UNIVERSITY OF B.C. LIBRARY 3 9424 0597 9205 8 STORAGE ITEM PROCESSING- ■ [•JijjjïM'jJ KJrî-l' i\ll\ lii'iV'''l :-'!<1)i il!- K Ijkk flltlnl' Ir^lfl'i fit! H liilts i!*itl îltiili 1 1 pi«AL5C U.B.C. LIBRARY M.tt hW/n.f&v, P. ■J/ie Jv. .Je.. f//*r. //////f/t Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of British Columbia Library http://www.archive.org/details/floreforestirOOIapi G. LAPIE A. MAIGE Chargé de cours à l'Ecole Nationale Professeur de Botanique des Eaux et Forêts. à la Faculté des Sciences de Poitiers. FLORE FORESTIÈRE DE L'ALGÉRIE Comprenant les arbres, arbustes et arbrisseaux les plus répandus EN TUNISIE, AU MAROC ET DANS LE MIDI DE LA FRANCE 881 FIGURES ET UNE CARTE PARIS E. ORLHAC, Editeur 1, RUE DANTE, 1 (5«) = FLORE FORESTIÈRE DE L'ALGÉRIE Tunisie, Maroc et Midi de la France Forêl de Cèdres (Djurjura). Ouvrage publié sous les auspices du Gouvernement général de l'Algérie FLORE FORESTIÈRE ILLUSTRÉE Comprenant toutes les espèces ligneuses DE L'ALGÉRIE et les espèces ligneuses les plus répandues en Tunisie, au Maroc et dans le Midi de la France POUR LA DÉTERMINATION FACILE, SANS L'EMPLOI DE MOTS TECHNIQUES, DE TOUTES LES ESPÈCES DÉCRITES PAR G. LAPJE A. MAIGE Docteur es sciences Professeur de Botanique à la Faculté Inspecteur des Eaux et Forêts des Sciences de Poitiers Chargé de cours à l'Ecole Nationale des Directeur de la Station de Biologie Eaux et Forêts végétale de Mauroc Ouvrage précédé de Notions de Botanique appliquée à la Sylviculture, et accompagné de clefs permettant la détermination en hiver des essences à feuilles caduques et la reconnaissance des principaux bois. 881 figures, et une carte de l'Ai aérie PARIS E. ORLHAC, ÉDITEUR Librairie générale de l'Enseignement 1 , HUE DANTE, 1 AVERTISSEMENT La Flore forestière de l Algérie n'est pas un ouvrage de haute portée scientifique appelé à faciliter les recherches des naturalistes déjà versés dans l'étude de la Botanique. Ce livre a été écrit spécialement pour les forestiers qui sont appelés à exercer leurs fonctions dans la colonie ; il est destiné aux Officiers des Eaux et Forêts qui, déjà initiés à l'étude des sciences naturelles, connaissent la flore de la France, mais se trouvent pris au dépourvu quand ils débarquent sur la terre africaine, et surtout aux Préposés qui n'ont pas bénéficié de la même éducation scientifique, mais qui, aimant la forêt, sont désireux de connaître les éléments qui la composent. Trop souvent, en effet, le nom des plantes qui frappent journellement leurs regards demeure pour eux une énigme. Cette flore rendra aussi des services, croyons-nous, à tous ceux qui, initiés ou non à la Botanique, s'intéressent à la nature et recherchent les^ bois comme but de leurs promenades. L'ouvrage est divisé en deux parties : La première partie débute par des notions de Botanique écrites surtout pour les personnes qui n'ont jamais abordé l'étude des plantes *, nous avons cherché à réunir, dans ces quelques pages, les définitions indispensables pour l'utilisation des clefs de détermination et les notions sur la vie des plantes les plus utiles au forestier. Les chapitres qui suivent sont consacrés à l'examen des végétaux ligneux de l'Algérie, en y comprenant les es- pèces suffrutescentes, c'est-à-dire ligneuses à la base de la VI AVERTISSEMENT tige seulement. On sait combien les plantes de cette caté- gorie sont répandues dans la région méditerranéenne ", la ligne de démarcation avec les espèces herbacées est sou- vent délicate à établir, et varie même avec les pays étudiés. Bien que certaines de ces plantes ne présentent qu'une minime importance pour le forestier, nous avons cherché à englober dans cette flore, en nous basant sur les savants ouvrages de MM. Battandier et Trabut, toutes les espèces ligneuses ou sous-ligneuses duTell et des Hauts Plateaux ; mais nous avons particulièrement décrit et représenté par des figures les espèces qui sont d'un inté- rêt primordial par leurs dimensions, par les produits qu'elles donnent, ou encore par leur abondance. Cette première partie se termine par quelques notions de géographie botanique et par les indications indispen- sables pour l'usage des flores et la confection d'un herbier. La deuxième partie est uniquement composée de clefs générales et de tables ; une première clef est destinée à la détermination des échantillons munis des organes de reproduction, suivant la méthode employée dans les flores essentiellement pratiques de M. Gaston Bonnier. Cette clef comprend, outre les espèces spontanées en Algérie, un certain nombre d'essences qui y sont fréquemment cultivées et que l'on est exposé à rencontrer le long des routes, des voies ferrées et aux abords des habitations. Mais les arbres que le forestier doit reconnaître ne portent souvent ni fleurs ni fruits ; c'est pourquoi nous avons établi une deuxième clef qui permet la détermi- nation des principales espèces ligneuses, à l'aide des caractères des rameaux et des feuilles. La troisième table est destinée à la détermination, en hiver, des arbres à feuilles caduques. AVERTISSEMENT VII Une dernière clef permet la détermination des princi- paux bois indigènes, autant qu'il est possible de le faire, sans le secours du microscope. Il est presque indispen- sable de s'exercer à l'usage de ce tableau à l'aide d'échan- tillons de bois dont on connaît l'espèce par avance ; la ciel deviendra ensuite un aide mémoire facile à utiliser. La recherche de la famille à laquelle appartient une plante, n'est pas toujours une tâche facile pour le débutant, et l'emploi d'une flore ne devient réelle- ment commode que lorsqu'on peut d'un coup d'œil reconnaître de quel groupe dépend l'espèce à étudier. C'est pourquoi nous avons résumé les caractères essentiels des familles dans un tableau sommaire que nous engageons les novices à parcourir souvent. Pour constituer une œuvre réellement pratique, la flore de l'Algérie devait renfermer beaucoup de figures : les ouvrages de M. Gaston Bonnier, la flore de France de M. l'abbé Coste, nous ont fourni de nombreux clichés ; les dessins originaux des plantes spéciales à l'Algérie sont dus à la plume de M. Ferrand, chef des travaux graphi- ques au Service géologique de l'Algérie ; M. Armand, pré- parateur à la Faculté des Sciences de Poitiers, a dessiné les croquis inédits intercalés dans les clefs. Nous devons d'ailleurs témoigner tout spécialement notre gratitude à M. Gaston Bonnier qui, avec la haute expérience qu'il possède dans l'art de mettre la science à la portée de tous, nous a prodigué les conseils les plus utiles, à MM. Battandier et Trabul, qui nous ont fait bénéficier de leur connaissance approfondie de la flore de l'Algérie, à M. Pitard qui a bien voulu nous documenter sur les plantes du Maroc, à MM. René Maire et G. Nicolas qui nous ont procuré divers échantillons et fourni d'utiles renseignements. VIII AVERTISSEMENT Nous ne saurions oublier non plus les encouragements et le précieux appui que nous a donnés dès le début M. Boutilly, alors Chef du Service technique des Forêts à Alger. Le nombre des figures, la disposition des clefs et sur- tout l'intercalation de petits croquis dans les tableaux soulevaient des dilïicultés de réalisation relativement considérables. C'est grâce aux propositions de M. Kuss, Directeur des Forêts de l'Algérie, et à l'aimable insistance de ses collaborateurs que cette flore a été honorée d'une souscription par M. le Gouverneur Général de l'Algérie à qui nous devons exprimer ici notre sincère reconnais- sance. Peut-être, malgré nos efforts, le lecteur trouvera-t-il des lacunes dans nos explications ; peut-être aussi les clefs qui nous ont paru claires, lui sembleront-elles parsemées d'embûches : nous n'avons pas la prétention d'avoir écrit une œuvre sans reproche, mais nous nous estimerons heu- reux si ce modeste ouvrage peut contribuer à mettre la Botanique en honneur auprès des forestiers algériens, leur permettant ainsi d'apprécier davantage la forêt, en la comprenant mieux. Décembre l'Jl'i- PREMIÈRE PARTIE NOTIONS DE BOTANIQUE APPLIQUÉE A LA SYLVICULTURE CHAPITRE PREMIER GÉNÉRALITÉS LE RÈGNE VÉGÉTAL. — Les objets qui composent l'univers se présentent à nos regards sous deux aspects bien distincts : 1° Les corps bruts ou minéraux, masses inertes qui forment le règne minéral ; 2° Les corps vivants, parmi lesquels on distingue les végétaux, compris dans \e règne végétal, et les animaux, qui constituent le règne animal. Ces deux derniers règnes paraissent au premier abord bien différents : les animaux sont doués de sensibilité ; ils exécutent des mouvements volontaires ; ils se nourrissent d'une façon spéciale ; ils ne renferment pas cette matière verte appelée chlorophylle qui colore beaucoup de plantes. Mais si, au lieu de comparer les arbres qui constituent la forêt avec les ani- maux que nous avons coutume d'y observer, nous mettons en parallèle des êtres d'organisation de plus en plus simple, la différence devient moins frappante : déjà les éponges et les autres animaux fixés ont une sensibilité très dégradée et un aspect qui se rapproche de celui des plantes, et si nous pas- sons à l'examen de ces organismes infiniment petits que l'on désigne dans le langage courant sous le nom de microbes, la distinction devient très délicate. Une étude complète permet de constater que les caractères que nous avons signalés, si sail- lants au premier abord, ne permettent pas d'établir une limite entre les deux règnes vivants et a amené les naturalistes à baser la distinction entre l'animal et le végétal sur l'absence FLORE FORESTIÈRE 1 LA CELLULE VEGETALE ou la présence de la cellulose, matière organique de composi- tion analogue à celle de l'amidon *. L'étude des plantes constitue une science qui s'appelle la Botanique. Celle des animaux est du domaine de la Zooloyie. Ajoutons dès maintenant que les plantes vertes, grâce à la chaleur et à la lumière que leur procure le soleil, ont la pro- priété de croître aux dépens des matières brutes contenues dans l'air et dans le sol ; l'homme et les animaux les utilisent ensuite pour leur alimentation ; elles sont donc le lien néces- saire entre le règne minéral et le règne animal. Cette constatation nous dispensera d'insister sur les avan- tages que l'on peut tirer de l'étude de la Botanique. Il suffira également de rappeler l'utilité générale de la forêt et l'importance des produits que l'homme en extrait pour éta- blir l'intérêt tout spécial que présente l'étude des plantes qui la composent ; cette étude constitue une science appliquée qui est la Botanique forestière. L'observation des êtres vivants à l'aide d'instruments gros- sissants, contribue encore à montrer que les liens qui existent entre les animaux et les végétaux sont des plus étroits, car leur structure intime est la même : les uns et les autres sont formés de cellules. LA CELLULE. — LES TISSUS. — En étudiant au microscope une partie très jeune d'un végétal, on constate d'or- dinaire la présence d innombrables cloisons séparant de très petits compartiments (Fig. 1) ; cette structure est dite cloison- née ou cellulaire-. Chaque compartiment est plein d'une sorte de liquide épais et rempli de granules : c'est la matière vivante ou proloplasma (p, Fig. 1). Sa composition se rapproche de celle des matières albuminoïdes dont le blanc d'oeuf est un exemple bien connu. Le protoplasma a la propriété de respirer, de se nourrir et de se mouvoir comme l'être vivant tout entier. Dans sa masse, on distingue un petit corps plus dense et de structure compliquée appelé noyau (n, Fig. 1). 1. Le coton et la moelle de sureau ancienne sont formés de cellulose presque pure. 2. Chez certains végétaux inférieurs, il n'existe pas de cloisonnement : on dit alors que la structure est continue. LES TISSUS VEGETAUX Les cloisons (m, fig. 1) sont formées de cellulose, matière que nous avons déjà citée. ■:-? ^p Exemple de cellules végétales (jeune tige d'Ail coupée en travers) : m, membrane; p, protoplasma; n, noyau. Fig. 1. Chaque petit compartiment, constitué par un noyau du proto- plasma et sa cloison propre, s'appelle une cellule. En devenant plus âgée (Fig. 2 à 5), la cellule grandit i ; à son Etats successifs de l'évolution d'une cellule : A, jeune cellule remplie de protoplasma sans vacuoles ; B, cellule plus âgée où sont apparues des vacuoles remplies de suc cellulaire ; C, cellule encore plus âgée, le pro- toplasma et le noyau sont refoulés contre la paroi, les vacuoles se sont fusionnées en une seule au centre de la cellule ; 1), cellule morte. Fig. 2 à â. 1. Les cellules se multiplient par l'apparition d'une nouvelle cloison par- tageant en deux la cavité de la vésicule primitive. Cette division est précédée de celle du noyau qui comprend une suite de phases que nous ne pouvons décrire ici. LES TISSUS VEGETAUX intérieur un nouveau liquide apparaît, c'est le suc cellulaire ; peu à peu le protoplasma est refoulé contre la paroi qui subit elle-même fréquemment des modifica- tions et s'imprègne de matières nou- velles. Souvent la cavité des cellules ne renferme plus que de l'air ; telles sont les cellules qui constituent la moelle de sureau et que l'on peut observer avec une forte loupe. Une cellule qui ne contient plus de protoplasma est une cellule morte. Cet ensemble cloisonné que nous Coupe transversale dans du ayons décHt forme un ^^ Si le tissu comprend des cellules à parois min- ces dont les dimensions sont sensible- ment les mêmes en tous sens, il est appelé parenchyme (Fig. 6). Les vides qui se produisent entre les cellules sont dits méats. parenchyme. Fig. 6. Wïèn ¥ Y m Fibres coupées Fibres coupées transversalement. longitudinalement. m, membrane épaissie ; en, petits canaux communiquant avec l'intérieur i Fig. 7. des fibres. Fig. 8. Souvent les cellules s'allongent et s'effilent aux extrémités, leur paroi s'épaissit en rétrécissant la cavité et s'imprègne d'une matière spéciale, la lignine, qui augmente leur dureté ; ces cellules modifiées sont les fibres [F\g. 7 et 8) ; assemblées en LES TISSUS VEGETAUX faisceaux et placées bout à bout, elles constituent le tissu fon- damental du bois dit tissu fibreux; c'est suivant la direc- tion de ces fibres que le bois se fend, et ce sont elles qui sou- tiennent la plante. D'autres cellules se superposent en files ; les cloisons trans- Difl'érents types de vaisseaux. A, vaisseau annelé : a, anneaux d'épaississe- ments internes: p, partie restée mince. — B, vaisseau spirale : s, s' spi- rales d'épaississements internes ; p, partie restée mince. — C, vaisseau réticulé: e, réseau d épaississement interne; m, partie restée mince. — D, vaisseau scalariforme : i, parties épaissies de la membrane formant comme les barreaux d'une échelle; p, parties minces: a, angles épaissis. Fig. 9 à 12. versales ainsi que le protoplasma et le noyau disparaissent ; il résulte de celte juxtaposition un canal continu où peuvent cir- culer les liquides. On distingue ces petits tubes ou vaisseaux dans le bois, même à l'œil nu ; ils forment le tissu vasculairc. L'enveloppe des cellules qui le composent peut s'épaissir, mais souvent l'épaississement n'est pas uniforme ; il se fait inégalement sur les différentes parties de la membrane ; il en résulte des sculptures en creux ou en relief que l'on observe sur les parois des vaisseaux (Fig. 9 à 12 ). CLASSIFICATION DES VEGETAUX Les parties vivantes des végétaux qui sont en contact avec ^.■'. pied : c, cha- peau. Fig. 19. Thalle de Myxomycète. Fig. 20. teux (ou mycélium) vulgairement connu sous le nom de blanc de champignon et d'une partie qui porte les organes de reproduction ; cette dernière se compose souvent chez les espèces qui couvrent le tapis de nos forêts d'un pied et d'un chapeau (Fig. 19). Classification. — On distingue 4 ordres de Champignons : 1° les Myxomycètes J(Fig. 20), formes très simples, sans mycé- lium, de consistance gélatineuse, telles que les masses que l'on observe dans les tanneries et qui sont connues sous le nom de fleur de tan. Citons aussi ces plaques gélatineuses rouges, jaunes ou CHAMPIGNONS 11 blanches qui apparaissent à l'automne sur les feuilles mortes ou les fragments d'écorce mouillés. 2° Les Oomycètes, qui présentent sur des parties différentes de la plante des éléments mâles et femelles dont l'union con- stitue un œuf1 (Fig. 21), susceptible de résister aux circon- stances défavorables et de se développer pour constituer un anîhépidîe ogrom Coupe dans une feuille de Vigne atteinte du mildiou montrant le mycélium du Champignon qui produit à l'extérieur de la feuille des spores, et à l'intérieur un œuf formé par la fusion d'un élément mâle (anthéridie) et de l'élément fe- melle (oosphère) renfermé dans l'oogone. Fig. 21. nouvel individu lorsque les conditions deviennent à nouveau propices. La famille desA/ucormees,comprenantcertaines moisissures, et celle des Péronosporées composées d'espèces qui occasion- nent différentes maladies, en particulier le mildiou de la Vigne (Fig. 21), font partie de cet ordre. 3° Les Basidiomycètes comprennent des espèces de grandes dimensions généralement à chapeau. U Agaric champêtre et ÏOronge en sont des types classiques; chez ces deux Chain pi- ]. L'œuf est le résultat de l'union de deux éléments, l'un mâle, l'autre fe- melle, dont la fusion constitue la fécondation, 12 CHAMPIGNONS gnons, la face inférieure du chapeau est garnie de lames ou feuillets rayonnants ; ces lames portent des cellules de forme spéciale nommées basides sur lesquelles se développent les corps reproducteurs ou spores (Fig. 22). On rattache aux Basidiomycètes les Urédinêes, qui forment des Coupe clans une lame du chapeau d'un Champignon de couche : //. tissu formant la lame; b, basides; s, spores; p, cellule stérile. Levure de bière : 1, mycélium : 2, as- que. Fig. 23. taches de rouille sur les plantes qu'elles infestent, et les Ustila- ginées qui causent le charbon des végétaux. 