2, 4 er rar para Nr REP ER ns mée an | 2 Re de és trs hete tsévtu te ne Le end e ue US Sac tntoimnirénre triés PA arte Que Er Gutm Qt fr tnt Later career D er er enr ESS ER orareg nL er de Te prune Enr de Le res ren PNR RENE E EE Leremdnte trimte hate te ES note POROCEL rose: ” PR NET Guctn de ttes dr br ” CO meet ee mate mt h$ mr ee ver Le 0e re ET er Pr ET LAS oo rashé rte rte gb et Cr À 0 - de ten © ST no R Letrt then bp e ee EE se riams esse tee Tan à © ah en dar end ee mt dt he dé DCE Let SR En pe à Ce er € st tint © 4 0 dt der 20 dore entité à ee Dé-pate eur Pr , # | = re PE EE nn sh V0 0 EE &-0 © hr ne dette Préute Pda QE PT PET LEA pe tete à à 6 € ° ce ue cn et te tete qe dede ten che pe. © 2 28 À Pr PE ET craie PR TC ge a hantehe choredhatt «Bet este + 9 mg Den. D cd rss remée . . Contes) 4 edge e" à #0 cf 0. dt dd à alé de s + . . . de à ghmet min etats eye bat ban tetre hate PP PP RE PT TRE. 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F2 e _ : 2 Tarte tt tte tutetr M EME eee td de jee te Éd RS er tps d CRT Lots PVR Les ane tmtet et mao partait cube rie die de din fat ne # ds ut de sotrtu totale éntietrtet tnt are re es » der + Es . to he twtate fe Tunes Butte Me ere arr es rs nr néoiete sabots ete te tte tete etre PRET 2e en tatie tie Le Pgo de . tete re tetelet s-p0 arabe dr te red Rare nr pr up ptet 0 tt bé : Sn ture totale ras te dd és tntete prpete Pete he ge nr LOLLL, - A n me Papin ed biere , Pepe te trtate Fete ed. bvbe fe 2 dt dde de D inst hsrestesr te mets prés APTE ] hyhe ou” de ts dm PRPENEIE TL, LES PCR «vire dede te Cat PR ES here ER led “rmtebs et he eu © Gdp te & 4e dde tp € 20, « de © mt dd Se #28 dE é né 4uhe e np at de ee Potdh à de pe er di et Adult om eghr D et A Me 4 t rer > PET L LL he PEL EL tante + La dt D 0 Pird ohshert ds + cp pate qe ha erceteit ter ul dé ttes @ re qe he © a vent à à ee HAE « ++ e PTE LS Héte) eme un Dh con dé hapetyet-ramet trs LL LE 2 : PL , ob eut Put 6e en D dt ét um pm he Pre à CL mi apurer pl Le] ”. æ et mg À où ee ds Dar atht dit -pehgtthet pus ana at etet chaine sn ttatetes etre e e : PT En COR AS +. % ed nn. de de de bte D - … + à eh. LL PR PT ET LL Le es ’ .… _ +4 de Le dde une de fu de de dde don 0 17% o 2 .“ _ PP D À . … mn de et ol Math et € ré © d PORN EEE | é« “ = hu gone 4 Mot de «mt à Mafe de ss sbetere "tn" , , ec es tte à ..# . ; . p ee CLS ne 7, nm. à & LEE . —_. he om vu ren , tot a en à .. PE . * 2.0 de tt. sm Q + + + LE 2 hs ho - - es ccm" 0 dé À dette éoafostint mer aigelhet the msn Ge. mm ‘ _ …. + cms + “ dun pr e e t ageer cer ne » = - 20 à nn ee ._ . notament ct dtatintnthant ah at e—* ” n. s + Er re LT) De eh 2 …s Me ge que 20 27 7 2 dd + LE - LE e d + a he + « - hrtott sense prets +2 dé. - ” 4 < LS. tele he” + « croate : perd Dh de = er - mm < … —_ chorsd'éntrentiniie tes ..- ne pu a + + 0 # - ee © de à . Pr] < - — + ” « … RU | - “ +4 L .… Le che Per os à vs, : « . … . se" = ms . + - ” “ . L z sas CE a > PET “ + - + m. - = L Ame ' . spas PT PA - 2 …— ve s : «. pt le + set. . . . ” s —s - _ «a … # : As ‘ « « - « * = « , A “ L - - … D L - - n « . A “ - - . . - - “ - . - . - - + - - . - . Les L s « … - LE] = + _— ge À = = - 7 pe den - ' ‘ + + je re * - : « « « , LL . nd “ - : share atete “ete - , = . - … - . r 0 “ sr Le ” _ = * - . 2 : “ __… + … ; . - : É L L y = be = ” . " . " - A = - . - , . “ ’ A . » L - - : es ï . mu ne 4 105 17 HARVARD UNIVERSITY LIBRARY OF THE GRAY HERBARIUM ————————————— XEROX THIS BOOK py Rs CAT SR, 1 FE LE : À en 4 a A 2m = © Le Fr œ A=| Oo Fa Le 58 A4 [ee] S Fe] CORETS ee [ap] a m << A eREER = «| € 1896-1897 à A e” E 22 id , + { 1 1 À LES Prrirae x f *) rè Ps, ” AA ir La # + ler pete, U # \ , , À ORNE | | X ; , noie dc ; : ( y rs M AE ra IN CUT : Mt a LE à u < | LA FEUILLE “DES JEUNES NATURALISTES EVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 Pres : PRIX DE L'ABONNEMENT “el be Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris ance et tranger<: 2... RS: à « IR Pas 2 ER Et fr. 4 par an Y vec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir Prin à paraître dans l'annee (France)=!....,.:.:.......:.. fr. 10 par an Le Numéro, 40 centimes. us ANNE COMPTENT À PARTIR DU 47 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE \ A) x] 7. # .; à » SOMMAIRE DU N° 313 is aux Lertenre. ge PRET usts > Dollfus : Considération sur la délimitation des espèces animales, : Du Mimétisme chez les Insectes, . Fournier : La Tectonique de la Basse-Provence (suite). Dollfus : c Les plages de la Manche, : De Bénerville à la Dives,. ot es spécia et locales : Au sujet du viviparisme. — Le Corbeau des Antilles, — Question. evue de faits scientifiques : : Les Sociétés locales d'histoire naturelle en Angleterre. — Le mou- prenant ascensionnel de l’eau dans les plantes (les feuilles et la transpiration). — La propa- A UL a des ions par les MoJlusques terrestres. — Influence de l'humidité et de la _ séch > sur les découpures des feuilles, — Mœurs du Zomognathus sublævis (Formicide)., — Dom station de icnisens. Atrique: 08 troglodyte. — Le nombre des Mammifères - palés 8 + nie à + à de ‘ UE à pa C L ee) 1,2 EEE REA ET Le + - PAU Tr. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS EN RE + Lars Sté GES 4 (square des Arts-et-Métiers) Fra PARTNER — CESR, ne 1896 LIBRARY OF THE GRAY HERBARIUM 4 HARVARD UNIVERSITY. AVIS IMPORTANT. — Nous prions nos Abonnés de nous envoyer dans le courant de ce mois le montant de leur abonnement à la 27 année, es t t 7 ! on. ÿ ec ce numéro. qui commence av TOMLE rs de la Bibliothèque sont priés de nous envoyer de suite leur demande _ d'admissi nscrits comme Lecteu Ceux qui désireraient être i » ? M D LM | : Page nbbre ee né RC HAL Le DALO. EN EME dre LE 22 D (2 | Les annonces sont payables d'ava anci e.. £ La réduction de prix sera de 14 3 Le AU PROFIT D'UNE BONNE UVRE - Col. europ. peu communs ou rares. Epingles noires de Carlsbad, 1re qual, n° Q, 1, 2, 3, 4, 5, A 9, 10, 19, 20, au prix moyen de 2 fr. 50 le 1,000. Collections scolaires de col. utiles et nuisi de °k. coll. de col. européens ; coll. spéciales de col. de Rhodes et d'Algérie; bois et feuilles Ré. FL S’adresser pour tout à mon représentant, M. Henri SEILER, 86, rue de Courla lancy, Hpin ee Fre SOLE cs ; ne + EX d LISTE DES PRINCIPAUX TRAVAUX PARUS DANS LA FEUILLE “+ Depuis le début de la 3° série (années XXI à XXVI), nos 241 à 312 4 es Le prix de chaque numéro séparé est de O fr. 40 (ou 4 fr. par année). Pa | Le prix des six années parues de la troisième série (environ 1450 pages gr. in-8e, avec près + 480 fig. est de 24 fr. "+ Exceptionnelle mo et jusqu'à nouvel aris, ce prix est abaïssé à 12 fr. pour Les abonnés à pay n 4 courante. NU. s 4 Le prix des années de la 2° série est de 3 fr. — La 1re série est partiellement épuisée. V *2 a GÉOLOGIE ET PRÉHISTOIRE D" Bzercuer. — Recherches micrographiques sur quelques roches de muschelkalk (258, 3 fig.). — Le lac salé d’Arzeu (295, 296, 3 fig.). eh R S. CALDERON. — La microchimie pétrographique (246). — Les inclusions microsCop ques : des minéraux (256, 257, 9 fig.). — L'origine des filons métallifères (277, 2178, 27}.= Cazior. — Indication des mémoires parus et des fossiles décrits appartenant au terra ain lacustre d'âge crétacé du midi de la France (282, 283). . 5 MS: Es CossMaNN. — Revue de Paléoconchologie (299, 303, 312). SC ERES E. Fourier. — Influence de la constitution géologique du sol sur la forme des monts ï (259, 6 fig.). — Etude stratigraphique sur les Calanques du littoral des Bouch es- a Rhône (283, 284, 285, 14 fig.). — Étude stratigraphique sur la chaîne de la Nert ès Marseille (291, 292, 293, 294, 17 fig.). — Les données actuelles de la T'ectonique (30 307 308-309, 19 fig.). ES Tectonique de la Basse-Provence (312, à suivre): - Eu quelques nouveaux phénomènes de renversement observés près de Marseille & Fes S. l'exist. d'un lambeau helvétien dans la chaîne de la Nerthe (266, 1 fg.,. — — Nouvelle stations néolithiques aux environs de Marseille (277, 1 fig.). — Les Kjokken. mæddi os en Provence. — Nouvelles grottes néolithiques (279). M E. Fournier et Farnarier. — Nouvelle station de pêche de l'époque D à Courtiou (261, 262, ? fig.). SE: E. Fournier et C. Rivière. — Découverte d'objets de l'époque Robenhausienne dans L Baume-Sourne, près Marseille (264, 6 fig.). — Stations néolithiques de Lascours ( Ke 2 fig.). — Nouv. stations préhist. des env. de Marseille (271, 3 fig.) ca Aug. Gasser. — Contrib. à l'étude du Lehm de la valléé Rhénane 72, 273), 1 si 7 è SE Aug. oo e et A. Jourpy. — La station pr Re LS du camp de Montmélian, mu (281, fig.). : ; Gaveugux et G. Dorurus. — Essai sur la géologie de la Sologne (267, 268, 269, 2, #7 o.) rs STE ._ -P. Lory. — Les Alpes françaises à travers les périodes pénlogiques (280). RU D nee Marre et Ramonn. — Cloche gypseuse de Taverny, (268, 3 ER. Math. Mrc.— Excursions géologiques en Alsace : RU 265, 266. A fe. _— Carbonifère inférieur de la Haute-Alsace (274, 1 fig). — Roppentzwiller (27: 1 fig.). Grand massif jurassique de Ferrette (302, 304, ? fig). « De tr G. Rawoxn et G. Dorcrus. — Géologie du Spitzberg, notes et résumés sue 2, 288 3 fig.). Pa. ZurcHER. — Les plissements de l’écorce terrestre Al, 249, F* fig.). — “Bbe les SES Le la formation des plissements (251, 254, % fig.):. — FANS sur la ere fee plissements RE de l'écorce terrestre (310). Hi ET RE À FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES AVIS AUX LECTEURS 1 8 Le service de la Bibliothèque reprend à partir de ce jour. Le Catalogue era publié comme autrefois par fascicules séparés, la place dont nous pou- vions disposer dans le corps du journal étant tout à fait insuffisante et ne us permettant pas d'inscrire plus du quart des ouvrages recus. Le 18° fascicule du Catalogue comprenant les ouvrages courants recus en se tembre est sous presse et sera distribué dans quelques jours. Le [9e fascicule, en préparation, comprendra tous les ouvrages de La Biblio- thèque non encore catalogués et dont les noms d’auteurs commencent par la lettre À, avec tables méthodiques, par ordre de matières et renvois x fascicules précédents, ce qui facilitera les recherches bibliographiques. Pa liste des périodiques commencera à paraître au prochain numéro de à Feuille, ; Nous rappelons que le prix de l’abonnement à la Feuille, y compris la ot sation à la Bibliothèque donnant droit aux fascicules du Catalogue à p araître dans l’année, est de 10 fr., mais que le nombre des lecteurs est Fe Fe strictement limité par les conditions de service et par le tirage du Catalogue. k Quelques ouvrages d’un déplacement difficile, ainsi que les fiches du Con ilium Zoologium de Zurich et les fiches non encore imprimées du Jatalogue peuvent être consultées sur place, jusqu’à nouvel avis et sauf æ P pêchements imprévus, le premier et troisième dimanches du mois, de sà six heures. f 4 = “72 RÈGLEMENT DE IA BIBLIOT LAPS A ‘ #T 4 4 # | | » dr Nous mettons les livres de notre Bibliothèque à la | 2à TAN * lecteurs habitant la France aux conditions énoncées ci-dessous. None a + | à: est surtout de leur permettre de consulter ainsi les mémoires spéci parus dans les publications scientifiques, et qu’il est souvent. si dificile de se procurer; nous avons pu réaliser ce but grâce aux libéralités de enr & de » D, dE: RE DSË . Le . 2 M enr à Meta M. Jean Dollfus. , VS 6 % ue | La Bibliothèque reçoit régulièrement environ 230 DNO EE 7 Be fiques. | | “ 2e Pa | 2 dt LR à 1 I. — Tout abonné de la Feuille des Jeunes Naturalistes habitant la France pourra Pa: comme lecteur de la Bibliothèque, pourvu qu'il fournisse des références DE à “ fe y tation par les conditions du service. Fi vu IL. — La cotisation annuelle à la Bibliothèque, réduite à une quote-part des Pr de pere a S est de 4 fr. (soit 10 fr. avec l’abonnement à la Feuille et au Catalogue). — Une carte ec an pee: l'admission sera envoyée aux lecteurs contre le versement de la cotisation. ( % Fr e III. — Les frais d'envoi des livres établis par une moyenne, sont de : R >» ne ve: O fr. 50 par volume ou fascicule de grande publication (catégorie A). #1 el More PPS | O fr. 25 par brochure ou numéro de journal (catégorie B). ty) FES ; Fr Le montant des frais devra être joint à la demande d'emprunt, ET TUE Les personnes qui demanderont plusieurs ouvrages à la fois, jouiront de ! la réduétion suiv KE d résultant de la diminution des frais de port : A un envoi de deux ouvrages pourra être join er augmentation de frais, un exemplaire en plus de la même catégorie ou de la catégorie ie wn , 15% à un envoi de quatre ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite, £ 4 de IV. — Les livres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de RU: demande de renouvellement du prêt pendant un mois, moyennant © fr. 25 pour correspon LA t) ce renouvellement ne sera consenti que s’il n’y a pas de demande émanant d’un. autre 1 _ ‘ Aucun ouvrage ne pourra être conservé pendant plus de trois mois. 1100 On est prié de nous indiquer exactement le numéro d’ordre et le titre de l'ouvrage d : JS V. — Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. Il est important q | ph sachions si l'on désire que les envois par chemin de fer soient faits à domicile ou en a da Ya ce cas, à quelle gare il faudra les adresser. Fa VI.— Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait d'envoi de 1 Pa è auront lieu pendant les mois d’été; un avis paraîtra à ce sujet dans la Feuille. a 25% A Ve VIL. — Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. — Les retards non motivés et les p ertes Ur de livres entraîneront la suspension des envois. (al 4 VIII. — Il ne sera pas répondu aux demandes non conformes aux indications dde. Au cun AL envoi ne sera fait aux lecteurs qui n’auraient pas réglé leur cotisation. 5 IX. — Catalogue de la Bibliothèque — Les lecteurs pourront se procurer la collection € _ plète des fascicules du Catalogue parus jusqu’à ce jour (avec le catalogue mensuel p he 1892-1896), soit environ 1070 pages gr. in-8°, comprenant près de 35000 travaux a 1 AE de 26 fr. 50.— Le prix d'emprunt du tout est assimilé à celui de deux volumes de la c ge soit 1 fr. — Le prix d'emprunt d’un fascicule SGpAr est de O fr. 25 (catégorie B) Croir ci RE les conditions d'emprunt). | | dÉ EUR . —————— — — —————_—_— st H : Re _ des ii: pour les not Ph) et locales le tirage qu SRE que sur la demande de l'auteur. FH $ m-N - . “ 4 - Fn > an pe = s ‘ + + L ES 4 + J : : * ee L e L ’ > . - 4 L L - " n > +... " a ee À à a LU FA “ € “ > - ? à »* - Es. ee. — à + 24 : ea À + Lo « ER , r hp: " « IT Et | #3:3 "2% ns 'L AE te - où PS d … 7, LME, Es Le de | . . +> : > : S = : ét « : LE M n7 « CCS MR 7 2. F. Fe de sen a L4 DS ARR ee OS Le Gris era cout jle toupéste, En his Me ne Arai t CT RS DM jen ÈS AN ES: S'OMTER LICR bs: NC Unbre re MS x iv das Ne Qi FRS haha Piste an à rates. ÉhanbMes À: i-dessobse Ne CRE RUE TA NS 1e P'EcmorEre de RES TRTEA à Siret rsibuires "st $ EU" outre dés, 10 Ra ren ÉHRUTER db quir al 5 $ a Er 4 Rares Du FRUITS PE Dai ci ve fat griine” six RTE a Apart EHittus À A : à LE Me Ci DEN bque reome née mÈne LA 2 r;rON at rs à Fe an 06 Denia Sr LENS J'ineig PEUR insider frinèe Dés 6 RON En le 48 NI DE te poa-ta ui Pohrisse den FAR alfeant CAE. TISVEr Haiti y D° ET be. à # LE ERA rire be À es EM bé [a rot de & Moe gonteparé des air var ee De, RAT ii sr a PPT ent «MR Ar AR Catriugug),, 2 fre 4 - 62 sh ux M TO VU: tir GRR CR EM COMME AE tn" Pei : 3 ds ana tæ à félin l'art Hé ere plats die ie roves 4e, ere L > n 4 2 DL BA Tue Room eo alé png re 0 Arstiit Cr AP DAC xKAs Lac bars Ga re Gr ke DAT a'LE (7 Lg. 5 AE MES te 2) RTE, Gr CEE CEUX 6e PET 44 D LAN AREA en PRE, © BTE GE RTS A TER ÉrE € KT Vins RON) as SR in dr ue 16 sde tece A7 LE Lire FUN RE Ru 1: Jaet: A, eaettoi le dote pe ER SR RE 2 7 CENTS er ha TA yréuR Vttégome 4 SA D ir Vide DR PATES A STORE GES Pet ne EN D ana Je MP Gus Dr eut Hs; ape 16 TA af jte 5; crea EX TS He NC HE Kois, amebauns' 0 ft. 25 nord PR once! RAM A hs CO ES AR GNEE 1 UN | CET de Horañté Sn . CO DANS DD de RUN AO à, Ni MAUE pus te RTS PTE - ù ot GA tx Duux exe dun Aer + 4 art, sttière ture 2 AUAES ER A Der, 69 E FOOT HET à sbnans TE st AT A RUATE daile à as LANGE par ch et2 : de: LUTTE Soisci AR à N'a, puicite Cr Ent hr Grain E beat: va ke 6 Lt Li Le va duséz de UNE nAyjue, vendete | “ident ER L ÀE. | CS io) Ada eg Nils d'eux LAVE Lareeée À A8 RARE: Tire ÿA Pergt-Vyté féoré RP AA D Ca | de rc Recrute sn Sat exxiQ Fos. rOid) D “Er 1 4 Te nées JAN 12 SCUCUT ANS ARTS | SES morts Rx étions À ann ao RL Ti nie RP Lie gelé “4 4: athägger PARA &. ol » Pre Ses ai rÈT CC Csaioges patiis A 1d'à) a. TE RAR Li PAG SEN LORS Qi + 8 y a] d'en Æ Gr 3 2 FH dernitnut DT Faetié > VA L'AgunE AS it & e NS LED f" deteis Dé: À y £git à DNS EDS FR Hope ARE ra LA N Ù ME, \1 j Fès: sind | sal imtheap ce * Poddr se dtouile Ua Fée gétale, cle de: fa x à te de CRAPLTESENRTE N, SG PET TA RE tnt rer pes Harent rs tyatn fit, Thedamebe à ir Greg vo IR), 2 NCA PiÉCEB EST Ci dés verres Louoc ptfoe ut retiens POSE, jé EMEA AS éonsrdérf bia pou LE tee is r'ug pe 8 #n se 2e cokiah rte Te Font rule Re 3e fo des dec Mincieus- cd Lines pin ? SGiuiste, dre ht Éd A2 MUMSESLL PS ES D 'ATE 268 He des: d'Ar théories, 16 ET | af ja IT F 0 1 > Fr Ps ri pari 18r le Ktie + Lai Hd Nous BAGBS : ren te EN RE d) PU Mt Lee ue dés Co PAS < | fast its versés: aù due PKr NE: ne. : Dent he sm en Hotolss Rue 16 F2 an : en Mo! PATTES des Fraite Pub PP A) \CCEF ON ies (ant: sont sg AE PERD EURE AS à AAC. LA NRC SE LE Lo! 3 | ec ANAEAE Se LATE Ye etégrti tie re AS 4 ÿE su # peut re HEC ET TT ER "dis Hot né | té tb ie/co: titre # ul ‘8) Ra Aëf: = ii a 4 à 1à in 1h Les MEEA Est a Jlétrus dé à} dti, sœ pA4wil à Te Je 7 UE SR? #: Vést job MX est te cpHsbttet | R : GC Ya val d été - pos # sn Life GA mas tte ville depins si nes ps ane PS ee RE | TLAGTEDEIES Ai same avec. DOS HER Lu Vars, SE sen bRne lv (y$ Rbré ÉOULS A plus ristas roi, au è AUUS: VELQUE uit % eritiqhe (à pis rés qu LE eudort. 10m rat fücdaigrusion Toute Drapiés: pape bled? debut tNérieune ne) LR ; c3 PEU + 4 Chétitagghe cétat pa: drive nie Ve se nelts Sr CAGE L SES ajoute qu’il a devant les yeux (1888) soixante-dix exemplaires, dont ci : et da 1# APE A 0e x È \ TsŸe Ê TP L K Mar à à , à ‘ } J + A DideS Lhe | , RONTES \ CYCLE ER ET | | Pure UNE ] : MIT, PF KO FIRE TERRE a nu? cl 4 da LL à N - 1 y 4 * ; > 1 à ! rÀ : N l'Amérique et elle est abondante dans certaines parties de la À No 1velle Guinée, k Ho) se SSSR MAENRS Boisduval dit que la Danais Archippus vit sur les Asclepias et que la Zime nitis Archippus se trouve sur les salix et les prunus. Re Une autre Limenitis du Thibet imite tout à fait l’aspect d’une Athyr na du même pays. Mais ce mimétisme n’est connu que pour le &. Il s’agit de Lime= nitis albomaculata Obthr. et d’ Athyma punctata Leech. MD La © de Limenitis albomaculata est connue; elle est très différente dun c'et paraît très rare; car nous n’en avons jusqu'ici reçu que trois ou quatre. exemplaires. La Q d’Athyma punctata est restée inconnue. Il est proba que les © de ces deux espèces sont très différentes l’une de l’autre, tan que l’aspect des &' en dessus est tout à fait semblable. Le fond des ailes noir. Les ailes supérieures sont marquées de deux taches blanches et les ailes inférieures d’une seule tache blanche; les taches sont pareillement disposées dans les deux espèces. RME La famille des Nymphalidæ. offre toute une série de faits de mimétis entre les genres Agrias et Callithea, les deux plus richement colorés pe être de tout l’ordre des Lépidoptères. L’Agrias beatifica Hew. ressemb; la Callithea Buckleyi Hew. et l’Agrias Phalcidon Hew. à la Callithea optima Butl. | | LL) MR Les Agrias et les Callithea habitent l'Amérique tropicale, surtout le bord des Amazones, l’Equateur, le Pérou et la Bolivie. Les Callithea sont lus abondantes en individus et assez faciles à capturer; mais les Agrias sont rares et farouches; leur vol puissant fait souvent le désespoir des chasse TS. Plusieurs espèces admirables d’Agrias ne sont connues jusqu’à présent que par très peu d'échantillons et quelquefois par un seul. Staudingér, dans ses Exotische Schmetterlinge, p. 162, raconte que feu Hewitson lui montr avec orgueil, en 1876, sa collection contenant sept espèces et une variété*en dix-neuf exemplaires. Avec autant de satisfaction sans doute, Staudinger ré L | communiqués par M. Honrath et six par M. Grentzenberg. . Une mimicrie très intéressante est fournie par la comparaison de plus sieurs espèces de Lithosidæ et d'Erycinidæ. Le type de ces Lithosidæ, d'aspect semblable aux Erycinidæ peut bien être l’espèce figurée par Clerck sur la planche LV de son /cones, sous le nom de Zatropharia, et le type-des” Erycinidæ pourrait être la Pachytone gigas (Biologia centr. Americ. Rhop#, pl. XLIV, fig. 25), imitant, en outre de la Lithoside précitée, la Flavinic velata (loc. cit., Heter., pl. XIV, fig. 9). LT PATES SELS . Tous ces Lépidoptères sont noirs, maculés de jaune. Hübner figure, sous 2 le nom de Josia auriflamma, un Lithoside noir avec une large tache jaune orange, divisée par les nervures noires et occupant depuis la base les deux tiers de la surface totale des ailes supérieures. M. Cenaaih a pris cette espèce au Brésil et avec elle un Erycinide tellement pareil que lon. citer cette ressemblance comme la plus parfaite qui existe entre deux Lépis se de famille différente. "SREAUS … biatiko AS TSRES e pourrais multiplier tous ces exemples; mais j'ai seulement désiré appeler l’attention des lecteurs de la Feuille sur un des faits les plus int: sants de la a de l’histoire naturelle. Pourquoi ce mimétisn ication sérieuse n’a encore pu être fournie. En Angleter Fa Aucune explication ne vaut, pour l'instruction, le spectacle todo ET. L JA us, Fi re vue des documents. 1291 TEE "Te ï 2 re PAT FANIOR s 4 CRC LR % He z À LA TECTONIQUE DE LA BASSE-PROVENCE (Suite) Pour l'intelligence de ce qui va suivre, il est utile que le lecteur ait want les yeux les Feuilles géologiques de Marseille et d'Aix, publiées ile Ministère des travaux publics, en même temps que le schéma des hissements à l'échelle du 4, que nous donnons ci-après. 1 Ré ions anciennement émergées. — Allure pro- able des rides antétertiaires. Au sud de la région que nous allons étudier s'étend un important massif icien, celui des Maures et de l’Esterel, qui vient se prolonger sous la er (1), au sud de Marseille. “Ce massif et son prolongement, émergés au moins partiellement pendant bpériode secondaire, ont une direction d’abord nord-est-sud-ouest, puis »tardent pas à se diriger franchement vers l’ouest, semblant ainsi témoi- er nettement une tendance à se relier à la chaîne pyrénéenne. Ce massif Mlenplus anciennement émergé de la Basse-Provence. Sa direction, comme usule verrons plus loin, concorde, dans ses traits généraux, avec celle des incipaur plissements postérieurs. Pendant tout le Trias et le Jurassique MBasse-Provence reste immergée, ce n’est que dans le Jurassique supé- ue nous voyons se manifester une émersion d'ensemble (2), indiquée abord par le développement du faciès coralligène (Dolomies et calcaires Héterodiceras), ensuite par une émersion complète correspondant aux uches de Berrias et nettement indiquée par la présence de trous de Pho- des au contact du Valanginien et des calcaires à Héterodiceras. Avec Infracretacé, la région immerge de nouveau, mais le littoral n’est pas ané comme le prouvent les bancs d’Ostracés du Néocomien et les récifs “Réquienies de l'Urgonien. A l’époque aptienne une séparation assez tte de faciès commence à se manifester : tandis que, dans presque toute partie située au nord des chaînes de la Nerthe, de l'Etoile, d'Allauch bdé la Sainte-Baume, l’Aptien contient surtout des Ostracés et même SLithophages; au contraire, au Sud de ces mêmes chaînes, dans le ssin de Marseille et dans celui du Beausset, c’est le faciès pélagique à éphalopodes qui prédomine. Il est donc naturel de conclure qu'il existait Ps lépoque aptienne dans la région occupée aujourd hui par le bassin d'Aix, dévaste terre émergée dont la direction générale est celle des plissements JVENÇAUT. à Dans le Gault, les caractères littoraux s’accentuent, et en beaucoup de mis de la Basse-Provence cet étage fait défaut. En d’autres points, et néralement dans les parties soumises à l’émersion, il semble remplacé par sauxite, qui demeure toujours fidèle à la loi formulée par M. Collot, de recouvrir les étages plus anciens que PUrgonien ou l’Urgonien lui-même Ë "2 = Kids ot S /] 2/ UC vtr à _ R | } @. Vasseur ét E. FounmEr. — Preuves de l'extension sous-marine, etc. Voir Marron. — Géologie et Paléontologie de la Provence, Revue scientifique, ?e sem., ) ar ée, L 7 ë Lee Mis “SP F 1 PTE LE mars SONO 2 a et — age ré \ L g ; 4 8 . . " DR TT 6 5 A] ARRNIRIRRENT JE,” à 45 ; + ! = <” , pe ot À Siné, ia r | y». . 4 | = *o RE ; « , 1 rà AN £ x F- ; Ne; pts à ur Fa PAR h 2pnopouÂr . 4 ss, es SJV2WIJANOI2S PP XNP2G UE 27 TR V2 Een N 7 Te | : Rs S3/PU1] uG PAT pen D 2 WI 7P LC" bee n? Wu ezuo “a ETS sau0 @ 3 WLOLD VI - y Se x77P urpuk. 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En allant de l'ouest à l’est, les principaux de ces massifs sont : 1° Le massif entral d'Allauch où la Bauxite qe directement sur l’Urgonien ou le Néocomien et est surmontée par le Cénomanien ou le Turonien; ce massif semble émerger depuis l’Aptien jusqu’au Cénomanien exclus; 2° tout le massif du Regagnas, depuis la Pomme jusqu’à sa terminaison orientale: "3 le massif de Dolomies, au sud de Saint-Zacharie; 4° celui de Nans ; 5° celui quis'étend au sud de Rougiers et se termine un peu à l’est du plan, à Aups. Dans ces quatre derniers massifs, la Bauxite repose sur les Dolomies du Jurassique supérieur, les calcaires à Heterodiceras Luci ou le Néocomien, ebrest recouverte par les calcaires à Hippurites. Dans les points de ces massifs où les calcaires à Hippurites sont en contact direct avec le Juras- 1e Sique, on observe des trous de Lithophages très nombreux. Les Polypiers, très abondants dans cette zone, sont eux-mêmes fréquemment perforés par des Lithodomes. L’émersion de ces massifs semble avoir persisté depuis PUrgonien jusqu'au Sénonien. — À l'époque turonienne, la présence de végétaux et de lignites à Mar- tigues (2) et à Allauch indique encore au voisinage de ces points la présence de parties émergées. | … A l'époque danienne, le bassin d’Aix et celui du Beausset sont très nette- ment séparés. Au nord de la Nerthe, de l'Etoile et de Notre-Dame des Anges, le littoral est marqué par une brèche marmoréenne très bien carac- térisée. La présence de puissantes couches de lignites vient partout lémontrer l’existence sur l'emplacement des chaînes actuelles de parties continentales. Le bassin de Marseille ne paraît pas avoir été immergé à cette époque. | RE Avant de passer à l'étude des rides tertiaires, qui font le principal objet de notre travail, 1l est indispensable de figurer schématiquement le tracé de ces ridements plus anciens qui ont servi de lignes directrices aux ridements postérieurs (voir la carte de la page 12). … Plissements tertiaires. — Les plissements tertiaires de la basse-Provence comprennent : 1" Une série de plis couchés vers le nord et dont la direction générale est est-ouest. Peu sinueux dans la partie occidentale, ces plis deviennent très contournés dans la partie orientale où ils embrassent tous les contours des massifs anciennement émergés d’Allauch, du Regagnas, de Saint-Zacharie, “de la Lare et du Piégu. Les plis de la Nerthe, de l'Etoile, de N.-D. des Anges, d'Allauch et de la Sainte-Baume appartiennent à ce groupe; les Principaux moüvements qui les ont affectés datent de l’Eocène supérieur, “ . mais ils en ont subi de moins importants, entre le dépôt des calcaires de ( PEstaque (Infratongrien) et le dépôt des argiles de Marseille. ee … (1) Lors de la réunion de la S. G. F. en Provence, en 1891, M. Kilian fit remarquer que cette position stratigraphique de la Bauxite correspondait à celle des minerais de fer, rgiles, Sables et ocres du bassin d’Apt. Si la Bauxite est bien comme nous le croyons, I produit de décalcification analogue au minerai pisolithique des Causses, le dépôt ferru- ino-sableux du bassin d’Apt pourrait être comparé très justement au Sidérolithique du uercy ét serait en relation intime avec la Bauxite, comme le Sidérolithique est en elation avec le minerai pisolithique. Il y aurait donc eu dès l’époque albienne des ruis- elements et des décalcifications identiques à celles que nous offrent les Causses dans jocène supérieur. Manon et Vasseur. — C. R. Acad., 27 mai 1890. L'én à N KT, Hé MS SO ae M a 3 "FN < TL ahe ài. ( . : a -- “ D re. s- 5 é sf P/ Le s d & x , F4 £ Ces DA É s = = a 2, 2 d | 1. Lo) eee À 1 SR MNPIANOU 2 22 Jeu gr. Æ a | à * ee. 2 à L E LE, ax, L'azss 3 # DUU21 dy onbode j ke. dc "à + “1 de er . nids C2 F7 1& LÀ INITIÉ uo102Y | HIT ie” ve f à - x LA : à À a sdnyp à à no. Æ EUR L 27rpuo2dç % np oysed purss sn1d PJ juppua d PLAT suorŸ 3 y y, *x | x \ é | Qi 2 F 10]4 RS CZ LÉ IONI937 LD 4 0 = à Duur1ITW °rbod3 j }' 3a0/aua Uorÿ, | Are | Le 3113HII _ 2oU2AO1J-2SSPQ EI 2P SOJPIMOJOQUE SUOISISUWT 32 Sd r si | : 4 £ Z ; LES } , ef 274 | x ee AT PS TS De dd Wa AT. ::,30 4 À d: RTE " ès 7 [EM = LOIR LCR Br MAYER TA Le plissement de Saint-Julien, Roquevayre, Auriol, Saint-Zacharie, t-Maximin, auquel se rattache aussi le pli du Regagnas. Sa direction au,sud du massif d’Allauch, est sensiblement parallèle à celle du groupe édent, devient nettement transversale à partir de Roquevayre. Au nord a Piguière (près du Fauge) et à Auriol, où les deux systèmes se coupent me-nous le verrons plus loin, leurs directions sont nettement orthogo- Ce plissement indiqué dès l’Eocène supérieur (au moins pour la on de int Julien où il existait à cette époque un dôme) a subi sa icipale accentuation postérieurement à l’Infratongrien. des dômes de Notre-Dame de la Garde, de Carpiagne-Saint-Cyr et celui est des Barles. | | 2 Pe-faisceau des plis de Marseilleveyre et des îles Planier, Maire, > Riou, etc., qui semble être l’épanouissement du pli du Grand-Cerveau. É Le dôme du Beausset- Vieux et les lambeaux du Castellet (1). ous.allons étudier en détail la structure de ces plissements, et établir P. is relations réciproques. er groupe. — a. Chaîne de la Nerthe. — La chaîne de la Nerthe est stituée ar un faisceau de plis qui forme le prolongement du faisceau de oileet de Notre-Dame des Anges, dans la partie occidentale de ce faisceau his sont normaux, dans la partie orientale ils sont renversés. La région rersée est re de la région normale par une faille de décrochement part de la chapelle du Rouet, remonte à Ensuès, traverse le col de la l/-suitle Néocomien, au nord du Rove, et va se perdre dans l’Urgonien, sde Gignac, non loin de la chapelle Sainte-Maxime. anticlinal principal (2) qui forme l’axe du faisceau est longé, surtout Sa retombée méridionale, par de nombreux bassins d’effondrement, géné- ment occupés par l’Aptien. Les principauxsont, en allant de l’ouest à , les-bassins de Baumanière, de Plan-Capelan, de la cote 214, de laron, d'Ensuès et du Rove. Un seul est situé sur la retombée septen- iale, c'est celui qui occupe la dépression au sud de la cote 160, entre uéset Châteauneuf. Deux autres se trouvent éompris entre deux unti- uxsecondaires qui viennent se greffer au sud de l’anticlinal principal (3). IS ces. bassins sont indiqués sur notre carte ne par un figuré tué, ils constituent un des traits les plus saillants de la structure géolo- 18 de.cette région. Bien qu'effondrés entre deux failles le long de essions Synclinales, la partie affuissée dessine par fois un pli anticlinal, ailles qui la comprennent ne sont pas en général verticales; leur direc- est.souvent très oblique et plonge dans le même sens que les couches de ichnal, le long de l’axe duquel ces bassins sont orientés. Ce phénomène réquent en Provence (4); nos recherches nous ont amené à le considérer ne produit par la chute d’une portion de la vouüte anticlinale, entre deux Donc obliques. L’allure anticlinale de la portion effondrée, uation et l’orientation de ces bassins se trouve expliquée pee cette thèse, ainsi que le montre le schéma ci-contre, représentant le phéno- dans le cas d'un pli couché et dans le cas d’un pli ordinaire. Il est æ Fr. ii " L | . . . . Les | 1 Lip mouvements subis par ces trois derniers groupes de plissements de l'Éocène supérieur, ils ont été affectés aussi par les mouvements postérieurs à axe de cet anticlinal est celui que nous avons figuré sur la carte comme venant dans la calanque des Laurons. e ont ceux de la Folie et de Valapoux qui sont occupés par le Gault et les cal- à Hippurites. | om > nous le verrons plus loin, il a déjà été signalé par MM. Bertrand à Chibron toute la partie sud de la Feuille de Marseille, j ON LE fe © = a. \ ns” | 14 APE NE _et les falaises de Villers rompent à peine la ligne droite. Plage de se _ voit plus maintenant que quelques valves. En 1895, une partie. Ja Manche a été désensablée en face de Villers sur une largeur d'envirot une grande masse de galets et l’ensablement a sensiblement prog; structure anticlinale peut être plus ou moins accentuée. Quand les sont verticales, il arrive même souvent que le bassin offre une stru synclinale (1). /, CPR SRE Marseille. E. FOURNIER (A suivre.) > UE À 2; (1) Bassins du Rove et d'Ensuës, par exemple. | PAU LES PLAGES DE LA MANCHE ir =? . + I. — MOLLUSQUES TESTACÉS RECUEILLIS ENTRE BÉNERYI ET LA DIvEs , ii - | DS LA : Ù L rex 4 #3 Nous limitons aujourd’hui notre champ d'exploration à une éten ae ville au N.-E. à l'embouchure de la Dives, à Beuzeval, au S.-O. I ne présente en cette région aucune saillie ni aucune rentrée apprée il semble que le naturaliste ne puisse faire que de maigres récolt es, IN ui contient cependant une faune arénicole bien typique; les espèces N ieotes, peu nombreuses, sont très abondamment représentées par. exemplaires souvent beaux, de grande taille et assez variables pour leur récolte soit intéressante. ; pr SURFACES . A > Î oser 2 ab: Pepe Les courants ou les tempêtes, en labourant les bancs de sable c rejettent souvent aussi sur la grève des espèces provenant des locali lointaines, et ces coups de mer modifient sans cesse l’aspect de la p i gd: - (4) Ces changements d'aspect ont été particulièrement sensibles ù pe: nf < . . ‘ -. Fan En Lier MET:51 années : En 1894, la destruction de certains bancs sous-marins à amen extrême de Mollusques, notamment des millions de Nucula nucleus vi a la foré RS: L #1 de FF 1. septembre 1896, un violent ouragan a apporté sur la plage, € Le T'es ñ …en,résulte très souvent des ensablements locaux qui font disparaître omentanément certaines espèces que l’on aurait pu croire bien fixées. Nous pouvons facilement distinguer dans cette longue bande sableuse eux portions différentes et à peu près d’égale longueur. L'une va de Béner- illejusqu à l'extrémité occidentale de la terrasse de Villers, l’autre ommence devant les falaises et finit à la Dives. La première, abstraction lite des roches qui la limitent au N.-E., est bordée par une faible ligne é dunes qui la sépare de la route de Trouville et du Marais de Villers, turages que sillonnent des canaux dérivés du petit cours d’eau qui coule errière Villers. La grève uniforme, mesurant à marée basse une largeur 6 300 à 400 mètres, est coupée de temps à autre par le faible écoulement le Peau sortant des buses qui débouchent du Marais, cette eau douce ne fit pas d'ailleurs à la production d’une faune saumâtre. Nous sommes , onemici en pleine faune marine et nous aurons surtout à explorer les ordons littoraux où les coquilles sont mêlées à des Oursins, Ascidies, “eyonnaires, Flustres, Eponges et autres objets souvent couverts d'Hy- “res et de Bryozoaires. Les tempêtes y accumulent parfois des masses Paloues, surtout des Laminaires, qui proviennent en partie de la côte de Caen, ainsi que le prouvent les fossiles et les débris de roches qui y sont vuvent attachés. Les Crabes (1), les Astéries, les Ophiures (de l’antomne ünprintemps), les Aphrodites et les tubes de Chétoptères, contribuent ussi à grossir les cordons. Les cordons vont en s’atténuant et les coquilles qui les forment diminuent ésrosseur et de solidité au fur et à mesure que l’on s’avance vers la basse er où la Je se brise avec moins de force. Dans les flaques ou les sillons du sable, la faune est aussi plus clairsemée; on y voit, mêlés à des détritus égétaux noircis, plusieurs espèces délicates qui ne pourraient arriver itactes à la limite supérieure des cordons littoraux : Cultellus pellucidus, éllina fabula et tenuis, Syndosmya alba, etc., en donnent la note caracté- stique. 4 x face de Villers, les travaux de la terrasse et les épis qui s’avancent our la protéger ont bien diminué les cordons supérieurs, et nous arrivons ainsi isensiblement à la seconde portion de la plage qui présente un aspect bien lus pittoresque tout le long des falaises déchiquetées et ravinées par les aux pluviales. C’est la région des Vaches-Noires : on désigne ainsi les rochers Crétacés qui, par la désagrégation de leur soubassement argileux oxfordien, &.roulé jusqu'au niveau de la mer et s'y sont recouverts d’une épaisse nique d'algues vertes, de balanes et de moules, précieux abri pour les unes crabes, les Purpura et les Littorina. Le sable ici, très variable en profondeur et coupé d’une infinité de flaques, pose sur des bancs d'argile que la mer découvre en partie et dont la chesse fossilifère est bien connue; on trouve souvent les fossiles, détachés navés par les vagues, accumulés avec les coquilles actuelles. -En-certains endroits, et notamment tout près de Villers, les roches, de oindre dimension, ne sont plus que de grosses pierres qui s’avancent ISqu'au niveau des plus basses mers; on peut aisément les soulever, et itrefois on pouvait y faire de bonnes captures, surtout en Mollusques nus is et Eolidiens); ces pierres sont aujourd'hui envahies par les moules et “partie ensablées ou envasées, les chercheurs de crabes eux-mêmes n'y nt plus que de maigres récoltes, l’étrille (Portunus puber) et le tourteau d;: | { } Ces derniers appartiennent aux espèces suivantes, toutes arénicoles : Carcinus nas Penn., Portunus marmoreus ILeach (très abondant), Platyonichus latipes Peon., ze es . ysles cassivelaunus Penn. (Cancer pa gurus) ayant cédé pe an au rt nn Le “enragé cinus mænas) et à des légions Bernards l'Ermite, où nousr distinguer que deux espèces. Ces derniers offrent un certain ir conchyliologue, car ils s’abritent en des coquilles de dimension différentes et provenant de localités éloignées, telles FA tt Trochus qui ne vivent pas dans la région Villersoise. Dans toute cette partie de la plage, grâce au sable moins | ur € vaseux, la faune vivante prend plus d'importance et on y vo di brables colonies de Donax (le fillon des marchés du pays où ce mol est assez estimé), de Mactra, de Natica et, depuis deux ans, de Ca edule. Ici, la mer ne se retire guêre à plus de 300 mètres du ed des ta au contraire, dès ju on arrive près d'Houlgate-Beuzeval, les basses m mers reculent bien plus loin de la côte; le cordon littoral reprend son impol et sa composition rappelle celui de la première région; on y voit paraitr ë @l nombre les Chlamys varia, Pholas dactylus, et quelques formes qui annoncent le voisinage de la Dives, “telles que les Lutraires, les Scrobiculaires et le Tellina balthica. ne Dans l’énumération qui va suivre, nous adoptons d'ordre 20ologiqu indiquant, aussi exactement que possible, les localités et, pour les. Ron: es vivantes, les habitats, ete. s Toutes les espèces recueillies seront notées, MAIS nous ne figurerons celles qui peuvent être considérées comme autochtones. rez Nous remercions ici notre excellent ami, M. Ph. Dautzenberg, si & pétent en conchyliologie et qui a bien voulu nous aider dans notre t (re de Villers-sur-Mer. Adrien Dorx (A suivre). NOTES SPÉCIALES ET LOCALES | | CN Au sujet du Viviparisme. — Une note sur le viviparisme publiée par moi de Bulletin de l'herbier Boissier, 1896, p. 229, a été l’objet d’une critique fort de ook dernier numéro de la Feuille, p. 212. Il me paraît peu probable que l’auteur ‘apr & tique m'ait fait l'honneur de me lire, car il dit : « Une recherche un peu plus lui eut sans doute permis de trouver bien d’ autres exemples que ceux cités pa étant à peu près les seuls publiés. » Or je n’ai pas dit cela. J'ai cité les € ide, tionnés dans les flores classiques de Grenier et Godron Parladore, M. MM. Willkomm et Lange, M. Gremli et M. Trabut, et j'ai hjouté : « Sans a de prolonger cette énumération d'ouvrages récents, ,je puis conciure que le. sp breux ‘échantillons de Poa bulbosa, ne uns de P. eine et un AE ? pre que j'ai trouvé vivipares dans mes excursions de cet ête, et sur aucune JR Li causée par les insectes dans les organes floraux. D'autre part, un jeune botaniste, M. Ginlio Cazzini, a parcouru, , sur : mes | pendant le mois d'août dernier, la plupart des Alpes où j'avais HE el adan 1895, de nombreux cas de viviparisme, et il n’en a observé que sur. une se Poa alpina. L'année ayant été très pluvieuse, il semble en phare Ride pas un des facteurs du viviparisme, tout au moins ROUX s plan | signalées dans ma note. . Vérel (Haute-Savoie). ES Fa | DR A + Le Corbeau des Antilles. — L'année dernière, d'un des nombreux nids de Corbeau “des Antilles'existant sur les arbres de la cour de l'habitation tombait un jeune oiseau qui. ramassé par un travailleur, poussa des cris d’effroi. —… L'un dé ses parents vint aussitôt tournoyer autour de l'indivi lu qui tenait sa progéni- “ture, allant jusqu à le frapper des ailes à la tête, jetant les cris les plus aigus de son … répertoire. » ) tonné de cette attaque, l’ouvrier remit le petit oiseau sur la branche d’un arbre voisin “et continua sa route. De ce jour il ne put passer dans la cour de l'habitation sans être … barcelé par ce corbeau, et cette poursuite dura pendant toute la saison des couvées et enfin les oiseaux émigrèrent en d’autres lieux et furent oubliés. Quel fut notre étonnement cette année de voir, les corbeaux étant revenus faire leur … nid aux mêmes arbres. le travailleur précité, en butte aux poursuites acharnées d’un des oiseaux, le mème évidemment que l’année précedente, chaque fois qu'il passait dans la “cour et même à plusieurs centaines de mètres dans les champs lorsqu'il était rencontré “par son ennemi juré. Il faut noter, en outre, que ces attaques de l'oiseau ont lieu quelquefois au milieu d’un nombreux atelier et toujours contre le seul et même individu qui avait touché son petit 4 née précédente, quel que soit le costume qu'il porte, en tenue de travail ou habillé, — tandis que tout autre ouvrier passe et repasse sans être remarqué dans la cour et au pied » de l’arbre où sont les nids. …_ Sainte-Marie (Martinique). G. Borpaz. la: x: Question. — Quelque lecteur de la Feuille pourrait-il me dire le nom de l’insecte qui pue Linné dans une de ses courses botaniques et qu'il appelait la Furie infernale, insecte 1 gereux, parait-il ? à Aix. V. ACHARD. A REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES ae Les Sociétés locales d'histoire naturelle en Angleterre, — Nul pays d'Europe ne Va sède un plus grand nombre de Sociétés locales d'histoire naturelle que l'Angleterre et 1best. probable que le nombre des membres qui les composent dépassent 50,006! On com- prend que cette véritable armée de savants, de chercheurs ou de simples amateurs, cons- itue une grande puissance intellectuelle, Est-elle utilisée comme elle devrait l'être et le résultat scientifique acquis correspond-il au travail accompli? On peut hardiment répondre par la négative. Les causes de ce demi-échec ont été examinées dans un Congrès des lélégués des Sociétés locales qui s’est tenu pendant la dernière réunion de l'Association britannique pour l'avancement des Sciences. M. Abbott, secrétaire-général de l'Union des U pciétés du S.-E., croit qu'il en faut accuser le manque d’organisation de ces Sociétés ; celles-ci, au lieu de s’entr'aider pour un but commun poursuivi méthodiquement, sont plutôt disposées à publier hâtivement des travaux qui ne sont trop souvent que des cau- ries plus ou moins bonnes sur des sujets connus. Les publications viennent augmenter nutilement une bibliographie déjà surchargée et où se noient de trop rares études origi- les. M. Abbott voudrait que toutes ces Sociétés vinssent se grouper sous les auspices l'Association britannique pour l'avancement des Sciences, en un certain nombre d'Unions gionales où l'aire des recherches serait délimitée et où les diverses Sociétés, tout en “conservant leur autonomie et leurs publications séparées, uniraient leurs efforts pour Pétude de l'histoire naturelle de la région. Chacune de ces grandes Unions aurait un ecrétaire général qui centraliserait les renseignements, les communiquerait aux Sociétés qu'ils intéressent, ct organiserait des Congrès régionaux annuels où les membres des diverses Sociétés affiliées apprendraient à se connaître .et à coopérer pour l'œuvre com- mune. Une autreidée émise par M. Abbot nous parait bonne : c’est la nomination par l s Sociétés de correspondants dans toutes les parties du district; ces délégués s'efor- S | . Le \ CET DRE PEN ceraient d'augmenter les collections de la Société par des échantillons d'histoire naturelle recueillis dans leur champ d'action et de la tenir au courant de toutes les coupes intéres- sant la géologie, des puits et forages divers et des découvertes qui pourraient être faites « dans le district. En échange de ces indications, le correspondant recevrait l’aide des spé- f cialistes de la Société pour la détermination des échantillons, etc. | La réalisation de ces projets pourrait donner de bons résultats ailleurs qu’en Angle- terre, s’il n’y avait lieu de craindre une absorption trop complète des Sociétés locales par les Unions régionales et surtout par la puissante Association centrale dont le rôle devrait ètre uniquement celui de conseillère. Un premier pas a déjà été fait en Grande-Bretagne par l'établissement des Unions de Sociétés du S.-E., du Yorkshire et de l'E. de l'Ecosse:- Nous comptons tenir nos lecteurs au courant des résultats obtenus au fur et à mesure qu'ils nous seront connus (G. ABBoTt, The organisation of local science, d. Natural Science, « octob. 1896). Le mouvement ascensionnel de l'eau dans les plantes. — Les feuilles et la transpiration. — Il y a peu de problèmes de physiologie végétale qui aïent plus attiré l'attention, ces derniers temps, que la manière dont se maintient le courant d’eau entre les racines absorbantes et les organes de la transpiration. La force à laquelle est due ce phénomène parait être, d’après les recherches de MM. Dixon et Joly et de M. Askenasy, = la faculté aspiratrice des surfaces de transpiration. M. Vines a fait de nouvelles expé-… riences sur la mesure de cette force; des essais avaient été tentés dans ce sens par un grand nombre de botanistes depuis Hales en 1726, mais les recherches faites jusqu'à maintenant donnaient des résultats imparfaits et n’étaient que des variantes de l'expérience suivante : une branche vivante est fixée hermétiquement dans un tube de verre plein d'eau, dont l’autre extrémité plonge dans un vase ouvert contenant du mercure; à mesure que l’eau est absorbée, le mercure monte dans le tube. Le défaut de cette expérience, c'est qu’elle ne tient pas compte de la pression atmosphérique qui agit sur le mercure, aussi les chiffres obtenus sont-ils très peu précis. M. Vines a modifié l'expérience, en remplacant le vase ouvert par un vase clos; nous renvoyons à son travail pour la descrip=M tion de l’appareil qui permet des observations dont les résultats sont de véritables“ données scientifiques. — En expérimentant sur une branche de hêtre dont il a mesuré la dimension (2 mètres 30) et le nombre de feuilles (1150), il a trouvé une tension maxzima de 543 millimètres {21 1/2 inches); mais, chose singulière, en supprimant la majeure“ partie des feuilles et n’en laissant que 240, la tension maxima n’a guère baissé que de 20 millimètres, et le temps mis à l’atteindre a seulement été un peu plus long (1 beure.40 au lieu de 50 minutes); par contre, en enlevant toutes les feuilles, le marima de tension | est tombé à 120 millimètres environ et le temps mis à y parvenir a été de 2? heures“ 40 minutes. | | à Un fait plus curieux encore a été observé chez le Tournesol (Helianthus annuus) : ici, en expérimentant tout d’abord sur une tige feuillue, puis sur la même branche sans feuilles, il a obtenu dans le premier cas une tension de 189 millimètres et dans le second de 177 millimètres, la différence n'étant plus que de 12 millimètres. — Ainsi, la puissance“ d'aspiration n’est pas proportionnelle à l'aire feuillue de la plante, et chez des plantes herbacées, le rôle des feuilles dans le phénomène est loin d'être aussi important qu'on. l'avait cru. Il ne serait pas impossible que l’on dût revenir, dans une certaine mesuré à la théorie de l'imbibition de Sachs (aujourd’hui abandonnée pour la théorie de Jatrans= piration). Qe—. Il est encore un autre point qu'il serait intéressant d’élucider par des expérimentations bien conduites, c’est l'influence des conditions externes. chaleur et lumière, sur le pouvoir aspirateur des branches (S.-H. Vines, The suclion-force of transpiring branches, dAnn:"ofn Botany, sept. 1896). DE. La propagation des Champignons parles Mollusques terrestres. — L'extension des maladies cryptogamiques des plantes peut être due à bien des causes différentes; ilem est une qui mérite de fixer l'attention, c'est le transport des spores de Champignons pan les Mollusques terrestres, escargots, limaces, etc. M. G. Wagner vient de démontrer combien ce mode de propagation peut être actif. Voici l’une de ses expériences : il plan dans des pots différents des Ombellifères du genre Ægopodium dont l’une était attaquee par le Plasmopara nivea. Des précautions furent prises pour supprimer tout transport de spores par les courants d’air et par l’eau entre la plante malade et les plantes indemnpes; en effet, après quinze jours, ces dernières n'avaient pas été atteintes. Des escargots Heliz hortensis, furent alors placés sur l’Ægopodium infecté, et purent librement se! pro: mener sur les plantes saines; bientôt on observa sur ces dernieres des excrément d’Helir, et quelques jours après, les plantes étaient attaquées par le Plasmoparc M. Wagner, en précisant l'expérience ‘et en arrosant d’autres Ægopodium avec de lea dans laquelle il avait fait diluer des excréments de°ces mêmes escargots, à obtenu um BOAT AA RENE Wa _a taque très vigoureuse de l'Ombellifère par le Champignon. ILen a conclu que ce sont “bien les excréments des Mollusques qui, dans ce cas, servent de véhicule aux spores et té cette conclusion a été corroborée par leur examen microscopique. Î En a pu continuer ses expériences sur un nombre considérable de Champignons que les escargots recherchent et qu'ils propagent parfois avec une grande rapidité : citons entre autres Taphrina Ulmi, propagé sur l’orme par la petite Helix rotundata, Bremia laclucæ . sur le laiteron, Erysiphe polygoni, sur le Millepertuis et l'Ancolie, Tubercularia vulgaris, - sur le Cytise ct le Baguenaudier (par l’Arion subfuscus), Puccinia sur les Stellaires (par } _Succinia putris). Cette dernière expérience est particulièrement intéressante, car les Stel- laires mises en observation appartenant à des espèces différentes, M. Wagner a remarqué que les Stellaires à tissus délicats, telles que S. nemorum et media ont “été seules atta- … quées, tandis que S. holostea, avait résisté et il n’a obtenu l'infection de cette derniere espece qu'en la cultivant dans des conditions anormales qui avaient singulièrement affaibli … la plante. De même les végétaux à écorce résistante ne sont attaqués que s'ils présentent _ des points faibles ou des blessures (G. WaAcner, Ueb. die Verbreit, der Pilze durch Schnecken Ma. Z: für Pflanzenkr., 1896, p. 144). L D 7 el Influence de l'humidité et de la sécheresse sur les découpures des feuilles. — M. Griset avait, dans le numéro d'août de Science-Gossip, attiré l'attention sur les varia- tions dans la forme des feuilles découpées; il avait dit à ce propos que l'humidité exces- sive favorisait la subdivision et empêchait l'extension du parenchyme foliaire; cela est vrai pour les espèces aquatiques; chacun sait en effet que chez les Renoncules d’eau n certains Potamots et bien d’autres plantes hydrophiles, la partie parenchymateuse des … feuilles submergées peut être excessivement diminuée ou même disparaître totalement … mais, pour les plantes terrestres, M. Wheldon, dans la même revue, fait remarquer que » l'inverse se produit ct que les feuilles qui poussent dans les lieux humides sont préci- . sément celles qui se développent le plus. Il prend, entre autres exemples, trois pieds de m. Tararacum dens leonis, provenant d'une même localité, et dont l’un a poussé dans un puits - humide, presque dans l’eau (fig. 1), le second a été recueilli sur le bord externe de ce » même puits (fig. 2), et le troisième a été pris à l'angle d’un mur voisin qui l’abritait de la ÉCR pluie des deux côtés (fig. 3). C’est donc bien à la p. sécheresse qu'est due la réduction du parenchyme et partant les découpures plus profondes de la feuille. Un autre exemple a été choisi sur le Ser- ratula lincioria, et les fig. 4 et 5 représentent, l'une un exemplaire recueilli au bord d’une rivière, l'autre une feuille cueillie sur les « Downns, » localité calcaire éminemment sèche (WHELpow, d. Science- Gossip, octob. 1896). : 7 | 5 | L VS 3. | Mœurs du Tomognathus sublævis (Formicide). — Tomognathus sublævis est une dré espèce de fourmi des pays scandinaves; ses mœurs Sont intéressantes, car c’est une ces ravisseuses qui vit aux dépens d’autres espèces réduites en esclavage. M. Adlerz nt de les étudier avec soin : ila rencontré, en Suède, vingt-quatre fourmilières mixtes les Tomognathus avaient pris comme auxiliaires des fourmis plus petites appartenant _8- Leptothoraz. Très souvent, ces dernières sont non seulement des ouvrières, mais RAT IR dl blem 1,2 Li » j y Ur CE à nt ut à ‘ À eo re — 20 — Er CPE \ LryA > A \ encore des Q Q et parfois des g'c, ce qui ne se présente jamais dans les autres CT | milières mixtes. Témoin d’une des expéditions par lesquelles Tomognathus renouvelle Son“ personnel domestique, M. Adlerz a eu l'explication de ce fait; il a remarqué, en effet, qu'un très petit nombre de Tomognathus, trois pour une fourmilière de Leptognathus, suffit à mettre en fuite ces dernières; les ravisseurs s'emparent alors tranquillement des larves et des nymphes et c’est par éclosion qu'ils obtiennent leurs esclaves, ouvrières, femelles ou mâles. ALI Ces fourmis brigands sont peu industrieuses : ce sont les esclaves qui vont aux provi= sions et il est probable qu’ils sont chargés aussi d’une partie du soin des larves. Il'existé chez les Tomognathus des organes de stridulation qui sont placés comme ceux des Myrmica décrits par Janet et Sharp. Des recherches, entreprises pour contrôler la reproduction parthénogénétique présumée de ces fourmis, ont abouti, au contraire, à la découverte inattendue du ç‘ et de la ©, jusqu'ici inconnus, car on n’avait observé que des ouvrières. Le g' ressemble au type ordinaire ailé et est fort semblable à celui du Leptothoraz; la @, au contraire, se distingue à peine des ouvrières avec lesquelles on a dû la confondre jusqu’à présent (G. Aprerz, Myrmecologiske Studier, III, Bihang till Svenska Vet. Akad: Handl., 1896). Domestication de l’Eléphant d'Afrique : l'Eléphant troglodyte. — La question de la domestication de l’Eléphant d'Afrique est tout à fait à l’ordre du jour. Un comité s’est récemment constitué à Berlin à ce propos et l’on s'en préoccupe aussi au Congo belge et au Congo français. Tout d'abord, l’Eléphant d'Afrique a-t-il été domestiqué dans l'Antiquité? On l’a nié, et en effet, s’il est certain que les Carthaginois se servaient d'Eléphants de guerre, ils pouvaient aussi bien les faire venir de Syrie (où les armées perses les avaient introduits en les empruntant à l'Inde) qüe du Soudan. Mais n'y aurait= il pas eu aussi des Eléphants autochtones dans les pays du N. de l’Afrique? M: Ed: Blanc tient pour l’aflirmative, il cite d’abord l’ouvrage si consciencieux et si documenté de M. Tissot sur la géographie de l'Afrique romaine qui croit pouvoir conclure à l'existence de l’Eléphant sauvage, au pied de l’Atlas et dans toute la Mauritanie, en s'appuyant sur de nombreux textes. M. Elie de la Primaudaie cite même un auteuritalien qui parle d'une chasse à l’Eléphant faite par don Juan d’Autriche pendant l'occupation espagnole des pays harbaresques, en 1573! Reste à savoir si l'Eléphant du N. de l'Afrique n'était pas“ une espèce distincte aujourd’hui disparue. M. Blanc croit qu'oui : La très importante inscription d'Adulis dit en effet que Ptolémée fit une expédition en Asie avec des Éléphants troglodytes et des Eléphants d’Ethiopie qu’il opposa aux Eléphants indiens den ses ennemis. L'emploi de cette dénomination de troglodyte conduit à une conclusion 4ss6Z vraisemblable, c’est que cet Eléphant disparu qui devait probablement être celui deBar-… barie avait des mœurs quelque peu différentes de celles des E. indicus et Capensis aujour=« d’hui subsistants et qui vivent dans les régions fertiles et humides, ce nom de troglodyte… ferait croire à un genre de vie saxicole, bien en rapport avec les conditions physiques de la Mauritanie et voisin de celui des Elephas priscus, antiquus et melitensis qui peuplaient une partie de l’Europe préhistorique (En. BLaxc, d. Bull. de la Sociélé zoologique de France, 1896, p. 130). OPA PEUT Le nombre des Mammifères paléarctiques. — Le Catalogue des Mammifères paléarctiques vient de paraître dans les publications de la Senckenberg. Naturf. Gesellschaft« de Francfort-sur-Mein. L'auteur, M. le docteur W. Kobelt, y énumère 763 espéces-ou formes différentes, soit : Singes 8, Chiroptères 96, Insectivores 84, Rongeurs 352, Carni=_ vores 114, Pinnipèdes 11, Ongulés 84, Cétacés 14. Sur ce nombre, 252 espèces habitent l'Europe (sans le Caucase ni les îles Atlantiques) (W. KoseLr, Bericht ueb., d. Senchenbemg Naturf. Ges., 1896). | Ph #, Le Directeur Gérant, PET A. DOLLFUS. Typ. Oberthür, Rennes—Paris :767-96) D nd 700106GIE 2% rnest Ann. — — Rechérehes zoologiques dans les serres F4 Muséum de Paris. Formi- En re — Observations sur quelques Gypaëtes barbus (304, ? fig.). Le Vison de 4 dPrance (30. 811, 1 fig.). Captures ornithologiques (310, 1 fig.). =. 300, 302 Récolte ‘et préparation des Mollusques, conseils aux HRecurs (297, 298, 299, F ) 1 BAICHÈRE. — Faunule malacologique de Carcassonne (255). - Becun-BrLecoco. — Note sur les espèces françaises du g. Pogonus (245). LL Bouvar. — Tableau pour la détermination des espèces du g. Tryxalis (275). G.-A Bovcencer. — Une vipère nouvelle pour la France (277, 1 fig.). » E.-L. Bouvier. — Les Pagurinés des mers d'Europe (307, 308- 309, 49 fig.). LE. BrogLEuANN. — Les Myriapodes de la forêt d'Andaine (290). — Les Myriapodes de la Ferté-Milon, descr. d'une esp. nouv. (290, 298, 4 fig.). — Matériaux pour servir à une | faune des Myriapodes de France (306, 307, 308- 309, 311, 8 fig.). os — Faunule malacologique de Bandol (259, 271, 284, 285, 300). — Id. de la Vienne (301, 302, 305). | Bd. Cevaeux. — Recherches zo0log. dans les serres du Muséum. Fete (306, De 4 fig.) … G. CouraGne. — Les Cyclostomes de la faune française (287). > Ph. DaurzENBERG. — Catalogue des mollusques marins de la baie du Puuligëen (242). [Liste additionnelle des mollusques marins de Saint-Lunaire (272). — "Liste des mollusques marins de Saint-Jean-de-Luz (290). — Description d'une nouvelle espèce + de Modiola des côtes de France (295, 296, 1 pl.). — Rech. zoolog. dans les serres du Muséum. Mollusques (306, 3 fig.). F. Decaux. — Lie pommier, ses principaux ennemis, moyens de destruction (261, 262). — — Le ver gris, ses ravages, sesmœurs, ses ennemis naturels (276, 5 fig.). | A Dozzrus. — Tableaux synoptiques de la faune française : Isopodes (Introduction : _ Pereion et Pleon) (241, 14 fig.). — Le g. Armadillidium (253, 254, 259, 261, 29 fig.). — Le ” Sur la distribution. du g: Ligia (278, 4 fig. )}. — Les Idoteidæ des côtes de France (289, 0, 290; 291, 292, 25 fig): — Le Congrès international de Zoologie à Leyde (301, 302, 304, A fig). . Rech. zoolog. dans les serres du Muséum: Isopodes (305, ? fig.). Er -Dusois.— Habitat des pseudo-névroptères et névroptères de la Gir onde (280). + Dupont. — La distribution géographique du genre Colias (269, 270).' | Gaston : rat — Faune Néo-Calédonienne, Diplomphalus de la Nouvelle-Calédonie =: (28, 5 fig.) . M. Gourpon. — Catalogue des Mollusques de Saint-Béat (292, 293, 294). _H. Gapeau De Kerviree. — La Belette Vison en Normandie (307). R. Hicxez. — Sur quelques insectes nuisibles aux Pins 280 £ J. -J. Kirren. — Les Diptérocécidies, Hyménoptérocécidies, Hémiptérocécidies, Goléopté- … rocécidies, Lé DR poemes, Acarocécidies, Helminthocécidies de Lorraine (249, EE 00254252, 253, 254, 256, 257, 258, 259, 260, 263, 27 fig.). — Descr. de quelques larves de Cécidomyies (281, 982, 284, 286, 288, nel: —_ Observ. sur les nymphes de - Cécidomyies, id. de Leptocérines (295, 296, 297, 299, 12 fig.). — Observ. sur les orne- - ments des antennes de Cécidomyies (301, 302, 7 fig. }. # Le DE Larouce. — Le Vison en Bretagne (305). …E. DE Larov. — Sur les races de Chevaux en Hollande (308-309, 3 fig.). > L OMONT. — Catalogue des oiseaux observés dans les bois de Boulogne et de Vincennes = (281, 282, 283, 284). — Note sur les Mammifères en Meurthe-ct- Moselle, après l'hiver … 1894-1895 (304, 302). . Marin, — Les ER françaises de la fam. des Phryganines (256). — Id. des Limno- | philines (257, 260, 263, 266). — Id. des Séricostomatines (267, 268, 269). : °c . OBERTEUR. — Observations sur les lois qui régissent les väriations chez les Lépidop- Fe: tères (277). — Du mimétisme chez les Insectes (304, 308-309). — Les espèces pyré- ue te du g. Erebia (306, 3 fig.). — De la variation dans le g. Lycæna (310, 26 fig.). M. Pic. — Descriptions d'espèces et variétés de Coléoptères européens et circa (246, 254, " 269, 271, 275, 277, 219, 280, 285, 310). — Préliminaires d’une étude synoptique sur le s- 8: Ptinus (30, 303). — Examen des Anthicides de la collection Reitter (308-309). | « PLARCHON. — Obsérv. sur la résistance vitale de l’Argas reflexus (302). RaBaun. — Glandes closes et secrétions internes (300, 3 fig.). x *: Lies — Le Vison d'Europe (308-309). — Les migrations des Oiseaux par les vents . _ d'est (311 : . RicHann. me Contributions à la faune des Entomostracés de France (294, 295, 296, 6 fig.). Saiwr-Maunis-MonrsarRev (Vicomte de). — Tableau synoptique des oiseaux rapaces Delon (243, 244, 245). — Id. des passereaux : Picidés-Coraciadés (247, 249, 252, . 253, +3 ones + Note sur la biologie des Foraminifères (305, 2? fig.). — La plasto- amie chez les Foraminifères (307, 2 fig.). g. Sox. me ee ETS dans les serres du Muséum : Arachnides yet ‘ 2e suivre 3 Mdr Er Te | A Re . Re SX = 24 SE + À î | BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES MATURALISTES “A “4 RERO RS No | Nous rappelons à nos lecteurs que les offres ecte oe d'objets d'histoire FE | Re | doivent nous être adressées avant le 10 du mois précédant l'insertion. Elles sont insérées gratuitement et ne doivent pas dépasser 5 lignes d'impression: Toute Na CRC ou de. vente est insérée aux annonces et soumise au tarif. 224 M. 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Dollfus : Les plages de la Manche. : De Bénerville à la Dives (suite) (Planches I et IT). s: poren spéciales et locales : Don à la Bibliothèque. — Contribution à la flore mycologique du _ Pas-de-Calais (2° liste).— Plantes adventices du département de Saône-et-Loire. — L’Araucaria k imbricata de Longuerue (Seine-Inférieure). — Note malacologique : Nouvelle station de l’Azeca … (Cryptazeca) monodonta Fol. et Bérillon. — Carabus v. Atavus. — Question sur un nid de . Guêpes. — L'insecte qui piqua Linné (Réponses à M. V. Achard). :: vue de faits scientifiques : Nettoyage des fossiles de la Craie. — Métamorphoses de Coléop- : . tères. É ste sies dre aa périodiques reçues à la Bibliothèque. — Sat ES 1e | |: | TYP. OBERTHUE, A RENNES — MAISON A PARIS “ rue Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) | PURE 1896 TARIF DES ANNONCES POUR LA 217: ANNÉE Pagé entières. 3722. ES à 221 » 27 470 ARR ann es Re Us. 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LE BOUL, villa Moka, Saint-Servan REC FH ne 4 fl de nee 0e ue tee remet equestre @ dure: <-m Depuis le début de la 3° série (années XX1'à XXVI), ; nos 241 à 312 + Le prix de chaque numéro séparé est de O fr. 40 (ou 4 fr. par année) ee Le prix des six années parues de la troisième série (environ 1450 pages gr, in-8°, avec près de 4 480 fig. est de 24 fr. à Excevtionnellement et jusqu'à nouvel avis, ce prix est abaissé à 12 fr. pour 7 abonnés à De ne courante. | en. LF Le prix des années de la 2° série est de 3 fr. — La 1x série est street es PA Voir au dernier numéro la liste des travaux de. Géologie, de Préhistoire et de Zooloe ea - en nes +4 RE SEX TT ser # 2: L) PSE EURE UE ER ME Pr mnt reset es ls de np nes nb ut DIVERS" Ce RNETERES G. Couracne. — Les régions naturelles de la France (248). :: g rep 4 A. Dorcrus. — L'Institut National Agronomique de Paris (256). ; Ÿ: L. PLancaoN. — La station zoologique de Cette (263). — Les EÉSANeR de l'histoire. e naturelle à Montpellier : Botanique (265,-266, 267). — Zoologie (272, 273) ä G. Ramon. — La Nouvelle-Zélande, esquisse d'histoire naturelle 2% 3, 246, 247, 4 carte et fig.). Là RS. k M. ViGuier, — Notes de: technique AE ee (308-309). CESR RMS + — AE die r RAT A bre 1896 — Ill: Série, 27° Année — Ne 314 DES JEUNES NATURALISTES LA TECTONIQUE DE LA BASSE-PROVENCE (Suite) de. La partie orientale de la chaîne de la Nerthe présente, en plusieurs points, structure amygdaloïde bien caractérisée; c'est ainsi qu’à l'est du Rove on ot LUrgonien d’abord, l'Oolithe de la Nerthe ensuite, former : des syncli- aux amygdaloides au milieu du Trias et de l’Infralias qui constituent axe-de la chaîne. Entre le Jas de Rode et Septêmes, la disposition est resque identique, mais ici les synclinaux sont remplis par lu brèche amienne. Nous avons déjà donné ici les coupes de cette région (1). Ce hénomène des synclinaux amygdaloïdes n’est qu'un cas particulier du hénomène de dichotomisation des plis qui est excessivement fréquent dans ute.la Basse-Provence et surtout dans la chaîne de la Nerthe. Il suffit, meffét, de jeter un coup d’œil sur notre carte tectonique pour voir que s plis du faisceau de la Nerthe, très nombreux dans la partie orientale, Mfusionnent au fur et à mesure qu’on s'avance vers l'est, de façon à se duire à deux axes anticlinaux au nord de Septêmes. Comme l’a fait marquer M. Zurcher qui a constaté les mêmes dispositions dans les ccords des plis, sur la feuille de Castellanne, ces dispositions peuvent être nsidérées comme des « faits bien établis d'observation ne comprenant “qu'une très faible part d'interprétation et le plus souvent pas du tout. » Presque tous ces plis de la partie orientale de la Nerthe sont renversés ers le nord; il n’y a que le pli médian du faisceau de l’Assassin et le pli Ja calanque de Figuerolles qui soient renversés vers le sud. Le renver- ment vers le nord s'accentue à mesure qu’on s’avance vers l’est. Nous ions déjà montré que ce fait était dû à un déplacement d'axe, un des points tant fixe (2). À ce propos, il ne me paraît pas inutile de donner quelques plications complémentaires sur l’interprétation que J'ai donnée du mode propagation des plis : Dans un des derniers numéros de la Feuille, M. Zurcher (3) revenant cette question a essayé de démontrer que les idées qu'il avait admises renaient précisément pour base les principes que j'avais cru pouvoir eur opposer pour les réfuter en un paragraphe. » Je me propose de 1) Etudes Stratigraphiques sur la chaîne de la Nerthe, Feuille des Jeunes Naturalistes, Vier-mars 1895, coupes I, II, LIL. ME Fournier. — Etudes stratigraphiques sur le massif d’Allauch, Bull. S. G. F. (3), LT, p. 530. h° Zuncuer. — Note sur la Théorie des plissements de l'écorce terrestre. 4 2 44 ME « LIL DR 2. TS “à n) montrer ici, au contraire, que l’explication que . opposée et s'appuie sur des principes totalement différents. | ans le Bulletin de la Société géologique du 21 avril 1894, (3) XXH, p.67,- M. Zurcher pose le dilemme suivant : É « Ou bien le dessin des plis s’est accusé dès l’origine et les différences » d'amplitude observées ont ensuite été le résultat de différences d’accentuation » des diverses parties du pli. | » Ou bien certaines portions de la surface se sont plissées APRÈS LES » AUTRES et les différences d’amplitudes sont la trace de la propagation du » plissement des parties plissées à l’origine vers celles qui ne l’étaient pas.» Et il ajoute comme conclusion : « On va voir que c’est la deuxième hypothèse qui est La vraie, » et-un peu plus loin : « Il n'est pas possible d'admettre qu’un pli montrant une » variation importante d'intensité le réduisant à s’annuler à une de ses » extrémités, puisse être le résultat de la modification d'un pli rudimentaire » originel.... les plis ne se sont pas formés en méme temps Sur toute eur » longueur, mais bien par propagation à partir d'un plissement originel.» Ces lois sont énoncées sans restriction par leur auteur qui les appliquait alors à la généralité des plis comme l'indique le titre même du travail d'où j'extrais ces citations : « Le mode de formation des plis de l'écorce terrestre. » | Aujourd'hui, M. Zurcher semble avoir apporté quelques modifications à ses premières idées puisqu'il admet (Feuille des Jeunes Naturalistes, p.186) que ce ne sont que « les premiers effets de la striction dans des portions"de couches non plissées, » qui ont produit des plis « embryonnaires de longueur généralement faible destinés durant la continuation de l'action strictive à s’accroître en longueur comme en intensité. » J'avoue ne pas avoir encore rencontré, dans le champ de mes études, de région dans laquelle les premiers effets de la striction n’aient pas été troublés par des mouvements postérieurs: Je n'ai donc jamais eu l’idée de formuler une loi relative à une telle région: Mais même dans ce cas théorique, je crois néanmoins pouvoir affirmer que dans les couches non plissées les ridements originaires ne se sont pas effectués sur une faible longueur. Je ne crois pas non plus que ce soïtune striction continue qui ait amené les plis à s’accroître en intensité; ilme arait démontré au contraire que l’action orogénique s’est. manifestée à périodes espacées, discontinues, séparées par de longs espaces de calme relatif. | Pour démontrer ces propositions je prendrai comme exemple deux a très plissées que j'ai étudiées d’une façon particulière : Le Caucasevet la” Basse-Provence. | | J'ai démontré (1) que la partie centrale de la chaîne du Caucase était déja” certainement dominée et même très probablement émergée dès l'époque" liasique. Ce ridement qui est le premier dont on puisse constater l'existence dans la chaîne caucasienne, s’étendait sur une longueur de plus de 500kilo=, mètres. Les plis qui le constituaient n'étaient pas encore renversés et-men présentaient pas d'accentuation notable dans un sens déterminé. Ce pli a" subi un second mouvement (au moins dans toute la région que j'ai étudiée)" antérieurement au dépôt des calcaires Tithoniques du versant nord; ils'est" couché vers le nord. — Un troisième mouvement important s’est produits après l’Oligocène, affectant principalement la région du Petit-Caucase” Enfin, ce n’est que postérieurement au Sarmatique qu’un dernier mou-« vement, se superposant aux précédents, a renversé le Caucase vers le sud ; je LT OR: J'ai donnée est absolument (1) Description géologique du Caucase central (thèse de doctorat), p. 262. <" }y #5 | — 93 — our la partie centrale j'ai observé que, d’une facon générale, le renver- em ent post-sarmatique s'accentuait vers l’ouest où le pli, se déroulant au ride, pouvait déplacer considérablement son axe vers le sud, tandis que dans a partie faisant face au dôme de la Dziroula, qui n’est au point de vue éologique qu'un contrefort du Petit-Caucase, le déroulement se trouvant >mpêché par une résistance, la marche de l'axe vers le sud se trouvait rrètée, d'où production de sinuosités locales dans le pli. Le renversement intétithonique, au contraire, s’accentue vers l’est; il semble donc que dans a partie occidentale le déplacement vers le sud ait atténué le déplacement intérieur vers le nord. On voit donc que « le dessin du pli était accusé dès D lorigine et que les différences d'amplitude observées ont ensuite été le. » résultat de différences d'accentuation des diverses parties du pli: » C’est a première hypothèse formulée par M. Zurcher, mais éliminée par lui comme impossible. …_ De même, en Basse-Provence, le ridement anté-danien a dessiné les he nes de la Nerthe, l'Etoile, Notre-Dame des Anges, la Sainte-Baume sur l'emplacement qu'elles occupent aujourd’hui. Ce plissement qui semble être le-premier qui se soit effectué dans ces chaînes, n’est donc pas de faible ongueur, il n’était pas non plus renversé. ne grand mouvement Eocène supérieur, qui a produit la plupart des ren- versements, a déplacé l’axe des plissements daniens. Les points de cet axe arrètés par des massifs résistants sont restés fixes ; dans les espaces compris entre ces massifs les axes se sont déplacés, la poussée au vide a eu lieu et les inuosités des axes des plis sont accentuées, embrassant tous les contours les massifs d'ancienne émersion. Nous reviendrons plus loin sur ce fait qui dela plus haute importance pour l'interprétation de la région. Enfin, Dostérieurement à l'Infratongrien et même en certains points posté- eurement au Tongrien, des mouvements d’assez grande amplitude sont ncore venus se te aux précédents, modifiant en plusieurs points allure des plis. Nous arrivons donc encore à la même conclusion. mb. Chaîne de l'Etoile et de Notre-Dame des Anges. — A l’est de la chaîne le la Nerthe, nous rencontrons la chaîne de l'Etoile et de Notre-Dame les Anges qui en forme le prolongement. Les plis passent sans discontinuilé une chaîne à l’autre; il n’y a pas de doute possible sur leur identité, il jufit d'examiner la carte pour s’en rendre compte. A Septèmes, la faisceau inticlinal méridional se réduit à un anticlinal unique, mais cet anticlinal ie-tarde pas lui-même à se’ bifurquer d’abord localement à deux kilomètres 1 l'est des Bastidonnies où une petite faille amène la chute d’une partie du anc normal du pli, à l’est, entre Jean-le-Maître et les Mérentières, l'axe ebifurque de nouveau, une de ses branches va passer au sud des maisons des Mérentières; sa charnière anticlinale triasique s’enfouit rapidement ers l'estet bientôt l'axe n’est plus occupé que par les Dolomies jurassiques. autre branche se dirige vers l’est-nord-est et s'épanouit brusquement jour former le dôme de Pignan. En même temps, entre le dôme de Pignan #/l'anticlinal des Mérentières, nous voyons apparaître l'aire synclinale de aint-Germain. Comme nous l’avons démontré antérieurement (1), le dôme @ Pignan est renversé sur presque tout son pourtour; néanmoins, l'axe nticlinal dont il forme le prolongement continue à demeurer rectiligne : st donc un fuseau en éventail raccourci, ou si l’on veut, un épanouis- ement amygdaloïde à structure renversée d’un axe anticlinal. A l’est, le liavec lequel ilétait en continuité n’est plus marqué, dans l'aire synelinale à ' EL: + S (1) But. S. G. F. (3), XXIV, p. 260. 2 É Poe 6 CE is RER à, au contraire, il est moindre, entre Pichauris et le Terme, où les deux.s font partie de la continuité d terprétation différerait peu; ce que nous tenons à établir c’est qu'ils viennent du substratum et ne sont pas des lambeaux de recouvrement: ; TRE D LOT A Le e a de Saint-Germain, que par un plissement très tourmenté des l’Aptien et du Gault. RS EU SERRE Les petits massifs des Trois-Frères et celui de la Galinière se p comme de petits AXlippen intraliasiques, surgissant au milieu de aptienne de Saint-Germain. On peut reconnaître dans ces lambear structure anticlinale qui permet de les interpréter comme de petits à déversement périphérique étranglés à leur base; leur orientation est par: à celle de l’axe anticlinal principal, mais il serait téméraire d'affirmer une bande anticlinale étranglée don seraient des épanouissements amygdaloïdes. Dans l’un ou l’autre cas, tue fralias fait défaut, l'axe est occupé par la Dolomie jurassique q ue là une charnière anticlinale complète non rompue. Au su char- nière anticlinale on voit se creuser un synclinal très aigu occupé par le | ide, + # ti AT er [4 LT de long et étroit, qui ne disparaît que sur la crète à l’est-sud-est de Saint” Savon ré ul dre he heu (Ci | (FF HIT SNONSNIREES Près de Saint-Savournin, l’anticlinal septentrional. qui se poursuivait depuis Châteauneuf, sur le flanc nord des chaines de la Nerthew l'Etoile, vient se réunir à l’anticlinal principal qui devient alors uniq 6 s'infléchit vers le sud pour se raccorder avec le pli périphérique d'A: A ù e Dans cette partie située au sud de Saint-Savournin, la sinuosité de l’a) se complique d’un décrochement par étirement latéral (1). Cette faille den décrochement (faille Doria) serait en continuité avec la bande étirée den l’'Amandier qui, comme nous le verrons plus loin, n’est qu’une partiestrès laminée du pli périphérique qui embrasse toutes les sinuosités du. d’Allauch, pli qui n’est autre que la continuation directe de l’axe an principal de l’Etoile et de Notre-Dame des Anges. Un fait important à noter et que nous avons déjà signalé (2), c’est qu renversement de la chaîne de l'Etoile et de Notre-Dame des Ar s’atténue de l’ouest à l’est, le point fixe de l’axe est donc à l’est. Ce fixe n’est autre que le point d’application de la résistance offert massif central d’Allauch à la propagation du pli, en effet, dès que: tance fait défaut, par exemple dans la colline de Collet-Redon où. se dérouler sur la cuvette synclinale des Mies, le renversement ’s’at sités de la bande anticlinale qui entoure le massif d’Allauch vien toucher et où la propagation des deux parties de plis en sens inverse s! mutuellement une résistance. \ TS oO UT Ed SES c. Massif d’Allauch. — Entre l'auberge de Pichauris et le village, L l'anticlinal principal forme deux sinuosités très aiguës : nous n’avo représenter qu'une sur notre carte, étant donné l'échelle que. adoptée. Près de Pichauris, axe se dirige vers l’est, puis décri (1) Voir ce que nous avons dit ici même des failles de décroc n comme limite de la torsion de l’axe d’un pli étiré (Les données actuelles de Feuille des Jeunes Naluralistes). | RÉ PRRNERE SR UT (2) Bull.S. G. F. (8), XXILE, p: 5807 MR MEN PRES (3) Jbid., p. 5%. HN PME EEE Les s' me 1,4 te A re Ms à var ou | A QUE ENS + orientale du pli qui entoure le massif central, vient recouvrir une partie de la cuvette synclinale des Mies. Cette cuvette synclinale forme, à Pendroit où les deux bandes anticlinales viennent se rejoindre, un boyau crétacé recouvert par le Trias et l’Infralias du pli, qui se réunit souter- rainément avec la bordure synclinale de Saint-Savournin. Après avoir formé une boucle circulaire autour du point 625, l’anticlinal shüntiéchit vers l'ouest en s’étirant considérablement, dans le vallon de PAmandier, où il n’est plus représenté que par un mince liséré triasique, constamment appliqué contre le massif central d’Allauch. Ce liséré étiré est en outre écrasé entre le massif et le flanc normal de Notre-Dame des Anges. Son allure anticlinale est néanmoins très nette en certains points (1), le “déversement vers le massif est très limité, étant donné cet écrasement et et'étirement de la bande anticlinale. Au hameau des Cadets, l’anticlinal quitte cette zone d'écrasement, s’infléchit vers le sud et se complète par la éapparition d'un grand nombre de termes du flanc renversé; le synelinal qui sépare l’anticlinal du massif central s’élargit, et le pli n'étant plus “limité par le contact immédiat de la région résistante, se déverse sur son synclinal sur lequel il a même laissé trois petits lambeaux de recouvrement, à l’ouest-sud-ouest du Jas de Moulet (2). A Allauch, l’anticlinal tourne très brusquement vers l’est, ce qui produit une petite, cassure avec laminage des couches marneuses, puis 1l se pour- suit très régulièrement sur toute la bordure méridionale avec des étirements variables dans les couches de l’un ou l’autre flanc, mais toujours accom- pagné de son synclinal du côté du massif central qui, comme lui, en “embrasse toutes les sinuosités. A Font-de-Mai, l’anticlinal s’infléchit vers le nord, et au point où il s’infléchit, présente des étirements considérables. C'est au nord de Font-de-Mai et sur le massif central lui-même, qu’est situé le Pic de Garlaban, dont le sommet est constitué par un lambeau de recouvrement issu du pli du sud (3). Il est curieux de constater que les lam- beaux de recouvrement observés dans le massif d’Allauch sont situés aux deux angles méridionaux du massif central, à proximité des points où l’anti- chinal décrit une inflexion brusque; il y a lieu de se demander si cette jutlexion de la bande n’est pas précisément la cause de ce recouvrement local. Sur la bordure est du massif, le synclinal s’enfouit entre l’anticlinal etle massif central et l’on a l’illusion d’une série normale, la partie ren- versée du pli étant masquée par la partie normale qui vient buter contre lafalaise formée par le massif central; enfin, près de Font-de-Mulle, lanti- clinals’infléchit vers le nord-ouest, recouvre la partie orientale de la cuvette des Mies, en venant s'appliquer contre la bande anticlinale de la colline 625. Cecontact entre les deux bandes persiste jusqu’au voisinage du Terme, où labande orientale se sépare de la bande occidentale en faisant un coude à angle droit vers l’est. dd. Région de Peypin, La Bourine, La Destrousse, Auriol, Roquevaire. — Raccord du pli d'Allauch avec celui de la Sainte-Baume. — Jusqu'à présent, nous n'avons pas rencontré de bien grandes difficultés à établir la continuité des plis que nous venons d'examiner. Nous allons voir que dans la région comprise entre la partie nord-est du pli d’'Allauch et le pli de la Sainte- Baume, les difficultés sont beaucoup plus considérables. Néanmoins, juelques observations nouvelles que nous avons pu faire dans cette région, jous ont permis d'établir ce raccord d’une façon très satisfaisante. Nous (1) Bull. S. G. K. (3), XXII, p. 532. 