulina) Deshayesi Ne VILL, Journal Asialic Society of Ben- gal, XXXIX, part. Il [Natur. History], Calcutta, p. ro, nor. 1877 Pupa Fo Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NII, P. 64. 1878 Gibbus (Gonospira) Deshayesi Nevirr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calculta, T1, p. 10, n° 2». 1880 Gibbulina (Gonidomus) Deshayesi Martexs, Mollusken, in : K. Mô- BIUS, Beiträge, z. Meeresfauna d. Insel Mauritius. Berlin, D2027 1885 Gibbus (Gonospira) Deshayesi TrRYoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p+ 87; pl. XXL fs ro: 1904 Gibbulina (Gonospira) Deshayesii Kogerr, Die Raublungenschnecken, I, in : MarrTin et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet 12%E dit Mn 09335 nm 08 Mtar xl Mie CO. 1909 Gibbulina deshayesii KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt CM XXTI PE D 00 1e Ce petit Orlhogibbus diffère très sensiblement des nom- breuses espèces du genre par sa forme bien cylindrique ; sa spire composée de. 9 {ours un peu converes à croissance lente et régulière séparés par des sutures linéaires légèrement mar- ginées et par son dernier tour médiocre, bien arrondi con- vexe à la base. L'ouverture est verticale, semi-ovalaire, avec ses bords marginaux réunis par une callosité munie d’une dent pariétale relativement saillante plus voisine de l'inser- tion supérieure. Le péristome est légèrement réfléchi. Le test est mince, luisant, corné pâle, garni de très fines stries longitudinales obliques. La taille reste petite : 4 + mil- limètres de longueur pour 2 millimètres de diamètre maxi- mum. Île de la Réunion : G. Nevizz, in : H. Adams, loc. supra cit., 1868, p. 291 ;= « J'ai trouvé seulement quelques specimens de cette intéressante petite espèce parmi des pierres, sur une montagne très aride voisine du village de Salazie » (île de la Réunion) [G. Nevis, loc. supra cil., 1870, p. 412] ;=Salazie [G. Nevicr, loc. supra cil., 1878, p. ro] 86 LOUIS GERMAIN SUye ORTHoGIBBUS (ORTHOGIBBUS) cHLoRIS Crosse. 1873 Gonospira chloris Grosse, Journal de Conchyliologie, XXI, p. 139, n° 6. 1874 Gonospira chloris CROSSE, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 226, nos VII, Dore 1877 Pupa chloris PFEIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., NIIT, p. 350. 1880 Gibbulina (Gonidomus) chloris MaRTENs, Mollusken, in : K. Môrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel_ Mauritius..., Berlin, p. 202. 1585 Gibbus (Gonospira) chloris Trxon, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, 1, p. 86, pl. XXI, fig. 9. o0f Gibbulina (Gonospira) chloris KOBELT, Die Raublungenschnecken, I, in : Martin et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Gabinet,=22N Edit”, p.337, n° °2/ taf. XL \fe 6-7: 1909 Gibbuliña chloris Kogerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt TOM XXXIT D 200: Coquille ombiliquée (ombilic en fente étroite et profonde), de forme brièvement subcylindrique ovalaire ; sommet obtus ; spire formée de 6 À tours à peine convexes séparés par des sutures bien marquées ; dernier tour arrondi à la base, légèrement plus petit que le reste de la spire, à peine ascen- dant à son extrémité ; ouverture subverticale, ovalaire, blan- châtre intérieurement, à bords marginaux réunis par une callosité peu épaisse et luisante ; péristome assez mince, d'un blanc livide, légèrement réfléchi. Longueur : 6 millimètres ; diamètre maximum : 3 + mil- limètres ; longueur de l’ouverture : 2 + millimètres ; dia- mètre de l'ouverture : 2 millimètres. Test mince, translucide, d’un jaune clair blanchâtre à peine luisant ; premiers tours presque lisses, les autres garnis de costulations assez fines, subégales et obliques. Ile Rodrigue : Pointe aux Coraux, à environ 16 kilomètres de Port Mathurin [ A. Desmazures, in : H. Crosse, loc. supra De Te n0, IP EL SEA D MBDTIE $ IV. GIBBULINOPSIS Germain, nov. subgen., 1919 (r). Je réunis sous le nom de Gibbulinopsis, les trois espèces suivantes vivant à l’île de La Réunion Orthogibbus (Gibbulinopsis) pupula Deshayes. Orthogibbus (Gibbulinopsis) uvula Deshayes. G) German (Louis), Bulletin Muséum Hist, natur. Paris, XXN, 1919, p. 265, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 87 Orthogibbus (Gibbulinopsis) turgidula Deshaves. Ces coquilles ont été jusqu'ici classées dans les genres les plus divers : Pupa, Vertigo, Pupilla, Ennea, Gibbus. Cepen- dant l'examen très attentif de leur coquille — Jeur anatomie est entièrement inconnue — montre qu’elles appartiennent certainement au genre Gibbulina, dont elles constituent un petit groupe très homogène. Les Gibbulinopsis sont des Orthogibbus nains dont la ré- partition géographique est limitée à l'île de La Réunion. ORTHOGIBBUS (GIBBULINOPSIS) PuPUuLUuS Deshayes. 1863 Pupa pupula Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 92 200 ND ENT one 1868 Pupa pupula Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 308. 1870 Vertigo (? ) pupula Nevizr, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part. II [Natural History], Calcutta, p. 412, n° 98. 1878 Pupa (Pupilla) pupula Nevicx, Handlist Mollusca Indian Museum Goreutta IPN Eo Te none 1880 Pupa (Pupilla) pupula MartTENs, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…, Berlin, p.109: 1904 ? Ennea (Microstrophia) pupula Ko8ert, Die Raublungenschnecken, in : MaArTINr et CHEMNITz, Systemat. Conchylien-Cabi- need D 0m no star NN EE EnD: 1909 Pupilla pupula KoBezT, Abhandi. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1919 Orthogibbus (Gibbulinopsis) pupulus GErMaIN, Bulletin Muséum HiStMnatur Pants -XXNEp- 260! Coquille cylindrique, assez largement ombiliquée ; spire composée de 7 tours les premiers aplatis, les autres peu con- vexes, à croissance très lente et régulière ; suture peu mar- quée ; dernier tour petit, atténué à la base ; ouverture ova- laire, à peine suboblique, à bords marginaux réunis par une callosité munie d’une denticulation blanchâtre, médiocre et assez enfoncée ; deux autres denticulations, plus petites et plus enfoncées, situées sur le bord columellaire ; péristome épaissi par un bourrelet interne blanc rougeâtre, légèrement réfléchi. Longueur : 3 millimètres ; diamètre 1 + millimètre. Test brun foncé, mince, subtransparent, garni de faibles stries longitudinales obliques, inégales, principalement accen- tuées près de l’ouverture. ile de la Réunion : L. Maisrann, in : G. P. Desnayes, loc. supra cit., p. E. 92 ;=ile de la Réunion : abondant sur de larges roches recouvertes de plantes grimpantes, près de Sa- 88 . LOUIS GERMAIN lazie [G. Nevicz, loc. supra cit., 1850, p. 412] :=Ile de la Réunion : Salazie [G. Nevicr, loc, supra cit., 1878, p. 191]. ORTHOGIBBUS (GIBBULINOPSIS) uvuLUS Deshayes. 1863 Pupa uvula DESHAYEs, Catane Mollusques Réunion, p. 92, pl. XI, fig. 5-6. 1868 Pupa uvula Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. nor 1870 Gibbus uvula Nevicr, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part. II [Natural History, ete...|, DATE 1878 Gibbus (Gonospira) uvula Nevix, Handlist Mollusca Indian Museum Galet SD Aro nee ne 1880 Gibbulina (Nevillia) uvula Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, DO. 1885 Ennea (Nevillia) uvula Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pul- monata, LT, p.… 92, pl XXI fie. Ne: 1904 Ennea oo uvula KoBerr, Die Raublungenschnecken, Ï, in : MarTinr et CHEMmITZz, Systemat. Conchylien- Cabinet Edit esp onto ta PONNITER EE 1909 Gibbulina uvula Kogerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. 1019 Orthogibbus (Gibbulinopsis) uvulus GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXN, Ip+ 265. 296, Coquille ovalaire subeylindracée à sommet très obtus spire formée de 8-9 tours, les premiers aplatis, les autres mé- diocrement convexes, à croissance très lente et bien régulière, séparés par des sutures profondes ; dernier tour très médiocre, bien atténué à la base ; ombilic relativement étroit (1) ouverture ovalaire, plus haute que large, verticale, à bords marginaux écartés, mais convergents, réunis par une mince callosité blanche ou jaunâtre sur laquelle se détache une dent pariétale élevée, comprimée latéralement, située près de l'in- sertion supérieure droite de l'ouverture ; péristome épaissi et légèrement réfléchi. Longueur : 6-6 1-6 3/4 millimètres ; diamètre maximum 3-3 r/4 ne : diamètre minimum : à millimètres ; hauteur de l'ouverture : » £ millimètres ; diamètre de l'ou- verture : 1 + millimètre. Test un peu épais, assez solide, récouvert d'un épiderme marron clair ou jaunacé, garni de petites côtes peu obliques, subégales, presque équidistantes et atténuées au dernier tour. Ile de la Réunion : Plaine des Cafres [MasasTRE] ; =L. (x) L'ombilic est toujours très nettement marqué ; il est, parfois, un peu élargi. alta “4” MA l LD FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 89 MaïrrARD, in : G. P. Desnayes, loc. supra cit., 1863, p. E. 93 ;= Très rare, avec l'Ennea lurgidula Deshayes, sur la route de Salazie [G. Nevizz, loc. supra cit., 1870, p. 412] ;=Ile de la Réunion : route de Salazie [G. Nevizz, loc, supra cit., 1878, paro:|: ORTHOGIBBUS (GIBBULINOPSIS) TURGIDULUS Deshayes. 1803 Pupa turgidulus Drsnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 95, NAME MDI XI TE TS: 1868 Pupa turgidulus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 287, NO: 1870 Gibbus (Gibbulina) turgidulus Nevizr, Journal Asiatic Society of ; Bengal, XXXIX, part. I, [Natural History], Calcutta, Pine none 1878 Gibbus (Gonospira) lurgidulus Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, 1, p. ro. n° ro. 1880 Gibbulina (Gonidomus) turgidula Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, 202. 1904 Ennea (Microstrophia) turgidula KoBezT, Die Raublungenschnecken, I, in : MartTinr et Cnemnitrz, Systemat. Conchylien- Cabinet pdt Mn Sn no ND TANT e Ero 1909 Gibbulina turgidula KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94. Coquille de forme ovalaire, courte et ventrue, avec maxi- mum de largeur vers le milieu de la hauteur : spire formée de 7 tours, les premiers aplatis et très étroits, les suivants notablement plus larges, un peu convexes, réunis par une profonde suture ; dernier tour médiocre, convexe arrondi, . bien atténué vers la base, très nettement remontant à son extrémité ;: fente ombilicale assez étroite ; ouverture subqua- drangulaire, à bords marginaux réunis par une callosité blanche et mince : bord columellaire subvertical ; bord externe onduleux près de son insertion supérieure ; péristome épaissi et légèrement réfléchi. | Longueur : 7-7 À millimètres ; diamètre maximum : 4 5 h 2/3 millimètres ; diamètre minimum : 4-4 1/4 millimè- tres ; hauteur de l'ouverture : 3 1/4 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 2 2/3 millimètres. Test d'un gris plus ou moins jaunacé, assez solide, garni de stries subcostulées, médiocrement saillantes, irrégulières, inégales, obliques et très onduleuses ; tours embryonnaires avec seulement des stries longitudinales très délicates. Le type, tel qu’il a été décrit par G. P. Desmayes, est dé- pourvu de toute denticulation sur la callosité aperturale. II peut exister, cependant, un rudiment de denticulation ; sur \ 90 LOUIS GERMAIN quelques exemplaires recueillis par M. P. Carté on observe, sur la callosité réunissant les bords marginaux, soit une élé- vation ponctiforme, à peine sensible, soit un dépôt calcaire un peu plus important affectant la forme d’une étroite lamelle très peu apparente. Ile de la Réunion : Environs de Saint-Pierre {MaJASTRE] : =L. MarzcaR», in : G. P. Desnayes, loc. supra cit., 1863, P- E. 94 ;=Ile de la Réunion : très rare, le long de la route menant à Salazie [G. Nevizz, loc. supra cit., 1870, p. 4r2] ; = Route de Salazie, à l’île de la Réunion [G. Nevic, loc. supra OS ren DO). HOLOGNATHA Fanulle des LIMACIDAE Genre AGRIOLIMAX Môrch, 1865 (1). $ [. HYDROLIMAX Malm 1868 (2). AGRIOLIMAX (HYDROLIMAx) LAEvIS MüÜLLER, 1774 Limax laevis Mürrer, Verm. terrestr. et fluv. histor., I, p. t. 180r Limax brunneus DraparnauDp, Tableau Mollusques France, p. 104. 1852 Limax parvulus Norman», Descripl. six Limac. nouv. Valenciennes, DAS RTC 1868 Krynickillus brunneus Magie, Revue et Magazin de Zoologie, 141 ; et Archives de Malacologie, I, p. 47. 1882 Agriolimax (Hydrolimax) laevis LEssonNa et PorLoNErs, Morogr. Limacidi Italiani, p. 47. 1885 Agriolimax laevis Simrorn, Zeitschr. für wissens. Zoolog. Leipzig, ND ep 007 ta ete ne 1885 Limax (Krynickia) laevis Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Bulimonata 4@p nr plAEIP Me Er 1904 Agriolimar (Hydrolimax) laevis Tavror, Monogr. British Land and Freshwater Mollusca, p. 121, pl. XV, fig. 5-8. 1910 Agriolimax laevis Simroru, Lissopode Nacktschnecken, in : DR. A. VorLrzxow, Reisen in Ostafrika (1903-1905), II, Stuit- gart, p. bgr, taf. XXV, fig. r. Ce Limacien d'Europe, qui s’est acclimaté dans de nom- breuses régions de l'Asie, de l'Afrique, de l'Amérique et de l'Australie, a été recueilli à l’île de Madagascar et à l’île Mau- rice par le Dr. À. Vorrrzxow. La forme de l'île Maurice ne diffère pas sensiblement de celle d'Europe ; elle est d'un gris sombre, presque noir. (x) Agriolimax Mürcn, Journal de Conchyliolôgie, XIII, 1865, p. 378. (>) Hydrolomax Marm, Limacina Scandinaviæ, 1868. [ = Agriolimaz sous-genre Hydrolimax LEssoNa et POLLONERA, Monografia dei Limacidi italiani, 1882, p. 46]. \ 92 “A LOUIS GERMAIN Famille des TROCHONANIDAE Genre HARMOGENANINA Germain, 1918 (x), nov. gen: En étudiant quelques Mollusques terrestres de l'Inde, le Dr. F. Sroriczka écrivait, à propos du genre Rotula proposé par J. CG. Albers en 1850 (2) « Le nom de Rotula fut proposé par Albers (Hel. Ed. 2, p. 62) pour l'Helix delecta Fér. qui représente un type Sade coïde de ZONITIDAE caractérisé par une coquille mince, formée de nombreux tours de spire étroits, comprimés et Spies en- dessus ; par un dernier tour plus ou moins renflé, lisse, ou finement strié et poli en dessous, étroitement perforé ou non ombiliqué, caréné à la périphérie... Le genre Rotula peut comprendre un grand nombre d'espèces de Morninu de l'Inde et des îles voisines. Je mentionnerai notamment les Helix serrula et pansa de Benson, indica et Shiplayi de Pfeiffer Kundaensis de Blandford, etc... (3). Il y a, dans ce texte, une erreur . Dans la seconde édition des Hélicidées de J. GC. Arsers, le Dr. E. von Mar- TENS (4) restreint le sous-genre Rotula au Nanina detecta de Fé- russac ; mais, J. GC. ALBERS, dans la première édition de son ouvrage, place sous ce nom de Rotula (5) « Helix Bensoni von dem Busch, Helix detecta Fér. (6). L'Helix Bensoni von dem Busch (7), la première espèce (1) German (Louis), Contributions à ia faune malacologique de Madagas- car ; VI : Sur la classification de quelques Gastéropodes Pulmonés des îles de Madagascar et Mascareignes ; Bulletin Muséum Hist. natur. Paris ; XXIV, n° 7; décembre 1918, p.517. (2) ArBers (J. C.), Die Heliceen, Berlin, 1850, p. 115. (3) SrozrczxA (Dr. K.), Notes on terrestrial Mollusca from the neigh- bourhood of Moulmein (Tenasserim Provinces), with descriptions of new species ; Journal Asiatic Society of Bengal, XL, part. IT [Natural History] Calcutta, 1871, p. 231. (4) Azsers (J. C.), Die Heliceen, 2° Edit., par le Dr. E. von MARTEns, Leipzig, 1860, p. 65. (b) ALBERS (J. C.), propose les Rotula comme sous-genre d’Helix. Dans la 2° Edit., du Dr. E. von Martens, ce dernier considérant, à juste titre d’ailleurs, les Rotula comme des Naninidae, en fait un sous-senre de Nanina. (6) AzBErs (J. C.), loc. supra cit., 1850, p. 115. (7) Von dem Buscn in ne (R. A.), Abbild. und Beschreib. ... neuer Conchylien, Cassel, I, 1842, p. 11, Heliæ, taf. I, fig. 7. (Heïix Bensoni). FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 93 citée, appartient à un groupe comprenant de nombreuses espèces surtout répandues dans l'Inde. C’est à elles que doit s'appliquer le genre Rolula d'ALBers. Quant à l'Helix delecla de Férussac, il s'éloigne beaucoup des espèces précédentes. Il appartient à un petit groupe très homogène comprenant les Helix argentea Recve, Helix semi- cerina Morelet, Helix linophora Morelet et Helix implicata Nevill qui, toutes, habitent les îles Mascareignes. Je propose de grouper ces diverses espèces dans le nouveau genre Harmo- GENANINA. Les Harmogenanina se rattachent, d’une part, aux Conu- lema (x) de l'Inde et, d'autre part, aux Trochonanina du sous- genre Martensia (2) de l'Afrique équatoriale. $ x. HARMOGENANINA ARGENTEA Reeve. 1827 Helix delibata ve Férussac, (nomen nudum) Bulletin universel scien- ces: X, p. 302. 185r Helix semicerina var. turbinata MorELer, Revue et Magas. de Zoo- logie, p. 219. 185 Helix argentea Ræëve, Conchologia Iconica, pl. CCIV, fig. 1454. 1859 Helix argentea Pretrrer, Monograph. Heliceor., IV, p. 59, n° 2306. 1860 Helix argentea Morerer, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orientales d'Afrique, p. 56, n° ro. 1863 Helix argentea Desuayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. 85, n° 272. 1868 Helix argentea Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent, V, p. 95, nent 1870 Nanina (Rotula) argentea Nevicr, Journal Asialie Sociely of Bengal, XXXIX, part Ip op n°13: 1874 Helix argentea Binney, Proceedings Academy Natural Sciences of Phi- ladelphia, p. 48. ; 1877 Helix argentea Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 56, n° 775. 1878 Nanina (Rotula) argentea Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, p .43, n° 222. à us 188o Pachystyla (Cæœlatura) argentea MARTENS, Mullusken, in : K. MôBius, Beitrage 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, TO 1886 Nanina (Rotula) rue Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, II, p. 22, pl. IV, fig. 60. 1892 Ariophanta (Rotula) argentea Baker, Proceedings Rochester Aca- demy of Sciences, Il, p. 21, n° 14. (x) Srozrozxa (Dr. F.), loc. supra cit. 187x, p. 233 et p. 236: Type - Conulema attegia (Benson) [= Helix attegia BENSON, Annals and Magazine Natural History, IV, London, 1859, p. LAS es Er to (>) Semper (C.), Reisen im Archipel der Philippinen, II, Bd. IS, Wiesbaden, 1870, p. 42. Type : Martensia mozambicensis (Pfeiffer) [= Helix mozambicensis PFEIFFER, Proceedings Zoological Sociely of Lon- don, 1855, p. 91, pl. XXXI, fig. o]. 94 LOUIS GERMAÏN 1894 Helix argenta KoBerr, Die Familie der Heiïiceen, in : MarTIm et Cuemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p- 620, n° 1242, taf. CLXXVIII, fig. 24-25. 1909 Pachystyla argentea Kosert, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1918 Harmogenanina argentea GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 517. Cette espèce, peu répandue et toujours localisée, est fort variable, principalement en ce qui concerne la hauteur rela- tive de la spire. Le tableau suivant met ce polymorphisme en évidence. : Indice Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre de de - de hauteur totale maximum | minimum | l'ouverture | l'ouverture 72,7 12 mm. | 16 1/2 mm.| 15 1/4 mm.| 71/4 mm.| 6 1/2 mm à 10 1/2 — 14 — — 7 1/2 — 6 — O 10 1 2 — 13 — 12 — 7 — 5 — 75 9 1/2 — 12 1/2 — 12 1/4 — q — 5 1/2 — 66,6 Q 1/3 — 14 — 13 1/5 — 7 — 6 — co ; — 15 — |2 — 7 — 6 — 2 3/4 — 14 _ 12 1/4 — 1/2 — 6 1/2 — 53 8 1/2 — 16 — 15 i J — 6 1/2 On voit que l'indice de hauteur varie de 53 à 80. Les indi- vidus dont l'indice de hauteur est supérieur à 70 peuvent être considérés comme appartenant à une mutation alla bien nette ; par contre, l’exemplaire unique dont l'indice est égal à 53 est une forme beaucoup plus déprimée que la moyenne des individus. Le test est solide, un peu épais, blanchâtre : on observe souvent, en-dessus, une fascie d’un brun marron brillant et, en dessous, une très large tache circulaire — entourant l’om- bilie — d’un marron bronzé très brillant. Les stries longitudinales sont très fines ; à peine sensibles sur les premiers tours de spire, elles deviennent plus fortes, serrées, obliquement subonduleuses sur les autres ; au der- nier tour elles sont assez fortes, serrées, inégales et coupées de stries spirales très délicates parfois assez rapprochées les unes . des autres. En dessous, les stries longitudinales sont atténuées vers l'ombilic et coupées de stries spirales de la plus grande ténuité. G. Nevizz a pu observer vivant l’animal de cette espèce. Il est d’un blanc pur avec le mufle faiblement coloré en jaune ; FAUNE MALACOLOGIQUE DÉS ÎLES MASCAREÏGNES 95 les tentacules sont oranges, rayés de gris foncé. Enfin le pore muqueux caudal est orangé sur les bords (x). Ile Maurice : Sous les pierres, les feuilles mortes, dans les endroits humides, principalement au centre de l'île [P. CaARIÉ] ;=sans indication de localité ; [L. Reeve, loc. supra cit, sp. 1434 ; =E. Vesco, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 57 ;=E. Duponr et G. Nevizz, in : G. Nevir, loc. Supra cit., 1873, p. 43 ; Prof. K. Môgrus in : Dr. E. von Mar- TENS, l0C. supra cit., 1880, p. 194 ;=F. C. BaKeR, loc. supra Gt, 01092, p.21]. % Ile de La Réunion : [ne Férussac, loc. supra cit., 1827, p. 302 ;=G. P. Desnayes, loc. supra cit., 1863, p. 85]. Localisé, à une grande altitude, dans les endroits humides [G. Nevizz, loc. supra cit., 1870, p. 408, et 1878, p. 43]. HARMOGENANINA SEMICERINA Morelet. 1851 (Mai) Helix semicerina Morerer, Revue et Magasin de Zoologie, p. 219. 151 (Septembre) Helix Rawonis BarGLAy, in : REEvE, Conchologia Iconica, PI. XLIII, fig. 199. 1852 Helix Rawsonis Preirrer, Helicid., in : MarTINr et CHeMnirz, Syste- mat. Conchylien-Cabinet, p. 412, n° 965, taf. CXLVIT, fig. 3-4. 1853 Helix Rawsonis PrEIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., IT, p. 56, n° 168. 1853 Helix semicerina PFeiFFEeR, Monograph. Heliceor. vivent., LUI, p. 79, n° 303. 1859 Helix Rawsonis PrEIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 6x. 1859 Helix semicerina Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 65, n° 399. 1860 Helix semicerina Morerer, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orien- tales ANA rique; Rp, 56 n°0; 1868 Helix Rawsonis PrEIFFEeR, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 89, n1200: 1868 Helix semicerina Fans Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 125, HOMO) MELED T0 NOUS 1870 Nanina (Rotula) semicerina Nevicr, Journal Asiatic Society of Ben- gal, XXXIX, part. IT, p. 4o7 D. 1874 Helix semicerina Binney, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, p. 48. 1877 Helix Rawsonis Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 57. 1877 Helix semicerina Lrénar», Catalogue Mollusques Maurice, p. 58, n° 795. 1880 Pachystyla (Cæœlatura) semicerina Martens, Mollusken, in : K. MôBivs, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, 1010: 1886 Nanina (Rotula) semicerina Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IL, p. 22, pl. IV, fig. 54-55. (x) Nevizz (A.), On the Land Shells of Bourbon, with descriptions of a few new species ; Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part. Il [Natural History, etc...] Calcutta, 1870, p. 4o7. is 1 < TNT CoNpRA PRET Te VAE ANT 2 06 LOUIS GERMAIÏN 1892 Ariophanta (Rotula) semicerina Baker, Proceedings Rochester Aca- demywof Sciences, p:\2r, nor: 1909 Pachystyla semicerina KoBezt, Abhandi. d. Senkenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. 1918 Harmogenanina semicerina GErMaIN, Bullelin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 5r7. La carène qui ceint le dernier tour est d'autant plus accen- tuée que ja coquille est plus jeune ; comme chez l’'Harmoge- nanina argentea Recve, dont cette espèce est certainement voisine, la spire est plus ou moins élevée (1), sans qu'il soit possible d'établir de variétés stables, tous les passages exis- tant entre les formes hautes et les formes déprimées. La taille varie dans les limites indiquées dans le tableau suivant Hauteur totale Observations Diamètre MINIMUM Hauteur l'ouverture Diamètre l'ouverture DE SE <è D'après A. MoRELET (type de l'espèce). Exemplaire jeune. Le sommet est obtus et les premiers tours de spire sont presque lisses ; les autres sont garnis de stries d’abord assez fines, peu obliques, légèrement onduleuses, puis, sur les der- niers tours, de petites côtes pliciformes, lamelleuses, élevées, bien saillantes, subrégulières, assez espacées, entre lesquelles s’'intercalent de très fines stries longitudinales plus rares au dernier tour. Gette sculpture est complétée par des stries spi- rales délicates, irrégulières et peu nombreuses. En dessous, ies stries pliciformes — entre lesquelles existent également de fines stries longitudinales — sont coupées de stries spirales très ténues, mais plus nombreuses et plus serrées. L'Harmogenanina semicerina Morelet est l'espèce de cette série dont la sculpture est, normalement, la plus accentuée. Elle est cependant assez variable et les côtes longitudinales se résolvent, chez quelques individus, en simples stries assez fortement marquées. | (1) Les individus à spire élevée rentrent dans la variété lurbinata signalée par L. Prerrrer (Monographia Heliceorum viventium, III, Lipsiae, 1855, p. 79). FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 97 Le test, qui est blanchâtre, est recouvert d’un épiderme mince, se détachant facilement, de couleur marron ou, plus souvent, olivâtre. Il est assez brillant, surtout en dessous ; une étroite bande marron supracarénale (1) et continuée en-dessus orne la plupart des exemplaires (2). L'animal est blanchâtre avec la partie antérieure du corps tachetée de noir et des tentacules gris [G. Nevicr, loc. supra Cit., 1870, p. {o7]. Ile Maurice : Avec l’'Harmogenanina argentea Reeve, mais plus commun [P. Café] ;=sans indication de localité BarcLay, in : L. Rueve, loc. supra cit., 1851, sp. 199; —E. Lrénarp, loc. supra cit., 1877, p. 57, 58]. — Le Trou au Cerf, au centre de l'île Maurice, sous les pierres et les feuilles mor- tes [E. Vesco, in : À. Monerer, loc. supra cit., 1860, p. 56]. — Abondant, mais localisé, à l’île Maurice, sur les arbustes et dans lès bois humides [G. Nevirr, loc. supra cit., 1850, p. hors et 1856, p. 43] ;=Île Maurice [F: GC. Baker, loc. supra GP MTÉg2 ep. 21: HARMOGENANINA IMPLIGATA Nevill. 1870 Nanina (Rotula) implicata Nevis, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part. Il, p. 4o7, n° 12 C [non BEK|. 1876 Helix implicata Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 97. 1877 Helix implicata Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 56, n° 78. 1878 Nanina (Rotula) implicata Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta p.18 nor | : 1880 Pachystyla (Caelatura) implicata Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, : 194. 1886 Nanina (Rotula) hd Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 24. 1892 Ariophanta (Rotula) implicata Baker, Proceedings Rochester Aca- demy of Sciences, IT, p. 21, n° 16. 1909 Pachystyla implicata Koserr, Abhandl. d. Senckenberg. Nalurforsch. ; Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. 1918 Harmogenanina implicata Germain, Bullelin Muséum Hist. natur. Paris XX INT Pb ET Très voisine de l'Harmogenanina semicerina Morelet, cette espèce en diffère par ses tours mieux arrondis-convexes, sa carène beaucoup moins accentuée, son sommet plus obtus, mais surtout son test absolument lisse (3). (x) Cette bande est appliquée tout contre la suture. (>) La coloration varie d’ailleurs notablement. Certains individus sont bruns, d’autres rougeûtres. Ai é (3) Les rapports entre les dimensions principales sont les mêmes chez GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE 7 98 LOUIS GERMAIN La coquille est recouverte d'un mince épiderme marron ou olivâtre avec une ou deux fascies sur les tours et une large bande verdätre autour de l’ombilic. Cette espèce doit être considérée comme un mode laevis à carène émoussée de l'Harmogenanina semicerina Morelet. Île Maurice : Sur les arbustes, montagnes des environs de Port Louis [P. CaRié et Tuirioux] ;:=Rare, sur le « Peter Botte Mt. » [G. Nevirr, loc. supra cit., 1870, p. 4o7, et 1878, 9. 43] ; =Ile Maurice, très rare [F. C. Baker, loc. supra cit.,: SDL De AU [TARMOGENANINA LINOPHORA Morelet. 1860 Helix linophora Moreret, Séries Conchyliologiques, Il, Ites Orien- tales d'Afrique, p. 57, pl IV, fig. 6, n° ru. 1868 Helix linophora Prerrrer, Monographia Heliceorum vivent, V, p. 468, n° 291 a. 1870 Nanina linophora Nevizz, Journal Asialic Society of Bengal, XXXIX, part Op 100 entrer 1880 Pachystyla (Caelatura) linophora Martens, Mollusken, in : K. Môgivs, , Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 194. 1886 Nanina (Rotula) linophora TryoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata MU Npb2; pl IN tie" 52205; 1909 Pachystyla linophora KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. ù Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. 1918 Harmogenanina linophora Germain, Bulletin Muséum Hist. Natur. Paris NN AD AbETE Du même groupe que les Harmogenanina argentea KReeve et Harmogenanina semicerina Morelet, cette rare espèce est plus étroitement pyramidale ; son dernier tour est garni d’une carène médiane filiforme très saillante qui se continue aux tours supérieurs. La spire est formée de six tours convexes séparés par des sutures bien marquées et plus ou moins mar- ginées. Le dernier tour est assez grand, sensiblement plus convexe en-dessous qu'en-dessus. Le test est mince, d'un corné clair parfois fauve ou verdä- tre, garni de stries irrégulières, assez fortes, obliquement subonduleuses et serrées, plus délicates en-dessous qu'en- dessus. Diamètre maximum : 12 millimètres ; diamètre minimum 10 millimètres ; hauteur : 9 £ millimètres. «4 l'Harmogenazina implicata Nevill et chez l’Harmogenanina semicerina Morelet,. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 99 Ile Maurice : [G. Nevrcz |. Ile de la Réunion : [E. Vesco, in : À. MoreLET, loc. supra cite, p 58 HG NEvILL, loc. supra cit. 1870, p.061: 2? HARMOGENANINA DETECTA (de Férussac) Pfeiffer. PL. IV, fig. 25 à 30. Helix (Helicodonta) detecta et var. not. ne Férussac, Bulletin uni- versel Sciences natur., X, p. 302, n° 20 (nomen nudum) et in Collect. Muséum Paris.” Caracolla detecta? Beok, Index Molluscorum, p. 32 Helix detecta (De Férussac) Prewrer, Symbol. ad Histor. Heliceor., TEMper Helix detecta Se u. Beschreib. neuer Conchylien, I, part. 0 on om InEn NAT E : Helix (Rotula) detecla ArBers, Die Heliceen, p. 115. Helix detecta Prerrrer, Helicid. in : MARTIN et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinel, 2° Edit., p. 151, n° 588, taf. XCII, fig. 20-21. 53 Helix detecta Rezve, Conchologia Iconica, pl. CEXXIX, fig. 1234. 3 Helix detlecta Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., WI, p. 169, n° 9ob. 5 Zonites (Rolula) delecta Apams, Genera of recent Mollusca, p. 115. Rotula détecta Preirrer, Malakozoolog. Blälter, Il, p. 131. Helix detecta Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 195, NAT 22 7e Nanina (Rotula) detecta Arsers, Die Heliceen, 2° Edit. [par E. von Martens], p. 63. Helix detecta Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. AVS DOM Helix detecta Preitrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NV, p. 266, n°. 1665. Helix? delecta Nevirz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part IT [Natural History], Calcutta, p. 402, n° 8. Rotula delecta Sroriczka, Journal Asialic Society of Bengal, XL, part IT [Natural History], Calcutta, p. 23r. Siylodonta Bewsheri, IT. Apamws, Proceedings Zoological Society of | London, p. 18, pl. HI, fig. 18 [non Helix Bewsheriana Morelet]. Stylodonta detecta H. Avams, Proceedings Zoological Sociely of Lon- don, p. 209. Helix deteclta Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., NII, p. 305. Nanina (Rotula) detecta Neviz, Handlist Mollusca Indian Museum Goleutia MeMp 019 nor: Pachystyla detecta Martens, Mollusken, in : K. MôBius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, p. 197. Nanina (Pachystyla) detecta (part) Trxow; Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IT, p. 25, pl. V, fig. 75-77 (seulement). . Pachystyla detecta KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 92. Harmogenanina detecta German, Bulletin Muséum Hist. Natur. Paris XXIV, n° 5; p. 577: 190 LOUIS GERMAÏN Le baron d'A. ne FÉRUSsAC n’a jamais décrit cette espèce il dit seulement, dans le tome X du Bulletin universel des Sciences et de l'Industrie (1827, p. 302) : « L'animal est de couleur foncée. Cette nouvelle espèce est la miniature, quant aux caractères de sa forme et de l'ouverture, de l’Helix inver- sicolor ; mais elle est striée régulièrement du côté de la spire. La variété est plus petite, plus déprimée, fortement striée en- dessus et en-dessous, elle se trouve avec l’autre ». Il est parfaitement impossible, avec ces quelques notes, de se faire une idée de l’Harmogenanina detecta de Férussac. Heureusement les types de l’auteur sont dans les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris (x) et ils répondent à la description suivante, sensiblement conforme à celle don- née par L. PrEIFFER Coquille subconique (2) en-dessus, un peu convexe en-des- sous ; spire formée de 6 tours convexes à croissance lente et régulière séparés par des sutures marginées ; dernier tour peu développé en-dessus par rapport au pénultième, bien plus convexe en-dessous qu’en-dessus, muni d'une carène médiane très saillante ; ouverture semi-ovalaire transverse, très angu- leuse en haut et, principalement, sur le bord externe au point où aboutit la carène ; péristome simple, légèrement fépaissi ; bord columellaire réfléchi sur l'ombilic. (o] o £ o à GT ? ie dd 6.E GE LS © © ® © Observations Se Sie £ © Ê3 5 3 (si CE den US mm. mm mm mm mm. HAE 12 1/2 11 1/3 7 6 5 Individus types 14 1/4 11 1/5 Ô 6 1/4 5 de D’A de FÉérussac 12 II 6 r/2 5 1/ 14 12 6 » n … D’après L. PFEIFFER Test fauve jaunâtre plus elair en-dessus qu'en-dessous, sub transparent, le sommet un peu brillant ; tours embryonnai- res très finement striés longitudinalement, les autres garnis; en-dessus, de stries longitudinales costulées, sublamelleuses, (x) Troïs exemplaires portent l'indication Helix detecta Fer. ; trois autres, dont il sera question plus loin, sont étiquetés : Helix detecta Fér. var. a. (2) La coquille affecte, en dessus, la forme d’un cône très surbaissé ; L. Prerrrer la définit : coquille sublenticulaire. / FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 101 très obliquement subonduleuses, irrégulières et serrées ; et, en-dessous, de stries plus fines, plus irrégulières, moins ser- rées, très onduleuses et bien atténuées vers l'ombilic. Les stries du dernier tour sont très saillantes aux points où elles aboutissent à la carène qui apparaît ainsi comme un peu crênelée. | Cette espèce n'est pas ombiliquée ; cependant un des exemplaires de la Collection Férussae, qui n'est pas entière- ment adulte, montre un ombilic circulaire ponctiforme. Le péristome est alors mince et tranchant, mais il s'épaissit à mesure que la coquille croît et le bord columellaire, en se ré- fléchissant, finit par recouvrir entièrement l’ombilic. L'Harmogenanina detecta de Férussac, tel qu'il vient d’être décrit, se rapproche surtout de l’'Harmogenanina semicerina Morelet. Il est sensiblement de même taille et s’en distingue par sa forme moins élevée, ses tours de spire plus convexes, les caractères particuliers de son dernier tour, de sa carène et de son ouverture et par sa sculpture plus fortement accen- tuée. : Ile de la Réunion : «... Sous les feuilles mortes, dans le lit de la rivière Saint-Denis » [S. Ranc, in : De FérussAG, loc. supra Cit., 1827, p. 302] ; =Collection de Férussac, in Mu- séum Hist. natur., Paris, 1837 ; =L. PFEIFFER, loc. supra cit., Mo ue 27 del rO1S Up: 219): MATEEARD, in 3 PHDES- HAYES, loc. supra cit., 1863, p. E. 85 ;—Bassin du Diable, près de Saint-Denis [J. Cazpwezz, in : H. Anams, loc. supra cit., 1872, p. 18] ;=Ile de la Réunion [E. Duponr, in : G. Nevis, loc. supra cil., 1878, p. 43]. HARMOGENANINA SUBDETECTA Germain, nov. sp. BRAIN STEAM Helix detecta pe FÉRUSSAC, var. a, in Collec. Muséum Paris. 1918 Harmogenanina subdetecta Germain, Bulletin Muséum Hist. Natur. BORIS ENV E RTS ED AD Coquille subconique aplatie en-dessus, peu convexe en- dessous ; spire formée de six {ours étagés, un peu convexes, à croissance lente et très régulière, séparés par des sutures fortement marginées (1) ; dernier tour à peine plus grand, (x) Par suite de la présence, contre les sutures, de la carène médiane . . . LA 220 e du dernier tour qui est continuée aux tours supérieurs, 102 LOUIS GERMAIN en-dessus, que l'avezi-dernicr, avec une étroite zone méplane. contre la suture, subconvexe (1) en-dessous, muni d’une carène médiane filiforme saïllante s’atténuant vers l’ouver- ture ; ouverture vaguement subquadrangulaire, à bords mar- ginaux très écartés ; bord columellaire réfléchi sur l’ombilic qu'il recouvre entièrement ; péristome un peu épaissi. Diamètre maximum : 12-12 millimètres ; diamètre mini- mu : 10 4-11 millimètres ; hauteur : 6 :-6, millimètres diamètre de l'ouverture : 5-5 millimètres ; hauteur de l’ou- verture : 5-5 millimètres. Test subcrétacé, un peu épais, blanc grisätre et opaque tours embryonnaires à peine striés longitudinalement ; au- tres tours garnis de stries costulées sublamelleuses, irrégu- lières, obliques et subonduleuses ; stries à peine plus faibles en-dessous. irrégulières, très onduleuses et Jacromenr atté- nuées vers l’ombilic. Trois exemplaires de cette espèce (2) nr dans les Col- lections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris sous le nom d'Helix detecta Fér., var. a. Ils constituent bien certainement une espèce ‘distincte, se séparant du véritable Harmogenanina delecta de Férussac Par sa forme générale plus déprimée ; par sa spire plus conique en-dessus, à {ours élagés el plus serrés ; par son der- nier tour Mméplan contre la suture, arrondi et à profil convexe alors que le profil du dernier tour est grossièrement en forme de biseau chez le delecta ; par sa carène à peu près aussi sail- lante, mais plus large, moins tranchante et s’atténuant vers l'ouverture ; par son ouverture de forme différente ; enfin, par son test plus solide, opaque et garni d’une sculpture moins accentuée a L'examen des figures comparatives de la planche IV, montre combien est différent l’aspect général de ces deux espèces dont l’une, l’'Harmogenanina : subdetecta Germain, s'éloigne très sensiblement des autres formes du genre. Ile de la Réunion : Collection Férussac, au Muséum d'His- toire naturelle de Paris. (1) La coquille est, en dessous, subconvexe mais nettement déprimée au centre. (2) L'un d'eux est brisé : il lui manque les tours supérieurs de la spire. A Nes 1821 1820- 1822 1843 T846 1846 1848 1857 1853 1855 1855 1895 1859 1860 1863 1868 1870 1870 1878 1880 1885 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 103 Famille des ARIOPHANTIDAE [=NANINIDAE auct.|. Genre CAELATURA Pfeiffer, 1877 Cr}. SRI CAELATURA (CAELATURA) CAELATURA de Férussac. Helix (Helicogena) caelatura ne Férussac, Tableaux systématiques, n° 28. 1851 Helix (Helicogena) caelatura ne Férussac, Histoire génér. et parlicul. Moliusques, pl. XXVIIT, fie. 3-4. Helix caelatura px Lamarck, Histoire natur. animaux sans vertèbres, NT part ll pare Eurycratera caelatura Beck, Index Molluscor., p. 46. Helix cœlatura pe Lamarck, Histoire natur. animaux sans vertèbres, Ed. 2 [par G. P. Desmaxes|, VIII, p. 39. Helix cœlatura SeaAxzw, Catalogue Coquilles îles de Krance, Bourbon et Madagascar, Mémoires Soc. Hist. Natur. Strasbourg, pe 270: Helix caelatura Preirrer, Gatt. Helix, in : MarriNt et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, Ed. 2, p. 228, n° 199, taf. XXIX, fig. 3-4. Helix exarala WIEGMANN in Mus. Berol., (fide PFEIFFER, in : MARTINI et CHEMNITZ, loc. supra cit., p. 228). Helix cœlatura Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 20, Un TO: Helix cœlatura Reeve, Conchologia Iconica, pl. XLI, fig. 183. Heliz cœlatura Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 33, moe Eurycratera caelatura Prerrrer, Malakozoolog.. Blätter, p. 133. Cochlea (Otala) cœlatura Abams, Genera of Recent Mollusca, p. 197. Nanina (Ryssota) caelalura Abams, Genera of Recent Mollusca, p. 223. Helix caelatura Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent, IV, p. 18, n° 44. Helix cœlatura Morerer, Séries Conchyliologiques ; Il, Iles Orientales d'Afrique, p 4/0 no Helix caelatura Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. 85, n° 269. Helix cœlatura Pretrrer, Monograph. Heliceor, vivent., NV, p. 54, n°50" Helir cœlatura Nevirc, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part M Wp- 403 Mn°%r> Rotula caelatura Semper, Reisen im Archipel der Philippinen, Land- Schnecken 1 p30 tar Ets 22#ettat NII ot Nanina (Rhyssota) cœlatura Nevrrr, Handlist Mollusca Indian Mu- séum Calcutta, 1, p. 46, n° 245. Pachystyla cœlatura MaArTENs, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius.…, Berlin, p. r93. Nanina (Caelalura) caeïatura Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 21, pl. I, fig. 43. (x) Caelatura Pretrrer, Monographia Heliceorum viventium, NII Leipzig, 1877. 104 LOUIS GERMAIN Plus petit que le Caelatura (Caelatura) Duponti Morelet de l’île Maurice, le Caelatura (Caelatura) caelalura Férussac, qui semble remplacer le premier à l’île de la Réunion, atteint les dimensions suivantes Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre Hauteur totale | Haximum minimum |de l’ouverture|de l'ouverture mm. mm. HAN NE mm. mm. 2 0] 20 27 DE 15 1/2 14 18 27 23 1{4 14 14 10 20 221//2 14 14 10 1/4 20 23 I1 1/2 12 16 19 Ne 11 3/4 12 Le test est épais, solide, recouvert d’un épiderme brun foncé, mince, et s’exfoliant avec la plus grande facilité. La sculpture, très irrégulière, comprend des stries longitudinales obliques, inégales, plus ou moins onduleuses, crispées aux sutures, plus faibles en-dessous qu'en-dessus, et des stries spirales peu nombreuses très inégalement distantes les unes des autres. L'animal est brun foncé antérieurement, d’un jaune bru- nâtre postérieurement, avec une sole pédieuse jaunâtre et des tentacules d'un noir pourpré [G. Nevizz, loc. supra cit., 1850, P- ho3 |. : - Ile de La Réunion : Environs de Saint-Pierre; dans les en- droits humides, sous les pierres et les broussailles [Mayas- TRE] ;=sans indication de localité : [D. FrepOUILLE, in : DE FÉRUSSAG, loc. supra cit., 1821, p. 48 ;—=V. SGANzIN, loc. supra Cit., 1843, p. 16 ;=L. Marzran», in : G. P. Desxaves, (loc. supra cit., 1863, p. 85].= Dans les lieux élevés et boisés : « on la trouve communément sous les pierres, sous les troncs ren- versés et dans les cavités des vieux arbres » [E. Vesco, in : A. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. hg].= Assez abondant dans les endroits humides, sous les pierres, etc., dans les ravins s'élève jusqu’à 1.000 pieds [| =330 mètres environ] au-dessus du niveau de la mer [G. Nevirr, loc. supra cil., 1870, . p. 403(1)].=Route à Salazie [G. Neviz, loc. supra cit., 1838, : p: AG (r) Dans ce même Mémoire G. Nevizz ajoute qu'il a recueilli des indivi- dus de cette espèce à presque tous les stades de leur développement et que, dans le très jeune âge, le Caelatura caelatura de Férussac ressemble au Vitrina borbonica tel qu’il a été figuré par À. Morerer {Séries Conchy- liologiques, IT, Iles Orientales d’Afrique, 1860, pl Ne] (] 2: FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 105 CAELATURA (CAELArURA) Duprowrr Morelet. PI. VL fig. 34, 35, 38, do, do, 43 et 45et PL IX, fig. r. 1866 Helix Duponti Morezer, Revue et Magasin de Zoologie, XVIIT, p. 72. 1868 Helix Duponti Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 465, n° 3/41a. 1868 Nanina sulcifera BaArcLAy, in : IT. Apams, Proceedings Zoological So- CeYRoMLoOndON. pb ADI MINES Er: 1870 Helix Duponti Martens, in : Prerrrer Novwitates Conchologicae, V, p. 170, taf. CLIT, fig. 1-3. 1876 Helix Duponti Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 321. 1877 Helix Duponti Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 56, n° 779. 1880 Pachystyla (Cœlatura) Duponti Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…, Berlin, ML02. 1886 Nanina (Cælatura) Duponti Tryo, Manual of Gonchology, 2° série, | Pulmonata, I, p. 21, pl. IE, fig. 44-45. 1909 Pachystyla Duponti Ko8ezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXITI, p. 95. M. P. Carié a réuni une série considérable d'individus de cette espèce ; il est possible, grâce à ce matériel, d'étudier sa orande variabilité. Nous commencerons par indiquer, dans le tableau suivant, les dimensions principales d’un assez grand nombre d'individus. À En examinant cette longue série d'exemplaires, on s'aper- çoit que ia hauteur de la spire varie dans des proportions considérables, mais sans présenter aucune spécialisation bien nette. Il en résulte une grande diversité dans la forme géné- rale de la coquille, qui est tantôt surbaïissée (individus n°° r2, 32, etc...), tantôt élevée (exemplaires n°° 14, 23, 34, etc..….). Mais il est impossible d'établir un classement ; il existe seu- lement une forme relativement stable, dont j'ai vu de nom- breux specimens, et qui se différencie du type Par sa forme plus haute ; par son dernier tour plus globuleux et plus comprimé à la périphérie ; par son ouverture propor- tionnellement plus étroite. J’en figure un individu (PI. VI, fig. 35) sans lui attribuer même la valeur d’une variété. Le jeune du Caelatura (Caelatura) Duponti Morelet est inconnu. Il est cependant probable que son dernier tour est fortement caréné. Il existe, en effet, dans la collection réunie _ par M. P. Cart, des individus de taille médiocre (ils ont entre 34 et 38 millimètres de diamètre maximum) dont le dernier tour est muni d’une indication carénale relativement sail- lante. L'un d'eux (r) est immature : son péristome, ni bordé, (1) Chez cet individu la carène du dernier tour est particulièrement accentuée. 106 LOUIS GERMAIN DE Eu o & d & AE De # Ne ee CE = S a. a. 2 de 8-2 0 = Observations NAISSANCE NE se , Z SIT ANA EN RENE ere Dr) 17) — ee mm mm mm mm mm. I 39 44 36 32 25 2 7 45 37 22e 24 1/2 35 5 48 39 2 20 4 38 47 122038 17200055 27 5 38 45 37 32 25 6 35 44 36 31 24 1 37 44 37 33 24 37 42 34 50 25 \ 9 37 4r 33 28 1/2 22 10 36 41 1/2 | 34 30 22 II 36 41 56 30 22 12 35 1/2 | 46 20/2 M S07r/2 25 13 35 42 35 30 23 1 25 nn 20 Er 22 forma alta 1 34 1/2 | 47 38 32 27 10 34 1/2 | 43 35 31 29 I 34 1/2 | 40 33 277 22 S 1$ 34 45 37 32 24 1/2 19 3 0) 33 29 22 20 SDS TAN PE 2 Dr 21 33 2 35 29 23 22 33 41 PATATE 22 23 33 D 31 26 1/2 19 2 32 42 54 29 22 2 32 40 1/2 | 35 1/2 28 22 26 32 59 1/2 | 33 28 21 2 32 37 1/2 | 30 1/2 26 3/4 20 2 2 52 3 50 3/ 2 20 2 She) . 36 ie 31 25 30 30 4T Se AIME 23 31 Sr An/20 56 47/20) 8009/4000 25 19 1/2 32 31 2 34 30 23 33 31 38 31 . 26 20 +04 31 36 1/2 | 3x 25 20 35 30 1/4 | 39 33 2 22 3 30 38 31 2 21 30 37 30 20 20 3 30 36 1/2 | 50 26 19. 39 30 36 1/3 | 30 25 20 40 29 1/2 | 34 1/2 | 30 26 20 (1) Y compris, pour tous les exemplaires, l'épaisseur du péristome. ; ni réfléchi, est mince et’fragile et son bord columellaire ne recouvre que très partiellement un étroit ombilic. Ces carac- tères sont évidemment ceux d'une jeune. À mesure que l’ani- mal avance en âge, le dernier tour s’arrondit, la carène dis- paraît et l'ombiiic se ferme, entièrement recouvert par la FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 107 pastulescence du bord columellaire. Exceptionnellement, chez quelques individus dont le développement est terminé, per- siste un étroit ombilic et, au dernier tour, une indication ca- rénale plus ou moins émoussée (x). Le test est toujours soiide ; l'ouverture bordée par un péris- tome plus ou moins épaissi, avec un bord columellaire tou- jours très fortement encrassé, réfléchi sur l’ombilic qu'il recouvre complètement. Les bords marginaux sont réunis par une callosité d'importance varialkle parfois fort épaisse. Il “subsiste, sur de rares exemplaires, une partie de la coloration primitive : celle-ci est d’un brun roux parfois jaunâtre en- dessous, avec, exceptionnellement, des traces d'une large bande supracarénale brune continuée en-dessus. La sculpture se compose de stries longitudinales fortes, très obliquement onduleuses, serrées, irrégulières et inégales, un peu plus faibles en dessous et de stries spirales fortes, plus irrégulières et plus espacées en dessous qu'en dessus, Le test présente ainsi un aspect granuleux. D'ailleurs la densité des stries spirales varie beaucoup suivant les individus considérés et, chez quelques-uns, elles sont peu nombreuses. Les tours embryonnaires ont une sculpture beaucoup plus délicate, for- mée de fines stries longitudinales coupées de fines stries spirales subrégulières. Ile Maurice : Espèce subfossile extrêmement abondante, mais se rencontrant uniquement dans les chaînes de monta- gnes, au sud-est de Port-Louis [P. CartÉ et Tuirioux] ;= Subfossile [E. Dupont, in : À. MoreLer, loc. supra cit., 1866, p. 752] ; =Montagne au Riz [ D. Barczray, in : H. Apams, loc. Supra Cit., 1868, p. 19] ; = Dans la terre et le sable [E. Lré- NARD, loc. supra Cil., 1877, p. b7] ; =sans localité précise [J. Carowerzz et Prof. K. Môsrvs, in : Dr. E, von Martens, loc. supra Cil., 1880, p. 193]. VA CAELATURA BEwSsHERI Morelet. 1979 Helir Bewsheriana Morerer, Journal de Conchyliologie, XXITT, p. 23, HOMO der 1880 Pachystyla Bewsheriana MaARTtENSs, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, D 102: (1) Quelques rares échantillons, également bien adultes, ont un ombilic qui n’est pas entièrement recouvert bien que le dernier four ne présente plus la trace de carène. 108 LOUIS GERMAIN 1880 Pachystyla (Caelatura) Bewsheriana MaRTëns, loc. supra cCit., p. 193. 1886 Nanina (Caelatura) Bewsheriana Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Al, p. 21, pl. LIT, fig. 46. 1909 Pachystyla Bewsheriana KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- Jorsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 96. Coquille imperforée, subdéprimée convexe ; spire obtuse, formée de 5 & tours peu convexes, les 4 premiers à croissance lente et régulière, le dernier grand, à peu près aussi convexe en-dessus qu'en-dessous, dilaté à l'extrémité, très vaguement subanguleux — ou plutôt comprimé — à la pér iphéri ie ; ouver- ture très oblique, subovalaire, à bords marginaux écartés, réunis par une callosité forte et épaisse ; péristome forte- ment épaissi, surtout du côté columellaire, nettement incurvé sur le bord droit. Hauteur : 19 millimètres ; diamètre maximum : 33 mil- limètres ; diamètre minimum : 29 millimètres. Test solide, légèrement luisant ; premiers tours garnis de stries longitudinales fines et serrées ; autres tours avec stries longitudinales costulées, irrégulières et inégales, beaucoup. plus fines en dessous où elles sont atténuées vers l'ouverture. Connue seulement à l'état subfossile, cette espèce repré- sente, à l’île Rodrigue, les Caelatura caelatura de Férussac de l’île de la Réunion et Caelatura Duponti Morelet de l’île Mau- rice. Elle appartient incontestablement au même groupe que ces deux derniers Caelatura. Ile Rodrigue : «...Trouvée, à l’état subfossile, dans les ca- vernes du littoral, mêlée à des ossements de Dronte..… » [Bewsxer, in : À. Monerer, loc: supra cit., 1875, p. 24]. K 2 CAELATURA SCALPTA Martens. 1846 Helix rufa Preirrer, Helicid. in : MarRTINI et CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. zr19, n° Bo, taf. LXXXVII, fig. 4-5 [excl. synony., non Lesson.] 5 1848 Helix rufa Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., 1, p. 73, n° 166 [excl. synony., non Lessow|. 1851 Helir rufa Reeve, Conchologia Iconica, sp. 193 [non Lesson|. 1853 Helix rufa PFEIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., TI, p. 72, n° 268 [eæcl. synony., non Lessow|. 1859 Helix rufa, Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 62, n° 568 [eæcl. synony., non Lesso]. : 1860 Helir rufa Morerer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orientales d'Afrique, p. 64, n° 19, [non Lessor]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 109 1808 Helix rufa Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 125, n° 519 [eæcl. Synony., non LEssor|. 1970 Helix rufa Semper, Reisen Philip., Landschnecken, 1, p. 11, taf. II} fig." 23/et taf VIT Ufie-3° 1877 Helix rufa Lrénarn, Catalogue Mollusques Maurice, p. 57 [non Lessow], n° 797. 1877 Pachystyla scalpla Martens, Monatsberichte d. Akadem. d. Wissen- - schaftl. Berlin, p. 267. 1878 Nanina (Macrochlamys ou Rotula) semifusca Nevicz, Journal de Conchyliologie, XXVI, p. 59, n° 1 [non G. P. Des- HAYES |. 1878 Nanina semifusca Nevizz, Handlist. Mollusca Indian Museum Cal- Cutia, M, p192,/n2 113: 1880 Pachystyla (Caelatura) scalpta Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beitrage z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, berlin, D: 109- ; 1886 Nanina (Caelatura) scalpta Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 22, pl. IV, fig. 48-57. 1892 Ariophanta (Caelatura) scalpta Baxer, Proceedings Rochester Acade- MyNOINSCiences IL /p-2r, nor 1909 Pachystyla scalpla Koserr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturf. Gesells- chaÿft. Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. G. NEvizL qui a séparé, avec raison, cette espèce de l’Helix rufa Lesson (1), la rapporte à l’Helir semifusea Deshayes (2). Je crois cette opinion erronée (3) et, en conséquence, j'ai adopté le nom de Caelatura scalpta Martens qui est le plus ancien. Les nombreux individus recueillis par M. P. Carté sont de taille fort variable comme on peut le voir par le tableau sui- vant donnant, en millimètres, les dimensions principales de quelques échantillons. Tous les exemplaires de grande taille (ayant plus de 24 milli- mètres de diamètre maximum) sont subfossiles. Le test des individus vivants est d’un corné roux passant au corné verdâtre au dernier tour ; il est brillant (4) et plus clair en dessous (5) qu'en dessus. Les tours embryonnaires sont garnis de très fines stries lon- (x) G. Nevizz [Journal de Conchyliologie, XXVI, 1878, p. 59] s'exprime ainsi au sujet de cctte espèce : « Connue jusqu'ici comme étant l’Helix rufa de Lesson. Je suis porté à croire que le véritable Helix rufa de la Nouvelle-Irlande est spécifiquement distinct de la forme de Maurice, et le Prof. E. von ManTENs m'a fait savoir que c'était aussi son opinion ». (2) Desxayes (G. P.), Voyage Bélanger Indes Orientales, Mollusques, Paris, 1863, pl. I, fig. 8-10. (3) Le Dr. E. Von Martens a exprimé les mêmes doutes au sujet de cette identification [Mollusken, in : K. Müsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., etc... Berlin, 1880, p. 193]. (4) Parfois même très brillant et comme irisé sur les premiers tours. (5) En dessous le test est, soit d'un corné verdâtre brillant, soit d’un _corné jaunâtre clair très brillant et comme laiteux. 110 LOUIS GERMAIN Diamètre Diamètre Hauteur Hauteur de | Diamètre de maximum minimum totale l'ouverture l'ouverture mm. mm. mm. ue mm. 274 23 4/5 1 11 1/2 14 + 5 22 5/4 11 1/2 11 1/4 14 25 22 1/4 13 10 1/2 15 2 22 14 10 13 24 1/2 22 14 11 3/4 Te 25 20 12 10 12 223 20 12 91/2 12 1/2 22 1 (1) ? 22002 (1) 10 (1) 11 3/4 (1) 21 3/4 (1) ? 10 (1) 9 1/2 (x) II () 20 17 4/5 10 1/2 DES IT | 10 1/4 Mo es II 1/4 8 1/2 10 1/2 | 18 16 1/4 10 1/2 9 II Î (1) Dimensions des plus grands exemplaires vus par G. NevicL (Journal de Conchyliologie 1878, p. 60). gitudinales serrées. Les autres tours montrent des stries longi- tudinales inégales, obliques, irrégulièrement espacées, à peine subonduleuses et crispées aux sutures ; elles sont coupées de très fines stries spirales serrées, à peu près régulièrement dis- tribuées sur toute la surface des tours, sauf au dernier, où elles sont bien plus fines. Le test présente ainsi, principalement sur Îles premiers tours, un aspect très délicatement granu- leux. En-dessous les stries spirales disparaissent presque com- plètement et les stries longitudinales sont plus irrégulières, plus saillantes et D atténuées vers Mois Île Maurice : Environs de Curepipe, du Grand Port ; bords de la Rivière Noire ; Savanne, etc... : commun dans les en- droits humides [P. Carré] ;=Sans indication de localité [GuÉRIN, in : L. Prerer, loc. supra cit., L, 1848, p. 73]= Quartier de la rivière Noire, commun sous les feuilles mortes, les pierres, les lieux conservant un peu d'humidité [E. Vesco, in :À, Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 64]/;—Excessive- ment abondant dans les environs de Ja ville de Port-Louis [G: Nevirr, loc. supra cit., Paris, 1878, p. 59] ; =Très abon- dant près da Port-Louis G. Marne. loc. supra cit., 1878, p. 32] ;=Sans localité précise [F. C. Baker, loc. supra cit. TO P. sa] Ile de La Réunion : PRE loc. supra Ci. T870 pe le de Madagascar : Sans localité précise [E. di LEA Morerer, loc. supra cit., 1860, pe 64]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNÉS 111 SE CAELATURA RODRIGUEZENSIS Crosse. 1873 Helix Rodriguezensis Crosse, Journal de Conchyliologie, XXI, p. 137, DAV; 1874 Helix Rodriguezensis Cross, Journal de Conchyliologie, XXII, p -230, MS D AMITIe ETe 1880 Pachystyla Rodriguezensis Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, OU 1886 Nanina Pochoirs) Rodriguezensis TrxoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 26, pl. VI, fig. 99. 1894 Phasis (Trachycystis) Rodriguezensis Prirssry in : TRyon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IX, p. 38. 1909 Pachystyla Rodriguezensis KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- ? Jorsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p-+ 96. Coquille -ombiliquée (fente ombilicale à peine sensible), de forme subturbinée ; spire brièvement conique composée de 5 + tours faiblement convexes ; sommet un peu obtus ; der- nier tour grand, bien convexe, subdilaté à l'extrémité, très obscurément anguleux à la périphérie : ouverture à peine oblique, semi-lunaire arrondie, à bords marginaux éloignés ;: bord columellaire brièvement dilaté à la partie supérieure et réfléchi sur l’ombilie qu'il cache presque complètement. Diamètre maximum : 12 millimètres ;: diamètre mini- mum : 10 millimètres ; hauteur : 7 millimètres : hauteur de l'ouverture : 6 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 5 4 millimètres. Test assez mince, d’un brun olivâtre terne, garni de stries longitudinales assez fortes et légèrement obliques « sous les- quelles on distingue, à la loupe, des raies spirales très fines et presque imperceptibles répandues par endroits » [H. Grosse]. En-dessous les stries disparaissent à peu près complètement et le test devient luisant. C'est avec quelque doute que je place cette espèce dans le genre Caelatura. Cependant la forme générale — rappelant certains stades du développement du Caelatura caelalura de Férussac — et la sculpture me font penser que le Caelatura rodriguezensis Crosse est soit une coquille Jeune, soit une espèce un peu aberrante du genre Caelatura. Ile Rodrigue : « Nouvelle-Découverte, sous les Manguiers [A. Desmazures, in : H. Cross, loc. supra cit. ST; pe 220: 112 LOUIS GERMAÏN Genre PACHYSTYLA Mürch, 1852 (x). PACHYSTYLA INVERSICOLOR de Férussac. Pi. V, fig. 1 à 39: PL VE, fig. 36, 37, 39, 41 et 4; et PI. VIII, fig. r à 8. 1773 La lampe antique BERNARDIN DE SAaintT-PrERRE, Voyage à l'Isle de France, Paris, p. 106. - 1821 Helix (Helicogena) inversicolor pe Férussac, Tableaux systémati- QUES RIT ES 1820-1851 Helir (Helicogena) inversicolor DE Férussac, Histoire génér. et partic. Mollusques ; 1, Paris, p. 353, pl. LVIIT À, fig. 7-12. ! 1820-1851 Helix (Helicogena) inversicolor var. f De FÉRuSsac, loc. supra CRM ORNE NNIIREASS ER 1822 Carocolla bicolor pe -LAMARcK, Histoire natur. animaux sans vertè- bres, NI, part. Il, Paris (avril 1822), p+ 97, n° 86. 1822 Carocolla mauritiana pe LAMARGK, loc. supra cit., VI, part. Il, p. 98, n° 9. 1827 Helix inversicolor RANG, in : ne FérussAc, Bullelin univers. sciences, Xp: 302. 1837 Carocolla bicolor Beck, Index Molluscorum, p. 32, n° 3. 1837 Carocolla mauritiana Beck, Index Molluscorum, p. 52, n° 9. 1838 Carocolla bicolor pe LAMARGK, Histoire natur. animaux sans vertèbres, 2€ Edit. [par G. P. Desnayes|, VIII, Paris, p. 146, n° 8. 1838 Carocolla mauritiana DE LAMARGK, loc. supra cit., 2° Edit., VIII, p. 146, n° 9. 1843 Carocolla bicolor SGanwzN, Catalogue Coquilles îles de France, Bour- bon, Madagascar ; Mémoires Soc. Hist. Natur. Stras- fe bourg, II, p. 16. 1843 Carocolla mauritiana SGANZIN, loc. supra cit., I, p. 16. 1846 Helix inversicolor Preirrer, Helicid. in : MARTINI et CHEMNITZz, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, 2° -Edit., p. 117, n° 538, a NN NV Po ICT . 1846 Helix inversicolor variété Prerrrer, in MARTINI et Cuemmirz, loc. supra cit., p. 118, taf. CXXXVI, fig. 14-15. 1848 Helix inversicolor Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 2x, : DONETULe 1848 Hetix inversicolor $ minor Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent, Top 1850 Helix (Axina) inversicolor Argers, Die Heliceen, Berlin, p. He 1851 Helix inversicolor Reeve, Conchologia Iconica, pl. XL, fig. 177. 1851 Helir stylodon Rezve, Conchologia Iconica, pl. XLITI, fig. 191 [non ! L. PreIrFrer|. À 1853 Helix inversicolor Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent, III, p. 168, n° 897. Es 1855 Helicostyla (Axina) inversicolor Apams, Genera of recent Mollusca, London, p. 193. A 1855 Nanina (Pachysiyla) Mauritiana Apams, Genera of recent Mollusca, London, p. 224. 1855 He leucostyla PretrreR, Proceedings Zoological Society of London, P- 112. (x) Pachystyla Môürcn, in : H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca 1852. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIÏGNES 113 1559 Helix leucostyla Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 18 n° 90. 1809 Helix inversicolor Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 193, n° 1210. 1860 Helix inversicolor Morerer, Séries Conchyliologiques; Il, Iles Orien- lales d’Afrique, p .5o, n° 4, 1860 Helix leucostyla Morerer, loc. supra cit., I, D'RO ONE: 1868 Helix leucostyla Pretrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 99, TAN TAUITS 1868 Helix inversicolor Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivert., N, p. 265, n° 1655. 1874 Helix inversicolor Binney, Proceedings Academy Natur. Sciences Phi- ladelphie, p. 48. 1877 Helix inversicolor Lrénarn, Catalogue Mollusques Maurice, p. 56, HAMTÉT 1877 Helix leucostyla Lrénarn, Catalogue Mollusques Maurice, p- 56. 1878 Nanina (Rotula) mauritiana Nevirr, Handlist Indian Museum Cal- Cu Ip. 43 n°9276. 1878 Nanina (Rotula) inversicolor Nevirz, loc. supra cit., 1, p. 43, n° 2137. 1880 Pachystyla inversicolor Martens, Mollusken in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 1gr, taf. XIX, fig. 6 (jeune) et p. 341, n° 2, [Anatomie par SCHACKO|. 1880 Pachystyla Mauritiana Martens in : K. MôBius, loc. supra cit., P+ 191. 1886 Nanina (Pachystyla) inversicolor Trvon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 24, pl. VI, fig. 89-92 (r). 1886 Nanina (Pachystyla) Mauritiana [Preirrer] TRYON, loc. supra cit., II p'u24 pl'oVT MoN 08 et lon (2): 1892 Ariophanta (Pachyslyla) inversicolor, BAKER, Proceedings Rochester Academy of Sciences, IT, p. 21, n° x7. 1892 Ariophanta (Pachystyla) Mauritiana BAkER, Proceedings Rochester Academy of Sciences, IT, p. 21, n° 18. 1909 Pachystyla inversicolor KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. 1609 Pachystyla leucostyla KoBeLr, loc. supra. cit., XXXIL, p. 93. 1909 Pachystyla Mauritiana KoBeLr, loc. supra cit., XXXII, p. 93. 2 2 Les nombreux matériaux réunis par M. P. CaRié permet- tent d'affirmer : 1° Que les Helir inversicolor de Férussac et Helir mauri- tiana de Lamarck [ =Helix leucostyla Pfeiffer et A. Morelet]| sont absolument synonymes ; 2° Que l’Helix mauritianella Morelet n'est qu'une variété minor de la même espèce. Le Pachystyla mauritiana de Lamarck se distinguerait, (x) D'après W. Taxon (loc. supra cit., Il, 1886, p. 24), l’Helir puerocu- næ Peron et synonyme ; l’Helix plebeja Anton (non Helix plebeia Dra- parnaud) est une forme jeune. (2) La coquille signalée sous ce nom par W. Tryon n’est pas l’Heliz mau- riliana Pfeiffer [— Helix mauritianella Moreret|, mais bien la forme dé- crite par L. Preirrer sous le nom d’Helix leucostyla. L, GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 8 114 LOUIS GERMAIN d'après À. MoreLer (1), du Pachystyla inversicolor de Férus- sac « par une taille moindre, une forme plus globuleuse, une spire dont le sommet est plus arrondi, une carène moins tran- chante et qui s’'émousse en s’approchant de l'ouverture dont le bord gauche est arqué, sans sinuosité. Plus épaisse, d’ail- leurs, plus finement striée, uniforme dans sa couleur, elle compte un tour de moins à la spire, et le dernier est plus étroit. Nous devons avouer, cependant, qu'on trouve des for- mes intermédiaires, propres à établir un passage entre les deux espèces (2) ». Fig. 5, — Pachystyla inversicolor de Férussac. lle Maurice [M. P. Carié]. Forme à spire très élevée; grandeur naturelle. L'exaraen d'une longue série d'individus montre un tel nom- bre de ces « formes intermédiaires » que toute distinction de- vient illusoire. Nous verrons d’ailleurs que le polymorphisme considérable de ces coquilles est, en quelque sorte, parallèle et une série se rapportant plus spécialement au Pachystyla mauriliana de Lamarck montrent des variabilités du même ordre ; bien mieux, les malformations qui atteignent ces deux Helix sont également comparables. (1) MoreLeT (A.), Séries Conchyliologiques, etc..., IT, Iles Orientales d’A- frique; Paris et Dijon, novembre 1860, p. Br. (2) En 1882 À. MoreLer, [Observations critiques sur le mémoire de E. von Martens intitulé : Mollusques des Mascareignes et des Seychelles; Journai de Conchyliologie, XXX, Paris, 1% avril a p. 95] écrit : « Je pense donc... que les deux espèces (Helix inversicolor de Férussac et Helix mauriliana de Lamarck) se confondent en une seule... » Mais il ne dit pas, dans ce travail, s’il s’agit bien de la même coquille désignée, dans ses Séries Conchyliologiques (IT, p. 5x), sous le nom d’Helix leucostyla Pfeiffer. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 115 a] ETUDE DU POLYMORPHISME. Le Pachystyla inversicolor de Férussac est la plus polymor- phe de toutes les espèces de l’île Maurice, à tel point qu'il est impossible de trouver deux individus identiques. La taille, la forme générale, les caractères de la spire, de l'ouverture et du test participent à ce polymorphisme. Les mensurations principales d'un grand nombre de spéci- mens mettent en évidence l'extrème variabilité de la spire. Dans le tableau suivant, pour rendre les comparaisons plus faciles, j'ai indiqué, dans une colonne spéciale, le coefficient ou indice de hauteur maximum, c'est-à-dire la hauteur que posséderait la coquille si son diamètre maximum était égal à 100. pause Hauteur Diamètre Diamètre du pire È Lee totale maximum | minimum ee PONS tte mm mm mm mm. mm. 77 28 36 32 18 18 76, 22 36 34 18 DIN Te 27 38 35 20 19 75 20 SAT 32 I 14 Q 25 30 33 18 17 71 25 35 2 18 17 Ga) 25 34 32 17 16 61 24 Oo 36 21 18 64 24 1/2 8 34 1/2 19 te 59 24 oO: 1/2 37 20 20 64,5 24 37 34 18 16 66,6 24 36 San 18 16 3/4 63 23 3 33 1/ 18 1/2 18 55 22 40 36 18 1/2 17 5 20 30 35 16 16 52 20 3 35 19 16 52 20 38 35 20 16 r/2 54 20 37 35 19 14 50 1 1/2 37 34 1/2 19 16 50 18 1/2 3) 34 19 16 47 AE) 37 34 20 16 Ainsi l'indice de hauteur varie entre 47 et 77,7, c'est-à-dire à peu près dans la proportion de 8 à 13. On conçoit quelles sont, dans de telles conditions, les différences de forme obser- vées. Ces différences sont d'autant plus grandes, qu'en deve- nant plus haute, la spire ne conserve pas les mêmes caractères ; elle peut être régulièrement conique en dessus, à profil subrectiligne, avec des tours convexes plus ou moins étagés 116 LOUIS GERMAIN (fig. 5, dans le texte) ; elle peut être à profil convexe avec des tours subtectiformes en dessus. Dans le premier cas, l’ouver- ture est subcodiforme transverse et ses dimensions sont, le plus souvent, dans la proportion de 10 de diamètre maximum Fig. 6, 1. — Pachystyla inversicolor de Férussac. Schémas montrant : à gauche, l'ouverture subcordiforme transverse; à droite, FONNeLNEe contractée, subquadrangulaire. Ile Maurice [M. P. Carié]; grandeur naturelle. pour 8 de hauteur ; dans le second cas, elle est beaucoup plus contractée, de forme irrégulièrement subquadrangulaire et ses dimensions sont dans la proportion de ro de diamètre maximum pour Q + ou même 10 de hauteur (fig. 6, 7, dans le texte). D'ailleurs tous les intermédiaires existent entre ces deux formes extrèmes. (Fig. 1 à 8, pl. VIT). Les détails précédents ne concernent que les formes de grande taille pouvant être considérées comme des inversicolor Fig. 8. — Pachystyla inversicolor de Férussac. Ile Maurice [M. P. Carié]. Schéma d'un exemplaire bien caréné, à tours convexes; grandeur naturelle. iypiques. Voyons maintenant celles qu’il est possible de clas- ser sous le vocable de mauritiana. Voici d’abord les dimen- sions de quelques individus : FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 117 Indice Hauteur Diamètre Diamètre | Hauteur de | Diamètre de de hauteur totale maximum | minimum |l'ouverture | l'ouverture mm mn mi mm. mm mm 76,6 25 30 2 1 19 75 21 28 22 14 15 777 2 2 2 14 1/2 14 1/2 Flo 21 2 2 15, 1/2 14. 71,8 20 1/2 28 1/2 26 1/2 13 15 4 20 2 25 18 19 0 20 25 23 1/2 18 19 79 19 3,4 25 23 1/2 12 1/2 12 1/2 79 19 26 24 1/2 13 1 62,8 17 27 25 14 14 1/2 58,8 10 27 25 14 15 69 16 23 21 10 12 5 15 26 23 15 14 58,8 15 He 23 1/2 12 14 5 14 24 23 12 12 112 62,4 1 20 1/2 19 10 II Le parallélisme avec la série précédente est frappant : ici encore l'indice de hauteur varie dans des proportions consi- dérables, entre 58 et 8o, c'est-à-dire dans une modalité légè- rement plus élevée ; la forme de la coquille est donc un peu plus haute. Il nous reste maintenant la longue série des inter- médiaires entre ces deux types. Contentons-nous d'en signa- ler quelques-uns HE HAL Hauteur Diamètre | Diamètre nn DEAR ‘hauteur totale DATA OT PO l'ouverture | l'ouverture mm mm. mm. mm. min 70 2 nJe 32 30 10 ! 64,8 22 33 1/2 31 17 18 64 20 1/2 32 20 1/2 14 15 66,6 20 33 30 12 17 66,6 20 30 27 14 19 63 19 30 27 14 15 65 19 29 20 1/2 14 15 56 18 1/2 31 28 19 16 6 18 28 26 13 14 50,6 17 30 28 14 19 | « Ainsi cette série s'intercale très exactement entre les deux précédentes ; en combinant les trois tableaux, la série obte- nue est absolument ininterrompue. Le test est toujours solide, mais il varie en épaisseur. D'une manière très générale — et bien que cette règle souffre quel- 118 LOUIS GERMAIN ques exceptions — les formes les plus déprimées ont le test le plus mince et le moins pondéreux. Typiquement la sculpture comporte, sur les tours embryonnaires, des Stries longitu- dinales très délicates coupées de stries spirales à peine per- ceptibles et, sur les autres tours, d’assez fortes stries subcos- tulées, bien obliquement onduleuses, irrégulières et serrées, plus fortes en dessus qu'en dessous et coupées de sillons spi- raux rares et assez faiblement marqués. Les stries longitudi- nales peuvent être plus ou moins saillantes ; elles sont, par- fois, très serrées les unes contre les autres et réunies en sortes de faisceaux : presque toujours elles sont nettement crispées aux sutures et, en dessous, à la périphérie près de la carène. B] MonsrruosITÉs. Il est peu d'espèces montrant une telle profusion de mons- truosités. Dans tous les cas précédents, l’enroulament des tours de spire reste absolument normal. Nous allons maintenant le voir prendre toutes les irrégularités. A] Aplatissement de la spire. — Quelquefois la spire s'apla- tit en dessus tout en restant très convexe en dessous (par exem- ple : hauteur maximum de la coquille : ro millimètres ; hauteur de la spire en dessus de la carène : 7 millimètres seu- lement), ce qui donne à la coquille un aspect très particulier Fig. 9. — Pachystyla inversicolor de Férussac. Ile Maurice [M. P. Cm] Schéma d’un individu à spire aplatie avec dernier tour très convexe en dessous, grandeur naturelle. (fig. 9, dans le texte). Ce caractère s’accentuant encore, la spire devient absolument planorbique, les 6-7 premiers tours étant enroulés sur un même plan qui ne dépasse pas, en dessus, celui du dernier tour. Dans ce cas extrême, on observe une très grande irrégularité dans l’enroulement : ou bien les tours chevauchent les uns sur les autres (fig. r, 2, 3, 19, pl. V), ou bien ils montrent une ou même deux carènes saillantes parti- culièrement sensibles au dernier tour (fig. 13, 14, 15, 17, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 119 pl: V), etc... Dans presque tous ces spécimens, les tours em- bryonnaires sont normaux. B] Elévalion de la spire. Scalarité. — Les exemplaires plus ou moins subscalaires sont fréquents. Le plus souvent, à une élévation très notable de la spire — avec enroulement normal des premiers tours — se joint un détachement complet des deux derniers tours (fig. 5, pl. V). Les specimens réellement scalaires sont plus rares. Chez les uns, les tours sont seulement détachés et la carène est très sail- lante (fig. 33, 36, 38, pl. V) ; chez les autres, les tours sont nettement discontinus depuis le premier (fig. 3x, 32, 37, pl. V). Je n’ai pas observé d'individus entièrement déroulés. Ile Maurice : Très commun, partout dans les endroits boi- sés et humides [P. Carté, Tairioux] ;=Sans localité précise [BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, loc. supra cit., 1773, p. 106 : IS ANG lOC MSUPDrANCU rep 002 ENS CAN 100 supra cit., p. 16 ; =Prof. K. Môsrus, in : Dr. E: von Martens, loc. supra cit., 1880, p. 191]. « Très commun à l’île Maurice sur les hauteurs boisées et au fond des ravins ; en grande abondance sous les pierres et le bois pourri » [E. Vesco, in A. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 5r]. Dans les forêts et dans les régions cultivées [G. Nevirz, loc. supra cit., 1878; Dnsl=Sans localité : [F'1C71BAKER, loc supra cit. 1899, Ra EEE Variété MAURITIANELLA Morelet. 1827 Helix detrita ne Férussac, Bulletin univers. sciences, X, p. 302 (fide A. Morezer, loc. infra cit., 1860, p. 54) [non L. PrEIFFER|. 1851 Helir mauritianella MoreLceT, Revue Magas. Zoologie, p. 209. 1852 Helix mauritiana Prexrrer, Proceedings Zoological Society of London, p- 149. [non J. B. M. pe Lamaror, n. Helix Mauritiana Quoy, qui est lPAchatina fulica D. pe Férussac]. 1853 Helir mauritianella Prexrrer, Monograph. Heliceor vivent., TI, prenne: 1853 Helix mauritiana Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 56, HOT O TE 1859 Helixr mauritianella Preirrer, Monogr. Heliceor. vivent., IV, p. 18, n° or. 1859 Helix mauritiana Pretrrer, Monogr. Heliceor. vivent., IV, p. 35, MATE 1860 Helix mauritianella Morerer, Séries Conchyliologiques, I, Iles Orientales d'Afrique, p. 52, n° 6, pl. IV, fig. 2. 1568 Helir mauritianella Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 59, n° rr2. 1868 Helix Mauritania Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V n° 294. LOU 120 LOUTS GERMAIN 1878 Nanina (Rotula) maurilianella Nevire, Handltist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 43, n° 215. x880 Pachystyla mauritianella MäRTENs, Mollusken in K. Môgrus, Beïträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritus..…., Berlin, p. 197. 1886 Nanina (Pachystyla) mauritianella TRYxoN, Manual of Conchology, À série, Pulmonata, I, p. 25, pl. NI, fig. 06-97. 1909 Pachystyla mauritianella KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. A. Morerer donne, sur cette variété, les détails suivants : « L'Helir mauritianella est une coquille conique déprimée, solide, sans être épaisse, fortement carénée... Les tours de spire, au nombre de 6 & à 7, se développent lentement ; ils sont séparés, quoique peu convexes, par une suture assez nette, bordée d’un filet mince, souvent peu apparent, plus clair que le fond de la coquille ; ce filet est un vestige de la carène qu'enveloppent les tours successifs de la spire. La suture du dernier tour est marquée d’une fascie obscure, étroite, médiocrement distincte : une seconde fascie, sembla- ble à la première, se montre en dessous de la carène. Nous possédons un specimen plus globuleux, dont les fascies coïn- cident exactement, l’une avec la suture, l’autre avec la carère : toutes deux sont nettes et très apparentes. L'ouverture, médiocrement oblique, est de forme angu- leuse, moins haute que large, nacrée à l’intérieur et d’une nuance bleuâtre légèrement violacée ; ...le péristome, simple et tranchant, s’épaissit au bord columellaire, s’élargit faible- ment à son point d'insertion et se colore d’une teinte vineu- Se (ns Et A. Morecer a soin d'ajouter, ainsi que l'avait déjà dit D'À. DE FÉRUSSAC (2), que cette espèce reproduit, en diminutif, l’Helix inversicolor de Férussac. I lui donne 16 millimètres de diamètre maximum, 14 &£ millimètres de diamètre minimum et 9 millimètres de hauteur. Les caractères signalés par À. Morerer, et que je viens de rappeler, correspondent parfaitement à quelques échantillons. Mais il en est d’autres qui sont tout à fait différents. D'abord la taille, —- en restant dans les limites du type défini par A. MorErET — oscille entre 15 et 20 millimètres de diamètre maximum, la hauteur atteignant de 9 à 12 millimètres. L’in- dice de hauteur varie donc dans les mêmes limites que chez le type inversicolor de Férussac et la forme mauritiana de La- (1) MoReLeT (A.). Séries Conchyliologiques, etc., IT. Iles Orientales d’A- frique, Paris et Dijon, Novembre 1860, p. 53. (2) Férussac (ne). Bulletin universel des Sciences; Paris, X, 1827, p. 302. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 121 marck. Il Y à, ici encore, un polymorphisme de la spire abso- lument semblable à celui que nous avons étudié dans les pages précédentes. De plus, il existe de nombreuses coquilles, de taille plus grande, dont le diamètre maximum mesure de 19 à 25 millimètres, formant passage au Pachystyla mauritiana de Lamarck ; si bien que tous les passages existent entre les individus les plus petits de maurilianella et les exemplaires les plus grands d’inversicolor. D'un autre point de vue, la forme générale, le mode d’en- roulement, les caractères de l’ouverture, la nature du test et l'ornementation sculpturale sont les mêmes que chez le Pachy- styla inversicolor de Férussac. Il est, dans ces conditions, im- possible de considérer le Pachystyla mauritianella Morelet, comme spécifiquement distinct. Je l’ai conservé comme variété commode :; elle correspond, en effet, à une forme minor dont certains individus sont nettement caractérisés. Le test est solide : les tours embryonnaires montrent une sculpture réticulée très délicate ; les autres tours sont garnis de stries longitudinales assez fortes, irrégulières, très obli- quement onduleuses (1), coupées de nombreuses stries spi- rales fines et serrées (2). En dessus, la sculpture est toujours plus délicate. Île Maurice : Partout, avec le type, et aussi abondant fie CaRIÉ et, Tarrionx] ; =Sur les bords de la rivière Noire, dans les lieux boisés et sous les À Be Vesco, in : À. MorEreT, loc. supra cit., 1860, p. 54] ; =Sans dicton de localité [G. Nevicr, loc. supra cit., 188, DIE Île de la Réunion : Aux environs de Saint-Denis [S. Raxc DA Vne FÉRUSSAC, 10C. Supra) cil., 1827,.p 3021: PACHYSTYLA RUFOZONATA H. Adams. 1867 Séylodonta rufocincta H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 303, pl. XIX, fig. 4 [non Helix rufocincta NewcomB, espèce de Californie. ] 1869 Stylodonta rufozonata TL. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 275. 1877 Helix rufozonata Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIT, p. 98. 1878 Nanina (Rotula) ochroleuca Nevirr, Handiist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 43, n° 219 [non pe FÉRUsSsAC]. (x) Ces stries sont plus fines que dans le type inversicolor de Férussac. (2) Ces stries sont, au contraire, un peu plus accentuées que dans le type inversicolor de Férussac. 122 LOUIS GERMAIN 1880 Pachystyla rufozonata Martens, Mollusken in K. MôBius, Beiträge 7. { Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, p. 192. 1886 Nanina (Pachystyla) rufozonata Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, U, p. 25, pl. VI, fig. 100. 1909 Pachystyla rufozonata KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt-a. M., XXXIT, p. 98. La hauteur de la spire varie dans des proportions assez nota- bles suivant les individus considérés. Le tableau suivant, où sont indiquées, en millimètres, les dimensions principales de quelques exemplaires permet de saisir l’étendue de ce poly- morphisme (r). Diamètre Diamètre Diamètre Hauteur Hauteur totale maximum minimum |de louverture|de | ouverture mm. mm mm. mm mm. 10 1/4 16 1/4 TNT 8 7 10 1/4 TE) 14 8 7 10 16 15 8 1/4 7 10 15 14 8 7 9 3/4 5 1/2 14 8 6 5/4 0 1/2 5 1/2 14 8 6 4/5 0 114 5 14 7 1/2 6 1f2 8 3/4 14 4 6 3/4 Le test est solide, d'un brun jaunâtre bien plus brillant en dessous qu'en dessus ; il est orné de deux bandes brunes étroi- tes, l'une appliquée contre la suture, l’autre supracarénale continuée aux tours supérieurs. Les tours embryonnaires sont très finement striés (2) ; les autres sont garnis de stries lon- gitudinales très obliquement onduleuses, saillantes, inégales, crispées aux sutures et coupées de très fines stries spirales, En dessous la coquille semble lisse tant la sculpture est déli- cate : elle se compose de très fines stries longitudinales obli- ques et serrées coupées de stries spirales encore plus fines. Ile Maurice : Environs de Port-Louis, dans les endroits boi- sés et humides [P. CaRié et Tairioux] ; Sur les collines sableuses bordant la mer [G. Nevirx,, in : H. Apams, loc. supra cit., 1867, p. 303] ; =Sans indication précise de localité [G: Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 43]. (x) Dans sa diagnose originale, H. Apams [loc. supra cit., 1867, p. 303] donne à cette espèce des dimensions sensiblement plus grandes que celles des individus recueillis par M. P. Carié : 13 millimètres de diamètre maxi- mum, 12 millimètres de diamètre minimum et 7 + millimètres de hauteur. (2) On y observe des stries longitudinales et des stries spirales d’une grande ténuité. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 123 Genre MICROSTYLODONTA, Germain, 1920 (r). MicrosrYLopoNrA sryLopon Pfeiffer. 1821 Helix (Helicostyla) depressa ne Férussac, Tableaux systématiques, 1 NS Vi 1841 Helix monodonta GRATELOUP, Actes société Linnéenne Bordeaux, XI, p. 399, pl. I, fig. rr [non LEA, 1832]. 1842 Helix stylodon Preiwrer, Symbol. ad hist. Heliceor., I, p. 4o. 1846 Helix stylodon Prerrrer, Die Cattung Helix, in Marmmt et CnEmnirz; Systemal. Conchylien-Cabinet, 2° édit., n° 991, taf: XXVIIT, fig. 18-19. 1848 Helix stylodon Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 34, n° 46. 1850 Helix (Erepta) stylodon Arsers, Die Heliceen, p. 109. 1853 Heliz stylodon Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 34, CEE 1653 Helix albidorsalis BENsoN, Annals and Magaz. Natur. Hist., London, USE 1855 Stylodonta (Erepta) stylodon Anauws, Genera of recent Mollusca, p. 187. 1855 Stylodonta (Erepta) albidens Anams, Genera of recent Mollusca, p. 187. 1658 Helix stylodon Reeve, Conchologia Iconica, pl. CEXIT, fig. 1167. 1859 Helix stylodon Peeirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 15, HOMO 1860 Helix stylodon Morerer, Séries Conchyliologiques, TI, Iles Orientales d'Afrique, p. 54, n° 7. 1868 Helix stylodon Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 55, n° FC AIO SELON 1874 Helix stylodon Binney, Proceedinas Academy Natural Sciences of Phi- ladelphia ; p. 48. 1877 Helix stilodon Liénarn, Catatogue Mollusques Maurice, p. 57, n° 800. 1878 Nanina (Erepta) stylodon Nevicr, Haudlisi Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 44, n° 225. L 1880 Pachystyla (Erepta) stylodon Marrexs, Mollusken, in : K. Môgius, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, p. 192. 1885 Nanina (Stylodonta) stylodon Tryo, Mnual of Conchology, 2° série, Puimonata, IE, p. 27, pl. NL, fig. 7: 1909 Pachystyla stylodon KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Nalurforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT p. 93. A. Morgrer |loc. supra cit., 1860, p. 54] a signalé une var. B minor : « maculis angularibus punetisque pallide flavis cons- persa. Diam. maj. 14, min. 12 à, alt. 9 mm. ». Puis il ajoute Ces EEE « La var. B n’est pas accidentelle, mais constante. Indépen- daminent de la fascie périphériale qui appartient au type, elle est ornée, à la base, d’une zone plus large, un peu diffuse, qui pénètre, en s'affaiblissant, dans l'ouverture. » Je n'ai pas observé de variations importantes dans la forme de Ja coquille, sauf en ce qui concerne la hauteur de la spire (x) Voir, au sujet de ce genre nouveau, l’appendice à la fin du volume. 124 LOUIS GERMAIN qui, proportionnellement, est plus ou moins élevée. Le tableau suivant des dimensions principales de quelques individus, donne la limite de cette variation. J’ajouterai, qu’en général, la spire est plus haute que ne l'indique la figure du Conchylien- Cabinel reproduite dans le Manuel de G. W. Tryo. Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum minimum |de louverturel|de l'ouverture mm. 12 1/2 II 1/2 II 1/4 IL II 10 Le test est épais, solide, d’un brun marron, orné d’une étroite bande brune médiane. Cette bande reste ordinaire- ment bien visible sur les individus subfossiles. Le test est garni de stries longitudinales fines et irrégulières, à peine moins développées en dessous qu'en dessus. Ile Maurice : District de Moka et vallée des Prêtres, dans les endroits un peu humides; sous les pierres ; peu commun [P. CarÉ]| ; =Sans indication précise de localité : [DE Gra- TELOUP, lOC.esSupra Cit., 1841, p. 309 ;:—L. Prerrrer, loc. Supra Cit., 1848, p. 34 ; = Axsers, loc. supra cit., 1850, p: 109 ;= W. H. Benson, loc. supra cit., 1853, p. 31] ; =« Quar-. tier de Moka, sur Île versant intérieur du Pouce ; on la trouve sous les pierres, dans une circonscription assez restreinte » [IE VEsco, in 2 À Morerer, loc. Supra cit, 1860, p ob Moka [G. Nevizz, loc. supra cil., 1878, p. 44]. | MicROSTYLODONTA OpoNTINA Morelet. PL LT) fo. 4, 5; 6, et /fio-Uro, danse texte: 1851 Helix odontina Moreret, Revue et Magasin de Zoologie, p. 2109. 1853 Helix odontina Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 354, HD 1853 Helix suffulta Benson, Annals and Magaz. Natur. History, London, XI, D 01 1855 Stylodonta (Erepta) suffulta Anams, Genera of recent Mollusca, p. 187. 1855 Erepta odontina Prerrer, Malakozoolog. Blätter, p. 128. 1858 Helir suffulla R&eve, Conchologia Iconica, sp. 1175. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 125 1859 Heliz odontina Prewrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 15, n° 58. | 1859 Helix suffulla Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 247, n° 1538. 1860 Helix odontina Morezer, Séries Conchyliologiques, IX, Iles Orientales d'Afrique: ; p. 55, n° 8. 1868 Helix odontina Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent, V, p. 55, no r2NetUp 100 nouTe. 1868 Helix suffulta Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 312, n° 2046. 1877 Helix odontina Liénar», Catalogue Mollusques Maurice, p. 58, n° 790. 1878 Nanina (Erepla) odontina Neviczz, Handlist Mollusca Indiun Museum Calcutta, p. 44, n° 226. 188o Pachystyla odontina Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. | Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, p. 192. 188 Nanina (Pachystyla) odontina Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Ïl, p. 27, pl. NI, fig. 5-6: 1909 Pachystyla odontina KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt-a. M., XXXITI, p. 08. À ce tableau synonymique, il faut probablement ajouter encore l’Helix Lightfooti Pfeiffer (1) indiqué, par erreur, comme originaire des environs de Brisbane (Australie). ZE. we LT \ | Fig. 10. — Microstylodonta odontina Morelet. lle Maurice |M. P.\Carié]. Sculpture des tours embryonnaires; X 40. Le Microstylodonta odontina Morelet est une espèce assez constante, mais dont la hauteur proportionnelle de la spire varie quelque peu. Il existe, en effet, des formes elata (diamè- tre maximum : 10 millimètres, diamètre minimum : g milli- (x) Heliæ Lightfooti Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, 1852, p. 150 ; et Monographia Heliceor. vivent., INT, [1853], p. 150, n° 779 ; IN, [1859], p. 172, n° ro72 et V [1868], p. 242, n° 1463 et p. 494, n° 1463. Cette coquille a été figurée par L. REEvE [Conchologia Iconica, London, pl. CXXIX. fig. 779] sous ce même nom d’Helix Lightfooti. 126 LOUIS GERMAIN mètres, hauteur : 8 3/4 millimètres) et depressa (diamètre maximum : 10 millimètres, diamètre minimum : 9 millimè- tres, hauteur : 6 millimètres) d’ailleurs réunies par tous les intermédiaires. La spire, relativement élevée, se compose de 6 à 6k tours bien arrondis. La dent du bord ombilical est placée oblique- ment ; elle est plus ou moins saillante suivant les individus. La taille varie dans les proportions indiquées au tableau sui- vant œ 0 E 2 & 5 È = = 2e 3 £ SE) SE PE 5e 2.E aie © 2 © ÿ Observations SU se = ENS EZ gd © nu AE RE Do 22 mm. mm. mm mm. mm. 8 3/4 11 10 5 1/2 6 8 3/4 10 9 DE 6 forma alta meule 10 9 1/4 5 1/4 6 6 1/2 10 0 5 5N5 4 forma depressa 6 1/2 8 LE 4 3/4 5 3/4 | forma minor (1) 6 8 ? ? ? D'après G. W TryoN 4 8 ? ? ? D'après A. MoRELET (1) Var. minor, coquille à spire très haute, avec les tours mieux étagés restant cependant toujours bien arrondis. Le test est un peu mince, légèrement brillant, d’un corné verdâtre ; il est garni, sur les tours embryonnaires, de stries spirales assez fortes, régulières et serrées. Les autres tours montrent des stries longitudinales obliques, assez serrées, subrégulières, un peu plus faibles en dessous qu'en dessus et des siries spirales beaucoup plus rares et moins marquées que sur les tours embryonnaires et disparaissant au dernier tour. Je figure (fig. ro, dans le texte) la sculpture spirale des tours embryonnaires, caractère qui n'avait jamais été signalé. Ile Maurice : Montagne du Pouce, vallée des Prêtres [P. CARIÉ et Tnirroux] ;—Sans indication précise de localité [E. Trénanp, loc. supra cit., 1857, p. b8l] ; = «.: Sur le ver sant intérieur des mornes qui forment autour de l’île un rem- part de ceinture » [E. Vesco, in À. MoreLeT, loc. supra cit., 1860, p. 56] :=Montagne du Pouce [G. Nevicr, loc. supra cit., 1898, p 44]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 127 MicrosryLoponTA Turriouxr, Germain, nov. sp. DIN ETOoN m0: 1918 Slylodonta Thiriouxi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, n° 7, (Décembre), p. 523. Coquille très étroitement perforée (ombilic absolument ponctiforme, presque entièrement recouvert par la patules- cence du bord columellaire), franchement conique en des- sus, subconvexe-déprimée en dessous ; spire formée de 7 tours convexes à croissance lente, régulière, séparés par des sutu- res bien marquées ; dernier tour médiocre, à peu près aussi convexe en dessus qu'en dessous, {rès fortement anguleux (angulosité formant presque une carène) dans sa partie mé- diane, non dilaté à son extrémité ; ouverture semi-ovalaire transverse, à bords marginaux éloignés réunis par une faible callosité ; bord extérne très convexe avec une angulosité mar- quée au point où la carène du dernier tour atteint le péris- tome ; bord columellaire un peu élargi, légèrement réfléchi sur l’ombilic, garni d’une denticulation petite mais bien sail- lante (1) ; péristome épaissi avec un bourrelet interne. Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum minimum |de l'ouverture|de l'ouverture mm. mm. mm. mm. mm. 8 10 1/2 9 2/3 4 1/4 5 8 IO) 1/2 Q 1/2 4 1/2 6 7 10 9 4 14 > 1/2 7 9 1/2 9 4 ? Test un peu épais, assez solide, montrant, en dessus : des stries longitudinales médiocres, très inégales, irrégulières, très obliquement subonduleuses, coupées de stries fines, sub- régulières, plus accentuées et plus serrées en haut des tours près des sutures : — et, en dessous : des stries longitudina- les assez fortes, serrées, onduleuses, un peu atténuées vers l'ombilic. Cette espèce ressemble au Microstylodonta stylodon Pfeiffer, mais elle est de forme bien plus conique en dessus, moins con- vexe en dessous : son dernier tour est fortement anguleux ou (1) Cette denticulation est analogue à celle observée chez le Microstylo- donta stylodon Pfeiffer. 128 LOUIS GERMAIN même subcaréné ; son ouverture est plus transverse et sa taille beaucoup plus petite. Elle se rapproche, comme dimen- sions, du Microstylodonta odontina Morelet, mais ce dernier est plus convexe en dessus avec un dernier tour proportionnelle- ment plus petit et régulièrement arrondi. Ile Maurice : Peterboth, rare, entre 1.200 et 1.500 pieds au-dessus du niveau de la mer [—35o mètres à 450 mètres environ]. Subfossile [Turrioux]. Genre CALD WELLIA H. Adams, 1873 (1). CALDWELLIA PHILYRINA Morelet. 1501 Helix philyrina Morerer, Revue et Magasin de Zoologie, Paris, p. 218. 1851 Helix mucronata Rezve, Conchologia Iconica, London, pl. XLIII, fig. 197. 1002 Helixz mucronata Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, T0 1853 Helir philyrina Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 56, n° 64. à 1809 Heliz phylirina Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent, IV, pure, HE CN) 1860 Helix philyrina Morerer, Séries Conchyliologiques; Il, Iles Orientales d'Afrique, p. 58. 1568 Helix philyrina Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 59, n° II0. 1873 Caldwellia phylirina H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 209. 1574 Helix phylirina Binney, Proceedings Academy Natur. Sciences of Phi- ladelphia, p. 48. 1877 Helix phylirina Lrévarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 57, n° 792. 1878 Nanina (Caldwellia) philyrina Nevicz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 46, n° 242. 1880 Pachystyla (Galdwellia) philyrina Marrens, Mollusken, in : K. Môius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, . 194. 1886 Nanina (Caldwellia) philyrina Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 27, pl. IV, fig. 74 (). 1892 Ariophanta (Caldwellia) philyrina Baker, Proceedings tRochester Aca- demy of Sciences, Il; (per, nro- 1894 Helix philyrina Kosezr, Die Familie der Heliceen, IV, in : MARTIN et CHEmnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p: 618, n° 12-39, taf. CLXXVIII, fig. 16-18. 1909 Pachystyla philyrina Kosezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturjorsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. À. Morerer donne à cette espèce de 17 à 18 millimètres de diamètre maximum et L. REevE jusqu'à 27 millimètres, ce (x) Anams (H.), Proceedings Zoological Society of London, 1873, p200: (2) Le coloris de cette figure est très médiocre. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 129 qui est tout à fait exceptionnel. L'individu recueilli par M. P. Carré a seulement 15 millimètres de diamètre maximum, 12 millimètres de diamètre minimum et 9 + millimètres de hauteur. L'ouverture mesure 8 millimètres de diamètre maxi- mum et 7 millimètres de hauteur. Le test est membraneux, très fragile, absolument transparent et d’un beau jaune doré. Il est orné de stries longitudinales assez fortes, très oblique- ment onduleuses, irrégulières et inégalement espacées, cou- pées de stries spirales bien plus régulières, assez serrées, subégales et visibles même sur les premiers tours. lle Maurice : Curepipe ; rare [P. Carié] ;=« Trou au Cerf, sur les arbustes et les rochers humides » [E. Vesco, in : A. Monerer, loc Supra cils, 1807, p.270 let 1860, pr 58] L: Preirrer, loc. supra cit., 1852, p. 149 ; =E. Erénarp, loc. SUP HOT pe: br: = «\Savanne IE Duronr et Cr Ne A EE GA NNEMIE RE OC NSUDrAN CI. TT ep MAO « Rare » [F. C. Baker, loc. supra cil., 1892, p. 21|. . CALDWELLIA IMPERFECTA Deshayes. 1863 Helix imperfecita Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 89 DM OTpl Neo 20 -1868 Helix imperfecta Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NV, p. 57, n° 89, «. 1870 Nanina imperfecta Nevicz, Journal Asialic Sociely of Bengal, XXXIX, part [, p. 4o4. 1877 Nanina imperfecta Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 56, nOTOr 1878 Nanina (Caldwellia) imperfecta Nevirz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, 1, p. 45, n° 240. 1880 Pachystyla (Caldwellia) imperfecla Martens, Mollusken in K. Môgits, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 194. 1886 Nanina (Caldwellia) imperfecta Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 28, pl. V. fig. 81-82. 1909 Pachystyla imperfecta KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. Voisine du Caldwellia philyrina Morelet, cette espèce est plus petite (diamètre maximum : 11 millimètres ; hauteur 7 millimètres) ; sa spire comprend 5 tours à croissance très rapide (x), le dernier très grand, bien plus convexe en des- sous qu'en dessus, muni d'une carène médiane aiguë et sail- lante. L'ouverture est subquadrangulaire, un peu plus large que haute, bordée d’un péristome mince et tranchant. (x) Le sommet est mamelonné ; les tours embryonnaires sont petits. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 9 \ . 130 LOUIS GERMAIN Le test (1) est mince, pellucide, transparent, d’un brun corné pâle, parfois un peu verdâtre en dessous ; il est garni de stries longitudinales fines, assez serrées, obliques, légère- ment onduleuses, coupées de stries spirales fines et délicates (2). Ile Maurice : « Sur le sol, parmi la végétation en décom- position » [G. Nevizr, loc. Supra Gil. 1870, pe lot 5 Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 45]. Ile de La Réunion : L. MarcLar», in : G. P. DEsmayes, loc. supra Cit., 1863, p. E. 89;=« Rare et localisé, à environ 2.000 pieds [ =665 mètres] au-dessus du niveau de la mer, dans les bois humides (3) » [G. Nevirr,, loc. supra cit., 1870, p. 404] CG: Nevicr, loc! Supra Ci V1878, pub; CALDWELLIA CERNICA H. Adams. Fig. 11, 12, dans le texte. 1868 Nanina (Rotula) cernica H. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 12, pl. IV, fig. 5. 1868 Nanina (Rotula) cernica Nevix, Proceedings Zoological Society of: London, p. 258. 18796 Helix cernica Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 70. 1878 Nanina (Caldwellia) cernica Nevicx, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1, p. 45, n° 247. 1880 Pachystyla (Caldwellia) cernica Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 194. 1886 Nanina (Caldwellia) cernica Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, II, p. 28, pl Vfo./63; 1804 Helix cernica Pretrrer, Die Familie der Heliceen, IV, in Martin et CHEMNITz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2Edit:, 618, n° 1240, taf. CLXXVII, fig. r9-2r. 1909 Pachystyla cernica KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturjorsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Coquille très mince, presque membraneuse, fragile, trans- parente, d’un jaune verdâtre clair, presque vert olive en dessous ; sommet obtus d’un brun rougetre brillant. Diamètre maximum : 6 3/4 millimètres ; diamètre mini- mum : 6 millimètres ; hauteur : 4 1/4 millimètres ; dia- { (r) La coquille est imperforée. (2) La sculpture de cette espèce est beaucoup plus délicate que celle du Caldwellia philyrina Morelet. (3) G. Nevizz n’a observé aucune différence entre les individus de l’île Maurice et ceux de l’île de La Réunion. FAUNE MALACOLOGIQUE DÉS ÎLES MASCAREÉÏGNES 131 Pl mètre de l'ouverture : 3 millimètres ture : 2 + millimètres (r). La sculpture de cette espèce n’a jamais été étudiée. Elle ; hauteur de l’ouver- Fig. 11. — Caldwellia cernica. H. Adams. Ile Maurice [M. P. Cart]. Sculpture embryonnaire; X 30, se compose, sur les tours embryonnaires (fig. 11, dans le texte), de stries spirales bien marquées mais peu nombreuses et assez espacées. Les autres tours ont des stries longitudinales Z SNA à ÿ 2227 RS TS : Le Fig. 12. — Caldwellia cernica H. Adams. lle Maurice [M. P. Cariel. Schéma de la coquille, vue en dessous, À pour montrer la sculpture; X 8. costulées, saillantes, très obliquement subonduleuses, d'abord subrégulières et subégales, puis de plus en plus irrégulières (x) Le type décrit par H. Anams (loc. supra cit., 1868, p. 12) nicsure 10 millimètres de diamètre maximum, 8 millimètres de diamètre minimum ei 8 millimètres de hauteur. 132 LOUIS GERMAIN et espacées (1) à mesure qu'on approche de l'ouverture. En dessous les stries longitudinales sont fines et irrégulières, coupées de nombreuses stries spirales subégales et relative- ment fortes (fig. 12, dans le texte). | Cette espèce est surtout voisine du Caldwellia imperfecta Deshayes dont elle se distingue par sa forme proportionnel- lement bien plus haute, plus conique et par son ouverture plus étroite. Les côtés du corps de l’animal sont garnis de points blancs groupés en une bande s'étendant sur la partie caudale ; le pied est blanchâtre ; les tentacules sont noirs [G. Nevizz (2)]. Île Maurice : Environs de Curepipe, rampant sur les dé- bris végétaux ; rare [| P. CarIÉ] ; =Sans indication de loca- lité : [G. Nevizx, in : H: Apamws, loc. supra cit., 1868, p. 13] ;=« Vacoa, sur le sol » [G. Nevizz, loc. supra ci , 1868, p. 2b8, eLu876, p. O1: CALDWELLIA Borxr Morelet. PI MT Ge 5 1821 Helix (Cochlohydra) angularis ne Férussac, Tableaux systématiques, p. 27, n° 13 (nomen nudum). 1875 Helix Boryana Morerer, Journal de Conchyliologie, XXAIIT, p. 31. 18:56 Helix Boryana Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 522. 1S8o Pachystyla (Caldwellia) Boryana Martens, Mollusken, in K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, . 19/4. 1886 Nanina (Calduettia) Boryana, Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 28. 1894 Helix Boryana Prexrer, Die Familie der Heliceen, IV, in : MARTIN et CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinel, 92° édit., p. 619, n° 1241, taf. CLXXVIIT, fig. 22-23. sgo9 Pachystyla Boryana Kosezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. L'Helix angularis de Férussac est certainement cette espèce. Le type de l’auteur, actuellement au Muséum d'Histoire natu- relle de Paris, est étiqueté, de la main d'A. de Férussac « I. angularis Ile de France. » (x) En même temps, les stries spirales deviennent moins fortes et moins serrées. | (>) Nevicx {G:), Notes on some of the species of Land Mollusca inhabiting Mauritius and the Seycheles, Proceedings Zoological Society of London, 23 avril 1868, p. 298. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES ‘133 C'est une coquille imperforée, globuleuse conique, un peu subtectiforme en dessus (PI, VI, fig. 5), assez convexe en des- sous ; la spire comprend 4 tours, les trois premiers très petits, convexes (le-premier oblus, submamelonné), séparés par des sutures bien marquées, le dernier très grand, formant presque toute la coquille, muni d’une carène médiane filiforme et saillante allant en s’atténuant jusqu’au péristome ; l’ouver- Lure est très oblique, subarrondie, ample et à bords marginaux un peu écartés ; le péristome est simple et tranchant. Les principales mensurations de cette coquille sont les sui- vantes : à Longueur : 10 millimètres ; diamètre maximum : ro milli- mètres; diamètre minimum : 6 millimètres; hauteur de l’ou- verture : 7 millimètres; diamètre de l'ouverture : 6 millimètres. Le test est mince, pellucide, fragile, d'un corné jaunâtre un peu ambré et absolument transparent. Les premiers tours sont garnis de stries spirales serrées, très délicates qui, peu à peu, deviennent plus saillantes. Aux deux derniers tours ces stries spirales sont très marquées, subégales, serrées, équidistantes et à peine atténuées en dessous. Elles sont coupées de stries longitudinales fortement obliques, irrégulières ct assez fines. On voit, par cette description, combien sont faibles les diffé- rerices qui séparent le type de pe FÉRUSsAG de celui de A. Mo- RELET. Elles tiennent d’ailleurs surtout à ce fait que l’exem- plaire sur lequel pe FÉRussAG à fondé son espèce n'est pas parfaitement adulte. À. Morerer donne (Journal de Conchy- liologie, 1875, p. 31), à son Helix Boryi, les dimensions sui- vantes Diane moperod neun.er ait. vo oil» Ces mensurations correspondent, toutes proportions gar- dées, à celles de l’'Helix angularis de Férussac. D'autre part, A. Morgrer attribue à son espèce 5 tours convexes, le der- nier enflé : «...obscure angulatus, infra angulum desineens »; ce caractère tient évidemment à l’état adulte de la coquille décrite. ? Le Dr. W. Ko8ezr a donné une figuration exacte de cette espèce (1), figuration qui rend bien le port de la coquille. On y voit également une carène bien marquée au dernier tour et la comparaison avec la fig. 5 (pl. VI) de ce mémoire, montre nettement l'identité des deux espèces (2). (x) Dans la nouvelle édition de Marrinr et CHEmniTz (Cf. suprü). 1 (>) Le coloris de la figure donnée par le Dr W. Kogerr n'est pas très exact ; il est trop sombre. 134 LOUIS GERMAIN Ile Maurice : Sans indication précise de localité [E. Du- PONT, in : À. MORELET, loc. supra cit., 1875, (p.310: Col lection De Férussac, au Muséum National d'Histoire naturelle de Paris. Genre PSEUDOCALDWELLIA Germain, 1918 (1), nov. gen. Les espèces du genre Pseudocaldwellia se rapprochent de celles du genre Caldwellia par les caractères suivants : * La forme générale plus ou moins turbinée de la coquille dont le dernier tour est beaucoup plus convexe en dessous qu'en dessus ; | 2° La carène médiane très saillante du dernier tour ; 3° La forme de l'ouverture ; 4° Le test mince, pellucide, absolument transparent. . elles se distinguent ° Par leur spire à {ours plus tone et à enroulemeni os plus lent, le dernier tour restant très petit et à peine plus grand que le pénultième chez les Pseudocaldwellia, tandis qu'il est très grand et largement dilaté à l’extrémité a. les Caldwellia ; RU ° Par la sculpture simplement striée longitudinalement Le, non réticulée comme chez les Caldwellia. En résumé, les Pseudocaldwellia sont des Caldwellia à tours de spire plus nombreux, s'enroulant très lentement et fort régulièrement — et à sculpture dépourvue de stries spirales. Type : Helix Barclayi Benson. PSEUDOCALDWELLIA BARcLAYI Benson. 1850 Helix Barclayi BENSON, Annals and Magaz. Natur. Hist. London, °° SÉDIE AMNI Np 1202: : 1852 Helix Barclayi Resve, Conchologia Iconica, pl. CLXXIV, fig. 1178. 1853 Helir Barclayi Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 58, : MONTE 1855 Trochomorpha Barclayi Prerrer, Malakozoolog. Blätter, p. 132. 1859 Helix Barclayi Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent, IV, p. 35, mot 1863 Helix Eudeli Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. 87, pl. X, fig. 18-19. 1868 Helix Barclayi Preirrer Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 89, n° 299. (x) GERMAIN (Louis). Contributions à la faune malacologique de Madagas- car; VI : Sur la classification de quelques Gastéropodes Pulmonés des îles de Madagascar et Mascareiones; Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; XXIV, n° 7, Décembre 1918, p. 518. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 135 1870 Helix Eudeli Nevirr, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part IT, (Nalural History, ete...), Calcutta, p. 404, n° 5. 1870 Helix Barelayi Nevrcz, loc. supra. cit., XXXIX, Dartell#p 105, n°18: 1877 Heliæ Barclayi Liénar», Catalogue Mollusques île Maurice, PM, nor 0. 1878 Nanina (Microcyslis) barclayana Nevirr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, T, p. 4x, n° 20». 1880 Helix (Pella?) Barclayi Marrexs, Mollusken, in : K. Môsrus Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 196. 1886 Nanina (Pachyslyla) Barclayi Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IT, p. 25, pl. VI, fig. 1-2. 1009 Helix (Pella) barclayi Ko8err, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1918 Pseudocaldwellia Barclayi German, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 518. Coquille subglobuleuse turbinée, très étroitement perfo- rée ; spire conoïde formée de 5 +-6 tours étroits, peu con- vexes, à croissance très lente et très régulière, séparés par des sulures subcanaliculées : sommet obtus : dernier tour très médiocre et, en dessus, à peine plus grand que l’avant-der- nier, fortement caréné à la périphérie, plus convexe en des- sous de la carène qu’en dessus; ouverture relativement grande, plus large que haute, obliquement semi-lunaire, érès angu- leuse sur son bord externe au point où la carène aboutit au péristome ; bords marginaux très écartés ; bord columel- laire nettement élargi (r) vers l'ombilic ; péristome tran- chant. Diamètre maximum : 4-5 millimètres ; diamètre mini- mum : 3 4-4 millimètres ; huateur : 2 £-3 & millimètres. Test {rès mince, transparent, d’un brun corné clair, garni de stries longitudinales obliques, généralement fines et ser- rées, quelquefois un peu plus saillantes (2). L'Helix Eudeli Deshayes, qui est la forme de l’île de la Réunion, est certainement synonyme : elle est ordinairement un peu plus grande et son test est plus finement striolé, plus brillant et comme poli. Ile Maurice : Quartier de Moka ; assez rare [Tarrioux| ; — Sur les pierres, colline de Moka [BarcLay, in : BENSON, loc. (x) Mais seulement sur une très petite longueur. (>) G. Nevrce (On the Land Shells of Bourbon, with descriptions of a few - new species; Journal Asiatic Society of Bengal, 2° part. (Natural History), An 4 se XXXIX, Calcutta, 1878, p. 405) a vu l'animal de cette espèce qu’il décrit ainsi : « Tentacles iron grey, posterior of foot white, the rest of the animal. the same, with numerous and regular dark grey streaks showing very distinctly though the transparent shell in a transverse pattern ». 