4° Les Ascomycètes, dont les spores se forment dans de grandes cellules appelées asques. La Levure de bière (Fig. 23), YErgot (que l'on rencontre sur le Seigle, le Diss, etc.), la Truffe, sont les types des trois principales familles de cet ordre. Parasites et Saprophytes. — Dépourvus de la matière verte qui permet aux autres végétaux de tirer de l'air une partie de leur nourriture (voir Chapitre Y), les Champignons doivent vivre aux dépens d'êtres vivants, on les appelle alors parasites, ou-se nourrir de matières animales ou végétales en décomposi- tion ; ces derniers, dits saprophytes, peuvent être utiles à la forêt en accélérant la décomposition de l'humus. Les Champignons parasites causent des maladies à l'homme, aux animaux et surtout aux plantes. Certains présentent dans leur vie des phases absolument différentes : ainsi une des es- MALADIES CAUSEES PAR LES CHAMPIGNONS 13 pèces qui causent la rouille du Blé effectue une partie de son évolution sur l'Epine-vinette. Les Champignons peuvent être des parasites superficiels ne pénétrant leur hôte que localement, à l'aide de suçoirs, ou bien s'établir complètement à l'intérieur des tissus. Il est à remarquer que certains parasites peuvent devenir saprophytes et réciproquement ; il n'y a donc pas de limite bien tranchée entre les deux catégories. Maladies causées par les Champignons. — Nous citerons seulement parmi les maladies causées aux plantes agricoles ou forestières par les Champignons : le mildiou et l'oïdium de la Vigne, le charbon des céréales, l'ergot, les rouilles des arbres et des céréales. Les Champignons s'attaquent également au bois : ce sont ceux qui provoquent les chancres et les pourritures du tronc des arbres. Les pourritures sont la conséquence de la pénétration du Chapeau de Polypore vu Chapeau de Polypore vu par-dessus. par-dessous. Fig 24. Fig. 25. mycélium dans les tissus ; souvent rien ne les révèle au dehors jusqu'au moment où les fructifications apparaissent à l'exté- rieur ; on dit alors que l'arbre porte des épaulettes, par allu- sion à la forme des chapeaux de Pohjpores accolés à l'é- corce. Suivant la couleur que prend le bois, la pourriture est dite blanche, rouge, noire, et même verte ou bleue ; la pourriture dite blanche peut prendre une teinte jaune, et donne quelque- fois au bois un aspect nacré. Certains Cryptogames s'attaquent aux racines ; d'autres, re- doutables dans les pépinières, infestent les jeunes plants. Il en est qui se propageant dans le bois mis en œuvre, corn- 14 CHAMPIGNONS COMESTIBLES OU VENENEUX promettent la durée des charpentes et occasionnent ainsi des accidents. On observe fréquemment sur les racines des arbres de nom- breux filaments de mycélium ; cette association intime de Champignons avec les racines des végétaux supérieurs s'appelle mycorhize ; nous y reviendrons. C'est encore un Champignon qui rend parfois lumineux à l'obscurité un bois en décomposition. Les Champignons s'attaquent moins fréquemment aux ani- maux qu'aux plantes ; cependant les épidémies provoquées par certains d'entre eux peuvent arrêter les invasions d'insectes. Les Champignons déterminent chez l'homme diverses affec- tions, entre autres celles connues sous le nom de teignes et le muguet des enfants ; on les observe dans certaines tumeurs. Champignons comestibles. — Il existe des Champignons co- mestibles, mais il importe d'être prudent et de ne manger que ceux que l'on connaît bien, si l'on veut éviter des accidents souvent mortels. Il est impossible de donner des règles géné- rales basées sur l'odeur, la saveur et la couleur qui permettent de distinguer les Champignons comestibles de ceux qui sont vénéneux. Le fait qu'il noircit les objets en argent ou qu'il les laisse intacts n'indique pas, comme on le croit trop souvent, qu'un Champignon est dangereuxou qu'il ne l'est pas. Les In- sectes et les Limaces s attaquent fort bien aux espèces dange- reuses pour l'homme ; leur absence ou leur présence n'est donc pas un signe à utiliser. Deux espèces croissant à peu de distance peuvent être l'une comestible, l'autre très vénéneuse ; le seul moyen de savoir si un Champignon est dangereux consiste à utiliser les caractères botaniques. Les Champignons que l'on mange ou que l'on peut être tenté de manger sont des Ascomycètes ou des Basidiomycètes. Parmi les Ascomycètes, I'Ergot déjà cité est fort dangereux, mais on ne l'ingère d'habitude que toutà fait involontairement, quand il est broyé avec le grain et se trouve ainsi mêlé à la farine. La Morille (Fig. 26) a causé des accidents en Alle- magne parce qu'elle était mangée crue aussitôt la récolte : il n'v a aucun danger à la consommer cuite, ou même crue si elle est séchée. CHAMPIGNONS COMESTIBLES OU VENENEUX 15 Les Basidiomycètes peuvent, au point de vue qui nous occupe, être divisés en Basidiomycètes à chapeau et Basidiomycètes à Morille. Fig. 26. Clavaire. Fig. 27. forme irrégulière, sans chapeau. À ce dernier groupe appar- tiennent les Clavaires (Fig. 27) (vulgairement Chou-fleur) dont aucune espèce n'est vénéneuse. Chez les espèces à chapeaux, l'appareil qui porte les spores se trouve toujours à la face inférieure du cha- peau, mais présente un aspect variable. Tan- tôt on constate la présence de petits tubes serrés fort nombreux (Polypores, voir Fig. 25), tantôt ce sont des sortes de poils hérissés (Hydnes, Fig. 28), tantôt des lamelles rayon- nantes (Agarics). Au type Polypore appartiennent les Bolets (Fig. 29 et 30), parmi lesquels on peut citer le Cèpe (Fig. 29), le Bolet granulé, le Bolet amer (Fig. 30). On recommande généralement de s'abstenir des Bolets qui bleuissent lorsqu'on les coupe ; mais il ne semble pas que les espèces algériennes soient susceptibles de causer des em- poisonnements; les Hydnes sont également comestibles. C'est parmi les Champignons à lamelles rayonnantes que se trouvent les espèces dangereuses, localisées d'ailleurs dans les genres Amanite et Volvaire. Lorsqu'on récolte un Champignon à chapeau garni à la face inférieure de lamelles rayonnantes Hydne Fig. 28. 16 CHAMPIGNONS COMESTIBLES OU VÉNÉNEUX il importe de dégager soigneusement le pied et de vérifier s'il est entouré d'une sorte de bourse ou volve ; dans ce cas, ,-jaune 'l'ose cnatr Bolet comestible ou Cèpe. Fig. 29. ■ jaune Bolet amer (réputé vénéneux). Fis. 30. on est en présence de l'un des deux genres dangereux l. Il existe, il est vrai, des Amanites comestibles tels que : I'Oroxge orange rquae Oronge vraie (comestible). Fig. 31. Fausse oronge (vénéneux). Fig. 32. 1. Cette volve, qui chez le Champignon bien développé ne forme plus qu'un étui au pied, provient d'une membrane qui entoure complètement le Champignon quand il est jeune et qui se déchire ensuite. Il arrive que la volve, éclatant de bonne heure, ne laisse comme traces que des écailles, ou pustules, sur le chapeau ou à la base du pied, ou même un simple rebord sur cette dernière 11 ne faut pas confondre ce rebord avec l'anneau qui se trouve sur le haut ou vers le milieu du pied chez l'Agaric champêtre, la grande Lépiote, etc., comme chez les Amanites. ALGUES 17 vraie (Fig. 31), I'Amanite ovoïde, I'Amanite a étui, 1' Amanite rougeatre ; mais si on ne les connaît pas bien, mieux vaut s'abstenir de les récolter, car une espèce voisine, la Fausse Oronge (fig. 32) est vénéneuse ; I'Amanite phalloïde (fig. 33) est aussi une espèce extrêmement vénéneuse et cause la plu- part des empoisonnements signalés en Algérie. Comme Champignons à chapeau garni de feuillets, couram- JAUNATRE VER.DATRE .:BUANC Amanite phalloïde (vénéneux). Fig. 33. Chanterelle ou Gyrole (comestible). Fig. 34. ment consommés dans la colonie, on peut citer : I'Agaric champêtre (dit Champignon de couche), TOronge vraie, la Chanterelle ou Gyrole (Fig. 34), I'Armillaire chaussée (ou Champignon de Cèdre), le Lactaire sanguin, le Pleurote de la Férule, la Grande Lépiote et quelques Tricholomes. Classe des Algues. — Les Algues vivent surtout dans l'eau, douce ou salée, mais on en trouve aussi dans l'air humide, sur les rochers et sur les écorces des arbres. Les matières verdàtres ou fleur d'eau qui couvrent souvent en abondance la surface des mares sont formées d'Algues; il en est de même des enduits noirâtres et visqueux qui recou- vrent les parois humides. Les Fucus ou Varechs, les Ulves (Fig. 35), sont des Algues marines bien connues. Les plantes de cette classe sont quelquefois composées dune simple vésicule, souvent de filaments ou de lanières d'appa- rences très variées. •_' I-I.OllK FORESTIÈRE 18 liACIERIES A la matière verte ou chlorophylle qu'elles renferment, peut se joindre une autre matière colorante ou pigment qui modi- fie leur aspect. On les a subdivisées en quatre ordres : 1° Les Algues bleues ou Cyanophycées que l'on rencontre fréquemment dans les eaux des sources chaudes ; 2° Les Algues vertes ou Chlovophycées, abondantes à la surface des eaux ; 3° Les Algues rouges ou Rhodophycées existent dans la mer, souvent à une certaine profondeur; 4° Les Algues brunes ou Phéophycées se trouvent fréquem- Diatomée : 1, vue de face: 2, vue de profil. Fig. 36 à 37. ment à une profondeur intermédiaire, entre les Algues vertes et les Algues rouges. Les Algues brunes comprennent les Diatomées, êtres micros copiques incrustés de silice ' et dont les carapaces en s'ac- cumulant au fond de l'eau ont constitué les dépôts detripoli. C'est aux Algues bleues que l'on rattache les Bactéries (plus exactement Bactériacées) qui cependant ne contiennent pas de chlorophylle. Bactéries. — Ces êtres infimes, généralement désignés sous le nom un peu vague de microbes, présentent des formes très 1. La silice, est un corps lies répandu dans la nature qui constitue le sal>le, le grès, la pierre meulière, le silex, etc BACTERIES 19 variables : tantôt ils sont globuleux ; tantôt en forme de bâton- nets, droits, courbes ou enroulés ; ils peuvent être isolés ou réunis par groupes. Répandus partout dans l'univers, aussi bien dans l'air et dans les eaux qu'à la surface de la terre et de tous les objets qui nous entourent, ils sont redoutables par les maladies infec- ^l°3 Bactériacée qui cause la ma- ladie du charbon (Bacille du charbon) au milieu des glo- bules du sang. Fig. 38. Bactériacée qui pro- duit la fermentation du vin en vinaigre (Microcoque du vi- naigre). Fig. 39. tieuses (Fig. 38) qu'ils engendrent chez l'homme et chez les animaux, quelquefois chez les plantes. Mais tous ne sont pas nuisibles ; il en est d'indifférents, et aussi beaucoup d'utiles (Fig. 39). Un gramme de terre humide peut, d'après M. Kayser, con- tenir de 1 à 50 millions de germes. Ce sont ces êtres infiniment petits qui désa- grègent les débris animaux et végétaux, qui jonchent le sol de la forêt, et les transfor- ment en aliments susceptibles d'être directement absorbés par les végé- taux supérieurs. Enfin il existe dans les nodosités (Fig. 40) qui couvrent les racines des plantes de la famille des Légu- Bactéroï- Racine de l'ois portant mineuses des microbes que l'on a •• 1i ' (l une e nombreuses no- , , . ■ , ;» . . .., . ., . dos;tés désignes sous le nom de oacteroid.es nodosité. Fig. 4o. (Fig. 41); ce sont des Bactériacées Fig. n 20 LICHENS en forme de bâtonnets, U ou Y, qui activent la végétation de leurs hôtes en fixant l'azote J de l'air, comme de leur côté les Légumineuses subviennent en partie à l'alimentation de ces Bactéroïdes ; l'association est utile à chacun ; cette vie com- mune s'appelle symbiose. Le rôle des microbes est si varié que l'on peut conclure que toute vie est impossible à la surface de la terre sans leur inter- vention. Lichens. — Nous ne pouvons, en terminant l'étude de ce premier embranchement, passer sous silence les associations Lichen foliacé {Sticta pul- monaceà). Fig. i'2. Lichen fruticuleux (Cladonia ran- giferina ou Lichen des Rennes). Fig. 43. singulières formées d'une Algue verte et d'un Champignon aux- quelles on a donné le nom de Lichens. Très communs en foret, on les trouve fixés sur l'écorce des arbres ou aux rochers, tantôt verts, tantôt gris ou jaunes. On les rencontre encore dans les régions très sèches et sur les sommets dénudés des hautes montagnes Ils sont dits foliacés (Fig. 42) lorsqu'ils ressemblent à une lame plus ou moins régulière, aplatie et ridée ; crustacés s'ils ont l'aspect d'une croûte ; fruticuleux (Fig. 43) s'ils présentent des ramifications 1. On sait que les deux principaux éléments de l'air sont l'oxygène et l'azote. LICHENS 21 buissonnantes. Les formes chevelues qu'affectent les Lichens fruticuleux donnent un aspect caractéristique aux arbres dont ils couvrent les branches. D'autres, mous et transparents, sont dits gélatineux. Les Lichens jouent un grand rôle dans la formation de la terre végétale. Ils ont, en effet, le pouvoir de se développer sur les surfaces les plus dénudées et d'y constituer par la décomposition de la roche et celle de leurs propres débris un commencement de sol vésétal où les mousses et d'autres végé- taux peuvent s'installer par la suite. Une grande abondance de Lichens fruticuleux peut devenir nuisible aux arbres en entre- tenant sur l'écorce une humidité prolongée ; mais ce phéno- mène est généralement l'indice, et non la cause, d'une végéta- tion médiocre, résultat de conditions peu favorables. Les Lichens peuvent être employés pour l'alimentation ; non seulement les Rennes vont les chercher sous la neige, dans les régions polaires, mais les peuples du Nord les récoltent pour s'en nourrir ; ils en font des prîtes alimentaires, des bouillies ou des gelées préparées avec du lait, après avoir fait dispa- raître le principe amer de ces plantes par macération dans l'eau. En Suède, on en extrait de l'alcool. La fameuse manne des Hébreux était peut-être le Lichen de Pallas que l'on a vu transporté dans les airs par les vents qui le détachent des montagnes. Dans nos régions, on a préconisé le mélange de certains Lichens avec le fourrage des animaux. Le Lichen d'Islande, pauvre en principe amer, est employé en pâtisserie pour la préparation de crèmes sans œufs ; il est aussi utilisé en méde- cine (pâte de Lichen). Les propriétés tinctoriales des Lichens sont nombreuses : on en extrait l'orseille et le tournesol. Leur mucilage ' peut rem- placer, dit-on, la gomme arabique et la colle forte. EMBRANCHEMENT DES MUSCINÉES. — Il comprend les Mousses et les Hépatiques. Classes des Mousses. — Les Mousses vivent en touffes sur le sol, sur les rochers et sur l'écorce des arbres. Elles 1. On appelle ainsi les substances visqueuses qui existent chez beaucoup de végétaux. MUSCINÉES abondent en forêt, et en général dans les endroits humides : on en trouve même dans l'eau des ruisseaux et des mares ; elles croissent aussi quelquefois dans les endroits secs. Elles se composent de petites tiges feuillées. souvent grêles, plus ou moins ramifiées, non munies de racines, mais portant des filaments dits rhizuides qui s'enfoncent dans le sol (Fig. 44). On constate souvent sur les Mousses la présence de petites masses renflées portées chacune à l'extrémité d'une petite tige sans feuilles ; cette sorte d'urne, appelée sporo- Tige feuillée de Mousse mon- trant vers le haut lesporogo- ne et vers le bas le rhizoïdes. Fig. 44. Sporogones'ou- vrant pour mettre les spores en li- berté. Fig. 45. Spore germant pour former un protonema sur lequel on distin- gue deux jeunes pousses de tiges feuillées. Fig. 4(1. gone1, contient de petits corpuscules ou spores qui se dissémi- nent bientôt (Fig. 45). En germant, chacune délies donne naissance à un filament vert qui se ramifie, c'est le protonema ; il se produit à la surface de ses rameaux de petits tubercules qui se développent par la suite pour donner de nouvelles Mousses (Fig. 46). Les Mousses contribuent à la formation d'une garniture spongieuse sur le sol des forêts ; elles favorisent ainsi l'infiltra- tion de l'eau et s'opposent à son ruissellement. Certaines Mousses sont employées comme engrais. Classe des Hépatiques. - Ces petites plantes (Fig. 47) sont vertes comme les Mousses et présentent le même mode de 1. Les Mousses présentent des éléments mâles et femelles ; l'œuf qui résulte de leur union se développe et produit un sporogone. CRYPTOGAMES VASCULAIRES 23 développement ; elles peuvent en avoir l'aspect, mais avec les feuilles insérées obliquement sur la tige, ou bien encore être réduites à un simple thalle dont l'apparence les rapproche des Thallophytes étudiés précédemment. EMBRANCHEMENT DES CRYPTOGAMES VASCULAI- RES. — Cet embranchement comprend trois classes : les Fougères, les Prêles et les Lycopodes. Nous étudierons plus spécialement les Fougères et les Prêles. Ces plantes se trouvent surtout dans les endroits humides. Thalle d'Hépatique mon- trant vers le haut le sporogone et vers le bas les rhizoïdes. Classedes Fougères. Fig. 47. — Les diverses espèces qui habitent nos forêts ont une tige souterraine horizontale, c'est ce qu'on appelle un rhizome ; cette tige couchée porte des racines et des feuilles ; ces dernières, souvent très découpées, sont enroulées en crosse dans leur jeunesse. Leur face infé- rieure porte les organes de repro- duction (Fig. 48) : tout le monde a observé ces petites taches jaunes ou brunes, granuleuses, tantôt rondes, Fougère (Polypode) montrant le rhizome, les racines et les feuilles qui portent en dessous des groupes de spo- ranges ou sores. Fig. 48. Lobe d«s feuilles vu par dessous; s un ihs sores. Fig. 4i). 24 CRYPTOGAMES VASCULAIRES tantôt allongées, que l'on appelle sores (Fig. 49). Ce sont des groupes de minuscules petits sacs ou sporanges qui renfer- Sporange vu au microscope; p, pied du sporange ; s, spore ; a, anneau qui provoque l'ou- verlure de sporange. Fig. 50. Prothalle sur lequel s'est dévelop- pée une jeune Fougère F; f.tige; f, feuille ; /•, racine de la jeune Fougère. Fig. 51. ment des spores. Les soies sont souvent protégés par une membrane qui les recouvre plus ou moins complètement. Les spores, mises en liberté par l'ouverture des sporanges (Fig. 50), se disséminent ; chacune d'elles donne naissance à une lame verte appelée prothalle (Fig. 51), sur laquelle se développent des éléments mâles et des éléments femelles ; de leur union résulte un œuf qui en germant reproduit la Fou- gère feuillée. Il existe en Algérie une quinzaine de genres de Fougères: Fougère aigle. Fig. 52. Capillaire Fig. 53. CRYPTOGAMES VASCULAIRES 25 La Fougèke aigle (Pteris aquilina, Fig. 52) prend un grand développement dans les forêts du littoral de l'Algérie. L'espèce bien connue en France sous le nom de Fougère mâle * n'existe pas en Algérie ; mais une espèce voisine (Polystichum aculealum) est commune dans les montagnes du littoral. La Fougère femelle (Athyrium Filix-femina) se rencontre dans les montagnes de l'Est et en Kabylie. Quelques autres espèces sont très répandues. Exemples : Asplenium Tricho- manes, Adiantum Capillus-Veneris (Capillaire, Fig. 53). Classe des Prêles. — Ces plantes (Fig. 54) présentent Prêle: ts, tiges souterraines: lu, tiges végétatives portant des rameaux eu verticales; tsp, tiges fructifiées termi- nées par une masse de sporanges ; 2). 1. Outre les bourgeons à feuilles dits aussi bourgeons à bois, il en est qui ne donnent que des fleurs, on les appelle boutons ; ils sont d'ordinaire plus renflés que les précédents. Enfin il existe des bourgeons mixtes qui produisent d'abord des feuilles, puis dis fleurs. STRUCTURE DE LA TIGE 31 & Celles qui acquièrent le plus de développement s'appellent branches principales. Ces dernières peuvent à leur tour porter des rameaux, garnis eux- mêmes de ramilles ou rameaux de la dernière année. Un bourgeon axillaire peut ne pas donner de rameau et rester, suivant une expression répandue, à l'état à' ce il dor- mant; mais une blessure ou un changement dans les con- ditions de vie de la plante peut, beaucoup plus tard, pro- Rameaux nés de voquersondeveloppement. Un bourgeons adven- tel bourgeon est dit proventif. tifs développés „ „ 7, i-i autour d'une ci- bnnn il peut se produire des catrice Rourgeons axillai- res d'une bran- che de Poirier; b, bourgeons produisantde bourqeons' advent'ifs (Fig. 63) 'ig. 63. longues pousses ■* i \ a j ° portant seule- en un point quelconque d'une ment des feuilles .. j. • j> r -n (bourgeons à t]âe' ^ une racine ou d une feuille. bois); fr, bour- Nous reviendrons sur ces deux catégories geons donnant . despoussescour- de bourgeons. tes avec feuilles structure de la tige. — On con- et fleurs (bour- _ a geons à fruits.) sidère Fig. G2. COU- — *&t& &stesm*n^ . L r a m - ment la tige des plantes ligneuses comme formée de bois et d'écorce. Ce- pendant si l'on arrache un morceau sur le tronc d'un arbre, on constate qu'une couche, souvent mince, de nature spé- ciale et se détachant d'ordinaire en lanière, existe entre l'écorce pro- prement dite et le bois, C°uPe cn ^vers d'une tige de Chêne de , .S5 ans : 1 a 2, les deux valves : gr, graines : pi, fcl, cadre portant les graines : st, sg, style et stigmate. Fig. 107. s'ouvre par une seule fente verticale ; la gousse (Fig. 106) par deux fentes longitudinales opposées. La silique (Fig. 107) s'ouvre par quatre fentes de façon à laisser à l'extrémité du pédoncule une sorte de cadre portant les graines sur ses bords. Le fruit du Plan- tain s'ouvre par une fente circulaire qui détache comme une sorte de couvercle à la partie supérieure du fruit; les cap- sules qui s'ouvrent ainsi sont appelées pyxides. Enfin le fruit du Coquelicot s'ouvre par de petits trous ou pores dis posés à sa partie supérieure, c'est une capsule poricide. Les fruits d'une seule pièce sont dits simples ; ceux qui présentent plusieurs carpelles séparés provenant d'une même Coupe d'une inflores- cence de Figuier ( li- gue) : r, réceptacle : /r, akènes, o, ouver- ture au milieu du réceptacle. Fie. 108. LA GRAINE 47 fleur sont dits fruits multiples [ (fraises ') ; si au contraire les fruits de plusieurs fleurs se réunissent en une masse unique, on lui donne le nom de fruit composé (figue) (Fig. 108). LA GRAINE. — Prenons comme exemple une graine de Ricin (Fig. 109 à 111) ou d'Olivier. La partie essentielle de la ABC Embryon et graine de Ricin : A, embryon ; B, graine coupée en long per- pendiculairement aux cotylédons ; C, graine coupée et ouverte entre les deux cotylédons (le cotylédon c est détaché du reste de 1 embryon par la section faite dans la graine). - r, radicule ; tg, tigelle : c, c , cotylédons . g, gemmule : a, albumen. Fig. 109 à 111. graine est Yembryon, plante en miniature au sommet de laquelle on distingue un petit bourgeon ou gemmule, dans A B Coupes schématiques de graines à albumen A, ou sans albumen lî : le, tégument externe ; ti, tégu- ment, interne ; a, albumen ; r radicule ; /;/, ti- gelle ; c, c', cotylédons : ,2 ANGIOSPERMES est alors infère (Fig. 138), mais elle peut aussi laisser l'ovaire libre, il est alors supère (Fig. 137). On classe quelquefois les Gamopétales et les Diatypétales suivant la situation des étamines qui est hypogyne si ces Fleur de Merisier (Dialypétale Fleur de Poirier (Dialypétale calyciflore à ovaire supère). calyciflore à ovaire infère). c, ovaire. Fig. 137. Fig. 138. organes sont insérés sous l'ovaire, périgyne dans le cas con- traire *. Les Apétales peuvent se diviser en Amentacées, plantes dont les fleurs mâles sont disposées en chaton et en non-Amenta- cées, plantes qui ne présentent pas ce caractère. Les Amentacées présentent une grande importance au point de vue forestier ; elles constituent, avec les Conifères, l'ensemble des essences sociales à grandes dimensions que nous aurons à décrire dans les chapitres suivants -. 