4 (2) Ibid., P- 535. ‘ (3) bid., p. 538. Merlançon, ruisseau qui vient couper la grande route un peu à l'ouest de la station de La Bouilladisse, nous avons découvert dans le lit mêmedu ruisseau, au nord des lettres se Ba de Mauvaise-Bastide, un affleurement de Marnes irisées avec gypse qui semblent appartenir au Keuper: Un peu 000 mètres entre ce point et l’affleurement le plus oriental (1) qui se trouve situé sur le méridien 3° 60’,à 1 mm. environ au nordde le de la Mauvaise-Bastide; la continuité est donc indiscutable. L’Infralhias au sud du lit du Merlançon est renversé sur le Danien, il est donc dans la situation que l’on pouvait prévoir, puisque depuis les Mies, l'axe triasique et infraliasique se déverse sur le bassin crétacé avec étirementn du flanc normal. 'Éa ia Cachés sous l’Oligocène du bassin de la Destrousse, le Trias et PInfra ne reparaissent que dans le flanc méridional de la colline de La Bourine ue la carte au + indique comme entièrement formée de Dolomies juras=" siques, alors qu'elle contient en réalité du Trias, de l’Infralias et des Dolomies (2). Les Dolomies de La Bourine sont renversées au nord sur le synclinal danien des Boyers qui se trouve ainsi écrasé entre l’anticlinal dont nous suivons ici le tracé et le massif du Regagnas. ANUS Dans les collines comprises entre la Bourine et le moulin de Red nn, la” æ Le: af 5 ë O charnière triasique de l’anticlinal s’enfouit très profondément et l'axe # plus marqué que par les Dolomies et l’Oxfordien. Ceci n’a rien qui} nous étonner ni nous faire douter de la continuité du pli, car nous à observé le même phénomène dans l’axe de l'Etoile au sud de la plaine Saint-Germain, dans une région où la continuité du plissementmne sai être mise en doute, d’ailleurs l’allure anticlinale continue à être nettement indiquée et le pli continue à être couché sur le synclinal Boyers, le renversement s’'atténue en s’avançant vers le moulin de R dans sa terminaison orientale les calcaires à Hippurites du synclinal deviennent verticaux. RU SEL RENNES Nous avons donc suivi pas à pas le pli jusqu’au moulin de Re nous nous trouvons en contact avec la grande bande triasique d'Aurio comme nous allons le voir, constitue une ondulation transversale Co celles que nous suivons depuis la Nerthe au moulin de Redon, une noux question se pose : Sommes-nous ici à l’éntersection du pli avec l’ondu transversale? Dans ce cas, le pli de Sainte-Croix que nous allons viendrait se greffer sur le pli transversal. Ou bien l'axe a-t-il au - nr ARRET RE 2: (3) Cet affleurement d’Infralias est omis sur la carte au CA £ DRE x N L 11 L e : NC Ë tnt tnt RUE RME TE vs Fonte on Th eriiic ii où “te LR EE Me de Redon un point de rebroussement qui l'amène à venir constituer les Collines de Sainte-Croix? Dans ce cas, l'intersection des plis serait rejetée plus au sud et se ferait à Auriol. Voici l'allure du raccord des plis dans ia “et l’autre hypothèse. + À mas fe Pouréte te met axe A " LE en OT V4 eZ: Destrousse x xx» R B La Destrousse HS, Fos + > ŒEPE LL LS ds - «Aer d | AE D ur NOÉ Ne LE ee \ LReden ni: RE + SP Croger"” ee . Page" 7: e'Agriol a "are Auriol ee"" F MT se mir ah PT di TT 3 Première hypothèse. Deuxième hypothèse, A pli principal. — B Ondulation transversale, — B’ Pli dépendant de l’ondulation transversale, dE : N Renversements. — «<> Verticalité. Pour trouver des arguments en faveur de l’une ou de l’autre solution, …l'faut examiner la constitution de la colline de Sainte-Croix. La chapelle «de Sainte-Croix est bâtie sur des Dolomies jurassiques renversées vers le “sud-est sur des argiles bariolées contenant un lit noirâtre à Mélanies et qui “appartiennent très certainement au Danien (1). Si l’on admet la première hypothèse, il faut supposer que le pli B’est un pli tout à fait indépendant du pli À et couché en sens inverse. Dans la deuxième hypothèse ce pli n’est que le prolongement du pli A il est alors tout naturel que le renversement soit dirigé vers le sud puisque le pli A a subi un rebroussement. Enfin, au nord d'Auriol, nous avons constaté, dans le prolongement de la colline de “Sainte-Croix, une structure en éventail très nette. La deuxième hypo- thèse est donc la plus vraisemblable. Quoi qu’il en soit, quelle que soit Phypothèse que l’on admette, nous arrivons à ce résultat indéniable que Me pli principal que nous suivons depuis l'extrémité ouest de la chaîne de La 1 lerthe, après avoir décrit de nombreuses sinuosités dans les massifs d’Allauch, de Peypin et de la Bourine vient rencontrer dans la région d'Auriol une importante ondulation transversale dont ia trace est marquée dans cette région par une large bande triasique. M. Marcel Bertrand dans son remar- quable travail sur le massif d’Allauch était arrivé à la même conclusion par des considérations d’un ordre tout à fait différent (2). … Examinons maintenant cette ondulation transversale avant de pour- suivré l'étude du grand pli qu’elle a interrompu. … L'ondulation transversale forme autour du massif d’Allauch une deuxième bande semi-circulaire triasique et infraliasique (pli de Saint-Julien); au sud même du | Lo d’Allauch, l’axe du pli de Saint-Julien vient en contact avec Celui du pli périphérique, c’est que le synclinal qui les séparait à été bidé en ce point par érosion, il est impossible en eftet d'admettre qu'en ce point le pli de Saint-Julien vienne se greffer sur le pli d’Allauch, car dans la partie occidentale de ce dernier, nous voyons immédiatement apparaître Minfralias dans le flanc normal; cet Infralias marque le substratum d’une cuvette synclinale occidentale correspondant à celle de la Bourdonnière et des Maurins et masquée par les dépôts tertiaires. Dans ces conditions il st naturel de supposer que le mince liséré infraliasique que nous avons signalé au sud de la châîne de l’Etoile(3), (un peu au nord de la carrière ENT. (1) Bertrand, Massif d’Allauch, p. 36. (2) Jbid., p. 38. (3) Bu. S. G. F. (3), XXIV, p. 264. 1% « DE A" "rs Sr Lo . 4 4 + L : HA AS ; . 7 ANT L ES d'à = TE ue l'on rencontre en se dirigeant de Château-Gombert vers la Bau ubière) est le prolongement de l'axe du pli de Saint-Julien. Vers Lot ce pli disparaît sous le Tertiaire du bassin de Marseille. Si nous-suivons contraire, le pli vers l’est d’Allauch, nous le voyons se renfler tout ä“cc dans la région de Saint-Julien où 1l existe un dôme important: A Martelleine, il se rapproche un instant du pli péri hérique au po de recouvrir complètement le synclinal qui les D 1). Jusqu'à Font: Mai le pli de Saint-Julien se moule assez exactement sur les contours celui d’Allauch, mais à partir de là il devient nettement transversal;p: à Pont-de-l'Etoile (où 1il sépare nettement le synclinal du flanc“norn du pli d’Allauch, du not du flanc normal du pli de la Saïr Baume), à Roquevayre, à Auriol, enfin à Saint-Zacharie où sa charnt triasique s'enfonce momentanément sous le Jurassique pour réparai à La Feissinède près de l'embranchement des routes de Rougiers-et” Saint-Maximin. A partir de là le pli s’épanouit en un vaste dôme trèss baissé dont le centre est occupé par le Muschelkalk. Cette ondulation-tra versale accentuée dès l'Eocene supérieur a rejoué à l’époque-oligoce: ainsi que le démontre le pli de Martelleine, les ridements près de laqued des Camoins qui affectent l’Infratongrien et aussi les petits synclinaux Pont-de-l’'Etoile et de Joux qui sont occupés par des argiles de Marse incées à Pont-de-l'Etoile dans le Néocomien, à Joux dans lUrgonien # Néocomien. Nous avons vu que ce pli coupe le pli d'Allauch dans région d’Auriol. Près du Fauge, à l’est de Roquevayre, il coupe celui la Sainte-Baume qui, comme nous allons le voir est la continuation dun d’Allauch. Au nord du moulin de Redon se détache un anticlinaMe semble venir se greffer sur l’ondulation transversale, c'est l'anticlinah Regagnas et de l'Olympe qui, plus à l’est, près de Saint-Maximinwe rejoindre de nouveau le pli dont il s’est détaché; ce pli est couché" le nord. Nous tenons néanmoins à faire quelques réserves sur le raccc de ce pli du Regagnas qui est entré en grande partie en dehors-de” région que nous avons examinée et qui nécessiterait de nouvelles étud e. Chaîne de lu Sainte-Baume. — Au lieu de suivre le pli de la San Baume de l’ouest à l’est, comme nous l'avons fait pour les plis précéder nous allons procéder en sens inverse, car la coupe de la partie “orient est la mieux connue de la grande majorité des a es; en outre, L terprétation du pli en ce point ne peut donner lieu à aucune divergen d'opinion; il vaut donc mieux prendre comme point de départ cette pa qui est la plus généralement connue et qui ne peut être interprétée part que d’une seule façon. Depuis le moment où elle pénètre dans la région nous occupe jusqu'au Baou de Bretagne, la chaîne de la Sainte-Baumes constituée par un onticlinal couché présentant dans l’un et l’autre flance étirements d'importance variable, Le renversement s’atténue graduellemt de l’est à l’ouest. Dans le col du Baou de Bretagne, les couches duplis revenues à la verticale. - NH ÉÈ Le Trias et l’Infralias qui occupent l'axe du pli décrivent une"h très peu sinueuse passant à Signes, au pied de la Colle, aux Gypess r à la plâtrière au nord de Saint-Pons. Dans toute cette région, lelr est enraciné dans la profondeur. Voilà en résumé les ‘faits reconnus: admis par tous relativement à cette partie orientale. | KI À partir de Saint-Pons, l'interprétation peut sembler plus difiei Dans une première note (1884) sur la chaîne de la Sainte-Baur (1) Bull. S. G. F. (3), XXIIL, p. 545. 110 La M. Bertrand avait admis que l'axe du pli de la Sainte-Baume jaraissait dans une faille formant le thalweg du vallon de Géménos, te faille passant ensuite au pied du grand tunnel de Cassis et à Vau- ses, aurait réuni le pli de la Sainte-Baume au dôme de Carpiagne- int-Cyr. Ayant remarqué la continuité des couches infracrétacées du ne normal de la Sainte-Baume avec celles du dôme précité, nous jons admis nous-même la possibilité de la relation de cette faille avec “dislocations de Carpiagne et de Marseilleveyre. De nouvelles recherches us ont démontré que cette faille n'avait pas toute l'importance qu'on lui ‘it attribuée, c’est une simple cassure de torsion; la relation des iches supracrétacées du flanc normal de la Sainte-Baume avec celles “dôme de Carpiagne-Saint-Cyr n’en subsiste pas moins; elles constituent as-leur ensemble le substratum du bassin synclinal du Beausset, ainsi que üs le verrons plus loin. Dans une deuxième note (1887-88), M. Marcel értraud émit l’idée que l’axe triasique de la Sainte-Baume se prolongeait iterrainement vers l’ouest et venait reparaître grâce à une grande faille insversale qui relevait les couches dans la vallée de l’Huveaune; ce Trias apparaissant grâce à la faille ne serait autre que le Trias de l’onduwlation msversale de aint-Julien, Roquevayre, Auriol, etc. Dans cette hypothèse, charnière anticlinale et le noyau triasique seraient masqués en profondeur, = L bou * “tout le massif de Roussargues ne serait qu’une vaste masse de recou- ement en continuité avec la retombée normale des couches de l’anticlinal. ins sa note sur le massif d’'Allauch (1), en étudiant le raccord avec le pli a" Sainte-Baume, M. Marcel Bertrand, reconnaissant la continuité du Has d'Auriol avec celui de Saint-Julien, modifie un peu cette opinion mettant que dans la prolongation vers l’ouest de l’axe de la Sainte-Baume, Va où bifurcation du pli ou interruption par un pli transversal. Ce que us avons vu peut faire déjà présumer que c’est la deuxième hypothèse est la vraie. Mais tout en reconnaissant l’existence de cette disposition, Marcel Bertrand n’en continue pas moins à interpréter tout le massif de juSsargues comme un recouvrement : il y aurait dans son hypothèse nétration sous tout ce massif de la charnière synclinale du pli. Nos obser- ions nous conduisent au contraire à admettre, comme on va le voir, que plivest sinueur dans cette partie occidentale, que la pénétration de la winière synclinale est limitée, que les masses de Roussargues sont enra- des et qu'il y a une analogie frappante de structure entre ce ple sinueux celui d'Allauch, dont il n'est que la continuation un instant interrompue Elondulation transversale. 1 Marseille. | E. FouRNIER, \j8b Docteur ès sciences, ue (A suivre.) LES PLAGES DE LA MANCHE (Suite) +4 | PELECYPODA JSTREA EDULIS L., var. LAMELLOSA Brocchi (= 0. lamellosa Brocchi l4)= 0. hippopus Lamarck (1819). | Mhuître pied-de-cheval vit à l’état sauvage à une certaine distance de la ë, d'où les pêcheurs la rapportent en quantités pour les marchés de la on. Elle est de très SEEN taille, mais ses valves (surtout la valve LR 21 CAP UP A » \' red sont très souvent ataquées p par ce 8 éponges pet fo ure ANT FD He valves séparées et roulées sont assez fréquentes dans le cor don 1 - L'exemplaire figuré mesuré 14 centimètres (diamètre umbono-ven sur 13 centimètres 1/2 (diamètre a ect à Il provient d'u el en mer. “Ha! PÉTER ANOMIA EPHIPPIUM L., type. Le. AH CARE L’Anomia est rare dans notre localité: les Labtes re en très 1 état se voient dans les cordons litcoraux, mais on ne peut: rencontrer d'exem- plaires vivants ou complets (toujours de petite taille) qu'après les forts cou de mer; ils sont fixés à des objets divers, mais surtout à d’aut s mollus que nous en avons trouvé cette année une petite colonie d'exemplaire res ja qui avait complètement envahi un Baccinum undatum. | AT rs L’exemplaire figuré a été recueilli sur Ja plages ii. HRRUR ee là nt PEGTEN MAXIMUS Li. MA à Les valves du P. maximus sont assez fréquentes dans les cor. don raux et les pêcheurs en rapportent des exemplaires superbes qui s appréciés sur les marchés de la région. Les valves supérieures du pi vivant sont souvent garnies de Serpulés, d'Hydraires, et d’autres Mo tels que Modiola gallica Dautz. (nous en avons compté jusqu'à plaires sur un seul Pecten qui en était hérissé), Chlamys varia, Ven Montacuta bidentata, Solenocurtus candidus jeune, etc., et de nor loraminifères dont M. Schlumberger se propose de donner la liste en plément à cette étude. Fo CTeNS L'exemplaire figuré a été rapporté par des pêcheurs et mesure : mètres 12 (diam. umbono- ventrales sur 15 centimètres 472 ee I postérieur). cr RENE PECTEN (/EQUIPECTEN) OPERCULARIS L. On ne trouve guère sur la plage que des jeunes exemplaires compl mais-il vit en grande abondance dans la région fréquentée par les pêcl côtiers. La coloration de cette charmante espèce varie beaucoup et passe d blanc au jaune d'or, à l’orangé, au: Seb CS au rose, à l’amarante pourpre, au violet, au brun; 1l est soit presque uniformément color zoné en zones concentriques; la valve gauche est toujours pus clair l’autre. FR Parmi les variétés citées par les auteurs, nous avons reconnu ‘dans région : var. lineata Da Costa (valve droite blanche, valve gauche ble avec une linéole rouge sur chaque côte); var. marmorata Locard (le valves ornées de taches ou flammules blanches sur fond coloré plus ou foncé); var. bicolor Locard (les deux valves présentant des zones triques rouges sur fond blanc); var. concolor Bucq., Dautz., Dollf. (color uniforme); var. albida Locard (les deux valves blanches). Il est. pre DE qu’on rencontrera toutes les variétés signalées sur nos côtes atlantiques $ Nous figurons un exemplaire typique (de coloration rouge) et un & É la variété lineata Da Costa. y É LANMARPRERTE PECTEN (CHLAMYS) VARIUS 1 OPEN C’est de tous Les Pecten celui dont on rencontre FA plus souv ent. e dans les cordons littoraux, surtout vers l'embouchure di la Dives, extrêmement abondant. Il est très rare de le trouver © ] JT recueilli quelques exemplaires vivants sur les Pecten [ : imus et Laminaires rejetées après les tempêtes. TAF FU CORRE La coloration est variable parmi les valves rejetées; Le es Locard et atra Locard dominent. à 1H : L’exemplaire figuré a été trouvé sur “un Pecten masi Us à Villers- -sur-Mer. M RE ne - (4 suivre)... ER on « Re PR FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES — XXVII: ANNÉE, 1896 PI5.1 s ed AR, É > El Led : … EP à! pe. ae 19. | tr 7 + es et À LS ” LA de dote lb à Qué + à 1. Ostrea edulis, var, lamellosa Brocchi. — Baie de Seine. 2. Anomia ephippium Linné., — Villers-sur-Mer. 3. Pecten (Chlamys) variabilis Linné. — Villers-sur-Mer. FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES — XXVII ANNÉE, 1896 Ci mnelex MAT RS nn nent LS û 9 4. Pectlen maximus Linné. — Baie de Seine. 5, — opercularis Linné. — Baie de Seine. 6... — — var, lineata Da Costa. — Baie de Seine, * généreuse pensée. + NOTES SPÉCIALES ET LOCALES 3e DON A LA BIBLIOTHÈQUE …. Notre ami, M. Ferdinand de Nerville, vient, en souvenir de son père, de nous faire don de nombreux ouvrages d'histoire naturelle’et de la collection des Annales des “Mines, complète depuis l'origine en 1827 jusqu'en 1884. Rappelons ici que M. de -Nerville père était Inspecteur général des Mines et s'était beaucoup occupé de géologie et en particulier de la région de la Côte-d'Or qu'il avait étudiée très complètement. Notre collègue qui, depuis longtemps, suit avec intérêt le développement de notre Œuvre a jugé que cette partie de la Bibliothèque de son père pourrait être ainsi utilement employée, nous sommes profondément reconnaissants et touchés de cette A. DOLLFUS. 2” ———— — 0] + k Li Contribution à la Flore mycologique du Pas-de-Calais (2° liste). — Le mois de . septembre exceptionnellement humide a favorisé mes recherches mycologiques que je —r'empresse de communiquer aux lecteurs de la Feuille. Sont marquées d’une croix'les espèces non mentionnées dans la liste précédente. 49 BASIDIOMYCÈTES … Amanita citrina Sch. et sa var. mappa | Fr.; Bois du Rossignol à Nielles-les- __ Ardres. — A. pantherina DC.; Forêt de Clairmarais. … A. rubescens Fr. ; Forêt de Clairmarais. » + Lepiota procera Fr.; Bois du Rossignol. TL. ciypeolaria Bull. var. cristata; Nielles. Armillaria mellea Vahl;: Forêt de Clair- ._ marais. …;Tricholoma striatum Fr. var. ustale Fr.; =, Forêt de Clairmarais. +1. colossum Fr.; Nielles (pâturages boisés). 1 sejunctum Sow.; Bois du Rossignol, … forêt de Clairmarais. 17. terreum Sch. var. sculpturatum Fr.; … Nielles, forêt de Clairmarais. 1. terreum Sch. (type), Bois du Rossignol. 1. sulfureum Bull.; Bois du Rossignol, …—. Forêt de Clairmarais. TZ. russula Bull.; Bois du Rossignol. —juollybia butyracea Bull.; Forêt de Bou- _ logne, Bois du Rossignol, Forêt de __ Clairmarais. C. radicata' Relh.; Bois du Rossignol, … Forêt de Clairmarais. “+?C. obsoleta Batsch.; Cap Gris-Nez. … Laccaria laccata SCOp. ; Bois du Rossi- - gnol, Forêt de Clairmarais. — La var. sandicina Fr.; Bois du Rossignol. — La var. amethystina Vaill.; Bois du Rossignol et Forêt de Clairmarais. — - Je cite en passant une forme du Lacca- … ria type à chapeau frise et à lames - rameuses, trouvée à Nielles dans les _ pâturages. “Clilocybe cyathiformis Bull.; Forêt de En. Clairmarais. | . * Reims. “« 7 £ > (4 suivre.) +Cl. infundibuliformis Sch.; Forêt de Clair- marais. +/Mycena lactea Pers. var. Schum.; Audinghem. +M. pura Pers.; Bois du Rossignol. +M. galericulata Scop.; Nielles. +M. epipterygia Scop.; Bois du Rossignol. +M. umbellifera Sch.; Cap Gris-Nez. +". metata Fr.; Baïncthun. TM. hiemalis Osb.; Audinghen. +/Hygrophorus lætus Pers.; Nielles. +24. pumiceus Fr.; Cap Gris-Nez. A. conicus Scop.; Cap Gris-Nez, Nielles, +4. eburneus Bull.; Forêt de Clairmarais. rte asterophora Fr.; Bois du Rossi- nol. +Cantharellus helvelloides Bull.; Audinghen, Bois du Rossignol. C. cibarius Fr.; Bois du Rossignol. +0. tubæformis Fr.; Bois du Rossignol. Lactarius vellereus Fr.; Bois du Rossignol. L. azonites Bull.; Forêt de Clairmarais. +L. serifluus DC.; Nielles, Bois du Rossi- gnol, Forêt de Clairmarais. L. pyrogalus Bull.; Forêt de Clairmarais. +L. quietus Fr.; Baincthun, Bois du Rossi- muscigena gnol. +£. sonarius Bull., Bois du Rossignol. +L. theiogalus Bull.; Forêt de Clairmarais. +L. controversus Pers.; Nielles, Bois du Rossignol. L, blennius Fr.; Forêt de Clairmarais. L. pallidus Pers.; Forêt de Boulogne, +Russula rosea Sch.; Forêt de Clairmarais. R. heterophylla Fr.; Forêt de Clairmarais. +R. fellea Fr.; Forêt de Clairmarais. R. pectinata Bull.; Bois du Rossignol. +?R. serotina Quél.: Bois du Rossignol. +R. citrina Quél.; Bois du Rossignol. R. integra L.; Bois du Rossignol. L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. Dr ès sciences w _ botanique : _gnepain, instituteur à Cercy-la-Tour, et celle de Montchanin, où elle est PRPARAESS pe Bourges (Louis Gillot, août 1896), etsur les décombres du Creusot, aux lieux Plantes adventices du abs et de Sabne-et trois plantes adventices, PRO intéressantes a 1° Lepidium virginicum L., espèce de l'Anbtaiue du Nora. qui, MANS qu'elle a fait son apparition en France (signalée vers 1840, par Darracq, aux Bayonne), s’y naturalise par une progression croissante ‘du sud au nord et de l« l'est, le long des voies ferrées. Aux localités connues, il faut ajouter, dans le dépa de Saône-et-Loire, celles de Cronat, où elle a été observée autour de la gare pe année en nombreux et beaux exemplaires. 1 34 20 Amsinchia angustifolia Lehm., Borr raginacée du Chili, dont l'introduction plus r ré et déjà plusieurs fois signalée dans la "Feuille des Jeunes. Naturalistes (nos 268 et 28 indique une égale tendance à la naturalisation, mais par une marche inverse du no sud. Elle vient d'être récoltée dans les départements du Cher, autour du camp iaux, la Sablière, etc. 3° Atriplez laciniata L., lantg de la zone littorale du bassin méditerranéen, don D déjà cité quelques localités sporadiques dans le centre et le nord de la France, en Bel- gique, etc., et qui vient de se montrer en belle végétation autour des minerais de fer, de provenance algérienne, dans l'enceinte des.usines du Creusot. Elle s’y développe, comme a ses congénères, Atriplez rosea, Salsola koli, Chenopodines botrys, grâce à la forte proportior re de soude de scories de l'usine, mais y perd en grande partie la PHINRTRIoREs pen ée de ses feuilles qui sont par là mème plus vertes et moins charnues. ee | Dr GizLor et Ch. Quinex.… k L'Araucaria AE TU de Longuerue (Seiné-Iuférisare) — L'Araucaria imbric originaire du Chili, réussit admirablement bien, comme chacun sait, sous le climat et humide de l'Angleterre et de la Bretagne. 6 Le parc de Porzantrez, près Morlaix, én possède de nombreux sujets et ren dans là France entière. On cite encore l'Araucaria de Nantes, celui de Brix, prè | bourg et celui de l’'Hérmitage dans les environs de Brest. ne Le ?4 septembre dernier, au cours d’une excursion en Normandie, j'ai eu lo: sion d'admirer un splendide spécimen de cet étrange conifère, dans le village de Longu rue situé, à vol d'oiseau, à dix-huit kilomètres au nord 48 est de Rouen. Par sa remarquable symétrie, par sa régularité parfaite, cet arbre, d’un “vert. très vigoureux, fait le principal ornement du parc de M. David Marescot. LU Plante “depuis une qurantaine d'années, il s'élève aujourd’hui à environ dix. His hauteur et mesure 129 de circonférence à un mètre au-dessus du sol. , Ce magnifique exemplaire est, sans doute, avec celui de Cherbourg, le plus s trional de tous les Araucarias de pleine terre qui se rencontrent en France. | Par une assez curieuse coïncidence, il se trouve précisément cantonné dans | plus froide du département de la Seine-Inférieure. La station météorologique qui n’est distante dé Longuerue que de six kilomètres, présente en effet une tempér moyenne annuelle de 909 seulement. rh Il ne faut pas oublier non plus que l'Araucaria de Longuerue a supporté, dans ceï mil relativement froid, les grands hivers de 1859-60, de 1870-71, de 1879- 80 Fa 10 déc. 1879, près ‘de Rouen), de 1890-91 et de 1894-95. EU. Moulins. _G.DE Rocauiens-ADant - Note Malacologique. — MWouvelle station de l'Ageca (Cryptazeca) horde et "0 Bérillon. — Cette rare espèce d’Azeca n’était connue que des environs de Bayonne, oi D! elle a été découverte par MM. de Folin et Bérillon, qui l'ont décrite en 1896, :7""15RSS Nous l'avons rétrouvée à Lourdes (Hautes- Pyrénées) dans les mousses humides belle forêt de Supercarrère, où elle parait assez abondante, quoiqu’elle soit. i recueillir à cause de sa petite taille et de ses mœurs souterraines. On a créé pour cette curieuse espèce la section des Cryplazeca qui, à noir être conservée et prendre place entre les Azecaslrum (Open) Aseca, Yidens” Palin Hypnophila (type, Zua Boissyi Dup. er à 0 Dans la même station que l'A. monodonta, on recuéille Vitrina pyrenaïca | Fer. navarrica Bourg., H. nitens Mich., Helix constricla Boub., Azeca Mabillana ER la cryplameria Fol. et Ber., ainsi que ae, autres PE R lus als. PAL es . COST : » Carabus v. atavus. — Cette variété que j ‘ai reçue autrefois d'échanges avec M. Hoste ne peut être rapportée qu'au C. nemora }, mai tellement du type que je ne me suis décidé à l’y rattacher qu’ après ol être a comparaisons exactes qu'il ne s HR point NES forme exotique e compr dans l'envoi. MS Se PSS VA 4 de Lait L w LA LA 2 4 : Ur £ LLC 1 LA * jy à He PRISE RESESES | LL pe UN w“ “ 1 7 Ÿ PRIX. SENTE ‘ LL Gris fi SR L Pres \ 7 +” PAT A7. AN Pl HA y" ; [] ; À 1 P MAN +. Q = NI — 31 — 4 “ n sTaîlle du C. monticola, 18 millim., Tête aussi petite que celle du monlicola, plus lisse … que celle d'aucun des nemoralis en ma possession. Plusieurs centaines de toute prove- —… nancé. Front moins ridé que chez nemoralis mais plus que chez monticola. Prothorax sub- «carré, plus semblable à celui de monticola, un peu plus large que long, lisse sur le disque — très renflé; impression basilaire très marquée, angles postérieurs et gouttières latérales …_ rugueusement ponctuées; angles et base nettement et fortement rebordés, ligne médiane nette, fine, ponctuée. Elytres à trois séries de chaïnons ovoïdes, très nets, saillants. Entre le relief sutural et le premier rang de chainons, ainsi que dans chaque intervalle de séries de chainons trois lignes élevées séparées par des lignes de gros points. En dehors de la série extérieure de chaînons un dernier système de trois lignes, dont la médiane seule est nette et continue. Une série de points marginaux comme dans nemoralis. Elytres nettement ovoïdes, un peu subsinuées près de l’extrémité, très convexes, atténuées postérieurement. Couléur du dessus mordorée, claire sur les marges, plus obscure sur le disque des élytres, : passant au noirâtre sur le prothorax et la tête. Dessous, pattes et antennes d’un brun noirâtre, le premier article des antennes brun roussâtre. Les gros points qui séparent les chaînions sont dorés. Un exemplaire ©. Je possède plusieurs centaines de nemoralis de toute provenance, et j'ai constaté chez beaucoup d’entre eux la présence d’une ligne élevée très nette entre les séries de points, ainsi qu'entre la dernière série et la marge. Les points eux-mêmes sont généralement reliés par des lignes en relief, mais chez aucun exemplaire, je n'ai constaté la transfor- mation de ces lignes ou courts chainons ovoïdes, ni la présence de trois lignes entre les chaïînons: Par l'ensemble de ces caractères, cette variété s'éloigne bien plus du nemoralis que de monticola, c'est pourquoi j'ai cru la décrire, malgré une horreur profonde pour la multiplication des noms spécifiques et subspécifiques. Elle présente un intérêt tout spécial 23 son faciès extraordinaire et par les indications qu'elle nous donne sur la forme de aquelle est dérivé le nemoralis. Je regarde en effet l'atavus comme un cas d’atavisme, et c'est pourquoi je lui ai donné ce nom. Rennes. G. DE LAPOUGE. Question sur un nid de Guépes. — Quelque lecteur de la Feuille voudrait-il avoir l'obligeance de me désigner l’auteur du nid dont voici une courte description : Trouvé le 1e mars, suspendu à une poutre dans une cabane en bois où l’on dépose les outils de jardinage, il se compose, en partant du dehors : 1° D'une enveloppe bien évasée, en forme de cloche; 2° D'une enveloppe piriforme, ne laissant qu’une petite ouverture circulaire, en bas, de 8 millimètres de diamètre ; 3° Une enveloppe comme la première ; 4° Suspendu en dedans, un groupe de douze petits alvéoles, les uns désoperculés, les autres ne renfermant que les débris d’une larve parasite. Le tout, en tissu papyracé gris et très mince, a une hauteur totale de 35 millhnètres èt sa plus grande largeur a 4 centimètres. Les alvéoles sont plus petits que ceux des Polystes. Il eu est sorti, en avril, un coléoptère : Megatoma undata. dE L’insecte qui piqua Linné. Réponses à M. V. Achard.— 1° On lit dans le Diction- -naire universel d'Histoire naturelle, p. 853 (par Valmont de Bomare, 1775) : Furie infernale, furia infernalis, nom donné par Solander à un animal qui, selon M. Linnæus, forme un genre nouveau. Ce célèbre naturaliste dit que c'est un ver filiforme, bérissé de poils de toutes parts; il a des aiguillons repliés sous son corps et il est de la longueur de deux lignes; il paraît tous les ans sur les frontières de la Laponie et fait périr beaucoup d'hommes et d'animaux. Il se jette d’en haut sur les parties du corps qui —…. sont à nu, pénètre les chaïrs en un instant et fait souvent mourir dans l'espace d'un quart d'heure au milieu des douleurs les plus vives. On prétend que cet animal se trouve aussi .... cn Flandre et en Suisse. L'antidote de ce ver est le fromage : si on en applique sur la …_ … partie affectée, il attire aussitôt le ver, qui se dégage pour en venir manger. 2 Extrait du Dictionnaire de la langue francaise, par Bescherelle : . Furie : Helminthe : Prétendu ver de la Suède septentrionale et de la Laponie, vivant sur les arbres et s'élançant sur les hommes et les animaux qui passent à sa portée, pour — pénétrer dans leur corps à travers la peau et leur occasionner une maladie cruelle et "1 souvent mortelle. 3° Enfin, le Dictionnaire de médecine, de Littré et Robin, dit en substance : — Furie infernale : Affection observée en Suède et caractérisée par une éruption furoncu- … leuse très douloureuse, appelée dans le pays skalt, et qu'on a attribuée à un ver de mème —…. grosseur que la filaire de Médine. On doute beaucoup de l'existence de ce ver. Es es 4 C. MancHaL. . À ; RU: + s La Furia de Linné a depuis longtemps disparu des Catalogues systématiques. Moici ce 4 qu’en disait Bory de Saint-Vincent il ÿ a plus de quatre-vingts ans : « Linné avait établi, sous ce nom, parmi les vers intestinaux, un genre qu'il plaçait entre les Gordius et les Lumbricus et auquel il attribuait pour caractères : corps filiforme, égal, garni de chaque côté d’une série de poils réfléchis et déprimés. Il nomma fwria infernalis, la seule espèce qu’il y comprenait, et qu'il croyait habiter sur les arbres et les plantes des marais de sa patrie, d’où elle se jetait sur les hommes et les animaux, pénétrait dans leur chair en causant des douleurs atroces qui se terminaïent ordinairement par la mort. Il paraît que Linné fut induit en erreur par un préjugé populaire; il crut | même une fois avoir été piqué par sa Furie, à l'existence de laquelle cependant personne ne croyait plus depuis longtemps, si ce n’est Gmelin, qui dans sa 13e édition du Systema Naturæ n’a pas manqué de reproduire minutieusement. la description de cet animal fabuleux (Dict. class. d'Hist. nat., VII, 1825, p. 85). » | Comme on voit, il s’agit probablement de quelque helminthe du groupe des Mermüs, animaux parasites des insectes et tout à fait inoffensifs pour l’homme. Dr TROUESSART. REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES Nettoyage des fossiles de la Craie. — La faune de la craie est si riche et si variée et les fossiles y sont souvent en si bel état, qu'il nous a paru intéressant de résumer ici les renseignements pratiques que M. le Dr A. Rowe vient de donner pour la préparation de ces fossiles. Il va sans dire que le système qu'il préconise et qui a fait de sa collection l’une des plus intéressantes que l’on puisse étudier, pourrait s'étendre à des fossiles d’autres terrains. Il arrive trop souvent en effet que des fossiles mal nettoyés ont conduit les paléontologistes à des erreurs graves, et l’on ne saurait donner trop d'importance à un procédé qui, en débarrassant les espèces les plus délicates de toute trace de leur gangue, en fait presque des équivalents des formes actuelles. M. Rowe recommande tout d’abord, si un fossile a été recueilli dans les falaises” crayeuses du bord de la mer, de le débarrasser de toute trace saline par un bain dans l’eau douce variable d’après la grandeur de l’échantillon (une quinzaine de jours suffit“en moyenne, en changeant souvent l’eau). La porosité de la craie peut, surtout si le fragment de la roche a été exposé à l’air, occasionner des ruptures si le remplacement de l'air par l’eau se fait trop brusquement, ce qui est le cas lorsqu'il y a effervescence au moment où on plonge le fossile dans l’eau. Il est donc préférable d’humecter d’abord avec précaution le bloc à nettoyer. Si le fossile est très délicat ou déjà fissuré, on l'attache dans une mousseline avant de l'immerger. Quant au brossage, à l'exception des grands Echinodermes et des plus robustes Bras chiopodes, il vaut mieux le faire avec une brosse sèche, car le fossile est bien plus fragile. quand il est mouillé; il ne faut laver à l’acide chlorhydrique (très diluée) que lorsqu'il s’agit de certains Spongiaires. Le meilleur couteau pour le nettoyage est un scalpel à dis- en servir section, ou un canif d'acier suédois, à lame arrondie à l'extrémité; on peut s ainsi comme d’un burin sans danger de piquer ou d’érafler le fossile, Si l’on a un grand nombre de fossiles à préparer, il ne faut pas hésiter à se procurer 4 un four dentaire (dental engine) qui donne des résultats surprenants. comme rapidité et. comme perfection de nettoyage : on peut y adapter une série d'instruments différents tels que brosses fines à longueur de poils variable, brosses dures, brosses métalliques, burins, etc., et la souplesse, la délicatesse et l'énergie de l'instrument sont telles que Von arrive à débarrasser complètement de leur gangue les piquants d'Oursins les plus fragiles, les cavités des Hexactinelles, voire même des colonies de Bryozoaires à rameaux enche= vêtrés; M. Rowe a préparé ainsi une colonie de Pustulipora pustulosa sans briser.le moindre rameau. Pour les travaux qui exigent plus de force et moins de délicatesse, comme la préparation des grandes masses d'Eponges, telles que Plocoscyphia labrosa, Craticularia Fittoni et les Lithistides, etc., on adapte la brosse métallique au tour dentaire « et il est étonnant de voir comment, sous l'action de l'instrument, la craie fond en quelque sorte et disparaît en quelques instants, laissant intacte la structure de l'Eponge. Dans bien des, cas, il.est bon de tenir le fossile que l’on opère un peu humide (sans jamais d'excès); | on arrive ainsi à de bons résultats pour le nettoyage des Salenia, Pseudodiadema. et des épines de l’Ostrea carinatz. Si l’on a affaire à des exemplaires anciennement recueillis, on peut les rendre susceptibles de nettoyage en les tamponnant avec du coton imbibé d'éther”… méthylique. | À | Quant au tour dentaire lui-même, il est inutile de se procurer un instrument de luxe, dont le prix peut monter à plusieurs centaines de francs; un instrument de 60 à 80 francs suffit parfaitement ; l'important est de pouvoir s’en servir en restant assis. Il ne faut pas négliger d’humecter les parties métalliques d'huile minérale et d'éviter toute oxydation (Natural Science, nov. 1896). Le ss ut + —_Métamorphoses de Coléoptères. — Une vaste étude qui se poursuit depuis quelques “années dans l’excellente revue lyonnaise L’'Echange, nous paraît un modèle d'observation : “nous voulons parler des Mœurs et Mélamorphoses d’Insectes de M. le capitaine Xambeu, où “une si prodigieuse quantité de documents recueillis par l’auteur viennent compléter nos … connaissances sur la morphologie du développement des Coléoptères, pour laquelle le ne classique ouvrage de Perris (Larves de Coléoptères) nous était déjà si utile. Nous n'avons qu'un regret, c'est que des figures ne viennent pas illustrer ces descriptions des larves et “des nymphes de Coléopteres, auxquelles M. Xambeu a ajouté de précieux renseignements “biologiques, tant sur les stades larvaires que sur l’insecte adulte lui-même. La plus grande partie de ces observations a eté faite dans les Pyrénées-Orientales (Voir les dernières années de L'Echange, paginat. spéciale). : | Nous apprenons avec plaisir que M. Eug. Barthe commence la publication d’un Cata- — logus Coleopierum Galliz et Corsicz, où il reunira tous les documents épars contenus dans les ouvrages locaux et pour donner à ce travail toutes les garanties d'exactitude, chaque famille sera revue par des spécialistes. Pour l’arrangement des genres et la nomenclature, … M: Barthe s’est efforce de faire concorder son Catalogue avec les auteurs français, tout en adoptant les dénominations normales qui tendent à se répandre de plus en plus; il n'indique que la synonymie strictement nécessaire. en LISTE DES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES REÇUES A LA BIBLIOTHÈQUE L GÉOLOGIE |(!) — Bulletin de la Société géologique de France (Paris). D Ir pue — Tomes 1 (1830-31); IL (1831-32); IIL (1832-33); V (1834); XIV, feuilles 4 à 4 (1842). Ile série. — Tomes I (1844) à XXIX (1872) (série complète). IIIe série. — Tomes I (1872) à X XIV (1896) en cours de publication. … Compte rendu sommaire des séances de la Société géologique de France (Paris) : —. Annéts 1893 à 1896 (en cours de publication|. Bulletin des services de la Carte géologique de la France et des Topographies … souterraines (Paris) : …. Année 1896, n° 50 et suite (en cours de publication). - Annales des Mines : Années 1827 (origine) à 1884 (don de M. de Nerville). “Bulletin de la Société française de Minéralogie : . Tome XIII, 1890. - Spelunca, Bulletin de la Société de Spéléologie (Paris) : Année 189,5, nes 1 à 4. — 1896 (en cours de publication). … Mémoires de la Société de Spéléologie (Paris) : Année 1896 (en cours de publication). … Annales de la Société géologique du Nord (Lille) : Vol. I (1870-74) à X XIV (1896). Bulletin de la Société géologique de Normandie (Le Havre) : Tome [ (1873-74) à tome XII, 1886 (1887); tome XIV, 1890 (1892), et tome XV, 1891 (1893). - Bulletin du Laboratoire de Géologie de la Faculté des sciences de Caen : Vol. L (1890-1892); vol. IL (1892-1895). Travaux du Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Grenoble : … Tome IL, 2° fasc. (1894-1895). : Annales de la Société royale Malacologique de Belgique (Bruxelles) : …_ Mémoires el procès-verbaux des séances, tomes I (1863) à XX VIT (1892). …. Procès-verbaux des séances (à part), tomes V (1876) à XXIV (1895), en cours {manquent un numéro en 1887 et un numéro en 1892). “Bulletin de la Société belge de Géologie, de Paléontologie et d’'Hydrologie _. (Bruxelles) : — Mémoires et procès-verbaux des séances. — Tomes I (1888) à VIII, 1894 (1896). ". fé: 1) Nous comptons donner dans les numéros suivants la liste des publications périodiques ayant trait à la Botanique générale, à la Cryptogamie, à la Zoologie générale, à l'Anthropologie, à l'Orni- = thologie, à la Conchyliologie, à l'Entomologie, à la Micrographie, aux Sciences naturelles appliquées, iscellanées. A 11: € = $ . Annales de ta Socièté évioi he de Belgique (Liège é) : ee Jo ie bats Tomes XIII (1885): XV, 2° et 3e livr. (1888); X VI à XXI (1889 à 894); 2e livr. (1894-95); X XIII, re livr. (1895-96). AS Archives du Musée Teyler (Haarlem) : RER Serie I. — Tomes Là V (1868 à 1880. SA Série IT. — Tomes I à V (1883 à 1896, en cours de NE | 0e, (Pour la Bibliothèque du Musée Teyler, voir le Catalogue des Publications | périodiq PA Miscellanées, à paraître plus tard.) ri Eclogæ Geologicæ Helvetiæ, Recucil de la Société géologique Suisse (Lausanne). pe Année 1896 (en cours de publication). | ne ve Bollettino della Societa geologica italiana (à partir de 1897). We. D : Rassegna delle Scienze geologiche in Italia (Roma) : RARE 4'e année (1891). ue 2e année (1892), fasc. 1-3. _ Rivista italiana di aleentiE (Bolog na) : 1re année (1895-96). 2e année (1896-97), (en cours de publication). F4 Congrès géologique international, compte rendu de la ?e session à } Bologne : 1": :' FOIE 1 volume, 1881 (1882). 5 FR SERRES Quarterly Journal of the Geological Society (London) (à partir de 1807. ’ £ The Geological Magazine, a monthly journal of Geology (London) : 2 Decade III, vol. VIII (1891), et à partir de 1897. The Glacialist’s Magazine (Leeds) : #* Tomes I, IT, III, IV (en cours de DoReéton $ Transactions of the Edinburgh Geological Society : Vol. V, part. LIT (1887). # Bulletin of the Geological Institution of the University of Upsala : a dr. Û Vol. I (1892-1893). | LE Vol. II (1894) en cours de publication. | a? Zeitschrift der Deutschen Geologischen Gesellschaft : , M A partir de 1897. . 22: FRÈRES Zeitschrift für praktische Geologie (Berlin) : | À 5 > ES ve A partir de 1897. Le | Fœldtani Kæzlœny (Geologische Mittheilungen) : Zeitschrift der Ungarischen Geo 1. Gesellschaft (Budapest) : NUS a Vol. XIX (1889) à XX VI (1896) en cours de publication (manque fase. 14 de 1806 ré 4 "+ Mémoires du Comité géologique de Russie (Saint-Pétersbourg}, in-4° : 47 sa + Tomes I, nos 1-4 (1883-85); IT, 1-5 (1885-87); IIE, 1-4 (1885-89); IV, 1-4 (1887-93); V1. (1888-90); VI, 1-2 (1888); VII, 1-2 (1888); VIII, 1-4 (1888-94); IX, 1-4 (1884-95); X,1 14. (1890-95); YE 1-2 (1889-91); XII, n° 2 (1892); XIII, 1-2 (1892 94); x 1-3 aps HQ Bulletin Les Comité géologique ‘de la Russie (Saint-Pétersbourg) : AS 4 Tome III (1884) à X VI (1896) (en cours de publication). Bibliothèque géologique de la Russie (Supplément au Bulletin du Comité. g (Saint-Pétersbourg). _ XLR 1885 à 1894 (1895). OX REINE Annuaire géologique et minéralogique de la Russie (Varsovie) : + PSS URSS Vol. I (1896), en cours de publication. The American Geologist (Minneapolis) : | s'@s - AE | A partir de 1897. RE Report of the U.S. Geological Survey of Montana : | Te Tome V (1872). A De (*) Commission de Géologie et d’Hist. nat. du Canada (Ottawa}):5 "5" LR Rapports de 1883 à 1895. MRC Boletin del Instituto Geologico de Mexico : LASER TS Per 1895-1896 (I, II, ID). #3 PR eu 2 4% F4 2 ERCRR Boletin de Minas (Lima) : PE OO RP EVE Vi MES NT 1890 à 1896 (en cours de publicétion}. 2e: VE “ENPE Reports of the Mining department of Victoria (Melbourne: Fe EC PT CAS .__ Rapports de 1888 à 1891. RÉ Carte géologique internationale de LEE (Bertin). L'E, Livraison I (1895) (à consulter sur Ps | 2 M 2 “ob POLE CAP ESS $ DHL à , ad (#) Les travaux d'histoire naturelle parus dans les périodiqu | détachés et er ri dans les Volumes et nee ge + Se? * 2 » ÿ , re EP RTE ci | : NE CE Ÿ 2 L CRE ue ME < STE ai L … À « ns tn in v®. L pro MR - 5,“ dr RE PF = A À ” dr. Rd Je à + ES d Je pi, J ü FRS dit NAS Se - COS" Eye, batte » Te s è | aie. OT L Kiss LL. 2 4e L & % nr - lle x e . e — «: . a # RS fr R LA? pa SEE. À er" =, LATE bn ES th Le: e ” . SLT vs AL EUR 2 "Lt | x Rs. + ni ave VF 1. " 4 Fr ETS | 2 re 3 ® 1 x PRE ANS Tue ; | mix. P an 4. A ACER AE LYS are : + + , _éR ) ; cie ‘ “ +, x KA Ç Z. k . Ne L4 Pa € , c d Le "ci i » = « À . + " ' : pa 9 MG: La 72 dde”. di » < FE ES LMD VO LU? ser E TRS o L', … LE re AT à À 2 “7 eg r À ## de eg é ir æ CE Li À a. à « + ba LÉ 7 VW: +2 RE ” CRE ET" ER à € C1 » 8 | ca. | Lt: STE | à VAT : «+ =. à { LE: nn 7 d 4 Ve. 7 4 à LE. "1 Re. die fe Fr? > ra 11867- + | ; “ w + + SNS at Rat 4 | 26% + dope se pi IaTE qu}: LS Le Prius dé Aus qgper HE “Laruns fs Pure 4 | ‘“# 2, dv D Pre L ct À POS S Ita P%s tard RO LT 14 #; | (TT DATI din. DS le eo dors % AVR < + + ELAUNER ET RE | . Be ici & Al RANCE E nel Age Pure L ; fix € MESTUN tee Giarti y Le d ” PS 5 PRIVE teO DAS Ne Ve , oki dethés Yocise1i goriogive 11e lions 4 arte ;e D ‘a Rascegym rite Belges vrologione ini ibirmat Ep « Ut Lay a e x f NTATAR TE 8 » Pr: dr : ct ON | : | VO RA Le ; LE L'IEY isa Fr À o ete Fri ena) : #, z f Tr | «A4 ee | d rs de uhticéfongt: REA È MIE 4 o * h err n . LU VAL ne EU p 1h À n CE | - : » 14, : SANS à É à Po oE « 47 F 2 REX; devurmni EY4uS Genldes cal 00e Loan ai r.de sou E . A limoioriral Mogrtpins:Æ 048 à Jura 0 Loti 2 ARTE ait) * 1x £ 7 RAR Pi. NUL ER 2 Pañür dr NT 1 anse Mas ! asrine ‘Les D + ecran 0° tie Fdjaïursh Gebiogi at Soéis VE LS # 5e Xe Bet or okiisché Bis PE , £ . ‘à Li Ag Erécice sonne Mitthellespent : Z FObTATS" d y L | s Like PR LL. ES Pi lomps do LP, pitt eg: Le eh La vi È | ter Le PAF ( 24 6 si ” Durée 201o#$a € Huicwle Ein: UTIIM ETES à Née MAC ENT | SE Or UT TERRE 1" En +188 FOURS EN C | ET CEA Pr AS: 4 L ÉTET TMR TM Der d LA TES ; 2) . À SG LE ! a 4 Es à Le" ’ s. 1 1829-08 EUR : pitiiesto tiré 0 ze 210 pret té (a «SC 1 trogés ei VetSbpATE) Le 4 + ER RUE LV ag 1 | à LYC ta et HEC JL RO x Nr Roca at Mél ps de in Firssle Sugni PRE 9 Hate Aus 2 BE TH 7 ; AE F LL AN c ; | vét ne + : ré ee den let ne ot Ecinér Lie ne " L #2 ds 1, mi tn à TE | 2 T3 (A * $ 1} H” a 1 L 17 L "À 4% DST po Clé 482 DANS RUE". INNeRE bi je éthuerts te tr lors de UNE MTS E Ts MS Pr dan due RC dE Uilinre SEE RTE 28: TE Fe MONS Te EL Ki CALALIET ALT MANU TRUE à 14 4 #: | 1e 2 Vo à Le? L4-El tee de ob VE a GE Fo AIDE hi 0 si S M F: FUMO LUI T Dee CE - “7 (us : NE Rs | | ° Lt oser LIL ra Ÿ ? k s F0 < « de 50,5 . CP VA à , JR" PT. d'a ô Le PUCCTRE v FH M2 Ce, 0 € +, EH ZX LS OKI As to: : + #1 M: 12! PHELL PCT : 7 | à 4 TT APRES À D Tes Tr: = 4 d ' ) pt 2 + n hr *: Rate 14 ha” tu ha 9 Pete RAA PEUNE TL Vis à NP ERS 4 ui: Lie 2% Hi > 4 x ie Benq de EE au NES PTT ae ( a . . L | =. : pe 2 . e FAR | th , à Ver À GÉRÉE: x ; É Fate. TPE L bu is Lx FA wi IV LÉ CS (FE D eu L ALTAR NS + “sy, [AE * # cu A : lu 6 € _ | p sl L n | : | à RAA KES UE ere He j je: M als ds r À y è >! à TR 2774 N tx EL tes JL L rs PR Nr” : RES xg< ,* 2:22 PTE 2 RW, a À date à te Le eei FE rie: CNET is rs 4“, ee + L. À peer : . Se et ET « 0 eu à x ; | { À : - RhsGwn Lee A ent à Lie PARU CL EE IE À KE HR ORECARE DA QT LV RRONMRT A EIRE Krfits AVE 1 ÉD LA PE 1 Se A+ £ me ? nn, ‘ VAT + : xt Ass o d x: ù je 56 à. 2e é ” pe A4 en a d Géve 2 ru L x 2 ‘- & HE. de Re | : = , L # « ! 13 1vrt » 4 H i Pa Ra { —_ #4 | Pont tnt AMENE “DE : | x FH trE.1 | LPS ; : È | .,!° sh #4: PRE É F nd ! L y # ay t ee EX à C4 3 °° 4x À . ; ù F2 are ART hs RUE GES ERA AE pres tes Hat ent CR RPAPANIR ES Op! & A TC A vaunc BOUT C RE fa Rs Te we ji NT « dtiofs L a 2 p D: é vtr « \ , LS à Te - - d ; * de ° L + DR PE (> 1< 8 ul PME à de put 7 *à DANSE LUTTE. AT fl Le AE "LL Ce Cat 19 ve AVès ? OA Hal RSE CEA aie FCRU PAL UNE ee "4 LEP LE MAR + AE copie CAE Lie. SE DR Mer 6 LEE ur M D RER DNS A PRE 71) LEE AÀs; FA 2. " sb: ne à STATE A is PR je À ‘ | YA MN TS Se #s ad P - ve 4 12 L ES AR RAP Tide Ko ve LL ri RARE EAST 1 : ù DE Ke (ss WE LR RE 0 Ah HER A a y si CON 2 ES © , ro x ECS £ Le RARE us : ECC Le dt 1e. rer PER RENE À 4 Par po ÉÈtés 25 Targa FER, OU 4 A a ER ET HT LES) D PA Re, | GE A APS LS NACRE Ur TU. EURE 2: ZE , sp : NE: di cpext LACS TER Sr QE Cyeos E HAE FRS AE à 35 EE KR RAT | LUE AN RE Das Li MES AU 2 F Le A FRE ES ane AUS AE SX detis: M” à 4 hs "A ie 5 "1le LT pe 32 + #fit ne cri FC RR arr x pébdané Na tis, & Re Arai è Rc 79 PEER ES QUEUES re RENE DE Aa Dr) M SE st FA PHARE PEUX AS SAUCE RC Dént ane fete He er PE Re para Fa DE ce” ére LT SE à FAST : RSR QE M Ei.| bte 84% PRIE dame AE RE {e rat (Bou: RDA T2" TRUSTE EN MORE DNS 2e) Coté Bu air be Sir: SAR RER PRE PRE RS Hi 28 a tas de OURS CNE ER Nr FE RTE Ë ses af € Br A > 2 > + EUR | dati vie Yu CARNET a AS Le FA € M. 3 WW - ‘ \ a LA + 2e a BI 1€ > +} re | : F Aie RSS) me Penh pad 5.6 Wu de ts ca de6et Fe er fe | x Cu # 7 paicares Night le … Cas EN" + RS BOTANIQUE | rer à * E us Br. — Notions élémentaires de Bactériologie (244, 246, 248, 250, 251, 252, 253, 254, UN NOTTE. — Sur quelques fleurs de monocotylédones lilüflores tétramères (263). — tomie de la feuille de Trigonella cærulea (264, 8 fig.). | Le — pates floristiques sur le Tessin méridional (211,218, 279). Au. — Le viviparisme chez les Joncées et les Glumacées (312). s. — Renseignements sur la flore de Tébessa (241, 242). - JurRaNNoIr. — Catalogue des genres de la flore d’ Europe (260, 261, 262). NiER. — Les zones de la végetation au Caucase (3114). U DE Lasannèee. — Le laboratoire de biologie végétale de Fontainebleau (253): — 1 synoptique des Péronosporées (282, lee 284, 985, 286, 9 fig.). — Id. des Péris- moe (200202293294, 295, 296, 297, 22 fu). — Contrib. à la flore mycologique Pas-de-Calais (301, 302). GILLOT. — Botanique et minéralogie, colonies végétales DCR (295). ARD. — Sur les partitions anomales des Fougèr es (293, 4 fi Fe La jeunesse du Paris LRO (278, 279. 2 fig). — Re tr de la Société iqueé de France en Suisse (289, 290). KrEefrEr: — Les Mycocécidies de Lorraine (268, 269, 270, 10 fig.). + Maine. — Annotations à la Flore de Lorraine et description d'une nouvelle espèce de Betula (291, 292. 1 fig.) — Plantes adventices, observations faites dans l'Est (304, 305). erre > Many. — 1” ascendance de l’Erable plane (310, 5 fig.) RE Rusunan. — Promenade botanique à Santec (281). — Sur la recherche des algues me ines du 0 AN : # (LÉ RÈGLEMENT DE LA BIBLIOTHÈQUE — Fo abonné dé la Aruille des nee Naturalistes habitant la France pourra être admis lecteur de la Bibliothèque, pourvu qu'il fournisse des références suffisantes et sauf limi- il È les conditions du service. M” LA EUR PL? onnes qui demanderont plusieurs ouvrages à la fois, jouiront de la réduction suivante He la diminution des frais de port : À un envoi de deux ouvrages pourra être joint, sans I de frais, un exemplaire en plus de la même catégorie ou de la catégorie inférieure ; ; + re ‘ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite. ivres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de l'expédition, FR 2 sa renouvellement du prêt poñgant: un mois, moyennant O fr. 25 poux correspondance; ) fus sera consenti que s’il n’y a pas de demande émanant d’un autre lecteur . gare il na les adresser. nces de la Bibliothèque, nt. lesquelles il ne sera pas fait d'envoi de livrés, ant les mois d'été; un avis paraîtra à ce sujet dans la Feuille. iv ou Hétirior devra être remplacé. — Les ve non motivés et les pertes Suspension des envois. : ts pas répondu aux demandes non conformes aux Haitons ci-dessus. Aucun À aux lecteurs qui n’auraient pas réglé leur cotisation. de la Bibliothèque — Les lecteurs pourront se procurer la collection com- de Catalogue parus jusqu'à ce jour (avec le catalogue mensuel publié en à 1070 pages gr. in-8°, comprenant près de 35000 travaux catalogués, au prix Le prix d'emprunt du tout est assimilé à celui de deux volumes de la catégorie A, x d’e su d’un fascicule 5 ri est de O fr. 25 (catégorie B} (voir ci-dessus [T1 du Catalogue (année courante) a été distribué aux lecteurs inscrits. aux ouvrages dont les noms d'auteurs commencent par la lettre A, ue ouvrages reçus en octobre et en novembre, _- k Sas CR 2 Par, M. Achille Poitou, rue Lécuyer, 16, à arbore re Seine, offre : Sphaignes, Hépati ques-bien déterminés, contre : Lichens, Characées, Algues et de tous les terrains autres que ceux du bassin de. Paris. Envoyer oblata. : Le frère Anthelme, pensionnat de Valbenoîte, à Saint-Etienne, offre d'éch un bel aérolithe de 378 grammes (densité 4,20), contre minéraux rares ou Paradisiers kë M. À. Bonnet, 55, boulevard Saint-Michel, Paris, offre coquilles fossiles Nr - bassin de Paris, en échange 2 coquilles fossiles” tertiaires Le récentes. Re siles des faluns de la Donne, très bien conservées et par faitement déterminées, ‘on rer coquilles marines françaises. Envoy er oblala. Dee, M. E. Margier, à Alais (Gard), désire se procurer par ét HÉlSER bons échantillons des Cyclostoma suivants : C. sulcatum d'Algérie, Olivier, “lerrugineu, cos- hi tulatum. à M. Guédel, 43, cours Saint-André, Grenoble, offre en ie d'espèces : act France méridionale et des Pyrénées, des coléoptères de la faune alpine ou subal: ine : Bembidium glaciale, bipunclatum, Nebria pictiventris, angusticollis, Elophorus: glaciali SA Pierostichus Baudii, Heptacelacus aipinus, Corymbiles rugosus, gerucanus, Gonioctena Eux a, Phædon salicinus, Oreina elongata, cacaliæ, etc., etc. Le frère Appollinaire-Marie, professeur à Longuyon {Meurthe- -et- Moselle ÿ désire : Espèces des genres Procerus, Procrustes, Carabus, Cychrus et A du” globe; offre Carabus et autres col. eur., liste sur demande. “E M. G. Luze, Bürgerschullehrer, XVI, Veronikagasse, 25, Vienne- (Autriche), désire entrer en relations d'échange avec des Coléoptérologistes de l'Europe mérid. l occident. Il demande oblata très fournis. À mu Le M. Ernest André, 17, rue des Promenades, Gray (Haute-Saône), serait très heureux de recevoir à titre 4 échange ou de communication des Mulilles de tous pays. M. L. Rondou, à Gèdre, par Luz (Hautes-Pyrénées), offre : Lyc. var. PE a Er. var. Lefebvrei, Zyg. Contaminei et Anthyllidis, Ps. Leschenaulti, CL. Peleteriaria, Bot. caslalis, Cr. petrificellus, Coc. Andorrana et nombre d’autres espèces sn + el Lépidopt. de France ou d'Europe. Envoyer oblata. 7 M. F. Ancey, 9, rue Fargès, à Marseille, offre en nombre des Thais medesieaste e un beau spécimen de sa variété Honoratii obtenus tous d'éducation. ae US D; M. G. Rogeron, L’Arceau, prés Angers, offre d’éch. : Z. Achilleæ, Rp pe CR N. ancilla, H. prasiniana, N. mundana, A. Lupulinus, C. processionea, C. spinula, Ps binari C. matura, A. crassa, 0. ruticilla et ses variétés, Pistacina et ses variétés, Lunosa et. ab. Neurodes, D. rubiginea, C. sponsa, Promissa,'H. abruptar ia, P. Coronnillaria, A. picl rie HA À. badiata, T. contaminaria, etc. Envoi d’une liste bien plus longue sur demande. ER M. Ernest Lelièvre, 23, Entre-les-Ponts, à Amboise, Indre- et-Loire, offre le mille à douze cents espèces de papillons d'Europe contre d'autres RS soit VER soit exotiques ou encore des Longicornes de toute provenance. rs =, % M. Gédéon Foulquier, 5, rue Cannebière, Marseille, desirerait avoir. pr co! rres- . pondants pour l'échange des Lépidoptères, dans les iles de la Méditerranée. AS A M. l’abbé A. Lévêque, autrefois rue de l'Avalasse, à Rouen, prévient ses cor pondants que sa nouvelle adresse sera dorénavant : Guré de Moulineaux, par G Couronne, Seine-Inferieure. Il offre à titre d'échange plusieurs Core de épidoptères. macros et micros et un grand nombre de chenilles soufflées. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHÈQUE. DU 9 OCTOBRE AU 9 NOVEMBRE 1896 - . LE 0 v > “ De la part de MM. Boulenger (6 br.), Dewalque (17 br.), A. Dollfus 4 vol. et J. de Gaulle (4 vol. et 10 br.), D' Guébhard (1 br.), Gude (1 br. ), Grilli (4 Fun (4 br.), Noualhier (1 br.), Porter (1 br.), Raspail (1 br.), Th. Scott {1 br). Total : 25 volumes, 176 brochures. Se | Nous adressons tous nos remerciements aux ‘donateurs. | MJanvier1997 — III Série, 27° Am — x 1 LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 … PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris ‘ance et LOL PE NT PR OS RE ET ER PE . fr. 4 par an ” À Avec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir “les Catalogues à paraître dans l'année (France) ..................... fr. 10 par an Le Numéro, 40 centimes. | | LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 1 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE | | | SOMMAIRE DU N° 315 D" ienne d'Habtnd _La Constitution du système nerveux, ses applications à la psycho-physiologie, x « TYP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS rue Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) ET LPS SE , —— : LE UE RE 1897 A OL Pur Pen Du Ft à LE is € 2, LE * À ’ pu Pr, Fu : Ce CH se 8 ox * à ». } * ANTS. — Nous prions nos lecteurs de nous envoyer sans retard le montant de leur abonnement courant à la Feuille (et à la Bibliothèque s'il y a lieu) # RÈGLEMENT DE IA BIBLIOTHÈQUE Havre, 1895. —:In=60, :£ DEN STE 3 fr RUES VOANS ÉLIRE TUE. CRI | “ He FORCE > - de 26 fr. 50.— Le prix d'emprunt du tout est assimilé à celui de deux volumes de la catégorie A, I. — Tout abonné de la Feuille des Jeunes Naturalistes habitant la France pourra tre comme lecteur de la Bibliothèque, pourvu qu'il fournisse des références suffisantes "et sauf Tim | tation par les conditions du service. " II. — La cotisation annuelle à la Bibliothèque, réduite à une quote-part des frais de Der est de 4 fr. (soit 10 fr. avec l'abonnement à la Feuille et au Catalogue). — Une carte constatant l'admission sera envoyée aux lecteurs contre le versement de la cotisation. III. — Les frais d'envoi des livres établis par une moyenne, sont de : 0 fr. 50 par volume ou fascicule de grande publication (catégorie A). O fr. 25 par brochure ou numéro de journal (catégorie B). Le montant des frais devra être joint à la demande d'emprunt. ‘à Les personnes qui demanderont plusieurs ouvrages à la fois, jouiront de la réduction suivante résultant de la diminution des frais deport : À un envoi de deux ouvrages pourra être joint, sans. augmentation de frais, un exemplaire en plus de la même catégorie ou de la catégorie pe d à un envoi de quatre ouvrages, deux ouvrages en plus, et ainsi de suite, ; IV. — Les livres prêtés devront être rentrés deux mois après le jour de l'expédition, sauf | demande de renouvellement du prêt pendant un mois, moyennant O fr. 25 pour COTÉSRERSS ce renouvellement ne sera consenti que s’il n’y a pas de demande émanant d’un autre lesions ë Aucun ouvrage ne pourra être conservé pendant plus de trois mois. : On est prié de nous indiquer exactement le numéro d'ordre et le titre de l’ouvrage demandé: V. — Les expéditions de livres se feront deux fois par semaine. Il est important que nous sachions si l’on désire que les envois par chemin de fer soient faits à domicile ou en gare; et dans ce cas, à quelle gare il faudra les adresser. - # VI. — Les vacances de la Bibliothèque, pendant lesquelles il ne sera pas fait d'envoi de livres, 4 auront lieu pendant les mois d'été; un avis paraîtra à ce sujet dans la Fewille. " VII. — Tout livre égaré ou détérioré devra être remplacé. — Les retards non motivéset les pertes | de livres entraîneront la suspension des envois. VIII. — Il ne sera pas répondu aux demandes non conformes aux indications ci-dessus. Aucun envoi ne sera fait aux lecteurs qui n’auraient pas réglé leur cotisation. | IX. — Catalogue de la Bibliothèque — Les lecteurs pourront se procurer : collection come plète des fascicules du Catalogue parus jusqu’à ce jour (avec le catalogue mensuel publié en 1892-1896), soit environ 1070 pages gr. in-8°, comprenant près de 35000 travaux catalogués, au prix n soit 1 fr. — Le prix d'emprunt d’un fascicule séparé est de O fr. 25 (catégorie B) (voir ci-dessus 2 les conditions d'emprunt). REX. Le fascicule XVIII du Catalogue (année courante) a été distribué aux lecteurs inscrits. TARIF DES ANNONCES POUR LA 27: ANNÉE Page-entière 55.11.02, 0 Tee UMR | à! AS 1/2 page... Are TERRES | Les annonces sont payables d'avance 1J4- = ERA ...... 7 » : La réduction de prix sera de 1/4 pour 1/8 RARE RAA Er | les annonces au trimestre, RYAUE - Comptoir géologique de Normandie. — A. BRASIL, rue génies. F Caen x ROCHES ET FOSSILES DE NORMANDIE EN SÉRIES ET A LA PI Séries de fossiles, 40 espèces déterminées, nombreux échantillons #24 S ni PA À 2 ARR: 7 TN LC R TRS 18 » Cénomanien............. É 1 TR PS TN Le Bajocién.:... 725 15 » Campanien (15 espèces). ER CAPE me © # | Bathonien ::.%72 12 » ; GORE LE. eee RCE + SCORE Oxfordienzs. este 20» - ::Phorene Lee ALES 18 init Le Ed à ° Nos correspondants composent eux-mêmes ces séries en choisissant les espèces qu’ ‘ils désirent sur _ en comprenant un nombre bien plus considérable, Ces listes sont envoyées sur ser dem e. Envois à choisir. — Achat de Collections. < ES Louis Brasil. — Céphalopodes nouveaux où peu connus des Etages pue de Normandie. 7 es 2 R. + : DA vier 1897 — IIIe Série, 27° Année a N° 315 PDA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES BIBLIOTHÈQUE 1 Le fascicule XIX du Catalogue (Ouvrages reçus du 9 octobre au 6 décembre, n° 24629 à 25374) va être distribué aux Lecteurs inscrits. — Le fascicule XX est en préparation. LA CONSTITUTION DU SYSTÈME NERVEUX Ses applications à la psycho-physiologie, d’après les travaux récents PE Le | —… L'étude du système nerveux, toujours actuelle, a subi dans ces dernières ‘années une impulsion nouvelle grâce à la découverte de détails importants “dont l'interprétation modifie profondément nos idées sur la physiologie nerveuse. …Il ne s’agit certes point de questions d'anatomie descriptive : la morpho- —logie de l’axe cérébro-spinal est bien connue, ses recoins les plus dissimulés sont minutieusement décrits. La question est plus haute, l’objet plus vaste : “randis que les descriptions à l’œil nu ne peuvent donner qu’un plan de recherches, le . microscope seul est capable d’enseignements de grandes portées s'élevant du fait palpable à l’envolée psychologique. C'est donc la constitution intime du système nerveux que les travaux récents de Golgi, R. Cajal, van Gehuchten, etc., éclairent d’un jour tout nouveau. Rien cependant n’est transformé, les découvertes ont l'apparence -de minuties oiseuses, on Jugera de leur importance. 74 EL — La cellule nerveuse ou Neurone. [Un organe n’est pas une unité anatomique, il représente un amas consi- dérable d'éléments simples — les cellules — à la fois autonomes et “dépendants les uns des autres. Chacun d'eux est un être vivant complet possédant et remplissant toutes les fonctions vitales; mais considéré comme membre d’une immense colonie, chaque élément cellulaire est un être pécialisé; parmi les attributs de la vie, il en est un pre perfectionné, uiest s& caractéristique et qu’il met en œuvre pour le bien de la colonie # VOS æs r ‘ 4 2 -* n. 2 AT Du, PAT DAT + Di » Ta) N _culier, mis en lumière par les recherches récentes, d'émettre sur une à CRU ? M f à À a: ( + ACTE , y leur compte personnel, elles se nourrissent, respirent, vivent en un pour les besoins de l'être qu’elles contribuent à former, elles ont acqu délicatesse singulière pour la perception des impressions venues du deho Nous n’insisterons pas sur les particularités de structure, l’histologient point de vue hésite encore et la chimie ne peut pas pour le aborder la question. Seule, la morphologie de ces cellules nous oce elle sera les notions exactes des données actuelles de la science. Afin de comprendre les particularités que présente la forme extérien des cellules nerveuses, il faut noter que ces éléments, organes de perceptu des impressions extérieures, sont plus ou moins profondément situés, l'épaisseur des tissus et se trouvent à une distance variable, parfois grande, les uns des autres. Il leur sera donc nécessaire, tant pour entr relation avec le monde extérieur que pour communiquer entree d'émettre des prolongements. Ces cellules, par suite, en outre de leurte protoplasmique et de leur noyau — sans lesquels il n’y a point de cellul posséderont des expansions de dimensions diverses et variables suivantAl <> * cas. Ce sont ces expansions même qui constituent la caractéristique l'élément qui nous occupe. Il y en a toujours deux, mais il peut yen avo davantage et dans tous les cas il faut distinguer : le ou les prolongemen protoplasmiques encore appelés dendrites relativement épais etquime terminent par une arborisation plus ou moins riche et le prolongeme cylindre-axile ou neurite toujours unique et plus grêle que les précéd Comme eux, il se termine par des”arborisations et présente ce fait y por moitié de sa longueur une série de branches collatérales (fig. 1). … 1] Fig. 1. — UNE CELLULE NERVEUSE, > d. Dendrites de dimensions diverses terminés par des arborisations libres. — #. Nail branches collatérales. — c. Noyau. — p. Corps cellulaire. © ae & LACALST AS à D En FES ae &. cellulifuges. be FES Pour constituer le tissu nerveux, les en amas distincts qui envoient leurs pro of Pr 4 Ÿ 3 2 : A & Ce" d j CU D ements des autres. L'ensemble des centres nerveux constituait alors un seau serré, complexe et parfaitement homogène, il y avait des cellules ais elles n'avaient point d'individualité. Aujourd'hui, et c’est le point sentiel des travaux actuels, 1l est, au contraire, bien établi que les llules possèdent une individualité anatomique et physiologique: la xbstance des unes n’est point en continuité avec la substance des autres, urs rapports réciproques sont des rapports de simple contiguité des rborisations terminales des prolongements. Pour traduire nettement ce ibtrès important il est d'usage d'appeler la cellule nerveuse : Le Neurone. À IT. — Physiologie des Neurones. — À. Reflexes. Cette dénomination est plus qu'un mot, elle traduit une conception nou- elle; elle veut dire que le corps cellulaire et les expansions forment un ut complet que l’on ne peut séparer sans supprimer du coup l'élément. juivant la conception ancienne, le corps cellulaire était tout, il était élément vivant, élaborant les impressions subies, les prolongements étant e simples conducteurs, inditférents au sens de la conduction. Aujourd’hui es expériences concluantes de physiologie en corrélation avec le fait atomique de la contiguiïté des éléments nerveux, montrent que le corps ellulaire à uniquement — ou presque — un rôle nourricier. Au contraire élaboration des excitations perçues (par exemple la transformation d’une hpression en mouvement) se fait dans les expansions cellulaires en ticulier au point de contact de deux prolongements opposés (neurite sdendrites) de neurones distincts, soit, pour employer le langage actuel, Porticulation de deux neurones. Fig. 2. — RÉFLEXE SIMPLE (Conception ancienne). p. Peau. — ». Cellule nerveuse. — 7. Muscle. Er N Les données anatomiques viennent à l'appui de cette conception. Ainsi, encore peu d'années, on expliquait le réflexe simple en disant (fig. 2) : “existe deux prolongements et un corps cellulaire; l'un des prolongements coit. l'excitation, la cellule élabore la perception, l’autre prolongement nduit aux organes, les muscles par exemple, cette perception élaborée. cbuellement, nous savons qu'il faut deux neurones pour un réflexe mple (fig. 3) : le neurone sensitif d’une part, dont le dendrite reçoit l'exci- on et l'amène à travers le corps cellulaire au neurite, ou plus exactement > groupement se fait de telle sorte que les corps cellulaires et les prolongements respectivement situés en amas distincts : l'ensemble des cellules a un aspéct gris et ne la substance grise; l’ensemble des prolongements revêtus de myéline forme, par mulation de cette dernière, la substance blanche. ve e à 4 : ne D , Fig. 3. — RÉFLEXE SIMPLE (Conception actuelle), s. Neurone sensitif. — 4. articulation. — #». Neurone moteur. — p. Peau. — £ Muscle | | [1 T'ES à une collatérale de celui-ci; les arborisations terminales de ce ram : collatéral se trouvent au contact des dendrites d'un deuxième neurone neurone moteur ; à ce niveau, l'excitation sensible devient excitation m qui sera transmise aux muscles par ce neurone moteur. Entre les-de conceptions, la différence est grande ; outre l’adjonction d’un élément cell DC +: Le: Pl 4 £ '° + era ? k CA t 301 OP l'on croyait avoir pour substratum anatomique le réseau fermé de’{ . ac or s'irradiait autour des éléments nerveux directement intéressés faisant “a ” ue + Re” + 1 A [17 ve de 7e Li Ù “pe Dé nE Me TER | Fig. 4. — RÉFLEXE COMPOSÉ. p. Peau, lieu de l'excitation. — s. Neurone sensitif., — ». mn. Neur mote groupes musculaires 7 et au contact des collatérales sensitives €, — % d, Dendrite, Pa 7x 1 M hole RS 4 pti À k r 46 - | t ve TPS — ——. É 4 L LA * . 7 ; M thèse (1) que la contiguïté des expansions nerveuses peut, suivant être plus ou moins intime. Durant le sommeil, par Sn € Dr ments seraient rétractés, l'élaboration consciente de ce chef est supprimé puisque plus rien ne passe des excitations extérieures. Seuls, les réflex peuvent se produire sous l'effet d’excitations faibles. Les excitations forte amènent le réveil en provoquant l'allongement des prolongements nerveur et M. Mathias-Duval montrait que l’homme qui s’étire est bien l'image c cerveau qui s’éveille, dont les pensées reviennent une à une, d’abor confuses, puis plus nettes à mesure que les contacts se rétablissent d neurone à neurone. | | + KT Aussi ingénieuse fût-elle, la théorie attendait confirmation ; elle nous es donnée depuis peu par deux auteurs ayant travaillé indépendamment eta moyen de deux méthodes différentes (2). L'un, Pere a pu mesurer Île changements de dimensions des cellules de la rétine; l’autre, Demoor, e rimentant sur les chiens avant, pendant et après le sommeil chloroform a pu constater de visu ces modifications de contact. : \. LTTHENS oilà pour le sommeil; du même coup les phénomènes de l’associatiot des idées apparaissent clairement et quelle que soit leur essence même,-on peut, anatomiquement, concevoir son mécanisme. Les arborisations. des neurones qui s'étirent, se raccourcissent, se déplacent, jouent le rôle-de commutateurs : deux neurones cérébraux venant au contact, rendron actuelle une impression anciennement reçue. Si les arborisations dur neurone se mettent, en même temps, au contact de deux autres, deu impressions en réserve surgissant aussitôt, s'associent. D'autre part, on sai que ces mouvements cellulaires ont un degré d’activité variable, suivar les circonstances, les tempéraments : certains médicaments agissent pou les activer ou les refouler. Dès lors, on peut aisément se représenter qu > la | nc de pensée, d'imagination qui, au fond, ont pour base l’associatio es idées, se modifient suivant la rapidité et la multiplicité de ces contacts Et l’on peut concevoir aussi qu’une intelligence faible sera celle. dx cerveau dont les cellules, languissantes et paresseuses, possèdent des arbo risations peu nombreuses, incapables de réunir plusieurs neurones." Ance oint de vue, les observations de Klippel et Azoulay (3) nous montrentqu es cellules nerveuses des paralytiques généraux perdent, peu à peu, "leu arborisations terminales; or, ces malades sont caractérisés par la perte la mémoire, la pauvreté de l'imagination qui, tournant d’abord dans ü même cercle d'idées, finit par disparaître. | MRC Par ces applications à l'interprétation des phénomènes psychiques, lin portance du progrès accompli dans l’étude du système nerveux deviel tout à fait évidente. L'hypothèse ancienne qui voulait voir un immens réseau constituant des voies immuables laissant le chemin toujours lib au passage des excitations, ne pouvait satisfaire et ne satisfaisait nulleme les chercheurs. an?,2 ESPNEES Paris. : Étienne RaBauD de Lis <- A (1) Société de Biologie, 2 fév. 1895. OMS | (2) Archives de Biologie de van Beneden, nov. 4896. (3) Des Lésions histologiques de la Paralysie générale, Archives de Neuro . + YA ? ve 4 jp? fe Xe * es AŸ | Cal se * L % “ Le St n4 va + OR se d Lori à | np MS A dé TP È n. 44 M 47 ne LA TECTONIQUE DE LA BASSE-PROVENCE mn. | | (Suite) De « RE Pour démontrer ces propositions nous allons suivre pas à pas, à partir de unt-Pons, l'axe anticlinal et le synclinal renversé qui l'accompagne; ous allons faire voir que l'allure des couches est incompatible avec l'hypo- hèse d'une charnière synclinale enfouie sous le massif à une assez grande distance pour pouvoir expliquer la structure de cette région sans sinuosités ans l'axe du pli. La bande triasique des Gypières qui vient aboutir à Saint- 2ons avec une orientation est-nord-est — ouest-sud-ouest tourne brusque- nent en ce point à angle droit. Les couches qui jusque-là plongeaient vers le ud=sud-est commencent à plonger vers l’ouest et semblent au premier abord enr buter par faille contre les couches du synclinal du col de la Glacière qui onten cetendroit verticales. Entre ces couches verticales et les couches riasiques, on voit apparaître d’abord une bande d’Infralias (qui n’est pas nu diquée-sur la carte au 1/8U000), ensuite un mince liséré de Dolomies juras- iques qui participent au synclinal; nous avons donc en ce point une partie réduite il est vrai) du /Zanc renversé de l’anticlinal. Au sommet du col, au ontraire, ce ne sont que les couches du flanc normal de l’anticlinal (Lias et Oolithe) qui sont en contact avec les couches du synclinal par rapport uquel elles seraient affaissées. Or, de l’autre côté du col, nous voyons apparaître, à un niveau inférieur, des couches daniennes sur lesquelles l'Oolithe du plateau de Roquefourcade erait en recouvrement; 1l faudrait donc admettre que la masse du recou- rement se soit affaissée le long d’une faille précisément parallèle à l’axe du ynchnal au moins dans toute la région comprise entre Saint-Pons et le olde la Machine (col du Baou de Bretagne), en même temps, il faudrait upposer que l'érosion ait précisément dénudé, sans laisser de témoins, bpartie située entre cette faille et la portion de l’axe comprise ä# peu près ntre la Bastide des Cyprès et Saint-Pons, ou encore admettre que le éversement ne se soit produit précisément que dans la région à l’ouest de Maille. Cette concurrence de circonstances si spéciales pour ne pas être possible, n’en est pas moins très peu vraisemblable. ous ces phénomènes s'expliquent au contraire très simplement si l’on dme ; que la bande de ‘Frias et d’Infralias qui remonte au nord de Saint- ons n'est que la continuation directe de l'axe de la Sainte-Baume qui s'est fléchi vers le nord, la faille qui sépare l’anticlinal du synelinal peut alors re considérée comme la réunion de toutes les failles de tassement et irement du flanc renversé du pli qui est ici réduit à sa plus simple pression. axe continue à se suivre suns interruption : il se dirige vers le Plan Aups où il se produit un déversement vers le sud, sur tout l’espace compris tree Plan d'Aups et le Vieux-Nans; arrivé à ce dernier hameau l'axe hfléchit, retourne sur lui-même et par conséquent se déverse vers le nord; synclinal qui l'accompagne plonge constamment sous lui. Ce retour du lSur lui-même donne naissance, à l’intérieur de la bouche anticlinale, à lé petite cuvette synclinale, occupée, au nord de la Taulère, par les caires marneux de l’Oolithe. Cette cuvette, qui doit exister forcément IS notre hypothèse, ne serait qu'un pur effet de hasard dans le cas né masse de recouvrement. Le pli se poursuit sans inflexions sensibles [wau) voisinage de Coutronne et continue à être renversé constam- sursomsynclinal composé de Sénonien et de Danien. À Coutronne, he à A Es s. 4 . — 48 — #94 le pli s’infléchit vers le nord et redescend vers Tapan près At le col du Baou de Bretagne où le Danien est porté à4, environ, jusqu'à Tapan où il n’est plus qu’à 250 mètres à peï qui accompagne l’anticlinal s’est abaissé progressivement, | Dans l'hypothèse d'un massif de recouvrement en continuitéam normal du pli, cette dénivellation du massif de recouvrement, substratum est aussi malaisée à concevoir qu'elle est facilesa dans le cas d’un pli sinueux dans lequel l'élévation de l’anticlina en même temps que celle du synclinal correspondant. Pour-mi ressortir ce fait voici deux croquis à l'échelle représentant cequ raccord dans l'hypothèse d’une masse de recouvrement. 7 ë Vy 2 WU | À Les [cards ‘ Jd Jg KE J f; Le Fauge ” Ù Fin de La TX de en 95 pe Pa 7e Chaîne de Ja Roussarpue: 1075 Eu: Ziume. € DR" ONO 4 se a ee Ve PO ET : e< S re | _ \&:< 2% 1-2 7" et tr-s| a mm" _ _ _ L 4 mm t13 Trias. — 112 Infralias et Lias inférieur, — 1% Liasien et Toarcien. — Jr1v0al de l’Oolithe inf. — J1 Calcaires et Marnes du Callovien. — J24 Oalcaires gris-et. Ja Dolomies Jurassiques et Calcaire à Heterodiceras, — C y Valanginien., = OmÆ C7S Calcaires à Hippurites. — C? Danien. — Sp. Poudingues et Argiles rouges... CE * F7 À Tapan, l'axe de l’anticlinal tourne vers le sud-ouest, toutes du pli se redressent et l’on voit apparaître entre l'Infralias quicons du pli et les calcaires à Hippurites renversés du synclinal, un Dolomies faisant partie du flanc renversé de l’anticlinal. Dans d’une masse de recouvrement, il faudrait supposer que l’Infralias, d’abord avec une forte inclinaison vers l’ouest, sous le flanc sommet 522, reparaît entre ce sommet et le lambeau de Dolomi dans le col qui sépare ces deux sommités une torsion assez ramener ses couches à la verticale. ni; De plus, la nappe infraliasique, se repliant sur elle-même, s'appuyer sur le massif de Dolomies et s'étirerait brusquement: de massif, ainsi que toute l'Oolithe. — Dans ce mouvement, substratum danien n'aurait pour ainsi dire pas changé, carda ditions, une coupe ee entre le point de nivellement 254, près: et l’h de la Chapelle au sud-est d’Auriol, devrait être interp manière suivante : 10 EUR On voit combien ce raccord est invraisemblable. : 5 Il est bon de remarquer, en outre, la présence des calcaires à renversés sous la Dolomie. La nappe charriée ne comprendrai 2s ARE Frolongement du Sommet : M1 [nfralias et Lias inférieur. — 1%-4 Liasien et Toarcien. — J:1v Calcaires marneux ithé inf. — J1 Calcaires et Marnes du Callovien. — J2-4 Calcaïres gris et Dolomies, — omies Jurassiques et Calcaire à Heterodiceras. — Cy Valanginien. — (‘sy Hauterivien. — Icaires à Hyppurites. — C® Danien, — Sp. Poudingues et argiles rouges. | quement le flanc normal de l’anticlinal, elle comprendrait une partie u flanc renversé (Dolomies et calcaires à Hippurites). Les mêmes cal- ie existent d ailleurs déjà, renversés sur le synelinal au re de la ête de Roussargues et à Coutronne, où ils sont surmontés par Intralias et le Lias et où ils surmontent eux-mêmes le Danien. Dans hypothèse d'un recouvrement, la nappe charriée, en continuité avec le ane normal de l'anticlinal et composée de terrains triasiques et juras- iques, aurait donc transporté avec elle, sur une longueur de plusieurs ilomètres, des couches à Hippurites appartenant au flanc renversé du pli, SU Cet espace de plusieurs kilomètres, toute la partie du flanc renversé, omprise entre l'Infralias, par exemple, et les calcaires à Hippurites, ibcachée par le chevauchement. Jans l'hypothèse de la sinuosité de l'axe, au contraire, tout s'explique très Lee F turellement : le synclinal crétacé renversé accompagne partout son anti- ina; dans le flanc renversé de ce dernier nous assistons, depuis l'extrémité u.plidela Sainte- Baume, au phénomène de la disparition et de la réappa- tion des couches, l'existence de couches verticales dans l’Infralias du col sttoute naturelle, puisque nous sommes sur l'axe du pli; l'apparition des olomies, à l’ouest de cet axe, vient prouver l'existence en ce point du flan iversé; la présence de Calcaires à Hippurites sous ces Dolomies, démontr Jesynclinal renversé continue à suivre toutes Les sinuosités de “plise poursuit très régulièrement dans la direction du sud-ouest, lau Fauge, où il est brusquement interrompu par l’ondulation transver- Or, de l'autre côté de l’ondulation transversale, nous avons vu qu'il taitqu'un pli, celui d'Allauch. Peypin-la-Bourine qui, après avoir de-nombreuses sinuosités, se trouvait lui aussi brusquement inter- par l'ondulation transversale; la conclusion s'impose : Jrand pli : Nerthe-Etoile, Notre-Dame des Anges, Allauch, Peypi 1-la- teest la continuation du pli de la Sainte-Baume dont il est séparé par lation transversale qui l'a légèrement rejeté dans l’espace compris entre bla Fauge. L'ondulation transversale a donc joué, par rapport au li, Le rôle de pli faille de décrochement. iatiquement on peut donc représenter l’ensemble des plissements IS avons étudiés jusqu'ici de la façon suivante. Sur le même croquis ntons aussi, schématiquement,. les plis méridionaux que nous tudier. Nous avons figuré en F, et F, la-faille de décrochement de la bla faille Doria; comme on le voit, ces failles sont légèrement mais suivent avec un parallélisme rigoureux la direction de 2 D w re transversale. | ns donc de constater dans le massif de la Sainte-Baume, comme Allauch, des sinuosités d'axes assez complexes. On peut se © r' ou J | TAN $e À d À à FLR PA | tr Fi Faille de décrochement de la Nerthe.