16e LOUIS GERMAIN supra Cilt., 1850, p. 252] ;=Sans localité : [G. Nevrer, loc. SUUTHACU LO T7 D OO Ile de la Réunion : L: Marrrar», in : G. P. DEsmayes, loc. a Cit., 1803, pe E. 67 = ETIENARD, loc SUpro cu orme HO Se QU l'ile de la Réunion, j'ai trouvé cette épées plu- D liée sur d'énormes rochers de forme arrondie ; elle est indiscernable de la forme de l’île Maurice » [G. Nevirx, loc. supra cit., 1870, p. 4ob] :=Environs de Salazie [G. Ne- VILL, loc. Supra cit, 1878, p. no PSEUDOGALDWELLIA FrRAPPIERI Deshayes. 1863 Helix Frappieri DesnAyes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 86, no 270. Di OT 1868 Helix Frappieri Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 6o, NS TON 1880 Helixæ (Pella?) Frappieri Martens, Mollusken, in : K. Môerus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 196. 1886 Nanina (Pachystyi) detecta (part) Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IT, p. 25, pl. VI, fig. 3-4 (seulement). 1909 Helir frappieri KOBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Ge Ischaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1918 Pseudocaldwellia Frappieri German, Bulletin Muséum Hist. natur. Parts XIE ApNbTe Coquille orbiculaire, subdiscoïde, obtuse au sommet, non ombiliquée ; spire formée de 6 tours étroits, peu convexes, à croissance lente et très régulière séparés par des sutures superficielles légèrement marginées ; dernier tour médiocre, à peine plus grand, en dessus, que l'avant dernier, plus con- vexe en dessous qu'en dessus, muni d’une carène médiane très marquée ; ouverture suboblique, subovalaire, un peu plus haute que large, à bords marginaux bien écartés et légè- rement convergents ; péristome mince, tranchant, avec un angle très marqué sur le bord externe à l'endroit où aboutit la carène. | Diamètre maximum : 11 millimètres ; hauteur : 5 milli- mètres. Test mince, fragile, d'un fauve brun, transparent, ayant l'apparence “e la corne, garni de stries longitudinales plici- formes obliques, subr nier et plus fines en dessous qu ejat dessus. Le Pseudocaldwellia Frappieri Deshayes se distingue du Pseudocaldwellia Barclayi Benson Par sa forme plus surbaissée en dessus ; par ses tours de 20 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 137 \ spire possédant le même enroulement, mais séparés par des sutures moins profondément marquées ; par sa carène moins saillante ; par l'absence d’ombilie ; par sa sculpture plus accentuée et, enfin, par sa taille plus grande. Ille de La Réunion. — « Gette espèce paraît fort rare » [L. MaizLARD, in : G. P. Desrayes, loc. supra cit., 1863, p. E. 87]. Genre PILULA Martens, 1898 (1). Le type de ce genre est l’Helix praelumida (de Férussac) Morelet, classé généralement parmi les Helix du sous-genre Pella Albers (2). Ce nom de Pella Albers ayant été employé ultérieurement doit être remplacé par celui de Trachycystis Pilsbry (3) qui lui est rigoureusement synonyme. Il renferme des espèces de la famille des Exnononrinae dont beaucoup appartiennent à la faune de l'Afrique Australe. Au contraire, l’Helix praetumida (de Férussac) Morelet et les espèces voisines (Helix praetumida var. maheensis Martens et var. silhouetlensis Martens, Helix Cordemoyi Nevill) appar- tiennent à la famille des ARIOPHANTIDAE [ = NaniNipAE | et c’est pour elles que le Dr. E. von Martens a créé le sous-genre Pilula qu'il classe, à tort, parmi les Helix. Une autre espèce, l’'Helix cyclaria Morelet, aujourd'hui éteinte mais qui est peut-être une des formes ancestrales de l’Helix praetumida (de Férussac) Morelet appartient au même groupe, mais elle me paraît le type d’un sous-genre particulier auquel j'attribue le nom de Propilula. En résumé, je considère les Pilula, auxquels j'attribue une valeur générique, comme constitués de la mani‘re suivante Genre PILULA (Martens 1898) Germain, emend. 1918. $ |. PIcLuLA sensu stricto. Pilula (Pilula) praetumida (de Férussac) Morelet. Ile de La Réunion. (x) Helix, sous-genre Pilula Martews, Seychellen-Mollusken, Mitteil. aus der Zoolog. Sammlung des Museums für Naturkunde Berlin, T, h. I, Ber- lin, 1898, p. 16. (2) ArBers (J. C.), Die Heliceen. Ed. 2 (par E. von MARTENS), Berlin, 1860, p. 84. Non Pella, STePnENsoN 1832, genre de Goléoptères. (3) Pizssry (H. A.) in TryoN (W. G.), Manual of Conchology, °° série, Pulmonata, VIIT, 1892, p. 166: 138 LOUIS GERMAIN Pilula (Pilula) praelumida var. maheensis Martens. Îles Seychelles. Pilula (Pilula) praélumida var. silhouettensis Martens. Iles Seychelles. | Pilula (Pilula) Cordemoyi Nevill. Ile de La Réunion. $ IT. ProPILULA Germain, 1918, nov. subgen. Pilula (Propilula) cyclaria Morelet. Ile Maurice (subfossile). I. $ I. PILULA sensu stricto. PiLULA (PiLULA) PRAETUMIDA (de Kérussac) Morelet. PI. IV, fig. 38 à 4o. 1827 Helix (Helicella) prœtumida ne FérussAac, Bulletin universel sciences naturelles, X, p. 303, n° 96. 1848 Helir prætumida Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., 1, p. 434 (nomen nudum). 1860 Helix prætumida MorgreT, Séries Conchyiologiques, IT, Iles Orien- tue Na Afrique pt E 0 pl AN To: 1868 Helix prætumida Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 469,, n° 4o7 a. 1870 Nanina prætumida Nevirr, Journal Asiatie Society of Bengal, XXXIX, part II, (Natural History), Calcutta, p. 408, n° 16. 1878 Nanina prætumida Nevrrx, Handlist Mollusea Indian Museum Cal- CU TD -M28 En 0072: 1880 Helix (Pella) prætumida Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Inset Mauritius, Berlin, p. 195. 1886 Nanina (Macrochlamys) prætumida Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 106, pl. XXXVI, fig. 52-54. 1898 Helix (Pilula) prætumida Marrens, Mitteil. Zoolog. Sammlung d. Museums für Naturk. Berlin, 1, part. I, p. 16. 1609 Helix (Pelia) prætumida KoBert, Abhandl. d. Senckenberg. Naïur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXITI, p. 95. 1918 Pilula (Pilula) prætumida GErMain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, n° 7, Décembre, p. 519. Coquille presque plane en dessus, bien convexe en des- sous ; spire formée de 6 tours peu convexes à enroulement extrèmement lent en dessus, séparés par des sutures profon- des el canaliculées; dernier tour très grand, très convexe en dessous; ombilic profond, étroit, subcirculaire, un peu recouvert par la patulescence du bord apertural ; ouverture semi-ovalaire, aussi haute que large, à bords marginaux éloignés ; péristome mince et tranchant. Diamètre maximum : 8-9 millimètres ; diamètre mini- mum : 6-7 millimètres; hauteur : 4 4-6 £ millimètres; dia- VAR VE RG LL PE FN Lx ; \ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 139 mètre de l'ouverture égal à la hauteur de l'ouverture : 4 milli- mètres. Test mince, fragile, brillant (les premiers tours quelque- fois irisés près du sommet), fauve jaunâtre, transparent ; tours embryonnaires presque lisses; autres tours garnis de très fines stries longitudinales serrées, peu obliques, inégales, coupées de stries spirales extrêmement fines ; mème sculp- ture réticulée en dessous, mais encore plus délicate et atté- nuée vers l’ombilic. , D'après G. Nevice, l'animal est blanc, avec de nombreuses ponctuations d’un gris foncé, principalement sur le cou ; les tentacules sont gris fer. Le Dr. E. von Martens a institué, pour cette espèce, le sous- genre Pilula; mais il le classe dans le genre Helix ce qui est certainement une erreur. Le Pilula praetumida de Férussac appartient à la famille des NANIDAE. Aux îles Seychelles vivent deux variétés décrites par le Dr. E. von Martens. La première, variété maheensis Martens (x), est de forme ‘générale subglobuleuse déprimée ; sa spire est formée de 4 À tours à croissance très lente et bien régulière avec un dernier tour très étroit, mais bien développé en hauteur et subconvexe ; l'ouverture, fort petite, est semi-lunaire et à bords marginaux écartés ; le bord columellaire est subverti- cal, élargi en haut et légèrement réfléchi sur un ombilic ponctiforme. Diamètre maximum : 5 millimètres ; diamè- tre minimum : 4 millimètres ; hauteur : 4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 3 millimètres ;: diamètre de l’ouver- ture : 2 L millimètres. Cette variété vit à l’île Mahé, entre 500 et 8oo mètres au-dessus du niveau de la mer [Dr. A. BRAUER |. _ La séconde, variété silhouettensis Martens (>) est une forme beaucoup plus petite, atteignant seulement 4 millimètres de diamètre et 3 millimètres de hauteur, vivant à l’île Silhouette et, avec la précédente variété, à l’île Mahé [Dr. A. BrauEr |. Elle n’est pas sans analogies avec le Pilula Cordemoyi Nevill. (x) Sous le nom de Helix (Pilula) prætumida var. Mahesiana Martens [loc. supra cit., 1, part. I, 1898, p. 1, taf. Il; fig. 13]. Dans le même vo- lume de ce recueil, F. WIEGmANN a donné quelques détails anatomiques et figuré la radula de cette variété (loc. cit., 1898, p. 68, fig. de la radula à à la p. 69). (>) Sous le nom de Helix (Pilula) prætumida var. Silhouettae Martens [loc. supra cit., 1808, p. 17; et F. WrEeGManx, id., p. 69, fig. de la radula à la p. 70]. 140 LOUIS GERMAIN Le Pilula praetumida de Férussac typique n’a été représenté que par À. Morgrer ; l’iconographie de cet auteur n'est pas très exacte et se rapporte, très vraisemblablement, à un indi- vidu peu adulte. Je crois donc utile de figurer à nouveau cette espèce d’après un exemplaire recueilli par M. P. Cart (PL. IV, fig. 38 à 40). Ile de La Réunion : Environs de Saint-Pierre [MasasTRE| ; — Sans localité précise [S. Rance, in : D’A. pe FÉrussAc, loc. supra Cit., 1827, p. 303| ;= «...paraît rare ; nos spécimens ont été recueillis au Brülé de Saint-Denis, sur les points humides et boisés, à 5oo mètres au-dessus du niveau de la mer JE VEsco, in 7 A Moreren, l0C) Suprauci nebe pr 65] ;—« Pas rare, mais très localisé; trouvé à une grande élévation, dans les bois humides, sous les buissons et parmi les végétaux morts » [G. Nevirs, loc. supra cit., 1870, p. -408];=Salazie [G. Nevrce, loc. supra cit., 1878, p. 28]. Prcura (PiLura) Corpemoyr Nevill. 1870 Nanina Cordemoyi Nevrczz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part Il, (Natural History), Calcutta, p. 407, n° 17. 1877 Helix Cordemoyi Pretrrer, Monograph. Heliceor. wivent., VII, p. rit. 1878 Nanina cordemoyi Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, Dep 28/ 0079 1880 Helix (Pella) Condemoyi Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 10. 1886 Nanina (Macrochlamys) Cordemoyi Tryxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, II, p. 107 (incert. sedis). 1909 Helix condemoyi KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1918 Pilula (Pilula) Cordemoyi GEerMan, Bulletin Muséum Hist. natur. Ponts XXINE nor ED Moro Le Pilula Cordemoyi Nevill est une espèce presque incon- nue. Elle n'a jamais été figurée et G. Nevirz a seulement donné sur elle les quelques renseignements suivants Coquille presque exactement semblable à celle du Pilula praetumida de Férussac, mais un peu plus petite (diamètre maximum : 8 1 millimètres ; hauteur : 6 millimètres) ; spire ne comprenant que 5 tours non comprimés, séparés par des sutures non canaliculées : ombilie un peu plus élargi ; test avec, au dernier tour, une assez large bande brune peu distincte (x). (r) G. Nevizz ajoute (loc. supra cit., 1870, p. 409) : « Ï have named this ‘ shell after M: Jacob de Cordemoy, a well known botanist at Bourbon »:. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 141 I est difficile, sur ces seules données, de se faire une idée exacte du Pilula Cordemoyi Nevill qui vit avec le Pilula prae- lumida de Férussac et, ajoute G. Nevicz, « sous les mêmes buissons ». | Ile de La Réunion : Dans les bois humides, sous les végé- taux morts, à une grande élévation [G. Nevicz, loc. supra cil., 1870, p. 4o8 et p. 4og] ; =Environs de Salazie [G. Nevicz, l0c. Supra Cit., 1878, p.28 |. $ IL. PROPILULA Germain, 1918 (1), nov. subgen. PizuLzA (PROPILULA) cycrArIA Morelet. PIN EE S2S 14020 1875 Helix cyclaria Morerer, Journal de Conchyliologie, XXIIT, p. 8x. 1877 Helix cyclaria Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., NII, p. 537. 1880 Helix (Pella) cyclaria Marrexs, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfjauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 19, taf. \ XIX, fig. 3 à 5. 1887 Helix (Pella) cyclaria TRrYoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmo- nata, III, p. 108, pl. XXI, fig. 95-07. 1892 Helix (Pella) cyclaria Picssry, in : Tryon, Manual of Conchology, 2° See VIN oRmeE 1894 Helix cyclaria KoBezt, Die Familie der Heliceen, IV, in : Marti et CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 616, n° 1236, taf: CLXXVIIT, fig. 7-9. 1909 Helix (Pella) cyclaria Ko8ert, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1918 Pilulu (Propiluia) cyclaria German, Bullelin Muséum Hist. nalur. Par eXNINS in ere DeAbTo Tout en conservant les caractères si spéciaux qui ne per- inettent de la confondre avec aucune autre, cette espèce offre cependant un certain polymorphisme portant à la fois sur la taille, sur la spire et sur le test. . à) Taille. — Le yolymorphisme de taille est mis en évidence par le tableau de la page r42. B) Spire. — Dans la figuration donnée par le Dr. E. von Martens, la spire est légèrement élevée en dessus du plan du dernier tour. Gette forme est la plus répandue ; cependant il arrive, assez fréquemment, que l’enroulement des premiers tours est planorbique et qu'ils ne dépassent pas sensiblement (x) German (Louis). Contributions faune malacologique de Madagascar, Vi : Sur la classification de quelques Mollusques Pulmonés des îles Mas- careignes et description d'espèces nouvelles de cet archipel ; Bulletin Mu- séum Hist. natur. Paris, XXIV, n° 7, Décembre 1918, p. 519. \ 142 LOUIS GERMAÏN Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre de totale maximum minimum |de l’ouverture|l’ouverture (1) mm mm mm. mm. mm 13 22 19 2 01/2 12 3/4 12 1/2 19 1/2 17 II 11 1/4 12 1/4 DIT 18 1/2 m2 12 12 1/4 23 20 1202 13 12 21 1/2 1Q 12 II 12 20 1/2 18 12 11 12 20 1/4 12 IT 1/2 II II 1/2 21 18 1/2 II 12 11 1/2 19 1/2 17 5/4 II 10 10 3/4 20 1702 10 3/4 II (1) Etant donné la forme spéciale de l’ouverture chez cette espèce, le diamètre maximum est pris au niveau de l'ombilic. \ le plan des autres tours. Cette tendance peut même s’exagé- rer, les premiers tours étant subconcaves en dessus (x). Tou- jours bien arrondi, le dernier tour est beaucoup moins varia- ble. | y) Test. — Le test est peu fragile, bien que médiocrement à Fig. 13. — Pilula (Propilula) cyclaria Morelet. Ile Maurice [M. P. Carté]. Schéma de la sculpture des tours embryonnaires et des premiers tours de spire; X 12. épais. Quelques exemplaires ont conservé des traces d’une coloration jaunâtre ou marron clair avec un sommet mar- ron assez brillant. Les tours embryonnaires sont finement striés ; les autres sont ornés de costules élevées, obliques, (1) Ce cas est, d’ailleurs, tout à fait exceptionnel. FAUNE MALACOLOGIQUE DÉS ÎLES MASCAREIGNÉS 143 plus saillantes contre les sutures (fig. 13, dans le texte), À Fr . r ON Fr espacées et assez irrégulières ; en dessous ces costules se ré- solvent en stries longitudinales médiocres, irrégulières, iné- gales et atténuées vers l’ombilic, Quelques individus anormaux présentent d’'intéressantes particularités. L'un d’eux a les bords marginaux de l'ouverture réunis par une très forte callosité blanche, fort irrégulière- ment secrétée, avec un test très inégalement costulé sur la partie terminale du dernier tour. Chez un autre, les tours sont, en dessus, garnis d’une carène saillante tournant avec la spire et située à la partie supérieure de ces tours très près de la suture. lle Maurice : Commun dans les éboulis au Pouce et aux Pailles, entre 1.000 et 1.500 pieds [ =330 et 5oo mètres envi- ron] ; subfossile [Tuirioux] ; =Sans indication de localité, subfossile [E. Durowr, in : À. Morecer, loc. supra cit., T0), p. 31 ; =Proï. K. Môgrus, in : Dr. E. von Martens, loc. supra CD roi). Genre MACROCHLAMYS Benson, 1832 (1). MACROGHLAMYS iNDICA Pfeiffer. 1846 Helix indica Prwtrrer, Symbol. ad histor. Heliceorum, II, p. 66 [non BEnsow|. 1848 Helix indica Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 8o, n° r87. 1553 Helix indica Ræeve, Conchologia Iconica, pl. LXXXIII, fig. 448 et pl. CEXXXVI, fig. 1290. 1853 Helix indica Preirrer, Monograph. Heliceor vivent., II, p. 78, n° 299. 1855 Iberus indicus IL et À. Apams, Genera of recent Mollusca, p. 212. 1895 Rotula indica Preirrer, Malakozoolog. Blätter, Il, p. 13r. 18b5 Nanina indica GRaAY, Catalogue of Pulmonata.… British Museum, Part Ip 87. 1859 Helir indica Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 67, n° 4o4. 1868 Helix indica Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 131, n° 569. 1876 Helix indica Hanrey et Tneoparn, Conchologia Indica, p. VIIL et p. D HODIÉ RENE Toro; 1878 Nanina indica Nevizr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, DO DONFO0. 1886 Nanina (Hemiplecta) indica Tryow, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, Il, p. 42, pl. XXIII, fig. 46. 1886 Nanina (Macrochlamys) indica TryoN, loc. supra cit, p. 98, pl. XXXIII, fig. 63. (x) Benson (W. H.), Journal Asiatic Society of Bengal, 1882, p. 18 et p. 76 (type : Macrochlamÿs indica Benson | = Macrochlamys vitrinoides Deshayes + Macrochlamys petrosa Hutton|). 144 LOUIS GERMAIN Le Macrochlamys indica Pfeiffer est une espèce de l'Inde introduite à l’île Maurice à la faveur des échanges commer- ciaux. D'après H. H. GopwiN-Ausrex (1), ce Mollusque est aujourd'hui parfaitement acclimaté et doit être considéré comme appartenant désormais à la faune de l’île. Genre MICROCYSTIS Beck, 1837 (2). $ tr. Microcysris NITELLA Morelet. PL I, fig. 1 à 5. 1643 Helix nitida SGANzIN, Catalogue Coquilles Îies de France, Bourbon, Madagascar. Mémoires Soc. hist. natur. Strasbourg, III, p. 16 [non Mürrer|. 1851 Helix nitella Morerer, Revue et Magasin de Zoolog., p. 219. 1893 Helix nitelia Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 64, n° 212. 1859 Helix nitella Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 49, NAME OT 1860 Helix nitella Morerer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orientales d'Afrique, p. 67, n° 16, pl. IV, fig- 0. 1863 Helix nitella DEesnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. 85, n° 277. 1868 Nanina (Macrochlamys) nilella Nevrez, Proceedings Zoological Society of London, p. 258. 1868 Helix nitella Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., N, p. 4609, neo: 1877 Helix nitella Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 57, n° 780. 1878 Nanina (Microcystis) nitella Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1, p. 4o, n° 180. 1880 Microcystis nilella MARTENSs, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, p. 190. 1886 Nanina (Macrochlamys) nitella Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IT, p. 106, pl. XXXV, fig. 46-48. 1909 Microcystlis nitella KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 05. Le Microcystis nitella Morelet est une espèce communé- ment répandue à l'ile Maurice qui, par son aspect général, rappelle tout à fait le Hyalinia nitida Müller (3) de nos pays. La coquille, très étroitement perforée, a une forme générale assez surbaissée ; sa spire se compose de 5 tours convexes à croissance assez rapide, séparés par des sutures bien mar- (x) GopwiN-AUSTEN (H. H.). The Dispersal of Land Shells by the Agency of Man ; Proceedings Malacological Society of London, VIII, 1908, pp. : 146-147. , (2) Beck, Index Molluscorum..., 1837, p. 2. (8) Müzrer (0. F.). Vermium terrest. et fluv. histor., Il, 1774, p. 32. (Helix nitida). FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 145 quées et nellement marginées, avec un dernier tour relative- Bicnt grand et comprimé. La taille atteint, chez les plus grands individus, 9 milli- inètres de diamètre maximum, 8 millimètres de diamètre minimum et 4 millimètres de hauteur. L'ouverture a 5 milli- mètres de diamètre maximum et 4 millimètres de hauteur. A. Morerer donne les dimensions suivantes qui me parais- sent peu exactes, en ce qui concerne Île diamètre minimum tout au moins : q millimètres de diamètre maximum et 6 millimètres de diamètre minimum. Avec ces dimensions, la coquille aurait une forme très différente de celle qu’elle a en réalité ; d’ailleurs ces mensurations sont contredites par la fig. 9 (pl. IV) de l’ouvrage de A. Morerer qui accuse 7 milli- mètres de diamètre maximum et 6 millimètres de diamètre minimum. Le test est mince, léger, fragile, absolument transparent, d'un magnifique corné brillant jaune verdâtre (pl. IL, fig. 1 à 3), plus coloré et plus brillant en dessous qu'en dessus (1). A. Morerer donne le test comme lisse : « Testa… nitida, laevis, pallide fulva.. ». En réalité on observe, sur les premiers tours, une sculpture réticulée extrêmement délicate, qui se résout, sur les tours suivants, en stries longitudinales très fines, obliques, serrées et irrégulières. En dessous les stries longitudinales sont encore plus fines, plus irrégulières et tout à fait inégales. D'après G. Nevizz (2), l'animal est jaune safran avec le pied jaune clair. Les tentacules sont noirs ainsi qu’une petite partie du corps à la base de ces organes. lle Maurice : Sur le gazon et les plantes basses, aux envi- rons de Curepipe ; commun [P. Carié] ; = Sommet de la montagne du Pouce [E. Vesco, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 62] ; =Montagne du Pouce, sur le gazon [G. Nevicz, loc. supra cit., 1868, pU206) NE M lrENARD Noc Su PRG Br Tip 07: —G. Nevier, loc. supraccit., 1878, P. lo. | Île de la Réunion : V. Saawzn, loc. supra cit., 1843, DATOËS =L. MaïrrarD, in : G. P. Desmayes, loc. supra cit., 1863, ADN RESS (x) Le coloris des figures de l’ouvrage de A. Morerer (loc. supra cit., 1660) est beaucoup trop jaune. (2) Nevrzz (G.). Notes on some of the species of Land Mollusca inhabi- ting Mauritius and the Seychelles; Proceedings Zoologicat Society of Lon- don, 23 avril 1868, D250 L: GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. ; 10 146 LOUIS GERMAIN Microcystis vIRGINIA Morelet. 1860 Helix Virginia MorRezeT, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orientales d'Afrique, p.62, n°17, pl. IV, fig’: 1868 Helix Virginia Prerrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 469, n° 393 d. 1868 Nanina (Macrochlamys) virginia Nevirx, Proceedings Zoological So- ciety of London, p. 257. 7 Helix virginia Liénanp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 58, n° 805. 78 Nanina (Microcystis) virginea Nevirz, Handiist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, 1, p. 4o, n° 183. ; 188o Microcystis Virginia Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 190. 1885 Nanina (Macrochlamys) virginia Trxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 106, pl. XXXV, fig. 43-45. 1886 Helix (Pella) virginica Kosert, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 18 IÈ Les plus grands individus que j'ai examinés mesurent 9 + l 30 L millimètres de diamètre maximum, 9-9 3 millimètres de diamètre minimum et 5-5 3/4 millimètres de hauteur. Ces dimensions sont un peu plus fortes que celles indiquées par A. MoreLer : 9 millimètres de diamètre maximum, 8 milli- mètres de diamètre minimum et 5 millimètres de hauteur. Par ailleurs, cet auteur donne 6 tours de spire à son espèce ; les nombreux individus recueillis par M. P. Cart en ont gé- néralement 6, mais aussi, quelquefois, 6 4. Ces tours de spire sont un peu convexes, avec le dernier grand, comprimé à la périphérie, mais nullement caréné ou même subcaréné. La hauteur relative de la spire varie légèrement suivant Îles échantillons. | Le test est mince, fragile, transparent, roussâtre. La sculp- ture est fort délicate : « les stries sont régulières et très super- ficielles : on les distingue seulement à la jonction des tours ainsi qu'à la base de la coquille où elles se manifestent par un rayonnement vague, plus où moins apparent, selon le jeu de la lumière » [A. Monezer, loc. supra cit., 1860, p. 62]. En fait, il existe bien une sculpture continue, mais elle est difficile à voir étant donné son extrême délicatesse. Elle se compose, sur les premiers tours, de très fines stries longitu- dinales coupées de fines stries spirales et, sur les autres tours, de stries longitudinales un peu plus fortes, obliques et irré- gulières, coupées de rares stries spirales. En dessous les stries longitudinales sont également fines et délicates. - Cette espèce est très voisine du Microcystis nitella Morelet. Elle est sensiblement de même taille ou quelquefois un peu plus grande, à peu près de même couleur et montre le même } .FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 147 test et des caractères sculpturaux identiques ; mais le Micro- Cyslis virginia Morelet est proportionnellement plus élevé, sa spire possède un tour de plus et ses tours, plus convexes, sont séparés par des sutures moins marginées, enfin l’ombi- lic est un peu moins ponctiforme. Ces différences sont bien faibles et on serait tenté de-réunir les deux espèces si G. Nevice n'avait observé l'animal. Or, tandis que celui du Microcystis nilella Morelet est jaune safran avee une sole pédieuse jaune chair et des tentacules noirs, celui du Microcystis virginia Morelet est noir avec une sole pédieuse gris fer et des tenta- cules noirs (1). Il y a donc lieu de maintenir les deux espèces. Ile Maurice : Presque aussi commune que l'espèce précé- dente avec laquelle on la rencontre sur le gazon, les plantes basses, dans les endroits humides des environs de Curepipe [P. Carié] ;=Sous les feuilles mortes, dans les ravins humi- des et boisés de la Montagne du Pouce [E. Vesco, in : À. More- LET, loc. supra cil., 1860, p. 63] ;=Sur les arbustes et sur lesazon |G: Nevirrz, loc. supra cit., 1868, p. 257] ; —E. Li NARD,; (OC. Supra cit, 1877, p. 58;—G. Nevicz, loc. supra Gt. 1878, p. 4o. Iles Seychelles : E. LrénaR», loc. supra cit., 1877, p. go. Microcysris PROLETARIA Morelet. 1827 Helix nulla ne FéÉRüssac, Bulletin univers. sciences, X, p. 30». 1860 Helix proletaria Morezet, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orien- tales d’Afrique, p. 60, n° 14, pl. IV, fig. 4. 1563 Helir prolelaria Desxayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. 85, no 92%. 1868 Helix proletaria PFEIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 467, n° 264 a. 1668 Nanina (Macrochlamys) Geoffreyi H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 289, pl. XXVIIT, fig. 5. 1870 Nanina Geoffreyi Nevirz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, | part Il, p. 406. 1876 Helix Geoffreyi Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 122. 1877 Helix proletaria Lrénarn, Catalogue Mollusques Maurice, p. 57. 1578 Nanina (Microcystis) Geoffreyi Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, p. 4o, n° rêr. 1880 Microcyslis proletaria Marrens, Mollusken, in : K. Môgius, Beilräge z. s Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. rgo. 1586 Nanina (Macrochlamys) Geoffreyi Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonala, Il, p. 106, pl. XXXVI, fig. 55-56. (x) Nevizz (G.). Notes on some of the species of Land Mollusca inhabi- ting Mauritius and the Seychelles, Proceedings Zoological Sociely of Lon- don, 23 avril 1868, p. 257. 148 LOUIS GERMAIN 1586 Nanina (Macrochlamys) proletaria Trxow, loc. supra cit., Il, p. 106, . pl. XXXVI, fig. 57-bg. 1909 Microcyslis proletaria Ko8ezt, Abhandl. d. Senckenb. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. Assez voisine du Microcystis virginia Morelet, cette espèce sen distingue par sa spire notablement plus haute (x) et par son dernier tour neltement caréné à la périphérie. La taille atteint 10 millimètres de diamètre maximum, g millimètres de diamètre minimum et 6 millimètres de hauteur. Le test est mince, corné, semi-transparent, d’un fauve brunâtre; il est orné de stries longitudinales fines, irrégulières et un peu crispées. Le Microcystis Geoffreyi H. Adams est certainement syno- nvme. Le type décrit par H. Apams et qui mesure 9 millimè- tres de diamètre maximum, 8 millimètres de diamètre mini- mum et » millimètres de hauteur, ne diffère pas sensiblement du Microcvystis proletaria Morelet et présente, comme ce der- uier, une sculpture réticulée très délicate (2). D'après les observations de G. Nevirx, il n'existe pas non plus de se rences dans l’animal (3). lle Maurice [E. Vesco, in : À. MorereT, 1860, p. 60|. Île de la Réunion [S. Rance, in : ne FérussAac, 1827, p. 302 ;—G. NEvirr; in :/F. AvaMs, 1868, p. 290 ;,=1. Marr> LARD) 10: Cr. PNIDESHAYES, 10 Supra Ci, m8093) np SE Abondant à Salazie, sous les feuilles mortes, les pierres, etc... dans les bois humides [G. Negvizz, loc. supra cit., 1870, p. MODE eme I (x) La spire du Microcystis proletaria Morelet, également composée de 6 tours, a la forme d’un cône surbaissé. (>) « N. testa minute perforata.. sublente minutissime spiraliter stria- tula, longitudinaliter obsolete irregulariter striata, olivacea-fulva;.. » [H. Apams, Descriptions of some new Species of Shells collected by Nevill, at Mauritius, the Isle of Bourbon, and the Seychelles; Proceedings Zoolo- gical Society of London, 23 avril 1868, p. 289]. (3) H. Apams avait indiqué [loc. supra cit., 23 avril 1868, p. 290] d’après une note de G. Nevizz que l’animal du Microcystis Geoffreyi H. Adams était d’un noir uniforme tandis que celui du Microcystis virginia Morelet était noir et jaune. Cette erreur a été rectifiée par G. Nevicz lui-même. [On the Land Shells of Bourbon, with descriptions of a few new species; Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part IT (Natural history, etc...) Calcutta, 1870, p. 406]. L'animal, comme celui du Microcystis proletaria Morelet, est d’un jaune grisâtre tacheté de noir sur les côtes; sa sole pé- dieuse est jaune; enfin ses tentacules sont noirs ainsi qu ’une faible partie du corps à la base de ces organes. L'animal de cette espèce ressemble d’ail- leurs beaucoup à celui du Microcyslis nitella Morelet. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 149 Microcysris Powegnr [. Adams. 1868 Nanina (Macrochlamys) Poweri H. Apams, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 293, pl. XXVIIT, fig. 00. 1868 Nanina villata Power in H. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 294 (x). 1876 Helixæ Poweri Prerrer, Monograph. Heliceor. vivent., NII, pau: 1877 Helix Poweri Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 57, n° 798. 1878 Nanina (Microcyslis) poweri Nevicr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, p. 4o, n° 179. 1880 Microcystis Poweri Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, P- 190. 1586 Nanina (Macrochlamys) Poweri Tryo, Mantal of Conchology, 2° série, Pulmonata, IT, p. 107, pl. XXXVI, fig. 60. 1909 Microcyslis poweri KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. De taille médiocre (8 millimètres de diamètre maximum) et de forme assez déprimée (3 1 millimètres de hauteur), cette espèce est étroitement ombiliquée : sa spire se compose seu- lement de 4 &£ tours peu convexes, le dernier subanguleux, séparés par des sutures marginées. Le test est mince, subpellu- cide, fragile, d'un corné verdâtre, parfois brillant, principa- lement en dessous. La sculpture se compose de stries longitu- dinales très fines coupées de stries spirales délicates donnant au test un aspect décussé. Ile Maurice : Peter Botte Mountain [Dr. Power, in : H. Apams, loc. supra cit., 1868, p. 294] ;=Sans localité : [E. BÉNARD, loc. supra cit., 1877, p. 57] :=E. Dupont, in : G. Nevill, loc. supra cit., 1878, p. 4o]. MicrocysTis Maircarnr Deshayes. 1863 Helix Maillardi Desuayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. 86, n° DRE NO ILO AT a n A 1870 Nanina Maillardi Nevirz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part Il, p. 406. 1876 Helix Maillardi Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NII, pioenre 1878 Nanina (Microcystis) Maillardi, Nevirx, Handlist Mollusca Indian Mu- SaUMACCICUuE, po; ns 1880 Microcystis Maillardi Martens, Mollusken, in : K. MôBrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…, Berlin, p. 190. 1586 Nanina (Macrochlamys) Maillardi Tryxon, Manual of Conchology, °° série, Pulmonata, IT, p. 106, pl. XXXVI, fig. 49-50. 1909 Microcystis maillardi KoBert, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. (x) « For an example of this species 1 am indebted to the kindness of Dr. Power, who collected it. It was sent to me under the name of vitéala by which it appears it has been long known at Mauritius » [H. Apams, Descriptions of some New Species of Shells, chiefly from Ceylon, Procee- dings Zoological Society of London, 14 mai 1868, p. 294]. 150 LOUIS GERMAIN Coquille discoïde, étroitement ombiliquée ; spire dépri- mée, composée de 5 tours convexes à croissance très lente et régulière séparés par des sutures canaliculées ; dernier tour médiocre, bien arrondi convexe, subdéprimé en dessous : ouverture un peu oblique, semi-lunaire, plus large que haute et à bords marginaux bien écartés. Diamètre maximum : 5 millimètres : hauteur : 3 milli- mètres. Test mince, très fragile, presque transparent, d’un fauve pâle uniforme, garni de stries longitudinales peu obliques, inégales, fines et médiocrement serrées. Île Maurice : Montagne du Pouce [G. Nevizz, loc. supra Ci. 1070, p. 100, 1€t 1878, p. Moi]. Île de la Réunion : L. Marrar», in : G. P. Desnayes, loc. SUDFONCID TÉ OS, PRO: EC es ne supra Cil., no. P: 06 ;=Salazie [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. io Microcysris PERLUCIDA H. Adams. 1867 Macrochlamys perlucida H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 303, pl. XIX, fig. 8. 1876 Helix perlucida PFEIFFER, Monograph. “Heliceor. vivent , VIII, p. 145. 1877 oi perlucida Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, pro RO NTOT 1878 None (Microcystis) perlucida NEVILE, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. Lo, n° 182. 1880 Microcystis perlucida Martens , Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. ‘Insel Mauritius…, Berlin, p. 190. 1886 Nanina (Macrochlamys) perlucida Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, Il, p. 107, pl. XXXVI, fig. 67. 1609 Microcystlis perlucida KoBeLzt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 0. Coquille de petite taille, serions perforée, de forme déprimée : spire formée de 5 + tours peu convexes, séparés par des sutures marginées ; tour arrondi, légèrement descendant à l'extrémité ;: ouverture oblique, semi-lunaire ; péristome simple ; bord columellaire un peu réfléchi sur l’ombilic. Diamètre maximum : 6 millimètres ; hauteur maximum 4 millimètres. Test mince, pellucide, transparent, d’un jaune verdâtre corné brillant, presque lisse. L'animal est très joli : son manteau est d'une jaune bril- lant pointillé de noir, son pied est également jaune vif et ses tentacules sont entièrement noirs. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 151 Ile Maurice : Environs de Port-Louis, de Curepipe, dans les endroits humides, sur le gazon [P. Carié] ; =Peter Botte, Grand Bassin et Trou aux Cerfs [G. Nevizz, in : H. Apams, loc. supra cit., 1867, p. 303] ;=E. Liénarn, loc. supra cit., 1877, p. 57 ;=G. Nevirz, loc. supra cit., 1878, p. 40. Microcystis MiniMA H. Adams. 1867 Macrochlamys minima MH. Apams, Proceedings Zoologial Society of London, p. 303, pl. XIX, fig. » 1876 Helix minima Prerrrer, Monograph. Heliceor, vivent., NII, PAPE 1877 Helix minima Lrénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 57, n° 786. 1878 Nanina (Microcystis) minima Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, T, p. 4o, n° 188. 1880 Microcyslis minima MarTens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. | Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 190. 1886 Nanina (Macrochlamys) minima Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonatla, IT, p. 106, pl. XXXVI, fig. 5x. 1909 Microcystis minima KoBeLzt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 03. Coquille très petite, subperforée, presque discoïde ; spire composée seulement de 4 tours convexes séparés par de pro- fondes sutures ; dernier tour non descendant à l'extrémité ; ouverture peu oblique, semi-lunaire ; péristome simple et tranchant ; bord columellaire légèrement réfléchi sur l’om- bilic. Diamètre maximum : 1 1/3 millimètres ; hauteur maxi- mum : + millimètre. Test mince, pellucide, brillant et finement strié. Ce Microcystis n’est, peut-être, qu'une forme jeune d’une des précédentes espèces. Cependant H. Apams [loc. supra cit., 1867, p. 303] pense qu'il est bien adulte : « Although this species is so minute, it appears to be adult, and is there- fore deserving of record ». Ile Maurice : Environs de Port-Louis [G. Nevizz, in : H. Apams, loc. supra cit.,1867, p. 303] ; =E. Lrénarn, loc. supra Gi, 1877, p. 58:;—G. Nevis, loc. supra cit., 18978, p. 4o. (9e MicrocysTis TYTTHULUS Germain, n0. Sp. PLU Fi. 297 25) et 120% 1918 Microcystis tytthulus GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, n° 7, Décembre, p. 48. 41 152 LOUTS GERMAIN Coquille très petite, conique en dessus, un peu convexe en dessous, avec un ombilic absolument ponctiforme ; spire composée de 4 5-5 tours convexes à croissance lente et régu- lière, séparés par des sutures très marquées et submarginées ; dernier tour médiocre, comprimé (mais non caréné) à sa périphérie (compression légèrement inframédiane et sensible jusqu'au péristome), notablement plus convexe en dessous qu'en dessus ; ouverture semi-ovalaire transverse, à bords convergents mais éloignés ; bord columellaire légèrement et triangulairement réfléchi sur l’ombilic ; péristome simple et tranchant. Diamètre maximum : 3 millimètres ; diamètre minimum 2-2/3 millimètres ; hauteur : 2-2 1/4 millimètres. Test mince, fragile, transparent, d’un corné fauve un peu brillant ; tours embryonnaires à peine striés longitudinale- ment ; autres tours garnis de stries longitudinales saillantes, costulées, très obliques, subégales, à peu près équidistantes et plis irrégulières au dernier tour ; face inférieure de la co- quille ornée de stries ravonnantes non costulées, inégales et irrégulières, coupées de stries spirales Ts seulement à un assez fort grossissement. Cette espèce se rapproche surtout du Microcystis subturri- tula G. et H. Nevill (1), mais ce dernier est imperforé, sa spire est composée de 7 tours dont le dernier est fortement caréné et sa taille est plus grande : 4 £ millimètres de diamètre, ma- ximum pour 4 Stmoe de hauteur. Cette espèce a été découverte, par G. Nevis, à l’île Mahé (Archipel des.Seychel- les), dans les ravins humides, à environ 800 pieds (=envi- ron 270 mètres) au-dessus du niveau de la mer. Le Microcystis tyllhulus Germain ressemble également au Microcystis tenuicula H. Adams (2) de l'Inde (3), mais ce der- mer est plus grand (diamètre maximum : 6 millimètres diamètre minimum : 5 à millimètres ; hauteur : 4 + milli- mètres), sa forme est un peu moins conique et sa sculpture beaucoup plus délicate (4). (1) Nevizz (G. et H.), Descriptions of new Mollusca from the Eastern Régions; Journal Asiatic Society of Bengal, XL, part Il (Natural History) n° r, Calcutta, 31 mars 1891, p. 7 [Helix (Conulus) sub- turritula|. (>) Apams (H.), Descriptions of some New Species of Land and Marine Shells ; Proceedings Zoological Society of London, 1868, p. 14, pl. IV, fig. 5 [Macrochlamys tenuicula]. (3) De Sattara, Bombay, etc... [F. Lavarp, in : H. Abams, loc. supra cit., 1868, p. 15]. (4) « Testa... turbinata, tenui, subleavigata, levissime spiraliter striatula, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 153 Île Maurice : Environs de Curepipe, dans les endroits hu- imides [P. Cart]. Dans son Catalogue des Mollusques du Musée de Calcutta, G. Nevizz a signalé une espèce nouvelle de Microcystis de l’île Maurice. Malheureusement l’auteur se contente d'écrire « 185. Nanina (Microcystis), n. sp. « Mauritius ; coll. G. Nevizr, Esq. (x). » Ce Microcystis étant resté inédit n'est cité que pour mé- moire. Famille des ENDODONTIDAE. Genre TACHYPHASIS Germain, 1918 (2). J'ai réuni, sous le nom générique de Tachyphasis, les espè- ces des îles Mascareignes appartenant à la famille des Expo- DonTIDAE et dont les formes les plus voisines se retrouvent dans l'Inde et en Océanie. Ces espèces, qui font aussi bien partie de la faune actuelle que de la faune quaternaire récente, ont été placées autrefois dans les Helix ou dans les Nanina. Les auteurs modernes les classent parmi les Patula ou, plus sou- vent encore, parmi les Phasis et les Trachycystis, genres qui ont de nombreux représentants dans l'Afrique Australe. Ces classifications ne sont pas satisfaisantes et je réunis les Expononridar des îles Mascareignes dans le nouveau genre Tachyphasis. Les espèces s’y répartissent en deux séries a. TAcHyPHASIS sensu stricto. $ a. Tachyphasis (Tachyphasis) Caldwelli (Barclay) Benson. Ile Maurice. | Fachyphasis (Tachyphasis) planorbina Germain. Ile Mau- rice (subfossile). Tachyphasis (Tachyphasis) Newtoni Nevill. Ile Maurice (sub- fossile). rufo-cornea, diaphana, nitida...» [H. Apams, loc. supra cit., 1868, p. 14]. (x) Nevicz (G.) Handlist Mollusca Indian Museum Calcutla, T, Calcutta, 1878, p. 40. Ù (2) German (Louis), Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, 1918, p. 519-520. : 154 LOUIS GERMAIN $ b. Tachyphasis (Tachyphasis) vorticella H. Adams. Ile Mau- rice. Tachyphasis (Tachyphasis) salaziensis Nevill. Ile de La Réu- nion. B. PseunopHasis Germain, nov. subgen. Tachyphasis (Pseudophasis) Nevilli H. Adams. Ile Maurice (vivant et subfossile). Tachyphasis (Pseudophasis) setiliris Benson. Ile Maurice (vivant et subfossile). $ I. TACHYPHASIS sensu stricto. $ tr. TacuypraAsis (TaAcHYPrHASIS) CALDWELLI (Barclay) Benson. 1808 1868 1874 1877 1878 1880 1886 1886 1887 189/ 1909 1918 Helix Caldwelli BArcrAy, mss in BENson, Annals and Magaz. Natur. History, London, 3° série, III, p. 98. Helix Caldwelli Preirrer, Malakozoolog. Blätter, VI, p. 12. Helix Paulus Morerer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orientales d'Afrique, p. 63, n9 18, pl. IV, fig. 7. Helix Caldwelli Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NV, p. 245, n° 1504. Helix Paulus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 473, n° 8 a. Siylodon nn Caldwelli Nevizz, Proceedings Zoological Society of London, p. 258. Helix Caldwelli Bmnex, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, p. 48. Helix Caldwelli Lrévarn, Catalogue Mollusques Maurice, p. 56, n° DATE Nanina heots 0) Caldwelli Nevirr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 44, n° 227. À Helix (?) Caldwelli Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berln, p. 195. Nanina (Erepta) Caldwelli Tryon, Manual of Conchology, 2° série, ! Pulmonata, I, p. 27. Stylodonta Caldwelli Tryon, loc. cit., Il, p. 218. Helix (Patula) Caldwelli Trxow, loc. supra cit., III, p. 27, pl. IV, fig. 42-44. Phasis (Trachycystis) Caldwelli Prissry, in : Tryon, loc. supra cit., IX Hp 236 Pachystylas Caldwelli KoBerr, Abhandi. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 03. Tachyphasis (Tachyphasis) Caldwelli GEerMaIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 520. Cette espèce est fort bien caractérisée par sa remarquable sculpture. « Les premiers tours sont lisses », dit A. MoRELET [loc . Supra Cit., 1860, p. 63], « mais à partir du second com- mence une succession de petites côtes saillantes, élégamment EE FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 155 arquées, qui se prolongent sur la face inférieure et vont se perdre dans la cavité ombilicale en décrivant une légère sinuosité. Ces côtes sont toutes égales et ne s’affaiblissent point par dessous la coquille, comme il arrive ordinairement au contraire, elles paraissent plus nettes, parce qu'elles sont moins rapprochées, quelques-unes se terminant à la périphé- rie du dernier tour ». Dans leur ensemble, ces remarques sont exactes. Cepen- dant les tours embryonnaires ne sont pas lisses : ils mon- trent une sculpture réticulée de la plus grande délicatesse. Quelquefois, les stries longitudinales des derniers tours ne sont que subcostulées. L’allure de la spire est variable. Typiquement, elle est « or- biculato-depressa » avec un dernier tour arrondi ; mais on observe des individus à spire conique, d'autres à spire tout à fait déprimée. De plus, le dernier tour, toujours comprimé, parfois subcaréné en haut, montre, chez quelques rares individus, une sorte de carène filiforme plus ou moins mar- quée. Entre cette dernière modalité et le type à tours subar-. rondis on observe, d’ailleurs, tous les intermédiaires. Les plus grands échantillons mesurent 8-9 millimètres de diamètre maximum, 6-7 & millimètres de diamètre minimum et 3 1/4-4 millimètres de hauteur (7). Ile Maurice : Environs de Port-Louis [Tarrroux] et de Cure- pipe [P. Carié]; commun, sous les pierres ou sur le sol, rampant sur le gazon; retrouvé à l'état subfossile [Tui- RIOUX |;=« Found under the roots of trees in a previously unexplored forest on the heights of « Plaines Wilhem », lowards the head of Tamarind River and of the gorges of the Black River, by Professor CALDWwELL, of the Royal College, Port-Louis, and named after its zealous discover at the request Of Sir D. Barczay » [ W. H. Benson, loc. supra cit., 1859, p. 08 Premrer, loc. Supra Ci.) 18b9, p.12; Sous les pierres, quartier de Moka » [E. Vesco, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 64] ; =« Montagne du Pouce, toujours sur lé sol » [G. Nevicr, loc. supra cit., 1868, p. 258 ; et, 1878, pAA].:=E. Liévarr, loc. supra cit., 897, p. 56 ; =Prof, K. Môsrus, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1880, Di 10. (x) Le type décrit par W. H. Benson (loc. supra cit., 1859, p. 98) mesure go millimètres de diamètre maximum, 7 L millimètres de diamètre mini mum et 3 à millimètres de hauteur. 156 LOUIS GERMAIN Tacaypnasis (TAcHyPHASIS) PLANORBINA Germain, nov. sp. PLOVD fe 2643. 1918 Tachyphasis (Tachyphasis) planorbina Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 50 et p. 523. Coquille très largement ombiliquée (ombilie virculaire, infundibuliforme, laissant voir toute la spire), planorbique en dessus, subconvexe en dessous ; spire plane composée de 6-6 3 tours subconvexes à croissance lente et régulière, Sépa- r'és ne des sutures très marquées ; dernier tour médiocre, arrondi, plus convexe en dessous qu'en dessus, très légère- ment dilaté à son extrémité : ouverture nirluneue irans- verse, à bords éloignés, à peine convergents, avec, à la base, une denticulation triangulaire large et assez saillante ; péris- tome épaissi. Diamètre maximum : 6 1-7 millimètres : diamètre mini- mum : 5 5-6 millimètres : hauteur : » 1-3 millimètres : diamètre de l'ouverture : 2 1 > 1 millimètres : hauteur de l'ouverture : 2-2 millimètres. | Test un peu solide, assez épais ; tours embryonnaires avec. de très fines stries longitudinales : autres tours garnis, en dessus, de fortes costules élevées, saillantes, inégales, bien obliques, un peu serrées : et, en dessous, de costules moins saillantes, plus serrées, inégales et subonduleuses et visibles jusqu'au fond de l’ombilic. Ce Tachyphasis se distingue du Tachyphasis Caldwelli (Barclay) Benson : par sa forme beaucoup plus déprimée, planorbique en dessus ; par son enroulement plus lent et plus régulier ; par son ombilic beaucoup plus large par rap- port au diamètre maximum de la coquille ; par la forme plus transverse, plus régulièrement semi- laine de son ouver- ture ; par sa denticulation basale beaucoup plus développée. Chez de Tachyphasis Caldwelli (Barclay) Benson, la denticu- lation basale est peu saillante, souvent obsolète et Hamisre même entièrement absente. Le Tachyphasis planorbina Germain n'est cependant qu’une forme extrême du Tachyphasis Caldwelli (Barelay) Benson, forme qu'il était intéressant de signaler. Ile Maurice : Recueilli, avec le Tachyphasis Caldwelli (Bar- clay) Benson, aux environs de Curepipe ; rare, subfossile [P. CARIÉ |. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 157 TacnypHaAsis (TacrypHasis) Newronr Nevill. 1871 Nanina Newtoni Nevizz, Journal Asiatic Society of Bengal, XL, part IT (Natural History) Calcutta, p. 6. 76 Heliz Newloni Prewrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 160. 77 Helix Newtoni Liénarb, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 57, n° 787. 1878 Nanina (Rotula?) Newlioni Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 44, n° 293. 1880 Helix (Patula) Newtoni Marrens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, p. 195. 1887 Helix (Palula) Newtoni TryoN, Manual of Conchology, 2° série, Pul- monala, II, p. 27 (classé dans les incert. sedis). 1594 Phasis (Trachycystis) newltoni Pirssrx, in : Tryon, Manual of Con- chology, 2° série, Pulmonata, IX, p. 38. 1909 Palula newtoni Kogezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Ge- sellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. 1918 Tachyphasis (Tachyphasis) Newtoni GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 520. L'aspect général de cette petite coquille rappelle celui du Pyramidula (Gonyodiscus) rotundata Müller (1) d'Europe. Elle est profondément ombiliquée ; sa spire se compose de 6 tours déprimés, séparés par des sutures très marquées et son ouver- ture est petite, parfois anguleuse, à peine aussi haute que large, bordée par un péristome simple. La sculpture de la face inférieure de la coquille comprend des stries onduleuses, étroi- tement serrées, saillantes, rayonnant autour de l’ombilic mais n’arrivant pas jusqu à la périphérie (2). lle Maurice : Subfossile, montagne du Pouce, très rare [G. MAUR IOC SUD CIE Tome, p. 0 11e 1878,0p ARE IE: LiéNaRD, loc. supra cit., 1877, p. 97. SE Tacaypnasis (TAcHyYpHASsIS) VORTICELLA H. Adams. 1#68 Discus vorticellus H. Anams, Proceedings Zological Society of London, HOT PRIME 0-0 1876 Helix vorticella Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 160. 1877 Helix vorticella Liénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 58, n° 804. (x) Müller (O. F.), Vermium terr. et fluv. Histor., Il, 1774, p. 29 [Helix rotundata | (2) «... À row of crenulated, fold-like, closely approximated striæ, which surround the umbilicus and extend over about two thirds of the base » [G. Nevizz, Descriptions of new Mollusca from the Eastern Regions, Journal Asiatie Society of Bengal, XL, part II (Natural History), Calcutta, 1871, p. 6]. 158 | LOUIS GERMAIN 1878 Helix (Palula) vorticella Nevirz, ee Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 66, n° 7. 1880 Helix (Palula) vorticella MARTENS, Me leken: LIL RS Ras Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius. Berlin, 105. 1887 Helix (Patula) vorticella TRyoN, Manual of Conchology, 2° série, Pul- monata, If, p. 53, pl. VII, fig. 100 et fig. r. 1894 Phasis (Trachycystis) vorlicella Pizsery, in : Tryon, Manual of Con- chology, 2° série, Pulmonata, IX, p. 30. 1909 Patula vorlicella KoBeztr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt. a. M., XXXITI, p. 93. 1918 Tachyphasis (Tachyphasis) salaziensis GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 520. Coquille très petite, assez largement ombiliquée (ombilie atteignant le tiers du qu total de la coquille) ; spire formée de seulement { & tours convexes séparés par des sutures ben marquées ; . tour subdéprimé en dessus, suban- guleux à sa périphérie, non descendant à l'extrémité ; ouver- ture oblique à peu près subcireculaire, à bords convergents et rapprochés ; bord columellaire légèrement dilaté : bord droit subsinueux. Diamètre maximum : 2 1/4 millimètres ; diamètre mini-. mum : 2 millimètres ; hauteur : 3/4 millimètre. Test mince, fauve, garni de stries costulées et obliques. Ile Maurice : « Bamboo District » [G. Nevrrr, in : H. Apams, loc. supra Cil., 1868, p. 12] ; =E. LréNaRD, loc. supra CH ST PDO SO NNEMEE, MoCISUpra CU 8761 Rpe 00 TacnypHaAsis (TAGHYPHASIS) SALAZIENSIS Nevill. 1870 Helix Salaziensis Neviczz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part I, (Natural History), Calcutta, p. 405, n° g. 1877 Helix Salaziensis PFEIFFER, Monograph. Heliceorum vivent., VI, ! 138: ue Helix Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 66, n° 6. nsee Helir (Patula) Salaziensis MARTENS, Mollusken, in : K. Môsrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. me Maurilius..….. Berlin, DUTO0S 1886 Hyalinia (Conulus) Salaziensis Tryon, Manual of Conchology, 2° sé- rie, Pulmonata, Il, p. 176 (incert. sedis). 1909 Patula salaziensis KoBezr, Abhand. d. Senckenberg. Naturfosch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, ». 95. 1 TacRypnass (Tachyphasis) vorticella GERMANN, Bulletin Muséum Hist. nat. Paris, XXIV p. 520. _Coquille de très petite taille, largement et profondément ombiliquée, de forme subturbinée, assez convexe en dessous ; RRSP EE FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 159 spire formée de 4 + tours assez convexes ; ouverture petite, bordée par un périsiome simple et tranchant. Hauteur : { À millimètres ; diamètre : 2 millimètres. Test mince, fragile. et corné, garni de stries transversales écartées, aigües et présentant, mème sous un faible grossis* sement, une apparence lamelleuse. insuffisamment décrite par G. Nevicr, cette espèce se rat- tache cependant aux Tachyphasis par son ombilie largement ouvert el son système de sculpture. Sa forme générale tur- binée est analogue à celle de quelques Kaliella. Île de la Réunion : Environs de Saint-Pierre [MazasrRe] ; =Sous les pierres et sur le srochers, près du village de Sala- zie, à environ 11.000 pieds (—3.300 mètres environ) au-dessus du niveau de la mer (1), en compagnie du Pseudocaldwellia Barclayi Benson [G. Nevrez, loc. supra cit., 1870, p. 405]. $ IE PSEUDOPHASIS Germain, 1918 (x). Tacayprasis (Pseupoprasis) Nevizztr H. Adams. PI. Il, fig. 26-27 et PI. III, fig. 35. 1867 Stylodonta Nevilli H. Anams, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 304, pl. XIX, fig. 5. 857 Helix Nevilli Prerrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 92. 1877 Helir Nevilli Liénarn, Catalogue Coquuilles île Maurice, p. 57, n° 788. 878 Nanina (Rotula) Nevilli Nevirz, Handlist Mollusca, Indian Museum Calcutta, p. 43, n° 278. 1880 Pachystyla Nevilli Martens, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, p. 192. 1886 Nanina (Pachystyla) Nevilli Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmwnata, IT, p. 25, pl. VI, fig. 08. 1909 Pachystyla nevilli KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. . Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 05. 1918 Tachyphasis (Pseudophasis) Nevilli GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. naurPonis XXI Sp 520; La sculpture de cette espèce mérite une description détail- lée. Le test est relativement mince, médiocrement solide, même chez les individus subfossiles ; il est d’un brun jaunû- tre chez les individus vivants. Les tours embryonnaires, d’un jaune marron très brillant, sont presque lisses : on y dis- (x) G. Nevic (loc. supra cit., 1870, p. 4o5) ajoute que cette localité, une des plus favorables pour le naturaliste qu'il ait visitée entre les tropiques, est remarquable par sa belle végétation composée notamment de superbes Orchidées et de magnifiques Fougères. (x) German (Louis), Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, n° 7, décembre 1918, p. 520. 160 LOUIS GERMAIN tingue seulement des stries longitudinales d’une grande ténuité, un peu obliques et irrégulières. Sur les tours suivants se montrent des stries longitudinales costulées, saillantes, très espacées, obliquement onduleuses ; elles sont coupées par des stries spirales bien plus fines, moins nombreuses et sub- égales ; à l'intersection de ces deux ordres de stries, les stries costulées longitudinales présentent un épaississement nette- ment marqué. L'ensemble offre ainsi un aspect granuleux. Enfin ce système sculptural est complété, en dessus, par des stries longitudinales très fines et serrées s’intercalant, en nombre irrégulier, entre les stries longitudinales costulées. En dessous la sculpture comprend seulement des stries longi- tudinales subonduleuses, assez espacées, fortes et inégales, entre lesquelles se placent des stries longitudinales beaucoup plus fines et en nombre variable. La taille semble bien constante : les dimensions principa- les de quelques individus, indiqués dans le tableau suivant, montrent le peu d'étendue des variations de taille. Hauteur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum minimum |de l’'ouverture|de l’ouverture mm. mm. mm. mm. mm. 7 1/4 12) 09/2 II 5 0 gl 12 10 1/2 5 6 7 12 10 1/3 5 6 7 11 3/4 10 1/4 4 415 CRE Les rares variations qu'il est possible d'observer portent sur le plus ou moins de développement de l’ombilic. Typi- quement ponctiforme, il s'élargit chez certains exemplaires constituant un mode macroporus parfois assez net. Mais il convient d'ajouter que sur une série nombreuse d’'échantil- lons on passe insensiblement de cette dernière forme au type. Ile Maurice : Montagne du Pouce ; vallée des ‘Prêtres ; subfossile [Tnrrioux] ; Montagne du Pouce [G. Nevirx, in : H. Apams, loc. supra cit., 1867, p. 304] ; =E. Liénarn. loc. supra cit., 1877, p. 57 ; =Montagne du Pouce [G. Nevice, loc Supra Cie, MéTeAp Hole TacHyPHasIs (PsseupoPHASIS) SErILIRIS Benson. 1827 Helix turbida pe Férussac, Bulletin univ. sciences naturelles, X, Paris, p. 303. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 161 1809 Helix Sseliliris Benson, Annals and Magaz. Nalur. History, London, 3° série, III, p. 99. 1859 Helix seliliris MarTENs, Malakozoolog. Blätler, p. 28. 1803 Helix Vinsoni Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 88, NS TO DL XIE. 120-290: 1808 Helix seliliris Prewrer, Monograph. Heliceor. vivent, V, p. 356, D 2020; 1808 Helix Vinsoni Prewrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 482, ne Lip 1870 Nanina seliliris Nevicr, Journal Asialic Sociely of Bengal, XXXIX, part II, (Natur. History, etc.) Calcutta, p. 4o4, n° 7. 1878 Nanina (Rotula?) setiliris Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 44, n° 224. 1880 Helix (Pella) setiliris Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beïlräge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 195. 1886 Nanina (Sessara) setiliris Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, I, p. 133, pl. XLIV, fig. 52-53. 1909 Helix (Pella) setiliris KoBeztr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. 1918 Tachyphasis (Pseudophasis) setiliris GErMain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, p. 520. Coquille de forme discoïde, presque plate en dessus, bien plus convexe en dessous ; spire composée de 6-6 & tours con- vexes à croissance très lente et très régulière, le dernier à peine plus grand que l'avant-dernier, légèrement subanguleux, bien plus convexe dessous que dessus ; sutures profondes et canaliculées; ombilic étroit et profond, s’évasant en enton- noir ; ouverture petite, obliquement subovalaire, plus large que haute ; bord columellaire légèrement réfléchi ; péris- tome bordé d’un faible bourrelet blanchâtre. Diamètre maximum : 7-8 millimètres; diamètre minimum : 6 17 millimètres ; hauteur : 4-5 millimètres. Test mince, transparent, fragile, d'un corné fauve assez foncé. La sculpture de cette espèce est fort curieuse et très carac- téristique. Les tours embryonnaires sont très légèrement striés longitudinalement ; les tours suivants montrent de petites lamelles longitudinales subépidermiques assez espa- cées, presque régulières, obliques et onduleuses, un peu moins accentuées en dessous où elles s’avancent jusqu'à l’ombilic. Sur ces lamelles se dressent des poils raides, assez longs et recourbés à leur extrémité. Ile Maurice : Dans les bois humides, parmi les détritus végétaux, notamment aux environs de Curepipe ; assez rare LP. Carré] ; = Dans les bois (1) [ W. H. Benson, loc. supra (x) W. H. Benson (loc. supra cit., 1859, p. 99) précise que cette espèce a L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE 11 162 LOUIS GERMAIÏN it., 18b9, p. 99] ; Sur la terre, parmi les débris végétaux, rare [G. Nevirr, loc. supra cit., 1870, p. 4oh] :=Sans loca- lité LG NEviIL EL, loc Supraleirsel ep re Ile de la Réunion : [S. Rawo, in : pe Férussac, loc. supra cit, 1027, p.909 ;=Dr: MiNsoN, in : |, G: PADEsHAyYES | Woc. supra cit., 1863, p. E. 89] ; =Vers 2.000 pieds (—660o mètres environ), rare et localisé dans les bois humides [G. Nevizz, loc. supra cit., 1870, p. 4o4] ; =Salazie [G. Neviz, loc. supra Le TO TOP AU Famille des EULOTIDAE Genre EULOTA Hartmann, 1842 (x). $ L EULOTA Sensu stricto. EuLorA (EuLorA) simiLaris de Férussac. 1821 Helir (Helicogena) similaris pe Férussac, Tableaux systématiques; p. 47, n° 26». 1821 Helix addita ne FÉérussac, Tableaux systématiques; p. 7x. 1820-1851 Helix similaris ne FÉRUSsAC et DEsHayes, Hisi. gén. partic. Mot- lusques D TE pi DE: fig. 1 4 pl 27 A RE TRAD 1820-1851 Helix addita pe FÉrussac et DEsnAYEs, loc. supra cit.; Pl:#2508 fig. 2-3. 1827 Helix similaris pe Férussao, Bullelin sciences naturelles; X, p. 3or. 1831 Helix similaris RANG, Annales sciences naturelles XXIV, p. 15. 1834 Helix Woodiana Lea, Observat. of the Genus Unio, I, p. 169, pl. XIX, fig. 69. 1835 Helix translucens Kine, Zoological Journal, V, p. 339. 1835-1843 Helix similaris Dp’OrBIGNY, Voyage Amérique méridionaie, p. 243. 1837 Bradybæœna similaris Beck, Index Molluscorum, p. 18, n° «. 1840 Helir similaris Duro, Annales sciences naturelles, 2° série, XIV, p. 108. 1845 Helix similaris CArcow et REEvE, Concholog. NomencL. Pr: 1846 Helix similaris Prerrrer, Helic. in : MARTINI et CHEMNITZ, System. Conchylien-Cabinet: 2Pédit pe. 94x02 bn NS NEA LX (2), fig. 13 à 16. été découverte par J. CALDWELL dans la même région que le Tachyphasis (Tachyphasis) Caldwelli (Barclay) Benson, c’est-à- dire : «. under the roots of trees in a previously unexplored forest in the heights of Plaines Wil- ‘hem, toward the head of Tamarind River and of the gorges of the Black River ». (x) Harman (J. D. W.), Erd-und Süsswasser-Gasteropoden der Schweiz, St Gallen, 1844, p. 179. (type : Helix fruticum Linné). ‘ (2) Indiqué par erreur, dans le texte (p. 341), taf. LIX, fig. 13 à 16. 1846 1848 1849 1850 1850 1850 1851 1857 1857 1852 1855 1855 1853 1853 1653 1853 1854 1854 1855 1859 1859 1859 1559 1560 ISG6I 1861 1863 1863 1864 1807 1868 1568 1868 1868 FAUNE MALACOLOGIQUÉ DÉS ILES MASCAREIGNES 163 Helix squalida Zr1Grer, mss in : PrEtFFER, loc. supra Cut. p. 341. Heliz similaris Prmirrer, Monograph. Heliceor. vivent., [| p. 336, n° 884. Heliz similaris Mousson, Moll. Java, p. 21, taf. II, fig. 4-5. Fruticicola similaris Arsers, Die Heliceen, D70) Helix (Eulota) similaris Môrou, Catal. Kierulf, DA?" Helix epirantha Preirrer, Zeitschrift für Malakozool., p. 70 Heliz Brardiana Prewrer, Proceedings Zoological Sociely of London, D'209 21076: Helix similaris Resve, Conchologia Iconica, pl. XXXIV, fig. 149 a- 149 b. Helix Brardiana Resve, Conchologia Iconica, pl. CVIIT, fig. 604. Helix similaris Resve, Conchologia Iconica, pl. CXXVIL fig. 767 a- 767 b. Nanina epizantha Gray, Catal. Pulmonata British Museum, p. 94. Helix similaris Martens, Mollusken, in : von d. DECKkEN, Reisen in Ostafrika, IIT, p. 56. Helix epirantha Perrrer, Helic., in : MartTinr et CHemnrrz, System. Conchylien-Cabinet, 2 édit, p. 349 n° 869, taf. CXXXIV, fig. 13 à 15. Helix epitantha Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 84, n° 343. Helix Brardiana Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p2225 n° 1294. Heliz similaris Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent. III, DiR227 n° 1292. Heliz (?) Stimpsoni Preirrer, Proceed. Zoological Society of London, p. 140. Heliz Stimpsoni Resve, Conchologia Iconica, pl. CXCV, fig. 1370. Camaena brardiana PrEIFFER, Malakozool. Blütter, Il, p.138: Helix epixantha Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, P70 n° 453. Helir similaris Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p- 267, n° 1702. Helix Stimpsoni Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent. IV, p- 289. Heliz Brardiana Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 268, n° 1706. Helix similaris Moreret, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orien- tales Afrique, p. 58, n° x3. Dorcasia similaris Arrers, Die Heliceen [2 édit. par E. von Mar- TENS|, P. 107, 108. Heliz genuilabris Marrens, Malakozool. Blätter, NII, p. 33. Helir Arcasiana Crosse et DEBEAUX, Journal de Conchyliologie, XI, p. 386. Heliz Borbonica Dresnayes, Mollusques Réunion, p. 85, pl. X, fig. -II. Helix ne Crosse et DEBEAUux, Journal de Conchyliologie, XII, p. 316, pl. XII, fig. 4. Helix similaris Martens, Ostasiat. Landschnecken (Preuss. Exped. Ostasiat.), p. 19, 43 et 270. Helix similaris Cox, Mon. Austral. Landshells, p. 58, pl. IX, fig. 14. Heliz epitantha Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 141, n° 642. Helir Stimpsoni PretrFer, Monograph,. Heliceor. vivent., V, p. 378, n° 2/87. Helix similaris Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., N, p. 349, n° 2276, et p. 5o2. 1904 1905 LOUIS GERMAIN Helix Brardiana Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 349, n°2281. Heliæ similaris var. B maculis opacis luteis variegata, Prerrer, Mo: nograph. Heliceor. vivent., V, p. 502. : A Helix borbonica Prerrer, Monograph. Heliceor. vivent., V, p. 504, n° 2481 a. Helix (Dorcasia) simitaris Nevizz, Proceedings Zoological Sociely London, p. 62. Helix similaris Hiparco, Viajo al Pacifico, p. 20. i Galazias similaris FRAUENFELD», Verhandl. k.-k. Zoolog. Botan. Ge- seilsch. Wien, XIX, p. 875. + ; Helix similaris Nevizz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part II (Natural History), p. 4o4. Helixæ (Frulicicola) similaris Sroriczxa, Journal Asiatic Society of Bengal, XLII, p. 26. Hygromia similaris Prase, Proceed. Zoological Society London, p. ! h7h. Helix similaris Brann et Binney, American Journal of Conchology, HO: Helix on Cnosse, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 230, mn? To Helix similaris Morerer, Séries Conchyliologiques, IV, Indo-Chine, p. 251. Helix similaris Moreret, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 24, DA Helix similaris Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. hox. Helix stimpsoni Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent, VIT, p. 439. Helix borbonica Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p. 439- Helix similaris Liénarp, Calalogue Mollusques Maurice, p. 57, n° 799 et p. 80, n° 103. Helix (Planispira) similaris Nevizr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, p. 79, n° 134. Helix (Fruticicola) similaris Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, . 196. Helix Docu similaris Trvon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, 1, p. 205, pl. 46, fig. 27-30 et pl. A7, fig. 33-37. Heliæ (Dorcasia) similaris var. Borbonica TRrxoN, Manual of Concho- logy, > série, Pulmonata, TI, p. 206, pl. XLVIT, fig. 34-35. Helix (Dorcasia) Brardiana TryYoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, II, p. 210, pl. LIL, fig. 97. Helix (Fruticicola) similaris Fiscuer, Soc. hist. nalur. Autun, p.\IItr. Eulota (Eulota) brardiana PirsBry, in : Trvon, Manual of Conchology, .. o® série, Pulmonata, IX, p. 204. Eulota (Eulota) similaris PicsBRY, in : Tryo, Manual of Conchology, > série, Pulmonata, IX, p. 205. Eulota (Eulota) similaris forma borbonica PicsBry, in : TRYON, Ma- nual of Conchology, 2° série, IX, p. 205. Helix (Eulotella) similaris Martens, Mollusk. d. Seychellen, Mitthei- lung. Zoolog. Sammlung d. Museums f. Naturkunde in Berlin, I, Heft I, p. 17, et WiEGManN, id., p. 72, taf. III, fig. 4 et taf. IV, fig. 1. Eulota similaris Fiscuer et Daurzenserc, Catalogue Mollusques Indo- Chine (Mission Pauie), p. 4oë. Helix (Eulota) similaris DAUTZENSERG et FISCHER, Journal de Conchy- liologie, LIIT, p. 95. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 165 1909 Helir similaris KoBect, Abhandl. d. Seckenberg. Naturforsch. Gesell- schaft Frankfurt a. M., XXXIL, p. 93. Quelques individus de cette espèce cosmopolite ont été recueillis par M. P. Carré. Les uns sont ornés d'une bande brune périphérique et ont un test mince ; les autres, dont le test est en général plus solide, sont d’un brun marron assez brillant ; leur ouverture est bordée d’un péristome blanc parfois légèrement réfléchi. Les plus grands individus ont 17 millimètres de diamètre maximum, 15 millimètres de diamètre minimum et 12 millimètres de hauteur. Un speci- men, dont la spire est particulièrement élevée, mesure 14 millimètres de hauteur pour 15 millimètres de diamètre, mais son enroulement est anormal à partir du milieu de l’avant- dernier tour et la seconde moitié du dernier tour est forte- ment descendante. Cette coquille montre un commencement de scalarité, cas fréquent chez nombre d'espèces de l’île Mau- rice. L'Helix Brardi Pfeiffer est certainement synonyme. Cette coquille, qui habite surtout l’île de la Réunion, se distingue de l’'Eulota similaris de Férussac par son dernier tour plus où moins anguleux à la périphérie et par son test mince, d’un fauve marron maculé de taches opaques jaunâtres (1). Les différences sont donc bien faibles et d’ailleurs, ainsi que l’a fait remarquer À. MorEeLET dès 1860, « toutes les modifica- tions connues de l'Helix similaris, tantôt épaisse, tantôt mince et diaphane, unicolore ou fasciée, arrondie ou anguleuse à la circonférence se reproduisent chez l'Helix Brardiana... (2) ». L'Helix borbonica Deshayes n'est pas non plus spécifique- ment distinct de l'Eulota Ssimilaris de Férussac. C'est une coquille généralement de taille un peu plus petite, ne dépas- sant pas 12 millimètres de diamètre maximum et 10 milli- mètres de hauteur, dont le test est mince, corné, semi-trans- parent, d'un jaune marron clair avec, au dernier tour, une très large fascie brune « dont les bords se fondent insensible- (x) Les exemplaires décrits par L. Prerrrer (loc. supra cit, 1851, p. 253) mesuraient 14 millimètres de diamètre maximum, 12 millimètres de diamètre minimum et 8 & millimètres de hauteur . Es provenaient de l’île Bourbon et appartenaient à la collection H. Cumne. M. P. Carié a recueilli, à l'île de la Réunion, un exemplaire se rapportant assez bien à cette forme : sa coquille est mince, son dernier tour légèrement anguleux à la péri- phérie et son ouverture bordée d’un bourrelet blanchâtre peu accentué. (2) Morezer (A.), Séries Conchyliologiques, IT, Îles Orientales d'Afrique, Paris, 1860, p. 59. 166 LOUIS GERMAIN rh ment dans la couleur générale ; elle occupe près de la moitié de la surface de ce dernier tour ; elle se retrouve à la base des tours précédents, et remonte ainsi jusque près du som- met (1) ». C'est probablement cette simple mutation ex colore que G. Nevizz désigne sous le nom de variété B (2), la variété À de ce même auteur étant, sans doute, la variété y major de L. PrFEIFFER (3). Ile Maurice : Commun dans un grand nombre de localités de l’île, vivant sur les arbustes, les broussailles, etc... même au bord de la mer [P. Carié] ;= D. W. Barczay, in : L. PreiFrer, loc. supra cit., 1848, p. 336 (4) ;=« Extrèmement commun à Maurice » [E. Vesco, in : À. MoreLer, loc. supra cit., 1860, p. 59] ;:—E. LiévAnp, loc. supra Cit., 1877, p.57, —@. Névir, loc. supracit 1678, (pero o)lE Ile de. la Réunion : Commun, notamment aux environs de Saint-Pierre EMasasTRE] ;=« Bourbon, où cette espèce est très commune dans les jardins et sur les haïes d’acacia. La var. sans bandes a un animal grisâtre » [S. Rance, in : D’A. »E FérussAc, loc. supra cit., 1827, p. 301] ; = Duro et S. Ranc, loc. supra cit., 1831, p. 19 ;=« Extrèmement commun à l'île Bourbon » [E. Vesco, in : À. MoreLer, loc. supra cit., 1860, p. bg] :=L. Marrrann, in : G. P. Desnayes, loc. supra Cite 1863, p. E. 85 (var. borbonica Deshayÿes) ;=« Très commun dans toutes les parties de l’île de la Réunion » [G. Nevurx, loc. supra cit., 1870, p. 4o4] ;=G. Nevizz, loc. supra cit., 1670, D: 70: Île Rodrigue :<« Espèce très commune aux environs de Port-Mathurin et semblable aux échantillons de Maurice et de Bourbon (6) » [ A. Desmazures, in : H. Grosse, loc. supra (1) Desmayes (G. P.), Catalogue des Mollusques de l’île de la Réunion (Bourbon), Paris, 1863, p. E, 85. (>) Nevicr (G.), Journal Asiatie Society of Bengal, XXXIX, part I (Na- tural History), Calcutta, 1870, p. 4o4. L'auteur ajoute les détails suivants - sur la coloration de l'animal : « Animal light brown, closely mottled with minute, pale yellowish spots, tentacles brown ». (3) Prerer (L.), Monographia Heliceorum viventium, Lipsiae, I, 1848, p. 336. Cette forme major atteint 19-20 millimètres de diamètre maximum el 12 millimètres de hauteur. (4) La coquille signalée ici par L. PFEIFrFER est une forme « à minima, diam. maj. 14, min. 12, alt. 10 mill. » (5) G. Nevizc cite, en outre, une « variété brandiana Férussac » qui est probablement l’Helix Brardi Pfeiffer. (6) H. Grosse (loc. supra cit., 1874, p. 230). ajoute : « La forme de Rodriguez est d’un brun corné uniforme, et son dernier tour est légère- ment anguleux, Les variétés à bandes ne paraissent pas exister dans l’île ». FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 167 cit, 1874, p. 230] ; =Bewsner, in : À. Morezer, loc. supra Gil, 187D, pp. 24: : Iles Seychelles : S. Ranc, loc. supra cit., 1831, p. 15 ;=V. d. DEcKen, in : Dr' E. von Manrrens, loc. supra cit., 1855, p. 56 ;—=« Abondant, mais toujours près des terres cultivées » [G. Nevicx, loc. supra. cit., 1869, p. 62] ;—=A. DEsMAZURES, in : H. Crosse, loc. supra cit., 1874, p. 230 ; =E. Lrénarn, loc. supra cit., 1877, p. 80 ;=G. Nevirz, loc. supra cit., 1878, p. 79 ; = Dr. À. BrauER, in : Dr. E. von Martens, loc. supra CHA TOO ND LTD 120: En dehors de ces îles, l’Eulota (Eulota) similaris de Férussac vit dans de nombreuses régions où il est souvent fort abon- dant : Afrique australe, République Argentine, Brésil, An- tilles, Bengal, Cochinchine, Chine, etc... Il se retrouve jus- qu'aux îles Sandwich. Famille des HELICIDAE Genre HELIX Linné, 1708 (x). $ I. CRYPTOMPHALUS Agassiz, 1837 (2). Hezix (CRYPTOMPHALUS) ASPERSA Müller. 1774 Helix aspersa Mürrer, Verm. terr. et fluv. Histor., I, p. 59. 1855 Helix aspersa MoqQuix-Tannow, Hisi. natur. Mollusques terr. fluv. | France, Il, p. 174, pl. XIIL, fig. 14 à 3. 1869 Helir aspersa Martens, Mollusken, in : v. np. DEoKEN, Reïisen in Ost- Afrika, II, p. 56. 1878 Helix (Pomatia) aspersa Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta 4 p Moy ns a7e 1908 Helix (Gryptomphalus) aspersa Germain, Etude Mollusques Henri GapEAu DE Kervicce Khroumirie, p. 150. 1912 Helir (Cryptomphalus) aspersa Connorrx, Annals South African Museum, XI, part III, p. 160, n° 299. 1915 Helix (Cryptomphalus) aspersa Connorrx, Annals South African Museum, XIII, part V, p. 187. La distribution géographique de l’Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller s'étend de plus en plus par suite de Ja facilité avec laquelle cette espèce s'adapte aux climats les plus divers (3). Elle a été signalée pour la première fois à l’île (x) Linné (C.), Systema Naturae, Ed. X, 1758, p. 645 et p. 768. (2) Acassrz, Nouveaux Mémoires Soc. Helvétique sciences naturelles, I, LOS, De D. (3) Pour la dispersion de l'Helix aspersa Müller, Cf. : GERMAIN (Louis), Sur la distribution géographique de l’Helix aspersa, Feuille des Jeunes Na- turalistes, Paris, 1906; et, loc. supra cit., 1908, pp. 157-162. 168 LOUIS GERMAIN Maurice par E. Duponr [in : G. Neviz, 1878, p. 97]. Elle y est aujourd'hui commune et M. P. CARIÉ en a recueilli de nombreux individus. L'Helir aspersa Müller vit également aux îles Seychelles [V. d. Decken, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1869. p. 56]. Il est commun au Cap où plusieurs individus senes- tres ont été découverts [Cf. : M. Conwozzy, loc. supra cit., 19112 p° Tor: Etérorb proie Genre VALLONIA Risso, 1826 (x). VALLONIA PULCHELLA Müller. 1574 Helix pulchella Mürrer, Verm. terr. et fluv. Histor., II, p. 30. 1855 Helix pulchella Moquin-Tannow, Hist. natur. Mollusques terr. fluv. France, IT, p. x4o, pl. XI, fig. 28-34. 1882 Helix pulchella Moreret, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 9, nonTo: 1893 Vallonia pulchella PrisBry, in : Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, VIII, p. 248, pl. XXXII, fig. 1 à 5; et IX, (1894), p. 283. ; À. MorELET est le seul auteur qui aït, jusqu'ici, signalé cette espèce européenne à l’île Maurice. Encore est-il possible que cette coquille introduite soit une espèce voisine, le Vallo- nia eæcentrica Sterki (2), qui s’est acclimaté en de nombreu- ses localités de l'Afrique australe (3). (x) Russo (A.), Histoire natur. princip. product. Europe méridionale, IV, 1826, p. ror. (pour le Vallonia rosalia Risso = Helix pulchella Müller). (2) Vallonia excentrica Srerkr, Proceedings Academy Natur. sciences Phi- ladelphia, 1893, p. 252 et p. 278, pl. VII, fig. B, M. [= Vaïlonia minuta Say, Journ. Portland Soc. Natur. History, I, 1864, p. 21 (pars.); = Vallo- nia ercentrica PusBry, in : Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pul- monata, VIII, 1893, p. 249, pl. XXXII, fig. 6-9]. (3) Cf. : M. Connozzy, À Revised Reference List of South African Non- marine Mollusca; with Descriptions of New Species in the South African Museum; Annals South African Museum, XI, part III, 1912, p. 160; et : Notes on South African Mollusca, V, ibid., XV, part V, 1915, p. 186. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 169 Famille des BUL'IMINIDAE [=ENIDAE B. B. Woodward, 1903] Genre RACHIS Albers, 1850 (x). Ractis (Racuis) venusrus Morelet. 1861 Bulimus venuslus Môrerer, Journal de Conchyliologie, IX, p. 46. 1863 Bulimus venustus Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 90, n° 284. 1808 Bulimus venustus Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. do MO. ac ’ 1870 Bulimus venustus Nevirz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, | part Il, (Natural History), Calcutla, p. 4ro, n° x9. 1860 Bulimus (Rachis) venustus Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Bei- trâge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 108. 1900 Buliminus (Rachis) venustus KoBezr, Die Familie BULIMINIDAE, in : MarRTiNr ct Cnemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, AGO MNT OO AE Te To Ne ro enie (CINE fig. 4-5. Coquille ombiliquée, de forme ovalaire bien allongée ; spire conique formée de 7 tours peu convexes ; sommet aigu ; ouverture ovalaire, subanguleuse en haut ; columelle presque droite, colorée en pourpre vif; péristome réfléchi. Longueur : 21 millimètres ; diamètre : g millimètres. Test solide, presque lisse, d’un jaune brillant, avec de rares ponctuations brunes irrégulièrement distribuées et une fas- cie peu apparente au dernier tour ; sommet d’un bleu foncé presque noir ; intérieur de l'ouverture d’un rouge pourpré (2). Île de la Réunion : L. Marccanrn, in : G. P. Dassxavyes, loc. SHBTUAE. 1809, p.1E.90- Cette espèce, originaire de l'île Mayotte dans l'archipel des Comores | À. MoreLer, loc. supra cit., 1861, p. 46], n'a jamais été retrouvée à l'ile de la Réunion. G. NEvizr, après l'y avoir vainement cherchée, pense que L. Marzrarp à dü envoyer, par inadvertance, quelques coquilles des îles Comores, coquil- les considérées par G. P. DesHayEs comme provenant de l'île de la Réunion. (x) Azsers (J. C.), Die Heliceen, Berlin, 1850, p. 182; et le Dr. E. von Martens, Leipzig, 1860 (1861), p. 230. (>) Il existe une variété ex colore ainsi définie par A. MoreLer (loc. supra cut., 1861, p. 46) : « B) Fascia purpurea latiore concomitante »: 2 2° édit. par 170 LOUIS GERMAIN Racuis (Racuis) sANGuINEUS Barclay. 1857 Bulimus sanguineus, BARCLAY, in : BEnsoN, Annals and Magazine Natur. History, London, XIX, p. 328. 1859 Bulimus sanguineus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 72 n 8287 1868 Bulimus sanguineus PrEiFrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 115, n° o8r. 1877 Bulimus sanguineus Lrénarr, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 54, n° 750. 1878 Buliminus (Rhachis) sanguineus Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, T1, p. 130, n° 30. 1880 Buliminus (Rhachis) sanguineus Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, P-AT00 1900 Buliminus (Rhachis) sanguineus KoBerr, Die Familie BULIMINIDAE, in MarTinr et Cnemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, I, 132, p. 753, n° 427, taf. CX,; fig. 20-22. Cette espèce atteint 20 millimètres de longueur pour tr millimètres de diamètre maximum. Elle est de forme ovalaire pyramidale, un peu courte, avec un dernier tour bien déve- loppé. Le sommet est aigu. Le test est mince, fragile, à peu. près transparent, d'un jaune pâle, quelquefois rosé, orné de flammules fauves un peu obliques ; il est garni de stries lon- gitudinales irrégulières, coupées de stries spirales très fines. Île Maurice : Environs de Moka [Sir D. W. Barczay, in : MW°#BENsoN, loc Supra cu, 1807 p3201 = Mont One [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 130] ;=Sans localité E. Lrénarn, loc. supra cit., 1877, p. 54. Racis (?) vesIcurATUs Benson. 1859 Bulimus vesiculatus Benson, Annals and Magaz. of Nalur. History, London, 3° sér. III, p. 99. 1859 Bulimus vesiculatus Benson, Malakozoolog. Blätter, p. 4x. 1868 Bulimus sanguineus Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 67, n° 58. 1880 Buliminus (Chondrulu ?) vesiculatus Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius. Berlin, p. 199. 1909 Buliminus (?) vesiculatus KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. Cette espèce n’est connue que par l’exemplaire type (x) ainsi décrit par W. H. Benson (loc. supra cit., 18B9, p. 99) (x) Encore cet exemplaire a-t-il son ouverture partiellement brisée. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 171 « Testa anguste rimato-perforata, ovato-acuta, oblique rugulosa, rugis subtus dense pustulato-rugosis, fulvo-casta- nea ; spira Convexo-conica, dimidium testae, superante, apice obtusiusculo, sutura impressa ; anfractibus 5 À convexius- culis, ultimo circa umbilicum compresso ; apertura ovata, 3/7 longitudinis testae aequante, peristomate reflexiusculo albido, margine parictali dente angulari obtuso minuto. Long. 13, diam. 7, apert. 6 mill. longa. » La position de ce Buliminus reste tout à fait incertaine. W. H. Benson dit bien qu'il semble voisin du Buliminus (Cocco- derma) reticulatus Reeve (1), mais il ajoute que la présence d'une denticulation pariétale indique des affinités avec Île Bulimus tutulus Benson (2), de l'Inde. Il est actuellement impossible de se faire une opinion, cette espèce n'ayant été ni figurée, ni retrouvée à l’île Maurice. Ile Maurice : Très rare « under the roots of trees in a pre- viously unxeplored forest in the heights of Plaine Wilhelm, toward the head of Tamarind River and of the gorges of the Black River » avec Tachyphasis (Pseudophasis) setiliris Benson LD. W. Barcray, in : W. H. Bexsow, loc. supra cit., 1859, p.99]. Famille des PUPIDAE [=VERTIGINIDAE B. B. Woodward, 1903 ; = GASTRO- COPTINAE H. A. Pilsbry, 1917]. Genre GASTROCOPTA Wollaston 1878 (3). $ [L. FALSOPUPA Germain 1918 (4). $ x. GASTROCOPTA (FALSOPUPA) ExXIGUA H. Adams. 1868 Pupa (Pupilla) exigua H. Anams, Proceedings Zoological Society oj London, p. 13, pl. IV, fig. 4. (x) REëeve (L.). Conchologia Iconica, pl. LXIV, fig. 443. (Bulimus reti- culatus; espèce de l’Afrique occidentale d'après H. Cuminé, mais habitant, en réalité, le Japon. (2) Benson (W. H.), in : Reeve (L.). Conchologia Iconica, pl. LXXXIV, fig. 625 (Bulimus tutulus) [= Pupa tutula S. Hanrey et W. TnEoBaLn, Conchologia Indica, 1876, p. X et p. 63, pl. CLVI, fig. 6]. (3) Gastrocopta WozLaston, Testacea Atlantica, 1878, p. 515. (4) Falsopupa GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, 1918, p. 521. 172 LOUIS GERMAIN 1877 Pupa exigua Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 394. 1880 Pupa (Vertigo) exigua Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 200. 1909 Pupilla exiqua KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. 1918 Falsopupa exigua GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, NL TN Da dote Coquille ovalaire cylindracée à sommet obtus ; spire formée de 5 tours convexes, le dernier légèrement subanguleux à la périphérie ; ombilic en fente étroite et profonde ; ouverture subovalaire, verticale, garnie de 4 denticulations : une dent pariétale saillante, une dent aperturale et deux dents très petites et enfoncées sur le bord externe de l'ouverture ; péris- tome un peu épaissi et réfléchi. Longueur : 1 + millimètre ; diamètre : 3/4 millimètre. Test mince, d’un fauve corné, garni de très fines stries longitudinales. Ile Maurice : Bamboo [G. Nevir, in : H. Anams, loc. Supra cit, 1808, pra]. GASTROCOPTA (FALSOPUPA) MicroscopicA Nevill. 1869 ? Carychium mauritianum Nevizz, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 62. 1869 Carychium sp. n. P? Nevizr, Proceedings Zoological Society of Lon- don Wp 65 Mare 1878 Pupa (Vertigo) microscopica Nevicr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, T, p. 197, n° 92. 1880 Pupa (Vertigo) microscopica Martens, Moliusken, in : K. Môüsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p- 200. 1898 Pupa microscopica Martens, Seychellen-Mollusken; Mitteil. Zoolo- i gischen Museum Berlin, 1, p. I, p. 25, taf. IT, fig. 19. 1909 Pupilla microscopica KoBert, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1909 Vertigo microscopica KoBeëzr, loc. supra CHA NP NO! 1917 Gastrocopta microscopica PicsBRY in TRYON, Manual of Conchology, 2€ série, Pulmonata, XXIV, p. 131, n° 76, pl. XXIN, fig. 8, 13. 14 et 15. 1918 Falsopupa microscopica GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, NIV OT ND none Coquille de forme subcylindrique ovoïde à sommet sub- aigu ; spire formée de 5 tours assez convexes à croissance lente et régulière, le dernier médiocre ; ouverture vague- ment subquadrangulaire, garnie de 5 denticulations : une dent pariétale recourbée et saillante, une dent columellare robuste et saillante située vers le milieu du bord columellaire, se | ï FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 173 une dent basale très enfoncée, deux dents sur le bord externe, petites et très enfoncées ; péristome épaissi et subréfléchi. Longueur : 2 £ millimètres ; diamètre : 1 millimètre ; hauteur de l'ouverture : 2/3 millimètre. Test d'un corné brun foncé, garni de stries longitudinales d'une grande délicatesse. Le Gastrocopla (Falsopupa) microscopica Nevill se distingue du Gastrocopla (Falsopupa) exiqua H. Adams par sa taille plus grande ; par sa forme plus ovoïde et, proportionnelle- ment, moins allongée et par son ouverture munie de 5 den- ticulations dont une basale qui manque chez le Gastrocopta exiqua H. Adams. Ile Maurice : Port-Louis, sur les vieux bois [G. Nevizz, loc. SUN CU. TÈTS, D. 1971. Île de la Réunion : À. MoreLer, in : G. Nevizz, loc. supra CHMTOTONND. 107: Iles Seychelles : Ile Praslin, près de l'église protestante [G. NÉE MOGNSUDTA ICE 00, pODIE CE LOTS ED OI — le Mahé [G. Nevizz, loc. supra cit.) 1878, p. 197] ; =Ile aux Frégates [ Dr. À. BrAUER, in : Dr. E. von MaRTENSs, loc. supra Gt nent p. 2b||. _GASTROCOPTA (FAzsopupA) LrENARDI Grosse. 1873 Pupa Lienardiana Grosse, Journal de Conchyliologie, XXI, p. 140, TOPO: 1874 Pupa Lienardiana Crosse, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 228, op AVES Nr 1877 Pupa Lienardi Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 55. 1877 Pupa Lienardiana Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 7901 1880 Pupa (Vertigo) Lienardiana Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Bei- trage z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 200. 1909 Pupilla Lienardi KoBert, Abhandl. d. Seckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1609 Pupa lienardi KoBerr, loc. supra cit., p. 93. 1917 Gastrocopta Lienardina PicsBry, in: Trvow, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, XXIV, p. 132, n° 77, pl. XXII, fiS. 0-10. 1918 Falsopupa Lienardi German, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris; DONINP An ON MOST Coquille de forme ovale oblongue à sommet obtus et arrondi ; spire formée de D tours assez plans, séparés par des sutures bien marquées ; dernier tour arrondi à la base ; ouverture subverticale, semi-lunaire arrondie munie de 4 174 LOUIS GERMAIÏN CAT dents : une dent pariétale saillante ayant tendance à se par- tager en deux ; une dent columellaire médiocre placée à angle droit avec la dent pariétale ; deux dents très petites sur le bord externe, l’inférieure très voisine de la base de l’ou- verture ; péristome à peine épaissi, blanchâtre, subréfléchi. Longueur : 1 + millimètre ; diamètre maximum : 3/4 millimètre. ; - Tést mince, translucide, assez brillant, corné jaunâtre, presque lisse. Cette espèce est certainement voisine du Gastrocopta (Falso- pupa) microscopica Nevill dont elle se distingue : Par sa taille plus petite et, proportionnellement, plus large (1) ; par sa forme plus ovoïde ; par ses tours de spire moins convexes ; par son ouverture dont les dents sont dif- férentes : la dent pariétale est moins recourbée et tend à devenir bifide à son extrémité, la dent columellaire est beau- coup plus petite ; enfin par son péristome bien moins épaissi. H: A7 Picspry (106, Supra Cit., 1917, p. 193, n° 570, pl XXII, fig. 1) a décrit, sous le nom de Gastrocopta lienardiana a eudeli Pilsbry une variété de l’île de la Réunion qui se sépare du type par sa forme plus ventrue, avec un dernier tour et une ouverture proportionnellement plus larges. La coquille, qui a 4 1/3 tours de spire, atteint 1 3/4 millimètre de longueur sur 0,9 millimètre de diamètre. lle Maurice : Sous les écorces d'arbres, à Curepipe [P. Ga- RIÉ] ;=Sans localité : E. Duponr, in : H. Crosse, loc. supra Cit., 1873, p. 140. Ile de la Réunion : À. Morezer, in : H. A. PrsBry, loc. supra Cit., 1917, p. 133 (var. Eudeli Pilsbry). Ile Rodrigue : Pointe aux Coraux [ A. DESsMAzURES, in : EL: Crosse, loc. Supra cit, 1879, pro); etirôg p 2200 E. Liénarn, loc. supra cit., 1877, p. 55]. GAsSTROcOPTA (FALsopuPA) DEsMAzuREsIr Crosse. 1873 Pupa Desmazüresi Grosse, Journal de Conchyliologie, XXI, p. 140, n° 5 ; k . . 1874 Pupa Desmazuresi Crosse, Journal de Conchyliologie, XXIT, D. 257 n° 4, pl. VIII, fig. 3. Hu pui 1 (x) Pour une mème longueur de 2 5 millimètres, la largeur maximum du Gastrocopta (Falsopupa) Lienardi Crosse est de 1 millimètre tandis que celle du Gastrocopta (Falsopupa) microscopica Nevill n’est que de 0,6 mil- limètre. "NOUS FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIÏGNES 175 1877 Pupa Desmazuresi PrEtFFER, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 977: 1880 Pupa (Pupilta) Desmazuresi Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfjauna d. Insel Maurilius.…, Berlin, p: 200. 1909 Pupa desmazuresi KoBkzr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 96. 1918 Falsopupa Desmazuresi GEerMAIN, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, ANNE D Mb Te Coquille ombiliquée, brièvement cylindrique et à sommet obtus ; spire formée de 6 tours à peine convexes séparés par des sutures bien marquées ; dernier tour arrondi et atténué à la base ; ouverture subverticale subovalaire avec 4 denti- culations : une dent pariétale médiocre, recourbée, une dent columellaire petite, placée perpendiculairement à la précé- dente ; deux dents sur le bord externe, très petites et très en- foncées l’une tout à fait rudimentaire ; péristome subréfléchi d'un blanc rosé clair. Longueur : 2 1/4 millimètres ; diamètre maximum : 1: millimètre. Test mince, translucide, d’un fauve corné clair légère- ment luisant, garni de stries longitudinales très fines et sub- obliques. Cette espèce, voisine des précédentes, se distingue par sa forme subcylindrique un peu allongée et par la disposition des dents aperturales, notamment par la taille exigüe des dents du bord externe. Ile Rodrigue :°« La Pointe aux Coraux » [ A. DEsmMazurEes, no vH GROSSE, loc. supra cit., 1893, p. 140, et 1874, p. 228]. #9; Gasrrocopra [Fazsopupa (?)] BorRBoNIcA H. Adams. 1868 Vertigo (Alaea) Borbonica H. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 290, pl. XXVIIIL, fig. 8. 1870 Vertigo (Alaea) Borbonica Nevrrr, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part Il, (Natural History), Calcutta, p. 418, n° 219. 1877 Pupa borbonica Prerrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 394. ; 1878 Pupa (Vertigo) borbonica Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 196, n° 88. 1880 Pupa (Vertigo) Borbonica Marrens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 200. 1909 Vertigo borbonica KoBeztT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch, Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 176 LOUIS GERMAIN Coquille ovalaire oblongue à sommet obtus ; spire conique formée de 5 tours assez convexes séparés par des sutures bien marquées ; dernier tour arrondi, subcomprimé à la base ; ouverture ovalaire, subverticale, ornée de 4 denticulations : « une dent pariétale comprimée et saillante ; une dent columel- laire profondément située et deux dents sur le bord externe la supérieure très petite ; bords marginaux convergents, réunis par une faible callosité ; bord externe subsinueux ; péristome subépaissi, légèrement réfléchi, d'un blanc grisà- tre. Longueur : 2 & millimètres ; diamètre maximum : 1 1/3 millimètre. Test mince, d’un roux fauve, garni de stries longitudinales très délicates. La position de cette espèce est encore incertaine. Je la classe, provisoirement, dans le genre Gastrocopta dont elle se rapproche par l’ensemble de ses caractères. Ile de la Réunion : Environs de Saint-Denis, sous les pier- res [MasasTRE] ; —Sans localité précise [G. Nevizz, in : H. ApaAms, loc. supra Cil., 1868, p. 290] ; =Très localisé, sous de grandes masses de pierres, à une grande élévation au-des- sus du niveau de la mer [G. Nevicz, loc. supra cit., 1870, p. h13] : =Environs de Salazie [G. Nevicr, loc. supra cit., 1878, D TOO Genre PAGODELLA H. Adams, 1867 (1). PAGODELLA VENTRICOSA H. Adams. 1867 Pupa (Pagodella) ventricosa H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 304, pl. XIX, fig. 6. 1868 Pupa ventricosa Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 808, n° 156 a. 1878 Pupa (Pagodella) ventricosa Nevrzr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, l, p-:95, n° 78. 1880 Pupa (Pagodella) ventricosa Martens, Mollusken, in : K: Môsrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 200. 1609 Pagodella ventricosa KoBeLt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Coquille ovalaire subconique avec un ombilic en fente étroite et profonde ; spire formée de 5 tours un peu convexes, (x) Apams (.), Proceedings Zoological Society of London, 1867, p. 304. [Pupa, sous genre Pagodella]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES )ÿiT. \ as « LADE #e Ru: | le dernier ventru, arrondi ; sutures bien marquées ; ouver- ture subovalaire, avec deux dents pariétales, l’une saillante, l'autre petite près de l'insertion supérieure du bord externe ; bords marginaux réunis par une callosité blanchâtre ; bord externe subsinueux ; bord columellaire dilaté en haut ; pé- ristome subtranchant. Longueur : 2 à millimètres ; diamètre maximum : 1 3/4 millimètre. Test peu épais, fauve clair, garni de fines stries longitu- dinales obliques et serrées. lle Maurice : Environs de Moka, sous les pierres [P. Ca- Rié et lurrioux ; = « The Moka Ravines » [G. Neviez, in : H. Apams, loc. supra cil., 1867, p. 304] ;=« Vacoa and Reduit Ravine » [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 199]. Variété INCERTA Nevill. 1850 Vertigo (Pagodella) incerta Nevirr, Journal Asiatic Sociely of Bengal, XXXIX, part Il, (Natural History), Calcutta, p. 413, h° 30. 1877 Pupa incerta Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 370. 1878 Pupa (Pagodella) incerta Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta Up -105-tn10870; 1880 Pupa (Pagodella) incerta Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 200. 1909 Vertigo incerta KoBezT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Ge- sellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. La coquille de cette variété ressemble presque absolument à celle du type, mais les denticulations de l'ouverture sont notablement différentes. Il existe, en effet, en dehors des deux dents pariétales, une dent bien développée — et parfois une autre, beaucoup plus petite, placée contre la première — à l’intérieur du bord externe de l’ouverture. Le bord columel- laire est également un peu plus dilaté. Il est évident que le Pagodella incerta Nevill représente, à l'île de la Réunion, le Pagodella ventricosa H. Adams de l’île Maurice. Le premier doit être rattaché au second comme varié- té. G. Nevizz n'était d’ailleurs pas très fixé sur la valeur réelle de son espèce et il considérait ces deux Pagodelles comme ayant une origine commune. Il est bon de noter, cependant, qu'il n'a jamais observé, chez le Pagodella ven- tricosa H. Adams, de dents sur le bord externe de louver- - ture : « Of the latter | Pagodella ventricosa H. Adams], I found L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE 12 178 LOUIS GERMAIN about 4o specimens, to all appearance full grown and in first rate condition, some of them, to my mind, very old speci- mens, in none of them were there any signs of any teeth wha- tewer within the outer margin of the aperture ! Of the Bour- bon species, [ only found 5 specimens, one evidently young, the other 4 full grown and all showing the peculiar charac- ters... SUII the ressemblance is so striking, that I think no natu- ralist would hesitate to avow, that they must at no very remote period have had à common origin... » [loc. supra CU OO) 06 Miro): Ile de la Réunion : Rare, avec Ennea pupula Deshayes, aux environs de Salazie [G. Nevizr, loc. supra cit., 1870, p. 412 AS TO prob . Famille des AGHATINIDAE Genre ACHATINA de Lamarck, 1599 (1). ACHATINA (ACHATINA) PANTHERA de Férussac. PI. X, fig. 3-4; pl. XI, fig. ° et pl. XIII, g. 5-6. 1810 Achatinus sp. D. pe Monrrorr, Conchyliologie systématique, I, p. h18 (x). 1820-1801 Helir (Cochlitoima) panthera pre FérussAc, Tableaux sSystéma- tiques, p. 49, n° 349 (nomen nudum). 1825 Helix (Cochlitoma) panthera ne FÉRUSsAC, Hist. gén. part. Mollusques enr Mluv PT Ep 169 pl AOCXAVIMTE NEC RNE DRE CXXXIT, fig. 1-2 1838 Achatina panthera De Lamaror, Hist. natur. animaux sans Vertèbres, Ed. II, [par G. P. Dssuaves], VIIT, p. 309. (x) Lamarck (J. B. M. de). Prodrome nouvelle classification Coquilles, Mémoires Société Hist. nalur. Paris, 1979, p. 75 [| — Ampulla BoLtEn, Museum Boltenianum, Ed. I (1792) p: 110 et Edit. II (1819), p. 78, (part) ; = Chersina HumPpnrey Museum Calonnianum, 1797, p. 62, (part) ; = Acha- tium Link, Beschreib. Rostock Sammlung, 17 mai 1807, p. 17 (part) ; = Achatinus Denys pe MontrortT, Conchyliologie systémalique, Paris, 1870, If, p. 418 ; — Cochlitoma pe FéÉrussAc, Tableaux systématiques.…., Paris, 1821, p. 48 (part) ; = Oncaea Gisrez, Handbuch der Naturgeschichte aller drei Reiche, 1850, p. 550 ; — Parachatina BourGuienaT, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. 73 ; — Serpaea BoURGUIGNAT, loc. supra cit., p. 74 et p. 85; — Pintoa BourGuIGNAT, loc. supra cit.) p. 80, = Ur ceus (Klein) JousseAuME, Bulletin société zoologique de France, IX, 1884, nel SM (2) La figure seulement. 1846 1847 1848 1848 1849 1850 1853 183 198 1529 _ 1559 1800 1860 1865 1808 1868 1877 1878 1878 1879 1879 1880 1889 18389 1890 1892 1894 1897 1698 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 179 Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achalina Achatina Achatina Achalina Achatina Achatina Achalina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina 1598 Achatina lamarckiana Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 115. lamarckiana Pretrrer, Annals and Magaz. Natural History London, XIX, p. 269. panthera Prwirrer, Monograph. Heliceor. vivent., Il, p. 252, 0109/922! lamarckiana Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 253. panthera Reeve, Conchologia Iconica, V, pl. Il, fig. 2. (Archachatina) panthera AxBers, Die Heliceen, p. 190. panthera PrEterEr, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 487, n° 43. lamarckiana Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., LI p. 483, n° 26. panthera BENSON, Journal de Conchyliologie, NII, p. 267. lamarckiana Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, DACOTNNETO. panthera PrEIrrEr, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 603, n° 32. pänthera Morezer, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orien- tales d'Afrique, p. 69, n° 28. panthera PrEirrer, in : MARTIN et CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° éd., p. 327, taf. XXVIIL, fig. r. ) panthera Donrn, Proceedings Zoological Society of London, a Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., NPA DR D do Heliceor. vivent., NI, p. 217 0 partie Luisan Catalogue Mollusques île Maurice, p. 54, n° 748. panthera Dupont, in : Morezet, Journal de Conchyliologie, XVI UD Pr7e. pantherina Nevircz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cubia,-l, D. 14D, n° 4. panthera GisBons, Journal of Conchology, If, p. 143. panthera BourGuIGNAT, Mollusques Egypte, Abyssinie, etc... panthera MARTENs, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 198. panthera Martens, Sitzungsber. Gesellsch. Naturf. Freunde - Berlin, p. 164. panthera Boureuienat, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. 72. panthera Martens, Sitzungsb. Gesellsch. Naturf. Freunde in Berlin, p. 86. mossambica Brancsix, Jahrb. d. Naturwissensch. Vereins d. Trenesiner Comitats, XV, p. 116, taf. VI, fig. 2-2 a- 2 b et taf. X, fig. 2 a-2b. panthera Ancey, Mémoires soc. zoologique France, VII, 20 en Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost- Afrik., Berlin, p. 83. panthera Martens, Seychellen-Mollusken, Müitteil. Zoolog. Sammlung d. Museums für Naturkunde Berlin, I, part PUp #23: i Liens Wiegmann in : MarTexs, loc. supra cit., p. 85 180 LOUIS GERMAIN et suiv. (fig. de la radula p. 86, de l’otocyste, p. 89), pl. IV, fig. 5-6. 1599 Achatina panthera Smirn, Proceedings Zoological Society of London, p. 589, pl. XXXIV, fig. x. 1899 Achatina panthera var. minor Junor, Bullet. société Vaudoise, XXXV,* p. 278. 1004 Achatina panthera Pirssry in : TryoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVII, p. 41, n° 4o, pl. XXXIX, fig. 32. 1909 Achatina panthera KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., XXXII, p. 93 et p. g4. 1912 Achatina panthera Connorry, Annals South African Museum, X1, past MU pro n0e360: 1918 Achatina (Achatina) panthera GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris XXIV; n°9%5;p: 504: L'Achatina (Achalina) panthera de Férussac est une coquille solide, épaisse et pesante, atteignant parfois jusqu'à 170 mil- limètres de longueur, mais dont la taille vare, le plus sou- vent, entre 120-150 millimètres de longueur et 65-75 milli- mètres de diamètre. Les flammules du test sont subverticales, brunes ou lie de vin et leur disposition change avec les indi- vidus considérés. L'intérieur de l'ouverture est ordinairement bleuâtre, le bord columellaire, toujours très épaissi, et le cal- lus qui unit les bords marginaux de l’ouverture sont teintés de rose plus ou moins vif. H. A. Prrsery a décrit une variété, autrefois recueillie à l’île Maurice, et faisant partie de la collection H. Cumine. Cette variété chrysoderma Pilsbry (1) est une coquille mince et légère présentant au dernier tour, sur un fond jaune brillant, des bandes longitudinales étroites, irrégulièrement distribuées et d'un brun rougeâtre. Les autres tours de spire sont blan- châtres et ornés de larges flammules un peu obliques, égale- ment rougeâtres et beaucoup plus étroites en haut des tours. L'ouverture, intérieurement de couleur chair, a ses bords marginaux réunis par une mince callosité blanche. La colu- melle, qui est étroite et délicate, est également teintée de rose chair. Les deux exemplaires recueillis par H. Cumine en 1852, me- surent : le premier, 126 millimètres de longueur et 58 milli- mètres de diamètre (hauteur de l'ouverture : 68 millimètres) et le second, 115 millimètres de longueur sur 56 millimètres (1) Pussry (H. A.), Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVII, p. 46, pl. XLI, fig. 5-6. H. A. Prrssry donne, avec un point de doute d’ailleurs, comme synonymes de cette variété : é « ? À. acuta Rezve, Conch. Icon., V, pl. 3, fig. 11, note de Lamarck. 2 D À, fulica REBVE, pl. 2, fig. 8 »: ; FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 181 de diamètre (hauteur de l'ouverture : 62 millimètres). L'Achatina (Achatina) panthera de Férussac, présente sou- vent des malformations ou des monstruosités. M. P. Carié en a recueilli trois particulièrement intéressantes. La première est une coquille étroitement allongée, attei- gnant 74 millimètres de longueur pour seulement 36 milli- mètres de diamètre maximum et 34 millimètres de diamè- tre minimum (longueur de l'ouverture : 27 millimètres : diamètre de l'ouverture : 18 millimètres). Les premiers tours de spire sont presque réguliers mais beaucoup moins con- vexes que dans les exemplaires normaux. Par contre, les deux derniers tours sont très fortement carénés en haut et immé- diatement en dessous de la suture. (PI. XII, fig. 5-6.) L'exa- men de l'échantillon montre que cette anomalie est due à un bri accidentel de la coquille. M. Ph. DAuTzENBERG a signalé une monstruosité analogue sous le nom d'Achatina panthera de Férussac monstr. angulatum (1). Elle provient également de l’île Maurice, mais l’exemplaire figuré est bien plus ventru (longueur : 65 millimètres ; diamètre : 4o millimètres). La seconde anomalie est représentée, dans la collection de M. P. Carié, par un unique individu. C'est une très grosse coquille pondéreuse au test bien plus épais que dans le type et de forme particulièrement ventrue. La longueur n'est, en ‘effet, que de 65 millimètres pour un diamètre maximum de 65 millimètres et un diamètre minimum de 51 millimètres. L'ouverture mesure 5o millimètres de hauteur et 33 milli- imètres de diamètre. La spire est très courte, le dernier tour étant énorme, très ventru et fort irrégulièrement et grossiè- rement strié longitudinalement. L'ouverture est ovalaïre allongée ; son bord externe est d’abord concave, puis large- ment convexe ; le bord columellaire, irrégulièrement épaissi est subvertical et teinté de rose. Enfin la coquille est assez largement ombiliquée. (PI. XI, fig. 2.) Cette forme curieuse, nommée monstr. umbilicatum par H. Rolle (2), rappelle l’'Achatina rediviva Mabille dont nous parlerons plus loin. Elle avait été signalée à l’île Maurice par H. Rozze (3) et M. Ph. Daurze BERG en possède, dans sa riche (x) Dauwrzens8erG (Ph.), Déformations chez quelques Mollusques pulmo- nés, Journal de Conchyliologie, LVIIT, 1910, p. 314, pl. XIV, fig. 1. — Rorze (H.), Uber cinige abnorme Landschnecken, Abhandl. d. Sencken- bera. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt «. M., XXXIT, 1900. (2) Rorre (H.), in DaurzevBere (Ph.), loc. supra cit., 1910, p. 315, pl. XIV, fig. 3. (3) Rozze (H.), loc. supra cit., 1909. ETATS 182 LOUIS GERMAIN collection, deux exemplaires provenant de l’île de Madagas- car. Le troisième cas est une monstruosité véritable. M. P. CARIÉ a recueilli, à l’île Maurice, deux beaux exemplaires senestres de l’Achatina (Achatina) panthera de Férussac. Ils sont de taille moyenne (longueur : 90-91 millimètres) et leur enroulement est absolument régulier (1) (PL. X, fig. 3-4.) Quelques autres anomalies ou monstruosités ont encore été signalées chez cette espèce, notamment par PH. DAUTZENBERG et H. Rozre. L’une, sous le nom de monstr. canaliculatum (2) est une coquille possédant une canaliculation étroite im- médiatement au-dessous de la suture. Une autre (monstr. con- tabulatum (3) est une monstruosité scalariforme « à rampe subsuturale large et plane ». Elle a été recueillie par V. DE RogizLarp. Enfin, une dernière. monstr. compressum (4). est remarquable par sa forme allongée, comprimée latéralement et d'aspect bulimoïde. M. Pu. DAuTzENBERG en possède un: individu provenant de l'ile Maurice. Île Maurice Habite dans toute l’île, depuis le littoral jusqu'à une alti- tude de 300 mètres environ. Commun, et, par endroit très commun, ce Mollusque sort par les temps de pluie et rampe eur les troncs d'arbres où se réunissent souvent de nombreux individus [P. Cart |. L'Achatina (Achatina) panthera de Férussac est certaine- ment d'introduction récente à l'ile Maurice. Son acclimate- ment daterait,, d’après Sir H. Barcray [in : BENSON, loc. supra cit., 1858, p. 267] de 1847 ; il est sans doute beaucoup plus ancien. Cette coquille a été signalée dans l’île par presque (1) Cette monstruosité sinistrorsa a déjà plusieurs fois été signalée chez l’Achatina panthera de Férussac, notamment par E. R. Syxes [Variation in recent Mollusca, Proceedings Malacological Society of London, VI, 1905, p. 190, (de Madagascar)|, par C. F. Ancey [Observations sur les Mollusques gastéropodes senestres; Bulletin scientifique France et Belgique, 1906, p. 190 [de Madagascar], par Pa. DaurzeNserG [Sur quelques cas tératologiques, Journal de Conchyliologie, LVIT, 1909, p. 41, n° 5, pl. I, fig. 3; et loc. supra cit, 1910, p. 315 (de l’île Maurice)] et par H. Rozre [loc. supra cit. 1909, taf. XVII, fig. 2]. (2) DAUTZENBERG (Ph.), loc. supra cit., 1910, p. 314. (3) Rozze (H.), in : DaurzeNBERG (Ph.), loc. supra cit., 1910, p. 314. Mons- truosité figurée par H. Rozce [loc. supra cit., 1909, taf. XVII, fig. 1 À, 1 B]. (4) Rozce (H.), in : DAUTZENBERG (Ph.), loc. supra cit., 1910,, p. 315, pl. XIV, fig. 2. 