1. Sur les fleurs à ovaire infère les étamines sont fixées au-dessus de l'ovaire (étamines épig3-nes). Sur les fleurs à ovaire supère elles sont fixées autour de l'ovaire chez les Calyciflores (étamines périgynes) et en dessous de l'ovaire chez les Thalamiflores (étamines hypogynes). Dans la pratique, la étamines épigynes et périgynes sont réunies sous le nom de périgynes. La synonymie est dans l'ensemble la suivante : : Thalamiflores. Dialypétales hypogynes Dialypétales périgynes Gamopétales hypogynes Gamopétales périgynes Calyciflores. Gamopétales à ovaire supère. Gamopétales à ovaire infère. Chez les Gamopétales, les étamines sont fréquemment insérées sur la co- rolle : d'où le nom de Corolliflores quelquefois employé. 2. Dans ces chapitres, nous avons indiqué en gros caractères les noms français des espèces spontanées importantes, et en caractères plus petits ceux des espèces spontanées d'intérêt moindre et ceux des espèces introduites. GNÉTACÉES 83 CHAPITRE VII LES GYMNOSPERMES On peul résumer ainsi l'exposé fait au chapitre précédent : les Gymnospermes sont des plantes sans ovaire, ni style, ni stigmate, à ovules nus, à fleurs unisexuées, sans calice ni corolle. Nous dirons d'abord quelques mots des Ephedra, puis nous étudierons l'importante famille des Conifères. GNÉTACÉES — Les Ephedra sont des arbustes sans feuilles, à rameaux articulés, rappelant les Prêles par leur port ; ils se distinguent des Conifères par la présence, autour de l'ovule, d'une enveloppe ouverte seulement à sa partie supé- Ephedra nebrodensis. Fig. 139. Ephedra fragilis. Fig. 140. Heure et formant une sorte d'ovaire incomplet. Ils font ainsi transition entre les Gymnospermes et les Angiospermes. On les rencontre surtout sur les sables du littoral et dans le Sahara, sauf VEphedra nebrodensis qui est confiné dans les montagnes calcaires. U Ephedra al tissimaDesï., grande plante sarmenteuse, s'élève quelquefois dans les arbres jusqu'à 8 à 12 mètres. L' Ephedra nebrodensis Tin. (Fig. 139) forme au contraire des buissons denses de 20 à 60 centimètres de hauteur. h' Ephedra fragilis Desf. (Fig. 140) est un arbuste rameux 64 CONIFERES pouvant atteindre de grandes dimensions en s'appuyant sou- vent sur d'autres plantes. CONIFÈRES. — Ce sont des arbres ou arbrisseaux toujours verts (les espèces algériennes du moins) à feuilles en forme d'aiguilles ou d'écaillés, sécrétant en général de la résine. Un type de Heurs etde fruits a été précédemment décrit page 59. Les Conifères se divisent en 3 tribus : / Fruit formé d'un grand nombre d'écaillés, _. .. 1 feuilles ni opposées ni verticillées. . . . Abiétinies. Cône ligneux. <•-,.., , , * ■ ,• ... i b j hruit globuleux forme d un petit nombre \ d écailles, feuilles opposées ou verticillées. Cupressinées. Pas de cône ; fruit charnu Tcixinées. Les Abiétinées sont de grands arbres à tige élancée, à feuilles étroites et persistantes. Cette tribu est représentée en Algérie par les trois genres : Sapin (Abics), Cèdre (Cedrus) et Pin (Pinus). Le SAPIN DE NUMIDIE (Abies namidica De Lannoy) (Fig. 141) est un grand arbre à cime allongée conique très Abies numidica. Fi*. 141. Cedrus atlantica. Fia. 142. touffue, à brandies verticillées, à feuilles longtemps persis- tantes (10-12 ans), longues de 12 millimètres environ et pré- sentant, à la face inférieure, deux lignes blanchâtres. Les chatons mâles sont rouge pourpre; les chatons femelles, ver- dàties. Le cône, dressé sur les rameaux, est brun clair à ma- turité ; ses écailles tombent avec les graines. CONIFERES 65 Cette essence est localisée sur le Babor et le Tababor où elle est associée au Cèdre et au Chêne zéen : elle n'est pas assez répandue pour avoir une valeur économique. Une espèce voisine, VAMes marocana Trabut a été signalée au Maroc. Le CÈDRE DE L'ATLAS (Cedrus atlantica Manetti), (Fig. 142) peut atteindre 40 mètres de hauteur; sa tige trapue porte de longues branches robustes, horizontales. Les jeunes arbres ont la pousse terminale inclinée, plus tard la cime prend une forme étalée caractéristique. Les feuilles sont persistantes et de deux sortes : les unes, longues de 25 à 40 millimètres, sont solitaires ; les autres, de 15 à 20 millimètres, sont disposées en petits bouquets à l'extrémité de courts rameaux. Le couvert est assez épais. Les chatons mâles jaunâtres sont dressés ; les chatons femelles sont rougeàtres et se transforment en cônes bruns, dressés, se désarticulant à l'humidité. La floraison a lieu en automne ; les graines ne mûrissent que la deuxième année. Le Cèdre de l'Atlas se rencontre sur les montagnes les plus élevées de l'Algérie, généralement entre 1.200 et 1.800 mètres d'altitude (voir chap. xn). Cette espèce diffère peu du Cèdre du Liban que l'on trouve en Orient. Le bois de Cèdre est blanc à l'état d'aubier, mais le cœur est brun et incorruptible, grâce à la térébenthine qu'il con- tient et qui lui donne son odeur aromatique. Cette propriété permet d'exploiter comme bois-d'œuvre des arbres morts depuis vingt-cinq ans et plus. Le bois du Cèdre acquiert une grande dureté quand il a séjourné dans l'eau. Il est susceptible d'un beau poli ; actuelle- ment on l'emploie surtout pour la fabrication de traverses de chemin de fer et de pavés. Il ne donne qu'un chauffage mé- diocre ; son charbon n est pas apprécié. Une variété, dite Cèdre rouge, existant dans la région de Hatna, présente un bois rosé à odeur de Genévrier. Les Pins sont des arbres à cime pyramidale, aiguë, à l'état jeune, s'étalant ou s'arrondissant plus tard ; les branches sont verticillécs et étalées, le couvert clair ; les feuilles en aiguilles, persistantes, sont réunies à la base par 2 à 5 dans une gaine FLORE FORESTIÈRE 5 66 CONIFERES membraneuse. Les fleurs ont été décrites (page 59, : les cônes restent petits jusqu'à l'été de l'année qui suit celle de la flo- raison ; c'est à cette époque que s'achève la fécondation et les cônes grossissent alors rapidement pour mûrir à l'automne. Les Pins sont des essences sociales très importantes au point de vue forestier ; deux espèces seulement sont spontanées en Algérie : Le PIN D'ALEP (Pinus halepensis Mill.) Fig. 143) est un arbre à écorce d'un gris argenté. Les feuilles disposées par Pinus halepensis. Fig. 143. Pinus Pinaster. Fig. 144. deux ont de 6 à 10 centimètres, elles sont étroites et molles, de couleur vert clair. Les chatons mâles, roussàtres, ont de 6 à 10 millimètres ; les chatons femelles, violacés., 10 millimètres environ. Le cône (8 à 12 centimètres) est rouge brun luisant, à écailles presque plates. Cette essence est très répandue en Algérie (voir chap. xn). C'est un arbre à couvert léger et à tempérament robuste, résistant bien à la sécheresse et à la chaleur. Il peut dans de bonnes conditions atteindre un grand développement, mais on le rencontre fréquemment dans les sols arides où les autres essences ne peuvent prospérer. C'est surtout une espèce des terrains calcaires. La fructification est abondante et précoce, les jeunes plants robustes. CONIFERES 67 Le bois du Pin d'Alep est de qualité médiocre ; il est sur- tout utilisé pour la fabrication des caisses. Il est peu appré- cié pour le chauffage des habitations et comme charbon ; seules, les usines l'utilisent volontiers parce qu'il flambe bien. L'écorce, riche en tanin, est utilisée par les indigènes pour la préparation des peaux. Le gemmage du Pin d'Alep, abandonné en France, se pratique actuellement en Oranie ; et cet arbre paraît appelé, de ce fait, à prendre de l'importance en Algérie. Le PIN MARITIME (Pinus maritima Lam. ou Pinus Pinaster Soland) (Fig. 144) a l'écorce profondément gerçurée, écail- leuse ; ses feuilles, raides et épaisses, sont disposées par 2 et longues de 10 à 20 centimètres. Les chatons mâles, jaunâtres, ont 1 centimètre environ ; les chatons femelles, rouge violet, sont petits. Le cône (12 à 18 centimètres), d'un roux vif, luisant, présente des écailles à mamelon central nettement saillant. Le Pin maritime est, en Algérie, localisé sur le littoral cons- tantinois où il forme quelques massifs de médiocre impor- tance et composés surtout d'arbres de faible dimension (voir chap. xn). On le rencontre aussi sur le littoral tunisien, et il a été signalé au Maroc près de Tetuan. En France il fait l'objet d'exploitations importantes, grâce à la résine qu'il produit en abondance. Ses racines développées et sa croissance rapide permet- tent de l'employer avec succès pour la fixation des dunes. On a introduiten Algérieplusieurs espèces de Pins : le Pin Pignon (Pinus Pinea L.) (Fig. 145), dit Pin parasol à cause du port étalé de ses rameaux, est spontané en France sur le littoral méditerranéen ; le cône presque globuleux renferme de grosses graines comestibles zgouz- gou des Arabes). Le Pin remarquable (Pinus insignis Dougl.) , originaire de Pinus Pinea l'Amérique du Nord, est un bel Fig. u.">. 68 CONIFÈRES arbre à port pyramidal, à feuilles nombreuses et pressées. Le Pin a longues feuilles (Pinus longifolia Roxb.) est une espèce de la région de l'Himalaya ; ses feuilles très déve- loppées, fines et pendantes, lui donnent un aspect caracté- ristique. Le Pin des Canaries (Pinus canariensis Chr. Smith.) croît à Ténériffe au-dessus de 1.000 mètres d'altitude ; il a été intro- duit il y a un demi-siècle en Algérie. Le Pin Laricio (Pinus Laricio Poir.), dont il existe plu- sieurs variétés, est répandu en France et constitue en Corse d'importantes forêts ; on le rencontre exceptionnellement planté en Algérie *. Les Cupressinées présentent des feuilles persistantes, opposées ou verticillées, formées d'aiguilles étroites, aiguës, ou d'écaillés imbriquées, c'est-à-dire se recouvrant en partie comme les tuiles d'un toit. Les genres Genévrier (Juniperus) et Thuya (Callilris) sont seuls spontanés en Algérie. Les Cyprès (Cupressus) sont fré- quemment cultivés. Les Genévriers sont des arbres ou arbrisseaux très rameux, à floraison généralement dioïque, à chatons mâles petits et jaunâtres, à chatons femelles formés d'écaillés verdàtres, peu nombreuses, devenant charnues et se soudant entre elles pour formera maturité une sorte de baie. On rencontre quatre espèces en Algérie : Le GENÉVRIER OXYCÈDRE (Juniperus Oxycedrus L.) (Fig. 146) est un arbrisseau ou un petit arbre dressé, à feuilles par trois, terminées en pointe aiguë, marquées au-dessus de deux bandes blanchâtres séparées par la nervure médiane verte. Les fruits sont rouges et luisants à maturité (8 à 10 mil- limètres). On trouve sur les sables du littoral une variété à fruits plus gros et à feuilles plus larges [Juniperus macro- carpa Sibthet Sm.). 1. Les Araucarias sont quelquefois cultivés en Algérie et dans le Midi de la France, surtout I'Auaucahia géant (Araucaria excelsa R. Brown). La régularité de la disposition des branches par étages superposés, sur une tige très droite, donne à cet arbre un aspect particulier. Les feuilles en aiguilles, petites et serrées, sont recourbées et légèrement piquantes. CONIFERES 69 Le Genévrier Oxycèdre est très répandu en Algérie (voir chap. xn). Son bois homogène et à grain fin est employé en ébénisterie et pour la fabrication des crayons. Il est assez apprécié pour le chauffage et donne un charbon de bonne qua- lité. On en extrait, par distillation, l'huile de Cade, produit pharmaceutique. Le GENÉVRIER COMMUN (Juniperus commuais L.) (Fig. 147) est un arbrisseau dont les feuilles, par trois, Juniparus Oxycedrus. Fig. 146. Juniperus communis. Fis. 147. terminées en pointe aiguë, ne portent à la face supérieure qu'une seule bande- blanchâtre (ou deux presque réunies). Le fruit (5 à 7 millimètres) est noir bleuâtre à maturité. Cette espèce est confinée, en Algérie, sur les hautes mon- tagnes du Djurjura et de l'Aurès. On prépare une liqueur en laissant macérer les fruits mûrs dans du cognac pendant quelques jours. Les infusions de fruits (10 à 20 grammes pour 1 litre d'eau) et les décoc- tions de bois sont utilisées comme diurétiques et toniques. Le GENÉVRIER DE PHÉNICIE (Juniperus phœnicea L.) (Fig. 148) est un arbrisseau touffu ou un arbuste à feuilles, les unes en aiguilles, ne se développant que dans le jeune âge, les autres en écailles très petites, très imbriquées, opposées, formant le feuillage de l'arbre après les premières années. Le fruit globuleux est rouge et luisant à maturité. 70 CONIFERES Cette espèce, très répandue sur le littoral et les montagnes du Sud, fournit un bois utilisé comme combustible et un charbon estimé : Le GENÉVRIER THURIFÈRE Juniperus thurifera L.) (Fig. 149) est un arbuste ou un petit arbre à branches très Juniperus phœnicea . Fig. 148. Juniperus thurifera. Fig. 149. étalées à feuilles aiguës, lâchement imbriquées, étalées à leur partie supérieure. Les fruits sont d'un brun bleu. Cette espèce est confinée en Algérie dans les montagnes de l'Aurès Sgag, Médina, Djebel Mah- mel), où elles forment souvent des arbres gros et courts. Le THUYA D'ALGÉRIE (Calli- tris qaadrivalvis Vent, ou Tetraclinis articulata Vahl.) (Fig 150) est un arbuste, ou un arbre à cime pyra- midale, s'étalant en parasol chez les sujets âgés. Les rameaux sont articulés et grêles ; les feuilles opposées sont soudées au rameau ; l'extrémité seule est libre et forme une petite écaille triangulaire. La floraison est monoï- que sur des rameaux différents. Les chatons mâles sont petits ; les chatons femelles, composés de quatre écailles en croix, se séparant à maturité, donnent un fruit de forme caractéristique. Callitris quadrivalvis. Fig. 130. CONIFERES Cette essence est surtout abondante dans l'Algérie occi- dentale. Toutefois elle existe par pieds isolés ou par petits bouquets jusqu'à l'entrée de la Kabylie (Dellys, Palestro) et dans la vallée de l'Oued Sahel jusque vers Maillot, puis dispa- raît dans le département de Constantine, pour reparaître sous le climat plus chaud de la Tunisie. Contrairement à la grande majorité des Conifères, elle rejette abondamment de souche. C'est une espèce peu exigeante, à enracinement profond. Le bois, blanc à l'état d'aubier, brun à l'état parfait, est imprégné de térébenthine, ce qui le rend indestructible et lui communique une odeur caractéristique. Il fournit un chauf- fage excellent et un charbon de bonne qualité. Les souches dénudées peuvent former des broussins attei- gnant un grand volume et fournissant un très beau bois de placage, que les anciens connaissaient sous le nom de « citre ». Le Thuya d'Algérie fournit une résine dure, blanche appelée sandaraque et utilisée dans la fabrication des vernis. Le Thuya géant (Thuya gigantea Nutt), originaire de l'Amérique du Nord, est un très bel arbre d'ornement. On cultive plusieurs espèces de ce genre en Algérie et dans le midi de la France. Le genre Cyprès comprend des arbres à feuilles en forme d'écaillés se recouvrant étroitement ; les cônes sont en boules et s'ouvrent par séparation des écailles implantées comme des clous à large tête. Le Cyprès toujours vert(C sempcrvircns L.) ou C\rprès com- mun présente deux variétés différant beaucoup par le port et dont on fait quelquefois des espèces distinctes : le Cyprès horizontal, à rameaux étalés, et le Cyprès fastigié ou pyra- midal, à rameaux dressés. Le premier était autrefois considéré comme l'arbre mâle et le deuxième comme l'arbre femelle; en réalité, chaque arbre porte des fleurs des deux sexes, mais on conserve encore les noms de Cyprès mâle et Cyprès fe- melle. Le bois du Cyprès commun, à odeur agréable, était très employé dans l'antiquité et est encore très recherché. La variété pj'ramidale, souventutilisée comme brise-vent, estaussi très répandue dans les cimetières. Cette circonstance ne doit pas la faire confondre avec le Cyprès funèbre (C funebris 72 CONIFERES Endl.î, arbre deChine utilisé dans ce pays pour l'ornement des tombeaux. Le Cvprès funèbre se distingue d'ailleurs facilement du pré- cédent par ses rameaux retombants qui lui ont valu le nom de Cyprès pleureur. Le Cyprès de Lambert ou Cyprès a gros fruits (C. Lamber- tianaCarr., ou macrocarpci Hartw.), dont le port rappelle de loin celui d'un jeune Cèdre, est originaire de l'Amérique du Nord ; le bois de cette essence, assez fréquemment plantée en Algérie, est réputé. Le Cyprès de Portugal (C. lusitanica Mill), appelé aussi Cyprès glauque, est originaire de l'Inde et a été introduit en Portugal au xvne siècle dans le jardin de l'Ab- baye de Bussaco : d'où son nom vul- gaire de « Cèdre de Bussaco » ; c'est un arbre à branches pendantes por- tant de jeunes rameaux d'un vert glauque. Les Taxinées sont représentées, en Algérie, par une seule espèce : L'If commun (Taxus baccata L. (Fig. 151) est un arbuste ou un arbre à feuillage sombre ; les feuilles vert foncé en dessus, clair en dessous, sont linéaires et disposées sur deux rangs opposés. La floraison est dioïque ; les chatons mâles sont globuleux et jaunâtres ; les chatons femelles présentent six bractées imbriquées entourant un ovule unique. Le fruit, charnu, d'abord vert, devient rouge à maturité. Cette essence n'est spontanée en Algérie que sur les hautes montagnes (Atlas de Blida, Djurjura, Babors, Aurès). Son bois est recherché par l'ébénistene : il ne sécrète pas de suc résineux. L'If convient très bien pour la confection des haies de fan- taisie. Ses organes verts renferment un principe toxique qui peut causer des empoisonnements du bétail. Les fruits ont des pro- priétés abortives. Taxus baccata. Fig. 151. LILIACEES 73 CHAPITRE VIII LES MONOCOTYLÉDONES Cette classe, dont les caractères ont été donnés au chap. vi, (page 59) se divise en trois groupes : 1° Les Monocotylédones à fleurs vivement colorées; 2° Les Monocotylédones dont les enveloppes florales, vertes ou brunâtres, sont peu apparentes ; 3° Les Monocotylédones dont les fleurs n'ont pas de corolle. Les MONOCOTYLÉDONES à fleurs vivement colorées comprennent quatre familles principales. Plantes à ovaire supère Liliacées. „, . £ Fleurs ( 6 étamines. . ... Amarullidées. riantes a ovaire > ... i „ #l r . ,. a . ,. t régulières. ( à etammes. ... . . Iridees. ■ Fleurs irrégulières Orchidées. Les trois sépales étant de même couleur, en général, que les trois pétales, la fleur semble posséder six pétales. LILIACÉES. — On peut diviser les Liliacées en trois tribus. Celle des Liliées (Ex. : Lis, Asphodèle, Ail. Poireau, Oignon, Scille) et celle des Golchicées (Ex. : Colchique) ne présentent pas de plantes ligneuses. Dans la tribu des Asparagées, caractérisée par le fruit qui est une baie, nous avons trois genres à signaler. Dans le genre Asperge (Asparagus), les feuilles sont réduites à des écailles et les organes que l'on prend d'ordinaire pour des feuilles linéaires sont, en réalité, des rameaux modifiés que l'on appelle cladodes. Quatre espèces algériennes sont ligneuses. L'Asperge a feuilles aiguës (Asparagus acutifolius L.) (Fig.152), à tiges flexueuses et sarmenteuses et I'Asperge blanche [Asparagus albus L.) (Fig. 153), à tiges blanches, robustes, en buissons serrés, sont de beaucoup les plus répandues Leurs jeunes tiges ou dirions sont comestibles. U Asparagus horridus L. est une espèce buissonnante dont les épines atteignent 2 à 4 centimètres de longueur que l'on 74 LILI AGEES rencontre, çà et là, en particulier de Blida au Chéliff, dans la région de Boghar et dans celle d'Oran L'Asparagus altissimus Munby est grimpant ; ses tiges Asparagus acutifolias. Fig. 152. Asparagus albus. Fig. 153. grêles atteignent 4 mètres ; on le rencontre aux environs d'Oran, à Arzew, etc. Le Genre Fragon (Ruscus) comprend des sous-arbrisseaux toujours verts dont les cladodes aplatis qui ont l'aspect de véritables feuilles, portent sur leurs faces les fleurs et les fruits (baies rouges). Le Fragon piquant ou Petit Houx (Ruscus aculeatus L.) (Fig. 154) porte les fleurs à la face supérieure de ses fausses Ruscus aculeatus. Fig. 154. Ruscus Hypoglossum Fi*. 155. AMARYLLIDEES feuilles qui sont rigides et piquantes ; on le rencontre çà et là en montagne. Le Fragon Hypoglosse (Ruscus Hypoglossum L.) (Fig. 155), dont les fleurs sont à la face inférieure des fausses feuilles, porte des fruits rappelant de petites cerises. Les cladodes sont grands et mous ; on le rencontre surtout dans les stations humides de la région du Chêne-liège. Le Genre Smilax n'est représenté que par une espèce ; le Smilax aspera. Fig. 156. Agave americana. Fis 157. Smilax rude ou Liseron épineux (Smilaxaspera L.) (Fig. 156), très connu sous le nom de Salsepareille1 ; c'est une liane à feuilles en cœur plus ou moins épineuse qui rend souvent impénétrables les forêts du littoral. C'est à la famille des AMARYLLIDEES, dont le Nar- cisse est un exemple bien connu, qu'appartient le genre Agave qui comprend de grandes plantes à feuilles charnues originaires d'Amérique, souvent plantées en Algérie, dési- gnées à tort sous le nom d'Aloès. L'espèce la plus répandue est Y Agave Americana L. (Fig. 157). 