— F, Faille Doria (Pli faille de den F, Part LR MOD MAAX AXXX “ile -N.D. dsAnçes ie 4 Q st e F. j Enrnpeenen ess sl \. FR _ AiSCtdH de Marre; “sx $ LL &\ ! | LA : d FL: hfa Veyre Nr ee ; y st & EU * A XD 5€ pee 2 LL ons DS Le KA . LC ON LT # + 24 y SE dans laquelle l’ondulation transversale joue le rôle de faille de décrochement, è mes demander la cause de ces sinuosités. Il sufit de se reporter à notre cart tectonique pour voir que les plis sinueux moulent exactement le contour 6 es massifs d'ancienne émersion et qu'ils se sont propagés dans les espaces c07 pris entre ces massifs où ils ne rencontraient pas de résistance. De Nous avons suffisamment insisté sur le rôle de ces massifs pour qu’il 4 soit inutile d’y revenir longuement ici. Nous avons démontré (1) pour le massif d’ SAT que le pli était constamment couché vers le massif central & “an ilse moule; de même le pli de la Sainte-Baume, qui se moule arr pu le massif d'Altanch | applique rigoureusement à celui de LA a e- aume. it Pour ne pas interrompre la &Gescription du pli de la Sainte-Baume, nc il dvons laissé de côté des petits lambeaux situés dans la région en avant d pli. (Lambeau des Etienne et, au sud-ouest, du Plan d’Aups). re #4 Le lambeau des Etienne est constitué par une bande. STras ue d’Infral et de Lias entourant presque complètement une cuvette ER pet fonde renfermant du Ces du Bathonien, de l'Oxfordien et des Cal blancs dolomitiques. Ce lambeau semble surgir tout à Coup. au milie synclinal occupé par le Danien. RS me Voici, d’ailleurs, la coupe nord-ouest, sud-ouest prise en passant. de : Les Etienne. drnfs ae 142 Infralias et Lias inférieur. — 134 Liasien et Toarcien."— se IV | Bajocien, — Callovien Oxfordien. | AY Que N cr SE x Si l’on se dirige vers le sud-ouest, on voit les deux syn ins 8 Se rapprocher. Les anticlinaux À, A’ et la cuvette synclinale 3 CS entre ces synclinaux dont les couches se redressent de p et à mesure qu'on s’avance vers le sud-ouest, Des safielins reste plus qu'une ligne de froissement avec brèche di d 4) Bull. S. G. F. (3), XXII, p. 542 et suiv. ap ee — 91 — iennes. Dans cette ligne de froissements on trouve encore cà et là des blocs Rinfralias et des fragments de Calcaires jurassiques. La structure du lam- eau des Etienne et sa situation par rapport à la boucle du pli avec laquelle Lest-pour ainsi dire en continuité, nous amènent donc à considérer ce ambeau comme une portion de cette boucle séparée par étranglement, nsique le montre le schéma ci-contre : na” Le lambeau des Etienne a donc une structure très analogue à celle de la colline de Collet-Redon, dans le massif d’Allauch; mais ici le phénomène a été Etienne Re plus loin encore, puisque le lambeau des tienne à été complètement séparé du reste du pli. Quant au lambeau situé au sud-ouest du Plan. d’Aups, au nord de la cote 870, il est formé de Cal- caires et de Dolomies du Jurassique, il semble former | | un petit dôme dans les couches daniennes du syn- DuLigne suivant Inquelle Clinal, mais la stratification y est trop indistincte M Olétranglement de la pour qu'on puisse se prononcer à coup sûr sur sa De à ou lien. signification tectonique. 3: Crroupe. — Dômes de Notre-Dame de la Garde, de Carpiagne-Saint- Cyret petit dôme à l'est des Barles. Bassins d'effondrement qui s'étendent de augisson jusqu'à Chibron. F4} — L'ensemble des îles Pomègues, Ratonneau, Château-d’If et de la colline de Notre-Dame de la Garde constitue un dôme elliptique allongé de l’ouest- nord-ouest à l’est-sud-est. Son centre est occupé par le Jurassique supérieur, Sa périphérie par l'Infracrétacé dont les couches marneuses sont fré- Juemment étirées dans la partie sud-est. | . Dans le massif de Carpiagne-Saint-Cyr, la structure en dôme est encore plus nette, le noyau est occupé par l’Oolithe, la périphérie par le Jurassique supérieur, l'Infracrétacé et même le Crétacé 148 a bordure nord-est du etit bassin de la Penne). Plusieurs /uilles dirigées sensiblement est-ouest viennent accidenter ce dôme dans sa partie méridionale et orientale. Les ri cipales sont celle de Laugisson, celle de Vaufrèges-Carpiagne et celle du élégraphe d'Aubagne, sud-est de la Penne. A l’est des Barles, signalons ricore ni mémoire un petit dôme qui est traversé par la route d’Aubagne bla Bédoule, son, noyau est occupé par le Jurassique supérieur, le Valan- cinien et l'Hauterivien, sa périphérie par l’Urgonien. =. Au sud-est du dôme de ten et sur toute la bordure du bassin du Jeausset, s'étend une série de bassins d’effondrement. Les principaux sont : eux de Laugisson, de Carpiagne, occupés par l’Aptien; de Carnoux, les Barles et de Rouvière, occupés par l’Aptien et le Cénomanien; enfin celui de Chibron Lhovene par le Néocomien, l’Urgonien, les calcaires à Hippu- ites et le Danien. Il est probable que, dans la même région, les dépressions u Massaguet, celle au nord du signal de la Gardiole et celle de la plaine e Cuges qui sont recouvertes par des dépôts d’alluvions, doivent présenter même phénomène. Comme dans la Nerthe, toutes ces dépressions sont tuées au sud d’une ligne anticlinale (dôme de Carpiagne, ondulation de la relade; dôme à l’est des Barles, ondulation du col des Anges, pli de la ainte-Baume) et sur le bord d’un bassin synelinal (bassin du Beausset). our l'interprétation de ces bassins nous renvoyons à ce que nous avons litplus haut au sujet des bassins d’effondrement de la Nerthe. - Marseille. | | _ E. FouRNIER, | NE Docteur ès sciences. 7148 | "(4 suivre.) A Voir M. Bertrand, Sur la bande d'affaissements de Chibron, Bull. S. G. F. Réunion 4 rc vence, 1891, 1h el + 7. sans LES PLAGES DE LA MANCHE (Gus : 4 \ SECTE RENUE DE LE RE 75 > A MyriLus EDULIS. s Le. vise. me | Le Mytilus edulis, limité au type de Linné, est cractemes Los ovale: allongée, à peine anguleuse du côté dorsal, son test vernissé adultes, à rayons bleus bien marqués chez les jeunes. C’est une fort rale qui ne s’avance guère en mer au-dessous du niveau des grandes m mn et de la zone des Laminaires. (RCE À Villers, on rencontre les plus beaux échantillons sur les rochers E entourés de vase qui découvrent aux grandes marées; ils sont très esti dans le pays. Des exemplaires de grande taille vivent également dans. es pieds de Laminaires rejetés à la côte en grande abondance après les tempêtes et qui proviennent de la côte de Caen. Les rochers des Vaches-Noires, q il restent découverts plusieurs heures par jour, même aux morteaux, sont aussi tapissés d’un épais manteau de moules appartenant au type du M. edulis; toutefois, le éveloppement en est moins normal par suite de leur longue exposition à l'air; aussi n’ont-elles qu’une faible dimension (guèr re plus de 35 millimètres, contre 70 millimètres qu'atteignent souvent les moules des Laminaires), et leur test est épaissi, à stries très accusées. Cet te à structure du test et son habitat rapprochent cette forme de la var. UnCi- nata B. D. D. de Bretagne, mais elle n’est pas incurvée comme. dans la variété, et 1l ne nous est pas possible de la séparer du type. Qi ENTRE MyriLus EDULIS L., var. abbreviata Lamarck (= Mytilus ne Lamarck (1819) — Mytilus achatinus Dufresne in De Gerville CHARTE (no M. achatinus Lamarck). Ke Cette forme est bien distincte de la précédente: elle est plus courte, plus large, plus incurvée, et son test, chez les exemplaires non séniles, est comme satiné; il est aussi plus ambré et moins foncé que dans le type. “La variété abbr eviata, que sa constance pourrait faire maintenir au rang d’e Ke Mn ainsi que la considérait Lamarck, est une forme des eaux plus profonc es, qui est très souvent rejetée à la côte, souvent en grande abondance; elle est géné- ralement attachée aux flustres, aux éponges, parfois à des épaves diverses. n Les exemplaires de cette moule peuvent atteindre une très grande taille, et et leur. développement est très rapide; aussi le test, moins résistant que dans” Je type lorsqu'il n’est pas protégé par des flustres ou des épabpeés corrode-t-il facilement:et les exemplaires âgés qui Corentin à la var obesa B. D. D. sont-ils rarement en bon état. Sr | Nous figurons ici : RU UT Ra se 1° Mytilus edulis L., type, recueilli sur les LAS Li entourés découvrant aux très basses mers (de grandeur moyenne) (fig. 7). 2° Mytilus edulis Li. type, nel sur les rochers des Vache découvrant plusieurs heures par jour (grandeur moyenne) (fig. dns : 3° Mytilus edulis L., var. abbreviata Lam., ds PAIE flustre) (fig. 9). 4° Mytilus edulis L., var. abbreviata Lam, âgé F LE var. obesa E | rejeté vivant sur la plage) (fig. 10). Fr PRE üA 9° Id., id. (rejeté vivant ra la plage) (fig. 492 LPS MobloLA. GALLICA Dautzenberg. ÿ _ Cette espèce ayant été décrite et figurée dans Ja Fe sil , nous Is r à l’étude qui en à été faite par M. Dautzenberg (%5 895, n " Nous en reproduisons ici un RM 2 VA PAT ap LR 2 ‘A! && = Per Lt 2 : | \ 184 1e 0x SPOCTSTE RER AY EE. NN PR \£ fe FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES — XXVII ANNÉE, 1896 Plages de la Manche, PI, Ill. 14 : - 13 _ "Ep : 10. Mytilus edulis L., var. abbreviala, rejeté sur la Mylilus edulis L., type. Rochers couverts. Villers. ; 1 nière: Lam. ….— edulis L., type. Rochers découverts. Villers.9 11. — — —Œrejetéfsur la plage. —._edulis L., var. abbreviata Lam. Flustres. 12. Modiola gallica Dautzenberg. Baie de Seine, d 43. Pectunculus glycymeris L. Baie de Seine, le = DA Cr AT — 59 — e + A7 * L : et me S * MODIOLARIA MARMORATA Forbes. les racines de Laminaires rejetées sur la plage (rare). Ir Pecten maximus (rare). PECTUNCULUS GLYCYMERIS Linné. es valves roulées sont assez fréquentes, et après les coups de mer, on ouve “tes des exemplaires entiers, en assez bon état, rejetés sur la ve (fig. 13 et 14). | F: —. NucuLA NUCLEUS Linné. “Cette espèce vit dans les bancs, au large; en 1894, un de ces bancs a sans bute.été détruit par les courants, et les Nucula ont été rejetées vivantes en »mbre incalculable avec de jeunes Mactra subtruncata. Depuis ce moment, us n'en avons retrouvé que des valves. Willers-sur-Mer. Adrien DOLLFUS. 42 (4 suivre). Lis re wratum. — Nos lecteurs auront corrigé le lapsus qui s’est glissé à l’explication de la che L du dernier numéro, où il faut lire Pecten varius L. et non Pecten variabilis L. d r. ñ 1 x K* E. +39 F : : BIBLIOGRAPHIE ENTOMOLOGIQUE THYSANOURES “ à (D'après le Traité de Zoologie de Perrier). ‘Le pe un ” ouche conformée pour la mastication. Abdomen portant à son extrémité deux ou trois Jendices allongés en filaments tactiles ou repliés sous le corps pour servir au saut. int de métamorphoses. | au . Lepismidæ. — Corps allongé, convexe, écailleux. Antennes longues multiarticulées. domen de 10 ou 11 articles, terminé par trois longs filaments. Lèvre inférieure au PJ mn.) " M Poduridæ. — Corps relativement court; au plus 6 ou 7 segments abdominaux irents, présentant deux appendices terminaux repliés sous la face ventrale et propres aut. De 4 à 8 ocelles de chaque côté; antennes de 4 à 8 ocelles de chaque côté; és de 4 à 8 articles. Mandibules cachées; mâchoires sans palpes; lèvre inférieure obée, Tarses uniarticulés, bilobés, avec une griffe bifide. geeriinæ : Orcheselle, Degeeria, Desoria, Isotoma, Lepidocyrtus, Seira, Lepidocyrtus, hodeirus, Seira, Tomocerus, Tritomurus, Tomocerus, Templetonia. — Podurinæ : s, Podura, Xenylla. — Lipurinæ : Lipura, Anura. — Smynthuridæ : Dicyrtoma, vurus, Papirius. | He: Pts Là dr. + J'é pri ; À à « HAS LC HU : + Leu . EE : Te NA LA 282 n Th dl es D - h à 2 7 St, LCA SE e D rt. ne RO D 7. N Lo 15 , a? IT, Va #4; : Fast — 56 — RÉ UE Lt Liste des Ouvrages concernant les Thysanoures (Cotermboipe les me odé Thysanoures proprement dits) existant dans la Bibliothèque (Voir le Réglement sur la couverture.— Les ouvrages marqués C ne peuvent être consultés que sir ph ) LR S Ha su PA ‘4 Barrois (J.). — Dével. des Podurelles, 3 p. (Ex. Ass. fr. Paris, 1878). + VS BerGrorx (E.). — N. on Thermobia furaorum (Ent. 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Degecria muscorum Orchesella (Podura) su] — 6, ©. villosa. — 4 bis. Lepidocyrtus curvicollis. — mocerus longicornis. — 7, Smynthurus viridis, — 8. Profil de Smynthurus, — 8 bis. Papirius Us — 9. Lepisma saccharina, — 10. Machilis fasciola. — 11. Campodea staphilinus. — apya solifuqus (d'après Nicolet, Lubbock, Tullberg, Finot, Lameere, Claus et le Règne Animal Da LL — 0. Yeux supplémentaires pairs. — #’, supplémentaire impair, * … Machilis maritima. — Tête vue L rer 9 apr Qudemans. œil i 4 OUEN Si AT NE È AS Ÿ. Le nr En, A de 4 , f ï s « Fr 17 le - LI Fe > +. es ; L } & FA 1% - HAE sen + à AP ; 7 « L Wal 2 La. A cs AT BE À MOINE. — Rech. s. le dével. des Podurelles (Ass, fr., La Rochelle, 1882, p. 483-520). A d: — Le même, tiré à part. d. — De l'acte génital probable obs. ch. le Sminthurus fuscus, ? p. (Ex. Ass. fr., La “ Rochelle, 1882). Lussock (John). — Monograph of the Collembola and Thysanura, 276 p., 78 pl., London, « 1873 (Ray Society). A Lucas (H.). — Observ. s. 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Vaillantii Pers.; Bois du Rossignol, Forêt de Clairmarais. +M. caulicinalis Bull.; Audinghen (Dunes). +Panus slipticus Bull. ; “Forêt deClairmarais. +Volvaria gloiocephala DC. var speciosa.; Cap Gris-Nez. +?Entoloma scabiosum Fr.; Cap. Gris-Nez. +E. speculum Fr.; Forêt de Clairmarais. +£E. rhodopolium Fr.; Niclles. +E. clypealum L.; Cap Gris-Nez. +E. sericeum Bull.; Cap Gris-Nez. +Clitopilus Orcella Bull; marais. C. prunulus Scop.; Baïincthun. +Lepionia euchroum Pers.; Forêt de Bou- logne. Pholiola mutabilis Sch.; Nielles, Bois du Rossignol. +P. radicosa Bull.; Forêt de Clairmarais. +Cortinarius triumphans Fr. C. crocolilus; Forêt de Boulogne. +0. sebaceus Fr.; Forêt de Clairmarais. C. largus Fr.; Bois du Rossignol, Forêt de Clairmarais.— La var. balleatus, Forèts de Boulogne et de Clairmarais. +0. collinitus Sow.; Bois du Rossignol, Forêt de Clairmarais. +C. stillatitius Fr.; Forêt de Boulogne, Bois du Rossignol, Forêt de Clai- marais. C. elatior Pers.; Bois du Rossignol, Forêt de Clairmarais. Forêt de Clair= Ad. Docrus. ft + (4 +0. salor Fr.; Bois du Rossignol. . “à +? C. saturninus Fr.: ; Forêt de Clai +C. castaneus Bull; : Nielles. | 1 +0. limonius Fr.; Dunes de Wissa 2 +0. alboviolaceus Pers.: 3 Forêt de marais. \ ST +0. malicorius Fr.; Baincthun. n. +0. cinnamomeus L.., var. uliginoiuiss de Tardinghen. +0. raphanoïdes Pers: Forêt de ù marais. Ÿ Inocybe rimosa Bull.; CC. ! 110 +Hebeloma crustuliniformis Bull. - minor ; Forêts de Boulogne et di C marais. — La var. sinapisans" Baincthun. ce +4. testaceus Batsch.; Dunes dé +Naucoria semiorbicularis Bull ; Ca Nez. Le 2 +Galera tenera Sch.; Cap Gris-Nez. +Crepidotus mollis Sch.; Bois du ue. signol. Paxillus involutus aise GS +Psalliota compestris L.; Cap ris- Tardinghen, Nielles. — Les : et peronata à Baincthun. HE) La villatica à Nielles. | +Hypholoma Candotleanum Fr.;1 N +4. hydrophilum Bull.; Forêt à marais. H. nine MR re |Baine H. sublateritium Sch.; cn PA: H. fasciculare Huds.; CC. fie 4 D” | Î Les + fr jell er | +Psilocybe Pope Pl ré udin ghen. r arala L.; Audinghen, Tar- aber 2, elles. s campanulatus L.; Le type CC. es Var. phalænarum, relirugis et héne rinus également CC. utris Bull.; Audinghen. 7 jr'e à disseminata Pers.; CC. L $ diaphanus Quél.; Nielles. Bull ; Forêt de Clairmarais. : orarius Fr.; Audinghen, Tardin- n n, Bois du Rossignol. s inus Fr.; Baincthun. us F1. dan; Sangatte. Sch ; Nielles. ‘ arius Bull; Baincthun. lalea unicolor Bull. Bois du Ros- s lucidus Leys.; Nielles. tus Fr.; Audinghen. calceolus Bull.: Audinghen. . Dec. inalus Klotzca., var. Ribis Schum..: udinghen. _flavus With.; Bois du Rossignol. ve 3 tus Fr.; Baincthun. btomentosus L.; Bois du Rossignol. ! 2 sinatus Fr., Baincthun. e edulis Bull; Bois du Rossignol, Forêt irmarais. élleus Bull.; Bois du Rossignol. rpureus Fr; Baincthun. olivaceus Sch.; Baincthun. yanescens Bull.: Bois du Rossignol. ee rsipellis Fr.; Forêt de Clairmarais. in à repandum L..: Bois du Rossignol. ri teocarneum Sec.; Audinghen. a inæqualis F1. dan.; Bois du Ros- “7 u . icularis Scop.; Dunes d’Audin- pides L.; Bois du Rossignol. a Pers.; Bois du Rossignol. cine) : Bull.: Nielles. Bois du Ros- signo , forêt de Clairmarais. , je iata L.; Nielles. terellus cornucopioides L.; Forêt de $ sp rm arais. à terrestris Ehrh.; Bois du Ros- n purpureum Fr.; Audinghen. "MA VETTUCOSUM Bull. ; CC. LÀ ps F1. dan..: Bois du ere j cornea Batsch.; Nielles. : viscosa Schum. ; Audinghen. ica Retz.; Forêt de Clairma- 20 ASCOMYCÈTES ca Pers. ; Forêt de Clairmarais. | 1 Pers.: Bois du Rossignol. rpurea; sur le Seigle, AC., sur n perenne, le Psamma arenaria par ur dans les dunes - pheiue; Forêt de Bou- À #7 Pay — 61 TErysiphe communis Fr.; sur le Polygonum aviculare : Hornoy (Somme) ( M. Copi- ncau). sur le Glematis Pitons < Renes- cure (Nord). TE. Galeopsidis DC.; sur le Galeopsis Lada- num : Forêt de Boulogne, +Phyllactinia suffulta Sacc.; glutinosa : Audinghen. TÜncinula adunca Leév.; sur un Saule : Dunes d’Audinghen. 3° HyYPODERMÉES Ustilago anomala Kunze; dans les fruits du Polygonum Convolvulus : Renescure. Uromyces Rumicis Sch.; sur le Rumerx acelosa : Baincthun. U. Genistæ-linctoriæ Pers.: sur l'Anthyllis marilima : Cap Gris-Nez. U. Polygni Pers.; sur le Polygonum avi- culare : Audinghen. U. Belæ Pers.; Sur le Beta maritima; aux Barraques, pres Calais; sur le B. vul- garis cultivé : très répandu partout. U. Limoni DC.; Sur l'Armeria maritima : Cap Gris- Nez. U. Phaseoli Pers.; sur le Phaseolus vul- garis : Baincthun, Nielles-les-Ardres, Renescure. U. Fabæ Pers.; sur le Faba vulgaris : Au- dinghen. U. Trifolii A. et S.; sur le Trifolium repens : Doullens (M. Copineau); Re- nescure. U. Medicaginis-faleatæ DC.; sur le Medi- cago maculata : Baincthun. Puccinia Malvacearum Mont.; sur les M. silvestris etrotundifolia : Audinghen, Renescure; sur le Lavatera trimestris : Baincthun. sur l'Alnus * P. Magnusiana Kærn.; sur le Phragmites communis : Tardinghen, Sangatte. P. Sonchi Desm.; sur Îe Sonchus arvensis : Audinghen, Beaumerie. P. Polygoni A. et $S.; sur le Polygonum Convolvulus : Renescure. P. suaveolens Pers.; sur le Cirsium arvense : Doullens et Grouches (M. Copineau). P. fusca Relh.; sur l’Anemone nemorosa : Grouches (M. Copincau). P. Menthæ Pers.; sur le Mentha aquatica : Beaumerie, Forêt de Boulogne. P. flosculosorum A.etS.; sur le Cichorium Intybus : Renescure. P. Tanaceti DC.; sur l’Arlemisia mari- tima : aux Barraques, près Calais. P. Adoræ DC.; sur l’Adoza moschatellina : Tardinghen. P. Violæ Schum.; sur le Viola odorata : Doullens (M. Copineau). P. rubigo-vera DC.; sur l'Echium vulgare : Dunes de Tardinghen. P. Moliniæ Tul.; sur l’Orchis lalifolia : Delettes. P. Iridis DC.; sur l’/ris pumila : Renes- cure. P. Circæz Pers.; sur le Circæa lutetiana : Forêt de Boulogne : mêlé au WMelamp- sora Circææ Pers. je BS - P, violaceum Schulz.; Triphragmium Ulmariz Schum.; sur le Spiræa Ulmaria : Forèt de Boulogne. -Phragmidium subcorticium Schrank.; sur les Rosiers cultivés : Audinghen, Bainc- : tbun, Renescure. * P. Fragariæ DC; sur le Potentilla Fraga- . riastrum : Grouches (Copineau). sur divers Rubus : Forèt de Boulogne. P. Sanguisorbiz DC.; Sanguisorba : Hornoy (M. Copineau). P. Rubi-Idæi Pers.; sur le Rubus Idæus : _ Audinghen. Cronartium ribicolum Dietr.; sur les Ribes : Baincthun, Renescure. Melampsora populina Léx.; nigra : Baincthun. M. betulina Pers.; sur le Betula alba : Forêt de Boulogne. M. Salicis- Capreæ Wint.;, sur le Salix Caprea : Forêt de Boulogne : Sur le S. alba : Beaumerie. M. Helioscopiæ Pers.; Sur l’Euphorbia Peplus : Baincthun. M. Circææ Pers.; Sur le Circæa lutetiana : . Forêt de Boulogne. Reims. sur le Populus Une variété nouvelle pour la Faune française d'un Lépidoptère FE gel Argynnis. — Argynnis Paphia, variété /mmaculala, Bellier,; Anargyra, Staudin e — Cette variété constante, qui existe aussi bien chez le G' que chez la ©, diffère du t C: Sonchi-arvensis Een )G. Tussilaginis DC.; sur le Tu sur le Poterium : | dif ec oMoin. ATV ‘# _asper : Baïncthun. fara : Très répandu: C. Senecionis Pers.; sur le Sen garis : Baincthun. NE Uredo Symphyti DC.; sur le Sy a officinale : Doullens (M. Copinea, 4° PÉRONOSPORÉES Rs Peronospora parasitica de Bary. ; sul Capsella Bursa-pastoris : Baincthun; le Draba verna : Hornoy (M. Copinea P. Lamii de Bary.; sur le Lamium purp reum : Hornoy (M. ce Be thun. P. calotheca de Bary. Sur V'Asperu odorata : Grouches x. Copie : Bremia Lactucæ Reg.; sur des Se op L vulgaris attaqués par le Coceere um: Baincthun. e Cystopus candidus Lév.; sur des individus. du Capsella attaqués par le Peronospora parasitica : Baincthun. s. RÉOUUSS L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. : “ai ès sciences. E À s par l'absence complète des bandes et taches nacrées du dessous des ailes re da + bandes et taches sont remplacées par du jaune blanchâtre et les deux rangs de points verts sont plus accentués que chez Paphia. Cette forme est à l'espèce GPS | l’aberration Cleodoxa est à Adippe et Eris à Niobe. On lira, avec intérêt, sur Argynnis Paphia et ses variétés, les renseignements suiva “el qui me sont fournis par M. Charles Oberthür, dont l’érudition entomologique est unive sellement connue et appréciée : « Argynnis Paphia est répandue en Europe (y compris Angleterre et Irlande), en Sy B. « Mandchourie, au Thibet, au Japon. Elle habite aussi le littoral algérien. LE à pre » Conformément à la loi de variation, les taches et bandes d’ argent qui se remarc uen « sur les ailes inférieures, en dessous, dans la forme normale de V'Europe Centrale, s « centuent (vers l'Orient) et, au contraire, s’oblitèrent (vers le Sud-Ouest). » PRES 2 « Butler (Annals a. Magazine of natural history, 1881) désigne sous le nom de Paph « la forme japonaise de Paphia : With the silver bands and border of secondaries EE 1 MI «a metallic. » ? « De son côté, Bellier de la Chavignerie a appelé Imimaculata Linnâtes de « entomologique de France, 1862, page 616) la variété opposée à Paphioides,. c'es v- r « sans les bandes d'argent sur les ailes inférieures en dessous. » x Me, SA Les exemplaires qui “ont servi a Bellier pour la dénomination et la description de P mu orse, à une altitude de 1,000 à C’est cette forme, /mmaculata, que j'ai capturée en juillet dernier dans les Bot culata ont été recueillis par lui-même en Rhône, au vallon de Saint-Pons. Avant cependant d'annoncer cette découverte, j ai tenu à m ’entourer de renseignêr précis, et cest mon excellent collègue, M. Charles Oberthür, qui a dissipé m'écrivant ceci : « [l est possible que Paphia Immaculata, habite d’autres parties du ei ‘de « que Saint-Pons. Cependant, parmi de très nombreux individus pris dans les P. y Le « Orientales et dans les Basses-Alpes, je n'ai jamais vu. aucune variété Im « vous êtes le premier à avoir mis la main, en France, sur ne" Sur une aflirmation aussi précise, émanant d' un maitre de la à publier cette nouvelle. La forme qui nous occupe est celle que M. le doctear . Stau( dénommée sous le nom d'Anargyra dans son Catalogue ASTA, n: Le no description de Bellier, description ignorée du docteur Staudinger. ] Leu non donc en synonymie. 4,200 m de mes doutés S ariété. ass à. D AMEN y ere # Ed AR re 4 LAPS ui ne ; 41 NRC — 63 — HE Les exemplaires que possède en collection M. Staudinger proviennent de Corse, de “Sardaigne et d'Espagne (Castille); ceux que contient la collection de M. Charles Oberthür “ont pour patrie les montagnes de la Corse, la Granja (Castille) et le Djurjura (Algérie). — L'exemplaire capturé dans les Bouches-du-Rhône étant semblable aux divers types des Drovenances ci-dessus énumérées, Argynnis Paphia, variété Immaculata est donc une forme nouvelle pour la faune lépidoptérologique de la France continentale. Marseille. Gédéon Fourquirer. S.- Res: …— Nécrologie. — Nous avons le grand regret d'apprendre la mort de M. le capitaine ; Bucand, bien connu par ses beaux travaux de mycologie. La mort de notre éminent collègue prive la vaillante et savante phalange des naturalistes d'Autun de l’un de ses - membres les plus estimés. | ’ | | ÿ a _ = re v =. LISTE DES PÉRIODIQUES REÇUS A LA BIBLIOTHÈQUE L: II — BOTANIQUE GÉNÉRALE (I) … Bulletin de la Société botanique de France (Paris) avec Comptes rendus, Revue biblio- ” graphique et Sessions extraordinaires : | Ar série. — Tomes I (1854) à XX V (1878). A 2e série. — Tomes XX VI (1879) à XL (1893). : 3e série. — Tomes XLI (1894) à XLIII (1896). ‘2 Un volume, texte seul (1821). Bulletin mensuel (et périodique) de la Société Linnéenne de Paris : Tome I, 1874-1889. — Nos 95 à 27, 29 à 33, 38 à 42, 51 à 76, 79, 81 à 83, 95 à 400. …_ Annales des Sciences naturelles : Botanique (Paris) : 3 A partir de 1897. | … Journal de Botanique (Paris) : : Tomes X VIIL (1894) et à partir de 1897. Revue générale de Botanique (Paris) : …. À partir de 1897. - Archives de Botanique (Paris) : …_ Tomes Let IL (1835). ë ER de ES Bulletin mensuel de la Société française de Botanique . (Toulouse) : & Tomes I (1882) à XIII (1895). - Le Botaniste (Poitiers) : d Séries IL (1888-1890), IT (1891-1892), IIT (1893-1894), IV (1894-1896), V (en cours de ”… publication). … Le Monde des Plantes, Revue internationale de Botanique (Le Mans) : … Ire série. — Tomes I (1891-1892) à IV (1894-1895). — 2e série, — Tomes V (1895-1896) à VI (en cours de publication). » Annales de la Société botanique de Lyon: -_ (Notes et Mémoires, Compte rendus). … . Tomes [I (1872) à XX (1895). rt Revue horticole des Bouches-du-Rhône, journal mensuel de la Société de Botanique et - d'Horticult. de Marseille : —. Années XXX (1884) à XLII (1896). «Société botanique des Deux-Sèvres (Pampoux) : - Bulletin I (1889) à VII, 1895 (1896). "Société du Sud-Est pour l’Echange des Plantes (Lyon) : RN°'T: 11896). 12 - Bulletin de l’Herbier Boissier (Genève) : > Vol. IV (1896). Bulletin de la Société botanique de Belgique (Mémoires et Comptes rendus) (Bruxelles) : omes LE (1862) à XXV (1886), XX VIT (1888) à XXXV (1896) en cours de publi- cation, : | Mag La Belgique horticole (Liège) : Tomes I (1851) à XX X V (1885) (tout ce qui a paru). Bulletin de la Société botanique du LD 2 AE À Tome I 1874) à 1889. Set rimepere Kruidkundig Archief (Arehives de la Société botanique néerlondae) ( ijmegen) à II. — 3° vol. (1878-1882), 4e vol. (1883-1886), 5e vol. (1887-1891), 6° vol. 1892: 895) Série III. — 1er vol. (1896) (en cours de publication). Id. — Prodromus floræ batavæ. — Vol. IE, part. I (Musci frondosi et Hepaticæ). Annals of Botany (Oxford et Londres) : Tomes I (1887) à X (1896). Deutsche Botanische Gesellschaft (Berlin) : Berichte : tome XIV (1896). Botaniches Centralblatt (Cassel). A partir de 1897. Botanische Zeitung (Leipzig) : Tome XLIX (1891). Botanische Gesellschaft in Landshut : — Travaux détachés antérieurement à 1892. Tomes XIII (1892-1893), XIV (1894-1895). Œsterreichische Butanische Zeitschrift (Vienne). Tome XLV (1896). * Académie suédoise des Sciences, parlie Botanique (Stockholin) : — Travaux détachés. Botaniska Notiser (Lund) : 1880 à 1896. Bulletino della Societa botanica Italiana (Florence). 1892 à 1896. Nuovo Giornale botanico Italiano (Florence) : Tomes IV (1872) à VIIL (1875), XIII (1880) à XX V (1893). Nouv. série. — Tomes I (1894) à LIT (1896). Malpighia, Rassegna mensuale di Botania (Gènes) : T. IIL (1889) à X (1896). Istituto botanico di Pavia (Milan) : in-40, 2e série. — Tomes I (1888), II (1892), III (1894). Boletim da Sociedade LE (Coimbra) : Tomes I (1880) à XIII (1896). Missouri Botanical Garden (Saint-Louis) : reports : VI (1895). VII (1896). CRYPTOGAMIE Le Botaniste (V. ci-dessus) (consacré plus spécialement aux Cr CRBPE SATA Revue mycologique ER à Toulouse, aujourd’hui à Saint- mr Tomes I (1879) à V (1883), VII (1885) à XVIII (1896). Te Revue bryologique (Cahan, Orne) : AY Tome I (1874) à X XIII (1896). | TS Brebissonia (Paris) : L È Tomes I (1878) à III (1880) (tout-ce qui a paru). | ol Notarisia (Venise) Par ar aux Algues) : à Tomes I (1886) à V (1890), VI (1893). . Nuova Notarisia (Padova) (consacré aux Algues) : MR Tomes I (1890) à VII (1896). A Le Diatomiste (Paris) : FRE In-4°, tome I (1890) à VI (1895) (tout ce qui a paru). Annales de Micrographie (Paris) (consacré à la Bactériologie) : Tomes I (1889) à VIL (1895). ME TU ETS Pflanzenkrankheiten (Stuttgart) (Maladies des plantes) : | | (4 AHPRÈE MLÉRT | A. DO OLLFUS. : A: Typ. Oberthür, Rennes—Paris {920-96) L Fe ai Bulletin de Pêche et de Pisciculture pratique -P araissant le 1:" et le 15 de chaque mois et formant par année uu volume. d'environ Du 400: pages, illustré de nombreuses gravures ……_Apartir du 1® janvier 1897, la direction du Journal, fondé en 1888, par André d° Audeville et 5 inué après sa mort par un Comité de praticiens et ‘d'hommes de science, est confiée à M. Jules . Givrne, secrétaire général de la Société nationale d'Acclimatation de Fr ance, ancien président de la Société centrale d’ Aquiculture et de la Société zoologique de France. Outre les renseignements pratiques sur la mise en valeur et la culture des eaux, les lois sur la pêche, le cours des halles et marchés, on trouve dans Ætangs et Rivières, des études variées d’his- …roire naturelle (Poissons et Crustacés, Insectes, Mollusques, Oiseaux et Mammifères aquatiques, # Plantes d'eau douce, Faune et Flore microscopique, etc.): Chaque numéro du Journal est accompagné d'un supplément de 4 pages (Chronique, informations, | faits divers; recettes de Pêche et de Cuisine), où il est répondu à toutes les questions concernant la Pisciculture, la Pêche, l’amènagement des eaux, posées par les abonnés. Ceux-ci peuvent en outre y Rec chaque année, 12 insertions gratuites (Annonces, Offres et Demandes). Les abonnements sont reçus chez les principaux Libraires des départements, : et à Paris, rue de Vaugirard, 21 (Entrée particulière, 2, rue du Luxembourg). h Pour une année seulement : France, 10 fr. — Etranger, 12 fr. — Un numéro, O fr. 50. ; Envoi du prospectus détaillé et des numéros spécimens sur demande. Jolie collection de coquilles à offrir aux débutants, 1,000 à 1,100 espèces univalves et … bivalves, maritimes et fluviatiles, nombrées par 1 à 10 exemplaires et déterminées sur Chenu, de- EL plus, 100 à 120 exemplaires de fossiles et madrépores. Quelques grands exemplaires. Pour les condi- Rp d'achat, s'adresser à M. Julian, 38, boulexvard Philippon, Marseille. 0 Librairie J-B, BAILLIÈRE et Fils, 19, rue Hautefeuille (près du boulevard Saint-Germain), à Paris 44 AIDE-MÉMOIRE DE GÉOLOGIE par le Rare Henri Girarp, 1 vol. in-18 de 276 pages, avec 35 fig., cartonné. 83 fr. 4 POUR PARAÎTRE A PARTIR DU fer JANVIER 1897 REVUE BIBLIOGRAPHIQUE DE PALÉOZOOLOGIE Compte rendu des ouvrages récents de Paléontologie zoologique — Abonnement annuel : Union postale, G fr. (Numéro, 2 fr.) — Directeur : M. COSSMANN, 95, rue de Maubeuge, Paris LS ‘ Du même auteur : Essais de Paléoconchologie comparée E Avec nombreuses planches phototypées et fig. dans le texte. — Livraisons I-IT, 35 fr. FREINER A. PÉRÈS tee LES PIERRES ET LES ROCHES - Guide pratique pour reconnaître les pr incipales roches et les pierres les plus utiles à l’aide de tableaux dichotomiques. — PRIX : 4 fr. 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ST iconographique des Philoscia d'Europe (avec une planche). de Tectonique de la Basse-Provence (fin). |: Revue de Paléoconchologie. jiale eset locales : Bibliothèque. — Sur une Crucifère orientale nouvelle pour la Flore Franc ice. — Un grand Arawcaria imbricata en Auvergne. — L'accenteur alpin dans Ty. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS : rue Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) 1897 E- be marines du Finistère (287). ° 50 re. x VENTE ET ACHAT DE COLÉOPTÈRES. EUROPÉENS, ET L EXOTIQUE IE AT Détermination de. Coléoptères, Lépidoptères, Hémiptères ‘européens . et. exotiques ; dE de pl plantes phanérogames de la flore française et de coquilles du littoral nordrouest - A VENDRE A DES PRIX TRÉS MODÉRÉS PS SE Une magnifique collection de Coléoptères exotiques renfermant de grandes a k S'adresser ‘à M. U.-C. 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(Angleterre) LISTE DES PRINCIPAUX TRAVAUX PARUS DANS LA FE VILLE Depuis le début de la 3e série, n°5 241 à 316 Le prix ‘de chaque numéro séparé est de O fr. 40 (EL 4 fr. par année) er Le prix des six années parues de la troisième série (environ 1450 pages gr. in-8%, avec près de : 4 480 fig. est de 24 fr. es Exceptionnellement et jusqu’au 1 Mai 1897, ce prix est abaissé à 12 fr. 3e pour les abonnés à l’année courante. — Chaque abonné n’a droit qu’à une collection, Le prix des années de la 2° série est de 3 fr. — La If série est partiellementséptis BO: AT 10 A. Bizcer. — Notions élémentaires de Bat 33 fig.). 4 C. BrunorTe. — Sur quelques fleurs de = Anatomie de la feuille de Trigonella cæ a 8 fig. é RS AR, NEA P. Cown. — Notes floristiques sur le Tessin ardent (277, 278, 279). See il . ee C. Corneau. — Le viviparisme chez les Joncées et les Glumacées (312): pe Desortues. — Renseignéments sur la flore de Tébessa (241, 242), Gust. Durrannorr. — Catalogue des genres de la flore d'Europe (260, 264, 262). E. Foùrnier. — Les zones de la végétation au Caucase (3144: L. GÉNEAU DE LauaRLiÈrEe. — Le laboratoire de biologie végétale de Fontainebleau … Tableau synoptique des Péronosporées (282, 283, 284, 285, 286, 9 fig.). — Id: des Pé poriacées (291,292, 293; 294, 295296, 297,22 fig). — Contrib. à la flore mycologik du Pas-de-Calais (301, 302, 314, 315). É Dr X. GizLor. — Botanique et minéralogie, colonies vésétiiés Pérou CS k Plantes adventices de Saône-et-Loire ( (314). Re A. GuéBxarn. — Sur les partitions anomales des Fougères (293, 4 fig 1 DT H. Hu:. — La jeunesse du Paris quadrifolia (278, 219, 2 fig.): — Réunion à de 1 Hé Socié 1e Botanique de France en Suisse (289, 290). PR. J.-J. Kierrer. — Les Mycocécidies de Lorraine (268, 269, 270, 40 fe). es. ne a R. Maire. — Annotations à la Flore de Lorraine et description d'une , Rave spèce Betula (291, 292, 1 fig.). — Plantes adventices, observations faites dans l'Est { Pierre Marry. — L’ascendance de l’Erable plane (310, 5 fig.). J.-R. ne Rusunan. — Promenade des à Santec (281). — de «2 recherche des algues … Ro Ex - Le Be p fs EE: Cp 2 RS . dB Se + Cs 11 ne . y P vi Len SU ax Le L'- CEE ce 2 As à “ e LE È | à. SE Æ + s LE \ ET a Fi Ê 2 Æ, 4 PME RS 5 A He à ET CARS dé es T4: Papa v à U ARE E ; 7 a * D cs 4: ) D É A r-* . = | RP dt FF. SEA re r CR" ne ee si É> ÈS EE PE TE PS 4 " . 47 NE ss . «A sr \ RL | 2% x 4 + s : A AS ALES + Vie VAT: Hé sert c « _ + PES. de à n'a à > 2 \ LA i 1 s : "1 "À A ‘ 1 o r : LATE dé MIE pré 6er: . | | Ê “ £ 7 3 ea 60" #3 ÿ La + 0 . > ‘ de . E ; . « à a" : ETS { L . , » 4 L: à F S 4 En Lee à - + , S À ré. s e l 7 ed, à > PT: KAL'E L . a J + cu 2e CÉRNET SRE a + : 1. e TÆ , F » 2 A0 À Le El AT De » LT TEE M EURE fa) Air æt: #5 } ns RL, r : s1 - a LAS € Ca à “4. Gerra 4) fl Lt À A dar 2. as ES baies en LI + % ", IIIe Série, 27° Année — N° 316 LA FEUILLE CN 4 DES JEUNES NATURALISTES Nous remettons à un prochain numéro la suite de notre étude sur les … Mollusques marins de Villers (avec planches), afin de pouvoir faire paraître sans plus de retard la revue de Paléoconchologie de M. Cossmann. M. Eug. Simon compte commencer au {1° mars la publication dans la Feuille de son “catalogue synonymique des Trochilidés. M. Et. Rabaud a l'intention de -mettre nos lecteurs au courant des travaux récents sur la division cellulaire et M. H.-W. Brœlemann doit continuer prochainement ses recherches sur les Myriapodes de France (avec figures). PHYLOGÉNIE DES CARABUS L'ARCHÉTYPE DU CARABE …. L'examen le plus sommaire d’une collection de Carabes suffit pour cons- …tater que ces coléoptères présentent une très grande inégalité d'avancement dans l’évolution phylogénique. Les types morphologiques sont très nom- …breux, très différents, bien que reliés d'ordinaire par des formes intermé- “diaires, ce qui s'explique par le peu d'ancienneté relative du groupe. On sait “que les Carabes vrais sont ou paraissent paléontologiquement peu anciens, bien que des raisons de géographie zoologique permettent de faire remonter ‘certains sous-groupes au tertiaire moyen. Je ne crois pas que les Carabes Soient antérieurs au tertiaire, tandis que les Calosomes et les Nébries sont plus anciens. Le groupe des Carabes est en général très avancé dans son évolution, “certaines sections présentent des différenciations remarquables. Quelques formes ont ainsi atteint une taille considérable : Procerus, Procrustes, Lam- procarabus, Megodontus. Les plus petites sont déjà parmi les carabiques au- dessus de la moyenne, et supérieures à la plupart des Nébries, des Féronies, “des Harpales. Le groupe des Procerus n’a plus les ‘articles 1-4 des tarses ntérieurs du mâle dilatés et spongieux; les Procrustes et un certain nombre “de Carabes vrais évoluent dans le même sens, ils ne présentent plus ce caractère qu'à trois articles : C. rutilans, hispanus. Chez les Procrustes, la “dent du menton se dédouble plus ou moins, et une dent intermédiaire se Ja d + n FA a Æù Left ee . Fa) : + 4 dessine au labre supérieur. Le groupe du Latus, celui des Oreocarabus pt sentent un accroissement considérable du nombre des stries et des tore D’autres groupes offrent des élytres à sculpture entièrement fruste. Chez nombreuses espèces, les antennes du mâle présentent un certain nom d'articles échancrés en dedans, ce qui est un caractère nouveau : Oreocarabr C. monilis, Scheidieri, rutilans, punctato-auratus. ‘4 Le genre Calosoma, paléontologiquement plus ancien, est moins avant dans sa différenciation. Au point de vue de la sculpture, C. Maderæ mot montre bien des ne à tores presque obsolètes, mais il reste des poin pour marquer les lignes de chaïînons; 1l ne reste rien de semblable“che C. glabratus. De même le Callisthenes reticulatus présente des tores à brouillés et rappelle un peu C. Maillei, mais le brouillage n’aboutit jamai aux grains discrets et à peine sériés des Procerus ou du C. Bonvouloirt Chez C. auropunctatum les tores sont obsolètes, représentés seulementpa les demi-anneaux des stries transversales; ceux des tores impairsss dédoublent en deux séries encore enchevêtrées. De même chez énvestigator, et chez Olivieri l’évolution est plus parfaite, 1l y à cinq lignes de dem anneaux représentant cinq tores, dont les deux externes n’ont jamais exist morphologiquement dans l’ascendance : il y a loin de là aux dédoublement: paradoxaux du latus et de l’hortensis. Rarement les tores ponctués passer à la forme de caténulations, si fréquentes chez les Carabus réguliers et défectifs, et encore la caténulation est imparfaite : C. reticulatuwm, inquisitor, æneum. Le raphé est très régulièrement ponctué chez æneum, mais non perlé comme chez quelques Carabus. 4 Cychrus, au contraire, est évolué à l'extrême, et encore plus Scaphinotus. Quelques espèces seulement, certains attenuatus, par exemple, montrent/des chaînons nets et des tores assez distincts pour être comptés. La tête ete corselet sont étirés, les organes buccaux encore plus, il est à peine permis de faire une comparaison avec C. smaragdinus, Aumonti, cychrocephatus: Les feutres tarsaux sont absents, les élytres embrassantes, latéralement carénées, souvent canaliculées à la suture. S e Si nous comparons Carabus monilis, Calosoma inquisitor et un Cychm attenuatus à sculpture complète, nous constatons chez ces troïs coléoptère des caractères communs : pas de pores mandibulaires, allongement del face, moindre chez Calosoma, exagéré chez Cychrus, enfin sculpture élytrale comme suit : quatre groupes de trois tores chacun, séparés par trois lignes de chaïnons à un degré plus ou moins avancé d'évolution. Ces caractères nous sommes, d’après les lois de la phylogénie, autorisés à les attribuer“ l'ancêtre commun. De même pour les articles feutrés des tarses, caracte normal des Carabidæ, perdu seulement dans quelques genres et précisémer dans Cychrus et Procerus. ' Si nous comparons maintenant à ces trois insectes une Webria de ty} ordinaire, la brevicollis par exemple, nous constatons de grandes différence La Nebria a la tête très large, la face très courte, de sorte que ses forcep sont presque transverses, tandis que chez le Cychrus, par contre, 1ls-som presque longitudinaux. Il en résulte une disposition très différente de tout la musculature, et si nous étudions les pièces du crâne, de la face etde: mâchoires sur des sujets pris un temps suffisant avant l’éclosion, nous trou vons que toutes ces pièces diffèrent de forme et de position, la Nebria étan plus éloignée du Calosome que celui-ci du Carabe et que le Carabe d Cychrus. La Nebria s'éloigne même plus que les autres des types ordinaire de carabides, de la Feronia, par exemple, ou des Harpalus. Ce genre donc très différencié, comparable seulement aux Leistus, et ses caractère différentiels marquent une évolution trop différente de celle des gen F 5h 1€ k PR à 09 ÊE éde ntS pour quil soit permis de rattacher généalogiquement ceux-ci luisla: Nous arrivons aux mêmes conclusions par T'érude des pièces oraciques, toute la région scutellaire du pronotum étant atrophiée, de te que l’'ang'e postérieur du corselet ne correspond même pas morpho- iquement à celui des Carabus et de la Feronia. Les Carabes, les Calo- ies, les Cychrus sont des genres frères, les Nébries ne sont que leurs nsins germains et non des ancêtres. Dans les genres exotiques apparentés groupe, Tejlus, Pamborus, nous ne voyons pas davantage les repré- tants de la ligne ancestrale, et j'ajouterai qu'on ne les trouve pas non 1S dans les formes fossiles connues jusqu'ici. C'est donc seulement d’une manière indirecte que nous pouvons recons- tuer larchétype des Carabes, et son ancêtre direct, l’archétype commun s\crois genres. Si J emploie le mot archétype au singulier, ce n’est d’ail-. IPS pas que je préconise l’origine monophylétique : l’archétype a été présenté vraisemblablement par nombre d'espèces, dont plusieurs ont onné naissance aux formes de la nature actuelle. Le caractère particulier de l’archétype ne se trouve ni dans les organes comoteurs, n1 dans ceux de la mastication, ni dans les pores sensoriaux. e qui différencie profondément le groupe entier de tous les autres cara- des, et pour ainsi dire des coléopteres, c’est le caractère de la sculpture esélytres. Il est le seul qui ne se retrouve pas dans quelque autre groupe. évoluant d'une forme petite et plus étroite à une forme grande et plus ange, l'archétype a considérablement augmenté le nombre ke ses stries et e ses-tores, et si dans sa descendance un degré plus avancé d'évolution souvent fait disparaitre ou singulièrement modifié la sculpture caracté- stique des élytres, le caractère n'en reste pas moins essentiel dans une assification phylogénique et fait une place à part à tout le groupe. xaminons une Nebria ordinaire, par exemple la brevicollis, au point de vue éla sculpture élytrale. Nous comptons seulement 8 intervalles, y compris sutural, et 8 stries. Au delà vient le raphé, qui est ou non suivi d’une rie. Sur le bord extérieur de l'intervalle 3, à compter de la suture, on voit ielques points enfoncés. Il en est ainsi chez la N. livida, et chez un grand mbre d'autres espèces. Il y a des Nébries qui ont des points ou des séries > points supplémentaires. Ces points tombent toujours sur les tores 3, 5, 7, | le na soin de compter pour un le tore sutural, ce que ne font pas tous descripteurs. Chez N. crenatostriata les intervalles 3, 5, 7 sont tous t oïs entièrement ponctués. Chez N. nitidula, N. catenulata de Sibérie, Sintervalles sont remplacés par de véritables caténulations, comme Iles des Carabes. Ces deux caractères ne sont pas propres aux Nébries, on les retrouve ms la.série entière des carabides, à l'exception d'un petit nombre de cas. ya des espèces comme Scarites gigas, Anthia orientalis, Feronia metallica ie2.qui les stries ne sont plus discernables, mais on les retrouve toujours #2 Une espèce voisine, représentées par des rainures très nettes comme ea Scarites subsulcatus, Anthia sulcata, où par des lignes de points, comme 7 la plupart des Agra. On connaît à peine quelques espèces qui, par ception, comptent moins ou plus de 8 intervalles en tores, et dans tous cas, quand une strie supplémentaire existe dans la gouttière marginale, “delà du raphé, l'intervalle n'est pas du tout relevé en tore : Licinus, inopus tenebrioïdes, Ditomus calydanius. La strie supplémentaire avant aphé est plus rare encore, et je n’en ai aucun exemple présent à la moir >. En sens inverse, chez 4bax, le 8° tore est un peu obsolète, rejeté rière la carène latéralé du limbe, formée par le 7°. Ce 8° tore paraît rer chez quelques espèces de Scarites, à moins que ce ne soit le sutural, D + à * . * À … RE RCE, TNT NE Ÿ & DA S CURT AL ÿ ANS FR 4 + AP d'A CS TPS \ GE V | Ds » 4: AAC + & K "3 « fi ue ut ds L pe e 5 n 4 #0 z La" 4 0 à 4 | : | J dé. ? ; * 7 . 4 "a ' Le ; € SR A DER F L ER LH AT OPEN. je Lt à: UP OM A } = 68/82" TERME Luc N pa M4 ” " . incomplet qui s'intercale d'ordinaire entre les bases du 1% et du 2,4 ermet pas de se prononcer. Le même système de striation existe d'a L'archétype de notre groupe, et sa descendance d’une manière actuelle ou virtuelle, s'écartent donc d'un plan général. Par quel processus s es produite la multiplication des intervalles? On. pourrait songer d'abord une augmentation du nombre des intervalles par formation de stries*a détriment de la gouttière marginale. Il n’en est rien. La position respectim des caténulations, séparées par trois tores chez les Calosomes à sculptur visible et les Carabes réguliers, celle du raphé, qui limite le dernier systèm de tores, le prouvent d’une manière péremptoire. De toute évidence,sle Joints ou fossettes qui séparent les chaïnons sont les représentants morpho ogiques de ceux qui marquent les intervalles 3,5, 7 des carabides normaux Chez C. sycophanta, les points existent encore tels*et l'intervalle n’est pas découpé en chaïnons. Les intervalles ponctués sont donc les mêmes, seulement au lieu d’un intervalle intermédiaire, nous en trouvons trois presque toujours relevés en tore, ou même en carène. ) à C. catenulatus nous montre le procédé du dédoublement. La forme primi tive, ou bien près, de ce Carabe est la var. solidus des Pyrénées. La coule ul et les profils de cette forme sont ceux de C. Dufourii, mais les tores saillants, épais, lisses, entiers, crénelés seulement à leur pied par la hgn de gros points réguliers qui dessine chaque strie. Je ne connais guère cette variété que deux ou trois exemplaires, mais on trouve en nombre toutes les transitions au type, chez qui les tores sont amincis, irréguliers, crénele jusqu’à l’arête et souvent interrompus, les points des stries disposés manière désordonnée. En colonisant les régions abandonnées par le mantea glaciaire, la forme type a varié de plus en plus. Il y a des exemplaires ch à qui les lignes élevées ne sont plus que des granulations, et qui corres pondent à l'exasperatus de la famille purpurascens. Chez d'autres, c'est ce qui nous importe, les points des stries élargies tendent à se dispos en doubles séries, laissant entre eux des reliefs qui simulent des granula allongées. Sur quelques exemplaires on voit ainsi nettement des rudimet de lignes élevées supplémentaires, semblables aux tores normaux. Je n’ai pas pu jusqu'ici trouver d'exemplaires présentant des toressu lémentaires complets. Chez C. macrocephalus, nous trouvons, au contra a l’état normal des lignes supplémentaires presque continues, et p continues, et chez C. latus chaque strie a donné naissance à un tore si mentaire qui ne ditfère en rien, vu à la loupe, des tores normaux. lesquels il est venu s’intercaler. Cela n’est vrai, d’ailleurs, que des e plaires robustes, de sorte que par un choix judicieux d'individus de espèces désignées, on peut avoir sous les yeux toutes les phases de la tra sition du type régulier au type multistrié. NE EEE PERTE Ce procès nous permet de comprendre comment le type régulie formé lui-même, avec le type général des carabides pour point de dépai La figure suivante fait saisir d'un coup d'œil les homologies. re Ur. AUS 2 à 4, ulier sSE€ 5 E .. - LI w k » > 4 (0 0 0 29,45 :6007 8 9 410 1142 43 14 45 16 | "| ‘rain SA RS re F1 smelrislealelslslele tre g| | | | | | | | Î | fes lspie RAA ZE 0 5 0 Type général des Carabidæ. PER. He) " »' à 3 A TOUT: :F° (F. ? r, Ko 1 4 FT, i ù 7e Type spécial des Caraini, ( 0 0 E 0 0 0 s Goutvière © d'a ive ainsi à la description suivante de l’archétype commun des genres Hosoma, Carabus, Cychrus et de leurs démembrements : Paille d'une Nébrie. Noir, avec le corselet et surtout les élytres violets Lbronzés, plus ou moins métalliques. Tête moyenne, face un.peu allongée, ceps développé, pas de pore mandibulaire. Labre 2-fide, dent menton- re simple. Un pore susorbitaire. Antennes à 11 articles, nullement Jmprimés ou échancrés, un pore sur le premier. Pronotum transverse, à elr e rétréci à la base, à gouttières médiane et latérales, rebordé, 1 pore au remier tiers et un autre à l'extrémité postérieure des gouttières latérales. tres oblongues, assez convexes, présentant entre le tore sutural et le phénquatre systèmes de trois intervalles plans, imponctués, les inter- alles intermédiares, soit 5, 9, 13, ponctués, non interrompus. Pattes de ureur, 3 ou 4 articles feutrés aux tarses antérieurs du mâle. Brosses tibias intermédiaires. Ailes propres au vol. Mœurs de Carabes, rrestre, malacophage, entomophage. Archétype du Carabe. Même description, sauf les changements suivants : gles postérieurs du corselet étirés, intervalles en tores, intervalles nctués interrompus, 4 articles feutrés aux tarses du mâle, ailes out ce qui déroge à cette description sera caractère acquis, l’évolution faisant d'une manière générale vers une taille bien plus grande, une ne plus large, plus convexe, vers la réduction et l’oblitération de la Ipture des élytres, la perte des feutres tarsaux, etc. Cette évolution se bdune manière indépendante et parallèle, souvent par des procédés érents, dans les diverses branches généalogiques, qui presque toutes ent.des espèces à des stades divers d'évolution. De cela il résulte que espèces phylogénétiquement éloignées peuvent être morphologiquement pées'ensemble et des espèces très proches parentes classées dans des s différents. C’est ce que nous verrons dans l'étude des familles. 2armi les caractères en voie d'évolution, il y en a pour lesquels on saisit Gausalité. Il est probable que le Cychrus doit ses caractères buccaux, iux-et thoraciques à la sélection subie dans son régime de vie hélico- ie, il est facile de songer à la même raison pour C. Aumonti, C. cychro- halus, "C: Maillei, C. smaragdinus qui ont le même genre de vie. L'apla- ment des Carabes de haute montagne est probablement dû à la sélection plu s\plats par la nécessité de s’abriter dans les plus profondes fissures. Vois pas au contraire de raison bien claire de la tendance existant Mles'espèces de montagne et quelques autres à passer de la forme nor- < ’antennes à une forme à articles échancrés. Lpoint de vue de la sculpture des élytres, le classement des formes se faire comme 1l suit. Je dis formes et non espèces, deux formes même espèce pouvant être à des degrés divers d'évolution, LE ÿ: Æ L ti ; Ep 4 Te d Caratés réguliers : ex. GE catenatus, REC 2° Carabes défectifs. 4 É AUTRE à 3° Carabes multistriés : ex. C. | hortensis, Ne cephalus, latus. FETE NT La catégorie intéressante est celle des défectifs, De à formes qui tendent à s'éloigner de la 1° et de la 3° dans des. Det quelconques, comportant toujours l'altération ou la raréfaction RE etrdes Stries. > LRO Les défectifs dérivés de la {re RTE peuvent l'être de nt facons .: ANR 1° Chaînons obsolètes : C. imperialis. No LE 2° Tores supplémentaires obsolètes ou en réversion: C. alysidotus, mc v. consitus, arvensis, eco morbillosus, cancellatus. Le consitus p nr: Nr pl 2 % d ombreus id est un retour complet au type primitif des carabides. ++ NET 3° Tores entièrement obsolètes : C. scabriusculus, monticolas nemo smaragdinus. 4° Tores et caténulations obsolètes : C. splendens, rutilans, purpure v. Germari, cribratus, hungaricus. | sr à 5° Tores divisés ou caténulés : C. Iligeri, Kollari. : a OR 6° Chaïnons et tores supplémentaires obsolètes : C. auronitens, au melancholicus, gallæcianus. jura 79 Sculpture entièrement obsolète : C. glabratus, purpurascens, . à laceus. Sr 5 KM 8 Lignes brouillées : C. PARA intricatus. Re Ni % Les défectifs dérivés de la 3° catégorie retournent en n général au t e régulier comme le C. castillianus, ou vont même au delà comme €. nicus, chez qui tous les tores primitifs sont caténulés. La simplifi va plus loin, et chez certaines petites espèces espagnoles ou portugaises. retour au type atavique des carabides normaux est SR. a + G. DE LAPOUGE. U ST gr SDS RS FC k Fe | + à A : L DA L je TABLEAU ICONOGRAPHIQUE DES PHLASCIA D'EURO P CRUSTACÉS ISOPODES TERRE STRES. ; Fra : gs Eunnodite et Rare des uropo les >assan pare ds l'exopodite est étroitement lancéolé où SA forme. ET 2 — T1 — ko: - Ce genre se distingue des Oniscus proprement dits par l’inflexion des lobes latéraux du front, par la courbe régulière ou presque régulière du premier segment du pereion qui ne présente Jamais Ja forte sinuosité des …Oniscus, par le retrait plus ou moins sensible du pleon et par l'absence de rugosité bien apparente. | D ohvralt être confondu à première vue avec un genre de Porcellioniens, leg. Metvponorthus dont beaucoup d'espèces ont tout à fait le même aspect et Le mêmes mœurs, mais on l'en distinguera de suite au fouet #ri-articulé (et non bi-articulé comme chez les Porcellioniens). Il faut également un : œil exercé pour distinguer du premier coup les Philoscia des Ligidium, mais le fouet multi-articulé dans ce dernier genre est un caractère qui se : reconnaît de suite à la loupe; 1l en est de même pour ne pas confondre les petites Philoscies avec un autre genre de Ligiens, le genre Trichoniscus, toutefois ici la distinction est moins absolue, car le nombre d'articles du … fouet est variable chez les Trichoniscus; en cas de doute, il pourrait être … nécessaire d'avoir recours à la dissection des parties buccales, les Ligiens … ne présentant pas la tigelle poilue caractéristique des Onisciens, des Por- …_cellioniens et des Armadilliens. L'espèce décrite par Waga sous le nom de Philoscia notata est un Trichoniscus. - Les Philoscia sont des Cloportes de moyenne et de petite taille, très - agiles, qui vivent dans les endroits humides, bien que leur habitat soit "assez varié : la plupart des espèces se trouvent dans la mousse, dans le bois urri, sous les pierres; d’autres (Ph. Couchii) ne quittent pas le bord de a mer, où on les rencontre en compagnie des Ligia, des Tylos, etc. Philoscia “cellaria, des lieux obscurs du Midi, remonte jusque dans les grandes caves de Bourgogne et les Champignonnières des environs de Paris. Quelques espèces, telles que la vulgaire Philoscie des mousses (Philoscia “muscorum), Philoscia elongata et Couchii ont une aire de dispersion très “étendue, même hors d'Europe (voir ci-après); d’autres ne se trouvent que - dans des localités très limitées, ainsi Philoscia Corsica et pygmæa paraissent spéciales à la Corse et à l’Apennin Toscan, Philoscia madida, aux montagnes de l'Europe centrale, Philoscia minima aux environs de Grenade, Philoscia … Guernei, aux cratères (Caldeira) des Açores. à Comme tous les autres Isopodes, les Philoscia ne peuvent être conservés “que par voie humide; dans l'alcool, les couleurs et la forme se conservent très bien. On peut aussi employer le formol, mais, comme pour les autres Ë Crustacés terrestres, le résultat est moins bon qu'avec l'alcool. La plupart “des espèces sont délicates et leurs appendices (antennes et uropodes) sont Le fragiles ; il sera bon d’y veiller et d'éviter, par des tampons d’ouate, les - chocs qui pourraient les briser. ] | | j ] k È * | p : ; TABLEAU DES ESPÈCES DE LA FAUNE EUROPÉENNE ET CIRœCA (1) 1. LUC a FRS CV Yeux multi-ocellés.:.............:.. exe CE ME RO RUES RM join À. — Espèce de très petite taille, lisse et très finement sétacée; marge -irontale apicale ; antennes à articles du fouet subégaux,; processus latéraux Ro (1) INDEX BIBLIOGRAPHIQUE | 1763 Scopoli (J.-4.). — Entomologia Carniolica (Vindobonæ). 1804 mr ME — Histoire naturelle des Crustacés et des Insectes, t. VII (Paris, 7% an he 1833 Brandt (J.-F.). — Conspectus monographiæ Crustaceorum Oniscodorum Latreillei (Bull. Soc. Impér. Nat. Moscou, t. VI). At lé du pleon très peu développés; pleotelson triangulaire, leu | sommet. Dimensions : long. 5 millim., larg. 1 millim. 1/2. ‘#1 PES Ph. minima D 4 J'ai trouvé cette petite espèce à Grenade, dans la mousse humide de la Fuente « \ lanos (Coll. D, un seul exemplaire intact). fe ALT + | B. — Processus latéraux du Fe peu développés, et ste ou wi HAUTES SEE teens fes Un Le D 8e Buse à ee es Me SCO PERS Processus latéraux du pleon non appliqués et divergents. — — Corps | se large, lisse, ponctué, subopaque ; fouet des antennes à deuxième article plus court que le premier et le troisième; lobes latéraux de front étroits; pleon très court en retrait peu sensible; pleotelson triangulaire, à côtés faiblement incurvés, à sommet aigu. Dimens. : : long. 9 mill., larg., 4 mil 67 Ph. madida Koch (Onise Is). ‘Ph Montagnes de l'Europe centrale : Bohême (Koch), Rhœngebirge (Leydig, sec. Bud Lund). — Nous n'avons pas vu cette espèce, dont la couleur est assez variable, p n du brun noir avec taches et bords clairs, au jaune clair, avec de grandes taches noirâtre es C. — Antennes ne dépassant guère la moitié de la longueur BOTDS et 2 à eue hour saute rene à 7 Se DS DES «SR RSS Rs dépassant les 2/3 de la longueur du corps, très grêles et si — Corps assez large, lisse, très finement ponctué-sétacé; antennules F développées que dans les autres espèces ; lobes latéraux du front allongés ass Z étroits; deuxième segment du pereion à bord postérieur faiblement sinue ux - de chaque cÔté ; pleon à retrait très sensible, les processus latéraux so nt courts ; pleotelson très court, triangulaire, à sommet obtus; uropodes à exopodite très long, stiliforme, l’endopodite atteignant au tiers de exop 0= dite; les pattes pereiales sont très longues, le carpopodite et le propodite te chez le adulte s ’élargissent beaucoup (une disposition analogue et encore plus accentuée s'observe chez certaines Philoscia de l'Amérique mérid o- nale). Couleur pe clair, avec des taches blanches. Dimens. : long. 12 mill., larg. 5 1/2 mill.. sir PR: Couchi- IGBN=PE longicornis Da dE he + Î 2 1855-1844 Koch (C.-L.). — Deutschlands Crustaceen, Myriapoden n. Arachniden, topo dans les fasc. 22, 28, 34, 56). 74 1857 Waga. — Description d'une nouvelle espèce européenne Ft Crustacés, Philo notata (Ann. Soc. Ent. France, série ILE, t. V). P 4 1857 Kinahan (J.-R.). — Analysis of certain allied gencra of terrestrial Isopoda (Nat EF Review, IN). RES ©1858 Jd. — On the genera Philoscia Latr., Itea c'e Philougria Kin. ph H Review, V). | =. 2" : 1879 Budde-Lund (G.). — Prospectus generum specierumque Crsceis Isopodum terrestrium (Copenhague) (L’ auteur mentionne un grand nombre ne nou- velles d’Isopodes sans les décrire). TA ren Re ÿ 1884 Dollfus (Adrien). — Les espèces françaises du genre Philoscia Latreille (Bull Soc. Et. Scient. Paris). 1885 Budde-Lund (G.). — Crustacea Isopoda terrestria pe familias ke geners ef £ sea descripta (Copenhague). 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France, sous dd Le cr RE É: IE ED À TEL E DES JEUNES NATURALISTES — XXVII ANNÉE, 1897 MP PHILOSCIA» Pi.) à 4 c scia Couchii Kinahan (silhouette du corps entier) — À, antenne — /, fouet de l'antenne — C, cephalon — on, segments, 1 à 7 — P1 1-5, pleon, segments, 1 à 5 — Plt, pleotelson — Ub, base des uropodes — e des uropodes — UVex, exopodite des uropodes. “vu par la face inférieure — mf. marge frontale —- {!, lobes latéraux du front inflèch{s au-devant eux — pe, prosépistome — mse, mésépistome — mie, métépistome — a, antennules — La, labre. té — ll, lobes latéraux du front. de pattes chez le O' adulte (le coxopodite est confondu avec le somite du segment) — opodite — #, méropodite — ca, carpopodite — p, propodite — d, dactylopodite. ; Dollfus — 2 a, cephalon et premier segment pereial (mf, marge frontale) — 2 b, partie ; À tæ Dollfus (a et b montrant la disposition des taches et linéoles). Ÿ V cer? dv ER «We d rs EL .. PME Lit: nes } " ROSE D Lé r \d vrs - À & « si : À rs . . . naux}) (BL., D.); Syracuse (Dollfus); Algérie, de Bône à Oran (Simon, Hagent ? | SORTE VAT ER FER + Cette espèce. AR AOTÉ grande, vit au béta de la mer, sous les } err res et les a divers; elle court avec une grande rapidité. LR Elle est commune sur les bords de la Méditerranée, mais on la ARE 2 auss plages océaniques. Voici les RÉNRRAES localités où elle a été signalée : Région méditerranéenne : Sébastopol (Uljanin) (1) (BL); Alexandrie d'Egy. te | Chevreux) (D.): Corse, de Bastia à Porto- Vecchio (Dollfus); France méridionale . à Gruissan (Dallfus, Aubert, Simon) (D.). De Région océanique : Larache, Maroc (Særensen) (BL.); iles Canaries (Alluaue Acores (Chaves, de Guerne, expédit. du prince de Monaco) (D.); Guetaria (Bolivie Madrid); Bayonne aux bords de l'Adour, Audierne, Saint-Lunaire, Havre Le 4 ne Con) (BL., D.); Sud de l'Angleterre (Kinahan, type de St CA D. — Exopodite des uro odes étroitement lancéolé ............ ‘4 I Exopodite des uropodes linéaire.............. ee “NS 3 E. — Corps étroit, lisse, lisant, # avec quelques petits poils épars surtot ostérieurement; marge frontale très mince et réduisant sensibler ’épistome ; lobes latéraux du front allon és, assez larges; deux segment pereial régulièrement courbé; pleon en retrait très sens processus des segments 3 et 4 minuscules appliqués et presque invisibll sur la face dorsale; processus du cinquième segment très étroit 4 + terminant en pointe aiguë; pleotelson triangulaire, plus court que la à à sommet obtus; uropodes à exopodite lancéolé-stiliforme, endopoc égalant la moitié au moins de l’exopodite. Couleur brun foncé avec, linéoles blanches, côtés du pereion clairs avec une double tache d’un E foncé. Dimens. : long. 9 mill., larg. 3 1/2 mill..... Ph. elongata (= pulchella Bh. \ Corps oblong, lisse, marge frontale assez accentuée, sinueuse, \ frontaux latéraux étroits, courts, pleon en retrait moins marqué; proces latéraux petits, appliqués; pleotelson court, triangulaire, à côtés pe Le droits et à sommet obtus. Couleur brun ou jaunâtre, onctué de gris noi râtre. Dimens. long. 5 millim. 1/2, largeur 2? millim. 3/4. ; "#8 ; Ph. Ehrenbergi , Bi | HR “: 4 4 Égypte (Brandt) — M. Budde- Lund a vu l'exemplaire typique de Brandt: 208 d’après sa description que nous donnons les caractères ci-dessus. | POUR: F. — Corps assez court, presque lisse, subopaque, ponctué murge frontale mince, réduisant sensiblement l'épistome (moins que da Ph. elongata) ; lobes frontaux latéraux larges et taillés en biseau; antenn médiocres fouet à articles subégaux; antennules très petites, le dei ixièn segment pereial a son bord postérieur régulièrement courbé, leon à pi cessus latéraux petits mais peu appliqués; pleotelson triangulaire à s obtus. Couleur brun foncé avec nes et marbrures claires, parfois la claire envahit tout le milieu du corps. Dimens. long. 7 millim. 3 MILITE s LS 2 RCARERNIES FD dentrents RU Guernei Di Vit dans les Caldeira (cr atères) des ‘Acores. à Florès où elle a été découve M. de Guerne, à Fayal et à Corvo /Expéd. de la Princesse-Alice).. À è 2 .. 7 si" 1e Pa Adrien Doizrus. | “(4 suivre.) | | MS 4 Carr, dans notre deb es (2) QUE description de cette espèce date de 14 cel de ut "2 m_ LA TECTONIQUE DE LA BASSE-PROVENCE (Fin) 4 Crroupe. — Faisceau de Marseilleveyre. Pli du Cerveau. — Le fais- à. de Marseilleveyre comprend : le pli principal de Marseilleveyre dont l’axe passe dans l’anse de la Madrague, puis dans le col compris entre la colline: au sud du château du Roi d spagne et le sommet de Marseilleveyre. À la Fontaine d'Ivoire, ce pli sinfléchit vers le sud-est et vient aboutir dans la calanque de SOrMIOU. Dans cette dernière partie il est renversé vers le sud ; À 2 Les petits plis de Morgiou, de Sugiton (1) et du Devenson qui, vers Pouest viennent se réunir à l'axe principal de Marseilleveyre; a $ tune na N L 1 [1,3 > : L #2 de Péheur Exfrémilé ‘ * 4 FA , À e : @ : du Cap a € Sfar 2 « ” ra : X._ Guy re en Cu 1 flanc méridional du pli littoral, 3 Le pli du littoral marqué seulement par une légère ondulation; Le petit faisceau du cap Croisette et des îles. Ce faisceau se compose lui-même de trois plis : a) l’anticlinal du cap Croisetle renversé au nord sur un synchnal aptien qu'il recouvre presque complètement; cet anticlinal ne tarde pas à disparaître entre les deux synclinaux s et s’ qui se réunissent comme le montrent les deux coupes parallèles ci-contre. — b) L’anticlinal de “ile Maire également renversé vers le nord. — c) L’anticlinal de Planier. est l'anticlimal de Maire qui va ensuite passer à Jaïre et à Riou. L’Urgo- iendu cap Croisette étant en continuité avec celui du substratum du assin du Beausset, l'Aptien de l’île Maire doit être considéré comme formant L suite de celui de Cassis; le pli de l’île Maire qui est renversé sur cet ptien est donc dans une situation analogue à celle du pli du Cerveau qui Surenversé sur les couches supérieures du bassin du Beausset ; il y a donc eu.deSupposer que ces plis sont en continuité, car on ne voit dans le bassin luBeausset, au nord du pli du Cerveau, aucun autre pli pouvant former à continuation de celui de l’île Maire. Le pli du Cerveau a un axe anticlinal à peu près dirigé est-ouest, il se #rse très fortement dans la région de Fontanieu, où il forme une impor- te "masse de chevauchement sous laquelle la charnière synclinale est pro- à ément enfoncée, ainsi que le démontre l’allure du Crétacé dans le ravin fontanieu. Néanmoins ce chevauchement n’a rien de comparable à celui uilfaudrait admettre dans le massif de la Sainte-Baume pour net, massif de Roussargues par un phénomène identique. D'ailleurs, à Fon- mieu, la masse de recouvrement est en continuité évidente avec l’axe, et 4. Pr À isposition ne donne lieu à aucune des difficultés signalées précédemment. Y: _U DS L ñ = . | (Voir E. Fournier, Etudes stratigraphiques sur les calanques du littoral des Bouches-du- ne (Feuille des Jeunes Naturalistes, n° 283, p. 97 et suiv.). LITRES ; A l'ouest de Fontanieu; le pli se poursuit d'une façon à contint pointe Grenier où nous perdons sa trace dans la mer. F Ë Le 5° groupe. - — Massif du Beausset- Vieux et rite ah de Ca te Au nord du pli du Grand-Cerveau s'élève le curieux massif du B Be: Vieux, que M. Marcel Bertrand a considéré comme un immense ] Jamb de recouvrement provenant du pli du sud. En 1895 (1) j je suggérai po ur k première fois l'idée que ce massif pouvait bien n'être qu'un dôme en champi- gnon indépendant du pli. Comme nous l'avons vu dans les chaînes de PEt a et de la Sainte-Baume, ce phénomène est très Mn uent en Provence, dans la région en avant des grands plis couchés. Je suis heureux de ou voir co ns tater que les observations toutes récentes de M. Toucas (2) vérifient en tous points cette interprétation. Je ne reviendrai pas ici sur la discussion détaillés de cette question qui a fait récemment l’objet d'une note de ma part (3 je me contenterai de résumer en quelques lignes les raisons qui mil itent ni faveur de la théorie. Allure anticlinale des couches sur toute la périphérie du massif.” Allure synclinale des couches crélacées du substratum qui plongent pe sous le massif, parfois même avec une pente presque verticale Canadeau). Renversement des couches à Hippurites en plusieurs points et même tence d’un témoin angoumien en face de Sainte-Anne, entre l'Infralias Sénonien. Faisons enfin remarquer en terminant et afin d'éviter toute confusion. que ce n'est pas comme un pli mais comme un dôme (4) que le massif du Vieux: Beausset peut être considéré. Si dans ma note de 1895 j'ai indiqué un figuré pointillé entre le centre du dôme du Vieux-Beausset et le Trias de Fonta= nieu, je n’ai pas voulu indiquer par là une continuité d'axe effective, n mais bien une relation possible entre la poussée orogénique qui a amené le chev k Ç chement du Trias de Fontanieu et celle qui a amené le déversemen: ve | dôme du Vieux-Beausset. Le schéma en question eût peut-être été plus clai si je l'avais figuré comme ci-contre, sans pointillé entre Fontanieu ets dôme. Le fiouré pointillé n apte que l’idée de simultanéité des deu ee 2 i mA à 7 Dome du Veux Beausset Ke o Tries de Fontanieu à | . L Dome | | Ie Cerveau ÉTYÉTIEL EN XX X 6 Se Ponties ax + 1 * ÿ: poussées venant se réunir vers Pontier absolument comme se réunis mt. ondulations anticlinales qui se greffent l'une sur l’autre. Un | Cette convergence des poussées n’a d’ailleurs aucune importe + l’hypothese ; mais ces explications n'étaient pas inutiles pour dissiper malentendu. En résumé, je n’admets aucune continuité effective ent | Trias de Fontanieu, qui est un chevauchement, et le massif du V ‘Ieux | FR | x 6 RUE he FA: (1) at rendu des Excursions géologiques, etc., Ann. de ÿ Fac. au ed de ke 1895, pp. 27 et suiv. LA! MATE ñ He R. sommaires de la S. G.F. 45 juin 1896 et ds) s. Ge 2. 6) > p. 6 oi sc SE 0 (3) C. R. sommaire S. G. F., 9. novembré 1896. Que RE GS Le \ (4) Dôme à déversement périphérique dit Dôme en champignon. QE - 17 3h Jeausset, que je considère comme un dôme autonome à déversement périphé- r2q1 1% ri d e L, à , 4 …_Lelle est dans ses traits généraux l'allure du réseau des plis de la Pro- vence; j'ai négligé à dessein dans cette étude de m'occuper du réseau des failles, qui fera l'objet d’un travail ultérieur. Marseille. E. FOURNIER, Dr Docteur ès sciences. ; (1) Quant aux lambeaux triasiques du Castellet, je les avais considérés en 1895 comme des lambeaux de recouvrement provenant du dôme en champignon du Beausset-Vieux. M'Moucas y ayant découvert des couches qui semblent s’enfoncer verticalement dans le Crétacé, il ne serait pas impossible que nous ayons là de petits pointements enracinés. REVUE DE PALÉOCONCHOLOGIE Ds Die Raibler schichten nebst kritischer Zusammenstellung ihrer fauna 4 par S. o. Wæœhrmann (1). Ca. ; Bien que cette étude ait plutôt un caractère stratigraphique qu’un but aléontologique, les listes et descriptions de fossiles que donne l’auteur dans ls première partie, ont pour résultat de corroborer les considérations géo- logiques qui forment l’objet de la seconde partie et par lesquelles l’auteur rrive à fixer exactement l’âge des diverses couches dont se composent les as sises bien connues sous le nom de « Raïbler schichten, » ou terrain de kaibl en Carinthie. Cette étude ne comprend pas moins de 380 numéros, depuis les Protozoa jusqu'aux Reptilia; on voit que, quoique beaucoup moins riche que le gisement de Saint-Cassian, cette faune a néanmoins fourni Un contingent respectable à l’histoire du Trias. Nous nous bornerons à y relever les formes ci-après : C1 = Thamnastræa Richtofeni, espèce nouvelle voisine de T. Zitteli, mais dis- tincte par la hauteur du bâton, la petitesse des étoiles, l'épaisseur plus ande des septa; Montlivaultia tirolensis Wæhrm. antérieurement décrite, mais figurée à nouveau, d'après un meilleur échantillon; Dielasma Paro- “ca Tomm. qui est synonyme de Terebratula Bitineri Wæhrm. et de Drelasma Wæhrmanni Bittner, Waldheimia zirlensis W æhrm. espèce nou- elle, caractérisée par la profonde dépression de sa valve ventrale; plusieurs lacunopsis; une nouvelle Avicula Bittneri qui s’écarte, par sa grande aille et sa forme déprimée, des autres espèces déjà connues. …_Gervillia Bouei Hauer, classée par Frech dans le groupe Dévonien dontoperna, qui se rapproche des Perna par l'égalité de ses valves; mais WWæhrmann n'admet pas cette distinction, attendu que cela dépend de âgedes individus. Nous signalons de nombreuses Myophoria bien caracté- tiques de ce niveau; trois Anoplophora, une Myophoriopsis, de nombreux égalodus ; un nouveau genre Physocardia de la famille Cyprinidæ (Type: “Ogilviæ Wæhrm), qui se distingue d’Zsocardia par les dents de sa char- re et par linégalité de ses valves. {) Extr. de Jahrb. k. k. geol. Reichsanstalt, 1893, 43 Band, 4 Heft. Brochure in-8° de pages, accompagnée d'une planche lithographiée. | stricte nomenclature, Trigonia Brug. 1791, fait double emploi avec” du Bathonien supérieur de Luc. Les Undulatæ sont peu nombreus Parmi les Gastropodes, on remarque une nouvelle Promathildia Amr que l’auteur n’a malheureusement pas figurée; un nouveau genre Dip chilus, de la famille Trochidæ (type : D. gracilis Wœhrm.), qui ne conserver ce nom déjà employé (Diplocheila Brullé) en 1835 pour un ge de Coléoptères : je propose d’y substituer Wæhrmannia, nobis 1896: genre se distingue de Æemingia par des caractères peu précis et l’'orne= mentation, mais l’ouverture mal conservée ne permet pas de vérifier si ccttem création est bien justifiée. HI AR en L'auteur décrit ensuite deux nouvelles Patella (P. Bœhmi et Gremlichi), l'une lisse et l’autre costulée; quant aux Céphalopodes, ils ne donnent lieu. à aucune remarque. Le tableau So ARE général qui termine cette. brochure est très instructif : il établit le parallélisme des couches comprises" entre le Tyrol septentrional et la Lombardie, et délimite les couches de. “ "» À PA | La Raïbl entre la Dolomie keupérienne et le Muschelkalk supérieur. , SNA Contributions à l'étude de la Faune jurassique de Normandie. 1** mémoire sur les Trigonies, par A. Bigot. Caen, 1893 (1). L’étude de notre sympathique confrère est, en quelque sorte, le rajeu= nissement des travaux d'Agassiz et de Lycett, en ce qui concerne pluss spécialement les étages Jurassiques de Normandie, à l'exclusion du ortlandien du pays de Bray et du Lias de l'Orne. Dans les quelques“ P pages intitulées « Généralités, » l’auteur rappelle qu'aux termes de Ja Trigonia Aublet 1773, dénomination employée par un genre de plantes. de la Guyane et qu’on devrait adopter ses les mollusques Zyriodon. Bronn 1836 (Lyrodon Sow. 1823). Mais l'habitude qu'on a d'employer le nom Trigonia à pour ainsi dire force de loi. SLT ESS D'autre part, M. Bigot n’est pas d’avis d'appliquer des noms distincts aux" huit sections établies dans ce genre par Agassiz, en 1840 : Scaphoideæ,« Clavellatæ, Quadratæ, Scabræ, Undulatæ, Costatæ, Glabræ, Pectinatæ, auxquelles Lycett a ajouté Byssiferæ ; il se borne à décomposer les Glabræ en trois sous-sections : Semilæves, Gibbosæ, Excentriceæ. Cinq de ces. groupes seulement sont représentés dans le Jurassique normand : Cosfatæ, Glabræ, Undulatæ, Scaphoideæ et Clavellatæ. ! LT ESS Le type de la première de ces sections est 7. costata Sow. du Bajocien avec laquelle on confond souvent T. lineolata Ag. et ses variétés; M: Big décrit de nouvelles espèces T. feuguerollensis et bipartita, plusie espèces manuscrites de Deslongchamps, T. angustula, langrunensis, s tissima, ranvilliana, crista-galli, pour la plupart du Bathonien supérie il figure T. elongata, espèce bien connue du Callovien, mais il en sépare: une nouvelle espèce T. Œhlerti, moins trigone et plus allongée. Danse Rauracien de Glos, il signale une nouvelle espèce très rare, T. glosensisvet. une forme déjà connue, T. papillata Agassiz. | Se 4 La seule espèce de la section Glabræ(T. Eudesi) est une forme not u el T. Clytia d'Orb., detrita Terq. et Eugenti ne ame les trois du Ba nien, et rappelant les formes cénomaniennes. M. Bigot décrit ensuite q espèces de Scaphoideæ (T. bathonica Lyc. Bergeroni Bigot, snuinto Lyc. et Baylei Dollfus); cette dernière est le type le plus net de ce g la disposition des côtes y est la même que dans T. naviss PS 8 æ « ! (1) Extr. des Mém. de la Soc. linn. Norm., XVIL vol 87 pages, accompagnée de 10 planches en phototypie. r x Gin RE à as ROMA tr" +. F4 F FOR JC ES ss * 14 2 à L A fe < Le 2] 2e _fasc & L£ 487 _ CAN? LEE + q l LE WE pe Lt RE Re ds Shi ES pra, | ’ A2 ne L FX Te ÿ \ Ts s ONE CRE Nr OR NE 1 ARUES » { tonus PS TNA 2 LINE tan: LT Re A CRT ee D ne: a" * \ en 2 40 k” [is Clavellatæ sont de beaucoup les plus nombreuses; on signale en Normandie : 7. sériata Sow. du Bajocien, T. formosa Lyc., moutie- riensis Lyc., T. Adeli Bigot; puis celles du Bathonien, T. Painei, flecta, “scarburgensis Lycett, une grosse espèce nouvelle de Callovien (7. Bizeti), l'espèce oxfordienne si commune sur les côtes du Calvados (7. Heberti -Desl.);, de même que T. perlala Ag.; ensuite dans l’'Oxfordien supérieur «1. Woodwardi et Hudlestoni Liyc., T. Morieri Bigot, Fischeri et Jarryi -Bigot, l'espèce caractéristique des Sables de Glos (T7. Bronni) et enfin pui espèces nouvelles, T. Kerfornei, Lennieri, Choffati et une espèce “kimméridienne, 7. Pellati Munier-Chalmas, soit au total 47 espèces pour l'ensemble de cette Monographie. “Contributions à l'étude de la Faune jurassique de Normandie. — 2° mémoire | sur les Opis, par A. Bigot, Caen, 1895 (1). Le point de départ de ce travail a été le désir de donner un texte à la É puce d’Opis qui accompagne le spécimen du Jura normand d’E.-E. Des- “ongchamps ; puis, de proche en proche, ainsi que cela arrive en pareil cas, … l'auteur a élargi son cadre, et il est arrivé à faire une véritable Monographie -du genre Opis Defr. …— Le type est Trigonia cardissoides Lamk. qui, d’après la comparaison faite par Munier-Chalmas, est spécifiquement identique à ©. annoniensis -d'Arch., 1847; c'est une forme crétacée, dont on trouve seulement deux représentants dans le Jura de Normandie (O0. quadrata Desl. du Bajocien …intér. et ©. Deshayesi Morr. et Lyc. du Bathonien). — Il1ÿ a lieu d'y ajouter les cinq sections suivantes : Trigonastarte Bigot 1894, représentée par une seule espèce (T. {rigonalis Sow.), jusqu’à présent … considérée comme une As/arte, mais possédant à sa valve droite une grosse “dent médiane, cannelée sur les deux faces; Pachyopis Bigot 1894 (Type : …Opis ponderosa Desh. du Bajocien), caractérisée par sa forme bombée comme un Megalodon; Opisoma Stol. dont le type est O. paradoæa Sow., “de l'Oxfordien, espèce carénée ou presque ailée, à lunule peu profonde, dont - Ja charnière porte deux dents Imégales sur chaque valve; Trigonopis Mun.- “Ch. i7 Fischer (Ex. Opis similis Sow.), dont la valve gauche porte deux …dents latérales, la postérieure striée et plus développée que l’autre; enfin …Cælopis Mun.