3 fe Le CES ERER DE AR AAT N AO NES { ON T ENTRE Ur “ ÿ * FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 183 tous les naturalistes qui se sont occupés de sa faune. Citons E. Lrénanp, [loc. supr'a cit., 1877, p. 54], G. Nevizz [loc. supra Cit., 1878, p. 140], E. Dupowr [in : À. Morezer, loc. supra cit., 1878, p. 171] qui ajoute : « Introduit dans l’île, il y a une vingtaine d'années, a remplacé presque partout l’Achatina fulica », E. Vesco [in : À. Morezer, loc. supra cit., 1860, p. Roi etc. Ile de la Réunion : Egalement introduit et communément répandu. L'Achalina panthera de Férussac est une espèce répandue dans toute l'Afrique orientale -— mais principalement dans les régions côtières — depuis Delagoa-Bay jusqu’au Nord de Zanzibar. Elle est plus rare à l'intérieur des terres, où elle a été signalée jusqu à l'extrémité sud du lac Nyassa (x). Elle vit également au Transvaal, au Lorenzo Marques et dans la Rhodésie [M. Conwozzyx, loc. supra cit., 1912, p. 198]. Ele est également commune à Madagascar ; enfin elle a été in- troduite à Mahé (Sevchelles) où elle n'est pas rare sur les terres basses, jusque vers 300-{oo mètres d'altitude, mais seu- lement dans les parties cultivées de l’île [ Dr. A. BRAUER, in : Dr. E. von MArTENs, loc. supra cil., 1898, p. 22 (2)]. ACHATINA (AGHATINA) FULICA de Férussac. PIX fe r-o- pl XI, fie. » et pl XI, fig. Tr et; 181 Helix (Cochlitoma) fulica pe Férussac, Tableaux systématiques, p. Ho nos 7. ; 18or Helix (Cochlitoma) borbonica nr Férussac, Tableaux systématiques, p. 49, n° 346 (nomen nudum). 1821 Helix (Cochlitoma) zebrina ne Férussac, Tableaux systématiques, p. ho, n° 348 (nomen nudum). 1821-1851 Helix (Cochlitoma) fulica pe FÉRussac, Histoire nat. gén. part. Mollusques terr. fluv. pl. CXXIV A, fig. r et pl. CXXV, fig. 3-5. + 1892 Achatina mauritiana ne Lamarok, Hist. natur. animaux sans vertè- bres, VI, part. IL, p. 120. à 1827 Helix (Cochlitoma) fulica pe FéÉrussac, Bulletin universel Sciences HAUTE NC AD 1309. 0 26: 1830 Achatina couroupa Lesson, Voyage de la Coquille, Zoologie Il, p. 318, pl. IX, fig. 2. (1) À Zamba vers 5.000 pieds (— 1.520 mètres environ) au-dessus du niveau de la mer. (>) Les plus gros exemplaires recueilis à Mahé par le Dr. A. BRAUER mesurent 109 millimètres de longueur et 57 millimètres de diamètre maxi- mum (ouverture : 60 millimètres de hauteur sur 4o millimètres de largeur). 184 Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina 3 Achatina Achatina o Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina 7 Achatina Achatinä Achatina Achatina Achatina Achatina Achatina Achatinà Achatina Achatina Achatina Achatina LOUIS GERMAIN mauritiana Quoy et GAIMARD, Voyage de l'Astrolabe, Zoolo- gie, IT, p. 152, pl. XI, fig. ro-15 et pl. XLIX, fig. 2r. zebra var. macrostoma Becx, Index Molluscorum, p. 55 (d’après SeBA, Thesaurus, Il, 1837, pl 71, fe 4-5] mauritiana Becx, Inderz Molluscorum, p76, n° rx. mauritiana DE Lamarcx, Hist. natur. animaux sans vertè- bres, Edit [par GP: DEsnaAÿes|, VII, p.207. mauritiana Portez et Mricmaup, Galerie Mollusques Douai, pro D Xe rer) | mauritiana SGANZIN, Catalogue Coquilles îles de France, Bourbon, Madagascar; Mémoires Soc. hist. natur. Stras- bourg NL Mb Er: fulica Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., I, p. 254, ni2e. fulica REEvE, Conchologia Iconica, V, pl. I, fig. 8. fulica Purcrppr, Abbild. und Beschreib. . Conchylien, ITT, p. 30, taf. XXI, fig. 3. (Archachatina) fulica ALBERS, Die Heliceen, p. 190. fulica Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIT, p. 488, n° A6. fulica Benson, Journal de Conchyliologie, VII, p. 266 . fulica Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 603, Ho SU fulica MoreLeT, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orientales d’Afrique, p. 70, n° 29. fulica Desxayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 9o, n° 28b. fulica Pretrfer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, Pen n° 40. fulica NEvizx, MAS Zoological Society of London, p- 64-n9%rr fulica MaRTENS in : v. D. DEckEn, Reisen in Ostafrika, Il, DA EVENE Ne fulica Lrénarr, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 54, n° 746 et p. 80, n° r13. fulica MorezeTt, Journal de Conchyliologie, XXV, p. 335. fulica Semper, Reisen im Archipel der Philippinen, Il, part. TIT, Landmollusken, p. 143, n° 3, taf. XII, fig. 17, (appareil génital). fulica Prerrrer Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 266. nos Handlist Mollusca Indian Museum Caleutta, 145, n° 5. Jo Dee Journal of Conchology, IT, p. 143. fulica Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Inse] Mauritius... Berlin, p. 197. fulica Crosse, Journal de Conchyliologie, XXIX, p. 196. fulica Prerrrer, Jahrb. Hamburgischen Wissensch. Anstal- ten, IV, p. 24. fulica Grosse et Fiscmer, Hist. Mollusques Madagascar in : A. GRaANDiDIER, Histoire phys. natur. et pol. Madagas- car, XXV, Atlas (seul paru), pl. XX, fig. 1-2. fulica Brancsx, Jahrb. d. Naturvissensch. Vereins d. Tre- nesiner Comitats, XV, p. 204, taf. VI, fig. 6, 7. fulica Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch- Ost-Afrik., p. 89. # rediviva Maire, Bulletin société philomatique Paris, 9° série, III, p. 57. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 185 1904 Achatina fulica Prissry,in : Trvow, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVII, p. 55, n° 49, pl XXXVI, fig. 18, 19, 20.€t pl. XXXVII, fig. 27, 22, 23 et 24. 1912 Achatina fulica Conxorrx, Annals South African Museum, XI, part IPS D 190 02370: La coquille de l’Achalina (Achatina) fulica de Férussac est relativement mince, bien que solide ; elle est jaunâtre, ornée de bandes longitudinales peu obliques, plus ou moins étroi- Les, disposées sans ordre et d’un brun rougeâtre. Le test esl finement décussé sur les tours médians, mais le dernier tour, très arrondi convexe, est dépourvu de stries spireles. Comme l’Achatina (Achatina) panthera de Férussac, l’'Acha- ina (Achatina) fulica de Férussac est fréquemment anormal. La plus intéressante de ces monstruosités a été décrite, en 1900, par J. Magie sous le nom d’Achatina rediviva nov. Spy. CT). « Testa magna, late umbilicata, crassa, solida, ovoidea, parum nitente, subepidermite luteola, decidua, albescente strigisque rulfis, latis, undique strigata, striis longitudinalibus parum perspicius ; spira Conico-elata ; apice obtuso ; anfrac- tibus 5 primis convexo-depressis, sensim et regulariter cres- centibus, sutura lineari separatis ; ultimo maximo, türgidis- simo, fere dimidiam partem altitudinis aequante, ad apertura paululum descendente, versus suturam sat regulariter cris- pato ; apertura subrecta, ovato-elongata, margine columel- lari incrassato, ad umbilicum revoluto ; externo longe arcuato ; columella crassa, torta, ad basin truncata. « Alt. 52-82 mill., diam. 58-67 mill. — Ile de France, MM. Rang et Desjardins, 1831, in : Coll. Museum Paris. Quatre exemplaires de cette coquille, étiquetés Achatina rediviva par J. MaBize lui-même, existent dans les collec- tions malacologiques du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Toutes proviennent de l'ile Maurice. Deux ont été. recueillies par S. Rang en 1831 La première est de grande taille puisqu'elle atteint 88 milli- mètres de longueur, 61 millimètres de diamètre maximum et 55 millimètres de diamètre minimum. Son ouverture à 50 millimètres de hauteur ct 38 millimètres de diamètre. Les tours de spire chevauchent légèrement les uns sur les autres, le dernier est très globuleux ventru et son développement terminal fort irrégulier par suite d'une brisure accidentelle (x) Magreze (J.). restarum novarum diagnoses, Bulletin société philoma- fique, Paris, 9° série, III, n° 2, 1900,p. 57. 186 LOUIS GERMAIN de la coquille. La columelle, excessivement tordue, fait paraître l’'ombilic fort large (PI. XI, fig. 1). C'est la forme la plus anormale que j'aie vue. Elle se rapproche d’un exemplaire plus petit, recueilli par M. P. Carié, mesurant 68 millimètres de longueur, 48 millimètres de diamètre maxi- mum et 44 millimètres de diamètre minimum (ouverture 36 millimètres de hauteur et 25 millimètres de diamètre). Il est presque aussi globuleux, mais son ouverture est plus ré- gulière, sa columelle moins incurvée et son ombilic à peine ouvert. Les quatre premiers tours de spire sont normaux, mais les autres ont un enroulement tout à fait irrégulier et chevauchent fortement les uns sur les autres. (PI. XIT, fig. 2.) La deuxième coquille recueillie par S. Rae est une forme jeune, mesurant seulement 56 millimètres de longueur ; sa spire possède un enroulement presque régulier, tandis que le dernier tour est fortement ventru et que L'sHbure: par- tiellement recouvert, est en fente allongée. Quant aux deux exemplaires de Dessarpins (1831), ils sont sensiblement de même taille 0) ons 66 Etoile diam mac Emule dia nn Soul haut rouv 30m dam toute) mill. BiMone :64%/nll diam. max? 46 mule = diam. min. 38 mill. ; haut. ouv. : 35 mill. ; diam. ouv. : 24 & mill. Tandis que l’échantillon a a les tours supérieurs normale- ment enroulés, l'individu B les a déviés à la fois de gauche à droite et d'avant en arrière. Tous deux ont un dernier tour très ventru globuleux avec columelle tordue, mais l’exem- plaire & possède une columelle plus tordue et un ombilic bien ouvert, tandis que le specimen $ a une columelle moins in- curvée et un ombilic presque fermé. Chez toutes les coquilles, dont il vient d’être question, la columelle n’est pas tronquée à la base ; elle rappelle, par ses caractères, celle des espèces du genre Limicolaria. Cette monstruosité, qui semble fréquente à l'île Maurice, est, comme on vient de le voir, fort variable. Elle est d’ail- Jeurs connue depuis fort longtemps. Le baron d'A. ve FÉRus- sac est, je crois, le premier qui en ait parlé. L'Achatina (Achalina) fulica de Férussac se trouve aussi. dit-il, « ...à l’île de France, d'où M. Rang a rapporté trois individus d’une monstruosilé fort remarquable. Ces indivi- dus sont raccourcis dans le sens de l’axe, le dernier tour est plus renflé, plus arrondi. Cette supériorité d'extension dans FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 187 l: sens du diamètre du cône spiral, produit un accident sin- gulier chez ces individus : l'axe columellaire dont nous avons déjà expliqué la formation ailleurs (Introd. à la Fam. des Limaçons), se dédouble'et forme un ombilic très caractérisé : le sommet de la spire est souvent infléchi (1) ». I ne peut subsister le moindre doute sur l'identité de l'Acha- lina rediviva T. Mabille et de cette monstruosité qui fut figu- rée, en 1849, par L. Reeve (2) et que L. Preirrer baptisa du nom de var. E umbilicata (3). Elle a été, depuis, signalée plusieurs fois | En 1869, par le Dr. E. von Martens (4), d'après un exem- plaire recueilli aux îles Seychelles par Von der DECKEn ; ; En 1878, par G. Nevire (5), d’après des individus recueillis, à l'île Maurice, par E. Dupowr et G. NEvizz ; Enfin, en 1910, par M. Pu. DaurzenserG (6) qui possède deux individus de cette monstruosité récoltés, l’un à Mada- gascar el l’autre à l'ile Maurice [Collect. Lesourn]| et qui à eu, en communication, trois autres specimens provenant des iles Seychelles (H. RoLLE) (7). Parmi les autres monstruosités de l’Achatina fulica de Férus- sac, il faut signaler une très belle forme subscalaire recueillie par M. P. Carté. C'est une coquille bien adulte mais de petite taille : longueur 74 millimètres ; diamètre maximum : 36 millimètres ; diamètre minimum : 34 millimètres ; hauteur (1) Férussac (d'A. de). Catalogue des espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles, recueillis par M. Rance, dans un voyage aux grandes Indes, Bul- letin universel sciences naturelles, Paris, X, 1827, p. 303. (2) Reeve (L.). Conchologia Iconica, vol. V, London, 1849, pl. XI, fig. & c. (exempl. de la Coll. CuminG). (3) PreIrreR, (L.). Monographia Heliceorum viventium, vol. TT, Lipsiæ, 1853, p. 488 [Achatina fulica var. E. Umbilicata]. L. PFEIFFER, avait déjà mentionné cette forme dès 1848 : « £) ? Anfractu ultimo ventroso, fere globoso, juxta columellam umbilico rugoso, non pervio instructo. — Long. 06 diam. 53 apert. 52 mill. longa 31 lata (Mus. Cuming) » et en note infra paginale : « Haec testa rarissima, forsan unica (« found only in the voods of « Les Trois Ilots » South-East district, island of Mauritius » sir D. Bar- c'ay) a charactere generico discrepans, attamen cætorum A. fulicæ simil- lima, nonnisi forma monstrosa hujus speciei mihi esse videtur » [Monogra- phia Heliceorum viventium, vol. IT, Lepsiæ, 1848, p. 2541. (4) Marrexs (Dr. E. von), in : V. d. Decxew, Reisen in Ost-Afrika 1869, taf. IT, fig. rb-rc. (5) Nevicz, (G.). Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, T, Calcutta, 1878, p. 145 (var. umbilicata). (6) DaurzenBerc (Ph.). Déformations chez quelques Mollusques pulmo- nés, Journal de Conchyliologie, LVIIT, 1910, p. 316. (7) Cette monstruosité a également été figurée par H. A. PrisBry, Ma- nual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVII, pl. XXXVIT, fig. 22. 188 LOUTS GERMAIN de l'ouverture : 27 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 18 millimètres. Les tours de spire supérieurs ont un enroule- ment normal et, seuls, les trois derniers, sont scalaires. L'ano- malie provient d’un bris très visible à partir duquel les tours se sont développés d'une manière différente : ils sont beau- coup plus convexes, leur ornementation picturale n’est pas Ja même et le test est bien plus épais, plus solide. L'ouver- ture est remarquable par sa forme subarrondie et, dans son ensemble, la coquille est fort élancée (PI. X, fig. r-2). Cette monstruosité scalaire a été signalée déjà, notamment par G. Neviezz (1), H. Rozze (2) et Pa. DAUTZENBERG (3). Une monstruosité à suture canaliculée, analogue à celle précédemment décrite chez l’Achatina (Achatina) panthera de Férussac, a été figurée par H. Rozze (4). Enfin C. F. An- CEY (5) a décrit une forme senestre, seul exemple connu, chez l’Achatina fulica de Férussac, de cette anomalie relati- vement fréquente chez l’Achatina panthera de Férussac. H. A. PirsBry a décrit, sous le nom de variété coloba (6), une forme de très petite taille (longueur : 58 millimètres, diamètre : 30 & millimètres) encore plus petite que la var. B minor de L. Pretrrer | Monogr. Heliceor. vivent., I, 1853, p. 488] (longueur : 78 millimètres, diamètre : 35 millimè- tres) et qui présente, sur un fond jaunâtre, des flammules étroites, subverticales, d'un brun rougeûtre, plus larges sur l'avant-dernier tour que sur le dernier. L'Achatina (Achatina) fulica de Férussac est une espèce de l'île de Madagascar et de l'Ouest Africain (surtout de l’île de Zanzibar), très anciennement introduite et acclimatée aux îles Mascareignes. Déjà, en 1824, Lesson [loc. supra cit. 1830, p. 318] la trouve « prodigieusement commune » à l'île Maurice où, connue sous le nom indigène de couroupa, elle (à) Nevrzz (G.), loc. supra cit., 1878, p. 145 [Achatina panthera var. scalaroides (nomen n De l'Île Maurice [G. Nevirr|. >) Rorre (H.). Uber einige abnorme Landschnecken, Abhandl. d. Senc- kenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, 1909, taf. XVII, fig. 4. Des îles Seychelles. 3) DAUTZENBERG (Ph.). loc. supra cit., LVIIT, 1910, p. 316. De l’île Pras- lin (Seychelles) [Ch. Azruüaun et de l'île de Madagascar [Coll. LEsounn . (4) Rorre (H.), loc. supra cit., 1909, taf. XVIT, fig. 5. 5) Ancex (C. F.), Observations sur les Mollusques Gastéropodes senes- tres; Bulletin scientifique France et Belgique, 1906, p. 190. 6) Prrspny (H. A.), loc. supra cit., XVII, 1904, p. 58, n° 49 a, pl. XXX VIT, fig. 21. : DETTE nn LOUE DES De. MASCAREIGNES 189 est be comme aliment. Le Ban d’ À. ne FéRussAG on supra cit., 1827, p. 303 et p. 304] explique ainsi cette intro- duction : « Il paraît certain que cette espèce a été importée à te où cile est dégénérée pour sa force surtout. M. Rang en a recueilli la tradition sur les lieux mêmes, d’où nous en avions déjà reçu les détails il y a longtemps, et de diver- ses personnes. On raconte que Mme Mothey, femme de l'in- tendant, étant attaquée d’une affection de poitrine, on lui ordonna du bouillon de limaçons ; on fut obligé d'envoyer à Sainte-Marie pour en avoir, et le mari de cette dame désirant conserver toujours ce remède sous $a main, en fit nourrir dans un jardin, d'où ils se sont répandus dans toute l’île, On la ramasse en grande quantité au jardin du roi, à Saint- Denis ». Et plus loin : « M. Rang a recueilli des traditions qui ne laissent aucun doute que cette coquille n'ait été égale- ment importée à l’île de France, où elle paraît avoir moins dégénéré qu'à Bourbon... ». Mais il est probable que l’intro- duction, aux îles Mascareignes, est beaucoup plus ancienne. Quoiqu'il en soit, celte espèce y est maintenant très com- mune et elle vit dans les jardins et dans tous les lieux boisés, sur les troncs d'arbres, les tiges des plantes et, notamment, les tiges des Bananiers (1). Enfin l’Achatina (Achatina) fulica de Férussac a été intro- duit, de Maurice à Calcutta (Indes anglaises), par W. Benson en 1847. [BEnsow, loc. supra cit., 1858, p. 266]. Il s’y est parfaitement maintenu depuis [G. Nevicr, loc. supra cit., 1878, p. 149 ; Dr. C. SEMPER, loc. supra cit., 1877, p. 143 H. A. PrzsBry, loc. supra cil., 1904, p. 58]. Plus récemment, la même espèce a été introduite au Natal (environs de Durban) [M. Conwozzy, loc. supra cit., 1912, p. 194] avec des plantes ornementales importées de l’île Maurice. (x) Tous les auteurs qui se sont occupés de la faune des îles Mascareignes, des îles Seychelles et des îles Comores ayant signalé cette espèce, il me paraît inutile de donner la liste des références, comme je le fais pour les autres espèces. Je signalerai, cependant, que l’Achatina fulica de Férussac n’a pas encore été indiqué à l’île Rodrigue. 190 1786 1792 1817 1817 1822 1825 1830 1832 1837 1837 1838 1838 1839 1840 1840 184 18417 1848 1849 18)2 1093 1854 1055 1855 LOUIS GERMAIN Famille des STENOGYRIDAE Genre SUBULINA Beck, 1837 (1). SUBULINA (SUBULINA) OCTONA Chemnitz. Fig. 14, dans le texte, Heliz octona Indiæ occidentalis, CHEMNITz, Systemat. Conchylien-Ca- binet, IX, part. Il, p. 120, taf. CXXXVI, fig. 1264. Bulimus octonus BruGuière, Encyclopédie méthodique, Vers, I, p. 325, n° 47. Helix octona Diczzwyn, Descript.- Catal. of recent Shells, II, p. 954 [non Lin]. Achatina crotallaria SCHUMACHER, Essai nouv. système habitat. vers testacés, p. 202. Bulinus octonus De Lamarck, Hist. natur. animaux sans vertèbres, NI part TE p:Pr25 n°807 Achatina octona Gray, Annals of Philosophy, IX, p. 414. 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Achatina octona Pretrrer, in : MaRTiINI et CHEMNITZ, Systemat.Conchy- lien-Cabinet, 2° édit., p. 342, taf. XXXVII, fig. 19-20. Achatina octona PretrFer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 5ox, n° 119. Stenogyra (Subulina) octona SaurrLewort, Müittheil. natur. Ge- sellsch. Bern, (Diagn. neuer Moll., n° 6), p. 147. Sira octona ScuminT, Die Geschlechtsapparat der Sn Berlin, pere Subulina octona H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, IE, p. 110, pl. EXXI, fig 3,a. (x) Subulina (partim) Becx, Index Molluscorum, 1837, p. 76 [ = Macros- pira (partim) SWAINSON Sheils and Shells fish., p. 335 ; = Stenogyra (part.) = Achatina (part.) = Bulimus (part.) des anciens auteurs.]. 1589 1889 1890 1890 1891 1892 1892 1894 1894 : 189 1897 1897 1898 1898 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 191 Achatina octona Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 613, HRTO2e Achalina octona Monrerer, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orien- tales d’Afrique, p: 72, n°32. Achalina octona TrisTram, Proceedings Zooiogical Society of London, p.290. Achatina octona Morezer, Voyage Welwitsch, Mollusques, p. 80, pl. NI Rg. 05: Achatina octona Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VE, p. 238, HONTE Achatina octona Taxe, American Journal of Conchology, V, p. 157. Achalina oclona Hiparco, Viaje al Pacifico, p. 138. Subulina crotalaria Mürcn, Journal de Conchyliologie, p. 337. Subulina octona MArTENs, Binnenmollusk. Venezuelas, p. 35. Subulina octona Fiscner et Crossre, Mollusques Mexique etc., I, p. 639, pl. XXV, fig. 15-15 a. Subulina (Stenogyra) octona Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 172, n° 103. , Subulina guyaquilensis Mizcer, Malakozoolog. Blätter, N. K., I, p. 120 tar NS fe #0 Stenogyra octona Binney, Ann. New-York Acad. of Sciences, TX, p. 100. Stenogyra octona Grosse, Journal de Conchyliologie, p. 100. Stenogyra octona MoRreLeT, Journal de Conchyliologie, p. 363. Subulina octona Botreer, Nachrichtsbl. d. deutschen Malakozool. Gesellsch., p. 90. Subulina octona Pirssry, The Nautilus, VIII, p. 37. Stenogyra octona MarTenNs, in : Max WEeBzr, Ergebn. eine Reise in Niederlandisch Ost-Indien, IT, p. 211. Subulina octona PizsBry, The Nautilus, VI, p. 107. Subulina octona Crosse, Journal de Conchyliologie, p. 29. Stenogyra (Subulina) octona WrEGMANN in Max WEeger, Zool. Ergebn. Reise in Niederländisch Ost-Indien, II, 1, p. 210, taf. XV, fig. 18-26 et taf. XVI, fig. 1 à 7. Subulina octona PirsBRy, The Nautilus, VIII, p- 35- Subulina octona SMirx, Proceedings Malacolog. Society of London, I, p. 309, 317 et, 322. Subulina octona Brorrey, Moluscos terr. y fl. v. Costa Rica, p. 15. Subulina octona MaRTENs, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Do n29; Subulina octona Syxes, Journal of Malacology, VII, p. gx. Subulina octona Martens, Land and Freshwater Mollusca; Biologia Centrali-Americana, p. 298. 1898-1900 Subulina octona MARTENS et WEIGMANN, Seychellen-Mollusken, 1899 1900 in : Mittheil. Zool. Sammlung Mus. f. Naturkunde in Berlin, p. 25. Stenogyra octona DAUTZENBERG, Annales soc. malacologique Belgique | (Mémoires) XXXIV, p. 6, pl. L fig. 3. Stenogyra octona DAUTZENBERG, Mémoires Société Zoologique France, XIIE, p. 153. 1906 Subulina octona PiSBRY, in : TryoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVIII, p. 72, n° x, pl. XII, fig. 8-9, et p. 222, n° x, pl. XXXIX, fig. 28 à 37 et 39-40. 1907 Subulina octona GERMAIN, Mollusques lerr. et fluv. Afrique centrale française, p. 490. 1908 Subulina octona GerMan, Mollusques E. Foa lac Tanganyika et ses (Rte NS environs, p. 28. 192 LOUIS GERMAIN 1o11 Subulina oclona GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XNII, SD, 1912 Subulina octona Connorry, Annals South African Museum, XI, part Hp 270 n°25: Les exemplaires de l’île Maurice que j'ai examinés ont à où 10, rarement ro + tours de spire. Leur test est luisant, d'un jaune ambré parfois un peu fauve, subtransparent ; les premiers tours montrent des stries limitées à la région de la suture; les autres tours sont garnis de stries longitudinales fines, irrégulières, inégales, assez serrées, subobliques et on accentuées contre la suture. Les dimensions et le nombre de tours de spire varient beau- coup suivant les localités, ainsi que le montre le tableau sui- vant E pe | eds ets ie Do os), lee he SE a.Ë BE | 29 | Et | ne Localités S & Los SE 5 3 SUTÉ) © © : ee Une mm mm mm. mm mm 3 AE Saint-Domingue (1) re > De) Ù 101 à (Antilles). 21 4 1/5 » 4 » 10 Tabasco (1). 15-18 4-5 |31/2-42/2) n 455 21/3-2-1/2| 9-10 | Afrique équatoriale. 15 1/2 4 » » » 8 1/2 | Ceylan (2). 13 3 4/5 » ne » 7 1/2 | Sumatra (2). 19 4 1/2 » 4 1/3 n 9 Ternate (2). 12 SUD » » » 7 1/2 | Seychelles (2). 17 3/4 4 14 | 4 3 1/2 2 1/2 10 ONTI2 ND NAT) 3 5/6 52] 2 1/2 10 l :: 16 1/2 4 3 4/5 5 21 2 1/4 9 1/2\ LE nee Se du )4 NA SA UE) 9 (1) D’après H. A. PicsBry, loc. supra cit., XVIII, 1006, p. 222. (2) D’après H. A PILSBRY, loc. supra cit., XVI, 10C6, P. su L'animal des individus recueillis à l’île Maurice par M. P. Carié est d'un jaune safran; le mufle, largement tronqué en avant est également jaune safran ; les tentacules sont sub- cylindriques et de la même couleur, mais plus clairs; le pied, long de 7 millimètres, large au maximum de r ï/4 millimè- tre, bien pointu en arrière, est ridé transversalement de cha- FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 193 que côté d'un sillon longitudinal médian très marqué ; il est d'un jaune safran plus foncé que le reste de l’animal. Quelques individus possédaient des œufs en petit nombre (4-5). Ceux-ci sont ovoïdes, parfois même subsphériques leur plus grand diamètre varie de 1 + à 2 millimètres mais ne dépasse guère, le plus souvent, 1,8 millimètre. Ces œufs sont groupés comme l'indique la figure 14. Ils sont d’un jaune blanchâtre clair avec une surface légèrement granuleuse. Los Fig. 14. — Subul na octona Chemnitz Ile Maurice [M. P. Carié]. Groupe d'œufs; X 10. Ile Maurice : _ Environs de Curepipe, dans les endroits humides ; peu commun |[P. CARIÉ] ; =C. ArLuaAu»D, in : Px. DAUTZENBERG, loc NSuprarcit.; 1899, D: 7. Originaire de l'Amérique tropicale où il est très répandu, non seulement sur le continent, maïs encore aux Antilles et dans les Archipels des Bermudes et des Bahamas, le Subulina octona Chemnitz est une espèce que l’on peut aujourd'hui considérer comme ubiquiste dans les zones tropicales et sub- tropicales. Elle semble principalement se transmettre avec les cultures et elle se propage avec une très grande rapidité dans le voisinage des centres d'agriculture tropicale. Elle s’acclimate aussi avec beaucoup de facilité dans les serres chaudes : c’est ainsi qu'elle a été signalée dans les serres de Philadelphie [H. A. Prrssry, The Nautilus, VI, p. 107; et VIII, p. 137], de Kew et de Manchester en Angleterre [Syxes, loc. supra cit., 1898, p. 91], de Copenhague au Danemark L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 13 194 LOUIS GERMAÏN [H. Sezz, Nachrichisblait d. deutsch. Malakolozool. Gesell- schaft, 1905, p. 40] et, j'ajouterai, au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Actuellement, le Subulina octona Chemnitz vit en Nouvelle- Calédonie [H. Grosse, loc. supra cil., 1889, p. 100], aux. Nouvelles-Hébrides {J. J. Warker, in : Syxes, Proceedings Malacological Society London, V, 1898, p. 198], aux envi- rons de Manille, dans l’île de Luçon [Dr. O. MôLrLenporrr |], aux îles de Java [ An. SrruBELz, in : Dr. O. BoETTrGER, loc. supra cit., 1890, p. 147], de Sumatra [Dr. M. WEeser, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cil., 1891, p. 244; =Dr. Wevxers, in : Pa. DAUTrzENBERG, loc. Supra cit. 1890, p- 7; etc 20 est également connu à l’île de Ceylan [O. Correrr|. Enfin, en Afrique et dans les îles voisines, ce Subulina est actuellement signalé dans les contrées suivantes : Il vit, dans les régions côtières de l'Ouest, depuis la Séné- gambie et le Dahomey [L. GERMAIN, loc. supra cit., rgzx, p. 322] jusqu'à l'Angola [Dr. F. Wezwrrsou, in : À. Mores- LET, loc. supra cit., 1868, p. 8o] ; il habite également le bassin du Chari [ A. Cuevarrer, Dr. Decorse, in : L. GER- MAIN, loc. supra cil., 1907, p. 4go|, les environs du lac Tan- ganyika [E. Foa, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1908, p. 28], la région de Zanzibar [E. Vesco, in : À. MoRELET, loc. supra cit., 1860, p. 92 ; = Dr. E. von MARTENS, loc. supra cu, 1897, p. 123], la Rhodésie, aux environs des chutes Victoria [Dixey et Loncsrarr, Transact. Entomological Society of Lon- don, 1907, p. 361]. On le retrouve enfin aux îles de Madagas- car et de Nossi-Bé [ A. Srumprr, in : Dr. O. BoETTGER, loc. supra cit., 1890, p. 90] et dans l'archipel des Seychelles [Dr. À. BRAUER, in : Dr. von MARTENS, loc. supra cit., 1898, p. 23 :—Cn. ArLüaAUD»D, in : Pu. DAUTZENBERG, loc. supra cit., 1899, p. 7]. Genre OPEAS Albers, 1850 (1). $ I. (pEAS GRACGILE Hutton. 1832 Helix clavulus Quoy et Garmar», Voyage de l'Astrolabe, Zoologie, IT, p. 133, pl. XI, fig: 30-33. 1834 Bulimus gracilis HuTron, Journal Asiatic Socieiy of Bengal, IT, Cal- , cutta, p. 091et p'A04- m0: (1) Opeas Arëers, Die Heliceen, 1850, p. 175, et 2° Edit. (par le Dr. E. von Martens) 1860, p. 265; HEerRRMANNSEN, Jndicis Generum Malacol., Suppl., Décembre 1852, p. 96. SP, t-on à FAUNE MALACOLOGIQUE DÉS ILES MASCAREIGNES 195 1839 Achatina subula PretFFer, in WieGmann’s Arch. f. Naturgeschichte, LPp507 1841 Bulimus subula Preirrer, Symbol. ad Hist. Heliceor. I, p. 85. 1841 Bulimus oclonoïides p’OrBieny, Mollusques Cuba, in RAMON DE LA SAGRA, Hist. Cuba, I, p. 177, pl. XI bis, fig. 22-24 [non C. B. Apams|. 1846 Bulimus indicus Pretrrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 4o. : 1848 Bulimus gracilis Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., Il, p. 157, No ETO? 1848 Bulimus indicus Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., Il, p. 157, OA 1848 Bulimus subula Prerrer, Monograph. Heliceor. vivent., Il, p. 158, / n° A13. 1849 Bulimus cereus REEve, Conchologia Iconica, pl. XVII, fig. 8r. 1849 Bulimus gracilis Reeve, Conchologia Iconica, pl. LXIX, fig. 495. 1849 Bulimus apex Mousson, Land-und Süsswasser-Mollusken Java, p. 35, taf. IV, fig. 5. 1850 Bulimus gracilis Pretrrer in Martin: et CHEmnirz, Systemat. Con- chylien-Cabinet, p. 79, taf. XXI, fig. 18. 1801 Bulimus hortensis GC. B. Anams, Contrib. to Conchology, n° 9, p. 168. 1853 Bulimus gracilis Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IIL, p. 399, n° 6o/. 1853 Bulimus subula Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 390, n° 605. 1859 Bulimus gracilis PrerrreR, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 458, n° 719. 1559 Bulimus subula PreiFFer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 458, n° 721. 1863 Bulimus subula Crosse et Fiscuer, Journal de Conchyliologie, p. 36, DNINE REN0" 1868 Bulimus gracilis PREIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 96, n° 836. 1868 Bulimus subula Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 97, n° 8/40. 1872 Limicolaria Bourguignati Paranizme, Annali Museo Civico di Sioria Naturale Genova, II, p. 18, tav. I, fig. 13-14. 1874 Stenogyra gracilis Crosse, Journal de Conchyliologie, p. 229. 1876 Bulimus gracilis Hanrey et TneoBarn, Conchologia Indica, pl. XXII, fig. 4. ; 1876 Stenogyra octonula WEeiNLanD, Malakozoo!l. Blätter, XXIII, p. x71, pl. Il, fig. 7-8. 1877 Stenogyra gracilis Nevirz, Journal Asiatic Society of Bengal, XLVI, part Il, (Natural History), Calcutta, p. 25. 1877 Bulimus subula Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 136. 1877 Bulimus octonulus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VIII, p. 613. d 1878 Stenogyra (Opeas) gracilis Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 164, n° r6. 1878 Opeas subula Fiscuer et Crosse, Mission scientifique Mexique, etc…., Ep i600 pl XXNL here 1879 Opeas acutius Mizrer, Malakozool. Blätter, N. K., I, p. 124, pl. XI, he. 1881 Opeas gracile CROSSE, Journal de Conchyliologie, p. 2or. 1989 Opeas gracile JOUSSEAUME, Bulletins Société Malacologique France, VI p:7358: 196 LOUIS GERMAIN 1890 Stenogyra gracilis Bosrréer, Nachrichisblatt d. deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft, p. 89. 1891 Opeas gracile BosrTeer, Bericht Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., p. 272. 1891 Stenogyra gracilis Martens, Landschnecken des Indischen Archipels, in Max \Weger, Zoolog. Érgebn. einer Reise in Niederl. Ost-As., IT, p. 243. À 1895 Opeaz gracile GonwiN-AusTEN, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 443. 1898 Opeas subula MarrTens, Mollusca. in : Biologia Centrali-Americana, p. DOME IDE OT D EMI Eee 1901 Opeas subula MorreNporrr, Annuaire Musée Zoolog. Académie Scien- ces Saint-Pétersbourg, VI, p. 390. 1903 Opeas gracile BLANrorD, Proceedings Malacological Society of London, MD 260: 1605 Opeas indicus DAUTZENBERG, Journal de Conchyliologie, LIIT, p. ro2. 1906 Opeas gracile PicsBry, in: Trxon, Manual of Conchology,2° série, Pul- monata, XVIII, p. 125, n° 1 et p. 198, n° 3, pl. XVIIT, he SU 0 belote plie XNEEA IEP 70; La coquille de cette espèce bien connue est perforée, com- posée de 12 tours de spire bien convexes séparés par des sutu- res souvent crénelées; l'ouverture est semi-ovalaire; le bord columellaire, subvertical, est bien élargi en haut et largement réfléchi. La taille varie de 8 à 13 millimètres de longueur pour 2 1/4 à 3 1/2 millimètres de diamètre maximum. Les indivi- dus jusqu'ici recueillis à l’île Maurice ne dépassent pas 8 mil- limètres. Le test est mince, transparent, d'une couleur cornée très pâle ; il est bien distinctement strié. Île Maurice : H. À. Prcspry, in : G. W. Tryow, loc. supra eit., 1906, p. 129]. Espèce introduite par le commerce. L'Opeas gracile Hutton est une espèce répandue dans les régions tropicales des deux hémisphères. En Amérique, elle vit dans toutes les Antilles, dans l'Amérique centrale et dans l'Amérique du Sud jusqu'à Para et à Guayaquil, c’est-à-dire qu'elle ne dépasse guère l’Amazone. Dans l'Ancien Monde, cette espèce est spécialement carac- téristique de la région occidentale (1), mais elle vit également en Polynésie et s'étend, au Nord-Est, jusqu'au Japon. Vers l'Ouest, l’'Opeas gracile Hutton atteint non seulement l’île Maurice, mais encore Aden et Suez (2) [Dr. F. JoussEAUME, (x) Telle que la définit Warrace. (>) La forme de Suez a été nommée Opeas ægyptiaca (BOURGUIGNAT mss) par le Dr. F. JOUSSEAUME, Bulletins société malacologique de France, NII, 1890, p. roi, pl. IL, fig. 4-6. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 197 loc. supra cit., 1889, p. 358], peut être l’'Abyssinie et certaine- ment l'Afrique orientale anglaise (1) [Cmarces ELior, in : H. A. PirsBry, loc. supra cit., 1906, p. 129]. OPEAS CLAVULINUM Potiez et Michaud. 1838 Bulimus clavulinus Portez et Micaau», Galerie Mollusques Douai, I p. 136, pl. XIV, fig. 9-10. 1849 Bulimus clavulinus RE&Eve, Conchologia Iconica, V, pl. LXXX, fig. b95. 1852 Bulimus clavulinus Küsrer in Martini et CHEeMnitz, Systemat. Con- chylien-Cabinet. n° 80, taf. XX, fig. 7-8. 1853 Bulimus clavulinus Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. DOCS 189 Bulimus clavulinus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. b54, n° 685. 1860 Bulimus clavulinus MorereT, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orien- tales d'Afrique, p. 68, n° 27. 1868 Bulimus clavulinus Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 94, n° 799. 1569 Stenogyra clavulina Nevizz, Proceedings Zoological Society of London, HO 1570 Stenogyra os clavulina Nevizz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part Il, (Natur. History, etc..….), Calcutta, p. log. (part). 1877 Bulimus clavulinus Liénar», Catalogue Mollusques île Maurice, p. 79, n° 99. 1878 Stenogyra (Opeas) clavulina Nevizr, Handlist Mollusca Indian Mu- Seum Calcutta, \p- 165, n°00217: 18So Stenogyra (Opeas) clavulina Martens, Mollusken, in : K. Môrrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 199. 1898 Opeas clavulinum Martens, Land-und Süsswasser-Mollusken der Sey- chellen Mittheil. Zoolog. Sammlung Mus. f. Natur- kunde Berlin, 1, p. 23. 1G06 Opeas clavulinum Prissry, in Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmondta NID Sn D XXTIT"Ere tx, 2161 22. 1609 Stenogyra clavulina KoBerT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. , Coquille assez largement perforée, turriculée ; spire com- posée de 6-7 tours peu convexes séparés par des sutures non crénelées ; sommet obtus ; ouverture subpyriforme ovalaire, très anguleuse en haut ; péristome simple et tranchant. Longueur : 7-8 millimètres ; diamètre : 2-2 + millimè- tres. Test d’un corné jaunâtre pâle et brillant, garni de très fines stries longitudinales. Cette espèce est voisine de l’Opeas mauritianensis Pfeiffer, (x) Sur la côte orientale, à Takaungu. 198 LOUIS GERMAIN mais elle est plus petite et moins longuement élancée. L'ou- verture est la même que chez l’Opeas gracile Hutton. G. Nevizz a séparé deux formes de l’Opeas clavulinum Potiez et Michaud : « À. Whorls seven, the last one especially not quite so tumid as in the next variety. Bourbon, Maurice and Seychelles. « Long. 8 à ; diam. maj. 3 ; apert. long. 2 3/4 ; lat. x mill. » « B. Whorls 6, broader in proportion to their length than those of the preceding. Maurice and Seychelles. one: -6 © Game maj 42/9065 apert lons 2m 4e mn all Cr) La forme À se rapporte à l'Opeas mauritianensis Pfeiffer et la forme B à l'Opeas clavulinum Potiez et Michaud. +2] Île Maurice : Environs de Moka et de Curepipe, dans les endroits humides [P. Carié] ; =Moka [S. Barcray, in Reeves, loc. supra cit., 1849, p. 595 ;=sous les pierres humides et les vieilles écorces, commun, E. Vesco, in : À. MOoRELET, loc. supra cit., 1860, p. 69 ;=G. NEvirz, loc. supra cit., 1875, D 0100 Ile de la Réunion : [Portez et Micmau», loc. supra cit., 1838, p. 136 ; —E. Vesco, in: À: MorEeret, loc. supra cit, 1860, p. 69.] | ë Iles Seychelles: [K. Lrénar», loc. supra cit., 1899, p. 79 = Dr. À. BRAUER, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1898, p. 23 (Mahé).] Iles Comores : [E. Vesoo, in : À. MorEeLET, loc. supra cit:, 1860, p. 69 ;=G. Nevix, loc. supra cit., 1878, p. 165.] Madagascar : sans localité précise [E. Vesco, in : À. More- LET, loc. supra cil., 1869, p. 69.] OPEAS MAURITIANENSIS Pfeiffer. 1852 Bulimus mauritianus Prerrrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 150. 1852 Bulimus maurilianus Küsrer, in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, p. 86, n° 99, taf. XXX, fig. 15-r6. 1553 Bulimus mauritianus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., III, p. 4o2, n° 62. 1559 Bulimus maurilianus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, PA102/n07/10: (x) Nevrzz (G.). On the Land shells of Bourbon, with descriptions of a few new species, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part IT, (Natural History, etc.) Calcutta, 1870, p. 409. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 199 1860 Bulimus maurilianus Morerer, Séries Conchyliologiques, IT, les Orientales d'Afrique, p. 69. 1868 Bulimus maurilianus Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent, NI, : p- 100, n° 860. 186G Subulina mauritiana Nevirr, Proceedings Zoological Sociely of Lon- don, p. 64. 1870 Slenogyra (Opeas) clavulinus Nevirr, Journal Asialic Society of Bengal XXXIX, part II, (Natural History), Calcutta, DAVICO near) 1877 Bulimus Mauritianus Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p- b/, nour/10 1878 Stenogyra (Opeas) mauriliana Nevicr, Handlist Mollusea Indian Mu- seum Calcutta, À, p. 165, n° 22. 1880 Stenogyra (Opeas) Mauritiana Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Maurilius..…., Berlin, . 199. 1906 Opeas D PrcsBry, in : Tryon, Manual of Conchology, 2° série. Pulmonata, XNIII, p. 133, n° 2, pl. XVII, fig. 92 à 96. | 1909 Stenogyra mauritiana KoBerr, Abhandl. d. Seckenberg. Naturfosch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Coquille très élancée, subperforée ; spire formée de 8 tours (1) assez convexes, le dernier égalant environ le tiers de la hauteur totale ; ouverture verticale, ovalaire oblongue. Pongueur : 7, 10, ro + millimètres ; diamètre : 24, 3,3 > millimètres ; hauteur de l'ouverture : 3, 3 + millimètres. Test corné clair variant du blond jaunâtre au marron clair, très brillant, garni de petites stries longitudinales fines, sub- verticales, inégales et souvent accentuées aux sutures. Ile Maurice : Commun et, par endroits, très commun, sous les pierres, les amas de détritus végétaux, les écorces, etc, dans tous les endroits humides des environs de Cure- pipe, Moka, Port Louis, etc:.. [P. CaRIÉ] ; =Sous les pierres humides et les vieilles écorces [G. Nevrrr,, loc. supra cit., 1869, p. 64, et 1878, p. 165]; =sans indication de localité [E. Lié- NARD, loc. supra cit., 1877, p. b4] ; =Petit Sable [K. Môsrus, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra cit., 1880, p. 199]. Ile de la Réunion : Sans indication de localité [G. Nevirr, loc. supra cit., 1869, p. 641- Iles Seychelles : Iles Mahé et Silhouette [G. Never, loc. supra Cit., 1869, p. 641]. Cette espèce a été introduite à Maui, dans les îles Havaï l (x) Dans sa description originale, L. Pretrrer [Proceedings Zoolog. So- ciety. of London, 1852, p. 150|, n'ayant étudié que des individus peu adul- tes, donne seulement 7 tours de spire à cette espèce. 200 LOUIS GERMAIN [H. A. Prrsgry, loc. supra cil., 1906, p. 134]. Elle a été récol- tée également à Washington (Etats-Unis) (x). OPEAs Swirri Pfeiffer. Ip mi 1852 Bulimus Swiftianus Prerrrer, Zeitschr. für Malakozool., p. 150. 1853 Bulimus Swiftianus Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, p- 399, n° 6o6. À 1855 Subulina Swiftiana Anams, Genera of recent Mollusca, p. tr. 1895 Bulimus Swiftianus Prerrrer, in : MARTIN et CHemniTz, Systemat. Con- chylien-Cabinet, 2° édit., p. 256, n° 364, taf. LXIX, fig. 9-11. 1859 Bulimus Swiftianus Preirrer, Monograph. Heliceor. p. 460, n° 727. 1868 Bulimus Swiflianus Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., NI, p. 99, n° 849. 1906 Opeas Swiftianum PicsBry, in : Trvon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVIII, p. 157, n° 34, pl. XXIIL, fig. 26. vivent., IV, Par sa forme générale, cette espèce rappelle l'Opeas gracile Hutton, mais elle est imperforée (2), la réflexion de la colu- melle recouvrant entièrement l’ombilic ; sa spire, plus élan- cée, ne comprend que 7 + tours (3) ; sa suture n'est pas cré- nelée ; enfin son test est plus lisse, la sculpture se composant de stries longitudinales très faibles. Longueur : 7-7 & millimètres ; diamètre : 2 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 2 millimètres. Ile Maurice : L’'Opeas Swifti Pfeiffer, originaire des Antilles (île de Saint-Thomas), a été introduit accidentellement à Vîle Maurice [G. Nevicr |. HE OpEAs JAvANICUM Reeve. 1849 Achafina javanica Rezve, Conchologia Iconica, V, pl. XVII, fig. 79- 1853 Achatina javanica Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent, III, p- #09: n° Ga: 1859 Achatina javanica PreirFer, Monograph. Heliceor. vivent, IV, pro, n°108! (a) « I have also specimens colleeted in Washington, D. C., probably from a greenhouse. They were sent about twenty years ago by Rev. E. LennerT, a reliable and at that time well-known collector » [H. A. PrcsBry, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVIII, Philadelphia, 1906, p. 134|. À (2) La coquille de l’Opeas gracile Hutton est perforée. (3) On en compte ordinairement 10, quelquefois 9, rarement 12, chez l’Opeas gracile Hutton. it Male of FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 01 1868 Achatina javanica Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent, VI, PAN280; 008 127. Stenogyra javanica MarrTens, Ostasiat. Zoolog. Landschn., p. 30, 377, DNS OTT, 1877 Stenogyra javanica Marrens, Silzungsb. Gesellsch. Naturf. Freunde Berlin, p. 105. 1891 Opeas clavulinum Boxrrcer, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malako- zoolog. Gesellsch., p. 179 [non Porxæz et Mrcmaun]. 1891 Opeas clavulinum Bosrreer, Bericht Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., p. 271. 1897 Hapalus javanicus Martens, Beschalle Weichthiere. Deutsch-Ost- Afrik., p. 130. 1906 Opeas javanicum Picssry in TrYoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XNHIL, p. 138, n° 4} pl: XI fig rh; 16, PANNE Di ENXIP ARS M0 Les individus vivant à l’île Maurice atteignent jusqu'à 15 millimètres de longueur et 4 1/10 de diamètre maximum, leur ouverture ayant 4 millimètres de hauteur, (l'espèce mesure, généralement, de 10 à 13 millimètres de hauteur). Ils ont 9 + tours de spire et leur sculpture est formée de stries très visibles, très pressées les unes contre les autres comme chez les échan- tillons provenant de l'Océanie. Cette sculpture rappelle celle des Prosopeas. lle Maurice : [Dr. O. Borrreer, loc. supra cit., LOG MAD: 271]. Introduit. L’Opeas javanicum Reeve est une espèce à grande dispersion géographique. On la connaît, non seulement en Océanie (Suma- tra, Java, Flores, Adenare, Ternate, Cebu, Mindanao, îles Hawaï (x), etc...) mais encore à Ceylan, en Chine (notam- ment à Canton, Hongkong, îles Formose et d'Amoy, etc...) et au Japon. $ 3. OpEAS MIcRA d'Orbigny. 1835 Helix (Cochlitoma) micra D'OrBieny, Revue et Magas. Zoologie, p. 9. 1537 Obeliscus micra Beck, Index Molluscorum, p. 62, n° r2. 1841 Bulimus micra n’OrBIeNy, Voyage Amérique méridionale, Mollusques, p.262, pl. XLTI, fig. 18 à 20. 1845 Bulimus octonoides C. B. Apaus, Proceedings Boston Society Natur. History, p. 12 [non A. p'OrBIGNYy|. (1) D’après H. A. PrisBry et Syxes [in : H. A. PirsBry, Manual of Con- choloçly, 2° série, Pulmonata, XVIII, Philadelphie, 1906, p. 139] la forme des îes Hawaï, l’Opeas henshawi Syxes [Proceedings Malacological Society o: London, NI, Juin, 1904, p. 112, fig.2] est synonyme. 202 LOUIS GERMAIN 1848 Bulimus octonoides Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent, II, D T60 noire 1848 Bulimus micra Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent... LT pr 1108: n° 436. 1849 Bulimus micra Reeve, Conchologia Iconica, N, pl. XIV, fig. 78 et pl. LXXIX, fig. 570. 1849 Bulimus octonoides REEvE, Conchologia Iconica, V, pl. LXXXIV, fig. 593. 1850 Achatina (Subulina) octonoides ArBers, Die Heliceen, p. 195. 1851 Bulimus subula Binnex, Terrestrial Air Breath. Mollusks of the Unit. States LMP 28 VD LITE or 1851 Bulimus contractus F. Poex, Memorias sobre la hisloria natural de la isla de Cuba, I, p. 205, 212, pl. XXVI, fig. r9-21. 1853 Bulimus octonoides Prerrrer, Monograph. Helièeor: vivent, III, p. 4oo, n° 608. 1853 Bulimus micra Pretrrer, Monograph. Heliceor. Vivent., III, p. 400, no TG 1859 Bulimus octonoides Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 460. 1859 Bulimus micra Prewrer, Monograp. Heliceor. vivent., IV, p. 46», TON Te 1868 Bulimus octonoïdes PrrIFFER, Monograph. Heliceor. vivent., VI, P+ 99: 1668 Bulimus micra Prerrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 100, ‘ n° 86». 1578 Stenogyra (Opeas) octonoides Nevizr, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, 1, p. 163, n° 8. 1879 Opeas dresseli Mirrer, Malakozoolog. Blätter, N. F., I, p. 123, taf. NIV Etre 1883 Stenogyra octonoides Mazé,. Journal de Conchyliologie, p. 6 et p. 4x. 1Ë92 Opeas octonoides Cnrosse, Journal de Conchyliologie, p. 28 et p. 62. 1594 Stenogyra (Opeas) striosa Henrerson, The Nautilus, VIII, p. 20, OS ns 1895 Opeas micra Smirx, Proceedings Malacological Society of London, I, p. 309, 318 et 322. 1898 Opeas octonoides Martens, Land and Freshwater Mollusca, Biologia Centrali-Americana, p. 293, pl. XVII, fig. 9. 1906 Opeas micra PiczsBry, in : Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pul- monata, XVIII, p. 193, n° 2, pl. XXVIL fig .49, 56 et bee Coquille perforée, allongée, turriculée à sommet très obtus ; spire formée de 7-8 tours convexes; ouverture ovalaire à péristome mince et tranchant; bord columellaire subrec- tiligne. Longueur : 6-8 millimètres (1); diamètre : 2-2 & milli- mètres. (x) La taille atteint exceptionnellement, à, l’île de Cuba, 9 % millimètres de longueur et 2,7 millimètres de diamètre. La spire possède alors 8 & tours et le test est plus irrégulièrement sculpté. C’est la forme nommée contracta par F. Poey [Memorias sobre la historia natural de la isla de Cuba, I, 185x, p. 205]. Test mince, transparent, jaune blanchäâtre, garni d’une FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 203 sculpture très accentuée ; les », 2 £ premiers tours lisses, les autres ornés de peliles côtes saillantes et élevées, assez espacées et ordinairement plus saillantes près des sutures. Cette espèce, bien caractérisée par sa sculpture, est celle dont la distribution couvre, en Amérique, la plus vaste étendue. Elle vit dans une grande partie de l'Amérique du Sud (Brésil et île Fernando Noronha, Bolivie, Equateur, Colombie, Vene- zuela et île de la Trinité, Guyane), dans l’Amérique Centrale (Gosta-Rica, Nicaragua, Honduras, Yucatan et une grande par- tie du Mexique) et presque toutes les Antilles( Grenade, Grena- dines, Barbades, Saint-Vincent, Sainte-Lucie, Guadeloupe, An- tigua, Saint-Bartholomew, Saint-John, Sainte-Croix, Porto- Rico, Haïti, Jamaïque et Cuba). Elle vit également en Floride et a été introduite aux environs de Charlestown [Bey] et jusqu'aux îles Bermudes [Hercprin |. Ile Maurice : [G. Nevicz]. Introduit. Famille des FERUSSACIDAE Genre FERUSSACIA Risso, 1826 (x). 5 I. FERUSSACIA sensu stricto (2). FerussacrA (FERussacraA) BarcLrayr Pfeiffer. 1855 Spiraris Barclayi Pretrrer, Proceedings Zoological Society of London, P- 99- 1859 Spiraxis Barclayi Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 580, no 1868 Spiraxis Barclayi Prexrrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 197, He) Do 1877 Glandina vesiculata Benson, in : SemPer, Reisen im Archipel der Phi- lippinen, Landschnecken, III, p. 135. 1877 Spiraxis Barclayi Lrénarn, Catalogue Mollusques Ile Maurice, p. 54, j n° mhh. 1878 Ferussacia barelayi Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CRAN D TL, SOS 1880 Cionella (Ferussacia) Barclayi Mantes, Mollusken, in : K. Môsrus, (x) Risso (A.), Histoire naturelle des principales produc. Europe méri- dionale, etc., IV, 1826, p. 80 (Ferrussacia) [Non Ferussacia Lenfroy, 1828]. (2) Risso (A.), loc. supra cit., IV, p. 8o [= Vediantius Risso, loc. supra cil., IV, 1826, p. 81; = Folliculiana BoureurGnaT, Revue et Magasin Zoo- logie, 1864. p. 01; — Pseudostreptostyla Nevirr, Proceedings Zoological Societw of London, 1880, p. 665; — Folliculina WesTerLun», Fauna d. in d. paläarct. region Binnenconchylien, II, 1887, p. 154]. 204 LOUIS GERMAIN Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, P-+ 199. 1908 Ferussacia Barclayi PrisBry, in : Trvon, Manual of Conchotogy, 28 série, Pulmonata, XIX, p. 233, n° 16, pl. XLII, fig. 66, Grotte 1909 Cionella barclayi KoBecr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 93. Coquille de forme ovalaire oblongue ; spire composée de 5, 5 & tours à croissance d'abord régulière, puis rapide ; der- nier tour très grand, égalant environ la moitié de la hauteur totale; ouverture verticale, subpyriforme, très anguleuse en haut, bien arrondie en bas. Longueur : 8-10 millimètres; diamètre : 3 1-4 millimè- tres; hauteur de l'ouverture : 4-4 + millimètres; diamètre de l’ouverture : 2-2 1/4 millimètres. Test mince, brillant, d’un corné fauve clair. Animal très actif, d’un jaune brillant. Cette Férussacie ne se distingue guère d’une espèce euro- péenne, le Ferussacia (Ferussacia) folliculus Gronovius (x), que par son dernier tour légèrement plus ventru et son ouver- ture un peu plus large. [l est fort probable qu'il s’agit de l'introduction, relativement récente, d'une Férussacie euro- péenne qui, peu à peu, s’est acclimatée à l’île Maurice. Gette opinion est également celle de H. A. PrrsBry : « | am much inclined to believe that this species in an importation from southern France. It would otherwise be very difficult to account for its occurence in Mauritius (2). » G. NEvizL a signalé une forme senestre de cette espèce qui vit en colonies sous les gros blocs de pierre (3). (1) Helix folliculum Gronovius, Zoophylacium Gronovianum, part Ul, 1781, tabul. explic., p. V, tab. XIX, fig. 15-16. [= Helix folliculus GMELIN, Systema natur., Ed. XIII, 1789, p. 3654 — Physa scaturigum DRAPARNAUD, Histoire Mollusques terr. fluv. France, 1805, p. 56, pl. III, fig. 14-15; = Achatina risso Desnayes, Encvclop. méthod., Vers, Il, 1830, p. 12, =Acha- hina folliculus PretrFreR, Monograph. Heliceor. vivent., Il, 1848, p. 283; = Ferussacia folliculus Bour@tienar, Aménilés malacologiques, 1, 1856, p. 107, et Malacol#terr. eltfluv (Chüteautd Tferx86o p 22pl 4e Nr Lovea folliculus Wollaston, Testacea. Atlantica, 1878, p. 247 ; = Lovea Wollastoni Watson, Proceedings Zoological Society of London, x:877, (2) PrzsBry (H. A.), Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XIX, Philadelphia, 1908, p. 233. (3) Nevrrz (G.), Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, Calcutta, 1878, p. 161. G. Nevizx ajoute que cette espèce est connue sous le nom de « Glandina vesiculata » à l’île Maurice : «... as a shell sent by me labelied « Glandina vesiculata » Bens., this was the name under which the form was known at Mauritius, and used by me before I ad access to any concho- logical works ». FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 205 Ile Maurice : Sans indication de localité [Sir D. W. Bar- CLAY (Collect. H. Cummno), in : L. PrEIrFER, [0C. supra cit., 1855, p. g9] ; =Mont Oriz et Moka [G. Nevizz, loc. supra CU T87S, (p. 101]: Genre CAECILIOIDES (Férussac) Herrmannsen, 1846 (x). $ I. GEOSTILBIA Crosse, 1867 (2). Cagacicioines (GeosrizBiA) MaAuriTrANENSIS . Adams. _1868 Acicula mauritiana H. Anams, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 290, pl. XXVIIT, fig. 7. 1877 Acicula mauritiana Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VII, p- 295. 1877 Acicula mauritiana Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 8x, n° 114. 1878 Caecilianella (Geostilbia) mauritiana Nevirz, Handlist Mollusca In- dian Museum Calcutta,, 1, p. 163, n° 7. 188o Caecilianella Mauritiana Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, P- 199- 1908 Caecilioides (Geostilbia) mauritiana Prissry, in : TryxoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XX, p. 47, n° 43, DÉMNMNE A00 1909 Caecilianella mauritiana KoBezT, Abhandl. d. Senckenberg. Naiur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. Petite coquille imperforée, subeylindrique subulée à som- met très obtus ; spire formée de 5 tours séparés par des su- tures marginées, le dernier dilaté à la base ; columelle arquée, légèrement tronquée à la base ; ouverture subpyriforme, très anguleuse en haut ; péristome simple et tranchant. Longueur : 4 millimètres ; diamètre : 1 millimètre ; hau- teur de l'ouverture: 1, 3 millimètre. Test mince, hyalin et brillant. Cette espèce n’est bien certainemnet que la forme repré- (x) Herruangen, Indicis Generum Malac., 1, 1846, p. 150 [= Acicula Risso, Hist. natur. princip. product. Europe méridionale, IV, 1826, p. 8x (non Acicula HARTMANN, 1821) — Cécilioide De BLAINVILLE, Dictionnaire sciences natur. VII, 1817, p. 332 (sans nom latin; pour les Cecilioides (err. typ. : ceclionides) de n’A. ne FÉRussac — Belonis HARTMANN, Erd-und Süss: wasser-Gasterop. d. Schweitz, 1841, p. 48 (pour Belonis acicula cité sans nom d'auteur ni description) — Aciculina WesTERLUND, Fauna d. paläarct. région Binnenconchylien, III, 1887, p. 175 = Caecilianella BoURGUIGNAT, Revue et Magasin de Zoologie, VIII, 1856, p. 378. (>) Grosse (H.), Journal de Conchyliologie, XIX, Paris, 1864, p. 184. 206 LOUIS GERMAIN sentative du Caecilioides (Geostilbia) Gundlachi Pfeiffer (1) ou mieux encore, de sa variété caledonica Crosse (2). Le Dr. E. von Martens rapporte l’Acicula mauritiana EH. Adams à son Hapalus Braueri (3) de l’île Mahé (Seychelles). Je crois ce rapprochement erroné et je pense, avec H. A. Pres- BRY, que l'espèce décrite et figurée par le Dr. E. von MARTENS est un Opeas très voisin, si même il est réellement distinct, de l’Opeas Goodalli Miller (4), petite coquille américaine accli- matée en de nombreux points du globe fort éloignés les uns des autres : Iles du Cap Vert, île Sainte-Hélène, île Rodriguez (Seychelles), îles Hawaï, etc... (5). Ile Maurice : Montagne du Pouce [G. Nevizz, loc. supra Gi eo RE Iles Seychelles : Mahé, Silhouette [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 163]. CAEGILIOIDES (GEOSTILBIA) sp. 1878 Caecilianella (Geostilbia) nov. sp. Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 163, n° 6. 1880 Caecilianella (Geostilbia) nov. sp. Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, P- 199. Je signale, pour mémoire, cette espèce qui n'a jamais été ni décrite, ni figurée, mais seulement citée par G. Nevizz comme ayant été recueillie à la Montagne du Pouce (île Maurice). Les deux exemplaires types font partie des Collections de l’Indian Museum (Natural History), à Calcutta. (:) Achatina Gundlachi Preirrer, Zeitschrift für Malakozoo!l., 1850, p. 80 et in : Marrimnr et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet : 2° édit. Bulimus, p. 358, pl. XXVIII, fig. ro-11. Espèce des Antilles. (2) Geostilbia caledonica Grosse, Journal de Conchyliologie, XV, 1867, p. 186, pl. VIT, fig. 4. Cette coquille n’est fort probablement qu’une forme acclimatée du Caecilioides (Geostilbia) Gundlachi PrEIFFER. (3) Martens (Dr. E. von), Land-und Süsswasser-Mollusken der Seychel- len, Mitteil. d. Zoolog. Sammlung d. Museums für Naturkunde in Berlin, I, Heft I, 1898, p. 24, taf. II, fig. 18. (4) Helix Goodalli Mixer, A list of the freswater and landshells occu- ring in the environs of Bristol, etc.…, Annals of Philosophy, n. s., II, 1822, p. 381 [= Bulimus Goodalli Gray in Turron, Manual Land and Fresh-Water Shells British Islands, n. éd., 1840, p. 6, pl. VI, fig. 6r. (b) Cette espèce a été décrite sur des spécimens acclimatés en Angleterre, ‘dans les serres chaudes des environs de Bristol, sur des Bromeliacées. On la trouve, encore aujourd’hui, dans les serres des environs de Londres, Manchester, etc... Elle a été décrite à nouveau sous un grand nombre de noms (voir à ce sujet, H. A. Pirssry, Manual of Conchology, etc..…, 2° série, Pulmonata, t. XVIII, Philadelphia, 1906, p. 200 et suiv.]. FAUNE MALACOLOGIQUÉ DES ÎLES MASCAREIGNES 207 Famille des TORNATELLIDAE Genre TORNATELLINA Beck, 1837 (x). LORNATELLINA CERNICA Benson. 1850 Tornalellina cernica Benson, Annals and Magaz. Natural History, London, 2° série, VI, p. 254. 1522 T'ornalellina cernica Küsrer, in MarTiNi et Cnemnrrz, Systemat. Con- chylien-Gabinet, 2° édit., p. 155, n° 15, taf. XVIII, fig. 30-37. 1852 Tornatellina Mauriliana Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, p.-150. 1553 Tornatellina Cernica Pretrrek, Monograph. Heliceor. vivent., III, DH 0m O: 1853 Achalina minulissima BARCLAY mss, in PreirFer, Monograph. Heli- ceor. vivent., III, p. 526. 18DD ue cernica H. et A. ADAMS, Genera of recent Mollusca, p. 140. 1855 Achatina Cernica Pretrrer, Malakozoolog. Blätter, 11, p. 170. 18b9 Tornatellina cernica Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, DP00 no; 1868 Tornalellina cernica Pretrrer, Monograph. Heliceor, vivent, NI, D 0 no 0 3 1870 Tornatellina (Leptinaria) cernica Nevir, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part Il (Natural Historys, Calcutta, : De PRO Mn 1878 Tornatellina cernica Nævizz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CU SD TOO 05 1880 Tornatellina cerniea Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 199. 1909 Tornatellina cernica Koëerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 05 et 095. 1909 Tornatellina mauritiana KoBeLT, loc. supra cit., p. 03. Coquille petite, très ventrue globuleuse, spire obtuse, sub- conique, formée de 4-4 À tours bien convexes, le dernier très grand, globuleux convexe, formant les 2/3 environ de la coquille ; ouverture subpyriforme ovalaire, aigüe en haut, bien arrondie en bas, avec une lamelle pariétale médiane et comprimée et une dent columellaire petite et bipartite ; bord columellaire incurvé et un peu élargi ; péristome droit et aigu. Longueur : 4 millimètres ; diamètre : 2 & millimètres ; hauteur de l'ouverture : 2 millimètres. Test presque pellucide, corné jaunâtre clair, garni de stries (x) Genre Achatina, sous-genre Tornatellina Beck, Index Molluscorum, 1837, p. 80 [— Strobilus (comme sous-genre de Clausilia) ANTON, Verzei- chniss der Conchylien, 1839, p. 46; — Elasmatina PErir, Proceedings Zoological Society of London, 1843, p. 2;=— Tornatellina Pretrrer, Symbol. ad hist. Heliceor. vivent., Il, 1842, p. 5 et p. 130; et : II, 1846, p. 60]. 208 LOUIS GERMAIN longitudinales très fines coupées de stries spirales encore plus délicates (x). Ile Maurice : Moka [ W. EH. Benson, loc. supra. cit., 1850, p. 254] ;=« Reduit Ravine and Vacoa » [G. Neviz, loc. supra CH aSre, Ip. MLOÏ Ile. de la Réunion : « Cette intéressante espèce est parfaite- ment identique avec la forme de Maurice, décrite par W. H. Benson. Je la trouve à une grande altitude, avec le Vertigo borbonica H. Adams » [G. Nevicr, loc. Supra cit., 1870, p. 413] ; =Environs de Salazie [G. Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 160]. (x) Le test est ainsi décussé, mais sa sculpture est si délicate que la coquille semble lisse. . ELASMOGNATHA Famille des HYALIMACIDAE Genre HYALIMAX IH. et A. Adams, 1855 (x). Hyazimax PERLUGIDUS Quoy et Gaimard. Fig. 15, 16 dans le texte. 1832 Limaxæ perlucidus Quoy et Garmarn, Voyage de l’Astrolabe, Zoologie, IT, p. 146, pl. XIII, fig. 10-13. 1836 Limaxæ perlucidus pe LAmarck, Hist. natur. animaux sans verlèbres, 2° édit., [par G. P. Desrayes], VIT, p. 724, n° 18. 1850 Limaæ perlucidus Gray, Figures of Molluscous animals, pl. LXXIV fige x < 1505 #Drusia perlucida Gray, Catalogue Pulmonata British Museum, p. 59. 1895 Hyalimax perlucidus H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, II, n P- 219. 1872 Hyalimax perlucidus Fiscuer, Journal de Conchyliologie, XX, p. 205, TT ANEE 1878 Hyalimax perlucidus Nevrcr, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- Cult, lp 216, nor. 1880 Hyalimax perlucidus Manrews, Moliusken, in : K. Môrius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius. Berlin, p. 206. 1889 Hyalimax perlucidus HEYNEMANN, Jahrb. d. Deutschen Malakozool. Gesellschaÿt, XII, p. 296 et p. 318. : “1898 Hyalimaz perlucidus Cocrererz et CoccNce, Check-List of the Slugs London, p. 21, n° 619 (The Conchologist, vol. ID). 1909 Hyalimax perlucidus Kogerr, Abhandl. d. Seckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 093. 1610 Hyalimax perlucidus Srwrorn, Lissopode Nacktschnecken, in : Dr. A. VorLTzxow, Reisen in Ostafrika (1903-1905) II, Stutt- gart, p. 579, taf. \XXV, fie. /5-rg. Animal allongé, assez bombé, bien effilé et très vaguement subcaréné dorsalement sur la région caudale; manteau très grand, débordant partout la coquille, de forme elliptique allongée, presque lisse, avec seulement quelques rares ponctua- (x) Hyalimax H. et A. Anams, Genera of recent Mollusca, IT, 1855, p. 219 [= Drusia (part) Gray, Catalogue of Pulmonata in the Collect. of the Bri- tish Museum, part I, 1855, p. Go]. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 14 210 LOUIS GERMAIN tions à peine sensibles; pied large, unicolor; tête nettement séparée (en dessous) du reste du corps par un sillon très mar- qué; bouche grande, irrégulièrement elliptique allongée; orifice pulmonaire (0. p., fig. 15, dans le texte) étroit et arrondi, situé vers le milieu du manteau, très près ‘du bord droit de la coquille; orifice génital (0. g., fig. 15, dans le texte) très petite, en fente subelliptique; tentacules subcylindriques, d'un jaune grisâtre très clair, presque transparents. Fig. 15, 16. — Hyalimax perlucidus. Quoy et Gaimard. Ile Maurice [M. P. Carié]. L'animal vu sur le côté et en dessus (d’après un individu conservé dans l’alcool); grandeur naturelle. Longueur : 22 millimètres; diamètre maximum : 7 milli- mètres; épaisseur maximum : 5 millimètres (animal conservé dans l'alcool). Coloration d’un jaune grisâtre très clair, presque blane, avec quelques rares ponctuations jaunâtres et une étroite zonule légèrement plus foncée sur la carène caudale; manteau plus gris, vaguement teinté de bleuâtre (x); pied jaune clair un peu ochracé. Tout l'animal, de consistance assez gélatineuse, est comme translucide. Coquille ovalaire elliptique, longue de 9 millimètres, large de 6 millimètres, à sommet postérieur submédian; bord anté- - rieur très largement arrondi; test fragile, presque pellucide, transparent, d'une jaune clair, garni de stries concentriques fines et subrégulières. ; (x) La différence de coloris est très sensible entre le manteau et le reste du corps. Le manteau, beaucoup moïns jaune, d’un gris vaguement bleuté, : se détache ainsi nettement bien que restant dans des tons très pâles. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 211 Ile Maurice : Curepipe, un exemplaire [P. Carré]; =Monta- gne du Pouce [Quoy et Garmanrp, loc. Supra’ cil., 1832, p. 146; =Montagne du Pouce [G. Nevir, loc. supra Cit., 1878, p. 216 |. FYALIMAX MAURITIANENSIS de Férussac. 1827 Parmacella maurilius De FÉrRuSsAG, Bullelin universel sciences nalur., Xp. 300, n°3: 1529 Parmacella sp. Ranc, Manuel hist. natur. Mollusques, p. 155, pl. IV, fig. 5-7. 1857 Parmacella Mauritius Anonymes, Catalogue Collection Coquilles formée par baron p’Aun. pe FéRussAG, Parts pr re 1555 Drusia mauritiana Grax, Catalogue Pulmonata British Museum, p. 60. 1895 Pellella Mauritius Fiscuer, Mélanges de Conchyliologie, IE ip 55! n° 9, (Actes Société linnéenne Bordeaux, XX, p. 387). 1872 Hyalimaæ Maurilianus Fiscuer, Journal de Conchyliologie, XX, D: 202; ‘et p. 209, n° 2. 1877 Parmacella Mauritiana Lrénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 54, n° 745. 1880 Hyalimax mauritianus MarTens, Moliusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, p. 206. 1885 Hyalimax mauritianus HEYNEMANN, Jarb. d. Deutschen Malakozoolog. à Gesellschaft, Frankfurt a. M., P- 296 et p. 818. 1893 Hyalimax mauritianus Cockerezz et CoLLNGE, Check-List of the Slugs, ; London, p. 21, n° 618 (The Conchologist, Vol. Il). 1909 Hyalimax mauritianus Koserr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, P. 93. Animal allongé, assez bombé, relativement effilé postérieu- rement ; pied très large, aigu à son extrémité postérieure ; manteau très grand, débordant de toutes parts la coquille, garni de lubercules saillants et très rapprochés. Orifice pulmonaire arrondi, situé tout près du bord droit de la coquille, à peu près vers le milieu du bord droit du man- teau; orifice génital très petit. Coquille convexe en dessus, dilatée et arrondie en avant, rétrécie en arrière; sommet terminal et postérieur. Test mince, luisant, transparent, d’un corné Jaunâtre clair, garni de stries concentriques bien marquées et de quelques stries rayonnan- tes irrégulières et peu marquées. Cette espèce se distingue du Hyalimax pellucidus Quoy et Gaimard par sa coloration plus sombre: par Son manteau garni de tubercules saillants alors qu’il est lisse chez le Hyalimax perlucidus Quoy et Gaimard; par sa coquille plus arrondie en arrière et à sommet moins saillant. Île Maurice : Sur le bord des torrents [S. Rance, in : D’A. pe Férussac, loc. supra cit., 1827, p. 300] :=Sans localité pré- [1 212 LOUIS GERMAIN cise [Branp et BINNEY, A. Morerer, in ne FIscHER, loc. supra CH ere pe 2Obi: Hyarimax Marccarp: Fischer. 1863 Osselet interne d’un Limacien Desrrayes, Catalogue Mollusques Réu- nion, p. E. 90, n° 283. 1867 Hyalimax Maillardi Fiscuer, Journal de Conchyliologie, XV, p. 218, pl. X, fig. 5-0. 1878 Hyalimax Maillardi Nevirx, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutta, LU p--270: 1680 Hyalimax Maillardi Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 2060. 1880 Succinea unguicula Valenciennes, mss. in Museum Paris, in : Mar- TENS, loc. supra Cil., p. 206. 1885 Hyalimax Maillardi HEYNEMANN, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, Frankjurt a. M., XII, p. 296 et p. 518. 1893 Veronicella andreana CocKERELLz et: COLLINGE, Check-List of Slugs, London, p. 21, n° 617 [The Conchologist, vol. II]. 1909 Hyalimoxz Maillardi KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. (12 Animal allongé, long d'environ 15 mao. assez effilé en arrière; manteau très grand, recouvrant la coquille de toute part; pied assez large, terminé en pointe postérieurement, orifice pulmonaire vers le milieu du rebord du manteau (côté droit); orifice génital situé, à droite, à peu près à égale dis- tance du grand tentacule et du bord du manteau. Coquille elliptico ovalaire, « très mince, un peu bombée à la face supérieure, et qui paraît manquer de rudiment spi- ral... » [P. Fiscmer, loc. Supra cit., 1867, p. 219] (x). Ile de la Réunion. L'osselet interne d’un Limacien, dont parle G. P. Desnayes [loc. supra cit., 1863, p. E. go], et recueilli par L. MarrrarRp, est vraisemblablement cette epèce; —L. Marrcarp, in : P. Fiscuer, loc. supra cit., 1867, p. 218; — Salazie [G: Nevirr, 100 Supra cit, 1878, bp: 210110 (x) Le Hyalimax Maillardi Fischer ressemble beaucoup aw Hyalimax mauritianensis de Férussac dont il se distingue, d’après P. Fiscner [loc. supra cil., 1872, p. 205] par les caractères de la plaque linguale : « Les différences [du Hyalimax maurilianensis| avec. la plaque linguale de Hyal. Maillardi sont : la brièveté des cuspides chez le Parmacella Mauritius, l’étroi- tesse de la base de la dent, l’absence (non constante cependant) d’une denticution au bord interne de la cuspide interne; enfin la présence d’un, appendice supérieur continuant la base de la dent, et qui est moins visible chez l’Hyal. Maillardi. Dans cette dernière espèce la mâchoire est striée plus fortement, et son bord inférieur porte une saillie médiane assez pro- noncée ». FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 213 K% M. P. Carré m'a remis un Hyalimax absolument desséché, dont il est impossible de préciser les caractères de l'animal. Il a été recueilli, dans la plaine des Cafres (île de La Réunion) par Masasrre. La coquille, à peu près intacte, correspond à la description suivante Coquille (fig. 17, dans le texte) longue de 7 1/4 millimè- tres, large, au maximum, de 5 millimètres, légèrement bom- bée, de forme ovalaire elliptique; sommet postérieur submé- dian; bord antérieur largement arrondi; bord droit avec une angulosité bien marquée vers le tiers postérieur. Fig. 17. — Hyalimar, sp. ind. Ile de La Réunion [M. P. Carté]. Coquille ; X 4 environ. Test un peu épais, solide, d’un brun roux assez foncé passant au marron sur la région antérieure, garni de stries concentri- ques bien marquées, inégales et assez serrées (fig. 17, dans le texte). _ On observe, sur le test, des pustules saillantes, arrondies, un peu inégales, disposées sans ordre apparent et qui doivent provenir du manteau de l'animal. En séchant, le manteau s’est sans doute étroitement appliqué contre la coquille et ses gra- nulations sont restées apparentes. À quelle espèce se rapporte cette coquille? Il est impossible de le dire, en l’absence de tout renseignement sur lanimal. Par sa forme, la nature de son test et sa sculpture, la coquille diffère de celle du Hyalimax Maillardi Fischer; mais, d'autre part, le manteau granuleux semble rapprocher cet animal du Hyalimax mauritianensis de Férussac (1). Peut-être s'agit-il d’une espèce nouvelle. (Hyalimax Cariei n. sp.) lle de La Réunion : Plaine des Cafres [MayasTRE |. (x) Cependant la coquille qui vient d’être décrite diffère beaucoup de celle du Hyalimax mauritianensis de Férussac. 214 LOUIS GERMAIN Genre PARMARION Fischer, 1855 (x). ParmarioN Rancr de Férussac. 1827 Arion Rangianus ne FéÉrussac, Bulletin universel Sciences naturelles, XD 00 no 1829 Parmacella Rangianus Ranc, Manuel histoire natur. Mollusques, p. 155. 1855 Drusia Rangiana Gray, Catalogue Pulmonata..… British Museum, I, 6o. 1855 Parmacella Rangiana H° et A. Apams, Genera of recent Mollusca, I, HO 1855 Parmacella (Parmarion) Rangianus Fiscu£r, Mélanges de Conchylio- logie, IT, p. 57, n° r7, (Actes Société Linnéenne Bor- deaux, XX, p. 380). 1880 Hyalimax Rangianus Martens, Mollusken, in : K. MôBrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 206.. 1885 Parmarion Rangianus Tryon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmo nata, 1, p. 167 (classé dans les espèces incertaines). ‘ 1893 ? Hyalimax Rangianus Cocxerezz et Corrince, Check-List of the Slugs, London, p. 53 (The Conchologist. Vol. IT). 1909 Arion rangianus KoBecr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M. XXXII, p. 98. Le Parmarion Rangi de Férussac est une espèce à peu près inconnue. Elle n’a jamais été figurée et les seuls renseigne- ments que nous possédions à son sujet sont les suivants, pu- bliés, en) 1827, par d'A.1de Férussac (loc: suprarcit., p.800) Cette espèce forme, avec une autre plus grande (Arion extraneus nob.), un groupe bien distinct dans le genre Arion, par le caractère de la troncature de la partie postérieure du corps et le pore muqueux, en forme de boutonnière, qui occupe toute la hauteur de cette troncature. Une carène très pronon- cée règne tout le long du dos de la plus grande de ces espèces, du bouclier jusqu’à la troncature. Enfin au lieu d’une couche de poussière graveleuse dans la cuirasse, on y trouve une pelli- cule cornée mince, sans apparence de spire... » On voit que la présence d’un pore muqueux caudal très déve- loppé et la présence d’une coquille interne mince et légère permettent de rapporter cette espèce au genre Parmarion. Mais cette attribution n'est même pas certaine et il convient d’at- tendre ure étude des caractères anatomiques du Parmarion Rangi de Férussac pour être fixé sur ses véritables affinités. (x) Parmarion (comme sous-genre de Parmacella), P. Fiscner, Mélanges de Conchyliologie, TT, Bordeaux, 1855, p.55 (Actes Société linnéenne Bor- deaux, XX, 1855, p. 387). [ = Drusia (part) Gray, Catalogue of Pulmonata in the Collect. of the British Museum, part I, London, 1855, p. 60; = Gi- -rasia (part) Gray, loc. supra cit., 1855, p. Go; = Rigasia (on) Gray, in IH. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, IT, 1858; p. 640; An. (part) auct.]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 215 Île Maurice : Sur le bord des torrents [S. Ranc, in : De Fé- RUSSAC, loc. supra cil., 1827, p. 300]. Famille des SUCCINEIDAE Genre SUCCINEA Php 1807 (x). dr. Hunter nisrsléiateinieiniciniét. ferelofi SpRR Hop MASCARENENSIS Nevill. 1827 Helixæ (Cochlohydra) elongata, variété pe Férussac, Bulletin univers. sciences nalurelles, X, p. 3or. 1863 ? Succinea Striala (Kuauss ?) Desmayes, Catalogue Mollusques île Réunion, Paris, p. 90. 1809 Succinea Striala Nevicr, Proceedings Zoological Society of London, p. 64. [non Krauss]. 1870 Succinea Mascarenensis Nevizz, Journal Asialic Society of Bengal, XXIX, p. 414. 3 Succinea Nevwilli CROSSE, Journal de Conchyliologie, XXI, p. 14. h Succinea Nevilli Grosse. Journal de Conchyliologie, XXII, p. 287, PIVIIT efs.,2 1595 Suecinea Mascarenensis Monrerer, Journal de Conchyliologie, XXITI, DIRE De 1877 Succinea? Siriata Lrénarn, Catalogue Mollusques Maurice, p. 8x, n° 115 [non ,Krauss|. 1878 Succinea mascarenensis Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta; p:' 213, m° 48: 1SSo Succinea Mascarenensis MaARTENS, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius.., Berlin, p. 205. 1882 Succinea Mascarenensis Moreret, Journal de Conchyliologie, XXX, MODS nor 1898 Succinea Mascarena Martens, Scychellen-Mollusken, Mitteil. d. Zoolog. Sammlung d. Museums d. Naturkunde in Berlin, T, Heft lp: 15, taf. II, fig. «7; et WIEGMANN, id, p- 92 (fig. de la radule, p. 93). 1909 Succinea mascarensis KoBeztr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 98. A. Morerer dit qu'il existe deux espèces de Succinées aux îles Mascareignes : l’une est le Succinea mascarenensis Nevill (2); l'autre, « vivant aux îles Maurice et Bourbon, est plus petite, très fragile, presque incolore, et compte moins de 3 tours de (x) Succinea DraparnauD, Tableau Mollusques terr. fluviat. France, 1807, p- 32 et p. 55; et : Histoire Mollusques terr. fluviat. France, 1805, p. 24, p 28 et p. 58. ï (2) Qui « compte un peu ais de trois tours de spire et mesure jusqu’à millimètres de longueur sur 5 de large; sa couleur est d’un fauve pâle; son péristome, légèrement épaissi, est bordé de rougeàtre; sa spire est for- tement tordue ». [A. Morerer, Observations critiques sur le Mémoire de M. E. v. Martens, intitulé : Nlbeenes des Mascareignes et des Séchelles; Journal de Conchvliolaqie, Paris, NXX, 1882 (1% Avril), p. 98-99]. 216 LOUIS GERMAIN spire; elle est plus ventrue, plus courte, et n’atteint guère que 7 millimètres de longueur sur 4 + de largeur. L'étude très attentive que j'ai faite de cette coquille m'a convaincu qu'elle ne différait en rien de la Succinea concisa (1) des côtes d’Afri- que... Comme cette dernière elle se revêt d’un enduit terreux, noie assez tenace, qui la rend absolument méconnaissa- ble. « C’est vraisemblablement à la S. Mascarenensis que se rap- porte l’Helix (Cochlohydra) elongata, citée par Férussac dans le Bull. univ. des sciences (année 1827), comme provenant de l’île Maurice. À ma connaissance, elle n’y a pas été signalée depuis... (2) » Ainsi, pour A. MorererT, l’espèce de l’île Maurice serait son Succinea concisa des régions côtières de l'Ouest africain (Con-: go, Gabon, Guinée, Cameroun, etc...), et des îles du Golfe de Guinée. Cette assimilation est tout à fait douteuse, d’autant que l’unique exemplaire, recueilli à l’île Maurice par M. P. CarIÉ, est bien certainement distinct du Succinea concisa Morelet dont il se différencie par sa spire beaucoup plus tor- due et sa sculpture très accentuée. Cet individu, de petite taille (longueur : 5 + millimètres; diamètre maximum : 4 mil- limètres:; hauteur de l'ouverture : 4 millimètres; diamètre ma- ximum de l'ouverture : 3 millimètres), possède un test très mince, très fragile, d’un corné blond un peu verdâtre, absolu- ment transparent, garni de stries longtiudinales subplicifor- mes, obliques, accentuées aux sutures. Tous ces caractères correspondent assez nettement à ceux attribués par G. Nevirr au Succinea mascarenensis (3; (x) Succinea concisa Morerer, Revue et Magazin Zoologie, Paris, 1848, p. 351; — Succinea spurca Gour», Proceedings Boston Society Natur. hist., III, 1850, p. 193; — Succinea concisa PFEi"rER, in : MARTINT et CHEMNITZ, Systemal. Conchylien-Cabinet:.»° édit., Nürnberg, 1854, p. 46, taf. IV, fig. hh-A6; — Succinea concisa MorereT, Séries Conchyliologiques, I, Paris, 1858, p. 11, n° », pl. III, fig. 7. — Succineau concisa GErMaAIN, Annali del Museo Civico di Storia Naturale di Genova; ser. 3°, Vol. V (XLV), 15 sept. TOP MD DO (>) Morezer (A), loc. supra cit., 1882, p. 99. (3) Dans son Catalogue des Mollusques de l’île de la Réunion (Bourbon) Extrait des : Notes sur l’île de la Réunion par L. MarrrarD, t. IT, Paris, 1863], G. P. Desmaves cite, p. 90, n° 282 : « Succinea striala? Krauss ». Il ne s’agit bien certainement pas du véritable Succinea striatæ KRAUSs. [Die Südafrikanischen Mollusken, Stuttgart, 1848, p. 73, taf. IV, fig. 16], espèce de l'Afrique Australe. A. MorELET, [loc. supra cil., 1889, p. 100] pense qu'il s’agit peut-être de son Succinea concisa. Je crois plutôt que la Sueci- née signalée par G. P. Desrayes est une espèce encore inconnue, AO ami ir LC 1, Lu PONS AB LE TPE" OUEN 101 7 H. : a di à Nes jt da ce dre 7 A - lé du à : à Em QUE té RTE ru \ ! FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 217 aussi ai-je rapporté à cette dernière espèce la Succinée recueil- lie par M. P. Cart (x). Île Maurice : Environs de Port-Louis: un exemplaire [P. CARIÉ |; =sans indication de localité [G. Nevizs, loc. supra cit., HOTO D2 03 |: Île de La Réunion : Sans indication de localité [L. Marrrarn, in : G. P. Desayes, loc. supra cit., 1848, p. go]. . Île Rodrigue : Sans indication de localité [H. Crosse, loc. supra Cit., 1873, p. 141 et 1874, p. 231]. Iles Seychelles : Iles Praslin, Silhouette et Mahé [G. Nevrrx, loc. supra cit., 1878, p. 213];=Ile Mahé, en diverses localités et jusqu'à 500 mètres d'altitude [A. Brauer, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1898, p. 25]. SAPALX pL SAR y Ê DITREMATA Famille des VERONICELLIDAE : : [= VAGINULIDAE, auct.] Genre VERONICELLA De Blainville, 1817 (1). VERONICELLA PUNCOTULATA de Férussac. 1827 Vaginulus punclulalus br Férussac, Bulletin universel sciences natu- Trees EE D 200 Loire 1829 Onchidium punctulatus Rance, Manuel ‘hist. nalur. Mollusques, p. } 4 Fo): 1891 Vaginula a Fiscuer, Nouvelles Archives du Muséum, VIT, p. 155. 1878 Vaginulus punctulatus Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CUtta Ep T0 no 1880 Vaginulus punctulatus Martens, Molusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 206. 1885 Vaginula punctulata HExNEMaNN, Jahrb. d. deutschen Malakozoolog. Geselischaft., XIT, p. 89, 124, 127, 296 et p. 320. 1893 Veronicella punctulata CockereLL et CorriNes, Check-List of the Slugs. London, p. 0, n° 513 (The Conchologist, Vol. IT). < 1895 Vaginula punctulata ? Simrota, Nacktschnecken, Deutsch-Ost-Afrika, AVE pere, 1909 Vaginulus punctulatus Kosecr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gseellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94. (1) Veronicella ne BLanvuze, Journal de Physique, Décembre 1817, p. ho, pl. VI, fig. 1-2. De BLauvicre, qui avait d’abord attribué aux Véroni- celles une coquille située au tiers postérieur du corps, corrigea plus tard celte erreur (Dictionnaire sciences naturelles; article : Mollusques, XXXIT, 1824, p. 257) et montra l'identité du genre Veronicella et du genre Vagi- nula créé, entre temps, par De Férussac [Tableaux systémaliques de la famille des Limaciens, Paris, 1821, p. 13] (= Vaginulus de Férussac, err. typogr.) | _ (o) « M. de Férussac à établi le genre Vaginule pour des Mollusques qui ne paraissent différer en rien des Onchidies;.. nous avons pu nous con- vaincre sur les V. punclutalus et Kraussi que nous avons vues vivantes, et que nous avons communiquées à M. de Férussac, que les animaux de ce dernier genre (Vaginule) se rapportent parfaitement à la caractéristique des Onchidies » [S. Ranc, Manuel de l’histoire naturelle des Mollusques, Paris, Mai 1829, p. 152]. Aussi S. Raxc place-t-il l'espèce de l’île Maurice dans le senre Onchidium. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 219 Cette Véronicelle est peu connue, D’A. ne FérussAC dit seu- lement : « L'île de France ! Cette jolie et nouvelle espèce, dont M. Rang a rapporté un beau dessin et une description, est très distincte de toutes celles que nous avons fait connaître dans notre Histoire des Mollusques. » D'autre part, S. Ranc semble avoir oublié ou confondu les localités, car il dit n'avoir ren- contre les Vaginulus punclulatus de Férussac et Vaginulus Kraussi de Férussac qu'à Bourbon et à la Martinique où ils vivent dans les bois et les jardins sous les vieux troncs ren- versés (x). , Ile Maurice : Environs de Port-Louis [G. Nevizr, loc. supra Cit., 1878, p. 199]; =Sans localité [S. Raxc, in : D’A. ne FÉ- RUSSAC, loc. supra Cit., 1827, p. 299]. VERONICELLA ELEGANS HEYNEMANN. 1885 Vaginulas elegans Hevyxemanwx, Jahrb. d. Deutschen Malakozool. Ge- sellschaft, XT, p. 119 et p. 127. 1885 Vaginula elegans SEMPER, Reisen im Archipel d. Philippinem, I, part. IT, Landmollusken, Heft VIT, p. 319, taf. XXV, fig. 12, et taf. XXVII, fig. 217. 1893 Veronicella elegans CockERELL et CoLLINGE, CÇheck-List of Slugs, London, p. 20, n° 509 (The ,Conchologist, Vol. I. Assez épaisse, à peu près aussi effilée en avant qu'en arrière, cette espèce est d’un brun tirant sur le jaune, tachetée de noints d'un marron noirâtre irrégulièrement placés. Une étroite bande jaune clair court, d'avant en arrière, sur le milieu du corps. Le pied est jaunâtre, un peu ochracé: les tentacules supé- rieurs sont d’un gris bleuâtre foncé et les tentacules inférieurs de même couleur, mais plus clairs. Longueur total : 36-40 millimètres : longueur du pied 33-37 millimètres; largeur maximum : 14-16 millimètres: épaisseur maximum : 4 15 millimètres. Ile Maurice : [Sar, in : Dr. GC. Semper, loc. supra cit. 1600: p.310]: Iles Seychelles : [Dr. K. Môerus, in : Dr. C. Semper.. loc. supra cit., 1885, p. 319]. VERONICELLA ANDREAI Semper. 1855 Vaginula Andreana Semrer, Reisen im Archipel d. Philippinem, IT, part. III, Landmollusken. H. VIT, p. 33:, n° 33, taf. XXV, fig. ro et taf. XXVII, fig. 22. (x) Ranc (S.), loc. supra cil., 1829, p. 152. 220 LOUIS GERMAIN 1893 Veronicella andreana CockereLr et Corner, Check-List of Slugs, London, p. 20, n° 515 (The Conchologist, ID). 1895 Vaginula Andreæ Srmrorn, Nacktschnecken, Deutsch-Ost-Afrika, IN, Dee Corps modérément bombé, assez effilé en avant, arrondi et un peu moins effilé en arrière, de couleur blanchâtre ou légè- rement jaunâtre, maculé de points marrons; pied d’un jaune ochracé. Longueur totale : 35-37 millimètres; largeur maximum 15-17 millimètres; épaisseur maximum : 4-4 À millimètres. Ile Maurice : [AxpreA (Musée de Copenhague), in : Dr. C. SEMPER, loc. supra cit., 1885, p. 319]. VERonicELLA Marcrarpr Fischer. Fig. 18, 19, 20 dans le texte. 1872 Vaginulus Maillardi Fiscner, Journal de Conchyliologie, XX, p. 144 n°0; ; 1872 Vaginulus Maillardi Fiscuer, Nouvelles Archives du Muséum, VII, ne 1878 Vaginulus mastiardi Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutta, L'up' Tog no: 1880 Vaginulus Maillardi Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 206. 1885 Vaginula Maillardi HeyneManN, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft Frankfurt a. M., XII, p. 89, 90. 124, 126, 206 et 329. 1893 Veronicellu Maillardi Cockererr ct CorrinGe, Check-List of Slugs, London, p. 0, n° 516 (The Conchologist, IT). 1895 Vaginula Maillardi Simrorn, Nacktschnecken, Deutsch-Ost-Afrik., INA 13: 1909 Vaginutus maillardi KoBert, Abhandl. d. Senckenberg. NA Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 05. 1 Animal allongé, un peu atténué, arrondi en avant, bien arrondi et à peine atténué en arrière, assez fortement et pres- que régulièrement granuleux en dessus. En dessus, coloration d’un gris bleuâtre très sombre, presque noire, plus foncée sur les côtés, avec une étroite zonule longitudinale et médiane d'un jaune clair; en dessous, le corps est d’un gris beaucoup plus clair, jaunacé (r) et plus finement granuleux qu’en des- sus. : : Le plan locomoteur est d’un jaune ochracé assez clair; il atteint, en largeur, le tiers environ de la largeur totale de l'animal: il est nettement séparé par un sillon et montre de (x) La coloration est plus foncée sur Îles bords. AR CE AO LS FU NON hr obS, 44 r Lu d 62 top Me EE ds CN NI PET ee 7 1 sé 6 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 221 nombreuses stries transversales profondes, inégales, serrées et un peu irrégulières. Après s'être rétréci, le plan locomoteur se termine à environ 1 + millimètre de l'extrémité postérieure du pied. Les tentacules supérieurs sont subcylindriques, d'un gris ardoisé un peu foncé; les tentacules inférieurs sont de la même teinte. L’orifice anal, de forme elliptique très allongée, dépasse légèrement 1 £ millimètre de diamètre maximum; il est for- tement festonné sur ses bords et situé un peu à gauche de l’ex- trémité "postérieure du pied. L'orifice génital femelle est petit (diamètre : r + millimètre environ), arrondi et placé, à gauche du pied, notablement en dessous du milieu du corps. PoOneteAtO Talend ON SNA MNNN SD Lronhont, 33 mm. Pargeur maximum du corps : … . . . 14 — 15 — DAT S CUT NE A IE ENS 8 1/2 — 9 — Pane etant dHAbIe EN API ON 5 1/2 — re Distance de l’oritice génital femelle à l'extrémité postérieure du pied. . . . 18 — 13 — Ces dimensions correspondent à des individus conservés dans l'alcool. Elles sont beaucoup plus petites que celles de l’exemplaire décrit pas P. Fiscaer, puisque cet auteur indique . 63 millimètres de longueur et 20 millimètres de largeur (1). Le Veronicella Maillardi est une espèce connue seulement par à la brève description de P. Fiscner (2) qui n’a donné aucun détail anatomique. M. P. Carté ayant adressé au Laboratoire de Malacologie du Muséum d'Histoire naturelle de Paris deux individus bien conservés, j'ai pu décrire plus complètement AytEe cette espèce. ; Appareil digestif. — Le bulbe buccal est blanchäâtre, médio- crement musculeux, subsphérique, long de 2 2/3 à 3 milli- mètres. Un, œsophage (œ, fig. 18, dans le texte) très court (x) Pour des exemplaires également conservés dans l'alcool [P. Fiscxer, Diagnoses specicrum ad genus Vaginulam pertinentium, Journal de Con- chyliologie, XX, 1872, p. 144]. (2) « Corpus elongatum, crassum, antice et postice rotundatum, latera- liter carinatum; pallium supra minulissime punctato-impressum, unicolor, nigrescens, linea longitudinali obsolete sulcatum, infra eodem colore tinc- tum; pes pallidus, luteus, angustus. « 8 Pallidior, sed unicolor, magis granulosa » A cette diagnose [loc. supra cit., 1832, p. 144] le Dr. P. Fiscner, n’a- joute rien de plus dans son Mémoire des Nouvelles Archives du Muséum (1892, p. 154]. Le Dr. D. F. HeynNeMANN semble ne pas avoir connu cette espèce puisqu'il reproduit seulement la description originale dans son mé- moire : Ueber die Vaginula-Arten Afrika’s (Jahrbüch. der Deutschen Mala- kozoolog. Gesellschaft, Frankfurt a. M., XII, 1885, p. go). LIVE 7 pm ae te CN 222 LOUIS GERMAIN y fait suite et débouche dans une poche stomacale antérieure (ps) très longue, d’abord fortement élargie, puis un peu rétré- cie (1), aboutissant à un volumineux estomac (st, fig. r8, ] a \ 2 1- Kp A1 = 1 | QUZ Mr nee ENT 22e l : &. 1 Fo = 1 1 i ù | Joe HT pu TR 1 ER) 1 ro y] 1 pol Eau TRO VEA nt m4 DA Fig. 18. — Veronicella Maillardi, Fischer. Ile de La Réunion [M. P. Carié]. Appareil digestif, X 3,5 environ. dans le texte) de forme subcylindrique allongée (longueur 9 + millimètres, largeur : 8 & millimètres). Toute cette partie du tube digestif est formée de téguments extrèmenrtent minces et fragiles d’une coloration grise, foncée. L’estomac, à peine plus résistant, est gris fer, plus clair et comme irisé. L'intestin en sort à gauche. D'abord assez large, il se rétrécit brusque- ment et conserve ensuite, sur toute sa longueur, un calibre uniforme. Il remonte sensiblement au niveau du bulbe buccal, puis décrit brusquement une première anse; il redescend pour se courber à nouveau après avoir traversé une bride muscu- laire (bm, fig. 18, dans le texte) qui le maintient contre la paroi du corps. L’intestin décrit alors une seconde anse, puis (1) Mais conservant une largeur relativement grande (en moyenne de 4 millimètres) jusqu'à l'estomac. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 223 une troisième bien en dessus de l'estomac proprement dit. Enfin le rectum pénètre dans les téguments pour aboutir à l'anus. Il convient de remarquer le point de pénétration dans les téguments : contrairement à ce qui s’observe chez la plu- part des Véronicelles, il est ici placé sensiblement au milieu du corps. Les glandes salivaires sont aplaties (gl. s., fig. 18, dans le texte) et d'un brun rougeâtre. Le foie, très volumineux, t occupe presque toute la cavité viscérale et englobe tous les organes. D'un brun chocolat assez foncé, il est constitué par deux masses principales : une postérieure (m. p. f., fig. 18, dans le texte), relativement peu volumineuse débouchant par un étroit et court canal à la partie inférieure de l'estomac; et une antérieure (m. a. f.) très volumineuse, enrobant toutes les anses intestinales. J’ai vu deux canaux excréteurs sortir de cette partie du foie : l’un (c. f. a.), débouchant à l'entrée de l'estomac, l’autre (c’. f. a’.), s’ouvrant à la sortie de l'intestin. Fig. 19. — Veronicella Maillardi, Fischer. lle de La Réunion [M. P. Carré] Partie postérieure de l'appareil génital ; X 5. Appareil génital. — La glande hermaphrodite (gl. he fig. 19, dans le texte), noyée dans la masse du foie, est assez volumineuse : longue de près de 4 millimètres, elle est de forme ovalaire aplatie et d’un jaune grisâtre clair. [l en ” 7 224 LOUIS GERMAIN À sort un canal déférent (c. d.) délié, blanc, à peu près sans méandres et qui s'élargit un peu au voisinage de la glande albuminipare (gl. a., fig. 19, dans le texte). Celle-ci, peu développée (longueur : 3 millimètres), jaunâtre, est surmontée d’un oviducte o. v. (fig. 19, dans le texte) peu volumi- neux, brun chocolat clair, se terminant par un vagin court, relativement gros et à peine élargi au voisinage de l'orifice femelle. Le réservoir séminal v. s. est ovalaire allongé, long d'environ 2 millimètres et de couleur café au lait. EE Fig. 20. — Veronicella Maillardi. Fischer. Ile de La Reunion [M. P. Carié]. Partie antérieure de l'appareil génital ; X 1 environ. Le canal déférent s'enfonce dans le tégument au voisinage de l’orifice femelle et redevient libre à la base du tentacule supérieur droit; il est extrêmement fin et délié; d’abord recti- ligne, il décrit ensuite de nombreux méandres et s'enfonce dans le fourreau de la verge presque à l'extrémité de cet organe. Les glandes multifides (gl. m., fig. 0, dans le texte), sont particulièrement développées. On en compte 15 de longueurs un peu inégales. Les plus grandes ont ro millimètres et les plus petites 9 millimètres; elles ont la forme de tubes très fins, à peu près également calibrés, collés les uns contre les autres, régulièrement cylindriques, terminés très légèrement en mas- sue. Les glandes multifides sont d’un jaune assez clair. Avec un individu provenant de Mon Désert (île de La Réu- ; ne ne ; nion), M. P. Carié a recueilli un certain nombre d'œufs. Ils sont d’une forme ovalaire un peu allongée [longueur : de 4 à 4 À millimètres; largeur maximum : de 2 à 2 & millimètres], d’un beau jaune doré et entourés d'une masse gélatineuse, absolument transparente, également ovalaire allongée [lon- gueur : 7 à 8 millimètres; diamètre : 4 à 4 & millimètres]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 2925 Ces œufs sont réunis par des filaments de même nature que la masse gélatineuse, inégaux et assez déliés. En résumé le Veronicella Maillardi Fischer présente quel- ques caractères anatomiques très particuliers a) L'intestin s'enfonce dans les téguments vers le mir du corps; B) Le canal déférent est relativement court entre la glande hermaphrodite et le point où il s'enfonce dans les téguments, puisqu'il ne présente pas de méandres, ce qui est très rare chez les Véronicelles ; y) La glande albuminipare et Ho iduee sont peu dévelop- pés; ) Par contre, les glandes multifides ont pris un dévelop- pement considérable. lle de la Réunion : Plaine des Cafres: environs de Saint- Pierre [MATASTRE |; Ar MarccarD, in : P. Fiscner, loc. supra Len PENINEES el 1872, p. HS Re [G. Nevicr, loc. supra Cil., 1878, p. 199]. VERONICELLA TRILINEATA Semper. 1885 Vaginula (Maillardi Fischer ?) trilineata SEMPER, Reisen im Archipel Philippinen, I, part. IT, Landmollusken, H. VII, p. DO ADN, A NAN TOUS Cetatats CXXNIT AE 20; 1893 Veronicella trilineata Cockerezz et Corriés, Check-List of Slugs, London, p. 20, n° 514 (The Conchologist, IT). 189 Vaginula trilineala Simrorn, Nacktschnecken, Deutsch-Ost-Afrika, IV, Berlin, p.113: Le Dr. CG. SemPpER pense que son Veronicella trilineata n’est peut-être que le Veronicella Maillardi Fischer. Cependant l’es- pèce de C. Semper est beaucoup plus petite puisqu'elle mesure seulement 15 millimètres de longueur (individus conservés dans l’alcool); de plus, elle est d’un marron jaunâtre maculé de ponctuations noirâtres et ornée de trois bandes d’un jaune safran assez clair : l’une dorsale, les deux autres latérales. Le pied est jaune, légèrement ochracé. Ces différences extérieures paraissent différencier assez net- tement les deux espèces; cependant la question ne sera com- plètement résolue que le jour où l’on connaîtra l'anatomie du Veronicella trilineata Semper. lle Mäurice : [Dr. GC. SemPer, loc. supra cit., 1885, p. 320]. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 12 0 226 LOUIS GERMAÏN VERONICELLA RODRIGUEZENSIS Smith. 1876 Vaginula rodericensis Smira, Annals and Magazine of Natural History, London, 4° série, XVII, p. 405. 1885 Vaginula rodericensis HeynEMANN, Jahrb. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft Frankfurt a. M., XII, p. 89, 90, 125, 127, DOME AT 20 1803 Veronicella rodericensis CocxerEzL et CozuiNGe, Check-List of the Slugs, London, p. 20, n° 512. (The Conchologist, vol. ii) 1895 Vaginula rodericensis Simrota, Nacktschnecken, Deutsch-Ost-Afrik., IV-MBerlin pero « Corpus elongatum, utrinque rotundatum, postice leviter augustatum et acuminatum, superne rotundatum, lateraliter carinatum; pallium supra et infra minutissime granulatum, testaceum, irregulariter confertim nigro tessellatum vel punc-. tatum, infra paulo pallidius, marginibus lateralibus. haud nigro-punctatis; pes angustus latitudinis corporis 1/4 adae- quans, testaceus, usque ad extremitatem corporis fere produc- tus; tentacula oculifera nigrescentia; caput tentaculaque buc- calia flavo-testacea; orificium femineum paulo pone medium corporis situm. « Long. 30 mill., diam. ro (specim. in alcohol. serv.). « The mantle is rather broader as the anterior extremity than posteriorly, where it is more acutely rounded. » Cette espèce est seulement connue par la description de E. À. Smiru que je crois devoir reproduire. Ile Rodrigue : Recueilli par G. Gucriver [E. À. Smrre, loc. Supra cit, 1870, p. 40b!|. | BASOMMATOPHORES Famille des LIMNAEIDAE Genre LIMNAEA de Lamarck, 1799 (x). $ I. RADIX Denys de Montfort, 1810 (2). LiMNAEA (Rapix) MAURITIANENSIS Morelet Fig. 21, dans le texte. 1875 Limnaea Mauritiana Morzrer, Journal de Conchyliologie, XXIII, D: 00: 1877 Limnaea rufescens Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice; p. 58, n° 811 [non Gray! 1880 Limnaea Mauritiana Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, p. 209, taf. XIX, fig. 9-10. 1909 Limnaea mauritiana KoBeLzt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. re e Le Limnaea (Radix) mauritianensis Morelet présente des analogies curieuses avec les espèces de l'Inde appartenant au groupe du Limnaea (Radix) acuminata de Lamark (3) et, notamment, avec la variété nommée, par Troscaer, Limnaea (x) Lymnaea pe Lamarok, Prodrome nouv. classificat. coquilles, 1799, p 975 et p. 180; et : Syslème animaux sans vertèbres, Paris, 1805, p. 91 [= Limneus DraparnauD, Tableau Mollusques terr. fluv. France, 18orx, p. 30 et p. 47; — Lymnus Denys pe Monrrorr, Conchyliologie systémati- que, IT, Paris, 1810, p. 6°; — Lymnea Risso, Hist. natur. princ. product. Europe méridionale, IV, 1826, p. 94 (non : Lymnaea RAFINESQUE, 1815 [= Poissons]); = Limnea Fcemiwe, Hist. British Anim., London, 1858, 2701 ; $ (2) Le Denys pe MontrorT, Conchyliologie systématique, Il, Paris, 1810, p. 266 [— Radir Mürcn, Vidensk. Meddel. Kjôb., 1864, p. 302]. (3) Lamarcx (J. B. M. de), Histoire Natur. animaux sans vertèbres, Paris, VI, part. II, Avril 1822, p. 160. Espèce figurée par B. DELEsserT, Recueil de coquilles décrites par Lamarck... et non encore figurées, Paris, 1847, pl. XXX, fig. 6; et par Hancey et TueoBazn, Conchologia Indica, London, 1876, p. XVI et p. 30, pl. LXIX, fig. 8-9. 298 LOUIS GERMAIN amygdalus (x). La forme générale, très ovalaire allongée, est la même, mais l'espèce de l’île Maurice a une columelle plus mince, plus étroite, et ses bords sont réunis par une faible callosité blanche. Les premiers tours de spire (fig. 21, dans Fig. 21. — Limnaea (Radix) mauritianensis Morelet. lle Maurice [M. P. Carié]. Schéma des premiers tours de spire ; X 9. le texte) sont assez convexes, principalement le troisième. À cet égard, la figuration donnée par le Dr. E. von MARTENS n'est pas très exacte ; d’ailleurs les exemplaires recueillis par M. P. Carié sont notablement plus allongés et leur spire est plus acuminée que l'individu représenté par le natura- liste allemand. . Les dimensions principales de quelques specimens sont données dans le tableau suivant Longueur Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de totale maximum minimum l'ouverture l'ouverture 19 mm. 10 1/4 Mm. 7 ma m ne mm L mm. 17 — 10 — Ô 1/4 — 13 — 415 — 17 _ 9 1/2 — 6 1/2 — 13 — GE 1 — — 6 — DM — 6 — ne DC ee HG) = 14 1/2 — (1) IO(1) — (1) D'après la fig. 9, taf. XIX, de l'ouvrage ci-dessus cité (1880) du D: E. von MARTENS. (x) Troscnez in WiecmManN, Arch. für Naturg., III, 1837, p. 68. Espèce figurée par le Dr. H. C. Küsrer, Die Gattungen Limnaeus, Amphipeplea, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 229 Le test est mince, fragile, transparent, d'un corné plus ou moins ambré, rarement un peu rougeâtre; il est garni de très fines stries longitudinales serrées, irrégulières et assez iné- gales. ( Ile Maurice : Commun dans tous les ruisseaux de l’île, de- puis la côte jusqu'aux régions les plus élevées [P. Carié |; —Sans indication de localité [A. Morerer, loc. supra cit., 1875, p. 33;,—E. Lrénar», loc. supra cit., 18797, p. 58;:=Prof. K: Môsrus, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1880, p. 209 |. Genre ERINNA H. et À. Adams, 1855 (x). ERINNA CARINATA Jousseaume. 1872 Lantzia carinata JousseaumE, Revue et Magasin de Zoologie, 2° série, Xp MO En Er DER EEE 0 1874 Erinna Carinata Jousseaum&, Revue et Magasin de Zoologie, XXXVII, [8° série, IT], p. 25. 1875 Lithotis tricarinatus Morerer, Journal de. Conchyliologie, XXIII, p. 281. 1882 Erinna carinata Moreret, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 104, n° 93. 1409 Erinna carinata KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. _ Coquille eupuliforme; spire formée de 2 À tours à croissance extra rapide, le dernier formant presque toute la coquille, muni de trois carènes spirales; ouverture très ample, subtrian- gulaire arrondie (2); péristome continu, intérieurement bordé d'un léger bourrelet blanc; bord postéricur se prolongeant dans l'ouverture en « ...une lamelle un peu cortournée en spirale et d'environ 1 + millimètre de largeur. Sa couleur est, comme celle du péristome, d’un bianc iuiteux; elle forme, comme dans les Latia et Gundlachia, un septum à peine ongui- Chilina, Isidora und Physopsis, in : MaRTiNr et CHEMNITz, Systemat. Con- chylien-Cabinet, 2° édit. XVII bis, Nürnberg, 1862, p. 35, n° 49, taf. VI, fie. 15-16 (Limnaeus ‘amygdalum); et par Hanrey et THEOBALD, loc. supra cit, London, 1876, p. XVI et p. 30, pl. LXIX, Mig. 7 et 10. (x) Genre Erinna H. et A. Apams, Proceedings Zoological Society of London, 1855, p. 120 [— Lantzia JousseauMe, Revue et Magasin de Zoolo- qe, XXII, 1892, p. 6; — ÆErinna Darz, Annals of the Lyceum of Natural History of New-York, IX, 1870, p. 350|. (2) Aux trois carènes de la surface externe correspondent, à l’intérieur de l’ouverture, trois sillons dont le médian, plus profond, forme une gout- tière arrondie: 230 LOUIS GERMAIN culé à ses extrémités et beaucoup moins profondément placé que dans les genres précédents (1) ». Longueur : 8 & millimètres; largeur : 8 millimètres; hau- teur : 5 millimètres. Test mince, assez solide, opaque, comme gaufré, d’un brun clair jaunâtre, recouvert d’un épiderme gris jaunâtre, garni de stries fines, subrégulières et un peu onduleuses. Intérieur de l'ouverture d’un brun corné clair et luisant. D’après le Dr. F. JoussEAUME, l'animal est analogue à celui des Limnées : il est d’un gris jaune verdâtre très foncé à la partie antérieure et moins foncé en arrière; le pied est assez large, ovalaire; les tentacules sont triangulaires et aplatis transversalement; enfin il existe une mâchoire centrale et deux mâchoires latérales, comme chez les Limnées. Cette très curieuse espèce ne peut être rapprochée que de l'Erinna Newcombi H. et À. Adams, des îles Sandwich (2). Elle semble très rare et n’a pas été retrouvée depuis sa décou- verte par Lanrz et MorLièRe. Ile de la Réunion : L'Erinna carinata Jousseaume a été « trouvé dans les mousses situées entre 1.200 et 1.300 mètres d'altitude, sur le chemin de la plaine des Chicots, au-dessus du Brulé de Saint-Denis » [Morrière, in : Dr. F. JoussEAUME, loc Sup ct OT MDN (x) JousseauME (Dr. F.). Description de quatre Mollusques nouveaux; Revue et Magasin de Zoologie, XXIIT, 1872, p. 7. (2) Apams (H. et A.), Proceedings Zoological Society of London, 1855, P- 120. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 231 Famille des PLANORBIDAE Genre PLANORBIS (Guettard) Müller, 1774 (x). $ I. GYRAULUS Agassiz, 1837 (2). PLANORBIS (GYRAULUS) MAURITIANENSIS Morelet. 1876 Planorbis Maurilianus Morerer, Journal de Conchyliologie, XXIV, Dom nr pl ee 1880 Planorbis Maurilianus Martens, Mollusken, in : K. Mômrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius..…, Berlin, p. 210. 288 Planorbis Maurilianus, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 104, INC 1909 Planorbis mauritianus Kogecr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille déprimée, subconvexe en dessus, concave en des- sous; spire formée de 4 tours convexes séparés par de profon- des sutures; dernier tour grand, subanguleux, nettement mais faiblement dilaté à l'extrémité; ouverture peu oblique, ova- laire subarrondie. Diam. maximum : 4 millimètres; diamètre minimum : 3 millimètres; hauteur : 2 millimètres. Test mince, léger, roux pâle, brillant, très finement strié. Les affinités de ce Planorbe s’établissent avec les espèces de l'Inde appartenant au groupe du Planorbis (Gyraulus). saigo- nensis Crosse et Fischer (3), c’est-à-dire avec les Gyraulus dé- (x) Planorbis Guetrarr, Mémoires Académie Sciences Paris, 1756, p. 15r [= Planorbis Periver, Gazophylacii Naturae et Artis Decades, etc.., Lon- don, 170%, p. 16; — Coretus Anansow, Hist. natur. Sénégal, Coquillages, Paris, 17957, p. 7; — Planorbis Mücrer, Verm. terresir. et fluv. Histor., II, 1774, p. 152 (— Planorbis + Physa); = Vortex ANoNym in : Museum Calonnianum, 1797, p. 58 (non : Vortex OKEN, 1815); = Cornu ScnumA- CHER, Essai nouveau système! habit. vers tlestacés, Copenhague, 1817, p- 255 (non Born, 1778); — Anisus Sruner, Kurzes Verzeichniss.. Vaterl. Conchyl., 180, p. 3 (— Planorbis + Physa)l. (>) Gyraulus Acassrz in De CHARPENTIER, Catalogue Mollusques terr. fluv. Suisse (Denschr. Schweiz Gesellsch. Naturforsch., Neuchâtel, D), 1007. De NA [= Planaria Broww, Illustrations Recent Conchology Great Britain and Ireland, London, 1825, pl. LI, fie. 48. {o bis (non Mürrer, 1774): = Trochlea, HArnemaAN, American Journal of Sciences; XLIT, 1847, p 216: = Nautilina Stern, Die lebenden Schnecken u. Muscheln d. Umge- gend Berlin. Berlin, 1850. p. So (part. = Gyraulus + Armiger)|. (3) Planorbis saigonensis Crosse et Fisoner, Journal de Conchyliologie, XI. p. 362, pl. XIII. fie. 7, 1863 [— Planorbis compressus HUTToN, Journal Asiatic Societv of Bengal, NI. 1834. p. 93 (non Mromaun); — Planorbis tondanensis Mousson, Land-und Süsswasser-Mollusken von Java, 1844, p. 44, taf. V, fig. 4 (non Quoyx et Garmamn); = Planorbis confusus DE ROCHEBRUNE, Bulletin société philomatique Paris, 1881, p. 32]. 232 LOUIS GERMAIN pourvus de sculpture spirale. Le Planorbis (Gyraulus) mauri- tianensis Morelet se distingue par son enroulement particu- # lier, ses sutures profondes et sa petite taille. Ile Maurice : Mares et ruisseaux : Bamboo, Mon Désert, Curepipe; commun [P. Car ];=$Sans leather de localue [E. Durowr, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1876, p. 91]. PLANORBIS (GYRAULUS) RODRIGUEZENSIS Crosse. 1873 Planorbis Rodriguezensis Crosse, Journal de Conchyliologie, XXI, put n° #rb 1874 Planorbis Rodriguezensis Crosse, Journal de Conchyliologie, . XXI, PS2 no ro pleNIIl eee 1880 Planorbis Rodriguezensis MARTENS, Mollusken, ‘in : K. Môgrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, P- 210. : 1886 Planorbis Rodriguezensis Cressi, Die Famil. der Limnaeiden, in MarTiNr et CnHeMnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, DPé0it. Dr 210,1n0228: 1909 Planorbis rodriguezensis KoBert, Abhandi. d. Senckenberg. Natur- Jorsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 06. Coquille lenticulaire déprimée, largement ombiliquée en dessous; spire formée de 3 tours assez plans, à croissance rapide, séparés par des sutures bien marquées; dernier tour très grand, arrondi, fortement dilaté à son extrémité; ouver- ture peu oblique, ovalaire transverse, blanchâtre à l’intérieur; bords marginaux réunis par une faible callosité; péristome mince et tranchant. Diamètre maximum : 3 millimètres ; diamètre mini- mum : 2 3/4 millimètres: hauteur totale : r millimètre. Test mince, léger, translucide, d’un jaune olivâtre clair, garni de stries d’accroissement extrêmement fines. H. Grosse rapproche son Planorbis rodriguezensis du Pla- norbis (Tropidiscus) trivialis Morelet (x). Cette conception n'est pas exacte. En réalité, le Planorbis (Gyraulus) rodrigue- zensis Crosse est surtout voisin du Planorbis (Gyraulus) mau- ritianensis Morelet dont il a sensiblement la taille, mais dont il se distingue par sa spire possédant un tour de moins, par sa face inférieure bien plus profondément ombiliquée et, prin- cipalement, par son dernier tour proportionnellement plus grand et mieux dilaté à son extrémité. (1) MoreLrEeT, (A.), Séries Conchyliologiques, TI, Iles Orientales d'Afrique, Paris, novembre 1860, p. 97, n° 63, pl. VI, fig. 7. Espèce de Madagascar [E. Vesoo, in : À. Mongrer, Dr. Decorse, in Collect. Muséum Hist. natur. Paris, des Comores (île Mayotte) [Bewsner, E: MAræ| et de l’îie d’Anjouan [BEwsSHER |): FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 233 Ces deux Planorbes ne sont peut-être que les variations d'un même type spécifique représentant, aux îles Mascarei- gnes, les Gyraulus de l'Inde appartenant au groupe du Pla- norbis (Gyraulus) saigonensis Crosse et Fischer [= Planorbis (Gyraulus) compressus Hutton |. Ile Rodrigue : Source de la Rivière des Cocos [A. Desma- ZURES, in : H. Grosse, loc. supra cit., 1874, p. 233]. Famille des BULLINIDAE Genre BULLINUS Adanson, 1757 (1). $ L. ISIDORA Ehrenberg, 1837 (2). Buzzinus (IsiboRA) BORBONICENSIS de Férussac. 1827 Physa Borbonica ne Férussac, Bullelin universel sciences natur., X, p. 408, n° 65. 1860 Physa Borbonica Morerrt, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orien- tales d'Afrique, p. 97, n° 64, pl. VI, fig. 5. 1869 Physa Seychellana Martens, Moilusken, in : v. p. DECKEN, Reïsen in Ostafrika, IT, p. 60, taf. Il, fig. 3. 1878 Physa borbonica Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 290, M3 8 1880 Physa borbonica MarTENs, Mollusken, in : K. Môügius, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 200. 