1. La racine de Salsepareille, utilisée en médecine, provient de L'Amérique du sud et des Antilles. 76 1WL.MIERS Les IRIDÉES (Iris, Safran; et les ORCHIDÉES (Ophrys, Orchis) ne comprennent pas de plantes ligneuses spontanées en Algérie. La Vanille, qui fournit des fruits aroma- tiques, est une Orchidée d'Amérique. Parmi les MONOCOTYLÉDONES à enveloppes florales peu apparentes, nous citerons la famille des JONCACÉES. Phœnix dactylifera. Fie. 158. Feuille de Phœnix dactylifera. Fig. 1Ô9. comprenant les Joncs, herbes de marais, et nous dirons quel- ques mots de celle des PALMIERS. Le Palmier dattier (Phœnix dactylifera L.) Fig. 158 et 159), bien connu par son fruit la datte, n'est pas spontané ; il ne mûrit que dans le sud de l'Algérie, et constitue la princi- pale culture des oasis. GRAMINEES 77 Feuille de Chamserops liuniilis. Eig. 160. Le PALMIER NAIN (Chamœrops humilis L.) est une plante buisson- nante, à feuilles en éventail (Fig 160), extrêmement répanduedansles dépar- tements d'Oran et d'Alger. Cultivé, il peut atteindre plusieurs mètres de hauteur. Le bourgeon terminal de cette espèce est comestible, mais le Palmier nain est surtout exploité pour la filasse (crin végétal) que l'on tire de ses feuilles. Elles servent aussi pour la confection d'objets de vannerie. Le Phœnix canariensis Hort. est quelquefois cultivé en Algérie ; de nombreuses espèces de Palmiers sont d'ailleurs employées pour l'ornement. Les MONOCOTYLÉDONES à fleurs sans corolle sont repré- sentées en Algérie par la famille des GRAMINÉES. Les plantes de cette famille sont répandues sur toute la surface du globe ; elles forment la plus grande partie de ce que l'on appelle ordinairement « le gazon » et comprennent les espèces les plus utiles à l'homme. Elles sont cultivées depuis la plus haute antiquité. Comme exemple citons : le Blé, le Seigle, l'Orge et l'Avoine. Ce sont des plantes herbacées ou rarement ligneuses ; leur tige, creuse et entrecoupée de nœuds pleins, s'appelle chaume. Les feuilles, longues, à nervures parallèles, sont alternes ; elles comprennent une gaine entourant la tige et un limbe. Le sommet de la gaine présente souvent une partie libre, mem- braneuse, dite ligule (Fig- 161). Les fleurs sont groupées en épillcls, c'est-à-dire en petites grappes dans lesquelles les pédoncules des fleurs sont telle- ment courts que ces dernières paraissent appliquées contre l'axe. Les épillets sont à leur tour réunis soit en épis (Ex. : le Blé, Fig. 1(>2), soit en particules, grappes irrégulières et plus ou moins rameuses ;Ex. : l'Avoine). GRAMINKKS En étudiant un épillet de Blé (Fig. 163), on voit qu'il porte à sa base deux petites feuilles dites glumes ; au-dessus sont d'autres petites feuilles ou bractées dites glumelles, se faisant Feuille de Graminée (Blé) : Z, limbe; Ig, ligule: g, gaine; n, nœud ; t, tige. Fig. 161. Inflorescence de Blé. Fig. 162. face deux par deux ; chacun de ces groupes de deux glumelles enveloppe une fleur (Fig. 164) composée de trois étamines et d'un ovaire portant au sommet deux stigmates plumeux et enveloppé à la base par deux nouvelles petites bractées, les glumellules. Les arêtes que présentent souvent les épis sont portées par les glumelles, quelquefois par les glumes. Le fruit des Graminées a pour type le grain de Blé; il est appelé caryopse. L'A //a et le Diss sont deux Graminées extrêmement impor- tantes en Algérie ; nous signalerons aussi les Roseaux à cause de leur consistance ligneuse. GRAMINEES 79 L'ALFA (Stipa tenacissima L.) (Fig. 165) est une herbe vivace à rhizome rameux, dont les feuilles, d'abord vertes et planes, blanchissent sous l'influence delà sécheresse; les deux É Epillet de Blé : f, fleurs : g, glumes. Fig. 163. Fleur de Blé : p. glumel- lule : e, étamine ; o, ovaire : st, stigmate. Fig. 164. bords se rapprochent alors et le limbe devient cylindrique et dur, terminé par une pointe piquante. Les épillets, réunis en panicules, sont à une seule fleur ; la glumelle inférieure est terminée par une arête genouillée. L'Alfa est surtout une plante des Hauts Plateaux ; toutefois dans le département d'Oran on le rencontre jusqu'au bord de la mer. La gaine et le limbe de la feuille se séparent facilement, ce qui permet de récolter ce dernier, qui est utilisé en vanne- rie, corderie, sparterie, et même pour la fabrication des ten- tures et tapis. On en fait aussi un papier d'excellente qualité. L'exploitation de l'Alfa constitue une industrie importante en Oranie. Arrachées avec le bout des tiges, les feuilles d'Alfa sont utilisées comme fourrage par les indigènes. Le DISS (Ampelodesmos tenax Link.) (Fig. 166) constitue de grosses touffes répandues dans les bois et les pâtures du Tell. C'est une herbe vivace à longues feuilles rigides ; les épillets, souvent violacés, sont disposés eu une grande panicule portée sur une hampe allonger. 80 GRAMINEES Le Diss maintient bien le sol sur les pentes rapides, niais il a 1 inconvénient de fournir aux incendies un aliment facile. Les feuilles servent à la nourriture du bétail et à la confec- Stipa tenacissima. Fig. 165. Ampelodesmos tenax. Fig.l6G. tion des gourbis ; les indigènes fabriquent des paillassons avec les hampes. Le Roseau commun ou Roseau à balai (Phragmites communia Trin.) atteint 6 mètres et plus de hauteur ; il est abondant au bord des fossés et des rivières. On le rencontre aussi dans les marais, leschotts, etc. Le Roseau de Provence ou Canne de Provence, Roseau à quenouille (Arundo Donax L.) atteint 3 à 5 mètres de hau- teur ; il croit en Kab\iie dans les lieux humides et est fréquem- ment cultivé. Le Roseau de Mauritanie (Arundo Pliniana Turr. i n'at- teint guère que 2 ou 3 mètres ; il est assez commun au bord des cours d'eau. Ces différents roseaux sont utilisés pour faire des clôtures et des abris. Les Bambous {Bombusa) sont des Graminées originaires des pays chauds à chaumes très élevés et de consistance ligneuse Les feuilles, généralement lancéolées, sont portées par des branches ramitiées qui prennent naissance au niveau dos nœuds. CUPULIFÈRES 81 Plusieurs espèces croissent facilement en Algérie, surtout clans les terrains siliceux et frais : tels sont les Bambusa arun- dinacea Retz. Bambusa vulgaris Wendl., etc. Les chaumes sont utilisés pour la fabrication de cannes, de meubles, de clôtures, de conduites d'eau, de manches légers et d'ustensiles divers. On fabrique en Chine, avec les fibres, un papier dit de soie, très recherché. CHAPITRE IX DICOTYLÉDONES : LES APÉTALES Nous distinguerons, comme il a été dit précédemment (page 02 i, les Apétales amcntacées, dont les fleurs, les mâles tout au moins, sont disposées en chatons, et les Apétales non amentaeées qui ne présentent pas ce caractère. § 1. — Amentacées. La famille des CUPULIFÈRES comprend des arbres ou arbrisseaux à feuilles alternes, entières ou dentées, jamais composées. Ce sont des plantes monoïques, c'est-à-dire que le même sujet porte les fleurs mâles et femelles ; les premières sont en épis pendants (chatons) ; les secondes, à ovaire infère, sont solitaires, en épis ou en capitules. La famille comprend trois tribus que plusieurs auteurs élèvent au rang de familles : , Fleurs mâles dépourvues de calice ; un ovule par car- 1 pelle : tribu des Corylées (ou famille des Corylacées Fruit à cupule / Fleurs toutes pourvues de calice ; deux ovules par car- / pelle : tribu des Quercées (ou Cupulifères proprement , dits) Fruit sans cupule : tribu des Bétulées (ou famille des Bctuhtcées). La tribu des Corylées n'est représentée en Algérie par aucune espèce spontanée ; elle comprend le Charme et le Cou- FLOIlli FORESTIÈRE 6 82 Cl'Pl/LIFKRES drier (Noisetier) abondants en France ; ce dernier se ren- contre quelquefois en Algérie, mais il a été importé. La tribu des Quercées renferme les Chênes et le Châtai- gnier. Le Hêtre, qui constitue en Europe des massifs étendus, manque dans le Nord de l'Afrique. Le genre Chêne (Quercus) est composé d'arbres à feuilles dentées ou crénelées (c'est-à-dire à dents larges et arrondies). Les chatons mâles, simples et pendants, sont réunis en fais- ceaux aux extrémités des pousses de l'année précédente, ou solitaires à la base des nouvelles pousses. Chaque fleur mâle Fleur mâle de Chêne. Fiç. 167. Fleur femelle de Chêne s, stigmate ; c, cupule. Fig. 168. (Fig. 107) est composée d'un calice formé de quatre à neuf petits sépales verts et contenant un groupe de quatre à neuf étamines. Les fleurs femelles réunies en petits épis isolés à l'aisselle des feuilles de l'extrémité des jeunes pousses, sont globuleuses et entourées de bractées ^Fig. 168). Les sépales, unis à l'ovaire, forment de petites dents à la base du style ; celui-ci se divise en trois stigmates rouges. L'ovaire esta trois loges renfermant chacune deux ovules. Après la fécondation, un seul ovule se développe pour don- ner naissance à un gland dont la cupule est formée par les bractées qui entouraient la fleur. Les Chênes sont des arbres à bois lourd, dur et serré, deve- nant brun à l'état parfait. Cinq espèces sont spontanées en Algérie : deux, le Chêne zéen et le Chêne Afarès sont à feuilles caduques. Le Chêne- liège, le Chêne vert et le Chêne Kermès sont à feuilles persistantes. Le CHÊNE-LIÈGE (Quercus Subcr L.)(Fig. 169) est un CUPULIFERES Ko arbre trapu de 15 à 20 mètres de hauteur. La feuille est coriace, d'ordinaire petite et bien dentée, verte en dessus, blanchâtre en dessous. Le gland, surmonté d'une pointe courte, velue dans toute sa longueur, est à demi enfoncé dans la cupule dontlesécailles, peu saillantes à la base, deviennent plus allon- gées vers le haut. Ce fruit est quelquefois doux ; sa maturation se fait en une année. L'enracinement puissant du Quercus Subcr lui permet de s'installer dans les endroits les plus rocheux ; il présente une Quercus Suber. Fig. 169. Quercus Ilex. Fig. 170. belle végétation en terrain siliceux ; on ne le rencontre pas dans les sols calcaires. Le Chène-liège repousse bien de souche ; les jeunes plants sont robustes et le couvert léger ; il en résulte que les peu- plements de cette espèce sont généralement envahis par les essences secondaires. L'écorce, connue sous le nom de « liège », constitue un produit de grande valeur ; le liber est exploité comme écorce à tan. Le bois, pesant et sujet à se tourmenter, est rarement utilisé dans l'industrie ; d'ailleurs les troncs sont souvent cariés. Lcorcé, c'est un excellent bois de chauffage. Le Chêne-liège fournit enfin un charbon estimé. (Répartition géographique, voir chap. xn.) ,S4 CITCLIFERES Cette essence peut donner avec le Chêne Afarès des hybrides que l'on a classés en deux catégories sous les noms de Chêne de Numidie (Quercus numidica Trabut) et de Chêne Kabyle ( Quercns kabylica Trahut). Le premier a l'aspect d'un Chêne Afarès à petites feuilles et porte une écorce se rapprochant de celle du Chêne-liège ; le second a l'aspect d'un Chêne-liège, mais son écorce est inutilisable. Le CHÊNE VERT ou CHÊNE YEL'SE (Quercus Ilex L.) (Fig. 170) peut atteindre les mêmes dimensions que le pré- cédent; toutefois on le trouve souvent à l'état de brous- sailles. La feuille, plus ou moins épineuse, ressemble à celle du Chêne liège, mais elle a d'ordinaire sept à dix nervures, tandis que celle de ce dernier n'en a que cinq à sept. Le gland est surmonté d'une forte pointe, velue seulement à l'extrémité, et enfoncé, quelquefois profondément, dans une cupule à écailles petites et peu saillantes. La maturation est annuelle ; la fructification abondante. Le Chêne vert, très répandu sur les sols calcaires, se ren- contre aussi sur les grès. Il résiste mieux que le Chêne liège aux expositions chaudes et supporte mieux le froid et la séche- resse. Le couvert est assez épais. C'est un arbre qui rejette très bien de souche et donne d'abon- dants drageons. L'aubier est moins coloré que le bois de cœur, mais ne s'en distingue pas aussi nettement que chez le Chêne-liège. Le bois est dur, compact et se gerce facilement; bien débité, il est d'un fort bel aspect. On l'emploie comme bois d'ouvrage. Excellent pour le chauffage, il produit aussi un charbon recherché. (Répartition géographique : voir chap. xn.) Le Chêne Ballote (Quercus Ballola Desf. > est une variété de Chêne vert fort commune en Algérie, se distinguant par ses glands plus gros, à saveur douce, dont les indigènes font une grande consommation. Le CHÊNE KERMÈS [Quercus coccifera L.) (Fig 171) se rencontre surtout à l'état de broussailles : il ne dépasse géné- ralement pas 4 mètres de hauteur; lorsque ce Chêne atteint de ClTl'LIFERES 85 plus grandes dimensions, il est souvent appelé Faux Kermès (Quercus pseudo-coccifera Desf.). Les feuilles bordées de dents épineuses sont vertes sur les deux faces. Les glands mettent deux ans pour mûrir ; leur cupule est hérissée d'écaillés pointues, aplaties ou recourbées. Cette essence se rencontre dans les sols secs et pierreux ; elle supporte bien le calcaire, mais elle prospère aussi dans les sables des dunes. Le Chêne Kermès rejette de souche et drageonne abondam- ment. Le bois, excellent pour le chauffage, ressemble beaucoup à uuercus coccifera. Fig. 171. Quercus Mirbeckii. Fig. 172. celui du Chêne Yeuse. L'écorce est recherchée pour le tan- nage, mais, à cause de la faible dimension des tiges, on récolte surtout l'écorce des racines appelée garouille. Ce (mène porte dans certains pays un insecte appelé Kermès (vulgairement : graine d'écarlate). La femelle, qui se fixe sur les rameaux, était autrefois recherchée pour la fabrication d'une teinture rouge ; on en voit peu en Algérie. Répartition géographique : voir chap. xn.) LeCHKNEZKLN (Quercus Mirbeckii Dur.) (Fig 172)alleint 30 mètres de hauteur et ressemble beaucoup au Chêne rouvre de France; toutefois les feuilles du Zécn sont plus coriaces et, au lieu de cinq à huit paires de nervures, en portent dix à quatorze, régulières et bien marquées jusqu'au bord. La 8G CUPULIFERES feuille est pétiolée, grande, sinuée, généralement marces- sente. Les glands sont agglomérés et presque sessiles ; la cupule courte présente des écailles peu saillantes. La maturation est annuelle; la fructification abondante. Ce Chêne possède un enracinement puissant ; son bois, lourd et nerveux, est sujet à se gercer et à se tourmenter; on l'uti- lise surtout pour la confection des traverses de chemin de fer ; convenablement traité, il peut fournir un bois d'oeuvre de belle qualité. Il donne un bon chauffage et un charbon recherché. Le liber est quelquefois exploité comme écorce à tan. Les excroissances arrondies que l'on observe très fréquemment sur les rameaux du Chêne zéen sont dues à la piqûre d'insectes du genre Cynips; ces galles, qui donnent asile à déjeunes larves, sont riches en acides tanniques. (Répartition géographique : voir chap. xn.) Le CHÊNE AFARÈS (Quercas Afarès Pomel) (Fig. 173), quelque- fois confondu avec le Chêne à feuilles de Châtaignier {Quercas castanesefolia Coss.) du Caucase, dont il est un peu différent, est, comme le Chêne zéen, un arbre de première grandeur mais à branches moins étalées que ce dernier et à port plus pyramidal. Les feuilles, vertes et luisantes en dessus, blanc verdàtre en dessous, sont bordées de dents triangulaires. Les glands mettent deux ans pour mûrir ; les écailles de la cupule sont prolongées en lanières allongées, robustes et anguleuses. Les glandées ont lieu tous les trois ou quatre ans. L'aubier est abondant et le bois, rouge-brun, moins appré- cié que celui du Chêne zéen ; toutefois il se fend bien et pour- rait être employé pour la construction. Le tan produit parle Quercus Afarès. Fig. 173. CUPULIFERES S7 liber est peu employé. L'écorce de l'arbre, qui rappelle quelque peu celle du Chêne-liège par son aspect, ne présente qu'un liège sec et fragile, complètement inutilisable. (Répartition géographique : voir chap. xn.) Le genre Châtaignier n'est représenté que par une espèce, le CHATAIGNIER COMMUN (Caslanea vnlgaris Lam.) (Fig. 174), grand arbre à écorce fendillée grisâtre dont les feuilles vertes et luisantes sur les deux faces sont longues, pointues et bordées de fortes dents. Les fleurs mâles forment de longs chatons dressés ; les Castanea vulgaris. Fis. 174 Alnus glutinosa. Fig. 17;,. fleurs femelles sont réunies par trois ; les fruits sont groupés de même sorte dans une enveloppe épineuse. Le Châtaignier aime les terres meubles et profondes ; il redoute le calcaire. Rarement spontané en Algérie (Edough près Bône, Bouzaréa au-dessus d'Alger) et en Tunisie (Ain Draham), il est fréquemment planté dans le Tell, mais son bois est trop rare dans la colonie pour donner lieu à une utilisation industrielle On sait que la châtaigne est comestible; améliorée par la culture, elle devient le marron ; dans ce cas, chaque enveloppe épineuse ne contient plus qu'un seul fruit. La tribu des Bétulées est représentée par un genre comprenant une seule espèce : L'AUNE GLUTINEUX {Almis ylutinosa Gœrtner) Fig. 175) est un arbre de taille moyenne, à écorce brunâtre, dont les 88 JUGLANDÉES — CASUARINÉES feuilles visqueuses, surtout pendant la jeunesse, vertes sur les deux faces, sont ovales et tronquées, souvent même échancrées à l'extrémité. Les fleurs sont disposées au bout des pousses de l'année, les chatons mâles au sommet, les femelles au-dessous. Les fleurs mâles, groupées trois par trois à l'aisselle de bractées, forment un chaton serré. Chaque Heur comprend une enveloppe de quatre pièces et quatre étamines. Les fleurs femelles, composées d'unovaire à deuxloges, sont réunies deux par deux à l'aisselle d'écaillés épaisses; le cha- ton se transforme à maturation en un petit cône, portant deux graines à la base de chaque écaille. On rencontre cette essence dans les stations humides du Tell oriental, surtout au bord des ravins et des cours d'eau. Le bois, de teinte rouge clair, est très cassant ; il se conserve bien sous l'eau. C'est un combustible brûlant vite avec une forte chaleur : le charbon est médiocre. L'écorce est riche en tanin, mais donne un cuir sans souplesse ; on l'utilise pour pré- parer une teinture noire '. La famille des JUGLANDÉES com- prend des arbres à feuilles composées ; le fruit est une drupe. Le Noyer commun (Jugions regia L.) est souvent cultivé en Algérie , en particulier dans les montagnes de la Kabylie, ses lîeurs mâles sont disposées en épis allongés (Fig. 98, p. 44) et ses fleurs femelles en petits groupes de 1 à 4 (Fig. 17<>). Non seulement la noix est comestible, mais on en tire aussi de Fleurs femelles de Noyer. Fig. 176. 1. Il convient de signaler à côté de la famille des Cupulifères celle îles CASUARINËES. qui ne comprend que le genre Casuarina. Ce sont des arbres australiens dont on rencontre souvent des plantations en Algérie. Leur port tout spécial permet de les reconnaître facilement. Ils ressemblent à des Conifères, à cause de leurs rameaux fins et allongés que l'on peut confondre à dislance avec des feuilles en aiguilles, mais qui, vus de près, ressemblent plutôt à ceux des Prêles. Les feuilles sont représentées par de petites dents disposées en couronne. Le Caauarina equisetifolia Forst., et surtout le Casuarina tenuissima Hort., sont les deux espèces les plus cultivées en Algérie. SALICINÉES 89 l'huile. Le brou ou partie extérieure de la noix verte, ainsi que les feuilles vertes, préparés en décoction (15 à 20 grammes de feuilles ou 30 à 60 grammes de brou par litre d'eau), sont toniques et dépuratifs. La famille des SALICINÉES est composée de plantes dioïques, c'est-à-dire que les fleurs mâles et femelles se trou- vent sur des sujets différents. Les fleurs, disposées en chaton* n'ont pas de périanthe ; le fruit s'ouvre par deux valves. Deux genres existent en Algérie : Genre Saule : Les chatons sont dressés; la Heur mâle corn- Kalix puipurea. Fig. 177. Salix pedicellat?. Fig. 17S. prend deux (quelquefois trois ou cinq) étamines abritées par une bractée. La fleur femelle est réduite à un ovaire à une loge contenant de nombreux ovules. Le fruit est une capsule s'ou- vrant par deux fentes et renfermant des graines surmontées d'une aigrette dressée. Les Saules sont des arbres, plus souvent des arbustes ou des arbrisseaux, à feuilles alternes et allongées. Il en existe plus de cent espèces dont l'étude est rendue difficile par la présence de nombreux hybrides. Cinq espèces sont spontanées en Algérie : seuls, le SAULE POURPRE (Salix purpurea L.) (Fig. 177) et surtout le SAULE PÉDICELLÉ (Salix pedicellata Desf.) (Fig 178) sont com- muns ; le SAULE BLANC {Salixalba L.) (Fig. 179) est spon- tané et cultivé. 