-Ch., dont le type (0. lunulata Sow.) est caractérisé par sa “lunule profondément excavée sous les crochets incurvés en avant, et par sa — dent cardinale non sillonnée sur la valve droite. Quant à Opis rustica d'Orb., qui n'existe pas en Normandie, mais que M: Bigot avait précédemment rapportée au genre Heteropis Bæhm., à cause de sa charnière inverse (c’est-à-dire de sa grosse dent médiane placée sur = la valve gauche); l’auteur rectifie le classement de cette espèce et la place, “ainsi que 0. Raulini et Davidsoni, dans le genre Plesiocyprina Mun.-Ch. . in Fischer. Dans la description des espèces, qui sont au nombre de 20, il y a lieu de noter une petite rectification, faite en cours d'impression, au sujet de Opis quadratia Ë Desl. mss., qui ne peut conserver ce nom, déjà employé par de Loriol : l’auteur y substitue O. Brasili; nous signalerons également Pachyopis ponderosa E. Desl., dont les charnières ont été minutieusement dessinées par Deslongchamps, sur la planche qu'il avait lui-même litho- “graphiée pour la continuation de son étude sur le Jura normand. Remar- 4 | (1) Estr. des Mém. de la Soc. linn. Norm., X VIII° vol., 2e fasc. Brochure in-4° de 36 pages, accompagnée de ? planches, l’une en lithographie, l'autre en phototypie. FD Cv _de 50 pages in-8°, accompagnée de 6 planches lithogra au premier abord, une certaine confusion pour le lecteur. Opisoma mirabile E. Desl., localisé dans les calcaires bajociens de Feuguerolles, mérite bien Beitrage zur kenniniss der Jura in Ost-Africa, I-UE, - par le D: K. Fulterer (1). : 1 ÉERR _ La géologie et la paléontologie de l'Afrique sont, en ce moments _l'ohet de nombreux mémoires : on commence partout à étudier les matériaux dé + recueillis dans les vastes territoires que se sont partagés les puissan 5 À européennes, particulièrement en Allemagne, où le goût de l'expansion coloniale paraît s’être rapidement développé. | (RER ce L'étude de M. Futterer se divise en trois chapitres contenant chacun" quelques considérations stratigraphiques et une partie paléontologique, Le chapitre 1° concerne le territoire de Mombassa, dont les fossiles “ paraissent appartenir aux étages supérieurs des terrains Jurassiques, Caron, y rencontre Aspidoceras longispinus Sow., que d'Orbigny place dans son 15° étage kimméridgien, et plusieurs Perisphinctes dont le faciès est tout à fait caractéristique (P. Potlingeri Sow., Beyrichi Futt., Pralairei Fâcre)… A. un x S u re me à is | ° 3 RSR Enfin le troisième chapitre est consacré aux couches de Saadani et d Pass [3 .… Fr à Sow., ou peut-être Marshii, de sorte que les affinités strati s de ces nt à * En résumé, en groupant les espèces européennes ou lon: appartenir à la partie moyenne du système Ponre l'intérieur vers la côte, autant que je puis en juger d’après les la carte d'Afrique que j'ai sous les yeux: (A suivre). | LE Sas (1) Extr. de Zeitsch. der Deutschen Geol. Gesellschaft, 1893, v' 42 LE 148 Rx .# : NOTES SPÉCIALES ET LOCALES a: L t …—pibliothéque — La Bibliothèque a reçu de nouveaux et très importants dons de livres le MM. de Nerville et Dewitz auxquels nous exprimons ici notre bien vive reconnaissance. “Le manque de place nous oblige à remettre au prochain numéro l'indication détaillée des “dons faits à la Bibliothèqee dans le courant du mois. Sur une Crucifère orientale nouvelle pour la flore adventice de France. — Si l'on se reporte seulement à une cinquantaine d'années en arrière, on constate combien ; était alors restreint le nombre des plantes étrangères à notre flore, dont la présence était signalée sur le territoire français. À part quelques cas isolés de naturalisation d'espèces “exotiques, sur quelques points de la France, on ne connaissait guère, à cette époque, que lé Port-Juvénal, près de Montpellier, qui offrit l'exemple d’une véritable colonisation de _ plantes étrangères à notre pays (1). Les espèces qui composaient cette colonie, aujour- d'hui presque disparue, avaient été en majeure partie importées du nord de l’Afrique, ravec les toisons des moutons barbaresques auxquelles leurs graines adhéraient. Ce fut “cette Curieuse florule du Port-Juvénal, rappelons-le en passant, qui nous révéla l'existence “de plusieurs des espèces les plus remarquables de la flore atlantique, telles que : Enar- “throcarpus clavatus Delile, Cossonia africana Durieu et Ulypeola cyclodontea Del., pour ne À citer que des Cruciféres, dont on ignorait alors la véritable patrie, qui ne fut connue que “plus tard, lorsque les botanistes purent pénétrer, à la suite de nos armées, dans l’intérieur … (Je l'Algérie où ces espèces furent retrouvées à l'état sauvage. …. Depuis cetre époque, déjà lointaine, les choses ont bien changé; de rares et lentes qu’elles étaient alors, les communications avec les pays les plus lointains sont devenues aussi fréquentes que rapides et les transactions commerciales, obéissant au même mou- “vement, Se sont accrues dans d'énormes proportions. Les nombreux produits exotiques qui affluent aujourd’hui dans nos ports et que nos canaux et nos chemins de fer trans- “portent et disséminent de tous côtés, nous apportent, avec eux, les semences d’une foule de plantes de mème origine, qui introduisent sur notre sol de nombreuses espèces étran- gères. | es divers articles qui leur ont été consacrés, depuis quelque temps dans cette Feuille ont pu édifier ses lecteurs, à cet égard. Parmi ces plantes étrangères, dont l'ensemble représente la Florule adventice de la - France, les unes ne trouvant pas chez nous les conditions nécessaires à leur existence, ne font quapparaître et disparaître, les autres, moins exigeantes, y persistent durant quelques années, mais ne s'y reproduisant pas finissent par succomber, enfin, il en est de plus robustes, de mieux armées pour la lutte, qui trouvent chez nous des conditions biologiques auxquelles peut s'adapter leur constitution; celles-là, non seulement persistent “sur notre sol, mais s’y reproduisent, s’y propagent et tendent même parfois à envahir certaines contrées de leur nouvelle patrie d'élection. Si les plantes des deux premières catégories n’ont qu'un intérêt de simple curiosité, pour le botaniste qui les observe accidentellement, il ne doit pas en être de même des espèces de la dernière catégorie qui souvent sont appelées à se multiplier et à se répandre -sur de nombreux points et à s'y fixer d’une façon définitive. C’est donc une obligation - pour le botaniste qui les rencontre, de ne pas dédaigner ces nouvelles venues, mais de es signaler à l'attention, pour qu'on puisse les étudier, les rechercher et assister à leur extension géographique toujours intéressante à suivre. Telle est la raison pour laquelle je me permets d'appeler aujourd'hui l'attention de mes “confrères français sur une remarquable Crucifère orientale, que sans doute peu d’entre “eux connaissent, et dont la présence vient d’être constatée sur plusieurs points de la France, d’où il est à présumer qu’elle ne tardera pas à se répandre rapidement ailleurs. Je veux parler du Brassica elongata Ehrh. … Ce Brassica, qui croît spontanément en Asie-Mineure, en Arménie et dans le nord d@ 1 Perse, s’est déjà naturalisé depuis longtemps dans une grande partie de l’Europe cen- trale et tend à se répandre de nos jours dans l'Europe occidentale. Franchissant la Mer Noire, il a d'abord pris possession des plaines du Don ct de la Caucasie, dans la Russie méridionale, où il est devenu abondant, puis vers l'occident il a envahi successivement une partie de la Péninsule des Balkans et de la Hongrie, l'Istrie, où il est fréquent aux | Voir Godron, Ælorula Juvenalis, éd. 1 (1853), éd, 2 (1854). — Cosson, Apperndix Florule eralis (1859) et App. altera (1864). | . Grand et L. Bazot, sur le bord de la route de Plombières, non loin de Dijon et à pr ! glaucescent et à limbe souvent un peu falciforme. Inflorescences formant par leur € . Chagny et des environs. mA rhénane, orientale et. même ne ane jusqu'à ne a. est Lorraine ; enfin, on vient de le rencontrer en France, à Aix-en-Provence, à à Dijon et à Gray. Une telle extension géographique comporte une grande diversité de cli t de la plante qui les supporte une remarquable faculté d'adaptation et une cc d'espèce cosmopolite qui lui permet de végéter et de mürir ses fruits aussi bie terres brumeuses et froides des bords de l'Elbe et du Rhin, que dans les plaines et brülées que parcourt le Tigre et l'Euphrate. = tel je Le Prassica elongata Ehrh. n'avait, à ma connaissance, jamais été rencontré. en jusqu à ce jour, et son apparition paraît y être de date toute récente, dans les localités j'ai mentionnées plus haut, Ÿ n. M. G. Rouy le possède en herbier provenant d’Aix-en-Provence et de Vier: on, où j'ignore par qui il a été trouvé; M. R. Maire l’a recueilli à Gray, le 15 juin dernier: j e l'ai moi-même rencontré. le 4 juillet dernier, en compagnie de mes confrères MM. Ant. Le. mité de la voie ferrée (1); enfin M. E. Lemosy, commissaire de surveillance administre tive à la gare de Chagny, a observé en abondance, cette année, le Brassica elongata Eh h en plusieurs endroits des voies ferrées de Chagny et des environs, et principalement les talus du canal du centre qui avoisinent la gare de Chagny, où ce botaniste sup) D qu'il aura été amené directement des bords de la “Mer Noire, avec les arrivages de céré de cette contrée qu’on transborde ordinairement en cet endroit (2). D’après M. Lem: ce Brassica, abondant et très vigoureux cet été à Chagny, y a largement fructifiétet promet d'y être en grand nombre l'an prochain. Il y a donc toute raison de croire que cette ru= LES cifère, non seulement prospérera là où elle s’est déjà établie, mais encore ne manqu Fe sut pas de se répandre ailleurs, et peut-être d'ici peu d'années la verrons-nous Mn = À une grande surface de notre territoire. ge J'engage donc mes confrères à rechercher ce Brassica dans les localités qu'ils parcou et principalement au voisinage des garés qu'ils fréquentent, et nul doute qu'ils ne 7e ns tatent bientôt sa présence sur de nombreux points où il est encore ignoré. Pour leur permettre de reconnaître sûrement cette Crucifère, non décrite dans n Flores, en voici la diagnose, précédée de sa tés et suivie d’un résumé de sa dis tribution géographique. £ tas! Brassica elongata Éhbrh. Béitr., VII, p. 159. — Boissiér, FI. OT re Ve . 304! - — Nym. Consp. fl. Europ., p. 46 et suppl. Il, p. 28. — Erucastrum elongatum Re HE | Günther [ elongata Andrz. — Macropodium elongatum Schur.— Sinapis elongala Pall. (non É }avec fig Waldst. et Kit. PL. rar. Hung., tab. 28, (sect. Micropodium Dec. syst., IT, Lb 604. - - Sec Rouy et Fouc., FI. Fr., I, p. 51). RES Plante bisannuelle , plurannuelle ou même pérennante, de 8-12 décim., à racine assez g très longue, peu rameuse et obliquement pivotante; tige ordinairement rameuse. dès base, à rameaux très nombreux, allongés, écartés-subdivariqués, ronds, finement striés, et absolument glabres; feuilles radicales très grandes (20-30 cent.), ovales oblongues, au sommet, atténuées en pétiole étroit, violacé et fortement dilaté à la base, p (ou simplement irrégulièrement ondulées dentées sur les bords = var. integrifoli ciliolées çà et là sur ‘toute leur surface, charnues, nerviées sur le sec, toutes d vaste rosette (3) radicale et plus où moins persistantes ; feuilles caulinaires décroiss souvent presque opposées, de même forme que les radicales, mais plus petites! pe ralement plus étroites, d’abord ovales oblongues, puis oblongues lancéolées, ‘ir rement ondulées dentées ou presque entières; les supérieures étroitement lancéo téiformes et très entières; foules complètement glabres, très charnues, onctueuses, une ample panicule, subcorymbiformes, assez lâches, terminant les rameaux et. sions et s’allongeant beaucoup; fleurs relativement assez petites, à pétales « longuement onguiculés, étalés, d'un jaune pâle, devenant blanchâtres par la dess sépales glabres, ovales ‘obtus, dressés puis étalés. Siliques très nombreuses et dis longues grappes, assez distantes, écartées de l'axe, élalées dressées, un sex courbé 2es (1) Au cours de cette même herborisation, nous avons a nie Ces. à Ja base d uisson d’une autre Crucifère le Rapitren perenne ‘ALL i== R, Nes Crunta-houy et Foue. FI, Are RE P-. LS i (2) M. E. gere se propose de bi et à une e note : sur 18 Flo (3) L'Aspies de ces rosettes radicales de. grossièrement celles à du æ À … HU, Sa es Qt zrèles, longues de 30-35 mill., larges de 2-3 mill., comprimées obscurement subtétragones, très toruleuses, à valves munies d'une fine nervure dorsale très saïllante et de veinules latérales anastomosées et peu visibles, portées sur des pédoncules gréles et égalant environ moitié de leur longueur; carpophore plus épais que le pédoncule et long de 1 mill. 1/2 lérmont-Ferrand au Puy-de-Dôme, est bien connu des touristes dont il attire les regards par son mode bizarre de végétation. : NES (1) Cette description inédite a été établie d’après mes observations personnelles et les nombreux xemplaires de l'espèce que renferment mes collections. | (2) M. G. Rouy, mon savant confrère de Paris, a bien voulu, avec sa complaisance habituelle, érifier mes échantillons de Brassica et me transmettre sur cette plante de précieux renseignements, L. Lemosy et Maire m'ont également fourni des indications intéressantes : que ces obligeants frères veuillent bien agréer ici l’expression de ma sincère reconnaissance. Le Pi «= OL — 8x9 2 PRESS Agé d'environ 35 ans, il est d'une régularité parfaite. Sa hauteur atteint £ circonférence du tronc est à la base de 090 et à 1w{0 du sol (hauteur dés à branches), elle est encore de 085. Son branchage recouvre une surface de 5 mètres de diamètre et ses pousses s'allongent chaque année en hauteur et en lar d: les mêmes proportions. | HS Il est d'ailleurs bien vigoureux et c’est très gaillardement qu’il supporte les écarts Con dérables de température que nous subissons ici, où le thermomètre descend parfois, hiver à — 23° (décembre 1879) (1), tout en atteignant pendant les belles Pre ens leillées de l'été des maxima de + 38°,2 (août 1892), soit une différence extrême es [CR chiffre énorme pour un pays où la température moyenne des vingt dernières années n que de 10°,#1. < Il est à noter d’ailleurs que cette différence entre les températures extrêmes annuelll n'est jamais descendue ici au- -dessous de 44° et que cet écart peut atteindre dans *es mêr journée (10 août 1885) jusqu'à 290. 1h Clermont-Ferrand. PF Diner. | D L'’Accenteur alpin dans le Cantal. — Le 21 décembre 1895, j'ai tué un Accenté alpin mâle (Accentor alpinus Bechstein) à Caillac, localité du Cantal située à 625" mètn d'altitude, dans la vallée de la Cere et à 10 kilomètres à l'est d’Aurillac. T'ON Le pays était couvert de neige. 4 Le Maout (Histoire naturelle des Oiseaux, p. 29) dit de l’Accenteur alpin : « ILse dans les pâturages des Hautes-Alpes. où il chasse les insectes. » Deyrolle (Histoire n relle de la France, IIL° partie. les Oiseaux, p.143) ajoute : « Cet oiseau ne wit que dans M régions les plus élevées des Alpes et des Pyrénées; ce n’est que l'hiver, lorsque la ne couvre entièrement les contrées qui l'ont vu naître, qu'il descend dans les vallées. » Si l'Accenteur alpin que j'ai tue à Caillac avait été chassé de son pays par les frim il se serait arrêté dans les vallées chaudes du Rhône ou de la Garonneet ne se serait réfugié dans le Cantal, alors couvert de neige. D’ailleurs, la conformation de cetoise aux ailes courtes, ne lui permettrait pas d'entr eprendre de longues migrations. Je considère donc l'Accenteur alpin comme indigène dans le Cantal]. Sa présence n'y avait pas encore été signalée à ma connaissance. Il est vrai“ dernier travail, et sans doute le seul, qui ait été publie sur la faune de la: Auvergne, ne date pas d'hier. Il remonte à la fin du siècle dernier et est dü F l'a b Delarbre. 74 Dans sa Description historique et scientifique de la Haute-Aüvergne, p: 382, d: -B.] cite, au Saut-de-la-Saule, tout à fait au nord du département du Cantal, et sur pas de la Corrèze, un oiseau qu'il appelle Coracia à bec rouge (Uoracia ts doute veut-il parler du crave ordinaire (Coracia gracula L.). Deyrolle, Voc. cit: pr 68, cet oiseau : « Le crave habite les montagnes des Alpes et dés yrénées. » DRE ; francaises, page 234, M. Falsan, parlant des Choquards à bec jaune, ajoute : OUV ils ont pour compagnons les craves d’ Europe, corneilles à bec rouge, ou hocc coracias (Pyrrhocorazx graculus Pem.) qui n’émigrent pas de la Savoie pendant Lie | qui se contentent d'abandonner les hauts sommets à l'approche de la neige. » Le Cantal, si riche en piantes de la flore altitudinaire, contiendrait donc à oiseaux de la faune alpino-pyrénéenne. S à Peut-être n'était-il pas sans intérêt de les signaler. Re. Eee Pierre Mary. S Lo 5 2 PE (1) Ces chiffres fournis gracieusement par M. Plumandon, météorologiste de 1 l’Observ: Puy-de-Dôme, sont pris sous l’abri des thermomètres. A découvert, les maxima ns minima 80 beaucoup plus élevés. ? A. DO LR PES | à | Va Re ’ £ "IR { 5 ft è Ke Typ. Oberthür, Rennes—Paris (27-97) _ » LE Rs ls v fe tj" L'Y BÉTRENRS D 4 tr Nr . we AE rl F2 ke 12 Gs. À Ne — a | sue * “1 NES Gi El . mn €” ? Lab. 5 27 L A 2h. D" 'rEs — Rech. zoolog. dans les serres du Muséum de Paris. Formicides (305). — Observations sur quelques Gypaëtes barbus (304, 2 fig.). Le Vison de 03, 319, Lfig.). Captures ornithologiques (310, 1 fig.). Récolte ét préparation des Mollusques, conseils aux voyageurs ‘297, 298, 299, =Faunule malacologique de Carcassonne (255). 2 MILLECOCO: — Note sur les espèces françaises du g. Pogonus (245). — Tableau pour la détermination des espèces du g. Tryxalis (275). ENGER: — Uné vipère nouvelle pour la France (277, 1 fig.). Mer, Les Pagurinés des mers d'Europe (307, 308-309, 49 fig.). EMANN.— Les Myriapodes de la forêt d'Andaine (290). — Les Myriapodes de la filon, descr. d'une esp. nouv. (290, 298, 1 fig.). — Matériaux pour servir à une cs Myriapodes-de France (306, 307, 308-309, 311, 8 fig.). rue malacologique de Bandol (259, 271, 284, 285, 300). — Id. de la Vienne EUX: — Recherches 200108. dans les serres du Muséum. Amphipodes (306, 4 fig.). UTAGNE. — Les Ares de la faune française (287). BERG, — Catalogue des mollusques marins de la baie dy Pouliguen (249. “additionnelle des mollusques marins de Saint-Lunaire (212). — Liste des 1es marins de Saint-Jean-de-Luz (290). — Description d'une nouvelle espèce iola des côtes de France (295, 296, 1 pl}. — Rech. zoolog. dans les serres du 1m. Mollusques (306, 3 fig.). | üx* — Le pommier, ses principaux ennemis, moyens de destruction (261, 262). — Loris, ses ravages, ses mœurs, ses ennemis naturels (276, 5 fig.). | | RUS: — Pableaux synoptiques de la faune française : 1sopodes (Introduction : “et-Pleon) (241, 14 fig.). — Le g. Armadillidium (253, 254, 259, 261, 29 fig.). — listribution du g. Ligia (278. 4 fig.). — Les Idoteidæ des côtes de France (289, 94, 292;-25 fig). — Le Congrès international de Zoologie à Leyde (301, 302, 304, = Rech. zvolog. dans les serres du Muséum. Isopodes (305, ? fig.). — Les de la Manche, Mollusques de Bénerville à.la Dives (n° 313, 314, 315, 3 pl. La suivre). — Les espèces européennes du g. Philoscia (316, 1 planche). BRUS, — Sur la délimitation des espèces animales (n° 313). s.—_Habitat des pseudo-névroptères et névroptères de la Gironde (280). b=— La distribution géographique du genre Colias (269, 270). de Néo-Calédonienne, Diplomphalus de la Nouvelle-Calédonie "— Catalogue des Mollusques de Saint-Béat (292, 293, 294). E KerRvILLE. — La Belette Vison en Normandie (307). = Sur quelques insectes nuisibles aux Pins (289). x. — Les Diptérocécidies, Hyménoptérocécidies, Hémiptérocécidies, Coléopté- épidoptérocécidies, Acarocécidies, Helminthocécidies de Lorraine (249, 2,259, 204, 256, 257, 258, 259, 260, 263, 27 fig.). — Descr. de quelques Cécidomyies (281, 282, 284, 286, 288, fig.). — Observ. sur les nymphes de ies, id: de Leptocérines (295, 296, 297, 299, 12 fig.). — Observ. sur les orne- s antennes de Cécidomyies (301, 302, 7 fig.). LES uGE. — Le Vison en Bretagne (305). — Phylogénie des Carabus (316). — Sur les races de Chevaux en Hollande (308-309, 3 fig.). Catalogue des oiseaux observés dans les bois de Boulogne et de Vincennes ve sur les Mammifères en Meurthe-et-Moselle, après l'hiver RENARD} # ie. èces francaises de la fam. des Phryganines (256). — Id. des Limno- 8.(257, 960, 263, 266). — Id. des Séricostomatines (261%, 268, 269). rauR. — Observations sur les lois qui régissent les variations chez les Lépidop- Du miméetisme chez les Insectes (304, 308-309, 313). — Les espèces pyré- du g. Ercbia (306, 3 fig.). — De la variation dans le g. Lycæna (310, 26 fig.). Déscriptions d'espèces et variétés de Coléoptères européens et circa (246, 251, 219, 271, 219, 280, 285, 310). — Préliminaires d’une étude synoptique sur le 2,303). — Examen des Anthicides de la collection Reitter (308-309). — Observ. sur la résistance vitale de l’Argas reflexus (302). = Glandés closes et secrétions internes (300, 3 fig.). — La constitution du eux, d’apràs les travaux récents (315, 3 fig.). | = LeWison d'Europe (308-309). — Les migrations des Oiseaux par les vents Contributions à la faune des Entomostracés de France (294, 295, 296, 6 fig.). NrsârRey {Vicomte de).— Tabl. synoptique des oiseaux rapaces d'Europe : Id. des passereaux : Picidés-Coraciadés (247, 249, 252, 253, 254). Note sur la biologie des Foraminifères (305, ? fig.). — La plasto- minifères (307, 2? fig.). Ni "700oLQCIE Yes $ :c zoologiques dans les serres du Muséum : Arachnides (305). “ Ni F = | GÉOLOGIE ET PRÉ STOIRE Dr BLEIcHER. — Recherches micrographiques sur quelques roches de mu schel @ (258, 3 fig.): — Le lac salé d'Arzeu (295, 296, 3 fig). ERNEST Se S. CALDERON. — La microchimie pétrographique (246). — Les Hotistons. microscopiqr -des minéraux (256, 257, 9 fig.). — L'origine des filons née lerde OT, 218 0 " r Cazior. — Indication des mémoires parus et des fossiles décrits der e lacustre d'âge crétacé du midi de la France (282, 283). CossMANN. — Revue de Paléoconchokogie (299, 303, 312: 316). E. Fournier. — Influence de la constitution géologique du sol sur la ae EE moi CS (259, 6 fig.). — Etude stratigraphique sur les Calanques du littoral des. Botigiios=s Rhône (283, 281, 285, 14 fig.). — Etude stratigraphique sur la chaîne dela Nerthe, p pri Marseille (291, 292 203, 294 17 fig.). — Les données actuelles de la Tectonique (306, 30° 308-309, 19 fig.).— La Tectonique de la Basse-Provence (312, 313, 314, 315, 316, 10 fig) — Sur quelques nouveaux phénomènes de renversement observés près de Marseille (2 } — S$. l'exist. d'un lambeau helvétien dans la chaîne de la Nerthe (266,1 fg.).— Nouvelle stations néolithiques aux environs de Marseille (277, 1 fig. es Les Kjokken mœddi ngs gi en Provence. — Nouvelles grottes néolithiques (279}. E. Fournier et RUE — Nouvelle station de pêche de l'époque Robenhausien E à Courtiou (261, 262, a): se E. Fouanrer et C. on — Découverte d'objets de l'époque Robenhausienne dans Baumce-Sourne, près Marseille (264, 6 fig.). — Stations Re à de Lascours A ? fig.). — Nouv. stations préhist. des env. de Marseille (271, 3 fi ra Aug. Gasser. — Contrib. à l'étude du Lehm de la vallée Rhénane (272, LISTE fig. Ke Aug. Gasser et A. Jourpy. — La station préhistorique du camp de Montmélian, Gie-ar0 981, 2 fig.). etes et G. Dorcrus. — Essai sur la géologie de la Sologne (267, 268, 269, 270, £ 3 fig. } rot L. P. Lonv. — Les Alpes françaises à travers les périodes géologiques (280). | % : Marrez et Ramon. — Cloche gypseuse de Taverny, (268,3 fig). .Math. Mrec.— Excursions géologiques en Alsace : Kleinkembs-Istein (265, 266, 1 6e — Carbonifère inférieur de la Haute-Alsace (274, 1 fig). — Roppentzwiller (219, 2 { fig.). Grand massif jurassique de Ferrctte (302, 304, ? fig.). À G. Ramon» et G. Dozrrus. — Géologie du Spitzberg, notes et résumés (86, 287, 288 SPC ; Pu. Zurcuer. — Les plissements de l'écorce terrestre (241, 242, 6 fig.). — Sur 1e 156 d la formation des plissements (251, 254, 9 fig.). — Note sur la théorie des pHieseie É | de l'écorce terrestre (310). | Pi Rae rt £ sn 77 DIVERS G. Couracne. — Les régions naturelles de la France (248). A. Dozrrus. — L'Institut National Agronomique de Paris (256). : à _L. Pcancow. — La station zoologique de Cette (263). — Les ressources de l'his sto e naturelle à Montpellier : Botanique (265, 266, 267). — Zoologie (272, 278} G. Ramon. — La: Nouvelle- Zélande, esquisse d'histoire naturelle (244, 245, : 2 carte et fig.). ) M. Vicuier. — Notes de technique micrographique (308-309). ” = BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES. E. Margier, à Alais, Gard, désire entrer en relations avec des RE Sud de l'Europe (Espagne, Italie, Sicile, êtc: c-). pour l'échange des a ne: re seulement. = % M. W. Meier. Neustrasse 50. Hs. All. Hohentalde Re nbtre sur V'EIb. en échange : Carabus, v. Mülverstedti Reïitt. v. nov., Mecrobia pilifera Reïtt Bledius pallipes, Cleonus glaucus, Haltica saliceti, Dibolia Schillingi, Hippodomia 1-ma oblonga, v. Paykulti, v. Han BU Weise, Bencian PROS Up: et v reum, elc., etc. 7 DS … M. H. Lavagne, 1, rue Aiguillerie, Montpellier, offre 2,500 ee da Cole ë France, dés. Aveugles, Cavernicoles, Pselaphides, Clavigérides, See Pau Ld et Lamellic. du globe. Env. oblata. " PR. Le baron O. de Rosen, reviseur des contributions indirectes < de da: cis-caucasienne, à Stawropol (Caucase, Russie) (nouvelle a Fr Pr : PA à: PREAUTE 4 Ÿ - PL 12 ÿ , ; 34 t'0# MMars 1897 — III‘ Série, 27° Année N° 317 1 Fe, | DES JEUNES NATURALISTES EVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE + n a“ 20 Fondée à Mulhouse en 1870 s% De? er PRIX DE L'ABONNEMENT RL: Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris Le À LA FEUILLE | LT PME PORN PP ME A ET PRE fr. 4 par an “Avec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir …Jes Catalogues à paraitre dans l’année (France)..................... fr. 10 par an | Le Numéro, 40 centimes. LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 4x NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE | L'ANTRNES SOMMAIRE DU N° 317 Eugène Simon : Revision des genres de la famille des Trochilidés (oiseaux-mouches). H. Brœlemann : Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France: A Dollfus : Tableau iconographique des Philoscia d'Europe (Crustacés Isopodes terrestres (fin). M. Cossmann : Revue de Paléoconchologie (fix). Notes spéciales et locales : Un aigle tué à Saint-Jacques (Cantal). — Le mâle du Margarodes vitium Giard. — Description d’une .coupe nouvelle et de trois espèces de Ptinides. — Découverte le la Pasodite à Montebras. — Aux Entomologistes : Manière de faire soi-même de la tourbe aplaçant avantageusement le liège. nèque. — Liste des publications périodiques reçues à la Bibliothèque. — ne D ne DT se D ee es TYP, OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS Q . #4 rue Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) | 185897 CESSE 7 dr L } 1 Fe Page enfibre RS NT ET 221 » CESSE AY2 DBE ne etre MRC DER" | es annonces sont M APRES D bee 2e ..... ‘7 » ; La réduction de prix sera de 4/4 1/8 en LE eee ele ele me n,,5 © es 4 4 » : Er | A: Va LS AUD 3 2 SLT NE DORE An FR OUVRAGES DE M. COSSMANN Chez l’auteur, 95, rue Maubeuge, Paris Essais de Paléoconchologie comparée (avec nombreuses planches Hhota EE s: Livraisons I-II..... SR A CU L MON LE PE OS NS LS RS OCR ENRRES 35 fr Mollusques éocéniques de la Loire-Inférieure (fasc. I-IT, avec 9 planches). AE | Catalogue illustré des coquilles fossiles de l’Éocène des environs de Paris. 5 volumes et ? appendices (1,300 pages, 46 planches).............. 111 5 Contribution à la Paléontologie française des terrains Jurassiques : nn Gastropodes, Opisthobranches. In-4° (avec 6 planches)........,......... NE, 30 — Revue critique de Paléozoologie, publiée par l’auteur (tr imestrielle). re année, 1897 (Abonnement) :..:..3...:....20." SERRE PET RE LES FILS D’ÉMILE. DEYROLLE, Éditeurs, 46, rue du Bac, PARIS VIENT DE PARAITRE APR HISTOIRE NATURELLE DE LA FRANCE : MINÉRALOGIE Description des Minéraux qui se trouvent en France 1 volume avec 18 planches en couleurs et 119 figures dans le texte 4 Par Pauz GAUBERT, attaché au Muséum de Paris RE À volume. broché, 5 "fr 2 2e DS RES franco 5 fr. 40 1 volume cartonné toile anglaise, 5 fr. '75........... — G6fr. 20 Charles NAUDIN et F. Von MUELLER MANUEL DE EL” ACCLIMATEUR * OU CHOIX DE PLANTES RECOMMANDÉES POUR L'AGRICULTURE, L'INDUSTRIE & LA népe: ADAPTÉES AUX DIVERS CLIWATS DE L'EUROPE ET DES PAYS TROPICAUX ie Ouvrage publié aux frais et sous les auspices de la Socidté nationale d’Acclimatation de France | Un volume in-$ d’environ 600 pages avec portrait ÆAË Prix :27 fr. — Pour les Rs È la Ste nationale d’Acclimatation de France, sf BELLE OCCASION POUR DÉBUTANTS Coléoptères ty piques Français et Européens, provenance indiquée, begucoup dér 2,180 espèces, 3,200 exemplaires. — Prix : 220 fr. £ DECAUX, 8, rue du Marché,: Lab (Gempe Comptoir géologique de K“ormandie. — A. BRASIL, rue Gémare, TS Caen ROCHES ET FOSSILES DE NORMANDIE EN SÉRIES ET se LA E < Séries de fossiles, 40 espèces déterminées, nombreux échanti ons g Last: CS RS 18 » . Cénomanien .....,......., LE Bajocien... ... %:. sn 15 » Campanien (15 PR \ Bathonien............... 12 » Evcène . .....,4....:... . Envois à choisir. — RCD de RER \ sc # | Louis Brasil. — Céphalopodes nouveaux ou peu connus des Étages Jurassiques de Not : Havre, 1895. — In-®, el PRE NET 4 71e . + Sir S9 D ÉCRRERS Lu _ IIIe Série, 27° Année — N° 317 Us de o LA FEUILLE | DES JEUNES NATURALISTES Li 7 NI L r } 4 REVISION DES GENRES DE LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS Se (OISEAUX-MOUCHES) re Notre intention était d'abord d'offrir aux lecteurs de la Feuille un cata- logue des Trochilidés, mais il nous a semblé qu'un travail, uniquement destiné au classement des collections en n'ayant d'utilité que par son ensemble, ne pouvait être fractionné dans plusieurs numéros, et, de plus, qu’il y avait Avantage à l’ajourner jusqu’à la prochaine publication des espèces décou- vertes au Pérou par le chasseur O.-T. Baron; nous l’avons donc remplacé par un Genera sommaire dans lequel nous comptons passer en revue les wenres admis, en insistant sur leurs affinités et leur enchaînement. — Les anciens ornithologistes se sont longtemps contentés du seul genre -Trochilus de Linné; quelques auteurs du commencement du siècle ont réparti ces espèces en deux groupes ou genres mal définis, les Colibris -(Trochilus) pour celles à bec courbé, et les Oiseaux-Mouches (Ornismyia) pour celles à bec droit; les auteurs récents ont poussé plus loin le fractionnement, car ils admettent aujourd'hui plus de cent vingt genres, dont beaucoup -nétaient à l’origine (presque tous ceux de Reichenbach et de Mulsant) que de simples groupes nommés. Ces genres ne reposent que sur de bien faibles caractères, qui dans d'autres branches de la zoologie seraient considérés comme à peine suffisants pour répartir en sections les espèces d’un genre naturel nombreux; 1l en est résulté que chaque auteur, appréciant différemment des affinités basées sur le faciès et les couleurs, a proposé un arrangement spécial et que nous possédons aujourd'hui plus de dix classifications des Trochilidés. M Bonaparte, Reichenbach, Mulsant et Verreaux, et, en dernier lieu, M: Boucard ont réparti les genres en séries assez nombreuses, Gould 2 admis deux sous-familles, celle des Phæthorninæ et celle des Trochilinæ sans les caractériser d’une manière bien précise; M. Salvin a pris pour base de sa classification les denticulations du bec, mais le résultat n’en a pas été heureux, comme le prouve ce fait, qu'entre les sections de Trochilides serrirostres et celle des Trochilides lævirostres, l’auteur a été obligé d’en admettre une troisième, sous le nom de Trochilides intermédiaires, pour un très grand nombre de genres qui pourraient avec presque autant de raison être classés parmi les Serrirostres ou parmi les Lævirostres; mais si le carac- tère préconisé par M. Salvin ne peut servir de base à des divisions primaires, reste, dans certains cas, très utile au point de vue générique; antérieu- ement Elliot n'avait admis parmi les Trochilidés aucune division au-dessus les genres et ce parti nous paraît encore le meilleur; le genre Loddigeria, ue nous plaçons à la fin, devrait peut-être à lui seul former une sous- que spéciale, mais, au moins pour l'instant, nous n’en voyons pas uürte. ps rapproche des premiers par sa queue et son bec long et droit, mais de Dorifera (qui a dû être changé en Hemistephania par Reïchenbach y cause de double emploi), un genre pour les Trochilus Ludovicæ et Johan Bourcier, qui se font remarquer par un bec grêle dès la base, très lo tout à fait droit et pointu, une queue arrondie, ses rectrices très larges, atténuées mais anguleuses au sommet, étant lévèrement et graduellement plus longues des externes aux médianes. Ces oiseaux sont en dessus d'un» vert bronzé sombre passant en avant au bronzé rougeûtre et en arrière $ d les rectrices au bleu cendré, et ornés, au moins chez les mâles, d’une petite plaque frontale formée de plumes squamiformes brillantes. 4. Ludoviciæ Bourc., répandu dans les Andes du Costa Rica, du Venezuela, de la | Fe” Colombie et de l’Ecuador, est en dessous d’un vert olivâtre bronzé, la plaque frontale du mâle varie du jaune cuivré au vert pâle, la femelle est dépourvue de plaque frontale, deux variétés locales de cet oiseau ontéte décrites comme espèces propres, sous le nom de /. rectirostris Gouldset; veraguensis Salv.; H. Johannæ Bourc., plus petit que le précédent, habite les mêmes régions, moins le Costa-Rica, plus les montagnes de la Guyane: anglaise (Monts Roraima), le mâle est noir en dessous et sa plaque frontale: est d’un bleu violet, la femelle qui a longtemps été regardée comme une autre espèce (4. euphrosinæ Muls.) est d’un gris noirâtre en dessous, Et san plaque frontale est d’un bleu pâle. e\ ES 2. ANDRODON Gould. — LA. æquatorialis Gould, qui m'est inconnu en» nature, paraît faire le passage des Hemistephania aux Rhamphodon, ikse Le Pen n Q] ] denticulations y sont plus développées et la mandibule supérieure se termine ar un petit crochet. Cet oiseau, d'assez forte taille est en dessus d’un vert. ronzé avec une bande transverse blanche en arrière, son front est d’un verts lus obscur passant au bleu métallique foncé sur la nuque, ses rectrices-sont un vert grisâtre pâle pointés de blanc et marqués d'une barre subterme nale d’un bronzé obscur. Il habite les Andes de l’Ecuador et de la Colombie méridionale. | | KL base, un peu courbé et même très légerement coudé vers le milieu, Ja quiet également formée de rectrices très amples, est plus longue et plus arron ses plumes médianes étant plus longues relativément aux latérales: Be R. nævius est un gros colibri très commun dans le sud du Brésil, le dessus de son corps est bronzé rougeâtre avec chaque plume bordée de brun,en dessous sa gorge est d’un fauve rouge avec une bande médiane noirâtre, sa poitrine et son abdomen sont blanchâtres teintés de fauve en arrièrevet sont striolés de larges bandes sinueuses noirâtres; ses quatre rectrces médianes sont d’un noir bronzé à reflets violets, de chaque côté les & externes sont d’un fauve pâle avec le bord interne noïr dans la moitié be 4. GLraucis Boie. — Dans ce genre, très voisin du précédent, le bec lus régulièrement arqué, les denticules de la mandibule inférieure, sc à peine distincts et la mandibule supérieure est un peu courbée à la poi sans être crochue; la queue, également ronde, est plus courte (1) Ce caractère se retrouve exceptionnellement dans les genres dont les affinités sont cependant très différentes. = 89 = no sont plus pointues, surtout chez les jeunes, à part le G. Dohrni -Bonn., espèce encore imparfaitement connue; ce genre ne renferme que le “G. hirsuta Gmelin, oiseau répandu dans toute l'Amérique du Sud, variable -de coloration et dont les principales formes ont été décrites comme espèces “distinctes. Le dessus du corps de cet oiseau est d’un vert bronzé plus foncé et plus terne sur la tête; Le dessous, variant du fauve pâle au brun rouge est tantôt unicolore, tantôt bronzé sur les flancs, tantôt enfin grivelé de brun, …ses rectrices médianes sont vert bronzé; les latérales sont fauve rouge à la “base, noires ensuite avec la pointe blanche, la partie noire étant plus ou moins large. — 5. THRENETES Gould. — Les trois genres qui viennent ensuite (Threnetes, Phætornis et Eutoreres) ont l’organisation générale des précédents, mais leurs deux mandibules sont entièrement mutiques; ce caractère est presque “le seul qui distingue les Threnetes des Glaucis; leurs rectrices sont cepen- “dant moins inégales et plus obtuses, non acuminées. Ce genre renferme le 1. Antoniæ Bourc., oiseau de la Guyane, presque entièrement d’un noir “bronzé. Les autres espèces, T. Ruckeri Bourc., Fraseri Gould, cervinicauda Gould, des Andes, T. leucurus L., de la Guyane hollandaise, sont, en dessous, d’un bronzé vert souvent noirâtre dr au menton), mais avec “la région pectorale marquée d’une large bande transverse faune rouge; “leurs rectrices sont variées de blanc ou de jaune pâle et de noir. 6. PHÆTHORNIS Swains. — Ce genre, l’un des plus nombreux de la famille, se compose d'oiseaux allongés, dont le bec, de même forme que celui des Glaucis, est plus long et moins robuste; donc la queue est cunéiforme, ses -rectrices médianes étant beaucoup plus longues que les autres et longuement atténuées à l'extrémité, ses rectrices latérales de forme lancéolée aiguë ‘graduellement plus courte des submédianes aux externes. Ce genre est un peu moins homogène que beaucoup d’autres; aussi a-t-il été subdivisé; on à proposé un sous-genre Ametrornis Reich. pour deux espèces : P. Bourcieri …Lesson et Philippii Bourc., qui diffèrent de leurs congénères par leur bec tout à fait droit, un sous-genre Anisoterus Muls., pour quelques espèces : »P. Pretrei Liess., Augusti Bourc., etc., dont les rectrices sübmédianes diffé- “rentes des externes ressemblent aux médianes, quoique plus courtes, sauf cependant chez le P. Gounellei Boucard, dont les quatre rectrices médianes sont égales et parallèles, non acuminées; un sous-genre Pygmornis Bonap. vou Eremita Reich., pour les plus petits Phætornis dont les rectrices médianes dépassent moins les autres, surtout chez les mâles, enfin un sous- “genre Milornis, pour quelques espèces, P. squalidus Natt., Rupurumi Bou- card, etc., intermédiaires aux Pygmornis et aux Phætornis typiques; ces “oiseaux sont, en général, d’un bronzé vert en dessus avec les plumes - frangées de gris, de fauve ou de roux, surtout dans la partie inférieure du = dos; en dessous blanc, gris, fauve ou roux, avec la gorge tantôt ornée d’une “bande claire, tantôt de plumes noirâtres disposées comme une écaillure ; - deux espèces seulement, P. Guyi Lesson et Yarugui Bourcier sont de teinte plus obscure avec des reflets verts métalliques ; leurs rectrices sont noires “où bronzées, les médianes sont longuement pointées de blanc, les latérales - bordées de blanc ou de fauve. Ce genre renferme actuellement 27 espèces répandues dans toutes les parties de l’Amérique centrale et méridionale. … 7. EuroxerEs Reich. — Ce genre a de grands rapports avec le pré- -cédent; la queue y est également conique et les rectrices acuminées, mais es médianes sont à peine plus longues que les latérales et de même forme; le bec ést très fortement courbé, presque en tiers de cercle, ce qui donne l'oiseau une physionomie toute spéciale. Les Eutoæeres sont d'assez forte “aille, vert bronzé en dessus, gris blanc et fortement chinés-striolés de noir 0 * | DE Là las dl * nn rar pointées de Ha ce qui a a Ten à à . 1 (E. heterura, Salvini et Baroni) : l'E. Condaminei Boure., l’'Ecuador diffère surtout du précédent par ses rectrices latérales fan ve : pâle et ses taches humérales d’un bleu verdâtre brillant. À 4 ‘ | Engine Sox. | sk (4 suivre). . r PAU | MATERIAUX POUR SERVIR À UNE FAUNE DES MYRIAPODES DE pan Depuis la publication de ma note sur le Lithobèus Martini, Re i rec F Fe se collègues, MM. Duboscq et Léger, des exemplaires recueillis aux environs de Grenoble et de Marseille (Sainte- Baume, 1,000 mètres 4 'alti- tude), et qu’il est intéressant de signaler, parce qu’ils représentent la forme de plein air, de cette espèce, : DR 4 Ces exemplaires sont facilement reconnaissables car ils reproduisent bier À le faciès et la majeure partie des caractères de la forme cavernicoleM Quelques-uns atteignent 0®029 de longueur et 00031 de largeur. L ar mement des pattes mâchoires est de 7+8, 8 +8 petites dents. Les oce ne présentent guère. de modifications, 21 à 22, disposées 1 + 5.4. Bi 1 ; 1 + 4, 4.5.4,3. Les antennes sont longues, composées de 39 à 47 articles | longs et atteignent entre le bord postérieur du 8° écusson dorsal et celui du 10°. Les pores des hanches sont nombreux, sur cinq rangées irrégulières, SATA. Mais c'est dans les dimensions des pattes anales que se manifestent des différences sensibles qu'illustrent mieux que toute description les DEA ae tions ci-après, que je mets en regard des proportions déjà publiées et de 3 celles que j'emprunte à un autre individu cavernicole, que je dois à la bilité FH M. Poujade, du Muséum d'histoire naturelle de Parishei5s | Exemplaire de plein air Sim” ararinie Rene a | UE original | ra Grotte de Nabrigas Environs de Grenoble Fémur du 0m00260 | 000280 HADieL. hd SA .!: : 0 00280 : 0 00325 Fi | Premier tarse..:.... ..1: © 00350 1110 00450 Deuxième tarse...:..,. | 0 00370 . 0 00450 Troisième tarse, ....... K. 10 00978. EE 00250 DE On remarquera que chez les individus de plein air, le Ténux et] 3° sont presque aussi longs ou plus longs que chez les individus, cavernie: tandis que ce sont le tibia et les 1% et 2° tarses qui prennent un opens spécial chez les individus cavernicoles et LOIRE chez | a grotte de Saint-Guilhem. me Cet exemplaire n’est cependant pas de koi taille, il n atteint | pas celle de l’exemplaire de la grotte de Nabrigas, car il ne mesure 0021 (au lieu de 002350) de longueur et 0"003 mt lieu de AP 27( largeur. Néanmoins, ses pattes sont aussi longues sis seul es que le c tout entier de même, d’ Aus que ses antennes qui, bien q le bri la pointe, comptent 47 articles et mesurent 0020 de re 5 "ue antérieur des hanches de ses pattes mâchoires est armé de 9 - La découverte de la forme de plein : air du Lithobius. t firmer la validité de cette espèce, ne Ja, au con HAL wie in: … 4 TRS | — 89 — 12, Glomeridella (Protoglomeris) Vasconica, n. Sp. Généralement d’un jaune bistre olivâtre, avec trois (ou cinq) lignes …. foncées dont une dorsale et les autres latérales, composées de taches virgu- aires qui se font suite l’une à l’autre; l’espace entre ces lignes est plus ou moins densément semé de points foncés; les bords latéraux sont ordinai- rement moins jar de taches que la partie dorsale et, par suite, sont plus clairs; la tête est brune avec la lèvre supérieure jaune bistre et quelques marbrures dans les angles postérieurs au voisinage des yeux; le premier …_écusson est de même couleur que la tête et souvent plus clair au centre qu'à la périphérie, le deuxième écusson est bistre olivâtre avec le bord ostérieur foncé, ainsi qu'une tache dorsale rectangulaire au bord antérieur, …_fanquée de marbrures et avec les côtés bistres sans taches; dernier écusson bistre plus clair dans la partie antérieure et obscurcie près du bord posté- rieur qui est finement ourlé de blanchâtre. Ventre, pattes et antennes jaune bistre plus clair que sur le dos. Indépendamment de cette coloration, j'ai vu toute la série des variations depuis le bistre rosé avec de rares taches foncées trois séries de taches restant toujours bien nettes) jusqu’au bistre très terni d'olivâtre et très surchargé de taches. Dimensions : oc‘ longueur 0"098 à 0"012; largeur 0"004 à 0"00550; hauteur 0"00250 à 0"00350; © longueur 0"009 à 0*01450; largeur 0"00480 à 0"00720 ; hauteur 0"00360 à 0006. Robuste, glabre, brillant, à côtés parallèles. Lèvre supérieure en bour- » relet, à surface inégale, marquée en arrière de l’échancrure de quatre fossettes iligères; le front est divisé par une large carène longitudinale, lisse et brillante; qui relie le bourrelet de la lèvre au vertex; celui-ci est formé d’un ” mamelon lisse et brillant accompagné de chaque côté de dépressions servant de logement aux antennes. Ocelles au nombre de 146, bien développées, noires. Antennes écartées de guère plus d’un millimètre à la base (chez un individu de 14 millimètres de longueur), mesurant environ 0*00320; pro- = portions des articles chez un mâle de 000150 de longueur et de 000550 de - largeur; 1° article 0*00035, 2° article 0"00030, 3° article 0"00060, 4° article 000030, 5° article 0"00040, 6° article 000090, 7° et 8° articles ensemble 0*00015; total 07003: Quatre bâtonnets coniques à l'extrémité. Premier écusson en demi-circonférence, à bord antérieur sinué près des angles qui sont aigus. Les deux sillons sont entiers. euxième écusson avec 5 ou 6 stries fines dans les angles, dont 2 ou 3, remontant sur le dos, se confondent avec celles du côté opposé; à la com- » missure fait suite une dépression parallèle au bord antérieur de l’écusson et ” qui détermine entre ce bord et elle un espace généralement un peu soulevé en bourrelet. Sa surface est lisse et brillante, comme d’ailleurs celle de tous L. les autres segments. Ceux-ci sont marqués de 2 ou 3 stries fines dans les ” côtés. Le dernier écusson ne présente n1 dépression ni échancrure tant chez ” le mâle que chez la femelle. … Chez le mâle, la 17° paire de pattes est très amoindrie, de six articles, … les deux premiers articles du tarse étant très peu développés. F La paire antérieure de pattes copulatrices, 18° paire de membres est … composée de cinq articles; les hanches sont soudées, l’échancrure coxale est ; très ouverte, médiocrement profonde et arrondie. La paire postérieure de pattes Sn 19* paire de membres (fig. XIT), est composée de quatre articles; l’article basilaire est rectangulaire, large et court, le second est …. très robuste, trapézoïdal, et son bord interne est prolongé en un fort processus arrondi à l'extrémité, évidé ou tout au moins aplati sur sa face interne, et L ne est presque aussi long que l’article qui le porte. Le 3° article, 1" tarse, est aussi long siice n’est plus long que le précédent, un peu gibbeux “extérieurement près de la base, puis doucement rétréci vers l'extrémité; le 2) : Pt L + dE re FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES — XXVII ANNÉE, 1897 | 2 LA PHILOSCIA SPL ILTI PASS 5 a d, — Lhiloscia cellaria Dollfus. . 6 a d, — Ph. Ehrenberyii Brandt. fs T'as Ph, pygmea Budde-Lund. ER DAT 8 a d.— Ph. cæigua Budde-Lund. | Vos 1) PHILOSCIA, PL. II LR EE , en ot: nr e m1 AUS Paolo pyrenaïca Dollfus. | 10 ad, — ‘Ph. Corsiaa Dollfus 4 À | | L la d. — Ph. | MUSCOrUM Aer hs AO ul Ju” Vs FF [ 11 ' LA } 1 L a if: jus dit "+ de ATTEÎTE LU CITE ve CR TEST hé \T8,8 0 TU TTREU RIRES Corps assez large, opaque et finement sétacé; antennes courtes à tro si) article court, troisième article du fouet plus court que chacun des de précédents. Ligne frontale à marge apicale très nette, processus médi subtriangulaire ; processus latéraux arrondis et séparés par un rebordp - . . , . . , , Dés TEE. ONE WE distinct du lobe infléchi qui est assez long et étroit. Mésépistome déprin et très développé. Pleon en retrait peu accentué, parties latérales dt segments 3 à 5 divergentes, aiguës. Pleotelson triangulaire incux à sommet aigu. Uropodes à exopodite lancéolé, assez court, endopodit dépassant sensiblement le pleotelson. Couleur : nu brun, plus ou moi taché de blanc. Dimens. : long. 8 mill., larg. 3 mill. 1/2. Ph. exigqua BA M. Budde-Lund a décrit cette espèce d’après un exemplaire de la collection E. Simoi recueillie par M. Sédillot à Artemare (Ain), et que M. Simon nous a remis. Ce. U l'avons trouvée à Villard-d’Eyria (Jura), à 750 mètres, sous les pierres, et à Char sous la mousse, au pied du glacier des Bossons, à 1,200 mètres environ. Le nomb exemplaires est très restreint ct l'espèce paraît rare. + + pe ai hi | , , , , ’ di 4 Corps assez large, subopaque, finement sétacé; antennes courtes à tr me dE : sième article court; deuxième article du fouet plus court que le premier que le troisième. Ligne frontale à marge épaissie au devant des processt latéraux; ceux-ci sont arrondis et séparés par un fin rebord du lobe infléc qui est assez large. Mésépistome déprimé et très développé. Pleone retrait peu accentué, parties latérales des segments 3 à 5 peu divergente subaiguëés. Pleotelson triangulaire un peu incurvé, à sommet sub Uropodes à exopodite lancéolé, endopodite dépassant la moitié de le dite. Couleur variable, marbré de brun foncé ou de roux sur fond parfois avec taches jaunes sur les segments pereiaux. Dimens. :« 10 mu larme MER Ph. pyrenaïca, nova spel . © Cette espèce nouvelle, voisine des deux précédentes, mais plus robuste et plus coloré et qui, ainsi qu'elles, constitue une forme de passage au g. Oniscus, se trouve Sous" mousse, etc., dans les Pyrénées centrales et occidentales. Nous la possédons Bagnères-de-Bigorre (E. Simon) et d’Ahusquy, près Mauléon, à 1,100 metres envi (H. Brœlemann). | À I. — Corps assez large, un peu déprimé, subopaque et finement sséta Ligne frontale très légèrement proéminente au devant des yeux, lol infléchis eu et étroits. Prosépistome un peu convexe. Antennes longu fouet à articles presque égaux. Pleon en retrait assez sensible; segme 3-5 à processus latéraux divergents, subaigus. Pleotelson aussi longs large, triangulaire aigu, à côtés incurvés et sinueux. Uropodes à bases} courte que le pleotelson, exopodite lancéolé à côté interne droit, endopod atteignant la moitié de l’exopodite. Couleur brun ou rouge avec des tac formant trois bandes longitudinales, des linéoles claires et souvent oints d’un jaune vif. Les exemplaires vivants sont un peu pruine imens. : long. 13 mill., larg. 6 mill. 1/2 ..... Phéloscia Corsica Dol Cette belle espèce paraît répandue dans presque toute la Corse, sauf au non F habite surtout les forêts des montagnes et vit sous les pierres ou dans des trones les pièces de bois reposant à terre. Nous l'avons trouvée en abondance dans les fore L'Ospedale, près Porto-Vecchio, de Vizzavona, de Melo et aux environs de Vico,à altitude de 1,000 à 1,400 mètres; elle descend pourtant à Sartène et même à Porto Ajaccio (D.) et à Gravona (Chevreux). Nous venons d'en recevoir quelques exemp provenant de l’Apennin toscan, recueillis par M. le docteur Cecconi à À É Ilom bro Sa. | | L pr ni eg AA: ue Corps assez convexe, non déprimé, lisse, luisant, avec de petits n « ” F j . , JE 12 é Zi. D + épars presque imperceptibles; ligne frontale non proéminente L] L f Jus ASE à 15 | ms ue his-assez étroits; antennes longues, premier article du fouet plus long que-les deux autres. Pleon en retrait assez sensible, processus latéraux | Jet “divergents. Pleotelson triangulaire à côtés incurvés. Uropodes à base dépassant un peu la longueur du pleotelson, à exopodite lancéolés, très allongés et très aigus; endopodite égalant à peu près les 2/3 de l’exopodite. Couleur : brun foncé, noirâtre, bistre, vineux, roux ou fauve, avec des taches claires formant trois bandes longitudinales et des linéoles claires intermédiaires; une tache médiane jaune sur le bord postérieur du cepha- Jon et trois taches claires sur le pienieison paraissent à peu près constantes. Jes-côtés du pereion sont généralement clairs. Dimens. : long. 12 à 13 mill., g.. de 5 à 6 mill............... Philoscia muscorum Scopoli (Oniscus). y» F e De L. — Cétte espèce, . si commune dans toute l’Europe tempérée et méridionale, vit sous la “ mousse, sous les pierres, dans le bois pourri, sous les écorces et en général partout où elle trouve un peu d'humidité; toutefois, on ne la trouve pas dans les caves, c'est surtout une espèce sylvestre, et il n’est pas rare, en plein hiver, de la rencontrer sous les feuilles mortes des forêts. — Nous ne pouvons citer ici les innombrables localités où nous avons recueilli la Philoscie des mousses, Citons les points extrêmes et particulièrement intéres- sants : Pologne (Belke, fide B.-L.). île de Bornholm, Suède (B. L.), Hollande (D , B. L.), Angleterre, Irlande (Kinahan), Scharff (D.), extrêmement abondant à Paris et probablement dans toute la France, où elle atteint une altitude assez élevée (Valgodemar), D. Martin (D), massif de la Chartreuse (D.). puy de Meymac au Plateau Central (Alluaud, D.) et massif du — Cantal (Marty, D.), Camargue et toute la Provence, nord de l'Espagne, Algérie (v. ci- dessous), Sicile, Sardaigne (Damry), Naples et probablement tout l'Apennin, Istrie, Carniole, etc. De Nous avons décrit sous le nom de var. A/girica (1), une forme de grande taille, où la bande blanche marginale est très apparente, qui paraît assez commune en Algérie, mais qui ne diffère pas morphologiquement du type. 4 2 0 APPENDICE Cu 5 : EEE | #3 Par suité d’une omission dans la copie de nos notes, les localités et habitat de Pheloscia elongata n’ont pas été indiquées au précédent numéro. % La Ph. elongaia vit surtout dans l'Europe méridionale, sous les pierres et les abris juelconques : d'après M. Budde-Lund, Ulianin l'aurait trouvée dans la Chersonèse Tau- fique. Nous l'avons vue des pays suivants : Syrie à Damas (Barrois), Dalmatie, Istrie D:), Corfou, Herzégovine (Apfelbeck), Italie de la Sicile (D.) à Modène (Picaglia), Corse, Sardaigne, Algerie, jusqu à Laghouat (Lesne) et au Kreider (Simon), Espagne jusqu ardaigne, Algérie, j à Lank (I Kreïder (Si }, E j ’à Madrid (Bolivar) et à Saragosse (1).), France méditerranéenne, Toulouse (Du Buysson, D..), faint-Jean-de-Luz, Pontaillac, Le Croisic (D.). Enfin, M. Eug. Simon nous a remis cette +, spèce de Cape- Town où, sans doute, elle a été amenée par des navires. % ÿ + Des envois que nous avons étudiés ces jours derniers nous ont permis de ::TYe ë . ] . 0 . onStater de visu l'exactitude de la description que M. Budde-Lund donne lela Philoscia Ehrenbergii, d'Egypte, d’après les vieux exemplaires typiques leBrandt. Les échantillons que nous possédons ont été recueillis par PEug. Simon à Suez; nous n’avons à modifier le texte de M. Budde- und que sur un point : cette espèce n’est pas lisse mais finement granulée. Pat erreur de notre éminent collègue provient sans doute de l'ancienneté des emplaires vus par lui. La coloration est très particulière et nous avons e propos deux variétés ex colore à distinguer, l’une à taches et linéoles es sur fond brun, l’autre entièrement claire avec de nombreux petits ints noirs; tous deux proviennent de Suez. - | Adrien DoLLFus. ” } Fa “4 î 5 & “tés | A : . y | Mém. Soc. Zool. France, 1896 (sous presse). ME, ae Me. . REVUE DE PALHOGONGHOLOGE (Fin) Et on Ueber Hippuriten von Nabresina, par C. Fatterer (1). rs Me K | Le but de cette petite étude est d'établir, à l’aide d'une détérmin atio! exacte des Rudistes, le parallélisme qui existe entre les couches crétacique de l’Istrie et de la Dalmatie, et celles de la France méridionale. D'apr travail de Stache, sur la géologie de cette contrée, il y aurait à disting trois groupes PRE PATES : 1° un niveau sénonien supérieur à Radiol Le: S compris entre la limite inférieure des couches paléocènes et le calcaire bré- chiforme de Nabresina; ?° les calcaires jaunes bréchiformes de Nabres ina contenant Hippurites giganteus et inferus, qui représenteraient par c quent le Sénonien inférieur et le Turonien supérieur; 3° une puis assise de calcaires pétris de Radiolites et de Sphærulites, passant 4 calcaires à Porsoinite res, et qu’on peut assimiler au Turonien HER inférieur. ; Pour préciser davantage ce parallélisme, en se basant sur les r récents j ‘travaux de M. Douvillé, le docteur Futterer établit le tableau. ci-C e SOUL $, avant de passer à la description des formes PAIPRPNE CE qui corrob Jorent cette assimilation : | 1 HET Épre NOMS DES ESPÈCES GISEMENTS EN FRANCE %.: L n * NI J? H Hippurites giganteus G'Haubres Firucas Ansoomiet. LASEE — inferus Douvillé, OU — corbaricus Douvillé, _ Santonien supérieur. | — Toncasi d'Orb., — et Campanien inférieur. FA —" nabresinensis, nov, Sp., Santonien et Campanien. Je Cette dernière, par OA avec A. bioculatus Lamk., qui c oc re les deux niveaux en France. 7 RTE Les exemplaires d'A. giganteus de la Dalmatie atteignent 28 centin de longueur et 7 de largeur, mais ils sont tous privés de leur valve : rieure, et l’auteur n’a pu les déterminer, comme les espèces sui d’ailleurs, que par des coupes montrant l'emplacement et la forme des € e et des apophyses musculaires. “0 Hipp. inferus qui, de l'avis de Douvillé lui- -même, n’est peut-être q qu’ variété de la précédente, s'en distingue cependant par quelques cara qui paraissent avoir une certaine constance; les deux pres soné du mn niveau. ETS Quant à A. corbaricus, AE l’auteur donne seulement une co pe re versale, ses deux dents très inégales sont beaucoup plus fosse As ne « ce de Æ, inferus, tandis que chez A. Toncasi, elles sont bien plus col pe larges à la base. Enfin, l'espèce nouvelle, A. rabresnentss, à ongueur et sa forme cylindrique et très étroite, se distingue Ja “encore moins grande que font les deux dents sur la cou nsv d’ailleurs, les costules e la surface externe sont plus épaisses moins breuses, séparées par des rigoles plus larges, ue A. biocula caractérise le même niveau, est CHHÉORERE lisse (1) Extr. de Zeitsch. Deutsch. Geol. Gesellsch., 1893, Band x Y, 12? pages, accompagnée de ? planches HtROgr pb RUE Mes Va fa Le. Brachiopodes du terrain crétacé supérieur de Ciply (Belgique), 15e par M. A. Péron (1). Les calcaires blancs et friables de Ciply, près de Mons, sont d’une richesse tceptionnelle en fossiles et particulièrement en Brachiopodes, dont la évermination n’a pas encore été faite d’une manière précise, parce que le veau, exact du tuf de Ciply est controversé. Notre savant confrère a trepris de combler cette lacune et a fait de son travail l’objet d’une com- junication à l’un des derniers Congrès de l'Association française. out d'abord, Terabratella carnea Sow., du Sénonien supérieur, et par- culièrement commune dans la craie de Meudon, remarquable par la peti- sse.de son foramen et de son crochet recourbé, par le méplat qui occupe 4 portion médiane des valves; puis une forme plus élargie, dont le foramen Stinvariablement plus grand et dont la commissure des valves est sinueuse, le sorte que l’auteur aurait pu, sans courir aucun risque, lui attribuer un om distinct de carnea. “Lartroisième espèce, qui est nouvelle sans hésitation, Tereb. Desaillyi, -aété toujours confondue jusqu'ici avec T. Sowerbyi Rœm., de la craie de Rügen, à cause de sa grande taille, de son crochet traqué et des stries D onnantes de sa surface ; mais elle s’en distingue par le double pli de sa valve dorsale et par la forme extrêmement sinueuse de la commissure des valves, tandis que l’autre espèce ressemble à T. obesa Sow. par son galbe “ventru et presque sphérique. Une autre grande espèce, plus rare à Ciply que les précédentes, est rapportée par l’auteur à T. abrupta Tate, de la Craie d'Irlande : elle est >aractérisée par son foramen tout à fait tronqué, ce qui ne permet pas de la onfondre avec T. carnea dont elle a la forme. M. Péron, en sépare une espece plus petite et plus fréquente T. subabrupta qui s’écarte de l’autre ar sa forme plus déprimée, par son crochet plus saillant, par son foramen noins largement et plus obliquement tronqué. | | T. Fitioni w. Hag., espèce de Rügen qu’on trouve aussi à Ciply, se dis- ingue par sa petite taille, sa forme très ventrue et ses lames d’accroissement resvétagées, enfin, par son bord palléal coupé carrément et fortement inueux. T.ciplyensis v. Hanstein, ressemble, à s’y méprendre, à T. biplicata l'étage cénomanien, quoique sa commissure palléale soit moins profon- lément sinueuse et son crochet plus acuminé. T. malonensis est une espèce mouvelle, large et transverse, qui ressemble un peu à T. depressa Lamk. & surtout à une espèce de l'Indk , subcirculaire et déprimée (T°. ootatoorensis Stol.), dont le crochet est plus recourbé. … Lanote de M. Péron se termine par la description d’une nouvelle espèce de Zeilleria, ovale allongée, aussi épaisse que large, sans plis ni sinuosité, dont le deltidium, très apparent et excavé, est extérieurement limité par les carènes prononcées, et par celle d’une petite Kingena (K. pseudoheber- ana) voisine de T. lima et Heberti, dont l'appareil interne, quoique incom- ètement conservé, est bien caractérisé. En résumé, l’auteur a séparé, d’une manière bien certaine, dix espèces dont es déterminations étaient, jusqu’à présent, fort indécises ou inédites. 4, s 4 | , (1) Extr. de l'Assoc. franc. pour l'avanc. des Sc. Congrès dé Caen, 1894. Brochure de Gpages in-8?, accompagnée de 2 planches lithographiées. | De | 12 fa as RUN I . °) « ir * | 2124 ae 2 Ns7 Ê 3 D 1e NUL NES PRET EN - L- Le À, @ 4 Je + APRES PE ‘ e rer z LA Gb + it p . (on 4 A + t p ( 4 he ( ce; h ‘5 An. we À ù fon % L "9 1: CUP ER = LS & De, RER. NÉ RARE" FR, he 117 RUE ve . LÉ ARTE PT ; | TOMATE — 98 —— * LA mit É ; sAFAG à LL ; ASE SOU NT TEE Pereiraïa Gervaisii, Vézian, von Ivandol bei Saint-Bartelmæ | | Unterkrain par R. Hæœrnes' (1)... UN & C’est Schlænbach qui a le premier fait connaître la présence en Autriche Hongrie du magnifique fossile tertiaire décrit par Vézian comme Pleure toma Gervaisi et pour lequel M. Crosse a créé le genre Perairæa M. Hærnes ayant eu l’heureuse fortune de faire une fouille dans le gisemen s ® a d'Ivandol, d'où il a rapporté plus de 200 exemplaires de cette rare espèce Li +313 a profité de l’état de conservation de quelques-uns d’entre eux pour étudier et en fixer la position systémati ue. Les échantillons peuvent si diviser en deux groupes : ceux à spire P us courte et à forme trapue, don les tours sont plus anguleux et plus tubulés ; et les individus étroits, aspire longue et à tours moins étagés. L'ouverture, quand elle est entière, ne porte pas de longues digitations, mais des crans correspondant aux côte spirales du dernier tour, avec une sinuosité large et profonde entre premier et le second cran du côté postérieur, puis le labre décrit un arc d ç cercle profondément rétrocurrent vers la suture. À FAURE Les affinités de cette forme étrange avec les S/rombidæ et particulière: ment avec Struthiolaria, Sont incontestables; en conséquence c’est auprès de ce genre déjà représenté dans le Tertiaire de la Nouvelle-Zélande, qui ropose de placer Perairæa qui s’en rapproche, non seulement par son canal a peine infléchi, par la large callosité vernissée envahissant toute la b: — 2 { +81 UT Diagnoses of new tertiary fossils from the Southern United States par. IL :Dall(2}-:105{ FEONRPARSENRS C’est une note préventive destinée à fixer la priorité de plusieurs déno minations génériques ou spécifiques, proposées par l’auteur pour.des fossile récemment recueillis dans les États qui bordent le golfe de Mexico; comm il n’y a pas de figures pour accompagner ces diagnoses, nous nous bornon à enregistrer les créations nouvelles. | br NIEr RNIES Wakullina, nouveau sous-genre démembré de Ca: ollia (Type: Carflom dana Dall); Rictaxis fusulus. nouvelle espèce d’un genre -déjà ‘représente dans l’Eocène de l’Alabama; Cylichnella (rabbi Dall, classée dans le genr Tornatina, ce qui me paraît inadmissible. (Voir Essais de Pal. comp:44s 1895); deux représentants du genre Acrostemma que J'ai proposé Bulla coronata des environs de Paris; Abderospira, rioutéllé sectio genre Bullina Féruss. (Type : B. Chipolana Dall) et différente des fo vivantes par sa spire non apparente; Péeropurpura Postii, nouvelle: de Muricidæ à trois varices continus, Gyrodisca, nouveau :sous-2 Naticidæ (Type : G. Duplinensis Dall), déprimée comme Sigaretus 1 À. maticus qui est le type de mon genre Micreschara, mais embryon estitou différent. jéin SATISFAIT EE VUE TN Laits LA rm1 Pr Le > û + #4 BETA KA (1) Extr. des Ann. des K. K. Naturhistor Hofmuseums, Band x, Heft 1. — Br C de 26 pages, non accompagnée de figures. 4 + » msi 2 0 LE era" QT 2 21 Eu nd rx Tr ER 6 er \ NE 7" Re F -} EU TS 1 +. me ob. vie = Le * - Re Vs ‘ p'a- 00e escripcion de la fauna salobre lorlonense de Villanueva y Geltra Re: _ (Barcelona), par J. Almera et A. Bofill (1). +2 JL'affleurement tortonien dont il s’agit dans ce travail est en contact irect avec les calcaires de l'étage néocomien; la petite faune qu’il renferme ten grande partie, composée d'espèces nouvelles : les Potamides y bondent et il serait intéressant de comparer les deux espèces décrites par AN Almera et Bofill (P. catalaunicus et PP | avec celles dont PLarrazet a fait le groupement, dans un récent travail sur la province de Jursos, malheureusement ces deux études ont été publiées presque simul- anément, de’sorte que les auteurs de l’une n’ont pu consulter l’autre avant Jedonner le jour à de nouvelles dénominations, qui font peut-être double mploi. … De. même, en ce qui concerne Bithinia luberonensis Fisch. et Tourn., ubillensis Almera et Bof., il y aurait à faire un rapprochement avec Hydrobia rodillensis que j'ai décrite dans une note au bas d’une page de na Revision sommaire de l’Oligocène aux environs d’'Etampes. » = Ily a lieu de signaler, en outre, dans ce gisement : Nerttina graziana Font. var. catalaunica, Helix turonensis Desh. var. tortonica, Limnæa “Boutlletii Mich. var. gertrudensis, L. Garnier: Font. var. rippensis et une nouvelle Limnæa subminuta. | … Les planches laissent à désirer au point de vue de la netteté des figures, l' Er plus qu’il s'agit de formes dont il est peu facile de distinguer les différences. , D Le variazoni dei Molluschi, par F. Sacco (2). Au cours de l'immense travail que l’auteur a entrepris pour continuer œuvre de Bellardi, 1l a été frappé de la difficulté qu’on éprouve en général, fans les Monographies de ce genre, à fixer les caractères précis de l'espèce : lya de si fréquents passages entre les formes typiques et les variétés, principalement quand il s’agit de fossiles communs, que l’on est obligé de aire intervenir l'influence du milieu ambiant sur l’évolution organique des mollusques, et, par conséquent, de tenir compte des niveaux stratigraphiques dans la séparation des mutations d'espèces. Pour donner un exemple pratique de la transformation que peut subir ine forme de Mollusque, M. Sacco cite le groupe de Chenopus pespelicani #tcelui de C. serresianus, un tableau AD pu et phylogénétique, accompagné d'une planche de 25 figures, montre l’enchaînement qu'on peut tablir, à travers les temps géologiques entre les formes successivement lénommés chiastus (Patisten] pescarbonis (Tongrien) meridionalis (Hel- vétien et Tortonien) avec passage à Uftingerianus, qui forme une bifurca- ion jusque dans le Pliocène, tandis que l'autre branche engendre serresia- us jusqu’à l’époque actuelle. “Jene puis mieux insister sur l'intérêt que présente cette méthode strati- raphique de groupement qu'en rappelant que je me guide exactement après le même principe pour l'étude de la faune jurassique (Mém. Soc. LISA CET A SES | ARE “ei M. CossmanNx. ). Barce a 1895. — Brochure de 16 pages in-8°, accompagnée de deux planches (2 de Re Boll. della Soc. malas. italiana, vol. 18. Brochure de 22 pages in-8, CC mpagnée d’une planche lithographiée. — Modène, 1894. "# + î mé j ie AIR ATUT:tAE TAN 19. LE + S | | SR * | | Nr: ae OU le 7 of AU AW N FA NOTES SPÉCIALES ET LOCALES 2 AE v \ À #41 | : v: $ és 4 L 4 Un aiglé tué à Saint-Jacques (Cantal). — Le 6 janvier 1897, un me ét à 300 mètres du village de Saint-Jacques, à 900 mètres d'altitude, dans la h le à de la Cère et au centre même du massif volcanique qui forme le Cantal. ITEM SAS Grâce à l’obligeance de M. Courchinoux, l’habile naturaliste préparateur d’Au pu voir l'oiseau en question. Il est de grande taille. Sa longueur est de 1"06, son gure de 230, son poids de 5 kil. 5. Le plumage est assez uniformément d'in Hé | râtre; la base des plumes est blanche. Certaines d'entre elles, principalement épaules et sur la poitrine, présentent cette coloration jusqu’à leur extrémité. Les } scapulaires sont plus claires, tirant sur le gris roux. Les rectrices sont blanches culées de gris, dans leurs deux tiers supérieurs. Le tiers inférieur est. He bandes transversales grises. Le sinciput, la région parotique, la nuque sont plumes plus petites, plus lancéolées que celles ‘du reste du corps. Elles sont tirant sur le jaune, maculées de brun au centre. Des plumes analogues gartr tarses jusqu’à la naissance des doigts. Le bec est de coloration cornée et bleuâtre et les doigts sont jaunes, les oupies noirs. Je n'ai pu voir la couleur de l'iris. L'oi is du sexe masculin. : Er L’aigle tué à Saint-Jacques, n'étant pas adulte, présente des détails de DA à somme assez indécis, et de nature à faire hésiter, quant à son attribution s LA entre l'aigle impérial (Aquila imperialis Schlegel, Aquila heliaca Savigny, Falco impe Bechstein) et l'aigle royal (4quila regia Lesson, Falco fulvus Linné). AS CNE C’est à cette TRES attribution que je me suis arrêté, en me basant sur un bon: tère tiré de l'examen du doigt médian. Chez l'aigle impérial, la dernière phalange doigt porte cinq écailles; chez l' aigle royal, elle en porte trois. Ce caractère-ci se re chez l'aigle de Saint-Jacques. C’est donc bien de l'aigle royal qu'il s’agit. À On prête à cet oiseau de nombreux méfaits. Avant de trouver la mort, il eo plusieurs agneaux, et tenté de s'emparer du fils de Pélissier, âgé de quatr j n'est pas impossible, Moquin Teudon a communiqué à l'Académie des Scies TOR louse, le cas d'une petite fille de cinq ans, enlevée et dévorée par un aigle, dans le CE de Vaud. Mais l'imagination des paysans est fertile. C'est d'eux que je ue St re gnements. Je les donne pour ce qu'ils valent. | Fr} EE , Les aigles n'étaient pas très rares, jadis, dans le Cantal. Ils siéhitb tous 18 an à les hautes falaises de Save qui circonscrivent le bassin de Saint-Jacques. Je m e d’avoir vu. il y a une dizaine d'années, à la gare de ce village, un aiglon. ne avait été capturé dans les rochers voisins. Mon regretté maître, J.-B. Rames, contré plusieurs fois des aigles au cours de ses excursions dans le Cantal. tué, l’an passé, aux environs de Saint-Flour. : HAUTE d Mais ce grand rapace des Pyrénées et des Alpes RTE de PR ‘en plus pe notre département. In y avait, en outre, jamais été rigoureusement déterminé _e rfi Je crois, en signalant ici l’un des derniers aigles rencontrés dans notre régic 0 reconnaissant l'aigle royal, combler une des nombreuses Jens, de a faune à gique du Cantal. et Re RE à ct ice NE, ALI (QE fa pente n RE D Le mâle du Margarodes TES Fc on — D aurai ie | (satistact le Chili sans avoir vu le mâle du Margarodes. C'est à M. de Marval que nous devons sa découverte. FAP ES Il y a quelques jours, avec une lettre de lui, on me remettait, ai la mon adresse, exhalant une forte odeur de Margarodes et: PR ee verre, débris ‘d’un flacon pulvérisé dans le transport. A. nr ÉUu La lettre, datée de en a re Argen ne passage suivant : Ke pt à FAR ER ty d'a NES TRE Pre or: PS — 101 — —« Dans votre brochure sur le traitement des Vignes margarodées, vous dites, Monsieur, juil se pourrait que le mâle du Margarodes fût ailé, probablement un très petit mou- “cheron. Or, vers le 15 novembre, un enfant m'’apporta une femelle avec des mouches “dessus. Il l'avait trouvée à la surface du sol. Les moucherons paraissaient avoir deux … millimètres de, long. À la loupe, je crus voir six pattes, deux ailes bleu cendré clair; “deux longues antennes; le corps, couleur marron foncé, portait un éperon à la partie pos- …icrieure, et les pattes de devant ressemblaient à des pinces d’écrevisse. Séparé avec un … brin de paille de l'insecte, le moucheron ne s’envolait pas, il revenait avec acharnement sur la femelle, s'y cramponnait et paraissait la piquer de son éperon. » Peu de jours après, je trouvais moi-même trois femelles à la surface du sol, chacune avec-un où plusieurs moucherons, tous de la même espèce et identiques à ceux trouvés “en premier lieu. De même que ces derniers, ils ne s’envolaient pas lorsque je les séparais des’ femelles, mais se précipitaient sur elles. Parfois, celles-ci restaient immobiles, parfois, “au. contraire, elles s'agitaient fortement. A la fin, quelques moucherons finirent par s’en- “voler. Je me hâtai de mettre les autres dans de l’esprit de vin et je vous expédie le flacon en même temps que ces lignes, espérant que vous retrouverez les moucherons. … » J'oubliais de vous dire qu'ils avaient une queue semblable à celle d’un coq pour la “forme, mais qui, toute proportion gardée, me paraissait faite de plumes d’une extrême “_ténuité, comme celles d’un oiseau appelé ici Garza, qui sont très recherchées pour les . chapeaux des dames. » On peut penser si ces lignes m'intéressèrent! Le moucheron qui se cramponnait aux femelles de Margarodes pouvait bien, il est vrai, n'être qu’un Hyménoptère parasite de … celles-ci; même dans ce cas, l'observation de M. de Marval ne laissait pas d'avoir de l'importance, quoique à un autre point de vue, mais ces longs filaments cireux, en forme … de queue de coq, qui ornaient son extrémité postérieure, ne faisaient-ils pas plutôt songer aux longs filaments cireux terminaux des mâles de cochenille? Et ces pattes antérieures … en pinces d'écrevisse, ne pouvaient-elles pas s’interpréter comme des crochets fouisseurs analogues à ceux de la femelle du Maryarodes? J'ouvris le sachet avec précaution, et, entre les morceaux de verre, parmi quelques … fragments de femelles de Margarodes, je pus recueillir les troncs, malheureusement bien ” mutilés, je n'ai pas besoin de le dire, de six desdits moucherons. … Or le doute n'est pas possible : il s’agit bien ici d’un mâle de cochenille, et du mâle de “l'espèce Margarodes.. Malheureusement, l’état des sujets à ma disposition ne va pas me permettre d'ajouter tous les détails désirables à la description exacte, quoique évidemment / - insuflisante, de M. de Marval. “Et, d'abord, une remarque préalable. Quand je traitai les premiers sujets par la soude . bouillante à quarante pour cent, comme il est d'usage, He on veut observer par trans- parence les formes extérieures d'un très petit insecte, j'ai vu se répandre dans la prépa- “ration une belle couleur carmin, ainsi qu'il arrive d'ordinaire quand on soumet une . cochenille à ce traitement. | Voici maintenant quelques-uns des caractères de notre mâle : à D'une façon générale, le tégument chitineux est excessivement épais et résistant, et c'est évidemment à cette circonstance que je dois de pouvoir encore tirer quelque parti d'insectes aussi maltraités. Et il supporte des poils rigides, insérés au centre de fossettes circulaires et très semblables, quoique plus petits et plus clairsemés à ceux qui couvrent - le corps des femelles. 3 ».… La tête est petite, absolument dépourvue de bouche, et en majeure partie occupée par la base de antennes et par les stemmates. Entre les antennes, elle se termine antérieu- rement par une étroite saillie arrondie. | Des’antennes qui sont très longues d’après l'observation de M. de Marval, je ne retrouve dans mes préparations que les deux articles basilaires. Le premier est très large, tout à - fait antérieurement situé, et à peine séparé de son homologue. Le second est à peu près exactement sphérique. Par leur forme, et autant que j'en puis juger d’après deux uniques segments, ces antennes rappellent d'assez près celle de la femelle. | Les stemmates sont énormes et font une énorme saillie hémisphérique latérale. Ils présentent une cinquantaine de facettes. Le thorax est renflé et fortement cuirassé. … Les ailes dont je ne parviens à observer que quelques moignons informes, sont au “nombre d'une seule paire. Elles sont bleu cendré clair, comme on l’a vu, d’après M. de -Marval. Je n’aperçois pas trace de balanciers. … Les pattes de la première paire sont tout à fait remarquables. Elles ne présentent que “trois-articulations mobiles, une basale, d'un seul segment (hanche) à peu près aussi long que large : une moyenne, composée de deux segments obliquement soudées, le basilaire | \ | k ] À Fe TT 7, si. (trochanter) beaucoup plus petit que l'autre ( (fémur), et. lear ensemble f orma excessivement renflée, quoique environ aussi longue que large, et une term) la plus étroite de toutes, à peu près cylindrique, composée de trois se; ts bout à bout (tibia et tarse) et dont le dernier constitue Le crochet solide TE ai articulation terminale est susceptible de se rabattre sur la moyenne, rappelant à 1 qui s’observe dans la patte ravisseuse de la Mante, par exemple; et ce n’est qu > pa renflement considérable de son articulation moyenne, que cette patte peut présenter s grossière ressemblance avec celle de l’Ecrevisse. Les pattes de deux autres paï 1 construites sur le même type que les deux antérieures; elles sont MO plus étroi tes et plus longues. \ $ “PH ed L'abdomen est sessile, à peine étranglé à son origine, de forme DIM) allongée, composée de dix anneaux, dont le "dernier aurait la forme du crochet à venin di 1 Scorpions, s’il n’était tronqué et arrondi à la pointe; celui-ci, d’ailleurs, paraît formé « deux valves, ct il loge à son intérieur la gaine du pénis, qui est en continuité de substan 2e avec le tégument du pénultième gnneau. me sn Sur le dos de chacun des trois anneaux précédents, soit 6e, Te et 8e, on aperçoit ur plaque criblée de perforations légèrement prolongées en tubes, et qui correspondent évidemment aux glandes cireuses qui donnaient naissance aux plumes de la queue de Coq. observées par M. “de Marval. Ces plaques ont toutes trois à peu près la même hauteur: mais leur largeur diminue rapidement de la postérieure à l’antérieure : celle-là huit à dix | fois plus large que haute, pr esentant environ une centaine de pertuis, tandis que celle-ci irrégulièrement circulaire, n'en présente que douze à quinze. L. rte “ Santiago. | pere Larasre, ; DE, 173 rt À Mit À à L ! "4 3 Si ’ | k ÿ- 1 ‘ 4 DAS Lsè* AK Lire 7 6: Description d’une coupe nouvelle et de trois espèces de Ptinides. — Pseu- | domezium, n. genre. — Prothorax muni de bourrelets pileux à la base. Elytres très convexes, allongés, étranglés vers le prothorax. Antennes et pattes grêles. - Cette coupe nouvelle, qui a de commun avec le genre Mezium les bpürsielé pileux de | la base du prothorax, se distingue nettement de ce genre par les di sas 188 potes] grèles, la forme élytrale allongée. Fri Pseudomezium sulcithoraz, n. sp. — Assez allongé, noir brillant hérissé de 1odes poils; A élytres marqués d'une tache pileuse blanche humérale ; antennes et pattes parfois ‘rous-. sâtres. Tète petite, ponctuée. Antennes longues, relativement grêles, diminuées à l'extré- mité. noirâtres ou roussâtres, Prothorax allongé, plus étroit sur la base qui est. ornée de trois bourrelets jaunes et marquée sur son milieu d’un profond sillon pubescent de jaune; il est garni de poils foncés dressés sur son pourtour, dessinant parfois des sortes d’oreil =, lettes latérales. Elytres en ovale allongée, bien convexes, un peu étranglés vers le pro- thorax, légèrement atténués en pointe à l'extrémité, marqués de petits plis. antérieurs ornés de duvet blanc qui sont rapprochés pour dessiner une grosse tache transversalen n placée ; ponctuation fine en ligne, intervalles très larges avec des soies dressées long pèu nombreuses. Pattes longues, grêles, roussâtres ou naraess très peu nee age jaunes. Dessus du corps'à pubescence grisâtre dense. ARR Longueur ? mill. 2/3. Le nd dans l'Afrique australe (coll. Pic). Vient des SRE M. A. Raffray. 4 Pseudoptinus caucasicus, Œ', n. sp. — Motiésénent allongé, assez Pete sas d'un brun noirâtre à pubescence mi-couchée jaunâtre assez longue. ‘Antennes plus claires. Tête forte, sillonnée sur. le front. Antennes assez épaisses à dernier à peine plus long que le précédent. Prothorax robuste, orné de très petites oreille élargi sur la base. Ecusson à duvet jaunâtre peu net. Elytres assez larges, modér longs, un peu élargis près de l'extrémité qui est légèrement tronquée arrondie; F 0 tion modérément forte avec les intervalles étroits. Pattes grêles, minces. Longueur 3 mill. 1/2, Caucase, in coll. Pic. Diffère des G' voisins par. Ja Fe étroite, sa pubescence jaunâtre; ‘il est plus allongé que Mneieut Res Doit se lac: de Kutschenbachi Reit. (A a je Es _Bruchoptinus vicinus, n. sp., Q. — Allongé, “hérissé de longs | poils: rougeâtre avec le milieu des élytrés plus foncé. Une tache apicale écailleuse blancl petite, sillonnée sur le front; yeux noirs. Antennes longues peu fortes, claires. F long, marqué d'une sorte de dépression médiane, sans oréillettes nettes. Ec de duvet épais blanchätre. Elytres en ovale allongé, hérissés de longs poils et ornés de deux facies écailleuses sinuées et d’une tache apicale blanch modérément forte avec les intervalles étroits: Pattes mines Rp de à à È EE A TD MEET SL ARE CRETE EEE os L . 