1886 Physa Seychellana CLessiW, Die Familie der Limnaeïden, in : MaAr- ris et ChemniTz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° CRD 00 MAM209 ta NX EMTIE af see 1909 Physa borbonica KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94 et p. 95. Très commune à l'île de ia Réunion, cette espèce varie quant à la forme générale qui est plus ou moins allongée. Elle atteint jusqu'à 14 millimètre de longueur sur 10 milli- mètres de diamètre maximum, mais la majorité des individus ne dépasse pas 10-11 millimètres de longueur, 5-6 milli- mètres de diamètre maximum et 4-5 millimètres de diamètre minimum. (1) ADanson, Histoire naturelle du Sénégal, Coquillages, 1757, p. 5. (>) EHRENBERG, Symbolae physicae, seu icones et descript. animal. novor. …Libyam, Ægyplam, Nubiam, elc.…, 1831 (sans pagination) [ = Diastro- phia (GuixniNG) Gray, in : Turron, À Manual of land and fresh waler shells of the British Islands, 2° édit.; 1840, p. 16], 234 LOUIS GERMAIN Le test est souvent mince, fragile, transparent; il est quel- / quefois plus épais et assez solide. Il est d’un fauve variant du jaune très pâle, presque blanc, au brun rougeâtre peu foncé. À. MoreLrer (loc. supra cit., 1860, p. 97) dit que les premiers tours de spire paraissent lisses. On yÿ distingue, cependant, de fines stries longitudinales subobliques et inégales qui, au dernier tour, deviennent plus accentuées, obliques, irrégu- lières et parfois plus ou moins onduleuses. Ile Maurice : G. Nevicr, loc. Supra Cit., 1878, p. 230. lle de La Réunion : Très commune, dans toutes les eaux douces de la plaine des Cafres [Marasrre |; = « Hab. L'île Bour- bon. Elle couvre toutes les pierres de cette île; son animal est d'une couleur foncée avec de nombreuses taches blanches plus ou moins circulaires, mais bien tranchées, qui générale- ment paraissent à travers la coquille » [S. Raxe, in : d'A. pe Férussac, loc. supra cil., 1827, p. 4o8];=Collection pe Fé- RusSsAC, au Muséum d'Histoire naturelle de Paris (1); =E Vesco, in: À :Moreret, loc. Supra cit.) 1860, p' 9867 Never loc Supratcit Mr8784 pp 200: Îles Seychelles : v. D. Decken, in : Dr. E. von Martens, loc Supra CH 16097 p. 00! Variété nana Potiez et Michaud. 1838 Physa nana Portez et Mrcmaup, Galerie Mollusques Douai, T1, p. 225, pl. XXII, fig. 15-16. 1843 FU yet borbonica SGANZIN, Catalogue Coquilles îles de France, Bourbon et Madagascar, Mémoires Soc. Hist. natur. Strasbourg, III, p. 18 [non pe Férussac|. 1880 Physa Borbonica var. Physa nana Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 209, taf. XIX, fig. 11-12. Il est impossible de séparer cette coquille du Bullinus (Isi- dora) borbonicensis de Férussac. C’est certainement cette va- (x) Les exemplaires de la collection Férussac (1837) ont un test un peu épais, subtransparent, très clair, presque blanc. Peut-être ont-ils perdu une | partie de leur épiderme. On y distingue, sur le dernier tour, quelques flam- mules longitudinales d’un jaune très clair, caractère qui ne semble pas rare chez cette espèce, car on le retrouve chez un certain nombre des exem- plaires recueillis par M. P. Carré. L'ouverture est garnie d’un léger bour- relet interne blanc. Les deux plus grands exemplaires ont les dimensions suivantes : Longueur : 11 + et 13 millimètres; diamètre maximum : 6 & et 9 milli- mètres; diamètre minimum : 5 et 6 millimètres; hauteur de l’ouverture 8 et 9 millimètres; diamètre de l’ouverture : 4 et 5 millimètres. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 235 riété que À. Morerer a voulu signaler en écrivant (loc. supra Cil., 1860, p. 98-99) : « Ajoutons qu'il existe à Maurice une Physe plus petite que la Borbonica, moins lisse, d’une nuance .très pâle, dont l’épiderme est souvent corrodé... ». Ces remarques sont en partie exactes, bien qu'il existe de nombreux individus du Bullinus borbonicensis de Férussac “aussi fortement striés que ceux de la variété nana. La seule différence appréciable est la taille qui, dans la variété nana Potiez et Michaud, ne dépasse pas 8 à 9 millimètres de lon- gueur. D'autre part le type vit surtout à l’île de La Réunion et la variété à l’île Maurice, mais ce fait n’a rien d’absolu, G. Nevill ayant signalé le Bullinus borbonicensis de Férussac à l’île Maurice et M. P. Cart ayant abondamment recueilli la variété nana à l'ile de La Réunion (x). Le Dr .E. von Martens a représenté, sous le nom de variété nana Potiez et Michaud, une forme relativement trapue. Cette coquille, peu répandue, est reliée au type par de nombreux intermédiaires. Ile Maurice : V.-ScanziN, loc. supra cit., 1843, p. 18; —E. Vesco, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 98-99;=La Rivière Noire [Prof. K. Môgrus, in : Dr. E. von MarTENs, loc. SUPrA CU TÉCO Ip. 210). Ile de La Réunion : Plaine des Cafres; très nombreux indi- vidus [Mayasrre |; =Sans indication de localité [M. MATKE- RON, in : V. L. V. Portez et À. L. G. Mrcnaup, loc. supra cit., 1838, p. 226]. 5 CRIE $ Ê * MD RNPEELE ns AZ $ II. PYRGOPHYSA Crosse, 1877 (2). Buzuinus (PyrcopnysA) Forskarr Ehrenberg. 1827 Physa spiralis ne Férussac, Bulletin universel sciences natur., X, ho8, n° 66 (nomen nudum). 1831 Isidora Forskalii Enrenserc, Symbol. phys., Moll.. n° 5. 1856 Physa Forskalii BourGurenaT, Revue et Magas. Zoologie, 2° série, NTI p 285: 1856 Physa Fischeriana BouratienaT. Revue et Magas. Zoologie, 2° série, NIIT, p: 240, pl. Il, fig: 1-3: 1866 Physa (Isidora) Forskalii Martens, Malakozoolog. Blätter, XII, p. 6 et 100. 1867 Physa cernica MorereT, Journal de Conchyliologie, XV, p. 4o, n° 4. (r) Où elle vit avec le type. ae (>) Grosse (H.). Description d’un genre nouveau de Mollusque fluviatile provenant de Nossi-Bé; Journal de Conchyliologie, XXVIT, 1879, p. 208. UE MEN PE TEIMIES LES PERS PAS LPAR PE ER SARE ÉD NAS TE AE, SD ARE 236 LOUIS GERMAIN 1868 Physa Forskalii Morezer, Mollusques Voyage Welwitsch, pp. 39 et lo, 1668 Physa Fischeriana Morerer, Mollusques Voyage Welwitsch, p. 4o. 1869 Physa (Isidora) Forskalii Marrexs, Malakozool. Blätter, p. 213. 1569 Physa (Isidora) Fischeriana Manrens,, Malakozool. Blätter, p. 214. 1872 Physa Forskalii Morerer, Annali Museo Civico d. Stor. natur. Ge- nova, III, p. 208. 1872 Physa Beccarii PALADILHE, Annali Museo Civico d. Storia natur. Ge- nova, IIT, p. 23, tav. I, fig. 7-8. 1874 Isidora Forskali TIGRE, Fauna der Land-und Süssw.-Mollusken N. O. Afrik., Dresden, p. 198, n° 130, taf. III, fig. 3 et tal Ho ro talars nn: 1878 Physa cernica NEVILL, Handiist Mollusca Indian Museum Calcutta, Up 297 n0800; 1880 Isidora Forskaliüi Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiïträge z. à Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, p. 210, taf. XIX, fig. 7-8. + 1883 Physa Forskaliü BOURGUIENAL, Histoire malacolog. Abyssinie, pp. 98 Et 197 1886 Physa Forskalii Cressm, Die Familie der Limnaeïden, in : MARTIN et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p- 920, n° 16%, taf: XXXIX, fis. 7-8. 1886 Physa cernica CLessiN, loc. supra cit., p. 324, n° 169, taf. XXXIX, fig. 6. 1898 Isidora Forskalii Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost- Afrik.., Berlhin-gp nitrate ro 1898 Jsidora Forskalii Por LONERA, Bollet. Mus. Zool. ad Anatom. compar. Torino, XII, p. 12. 1903 Pyrgophysa Forskalit PARA. Mollusques rec. INves Bey Haut-Nil, Bulletin Institut Egyptien, p. 5, n° 5. ; 1906 1sidora (Pyrgophysa) Forskali Neuviize et ANTHONY, Annales sciences natur., Zootogie, NII, p. 271 et p. 27. 1907 Physa (Pyrgophysa) Forskali Germain, Mollusques Afrique centrale française, p. 409. 1909 Îsidora forskali KoBeztr, Abhandl. d. Senckenberqg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94. 1009 Physa cernica KoBELT, loc. supra cit., p. 94. 1912 Isidora forskali Dontann. Annals Soutp) African - Museum, XI, part TP tp 2/5 not 1944 Bullinus (Pyrgophysa) Forskalii DAUTZENBERG et GERMAIN, Revue Z00- f logique africaine, IV, fasc. KL Bruxelles, p. 45. Le Physa spiralis de Férussac, qui n'a jamais été décrit, est une forme du Bullinus (Pyrgophysa) Forskali Ehrenberg à peine distincte du type. Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris possède deux cartons de cette espèce : l’un contient cinq individus recueillis à l'île Maurice par Peron et LestEux en 1809 (1); l’autre provient de la Collection Férussac (1837). Ce dernier porte les Ones suivantes, de la main du baron d'A. DE FÉRUSSAC : : (x) Ces individus montrent le même polymorphisme que ceux de la Coliection Férussac. Les plus grands ont 10 millimètres de longueur sur k + millimètres de diamètre maximum. Ils ont de 5 à 6 tours de spire et possèdent un test subopaque d’un roux ferrugineux assez fortement teinté: FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 537 « Physa spiralis, nob. île de France Rang 74. » Sur une autre étiquette, d’une écriture inconnue, on peut Kirer: « Ile de France « Dans les bois sur les arbres. » (sic !) Les exemplaires de la Collection Férussac sont à différents âges de leur développement. Les plus grands mesurent : 9- 9 + millimètres de longueur, 4-4 millimètres de diarnètre maximum et 3 1/4-3 8 millimètres de diamètre minimum. Leur ouverture à 4 1-4 ? millimètres de hauteur et 3 1/3- 3 + millimètres de ou Leur spire comprend 5 tours HR étagés, peu convexes, méplans aux sutures qui sont très marquées. Le dernier tour est grand, ovalaire-allongé. L'ouver- ture est oblique, ovalaire étroite, anguleuse en haut et en bas. Le test est un peu mince, subtransparent, d’un corné variant du jaune pâle au brun. Il est peu brillant et garni de très fines stries longitudinales serrées, subobliques et un peu plus accentuées au dernier tour. La forme générale montre un polymorphisme assez étendu portant sur l'allongement plus ou moins grand de la spire IN He 0 à . Ce polymorphisme est des plus diffus : il n'existe pas deux exemplaires Noa Les jeunes [longueur : 4 3/4-5 millimètres; diamètre maxi- mum : 2 1/3-2 + millimètres; diamètre minimum : 2-2 mil- limètres; hauteur de l’ouverture : 2 +-2 3/4 millimètres; dia- mètre de l'ouverture : r 1/3-1 & millimètre | n’ont que 4 tours de spire. Ils ne diffèrent pas autrement des adultes. Le Physa spiralis de Férussac correspond ainsi aux formes subglobuleuses du Bullinus (Pyrgophysa) Forskali Ehrenberg. Il est probable que le Physa cernica Morelet se rattache aux formes globuleuses de la mème espèce. L'auteur lui donne, en effet, 8 millimètres de longueur pour 4 millimètres de diamètre (x). Le Bullinus (Pyrgophysa) Forskali Ehrenberg est une es- pèce tout à fait étrangère à ka faune de l’île Maurice. Il est probable qu’elle y a été importée d'Afrique — où elle est fort répandue — avec les marchandises. - (1) La figure donnée par S. Cressin (loc. supra cit., 1886, taf. XXXIX, fig. 6) sous le nom de Physa cernica Morelet, est manifestement erronée. A 0 238 LOUIS, GERMAIN Ile Maurice : S. Rance, in : D. A. ne Férussac, loc. suprd Cit., 1827, p. 408 (Physa spiralis);=A. MorEezET, loc. supra cit., 1867, p. 44o (Physa cernica);=G. Nevrcx, loc. supra cit, 1878, p. 230 (Physa cernica);=Prof. K. Môsrus, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1880, p. 210. Famille des MELAMPIDAE Genre MELAMPUS Denys de Montfort, 1810 (r). $ I. MELAMpus FASCIATUS Deshayes. 1827 Auricula monile pe FÉRussAc, Bulletin universel sciences naturelles, X. p. 408, n° 58 [non BruGuIÈRE|. 1830 Auricula fasciata Desnayes, Encyclopédie méthodique, Vers, Il, p. 90, moe 1832 Auricula monile Quoy et GarMAr», Voyage Astrolabe, Zoologie. II. p.100 pl. XIe 2814733) 1837 Melampus fasciatus Beck, Index Molluscorum, p. 107. 1838 Auricula fasciata pe LaAmArck, Hist. natur. Animaux sans vertèbres, Ed. 11 [par G. P. Desnayes|, VIII, p. 337, n° 25. 1838 Auricula monile Porrez et Micuaur, Galerie Mollusques Douai, I, p. 202. 1839 Conovulus fasciatus ANTON, Verzeichniss der Conchylien, p. 48, n° 1774. 9 1844 Auricula fasciata Küsrer, Auricul. in : MarTinr et CHEMNrTz, Syste- mat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 33, n° 20, taf. À, fic. 2-3 et taf. V, fig. 9 à rx. 1844 Conovulus zonatus MünLrezv mss, in : KüsTEr, loc. supra cit., p. 33. 1849 Auricula fasciata Mousson, Die Land-und Süsswasser-Mollusken von Java promo ttat Ninon 1856 Melampus fasciatus Preirrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., p. 38. (x) Melampus Denys ne MonrorT, Conchyliologie systématique, II, Paris, 1810, p. 319 [= Conovule pe Lamarcx, Extrait du cours de Zoologie du Muséum Hist. natur. etc... Paris, Octobre 1812, p. 116 (sans désignation latine, genre classé dans les Lymnéens); = Conovula pe FéÉrussac, Tableaux systématiques animaux Mollusques, etc, Paris, 1821, p. 104; = Auricula (part) pe Lamarcx, Hist. nalur. animaux sans vertèbres, NI, part. IT, Paris, avril 1822, p. 136; — Conovule pe BLaNvizre, Manuel de Malacologie et de Conchyliologie, Paris et Strasbourg, 1825, p. 352; — — Conovulæ Ranc, Manuel de l’hist. des Mollusques, Paris, 1829, p. 173 — Conovulus BECK, Index Molluscorum.., 1837, p. 107; = Melampus (part) PFEIFFER, Mono- graphia Auriculaceorum viventium, Cassel, 1856; et Monographia Pneu- monopomorum viventium. Supplementum tertium Monographiæ Auricula- ceorum.…., Cassel, 1876; — Melampus H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, Il, 1858, p. 244 (Melampus + Tralia)]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNÉS _239 1858 Tralia (Piru) jfasciata H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, Il, p. 244. 1860 Melampus fascialus MoreLeT, Séries Conchyliologiques, Il, Îles Orien. taleS d'Afrique, p..9b;.n°60;="et/IN;Lp-,271,1n9 35. 1563 Melampus fascialus Desuayes, Catalogue Mollusques Kéunion, p. E. Sd, 207: 1809 Melampus jascialus Moüssow, Journal de Conchyliologie, XVII, p. 348. 1809 Melampus fascialus Nevizz, ‘Proceedings Zoological Society of London, p'L00: 1869 Pira fasciala FRAUENrEL»D, Verhandl. Zoolog.-Botan. Gesellsch. Wien, XCD 077: 187: Melampus fasciatus Manrens et LANGKAVEL, Südseeconchylien, p. 55. 1871: Melampus fascialus Gasstes, Faune Conchyliologique Nouvelle-Calé- donie, Il, p. xt. 1872 Melampus fasciatus Monezet, Annali Museo Civico Storia Naturale Genova, III, p. 205. 1875 Melampus fasciatus Morezet, Journal de Conchylioiogie, XXIIE, p. 25, TNT 1876 Melampus Jasciatus Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vi- vent MIN Ip -370. 1877 Melampus fascialus TappARoNE CanEerrr, Annali Museo Civico Storia Naturale Genova, IX, p. 289. 1877 Melampus fasciatus Lrénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 58, NMOOTE 1878 Melampus fasciatus Tapparone CaAnErrI, Bulletin Sociélé Zooiogique HTUNGE pe 279 1878 Auricula fasciala Sowergy in : R£&eve, Conchologia Iconica, sp. 1878 Melampus fasciatus Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cuite IS pe 2106 ep 217 n°0: 1880 Melampus fasciatus MARTENS, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 208. 1883 Melampus jfasciatus TaPparoNE CANEFRI, launa Malacologica della Nuova Guinea, Annali Museo Civico Storia Naturale Genout NE pe 227410029253" 1898 Melampus jfasciatus Martens, Beschalle Weichthiere Deutlsch-Ost- Afrik. Berlin, p. 263. 1898 emnus fasciatus Kogezt, Die Familie Auriculacea, in : MARTIN ct CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 235. n° 58, taf. XXIX, fig. 14-18. 1909 Melampus fasciatus KoBeLrr, Abhandl d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94, 95 et 96. Cette espèce bien connue est très variable : les plus grands individus atteignent 15-16 millimètres de longueur sur 8-9 millimètres de diamètre maximum; les plus petits ont encore 13-14 millimètres de longueur et 7-7 + millimètres de dia- mètre maximum. Le test est ordinairement fauve marron brillant, plus ou moins foncé. Parfois unicolor, il est généra- lement orné de 2 à 5 bandes brunes continuées aux tours supé- rieurs. En numérotant ces bandes en partant de la plus voi- sine de la suture, on constate des variations nombreuses 12345 ; — 12340 ; — 02040 ; etc.…., 1 23 45, les bandes 2 et 3 étant soudées. Il y a quelquefois une sixième bande éga- 240 LOUIS GERMAIN lement brune placée très près du bord inférieur du dernier tour. Ile Maurice : Sur la côte, aux environs de Port-Louis [P. Carié]|;=sans localité précise : S. Ranc, in : p’A. DE FÉRUS- SAC, loc. supra cit., 1827, p. 408; =E. Lrénarp, loc. supra cit., 1077» D.Lo;—G NEVILL) lOC- SUD CITE LOTO CPI LTÉE Ile de La Réunion : L. Marcran», in : G. P. DEsnayes, loc. supra cit., 1863, p. 83. Ile Rodrigue : BEWsHER, in : À. MorEeLEeT, loc. supra cit., 1070. De 2IHE Le Melampus fasciatus Deshayes est une espèce très répan- due en Océanie. Elle a été retrouvée à Ceylan [G. Nevicz, loc. supra Cil., 1878, p. 217], dans les îles Andaman et Nicobar [J. Woon-Masow, Dr. F. Srozrczka, G. Nevizr, etc...]|, aux îles Seychelles [G. Nevizz, loc. supra cil., 1869, p. 66, et 1078,4p. 207,— 0: LIÉNARD, loc! Supra cit. M6 pl él adlule Mayotte [E. Vesco, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 95;=G. Nevicr, loc. supra cit., 1878, p. 217] et jusque sur, la côte de Zanzibar [W. Brauxs, in : Dr. E. von MArR%ENSs, loc. supra cit., 1898, p. 263 |. Merampus rivinus Deshayes. dE CU: | 1830 Auricula livida DEesnayes, Enclyclopédie méthodique, Vers, Il, p Dis 1837 Melampus lividus Beck, Index Molluscorum, p. 106. 1838 Auricula livida Lamarok, Hist. natur. animaux sans vertèbres, 2° éd. [par G. P. Desnayes], VIII, p. 338. 1844 Auricula livida Küsrer, Auricul., in : MaRTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 44, taf. VI, fig. 2x à 2. 1848 Auricula livida Krauss, Die Südafrikanischen Mollusken, p. 8x. 1854 Melampus lividus H.'et A. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 10. 1856 Melampus lividus L. Prerrrer, Monographia Auriculaceorum vivent., p- 40. : 1857 Melampus lividus L. Pretrrer, Catalogue of Auriculidæ British Museum, p. 29. 1860 Melampus lividus Morerer, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orien- lales d'Afrique, p. 94. 1863 Melampus lividus Desmayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 83, n° 260. 1875 Melampus lividus MorereT, Journal de Conchyliologie, XXIII, p. 25, MA TLO: 1877 Melampus lividus Lrévarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 58, n° 809. 1878 Auricula livida Sowergy in REEvEe, Conchologia Iconica, pl. NII, fig. 58. 1878 Melampus lividus Nevrcr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, P2174 0000; . FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 241 1880 Melampus lividus Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 208. 1882 Melampus lividus Morxzet, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 1or, MAUTSR 1898 Melampus lividus Martens, Beschalte Weichtheire Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 264. 1909 Melampus lividus Kogert, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, pp. 94, 95 et 96. 1912 Melampus lividus Connorry, Annals South African Museum, XI, part Esp 227m00i7e La spire à généralement 8 tours dont les premiers ont par- fois un profil en chapeau chinois. La taille varie beaucoup elle oscille entre 15 et 28 millimètres de longueur pour g + à 11 millimètres de diamètre, l'ouverture ayant 10 à 11 &, plus rarement 12 millimètres de hauteur. Le Melampus lividus Deshayes a généralement 3 denticu- lations pariétales, un pli columellaire et 6 à 8 plis transver- saux sur le bord droit de l'ouverture. On observe assez fré- quemment une réduction du nombre de ces denticulations, notamment la disparition de la dent pariétale supérieure et l'effacement d’un certain nombre de plis transversaux du bord externe. | Le Doct. GC. Küsrer a signalé trois variétés, d’ailleurs peu importantes, se retrouvant un peu partout avec le type : Var. À fasciata Küster [loc. supra cit., 1844, p. 45, taf. VI, fig. 26]. Coquille avec trois fascies subégales d'un gris bleuätre. ; Var. B ovata Küster [loc. supra cit., 1844, p. 45, taf. VI. fig. 24-25]. Coquille de forme mieux ovalaire, à spire plus éle- vée: test marron orné, au dernier tour, d’une fascie de couleur châtain placée contre la suture, Var. © cœrulea Küster [loc. supra cit., 1844, p. 45, taf. VI, fig. 22-23 |. Coquille plus petite; test d'un bleu ardoisé foncé passant au marron vers la base; sommet d’un pourpre bleuûtre. Île Maurice : H. Cumine, in : L. PrEIFFER, loc. supra cil., 18b6, p. 4o; —E. Vesco, in : À. Morecer, loc. supra cit., 1860, DD 0 —E Liévin loc Supra cit, 1877,1p..b8;:=G. NEviLE, (06 Supra cit. 1878, p. 217: : Ile de La Réunion : L. Marrrarp», in : G. P. DEsHayes, loc. supra cit., 1863, p. E. 83. lle Rodrigue : Bewsxer, in : À. MorereT, loc. supra cit., HS D 20: En dehors des îles Maséareignes, le Melampus lividus Des- L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 10 242 LOUIS GERMAIN hayes vit encore aux îles Seychelles [G. Nevizz, loc. supra cit., 1869, p. 66; et 1878, p. 217; —E. Lrénann, loc. supra cit., 1877, p. 58], à l’île Comore [E. Vesco, in : À. Morezer, loc. supra cit., 1860, p. 94 ;=G. Nevicr, loc. supra cit., 1878, p. 217] et au Natal [F. Krauss, loc. supra cit., 1848, p. 81: — H. GC. Burnup, M. Connozzy, loc. supra cit., 1912, p. 229]. Il a été signalé aux îles Nicobar [Dr. F. Srorxczxa et F. A. DE ROEPSTORFFIN, in : G. NEvVILL, loc. supra cit., 1878, p. 217]. Se un me MELAMPuSs caRnEus Morelet. 1882 Melampus carneus Moreret, Journal de Conchyliologie, XXX, p. xor, n°210, DL AIN AlLENC: 1598 Melampus carneus KoBrLT, Die Familie Auriculacea, in : MARTIN et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 206, n° 25, taf. XXII], fig 19-76. Le Melampus carneus Morelet est extrêmement voisin du Melampus lividus Deshayes dont il ne constitue bien certaine- ment qu'une variété. C’est une coquille subconique, formée de 10 tours de spire presque plans séparés par des sutures linéaires; le dernier tour, formant environ les 4/5 de la co- quille, est bien renflé supérieurement. L'ouverture est allon- gée, étroitement subpyriforme; elle est garnie de deux plis pariétaux, l’inférieur très petit, d'un pli columellaire saillant et de 6-7 plis plus ou moins empâtés sur le bord externe. La longueur est de 20 millimètres et le diamètre maximum de 11 millimètres. L'ouverture atteint 16 millimètres de hauteur. À. MorELET a lui-même comparé son espèce au Melampus lividus Deshayes mais, dit-il, «... sa spire est plus courte, et son dernier tour beaucoup plus renflé supérieurement, en sorte qu'elle n’est point ovale, mais conique. Sa couleur, en outre, est différente; cependant on rencontre des sujets d’un gris cendré dont la columelle est alors tachée de brun-marron sur le bord. Ce qui distingue surtout ce Melampus du lividus, c'est qu'il n’a que deux plis au lieu de trois sur la paroi de l'ouverture. Il n’est pas inutile de remarquer que le caractère tiré des plis pariétaux n’est pas toujours constant chez les Melampus; mais il y a corrélation entre les espèces. Ainsi le M. carneus, qui ne compte que deux plis pariétaux, en laisse quelquefois apercevoir un troisième à l’état rudimentaire; et le lividus, qui en a trois, en montre aussi parfois un qua- trième naissant (1). » \ fx) MoRELET (A.), loc. supra cit., 1882, p. 102. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 243 Ile Maurice : E. Dupont, in : À. MorezeT, loc. supra cit., 1882, p. 102|. MELaAmpus Preirrert Morelet. 1860 Melampus Pfeifferianus Morecer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orientales d'Afrique, p. 99, n° 6x, pl: VE, fig. 6. [non Melampus Pfeifferi Pfeiffer (x)]. 1876 Melampus pjeifferianus Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., IV, p. 306. 1878 Melampus lividus var. pfeifferiana (?) Nevizz, Handlist Mollusca In- dian Museum Calcutta, I, p. 217. 1898 Melampus pfeifferianus KoBezr, Die Familie Auriculacea, in : Mar- TINI et CHEMNTZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 231, n° 54, taf XXIX, fig. 5-7. Coquille fusoïde; spire formée de 10 tours plans séparés par une suture linéaire, les premiers constituant un cône régulier et aigu; dernier tour d’abord comprimé, puis légère- ment renflé et diminuant ensuite graduellement de diamètre; ouverture étroitement allongée, avec deux plis pariétaux peu saillants (2) et un pli columellaire contourné en spirale; bord externe intérieurement bordé d'une forte callosité d’un blanc bleuâtre garnie de 6-7 plis transversaux. Longueur : 15 millimètres; diamètre maximum : 7 milli- mètres; hauteur de l'ouverture : 10 1/4 millimètres. Test solide, brillant, d'un gris ardoisé quelquefois rou- geâtre surtout vers la base, orné d’une zonule étroite, pâle, peu apparente, supramédiane et de quelques flammules « d’un jaune clair rayonnant obliquement autour de la suture du dernier tour ». G. Nevizz | loc. supra cit., 1878, p. 217] considère le Melam- pus Pfeifferi Morelet comme une variété du Melampus lividus Deshayes. Les deux coquilles sont cependant bien différentes et l'espèce de A. Morelet paraît nettement caractérisée par sa forme fusoïde, sa spire allongée et son dernier tour fortement rétréci. ‘Ile Maurice : Sur les plantes au bord de la mer, environs de Port-Louis [P. Carté|;,=sans localité précise : G. Nevrzz, loc. supra cit., 1878, p. 217. (1) Monographia Pneumonopomorum viventium, IV, 1876, p. 319, qui est le Laimodonta Pfeifferi Dunker [Moll. Japon., p. 25, taf. Il, fig. 19|,. espèce du Japon. (2) Ges plis sont placés un peu au-dessous du milieu de la paroi parié- tale. 244 LOUIS GERMAIN lle Mayotte : LE. Vesco, in : À. Morezer, loc. supra cit., 1860, p. 96];=Iles Seychelles [G. Nevicz, loc. supra cit., 1878, D. 2771]. MELAMPuSs caAsrAnEUs Mühlfeld. eo Voluta castanea MüuLrezr, Magazin d. Gesellsch. d. Naturforsch. Freunde in Berlin, VIP pb: taf lie e 1844 Auricula fusca Puarcrerr in ane Aateuls TRUE À Mamma et CHEM- NITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, DO nor tai V, fig. 18-20... 1844 Conovulus fuscus Paicrppr mss in : Küsrer, loc. supra Cil., p. 38. 1848 Melampus leucodon A. Apams et RBEVE, The Zoology of ihe Voyage ONE Samarang, L Mollusca;/p-55 "pl ue fe one 1600 Melampus castaneus PreiIrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., p- 30. 1563 Melampus jfuscus Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. Chain CS ne 1877 Melampus fuscus Lrénann, Catalogue Mollusques île Maurice, p: 58, n° 808. 1878 Melampus castaneus Nevizz, Handlist Mollusea Indian Museum Cal- CU AD ME TO MER CAEe 1878 Melampus fuscus (?) Nevizr, loc. supra cit., |, p. 217, n° 7. | - 1880 Melampus castaneus Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 208. 1909 Melampus castaneus Kogerr, Abhandi. d. Senckenberg. Naturfosch. Gesellschaft Frankfurt « M., pp. 94 et 95. Coquille ovalaire oblongue; spire formée de 6 tours presque plans, le dernier très grand : ouverture oblique, pyriforme très étroite; deux plis pariétaux, l'inférieur bien plus petit; un pli columellaire saillant; bord externe avec un bourrelet interne d’un blanc bleuâtre brillant garni de 6-8 plis peu saillants et très enfoncés. Longueur : 10 1-12 millimètres; diamètre maximum : 6 + 7 millimètres; diamètre minimum : 5 3/4-6 millimètres. Test solide, épais, d’un brun marron ou chocolat brillant, garni de stries longitudinales fines, irrégulières, un peu ser- rées et à peine obliques. Ile Maurice : E. Lriénarp, loc. supra cit., 1877, p. 58;:= GONsvur, oc. Supra citrème, (p.210 tip. cape Ile de La Réunion : L. MarrrarpD, in : G. P. DesHAYyEs, loc. SUDIUNCIL., 1603, p. F8. Cette espèce des îles Sandwich et de l’île Célèbes, vit éga- lement dans les îles Nicobar [Dr. F. Srorrezxa, in : G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 216], à l’île de Ceylan et aux environs d'Aden [G. No loc.\supru (Ci) 1878, p.12101: FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 245 MErampus AvVELLANUS Morelet. 1882 Melampus avellana Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. ro, : ne Gomme 1898 Melampus avellana koëerr, Die Familie Auriculacea, in : MaRTINr et - CHemnirz, Syslemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 207, n° 26, taf. XXIIT, fig. 17-18. ! Coquille ovalaire globuleuse; spire formée de 10 tours très peu convexes séparés par des sutures linéaires; dernier tour très grand, ovalaire, formant plus des 5/7 de la coquille, atté- nué à la base; ouverture très étroitement subpvyriforme allon- gée, avec deux plis pariétaux et un pli columellaire assez sail- lants; bord externe avec une callosité interne blanchâtre gar- nie de 6-7 plis. Longueur : 14 millimètres; diamètre maximum : g milli- mètres: hauteur de l'ouverture : 10 millimètres. Test solide, d’un marron brillant généralement orné, à la base du dernier tour, d’une large bande jaune peu apparente; les deux premiers tours lisses et brillants, les autres garnis de très fines stries longitudinales un peu serrées et sub obliques. Cette espèce, qui rappelle le Melampus castaneus Mühlfeld, s'en distingue principalement : par sa forme plus globuleuse; par sa spire plus courte, terminée en cône obtus et arrondi et par ses denticulations pariétales un peu plus saillantes. Par contre, ces deux Melampus sont sensiblement de même taille et de même coloration et le Melampus avellanus Morelet n'est peut-être qu'une forme représentative du Melampus castaneus Mühlfeld (x). Ile Maurice : « D’après échantillon de la Collection Perir DE LA SAUSSAYE » | À. Morerer, loc. supra cit., 1882, p. 103]. Merampus LUTEUS Quoy et Gaimard. 1832 Auricula lutea Quoy et Garmarn, Voyage de l’Astrolabe, Zoologie, Hp 0 pl NES oo 5hoore 1837 Melampus luteus Bror, Index Molluscorum, p. 106. 1838 Auricula lutea ne LAmarck, Hist. natur, animaux sans vertèbres, Ed. : Il, [par G. P. Desmayes|, VIII, p. 338. 1844 Auriculea lutea KüstTEer, Auricul., in : ManTINr et CHEMNITz, Syste- mat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 39, taf. VI, fig. 1 de (x) Le Melampus avellanus Morelet, décrit sur un échantillon, n’a jamais été retrouvé. Il faut attendre l’étude de nouveaux matériaux pour se faire une idée exacte de la valeur de cette espèce. 246 LOUIS GERMAIN : 1849 Auricula lutea Moussow, Die Land-und Süsswasser-Mollusken von Ja, pa ne Mt EEE 1854 Melampus luteus H. et A. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 10. 1856 Melampus luteus Preirrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., P. 37. 1858 Melampus luteus H. et A. ADaAMs, Genera of Recent Mollusca, I, p. 243. 1863 Melampus luteus Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 83, n°258: 1871 Melampus luteus Prase, Proceedings Zoological Society of London, p. 447. 1871 Melampus luteus Mons et Lanekaver, Südseeconchylien, p. 55. 1877 Melampus luteus Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 99, n° 230. 1878 Melampus luteus TAPPARONE CaNerRi, Bulletin Société Zoologique France, p.. 273. 1878 Melampus luteus NEVILL, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1 p-Mor7, n°6! 1880 Melampus luteus MarTENs, Mollusken, in : K. MôBrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 208. 1883 Melampus luteus TAPPARONE CANEFRI, Fauna Malacologica della Nuova Guinea, Annali Museo Civico di Storia Naturale Genova, XIX, p. 230, n° 229. 1909 Melampus luteus KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankurt a. M., XXXII, pp. 94 et 95. À. Mousson a distingué deux variétés parmi les nombreux individus de cette espèce recueillis, à l’île de Java, par le Doct. ZÜLLINGER. a) minor. « T. fulvo-lutescens, summo spirae livido, spira conica. »[ A. Mousson, loc. supra cit., 1849, p. A7, taf V, fig. 6]. Longueur : 17 millimètres; diamètre maximum : 10 mil- limètres; hauteur de l’ouverture : 14 millimètres; diamètre de l’ouverture : 4 millimètres (1). B) major. « T. crassiuscula, lutescens, spira obtuse conica.» CA. Mousson, loc. supra cit., 1840, p. 47, taf. V, fig. 5]. Lon- gueur : 21 millimètres; diamètre maximum : 12 millimètres; hauteur de l'ouverture : 15 1 millimètres; diamètre de l’ouver- ture : 5 millimètres (x). : Très répandu en Océanie, le Melampus luteus Quoy et Gai- mard reste rare dans les îles Mascareignes où il a été signalé dans les îles suivantes Ile Maurice : Bords de la mer aux environs de Port-Louis [P. Carté |; =sans localité précise : G. Nevirr, loc. supra cit., 1878, P. 217. (1) Le diamètre maximum de l’ouverture donné ici ne tient pas compte de la largeur du bord columellaire mais comprend l'épaisseur du péristome. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 247 Ile de La Réunion : L. Marrrann, in : G. P. Desnayes, loc. supra cit., 1863, p. E. 83. En Océanie cette espèce est connue de Java [ Dr. ZôLLINGER, n : À. Moussow, loc. supra cit., 1849, p. 47] et des îles voi- sines, de la Nouvelle Guinée [J. Rarrray, L. Marra D'ALBER- ris, etc...], de Vanikoro [Quoy et Garmarp], de la Nouvelle- Calédonie et de ses dépendances [MonrTrouzIER, GASSIEs, te...], de Tahiti [Mrremerr], de l’île Ellice [ A. Moussow| etc. et, en général, de toutes les îles de la mer du Sud. On la retrouve également aux îles Chagos [E. Lrénarp et G. Nevis, un: GANEvILL, loc: Supra cit.) 1898, p 2171" MErampus cArFErR Küster. 1844 Auricula caffra Küsrer, Auricul. in : MARTINI et CHEMNiTz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 36, taf. V, fig. 7. 1844 Auricula caffra Krauss, Die Südafrikanischen Mollusken, Stuttgart, p. 82. 1854 Melampus ater M. et A. Apams, Proceedings Zoological Society of À à London, p. 10. 1856 Melampus cafjfer Preirrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., p- 40. 185 Melampus caffer Prerrrer, Catalogue of Auriculidae British Museum, 1120: 1858 Melampus ater H. et À. Anams, Genera of recent Mollusca, AT, p. 248. , 1860 Me'ampus caffer, MorerrT, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orien- tales d'Afrique, p. a4, n° 50. 1860 Melampus caffer Nevrrr, Proceedings Zoological Society of London, p. 66. 1871 Melampus caffer Martens et LanGraveLz, Südseeconchylien, p. 56, é tata fier 1877 Melampus caffer Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 8x, Du DAT 1878 Auricula caffra Sowergy, in : Reeve, Conchologia Iconica, pl. VIT, fig. 54. 1878 Melampus caffer NEvIEL, Handlist Mahé Indian Museum Calcutta, Lo Loné ane re 1880 Melampus caffer Martens, Mollusken. in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, p. 208. 1S83 Melampus caffer Tarraronr CaxrrRI, Fauna Malacolosica della Nuova Guinea. Annali Museo Civico Storia Naturale Genova, MIN Ep 2209 n°2220: 1884 Melampus caffer Garrett, Journal Academy Natur. sciences of Phila- delphia, IX. p. 8o. 1890 Melampus caffer Märrevnorrr. Bericht Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M.. p. 954. 1912 Melampus caffer Coxvorry. Annals South African Museum, XI, part HT ep 226; n°476: Les plus grands individus atteignent 19 à 14 millimètres de longueur sur 7 à 8 millimètres de diamètre maximum. Les 248 LOUIS GERMAIN plus petits ne dépassent pas ro millimètres de longueur pour 5 ou 5 + millimètres de diamètre maximum. Ils correspondent à la variété minor Küster (1), répandue un peu partout avec le type. Le test est très épais, solide, d’un jaune marron clair assez brillant orné, au dernier tour, de deux fascies brunes relati-: vement larges. La fascie supérieure, qui à environ 2 mulli- mètres de largeur, est placée contre la suture et se continue aux tours supérieurs; la fascie inférieure, d'environ 1 milli- miètre de large, est inframédiane. Les stries longitudinales sont subverticales, médiocres et inégales; elles deviennent beaucoup plus saillantes au voisinage immédiat de l'ouverture. Ile Maurice : Environs de Port-Louis [P. Car |. Très répandue en Océanie [Îles Philippines (H. Cummo), Nouvelle-Guinée (J. Rarrray, L. Marra Dp’Arsertis, etc...), Nouvelle-Calédonie et ses dépendances (MoNTROUZIER, GASSIES, etc...), Tahiti (Rogrrrar»), îles Loyalty (F. L. Layarp) etc... |, cette espèce vit également à l’île de Ceylan [G. Nevirx, loc.. supra Cit., 1878, p. 216], aux îles Andaman et Nicobar {[Dr. F. SrorrczxAa, J. Woop-Mason et G. Nevrzz,, in : G. Nevixx, loc. supra cit., 1878, p. 216] et, dans les îles de la région malgache, aux Seychelles [G. Nevicr, loc. supra cit., 1869, p. 66; et 1878, p. 216; Dr. E. von Martens, loc. supra ci, 1880, p. 208] et à l’île Mayotte [E. Vesco, in : À. MorEtET, loc. supra cit., 1860, p. 94]. Enfin ce même Melampus a été signalé au Natal (embouchure de la rivière Umlaas) par F. Krauss | loc. supra cit., 1848, p. 82]. Merampus Dupont: Morelet. 1875 Melampus Dupontianus Morerer, Journal de Conchyliologie, XXIIT, pb noire pile tete 18796 Melampus dupontianus Pretrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., IV, p. 311. 1880 Melampus Dupontianus Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 208. (x) Küsrer (Dr. C.), Auricul., in : MarTint et Cmemnrrz, Systemat. Con- chylien-Cabinet, 2° édit., Nürnberg, 1844, p. 36, taf. V, fig. 6-8 (Auricula caffra var. minor) [| — Conovulus ater MüHLFELD, in : ANTON, Verzeichniss der Conchylien, 1839, p. 48, n° 1773 (nomen nudum; non Melampus ater H. et À. ApaMs); — var. B festa minor, tota fusca TAPPARONE CANEFRI, Annali Museo Civico Storia Naturale- di Genova, XIX, 1885, p. 229; — Melampus caffer var. minor Connozy, Annals South African Museum, XI, part III, rg12, p. 227]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 249 1898 Melampus dupontianus Kogerr, Die Familie Auriculacea, in : Mar- Tinr et CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit. pi208 1998. ar. XXII M2 T0 1609 Melampus dupontianus KOoBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, pp. 04 et 96. Coquille de forme régulièrement ovalaire; spire composée de 8-9 tours presque plans, le dernier très grand, subovalaire allongé, atténué à la base, formant environ les 3/7 de la coquille; ouverture très étroitement subpyriforme, longuement acuminée en haut; bord columellaire avec trois denticulations pliciformes assez saillantes; bord externe avec un bourrelet interne blanc bleuâtre garni de 5 à 6 plis médiocrement sail- lants. Longueur : 7-8 millimètres; diamètre mximum : 4-5 mil- limètres. Test brun verdâtre ou brun grisätre un peu brillant, orné de bandes obscures et, plus rarement, d’une large fascie jau- nâtre placée un peu en dessous de la suture; stries longitudi- nales fines, sauf au dernier tour où elles sont assez bien accen- tuées; péristome rougeûtre. lle Maurice : BewsHer, in : A. MoRELET, loc. supra cit., 187, p. 26. lle Rodrigue : BewsHer, in : À. MorELET, loc. supra cit., RS D 200): MEraAmpus PARvULUS Nuttall. 1854 Melampus parvulus NuTraAzz in : Prerrrer, Malakozoolog. Blätter, I, p. 147 (sine descript.). 1856 Melampus parvulus Pretrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., m2 1857 Melampus parvulus Prexrrer, Catalogue of Auriculidae British Mu- seum, p. 16. 1871 Melampus parvulus Martens et LANGKAvVEL, Südseeconchylien, p. 56, tarte Pro; 1878 Melampus parvulus Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CHA NP 27 ONE 1880 Melampus parvulus MaRTENs, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Beriin, p. 209. 1898 Melampus parvulus KoBezt, in : MARTINT et CHEMNITZ, Systemat. : Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 220, n° 4x, taf. XXVI, fig. 5. ann HT mt LE" ° CEE “ L . Q (x) Les individus de l’île Rodrigue sont plus petits que ceux recueillis à l’île Maurice : les premiers ont 7 millimètres de longueur tandis que les seconds atteignent 8 millimètres. 250 LOUIS GERMAIN 1909 Melampus parvulus KoBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. 1912 Melampus parvuius Connorry, Annals South African Museum, ‘part IIT, p. 228, n° 480. Originairement décrite de l’île Oahu, cette espèce vit aux îles Sandwich et dans diverses îles du Pacifique. H. C. Bur- NUP l’a retrouvée au Natal, dans la baie de Durban (embou- chures des rivières Umlaas et Umkomaas) où M. Connorry (loc. supra cit., 1912, p. 228) pense qu’elle a été introduite avec le lest des navires de commerce. Il est probable que la présence de ce Melampus à l’île Maurice est dû à la même cause. Le Melampus parvulus Nuttall est une coquille d'environ 10 millimètres de longueur sur 6 millimètres de diamètre maximum. Elle est imperforée, ovalaire ventrue; sa spire est conoïde, formée de 6 à 7 tours presque plans, séparés par des sutures médiocres. Le dernier tour, qui égale environ les 3/4 de la coquille, est très renflé vers le haut et bien atténué en bas. L'ouverture est très oblique, très étroite, garnie d'un seul pli pariétal inframédian subcomprimé et d’un pli columel- laire saillant. Le bord externe, épaissi intérieurement, est muni de 4-5 plis assez distants les uns des autres, bien mar- qués mais peu saillants. Enfin le test est mince, d’un brun fauve plus ou moins foncé, garni de stries longitudinales sub- verticales, médiocres et un peu irrégulières. Île Maurice : G. Nevirx, loc. supra cit., 1898, p. 217. Très probablement introduit. 6 2. MELAMmPUus GRANIFERUS Mousson. ELA" het 22% etapl MINI Mer. D 1849 Auricula granifera Mousson, Die Land-und Süsswasser-Mollusken von Java, p. 46, n° 2, taf. V, fig. 9 et taf. XX, fie. 7 (x). 18b4 Auricula granosa HomMBroN et JAcQuINOT, Voyage au pôle Sud, Zoo- logie, V, p. 38 [texte par Rousseau], Atlas, pl. IX, fig. 20-22. (x) Non Melampus granifer J. C. Mezvic et J. H. Ponsongy [Proceedings Malacological Society of London, IIT, 1898, p. 180] qui est une espèce dif- férente, habitant le Natal, et que M. Connorry a figurée sous le nom de Melampus semiaratus Connolly [Annals South African Museum, XI, part NT, 1912, p. 228, n° 48r, pl. II, fig. 8]. L'ALE eERU Es FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 251 1854 Melampus (Tralia) granifer H. et A. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 72. 1855 Tralia (Signia) granifera H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, ID 02/10: 1856 Auricula granifera PrEIFFER, Monographia Auriculaceorum vivent., p. 42. 1878 Melampus granifer TApPARoNE CaAnErrr Bulletin Société Zoologique France, p. 273. 1878 Melampus granifera Nevrir, Hartdlist Mollusca Indian Museum Cal- CuHta Up: 218, nr 0: 188o Melampus granifer Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius..., Berlin, p. 209. 1883 Melampus granifer TAPPARONE CanErRI, Fauna Malacologica della Nuova Guinea, Annali Museo Civico di Storia Naturale Genova, XIX, p. 229, n° 225. 1888 Melampus granifer Hiparco, Journal de Conchyliologie, p. 42. 1898 Melampus granifer KoBEert, Die Familie Auriculacea, in : MARTIN et Cuemnirz, Systemat Conchylien- Cabinet, 28 M'édit., p.219; n°356 taf. XXV Lis vr3r4. 1909 Melampus granifer KoBertr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. 0 La sculpture de cette espèce comprend des stries spirales très accentuées, assez régulières et, au dernier tour, plus ser- rées à la base et contre la suture qu’au milieu (1). Ges lignes spirales sont coupées de stries longitudinales plus fines, irré- gulières et obliquement subonduleuses. Le test montre ainsi une apparence nettement granuleuse qui n’est pas bien ren- due sur les figures jusqu'ici publiées. Je reproduis (PI. IV, fig. 22, 23, et PI. VII, fig. 1) un exemplaire typique pro- venant de l’île Maurice. La coquille est assez nettement glandiniforme; elle possède 7 tours de spire peu convexes (2) séparés par des sutures plus ou moins nettement crénelées. Les individus de Maurice sont, en général, plus petits que ceux des îles de l'Océanie : les premiers mesurent de 9 à ro millimètres de longueur tandis que les seconds atteignent jusqu’à 13 millimètres. Ile Maurice : « Trous d’eau douce » [G. Nevirx, loc. supra cit., 1878, p. 218];=Sans indication précise de localité [V. DE Rogirrarp|;—Collect. Muséum Histoire naturelle Paris, exemplaires envoyés par G. Nevicz en 1868. Découvert à Java par le Doct. ZôrINGER | A. Moussow, loc. supra cit., 1849, p. 46], le Melampus graniferus Mousson a (x) Les stries spirales peuvent manquer complètement au milieu du der- nier tour; c’est alors le Melampus semiaratus Connolly. (2), Les premiers tours sont très petits et à peine développés en largeur; lc sommet est aigu. 252 LOUIS GERMAIN été retrouvé en de nombreuses localités de l'Océanie : îles Philippines [H. Cumnce, in : L. PretFrErR, loc. supra cit. 186, p. 42], Nouvelle-Guinée [J. Rarrray, in : E. TappA- RONE CANEFRI, lOC. Supra cit., 1833, p. 229|, etc... Merampus corTiemus Morelet. 1877 Melampus corticinus Morerer, Journal de Conchyliologie, XX, p-A210- n°0 1880 Melampus corticinus Martens, Mollusken, in : K. Müôgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Beriin, p. 200. 1909 Melämpus corticinus KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille ovalaire; spire formée de 9 tours peu convexes, lé dernier égalant les 7/10 de la longueur totale, atténué à la base; sommet aigu; sutures linéaires; ouverture garnie de trois plis inégaux sur le bord columellaire; bord externe avec une callosité interne pliciforme d’un blanc bleuâtre. Longueur : ro millimètres; diamètre maximum : 5 £ mil- limètres. ve Test solide, gris roussâtre, garni de stries longitudinales profondes, flexueuses, peu régulières, coupées de stries spi- rales plus fines formant, à leur point d'insertion, des granu- lations prononcées; intérieur de l’ouverture violet. Cette espèce se rapproche beaucoup, par sa sculpture, du Melampus graniferus Mousson (1); elle s’en distingue par sa forme différente, ses tours de spire plus nombreux et sa colo- ration. Ile Maurice : E. Lrénar», in : À. MorererT, loc. supra cit, NOT ND 210: MELAMPUS SEMIPLICATUS Pease. 1860 Melampus semiplicatus Pras®, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 146. 1869 Melampus semiplicatus Pease, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 6. 1871 Melampus semiplicatus PrAse, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 477. 1876 Melampus semiplicatus L. Prerrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent. NIVEApA 301 1878 Melampus semiplicatus PEase, var.? (distinct species?) Nevrcr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 218, norr » (x) Cependant la sculpture du Melampus corticinus Morelet est plus déli- cate que celle du Melampus graniferus Mousson. ER 4 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 253 1880 Melampus semiplicatus Martens, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, p. 209. 1883 Melampus semiplicatus TApPARONE CANEFRI, Fauna Malacologica delia Nuova Guinea; Annali Museo Civico Storia Naturale Genova, XIX, p. 230, n° 227. 1690 Melampus semiplicatus Môrrenrorrr, Bericht Senckenberg. Natur- Jorsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., p. 157. 1808 Melampus semiplicatus Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost- Aÿrik..MBerlin,p.26/: 1898 Melampus semiplicatus Kogerr, Die Familie Auriculacea, in : Mar- TINr et CHemnirz, Systemat, Conchylien-Cabinet, o° et pD ATOUT 7 tal XV ion ET 0e 1909 Melampus semiplicalus KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- Jorsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille fusiforme ovalaire; spire composée de 12 tours plans séparés par des sutures crénelées; sommet aigu; dernier tour grand, longuement ovalaire, muni d’une carène assez saillante entourant l’ombilic; ouverture subverticale, étroite- ment ovalaire; bord columellaire garni, à sa partie inférieure, de lamelles saillantes, transverses et comprimées; bord externe avec une callosité interne munie de quatre denticulations petites et enfoncées. Longueur : 11-12 millimètres; diamètre maximum : 5-6 millimètres. Test solide, jaunâtre et un peu brillant; intérieur de l’ouver- ture d'un marron jaunâtre peu foncé. La sculpture de ce Melampus est très particulière. Elle se compose de fines stries longitudinales et de costules longitu- dinales saillantes limitées à la partie supérieure des tours de spire. Ces costules sont très élevées contre les sutures qui sont ainsi fortement crénelées. À l'avant dernier tour on compte une vingtaine de ces plis; il y en a une quinzaine au dernier tour; très saillantes près de la suture elles disparaissent sur la partie médiane pour reparaître, mais fortement atté- nuées et sur une très petite longueur, à la base du dernier tour, contre la carène ombilicale. L'animal a été vu et décrit par H. Pease (x). Il est noirâtre avec des tentacules longs, cylindriques, plus ou moins élargis à leur base et également noirâtres. Il se meut à la façon des Helices. Ile Maurice : « Trous d’eau douce »[G. Nevizz, loc. supra EU 187, p.210]. (x) Pease (H.), Descriptions of the Animals of certain Genera of Auri- culidae; Proceedings Zoological Society of London, 28 janvier 1869, p. 60. 254 LOUIS GERMAIN Cette espèce de l'Océanie [Nouvelle-Guinée (J. RarFray, n : TAPPARONE CANEFRI, loc. supra cit., 1883, p. 230), îles Sandwich (H. PEAsE, loc. supra cit., 1860, p. 146; et : 1869" p. 60)] vit également aux îles Andaman [Dr. F. Srorrczxa, in : G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 218]. Enfin elle a été découverte, par le Dr. F. Sruncmann à l’île de Zanzibar, sur la côte orientale d'Afrique [Dr. F. Sruacumann, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1898, p. 264]. Genre PEDIPES (Adanson), de Férussac, 1821 (x). Peprpes AFFINIS de Férussac. 1821 Pedipes affinis pe FérussAcC, Tableaux systématiques anim. Mollusques, p:109 n° 1837 Pedipes affinis Beck, Index Molluscorum, p. 105. 1556 Pedipes affinis Prerrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., p. 72. 1857 Pedipes affinis PFEIFFER, Catalogue of Auriculidæ British Museum, 94. : 1863 Pedipes affine” Desmayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. HP 60, no20r, pl X he: 5-6 1874 Laimodonta affinis Jicxezir, Fauna d. Land-und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrika’s, p. 181, n° 116, taf. VII, fig. 6. 1876 Pedipes affinis Pretrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., IV D 09307 1877 Pedipes affinis? Lrénar», Catalogue Mollusques île Maurice, p. 58, n° 810. 1878 Marinula (Laimodonta) affinis Nevrzz, Handlist Moilusca Indian Museum Calcutta, p. 220, n° 5. 1880 Marinula (Laimodonta) affinis Martens, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, p. 208. = 1887 Pedipes affinis Ancey, Bulletins Société Malacolog. France, IV, p. 285. 1889 Laemodonta affinis JousseauMmE, Bulletins Société Malacolog. France, VI, p. 361, n° 4o. 1808 Melampus (Laimodonta) affinis KoBEezT, in : MarRTINI et CHEMNIrZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 202, n° 20, taf. XXIII, fig. 7-8. 1900 Pedipes affinis KoBELT, loc. supra cit., p. 259, n° 7. 1909 Laimodonta affinis KoBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94 et p. 95. 1912 Pedipes affinis Connor, Annals South African Museum, XI, part, IT, p. 230, n° 484. Coquille de forme ovalaire, ventrue vers le milieu; 4-4 4 tours de spire, les premiers petits, convexes, séparés par une (x) Férussac (D’ A. de). Tableaux systématiques animaux Mollusques… suivis d'un Prodrome général.…., Paris, 1821, p. 99 et p. 109. [ = Pedipes ADANSON, Histoire naturelle Sénégal, Mollusques, 1757, p. 11 (nom pré-lin- néen)]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 255 suture nettement marginée; dernier tour très grand formant environ les 3/4 de la coquille, atténué à la base; ouverture pyriforme allongée garnie de 4 denticulations : une dent pariétale très grande, saillante et oblique; deux dents columel- laires subégales (l’inférieure généralement un peu plus petite); une dent sur le bord droit, grande et obtuse, située vers le milieu, à peu près en face de la dent columellaire supérieure; péristome avec un bourrelet interne blanc rosé; bord colu- mellaire épaissi, blanc rosé; bord droit bien arqué au voisi- nage de son insertion supérieure. Les plus grands individus mesurent : Longueur : 6-6 1/4-6 1-7 millimètres. Diamètre maximum : 3 1-3 3/4-4-4 millimètres. Diamètre minimum : 3-3-3-3 1/4 millimètres. Test épais, solide, marron rougeûtre, principalement au der- nier tour (1); premiers tours garnis de stries longitudinales fines, un peu serrées, obliques, espacées et inégales; dernier tour avec des stries longitudinales obliquement onduleuses, serrées et inégales et des stries spirales plus rares et moins accentuées, surtout visibles près de la suture. Ile Maurice : Sur la côte : Mont Désert, le Mapou [P. Ca- RIÉ |; = Sans indication de localité : M. DESETANG, 1817, in : Collect. Muséum Paris; =E. Lrénarp, loc. supra cit., 1877, p:b8;—G. Nevirr, loc. supra cit, 18978, p.220. Ile de La Réunion : L. Marzrar», in : G. P. DEsHAYeEs, loc. Supra Ci. (1809, p. Er 83. Le Pedipes affinis de Férussac a encore été signalé aux îles Seychelles [G. Nevis, loc. supra cit., 1878, p. 220], au Natal [Burnur, in : M. Connorry, loc. supra cit., 1912, p. 230], sur la côte d'Arabie vis-à-vis de Périm [Dr. F. JoussEAUME, loc. supra cit., 1889, p. 361] et aux îles Andaman [G. Nevizr, loc. supra cit., 1878, p. 220]. (x) Sur l'excellente figuration de cette espèce donnée par G. P. Desayes [loc. supra cit., 1863, pl. X, fig. 5-6) le coloris est beaucoup trop clair. Le ton jaune clair de la figure 5 correspond à celui des individus recueillis morts et un peu roulés. 256 LOUIS GERMAIN Genre PLECOTREMA H. et À. Adams, 1853 (x). PLECOTREMA OCTANFRACTA Jonas. 1845 Pedipes octanfracta Jonas, Zeitschr. für Malakozool., p. 169. 1853 Plecotrema clausa H. et A. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p. 121. 1854 Plecotrema clausa PREIRE Rs Novitates Concholog. I, taf. V, fig. 9-1. 1896 Plecotrema clausa PFEIFFER, Monogr. Auriculaceorum vivent., p. 103. 1È71 Plecotrema da PEASE, Proceedings Zoological Society, of London, 460. 1872 Plecotrema oe. Jicxezr, Nachrichisbl. d. deutschen Malako- zool. Gesellschaft, p. 65. 1876 Plecotrema octanfracta Prertrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent IN ps ire 1878 Plecotrema clausa Nevirz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, D p:22}, n° GE 1880 Cassidula (Plecotrema) octanfracta Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, P207- 1899 Plecotrema clausum KoBeLT, Die Familie Auriculacea, in : MARTIN et CHEmnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 237, NA ta. XXVII, fig. 7. 1909 Melampus octanfracta KOBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94 et p. 96. Coquille ovalaire conique, ventrue; spire composée de 8 tours à peine convexes, séparés par des sutures linéaires; der- nier tour grand, atténué à la base, avec une carène subobtuse entourant un ombilic étroit; ouverture peu oblique, étroite, subovalaire, anguleuse en haut et en bas, à bords marginaux réunis par une forte callosité blanchâtre ou jaunacée; deux plis pariétaux transverses, comprimés; bord externe forte- ment épaissi avec deux dentieulations internes peu saillantes et enfoncées. Longueur : 7 millimètres; diamètre maximum : 4 milli- mètres; hauteur de l'ouverture : 3 3/4 millimètres. Test solide, épais, brun marron ou roux fauve, garni de stries longitudinales obliques, irrégulières, inégales, cou- pées de stries spirales subcostulées, saillantes, presque régu- lières et équidistantes. C'est peut-être cette espèce que G. P. Desxayes (2) a signa- lée, avec un point de doute, sous le nom de Plecotrema striata (1) Genre Plecotrema H. et A. Anams, Proceedings Zoological Society of London, 1853, p. 120; et : Genera of recent Mollusca, Il, 1855, p. 240. (2) DESHAYES (G. P.). Catalogue des Môllusques de l'ile de La Réunion (Bourbon), in : L. Marrrar», Notes sur l’île de La Réunion, Paris, 1863, II, ANNEXE RO O2 02 FAUNE MALACOLOGIQUE DES’ILES MASCAREIGNES 257 Philippi (x) comme ayant été recueillie à lile de la Réunion . par L. Marrranrp (2). Ile Maurice : G. NeviLz, loc. supra cil., 1878, p. 224. Ile de La un AE Mar AS, in 0 P. Desmayes, Cala- logue Mollusques Réunion, 1863, p. E, 83. Douteux. Cette espèce des îles Sandwich vit également en Australie, dans les Indes et aux îles Andaman. Elle a été retrouvée aux îles Seychelles [G. Nevizz, loc. supra cil., 1878, p: 224]. PLECOTREMA EXIGUA IH. Adams. PI. IV, fig. 18 à 21 et fig. 22, 23 dans le texte. 1827 Pedipes ringens pe Féxussac, Bullelin universel sciences naturelles, X, p. 408, n° 64 (nomen nudum). 1867 Plecotrema exigua H. Apams, Proceedings Zoological Society of Lon- don sp °07 pl XIXe er: 1870 Plecotrema exigua Prerrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., IN DA 9/10 1979 Plecotrema exigua Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CU MIE D 122 3; NON. 1880 Cassidula (Plecotrema) exigua Martens, Mollusken, in : K. Môügrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Iñsel Maurilius.…, Berlin, P: 207. 1899 Plecotrema exiguum Ko8ezr, Die Familie Auriculacea, in : MARrmNr et CHEMNITZ, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 24x, HOMOE taf. XXVII, fig. 14. 1909 Plecotrema exigua KoBezT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille ombiliquée (ombilie en fente profonde), ovalaire conique à sommet mucroné; spire formée de 8 tours à peine convexes, méplans contre les sutures; dernier tour très grand, fortement atténué vers la base, muni d’une crète carénale à sa partie tout à fait inférieure; ouverture peu oblique, assez étroite, subovalaire, anguleuse en haut et en bas, à bords marginaux réunis par une épaisse callosité, garnie de 6 den- ticulations : 2 dents pariétales médiocres, la supérieure tuber- culiforme; une dent columellaire comprimée et subtransverse; trois denticulations, petites (la supérieure très petite) et en- foncées, sur le bord externe; bord columellaire dilaté et réflé- chi; péristome épaissi. (x) C'est le Plecotrema striata NuTTALL in : Patcrppr, Zeiischrift für Mala- kozool., 1846, p. 98 (Auricula striata) [ = Plecotrema labrella H. et A. ADAMS, Proceedings Zoological Society of London, 1853, p. 122]. ne Ce renseignement a été reproduit par le Dr. W. Kogert (loc. supra ; XXXIT, r909, p. 95. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 17 258 LOUIS GERMAIN Longueur : 6 millimètres; diamètre maximum : 3 £ milli- mètres; hauteur de l'ouverture : 2 millimètres. Test un peu épais, solide, d'un fauve pâle, garni de stries longitudinales médiocres et de fortes stries spirales saillantes, costulées et inégalement espacées. Ile Maurice : « Trous d’eau douce » [G. Nevicz, in : H ADams, loc. supra Cit., 1007, p. 907;—=G. Nevice, loc. supra CHA LOTS DE * x * En décrivant les Mollusques terrestres et fluviatiles recueil- lis par S. Rance, le baron d’A. pe FÉRUSSAG (1) à nommé, un certain nombre d'espèces d’Auriculidae (2) de lîle Maurice qu'il est impossible d'identifier. Parmi celles-ci se trouve un Pedipes ringens de Férussac (3) dont j'ai pu retrouver les types dans les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Ce sont quatre exemplaires d’une petite coquille éti-. quetés, de la main de d'A. pe FÉRuSsAC, de la manière sui- vante (1) FÉrussAG (d'A. de), Cataiogue des espèces de Mollusques terrestres et fluviatiles, recueillis par M. Rang, dans un voyage aux Grandes Indes, Bul- letin universel des sciences naturelles, t. X, Paris, 1827, p. 408. (2) Ce sont, en suivant l’ordre adopté par d’A. pe FérussAc (loc. supra Cut., 1827, p.408): « n° 6o Auricula minula, nobis. — Hab. L'ile de France. « n° 62 Auricula (an Pedipes?) faciata, nob., nov. sp. — Hab. L'île de France. « n° 63 Pedipes ovulus, nob., var. — Hab. L'île de France. « n° 64 Pedipes ringens, nob. — Hab. L'île de France. » De ces espèces, le Pedipes ovulus (type) a été très succinctement décrit par d'A. pe FÉRUSssAC dans ses « Tableaux systématiques des animaux Mollus- ques [1821, p. 109] : « Elle est plus alongée que L’afra, lisse et polie, et n'a pas de côte interne sur le bord extérieur de l’ouverture » M. ConNoLzx (Notes on South African Moilusca, Annals South African Museum, XII, part IV, Avril 1915, p. 116) rapporte, avec beaucoup de doute, le Pedipes ovulus de Férussac ou Marinula xanthostoma Anams (Proceedings Zoological Society of London, 1854, p. 35) [| = Marinula cymbaeformis RÉCLUzZ, in : ADAMS, loc. supra cil., 1854, p. 35], espèce de l’Australie et de la Tasma- nie. Quoiqu'il soit, la variété indiquée comme ayant élé recueillie à l’île Maurice par S. Ranc est encore inconnue. (8) Non Auricula ringens pe LamaARcx [Mémoire sur les Fossiles des envi- rons de Paris, Annaïes du Muséum Hist. natur. Paris, t. V. 1804, p. 435, n° 3 (tirés à part, p. 142, n° 5) ct VIII, pl. LX, fig. 11, — Auricula ringens Lesnayes, Description Coquilles fossites environs de Paris, t. Il. Paris, 1824. p. 72, n° 10, pl. VIIT, fig. 16-17], espèce fossile du bassin de Paris qui est probablement une Ringicule. PRES UT ee En 2x FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 259 « Pediges ringens nob. Ile de France, Rang) et Coll. Richard. » Deux de ces individus appartiennent manifestement au Plecotrema exigua H. Adams. Je figure le mieux conservé (pl. IV, fig. 19) qui mesure seulement 5 À millimètres de longueur. La sculpture comporte des stries longitudinales médiocres, inégales, subverticales, coupées de très fortes stries spirales costulées, presque égales et subéquidistantes. L'ouverture de ces deux specimens montre des détails inté- ressants. Les bords marginaux sont réunis par une forte callosité sur laquelle on observe {rois denticulalions pariélales : une supé- rieure a (fig. 22, dans le texte) assez oblique, longue mais Fig. 22-23. — Pedipes ringens de Férussac [— Plecotrema exigua. H. Adams]. Ile Maurice [S. Ranc]. Schémas montrant les détails de l'ouverture, d’après les cotypes de l’auteur, conservés au Muséum d'Histoire naturelle de Paris; X. 6 environ. médiocrement saillante ; une seconde b bien plus saillante avec, en dessus, une troisième b’ petite et accolée à la dent b. La dent columellaire c, située presque à la base de l’ouver- ture, est triangulaire et très saillante. Enfin, sur le bord externe, se trouvent deux dents médiocrement enfoncées, r et 2, la supérieure plus saillante, l’inférieure placée à peu près en face de la dent columellaire. Le deuxième individu présente le même système de denti- culations, mais avec quelques légères différences (PI. IV, lig. 20). Le péristome est beaucoup plus épaissi et la dent pariétale b’ est extrêmement petite, à peu près entièrement avortée. 260 LOUIS GERMAÏN Les deux autres individus nommés Pedipes ringens par d'A. DE FÉRussAC sont moins typiques. L'un est jeune, et l’au- tre n'atteint que 4 & millimètres de longueur. L'ouverture possède (fig. 23, dans le texte) également trois dents parié- tales toutes comprimées et saillantes, les dents b et b’ étant étroitement accolées (1). La dent columellaire r est saillante, triangulaire; enfin les dents du bord externe sont bien mar- quées, peu enfoncées, la supérieure étant un peu plus grande. Cette ouverture est bien celle du Plecotrema exigua H. Adams, mais la forme générale est assez différente (PI. IV, fig. 18), notamment celle du dernier tour, bien plus ré- gulièrement ovalaire allongé et très atténué à la base (2). Le test est solide, d’un marron jaunâtre clair, avec la même ornementation sceulpturale (3). PLecorremaA paARvA H. Adams. 1567 Cassidula parva H. Apams, Proceedings Zoological Society of London, p- 906, pl XX dis- rt 18796 Cassidula parva Prerrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., ENS App 0657 1898 Cassidula parva Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1 jo 2 mo Ge & 1S8o Cassidula parva Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Mee- resfauna der Insel Mauritius..…, Berlin, p. 207. 1898 Cassidula parva Kogeztr, Die Familie Auriculacea, in : MARTIN ct CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 185, DONS A TANNENCNN PRO nE Coquille subperforée, ovalaire, conique; spire formée de 6 tours subconvexes, le dernier très grand, régulièrement ova- laire, atténué à la base, avec une crête carénale médiocre entourant l’ombilic; sommet mucroné; ouverture subverti- cale, ovalaire, anguleuse en haut, subanguleuse en bas, à bords marginaux réunis par une callosité blanchâtre; un pli pariétal transverse, comprimé; un pli columellaire à peu près parallèle au précédent et sensiblement de même taille; bord externe avec une denticulation médiane un peu saillante; bord columellaire épaissi et dilaté; péristome réfléchi. (x) Ces deux dents l' et } ainsi étroitement unies pourraient être prises en s’en tenant à un examen superficiel, pour une dent unique bifide. (2) La forme générale rappelle ainsi celle du Plecotrema parva H. Adams (cf. infra, p. 260). (o) Les stries longitudinales sont cependant moins prononcées, mais les stries spirales sont aussi ‘saillantes et subrégulières. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES -: 261 Longueur : 4 millimètres; diamètre maximum : 2 £ milli- mètres; hauteur de l’ouverture : + millimètres. Test solide, blanchâtre, jaunacé ou marron clair, garni de stries longitudinales fines et irrégulières et de stries spirales saillantes, subcostulées et à peu près également espacées. Les caractères de cette espèce, qui rappellent ceux du Pleco- trema exigua H. Adams, montrent qu'elle doit être classée dans le genre Plecotrema. Ile Maurice : Sur le bord de la mer, à Port-Louis [P. Ca- RIÉ];= Port-Louis [G. Nevirx, in : H. Apams, loc. supra cit,, HOOPUD MOD = CONENVILE. 100. Supra cit STD 0e /0e / Genre AURICULASTRA Martens, 1880 (x). AURIGULASTRA ELONGATA Parreyss. 1844 Auricula elongata Panneyss, in : Küster, Auriculacea, in : MaARTINr et CHEmniTz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 9° édit., p. 53, n° 46, taf. VIII, fig. 6-8. 1856 Auricula elongata Pretrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., p. 140. 1860 Auricula elongata MorereT, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orien- tales d'Afrique, p. 93, n° 56. 1880 Marinula (Auriculastra) elongata MARTENs, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius... Berlin, 207: 1909 Marinula elongata Korertr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. _ Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94. 1S08 Auriculastra elongata Korert, Die Familie Auriculacea, in : MARTINI et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 9° édit., p. 96, n°2, taf. XV, fig. 17-78. Coquille fusiforme allongée; spire conique, aigue, compo- sée de 8 tours à peine convexes séparés par des sutures linéai- res: dernier tour grand, formant plus de la moitié de la lon- oœueur totale, longuement ovalaire, atténué à la base; ouver- ture oblique, oblongue pyriforme, très étroitement anguleuse en haut, arrondie en bas; bord columellaire obliquement sub- rectiligne, garni de deux denticulations médiocres, la supé- rieure plus forte et plus saillante; bord externe subconvexe; péristome médiocrement épaissi et légèrement réfléchi. Longueur : 14-15 millimètres; diamètre : 5-6 millimètres: (x) MARTENS (Dr. E. von). Mollusken, in : K. Môgrus, Beïträge zur Mee- resfauna d. Insel Mauritius. Berlin, 1880, p. 207 [genre Marinula, sous genre Auriculastra, pour l’Auricula elongata Parreyss]. 262 LOUIS GERMAIN L longueur de l'ouverture : 6 4-7 millimètres; diamètre de l’ou- verture : 2-2 1/4 millimètres. Test corné fauve assez foncé, un peu brillant, garni de stries longitudinales très fines, serrées et inégales. Ile Maurice : « Les individus de cette espèce, recueillis à l’île Maurice, sont exactement semblables à ceux qui provien- nent des îles Sandwich » [E. Vesco, in : À. MorereT, loc. supra cit., 1860, p. 93]. L’Auriculastra elongata Parreyss est une espèce qui vit aux îles Sandwich. AurICULAsTRA Nevirzr Morelet. 1878 Auriculas n. sp. (?) Nevirz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CU NID 202 in TON 1882 Auricula Neveillei Moreter, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 100, DO ADI AIN EEE ME 1898 Auricula nevillei Kogerr, Die Familie Auriculacea, in : MARTIN et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 94, no, 10), ta NOV fig. 7-8. Coquille subconique allongée; snire aigüe, conique, formée de 8 tours à peine convexes séparés par des sutures linéaires; dernier tour très grand, très longuement ovalaire, formant environ les 3/4 de la coquille; ouverture étroitement pyri- forme, très anguleuse en haut; bord columellaire oblique- ment.tronqué avec deux denticulations, la supérieure mince et saillante, l’inférieure très petite et profondément enfoncée; péristome mince, subtranchant. Longueur : 8 millimètres: diamètre maximum : 3 milli- mètres; hauteur de l’ouverture : 6 millimètres. Test d’un corné jaunâtre médiocrement brillant, garni de stries longitudinales fines et peu régulières, coupées de stries spirales excessivement fines. L’Auriculastra Nevillei Morelet est très probablement l’es- pèce signalée comme nouvelle, dans le Handlist de G. Nevirr.. Il est certainement voisin de l’Auriculastra elongata Parreyss, mais sa faille est beaucoup plus petite, son test est plus mince et de coloration moins foncée, ses denticulations aperturales sont disposées un peu différemment et son péristome mince est dépourvu d’épaississement. Par contre la forme générale est la même et les deux espèces comptent 8 tours de spire à peine convexes dont l’enroulement est identique. : Ile Maurice ; Sans indication précise de localité (G. NEvILr, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 263 OC NSUpro NC uen p. 220; 0 ANEMIEC no A UMORELET, loc.+supra cit x882;0p. Tor |. Genre CASSIDULA (de Férussac) Gray, 1847 (1). CassinULA LABRELLA Deshayes. 1821 Auricula fabula ne Férussac, Tableaux systématiques, p. 105, n° 24 [nomen nudum|. 1830 Auricula labrella Desrayes, Encyclopédie méthodique, Vers, II, p. 92. 1830 Auricula labrella Dresnayes, Revue el Magasin de Zoologie, p. 14, DONNER 1838 Auricula labrella ne LaAmaArck, Hist. nalur. animaux sans vertèbres, Ed. IT [par G: P.:Desnayes| MIT, Vp. "3937. 184r Auricula labrella Küster, Auricul., in : Martin et CHEMNIrz, Sysle- mat. Conchylien-Cabinel, 2° 6dit., p. 22, taf. IT, fie. 4-5 1641 Auricula Kraussi Küster, loc. supra cit., p. 24, taf. II, fig. 6-8. 1846 Cassidula labrella Prerrrer, Synopsis Auricul., n° xr4. 1848 Auricula kraussi Krauss, Südafrikanischen Mollusken, p. 82. 1604 Cassidula labrella Prerrrer, Malakozool. Blätter, p. 145. 1856 Cassidula labrella Pretrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent. DPI 1856 Cassidula /kraussi Pretrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., DES: : 187 Cassidula labrella Prerrrer, Catalogue of Auriculidae British Museum, p- 86. 1857 Cassidula Kraussi Prerrrer, Calalogue of A uldie British Museum. 86. 1874 Cassidula abrite Jickezr, Fauna d. Land-und SR ee D ST à Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 186, n° xr0. 1877 Cassidula labrella Lrénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 58, n° 806. 1878 Auricula Kraussi Sowergy, in : REeve, Conchologia Iconica, pl. V, fi. 32. 1878 Cassidula labrella Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum, Cal- Ua lp 225 nets 1880 Cassidula labrella Martens. Mollusken, in : K. Müprrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 207. 1889 Cassidula labreïla JOUSSEAUME, Bulletins Société Malacologique France, VEMD 00 1909 Cassidula labrella KoBert, Abhandl. d. Senckenberg. Nalurforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94. 1912 Cassidula Tabrella CoNnorry, Annals South African Museum, XI, part MAD ST no iRr Les us recueillis à l’île Maurice ont une taille variant de 9 à 11 + millimètres de jongueur, 5 1 à 3 1/4 millimètres (x) Auricula sous-genre Cassidula ne Férussac. Tableaux Siraques Animaux Mollusques, Paris, 1821, p. 105 [| — Sidula Gray, in : TurTow, Manual of the land and fresh- water Shells of British Islands, 2e édit. par JE Gray, London, 1840. p. 21; et Synopsis of the Contents of the British Museum. Roméo p. 70 et p. ar; — Cassidula Gray, eos Zooloqical Society of London, 1847, p. 175 (non Cassidula HumMPHREY) : — KRhodostoma SWAINSON, A Treatise on Malacology, London, 1848, P. FA. 264 LOUIS GERMAIN de diamètre maximum et 4 2/3 à 5 3/4 millimètres de diamè- tre minimum. L'ouverture a de 6 à 7 1/4 millimètres de hau- teur pour 3 à 3 & millimètres de diamètre. Le test est fort épais, très solide; il est garni de stries longi- tudinales médiocres, obliquement subonduleuses, irréguliè- rement coupées de stries spirales très accentuées, inégalement espacées, s’atténuant et s’espaçant au derneir tour. Le péris- tome, qui est considérablement épaissi, est d’un blanc gri- satre. Le Cassidula labrella Deshayes possède, en général, cinq denticulations aperturales. Elles sont variables. Les dents columellaires sont en forme de lamelles recourbées et très sail- lantes, la dent supérieure toujours plus développée que lin- férieure; la dent pariétale est plus ou moins développée : sou- vent très petite, elle a parfois manifestement tendance à dis- paraître; enfin les dents du bord droit de l'ouverture, au nombre de deux, sont saillantes, mais la supérieure est sou- vent très petite, à peine visible chez quelques individus. Ile Maurice : « L'Ile de France, Muséum, n° 303 bis » [D’A. pe FÉRUSSAC, loc. supra cit., 1827, p. 105]; =G. P. DESHAYES, loc.-supra cit, 1830, p.192;—E. LIÉNARD, loc. Supra cit, «87, p'P8: = CG: Nevinr, loc. supra cit. 1878, p.225; In NCollecz tion Muséum Hist. natur. Paris [G. Nevirx, leg.]. Cette espèce vit aussi au Natal [H. C. Burnur] et au Cap de Bonne Espérance, notamment dans les environs de Port-Elizabeth [J. Crawrorn]. Elle a également été signalée par le Dr. F. JousseAumE [loc. supra cit., 1889, p. 361] à Lohëiyah, sur la côte d'Arabie. Genre ENTERODONTA Sykes, 1894 (1). ENTERODONTA coNnIcA Pease. 186 Laimodonta conica PEase, Proceedings Zoological Society of London, p. 2/2. 1868 Laimodonta conica Prase, American Journal of Conchology, IV, p. ORPI NTI AE NE 189r Laimodonta conica MARTENS ct LanGKAvEr, Südsee-Conchylien, p. 57, tat NI sr * 1894 Laimodonta Bronni variété, Jrerezr, Fauna d. Land-und Süsswasser- (x) Enterodonta Svykes, Note on the value of Laimodonta, Journal of Ma- lacology, IT, 1894, p. 73 [= Laimodonta, auct., nom préoccupé]. (a NN FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 265 Conchylien Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 178, taf. VII, fig 3. 1876 Melampus conicus Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., IV;°p.7519- 1878 Marinula (Laimodonta) conica Nevicz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutla, I, p. 220, n° 4. 1880 Marinula (Laimodonta) conica Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, : Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, . 208. 1882 Marinula Ro donte) conica Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 100, n° 16. $ 1883 Laimodonta conica TappAroNe CANEFRI, Fauna Malacologica Nuova Guinea, Annali Museo Civico Storia Naturale Genova, ROBE a On bre 1898 Melampus (Laimodonta) conicus Kosezr, Die Familie Auriculacea, in : MarTin et Cuemnrrz, Syslemat. Conchylien-Cabi- net, 2° édit., p. 224, n° A6, taf. XXVI, fig. 14 (x). 1909 Laimodonta conica Koërkrr. Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankurt a. M., XXXII, p. 96. Coquille ovalaire conique, allongée; spire conique élevée composée de 8 tours subconvexes séparés par des sutures pro- fondes: dernier tour grand, ovalaire arrondi; ouverture obli- que, auriculiforme oblongue, à bords marginaux réunis par une forte callosité jaunâtre; deux plis pariétaux parallèles, subégaux et assez saillants; pli columellaire à peine oblique; bord externe fortement encrassé avec un seul pli interne sub- médian, médiocre et assez enfoncé. Longueur : 7 millimètres; diamètre maximum : 3 milli- mètres. Test solide, d’un fauve marron plus ou moins foncé avec, souvent, une fascie submédiane d’un marron plus foncé que le reste de la coquille; stries longitudinales médiocres, irré- œulières, inégales, coupées de stries spirales plus fortes, un peu serrées, subrégulières, donnant au test un aspect granu- leux. H. Prase et C. Tapparone CanErrI considèrent l’Entero- donta anaaënsis Mousson (2) comme synonyme. Cette dernière espèce, qui habite les îles Puamotou, est plus ventrue; sa spire est moins longuement conique, composée de 7 1 tours nota- (x) Dans cet ouvrage, le Dr. W. KoBeLT a également placé (p. 200) cette _ espèce en synonymie de l’Enterodonta Bronni Pririppr [Zeütschrift für Ma- lakozool., 1846, p. 98 (Auricula Bronni)|. (2) Laimodonta Anaaënsis Moussow, Journal de Conchyliologie. XVII, 1869, p. 63, pl. V, fie. 1. [= Melamnus (?) anaaënsis PFEIFFER, Monoaranhia pneumonopomorum viventium. IV, 1876, p. 320 — Melampus (Laimo- donta) anaaënsis KoBezT, Die Familie Auriculacea, in : MarTinr et CnEm- NiTz. Sysiemat. Conchylien-Cabinet, 9° édit. 1898, p. 9298, n° 5r, taf. XXVIT, fig. ro-11|. 266 LOUIS GERMAIN Al blement plus convexes et sa sculpture est plus accentuée. Il est cependant possible que l'espèce de À. Mousson soit une forme ou une variété locale de l’Enterodonta conica Pease. Ile Maurice : « In Collect. Pertrr pe LA SAUSSAYE » [ À. More- LET, loc. supra cit., 1882, p. 100]. La présence de cette espèce à l’île Maurice aurait besoin d’être confirmée. L'Enterodonta conica Pease a été découvert aux îles Pua- motou [H. Prase, loc. supra cit., 1862, p. 242;=Dr. E. von MarTENs et LANGkAVEL, 1891, p. 57: =. PEAse, in : LC NEviLL, loc. supra cit., 1878, p. 220]. Il a été retrouvé depuis la Nouvelle-Guinée | L. Maria p'ArBertis, in : C. Tappa- RONE CANEFRI, loc. supra cit., 1883, p. 24o (x); =(ile d'Aru près de la Nouvelle Guinée) Dr. O. Beccari, id., 1883, p. 240]; aux îles Andaman [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, 220], aux environs de Bombay (Indes anglaises) [S. B. FarrBAnxk, in : G. Nevirr,, loc. supra cit., 1878, p. 220] et aux îles Seychelles [G..Nevizr, loc. supra cit., 1838, p. 220]. Genre BLAUNERIA Shuttleworth, 1854 (2). BLAUNERTA HETEROCLITA Montagu. 1808 Voluta heteroclita Monraëu, Teslacea Britann., Suppl. p. 169. 1811 Voluta heteroclita Laskey, Memoirs of the Wernerian Society, I, p. 398, pl. VIII, fig. 1-2. 1821 Actaeon heteroclita FcemimNGe, Hist. of Brit. anim., 1'° édit., p. 337. 1840 Achatina (?) pellucida PRBIFFER, in WIEGMANN, Arch. für Naturg., ipDH250 1842 Tornatellina cubensis Prerrrer, Symbol. ad Histor. Heliceor., I, 140. 1848 Tornatellina cubensis Preirrer, Monograph. Heliceor, vivent., TI, P- 591,0n°9,93, (x) Où vit une variété conicoides TappAroNE CANEFRI [Fauna Malacoloci- ca dela Nuova Guinea e delle Tsole adiacenti, Parte I. Molluschi estrama- rini, Annali del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, vol. XIX, Genova, 1883, p. 240] : « Testa majuscula et magis elongata, plicis duabus un labro exlerno. intus ornata ». (>) Blauneria SauTrrreworTn, Diagnosen neuer Mollusken, n° 6. DS (Mittheil. d. Naturforsch. Gesellsch. Bern, 1854) [= Voluta (part) MonrTAGu, Testacea Britannica, suppl. 1808, p. 169; = Odostomia (part) EF. Pory, Memorias sobre la historia natural de la isla de Cuba, 1, 1857, p. 394; Odostomia (part) SauTrreworTx, Catalogue of nel and fnviatile Shells of Saint-Thomas, West éhes Aron of Lyceum of Natur, Hist. of New-York, vol. VI, New-York, 1854, P. 74]: FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 267 1851 Odostomia? Cubensis Poryx, Memorias sobre la historia natural de la isla de Cuba, I, p. 394. Tornatellina heleroclita Forges et HaAnrey, De0920! Achatina pellucida Gourn in W. G. Bmney, Terrestr. Moll. of North. America, IT, p. 294, pl. LIT, fig. 2. Blauneria pellucida L. Prerrrer, Malakozoolog. Blätter, p. 152. Odostomia CGubensis Snurrrewortn, Annals of Lyceum Nalur. His- tory of New-York, VI, p. 74. 1853 British Mollusc,, III, 1854 1854 1804 1855 Oleacina Cubensis H. et A. Anams, Genera of recent Molusea, II, DARTQUE 1856 Blauneria pellucida L. Prerrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent, D'102: 1856 Blauneria heteroclita PerrT ne LA SAussaye, Journal de Conchyliolo- ge N;tp.\ 107: 1857 Blauneria heteroclila. Fiscner, Journal de Conchyliologie, V, p. 233. 1557 Blauneria pellucida L. Prerrrer, Catalogue of Auriculidae British Museum, p. 110. ; 1858 Blauneria pellucida H. et A. Anams, Genera of recent Mollusca, I, p- 643, pl. CXXXVIIT, fig. &. 1859 Blauneria pellucida VW. G. Binney, Terrestr. Moll. of North-America, IV ND: 4070: 1865 Blauneria pellucida W. G. Binney, Land and Fresh-Water Shells of North-America, part IT, Washington, p. 21, fig. 22. 1865 Blauneria pellucida Tryon, American Journal of Conchology, IV, DAMO pl ter 1876 Blauneria heteroclita L. Prerrrer, Monograph. Auriculaceorum vi- vent., sunpl., p. 368. 1879 Blauneria heteroclila Mazé, Journal de Conchyliologie, XXXI, p. 27, ne ie 1880 Blauneria heteroclita Fiscner et Crosse, Etudes Mollusques terr. et fluv. Mexique et Guatemala, Il, p. 9. pl. XXXIV, fo rA-rfa et nr b Let pl XXXVT, fe T-2-3. 1882 Blauneria pelluc'da Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, De 16 MODE 1882 Blauneria heteroclita Crosse et Fiscner, Journal de Conchyliologie, XXX. p. 179, pl. VIN, fie. 8: 1885 Blauneria heteroclita Darr, Proceedinas Unit. States National Mu- seum, p: 287, pl: XIT, fie. 6. 1000 Blauneria heteroclita MARTENS, Land and Freshwater Mollusca, Bio- logia Centrali-Americana, p: 563, n° x. 1900 Blauneria heteroclita Koërrr. Die Familie Auriculacea. in : MARTIN et CnEMniTz, Svstemaf. Conchylien-Cabinet, 9° édit., p.260, nur, taf XXXT fie T9 20: Coquille senestre, ovalaire turriculée, acuminée; snire for- mée de 6 + à 7 tours peu convexes, le dernier subcylindrique, sommet ventru à la base, atteignant environ les 2/3 de la hauteur totale de la coauille: sommet légèrement obtus: ouver- ture étroitement ovalaire, très aiguë en haut, bien arrondie en bas et extérieurement: bord columellaire court, tordu, avec une dent pariétale rentrante, obliquement subtronquée: péristome simple et tranchant. Longueur totale ;: 5 millimètres: diamètre maximum 268 LOUIS GERMAIN r 2/3 millimètre; longueur de l’ouverture : 2 millimètres. Test pellucide, poli, d’un blanc hyalin brillant, garni de stries longitudinales d’une grande ténuité. L'animal est assez petit, d’un blanc brillant translucide; sa tête large, formant un mufle à lèvres dilatées, porte deux tentacules courts, cylindriques et transparents; le pied est un peu tronqué en avant et légèrement acuminé en arrière (x). Les Blauneries vivent au bord de la mer, dans la zone de balancement des marées, en compagnie des Melampus, des Pedipes, des Truncatella et, parfois même, des Rissoia. L'iden- tité du Voluta heteroclita Montagu et du Blauneria pellucida Pfeiffer ayant été reconnue, dès 1856, par SHUTTLEWORTH (2) il y a lieu de reprendre le nom le plus ancien. Le Blauneria heteroclita Montagu est une coquille très com- mune aux Antilles (Cuba, La Jamaïque, Haïti, Porto-Rico, La Guadeloupe, Saint-Thomas, etc...); elle est beaucoup plus rare sur le continent voisin où elle est seulement connue en Floride [HemPpmirr] et, au Mexique, dans l’état de Yucatan [A. Morerer, in : P. Fiscner et H. Crosse, loc. supra cit., 1880, p. 10]. Elle a été très anciennement introduite en Angle- terre, aux environs de Dunbar, peut-être avec des charge- ments de ballast [ForBes et Haxrey, loc. supra cit., 1853, p. 526]. L'espèce a été décrite sur des exemplaires ainsi accli- matés. À. Morerer est le seul auteur qui ait mentionné cette co- quille à l’île Maurice. « Jen aï reçu, en 1877, » dit-il, « plu- sieurs exemplaires de M. Dupont, ne [différant] en rien, autant qu'il m'est possible d'en juger, du Blauneria pellucida des Antilles » [ A. MoreLrer, loc. supra cit., 1882, p. 103]. Il est évident que la présence du Blauneria heteroclita Montagu à l’île Maurice est due à une introduction accidentelle. » BLAUNERIA GRAGILIS Pease. 1860 Blauneria gracilis PEAse, Proceedings Zoological Society of London, p. 145. 1869 Blauneria gracilis Prase, Proceedings Zoological Society of London, p. 60. (1) D’après P. Fiscner, Observations anatomiques sur des Mollusques peu connus; Journal de Conchyliologie, V, Janvier 1857, p. 233. (2) In : PeriT pe La Saussaye, Journal de Conchyliologie, V, 1856, p. 157. St Pr. L Fer 2) AM FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREÏGNES 269 187: Blauneria gracilis MARTENS et LAanGkAvEL, Südseeconchylien, p. 57, taf. III, fig. 14. 1876 Blauneria gracilis Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., IV, p. 368. 1578 Blauneria gracilis Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, nou Es 1900 Blauneria gracilis KoBezr, Die Familie Auriculacea, in : MarrTim et CHemnirz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2° sie , p- 262, n° 3, taf. XXXI, fig. 23. Coquille senestre, très allongée fusiforme; spire composée de 7-8 tours presque plans séparés par des sutures superfi- cielles; dernier tour grand, assez convexe; ouverture oblongue, contractée et anguleuse en haut, subanguleuse à la base; bord columellaire subarqué, avec une denticulation bien marquée, subtronquée obliquement; péristome simple et tranchant. Longueur : 6-8 millimètres; diamètre maximum : 2-2 1/4 millimètres. Test mince, fragile, semipellucide, corné jaunâtre très clair, presque transparent, garni de stries longitudinales obliques, très fines et un peu inégales. H. PEASE (1) a observé l'animal de cette espèce et l’a trouvé très différent de celui du Blauneria heteroclita Montagu. Cet animal est petit par rapport à sa coquille; les tentacules sont courts, un peu gros et rapprochés à leur base; les yeux sont noirs, placés à la base postérieure des tentacules. Le pied est petit, court, subarrondi en arrière, tronqué en avant et divisé par une ride transversale. Par ce dernier caractère, le Blau- neria gracilis Pease s'éloigne beaucoup du Blauneria hetero- clita Montagu pour se rapprocher des espèces du genre Leu- conia. Le Blauneria gracilis Pease vit au bord de la mer, dans {a zone de balancement des marées (1). Il habite les îles Sand- wich [H. PEASsE, loc. supra £it., 1860, p. 145]. Ile Maurice : « Sous une pierre, dans la baie de Port-Louis [G. Nevizr, loc. supra cit., 1878, p. 227]. Espèce introduite, probablement, avec le lest des navires de commerce. (x) Prase (H.). Descriptions of the animals of certain Genera of Auricu- lidæ; Proceedings Zoological Society of London, 28 Janvier 1869, p. 60. (2) H. Prase (loc. supra cit., 1869, p. 60); «... [ have never found Blau- neria gracilis on the sides or tops of stones where the tide was out, but around their bases where the water stood in little pools. » GASTÉROPODES PROSOBRANCHES TAENIOGLOSSES Famille des REALIDAE Genre OMPHALOTROPIS, L. Pfeiffer, 1851 (x). Le genre Omphalotropis a été créé, par L. PrEiFFER, en 18b1 (x) et défini par le même auteur en 18b2 (2). Les espèces des îles Mascareignes sont nombreuses. Je les répartis, de la manière suivante, en neuf séries GMA Coquille conique, ovalaire allongée; dernier tour caréné; sculpture treillissée Omphaloltropis major Morelet. $ 2]. Coquille conique, ovalaire allongée; dernier tour caréné; sculpture composée seulement de stries longitudinales Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard. Omphalotropis rubens variété Moreleli Deshayes. Omphalotropis aurantiaca Deshayes. (x) Omphalotropis Prerrer, Zeitschrift für Malakozoolog., 1851, p. 176. (2) Dans les Proceedings of Zoological Society of London, Décembre 185, p- 11 où il caractérise ainsi son nouveau genre : « Testa perforata vel an- guste umbilicata, globoso-turbinata vel turrita, circa perforata vel carinata. Apertura ovalis. Peristoma disjunctum, rectum, vel expansum. Cpereu'um tenue corneum, paucispirale ». Déjà, précédemment, L. Pretrrer Procee- dings Zoological Society of London, 1852, p. 61] avait introduit le nom d’Omphalotropis [« Cyclostoma plicosum (Omphalotropis)] mais sans des- cription, [ = Realia Gray, Catalogue of Phaneropneumona, or terr. opereul. Mollusca Collect. Brilish Museum, p. 217; = Omphalotropis PrEtFFEerR, Mo- nograph. pneumonopomorum vivent., 1, 1852, p. 306; Il, 1858, p. 154]. 272 LOUIS GERMAÏN Omphalotropis expansilabris Pfeiffer. Omphalotropis Mobiusi Martens. Omphalotropis albolabris Müllendorff. So Coquille conique, ovalaire allongée; dernier tour ni com- primé, ni caréné; sculpture composée seulement de stries lon- gitudinales : Omphalotropis variegata Morelet. Omphalotropis variegala variété subvariegala Germain. Omphalotropis picturata H. Adams. S 4]. Coquille conique, globuleuse; dernier tour ni comprimé, ni caréné; sculpture composée seulement de stries longitu- dinales : Omphalotropis globosa Benson. Omphalolropis Duponti Nevill. SE Coquille globuleuse ovalaire; dernier tour avec une carène médiane médiocre; sculpture comprenant des stries longitu- dinales et des ponctuations creuses disposées suivant des lignes spirales : Omphalotropis Rangi (de Férussac) Potiez et Michaud. S 6]. Coquille subglobuleuse ovalaire; dernier tour arrondi, ni comprimé, ni Caréné; sculpture formée de costules longitu- dinales lamelleuses : Omphalotropis plicosa Pfeiffer. She Coquille ovalaire allongée; sculpture comprenant des stries longitudinales peu accentuées et des côtes spirales élevées, subégales, plus ou moins nombreuses et serrées Omphalotropis mullilirata Pfeiffer. Omphalotropis multilirata variété liütorinula Grosse. Omphalotropis multilirata variété Hameli Crosse. Omphalotropis taeniata Grosse. $ 8]. Coquille conique allongée; dernier tour caréné; sculpture formée de fortes costules longitudinales élevées,’ très obli- ques et irrégulières : Omphalotropis Cariei Germain. Sole Coquille très allongée turriculée; sculpture formée de stries longitudinales plus ou moins saillantes. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 273 : Fo) dernier tour non caréné : Omphalotropis hieroglyphica (de Férussac) Potiez et Mi- chaud. Omphalotropis Caldwelli Nevill. B) dernier tour caréné : Omphalotropis clavula Morelet. $ [. EURYTROPIS Kobelt et Müllendorff, 1898 (x). ST: OmPHALOTROPIS (EURYTROPIS) MAJOR Morelet. 1866 Hydrocena major Morezer, Revue et magasin de Zoologie, XVIII, | p. 63. 1876 Hydrocena major Pretrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent:, IN D 200: 1878 Omphalotropis major Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum, Cal. cutta, Ï!, p. 319, n° 4. 1880 Omphalotropis major Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 189. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) major KoBezr et MôrreNrorrr, Nachri- chtsbl. d. deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., p. 150. 1909 Omphalotropis major KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille ovalaire conique, ombiliquée (ombilic entouré d'une carène filiforme assez saillante); spire formée de 7 tours peu convexes, séparés par des sutures bien marquées; dernier tour grand, subarrondi, avec une carène périphérique peu accentuée; ouverture oblique, subovalaire, anguleuse en haut, à bords marginaux rapprochés et réunis par une callosité plus ou moins marquée. Les exemplaires recueillis par M. P. Carié sont tous sub- fossiles; ils ont, par suite, perdu leur coloris qui, d’après A. MoreLET, est d'une jaune citron très peu brillant. La taille varie dans les proportions indiquées au tableau suivant. Le type décrit par À. MoreLET mesurait : longueur : 12 millimètres; diamètre maximum : 7 millimètres; hauteur de l'ouverture : 5 & millimètres ; diamètre de l'ouverture 4 millimètres. (1) Koëer:r (W.) et Môrienporrr (O.). Catalog. der gegenwärtig lebend ekannten Pneumonopomen, Wachrichtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellsch., 1898, p. 148. L: GÉRMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE 18 —— 274 LOUIS GERMAIN D Diamètre! Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale | Haximum minimum l'ouverture | louverture 13 um 0 3/4 mm 7 min. 0 3/4 mm 5 min 13 == Quid RANCE 6 3/4 — AE 24/0 les ORAN TA S 7 = SR CA 12 — Ch 7 JR 7 avi 5 2 19 Na = AM er 7 me Fra PAR 12 1/2 — 8 4/5 — 6 1/4 — Ë DORE ie = 2017 — OMS 6 1/2 — 6 3/4 = 4 374 nr 12 1/5 — OUR CPR 6 3/4 — A ia = 12 — ï — gI — Qu 4 1/2 — it D — 1/4 — 6 — 6 — 4 — DES 7 415 — 6 — 5 — 5 3/4 11 — 1/5 — 6 — 6 1/4 — 4 1/4 — II — 8 — 6 — 5 3/4 — 4 _ Le test est épais, solide, crétacé; les premiers tours sont lisses; les autres sont garnis de stries longitudinales obliques, serrées, à peu près équidistantes et régulières sauf à l’extré- mité du dernier tour où elles deviennent très inégales. Ges stries longitudinales sont coupées de stries spirales fines, serrées et subégales. Cette sculpture spirale n’est visible que, chez de rares échantillons : elle a disparu généralement à la fossilisation et chez de nombreux individus le test est devenu presque entièrement lisse (1). Ile Maurice : Très nombreux individus subfossiles recueil- lis à Vacoa, à la Montagne du Pouce, dans la vallée des Prè- tres [P. Carié et Tæimioux];=« Vacoas » [A. Morezer, loc. supra cit., 1866, p. 63]; =Montagne du Pouce (type) et Gure- pipe (variété) (2) [G. Neviz, loc. supra cit., 1878, p. 319]. $ 2. OmPHALOTROPIS (EURYTROPIS) RUBENS Quoy et Gaimard. 1832 Cyclostona rubens Quoy et Garmarn, Voyage Astrolabe, Zoologie, II, p. 180, pl. XII, fig. 36-39. 1838 Cyclostoma rubens DE LAMAROK, Hist. natur. Animaux sans vertèbres, Edit. II [par G. P. Desnayes|, VII, p. 368. | 1847 Hydrocena ? rubens Pretrrer, Zeïtschr. für Malakozoolog., p. 112: (x) Par suite de la fossilisation il est souvent difficile de reconnaître les caractères sculpturaux de cette espèce, caractères qui sont ainsi définis par À. Morecer, [loc. supra cit., 1866, p. 63] : «.. anfr. 7 planulati, 5 priores roseo-purpurei, ultimus plicato-striatus et liris spiralibus decussatus, interdum granoso-psoricus, versus basim ruditer strigatus..…. » (>) Aucune indication n’est fournie sur cette variété restée entièrement inconnue. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 275 1850 Cyclostoma rubens Preirrer, Cyclostom., in : Martin et CHEmNIrz, Syslemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 181, n° 20, taf. XAX, fig. r1o-12. 1852 Realia rubens Gray, Catalogue of Phaneropneumona, or terr. oper- cul. Mollusca Collect. British Museum, London, p. 220. 1852 Omphalotris rubens PreitrFer, Monograph. Pneumonopomorum vivent, I Ep n1910: 1852 Omphalotropis rubens PPFEIFFER, Proceedings Zoological Society of London, p. 151. 1558 Hydrocena rubens PFÉIRFER, Monograph. Pneumonopomorum vivent., Il, p. 167. 1860 Hydrocena rubens Monerer, Séries Conchyliologiques, H, Iles Orien- tales d’ Afrique, DLO7,MTMEO? 1803 Hydrocena rubens Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 84. 1869 Hydrocena rubens BLanrorp, Annals and Magaz. Natur. Hist, Lon- don; 3° sér., IIT, p. 340. 1869 Omphalotrop s rubens Prase, Journal de Conchyliologie, XVII, p. 140, ne 1870 Omphalotropis rubens Nevicz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part Il (Natural History), Calcutta, p. 415, ASS 1877 Omphalotropis rubens Lrénarn, Calalogue Mollusques île Maurice, p- 60, n°830: 1878 Omphalotropis rubens Nevizr, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- GUULAN EN NP TON RENTE 1880 Omphalotropis rubens Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius. , Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis (Œurytropis) rubens, KoBgzr et MÔLLENDOREr, Nachri- chtsbl. d. deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., p. 151. 1909 Shore rubens Ko8erT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., XXXII, p. 94 et p. 95 . Très répandue à l'ile Maurice et même à l’île de La Réu- nion, cette espèce est très variable, aussi bien quant à sa forme générale que sous le rapport de son coloris. Ce dernier est tantôt brun jaunâtre, tantôt jaune clair avec des flam- mules étroites et des marbrures blanches ou rougeâtres. D’au- tres fois le test est recouvert d’un épiderme brun marron plus ou moins foncé qui s'exfolie facilement; la coquille prend alors une coloration rosée. Les premiers tours sont souvent d'un rouge vif ou d’un brun foncé. Enfin le test est, soit uni- color, soit diversement orné de marbrures blanchâtres, jau- _ nâtres ou rougeâtres, soit enfin muni, au dernier tour, d'une ou de deux étroites bandes marron clair placées sur la carène. La sculpture est aussi variable. Elle se compose de stries longitudinales généralement bien accusées, irrégulières, un peu obliques, coupées, au dernier tour, de stries spirales très fines. Il arrive assez souvent que les stries spirales manquent complètement ou qu'il n'en subsiste que des vestiges; quant aux stries longitudinales, elles sont ordinairement plus for- tement accentuées, plus irrégulières et obliquement ondu- DONS LOUIS GERMAIN leuses vers l'ouverture. Cette dernière est bordée d'un péris- tome toujours réfléchi mais à un degré très variable. Île Maurice : Très commun dans toutes les localités humi- des, rampant sur les arbustes [P. Carté];= Montagne du Pouce [Quoy et Garmarp, loc. supra cit., 1832, p. 189];= sans localité précise [ BArcLAY, in : PrFEIFFER, loc. supra cüt., 1850, p. 181]; =« Commun à Bourbon et à Maurice, sur les arbustes, dans tous les lieux élevés qui conservent de l’humi- dité [E. Vesco, in : À. Moreret, loc. supra cit., 1860, p. 107];=sans localité précise [Lrénarn, loc. supra cit., 1877, p. 60:=G. Neviz, loc. supra cit., 1878, p. 319]. Ile de la Réunion : Environs de Saint-Pierre; plaine des Cafres; assez commun sur les arbustes [ MayasTRE et P. CaRiÉ|; — moins commun qu'à l’île Maurice, l'Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard a été signalé à l’île de La Réunion par tous les auteurs que je viens de citer et, en outre, par L. MarcLARD [in : G. P. Desumayes, loc. supra cit., 1863, p. E. 84]. Variété Morerert Deshayes. 1863 Cyclostoma (Hydrocena) Moreleti Desmayes, Catalogue Mollusques Réu- nion, p. E. 84, n° 265, pl. X, fig. 7-8. 1869 Omphalotropis Moreleti Prase, Journal de Conchyliologie, XVI, p. 142, no 7e 1870 Omphalotropis rubens variété Moreleti Nevizr, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part II [Natural Hislory], Calcutta, p- 415. ss 1876 Omphalotropis Moreleti Pretrrer, Monograph. Pneumjonopomorum vivent., IV, p. 220. 1878 Omphalotropis rubens variété Moreleli Nevirz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, TI, p. 319. 1880 Omphalotropis Moreleti Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) Moreleti Koserr et MGôLLENDORFF, Nachri- chtsblatt d. deutschen Malakozool. Gesellschaft, p. 150. 1909 Omphalotropis Moreleti KoëezT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. ; Coquille conique allongée, ombiliquée (ombilie évasé, semi- circulaire circonscrit par une angulosité nette mais non sail- lante); spire formée de 7 tours à croissance lente et régulière séparés par des sutures peu marquées; dernier tour médiocre, subglobuleux, très nettement anguleux à la périphérie, mais non caréné; ouverture peu oblique; ovalaire peu allongée à bords assez rapprochés; bord columellaire légèrement élargi. Longueur : 6 millimètres ; diamètre : 4 millimètres. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 271 Test de coloration variable : « sur un fond d’un jaune pâle ou fauve sont disséminées en plus ou moins grand nombre de fines marbrures ou des ponctuations confuses, tantôt bru- nâtres, tantôt blanchâtres, plus rarement rougeâtres »; au dernier tour, une bande brune, sur l’angulosité, est conti- nuée contre la suture aux tours supérieurs. Les stries longi- tudinales sont fines et irrégulières. L'Omphalotropis Moreleli Deshayes n’est bien certainement qu'une variété locale de l'Omphalotropis rubens Quoy et Gai- mard s’en distinguant par sa forme plus atténuée, ses tours de spire un peu moins convexes, sa sculpture plus délicate et sa taille plus faible. De plus, la bande brune du dernier tour est généralement beaucoup mieux marquée (r). Ile de La Réunion : L. Marrrarn, in : G. P. Desxayes, loc. supra Cit., p. E. 84:=G. Nevicr, loc. supra cit., 1870, p. 415; =« Salazie » [G. Nevirx, loc, supra cit., 1878, p. 319]. OMPHALOTROPIS (EURYTROPIS) AURANTIACA Deshayes. 1834 Cyclostoma aurantiaca DEsnayes, Voyage Bélanger Indes, p. 416, pl. I, fig. 16-17. 1836 Cyclostoma aurantiacum Th. Mürrer, Synopsis testaceorum, p. 38. 1838 Cyclostoma aurantiaca DE Lamarcrx. Hist. natur. animaux sans ver- tèbres, Ed. 2 [par G. P. Desnaves]. VIII, p. 373. 1846 Cyclostoma Belangeri Prerrrer, Zeitschr. für Malakozoolog., p. 82. 1847 Hydrocena Ÿ Belangeri Prexrrer, Zeïitschr. für Malakozoolog., p. 112. 1850 Cyclostoma Belangeri Prerrrer, Cyclostom., in : MARTINI et CHEMNITZ, System. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 181, n° 2or, ta NON EE ET ANS: 1852 Realia aurantiaca Gray, Cataloque Phaneropneumona, or terr. oper- cul. Mollusca Collect. British Museum, London, p. 220. 1852 Omphalotropis aurantioca Prerrrer, Monograph. pneumonopomorum vivent., I, p. 309. 1852 Omphalotropis aurantiaca Prerrrer, Proceedings Zoological Society of ( London, p. 151. 1858 Hydrocena aurantiaca Prerrren, Monograph. Pneumonopomorum vivent., p. 147. (x) G. Nevirs fait remarquer (loc. supra cit., 1870, p. 415) l’analogie de cette variété à bande bien marquée avec une variété analogue (borbonica) de l’Helir similaris de Férussac : «... the broad brown band round the whorls as very striking and are nearly always more or less present, the Bourbon typical form also often possesses them, though not so generally; at Mauritius, on the contrary, the striped variety, is very rare indeed, in this respect presenting a remarkable analogy to Helix similaris of which Deshayes has also made a species from an extreme form... which may well be compared with his O, Moreleti in their relationship to their respective type forms.» 278 LOUIS GERMAIN 1869 Omphalotropis aurantiaca PEase, Journal de Conchyliologie, XNII, D: LD nome 1878 Omphalotropis aurantiaca Nevizr, Handlist Mollusca Indian Museum, Calcutta, I, p. 320. moe 1878 Omphalotropis aurantiaca Nevirz, Journal de Conchytioloaie XXVI, p° 61 n°1 1880 Omphaloiropis aurantiaca MARTENs, Mollusken, in : K. Môgrus, Bei- trage z. Meeresfauna d. Insel. Mauritius..…., Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) aurantiaca KoBezr et Môrrennorrr, Nach- richtsbl. d. deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., p. 148. 1909 Omphalotropis aurantiaca Ko8err, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, fig. 94. Certainement très voisine de l’Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard (1), cette espèce s’en distingue principalement Par ses tours de spire relativement convexes et non presque plans comme chez l’'Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard et par son dernier tour proportionnellement plus ventru et moins développé en hauteur. Les deux espèces sont sensible- ment de même taille. Le coloris est également variable. Le plus souvent le test est jaune au dernier tour, rougeâtre sur les autres, ordinai- rement d’un jaune pourpré parfois assez vif sur les tours em-, bryonnaires. L'ouverture est intérieurement jaunâtre, fauve ou rougeâtre; elle est bordée d’un péristome épaissi, subré- fléchi, blanc ou rosé. | Le test est médiocrement épais, opaque, ou, quelquefois, subtransparent; les premiers tours sont presque lisses; les autres sont garnis de stries longitudinales obliques, très irré- gulières, notablement crispées aux sutures et plus ou moins onduleuses. Au dernier tour ces stries deviennent tout à fait irrégulières et, souvent, fortes et assez saillantes près de l’ou- verture. Elles sont coupées, sur tous les tours, de très déli- cates stries spirales un peu serrées, inégales et inégalement espacées. Ile Maurice : Primitivement découverte dans l'Inde, aux environs de Pondichéry [BÉLANGER, in : G. P. Desxayes, loc. supra cit., 1834, p. 416], cette espèce a été indiquée, à l’île Maurice, sans indication précise de localité, par G. Nevirx [loc. supra cit., 1878, p. 320]. L'espèce signalée, par ce même auteur [loc. supra cit., 1878, p. 62], aux environs de Port- Louis (Maurice) se rapporte non seulement à l'Omphalotropis . (x) La forme générale est également ovalaire conique, maïs plus ventrue chez l’Omphalotropis aurantiaca Deshayes qui possède le même nombre de tours de spire (6-7) et une ouvertuïe à peu près de même forme. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 279 aurantiaca Deshayes, mais fort probablement aussi à lOmpha- lotropis Rangi (de Férussac) Potiez et Michaud. M. P. Carié a recueilli quelques individus de cette espèce sur les arbustes, aux environs de Curepipe. OmpuALOTROPIS (EURYTROPIS) EXPANSILABRIS Pfeiffer. P'ANT GoS arr. _ 1852 Cyclostoma expansilabre Prexrrer, Proceedings Zoological So of London, p. 150, n° 6. 18b2 Omphalotropis empansilabris Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 151. 1852 Omphalotropis expansilabris Pretrrer, Conspectus, p. 49, n° 464. 18b2 Realia expansilabris Gray, Catalogue of Phaneropneumona, or terr. opercul. Mollusca Cotllect. British Museum, London, 1220: 1852 D CR te Pr&rrrer, Monograph. pneumonopomeo- rumMoivent., 1, p.312. 1853 Cyclostoma expansilabris Pretrrer, Cyclostom., in : Marrmr et Caemnitz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 297, n° 296, taf. XXXIX, fig. 17-10. 1858 Hydrocena expansilabris Pretrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., p. 167. 1869 Omphalotropis expansilabris Prase, Journal de Conchyliologie, XVII, Sin mo 1870 a brie Nevizz, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part II (Natural History), Calcutta, p. 416, n° 4o. 1878 Omphalotropis expansilabris Neviz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta LP Np 320/tn0%06° 1880 Omphalotropis expansilabris. Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis (Eurytronis) expansilabris KoBerr et MÔLrENDORFrF, Nachrichtsbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 149. 1909 Omphalotropis eæpansilabris Koëezr, Abhandl. d. Senckenberq. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94 et 95. Coquille de petite taille, ovalaire conique, assez étroitement ombiliquée (ombilic subcirculaire entouré d’une carène fili- forme blanchâtre, médiocrement saillante); spire conique en dessus, formée de 6 tours peu convexes séparés par des sutu- res bien. marquées; sommet subaigu; dernier tour grand, à peu près aussi convexe dessus que dessous, avec une carène médiane très étroite, un peu aiguë mais médiocrement sail- lante, allant en s’atténuant vers le péristome; ouverture légè- rement oblique, ovalaire, très anguleuse en haut, bien arron- die en bas et extérieurement, à bords marginaux rapprochés, convergents et réunis par une faible callosité jaunâtre; bord 280 LOUIS GERMAIN columellaire épaissi, élargi, blanc, obliquement arqué; pé- ristome très épaissi, blanc et réfléchi. Longueur Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de totale maximum minimum l'ouverture l'ouverture 5 1/4 mm 4 mm 3 mm 2 2/5 mm. 2 mm 5 1/4 — 4 — 2 4/5 — 2 4/51 — 2 — 4 1/2 — 5 1/4 — 2 1/2 — 2 — 1 Wa 41/5 — 3 — 2 1/3 — 2 — 1 1/2 — Test épais, solide, à peine subtransparent, terne, jaune ci- tron avec quelques marbrures jaunacées claires peu distinc- tes et une étroite fascie marron clair sur la carène médiane du dernier tour visible, par transparence, à l’intérieur de l’ouverture. Cette fascie est parfois continue et se retrouve, à l’avant-dernier tour, contre la suture; elle est, d'autre fois, interrompue et constituée par des traits ou des points. Entre l’'ombilic et la carène ombilicale le test présente une tache uniforme de la même couleur marron clair que la fascie. In- térieur de l’ouverture d’un blanc pur, plus rarement un peu jaunâtre. Tours embryonnaires lisses, d’un jaune assez vif et brillant; autres tours garnis de stries longitudinales très délicates, inégales, serrées, obliquement subonduleuses, non atténuées vers l’ombilic — et de quelques rares stries spi- rales d’une grande ténuité. : Cet Omphalotropis est intéressant par son coloris rappe- lant celui de l'Omphalotropis taeniata Grosse; il est principa- lement caractérisé par son test épais et solide, étant donné sur- tout la taille de la coquille et par son ouverture bordée d'un péristome très fortement épaissi, largement réfléchi et d'un blanc pur. Il est cependant possible qu'il soit simplement une forme locale de l'Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard. Ile Maurice : Curepipe, sur les arbustes; peu commun [P. CaRIÉ |. Sans indication précise de localité [ D. BArcLAYy, in : L. Pretrrer, 1852, p. 150; et 1853, p. 298 |;= « Rare, à une grandé élévation, rampant sur le sol, dans les bois humides » [G. Nevurz, loc. supra cil., 1870, p. 416];= Montagne du Pouce, Trou aux Cerfs et Savanne [G. Nevirz, loc. supra cit., 1878, p. 3201. Ile de La Réunion : Sur les hauteurs, dans les bois humi- «| FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 281 des [G. Nevis, loc. supra cit., 1870, p. 416]; =Salazie [G. Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 320]. OmPxaLzoTroPis (Euryrropis) Müôgiusr Martens. 1880 Omphalotropis Moebii Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius.…, Berlin, p. 189, à Cat ADN fier) me 1898 Omphalotropis (Eurytropis) mobeii KoBectr et MüLcenporrr, Nach- _ richisbl. d. deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., p. 150. 1909 Omphalotropis moebii Ko8ezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch, Gesellsch. Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille étroitement ombiliquée, de forme ovalaire coni- que; spire conique, formée de 5 + tours à peine convexes, le dernier grand, un peu plus convexe en dessous qu'en dessus, muni d'une carène médiane filiforme saillante et d’une ca- rène assez saillante entourant l’ombilic; ouverture à peu près verticale, ovalaire subpyriforme, anguleuse en haut; péris- tome continu, subépaissi, blanchâtre et légèrement réfléchi. Longueur : 6 millimètres; diamètre : 4 1/4 millimètres; hauteur de l'ouverture : 3 millimètres; diamètre de l’ouver- ture : 2 1/3 millimètres. Test unicolor, d’un fauve rougeâtre clair, les deux pre- miers tours d’un rouge carminé assez vif et brillant; stries longitudinales obliques, subonduleuses, bien accentuées au dernier tour. Le Dr. E. von Martens dit que son espèce ressemble à l'Omphalotropis major Morelet (1), mais qu'elle est consi- dérablement plus petite; elle est, en réalité, beaucoup plus voisine de certaines formes de l'Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard, dont elle n’est peut-être qu’une variété. Ile Maurice : Bel Ombre [Dr. K. Môsrus, in : Dr. E. von Manrens, loc. supra cit., 1880, p. 189]. LS x x OmpxALorropis (EurYrROoPISs) ALBOLABRIS Müllendorff. 