90 SALICINKKS Le Saule cendré (Salix cinerea L.) (Edough près Bone et le Saule Amandier (Salix amygda- lina L.) (Edough, Maison-Carrée, vallée de la Seybouse) sont rares. Le Saule blanc seul atteint les dimensions d'un arbre ; les autres sont des arbrisseaux répandus dans les endroits humides et utilisables pour la fixation des berges des cours d'eau. Les espèces dont les rameaux sont effilés sont utilisées en vanne- rie : l'Osier jaune (Salix vilcllinah.) est une variété du Saule blanc. Le Saule fragile (Salix fragilis L.) présente également une variété à rameaux flexibles et allongés, mais de couleur rougeàtre : c'est l'Osier rouge (S. pendilla Ser.). Le Saule pleureur (Salix babylonica L.), voisin de ce der- nier, a été introduit dans la colonie. C'est avec l'écorce de certains Saules que l'on prépare le cuir de Russie dont le parfum est obtenu en l'imprégnant d'huile de Bouleau. Genre Peuplier. — Les Peupliers sont des arbres générale- ment de grande taille à feuilles beaucoup moins allongées que celles des Saules, souvent même aussi larges que longues. Les chatons sont pendants. Les ileurs sont constituées comme dans le genre Salix ; toutefois l'ovaire est entouré d'une petite coupe et les étamines sont plus nombreuses (de six à trente). Le fruit est une cupule à deux ou quatre valves ; lesgraines sont petites et munies d'une houppe de poils blancs. Le PEUPLIER BLANC (Populus alba L.) (Fig. 180), souvent désigné à tort en Algérie sous le nom de Tremble, est un arbre élevé à écorce d'abord lisse, puis se crevassant en losange. Les jeunes pousses sont blanches cotonneuses ; les feuilles, ovalcsou presque orbiculaires, à bord plus ou moins découpé, sont blanches et couvertes de duvet en dessous ; elles ont un pétiole arrondi. Le Peuplier blanc est plutôt un arbre de prairie qu'une essence forestière ; on le reproduit surtout par boutures. SALICINEES 91 L'aubier et le bois parfait sont peu distincts ; cette espèce Populus alba. Fig. 180. Populus nigra. Fiff. 181. fournit de la planche légère, du bois de menuiserie, d'ébénis- terie et de tour. Le PEUPLIER NOIR (Populus nigra L ) (Fig. 181) est un grand arbre à bourgeons et pousses sans poils, visqueux, à feuilles ova- les triangulaires, régulièrement cré- nelées, vertes et luisantes sur les deux faces; le pétiole est comprimé au sommet. On le rencontre au bord des ra- vins et à l'embouchure des oueds de la région montagneuse. Une variété pyramidale (Populus pyra- midalis Bozier), c'est-à-dire à ra- meaux dressés, connue sous le nom de Peuplier d'Italie, se rencontre ça et là, surtout en Kabylie. Le PEUPLIER TREMBLE {Po- pulus Tremula L.) (Fig. 182) est un arbre de moyenne taille, à feuilles ordinairement presque rondes, très mobiles, géné- ralement vertes sur les deux faces. Le pétiole est comprimé sur le côté, ce qui explique la mobilité des feuilles. Cette essence, à couvert léger, est très rare en Algérie. (Sommet du Babor et du Tababor). Populus Tremula. Fie. 182. 92 PLATANEES - URTICACEES La famille des PLATANEES comprend des arbres à feuilles a}ant les nervures disposées en éventail. Les fleurs sont disposées en masses globuleuses. Le genre Platane présente une espèce fréquemment plantée en Algérie comme arbre d'avenue : le Platane d'Orient (Plataniis orientalis L.) est un grand arbre à croissance rapide qui se dépouille de son écorce par grandes plaques, ce qui donne au tronc un aspect spécial. Les feuilles sont divisées en trois à cinq lobes dentés. §2.- Apétales non amentacées. URTICACEES. — L'Orme, le Micocoulier, le Mûrier et le Figuier, qui sont les arbres les plus communs de ce groupe, sont souvent rangés dans des familles distinctes, nous les considérerons comme faisant tous partie de la famille des Urticacées qui peut dès lors être divisée en plusieurs tribus : Tribu des Ulmées. — Les Ormes ou Ormeaux ne sont représen- tés en Algérie que par une espèce: L'ORME CHAMPÊTRE ou Orme rouge (Ulmus campestris L.) (Fig. 183) est un grand arbre à cime fournie, à feuilles simples doublement dentées en scie, rudes au toucher et inéqui- latérales à la base. Les fleurs sont groupées sur les rameaux de l'année précédente dé- pourvus de feuilles. Chacune d'elles comprend une enveloppe verdàtre de quatre ou cinq pièces à l'intérieur de laquelle on distingue quatre ou cinq étamines et un ovaire libre à une loge surmonté d'un stigmate bifide (c'est-à-dire fendu en deux). Le fruit, entouré dune aile cchancrée, est une samare. La fructification est très abondante. L'écorce de cet arbre, très crevassée, se recouvre quelque- fois d'un liège brun et friable ; l'écorce des jeunes rameau* Ulmus campe ris. Fis. 183. URTICACÉES 93 jest alors profondément creusée et leur donne un aspect ailé (variété suberosa). L'Orme, souvent planté en bordure des routes, est surtout un I arbre des stations humides ; dans les lieux secs, il reste petit, Isa feuille est réduite; on lui donne I alors le nom de « tortillard ». L'aubier de l'Orme champêtre est blanc jaunâtre ; le bois parfait, rou- geâtre, est recherché pour le char- ronnage ; le bois des « tortillards » est employé pour faire les moyeux. La tribu des Celtidées com- prend le MICOCOULIER (Celtis auslralis L.) (Fig. 184), arbre à écor- ce lisse et grisâtre, à feuilles inéqui- latérales et dentées comme celles de l'Orme, mais plus effilées, d'un vert foncé en dessus, vert grisâtre en dessous. Les fleurs, isolées à l'aisselle des feuilles et portées sur un long pédoncule, sont à cinq divisions. Le fruit, globuleux et brunâtre, à saveur un peu fade, aies dimensions d'un gros pois et peut être mangé. Le bois du Micocoulier est utilisé pour le charronnage ; sa grande souplesse le fait rechercher pour la fabrication des avirons, des fourches, des manches de fouets, etc. C'est aussi un arbre des stations fraîches ; en le rencontre depuis Alger et la Chiffa jusque dans la région de Bône. Tribu des Morées. — Chez l'Orme et le Micocoulier, les étamines et le pistil sont réunis dans la même fleur ; au con- traire les Morées et les Artocarpées sont des plantes â fleurs Celtis australis. Fig. 184. Fleur mâle de Morus alba. Fig. 185. Fleur femelle de Morus alba. Fig. 183 bis. Fruits de Morus alba. Fig. 186. 94 URTICACÉES unisexuées (Fig. 185 et 18."> bis). Leur fruit, au lieu d être formé d'un carpelle unique, est composé 'Fig. 18l>). Genre Morus. — Les Mûriers sont monoïques. Deux espèces sont cultivées en Algérie, aucune n'est spontanée. Le Mûrier blanc (Morus alba h.), originaire d'Asie, a été apporté en Occident au moment de l'introduction du Ver à soie, que l'on alimente avec sa feuille. Les fruits sont petits. Le Mûrier noir Morus nigrà Lv a des fruits plus gros, acidulés, comestibles. Ces Mûriers ont l'aubier blanc ; le bois parfait, qui estjaune, brunil en vieillissant (ce caractère est surtout prononcé pour le Mûrier noir; ; on l'emploie pour le charronnageet la fabrica- tion des meubles. Genre Broussonetia. — Le Mûrier a papier (Broussonetia papyrifera Vent.), cultivé et même subspontané en Algérie, est un arbre dioïque remarquable par la forme variée de ses feuilles. Ses fibres libériennes sont employées en Orient pour la fabrication du papier et des étoffes. Le bois a peu de va- leur. Tribu des Artocarpées. — Le genre Ficus est composé d'arbres et d arbrisseaux dont les fleurs son t renfermées dans un récep- tacle charnu, creux, percé en haut d'une seule petite ouverture. Chez le FIGUIER COMMUN Ficus Ca- rica L.) (Fig. 187). ce réceptacle, en forme de poire, est très développé; d'abord acre et rempli de suc lai- teux, il devient mou et succulent, et constitue alors la figue comestible, dont ilexiste de nombreuses variétés. Le Figuier, originaire de l'Asie occidentale, est depuis longtemps acclimaté dans l'Afrique du Nord, où il est l'objet d'une culture impor- tante, particulièrement dans la Kabylie du Djurjura. Le genre Ficus comprend plus de G00 espèces exotiques ; plusieurs sont plantées en Algérie dans les jardins ou les ave- nues, tels sont le Ficus claslica Koxb. connu sous le nom de Ficus Carica. Fig. 187. SALSOLACEES 95 « Caoutchouc », et fréquemment cultivé en pot dans les appar- tements ; le Ficus religiosa L-, dont la feuille est assez semblable à celle du Peuplier noir, mais se termine par une pointe effilée; le F. sycomorus L., le F. macrophylla Roxb., le F. rubiginosa Desf., le F. lecvigala Vahl, le F. retnsa L. SALSOLACEES- — L'enveloppe des fleurs, plus ou moins verte, est composée de deux à cinq sépales libres ou peu soudés ; il existe autant détamines ; l'ovaire à une loge n'est généralement pas soudé au calice ; le fruit est à une seule graine. Bien qu'elle comprenne d'assez nombreuses plantes li- gneuses, cette famille est peu importante au pointde vue fores- tier. Nous citerons dix genres : h'Oreobliton thesîoides Dur. et Moq. (Fig. 188) est un sous-arbrisseau à rameaux grêles, nombreux, feuilles jusqu'au Oreobliton thesioides. Fig. 188. Atriplex Halimus. Fig. 189. sommet. Les fleurs sont petites et portées sur un long pédi- celle. L'Oréobliton est assez rare et se rencontre géné- ralement dans les rochers (Mila, El-Kantara, région de Tebessa). Le genre Alriplcx comprend plusieurs plantes connues sous le nom d'Arroches; laissant de côté les espèces herbacées, nous devons mentionner : l'ARROCHE HALIME (Alriplcx Hali- mus L.) (Fig. 189), arbuste rameux argenté, fort commun en 96 SALSOLACEES Algérie, servant de nourriture au bétail et quelquefois planté comme haie ; I'Arroche a petites feuilles (Atriplex parvifo- lius Lowe), sous-arbrisseau plus modeste et moins abondant (environs de Bône) ; VAtriplex portulacoides L. (Fig. 190j qui ressemble à I'Arroche Halime, mais beaucoup plus humble et plus rare. Ces plantes sont des halophytes, c'est-à-dire des espèces des terrains salés. Le Polycnemon Fontanesi Dur. et Moq. est une petite plante rameuse, à feuilles denses et imbriquées ressemblant, bien que plus étroites, à celles du Genévrier. On le rencontre çà et là dans les broussailles de la région sèche (région de Maillot, Garrouban). La Salicorne a gros épis (Arthrocnemon macroslaehyum Atriplex portulacoides. Fig. 190. Suœda fruticosa. Fig. 191. Moq.) est une plante à tiges ligneuses, dressées ou tombantes, qui est répandue dans les terrains salés. La Salicorne ligneuse (Salicornia fruticosa L.) ressemble à la précédente, mais est plus grêle , elle croît dans les mêmes stations. Le genre Suœda comprend des plantes rameuses, à feuilles charnues, habitant aussi le bord de la mer ou les terrains salés de l'intérieur. Le Suœda fruticosa L. (Fig. 191) est une plante d'un vert sombre, à feuilles de 1 centimètre, tandis que le Suœda pruinosa Lange aies feuilles plus courtes. imbriquées, PHYTOLACCÉES - POLYGONÉES 97 glauques et pruineuses. On le considère quelquefois comme une simple variété de la précédente espèce. Le Suseda vera Moq. paraît localisé aux environs de Mostaganem. Le genre voisin Salsola présente 8 espèces en Algérie. Nous mentionnerons le Salsola oppositifolia Desf., de l'Oranie et des Hauts Plateaux, qui atteint 1 m. 50, et le Salsola vermi- culata Forsk., espèce buissonnante répandue dans les terrains secs et un peu salés de toute la colonie. \SHaloxijlon articulation Boiss. diffère des Salsola par ses rameaux articulés ; c'est un arbrisseau rameux à feuilles opposées et soudées, apparentes seulement sous forme d'é- cailles laineuses en dedans. Le calice est muni d'ailes mem- braneuses brillantes. Le Nosea spinosissima Moq. a ses ramuscules terminés en épine ; les feuilles, alternes, sont pâles et réunies par faisceaux. Celte espèce et la précédente se rencontrent sur les Hauts Pla- teaux; mais l'Haloxylon est plus répandu. Les Anabasis sont surtout connus en Algérie par YAnabasis articulala Moq., espèce à rameaux droits et rigides, à calice fructifère muni d'ailes de nuance variable. L' Anabasis pros- //•a/a Porael, signalé aux environs d'Arzew, à rameaux flexueux charnus, possède un calice à ailes rouges brillantes ; YAnaba- sis aphylla L., à tiges molles et longues, est localisé dans les terrains à phosphates. La famille des PHYTOLACCÉES comprend surtout des espèces tropicales; le Phytolacca dioïca L., vulgairement Bellomhha {Bella sombra), est un grand arbre remarquable par son tronc fortement empâté à la base ; les feuilles alternes ovoïdes ont un pétiole court. Les fleurs sont verdàtres et formées soit d'étamines insérées sur un disque charnu, soit de carpelles verticillcs donnant une baie incolore. Cette espèce est fréquemment plantée sur les places publiques et les avenues des villes du lit- toral. Chez les POLYGONÉES le calice herbacé, ou plus on moins coloré, présente ii à G sépales, quelquefois disposés en deux rangées ou verticilles, l'intérieure enveloppant le fruit ; il FLOUE FORESTIÈRE 7 ARISTOLOCHIÉES existe 4 à 16 étamines ; l'ovaire renferme un ovule. Les tiges, généralement noueuses et articulées, portent des feuilles alternes munies à la base d'un ochrea, c'est-à-dire d'une gaine formée par la soudure des stipules. Le genre Rumex, auquel appartient l'Oseille, présente des fleurs à 6 sépales, dont 3, dits valves, entourent le fruit. Les espèces herbacées sont nombreuses ; le Rumex Aristidis Coss. (Fig. 192) est une plante sous-frutescente localisée sur le littoral de l'Est. Dans le genre Renouée (Polygonum) les sépales (4 à 9; n'af- Rumex Aristidis. Fig. 192. Polygonum maritimum. Fig. 193. fectent pas la forme de valves. Le Polygonum maritimum L. (Fig. 193) est un sous-arbrisseau des sables maritimes à entre- nœuds rapprochés et à feuilles épaisses. Le Polygonum cqui- setiforme Sibth. et Sm. est remarquable par sa grosse souche à écorce d'Aune. Les fleurs sont roses, quelquefois blanches. Les ARISTOLOCHIÉES ont des fleurs hermaphro- dites à enveloppe (périanthe) irrégulière ; les étamines sont soudées en colonne avec les styles. Dans le genre Aristo- loche (Arislolochia) , le seul qui nous intéresse, le périanthe a la forme d'un cornet renflé ; les feuilles sont en cœur, sans stipules. Les Arislolochia altissima Desf. et Aristolochia bœticah. sont des plantes volubiles à tiges ligneuses ; la première, très LAURINEES - THYMELEACEES — PROTÉACÉES 99 commune, grimpe haut dans les arbres ; la deuxième, loca- lisée dans l'Ouest (Oran, Nemours, Tlemcen), habite surtout les rochers. La famille des LAURINEES est représentée en Algérie par le LAURIER SAUCE {Laurus nobilis L ) (Fig. 194), arbre aroma- tique à feuilles alternes, coriaces, persistantes , elliptiques-lancéo- lées, à court pétiole. Les fleurs, d'ordinaire dioïques, sont blan- châtres ou verdâtres, odorantes et disposées en petites ombelles; il existe huit à douze étamines ; l'ovaire présente une seule loge ; le fruit est une baie noire. Cet arbre est commun dans les stations fraîches des forêts du littoral ; les feuilles sont utilisées, non seulement pour la préparation des aliments, mais comme remède digestif, expectorant, diu- rétique et sudoriGque (infusion de 10 à 20 grammes par litre d'eau). Les THYMÉLÉACÉES * sont des arbrisseaux à écorce fibreuse, tenace, souvent vésicante. Le calice présente quatre à cinq divisions ; les étamines sont au nombre de huit à dix; l'ovaire, libre, est généralement à une loge. Il existe deux genres en Algérie : les Passerines (Thgmelssa ou Passe- rina) ont un fruit sec ; les Daphnés (Daphnc) un fruit charnu à noyau (drupe). La Passerine hérissée (Thymelœa hirsala L.) (Fig. 19.1 peut atteindre 1 m. 50 ; c'est un arbrisseau rameux à feuilles coriaces, épaisses, imbriquées au sommet des rameaux, très répandu en Algérie. La Passerine a petites feuilles (Tlujmelxa microphylla Laurus nobilis. Fig. 194. 1. La famille des PROTÉACÉES, qui comprend un millier d'espèces exotiques, est représentée dans les plantations d avenues eu Algérie par la Grevillea robusta Cunn. 100 THYMÉLÉACÉES Coss.) (Fig. 196) est un arbrisseau de 0 m. 30 à 1 m. 20 à ra- meaux effilés et soyeux, à feuilles ovales ou oblongues non imbriquées, très répandu dans les Hauts Plateaux. Le Thymelœa nitida Desf., espèce d'Oranie, est une plante Thymelaaa hirsuta. Fig. 195. Thymelsea micropbylla. Fig. 196. soyeuse et brillante, tandis que le Th. virescens Coss. des mon- tagnes du Sud est à peu près glabre (c'est-à-dire sans poils. Tous deux ont les feuilles imbriquées, au moins sur les jeunes rameaux. Le Thymelxa virgata Desf. (Tlemcen, Aïn-el-Hadjar près Saïda, Djelfa, Sétif) présente des rameaux à fleurs berbacés, mais la souche est ligneuse. Le Thymelxa Tarton-raira Ail., rare en Algérie /\ ^Mff^ ,vi\VW////i (Berouaghia, Constantine, Djelfa et ^r yWi/1 j|î/// au su^ ^e Sebdou), est un sous- arbrisseau soyeux à feuilles blan- châtres, relativement grandes (2 à 3 centimètres) et à nervures paral- lèles saillantes. Le Dophne Gnidium L. Fig. 197 . vulgairement GAROU ouSainbois. est un arbrisseau à tiges dressées, ayant souvent 0 m. 50 à 1 mètre, mais pouvant dépasser celte taille. Les fleurs sont blanches; le fruit est une baie rouge. Cette plante, commune dans le Tell, est employée comme Dapbne Gnidium. Fig. 197. ÉLÉAGNÉES - LORANTHACÉES 101 vésicant (tremper l'écorce dans de l'eau ou du vinaigre et l'ap- pliquer sur la peau) ; on s'en sert aussi comme purgatif, mais à l'intérieur c'est un remède dangereux. Le Daphne oleoides Schreb. (Fig. 198) est un sous-arbrisseau Daphne oleoides. Fig. 198. Daphne Laureola. Fig. 199. bas, à feuilles assez semblables à celles du Buis, à baie rouge. Très rare en Algérie, il a été trouvé à Tirourda (Djurjura) et au Tababor Le Daphne Laureola L. (Fig. 199) ou Laurier des bois a de grandes feuilles de 6 à 12 centimètres ; les fleurs sont d'un jaune verdàtre, la baie noire ; ce Daphne est localisé en Algérie sur les hautes montagnes. Parmi les ÉLÉAGNÉES, nous citerons le genre Elaeagnus comprenant des arbres et des arbrisseaux, dont les feuilles, couvertes de poils en écusson, présentent un aspect argenté caractéristique. Le Chalef ou Olivier de Bohème (Illœagnus angustifolia L.)(Fig 200), petit arbre à fleurs argen- tées au dehors, jaunes en dedans, est quelquefois cultivé en Algérie, surtout dans le Sud. Les LORANTHACÉES de nos régions sont des plantes parasites sur les rameaux des arbres, toujours vertes, à feuilles simples, entières et opposées ; les tiges sont plusieurs fois bi- furquées (dichotoines) et à rameaux articulés. 102 SANTALACÉES Le Gui blanc ou Gui des Druides (Viscum album L.), répandu en France sur le Sapin, les arbres fruitiers, les Peu- pliers, etc. (beaucoup plus rare sur le Chêne), est excep- tionnel en Algérie. On n'en connaît qu'une station sur Len- tisque dans les gorges du Guergour (près Lafayette). Le Gui de l'Oxycèdre (Arceulhobium Oxycedri M. Bieb.) (Fig. 201) est une petite plante de 5 à 12 centimètres, dont les Elaeagnus angustifolla. Fig. 200. Arceuthobium Oxycedri. Fig. 201. feuilles sont réduites à des écailles, croissant sur les rameaux du Genévrier Oxycèdre(Djurjura, Aurès, Teniet-el-Had\ Les SANTALACÉES, bien que possédant des racines, sont en même temps parasites sur les racines d'autres plantes. Les Osyris, seul genre à citer, sont dioïques ; le calice est formé de 3 à 4 sépales soudés ; les fleurs mâles comprennent 3 à 4 étamines insérées sur un disque ; les fleurs femelles un ovaire infère à une loge surmonté de 3 stigmates et entouré de 3 étamines avortées. Le ROUVET (Osyris alba L.) (Fig. 202) est un arbrisseau à tiges effilées, vertes, anguleuses ; les feuilles sont étroites ; les fleurs jaunâtres ; le fruit globuleux, un peu aplati, est gros comme un pois. Cette espèce est assez commune, surtout dans les terrains humides du Pelit Atlas. UOsyris lanceolata Hochs. et Steud. (Fig. 203) est un EUPHORBIACÉES 103 arbuste toujours vert dont le tronc atteint 10 à 12 décimètres de tour. Les feuilles lancéolées aiguës rappellent par leur Osyris alba. Fig. 202. Osyris lanceolata. Fig. 203. orme celles du Myrte, mais leur teinte est glauque. Cette espèce se rencontre dans le Tell, surtout à l'ouest d'Alger (Soumata, Hammam Rhira, Ténès, etc.); le bois sert aux indigènes à préparer une boisson analogue au café. Les EUPHORBIACÉES constituent une grande fa- mille, comprenant au moins 3.000 espèces, mais peu intéressante, dans nos régions surtout, au point de vue écono- mique. Les fleurs sont unisexuées ; le nombre des étamines est variable ; l'ovaire à 2 ou 3 loges, non soudé au calice, donne naissance à une capsule s'ouvrant par autant de coques qu'il y a de carpelles et laissant une colonnette sur la tige . Dans le genre Euphorbe (Euphorbia), il existe une fleur femelle au milieu de plusieurs fleurs mâles réunies dans un involucre dont les quatre ou cinq divisions alternent avec autant de glandes jaunâtres de forme variable. Les Euphorbes sont des plantes à suc laiteux, irritant et vé- sicant, dont on se sert pour faire disparaître les verrues. Les graines, quelquefois employées comme purgatif, peuvent pro- duire des empoisonnements. h' Euphorbia Bivonte Steud. (Oran, Chenoua près Cherchcll, Pointe Pescade près Alger, Bou-Zegza en Kabylie, Aurès, etc. ) qui, parle port, rappelle le Daphne Gnidium est un arbrisseau 104 EUPHORBIACEES à petites ombelles jaunâtres. JS Euphorbia squamigera Lois. (Rio-Salado, Beni-Saf à l'ouest d'Oran) présente au contraire de grandes ombelles. Ce sont deux espèces des rochers calcaires. L' Euphorbia dendroides L. (Fig. 204), arbrisseau à rameaux Euphorbia dendroides. Fi*. 