17 # 12 Ê RE 4 L a Mat de. | RE © k rat Æ à k HS sf Le 1 > LUS nee: SEE TPS à} F TERRES AE NIAMENEE — 103 — eur 3 millim. 1/2. Bosnie Herzégovine (reçu de M. Apfelbeck). me de wbiformis Reit., mais bien différent avec sa taille écailleuse apicale ét les longs s dressés; plus allongé que ttalicus Arag., avec une forme plus claire. Ses antennes ices le distinguent nettement de antennalus Pic, sa forme de pellitus Desbr. € Horse de supposer à cette espèce comme G' un spécimen venant du même pays itter), qui diffère de brevivittis Reit. G' de l’Attique par la forme plus courte, les plus larges, le prothorax plus transversal en présentant à peu près la même colo- deux derniers noms sont à ajouter en complément de mon étude « Préliminaires ; Pont de sur le genre Ptinus » parue dans ce Journal (décembre 1895 et Maurice Prc. Dé c ouverte de la Pagodite, à Montebras. — Je viens de découvrir, à Montcbras, contact avec le feldspath, de la Pagodite ou Lardite, dont voici la composition chi- Ique : Cette substance est grise rosée talqueuse. Si ice, 66.60; Alumine, 18.80; peroxyde de fer, 0.60; potasse, 5,80; soude, 2.40; perte ar calcination, 1.60. — Total, 99.80. Onremarquera que-la Pagodite de Chine ne contient pas de soude, alors que celle de ontebras en renferme 2.40. … Montluçon. Th. LassaLLe. L2 x entomologistes. — Manière de faire soi-méme de la tourbe, remplacant avantageu- le liège. — L'expérience est des plus simples et ne nécessite aucune dépense, mais ut avant tout que la personne qui aurait l'intention d'en faire l'essai, puisse se pro- tenla matière première, c'est-à-dire la sphaigne, que les botanistes appellent Sphagnum latin. Tout. le monde a remarqué dans les marais ces plantes à végétation pâle et tique, toujours imbibées d’eau comme le serait une éponge, c'est la sphaigne; tous les ais n'en contiennent pas, on la rencontre spécialement dans les terrains contenant de ce; aux environs de Paris elle croît en abondance, notamment dans la forêt de je conseillerais de la faire en été, à l'époque où les tourbières sont à sec, cette ée ne contenant" plus d’eau, cela en reduirait considérablement le volume et le ; ibest préférable de recueillir principalement les souches qui, par le commence- de décomposition due à leur longue submersion immédiate et constante, sont venues couleur amadou. De retour à votre domicile, suspendez-les dans des filets ou claies, en plein air, lorsque ces plantes seront bien sèches et friables (cela au bout njour-ou deux), réduisez-les en fines parcelles, aussi menues que vous le pourrez, ibez cette poussière d’une composition de colle de pâte, pas très consistante, pétrissez Me-mélange, puis mettez le tout dans des cadres (en fer s'il se peut, en bois à la e ] munis Chacun d'un fond et d’un dessus percés de trous pour l'écoulement et af )01 ation, ces deux plaques devront être en tôle ou en fer étamé, le bois bomberait effet de l'humidité; elles devront aussi être mobiles, s'emboîter exactement dans le etout en ayant la faculté d'y jouer et de s’affaisser, selon les besoins de la dessicca- , Lune des faces étant chargée d'une masse. On peut activer l'évaporation en mettant sur un fourneau à feu très doux, en ayant soin de retourner de temps à autre. our donner plus d'égalité à la feuille de tourbe, on peut intercaler entre chaque »la matière en préparation, un morceau de toile, ce qui atténuerait de beaucoup intes laissées par les ventilateurs. Il est inutile de dire que le format et l'épais- (enim dépendent de la fantaisie de l’amateur. L'opération, comme on le voit, s très compliquée, elle m'a donné, à mon premier essai, un assez bon résultat: d'une des séances de l'Union des Naturalistes du département de la Seine, j'en ai té un échantillon aux nombreux assistants. Her iers. Fe A. Porrat. Bibliothèque. — A partir du der mai pr chain année de nouveaux lecteurs à la bibhotheques Ÿ OR cn + Le prochain fascicule du catalogue va être mis sous presse et” NA 2,000 numéros choisis parmi les ouvrages les plus intéressants parus anté à 1896 et non encore catalogués dans les” fascicules précédents. Le fascicuk suive . Consacré aux ouvrages courants. Aer LE Un nouveau don très important de M. F. de Nerville vient s ajouter à celui jue collègue et ami nous a fait en novembre dernier. v3 Ce don comprend un certain nombre de périodiques (Soc. pet de France, S de l'Aveyron, de Toulouse, etc.), la collection des Fonds de la mer, de Folin et. 13 volumes concernant la géologie des diverses régions de la France (par. Carlet, Raulin, Coquand, de Villeneuve-Flayosc, J. Martin, Gruner, Sauvage, Leymerie Elie de Beaumont, Daubrée, Dormoy, Gras, Meugy, Nivoit, Manès, ae Ledoux, Beaudouin, Boisse, Delesse, de Boucheporn, Gueymard, Fournet, Lan Thirria, etc.), ainsi que 109 brochures concernant également la géologie. Tous ces où proviennent de la bibliothèque de M. de Nerville père. M. J. Dewitz, de Menton, a eu l’aimable pensée de nous envoyer la collec ouvrages de son frère, le docteur Hermann Dewitz (principalement sur la ue 4 d Arthropodes et les Céphalopodes fossiles. (Pour les autres envois, voyez la liste des donateurs, sur la couverture. RE Fe ns. . TRE re r p . | . de: +. nr + <" * , * |A | ui, | € z EE AA É L S iÿ a mé: - > k à . < y. 2 ; N ” >! eu rs ”" 7 s L « L d'a. 4 d > nd + . à ( Pe « 4 ce r - Wir ‘ À Frut A L s « * 2" n : . de ; ÿ ù , La As ES D: AA 4 = ÉD etre SON TENT NOR Le ] r —+— rs : > (Suite) D * MALACOLOGIE LE ES Journal de Conchyliologie (Paris). à 1876, 1877, 1894 et suile. Na: Annales et Bulletin de la Société Royale malacologique Ke) Belgique ne V. aux périodiques de Géologie, n° 314. Ÿ ee à Journal of Conchology (Manchester). Det es nat 1894 et suile. | s EAST NÉ e Journal of Malacology (London). ; Je 5 4 # | “ QU j À partir de 1897. Le RS Nachrichtsblatt der deutschen Malakozoologischen Gesellschaft {Fra nkfu A partir de 1897. The Nautilus (Philadelphia). DER NV POST PAR CURE A partir de 1897. PR Bullettino della Societa Malacologica Italiana (PERS f A partir de 1896-1897. - Re | TE # pres | De + Ne 7 DCI See Ce TS ÉD ES RESTE J PRE à te ss Ve ‘#5 pe “ARBÈE 18 APE RS wi te 4 5 | di HOT | AMOR S et AE APRES MR SAT FA Fo min RSA V0 AI Me se PE 2% puis Ra [Ye P'TRE à MATE pren Re PL Re AT M LM $ks CNE As vs Fe AXES LR à) 2 A PERTE cPtatè à Pan L NES TS te F2 ALRDES à connebe Ci FRERE A TL GARE. . . Dee CRAN 4 Qué rip n an, ie Nas à «5, QUE # RE 4 AE A QU de re CEA SL PESE EX t £ ; APN) CAL. 20 PN | He NE “e sc RARES (où Bu) LR PR de Trois. ot giee vol MN RE Poe AMEN Ÿ ». 2 de 14 ; chatte PR émet entr HET a # AS “dce Jditerne pre re 44 Lrtnsbe th A FC ft” Prada: de Vikpegx LOTO a RHTAUTS Chdtsér, End MORE di Daannoét, auto PE Moy Tv VAUT MENLY. Mit: Lhe ne a Son PSE OLIVES 75 LUE “ice vec. ‘0: 60e és RAA, ET ne Pi, ar à, aber à M run er ARMeuO Le 2540 \ppie/ TOME AOAAGNMENT QC a Bt! 08 æ AL dè À are DCR k spy K ar AG tr ge x LOT, 41 L “né pe HA hi: [a SE. HP ANS Æ Th SEC pu TRE 14 CoAEYr Feringr | AE ES pet RAM | 3 pee os Cépheh):10 ie fe tessilé he ARE er Pot un uit ce VOIS NMNer | 1 lie ds F fume j LE sur hs cails grtiras 3 . 4 F4 # rm tqée pmtenbi 4 ee #4 + L" & £ ARE 4° + ha FERMES 46 its à À x “be $ 3 é Ds È£ d'. ER ARE NME AT LT Re OL NU RME EERRE ? , IN # ps Ÿ : L x | 2892 PRE | ee SN de nn RÉ: L ÿ ne LE Fa . MS At Ado OR ; fournit da Cor hier Eur: # ve 5 Le D APE LM TRE s 1 197 at ste, \ : LA. JDE à 24) ne ru Le : ci % à $ Annie à Ko Liotin de 13 Soie Royale “ane 3 TE MÉOE Vu eL) hat A à 4 LPO Q | RL 7 à Sustyat of è tholgy at, à HE Gr a. (FE. ; @ . F je H LS. 4, 2. DENON TR ILE | PRE ES: > … Crète” LE "e! 29 RASE dE Us } rc tag pr qui a. 7 L s 4e abs ASE LH | # | LA * Mar nrtch mat Me: dents #RYD Û | ATER à à" te out A, « ù } | { À 254 0 NS RAT A 4 Lr V£. ne ee Fe ER AR 7s + 4 ve d pe - c: é LL RES Che Matte EAU dti à, AU 2e é CLONES 7/20 PT Nr AE JA TL OM à LS PRIT? 4 + | Wa, ME ‘3: ) is Sr: IN TA bte Re ”. Là ( RS Sr à Dar 4 de » e 2 2 “ Le L ; A L 1 RATS ON D 7e 4 PU 0 pe : + 7 L té - Es > .… 7 4 4 À A Pr: TES 2 OR T 4 : 5 . ù . Li f EURE K rh i CC (GES c1#98 ÊT or +. Haiques à . y £ 3 pa de Le vw 2 né « ,, L « d a. de » | dd. 7 *OOME EE, SAN ENTER CM den LOT Ne n Pr; Tai Man ; AR ne d 4 L+ : 4 #4 FR Le À, re 2 F* Le, & 5 «+ Ÿ Lu ; . 2: 44 ' r .o re”, AODRR ES LS CRE En 2 PÉRE S + LEON T PSS SE L : | vas Rep “2 ARTE PQ da Porc hit je TR EN 4 mn = - ï | L RENTE & Man Lt V'ARZ NI p ÉPASS re LEE d », Ar L d x : “+ ve FU ES * » = ‘ Ve . F " A À YU | #3 ' 47 +! Pr x C3 + fé 10 2e 2 13 rat FATAL À à Er re A “ HAS opt me “AL se. WE au » FHÉSELE S PADYERSN E , 27" DB: 100 TL: OPERA NOE a >). ‘24 \ ñ ÿe Havas MT: Or NN et SMART Rs | re UE Net ÿ à: , ADR à a cd | DAT à d D TSSEE Hp TT AE à FE tant ui AP Der “ - “ é ä 1 . SALE LES EM: 0 CSP CORRS, TON) AIO PES HET MU TS A, HAL ASE À UER - DRE DTA ir RURALE SON TIRE aa NEC SAME CON. : - | ess LA MÉHALE RESSCIENCES AUNES ET APR LIQUEES #5 «2 ? L« , T4P Va TE es et +R 1° Li EN r | % J: POS ORUETIEME ANNEE | < + L: Fi è F . : | UE BITUME NOTES Du ils 0 ET, x: 105 | Gi res, : TR. 2 LU < | M Ua pe 01 De. ua ce Me LT à 1e obgmyie RRQ LOT L'HR GUN. À VUE À) Roue L'Lrartnete, LT s DER Pete Nr EE BD" AIM PA es » NT UA 'UINEIO mn At sak. ESS à ! (2 ti | 2 Ya CT à r à Fr; + LS TRS AUS PAR RE TT MR ET VA MEL À VU vs à N° \ 4 - 4 « ser “ARE as DE ee à MX 0 , SF. 4, RE, a fie” CENTS ESS PRIE A LC ge, Mo CT JoRe ñ Red A, $ ? d. AOF 06 # À tie À RARES ÿ Pet Hpes 3 de À ais st 27 cute. 14 ' ’ : C°4 < ;* «# N | L à . À D RENE EEE pan Le. ut | oi RP ES MEN). C4 ù 74 frites AU Late ; EX : CÉRLOURE à Ar: ea nen: SA eut Han t ee Mu: 4°! 7% F ‘4 L cs mers “s | F4 Er] 14 S Dé f 4 ls Ne VENTE ET ACHAT DE COLÉOPTÈRES EUROPÉENS ET EXOTIQUES m imation de Coléontères, Lépidoptères, Hémiptères européens et exotiques; de plantes (#2 phanérogames de la flore française et de coquilles du littoral nord-ouest Ne” A VENDRE A DES PRIX TRÉS MODÉRÉS . 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L: è à9 - “2e L à v ” REVUE GÉNÉRALE DES SCIENCES PURES ET APPLIQUÉES “Paraissant le 15 et le 30 de chaque mois D HUITIÈME ANNÉE £ HE Directeur : Louis OLIVIER, docteur ès sciences d Cette Revue. véritable encyclopédie du savoir, à laquelle collaborent les savants les plus illustres de tous les pays, résume méthodiquement, en chacun de ses numéros, les ogrès récents de toutes les sciences et leurs applications à la vie sociale. fait une large part à la Zuologie, l'Analomie, la Physiologie, la Botanique, l'Agronomie, bre la Paléontologie. Principaux collaborateurs pour les sciences naturelles : MM. A. Mrxe-Epwanps, ÆPErnier, A. Gauvry, L. Guiexann, M. Bertrann, M. Cornu, L. Cuéror, R. KoœnLen, “KiLtaN, À. LARBALÈTRIER, L. Mani, G. Rocné, C. Rise, P. Vraza, H. BEAUREGARD, etc. = Articles récemment parus : | hevue annuelle de Zoologie, par M. R. KoœuLer, professeur à la Facultés des sciences L: de Lyon. ,: ” Faune de Madagascar, par M. A. Mrixe-Epwarps, de l'Académie des sciences. à nouvelle galerie de Paléontologie du Muséum, par M. A. Gaupry, de l’Académie des L'Acclimalation végétale en Tunisie, par M. M. Cornu, professeur au Muséum. » annuelle de Botanique, par 1 M. L. Manor, professeur au Lycée Louis-le-Grand. régime de la Sardine, par M. Fasre-DouerGue, sous-directeur du laboratoire de Zoologie maritime de Concarneau. € bactéries fossiles el leur wuvre gévlogique, par M. Bernard RenauLrr, assistant au ” PEN de la Tunisie, par M. E. Hauc, docteur ès sciences. % Léa actuel de l'apicullure en France, par M. R. House. n s'abonne sans frais dans tous les bureaux de poste et chez MM. Carré ct Naud, Fe 1 RON ET AS | éditeurs, 3, rue Racine, à Paris. “À Le) ou LT 0 ATOME SNA un an, 20 fr.; six mois, 11 fr. | rates et PATES ainc.. CR | = 12 — are 11. SCOR ENMENRRENERES ONDES 2 18 — 3 M. 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Nous adressons tous nos remerciements aux donateurs. SR PT | NAN ÉTAT DE LA BIBLIOTHÈQUE AU 9 FÉvRIER 1897 Volumes :.;.'.0: 11000 Le. 9400 I RE Brochures... ...:, 11: 14.986 eue ps périoé di ITT° Série, 27° Année LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES E REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE tir) de n'a | i- j l : ag La d'à wi ru dii - Dis Hg Dr 26 ALES d'il Et 0 Fri » 4 « LA We LUE LL. an + è 4” . PLe ME: n 4 Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris F- di D. fr. 4 par an ; Avec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir 34 _les Catalogues à paraitre dans Fannée (France) ..................... fr. 10 par an Le Numéro, 4O centimes. LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 1% NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE LL + G Sac + # x! ER S PA 28 SOMMAIRE DU N° 318 1 So Simon : ation des Érires de la famille ces Trochilidés Ps monches) (suite). M, _E. Hé et Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France (Jia). 1 Lt raes et locales : Bibliothèque. — Deux espèces nouvelles pour la flore française. — LL Br ARE d’une nouvelle espèce de Vipio Latr. — Descriptions de Coléoptères. — Échanges. nr OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS RIRES rue Drome, 4 (square des Artsret-Métiere) fe — We “+ 2 Ur ei 1897 ee | ee ENCYCLOPÉDIE RORET L. MULO, libraire-éditeur, rue Hautefeuille, 12, Paris … HISTOIRE NATURELLE DES ARAIGNÉES, par Eugène Simon DEUXIÈME ÉDITION : À Mise en vente du tome Ier (3 fascicules, avec nombreuses figures), prix... 18 fr. — du tome Ie, 1er fascicule. SR ER 6 - FILET A PAPILLONS | Médaille d'argent, Vienne 1893 — Diplôme d'honneur, Genève, 1896 OUVERT Bordure en acier FERMÉ Diamètre, 35 centimètres. Longueur, ?8 centimètres. Circonférence, 110 centimètres. A Largeur, 10 centimètres. Longueur du filet, 7? centimètres. Épaisseur, 3 centimètres. Applicable à tout bâton. ; * porter dans la poche. Tient très ferme. 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Ses conseils et À ‘ r: S % b es.” “REVISION DES GENRES DE LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS (OISEAUX-MOUCHES) (Suite) E: — Pawpa Reich. — Les trois genres qui viennent ensuite sont remarquables, au moins chez les mâles, par le grand développement de la tige de leurs -rémiges externes, qui est dilatée-comprimée, aplanie sur ses deux faces, arquée en faucille, mais très atténuée à l'extrémité et dépourvue de barbules sur son bord externe, au moins vers le milieu de sa longueur. Leur bec est robuste, généralement un peu arqué et dépourvu de denticules. Le genre - Pampa Reïch., qui figure dans beaucoup d'ouvrages sous le nom plus récent de Sphenoproctus, rappelle encore le genre Phæthornis par sa queue conique, “dont les rectrices médianes sont plus longues que les autres et acuminées, -dont Les rectrices latérales sont graduellement plus courtes des submédianes aux externes. Les mâles ont la tige des trois grandes rémiges externes for- - tement dilatée; ce sont des oiseaux relativement gros, vert doré en dessus avec la tête bleue, blancs ou grisâtres en dessous. On en connaît deux “espèces très voisines l’une de l’autre : le P. curvipennis Licht., du Mexique, dont la tige des rémiges externes est plane en dehors et le P. Lessoni (Sphenoproctus pampa des auteurs) (1), dont la tige est carénée extérieu- rement. (1) La description de Lesson, postérieure à celle de Lichtenstein, paraît s'appliquer à la forme mexicaine qui figure dans tous les ouvrages modernes sous le nom de Sphenoproctus Curvipenms. La provenance indiquée par Lesson (Paraguay) est, comme beaucoup d’autres, tout à fait erronée. 2 A - — 106 — F5 De 8. CAMPYLOPTERUS Swains. — Les Campylopterus difièrent des Pam nes par leur queue à peu près carrée, ses rectrices externes étant un peu plus courtes que les autres, qui sont égales entre elles, larges et très obtuses: Les ailes sont exactement celles des Pampa; la tige des rémiges externes. est plane en dehors, sauf celle du C.rufus Less., qui est finement carénée dans toute sa longueur et celle des C. lazulus Vicill., Villavicencioi Boure.et. Phænopeplus Salv., qui est carénée dans son tiers apical seulement. Dans certaines espèces, les sexes sont semblables (sauf par leurs rémiges); lesunes,« C. largipennis Bodd., obscurus Gould, sont vert doré en dessus, gris blanc en dessous, avec les rectrices latérales noires et pointées de blancs; les” autres sont en dessous d'un fauve rouge avee les rectrices fauves, tantôt unicolores, C. hyperythrus Cab., tantôt barrées de neir, C.rufus Less. Dans les autres espèces, les sexes sont dissemblables : tandis que les femelles“ sont en dessus d'un vert bronzé sombre, en dessous d’un gris blanchâtres: les mâles sont parés de plumes squammiformes vertes ou he très bril- lantes; les unes C. hemileucurus Lacht. et ensipennis Swains., ont les rec trices noires à la base, blanches à l'extrémité; d’autres ont les rectrices entièrement noires, C. Villavicencioi Bourc. et phænopelus Salv.; une seule, C. lazulus Vieill., a les rectrices et les sous-caudales d’un roux sombre. Ee genre se compose actuellement de neuf espèces, répandues : dans l Amérique centrale (C. hemileucurus Licht, et rufus Less.),en Guyane (C. largipennis« Bodd. et hyperythrus Cab.), dans le Vénézuela oriental (C. ensipennis Sm:},« dans la Sierra-Nevada de Santa-Martha {C. phænopeplus Salv.), dans les andes du Vénézuela et de la Colombie (C. lazulus Less.) et celles de” l'Ecuador (C. obscurus (ould et Villavicencioi Bourc.). 9. EuPETOMENA Gould. — Dans ce genre la tige des rémiges externes est construite comme celle des Campylopterus saut cependant par son bord externe qui est garni de barbules très courtes et insérées dans une sorte de gouttière, la tige des deuxièmes rémiges est relativement moins large, celle des troisièmes rémiges est tout à fait normale, non dilatée ; la queue, plus. longue que le corps, est très profondément fourchue, ses rectrices médianes« sont courtes, larges et presque carrées, les autres sont, de chaque côté, graduellement plus longues des submédianes aux externes, les submédianes" sont obtuses, les troisièmes latérales sont brièvement et obliquement » tronquées à l'extrémité interne, les autres le sont beaucoup plus longuement et paraissent acuminees. EE Les sexes ne différent pas par la coloration. L’E. macrura Gmel:, bel” oiseau, commun aux Guyanes et au Brésil, a la tête, le cou et la poitrimes d'un bleu indigo brillant, l'abdomen et le dos d’un vert foncé plus ou moins doré ou teinté de bleu, les rectrices d'un noir bleu. Il présente plusieurs variétés de teinte, dont l’une est généralement considérée comme une espècen propre sous le nom de E. hirundo Gould. ESS 10. FLorisuGa Bonap. — Parmi les 7rochilides dont les rémiges sont” normales, les Florisuga sont ceux qui se rapprochent le plus de Eupetomena, | leur bec robuste, légèrement ‘arqué et à bords mutiques est presque sem blable: la nature de leur plumage et le plus souvent sa coloration sont aussi très analogues; mais leur queue ressemble bien plus à celle des Camp lopterus étant carrée, formée de rectrices égales, larges, parallèles La tronquées à l'extrémité. Le caractère le plus saillant de ce genre este grand développement des tectricessupérieures, dans le F. mellivora, les deux. principales sont aussi longues que les rectrices médianes qu’elles couvrent entièrement, mais dans le F. fusca, moins bien caractérisé, elles n'atteignent que la moitié de leur longueur. | 1:01: NC Le F. mellivora L., l’un des oiseaux-mouches les plus communs AA 5 ? à A ji é 3 2 æ “ + TER *.h Û # OS de A 7H : A4 d d ‘ 7 ECS 27 NT a > “ n è 2 DT.) Ar AE Le ° . 9 PE Te FRUNE LE A1È | TR amincis mais non rebordés. L’écaille ventrale est très courte, à peine ang leuse et accolée aux valves. : (308 Pattes courtes et grêles. Micropodoiulus spathifer. — XIII. 1", 2° paires de pattes et pénis (profil). Be. XIV. Pattes copulatrices : paire antérieure et lame antérieure de la paire postérieure, face postérieure XV. Pattes copulatrices : profil interne, Chez le mäle, le tronc des mandibules est petit, sans probe le enathochilarium est un peu épaissi. La première paire de pattes, auMliet d’affecter la forme si caractéristique chez le M. ligulifer, esv transformée en crochets courts et trapus analogues à éeux du genre Iulus. Les hanches de la deuxième paire de pattes portent un prolongement très développé soudé en crochet et rabattu vers l'avant; dans leur position normale,“ces prolongements sont accolés l’un à l’autre de façon à recouvrir complètement, dans leur concavité, la première paire de pattes. Si l’on n'observe ce organe qu’à la loupe ou à un faible grossissement, 1l apparaît semé de gro: points enfoncés, mais, sous un grossissement plus fort, on reconnaît quelle surface est entièrement couverte de granules ou de papilles brillantes, qu rendent sa surface fortement rugueuse. Le pénis est plus long que la hanche et se termine par deux filets un peu dilatés à leur extrémité. Les tarsesde pattes ambulatoires ne présentent pas de bourrelets. a Le 7° segment est d’un diamètre un peu plus fort que les segment voisins; ses bords libres ne font pas saillie sur le ventre. Les pattes copu latrices sont fortes. Paire antérieure longue et mince, terminée en poim arrondie au sommet; son bord interne est rabattu intérieurement et form un augle au-dessous de la pointe de l’organe. Le flagellum est court et pointe est effilée et non dilatée ou épineuse comme chez les autres espèc du genre. Paire postérieure : lame antérieure spatuliforme, arrondie à/0 extrémité, plus étroite et un peu plus courte que la paire antérieure? lame postérieure est entière, mais sa pointe est trilobée; le lobe antériet est lamellaire, mais néanmoins percé d’un canal que l’on peut suivre jusq la base de l'organe, et dont l'ouverture est très reconnaissable à la poir de ce lobe; le lobe médian est formé de deux crochets accolés, dont” pointes sont tournées vers l'arrière; enfin le troisième lobe est lamellaïr arrondi et son bord est denticulé; à la base externe de la lame postérie se trouve un prolongement parallèle à l’axe du corps, arrondi et rebord et qui figure assez bien la partie supérieure du pavillon d'une oreille. Cette espèce est très commune à Ahusquy (Basses-Pyrénées), à une“ tude de 900 à 1,000 mètres, dans les bois de hêtres sous les feuilles mort M. Dollfus en a recueilli une femelle à Hendaye (Basses-Pyrénées) mai 1890, ce qui prouve qu’elle descend aussi dans la plaine. = ‘2 # . 4 , y" — 115 — Re . 14. JIulus (Cylindroiulus) sagittarius, n. sp. Jaune d'ocre terni de brun ou de brun olivâtre, avec les yeux noirs, ie bande interocellaire foncée et les pattes blanchâtres. mviron 0"0i9 de longueur et 0"00160 de diamètre. 55 segments environ. “Lévre supérieure marquée de quatre fossettes piligères; tête glabre, millante, lisse où semée de strioles courtes et excessivement fines; pas de sillons piligères frontaux; le sillon occipital est court, étroit, mais profond ét nempiète pas sur la bande interocellaire. Yeux globuleux, à ocelles nombreuses, aplaties et brillantes, fondues dans un champ subovale dont lescontours se perdent dans le pigment de la bande interocellaire. Antennes courtes, n'atteignant pas le bord postérieur du 1°" segment (0), légèrement épaissies au 5° article dont l'extrémité est pourvue d’une couronne de âtonnets. 272 Le premier écusson est brillant et très finement striolé, avec quelques Strioles plus accentuées près du bord postérieur. Les angles sont arrondis, le bord antérieur en avant des angles est taillé droit ou presque un peu chancré et très finement rebordé. Sur les segments du tronc, le prozonite estlisse avec quelques strioles longitudinales, le métazonite est court et labouré dans toute sa longueur par des sillons droits, complets, étroits profonds et assez serrés. Les pores s'ouvrent dans le métazonite et sont toujours en contact avec la suture qui est droite. … Le dernier segment, de même que les valves anales, est striolé; son bord Jostérieur se prolonge en pointe assez longue, presqu'un peu tombante, fétrécie à la base, à section subcylindrique ou un peu comprimée latéra- ement. Valves bien découvertes, non rebordées, portant seulement une rar ge de soies près du bord libre. Ecaille ventrale à pointe émoussée, iccolée aux valves. … Paites courtes et fines au-nombre d'environ 97 paires; 3 à # segments ReS- | + Ë Ne .: lttus (Cylindroiulus) sagittarius. — XNI. Pattes copulatrices : paire antérieure, face antérieure, 4% XVII. Pattes copulatrices : profil interne. ©. M n L e canard. Les hanches de la deuxième paire ne portent aucun rolongement. Les deux avant-derniers articles des premières paires de attes ambulatoires sont garnis d’un bourrelet assez fort, faiblement strié Wridé; la pointe du bourrelet du 2° tarse atteint au tiers de la longueur du tarse. Pattes 4 rie : Paire antérieure courte, subrectangulaire, à bords ux ttus en arrière à angle droit; le bord externe est entier esqueanguleux ; le bord interne est fortement échancré. Paire postérieure : iméantérieure simple, atteignant presque la dimension de la paire anté- ure. Lame postérieure fortement prolongée en arrière, un peu élargie Corps cylindrique, non rétréci aux extrémités, glabre, brillant, atteignant PRÉ UNE avant la pointe qui est brusquement amincie et eflilée. E 1 donne naissance à deux plis longitudinaux lamellaires rabattus l’autre et formant une gaine dans laquelle s'engage le dagellun long eteffilé. Indépendamment de cette AT j'ai cru voir par tri un canal dont l'ouverture serait dissimulée dans les plis d la poin à l'extrémité opposée elle aboutit probablement à un réservoir dans la base de l'organe. A signaler encore une petite pointe en c l'élargissement terminal, et une dent peu saillante formée en arr l'organe par le talon externe. La surface de contact des deux mo l'appareil est petite, subréniforme. | Ÿ LEE Citte espèce est commune à Ahusquy (les femelles particulièrement) Elle se rencontre dans les feuilles mortes, les mousses, mais plus partieuw lièrement dans les troncs d'arbres vermoulus où elle sembl I. silvarum. ki U = 0 ini end “_ ( 15. Tulus (Leptoiulus) Kervillei, va. Meridionalis, n. v 4 EUR +84 De même taille que le type et probablement de couleur analogue. E majeure partie des individus que j'ai recueillis étaient des jeunes, qui prés sentaient une coloration annelée de sans doute à la faible pigmentation d prozonite, Les sillons du métazonite sont généralement un peu moins profonds que chez le type, quoique encore très marqués, et les espace: entre les sillons sont un peu plus aplatis. La pointe anale et celle d l’écaille ventrale sont très longues toutes deux. «2 2308 Le | ets à» D ee | à si ZLulus (Leptoiulus) Kervillei, var, meridionalis. ERA XVIII. Pattes copulattices : profil interne. — XIX, 2° paire de pattes, face antérieure Æ Les différences qui caractérisent cette variété sont plus sensibles da les organes du mâle. Le prolongement de la deuxième paire de hanchese lus carré à l'extrémité et se rapproche de la forme spéciale au groupe ve La paire antérieure des pattes copulatrices est plus court tout en restant large; le prolongement du bord interne est plus acc Dans la lame postérieure de la paire postérieure, le pavillon est. développé, toute trace d'andoÿ iles postérieur a disparu, seul l’anc antérieur reste, toujours long, flanqué en arrière d’une petite gulaire mince et orné en avant d’une lamelle denticulée:; le £ saillant et le rameau est épineux. LES PTE Trouvé à Ahusquy; commun dans les forêts de hêtres, sous mortes, à 900 et 1,000 mètres. RARE ee " € " 4 Co - * ré ser 4 è a ns | OL RE PME M 0 (1) D'apres le plus récent travail de M. le Dr Werhoeff Ééipese palæarktischer Myriopoden, IV Aufsatz. Arch. f. Naturgesch 396, Ba Cette forme doit être considérée comme une subspecies où race mn U (2) Voir dans la Feuille des Jeunes Naturalistés, 1896, n° 307, à sign termes employés. | | RSR DUT 24 ne — 115 —- Does à 16, Tulus (£eucoiulus) pyrenaicus, n. sp. Corps épais, court, aminci dans les premiers segments, avec un léger letSoyeux, de couleur jaune clair olivâtre terni de brun sur la région fsale; pattes blanchâtres. Environ 41 segments. Lo ngueur environ U*020 ; diamètre environ Ü0"002. Dète lisse ou très finement striolée, brillante; sillons piligères frontaux et Mon occipital obsolètes; quatre fossettes piligères sur la lèvre supérieure. ]ne bande interocellaire brune étroite, marquée de deux taches circulaires lus foncées, relie les yeux. Ceux-ci sont assez globuleux, petits, noirs, omposés de environ 2) à 25 ocelles aplaties, groupées sur un champ sub- vale et qui sont parfois dificiles à compter. Antennes longues, atteignant resque ei le bord postérieur du 4° segment, fines à la Ta et un peu paissies vers l'extrémité du 5° article, qui porte une couronne de bâtonnets. TOp ortions observées : 1% article O"O0U14; 2° article 000033; 3° articlé 200025 ; 4° article 000021; 5° article 000028; 6° article 0"00015; 7° et 8° rucles ensemble Ü"00004; total 0"00140. Diamètre au 2° article U"00011 ; u. 5° article 0"00016. Le premier écusson est peu brillant; sous un très fort grossissement, ‘apparaît excessivement finement striolé ou réticulé. Les côtés sont taillés angles émoussés, dont le bord antérieur, rebordé jusqu'à la hauteur des eux, est à peine échancré, et dont le bord postérieur est parfois marqué de juelques stries. La région dorsale du ?° segment n’est striée qu’au bord ostérieur. Sur les segments du tronc, le prozonite est semé de strioles longi- idinales ; le métazonite est labouré de sillons serrés, larges et pro'onds, r0its.et complets, laissant entre eux un espace arrondi en carène, égal en argeur à l’un d'eux. Le bord postérieur est glabre et sans cannelures. Les ores s'ouvrent dans le métazonite; ils sont petits, accolés à la suture qui l'est pas sinuée. Be segment préanal est fortement striolé, inégal, un peu déprimé trans- ersalement, et son bord postérieur est prolongé en une pointe robuste et rés longue, infléchie vers le sol. Les valves anales sont légèrement ridées, labres jusqu'aux bords libres qui sont amincis mais non rebordés et portent lois paires de soies. L'’écaille ventrale est prolongée en pointe forte et hgue, un peu cintrée inférieurement. Pattes courtes et fines, armées d’une longue grifle, au nombre d'environ Lpaires; trois segments apodes. 18 Tulus (Leucoiulus) pyrenaicus. EX, 2° paire de pattes et pénis, HS Lu — XXI. Pattes copulatrices : profil interne. M, I, Extrémité anale. ‘À nt à 4 Müle. — Corps moins ramassé que chez la femelle. Tige des mandibules peu développée inférieurement et anguleuse. Première paire de pattes tamorphosée en crochets longs à courbure anguleuse. Hanches de la xième paire de pattes sans apophyses, Tarses 1 et 2 des premières paires es garnis inférieurement d’un bourrelet; celui du deuxième tarse est oppé vers l'extrémité de l’article; il est arrondi, c’est-à-dire qu’il 0 LITE | | n’empiète pas sur le troisième tarse. Les bords libres du 7° segment ne foi pas saillie sur le ventre. s Pattes copulatrices. — Paire antérieure courte et large à pointe arrondi à bords internes et externes rabattus postérieurement; le bord interne échancré. Le flagellum est long et grêle et terminé en pointe effilée. Par postérieure : lame antérieure aussi longue et pas plus large que la pai antérieure, simple. Lame postérieure composée d'une pièce sup cint £ éextérieurement; le bord convexe est rabattu extérieurement à la base l'angle antérieur est arrondi et abrite l'embouchure en bec de flûte. du canal qui se perd dans l’épaisseur de l'organe; la face interne dom naissance à deux replis lamellaires dont les bords, rabattus l’un sur Pautre forment la gaine du flagellum; le repli supérieur se termine par une de émoussée qui n’atteint pas le bord LR le repli inférieur, par contr arrive au niveau de la pointe de l'organe, à laquelle il est accolé de tell sorte qu'il est difficile d'en déterminer exactement le contour. Letalo externe est peu développé et se termine en arrière par une pointe asse grêle mais très accentuée. : À L'Lulus pyrenaicus est assez commun à Ahusquy (Basses-Pyrénées) dan les couches profondes des feuilles mortes et dans les troncs vermoulus Cette espèce rappelle, par les deux fortes pointes de son extrémité anale l’ulus dicentrus Latzel, dont elle se distingue néanmoins par les patte copulatrices. F 4 17. Schizophyllum (Bothroiulus) ilicis, n. sp. % Entièrement d’un brun noir très foncé ou même d’un noir de jais, avec antennes fauves ternies de brun, les pièces de la bouche fauves et les patte blanches; du 6° ou 7° segment à l’avant-dernier, court sur la ligne médiar dorsale une bande claire qui se décompose en taches d’inégale largeur tache du prozonite est carmin vif bordé de blanc; elle est plus large semble plus courte (parce qu'elle est en partie cachée sous le bord segment précédent) que la tache du métazonite qui est mauve. Cette band d’un charmant effet de couleur, est en outre dia par une ligae noi médiane excessivement fine, à contours nets, qui s'étale un peu à la haute et en avant de la suture transversale des segments. Cette bande sedéc lore après un séjour de quelques semaines dans l'alcool et devient jaunât Corps allongé, élancé, cylindrique, un peu rétréei aux environs«t somites 3 à 6. Chez le mâle, le plus grand diamètre est au 7° segmer Longueur environ 0"032. (S), diamètre environ 0°00250; (9% 63 segments. e Tête. — Lèvre supérieure avec 6 fossettes piligères, face convexe, uns cuireuse, glabre et médiocrement brillante; vertex partagé par unsik médian bien marqué qui se dédouble en deux sillons transversaux sub nueux qui rejoignent les yeux. Ceux-ci sont bien formés, composés d'oce nombreuses, convexes, bien distinctes, disposées sur un champ trapézoi en 7 rangées (1. 5. 6. 7. 8. 9. 40. 11 = 52003. 4 8 DA0MRMUESS Antennes longues et fines, atteignant le bord postérieur du 3° segme quatre bâtonnets coniques à l'extrémité; proportions observées. chez mâle : 1°" article 9"00020 ; 2° article 000055 ; 3° article 000050: 4%ar 000045 ; 5° article 000050 ; 6° article 0"00023; 7° et 8° articles enset 000007; total 000250. Diamètre à l'extrémité du 5° article 0200026. Le premier segment est densément striolé, les strioles sont. courte rofondes; ses côtés descendent assez bas, et sont taillésen ee nou: e bord antérieur est rebordé jusqu’à la hauteur des yeux, sans chan le bord postérieur est marqué de stries qui remontent assez haut. Su #4 D Aer ients du tronc, le prozonite est finement réticulé ou cuireux et est de stries obliques qui s’infléchissent sur le dos, pour rejoindre celles opposé, comme chez le Tachypodoiulus albipes: toutefois les sillons leviennent transversaux que dans la région dorsale et non dès la ligne pores, comme c'est le cas chez l'albipes. Le métazonite est un eu plus nbésque le prozonite; il est labouré de sillons droits, profonds, assez uhers, séparés par des espaces convexes; ces sillons sont serrés et nent.un reflet soyeux à l'animal. Les pores sont petits et s'ouvrent ns.le“métazonite loin de la suture {au premier quart environ de la longueur métazonite). La suture est droite. Le bord postérieur est glabre et sans Le segment anal est cuireux, sans dépression transversale ; son bord pos- rieur est png en angle aigu, surmonté d’une petite pointe redressée, “dépasse l'angle supérieur des valves anales ; l'extrémité est ornée de clques,soies courtes. Les valves sont glabres, médiocrement saillantes, laties postérieurement et leurs bords libres sont retroussés en bourrelets inces, semés de nombreuses soies courtes. Pattes longues et grêles au nombre de 107 à 115 paires environ, 1 à 3 gments apodes. ue CA 3 Schizophyllum (Bothroiulus) ilicis. NII. Pattes copulatrices : face postérieure. — XXIV. Extrémité d’une pièce de la paire antérieure (profil externe). — XXV. l'arses d’une patte ambulatoire, face inférieure. ds” He: — Le tronc des mandibules est un peu développé et arrondi infé- n ement. La première paire de pattes est métamorphosée en crochets Res à courbure anguleuse. — Le pénis est caché à la base de la pare de hanches, il est très court et conformé absolument comme chez Slapidarium Lucas. — Hanches de la 2° paire de pattes sans prolon- ner is. — Seul le ?° tarse des pattes ambulatoires est muni d’un bourrelet nchant, médiocrement saillant, mais dont la pointe longue et aiguë Ant-presqu'à la moitié du troisième tarse, et est généralement déviée térieurement. — Les bords libres du 7° segment ne font que très légè- Ientsaillie sur le ventre et livrent ordinairement passage à la pointe des es copulatrices. ; ) | Pattes copulatrices. — Paire antérieure longue, raduellement rétrécie “Pextrémité qui est arrondie et rabattue vers la face postérieure en ie.de lambeau lamellaire subrectangulaire ; le bord interne donne nais- ice à une pointe aux deux tiers de sa hauteur; on observe, en outre, à gleinterne de la base, un épaississement globuleux qui, sans présenter iCularités, n’en a pas moins une certaine importance morphologique, "moi, parce qu'il occupe la place d’où se détache, chez les Zulus, le Hum qui manque aux espèces du genre Schizophyllhum; par cela même ais” tenté d'y reconnaître un flagellum dénaturé, — Paire postérieure. ame antérieure est simple, lamellaire, un peu sinueuse et logée dans la é de la paire antérieure; par sa forme et sa position elle rappelle la — 118 — Sr. piece analogue des pattes copulatrices des Julus. La lame po: érie | fondément divisée en deux branches, ne s’écarte des formes cot aux Bothroiulus: la branche externe est large, évasée en cap extrémité; la branche interne est tordue extérieurement et“pr sous la pointe un prolongement en alène, orné d'une lamelle dentie elle porte, en outre, une rainure et une ampoule bien développées: Le Schizophyllum ilicis a été recueilli, en avril 1896, par mon ami M. le docteur O. Duboseq, à Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orie dans des vieux troncs de chênes verts, où elle est peu commune: jolie espèce s'éloigne un peu des Schisophyllum connus jusqu'ici, pa faciès qui rappelle plutôt celui des Micropodoiulus et des Tachipodot la présence de 6 fossettes piligères sur la lèvre supérieure, par le bou des pattes ambulatoires, etc.; mais, par contre, elle se rattache indis blement à ce genre par la structure de ses pattes copulatrices, si bien térisées par la présence d’une ampoule ouverte dans la base de“ postérieure de ces organes. Elle devra probablement être prise pour d’un sous-genre nouveau. H.-W. BRŒLEM: NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Bibliothèque. — Le vingtième fascicule du Catalogue de la Bibliothèque, comm environ 2,500 numéros est sous presse. Ù | Le vingt et unième fascicule est en préparation. - +. Deux espèces nouvelles pour la flore française. — Notre flore nationale enrichie récemment de deux espèces nouvrlles : une Fougère, le Botrychium« Hitchce., et une Liliacée, le Gagea foliosa Rœm. et Sch. La première, trouvée pour miére fois aux Etats-Unis, en 1823, était connue dans le centre et le nord de "Eurt seconde, daus la région méditerranéenne et austro-orientale du même continent. C'est à M. Franchet que revient le mérite d'avoir le premier signalé le Pots simplez comme plante francaise, il l'a reconou sur des échantillons étiquetés ZA dans l’herbier du muséum de Paris, et récoltés naguère par Schœnefeld (22-jut à la célèbre locahté de Malesherbes. LE - Nous empruntons à l’article publié sur ce sujet dans le Pulletin de la Société de France (1), la diagnose suivante : Ne - Borayenium simpcex Hitchcock; LB, Lunaria, var. cordatum Fives (1846); 2: Kann Klinsmann (1852). 40 Plante ordinairement plus petite que le Z. Lunaria dont elle peut paraître un.étal et mal conformé; fronde stérile normalement subbasilaire, très rarement placée au du milieu et seulement dans le cas où la plante est enterrée profondément, cette. stérile se développant toujours au point où la tige émerge du sol. La fronde st extrêmement variable dans sa forme, mais toujours assez longuement pétioléc; terme extrême de réduction, elle est ovalaire entière sur les bords, longue de 54 limètres. A son état de développement parfait, elle est tripartite, tria _d pourtour; chacun de ses segments est tres longuement (1 à ? centimètres) pétiolu e limbe ovale, inégalement incisé. Le développement de la fronde est toujours*en avec celui de la fronde stérile. se. |. AE Cette fougère parait rechercher les lieux frais et humides, tels que les prairie gieuses et les bords des rivières. L 'FA52880 L'attention étant maintenant appelée sur le Botrychium simplez, il est probab recherches provoquées par l'intéressante observation de M. Franchet réussir faire constater de localités nouvelles dans quelques-uns de nos départements. trionaux. < jf C0 APN ES La ", 7 () Un Botrychium nouveau pour la flore de France, par M, A. Franchet, in | 1] France, t. XLIV (1897), séance du 8 janvier, A: À mn. We fa. L: a sagacité d'un zélé chercheur, le frère Sennen, l'acquisition du Gagea foliosa sh. Cet e petite Lilincée avait été rencontrée dès 1891), par M. Mouret, bota- oiS, mais non suflisamment étudiée, Le frère Sennen, l'ayant récoltée le lans des garigues situées entre Poussan, Bayssan et le Nègre, campagnes de Béziers, reconnut qu'elle ne pouvait se rapporter à aucune des espèces ie-déjà connues en France et, ne pouvant la déterminer avec les ouvrages éda: Lib la soumit à M. Giraudias, de Poitiers, qui lui donna son nom véritable. Mtrès voisin du G. arvensis, s'en distingue notamment par son vmbelle pauciflore, feuilles caulinaires habituellement alternes et distantes, par les divisions du e moins aiguës. Sa découverte en France élargit considérablement vers l’ouest craphique. CT # Ernest Mazinvauo. Lo w tion d’une nouvelle espèce de Vipio Latr. — Vipio Gestroi, n. sp. — nus, robusius, niger, nilidus; capile (mandibulhs exceptis) et ano fulvo-ferrugineis ; race sordide albo ; abdominis segmento primo supra albo-flavescente. Ocripite marginato; oravicis, prop'euris el suluris abdominalibus crenulatis; metalhorace segmentoque bdominali læviter et irregulariter punctatis; alis infuscatis; cellula cubitali secunda trapesifurmi; lerebra corporis longiludine. Mas latet. 544 mill. 1/2. Lis * . Base de l'abdomen. Aile supérieure. ia : Nova Hollandiu. » luisant. tête ferrugineuse, stemmaticum et extrémité des mandibules noirs, palpes tacé pâle. Metathorax superieurement blanc sale, premier segment de l'abdomen tre, le reste de l'abdomen noir très luisant, extrémité de celui-ci ferrugineuse. lédiocrement enfumées, sans taches près du stigma, celui-ci et les nervures noi- ètre luisante, ocelles très rapprochés. sus de la bouche il y a des soies argentées formant des faisceaux. Devant de la égèrement striolé en partie. Occiput distinctement rebordé. Antennes amincies Sillons du thorax, des propleures et sutures de l'abdomen crénelés; s méso lisses. Métathorax et premier segment de l'abdomen à ponctuation de, irrégulière et peu distincte. Abdomen, à l'exclusion de la base, très lisse luisan ue une fois et demie aussi long que la tête et le thorax réunis. Pre- lement de l'abdomen assez allongé, près de son extrémité se trouvent deux fossettes ses: deuxième segment assez court. Première suture sinuée, deuxième presque Cel uleradiale grande, rapprochée près de l'extrémité de l'aile. Deuxième cellule tu idale et bien plus petite que la première. Eperons des pattes postérieures 1€ ! ) ne dépassant pas l'abdomen. Tarière de la longueur du corps, ses valves es, en massu- à l'extrémite. un unique exemplaire en ban état, quoiqu'il ait séjourné longtemps dans Ce spécimen que j'ai acquis chez M. Samuele Podenzana, p’avait aucune autre de localité que « Australie. » heureux de pouvoir témoigner publiquement ma gratitude à M. le D" Raffaello lui dédiant cette espèce. | C G. ManTERo. T7 | 28 tions de Coléoptères. — Piinus (Bruchoptinus) Henoni n. sp. — Dessins très bif és Reïit. Foncé, brillant, orné de poils foncés mi-dressés courts, Q en “allongé, c' à côtés paralléles. Antennes claires, peu fortes avec le dernier peu plus long que le précédent. Prothorax peu long, assez étroit, sans oreillettes ni lignes médianes bien marquées, paraissant un peu sillonnee au isson blanchâtre, élytres c' parallèles, assez densément revêtus d'une pubes- litre avec une ligne Sinueuse, dénudée, nette sur leur milieu; © en ovale bien u pub, ‘ents avec une fascie médiane plus foncée denudée, borde anterieu- pos rieurement de gris blanc, la partie de la fascie postérieure blanche touchant in peu. oblique en arrière. Intervalles peu larges, à stries ponctuées modérément es claires, 2. "Ari » es À! a Dr … d | a LP e * — 120 — Long. 3 millim. 1/4 à 3 millim, 1/2 Leukoran (Hénon, In coll. de X de PI, biformis Reit., mais prothorax foncé, forme élytrale Q plus forme plus parallèle avec la bande foncée élytrale bien dessinée, » Ptinus (Eutaphrus) rotundipennis, n. sp. — Assez court et large, brut de soies longues claires. Antennes assez fortes, fauves, à article te 1 le précédent. Prothorax peu robuste, assez court, orné d'oreillettes le | sillonné sur le milieu de la bosse médiane qui présente des bourrelets bien nets, base munie d'une saillie élevée lisse latérale forte. Ecusson lar jaunâtre. Elytres courts, globuliformes, bien convexes, légèrement et en arrière avec les épaules marquées; stries ponctuées fortes avecuesx larges. Les élytres sont ornés à l'état frais de taches écailleuses blanches fauves, assez longues, bien pubescentes. | Re Long. ? millim. 4/4 à ? millim. 1/2, provient du Djebel Akrab en Sy in coll. Pic). Rentre dans la troisième division des Eutaphrus par le protlu Ja bosse dorsale. Rappelle un peu de forme gibbicollis Luc, élytres ph prothorax moins robuste. La forme de cette espèce est très particuli@nes" Anthicus lruncatus Pic? var. decoloratus. — Assez allongé, peu briller testacé brunätre avec les élytres un peu plus pâles; yeux noirs, Tête bien en arrière. à ponctuation peu marquée; yeux bien saillants, antennes"clai à dernier article pas bien long, en pointe émoussée. Prothorax peut arrondi en avant, à peine élargi sur la base, à ponctuation forte, peu ee petit. Elytres en ovale allongé, déprimes, diminués en avant €etenam épaules peu marquées, l'extrémité tronquée, la ponctuation forte etecartées une sorte de dépression posthumérale transversale petite et une pubese® soulevée avec quelques rares soies dressées. Pattes minces claires. Long. 3 millim. environ, Corfou. 15 Ponctuation élytrale moins forte, coloration moins claire, ete, que m8 4. bijubatus Mots. var, Je ne nommerai pas un insecte unique et trés pt gnant qu'il soit un spécimen immature) qui est entiérement brunitreane prothorax un peu obscurcis, très pubescent de grisätre ayant les €lytre dessin blanc argenté de bijubatus Mots. ; les antennes sont fortes, les-patte Long. 3 millim. 1/4. Vient de l'Espagne méridionale (coll. Pie). Le Anthicus globipennis n. Sp. — Petit, court, brillant et subglobuleux aux tuation générale forte écartée, entièrement testacée moins les yeux nOÏS arrondie en arc en arrière avec les yeux noirs peu saillants. Antennes-eps à partir du cinquième article avec le terminal court, épais. Prothoraxasse dilaté et bien arrondi en avant, puis droit sur la base, marqué d'uneto: basale peu profonde. Ecusson petit. Elytres en ovale subglobuleux, m1 avec les épaules nulles arrondies, l'extrémité arrondie, revêtus d'unep peu dense. Pattes minces. | Long. { millim. 2/3 à ? millim. 1/4. Provient du Djebel Akrab en Sy in coll. Pic). 3 La forme élytrale de cette espèce la rapproche de fasciatus Tho., maïs A. brevipennis Pic avec un prothorax plus long. Bien particulier par sat coloration unicolore. 12 Anthicus Leuthneri n. sp. — Modérément large Q. un peu allongé et, du bleuûtre aux élytres avec la base des antennes, le prothorax et les“pat partie rougeûtres. Tète arrondie en arc en arrière plus ou moins foncée ment rougcûtre, à ponctuation assez forte, écartée. Antennes peu ep dilatées à l'extrémité et obscurcies sur cette partie ayant leur article ter Prothorax court, transversal, nettement dilaté, arrondi en avant, &.p marquée. Ecusson petit. Elytres subovalaires, un peu plus allongés"ehe épaules, un peu déprimés, tronqués-arrondis à l'extrémité chez Q, 4 pub fine assez rapprochée et ponctuation peu forte écartée; ils sont noirs.” marques parfois d'une vague tache rougeûtre près de l'extrémité.“P: geûtres avec les cuisses non ou un peu rembrunies. Dessous du corps-0b Une variété {dissimilis) présente le prothorax obscurci et les cuisses. Long. ? millim. 1/4 à 3 millim. 1/4. Beyrouth (Dr Leuthner in coll Très voisin de rubriceps Pic, mais prothorax plus transversal et co plus foncée. . 0 Je dois à Mr le Dr Staudinger la possession des espèces récoltées. LL. e* Typ. Oberthür, Rennes— Paris 2136-92) 0 Le F ENT F2 .* \ dd" YA Tr [cpl dE 4 F- ET KA - EUR 2 L : 1: FA Û ». He 0 4 Le d 3 ASS ET : : LS CRE AS et À rs 3 Ve £, A SE À £ PO? dd ei PA £ L . A 3 Lt Le Ü P <: + # L ae * je. à * ES y 7 1 : C3 Le K € LS En | : rs ds LS NS ROME MORTE PATES Ha 45. X'qmi. sie ®.,) LMus ‘PE he at Mure. DA ñ Lrtte Pre 2e 10 PA LEE EL: | fend : œ ivfal CR ANS APR" ER Ve RAT, RS Sy, 3 22% ip SET eos for Aer SR ME Re, dora a es rcn RETARD 1, ner vec CRE co 7e l'otilettes & DR 2 PRIE RE Re à: Jr. eds TE 2bLNS Des DO RE 4 Et 80 Wii #3 à ke 4 ét tte | Has Mié le fre RÉussonl D PAU ER t PPaléreèas Dieu ere. t: S'MANQNME GIE RAT ar + Rs eat né quéss; alu ÉODCUEÉS Fhtet re DAFT Dé. etré frs Jolie totleinies Lioncho TE à KR 2-4, a PAM ÉER CEE 4 Re SNS 5 71 2 dr A ER GOT Ole Th {3 e” ca FR “(1 *L + : UNE AIN UE OPA AN, EU rYS 4ar le bogtl Rire à : Du) Jé:Éo or WU Lu, eyes | fours chats robuste. Le fr de cc eee LES MERE Aou réa s Pi 7 Far, He dore AAC ANNE DE NT CS, OIL LR Far » ds né UE TEA) Diws (15H 8; JEUX ire FR Bic z CR d < UE & De SAONE VOUTIDEMON ? LinOts", 0 es claftus a eh A née 1er: Lie do pores note. -Tntiattenpes: li | | “in Geres ni Pa. h YONCINOIINT FAT soit ÉCA dorer ch Lt he alengé nine AHRDNCS SAP ANRINT MERE ANTIER L 2 00: ER, 12 Ru ÉUN Lena LE pe tr'atun lotir à écarter <'pA MS LP: (le PERS A! tyrerp 10 L'LRSVOERNIT RTE PÉTA TIC HAS n à ke he Vic o ros 2CtrE drossè SP: + imlore File Ÿ \: nt : 2e: : Le RE °# ‘tie 'e fn + f AIT AL MLUMES AGITEUS sic me trames V Par 9 | s Mona nar, Lo ft metrraei jrs Nr hmege vue Gt PET mn POUR. ROME COMMON . SOIT " : ik LA ‘ tr are eu RE UN ceci À 4 n°0 ot à e she Rr ne BIS UE A “au [ESS Lyerée. yo mie Nrrt tege TK le going Misc KT AGNÈS je patred' is Du, + tumtier 4 var da Fipa cas ni hhonule 1000 : PIRE + ; ren ch gs ais 9: Gé Pit cl AUTUE UE et sv Bb tulÈR ur ch FLY m ce to te FRE, ta nt fus ace OINS ISO GRAAIE ie TO TE. ep ts yOEt Vohrs pen MTaNHE. ANCOUSE A n +: ae at 1,00 de térepi: scdurt Enkis 4 LE. be 1" #r: "RUN, AVI QUES ro sur 15 bre 15 sit pa his ne TURN Et Phrééser otns suliek | | aridies, Fat Act sprunûié RAS Tate AÎTS Lim AS tGse 2 Mit 4/ÉC PRE dt Dee at % Li Car e £” d tee rite sn Tr les 4KR HE ‘sy ‘æ trace L# PTE Wa, has “ HCTR VÉC is drothgrds trs org Bite RAS me à AR ER TN A EU À ee ae. à MMGoisé Lf- ÿ sé be FE afebon net, ‘mn Pr RS AE IN à sé ; : RRX 1% ECTUAIIRE PISE 1 AE ! és à root 1 SVEUrOS Ur EEE nârie pate 14 A sir, trañeratsel, :1cMemont tin none Eos rer, INDES ARNO ca Sen Tu s 24, nee tete Hess 7e MA ASE TB: PS En : JM Ty Ha forts + RAC 15. {V4 der is drug ET. tiens der «ts. fret #7. BY ba USÉES RO DÉ WT RO 7RR - Dés x 4 *- var Laits présente : cena vs Be re ni Le D <+ -& » = RP | Ld 17. L = “ ‘ e- + r + a - e- > L … 4 PR 4 é , So + | 4 Le d D . CR = Me, … PT AND $ En 2 , | x \ ci " : NW: CPÉSPAMEX AE DOM DE ÉOUPLE LE À LÉ L Dec Que OUTRE die Un tr, AU TAC EL ty Éi L A - À » 5. "tie VER VÉR TS AN SAS RER : 1 ARE PTE à £ ° 2] per © € Er gs Ÿ & le S RARE TE RP LEMARUIT Ho nhrinr brun cas Re Le ne d SLR a Li 1 A : { : ag À: «- LV ENS " € L à NELtET ADR L à 21 AN".1 LS f Fer ÿ k L A 9 2 9 4 us à Lu DE LrA 1. fn ; 1 | | | i#° AE : | . Ÿ “ æ . IN É | | Ê 2 % | | F * » + A AT AT ET ER EEE | ‘4 us | MS COME RE Le D Col apptèr gs are reg Cehper want des Ge one $ | | | | N LA : è ° 4 ; FAMECE 22 Le v Li. ir à ARS LA : Le ” , TP, , à NL d: Lea D. AN OA EE LP k LME RNA: 4 Ce . à ù A h à | : Aù oué “tt »û f d <” Ces À “ APE PO ROLE AUTO. 2, EEE LORD net RE: ù Éx OR _ Aicttatéss Ce he pie ee MS D fi _'aN RS de AT (APR Te Ds DRRCE dés D GEL PS A 43 #, « 007 C + 2 Jeé 74 Dr sAdu « n VENUS, À r si VO Ke à | : F 5 | * d Ÿ- ht: à = PONT PAU : rQ LRU 7. PE ; ; side: è ns 4 : à. : £ | , PQ SP; | | Rs L > EF Ft) CH: Len | É- A & L'OMS > | y L Au à Er : | Hé idiot RE Et | | Pa ere ce ES A 12 ALL 14 ge l 1 +. à | | re Le e zc RQ EN Frs AT ah UN £ L : ù à d | à Pape À D ä«, € # à kr S'EUNEE on èt te dt ie F He . pe . uno Lu ; L ' La Day % ‘ ' £1 LAC L 7. 28, : noie Le ne | s ra e” « st | | | | 4 v £ p s KE de _ à ; My NS LA Be-siège de ce substratum ne peut être que la cellule, puisque jamiSé est, au début, la simple confluence en un seul de deux Protoplasmiques; et ce n'est pas la cellule entière, car des deux imordiaux, l’un tout au moins n'apporte qu’une portion très le sa substance. ouvon ous donc dans une cellule? un corps cellulaire sphérique série de filaments entre-croisés en tous sens, de façon à déterminer Chaque filament ou mitome se compose d’une série de grains S placés à la file, les grains protoplusmiques où cytomicrosomes. les du-réseau contiennent une substance semi-fluide, hyaline, sans » suc cellulaire où hyaloplasma. Au centre du corps cellulaire ES :& e d'aspect plus brillant, le noyaw constitué par un seul res long qui se décompose lui aussi en grains microscopiques, les Somes baïgnant dans un suc nucléaire. Un ou plusieurs de ces ativement volumineux, prennent le nom de nucléoles. On loutre la présence d'un cytomicrosome de grande taille, dépendant ellulaire, mais accolé au noyau, le centrosome, dont le rôle est Ilest isolé dans un sphérule d’hyaloplasma autour duquel n certain nombre de grains protoplasmiques (cytomicrosomes). s détails, rapidement, décrits (fig. 1), se distinguent bien à de ments, si la cellule a subi l’action d’un colorant. Le filament 7 LA PC, 2 PM fe ? à :Fe D Ve à - en particulier, s’imprègne aisément des teintures, d’où le nom de tomatique qu'il reçoit souvent. des actes physiologiques autres que la reproduction, le corps ne seul. C’est lui qui réagit aux impressions extérieures, "2.1 = APE 100 the se meut, se nourrit et respire (1). Le noyau préside à l’accomplisseme ces actes; il les dirige sans y prendre part. C'est ainsi qu’une cellulemu séparée de son noyau meurt rapidement; elle régénère sa perte de substs si le noyau est conservé. — Au contraire, lorsque vient l'instant de la re duction, lorsque la cellule, ayant suffisamment grandi, doit se multipl donner aux dépens d'elle-même deux cellules nouvelles, deux celtutes=fi le noyau entre directement en Jeu, le corps cellulaire devient accesso il prend part au phénomène sans le diriger. ; . “#3 r, quelle est la condition nécessaire de l’hérédité, sinon l'intéer transmission aux descendants des propriétés de l’ascendant? Moute question est donc de savoir si, dans la reproduction, le noyau et le“coi cellulaire, ou l'un d'eux seulement, se répartissent également auxde éléments-filles. Dans le premier cas, nous devrions admettre que leg héréditaire appartient de façon diffuse à toute la cellule; dans le seconde nous conclurons que seule possède en puissance l'hérédité celle desde ortions qui se divise en deux masses semblables. C'est cela qui este le corps cellulaire se scinde rarement en deux parties superposablese" contraire, le noyau se partage toujours en deux moitiés absolument éga Et tout, dans la série des phénomènes reproducteurs, est disposé envue cette division parfaite en quantité et qualité. #& Etudions ces phénomènes. ra Lorsqu'une cellule va se diviser, entrer en karyokinèse (2), le‘filan nucléaire, jusqu'ici enchevêtré en un peloton serré, dont il est difiicil suivre les circuits, commence à se dérouler. Comme il ne peut s'éte retenu par le corps cellulaire qui l’englobe, il use d’un stratagèmepe dérouler, 1l se raccourcit en même temps qu’il s’épaissit. De son côt centrosome se dédouble, chacun de ses deux Pan égaux vient se pla aux extrémités d’un même diamètre (fig. 2). 40 Le filament chromatique, continuant à se dérouler, en arrive à prend disposition d’un fil cylindrique épais, assez court pour décrire seul deux ou trois boucles. Bientôt, ses deux bouts se soudent et le filame trouve parcourir un circuit fermé à contours sinueux. Les méanc réguliers et symétriques, en nombre variable suivant les espèces organi mais toujours le même pour les divers individus d’un groupe détermim Pendant la durée de cette phase, les irradiations protoplasmiques;prét tant autour des centrosomes, s’allongent par adjonction de grains now lement venus du réseau primitif de la cellule (fig. 3): D Ce ne sont encore là que des actes préparatoires à l’exacte divisio noyau ; si celui-ci, en effet, était resté le peloton inextricable du déb plan de section aurait couru le risque de mettre d’un côté plus desub d de l’autre. Mais, au contraire, le filament nucléaire s’est raccoi éroulé, symétriquement disposé; les traits dé coupure pourrontsé des fragments de même valeur à tous les points de vue. Ces traits de con vont se faire suivant deux modes : les uns, transversaux, remplac l'unique fil par un certain nombre de segments plus ou moins allongé: les autres, longitudinaux, diviseront chacun de ces segments em moitiés, de longueur égale à celle du segment primitif, mais d'ép deux fois moindre. cL AE Les traits de coupure transversaux, les premiers en date, porter c sommets convexes de la courbe chromatique sinueuse et fermée; ilspe sur chacun de ces sommets (la figure en représente quatre po fi AE à (1) On montre par une série d'expériences faciles à reproduire ét trés pro antes cellule possède toutes les propriétés énumérées ci-dessus. RS (2) Karyokinèse signifie mouvement du noyau : karyon, noyau, kinésis, mouve — 123 — D ès ce moment, la substance nucléaire se présente sous l'aspect s en V tournant leur pointe vers l'axe central. Simultanément, les ations protoplasmiques rayonnent autour des centrosomes, devenues Sen plus nombreuses, tendent à s'unir vers le centre de la cellule et identepas à donner l'apparence d’un fuseau dirigé suivant l’un des tres de l'élément (fig. 4). après, les anses chromatiques, jusqu'ici sans orientation précise, vont Sposer. suivant un plan perpendiculaire à l’axe du fuseau. Or, si l’on entude dire que les deux centrosomes occupent les pôles, ce plan suivant l'équateur; ce sera le plan équatorial (fig. 5). division transversale aboutissant à la formation des anses ehroma- es estimmédiatement suivie de la division longitudinale. Pouvons-nous Blaraison de ce phénomène nouveau? C'est un phénomène de prudence. bpeut ne pas rer sur tous les points de sa longueur une parfaite généité, un calibre constamment égal; tels fragments de mêmes mesures entde n'avoir point mème poids, mêmes propriétés. Si, pour prendre Bmoitiés de ce fil, on se contente de constatations métriques, on peut lentcommettre une erreur sur la qualité. À vrai dire, la fragmentation swersale ne parait pas indispensable, le dédoublement longitudinal pose. La première facilitera, comme nous le verrons, le mouvement de ion; le second permettra l'équité sous ses deux formes. Voilà pourquoi inses.se dédoublent, donnant les anses-filles saperposées deux à deux mé deux plans équatoriaux exactement parallèles (fig. 6). Cela fait, ine des anses de l’un et l’autre plans se met en rapport avec l’un des ents. du fuseau protoplasmique. Aussitôt, ceux-ci se rétractent ment, entrainant avec eux, eten direction opposée, les éléments de l'un autre plans; les anses supérieures sont attirées vers le haut, les anses ieures vers le bas, jusqu'à ce qu'ils aient respectivement atteint l’un ôles.de la cellule (fig. 7 et 8). Et, pendant que le corps cellulaire lui- sétrangle progressivement jusqu'à complète section en deux parties ndantes, égales ou inégales, les filaments chromatiques appartenant mais à deux cellules distinctes repassent en sens inverse par les phases idées : les anses se soudent bout à bout, s’amincissent, s’allongent, ulent enfin pour constituer en dernière analyse deux nouveaux Ces deux noyaux représentent bien exactement chacun la moitié pau primitif. ce pas là une démonstration de ce fait que la substance chromatique “substratum de l'hérédité? Le noyau seul se divise très également, “que le corps cellulaire peut se segmenter d’une façon quelconque ompromettre le bien aller des phénomènes consécutifs. Bien des Pro- es; pour se reproduire, émettent une faible portion de protoplasma, oujours lexacte moitié de leur noyau. écessité de la karyokinèse pour la transmission des qualités hérédi- apparaît surtout entière si l’on examine de près le processus de la ation. Dans ce cas particulier, la ccllule destinée à reproduire le treest due à l'union de deux éléments, l’un mâle, l'autre femelle (1). mier possède un faible corps cellulaire qui ne prend d'ailleurs aucune Lawfécondation ; le second, un corps cellulaire toujours volumineux ; noyaux conjoints sont, au contraire, égaux. Le fait peut s’observer us grand nombre des animaux, chez quelques-uns même, comme werrons, il prend la valeur d’un calcul mathématique. Primiti- 5". if er ! ee: * Prh 2 4 te de la fécondation a sans doute pour objet une rénovation de l'individu par le € lu mélange d'hérédités dissemblables. x 2 POUSSE vement l'élément femelle, l’ovute, est muni d’un gros noyau dont la masse est quatre fois supérieure à celle du noyau mâle : à ce moment l'ovulemest pas mûr, il doit réduire sa substance chromatique au quart, afin de la rendre égale à la substance chromatique mâle. Dans ce but, il se produit consécu" tivement deux karyokinèses : après la première, la moitié du noyau total est éliminée, entourée d’un peu de protoplasma; après la seconde, la moïtié" de ce demi-noyau est rejetée à son tour, de telle sorte que la chromatine femelle est bien réduite au quart de sa masse primitive (fig. 9 et 10). Dès” cet instant, le noyau ovulaire définitif ou pronucleus femelle peut recevoir le noyau ou pronucleus mâle et se confondre avec lui. Celui-ci vientau« contact de l’ovule, abandonne la petite masse de protoplasma qui l'entoure; énètre seul le corps cellulaire pour s'unir au pronucleus femelle. De ‘union résulte le noyau de l'œuf. On le voit, non seulement le protoplasma n'entre pour ainsi dire pas'enM ligne de compte dans la série des phénomènes, non seulement les noyaux seuls se conjuguent, mais encore tout est mis en œuvre pour qu'il y ‘ait conjonction de deux masses nucléaires égales et équivalentes (1). Aïnst, 1eS« ascendants exerceront chacun la même influence sur la constitution de l'être futur. 1 D'ailleurs, il est possible dans certains cas de mesurer, de peser presque la quantité de substance nucléaire. C’est ainsi que dans les noyaux des cellules reproductrices de l’Ascaris mégalocéphale les anses sont remplacées“ par un certain nombre de grains accolés mais distincts, (2); l’ovule, d'une part, en possède huit, bientôt réduits à deux, après les phénomènes" des maturation; le noyau mâle est lui aussi composé de deux grains en tous points semblables aux grains ovulaires. Le doute n’est pas permis. Relevons« en outre ce fait que le corps cellulaire de l’œuf ainsi formé appartient en totalité à l’ovule. | 4 Il apparaît donc avec évidence que ce sont bien les éléments du noyau de« l’œuf qui portent en eux les germes héréditaires. Ils proviennent à égalité« de substance du père et de la mère; le corps cellulaire est fourni par l’ovules seul et nul ne songe plus à dire que le descendant dérive uniquement de“ souche maternelle. Le protoplasma périnucléaire n’a, comme nous Pavons" vu, qu’une fonction très limitée dans l’acte reproducteur; actif il est-vran dans les mouvements ultimes de la division, il est surtout destiné à accu=* muler des matériaux de nutrition que le jeune être utilisera dans les-pre” miers stades de son développement. Parfois même ces réserves sonten abondance telle que l'œuf acquiert un volume considérable : il suftira de” citer l'œuf d'oiseau dont le jaune représente un protoplasma très chargé de” substances nutritives sauf en une toute petite portion, la cicatricule; qu entoure le noyau (tache germinative), le protège et concourt à sa div sion (3). | “À J ne nous avons examiné le cas de l’hérédité générale. C’est la pus importante, la première en date, ce n’est pas la seule, ou, pour mieux dires la transmission des qualités se scinde, se spécialise au fur et à mesure que les tissus s'organisent. FE Lorsque les premiers groupes cellulaires ont déjà délimité leurs fonctions,” l'être n’a pas encore atteint son développement définitif. Il doit encore > que ces dernières sont de leur côté égales au quart d'une cellule mère primordiale. (2) Le noyau n’est jamais constitué par un filament, la série des phases de la karyokin se (1) L'étude comparée de l'évolution des cellules femelles et des cellules mâles, mon r (3) Le blanc de l'œuf et la coquille sont des substances surajoutées, ne faisant pas pa tie 7" » , 11 6 Fig. 1. — La cellule. Fig. 2. — Première phase de la karyokinèse. CC, COrTps cellulaire. — N, noyau. — nu, nucléole. Le noyau est déroulé et épaissi. — N 4, noyau déroulé, ? ce, centrosome, 1/2 ce, demi-centrosome. Fig. _8.— Deuxième phase.— N, noyau. Fig. 4 — Troisième phase. Fig. 5, — Quatrième phase. 1/2 j, demi-fuseau.— Le noyau est Formation des anses chromatiques. Les anses sont disposées sur un plan ….__ disposé symétriquement. Le fuseau est constitué. équatorial. ] 2 fuseau protoplasmique s'accentue. w Fig. 6. — Cinquième phase. _ Les anses se dédoublent. Fig. 7. — Sixième phase. Fig. 8. — Septième phase, Les anses-filles se séparent. Les anses-filles ont les pôles autour des centromoses. 10 : maturation. Fig. 10, — Rejet du second globule, Fig, 11. — Division directe. i À le. #12 ARS ETES LA se A . ‘ HS Een es |) ’ 2, A \ LL, G , É v'è ERP A Te 1. - “AR h AR AN 4 23 VA} ni A" Los re x AT A La — 196 — s’accroitre et chaque tissu en particulier a la charge d'augmenter sa masse: propre d'éléments nouveaux et semblables aux premiers. La multiplication par karyokinèse est active, elle n’est pas précédée de fécondation camil s’agit ici d'hérédité partielle, de la transmission d’un très petit nombre de. qualités. | | 2 Il est des cas cependant où cette multiplication des tissus paraît se faire par un procédé plus simple : noyau et corps cellulaire s’allongent, s'étranglent simultanément, se scindent en deux éléments-filles sans que l'on puisses observer aucune des phases diverses précédemment décrites. C'est la divin sion directe (fig. 11). Niée par les uns, mise sur le compte d'un état mor bide, affirmée par les autres, elle existe bien en réalité et nous sera une preuve éérelle que la transmission des qualités se fait mal lorsque la répartition de la substance nucléaire n’est pas égale. Récemment, en effet,« Balbiani et Henneguy (1), étudiant les greffes de queue de têtard, ont" observé que la soudure se fait grâce à une très active prolifération de cellules épithéliales par division directe; la plaie se comble rapidement, M existe même des bourgeons exubérants comme si l’eflort dépassait Le but Mais le tissu ainsi formé n’est pas absolument comparable au tissu normal environnant. Considérez d’ailleurs ce qui se passe lorsque se répare une blessure quelconque : la peau hâtivement formée est mince, peu résistante," elle se plisse, se ride, s’effrite. Peu à peu elle disparaît, laissant la places une peau saine; tandis que la première était due à la division directe; la seconde est issue de la reproduction par karyokinèse des cellules normales* de la peau. La division directe, en effet, pare aux premiers besoins; elle marche très vite, en une heure il se produit un grand nombre de cellules nouvelles, tandis que deux ou trois eut sont nécessaires pour mener à bien une seule karyokinèse. Mais le procédé direct n’est pas définitif, ses. produits sont mal venus, dissemblables et ne sauraient fonctionner de ln même facon que les produits du procédé indirect. Re Nous demanderons-nous pour terminer ce qu'est en soi lhérédité# Pourquoi, de plein gré quitter l'évidence des faits observés pour l'obscurité d'hypothèses oiseuses? Qu'il y ait hérédité, nul ne le conteste, estimons= nous satisfaits de connaître son organe, le mécanisme merverlleux"qui assure son impeccable transmission des ascendants aux descendants. Paris. Etienne RABAUD. M F0 r CRE LE (1) Balbiani et Henneguy, Sur l® signification physiologique de la division céllulaire direcle, CR: Acad. des sciences, ?27 juillet 1896. LE Ra ————— —— ; Hi 4 LA VIE SOUTERRAINE DU MUGUET Re Le développement des stolons et des bourgeons du Muguet (Convatlamt majalis) a été étudié par de nombreux auteurs (1). Je n’ai donc point lapré tention de dire des choses bien neuves. Je voudrais seulement, em exposar le sujet de mon mieux, essayer de montrer à nouveau l'intérêt qu'on pet trouver dans l'étude des phases successives de la vie des plantes. m: (1) Tout récemment, mon excellent confrère et ami M. Durazy a repris cette stuc avec beaucoup de soin dans ses Recherches sur le développement des Asparaginées, publié par l'Association française pour l'avancement des: sciences (Congrès de Carthage, | p. 327-359). “: ra, nl + , LES f “ 4 cn fe — 127 — lacun sait Comment, au mois de mai, le Muguet s'étend en larges plages us, les taillis et les futaies, serrant les unes contre les autres ses larges uilles d’un vert gai, au limbe élégamment elliptique aigu. Ces feuilles sont néralement deux cr ensemble, parfois trois; parfois aussi, chez sexemplaires plus faibles n’en trouve-t-on qu’une seule : toujours leur ase.est enveloppée par 4 (quelquefois 3 ou 5) gaines tubuleuses, d'autant lus“hautes qu'elles sont plus intérieures. Quelques-uns de ces groupes Buneou deux feuilles sont accompagnés d’une grappe de fleurs qui surgit ntre la dernière gaine et les feuilles. En regardant d'un peu près, on voit, sur les exemplaires sans fleurs, les jaunes et les feuilles se succéder régulièrement dans un ordre distique, la Iervure médiane de chacune d’elles étant directement opposée à la nervure nédiane de la précédente. Le plan de symétrie est le même pour les gaines et pour les feuilles. Sur les exemplaires florifères, il n'en va pas de même : le plan de ymétrie des deux feuilles est perpendiculaire à celui des gaines, dans équel se trouve l’axe de la grappe florifère et d’une écaille allongée et plane, non pas tubuleuse comme les gaines qui la précèdent ou la base des euilles qui la suivent — qui est insérée à sa base. … Voilà tout ce qu'on peut connaître de la végétation du Muguet sans xuiller le sol. Aucun organe de nature caulinaire n'y voit le jour, sinon le édoncule floral, absolument comme dans les plantes bulbeuses. Les feuilles Ssimilatrices ont toujours leur insertion sur un axe souterrain, quel que oitlâge de la plante, au lieu que chez d'autres végétaux qu’on en rapproche fait ne se présente que dans la jeunesse, avant que la plante ne fleurisse. Hnsi les Polygonatum ont toujours leurs feuilles sur je partie redressée e chaque pousse annuelle, excepté quand ils sont très jeunes ou très Haiblis, les Paris les ont sur des rameaux latéraux spécialisés pour la 1e aérienne. Le Maianthemum participe aux deux facons d'agir; même idulte, les années où 1l ne fleurit pas, son unique feuille s’insère sur le luzome; quand 1il fleurit il porte deux feuilles ou trois sur l'extrémité ce rhizome relevée dans l'air. Voyons donc où s’attachent feuilles, fleurs et gaines du Muguet. C’est une souche cylindrique (fig. 1 et 2) un peu plus renflée que le stolon m— Welle termine, marquée de cicatrices annulaires très serrées d'autant plus iombreuses que la souche est plus âgée. Ces cicatrices forment des groupes een moyenne, dont 4 plus serrées, celles des gaines, et 2? un peu plus spacées, celles des feuilles. Au-dessus de la deuxième cicatrice foliaire de laque groupe, on voit généralement un très petit bourgeon qui reste long- mps dormant, mais peut, à l’occasion donner naissance à un nouveau blon; ou, plus rarement, s'organiser tout de suite en pousse foliifère si le Jurseon terminal de la souche a péri. Cette disposition des cicatrices en groupes annuels permet de supputer ise des souches, dont la durée peut être très grande. J'en ai observé per- inellement dont la base datait de dix-neuf ans. Dutre ces marques annulaires, la souche en présente de-ci de-là d’autre te. Ce sont les bases des pédoncules floraux, toujours placées immédia- nent sous les cicatrices foliaires, et au-dessus d’une cicatrice particulière ine s'étend pas tout autour de l’axe comme toutes les autres (fig. 2, /L.). “caille dont cette cicatrice marque l'insertion n’est done pas absolument nparable aux gaines qui la précèdent. Dose une cicatrice florale par an, comme il y a chez le Polygonatum Mcicatrice chaque année pour la tige aérienne qui est le plus souvent ïfère. On n’en voit une que tous les deux ans au plus. Chacune d'elle L ù “4 ; — 128 ee .« à "FRE LE à est dans un plan de symétrie perpendiculaire au plan de symétrie de cel qui la précède, les bourgeons axillaires des feuilles étant toujours danser plan de symétrie de la cicatrice florale immédiatement supérieure, quel que soit le nombre d'années écoulé entre deux floraisons. Tant qu'il n'y a-pas de floraison, le plan de symétrie de la souche reste invariable; il change. immédiatement après chaque floraison. s On observe le même fait exactement chez le Maïanthème. La seule différence se trouve dans le lieu de développement des feuilles assimilatrices quand il y a une tige florifère, et dans le nombre des appendices dela souche qui porte seulement deux gaines protectrices, suivies. d’une seules ns le cas de non-floraison (fig. 3). Il existe sur la souche de nombreuses racines adventives, rameuses, nées. chaque année pendant l'été dans la région d'insertion des gaines. Il faut les enlever pour bien constater les divers faits que nous venons d’énoncer Nous n'avons même pas figuré leur insertion sur la fig. 2. À Si la souche annelée n’est pas trop âgée, nous constatons facilement qu'elle termine un rhizome grêle, composé d’entrenœuds allongés, lequel s’est ramifié au deuxième ou troisième nœud en dessous du point où s'est organisée la souche. Si c’est la première fois -que poussent des feuilles aériennes, cette ramification n’est ordinairement encore indiquée au prin= temps que par un bourgeon plus gros (fig. 1, B.). 4 Ce bourgeon s'organise entièrement dans le courant de Pété, pour se” développer au printemps suivant. À sa base est une préfeuille bicarénée” adossée à l’axe qui lui a donné naissance; puis, tous les autres appendices,« consistant en écailles engainantes sans limbe développé, à L'éxctrdme 0 desquelles est un petit mucron mousse et dur, se placent en ordre distique dans un plan perpendiculaire au plan de l’écaille axillante. Les 3-4 premiers. entrenœuds restent courts, les nœuds ne portant ni racines, ni bourgeons" puis viennent 4-5 entrenœuds longs se développant d'avril à Juin et mumisdeh racines et de bourgeons. En juillet, le stolon cesse de s’allonger, et organiser son extrémité en bourgeon terminal qui, au printemps suivant, ou bien continuera à végéter sous terre une saison encore, ou bien, plus rarement,” donnera naissance à une ou deux feuilles, précédées des gaines ordinaires C'est, au plus tôt, un an après l'arrêt d’élongation marquée par la naissance de feuilles aériennes qu’on peus voir naître une fleur; le plus souvent, c'es plusieurs années après que le fait se produit. ESS Dans la base des feuilles aériennes se trouve le bourgeon terminal destiné à allonger la souche, bien peu il est vrai, de ? à 5 mill. par an. Très petitem mai (fig. 1), il grossit durant l’été, si bien qu’en août (fig. 2) il contient tout, formés les organes destinés à se développer l’année suivante. Si l’exemplaire. examiné à fleuri l’année même, on voit dans les 3-4 gaines tubuleuses,/les deux feuilles (fig. 5) et, logé dans la base de la dernière, le sommet végétati® avec l’ébauche de 3-4 appeñndices. RS s *) 20 Un exemplaire vigoureux, n'ayant pas fleuri au printemps et pris à 14 fin d'août, montre à l’intérieur des gaines deux formations juxtaposées à peu près de même taille (fig. 4); du côté de la fente de la gaine immédiæ tement inférieure, la jeune grappe masquée par son écaille spéciale; contre la nervure médiane de la même gaine, entre celle-ci et l’axe de là grappe les deux feuilles enveloppées l’une dans l’autre, mais dont le plan médiar est, comme nous l’avons remarqué chez l'adulte, perpendiculaire au plat médian des gaines qui les précèdent. +34 Il est difficile, au premier abord, de dire lequel des deux bourgeons, de floral ou le foliaire, est la suite de la tige. Pourtant le plan de symétr changeant pour les feuilles, comme il change pour les appendices de à “1.— Extrémité d’un stolon commençant à former une souche fuliifère à son extrémité. Les gaines ont été enlevées. Dans la base des feuilles conservée, le bourgeon terminal et le LR AERE axillaire de la deuxième feuille tiès petit. — B. Bourgeon destiné à se développer en stolon au “printemps prochain. — Début de mai. 2: — Souches montrant 5 pousses annuelles dont 2 munies de fleurs #. On remarquera le change- ment du plan de symétrie après chaque émission de grappe florifère, et le peu d’étendue de la cica- …brice d'insertion de l’écaille basilaire du pédoncule de la grappe. — Dans la base des feuilles, le -bourgeon terminal évolué. — Fin d’août. 3. — Souche de Maianthmum bifolium avec 8 pousses annuelles montrant le changement de plan Le de son écaille basilaire ou spathe Sp. et le bourgeon foliaire F presque de même taille, “rameaux latéraux du rhizome, il paraît naturel de considérer l’axe sou- errain portant les feuilles comme un rameau axillaire de la gaine précé- -dente, prolongeant en sympode l’axe principal: celui-ci se terminant dans l'air par la grappe dont l’écaille basilaire est un premier appendice stérile. La comparaison avec une souche de Maïanthème est fort instructive à cet égard, nous l'avons déjà remarqué (fig. 2-3). — D'ailleurs, plus tôt en saison, la grappe surpasse de beaucoup en impor- tance le bourgeon foliaire (fig. 6); et même en mai, j'ai vu ce dernier réduit à un.petit mamelon avec ébauche d’un seul appendice au pied d’une grappe “déjà relativement organisée (fig. 7). — Pe:nouvelles observations organogéniques seraient utiles pour élucider complètement la question. Les miennes ne sont pas assez nombreuses pour constituer une preuve absolue, puisqu'une seule fois seulement il m'a été é de voir un bourgeon assez jeune pour se prêter à une observation D Le. cé (8 AE RES» 1 s ÿ Fes - Quoi qu'il en soit, nous voici revenu à notre point de départ, la plante étant prête à développer ses parties aériennes. Nous avons suivi pas à pas JLévolution du bourgeon qui peut se résumer en trois phases, qu'il doive donner naissance à un stolon ou à une pousse aérienne : organisation du bourgeon, de fin mai à fin août; hivernation, d'août à avril; développement p avrilet mai. MiscParis. | Henri Hua. LUN GÉONÉMIE DE SATURNIA PYRI SCHIFF. « LIMITE SEPTENTRIONALE DE SON EXTENSION EN FRANCE « Le paox est le plus grand des papillons de l’Europe: il a cinq pouces et demi d'envergure et un œil bleu et rouge à chaque aile sur un fond brun, avec des zig-zasws blanchâtres: Il paraît vers le 1e mai, CRE ADANSON. Il y a eu un an au 1°" avril 1897 que l'enquête sur la géonémie de Saturnia pyri a été ouverte dans la Feuille des Jeunes Naturalistes. Depuis, nous" avons eu la bonne fortune de voir nos conclusions entièrement confirmées ar M. Alfred Giard, le savant professeur à la Faculté des sciences de ’aris. Aussi nous décidons-nous aujourd’hui à publier une carte de“ France donnant le tracé de la limite septentrionale de ce Bombycien en l’année 1896. ‘4 D'une manière générale, la limite septentionale d'extension du grand paon« de nuit est formée, en allant de l’ouest à l’est, par les monts de Bretagne, une partie des collines du Maine, les collines de Normandie, une section des collines du Perche, les collines du Lieuvin, celles du pays de Caux, les collines de Picardie, les Ardennes occidentales, l’Argonne occidentale jusqu'aux environs de Verdun, un tronçon de l’Argonne orientale jusqu'à Metz, enfin par la ligne frontière entre la France et l'Allemagne depuis Metz jusqu'au Ballon d'Alsace, pour se terminer entre Massevaux et Belfort. ? 