1897 Omphalotropis albolabris Müôrcenrorrr, Nachrichtsbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXIX, p. 164, n° t. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) albolabris Kosertr et MüLLENDORFF, Nacih- richisblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, p. 148. 1) Vide ante, p. 273, Vid le, p. 273 282 LOUIS GERMAIN Coquille ombiliquée (ombilic entouré d’une carène peu saillante), ovalaire conique; spire formée de 6 tours modéré- ment convexes séparés par des sutures profondes et subca- naliculées; dernier tour avec une carène médiane filiforme: ouverture peu oblique, ovalaire, péristome d’un blanc pur. Longueur : 5 r/4 millimètres; diamètre : 3 L millimètres. Test solide, rougeûtre, marbré de blanc, garni de stries longitudinales très fines. Get Omphalotropis, qui n’a jamais été figuré, est bien peu connu, la description donnée par le Dr. O. von MôrLenporrr étant trop sommaire. Il est possible qu'il se rattache à F'Om- phalotropis rubens Quoy et Gaimard et ne constitue qu'une variété de cette dernière espèce.si répandue et dont le poly- morphisme est ane étendu. Ile Maurice : Sans indication de localité [Layarp, in : Dr. O. von Môürrennorrr, loc. supra cit., 1897, p. 165]. $ 3. OMPHALOTROPIS (EURYTROPIS) VARIEGATA Morelet. 1866 Hydrocena variegata Morerer, Revue et Magasin de Zoologie, XVIII, HO 1870 id Prerrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent, IV, p. 247. 1678 Omphalotropis variegata Nevirr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, T, p. 319, n° >. 1880 Omphalotropis variegata Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Bei- iräge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…, Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) variegata KoBezr et Môrrenporrr, Nachri- chisblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 15r. 1909 Omphalotropis variegata KoBerr, Abhandi. d. Senckenberg. Natur- Jorsch.' Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Coquille ovalaire conique; spire composée de 7 tours, les 6 premiers formant un cône presque régulier, médiocrement convexes, à croissance assez rapide, séparés par des sutures bien marquées; sommet aigu; dernier tour grand, bien arron- di, ni caréné, ni comprimé à la périphérie, atténué à la base; ombilic relativement large, subelliptique arrondi, entouré d'une carène filiforme blanchâtre et saillante; ouverture un peu oblique, ovalaire subpyriforme, très anguleuse en haut, bien arrondie en bas, à bord marginaux très rap- prochés et convergents réunis par une callosité d’un blanc FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASGCAREIGNES 283 jaunâtre; bord columellaire obliquement arqué, légèrement dilaté et réfléchi; péristome subépaissi et réfléchi. Longueur : 8-8 à millimètres; diamètre maximum millimètres; diamètre minimum : 4-4 1/5 millimètres; hau- teur de l'ouverture : 4-4 millimètres; diamètre de l’ouver- ture : 2 +2 & millimètres. Test un peu épais, médiocrement brillant, subopaque; les trois premiers tours rougeâtres, assez vivement colorés et brillants; les autres tours avec, sur un fond jaune rougeître clair, des fascies longitudinales en zigzag d’un brun marron plus foncé que le fond et des maculations petites et irrégu- lières; tours embryonnaires presque lisses; autres tours garnis de stries longitudinales fines, serrées, irrégulières et un peu obliques. L'Omphalotropis variegata Morelet semble très rare à l’état vivant. Par contre, M. P. Carié en a recueilli de nombreux individus subfossiles. Ils sont sensiblement de même taille, puisque les plus grands atteignent 8 3/4 millimètres de lon- _gueur maximum, 5 3/4 millimètres de diamètre maximum et 4 + millimètres de diamètre minimum; leurs caractères correspondent parfaitement à ceux énumérés ci-dessus et les mieux conservés gardent des traces de l’ornementation pic- turale qui vient d’être décrite. Avec cette forme typique, M. P. Car a recueilli, en assez grande abondance (1), un Omphalotropis de taille beaucoup plus grande mais qui, par ailleurs, présente tous les caractères de l'Omphalotropis variegata Morelet. Cependant la coquille est, en général, un peu plus élancée avec une ouverture légè- rement mieux développée en largeur. La spire se comyose également de 7 tours peu convexes dont le dernier est nette- ment arrondi. Les plus grands individus mesurent Longueur : 11-11 & millimètres; diamètre maximum : 7- 7 1/4 millimètres; diamètre minimum : 6 5-5 2/3 millimè- tres: hauteur de l'ouverture : 5-5 1/4 millimètres; diamètre de l'ouverture : 3 4-3 3/4 millimètres; : Les plus petits specimens ont encore Longueur : 10 millimètres; diamètre maximum : 6 L inil- limètres; diamètre minimum : 5 1/4 millimètres; hauteur de (x) Soit à l’état subfossile, soit à l’état de coquilles mortes. * 284 LOUIS GERMAIN l'ouverture : 5 millimètres; diamètre de l'ouverture : 3 millimètres. Quelques exemplaires ont gardé la trace d’une bande spi- rale infracarénale, probablement marron ou fauve, encore visible, par transparence, à l’intérieur de l'ouverture. Les spécimens recueillis morts et les individus subfossiles sont de même taille. Je propose de donner, à cette variété, le nom de var, sub- variegata Germain, nov. var. Elle à été recueillie, par M. P: CARIÉ, à Curepipe. Ile Maurice : Rare à l’état vivant, mais très abondant sub- fossile dans la vallée des Prêtres, des Pailles et les environs de Curepipe (type et variété subvariegata Germain) [P. Cart |; = Vacoa [A. Morerer, loc. supra cit., 1866, p. 63];=Sans lo- calité [G. Nevicz, oc. supra Cit., 1878, p, 319]. OmPHALOTROPIS (EURYTROPIS) PICTURATA H. Adams. 1867 Omphalotropis picturata H. Apaws, Proceedings Zoological Society of London, p. 306, pl. XIX, fig. 13. 1870 Omphalotropis picturata Nevicr, Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part. II [Natural History] Calcutta, D 410 NOM 1877 Omphalotropis picturata? Lrévarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 60, n° 840. 1878 Omphalotropis picturata Nevrcr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta Apps 0 mere 1880 Omphalotropis picturata Martens, Mollusken, in : K. Mômius, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…, Berlin, p. 188. 1808 Omphalotropis (Eurytropis) picturata Koserr et Môrcenrorrr, Nachri- chisblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 150. 1909 Omphalotropis picturata KoBerT, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94 et 95. L'Omphalotropis picturata H. Adams a parfois été consi- déré comme une variété de l’'Omphalotropis variegata More- let. Les deux espèces sont certainement très voisines et peut- être même appartiennent-elles réellement à un même tyne spécifique; mais la première possède seulement 6 tours de spire; sa taille est plus faible (longueur : 6 millimètres; dia- mètre : 2 millimètres) et, surtout, son ombilic est entouré d’une simple angulosité fortement émoussée et non d'une carène filiforme saillante. C’est principalement ce dernier x caractère qui m'incite à considérer l’'Omphalotropis picturata FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 985 4 _H. Adams comme espèce distincte (x). Par ailleurs l’animal, d’après G. Nevizz [in : H. Apams, loc. supra cit., 1867, p. 306], est grisâtre avec les côtés d’un brun foncé, le pied est blanc et les tentacules jaunes avec des ponctuations d’un brun sombre. Ile Maurice : Montagne du Pouce [G. Nevizz, in : H. ADams, loc. supra cit., 1867, p. 306; — Montagne du Pouce, Vacoa et Corps de Garde [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, D'HO2OE Ile de la Réunion : Très rare à l’île de la Réunion, et étroi- tement localisé [G. Nevicr, loc. supra cit., 1870, p. 416: et 1978 Pa 3201]. ù $ 4. OmpxALorropis (EURYTROPIS) GLOBOSA Benson. 1852 Cyclostoma globosum Benson in : Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 151, n°8. 1852 Omphalotropis globosa Pretrrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 151. 1852 Omphalotropis globosa Preirrer, Conspectus, p. 49, n° 462. 1852 Realia globosa Gray, Catalogue of Phaneropneumona, or terrestr. opercul. Mollusca Collect. British Museum, London, D229° 1852 Cyclostoma globosum PreirFrer, Monograph. pneumonopomorum vivent., I, p. 31r. 1853 Cyclostoma globosum Pretrrer, Cyclostom., in : MaRTINI et CHEMNITz, Systemat. Conchylien-Cabinet, p. 296, m° 295, taf. XXIX, fig. 14-16. 1858 Hydrocena globosa Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., Hp ro 1869 Omphalotropis globosa PEase, Journal de Conchyliologie, XVII, p. 147, n°9. 1877 Omphalotropis globosa Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, DN0O NS 7e 1878 Omphalotropis globosa Nevizr, Handlist Mollusca Indian Museum Caleutta TENp 310 nos 1880 Omphalotropis globosa Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis Martens, Seychellen-Mollusken, Mitteil. Zoolog. Sammlung d. Museums f. Naturk. Berlin, I, part. I, | Nb! 1898 DR Re globosa KoBert et MüLreNrorrr, Nachri- chtsblatt. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, . 1/0. 1909 Omhaldionis globosa KoBEeLT, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. (x) Il est cependant possible que l'étude de matériaux plus nombreux con: duise à la réunion des deux espèces envisagées ici. 286 LOUIS GERMAIN Coquille de forme globuleuse conique; spire composée de 6 tours, les 5 premiers constituant un cône presque régulier — assez convexes, à croissance régulière, séparés par des sutu- res bien marquées; sommet très aigu; dernier tour grand, bien développé en largeur, fortement globuleux convexe, ni caréné ni comprimé, élargi à son extrémité; ombilic de dia- mètre médiocre, un peu infundibuliforme, entouré d’une ca- rène peu saillante; ouverture suboblique, ovalaire, à bords marginaux très rapprochés et convergents réunis par une mince callosité blanche, bien anguleuse en haut, bien arron- die en bas; bord columellaire obliquement arqué, légèrement dilaté et réfléchi, blanc jaunâtre brillant; péristome simple et tranchant. = o & 2 pe 22 52 È = de œ DM À à > Bo &E Ê= 2 ® ÊT 5 Observations Obs mn SE ES GB) € S} =  £ AË Fe.) ee 8 1/2mm.|7 mim.|5 mim.|4 1/4 mm.|5 1/2 mm. me : 8 en en de : te le en Forme vivante. | 9 = MONA LATE Es ne ) 9 — 13 — |51/5 — |4 3/4 — |3 1/2 — } Forme subfossile. 8 1/2 — 7 — |4 3/4 — |4 1/2 — 13 1/5 — ù ie) — ” 4 — [3 1/5 — | D'après L. Pfeiffer. Test un peu mince, fragile, à peine subtransparent, d'un brun marron assez foncé, les premiers tours pourpres et lé- gèrement brillants, le dernier orné de fascies longitudinales étroites, disposées en zigzag dans une direction subverticale, d'un blanc jaunâtre assez clair (1); tours embryonnaires pres- que lisses, les autres garnis de stries longitudinales subobli- ques, inégales, irrégulières, légèrement crispées aux sutures. Comme on l’observe très souvent chez les espèces de l'île Maurice, les specimens subfossiles sont de taille plus grande que les individus vivants. Cette espèce, qui semble rare, est bien caractérisée par la forme ventrue globuleuse de son dernier tour qui contraste avec l'aspect régulièrement conique du reste de la spire et par son élégante ornementation picturale. (x) Les premiers tours sont unicolors; l’avant dernier possède des macu- latures blanches peu nombreuses, petites, inégales et disposées sans ordre. RE he IG ES ERA MT ANNE NU TERRE ENT UT tr UP : AU k Dan hr FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 287 Ile Maurice : Curepipe, très rare vivant, sur les arbres, en compagnie des Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard, Om- phalotropis aurantiaca Pfeiffer et Omphalotropis hiéroglyphi- cula de Férussac [P. Car]; = Quelques individus subfossiles dans les éboulis de la Montagne du Pouce [Taæirioux];=Sans localité : Dr. Barczay, in : L. Preirrer, loc: supra cit., 1853, p- 296; =E. Liénarn, loc. supra cit., 1877, p. 60; =Le Grand Bassin [G. Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 319]. Iles Seychelles : Ile Mahé [Dr. A. Brauer, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1880, p. 5]. OmPHALOTROPIS (EurYrRoPIS) Dupont: Nevill. PI. II, fig. 14 à 16. 1878 Omphalotropis Duponliana Sa Handlist 1 SEE indie Museum Calcutta, 1, p. 320, n° 9. 1880 Omphalotropis Dupontiana Marrens, Mollusken, in : K. Môsius, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 188. 1881 Omphalotropis Dupontianus Nevicr, Journal Asiatic Society of Bengal, L, part IT (ao History), Calcutta, p. 153, pl. VI, fig: 8. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) dupontiana KoBEzT et MOLLENDORFF, Nachrichtsbl. d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. r49. 1909 Omphalotropis dupontiana KoBezt, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. : Coquille conique subglobuleuse à sommet aigu; spire régu- lièrement conique en dessus, composée de 7 tours assez con- vexes à croissance assez rapide, séparés par des sutures pro- fondes; dernier tour ventru globuleux, très régulièrement arrondi; ombilic relativement large et laissant voir une partie de la spire, entouré d’une carène très saillante; ouverture ovalaire subpyriforme, anguleuse en haut, à peine suban- guleuse en bas au point où aboutit la carène ombilieale, à bords marginaux convergents, très rapprochés et réunis par une callosité blanchâtre; péristome épaissi; bord columel- laire arqué, un peu dilaté et légèrement réfléchi. Test ayant perdu, à la fossilisation, son coloris et sa sculp- ture. On observe cependant, chez quelques individus mieux conservés, des traces de sculpture sur le dernier tour sous forme de stries longitudinales très régulières, serrées et peu obliques. L'Omphalotropis Duponti Nevill est une espèce nettement caractérisée par sa forme générale, son dernier tour très régu- 288 LOUIS GERMAIN lièrement arrondi convexe et par son ombilic relativement large. Elle montre, quant à la hauteur relative de la spire, un polymorphisme d’ailleurs peu étendu. = vo & co) Es Ce CRÉENE e HE BE 8.E 50 ST) Observations SE Sie) SE San 5 ÊE RE ERONMENS 6 1/2 mill.|4 1/2 mill.|3 1/2 mill.|2 1/4 mill.|1 1/2 mill 61/2 — [41/2 — 31/2 — 21/2 — |2 — 6 1/2 — 4 &— 131/3 — 21/2 — |1 4/5 — 6 1/2 — 4]5 — |3 14 — |2 — |12/3 — 6 mill. | 4 mill. ae ; ; D'après G. Neviz lle Maurice : Nombreux exemplaires recueillis subfossiles avec les Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard, Omphalo- tropis Caldwelli Nevill, etc..., Montagne du Pouce; vallée des Prêtres; Le Corps de Garde [P. Carié et Tairioux]; =subfos- sile en compagnie des Tropidophora Caldwelli Nevill, Tro- pidophora scabra H. Adams, Tropidophora maurilianensis | H. Adams, Omphalotropis Caldwelli Nevill, etc.…., dans la terre à une faible profondeur ou sous les gros blocs de pierre, sur les pentes de la Montagne du Pouce (1) [G. Nevizz, loc. supra Cit., 1881, p. 194];= Subfossile, montagne du Pouce IG UNevarr, rè78 Vp:1320i| $ 5. OmPnALorropis (Euryrropis) Rancr (de Férussac) Potiez et Michaud. PI. IV, fig. 24 et PL VI, fig. 16. i829 Cyclostoma Rangü pe FÉRussAc, Bulletin universel sciences natu- relles, X, p. Log, n° 72 (sans description). 1838 Cyclosioma Rangii Potrez et MicxAu», Galerie Mollusques Douai, I, p. 240, pl. XXIV, fig. 18-19. 1868 Omphalotropis borbonica H. Anams, Proceedings Zoological Society of London, p. 292, pl. XXVIIT, fig. 14. 1870 Omphalotropis Borbonica Nevizr, Journal Asiatic Society of Bengal, XXIX, part II (Natural History), Calcutta, p. 415, n° 39. 1878 Omphalotropis rang Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 320, n° 7x2. (ï) À environ un quart de la distance de la base aüû sommet. PA MO el Cr LP ST NX ML AE RE PAC ANSE 2 À «j ANT RARE A: DAT Con GTR COR are ALES TARA SRE ET CE Li APN A0] uT NS Ta JY Fi 27, u y4 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 289 [A 188o Omphalotropis Rangii Manrens, Mollusken, in : K. Mômrus. Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 1809. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) borbonica Kos£zr et MôLrenporrr, Nach- richtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschañjt, p.149. | 1893 Omphalotropis (Eurytropis) rangi Kosezr et MôLLENDORFr, loc. supra CD ANTON AU 1909 Omphalotropis borbonicus Koserr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. 1909 Omphalotropis rangii Korezr, loc. supra cit., p. 95. Coquille ovalaire globuleuse; spire subconique, formée de 6 tours médiocrement convexes séparés par des sutures bien marquées; sommet aigu ou subaigu; dernier tour grand, ven- lu, à peu près aussi convexe en dessus qu'en dessous, muni d’une carène médiane plus ou moins émoussée et d’une ca- rène filiforme entourant un ombilic profond, étroitement sub- circulaire; ouverture suboblique, ovalaire, anguleuse en haut, subanguleuse à la base du bord columellaire; bords margi- naux rapprochés, convergents, réunis par une callosité blan- che; bord columellaire obliquement subarqué, blanc, très lécèrement réfléchi, surtout à la partie supérieure; péristome simple, droit, à peine subépaissi. La Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale | Lximum minimum l'ouverture l'ouverture 4 1/4 mm. 3 , s 2/2 UE 4 1/2 — 3 2 1/20 — GET (1) » (1) D'après H. ADamws, loc, supra cit., 1868, p. 292. Test fauve ou brun jaunâtre assez foncé, le plus souvent unicolor, parfois avec de petites maculations jaunâtres dis- posées en zigzag et très peu visibles (r); tours embryonnaires à peu près lisses, les autres garnis de stries longitudinales sub- obliques, inégales, irrégulières, bien accentuées au dernier tour, — et de petites ponctualions creuses disposées suivant des lignes spirales serrées et inégalement espacées. Ces ponc- tuations sont inégalement distantes les unes des autres sur (x) Apams (H.), Descriptions of some new Species of Shells collected by Gsor. Nevizz, Esq., at Mauritius, the Isle of Bourbon and the Seychelles, Proceedings Zoological Society of London, 14 mai 1868, p. 292. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE 10 290 LOUIS GERMAIN une même ligne spirale; elles sont subégales et visibles au dernier tour, sur toute la surface, même près de l'ombilic. Cette sculpture est absolument particulière à cette espèce qui ne peut être ainsi confondue avec aucune autre. Elle a été signalée par H. Apams en une courte phrase : « ...testa… sublente minutissime spiraliter punctato-striata... », un peu développée par G. Nevizr : « [cette coquille] ...being very minutely, and indistinctly spirally punctated, instead of finely, distinctly, longitudinally striated.. (r) ». Je donne (PL. IV, fig. 24) un cliché de cette remarquable sculpture qui n'avait jamais été figurée. Si la sculpture de l'Omphalotropis Rangi de Férussac en fait une espèce très particulière (2), la forme générale de la coquille rappelle celle de l'Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard (3). On l'en séparera toujours facilement à ses tours de spire plus convexes, le dernier étant bien plus ventru et muni d'une carène médiane émoussée (4); à son ombilic plus large; à son péristome non réfléchi, etc... Sur la planche qui accompagne la description de H. Apams cette espèce est mal figurée : la sculpture n'est pas re- présentée et le coloris très inexact. H. Apams représente une coquille avec des fascies longitudinales en zigzag et des ma- culations très apparentes; en réalité le test est d’un brun mar- ron plus ou moins sombre, fond sur lequel se distinguent à peine quelques rares macules étroites d’un jaune foncé. . x far « Fr x A C3 \ Ile Maurice : Cette espèce n’a été signalée, à l’île Maurice, que par D’A. pe FÉrussac d’après les exemplaires recueillis par S. Raw (5). Cette indication avait besoin d'être confir- (1) Nevizz (G.), Journal Asialic Society of Bengal, part I, (Natural His- icry) XXXIX, Calcuta, 1870,-p. 4r5. (2) Lorsque la coquile a perdu son épiderme, cette sculpture est beau- coup plus difficile à discerner; elle est très difficile à voir sur les exem- plaires morts depuis longtemps; enfin, même sur les individus frais, elle ne peut être décelée convenablement qu’à un assez fort grossissement (de 20 environ). (3) Et, notamment, l’aspeet des formes de petite taille de l’Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard. (4) La carène est, au contraire, assez aiguë chez l’Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard. (5) Férussac (D’A pe), loc. supra cit., X, 1827, p. 4o9-hro. L'auteur donne les détails suivants sur l'animal de cette espèce (observé par S: RawG) : « M. Rang a observé l'animal de cette jolie coquille... Il est muni de deux tentacules un peu renflés à leurs extrémités; les yeux sont à leur base extérieure comme dans les autres Hélicinés. La tête se termine par un mufle fort allongé, qui se replie avec vivacité, et produit, lorsque l’animal FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 291 mée. M. P. Carié a trouvé, à Curepipe, une dizaine d'indivi- dus qui établissent, sans contestation possible, que l'Ompha- lotropis Rangi de Férussac appartient bien à la faune de l'île Maurice. lle de La Réunion : Environs de Saint-Pierre; Plaine des Cafres [Masasrre];=« Se tient sur les plantes, surtout près des rivières » [S. Ranc, in : D’A. pe FéÉrussAc, loc. supra cit., 1827, p. 409]; =Poriez et G. Micxaup, loc. supra cit., 1838, p. 240; =G. Nevizz, in : H. Apams, loc. supra cit., 1868, p. 292;=« Assez abondant, dans les bois humides » [G. Nevirz, loc. supra cit., 1870, p. 415]; =Salazie [G. Nevizz, loc. supra Cl TÔT D 2201: $ 6. OmpHALoTROPIS (EURYTROPIS) PLIcOSA Pfeiffer. PME RS 0 Na 22" 1852 Cyclostoma (Omphalotropis) plicosum PreiFFeR, Proceedings Zoolo- gical Society of London, p. 617. 1852 Omphalotropis plicosa PretFrErR, Conspectus Cyclostomaceorum, p. 49, n° 463. 1852 Realia plicosa Gray, Catalogue of Phaneropneumona, or terr. oper- cul. Mollusca Collect. British Museum, London, p. 222. 1852 Omphalotropis plicosa Pretrrer, Monograph. pneumonopomorum vivent, L, p. 311, n° 515. 1853 Cyclostoma plicosum Preirrer, Cyclostom., in : MARTINI et CHEM- nirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 361, n° 383, taf. XLVI, fig. 41-42. 1858 Hydrocena plicosa PFEIFFER, Monograph. pneumonopomorum. vivent., Ip 160. k 1859 Omphalotropis Harpula Benson, Annals and Magaz. Natural History, London, 3° série, IE, p. 100. 1865 Omphalotropis harpula Prervrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent. Il" per78: 1869 Omphalotropis plicosa Pease, Journal de Conchytiologie, XVII, p. 156. 1869 Omphalotropis harpula Pease, Journal de Conchyliologie, XVII, Dir nor 1878 Omphalotropis plicosa Nevirc, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta) Tp 520; 1m ro; 1880 Omphalotropis plicosa Martens, Mollusken,, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) plicosa KoBerr et MGLLENDORFF, Nach- richtsbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 150. : rampe, le même effet que la partie antérieure de certains vers arpenteurs. Lorsque ce mufle est tendu, il paraît en partie recouvert d’un voile arqué, bordé de jaune. Les tentacules sont d’une couleur aurore très vive; tout le reste de l'animal est d’un jaune pâle, un peu sale; il a dans tous les mouvements une grande vivacité... ». % 299 LOUIS GERMAÏN 1898 Omphalotropis (Eurytropis) plicosa var. harpula Koserr et MôLLEN- MATE DORFF, [OC. supra Cil., p. 150. 1909 Omphalotropis plicosa Kogezr, Abhandl. d. Senckenberg. Nalur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. x Coquille ovalaire subglobuleuse à sommet aigu; spire co- nique composée de 5-6 tours peu convexes séparés par des sutures profondes, subcanaliculées et crênelées; dernier tour grand, bien arrondi convexe; ombilic médiocre entouré d'une angulosité peu saillante; ouverture légèrement oblique, ova- laire subpyriforme, très anguleuse en haut, subanguleuse à la base du bord columellaire, à bords marginaux très rappro- chés et convérgents réunis par une forte callosité blanche; péristome continu, un peu épaissi, légèrement réfléchi. Longueur : 6-7 1/4 millimètres; diamètre maximum 4 1/4-5 millimètres; diamètre minimum : 3 4-4 millimètres; hauteur de l’ouverture : 3-3 L millimètres; diamètre de l’ou- 2 verture : 2-2 & millimètres. Test mince, un peu fragile, corné rougeâtre clair, sub- transparent; tours embryonnaires lisses; autres tours garnis de fortes stries costulées, élevées, lamelleuses, obliquement onduleuses, très serrées les unes contre les autres, saillantes aux sutures, à peine atténuées, en dessous, près de la carène entourant l’ombilic. Cette espèce, qui semble rare, est parfaitement caractérisée par sa sculpture qui ne se retrouve chez aucun autre Ompha- lotropis des îles Mascareignes. La forme est subglobuleuse, souvent un peu ventrue, rappellant celle de l'Omphalotropis globosa Benson. L’'Omphalotropis harpula Benson est certainement syno- nyme. L'étude attentive des deux diagnoses originales met ce fait en évidence OMPHALOTROPIS PLICOSA OMPHALOTROPIS HARPULA Coquille ovalaire conique. Coquille ovalaire conique: Spire aiguë, formée de 5 tours séparés Spire aiguë formée de 5 tours séparés par des sutures crênelées. par des sutures profondes, crênelées et rougeôtres. Dernier tour arrondi avec carène Dernier tour convexe avec carène ombilicale médiocre. ombilicale peu accentuée. Ouverture subverticale, ovalaire. Ouverture verticale, pyriforme. Longueur : 6 millimètres. Longueur : 6 millimètres. Diamètre : 4 millimètres. Diamètre : 4 millimètres. Test assez mince. Test un peu solide. On voit que l'identité est complèts — sauf en ce qui concer- FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 293 ne le test, plus mince chez l’'Omphalotropis plicosa Pfeiffer, et qu'il n’y a pas lieu de maintenir l'espèce de W. H. Bexson. Ile Maurice : Environs de Curepipe; une dizaine d’exem- plaires [P. Carié];=Sans indication précise de localité [D. W. Barczay, in : W. H. Benson, loc. supra cit., 1859, p. 100] (1); =Moka, Montagne du Pouce, Mont Oriz [G. Neviz, loc. supra cit., 1878, p. 320], Sa. OmpxarLoTropis (EURYTROPIS) MULTILIRATA Pfeiffer. PI. IIL, fig. 12-13. 1852 Cyclositoma multiliratum Pretrrer, Proceedings Zoological Society of London, p: 150, n°7. 1852 Omphalotropis multilirata Preitrrer, Proceedings Zoological Society : of London, p. 151. 1852 Omphalotropis multilirata Pretrrer, Monograph. pneumonopomorum vivent NL, Pp-SO ET 1652 Hydrocena multilirata Prewrer, Monograph. pneumonopomorum, vivent Il, p. 167.4 1852 Realia multilirala Gray, Catalogue of Phaneropneumona, or terr. opercul. Mollusca British Museum, London, p. 222. 1867 Omphalotropis costellata H. Avams, Proceedings Zoological Society of London, p. 306, pl. XIX, fig. 12. 1869 Omphalotropis multilirata Prase, Journal de Conchyliologie, XVIII, De in) nee 1876 non cosiellc te Prgirrer, Monograph. pneumonopomorum vivent., IV, p. 220. 1878 Omphalotropis multilirata Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta ME pA1820. n°Ars 1880 Omphalotropis multilirata MaArTENs, Molllusken, in : K. Môgrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, D r80: 1880 Omphalotropis costellata MARTENS, loc. supra cit., p. 189. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) costellata KoBezr, et MôLrreNporrr, Nach- richtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p- 140. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) multilirata Kosezr et Môrrennorrr, loc. ‘ SUDTAN CE. ND ANTDOS 1909 Omphalotropis multilirata KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. 1909 Omphalotropis costellata KoBerr, loc. Supra cil., p. 94. 1909 Omphalotropis cstellatus KoBeLzT, loc. supra cit., p. 95. Le test de cette espèce est assez mince, mais relativement peu fragile; il est soit jJaunâtre ou fauve clair unicolor, soit (x) L. Prrirrer [loc. supra cit., 1859, p. 61] ne connaissait pas l’habi- tat de son Omphalotropis plicosa: 294 _ LOUIS GERMAIN orné de flammules ou de maculatures rougeâtres ou lie de vin (x). Les tours embryonnaires paraissent lisses; on y observe, cependant, de très fines stries longitudinales coupées de rares stries spirales encore plus ténues. Les autres tours montrent des côtes spirales élevées, subégales, plus ou moins inégale- ment espacées, aussi accentuées, au dernier tour, en dessus qu'en dessous où elles restent saillantes jusqu’à la carène ombilicale. Le nombre de ces stries est variable. J’en ai compté, au dernier tour, 14, 16, 16 (x), 17, 18 (2) et la strie médiane, formant carène, est toujours plus saillante que les autres. Ces stries spirales sont coupées de stries longitudinales très fines, serrées, un peu inégales et obliques. Cette espèce, si caractéristique par sa sculpture, est de taille variable, comme l'indique le tableau suivant D a TE Diametre Diamètre Hauteur de | Diamètre de B maximum minimum l’ouverture l'ouverture 2/3 mm 6 1/2 mm. 5 mm. 4 3/4 mm. 3 1/4 mm ë ue — 6 2/3 — 5 — 5 Les 3 Ne — OMARE 6 1/4 — 5 — 4 3/4 — 3 == 9 1/5 — 6 2/3 — 4 4/5 — 4 1/2 — 3 — 0 — 6 3/4 — 4 1/2 — 4 1/2 — 3 — 9 — OPA 4 3/4 — AR De 3 — 9 — 5 2/3 — 4 1/4 — 3 3/4 — 2 EN Q — 5 1/4 — 4 1/5 — 4 — 3 — 8 1/2 — 5 1/2 — 4 1/4 — 4 — 2 2/3 — 10 — 7 — » 6 — (1) » (x) D'après H. Apaws, loc. supra cit., 1867, p. 306. On voit qu'il existe des formes ventrues et d'autre plus ou moins élancées reliées, d’ailleurs, par tous les intermédiaires. Mais, dans tous les cas — à part les différences du rapport hauteur totale RG le galbe reste constant. La spire est iamètre maximum (1) Elles sont alors plus sombres que le fond de la coquille; d’autre fois, au contraire, elles sont notablement moins foncées. (2) Cet exemplaire possède en outre une autre. stric spirale placée entre la carène ombilicale et l’ombilic. (3) Les stries spirales sont quelquefois plus nombreuses — au dernier tour — en dessous qu’en dessus de la strie formant carène. (C’est ainsi qu'on peut compter 9 ou 10 stries spirales en dessous contre 7 ou 8 en dessus, } FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCARFIGNES 295 toujours régulièrement conique en dessus, formée de 7 tours assez peu convexes séparés par de profondes sutures; le som- met est obtus; le dernier tour, bien développé, arrondi con- vexe, est percé d’un ombilic infundibuliforme; enfin l’ouver- ture est subpyriforme ovalaire, très anguleuse en haut, bien arrondie en bas, bordée d’un péristome épaissi et médiocre- ment réfléchi. L'Omphalotropis costellata H. Adams, d’ailleurs exactement figuré — quant à la forme générale (1) — par l’auteur, est certainement synonyme (2). lle Maurice : Environs de Port-Louis : Montagne du Pouce; vallée des Pailles;: Mont Oriz; nombreux individus subfossiles [P. Carré et Tuirioux | = Ile Maurice, sans indication de loca- lité [L. Preirrer, loc. supra cit., 1852, p. 150; =Mont. du Pouce [G. Nevrzr, in : H. Apams, loc. supra cit., 1867, p. 106;=Mont Oriz [E. Dupont, in : G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 320]. (x) La figuration donnée par I. Apams offre une idée très insuffisante de la sculpture de cette espèce. (2) La description, donnée par L. Prerrrer, de son Omphalotropis mul- tilirata, correspond à une coquille peu adulte mais présentant bien tous les caractères reconnus, par H. Anams, à son Omphalotropis costellata. Au reste, afin de permettre la comparaison, je reproduis ci-dessous les dia- gnoses originales : OMPHALOTROPIS MULTILIRATA OMPHALOTROPIS COSTELLATA Pfeiffer. « O. testa perforata, ovato-conica, solidula, liris elevatis acutiusculis, subconfertis mediana et basali vali- dioribus sculpta, opaca, rubello-car- nea; Spira Conica, acutiuscula; anfr. 5 +, superis subplanis, ultimo con- vexiore; apertura parum obliqua, anguiato-ovali; peristom. simplice, recto, marginibus approximatis. co- lumellari superne emarginato, deor- sum dilatata reflexiusculo. « Long. 8 &, diam. 5 mill., apert. 4 mill. longa. » [L. Preirrer, loc. supra cit., 1852, p. 150]. H. Adams. « O. testa umbilicata, ovato-conica, tenuiuscula, spiraliter costulis fili- formis subdistantibus, circa umbi- licurn remotioribus, superne fere obsoletis munita, pallide carnea, versus apicem rubida, strigis fulgu- ratis rufis picta; spira conica, apice acutiuscula, sutura profunda; an‘. 7, Convexiusculis, ultimo rotundato, in umbilico liris aequalibus munito: apertura subyverticali, ovali; perist. recto, acuto, marginibus callo. tenui junctis, columellari subincrassato, expansiusculo. « Long 10, diam. 7, apert. 6 mill. longa. » [H. Apams, loc. supra cit., 1867, p. 306]. 296 | LOUIS GERMAIN Variété LITTORINULA Crosse. 1873 Omphalotropis littorinula Crosse, Journal de Conchyliologie, XXI, D-6149 none 1874 Omphalotropis litlorinula Crosse, Journal de Conchyliologie, XXII, p: 238, n°15, pl VIIT, fig. ro: 1880 Omphalotropis littorinula Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, p. 189. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) littorinula KoBerr et Môrrenrorrr, Nach- richtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, 6. P:99 1909 Omphalotropis liltorinula Kossrr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 06. Coquille de forme allongée conique, ombiliquée (ombilic circonscrit par une carène funiculiforme blanchâtre), à som- met subobtus; spire formée de 6 tours à peine convexes sé- perés par des sutures bien marquées; dernier tour arrondi à la base, un peu plus petit que la moitié de la hauteur totale: ouverture subverticale, ovalaire, anguleuse en haut, à bords marginaux réunis par une mince callosité; bord ole laire réfléchi; péristome subépaissi, brunâtre. Longueur : 7 millimètres; diamètre 3 £ millimètres. Test assez solide, peu brillant, orné de petites maculations blanchäâtres; tours embrvonnaires lisses, luisants, violacés; autres tours garnis de stries spirales assez fines, serrées et sensiblement égales entre elles. Il est impossible de séparer spécifiquement raie coquille de TOmphalotropis mullilirata Pfeiffer dont elle se distingue seulement par sa forme un peu plus grêle et sa sculpture plus fine et plus régulière (:). Ile Rodrique : « Pointe aux Coraux; rare » [A. DESMAzURES, in = H CROSSE, loc. supra Gil.) 1879, p. 143]: Variété HAMEL Crosse (2). 1873 Omphalotropis Hameliana Cnrosse, Journal de Conchyliologie, XXI, Pro nur 1874 Omphalotropis Hameliana Grosse, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 239, n° 16, pl. VIIL, fig. xr. (x) Encore ce caractère n'’a-t-il à peu près aucune valeur, la sculpture de l’Omphalotropis multilirata PrEetFFER cons assez variable, comme il a été précédemment indiqué. (2) Espèce dédiée à M. HAmez. { FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 297 1876 Omphalotropis hameliana Preirrer, Monograph. preumonopomorum DAVETU AN pe 229. à 1880 Omphalotropis Hameliana Manrens, Mollusken, in : K. Mômrus, Bei- träge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, ADRTOS 1898 Omphalotropis (Eurytropis) hameliana Kogezr et Morrenrorrr, Nach- richtsblatt d. deulschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 149. 1909 Omphalotropis hameliana Kosecr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 96. Coquille de forme allongée conique, ombiliquée (ombilic circonscrit par une carène peu saillante) ; spire formée de 6 tours à peine convexes, le dernier arrondi à la base et un peu plus petit que la moitié de la longueur totale de la coquille; ouverture subverticale, ovalaire, anguleuse en haut, à bords marginaux réunis par une mince callosité; bord columellaire légèrement dilaté; péristome à peine épaissi, d'un blanc jau- nâtre. Longueur : 6 + millimètres; diamètre maximum : 3 & mil- limètres. | Test un peu mince, blanc jaunâtre, mêlé de brun clair, orné, au dernier tour, d’une zonule inframédiane blanchâtre entourée de brun de chaque côté et visible, par transparence, à l’intérieur de l'ouverture; tours embryonnaires lisses: au- tres tours garnis de fines stries spirales devenant obsolètes au voisinage de l'ouverture. Cette coquille, dit H. Grosse [loc. supra cit., 1874, p. 240] se distingue de l'Ompha'otropis littorinula Crosse « ...par ses stries spirales plus fines et tendant à disparaître dans le voi- sinage du bord externe et par la zone blanchâtre, circons- crite de brun, de son dernier tour ». Ces caractères n’ont pas de valeur spécifique. La sculpture de l’'Omphalotropis mul- tilirata Pfeiffer varie dans des proportions assez étendues elle devient un peu plus délicate dans la forme nommée litto- rinula par H. Grosse et s’atténue davantage encore dans la variété Hameli Grosse. En réalité il s’agit d’une seule espèce dont la forme représentative, à l’île Rodrigue, est représen- tée par une variété un peu plus délicate [littorinula+Hameli] présentant deux modalités dans l’ornementation sculptu- rale (x). Ile Rodrigue : « Pointe aux Coraux, commun » [ A. Desma- (x) Un mode aftenuatus [= littorinula Crosse] et un mode subobsoletus [= Hameli Cross]. 298 RUN LOUIS GERMAIN | : dc ZURES, in : H. Grosse, loc. supra cit., 1873, p. 143, et 1894, p'2301: OMPHALOTROPIS (EURYTROPIS) TAENIATA Crosse. 1873 Omphalotropis tæniata Crosse, Journal de Conchyliologie, XXI, Dom) noire 1874 Omphalotropis tæniata Cnosse, Journat de Conchyliologte, XXII, De ner Di MINES ET 1876 Omphalotropis tæniata Prsirrer, Monograph. pneumonopomorum ViUErUL. MIN p.223; 1880 Omphalotropis tæniata Marrens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Inse: Mauritius..., Berlin, p. 188. 1898 Omphalortropis (Eurytropis) tæniati Kogezr et Môzrenporrr, Nach- richtsbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 157. Coquille ombiliquée (ombilic circonserit par une carène funiculiforme blanchâtre), de forme oblongue conique; soxit- met subarrondi; spire formée de 6 tours assez plans, le der- nier sensiblement aussi grand .que le reste de la coquille, arrondi à la base; ouverture à peine oblique, ovalaire, angu- leuse; bords marginaux réunis par une très faible callosité: bord columellaire assez développé; péristome simple et sub- tranchant. Longueur : 6 millimètres; diamètre maximum : 3 2/3 millimètres. Test assez mince, peu luisant, blanchâtre, orné d’une zone spirale brune assez large inframédiane au dernier tour, placée contre la suture et en partie cachée par cette dernière aux tours supérieurs. Tours embryonnaires au nombre de 2 #, lisses, polis et cornés; autres tours finement striés longitu- dinalement et ornés de 2 sillons spiraux placés près de la su- ture, au dernier tour. 4 Cette espèce, nettement caractérisée par la sculpture et sa coloration, semble rare. Ile Rodrigue : À. Desmazures, in : H. Crosse, loc. supra CU OO D. 149: us à é / FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 299 $ 8. Omexazorropis (EurYrRoPIS) CARIEI Germain, nOv. sp. pau PP Eater) 6: 1918 Omphalotropis Cariei German, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV/en0),> "décembre, p. 524: Coquille ombiliquée (ombilic assez large, presque circu- laire, entouré d’une carène très étroite et médiocrement sail- lante), de forme conique allongée; spire à peu près réguliè- rement conique en dessus, formée de 7 tours, les deux pre- micrs subconvexes, les autres presque plans, séparés par des sutures linéaires submarginées (par suite de la continuation en dessus, contre la suture, de la carène du dernier tour); sommet aigu; dernier tour grand, à peine convexe, très atté- nué à la base, muni d’une carène médiane filiforme assez saillante; ouverture peu oblique, subovalaire, très anguleuse en haut, arrondie en bas et extérieurement, à bords margi- naux convergents, très rapprochés et réunis par une callosité blanchâtre; bord columellaire presque droit, élargi et sub- réfléchi, blanchâtre; péristome épaissi, d’un blanc plus ou Inoins teinté de rose, un peu réfléchi. | re Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale | ;iximum minimum l'ouverture | l'ouverture 7 mm. 4 2/3 mm. 3 2/3 mm 3 mm 2 1/4 mm. 6 1/2 — 4 1/5 — 3 1/4 — 5 — 2 1/4 — 6 1/2 — 4 — 3 1/4 — 3 — 2 1/5 — 6 1f4 — 4 1/3 — 3 1/4 — 3 — 2 1/4 — Test un peu épais, solide, avec quelques traces de colora- tion : premiers tours rougeâtres et brillants; intérieur de l'ouverture d’un brun rougeûtre. Tours embryonnaires à peu près lisses; autres tours avec de fortes costules longitudinales élevées (1), très irrégulières, inégales, très obliques, inégalement distantes, nullement atté- nuées, au dernier tour, entre la carène médiane et la carène ombilicale. Entre ces costules se placent quelques stries lon- gitudinales médiocres, mais surtout des stries spirales fines, (1) Ces costules sont élevées, mais plates et relativement larges. 300 LOUIS GERMAIN très irrégulièrement distribuées et parfois absentes sur des étendues de la surface du test relativement considérables. Cette espèce est une des mieux caractérisées du genre Om- phalotropis. Elle rappelle, par sa sculpture, l'Omphalotropis clavula Morelet, mais ce dernier est tout à fait différent comme forme et comme enroulement des tours de spire (1). Ile Maurice : Subfossile aux environs de Curepipe [Tai- RIOUX |. $ 9. OmPHALOTROPIS (EuRYrROPIS) HIEROGLYPHICA (de Férussac) Potiez et Michaud. PAPE ETES Helix hieroglyphica ne FÉRussac, mss. in Coll. Muséum Paris. 1838 Bulimus hieroglyphicus ne FÉRUSSAC, in : Portiez et Micnaup, Galerie Mollusques Douai, p. 144, tab. XIV, fig. 21-22. 1846 Cyclostoma hieroglyphicum Preirrer, Zeitschrift für Malakozoolog., LNO0. : 1847 Hydrocena ? hieroglyphica Preirrer, Zeitschrift für Malakozoolog., P: Tic. : 1850 Cyclostoma hierolyphica Pretrrer, Cyclostom., in : MARTINr et CHeMmnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit. p. 183, n° 204, taf. XXX, fig 7-9. 1852 Realia hieroglyphica Grax, Catalogue of Phaneropneumona, or terr. opercul. Mollusca Bristish Museum, London, p. 218. 1852 Omphalotropis hieroglyphica Preierer, Monograph. Pneumonopo- morum vivent., I, p. 306. .: 1852 Omphalotropis hieroglyphica Prerrrer, Proceedings Zoological So- ciety of London, p. 151. ! 1858 Hydrocena hieroglyphica Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., II, p. 16r. 1868 Omphalotropis hieroglyphica Pease, Journal de Conchyliologie, XVII, AO MONTE k 1898 Cabo (Œurytropis) hieroglyphica KoBerr et MÔrLENDORFF, Nachrichtsbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellsch., p. 149. Coquille étroitement perforée, très allongée turriculée; spire formée de 9-9 + tours à peine convexes à croissance lente et. régulière, séparés par des sutures linéaires assez profondes; dernier tour médiocre, atteignant environ le tiers de la lon- gueur totale de la coquille, subconvexe arrondi, atténué à la base, non caréné (2); ombilic étroit, subcirculaire, entouré (x) Peut-être pourrait-on considérer. l’'Omphalotropis Cariei GERMAN comme une des formes ancestrales de l’Omphatotropis clavula Morelet. (2) Le dernier tour est, quelquefois, subcomprimé à la base, mais il reste toujours dépourvu de carène! ENENS FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 301 d’une carène saillante, mais d'importance variable suivant les individus; ouverture à peine oblique, subpyriforme ovaliaire, anguleuse en haut, légèrement subanguleuse en bas, à bords marginaux convergents, un peu éloignés, réunis par une cal- losité blanchäâtre; péristome subépaissi; bord columellaire blanc rosé, légèrement réfléchi. Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale maximum minimum l'ouverture l'ouverture | | —_— | ———————_—_—_—_—_—_—_— | — 9 mm. 5 1/2 mm 3 mm. 2 1,2 MM. 2 mm 9 — 3 1/3 — 3 — AIN 2 — 9 — 3 1/4 — 3 — 2 1/2 — 2 6) — 3 1/2 — 3 — 2 1/2 — 2 — 72/3 — 2 3/4 — 2 1/2 — 2 — 1 1/2 — | Test corné rougeâtre, brillant, orné de marbrures et d’étroi- tes flammules longitudinales plus ou moins obliques d’un corné jaunâtre, assez solide, peu épais, subtransparent, garni de stries longitudinales très délicates, irrégulières, subobli- ques et serrées; intérieur de l'ouverture rougeûtre. Cette espèce, parfaitement caractérisée et assez fidèlement représentée par L. PFEIFFER (1), n'a jamais été signalée par les malacologistes qui se sont occupés de la faune des îles Mascareignes (2). Elle ne paraît cependant pas rare à l’île Maurice où elle vit en compagnie de l'Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard. Île Maurice : Environs de Curepipe, sur les arbustes [FPE Carté et Tairioux|. Omexarotropis (EurYrRoPis) Cazpwezrr Nevill. PI. IX, fig. 17-18 ue Omphalotropis nov. sp. Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 320, HISMRTE 1881 Omphalotropis Caldwelliana NEVILL, Journal Asiatic Society of Ben- gal, L, part IT (Natural History), (Calcutta, p. 154, PIN E10. (1) In : Martini et Cnemnirz, Systemat, Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, 1850, taf. XXX, fig. 7-9. Beaucoup d’auteurs ont signaié cette espèce [C. PFEIFFER, Ponez et Micuaur, H. PEase, etc...] en ajoutant « Habitat inconnu ». 4 (2) Peut-être a-t-elle été confondue avec l’Omphalotropis clavula More: LET. 302 LOUIS GERMAIÏN 1898 Omphalotropis (Eurytropis) caldweiliana KoBskzr et MôLLENDORrF, Nachrichtsbl. d. deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., p. 149. Coquille de forme allongée turriculée; spire formée de 7 tours à peine convexes à croissance lente et régulière; som- met subaigu; sutures profondes; dernier tour médiocre, très arrondi ventru, à peine atténué à la base; ombilie étroit, subcirculaire, entouré d’une carène saillante; ouverture sub- pyriforme ovalaire, médiocrement oblique, anguleuse en haut, à bords marginaux convergents réunis par une callosité à peine distincte et souvent absente; péristome subépaissi; bord columellaire un peu élargi et réfléchi. (] (2] 8 PE LE SNS NE 3 0 & on Die DE & © Eee ec 5-6 © ÉD 9 Observations ae d à dE S 5 S à 5 A Ë AË He lite) 7 1/2 mm.|\4 min.|3 1/4mm.| 2 4/5 mm.| 2 mm. 71/4 = A db es av 2 — TNA NÉS AIS Dame.) Ta 7 — 31/3 — 3 — DATD EPA — 6 1/4 — 13 1/2 — |2 4/5 — 2 1/2 — 1 4/5 — 6 7e 3 A » » n D’après G. NeviLL. Test plus ou moins brillant et poli laissant voir, à un fort grossissement, de très fines stries longitudinales subverticales serrées et inégales. Cette espèce subfossile se rapproche surtout de l'Omphalo- tropis hieroglyphicula de Férussac, mais s’en distingue par sa forme moins allongée, sa spire à tours moins nombreux, son dernier tour parfaitement arrondi sans trace d’angulosité et son ombilic plus large entouré d’une carène plus saillante. Île Maurice : Subfossile, avec lOmphalotropis Duponti Nevill, aux environs de Curepipe et dans les éboulis de la Montagne du Pouce [P. Carié et Tairroux];=Île Maurice, subfossile [G. Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 320]; =Ile Maurice : « sur la pente de la Montagne du Pouce, subfos- sile, avec l’'Omphalotropis Duponti Neil; » [G. Nevir 1OC: supra Cit., 1881, p. 154]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 303 kk Ompracorropis (EuRYrRoPIS) cLAVULA Morelet. PI. I, fig. 9. 1866 Hydrocena clavula MoreLer, Revue et Magazin de Zoologie, XVII, 03: 1876 Hydrocena As Pretrrer, Monograph. Pneumonopomorum vi- vent., IV, p. 228. 1877 Omphalotropis clavulus Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p- 60, n° 836. 1878 Omphalotropis clavulus Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, L, p. 320, n° &. 1880 Omphalotropis clavulus MaRTENs, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 188. 1898 Omphalotropis (Eurytropis) clavulus Kogerr et Môrrenporrr, Nach- richtsbl. d, deutsch. Malakozoolog. Gesellsch., p. 149. 1909 Omphalotropis clavula KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellseh. Frankfurt a. M. XXXIT, p. 94. Du même groupe que les Omphalotropis hieroglyphica (de Férussac) Potiez et Michaud et Omphalotropis Caldwelli Nevill auxquels il ressemble beaucoup par sa forme très allongée turriculée, l'Omphalotropis clavula Morelet se dis- tingue nettement par son dernier tour médiocrement convexe, bien atténué à la base, muni d'une carène filiforme et saillante, bien visible jusqu'au péristome. La spire comprend de 7 à 8 tours presque plans séparés par de profondes sutures. L’ou- verture est subpyriforme ovalaire, très anguleuse en haut, bordée par un péristome légèrement épaissi et, parfois, un peu réfléchi. Les plus grands individus mesurent de 7 à 7 1/4 milli- mètres de longueur, 3-3 1/5 millimètres de diamètre maxi- _mum et 2 1/3-2 1/4 millimètres de diamètre minimum. Leur ouverture atteint 2 + millimètres de hauteur et 1 3/4 milli- mètre de diamètre. Le test rappelle, par son coloris, celui de FOmphalotropis hieroglyphica (de Férussac) Potiez et Michaud, mais il est beaucoup plus fortement strié, principalement au dernier tour : celui-ci est, en dessus de la carène, garni de stries élevées, presque subcostulées, obliques et légèrement ondu- leuses; sur la partie infracarénale du dernier tour, ces stries sont sensiblement atténuées. En résumé, l'Omphalotropis clavula Morelet se rapproche principalement de l'Omphalotropis hieroglyphica (de Férus- 304 LOUIS GERMAIN sac) Potiez et Michaud, mais il est un peu moins allongé, son dernier tour est caréné et sa sculpture longitudinale est slus i.rtement marquée. Je représente (pl.-IIT tig. 7) cette espèce qui n'a jamais été figurée. Ile Maurice : Avec l'Omphalotropis hieroglyphica (de Fé- russac) Potiez et Michaud, sur les arbustes des environs de Curepipe [P. Cart]; subfossile dans les éboulis de la Mon- tagne du Pouce [Tnirioux|;=« Vacoa » [ A. Morezer, loc. supra cit., 1866, p. 63];=« Mont Oriz, Montagne du Pouce, Trou aux Cerfs et Corps de Garde » [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 320]. en Genre MASCARIA Angas, 1878 (1). MascariA cRocEA Sowerby. 1847 Cyclostoma croceum Sowergy, Thesaurus Conchyliorum, [, p. 150, pl. XXIX, fig. rgo-r91. 1847 Magalomastoma croceum Preirrer, Zeitschrift für Malakozoolog., P- 109. 1848 Cyclostoma croceum Pretrrer, Cycelostom., in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed., p. 164, n° 177, taf. XXIV, fig. 15-16. : 1852 Cyclostoma croceum Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vi- DEN ER D SE 1856 Megalomastoma (Hainesia) croceum Pretrrer, Malakozoolog, Blüt- ler BD ro : 1858 Megalomastoma (Hainesia) croceum Pretrrer, Monograph. Pneumo- nopommorum vivent, Il, p. 79. 1876 Megalomastoma croceum MoreLeT, Journal de Conchyliologie, XXIV, + 90. 1878 Mascaria re ANGas, Proceedings Zoological Society of London, p- 310. 188o Mascaria crocea Martens, Mollusken, in : K. Môrrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 188. 1880 Hainesia crocea Crosse, Journal de Conchyliologie, XXVIII, p. 139, THONÈTE à Hainesia crocea Crosse et Fiscer, Hist. Mollusques Madagascar, in : A. GRANDIDIER, Hist. phys., natur. et polit. Madagas- car, XXV, Atlas (seul paru), pl. XXIV, fig. 7-7a-7b-7c. : (x) Mascaria Ancas, Proceedings Zoological Society of London; x870, n° 310 [— Megalomastoma GurrpinG (part); = Hainesia Preirrer, Mono- graphia Pneumonopomorum viventium, IT (suppl. I), 1865, p. 86 (non Hainesia Preirrer, Malakozoolog. Blätter, I, 1856, p. 120; et Monogra- phia Pneumonopomorum viventium, IE (suppl. I), 1858, p. 79); = ? Da- crystoma Crosse et Fiscner, Journal de Conchyliologie, XIX, 1877, p. 332 (type : Dacrystoma arboreum Crosse et Fischer, espèce de Madagascar qui est, peut-être, génériquement distincte des vrais Mascaria);, = Mascaria MôL- LENDORFF, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft Frank- furt a. M., XXIX, 1897, p. 160]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 305 1882 Mascaria crocea Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 94, ne: 1897 Mascaria crocea Môrrennorrr, Nachrichtsblatt d. Deutschen Malako. zoolog. Gesellschaft, XXIX, p. 170. 1898 Mascaria crocea Kogezr et MücLennorer, Nachrichtsblatt d. Deutsch. Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, p. 154. La présence de cette espèce à l’île Maurice reste encore dou- teuse. Elle y fut d’abord signalée par L. PreiFrrer, d’après des échantillons recueillis par W. H. Benson. Plus tard, G. F. ANGas [Proceeding Zoological Society of London, 1878, p. 311], note qu'elle a été recueillie vivante, par Davin BArcrAY, sur les collines voisines de la Rivière Noire (Black River) à l’île Maurice. Elle n’a pas été retrouvée depuis. Le Mascaria crocea Sowerby est commun à Madagascar, surtout dans la région du sud-est de l’île. Il semble probable que les exemplaires trouvés à l’île Maurice y auront été acci- dentellement introduits. Famille des CYGLOPHORIDAE Genre LEPTOPOMA Pfeiffer, 1847 (x). LEPTOPOMA VIiTREA Lesson. PLAIN er 1826-1833 Cyclostoma vitrea Lesson, Voyage autour du Monde Coquille, PRO HO pl ENT EHe 0: 1832 Cyclostoma lutea Quoy et GarmaRp, Voyage autour du Monde de l’As- trolabe, Zoologie, Il, p. 180, pl. XII, fig. 11-12 [non Lessow |. 1838 Cyclostoma vitrea De LamarcK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, ; Ed. 2, [par G. P. Desayes|, VIII, p. 367. 1843 Cyclostoma nitidum Sowergy, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 6o. 1847 Cyclostoma nitidum Sowergy, Thesaurus Conchyl., I, p. 133, pl. XXIX, fig. 225-227. 1847 Cyclostoma vitreum Sowergy, Thesaurus Conchyl., I, p. 134, pl XXX fin: 252: 1847 Leptopoma nitidum Pretrrer, Zettschr. für Malakozool., p. 108. 1847 Leptopoma vitreum Pretrrer, Zeilschr. für Malakozool., p. 108. 1850 Cyclositoma nitidum PretrrEer, Cyclostomacea, in : MARTINI et CHEM- Nirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 96, 0102, Wal XVI fo =ero; 1853 Cyclostoma vitreum Pretrrer, loc. supra cit., p. 158, n° 172, taf. XI, fig. 24-26 et taf. XXVIII, fig. 16-18. (1) Leptopoma Prexrrer, Zeitschrift für Malakozoolog., 1847, p. 108. L, GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. | 20 306 LOUIS GERMAIN Û 1852 Leptopoma vitreum Pretrrer, Conspectus Cyclostomaceorum, n° 147. 1652 Leplopoma vitreum Prerrrer, Monograph. pneumonopomorum «ot- Ver AE UD TO 1852 Leptopoma vitreum Gray, Catalogue of Phaneropneumona, or terr. opercul. Mollusca Bristish Museum, London, p. 72. 1852 Cyclophorus (Lepiopoma) vitreus Môrcn, Catal. Conchyl. Yoldi, I, P420 1854 Dermatocera vitrea H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca, II, p. 282, pl. LXXXV; fio. 7-7a-5b. 1858 Dermatocera vitreu PrEtrrerR, Monograph. pneumonopomorum vi- vent. MI NprATe: 1859 Dermatocera vitrea Cuenu, Manuel de Conchyliologie, I, p. 488, fig. 3602-3605. 1862 Leptopoma vitreum Reeve, Conchologia Iconica, pl. II, fig. 15 et Pl MIS 092 1565 Dermatocera vitrea PrFEIFFER, Monograph. pneumonopomorum vi- vent 1 Mp085: 1865 Dermatocera vitrea WALLace, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 4x4. ï 1867 Leptopoma vitreum Martens, Die Preussische Expedition nach Ost- Asien, Die Landschnecken, p. 143, taf. IV, fig. 2, 4, b; 6 et 7. À \ 1868 Dermatocera vitrea Cox, Monograph. of Australian Land Shells, Sydney, p- 98, pl. XVI, fig. 2-20 et 3. 1874 Leptopoma vitreum TAPPARONE CANEFRI, Annali Museo Civico Storia Naturale Genova, VI, p. 563. 1876 Leptopoma vitreum TAPPARONE CanxrR1, Annali Museo Civico Storia Naturale Genova, IX, p. 290 et p. 299. 1876 Leptopoma. vitreum Preirrer, Monograph. pneumonopomorum vi- vent IN Sp rer 1877 Leplopoma vitreum Martens, Monatsber. d. kais. Akad. Wissensch. Berlin, p. 262. 1878 Leptopoma vitreum TapparoNE CANErRI, Bulletin société zoologique France, p. 274. 1878 Leptopoma (Dermalocera) vitreum Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 281, n° 10. 1883 Leptopoma vitreum TAPPARONE CANErRI, Fauna malacologica d. Nuo- va Guinea, Annali Museo Civico Storia Naturale Ge- nova, XIX, p. 259, n° 262. 1897 Lepiopoma (Leptopoma) vitreum KoBeztr et Môrrenporrr, Nach- richisbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXIX, p. 70. Les exemplaires recueillis par M. P. Carié sont absolu- ment identiques, comme forme et comme taille, à ceux de l'Océanie. Il est facile de s’en convaincre en examinant la figure 12 de la pl. IV, qui représente le plus grand individu provenant de l’île Maurice. Un autre spécimen montre, à la naissance du dernier tour, une vague indication carénale qui disparaît très rapidement. La taille atteint les dimensions suivantes, très comparables à celles des individus de Java FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 307 Longueur | Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre j de de Observations totale maximum | minimum |l'ouverture | l'ouverture I mm.| 16 mm.| 10 mm.| 10 1/2rmm.| Q 1/2 MM. Jj Maurice 1 — |15 — 9 — CPR MANS M lue a DENAEE CMS Re lle de Java. 141/2 — | 14 1/4 — 9 — 9 — |8 | Le test est blanc, brillant, transparent, garni de stries lon- gitudinales très obliques, inégales, fines, coupées de très fines stries spirales subégales et à peu près équidistantes. Le péris- tome est d’un blanc pur brillant. Île Maurice : Quelques individus, recueillis sur le bord de la mer, aux environs de Port-Louis, par M. P. Cart. | Il n’est pas douteux que cette espèce océanienne ne soit d'introduction récente à l’île Maurice où elle a sans doute été apportée avec le lest des navires de commerce. Le Leptopoma vitrea Lesson est une espèce très répandue en Océanie où elle présente, parfois, de nombreuses variétés (1). Elle a été signalée à la Nouvelle-Guinée, dans l'archipel Bis- mark, aux îles Moluques, à l’île de Java, aux îles Philippines, à l’île Célèbes, etc.…., et jusque dans les régions méridionales de l'ile de Formose. Famille des-CYCLOSTOMATIDAE [=POMLTIIDAE B. B. Woodward, 1903.] Genre CYCLOTOPSIS Blandford, 1864 (2). CyYcLoropsis CONOIDEA Pfeiffer. 1843 Cyclosioma spurcum SowerBy, Proceedings Zoological Society of London, p. 60 [non GrATELoUP|. 1846 Cyclostoma conoïideum PreirFer, Zeitschrift für Malakozool., p. 44. 1847 Cyclostoma spurcum Sowergy, Thesaurus Conchyl., pl. XXIV, fig. 73-70. (x) GC: TAPPARONE CANEFRI (loc. supra cit., 1883, p. 260) établit 8 varié- tés, la plupart basées sur la coloration, pour le Leptopoma vitrea Lesson de la Nouvelle-Guinée. (2) Cyclotopsis, BLanrorr, Annals and Magaz. Natur. History, London, 1864, p. 342. 308 | LOUIS GERMAÏN 1847 Tropidophora conoidea Preirrer, Zeitschrift für Malakozool., p. xo7. 1848 Cyclostoma conoideum PretrFrer, Cyclostom., in : Martin et CHEm- NITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 107, n° 99, taf. XIII, fig. 19-21. 1852 Cyclostoma conoideum PrFEIFFER, Monograph. Pneumonopomorum vivent, 1, p. 33. 1864 Cyclotopsis conoidea BLranror»p, Annals and Magazine Natural History, London, 4° série, IIT, p. 342. 1877 Cyclostoma cincinnum Morezer, Journal de Conchyliologie, XXV, p. 215, n° 4 [non Sowersy|]. 1877 Cyclostoma conoideum Lrénar», Catalogue Mollusques Ile Maurice, D:200/n0#622 1878 Cyclostoma (Cyclotopsis) conoideum Nevizr, Handlist Mollusca In- dian Museum Calcutta, I, p. 308, n° 50. 1880 Cyclotopsis conoidea Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.., Berlin, p. 187. 1882 Cyclotopsis conoïidea Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, PH00 ne 1898 Cyclotopsis conoidea Kogecr et Môrrenporrr, Nachrichtsblatt .d. Deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 156. . 1909 Cyclotopsis conoidea KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Les individus, d’ailleurs peu nombreux, recueillis à l’île Maurice par M. P. Carié ont un test assez épais, mais peu solide, non brillant, jaunacé, avec une étroite fascie spirale brune inframédiane et quelques traces de fascies supramé- dianes, presque effacées. Les tours embryonnaires sont sub- globuleux et garnis seulement de rares stries longitudinales d’une grande ténuité; les autres tours montrent de petites costules spirales subégales, presque équidistantes, assez sail- lantes et serrées, à peine atténuées en dessous et des stries longitudinales fines, obliques et un peu serrées (x). Île Maurice : Sur la Montagne du Pouce; rare [M. P. CARIÉ]; =D Barcray, in : L. Prerrrer, loc. supra cit., 1846 p. 44; =Mexe, in : L. PreiFrer, loc. supra cit., 1848, p. 102; — E. Liénan», loc. supra cit., 1877, p. 59; = Dans les cavernes de l’île Maurice, « ...excavations profondes, où les eaux tor- rentielles les auront, sans doute, entraînées, tandis que les raz de marées, en les recouvrant d’une couche épaisse de sable, les auront préservées de la destruction » [E. Liénanp, in : A. Morerer, loc. supra cit., 1877, p. 213]; =« Sur le sommet * du Mont Oriz, très rare » [G. Nevicz, loc. supra cit., 1878, p. 308]. ft (1) Ces exemplaires mesurent : : Hauteur : 7 1/2-8 1/2 millimètres; diamètre maximum : 9 1/4-8 milli- mètres; diamètre minimum : 6 1/4-6 1/2 millimètres; hauteur de l’ou- verture * 4-4 rillimètres; diamètre de l’ouverture : 3 4/5-3 3/4 millim FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 309 Genre TROPIDOPHORA Troschel, 1847 (x) $ [. EUTROPIDOPHORA Kobelt et Müllendorff, 1899 (2). TroPIDOPHORA (EUTROPIDOPHORA) ARTIGULATA Gray. Fig. 24, dans le texte. 1834 Cyclostoma articulatum Gray, Griffith animal Kingdom, pl. XXVIIT, flo. 1839 Cyclostoma filosum Sowergy, Zoology of Beechey Voyage, Molluscous Animals, p. 146, pl. XXXVIII, fig. 312 1847 Tropidophora filosa Prerrrer, Zeitschr. für Malakozoolog., p. 106. 1847 Cyclostoma filosum Sowergy, Thesaurus Conchyliorum, I, p. 06, pl. XXIII, fig. 14. 1852 Cyclostoma articulatum Preirrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent, 1 p- 192: 1853 Cyclostoma filosum Pretrrer, Cyclostom., in : MARTINT et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 137, n° 144, taf. XVIII, fig. 12-13. l 1859 Cyclostoma articulatum Woopwarn, Proceedings Zoological Society of London, p. 204, pl. XLNI, fig. 10-18. 1860 Cyclostoma articulatum Morerer, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orientales d'Afrique, p. 99, n° 65. 1874 Cyclosioma articulatum Crosse, Journal de Conchyliologie, XXII, DM200 ON TD - 1877 Cyclosioma filosum Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p- 104, n° 44. 1877 Cyclostoma articulatum Nevicz, Journal de Conchyliologie, XXV, one MOTTE 18798 Cyclostoma (Tropidophora) articulatum Nevirr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1, p. 305, n° 24. 1880 Cyclostoma (Tropidophora) articulatum Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius…., Berlin, p. 185. | 1898 Tropidophora (Eutropidophora) articulata KoBertT et MGLLENDORFF, Nachrichtsbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, TD 1909 Tropidophora tte KoBezr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellsch. Frankfurt a. M., p. 96. La sculpture embryonnaire de cette espèce n’a jamais été décrite. Elle présente les caractères suivants (fig. 24, dans le texte) : Les tours embryonnaires sont au nombre de trois et parais- sent lisses; mais, à un fort grossissement, on y observe de très fines stries longitudinales, d’abord très espacées et com- (1) Tropidophora Troscnez, Zeitschr. für Malakozool., IV, 1847, p. 44. (2) Kogezr (Dr. W.) et Môürcennorrr (Dr. D.), Catalog. der... Pneumonn- pomen, Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozoo!l. Gesellsch., 1898, p. 158 x (tirés à part, p. 78). 310 LOUIS GERMAIN me sporadiques, puis de plus en plus serrées. Ces stries lon- gitudinales sont presque égales et obliquement subonduleu- RL AN / SKK | Ho Q? _ 7 > + 2 JL É : NN ñ Fig. 24. — Tropidophora (Eutropidophora) arliculata Gray. Ile Maurice {M P. Carié] Sculpture des tours embryonnaires; X 20. ses. La naissance des carènes et des fortes côtes spirales qui ornent les tours de spire se fait de la manière suivante. On voit d’abord deux (1) fines stries spirales qui ne tardent pas à devenir saillantes et à se transformer, après un quart de tour environ, en petites carènes qui deviendront les deux gros cordons spiraux (2) du dernier tour. Un peu plus loin, entre ces cordons primaires, en naissent d’autres plus petits qui, peu à peu, prennent de l'épaisseur, pour se transformer en côtes saïillantes aux tours suivants. En même temps, les stries longitudinales changent de direction, deviennent moins obli- ques, moins onduleuses, plus irrégulières et se segmentent par suite de leur rencontre avec les cordons spiraux. Dès lors la sculpture fondamentale de l'espèce est acquise. Les tours embryonnaires sont jaunâtres et brillants. les autres sont ternes et d'un blanc grisâtre ou légèrement bleuté. Il existe une variété semée de taches noires régulières et aui a valu à l'espèce le nom d'articulala. Elle est beaucoup plus rare que le type de coloration blanchâtre, La collection Fé- russac, actuellement au Muséum d'Histoire naturelle de Pa- ris, renferme, d'autre part, un exemplaire dont les deux carè- (1) Quelquefois trois stries spirales naissent ensemble. Dans ce cas, la strie supérieure reste toujours plus fine. (2) Ces cordons, beaucoup plus saillants que les autres, forment deux véritables carènes. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 311 nes du dernier tout sont garnies de taches allongées, parfois confluentes, d’un rouge lie de vin. Le test est toujours très solide, épais et opaque. Les exem- plaires recueillie par M. P. Carré atteignent les dimensions suivantes Hauteur totale : 23 3/4 mm., 23 1/2 mm., 20 millimètres. Diamètre maximum : 31 — 3: — 31 — Diamètre minimum : 26 — 26 — 26 — Hauteur de l'ouverture : 171/2 — 17 — 16 — Diamètre de l’ouverture : 15 — 16 — 151/2 — Ile Maurice : Trois exemplaires [M. P. Car]; =E. Lif- NARD, in : À. More, loc. supra cit., 1877, p. 213]. Ile Rodrigue : Sur les arbres, aux bords de la mer [Tær- RIOUX |; = Sans localité précise : W. H. Benson, in : L. Prerr- FER, loc. supra Git., 1847, p. 106 «et 1852, p. 192;=— [pa Preirrer, in : Woopwarp, loc. supra cit., 1859, p. DO E. Lrévar», loc supra cit., 1897 p. 104; = J. Carnwerr et E. Dueont, in : G. Nevirx, loc. supra Cit., 1878, p.305;= « Fossile à l’île Rodrigue » [E. Durowr, in : G. Nevice, loc. supra cit., 1878, p. 305];= « Espèce très commune dans l’île Rodriguez, où elle vit sur les arbres » [ A. DESMAZURES in : FH Crosse, loc. supra Cit.,. 1874, p. 2991. Le Tropidophora articulata Gray a été longtemps considéré comme une espèce spéciale à lîle Rodrigue où il est com- mun. Il semble fort rare à l’île Maurice: il doit y vivre ce- pendant, puisque E. Lréxarp l'y a recueilli et que M, P. CARIÉ en a rapporté trois exemplaires. À. Morerer l'indique aussi à Madagascar, peut-être d’après des renseignements inexacts [loc. supra cit., 1860, p. 99]; enfin les Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris contiennent deux exemplaires de ce même Tropidophora provenant des îles Seychelles où ils auraient été recueillis par E. Lrénarp en 1869. Cette localité est-elle erronée? Il est difficile de le dire, mais le mémoire du Dr. E. von Martens (1) sur les Mollusques de Seychelles ne mentionne le Tropidophora articulata Gray dans aucune des îles de cet archipel. ° (x) MarteNs (Dr. E. von), Land-und Süsswasser-Mollusken der Seychel- len nach den Sammlungen von Dr. Auc. Brausr, Mitteilungen aus der Zoologischer Sammlung des Museums für Naturkunde in Berlin, I, h. I, Berlin, 1898, p. 1-35, taf. I-IT. 312 LOUIS GERMAIN TropPipopHoRA (EUTROPIDOPHORA) GARINATA Born. PI. V, fig. 4o, 41; pl. VIII, fig. 9-10; pl. IX, fig. 2-3; pl. XII, fig. 3 à 6 1685 1780 1788 1822 1838 1843 1847 1847 1852 1867 1863 1863 1870 1877 1878 1878 1880 1880 et pl. XII, fig. r à 4. Lister, Histor. synops. London, pl. XXVIII, fig. 26. Turbo carinatus Born, Testacea Musei Caesari Vindebonensis, p. 353 pl. XIII, fig. 3-4. Turbo carinatus GMELIN, Systema Naturae, éd. XIII, p. 3621, n° 57. Cyclositoma carinata ne LAMARGK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma NP part Al ip 1900003 carinala De LAMARCK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, éd. II [par G. P. Desnayes], VIII, p. 354, n° 3. tricarinata SGANzIN, Catalogue Coquilles îles de France, Bourbon et Madagascar, Mémoires soc. hist. natur. Strasbourg, IT, p. 18. (non MüLrer). tricarinata Pretrrer, Cyclostomat., in : MARTINI et CHEM- NITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, p. 25, n° 17, taf. IV, fig. 16-17 [exel. plur. synon.; non Müzrer (r)]. tricarinatum SowerBy; Thesaurus Conchyl., p.120, pl. XXVI, fig. 122 [non Mürrer|]. tricarinata PrFEtFFER, Monograph. pneumonopomorum vivent., I, p. 197 (part): carinatum. REEeve, Conchologia Iconica, pl. V, fig. 23a- 29 0D: unicolor R&eve, Conchologia Iconica, pl. VIT, fig. 39 [non L. PFEIFFER|. tricarinatum Desnayes, Catalogue Mollusques île Réunion, p- E. 85, n° 267 [non : Mërrer|]. (Tropidophora) tricarinatum Nevirz, Journal Asiatic So- ciely of Bengal, part II [Natural History], Calcutta, p. 414, n° 36. [non : Mürrer|]. tricarinatum Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, D00 na 890; (Tropidophora) Indian Museum Calcutta, I, DS 0 NOR SD Mürrer|. (Tropidophora) caldwellianum Nevicx, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, 1, p. 305, n° 3r. : (Tropidophora) tricarinatum Martens, Mollusken, : in K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauri- tius..…, Beriin, p. 186. (Tropidophora) Caldwellianum MaARTENSs, loc. supra cCit., p. 186. tricarinatum Nevicz, Handlist Mollusca [non : (1) Le Tropidophora tricarinata Müller [Helix tricarinata Mürrer, Ver- -mium terr. et fluviat. histor., Il, 1774, p. 84, n° 285; — Helix tricarinata CHemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, IX, 1786, p. 85, taf, CXXVI, fig. 1103-1104; = Helix tricarinata GMernx, Systema Naturae, éd. XIII, 1788, p. 3621, n° 3/; - maux sans vertèbres, NI, part. Il, avril 1822, p. 144, n° 6: et 2° édt. [par G. P. Desnayes], VIII, 1838, p. 355, n° 6, etc...] est une espèce différente qui habite l’île de Madagascar. — Cyclostoma tricarinata ne LAmarcx, Hist. natur. ani- method. Conchyliorum, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 313 1881 Cyclostoma (Tropidophora) caldwellianum Nevrz, Journal Asiatic Society of Bengal, L, part II [Natural History] Cal- cutta, p. 150, pl .VI, fig. 10-10 A. \ ; 1882 Cyclostoma verticillata Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 90, n° 4, pl. IV, fig. r [forme non adulte!]. 1882 Cyclostoma dissotropis MoreLer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. o1, n° 5, pl. IV, fig. 2 [très jeune] 6 1882 Cyclostoma trissotropis MoreLrer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 92, n° 6, pl. IV, fig. 3 [très! jeune !] 1882 Cyclostoma Vacoense Duponr, in : Morerer, Journal de Conchyliolo- gie, XXX, p 03, n° 7, pl. IV, fig. 4 [très jeune]: 1898 Tropidophora (Eutropidophora) caldwelliana KoBerr et MôLLENDORFF, Nachrichtsbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, p. 158. 1898 Tropidophora (Euiropidophora) carinata Komezr et MÔôLLENDORFF, loc. supra cit., XXX, p. 158. 1898 Tropidophora (Eutropidophora) dissotropis KoBezr et MÔLLENDORFF, loc. supra cit., XXX, p. 159 (x). < 1898 Tropidophora (Eutropidophora) trissotropis KoBezr et MGLLENDORFF, loc supra ett., XXX, p. 160. 1498 Tropidophora (Eutropidophora) trissotropis KoBezr et MÔLLENDORFF» loc supra cit, XXX, p. 176. 1898 Tropidophora (Ligatella) vacoënsis KoBezr et MÔLLENDORFF, loc. s£1:- pra cit., XXX, p. 170. 1909 Tropidophora tricarinata KoBezT, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94 [non : Mürrer|. 1909 Tropidophora caldwellianum Ko8err, loc. supra cit., p. 94, et p. 95. Le Tropidophora carinata Born est une espèce polymorphe à laquelle il faut réunir les Tropidophora Caldweili Nevill, Tropidophora dissotropis Morelet, Tropidophora trissotropis Morelet, Tropidophora vacoense Dupont et Tropidophora ver- ticillata Morelet. a] Tropidophora Caldwelli Nevill. Cette coquille, dit G. Nevres (loc. supra cit., 1881, p. 151), se distingue du Tropidophora carinata Born : par sa spire plus allongée dont les tours sont séparés par des sutures fim- briées; par son ombilic plus étroit et par sa sculpture spirale particulièrement proéminente (2). La taille atteint 31 milli- mètres de longueur et 30 millimètres de diamètre maximum. Mais elle peut être plus considérable encore, puisque G. NE- viLL cite une variété sexcarinata Nevill [loc. supra cit., 188x, p. 152, pl. VI, fig. ro Al qui mesure 34 millimètres de lon- gueur et 35 + millimètres de diamètre maximum. C’est une coquille très solide et dont le dernier tour est garni de six (x) Les Dr. W. Kogezr et O. von MGüLLENDORFF, assignent, par erreur, l’île de Madagascar comme habitat à cette espèce. (2) Une carène très fortement marquée entoure l’ombilic: 314 LOUIS GERMAIN carènes proéminentes. Par contre, les stries spirales situées entre les carènes sont obsolètes. Il en est de même chez une autre variété, décrite également par G. Nevizz, la variété sublaevis Nevill [loc. supra cil., 1881, p. 152] qui, de plus, montre des stries longitudinales fortement atténuées. Les caractères donnés par G. Nevizz n'ont pas de valeur spécifique. Comme je le montre un peu plus loin, ils ne sont que des modifications individuelles, des moments du polymor- phisme, si étendu, de cette espèce. B] Tropidophora dissotropis Morelet et Tropidophora trissotropis Morelet: Ces deux Tropidophora ne diffèrent que par des détails sans importance, ainsi que le montre le tableau comparatif suivant TROPIDOPHORA DISSOTROPIS TROPIDOPHORA TRISSOTROPIS Coquille ombiliquée (ombilic infundi- Coquille ombiliquée lombilic infundi- buliforme), turbinée déprimée. buliforme), turbinée déprimée. Spire formée de 5 tours peu convexes Spire formée de 5 tours subconvexes, séparés par des sutures plissées. Dérnier ‘tour très grand avec deux Dernier tour très grand avec trois carènes filiformes. carènes filiformes. Ouverture subcirculaire. Ouverture circulaire. Longueur : 14 millimètres. Longueur : 12 millimètres. Diamètre maximum : 15 millimètres. Diamètre maximum : 15 millimètres. Test mince, garnidenombreuses stries Test mince garni de stries spirales spirales fines, serrées, coupées de bien marquées et de stries longitu- stries longitudinales bien marquées, dinales obsolètes. On voit que l'identité est presque absolue et que les deux coquilles diffèrent à peu près uniquement par le nombre des carènes filiformes du dernier tour. Cette forme corresjond. à de très nombreux individus recueillis par M. P. Carré. Or ces exemplaires sont de très jeunes Tropidophora carinata Born dont la sculpture spirale, variable suivant les échantil- lons, montre tantôt deux, tantôt trois carènes au dernier tour. y] Tropidophora vacoense Dupont. Nous venons de voir que le Tropidophora dissotropis More- let (+Tropidophora trissotropis Morelet) est la forme très jeune du Tropidophora carinata Born. Il en est de même du Tropidophora vacoense Dupont, mais ici la sculpture est moins accentuée. Le test est garni de stries longitudinales obliques, fines et serrées, coupées de stries spirales inégales FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 319 et inégalement distantes. Au dernier tour, deux de ces stries sont plus saillantes et forment des carènes obsolètes. 5] Tropidophora verticillata Morelet. Cette coquille appartient encore au Tropidophora carinata Porn dont elle est la forme immature. La taille atteint 21 mil- lirnètres de longueur et 20 millimètres de diamètre. Le der- nier tour montre deux ou trois fortes carènes et des stries spi- rales en nombre variable (1). Ce stade du développement du Tropidophora carinata Born a été abondamment recueilli par M. P. Cart qui, de plus, a rapporté de nombreux individus formant passage entre les formes dont il vient d’être question. Je figure (pl. VIII, IX, XII et XIII) quelques-uns de ces échantillons. Reprenons maintenant l'étude du polymorphisme en com- mençant par la sculpture. Le schéma 1 (fig. 25, dans ,e texte) représente le cas général (2). On voit qu'il existe, en dessus, deux carènes très saillantes r et 2 et un nombre varia- ble de costules spirales plus ou moins accentuées; en dessous, Fig. 25. — Tropidophora (Eutropidophora) carinata Born. Schéma montrant la disposition typique des carènes et des filets spiraux du dernier tour de spire. deux carènes (3 et 4) également saillante dont l’une (4), plus prononcée, entoure l’ombilic. Le nombre et la saillie des filets spiraux intercalés entre les carènes 1, 2, 3 et 4 sont essentiel- lement variables, suivant les individus considérés. (1) À MorereT, (Journal de Conchyliologie, XXX, 1882, p. 90) compare son espèce au Tropidophora scabra H. Apams, mais il n’y a vraiment pas de grands rapports entre ces deux coquilles. (2) Dernier tour de spire, depuis la suture jusqu’à l’ombilic. 316 : LOUIS GERMAIN Une première modification amène la disparition totale de la carène 3 et l’atténuation des stries spirales (schéma », fig. 26, dans le texte, et schéma 3, figure 27, dans le texte). La carène 3 n'est plus qu’une strie spirale à peine plus saillante que les autres. Le dernier terme de cette transformation est donné par la figure 4 de la planche XIIT : la sculpture ne comporte plus que trois carènes très sailantes (1, 2 et 4, les siries spirales 4 Fig 26. — Tropidophora (Eutropidophora) carinata Born. Schéma! nn les variations dans la disposition des carènes et des TE spiraux du dernier tour de spire. ayant entièrement disparu, sauf au voisinage de la suture et à l’intérieur de la cavité ombilicale (x). Entre ces trois modalités principales, d’ailleurs indépen- dantes de la forme de la coquille (2), il existe de nombreux passages et quelques modifications qui changent plus ou moins l'aspect de la coquille. On voit, par exemple, qu'il existe parfois (schéma x, fig. 25, dans le texte) deux filets carénants & et 8 très saillants pouvant devenir de véritables carènes. Cette coquille, qui n'est pas très rare, correspond au Tropidophora Caldwelli var. sexcarinata Nevill. Elle n'est qu'une modalité sculpturale de l'espèce. (x) La suture est souvent plissée plus ou moins fortement, principale- ment au dernier tour. Les stries spirales voisines des sutures sont, aux deux derniers tours, fortement onduleuses. (2) On retrouve ces diverses modalités de sculpture aussi bien chez les formes depressa que chez les formes elata. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREÏGNES 317 Dans le cas représenté par la figure 4 de la planche XIIT, les carènes 1, 2 et 4 peuvent diminuer d'importance et Fig. 217. — Tropidophora (Eutropiäophora) carinata Born. Schéma montrant les variations dans la disposition des carènes et des filets spiraux du; dernier tour de spire. toute la sculpture devenir plus ou moins obsolète. C'est le cas réalisé dans le Tropidophora Caldwelli variété sublaevis Nevill. La sculpture longitudinale est bien moins intéressante. Elle comprend des stries un peu obliques, serrées, irrégulières et inégales qui peuvent s’atténuer et devenir obsolètes. Les considérations précédentes montrent qu'il est impos- sible, d'établir un classement de ces coquilles en se basant sur leur sculpture. Il en est de même en ce qui concerne la forme générale et l’ombilic. J'ai, dans le tableau de la page 318, donné les mensurations principales d’un grand nombre d'individus. J’ai ajouté l’indice de hauteur, c’est-à-dire la hauteur qu’atteindrait la coquille si son diamètre maximum était égal à 100. De l’examen de ce tableau il résulte qu’il existe une forme moyenne, correspondant sensiblement à la figure ro de la planche VIII, autour de laquelle se groupent : Une forme déprimée parfois très nette dont l'indice varie de 81,6 à 85 (exemplaires n°% r à ro); Et une forme élevée (indice supérieur à 92) ou très élevée (indice supérieur à 100). On voit que ces trois formes principales sont reliées entre 518 LOUIS GERMAÏN É Le a D ssl Sade NPA RU un = O = = dede | ee Ne Mot ee nn DURS SE OMS SRE Site Re) ss ANNE re EE -] £ AE H © A D) | ———— | ——————— | ——_—_———————— I 81,6 30 mm.| 351/2mm.| 28 mm.| 20 mm.| 20 2 81,0 24 1/2 — | 30 — | 24 1/2 = | 56 — 6 3 2 27 1/2 — | 35 1/2 — | 27 1/2 — | 1 ==, x 60111020 — | 37 = | 54 — à — |: Ë 84,3 27 — | 32 — | 26 — | 19 — | 19 6. 84,5 31 — | 35 1/2 — | 27 — | 27 1/2 — or 84,8 | 28 — | 33 — | 20 1/2 — | 18 1/2 — | 17 4 85,3 29 004 22 NS Or — | 19 9 85,6 30 — | 35 — | 27 172 > Nr — | 20 10 85,8 2 EE — | 24 — | 19 1/2 — | 19 TI de 5 — e — 29 — | 22 1/2 — | 27 12 T 20 ere male | 2 Æ | 1 13 878 |32 1% |2% | È 14 83,8 32 — | 36 — "28 — | 21 1/2 — | 20 15 88,8 28 — | 32 22e | 0 = Te 16 89 28 1/2 — | 32 |}65 — | 19 192 — | r I 80,5 31 mn) Mae 20/2 M2 T2 0 I 80,7 20 VPN CN Sd nee Neo une ox 19 00,4 30 — | 35 1/2 — | 26 = | 26 5e 20 90,9 | 30 ni | — | 25 — | 20 = | 1 21 91,1 31 — |} 34 — | 26 — | 22 — | 20 22 OL, 1 31 | 34 — | 26 — | 21 1/2 — | 20 23 01,3 31 1/2 — | 34 1/2 — | 26 1/2 — | 21 1/2 — | x0 2 OMOMMIESS 1120 — | 27 — | 22 = | 2% 25 2 30 — | 32 1/2 — | 27 — | 19 1/2 — | 58 26 92,8 32 1/2 — | 35 — | 26 1/2 — | 22 to 2 03,5 29 + où — | 24 — | 18 — | 16 78 O4. 28 — | 30 — — | 18 — |: 29 92 28 1/2 — | 30 — | 2 TO _ 1 30 95,5 29 1/2\— | 31 — | 27 — | 20 = | 10 31 06,4 27 — | 28 — | 235 1/2 — | 17 T6 32 06, 28 — | 29 — | 22 1/2 — |: — | 16 33 06,9 28 1/2 — | 20 1/2 — | 24 {| 18 1/2 — | 17 54 OT EAN Re 065 — 7 2202 Un 30 35) 95, 30 — | 30 1/2 — | 25 — | 19 — | 17 36 08,90 0S0 — | 30 1/2 — | 25 19 — | 16 37 08,3 29 1/2 — | 30 — | 21 1/2 19 — | 17 38 08,4 | 32 — | 32 1/2 — | 25 20 —\ |" 19 39 08,5 34 — | 34 1/2 — | 28 - 21 1/2 — | 20 40 101,6 31 — | 30 1/2 — | 24 = | 18 1/2 — | 17 41 102,8 | 36 — 1 35 — | 29 — | 21 — | 20 42 103,1 33 — | 32 — | 24 3,4 — | 20 — | 18 43 103,1 33 — | 32 — | 25 — | 19 — | 17 44 103,5 29 — | 28 — | 21 on |N22 — | 17 45 106,8 | 31 — | 29 -- | 23 — | 20 1/2 — | 17 elles par tous les intermédiaires puisque l'indice de hauteur passe insensiblement de 81,6 (forme très déprimée) à r06,8 (forme très haute). L'ombilic est typiquement bien élargi et infundibuliforme. Il se rétrécit souvent et principalement, bien que le cas ne DISONS A7 AAA FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 319 soit pas général (x), chez les coquilles à spire allongée. Lors- que les modes elata (ou subelala) et microporus sont réalisés en même temps la coquille correspond au Tropidophora Cald- welli Nevill. Enfin, dans quelques cas, d’ailleurs beaucoup plus rares, l’'ombilic devient très étroit. Les coquilles qui offrent ces caractères sont souvent allongées et constituent de curieux passages au Tropidophora Michaudi Grateloup (pl. XII, En 00) Ile Maurice : Le Tropidophora carinata Born se trouve très abondamment, à l’état subfossile, à l’île Maurice. Mais il n’est peut-être pas impossible que cette espèce y vive encore, plu- sieurs des individus récoltés par M. P. CaRiÉ étant d'une. grande fraicheur et J. CALDWELL ayant autrefois recueilli un individu, mort, mais encore pourvu de l'animal (2). Indi- vidus très nombreux recueillis dans toutes les localités fossi- lifères de l'ile [P. Cart et Tarmioux|;=V. SGanziN, loc. supra CMOS pro CMNEVILL OC SUD CR AMTOTo NDAVUIUE « Le Grand Port, la Petite Savane, près de la mer; dans la Caverne Duplessis, à la Petite Rivière, ...sur la côte de la Pe- tite Rivière, près des bains Kœnig, à la Saline près de celui des Dames, et sur la plage de Rochebois, où j'en ai moi-même rencontré ayant été roulés par la mer » [V. ne RoBirrarn, Transactions of the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius, N, S, V, Mauritius, 1871, p. 123]; =Mahébourg [E. Liénarp, loc. supra cit., 1877, p. 60|;=Mahébourg, sub- fossile [E. Dupont et G. Nevicz, in : G. Nevirr, loc. supra Cit., 1878, p. 30b];=« Pouce Mountain » très abondant, sub- fossile avec d’autres espèces de Tropidophora (Tropidophora scabrum H. Adams, Tropidophora mauritianensis H. Adams) et des Omphalotropis [G. Nevize, loc. supra cit., 1878, p. 305; et 1881, p. 151|. Ile de La Réunion : Cette espèce est signalée par G. P. Des- HAYES [ loc. supra cit., 1863, p. E. 85] où elle aurait été recueil- lie par L. ana Il est probable qu'il s’agit du ones phora deflorata Morelet. (x) Le mode microporus est toujours plus rare chez les formes normales ou déprimées. (2) Le fait est rapporté par G. Nevirr ces Asiatic Society of Bengal, L, part Il, Natural History, 1881, p p. 151): «... Mr. J. Caldwell, who in- forms me that one of his specimens of at C. carinatum was found by him with the animal still preserved and only recently dead ». 320 D PC LOUIS GERMAÏN Variété unicocor Pfeiffer. ‘ 1852 Cyclostoma unicolor PrEtrFER, Proccedings Zoological Society of London. 1852 Cyclostoma unicolor PFEIFFER, Conspeclus, p. 92, SD 20 0 1853 Cyclostoma unicolor Preirrer, Cyclostomat., in : MARTINI et CHEM- irz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 292, n° 289, taf. XXXIX, fig. 5 à 7. [non : L. ReEvE]. 1877 Cyclosioma unicolor Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 60, n° 835. 1877 Cyclostoma unicolor Morerer, Journal de Conchyliologie, XXN, p. 819, n° 2. 1881 Cyclostoma (Tropidophora) erroneum Nevirz, Journal Asiatic Society of Bengal, L, part II [Natural History], Calcutta, Joe 1882 Cyclosioma ca MoreLet, Journal de Conchyliologie, XXX, . 86, n° 7. 1898 Tropidophora ana carinata var. unicolor KoBezr et Môc- | LENDORFF, Nachrichstblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, p. 158. 1898 Tropidophora (Eutropidophora) erronea KoBezr et MGLrENDORFr, loc. supra cit., XXX, p. 158 (et variétés subunicolor, subocclusa, subligata (1), p. 158). Une assez grande confusion a longtemps régné au sujet du Tropidophora unicolor Pfeiffer. Elle provient, en partie du moins, d'une erreur de L. REEVE qui, sous le nom d’unicolor, a figuré le Tropidophora carinata Born. Depuis, G. Nevizz a proposé de désigner cette coquille sous le nom de Tropido- phora erronea Nevill. Elle se distingue du Tropidophora ca- rinata Born, ajoute le naturaliste anglais, par sa sculpture spirale composée de stries saillantes et régulières; par son dernier tour plus ou moins subanguleux à la périphérie et par ses tours de spire toujours plus convexes. À ces caractè- res distinctifs, A. MoreLer ajoute [loc. supra cit., 1882, p. 88] que l’ombilie, « ...chez les deux Cyclostomes, est infun- dibuliforme; mais, chez le premier (C. unicolor), il est ré- tréci (angustus). En outre, l’expression : « spiraliter confer- tim sulcatus » parfaitement juste pour le C. unicolor, ne convient plus au carinatum ». | Ces différences n’ont pas de valeur spécifique. Du point de vue de la sculpture, on observe, en réalité, tous les intermé- diaires entre le type carinata et le type à sculpture spirale composée de stries subégales et régulièrement distribuées correspondant au Tropidophora unicolor Pfeiffer. D'ailleurs (x) Les Dr. W. Koggzr et O. von MôrreNporrr, indiquent, par erreur, ces variétés comme originaires de l’île de Madagascar. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 321 A. Morecer, en 1877, [ loc. supra cit., p. 213] distinguait trois variétés : « a tricarinatum (typus), 6 medio laevigalum, carinis 4 obsoletis, y subaequaliter sulcalum, carinis evanescentibus.» Il ajoutait : « La variabilité porte, principalement, sur le nombre et la saillie des carènes, qui s'effacent, parfois, com- plètement, y compris ceile de l’ombilic, en sorte que la co- x quille, régulièrement sillonnée, change tout à fait d'aspect. On pourrait la comparer, dans cet état, à un individu très gros de ligatum. La série nombreuse que j'ai eue sous les yeux m'a offert, indépendamment du type tricaréné et de la var. 6 de Pfeiffer, des modifications graduelles qui aboutis- sent à la disparition des carènes... » La constatation de ces formes de passage est également faite par G. Nevizc [loc. supra cit., 1881, p. 152] qui trouve qu'il « existe une transition graduelle de la forme extrême du Tro- pidophora carinata Born au Tropidophora unicolor Pfeiffer ». Mais G. Nevizz admet les deux espèces comme distinctes et, de plus, définit quelques variétés de son Tropidophora erronea (=unicolor Pfeiffer) : Variété subunicolor Nevill. Cette coquille est intermédiaire entre les types carinata et unicolor. Elle est distinctement carénée au dernier tour et deux ou trois stries spirales situées entre la carène et la suture sont plus saillantes que les autres. La variété subunicolor Nevill correspond à la var. 6 de À. Morezer (1). Elle atteint 23 millimètres de longueur et 24 & millimètres de diamètre maximum. Variété subocclusa Nevill. Cette variété est caractérisée par un ombilic étroit, le bord columellaire étant très fortement réfléchi. La striation spi- rale est très accusée et le dernier tour plus ou moins nette- ment caréné. Elle mesure 23 + millimètres de longueur et 24 millimètres de diamètre maximum. La variété subocclusa Nevill est une forme de passage au Tropidophora Michaudi Grateloup. La ressemblance est par- fois suffisante pour que la distinction des deux espèces soit (r) À. Morezer [loc. supra cit., 1882, p. 88] : « Il fait même !G. Nevizz] de cette forme, jusqu’à un certain point intermédiaire, une var. subunicolor. Je possède deux exemplaires de l'espèce qui présentent cette particularité... ». L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 21 322 LOUIS GERMAIN difficile. Tel est le cas de quelques individus recueillis par M. P. Cart à l’île Maurice. Il est intéressant de signaler cette convergence chez deux Tropidophora dont les formes typiques sont tout à fait distinctes l’une de l’autre. Variété subligata Nevill (1). La variété subligata est de taille plus petite que les précé- dentes : 16 3/4 millimètres de longueur et 18 3/4 millimè- tres de diamètre maximum. Elle est garnie de stries spirales assez délicates; son dernier tour est subanguleux à la péri- phérie et orné d’une bande brune inframédiane (2). Cette variété forme un passage au Tropidophora ligata Müller. J'ai tenu à rappeler ces variétés définies par À. MoreLer et G. Nevis. Elles ne sont qu’un très petit nombre de celles qu'il serait possible d’établir : en réalité, le passage est insen- sible entre le Tropidophora carinata Born et le Tropidophora unicolor Pfeiffer, le second n'étant qu'une forme extrême du premier. Ile Maurice : Subfossile, avec l'espèce précédente, mais moins abondant [P. Carté et Tairioux]|;=« ...Dans les exca- vations profondes au bord de la mer », subfossile [E. Lrénarn, in : À. Morgzer, 1877, p. 214]; —=Abondant, à l'état sub- fossile seulement, dans le sable corallin des bords de la mer, sur la côte ouest [J. Carpwezz et G. Nevis, in : G. Nevirx, 1881, p. 153];=« ...A l’état semi-fossile, dans les sables co- rallins de l’île Maurice. [Il est même présumable que l’exem- plaire du cabinet Cumine, qui a servi à constituer l'espèce, provenait de cette localité, car elle n’a pas été retrouvée ail- leurs. En outre, comme un grand nombre de sujets ont con- servé leur couleur, leurs reliefs délicats et jusqu’au lustre de leur surface, on a pu croire, avec Pfeiffer, que ce Mollusque était encore vivant » [ A. Morerer, loc. supra cit., 1882, p. 86-87 (3)]. (x) Ces trois variétés sont décrites par G. Nevirc dans son mémoire pré: cité [r88r, p. 153]. L’auteur les subordonne à son Cyclostoma (Tropido- phora) erroneum. La dernière est ortographiée : var subligatum, nov. (2) La présence de la fascie brune inframédiane n’est pas spéciale à cette variété. On la retrouve chez toutes les formes reliant le Tropidophora cari- nata Born au Tropidophora unicolor Pfeiffer, mais elle manque très sou- vent: (3) C’est bien à tort que le Dr. E. von Martens [Mollusken, in : K. Mô- Bius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, 1880, p. 187] a contesté la présence de la variété unicolor Pfeiffer à l’île Maurice. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREÏIGNES 323 TropIdoPHORA (EUTROPIDOPHORA) DEFLORATA Morelet. 1876 Cyclostoma defloraltum Morerer, Journal de Conchyliologie, XXIV, p'u88 nono, pl ile 08 1876 Cyclostoma defloratum Preirrer, Monograph. pneumonopomorum vivent., IV, p. 416. 1880 Cyclostoma (Tropidophora) defloratum Marrens, Mollusken, in : K. Môgius Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 186. 1909 Tropidophora deflorata KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Il est fort probable que cette espèce se rattache encore au Tropidophora carinata, mais, en l'absence de matériaux de comparaison suffisants, il est difficile d'apporter une certi- tude à ce sujet. La coquille est assez étroitement ombiliquée; elle est tur- binée, mais généralement moins allongée que celle du Tro- pidophora carinata Born; la spire comprend 4 + tours con- vexes dont les deux derniers sont très grands; l'ouverture est arrondie et bordée par un péristome continu. La longueur est de 14 millimètres, le diamètre maximum de 16 millimè- tres et le diamètre minimum de 13 millimètres. Le test est mince, subdiaphane, garni de stries longitudi- nales fines et obliques et de stries spirales bien marquées, subégales et serrées. Le dernier tour porte deux carènes fili- formes dont l’inférieure est plus saillante. Ile de La Réunion : Subfossile [E. Duponr, in : À. More- LET, loc. supra cit., 1876, p. 89]. Il est probable que le Tro- pidophora carinata recueilli à l’île de La Réunion par L. Mar: LARD et signalé par G. P. Desxayes [Catalogue Mollusques Réunion, 1863, p. E. 85] se rapporte à cette espèce. TropipopxorA (EuTrropInopHorA) Lienarpr Morelet. PI. IV. fig. 15-16 et pl. VI, fig. 32-33. 1876 Cyclostoma Lienardi Morezer, Journal de, Conchyliologie, XXV, Data m0 Di AIN these; 1877 Cyclostoma Lienardi Liénarp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 6o, : OMS 7e 1898 Tropidophora (Eutropidophora) Lienardi KoBLer et MGLLENDORFF, | Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesells- chaft, XXX, p. 159. Coquille ombiliquée (ombilic étroit, profond, subcircu- laire et un peu infundibuliforme), de forme globu- 894 LOUIS GERMAÏN 74 leuse turbinée; sommet subobtus; spire composée de 5 tours convexes à croissance rapide, les premiers séparés par des sutures simples et bien marquées, les trois derniers par des sutures plus ou moins plissées; dernier tour très grand, con- vexe, bien développé en largeur; ouverture un peu oblique, subcirculaire, anguleuse en haut, à bords marginaux très rapprochés et bien convergents réunis par une callosité blan- châtre d'importance variable; bord columellaire épaissi et subréfléchi; péristome subépaissi, légèrement réfléchi. Test relativement mince, délicat, subtransparent, gardant parfois quelques traces de coloration (brun jaunâtre ou fauve) avec, au dernier tour, une fascie brune inframédiane étroite, visible à l’intérieur de l'ouverture, et variant de 4 à 3/4 de millimètre dans sa plus grande largeur. Les tours embryonnaires sont lisses, ie et brillants; les autres tours sont garnis de stries longitudinales fines, très sérrées, subégales, à peu près verticales, crispées aux sutures, devenant plus obliques et plus irrégulières au dernier tour; ces stries longitudinales sont coupées, presque à angle droit, de petites costules spirales : sur le troisième tour, ces costu- les, qui naissent comme je l’ai expliqué à propos du Trepi- dophora articulata Gray, sont régulières, égales et subéqui- distantes, au quatrième tour elles sont plus irrégulières (x); enfin, au dernier tour, on distingue de 3 à 5 côtes plus sail- lantes, toutes supra médianes, constituant de minces carè- nes (2). En dessous les costs sont subégales mais inégale- Inent espacées; ce n’est qu'exceptionnellement qu’elles sont un peu plus saillantes autour de l’ombilic, à l’intérieur de la cavité duquel elles pénètrent. La forme générale de ce Tropidophora rappelle celle du Tropidophora (Ligatella) ligata Müller bien qu'il soit, en géné- ral, un peu plus ventru. Il est cependant des individus des deux espèces dont le galbe est presque identique. Il faut voir, dans cette curieuse analogie, un simple phénomène de con- vergence car le Tropidophora Lienardi Morelet appartient au groupe du Tropidophora carinata Born et peut être consi- déré comme une forme extrême de ce dernier. Le Tropidophora Lienardi Morelet montre un polymorphis- me médiocrement étendu et portant seulement sur quelques (1) Quelques- unes des costules sont plus saillantes que les autres. (2) La carène inférieure, presque médiane, est la plus accusée, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 329 points particuliers. Je rappelle, tout d’abord, ces quelques phrases de A. Morezer (loc. supra cit., 1876, p. 219) : « Gette coquille, un peu plus développée que les grands individus du C. ligatum dont elle se rapproche par la forme et par la fascie infrasuturale, s'en distingue par un ombi- lic plus étroit et moins fortement sillonné, par une ouverture plus grande dont le bord columellaire n’est point épaissi, une suture plissée, dans le genre du GC. fimbriatum de Lam. (undulatum de Sowerby), enfin, par les carènes filiformes, au nombre de 4 ou 5, qui ornent la moitié supérieure du dernier tour... On ne peut confondre cette coquille avec la variété y du Cyel. ‘unicolor; elle en diffère essentiellement par le rétrécissement de l’ombilic et par un péristome qui n’est point dilaté. » Toutes ces considérations n’ont pas grande valeur du point de vue spécifique. Comme je l’ai montré à propos du Tropi- dophora carinata Born, la fimbriation de la coquille n'est pas un caractère spécifique : c’est un état de coquille que l’on peut accidentellement trouver chez tous les Cyclostomes à sculpture spirale de l’île Maurice; il est seulement plus répan- du chez certaines formes que chez d’autres et c’est, notam- ment, le cas pour le Tropidophora Lienardi Morelet. Quant à l'ombilic, sa largeur relative varie presque avec chaque indi- vidu et cela pour toutes les espèces (1). Chez le Tropidophora Lienardi Morelet on observe une majorité d'individus à ombi- lic étroit, rétréci, à côté d'exemplaires, plus rares, à l’ombilic notablement élargi. La sculpture ne conserve pas toujours les caractères précisés dans la description. On a vu que, parmi les stries spirales costulées du dernier tour, il en est de 3 à 5 qui, supramé- dianes et plus dévelonpées que les autres, constituent comme de petites carènes filiformes plus ou moiïns saillantes. Ces carènes peuvent s’atténuer et la coquille est seulement sillon- née de costules spirales subégales et à peu près équidistantes. Dans ce cas il n’est plus possible de distinguer de strie caré- nante entre la suture et l’ombilic. à (x) C’est aïnsi que l’ombilic, généralement large chez les Tropidophora carinata Born (et ses variétés) et Tropidophora ligata Müller, est parfois presque complètement recouvert chez ces mêmes espèces, tous les passages existant entre ces modalités extrêmes, 326 LOUIS GERMAIN La taille varie dans les proportions indiquées au tableau suivant (1) À Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale | Saximum minimum l'ouverture | l'ouverture 21 1/2 mm. 20 1/2 mm 13 mm. 14 mm II mm 21 = 21 2/3 — 13 1J4 — 14 1/4 — 12 — sa a 21 Lis 14 aa) 14 — INA) 21 _ 20 — 12 1/2 — 12 — TONNES 2 _ 20 — 12 1/4 — 13 1/2 — AT 2 20 1/4 — 20 2/3 — 12 1J4 — AUS 11 — 20 — 20 = 13 — 15 3/4 — TOST 2 0 20 — 20 — 12 — 15) 1/20 — 10 1/4 — 20 — 19 = 12 1/4 — 12 23 — 10 25 — 19 2/3 — 20 12 1/2 — 15 — II — 19 2/3 — 18 = 12 1/4 15 — 10 2/3 — 19 1/2 — 19 — 12 — 11 2/3 — 10 1/2 — 1 1l4 — 18 2/3 — 12 1/3 — 12 — 10 1/2 — 1 18 2/3 — II 1/2 — 12 1/4 — 10 1/4 — En résumé, le Tropidophora Lienardi Morelet est une coquille dont le polymorphisme est beaucoup moins étendu que chez les autres formes du groupe. C’est une espèce en voie de fitation. Les caractères qui la distinguent actuelle- ment sont les suivants : ° Test relativement mince et délicat. 2° Sculpture spirale formée de stries costulées subégales avec 4-5 costules supramédianes plus saillantes constituant de minces Carènes peu élevées. 3° Disparition de la carène ombüilicale (2),les costulations spirales de la région ombilicale restant, dans la très grande majorité des cas, de la même importance que celles du reste de la coquille (3). 4° Acquisition d'une fascie brune inframédiane disposée comme chez le Tropidophora ligata Müller. (1) À. MorezeT (loc. supra cit., 1876, p. 215) A comme dimensions : « Diam. maï. 39, min. 20 müll. Il y a évidemment erreur et il faut probablement tire : « Diam. maj. 19, alt. °0 ». Ce qui rentre bien dans les mensurations du tableñu ci-dessus et ce qui correspond parfaitement aux dimensions de l'échantillon figuré (loc. supra cit., 1876, pl. IV, fig. 2) où je relève : Longueur : 20 millimètres: diamètre maximum : 19 millimètres. (2) Ce ‘caractère est absolument général. Je n'ai vu aucun individu du Tropidophora Lienardi Morelet dont le: stries de la région ombilicale étaient notablement plus saillantes que celles du reste du “dernier tour. (3) Chez quelqu''s individus, les costules spirales sont IéGeRAneRs plus sail- lantes dans la région ombilicale, # AAA AT MRENEE Ut FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 327 5° Forme ventrue globuleuse relativement constante rap- pelant celle du Tropidophora ligata Müller et, plus spéciale- ment, celle de la variété unifasciata Sowerby. 6° Sutures des derniers tours généralement fimbriées. Je n’attache à ce dernier caractère, que je considère comme acci- dentel, qu'une importance tout à fait secondaire. Ces caractères me semblent suffisamment nets pour per- mettre de considérer le Tropidophora Lienardi Morelet comme spécifiquement distinct. Ile Maurice : Mont du Corps de Garde, subfossile [E. Tur- rioux et P. Carié,=« Dans les cavernes, sur le bord de la mer, subfossile » [E. Liénarp, in : À. Morezer, loc. supra ENS TOAD- TD Le N TroPIDOPHORA (EUTROPIDOPHORA) MAURITIANENSIS H. Adams. PI. V, fig. 17-18; pl. XI, fig. 3 à 6 et fig. 28 à 31, dans le texte 1867 Cyclostoma mauritiana H. Avams, Proceedings Zoological Society of London; p. 305, pl. XII, fig. ro. 1876. Cyclostoma mauritiana PrEIFFER, Monograph. preumonopomorum vivent. IVe pén7re 1877 Cyclostoma Mauritiana Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, pb 00, NAS. 1878 Cyclostoma (Tropidophora) mauritiana Nevicz, Handlist Mollusca In- dian Museum Calcutta, I, p. 305, n° 29. 1880 Cyclostoma (Tropidophora) mauritiana MARTENSs, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 186. 1898 Tropidophora (Eutropidophoraÿ mauriliana Koserr et Môrrennorrr. Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesells- chaft, XXX, p. 160. 1909 Tropidophora mauritiana KoBerT, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsh. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXX, p. 94. La forme moyenne de ce Tropidophora a été figurée avec exactitude par H. Apams. Mais il existe de nombreuses varia- tions, cette espèce possédant un polymorphisme assez étendu. Les variations de taille sont précisées dans le tableau suivant de la page 328. Dans ses grandes lignes, la sculpture reste assez constante. Les tours embryonnaires sont lisses; les autres sont garnis de stries longitudinales fines, serrées, sensiblement égales et subobliques, coupées de tue spirales (1) fortes et sail- (x) Leur naissance est semblable à celle que j’ai décrite chez le Tropido- phora articulata Gray. 328 LOUIS GERMAIN lantes, mais très inégales. L'avant dernier tour montre, le plus souvent, trois ou quatre de ces costules plus saillantes. Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale | maximum minimum l'ouverture | l'ouverture 18 mm 16 1/2 mm 10 1/2 mm. | 10 mm. 9 mm 18 — 14 — 10 1/2 — 8 — 4 — 17 1/2 — 14 1J4 — 10 2/3 — 9 1[2 — — 17 — 15 1/4 — IO 1J4 — à — 8 — 17 — 14 — IO 1J4 — 1/2 — Tia 16 2/3 — 14 = 10 — 9 — 712 — 16 1/2 — 14 — 10 15 — Q) — 1 — 16 1/2 — T4 — IO — à ÿ — — 16 nn BETA, 10 = or TNA 15 — 13 — 9 — 8 — 7 — 16 1f4 — (1) | 14 — 10 — 9 — TU2NSS 16 — 14 2/3 — 10 1J4 — 9 — 7Til2 — 15 2/3 — 14 — 10 — 8 1/2 — Ti — 14 — 13 — 9 — 8 — 1 1/2 — 15 — 12 = 8 1/2 — 7 — 1f2 — 12 1/2 — 12 — 7 3/4 — 7 = 6 == 7 mm. (2)| 14 mm 12 mm » » (1) Cette série d'individus sont des formes de passage dont il sera plus loin question. : (2) Dimensions du type décrit par H. Apams (loc. supra cit., 1867, p. 305). Au dernier tour on observe les particuliarités suivantes En dessus, il existe de 2 à 4 costules plus saillantes (l'infé- rieure sensiblement médiane) entre lesquelles se distinguent des stries plus fines. (Cette disposition est précisée par le schéma [I (fig. 28, dans le texte) : il y a donc deux carènes (x et 2) très saillantes et deux autres (3 et 4) moins développées entre lesquelles s’espacent, avec plus ou moins de régularité, des costules spirales. Sur certains individus on voit d’abord diminuer l'importance relative des carènes 3 et 4 (schéma IT, fig. 29, dans le texte); puis, sur d’autres, la carène 3 disparaît en même temps que s’atténue la carène 4 (schéma III, fig. 30, dans le texte). Enfin il ne reste plus que deux carènes (x et 2) for- tement accusées, le reste du tour étant orné de costules subé- gales, celles voisines de la suture devenant plus ou moins onduleuses (Schéma IV, fig. 31, dans le texte). Nous sommes revenus au tvpe à deux carènes, si fréquent chez les formes dérivées du Tropidophora carinata Born. En dessous, la sculpture comprend un nombre variable de FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 329 stries spirales costulées. Elles sont assez inégales (r) et s’ac- centuent, très légèrement, autour de l’ombilic (2). a — | DSC DDR AE RTE uen + NT MUR re me nement À rescemree mms = À; 7, I M à à ———— #4 RE 14 Hour Fig. 28 à 31. — Tropidophora (Eulropidophora) maurilianensis Adams. | Schémas montrant les variations de la sculpture du @ernier tour de spire. Typiquement le galbe du Tropidophora mauritianensis H. Adams est très élevé. Le tableau de la page 328, montre qu'il existe des mutations subdepressa ou subelata nom- breuses; elles sont, le plus souvent, liées aux variations de l’ombilie. Ce dernier est très étroit et partiellement recouvert par la patulescence du bord columellaire (3). Mais, en exami- nant une suite suffisamment nombreuse d'individus, on cons- tate qu'il s’élargit progressivement jusqu'à devenir relative- ment large, subcirculaire et infundibuliforme. Ce mode per- vius est souvent lié aux types de sculpture IIT et IV (fig. 30 et 37, dans le texte), mais le fait n’est pas général et il existe égale- ment un mode pervius, plus rarement réalisé, chez les indi- (1) En général, entre deux costules saillantes s’intercalent deux ou trois stries spirales plus délicates. (2) Les stries spirales restent bien distinctes jusqu’au fond de la cavité ombilicale. (3) L'’ombilic, ainsi réduit à une fente, rappelle celui du Tropidophora Michaudi Grateloup, 330 LOUIS GERMAIN vidus dont la sculpture répond aux formules I et IT (4) (fig. 28 et 29, dans le texte). Il y a donc tendance évidente vers les formes de petite taille dérivées du Tropidophora carinala Born bien que, toutes proportions gardées, l’'ombilic du Tro-. pidophora mauritianensis H. Adams reste relativement moins ouvert. Les sutures sont souvent plissées : ce caractère, parfois très accentué, peut s’atténuer jusqu'à disparaître complète- ment. La fossilisation fait généralement disparaître tout coloris. Il en reste des traces chez des individus dont le test subtrans- lucide, relativement mince mais solide, est d'un brun jau- nâtre. Les tours embryonnaires sont ochracés et brillants. I] existe parfois des vestiges de flammules longitudinales bru- nes, étroites et subverticales, souvent associées à des articula- tions rougeâtres visibles à l’intérieur de l’ouverture (1). Une fascie spirale brune, étroite, immédiatement inframédiane, également visible à l’intérieur de l’ouverture, s’observe, au dernier tour, chez de nombreux spécimens. En résumé, le Tropidophora mauritianensis H. Adams est encore une espèce dérivée des formes à deux carènes dont le Tropidophora carinata Born est le prototype. Son évolution était à peu près terminée au moment de sa disparition et les caractères spéciaux qu'elle s'était sélectée peuvent ainsi se résumer - 1° Forme allongée turbinée de la coquille ; 2° Disparition, à peu près complète, des costules carénan- tes de la région ombilicale (9) ; 3° Rétrécissement considérable de l’ombilic rappelant celui du Tropidophora Michaudi Grateloup; h° Ornementation picturale rappelant celle du Tropido- phora pulchra Gray. Il en résulte que le Tropidophora mauritianensis H. Adams (x) J’ajouterai : le mode pervius est plus souvent réalisé chez les formes depressa ou subdepressa que chez les formes normales ou elata. Mais, là encore, le fait n’est pas général. (2) Ces articulations sur les carènes (1, 2, 3 et 4 des fig. 28 à 31, dans le texte) sont principalement visibles sur les carènes 1 et 2. Îl en existe aussi, mais plus rarement, sur les costules spirales plus fines intercalées entre les carènes. (3) Elles sont remplacées, comme il a été précisé plus haut, par des stries ous à peine plus saïllantes que celles garnissant le reste de la base du dernier four. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 391 doit être considéré comme une espèce distincte surtout appa- rentée : 1° Aux formes de petite taille du Tropidophora carinalta Born ; 2° Aux formes de passage entre les Tropidophora carinata H. Adams et Tropidophora pulchra Gray dont je parlerai à propos de la première de ces espèces ; 3° Enfin, par son ornementation picturale, et par certai- nes formes de passage dont il vient d’être question, au Tropi- dophora pulchra Gray des îles Seychelles. Ile Maurice : Vallée des Pailles, Montagne du Pouce, Mont de la Vierge, Mont du Corps de Garde ; nombreux exemplaires subfossiles [E. Tarrroux et P. Carié;=Montagne du Pouce [G. Nevicz, in : H. Apams, loc. supra cit., 1867, p. 305];=— Sans indication de localité : E. Lrénarp, loc. supra cit., 1877, p. 60; =Montagne du Pouce, avec le Tropidophora scabra H. Adams (subfossible) [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 30 |. TRoPIDOPHORA (EUTROPIDOPHORA) scABRA H. Adams. Fig. 32 à 35, dans le texte. 1867 Cyclostoma scabrum H. Anams, Proceedings Zoological Society London, DO pl REX fer our Te 1876 Cyclostoma scabrum PretrrEr, Monograph: Pneumonopomorum vivent, IV, p. 177. 1877 Cyclostoma scabrum Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 60, n° 834. 1878 Cyclostoma (Tropidophora) scabrum, Nevic, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p. 305, n° 8. 188a Cyclostoma (Liqatella) scabrum Martens. Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, } p. 187. 