204. Eupnorbia erracina. Fig. 20."). épais et rougeàtres, croît sur les falaises maritimes de Ténès à Bône. Les Euphorbia terracina L. (Fig. 205), à souche épaisse, et Euphorbia paniculata Desf., à tige un peu ligneuse à la base, sont très communes en Algérie. Le genre Securinega comprend des arbres ou arbrisseaux à fleurs dioïques, à rameaux disposés sur deux rangs opposés (distiques) souvent épineux. Le Securinega buxifolic J. Mill- ier est un arbrisseau rameux, épineux au sommet, à feuilles distiques et semblables à celles du Buis, localisé dans la région de Bône, la Calle. Le Ricin commun {Ricinus commuais L. (Fig. 206), dont les feuilles divisées en lobes sont bien connues, n'est pas une plante spontanée en Algérie, mais il s'est fréquemment propagé aux abords des habitations. Diverses espèces de Ricin sont cultivées dans les jardins et au bord des voies ferrées. L'huile de Ricin, extraite de la graine par pression à froid, sert à la fabrication des savons, comme huile à brûler, pour BUXACÉES 105 graisser les cuirs, etc. Cette huile est purgative à la dose de 40 grammes. Le Buis toujours vert [Buxus sempervirens L.)(Fig. 207) peut être rangé parmi les Euphorbiacées, bien que l'on distingue souvent une famille des BUXACÉES. C'est un arbrisseau, Ricinus communia. Fig. 20(5. Buxus sempervirens. Fig. 207. quelquefois un arbuste, touffu à feuilles opposées, petites, entières, coriaces, luisantes et persistantes ; les fleurs jau- nâtres, réunies en glomérules, sont monoïques. Le bois jaune, très dur, est recherché par les tourneurs et les tabletiers ; les feuilles sont purgatives. Le Buis, répandu dans une grande partie de la France, est rare en Algérie (gorges du Guergour, Tababor, Mahdids), les indigènes en font des manches de couteaux. Une variété naine est employée dans les jardins pour créer des bordures. 10G RENONCULACÉES CHAPITRE X DICOTYLÉDONES : LES DIALYPÉTALES Nous distinguerons, comme il a été dit précédemment, les Dialypétales thalamiflores dans lesquelles les étamines et la corolle, non soudées au calice, sont fixées sur le sommet du pédoncule, et les Dialypétales calyciflores dans lesquelles les pièces précédentes sont attachées sur une sorte de collerette ou de cupule formée par la base du calice. § 1, — Dialypétales thalamijlores. La famille des RENONCULACÉES comprend des plantes à fleurs, ordinairement régulières, pourvues de nom- breux carpelles libres et d'un grand nombre d'étamines à anthère tournée vers l'extérieur de la fleur. Ce sont généralementdes plantes herbacées, parfois ligneuses et grimpantes, renfermant souvent des substances acres et toxiques. Le genre Clématite comprend des espèces sarmenteuses grimpant dans les haies et les buissons à l'aide des pétioles de leurs feuilles qui s'enroulent en vrilles autour des supports qu'ils rencontrent; leurs fleurs, dépourvues de pétales, présen- tent 4 sépales de coloration verdàtre ou blanche, de nom- Clematia Flammula. Fig. 208. Clematis Cirrhosa. Fig. 209 BERBÉRIDÉES - CRUCIFÈRES 107 breuses étamines et de nombreux carpelles terminés à matu- rité par une aigrette plumeuse. La CLÉMATITE FLAMMETTE {Clematis Flammula L.) (Fig. 208) est reconnaissable à ses feuilles composées bipen- nées (c'est-à-dire deux fois pennées) et à ses fleurs en grappes. Elle est souvent employée pour garnir les palissades et les tonnelles. La CLÉMATITE A VRILLES {Clematis cirrhosa L.) (Fig. 209), répandue comme la précédente dans les haies et broussailles du Tell, s'en distingue facilement par ses grandes fleurs solitaires et ses feuilles simples partagées en 3 lobes dentés. Les feuilles de cette espèce et de la précédente sont vési- cantes et vénéneuses à l'état vert ; sèches, elles sont suscep- tibles d'être consommées par le bétail. Les Clématites peuvent devenir nuisibles en entravant la végétation des arbres qu'elles couvrent. La famille des BERBÉRIDÉES comprend en Algérie une seule espèce ligneuse, I'Epixe-vi- xette d'EsPAGNE (Berberis hispanica Boiss.) (Fig. 210) que l'on rencontre dans la haute région montagneuse, gé- néralement sous la forme de buissons. Cet arbrisseau, qui ressemble beaucoup à l'Epine-vinette de France (Berberis vulgaris L.), est épineux, à feuilles sim- ples, dentées ; le bois est d'un beau jaune et les baies peuvent être utilisées pour faire des confitures ou une limo- nade rafraîchissante. Les feuilles sont souvent recouvertes de taches causées par un Champignon parasite qui sous une autre forme détermine une rouille du Blé ; l'Epine-vinette favorise donc cette maladie et l'on conseille de la bannir du voisinage des cultures. Les CRUCIFÈRES constituent une famille extrêmement homogène, reconnaissable facilement à ses Heurs dont le Berberis hispanica. Fis. 210. 108 CRUCIFÈRES périanthe comprend 4 sépales et 4 pétales disposés en croix et dont les étamines sont au nombre de six : 4 grandes et 2 petites (Fig 211). Le fruit est une silique tantôt allongée, tantôt très courte et dite alors silicule. Le genre Chou (Brassiea) , qui a fourni tant de variétés utiles à l'homme, comprend en Algérie quelques rares espèces sous- ligneuses telles que le Brassiea /rutieulosa cifère : e.e',éta- Cyr. (Fig. 212), qui présente plusieurs va- mines plus peti- . . , ' ., ,,-. , D , tes : n, glande à rietes que 1 on rencontre d Oran a Bone et nectar. même dans le Sud ; le Brassiea insularis Mo- Fig. 211. rjs signa]é au pied de l'Edough, près Bône ; le Brassiea scopulorum Coss. qui croît aux îles Habibas et aux environs d'Oran. Le Diplotaxis a feuilles ténues (Diplotaxis teiuùfolia D. C.) (Fig. 213), probablement subspontané en Algérie (Fort Etamines de Cru- Brassica fruticulosa. Fig. 212. Diplotaxis tenuifolia. Fig. 213. l'Empereur, près Alger), est, comme les précédentes, une plante ligneuse à la base seulement ; c'est une espèce qui peut atteindre quatre-vingts centimètres de hauteur, à fleurs grandes et odorantes, d'une couleur jaune soufre ; les feuilles glauques, divisées, émettent une odeur forte. Le genre Vélar (Erysimum) ne renferme en Algérie qu'une seule espèce qui nous intéresse, le Vélar a grandes CAPPARIDÉES 109 fleurs (Erysimum grandiflorum Desf.) que l'on rencontre généralement en montagne ; une variété puissante (var. elalum Pom.) croît au bord de la mer, près de Mostaganem. Le genre Alysson (Alyssum) est représenté par trois espèces dont la plus ligneuse est I'Alysson épineux (Alys- sum spinosum L.) (Fig. 214) qui forme çà et là, sur les hauts sommets du Djurjura et des Babors, des buissons de 40 à 50 centimètres de hauteur. L'Alyssum cochleatum Coss. est un sous-arbrisseau de Alyssum spinosum. Fig. 214. Alyssum maritimum. Fig. 215. l'Aurès et de la région montagneuse qui avoisine Djelfa ; I'Alysson maritime(A///ssh/ji maritimum L.)(Fig. 215), dont les rameaux sont à peine ligneux à la base, est une espèce extrê- mement commune dans le Tell. Citons enfin, pour terminer, le Moricandia sufjruticosa D. C. (variété du M. arvensis), plante ligneuse à la base, du bord des rivières du Tell, assez commune également sur les Hauts Pla- teaux, le Lepidium subulatum L., petit arbrisseau de 1 à «'5 dé- cimètres, assez répandu sur les Hauts Plateaux et Vlberis ciliatah., plante sous frutescente à grandes fleurs blanches, roses ou violacées que l'on trouve dans la région montagneuse et sur les Hauts Plateaux. La petite famille des CAPPARIDÉES est représentée en Algérie par le CAPBIKR ÉPINEUX (Capparis spinosa L.) 110 CISTINÉES (Fig. 216), arbrisseau sarmenteux assez fréquent sur les rochers et les pentes escarpées du Tell. Les feuilles présentent deux épines à la base de leur pétiole; les fleurs blan- ches, souvent rosées, ont quatre sé- pales et quatre pétales comme celles des Crucifères, mais de nombreuses étamines. Les boutons floraux de cette plante, récoltés encore bien fermés et confits dans le vinaigre, forment les câpres utilisées en cui- sine, et ses baies, conservées de la même façon, sont aussi employées sous le nom de cornichons de câpre. Capparis spinosa. Fig. 216. La famille des CISTINÉES comprend de nombreuses espèces ligneuses qui sont réparties en quatre genres diffé- rents. Les Cistes sont des sous-arbrisseaux rameux qui habitent les forêts de la région méditerranéenne où leur abondance favorise souvent le développement des incendies ; leur taille ne dépasse pas généralement 1 mètre à 1 m. 50, et leurs fleurs blanches, jaunes, roses ou pourpres sont grandes et élégantes, mais à corolle très caduque. Le CISTE HÉTÉROPHYLLE {Cistus heterophyllus Desf.) est une espèce à fleurs grandes, roses, assez fréquente aux environs d'Alger (Bois de Boulogne, Guyotville, El Af- froun, etc.). Le CISTE POLYMORPHE {Cistus pohjmorphus Willk.) (Fig. 217), répandu dans les stations sèches, diffère du pré- cédent par la base de ses pétioles qui est dilatée en une gaine ample et assez longue. Le CISTE COTONNEUX (Cistus albidus L.) (Fig. 218), assez commun aux environs d'Alger et très abondant dans les forêts de Pins d'Alep de la région de Maillot, se reconnaît facilement à la pubescence veloutée, épaisse, qui le recouvre. Ses feuilles, ainsi que celles de l'espèce précédente, sont quelquefois utilisées en guise de thé par les indigènes. CISTINÉES 111 Le Ciste crépu (Cistus crispus L.) qui possède comme les précédents des fleurs roses, est très rare en Algérie. On le Cistus polymorphus. Fig. 217. Cistus albidus. Fig. 218. rencontrait à Saoula, près d'Alger, mais les plantations de Vigne l'ont fait disparaître de cette localité. Le CISTE DE MONTPELLIER {Cistus monspeliensis L.) Cistus monspeliensis. Fig. 219. Cistus salviaefolius. Fig. 220. (Fig. 219), qui appartient à la série des Cistes à fleurs blanches, forme à lui seul une part notable de nos broussailles. Les terrains qu'il recouvre sont généralement réputés sans valeur ; en réalité, cette espèce se multiplie abondamment sur les sols asséchés par suite de la destruction de la forêt. 112 CIST1NÉES Le CISTE A FEUILLES DE SAUGE (Cistus sahiœfolius L.) (Fig. 220), également très répandu, diffère des précédents par ses fleurs plus grandes et ses feuilles plus larges, gaufrées et pétiolées. Le Cistk de Munby (Cistus Munbyi Pom.) se rencontre aux environs d'Alger et en Oranie. Le Ciste de l'Ecluse (Cislus Clusii Dun.) croit dans les forêts de la région de Maillot, à Boghar, à Marnia, etc. Le Ciste varié {Cislus varius Pourret) (Fig. 221) est Cistus varius. Fig. 221. Cistus ladaniferus. Fig. 222. rare ; on le rencontre en montagne, notamment au Zaccar de Miliana et à la Glacière Laval, au-dessus de Blida. Le CISTE A GOMME [Cistus ladaniferus L.) (Fig. 222) est un élégant arbrisseau à fleurs très grandes, dépassant sou- vent 6 centimètres de diamètre, complètement blanches ou tachées de rouge à la base des pétales. Cette espèce, commune dans l'ouest de l'Algérie, disparaît à mesure que l'on se déplace vers l'Est ; les feuilles sécrètent une sorte de résine qui peut être employée en parfumerie. Les Cistes s'hybrident entre eux. Les Helianthèmes sont pour la plupart des plantes qui, par l'exiguïté de leur taille, méritent à peine de prendre rang parmi les végétaux ligneux, cependant I'Helianthème a feuilles d'Halime que l'on classe souvent dans le genre spé- cial Halimium sous le nom à'Halimium halimifolium Willk. CISTIXEES IIS (Fig. 223^ est un sous-arbrisseau de 4 à 8 décimètres de hau- teur, croissant çà et là en assez abondantes colonies (littoral à l'est de Djidjelli, Dahra, Sersou). Les feuilles opposées, sans stipules, sont tomenteuses argentées. Les fleurs jaunâtres, disposées en grappes, présentent des taches noires à la base. L'Héliaxthème a feuilles de Lavande {Hélianthe nmm Helianthemum halimifolium. Fig. 223. Helianthemum Iavandukefolium. Fig. 224. lavandulœfolium D. C.) (Fig. 224) est un sous-arbrisscau à feuilles opposées, stipulées, linéaires ou presque, cen- drées en dessus, blanches tomenteuses en dessous ; ses fleurs jaunes sont disposées en grappes serrées argentées (région d'Alger, de Constantine, Dahra;. L' Helianthemum Lippii Bail, est surtout répandu sur les Hauts Plateaux ; il en existe toutefois une variété à rameaux rouges à la Macta (Oran et à Zamori (Alger). Les Helianthemum Pomeridianum Dunal, Helianthemum Caputfelis Boiss., Helianthemum polganthos Dun., //. origani- folium Lam., //. squamatum Pers., H. uiscarium Boiss. et Reut., sont des espèces rares, spéciales à l'Oranie. L'Hélianthème vulgaire [Helianthemum vulgare Fers.) et l' Helianthemum rubellum Pers. se rencontrent généralement à une certaine altitude. L' Helianthemum canum Dun. paraît localisé dans une sla- PLORB FORESTIÈRE 8 114 violap,u:i;s tion unique du Djurjura (Askhadjem), à l'ouest du col de Tirourda. Le genre Fumana comprend des sous-arbrisseaux à feuilles linéaires et à fleurs jaunes qui diffèrent des Hélianthèmes par la stérilité des étamines extérieures de la fleur. Le Fumana glutineux (Fumana glntinosa Boiss.) est une espèce très commune ; c'est un sous-arbrisseau très bas à feuilles linéaires ou presque, à tiges dressées poussant en touffes serrées, visqueuses dans le haut ainsi que les pédicelles floraux et les sépales. On le trouve dans les lieux secs, parmi >^ Fumana lsevipts. Fig. 225. Fumana Spacbii. Fig. 226. les broussailles, et sur les rochers, ainsi que le Fumana a pé- doncules grêles (Fumana lœvipes Spach) (Fig. 22.~>). Le Fumana d'Arabie (Fumana arabica Spach) et le Fumana Spachii Gren. et God. (Fig. 226) sont assez rares ; le premier ne se rencontre que dans le sud-est de la province de Cons- tantine ; le second existe dans la région d'Alger, à Teniet, au Djurdjura, à Tlemcen. Le Fumana calycina Claus. se distingue de tous les autres par sa taille plus élevée qui atteint jusqu'à 1 mètre et par ses fleurs plus grandes de couleur safranée région d'Alger, Miliana, Maillot). La petite famille des VIOLARIÉES ne présente qu'une seule espèce sous-ligneuse, assez répandue dans les POLYGALÉES — MALVACÉES 11J broussailles du littoral occidental : la Violette arborescente (Viola arborescens L.) (Fig. 227), petite plante de 1 à 2 décimètres, dont la tige demi-couchée porte des feuilles étroites, dentées, cour- tement pétiolées et des fleurs mé- diocres d'un bleu pâle. La famille des POLYGA- LÉES n'est pas mieux repré- sentée que la précédente. Une seule espèce est à mentionner, le Polygala Munbyana Boiss., plante à souche ligneuse émettant de nombreuses tiges anguleuses qui portent des grappes de grandes fleurs (16-18 millimètres) roses ou jaunes. On la rencontre dans les broussailles du littoral, de Cherchell à Tenésetprès d'Oran. Viola arborescens. Fig. 227. Les MALVACÉES forment une famille bien caractérisée par ses feuilles à nervation ordinaire- ment palmée et par ses fleurs (Fig. 228) construites sur le type 5. Le calice est doublé de bractées formant une sorte de calice supplémentaire appelé caliculc. Les étamines très nombreuses, soudées par la partie inférieure de leurs filets. Coupe d'une fleur de Mau- forment une sorte de manchon qui cu- ve : de, caliculc ; cl, toure le pistil (Fig. 228). Le genre Mauve (Malva), qui a donné son nom à la famille, ne comprend que des espèces herbacées. Le genre Lavatera comprend, à côté d'espèces herbacées, quelques plantes ligneuses. Le LAVATEiRA D'HYÈRFS (Lavatera olbia L.i Fig. 229), le plus commun en Algérie, est un arbuste dont la hauteur peut atteindre 4 mètres ; les tiges rougeàtres portent des feuilles poilues veloutées échancrées en trois ou cinq lobes et calice ; cor, corolle tube des étamines : style. Fig. 228. ts, st. 116 MALVACÉES des Heurs roses très grandes disposées en longues grappes feuillées. Le Lavatera arborescent (Lavalera arborca L.)est, comme Lavatera olbia. Fig. 229. Lavatera msritima. Fig. 230. la précédente, une plante puissante. On la cultive assez sou- vent dans les jardins, mais elle est assez rare à l'état spontané (cap Matifou), ainsi que] le Lavatera rupestre (Lavalera rapestris Pom.) dont on cite une station au Garrouban région de Tlemcen). Le Lavatera maritime 'Lavalera marilima L.) (Fig. 230) se développe sur les rochers calcaires (Oranie, Cbërchell, Djurdjura, etc.). La GUIMAUVE (Althsea officina- les L.) (Fig. 231 , epue l'on cultive souvent dans les jar- dins, se rencontre aussi à l'état sponta- né dans les prairies humides et dans les marais , notamment dans la Mitidja. Il existe également en Algérie deux es- pèces de Ketmie (Hi- Althsea offioinalis. blSCUS] depuis long- Fig. 231. temps introduites et Fig. 2'A2. Fleur d'Hibiscus roseus : de, ca- licule : <•/. ca- lice : cor, co- rolle. CARYOPHYLLÉES — PARONYCHIÉES — MÉLIACÉES 117 qui sont devenues subspontanées: Y Hibiscus roseusTho . Fig. 232) d'origine américaine (marais deBône et à l'est de Bougie et le Gombo (Hibiscus esciilentus L.), dont le fruit est comestible. Plusieurs Ketmies sont cultivées comme plantes d'ornement. C'est aussi dans la famille des Malvacées que se place lo genre Gossypiiim ou Cotonnier dont les graines sont recou- vertes d'un duvet blanc jaunâtre qui constitue le coton. Le Gossypium herbaceum L. a déjà été autrefois cultivé en Algérie; de nouveaux essais, dont les résultats semblent encourageants, sont tentés actuellement. Le Cotonnier est quelquefois subspon- tané dans le voisinage des lieux où sa culture est pratiquée. Les Cotonniers cultivés en vue de la production du textile sont annuels. La famille des CARYOPHYLLÉES ne comprend en Algérie que derares espèces ligneuses. L'Œillet de Portugal (Dianthus lusitanicush.) est une plante vivace, à peine ligneuse, que l'on rencontre sur la frontière marocaine. Citons encore le Buffonia Diwaljouvii Batt. qui croit dans la région montagneuse, notamment dans les environs de Médéa, au Djurdjura, etc., et le Buffonia macropetala Willk. que l'on trouve sur les rochers d'EI Kantara. A la famille des PARONYCHIÉES, voisine des Carvo- phyllées, appartiennent deux plantes ligneuses à la base : l'Herniaire de Desfontaines (Herniaria Fontanesi Gay ou H. fruticosa L.), à feuilles opposées, petites, ovalaires, émettant à leur aisselle des glomérules de petites fleurs ver- dàtres. On a distingué plusieurs variétés répandues en Oranie et dans le Sud. Le Pohjcarpon pcploidcs D. C. (Fig. 233) à feuilles un peu char- nues qui croît sur le littoral de la région Bône à La Calle. Le Lilas des Indes ou de Chine ou Margousier (Melia Azedarach L.), delà famille des MÉLIACÉES. est une essence introduite en Algérie où elle est cultivée sous le nom de Melia. Cet arbre de 10 à 15 mètres, présente des rameaux terminés par des bouquets de feuilles bipennées (c'est-à-dire deux fois pennées) à folioles opposées dentées et courteraent 118 AMPELIDEES — ACÉRINÉES pétiolées. Les fleurs, disposées en grappes composées, odo- rantes, ont une couleur lilas bleuâtre. Les fruits, d'une saveur Polycarpon pep'.oides. Fis 233. Vitis vinifera. Fig. 231. amère, sont purgatifs et même vénéneux à haute dose; la racine est un excellent vermifuge. La famille des AMPÉLIDÉES est représentée par la VIGNE (Vitis vinifera L.) (Fig. 234) dont la culture est très répan- due en Algérie et que l'on y ren- contre aussi très souvent à l'état spontané. Celte plante bien connue présente des rameaux grimpants à l'aide de vrilles et portant des Fleur de Vigne feui|ies alternes, dentées, à sti- Fleur do Vigne dont les pé- tales com- mencent à se détacher par la base. F 23.'). e panoui e dont la co- pules caduques, et des grappes de rolle esltom- , -, n . * l)ée petites Heurs vertes. Au moment de l'épanouissement de la fleur, Fig. 236. les pétales, toujours réunis par leur partie supérieure, se détachent du réceptacle et sont soulevés par les élamines comme une sorte de capuchon qui ne tarde pas à tomber (Fig. 23Ô et 236 . Le fruit de la Viene sauvage est verdàtre et acidulé. La famille des ACÉRINÉES est importante au point de vue forestier. Les Érables [Acer) sont des arbres à feuilles ACÉRINÉES 119 opposées longuement pétiolées, à limbe à nervation palmée, échaneré en 3 à 7 lobes. Les fleurs, petites et d'un jaune verdà- tre, possèdent 5 sépales, 5 pétales, 8 étamines et 2 carpelles, donnant à maturité 2 samares longuement