0 Si l’on nous demandait de préciser davantage, nous pourrions répondre que cette limite passe dans le voisinage des points suivants : Quimperlé,« Pontivy, Rennes, Vitré, Laval, Le Mans, Igé, Bellême, Mortagne, Le Merlerault, Bernay, Pont-Audemer, Bolbec, Rouen, Bois-Guillaume,« Beauvais, Clermont, Montdidier, Saint-Quentin, Vervins, Rethel, Amagne,M Vouziers, Verdun, Metz, Pont-a-Mousson, Nancy, Epinal, Saint-Maurice et Belfort. 1 Comme on peut le voir sur la carte, la courbe est presque entièrement” comprise entre le 48° degré et le 50° degré de latitude, Une comparaison, peut-être un pes triviale, mais vraiment suggestive, permettra à chacun de se graver la forme de cette courbe dans la mémoire, avec la plus grande facilité! Elle présente, en effet, fort exactement, le profil d’un képi posé Sur le parallèle de 48° avec la visière tournée vers l'Océan. + KES On remarquera en outre, sur les 2/3 de son parcours, à compter de” l'ouest, le parallélisme de cette courbe et de celle qui détermine la limite septentrionale de la culture de la vigne en France. Ce fait avait été pressent} par M. L. Dupont qui nous écrivait dès le 23 janvier 1896 : « Je suppose # que dans le nord-ouest de la France, la limite de votre espèce doit ressembler à celle de la culture de la vigne qui part du sud du Morbihan pour se diriger vers le nord-est, en coupant la Seine entre Paris et Rouen. » Maintenant, nous engageons le lecteur à passer avec nous rapidementen: revue, en allant de la Bretagne vers le Rhin, les diverses particularités qu'a présentées la recherche de S. pyri en deçà comme au delà de sa limite septentrionale. | TES M. le comte H. de Lauzanne, tout en nous faisant gracieusement ten son catalogue manuscrit des Lépidoptères des environs de Morlaix (Finis= tère), nous donnait les renseignements suivants : « Le Fimistère est ass ur se 0 # © 1:07 ; pe IN fa C 1. eu 4 #: Æ si QE 2. - Ne CAMES DE, ORNE RUE AA ARTS ET TP EL D RDS "2 I Le 2 , 54 + bic { ASE 1 * ra à Le lis MR à % 4 d N \ à is | A ha 1 = ü US ‘ LUTTE | Géonemie He Saturnia Pyri Te 4 ? 4112 ‘ “ , . vs . RSR LT ÉPRINE arat Lu EN PP RSS ie mr Vo “pauvre en Lépidoptères et le Saturnia pyri y est inconnu. Il ne figure pas non plus sur le Catalogue des Lépidoptères de ce département, catalogue “annexé au Voyage dans le Finistère de Cambry. » — Cependant M. E. Thomas, actuellement professeur à l’Ecole d'agriculture .de l Yonne,nous écrivait de son côté : «J'ai capturé en 1886 plusieurs exem- plires du grand paon de nuit (S. pyri) sur Le terroir de Quimperlé (Finistère) “eb je ne doute pas que ce lépidoptère existe dans le Morbihan où l’on “trouve, en bien des endroits, à peu près même climat, même altitude, mêmes terrains, même végétation qu'aux alentours de Quimperlé. » Le grand paon manque complètement dans les Côtes-du-Nord (H. de «Lauzanne, Nicollet), et dans la Manche (Nicollet). À Rennes en lIlle-et- Vilaine, il est très rare, mais 1l y a été capturé sûrement (Ch. et KR. Oberthür). | | Il nest pas rare dans la Loire-Inférieure (du Brossay) et on le trouve à Nantes (Ch. et R. Oberthür). Le Commun dans le Maine-et-Loire (de Tarlé) et dans l’Indre-et-Loire (1), mlexiste dans les départements limitrophes, de la Mayenne (Gatry) et de la Sarthe (Jules Patoy, Cnockært), mais dans leur moitié méridionale Seulement, car, dans la Mayenne, on ne le rencontre plus à Ernée (J. Gougis), ni à Mamers (de Beauchêne) dans la Sarthe. _ Il ne paraît pas dans le Calvados (Gatry, Jules Patoy, Nicollet, Daniel Déschamps), et, dans le département de l'Orne, on ne le trouve que dans larrondissement de Mortagne (Gatry), à Mortagne même, à Bellème et à os MAPAFST ; L' ’ “ LE M » (1) Dans l'Indre-ct-Loire, à Amboise, M. E. Lelièvre dit que le grand jaon est devenu ssez rare depuis quelques années. es el v L à fi — 132 — Igé. M. Gatry l'a cependant capturé une fois à l’état de larve au Merlerault, dans l’arrondissement d’'Argentan. PSS Nous ne parlons que pour mémoire des départements de la Seine, de Seine-et-Oise, de Seine-et-Marne, du Loiret et d'Eure-et-Loir. Là, 8: pyr se rencontre aisément et même parfois en abondance. < Dans l’Eure, il est encore commun à Evreux (A. Bellière) et on le trouve à Vernon (Paul Noël), mais il devient fort rare quand on entre dans là Seine-Inférieure. M. Paul Noël, directeur du laboratoire régional d'ento- mologie agricole à Rouen, ne cite que trois captures (dont deux par lui même), faites à Rouen et au Bois-Guillaume. | Dans le catalogue des Lépidoptères de la Seine-Inférieure par Georges Viret (2° partie in Bull. de la Soc. des Amis des sciences naturelles de Rouen. — 1876), on relève encore la mention suivante : « Saturnia pyré. — Environs de Bolbec, très rare. » Nous devons cette indication à l’obli- seance de M. L. Dupont, professeur au Havre. Ce savant lépidoptériste, bien connu des iecteurs de la Feuille, nous écrivait, à la fin de 1895, à ce sujet : « S. pyri n'existe certainement pas aux environs de Pont-de-PArche, localité du département de l’Eure, située dans la vallée de la Seine à 20 kilomètres sud-est de Rouen. Il y a de longues années que je fais de fréquents séjours dans cette localité où j'ai trouvé bon nombre d'espèces intéressantes. Certainement $S. pyri ne m'aurait pas échappé, soit à Pétat de chenille, soit à l’état parfait. L'espèce manque, du reste, du moins d'une manière normale et permanente dans le département de la Seine-Inférieure que j'habite maintenant et où de nombreux collectionneurs ont battu le pays: Je dis d’une manière normale, car un certain nombre de captures ont été faites, paraît-il, par des personnes dignes de foi. » Il semble bien certain que le grand paon n'existe pas dans les dépar- tements du Nord et du Pas-de-Calais. M. Alfred Giard a cependant entendu raconter par de vieux entomologistes du Nord qu'un exemplaire avaitété pris vers 1840 dans la cathédrale de Cambrai, par l'archevêque lui-même: « Mais il s’agit là, ajoute le savant professeur, d’une capture tout à fait exceptionnelle. » | Pour le département de la Somme, les avis sont partagés. M. Charles Bureau, d'Arras, croit que S. pyri se trouve dans la Somme, et, d'après” M. Ernest Gallé, de Creil, il y serait même en abondance. D'un autre côte, M. Eugène Boullet, de Corbie (Somme), n’a, pour sa part, Jamais capturé, cette espèce dans sa contrée et, à son avis, elle ne doit pas exister dans ln Somme. M. Michel Dubois, d'Amiens, ne se range pas tout à fait a la” manière de voir de M. Boullet, vingt ans de chasses entomologiques lui ayant démontré une presque complète analogie dans la faune des confins den l’arrondjssement de Montdidier (Somme), et de l'arrondissement de Clermont (Oise) où S. pyri se rencontre, de même qu’à Compiègne et à Creil. < Notre société Linnéenne du nord äe la France, écrit M. Dubois, conserve encoren deux collections de papillons faites il y a cinquante ans par: MM. Garnier. et Desjardins; S. pyri s'y trouve sans indication de localité et cependant M. Garnier avait seulement récolté des papillons dans les environs” d'Amiens. » * È Quoi qu'il en soit et pour résumer l’état de la question, nous ne connais= sons pas jusqu’aujourd'hui, de capture certaine, authentique, du grand paom… de nuit dans le département de la Somme. 4 Pour augmenter, autant que possible, le cercle et la valeur de nos infor mations relatives aux départements du nord de la France, nous avons” étendu notre enquête à la Belgique qui voisine avec nous depuis Dunkerque jusqu’à Longwy. SRE : à : — 133 — M: Pabbé Monchamp, de l'Académie royale de Belgique, après nous avoir fait part des renseignements, tous négatifs d’ailleurs, qu’il avait eu “l'amabilité de recueillir à notre intention, nous a adressé l'extrait suivant d'une réponse qu'il avait reçue de M. le baron M. E. de Sélys-Longchamps, Je savant belge bien connu depuis plus d’un demi-siècle (1). . 3 D: _ ‘A e a M LE + FEUILLEFDES JEUNES NATURALISTES — XXVIIe ANNÉE, 1897 Plages de la Manche. PI. IV. M Cardium eckinatum TL... Villers. 20. Cardium edule var. fulva D., Villers. + un — var. albine. 21. — — var. maculata D. Villers. — — (jeune). 22, Tapes pullastra Mont., Houlgate. — - edule L., type. Emb. de la Dives. 23, 24. Donaz vittatus Da Costa, Villers. — var. blgica De Malzine, Villers. A RUE LES PLAGES DE LA MANCHE ni * MOLLUSQUES RECUEILLIS ENTRE BÉNERVILLE ET LA DIvEs- (Suite) * EN: — CARDIUM ECHINATUM L., type. Les valves de Cardium echinatum sont très nombreuses sur toute la lase dans le grand cordon littoral supérieur, mais surtout vers Bénerville vers Houlgate; on trouve assez souvent ce gros bivalve vivant parmi les ierres reposant sur le sable vaseux qui découvrent aux basses mers. La rime en est assez constante pour que nous n'ayons pu en découvrir Jusqu'à résent de variété ez forma; parfois, cependant, nous avons trouvé des »xemplaires un peu plus aplatis et plus obliques que le type; mais il ne Ragit probablement là que d’un développement anormal de certains exem- aires pris sous les roches et presque emprisonnés. … Les exemplaires vivants jeunes sont souvent extraordinairement abon- dants, mais comme pour d’autres bivalves, cette abondance paraît due soit la destruction de bancs, soit plutôt à une certaine périodicité, car elle ne sobserve pas tous les ans. Les exemplaires de la variété albine, d’un blanc pur, sont assez communs parmi les jeunes ou ceux de taille moyenne. Nous figurons un adulte (fig. 15) et deux jeunes (16 et 17), dont un binos. en D... CARDIUM EDULE L. Le “Le type paraît se trouver surtout à l'embouchure de la Dives, où il ibteint une très grande taille (diamètre antéro-postérieur 5? millimètres), ce qui le rapproche de la var. major B. D. D.; il s’en distingue par le nombre e.côtes qui ne dépasse pas 25. Li x È … CARDIUM EDULE L., var. belgica de Malzine. (C. belgicum de Mal- 4 zine (1867) — G. obtritum Locard (1886). … Cette forme est très répandue sur la plage de Villers. Elle se distingue lu type par sa forme plus équilatérale, à sommet submédian ; les côtes sont ussh au nombre de 25, et le diamètre antéro-postérieur peut atteindre 7 millimètres. C'est à cette forme que se rattachent les variétés ex colore très nettement aractérisées. — [L est même curieux de noter la constance de ces variétés e coloration ; elles sont surtout très distinctes dans le jeune âge : “Le Var. ex colore maculata Dautzenberg. Blanche avec une large tache rune bien limitée qui s'étend sur toute la région postérieure. Chez les xemplaires très jeunes, la tache brune est remplacée par des marbrures de 1ême couleur. | Var. ex colore fulva Dautzenberg. D'un fauve brunâtre presque miforme. . 3 Var. ex colore lutea. D'un beau jaune d’or uniforme (distincte de la ar. auréotincta B. D. D., où les côtes sont d’un bleu gris, et que nous avons pas trouvée à Villers). SFA | L'apparition des Cardium edule vivants est assez irrégulière. Extraordi- direment abondants en 1896, ils disparaissent parfois presque complètement. 2 ins les années d’abondance, on leur fait une chasse active, car c'est un ÿ mollusques les plus appréciés sur nos côtes. M Pr: ME # . — 138 — Nous figurons : | Se « 1° Cardium edule L., type, de l'embouchure de la Dives (fig. 18). EE à 20 Cardium edule L., var. belgica de Malzine. Plage de Villers (fig. 19). ON 2 3 Id., id., var. ex colore fulva (fig. 20) et maculata (fig. 21). NU CaRDIUM (Lævicardium) NoRvEGICUM Spengler. | C’est une espèce qui doit être très commune au large, mais qui ne paraît pas être jamais rejetée vivante sur la plage, où les valves séparées sont presque aussi nombreuses dans le cordon supérieur que celles du C:"cchi …, natum. LR MONTAGUIA BIDENTATA Montagu. À Sur le Pecten maximus. | 3 1 DosinIA ExOLETA L. | È Les valves séparées sont rares; on les trouve surtout servant de support aux flustres. F1 € +: VENUS OVATA Pennant. | À ty Nous avons trouvé quelquefois cette petite espèce vivante sur les Pc marimus, et l'an dernier nous en avons recueilli deux sur une roche garnie« d’hydraires, entourée de sable vaseux. de TAPES PULLASTRA Montagu. 40 On trouve parfois des exemplaires complets de grande taille dans les cordons littoraux, surtout vers Houlgate; mais c’est une espèce peu abon dante dans notre réglon. ‘à Nous figurons ici un exemplaire d'Houlgate (fig. 22). D'ONAxX viTTATUS Da Costa (Donax trunculus L., ex parte). MM. Bucquoy, Dautzenberg et Dollfus ont nettement établi les diffé« rences qui séparent cette espèce du D. trunculus L., avec lequel elle a été trop souvent confondue. | rs C’est de tous les mollusques de Villers le plus abondant et probablement” le plus constant. MORT À marée basse, la grève en est parfois criblée et 1l suffit de piétiner 1@« sable pour faire apparaître par centaines les ions; c’est le nom qu'on leur donne dans le pays, où 1ls sont appréciés. pe Le type est de coloration externe blanche, avec zones concentriques violettes, sous un épiderme d’un gris brunâtre; l’intérieur des valweswest violet. | RÉ Une variété ex colore aureu, d’un beau jaune vif avec zones concentriques plus foncées, est un peu moins commune que le type. | HER Les figures que nous donnons représentent le Donaz vittatus du -côt interne (fig. 23) et externe (fig. 24); cette dernière est photographiée d’après un exemplaire de la var. aurea. RER + p.. LA ü Villers-sur-Mer. Adrien DoLLFus < 0 (A suivre). SRE à | ER NOTES SPÉCIALES ET FAITS SCIENTIFIQUES Le: Lacs des Pyrénées : Le Lac de Lourdes. — MM. Ch. Martins et Ed. Collomb admis, & priori, sous l’infléence des travaux faits dans les Alpes par Agassiz, Desor, us-Ausset, qu'un très grand nombre de lacs des Pyrénées, notamment ceux de la allée d'Oo et de Lourdes, sont d'origine glaciaire. — M. Belloc a démontré que le fait #taitinexact en ce qui concerne le lac d'Oo qui n’est nullement un lac morainique (voir æ Lac d' Oo, 1890). — Pour celui de Lourdes, le même auteur croit pouvoir établir qu'il lest pas placé dans la zone active de l’ancien glacier d’Argelès, comme le pensaient M Martins et Collomb, et qu'au point de vue géologique, les affleurements qui pointent letoutes parts aux environs immédiats de la cuvette et dans le lac même, montrent que elui-ci repose directement sur la roche en place; cette roche est un schiste gréseux uronien; la grève est elle-même exclusivement constituée par la roche schisteuse. “Le lac de Lourdes présente un phénomène de comblement très rapide et très curieux Létudier, car il parait dù, en majeure partie, au développement extraordinairement abon- lant de la végétation aquatique. — Des prairies sous-lacustres, composées principalement de Myriophyllum, ayant plusieurs mètres de longueur. couvrent le fond du lac et viennent taler leur extrémité florifère à la surface des eaux Par places, la végétation est tellement dense et touffue que les matières détritiques, entrainées par le vent et les écoulements imosphériques, ne parviennent pas à pénétrer ce tapis végétal. Ainsi suspendues entre la terre et l'eau, pour ainsi dire, ces matières ne tardent pas à former au-dessus de la lappe lacustre, une couche épaisse d’humus au sein de laquelle les plantes marécageuses irouvent un milieu des plus favorables à leur développement. 4 croûte. augmentant sans cesse d'épaisseur, devient de plus en plus consistante et entôt ce sol factice, spongieux et mouvant, envahit progressivement le bassin. -(E° Bezcoc, Assoc. franc., Congrès Carthage, 1896 (1897). La tourbière de Stormur. — L'étude méthodique de la formation des tourbieres et Ja superposition des flores auxquelles elles sont dues, offre un grand intérêt. M. Gust. lellSing, suivant les traces de M. Sernander, vient à ce propos de publier un travail très omplet sur la tourbiere Stormur, en Suède; il a procédé par sections en recucillant des chantillons à des niveaux différents. Voici en quelques mots le résultat de ses investi- ations : la tourbière est aujourd'hui à une altitude de 20 mètres au-dessus du niveau de a mer ; il est probable qu’elle formait une baie profonde de la mer des Littorines et était nrétation avec elle par un étroit goulet. Elle repose sur un fond morainique; dans la jartie inférieure, l'abondance des diatomées saumâtres est extrême, de même que celle eNajas marina, d'habitat semblable. Actuellement, plusieurs baies de la Scandinavie ffrent beaucoup d'analogie avec cette formation, et la boue à diatomées saumâtres s'y épose directement sur le fond morainique. Plus tard, la flore des diatomées paraît d'abord ichir, puis toute espèce saumâtre disparaît tout d’un coup; à ce moment, la baie cst lévenue un lac et les dépôts boueux subséquents sont absolument lacustres. Ce lac se emplit peu à peu, et, à un certain moment, la formation des roseaux (Phragmites) l'occupe Jutentier; ceux-ci disparaissent à leur tour pour faire face aux Carex riparia, auxquels üccedent Myrica gale. et enfin Rhamnus frangula et Amblystegium. — Après la période elativement sèche à Myrica gale, il y à eu un retour d'humidité qui s’est traduit par une >u elle et intense végétation de Carer riparia. Ces alternances sont dues aux variations ec imat, et concordent avec les périodes subboréale, subatlantique et atlantique de Blytt. à période subboréale étant relativement sèche et la période subatlantique humide et plus chaude, a vu l'apparition de formes plus méridionales telles que Carex riparia et Corylus ana, aujourd'hui presque entièrement disparues de la tourbiere. Hezizsin6, Bull. Gcolog. Instit. Univ. Upsala, 1895 (1896), p. 345). =. £ — c: La fièvre chez les plantes. — Les plantes ont une capacité de réaction contre les jeidents qui se produisent dans leurs tissus, cette réaction se traduit par différents énomènes tels que la formation de productions calleuses ou de tissus subéreux, crois- inces anormales de tissu (galles) causées par l4 piqûre d'insectes ou par des champignons sites, etc. À un point de vue différent, l’activité des fonctions ordinaires des cellules bstimulée par les lésions qui affectent les cellules voisines. D’après Hauptfleisch, les puvements du protoplasma sont ainsi considérablement accélérés. L'intensité de la Diration sous l'influence d'irritations diverses, peut s'élever temporairement bien au- us de la normale; ainsi, par des blessures ou simplement sous l'action de vapeurs ou de chloroforme, on augmente beaucoup la production d'acide carbonique. Il nc probable qu'il devait en résulter une élévation de la température dans les affectées. Pour ces expériences si délicates, l'emploi d'un thermomètre est ble: sur les indications de M. Pfeffer, M. H.-M. Richards a employé un element À # 1-4 y " Ta: < “id ‘1 « é j ré à CA Let, > À RL 27 ARS are 4 Cu E ç ? SF. ; MR s mA Te Te pas Ve Y AAC # NT RTE 140 ISERE thermo-électrique (analogue à ceux de Dutrochet), en connexion avec un galvanom cet élément consiste essentiellement en deux fines tiges de fer doux reliées pa fil d'argent. les parties libres des tiges de fer étant en communication avec legal nomètre. Cette aiguille thermo-électrique est introduite soit dans la plante Sain (la blessure causée par l'aiguille peut être considérée comme insignifiante), soit dans le fond de la lésion que l’on a produite précédemment. fe maximum de différence de e température observée dans ces expériences a été de 09,4 pour les pommes de terre, de 00,5 pour les bulbes d'oignons, et ce maximum est atteint environ 24 heures” après la blessure. Cette élévation de la température peut être considérée comme une véritable réaction fiévreuse, C ‘est cette analogie avec ce qui se passe chez les animaux supérie 1 5 qui constitue le grand intérêt de ces expériences. Il est vrai que la réaction n'est ps: aussi marquée chez les plantes que chez les animaux supérieurs, car les tissus n’ sont pas dans une dépendance aussi complète les uns des autres et toute l'échelle vitale dois être rabaissée. Un autre fait constaté par M. Richards c’est que dans les tissus mass (pommes de terre) l'effet est localisé, tandis que dans les tissus foliaires (bulbes d'oignons une étendue bien plus grande se trouve affectée. (H.-M. Ricaarps, d. a of Botany, mars 1897). - , (3 + L'Ebène pharaonique. — M. le docteur Beauvisage poursuit ses recherches sur le s_ bois employés par les anciens Egyptiens. On sait que le bois d’ébène était en usage au temps des Pharaons où il portait le nom de Æabni, mais comme il.ya Fe Las un grand nombre d'arbres qui fournissent les bois noirs dits d'ébènes il était intéressant de déterminer avec plus de précision ceux qui avaient été employés à cette époque reculée. On distingue trois groupes d'ébènes : celles des Indes et de Madagascar fournies exclusivement par des espèces du genre me les ébènes de l'Afrique continentale et de l'Europe, fournies surtout par ques Légumineuses : Dalbergia melanozylon, Brya ebenus, Melanozylon Braun, Cyhsi laburnum, Anthyllis cretica, Albizzia Labhbek, enfin les ébènes d'Amérique fournies par des Bignoniacées, des Euphorbiacées et des Légumineuses. Ces dernières n’entrent pa as en ligne de compte dans le cas présent. ‘M. Beauvisage a eu l’occasion d'examine certains objets égyptiens en bois noir et il a pu, tant par le microscope que par de a réactifs chimiques, déterminer d'une manière précise que ces objets sont en bois. Diospyros melanoxylon; il est donc probable que c'est ce bois qui correspond au Ha pharaonique. 4 (Dr BrauvisaGe, d. Rec. Trav. relat. à l’'Archéol. égypt., vol. XIX, 1897). . M 2: Fleurs et Insectes. — Le rôle attractif attribué à l'éclat ou à la couleur des fleur est-loin d’avoir l'importance admise jusqu'à présent, les insectes étant Dore | guidés, dans leur recherche du pollen et du nectar, surtout par un sens autre que la-vu vraisemblablement par l’odorat. Voici, en effet, les conclusions des ingénieuses Que ê tions expérimentales dues à M. F. Plateau : {° les insectes ne manifestent aucune-préfé rence où aucune antipathie pour les couleurs diverses que peuvent présenter déni [ des différentes variétés d'une même espèce ou d'espèces voismes; 2° ils se portent s: | hésitation vers des fleurs habituellement négligées, pour absence ou pauvreté de ec! 1 dès qu’on met dans celles-ci du nectar artificiel représenté par du miel; 3° ils cessen leurs visites IR ESe tout en respectant les organes voyants colorés, en enlève la F2 ti nectarifère de la fleur et ils recommencent ces visites si l’on remplace ultérieureme) nectar supprimé par du miel. (F. PLarTeau, Bull. de l’Acad. Roy. de Belgique, janv. 1897]. Question. — Apres trois années d'essais infructueux, M: Decaux vient d'obtenir l'é cl sion d’un insecte vivant aux dépens de l'intérieur des graines de Kola, provenar Congo français. Avant de décrire ce charançon qui formera un genre nouveau, MP c fait appel à l'obligeance de ses collègues pour lui faire connaître si un insecte a déj signalé comme vivant aux dépens de cette précieuse plante, et les publications 0 où paru ces renseignements. Errata. — Page 118, ligne ? (en remontant), au lieu de ent., lisez bot. 1722 Ga QUE -—- au lieu de pétiolubé, lisez pétclué. a & : — — 20 — au lieu de Fives, lisez Fries. _ Le Directeur Gérant Typ. Oberthür, Rennes—Paris (202-97) rteh Géologique et Minéralogique du Plateau Central. — Clermont-Ferrand R( DCHES, MINÉRAUX, FOSSILES D'AUVERGNE ET DE TOUTES PROVENANCES Fournitures pour toutes collections d'Histoire Naturelle, ille rie depierres fines et objets en pierres. — Exploitation des Améthystes d'Auvergne, Collection des Roches et Minéraux d'Auvergne (100 échantillons) dans un joli coffret AT TT PA as DEA + et W PPÉNMENR PE RCI EN LENS Prix : 35 fr. 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E, eu Are : À + 7 + Pa, où | L à £r ; ei ‘d AX 7 s Mis < "+ PL d ee 2 ih ETES A ne gs be oteaons re Nu aa | ee « | = __ — Il Série, 27° Année = N° 320 LEA FEUILLE TS DES JEUNES NATURALISTES ‘REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris France nr M EU ie LUS fr. 4 par an | Avec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir les Catalogues à paraître dans l’année (France)...:................. fr. 10 par an L ‘ Le Numéro, 40 centimes. LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 4e NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE SOMMAIRE DU N° 320 DE Eugène Simon: Revision des genres de la famille des Trochilidés (oiseaux-mouches) (suite). . Budde-Lund : La civilisation la plus ancienne du globe (Extrait d’un discours prononcé s à Association des Étudiants de Copenhague). “Ad. Dollfus : Les plages de la Manche: Mollusques recueillis entré Bénerville et la Dives (switr). À Jotes spéciales et locales : Géonémie de Rhodocera Cleopatra L. — Batraciens urodèles, — lMacoreux moine, Revue de faits scientifiques : La flore des neiges. — Les Ophioglossum de l'Ouest. — Striage ngn glaciaire. — Distribution singulière du Popella Guernei Richard. — Culture des huîtres chez % es — Racines et Vers de terre. — La congélation des plantes au-dessus de 09, — Errata. | Le ÉCHANGES. _& F- L: ve LE 0 ——— - - —— TYP, OBERTHUR, À RENNES — MAISON A PARIS _ rue Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) ————— ETAPE VAE 1897 e 3 00 ps s Pen : TARIF DES ANNONCES POUR LA 27 NN â : ; Page entièré.2 ef. ARR Re : = 3 Res 1/2. Pape. TR 2 SC CRT Épa aitotes sont pe "FE La réduction de prix sera de ee our EPL ES SEA PORTE MERS cn LATE RNCS, LS les annonces au trimestre. LS ts LE =, a D AB ENS SRE SR , À VENDRE JOUE COLLECTION DE COLÉOPTÈRES FRANÇAIS Contenant environ 1,120 espèces ou variétés et plus de ?,800 exemplaires, en Re Prix à débattre. 7 S'adresser à M. 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LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES IUT VO —- — REVISION DES GENRES DE LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS (OISEAUX-MOUCHES) (Suite) 1 11 APHANTOCHROA Gould. — Les espèces de ce genre different surtout de-celles du précédent par leurs tectrices caudales normales et leurs …réctrices brièvement atténuées et obtuses (non tronquées) à l'extrémité, mais leur bec médiocrement long, très robuste, légèrement arqué et à bords -mutiques est le même. Chez les mâles seulement les baguettes des rémiges externes sont un peu plus larges que celles de la plupart des Trochilides “mais elles ne sont pas coudées comme celles des Campyloptères et leur bord externe ne manque jamais de barbules. Leur queue est presque carrée, -ses-rectrices externes étant à peine plus courtes que les autres qui sont .coales entre elles et toutes très amples; leurs sous-caudales sont larges, colorées au centre et frangées de gris ou de blanc. Les sexes sont semblables “et. de coloration assez terne, manquant toujours de plumes squammiformes. 4. crrochloris Vieillot, commun au Brésil, de Bahia à Rio, est en dessus d'un brouzé olivâtre foncé, en dessous d'un gris bronzé, ses rectrices sont -unicolores, bronzé obscur, teinté de rouge au moins en dessous, son bec est “noir. Deux autres espèces de l'Amérique centrale, 4. Cuvieri Del. et Bourc. ct Roberti Salv., ont les rectrices latérales longuement pointées de blanc, et “la première a la mandibule inférieure en grande partie jaune, Gould avait proposé pour ces deux oiseaux un genre Phæochroa qui ne mérite pas d'être maintenu, par contre, Cet auteur à rapporté au genre Aphantochroa deux espèces qui doivent en être exclues : A. hyposticta (genre Talaphorus) et _ À. gularis (genre Agapeta). 10. PazapHonus Muisant. — Ce genre proposé par Mulsant (comme sous-genre du genre Leucippus, Hist. Nat. Ois. M., t. [, p. 257) pour le … Loucrppus chlorocercus Gould, doit # mon sens être rétabli pour un certain “nombre d'espèces différant surtout des Aphantochroa par leurs rectrices latérales plus étroites, plus longuement atténuées et obtuses, leur bec, ujours noir, plus long, un peu moins robuste, légèrement arqué, avec la ndibule supérieure pourvue, dans sa partie apicale, de petites dents esque obsolètes, enfin par ses sous-caudales plus longuement prolongées sous la queue. Le ?. Aypostictus Gould, rapporté Jusqu’iei au genre Aphantlo- chroa, est un oiseau du Pérou, vert doré en dessus, blanc et densément aché de vert en dessous, avec les rectrices noires passant au vert bleuñtre re et lapoitrine finement mouchetées, ses sous-caudales sont blanches, L+ MR ZE s 4 LS Pi | ses rectrices d'un gris olivätre päle avec une barre subterminale“obs le T. Taczanowskii Sclater, rapporté au genre Agyrtria, ne diffère 1èn précédent que par sa taille plus forte et son bec plus long; enfin, unees encore peu connue, le T. Leucippus) viridicauda erlepsch, se fait remar ar sa queue unicolore et olivâtre. Ces oiseaux sont tous du Pérou € En ee. É, 13. ParAGoNxA Gray. — Le Patagona gigas Vieillot, qui a été.classe différemment par les auteurs, me paraît avoir beaucoup d’analegie ave Aphantochroa, les Talaphorus et les Leucippus, dont il difière cependant sa queue fourchue, ses rectrices médianes étant plus courtes quedesau qui sont légèrement et graduellement plus longues des submédianes, externes; son bec est robuste, noir, droit et à bords mutiques, ressem beaucoup plus à celui des Aphantochroa qu'à celui des Heliantheaet pterophanes; ses ailes sont très longues, dépassant un peu, quandelle repliées, l'extrémité de la queue; celle-e1 est formée de larges-rect légèrement atténuées et obtuses; ses sous-caudales sont longues comme des Leucippus. Le P. yigas Vieillot est le plus gros Trocmhides connu” il atteint presque la taille d’un merle; sa coloration est assez terne éclat métallique, en dessus brun verdâtre ayec une large tache blanel partie inférieure du dos, en dessous fauve rouge, unicolore chez le# grivelé chez la femelle, sesrectrices, d’un gris pâle à la base passent gra lement au vert olive bronzé à l'extrémité, coloration pp beaucoup des Leucippus; il habite les Andes de l’Ecuador, du Pérou et du Chi” 14. Leucippus Bonap. — Les Leucippus ont à peu de chose-près caractères des Talaphorus; leur bec, cependant plus long et un peu arq la mandibule inférieure jaune (sauf à la pointe); leurs rectrices exte relativement plus étroites et plus acuminées, sont un peu plus courtes-qu autres ce qui fait paraître la queue ronde; leurs sous-caudales, blan sont encore plus développées, atteignant ou dépassant même le milieu longueur des rectrices. Le L. leucogaster Tschudi, très commun au"Be est vert doré en dessus, blanc en dessous; ses rectrices latérales sont châtres mais graduellement obscurcies à l'extrémité. Je rapporte-aum genre le L. fallux Bourcier, généralement considéré comme typed'ume spécial sous le nom de Doleromyia, cet oiseau est en dessous d’un fauve pâle; ses rectrices latérales vert bronzé à la base sont longuement po de blanc; il est répandu sur la côte nord du Venezuela et de la Colomt 15. AGyrTRIA Reich. — Les Agyrtria, connus longtemps sousles Thaumantias Bonap. (nom præ-occupé qui a dû être abandonné), sont très voisins de Leucippus, mais leurs rectrices externes sont, de chaqu aussi longues ou presque aussi longues que les subexternes, tandis deux médianes sont un peu Pa courtes, de sorte que la queue paraît quand elle est ouverte, et légèrement fourchue quand elle est fer lieu d'être ronde; dans un grand nombre d’espèces (A. leucogasten niveipectus Cab. et Heïine, véridiceps Gould, Milleri Bourc., breb Less., etc.), les rectrices latérales sont étroites, longuement etx# rement atténuées dans leur partie apicale, généralement d’un bronz tirant parfois sur le rouge, avec une barre subterminale obseu 6; ( | autres espèces, les rectrices externes sont plus larges, assez b ièvi ? obliquement tronquées dans leur partie apicale interne. Le bec,“ comme celui des Leucippus, est généralement plus court; sa m: supérieure est noire, l'inférieure jaune, sauf à la pointe; il n'ya à ce qu'une seule exception, l'A. niveipectus Cab. et Heine, dont les deux bules sont noires. Les Agyrtria sont, en dessus, d’un vert bronzé; q uns ont la tête parée de plumes squammiformes d’un vert plus Ah Le AT + À 0 . HP CES Sn € difrons Gould, niveipectus Cab. et Heine, Milleri Bourc., viridiceps Pudautres de plumes squammiformes bleues (A. Franciæ Bource., cya- lis.Gould), ces dernières espèces ont été rapportées, à cause de leur bon, au genre Uranomitra, mais elles doivent être bien plutôt consi- »s comme intermédiaires aux Agyrtria et aux Ch rysurontia; les unes sont »ssous d'un blanc pur, avec les flancs plus ou moins mouchetés de vert; Mont la gorge et la poitrine d'un vert très brillant doré (4. Tobaci “tephrocephala Vieill., nigricauda Elliot, ete.) ou teinté de bleu vitilis Gould) où même d’un bleu pur (4. Bartletti Gould, lactea Less.), Wroutes ont Pabdomen, les sous-caudales et souvent le milieu de Ia rine plus ou moins blanes, plus rarement d'un gris obscur. LA. lactea :, Jusqu'ici es au genre Âylocharis, me paraît inséparable de urtletti Gould, par contre, l’A. Taczanowskii Sclater me parait se Ccherau genre lalaphorus, l'A. cæruleiceps Gould au genre Chrysuronia, Æneglecla Elliot au genre Polyerata. LA. compsa Cab. et Heine a été onnu récemment pour être la femelle de Chlorestes cæruleus Vieiïllot. Por YERATA eine. — Les Polyerata peuvent être définis des Agyr- a sexes dissemblables, particularité qui doit souvent être considérée me. générique, dans la famille des Trochilides, faute de meilleurs carac- s Be bec et les rectrices sont les mêmes dans les deux genres; les -caudales sont également longues, grises ou blanches, toujours de teinte rente.de celle des rectrices, qui sont noires et plus ou moins teintées de zé à la base. Le mâle du P. amabilis a le dessus de la tête d’un vert nt, la gorge également verte et la poitrine marquée d’une large tache 1 bleu pâle brillant; le P. Rosenbergi Boucard en diffère surtout par le as du corps, entièrement d'un vert sombre. Il faut rapporter à ce genre ma Boucardi Muls., oiseau du bas Costa-Rica, dont on a fait sans raison enre Spécial, car il ne diffère guère des précédents que par sa gorge et en. ti E LæÆ + £ LS { #1 te à LA LA ‘ NW ‘ itrine, entièrement vertes, et l’Agyrtria neglecta Elliot, de Bolivie, revirostris. Les femelles sont toujours, en dessous, d’un gris pâle plus ins varié de vert bronzé sur les flancs et avec les rectrices latérales “LEriDopyGa Reich. — Ce genre, connu aussi sous le nom de Cyano- Bich., se distingue nettement du précédent par sa queue profon- nes,aux externes; celles-ci sont étroites, longuement atténuées et uminées ; les sous-caudales sont sr longues, blanches, mais détroites taches discales vertes. C | bronzé, les rectrices noires, sauf parfois les médianes; le £. Goudoti , Gt une autre espècé peu connue, le £. luminosa Lawr., sont, en ulei, Hlaris Gould a la gorge et la poitrine d’un bleu foncé. Les femelles Mtagnes de la Colombie centrale et méridionale, la troisième celles de me de Panama. ilia, les sexes sont semblables, les caractères essentiels sont presque des Agyrtria, au point que la limite des deux genres est souvent ‘ément, le bec plus court ec droit au lieu d'être légèrement arqué; ces oné la forme et les proportions de celles de lAgyrtria Tobaci on : en dessus leurs tectrices sont colorées comme les rectrices, JS rectrices sont d’un bronzé pâle et barrées comme celles de l’Agyr- ées de blanc. fourehue, ses rectrices étant graduellement plus longues des d'ét es oiseaux ont le dessus du corps is, d’un beau vert brillant doré, légèrement bleuâtre, tandis que le coloration de celles des Polyerata. Les deux premières espèces habitent SAUCEROTTEA Bonap. — Dans ce genre nombreux, démembré des conventionnelle, on peut dire seulement que les Saucerottea ont, dun tes plus haut: ils s’en distinguent cependant par leur système de L: = MPES D ne. leurs sous-caudales sont également colorées, leurs rectrices sont unico jamais barrées, tantôt d’un noir bleu, tantôt d’un rouge bronzé, leur.gor, leur poitrine sont d’un vert brillant sans mélange de blanc; beau d'espèces sont entièrement vertes en dessous, d’autres ont l’abdomenfa ou rougeâtre (S. beryllina Licht., viridigaster Boure., etc.), deux'seulen ont l'abdomen blanc (S. Edwardi Del. et Bourc. et niveiventris Gould}” seule a le dessus de la tête d’un bleu sombre (S. cyaneifrons Boure.}qt ques-unes ont les rémiges secondaires colorées en rouge au moins à la (S. Devillei Bourc., cyanura Gould, ete.). Le genre se compose d’une“qt zaine d'espèces surtout abondantes dans l Amérique centrale. 2 19. AmaziLiA Reich. — Dans une série de genres, commencant Amazilia pour finir aux Hylocharis, le bec difière de celui des espè étudiées jusqu'ici par ses deux mandibules également Jaunes (ouroù pendant la vie) et de consistance beaucoup plus molle, à bords peu distn tement dentés. Dans les deux premiers, Amazilia et Uranomitra, les*se sont semblables. Le bec des Amazilia est assez long, légèrement arc robuste à la base où 1l est un peu déprimé; leur queue est carrée quand est ouverte, à peine échancrée quand elle est fermée, ses rectrices exten sont à peine plus courtes que les subexternes mais un peu plus étroit longuement atténuées et subacuminées. Ces oiseaux sont en dessus bronzé obscur; certaines espèces (4. cinnamomea Less., Graysoni ax sont en dessous entièrement d’un fauve rouge, d’autres ont la gorgeet poitrine d’un vert brillant, l’abdomen fauve rouge (4. Amazili Less’scaractères ; les rectrices externes y sont un peu plus courtes que les tternes: qui sont elles-mêmes légèrement dépassées par les autres laté- eb parles médianes, ce qui fait une queue ronde au moins quand elle uverte. Les différences sexuelles sont les mêmes que dans les genres édents. Presque tous ces oiseaux ont en dessous la poitrine bleue, domen.vert bronzé ou brunâtre, le menton blanc (4. Cyanus Vieill.) ou Atre (4. sapphirina Gmel., ruficollis Vieill.); une seule espèce, A. ru- is Wieill., est en dessous d’un gris bronzé à reflets dorés, en dessus ils d'un vert obscur avec la partie inférieure du dos et les tectrices passant où moins au bronzé doré; une seule espèce, 4. Cyanus, a le dessus de teparé de plumes bleues. La couleur des rectrices varie grandement 1es-espèces : celles de l'A. Cyanus sont d’un noir bleu, celles de 1’. sap- dun brun rouge violacé, celles de Æ. Eliciæ et ruficollis d'un jaune Lcuivré très brillant; les sous-caudales prennent en général la colo- des rectrices. SP composé, le genre renferme quatre espèces, dont l’une, 4. Eliciæ 'C., €S per à l'Amérique centrale, les autres répandues des Guyanes au 11, 2C ) + j r F4 a « Ve €" ’ [ i Cd ous rt à 0 1e CFE r be e US CE Eat: æ cry ' . L " * : 2 She SL ORENE — Ed Du. RARE * L < LUE RIRE +" Ta” 95. CHRYSURONIA Bonap. — Dans les genres suivants le bec, mandibule supérieure est noire et solide, ressemble beaucoup à Agyrtria, des Polyerata et des Lepidopyga, et comme dans les d rn les sexes sont dissemblables, mais la proportion des rectrices pt 1 | différente et les sous-caudales sont vivement colorées, souvent comme rectrices, caractère auquel il faut attacher une certaine importance. L le genre Chrysuronia, réduit au C. Œnone Less., les rectrices externes lus étroites mais à peine plus courtes que les subexternes qui sont se lables aux autres latérales et à peine plus courtes que les médianes» mâle du C. Œnone Less. est d'un vert très brillant avec la tête d'un bleu en dessus et en dessous; ses tectrices, rectrices et sous-caudaless d’un rouge cuivreux éclatant; dans une variété, dont on a fait le C. Ne Less. (ou C. Josephinæ Bourc.), la partie bleue est restreinte au-dessus Ja tête. ; ES 24 La femelle est en dessous blanche et ponctuée de vert, maïs ses 50) caudales et ses rectrices gardent, en plus pâle, la coloration de celles mâle. Cet oiseau est très commun à Trinidad, au Venezuela et dans montagnes de la Colombie et de l'Ecuador. : | RER Les autres espèces, rapportées au genre Chrysuronia, doivent en exclues; le Ch. Humboldii Bourc. doit être reporté au genre £Encephala 2 Co ss Ch. ruficollis Vieïll. et Elicix Bourc. au genre Aylocharis., Eug. SIMON. (4 suivre). “10 LA CIVILISATION LA PLUS ANCIENNE DU CLOBE L Extrait d'un discours prononcé à l'Association des Étudiants à Copenhag ï : 0 er celle-ci, a réussi à résoudre quelques-uns des P aujourd’hui la science, et dont les hommes n pal le 1497 l LA er MA AP OR Lu _ die DA " 02 + UT . 4 E TS F4 ? : QE » “nature à fait l’une de ses premières expériences sur ce globe, et ea en partie réussi à former une intelligence consciente d'elle-même. dans les associations des abeilles, des fourmis et des termites qu'il ‘chercher la première civilisation de notre terre. que je peux dire de la vie de ces insectes est trop connu pour le répéter Pout. ce qui concerne les remarquables associations des fourmis et oub.celles des abeilles, à été pendant longtemps le sujet de recherches ues: Nombre de naturalistes ont essayé d'expliquer la différence exis- bentre.« l'instinct » et « l'intelligence. » Les explications les plus iles ont été données pour maintenir la suprématie de Ja raison humaine, s on resté de plus en plus convaincu quil n'y a là qu’une différence de LC, @vais maintenant parler en peu de mots des mœurs et des habitudes ne.de ces sociétés, celle des fourmis. Moins soumises à l'influence de ume.que les abeilles, les fourmis se sont développées dans leur état urel Les recherches faites pendant les vingt ou trente dernières années Sont fait constater que les fourmis vivent en sociétés bien ordonnées : *se-construisent des habitations communes souvent très vastes, toujours posées. d'après des systèmes réguliers. Dans ces locaux, les compar- ents.sont tous destinés à des buts spéciaux; on y trouve des logements, “chambres d'enfants pour garder et couver les œufs et les larves, des ES © hiers, etc., etc. Il y a des espèces de fourmis qui, prévoyant de mau- Sen connaissons d’autres qui, pour toute sûreté, cultivent la terre en emant certaines plantes fourragères. Quand à l’art de conserver les dites, elles sont aussi les devancières de l’homme, et elles font vraiment conserves. Dans des compartiments souterrains, elles cultivent des impienons comestibles. Elles savent profiter d’autres types d’articulés ; vont chercher des Aphidiens pour leur tirer du miel, où bien elles font re.ces insectes dans leur propre domicile, tout à fait comme nous logeons vaches dans des étables. nconnaît déjà un millier de différentes espèces d’articulés dont l’exis- geest plus ou moins liée à celle des fourmis. Chez chaque espèce de mis, le nombre des symbiotes n’est pas si grand, cela va sans dire; irtant il ya des espèces qui logent cent animaux domestiques et même A vrai dire, nous savons peu de chose de l'importance de ces animaux estiques pour les fourmis. Les sécrétions de quelques-uns d'entre eux entde nourriture; il y en a d’autres qui jouent le rôle de boueux en prant les restes du ménage ou en emportant les excréments. De la art nous ne savons rien de sûr, mais, vivant seulement avec les fourmis, aveugles et incapables de se tirer d'affaire sans leurs soins, 1l faut que ces insectes sont en rapport avec leurs hôtes. Ainsi, il y a des ces dont on dirait qu’elles sont seulement élevées et nourries comme sorte d'animaux de luxe, et qu'elles sont aux fourmis ce que les petits HS d'appartement sont aux hommes. laque société particulière de fourmis a prétendu à l'empire de la plus ide partie possible de la surface de la terre. Elles ont fait la guerre aux és fourmis des environs, tantôt victorieuses, tantôt vaincues, ayant but le meurtre et le pillage. L'anéantissement d'autant d’ennemies >> tique s du vaincu et, en beaucoup de cas, de ses larves et nymphes. amves et nymphes enlevées sont alors élevées dès leur plus tendre e en caste subalterne, de manière que, dès qu’elles commencent à se Dper ct à penser, elles deviennent les serfs les plus obéissants ou les ne. | DT HR 51 2 ASE à Tr ? | ises années, rassemblent des provisions pendant les années d’abondance. , T'ES LE janissaires les plus dévoués que puissent souhaiter leurs nouveaux maîtres® N'ayant jamais connu d’autres relations, étant toujours remplacés par des individus muets dont le développement était à peine commencé, il ne leur a pas été difficile de satisfaire l’attente de leurs nouveaux maîtres, c'est-il= dire de faire des membres utiles et fidèles à leur nouvelle sociéte. FER Nous savons que les animaux ont un langage plus où moins développé, nous entendons sortir d’eux des sons auxquels nous entendons répondre par des sons semblables, dont nous ne connaissons pas le sens; quelques-unsde ces sons finissent si haut ou si bas que notre oreille n’est pas à même de‘des C4 < saisir. Ilest probable, mais non certain, que les fourmis ont des organes auditifs (1), mais en tous cas elles savent communiquer et s’expliquer entres elles. Parmi nous, les sourds-muets ne sont pas non plus complètement privés de la faculté de s'exprimer, mais il est probable dd les moyens de. communication des fourmis sont différents et beaucoup plus aisés que ecux des sourds-muets. 24 Si nous reconnaissons la relativité de nos sens, combien notre vue manque de la perception de ce que nous appelons l'obscurité, combien-elles est circonscrite par les distances, combien de couleurs et de nuances lui échappent; si nous pensons combien le tympan de notre oreille est borné, combien notre goût et notre odorat sont incomplets, nous sommes obligés d'admettre l’existence de sens tout autrement développés que les nôtres, voire même de formes d’impressions nerveuses dont nous n'avons nulle idée Ce qu’il y a de sûr, c’est que l’on a observé chez les fourmis des impres” sions de chagrin, de joie, d'épouvante, de commandement, ete., qui, partant d'individus particuliers, se sont communiquées à tout le peuple avec une grande rapidité, voire même instantanément, sans qu'il y eût ni mouvement” ni contact entre les individus. 1 Ce que l’on a observé de plus remarquable dans la vie de ces insectes” ce sont leurs relations sexuelles. On trouve chez eux une manière de mul tiplication nommée Parthenogenesis, qui existe chez beaucoup d’autres insectes plus ou moins apparentés. Ceci est chose assez connue, de même: que le procédé général de multiplication par l'œuf asexué. ee Cependant, c’est sur ce point que ces articulés intelligents ont su Lemieux exploiter la nature; ils connaissent les lois de la création des sexes;"ls savent exactement quand la progéniture sera une xapfévos OÙ UN tai, Cb IS savent produire les deux sexes selon leur gré. Ils peuvent arrêter le déve loppement de l'œuf féminin, ou le produire de manière que le sujet devienne une ouvrière, un individu neutre, ou bien une mère: selon le but ét nombre des membres de leurs sociétés, les fourmis peuvent produire les deu» sexes ou les neutres en nombre voulu. 7° Grâce à cette découverte, dans les vieilles sociétés civilisées des fourmis très peu d'individus sont chargés de la multiplication de la génération tandis que la grande foule du peuple est entièrement livrée au travail. Not ignorons encore Jusqu'à quelle hauteur s’est développée l’mtelligence dese peuple et de ses races particulières, mais ce qui est certain, c'est que-Suk bien des points il est beaucoup plus avancé que nombre de races humaine: à demi sauvages, An DE Depuis le temps d'Hippocrate et jusqu’à nos jours, l'homme a méditérel expérimenté en vain sur Ë destination des deux sexes et sur la loi de leu création; on l’a cherchée par des expériences, par des recherches anato miques, par des recensements statistiques et nombre de naturalistes sont appliqués. ro (D, J'espère pouvoir avant peu apporter le résultat des recherches faites sur cett matière, LT 2 CRUE NA & DÉS der CRIS D Ne CAUSE N ". - PNR OT E 5 2 HER. 4 k US, . Lee TC - md r © k 449 — …Ce-nest que par la première de ces voies que les fourmis ont réussi à faire leur découverte, Mot ou tard, l'homme trouvera cette loi, mais il est possible que pour luicette découverte n'ait pas la même importance que pour les articulés en question. — Le: type d'organisation d’après lequel s’est développé le système nerveux des animaux articulés ne permet probablement pas un perfectionnement aussi complet que celui du type des animaux vertébrés. —_Maisul est bien possible que le type de vertébré tende au même but, et quand la loi de la création des sexes sera trouvée et exercée dans les sociétés humaines, quand le troisième sexe, ou plutôt un sexe neutre sera Produit, beaucoup de choses estimées maintenant comme ce qu’il y a de plus élevé dans la vie humaine, perdront toute leur importance. = Et si quelque chose se révolte en nous contre cette idée, ce n’est pas notre raison, mais bien nos sentiments. fé 4 2 » Copenhague. G. Buppe-LunNp. 3 LES PLAGES DE LA MANCHE …MOLLUSQUES RECUEILLIS ENTRE BÉNERVILLE ET LA DIVES (Suite)() ." #< , à CULTELLUS PELLUCIDUS Pennant. … Cette délicate espèce est l’une des spécialités de la plage Villersoise où elle abonde dans les cordons littoraux secondaires formés d’espèces fragiles elles que Philine aperta, petits Gastropodes et jeunes Pélécypodes. — Elle atteint 30 millimètres (diamètre antéro-postérieur) sur 8 millimètres {diamètre umbono-ventral). (Voir la figure 34, pl. VI). ... SOLEN MARGINATUS Pennant (—S. vagina L.? Auctor.!) — Ce Solen est abondant sur toute la plage, surtout vers Villers et Béner- ville. Il est parfois rejeté vivant, surtout lors des tempêtes hivernales. … La variété ex colore adusta B. D. D. est plus commune que le type; elle se distingue par sa teinte ocracée. Les exemplaires les plus grands mesurent 142 millimètres (diamètre antéro-postérieur), sur 24 (diamètre umbono-ventral). … (Voir la figure 25, pl. V). .…. Enxsis ENsis L. (Solen). Aussi répandu que l’espèce précédente, mais plutôt vers Houlgate et embouchure de la Dives, où il s’amoncelle dans les gros cordons avec les Cardium et autres grandes coquilles. Lors du grand ouragan de septembre 1896, qui a remué si profondément es fonds de la côte, Ensis ensis et Solen marginatus ont été rejetés vivants Mn grandes quantités et aussitôt ramassés par les gens du pays qui les ipprécient beaucoup au point de vue alimentaire ou comme appât pour les JO1SSOnS. à Le 1) Les planches paraîtront avec le prochain numéro, LL DE. re ECS à : ” Les exemplaires inighent 178 millimètres sur >3 m pas de variétés. vas (Voir fig. 26, pl. V). SOLENOGURTUS CANDIDUS Remier. Fr Une valve d'un exemplaire jeune dans un cordon littoral se MACTRA CORALLINA L., var. Atlantica B. D. D. D Mactra st Es # + Auctor., non L.). | 5 HAT Tout à fait caractéristique des sables de Villers où die! vit er nombre et s’avance même plus près du rivage que les Donaæ, la Atlantica (type du Mactra stultorum de la plup art des auteurs ma Linné) est de beaucoup la plus commune. — Mais on trouve cn cinerea Montagu, d’une nuance gris clair uniforme et non rayonnée. Les exemplaires jeunes présentent des variations de colorat on tranchées : d'un blanc pur (jeune de la var. cénerea), ou plus ou moir de lilas vif (cette variété est rare), ou de brun violacé presqu'u unif rayonné (jeune de la var. Atlantica). Les cas tératologiques sont fréquents dans cette espèce. Nous enf igu deux (fig. 30 et 31, pl. VI), ainsi qu'un exemplaire normal de Mactra @ 7? lina var. Atlantica (üg. 28) et de W. corallina var. cinerea (fig. ROLE Der MacrrA soLipA L. | 54 L Les valves roulées sont en nombre et souvent teintées en roux où par des dépôts vaseux. Les exemplaires complets et plus rarement : se trouvent surtout à l'embouchure de la Dives. (Voir fig. 32, pl. VI). MAGTRA SUBTRUNCATA Da Costa, var. tenuis Jeffreys. C'est à la variété tenuis Jeffr. qu'il faut rapporter les exemplaires ce n breux de cette espèce que l’on trouve dans le sable devant Villers à compagnie de M. corallina. Les exemplaires jeunes vivent plus loin en et sont parfois rejetés en grandes masses sur la plage, après la ( NE Le a JR: nu UE | des banes. 9/15 SCIE - (Voir fig. 33, pl. VI). | LR L'EST CORBULA G1BBA Olivi. FA ie Cette petite espèce n'est Jamais très commune, on la rencontre OS E par-là dans les cordons secondaires. TE. En 1895, nous en avons trouvé un certain nombre rejetées vivan Bénerville et la Dives, en compagnie de Nucula nucleus. Pet. (Voir fig. 38, pl. VD. A RE Fees: ÉFORSAPRRE LUTRARIA LUTRARIA L. (= L. eliptica Lam. Ma HU es Ne. On ne trouve que des valves de cette grande ne su tot Dives. . & MYA TRUNCATA L. Re Les exemplaires vivants sont parfois rejetés après les te npêtes. - (Voir fig. 28, pl. V, un exemplaire muni ns. son siphon). RUE PHOLAS DACTYLUS L. DS rh re Ne Les valves de la grande Pholade rs nouvel cordon littoral de l'embouchure de la Dives. Un ba exister non loin de CU Nous n'avons j mais complet. Rx = 451 = « + [a petite Pholade forme un banc peu étendu dans l'argile des Vaches- Voires, entre Houlgate et la grande pointe. On en trouvait aussi un banc, Wjourd'hui disparu, dans les restes de la forêt engloutie qui a été partiel- lement désensablée en 1895, au devant des bains de Villers. Après les tem- êtes, les exemplaires vivants et plus ou moins intacts sont rejetés sur la age. — Les valves séparées sont toujours très nombreuses. Voir la fig. 27, pl. V). TELLINA (FABULINA) FABULA Gronovius. Dans les cordons littoraux secondaires, très abondante. Se distingue de a suivante par les valves, dont l’une est réticulée et l’autre lisse. … (Voir la fig. 36, pl. VP. TezziNa (MacomA) TENUIS Da Costa. Dans les cordons littoraux, avec l'espèce précédente, mais beaucoup moins nombreuse. Elle s’en distingue par ses deux valves lisses (fig. 35, pl. VD). TezLina(MacomA) Bazrmica L. … Jes valves et très rarement des exemplaires entiers mais non vivants se voient dans les cordons, surtout vers la Dives. FELLINA (ARCOPAGIA) CRASSA Gmelin. D PSAMMOBIA DEPRESSA Pennant (Tellina) (— Psammobia vespertina, £ . Auctorum). … Un exemplaire complet servant de support à une flustre. …._ SCROBICULARIA PIPERATA Gmelin. … Les valves ne sont pas rares vers l'embouchure de la Dives. h Br. # SYNDESMYA ALBA S. Wood. _ Très commun dans les cordons littoraux secondaires avec Tellina fabula. — Souvent vivant. … {Voir fig. 37, pl. VI). E PANDORA INÆQUIVALVIS L. … C'est l’une des coquilles caractéristiques de Villers, mais on la trouve très rarement complète et nous n’en avons qu'un exemplaire vivant. Les valves se voient surtout dans les cordons littoraux secondaires. (Voir fig. 39, pl. VI). | THRACIA PAPYRACEA Poli. … Plus encore que l'espèce précédente, la Thracia papyracea peut être “comptée comme caractéristique de notre plage; son abondance parfois très xrande en automne, est très irrégulière, et l’on reste souvent longtemps ans en trouver même une valve. Les exemplaires rejetés sont très souvent co tee et même vivants dans les cordons secondaires. d a! o1r fig. 40, pl. VI). » AE - 4 | * IL nous faut ajouter encore, parmi les. Pélécypodes, la petite espèce suivante : _ : LiMÆaA SUBAURICULATA Mont, | ES 4 A] se L : —… Dont la placé est après les Pectinidées, et dont nous avons trouvé des exemplaires jeunes sur Pecten marimus. C# ' La ed Été Ne QE 8 Ds GASTROPODA MUREX (OCINEBRA) ERINACGEUS L. Quelques exemplaires en mauvais état, | ELA RUFA Mont. Un exemplaire, dans un cordon littoral secondaire. BuCCINUM UNDATUM L. . On trouve parfois des exemplaires rejetés vivants, et les pécheurs ë portent souvent avec les Pecten, etc. 2% La forme typique du nord de la Manche, si commune sur les pl age Pas-de-Calais, est ici aussi la plus répandue. Elle est plus allongée « etn m forte que celle des côtes de Bretagne. A La variété ex colore fasciala est plus rare. — Nous la figurons ici (fe : ainsi qu'une forme à sutures profondes, ayant un aspect un | peu scalar: et qui passe à la variété Zetlandica (fig. 42). — Nous n’en avons tr qu'un exemplaire vivant. EN NAsSA RETICULATA L. | < Cette coquille, que l’on rencontre constamment dans tous TE lttoraux, vivait, il y à quelques années, en abondance sur la pécti0l grève avoisinant les roches qui découvrent à mer très basse. — Ces rl ayant été en grande partie envasés, les Nassa ont disparu, et nous. avons plus trouvé un seul exemplaire vivant là où on en recueillait centaines autrefois. LS. Nous figurons un exemplaire typique (fig. 43), et un autre qui tend à L Ja variété nitida (fig. 44), bien qu'ayant les côtes moins accentuées ques cette variété. | de Nassa PYGMÆA Lam. : SUR Nous n'avons pas recueilli d'exemplaires vivants de cette petite Ne archi-commune dans les cordons littoraux. PURPURA LAPILLUS L. s Très commune sur les rochers des Vaches-Noires, ele y varie pe n’atteint qu’une taille assez faible, ne paraissant pas dépasser une haut de 30 millimètres. , Fes Les deux variétés principales nee la variété castanea Dub 3 qui dominante’, et la variété bizonalis Lam., un peu moins répandue \ figurons ces deux variétés (fig. 45 et 46). Lise AC: TORNATELLA TORNATILIS L, e ‘® RES Se trouve quelquefois, mais rarement intacte, entre Villers si Be TRivIA EUROPÆA Mont. | LS à | La petite porcelaine rose paraît devenir de plus e en pin rare cordons littoraux secondaires, et nous n’en APRES ae deux échantillons par saison. LT TO SA NS NATICA CATENA Da Costa. RATE 4 CUS Aa ne = Mollusque éminemment Villersois, il vit Eae, le Fe A: Donaz ; on le trouve surtout le da des flaques d'eau perman ; une très belle taille. er PAR à Ne NE Nous le figurons sous le n° 47. Eee ES AE NATICA ALDERI Forbes, 3% ner Beaucoup plus rare à l’état vivant que l'espèce préc récéden quelques années; — les coquilles vides se voi quantités dans les cordons secondaires er Villers-sur-Mer. 1e ; EC FAR z RME Er. à . SFR 2 sx 4 tt le Be +. NT +, … Es. 2 MC OR + | nd .. re PHARE NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Géonémie de Rhodocera Cleopatra L. — Nous nous proposons aujourd’hui de déter- miner avec la plus grande exactitude possible, la limite septentrionale d'extension de Rhodocera Cleopatra L. | Comme chacun sait, ce joli Lépidoptère appartient à la faune de la France méridio- male (1) et nos premières informations nous permettent de penser qu'il ne dépasse guère le 46e parallèle. … Voici, du reste, un simple aperçu de sa limite nord en France : r. — Le tracé formé par les stations où Rh. Cleopatra existe encore, soit normalement, soit à létat d'exception, serait à peu près le suivant, en allant de l'Océan vers les Alpes : Royan, Jarnac, Angoulème, Périgueux, Brive, Aurillac, Murat, Mende, Le Puy, Saint- Ætienne, mont Pilat, Valence, Nyons, Sisteron, Digne et Puget-Théniers. Le: tracé des stations où Rh. Cleopatra ne se rencontre plus du tout, passerait d'autre part approximativement par les points ci-après : Rochefort, Saint-Jean-d’'Angély, Limoges, -Ussel, Issoire, Ambert, Montbrison, Lyon, La Tour-du-Pin, Grenoble, Gap et Barce- lonnette. Mais il nous parait essentiel de préciser davantage et de serrer la vérité de plus près. Aussi, nous demandons aux lecteurs de la Feuille de nous communiquer toutes les additions, rectifications ou corrections qu’ils jugeront nécessaires; nous les prions, en un mot, de vouloir bien nous signaler toutes les modifications à apporter à l’une ou à l’autre des listes ci-dessus mentionnées. Dès à présent, nous exprimons nos plus vifs remerciements à MM. Galien Mingaud, Auguste Bruyas, A. Ravoux, J. Bouché, Lafaury, Fréd. Beignet, A. d'Aubuisson, -H: Delamain, J. Mège, H. Galibert, Larralde d'Arancette, de Tarlé, F. Fabre, A. Cons- tant, E. Combes, E. Lelièvre, Schædelin, J. Lepré, G. Allard, C. Méhier, H. et R. Piel de Churcheville, qui ont bien voulu répondre à notre premier appel. ….N. B. — Nous poursuivons toujours, d’ailleurs, notre précédente étude de Géonémie “sur le Grand Paon de nuit (Saturnia pyri Schiff) (2) et nous étendons maintenant notre À enquête à toute l'Europe. Nous recevrons donc également, avec reconnaissance, les renseignements que l’on voudra bien nous adresser, soit de France, soit de l'étranger. Ces renseignements pourront “nous être envoyés directement, à Moulins (Allier, France), ou nous parvenir par l'inter- . médiaire de la Feuille. . : Moulins. G. De RocQuiGNy-ADANSON. 4 IPnous semble qu'il y aurait intérêt à poursuivre des travaux analogues pour ctablir les limites exactes de la distribution d’un certain nombre d'animaux et de plantes - choisis avec discernement. — Nos lecteurs sont priés de nous faire connaître les espèces sur lesguelles ils désireraient provoquer une enquête conçue sur le même plan que celle de M. de Rocquigny. i La RépacrTiox, … Batraciens urodèles. — De nombreuses et intéressantes observations, que j'ai pu aire, grâce à ma riche collection d'Urodèles vivants et conservés, m'ont fait prendre la “résolution d'écrire une monographie des Batraciens urodèles de l’ancien monde, accom- “pagnée de bonnes figures coloriées de toutes les espèces, peintes, si possible, d'après des “animaux vivants, y compris les divers états du developpement ct de la jeunesse, leurs - variétés ct leurs nuances. Jusqu'à ce jour, en effet, il n'existe pas d'iconographie détaillée de ces animaux et les “publications herpétologiques, dont le nombre croit de jour en jour, rendent de plus en plus difficile la connaissance élémentaire des Tritons ct des Salamandres, défaut ressenti “par d'autres aussi bien que par moi. …—. Ilme faut encore beaucoup de matériaux. Je désirerais surtout Trilon (Euproelus) asper mues Pyrénées, Triton (Euproctus) Rusconii de la Sardaigne, Triton monlanus de la Corse, “espèces dont je ne possède encore qu'un trop petit nombre d'exemplaires, et seulement en alcool. 3 D) Eh. Clcopatra habite en outre l'Espagne, l'Italie, l'Algérie, les iles Canaries, l'Asie- Mineure, etc. d er ) Fuille des Jeunes Naturulistes, n° 319, du 1°! mai 1897, pp. 130 et suiv. * via É De) «4 a va ‘ a Le a D ir Len de ? re * 2 Pi A € L + 0 hu . Lu eee ENS + 1708 Trilon asper se trouve, en juin, dans les petits lacs élev. des Pyrénées, par exemple au lac d'Oncet, au lac de Gaube près de Cautercts, près de Eaux-Bonnes. — Triton monlanu habite, en printemps et en automne, les lacs et les cours d'eau de Corse. On prend ces animaux avec un petit filet troubleau Pendant le reste de l’année, les Tritons vivent à terre, dam les trous, sous les pierres. 1 D'autres espèces, surtout de l'Europe méridionale, seront aussi les bienvenues. Je serai très obligé à tous ceux-qui voudraient bien soit me prêter, soit échanger avec moi ces animaux, à tous les âges et à l'état de types, de variétés o1 d'anomalies. ; :< 7 Je suis tout disposé à déterminer les espèces qu'on voudra bien me confier dans ce but. RS Hors de l'Europe, les Urodèles ne se trouvent dans l’anciet monde .que sur les bords de là Méditerranée (par exemple er Algérie), en Asie Mineure eten Asie centrale, jusqu'à l'Himalay et en Birmanie, dans la partie tempéree de la Sibérie, €m Chine et au Japon. Toutes les espèces vivantes dans ces pays ne sont représentées dans les musées que par de rares spé cimens et on ne connaît que très peu leur manière de viwre. Les larves devront toujours être envoyées dans le formol ow l'alcool. | Quant aux adultes, il sera parfois possible de les expédier vivants, dans la mousse humide, comme échantillons san valeur, ou par colis postal, ou encore par l'aimable entremise de personnes venant en Europe. Le En tout cas, les animaux morts seront toujours les biens venus, et je serai heureux si l'occasion m'est offerte de renmdi Triton asper quelque service en échange. < à W. WOLTERSTORFF, k Conservateur du Musée d'Histoire naturelle de Magdebourg. Macareux moine. — Un macareux moine a été capturé, en mars dernier, à Loix, ile de Ré. Quelques ornithologistes pourraient-ils me dire si ce palmipède est commun sur nos côtes de l'Ouest et si son plumage subit des variations de couleurs ? 7 Ph. Rousseau, 410 à la Mazurie, par Aizenay. 24 REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES La Flore des Neiges. — Les observations qui ont été faites sur la neige rouge son loin d'avoir épuisé la matière, soit que les auteurs n'aient pu constater que des”étal immobiles ou que leurs déductions aient été faussées par le manque d'expérience en“k matière. La neige rouge a été observée dans les Alpes, les Pyrénées, les Carpathes l'Oural, la Scandinavie, le Groenland, la Sierra-Nevada, les Andes de l’Equateur, di Chili, les glaces antarctiques. Si l’on tenait pour exactes les déterminations d'espèces en résulterait que la neige rouge devrait sa coloration dans les diverses parties du m ondi à des organismes différents : Lagerheim et Rostafinsky ont cru reconnaître des Cham domonas dans les Andes et les Carpathes, et Perty figure le Sphzrella nivalis des Alpe découvert par Cohn en 1850. D’après les constatations de M. Chodat faites sur la ne rouge du col des Ecandies, les divers états du Sphærella nivalis ont une similitude te avec ceux d’Jæmalococcus lacustris que M. Chodat ne distingue ces deux végétaux quep leur différence de réaction vis-à-vis de la chaleur, — D'autre part, Palguc du col Ecandies a présenté des stades identiques aux Chlamydomonas. CE RENE M. Chodat en conclut qu'il est probable que les formes de Chlamydomonas ne St des stades de la Sphærella nivalis qui serait dans ce cas le végétal dont Pextension la plus grande. | AE NUE AE M. Cliodat a reconnu également l'existence d’une espèce de Raphidium. qu'il avec le Raphidonema nivale dé Lagerheim, provenant des Andes, laquelle est ü … — 155 — a ( r vidium. — Enfin, dans cette même neige rouge, on reconnait les zoospores d'un lichen Cystococcus ct les cellules colorées en pourpre violet d’une Desmidice, Ancylonema de lili Berggren, découverte par cet auteur au Groenland où elle donne à la glace “einte brune caractéristique. L'association de. ces trois plantes dans la neige du col dés Ecandies est d'autant plus intéressante qu’elle montre d'une manière péremptoire inimense extension de l'aire de ces algues. À mesure que nos connaissances augmentent, nous percevons mieux combien est hasardée la prétention d'établir actuellement une aphic botanique des algues d’eau douce. Les mêmes algues ont été retrouvées partout où on les a cherchées dans leurs stations naturelles : Kerguelen, l'Inde, l'Amérique équatoriale, l'Afrique centrale et le N. de l'Europe ont beaucoup d'espéces communes. … L'etude de la flore des neiges ne saurait être trop recommandée; la biologie et la distri- bution de ces plantes est encore à faire. Il serait, par exemple, du plus haut intérêt de savoir quelles sont les radiations absorbées par les divers colorants des algües nivales. … D'autre part, comme le Raphidium nivale se trouve associé au Sphærella, il serait important de déterminer si cette plante non protégée par un pigment contre l'intensité lumineuse nc trouve pas dans cette association avec des algues colorées les conditions favorables à - son développement. — On sait qu au soleil la neige développe une assez grande quantité d’eau oxygénée dont Ie pouvoir comburant est considérable; dans les hautes altitudes les poussières végétales, débris de lichen, pollen, etc., sont rapidement carbonisécs. Lorsqu'on examine cette neige “noire, on y voit au milieu des débris végétaux, à moitié carbonises, se mouvoir des zoos- pores qu'on ne saurait attribuer qu’au développement des gonidies des lichens, par exemple du Cystococcus. Au milieu de cette poussière, les spores simples ou cloisonnés de …lichens germent activement. Cette eau de neige ruisselante qui a précédemment désintégré … lc lichen emporté par le vent et déposé sur la neige, devient ainsi, en mettant en commu- —nication les deux éléments constituants du symbiote, cause indirecte de sa reconstitution : … les spores lichéniques et les zoospores gonidiales dispersées par les eaux ruisselantes ….s'arrêteront sur les flancs des rochers et seront sans doute le point de départ d'une nou- velle symbiose. » Ce sont autant de questions qui attendent encore leur solution définitive, mais sont de la plus grande importance pour l'étude de la biologie des hautes altitudes. — (R. Cuopar, Flore des neiges du col des Ecandies, in Herbier Boissier, 1896, p. 879). LE < “+ Les Ophioglossum de l'Ouest. — M. Ménier a fait une étude illustrée très détaillée des Ophioglossum de l'ouest de la France : 0. vulgatum L., Id. var. 8 ambiguum Coss., 0: lusitanicum L. — Il en résume les caractères dans le tableau ci-dessous : 27e tt O. VULGATUM B amerevuux | O. LUSITANICUM ES RES a : Plante de .......... 10 à 30 cent. 5 à 10 | 3 à 6 thizome émettant .., |1 (rarement 2) feuilles 41&-9 | 48 2 EKs ovales on oblongues ; ovales-lancéolées linéaires-lancéolées, DE. ou oblongues-lancéolées | rarem' oblongues-lancéolées Cellules épidermiques sinueuses | sinueuses | droites . 7: Mes KA REC tuberculeuses | tuberculeuses | lisses à 5 | n 2 . bi mètre des spores. 98 à #1 p | 35 à Hp | 30 à 32 pe (Ch. Minier d. Bull. Soc. Sc. Nat. Ouest, 1897, p. {). TC ' DA . Striage non glaciaire. — Le regretté docteur Léon du Pasquier, de Neufchâtel, a cu …. occasion d'observer plusieurs cas de striage de roches produits non par l’action glaciaire “mais par l’action torrenticile, lors d’une irruption d’un petit torrent près de Thun (Suisse). Ayant remarqué, au cône de déjection, quelques blocs stries, M. du Pasquier fut amené à reconnaître que tous les blocs calcaires du fond du chenal nouvellement érodé étaient | ivérts de stries nombreuses, extrêmement semblables à des stries glaciaires et dirigées peu près suivant la pente, quelques-unes se recoupant suivant des angles de 30° au plus. analogie était d'autant plus grande que ces blocs ne présentaient pas la surface mate ès calcaires de rivière, mais une surface assez bien polie. Malgré cette ressemblance 1 peut les distinguer les uns des autres : 1e les stries dues à la friction torrentielle se ‘outrent seulement sur un nombre limité de faces des blocs et ne pourraient dès lors confondues qu'avec les stries glaciaires produites sur la roche en place débitée en pré s après le striage; 2° les surfaces des blocs striés du torrent sont toutes plus ou Moins convexes dans la direction des stries, ce qui n’est pas nécessairement le cas pour es blocs glaciaires provenant de roche en place striée; 3° les stries torrentielles sont éaucoup plus courtes que les stries glaciaires de la roche en place. Elles rappellent omme longueur les stries d'avalanches, mais sont moins rigoureusement parallèles. $ AD Pasquier, in Eclogæ Geol. Helvet., 1897, p. 28). CR Ah 0 Po ; ef nr +. CIRE TO SEE 1 24 < DAT PIE RATER “ Lee Lee, S Fr À Fr 2 k nm dr à A sr, » : ». FRS M , à ——— 156 _— TV E , Distribution singulière du Popella Guernei Richard. — M. J. Richard a signalé, il y a quelques années (1888), un Crustacé copépode nouveau dans le canal du Mid , à Toulouse, et l’a décrit sous le nom de Popella Guernei. — M. Andrussow vient de décou vrir ce même Copépode dans la mer Caspienne. Voilà une bien singulière distribution géographique ! RL. (AnprussOW, d. Acad. Sciences Pétersbourg). Culture des Huîtres chez les Romains. — La culture des huïîtres chez les Romains | qui, on le sait, se faisait comme de nos jours dans certains lacs’ salés de l’Italic méridionale, était. - identique comme méthode à cell qui se pratique aujourd’hui dans les mêmes endroits; c'est ce qu“ ressort de l’examen que M. le docteur Günther a pu faire ré- cemment de deux vases dont le décor représente un 0s{reari un DUT Culture des huitres dans le S. de l'Italie. ER RDA L tresses en sparterie, appelées pergolari à Tarente; ces tresses sont elles-mêmes sus” pendues sous l’eau à d’autres càbles horizontaux attachés eux-mêmes à des pieux. Au lac Fucin, on laisse les huitres se fixer sur des bouteilles ou objets analogues: D (GuxTuer, d. Journ. of the Marine biolog. Associalion, mars 1897). 4 ss LS on = à = > 8 | 2 IT + à 3 Ji = = — =— —— Racines et Vers de terre. — Il y a longtemps que Darwin a insisté sur l'influence marquée qu’exercent les vers de terre sur la fertilité du sol. M. Dchérain a également observé que les racines du blé profitent, pour s'enfoncer toujours plus avant, des galeries" verticales creusées par les vers. M. Gæœthe a suivi avec soin les tubes ainsi creusés,‘em notant les couches traversées dans des sols de composition très différente. L'auteum aflirme même qu’il serait impossible aux racines des arbres de pénétrer dans certaines couches calcaires, par exemple, si elles n'avaient pas des voies ainsi toutes tracées «les galeries sont tapissées par les excréments des vers, les racines trouvent ainsi à leur portée des matières azotées fertilisantes, ce qui explique la multiplication des poils absors bants; grâce à ces galeries qui peuvent se prolonger jusqu'à trois mètres de profondeur, l'air, l'eau ct les engrais peuvent pénétrer dans le sous-sol et sont absorbés par les rade celles. 4 (R. GorrE, Jahrb. der Nassau. Ver. für Naturk., anal. par Dehérain, d. Ann. Agron,, févr. 1897). «10 + . La congélation des plantes au-dessus de 0°. — Bien des plantes meurent à di basses températures, car leurs racines perdent alors la propriété d'absorber Peaur@ quantité suflisante, mais on s’est demandé également si, indépendamment de la transph ration, certaines plantes ne périssaient pas à des températures supérieures à 0° par suit d'un véritable phénomène de congélation. Les anciennes expériences de Bierkander,.dt Gœpperl et de Hardy ne sont pas probantes, car elles laissent du doute sur l'intervention de la transpiration, et celles de Kunisch ont été faites également dans une atmosphèr trop peu saturée d'humidité et sans qu'il aît établi de plantes contrôlées. > EL M. H. Molisch a donc repris ces expériences, d’abord sar des Gesnériacées (Espie bicolor), à la lumière diffuse et dans l’obscurité dans une serre remplie d'autres plantes à la température de 3e centigr. — Des exemplaires de contrôle ctaient dans des condition d'ailleurs identiques mais à la température de 13 et 18. Pendant la semaine d'essai, le plantes contrôlées se maintenaient en santé, tandis que les autres sc couvraient après dou: heures environ de taches brunes, jusqu’à ce que la plante füt entièrement brunie;"le cellules mouraient rapidement. Chez une Acanthacée, Sanchezia nobilis, soumise dans mêmes conditions à une température de 2,5, les feuilles prenaient sur la face inférieu une coloration bleue qui provenait de la congélation des cellules à cystolithes dont chromogène subit ainsi une modification, Dans les mêmes conditions un trés gra nombre d'autres plantes sensibles au froid se maintenaïent en bon état pendant des mois Ainsi donc, abstraction faite de tout phénomene de transpiration, il y a dans les cas at un véritable désordre dans la structure chimique des tissus. + (EE Mouscn, Silz. Acad. Wien, rés. d. Zeits. Pflanzenkrankheilen, mars 1897) Errata. — Au dernier numéro, un lapsus nous a fait écrire (p. 140), Diospyros mela æylon, au lieu de Dalbergia melanvzylon. 4e Le Directeur Gérant, , A. DO 7 La D Typ. Obertlür, Rennes—Paris (276-97) re nn ax: d Un # A: MVÉ en re MU Lara FE SN #- “e K oi . Jr à < LE . L'pgesa FA re HU de cr Te 37 | LS. + Prés ES nr 1 - 0 LCA MAN = : JOUE NE PRETE à CA ver k te. “ » OUVRAGES DE M. COSSMANN — 95, rue de Maubeuge, Paris Catalogue illustré des Coquilles fossiles de l’éocène des environs de Paris (1886-92). Pa —s volumes et? appendices, 1,300 p., 46 pl. avec figures dans le texte, et ? tables. Aer Prix actuel de l'ouvrage complet.....,......... 111 fr. Enix de l'eppendice-n'Mssépare, 227 :2...,...1. 3 — 2H — DR RE re Lure ut. : 8 —- Revis c n Sotnsaite de la Faune du terrain oligocène marin aux environs è ÊE E dEtunpes PF du Journal de Conchyliologie (1891-93). — Trois fascicules, à 163p.,3pl CE di MR uns PRES ANUS A ENS 8 fr. q ues formes nouvelles des Faluns du Bordelais {? Notes extraites de l'Association francaise 1894-95, 3 pl. phototypées). bete: Ales minéraux, œufs et cocons de séricigènes. u LÈT RS récolte d’ - Me fossiles, ete. BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA à re 5 M. Rousseau (Ph.), à la Mazurie, par Aizenay (Vendée), offre : ( Ce tani, Arigoi, Salleri, etc., Dalmanites Philippii et autres fossiles du Silurien e étages; Mollusques marins ct terrestres, bonnes espèces; 800 plantes art dl midi de la France; 300 Cryptogames, mousses, lichens, algues, et quelques ra n raux. Désir. surtout minéraux, fossiles, coquilles vivantes et anim. montés. Env. ob ce ps x J. Buffet, à Montrevel (Ain), offre : Cicind. és Ægyptiacas, C. monili Me. nigripes, Apier. Fest) An. A australis, An Osnian ts ue: Chevrolaté, pe ciosissima, chrysoma, refulgens, Phosph. hemipt., Zonitis prœusta, Ergates fer h floralis, Leptura virens, rubra, Phyll. 4-macul., Psiloptera fastuosa, ete. M. le docteur Allix, 58, rue de Babylone, Paris, a récolté, ily a quelques dans un grenier de l'hôpital militaire de Lille (Nord), un certain nombre de Miplui leucus CARREF Il tient ce Ptinide à la disposition des Coléoptéristes qui ne Eu: deraient pas, soit gratuitement, soit en échange d’autres Coléoptères. | "1 - 1e ANS EE ces a se M. de Lapouge, palais de l’Université, Rennes, demande : C. linéalus, later ‘a Whilei, Troberti, rulilans, feslivus, Farinesi, punctalo-auratus, T-carinatus, serialus, areniger, canaliculatus, en échange de la rare variete pourpre et feu de C.a nilens, ignifer Gänglbauer. Accepte les défectueux pour les espèces rares: LA Le M. E. André, à Mâcon, offre : Astéries, Hippocampes, Oursins, Aiguillons der Balanes, Serpules, Coquilles, etc. Désire Lépidoptères bien frais ou chrysalides vivai it 4 D » M. Ant. Boucomont, 20, rue Steffen, Asnières (Seine), offre d'échanger : 3 be planches lithographiées représentant : Fimbria Ileriana Dum.; Acrocidaris nobilis A Aptychus latus Park.; Pseudodiadema hemisphæricum Ag.: Cicadopteris bronina Lig.; “Lo topleris ciricica Sap.; Zamiles procerus Sap.;'"Fenconis Brong.; Paleociparis. Ir Stenopteris desmomera Sap. des schistes et calcaires du Bas-Bugey. OUVRAGES OFFERTS À LA BIBLIOTHÈQUE pu 10 AvRiL AU 9 mar 1897 24 . = = Ps ! # re! r e pre Le" Le a! De la part de : MM. les prof. Blanchard et Richard (1 br), Camus Fu AG Ch (Ubr.), Gossmann ({ br.), Cuénot (1 br.), Dollfus (41 br.), Griffini (vol), G lemet ‘ Docteur Hollande (1 br.), Janet (1 br.), Viré (1 br.), OEblert ( br), Raspail (1 br) : kowski (1 vol.). AR À : tu <$ Ÿ Total : 2 volumes, 22 brochures. Fes : 45 PSE Nous adressons tous nos remerciements aux dass ana Volumes ..: :::.17.5% 5 RM CORNE Brochures.................:.: 44)514 D D MD SALUT RSR NOR rte | id A NE | ME a 3 — II Série, 27° Année — N° 321 LA FEUILLE T° DES JEUNES NATURALISTES à ( + (UE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE ri Pa he «Le 4 reve: Fondée à Mulhouse en 1870 ru, PR P 5 “= Lo = ire Si mt = À CEE" LL Bar er 0 + Ar - # + AL. PRIX DE L'ABONNÈMENT —_. Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris e et Ve el a pi miaee fr. 4 par an cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir *Y A es Catalogues à paraitre dans Vénneée Œraneb}! xt Re La fr. 10 par an ‘ ‘ES ; Le Numéro, 40 centimes. 1 LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 1 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE } (] 40 Qi" APT, À SOMMAIRE DU N° 321 Se n: Revision des genres de la famille des Trochilidés (oiseaux-mouches) (suite). Les plages de la Manche : Mollusques recueillis entre Bénerville et la Dives (fin). : Considérations sur la floraison des jeunes plantules, nées de graines des Ailanthus , Des . ciales et locales : Vacances de la Bibliothèque. — Enquête sur la distribution géo- dé quelques plantes. — Contribution à la faune malacologique terrestre du Turkestan L de deux espèces nouvelles). — Petites questions d'orthographe botanique. — rip: | ed ogie. : he ei : Observations sur les vertébrés de l’Orne, — Topographie des Bombyx Séricigènes de Madagascar. — ÉCHANGES. sCOONE. — = _. f TUE UE ÿ PU : L PSN ver. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS » eu s Ré Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) FA RE CRIS 1897 W. DOUMERQUE, %, boulevard Sébastopol, Va continuer, pendant deux mois, réa botanique de l'Estréme-S, | d js El-Abiod-Sidi-Cheik, ete. LA Pour couvrir une partie de ses frais, il serait disposé à faire des recherches : 20 ologiqu Comptoir géologique de Normandie. — A. BRASIL, rue Gémare, 4, Caen SABLES FOSSILIFÈRES SUPRAJ URASSIQU ) ES DES ENVIRONS DE LISIEUX Hu le) Ces sables séquaniens contiennent une grande quantité de fossiles appartenant à espèces inédites pour la plupart, et dont la conservation et l’aspect rappellent les foss siles parisiens des meilleures localités. È e & _. La caisse pesant environ 40 kilogr. ::.......,4,. 0. L 20 LE 4 r Nr. Depuis le début de la 3° série, n°5 241 à 316 De. Le prix de chaque numéro séparé est de O fr, 40 (ou 4 fr. par année) Elie prix des six années parues de la troisième série (environ 1450 pages gr. _in-8e, avec c près de 480 fig. est de 24 fr. CAR À à p< 4 Exceptionnellement et jusqu’au 1 Mai 1897, ce da est abaïissé à 12 Fo “LE + pour les abonnès à l’année courante. — Chaque abonné n’a droit qu’à une colle ction. fee: Le prix des années de la 2° série est de 3 fr. — La 1re série est partiellement épuisée. “à LA 45720 BOTANIQUE | RS : S A. Bizcer. — Notions élémentaires de Bactériologie (244, 246, 248, 250, e51, 1,252, % 33 fig.). C. Brunorre. — Sur quelques fleurs de monocotylédones liliiflores tétrambres (2 = Anatomie de la feuille de Trigonella cærulea (264, 8 fig). AS P. Conri. — Notes floristiques sur le Tessin méridional Font, 278, 279). C. Corneau. — Le viviparisme chez les Joncées et les Glumacées (312). DesorrHes. — Renseignements sur la flore de Tébessa (241, 242) Gust. Durrannorr. — Catalogue des genres de la flore d’ Europe (60, 261, 2. à re E. Fournier. — Les zones de la végétation au Caucase (311). L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE. — Le laboratoire de poses végétale de Fontainebleau Tableau synoptique des Péronosporées (282, 283, 284, 285, 286, 9 fig.). — Id. de poriacées (291,292, 293, 2949295:290, 297,22 fig). . Contrib. à. la flore 1 myco du Pas-de-Calais (301, 302, 314, 315). Peter Dr X. Gizzor. — Botanique et minéralogie, colonies végétales hétérotopiques Plantes adventices de Saône-et-Loire (314). Hp L'ENN 3 À. GuéBHarn. — Sur les partitions anomales des Fougères (293, À Rio RUES Le H. Hu. — La jeunesse du Paris quadrifolia (278, 279, 2 fig.) —# Botanique de France en Suisse (289, 290). J.-J. Kigrrer. — Les Mycocécidies de Lorraine (268, 269, 270, 10 fig. R. Maire. — Annotations à la Flore de Lorraine et descriptio as To] aites dans Betula (291, 292. 1 fig.). — Plantes adventices, observations. Pierre Marty. — L’ascendance de l’Erable plane (310, 5 fig.) $ J.-R. pe Rusunan. — Promenade ns à Santec COR — Su la rec marines du Finistère (287). 2179 r #4 st LÉ RS > cg : | FAP 0 re nt MERE ŒL sr ; ** _L Fes "A À Juillet 1897 — IIIe Série, 27° Année cs No 321 LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES TU. “REVISION DES GENRES DE LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS 0 (OISEAUX-MOUCHES) (Suite) de 14 — 20. CHLORESTES Reich. — Le nom de CAlorestes, abandonné depuis Jonstemps, avait été donné par Reichenbach à un ensemble hétérogène, “mais nous l'avons rétabli pour deux espèces, C. cæruleus (Vieïll.) et C. hypo- cyaneus (Gould), que les auteurs modernes ont rapportés à tort au genre Eucephala. Ces oiseaux sont, en effet, beaucoup plus voisins des Chrysu- ronia, dont ils diffèrent par leur bec plus court et plus faible (mais de même forme et de même coloration), par leur queue noire à rectrices externes relativement plus larges, obliquement et assez brièvement atténuées à l’extré- mité interne, un peu plus étroites et plus courtes que les deuxièmes externes, qui sont elles-mêmes un peu plus courtes que les troisièmes; celles-ci étant égales aux submédianes et aux médianes, ce qui fait une queue très obtuse. Le C. cæruleus (Vieill.) est l’un des Trochilides les plus communs dans la région basse et maritime du Venezuela, des Guyanes, du Brésil et de l’île de Trinidad; le mâle est en dessus d’un vert sombre, en dessous d’un vert doré très brillant formé de larges squames, avec une petite ache bleue, plus ou moins étendue, au menton; ses sous-caudales sont d’un ert brillant comme le corps. Le C. hypocyaneus (Gould), oiseau très rare u Brésil, a le dessus de la tête d’un vert bleuâtre brillant, le dessous du Corps d'un beau bleu saphir passant au vert bleuâtre sur l'abdomen; se: ous-caudales sont noires comme les rectrices. Les Eucephala pyrapuqia = tprobablement subcærulea Elliot en sont synonymes. La le: Ccæruleus est en dessous blanche avec la gorge et la po trine moucheiee dewert, il faut lui rapporter l’Agyrtria compsa Heine, » 21. DaAMmoPHILA Rich — Dans ce genre. | queue est encore plus irrondie, presque conique : les rectrices plus étroites et plus acurminée étant graduellement plus longues des externes aux médianes. Le he ipeu près celui des Chlorestes, et la nature du plumage est la mime, mi moins chez le mâle, la disposition des couleurs est differente : Li gorge st d’un vert très brillant, tandis que la poitrine et l'abdomen sout d un beau leu; les sous-caudales sont noires comme les rectrices. Dans l’une des spèces, D. Juliæ Bourc., répandue dans les montagnes de la Colombie et de Ecuador, le dessus de la tête est du même vert brillant que la gorge; dans autre, D. panamensis Berlepsch, le dessus de la tête est d’un vert sombre omme le dos. Les femelles sont blanchâtres en dessous avec les flancs riés de vert, et leurs rectrices externes sont pointées de gris blanc. 28. CHLOROSTILBON Gould. — Comparés aux types précédents, les D: 4 nn. Se # — 160 — XTFRESE PHILINE APERTA L. | .: TRES Souvent très abondante, surtout en automne, après les des maré d'équinoxe, on trouve presque aussi souvent, après les coups demer, l'anin avec sa coquille semi-imterne que la coquille détachée. RE Nous figurons la coquille au n° 52. E SCAPHOPODA DENTALIUM VULGARE Da Costa. | 44 Nous n’avons trouvé le Dentale que dans le cordon littoral qui sefom sur le banc découvrant à marée basse, à l'embouchure de la Dives. 3 Villers-sur-Mer. Adrien DOLLFUS.. ————— 1 — : 4 CONSIDÉRATIONS SUR LA FLORAISON DES JEUNES PLANTULES | 4 ’ A. Nées de graines des Ailanthus glandulosa Desf, Il est constaté que chez l’Ailanthus glandulosa Desf. les plantules-nées graines peuvent fleurir. M. Caldesi, autant qu’il est à ma connaissance, fit la première observation. En effet, dans le dixième paquet de son her conservé maintenant dans le R. Institut de botanique de Bologne, ya exemplaire qui, quoi qu’il ne soit pas des plus propres à illustrer cephé mène et qu'il ne soit pas très bien conservé, peut cependant bien servie constatation du phénomène dont je parle. Cet exemplaire a 0#50 de-ha une douzaine de feuilles très bien développées, avec folioles dont le no augmente de feuille en feuille, de la base à la cime. Les fleurs se trou à l’aisselle des feuilles supérieures dont les trois dernières ont un | pue ortant seulement la foliole terminale. Deux étiquettes illust "exemplaire : l’une est écrite par Caldesi et contient l'indication de‘lak lité et du temps où il fut trouvé : Lungo un muro « Rocca S.Casei Luglio 1858. L'autre, d'après l'écriture, semble être, d'après ceque« appris du docteur À. Baldacci, aide-naturaliste au R. Institut de botan de Bologne, du professeur Caruel, et contient la phrase suivanté : 410 glandulosa monstruosa. C’est là, la première fois, que ce phénomène"ar constaté. | "SR Dans les années 1887 et 1888, je fus frappé, ne connaissant pas Pexemp de Caldesi, en voyant la floraison que présentaient beaucoup de plant d'Ailanthus glandulosa Desf., qui végétaient dans un terrain sablonne bêché et très exposé au soleil sous une rangée de ces arbres à la Yu Farnets, de S. Lazzaro, près de Bologne. | L> Et Sous les arbres on voyait cà et là ces jeunes plantules dont plusi rt étaient beaucoup plus petites que l’exemplaire de Caldesi et avaïentler plus trapu et une plus grande quantité de fleurs. Evidemment ces plan étaient nées de graines tombées des arbres au pied desquelles elles végéta Cela se reconnaissait au port tout différent que présentent les tigesné bourgeons adventifs ou de normaux tardivement développés, ce quie cas presque ordinaire. En effet, les organes végétatifs de ces pousses-et À FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES — XXVIIe ANNÉE, 1897 Plages de la Manche, PI. V …Sülen marginatus Penn., Villers. 27, Barnea candida L., Vaches-Noires. 20 Ensis ensis L., Houlgate. 28. Mya truncata L., Villers. "44, ET 2. rod We »{ ns CRT - Ê7 ” < 4. un + 2 … Duccinum undatum L., Villers, var. fasciata. : (forme passant à la var. + Zetlandica, Villers). Nassa reticulata L., Villers. à (forme passant à la var. a nitida, Villers). pura lapillus L., var. bizonalis Lam, Vaches-Noires. PEL Er : MD — Oberthür ppotosc. . FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES — XXVIIe ANNÉE, 1897 Plages de la Manche. PI. VII 46. Purpura lapillus B.D. D. var. castanea B. D. D. Vaches-Noires. 47. Natica catena Da Costa, Villers. 48. — Alderi Forbes, Villers. 49, Scalaria communis L., Houlgate, 50. Littorina littorea L., Vaches-Noires. 51. —- rudis Mont. Roches de Bénerville, 52. Philine aperta L., Villers, \ : ai ta 1 : MS x 20 Trier ticulièrement les feuilles sont de beaucoup supérieurs en vigueur aux jeunes plantules nées de graines et aux bourgeons normaux. Je n’ai plus eu Fees Sion d'observer un fait semblable ; je ne crois pas pourtant qu'il soit bien rare. En effet, d’après l'indication du docteur Giovannini, conservateur de Pherbier au À. Institut botanique de Bologne, j'ai pu trouver dans la Revue horticole (première quinzaine d'août 1874, p. 302), le passage suivant : @Un fait inouï de hâtivité dont nous avons été récemment témoin est la floraison à l’âge d'à po trois mois, des jeunes Aïlantes glanduleux (Ailan- “(us glandulosa), plus connus sous le nom de Vernis du Japon. Il s’est montré sur des sujets d'à peine 0"15 de hauteur qui étaient encore munis de leurs cotylédons. Ce fait, probablement sans exemple jusqu'ici, est des plus “intéressants, aussi, nous proposons-nous d'y revenir plus longuement et d'attirer plus particulièrement l'attention sur lui à l’aide d’une figure. » Le “docteur Giovannini me dit, en outre, avoir essayé la végétation, mais sans “aucun succès, car les graines semées à cet effet sur le terrain ne germèrent -pas même, pour des causes inconnues. Il serait très important de faire une “comparaison exacte des fruits de l’arbre avec ceux de ces jeunes plantules. … Ilfaudrait aussi décider si les graines de ces dernières sont fécondes, mais malheureusement cela ne m'a pas été possible. Je ne crois pas que la flo- “raison des Jeunes plantules nées de graines de l’Ailanthus glandulosa Desf. doive être considérée comme une singularité de cette seule espèce. Je crois, “au contraire, qu'il s’agit d’un phénomène général des phanérogames et même de toutes les plantes, ce qui s'explique d’une manière particulière chez les espèces arborescentes. Et 1l me semble avoir observé des faits analogues en d'autres espèces que Je ne cite pas maintenant, attendant des résultats lus certains d’après d’autres observations et d’autres expériences que j'ai EE nsion de faire. Cependant je puis citer un exemple certain, que je tire “de la Revue horticole que j'ai citée plus haut. En effet, à la page 382 du volume de l’année 1874, on parle d'exemplaires de Weigela floribunda, … fleuris à l’âge de quatre mois. Ces petites plantes avaient à peine 3 centi- » mètres de hauteur; elles étaient couchées, et le nanisme qui les caracté- . risait était si continu qu'il produisait des variétés semper florentes. En racontant ce fait, la rédaction de la Revue horticole en voyait aussi la relation avec le phénomène cité plus haut, relativement à l’Ailanthus, et terminait “par le passage suivant : « Conserveront-elles ces caractères de nanisme? Certaines d’entre elles fleuriront-elles consécutivement de manière à cons- … tituer des semper florentes? La chose est possible, et alors que serait-il arrivé sun botaniste eût rencontré ces Weigela lilliputiens? Il en aurait certaine- … ment fait des espèces. Aurait-il eu tort? Laissant à d’autres le soin de résoudre la question, nous nous bornons à la poser. » En effet, ce phénomène -peut servir à d'intéressantes considérations, et, bien que quelques défauts .d’exactitude existent dans la description du Era cependant la cons- “tatation en étant certaine, je crois convenable d’en parler ici. Il s’agit, en none lieu, d'en déterminer la signification, puis les causes, et, en dernier lieu, son action considérée par rapport à la vie de l'espèce. …. Avant tout, il est très facile de s’apercevoir que ce phénomène n’est pas “un simple cas de floraison précoce, car celle-ci est due à un ensemble = d'excellentes conditions, et particulièrement à une quantité considérable de - chaleur, tandis que les jeunes plantules qui présentent la floraison dont Je parle ne sont certainement pas dans un aussi bon état que les pousses qui, du reste, à l’âge des jeunes plantules, autant que cela est connu, ne réussissent jamais à fleurir. Il faudrait aussi observer si ces Jeunes plantules “après la floraison meurent ou biensielles continuent à vivre. Dans le premier “Cas, on aurait une raison de plus pour refuser à ce phénomène le caractère 7 . 5 ‘ | 48 2 d'une simple floraison précoce. La mort dans un pareil cas pourraitet attribuée à la persistance des mauvaises conditions qui; comme on le we doivent être la cause principale de cette floraison, et, en outre, à Pépuise ment produit par la même floraison dans une plante qui n’a pas encor accompli sa vie végétative complète. | £ Il ne s’agit pas de ce qu’on appelle pedo gjenesis, telle qu’on l'observe dan beaucoup d'animaux, car en même temps que ce phénomène est régulieret périodique, il est aussi un moyen de reproduction appartenant à une forme déjà complète puisque la vie de ces organismes est divisée en plusieurs périodes. LCR LEE | E Il s’agit plutôt d’un phénomène très général et très fréquent, surto dans les plantes inférieures. C'est la grande loi en raison de laquelle un Te en de mauvaises conditions végétatives tend à se reproduire, opérant ainsi la continuité de l'espèce, lui qui ne peut pas prospérer. On sait que les plantes Se vigoureuses (et aussi les animaux) sont moins fécondes et quelquefois complètement stériles, tandis que les plantes ébran lées par le vent, ou même secouées artificiellement, et celles qui, pou d’autres causes, ont souffert (comme par exemple celles qu’on transporte d’un lieu à un autre, et qui restent par conséquent longtemps en route sans l'humidité convenable, à la merci des changements de climat et d'aéræ tion, etc.), fleurissent plus tôt et avec une grande abondance de fleurs, quoique (ce qui prouve jusqu’à l'évidence la cause finale de cette floraisom précoce, bien que le moyen particulier en reste ignoré) aussitôt après cette abondante floraison, la plante dépérisse et meure. +30 Les champignons qui se trouvent en dé mauvaises conditions se perpé tuent d'eux-mêmes de deux manières, c’est-à-dire premièrement par lenkys tement, essai pour sauver l'individu, en second lieu par la sporification que permettant la perte de l'individu, assure du reste la continuation de lai de l'espèce. ‘4 En effet, si les Mucorinées, après une rapide et vigoureuse croissance, SON exposées à un trop intense refroidissement, ou bien à la siccité (ce quim l'individu en danger de perdre la vie, tandis que la formation des spores est empêchée) en unissant les deux gainettes elles assurent non seulement l'espèce, mais s'ouvrent ainsi un procédé de variation plus ample et plu facile. 25 Les Gastromycètes, comme les Tremellacées et les Hymenomycètes; produisent tout de suite des conidies par la germination des basidiospores si le moyen de nutrition n’est pas favorable. Ainsi la basidiospore mon seulement n’est pas perdue, mais elle se multiplie en dépit des conditior ambiantes qui ne laisseraient pas croître individuellement la plante:Be Pyrénomycètes ont aussi des conidies qui naissent directement sur jeunes filaments du thalle quand la germination se fait en des condition défavorables à un développement ultérieur. Les Pyrénomycètes ont ceper dant aussi d’autres formes de conidies qui, en de bonnes conditions de« et d'alimentation, ont pour rôle de multiplier la plante. Les conidies @ champignons sont donc quelquefois des agents de multiplication (mvultipl catores); d’autres fois, au contraire, ils sont agents de défense (cunctatone Voilà donc la signification de la singulière floraison précoce des jeun plantules nées des graines chez l’Ailanthus glandulosa Desf. et chez" espèces arborescentes en général. Ce phénomène rendutilesoutend à rend utiles les graines qui autrement seraient tuées. Cependant il démon aussi combien la nature pourvoit à l'espèce qui, à côté de la courte existen de l'individu, a une existence merveilleusement longue et est douée fonctions spéciales, qui enfin a une vie propre. PME Fe ES =. vi Y ; « è «x 1 Le tæ ct. fi 4 - RC = ‘ # A LA . 2; 1 + = CA ; 1 4 Pac 4 dé , ch ve at LE * He Ta Ua pi Ne LP 3 TT. Curtide os à Le: MA HPIRER EVENT varafèle etsus dei ds, son, ” { L 4 ., : : FE à + : * AR BE AC 29 "BIS TOL TD" OTIREU 2 L E RL e1 k 47h QUIL 1L:0 7 4 ‘ . RS ni \ RS va 1“ 1es dues L'itnb#0s 46 CRAN | 1 128 Ré rx es 4 ons Qu -Méridient: en ciég 1 | HUM #9 17.008. dé - VOoust sers D'ÉSLOONESSS d : ) à Ve: pr 4 LÀ LM LE he tite ( de “AXE LU eg LR, ont poralilosna on | | COTES, OUPS CeUAGDAIErNÉ cor le rt « L x nou us ’ … Fe duuez route ” | qu ct outes Has rase A vA UE Éd s'ileurs des itf'ie el robes de ÿ etc sAion sa D Tel cc 14 PEN NES UE ZT TR 7 Tuls sont TS . AAA TE sun ER pe Labo te, LOGO, AC OMR Tes CrOMIK PIN OM ISSN AIT & Lit DRE WEAR à froide tre PLU dore GES /EINIES ruine Fans . 1v c Has : Arogchonsce 5014 ton LL OpLeaîMmM foriné la ci date Re Tenues de éRriiRS ROGUE Fret LM cer da nee r à a RITES ÉCANSÉMIDAUODE Dre té prie ux obéertres at sd à Fe ds SA AT. Mans Trcbvons de M: 1» 4 0 PL : : “ … _— Oo Le Lt PP, L'pés du hapiilon ti L'AE +. {1 UNI LCL PP DS IUUrS, Lindons By AIO, LE » + e Iris a RAR EEE FA, “4146 Émis ins ts AN AN TEN 4 rat Lénragfits 1: De Pet LES Déc Sont expédiée à TP #2 BE 5: TAN et ) AD pans Fe jade d'ane ès. de ai j'a ‘3Ya nr j. TRE Le né RAID dt re An) oh à xp « . £ UN « < | * à x“ ALTER "rhusliie, 16 Le RS ‘ LE © *, » PPT 16 q Eu ’ te e 4 L: h No … ee dijtr te : 42 re psf 274 ‘4: ] ! % ai Œ AC" ro! Jr ŒSE Sp. Ne Ed Es Li SA F “4 AL - in % nl re à A 6 x! n! RSR ET RARE Ms ns ; NA SM x Ye: L à Te ur Je + va . + : d'A, (.LY CRE . I PA, SA SSSR ; À 2 « LP 50e + : R L ° 4 CA 7 n Lu) \ / g : « . ‘ … 2 1 en L TN . k pen A ET RAS A ÿ "4, L ? ë 79 Œ- & ; re # De) 2" 6 RS vrai $ pa. LES r ARR AS NASA N CENTS NN ER 24 He ; + Là A ÿ x! ; C 1e . ; AE < L ? > ÿ SOLS LUE LU / RE = hot ré = Lu Var ÉTRE tv. ; ATTES » Æ la: +” Le ATP ; à >: 5) d d LA y pa NET « LA o ”, ‘ 1 EN 7 4 ER PEL qe NET" ” JE RCE GR LS QRSRU TE LENTIUS { ts | \ 0 * LES. 0 ARR PA We PAU beau! <. SE sax DS NES RO TS ET RASE PIRE Es , \ FL { "# . - Pas ' : . x M CE Y * et » - é < Pr » RER | aout: ai LAC SARL NET CUSRDRE À Fe Le 32° bte PL NS ESA Let QI AR Patte His M) #4 ME LE Ve | ï AG LE 1x er Tr KA (ES RE STE. +, x Rai CÉAr È NS à F5 FRS hébee mgvel ie pérar 19 Tr Cie NE QE | AT: APint SPRL oREr D EU CT Ni RAR r dt. Fer ce #8 RS: . LE F à cast d. 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Isopodes (305, ? fig). — Les plages de la Manche, Mollusques de Bénerville à la Dives (n°s 313, 314, 315, 3 pl., 15 fig.) (à suivre). — Les espèces européennes du g. Philoscia (316, 4 planche). — … G. Dozcrus. — Sur la délimitation des espèces animales (n° 313). E-R. Dusois.— Habitat des pseudo-névroptères et névroptères de la Gironde (280). … L. Duroxr. — La distribution géographique du genre Colias (269, 270). er rte — Faune Néo-Calédonienne, Diplomphalus de la Nouvelle-Calédonie ‘ (285, 5 fig.). j — M. Gourvon. — Catalogue des Mollusques de Saint-Béat (292, 293, 294). HGaneau ve Kervizce. — La Belette Vison en Normandie (307). R Hickez. — Sur quelques insectes nuisibles aux Pins (289). …._J. 3. Krerrer. — Les Diptérocécidies, Hyménoptérocécidies, Hémiptérocécidies, Coléopté- ne. 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Pic. — Descriptions d'espèces et variétés de Coléoptères européens et circa (246, 251, De 11209, 274, 215, 211, 219, 280, 285, 310). — is de d’une étude synoptique sur le sg. Ptinus (302, 303). — Examen des Anthicides de la collection Reïtter (308-309). G: PLANCHON. — Observ. sur la résistance vitale de l’Argas reflexus (302). Et. Rapaur. — Glandes closes et secrétions internes (300, 3 fig.). — La constitution du | pt nerveux, d'apràs les travaux récents (315, 3 fig.). X. Rasparz. — Le Vison d'Europe (308-309). — Les migrations des Oiseaux par les vents M < x L 6 ts La OL … J. RicHarD. — Cootribuñions à la faune des Entomostracés de France (294, 295, 296, 6 fig). À gamie chez les Foraminifères (307, ? fig.). Eug. Srmon. — Rech. zoologiques dans les serres du Muséum : Arachnides (305). k Ur à DCR CR n & LL BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES MTURALST Es PARCS AU DR. M. de Kerhervé, Lacres, par Samer (Pas-de-Calais), offre et demande des 4 finides du globe, préparés ou conserves dans l’alcool, déterminés ou non. | L 4 g” * TR x. " LL é rs “4 ; | | Ÿ 219 VOX 4% PL 'E2 L 4 | LE £ ti. N> | 4 f Ê F ' ON. c PAU T2 9: : : | { y “4 4 Le Ne LL F cu TRE ER AE 7 i a w 4 Al he f lt + Ÿ na: [Or We) ST y Cr RATS L x Vi, l'O A FA L D "en nl C FE Le marquis de Mauroy, à Wassy (Haute-Marne), invite metéorites et rensei= gnements immédiats sur les chutes qui peuvent se produire ; offre, en échange, minéraux, fossiies et météorites. Accepterait aussi échange de minéraux en beaux cristaux, espèces rares, etc. —— ——— M. Joseph Courjault, Saint-Genis de Saintonge (Char.-Infe), offre d'échanger: Traité des pétrifications, avec 60 planches (sans nom d'auteur), 1742 chez Briasson; TRS lumeau, par Karl, chez Rothschild; La Science illustrée, depuis son apparition "à 18955 100 paires yeux d'oiseaux assortis. — Désire fossiles primaires triasiques, crétacé inf 14 rieur, miocène sup., pliocène, oiseaux montés, livres d'histoire naturelle. 8 : LL p \# M. Devauversin, à Vouarces, par Anglure (Marne), désirerait échanger des à plantes de Champagne et d'Auvergne (Mont-Dore), contre d’autres plantes de France, ur surtout Cypéracées et Graminées. — Envoyer oblata. | à Cr e UE € Le F. Anthelme, pensionnat de Valbenoît (Loire), offre une collection minéraux d'étude, 550 éch. 0"02; 200 éch. calamine et azurite du Laurium, 1*choix, grand format plus 100 petits; très bonnes tridymites du Capucin; 35 espèces, 100 exemplaires chenilles … | soufflécs, très bien préparées. — Demande minéraux rares, oiseaux et insectes, . #4 s . RE a Ps L h “4 M. Georges Crozel, poste restante, les Terreaux, à Lyon, offre coll. dé. 60 à 80 esp. de fossiles, bien conserv. et bien determ. et de diff. térr., minér. et roches ares 20 (conv. surtout à débutant). En échange, il recevrait : PRE jurass. et crétacées: | fragments de Crustacés de tous étages tertiaires; dents de poiss. fossiles ; coquillesm exotiques actuelles, le tout même non nommés, tient. surtout à la conservation “St x OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHÈQUE DU 10 mar Au 6 suiN 1897 Pa De la part de MM. Boulenger (2? br.), G. Dollfus (2 FE R. de Girard " vol. NL | Henderson (1 br.), Meunier (4 br.), B. Nemec (4 br.}, H. 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Apar-an “Avec cotisation supplémentaire pour jouir de ia Bibliothèque et recevoir es Catalogues à paraitre dans l'année (France) ..................... fr. 10 par an AT ‘ re 22 - Le Numéro, 40 centimes. « « AS + } LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 1e NOVEMBRE DB CHAQUE ANNÉE LE SOMMAIRE DU N° 322 >: Tableau synoptique de la famille des Helvellacées. elques coquilles de Cerithiidæ de l Eocène parisien. ches de géographie botanique. ales : Annélides Polychètes de Villers. — Le Macareux moine, — s aux environs de Paris. — Nécrologie. — Errata. ues : Massif du Mont-Blanc. — Sur la flore agenaise, — Patine ou HANGES. | Cp b Fm EH Z z E æm | = > La œ © # LE > m = œ mon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) RATE RE EN Les annonces sont Fe æ vai LIRE TER. LV ET NARES La réduction de prix sera dé À 5 ex Sec SACS de ed LE 34 TOURS a 4 » les annonces au trimestre. VARIÉTÉS ET ABERRATIONS DE LÉPIDOPTÈRES D'EUROPE Re 345 descriptions tirées des meilleurs auteurs et disposées par ordre aéiqu Franco : 0 ir. 60 LE ET D: SÉRIZIAT, quai Claude-Lorrain, re Librairie des Sciences naturelles, Paul KLINCKSIECK, éditeur, rue des ta Par VIENT DE PARAITRE. F BIBLIOTHÈQUE DE POCHE DU NATURALISTE, tome VI | ATLAS DE POCHE DES COQUILLES DES COTES DE ru NUE Océan, Manche, Méditerranée y COMMUNES, PITTORESQUES OÙ COMESTIBLES | % Par Pa. DAUTZENBERG, ancien présient de la Société zoologique. Poe. û Suivi d’un appendice sur les Crustacés, Oursins, etc., les plus communs d de 64 planches coloriées et 8 planches noires représentant 235 pere Un volume in-16, avec 160 pages de texte, cartonné toile souple, tranche r rot Prix franco : 6 ir. 50 De Contenant environ 1,120 espèces ou tes et «+ de 2,800 e Prix à débattre. ps‘ û a Tdi" 254 + À, ; HT See D ae : w > CH PATE,. - $ Lr > ni | + SE er A : ; L'ERLRAES à : | x NA RE "AIR + » y } - pu F # FR - , 12 joût 1897 = Ille Série, 27° Année = No 322 LA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES ne à, =, Se De Re. 4 REVISION DES GENRES DE LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS e. (OISEAUX-MOUCHES) (Suite) n L À 29. SMARAGDOCHRYSIS Gould. — Genre peu connu dont on ne possède encore que le seul'individu, originaire du Brésil méridional (Novo-Friborgo), “ayant servi à la description de Gould; les auteurs anglais l’ont rapproché des Calliphloxr, mais il mous paraît beaucoup plus voisin des Chlorostilbon “dont il diffère cependant par son bec beaucoup plus étroit dès la base. Sa coloration est celle des CAlorostilbon, sa queue est échancrée avec les rec- “trices médianes bien développées, larges et obtuses (caractère qui l’éloigne “des Calliphlox) rappelle surtout celle du €. Caniveti Less. … 30. RicoRpIA Rich. — Ce genre, plus connu sous le nom de Sporadinus -Bonap., a les plus grands rapports avec le genre CAlorostilbon dont il se distingue par le bec légèrement courbe, sa mandibule supérieure étant un peu “ibes près de l'extrémité et l’inférieure comprimée, et par sa queue “profondément fourchue avec les rectrices médianes larges mais atténuées obtuses (non carrées), les autres également larges et obtuses mais non graduées, les médianes et submédianes, peu inégales entre elles, étant beaucoup plus courtes que les latérales et d’une coloration différente “(bronzées tandis que les latérales sont noires), ce qui n’a pas lieu dans les genres précédents. — Ces oïseaux sont insulaires : le R. Ricordi Gerv. qui se trouve à Cuba et aux îles Bahamas est, en dessous, d’un vert brillant avec les sous-caudales blanches; le R. Maugei Vieill., de Porto- Rico, n’en diffère guère que par ses -sous-caudales vertes et sa poitrine teintée de bleu; le R. elegans Vieïll., de Saint-Domingue, a la gorge d’un vert pâle brillant, le reste du dessous du corps d'un vert sombre passant au noir sur la poitrine. Le bec a toujours la mandibule supérieure noire, l’inférieure jaune au moins à la base. Les “emelles sont, en dessous, d’un gris blanc. 31: ProcnoprerA Elliot. — Elliot a proposé ce genre pour la Ricordia à a A D'= iolæma Reich., oiseau du Brésil encore unique dans la collection du musée | te de Vienne. Cet oiseau paraît avoir la queue longuement fourchue des Ricordia dont il diffère surtout par ses ailes très courtes, dépassant à peine le tiers de la longueur totale du corps, et ses tectrices caudales longues atteignant le milieu de la fourche formée par l’échancrure de la queue. La ic du LP. iolëma Reich. a une grande analogie avec celle du Ricordia elegans Vieill. 32. PanrerPe Cab. et Heine. — Le P. insignis qui est généralement pproché des Æriocnemis, nous paraît mieux à sa place entre les Chlorestes et t » }t "TRES _ IP Ce ? je HE s' ù 5 Chapeau obfus..,..:....:... 4520 ON OR RS : Chapeau pointu . 1... RO NES T0 6 Pied blanc pâle, cylindrique, légèrement pulvérulent. Chapeau ovoïde, à“alvéo ovales, profonds, à côtes gonflées, difformes, de couleur brun sale. Asques‘evl driques; spores ellipsoïdales (20 à 22 & sur 10 à 12). Pâturages, haies, etc o M. esculenta Pe Ghapeau êt alvéoles- rond RS RE var. rotundal Chapeau ovale, alvéoles subrectangulaires ................... . Var. ovalis. Chapeau à alvéoles rhomboïdauz "NS var. fulva Pied deux fois plus long que le chapeau......... ue FE var. stipitata Le Pied sillonné longitudinalement................ var. Prunarii Schulz et Ha 7 Chapeau brun ou noir, oblong, conique, à côtes longitudinales régulières, pre parallèles, obtuses, réunies par des plis transversaux. Asques cylindriqu spores largement elliptiques (20-22 4 sur 12-15).......... 6 M. conica B Chapeau plus pointu, plus pâle, à alvéoles plus réguliers... ..... var. aCuma 8 Pied Hs LE à Épa5 T ER LE RES LA FETSSL RS ee = Pied non lisse, sillonné, ou gercé, ou écailleux.................. EE À 9 Pied blanc fuligineux, un peu flasque (7-8 cent. de long. sur 2-3 d’épaiss: court, un peu membranacé, arrondi, jaune fauve; côtes pra pe Pied blanc (6-10 cent. sur 12 mill.). Chapeau jaunâtre, conique, aigu, à côtes lèles, anastomosées çà et là. Asques cylindriques à huit spores Hp 24 p sur 19 à 49):.5.25 0020 4 EE RE 8 M. hybrid 10 Pied gercé longitudinalement ou sillonné, creux, épais, blanc, à substancecére Chapeau conique, obtus, roux brun, couvert d’alvéoles rhomboïdaux."Æs: cylindriques; spores ellipsoïdes (25 & sur 16); paraphyses en massue. Haute champignon : env. A8/cent. ./-.::61...28 tes .... 9 M. remosipe Pied écailleux ou velouté ;5,2 : 2 SR RE . Reims. L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE (A suivre.) Docteur ès sciences, … EU ” LEE LE A RL EL 6 SUR QUELQUES COQUILLES DE CERITHIIDÆ DE L'ÉOCÈNE PARISIEN (1) e but de la présente note est surtout de venir en aide aux commençants désirant s'occuper des fossiles parisiens, et ne possédant pas les grands jages de Deshayes ou de M. Cossmann sont souvent fort embarrassés pour ommer les espèces rapportées de leurs excursions. famille des Cerithiidæ telle que la comprend M. Fischer dans son nuel, est une des plus nombreuses, elle est représentée dans le bassin de - À plus de 260 espèces, mais l’énumération de toutes ces espèces, 2 obligerait à sortir du cadre que nous nous sommes tracé. Nous voulons iplement aujourd’hui, donner quelques figures, et indiquer Les principaux actères des espèces les plus répandues. Genre Cerithium, Adanson. Bes caractères principaux du genre sont : Animal marin, coquille turri- de tours nombreux, ouverture prolongée en un canal postérieur court, läbantérieur oblique, bien marqué. Opercule corné, ovale, pauci-spiré, nucléus submarginal. Je cenre a été divisé en un grand nombre de sous-genres, plusieurs veaux genres même ont été formés à ses dépens, mais la plupart de ces divisions ue semblent devoir être admises que comme. simples sections, ant à grouper les espèces ayant un certain nombre de caractères Imuns. -#È Section : Serratocerithium, Nobis. PCossmann dans son catalogue des coquilles de l’Eocène parisien, range s.les Cerithium sensu strieto les coquilles pour lesquelles je propose cette ion. Ces coquilles diffèrent des vrais Cerithium par leur forme allongée, nementation des tours composée de carènes plus ou moins denticulées tout par l'absence de varice à l’avant-dernier tour. SR Cerithium serratum, Bruguière, pl. I, fig: 1. jonon. — Grande espèce caractérisée par une rangée de tubercules eux, surmontée de deux cordons plus ou moins granuleux, souvent cés sur les derniers tours. — Eocène moyen et supérieur. bi : . NP Cerithium denticulatum, Lamarck, pl. I, fig. 2. e la Ferme de l’'Orme. — Beaucoup plus petit que le C. serratum, denti- ions plus rapprochées de la suture. — Eocène moyen et supérieur. 3 LL Cerithium Gravesi, Deshayes, pl. I, fig. 3. anchée du chemin de fer à Villiers-Neauphle. — Moins turriculée le C. denticulatum, base du dernier tour plus convexe. — Eocène n et supérieur. ‘1e Cerithium Brocchii, Deshayes, pl. I, fig. 4. vers-sur-Oise. — Plus court que le C. serratum, tubercules longeant | moins épineux, plus noduleux, cordons limitant la base du dernier sèrement denticulés. — Eocène supérieur. lanches paraîtront avec la seconde partie de ce travail au prochain numéro. Crabe Luberculosum, Lamarek, Ver. — Ne diffère du €. Brocchii que par le plus r' des deux rangées de pe qui surmonte La rangée 1 tu e Eocène supérieur. Cerithium mutabile, Lamarck, de ï, fig. CE Ezanville. — Dans cette espèce, la base du dernier tour est circoi par deux carènes lisses, ces deux carènes sont onduleuses on de ati dans les C. Brocchii et tuberculosum. — Eocène supérieur. À ue: de LACS AE SS KT SECTION Tiaracerithium, Sacco. ES € + = FRET L'CSRERE Are L Forme petite, accuminée, cordon sutural plus ou moins granuleux Cerithium tiara, Lamarck, pl. I, fig. 7. . Grignon. — Coquille petite, caractérisée par une rangée de tube longeant la suture inférieure. — Eocène moyen et supérieur. Cerithium tiarella, Deshayes, pl. I, fig. 8 ET A Ver. — Diffère du C. tiara par de fines stries existant sd de la couronne de tubercules. — Eocène moyen et supérieur. ‘15 ES LA + "4h y 0 Cerithium crenatulatum, Deshayes, pl. T, fig. 9. La Ferté-sous-Jouarre. — Tubercules moins développés, souvent _pres effacés, traversés par des filets onduleux. — Eocène moyen et shpeiees Cerithium angustum, Deshayes, pl. I, fig. 10. #5 À 2: La Chapelle-en- Serval. — Dans cette espèce, les tuberculess ont co tement disparu. — Eocène moyen et supérieur. SECTION Ptychocerithium, Sacco. Coquille plissée par des côtes longitudinaies. Cerithium lamellosum, Bruguière, pl. I, fig. TH Chaussy. — Bien caractérisée par les trois carènes lamellifort $ trouvent à la base du dernier tour. — Eocène moyen et ps Qc | SECTION Vertagus, K lein. É RS 8. Pli à la columelle, canal long, recourbé. | Cerithium striatum, Bruguière, pl. I, fig. 12. Chaumont. — Sa forme générale, son canal recourbé et st distinguent facilement cette espèce. — Eocène moyen et PES SECTION Semivertaqus, Cossmann. Columelle dénuée de pli, canal court ; labre incliné et L détaché. FES Cerithium unisuleatum, Lamarck, pl. # fig. Li se Chaumont. — Canal court, rejeté en arrière; sillon. obsolète. — Eocène inférieur, MoysR et so kg (4 suivre). | FRE : — 185 — — SUR LES RECHERCHES DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE …… L'idée de tracer l’aire de quelques plantes remarquables d'Europe, d’une … manière plus précise que cela ne pouvait se faire Jusqu'ici, mérite certai- … nement toute notre a probation, et M. G. de Lamarlière trouvera, nous n’en —…doutons pas, partout les renseignements qu’il demande des botanistes locaux. Pour faire une œuvre réellement utile, le choix des espèces à étadier nest pas indifférent. M. G. de Lamarlière propose Daboecia polifolia, Cono- podium denudatum, Wahlenbergia hederacea, Liparis Loeselii et Malais _ paludosa. s Parmi ces plantes, Daboecia est sans doute la plus importante, car elle …ppartient exclusivement à une région climatérique des plus marquées, savoir au littoral atlantique proprement dit, et ne pénètre nulle part dans les terres intérieures. C’est le produit le plus De et le plus capricieux du climat océanique. On sait que déjà Alphonse de Candolle, dans sa géogra- phie botanique, a choisi cette espèce pour nous donner l’exemple d’une lante occidentale et a tracé ses limites sur l’une des cartes qui font partie u 1° volume de cet ouvrage excellent. Le Conopodium sera presque aussi intéressant. C’est, à ce qu'on croit “aujourd'hui, et sauf les révélations que M. G. de Lamarlière pourra nous fournir, une plante « sous-pyrénéenne, » de France et d'Espagne, qui suit les vallées et les cours d’eau dérivant de la grande chaîne : une plante endémique, occidentale, mais nullement océanique, si je ne me trompe. Il sera très intéressant de savoir son aire exacte. Le Wahlenbergia tient le milieu entre les deux espèces citées : plus océa- - nique que le Conopodium, moins océanique que Daboecia, elle suit généra- lement les courbes du littoral atlantique, mais pénètre, comme rareté, c’est “vrai, bien avant dans le continent et vers le nord. On connaît des stations men Allemagne, etc. La plante a le grand attrait d'appartenir à un groupe “africain des Campanulacées. Ce sera une bonne chose d’en savoir son “étendue bien rigoureusement délimitée. Nous nous promettons moins de résultats des études sur les deux “Orchidées. Liparis est une plante des prés inondés et négligés, et qui ne reçoivent pas d'engrais, où on laisse l’eau stagnante et où des Alnus, des Aspidium, Thelypteris, etc., peuvent se maintenir. Dans ces localités, Liparis “nest point rare, mais, comme ces localités tendent à ous de plus en plus, son aire est trouée, déchiquetée, raréfiée artificiellement au point de Mnofirir plus l’image véritable de sa dispersion naturelle. …. Pour le Malaxis, le cas est plus critique encore. C’est une espèce des “tourbières à sphaignes, des « Aochmoore, » proprement dits, à savoir d’une localité qui, en Europe, devient déjà de la dernière rareté et est sur le point de disparaître partout, sauf à la montagne. Ainsi le Malaxis est devenu partout une rareté ou plutôt une « antiquité » légendaire, et les points perdus et isolés où elle est, ou devrait être encore, ne sont que des reliques - d'une étendue préhistorique inconnue. - Il sera impossible de tirer de telles aires des conséquences tant soit peu “sûres. C'est l’homme qui les a formées telles qu’elles sont aujourd’hui, et non le bon Dieu. : M: Flahault est à la besogne pour délimiter les aires des plantes méditer- ranéennes; pour les plantes de l’ouest, il serait fort méritoire de fixer celles “des Ajoncs {Ulex), des différentes espèces de Bruyères (£rica), des Lobelia, “du Carum verticillatum, du Châtaignier, du Chêne-Vert occidental. Nous ne L avons rien de ces Lierres arborescents qu’on dit assez répandus dans les Le = SR F# < ne Charentes. L’If (Taæus) est à peu près dans le même cas. Ne prenez pas raretés, pas d'espèces critiques et difficiles à identifier : prenez des plante connues, mais qui ont quelque rapport aux régions naturelles et climaté riques du pays, et surtout ne craignez pas de vous adresser aux confrèr des pays voisins, en Suisse, en Allemagne, en Espagne si vous“er connaissez, en Angleterre. Se borner aux frontières de France serai absurde : dans ces questions, les nationalités ne jouent aucun rôle. Bâle. H. CHRIST. . | Re Le —— Le NOTES SPÉCIALES ET LOCALES Annélides Polychètes de Villers, recueillis par M. Dollfus (1). Syllis alternosetosa Saint-Jos. Nephtys Hombergi Aud. et Edw. — variegaia Gr. — cæca Fabr. Lepidonotus squamatus L. — cirrosa Ehl. Nychia cirrosa Pallas. Glycera convoluta Kef. Harmothoë impar Jobhnst. Nerine cirratulus D. Ch. Lagisca extenuata Gr. Chæloplerus variopedatus Ren. Polynoë scolopendrina Say. Sabellaria spinulosa Leuck. Sigaltion squamatum D. Ch. Lagis Koreni Ngr. Nereis diversicolor O.-F. Müll. Nicolea venustula Mont. — procera Ehl. Lanice conchilega Pallas. Perinereis cultrifera Gr. Thelepus selosus Qfg. Platynereis Dumerilii Aud. et Edw. Dasychona bombyx Dalyell. Eunereis longissima Johnst. Serpula vermicularis L. Phyllodoce Groenlandica OErst. Pomatocerus triquetler L. Eulalia viridis O.-F. Müll. ‘a Paris. Baron DE SaiNr-Josepx. Le Macareux Moine. — En réponse à la demande de M. Ph. Rousseau (n° 320). = be Macareux Moine, fratercula arctica Vieil., a un habitat tres étendu, on le rencontrer grand nombre au nord des deux continents, il visite assez régulièrement les côtes mart times de l’ouest de la France et même, quoique plus rarement, celles de la Méditerranée Il se reproduit, en France, dans certaines localités et par colonies plus ou moins nom breuses, au cap d’Antifer (Seine-Inférieure), à Aurigny (Manche), et surtout danse falaises et les iles du littoral de la Bretagne où il est parfois très abondant. ne Les deux sexes adultes portent le même plumage et ne peuvent se reconnaître à ext rieur que par une taille plus faible chez la femelle; les jeunes ont le bec beaucoup moi élevé et d'abord sans sillons, les couleurs de la robe sont moins pures et la facebru noirâtre. LS On cite aussi dans cette espèce quelques cas d’albinisme quoique assez rares; n0 possédons, en collection, une femelle adulte dont le noir du manteau est remplacé pat brun cendré, moucheté de blanchâtre. D Lisieux. E. AXFMNE.N Captures entomologiques aux environs de Paris. — Voici deux captures ressantes pour les environs de Paris. ‘2,2 Il s’agit : 1° du Calosoma auropunctatum Herb., pris à Aubervilliers, dans les cham derrière le cimetière; 2° du Nacerdes melanura L., pris sur les fortifications, entre la po de la Villette et celle d'Aubervilliers. Ce dernier coléoptère est propre aux côtes mare il paraît vivre, selon M. Fairmaire, dans les débris du bois de pin et de sapio. 17% Aubervilliers. Eugène Porrau. ” Nécrologie. — Nous avons le regret d'apprendre la mort de M. Doumet-Adanson« fidèle à une tradition de famille, car il descendait du célèbre naturaliste Adanson,-a consacré sa vie à des recherches scientifiques et à la réunion de vastes collections di toire naturelle. Son parc de Baleine, dans l'Allier, est un véritable jardin de“botani À x contenant d'admirables spécimens d’arbres exotiques dont quelques-uns sont -peutst uniques dans notre pays. M. Doumet-Adanson était le beau-père de notre collaborai M. de Rocquigny. 4 + Le LU Errata. — Page 168, paragr. 6, lire gamèles et non gafnetles. 2 2 (1) Nous avons le projet de continuer dans nos « Notes spéciales » l'étude de la faune vil eri en suite de notre Catalogue des Mollusques testacés de cette plage, et nous remercior s au qui veulent bien nous prêter leur concours pour la détermination des espèces recueillies, À L + ee A2 #4 Pre s. R"E RÉ — 187 — REVUE DE FAITS SCIENTIFIQUES | du Moat-Blanc. — Voici quelques conclusions de M. Duparc, dans une note LleMassif du Mont-Blanc : Les premiers plissements qui esquissèrent le relief primitif Mont-Blanc sont de date très ancienne, quoi qu'en disent certains auteurs. Ils remontent, lon toute vraisemblance, aux ridements turoniens et calédoniens, et eurent comme nséquence directe la pénétration de la roche de profondeur dans le ridement qui s'ébau- haut progressivement, pénétration qui s'éffectdait avec résorption partielle de la couverture rists fine. principalement dans les lignes anticlinales, et modification subséquentéæde la oche de profondeur par endomorphisme. La chaine des Grandes-Aiguilles, ainsi que la jarre de sommets qui domine le val Perret, représentent deux lignes anticlinales de ce idement primitif, dont l'érosion tertiaire a fait disparaître la couverture schisteuse. Les eux culots de protogine granitoide que l'on y voit actuellement, représentent des Jarties profondes de ces anticlinaux dénudés. La région centrale du massif, au contraire, orme dans son ensemble un grand synclinal avec plissements secondaires, incomplète- ment résorbé, et présentant tous les stades de la granulitisation. … C'est également à cette époque que remontent les innombrables apophyses qui injectent es flancs du massif. “Quant aux granulites et pegmatites filoniennes qui traversent la protogine, elles sont incontestablemient postérieures, et leur venue coïncide probablement avec un événement ectonique. Il est aussi impossible de préciser leur âge exact que celui de la protogine; comme celle-ci, on peut aflirmer simplement qu'elles ont précédé le houiller, dans les conglomérats duquel elles se rencontrent en galets. Le ridement hercynien plissa une première fois les dépôts carbonifères dans les terrains cris alhns du massif du Mont-Blanc. Il fut suivi de l'affaissement du massif, qui ramena, ant l'ère mésozoïque et une partie de l'ère tertiaire, la mer sur un territoire qui était té longtemps émergé. Les divers dépôts sédimentaires s'y succédèrent selon toute emblance sans discontinuitée. Puis le ridement alpin replissa tout le complexe et émergea. définitivement le massif. C'est sans doute de cette époque que datent le lami- nage de la protogine et en partie les phénomènes dynamo-métamorphiques intenses que montrent les différentes roches du Mont-Blanc. Cette émersion fut bientôt suivie de la dénudation puissante qui, non seulement, a fait disparaitre la couverture sédimentaire du massif, mais encore a entamé profondément le cristallin des ridements paléozoïques. La udation de la protogine date en grande partie de cette époque, car cette roche est ore rare dans le houiller à l’état de galets, et l’on peut aflirmer que lorsque cette dénudation sera plus complète, elle fera disparaître complètement le synclinal central et ansformera tout le massif en un culot compact de protogine granitique. (7: Durarc, in Eclogæ Geol. Helvet., 4897, p. 39). Su la Flore Agenaïse. — Depuis la publication en 1821 de la flore agenaise par de t-Amans, aucun travail d'ensemble n'avait été entrepris jusqu'à ce jour, pour l'indi- ation soit des changements survenus dans la nomenclature de cette flore rédigée d'après “système et les écrits de Linné soit des nombreuses espèces ou variétés qu'il y a lieu ajouter par suite des recherches botaniques faites dans cette contrée pendant près de « 1h LeY , À 1C nc ti “est agenais et qui a herborisé longtemps dans cette région, a entrepris un ouvrage dérable dont nous sommes heureux de pouvoir annoncer la prochaine terminaison. ins la première partie de son travail, M. O. Debeaux s’est proposé de faire connaitre s.les additions et les corrections devenues nécessaires à l’ancienne flore agenaise. P passe successivement en revue, d’après l’ordre des familles naturelles les chan- ts survenus dans-la nomenclature des noms, des genres et des espèces qui croissent le Lot-et Garonne, et il signale ensuite dans chaque famille avec une courte diagnose intes nouvelles pour cette région, c’est-à-dire celles qui ne figurent point dans la de Saint-Amans. Certains genres tels que les Viola, Cerastium, losa, Epilobium, n, Centaurea, Myosotis, Verbascum, Mentha, Quercus, formant autant de monographies iciales se rapportant à la région étudiée par M. Debeaux et pour lesquelles il s'est servi ec Vantage des notes et des observations critiques qui lui ont été adressées jadis par ÿ botanistes les plus autorisés, Boreau, Chaubard, Ch. Desmoulins, Godron, Grenier, jrdan, Noulet, Puel, etc., avec lesquels il se trouvait en relations d'échanges. a deuxième partie est occupée entièrement par le Catalogue méthodique de toutes les antes spontanées, acclimatées ou de grande culture observées dans le Lot-et-Garonne, avec ivmie, l'indication des localités et pour le plus grand nombre leur répartition uiéents limitrophes ainsi que leur aréa géographique. M. O. Debcaux ainsi 1634 espèces et 292. variétés composant la flore du Lot-et-Garonne et se it dans 590 genres et 124 familles. Cette richesse numérique de la végétation, 1 “| £ yYnC Q quarts de siècle. C'est pour répondre à ces derniers desiderata que M. O. Debcaux, LS à $ Le) A) + L: 3 A ne { <\ =. NE è qui rapproche la flore de ce département de celles de l'Auvergne et du Jura, est due non seulement à la position qu'occupe le Lot-et-Garonne dans le sud-ouest, mais encore à l'influence des terrains géologiques dont le sol est constitué. La partie orientale limitée par les départements de la Dordogne, du Lot et de Tarn-et-Garonne, repose entièrement sur les calcaires jurassiques et crétacés, tandis que les vallées principales ou secondaires. de la Garonne, du Lot, du Gers, de la Baïse, du Drot et de leurs affluents sont toutes-de formation tertiaire. Il en est de même de la portion landaise limitrophe des Landes et de la Gironde, dont la constitution géologique et la végétation qui les recouvre sont identiques à celles des landes d'Aquitaine. Sur les terrains jurassiques ou crétacés, M. Debeau signale la présence de plusieurs espèces méridionales, telles que : Thalictrum minus, Ranunulus flabellatus, Clypeola petrea, Arenaria controversa, Linum salsoloïides, Geranium sanguineum, Pistacia Terebinthus, Coronilla minima, Spirea hypericifolia, Sedum dasyphyte lum, Buplevrum aristatum, Cephalaria leucantha, Aster Amellus, Micropus erectus, Inulan spireifolia, Echinops sphærocephalus, Carlina corymbosa, Centaurea montana et C. maculosaæ, Leontodon crispus, Campanula persicifolia, Teucrium Polium, Plantago Cynops, Anthericum ramosum, Ægilops triuncialis, Asplenium lanceolatum. Les collines tertiaires, de presque tout le Lot-et-Garonne, offrent aussi de nombreux représentants de la flore méridionale" Nigella gallica, Nasturtium Asperum, Sisymbrium trio, Arabis lurrita, Couringia orientalis,* Althœa cannabina, Erodium Ciconium et E. malacoïdes, Linum striclum, Rosa sempervirens“ Psoralea bituminosa, Coronilla Emerus, Vicia hirta, Rhus Coridria, Pallenis spinosa, Galac… tiles tomentosa, Leuzea conifera, Centaurea Scabiosa et C. aspera, Stæhelina dubia, Jasminum frulicans, Satureia montana, Salvia sclarea, Euphorbia serrata, Serapias longipetala, Ophrys fusca ct O. lutea, Narcissus biflorus, Allium mullibulbosum var., Bellevalia romana, Tulipan oculus-solis, Colchicum castrense, Arum ilalicum, etc. 4 Enfin, sur les alluvions des rivières et les champs qui les avoisinent on peut observer une foule d'espèces provenant des régions limitrophes et qui ont fini par s'y acclimater Delphinium verdunense, Nigella Damascena, Anemone fulgens, Glaucium flavum, Raphanus Landra, Silene portensis, Erodium moschatum et E. pracox, Vicia Bythinica et V. Narbo nensis, Achillea Plarmica, Echinops Ritro, Scolymus hispanicus, Xanthium macrocarpume X. spinosuin, Echium plantagineum, Verbascum montanum, Daitura Tatula, Chenopodium ambrosioides, Vallisneria spiralis, Ligilaria vaginata, Sorghum alepense, etc. . Un chapitre spécial relatif à la géographie botanique du Lot-et-Garonne, et dont nous avons extrait les renseignements qui précèdent, suivi d’un appendice sur la nomenclature patoise en idiome gascon des plantes les plus vulgaires ou cultivées, terminent l'ouvrage“ de M. Debeaux. Ce travail fait honneur à la Revue de Bolanique qui l’a publié et quia consacré à son impression deux années entières de son bulletin mensuel. Les botanistes. méridionaux, et particulièrement ceux qui résident dans le sud-ouest, n'auront qu'à s'en. féliciter avec nous. “TR (Deseaux, Revision de la Flore Agenaise d. Rev. de Botanique, 1893 et 1896). 4 é À + 3") Patine ou Cacholong des Silex. — Ainsi que M. de Mortillet l’a fait observer dans « son Archéologie préhistorique, » la patine est le produit de la combustion des matières. organiques colorantes et soit de l’eau de composition, soit. de la silice hydratée soluble” En tout cas, il y a certainement un départ de matière. Par suite, il se produit des vides dans les pierres; ces vides donnent accès à des matières minérales, fer, manganèse, etc La patine se colore alors de diverses manières. — Les actions atmosphériques*sontle: facteurs principaux de la patine, mais la nature du silex et les éléments constitutifs des terrains sur la surface desquels ils reposent entrent aussi pour beaucoup dans le phénos mène. M. Chédeville en a fait une étude spéciale pour les silex de Normandie; et constaté que la patine est blanche lorsque le sol se compose de calcaire grossier, de craie, de limon calcarifère, rouge plus ou moins foncé ou tirant sur le jaune, lorsque le-solse compose d'argile à sables granitiques, d'argile à silex, de graviers argileux, marbrée (c'est à-dire que les silex sont tachetés de patine blanche), lorsque le sol se compose de les 1 siliceux un peu calcarifères, de limons tourbeux, siliceux et calcarifères. —" Enfin, patine n'existe pas, et les silex prennent seulement un luisant caractéristique, lorsquals reposent sur un sol siliceux dépourvu d'argile et de calcaire. Il semble bien résulter @ ces faits que la patine blanche ne se produirait pas si le sol n'était pas calcaire, etquedl patine rouge n'aurait pas lieu si le sol n’était pas composé d'argile dans laquelle ilexist une assez grande quantité d'oxyde de fer. — Pourquoi la surface du silex ne s'altére-t-e a: pas à l'air sur les sols purement siliceux? C’est un problème à résoudre. | #2 Dore N. 5. la patine ou cacholong des Silex, d. Soc. Linnéenne Normandie, 189 p. 148). GREEN Le Directeur Gérant, # Typ. Oberthür, Rennes—Paris (565-97) ; Dessbe n F * 1.3 TRAITÉ DE ZOOLOGIE PUBLIÉ SOUS LA DIRECTION DE RAPHAEL BLANCHARD » Membre de l'Académie de médecine — Professeur agrégé à l’Université de Paris Secrétaire général de la Sociéte zoologique de France He: La science marche à grands pas, la Zoologie est, de toutes les sciences biologiques, pote qui a accompli les plus grands progrès dans ces dernières années. L’étendue de . son domaine est telle, qu'il devient très difficile à un seul savant de l’embrasser dans _ toutes ses parties. Guidé par ces considérations, M. R. Blanchard a conçu le plan d’un _ Traité didactique dont chaque partie serait écrite par un auteur d’une compétence Le © indiscutable. A3 () LE A Ila fait appel, tant en France qu’à l'étranger, aux Zoologistes les plus éminents, ; qué leurs travaux désignaient comme les plus aptes à exposer l’état de la science. Il a pu grouper ainsi un certain nombre de collaborateurs dont les noms suffisent à montrer tout le coin qui sera apporté à la rédaction de cet important ouvrage. ; - Parmi eux figurent : MM. Bedot (Genève), Cuénot (Nancy), Hallez (Lille), Jammes (Moulouse), Jaquet (Bukarest) Joubin (Rennes), Julin (Liège), Koehler (Lyon), Kunstler + (Bordeaux), Moniez (Lille), Nasonov (Varsovie), Oustalet (Paris), Pebseneer (Gand), = Prenant (Nancy), Railliet (Alfort), J. Richard (Paris), Roule (Toulouse), Saint-Rémy à (Nancy). E. Simon (Paris), Studer (Berne), Topsent (Rennes), Trouessart (Paris), : Éd: =N. Wagner (Saint-Pétersbourg), Max Weber (Amsterdam) et Zelinka (Graz). & Er L ouvrage paraîtra par fascicules, ayant chacun sa pagination spéciale et ses tables ; - il formera deux volumes de 1,000 à 1,200 pages chacun. . Les divers fascicules seront mis en vente séparément; ils se suivront à intervalles same courts pour que la publication soit achevée le plus tôt possible. .… Les fascicules XI et XVI viennent de paraitre. ne Fascicule XL. — Némertiens, par M. Louis Joubin, professeur à l’Université de TR ennes; in-8° jésus de 54 pages avec 53 figures dans le texte, dont 18 en couleur. 4 Fascicule XVL. — Mollusques, par M. Paul Pebsereer, docteur agrégé de l'Univer- | £ e Bruxelles, professeur à l'Ecole Normale de Gand; in-8° jésus de 187 pages, y? 57 es dans le texte, dont 22 en couleurs. Prix : 6 fr. SOUS PRESSE un BULLETIN D'ÉCHANGES DE LA FEUILLE DES JEUNES | A1 roues désire échanger cie fossiles du bassin parisien et des environs ee 1m des Coléoptères européens et exotiques. À D Ce ne "14 > . ? pit dCi ras M. Gédéon Foulquier, 5, rue Cannebiére, à Marseille, demande Bt Th Polyommatus, des Lycæna particuliers aux différentes régions de la France, “et: 0 ( retour : Satyrus Briseis variété Major Obth., Zygæna Lavandulæ variété Consobrina E : 8. OUVRAGES OFFERTS A LA BIBLIOTHÈQUE DU 7 JUIN AU Ô suILLET 1897 De Ja part de MM. : le prof. d. Bolivar (9 broch}, prof. Camerano (4. br. 2 (L br.), prof. Duboseq (1 br.}, Dr Gillot (1 br.), Greppin (4 br:), Husnot Le h (1 br.), abbé Pierre (1 br.), Miss OA (2=br, Dr. Sériziat af br. r R (2-br.): | 5 Total : 98 brochures. “ ARE Volumes ;.”.. + 5400 Brochures... ::. LC 0NRRe IIT° Série, 27° Année — N° 323 EE. È- É D LA FEUILLE OO DES JEUNES NATURALISTES te + MUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE NA À Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris 1 france et Étranger ES EE RARES APP EST LORS AD ES PAR fr. 4 par an Avec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir es Catalogues à paraître dans l'année (France)..................... fr. 10 par an Le Numéro, 40 centimes. LES ABONNEMENTS COMPTENT À PARTIR DU 4 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE SOMMAIRE DU N° 323 sneau de Lamarlière : Tableau synoptique de la famille des Helvellacées (Jin). Vis na! : Notes sur quelques coquilles de Crithiidæ de l'Eocène parisien (fx). ( imon : Revision des genres de la famille des Trochilidés (suite). | les et locales : Deux œufs de poule anomaux, — Influence de l'électricité sur , — Notes et descriptions diverses (Coléoptères). — Foraminifères recueillis sur les maæimus dragués au large de Villers-sur-Mer. — Les Sociétés d'Histoire Naturelle de la 2% F Y ; TYP, OBERTHUR, À RENNES — MAISON A PARIS +. ruée Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) s Fe. 1897 Page entière .:............. 221 » es | 10/8 15 NT PER MRES | | Les annonces sont payables d'avance 1/4 — RER CE Set 7. » La réduction de prix sera de 1/4 1/8 PA ES ER à A PET TA 4 » \ les annonces au trimestre. F4 AMEL cr Ur ; < SR or LISTE DES PRINCIPAUX TRAVAUX PARUS DANS LA FEUILLE | | à Depuis le début de la 3° série, n°5 241 à 316 | Le prix de chaque numéro séparé est de O fr. 40 (ou 4 fr. par année). Le prix des six années parues de la troisième série (environ 1450 pages gr. in-8°, avec près de 480 fig. est de 24 fr. | Le prix des années de la 2° série est de 3 fr. — La 1" série est partiellement épuisée. GÉOLOGIE ET PRÉHISTOIRE Dr BzeicHer. — Recherches micrographiques sur HENRI roches de muschelkalk lorrain ( (258, 3 fig.). — Le lac salé d’ Arzeu (295, 296, 3 fig.). 5 8. CazneroN. — La microchimie pétrographique (246). — Les inclusions Jicogcpies des minéraux (256, 257, 9 fig.). — L'origine des filons métallifères (277, 278, 279): Cazior. — Indication des mémoires parus et des fossiles décrits appartenant au terra lacustre d'âge crétacé du midi de la France (282, 283). x, Cossmann. — Revue de Paléoconchologie (299, 303, 312, 316). E. Fourier. — Influence de la constitution géologique du sol sur la form (259, 6 fig.). — Etude stratigraphique sur les Calanques du littoral Rhône (283, 284, 285, 14 fig.). — Étude stratigraphique sur la chaîne d Marseille (291, 292 593. 294. 17 fig.). — Les données actuelles de la Tec 308-309, 19 fig. ).— La Tectonique de la Basse-Provence (312, 313, 314, : — Sur quelques nouveaux phénomènes de renversement observés ès de Marseille (2 2 — $. l'exist. d’un lambeau helvétien dans la chaîne de la Nerthe (26€, 1 fig.) — Nouve le ré. stations néolithiques aux environs de Marseille (277, 1 fig.). — Les Kjokken: nœæd en Provence. — Nouvelles grottes néolithiques (279). fes RE E. Fournier et FarNarIER. — Nouvelle station de pêche de l'époque Robenhausiénn à Courtiou (261, 262, ? fig.). 32 E. Fournier et C. Rae: — Découverte d'objets de l’époque Robenhausienne, da Baume-Sourne, près Marseille (264, 6 fig.). — Stations névlithiques de Lascou 2 fig.). — Nouv. stations prehist. des env. de Marseille (271, 3 fig.) : | Aug. Gasser, — Contrib. à l'étude du Lehm dela vallée Rhénane (272, 273, : Re Aug. Gasser et A. Jouroy. — La station préhistorique du camp de Montinélian, PR te-d'Or. (281, 2 fig.). RG Gaucuery et G. Dozcrus. — Essai sur la géologie de la Sologne (267, 268, 260, 2 3 68) + NSP P. Lory. — Les Alpes françaises à travers les Hériaies éologiques (280). ts Marre et Ramon. — Cloche gypseuse de laverny, (268 Math. Mrec.— Excursions géologiques en Alsace : Kisiskenibe-Itont @65, -— Carbonifère inférieur de la Haute-Alsace (274, 1 fig). — Ro: ] { fig.). Grand massif jurassique de Ferrette (302, 304, 2 fig). G. Ramown et G. DoLrus. — Géologie du Spitzberg, notes et résut 3 fig.). Pas Zcncnen 7 Lés plissements de l'écorce terrestre (241, 242, 6. | la formation des plissements (251, 254, 9 fg-). — - Note sur dla de l'écorce terrestre (31U). PT TP Are OF | y e 0. : 4 h van À ‘ É # e» Æ | héttat À Le Le 7# EL SPP à » “pre $ ‘ 2 ! pe P LI Lt L ï + . “ l : r LP } | 0 t L Pay » 1 L. & d + * LA + ñ D À ; " » b ' A d P - à 0 : v 3 Le 1/ ” és n L: = % LI 4 Fr” - MATE v "4 à LA : # A 4 à à #4 4 2" | LE dj: VE ‘ [Le * * r. + F4 £. F "A l« * « | L £ , . 4 | FA 4 , * f +, r tr. PE s N Mi RAP TE . fi PA be | * LUS | TRS TT IR AE F4 114 ACT Ré “hr # L L , Le . A CRT + k fe A ) LE + ; a « : Asa: S n Fe A 4 à r He . nÆ MER r EE AS + Sue D À | PES AT z es VAA RE DU: 1@ £ PS A7 "à r* LEA . he 2 RER er Un 7: LE NE DORE” h D'AUES FC > A u - È fr 2 ; tte \ +. 4 f v ‘à | sd , à +. Ag , de % : ? ” à : r dre à out EP. CENT à Ÿ | " , “ ” {2 d â L W r V2 | : \- 1 " Fe z Wal y : 1 l PE" : , à Je ‘ 2 Î A d LE pas) "it + VE Lo ; Vs à » OUR TUE, LU 2 1% ; on ROLE CES ES ENS te Mr # ne { 4 . y j : $ », r s ” . 2.6 . : h , Ê e | va" | : L 11e? \rf { ET IV , L j L + Me | 4 . Lot u Pas 4 1 D'M, DTES t} (A p Fe GE es LT OR de st PA e - dé | A # ji + : P b { AM & J 0 AE MOL4 #€6) AM ten or EN es! 192 Mie 24 F . ee i à ar à Les (Ce EX : “ LTe tra l'E Me te.i D | L L s d# ds. dés ”R » + a 1. ee s we “ar : Te : PR Ce L t CS | r Lo € 341 È Le 2 “ | y VAE + | + arr . Van toi Le \ À ‘ 171 L C2 « * À Part "M se 4 . TF4 » À et £ » à ET € ‘à 4 n 1 è CE ts 1 + C0 1 v'oi N ‘. A 4% 2 1% . LME A TE | “Ar Ut d TRMAPNT FASS ’ » » VF L | .8 224 2. 4 14 Abu rs 4 Bar à LL VE fx à « « AUTRE st LÉ AUS 1 Fos: PV T0 SLASMAUT | | 4] À 4 :2pêx LhA ts rt € EL / LS 2 ’ os | h OUT Ne "HS bre | { JS Ari "à LA), Je 1 L it ‘ # P L » L H À : : , LINDA mo %. it el 17e Et à in’ : ' } BENQ 4 « E + } Ph ET +2 REV mis Au nie | { } L de «ni st u £ TE Em Sy LL Er | . 348 " 1 . ! L + rt au, [4 + A A A ME A RSA ENT TRS eRU ne $ 2 F y.) PP. dl Fu + , . - 4 + LE TNArC. 70 Fe 10 f ras t +. got 2 - : é ‘ é.r L Ê 0 # L' n “ $ v Û y y'a à e Fe SE “4 R Feet | YEN À Fe % 54 4 . & AL Eu \ CE : HUE AA à dis Æ +. LAN GRECE M je OT. 80, TO de ob ne SANS ñ FT 2 ot er L'oputs Le: get ms Cote ESA MO RICE DORE * Fe: AL Er Po. ré $ Sp Étye godes ‘e pe ut Art, rad? 4 Dre Asa ele 4 Dam ce 117 CONS per Grisee Lo cs RATE NUE Fe nbe EMERE ee à REA Ne Ne % ei adeh de ar esdl UE M Lédhus sa, de de note ex Le ot e VANNES NEve SES nur sy RÈRAE À LE DFA ni, he n Dr ne : RABAT A, a: » PE 2 ICE 2: +” LES T4 x LI" A L'ART RE. L° Pr" 4 + , 4° ‘ 4". + 7x ul 3 À: T4 * fu: "€ 4 ; é Futse 4: PE F 1 .. . È L é P A" "HT « \ Sn, | JUN 21 au PUS AN en + t ne. + ? Pa D ‘ Le | dt Pues ; P#, RTC A TA RTE LS FAO TTUUI | | Peer À Lee | DT : s r, à n : : Are L M vre " DR PAM LR GES HÉLVEL LANDES x va + 4 .# 5 LUN [4 k Tr) Lu Ù . t « L “+ R, ’ S À , ; L E : - 1 Te s: Ex re Le OM EE te D 7. CUTOm MEN | me Soie hs: [EL 31. RAA EE TE neléix, dut Co Tr ak ré he DOS RON AR FSDAU AR cyber jues S'éRvrenl PAU DE TQUEE, ans les HTC hi Hit ps PAR vattie pa le He, Due tarus Lt $ 7 d #: (CAD CIE re Fe 4 SI TUE TOUTES & CE QU: GI rx Nr AIT, C'PRÈ AT | UL£ Ha: ve ar 4 VAE de ge on As Es» RESTE (' UTC: D PrUr.: un i Le” AE, À fre Ê.L Fus, FE SSe 3, TNA 1 use 5 LE sont. 'TICUR UE ET + CAL 13.8 (4 EDS dut car b- he 0 dE des Le TTE oies uiviont ue hs See Qt Lépre res Li out TE UE orlènte E #& NA LÉO | r # 3 ne | rent 21 DURS À DCR Bee}, (re CA "Léa LE ‘ | " L : TS 4 . | ps ‘ | ; ÿ x ce gà | parer. tu aabpare KR. COTLIEND EE Jess $; She DO DCLURTOE CA, "Sec RES ARS re CIS PRAP RS DL pins est. Agnes pes névnti08s À WE SET SAS &; bhio) u£nes, "blues Uriesliufäires, ae SCA S KO LEUR lisa “ce genre ct quels Us A SIMOHHIX SNS > x 242 Ron Éihotmycèbra te groupe HS TEE! st hors MEN at “ + é à ae sé mA vei. de: dise. FOR TER PE ET PES ARS. UT R RE CE CMUBR MOT Seau Rent CAS Late Lee. 14 PRES dE. S eue Sustses de sitlbns lors: Hinsi “Hrbfahds 7 5-2 ARR | AUS à faune silonné er ie La 4e NO RCE PAT ETEERCE "4 ; % b (een: dés sai L'IPRE* à MINOR tte. drlart è de FaLoe NT: HAN PL , "el tx fé deb HE. rà Émis À Lotus robe: concis NT NME: 4 PS7 2 AR Led an bai br À da ce Omer E. oi is M NU VIN à ANNE ASE LARG TE" Sen 4 Qt rois PER us sc RAS evR nique EN QT | PA +18) 5 ITR Spor Cu jée Module omis 4 Je TASSE 10 UE + Hg À 4 # ia i CRE Eine age 1298 Lis. ? PAIN NS à 2 Re utes "À là ue L. pape HAS Ps LA CSTAUNU EE Set da | . | 2% », JS 'ERS | SORT ee LS ES fus tn » AT alu 14 CS AuriA RU E de Nice hate no chere é pos clutsunte. FU de api ire “pie se he Fr. “phée, Er ai à ADP Sois RE RES 8 4 4 à PET “Eee n + , À Tone ni A EE le RL y t = { His à FE ve eu NOR et 5 Fe «” RE bre 1897 — Ill: Série, 27° Année us BA FEUILLE DES JEUNES NATURALISTES A ES SR SE — — TABLEAU SYNOPTIQUE DE LA FAMILLE DES HELVELLACÉES (Fin) : 1000 IT. — Genre GYRoMITRA Fr. (Gyromitre). CH apeau céracé-charnu, défléchi, bulleux, enflé, couvert d’éminences non disposées en réseau. Asques cylindriques s’ouvrant par un opercule, mêlés des paraphyses. Huit spores ovoïdes-oblongues, unicellulaires, hyalines. … Pied atténué au sommet, irrégulier, sublacuneux, anguleux ou comprimé, creux à la fin, villeux blanchâtre (4-9 cent. de haut sur 0,5-8 d'’épaiss.). Chapeau brun, arrondi, difforme, à côtes élevées, épaisses, très tortueuses, présentant l'aspect d'un cerveau (3-9 cent. de largeur). Lieux dénudés des bois de pins, surtout au bord des routes sableuses ou sur la terre brûlée. ........ 12 G. escuienta Fr. 2 = | pus, |. 1 IT. — Genre HELVELLA L. (Helvelle), … Chapeau céracé-membraneux, concave en dessous, lisse où à peu près en dessus, Des mamelonné; pied central. Asques cylindriques, à huit “Spores ellipsoïdales, oblongues ou globuleuses, unicellulaires, hyalines. — ar leur hyménium lisse, ce genre et quelques-uns des suivants se rapprochent des Basidiomycètes du groupe des Théléphorées. a (ENS ÀER NUS * ne à. « “A L D Pied épais, atteignant au moins 1 cent. de diamètre ........... RENE ARTE SH Pied mince, épais de quelques mill. seulement.............:. SN TRE es À NC 2"Pied' creusé à sa surface de sitlons longitudinaux profonds ..............,.. ô =. Pied sans sillons ou à peine sillonné vers le bas. ...........:.........,... 9 3"Champignon de 4-6 cent. de haut. Pied blanchâtre, portant des côles nombreuses, peu anastomosées, un peu pulvérulent au sommet. Chapeau trilobé, ondulé, crispé, —…ocracé-pâle en dessus, brun ou bai-brun à la face inférieure, où il est couvert de — poils celluleux cloisonnés, en groupes pyramidaux. Asques cylindriques ou en — massue (380 — 16-18 »). Huit spores ellipsoïdales, munies d’une grosse goutte- Jette au milieu et de granulations aux extrémités, 21-22 — 12-13 p. Paraphyses … hyalines, quelquefois cloisonnées à la base, à peine épaissies au sommet. Sur la D me environs de Nice .:........... FRS Es 15 H. Barlæ Boud. Face inférieure du chapeau non couverte de poils cloisonnés........... ue Va ve B Chapeau dépourvu de veines saillantes ........... LPS PR Sie MR ETES 5 … Chapeau muni de veines saillantes plus ou moins anastomosées.............. 7 9 Chapeau cendré noir, à 2-4 lobes à peine laciniés. Pied fistuleux, non renflé à la = base. Asques cylindriques à huit spores elliptiques, 18 — 10-11 z; paraphyses en nn. dote enr 44H, lacunosa Afzel. 1 Didi de hiath bd... Val. Major. OR nn nee sde qe ne e éhpgeanodten drone Vale MNOP, F re +: o — 190 — DE : # Chapeau pâle, grand, gonflé, lobé, ondulé, contourné, lacinié au bord. 2, : ES 6 Pied blanc, fistuleux, robuste 10-12 cent. de haut, plus ou moins renflé à la base. Chapeau gris-pâle. Asques cylindriques ou en massue, spores elliptiques, 18= 199 p. Bois humides... 22 CRE PNR 15 EH. crispa Fr. . Chapeau blanc plus pâle.......... AR Re var. alba. | Pied ocracé-cendré pâle, lacuneux ct de même couleur à lintérieur, cylindrique; robuste, 7-12 — 1,5-2,5 cent. Chapeau ocracé-pâle, de même couleur en dessous qu’en dessus, couvert de mamelons larges. Asques longs, en massue, 340-360 = 20 Hu. Spores ellipsoïdales, lisses, munies de goutteleties, 17-22 = 11-124 Spéciale aux forêts de Pins............ A 46 H. pithyophila Boud. 7 Pied gris ou brun, court, pruineux, d’abord plein, puis creux, lacuneux. Chapeatn… bilobé, comprimé gris-pâle. Spores elliptiques, longues, à goutteleties (16 218) Forêts , je, 0. 10 OCR OR RER 17 H, phlebophora Sacc. Pied blanc ou blanchâtre . ;. AR RE - 84 8 Pied blanchâtre, cylindrique, profondément sillonné. Chapeau brun-fuligineux, à bords plus pâles, blanchâtre en dessous (3 cent.), irrégulier, à deux ou trois lobes, crispé, asques cylindriques, spores presque sphériques, paraphyses épaissies au sommet. Prés. 0." CR RS AO 18 H. fusea Gill. Pied blanc, cylindrique, plein, profondément sillonné. Chapeau gris-fulisineux, blanc en dessous, bilobé, à bords réfléchis, ondulés. Forêts. 19H. exarata Gil 9 Chapeau à bord presque entier, non lobé, creusé au sommet. Pied blanc, long, cylindrique, creux. Asques cylindriques, spores ellipsoïdes (20 y sur 11); para=« physes en massue .......... LÉ ELRIER 20 H. quepinioides Berk. et Gooke Chapeau. à bords plus ou moins lobés. : : 32 RES 10. 10 Chapeau couleur cannelle, blanc et villeux en dessous, glabre en dessus (5 à 40 cent.), un peu rugueux'à la fin. Pied pâle (3-5 cent. de haut), couvert d'une« villosité blanche, plein quand il est jeune, creux à la fin, comprimé, un peu lacuneux, mais non sillonné. Asques cylindriques, spores elliptiques à deux gouttelettes, 18-22 — 8 p, paraphyses un peu gonflées au sommet, cloisonnées;, souvent divisées. Troncs de pins, terre humide ou brûlée. 21 H. infula Schal Chapeau d’une autre couleur. "2... M. SPECTRE RER | 11 Chapeau bai-brun, violacé ou noir, lisse, lobé. Pied blanc, glabre, lisse, creux, aminci au sommet, d’abord cylindrique, puis comprimé (1 cent. d'épaisseur} Spores elliptiques (18 & sur 10), paraphyses brunes, épaissies au sommet Forêls montagneuses, sableuses..................... 22 H. monachella Fr.« Chapeau brun-noir, pâle cn dessous, surtout au bord (2 cent. env.) à lobessubré; niformes, émarginés. Pied blanc un peu pruineux, cylindrique, légèrement lacuneux à la base. Asques cylindriques amincis à la base en pédoncule, spores“ ovales, hyalines, munies d’une gouttelette (22 4 sur 14); paraphyses linéaires, en massue au sommel. Terre gazonnée................... 23 H. albipes Fuck.« 12 Pied rugueux ou sillonné longitudinalement...................,.,.44 0119. Pied nt rugueux, ni sillonné;. Ni. RTE RER (LUS RENE 16 bis. 13 Chapeau de couleur claire, blanc ou jaunâtre...................... ‘08 Chapeau de couleur foncée, gris-brun ou noirâtre................... 210 # Hs: 14 Chapeau d’un blanc de neïge, finement floconneux, membraneux, mince, réfléchir. en deux lobes orbiculaires, vu en trois disposés en tricorne, 1-1,5 cent:, hym 2 nium gris bistré ou même noirâtre en séchant. Spores ellipsoïdales, à globule” verdâtre, 18-20 u. Alpes-Maritimes ........:.......... 24 H. albella Quél Chapeau ocracé-pâle, étalé, flexueux. Pied cylindrique, creux. Asques cylindriques” Spores elliptiques, 40-14 p, paraphyses en massue. Sur la terre: De | 25 H. pallescens Schæf, 45 Chapeau brun-bistre, glabre en dessus, gris-clair veiné-réliculé en dessous, bilol s, comprimé, puis réfléchi et festonné, 1 cent. de diam. Spores ellpsoïdales* ocellées, 16-18 &. Forêts de la plaine.......:......… 25 bis H. venosa Quél. Chapeau non veiné-réticulé en dessous..........:.....4. NI 16 Chapeau brun, cendré en dessous, bilobé, 2-5 cent., en formé de coupe où -hémi® sphérique, hérissé de petites écailles sauf au centre, où il y a un disque glabre brun-roir. Pied ventru, 2-3 cent. sur 4-7 müll., blanchâtre, brun et pruineuxau sommet, rose-brique à l’intérieur, glabre, lacuneux. Asques cylindriques, 300 350 — 14-18 . Huit sporès elliptiques, munies d'une gouttelette, 17-20 = 12m Bois de Conifères .; :.: 28 7 RSR 26 H. Queletii Brés ve St PVR ne elliptique 20-23 2, avec gouttelette..........,..,....... CAD: E es LU LL AN Lion re. ESus ; ge — de f cent., blanc, à disque central gris-brun. 4). Pied allongé, mince, pruineux. Asques cylindriques, spores ellipsoïdales, 48-20 = 9-11 p; paraphyses en mässue. Marais... k ar. 9 H. Ares Bull, CNT FUIT AS ERRRRRSENNRRERE ESSOR RE 19 1 RE LL Las 25 Pied couleur d'ocre, long de 2-3 cent., cylindrique plein. Chapeau villeux, cendré, ……… subocracé en dessous, à 2 ou 3 lobes réfléchis. Asques cylindriques ; spores ellip- ….… soïdes (18 x sur 10); paraphyses en massue. Marais... 3% H. ephippium Lév. Pied cendré, hérissé (1-4 cent. sur 1-2 mill.), atténué au sommet. Chapeau en coupe hémisphérique, puis plan. gris souris (1-3 cent.). Asques cylindriques (140-160 — 13-16 z); spores elliptiques ou fusiformes (20-27 p — 11-144); .… paraphyses filiformes, en massue au sommet ......... 39 H. macropus Karst. IV. — Genre VERPA Sp. (Verpe). …. Chapeau conique, charnu-membranacé, également défléchi de tous côtés. Pied central. Free cylindriques, octospores; spores ellipsoïdes, unicellu- laires, hyalines. Des paraphyses. 1" Pied cylindrique, creux, fragile, couleur chair ou cendré, marqué à la fin de taches = noires. Chapeau conique obtus, à bords sinueux ou réguliers, puis s'allongeant seulement d'un côté, serré d’abord contre le pied, puis écarté, lisse, brun roux. - Asques cylindriques; spores ovoides, obtuses (20 — 14 4): paraphyses cloison- D Den PR ms... ....7..................:. 36 helvelloïides Krombh. Pas de taches sur le pied. Chapeau non étiré d'un seul côté. .,.............. 2 Ohapeau.de couleur pâle en dessus. .................................... 5) ….. Chapeau de couleur foncée en dessus. ....................... "7 4 DIE Sen 4 3 Chapeau hémisphérique, en cloche ou en forme de doigt de gant; large et haut de . D 6 à 8 mill., un peu rude au toucher, lisse en dessous. Pied cylindrique, écailleux, t'a #7 : >. o Lo? ve PA p° 2 CC? LÉ Pre RE VERT SOS tre PO, 1% Past : ET. Léa « : ‘ . D! Tr Pre V au Fe w) 1 jp = ‘ Ltée va r Due f D" Su ne, + RTE 1 Ne « ATP a et, Li. pre PE hr n 2:09 STE NES (2-3 cent. en diam.), pâle ou gris pâle en dessus, brun en dessous. Pied drique (3-6 cent.), quelquefois renflé à Rà base, blanc ou blanchätre, avec écailles transversales de même couleur. Asques cylindriques; spores ovoï paraphyses filiformes, à peine épaissies. Forêts gramineuses. QU. . | | 38 V. Brebissoni Gill: 4 Pied presque cylindrique, radiculeux à la base, long de 7 cent., épais de on ill, souvent épaissi à la base chez l'adulle, blanc roux. Chapeau brun,-un peu ombi liqué. Asques cylindriques (300 à 330 & sur 20); spores elliptiques, granuleuses (20-23 — 12 y); paraphyses en massue....... ....... 99 V. agaricoides Pers: Pied cylindrique, mince, non bulbeux, plein, villeux, incarnat pâle. Chapeau conique, brun en dessus, ocracé en dessous. Asques cylindriques; spores ellip= tiques, hyalines, 209 Z; paraphyses brunes, en massue. Sur la terre. 40 V. pusilla Quél. V. — Genre MirruLA Fr. (Mitrule). LR: Portion sporifère céracée-charnue, globuleuse ou ovale, cylindrique“ow en massue, lisse, portant des asques sur tout son pourtour, fortement. colorée. Asques allongés, à huit spores; spores oblongues ou fusiformes,« unicellulaires, hyalines. Des paraphyses. 4 4 Portion sporifère globuleuse ou ovale,-distinete du pied..............2. 32230) Portion sporifère cylindrique où en massue faisant la continuation du pied". -2 Espèces croissant dans les lieux marécageux . . 2.2, 2:00 à 2 000 Espèces croissant sur les feuilles de Gonrtères "22200000 Se se 3 Espèce fragile, glabre, creuse à l’intérieur et souvent remplie d’eau. Pied de. 2-3 cent., tantôt droit, tantôt flexueux, blanc, incarnat pâle ou jaunâtre. Poruianm sporifère en massue (longue de 5 à 10 mill.), jaune, obtuse, de forme variable En troupes sur les feuilles pourries................. 41 M. phalloides Chev. Pied mince (1,5 cent. de long.), simple ou fourchu, naissant d'un sclérote oblongretde. couleur foncée. Partie sporifère jaune, de 7 à 8 mill. de long sur 2-5 mill. d'épais* seur, en massue obovale, un peu rugueuse. Asques en massue; spores fusiformes. (10-19 » — 3-3-5); paraphyses filiformes. Marais ... 42 M. sclerotipes Boud: 4 Sur les feuilles de sapin tombées, dans les vallées humides. Pied tenace, filiforme; flexueux, noir brun, 1-2 cent., un peu rude. Portion sporifère petite (2,4 ml de long), conique ou ovale, obtuse, lisse, ferrugineuse .…. . 43 M: cucullata Pr: Sur les feuilles de Pin Silvestre. Pied capillaire flasque, glabre, pâle, fixés quelques flocons, long de 2 à 6 mill. Partie sporifère ovale ou arrondre,trè obtuse, ferrugineuse. Asques en massue, spores fusiformes, RARE GE . prsil 5 Pied cylindrique, écailleux, rugueux, se prolongeant en*une massue pare obtuse, simple ou divisée, d’un vert olive. Asques en massue,-subsessilessss oblongues, fusiformes, droites, hyalines (15-18 — 4-5 y), paraphyses filifo Ca Le . “. Forêts humides... 7 LR EEE ee 45 M. viridis | Pied épaissi à la base, pâle, se prolongeant en une massue glabre, brillante? de 3 à 5 cent., comprimée, obtuse, olive fuligineux, à la fin vert noir: èces croissant en groupes sur la terre, jaune, à pied long (5-7 cent.), flexueux, cylindrique, atténué en bas; partie sporifère formant un chapeau étalé, concave en dessous, lisse (1,5 cent. de large). Asques en massue; spore fusiforme, courbe, hyaline à quatre noyaux (30-5 y), paraphyses filiformes. 52 47 C. marcida Sacc. “Espèces croissant sur le bois ou Les feuilles pourries............ ht EN REA 2 Espèce croissant sur les troncs de chêne, en groupes, blanc de lait, puis gris noir. Pied cylindrique (2,5 cent. de long), plein, parfois rameux, tordu à la fin. Portion —…sporifère haute de 2,5 mill., céracée, fragile, convexe, ondulée, à bord droit, concaxe et granuleuse en dessous. Asques en massue, spores fusiformes droites, à deux noyaux, 25-28 — 4 p; paraphyses filiformes, (Jura). 48 C. Queletii Sacc. Espèces croissant dans les lieux humides... ............ a. Pied mince, sillonné au sommet, ocracé pâle, olivé à la base, 4 à 4,5 cent. de hau- teur sur ! mill. d'épaisseur. Portion sporifère convexe, orbiculaire, glabre, céracée, ferme, jaune incarnat, puis fuligineuse, 4-5 mill. de diam. Spores elliptiques —allongées à 2 gouttelettes, 12-14 g. Sur les feuilles et les plantes inondées. 7 49 C. stagnalis Sacc. «Pied cylindrique, flexueux, tomenteux, blanc. Chapeau charnu, orbiculaire, convexe au début, puis plan déprimé. Roux, un peu infléchi au bord. Asques en muissue, à huit spores ovoïdes oblongues, droites, hyalines 7-8 — 9 y: para- …physes en massues. En groupe sur le bois inonlé. (Ardennes). £ | 00. C. aquatica Sacc. ss. se = © Se FX - . … + 4+. æ. ‘E | VII.— Genre GEOGLOSSUM Pers. (Géoglosse). Portion sporifère droite, en massue, lisse, glabre ou velue, couverte Bhymentum sur tout Son pourtour, porté sur un pied. Asques longs, octos- jores. Spores cylindriques, fuligineuses, à plusieurs cloisons. Des para- 1Portion sporifère en massue glabre.......... Ds, Le RTE US TRANS AE …Portion sporifère en massue hérissée de poils, noire, longue comprimée. Pied RTS MMA ut A ne coment Ed CG: hirsutum:Pers Portion sporifère comprimée. Pied distinct............... CET CE ES AL Portion Sporifère en massue, visqueuse par les temps humides, lisse, noire, com- rit di LE 2 w ÿ | MARBTOUPES ,...-... SD PISE PIE AS RER ITR .. 54. G. difforme Fr. Dr, El nd # A PES 7.194 — LEP TER VIII. — Genre LEPTOGLOSSUM Cooke (Leptoglosse). Portion sporifère en massue, ou oblongue, pédonculée. Asques octosporess spores longues, hyalines, à ? ou plusieurs cloisons. Des paraphyses. Portion sporifère ovoïde, comprimée longitudinalement, sillonnée, longue de 2 cent’; jaune citron. Pied cylindrique un peu plus épais au sommet, plus pâle. Asquess en massue, spores cylindriques égalant presque la longueur de l’asque, munies de 8 à 10 cloisons. Parmi les mousses ............... .. 