1S98 Tropidophora (Liaatella) scabra Kosercr et Môrrennorrr., Nachrichts- blatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, Dr76 1909 Ligatella scabra co Abhandl. d. Se ui Naturforsch. Ge- sellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. La forme générale de la coquille est assez variable comme on s'en rend compte à l’examen du tableau ci-dessous don- nant les dimmensions principales d’un certain nombre d’in- dividus. CAN Se TEMPLE A 332 LOUIS GERMAIN : 2 € | DE AU PURES 0.0 SE SENNN es) es DS e.E Es Es) ao Observations 22 s À SE SE EE AE SE R £ A © mm. mm mm mm. mm. 14 1/2 15 10 8 7 14 14 1/2 to) à 7 7 ï 14 1/4 9 514 7 $l4 1 1/2 I 1 10 7 1 à 1/2 10 7 6 2/5 TOME I4 1/2 9 1/2 7 1/2 au . 14 1/2 () 7 1/2 7 L I 9 Î 7 12 1/2 1 1/2 9 7 1/4 6 3/4 12 12 8 1/4 (] 6 II 15 10 7 6 forma depressa. IT 12 8 (] 6 10 1/2 12 T2 6 Se forma depressa. IO 1/2 none 7 1/2 6 5215 10 12 Gate 6 5 3/4 10 IT 7 5 1/2 5 1/2 à 1/4 11 1/2 roule 6 5 2/3 forma depressa. 9 6 5 4 1/2 jeune. II 12 10 » » D’après H. Apaus, loc, supra cit., 1867, AD 600: On voit qu'il existe, à côté de la forme normale, une muta- tion depressa assez nette, reliée d’ailleurs au type par de nom- breux intermédiaires. Cette coquille est, à mon avis, celle qui répond le mieux au Tropidophora scabra tel qu'il a été défini par H. Apams. Son ombilic, relativement large, est infundi- Puliforme ; sa sculpture offre les caractères suivants Le tours embryonnaires sont lisses; les autres sont gar- nis de stries longitudinales très fines, serrées, à peine obli- ques et de costules spirales (r) bien marquées, subégales, un peu atténuées en dessous, maïs reprenant toute leur vigueur dans la région ombilicale où elles restent bien visibles jus- qu'au fond de la cavité. Cette sculpture varie beaucoup. On observe, notamment chez les formes élevées, une différenciation dans les stries cos- tulées. Dans la partie supramédiane du dernier tour quelques unes deviennent plus saillantes que les autres : on peut en compter de 2 à 4, très rarement 5 (fig. 33, dans le texte). En même temps, deux de ces costules plus fortes se (x) Sur une série suffisante d'exemplaires on constate que ces costules, d’abord à peine plus saillantes que les autres, s’accentuent peu à peu jus- qu'à se transformer en véritables carènes, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 333 transforment en véritables carènes pendant que les 2 ou 3 autres s’atténuent (fig. 34 et 35, dans le texte) (1). Nous retrou- JT, Fig. 32 à 35. — Tropidophora (Eutropidophora) scabra H. Adams. Schémas montrant les variations de la sculpture du dernier tour de spire. vons ici la sculpture fondamentale du Tropidophora carinata Born et de ses variétés. Ainsi le Tropidophora scabra, qui sem- ble si différent de l'espèce de. Born, s'y rattache encore par ses caractères sculpturaux. L'ombilie est également variable. Il s’élargit parfois très notablement et, comme conséquence immédiate, l’ouver- ture se détache du dernier tour. Ce polymorphisme de l'om- bilic est indépendant du galbe de la coquille et le mode per- vius s'observe aussi fréquemment chez les individus à spire élevée que chez les spécimens à spire déprimée. Le test, relativement mince, n’a que rarement conservé des traces de son coloris primitif, Il est ordinairement jaune marron avec, parfois, quelques vestiges de flammules longi- tudinales peu apparentes. Plus fréquemment le dernier tour est orné d'une bande brune inframédiane visible à l’intériear de l'ouverture. (x) De ces deux carènes restantes l’inférieure, à peu près médiane, est la plus saillante; la supérieure se place sensiblement à mi-distance entre l’in- férieure et la suture. 334 LOUIS GERMAÏN Il est incontestable que le Tropidophora scabra H. Adams présente des affinités avec le Tropidophora pulchra Gray des îles Seychelles. La nature du test, les traces de coloration (x) et les caractères sculpturaux précisent ces analogies. Peut- être faut-il voir, dans le Tropidophora scabra H. Adams, la forme ancestrale de l’espèce des îles Seychelles, mais cette der- nière s’est sélectée des caractères spéciaux : test plus solide, plus épais; péristome épaissi et réfléchi; sculpture formée de costules moins nombreuses mais plus saillantes, etc... (2). En résumé, le Tropidophora scabra H. Adams, actuelle- ment éteint à l’île Maurice, est une espèce paraissant déri- vée du Tropidophora carinata Born. Son évolution devait être à peu près terminée et ses caractères spécifiques sensible- ment fixés au moment de sa disparition (3). Elle semble avoir donné naissance au Tropidophora pulchra Gray vivant actuel- lement aux îles Seychelles. Île Maurice : Vallée des Pailles, Montagne du Pouce, Pieter Both et Mont de la Vierge, subfossile sous les pierres et les roches [Tarrroux |; = Mont du Pouce [G. Nevicr,, in : H. Apams, loc. supra cit., 1867 p. 306]; =Sans indication de localité : E. Lrénar», loc, supra cit., 1897, p. 60; =Mont du Pouce, sous de grandes roches, subfossile [G. Nevizz, loc. supra cit., 1877, on | TROPIDOPHORA (EUTROPIDOPHORA) PULCHRA Gray. 1834 Cyclostoma pulchrum Gray, Griffith animal Kingdom, pl. XXVII, fig. 3. 1838 Cyclostoma orlix VALENCIENNES, in : Eynoux, Magasin de Zoologie, pl. CXVIÏ, fig. 2. 1841 Cyclositoma Arthurii GraTEerLour, Actes société linnéenne Bordeaux, EXP 408 pi nl fo reettror 1847 Cyclositoma orlyx Sowergy, Thesaurus Conchyl., p. 99, pl. XXII, fig. 27-28. 1847 Tropidophora ortyæ Pretrrer, Zeitschrift für Malakozoolog., p. ro. (x) Traces de flammules longitudinales et d’articulations brunes sur les costules; bande brune inframédiane du dernier tour. (2) Quelques formes fossiles, que je rapporte cependant au Tropidophora scabra H. Adams, sont assez ambiguës : leur test est plus épais, plus solide; leur sculpture se rapproche davantage de celle du Tropidophora pulchra Gray; enfin leur galbe et leur ombilic plus rétréci montre quelques Tap- ports avec le Tropidophora mauritianensis H. Adams. Je reviens sur ces considérations à propos de cette dernière espèce. (3) Le polÿmorphisme du Tropidophora scabra M. Adams est, en effet, moins étendu que celui de la plupart des formes dérivées du Tropidophora carinata Born. : FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREÏGNES 335 1848 Cyclosioma ortyx Prerrer, Cyclostom., in : Mat et CnEemnirz, Systemat. Conchylien- -Cabinet, JESédif. D-L191, N° T9, taf. XVI, fig. 13-14. 1852 Cyclosioma pulchrum PFEIRFER, Monograph. Pneumonopomorum vivent., I, p. 203. 1869 Cyclostomus (Tropidophora) pulcher Nevizr, Proceedings Zoological Society of London, p. 65, n° 19. 1877 Cyclostoma pulchrum Lrinar», Catalogue Mollusques île Maurice, SARL ETIUTE 1878 Cyclostoma (Tropidophora) pulchrum Nevizz, Handlist Mollusca In- dian Museum Calcutta, I, p. 305. 1880 Cyclostoma (Tropidophora) pulchrum Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beilräge 2. Meeresfauna d. Insei Mauritius. Berlin, p. 186. 1898 Tropidophora (Eutropidophora) pulchra KoBezr et MÔLLENDORFF, Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, p. 160. Cette espèce, très répandue aux îles Seychelles (Mathé, Pras- lin et Silhouette), n'a jamais été signalée dans l'archipel des Mascareignes. Mais il existe, à l’île Rodrigue, une forme représentative, décrite par H. Crosse en 1873, et que je consi- dère comme une variété très voisine du type de GRaAY : Variété DEsmazurestr Crosse. 1873 Cyclostoma Desmazuresi Crosse, Journal de Conchyliologie, ‘XXI, DIT DT 1874 Cyclostoma Desmazuresi CROsSSE, RE de Conchyliologie, XXII, D1290 Mo pi NID Re 1876 Cyclostoma Demazuresi PFEIFFER, dore prneumonopomorum vivent. NIV, PDF 72. Lt 1880 Cyclostoma (Tropiduphora) Desmazuresi MARTENSs, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, p. 187. 1898 Tropidophora (Ligatella) desmazuresi KoBrer et Môrrenporrr, Nach- richisbl. d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, P+ 177: 1909 Ligaiella desmazuresi Koërer, Abhandl. d. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 96. Coquille ombiliquée (ombilic infundibuliforme laissant voir toute la spire), turbinée, à spire brièvement conique com- posée de 4 + tours légèrement convexes séparés par des sutu- res sublinéaires; sommet obtus et arrondi; dernier tour grand, subcaréné à la périphérie; ouverture presque verticale, sub- circulaire; péristome simple, subtranchant; bord columel- laire un peu réfléchi, d’un brun orangé. Hauteur : 8 5 millimètres; diamètre maximum : 10 1/4 millimètres; diamètre minimum : 8 & millimètres: hauteur NAT PRES 11 TN à} b : LÉ AAA AR Ten PE PO CUIR 336 LOUIS GERMAÏN de l'ouverture : 5 millimètres; diamètre de l'ouverture : h millimètres. Test solide, fauve clair orné de maculations brunes; tours embryonnaires lisses; autres tours garnis de costulations spi- rales inégales, 3 ou 4 étant plus espacées, plus saillantes, et. « plus ou moins articulées de brun et de blanc, formant com- me de petites carènes »; stries longitudinales subverticales; costulations ombilicales espacées et fortes; dernier tour avec une fascie brune inframédiane; intérieur de l'ouverture d’un fauve clair (x). On voit que ce Tropidophora se distingue du Tropidophora pulchrum Gray uniquement par sa taille plus faible et par sa spire comprenant seulement 4 + tours au lieu de 5. Il est, dans ces conditions, impossible de considérer cette coquille comme spécifiquement distincte. Elle n’est qu'une mutation mninor d’ailleurs très voisine du type. Île Rodrigue : Montagne des Limons, à une altitude d’en- viron 5oo mètres » [ À. DESMAZURES, in : Il. Crosse, loc. su- pra Cil., 1879, p.142: et 1874, p. 236]. TropinopHoRA (EurroPipopHorA) Micxaupr Grateloup. PIN Mie tr n arr 1841 Cyclostoma Michaudi GRATELoUP, Actes Société linnéenne Bordeaux, XI, p. 44o, pl. III, fig. rx. 1847 Cyclostoma carinatum Sowergy, Thesaurus Conchyl., p. 119, pi. XXVI, fig. 117-118 [non Bor\|. 1847 Tropidophora Michaudi Prerrrer, Zeitschrift für Malakozoolog., . 106. 1850 Cyclostoma Michaudi Prerrer, Cyclostom., in : MARTIN et CHEMNIrz, System. Conchylien-Cabinet, p. 138, n° 145, taf. XVIII, fig. 14-16. 1802 Cyclostomus Barclayanus Pretrrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 158. 1852 Cyclostoma Michaudi Prerrrer, Monograph. Pneumonopomorum vi- vent. lp. 200: 1852 Cyclosiomus Barclayanus Pretrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., |, p. 200. 1853 Cyclostoma Barclayanum Preirrer, Cyclostom., in : MaArTm et CHEMNITz, Systemat. Conchylien-Cabinef, 9° édit. p. 242, n°929, taf. XXXII, fig. 13-{. 1858 Cyclostomus Barclayanus Prelrrer, Monograph. Pneumonopomorum vivent., Il, p. 115. (x) La coloration varie un peu : elle est tantôt d’un fauve clair plus ou moins tacheté de brun, tantôt d’un brun violacé avec des fascies longitu- dinales d’un fauve très clair, ï see re Le * Y FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 337 1860 Cyclostoma Barclayanum Monerer, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orientales d'Afrique, p. 102, n° 69. 1877 Cyclosioma Barclayanum, Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 29, n° 818. 4 1877 Cyclosioma Michaudi Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 60, n° 830. 1878 Cyclostoma (Tropidophora) Michaudi Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutla, I, p. 306, n° 32. 1878 Cyclosioma (Tropidophora) barclayanum Nevicz, loc. supra cit., I p: 906, n°33: - 1880 Cyclosioma (Tropidophora) - Michaudi Martens, Moliusken, in : K. MôBrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. ‘Insel Mauritius... Berlin, p. 186. 1880 Cyclosioma (Tropidophora) Barclayanum Marrens, loc. supra cit. p+ 186. 1598 Tropidophora (Eutropidophora) Barclayiana Kogerr et MÔLLENDORFF, Nachrichisblatt d. deulschen Malakozool, Gesellschaft, p. 158. 1898 Tropidophora (Eutropidophora) Barclayiana KoBeztr et MÔLLENDORFF, Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, . 160. ; 1909 Tropidophora chauds Konerr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. 1909 Tropidophora barclayana KoBerT, loc. supra cit., XXXII, p. 96. 1 La forme de ce Tropidophora est assez variable, comme le montre le tableau suivant, donnant, en millimètres, les prin- cipales mensurations de quelques individus. ' Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale | Haximum minimum | iouverture |-l’ouverture 28 mm. 2 mm. 17 mm 17 1/2 mm 15 mm 26 — 2 — 15 2/3 — 17 15 — 26 — 26 — nee 17 — 15 — 26 _ 25 1/2 — 15 1/2 — 16 , — 14 1/2 — 26 — 25 — 16 — 17 — 14 1/2 — 26 — 23 1/2 — 16 — 16 3/4 — 14 — 25 1/2 — 25 — 10 — 16 — 13 3/4 — 25 — 26 1/4 — 15 1/2 — 16 1/2 — 15 1/2 — 25 — 26 — 16 — 17 12 — 15 — 25 — 25 1/2 — 17 1/2 — 17 1/2 — 15 — 25 — 25 — 15 1/2 — 16 — I — DDR TT 2 — I4 — 15 — 15 1/2 — 23 1/2 — ; 1/2 — tige — 16 — 14 — 23 — _ 24 1/2 — I — 15 1/2 — 14 1/2 — x . Les individus à spire surbaissée ne sont pas très rares; ceux à spire élevée sont beaucoup moins fréquents. Le test est toujours très épais, fort solide, avec, assez sou- vent, le sommet érodé. Il est brun rougeâtre avec les premiers tours jaunacés ou carminés et assez brillants; il est, plus rare- L. GERMAIN, — FAUNE MALACOLOGIQUE. 22 338 LOUIS GERMAIN ment, d’un brun violacé avec les premiers tours bleuâtres. L'intérieur de l'ouverture est d’un brun violacé ou d'un rouge brillant. Le péristome, très brillant, est soit d'un rouge tou- jours très vif variant du carmin au cramoisi, soit d’un blanc brillant presque pur. Les tours embryonnaires sont lisses; les autres montrent des stries longitudinales toujours fines, serrées, subégales et un peu obliques. La naissance des cordons spiraux se fait exac- tement comme je l’ai indiqué chez le Tropidophora articulata Gray. La sculpture est, d’ailleurs, très variable. Typique- ment les cordons du dernier tour sont très saillants; leur nombre est variable (17, 18, 19) mais on en compte le plus souvent 17 disposés comme l'indique la figure 11 de la planche IV. On voit que les sillons r à 4 sont relæ tivement peu saillants et subéquidistants tandis que les cor- dons 5, 7 et 10 forment carène, le cordon 10 étant le plus développé et constituant une carène tranchante. Les cordons 6, 8 et 9 sont plus minces et inégalement répartis. Enfin les cordons 11 à 17, intercalés entre la carène médiane et la carène ombilicale (r) sont subégaux et sensiblement équidis- tants. il existe en outre, dans la cavité ombilicale, de 2 à 4 cordons saillants plus ou moins espacés suivant les indivi- dus. On observe parfois une atténuation des cordons les plus saillants. Ce sont d'abord ceux qui, typiquement, correspon- dent aux cordons 5 et 7 si bien que la coquille présente alors . une carène unique formée par le cordon médian ro. Ce der- nier peut s'atténuer lui-même et la sculpture comprend seu- lement des cordons décurrents subégaux. Cette mutation ex sculpta (PI. IV, fig. 13) n’est pas sans analogies avec le Tropidophora carinata Born var. unicolor Pfeiffer (2). n'est d’ailleurs pas impossible que le Tropidophora Michaudi Grateloup ne soit qu'une forme extrême du Tropidophora cari- nata Born. M. L. Carié à recueilli un grand nombre d’échan- tillons qui sont de remarquables termes de passage entre les deux espèces et il n’est pas sans intérêt d'examiner attentive- ment les figures 11 à 14 de la planche IV qui représentent (x) Cette dernière formant le cordon 18. (2) L’analogie est encore accentuée par ce fait que la carène ombilicale elle-même s’atténue jusqu’à devenir à peine plus Satenie que les cordons décurrents. ù FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 339 quelques-unes de ces formes ambigües (1). On voit combien j'avais raison d'avancer, dans la partie générale de ce travail, qu'il n'existe aux îles Mascareignes qu’un petit nombre d'es- pèces de Tropidophora en pleine évolution dont les types Spé- cifiques ne semblent pas encore fixés. Un certain nombre même de ces formes, que l’on retrouve seulement à l’état sub- fossile, ont probablement disparu avant d'avoir acquis leurs caractères définitifs. Les Tropidophora Michaudi Grateloup et Tropidophora Bar- elayi Pfeiffer sont évidemment synonymes, les seules diffé- rences appréciables étant la couleur de l’intérieur de l'ouver- ture et du péristome. On peut, de ce point de vue, distinguer deux mutations ex colore qui n’ont même pas la valeur de variétés a Michaudi Grateloup. Intérieur de l'ouverture d’un brun violacé; péristome blanc. B Barclayi Pfeiffer. Intérieur de l'ouverture variant du rouge carminé au rouge cramoisi; péristome rouge sang ou cramoisi; test brillant. La forme B est la plus communément répandue. Île Maurice : Environs de Port Louis et bords de la Rivière Noire; la variété « Michaudi Grateloup, beaucoup plus rare LP Cart] = D BarcLay, in : L. Preirrer, loc. supra cit... O0 CD MED CRE MON pr 2/19 Pentcommun sur Tests coteaux boisés et un peu secs, au quartier de la rivière Noire » [E. Vesco, in : À. Morezer, loc. supra cit., de 1860, p. 102]; = E. Liénarp, loc. supra cit., p. 59 (« Michaudi) et 60 (B Bar- clayi); = E. Dupont, in : G. Nevizz, loc supra cit., 1878, p. 306 (a Michaudi); = Les trois Mamelles, sous de très grosses roches. (B Barclayi) [E. Duronr et G. Nevizz, in : G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 306 |. Cette espèce a été décrite sur des individus indiqués, peut- être d'après des renseignements erronés, comme provenant de l'île de Madagascar [pe GrarTELouP, loc. supra cit., 184, p: 4ho]- (1) Ce passage se fait surtout par l'intermédiaire de la var. unicolor Pfeiffer. IL est des individus recueiliis par M. P. CARïÉ qu’il est à peu près impossible d'attribuer plutôt au Tropidophora carinata var. unicolor Pfeif- fer qu’au Tropidophora Michaudi Grateloup. 340 LOUIS GERMAIN % xx TropinopHoRA (EUTROPIDOPHORA) BIPARTITA Morelet. 1875 Cyclosioma bipartilum Morezer, Journal de Conchyliologie, XXIIT, p: 26; nt pl Dre" :8So Cyclosioma (Tropidophora) bipartitum Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurttius..., Berlin, p. 186. 1609 Tropidophora bipartita Kosezr, Abhandl. d. Senckenberg- Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 96. Coquille subturbinée, largement ombiliquée, convexe en dessous; spire formée de 4 + tours convexes à croissance rapi- de, séparés par des sutures bien marquées; ouverture sub- circulaire (diamètre : ro millimètres; hauteur : 9 millimè- tres), anguleuse en haut, à bords marginaux très rappro- chés réunis par une forte callosité faisant paraître le péris- tome continu. Diamètre maximum : 21-22 millimètres; diamètre mini- mum : 16-18 millimètres; hauteur : 13-14 millimètres. Les ornementations sculpturale et picturale présentent des ca- ractères très particuliers qui ont été nettement décrits par A. Morezer | loc. supra cit., 1895, p. 27] : La sculpture consiste « en une costulation spirale, légèrement flexueuse, recou- vrant, à l'exception des tours embryonnaires, toute la face supérieure de la coquille, et se terminant, à la périphérie, par une carène aiguë et linéaire. À partir de là, cette costulation. devient fine et serrée, jusqu'à l’ombilie, où elle se prononce à nouveau, et s’espace de plus en plus, à mesure qu’elle pénè- tre dans cette cavité. Les stries d’accroissement, moins sail- lantes, forment avec la costulation spirale un treillis, d’abord assez net, mais qui s’affaiblit peu à peu, tandis que celle-ci prédomine. La coloration est très remarquable; toute la face supérieure, jusqu à la carène, est d’un blanc mat et sans éclat, pendant que la face opposée est d’une nuance isabelle, avec 5 ou 6 fascies linéaires d’un brun rougeâtre, dont une, plus large que les autres, marque, un peu au dessous de la péri- phérie, la limite de deux couleurs qui partagent la coquille. L'ouverture reproduit cette même disposition à l’intérieur ». Ile Rodrigue : subfossile, mêlé à des ossements de Dronte, dans les cavernes du littoral de l’île. [Bewsxer, in : A. Morerer, loc. supra cit., 1875, p. 271. FE, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 341 Tropinopnona (Eurrorinopnora) Bewsxert Morelet. 1875 Cyclostoma Bewsheri Morecer, Journal de Conchyliologie, XXIIT, Den Teple leu 1880 Cyclostoma (Ligalella) Bewsheri Martens, Mollusken, in : K. Môgrus Beilräge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius..…., Berlin, TO 1898 Tropidophora (Ligateita) bewsheri KoBezr et MôLLENpoRFF, Nachrichts- blalt d. deulschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 177. 1909 Ligatella bewsheri Kogerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXITI, p. 96. Du même groupe que le Tropidophora bipartita Morelet, cette espèce, également turbinée subdéprimée, possède 4 + tours de spire convexes dont le dernier est dilaté et muni d'une carène médiane. L'ouverture est oblique, subcirculaire (hauteur : 7+ millimètres, diamètre : 7 millimètres) et an- guleuse en haut. La hauteur atteint 9-10 millimètres, le grand diamètre 18- 19 millimètres et le petit diamètre 15 millimètres. Le test.est d’un blanc roussâtre gardant, au dernier tour, les traces d’une fascie brun marron légèrement inframé- diane. La sculpture comprend des stries longitudinales fines, parfois obsolètes, et des stries spirales costulées, serrées et inégales dont 5 ou 6 se transforment en carènes peu saillantes (1). En dessous, les costules spirales sont plus délicates; elles s’accentuent cependant au voisinage de l’ombilic et restent saillantes à l’intérieur de cette cavité. Ile Rodrigue : Subfossile dans les cavernes du littoral de la mer, mêlé à des ossements de Dronte et à des individus du. . Tropidophora bipartita Morelet. [BEwsHEer, in : À. Morerer, locsSupra ce ner Mp 201: $ II. LIGATELLA Martens, 1880 (2). TropinopHorA (LIGATELLA) INSULARIS Pfeiffer. 1852 Cyclostoma insulare Preirrer, Proceedings Zoological Society of Lon- don, p. 64. 1852 Cyclostomus insularis Prerrrer, Monograph. Pneumonopomorum vi- vent lp: 210: (x) La plus inférieure de ces côtes plus fortement développées est à peu près médiane; c’est en même temps la plus saillante et elle constitue ane véritable carène. k (2) Ligatella MARTENS, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, 1880, p. 186 [— Rochebrunia Boureurenat. (part)]. 342 LOUIS GERMAIN 1854 Cyclostoma insulare PreirFer, Cyclostom., in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien- Cabinet, p. oDr, Uno 568: NEA XLV, fig. 5-6. 1861 Cyclostoma anse REEVE, Conchologia Iconica, pl. VII, fig. 4r. 1861 Cyclostoma kraussianum. REEVE, Conchologia Iconica, pl. IX, fig. 52 [non Cyclostoma kraussianum Pfeiffer]. 1889 Rochebrunia insularis Boureurenar, Mollusques Afrique Equatorial @ Paris, p. 146. 1897 Cyclostoma insulare Martens, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost- Afrik., Berlin, p. 5. 1912 Tropidophora (Ligatella) insularis Connorry, Annals South African Museum, XI, part INT, p. 254, n° 566. C'est avec beaucoup d’hésitation que j'inscris cette espèce dans la faune des îles Mascareignes. L. Preirrer l'indique comme originaire de l’île Maurice (1). (Collection H. Cumine, actuellement au British Museum) où elle n'a pas été signalée depuis. Comme de nombreuses erreurs de localités existent dans la Collection H. Cumine, il est possible que ce Tropido- phora, répandu dans une grande partie de l'Afrique australe (Natal, Transvaal, Griqualand, Cape of Good Hope) et de l'Afrique orientale (Afrique orientale portugaise, vallée de lOuébi, Melinda, Monbasa, etc.) n'habite pas l’île Maurice. TropPipopHorA (LIGATELLA) LIGATA Müller. 1774 Nerita ligata Mürzzer, Vermium terr. et fluv. Histor., H, p. x:8r, n° 368. 1786 Turbo ligatus Caemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, IX, part I, p. 60, taf. CXXIIT, fig. 1071-1072. 1822 Cyciostoma ligata ne Lamarok, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Vipact Tip 1831 Cyclostoma ligatum Sowergy, Genera of Shells, pl. CLXXVI, fig. 4. 1838 Cyclostoma ligata DESHAYES, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Ed. 2, {par G. P. DesnAyes|, VIII, p. 350. 1846 Cyclostoma ligatum PrerrFEer, Zeitschr. für Malakozoolog. AID OI 1847 Cyclostoma ligatum Prerrrer, Cyclostom., in : MARTIN et CHEMNITz, Systemat. Conchyüien-Cabinet, p. 33, n° 24, taf. IV, fie. 12-13 et taf. VIII, fig. 3-4. 1847 Cyclostoma ligatum Sowergy, Thesaurus Conchyliorum, 1, p. 98, pl. XXIIT, fig. 24. 1848 Cyclophora ligata Swawson, Treatise on Malacology, p. 336. 1848 Cyclostoma ligata Krauss, Südafrikanischen Mollusken, p. 82. 1852 Cyclostomus ligatus Pretrrer, Monograph. pneumonopomorunm vi- vente Alpe 221 18b9 Cyclostoma ligatum Martens, Malakozoolog. Blätter, NI, p. 219. 1861 Cyclosfoma ligatum Rerve, Conchologia Iconica, pl. IX, fig. 54. 1877 Cyclostoma ligatum Lriénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. Co, n° 820. 1878 Cyclostoma (Oiopont) ligatum NEviLx, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, p. 307: n° 46. (1) Prmrrer (L.), in +: Marin et CHeMnrrz, loc. supra cit:, 1854, p: 91. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 343 1882 Cyclostoma ligatum Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, DAO0 MON 1897 Cyclostoma ligatum Marrens, Beschalle Weichthiere Deutsch Osi- Afrik, Berlin, p. 5. 1898 Tropidophora (Ligateila) ligala KoBgertr et MüLLENDORFF, Nachrichts- blatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, p. 17%. r912 Tropidophora ligata Convorry, Annals South African Museum, XI, part II, p. 255, n° 358. Le D' E. von Martens. (loc. supra cit., 1880, p. 187) con- teste la présence de cette espèce dans l'île Maurice, bien qu’elle y soit communément répandue. Les spécimens fort nombreux recueillis par M. L. Carté se rapportent principa- lement à la variété unifasciata Sowerby (1), souvent considé- rée comme une espèce distincte spéciale à la faune de lile de Madagascar. Ce Tropidophora unifasciata Sowerby ne sau- rait été spécifiquement séparé du Tropidophora ligata Müller; c'est, tout au plus, une variété de taille plus grande et de forme plus allongée, d’ailleurs reliée au type par de nombreux intermédiares. Le test est d’une couleur variant du blanc grisâtre ou jau-. nacé au jaune marron plus ou moins foncé; les tours embryon- naires sont souvent rougeâtres ou violacés et brillants; les premiers tours, d'un gris violacé ou jaunâtre, montrent gé- néralement des flammules longitudinales peu apparentes, sub- obliques, violacées ou brunes; une bande marron étroite (elle ne dépasse jamais r millimètre de largeur) et inframédiane ceint très souvent le dernier tour; l’intérieur de l'ouverture est d’un brun jaunâtre clair et laisse voir la fascie; enfin le péristome, très épaissi, dilaté et réfléchi, est d’un blanc pur brillant. La coquille est épaisse, très solide, opaque ou subopaque et légèrement brillante. Les tours embryonnaires sont lisses; les autres sont garnis de stries longitudinales fines, obliques, serrées, subégales et de stries spirales plus fortes. Aux pre- miers tours ces stries spirales sont très sensibles sans être saillantes, serrées, subégales, plus accusées vers les sutures: au dernier tour elles sont bien plus fines, presque obsolètes et peuvent même parfois disparaître complètement. On observe, (x) Cyciostoma unifasciatum Sowergy, Thesaurus Conchyl., 1847, p. 119. n° Sr, taf. LXXXVI, fig. 105-106 [= Cyclostoma unifasciatum PrEIFFER, Cycl'ostom., in : Marrinr et Cremnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° éd., 1848, p. 178, n° 188, taf. XXV, fie. 4-5; = Tropidophore (Eutropidophor:) unifasciata KoBerr et Môcrennorrr, Nachrichtsbl. d. deutschen Malako- zoolog. Gesellschaft, XXX, 1808, p. 100]. DRE Lu PAR es Re es PR EE, 344 LOUIS GERMAIN dans la région ombilicale, de 4 à 8 sillons saillants visibles jusqu'au fond de la cavité (x). Cette sculpture peut varier considérablement. C'est ainsi que des individus montrent, au dernier tour, une sculpture spirale presque aussi accusée que celle des tours supérieurs tandis que d’autres ont ce dernier tour à peu près lisse. Tous les intermédiaires existent, d’ailleurs, entre ces deux moda- lités extrêmes. La taille, assez variable, oscille entre les dimmensions sui- vantes Diamètre Diamètre Hauteur de | Diamètre de Longueur totale | ÿaximum minimum |l'ouverture(1)| l’ouverture(1) 23 mm. 21 1/2 mm 14 1/2 mm. 12 1/2 mm 11 1/2 mm 123 _ 21 — 14 1/4 — 11e) — 12 — 23 — 21 14 — 12 2/3 — 11 4J5 — 22 _ 21 — 13 — 12 — YI — 22 19 1/4 — 13 1/2 — 11 1/2 — 10 — DORA ID CE 21 = I4 — 12 — 10 1/2 — 21 1/2 20/20 — 13 — 12 — II — SUN 20 12213 — 12 — 11 34 — 21 1/2 — 20 = 12 1/2 — AUS DENTI2NREE 21 — 20 2/3 — 13 — 12 1/2 — 12 — 21 — 20 — 12 1/2 — 12 — IT — 20 1/2 — 20 5/4 — 12 1/2 — 12 — 12 — 20 — 19 — 12 — II — 10 1/2 — 19 _— 18 — 12 — 10 — e] — (1) Y compris l'épaisseur du péristome. L’opercule est relativement épais, solide, subcirculaire; il est d’un blanc crétacé avec nucleus subcentral en dehors et d'un marron jaunâtre brillant sur sa face interne. Dans leur Catalogue, les Docteurs W. Kogezr et O. von MôLLENDORFF citent, comme vivant à l’île Maurice, un Tropi- dophora (Eutropidophora) duponti (Robillard) Crosse (2). Il s'agit, sans doute, du Tropidophora (Ligatella) Duponti More- let (3), espèce de l’île de Madagascar (4) certainement voisine du Tropidophora (Ligatella) ligata Müller. (x) Tout en restant saillants, ces cordons spiranx s’atténuent de plus en plus à mesure qu’ils s’enfoncent plus profondément dans la cavité ombilicale. (2) Kosezr (W.) et Mürrenrorrr (O0. von), Catalog der gegenwärtiglebend bekannten Pneumonopomen; Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozootog. Gesellschaft, XXX, 1898, p. 159. (3) Morerer (A)., Sur quelques Coquilles inédites ou imparfaitement con- nues des Îles orientales de l’Afrique; Journal de Conchyliologie, XXIV, 1876, (4) A. Morezer (loc. supra cit., 1876, p. 86 et p. 87) rapproche cette es- a p 86, n° 3, pl. III, fig. r-2 (Cyclostoma Dupontianum). FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 345 lle Maurice : Exemplaires adultes recueillis vivants aux environs de la rivière Noire; individus fossiles peu nombreux IP. Car]; =E. Liénarp, loc. supra cit., 1877, p. 60; = Exem- plaire communiqué par E. Durowr et « qui ne diffère en rien par la taille, la forme et la coloration de l’espèce du Natal. La sculpture, seulement, présente quelques modifications, car le test est lisse jusqu'à la région ombilicale; mais cette cavité, comme chez le ligatum, est circonscrite par une costulation fortement accusée qui pénètre dans l’intérieur. » [A. More- LET, loc. supra cit., 1882, p. 89]. Le Tropidophora (Ligalella) ligata Müller est une espèce communément répandue dans l'Afrique Australe [Cap de Bonne Espérance, Natal, Transvaal, Lorenzo Marques, etc... (Cf. M. Connozzy, loc. supra cit., 1912, p. 255)]; elle vit éga- lement à l’île de Madagascar. Variété AFFINE Sowerby. 1828 Turbo ligatus Woop, Index Testac., p. 151, pl XXXIT, fig. 122. 1847 Cyclostoma affine Sowergy, Thesaurus Conchyliol., 1, p. 98, pl. XXIIT, fig. 25-26. 1848 Cyclostoma affine Prxirrer, Cyclostom., in : MARTIN et CHEMNITZ; Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° éd., p: 62, n° 57, taf. VIIT, fig. 17-18. 1848 Cyclostoma affine Krauss, Die Südafrikanischen Mollusken, p. 82. 1852 Cyclostomus ligatus var. minor Preirrer, Monograph. preumonopo- morum vivent., I, p. 222. 1912 Tropidophora ligata var. minor Convorry, Annals South African Mu- seum, XI, part.-IIl, p- 255. Coquille de même forme globuleuse conique; spire compo- sée de 5 tours convexes, le dernier grand et bien arrondi; ou- verture à peine oblique, subcirculaire; taille plus petite : lon- gueur : 12-15 millimètres; diamètre maximum : 11 14 À millimètres; diamètre minimum : 10 &12 millimètres; hau- teur de l’ouverture : 7 millimètres ; diamètre de l’ouverture : 7 millimètres. Test solide, d'un brun fauve plus ou moins foncé, parfois jaunâtre, orné, au dernier tour, d’un nombre variable de fascies étroites, la médiane toujours plus large que les autres; tours embryonnaires lisses, les autres avec la même sculpture que chez le type, mais souvent très atténuée. pèce du Tropidophora (Ligatella) obsoleta pe Lamarck [Hist. natur. animaux sans vertèbres, VT, part. IT, 1822, p. 144 (Cyclostoma obsolela)] autre Tro- pidophora du même groupe appartenant également à la faune de l’île de Madagascar, AN pr * 4 346 LOUIS GERMAIN Ile Maurice : Assez répandu sur les troncs des arbres ou des arbustes, principalement au bord de la mer, aux environs de Port Louis [P. Carié];=E. Lrénarn, loc. supra cit., 1877 pb 00 La variété affine Sowerby est abondamment répandue dans la région péninsulaire du Cap (x). Variété Lisrert Gray. 1682 Lister, Historiae sive synopsis method. Conchy- liorum, pl. XLIV, fig. 42. 1821 Cyclostoma Listeri Gray, Annals of Philosophy. 1843 Cyclostoma Listeri Gray, Proceedings Zoological Society of London, p. or. 1846 Cyclostoma Listeri Prerrrer, Zeitschrift für Malakozoolog., p. 30. 1847 Cyclostoma Listeri Sower8y, Thesaurus Conchyl., 1, p. 98, pl. XXII, fig. 22-93. 1848 Cyclostoma Lisleri Prerrrer, Cyclostom., in : MARTINI et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 98, n° 95, taf. XII, fig. 30-3r (excl. taf. XXX, fig. 34-55). 1852 Otopoma Listeri Pretrrer, Monograph. pneumonopomorum vivent., Apr 1858 Otopoma Listeri PrEtrFER, Monograph. pneumonopomorum vivent., IT, p. 112 (excel. part. synonym.). 1860 Cyclostoma Listeri MorezeT, Séries Conchyliologiques; IT, Iles Orien- - tales d'Afrique, p. 99, n° 67. 1877 Cyclostoma Listeri Liénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 69, n° 828. 1878 Cyclostoma (Otopoma) Listeri Nevizz, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Galcutta, !, p. 307, n° 52. 1880 Cyclosioma (Ligatella) Listeri Martens, Mollusken, in : K. Môsrvs, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..…., Berlin, . 186. 1898 Tropidophora (Ligatella) listeri Kogerr et Môrrenporrr, Nachrichts- blatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, P. 198. ; 1909 Ligatella listeri Konsis Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Ge- sellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Le Tropidophora (Ligatella) Listeri Gray n'est qu'une va- riété du Tropidophora (Ligatella) ligata Müller de taille plus faible, dont la spire se compose également de 5 tours con- vexes. Cependant le dernier tour est comprimé : il montre une angulosité médiane d’ailleurs peu accentuée. (x) Le Cyclosioma caffrum Beck, in : REEVE, Conchologia Iconica, 1867, pl. XI, fig. 67 [= Cyclostomus caffer Pretrrer, Monograph. pneumonopo- morum vivent., IT, 1865, p. 129 = Tronidophorn ligata var. caffra Con- NoLLy, Annals South African Museum, XI, part III. 1912, p. 255] signa:é au Cap de Bonne-Espérance [Eckrow, in : British Museum London] a éié du. sur un individu mort et décoloré du Tropidophora (Ligatella) ligata üller. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 347 Le test est épais, solide, et possède la même coloration #t la même sculpture que le Tropidophora ligata Müller (1). Le dernier tour est presque lisse, les stries spirales ayant à peu près totalement disparu et les stries longitudinales étant tout à fait ténues. Par contre, la région ombilicale est garnie de 4 à 7 costulations spirales saillantes pénétrant à l’intérieur de la cavité. La coloration est assez variable pour que À. Morecer (loc. supra cit., 1860, p. 99) ait distingué les variétés suivantes : « à flavus, unicolor vel zonatus. B rubellus. y violaceo-cæruleo. à cærulescens, apice et basi stramineis ». Ces coquilles sont de simples mutations ex colore se retrou- vant aussi bien chez le type ligata que chez ses variétés. D'autre part G. Neviec (loc. supra cit., 1878, p. 307), après avoir cité une variété non nommée du Tropidophora ligata Müller, signale, à l’île Maurice où il l’a recueilli lui-même à l’état subfossile, un Tropidophora qu'il désigne ainsi « Cyclostoma (Otopoma) Listeri Gray Hircwvar. (DC. icterica Sowi). S'agit-il du Tropidophora (Ligatella) icterica Sowerby (2) décrit sur un exemplaire, de provenance inconnue, apparte-. nant à la collection H. CumixG? Il est difficile de se faire une opinion à ce sujet, aucun détail sur l'espèce de l’île Maurice n'ayant été donné par G. Nevizz. Ile Maurice. Le Tropidophora (Ligatella) ligata Müller va- riété Listeri Gray vit abondamment, à l’île Maurice, sur les troncs des arbres et des arbustes, principalement au voisi- nage de la mer, sur presque tout le pourtour de l’île [P. CARIÉ]|;—=Sowergy, in : L. PrEIFFER, (oc. supra cit., 1848. p. 99; =Commun, « au pied des cocotiers qui croissent sur la pres notamment aux environs de Port Louis ». [E.Vesco, : À. Morezer, loc. supra Cit., 1860, p. 100]; =Sans indi- (x) Il n’est pas impossible que le Tropidonhora Listeri Gray ne soit qu’une, forme peu adulte du Tropidophora ligata Müller. (2) Cyclostoma ictericum Sowerey, Thesaurus Conchyl., 1847, p. 137, pl. XXXI, fig. 268-269 [— Cyclostoma ictericum Pretrrer, Cvclostom.. in : MarTinr et CHemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., Nürnberg, 1848, p. 142. n° 150, taf. XIX, fis. 8-0]. D’après ces figures, ce Tropido- phora, d’un jaune uniforme, rappelle un peu certaines formes du Tropido- phora Michaudi Grateloup. 348 LOUIS GERMAIN cation de localité : E. Liénarp, loc. supra cit., 1877, p. 60; —« Près du bord de la mer » (type) et subfossile (variété rap- portée, avec doute, au Tropidophora icterica Sowerby) [ Gr. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 307]. TroPInopHorA (LIGATELLA) FIMBRIATA de Lamarck . 2 Cyclostoma fimbriatum pe Lamarck,Hist. natur. animaux sans ver- tèbres, NI, part. Il, p. 146 [non Quoy et GAIMARD, nec DESHAYES |. 1827 Cyclostoma variegalum DE FÉRUSSAC, Bulletin univers. sciences nalu- relles, X, p. 4xo, n° 7h. È 1827 Cyclostoma fimbriata pe FÉRussAC, Bulletin univers. sciences natu- réelles ND 110 no; | 1838 Cyclostoma fimbriatum De LamaArck, Hist. natur. animaux sans ver- : tèbres, Ed. 2 [par G. P. DesmAyes|, VIII, p. 360. 1841 Cyclositoma Philippü GraTeLouP, Actes Société Linnéenne Bordeaux, XI, p. 446, pl. II, fig. 2r [= Cyclostoma fimbriata var. B Minor MORELET, loc. infra cit., 1860, p. 1or]. 1847 Cyclostoma undulalum Sowergy, Thesaurus Conchyl., D: 00 plie XXIIT, fig. 29-30. 1850 Cyclostoma fimbriatum Perir, Journal de Conchyliologie, 1, p. 42. 1852 Cyclostoma undulatum Prerrrer, Monograph. pneumonopomorum DIVERS AE 2209; 1853 Cyclostoma fimbriatum Preirrer, Cyclostom., in : MARTINr et CHEM- niTz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 17 édit., p. 179, n° 108, taf. XII, fig. 24-26) et taf. XXX, io 34:55: [eæcl. plur. synonym.] fe 1858 Cyclostoma undulatum Prerrrer, Monograph. preumonopomorum vivent. IT, p.122: 1860 Cyclostoma fimbriatum Morezer, Séries Conchyliologiques, IT, Les Orientales d'Afrique, p. 100, n° 68. 1863 Cyclostoma fimbriatum DEsnayes, Catalogue Mollusques Réunion, DE r6p 10200: 1877 Cyclostoma bn Liénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, D 00/00 1878 Cyclostoma (Olopoma) fimbriatum Nevitr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, p. 307, n° 53. 1878 Cyclositoma (Optoma) fimbriatum var. undulata Nevicz, loc. supra Ci p.008. 1880 Cyclostoma (Ligatella) fimbriata Martens, Mollusken, in : K. ds Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, rome 1898 Tropidophora (Ligatella) hæmastoma var. fimbriata et var. undulata Kogezr. et Môrrenporrr, Nachrichtsblatt d. deutschens Malakozoolog. Gesellschaft, XXX, p. 178. 1909 ae fimbriata KoBecr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p: 94 et 9b. » Le test du Fropidophora (Ligatella) fimbriata de Lamark est assez épais, solide, d’un gris plus ou moins bleuté ou rou- geatre; parfois, au dernier tour, une étroite fascie brune ou marron inframédiane est visible à l’intérieur de l'ouverture (x). (1) L'ouverture est d’un marron jaunâtre assez brillant à l’intérieur. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 349 Les dimensions principales varient dans les proportions suivantes = o & o € SE re 2 o “e 85 ne D 5 Se (] «| [ millimètres; hauteur de l'ouverture : 5 + et 6 millimètres; diamètre de l'ouverture (y compris l'épaisseur du péristome): 6 Let 7 millimètres (1). Cette espèce, qui se rapproche de l'Helicina Mouheli Pfeiffer (2) du Cambodge, n’a pas encore été figurée. Je repré- sente (PI. II, fig. 29 à 32) le meilleur échantillon : on voit que les tours de spire sont bordés d'une carène onduleuse, fort saillante au dernier tour. La spire est tectiforme en dessus et convexe en dessous (3). Le test est assez solide, mais peu épais; 1l présente une fort intéressante sculpture, encore mal connue, et dont voici la description Les tours embryonnaires sont garnis de stries longitudi- nales très fines et inégales, coupées de stries spirales plus ac- centuées, serrées et subégales (fig. 36, dans le texte) (4). Sur les autres tours, il n'y à plus que des stries costulées, obli- ques, irrégulières, inégales, onduleuses et subgranuleuses. En dessous, les stries costulées — également inégales et irré- gulières, — sont très fortement atténuées vers la cavité ombi- licale et coupées de rares stries spirales. Cette description ne correspond pas exactement avec celle donnée par À. MorEeLer : « la surface » [de la coquille], dit-il, « est gravée de stries granuleuses très fines, plus fortes sur la face inférieure de la coquille où leur aspect est rétiforme » (5). (x) Le type de A. MoreLer mesure 14 millimètres de ‘diamètre maximu:m, 12 millimètres de diamètre minimum et 6 millimètres de hauteur {A. Mo- RELET, loc. Supra Cit., 1878, p. 172], (2) Prerrrer (L.), Novwitates Conchologicae, vol. LU, 1862, p. 254, taf. XLIV, fig. 9-11 [Helicina (Trochatella) Mouhoti]. Espèce du Cambodje, no- tamment des montagnes du Laos [H. Mounot] et des bords de la baïe d'A: long [Jourpy]. (3) En dessous la coquille offre une dépression centrale étroite et peu profonde. k (4) Les tours embryonnaires sont convexes ct non carénés, séparés par des sutures simples et peu profondes. (5) Monrerer (A.), Addition à la faune malacologique de l’île Maurice, Journal de Conchyliologie, XXNI, Paris, 1878, p. 173. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 395. A. Morergr a-t-il eu des exemplaires en moins bon état de conservation que celui que je figure (PI. IE, fig. 29 à 32) et sur lesquels la sculpture était partiellement disparue? La chose est possible, mais, en tous les cas, les stries longitudinales sont nettement plus fortes en dessus qu’en dessous et, de plus, elles ne sont pas « très fines », mais au contraire, fortes et costu- lées. Fig. 36. — Helicina (Pseudotrochatella) undulata Morelet. Ile Maurice [M. P. Carié]. Sculpture des tours embryonnaires ; X 20. lle Maurice : Vallée des Pailles et montagne du Pouce, sub- fossile [E. Tarrioux et P. Car |; = Se trouve fossile, enfoncé dans le sable à faible profondeur, à la « base ou sur les flancs de montagnes arides » situées au bord de la mer [E. Dupont In A MoREcen loc Msupra eu rés \p.-rroie Famille des VIVIPARIDAE [=PALUDINIDAE, auct.] Genre VIVIPARA (de Lamarck, 1809), VivIPARA ZONATA Hanley. 1860 Paludina zonata HANtey in Réeve, Conchologia Iconica, fig. 54. 1877 Paludina zonata Lriénanp, Catalogue Mollusques Maurice, p. 45, n° 642. (r) Lamarcr (J. B. M. de), Philosophie zoologique, Paris, 1809, I, p. 320 (Vivipare) [= Viviparus DEnxs pe Montrort, Conchyliologie systématique, Paris, Il, 1810, p. 247; emend. Dupuy, Hist. natur. Mollusques terr. fluv. France, 1851, p. 534]. 356 LOUIS GERMAÏN 1877 Paludinä zonata Nevizz, Catalogue Moliusca Indian Museum Calcutta, fasc. E;p. 87, m9: 1880 Paludina zonata Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius..., Berlin, p. 210. 1884 Paludina zonata Neviz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta. Lip 0er 1909 Paludina zonata KORELT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Ge- sellschaft Frankfurt TNMA XXI p.094: Recucillie assez abondamment par M. P. Car, cette Vivi- pare a un test relativement léger, d’un très beau vert olive, parfois mêmes vert émeraude, orné d'étroites fascies brunes en nombre variable (en général de 6 à 9, plus rarement 10) visibles, par transparence, à l’intérieur de l'ouverture (1). Le test est souvent très érodé (2), mème au dernier tour. Il est garni de stries longitudinales fines, obliques, subon- duleuses et serrées, coupées de stries spirales très délicates, principalement visibles près des sutures. Le dernier tour est tantôt arrondi, tantôt subarrondi, tantôt enfin garni de deux ou trois carènes plus ou moins accentuées mais jamais sail- lantes. Les plus grands individus rapportés par M. P. CarIÉ mesu- rant 30-33 millimètres de longueur, 22-25 millimètres de dia- mètre maximum et 18 1-21 millimètres de diamètre minimum. Leur ouverture à 16-16 millimètres de hauteur pour 12-13 >; millimètres de diamètre maximum. Les plus petits spéci- mens ont seulement 20-21 +25 millimètres de longueur, 5-16-19 millimètres de diamètre maximum sur 13 4-14 + 16 À millimètres de diamètre minimum. Leur ouverture a II- De 14 millimètres de hauteur pour î -0-11 millimètres de diamètre maximum. G. NEviLz, qui donne à cette espèce 4o + millimètres de longueur et 30 millimètres de diamètre, ajoute qu'elle « can be distinguished from typical P. Bengalis by its more roun- äed whorls, more open umbilicus, broader bands and more absolete sculpture. 1 believe, however, it is scarcely more than a local race; young specimens especially are scarcely separable from Burmese var. doliaris; adults specimens are (1) Généralement l’intérieur de l'ouverture est d’un beau bleu de Prusse brillant. (2) Les 2 ou 3 premiers tours de spire sont souvent absents par érosion, ct parfois même le 4° tour cest très fortement corrodé. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 357 nearest the form of P. Bengalis previously recorded as var. gigantea, Reeve, from Dinapore ». (1) | Ces considérations sont certainement exactes : le Vivipara zonata Hanley n’est qu'une forme locale, race ou variété, du Vivipara bengalis de Lamarck (2). Les grands specimens correspondent très sensiblement à la figure 5, planche LXXVII (3) de l'ouvrage de S. Hanrey et W. TaroBazp (Con- chologia Indica, London 1856) et les jeunes à la figure 6 [même planche; = Vivipara doliaris Gould (4)] ou encore à la figure 10, planche LXXVI. x Ile Maurice : Introduite à l’île Maurice avec des plantes de l'Inde, cette Vivipare y est maintenant assez répendue. Elle a été recueillie, par M. Carié, dans de nombreux étangs et trous d’eau douce, principalement dans ceux situés au voisi- nage de la mer. « Dans les trous d’eau douce » [G. Nevirr, loGMSUupra cit, 1677, promet 1117881111, D: 25 =ELIENARD, loc. supra cit., 1877, p. 46; =J. Carnwezz et Prof. K. Môsrus, in D'E. von Martens, loc. supra cit., 1880, p. 210]. (x) Nevizz (G.), Catalogue of Mollusca in the Indian Museum, Calcutta, fasciculus E, Calcutta, 1877, p. 31. (2) Paludina bengalensis ne LamaArcK, Histoire natur. animaux sans ver- tèbres; NT, part. IT, Paris, avril 1822, p. 174; et 2° édit. par G. P. DESHAYES, VIII, Paris, 1838, p. 513; — Deressert, Recueil Coquilles décrites par Lamarck... et non encore figurées, Paris, 1847, pl. XXXI, fig. 9; — REEvVE Conchologia Iconica, Palud., pl. I, fig. 5; — KüsrTer, Palud., in MARTIN et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 1852, p. 17, taf. IT, fig. 15-16; — Hanzey et TnéoBarn, Concholoqia Indica, London, 1876, p. XVII et p. 2, pl. EXXVI, fig. 8-9-10 et : p. XVII et p. 33, pl. LXXVI, fig. 5, variété gi- gantea [= Paludina giganteus Van dem Busou, in REEve, Conchologia Ico- nica, pl. T, fig. 7 = Paludina bengalensis var. gigantea NeviLr, loc, supra cil., fasc. E, Calcutta, 1897, p. 28, et Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, 1884, p. 21] ; — Paludina bengalensis MoreLer, Séries Conchy- liologiques, IV, Paris, 1895, p. 303, n° 69; — Paludina linéata VALENCIEN- NES, Recueil observations zoolog. et anatom. comp., p. 256; — Paludinu elongata SWaïnson, Zoolog. Illustr., London, 1827, sér. I, pl. 98. (3) Cette figure se rapporte à la var. gigantea Busch dont il a été ques- tion dans la note 2 ci-dessus. (4) Paludina doliaris Gourn, Proceedings Boston Society Natur. Hist., I, p. 144; — Reeve, Conchologia Iconica, London, pl. I, fig. 1; — Hanrey et TaéoBarp, Conchologia Indica, London, 1876, p. 33, pl. LXXVII, fig. 6: — Paludina bengalensis var. doliaris Nevrrr. Catalogue Mollusca Indian Museum, fasc. E, Calcutta, 1877, p. 28; et Handiist Mollusca Indian Museum Calcutta, IT, 1884, p. 22. Le Paludina bengalensis var. digona BLANFORD, [Proceedings Zoological Society of London; 1869, p. 445] est souvent consi- déré comme synonyme; cependant H. B. Presron (The Fauna of Bristish India, including Ceylon and Burma. Mollusca (Freshwater Gastropoda and Pelecypoda) London, Calcutta et Bombay, 1915, p. 9x, n° 179] en fait une espèce spéciale sous le nom de Vivipara digona. 358 LOUIS GERMAIN Famille des MELANIIDAE [=TIARIDAE] Genre MELANIA de Lamarck 1799, (x). $ I. — MELANIA sensu stricto (2). MEeLanrA (MELANIA) AMARULA Linné. 1758 Helix amarula Linné, Systema Naturae, Ed. X, p. 774. 1764 Helix amarula Linné, Museum Ludovicæ Ulricæ Reginæ, ete, Hol- miæ, p. 672. ù 1567 Helix amarula Linné (pro parte) Systema Naturæ, Ed. XII, p. 124, n° 702. 1773 Mitre fluviatile BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Voyage à l'Isle de France, etc..., P. 107, 17974 Buccinum amarula MüLcer, Vermium terr. et fluv. Histor., Il, p. 1337. 17979 Helix amarula Scarôter, Die Geschichte der Flussconchylien, p. 297, nouXONI) af IX fo SUethrr. 1786 Helix amarula Cmemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, IX, part. Î4, p- 157, pl. CXXXIV, fig. 1218-1219. 1788 Helix amarula GMELN, Systema Naturæ, Ed. XIII, p. 3656. 1792 Bulimus amarula BruGuIèrRe, Encyclopédie méthod., Vers, pl. CCCCLVIIT, fig. 6a-6b. 1810 Melania melanus Denys pe MonrortT, Conchyliologie systématique: Paris pe 022 ‘ 1822 Melania amarula DE LAMARCKk, Hist: natur. animaux sans vertèbres, VI, part. II, p. 166, n° 10 [non Sea (3)]. 1824 Melania amarula SowerBy, Genera of Shells, pl. CLXXX, fig: tr. 1827 Paludina (Melania) Amarula ne FÉRUSsAC, Bulletin universel sciences naturelles, X, p. 4xo, n° 57. 1538 Melania amarula ne LamaArcK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Ed. 2, [par G. P. Desnxayes}, VIII, p. 437. 1839 Melania Moreleti Desmayes, Traité élément. de Conchyliologie, Paris, pl. LXXIV, fig. 13-14. (jeune). 1843 Melania amarula SGanzN, Catalogue Coquilles îles de France, Bour- bon et Madagascar, Mémoires Soc. hist. natur. Stras- bourg, TITI, p. 19. 1855 Tiara amarula H. et À. Anams, Genera of recent Moliusca, 1, p. 294, SNNDIEN 00/0 RATER 1860 Melania amarula MoreLet, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orien- tales d'Afrique, n. 111, n° 85. HA (x) Melania ne Lamarck, Mémoires Société Hist. natur. Paris, 1799, p. 95. [= Tiara Bortex, Museum Boltenianum, 1798; simple catalogue de vente, sans aucune valeur scientifique et dont il est abusif de tenir compte autre: ment qu'au point de vue historique]. (2) Le type du genre Melania Lamarck (1799) est justement le Melania amarula Linné. (8) SEBa (A), Locupletissimi rerum naturalium Thesauri accurata des- criptio; Amsterdam, 1761, II, tab. LIT, fig. 24-°5. Le Melania amarula Seba est le Melania diadema Tea [Proceedings Zoological Society of Lon- don, 1850, espèce des îles Phiippines. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 309 1860 Melania amarula Rezve, Conchologia Iconica, pl. XXV, fig. 177. 1863 Melania amarula Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E, Sr. 1872 Melania amarula Môron, Journal de Conchyliologie, XX, p. 520, n° 2. 1872 Melania melanus Môüron, Journal de Conchyliologie, XX, p. 320, n° 4. 1872 Melania amarula Bror, Matér. Meianiens, AIT, p. 17, pl. I, fig. 16. 1876 Melania (Tiara) amarula Bror, Melan., in : Manrrinr et CHEMNITZ, Sys- -mat, Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 289, n° 297, tat. NN RITO Te NT UC AID MEN CRT ARE EUR AU 1876 Melania (Tiara) Moreleti BrorT, loc. supra cit., p. 291, n° 298, taf. XXX, fig. 2-2 A. 1877 Melania amarula Liénarv, Catalogue Moliusques île Maurice, p. 44, n° 629. 1877 Melania acanthica Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 44, n° 628. [non I. LEA|. 1880 Melania (Tiara) amarula Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Inset Maurilius..…, Berlin, p. 210. 1884 Melania (Tiara) amarula Nevicr, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, II, p. 278, n° 85. 1897 Melania amarula Bror, Süss-und Brackwasser-Mollusken der Indis- chen Archipels, in : Dr. M. Weger, Zoologische Ergeb- nisse Reise Niederlandisch Ost-Indian, IV, Leiden, p. 67. 1909 Meiania amarula KoBeztr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Ge- sellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94 et p. 95. 1912 Melania amarula Connorry, Annals South African Museum, XI, part HP Apr 202 000501 ? ! La plus grande confusion règne au sujet de cette espèce très anciennement connue et figurée. Son polymorphisme étendu et sa vaste dispersion géographique ont fait créer, à ses dé- pens, des espèces purement nominales qu'il convient de considérer comme synonymes. D'autre part, il a été établi, sur de fort mauvaises figures d'ouvrages anciens, des espè- ces qui ne sauraient subsister. C'est ainsi que le D O. A. L. Môrox (1), dont les idées ont été, assez généralement, par- tiellement suivies, écrit « 23. Melania (Tiara) amara, Mürch. « Melania mitra, Reeve, Conch. Icon., fig. 175 (non Meusch.). Hab. Pulo Panjang, en abondance, dans la rivière qui se déverse dans le port. Les plus grands individus atteignent une longueur de 5o mill. : la columelle est, en général, d’un ton orangé vif. « Obs. Il règne une assez grande confusion relativement aux espèces de ce groupe. Le Malania mitra de Meuschen est une petite espèce qui y appartient à peine; Schrôter, qui a acheté l'individu typique de Meuschen, à la vente de Ja (1) Môrca (O0. A. L.), Catalogue des Mollusques terr. et fluv. des ancien- nes colonies danoïses du golfe du Bengale; Journal de Conchylologie, XX, 1872, pp. 320 et suiv. 360 LOUIS GERMAIN collection Gronove, en a donné une bonne figure. Le Melania amarula de Linné, de Chemnitz et de Müller diffère très peu du M. mitra de Reeve, provenant de Sumatra. Le M. crenu- laris, Deshayes (Guérin, Mag. zool. t. LXXXIIT, fig. sup.), est également peu différent du véritable M. amarula auctorum. « 1. Melania amara, Mürch (M. mitra, Reeve, non Meus- chen). « Hab. Sumatra. Iles Nicobar. La plus grande forme du groupe. « 2. Melania amarula, Linné (Müller, Chemnitz, Schrôter). « Hab. Amboiïine, etc... « Melania crenularis, Desh. (Guérin, Mag. zool., t. LXXXIIT, 1843, fig. Sup.). « 4. Melania melanus (Melas) Mitf. « Melania amarula, Encyc. méth. CDLVII, fig. 6. « Hab. Ile de France et île Bourbon : espèce probable- ment rapportée par Bruguière. « 5. Melania coacta Meuschen. « Strombus coactus Meuschen, Mus. Gevers., 1787, p. 294, n°991. « Fausse Thiare de Rivière, Argenv., fig. 6 (typ.). « Helix amarula, Born, Mus., t. XVI, fig. 2r. « Melania thiarella, Lam., Hist., VIII, p. 432, n° 11 (par-. tim). « Hab. Patrie inconnue. « 6. Melania mitra, Meuschen (Schrôüter). Helix Gronov. Zoophyl., n° 1564. € Helix mitra Meuschen, Mus. Gronov., 1778, p. 128, nr 0. € Helix mitra Schrôter, Flusse., p. 300, t. IX, fig. 12. «© Helix mitra Gmelin, S. N., p. 3455. « Melania thiarella, Lam. 1. c., n° rr. € Melania mitra, Deshayes, Lam., 1. e., VIII. p. 432, note. « Obs. Cette espèce me paraît, d’après la figure, à peine appartenir à ce groupe. » Cette conception n'est pas conforme aux faits observés. Tout d’abord, le Melania amara Môrch et le Melania crenula- FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 361 ris Môrch doivent être rapportés au Melania Cybele Gould (x), espèce de Sumatra, des Philipines, des îles Fidji et Viti et qui ne nous retiendra pas. Le Melania mitra Môrch correspond à une variété du Melania amarula Linné dont il sera question plus loin (2): Les Melania amarula Môrch et Melania metanus Môrch ‘appartiennent, sans aucun doute, au véritable Melania ama- rula Linné. La figure de l'Encyclopédie, citée par O. A. L. Môürcn ne saurait être attribuée à une autre espèce (3). Quant au Melania coacta (Meuschen) Martens (4), c’est une coquille (x) Gourp (A.), Proceedings Society Natur. History Boston, 1847 [= Me- lan‘a mitra Rezve, Conchologia Iconica, 1860, pl. XXV, fig. 175 (non MEUSCHEN) ; — Melania Cybele Brot, Melan., in: MaARTINI et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, »° édit., 1876, p. 294, taf. XXX, fig. 11 a-1r bd 11 c]. Le Melania crenularis Desnayes (Revue et Magasin de Zoologie, 1844, pl. LXXXIII) est peut-être synonyme. Le Melania Cybele Gould est une espèce de grande taille (elle atteint jusqu’à 45 millimètres de longueur ct 36 millimètres de diamètre maximum) et très polymorphe qui peut être considérée comme une forme géante du Melania amarula Linné spéciale aux îles de l'Océanie. (2) Page 364, de ce Mémoire. (3) Il en est de même de différentes figurations anciennes. Citons celle de J. S. SonrôTer [Die Geschichte der Flussconchylien, Halle, 1779, p. 297, n° XCVI, taf. IX, fig. 8 et 11] qui sont parfaitement exactes : la fig. 8 cor- respond à la forme normale de l’île Maurice, la fig. 11 à une forme minor. Ajoutons que J. S. ScnrôTER donne une longue synonymie, d’ailleurs exacte presque toujours, des anciens auteurs ayant parlé de cette espèce. Les figures données par À. Bror, [Die Melaniaceen, in: MarTINt et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, Nürnberg, 1877, p. 289, n° 297, taf. XXIX, fig. 1, x a-1 b-1 G-1 d-1 e-x f-1 g| se rapportent, bien certainement. à «in même type spécifique essentiellement variable. En comparant avec le ma- tériel recueilli par M. P. CartéÉ on observe que la forme la plus commune à l’île Maurice correspond aux fig. 1 a et 1 d. Une mutation elata rappelle, par la disposition des grosses côtes épineuses, la fig. 1, mais avec une spire plus élancée, un peu comme celle de la fig. 1 g. Il est d’ailleurs illusoire de baser des espèces sur de tels caractères ou sur la plus ou moins grande saillie des épines, celles-ci pouvant disparaître entièrement [Melania (Tiar 1) amarula LiNNÉ. variété y Bror, fig. 1 q : spinis obsoletis, in anfr. ultims nullis] ct tous les intermédiaires existant entre la forme très épineuse et la forme inermis. (4) L'ouvrage de Meuscnen (Museum Geversianum, 1787) est à peu près inutilisable et il est fort difficile d'identifier les espèces dont il parle. Si l'on veut distinguer la ferme africains. il faut lui attribuer le nom de Mela- nia amarula Linné. variété coacta (Mceuschen) Martens. Sa synonymie prin- cipa'e est la suivante : variété coacTA (Meuschen) Martens. 1742 Fausse Thiare de rivière n’ArGrwwrrre, Conchyliologie, Ed. 1, p. 373, pl. XXXI (et pl. XXVIT, Edit. 2); fig. 6, n° 6. 1780 Helir amarula Born. Testacen Musei Caesarei Vindobonensis, p. 39r, tab. XVI. fie. or. 1787 Strombus conctus MEUSCREN. Museum Geversinnum. D. 29h. n° oo7. 1872 Melania coacta Môrcn. Journal de Conchyliologie, XX, p. 320, n° 5. 1876 Melania (Tiara) thiarella, var. $ Brot, Melan., in : MARTINI et CHEM- 362 | LOUIS GERMAIN si voisine que j'hésite à la distinguer, même comme variété, de nombreux intermédiaires existant entre elle et le véritable Melania amarula Linné. Cette mutation coacta (Meuschen) Martens est une forme d'assez grande taille (elle atteint 30 millimètres de longueur et 14-16 millimètres de diamètre) avec une sculpture un peu moins développée que celle du Melania amarula Linné typique. Elle vit en Afrique orientale, depuis Lorenzo Marques jusqu’au fleuve Vouami, dans la ré- gion de l’'Ougogo. Les individus recueillis dans ce cours d’eau ont été décrits par J. R. BourGuranar (1) sous le nom de Tiara vouamica (2), forme se distinguant du Tiara crenularis Des- hayes «... par une taille moindre, par un test d'une teinte olivâtre uniforme, par des spinules un peu moins écartées, enfin, par une ouverture sensiblement plus étroite à Ja base » (3). Il est évident que cette Melanie est la même que celle nommée coacta par le D? E. von Martens (4). Le jeune âge du Melania amarula Linné a été figuré par G. P. Desmayes sous le nom de Melania Moreleti Deshayes (5). Cette coquille est remarquable par son apparence adulte. Ce NiITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit.. p. 297, | taf. XXIX, fig. 3 b. 1889 Tiara crenularis varietas B Tiara Vouamica BourGutenat, Mollusques Afrique équatoriale, Paris (mars 1889), p. 183. 1898 Melania coacta Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 197, taf. NI, fig. 36. 1912 Melania coacta ConNorry, Annals South African Museum, XI, part IT Ip 265 n9 5557 1915 Tiara coacta Connorry, Annals South African Museum, XIII, part TY. TON (1) BOURGUIGNAT Fey .-R.), Mollusques Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. 183. (2) J. R. BouRGUIGNAT rapporte, à son Tiara vouamica, le Melania crenu- laris Martens [Peter’s Mossamb. Moll., Malakozoolog. Blätter, 1859, p. 216] du Mozambique qui est évidemment la var. coacta (Meuschen) Martens. (3) J. R. BourGurGnar (loc. supra cit., 1889, p. 184) ajoute : « Les échan- tillons du fleuve Vouami ne sont pas tronqués. La spire, composée de 8 à 0 tours, est bien entière ». Il donne, comme dimensions : longueur : 27 millimètres; diamètre : 14 millimètres: hauteur de l'ouverture : 15 milli- mètres et diamètre de l'ouverture : 7 millimètres. (4) Dans les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris il existe, sous le nom de Melania Leroyi Bourguignat et étiquetés par J. R. Bour- GUIGNAT lui-même : 1° Six individus d’une Mélanie recucillie à Bagamoyo dans le fleuve Vouami et qu’il faut rapporter au Melania (Plotia) seabra Müller (Voyez infra, p. 366). »° Un individu de même provenance qui est un exemplaire peu adulte de cette même variété coacta (Meuschen) Martens. (6) Desmayes (G. P.), Traité élémentaire de Conchyliologie, Paris, 1839, pl HIOUINE DE TOCIUr FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 363 caractère curieux a déjà été signalé par G. Nevizz dès 1884 (x). Enfin W. Swainson a créé, en 1824, un Melania setosa (2) pour une Melanie non adulte recueillie à l’île Maurice et qui pourrait bien être également le Melania amarula Linné plutôt que le Melania cancellata Bolten (3) comme le pensent cer- tains auteurs (4). Les exemplaires de Melania amarula Linné recueillis par M. P. Cart sont de taille assez variable, comme le montre Île tableau suivant : Longueur Diamètre Diamètre Hauteur Diamètre totale maximum minimum |de l’ouverture|de l'ouverture mm. mm. mm. mm. mm. 49 27 23 26 12 41 DT 20 23 10 1/2 40 21 19 21 9 39 19 17 20 9 Le test est d’un jaune marron assez clair et un peu brillant; il est, le plus souvent, recouvert d’un épiderme brun sombre, presque noir, s'exfoliant facilement. Les premiers tours sont fréquemment absents par érosion. Très solide, épais, le test est garni de stries longitudinales médiocres, inégales, irrégu- (1) Nevizz (G.), Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, IT, 1884, p. 278 : «I think, I may state positively that Deshayes M. moreleti is the young of the typical form, notwithstanding the remarkable « quasi » adult appearance that it invariably presents. These young specimens agree weil with pl. 30, fig. 2 À » [A. Bror in : MARTINI et CHEMNITZ|. (2) Melania setosa W. Swainson, Quarterly Journal of Science, Lit. and Arts, XVII, 1824, p. 13; et Zoolog cal lilustrations, London, 2° série, 183r- 1832, p. 429, pl. VII, fig. 7-8. (3) BozTEN, Museum Boltenianum, Hambourg, 17098, p. 109 (Thiara can- cellata. (4) Le Melania cancellata BovreN | —Helix amarula var. Bf GMELIN, Sys- tema Naturae, Ed. XIII, 1790, I, 6, p. 3656, n° 126 R] a été très mal figurc par CHEemnirz sous le nom d’Helix amarula, variété [Systemat. Conchylien Cabinet, IX, 1786, p. 159, taf. CXXXIV, fig. 1220-1221]. Quand W. Swarn- son décrivit, en 1824, son Melania setosa, une controverse s’engagea entre Jui et J. E. Gray [Cf. : Zoological Journal, I, 1824-1825, p. 253, 399 et 52? pl. VIII, fig. 6-8], ce dernier auteur essayant de prouver que le Melania setosa Swainson était l'espèce représentée par CHEMNITz, c’est-à-dire Je Melania cancellata Bolten. Cette opinion a été admise par divers auteurs et, notamment, par A. Bror dans sa Monographie des Melaniidae du nouveau ManTinr et CnEMnirz (1856, p. 297). Cependant, d’après la localité citée par W. Swarnsox et l’iconographie donnée par ce naturaliste, il me semhle pré- férable de considérer le Melania sefosa Swainson comme une forme imma- ture du Melania amarula Linné. 364 LOUIS GERMAIN lières et peu obliques — et de stries spirales assez serrées, peu marquées, sauf à la base du dernier tour où elles sont saillan- tes. Les grosses côtes qui ornent le haut des tours et font saillie sur la suture en forme d’épines plus ou moins aigües sont d'importance très variable suivant les individus. Cer- taines formes sont plus élancées que le type avec des tours de spire notablement plus étagés. Ile Maurice : Espèce commune dans toutes les eaux douces de l’île; très abondante dans le Grand Bassin, au centre de l'île [P. Carié] (1); =BerRNARDIN DE Sair-Pierre, loc. supra Cit., 1773, p. 103; —CHemnirZ, loc. Supra cit. , 1780, p.197 — « Madagascar, l’île de France, dans les rivières » [J. B. M. »E Lamarox, loc. supra cit., 1822, p. 167; et Edit. 2, 1838, p. 4%1];=S. Ranc, in : d\A° ne FéRuSsSAG, ‘loc Supra cit, 1827, D. 10: N. SGANZIN, (OC. SUDra Cit, 1843, D. LP Pi LIÉNARD, loc. supra cit., 1877, p. 44;= « Trou d’eau douce, Mauritius » [G. Nevizz, loc. supra cit., 1894 p. 278]. Ile de la Réunion : « ... Très commune dans les étangs et les rivières; on la trouve souvent dans l'estomac des petits poissons, qui les avalent » [S. Rance, in : d’A. pe Férussac, loc. supra Cit., 1843, p. 19; =L. MarrraRnD, in : G. P. Desnayes, loc, SUDIONCLIS TB PANNE OMe Variété mirrA (Meuschen) Schrôter. 1778 Helix mitra Meuscnen, Museum Gronov., p. 128, n° 1363. 1779 Helix mitra ScnrôtTErR, Die Geschichte der Flussconchylien, p. 300, n° NCVIT À, taf. IX, fig. r2 (»). 1788 Helix mitra Gmeuin, Systema naturæ, Ed. XIII, p-. 3455. 1822 Melania thiarella ne Lamarok, Hist. natur. animaux sans vertèbres, VI; part: IT, p. 166, n° 17. (partim). 1838 Melania thiarella pe Lamarck, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Ed. 2 (par G. P. Desnayes), VIII, p. 432, n° 11 (par- tim). 1838 Melania mitra Desmayes, in : DE LAMARGK, loc. supra cit., VIII, p. 43, note infrapaginale. 1855 Tiara thiarella H. et A. Apams, Genera of recent Mollusca. 1859 Tiara thiarella CHENu, Manuel de Conchyliologie, Paris, fig. 1939. 1860 Melania mitra Morerer, Séries Conchyliologiques, Il, Iles Orientales d'Afrique, p. 111, n° 86. (1) Un exemplaire subfossile à été trouvé, par M. E. Trirroux, dans la ue des Pailles; il ne diffère pas des individus vivant actuellement dans île. = (2) Cette figure de J. S. Sonrürer est beaucoup moins bonne que celles se rapportant au Melania amarula Linné. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 365 1872 Melania mitra Môrcu, Journal de Conchyliologie, XX, p. 520, n° 6. 1872 Melania thiarella Bror, Matériaux Mélaniens, 1, p. 18, pl. I, fig. 2. 1876 Melania (Tiara) thiarella Bror, Melan., in : Marin et CHEMNITz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 291, n° 299, taf. XXIX, fig. 3 et 3 a (parlim)., 1877 Melania mitra Laiénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p: 44, n° 6317. 1S8So Melania amarula Mantens, Mollusken, in: K. Môsrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Maurilius..…., Berlin, p. 211. (partim). 1884 Melania (Tiara) amarula var. thiarella Nevixz, Handlist Mollusca In- dian Museum Calcutta, Il, p. 279. Deux individus recueillis par M. P. Carté sont bien typi- ques et correspondent parfaitement aux figures de l’iconogra- phie de À. Bror précédemment citées. Ils mesurent 22 3 mil- limètres de longueur, 10 & millimètres de diamètre maximum et 10 millimètres de diamètre minimum (hauteur de l’ouver- ture : 11 millimètres; diamètre de l'ouverture : 6 millimè- tres). Leur spire est entière et le test solide, un peu épais, d'un marron jaunâtre, est orné de quelques flammules lon- gitudinales subobliques, disposées en zigzag, à peine mar- quées et plus visibles, par transparence, à l’intérieur de l’ou- verture. Une autre série d'exemplaires, provenant d’une localité dif- férente, ont un test bien plus mince, subtransparent au dernier tour et fortement corrodé. Le haut de la spire est absent par érosion et il ne reste plus que les trois ou quatre derniers tours. Le test est soit marron clair avec les flammules longi- tudinales lie de vin ou marron rougeûtre bien plus visibles que dans le cas précédent, soit d’un brun très foncé presque noir avec flammules indistinctes. Les specimens de colora- tion claire sont ceux dont le test est le plus mince. Il m'est impossible de considérer le Melania mitra (Meus- chen) Schrôüter comme une espèce distincte du Melania ama- rula Linné. Ces deux Melanies sont réunies par de nombreux intermédiaires et la première n'est guère qu'une variété minor de la seconde. Ile Maurice : Commun dans toutes les eaux douces de l’île, avec l'espèce précédente [P. Carié]. Commun [E. Vesco, in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 111]; —=E. Liénann, loc. supra Cit., 1877, p. 44; =: J. Carpwezr et E. Lrénarp, in G. Nevux, loc. supra cit., 1878, p. 279. 366 hi 1779 1700 1872 1874 1874 197D 1877 1880 1884 1598 1909 LOUIS GERMAIN $ II. — PLOTIA (Bolten) H et A. Adams, 1854 (x). MELANIA (PLoïrrA) scABrA Müller. Buccinum scabrum Müzrer, Vermium terr. et fluv. histor., II, D T00 n°620: Buccinum scabrum ScnrôtTer, Die Geschichle der Flussconchylien, D. 209$ tai VI tfio To: Helix scabra Cnemnirz, Systematl. Conchylien-Cabinet, IX, p. 185, taf. CXXXVI, fig. 1259-1260. Helix aspera GMELIN, Systema Naluræ, Ed. XIII, p. 5656. > Bulimus scaber BrucuiirRe, Encyclopédie méthodique, Vers, 1, p. 350, n° 56. | Melania scabra ne FÉRussAc, Essai méhode Conchyliologique, p. 73, n° 5 [non REEvE|. Melania spinulosa pe LaMaArcK, Hist. nalur. animaux sans vertèbres, NI, part. Il, p. 423, n° 12. Melania Mauriciae Lesson, Voyage de la Coquille, Zoologie, IT, p. 354. Melania Doreyiana Lessonw, Voyage de la Coquille, Zoologie, II, OO: & Melania nn Quoy et GAiMARD, Voyage de l’Astrolabe, Zoologie, IT, p- 147, pl: ENT, fig. 12-14. 38 Melania spinulosa pe LaAMARCK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Ed. 2 {par G. P. Desxayes|, VIII, p. 433, n° 12. Melania scabra DE LAmAroK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Ed. 2 [par G. P. Desnayrs|, VIII, p. 443, n° 35. Melania spinulosa DeLesserT, Recueil Coquilles décrites par Lamarck, pl. XXX, fig. 15. Melania spinulosa Mousson, Die Land-und Süsswasser-Mollusken von Java, p. 76, taf. XI, fig. 11-12. Plotia spinulosa H. et A. ApaMs, Genera of recent Mollusca. Melania elegans Re&eve, Conchologia Iconica, fig. 178. Melania scabra Reevx, Conchologia Iconica, fig. 188. Melania spinulosa Brot, Mater. Melan., I, p. 38, pl. IT, fig. 6 et D ANMieNe Melania spinulosa Bror, Matér. Melan., I, p. 19, pl. L fig. 15. Melania spinulosa Crosse, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 240. Melania scabra Bror, Melan., in : Martin et Cnemmrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2 Ed., #p. 226, n° 296, taf. XXVII, fig. 14-14a-14b-14c-14d-14e-15 et 154. Melania scabra Morerer, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 29, n° 20. Melania scabra Hanrey et TnéoBarn, Conchologia Indica, p. XVI, ct PSP DIE EXXITE ie tente Melania spinulosa Lrénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 44, n° 633. Melania scabra Martens, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge 2. Meeresfauna d. insel Mauritius, Berlin, p. o1r. Melania (Plolia) scabra Nevicc, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, Il, p. 281, n° 95. Melania scabra Martens, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 196. Melania mauriciae KoBecr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, p. 94. (1) Plolia H. et À. Anams, The Geriera of Recent Mollusca, 1854, p. 295. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 367 1909 Melania scabra KoBerT, loc. supra cit., p. 94 et p. 96. 1915 Tiara (Plotia) scabra Preston, Mollusca (Freshwater Gastropoda and Pelecypoda), Fauna of Bristish India, London and Cal- cutta, p. 35, n° Go. Cette espèce bien connue, fort répandue dans quelques régions de l'Afrique et de l'Océanie, est très polymorphe. Sa longueur varie de 10 à 29 millimètres, son diamètre de 5 à 14 millimètres. Sa forme est également instable. G. NEvizz a signalé plusieurs variétés recueillies par lui à File Maurice. L'une est particulièrement intéressante parce qu'elle possède quelques caractères la rapprochant du Melania tuberculata Müller. C'est une coquille de grande taille (longueur : 29 mil- limètres; diamètre : 14 à millimètres), tronquée, n'ayant plus que 5 tours de spire dont le dernier est fortement renflé. Le polymorphisme du Melania scabra Müller a entraîné la création d'espèces dont la valeur est purement nominale. Tel est le cas pour les Plotia Leroyi Bourguignat (4) et Plotia Bloyeti Bourguignat (2). La première de ces Mélanies est une coquille allongée, com- posée de 9 tours de spire peu convexes à croissance régulière, séparés par des sulures bien marquées; son dernier tour est convexe; son ouverture est verticale, oblongue, anguleuse en haut; son bord columellaire est épaissi, arqué et son bord externe fortemient sinueux; la taille atteint 18 millimètres de longueur et 8 millimètres de diamètre maximum: enfin le test est épais, fauve corné, orné de flammules rougeûtres, garni de stries bien marquées et, au dernier tour, de stries spirales accentuées à la base. ï La deuxième (Plotia Bloyeli Donamienc se distingue seulement de [a précédente par sa taille moitié plus petite (longueur : 9 millimètres; diamètre maximum : 5 millimè- tres), sa forme un peu plus ventrue, et ses stries spirales légèrement plus saillantes à Ha base du dernier tour. En résu- mé le Plotia Bloyeti Bourguignat n'est qu'une forme munor du Plotia Leroyi Bourguignat. Toutes deux, qui vivent abon- damment dans les rivières des vallées du Vouami et du Kyn- gant (Afrique orientale) ne sont évidemment que des formes locales du Melania scabra Müller. (x) BourGuIGNAT (J.-R.), Mollusques de l'Afrique équatoriale; Paris, mars 1889, p. 185. (2) BourGuIGnarT (J.-R.), loc. supra cil., 1889, p. 186. ROC Re RE A ARR RE SL RP ER ETS 368 j LOUIS GERMAIN Île Maurice : LEssoN, loc. supra cit., 1829, p. 358; L. Reeve, loc. supra cit., 1860, sp. 183;=E. Liénarp, loc. supra cü., 1877, p. 44:= J. Caznwezz, G. Nevizz et D’ F. Srorrezxa, DOS G. Nevizz, loc. supra cit., 1884, p. 282, 283 et 284;= J. Garn- weLz et G. Nevizz (var. granum Busch (1) [in : G. Nevizz, loc. supra cit., 1884, p. 28b];,= « Fouquets und Grande Baie » [Prof. K. Môsrus, in : D° E. von Martens, loc I SUPrA RCE 1880, p. 211]. Ile Rodrigue « Port Mathurin » [A. DEsMazuREs, in : H. Crosse, loc. supra cit, 1874, p. 240]; — BEWSHER, in : A. MoRELET, loc. supra cit., 1875, p. 29. Cette Mélanie a une aire de dispersion considérable : elle habite la Nouvelle-Guinée | Lesson], l'archipel de Timor, l’île de Vanikoro [Quoy et Gaimarp], l'île de Java [ A. Mousson, F. de RrremorreN], la Cochinchine [S. Hanrey et W. TneoBarn, À. Morezer, etc...], l’Inde et l’île de Ceylan [W. T. Bzan- FoRD, R. H. Beppome, F. W. Hurron, Micuxrerzz, G. NEVILL, D’ F. SrorrcezxA, etc... |. Elle vit également aux îles Seychelles [G. Neviz, loc. supra cit., 1884, p. 284Ï et, dans l'Afrique orientale, à l’île de Zanzibar [D° F. Srunzuann, in : D’ von Martens, loc. supra cit., 1898, p. 197] et dans les fleuves Vouami et Kyngani [J. R. Boureuienar, Mollusques Afrique équator., 1889, p. 185 et p. 186]. $ III. — MELANOIDES Olivier, 1804 (2). MELANIA (MELANOIDES) TUBERGULATA Müller. L2 17974 Nerita tuberculata MüzLer, Vermium terr. et fluv. Histor., Il, p. 191. 17979 Strombus tuberculatus Scurôter, Die Geschichte der Flussconchy- lien, p. 379. 1779 Strombus costaltus, SonrôTER, Die Geschichte der Flussconchylien, p- 974, tai. VIII, fis. 4. (x) Melania granum v. d. Busou, in: Purtippr, Abbild. u. Beschr, neuer Conchylien, T, 1844, taï I, fig. 7 [— Melenia granum var. buccinoider Mousson, Die Land-und Süsswasser-Mollusken von Java, Bern, 1849, p. 77, taf. XII, fig. 4]. G. Nevicc (loc. supra cit., 1884, p. 285) dit que la forme recueillie par lui et J. Carpwezz à l’île Maurice est à peu près exac- tement semblable à celle de l’île de Java : « Anfr. 3; long. 12, diam. 7 mill. An abundant small form, almost exactly resembling Javanese speci- mens. The spiral striation is quite as developed. Always strongly decol- late ». (2) Melanoïdes Orivier, Voyage Empire Ottoman, etc, Il, 1804, p. 49 (non Melanoides H. et A. Apams,. Genera of recent Mollusca, I, 1854, p. 596) [= Striatella Bror, Melan., in : MarniN: et Cuemnrrz, Systemat. Con- chylien-Cabinet, 2° Edit., 1875, p. 7]. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 369 1786 Nerita luberculala Cuemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, IX, part. Il, p. 189, taf. CXXXVI, fig. 1261-1262. 1804 Melanoïdes fasciolala Oxrivier, Voyage dans l’Empire ottoman, IT, p. 4o; Atlas, pl. XXXI, fig. 7: 1892 Melania fasciolata ne Lamarck, Hisl, natur, animaux sans vertèbres, Mpaut.21l;/p{1607, n9%106: 1827 Paludina (Melania) virgulata vx FÉéRussAC, Bullelin universel sciences naturelles OX De ITT ne ; 1843 Melania truncatula SGANzIN, Catalogue Coquilles îles de France, Bourbon et Madagascar; Mémoires Soc. hist, natur. Strasbourg, Il, p. 19. 1847 Melania pyramis Buson in : Paicippr, Abbild. und Beéschreib., p. 172, taf. IV, fig. 106. 1849 Melania tuberculata Mousson, Land-und Süsswasser-Mollusken von Java ip \73/0taf Xl; fie." 627; 1852 Vivipara fasciolata RAyMonp, Journal de Conchyliologie, III, p. 326. 1853 Melania tuberculala BourGuIGNaAT, Calalogue Mollusques De SAULCY Orient, p. 65. 1859 Melania tuberculata Reeve, Conchologia Iconica, pl. XIIT, fig. 87. 1860 Melania tuberculata MoreLer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orien- bales d'Afrique, p. xrx, n° 85. 1861 Melania Rothiana Mousson, Coquilles terr. fluv. Roth Palestine, p. Gr. 1863 Melania tuberculata DesuAxes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. Qu In 55) 1864 Melania tuberculata BoureureNar, Malacol. Algérie, IT, p. 25r1, pl. XV, fig. z-rr. 1874 Melania tuberculala Jickezr, Fauna d. Land-und Süsswasser-Mollus- FenoN MONNAIE prob, LIT ete Pret ta VIT fig. 30. 1874 Melania abyssinica RüpPrezz in : Jickerr, loc. supra cit., p. 253. 1876 Melania (Striatella) tuberculata BroT, Melan. in : MARTINI et CHEM- NiTz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 247, D 07 TAN NT EE ro DATE NEO FETES 11/, 119, et 11h. 1876 Melania rodericensis Smirn, Annals and Magazine of Natural History, London, XVII, p. 404. 1877 Melania tuberculata Lrénarp, Catalogue Mollusque île Maurice, p. 44, RMC HMERD MO ATOME UE 1877 Melania virgulata Liénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 44. 1880 Melania tuberculata Martens, Mollusken, in : K. Môsius, Beiträge z. Meeresfauna d. Inseln Mauritius. Berlin, p. 217. 1884 Melania tuberculata BourœuiGnar, Histoire Méianiens système euro- Déen RL pv5 1884 Melania (Striatella) tuberculata Nevicz, Handlist Mollusca Indian | Museum Calcutta, "p.239, n°132. 18SS Melania tluberculata BouRGUIGNAT, Iconographie malacologique lac Tanganika, p. 27, pl. XI, fig. 26-27. 1889 Melania tuberculata BourcurenatT, Mollusques Afrique équatoriale, 182. 1890 Melania tuberculata BourGuienar, Hisloire malacologique lac Tanga- nika, p. 163, pl. XI, fig. 26-27. ‘ 1898 Melania tuberculata Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost- Afrik. p. 193. 1907 Melania tuberculata GEerMaN, Mollusques terr. fluv. Afrique centrale - française, p. 537. 1908 Melania luberculata GERMAIN, Etude Mollusques lac Tangangika et ses environs, p. 42. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 24 \ 370 LOUÏS GÉRMAÏN 1908 Melania tuberculata DAUTZENBERG, Journal de Conchyliologie, LI, DL 23, Sp ete 1909 Melania tuberculala KOBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Geselischaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 59, 94, 99 et 06, taf. X, fig. 5-6. x 191: Melania tuberculata Germain, Notice malacologique, in : Documents scientifiques Mission Tüilho, Il, p. 208, pl. Il, fig. 7 à ET. 1912 Melania tuberculata Connorzx, Annals South African Museum, XI, patte ne 0 nONo Ne 1914 Melania (Striatella) tuberculata DAUTZENBERG et GERMAIN, Revue z00- 7 logique africaine, IV, fase. I, p. 62, pl. IL, fig. 3 à 8 et pl. IV, fig. 7 à 10 (var. anomala). 1915 Tiara (Striatella) tuberculata Preston, Mol.usca (Freshwater Gastro- poda and Pelecypoda), Fauna of British India, p. 15, 120: : 1916 Melania (Striatelia) tuberculata Germain, Seconde notice malacolo- 0 gique, Documents scientifiques Mission Tilho, EL, p. 309. Parmi les assez nombreux individus de cette espèce recueil- lis par M. P. Car, il en est qui ont la spire entière et d’autres qui sont réduits aux trois ou quatre derniers tours. Les spéci- miens appartenant à la première catégorie restent de petite taille, puisque les plus grands atteignent seulement 26-27 mil- limètres de longueur pour 8-9 millimètres de diamètre maxi- mum et 7-8 millimètres de diamètre minimum. Les échantil- lons à spire tronquée ont, en général, une sculpture peu sail- lante : les cordons spiraux sont médiocres et les stries longi- tudinales toujours atténuées, principalement au dernier tour. Sous cette forme, la Mélanie de l’île Maurice correspond au Melania truncatula Quoy et Gaimard (x). La variété la plus répandue à l'île Maurice correspond au Melania virgulata de Férussac — d’ailleurs reliée au type par tous les intermédiaires — variété caractérisée surtout par le peu de développement de la sculpture longitudinale. Les jeunes ont un test mince, parfois presque transpa- rent, d’un vert jaunâtre marbré de fascies longitudinales brunes irrégulières. Leur spire est entière et toujours très acuminée. G. NEVILL a décrit ou nommé un grand nombre de variétés du Melania tuberculata Müller. Je signalerai seulement celles qui habitent les îles Seychelles et les îles Mascareignes. (x) Voyage de l’Astrolabe, etc., II, Paris, 1832, p. thx et p. 143; Atlas, pl. EVI, fig. 1-4, 5-7: FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 371 Variété SUBCANALIGULATA Nevill (x). Coquille avec un dernier tour légèrement anguleux au lieu d’être convexe; suture un peu canaliculée; sculpture longitu- dinale bien marquée; coloration sombre. Longueur : 29 milli- mètres; diamètre : 8 millimètres; hauteur de l'ouverture 7 millimètres. Ile Silhouette (Archipel des Seychelles) [G. Nevizz, loc. su- pra cit., 1884, p. 241], Variété PSEUDOTRUNCATULA Nevill (2). « Coquille ressemblant beaucoup à la figure donnée par Bror (Conchylien-Cabinet, IL. 1874, taf. XXVI, fig. 11 F.), mais un peu plus petite. » Ile Maurice : J. Cacowezz, in : G. Nevicr, loc. supra cit., 1884, p. 246. Ile de la Réunion : G. Neviex,, loc. supra cit., 1884, p. 246. Variété ApPpREssA Nevill (2). Coquille plus allongée; columelle tordue en arrière; pas de stries longitudinales mais des cordons spiraux aigus el saillants. Longueur : 29 + millimètres; diamètre : 9 milli- mètres. Île Maurice : sans localité précise [J. Carnwez, in : G. Nevizz, loc. supra Cit., 1884, p. 246]. Enfin E. A. Surru a décrit, sous le nom de Melania rode- ricensis, une Mélanie qui ressemble tout à fait à certaines variétés du Melania fasciolata Olivier et qui est, par consé- quent, synonyme du Melania tuberculata Müller. Les individus mesurent 16 millimètres de longueur et 5 millimètres de dia- mètre maximum (hauteur de l'ouverture : 5 millimètres; diamètre de l'ouverture : 2 & millimètres). Une variété major Smith atteint 23 millimètres de longueur et 7 millimètres de diamètre maximum. Ile Maurice : Commun, dans toutes les eaux douces de Pile PP CARTE NV NSGANZIN, loc: Supra cit. 10849 ,2p 19;— FNEsco ne MORELEr loc} Suprarcit., Té0o pis: — (x) Nevizz (G.), Hand list of Mol:usca in the Indian Museum, Calcutta, Part Il. Gastropoda, Prosobranchia-Neurobranchia, Calcutta, 1884, p. 24r. (2) Nevizz (G.), loc. supra cit., 1884, p. 246 [var. pseudo-truncatula]. 312 | LOUÏS GERMAIN E. Lrénarp, loc. supra cu. 1877, p. A1; =\G. Never ete CazLnweLzL, in : G. Neviez, loc. supra cit., 1884, p. 240. | Île de La Réunion : « Cette Mélanie... est très répandue dans toute l'île Bourbon. Elle se trouve en abondance dans les lacs de Bernica. Quelques individus sont d’une grosseur qui ferait d’abord croire qu'ils appartiennent à une autre es- pèce, si on n'avait pas les passages aux autres qui paraissent n'être que le jeune âge de cette coquille; ceux-ci ont été pris à la Cascade de Saint-Paul; les gros individus n'ont été trou- vés de cette taille, par M. Rang, que dans les trous en forme de puits que l’on a creusés dans les jardins de Saint-Paul. Cette espèce se plaît surtout sur les rochers et les murs hu- mectés par les sources » [S. Rawc, in : D'À. ne Férussac, loc. supra cit., 1827, p. Arr |;— V. SGanzin, loc. supra cit:, 1843, p. 19; —E. Vesco,. in : A. Morerer, loc: supra cit’,01860, p. 111: —E. LiénAnn, loc. supra cit, 1877, p. 4h; —=G. Never, loc. Supratit réel pl larve Ile Rodrigue : « Port Mathurin » [A. DESMAZURES, in : H. Crosse, loc. Supra cit., «874, \p. 2411: = CG GüurriVEr, in : E. À. Surru, loc. supra cit., 1876, p. 4o4; = J. CazDwezz, in : G. Nevizz, loc. supra cit., 1884, p. 240. La répartition géographique du Melania tuberculata Müller est extrêmement étendue. Je renvoie, pour l'étude de cette question, à mon Etude, dont l'impression s'achève en ce moment, sur les Mollusques terrestres et fluviatile recueillis par M. Henri Gadeau de Kerville pendant son voyage en Syrie. MeLania (MELANOIDES) CommMErsont Morelet. 1859 Melania Commersoin MoreLet, in : REEve, Conchologia Iconica, fig. 237. 1860 Melania Commersoni Morecer, Séries Conchyliologiques, Il, Iles orientales d'Afrique, p. 116, n° 89, pl. VI, fig. 4. 1863 Melania Commersoni DesnAyes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 81. 1874 Melania Commersoni Crosse, Journal de Conchyliologie, XXIV, p. 240. ë 1874 Melania Commersoni BroT, Melan., in : Manrtinr et CHEMNITZ, Sys- temat. Conchylien-Cabinet, 2° Ed., p. 244, n° 254, Eu XIE ie Nr T0 D: 1877 Melania Commersoni Lrénarr, Catalogue Mollusques île Maurice, P:- 44, n° 630. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 373 1880 Melania Commersoni Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Inseln Mauritius, Berlin, p. 211. 1884 Melania Commersoni Nevis, Handlist Mollusca lindian Museum Cal- cutia, IT, p. 247, n° 36; et var. minor, p. 248. 1909 Melania Commersoni Ko8err, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94, 95 et 6. Coquille tronquée au sommet, réduite à 6 tours de spire convexes séparés par de profondes sutures; dernier tour mé- diocre; ouverture allongée, dilatée à la base; péristome mince et tranchant. Longueur : 35 millimètres; diamètre maximum : 11 mil- limètres [ A. Morezer, loc. supra cit., 1860, p. 116]. Longueur : 28 millimètres; diamètre maximum : 10 % millimètres; 6 À tours de spire [G. Nevizz, loc. supra cit., 1884, Dooer]e Test solide, d’un vert brunâtre, garni de stries longitudi- nales peu saillantes et de stries spirales costulées, saillantes, subnoduleuses, serrées aux premiers tours, plus espacées, plus larges et moins élevées au dernier tour, sauf vers la base où elles deviennent de nouveau serrées et saillantes. Intérieur de l’ouverture d'un bleuâtre brillant. Le seul exemplaire recueilli par M. P. CaRtÉ présente quel- ques particularités. Sa spire est réduite aux 3 + derniers tours, les 2 & tours supé- rieurs sont fortement érodés et le dernier est à peu près intact. Le test est marron brunâtre à peine brillant; il est garni de stries longitudinales faibles, espacées, irrégulières et inégales. Les stries spirales sont presque obsolètes sur le milieu du dernier tour; elles sont assez serrées à sa base mais restent médiocre- ment saillantes. L'intérieur de l’ouverture est d’un bleu pâle assez brillant. Longueur (3 + tours) : 25 millimètres; diamètre maximum: 11 à millimètres; diamètre minimum : 11 millimètres; hau- teur de l'ouverture : 11 mill.; diam. de l'ouverture : 5 £ mill. Le Melania Commersoni Morelet est certainement très voisin du Melania tuberculata Müller dont il n’est, peut-être, qu’une variété. Une forme minor signalée par G. Nevirz [loc. supra cil., 1884, p. 248] et que cet auteur considère comme inter- médiaire entre le Melania tuberculata Müller (forme de l’île Maurice) et le Melania Commersoni Morelet (x) vient à l’appui de cette opinion. (x) « À smail, strongly decollate form, without longitudinal sculpture; ap- 374 LOUIS GERMAIN Ile Maurice : Rivière Noire, un seul exemplaire [P. CARIÉ |; J CaroweLc, in: Cr NEvVIDL, IDC SUDIG CI SSD 2/8. Ile de la Réunion : G. Nevurx,, loc. supra cit., 1884, p. 248. Ile Rodrigue : « Port Mathurin » [A. DEsMAZURES, DIU H. Grosse, loc. supra cit., 1854, p. 240. Primitivement découverte à l’île de Madagascar [E. Vesco, in : À. Morezer, loc. supra cit., 1860, p. 116], cette Mélanie vit également aux îles Seychelles, (à l’île Mahé, sous forme d’une var. minor Nevill) [G. Nevicz, loc. supra cit., 1884, p. 249]. Genre PALUDOMUS Svaincon 1340 @). PALUDOMUS PUNCTATUS Reeve. 185 Paludomus punctatus Rezve, Proceedings Zoological Sociely of Lon- JON pr27- ns r88o Paludomus punctatus Martens, Moilusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, p. 210. 1880 Paludomus punetatus Brot, Die Gattung Paludomus, in : MARTIN et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 9° Edit, Poe ner é 1609 Paludomus punctatus KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Natur- forsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Le Paludomus punctatus Rec:e est une espèce seulement connue par la description beaucoup trop succincte donnée par L. Re&eve (2). Son caractère le plus net est constitué par les ponctuations qui s’observent de chaque côté des stries spi- rales dont la coquille est ornée. À. Bror (loc. supra cit., 1880, p. 42) pense que ce Paludomus, qui n’a jamais été figuré, n'est pas spécifiquement distinct du Paludomus transchauriensis (Gmelin) Blanford (3) et le D’ E. von Martens (loc. supra pears to may fairiy intermediate between the small, truncated Mauritian variety of M. tuberculata and typica! M. commersoni » [G. Nevrez, loc. supra Cit., 1884, p. 249]. (1) Paludomus W. Swarxson, Treatise on Malacology, London, 1840, p. 340 [= Rivulina LEA, 1850, non Rivulina CLESSIN, 1873, sous-genre de Pisidium |. (2) GT. acuminato-turbinata, spira acuta, anfr. convexis, lineis incisis utrinque peculiariter punctatis, eingulatis; apert. parva; olivacea nigni- cante hic illic maculata » L. Rerve. Descriptions of new species of Palu- domus, a genus of Freshwater Mollusks, Proceedings Zoological Society 6f London, 1852, p. 127. Les dimensions de cette espèce ne sont pas données. (3) Helix Tanschaurica GMez, Systema Naturae Ed. XIIT, 1788, p. 8655, n° 244 [= Helix fluvialilis Tanschaurensis Cuemnirz, System, Con: FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 375 cil., 1880, p. 210) ajoute qu'il appartient peut-être au genre Cleopatra. Île Maurice [D. Barcray, in : L, Regeve loc, supra cit., r8D2,.p. 127]. Famille des ASSEMANIID AE Genre ASSEMANIA (Leach) Fleming, 1828 (x). ASSEMANIA GRANUM Morelet 1882 Assiminea g granum Morerer, Journal de Conchyliologie, XXX, p. 105, OO Le dlle IV, fig. 8. 1909 Assiminea granum KoBELT, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch.. Gesellschaft Frankfurt «. M., XXXIT, p. 94. Très petite coquille subperforée, de forme conique globu- leuse à sommet obtus; spire formée de 6 tours médiocrement convexes séparés par des sutures superficielles bordées d’une linéole noirâtre; dernier tour très renflé; ouverture ovalaire, un peu anguleuse à la base; bord columellaire faiblement dilaté; péristome mince, tranchant, ordinairement bordé de brun. Longueur : 2 millimètres; diamètre maximum : 1 & mil- mètre. Test un peu solide, d’un roux orangé, presque lisse et brillant. Iles Mascareignes. Sans indication précise [A. Morezer, loc. supra cit., 1882, p. 106]. chylien-Cabinet, IX, 1786, p. 174, fig. 1243; — Helix fluviatilis Diczwys, Descriptive Catalogue of Recent Shells, 1817, p. 9595 — Paludomus Tan- joriensis BLanrorD (emend.), Transact. Linnean Society of London, XXIV, 1863, p. 173, pl. XXVIT, fig. oa-e; = Paludomus Tanschaurica HANLEY ct TaeoBarn, Conchologia Indica, 1876, p. XVII, et p. 50, pl. CXXIII, fig. 8: — Paludomus Tanjoriensis Bror, Die Gattung Paludomus, in : MARTIM ct CHEmnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, s° Edit., Nürnberg, 1880, p. ho, n° 16, taf. VIII, fig. 18-20 et 20-23; — Paludomus tanschaurica PREs- TON, The Fauna of British Indian (Freshwater Gastropoda and Pelecypoda), London, 1915, p. 47, n° 83]: (x) Assiminea LEAcH, in : Femme, À History of British Animals, Edir- burg, 1828, p. 275. je Assemania Knicar, Journal of Conchology, london IX, 1900, p. 275 (emend.); et B. B. Woopwarn, Journal of Conchology, London, X, 1903, p. 356 et p 366; = Assiminia et Assiminea Auct.] ASTON Enr LOUIS GERMAIN ASSEMANTA NITIDA Pease. f 1864 otre core nitida PEASE, Hans ARE Society of London, p. 674. 1869 Assiminea (Hydrocena) nitida PEase, Journal de Conchyliologie, D: 140, n° 26. 1884 Assiminea nitida Nevicz, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta, [mr nos G. NevicL rapporte à l’Assiminea nitida Pease une coquille qu'il a recueillie assez abondamment à l’île Maurice et qui, dit-il, a été figurée par W. H. PEaAse planche VIT figure 10 (non figure 11 (x) ) du Journal de Conchyliologie. (1869). Or cette figure 10 correspond à l'Assiminea lucida Pease (2) surtout caractérisé, dit l’auteur, « par langulation distincte qui règne près de la suture » G. Nevi£z avait certainement en vue, sinon la même espèce, du moins une forme très voisine, puis- qu'il écrit : « An incised line beneath the suture exists in pa several of the specimens from Mauritius » (3). r L’Assemania lucida Pease est une petite coquille imperfo- _ rée, longue de 3 millimètres, large de 1 & millimètre, de forme ovalaire conique, composée de 6 tours convexes séparés par . une suture anguleuse. L'ouverture est ovalaire, verticale, très _anguleuse en haut et bien arrondie en bas; ses bords margi- naux sont réunis par une faible callosité. Le test est à peu près lisse, brillant, assez mince, translucide et RRQ Gin ent d'un : jaune rougeâtre (4). lle Maurice : Type et variété nana Nevill (5) ie Nevicr, loc. supra Cit., 1884, p. 71]. (x) « Assiminea fide Pease, Journal de Conchyl., 1869, pl. VIT, fig. ro (not. fig. 11) » [G. Never, loc. supra Cut 1884, p. el 3 3 2) PrASE (W. H.), Liste des espèces supposées appartenir au genre Ass!- minea de Leach; Journal de Conchyliologie, XNIT, 1869, p. 166, MOMIE (8) NEVILL (G.), loc. supra cit, IL 1884, p. 7x (4) Les individus décrits par W. H. Pease étaient décolorés. 5) G. NEvirL ne décrit pas celte variété et n’en donne pas les ‘iimen- ‘sions. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 377 Famille des TRUNCATELLIDAE Genre TRUNCATELLA Risso, 1826 (1). TRUNCATELLA TERES Pfeiffer. r856 Truncalella teres Prerrrer, Proceedings Zoological Society of London. D H99 0 | 1856 Truncalella et PrerrreR, Monograph. Auriculaceorum vivent.; p. 188. PT 1857 Truncatella teres Prerrrer, Catalogue of Auriculidae British Museum, D 100: 1868 Truncatella teres Cox, Monogr. Austral. Landshells, p. 92, pl. XV, fig. 9. =4 Truncalella teres Grosse, Journal de Conchyliologie, XXIT, p. :240. 1874 Truncatella tleres Jiokezr, Fauna der Land-und Süsswasser-Mollusken NON AfrENDresden, 1/06 noire 1880 Truncatella teres Martens, Mollusken, in : K. Müsrus Beiträge z. Meeresfauna d. Inseln Mauritius, Berlin, p. 207. 1881 Truncatella teres Crosse, Journal de Conchyliologie, XXIX, p. 205. 1897 Truncatella teres KoBELT et Môrrenporrr, Nachrichtsblatt d: deuts- chen Malakozoolog. Geseïlschaft, p. 77. : 1608 Truncatella teres KoBerr, Jährb. des Nassauischen Vereins für Naturk. Wiesbaden, EXI, p. 06, n° 48. 1912 Truncatelia teres Connorzx, Annals South African Museum, XI, part MP bp- 60m Cette espèce, de forme cylindrique, composée de 4 à 5 tours de spire, est d’une couleur de corne rougeûtre. Elle atteint 6-7 millimètres de longueur et 2-24 millimètres de diamètre maximum. Ses sutures sont marginées et plus ou moins cré- nelées par suite de l’accentuation des stries longitudinales légèrement costulées qui ornent le test. Ile-Maurice : Sur le littoral, sous les pierres, près de Port Louis [P. Carié]. Sans localité précise [L. Prerrrerl loc. supra Cü., 1856, p. 336; — H. Grosse, loc. supra cit., T88r, .p. 205;= V. pe RogiraRp, in : C.F. TrGkeLA, loc. Supra Gite 1874, .p. 188]: (2) Genre Truncatella Risso, Hist. natur. principales productions Europe méridionale de 1826, p. 124 [= Fidelis Rrsso, loc. supra cit., IV, 1856, p. 121 (pour le Fidelis theresae Risso, ibid., 1826, IV, p. 126, PL. AVE fig. 59, forma juvenilia du Truncatella truncata, MoNnTAGu, Testac. Britan'. 1803, p. 300, pi. X, fig. 7 (Turbo truncatus); = Erpetrometra Lowe, 1831: = Choristoma De CRISSTOrORI . JAN, Mantissa, ‘1832, p. 3; — Trunca- tula LEAcH mss 1818, publié in : J. E. Gray, Annals and Magaz. Natura History, London, 1847, XX, p. 271;=— Albertisia Issel, Annali Museo Civic. di Genova, XV, 1880, p. 275]. ; 3178 EAN LOUIS GERMAIN Île Rodrigue : Port Mathurin [A. Desmazukes, in : H. Grosse, loc. supra cit., 1894, p. 240; et : 188x, p. 20: lle Nossi-Bé : Hellville [E. Marre, in : H. Crosse, loc. SHOT CUS TÉL DO AE Iles Comores : Mayotte [E. Marre, in : À. Morerer, loc. SUpra cit. (1881, | pe 2001 En dehors de ces îles de l'Océan Indien, le Truncatella teres Pfeiffer habite encore, en Afrique, la région du Cap de Bonne Espérance [J. Crawrorp, Farquaar, D° PENTHER] et les côtes de la Mer Rouge [C. F. Jicexezr]. Il vit également er Australie [ D" J. GC. Cox|. TRUNCATELLA GUERINI Villa. 1841 Truncatella Guerini Virra, Dispositio Systematica Conchyliorum, . Do. 1846 Truncatella Cuers Preirrer, Zeitschrift für Malakozool., III, p. 183. 1855 Truncatella Guerini Küsrer, in : MaRTINI et CHEMNITz, Systemat. Con- . chylien-Cabinet, 2° édit., p. 15. 1556 Truncateila Guerini Prerrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., . 104. 1877 Truncatella Guen Lrévarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 6x, . 847. 1878 Truncatelia Ch Nevizz, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- cutia, I, p. 253, n° 14. 1880 Truncatella Guerini Martens, Mollusken, in : Môgrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Inseln Mauritius. Berlin, p. 206. 1881 Truncatella Guerini Grosse, Journal de Conchyliologie, XXIX, p. 205. 1881 Truncatella Guerini Morezer, Journal de Conchyliologie, XXIX, p. 230. 1897 Truncateila Guerini KoBerr et Môrcenrorrr, Nachrichtsblatt d. deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft, XXIX, p. 76. 1898 Truncatella Guerini Martens, Seychellen-Mollusken, Mitteil. Zoolog. Sammlung d. Museums für Naturk. in Berlin, I, part. pe o ao ET 1908 Truncatel': querini KoBert, Jährb. des Nassauischen Vereins für Naturk. Wiesbaden, LXI, p. 195, n° 20. Les jeunes ont une coquille subconique bien allongée (elle est, environ, trois fois plus longue que large) formée de 8-9 tours de spire convexes, à croissance assez lente et régulière, séparés par des sutures très obliques et bien marquées. Le sommet est un peu obtus, le premier tour étant subglobu- leux. Le dernier tour est médiocre, n’atteignant pas, en hau- teur, la moitié de la longueur totale de la coquille; il est très atténué à la base et subanguleux à sa partie médiane; l’ouver- ture est petite, vaguement subtriangulaire, anguleuse en haut et en bas; enfin le test est garni de stries subcostulées longitu- dinales presque verticales, un peu espacées et à peu près régu- lières. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 379 À ce stade la coquille mesure de 3 à 4 millimètres de lon- oueur, lorsqu'elle est adulte, elle atteint de 6 à 7 3 millimè- tres de longueur pour 2 à 2 4 millimètres de diamètre maxi- mum. Elle ne possède plus que 4 (1) tours de spire (2) dont le dernier, ayant perdu son angulosité médiane, est devenu ovalaire convexe. L'ouverture s’est également modifiée : les angulosités de sa base se sont atténuées, elle a pris une forme plus régulièrement ovalaire, mais elle est restée anguleuse en haut. Elle atteint alors de & à 3/4 de millimètre de hauteur. . Ile Maurice : Sans indication précise de localité [L. Prerr- FER, loc. supra cit., 1846, p. 184];= Ile d'Ambre, près de l’île Maurice [E. Lrénar», loc. supra cit., 1877, p. 61]= Mahebourg, vivant en compagnie du Truncatella ceylanica Pfeiffer [G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 253]= Sans indication de localité [H. Crosse, loc. supra cit., 1881, p. 205]. Île de la Réunion : sans localité précise [A. Vicra, loc. SUD OU LOIR De Do EN Ile Comores : Mayotte [E. Marie, in : A. MoreLer, loc. supra cit., 1881, p. 239]. Ile de Nossi-Bé : Hellville [E. Marie, in : H. Crosse, loc. SUDIANGUN ET S SR D 200 < Iles Seychelles : Sans indication précise [G. Nevizz, loc. supra Git., 1878, p. 253]= Ile Mahé : anse aux Pins [D° A. BRAUER, in : D’ E. von Martens, loc. supra cit., 1898, p. 6]. TRUNCGATELLA GEYLANICA Pfeiffer. 1856 Truncatella ceylanica Prerrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 336. 1856 Truncatelia ceylanica Prerrrer, Monograph. Auriculaceorum vivent., p. 186. 1878 Truncatella ceylanica Nevrzr, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CRDI To oO re 1880 Truncatella Ceilanica Martens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Inseln Mauritius, Berlin, p. 205. 1898 Truncatella ceyianica Kogezr et Môrrennorrr, Nachrichtsblatt d. deuts- chen Malukozoolog. Gesellschaft, XXIX, p. 76. :908 Truncatella ceylanica Koserr, Jährb. des Nassauischen Vereins ’ür Naturk. Wiesbaden, LXI, p. 192, n° 7. Le Truncatella ceylanica Pfeiffer est une espèce très voisine du Truncatella Guerini Villa, mais elle est de forme moins 0 (x) Quelquefois même il ne reste plus qué 3 À tours de spire. (2) Les tours supérieurs n’existent que dans le jeune âge. 580 01 a © LOUIS GERMAIN cylindrique et de taille plus faible, sa longueur ne dépassant généralement pas 6 & millimètres (x) et son diamètre 2 milli- mètres. Il est également fort rapproché du Truncatella semi- costata Montrouzier (2), espèce un peu plus ventrue que cer- tains malacologistes considèrent comme synonyme. Ile Maurice : Mahebourg, avec le Truncatella Guerini Villa [G. Nevice, loc supra cit., 1878, p. 253]. Le Truncatella ceylanica Pfeiffer a été découvert à l’île de Ceylan [L. PFEIFFER, loc. supra cit., 1856, p. 186] où il a été, depuis, retrouvé par de nombreux naturalistes [H. F. BLan- FORD, E. L. Layarn, G. Nevrre, etc..|. TRUNCATELLA VALIDA Pfeiffer. 1846 Truncatella valida Prerrrer, Zeitschrift für Malakozool., III, p. 182. 1855 Truncatella valida Küsrer, in : MARTIN et CHEMNITz, Systemat. Con- chylien-Cabinet, p. 1x, taf. IL, fig. 7, 8, 19 à 21 et 23. 1856 Truncatella valida Prerrrer, Monograph. Auriculaceorum, vivent., . 104. 1858 Truncatella nu H. et A. Apams, Genera of Recent Mollusca, I, p. 311. 1867 Truncatella valida MARTENS, Preuss. Expedit. Ost-Asien, II, p. 162 18j71 Truncatella valida Gassres, Faune Conchyliologique Nouvelle-Calé- Ë donie, IT, p. 138. 1871 Truncatella valida PEAse, Proceedings Zoological Society of London, P. 477. 1878 Truncatella valida Nevirx, Handlist Mollusca Indian Museum Cal- CUIR ED 60 DS An 0er 1883 Truncatella valida TAPpPARONE CANErRI, Annali Museo Civico Storia Natur. Genova, p. 280, n° 287. 1886 Truncatella valida KoBELrT in : SEMPER, Reisen im Archipel der. Phi- lippinen Net. parti -llMp Or ta tie tro: 1887 Truncatella valida Môrrenvorrr,. Jährb. d. deutsch. Malakozoolou. Gesellschaft, XIV, p. 240. 1894 Truncatella valida Cross, Journal de Conchyliologie, XLIT, p. 394. 1897 Truncatella valida KoBezr et Môi1LENDoRrr, Nachrichtsbl. d. deutsch. Malakozoolog. Gesellschaft, XXIX, p. 77. 1908 Truncatella valida KoBeLT, Jährb. des Nassauischen Vereins für Na- -turk. Wiesbaden, LXI, p. 207, n° 50. La forme type de cette espèce, qui vit en Australie, à la Nouvelle-Calédonie, aux îles Philippines, à la Nouvelle-Guinée, dans la presqu'île de Malacca, aux îles Andaman et Nicobar, (1) Cette coquille atteint, très rarement, 6 3/4 millimètres dé longueur. (2) MonrrouziEr, Journal de Conchyliologie, X, 1862, p. 243, pl. IX, fig. 10, = et J. B. Gasstes, Faune Conchyliologique Nouvelle-Calé- donie, 1, 1863, p. 78, pl. VII, fig. . Espèce de la Nouveile-Calédonie dis- tiibuée par le Mc Godeffroy sous le nom ) dE Trancatella semicostulata FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 381 etc..., n’a jamais été recueillie à l’île Maurice. Mais G. Nevirz a signalé une variété minor Nevill (1) dont il ne donne pas les caractères et qu'il a lui-même récoltée, non seulement dans l'archipel des Mascareignes, mais encore aux îles Seychelles -et à l’île de Ceylan. La même variété minor est encore signa- lée par G. Nevizz (loc. supra cit., 1878, p. 254 aux îles Anda- man [G. Nevizz]| et Nicobar [G. Nevizz et D’ F. SrorrczxA|, et à l’île Stevens, dans le détroit de Torrès [D° J. CG. Cox]. Ile Maurice : G: Nevicr, loc. supra Cit., 187871p. 2b#. Ile de la Réunion : G. Nevizz, loc. supra cit., 1878, p. 2b4. (x) « var. minor (3 distinct. sp.) Nevix, Handlist Mollusca Indian Mu- seum Calcutta, I, 1878, p. 254. RHIPIDOGLOSSES Famille des NERITIDAE Genre NERITINA de Lamarck, 1809 (x). $ I. — NERITINA sensu stricto. NeriTINA (NERITINA) GAGATES de Lamarck. Figures 37 à 39, dans le texte. 1773 Limaçon fluviatile BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Voyage à l'isle de France..…, Paris, p. 105. 1822 Neritina gagates ne Lamarox, Hist. nalur. animaux sans vertèbres, NE part NT Mpi rss ans 0: 1827 Neritina zigzag pe FéRussAac, Bulielin universel sciences natur., X, p. 4x, n° 81, [non De Lamarcxk|. 1828 Neritina caffra Gray in : Woop, Index Testaceologicus, suppl., pi. VII, fig. 10. à 1830 Nerilina gagates Lesson, Voyage de la Coquille, Zoologie, II, p. 337. 1838 Neritina gagates DE LaMarck, Hist. natur. animaux sans vertèbres, Ed. II [par G. P. Desnaxes|, VIIL, p. 550, n° 6. 1841 Neritina gagates DeresserT, Recueil Coquilles décrit. Lamarck, pl. XXXII, fig. 2. 1849 Neritina gagates Sow£rgyx, Thesaurus Conchyl., Il, p. 537, pl. CXII, fig. 103-104. 1849 Neritina caffra Sowergy, Thesaurus Conchyl, p. 537, pl. CXIE, fig. III-I12. (x) Neritine (non latinisé) J. B. M. ne Lamarck, Philosophie zoologique, I, Paris, 1809, p. 321; et : Extrait du Cours de Zoologie... Muséum hist. nat., Paris, octobre 1812, p. 117 (non latinisé) ;—Neritina J. B. M. Lamarcx, Histoire natur. animaux suns vertèbres, NI, part. I, Paris, avril 1822, p. 183; et 2° Edit., [par G. P. Desnayes|, VIII, Paris, 1838, p. 564 [= Nerita (part) Lister, Historia Conchyliorum, 1685, n° 584 ; — Vitta (part) KLEIN, Tentamen methodi ostracologicae, 1753, p. 19; — Nerita (part) Lin, Systema naturae, Ed. XII, 1766, pp.; 1251-1253; — Neritella HuMPurey, Museum Calonnianum, 1797, pp. : 57-58 (nomen nudum); = Nerites flu- viatiles F. de Rorssy, Hist. génér. et part. des Mollusques (in: Burrow, Edit. de Sonnini), V, 1805, p. 269; = Neritina C. À. Recruz, Journal de Con- chyliologie, I, pp. : 143-154 et p. 277; — Neritina E. von Marrens, Die Gattung Neritina, in : Marti et CHemnitz, Systemat. Conchylien-Cabi- net, 2° Edit., Nürnberg, 1875-1870.] \ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 383 1850 Neritina caffra RecLzuz, Journal de Conchyliologie, T, p. 152. 1855 Neritina caffra Reeve, Conchologia Iconica, fig. 37. 1855 Nerilina gagates, Reeve, Conchologia Iconica, fig. 47. 1859 Neritina caffra Cuenu, Manuel de Conchyliologie, fe p- 335, fig. 24/48. 1860 MNerilina zigzag MoneLer, Séries Conchyliotogiques, I, Iles Orier- tales d° Afrique, p. 120, n° 96, [non DE LAMARGK]. 1863 Nerilina zigzag Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 79, n° 242. 1863 Nerilina strigilata Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 79, n° 244. 1869 Neritina gagates Neviz, Proceedings Zoological Society of London, DA0CO nr 1874 Neritina caffra CROSSE, Journal de Conchyliologie, XXIT, p. 241, n° 21. 1874 Neritina gagales Crosse, Journal de Conchyliologie, XXL, p. 247, n° 22. 1875 Neritina gagales Morezer, Journal de Conchyliologie, XXIIT, p. 29, n° 23. 1877 Neritina caffra Lrénarp, Calalogue Moliusques île Maurice, p. 48. 1877 Neritina gagates Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 48 et pa 02: 1877 Nerilina lineolata Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 48, n° 675. 1879 Nerilina gagales MaRTENS, Die Gattung Neritina, in : MarTIN ct CHEemnirz, Systéemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., p. 94, n° 54 et p. 279, taf. X, fig. 18-19 [— var. B minor ManTENs, p. 94], taf. XIII, fig. 8 [= var. G subpl- nispira MaRTENS, p. 94] et taf. XVI, fig. 11-12 (x). 1880 Nerilina gägales Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge z. Meeresfauna d. Inseln Mauritius..…., Berlin, p. 212. 1892 Neritina gagates Baker, Proceedings Rochester Academy of Sciences, IAp 85 neo 1909 Neritina gagates KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94, p. 95 et p. 96. 1909 Neritina zigzag KoBELT, loc. supra cit., p. 94. 