ailées. L'ÉRABLE CHAMPETRE (Acer campeslre L.) (Fig. 237) est un arbre de taille moyenne, présentant une écorce brun jaunâtre finement écailleuse et des feuilles à 3 à 5 lobes séparés S^:r3k Acer campestre. Fig. 237. Acer monspessulanum Fig. 238. par des échancrures profondes ; c'est une espèce rare en Algé- rie, on ne l'observe que dans les grandes forêts de l'Est (Guer- rouch, près de Djidjelli) L'ÉRABLE'DE MONTPELLIER (Acer monspessulanum L.) (Fig. 238) est un arbuste de]4 à 5 mètres de hauteur qui reste même souvent à l'état de buisson étalé et diffus ; son écorce est lisse et d'un gris jaunâtre, ses feuilles mates et glauques sur la face inférieure. Cette espèce est répandue dans la région montagneuse de l'Algérie: dans le Djurdjura, àTeniet, etc. L'ÉRABLE A FEUILLES D'OBIER (Acer opulifoliumViÏÏ.) (Fig. 239), rare en Algérie (Djurdjura, Zaccar), est un arbre de G à 7 mètres de hauteur souvent buissonnant ; son écorce, lisse et grise au début, devient ensuite écailleuse et brun jaunâtre ; ses feuilles, assez grandes et en cœur à la base, sont mates et glauques en'dessous, et échancrées à 5 à 7 lobes. L'ÉRABLE NAPOLITAIN (Acer obtusalum Wild.) (Fig. '21(li diffère peu de l'espèce précédente; ses feuilles sont plus petites, velues en dessous ; il est assez répandu en 120 CORIARIÉES montagne, en particulier dans la Kabylie du Djurdjuraet dans la Kabylie des Babors. D'une façon générale, le bois des Erables est d'excellente qualité et d'aspect agréable ; il a les usages les plus variés. Non seulement on en l'ait des meubles massifs, de belles frises Acer opulifohum. Fie. 239. Acer obtusatum. Fia. 240. de parquet, mais il est utilisé pour la fabrication des pianos, du fond et des côtés des violons ; certains arbres, présentant une fibre ondulée, sont particulièrement recherchés comme bois de résonance ; c'est ce qu'on appelle le « bois onde ». Les Erables sont souvent cultivés pour l'ornement ; la plu- part des espèces présentent des formes à fruits et à feuilles rouges. Ils n'ont pas une grande importance au point de vue économique en Algérie, où ils sont confinés dans quelques massifs montagneux. Le CORROYÈRE A FEUILLES DE MYRTE (Coriaria myrtifolia L ) (Fig 241) de la famille des CORIARIÉES en est le seul représentant dans la région méditerranéenne et en Algérie. C'est un arbrisseau de 2 à 3 mètres de hauteur, sans poils, à rameaux grisâtres quadrangulaircs, à feuilles entières, ovales lancéolées, courtement pétiolées, opposées ou par verti- cille de trois. Les Heurs sur le type ô ont moins de 4 millimè- LINEES — RUTACÉES 121 très de largeur et sont disposées en grappes dressées. Le fruit est charnu, d'abord vert, puis noir et luisant. Cet arbrisseau, assez commun dans les broussailles humides, émet de nombreux rejets allongés et ramifiés, ce qui permet de l'utiliser pour la fixation des terrains en pente. Les feuilles renferment du tanin et sont emplo3rées avec le Sumac ou le tan pour la préparation des cuirs. On les mêle quelquefois Coriaria myrtifolia. Fig. 241. Linum suffruticosum. Fie. 242. frauduleusement au Séné. Elles contiennent, ainsi que les fruits, un glucoside extrêmement vénéneux : la coriarine. Les LINÉES sont des plantes grêles à feuilles simples, étroites et sans pétiole, à fleurs sur le type 4 ou 5 ; les pétales, tordus dans le bouton, se détachent facilement. Le fruit est une capsule. La plupart des espèces sont herbacées; nous citerons seule- ment deux espèces sous-ligneuses dans le genre Lin (Linum), caractérisé par les fleurs sur le type 5 et les feuilles alternes. Le Linum aiislriacum L.. à tiges courtes et tombantes, et le Linum suffruticosum L. (Fig. 242), à tiges dressées, sont des plantes des Hauts Plateaux signalées en particulier à Boghar et au Garrouban. La famille des RUTACÉES est représentée en Algérie par deux espèces sous-frutescentes appartenant au genre liuia. 122 AURANTIACÉES La Rue des montagnes (Ru la montana L.) (Fig. 2-13 1 est une plante vivace, ramifiée, d'un vert glauque à fleurs en grappes serrées, la centrale sur le type 5, les autres sur le type 4. Elle est très commune dans toute la région mon- tagneuse et cultivée parfois dansles jardins. La Rue a feuilles étroites (Rula angustifolia Pers. Ruta montana. Fig. 243. Ruta angustifolia. Fie. 244. (Fig. 244) qui se distingue par ses fleurs plus grandes et ses pétales ciliés, existe dansleTellalgérois(Maillot, Boghar, elc .). Les Rues sont des plantes à odeur forte ; à faible dose, elles constituent un emménagogue puissant et un antihelmintique ; à haute dose, elles peuvent déterminer la mort. La Rue des montagnes peut produire des pustules sur la peau des gens qui la récoltent. C'est dans la famille des AURANTIACÉES que l'on range le genre Oranger (Citrus) qui comprend en Algérie un certain nombre d'espèces introduites. Ce sont des arbrisseaux ou de petits arbres souventépineux, originaires de l'Inde orien- tale ; l'écorce du tronc estgrise ; celle des jeunes rameaux ver- dâtre ; les feuilles alternes ont un pétiole plus ou moins ailé ; les fleurs (Fig. 245), grandes, blanches ou rosées, sont très odorantes et comprennent généralement 5 sépales. ,"> pétales de très nombreuses étamines et un ovaire à plusieurs loges HYPÉRICINÉES 123 donnant à maturité une baie (Fig. 246) renfermant une pulpe acidulée, sucrée ou amère. Comme espèces principales, citons Fleur de Citrus Aurantium. Fig. 245. Coupe d'une orange montrant la paroi du fruit pe qui porte à sa surface interne les poils char- nus pi formant la partie co- mestible de l'orange. Fig. 246. I'Oranger doux (Citrus Aurantium L.), I'Oraxger amer ou Bigaradier (Citrus Bigaradia Duham.), le Citronnier (Citrus Limonium Riss. et Poit.), le Cédratier (Citrus medica L.). La famille des HYPÉRICINÉES comprend deux espèces à citer : le Millepertuis d'Afrique (Hgpericum Hypericum afrum. Fig. 247. Andiosaemum officinale. Fig, 248. afrum Lam.) (Fig. 247), espèce sous ligneuse qui existe depuis l'Akladou (Kabylie) jusqu'en Tunisie, et I'Androsème offi- cinal (Androswmum officinale Ail . iFig. 248), sous-arbrisseau 124 CÉLASTRINÉES rameux de 50 à 80 centimètres de hauteur, rappelant un peu un Chèvrefeuille par son port. Les feuilles sessiles, ovales, en cœur à la hase, sont portées sur des rameaux présentant deux lignes saillantes. Les fleurs jaunes à 5 sépales, 5 pétales et 5 faisceaux d'étamines donnent un fruit charnu. Cette espèce est localisée dans les stations humides de la région montagneuse (ruisseau des Singes près Blida, forêt de Mizrana près Delljs, Akfadou près Azazga, Guerrouch près Djidjelli). §2. — Dialypétales calyciflores. Le FUSAIN A LARGES FEUILLES (Evonymus latifolius Scop.) (Fig. 249), delà famille des CÉLASTRINÉES, est un arhrisseau haut de 2 à 4 mètres, mais qui dans des condi- Evonymus latifolius. Fig. 249. Ilex Aquifolium. Fig. 250. tions favorables peut atteindre 7 mètres. Les rameaux jeunes sont arrondis, luisants, verts et lavés de rouge brun sur une face. Les feuilles sont ovoïdes, finement dentées : les Heurs, très petites, longuement pédonculées, donnent à maturité des capsules roses dont la forme anguleuse a fait donnerai! Fusain le nom de « bonnet de prêtre ». Le Fusain est rare en Algérie : on le rencontre sur les chaînes du Djurjura et desBabors et sur les sommets de l'Atlas de Blida. Son bois, de couleur jaune clair, très homogène, facile à 1LICINÉES - RHAMNÉES 125 travailler, peut être utilisé comme celui du Fusain commun répandu en France pour la fabrication d'ouvrages de mar- queterie ; carbonisé en vase clos, il donne le Fusain à dessiner. Les fruits et les feuilles sont vomitifs et purgatifs ; on emploie aussi les fruits (15 à 30 grammes par litre d'eau) pour lotion contre la galle. A la famille des ILIGINÉES ' appartient le HOUX (Ilex Aqiiifoliiim L.) (Fig. 250). C'est un arbuste ou un petit arbre haut de 2 à 10 mètres, à écorce lisse, grise sur les branches, verte sur les jeunes rameaux à feuilles persistantes alternes, coriaces, dentées, épineuses, courtement pétiolées. Les fleurs blanches ou rosées sontdisposées en petits groupes à l'aisselle des feuilles et présentent le type 4 ou 5 ; le fruit est charnu et d'un joli rouge corail à maturité. Le Houx repousse bien de souche et présente une longévité considérable. Il se développe bien sur tous les sols, mais de préférence sur ceuxqui ne sont pas calcaires. En Algérie, il est très répandu dans la zone du Cèdre et exceptionnellement dans les forêts de Chênes à feuilles caduques. Le bois du Houx est dur, homogène, et convient aux mêmes usages que celui des Erables; il prend bien la couleur noire et est susceptible d'un très beau poli qui le fait ressembler à l'ébène. On l'utilise pour la tabletterie, le tour, la fabrication des instruments de mathématiques ; il vaut jusqu'à 30 francs les 100 kilogrammes. L'écorce du Houx renferme du tanin, de la résine et une matière très visqueuse, la glu, avec laquelle on prend certains oiseaux. Ses fruits sont vomitifs et fortement purgatifs. La décoction des feuilles (30 à 60 grammes par litre d'eau) est légèrement sudorifique et fébrifuge. La famille des RHAMNÉES comprend en Algérie deux genres spontanés. 1. La situation des Célastrinées, Ilicinées, Rhamnées, de-., qui se placent à la limite des Thalamiflores et des Calyciflores est assez indécise et varie avec 1rs flores consultées. Pour la commodité du lecteur qui pourra avoir occasion de se reporter aux ouvrages de MM. Battandier et Trabut, nous avons classe ces Familles parmi les Calyciflores comme l'ont l'ait les auteurs de la Flore d'Algérie. 126 HHAMNÉES Rhamnus Alatemus. Fig. 251. Le genre Nerprun (Rhamnus) est représenté par plu- sieurs espèces. La plus commune est le NERPRUN ALA- TERXE (Rhamnus Alalernus L.) (Fig. 251), arbrisseau dioïque à feuilles persistantes, coriaces, luisantes, lâchement dentées. Les fleurs, disposées en grappes à l'ais- selle des feuilles, sont dépourvues de pétales ; le fruit est rouge, puis noir; cette espèce repousse abon- damment de souche ; elle est com- mune dans les broussailles du Tell. Les feuilles sont astringentes ; les baies passent pour purgatives. La variété couchée (Var. prostra- ta), dont certains botanistes font une espèce spéciale sous le nom de Ner- prun A FEUILLES DE MYRTE ( RhamilllS myrtifolia Willk.) diffère beaucoup du type précédent par son port : c'est un arbrisseau à feuilles très petites et à rameaux étroitement appliqués sur les rochers. On le trouve çà et là en montagne (Djurdjura, El Kantara). Le bois de l'Alaterneesttrès lourd, très homogène, d'un grain extrêmement fin et très propre pour ouvrages de tour et d'ébé- nisterie. La graine de Perse, utilisée en teinturerie, provient, paraît-il, de cette espèce. La BOURDAINE ou Bois noir (Rhamnus Frangula L.) (Fig. 252) est un arbrisseau de 2 à 4 mètres, très commun en France, mais beaucoup plus rare en Algérie, où on ne le trouve guère que dans l'Est, dans les terrains marécageux près de La Calle ; ses feuilles sont entières, luisantes en dessus, ses fleurs blanchâtres, son fruit globuleux, rouge, puis noir. Le bois de cette essence fournil un charbon très léger utilisé dans la fabrication des poudres noires. L'écorce a des pro- priétés purgatives et fournit une matière colorante rou- geàtre. Le Nerprun des Alpes (Rhamnus alpinaL.) (Fig. 253 et le Nerprun purgatif ou Noirprun (Rhamnus cathartica L.) sont, comme le précédent, des arbrisseaux communs en France, HHAMNÉES 127 mais rares en Algérie ; le premier ne se rencontre que sur les montagnes élevées et le second est localisé dans un « Matmor » de la crête du Tababor. Le suc des fruits du Noirprun sert à préparer la couleur connue sous le nom de vert de vessie ; l'écorce peut servir à Rhamnus Frangula. Fig. 2.V2. Rhamnus alpioa. Fig. 253. teindre en jaune ; le bois a une teinte rosée remarquable, mais il ne présente que de faibles dimensions. Le Nerprun Faux-Olivier (Rhamnus oleoides L.) est assez commun sur les calcaires du Tell et même du Sud Oranais ; il forme des buissons épineux. Le Nerprun Faux-Lyciet (Rhamnus lycioides L.) est un petit arbrisseau à feuilles linéaires que l'on trouve dans les fentes des roebers, dans la région des Hauts Plateaux. Les Jujubiers (Zizyphus) sont des arbrisseaux à feuilles ovales, dentées, pourvues à la base de stipules épineuses; les fleurs sont petites et construites sur le type 5. Le JUJUBIER SAUVAGE (Ziryphus Lotus L.) est une des broussailles les plus communes de l'Algérie ; cet arbrisseau drageonne avec une facilité remarquable à l'aide de longues racines traçantes dont l'extraction fournit aux Arabes du bois de chauffage ; ses fruits sont comestibles. Les brandies sont utilisées par les indigènes pour faire des clôtures autour des habitations. 128 TÉRÉBINTHACÉES Le Jujubier cultivé (Ziryphus vulçjaris Lam.) (Fig. 254) est souvent subspontané au voisinage des lieux où on le cultive ; c'est un arbrisseau ou un arbre qui peut atteindre 8 mètres et présente jusqu à 2 mètres de circonférence. Cette essence drageonne facilement et fournit un bois com- Zizyphus vulgaris. Fig. 254. Paliurua australis. Fig. 253. pact, homogène, susceptible d'un très beau poli et d'une couleur aussi rouge que l'acajou ; on l'emploie en ébénisterie et on en tire aussi un charbon de première qualité. Les fruits, du volume d'une grosse olive, connus sous le nom de Jujubes, sont sucrés et comestibles, on en fait un sirop et une pâte. Le Paliure (Paliurus australis Gœrtn.) (Fig. 255 est. comme le précédent, un arbrisseau cultivé et souvent subspontané ; il s'en distingue à son fruit aplati, bordé d'une aile membraneuse. La famille des TÉRÉBINTHACÉES comprend des arbustes à feuilles alternes composées, à Heurs petites réunies en grand nombre en grappes rameuses. Les Pistachiers (Pistacia) sont des arbres ou des arbrisseaux dioïques à folioles entières, à fleurs dépourvues de pétales ; les Heurs mâles possèdent 5 sépales et 5 étamines ; les Heurs TÉRÉBINTHACÉES 129 femelles 3 à 4 sépales et un ovaire surmonté de 3 styles ; le fruit est une drupe. Le LENTISQUE {Pistacia Lenliscus L.) (Fig. 256) est un arbuste qui peut atteindre 4 à 6 mètres de hauteur sur 1 à 2 de diamètre, mais on l'observe rarement en cet état ; fréquem- ment mutilé, il repousse vigoureusement de souche et se pré- sente à l'état de buissons épais. Cette espèce est extrêmement Pistacia Lentiscus. Fig. 236. Pistacia Terebintbus. Fig. 257. abondante dans le Tell, où elle forme un des éléments princi- paux des broussailles. Le Lentisque contient une résine qui est parfois exploitée pour la préparation des vernis. Les fruits renferment une amande comestible d'où l'on a cherché à tirer une huile de table et d'éclairage ; les feuilles ser- vent quelquelois, commecelles des Sumacs, à préparer une ma- tière tannante ; le bois dur, de couleur rose, susceptible d'un beau poli, est utilisé en ébénislerie et en menuiserie et fournit un excellent combustible. Les rejets peuvent être employés pour la vannerie. Le PISTACHIER TÉRÉBIXTIIE (Pistacia Terebinthus L.) (Fig. 257) est moins commun que le précédent, surtout sur le littoral ; il peut atteindre une taille plus élevée (jusqu'à 15 mètres) et une circonférence plus grande ; son bois est d'un beau brun marron et sert aux mêmes usages que celui du Len- tisque. FLOUE FLORESTIÈRB 9 130 TÉRÉBINTHACEES L'écorce fournit une résine qui constituait autrefois la vraie térébenthine. La piqûre d'un insecte forme fréquemment sur le Pistachier térébinthe une grosse galle simulant un fruit de Caroubier et connue sous le nom de Caroube de Judée. Elle renferme 60 °/0 de tanin et 15°/n d'acide gallique. Le PISTACHIER DE L'ATLAS (Pislacia atlantica Desf.) est souvent considéré comme une variété puissante de Téré- binthe, à feuilles plus petites. Il faut, d'après M. Battandier, considérer le Pistachier de l'Atlas comme une espèce spéciale, se distinguant facilement du précédent par l'examen du bord de ses feuilles qui, grossi 20 fois, est nettement velu. Ce bel arbre, qui ressemble assez au Frêne avec lequel on le confond quelquefois, se rencontre çà et là dans le Tell intérieur et sur les Hauts Plateaux ; il est abondant dans les Dayas et même dans le Tell, vers la frontière marocaine. Les Sumacs (Rhus) sontdes arbrisseaux à feuilles caduques, à fleurs polygames petites, jaunâtres, comprenante l'état complet 5 sépales, 5 pétales, 5 étamines et 1 pistil à une seule loge sur- monté de trois styles donnant une drupe à maturité. Ce sont des plantes odorantes contenant de la térébenthine et du tanin. Le Sumac des corroyeurs (RhusCoriaria L.) (Fig. 258) est un arbrisseau de 3 à 4 mètres à feuilles imparipennées, à fleurs blanchâtres, à fruit laineux d'un brun pourpre ; c'est une plante rare en Algérie, citée comme existant à la Bouzaréa, près d'Alger. Rhos Coriaria. Fig. 258. Rhus pentaphylla. Fig. 259. PAP1LI0NACEES 131 Cette espèce rejette de souche et drageonne vigoureuse- ment. Son écorce fournit une matière colorante jaune ou rouge qui sert à la peinture des cuirs et des étoffes, mais son bois, assez mou, cassant, n'est pas utilisé. Les feuilles et lesjeunes pousses donnent un tan très estimé. Les fruits, conservés dans le vi- naigre, sont mangés comme des câpres. Le SUMAC THÉZÉRA (Rhus pentaphylla Desf.) (Fig. 259) est un arbrisseau de 4 à 7 mètres dont l'aspect rappelle l'Au- bépine. Ses feuilles sont persistantes et son fruit jaune rou- geàtre présente trois petits tubercules au sommet. On le ren- contre dans la vallée du Chéliff et en Oranie. Son écorce, très recherchée dans l'industrie, renferme une matière tinctoriale rouge et du tanin. Elle sert à la préparation des cuirs maroquins. Le Sumac Aubépine (Rhus oxyacantha Cav.) sert aux mêmes usages que le précédent ; il croit dans le Tell de la province de Constantine, plus à l'Ouest au pied du Chenoua, près de Cherchell, et surtout sur les Hauts Plateaux et dans le Sahara. La famille des Térébinthacées comprend, en outre, deux espèces introduites d'un certain intérêt. Le Poivrier d'Amû- rique [Schinus molle L.) est un arbre à rameaux grêles et retombants à feuilles composées de 15 à 20 paires de folioles étroites dentées. Les fleurs petites, unisexuées. sont disposées en longues grappes pendantes ; les fruits, petites drupes rou- geàtres, ont une grosseur et une saveur rappelant celles du grain de poivre. Cet arbre est utilisé pour garnir les jardins et les avenues à cause de l'élégance de son feuillage et de ses longues panicules de fruits. Le Molle a feuilles du Téré- BINTHE Schinus terebinthifolius Radd.) est beaucoup moins répandu ; son feuillage plus dense rappelle celui du Len- tisquc. La famille des PAPILIONACÉES renferme de nom- breuses plantes ligneuses ; elle est caractérisée des plus nette- ment par l'aspect et la constitution de la fleur. Les sépales sont au nombre de cinq et souvent groupés en deux lèvres ; les pétales sont en même nombre et offrent une disposition tout à fait particulière (Fig. 2()0) : le pétale supérieur, plus développé, 132 PAPILION AGEES forme l'étendard qui recouvre les 2 pétales latéraux appelés les ailes qui, à leur tour, recouvrent les 2 pétales inférieurs. Ces derniers sont rapprochés et courbés, simulant par leur ensem- ble une coque de navire ; ils forment la carène. Les éta- mines, au nombre de 10, sont très rarement libres ; presque Corolle de Papilionacée (Pois) dont les pélales ont été iso- lés : e, étendard ; a, a , ailes ; c, c, pétales qui cohérents entre eux forment la carène. Fig. 260. Élamines de Pa piliona- cée soudées par leurs li- lets. Fig. 261. toujours elles sont complètement soudées (Fig. 261) ou toutes soudées, sauf une, à la base par leurs filets en un tube qui entoure le pistil. Ce dernier comprend une seule loge et se prolonge par un style unique. A maturité, le fruit s'ouvre en général par 2 valves : c'est ce que l'on appelle une gousse ; quelquefois cependant il reste indéhiscent ou se divise en articles transversaux qui se séparent à maturité. Les Papilionacées ligneuses d'Algérie se répartissent en un certain nombre de tribus que l'on peut distinguer d'après le tableau suivant : T ribus Podalyriées. Étamines libres. Genres Anagyris. Erinacea Ulex Feuilles composées de 1-3 fo-( Génislccs lioles. S Étamines monadelphes (les 10 étamines sont soudées à la base par leurs filets)f Feuilles composées pennées à) folioles en nombre impair) Vulnérariées.l Anthyllis (toujours plus de 3.) i Spartium. \ Genista. ■,' Rétama. j Calycotome. / C.ytisus. ' Aravrolobiur Argyi Adenocarpus. PAPILIONACÉES 133 Ëtamines diadelphes (9 étamines sont soudées à la base, lalO" est libre'. Feuilles composées de 3 folioles/ (par exception 1 ou 5 chez' Trifoliées. certains Ononis . \ / Ononis. \ Medicago. / Dorvcnium. Feuilles