56. L. flavum Sacc: IX. — Genre SPATHULARIA Pers. (Spathulaire). Portion Dre comprimée en Lime verticale, céracée, charnue décurrente de deux côtés sur le pied. Asques longs, octospores; spores filiformes, hyalines, sans cloisons. Des paraphyses. : 1 En groupe ou isolés dans les forêts de Pins. Hauteur 3 à 4 cent. Portion sporifè €. de forme variable, ordinairement ovoïde ou subarrondie, spalulée, comprimée, lisse ou ondulée, jaunûâtre. Pied blanc. Asques en massue, brièvement pédicellés,« atténués au sommet (90-100 m — 10-12); spores aciculaires, fillformes,« flexuceuses, hyalines, munies de plusieurs gouttelettes (60-70 = 2-3); paraphysess nombreuses, flexueuses, courbées, rameuses .......... 51. S. clavata Sacc… En groupes ou isolés dans les forêts sablonneuses. Massue ovoïde oblongues« longue de 1 cent., applanie, rugueuse, ondulée, jaunâtre ou couleur chair, à sommet rose ou roux. Pied cylindrique ou comprimé, court (1 cent.), enfléà 4 base, un peu rugueux, glabre, violet noir; chair molle, blanche, odeur douces spores aciculaires (50 & de long), munies de gouttelettes. (Alpes-Maritimes) 58. S. nigripes Sacc X. — Genre VIBRISSEA Fr. (Vibrisse). E Portion sporifère subcéracée, en forme de tête, soudée au pied par Ie bord. Hyménium d’abord lisse, puis velouté par les asques et les paraphyses* qui font saillie. Asques cylindriques à huit spores; spores filiformes, très" longues, unicellulaires ou munies de cloisons subhyalines. 2 1 Pied cylindrique, plein et blanc au début, noir glauque et creux à la fin (de 4% 12 mill., de hauteur). Portion sporifère large de 4 mill., en forme de tête hémis= phérique, d’abord dorée, puis brun orange. Asques cylindriques; spores filiformes. à cloisons nombreuses (250 & sur 1); paraphyses fiüformes en massue ét bifur quées au sommet. Sur le bois pourrissant dans les lieux humides. +30 1. V. truncorum Frs Pied court ou presque nul. Portion sporifère charnue à hyménium jaune pâle convexe, ombiliquée, veloutée par des paraphyses nombreuses. Asques tubuleux spores filiformes (230 y sur 2). Sur les rameaux et le bois, dans les lieux humides, | 2. V. pexiroides Lab» Reims. L. GÉNEAU DE LAMARLIÈRE, M 2] Docteur ès-sciences. AR Ci al EXPLICATION DES FIGURES Fig. 1. — Morchella esculenta. — m, périthèce ; &, asque et spores; p, paraphyse. Fig. 2. — Morchella rimosipes.— m, périthèce ; a, asque et spores; p, paraphyse. Fig. 3. — Morchella olivea. — m, périthèce ; sp, spores. * Fig. 4. — Morchella deliciosa. — Périthèce. Fig. 5. — Helvella pithyophila. — m, périthèce; sp., spores. Fig. 6. — Helvella crispa. — Périthèce. Fig. 7. — Helvella monachella. — m. périthèce ; a, asque ; sp, paraphyse. Fig. 8. — Helvella albella. — m.m/, périthèce ; sp, spores. Fig. 9. — Helvella elastica. — Périthèce. Fig. 10. — Verpa digitaliformis. — Périthèce. Fig. 11. — Mitrula phalloïdes. — m, périthèce; sp, spore. Fig. 12. — Geoglossum glutinosum. — m, périthèce ; a, asque ; p, paraphyse; sp, spore. Fig. 13. — Spathularia flavida. — m, périthèce; sp, spore. LS $ "ami An 1 OCR LR. il p- rire d … LA …., n É dnu Tati 7 D < NE eV Lr! er e L , L d MER: IT ÉEe | pre 7 ru ni | "4 “où D > Cote é . pce F, L Le LA LS ve + À “ y SR IEEE ù “# Re LS » , ri r = __—… "— 195 — NOTE SUR QUELQUES COQUILLES DE C£ERITHIIDÆ Kite DE L'ÉOCÈNE PARISIEN (fin) GENRE Potamides, Brongniart. Animal d'eaux saumâtres. Coquille épidermée, canal court. Opercule orné, orbiculaire, à tours nombreux et à nucleus central. C'est surtout par l'opercule, qu'il est possible de séparer les Potamides des Cerithium, mais cette pièce n'existant pas à l’état fossile, ce n’est donc que par analogie de forme et d'ornementation, avec les espèces vivantes, que les espèces fossiles ont été placées dans ce genre. à SECTION Potamides sensu stricto. = De. Potamides lapidum, Lamarck, pl. I, fig. 14. _ La ferme de l’'Orme. — Tours convexes presque lisses, souvent un peu anguleux. — Eocène moyen et supérieur. Le 3 Potamides cristatus, Lamarck, pl. I, fig. 15. Grignon. — Plus court que le P. lapidum; s’en distingue encore par la & ‘ . , , \ PETY arène denticulée dont ses tours sont ornés. — Eocène moyen et supérieur. r. Potamides tricarinatus, Lamarck, pl. I, fig. 16. …Butte-aux-Clochettes (Oise). — Dans cette espèce, l'angle dentelé est antérieur ; les deux rangs de granulations qui sont au-dessous disparaissent “quelquefois. — Eocène moyen et supérieur. Re. Potamides mixtus, Defrance, pl. I, fig. 17. + Ermenonville. — Forme plus cylindrique, carènes moins saillantes et moins denticulées. — Eocène supérieur. ; De SECTION Tympanotomus, Klein. - Tour anguleux, granuleux ou épineux, columelle tordue,.labre dilate. NT > A re Potamides semicoronatus, Lamarck, pl. IT, fig. 18. … Parnes. — Cordon noduleux inférieur; deux rangées de fines granula- tions au-dessus. — Eocène moyen. PAL: Potamides Cordieri, Deshayes, pl. I, fig. 19. . Butte-aux-Clochettes (Oise). — Cordon inférieur moins saillant, presque “éval aux deux autres petits cordons qui sont au-dessus. — Eocène supé- Potamides conarius, Bayan (= Cerithium trochiforme, Deshayes non Lamarck], AT pl. IL, fig. 20. … Le Fayel. — Forme conoïde, cordon sutural épineux, base du dernier “our aplatie. — Eocène supérieur. Dr: us * ; Potamides papalis, Deshayes, pl. Il, fig. 21. Cuise-Lamotte. — Base du dernier tour convexe. — Eocène inférieur très commun à Cuise). w DR ET Sn DAS. : = ; ‘ > LT à FA nl LOs dr. — 196 —— SR pa PETER EN ER Potamides funatus, Mantell, pl. II, fig 20 EE TO % Rilly. — Cette espèce, lus allongée que les deux créée est t à. variable; dans certains éc antillons, le cordon longeant la suture est ent le rement épineux. — Eocène inférieur (Hgnites). rt Potamides Hericarti, Deshayes, pl. IL fig. 23. | ‘4 Butte-aux-Clochettes (Oise). — Assez étroit; deux cordons granuleux s sur É chaque tour, l'inférieur beaucoup plus développé. — Eocène supérieur. ” Re Potamides Roissyi, Deshayes, pl. IT, fig. 24. | ee Butte-aux-Clochettes (Oise). — Ornementation moins saillante ; tre oi S cordons plus ou moins granuleux presque égaux. — Eocène supérieur. Potamides involutus, Lamarck, pl. IT, fig. 25. - 4 Cuise-Lamotte. — Moins allongé que le ?. Roissyi, tours plus étages | trois rangées de granulations œénéralement effacées sur les derniers tours. — Focène inférieur et moyen. È Potamides gradatus, Deshayes, pl. IT, fig. 26. Cuise-Lamotte. — Derniers tours beaucoup plus gros, fortement ctagés. — Eocène inférieur. SECTION Exechestoma, Cossmann. LS ; Coquille à tours anguleux ou arrondis, à côtes courbes; canal court peu profond. Er. Potamides angulosus, Lamarck, pl. TE, fig. 27. à Grignon. — Tours fortement anguleux, angle dentelé. — Eocène moy en et supérieur. Potamides interruptus, Lamarck, pl. IT, fig. 28. Grignon. — Angle médian presque nul; quatre ou cinq cordons ondulet varices nombreuses. — Eocène moyen. | | SECTION Batillaria, Benson (= Lampania, Gray). Coquille turriculée, pas de varices; canal à peine distinct, droit; ] labre SiNUCUX. FEAR Potamides pleurotomoides, Lamarck, pl. I, fig. 29. Butte-aux-Clochettes (Oise). — Forme allongée, une rangée de t tu cules surmontée parfois d’un cordon noduleux. — Eocène supérieur. Potamides echinoides Lkamarck, pl. IT, fig. 30. La Ferme de l’Orme. — Forme moins allongée, ornementation plus épi neuse, cordon supérieur plus développé. — Eocène moyen et Supres à Potamides biserialis Deshayes, pl. IT, fig. 31. Cuise-Lamotte. — Deux rangs de tubercules arrondis, presque € au — Eocène inférieur. pe se Potamides subacutus d'Orbigny, pl. I, fig. 32. _Cuise-Lamotte. — Rangée de tubercules épineux, un di uxième moins saillant au- dessoms — Eocène inférieur. M ‘ 0 pi . 14 (RCE : \ y b -—* a ax 1 L t d L L Le ri ‘ : J Ne Tr f | L £ nf L L + PONT RAT) ME - ms à ETME CERITHIUM DU BASSIN PARISIEN 4 (ei PARISIEN | 2e à DU BASSIN CERITHIUM ” CE PE | 4 ns hrraetiats Lovigu lbs ee dd at 0 man es Vs «ht an ds tiaerer sauve tr vrméirentert Svtns 4 doce 0h ei mt eniceh hnianms he ateretsathe dm at «+ Neue 34. ct alt nnalants vi Ath chtis oh 4 À ntm int" 1h 140 vb eue à LA PEN RP EE AT nt «+ D. Ba # " PE 4 Cu EC "VIA à LAS TS in) É2- RS RE LL NW % PT 0 ML NTM, fat So L : Tù » M = y. à + ir . . D 1 DL , = Cost © 1 . # E : æ : FR PAL CT x 1 = AN = n “2. ° …, 0 Potamides Bouei Deshayes, pl. IT, fig. 34. + à Guépelle. QT Carène denticulée, plus rapprochée de la suture infé- re et.surmontée d'un cordon onduleux. — Eocène supérieur. “<< Polamides bicarinatus Lamarck, pl. IT, (ig. 939. ‘ir : : in \ ers-sur-Oise. — Deux carènes noduleuses presque égales. — Eocène F- Potamides Sowerbyi Deshayes, pl. IT, fig. 36. a EE " ’ : \ . 4 en Plus allongée que le P. Boueï; la carène denticulée et le cordon la surmonte, sont beaucoup moins saillants. — Eocène supérieur. E. VIGNAr:. MISION DES GENRES DE LA FAMILLE DES TROCHILIDÉS AE 4% (OISEAUX-MOUCHES) (Suite) *_BuPnerusa Gould. — Les £Eupherusa différent des Thalurania par “queue légèrement arrondie, ses rectrices latérales, larges et obtuses, bun peuplus courtes que les médianes et par leurs sous-caudales blanches ra lent disquées de vert), longues et filamenteuses,-rappelant celles des ybura. Leur bec est plus court que celui des Thalurania mais de même 16, également denté, et plus ou moins arqué. ins lesgrosses espèces (£. eximia Del., egregiu Salv., polyocerca Elliot) euxmandibules sont noires et les ailes ont les rémiges secondaires #-dans les plus petites (£. chionura Gould, cupreiceps Lawr.) la libule inférieure est teintée de jaune au moins à la base, et les ailes umicolores. | auteurs ont proposé pour l'E. chionura un genre £lvira (Mulsant), DE nigriventris Lawr. un genre Callipharus (Elliot) et pour l'E. cu- ps bawr. un genre Lawrentius (Boucard), qui ne méritent pas d'être tes ont pour caractère commun d'avoir les sous-caudales et les rec- externes blanches, en tout ou en partie. Mféemelles sont en dessous d’un gris blanc uniforme, les mâles d’un vert brillant; une seule espèce, Z. nigriventris Lawr., est en dessous ki ir intense. à | | enré compte six espèces répandues du Mexique à Panama. CHAzLyeurAa Reich. — Ce genre, connu aussi sous le nom de /ypu- Gould, est relié au genre Thalurania par le genre £upherusa; il lesurtout au premier par le bec long, robuste, légerement arque et DER À es 2 - a FES sr tr. = M = F7) CE . vf Lx V1 d D: > CRE — 198 — fortement denté, et par la queue légèrement fourchue et à lar es ec obtuses; mais il en diffère par les sous-caudales blanches, très évelop longuement filamenteuses (plus que celles des Zupherusa), et ressem à de petites plumes d’autruche. ei. Les mâles sont en dessous d’un vert assez sombre passant souvent bleu, tandis que les femelles sont d’un gris blanc. ee. Les rectrices sont noires ou d’un bronzé plus ou moins foncé; chez femelles seulement les latérales sont pointées de blanc. Dans les“es les mieux caractérisées : C. Buffoni Less., cæruleigaster Gould, les-de mandibules sont noires, dans d’autres, C. Isauræ Gould, linférieure. teintée de Jaune. RS: On en connaît six espèces, répandues de l'Amérique centrale à PMEcua l’une d'elles, C. Buffoni Less., est très commune au Venezuela Colombie. 39. PETASOPHORA Gray. — Ces oiseaux différent tout de suite desp cédents par la similitude des sexes et par la présence, de chaquescôté cou, de plumes squamiformes plus longues que les autres et de colorat différente, formant, en arrière de l’œil, une sorte d’oreillette. D Leur bec est noir, très fortement denté (rappelant sous ce rapportce du Rhamphodon), aussi long que celui des Chalybura, mais droit oupresq droit et moins robuste à la base, d'épaisseur presque égale dans“toutes longueur; leurs rectrices sont encore plus amples et presque égales médianes à peine plus courtes), leurs sous-caudales sont presque“at longues, également ovales acuminées, mais très brièvement filamenteut sur leur pourtour. 04 Les plumes squamiformes dont ces oiseaux sont ornés en dessouss plus longues que celles des autres Trochilides, ovales au lieu d'être“ser circulaires et plus foncées au centre qu'à la marge. ne. Ils sont d’un vert brillant avec l’abdomen souvent taché de bleuetsa les oreillettes bleues ou violettes (P. serrérostris Vieill.); dans unéesp plus sombre P. Delphinæ Lesson, la parure est réduite à uneba gulaire. Re Leurs rectrices sont d’un bleu verdâtre brillant avec une barre“suk minale obscure; leurs sous-caudales sont rarement blanches, le plussow vertes et frangées de fauve. - LEE Le type du genre, P. serrirostris Vieïll., est un oiseau anciennen connu du Brésil, les autres espèces, au nombre de six, habitent lesÆ depuis l'Amérique centrale jusqu’au Pérou ; le P. iolata Gould, connu sous le nom de P. Anaïs Lesson, est l’un des Trochilides les plus comm 40. AvOCETTULA Reich. — L'Avocettula recurvirostris Sw:, cuir rare oiseau de la Guyane, doit son nom à la forme de son bec "qui comparé à celui de l’Avocette; ce bec est, en effet, recourbé en"h4 l'extrémité avec la mandibule supérieure déprimée obtuse et forte serrulée sur les bords. Ses autres caractères et même sa coloration ceux des Lampornis qui suivent : Be Le mâle est en dessus d’un vert foncé, en dessous d’un beau vertbr avec le milieu de l'abdomen noir, ses sous-caudales sont vertes, sesrec sont en dessous d’un magnifique bronzé rouge doré, en dessus les“méd sont d’un noir verdâtre et les latérales sont bordées extérieuréme même couleur. 4 ER La femelle est blanche en dessous avec une bande noire sinueuse rectrices latérales sont -pointées de gris blanc. | D. #1. Lampornis Swains. — Les Lampornis ont à peu près lébe Chalybura, dont ils diffèrent surtout par leurs sous-caudales normales 1: M te =. RS teuses et colorées généralement comme l'abdomen, et par leur queue plus courte, non où à peine échancrée; dans toutes les espèces, les € s latérales sont d'un rouge violacé et plus ou moins bordées de bleu D'un peu irisé. LMHango L:, particulier à la Jamaïque, est en dessous d’un beau noir x avec les côtés du cou parés de plumes squamiformes d’un rouge disposition rappelant un peu le genre Petasophora; les sexes sont lat es, mais certains individus, pris autrefois pour des femelles, ont la parée de plumes squamiformes d’un gris ardoisé, ce caractère n'étant exuel doit être attribué à une sorte de dimorphisme. ans les autres espèces les sexes sont Éoblahes: les mâles sont parfois lessous entièrement verts (L. viridis Vieill., veraguensis Gould), tantôt > la gorge verte ou dorée et la Sa noire (L. gramineus Gmel., 1 L.}; l'espèce la plus répandue, L. nigricollis Vieill., a le dessous OT ps uru d'une très large bande noire bordée de vert ou de bleu. es femelles sont blanches ou grises en dessous, tantôt unicolores, tantôt une bande médiane noire sinueuse. mconnait neuf espèces de ce genre : quatre propres aux Antilles Mango L., dominicus L., virginalis Gould, viridis Vieill.)}; deux au xique et à l'Amérique centrale (L. veraguensis Gould, Prevosti Less.); au Venezuela oriental, aux Guyanes et au nord du Brésil (L. gramineus D}; une répandue communément dans presque toute l'Amérique du De nigricollis Vieïll.), enfin, une très rare du Brésil (L. chlorolæmus 2k 0 tte dernière, dont la tête est, par exception, ornée de plumes squamni- esbrillantes, fait le passage des Lampornis aux Chrysolampis et a même, le certaine époque, été rapportée à ce dernier genre. ._ANTHOCEPHALA Cab. et Heine. — Ce genre, qui a été classé très emment par les auteurs, nous paraît surtout voisin des Zampornis. et hrysolampis, 1i a à peu de chose près le bec des premiers, mais il y “un queue légèrement arrondie et un système de coloration très al, dans les deux sexes le corps est en dessous d’un gris fauve, chez le “seulement le dessus de la tête est garni de plumes squamiformes d’un & mat passant graduellement au rose ou au brun rouge sur la nuque, éctrices sont bronzées et longuement pointées de fauve pâle. connait deux Anthocephala également rares : l’un de la Sierra- da-de Santa-Martha, A. floriceps Gould, l’autre de la Savane de ta A. Berlepschi Salvin. = CHRYsoLAMPIS Boie. — Ce genre se distingue facilement de ses énères à bec fortement denté, par ses plumes frontales, s'étendant, en rradant, sur le bec jusque vers le milieu de sa longueur, au point de ép complètement les narines, caractère surtout bien visible chez le mâle, son bec plus court et presque droit; sa queue, à larges rectrices, est ment arrondie comme celle des Anthocephala. ssexes sont très dissemblables : le mâle a le dessus du corps d'un brun re-mat avec la tête garnie, jusqu'à la nuque, de plumes squamiformes beau rouge carmin brillant, en dessous sa gorge et sa poitrine sont plumes d’un jaune doré d’un grand éclat, tandis que son abdomen unâtre, ses sous-caudales sont fauves, ses rectrices d’un rouge brun- avec une bordure noire terminale. La femelle, qui manque de parure ile, est en dessous d’un gris blanc, ses rectrices sont rousses à la base, énoires mais pointées de blanc. 46: nique espèce, Chrysolumpis mosquitus L., qui doit son nom vulgaire à: à stopase à son élégante coloration, est l'une des plus connues, l’une de ‘ #3 _ Li E." FE Pb ide . 7 0 ‘ FPE, \ Fe - # à Re... j \ x + 7. "x 7 : AL ? l M « VESTES celles que les plumassiers recoivent en plus grand nombre; elles commune en Colombie, au Venezuela, en Guyane et dans le norddt Brésil. ER 44. Eurauris Boie.— Les Eulampis, qui terminent la série des Proche lides dont la mandibule supérieure est fortement dentée, se rapprochent des Chrysolampis par leurs plumes frontales s'étendant sur la base’ dubecset cachant partiellement les narines et par leur gorge et leur poitrine-garnies de plumes squamiformes brillantes ; ils en diffèrent par leur bec plus longret beaucoup plus courbé, leur queue carrée ou très légèrement échancrée formée de larges rectrices et surtout par leurs sous-caudales et leurs tectrices cau* dales (très développées) largement arrondies, ni ovales, n1 lancéoléeset'de teinte métallique brillante. É: Les sexes sont semblables par les couleurs, mais les femelles diffèrent des” mâles par leur bec plus long. 4 Ces oiseaux, relativement gros et de forme trapue, sont propres at pétites Antilles; l£. jugularis L. est en dessus d'un noir mat avec«les tectrices et les couvertures alaires d’un vert bleuâtre brillant, en-dessous. sa vorge et sa poitrine sont d’un rouge violet; les £. holosericeus Li: etchlos rolwmus Gould. sont en dessus d’un vert foncé, en dessous, d'un vert brillant avec une tache pectorale bleue et l'abdomen noir. Leurs rectrices" sont noires ou d’un noir er . 5140 45. SMARAGDITES Boie. — Les quatre genres qui viennent ensuite.ses distinguent des précédents par leur queue arrondie à rectrices graduels lement plus longues des externes aux médianes, et par leur bec assez long à mandibule supérieure beaucoup moins dentée, à mandibule inférieure“em grande partie Jaune. “4 Nous rétablissons le genre Smaragdites Boie pour le ?r. viridissimus Vieïll., que les auteurs modernes placent dans le même genre que le"22n thaumantias L., dont il diffère par ses rectrices également larges, nonou à peine atténuées et obtuses, caractère qui dans la famille des Prochilides doit être considéré comme de valeur générique. à. Cet oiseau, répandu en Guyane et dans le bassin de Amazone, estren dessous d’un beau vert cendré; ses rectrices sont d'un vert plus franc-etplus brillant, unicolores chez le mâle, pointées de blanc chez la femelle; ses-sous: ‘audales sont blanches et plus ou moins disquées de vert, On a distingue comme espèce, sous le nom de T. leucorrhous Sel. et Salv., une race, propre au Hlaut-\mazone, dont les sous-caudales sont “entièrement blanches. RE 46. CuryYsoBRONGHUS Bonap. — Le 7r. thaumantias L. diffère surtou du précédent par ses rectrices étroites, longuement afténuées dans-Jeu moitié apicale et subacuminées, graduellement et très légèrement-pla larges des externes aux médianes. Cet oiseau est en dessous d'un vertpal doré à reflets cendrés; ses rectrices d’un beau vert brillant sont bordées*dre blanc au côté externe et longnement pointées de blanc; ses sous-caudales sont vertes et étroitement frangées de blanc. Les différences sexuelles-son très faibles. IT est commun à Trinidad, au Venezuela et dans les Guyane: plus rare en Colombie où il est représenté par une race spéciale = Bemno de Polytmus donné à ce genre, par les naturalistes modernes, ne peut-ètm maintenu, étant emprunté à un ouvrage (Brisson) où la nomenclatur binaire n’est pas appliquée. | FA OUEST + LA Tr, (A suivre). E. | SIMON. - 4 TRÈS EL D ÉEnad D nt is NL, SOC TER % DAT mes Ü ee $ +4 A LR he | &- ; SÉTRE 2. Le % PATENT est Ne D RS TIRE) NÉE rt DCE NE RES PE RE & LENS au té KV < slt ‘+ E | Le, er ” + here 201 : us L ni : pr nil 4 LA “ . LA: A ay * É ss LE " y NOTES SPÉCIALES ET LOCALES < DR D n à la Bibliothèque. — Mme Oscar Kæchlin, de Dornach (Alsace), qui nous avait Lo Pan dernier, en souvenir de son mari, la collection complète de fa Société Entomo- 4 de France, vient de completer ce don déjà si important par une série d'ouvrages Se & brochures concernant surtout l'entomologie, et par une collection de 2? volumes de CL: k ne d'Emulation du Doubs, précieux par de nombreux travaux sur l’histoire naturelle & ss au Jura. ki En autre de nos généreux donateurs, M. le D' Dewitz, de Menton, vient de nous >sser également 24 volumes et brochures d'histoire naturelle. Nous sommes profon- dément rcconnaissants de ces nouvelles preuves d'intérêt à l’œuvre que nous poursuivons. : ; el x ren E RRLS + « + Deux œufs de poule anomaux. — Les anomalies dans les œufs des oiseaux ne sont pas absolument rares et on observe parfois des œufs avec deux vitellus jaunes, des -œufs sans vitellus jaune, la chalase sortant de la coquille, etc. dernier; de sorte que l’albumen et le vitellus de l'œuf extérieur se trouvaient localisés SlPespace existant entre la coquille de l'œuf intérieur et celle de l’œuf extérieur. J'ai cuire le petit œuf et j'ai vu qu’il ne contenait que de l’albumen. ëe second œuf présentait une particularité d’un autre ordre. Extérieurement, il appa- sait comme un œuf ordinaire, il était assez grand. Sa longueur était de 7? millimètres, …_sa largeur de 50 millimètres. Celui-ci aussi contenait l’albumen et le vitellus jaune en parfait état et contenait aussi un autre œuf relativement grand (longueur 56 millimètres, largeur 42 millimètres). Cet œuf était de forme régulière et parfaitement normale, il était | icé dans le premier de telle sorte que son grand axe coïncidait avec celui de l'œuf ‘ terieur, et, comme le premier œuf dont j'ai donné la description, non placé dans le we.dé Lœuf, mais appuyant de l'un de ses côtés sur la paroï interne du grand œuf. Mais ici l'adhérence était si grande qu’au point du contact les deux coquilles étaient for- . tement soudées l'une à l'autre. …Jouvris l'œuf interne et j'observai qu'il contenait l’'albumen aussi bien que le vitellus jauneet qu'ici l'albumen n’entourait pas uniformément le vitellus, mais se trouvait en plus grande quantité du côté qui n'était pas en contact avec la coquille de l'œuf extérieur. 1e plication de ces intéressants phénomènes repose sur la connaissance anatomique rganes génitaux de la poule : L'oviducte est un long boyau flexueux, ouvert à ses mités,-qui présente trois portions différant par le diamètre, la structure et les fonc- La première portion, pavillon, celle qui se trouve le plus près de l'ovaire, a la “d'un entorinoir, est tapissée d’une muqueuse pourvue de cils vibratils et peut er Pœuf au moment où il tombe de l'ovaire. A ce pavillon fait suite un canal rela- it étroit, sans fonctions spéciales; l’œuf le traverse très rapidement. La deuxième que, flexueuse et pourvue de nombreuses glandes. Dans cette portion l'œuf circule tement et recoit l’albumen produit par les glandes. La troisième est grande et Jourvue de glandes. Ses parois sont formées de nombreuses fibres musculaires adinales et transversales. La muqueuse présente des glandes secrétant la substance ” C'est dans cette portion que l'œuf s'arrête longtemps et reçoit sa coque le cas du premier œuf décrit par moi, il est tres probable qu'arrivé à la deuxième le l'oviducte, il ait recu une grande quantité d’albumen et qu'une partie de celui-ci “détaché, soit allée s'arrêter dans la troisième portion de l'oviducte et se soit de rte de sa coquille. Lorsque l'œuf vrai est arrivé, sa coquille en se formant a pu auf blanc déjà constitué. | ique la seconde anomalie en admettant que deux vitellus jaunes soient tombés #4 'e à peu de distance l’un de l’autre. Le premier, après avoir régulièrement traversé ce premières portions de l’oviducte, s’est arrêté plus longtemps dans la troisième, Be lle-ci, à peine at-il reçu sa coquille qu'il est rattrapé ct enveloppé par l'autre t pourquoi les œufs s'étant arrêtés dans cette portion, la seconde coquille a pu “et envelopper le premier œuf et le second vitellus de segmentation. VENTES EEE TS D: Felice Surino. « 4 I 7 AC x } £ . Le 72 — 2027 — ” ; à PCR M. Ph. Rousseau, à la Mazurie, par Aïzenay, remercie les personnes qui ont bien voulu lui donner des renseignements sur le Macareux moine. Il informe les naturalistes qu'il va passer la première quinzaine de septembre en villégiature, à Loix (Ile de Ré}“et qu'il se met à leur disposition pour leur procurer les éléments d'histoire naturelle-dw littoral dont ils auraient besoin et qu’il lui sera possible de recueillir. : 5 à f É 2 n : Influence de l'électricité ser les plantes. — Ayan eu l’occasion d'entendre parler des expériences faites en Russie et en France pour essayer d'utiliser l'électricité dans la culture des plantes potagères, j'ai fait, d'après les« indications fournies par la Nature, l'essai du Géomagnétifère. Une perche en bois de pin, d’une hauteur de 7 mètres environ, fixée dans le sol, supporte à son sommet un faisceau de dix baguettes de cuivre d'environ 1m20 de longueur. Ces baguettes sont réunies dans un anneau de cuivre également et disposées en cône renversé dont 16 sommet est formé par l'anneau. Un fil de cuivre conducteur part de l'anneau et descend le long de la perche dans le sol il se ramifie et les fils souterrains sont disposés le long des« planches de végétaux qui doivent être influencées à une profondeur de 0®2?0 environ. Le faisceau des baguettes". pour mission de ramasser l'électricité répandue dans Pate mosphère et cette électricité se trouve ainsi amenée dans. le sol. Les résultats obtenus ont été assez curieux. Des“ choux, plantés le jour même où l'appareil a été installé, se sont développés d’une facon très différente. Ceux d’entre eux situés à la base de la perche atteignirent un volume double de celui des plantes qui ne subissaient plus qu'une« influence pour ainsi dire nulle. 14 Le phénomène le plus. intéressant était l'aspect de Ia rangée des choux influencés; les plantes très grosses; partant du voisinage immédiat de la perche; allaient en diminuant de volume, jusqu'au moment où les choux avaient” la grosseur ordinaire des plantes non influencées. De jeunes vignes, plantées l’année où j'ai installé le géomagnétifères ont présenté exactement les mêmes phénomènes et, main tenant encore, les pieds de ces vignes qui ont été près du fil conducteur, sont infiniment plus développés que Ies« autres. Une violente tempête ayant abattu ma perche et - causé des dégâts assez sérieux, je n'ai pas pu continuer HMPROR Role PSE PS des expériences, qui me paraissent intéressantes, mais jen compte les reprendre l'année prochaine. RSR Loerrach. _ J. JACQUET.. M … * RS Notes et descriptions diverses (Coléoptères). — Pradylus orthomoides Carret\im lilt.) (? var. de consularis Duft). Sous ce nom nouveau je Signalerai une @ provenant de” Murols (Puy-de-Dôme), recueillie par M. Quittard, qui me l'a généreusement cédée;e paraissant différer de consularis Duft. par les antennes courtes et minces, la forme lége= rement subovalaire (cette forme rappelant bien celle de Harpalus melancholicus Dej};s le dessus du corps peu brillant, etc. Cette race présente les caractères suivants ;Pète presque lisse, peu nettement impressionnée et sillonnée transversalement en avant, avec l'épistome dépourvu de bourrelet net. Prothorax presque mat, bien transversal, à côtés a peu près droits, presque imponctué en avant, avec un long sillon médian net; deux/stmes obliques et une forte ponctuation espacée de chaque côté sur la base. Elytres peu convexes, relativement courts, subovalaires et bien atténués en arrière, à stries peu pros fondes, les stries présuturales non interrompues. en avant avec une strie antérieure raccourcie sur le deuxième intervalle. Pattes robustes, d'un rougeâtre roux. Long. 9-müill Glaphyrus serratulæ F. et maurus L. G. serratulæ F. est variable de coloration, ordinai- rement le dessus du corps est d’un vert passant parfois au doré (forme type), rarementab est plus ou moins pourpré (v. purpuripennis Heyd.) ou bleu (v. cyaneus Pic). Cette der nière coloration est par contre la plus ordinaire chez le maurus L., qui présente aussi mais rarement, une coloration genérale plus ou moins verdâtre (var. viridipennis). di connais la v. cyaneus de Tanger (coll. Tournier) et de Kabylie (de mes chasses), la yvin 0 Te ee de Sicile (in coll. Tournier). Un exemplaire de maurus de la coll. Tournier … étiqueté Andalousie (provenance douteuse), offre une teinte un peu assombrie; chez cette espèce les pattes sont ou foncées à reflets métalliques, ou rougeâtres : cette dernière … nuance est plus rare. mm Acnæodera Mmaculipennis (? var. de rufomarginata Luc.). Etroit, allongé, atténué en arrière, noir à reflets cuivreux sur tout le corps. Elytres ornés de taches jaunes variables, É sans bordure de cette coloration, avec des lignes de soies blanches. Tête fortement im- —pressionnée, à ponctuation forte et écartée sur le front. Prothorax bombé antérieurement, a à peine dilaté et arrondi en avant, à dépression médiane nette et impressions latérales —_plus ou moins marquées; ponctuation forte, moins rapprochée sur le disque. Elytres ayant aux épaules la largeur de la base du prothorax, étranglés sur les côtés avant leur milieu, bien attéenuées à l'extrémité, puis séparément et obliquement arrondis sur cette partie, à stries nettes et ponctuation des stries irrégulières, intervalles à ponctuation fine : ils sont ornés de taches très variables de forme et de nombre, ordinairement plus étendues sur les côtés et nulles en avant vers l’écusson. Dessous du corps et pattes à __ reflets métalliques. Long. 4-5 mill Sud Oranais. | Forme rappelant assez en plus allongé Ac. discoidera F. Le dessin et la coloration fon- —…cière des élytres, à défaut d'autres caractères, seront suffisants pour séparer maculipennis (le rufomarginata Luc. J'ai capturé 4. maculipennis à Aïn-Sefra, lors de mon premier voyage dans l'Oranais et ne l'ai pas retrouvé dans mon deuxième l'an passé. Bien que MA. de Perrin, dont le savoir est si connu et apprécié, à qui je l'ai envoyé autrefois, me l'ait déterminé rufomarginala Luc. var., je serais assez tenté de considérer Ac. macu- …lipennis comme pouvant être spécifiquement distincte; ceci sera à élucider à l’occasion par l'étude comparée des types! Ochina hirsuta Seïdl. Je rapporte à cette espèce, décrite d'Andalousie, sous le nom de Var. africana une forme trouvée par moi en Kabylie et qui présente un prothorax très transversal, presque plus large en arrière que les élytres aux épaules; une pubescence — soulevée d'un gris jaunâtre peu serrée; la coloration générale du dessus du corps uni- forme, d'un brun parfois très obscurci; les membres roussâtres ou obscurcis et les élytres … sans tache jaune à l'extrémité. Long. ? à 2? 1/4 mill. Trouvé l'an passé en battant les branches mortes d’un caroubier _ à Bougie. | Long. ? mill. Alosimus mendax Fairm. On réunit ordinairement dans les collections (1) 4. mendaz Frm. (décrit avec un prothorax rouge) et 4. opacipennis Frm. (décrit avec un prothorax bleu), il existe donc sous ces noms, sinon deux espèces, au moins une espèce et une variété. Je n'ai pas sous les yeux les lypes! pour élucider définitivement la question; à nos collègues quille peuvent de nous dire s’il existe véritablement deux espèces ou simplement une espèce ct une variété décrites par M. Fairmaire. Il faudrait étudier aussi si opacipennis …Frm. type ! est bien synonyme de cirtanus Lucas. C Mesagroicus depressipennis Tournier. Cet insecte provenant de Mésopotamie fait partie de la collection Tournier, réunie maintenant à la mienne; il est voisin de l’occipitalis Germ. ct caractérisé par une forme relativement élargie et bien déprimée sur les élytres, des …….soics dressées courtes, espacées, ct irrégulierement disposées. M. depressipennis présente les caractères suivants : Ponctuation générale dense sur coloration foncée avec les élytres à fond plus clair revêtus d’écaillettes jaunâtres un peu métalliques. Rostre large, sillonné au milieu. Antennes obscurcies, courtes et épaisses à scape recourbé et premier article du funicule gros, égalant à peu près le troisième. Prothorax plus large que long, un 7 peu déprimé en dessus, bien arrondi sur les côtés. Ecusson visible, triangulaire. Elytres un peu plus larges que le prothorax, semi-parallèles, arrondis sur les épaules, à stries bien marquées et soies dressées nettes. Pattes roussâtres à tibias antérieurs droits. ae : Long. 5 mill. environ. — Thylacites quadralicollis (var. de aufreovillatus Dsbr.). Allongé, assez étroit, à forme ….copiant en plus allongé celle de fritillum Panz. Rostre assez long, large, un peu creusé et sillonné au milieu. Antennes rougeâtres, grêles, à massue très épaisse. Dessus du corps densément revêtu d'écaillettes grises ou jaunâtres et hérissé de quelques soies courtes. Elytres à stries à peine marquées mais seulement sur les côtés et surtout en arrière, sans macule nette près de l'extrémité. Dessous du corps squamuleux. Pattes - rougeâtres, squamuleuses. Long. 7 mill. Algérie sud : Biskra (Hénon ?n coll. Pic). La forme de son prothorax et le revêtement écailleux caractériseront 7. quadraticollis. “4 … Cyclomaurus major. Grand, subhémisphérique, convexe, entièrement testacé roussâtre à pubescence assez fine et peu longue, espacée, laissant des petites taches dénudées sur les stries des élytres. Tête peu longue, à ponctuation granuleuse forte et rapprochée avec un Sillon transversal bien net, à peine arqué entre les yeux, ceux-ci saillants noirs; rostre épais et large, élargi en spatule en avant puis légèrement carené sur son milieu. Antennes ER (1) Erreur reproduite par M. Escherich (qui ne paraît pas avoir connu la description du mendaæ Frm.) dans sa revision des Zydus Latr. (in Deutsch Ent. Zeit. 1896, Heft, Il). L se." 2 à &- À ge L Ÿ LEO NME Ds | pas très longues, peu fortes : scape assez long, arqué; unténie à premier et \ del articles à peu près égaux, allongés, les suivants plus courts avec les derniers peu éla massue légèrement “allongée. Prothorax à ponctuation dense, très transversal, ,« arrondi sur les côtés en arrière, bien diminué en avant avec des lignes pileuses médi: et latérales. Elytres convexes, plus larges que le prothorax, un peu diminués en a avec les épaules effacées. Lignes ponctuées nettes avec les intervalles très larges finemt granuleux ; la pubescence laisse sur les élytres de petites taches dénudées (analog celles de Moraguesi Dsbr.) peu marquées. Pattes fortes avec les cuisses épaissie tibias un peu sinués et anguleux à l'extrémité. Dessous du corps d'un testacéwouss pubescence écartée. "Long. > mill. environ. Algérie : Tlemcen (Hénon #» coll. Rappelle par sa coloration et sa forme €. Moraguesi Dsbr., mais il offre une taille’ grande, la pubescence plus fine, la forme de la tête différente ; le cyrlus Frm. bien vois aussi parait en différer par les épaules plus larges ct la tête autrement conformée. = Titubæa octopunctata L. var. unipunctala. Tête et dessous du corps noirs, pa es antennes en parties foncées, le reste du corps d’un testacé rougeâtre. Elytres ornés-d'un seule tache humérale noire Algérie : Palestro (Bi À première vue on pourrait prendre cet insecte pour une forme spécifique, d'autant p que T. octopunctala parait peu variable. M. Pic. F ze LÉ : Foraminifères recueillis sur les Pecten maximus dragués au large de Villers-sur-Mer. Miliolidæ Brady. Buliminæ Brady. Biloculina depressa d'Orb. Bulimina pyrula d'Orb. (douteux). Quinqueloculina vulgaris d’Orb. L FRE PE À —- suborbicularis d'Orb. UETARE EPA — undulala d'Orb. Lagena lævis Montagu. — ? à déterminer. — scuticosla Reuss. — agglulinans d'Orb. Crislellaria — Reuss. Triloculina oblonga d’'Orb. — crepidula F-et M. Adelosina lævigata d'Orb. Spiroloculina depressa d'Orb. Polymorphininæ Brady, Massilina secans d'Orb. sp. Polymorphina lactæa Wet d. Liluolidæ Brady. Kolalidæ Brady. Haplophragmium canariense d'Orb. Sous-famille Spirillininæ. Hormosina (fragment). Spirillina vivipara Ebhrenb. Textilaridæ Brady. — reticulata Brady. Textilaria agglutinans d'Orb. RE, Clavulina parisiensis d'Orb. in Brady. Ch. SCHLUMBERGER Les Sociétés d'Histoire Naturelle de la banlieue parisienne. — Nous avons souvent l'occasion de parler dans la Feuille des Sociétés d'histoire naturelle -quis de créées à Levallois et à Clichy. La première vient de faire une pertecruelle,danss sonne de notre jeune ami Albert Schmidt, l’un des initiateurs de l'Association des Natu listes de Levallois qui vient de mourir à à l’âge de 27 ans. Il s'était surtout occupé mologie appliquée et avait pris une part active à la formation des collectior à l’organisation des excursions de la Société. ; Une troisième Société vient de se constituer à Pantin, sous le nom de Société des À r'alistes réunis du canton de Pantin. Le siège social est au Pré- Saint-Gervais (Seine Gé M. Cornu, trésorier, 3, Grande-Rue. Formée d’un noyau de membres ayant € déjà connaissance assez complète de l’histoire naturelle de la région parisienne, nous doutons pas que la nouvelle Association ne prospère et ne fasse de bonne” a À À quand la formation de sociétés analogues dans l'arrondissement de Sce aux? 1 Typ. Oberthür, Rennes—Paris (613-97) STATS Do. 2 : PE Éthe. '8 4 nr SE STORE ri + | ee SL ZOOLOGIE AnDré. He ok. zoolog. dans les serres du Muséum de Paris. Formicides (305). 4 ANFRIE. — Observations sur quelques Gvypaëtes barbus (304,-2 fig.). Le Vison de France (303, 311, 1 fig.). Captures ornithologiques (310, 1 fig.). PE ho, 308 Récolte et préparation des Mollusques, conseils aux voyageurs (297, 298, 299, on (| À HÈRE. — Faunule malacologique de Carcassonne (255). LE SRE — Note sur les espèces françaises du g. Pogonus (245). LT — Tableau pour la détermination des espèces du g. Tryxalis (275). ». À BouLENGER — Ünc vipère nouvelle pour la France (277, 1 fig.). L l . Bouvier. — Les Pagurinés des mers d' Europe (307, 308-309, 49 fig.). ne BROELEMANN. — Les Myriapodes de la forêt d’Andaine (290). — Les Myriapodes de la " 4 … Ferté -Milon, descr. d'une esp. nouv. (290, 298, 14 fig.). — Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France (306, 307, 308-309, 311, 8 fig.). - Cazior. | — Faunule malacologique de Bandol (259, 271, 284, 985, 300). — Id. de la Vienne _ (301, 002,805): "> _. 7° d. CHEvREUX. — Recherches z0olog. dans les serres du Muséum. Amphipodes (306, 4 fig.). 3 le COUTAGRE. — Les Cyclostomes de la faune fr ançaise (287). Ph; DAuTzENBERG. — Catalogue des mollusques marins de la baie du Pouliguen (242). - : — Liste additionnelle des mollusques marins de Saint-Lunaire (272). — "Liste des De mollusques marins de Saini-Jean-de-Luz (290). — Description d une nouvelle espèce “de Modiola des côtes de France (295, 296, 1 pl.). — Rech. zoolog. dans les serres du c Muséum. Mollusques (306, 3 fig.). FR. DEcaux. — Le pommier, ses principaux ennemis, moyens de destruction (261, 262). — 5 Le ver gris, ses ravages, ses mœurs, ses ennernis naturels (276, 5 fig.}. se DozeFrus. — Tableaux synoptiques de la faune française : 1sopodes (Introduction : # Pereion et Pleon) (241, 14 fig.). — Le g. Armadillidium (253, 254, 259, 261, 29 fig ). — . Sur la distribution du g. Ligia (278. 4 fig.). — Les Idoteidæ des côtes de France (289, 290,291, 292, 251fig.). — Le Chr international de Zoologie à Leyde (301, 302, 304, 1 fig). — Rech. zcolog. dans les serres du Muséum. Isopodes 1305, ? fig.). — Les “À » plages de la Manche, Mollusques de Bénerville à la Dives (n°s 313, 314, 315, 3 pl., 15 fig.) (à suivre). — Les espèces européennes du g. Philoscia (316, 1 planche). - G. Dorurus, — Sur la délimitation dés espèces animales (ne 313). - E.-R. Dusois.— Habitat des pseudo-névroptères et névroptères de la Gironde (280). — L. Durowr. — La distribution géographique du genre Colias (269, 270). FA . Gaston Vs — Faune Néo-Calédonienne, “Diplomphalus de la Nouvelle-Calédonie (28, 3 fig.). z | 4 GOURDON. — Catalogue des Motistues de Saint-Béat (292, 293, 294). _” H. Gapgau DE Kenvize. — La Belette Vison en Normandie (307). R Hicxez, — Sur quelques insectes nuisibles aux Pins (289). 4 + _J. Kierrer. — Les Diptérocéeidies, Hyménoptérocecidies, Hémiptérocécidies, Goléopté- ff. F …rocécidies, Lépidopterocécidies, Acarocécidies, Helminthocécidies de Lorraine (249, 2000251, 2520253, 254, 256; 257, 258, 259, 260, 263, 27 fig). — Descr. de quelques : Ex. - Jarves de Cécidomyies (281, 989. 284, 286, 288, fig.). — Observ. sur les nymphes de _.. Cécidomyies, id. de Leptocérines (295, 296, 297, 299, 12 fig.). — Observ. sur les vrne- "ments des antennes de Cécidomyies (301, 302, 7 fig.). É -G. DE Lavouce. — Le Vison en Bretagne (305). — Phylogénie des Carabus (316). “: D DE LAROv. — Sur les races de Chevaux en Hollande (308-309, 3 fig. O8 Mo Lose Catalogue des oiseaux observés dans les bois de Boulogne et de Vincennes 5e fo 2, 283, 284). — Note sur les Mammifères en Meurthe-et- Moselle, après l'hiver De: HAN (301, 302). S ARTIN. — Les espèces francaises de la fam. des Phryganines (2561. — Id. des Limno- 7 es (251, 260, 263, 266). — Id. des Séricostomatines (267, 268, 269). 19 Ch. 0 RTHUR. — Observations sur les lois qui régissent les variations chez les Lépidop- F | ins Fa — Du mimétisme chez les Insectes (304. 308-309, 313). — Les espèces pyre- 1ée s du g. Erebia (306, 3 fig.). — De la variation dans le g. Lycæna (310, 26 fix). ALTER tions d'espèces et varietes de Coléoptères européens et circa (246, 251, 1. 271, 275, 917. 219, 280, 285, 310). — Préliminaires d’une étude synoptique sur le | (802, 303). — Examen des Anthicides de la collection Reitter (308-309). CHON. — Observ. sur Ja résistance vitale de l’Argas reflexus (309). ABAuD. — Glandes closes et secrétions internes (300, 3 fig.). — La constitution du stème nerveux, d'apràs les travaux récents (315, 3 fig.). uL.— Le Vison d'Europe (308-309). — Les migrations des Oiseaux par les vents mn istuoue à la faune des Entomostracés de France (294, 295, 296, 6 fig.). URIS En (Vicomte de).— Tabl. synoptique des oiseaux rapaces d' Europe 5) — Id. des passereaux : Picidés-Coraciadés (247, 219, 252, 253, 2h4). YLUMBERGER. — Note sur la biologie des Foraminifères (305, ? fig.). — La plasto- e les À oraminifères (307, ? fig). * Le s. Rech. zo6logiques dans Pr serres du Muséum : Arachnides (305). Ride : ut | Le « ge” De. A f. x Fay La TETE LITE nn BULLETIN D'ÉCHANGES M. Adrien Dollfus, 35, rue Pierre-Charron, Paris, désire échanger ue où | partie de la 3e série de la Feuille (années XXT et suite) contre des séries bien déterminées 6 de mollusques terrestres d'Europe et circr, provenant de localités intéressantes : pays ci méditerranéens, Pyrénées, péninsule Ibérique, Portugal, Alpes, pays Balkanidj id S Caucase, Russie, Europe septentrionale. LPS M. Ph. Rousseau, à la Mazurie, par Aizenay (Vendée), 1° demande un m pour collections ornithologiques contre objets divers d'histoire naturelle; "200 {° fossiles en beaux exempl. du silurien de Bretagne contre foss. des ardoisières d'A ou du silurien de Vitré; 2° coquilles vivantes, minéraux rares, et plantes phanérogame et cryptogames, contre échantillons analogues, animaux montés, etc. Envoyer 0h1a1a.« — M. Th. Vigé, Dompierre-sur-Mer (Charente-Inférieure), jeune ne Lépidoptères, peu exigeant, désire des correspondants pour échanges. Sollicite « insectes frais et bien préparés, enverra de même. 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Hotte CE ts logs UT LLC | A ñ fe Ti" 4 + ARTE £ #4 MR. 4, EL’ SEM: dm » A ta V 4 L' we A0 1 # M We dal nTR ET AGAU As N ; : ( j Er: « d cp PRE fo tie F9 AG er NY. D a , y LA RAA ETS MANS rs Le 1 ue | ATEN site “ | a Vs Ê Li | w'y TE) Dre ww: x 5 LT | à l . hd u + d Va du D UÉ , : Veux 1e ie ho à AT? # Wa AS pr EU 2, Le d'Th lu $ OR Rs ut ee AG sa dés: Da Métro y v 7 #" : M 4 #= "T4 ME PHETNT tee 4 1 CE 1 ‘a an fr \ ë A » À ) re + We £ EL PM: € Ar MENT 54 FE QT PEN A, nr Cr OR pag à Me a F | To . LE VER sè EN LE [En \ \ o? soi Se" AR ri LR PA Pen ; : PC 2 ge K Hé, RO OT PE A ET METRE V0 sk te ant " À d x , ad { € \ Le: 4 ai : * At v LA * * LAN PH P LE gi s | / ‘ ad. À 6 n x La "2 = 1 " à n04 TS aR ds , RC 4 7 f Ps ec : 1 verte A : ’ A "4 À k A « * L At PR Rte: WE, (ul Te LT QUE d.: étés Te « HS 0 ge 1 | 4 "VU, À NA “y é FOR HA 1] DA n r À g d d 1 ve, TRE, nr PRET , Pr PVO TE Let L + | 14 ) } un. 4 à é à ° M JAUNE AIPET A va d & KE 44 k : . à HUE ab LE er à à "e RENE OT as Ré entree te die red hr di el" er ne ; th : Ÿ égr lle LA u Due MUC AP 4 Le “ sk Ar en * ua Noé ' o «\ . x à L “oi à ; ; PEUR AN ei 12: « | er , i + tr ” fs - j L'un » à = d L D'EM ; \ 1 x + " as V'its *r si PC ÿ Ne" Tu : \ ÿ N % n D de À. te y he ÿ se er. 7 | L'aNUE cé [ a À hits 3% ri v# so à res PER A Harvard University ee — = SR 1 Octobre 1897 —— TIII° Série, 27° Année — N° 324 D LA FEUILLE 4 DES JEUNES NATURALISTES REVUE MENSUELLE D'HISTOIRE NATURELLE L Ba: Fondée à Mulhouse en 1870 PRIX DE L'ABONNEMENT e Payable à M. Adrien DOLLFUS, 35, rue Pierre-Charron, Paris ! France Re Ia ni Diugioenut fr. 4 par an Avec cotisation supplémentaire pour jouir de la Bibliothèque et recevoir DD les Catalogues à paraitre dans l'année (France)..:.................. fr. 10 par an hr, Le Numéro, 40 centimes. LES ABONNEMENTS COMPTENT A PARTIR DU 4 NOVEMBRE DE CHAQUE ANNÉE re SOMMAIRE DU N° 324 “Ad. Dollfus : Notes de géographie zoologique : Les Crustacés Isopodes terrestres à grande “Eugène Simon : Revision des genres de la famille des Trochilidés (suite). 2 otes spéciales et locales : Avis — Un œuf de poule monstrueux. - Revue de faits scientifiques : Distribution des Foraminifères pélagiques à la surface et sur le fond de l'Océan. — Les yeux et les organes post-antennaires des Collemboles. — Carabus auratus, LE Ar: | ‘aberr. Nicolasi Chobaut. — Les zones botaniques du Roussillon (Carte botanique de France, feuille de Perpignan). — Sur la lunure du Chêne. — TABLE DES MATIÈRES. — ECHANGES. 4 a, TYP. OBERTHUR, A RENNES — MAISON A PARIS | : rue Salomon-de-Caus, 4 (square des Arts-et-Métiers) 1897 À | | GRAMINÉES 0 + L. GÉNEAU DE LamaARLIËRE. — Le laboratoire de biologie végétale de Fontaineblenu { ve Descriptions, figures et usages des Graminées spontanées. et cultivées” de France, Belgique, lles Britanniques, Suisse Le: Par T. HUSNOT we 1 — ———— #—— ———— br: + L'ouvrage sera complet en 4 livraisons contenant chacune de 8 à 10 planches et 24 pages de texte. Chaque livraison expédiée franco : "7 fr. 50 — 6 shill. — 6 mark. 7 La deuxième livraison vient de paraitre. : Chez l’auteur, M. T. HUSNOT, à Cahan, par Athis (Or EXPOSÉ SYSTÉMATIQUE & DESCRIPTION L LICHENS DE L'OUEST & DU NORD-OUEST DE LA FRANCE (NORMANDIE, BRETAGNE, ANJOU, MAINE, VENDÉE) 14 “ “ie PAR’ Hr" OLIMVERE 0 1° Volume, grand in-8°, xxxiv-392 pages, franco... . "10 fr. Librairie KLINCKSIECK, 52, rue des Écoles, Paris "#"# Ou chez l’auteur, à Bazoches-en-Houlme (Orne). | : SE —————…————————— ———— LISTE DES PRINCIPAUX TRAVAUX PARUS DANS EA FEUILLE | Depuis le début de la 3°,série, n°5 241 à 316 | Le prix de chaque numéro séparé est de © fr. 40 (ou 4 fr. par année) | Le prix des six années parues de la troisième série (environ 1450 SALE gr. in-8, avec rar 480 fig. est de 24 fr. s : É Le prix des années de la 2° série est de 3 fr, — La 17° série est Dériétle e ne LP UT s+ + tes BOTANIQUE HE ‘FAN A. Bircer. — Notions élémentaires de Bactériologie (244, 246, 248, 230, 251; 252, 23, 2 54, k 33 fig.). UT C. Brunorre. — Sur quelques fleurs de monôcotylédones liflores tétramères + Anatomie de la feuille de Trigonella cærulea (264, 8 fig. e P. Con. — Notes floristiques sur le Tessin méridional Fa, 278, 219). L Es C. Corneau. — Le viviparisme chez les Joncées et les Glumacées (31272720 ae Desorrues. — Renseignements sur la flore de Tébessa (241, 2 PR KT Gust. Durrannorr. — Catalogue des genres de la flore d' ns 360, 261, 25. | 2 * Fe à E. Fournier. — Les zones de la végétation au Caucase (31141. 208 Le 5 Tableau synoptique des Péronosporées (282, 283, 284, 235, 286, 9 fig-):-Id des E poriacées (294, 292, 293, 294, 295, 296,297, 22 fig. }. — Contrib.. à m: du Pas-de-Calais (301, 302, 344, 315). Dr X. GiLLoT. — Botanique et minéralogie, colonies végétales Plantes adventices de Saône-et-Loire (314). mé A. GuéBHarp. — Sur les partitions anomales des Fou éres 1298, à H. Hus. — La jeunesse du Paris quadrifolia (278, 218, 2 . Botanique de France en Suisse (289, 290). NP RARE J.-J. Kierrer. — Les Mycocécidies de Lorraine (268, 269, 970. 40 R. Maire. — Annotations à la Flore de Lorraine et descri Betula (291, 292. 1 fig.). — Plantes adventices, observations f. Pierre Mary. — L’ascendance de l'Erable plane (340, 5 fig.) J.-R. DE Rusunax. — Promenade botanique à Santec (281). 7: Burla marines du Finistère (287). reé1897 — Ill: Série, 27° Année sa No 324 Ur BA FEUILLE D. DES JEUNES NATURALISTES ESS E — — #4 +4 NOTES DE GÉOGRAPHIE ZOOLOGIQUE &. LES CRUSTACÉS ISOPODES TERRESTRES A GRANDE DISPERSION ‘è an x A TER UNE ’ é ne Nous avons eu l’occasion de signaler plusieurs fois la très grande disper- (onde quelques Crustacés Isopodes terrestres. — Nous croyons utile de unir ici, pour quelques-uns d’entre eux, les principaux renseignements ue nous avons pu nous procurer, tout en évitant de tirer de ces données es conclusions prématurées. — Nos investigations porteront aujourd'hui ur les espèces suivantes : Armadillo murinus, Brandt (Cubaris).. — Emadillidiwm vulgare, Latreïille. — Porcellio scaber, Latreille. — Porcellio vis, Latreille. — Metoponorthus pruinosus, Brandt (Porcellio). — Ligia botica, Roux. : FR LT — Armadillo (Cubaris) murinus, Brandt, est un petit oporte se roulant en boule, qui vit sous les pierres et dans les détritus égétaux des pays tropicaux, aussi bien en Amérique que dans l’ancien nonde. Les latitudes extrêmes sont 22° latitude nord (Cuba) et 25° latitude ud Enr). Le type de Brandt, conservé au musée de Berlin, provient lu Brésil. On a trouvé cette espèce : TS ” a C , ; n'Amérique. — Cuba (H. de Saussure, musée de Genève, B. L. Sallé, D.) (1). CCR Porto-Rico (Musée de Saint-Pétersbourg, B. L.). æ Guanajuato (Dugès, D.). | Ile de Saint-Thomas (Gerstæcker, B. L.). ” Jamaïque (Miers, B. L.). Wénézuéla (E. Simon, D., Meinert, B. L.). Cayenne (Musée de Varsovie, B. L.). Brésil (Brandt, Musée de Berlin, B. L.). Rio-Apa, Haut-Paraguay (Borelli, Musée de Turin, D.). | ‘Iles Séchelles (Mœbius, Musée de Kiel, B.-L. — Alluaud, Musée de 1; Paris, D.). Kurrachee (Maindron, Musée de Paris, D.). Sumatra, Sipholon et Edi (Klein, B.-L., D.). Sumatra, Maumerie, etc. (M. Weber, Musée d'Amsterdam, D.). Java (Groen, Musée de Leyde, D. — E. Simon, D.). - Célebes (Sarasin, Musée de Bâle, D.). Philippines, Manille et Montalvan (E. Simon, D.). — Marche, Musée de Paris, D.). , Iles Sandwich (Ballière, Musée de Paris, D.). Lles Sandwich, Oahu (Musée de Copenhague, B. L.). IE L we. Vo uons D. les exemplaires qui se trouvent dans notre collection. Les exemplaires 3 B, ne ait été vus où mentionnés, par notre collègue, M. Budde-Lund, de Copenhague. Hs d'HTERR Par + 13 34 1298 # rŸ4 ;) 12. ‘ L +. rot SE, je: IL — Armadillidium vulgare, Latreille, est « une espèce des régions PERS de l'hémisphère nord; si'ot dans quelques localités en dehors de ces régions, C'est très l'homme qu'elle y a été amenée; elle paraît s'être Pope s les parties tempérées de l'Amérique méridionale. O 0 En Amérique. — A New-York (Lund, B. L). Washington (Momiez, D.). > Cayenne (Miers, B. L.; Lerois, Musée de Paris, Dj. # Buenos-Aires (Borelli, Musée de Turin, D). * Montevideo (Tremoleras. D.. Sorensen, B. LE Valparaiso (Porter, D}. Îles de l'Allantique. — Bermudes (Challenger, D.). Acores (Morelet, À. Furtado. prince de Monaco, DE a Canaries (Verreaux, Musée de Paris. — 2 PR Chevreux, D. Madère, (Bronniche, B. L.). Europe (. — Irlande (Kinahan, M. P., D., Sp. Bate). ne | Angleterre, Comtés du Centre et du Sud (Sp. Bate, JR b Scandinavie Johnsson, B. L.). ñ Danemark (B. L). Hollande — Burgersdijk. Maitland, Hoek (D.). Belgique (Musée de Bruxelles, D). Allemagne (Koch). : 4 France : Bretagne, Normandie, Paris, Blois, Biarnit Cahors, Provence, Corse, Alpes, jusque dans le D21 1.500 mètres, l'Est, etc. (D.). 5° Suisse (Bâle, Vevey, D.). > Austro-Hongrie : Vienne, Trieste, Dalmatie, {I Bosnie, Herzégovine (Apfelbeck, Musée Sarajevo, La Dobroudja (Montandon. D.1. Athènes (André, D.); Corfou (Spaeth, D.); Le Albanie, Samos {von Œrtzen, B. L.). | Italie : Lucques (D.), Naples, Capri (Benner), Sassari ( Espagne : Toute l'Espagne (Musée de Madrid, D. L: 4 Portugal: (André, D.; Musée de Paris. — Cap Richard, D.). Afrique. — Algérie (Alger, Oran, etc.) (D). Asie. — Damas (Barrois, Océanie. — Melbourne (Schaufuss, B. Li). III. — Porcellio scaber, Latreille. — Ce cloporte gris aux environs de Paris, est de tous les Isopodes terrestres celuk étre considéré comme le plus septentrional, puisqu'on le-r abondance jusqu'en Islande et dans le Groenland, vers 65° titu äinsi qu'au Kamtschatka. — Mais sa dispersion est très é et pouvons en donner ici d'explication tout à fait satisfaisante, encore été réellement constaté sur les bords de la Méditerranée environs de Béziers; par contre 1l paraît être descendu le long tique, où nous relevons les points suivants ‘ Canaries, À (Antilles), Cayenne, Ascension, Tristan d'Acunha, Le Cap, puis régions froides de l'hémisphère sud où son extension est de-not ps et son abondance est extrême dans les îles Juan-Fernandk d’ Acunha, Saint-Paul, d'où il remonte jusqu’à Ceylan et se Chili, à la Nouvelle-Zélande, à Melbourne. Le transport h inadmissible. au moins dans des localités comme Saint-Paul et In Island qui sont très rarement visités par les navires, etoù il pull peut guëre admettre qu’un transport par les oiseaux de mer, € +. serait pas impossible, car le Porcellio scaber est très commun su a 247 © Nous n'indiquons ici que des localités caractéristiques. +: ÈS) > L tra [4 ET 207 EG dé RE LPS. . »* » nie des Ligies, ete., et jusqu à présent, on ne l'a trouvé dans ère sud qu'au voisinage des côtes. Voici les localités principales & signalé jusqu’à présent : , — New-York Lund, B. L.). «Th Dre (Packard, < L., | usée de Copenhague). Californie (Eisen, sec. Stuxberg, Musée de Copenha ue). Local. diverse Dalles (Oregon) (Packard, D.). . ee de: Sg Mexique : Tusitlan, Perote, Cordoba (de Saussure, Musée de Genève). Sainte-Croix, (Hornbeck, B. L.). Cayenne (1) (Miers, B. L.). Chili (Pissis, Musée de Paris). Ile de Juan Fernandez (Jacquinot, Musée de Paris : Challenger, D.). Groenland (Frederikshaab, Fabricius, B. L.). Islande, local. diverses (Mæller et Halmgrensen, Musée de Copen- hague). Terre-Neuve (B. L.). Saint-Pierre et Miquelon (Baron, Musée de Paris, D.). Iles Hébrides (D.). Canaries (Alluaud, D.). Ascension (Studer, B. L.). Inaccessible Island, Tristan d'Acunha (Challenger, D.). Irlande et Angleterre (Sp. Bate: Kinahan, Musée de Paris, J. Richard, D.). Scandinavie (Johnsson, B. L.). Danemark (B. L.). Hollande (Hoek, Wasmann, D.). Allemagne (Koch). ce : Tout le Nord et le Centre, de la Bretagne aux Vosges, (puy de Meymac, 1,000 mètres), Alpes, jusqu'à 1,400 mètres (D.), Sud- Ouest, Luchon (Hovelacque, D.), Beziers (Barbier, D.). Suisse : (Dans le Valais, à 1,350 mètres, D.), Airolo. Austro-Hongrie : Salzbourg, Vienne (Spaeth, D.). — Budapest (D.). — Transylvanie (Kunszt, D.). Espagne : Gijon (Bolivar, Musée de Madrid, D.). — Vigo (Chevreux, ). — Coruna, Potes, Fuenfria (Musée de Madrid). Portugal : Porto (Segura, Musée de Paris). Le Cap (Musée de Berlin, B. L. — E. Simon, D). Ile Saint-Paul (Vélain, Musée de Paris, D.) (2). Kamtschatka (Musée de Pétersbourg, B. L.). Ceylan : Norvaia Elija (E. Simon, D.). Melbourne (Musée de Paris, D.). Nouvelle-Zélande : Port-Chalmers (Chilton, D.). 4 —_ Porcellio lævis, Latreille. — Ici, nous avons affaire à une ze qui ne quitte guère le voisinage de l’homme, sinon dans la région erranéenne qui est peut-être sa patrie d'origine. Elle s’accommode de ats tempérés et chauds, et son habitat près des maisons explique son me.cosmopolitisme, car elle a dû suivre l’homme dans tous les pays et vé partout un habitat à sa convenance, sinon dans les régions arc- » Pourtant nos renseignements ne nous jent De encore de ter sa présence dans un grand nombre de localités asiatiques (3). dn ” New-York (Sallé, Musée de Paris). New-Orléans (Kroyer, B. L.). | Mexique, terres chaudes (De Saussure) (4). — Guanajuato (Dugès, D.). — Mexique (Coinde, Musée de Paris). © Cuba (De la Sagra, Saussure, Hygom, B. L.). les Atlantiques. — Europe. — . Angleterre (comté de Kent, ch Bate, B. L.). ‘ Scandinavie ee B. | Constantinople (Jelski, Musée de Varsovie, B. L.). Grèce :. Péloponèse (Brulé). — Kalymnos, Armathia, Keos (ren, “Rhodes (OErtzen, B Afrique. — _ Obock (Maindron, Musée de Paris). Asie. — Océanie. —- V. Metoponorthus pruinosus, Brandt (Porcellio). — L'habitat de cette espèce est à peu près identique à celui du Porcellio Montevideo (Sorensen, B. L.; — Tremoleras, D.). Bermudes (Challenger, D.). } : Austro- Hongrie (B. L.). — Dalmatie (Stein, Musée de Berlin, B. dr. ù Egypte (Letourneux, D). — Le Caire (Innes, Die _— ‘As __ 9p8 ns Saint-Domingue (Sallé, Musée de Pari is, D.). Saint-Thomas (Hornbeck, B. L.). : Saint-Jean (OErsted, B. L.). ; TA Guatémala (Lange, Musée de Paris). SAS Vénézuéla (E. Simon, D.). D: Cayenne (Lucas, Musée de Paris). Brésil : Rio-de-Janeiro (Kroycer, B. L.}. — Lagoa-Santa (Warming, B. L.). — Brésil, sud (Gældi, D.). Pérou Que (Galatée, Musée de Copenhague, B. L.).— Callao (Pica- ? glia, D.) Chili : Valparaiso (Kroyer, B. L.; Porter, D.). —S. Cristobal, Quinta Normal, Linderos, Quilicura, Santa Rita (Lataste, D.). Corrientes (Sorensen, B. ES Açores (Morelet, Musée de Paris; — Barrois: — Prince de Monaco: Nodier, D.). Canaries (Nodier: Alluaud, Musée de Paris, D.). Iles du Cap-Vert (Challenger). Irlande (Sp. Bate). Danemark (B. L Belgique (Musée de Bruxelles, D; B. L.). Ke. France (B. L.— Paris. — Nemours. — Cahors. — Arcachon. Saut Girons. — Port-Vendres. — ‘Très commun en Provence où on le trouve loin de toute habitation, D.). Allemagne : Bavière (B. L. André, D.}. \ Herzégovine, Mostar (Apfelbeck, Musée de Sarajewo, D.). Russie : Tauride (Musée de Saint-Pétersbourg, B. L.). # B. L.). — HUE (Apfelbeck, Musée de Sarajewo, D.). . buissops des Montagnes des Pyrénées } du Sapin dou ers où falaises. 1 à j x |. (Abies pectinata) sources etlieux tourbeux | Cultures. Forêts (taillis). L lot à . :@ du Chêne rouvre \ Cote son Ke buissons. des . des | (Quereus sessilifiora) }EPreRtx rocheux. basses Montagnes | Pyrénées-Corbières du Châtaignier pe rs «4 CRE (Castanea vesca) Mar, ne | Marais, étangs. | \ Prairies arrosées. | 3 Bois (taillis du Chêne ro ? Je UVre } Coteaux et rochers. des Plaines Méridional des Saules et Peupliers' dr Per nr sde © des Phragmiles et | Marais, étangs. Alismacées t Prairies arrosées. et Rhône inférieur) (Quercus ilex) rl se et rochers. Cultures | | Forêts et bois. Occidental du Chêne-Vert \ Garigues et maquis. (Roussillon du Chène- Liège | Escarpements et rochers. Méditerranéen français Grèves des torrents. Cultures. du Passerina hirsuta../ Rochers. del Echinophora spinosa| Dunes. Occidental du Cakile maritima . \Grèves et plages. {bassin occid. de la { des Salicornes.........\ Marais salants. Méditerranée) (a Enteromorphes ... | Etangs salés. et Narbonnaise) (Quereus suber) ce ÿ Méditerranéen | du Posidonia oceanica.! Fonds marins sableux. des Algues marines. ..\ Fonds marins rocheux. : | is (taillis). | LE yo 8 du Chêne - Vert Fr a maquis. = : grès de Genève, où les Sociétés botaniques de France et de Suisse s'étaient 89%, on.avait reconnu l'utilité de l'exécution d’une carte botanique et forestière échelle qui ne pourrait être inférieure au 1/200,000. Depuis cette époque, S is se sont mis à l’œuvre et les documents relatifs à un certain uilles de la carte de France ont été réunis par eux. Mais les difficultés d'exé- andes;"elles sont dues à des causes diverses : {° les limites manquent de ê dominantes principales peuvent ètre mélangées en proportions 1 de la végétation dominante primitive peut disparaitre soit par l’exten- ires, soit par les abus du pâturage; 4° la flore est souvent modifiée par des are it a fait un premier essai en publiant, dans les Annales de Géographie, la Perpignan au 1/200,000; cette Feuille comprend tout le Roussillon jusqu à Ldelà de Saillagouse à l'O.; elle va jusqu’au phare de la Nouvelle au N. et | PB>etau S. par la mer et la frontière espagnole. — L'auteur s'est borné aux es botaniques et frontières, évitant les détails qui eussent encombré la carte; tes qui figurent ces zones sont très franches, et pour les zones mixtes où il L réciproque de deux ou plusieurs essences également dominantes, il a eu sénieux système de bandes diagonales teintées des couleurs adoptées pour èces mélangées. naturel\de la Feuille est Perpignan, point de convergence des deux vallées uversant méditerranéen compris dans les limites de la carte, celles de la Tet zrand cirque de montagnes entoure la plaine du Roussillon; sauf du côte V-O:, 14 masse entière de ces montagnes est formée de roches éruptives #s, granulites, etc.) et de roches appartenant aux systèmes inférieurs schistes micacés). — Il s'y intercale çà et là des couches minces de 1 moins saccharoïde, représentant, à ce qu’il semble, les plus anciens Es. +” + : AE DE à — Re 4: APÉEES dépôts calcaires, opposant à la destruction une résistance plus grande que les co aches encaissantes et formant souvent des arêtes, serres ou serrats, dont la composition miné- ! ralogique intervient dans la distribution de quelques espèces végétales et retentit sur lan composition des alluvions qui ont comblé le golfe et formé la plaine en lui apportant une | proportion variable de carbonate de chaux. Les dépôts dévoniens, synchroniques, à ce qu'il semble, des marbres griottes de la Montagne-Noire et des basses Cévennes, et.1eu même composition, forment un massif calcaire peu étendu que traverse la vallée de la et qui se développe du S:-E. au N.-0. Il en résulte qu'aucune des parties des Pyrénées qui se développent autour du Roussillon n'est dépourvue de roches calcaires et que, par suite, les alluvions qui forment la plaine contiennent aussi des éléments calcaires"en4 proportions plus ou moins grandes. 74 Du côté du Nord, la plaine méditerranéenne du Roussillon est séparée des plainés“de la Narbonnaise par le massif des Basses-Corbières, interrompu au Sud par de‘“hautes- murailles de calcaire compact. Tout cet ensemble de calcaire compact adossé aux terrains. cristallophylliens et primaires des Pyrénées constitue le pays des Fenouillèdes. Toutefois. les sols siliceux ne manquent pas dans les Corbières (schistes et grès de Durban, calcaires. siliceux, grès et poudingues). YF En somme, si les différences minéralogiques sont nettement tranchées entre les massifs pyrénéens essentiellement siliceux, avec quelques affleurements de roches calcaires, “et les Corbières, en majorité calcaires avec quelques roches siliceuses, les débris des-unes et des autres se mélangent dans les plaines inférieures. F | Les subdivisions historiques du pays (Cerdagne, Capcir, Donezan, Conflent, Aspres)ne… sont pas en rapport avec ses caractères physiques; il n’y a pas à en tenir compte. æ ! M. Flahault répartit les diverses zones botaniques d’après le tableau ci-contre quisyn= thétise la distribution des flores sur le territoire compris dans la Feuille de Perpignan. (Ch. FLanauLr, d. Annales de Géographie, 1897, p. 289). HE : Sur la lunure du Chêne. — Il résulte des travaux publiés dans la Société des Sciences de Nancy, par M. E. Henry, ainsi que par M. E. Mer, que la lunure du Chène-est bien certainement due à un froid excessif. — Rappelons que la lunure est un défaut dubois. de chêne qui se décèle, sur une section transversale, par la présence d’un anneau ayant une coloration un peu plus pâle que celle de la partie centrale du cœur qu'il semble entourer d’une auréole. — Buffon et Duhamel qui l'ont étudiée les premiers la désignaient sous le terme impropre de double aubier, et sous celui, plus justifié, de faux aubier« M. Mer fait remarquer qu’on pourrait aussi bien l'appeler faux duramen, car la formation du duramen n'est pas complètement arrêtée, et souvent le bois luné se rapprocheplus-dun duramen que de l’aubier. L'activité végétative de l’aubier est ralentie, de télle sorte que la. résorption de l’amidon y est entravée à des degrés divers, et par suite la production du tanin ; les couches les plus jeunes du bois parfait et l'assise cambiale elle-mêmepeuvent être aussi frappées, ce qui explique que les anneaux ligneux formés postérieurement ii A lunure sent plus étroits que ceux qui les ont précédés. — M. Mer insiste tout Lu uliè-. rement sur ce fait qui lui a permis tout d’abord ‘de constater sur tous les échantillons. examinés que ces couches étroites correspondaient bien aux années qui ont suivi immé= diatement le grand hiver de 1879-1880, et d'établir ainsi d’une façon évidente le rôle“du” froid excessif dans le phénomène de la lunure. PSE « Let. 1 TE , » : ; + VIE el Ce fait établi, on peut se demander si les hivers rigoureux, sans l'être cependant au ant que les hivers historiques, ne produisent pas aussi des lunules moins apparentes, limitées, à quelques couches, et si telle ne serait pas l’origine des anneaux d’une coloration. plus pâle qu'on observe fréquemment dans le bois des chênes dits gras. Cette opinion est” jus. tifiée par l'examen microscopique de ces anneaux pâles, qui présentent les caractères distinctifs des lunures : présence d’amidon plus ou moins abondant, faible teneuren tam localisé dans les rayons. M. Mer a même observé que les couches minces s'observent aussi chez des chênes qui ne présentent pas de trace apparente de lunure et que ces couches minces correspondent bicn aussi aux années subséquentes à 1819-80. SLony joint la présence d’une certaine quantité d’amidon et d’une moindre teneur en tanin dans les couches de 1879 et des années précédentes, couches déjà passées à l'état de duramen on arrive à regarder l’aubier de ces sujets comme ayant aussi été atteint parle froid, mais trop faiblement pour que la duraminisation füt entravée d’uue manière apparente: Jusqu& présent, on s'était toujours basé sur la présence d'une série d'anneaux plus-pâles-pour p. 176). Lt F x x NO TE 23 ? > pe Fe Li 07 s ERA SAT 7 ÿ s5 15 ES L'VERE | Re FES - — 219 — LH ERES TABLE DES MATIÈRES DE LA XXVII ANNÉE Stave DozzFus ........ JET 0e sur la délimitation des espèces animales 56e Q Le PP ee Me es quels ee" a Ste où à shlolataier ete € 0.0 PS PT gi La Tectonique de la Basse-Provence (suite) (nos 313, _. DPF it grares)..:.. 1.1.4... PAU rien MOLÉFUS : 1. 5,2 . Les Plages de la Manche : Mollusques recueillis ar | Bénerville et la Dives (nos 313, 314, 315, 319, 320, 321, - 7 planches, 52 figures)....... 4, 99, 59. 137, 149, enne HABADD EN. 42 La Constitution du système nerveux, ses applications à D la psycho-physiologie, d’après les travaux récents À ” D CELL. SU URT UC) RER 2 3IBLIOGRAPHIE ENTOMOLOGIQUE : Thysanoures (liste des Ouvrages concernant les + Thysanoures (Collemboles, Campodés et Thysanoures 1€ proprement dits) existant dans la Bibliothèque {n° 315, 4 DDR, Agurespn. 2. 2...0.,... und x DE LAPOUGE.......,... Phylogenie des Cerabee (l’Archétype du Carabe) (ne 316). HDOELFUS..:........,.. Tableau iconographique des Philoscia (Crustacés Isopodes «3 | terrestres d'Europe) (n° 316, 317, 3 rte 11 fig.). 70, M COSSMANN. ..... ..... Revue de Paléoconchologie (nes LR TT ARE EE 5 ugène SIMON.........., Revision des genres de la famille des Trochilidés (Oiséaas: D Mouches) (nos 317, 318, 320, 321, 322, 323, 324). D 85, 105, {44 157, 173, 497, L BROELEMANN........... Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de - France (n917;918, 6 figures) .......,......... RUASTELNAD ..,..:.4... Notes sur Hyptiotes anceps (Arachnides) (n° 318, 3 fig. ). tienne RaBauD ......... La division cellulaire (n° 319, 41 figures)............... PAR Res à + à La vie souterraine du Muguet (no 319, 7 figures) ........ de RocouiIGNY-ADAnsoN. Géonémie du Saturnia pyri : limite septentrionale de son MT extension en France (n° 319, 1 figure)................ . Buppe-Lunn.. ....... La civilisation la plus ancienne du globe (ne 320)........ ; cteur Lo GABELLI...... Considérations sur la floraison des jeunes plantules nées & de graines des Aïlanthus glandulosa Desf. {n° 321)... € Gévau DE LAMARLIÈRE. Tableau synoptique de la famille des Helvellacées (n°s 322, 22 pianches, 13:figures) ......,............ 175, » Vionaz PER Re PO Notes sur quelques coquilles de Cerithidæ de l’Eocène LR parisien (ns 322, 323, 2 planches, 36 figures) ... 183, 3 ARRETE Sur les recherches de géographie botanique (n° 322)... FA UT EE Notes de géographie zoologique. — Les Crustacés Iso- podes te-restres à grande dispersion (n° 324, ! carte).. Notes spéciales et locales. jet Fr viviparisme (docteur Chabert) (n9 313) ........... ..... ............. à Corbeau PR Dofdaz) (ne 313}. 4120... 4... lurie infernale, de Linné (Question : V. Achard. — Réponses : C. Marchal et de cteur A LR 1... 0... 47, Contribution à la flore mycologique du Pas-de-Calais, 2° liste (L. Géneau de Lamar- 0... 35, 58: Den du département de Saône-et-Loire (docteur Gillot et Ch. Quincy) ucaria imbricata de Longuerue, Scine-Inf. (G. de Rocquigny-Adanson) (n° 314) malacologique : Nouvelle station de l’Azeca monodonta, Fol. et Bérillon Margier) (n° 344) M nn ces summer ee ur an Nid de guépes (Question, G, RE ......... ds evariété nouvelle pour la faune française d'un lépidoptère du genre Argynnis : Argy anis Paphia, var. immaculata (G. Foutther(n9315)...:.:.:,............. nr orientale nouvelle pour la flore adventice de France (P.-A. Genty) RE 79 212 111 126 130 146 195 185 , Wen 2 À , AŸ DC'LTR € : TE A! v" x Le Es A EY PA LR Re * PA : Le x £ | L £ EE. 7 'ATALES 4 - # . Ér LI 1 "] + wr re DATES ; -_— 990 — PA ga # al Et A An l Un grand Araucaria imbricata en Auvergne (P. Billiet) (n° 316)...... RE L'Accenteur alpin dans le Cantal (P. Marty} (n° 316)........ .... Re j Un Aigle tué à Saint-Jacques, Cantal (P. Marty) (n° 317)..................... ré Le Mâle du Margarodes vitium (F. Lataste) (n° 317)................-.,.... 44 FL Description d’une coupe nouvelle et de trois espèces de Ptinides (M. Pic) (n° 347). Découverte de la Pagodite, à Montebras (Th. Lassalle) (n° 317)... ........ , HS Manière de faire soi-même de la Tourbe (A. Poitau) (ne 317)............... ce Deux espèces nouvelles pour la flore française (E. Malinvaud) (n° 318)......... + MAS Description d'une nouvelle espèce de Vipio, Vipio Gestroi (Hyménoptère) (G. Man- 128 tero).(n0 348,.1 fig.)...:22 SN RER LS COR CS 119 Descriptions de Coléoptères (M. Pic) {nos 318, 323)... 2... Géonémie du Rhodocera Cleopatra L. (G. de Rocquigny-Adanson) {n° 320). 551 | Batraciens Urodèles : Triton Asper, etc. (W. Wolterstoff) (n° 320, 1 fig.).....:.. Macareux Moine (Ph. Rousseau, E. Anfrie) (n° 320, 322). ....... .......…... 154, Enquête sur la distribution géographique de quelques plantes (L. Géneau de Lamar- lière) (n°324) ,,:5 444. sente Ne Re RER PRES Contribution à la faune malacologique du Turkestan, description de deux espèces nouvelles (baron Rosen) (n° 321)....... SNS à 2 ST RSS SERRES . 470 Petites questions d'Orthographe botanique (E. Malinvaud) (n° 321)......,,.. à EUR - Sismondia marginalis Desm. var. minor (Echinide), à int Palais a Court) (ne:.321). nr en NE SE PL CN TS TE RES 14400 . 170 Annélides Polychètes de Villers- -sur-Mer (baron de State) (n° 329) ANGES 186 Captures entomologiques aux environs de Paris (Eug. Poitau) (n° 322) .. ... ... 16802 Deux OEufs de Poule anomaux (docteur Felix Fupino) (n° 323) ............. 20KE Influence de l'électricité sur les plantes (J. Jacquet) (n° 323, 1 fig)............ (0? Foraminifères recueillis sur les Pecten maximus dragués au large de Villers-sur- +400 ‘Mer (Ch. Schlumberger) (n° 329) 2e ARS RS SRE ARS À Les Sociétés d'Histoire naturelle de la banlieue parisienne (n° 323)... LPS RE + .204@ Un OŒuf de poule monstrueux (n° 324, 1 fig.)................. SR 2 548 4 UC 2414 Revue de faits scientifiques (analyses par A. PR Les Sociétés locales d'Histoire naturelle en Angleterre (n° 313). ., Domestication de l'Eléphant d'Afrique, l'Eléphant troglodyte (n° 313). — : 1 56ebl 2 des Mammifères paléarotiques (n° 313). — Observations sur les Vertébrés de es e. (no:324), * 10.0 NOR ENONCE SR rs , Mœurs du Tomognathus sublævis (Formicide) (n° 313). — Métamerhos de éop- tères (n° 314). — Fleurs et Insectes (n° 319). — Distribution singulière de ella Guernei (n° 320). — Culture des Huiîtres chez les Romains (n° 320, 1 figure). — Bombyx séricigènes de Madagascar (n° 321). — Distribution des Foraminif d pélagiques à la surface et sur le fond de l'Océan (Schlumberger) (n° 324).="hes yeux et les organes post-antennaires des Collemboles (n° 324). — Carabus a 7 us, var. Vicolasi (n° 324). 1 ,”. Le mouvement nn de l’eau dans les plantes (n° 313). — ap ropagat ion de: . Champignons par les Mollusques terrestres (n° 313). — os l'humidi : de la sécheresse sur les découpures des feuilles (n° 313, 5 pre — La fi chez les Plantes (n° 319). — L’Ebène pharaonique (n° 319, 1 figure). — La a neiges (n° 320). — Les Ophioglossum de l'Ouest (n° 320). — Racines et dr - terre (n° 320). — La Congélation des plantes au-dessus de Qc (n° 320). — Sur la agenaise (n° 322). — Les zones botaniques du Roussillon (n° 324). IS -“. Nettoyage des fossiles de la Craie (n° 314). — Les Lacs des Pyrénées : pt. | Lourdes (n° 319). — La tourbiere de Stormur (ns 319). — Striage non. ir n° 320). — Topographie des dunes de Gascogne (no 321). — Massi du Mont Blanc (n° 322). — Patine ou Cacholong des Silex (n° 322). ES Liste des RARES de la: RPHptRERE — Gain Botaique, Malacolog (nos 314, 315, 317). RENTE Echanges. — Sur la. cbr 80 notes d réhhoge) | ER Per", £ À ’ Per 1” £ "2 am “> 22 DIS 07 . NL SE 7 RSS SE D de . “ Lyp. Oberthür, Ar Ge ar à TS RNA. ÉTAT EME CE DNE: D ww 1 ae 8° ft DR CRE SE Pal t - +4 # L d Var 1 5 A / + È EAU 2 Er? EP Ed s pe F > Ps? (ay al « x 1 LEA , af LA 7 "+ > Std TE DMIEN' CRE à METRE » ww ÿ” À à C4 UE : ® . | à En 4 MN 77 ZOOLOGIE 13 Éà Brnest Anpré: — Rech. zoolog. dans les serres du Muséum de Paris. Formicides (305). Emile Anrkie. — Observations sur quelques Gypaëtes barbus (304, ? fig.). Le Vison de France (303, 311, 1 fig.). Captures ornithologiques (310, 1 fig.). : D Récolte et préparation des Mollusques, conseils aux voyageurs (297, 298, 299, | Le UU, )- Pun BAIcHËRE. — Faunule malacologique de Carcassonne (255). PT BEGUIN-BizLecoco. — Note sur les espèces françaises du g. Pogonus (245). IT Borvar. — Tableau pour la détermination des espèces du g. Tryxalis (275). GA BourencEer. — Une vipère nouvelle pour la France (277, 1 fig.). WE -L' Bouvier. — Les Pagurinés des mers d'Europe (307, 308-309, 49 fig..). H:-BRoELEMANN. — Les Myriapodes de la forêt d'Andaine (290). — Les Myriapodes de la … Ferte-Milon. descr: d'une esp. nouv. (290, 298, 1 fig.). — Matériaux pour servir à une faune des Myriapodes de France (306, 307, 308-309, 311, 8 fig.). -Caz0m— Faunule malacologique de Bandol (259, 271, 284, 285, 300). — Id. de la Vienne . (301, 302, 305). ; - EdCHevreux. — Recherches zoolog. dans les serres du Muséum. Amphipodes (306, 4 fig.). GCouracxe. — Les Cyclostomes de la faune française (287). 2 PM, DAUTZENBERG. — Catalogue des mollusques marins de la baie du Pouliguen (242). additionnelle des mollusques marins de Saint-Lunaire (272). — Liste des mollusques marins de Saint-Jean-de-Luz (290). — Description d une nouvelle espèce de Modiola des côtes de France (295, 296, 1 pl.). — Rech. zoolog. dans les serres du ._ Muséum. Mollusques (306, 3 fig.). FDecaux. — Le pommier, ses principaux ennemis, moyens de destruction (261, 262). — Le ver gris, ses ravages, ses mœurs, ses ennemis naturels (276, 5 fig). he. À: Dorrrus. — Tableaux synoptiques de la faune française : 1sopodes (Introduction : à Pereion et Pleon) (241, 14 fig.). — Le g. Armadillidium (253, 254, 259, 261, 29 fig.). — 7 Sur la distribution du g. Ligia (278. 4 fig.).— Les Idoteidæ des côtes de France (289, / "290, 291, 29?, 95 fig.). — Le Congrès international de Zoologie à Leyde (301, 302, 304, 1 fig): — Rech. zuolog. dans les serres du Muséum. Isopodes (305, ? fig.). — Les be plages de la Manche, Mollusques de Bénerville à la Dives (n°s 313, 314, 315, 3 pl., DOS : 15 fig.) (à suivre). — Les espèces européennes du g. Philoscia (316, 1 planche). 0. G. Dozcrus, — Sur la délimitation des espèces animales (n° 313). E.-R. Dusois. — Habitat des pseudo-névroptères et névroptères de la Gironde (?80). L. Duroxr. — La distribution géographique du genre Colias (269, 270). . 188 ss tas — Faune Néo-Calédonienne, Diplomphalus de la Nouvelle-Calédonie dE. Het > 9) HiS.). | Tr | SM Gourpox. — Catalogue des Mollusques de Saint-Béat (292, 293, 294). 4. Ganeau DE KervizE. — La Belette Vison en Normandie (307). . Hicxez. — Sur quelques insectes nuisibles aux Pins (289). .J. Kigrrer. — Les Diptérocécidies, Hyménoptérocécidies, Hémiptérocécidies, Coléopté- … rocécidies, Lépidopterocécidies, Acarocécidies, Helminthocécidies de Lorraine (249, 2090/2951, 252, 253,294, 256, 257, 258, 259,260, 263, 27 fig). — Descr. de quelques _ larves de Cécidomyies (281, 282, 284, 286, 288, fig.). — Observ. sur les nymphes de … Cécidomyies, id. de Leptocerines (295, 296, 297, 299. 12 fig.). — Observ. sur les orne- . ments des antennes de Cécidomyies (301, 302, 7 fig.). G.ne Larouce. — Le Vison en Bretagne (305). — Phylogénie des Carabus (316). E. ne Laroy. — Sur les races de Chevaux en Hollande (308-309, 3 fig.). Lowonr. — Catalogue des oiseaux observés dans les bois de Boulogne et de Vincennes (281. 28?, 283, 284). — Note sur les Mammifères en Meurthe-et-Moselle, après l'hiver 1894-1895 (301, 302). l 2. Marrin. — Les espèces françaises de la fam. des Phryganines (256). — Id. des Limno- $ Cp hilines (257, 260, 363 266). — Id. des Séricostomatines (267, 268, 269).. PAC: OrsErraur. — Observations sur les lois qui régissent les variations chez les Lépidop- ju "ères (217). — Du mimétisme chez les Insectes (304. 308-309, 3131. — Les espèces pyré- —_néennes du g. Erebia (306, 3 fig.). — De la variation dans le g. Lycæna (310, 26 fig.). v.: à ÉPic.— Descriptions d'espèces et variétés de Coléoptères européens et circa (246, 251, | L.— Le Vison d'Europe (308-309). — Les migrations des Oiseaux par les vents — Contributions à la faune des Entomostracés de France (294, 295, 296, 6 fig.). -MonrBaRREy | Vicomte de).— Tabl. synoptique des oiseaux rapaces d'Europe (5). —/Id: des passereaux : Picidés-Coraciadés (247, 249, 252, 253, 254). ! Note sur la biologie des Foraminifères (305, ? fig.). — La plasto- s Foraminifères (307, ? fig). F | r - Rech. zoologiques dans les serres du Muséum : A rachnides (305). Dr Hi SE ER à y eu ERA HAE ‘ MR TES 4 = Le à . 2 À ++ Li Lee * Hs vo NP : , M. E. Guérin, 23, quai Sud, Mâcon, désire se procurer par échange a Coléoptar ds exotiques et les Coléoptères suivants : Orycles grypus et nasicornis, Melolontha. fullo, Rosalia alpina, Ergates faber, Buprestes mariana, et offre : Insectes de tous ordres de minés et les insectes suédois suivants : Bembidium humerale, Agonum ericeti, ne hydrochæridis, spargani, Cryptophagus bicolor, Cryplarcha imperialis, etc., Envoyer es 4 $ M. A. Verplancke, 2, rue de France, Le Cateau (Nord), désire échangé a ”. Apalura Iris, Illia, v. Clytie. Limenitis Populi, ab. Tremulæ. Argyninis Inio, Vanessa Prc 5e: Carterocephalus Paniscus, 4cheronlia Atropos, Nemeophila Plantaginis, ab. Hospita, Hepi Humuli, Xylina semibrunnea, Bankia Bankiana, Augerona Prunaria, Metrocampa Margare taria, Boarnia Repandata, Hybernia Aurantiaria, etc. — Liste plus complète sur demailt le. M. 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