1609 Neritina ziczac KoBeLT, loc. supra cit., p. 95. Cette espèce, très commune aux îles Mascareignes, est de forme variable. La taille oscille entre les dimensions indiquées au tableau suivant de la page 384. La forme est également variable. À côté du type, relative- ment haut (fig. 37, dans le texte), il existe une variété subpla- nispira Martens (fig. 39, dans le texte) très développée en lar- geur. Cette dernière n'est pas isolée : elle est reliée au type par de nombreux intermédiaires; j'en représente un (fig. 38, dans le texte) choisi parmi les nombreux specimens recueillis par M. P. Cart. Le test est très épais, solide, d’un noir brillant; il est garni de stries longitudinales fortes, irrégulières, très onduleuses, (1) Indiqué par erreur, dans le texte (p. 94) : « taf. 16, fig. 1-2 » au lieu de : taf: 16, fig. 11-12. 384 PU LOUIS GERMAÏN = DMNE ANS on _ () D De Ep & E 9 Æ EE) ao Observations AO ag x CNE œ 5 e “ © + .— (av! or = de! S = A £& ANE © A © mm mm. mm: mm mm 25 28 17 » « D’après E. von MARTENS, loc. supra cit., p. 95. | 24 1} 21 1/2 15 20 17 22 20 14 17 11 22 20 1/2 12 n7) 12 20 1/2 17 15 10 1/2 9 20 15 12 17 13 20 17 11 1/2 10 9 ee 19 21 15 12 1/2 7 forma minor. D’après E. von MARTENS, loc, supra cit., p. 05. : 18 15 10 12 1/2 10 j \ inégales, serrées et crispées à la suture. Les premiers tours de spire sont souvent absents par érosion. Dans certaines colonies de cette Néritine, le bord columel- laire est toujours d’un blanc pur très brillant. Il est, dans d’au- tres, orné de taches d’un jaune orange plus ou moins vif. L'intérieur de l’ouverture est bleuâtre. Ca PA TE À 8, Fig. 31 à 39. — Neritina (Nerilina) gagates de Lamarck. Schémas montrant la variabilité de forme de la coauille ; grandeur naturelle. il Île Maurice. Très commun partout : Rivière des Lataniers, rivière du Poste (Flacq River), rivière Lachaux, Le Chaland, Rivière Noire, même sur le bord de la mer, à l'embouchure des ruisseaux [P. Carié];=— Sans indication précise de loca- lité : BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, loc. supra cil., 1773, p. 100;— LEssoN, loc. Supra cit, 1830, p. 337; Très commun, édule [Vesco, in : À. Morezer, loc. supra cit., 1860, p. 120]; — Sans indication de localité : E. Lrénarp, loc. supra cit., 1877, p. 28; = D° E. von Martens in : MarTinr et CHEMNITz, loc. supra cit., 1879, p.196; — F. GC. Baker, loc, /supra cu., 1892, p. 33. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 389 Ile de la Réunion : « dans les rivières et les étangs d’eau saumâtre, par exemple dans le grand étang de Saint-Paul, sous l’épiderme corné de la coquille on découvre les lignes dont elle est ornée; les uns ont la columelle tachée de jaune, les autres de rouge. Elle varie baucoup... Les nègres la portent au bazar, elle sert d’aliment au peuple, et donne pour les malades un bouillon que l'on regarde comme très rafraichis- sant ». [D'A. de Férussac, loc. supra cit., 1827, p. Axx, fr] DL Marrarn in : G. P. DesnAyes, l0c. Suprd Cit., 180, p. D 70.1. lle Rodrigue : Rivière de la Grande Baie [ A. DESmAzURES in A NHINICROSSENIOC. Supra out MS D AI EN BENSEER MN MORTE TOC NS UDC NOT RD 207 Cette espèce vit également aux îles Seychelles où elle à été signalée à l’île de Praslin par G. Nevize [loc. supra cit., 1869, De Cor NeRiTINA (NERITINA) MODICELLA Deshayes. 1863 Neritina modicella Dresmayes, Catalogue Molllusques Réunion, p. E. 70, n° 2/6, pl. X, fig: 3-/: 1879 Neritina modicella E. von Martexs, Die Gattung Neritina, in : Man- Tint et CneMnirz, Systemai. Conchylien-Cabinet, 2° Fdit., (D Wine 1880 Neritina modicella Martens, Mollusken, in : K. MôBius, Beilräge 2. Meeresfauna d. Insei Mauritius..…, Berlin, p. 212. Le seul exemplaire connu de cette Néritine est celui décrit et figuré par G. P. Desnayes. Il à été recueilli à l'ile de la Réunion par L. MarrLanp. G. P. DESHAYES rapproche son Neritina modicella du Neri- lina virginea Linné (2), espèce commune aux Antilles, sur le littoral atlantique de l'Amérique centrale et d’une partie de l'Amérique du Sud (Colombie, Venezuela, Guyanes, Brésil). Il est certain que les deux coquilles ont des analogies (3), (x) In a very small rapid stream, close to where on crosses to go to Cu- rieuse; very local » (2) Nerita virginea Linné, Systema naturae, Edit., X, 1758, p. 778; et Edit. XIT, 1767, p. 1254 [= Nerila Brasiliana Reczuz, Revue et magasin de Zoologie, 1841, p. 314; — Vitta trabalis Môron, Catalogus Conchyliorum quae reliquit D. Alphonso d’Aguirra et Gadea Comes de Yoldi, fasc. I, 1852, p- 167]: (3) La forme générale du Neritina virginea Linné rappelle tout à fait celle du Neritina gagates de Lamarck. Les variations dans la forme de la coquille sont également comparables chez les deux espèces, mais le polymorphisme de coloration est beaucoup plus étendu chez le Neritina virginea Linné. L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 25 386 LOUIS GERMAÏN mais la Néritine de l’île de la Réunion est surtout apparentée au Neritina gagates de Lamarck dont elle n'est qu'une variété de petite taille. NERITINA (NERITINA) FULGURATA Deshayes. 1863 Neritina fulgurata Desuayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 80, pl. X, fig. 1-2. 1879 MNirilina fulgurala MARTENS, CHEMNITZ, DO: 1880 Neritina fulgurata MARTENS, Comme l'espèce. Die Gattung Nerilina, in Systemat. Mollusken, Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., précédente, MARTIN el Conchylien-Cabinet, 2° Edit, 2. Môgius, Beiträge 2. Berlin, p. 212. LCR cette Néritine a été décrite et figurée sur un exemplaire unique one, par L. Marr- LARD, à l’île de la Réunion. Lee Neritina fulgurata Deshayes et Nerilina modicella Des- hayes appartiennent d’ailleurs à un même type spécifique, ainsi que le montre le tableau comparatif suivant NERITINA FULGURATA Forme subglobuleuse-ovalaire. Spire courte formée de 3 tours peu convexes. Dernier tour très grand, leux. Ouverture semi-lunaire. Columelle très large, aplatie et lisse, avec un bord tranchant sur le milieu duquel on remarque 5-6 denticu- lations très obsolètes. Longueur : 15 millimètres. Diamètre : 11 millimètres. Épaisseur : 9 millimètres. Test presque lisse, orné, sur un fond blanchâtre, d’un grand nombre de linéoles noires disposées en zigzag. subglobu- NERITINA MODICELLA Forme ovalaire. Spire courte formée de 3 tours peu convexes. Dernier tour très grand, oblong ova- laire, très convexe. Ouverture très oblique, semi-lunaire. Columelle très large avec un bord tranchant vers le tiers postérieur duquel s'élève un petit tubercule dentiforme. Longueur : 12 millimètres. Diamètre : 9 millimètres. Épaisseur : 5 millimètres. Test irrégulièrement strié orné, sur un fond grisätre, d'un réseau de linéoles noires qui encadrent de . petites taches d'un bleu grisâtre. On voit combien les analogies sont grandes entre ces deux Néritines qui n’ont point été retrouvées et paraissent seule- ment des formes du Neritina gagates de Lamarck. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 387 $ IL. — NERIPTERON Lesson, 1830 (1). NeRITINA (NERIPTERON) MAURITIENSIS Lesson Figures 4o et 41, dans le texte. 1827 Nerilina auriculata ne Férussac, Bulletin universel Sciénces nalur, X, p. 4x2, n° 84, [non De Lamar|. 1828 Nerilinn cariosa Gray (part), in : Woo, Index teslaceolog. suppl. p. 25, pl. VIT, fig. 9 (seulement, non fig. 11). 1829 Nerilina auriculala Rance, Manuel hist. des Mollusquües, Paris, p. 47 [non De Lamarck|. 1830 Nerilina (Neripteron) Mauriciae LEsson, Voyage de la Coquille, Zoo logie; IL, p.384: \ 1849 Nerilina auriculala Sowergy, Thesaurus Conchyl., If, pl. CXIIT, | fig. 129-180. 1855 Nerilina auriculala Rxeve, Conchologia Iconica, fig. 83. 1860 Nerilina Maurilii Morecer, Séries Conchyliologiques, IT, Iles Orien- ltales d'Afrique, p. 119, n° 94. 1863 Nerilina Sandwichensis Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. Sr, n° 248. 1868 Neritina Deshayesii Pease, American Journal of Conchology, IV, p. 15». 1871 Nerilina Sandwichensis Prase, Journal de Conchyliologie, XIX, n. DOUCE 1891 Nerilina Deshayesii Pease, Journal de Conchyliologie, XIX, p. ror. 1875 Nerilina alata RoBrcrarD, in : MARTENS Die Gattung Neritina, in Marin et CHemnirz, Syslemat, Conchylien-Cabinet, DELL MD 27e 1877 Neritina Sandwichensis Liénarn, Catalogue Mollusques île Mauric?,- Dee nono 18795 Neritina alata RogrzrarD, in : Martens, Die Gattung Neritina, in Marmimr et Cnemnirz, System. Conchylien-Cabinet, Et pere m6 Net p270/ Ma ER ne re 0 C2). 1880 Neritina (Neripteron) Mauriciae Martens, Mollusken, in : K. Môügrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…., Berlin, 10 BUEX r892 Neritina (Alina) mauritii Baker, Proceedings Rochester Acadèmy of Natural Sciences, Il, p. 35, n° 207. 1909 MNerilina Mauriciae. Kogezr, Abhandl, d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXITI, p. 94 et p. 95. Cette coquille est assez variable, non seulement dans sa for- me générale, mais encore dans la disposition et la saillie de ses appendices aliformes. Les individus recueillis par M. P. (x) Neripteron Lesson, in : DuPrerrey, Voyage autour du Monde de la Coquille, Zoologie, II, part. I, Paris, 1830, p. 384 [= Neripteron Recruz: Journal de Concyliologie, I, 1850, p. 143 ; = Neripteron Mürca, Catalogus Conchyiorum quae reliquit D. Alphonso d’Aguirra et Gadea Comes de Yoldi, fasc. I, 1852, p. 164;— Neritaea Martens, Die Gattung Neritina, in : MarTinr et CneMnrrz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, 1879-1879, p. 16 et p. 25 (1855); = Neritopleron Fiscner, Manuel de Con- chyliologie, Paris, 1885, p. So2!. (2) L’exemplaire figuré, qui appartient au Muséum d'Histoire naturelle de Beriin, a été recueilli à l’île Maurice par De RoBicrarp, 388 LOUIS GERMAIN CarIÉ ne sont pas de très grande taille. Ils atteignent seu- lement les dimensions suivantes Longueur Diamètre maximum Épaisseur maximum TE TO millimètres 22 1/2 millimètres 8 millimètres 2 TU — 19 — 8 — Jo 1750) — 18 — 8 1/2 — AMEN E — 18 — 7 — APR OE — ge — 8 1/2 — CARO — 14 — 7 - Tone — 17 3/4 — 8 1/4 — SC — 15 1/2 — 7 — L'exemplaire n° 6 est une forme un peu spéciale dont j'ai vu plusieurs individus. Quand on regarde la coquille du côté de l'ouverture, le bord supérieur est presque rectiligne dans une direction horizontale (fig. Ar, dans le texte), par suite de l'avortement de l’appendice aliforme antérieur. Le contour Fig. 40-41. — Nerilina (Neripteron) mauritiensis Lesson. Schémas tn la variabilité de forme de la coquille; grandeur naturelle. de la coquille paraît ainsi notablement différent de celui de la forme normale (fig.4o, dans le texte), mais il est facile de trouver tous les intermédiaires. Le sommet est presque toujours érodé; il en est parfois de même d’une grande partie du test. Ce dernier est brun rougeâtre brillant; il paraît très foncé, presque noir, grâce à la présence d’étroites linéoles noires, subégales, presque équidistantes, serrées et onduleuses. Ces linoléoles sont bien visibles par transparence, la coquille étant souvent translu- cide. L'intérieur est bleu de Prusse clair, un peu brillant; le bord collumellaire est également bleu, souvent plus foncé et légèrement irisé. Le test est garni de stries d’accroissement irrégulières, fines et serrées, plus fortes et plus inégales vers le bord de l’ouverture. Les jeunes ont une coquille sensiblement plus allongée et, parfois, proportionnellement plus épaisse, que celle des adul- FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 389 tes. Le test est plus mince, plus délicat, souvent subtrans- parent; il est orné, chez quelques individus, de ponctuations irrégulièrement distribuées d’un marron jaunâtre. Le Nerilina (Neripteron) mauriliensis Lesson est une espèce très répandue aux îles Mascareignes. Elle vit également à l’île de Madagascar. [S. Ranc, in : D’A., nr Férussac, loc. Supra Git., 1827, p. 412;— S. RANG, loc: supra Cit.; 1829, p. A7;:=1E: VEsco in : À. Morerer, loc. supra cit., 1860, p. 119, “etc. Ile Maurice : Commun dans les mêmes localités que l'espèce précédente [P. Garié]. Sans indication de localité. [S. Rana INDE DE MPÉRUSS CM I0CMSUDrE NC MTS ANp UE DESSON OC SUpruNt rés op oo IPMNVES CO NME AM EE RELET, [OC. supra Cit., 1860, p. 119; —=E. Lrénar», loc. supra GOT ND MO NC NBAKER OC Sprice r6 02 Nip 1900 Ile de la Réunion : [S. RawG, in : D’A. ne Férussac (loc. supra Cit., 1827, p. 412 : « .… l’île de‘ Bourbon, à Saint-Denis, dans une eau saumâtre avec l’Aplysia hirsula et une Pintadine, et à Saint-Paul, dans le grand étang »;=S. Rae, loc. supra Cit., 1829, p. 47 : « ..: nous avons trouvé à l’île Bourbon, dans une marre d’eau presque complètement douce, mais peu éloignée du rivage, des Pintadines et des Aplysies (A. Dola- brifera) vivant en société, sous les pierres, avec des Néri- tines (N. auriculata) et une Mélanie. »;=L. MarrrarD in GAP'NDESHAYES, loc-Usupra.Ccil., 1863, p. EE 81; PrASE, loc. supra cit., 1868, p. 130; et 1871, p. ror= DE RosrrarD in : D' E. von MARTENS, loc. supra cit., 1875, p. 27]. $ IT — CHLITON Denys de Monfort, 18r0 (x). NERITINA (CHLITON) LONGISPINA Recluz Fig. 42, dans le texte. 1758 Nerita corona Lainné, Systema naturæ, Ed. X, p. 777 (ex parte). 1767 Nerita corona LiNNé, Systema naturæ, Ed. XIT, p. 1252. (x) Ch'iton Denys ne MonrrorrT, Conchyliologie systématique, IT, p. 354 [ — Corona, fide Reczuz, Journal de Conchyliologie, 1, 1850, p. 143 ; — Neri- tina sect. Spinosæ MEnkE, Synopsis method. Molluscorum, 1830, p. 48; — Neritina sect. conoïdea ANTow, Verzeichniss d. Conchylien, 1839, p. 28, = Neritina sous-genre Chliton RecLuz, loc. supra cit., 1850, p. 143 ; — Neri- tina sous-genre Chliton MarrTens, Die Gattung Neritina, in : MARTIN €! Caemnirz, Syslemat. Conchylien-Cabinet, 1875-1870, p. 18 et p. 144; = ae sous-genre Chliton Fiscner, Manuel de Conchyliologie, Paris, 1855, p. 802|. 390 | LOUIS GERMAIN 1772 Limaçon fluviatile à pointe, BERNARDIN DE Sanr-Pierre, Voyage à l’isle de France, etc., p. 105. 1774 Nerita corona Mürrer, Verm. terr, et fluv. histor., TE Ap: r07: 1776 Nerila sp. SreNGrer, Nalurforscher, IX, p. 160. » 1979 Nerita corona Scnrôrer, Die Geschichte der Flussconchylien, p. 218. 1580 Nerita corona FAVANNE, Conchyliologie, pl. EXT, fig. D. 7. 1786 Nerila corona CHemnirz, Systemai. Conchylien-Cabinet, IX, part. IT, p- 68, taf. CXXIV, fig. 1083-1054. 1810 Chliton corona Denys ne Monrrort, Conchyliologiz systématique, IF, DOTE 1822 Nerilina corona pe LAMmARCKk, Hist. natur. animaux sans vertèbres, NI, 10e en ÉATDen er ane LE 1827 Nerita corona ne Férussac, Bullelin universel sciences natur., X, PAT AnoMere 1830 Neritina (Chliton) corona Lesson, Voyage de la Coquille, Zoologie, TT, p. 380. : 1838 Nerilina corona Portez el Micnaur, Galerie Mollusques Douai, f, DA V0 1838 Neritina corona De LAMARCKk, Hist. natur. &Gnimaur sans vertèbres, Ed: IT [par G. P. Desnayes], VIII, p.571, n°18 (part) 1841 Neritina longispina Reczuz, Revue et Magasin de Zoologie, p. 312. 1843 Neritina corona S&anziN, Catalogue Mollusques îles de France, Bour-. bon et Madagascar, Mémoires soc. hist. natur. Strus- bourg, INT, p. 19. 1849 Nerilina longispina Sowersy, Thesaurus Conchyl., IT, p. 552, pl. CX, Ho rMNO 1890 Neritina longispina Recruz, Journal de Conchyliologie, 1, p. 147. 1855 Nerilina longispina Rezve, Conchologia Iconica, fig. 27. 1895 Chliton longispina H. et À. Anams, Genera of recent Mollusca, pl. XLIT, fig. 30. 1859 Neritina longispina Cnenu, Manue! de Conchyliologie, I, p. 337, fig. 2474 : û 1860 Nerilina longispina Morerer, Sér::5 Conchyliologiques, IT, Iles Orien- tales Afrique, TEMp 120% n°07: 1863 Nerilina longispina Desnaves, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. 70) MONEY) 1877 Nerilina longispina Lrénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p- 48, n° 66. 1879 Neritina (Chlilon) longispina Marrexs, Die Gattung Neritina, in Manrinr et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, pe 147, n° 80, taf NV, fig. 16-17 et fig. 20-27. 1880 Noritina_ (Chliton) longispina Manrens, Mollusken, in : K. Môgrus, Beiträge z. Meeresfcuna d. Insel Mauritius..…, Berlin, DT : 1892 Nerilina (Chliton) longispina Baxer, Proceedings Rochester Academy : of Sciences; I, pr /nm20; 1909 Nerilina longispina KoBerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, pp. 94, 95 et 90 Le test de cette espèce est généralement d’un brun marron très foncé, presque noir et assez brillant. Il est parfois, prin- cipalement chez les jeunes individus, d'un marron plus clair également brillant : sur ce fond se détachent quelquefois d'étroites zonules plus sombres, en nombre variable, tour- nant avec la spire ou, plus rarement, des linéoles subverti- FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 391 cales, brunes, très étroites toujours peu nombreuses et peu apparentes. Les premiers tours de spire sont ordinairement absents par érosion. Le dernier tour est garni de stries longitudinales très flexueuses, fortes et irrégulières, souvent très crispées à la suture. L’intéricur de l’ouverture est bleu de Prusse, le bord columellaire blanc brillant avec une zone d’un jaune orangé plus ou moins marquée. | Le nombre et la longueur des épines qui ornent la coquille varient considérablement. On en compte généralement 6 sur le dernier tour, plus raremnt 7, très souvent 4 ou 5, quel- quefois 3 seulement. J'ai vu trois individus possédant 8 épines, toutes fort longues, dont deux très développées et accolées par leurs bases situées tout près du péristome. Un échantillon, évidemment exceptionnel, comptait Q épines longues et net- tement recourbées. Fig. 42. — Neritina (Chlilon) longispina Recluz. Schéma montrant la disposition des épines ; X 2 1/2 environ. Ces épines sont longues, souples, incurvées et disposées en hélice sur le dernier tour. Leur longueur est parfois consi- dérable. Ainsi, chez quelques échantillons, j'ai observé que : Pour une/coquille de 13 mm. de haut. la plus grande épine avait 15 mm. de long, Sa 16 — — 22 == — 16 — — 23 _ — 17 = ee 22 — — 18 — — 21 — OJe LOUIS GERMAIN FR bu Elles peuvent être fort courtes Pour une coquille de 20 mm. de haut. la plus grande épine avait 5 1/2 mm. de long® à — 23 — — — 10 — Une ou plusieurs de ces épines peuvent ne présenter qu’un développement réduit ou même avorter complètement. En numérotant de 1 à 9 les épines du dernier tour (1) (Fig. 4», dans le texte) en allant du sommet vers l’ouverture, j'ai ob- servé les modalités suivantes : I. He D DFE 5 6. 7e 8. 9. Ile [1]. 3, BiÉe EE 6e. Te 8. 9. III. Lr]. D à. 4. bE 6. evo Oe VE [x]. D? 3 6e NO Fo 8. 9. V. URI 4. SAME (0) RE 8e 9e VI. [1]e De 3 fes (Ole Ge Te 8e. (0) VII. (D) RO) SES 4. HO 7 (808670 VIII. Gi 1:16) de (D)AMIOS (DANSE (9). DR RO D AE (GR NS EE Se A ed A OU dE) OO) 1e CIO XI) OPA UG ee AU UD CO) GINNS NON Dans ce tableau, qu'il serait facile d’allonger tant les moda- lités sont variées, les nombres entre crochets | ] correspon- dent aux épines très courtes, ceux entre parenthèses ( ) aux épines entièrement avortées. Les exemplaires IX, X et XI n'ont que 3 épines relative- ment peu développées; d’autres exemplaires n’en possèdent plus qu'une, souvent réduite. Nous passons ainsi insensible- ment à la forme mutique, décrite par A. Morerer sous le nom de Neritina mauritiensis, forme qu'il convient de ratta-. cher, comme simple variété, au Neritina (Chliton) longispina Recluz. Variété pEspiNosA Mousson. 1867 Neritina Mauritiana Morerer, Journal de Conchyliologie, XV, p. 4ho, Ho | 1874 Neritina Mauritiana Crosse, Journal de Conchyliologie, XXII, p. 242, OA DITS 1877 Neritina Mauritiana Lrévarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 48, n°677. 1870 Neritina (Chliton) despinosa Moussow, in : Martens, Die Gattung Neri- tina, in : ManrTinr et CneMnirz, Systemat. Conchylien- Cabinet, p. 148, taf. XV, fig. 20-21. 1880 Neritina (Chliton) Mauritiana Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, (x) C'est-à-dire en prenant le cas où le nombre des épines est le plus grand. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 393 Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius, Berlin, D: 219: 1892 Nerilina (Chlilton) longispina var. mauriliana Baker, Proceedings Ro- chester Academy of Sciences, Il, p. 33, n° 206. 190y Nerilina mauriliana Koëerr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXITI, p. 94. Cette variété ne diffère du type que par l'absence d’épines. Elle atteint une grande taille, puisque A. Morerer indique, comme dimensions, 30 millimètres de hauteur et 21 milli- mètres de diamètre. D'ailleurs le manque d'’épines n'est pas toujours complet : « l’un des deux individus que nous avons sous les yeux », dit H. Crosse, « diffère du type que nous tenons de l’auteur par sa coloration générale un peu plus claire, brunâtre, et par la présence, sur l'avant dernier tour, de deux petites épines » (x). Le D' E. von MaARTENS (2) avait donc parfaitement raison d'écrire que la Néritine de À. MORELET correspondait sans hésitation, au Nerilina longispina, variété despinosa Mousson. Comme il existe déjà un Neritina (Nerip- teron) mauritiensis Lesson, j'ai repris pour cette variété le nom de despinosa Mousson qui évite toute confusion. lle Maurice : [ A. Morezer, loc. supra cit., 1867, p. lo; = E. LrÉnarpD, loc. supra cit., 1877, p. A8;—=Baxer, loc. supra CL RDS AD PS0 Ile Rodrigue : rivière de la Grande Baie [L. DESsMAZURES. in : H'Crosse, loc. supra cit., 1874, p. 242]. Le Neritina (Chliton) longispina Recluz est une espèce très commune, non seulement aux îles Mascareignes, mais encore à l’île de Madagascar. Elle est parfois recueillie pour servir à l'alimentation. Ile Maurice : Très commun, dans toutes les rivières de l’île, avec les précédentes espèces; la variété despinosa Mousson, n'est pas rare [P. Carié]. Sans localité précise : BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, ÎOC. Supra cil., 1773, p. 105; —SPENGLER, loc. supra.cit., 1776, p. 160; =J. B. M. pe LAMARCK, loc. supra CID RS ND PTE AIDESSON OC SUD CL Ares oNpio 80 RECLUz, loc. supra cit., 1841 p. 312; =V. SGanzin, loc. supra Goo m0 ER MESCO nn PA MoRELEr MOC Supra, 1860, p. 120; =. LréÉNARD, loc. supra ci., 1857, p: A8&;=F. C. Baker, loc. supra cit., 1892, p. 33. (1) Grosse (H.), Journal de Conchyliologie, XXIT, 1874, p. 242. (2) Martens (Dr. E. von), Die Gattung Neritina, in : MARTIN et CHEM- NITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., Nürnberg, 1879, p. 282. 394 LOUIS GERMAIN Ile de la Réunion : S. Rance, in : D’A. ne Férussac, loc. Supra Gil, 1827, p. 12; = NV SGANZIN l0C Supra cit. ae, p.19: 2. MarïreABD tn" GP NDESHAYES 0 Supra CL ee. om Day lie Rodrigue : Hinps [in : Sowergy, Thesaurus Conchyl., 164108 Hp: Doi $ IV. — NERITILIA Martens, 1875 (x). NERtTINA (NERITILIA) consimiLtis Martens. 1879 Neritina (Nerilina) consimilis Martens, Die Gattung Neritina, in MantiN et Cnemnrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, DÉS nr ta TN IEP fro 5 96 1880 Neritina (Nerililia) consimilis Martens, Mollusken, in : K. Môsrus, Beiträge 2. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, DANSE 1909 Neritina one KoBecr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Geseilschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 94. Le Neritina (Neritilia) consimilis Martens est une coquille de forme obliquement elliptique, au test d’un jaune noirâtre assez finement strié, mesurant seulement 3 À millimètres de diamètre maximum, 3 millimètres de diamètre minimum et > millimètres de hauteur. L'ouverture, qui est oblique et semi elliptique, atteint 2 millimètres de hauteur et 1 2/5 millimètre de diamètre. Cette Néritine est remarquable par son extrême ressem- blance avec le Nerilina succinea Recluz (2) de la Guadeloupe. Elle est seulement un peu plus petite (3) et on peut se deman- der si l'espèce de Maurice n’est pas celle de la Guadeloupe trans- portée accidentellement et acclimatée aux îles Mascareignes. Ile Maurice. : Rivière Créole [D' K. Mosius, in : D von Mar- TENS, loc. supra cit., 1879, p. 248; et loc. supra cit., 1880, p. noi] - (x) Neritilia Marrens, Die Gattung Neritina, in : MARTIN et CHEMNITZ, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., Nürnberg, 1875-1899, p. 19 (1875) ei PATIO) (2) Neritina succinea Recruz. Revue et Magasin Zoologie, 1841, p. 343; espèce figurée par Sowergy, Thesaurus Conchyl., IL, p. 515, pl. CXIV, fig. 153-154. (3) Le Nerilina succinea Recluz mesure 4 1/3 millimètres de diamètre maximum, 2 % milimètres de diamètre minimum et » 2/3 millimètres de hauteur. HAN MARNE" PASS PE PEU APTT TS Qu UP 1 ’ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 395 Genre SMARAGDIA Issel, 1869 (1). SMARAGDIA Viripis Linné. 1685 Nerila exiguus viridis Lasrer, Histor. seu Synops. method. Conchyl., pl. Gor, fig. 18. 1756 Nerita exiguus viridis Browwe, Civil and natur. History of Jamaïcx, P. 399: 1758 Nerita viridis Linné, Systema naluræ, Ed. X, p. 778. 1967 Nerila viridis Linné, Syslema naturæ, Ed. XIT-p- 1251: 17979 Nerita fluviatilis suboiridis SonrôtTer, Die Geschichte der Flusscon- chylien, p.rx2, taf. V, fig. 17 a-17 D: 1780 Le pelit pois vert Favaxne, La Conchyliologie, ou Hist. Coquilles de mer, de terre, d'eau douce, etc, Il, p. 245, pl. X. 1780 Nerila viridis Born, Teslac. Mus. Caesar. Vindobon., p. 4oë. 1586 Nerita viridis Cnemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, IX, p. 75 taf. CXXIV, fig. 1089 a et 1089 b. 1789 Nerila viridis GMELIN, Systema naturæ, Ed. XII, p. 3679, n° 4x. 1797 Neritella viridis HumPnrey, Museum Calonnianum, p. 57, n° 1053. 1822 Neritina viridis De LAamarcx, Hist. natur. animaux sans vertèbres, VI, part. Il, p. 188, n° 20. 1827 Nerita viridis var. major, pe FÉérussAC, Bulletin universel sciences ra- 5 UE AO CAN OR Ur elTE 1828 Nerila viridis Woon, Index testaceolog. , 100 y) 0 CENT. © 0 ON A LEP ee 1830 Nerita viridis Menke, Synopsis method. Molluscorum, p. 49. 1832 Nerilina viridis DEsHayes, Encyclopédie méthodique, Vers, AIT, p. 626, n° 26. 1838 Nerilina viridis ne Lamarck, Hisl. natur. animaux Sans vertèbres. Ed. I, [par GP. Desnayes|, VIII, p.577, n° 20. 1868 Nerita viridis Portez et Mrcrraun, Galerie Mollusques Douai, I, p. 30h. 1839 MNerila viridis ANTON, Verzeichniss d. Conchylien, p. 30. 1841 Neritina Rangiana Reczuz, Revue et Magas. Zoologie, p. 339. 1842 Neritina Rangiana Recruz, Proceedings Zoological Society of London, 170. 1842 Neritina viridis À. p’OrBIGNY, in : RAMON DE LA SAGrA, Histoire nhys., polit. et natur. île de Cuba, IT, p. 46. 1849 Neritina Rangiana Sowergyx, Thesaurus Conchyl., IT, p. 532, pl. CXVI, fig. 227-298. 1849 Nerilina viridis Sowerex, Thesaurus Conchyl., IT, p. 539, pl. CXVI, 229-230. 50 Nerita (Neritina) viridis Recruz, Journal de Conchyliologie, I, p. 150. 51 Neritina ne PETIT DE LA SAUSSAYE, Journal de Conchyliologie, Il, 427. 1652 Vitia viridis Me Catal. Conchyl. Yoldi, p. +167. (x) Genre Smaragdia A. Issez, Malacologia del Mar Rosso, Pisa, 1869. p. 212 ct 213. [= Nerilina-sous-genre Smaragdia Martens, Die Gattunz Neritina, in : MARTmt et nel Systemat. Conchylien-Cabinet, 9° édit. Nürnberg, 1875- 1879, p. 245; — Genre Gaillardotia J. R. BoureuIenaT, Des- cription deux nouveaux genres a gériens.…, classification Mollusques terr. fluv. système curopéen, Bulletin soc. sciences RIATETONES et naturelles Tou- louse, 1877, p. 93, n° 85 (tirés à part, p. 49, n° 85); — Neritina sous-genre Smaragdia Fiscuer, Manuel de Conchyliologie, Paris, 1885, p. 802]. 396 À LOUIS GERMAIN 1855 Neritella (Vitta) viridis H. et À. Anams, Genera of recent Mollusca, I, p. 383. 1856 Neritina Rangiana Reeve, Conchologia Iconica, fig. 142. 1856 Neritina viridis Reeve, Conchologia 1conica, fig. 153. 1859 Neritina viridis GWENu, Manuel de Conchyliologie, 1, p. 336, fig. 246. 1869 Theodoxus viridis TAPPARONE CANEFRI, Afli della Soc. lialiana d. Se. natur., XIL, p. 65. 1869 Smaragdia viridis Issez, Malacoiogia del Mar Rosso, Pisa, p. 215. 1869 Neritina viridis Perir pe LA SaAussaye, Catalogue Mollusques testacés mers d'Europe, p. 105. 1871 Neritina Rangiana AnNGas, Proceedings Zoological Society of London, . 05. 1877 Gaillardotia . BourGuIenarT, Bulletin société sciences phys. natur. Toulouse, p. 93, n° 85. 1877 Natica viridis Liénarp, Catalogue Mollusques île Maurice, p. 27, 0) DONS: 1878 Smaragdia viridis Troscuez, D. Gebiss der Schnecken, II, p. 183, taf. XVI, fig. 21 (radula). 1879 Neritina (Smaragdia) viridis MARTENS, Gatt. Neritina, in : Martin et CHemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet,; 2° édi.., PONS rs 0 Mat RIN ie ET Na ro : 1879 Neritina (Smaragdia) Rangiana MARTENS, loc. supra cit., p. 249, n° 197, taf. XXIII, fig. 27-28. ; 1880 Nerilina (Smaragdia) Rangiana Martens, Mollusken, in : K. Môsrts, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Mauritius.…, Berlin, 202: 1882 Gaillardotia viridis Locarp, Prodrome, Catalogue génér. Mollusques viv. France, Mollusques eaux douces et saumäâtres, DL 02 1884 Smaragdia viridis Buaquoy, DAUTzENBERG et Dorrrus, Mollusques marins Roussillon, 1, p. 328, pl. XXXV, fig. 14 à 20. 1894 Neritina (Smaragdia) viridis Fiscuer et Grosse, Mollusques Mexique et Guatemala, Il, p. 490, n° 0. 1900 Neritina (Smaragdia) viridis MARTENSs, Land and Freshwater Mollusca, Bioiogia Centrali-Americana, p: 592. Coquille ovoïde globuleuse; spire composée de 2 + tours, les premiers saillants, séparés par des sutures linéaires, le der- nier très grand, formant presque toute la coquille; ouver- ture semi-circulaire; bord columellaire vert pâle avec, gé- néralement, 8 denticulations très petites; opercule avec apo- physes apicale et claviforme saillantes et bien rapprochées. Hauteur : 5-7 mm.; diamètre : 4-5 mm.; hauteur de l’ou- verture : 4-6 mm.; diamètre de l'ouverture : 3 15 mm. Test lisse, brillant, d’un très beau vert, tantôt uniforme, tantôt orné de taches rougeâtres plus larges au voisinage des sutures ou d'étroites lignes brunes obliquement rayonnantes. Comme toutes les espèces à vaste distribution géographi- que, le Smaragdia viridis Linné est relativement polymorphe. Il existe, sur les côtes méditerranéennes, deux variétés qui ont êté quelquefois considérées comme des espèces distinctes. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREIGNES 397 L'une, le Smaragdia Matoni Risso (1), est une forme plus petite et plus globuleuse; l'autre, le Smaragdia producta Locard (2), est, au contraire, une forme de taille plus grande et moins renflée. Le Smaragdia Rangi Recluz est certainement synonyme du Smaragdia viridis Linné. C'est une coquille dont les premiers tours de spire sont légèrement plus saillants et dont la taille, plus grande, atteint 8 millimètres de hauteur pour 6 3 milli- mètres de diamètre. Le test, également d’un magnifique vert brillant, est souvent orné, au dernier tour, de ponctuations rougeâtres disposées sur deux ou trois zones spirales. Le Smaragdia viridis Linné, est un animal assez vif, na- geant à la manière des Limnées. Il vit sur les rochers et les plantes marines depuis le bord du rivage jusqu'à la zone des Laminaires. Son habitat est presque exclusivement marin. Cette espèce est à peu près cosmopolite (3) et, probable- ment, « depuis une époque géologique assez reculée » (4} Commune ou très commune dans toutes les Antilles, moins abondante sur le littoral du Mexique et du Costa-Rica, elle se retrouve aux îles Bermudes, à l’île Madère et aux îles Ca- naries. Elle vit sur la presque totalité des côtes méditerra- néennes et sur celles de la mer Rouge; commune à l’île de Ma- dagascar et aux îles Mascareignes (île de la Réunion, île Mau- rice), elle s'étend jusqu'aux îles Philippines et en Australie. Île Maurice : Bords de la mer, dans la zone des marées : Port Louis, grand Port, etc..….; commun [P. Carié|;=Sans loca- lité précise [V. pe RoBirrarp|;=E. Lrénarp, loc, supra cit., FS80, p. 202: (x) Risso (A.), Histoire natur. des princip. productions Europe méridionaie, IV, 1826, p. 271 [Nerita Malonianal]. (2) LocarD (A.), in : Bucouoy (D. E.), DAUTZENBERG (Ph.) et Dorrrus (G.), Mollusques marins Roussillon, 1, 1884, p. 330, pl. XXXV, fig. 17-18 {Smaragdia viridis var. producta) [=Smaragdia producta Locar», Conchyliol. franç., Mollusques des eaux douces et saumäâtres, 1893, p. 132|. (3) Picrppr (R. A.), [Enumeratio Molluscorum Siciliæ, Il, 1844, p. 138] et SEGUENZA (G.), [La Formazione teziarie nella provincia di Reggio (Cala- bria), 1880, p. 354] ont signalé le Smaragdia viridis Linné — ou une form: très voisine dans le quaternaire du sud de l’Italie. (1) Fiscner (P.) et Grosse (H.), Eludes sur les Mollusques terr. et fluv. du Mexique et du Guatemala (Mission scientifique Mexique), IT, Paris, Impr. nat., 1894, p. 494. (6 398 LOUIS GERMAIÏN | Genre SEPTARIA de Férussac, 1807 (1). . SEPTARIA BORBONICENSIS Bory de Saint-Vincent. 1772 Lepas fluviatile couvert d'une peau noire, BERNARDIN DE SAINT-PIERRE. Voyage à l’isie de France..…., Paris, p. 105. 1786 Nerita porcellana Cuemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, IX, taf. CXXIV, fig. 1082 (non Lin). 1803 Patella Borbonica Bory pe SAINT-VINCENT, Voyage dans les quatre prin- cipales îles des Mers d'Afrique, etc..…., Paris, [, p. 287, noter Atlas SpA NNRVIIE ion AE D Tete 1805 Crepidula Borbonica Roissy, Hist. gén. et part. Mollusques in : Buf- fon, édit. de Sonnini), V, Paris, p. 239, n°.5. . 1807 Septaria Borbonica pe FÉRussAc, Essai d’une méthode Conchyliolog | QUE ND TO: 1822 Navicella elliptice v# Lamaror, His! natur. animaux sans vertèbres, Nepal pn87"n0er 1825 Septaria elliptica (part) pe BLamvirze, Manuel de Malacologie, p. 445. 1825 Navicelle elliptique ne BLaINvæzEe, Manuel de Malacologie, pl. é XXXVI bis, fig. x et pl XLVIII, fig: 5. 1826 Navicella elliptica Quoy et Gaimar», Voyage de l’Uranie, pl. LXXI, He ; 1827 Seplaria borbonicu be FÉRussAc, Bullelin universel sciences natur., ND TE ADONSES SE 1832 Navicella elliptica Quoy et Gaïmarp, Voyage de l’Astrolabe, Zoologie. Il, p. 206, pl. LVIIT, fig. 25 à 34. : 1838 Navicella elliptica ne LAmarck, Hisl. nalur. animaux sans vertèbres, Ed. II [par G. P. Desnayes|], VIII, p. 563. 1840 Septaria ou Navicella elliptica Duro, Annales sciences natur-, 2° série, XIV, p. 194. 1843 Navicella elliptica SGANzN, Catalogue Mollusques îies de France, Bour- bon et Madagascar, Mémoires soc. hist. nalur. Strus- boury AE poire - 1849 Navwicella porcellana Sowergy, Thesaurus Conchyl., IT, pl. CXXVIL, fig. 1-2. 1805 Navicella porcellana Reeve, Conchologia Iconica, fig. 6 et ro. 1860 Navicella porcellana Morerer, Séries Conchyliologiques, II, Iles Orien- ; tales d'Afrique, p. 119, n° 93 et p. 126. 1863 Navicella porcellana Desnayes, Catalogue Mollusques Réunion, p. E. BI. 1874 Navicella porcellana Grosse, Journal de Conchyliologie, XXIT, p. 242, n° 24; et var. $ elliptica (— Nav. elliptica Lk), id., SE p: 242. 1877 Navicella porcellana Liénarn, Catalogue Mollusques île Maurice, p-. 48, n° 6817. (x) Septaria ne FéRussAC, Essai d’une méthode Conchyliologique…., Paris, 1807, p. 70 [= Nacelle (non latinisé) ne Lamarok, Philosophie zoologique, I, Paris, 1809, p. 321; =Cimber Denys pe MoNTroRT, Conchyliologie sys- tématique, Paris, 1810; =Navicelle (non latinisé) De LAMARCKk, Extrait du cours de Zoologie du Muséum d'hist, natur. sur animaux sans ver- tèbres, Paris, octobre 1812, p. 117;—Sandalium (part) SenuMacrer, : Essai nouveau système habitation vers testacés, Copenhague, 1817; = Na- vicella ne LAmMARcK, Hist. natur. animaux sans vertèbres, NI, part. Il, Paris, avril 1822, p. 181;=Catillus HuMParey, 1797, Jide Swarnson, 1840:= Septaria Fischer, Manuel de Conchyliologie, Paris, 1885, p. 804]. FAUNE MALACOLOGIQUÉ DES ÎLES MASCAREIGNES 399 1880 Seplaria borbonica Martens, Mollusken, in : K. Môgius, Beiträge z. Meeresfauna d. Insel Maurilius.., Berlin, p. 214. 1S92 Seplaria (Elara) suborbicuiaris (Sow.) Baker, Proceedings Rochester Academy of Sciences, II, p. 33, n° 208. 1898 Seplaria borbonica Marrens, Seychellen-Mollusken, Milleil. Zoolog Sammlung d. Museums für Naturk. in Berlin, 1, part. AD R25E0Ne k 1909 Seplaria Pepe Kosezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 95. La forme de cette espèce est assez variable, principalement quant au rapport de la longueur totale à la largeur maxi- muin. Le tableau suivant, où sont indiquées, en millimètres, les dimensions de quelques individus, donne une idée de l'étendue de cette variation. Longueur totale Diamètre maximum Diamètre minimum 37 millimètres 26 millimètres 15 millimètres 3 Le ee De 23 1/2 21 1/2 II 1/4 51 : 23 1/2 — 11 — 21 — 20 1/4. — 9 2/35 — 30 1/2 —- 22 1/2 — O 1/2 — 30 1/2 — 20 1/2 — 9 172 —- 29 — 19 — è — 29 — IS 1/2 — 8 — 28 1/2 — 21 1/4 — 9 — 28 — 21 — 10 — 28 — 21 — 9 — = 5 _— 20 _— 9 1/2 — L'épaisseur du test est également très variable : parfois assez mince, un peut translucide, laissant voir par transparence les élégantes mouchetures brunes dont il est orné il est, d’autres fois, très épais, opaque, recouvert d'un enduit très foncé, presque noir et non brillant. Le test est quelquefois fortement corrodé, surtout chez les individus dont la coquille est épaisse; dans ce cas le som- met et le premier tour de spire ont entièrement disparu. L'intérieur de l'ouverture est d’un bleu de Prusse assez brillant laissant, dans quelques cas, voir les mouchetures du test; le bord columellaire est de la même couleur ou jaunâ- tre, plus ou moins largement tacheté de jaune orangé brillant et assez vif. Les stries d’accroissement, très inégales et serrées, sont plus fortement accentuées et plus irrégulières vers le bord infé- rieur de la coquille. Le Seplaria borbonicensis Bory de Saint-Viencent est très 400 LOUIS GERMAIÏN commun aux iles Mascareignes où il vit dans les ruisseaux, au milieu des cascades, même lorsque l’eau est peu abondante. Il a été fort bien observé par J. B. G. M. Bory pe SAINT-Vin- CENT qui, dans un ouvrage assez peu accessible (1), donne les détails suivants : | « Une jolie coquille du genre patella habite encore le tor- rent, et se retrouve dans toutes les rivières où 1l y a de l’eau pendant les quatre saisons; elle s'applique contre les rochers d'où les noirs l’enlèvent pour en manger le coquillage bouilli. J'ai cru remarquer que cette patella est plus petite aux em- bouchures des rivières, et est plus grosse vers leur origine, où elle a souvent des dimensions doubles. Je l’ai nommée pa- telle de Bourbon « Patella (Borbonica) testà ovali, posticè recurvala, Mmaculis albidis sublriangularibus. N. PI. XXXVIL, Je oi LA « Cette coquille a de six à treize lignes de longueur : sa forme est ovale; elle fait véritablement le passage des nérites aux patelles. Dans le système, elle doit être placée à côté du patella porcellana. « Tout le test est recouvert d’un drap marin, fort difficile à enlever, et dont la couleur brunâtre et foncée dérobe la teinte violette et les taches blanches en forme d’écailles, qui parent le test. Il est plus épais que dans toutes les coquilles d’eau douce, comme si, obstiné à vivre dans les torrens où les pierres s'entrechoquent sans cesse, la nature avait voulu don- ner à l'animal qui l'habite, une demeure plus solide. « L'intérieur de la coquille est bleuâtre, avec une lèvre ou cloison transversale et postérieure, qui occupe le sixième de la longueur. « L'animal n’étend hors de son test que ses deux petits tenta- cules filiformes, et un rebord membraneux circulaire, garni _inférieurement de papilles : il est grisâtre: et sous la peau de son ventre, existe un opercule de toute son étendue si l’on peut appeler ainsi un osselet intérieur, mince, oblond et trans- parent. « On voit souvent sur la palelle de Bourbon, des petits corps ovales et aplatis qui y sont appliqués; on ne le détache pas aisément : on les reconnaît pour de jeunes coquilles de (x) Bory pe SaiNr-ViINcENT (J. B. G. M.), Voyage dans les quatre prinei- pales îles des mers d’Afrique, fait par ordre du gouvernement pendant les années neuf el dix de la République (18ox et 1802), Paris, an XIII (1804) I, p. 286-287 et note infra paginale (p. 287 et 288). FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 401 la même espèce, qui se détachent de leur mère, quand elles sont assez avancées en âge pour vivre seules au milieu de l'onde écumante ». | Le Dr. E. von Martens, [in : K. Môsrus, loc. supra cit., 1880, p. 214] fait remarquer que le Septaria bimaculata Reeve (1) ne semble pas distinct du Septaria borbonicensis Bory de Saint Vincent. Déjà dans son « Appendice à la Conchy- liologie de l’île Rodrigues » (2), A. MorELETr avait observé les analogies qui lient ces deux coquilles et, tout en les admet- tant comme espèces séparées, il ajoutait : « Je n'oserai affirmer que cette forme (3) mérite réelle- ment une dénomination spécifique : toutefois, elle se distin- gue par certaines particularités qui m'ont paru constantes, au moins chez les sujets que j'ai eu l’occasion d'observer. Indépendamment des taches d’un brun violâtre qui lui ont valu son nom, sa couleur habituelle est beaucoup moins fon- cée, en sorte qu'on distingue mieux, soit directement, soit par transparence, le dessin dont elle est ornée. Ce dessin, d’ailleurs, est plus régulier dans sa disposition et dans sa for- me; enfin la coquille est, peut-être, un peu plus étroite. Ou peut remarquer aussi qu'elle est plus généralement et plus profondément corrodée. » L'examen du matériel réuni par M. P. Carté montre que ces remarques ne sont exactes qu'en partie. En ce qui con- cerne, notamment, la largeur de la coquille, il a été précé- demment montré qu'il s'agissait seulement de variations indi- viduelles offrant tous les passages entre les formes larges et les formes étroites. Il en est de même de l'épaisseur plus ou moins grande du test et de la coloration. Quant à l'érosion, elle affecte généralement les coquilles les plus épaisses et celà d’une manière absolument indépendante de leur forme. Je crois donc qu'il convient de considérer le Septaria bimaculata Reeve comme synonyme du Septaria borbonicensis Bory de Saint-Vincent. Le Septaria borbonicensis Bory de Saint-Vincent est une espèce commune dans les eaux douces des Iles Mascareignes. Elle est (x) R&Eve (L.), Conchologia Iconica, London, 1855, pl. I, fig. 2 (Nawi- cella bimaculata). (2) In : Journal de Conchyliologie, XXIIT, Paris, 1875, p. 30. (3) Le Septaria bimaculata Peeve que À. MorELET dénomme Navicella bimaculata. : L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 26 402 LOUIS GERMAÏN également connue aux îles Comores, à l’île de Madagascar et aux îles Seychelles. Voici les indications principales concer- nant sa présence dans l'archipel des Mascareignes : Ile Maurice : Commun ou très commun dans toutes Tes c eaux douces et même dans les eaux saumâtres de l’île : rivière des Lataniers, rivière du Poste (Flacq River), rivière Lachaux, Le Chaland, rivière Noire, etc... [P. CaRiÉ |; = BERNARDIN DE SAINI- Pierre, [0c. supra cit., 1773, p. 105; =J. B. M. pe LAMaARcK, loc. supra cit., VI, part. IL, avril 1822, p. 181; et 2° Edit. par G. P. Desnayes, VIIE, 1838, p. 563; — S. Rance, in : D'À. DE FÉRUSSAC, loc. Supia Cik 1629 0p 412: =D VESCO PE À. MoreLeT, loc. supra Cit., 1860, p. 126; =E. Liénanp, loc. supra cit., 1877, p. 48; =F. C. Baxer, loc. supra cit. 1892, p- 35. Ile de la Réunion : J. B. G. M. BoryY DE SAINT-VINCGENT, loc. supra cit., 1, 1804, p. 287;=S. Rance, in : D’A. ne FÉérussAG, loc. supra cit., 1827, p. 412; =V. SGANzIN, loc. supra cit., 1843, p' 21,—E. Vesco, in : À: MoRErEr, loc: supra cit, 1860, p: 126; — L. Marrcarp, in : G. P. DESHAYES, loc. supra cit., 1863, An Qi | Ile Rodrigue : Port Mathurin [A. Desmazures, in : H. Grosse, loc. supra cit., 1874, p. 242]; =BEwsxer, in : À. Mo- RELET, l[OC. supra a. 1875, p. 30. LÀ Vos. Hi PUT ete) 1 PÉLÉCYPODES Famille des UNIONIDAE Genre NODULARIA Conrad, 1853 (1). $ ! — CAELATURA Conrad, 1853 (2). NoDuULARIA (CAELATURA) CARIEI Germain. PI, Ill, fig. 33-34. 1919 Nodularia (Cælatura) Cariei GERMAIN, Bulletin Muséum Hist, natur. Pari XXNE DD en Coquille de forme subquadrangulaire allongée; région an- térieure courte, arrondie, atténuée à la base; région posté- rieure près de deux fois aussi longue que l’antérieure, très haute; bord supérieur rectiligne dans une direction légère- ment ascendante; angle antéro-dorsal marqué; angle postéro- dorsal très marqué; bord antérieur bien arrondi convexe, se continuant par un bord inférieur régulièrement convexe et notablement divergent par rapport au bord supérieur; bord postérieur à peine convexe dans une direction oblique; som- mets antérieurs, saillants et légèrement recourbés; ligament bien développé, fort, jaunâtre, long de 3 £ millimètres. Charnière avec, sur la valve droite : deux dents cardinales minces, subégales, assez longues mais peu robustes, et une lamelle latérale longue de 3 à millimètres environ, subrecti- ligne, un peu élevée, tranchante; — et, sur la valve gauche : une dent cardinale mince, élevée, un peu serrulée (plis très (4) Nodularia Conran, Proceedings Academy Natural Sciences of Philadel- phia, VI, 1853, p. 268. (2) Cælatura Coran, Proceedings Academy Natural Sciences of Philade!. phia, VI, 1853, p. 260. \ RENTE CSA NME S QE AE 404 LOUIS GERMAIN obliques), et deux lamelles latérales tranchantes, l'inférieure plus longue et plus élevée que la supérieure. Impressions musculaires peu marquées : l’antérieure petite et arrondie, la postérieure tout à fait superficielle, la palléale à peine indiquée. Longueur totale : ro millimètres; hauteur maximum : 5 1/4 millimètres; épaisseur maximum : 3 4/5 millimètres. Test mince, fragile, d’un marron jaunâtre clair assez lui- sant; stries d’accroissement fines, serrées, irrégulières et iné- sales, plus fines antérieurement; région des sommets garnie de quelques tubercules arrondis, bien saillants mais assez petits, et de rudiments de chevrons (1); quelques rayons ver- dâtres, à peine visibles, sont irrégulièrement répartis sur toute la coquille, mais mieux marqués sur la région anté- rieure. | Nacre d'un blanc légèrement bleuâtre, très irisée. C'est la première fois qu'un représentant de la grande fa- mille des UnionNiIPAE est signalé aux îles Mascareignes. L’in- dividu que je viens de décrire est le seul qui ait été recueilli par M. P. Carié. Il est malheureusement très jeune. Cepen- dant les caractères de sa charnière et son ornementation sculp- turale permettent de le rattacher, sans doute possible, au genre Nodularia, si largement développé dans les eaux douces de l’Afrique équatoriale et de l'Inde. Ile de La Réunion : Plaine des Cafres [M. P. Carié, Mayas- TRE |. Famille des SPHAERIDAE Genre EUPERA Bourguignat, 1854 (2). EUPERA FERRUGINEA KRAUSS. 1848 Cyclas ferruginea Krauss, Sudafrikan. Mollusken, Stuttgart, p. 7. tas 2h00 : 18b4 Pisum ferrugineum DESIAYES, Catalogue Conchifera or Bivalve Shells British Museum, London, p. 281. (x) Ces tubercules et ces chevrons sont disposés sans ordre. (2) Eupera J. R. Bouraurenar, Aménités malacologiques, I, Paris, 1854, p. 30 et p. 73 (et : Revue et Magasin de Zoologie, n° 1-2, 1854 et n° 12, 1854); et : J. R. BourGuiIGnaT, Descriptions de deux nouv. genres algériens, sui- vies d’une ciassification... des Mollusques terr. et fluv. système européen, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 405 1878 Sphærium ferrugineum Sowergy, Monograph of the Genus Sphærium, in : Reeve, Conchologia Iconica, XX, pl. V, fig. 47. 1879 Limosina ferruginea CLESSIN, in : Marrmr ct CHEMNIrZ, ‘Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., p. 247, taf. XLVI, fig. 1-4. 1882 Limosina ferruginea Smitra, Proceedings Zoological Society of London, . 388. 1883 Eupera oc BoureuiGnarT, Hist. malacologique Abyssinie, p. 135; et Annales sciences natur., Zoologie, 6° série XV, TOO: 1909 Limosina Pre Korezr, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 92. 1912 Sphærium ferrugineum Connorzy, Annals South African Museum, NS par ol -Ap 260 n°45017 1918 Sphærium ferrugineum GErMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV/ 10/7; p-1508: Cet Eupera vit dans l’Afrique australe. Le type a été recueilli dans la rivière Knysna (Cap de Bonne Espérance). Des coty- pes, offerts par le Doct. F. Krauss lui-même, existent dans les collections du British Museum de Londres. L'Eupera ferruginea Krauss est voisin d’une espèce très répandue dans l'Afrique tropicale et dans tout le bassin du Nil, l’'Eupera parasitica Parreyss (1) qui n’est peut-être que la forme représentative de l'espèce de F. Krauss. Un autre Eu- pera voisin, l’'Eupera Bequaerti Dautzenberg et Germain (2) vit sur les Ætheries du Luapula, affluent du Congo. Ile Maurice : E. À. Surrx indique [loc. supra cit., 1882, p. 388] que les collections du British Museum de Londres ren- ferment quelques exemplaires de cette espèce provenant de l'île Maurice. Il ajoute que des individus absolument identi- ques aux cotypes de F. KRauss ont été recueillis par W. Jonnsow, à vingt milles de Tananarive (île de Madagascar). 11 Bulletin société sciences physiques et naturelles, Bordeaux, 1876, p. 96 [= Limosina S. Cressi, Malakozool. Blätter, Cassel, 1872, p. 160.] (1) Pisum parasiticum ParREyss, in : DEsnaAyes, Catalogue Conchifera or Bivalve Shells British Museum, part Il, London, 1853, p. 280 [— Limo- sina ferruginea Jrokezr, Fauna der Land-und Süsswasser-Mollusken Nord- Ost-Afrikas, Dresden, p. 293, taf. XI, fig. 16-17 (part, non Krauss); — Eu: pera parasitica BOURGUIGNAT, Société sciences natur. Bordeaux, 1876, p. 96; — Eupera Jickelii BourGuIGNAT, Hist. malacologique Abyssinie, Paris, 1883, p. 134; — Eupera parasitica MarrTens, Beschalte Weichthiere Deutsch- Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 261]. (2) Eupera Bequaerti ne et GERMAIN, Récoltes malacologiques du Dr. J. BEQuAERT dans le Congo Belge; Revue Zoologique africaine, IV, fasc. I, Bruxelles 1914, p. 72, pl. IL, fig. 7-8 DEUXIÈME PARTIE es LES CARACTÈRES GÉNÉRAUX DE LA FAUNE MALACOLOGIQUE TERRESTRE ET FLUVIATILE DES ILES MASCAREIGNES Pr AGE PR te QE PORTERA D AN Ur PU AE N de PTE AURTE Mon 9 NA CHAPITRE I -Perdu au milieu de l'Océan Indien, l'archipel des Mascareï- gnes se compose des îles bien connues de La Réunion, Mau- rice et Rodrigue (1). L'île de la Réunion, découverte en 1505 par le navigateur portugais MAsCARHENAS qui a donné son nom a tout l'archipel, a été colonisée par les Français dès 1638 (2). L'île Maurice fut à son tour occupée, en 1715, par des colons venus de l’île Bourbon (3) et ne devint possession anglaise qu'en 1814. Des ouvrages fort nombreux ayant été publiés sur l’his- toire, la géographie, la géologie, la faune et la flore des îles Mascareignes (4), je me contenterai d'exposer brièvement les étapes principales des découvertes malacologiques. (x) L'île de La Réunion ou Bourbon est située, à peu près à 700 kilomèe- tres à l’Est de l’île de Madagascar, entre environ 20°52” et 21°2° de latitude Sud et entre 52°50° et 53°32’ de longitude Est. L'île Maurice, à l'E. N.-F. de l’île de La Réunion, dont elie est distante d’environ 170 kilomètres, s’é- tend, entre 20° et 20240” de latitude Sud, un peu à l'Est du 55° de longi- tude Est. Beaucoup plus éloignée, ïi’île Rodrigue, d’ailleurs bien moins étendue, émerge de l’Océan Indien par 19°40’ de latitude Sud et 60°5r1° 4: longitude Est. Elle porte aussi, sur les cartes, les noms de Rodrigues, Rodri- guez et Diego-Ruyz. (2) L'île de La Réunion est appelée île Masaregne par Gouserr qui, le premier, en prit possession au nom de la France. L’Îe est concédée en 1665 à la Compagnie des Indes, mais c’est seulement en 1689 que le premier gouverneur, FLACOURT, rejoignit son poste. (3) Ces colons lui donnèrent le nom d'’isle de France. Ele s'appelait au- paravant île Cerné. Le nom de Maurice [Mauritius] lui avait été attribué par les Hollandais. (4) Cf. surtout les ouvrages suivants, se rapportant plus spcialement au sujet traité dans ce volume : J. B. G. M. Bory pe SAINT-VincENT [1804]; L. Matrrarn [1863]; GRANT, The History of Mauritius, London, 1801; — C. VÉLAIN, Description géolo- gique de la presqu'île d’Aden, de l'Ile de La Réunion, des îles Saint-Paul et d'Amsterdam, Paris, 1878, in-4, IV+360 pp., 25 pl.+3 cartes géolo- giques. Les principales cartes utiles à consulter sont, pour l’île de La Réu- nion, celles de L. MarzLarp (au 1 : 150.000°, Paris, 1845-1852, 1 feuille; au 1 : 300.000°, Paris, 186r, r feuille; et au 1 : 220.000°, 1 feuille revue par Marmreu en 1884), de LÉPERVANCHE (au 1 : 5o.000°, Paris, 1878, 4 feuilles), de l’Amirauté anglaise (1 feuille) et du service hydrographique de la Marine (Paris, 13 feuilles). Pour l’île Maurice, la meilleure carte est celle publiée en 1903-1904 (ré ne + 1908), par l’Amirauté britannique (Londres, 6 feuilles au 1 .960°), 410 LOUIS GERMAIN Les documents les plus anciens concernant les Mollusques de l'archipel sont disséminés dans les grandes publications du xvirr siècle et du commencement du xix°, comme les ouvrages de MarTimi et Caemnirz et du Baron pe FÉRUSSAC. On trouve même quelques renseignements, à la vérité fort sommaires, dans la relation de voyage que BERNARDIN DE SAINT-PIERRE fit paraître, à Neufchâtel, en 4773 (x). Le premier mémoire traitant plus spécialement des Mollus- ques de ces parages est celui du Baron D’A. ne FÉRUSSAC (4827 ],mise en œuvre des riches matériaux réunis, pendant ses nombreux voyages, par S. Rawe, officier de la marine royale. Dans ce travail, D’A. ne FÉéÉrussac décrit toute une série d'espèces nouvelles provenant des îles Mascareignes (2). Vaginulus punctatus. Ile Maurice. Arion Rangianus. Ile Maurice. Parmacella Mauritius. Ie Maurice. Helix (Cochlohydra) elongata. He Maurice. Helix (Helicogena) cœlatura. Ile de La Réunion. Helir (Helicodonta) inversicolor. Ile Maurice. Helix (Helicodonta) detecta. Ile de la Réunion. Helix (Helicodonta) delibata. Ile de La Réunion. Helix (Helicella) nulla. Ile de La Réunion. Helix (Helicella) turbida. Ile de la Réunion. Helix (Helicella) praetumida. le de La Réunion. Helix (Cochlicella) clavulus. [es Maurice et de La Réu- nion. Helix (Cochlodonta) palanga. Ile Maurice. Helix (Cochlodonta) modiolus. Ile Maurice. Helix (Cochlodonta) versipolis. Iles Maurice et de la Réu- nion. Helix (Cochlodonta) modiolinus. Ile Maurice. Helix (Cochlodonta) pagoda. Ile Maurice. Carychium gigas. Ile Maurice. Auricula minuta. Ile Maurice. Auricula fasciata. Ile Maurice. Pedipes ovulus. Te Maurice. Pedipes ringens. Ile Maurice. (x) Les dates en caractères gras renvoient à l’Index bibliographique, à la fin de ce volume. (2) Toutes les espèces citées ici ont été créées par A. nr FÉRussAC. J'ai respecté, dans cette liste et dans celles des pages suivantes, les aftributions génériques des auteurs. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 411 Physa borbonica. Ile de la Réunion. Physa spiralis. Ile Maurice. Cyclostoma Rangii. Iles Maurice et de La Réunion. Cyclostoma variegatus. Ile Maurice. Melania virgulata. Iles Maurice et de La Réunion. Malheureusement ces espèces ne sont pas figurées et la plu- part sont décrites si succinctement qu'il est impossible de les reconnaître. Cependant, les collections du Muséum National d'Histoire naturelle de Paris renfermant un certain nombre des types de l’auteur, j'ai pu identifier quelques-uns de ces Mollusques et figurer plusieurs des types sur lesquels le baron d'A. ne FÉRuSsAc a basé ses descriptions. Dans le Catalogue des Mollusques des îles de France, Bour- bon et Madagascar, publié en 4843 par V. ScanziN, on trouve également quelques utiles indications. Mais, là encore, les descriptions sont fort brèves et des erreurs manifestes (1) se sont glissées dans la rédaction. Par suite, ce mémoire est loin de donner la somme de renseignements qu’on était en droit d'en attendre. Entre temps le D° L. Pretrrer [4851 ,1852] publiait un cer- tain nombre d'espèces nouvelles recueillies par des divers col- lecteurs ou appartenant à la Collection H. Cume, aujourd'hui au Bristish Museum de Londres : Helix semidecussata, Helix mucronata, Helix mauritiana, Helix Lightfooti; Bulimus mauritianus: Tornatellina mauritiana: Omphalotropis expansilabris, Omphalotropis globosus, Om- phalotropis multiliratus, Omphalotropis plicosus. De son côté W. H. Benson étudiait les récoltes qui lui étaient adressées, de l'Île Maurice, par un excellent chercheur, J. CazpweLL. Il décrivit également quelques espèces nouvelles (18591 : Helix Caldwelli, Helix setiliris: Bulimus vesiculatus; 5 Omphalotropis harpula. (x) V. SGanzIN admet, par exemple, bien qu'avec doute, l’Unio sinuatus Lamarck comme ayant été recueilli à Saint-Paul (île de La Réunion), par un certain M. Fagerr, chef de bataillon d'infanterie (loc. supra cit., 184x, p- 8). 412 LOUIS GERMAIN C’est vers la même époque [1860] que À. MoreLET com- mence l'étude des Mollusques recueillis par un chirurgien major de la marine, E. Vesco, qui, avec beaucoup de soin, avait réuni des matériaux importants sur les côtes et dans les îles de l'Afrique. L. MoreLer décrivit, et très fidèlement, figura comme nouveaux : Vitrina borbonica. Ile de la Réunion. Helix mauritianella. Ile Maurice. Helix leucophora. Ile de La Réunion. Helix proletaria. [le Maurice. Helix nitella. Ile Maurice. Helix virginia. Ile Maurice. Helix Paulus. Ile Maurice. Pupa Mauritiana. Ie Maurice. Pupa callifera. Ile Maurice. Pupa holostoma. Ile Maurice. Déjà, en 1853,A. Morezer avait décrit quelques Mollusques nouveaux des îles Mascareignes. Par la suite, il publia d'autres espèces intéressantes de ces îles [4866. 1867, 1876, 1877, 1878], découvertes par des chercheurs locaux, souvent très habiles, comme E. Dupont et V. ne Rogrrrarp. Ce dernier donna lui-même quelques trop courtes notes sur ses récoltes 1860, 1871, 1871 a|. | Un ingénieur, L. Marcrarp (1) avait réuni, pendant un long séjour à l’île de La Réunion, une importante collection de Mollusques de cette île. G. P. DEsHAYEs en édita le Catalogue (4863), principalement consacré aux Mollusques marins, mais où il décrit et figure très fidèlement quelques nouvelles espèces terrestres et fluviatiles : Helix Borbonica, Helix Mail'ardi, Helix Frappieri, Helix Eudeli, Helix Vinsoni, Helix imperfecta; , Pupa Bourguignati, Pupa intersecta, Pupa Pupula, Pupa uvula, Pupa turgidula; : Siphonaria incerta, Siphonaria parcicostata; Cyclostoma (Hydrocaena) Morelet; | Neritina modicella, Neritina fulgurata. Pendant son séjour prolongé aux îles Mascareignes, un excellent naturaliste anglais, G. Nevizr, entreprit l'étude des Mollusques terrestres et fluviatiles de ces îles. Il découvrit de (x) L. Marrarp publia, à son retour, un ouvrage assez considérable sous le titre de : Notes sur l’île de La Réunion (Bourbon), Paris, Dentu, 1862; et : 2° édition, Paris, Dentu, 1863, 2 vol. in-8 et Atlas in-8. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 413 nombreuses espèces qui furent d'abord décrites par H. Apams (1867, 1868]. Mais, bientôt, G. Nevizz publia lui-même ses observations en une série de Mémoires |4868, 1869, 1870, 1871,1878,1881/joù, à côté de diagnoses se rapportant à der Gastéropodes nouveaux, vivants ou quaternaires, on trouve de précieux détails sur le mode de vie, les caractères extérieurs et la coloration d’un grand nombre d'espèces. Une partie des collections de ce naturaliste est aujourd'hui conservée au Musée zoologique de Calcutta. Aussi consulte-t-on avec fruit les deux volumes du Catalogue des Mollusques de cet établis- sement que G. Nevizs fit paraître en 14878 (part 1) et en 1884 (part ID). En France, H. Crosse publiait, vers la même époque, une intéressante Faune malacologique de l'ile Rodrigue [1873, 4574], complètée, en1875, jar un mémoire de À. Morerer et, en 1876, par une note de E. A. Surru. Ces travaux appor- taient une intéressante contribution à la faune malacologique des îles Mascareignes en faisant connaître, pour la première fois avec quelque détail, les Mollusques d'une île jusqu'alors à peu près inconnue. Erizé Liénarp, né à l’île Maurice où il vécut pendant fort longtemps, avait rassemblé une importante collection de Mollusques des îles Mascareignes. Son intention était de dé- crire cette faune si riche quand, en 1876, la mort vint le sur- prendre en plein travail. Sur les conseils de H. Grosse, sa veuve publia le Catalogue de la Faune malacologique de l'ile Maurice et de ses dépendances [1877], premier ouvrage présentant un tableau d'ensemble de la faune de l’île. Ce n'est, malheureusement, qu'un simple Catalogue, non seu- lement sans critique, mais encore sans références bibliogra- phiques ou iconographiques. Il est, dès lors, bien difficile d’en faire état avec certitude, d'autant que la collection d’E. Lrénarp a été dispersée et que beaucoup des dénominations acceptées par l’auteur prêtent à confusion ou correspondent à des espè- ces qui, manifestement, ne vivent pas à l’île Maurice. Profitant de l’occasion qui lui était offerte en étudiant les Mollusques recueillis par le D° K. Môsrus pendant son voyage à l’île Maurice et aux îles Seychelles, le D° E. von Marrens écrivit une révision, un peu succincte, de toute la faune mala- cologique de l'archipel des Mascareignes [4880} (1). Par la (x) À. Morezer [1882] a publié un résumé critique de ce travail, accom- af4 LOUIS GERMAIÏN classification suivie et la critique qui a présidé à l’adoption des espèces (1), cet ouvrage rend, encore aujourd'hui, de grands services. C’est, d’ailleurs, le seul que nous possédions actuellement donnant une vue d'ensemble de la faune de cette région. L'auteur compléta plus tard cet ensemble en donnant une révision des Mollusques terrestres et fluviatiles des îles Seychelles [1898]. | Depuis cette époque, quelques rares mémoires ont été publiés sur ce sujet. Je signalerai celui de F. C. Baker [4892] l'inté- ressant essai de synthèse de L. H. Cooke {1893 et la Monogra- phie — d’ailleurs médiocre (2) — des genres Gibbus et Gib- bulina [= Orthogibbus| éditée par le D° W. KoBezr dans sa nouvelle édition du grand ouvrage de MarTiNt et CHEMNarz. [1904]. oi | Malgré ces nombreux travaux il reste encore beaucoup à dé- couvrir aux îles Mascareignes. Les remarquables séries d’espè- ces réunies par M. P. Carïé pendant ses longs séjours à l’île Maurice, montrent tout ce que l’on peut faire encore. Mais déjà les documents accumulés depuis plus d’un siècle permettent de tenter une révision de la faune malacologique de l'archipel des Mascareignes. C'est cette révision que j’ai essayé de mener à bonne fin dans ce travail. pagné d’observations sur certaines espèces et de la description des Mollus- ques suivants, considérés comme nouveaux : Cyclostoma verticillatum, Cyclostoma dissotropis, Cyclostoma trissotropis, Cyclostoma vacoense; Auricula Nevillei; Assiminea granum. (x) Le Dr. E. von Martens décrit, en outre, quelques espèces nouvelles : Pachystyla (Cælatura) scalpta; Omphalotropis Mæœbii. (2) Comme dans un trop grand nombre des Monographies pub'iées dans la nouvelle édition du grand ouvrage de MARTINr et CuEMnrrz, celle du Dr. W. KoBeLT est rédigée sans ordre : les espèces sont décrites les unes à la suite des autres, sans aucun essai de classification et sans critique. Il en résulte, non seulement des omissions, maïs des erreurs nombreuses et sou- vent considérables. CHAPITRE IL Les recherches zoologiques ont été, comme on à pu le voir, activement poursuivies aux îles Mascareignes; aussi peut-on admettre que leur faune malacologique est bien connue dans son ensemble. Je reviendrai plus loin sur les analogies qu'elle présente avec celles de l’île de Madagascar, de l'Inde et de l'Océanie; je voudrais d’abord essayer de préciser les carac- tères généraux de cette faune si particulière. Un de ses traits essentiels est l'abondance, réellement extra- ordinaire, des Gastéropodes carnivores appartenant aux genres . Gibbus et Orthogibbus. Il en existe au moins —en dehors de nombreuses variétés — 31 espèces tant vivantes que fossiles, réparties dans les trois îles, mais avec un maximum d'épa- nouissement à l’île Maurice qui, à elle seule, donne asile à 4 espèces. Neuf vivent à l’île de La Réunion et deux seulement à l’île Rodrigue. Les Gibbus et Orthogibbus constituent un rameau de la grande famille des Enneidae, si développée en Afrique équa- toriale et en Asie méridionale. Mais ce rameau est parfaite- ment individualisé et complètement inconnu en dehors des îles Mascareignes; aussi ai-je créé, pour lui, la nouvelle famille des Orthogibbidae qui remplace presque entièrement les Enneidae et les Streptaxidae. On ne trouve, en effet, dans les îles Mascareignes, que les Ennea clavulata de Lamarck, Ennea modesta H. Adams et Ennea Cariei Germain constituant le groupe, très spécial, des Microstrophia, absolument parti- culier à ces îles. Quant à l’Ennea Poutrini Germain, de l’île Maurice, il faut le considérer comme une espèce d'’introduc- tion récente, appartenant au sous-genre Gulella étranger à la faune des îles Mascareignes, mais qui développe de nombreu- ses espèces aux îles Comores. Un deuxième caractère général très important est fourni par la famille des Ariophantidae [—Naninidae] dont quelques genres, comme les Caelatura, les Pachystyla, les Caldwellia, 416 LOUIS GERMAIN RUE les Pseudocaldwellia et les Pilula comptent parmi les meil- leures caractéristiques de la faune des îles Mascareignes. Leur répartition est résumée dans le tableau suivant Ize DB LA RÉUNION ILE MAURICE Caelatura caelatura Fér. Caelatura DupontiMor. Caelatura scalpta Mart. Caelatura scalpta Mart. Pachystyla inversicolor Fér. Pachystyla rufozonata Ad. Caldwellia phylirina Mor. Caldwellia imperfecta Desh. Caldwellia imperfecta Desh. Caldwelliaÿcernica Ad. Caldwellia Boryi Mor. Pseudocaldwellia Barclayi Bens. Pseudocaldwellia Barclayi Bens. Pseudocaldwellia Frappier: Desh. Pilula Cordemoÿyi Nev. Pilula praetumida Fér. ST RS Pilula cyclaria Mor. Quant à l’île Rodrigue, elle ne donne asile qu'aux Caelatura Bewsheri Morelet et Caelatura rodriguesensis Crosse. L'île Maurice fournit le plus grand nombre d'espèces qui, d’ailleurs, à part celles appartenant aux genres Caelatura et Pachystyla ne sont pas très répandues. Mais, parmi les Mollus- ques vivants, le Caelatura cœlatura de Férussac et le Pachys- tyla inversicolor de Férussac sont des espèces dominantes, la première à l’île de La Réunion, la seconde à l'île Maurice comme, parmi les Gastéropodes récemment éteints, le Caela- tura Duponti Morelet est, à l’île Maurice, une espèce domi- nante. Le troisième caractère remarquable de cette faune est l’extra- ordinaire abondance des Operculés terrestres. Les Omphalo- tropis, petits Mollusques, . généralement arboricoles, très ré- pandus dans les îles de l'Océanie, sont représentés par 18 espèces (1) : 16 vivent à l’île Maurice; 5 à l’île de La Réunion et deux à l’île Rodrigue. Les plus communes, celles consti- tuant les colonies les plus populeuses, sont les Omphalotropis rubens Quoy et Gaimard, Omphalotropis expansilabris Pfeif- fer, Omphalotropis variegata Morelet et Omphalotropis mul- tilirata Pfeiffer. (x) Dont plusieurs offrent quelques variétés. Le ”_ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 417 Les Tropidophora sont également nombreux et, comme je l’indiquerai plus loin, particulièrement polymorphes. Beau- coup d'espèces de ce genre ne vivent plus actuellement aux îles Mascareignes, mais leur disparition doit être récente, peut- être seulement contemporaine de celle du Dronte. Tel est, sur- tout, le Tropidophora carinala Born, forme éteinte d'où sont dérivées de nombreuses variétés et qui constitue Fespèce la plus caractéristique et, par excellence, lespèce dominante de ja faune quaternaire récente de l'île Maurice. Je signalerai encore l'absence totale de représentants de la grande famille des Helicidae (1) et surtout la grande spéciali- sation de cette faune. Elle comprend, en effet, les genres ou sousægenres : Microstrophia, {ibbus, Orlhogibbus, Gonido- mus, Plicadomus, Gibbulinopsis (»); Harmogenanina, Micros- tylodonta, Caldwellia, Pseudocaldwellia, Pilula, Propilula, Tachyphasis et Pseudophasis (3), que l’on ne connaît pas en dehors des îles Mascareignes. Quant aux espèces particulières à ces îles, elles représentent près de 50 % de la faune terres- tre totale (4). Ce pourcentage très élevé tient évidemment à ‘un isolement, de date relativement ancienne, des trois îles de La Réunion, Maurice et Rodrigue. La faune fluviale est moins variée et beaucoup moins spé- cialisée. Les Pulmonés sont peu nombreux et seule, une Bul- line, [Bullinus ({sidora) borbonicensis de Férussac], vit en colonies réellement populeuses. Les Prosobranches sont plus répandus et toutes les eaux douces de ces îles nourrissent des colonies extrèmement prolifiques de Mélanies (espèce domi- nante : Melania tuberculata Müller) et de Néritines (espèces dominantes : Neritina gagates de Lamarck et Neritina longis- pina Recluz). Comme dans beaucoup de faunes insulaires, les Pélécypodes sont d’une grande rareté. J’ai cependant signalé un Eupera (Eupera) ferruginea Krauss à l’île Maurice et une Nodulaire [Nodularia (Caelatura) Cariei Germain] à l’île de La Réunion. (x) Les quelques espèces de cette famille étudiées précédemment sont des espèces récemment introduites aux îles Mascareignes. (2) Des familles des Enneidae ct des Orthogibbide. (3) De la famille des Aricphantidæ [= Naninidæ|]. (4) Les espèces, comme les Pedipes, les Melampus, cte., vivant sur {es bords immédiats de la mer n’ont pas été comprises dans ce décompte. Le pourcentage de 70 7% est une moyenne s'appliquant à l’ensemble des trois îles constituant l'archipel des Mascareignes, L, GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE. 27 418 LOUIS GERMAIN En résumé, les caractéristiques principales de la faune mala- cologique vivante et subfossile des îles Mascareignes sont les suivantes : a) Très grande abondance des Gastéropodes carnivores de la famille des Orthogibbidae (genres Gibbus et Orthogibbus) remplacant, presque complètement, les Enneidae et les Strep- laxidae des continents africain et asiatique. B) Développement considérable de quelques genres domi- nants de la famille des Ariophantidae (genres Pachystyla et Caelatura). y Absence de tout représentant des familles des Helicidoe et des Acavidae (1) et rareté des Achatinidae et des Stenogy- ridae (abstraction faite des espèces introduites). 8) Prépondérance des Gastéropodes operculés terrestres (genres Omphalotropis et Tropidophora). ec) Pourcentage élevé de genres, sous-genres cl espèces spé- ciaux aux îles Mascareignes. £) Pauvreté relative de la faune fluviatile, principalement en Pulmonés; abondance plus grande des Prosobranches mais seulement pour les espèces appartenant aux genres Melania. et Neritina; très grande rareté des Pélécypodes. : À (x) Voir à ce sujet, infra, p. 448. FFE CHAPITRE Il Une analyse attentive de la faune malacologique des îles rs permet d'y discerner les éléments suivants ° Des espèces d'introduction plus ou moins récente; ° Des éléments appartenant à la faune de l’île de Mada- ur 3° Des éléments appartenant à la faune de l'Afrique équa- toriale; 4° Des éléments appartenant à la faune de l'Inde ct de l'Asie Orientale; 5° Des éléments nombreux appartenant à la faune des îles Océaniennes; 6° Enfin, des éléments indigènes. Je vais étudier séparément chacun de ces éléments, essayer de les délimiter et en rechercher l'origine. I. — ESPÈCES INTRODUITES Les espèces acclimatées aux îles Mascareignes sont relati- vement nombreuses et presque toutes ont été introduites par l’homme, soit à dessein (Achatina fulica de Férussac, Achatina panthera de Férussac) soit inconsciemment — et c'est le cas général — par l'intermédiaire des transports commerciaux. Les éléments d'introduction proviennent du système paléarc- tique, de Madagascar, de l’Afrique équatoriale, de l'Inde, de l'Océanie et même de l'Amérique. a. Espèces du système paléarctique. Les espèces du système paléarctique, définitivement acclimatées aux iles Mascareignes, sont assez nombreuses. Tels sont les Agriolimax laevis Müller, Agriolimax agrestis Linné, Helix (Cryplomphalus) aspersa Müller, Vallonia pulchella Müller (ou, plus probablement, Vallonia concentrica Sterki), Smaragdia viridis Linné. Le Fe- russacia Barclayi Pfeiffer appartient également à cette catégorie 420 LOUIS GERMAIN car il n’est, fort probablement, que la variation d'une espèce méditerranéenne, le Ferussacia follicula Gronovius, introduite à l'île Maurice à une époque assez récente et qui s'est sélectée quelques caractères spéciaux en s'acclimatant définitivement dans son nouvel habitat. B. Espèces de l’île de Madagascar. Le Mdscaria crocea So- werby, signalé à plusieurs reprises à l'île Maurice est une es pèce caractéristique de la faune malgache qui, d’ailleurs, ne semble pas définitivement acclimatée. il est tout autrement des Achatines dont j'ai précédemment conté l'introduction. Mais ces espèces appartiennent également à la faune africaine équa- toriale. ï | On voit qu'il n'y à qu'un très pelil nombre d'espèces mal gaches acclimatées aux îles Mascareignes malgré la fréquence des relations commerciales. Ce fait est sans doute lié au carac- ière de haute spécialisation de la plupart des espèces de Pile de Madagascar. y. Espèces de l'Afrique équatoriale. En dehors des Achatines ‘dont il vient d'être question, l'archipel des Mascareignes est habité par un certain nombre d'espèces certainement d'origine africaine équatoriale. Le Bullinus (Isidora) borbonicensis de Férussac est dans ce cas. Ce n’est qu'une variété locale des nombreux Bullinus africains dont le type primordial paraît être le Bullinus (Isidora) contorius Draparnaud. Le Bullinus (Pyrgophysa) Forskali Ehrenberg, si abondant dans les cours d’eau de l'Afrique équatoriale et dans tout le bassin du Nil, est définitivement acclimaté à l'ile Maurice. Les deux espèces des îles Mascareignes généralement rap- portées au genre Rachis (Rachis venuslus Morelet et Rachis sanguineus Barclay) (1) sont entièrement inconnues du point de vue anatomique. Il est done impossible de présumer quel les sont leurs véritables relations. Mais, par leurs coquilles, elles sont apparentées aux Rachis de l'Afrique orientale et peu- vent être de simples variétés d'espèces introduites. Le fait est certain pour les vrais Ennea jusqu ici découverts dans ces îles (>) : Ennea anodon Pfeiffer et Ennea Poutrini Germain. Le premier est originaire des îles Comores et le se- (1) Ces deux espèces restent, d’ailleurs, fort rares et comme sporadiques. (2) Je laisse de côté le Sireptaxis pyriformis Pfeiffer, espèce de l’Inda, signalée à l’île Rodrigue où sa présence est tout à fait douteuse. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 421 cond n'est qu'une espèce représentative de l'Ennea quadriden- lala Martens qui vit également aux îles Comores. ô. Espèces de l'Inde. Les espèces de l'Inde, acclimatées aux îles Mascareignes, sont actuellement au nombre de quatre L'Ennea bicolor Hutton, introduit d’ailleurs en de nombreux points du globe et jusqu'en Amérique; Le Macrochlamys indica Pfeiffer, espèce très caractéristique de l'Inde péninsulaire, signalée à l’île Maurice par H. H. Gop- WIN-AUSTEN où elle a été importée avec les plantes d'ornement qui font l’objet d'un commerce actif entre l'Inde et l'archipel des Mascareignes; L'Opeas gracile Hutton dont l'introduction se poursuit encore aujourd'hui dans presque toutes les régions circuméquatoria- les, principalement autour des centres de cultures tropicales; Le Vivipara zonata Hanley, commun dans les mares, les étangs, les trous d'eau douce de l’île Maurice, et qui n’est qu'une simple variation d'une espèce indienne très répandue et large- ment polymorphe, le Vivipara bengalensis de Lamarck. Espèces de l'Océanie. Je signalerai L'Opeas javanicum Recve, originaire des îles de la Sonde, récemment introduit à Pile Maurice et, plus anciennement, aux îles Andaman et Nicobar: Un certain nombre de Melampus dont quelques-uns (Melam- pus luleus Quoy et Gaimard, Melampus castaneus Muhlfeldt) sont également très répandus dans l'Inde, toutes les îles de l'Océan Indien et même le littoral de l'Afrique Australe, mais dont les autres (Melampus parvulus Nuttall, Melampus grani- ferus Mousson) sont étroitement localisées dans quelques îles de l'Océanie et récemment introduites à l'île Maurice; L'Auriculastra elongata Parreyss, et enfin, le Leploma vitrea Lesson, espèce très caractéristique de l'Océanie (Nouvelle- Guinée notamment) apportée sans doute, à l’île Maurice, avec le lest des navires de commerce. ÿ. Espèces d'Amérique. Les espèces importées d'Amérique appartiennent surtout à la famille des S{enogyridae. Ce sont les Subulina octona Chemnitz, Opeas Swifti Pfeiffer et Opeas mi- cra d'Orbigny. Ces animaux ont un très grand pouvoir d’accli- matement. On les retrouve partout où se cultivent les plantes tropicales au milieu desquelles vivent ces Mollusques. Ils se re- 422 LOUIS GERMAIN Ed produisent abondamment dans les nouveaux pays où ils sont transplantés et même dans les serres chaudes. Une autre espèce américaine, de très petite taille, vivant sur le bord de la mer, dans la zone de balancement des marées, le Blauneria heteroclita Montagu a été plusieurs fois signalé à l’île Maurice. Je ne sais s’il s’y est maintenu. À toutes ces espèces il faut encore ajouter l’Eulota similaris de Férussac aujourd'hui répandu dans presque toutes les con- trées subéquatoriales du globe. Le processus d'introduction de tous ces Mollusques est sans doute le même : il est dû à l’activité, de plus en plus grande, des échanges commerciaux. La majorité de ces coquilles sont introduites avec les denrées alimentaires ou avec les plantes vivantes mais quelques autres, comme les Melampus, les Pe- dipes, les Blauneria, etc.., qui vivent constamment sur le bord même de la mer, sont le plus souvent apportées avec le lest des navires. IT. — ÉLÉMENTS MALGACHES Les éléments malgaches de la faune des îles Mascareignes : se confondent avec les éléments indigènes de ces îles. Ce sont, en effet, les Operculés terrestres du genre Tropidophora qui, très répandus surtout à l’île Maurice où ils offrent une grande variété de formes (1), appartiennent à deux sous-genres (1r0- pidophora sensu stricto et Ligatella) également largement dé- veloppés à Madagascar. La faune fluviatile montre aussi des analogies : c’est ainsi que diverses espèces de Melania ct de Neritina vivent, à la fois, aux îles Mascareignes et à Madagascar. Mais ces Gastéropodes font nettement partie de la faune de l'Océanie et sont totale- ment inconnus sur le continent africain voisin. J'y reviendrai à propos des éléments d’origine polynésienne. III. — ÉLÉMENTS AFRICAINS Un fait très curieux est l’absence, à peu près complète, d’élé- ments africains dans la faune des îles Mascareignes. Les seuls que j'ai pu signaler sont ou manifestement introduits (Achatina), ou de simples modifications de types africains plus (x) Les Tropidophora sont moins nombreux aux îles de La Réunion &t Rodrigue, # FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 423 anciennement acclimatés (£Ennea, Rachis, Bullinus). I est une troisième catégorie d'espèces communes aux îles Mascareïgnes et à l'Afrique Orientale : ce sont celles d’origine indo-malgache qui, introduites en Afrique quand des communications terres- tres plus ou moins continues existaient entre l’île de Madagascar et le continent, ont essaimé, d’une part, jusqu'aux territoires péninsulaires du Cap et, d'autre part, jusqu'en Abyssinie (Ka- liella, Melampus, Tropidophora, ete...) IV. — ÉLÉMENTS INDIENS ET ASIATIQUES Is sont nombreux et particulièrement caractéristiques. Je sionalerai surtout Les Harmogenanina des îles de La Réunion et Maurice rap- pelant les Conumela de l'Inde et dont les affinités avec les Tro- chomorpha semblent, d'autre part, assez étroites. . Les Hyalimax (îles de La Réunion, Maurice), Mollusques seulement connus dans l’Inde et les îles Andaman et Nicobar. Le très curieux Erinna carinata Jousseaume, de l’île de La Réunion, voisin des Camptonyæx de l'Inde. Les Planorbes des îles Mascareignes (Planorbis mauritianensis Morelet, Planorbis rodriguesensis Crosse) apparentés à ceux de l'Inde et de l’Asie orientale. L'Helicina undulata Morelet est une forme nettement asia- tique appartenant — ainsi, d’ailleurs, que l’Helicina Theobaldi Nevill des îles Sechelles — à un sous-genre très spécial (Pseudotrochatella) localisé au Cambodge et dans l’Asie Orien- tale. Le Cyclotopsis conoidea Pfeiffer seul représentant, aux îles Mascareignes, d’un genre essentiellement indien. Enfin le Paludomus punctatus Reeve n’est probablement que l'espèce représentative du Paludomus transchauriensis (Gmelin) Blanford, de l'Inde. V. — ÉLÉMENTS OCÉANIENS Ces éléments renferment des genres représentés par des es-_ pèces, parfois si nombreuses, qu'on peut presque dire, avec À. H. Cooke, que les îles Mascareignes « peuvent être regardées comme un fragment de Polynésie transporté sur le bord ouest de l'Océan Indien », Cette conception est évidemment exces- 424 LOUIS GERMAIN di sive : cependant on ne peut qu'être frappé de l'abondance et de la variété des Omphalotropis aux îles Mascareignes. Ces petits Mollusques opereulés terrestres, très rares à Madagascar (1), peu communs dans l'Inde ou à Ceylan, déjà plus répandus aux iles Andaman et Nicobar et dans l’archipel malais sont parti- culièrement caractéristiques des îles de la Polynésie (archipels des Nouvelles Hébrides, de Viti, de la Société, etc...) où ils sont très abondants. - Je signalerai encore, parmi les éléments océaniens de la faune des îles Mascareignes Les Microcystis, genre répandu dans l'Inde et, surtout, en Polynésie; Le Tornaltellina cernica Benson, apparenté aux Tornatellina polynésiens; Le Parmarion Rangi de Férussac, appartenant à un genre essentiellement océanien (notamment de l'archipel malais); Les Melampidae de type manifestement océanien; Et, enfin, la faune des Prosobranches fluviatiles, presque en- tièrement composée d'espèces dont il faut rechercher les parents en Océanie. C’est le cas pour la plupart des Mélanies, des Néri- tines et des Septaries dont beaucoup vivent également à l’île de Madagascar mais qui sont tous absolument étrangers à la faune africaine. VI. — ÉLÉMENTS INDIGÈNES. Les éléments indigènes sont, avant tout, les Gibbus et les Orthogibbus jusqu'ici inconnus en dehors des îles Mascarei- ges. Les espèces sont nombreuses, très polymorphes, souvent fort voisines les unes des autres et plus répandues à l'île Maurice que partout ailleurs. Les affinités des Orthogibbus s’établissent nettement avec les Edentulina de Madagascar, des îles Comores et de l’Afrique continentale. =. Non moins importants, comme éléments indigènes, sont les représentants de la famille des Ariophantidae appartenant aux genres Caelatura, Microstylodonta, Pachystyla, Caldewellia, elC..…, qui impriment à la faune un cachet très particulier. Les Operculés terrestres du genre Tropidophora, si largement développés à l’île Maurice — et surtout au quarternaire récent — appartiennent évidemment à la faune autochtone du pays, 7 47 Q r x . x r .@) I n’y ont pas encore été signalés, d’une manière certaine, à l’état vivant, \ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 425 mais ils constituent un élément commun avec l’île de Mada- gascar, ce qui n'a rien d'étonnant puisque toute ces îles ont autrefois appartenu au continent Indomalgache. L'abondance des Tropidophora à l’île Maurice pose, d'autre part, un pro- blème délicat, Comment se fait-il que ces animaux, encore très répandus à Madagascar, sont si communs dans les dépôts qua- ternaires de l’île Maurice alors qu'ils sont fort rares à l’île de La Réunion? J’essaierai plus loin d'expliquer cette apparente anomalie. En résumé, les détails que je viens de donner font ressortir toute l'importance des éléments indigènes de la faune malaco- logique des îles Mascareignes. Ils montent en outre, abstrac- tion faite des espèces d'introduction récente proyenant des contrées les plus diverses, que cette faune à des affinités très nettes, parfois profondes, avec celles de l'Inde, de l'Océanie et, à un moindre degré, de l’île de Madagascar. Par contre, les analogies avec la faune africaine équatoriale sont presque nul- les. Je reviendrai sur ces importantes considérations quand j'aurai exposé les particularités présentées par la faune qua-. ternaire récente de l’archipel et, plus spécialement, par celle de l'île Maurice qui est, de beaucoup, la mieux connue. LS kx Afin de montrer, le plus simplement possible, la réparti- tion géographique des Mollusques de l'archipel des Mascarei- gues, j'ai indiqué, dans le tableau suivant, toutes les espèces habitant les îles de La Réunion, Maurice et Rodrigue en notant spécialement celles qui se retrouvent dans d’autres régions du globe comme les îles Seychelles, Madagascar, Comores, Ceylan, etc, l'Afrique, l'Inde péninsulaire, etc... Les signes + et | indiquent : le premier que l'espèce vit dans la région cor- respondante, considérée comme son habitat normal; le second qu'élle s’y rencontre à l’état subfossile (x); les signes D et A se rapportent respectivenient aux genres et aux espèces représen- talifs; enfin le signe © est réservé aux espèces introduites. (x) Les espèces subfassiles ont été notées seulement pour les îles Masrca- reignes, NOMS DES ESPÈCES MASCAREIGNES cn. 2 La Réunion Maurice Rodrigue * Seychelles Madagascar Comores Afrique Indes Ceylan Andaman et Nicobar Asie Orientale Océanie 2 Amérique Streptaxis pyriformis Pfeiffer ...2...2... Bnnea anodon PEER EEE CAE Enneatbicolor#EIUtrOn SERRE MAR PEREE EnnearPoutriniiGennarniie ner Meet Pnreun clavulaianlamarcehe street Ennea modesta EH ATAMSNE CS EAN PineanNCarenÜennainper nee AR re VAR Cibbus eLyonenPANAS AR NE PEREe Orthogibbus pagodus Müller ............ Orthonbbus, sulcatus Müller 2er Orthog. sulcatus var. Mülleri Mor: ..... Orthogibbus Newtoni H. Adams ........ Orthogibbus majusculus Mor. ........... Ohio obus heloles AMOR EN RER Orthogibbus modiolus Mor. Orthogibbus modiolus var. maurilianensis MORE MAS RE RON Gore MAC ES ee... Orthosibbus \obesus, Kobelt 0200. Orthogibbus farinosus Küster ........... OROMVbUS NV brENS MEL ANT ERA Orthogibbus modiolinus Mor. ............ Ofého boue DORÉ RER NEA Orthogibbus funiculus Valenc. .........: Orthogibbus Bourguignati Desh. ........ Orthog. Bourguignati var. intersectus Desh. Orthogibbus Mondraini H. Ad. .......... Orthog. Mondraini var. Barclayi H. Ad... Orthogibbus calliferus Mor. ............. Orthogibbus holostomus Mor. ............ Orthogibbus palansus KHée UC NEA Orthogibbus (Neuilli (HU Ad AU Orthogibbus productus H. Ad. ........… Orthogibbus palangulus Kér. ........... Orthogibbus cylindrellus H. Ad. ......... OrnthoAbbUS DU boNtLENEVAC EE TERRES Orthosibbus Adams Never Le Re | Orthosibbus \bacllus Pieiticru 0... 26 HHHHHTH LUUCHE+ ++ FFF +++ + HO LEHEE+++ ++ - Caldwellia imperfecta Dèsh. NOMS DES ESPÈCES MASCARBIGNES \ { Rodrigue La Réunion ) Maurice Orthogibbus striaticostus Mor. Orthogibbus Deshayesi H. Ad. .......,.. Orthogibbus chloris Crosse .......... Au Orthogibbus pupulus Desh. .............. Orthogibbus uvulus Desh. Orthogibbus turgidulus Desh. CuslatumarcaelatutaRér M Re Caelatura Duponti Mor. Caelatura Bewsheri Mor. Caelatura scalpta Mart. Caelatura rodriguesensis Crosse Pachystyla inversicolor Kér. Pachys. inversicolor var. mauritianella Mor. Pachystyla rufozonata H. Ad. Microstylodonta stylodon Pfeiff. Microstylodonta odontina Mor. rs...) ss... 0e ss... Microstylodonta Thiriouxi Germain ...... | Harmogenanina argentea Reieve ......... spa Harmogenanina semicerina Mor. Harmogenanina linvphora Mor. ........ Harmogenanina implicata Nev. .......... Harmogenanina detecta Pfeif. se Harmogenanina subdecta Germain Caldwellia phylirina Mor. ss. 0 0. ee + + Caldwellia cernica H. Ad. Caldwelha Boryi Mor. Pseudocaldwellia Barclayi Bens. Pseudocaldwellia Frappieri Desh. ........ Pilula praetumida Fér. VAR NOENSTSANTARE SEE RSR eo var. silhouettensis Mart. Pilula Cordemoyi Nevill Pilula cyclaria Mor. Tachyphasis Caldwell Bens. Tachyphasis planorbina Germ. .......... Tachyphasis NewtomiNev. :..,.1. 2... se... ss... ee ss ses. e + + + + +++ HEHH+ HH+H+EU++E+++ +++ Seychelles ———_—_—__—_—_—_—_—]—— ——]— ————]—_— LE — | ea ++ Madagascar A ONIRO CON EU RENIRONILS Blels|s Se | CRE MEN EE EE ou ie lo EN EUISPRE SE « ANA ”. [l A ENEE EEE Eee O0 0 NOMS DES ESPÈCES La Réunion Maurice vorticella H. Ad. salaziensis Nev. Nevilli H. Ad. setiliris Bens. nitella Mor. virginia Mor. proletaria Mor. Power: H. Ad. MollarditDesh VAR re Microcystis perlucida H. Ad. Microcystis AE arte Pad tee Microcystis tytthulus Germain Eulota similaris Fér. Helicsaspers a MUR EEE RE e Valloniatpulchella Mu ee terre Macrochlamys indica Pfeif. Agriolimax agrestis Linné Agriolimax laevis Müller ROCHISSUENUSTUS AMOR SEEN EEE EEE Rachis sanguineus Barclay Buliminus vesiculatus Benson .......... Gastrocopta (Falsopupa) exigua H. Ad. . Gastrocopta (Falsopupa) microscopica à er 1 ‘Gastroccpta (Falsopupa) Lienardi Crosse. Gastrocopta (Falsopupa) Desmazuresi Cr. Gastrocopta(Falsopupa)borbonicensis H. Ad. a Etsodellauentmeoss He Ad SOUPE RE A à PB M INIENA SR DER ARE Se Achatina panthera Fér. Achatinarsiulbea HÉTEEERCUENRERARReRRRRRES Subulina octona Chemn. Opeas gracile Hutton Opeas Pot. et Mich. Opeas mauritianensis Pfeif. Opeas SAN PIC SR RENE Er Opeas javanicum Reeve. Opeas. micra d’Orbigny. Tachyphasis Tachyphasis Tachyphasis Tachyphasis Microcystis Microcystis Microcystis Microcystis 0... su ».0es ee ess... eo + es ..e.e ss... 0ce.ee + Microcystis minima H. sos... eo eee __O+ +++++ OOOOO+F+++++++ ++ Sn ceee se eee ss... eee. 0... ss... ee ee DOG OOORrOCOO T7 clavulinum ++ er... MASCAREIGNES Madagascar Rodrigue Seychelles O +5 Comores Afrique Indes Ceylan Andaman et Nicobar Asie Orientale Océanie Amérique OO o\0l0 B © OO RTE NOMS DES ESPÈCES Ferussacia Barclayi Pfeiff. Tornatellina cernica Bens. Veronicella Maillardi Crosse. Feronicella trilineata Semp. Veronicella Andrea Semp. Veronicella Veronicella rodericensis Sm. Caecilioides mauritianensis H. Ad. Veronicella punctata Fér. ...... .….... _....... ......... .......... Hyalimax perlucidus Quov et Gaïm. Hyalimax mauritianensis Fér. Hyalimax Maillardi Fischer. Parmarion Rangi KFér. Succinea Limnaea Mor. Mor. MASCATENENSIS mauritianensis Erinna carinata Jouss. Planorbis mauritianensis Mor. Planorbis rodriguesensis Crosse. -Builinus borbonicensis Kér. | Bullinus Forskali Eh. Melampus Melampus Melampus Melonpus Melartus Melampus Melanifus Melamrus Melamgus Melampus Melamgpus Melampus Melampus fasciatus Desh. lividus Desh. carneus Mor. Pfeifferi Mor. castaneus Muhif. avellanus Mor. Duponti Mor. Nutt. £graniferus Mousson. Mor. simplicatus Pease. parvulus corticinus Auriculastra Nevilli Mor. Plectotrema octanfracta Jonas. Plectotrema exigua Pease ,. . .......e luteus Quoy et Gaim. CAE IRUS Pa PAR Auriculastra elongata Parr. .... sr... ........ ve eee se. ......... ......., _......... 0... _…......... .......... .......... ss. se se. see. re .......... se .......... ee ste... MASCAREIGNES La Réunion Maurice Rodrigue LH++ +++ + + + + + ++ + HHHO++H+H+H+HH+HHHH++HHHO+ + ++ | Seychelles Madagascar Comores Afrique +++ Indes > > > œ D >>L& Ceylan Andaman et Nicobar Asie Orientale Océanie Amérique HO OH+ ++ ++ + NOMS DES ESPÈCES Blettotremapanune EAP EEEEECE CassidulaMabrella Deshhh eee Enterodonta conica Pease .......... Pedipes Nan MRÉCE AERERERRER TRE Blauneria heteroclita Mont. ...... Blauneria sraciisibease AR EeCtRee Helene unaulatar None lrRe Et ARRE Omphalotropis major Mor. ........ Omphalotropis rubens Quoy et G. Var Moreletn Des enRerRr era Omphalotropis aurantiaca Desh. .. Omphalotropis expansilabris Pfeif. Omphalotropis Mobiusi Mart. .... Omphalotropis albolabris Mor. ....….. Omphalotropis variegata Mor. .... Ombphalotropis picturata H. Ad. .. Ombphalotropis globosa Bens. ...... Omphalotropis Duponti Nev. ...... Omphalotropis taeniata Crosse. .... Omphalotropis Rangi Fér. ........ Omphalotropis plicosa Pfeif. ...... Omphalotropis multilirata Pfeit. .. Var Cornu ICrossSe Ent ere Van AU meNNC LOSC EEE Omphalotropis Cariei Germain ...... Omphalotropis hieroglyphicula Fér. Omphalotropis Caldwelli Nev. .... Omphalotropis clavula Mor. ...... Leptopoma vitrea Lesson. ........ Cyclotopsis conoidea Pfeif. ....... ae Mascara Croce al SON AE PART Tropidophora articulata Gray. .... Tropidophora carinata Born. ...... Var RunicolorOPIee ee MER Tropidophora deflorata Mor. ...... Tropidophora mauritianensis H. Ad. Tropidophora scabra H. Ad. ...... MASCAREIGNES Seychelles Madagascar Comores ee ....….. se ..... ORDER ee ... ee .... 0, es + se se re... = L+_ LI _+O+O+ + D. 0 (= SALE Ée Le CAEN PS MIS ]|S œ (a4 S 5 + ++ ++++ | +++++ +H+FOOF+++ D + +++ + + >>> DE + Afrique Indes Ceylan Andaman et Nicobar Asie Orientale Océanie F5 — Amérique NOMS DES ESPÈCES MASCARBIGNES LT Tropidophora pulchra Gr. v Desmazuresi Tropidophora Tropidophora Tropidophora Tropidophora Tropidophora Tropidophora var: affinis Sow. var. Listeri Gray Tropidophora fimbriata Lam. Crosse. Lienardi bipartita Mor. Michaudi Grat. Mor. Bewsheri Mor. insularis Pfeif. ligata Müll. ss... ss... sr... ss... ..........e ss... esse see ee VA ACMLASTOMOANANEN ele ler ieleiele var. rodriguesensis Crosse. ss... Vivipara zonata Han]. .::.:....:........5 Melania aimarula L. maitra Meusch. var. Melania scabra Müll. Melania tuberculata Müll. Melania Commersoni Mor. Paludomus punctatus Reeve. . tes. eee ee rss... Assemania granum Mor. .........:...... Assemania mnitida Pease RrancatellattiereS BREL dre NEC ren Truncatella Guerini Villa Drancatellatceylidnicas Riel he ASE eNRE. Il Truncatella valida Pfeif. Neritina gagates Lam. Neritina modicella Desh. .…... se... ss... se sem. ss. Neritina fulgurata Desh. ................ Neritina mauritiensis Lesson Neritina longispina Recluz var. despinosa Mousson css. see .sres.ese. se CRCECECECECECECECEC CEE) Neritina consimilis Mart. ........:1...... Smaragdia viridis Linné Septaria borbonicensis Bory Eupera ferruginea Kr. Nodularia Cariei Germain CCC ECC ECC CEE) CCC CE) | 318 Se + | l 4 | +? +| + + +|+] + + + +|+ + [++ ++ |+ +|+ |+ + | + | + + |+ ++ + [Hs LI |+ |+ + +4 GARE le + [0/0 Lo ++ |+ U |+ | + | | Seychelles ++ +++ + Madagascar PME SA SE OS OMIS EN n IOARE = | + + + qe { A 27 À +++) [++ +++ +++ |+ À A + |+ + + ce +| |+ A OO O|O + A |A A + |A AlA|A CHAPITRE IV Le long tableau précédent fait ressortir un certain nombre de faits sur lesquels il convient d'insister. _ On peut compter 27 espèces communes aux îles Mascar eignes et JAfrique CES Ce nombre paraît d'abord considé- rable; mais il faut remarquer que 9 de ces espèces sont intro- duités (1) et que, parmi les 18 autres, 7 Melampidæ et r Mela- nia sont des types manifestement océaniens et que 4 Tropidopho- ra ont des affinités malgaches (2). I reste donc seulement 6 es- pèces réparties à la fois dans les deux régions parmi lesquelles 5 [Eulota similaris de Férussac, Melania scabra Müller, Mela- nia tuberculata Müller, Truncatella teres Pfeiffer et Trunca- tella Guerini Villa] ont une distribution géographique consi- dérable, s'étendant depuis la côte orientale d'Afrique jusqu'à la Polynésie. Seul, en définitive, l'Eupera. ferruginea Krauss est, à l’île Maurice, un Pélécypode réellement africain et i! n'est nullement certain qu'il n°y soit pas introduit. L'Inde, l’île de Ceylan, les îles Andaman et Nicobar montrent respectivement, 8, 8 et 11 espèces communes (3) et 13, 4 et 5: espèces représentatives souvent très voisines des formes cor- respondantes vivant aux îles Mascareignes (4). Mais ici, à part les espèces introduites, il s’agit uniquement d'éléments de Inême origine qui, ici et là, sont parfaitement à leur place. Ce caractère remarquable s’accentue encore si l’on consi- (1) Soit de l'Afrique vers les îles Mascareignes, soit, surtout, de ces der- nières vers l'Afrique Orientale. (2) Ces 12 espèces sont, d’ailleurs, absolument étrangères à la faune africaine. Celles d’entre elles qui vivent aujourd’hui en Afrique y ont “té introduites à des époques diverses. (3) Et aussi 2, 1 et 3 espèces introduites communes, respectivement, aux îles Andaman et Nicobar. (4) Je rappelle que ces espèces représentatives des îles Mascareignes déri- vent, pour la plupart, des types indiens dont elles ne sont souvent que de simples modifications locales. FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREÏGNES 433 dère les quelque 4o espèces (1) qui se retrouvent, à la fois, dans l'archipel des Mascareignes et dans les îles de l'Océanie. Abs- traction faite de 5 formes introduites, il reste un total impor- tant d'au moins 35 espèces communes aux deux faunes. J'ai précédemment insisté sur la grande importance de cette péné- iration des éléments océaniens dans la faune des îles Masca- reilgnes. En résumé, le tableau des pages précédentes montre que les affinités réelles de la faune malacologique des îles Mascarei- gnes s'élablissent très nettement, d'une part, avec celle de l’île de Madagascar (2) et d'autre part et surtout, avec celles de l'Inde péninsulaire (3) et de l'Océanie (4). Le groupe, relativement voisin, des îles Seychelles possède une faunule qui n'est sans doute pas sans analogies avec celle des îles de La Réunion, Maurice et Rodrigue. On y connaît actuellement les Mollusques suivants. Famizze pes STREPTAXIDAE Sireptaxis (Eustreptaxis) Souleyeti Petit. Imperturbaiia constans Martens et var. sithouetlleensis Mar- tens, {mperturbalia Le Vieuxi Nevill, {mpertubatia violascens Martens, Imperlurbatlia perelegans Martens, Imperturbatia Braueri Martens. Priodiscus serratus Martens. Edentulina Dussumieri de Férussac, Edentulina Moreleti Adams. | Famizze DES ENNEIDAE Streptostele (Stereostele) Nevilli H. Adams. Ennea (Achanthennea) erinacea Martens et variété uniseriata Martens. Fame pes SITALIDAE Kaliella subturritula Nevill. (1) Communes ou représentatives. (2) Principalement les Operculés terrestres du genre Tropidophora. (3) Avec les espèces appartenant aux genres Hyalimax, Erinna, Planorbis, Helicina, Cycelotopsis, Paludomus, ete... re (4) Avec les espèces appartenant aux genres Microcyslis, Parmarion. Melampus, Omphalotropis parmi les Mollusques terrestres et Melania, Ne- ritina, Septaria parmi les Prosobranches fluviatiles. L GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE,. 28 _ AA LOUIS GERMAÏN Famizce DES ARIOPHANTIDAE | =Nanininar| Pilula (Piluia) praetumida Morelet et variétés maheensis Martens et silhouettecnsis Martens. FAMILLE DES EULOTIDAE Eulota similaris de Férussac. / FamiLze Es ACAVIDAE Siylodonta unidentata Chemnitz, Stylodonta Sluderi de Férussac et variétés : globata Martens, militaris Pfeiffer. Famizze pes HELICIDAE Helix (Cryplomphaius) aspersa Müller. Famizze pes BULIMINIDAE [| —Exinar| Buliminus (Pachnodus) ornatus Dufo et variétés : niger : Dufo, fulvicans Dufo, biornatus Martens, pulverulentus Pfeif- fer, Buliminus (Pachnodus) velutinus Pfeiffer. Famizze Des GASTROCOPTIDAE [=Purinar (part.)— VERTIGINIDAE part.] Gastrocopta (Falsopupa) microscopica Nevill. Famizze Des ACHATINIDAE Achatina (Achatina) panthera de Férussac, Achatina (Acha: lina) fulica de Férussac. Famizze Es STENOGYRIDAE Subulina octona Chemritz. Opeas clavulinum Potiez et Michaud, Opeas mauritianensis Pfeiffer. Curvella Braueri Martens. : Famizze pes FERUSSACIIDAE Caecilioides mauritianensis H, Adams, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ÎLES MASCAREÏGNES 435 Faire pes SUCCINEIDAE Succinea (Amphibina) mascarenensis Morelet. Famizze pes BULLINIDAE Bullinus (Isidora) borbonicensis de Férussac. Famizze DES AURICULIDAE Melampus fasciatus Deshayes, Melampus caffer Küster, Me- lampus lividus Deshayes, Melampus melanostomus Gassies, Melampus Bridgesi Carpenter. Plecotrema octanfracta Jonas. Enterodonta conica Pease. Pedipes affinis de Férussac. Famizze pes HELICINIDAE Helicina (Pseudotrochatella) Theobaldi Nevill. FAMILLE DES REALIDAE Omphalotropis globosa Benson. Famizze pes CYCLOSTOMATIDAE [ —PoMarTIASIDAE | Tropidophora pulchra Gray, Tropidophora seychellensis Nevill. Famizze Des VIVIPARIDAE Cleopatra ajanensis Morelet, et variété silhouetteensis Nevill, Cleopatra sp. ind. Favizce Des MELANIIDAE |=Traripar| Melania scabra Müller. Hemisinus dermestoides Lea, Hemisinus contractus Lea. PAMILÉE pes TRUNCATELLIDAE Truncatella Guerini Villa, Truncatella valida Pfeiffer. 136 LOUIS GERMAIN CAMILLE DES NERITIDAE Ga Neritina Bruguieri Recluz, Neritina Knorri Recluz, Neri- ina gagates Linné. Septaria borbonicensis Bory de Saint-Vincent. Il est à remarquer qu'en dehors des Moilusques certaine- ment introduits comme les Achatines, le Subulina octona Chemnitz et les Opeas, des espèces, appartenant à des genres. très particuliers aux îles Mascareignes,. vivent .également aux îles Seychelles. Tels sont les Pilula, les Omphalotropis, les Tropidophora. L'Helicina Theobaldi Nevill se ‘classe dans le mème sous-genre que l'Helicina undulata Morelet: de l’île Maurice et en est très voisin. Parmi les espèce communes aux deux archipels je citerai, en dehors de celles appartenant aux genres dont je viens de parler (1), les Gastrocopta (Fa'sopupa) microscopica Nevill, Succinea mascarenensis Morelet, Bullinus (Isidora) borbonicensis de Férussac, la plupart des Auriculidae et presque tous les Prosobranches fluviatiles. Aussi, sur un. total de 55 espèces et 9 variétés habitant aux îles Seychelles ne compte-t-on pas moins de 25 espèces vivant également aux îles Mascareignes. Ce pourcentage est particulièrement élevé. Mais, cependant, la faune de l'archipel des Seychelles possède une individua- lité propre, grâce à la présence d'éléments spéciaux : Les Ennea et surtout les Sireptaxis (2) y sont bien représentés; les Buliminidae ÿ montrent des Pachnodus (3) voisins de ceux de l'Afrique Orientale; on y connaît un Kaliella, genre d'origine indienne et deux Cleopatra, genre essentiellement africain. Ces éléments donnent à la faune malcologique des îles Sey- (x) Et sans tenir compte des espèces communes, mais introduites à la fois dans les deux archipels, comme les Æulota similaris de Férussac, Helr ou aspersa Müller, Subulina octona Chemnitz, les Achatines ! les Opeas. (2) Les Streptaxis sont représentés par des genres très particuiiers et hau- tement spécialisés, comme les Imperturbatia et les Priodiscus. (3) Le type du sous-genre Pachnodus [Martens (Dr E. von), in : ALBERS Die Heliceen, 2° Edit., 1860, p. 230 (comme sous-genre de Buliminus)] est justement le Buliminus velutinus Pfeiffer des ee Seychelles. Tout der- nièrement H. A. Prissry a montré [A Review of the Land Mollusks of the Belgian Congo, etc, Bulletin, American Museum Naturat History New-York, XL, 1919 [1920], p. 306] que l’organisation des Pachnodus des îles Seychelles ne différait que par des détails de celle des Pachnodus de l’Afrique Orientale. Les Cerastus (Abyssinie et Afrique CS) se dis- tinguent facilement par leur sise réfléchi FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 437 chelles son caractère propre. Elle reste, néanmoins, étroite- ment apparentée à celle des îles Mascarcignes et son origine est la même. Sur les trois îles de La Réunion, Maurice et Rodrigue, la répartition des genres n'est pas identique. Le tableau de la page 438 résume les connaissances actuelles sur ce sujet. Ainsi, dans l’état actuel de nos connaissances, la faune ma- lacologique de l'île Maurice est, de beaucoun, la plus riche et la plus variée. Sur les 45 genres jusqu'ici signalés dans l’ar-. chipel des Mascareignes, 42 vivent à l’île Maurice (x), alors que seulement 27 habitent l’île de La Réunion et 13 l’île Ro- drigue. Les genres communs à deux ou trois des îles Mascareignes sont ainsi répartis Genres communs (aux trois -1les 1. een RS EE on EN F2 \ 1 AVI | ï Genres ommuns aux îles de La Réunion et bras ON 25 Genres, communs aux îles de Lai Réunion et Rodrigue, ........ 12 Genres communs aux î'es “etre et Rodrigue A AR ET a 13 vi _ I] n'exise qu un très petit nombre d'espèces vivant à la fois sur les trois îles, Je n'ai pu en découvrir-que 8, parmi les- quelles 2 Helen. 2 > Melania, 2 Neritina” ét L Septarid sont tes 8 ee sont A à ne communes aux îles ie Rodrigue et de La Réunion, alors que l’on en compte 16 existant à la fois aux îles Rodrigue et Maurice (ro terrestres (2) et 6 fluviatiles) et 37 se retrouvant aux îles Maurice et de La Réunion. ., AR ere AS CC Lès considérations. précédentes font ressortir le particule. risme de la faune dé chacune des îles Mascareignes. Mais il ne faut pas s'exagérer l'importance de ce caractère, peut-être même plus apparent que réel. Je rappelle qu'on trouve ailleurs de nombreuses espèces représentatives souvent fort voisines de celles de l'archipel des Mascareignes. Il est cependant incontes- table que chacune des trois îles montre une faune assez haute- ment spécialisée ayant, d’ailleurs, les mêmes caractères géné- (1) Les seuls genres oui n’ont pas de représentants dans cette Île sont: les genres Pseudocaldwellia, Erinna et Nodularia. 9 (2) Parmi lesquelles on compte 3 Melampus et 1 Truncatella qui sont des espèces à large distribution géographique. — Nombre d'espèces vivantes ou subfossiles Ven Habitant : Communes : en, CRE CRE NOMS DES GENRES 5) 8 || = ae ie 2 re) = © || F, ‘8.2 Da a LE B 1e || ae Isle © D ER ls Imolss a 4 Gi 2) © pa = CRE ce = À VAE Se ne Æ 3 BAS Gen buis A1 | < < Enrea (Microstrophia) ...| » | 3 » | »|| » » » | » Gibbus POI IO IONO » I » » » » » » Orthogibbus .... 9 24 2 » 1 DANS Caelatura .......... SA 2 2 2 » n I » » Pachysiylæg :....:-...40 » 2 » | » || » » » | » Microstylodonta ...........1 » 3 D NE » » | » Harmogenanina .......... 4 4 DEA EAN EN 2 Di Caldwellha: 2 int eut I 4 D SON TE D A A » | » Pseudocaldwellia ......... 2 à À D > ” D ù PIE ES one dette ape à É î ù I p » De MachyphasiS ER EREe Re À 6 di pen ie Î ee MCrO COLIS OR EURE 3 8 ee ane 3 ii Rachis et Buliminus ...... ï 2 een ? Palo Gastrocopta (Falsopupa)... 2e RER ; A A IPHOOUCH NE REEECEEORCREEEE ; } À ? à 2 Opegs, ni RES se Re Ce CN AE ni À Détuss dci Le RCE ? Ê EME ae ES » ae EEE Cüecilioides MEME » : da L à PARAAT Tornatellina .............. Û E à ù ” I » ” Veronicellat en. ete or I 4 I » D, » ” n AGIR CR EUE ER REUEERT I 2 A CR DARON » » | » Parmarion .......... 1... » I » » » » » » Succined ee ne I I I 1 [lei I I I Planotrbis 2 ere eee. » 1 1 » » » » » EumnaeR NN RES » I ” » » » » » ErnnaiN Sr sn ES 1 ” ” » » » » » PAS. RES At a I 1 » 1 » I ” ” Melampust 0m) deu) ESA Nt0 2 E ARRE rs Auriculastra .............. D I ” ” à » » » Plecotrema er À I 3 » I » I » » Cassidula SL NES » I » ” » ” » » Enterodonta .............. » I ” » » ù » » Pedipes LR RER I I » » » I » » FLE CMANS SR INR » 1 » I » » » » Omphalotropis -...... HER DST ” 5 ” I Cyclotopsis cHololetsllolele alete relaie » I » » » » » » Tropidophora tee SR to ser eo tr IE Melo ee EEE 3 4 BI ET 3 205 Paludomus RONA TO ENT » I » » » » » » Assemania Coouello sie nielele ie aeie » 2 » » » » » » Trincatella es See 2 AE 2 » 2 n I Nerita ................... 5 4 3 | 3 2 3 2 | 2 SE DATI Etre ee Re I 1 108 es 1 I I 1 Eupera roses... » ] » » » » » _» CMOS TR SR MER PRG anse I » » » _» » » es — ll ——— |—— Total des Espèces ......| 63 | 145 27 28/|| 08/14 37 8 | 16 ER 7 FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 439 raux : c'est ainsi que les genres les plus caractéristiques, com- me les Orthogibbus, les Caelatura, les Gastroconta (Falsopupa), les Omphalotropis, les Tropidophora, etc..…., ont à la fois des représentants dans les îles de La Réunion, Maurice et Ro- drigue. On peut conclure de ces faits, avec une suffisante certitude, que la faune des trois îles Mascareignes est de même origine. Dès leur isolement, ces îles ont vu leurs faunes évoluer dans des sens légèrement différents, les espèces se sélectant des ca- ractères particuliers en rapport avec le milieu où ils ont vécu CHAPTERE V ; s Une particularité remarquable de la faune. malacologique des îles Mascareignes ect le polymorphisme considérable de certaines espèces subfossiles ou vivantes. C'est, notamment, le cas pour les Caelatura et les Pachystyla parmi les espèces vivantes; pour quelques Tropidophora fossiles; pour les Ortho- gibbus et les Tropidophora parmi les espèces à la fois vivan- tes et fossiles. Je citerai seulement quelques exemples. Le Pachystyla inversicolor de Férussac montre un poly- morphisme de galbe, de taille et de coloration que j'ai précé- demment étudié en détail. J'ai pu montrer ainsi que les Pachystyla mauritianensis de Lamarck et Pachystyla mauri- tianella Morelet ne sont que des formes de cette espèce actuel- lement en pleine évolution et dont le type normal n’est pas encore fixé. La même constatation peut être faite pour le Cae- latura caelatura de Férussac et la forme fossile correspon- dante, le Caelatura Duponti Morelet. Mais le polymorphisme atteint son maximum d'intensité chez les Orthogibbus et les Tropidophora. J'ai montré com- bien il avait été établi d'espèces qui, simplement, sont des modifications d'espèces véritables, peu nombreuses mais en voie d'évolution. En examinant attentivement la faune sub- fossile de l’île Maurice on remarque deux Orthogibbus : les Orthogibbus majusculus Morelet et Orthogibbus helodes Morelet (1), appartenant évidemment au même type et qui, tous deux, semblent représenter la souche d’où sont descen- dues toutes les espèces actuellement groupées autour de l’Or- thogibbus modiolus de Férussac. Ces espèces sont connues des trois îles ILE DE LA RÉUNION : Orthogibbus versipolis de Férussac, Orthogibbus funicu- lus de Valenciennes. | \ = x L . (x) La première de ces espèces est connue seulement par un petit nom- bre d’individus; la seconde, très polymorphe est, au contraire, très abon- dante dans tous les dépôts subfossiles de l’île Maurice, FF | 1e FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 441 Ice Maurice : Orthogibbus modiolus Morelet, Orthogibbus obesus Kobelt, Orthogibbus farinosus Küster, Orthogibbus brevis Morelet, Orthogibbus modiolinus Morelet. ILE RonRriGUE : Né Orthogibbus metablatus Grosse, Orthogibbus rodriguesen- sis Grosse. Toutes. sont très polymorphes et leur polymorphisme est parallèle; il est pour moi certain qu'elles appartiennent à une seule espèce véritable, en pleine évolution et dont le type de grande taille tend à se fixe”, à l’île Maurice, sous la forme de l'Orthogibbus modiolus Morelet (1) tandis que celui de petite taille se rapproche, à l'île de La Réunion, de l'Orthogibbus funiculus de Valenciennes. Les mêmes constatations pourraient être faites au sujet des autres groupes d'Orthogibbus et surtout à propos des espèces du genre Tropidophora. Je ne reviendrai pas sur ce que j'ai dit, dans la première partie de ce Mémoire, sur l'étendue de leur polymorphisme et sur les variations si curieuses de leur ornementation sculpturale permettant de passer, sans solu- tion de continuité, du type dont lornementätion est la plus complexe (Tropidophora carinata Born) au type simplement sillonné (Tropidophora ligata Müller). Mais, de ces observa- tions il résulte que, très probablement, il existe seulement, dans les faunes vivante et fossile des îles Mascareignes, trois espèces de Tropidophora, correspondant aux Tropidophora (Tropidophora) carinata Born, Tropidophora (Ligatella) fim- briata de Lamarck et Tropicophora (Ligatella) ligata Müller. C'est autour d'elles que viennent se grouper les diverses mo- dalités de forme et de sculpture, plus ou moins nettement caractérisées et qui, bien souvent, ont été élevées au rang spé- cifique. à La première (Tropidophora carinata Born), celle dont le polymorphisme est le plus étendu, s’est éteinte sans avoir fixé de type spécifique stable. Elle ne semble, en effet, plus vivre actuellement à l’île Maurice où elle se trouve, par millions d'individus, dans les. dépôts quaternaires tout à fait récents. Elle développe, à l’île Rodrigue, une espèce représentative, le Tropidophora articulata Gray (2) et, à l’île de Madagascar, (1) Et, plus spécialement, sous la forme typique de cette ‘espèce. (2) Qui y existe uniquement à l’état vivant. : Fr Lo 442 LOUIS GERMAIN une série d'espèces se groupant autour du Tropidophora tri- carinata Müller. _ La seconde | Tropidophora (Ligatella) fimibriata de Lamarck et sa variété haemastoma Anton] est actuellement fort répan- due à l’île Rodrigue à (1) et un peu moins à l’île Maurice où elle vit surtout à l’île Rorde, îlot couvert de Palmiers et- de Pan- danus situé à une cinquantaine de kilomètres au N. N. E. de l'île Maurice. Cette espèce se rencontre subfossile unique- ment dans les formations extrêmement récentes, presque con- temporaines. Enfin la troisième [Tropidophora (Ligaterta) ligata Müller}, aujourd'hui très abondante à l'île Maurice où elle vit princi- palement sur les arbustes, ne se trouve que rarement à l’état fossile et seulement dans les dépôts de date tout à fait récente. Les Gastéropodes monstrueux sont remarquablement abon- dants à l’île Maurice, principalement chez quelques genres comme les Pachystyle et les Achatina. En voici une liste, avec l'indication sommaire des monstruosités observées (2) Gibbus Lyoneti Pallas. — Coquille senestre [C. F. Axcey, Sir D. Barczay, Ph. DaurzenserG, J. Ray Harpy, G. Nevizz, E. A. Svyxes, Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, du Muséum de Lyon, de l’Université de Manchester]. Orthogibbus modiolus de Férussac. — Coquille senestre EP: Car] (pl. IV, fig. 7-8). Caelatura Duponti Morelet. — Ouverture avec double péris- tome et callosité columellaire très développée [P. Car]. Pachystyla inversicolor de Férussac. — Coquille plus ou moins: subscalaire [P. Carré]; — coquille planorbiforme [P. CARIÉ]; — coquille dont les tours de spires chevauchent plus ou moins les uns sur les autres PCR ADI Ve froene 2uS 17 t 19). Pachystyla inversicolor de Férussac, variété mauritianen- sis de Eamarck.— Coquille plus ou moins scalaire [P. Cart] (pl. V, fig. 30, 41, 32 et 36 à 38); — coquille planorbiforme [P. Carré] (pl. V, fig. 13); — coquille dont les tours de spire chevauchent plus ou moins les uns sur les autres [P. Cart]. Pilula cyclaria Morelet. — Coquille présentant une canali- (1) Sous ja forme de la variété rodriguesensis Crosse. (2) Les noms entre crochets sont ceux des naturalistes qui ont décou- vert ou signalé ces monstruosités; les numéros de figures renvoient aux planches, à la fin de ce volume, pl FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 443 “culalion assez profonde contre la suture [P. Cart] (pl. VE fig, 23 à 25). Achatina panthera de Férussac. — Coquille avec une carè- ne très accentuée (principalement au dernier tour), placée un peu au-dessous de la suture (monstr. angulatum Dautzenberg) [P. Carré, Ph. Daurzexsere, G. Durux](pl. XII, fig. 5-6.): — coquille allongée et comprimée latéralement (monstr. com- pressum H. Rolle) [Ph. DaurzeN8eRG]; — coquille très ven- true et ombiliquée (monstr. umbilicatum H. Rolle) [P. Cart, Ph. Daurzex8erG (pl. XI, fig. 2); — coquille senestre [P. Ca- RÉ, Ph. DAUTzENBERG, H. RoLLE, E. À. Syres] (pl. X, fig. 3-4). Achatina fulica de Férussac. — Coquille subscalaire [P. Carié] (pl. X, fig. 1-2); — coquille ventrue et ombiliquée (monstr. umbilicatum Reeve) [Ph DAUTZENBERG, Lesourp |. Subulina ociona Chemnitz. — Coquille à spire déviée [P. CaRÉ]. - Cette liste, qui tient compte seulement des monstruosités très notables, pourrait être facilement allongée en y faisant entrer les espèces dont la coquille offre des accidents plus ou moins importants. Un certain nombre des monstruosités que je viens de signaler sont rares (Orthogibbus senestres par exemple); d’autres sont, à l'île Maurice, beaucoup plus fré- quentes que partout ailleurs (individus senestres de l’Acha- lina panthera de Férussac). Mais le fait le plus intéressant est l'abondance extraordinaire des monstruosités chéz le Pachys- tyla inversicolor de Férussac, principalement chez les indi- vidus fossiles. C’est ainsi que, dans certains dépôts quater- naires, la moitié environ des exemplaires sont monstrueux ou notablement déformés (x). (x) Je ne saurais préciser les causes produisant ces monstruosités. Je constate seulement qu'à l’île Maurice; comme ailleurs du reste, les formes monstrueuses sont très rares chez les espèces stables et non polymorphss (comme, par exemple, le Pilula cyclaria Morelet) alors qu’elles sont fré- quentes chez les espèces polymorphes. ; CHAPITRE VI La comparaison des faunes quaternaire récente et actuelle des îles Mascareignes n'est pas sans fournir de très utiles indi- cations. Là encore, l’île Maurice est la plus riche en docu- ments. Son sol possède de nombreux dépôts ‘ossilifères dont l’âge n'est pas absolument précisé, mais qui sont certaine- ment très récents et, selon toute probabilité, historiques. La plupart des espèces éteintes aujourd’hui ont vécu avec le Dronte et autres grands Oiseaux disparus. Peut-être même quelques-uns de ces Mollusques, considérés comme perdus, vivent-ils encore, en très petites colonies, dans les endroits vierges de l’île, bien que la culture intensive ait peu à peu annihilé les districts arides. L'extension des cultures a certai- nement accéléré la disparition de quelques espèces. Il est cependant permis de penser que le Gastéropode fossile le plus répandu, le Tropidophora carinata Born, se retrou- vera un Jour à l'état vivant. Quelques exemplaires operculés sont dans un tel état de fraîcheur (1) que M. P. Carié les a certai- nement recueillis peu de temps après leur mort. La même remarque peut être faite au sujet du Tropidophora mauritia- nensis H. Apams, extrêmement rare à l'état vivant. On trouve ia catégories d'espèces subfossiles : les unes sont entièrement éteintes et les autres sont connues à la fois subfossiles et vivantes. Dans le tableau suivant, j® représente les premières par le signe : O et les secondes par . signe : À. . L'île Maurice, comme on peut le voir, fournit seule des docu- ments importants, les espèces signalées dans les îles de La Réunion et de Rodrigue étant en bien tfop petit nombre pour qu'il soit actuellement possible d’en faire état. Les espèces fossiles de l’île Maurice ne sont pas toutes éga- (1) Le ss de ces individus à conservé à peu près complètement son coloris (Cf. : PI. I, fig. ro, 11). Une recherche attentive dans les régions forestières non ones de l'île Maurice amènerait certainement d'in- téressantes trouvailles ct, fort probablement, celle d'individus vivants du Tropidophora carinata Born. û FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 445 La Réunion Ile Maurice Ile Rodrigue NOMS DES ESPÈCES Ile de Crus ENOneLAPANAS SR ER EE | Orthogibbus sulcaius Muller een. | Orthogibbus majusculus Morelet .......... Orthogibbus heloces Morelet ............ | Orthogibbus modiolus Morelet ............ Ofthogihbus Neulh Adatns 4 14,5. 020 Caelatura :DupontimMoreleti.. "Mine. Caelatura Bewsheri Morelet ............ Pachystyla inversicolor de Férussac ...... Microstylodonta Thiriouxi Germain ...... PilulareyciamaMorelét LENS El Tachyphasis Caldwelli Benson ..........! Tachyphasis planorbina Germain ......:. DachyphasiS Newton ONE NI LE, Tachyphasis Neil Adams 4... 00. Tachyphasis setilris, Benson 10.0: Helicina undulata Morelet ............ ue Omphalotropis major Morelet ............ Omphalotropis rubens Quoy et Gaim. .... Omphalotropis variegata Morelet ........ Omphalotropis globosa Benson .......... Omphalotropis Duponti Nevill .......... | Omphalotropis multilirata Pfeif. ....... È Omphalotropis Cariei Germain ....,...... Ombphalotropis Caldwelli Nevill .......... Tropidophora carinata Born ........ Rosie O VAE MMCOlar ee Le ae RON AN Tropidophora deflorata Morelet ..... a AS) Tropidophora mauritianensis H. Adams .. Tropidophora scabra H. Adams ........ Tropidophora Lienardi Morelet .......... Trofidophora bipartita Morelet .......... Tropidophora Beñusheri Morelet .......... Tropidophora ligata Müller ............. ïe Troÿidofhora fimbriata de Lam. ........ OPPOOPE O0 POOO0OOPP-PRPE DE OOP OO > D OO lement réparties. Les unes sont rares (Orthogibbus majuscu- tus Morelet, Tachyphasis planorbina Germain, Tropidophora lienardi Morelet); d’autres sont communes (Orthogibbus mo-- 416 LOUIS GERMAÏN diolus Morelet, Omphalotropis major Morelet, etc...) ou très communes (Orthogibbus helodes Morelet, divers Omphalo- tropis ou Tropidophora). I en est enfin qui sont extrêmement abondantes et que l’on peut facilement recueillir par milliers d'individus. Ce sont essentiellement les espèces dominantes de ces dépôts, celles qui les caractérisent le mieux. Les plus remarquables, de ce point de vue, sont les Caelatura Duponti Morelet et Tropidophora carinata Born. Le nombre des Mollusques subfossiles est relativement res- treint par rapport à celui de la faune actuelle. Sur les 145. espèces connues à l’île Maurice (1) 31 ont été signalées à l’état fossiles et 13 — ou peut-être 14 — seulement ne vivent plus dans l’île. La faune fossile ne représente donc que le cin- quième de la faune actuelle (2). Évidemment les recherches ultérieures diminueront un peu ce pourcentage; il est cepen- dant pèeu probable que la proportion que je viens d'indiquer soit notablement changée. Mais la constatation la plus importante c'est que toutes les espèces fossiles ou subfossiles sont des formes autochtones, appartenant aux éléments indigènes de la faune des îles Mas- careignes. On remarquera pourtant l'absence, à l’état fossile, des représentants de certains genres très caractéristiques de l’île Maurice comme les Harmogenanina ou les Caldwellia. On ne connaît également aucun Microcystis, aucun Gastrocopta (Falsopupa), aucun Gastéropode de la famille des Auriculidae dans les dépôts quaternaires. = La comparaison des espèces fossiles (3) et vivantes montre que les premières sont toujours très voisines des secondes. Les Orthogibbus majusculus Morelet et Orthogibbus helodes Morelet sont actuellement représentés par les espèces du groupe de l’'Orthogibbus modiolus Morelet, les formes vivantes des- cendant des formes fossiles. Ô Le Caelatura Duponti Morelet, si répandu dans les dépôts quaternaires de l’île Maurice, s’est éteint sans laisser de des- cendants sur cette île; mais i! a deux représentants : un fossile (:) Dans ce nombre sont comprises les espèces vivantes et les espèces fossiles, mais non les diverses variétés de ces espèces. (2) Les espèces entièrement disparues ne représentent que le dixième de la faune totale. (3) Je n’envisage, dans ce paragraphe, que les espèces entièrement étein- les qui, seules, ont quelque valeur du point de vue paléontologique. Les autres, en effet, se trouvent bien aussi à l’état subfossile, mais leur fossi- lisation peut re remonter qu'à quelques années, Nr CRAQUE ET LA INC i 4 e . “ FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREÏGNES 447. à l'île Rodrigue (Caelatura Bewsheri Morelet), un vivant à l'île de La Réunion (Caelatura caelatura de Férussac). Les rois espèces appartiennnent incontestablement à un mème groupe très homogène. Il n'existe aucune espèce vivante remplaçant, à l'île Mau- rice, le Pilula cyclaria Moôrelet, très commun üäans certains dépôts quaternaires. Le Pilula praetumida de Férussac de l’île de La Kéunion et ses variétés des îles Seychelles appartien- nent bien au même genre, mais constituent une section dif- férente, peut-être issue d’un autre rameau ancestral. Par-con- tre il me semble voir, dans le Bathia madagascariensis (x) récemment décrit par G. G. RoBsON (2), une survivance du: Pilula eycelaria Morelet. L'existence d'une forme vivante de ce groupe à Madagascar est un argument nouveau et impor- tant en faveur de la commune origine des faunes insulaires de l'Océan Indien. J’ajouterai, d’ailleurs, que les Bathia mada- gascariensis Robson et Pilula cyclaria Morelet ont surtout des : affinités avec les espèces du genre Taphrospira de l'Inde, du Burmah et des îles Andaman et Nicobar. Les Microstylodonta Thiriouxi Germain, Tachyphasis pla- norbina Germain et Tachyphasis Newtoni Nevill appartien- nent à des groupes dont les représentants vivants sont encore nombreux à l’île Maurice. Il en est de même des Omphalo- lropis. : Des deux sous-genres de Tropidophora, les Eutropido- phorà et les Ligatella, le premier est le seul connu à l’état réellement fossile. Le Tropidophora carinata Born, que l’on peut recueillir dans tous les dépôts quaternaires par milliers et même par dizaines de milliers d'individus, n'a pas laissé de survivants. Je ne rev'endrai pas sur ce que j'ai dit de ses rap- ports avec les espèces du mème groupe actuellement vivantes à Madagascar. J’ajouterai seulement que des Eutropidophora se trouvent également dans le quaternaire de la grande île africaine (3), mélés avec des espèces assez variées du sous- genre Ligatella (4). (x) Le genre Bathia Robson (loc. infra cit., sept. 1914, p. 383, ne paraît pas différer du genre Piluta MARTENS. (2) Rogson (G. C.), On a Collection of Land and Freshwater Gastropoda from Madagascar, with Descriptions of new Genera and new Species, Journal of the Linnean Society of London, Zoology, XXXIT, sept. 1914, p. 382, pl. XXXV, fig. rr-13. (3) GERMaIN (Louis), Paléontologie de Madagascar. Mollusques terrestres et fluviatiles quaternaires, Annales de Paléontologie, 1921, p. 19 et sq. (4) Les Ligatella ne se trouvent, au contraire, que dans des dépôts pres. . 448 LOUIS GERMAÏN I me reste à signaler un caractère négatif important des faunes quaternaire et actuelle des îles Mascareignes. C’est l'absence de tout représentant de la grande famille des Acavi- dae (x). On sait que cette famille est largement distribuée sur toute l'étendue des terres ayant fait partie de l'ancien conti- nent de Gondwana. Elle peut être divisée, comme l'a récem- ment proposé M. Conxozzy dans un mémoire fort intéres- sant (2), en quatre sous-familles : celle des Strophochilinae Pilsbry (3: aujourd'hui cantonnée dans l'Amérique du sud (genres Strophocheilus, Borus et Gonyostomus); celle des Dor-. fasinae Connollÿ, spéciale à l’ouest de la province africaine du Cap (genres Trigonephrus et Dorcasia); celle des Caryv- dinae Connolly, répandue en Australie et en Tasmanie (genres Caryodes, Pedinogyra, Anoglypta et Panda [=Hedleyella]); enfin celle des Acavinae Connolly, qui nous intéresse plus par- ticulièrement, et qui s'étend depuis Madagascar (genres Heli- cophanta et Ampelita) jusqu'à l’île de Ceylan (genre Acavus) en passant par les îles Seychelles (genre Stylodonta). Or, sur le domaine autrefois occupé, à l’ouest de l'Océan Indien, par le continent Australo-Indo-Malgache et réunissant l’île de Madagascar, les archipels des Seychelles et des Mas- careignes, à l’île de Cevlan et à l'Inde péninsulaire, on voit que les Acavidae existent oartout, sauf aux îles Mascareignes. Comment peut-on expliquer cette absence en quelque sorte anormale? Il n'est pas douteux que les Acavidae aient vécu aux îles Mascareignes lorsqu'elles étaient engiobées dans le continent de Gondwana. Mais, à une époque plus récente, se qua modernes à l’île Maurice. C’est à peine si on peut les considérer comme subfossiles. (1) La famille des AGAVIDAR, créée par H. A. Prcsery (Proceedings Aeu- demy Nation. Sciences Philadelphia, 1900, p. 64) [= Macroogona Prcs- BRY, Manual of Conchology, 2 série, Pulmonata, IX, Philadelphia, 1894; p. XXXIV] est tout à fait distincte, par l’ensemble de 4ec caractères, d: celle des HELICIDAE. (2) Connozry (M.). Notes on South African Mollusca, Annals of the South African Museum, XIII, part IV. avril 1915, p. 122 et sq. (3) H. A. PrzsBry à montré que les grances espèces bulimiformes de l'Amérique tropicale appartenant aux genres Strophocheilus, Borus « Gonyostomus s’éloignaient codant ol des Bulimulidae et offraiemn tous les caractères anatomiques des Acavidae. C’est pour ces genres qui à institué la sous-familie, d’ailleurs très homogène, des Strophochil naë [Przssry (H. A.), Manual of Conchology, Classification on Bulimulidae ans Index to volumes X-XIV, Philadelphia, 1902, p. IV. La première indication du nom de Strophochilinae se trouve dans à table des matières du tome XIV (p. I), parue avec la partie 56 de l'ouvrage de H,. À, PizsBry, en avri 1902. (nomen nudum). ] FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 449 sont développés, sur ces îles, des Mollusques de grande taille, plus hautement organisés, ies Caelatura et les Pachys- lyla qui, entrant en compétition avec les Acavidae ont fini par les supplanter entièrement. En d'autres termes, les Aca- vidae étaient en pleine régression quand les Ariophantidae [=Naninidae] évoluaient et se multipliaient à tel point que leurs représentants devenaient bientôt les genres el les espè- ces dominants de la faune. Les Acavidae ont ainsi disparu peu après l'apparition des Caelatura et des Pachystyl&, c'est-à-dire bien longtemps avant la constitution des dépôts quaternaires. récents et c'est pourquoi on n'en trouve aucune trace dans ces dépôts. Il faudrait, pour avoir quelque chance de les décou- vrir, rechercher leurs débris dans des formations beaucoup plus anciennes, s'il en existe de fossilifères aux îles Mascarei- gnes (1). En résumé, l'évolution de la faune malacologique de l'île Maurice est remarquablement continue et la faune actuelle n'est que l'aboutissement logique de celle de la période qua- ternaire. Aucun des types essentiels dont on trouve les restes dans les dépôts fossilifères n'a disparu (2). Mais les Tropido- phorà vrais sont en pleine régression : peut être complète- ment éteints, ils développaient, au quaternaire, une riche série de forme variées. Par contre, les Orthogibbus étaient bien moins nombreux en espèces qu'aujourd'hui. Si bien que le caractère dominant de la faune des îles Mascareignes, l’abon- dance si curieuse des Operculés terrestres, était encore plus accentué au quaternaire qu'à l'époque actuelle. (1) Remarquons qu'à l'île de Madagascar et aux îles Seychelles il n’existe pas de Mollusques terrestres de taille aussi grande que les Acavidae à l’île de Madagascar les Achatines sont d'introduction récente), et rien de comparable aux Pachystyla et aux Caelatura des îles Mascareignes. Dans ce dernier archipel, les Caelalura sont, à leur tour, en pleine décroissance. Encore vivants à l’île de La Réunion (Caëlatura caelatura de Férussac), ils sont éteints aussi bien à l’île Maurice (Caelatura Duponti Morelet) qu'à l’île Rodrigue (Caelatula Bewsheri Morelet). Je ne saurais préciser les causes de cette disparition due, peut être, à l'influence de l’homme (défriche- ments el extension des cultures). (2) Sauf le Pilula cyclaria Morelet et le Caelatura Duponti Morelet. Mais on retrouve les descendants de ces espèces sur les îles voisines de La Réunion et Rodrigue. L, GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUEe 29 Eee CHAPITRE VIL. Des considérations qui précèdent nous retiendrons d’abord que les affinités de la faune malacologique des îles Mascarei- -gnes s'établissent très nettement, d'une part avec celles des îles de l'Océanie, de l'ile de Ceylan et de l'Inde et, d'autre part, avec celle de l’île de Madagascar. Nous rappellerons ensuite que cette faune présente un très grand particularisme, mais qu'elle reste néammoins homogène sur tout l'archipel, les genres les plus caractéristiques se retrouvant sur les îles de La Réunion, de Maurice et de Rodrigue avec, le plus souvent, des espèces spéciales à chacune de ces trois îles. Nous obser- verons enfin que la faune actuelle ne diffère pas essentielle- ment de la faune quaternaire récente; qu'elle en est seulement la continuation logique avec, comme toujours en pareil cas, évolution et épanouissement de certains groupes, régression et même disparition de quelques autres. L'ensemble de ces faits permet de résumer, à très grands traits, l'histoire malacologique de l'archipel des Mascareignes. Les îles de La Réunion, Maurice et Rodrigue, aujourd'hui isolées, ont autrefois fait partie intégrante du grand continent de Gondwana qui, au travers de l'Océan Indien actuel, réunis- sait l'Afrique et l’île de Madagascar à l'ile de Ceylan, à l’Inde et à l’Australie. Sur ce continent vivaient de nombreux Mol- lusques parmi lesquels les représentants de la famille des Acavidae (1) étaient les formes dominantes de Pulmonés ter- rs a, (x) Je crois que les Acavidae sont originaires du continent de Gondwana, sans qu'il soit possible de fixer, actuellement, la région où ils ont com- mencé Jeur évolution. Cette origine est admise par H. A. Pirssry (Report Princeton Univ. Expedition Patagonia 1896-1899, ITL, 1911, p. 614) et M. Connory (loc. supra cit., 1915, p. 132). Cependant C. Heprey (Procee- dings Linnean Society New South Wales, XXIV, 1899, p. 396) a émis l’hy- pothèse que les Acavidea naquirent sur le continent antarctique d’où iis essaimèrent dans les régions où ils vivent encore aujourd’hui. Je pensc A FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 451 restres Les Mollusques d'eau douce étaient surtout des Méla- niens et des Nérilines, ancêtres des espèces actuelles. Puis ce continent s'est partiellement efflondré sous les eaux de l'Océan Indien : ses débris ont été séparés de l'Afrique et de l'Austra- lie et ont constitué, entre l'île de Madagascar et l'Inde pénin- sulaire, sinon une terre continue, du moins une longue série d'îles étendues et fort voisines les unes des autres. Ainsi s’ex- plique la présence des Ampelila et des Helicophänta à l’île de Madagascar, des Stylodonta aux îles Seychelles, des Acavus à l’île de Ceylan. L'archipel des Mascareignes, relié à ce dernier fragment du continent de Gondwana, a dù s'en séparer d'assez bonne heure, comme le montre la haute spécialisation de sa faune, et certainement avant le démembrement du pont de terre unis- sant Madagascar à l’île de Ceylan. De plus, il est permis d'avancer que la séparation avec l’île de Madagascar s’est opérée plus tardivement que celle intéressant la région plus au nord, en direction des îles Seychelles et de l'Inde. Ce der- nier point semble prouvé par l'épanouissement si remarqua- ble, aux îles Mascareignes, de Tropidophora appartenant à des groupes essentiellement malgaches. Quoiqu'il en soit, sur ce débris du continent de Gondwana qui sera plus tard l'archipel des Mascareignes, les Acavidae disparurent devant des groupes de Pulmonès d'origine plus récente et d'organisation plus élevée comme les Pachystyla et les Caelatura. Alors se développa cette riche faune de Gasté- ropodes operculés terrestres fondamentalement représen- tés par les Tropidophora et les Omphalotropis. Mais, tandis que les premiers, les Tropidophora, sont surtout répandus à l’ouest de l’ancien continent Australo-Indo-Malgache — avec maxi- mum d'extension à l’île Maurice au quaternaire et à l’île de Madagascar à l’époque actuelle — les seconds, les Omphalo- tropis, ont leur maximum de développement à l’est de ce con- iinent : encore très communs aux îles Mascareignes, ils n’ont pas été signalés, d'une manière certaine, comme habitant l’île qu'il est raisonnable de concevoir l’existence, aux époques géologiques antérieures, d’un continent antarctique qui rend parfaitement compte de la distribution géographique actuelle de certains groupes d’animaux (comme, par exemple, les Crinoïdes parmi les Echinodermes, les Endodon:- tidae parmi les Mollusques), mais je ne pense pas que les Acavidae pro- viennent de ce continent hypothétique sur lequel, d’ailleurs, nous ne pos- sédons que des documents paléontologiques et faunistiques assez vagure, 452 LOUIS GERMAIN de Madagascar (1), bien qu'ils y existent à l'état fossile (2). Enfin les îles de La Réunion, Maurice et Rodrigue acquirent leur individualité propre, à une époque actuellement impos- sible à préciser avec quelque certitude, mais certainement ancienne comaine le prouve le parlicularisme spécifique consi- dérable de la faune malacologique de chacune de ces iles. La faune poursuit dès lors son évolution avec une remar- quable continuité. Déjà les grands Artophantidue avaient rem- placé complètement les Acavidae. Plus tard, le genre Caelatura atteignit, au quaternaire, son maximum d'épanouissement; il est, aujourd hui, en pleine décrépitude. Les Orthogibbus, abondants en individus mais encore peu variés au quater- naire développent, à l’époque actuelle, un nombre considéra- ble de formes qui ne sont pas encore lixées. Les Tropidophora prennent, dans la faune terrestre, une prédominance mar- quée. Très nombreux à File Maurice, beaucoup moins aux îles de La Réunion et Rodrigue où, sans doute, les conditions de milieu leur furent moins favorables, ils passent par un maximum d'épanouissement au quaternaire pour entrer très vite en régression puisqu'il ne sont plus représentés, dans la faune actuelle, que par quelques especes du sous-genre Liga- tella. Et ainsi, peu à peu, par évolution lente et continue, s'est constituée la faune que j'ai analysée dans les pages précé- dentes. - Enfin, sur cette faune indigène, sont venus se greffer des éléments étrangers dont l'introduction est due à l'interven- tion involontaire de l’homme (3). Ces introductions sont cer- tainement très anciennes aux îles Mascareignes et peut-être même préhistoriques. On sait aujourd'hui, en effet, que les (x) L'Omphalotropis aurala Odhner, dernièrement décrit par Nics Hi. OpaNer (Contribution à la faune malacologique de Madagascar, Arkiv jôr Zoologi, K. Svenska Vetenskapsakademien, Stockholm, XI, n° 6, 1919, p. 50, pi. IV, fig. 46-47), de la grotte funéraire de Catsèpe, près de Ma junga, n'est pas un Omphalotropis, mais bien un Georissa, comme M. A. Bavay et moi l'avons démontré (Gastéropodes terrestres nouveaux de l’île de Madagascar, Bullelin Muséum Hist. nalur. Paris, XXNI, 1920, p. 158). Une autre espèce, le Georissa detrila Bavay et Germain (loc. supra cil., 1920, p. 158, fig. 5, dans le texte) vit aux environs du Cap San Diego. Il est très probable, d’ailieurs, que l’on trouvera des Omphalotropis à l’île de Madagascar. (2) J’ai, en effet, décrit un Omphalotropis madagascariensis Germain ds- couvert, par F. Gray, dans les dunes quaternaires du Faux Cap. [GERMAIN (Louis), Mollusques terrestres et fluviatiles quaternaires de Madagascar, Annales de Paléontologie, 1921, Paris, p. 28, pl IV, fig. 5 à 18 et 13-14]. (3) C'est le cas, de beaucoup, le plus fréquent. Je ne connais que les Achatines dont l'introduction ait été volontaire, FAUNE MALACOLOGIQUE DES ILES MASCAREIGNES 453 indigènes de la Polynésie furent, de tout temps, des naviga- teurs hardis et intrépides, ne craignant pas d'entreprendre les expéditions les plus lointaines. « Aucun voyage ne paraît avoir été trop long pour eux, aucun péril trop grand pour ne pas tre bravé » (1). I n'est pas impossible qu'ils aient abor- dé aux îles Mascareignes, apportant avec eux les Melampus et autres Mollusques littoraux d'origine polynésienne qui y sont communs aujourd'hui. Depuis, les échanges commer- ciaux si actifs, les envois de plantes vivantes -de l'Inde, de l'Afrique, de Madagascar et d’ailleurs ont introduit, aux îles de La Réunion et de Maurice, ces nombreux Mollusques étran- gers presque tous acclimatés de nos jours, et que j'ai précé- demiment signalés. Aux îles Mascareignes, comme dans tous les pays de haute civilisation, nous assistons à un appauvrissement de la faune dû, en grande partie, à l'intensité de la culture qui détruit peu à peu les districts arides ou couverts de la forêt vierge primitive, derniers asiles de certains Mollusques qui dispa- raissent partout où ces conditions de milieu sont modifiées. Cet appauvrissement n’est pas compensé — en ce qui concer- ne du moins le nombre des espèces (2) — par les acclimate- ments, car assez souvent, les formes introduites supplantent les formes indigènes et ces dernières disparaissent. Notre Helix (Cryptomphalus) aspersa Müller pullule partout où il est intro- duit dans l'hémisphère sud (3) et, aux îles Mascareignes, il existe souvent à profusion. Les Achatines ne sont pas moins com- munés. De ces deux grandes causes : défrichements et accli- matement d'espèces étrangères, il résulte d’incessantes modifi- (x) Best (Ersnon), Report of a lecture delivered by Mr. Ersron Best to the Wellington Philosophical Society in New Zealand, Juillet 1915. (>) Les espèces introduites, généralement peu nombreuses, se propagent souvent avec une remarquable rapidité, donnant naissance à un nombre considérable d'individus. (3) Un assez grand nombre de Mollusques terrestres de la faune euro- péenne ont un pouvoir d'’acelimatement très remarquable, très supérieur à celui des Mollusques des autres régions du globe. C’est un fait d’obser- vation courante que certaines espèces d'Europe (notamment de nombreux Limaciens et Helicidés) s’acciimatent très rapidement et pullulent dans leur nouvel habitat, aussi bien en Amérique, au’en Afrique australe ou en Océanie, tandis que les espèces de ces dernières contrées ne s’acclimatent pas en Europe. Les causes de ce pouvoir d’acclimatement des espèces européennes sont fout-à-fait obscures. Peut être. faut-il les voir dans l’éclee- tisme de leur récime alimentaire et, surtout, dans la haute complexité de leur appareil génital dont la perfection permet, sans doute, une dissémi- nation plus complète et plus rapide de l'espèce, 454 LOUIS GERMAIN cations dans les faunes terrestres (1). En ce qui concerne plus spécialement les îles Mascareignes, leur faune malacolo- gique, par suite de la disparition de nombreuses espèces indi- gènes, tend vers un appauvrissement continu, mal compensé par l'apport et l’acclimatement d'éléments étrangers. (x) Ces modifications sont ne tent nettes dans l'hémisphère austral. RE SA 1807. 1808. 18084. 1919. TOTI. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE ( Avams (HL.). Descriptions of New Species of Shells collected by GEOFFROY NEVILL Esq., at Mauritius. Proceedings Zoological S9- ciely of London [14 mars 1863, pp. : 800-307, pl. -AIX. Apaus (H.). Further descriptions of New Species of Shells collected at Mauritius by GEOFFROY NEVILL, Esq. Proceedings Zoologicäl Sociely.of London, [o janvier 1868], pp. : 12-14, pl. IV. Anams (H.). Descriptions of some New Species of Shells collec- ted by GEOFFROY NEVILL Esq., at Mauritius, the Isle of Bourbon, and the Seychelies. Proceedings Zoological Society of London, [r4 mai 1868], pp. : 288-292, pl. XXVIIT. Axonyme. Note [sans titre] sur l'introduction du Couroupa [= Acha- tina fulica de Férussacl de l’île Maurice à Ceylan. Bulletin agricole, publié sous le patronage de la Chambre d'Agriculture de l’île Mau- rice, IV, Port-Louis (Maurice), n° 42, 30 juin 1913, p. 1141. Avonyme. Note sur le Pupa palanga [= Orthogibbus palangus de Férussac|. Bulletin agricole, publié sous le patronage de la Cham- bre d'Agriculture de l’île Maurice, I, Port-Louis (Maurice), n° 24, 3r décembre 1911, p. 618. Baker (Franck C.). Notes on a collection of shells from the Mauri- tius: with a considérations of the genus Magilus of Montfort. Pro- ceedings of the Rochester Academy of Science, If, part I (paru le 2 mars 1892), pp. : 19-4o, pl. IX. Les espèces terrestres sont simplement citées, sans aucune référence bibliographique ou iconographique. 3. BERNARDIN DE SAmNT-Pierre. Voyage à l'Isle de France, à l'Isle de Bourbon, au Cap de Bonne Espérance, etc, avec des observations nouvelles sur la nature et sur les hommes, par un officier du Roy. Neufchâtel, in-8. Quelques indications sur la faune des environs de Port-Louis, aux pages 102-111. . Benson (W. H.). Descriptions of several new Land Shells from the Mauritius. Annals and Magazine of Natural History, 3° série, II, London [n° 14, février 1859|, pp. : 98-100. 1804.BoryY pe SAINT-VINGENT (J. B. G. M.). Voyage dans les quatre pria- (x) cipales îles des mers d'Afrique, fait par ordre du gouvernement, pendant les années neuf et dix de la‘ République (18or et 1802), avec l'Histoire de la Traversée du Capitaine BAUDIN jusqu’à Port- Louis de l'Ile Maurice. Paris, F. Buisson, an XIII, 3 vol. in-8 [xvir+408 pp., 43r pp. et 473 pp.] et Atlas petit in-folio de 1v pp. + 58 pl. [numérotées I à Ne sont cités, dans cet Index bibliographique, que les seuls travaux se rapportant spécialement à la Faune malacologique terrestre et fluvia- tile des Iles Mascareignes, 456 1869. 1860. 1879. 1874. 1909. 19094. IOIO. 1863. NP Etes. Dar QT AL se" GS LOUIS EAU LVI, parce qu'il existe une Save XIV bis, et une planche XXII bis]. Cf., pour l'Histoire naturelle, les pp. : 313-408 du tome I où se trouve un « Catalogue des objets d Histoire naturelle contenus dans les notes des trois volumes » qui renvoie aux pages où sont traitées ces questions. 9. Bouron (L.). Annual Report. Transaëlions of the Royal Society 97 Arts and Sciences of Mauritius, WT, Maurice, pp. : 1-xxH1. On trouvera, à la page V, une très courte note sur les Cyclostomes recueillis, par V. pe RogiLrarp, sur l'ilot Barkley. CazpwezL. Note [sans titre] sur quelques Mollusques de l’île Mau- rice. Transactions of the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius, Nouv. ser. IT, (séance du 23 septembre 1868,° volume paru en 1869], pp. : 120-127. C'est une liste des espèces recueillies par G Nevirr pendant son séjour à l'île Maurice et Cécrites comme nouvelles par H: Apims. . Cooke (Rév. A. H.). On the Geographical distribution of the Lan and Freshwater Mollusca of the Malagasy Region. The Conchologist, à Journal of Malacology, édited by WALTER E. COLLINGE, 11, Bir- mingham, n° 6 [24 juin 1893]. pp. : 131-1380. Crosse (H.) et Frscner (P.). Note sur le ruban lingual du Gonos- pira palanga Lesson. Journal de Conchyliologie XVIF, Paris, pp. : 21m pl Xe Crosse (H.). Diagnoses Molluscorum novorum. Joürnal de Conchy- liologie, Paris, XXI, pp. : 136-144. Diagnoses d’espèces nouvelles de l’île Rodrigue. Crosse (H.). Faune malacologique terrestre et fluviatile de l’île Ro- driouez. Journal de Conchyliologie, XXII, Paris, pp. : 221-242, pl VIIL. DAUTZENBERG (Pu.). Sur quelques cas tératologiques, Journal fe. .Conchyliologie, Paris, LVIT, pp. : 39-41. pl. I. Signale quelques exemplaires senestres du Gibbus Lyoneti Pallas. DAUTZENBERG (Pa). Additions et rectifications, Journal de Conchy- liologie, Paris, LVIT, p. 250. Note au sujet de deux exemplaires senestres du Gibbas Lioneli Pallas. Dane (Pa.). Déformations chez cuelques Mollusques Pulmo- , Journal de Conchyliologie, Paris, LNIIT, pp. : 312-316, pl. XIV. … auteur signale un certain nombre d'exemplaires Mo de l’Acha- lina panthera de Férussac, recueillis à l'île Maurice. Desxayes (G. P.) Catalogue des Mollusques de l’île de La Réunion (Bourbon). Préface de GEorGe San. Paris, Dentu, in-8, 4 + #1 pp, 14 pl. color. Ce mémoire a été publié, comme appendice E, à l'ouvrage “le Marcrarp (L.) : Notes sur l’île de La ee (Bourbon), Paris, Dentu, 17 Edit,, 1862 im-S\avec28 pl.s 2°) Edit. r863, 2 vol unes: CR SENTE SA 2 +4o PP.) et Atlas or. in-8 de Le planches. La préface de GrorGe SanD a d'abord été insérée dans la Revue des Deux Mondes, livraison du 1° juin 1863. Férussac (Baron d’A. pe). Catalogue des espèces de Mollusques ter- restres et fluviatiles recueillies par M. RANG, officier de la marine royale, dans un voyage aux Grandes Indes. Bulletin universel des Sciences et de l’Industrie, publié sous la direction de M. le Baron DE 1807. 1872; 18720. 1918. 1919. 1608. 1008. 1904. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 457 FERUSSAC, 9° section : Bullelin des Sciences naturelles et de Gé3- logie, X; Paris, pp. : 298-307 ct pp. 408-413. Descriptions succinctes de nombreuses espèces nouvelles des îles de La. Réunion et Maur ce. Fiscner (P.). Analomie de deux Mollusques pulmonés terrestres appartenant aux æenres Xanthonyx et Hyalimax, Journal de Conchy- liologie, Paris, XV, pp. : 213-227, p!. X. Description du Æyalimax Maillardi, de l'ile de La Réunion (pp. : 218- 219). c Fiscner (P.). Diagnoses specierum ad genus Vaginulam pertinen- tium, Journal de Conchyliologie, Paris, XX, pp. : 144-145. Description du Veronicella Maillardi Fischer ([subn. laginula Maillardi], de l’île de La Réunion. Fiscner (P.). Note sur le Parmacella Mauritius, Rang, et obser- vations sur le genre Parmacella, Journal de Conchyliologie, Paris, XX, pp. 202-°09. Voir aussi : Grosse (H.). GerMaix (Louis). Sur la classification de quelques Mollusques Pu:- monés ‘des îles Mascarcignes ct description d'espèces nouvelles de cet archipel, Bulletin Muséum Histoire naturelle Paris, XXIV, pp. Dr16-b2/. GERMAIN (Louis). Un Pélécypode nouveau des rivières de l’île de Fa Réunion, Bulletin Muséum Histoire naturelle Paris, XXV,, pp. r2r- 122: GopwiN AUsTEN (H.° H.). On the extension of the Genus Macroch- lamys to the Island of Mauritius, Proceedings Malacological Society of London, VI, pp. 319-321, pl. XVIIT. GopwiN AUSTEN (H: H.). The Dispersal of Land Shells by the Agency of Man, Proceedings Malacological Society of London, VNIIT, pp. 140-147. Acclimatement du Macrochlamys indica Benson à l'île Maurice. . JousseaumMr (Dr. F). Description de quatre Mollusques nouveaux, Revue et Magasin de Zoologie pure et appliquée par M. F. E. GUE- RIN-MENEVILLE, 2° série, XXIII, Paris, pp. 5-15, pl. IT. Description du Lantzia carinala Jousseaume [Lantzia Jousseaume = Erinna H. et A. Adams] nov. gen. et nov. sp. de l'île te La Réunion. . JOUSSEAUME (Dr. F.). Des genres Erinna et Lantzia, Revue et Ma gasin de Zoologie pure et apnliquée fondé par M. F. E. GUERIN- MENEVILLE, Paris, XXXVII [3% série, t. Il], pp. 25. Kogertr (Dr. W.). Die Raublungenschnecken (Agnatha). Rhytidae und Enneidae. Systematisches Conchylien-Cabinet, von Marrinr et CHEMNITrZ, 2° Edit:, I, 12, B!, Nürnberg, 1902-1905, in-4°. Conférez. pour les Microstronhia, pp. : 309 312 taf. XXXIII, et pour les Gibbus et les Gibbulina [— Orthogibbus) pp. : 313 336, taf. XXX VII-XL (Octobre-Novembre 1904). . Le Juce (Dr.). Notice bibliographique sur LIENARD père. Tran- sactions of the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius, nouv. sér., II, pp. 54-63. CS DEA . ° . LiÉNARD (E.). Catalogue de la faune malacologique de l’île Maurire et de ses dépendances, comprenant les îles Seychelles, le groupe de Chagos composé de Diego-Garcia, Six-Iles, Peros-Banhos, Salomon, etc, l'îe Rodrigues, l’île de Gargados ou Saint-Brandon. Paris, F. Savy, in-8, IV+:15 pp. Simple Catalogue sans références iconographiques ou bibliographiques et sans indications précises de localités. nyOr. 1803. 1809. 1880. 1897. 1860. 18060. 18097. LOUIS GERMAIN Magie (J.). Testarum novarum diagnoses. Bullelin de la Société Philomatique de Paris, IT, pp. 56-58. Description de l'Achafina rediviva Mabille, de l'ile Maurice. MarzLarp (L.). Voir DesrrAyes (G. P.). Martens (Dr. E. von). Mollusken, in -: Decren (von der), Reisen in Ost-Afrika, Berlin, HT, pp. 45-66 et pp. 148-160, taf. I-IIT. Indication de quelques espèces des iles Mascareignes. Martens (Dr. E. Von). Mollusken, in : Môsrus (K.), Beiträge zur Meeresfauna der Inseln Mauritius und der Seychellen. Berlin, in-49, NI+532 pp., 22 taf., x carte de l’île Maurice. Les Mollusques, décrits par le Dr. E. von MarTEns. occupent les pages 180-352 (taf XIX-XXII). L'ouvrage tout entier est un tirage à part des Mémoires de la Kônigl. Akademie der Wissenschaft. in Berlin. Môrcenporrr (Dr. O. von). Neue und kritische Realiiden, Nach- crichtsblatt d. Deutschen Malakozoologischen Gesellschaft, XXIX, Frankfurt a. M., pp. 164-172. Description de l'Omphalotropis albolabris Méllendorff. espèce nouvelle de l'ile Maurice (pp. 164-165). Morerer (A.). Séries Conchyliologiques comprenant l’énumération des Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis pendant le cours de différents voyages, ainsi que la description de plusieurs epèces nouvelles. Deuxième livraison : Iles Orientales de l'Afrique [M. E: Vesco, 1848-49]. Paris, novembre 1860, pp. 37-127, pl. IV-VI. MorereT (A.). Colimacea in insula Mauritii de novo reperta, Revue et Magasin de Zoologie pure et appliquée de M. F. E. GUERIN ME- NEVILLE, 2° série, XIII, Paris, février 1866, pp. 62-65. Morerer (A.). Diagnoses de coquilles nouvelles de l’île Maurice, Journal de Conchyliologie, XV, Paris, pp. 439-440. 1870.Morezer (A.). Des genres Zrinna, Lithotis et Lantzia, Journal de Con- 18754. 1870. chyliologie, XXII, Paris, pp. 280-287. MorezerT (A.). Appendice à la Conchyliologie de Rodriguez, Jour- nal de Conchyliologie, XXIIT, Paris, pp. 21-30, pl. I. MorezeT (A.). Sur quelques Coquilles inédites ou imparfaitement connues des îles orientales d’Afrique, Journal de Conchyliologie: XXIV, Paris, pp. 85-07, pl. IL . MorezeT (A.). Additions à la Faune de l’île Maurice, Journal de Conchyliologie, XXV, Paris, pp. 212-217. . Morerer (A.). Additions à Ja Faune paléontologique de l’île Maurice. Journal de Conchyliologie, XXVNI, Paris, pp. 170-178. 2. MorELET (A.). Observations critiques sur le Mémoire de M. E: V. MARTENS, intitulé : Mollusques des Mascareignes et des Séchelles, Journal de Conchyliologie, XXX, Paris (1% avril 1882), pp. 85-106, pl. IV. . NEVIEzL (G.). On some species of land Mollusca inhabiting Mauritius and the Seychelles, Proceedings Zoological Society of London, :p. 257-267. . Nevier (G.). Additional notes on the land shells of Seychelles Islands, Proceedings Zoological Society of London, pp. 60-66. . Nevizz (G.). On the Land Shells of Bourbon, with description of a few new species. Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part IT (Natural History), n° 4, Calcutta, pp. 403-416. 1878. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE 459 Nevize (G. et HL). Descriptions of new Mollusca from the Eastern Region. Journal Asiatic Society of Bengal, XXXIX, part IT (Natural. History), Calcutta, pp. 1-11, pl. E . Nevuus (G. et H.). Descriptions of new Marine Mollusca from th? Indian Occan. Journal Asiatic Society of Bengal XLIV, part. I (Natural History), n° 2, Calcutta, pp. 83-104, pl. VII-VIIT. Ce Mémoire est indiqué ici, bien qu'uniquement consacré à la faune marine. parce qu'il renferme (pp. : 103-104) une Note sur les espèces ter- réstres des îles Maurice et de La Réunion citées par le baron pr FÉRUSSAC dans le Bulletin universel des Sciences (tome X, 1827, cf. : Férrssac (de), 1827) Nevizz (G.). Note sur deux coquilles terrestres, décrites par DEs- HAYES, comme recueillies, à Pondichéry, par M. BELANGER, Jour- nat de Conchyliologie, XXVI, Paris, pp. 59-62. Note sur le MNanina semifusen Deshaves de l'île Maurice et sur l'Ompha- lolropis aurantiaca Deshayes des îles Mascarrignes. 1878-1884. Nevirz (G.). Hand List of Mollusca in the Indian Museum, 18914. 1852. Calcutta, Part I. Gastropoda. Pulmonata and Prosobranchia-Ne- robranchia. Calcutta, in-8, 1878, XV+338 pp. Part IT. Gastropoda. Prosobranchia-Neurobranchia (continued). Calcutta, ïn-8, 1884. X+306 pp. Contient de nombreuses notes sur les Mollusques terrestres et fluviatiles des îles Mascareignes et Seychelles. . Nevis (G.). New or little-known Mollusca of the Indo-Malavan Fauna, Journal Asiatic Society of Benqal. L. part IT (Natural His- tory), n° III, Calcutta, pp. 125-167, pl. V-VIT, . Prase (Harper). Remarques sur quelques-unes des espèces énumé- rées par M. G. P. DESHAYES, dans son Catalogue des Mollusques de l’île de La Réunion, Journal de Conchyliologie, XIX, Paris, pp. 100-103. . Pesrerer (Dr. JL.). Descriptions of sixty-six new Land Shells. from the Col:cction of H. CUMING, Esq., Proceedings Zoological Society of London, part XIX, pp. 56-70. Descriptions de quelques espèces nouvelles de l’île Maurice. Preirrer (Dr. L.). Description of fifty-four New Species of Heli- cea, from the Collection of HUGH CUMING, Esq., Proceedings Zoo logical Society of London, part XIX, pp. 252-253. Description de l’'Helix semrdecussata Pfeiffer, de l'ile Maurice, et de l’Helix Brardiana Pfeiffer, de l'ile de La Réunion. Prerrer (Dr. L.). Descriptions of Eight Species of Land Shells, from the island Mauritius, Proceedings Zoological Society of London, part XX, pp. 149-151. 1869 Rogrcrarn (V. ne). Notice sur l’ilot Barklv et sur les Coquilles qui 1871. y ont été trouvées. Transactions of the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius, TIT, pp. 104-106. Notes sur les Operculés terrestres (Tropidnphora) et description d’une coquille marine le Mitra Barklui Robillard. figurée en couleurs à la fin du volume (sans indication de numéro de planche). RoBirrarp (V. DE). Note [sans titre] sur l’Helir caelalura de Férus- sac et l’Helix Duponti Morelet. Transactions of the Royal Society of Arts and Sciences of Mauritius, new ser., V, p. 37 (séance du 14 juin 1870). Relate la découverte. en 1870: de ces l'elir par le Colonel P1Ke. la pre- mière à l'ile de La Réunion, la seconde subfossile dans la vallée de la Rivière Noire, à l'ile Maurice. : 460 LOUIS GERMAIN 1871a. RogBizrarp (V. DE). Note [sans titre] sur les Cyc'ostomes de lice 1909. 1880. 1885. 1843. A 1876. Maurice et des îlots voisins. Transactions of the Royal Society nf Arts and Sciences of Mauritius, new ser., V, pp. 122-125. Rozce (H.). Ucher einige abnorme Landschnecken, Abhandlungenr der Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft, Frankfurt a. M., XXXII, pp. 189-193, taf. XVII. L'auteur signale quelques individus senestres des Achatina panthera de Férussac et Achatina fulica de Férussac recueillis à l’île Maurice par V. DE ROBILLARD. SCHACGKO (G.). Anatomie einiger Landschnecken. Ce travail, publié comme Appendice au mémoire du Dr. E. von MarTewS [1880] (pp. 337-343. taf. XIX. fig. 13 à 23) donne quelques brèves indica- tions sur la radula et l'appareil génital du Pachystyla inversicolor de Férussac de l'ile Maurice. SEMPER (C.). Reisen im Archipel der Philippinen. II. Landmollus- ken, Helf VIT, Wiesbaden, in-4°, pp. 291-327, taf. XXIV-XXVII. \ Signale trois espèces de Vaginules [= Véronicelles] à l’île Maurice, dont deux nouvelles qu'il décrit et figure. RNA (V.). Catalogue des Coquilles trouvées aux îles de France, ‘de Bourbon et de Madagascar, Mémoires sociélé Histoire naturelle de Strasbourg, HE, part. 2, pp. 1-30. SMITH (E. A.), Diagnoses of new Species of Moilusca and Echinoder: mata from the Island of Rodriguez, Annals and Magazine of Natur«l History, London, 4° sér., XVII, pp. 404-406. 1885-1886. Tryon (G. W.). Manual of Conchology. Structural and Syste- matic. 2° série : Pulmonata. Philadelphia, vol. I (1885) et vol. LL (1886). Cf.. pour les espèces de l'île Maurice. vol. I. pp. : 81-82, pl. XXI (genre Gibbus) et PP. : 85-90 pl. XXI-XXII (genre Orthogibbus): vol. IT, pp. : 21. 28 et pp. : 106-107, pl. II, 1V, V, VI, XXXV et XXXVI [pour les Ario- PHANTIDAE (= NANINIDAE)]. ADDITIONS ET CORRECTIONS I Famizze DES ORTHOGIBBIDAE Ainsi que je l'explique dans la deuxième partie de ce Mémoire (p. 415), les Gibbus et les Orthogibbus constituent un groupe parfaitement défini, nettement individualisé et étroi- tement localisé aux îles Mascareignes. C’est pour ces raisons que j'ai groupé les espèces de ces deux genres dans la nou- velle famille des Orthogibbidae (V. ante, p. 4x5). À Il GENRE ARIOCAELATURA Germain, 1921. Le genre Caelatura Pfeiffer (1877) [V. ante, p. 103] faisant double emploi avec le genre Caelatura Conrad, 1853 [famille des UNIONIDAE] (V. ante, p. 4oë), ne saurait être maintenu. Je propose le nouveau vocable d’Ariocaelatura rappelant que le type du genre (Helix caelatura de Férussac) appartient à la famille des ARIoPHANTIDAE. On ne saurait, en effet, accepter les noms génériques précédemment employés pour désigner cette espèce. Celui d'Eurycratera Beck (1) qui, primitivement, groupait 14 espèces des plus diverses, est aujourd'hui res- treint, comme l'indiquait Gray dès 18/47 (2), au groupe de l'Heliæ jamaïcensis Gmelin des Antilles. Le genre Pachystoma Albers (3) ne saurait davantage convenir à l'Helix caelatura de Férussac et aux formes voisines (4) puisqu'il existe un sous- (x) Beox (H.), Index Molluscorum, etc.…., Hafniae, 1857, p. 45. (2) Gray (J. E.), Proceedings Zoological Soctely of London, 1847, p- 171. (3) Azsers (J. C.), Die Heliceen, Ed. Il, [par E. von Martens], Leipzig, 1860 (1861), p. 125. (4) Le genre Pachystoma Albers est d’ailleurs synonyme de Thelidomus Swamson (Treat. on Malacology, 1840, p. 191, 192 et 330). Dans l'ouvrage d'Azsers, l'Helix caelatura de Férussac est inscrit à la fin des Pachystoma et distingué nettement des autres espèces, 462 LOUIS GERMAIN d genre Pachystoma Guilding (1) créé antérieurement pour des Mollusques de la famille des Ampullariidae. Quant au genre Xesta Albers (2) il ne renferme que des espèces très différen- tes de celles des îles Mascareignes (3). Les Ariocäelalura se répartissent en trois séries : S F1 e l Ariocaelatura caelatura de Férussac (type du genre), Ariocaelatura Duponti Morelet, Ariocaelatura Bewsheri More- let. $ 2. Ariocaelatura scalpta Martens. Se Ariocaelatura rodriguezensis Grosse. IH GENRE MICROSTYLODONTA Germain, 192r. Les Helix stylodon Pfeiffer et Helix odontina Morelet ont été classés, par beaucoup d’autéurs, dans le genre Stylodonta institué, en 1832, par J. pe Crisroponrr et G. JAN (4) pour les Helix unidentala Chemnitz et Helix Studeri de Férus- sac (D). \ Les deux espèces de l'île Maurice n'appartiennent certaine- x ment pas à ce genre. Elles constituent un petit groupe très particulier, qui vivait déjà au quartenaire, puisque j'ai décrit une espèce fossile de l’île Maurice (Microstylodonta Thiriouxt (x) GuiznixG (L.), Zoological Journal, London, XIT, 1898, p. 536. (2) AzBErs (J. C.), Die Heliceen, Berlin, 1860, p. 5o; et Ed. IT, [par E. von MaRTENs|, Leipzig, 1860 (1861), p. Br. (3) W. Trvon (Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IT, 1885, p. 21, pl. II, fig. 47) classe, dans les Caelatura, l’Helix simplexæ de Lamarck (Hist. natur. animaux sans vertèbres, NI, part. IT, Paris, Avril 18229, p. 97, n° 42), espèce tout à fait différente de celle des îles Mascareignes et qui habite Amboine. L’Helix simplex appartient à un genre particulier pour lèquel je propose le nom de Pseudocaelatura (type : Pseudocaelalura sim- plex). * (4) Stylodonta ne Crisropnorr et Jan, Catalogus, etc.…, Milano, 183», et Stylodon Beck, Index Molluscorum, MHafniae, 1837, p. 46. D (5) —Helix Studeriana de Férussac. ADDITIONS ET CORRECTIONS 463 Germain). C'est pour ces trois Mollusques que j'ai établi le nouveau genre Microstylodonta (V. anle, p. 123). AN Famizze Des PUPIDAE [= GASTROCOPTIDAE] M. I. A. PirsBry a récemmen: éludié les Pupibag [= Gas- TROCOPTIDAE| des îles Mascareignes (Manual of Conchology, 2série, Pulmonata, XXIV, part/go, 1927; pp.\127et sq. XXV,: part 100, avril 1920, pp.. 348 et sq.). À la suite de ses rechex- ches, M. Il. À. PizsBry a proposé diverses modifications dans la classification généralement adoptée. Je les résume dans la liste suivante. Genre Gasrrocopra Wollaston, 1878. Gastrocopla (Falsopupa) microscopica Nevill; Gastrocopta (Falsopupa) Lienardi Crosse et variété Eudeli Pilsbry. Genre NazsopupA Pilsbry, 1900 (x). Naesopupa exigua Adams [=Naesopupa micra Pilsbry (2)], Naesopupa gonioplax Pilsbry [loc. supra cit., XXV, 1920, p. 361, n° 47, pl XXXIIT, fie. 8, 9, 10]. Cette dernière espèce, créée sur un exemplaire de la collection À. MoRELET autrefois recueilli par G. Nevizz à l'île Maurice se distingue surtout de la précédente par sa forme plus ventrue. Elle possède 5 tours de spire; son test est d’un brun rougeûtre et elle mesure 2,9 millimètres de longueur sur 1,55 millimètre de diamètre maxi- muIn. Naesopupa (Insulipupa) (3) ventricosa H. Adams et variété incerta Nevill [=Naesopupa (nsulipupa) incerta Pilsbry]. (x) Naesopupa Pirssry, Proceedings Acad. nalur. Sc. Philadelphia, 1900. p. 432. [—Ptychochilus Bosrreer, Conch. Mittheil., 1, 1881, p. 47, non AGASSIZ|. (>) H. A.PrsBry (loc. supra cil., 1920, p. 351) a changé le nom d'’erigu1 parce qu'il existe un Pupa exigqua Say décrit en 1822; comme les deux espèces n’appartiennent pas au même genre, cette substitution de noms me parail inutile. (3) Insulipupa Cooke et Pirspry, in : PicsBry, loc. supra cit., XXV, part r00, Avril 1920, p. 277 et p. 348. [=Pagodella H. Anams, 1867, non Paco- DELLA SWAINSON, 18/40]. 464 LOUIS GERMAIN Genre Cosrico Boettger, 1891 (x). Costigo borbonicensis Adams [= Costigo borbonica Pilsbry|, Costigo Desmazuresi Crosse. Il me paraît inutile d'ajouter que cette classification reste encore toute provisoire et qu'il en sera ainsi tant qu'on ne possèdera pas de données certaines sur l'anatomie de ces ani- maux. V OEUFS DE L'ACHATINA FULICA DE FÉRUSSAC M. P. CarIÉ m'a remis un assez grand nombre d'œufs de l’'Achatina fulica de Férussac. Ils sont de forme ovalaire, plus ou moins allongés, quelquefois même subarrondis. Leur colo- ration varie du jaune clair au jaune verdâtre. [ls mesurent, en moyenne, de 6 & à 7 millimètres de longueur sur 5-5 1/4 millimètres de diamètre maximum; les plus petits ont 5 1/4 millimètres de longueur sur { 1/4 millimètres de diamètre. maximum et les plus gros 5-7 1/5 millimètres de longueur sur b 4-5 4/5 de diamètre maximum. | ERRATA Page 67, ligne 19, au lieu de : ORTHOGIBBUS (ORTHOGIBBUS) PALANGULUS de Férussac, lire OrTHociBBus (OrTHocIBBUS) palangus de Férussac. (1) Costigo BortTeEr, Bericht Senckenb. Naturf. Gesellschaft Frankfurt u.-M., 1891, p. 270. no — LISLE DES FIGURES DANS LE TEXTE | Pages Fi Fiswr. Ennea (Enneastrum) Poutrini Gerrmain. SCNÉMANTCÉOUVTELRUTE COTON TRE SRE lee 10- Fig. 2-4. Ennea (Microslrophià) Cuariei Germain. Schémas montrant ia forme dés dernicrs tours et de l'OoUvenTUMNES RS ARMOR ITA Re AO Pare re ets lee 15 (di Pachyslyla inversicolor de Férussac. Forme àspire Lrès élevée; grandeur naturelle ....:. Tr4 Vie. 6-7. Pachystyla inversicolor de Férussac. Schémas montrant deux formes différentes de l'ou- ventre orantieurenalurelle see RU APE r10 \ Ey re ge (6 Pachystyla inversicolor de Férussac. Schéma d'un exemplaire très caréné, à tours convexes; 2 STE AMATURE LEA RSR RCE NT RE PICIERE ce bete EE O Pis g» Pachyslyia inversicolor de Kérussac. 4 Schéma d’un exemplaire à spire aplatie avec dernier tour très convexe en dessous; grandeur naturelle .... +18 Fig, 10. Microstylodonta odontina Morelet. Sculpture des tours embryonnaires; x 40 ..:..:.... « 125 : Fig. 11. Caldwellia cernicu H. Adams. Scuipture embryonnaire; A L0 AE PET NE Le CNE AS ReNÉ TN Fig 12: Calwellia cernica H. Adams. : Coquille vue en dessous, montrant la sculpture; xX8 .. 157 Fig. 13. Pilula (Propilula) cyctaria Morelet. | : Schéma de la sculpture des tours embryonnaires; X12 142 ; Le Fig. 14. Subulina oclona Chemnitz. COL EAN US RO NE RE CT IAE EURE 199 Fig. 15-16. Hyalimax perlucidus Quoy et Gaimard. v r L'animal, vu sur le côté et-en-dessus:; orandeur na- Deer MER Ts PES SEE te PRE CE) Fig. 17. Hyadimar, sp. ind. Fi Coquille; X 4 ENVITON. «mere reres secure 213 Fig. 1S. Veronicella Maillardi Fischer. AAppareiludisestits X 0,5, AGRVITOIL 2... Set Res uen te 0 290 Fig. 19. Veronicella Maillardi. Fischer. Partie postérieure de l'appareil génital; x5........... 993 Fig. 20. Veronicella Maillardi Fischer. Partie antérieure de l'appareil génital; X7 environ. 224 L. GERMAIN. — FAUNE MALACOLOGIQUE, 30 LOUIS GERMAIN : 21. Limnaea (Radix) müurilianensis Morelet. “ Fe Schémas des premiers iMtours \de Spies gene 240 22-23 Pedipes ringens de Férussac | = Plecotrema exigua Li. Adams]. à Schémas montrant les détails de l’ouverture, d’après les cotypes de l’auteur; x6 environ....... DD A0 7) 24. Tropidophora (Eutropidophora) articulala Gray. Sculpture des tours embryonnaires. ...... ue ee NON 25-26-27. Tropidophora (Eutropidophora) carinata Born. Schémas montrant ia disposition typique et les va- riations des carènes et des filets spiraux du dernier tour de spire..... SUEDE A TASSE AE us OC 28-31. Tropidophora (Éutropidophora) mauritÿanensis Adams. Schémas montrant les variations de la sculpture du dernier tour de spire SE ADN Re A A Re 11029 . 32-35. Tropidophora (Eutropidophora) scabra H. Adams. Schémas montrant les variations de la sculpture du dernier tour de spires Meet NA COS EE EL EE 36: Helicina (Pseudotrochatella) undulata Morelet. Sculpture des tours embrÿonnaires; x 20........... ADD . 37-39. Nerilina (Nerilina) gagates de. Lamarck. Schémas montrant la variabilité de forme de la co- quille Æorandenr naturelle PereCe re CReeCE ere è 384 . Lo-hr. Neritina (Neripleron) mauritiensis Lesson. Schémas montrant la variabilité de forme de Îla co- quille; grandeur naturelle....... AU NE date MR 388 . A2. Neritina (Chliton) longispina Recluz. Schéma montrant la disposition des épines;x2 # COMILONE NE ee nel fl eee SI pu ; EXPLICATION DES PLANCHES me PLANCHE I. . 1-2-9. Microcyslis -nilella Morelet. Ile Maurice [M. P. CAR] ; x 4. » …H-5-6. Microstylodonta odontina Morelet. Ile Maurice [M. P. Cam], x3. UE Orthogibbus (Gonidomus) pagodus de Férussac. Ile Maurice [M. P. Can]; x 2. . O-9. Gibbus Lyoneli Pallas. Ile Maurice [M. P. Cart]. Eemplaire recueilli mort mais avec l'animal; grandeur naturelle. . IO-II. Tropidophora (Eutropidophora) carinata Born. Ile Maurice [M. P. Carté|. Exemplaire subfossile ayant à peu près complètement conservé son coloris; grandeur naturelle, PLANCHE IT. . I à 10. Orthogibbus (Orthogibbus) versipolis de Férussac. Types de l’auteur; collections du Muséum national d’His- toire naturelle de Paris; x 2. . 11 à 16. Ennea (Microstrophia) Cariei Germain. Types. Ile Maurice [M: P. Car]; x5. e ig. 17, 19, 28, 31 et 32. Orthogibbus (Orthogibbus) majusculus Morelet. Ile Maurice [M. P. Carté|; grandeur naturelle. . 19, 20 et 21. Orfhogibbus (Orthogibbus) calliferus Morelet [= Helix undulatus de Férussac|. Ile Maurice [Collections du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris]; x 3. is. 22 à 25, Orthogibbus (Orthogibbus) helodes Morelet. Ile Maurice [M. P. Car]; grandeur naturelle. Fig. 26-27. Tachyphasis (Pseudophasis) Nevilli H. Adams. Ile Maurice [M. P. Cart}; x5. Fig. 29-30. Orthogibbus (Orthogibbus) mauritianensis Morelet, variéts ponderosus Germain. Ile Maurice [M. P. Carl; x 2. Fig. 33 à 38. Ennea (Enneastrum) Poutrini Germain, Ile Maurice [M. P. Can]; x6. 468 LOUIS GERMAIN % PLANCHE, TTL. Fig. 1 à-6. Omphalotropis (Eurytropis) Cariei Germain. lie Maurice [M. P. CaRÉ|; x5. Fig: 7. Omphalotropis (Eurytropis) clavulus Morelet. Ile Maurice [M. P. (CAR; X4. Fig. 8 à 11. Omphalotropis) (Eurylropis) expansilabris Pfeiffer. Ie Maurice {M. P. Cart]; x5. Hig. 12-19. Omphalotropis (Eurytropis) mullilirala Pfeiffer. Ile Maurice [M. P. CAR]; x5. Fig. 14 à 16. Omphalotropis (Eurytropis) Duponti Nevill. < Ile Maurice [M. P. CARÉ|; x 4. Pis ryere. Omphalotropis (Eurytropis) Caldwelli Nevill. \ Ile Maurice [M. P. Car x 4. Fig. 19 à 2 Omphalotropis (Eurytropis) plicosa Pfeiffer. Ile Maurice [M. P: Car]; X4. Fig. 25, 25 et 26. Microcystis tytthulus Germain. Île Maurice [M. P. Car]; x ro. Fig. 24. Leplopoma vitrea Lesson. Ile Maurice [M. P. Cart]; grandeur naturelle. Fig. 27-28. Omphalotropis (Eurytropis) hieroglyphicula de Férussae. Ile Maurice [M. P. Car}; x 4. Fig. 29 à 31. Helicina (Pseudotrochatella) undulata Morclet. Ile Maurice [M. P. CaR|; x 3. Kio490; Helicina (Pseudotrochalella) undalata Morelet. Sculpture des premiers tours de spires; x 15. Fig 35-54. Nodularia (Caelatura) Cariei Germain. Ile de la Réunion. [M. P. Carré]. Exemplaire jeune; x5. Hi 19577 Tachyphasis (Pseudophasis) Nevilli H. Adams. Sculpture des premiers tours de spire; x 15. PLANCHE IV. Fiona Orthogibbus (Orthogibbus) funiculus de Valencienne. Ile de La Réunion; x 2. Fig. 7-8. Orthogibbus (Orthogibbus) modiolus de Férussac Ile Maurice [M. P. Cart]; individu senestre; x 2. Fig. 9-10. Limnaea (Radix) mauritianensis Morelet. Tie Maurice [M. P. CARÉ|; x, Fig. 11 à 14. Tropidophora (Eutropidophora) Michaudi ee Série de coquilles montrant le passage de la sculpture typique (fig. 11) à la sculpture du Tropidophora (Eutropi- dophora) carinata Born, var. unicolor Pfeiffer. Te Maurice [M. P. Carté|; grandeur naturelle, Fig. 15-16. Fig 17. Fig. 18.à 21. Fig. 22-29. Fio. 24. L Fig. 125, à 30 Fio 31 à 37 Fig. 38 à 40 Fig. 1 à 6. Fo. 7 à r2 Fig. 13 à 19. Fig. 20-21. Fia. 22 à 29 Fig. 30 à 38. | EXPLICATION DES PLANCHES 469 Tropidophora (Eutlropidophora) Lienardi Morelet. Ile Maurice [M. P. Camé|; grandeur naturelle. Leplopoma vilrea Lesson. Ile Maurice [M. P. CAR]; grandeur naturelle. Pedipes ringens de Férussac. Types de Férussac; collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris; x 5. é Melampus graniferus Mousson. Colypes de Mousson. Ile Maurice; x 2. : Ornphalotropis (Eurylropis) Rangi de Férussac. Fragment du test, pour montrer la sculpture. Ile Mau- vice, [M P.: CARRÉ]; X 15. Harmogenanina detecta de Férussac. Ile de La Réunion. Types de l’auteur (Collections du Mu- séum National d'Histoire naturelle de Paris); x 2 &£ Harmogenanina subdelecla Germain. Ile de La Réunion. Types. Collection ne Férussac, au Muséum National d'Histoire naturelle de Paris; x2 4. Pilula (Pilula) praelumida (de Férussac) Morelet. Île de la Réunion [M. P. Car]; x4. PLANCHE V. Pachystyla inversicolor de Férussac. Ile Maurice [P. Cart]. Individus anormaux (subfossiles); grandeur naturelle. Pachyslyla inversicolor de Férussac, variété maurilianensis de Lamarck. _ Ile Maurice [M. P. Cam]. Série d'individus montrant les variations de la spire; grandeur naturelle. Pachystyla inversicolor de Férussac. Ile Maurice [M. P. Cart]. Individus présentant des mal- formations diverses; grandeur naturelle. Pachyslyla inversicolor de Férussac. Île Maurice [M. P. Cart]. Individu normal; grandeur - naturelle. Pachystyla inversicolor de Férussac, variété mauritianensts de Lamarck. Ile Maurice [M. P. Cart]. Série d'individus montrant a variation de la spire; grandeur naturelle. Pachystyla inversicolor de Férussac, variété mauritianensis de Lamarck. HUE Te Maurice [M. P. Carié}. Exemples d'individus anormaux: grandeur naturelle. : { + 470 LOUIS GERMAIN Fig. 39. ‘: Pachystyla inversicolor de Férussac. Ile Maurice [M. P. Car]. Individu anormai; grandeur naturelle. Fig. 4o et 4r. Tropidophora Carinata Born. Ile Maurice [M. P. Car]. Deux individus, vus en-des- sous, pour montrer la variation de la sculpture; gran- deur naturelle. PLANCHE VI. Ge TENUE Ennea (Microstrophia) modesta H. Adams. Ile Maurice [M. P. CARïÉ]. Forme de grande taille (major), plus cylindrique, composée de 12 tours de spire; x 3. Fig. 5. Helix angularis de Férussac [—Caldwellia Boryi Morelet]. Ile Maurice, Type de l’auteur (Collection DE Férussac, au Muséum National d'Histoire naturelle de Paris); x5. Fig. 6 à 13. Physa spiralis de Férussac. Ile Maurice. Cotypes de l’auteur [Collection De FÉérusSsio (S. Ranc, 1837), au Muséum National d'Histoire nature’'e de Paris]; x3. 1/4. Physa spiralis de Férussac. Ile Maurice [PéroN et Lesueur, 1809; Collections du Muséum National d'Histoire naturelle de Paris); x3. HS: 075. Orthogibbus (Orthogibbus) Bourguignati Deshayes [= Or- _ thogibbus funiculus de Valenciennes|. Ile de La Réunion. Cotype DE VALENGIENNES, Collections du Muséum National d'Histoire naturelle de Paris; x 3. Fig. 16. Omphalotropis Rangi de Férussac. Ile Maurice [M. P. CARÉ|; x3. Fig. 17 et 18. Tropidophora Mauritianensis H. Adams. Ile Maurice [M. P. Card]; grandeur naturelle. Fig. 19 à 22. Microstylodonta Thiriouxi Germain. Ile Maurice [MM. P. Carré et Tuirioux] Types (subfos- siles); grandeur naturelle. AT Fig. 23 à 25. Pilula (Propilula) cyclaria Morelet. Ile Maurice [M. P. Car]. Individu anormal; x3. Fig. 26 à 3r. Tachyphasis (Tachyphasis) planorbina Germain. Ile Maurice [MM. P. Carré et Turrroux]. Types (subfos- siles); x 3. Fig. 32-33. Tropidophora Lienardi Morelet. Ile Maurice [M. P. Carié]. Individus, vus en dessous, pour montrer la sculpture; grandeur naturelle. ; Fig. 34 35, 38, lo, 42, 43 et 45. Ariocaelatura caelatura de Férussaet Ile Maurice [M. P. Car]. Série d'individus montrint les variations de la coquille; grandeur naturelle, FANS ET Ÿ 11e \) 0/07 I ERPEICATION DES PLANCHES 1 . 36, 37, 39, 4x et 44. Pachystyla ne dlos de Férussac. lie Maurice [M. P. Car]. Série d'individus montrant les variations de la spire; grandeur naturelle. PLANCHE VIL. is Melampus graniferus Mousson. Ile Maurice [G.- Navi]. Détail de’ la sculpture du tesi; X 19. Fig. 2 à 7. Gibbus Lyoneli Pallas. Ile Maurice [P. CAR]. Série d'individus montrant jes variations de la spire. Grandeur naturelle. Fig. 1-8. Pachyslyla inversicolor de Férussac. PLANCHE VIIL. Fig. 1-8. Pachystyla inversicolor de Férussac. Ile Maurice. [P. CaRIÉ| Série d'individus montrant les variations de la spire. Grandeur naturelle. Fig. 9-10. Tropidophora carinala Born. Ile Maurice [P. Caré]. Deux individus montrant la va- riation de la sculpture. Grandeur naturelle, PLANCHE IX. Fig: t: - Ariocaelatura Duponti Morelet. Île Maurice [P. Carré]. Détail de la sculpture du test; X 10+ Fig. 2-5. Tropidophora carinata Born. [le Maurice [P. Carié]. Deux individus montrant la va- riation de la sculpture. Grandeur naturelle. ; \ PLANCHE X. Fig, 1-2. - Achatina julica de Férussac. Ile Maurice [P. Camif]. Individu subscalaire, Grandeur naturelle. | Tig. 3-4. Achatina panthera de Férussac. Ile Maurice [P. Carié]. Exemplaire senestre. Grandeur naturelle. PLANCHE XI. Fig. 1: Achatina rediviva Mabille. Ile Maurice [Coll. S. Ranc, 1831]. Type de l’auteur, au au Muséum d'Histoire naturelle de Paris; grandeur natu- relle. 3-0. 5-6. Achalina panthera de Férussac. LOUIS GERMAIN » lle Maurice [P. Cam]. Individu anormal; grandeur na: turelle. Tropidophora maurilianensis H. Adams. lle Maurice [P. Car]. Série d'individus montrant ‘s * variations de spire et de la sculpture; x 2. PLANCHE XIT. Achatina rediviva Mabiile. Ile Maurice [Coll. S. RanG, 1831]. Cotypes de l'auteur, au Muséum d'Histoire naturelle de Paris; grandeur natu- relle. Tropidophora carinata Born. Ile Maurice [P. Carté|. Série d'invidus montrant les va- riations de la spire et de la sculpture; grandeur natu- relle. À PLANCHE NIIT. Tropidophora carinata Born. Ile Maurice [P. Car]. Série d'individus montrant les variations de la spire et de la sculpture; grandeur natu- relle. Achatina panthera de Férussac. Ile Maurice [P. Carié]. Individu anormal: grandeur na- turelle. Ÿ POINT à PIS Imp. Champeno:s Mde la Roche, pinx MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES SH FES 2 LU A MOLLUSQUES DES IL (((R/ Ce LU pe (7/7 Ace Ye PHOTOOOLLOGR, TORTELLIER eT CO., ARCUEIL, PRÈS PARIS, SCAREIGNES MMS TS diva Pi in = Vies ; ARE ER ES DS RUE NMON à rte nt ErteRI PHOTOCOLLOGR. TORTELLIER ET CO., ARCUEIL, PRÈS PARIS. MASCAREIGNES RTE A Truu ITA un à nn A ne 7 AN ru 4! Hi MOLLUSQUES PHOTOCOLLOGR. TORTELLIER &T CO., ARCUEIL, PRÈS PARIS. MaASCAREIGNES MOLLUSQUES D | Pr NV PHOTOCOLLOGR. TORTELLIER er CO., ARCUEIL, PRÈS PARIS. MASCAREIGNES MOLLUSQUES PHOTOCOLLOGR. TORTELLIER ET CO., ARCUEIL, PRÈS PARIS, MaASCAREIGNES Pre VIL dé. +5: - ans | on pô { + - ee É 5 n d Li # + bte Es ie Le # ï Wap La Fa A ï Mt 2 ë eng: 4 Es Leon Li à et ti ns MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES Similis Evers, Angers. Imp. Gaultier et Thébert, Angers, Pr VII: MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES Similis Evers, Angers. Imp. Gaultier et Thébert, Angers. Le se) MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES Imp. Gaultier et Thébert, Angers. Similis EBvers, Angers, A +) mi de MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES Similis Evers, Angers, Imp. Gaultier et Thébert, Angers, Fe ODA a Et cie PA LA MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES . Similis Evers, Angers, - Imp. Gaultier et Thébert, Angers, HOUR | tes AN MEMETUUS ÉESoNIT MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES Similis Evers, Angers. Imp. Gaultier et Thébert, Angers, Pre XII MOLLUSQUES DES ILES MASCAREIGNES Similis Evers, Angers, Imp. Gaultier et Théberl, Angers. AT NS et ae sen D HA wa ne % a] | * NE INDEX ALPHABÉTIQUE ACHATINA, 178. Achatina acuta, Reeve, 180. Achatina cernica, .Pf., 207. Achatina couroupa, Less., 183. Achatina crotallaria, Schm., 100. Achatina folliculus, PF, 204. Achatina fulica, Fér:, 119; 183; — var. Es umbilicata, PF... 187; — monstr. diverses, 187 ét sq; — var, coloba Pilsh., 188: — Var: f minor Pf., 188. Achatina fulica, Reeve, 180. Achatina Gundlachi, Pf., 2060. Achatina javanica, Reeve, 200. Achatina Jamarckiana, Pf., 170. Achatina mauritianas Lk., 183. Achatina minutissima, Barc., 20%. Achatina mossambica, Brans., 170. Achatina novenaria, Ant., 100. Achatina octona, Grav, 1090. AlDAE202: Achatina panthera, Fér., 178; — — var. chrysoderma Pilsb., 180; 4 Achatina octonoides, — Var. minor, Jun. monstr. diverses, 181 et sq. Achatina pellucida, .PF., 266. Achatina rediviva, Mab., 181, 184, 185. Achatina risso, Desh., 204. 180; * — Achatina subula, Pf., 195. Achatina zebra var. Beck, 184. macrostoma, \ Achatinus; 178. Achatinus sp., Montf, 178. Achatium, 175. Acicula, 205. Acicula mauritiana, Aciculina, 205. Actacon AGRIOLIMAX, 91. Ar ME20r “ heteroclita, Flem., 266. Agriolimax laevis, Müll., 91. Alaea, 175. Albertisia, 37%. Alina, 387: AMPHIBINA, 215. Ampulla, ‘178. Anisus, 231. ARCHACHATINA, 170, 184: ARIOCAELATURA, 460. Ariocaclatura caelatura Fér., 46r. Ariocealatura Berwusheri Mor., 467. Ariocaelatura Duponti, Mor, 46r. Ariocaelatura rodriguzensis, Cr., AGT.. Ariocaelatura scalpta Mart!, 467. Arion rangianus, Kob., 214. Ariophanta Beck, 93. Ariophanta implicata, Bak., 07. argentea, Ariophanta inversicolor, Bak., 113. Ariophanta mauritiana, Bak., 113. Ariophanta phylirina, Bak:, 128. Ariophanta Bak., 100. Ariophanta semicerina, Bak., 06. ARMIGER, 231. scalpta, , (L) Les noms d'espèces adoptés sont en i/aliques; les synonymes en caractères romains ; — les noms de genres et de sous-senres adoptés sont en PETITES CAPI: yALEs, les synonymes en earactères gras; — les chiffres en caractères gras (188) renvoient aux pages ou les genres, sous genres et éspèces sont étudiés en détail, À7A LOUIS GERMAÏX ASSEMANIA, 379. Assemania granum Mor., 375. Assemania lucida Pease, 376. Assemania nitida Pease, 376. ASSIMINEA, 375. Assiminea granum, Mor.,, 375. Assiminea lucida, Pease, 376. Assiminea nitida, Pease, 376. Assiminia, 375. Auricula Bronni, Ph., 265. Auricula caffra, Küst., 247; — var. minor, Küst., 248. Auricula elongata, Parr., 261. Auricula fabula, Fér., 263. Auricula faciata, Desh., 258. Auricula fasciata, Desh., 238. Phil.,, 244. Auricula granifera, Mouss., 250. Auricula granosa, Hom., 250. Auricula Kraussi, Küst., 263. Auricula labrella, Desh., 263. Auricula Auricula fusca, livida, Desh., 240. Auricula lutea, Quoy, 245. Auricula minuta, Fér,, 258. Auricula monile, Kér., 238. Auricula Nevillei, Mor., 262. Auricula ringens, Lk., 258. Auricula striata, Nutt., 257. AURICULASTRA, 261. Auriculastra elongata, Parr., 261, 262. Auriculastra Nevilli, Mor., 262. Axina, 112. BLAUNERIA, 266: Blauneria gracilis, Pease, 268. Blauneria heteroclita, Mont., 266, 269. Blauneria pellucida, Pf., 267, 268. Bradybaena similaris, Beck, 162. Buccinum amarula, Müll., 358. Buccinum scabrum, Müll., 366. Buliminus reticulatus, Reeve, 171. Buliminus sanguineus, Nev., 170. Buliminus venustus, Kob., 160. Buliminus vesiculatus, Mart., 170. * CAELATURA, Bulimus apex, Mouss., 194. Bulimus cereus, Reeve, 195. Bulimus clavulinus, Pot., 197. Bulimus contractus, Poey, 202. Bulimus fusus, Brug., 68, 60. Bulimus Goodalli, Gray, 206. Bulimus gracilis, Hutt., 194. Bulimus hieroglyphicus, Fér., 300. Bulimus hortensis, Ad., 195. Bulimus indicus, Pf., 195. Bulimus Lyonetianus, Brug., 1%. Bulimus mauritianus, Pf., 105. Bulimus micra, d’Orb., 2or. Bulimus micra, Pf., 202. Bulimus d'Orb}\ros, 201. Bulimus octonulus, Pf., 105. Bulimus octonus, Brug., 190. Bulimus reticulatus, Reeve, IT7T. Bulimus octonoiïides, sanguineus, Barcl., 170. Bulimus scaber, Brug., 3606. - Bulimus subuia, Binn., 202. Bulimus subula, Pf., 195. Bulimus sulcatus, Brug., 26. Bulimus Swiftianus, Pf., 200. Bulimus trochalus, Alb., Dee Bulimus tutulus, Bens:, 171. Bulimus venustus, Mor., 160. Bulimus vesiculatus, Bens., 170. BULLINUS, 233. Bullinus borbonicensis Fér., 233: — Var. nana Pot.) Mich., 234 Bullinus Forskali, Ehr., 235. Caecilianella, 205. Caecilianella mauritiana, Nev., 208. Caecilianella nov. sp., Nev., 206. CAECILIOIDES, 205. * Caecilioides Gundlachi Pf., 206. Caecilioides mauritianensis Ad. 205. e Caecilioides n. sp., Nev. 206. 103, 403. Caelatura Bewsheri Mor., 107. Caelatura caelatura Fér., 103, 108, III. INDEX ALPHABÉTIQUE Caclatura Duponti Mor., 104, 105, 108. Caclatura radriguesensis, Cr., 111. Caelalura scalpta Mart., 108. CALDWELLIA, 128, 134. F Caldwellia Boryi Mor., 132, Caldwellia cernica Ad., 130. Caldwellia imperfecta Desh., 129. Caldwellia phylirina, Mor., 128, 130. Camaena brardiana, Pf., 163. Caracolla detecta, Beck, 99. Carocolla bicolor, Beck, 112. Carocolla bicolor, Lk, 12. Carocolla mauritiana, LK, 112. Carÿchium £igas, de, Fér.,:.6,.:8. Carychium mauritianum, Nev., 172. CassipuLA, Gray, 263. Cassidula, Humphrey, 263. Cassidula exigua, Mart., 257. Cassidula kraussi, Pf., 263. Cassidula labrella, Gray, 263. Cassidula octanfracta, Mart., 256. Cassidula parva, Ad., 260. Catillus, 398. Ceclionides, 205. Chersina, 178. Chondrula, 170. Chondrus trochalus, Ad., 52. Cimber, 398. Cionella Barclayi, Kob, 204. Cionella Barclayi, Mart., 203. CHLITON, 389. Cbliton corona, Monti, 390. Chliton longispina, Ad., 390. Clausilia, 207. COCCODERMA, 171. Cochlea caelatura, Ad., 103. Cochlitoma, 178, 183, 201. Cochlodonta, 11, 18, 23, 34, 46, 67. Cochlohydra, 132, 215. Columna octona, Menke, 190. Conovula, 238. Conovulae, 238. Conovule, 238. Conovulus, 238. Conovulus ater, Mühlf., 248. Conovulus fasciatus, Ant., 238. Conovulus fuscus, Phil, 244. Conulus, 152, 158. } CONUMELA, 93. Coretus, 231. Cornu, 231. Corona, 380. Cosrico, 464. Costigo borbonica, Ad., 464. Costigo Desmazuresi, Cr., 464. Crepidula Borbonica, Rois, 398. CRYPTOMPHALUS, 167. Cyclas ferruginea, Kr., 404. Cyclophorus vitreus, Morch, 306. Cyclostoma Cyclostoma . Cyclostoma 209: Cyclostoma Cyclostoma 336. Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma 31 Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma 335: Cyclostoma Cyclostoma 244 Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma ND affine, SoWw., 345. Arthurii, Grat., 334. articulatum, Gray, aurantiaca, Desh, Barclayanum, Pf., Belangeri, Pf., 277. Bewsheri. Mor., 341. bipartitum, Mor., 340. caffrum, Beck, 346. caldwellianum, Nev., carinata, LkK, 312. catinatum, Reeve, 312. carinatum; SOW., 336. cincinnum, Mor., 308. conoideum, Pf., 307. croceum, SOW., 304- defloratum, Mor., 323. Desmazuresi, Cr dissotropis, Mor., 313. Dupontianum, Mor., erroneum, Nev., 320. expansilabre, Pf., 270. filosum, Sow., 309. fimbriata, Fér., 348; — Var. B minor, Mor., 348 476 Cyclostoma fimbriatum, Ek, 348, 351; — var. semisculpta, Nev., SD Cyclostoma fimbriatum, Quoy, 350: Cyclostoma globosum, Bens., 285. Cyclostoma so haëemastoma, Ant., var. Rodriguezensis, MarE 10002, Cyclostoma haemastomum, Pf., 350; —— var. B Rodriguezensis, Crea 2; Cyclostoma hieroglyphica, Pf., et hieroglyphicum, Pf., 300. Cyclostoma icterica et ïictericum, SOW., 347: Cyclostoma Cyclostoma instal Maure Kraussianum, IPITS, 342, Reeve, 342. Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cycl Cyclostoma Cycelostoma 2083. Cvyclostoma Cyclostoma ostoma Cyclostoma Cyelostoma Cyclostoma 351: Cyclostoma 291. Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma Cyclostoma 212. Cyclostoma Lienardi, Mor., 328. hisata,, LK., 342. ligatum, Sow., que Listeri, Gray, 316. lutea, Qucy, 305. Mauritiana, Ad., 327. Michaudi, Grat., 336. Moreleti, - Desh., 276. multikratum, Pf., nitidum, Sow., 305. obsoleta, LKk, 345: ortix, Val. 334: OTLYX, SOW., 334. Philippit, Grat., 348, phcosüm, PE, 277, pulchrum, Gray, 334. Rangii, Fér., 288. rubeps, Ouoy, 271, scabrum, Ad., 331. spurcum, S0W., 307. tficarinata, Lk, 372. tricarinata, Sow., 312. tricarinatum, SOW., trissotropis, Mor., 313. LOUIS GERMAIN Cyclostoma unicolor, Pf., 320. Cyclostoma unifasciatum, Sow., 343: Cyclostoma undulatum, Pf., 348, 35 3 Cyclostoma Vacoense, Dup., 313. lostoma variegatum, Fér., 348. lostoma verticillata, Mor., 313. Cyclostoma vitrea, [Less., 305 Cyclostoma vitreum, Sow., 305. Cyclostomus Barclayanus, ARE 330: Cyclostomus caffer, Pf., \346- Cyclostomus insularis, Pf., 34r. Cyclostomus ligatus, Pf., 342; = Vario Pots Cyclostomus pulcher, Nev., 335. CyceLoropsis, 307. Cyclotopsis conoidea, Pf., 307. Dacrystoma, 304. Dacrystoma arboreum, Cr., 304. Dermatocera, 306. Dermatocera vitrea, Ad., 306. Diastrophia, 233. Discus, vorticellus, Ad., 157. Dorcasia similaris, Alb., 163. Drusia, 200. Drusia mauritiana, Gray, 211. Drusia perlucida, Gray, 200. Drusia Rangiana, Gray, 214: Edentulina, 5. Edentulina anodon, Pf., 5. Elara, 390. Elasmatina, 207. Elma, 72. IENNEA, 5. Ennea anodon, Pf., 5. Ennea bicolor, Hutt., 6. Ennea cafaeiocola, Crav:, 7. Ennea Cariei, Germ. 14. Eñnea /ceylanica, Ad.) 7. Ennea clavulata, Lk., 11, 16, 17: — var. clavulopsis, Germ., 13, Te 2 Te RE LE Déc ANT EE A INDEX ALPHABÉTIQUE 477 Ennea comorensis, Mart., 11. Ferussacia folliculus Gronov., 204. Ennea mellita, Pf., 7. Fidelis, 377. Ennea modesta, Ad., 16. Fidelis theresae, Risso, 377. Ennea Poutrini, Germ., 9; — var. Foiliculana, 203. mascarenensis, Germ., 11. Ennea pupula, Kob. 8. Ennea turgidula, Kob., 80. Ennea uvula, Kob., 88. ENNEASTRUM, 9. ENTERODONTA, 264. Enterodonta annaaënsis, Mouss., 265. Enterodonta conica Pease, 264, Erepta, 123;/ 124; 154. Erepta odontina, Ef., 124. ERINNA, 229. Erinna carinata, Jouss., 229. Erinna Newcombi, Ad., 230. Erpetrometra, 377. EuLora, 162. Eulota similaris, Fér., 162; — var. y major, Pf., 166. Eulotella, 1614. EUPERA, 404. Eupera bBequaerti, D. 405. Eupera ferruginea, Kr., 404. Eupera Jickelii, Bgt., 405. Eupera Tick:, 405. Eupera parasitica , Parr.; 405. EUTROPIDOPHORA, 309. EURYCRATERA, 461. Eurycratera caelatura, Beck, 103. EuUrYrRoPIS, 273. Germ., parasitica, FarsopuPpA, 171. Falsopupa Desmazurest, 175. Falsopupa exigua, Germ., 172, Falsopupa Lienardi Germ., 173. Falsopupa. microscopica, nl72. Ferussacia, Lenfroy,.203. FERUssACIA, 203. Ferussacia Barclayi, Pf., 203. Gerim., ‘Gibbulina ‘Germ., Folliculiana, 203. Fruticicola similaris, Alb., 163. Gaillardotia, 395- Gaillardotia Bgt., 395. Galaxias similaris, Fr., 164. GASTROCOPTA, 171. viridis, Gastrocopta borbonicensis, Ad., 175. Gastrocopla Desmasuresi, ‘Cr. 174. Gastrocopta exigua, Ad., 171, 173. Gastrocopta Lienardi, Cr., 173. Gastrocopta Lienardiana eudeli, Pilsb., 174. Gastrocopta microscopica, Nev., 172. GEOSTILBIA, 205. Geostilbia caledonica, Cr., 206. GIBBULINA, 22. Gibbulina infundibuliformis, d'Or., DD Gibbulina, 11, 12, 16, 18, 22, Gibbulina Adamsiana, Nev., 8r. Gibbulina Adamsianus, Kob., 82. Gibbulina bacillus, Mart., 82. Gibbulina Barclayi, Mart., 63. Gibbulina Bourguignati, Mart., 56; Fivon por Mart., 44. Mart., 63. Gibbulina calliferus, Kob., 63. Mart., 80. AND Mtriee Robes; eur Mart., 78. Kobe: Mart., 85. Never Var intersecta, Gibbulina brevis, Gibbulina callifera, ibbulina chloris, Gibbulina clavulata, Gibbulina clavulus, cylind'ella, Gibbulina cylindrellus, G'ibbulina Deshayesi, CGibbulina Dupontiana, : Gibbulina Dupontianus, Kob., 8r. Kob:, 44: Ab, 52, Gibbulina farinosa, Gibbulina funicula, 478 Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina 37: Gibbulina Gibbulina Gibbulina Gibbulina (5bulina Gibbulina Gibbulina LOUIS funiculus, Kob., 52. fuscus, Alb., 67. felodes, Mart., 32. holostoma, Mart., intersecta, Kob., 57. Lyonetiana, Beck, majuscula, Mart., 66. 18. 20%, mauritiana et mauritia- nus, MROb 20: metablata, Mart., modesta, Mart., 1x6. modiola, Beck, 34. modiolina, Beck, tr. modiolina, Mart., 45. 36. modiolinus, Kob., 45. modiolus, Alb., 34. Mondraïni, Kob., 6o. Muülleri, Mart., 28. Nevilli, Kob., 72. Newtoni, Mart., 20. obesa, Bens., 43. pagoda, Beck, 23. palangula, Kob., 74. producta, Mart., 74. rodriguezensis, striaticosta, Mart., sulcata, Beck, 26. teres, à Marty 76: turgidula, Mart., 80. uvula, Mart., 88. versipellis, Mart., 46. versipolis, Beck, 46. GIBBULINOPSIS, 23, 86. GriBBUus, 17. Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus calliferus, Adamsianus, Nev., 8r. anodon, Tryon, 5. Antoni, Pi: 217. bacillus, Nev., 82. Barclayi, Ad. 62. Bourguignati, Nev., 56. brevis, Nev., 44. callifer, Nev., 63. Ney-1#02: chloris, Tryon, 86. clavatus, Ad., 83. cylindrella, Nev., 78. Mart., 83. Gibbus Gibbus GERMAIN Gibbus cylindrellus, Ad., 78. Gibbus Deshayesii, Ad., 85. Gibbus Duponti, Nev., 50. Gibbus Dupontiana, Nev., 87. Gibbus farinosus, Ad., 44. Gibbus fuscus, Ad., 67. Gibbus helodes, Tryon, 32. Gibbus holostoma, Mor., 50. Gibbus holostoma, Nev., 66. Gibbus intersecta, Nev., 57. Gibbus Lyoneti Pallas, 17; mons- truosité sinistrorsus, 22. Gibbus Lyonetianus Pf., 18; var. Antoni Tryon, 21; Æryon var. Gibbus var. Obtusus, mauritiana, Mart., 30. Gibbus mauritianus, Nev., 30. Gibbus métablata, Trvon, 36. Gibbus modiolinus, Mor., 45. Gibbus modiolus, Ad., 35, var. fus- cus, Nev., 38; var. f$ minor, LES 36. Gibbus Mondraini, Ad., 60. Mülleri, Tryon, 28. Nevl Adnz Newtoni, Ad., 20. Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus OHEUSUS ARE 2e pagoda, Alb.,! 24. pagodus, ‘Fér:,) 23. palanga, Nev:, 67. productus, Ad., 74. rodriguezensis, Tryon, 37. striati-costa, Nev., 83. Nev., 26. Nevs 70 70 turgidulus, Nev., 80. uvula, Nev., 88. Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus Gibbus versipolis, Ad., 46, 50; var. minor, [ryon, 51. Gibbus versipolis, Nev., 52, 81. Glandina vesiculata, Bens., 203. GONIDOMUS, 23. Gonidomus pagodus, Sw., 23. sulcatus, teres, Gonospira bicolor, Heyn., 7. Gonospira chloris, Cr., 37. Gonospira Dupontiana, Cr., 36. Gonospira metablata, Cr., 36. INDEX ALPHABÉTIQUE 470 Gonospira palanga, Sw., 67. Gonospira Rodriguezensis, Cr., 37. GONYODISCUS, 157. Gulella, 72. GUNDLACHIA, 220. GYRAULUS, 231. Hainesia, 304. MHainesia ‘crocea, Cr., 304. Mart:;" 206. Hapalus javanicus, Mart., 201. HARMOGENANINA, 92. Hapalus Braueri, Harmogenanina argentea, 93, 07, 08. Harmogenanina Reeve, 102. Harmogenanina implicata: Nev., 97. Harmogenanina linophora Mor., 98. Harmogenanina semicerina Mor. 95, 97, 98, 101. Harmogenanina subdetecta Germ. 101. Helicella, 138. HeLrcina, 358. Helicina Mouhoti Pf., 354. Helicina undulata Mor., 353. HELICOGENA, 64. Helicostyla inversicolor, Ad., rr2. HeLix, 167. Helix addita, Ker., 162 Helix ‘albidorsalis, Bens., 123. Helix amarula,, Born, 360, 361. Helix amarula, L., 358; — var. B Giuel”-205: , 3 Helix angularis, Fér.. 132. Helix arcasiana, Cr., 103. Helix argentea, Reeve, 93. Helix aspera, Gm., 366. Helix aspersa, L., 167. Helix Barclayana, Pf., 24. Helxk Barelayi, Pif°,123, 134 Helix Bensoni, Busch. 02. Helix Bewsheriana, Mor., 107. Helix borbonica, Desh., 183. detecta Fer., 99, Helix borbonica, Fér., 183. Helix Boryana, Mor., 132; — Bo- ri, MOT: 133- Helix Brardi, Pf., 166; — Brardia- HA PE 167 Helix caelatura, Fér., 103. Helix Caldwelli, Bens, 154. Helix cernica,' Pf., 130. Helix clavulus, Q. et G., 194. Helix concamerata, Wood, 23. Helix Condemoyi Kob., 140. Helix Cordemoyi, Nev., 137. Helix Cordemoyi, Pf., 140. Helix cyclaria, Mor., 137, 141. Helix delibata, Fér., 93. Helix depressa, Fér., 123. Helix detecta, Fér., Var. 4, I00, OI. Helix detrita, Fér., 119. Helix' detrita, Pf., 110. Helix distorta, Jon., 4. Félix distortus, n Burr., 18: Helix Duponti, Mor., ros. 2, 99, 100; — - Helix elongata, Fér., 215, 216. Helix epixantha, Pf., 163. Helix Eudeli, Desh’\ 134, 135. Helix exarata, Wiegm., 103. Helix fluviatilis, Dillw Helix fluviatilis Chemn., 374. » 375- Tanschaurensis, Helix folliculum, Gron., 204. Helix folliculus, Gmel., 204. Helix Frappieri, Desh., 136. Helix fruticum, L., 162. HelxMulica, Rés tr8s Helix fusus, Müll., 68. Helix genuilabris, Mart., 163. Helix Goodalli, Mill., 206. Helix hieroglyphica, Fér., 300. Helix imperfecta, Desh., 120. Helix,implicata, Pf., 07. Helix indica, Pf, 92, 143. Helix infundibuliformis, d’Orb., DRE Helix inversicolor, Fér., 112, 120; me da Up: Fér., 112; — var. p NON ETES, 480 LOUIS GERMAIN Helix inversicolor, Lk., 100. Helix jamaicensis, Gm., 461. Helix leucostyla, Pf.,' 112, 114. Helix Lightfooti, Mart., 125. Helix linophora, Mor., 03, 9 Helix Lyonetiana, Pall., 17. Helix Maiïllardi, Desh., 140. Helix Mauritiana, Mor., 114. Helix mauritiana, Pf,, 110. ee] ‘ > Helix mauritiana, Quovy, 110. Helix mauritianella, Mor,, 113, 110. Helix micra, d'Orb., 201. Helix minima, Pf. 151. Helix mitra, Meusch., 360, 364. Helix inodiola, Fér., et modiolus, Férshan Helix modiolinus, .Fér. 11. Helix monodonta, Grat., 123. Helix monodonta, Lea, 123. Helix mozambicensis, Pf., 93. Helix mucronata, Reeve, 128. Helix Nevilli, Pf., 159. Helix Newtoni, Pf., 157. Helix nitella, Mor., 144. Helix nitida, Müll., 144. Helix nitida, Ssanz., 144. Helix nulla, Fér:, 147. Helix octona, Dillw., 190. Helix octona Indiae occidentalis, Chemn., 100. Helix odontina, Mor., 124. Helix pagoda, Fér., 23. Helix palanga, Fér., 67; — var. a, major; f, elata, y, brevis, Rér., FL Helix palangula, Fér., 76, 78. Helix panthera, Fér., 178. Helix pansa, Bens., 92 Helix Paulus, Mor., 154. Helix perlucida, Pf., 150. Helix phylirina, Mor., 128. Helix plebeia, Drap., 113. Helix plebeja, Ant., 113. Helix Poweri, Pf., 149. Helix praetumida, Fér., 137, 135; — var. Mahesiana Mart., 139; — - var. Maheensis, Mart., 137; — var. Silhouettae, Mart., 139; —- var. Silhouettensis, Mart., 137. Helix proletaria, Mor, 147. Helix puerocunae, Per., 113. Helix pulchella, Müll, 168. Helix Rawsonis, Pf., 05. Helix Rodriguezensis, Cr., 111. Helix rotundata, Müll., 157. Helix rufa, Less., :08. Helix rufa, Pf., 108, 100. Helix rufocincta, Newc., 121. Helix rufozonata, Pf., 121. Helix salaziensis, Nev., 158. Helix scabra, Chemn., 366. , Helix semicerina, Mor., 03, 95; — var. turbinata, Mor., 93. Helix semifusca, Desh., 100. Helix serrula, Bens., 92. Heïix setiliris, Bens., 161. Helix Shiplayi, Pf., 02. Helix similaris, Fé , 162; — var. borbonica, Tryon, 164. Helix simplex, LK, 462. Helx squalida, Zeisl., 163. Helix stilodon, Lién. 123. Helix Stimpsoni, PF, 163. Helix Studeri, Fér., 462. Helix stylodon, Pf., 123. Helix stylodon; Reeve, 172. Helix suffulta, Bens’, 124. Helix sulcata, Müll., 26. Helix Tanschaurica, Gmel., 374. Helix translucens, King, 162. Helix tricarinata, Müll., 372. Helix turbida, Fér., 160. Helix turricula, Nev., 152. Helix undulata, de Fér., 64; et un- dulatus, de Fér., 64, 66. Helix unidentata, Ch., 462. Helix versipolis, de Fér., 406, 47; — var. œ minor, Féi., B ‘cylindra- cea, Fér., 47; — var. y subco= nica, Fér., 47, 63, 64, 66. Helix Vinsoni, Desh., 161. Helix virginia Mor., 146. Helix vorticella, -Pf., 157. us HYALIMAX, Hyalimax 21I. e PhD h A AN TE 1 RE Its Pa) INDEX Helix Woodiana, Lea, 162. Helix zebrina, Fér., 183. Hemiplecta, 143. HUrTONELLA, 6. 209. Cariei, Germ., 213. PANAT. RSCTAUENT IE NPA ee TOUR Ho Re RL CE À 11 GETEN GP CA TAN HAUT FE Se DATA IN tt Mes | EN 's “ FETE EN ALPHABÉTIQUE. M PUR RON 4e AN OP PEN ÉAA AE eh i°1 9 DER RE Re À Lie 4 À À A] 481 Laimodonta conica, Pease, 264. Laimodonta Pfeifferi, Dunk., 243. Lantzia, 220. Lantzia carinata, Jouss., LATIA, 220. Lepas fluviatile, B. de St- P., 398. 229. Hyalinax Maillard, Fisch., 212. \ Le Petit Pois Vert, Fav., 308. Hyalimax mauritianensis, Fér., Leptinaria cernica, Ad., 207. 211. LEPrOPOMA, 305. Iyalimax perlucidus Q. et G., 209. Leptopoma vitrea, Less., 3805. LEUCONIA, 269. Hyalimax Rangianus, Mart., 214. Hyalinia nitida, Müll., 144. Hyalinia Salaziensis, Tryon, 188. aurantiaca, Pf., 277. Belangeri, Pf., 277. clavula, Mor., 303. expansilabris, Pf., 270. globosa, Pf. 285. LIGATELLA, 313,341, Ligatella bewsheri, Kob., 341. À Ligatella desmazuresi, Kob., 335. Ligatella fimbriata, Kob., 348; — var. semisculpta, Kob., 349. | Ligatella haemastoma, Kob., 331. Ligatella listeri, Kob., 346. Ligatella scabra, Kob., 331. Hydrocena Hydrocena Hydrocena Hydrocena Hydrocena Hydrocena hieroglyphica, Pf., 300. Limaçon fluviatile, B. de St-P., Hydrocena major, Mor., 273. 382. Hydrocena multilirata, Pf., 293. Limaçon fluviatile à pointes, B. de. Hydrocena nitida, Pease, 376. St-P., 390. Hydrocena plicosa, Pf., 201. Hydrocena rubens, Pf., 274. Hydrocena variegata, Mor., HypROLIMAx, 91. Hygromia similaris, Pease, 164. Limax brunneus, Drap., or. Limax laevis, Müll., or. Limax perlucidus, Q. et G., 209. Limiqgolaria Bourguignati, Pal. 195. LIMNAEA, 282. 227. Limnaea acuminata LK., 227. Jberus indicus, Ad., 143. Limnaea amygdalus, Trosch., 22%. INSULIPUPA, 463. Limnaea Mauritiana, Mor., 227. Isrpora, 233. Limnaea mauritianensis Mor., 227. Isidora Forskalii, Ehr., 235. Limnaea paecila Serv., 20. Isthmia, 52. Limnaea palustris, Müll., 20. ‘ Limnaea rufescens Gray, 227. Limnaea rufescens, Lién., 227. Krynickia, ot. Limnaea amygdalinus, Tr., 229. Krynickillus brunneus, Mab., 01. Limneus, 227. Limosina, 405. | Limosina ferruginea, Cl, 40. 5 Laemodonta affinis, Jouss., 254. Laimodonta, 264. Laimodonta affinis, Jick., 254. Laïimodonta Anaaënsis, Mouss., 265: Laimodonta Bronni, Jick., 264. Lithotis tricarinatus, Mor., 220. Lovea folliculus, Woll., 204. Lovea Wollastoni, Wats., 204. Lymnaea, 227. Lymnea, 227. : è Lymnus, 227. 53 er L,. GERMAIN;, — FAUNE MALACOLOGIQUE 489 LOUIS GERMAIN MACROCHLAMYS, 109, 138, 140, 143, I44, 147; 149: Macrochlamys indica, Pf., 143. Macrochlamys minima, Ad., 151 Macrochlamys perlucida, Ad., 150. Macrochlamys petrosa, Hutt., 143. Macrochlamys tenuicula, Ad., 152. Macrochlamys vitrinoides, Desh., 143. Macrospira, 190. Macrospira octona, Sow., 190. Marinula affinis, Nev., 254. Marinula conica, Nev., 265. Marinula cymbaeformis, 258. Marinula elongata, Mart., 261. Marinula xanthostoma, Ad., 258. MaARTENSIA, 03. Martensia mozambicensis, Pf., 03. MascariA, 304. Mascaria crocea, Sow., 304. Mastus, 52. Megalomastoma, 304. Megalomastoma 304. MELAMPpus, 238. Melampus anaaënsis, Pf., 265. Melampus ater, Ad., 247. Melampus avellana, Mor., 245. Melampus avellanus, Mor., 245. Melampus caffer Küst., 247; — var. minor Küst., 248. Melampus carneus Mor., 242. Melampus castaneus Mühli., 244. Melampus conicus, Pf., 265. Melampus corticinus Mor., 252. Melampus Duponti Mor., 248. Melampus Dupontianus, Mor., 248. Melampus fasciatus Desh., 238. Melampus fuscus, Desh., 244. Melampus granifer, Mel. et Pons., 250. Melampus graniferus, Mouss., 250, 252. Melampus leucodon, Ad., 244. Melampus lividus Desh., 240, 242, 243; — variétés coerulea Küst., Recl., croceum, Pie: jasciata Küst., et ovala Kuüst., 241; — var. pfeifferiana, Nev., 243. Melampus luteus Q. et G., 245; — var. Bÿ major Mouss., 246, — var. à Minor Mouss., 246. Melampus octanfracta, Kob., 250. Melampus parvulus Nutt., 249. Melampus Pfeifferi Mor., 243. Melampus Pfeifferi, Pf., 243. Melampus Pfeifferianus, Mor., 243. Melampus semiaratus Conn., 250, 251. Melampus semiplicatus Pease, 252. MELANIA, 358. Melania abyssinica, Rüp., 360. Melania amara, Morch., 359, 360. Melania amarula, L., 358 et sq.; — forma inermis, 361; — mut. elata, 361; — var. coacta Meusc., 361 et sq.; — var. mitra Schr., 364 et sq. ;— var. thiarella, Lk., 365. Melania amarula, Seba, 358. Melania cancellata, Bolt., 363. Melania coacta, Meusch., 360, 361. Melania, Commersoni Mor., 372; — var. minor Nev., 373. Melania crenularis, Desh., 360, SOIT Melania Cybele, Gould, 361. Melania diadema, Lea, 358. Melania Doreyiana, Less., 366. Melania elcgans, Reeve, 366. Melania fasciolata, OL, 371. Melania granum, Busch, 368; — var. buccinoidea, Mous., 368. Melania Leroyi, Bgt., 362. Melania Mauriciae, Less, 366. Melania melanus, Montf., 360. Melania melanus, Morch, 359, 361. Melania mitra, Meusch., 360. Melania mitra, Reeve, 360. Melania Moreleti, Desh., 358, 362, 363. Melania pyramis, Busch, 360. Melania rodericensis Sm., 369, 371. ‘ INDEX ALPHABÉTIQUE | 483 Melania Rothiana, Mouss., 360. Melania scabra, Müll., 362, 366 ct sq.; — var. granum, Busch, 368. Melania SW., 303. M:lania spinulosa, Lk., 366. Melania thiarella, LKk, 360, 364; — var. B, Brot, 361. Melania truncatula, Sg., 360. Melania tuberculata, Müll., 368 et sq, 373; — var. appressa Nev., 371; — var. pseudotruncatula Nev., 371; — var. subcanalicu- lata Nev., 371. Melania virgulata, Lién., 369. MELANOIDES, 368. Melanoides fasciolata, Ol, 369. Microcystis, 135. Microcysris, 144. Maillardi Desh., Microcystis minima Ad., 151. Microcystis nitella Mor., 144, 146. Microcystis perlucida Ad., 150. Microcystis Poweri Ad., 149. Microcystis proletaria Mor., 147. Microcystis subturritula Nev., 153. Microcystis setosa, Maicrocystis 149. tenuicula Ad., 152 Microcystis tytthulus Germ., 151. Microcystis virginia Mor., 146, MICROSTYLODONTA, 123, 462. 148. MICROSTROPHIA, Ji. Microstylodonta odontina Mor., 124. Microstylodonta stylodon, Pf., 123, 127 Microstylodonta 127. Mitre fluviatile, Thiriouxi Germ., BAdeNS ER ReLer Nacelle, 398. NAESOPUPA, 463. Naesopupa exigua Ad., 463. Naesopupa gonioplax Pilsb., 463. Naesopupa incerta Nev., 463. Naesopupa micra, Pilsb., 463. Naesopupa ventricosa Ad., 463; — var. incerta Nev., 463. Nanina argentea,-Nev., 93. Nanina bartlayana, Nev., 135: Nanina D Barclayi, Tryon, 135. Nanina Bewsheriana, Tryon, 108. Nanina Boryana, Tryon, 132. : Nanina Caldwelli, Nev., 154. Nanina cétnica, Ad., 130. Nanina Cordemoyi, Nev., 140. Nanina detecta, Alb., 99. Nanina detecta (part), Tryon, 136. Nanina Duponti, Tryon, 105. Nanina Geoffroyi, Ad., 147. Nanina imperfecta, Nev., 129. Nanina implicata, Nev., 97. Nanina indica, Gr, 143. Nanina inversicolor, Tryon, 113. Nanina linophora, Pf., 08. Nanina Maillardi, Nev., 140. Nanina mauritiana, Ad., 112. mauritianella, Nev., 120. Nanina minima, Nev., 151. Nanina Nanina Nevilli, Nev., 150. Nanina Newtoni, Nev., 157. Nanina nitella, Nev., 144. Nanina ochroleuca, Nev., 121. Nanina odontina, Nev., 125. Nanina perlucida, Nev., 150. Nanina phylirina, Nev., 128. Nanina Poweri, Ad., 149. Nanina praetumida, Nev., 138. Nanina proletaria, Tryon, 148. Nanina Rodriguezensis, Tryon, Tu Nanina semicerina, Nev., 05. Nev., 109. Nanina setiliris, Nev., 161. Nanina Nanina semifusca, stylodon,. Nev., 123. Nanina sulcifera, Bark., 105. Nanina virginia, Nev., 146. Natica viridis, Lién., 396. Nautilina, 231. Navicella, 308. Navicella bimaculata, Reeve, 401. Navicella elliptica, Lk., 398. Navicella porcellana, Sow., 398, ‘484 LOUIS Navicelle, 308. Navicelle elliptique, Bl., 398. NERIPTERON, 387. Nerita, 382. Nerita Brasiliana, Recl., 385. Nerita corona, L., 380. Nerita exiguus viridis, List., 395. Nerita ligata, Müll., 342. Nerita Mationana, Risso, 397. Nerita porcellana, Chemn.. 398. Nerita tuberculata, Müll., 368, 369. Nerita virginea, L., 385. Nerita viridis, L., 305. Neritaea, 387. Neritella, 382. Neritella viridis, Humph., 395. NERITILIA, 394. NERITINA, 382. Neritina alata, Rob., 387. Neritina auriculata, Fér., 387. Neritina caffra, Gr., 382. : Neritina cariosa, Gr., 387. Neritina consimilis, Mart., 394. Neritina corona, Lk., 390. Neritina Deshayesii, Pease, 387. _Neritina despinosa, Mouss., 302. Neritina fulgurata, Desh., 386. Lk:, 382 et sq.; — var. Subplanispira, Mart., 383. Neritina lineolata, Lién., 383. Neritina longispina Recl., 389; — var. despinosa Recl., 392; — var. mauritiana, Bak., 302. Neritina Mauriciae, Less, 387. Neritina Mauritiana, Mor., 302. Neritina mauritiensis Less., 387 et SOS? Neritina Mauritüi, Mor., 387. Neritina modicella Desh., 385, 386. Neritina Rangiana, Recl., 305. Neritina gagates, Neritina Sandwichensis, Desh., 387- Neritina strigilata, Desh., 383. Neritina succinea Recl., 394. Neritina virginea L., 385. Neritina viridis, LKk., 395. Neritina ziezac, Kob., 383. GERMAIN Neritina zigzag, Fér., 382. Neritine, 382. Nevillia, 11, 16. NopULARIA, 403. Nodularia Cariei Germ., 403. Obeliscus micra, Beck, 201. ODONTARTEMON, 3. Odontartemon piriformis, Pf., 4. Odontartemon pyriformis, Pf., 3. Odostomia, 267. Odostomia cubensis, Poey, 267. Oleacina cubensis, Ad., 267. OMPHALOTROPIS, 271. Omphalotropis albolabris Molil. 271, 281. Omphalotropis aurantiaca Desh., 20 271280: Omphalotropis borbonica, Ad., 288. Omphalotropis Caldwelli Nev., 272, 288, 301, 303. Omphalotropis Caldwelliana, Nev., 301. Omphalotropis Cariei Germ., 272. 299. Omphalotropis clavula Mor., 272, 300, 301, 303. Omphalotropis costellata Ad., 293, 295. Oimphalotropis Duponti Nev., 272, 287, 302. ; Omphalotropis Dupontiana Nev., 287. Omphalotropis expansilabris, Pf., 272, 279. Omphalotropis globosa, Bens., 272, 285. Omphalotropis Hameliana, Crosse, 206. Omphalotropis harpula, Bens., 201, 202 IR Omphalotropis hieroglyphicula Fér., 272, 286, 300, 302, 303, 304. Omphalotropis littorinula, Crosse, 200 A2. INDEX ALPHABÉTIQUE 485 Omphalotropis major, Mor., 271, 273, 281. Omphalotropis 272 28 Omphalotropis Moebii,; Mart., 281. Omphalotropis Moreleti, Pease, 276. Ombphalotropis multilirata, Pf., 272, 293, 295, 296, —modes atte- nualus et subobsoletus, 297;=— var. Hamel, \Cr., 272,296; var. littorinula, Cr., 272, 296. Omphalotropis piclurata, Ad., 272, 284. Omphalotropis plicosa, Pf., 272, 291, 293; var. harpula, Kob., 292. Omphalotropis Rangi, Fér., 272, 270, 288. Omphalotropis rubens, Q. et G., 271, 274, 277, 280, 286, 283, 200, 301; var. Moreleti, Désh., 271, 276. Omphalotropis taeniata, Cr., 272, 280, 298. Omphalotropis 272, 282; — var. subvariegata, Germ:, 1272, 0284 Oncaea, 178. Mobiusi, Mart., variegata, Mor., Onchidium punctulatus, Rang., 218. OrraAs 19à Opeas acutius, Mall., 195. Opeas aegyptiaca, Bourg., 196. Opeas clavulinum Boettg., 201. Opeas clavulinum, Pot. et Mich., 197; formes diverses de cet Opeas, 198. Opeas dresseli, Mill., 202. Opeas gracile, Hutt., 194, 200. Opeas goodalli, Mill, 206. Opeas henshawi, Sykes, 207. Opeas indicus, Dautz., 196. Opeas javanicensis, Reeve, 200. Opeas mauritianensis, Pf., 197, 198. Opeas micra d’Orb., 201. Qpeas octonoides, Mart., 202. Opeas subula, Fisch. et Cr., 195. Ofeas Swifti Pf., 200. Opeas Swiftianum, Pilsb., 200. Orcula clavulata, Ad, 12. ©: ORTOGIBBUS, 22, 30. Orthogibbus Adamsi Nev., 79, 80, 81. Orthogibbus bacillus, Pf., 57, 79, 80, 82. Orthogibbus Barclayi Ad., 58, 59, 61, 66. Orthogibbus Bourguignati Desh., 56; var. intersecta Desh., 57. Orthogibbus brevis Mor., 44, 45. Orthogibbus calliferus Mor., 58, 59, 62, 63. Orthogibbus chloris, Crosse, 86. Orthogibbus cylindrellus, Ad., 78. Orithogibbus Deshayesi Ad., 85. Orthogibbus Duponti Nev., 50, 79, 80, 81. Orthogibbus farinosus Küst., 44, SA Orthogibbus funiculus Val., 40, 51, 92, 54. Orthogibbus helodes Mor., 32, 40; forma elata et globosa, 34. Orthogibbus holostomus Mor., 50, 58, 59, 62, 66. Orthogibbus majusculus Mor., 30, Orthogibbus mauritianensis, Mor., 38, 40, 54; Var. $ minor, 38. Orthogibbus metablatus, Crosse, 36, 37» 38, 54- Orthogibbus modiolinus Mor., 45, 55: Orthogibbus modiolus Fér., 23, 34, 35, 4o, 42, 46, 1545 — forma elata, globosa, 36, 37, 42; forma ponderosa, 42; — var. fuscus Nev., 38; var. mauritianensis Mor., 39: Orthogibbus Mondraini Ad., 58, 59, 60, 66; var. Barclayi Ad. 62. Orthogibbus Mülleri, Mor., 27. Orthogibbus Nevilli Ad., 72. Orthogibbus Newton: Ad., 29, 30. 486 Orthogibbus obesus Bens., 43, 54. Orthogibbus pagodus Fér., 23, 29, 2e Orthogibbus palangulus Fér., 76; muta. elata, 71. Orthogibbus palangus Fér., 67; formes diverses, de cette espèce, 69 et 71. Orthogibbus productus Ad., 74. Orthogibbus pupulus 80, 87. Orthogibbus rodriguezensis, Cros- se, 37» 38 54- Orthogibbus striaticostus Mor., 83. Orthogibbus sulcatus Müll., 26, 28, [ —Orth. New- Desh, 23, 30, 32; Var. HUNOr toni ?|, 20. Orthogibbus turgidulus Desh., 87, LOUIS GERMAIN Pachystyla Pachystyla Pachystyla Pachystyla leucostylæ Pf, rr3. Pachystyla linophora, Mart., 08. Pachystyla mauritiana, Lk., 121. Pachystyla mauritianella, Mart., 120. ! Pachystyla Nevilli, Mart., 159. Pachystyla odontina, Mart., 125. Pachystyla phylirina, Mart., 128. Pachystyla rodriguesensis, Mart., III. ° Pack.ystyla rufazsonata Ad.. 121. scalpta, Mart., 109. semicerina, Mart., 05. stylodon, Mart., 123. Pagodella Swainson, 463. PAGODELLA, 176. Pagodella ventricosa Ad., 176, rie —var. incerta New., 177. 89. Orthogibbus uvulus Desh., 86, 88. Orthogibbus versipolis Fér., 46, 50, 555: Otala, 103. Otala sulcata, Sch., 20. Ctopoma, 342. Otopoma haemastoma, Pf., 351. Otopoma Listeri, Pf., 346. Pachystoma Albers, 461. PacaysroMa Guilding, 162. PacaysrvLa, 112. Pachystyla argentea, Mart., 03. Pachystyla Bewsheriana, Mart., 105. Pachystyla Borvana, Mart., 132. Pachystyla caelatura, Mart., 103. Pachystyla cernica, Mart., 130. Pachystyla detecta, Mart., 90. Pachystyla Duponti, Mart., 105. Pachystyla imperfecta, Mart., 128. Pachystyla implicata, Mart., 07. Pachystyla inversicolor Fér., 112; — polymorphisme et variations, 114 et sq.; — var. mauritianella Mor. [=var. minor], 121. Paludina Amarula, Fér., 358. Paludina bengalensis, Lk., 356, 357; — var. digona, BI, 357; — var.. doliaris, Gould., 357, 358; — var. gigantea, Nev., 357. Paludina doliaris, Goulod, 357. Paludina elongata, Sw., 357. Paludina giganteus, Busch, 357. Paludina lineata, Val, 357. Paludina virgulata, Fér., 369. Paludina zonata, Hanl., 356. PALUDOMUS, 374. Paludomus punctatus Reeve, 374. Paludomus Tanjoriensis, BI, 375. Paludomus Tanschaurica, Hanl., 375: Paludomus transchauriensis, Gm,. 374: Parachatina, 178. PARMACELLA, 214. Parmacella mauritiana, Lién., 211. Parmacella mauritius, Æér, 211. Parmacella Rangiana, Ad., 214. Parmacella sp., Rang, 211. PARMARION, : 214. Parmarion Rangi Fér., 214. Parmarion Rangianus, Tryon, 214. PARTHENA, 64. Patella Borbonica, Bory, 308, 400. VA: Patella porcellana, Bory, 400. INDEX ALPHABÉTIQUE 487 Planorbis maurilianensis, Mor., 231, 232. Patula, 154, 157, 158. Patula Newtoni, Kob., 157. Patula salaziensis, Kob., 158. Patula vorticella, Kob., 158. PEnipes, 254. Pedipes affinis Fér., 254. Pedipes octanfracta, Jon., 256. Pedipes ovulus, Fér., 258. Pedipes ringens, Fér., 257, 258 et sq. Pella, 138, 136, 138, 140, 141, IO1. Pella, Stephenson, 137. PELLA, 137. Peltella Mauritius, Fisch., 211. PERROTIETIA, 8. PHASIS, 153. Phasis Caldwelli, Tryon, 154. Phasis newtoni, Pilsb., 157. Phasis Rodriguesensis, Tryon, 111. Phasis vorticella, Pilsb., 158. Physa Beccarii, Pal., 236. Physa Borbonica, Fér., 233; — var. nana, Mart., 234. Physa Borbonica, Sg., 234. Physa ‘cernica, Mor., 235, 237. Physa Fischeriana, Bgt., 235. Physa Forskalii, Bgt., 235. Physa nana, Pot., 234. Physa scaturigum, Drap., 204. Physa spiralis, Fér., 235, 286 et sq. PizuLaA, 137. Pilula cyclaria Mor., 138, 141. Pilula Cordemoyi Nev., 138, 140. Pilula praetumida Fér, 137, 138, 140; var. maheensis Mart., 138, 139; — var. silhouettensis Mart,. 138, 139. Pintoa, 178. Pira, 230. Pisum ferrugineum, Desh., 404. Pisum parasiticum, Parr., 405. Pianaria, 231. PLanorgBis, 231. Planorbis confusus, Roch 231. Planorbis compressus, Hutt., 231, 233: Planorbis Mauritianus, Mor., 231. Planorbis rodriguezensis, Crosse, 232. Planorbis saigonensis Cr. et Fisch., 231, 233- Planorbis tondanensis, Mouss., 2RUe Planorbis tondanensis Quoy et Gaïm.,! 231. Planorbis triviaiis Mor., 232. PLECOTREMA, 256, 297. Plecotrema clausa, Pf., 256. Plecotrema exigua Ad., 257, 259. Plecotrema exiguum, Kob., 257. Plecotrema labrella, Ad., 257. Plecotrema octanfracta Jon., 256. Plecotrema parva Ad., 260. Plecotrema striata, Desh., 256. Plecotrema striata, Nutt., 257. Pileurodonte undalata, Fér., 64. PLicaDOMUS, 23, 26. Plicadomus sulcatus, Sow., 26. PLoriA, 362, 366. Plotia Bloyeti, Bgt., 367. Plotia Leroyi, Bgt., 367. POMATIA 167. PROPILULA,! 137; 141. PROSOPEAS, 201. PSEUDOCAELATURA, 462. Pseudosaelatura simplex Germ., 462. PSEUDOCALDWELLIA, 134. Pseudocaldwellia Barclayi ‘Bens., 134, 136, 150. Pseudocaldwellia Frappieri Desh,. 136. PSEUDOPHASIS, 254. Pseudostreptostyla, 203. PSEUDOTROCHATELLA, 393. | Ptychochilus, 463. Pupa Adamsiana, Pf., 81. Pupa bacillus, Pf., 82. Pupa Barclayi, Pf., 62. Pupa bicolor, Küst., 6. Pupa borbonica, P£., 175. Pupa Bourguignati, Desh., 56. LA à \ PRE LORS ; La 488 Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa Pupa LOUIS GERMAIN brevis, Mor., 44. cafaeicola, Cr., 8. Caldwelli, Mor., 16. callifera, Mor:,) 63, 64, 65. cevlanmica, APN chloris, Pf., 86. clavula, Pf., 83. Clavulata nier cylindrella, Pf., #8. Deshayesi, Pf,, 85. Desmazuresi, Cr. 174. exigua, Ad., 171. exigua, Say., farinosa, Küst., 44. funicula, Val., 52, 56. (USUS APE NO TE Grateloupiana, Pf., 27. helodes, Mor., 32. holostoma, Mor., 66. idolum, Menke, 23. incenta APR Sir infundibuliformis, d’Orb., 23. intersecta, MDEShe, 07 Largillierti, Ph., 6. Lienardiana, Cr., 173. Lyonetiana, Fér., 18. majuscula, Mor., 30. mauritiana, Mor., 30. mellita, Gould, 6. microscopica, Nev., 172. modesta, Pf., 16. modiola, Küst., 34. modiolina, Pf., 11, 45. modiolinus, Bowd., 18. modiolus, Pf., 34. modiolus, Pot., 46. Mondraïni, Pf., 6o. Mülleri, Mor., 27. Nevilli, ién:, 72: Nevilli,° Pie, 72: Newtoni, Pf., 20. obesa, Lién., 43. obtusa, Pf., 2r. pagoda,. Less., 23. pagodus, Lk., 23. palanga, Less., 67, 60. palangula, Grat., 35. Pupa palangula, Mor., 74. Pupa producta, Pf., 74. Pupa pupula, Desh., 87. Pupa Pupa sulcata, LKk., 26. Ftparteres MER 60070; Pupa turgidula, Desh., 80. Pupa tüutula, Bens., 17r. Pupa uvula, Desn., 88. Jupa ventricosa, Ad., 176. Pupa versipolis, Pf., 46, 50. Pupilla, 87, 171. Pupilla exigua, Kob., 172. .Pupilla Lienardi, Kob., 173. rodriguezensis, Pf., Pupa striaticosta, Mor., 83. 37e Pupilla microscopica, Kob., 172. Pupilla pupula, Kob., 87. Pyramidula rotundata Müll., 157. PyRGOPHYSA, 235. Pyrgophysa Forskalii, Pall., 236. Racis, 169. Rachis sanguineus Barcl., 176. Rachis venustus Mor., 169. Rachis (?) vesiculatus Bens., 170. RADIX, 227. Realia, 271. Realia aurantiaca, Gr., 277. Realia Realia globosa, Gr., 285. expansilabris, Gr., 279. Realia hieroglyphica, Gr., 300. Realia multilirata, Gr., 203. Realia plicosa, Gr., 297. Realia rubens, Gr., 275. Rhachis, 170. Rhodostoma, 263. Rhyssota, 103. RIVULzINA, Clessin, 374. Rivulina, Lea, 374. Rochebrunia, 341. Rotula, 02, 113, 120, 121, 130, 157. Rotula caelatura, Semp., 103. Rotula detecta, Pf., 00. Rotula indica, Pf., 143, INDEX ALPHABÉTIQUE Sandalium, 308. SEPTARIA, 398. Septaria bimaculata, Reeve, 4or. Septaria borbonica, Fér., 398. Seplaria borbonicensis Bory, 398 et sq. Septaria elliptica, B1., 308. Septaria Serpaea, 178. Sessara, 1617. Sidula, 263. Signia, 251. Sira octona, Sch., 190. suborbicularis, Bak., 3099. Stylodonta Styledonta Stylodonta Stylodonta Stylodonta Stylodonta Stylodonta Stylodonta Stylodonta Stylodonta SUBULINA, Subulina 489 Al Mr22 Ad., 99. Caldwelli, Tryon, 154. detecta, Ad., 99. Nevilli, Ad., 150. rufocincta, Ad., rufozonata, Ad., 121. stylodon, Ad., 123. suffulta, Ad., 124. Thiriouxi, Germ., 127. 190. crotalaria, Beck, albidens, Bewsheri, 12T. 190. SMARAGDIA, Smaragdia Smaragdia Smaragdia Smaragdia var. pro Sphaerium 405: 390. Matoni, Risso, 397. producta, Loc., 397. Rang tRecl "207. viridis L., 395 et sq.; — ductar Loc!) 397. ferrugineum, Sow., Spinosae, 380. Spiraxis Barclayi, Pf., 203. STAGNICOLA, 20. Stenogyra, Stenogyra Stenogyra 197. Stenogyra Stenogyra Stenogyra Stenogyra . Stenogyra Stenogyra Stenogyra Streptaxis Streptaxis Streptaxis Striatella, Strobilus, Strombus 361. Strombus Strombus 100. clavulina, Nev., clavulinus (part) 195. Nev., gracilis, Cr., 105. javanica, Mart., 2or. Mauritiana, Nev., 190. octona, Shutt., r90. octonoides, Nev., 202. octonula, Weiïnl., 195. striosa, Hend., 202. distorta, Pf., 4. distortus, Jon., 4. pyriformis, Pf., 3. 368. 207. coactus, Meusch., 360, costatus, *"Schr., 368. tuberculatus, Schr., 368. Stylodon Caldwelli, Nev., 154. STYLODONTA, 462. Stylodonta s 99, 121. Subulina guyaquilensis, Mill, 191. Subulina mauritiana, Nev., 190. octona Chemn., 190. Swiftiana, Ad., 200. 215. concisa Mor., 216. Mascarena, Mart., 215. mascarenensis, Nev., 215. Nevilli, Cr., 2x5. Succinea spurca, Gould, 216. Sucinea striata, Desh., 215. Succinea striata Kr., 215. Suceinea unguicula, Val., 212. Subulina Subulina Succinea, Succinea Succinea Succinea Succinea TacayPHAsis, 153. Tachyphasis Caldwelli Bens., 153, 154, 150. Tachyphasis Nevilli Ad., 154, 159; _—— mode macroporus, 160. Tachyphasis Newtoni Nev., 153, 157. Tachyphasis planorbina Germ., 153, 196. Tachyphasis salaziensis Nev., 154, 158. Tachyphasis setiliris Bens., 154, 160, 171. Tachyphasis vorticella Ad., 154, 158. THELIDOMUS, 461. Theodoxus viridis, Tap., 306. Tiara, 3358. Tiara emarula, Ad., 358. Tiara coacta, Conn., 362. 490 LOUIS GERMAIN Tiara var. B. Vouamica, Bgt., 362. Tiara