compo-, sées pennées transv a iolioies en ' nombre im- I Gousse 'v Bonjeania ( Coronilla. Gousse u î v î s e e n articles i Hedysarees. \ Ebenus ersaux. ' / Acanthyllis / i Astragalus. en articles \ pair(tou ours/ non divisée i 1 , j A / ... ' Aslrantili'es. Glvcvrrhiza plus de o). transversaux. / Colutea. \ Robinia. Tribu des Podalyriées. — L'ANAGYRE FÉTIDE ou Bois puant (Anagyris foetida L.) (Fig 262) (Caroubier de chien des indigènes) est un arbrisseau de 1 à 3 mètres, d'une odeur fétide, à feuilles composées de trois folioles sessiles, ellip- tiques entières, finement poilues sur leur face inférieure Anagyris foetida. Fig. 262. Erinacea pungens. Fig. 203. seulement. Les fleurs jaunes, disposées en courtes grappes, ont un étendard taché de noir. C'est une espèce assez répandue dans le Tell ; ses graines sont vénéneuses. Tribu des Génistées. — Le Genre Érinacée (Erinacea), est représenté par une seule espèce. L'ÉRINACÉE PIQUANTE (Erinacea pungens Boiss.) (Fig. 263j ou Hérisonne est un sous-arbrisseau formant des buissons touffus hémisphériques garnis d épines que l'on 134 PAPILIONACEES rencontre dans l'Aurès, et en général sur les montagnes du Sud. Il existe aussi au Tababor. Les Ajoncs (Ulex) sont des plantes très épineuses, à fleurs jaunes solitaires ou par deux, à calice fendu en deux lèvres jusqu'à la base ou presque. L'Ajonc d'Europe {Ulex europasus L.) a été signalé seule- ment à Fort-National, où il a été sans doute introduit. L'Ajonc d'Afrique (Ulex africanus Webb.) et YUlex Web- bianus Coss. serencontrent en Oranie, le premier sur le littoral, le second dans les massifs montagneux delà région deTlemcen, au Garrouban, etc. Le GENÊT D'ESPAGNE (Sparlium junccum L.) Fig. 264 , seul représentant du genre Sparlium en Algérie, est un arbuste élevé iner- me à rameaux jonciformes robustes, glauques, striés, à feuillesunifoliolées, à fleurs jaunes odorantes grandes. Il est peu abondant, mais répandu dans les trois provinces. Les sommités fleuries et les graines sont diurétiques à petite dose, purga- tives et vomitives à forte dose. On cultive parfois le Genêt d'Es- pagne comme arbrisseau d'ornement à cause de l'abondance de ses fleurs ; le liber des jeunes rameaux fournit une matière textile, et les pousses donnent un assez bon fourrage. Les Genêts (Genista) sont des arbrisseaux ou sous-arbris- seaux très répandus en Algérie où il en existe une vingtaine d'espèces. On les rencontre généralement dans les broussailles ; en forêt, ils occupent surtout les clairières et les vides. Se multipliant quand les arbres disparaissent, ils favorisent la reconstitution du boisement en protégeant les jeunes semis contre la dent du bétail, les espèces épineuses tout au moins, comme c'est le cas pour beaucoup d'entre eux. Le GENET FEROCE (Genisla feroxPoïreï), que l'on trouve sur le littoral d'Alger à la Calle, est un arbuste à grandes fleurs odorantes, de 1 à 3 mètres de bauteur, pourvu de longues Spartium junceum. Fig. 264. PAPILIONACÉES 135 épines vulnérantes ; ses feuilles sont trifoliolées, de même que celles du Genista Vêpres Pomel, des forêts de l'Est, et du Genista spinulosa Pomel, connu seulement dans le Dahra i Medjaherj, espèces de taille et d'importance moindres. Les autres Genêts épineux sont unifoliolés et forment de petits arbrisseaux se présentant souvent sous la forme de buissons bas plus ou moins rameux. Le GENÊT A TROIS POINTES (Genisla tricuspidata Desf.) (Fig. 265) est l'un des plus communs ; il supporte bien Genista tricuspidata. Fig. 265. Genista Duriœi. Fig. 266. le couvert de la forêt. On le rencontre dans les massifs du littoral et du Tell ; les épines dont il est pourvu font défaut à la variété à petits fruits (Var. microcarpa) que l'on trouve en abondance dans la forêt de la Reghaïa. Une autre variété dite de Durieu (Var. Durixi) (Fig. 266) présente, en plus de la grappe de Qeurs qui termine la tige, de nombreuses grappes latérales. Le Genêt de l'Atlas (Genisla allantica Spach > (Fig. 267) et le Genêt a rameaux laineux {Genista erioclada Spach) (Fig. 268) ont, comme le précédent, des épines fortes et longues, simples ou à trois branches. On les rencontre principalement dans la région deTlemcen et sur les Hauts Plateaux oranais. Le Genêt a Feuilles d' Ajonc (Genisla ni icina Spach.) (Fig 26(.) possède des épines grêles et très rameuses; il est commun dans l'Est de l'Algérie, à partir de Bougie. Le Genêt aspalathoide 136 PAPILIOXACKES Genista atlantica. Fig. 2G7. Genista erioclada Fig. 268. (GenislaaspalalhoidesPo'irel), beaucoup plus rare, a été signalé dans la région delà Calle et à Saïda. Le Genêt a capitules (Genista cephalanla Spach) (Fig. 270) Genista ulicina. Fig. 269. Genista cephalanta. Fig. 270. (Oran, Arzew) et le Genêt a petits capitules (Genista micro- cephala Coss.) (Sud du département de Constantine, El Kan- tara, etc.) (Fig. 271) sont aussi des Genêts épineux ; ils se distinguent des précédents par le mode de groupement de leurs fleurs. Nous retrouvons les mêmes dispositions florales dans le groupe des Genêts inermes (sans épines) chez le Genêt a quatre fleurs (Genista quadriflora Muiiby (Fig. 272) des Hauts Pla- PAPILIONACÉES 137 Genista microcephala. Fis. 271. Genista quadriflora. Fig. 272. teaux de l'Oranie et le Genêt en ombelle (Genista umbellala Desf. ), que l'on rencontre dOran à Mostaganem. Les autres Genêts non épineux ont leurs fleurs en grappes : Genista linifolia. Fig. 273. Genista candicans Fig. 274. le GENÊT A FEUILLES DE LIN Genista linifolia L.) (Fig. 273) et le GENÊT BLANCHATRE (Genista candi- cans L.) (Fig. 274) se rapprochent beaucoup du genre Cytisus dans lequel les rangent certains auteurs; ce sont des espèces assez communes en Algérie, surtout la première qui reste toutefois cantonnée à peu de distance du bord de la mer. 138 PAPILIONACEES Le Genêt Faux-Retam (Genista retamoides { Spa ch), de la région de Tlemcen, Bibans, Maillot, elle Genêt Faux Spartier (Genista sparlioides Spach) (Fig. 275) du Dahra et de la région Genista spartioides. Fig. 275. Genista numidica. Fig. 276. d'Oran, sont des espèces à feuilles linéaires rapidement caduques. Le GENÊT DE NUMIDIE (Genista numidica Spach) (Fig. 276), que l'on rencontre sur le littoral constantinois où il atteint d'assez grandes dimensions, a également les feuilles caduques. Une variété (Var. sarotes) de ce Genêt existe dans Genista cinerea. Fig. 277. Genista pseudopilosa. Fis. 27S. 1. On distingue quelquefois sous le nom de Genêt de Cosson (G. Cosso- niana Hatt.) un Genêt de très grande taille, voisin du G. retamoides. PAPILIONACEES 139 la région de l'Oued Djer (à l'ouest d'Alger). Mentionnons enfin le Genêt cendré (Genista cinerea D. C.) (Fig. 277) des Pla- teaux constantinois , le Genêt rameux (Genista ramosissima Desf.) des Hauts Plateaux oranais (Tlemcen, Saïda), et enfin le Genista pseuclopilosa Coss. (Fig. 278), petit arbrisseau dé- combant de l'Aurès et autres montagnes du Sud. Les Retams sont des arbrisseaux inermes à longs rameaux verts soyeux, presque nus par suite de la chute précoce des feuilles ; les fleurs sont en grappes le long des rameaux. L'Algérie possède 3 espèces de ce genre sans grande impor- tance forestière, le Rétama sphœrocarpa Boissier (Fig. 279), Rétama sphœrocarpa. Fig. 279. Calycotome spinosa. Fig. 280. espèce des Hauts Plateaux, est assez commun en forêt dans la région de Bouïra-Aumale ; le Rétama Retam Webb est une espèce saharienne ; le Rétama Bovei Spach se rencontre dans les sables du littoral où il concourt à la fixation des dunes ; d'après M. Mathey, cette espèce précède et prépare la forêt de Genévriers. Le genre Calycotome renferme des arbrisseaux à rameaux fermes épineux, à fleurs jaunes, très répandus dans les brous- sailles du Tell. Le CALYCOTOME ÉPINEUX (Calycotome spinosa Lam.) (Fig. 280) se trouve dans tout le Tell algérien. Le Calycotome velu (Calycotome villosa L.) se rencontre dans le Tell cons- tantinois et le Calycotome intermédiaire [Calycotome inter- media Lam.) est assez commun en Oranie. 140 PAPILIONACÉES Genre Cytise (Cytisus). — Six espèces représentent en Algé- rie le genre Cytise, si, comme nous l'avons fait, on range dans le genre Genista les types placés à la limite des deux genres: le Cytisus linifolius Lam. et le Cylisus candicans D. C. L'espèce la plus répandue en Algérie est le CYTISE A TROIS FLEURS (Cylisus triflorus L'hér.) (Fig. 281) commun dans les broussailles et dans les sous- bois des forêts du Tell , surtout dans les massifs de Chêne zéen et de Chêne-liège. C'est un petit ar- buste à fleurs jaune pâle dont l'éten- dard est taché de brun ; les feuilles, composées de trois grandes folioles elliptiques , soyeuses , noircissent par la dessiccation. Le Cytise en arbre (Cylisus arbo- reus Desf. ), répandu dans les trois provinces, est surtout commun aux environs d'Alger; les autres espèces sont plus rares : Cylisus Balansse Boiss et Reut. (Aurès, Mahdids, Lella Khadidja), Cylisus Fontanesi Spach (de l'Ouarsenis aux Bibans, etc.), Cytisus sessilifolius L. (Babor), Cytisus bœticus Webb (d'Oran au Dahra). Les Argyrolobes (Argyrolobium Lirinseanum Walp. et Argyrolobium uniflorum Jaubert et Spach) sont de très petits arbrisseaux à feuilles trifoliolées et d'aspect général blanc argenté. Le premier se rencontre çà et là sur les montagnes du Tell, surtout dans l'ouest ; le second est une espèce saharienne que l'on trouve quelquefois sur les Hauts Plateaux. Le genre Adenocarpus, très voisin du précédent, com- prend en Algérie 3 espèces : Lé' Adenocarpus decorlicans Boiss. (de Tlemcen au Garrouban^ est un arbrisseau buissonnant rappelant l'Ajonc d Europe mais sans épines ; ses inflorescences en grappes compactes d'un beau jaune d'or en font une plante très ornementale. L' Adenocarpus commutât us Guss. n'est connu en Algérie que sur l'Akfadou en Kabylie h' Adenocarpus umbellalus Coss. et Dur. est également Cytisus triflorus. Fig. 281. PAPILIONACÉES 111 très localisé, on ne l'a rencontré jusqu'ici qu'aux Andalous près d'Oran. Tribu des Vulnérariées. — Le genre Anthyllis est représenté en Algérie par 4 espèces ligneuses dont aucune n'a d'importance au point de vue forestier. L' Anthyllis Faux Cytise (Anthyllis cytisoides L.) (Fig. 282), arbrisseau de 30 à 80 centimètres à rameaux blancs tomenteux, à feuilles généralement composées de 3 folioles dont la termi- nale est plus grande, à fleurs jaunes disposées en petits fascicules de 2-5, existe à Bougie, àTlemcen, au Garrouban. Anthyllis cytisoides. Fig. 282. Ononis hispida. Fig. 283. L' Anthyllis barbe de Jupiter (Anthyllis Barba-Jovis L.) et I'Anthyllis a nombreux capitules (A. polycephala Desf.) sont des plantes à tiges dressées ligneuses à la base, portant des folioles toutes égales ; la première a été signalée au cap de Garde, près de Bône.et à la Calle; la seconde sur les rochers calcaires de la région de Tlemcen, en particulier au Garrouban. L' Anthyllis de montagne (A. monlana L.) est une plante gazonnante, a tiges ligneuses, des sommets du Djurjura et de la crête du Tababor. Tribu des Trifoliolées. — Les Bugranes ou Ononis, que nous avons à citer, sont des arbrisseaux ou sous- arbrisseaux inermes ou épineux à fleurs roses ou jaunes que l'on rencontre généralement en Algérie dans la région montagneuse ; il existe de nombreuses espèces herbacées. 142 PAPILIOXACKKS L'Oxoxis ligneux (Ononis frulicosa L.) est un sous-arbris- seau de 3 à 10 décimètres à tige dressée très rameuse, à fleurs grandes, purpurines, ornementales, rare à l'état spontané (Boghar). On le cultive parfois dans les jardins. L'Oxoxis des Axciexs (Ononis antiquorum Coss. ou 0. p un- gens Pom.) que Ton rencontre à Bel Abbès, Tlemcen, Gar- rouban, est armé de nombreuses et fortes épines. L'Oxoxis hérissé (Ononis hispida Desf.) (Fig. 283) est un arbuste assez élevé à tiges dressées, raides, trèshispides, des broussailles de la région montagneuse. L'Oxoxis d'Aragox (Ononis aragonensis Asso) est une rareté en Algérie ; il est localisé au sommet de Lella Kbadidja point culminant du Djurjura). La Luzerne arborescexte (Medicago arborea L. est un élégant arbrisseau atteignant un mètre et même exceptionnelle- ment 4 mètres de haut, à fleurs jaune vif, à feuilles trifoliolées vertes en dessus, blanchâtres en dessous, légèrement den- telées ; c'est une espèce très rare en Algérie lenvirons de Bône), mais que l'on cultive parfois comme plante d'orne- ment. Le Dorycxium sous-frutescext (Dorycniuni suffruticosum Villars) est un arbrisseau ligneux très rameux en buisson à folioles petites, velues, linéaires, aiguës au sommet. Les fleurs sont disposées en tête et présentent une corolle blanche avec une carène d'un bleu noirâtre au sommet. On le rencontre çà et là sur les Hauts Plateaux. La Boxjéaxie droite (Bonjeania recta Reich.) ou Lotier droit est une plante à tiges dressées ligneuses à la base. Les fleurs, petites, sont disposées en tètes comme dans l'espèce précédente ; c'est une plante commune en Algérie au bord des ruisseaux. Tribu des Hédysarées. — Le genre Coronille (Coro- nilla) est représenté par 5 espèces dont les unes : Covonilla valenlinah., Coronilla pentaphylla Desf., Coronilla glauca L., sont de petits arbrisseaux, et les autres : Coronilla juncea L., Coronilla minima L., des plantes un peu ligneuses à la base. La CORONILLE DE VALENCE (Coronilla valentina L.) (Fig. 284) est un arbrisseau de () à 15 décimètres très rameux, à feuilles glauques composées de 3-4 paires de folioles à fleurs PAPILIONAŒES 143 jaunes disposées en ombelles de 6-12 fleurs. C'est une espèce assez commune dans le Tell. La Coronille a cinq folioles (C. penlaphylla Desf. ; et la Coronille glauque (C. glauca L.) sont très voisines de la précédente. On les rencontre la première dans le Sahel et les montagnes du Tell (la Ghiffa, Kabylie), la seconde dans l'ouest, entre Oran et Ténès. La Coronille a branches de Jonc (Coronilla juncea L.) (Fig. 285) est encore plus répandue que la précédente ; on la Coronilla valentina. Fig. 284. Coronilla juncea. Fig. 285. reconnaît facilement à ses rameaux simulant le Jonc, très verts, striés, à ses feuilles étroites composées de 1 à 3 paires de folioles, à ses fleurs jaunes groupées par 5-8 en ombelles. La Petite Coronille (C. minima L.) croît sur les Hauts Plateaux, tandis que la précédente est surtout une espèce des broussailles du Tell. Citons encore YEbenuspinnala L., sous-arbrisseau de 3 C> dé- cimètres à tiges raides dressées à 3 4 paires de folioles allon- gées soyeuses, à fleurs purpurines en grappes serrées, commun dans les broussailles. Tribu des Astragalées. — UAeanthyllis annula La m. (que l'on subdivise parfois en A. numidica et A. tragacanthoides) est un sous-arbrisseau très épineux à folioles linéaires (melon rencontre sur les Hauts Plateaux et les montagnes élevées du Tell. Le genre Astragale (Astragalus) comprend deux espèces à tige ligneuse à la base. 144 PAHLIOXACEES h'Aslragalus Gombo Coss., plante veloutée laineuse à grosses tiges, haute de 4 à 10 décimètres et à fleurs jaunes, se rencontre sur les Hauts Plateaux et dans tout le Sahara. L'Astragale de Montpellier (Astragalus monspessulanus L.) (Fig. 286), commun dans les hroussailles du Tell, diffère du pré- Astragalus monspessulanus. Fis. 286. Colutea arborescens. Fig. 287. cèdent par sa taille plus faible, ses feuilles presque glabres et des fleurs rougeâtres violacées. Le BAGUENAUDIER {Colutea arborescens L.) (Fig. 287) est un arbrisseau atteignant 2 mètres, à tige rameuse, à feuilles composées de 7-13 folioles elliptiques, à fleurs jaunes disposées par 2-6 en grappe longuement pédonculée. Le fruit en ballon est très caractéristique. On le rencontre principalement dans les broussailles sur les calcaires de la région montagneuse. La Réglisse fétide (Glycyrrhiza fœtida Desf.), plante à tiges robustes de 3 à 6 décimètres, à fleurs jaune pale, se rencontre assez fréquemment, en particulier dans les champs de la région de Miliana et de Mascara. Quelques espèces ligneuses de Papilionacées ont été intro- duites en Algérie. Citons une Astragalée : le Rorixier Faix Acacia (Robinia Pseudo-Acacia L.), originaire de l'Amérique du Nord, qui a été cultivé dans toute l'Europe et en Algérie, où il est devenu subspontané. C'est un arbre d'une grande longé- CESALPINIEES 14Ô vite qui peut atteindre 20 à 25 mètres de hauteur sur 2 à 3 mè- tres de circonférence quand il est isolé; les feuilles, composées, comprennent 5-12 paires de folioles et sont accompagnées de stipules transformées en fortes épines. Les fleurs blanches, en grappes pendantes, sont odorantes et comestibles. Cette essence, dont le bois est excellent pour le travail, n'est cultivée en Algérie que pour l'ornement ou quelquefois pour maintenir la terre des talus, mais n'y présente pas d'intérêt forestier. CESALPINIEES. — Cette famille est représentée par le CAROUBIER (Ceratonia Siliqua L.) (Fig. 288). C'est un arbre dioïque, ou polygame, trapu, qui peut atteindre 8-12 mètres de hauteur, à feuilles composées de 6-10 folioles entières, coriacées luisantes, en dessus, mates en dessous. Les fleurs, très petites, sont dis- ç^^\^W posées en grappes dressées connue ^, des chatons ; les sépales, au nombre i: de 5, sont caducs; la corolle manque; «ùdC les étamines, au nombre de 5, sont opposées aux pièces du Calice ; Ceratonia Siliqua. l'ovaire donne à maturité une gousse riôr 288. allongée de 10-20 centimètres, pen- dante, flexueuse, contenant des graines brunes. La floraison a lieu en septembre-octobre. Le Caroubier est une des espèces les plus caractéris- tiques de la région méditerranéenne ; en Algérie, il est très commun dans le Tell ; il croît dans tous les terrains, sauf dans les sols très humides, et repousse abondamment de souche. Son bois est dur, et coloré de rouge rosé à l'état parfait ; on le recherche pour le charronnage, la menuiserie, l'ébénisterie. H fournit un bon combustible et un charbon estimé. Le fruit, connu sous le nom de caroube, est utilisé pour la nour- riture du bétail et quelquefois consommé par les indi- gènes. L'Ahbre de Judée (Cercis Siliquastrum L.). Originaire de l'Asie occidentale, estasse/, souvent cultivé comme arbre d'or- FLORE FORESTIÈRE 10 146 MI.MOSEES nement à causes des jolies fleurs roses qui le couvrent complè- tement au printemps et de son beau feuillage. MIMOSÉES. — Cette famille n'est représentée dans le Tell et sur les Hauts Plateaux que par des plantes introduites du genre Acacia; ce sont des arbres ou des arbustes originaires surtout de l'Australie et des régions plus méridionales de l'Afrique; une espèce, Y Acacia tortilis Ha\ne, est même spon- tanée dans l'extrême Sud de l'Algérie et de la Tunisie. Les feuilles sontcomposées et deux fois divisées (bipennées) ou réduites à leur pétiole qui est alors aplati et simule une feuille simple, entière ; c'est ce que l'on appelle un phyllode. Il est à remarquer que les feuilles des jeunes rejets sont sou- vent très différentes de celles des sujets adultes. Les fleurs petites, régulières, avec un nombre d'étamines indéfini, sont généralement disposées en capitules jaunes ou jaunes blanchâtres, bien connus sous le nom de « Mimosa ». Toutefois l'une des espèces fréquemment cultivées en Algérie, l'Acacia lophantaWûld., est caractérisée par des étamines à longs filets verdàtres,etuneautre, YAcacialongifolia Willd., pré- sente des fleurs jaunes disposées en épis. On remarquera facile- ment sur ces deux Acacias que les pièces du périanthe sont sou- dées entre elles, bien que les Miniosées appartiennent aux Dia- lypétales. Le fruit est unegousse. Les Acacias produisent de la gomme ; l'un d'eux, l'A. arabica Willd., fournit la gomme arabique ; leur culture est recom- mandée en vue de la production des extraits tannants. Les feuilles, les fruits, l'écorce et le bois sont astringents par le tanin qu'ils renferment. La plupart des Acacias cultivés en Algérie y présentent un tronc incliné qui les rend difficilement utilisables pour l'orne- ment desjardins et surtout des avenues. Parmi les nombreuses espèces introduites dans la colonie, nous mentionnerons : 1° Acacias à phyllodes : L'Acacia a longues feuilles (Acacia longifoliaW'iUd.^ , dont les phyllodes à plusieurs nervures saillantes ont 12 à 15 centi- mètres de longueur sur 8 à 10 millimètres de largeur et portent MIMOSEES 147 à leur aisselle 1 ou 2 épis allongés. U Acacia trinervis Hort . n'est qu'une variété du précédent àphyllodes plus réduits (11 à 12 centimètres sur 8 à 9 millimètres) et plus coriaces. L'Aca- cia à longues feuilles se reproduit facilement en Algérie. L' Acacia cultriformis Cunn. est une espèce ornementale, facilement reconnaissable à ses courts phyllodes glauques. L'Acacia pycnantha Benth. ou Acacia petiolaris Leh m., c'est- à-dire Acacia a longs pétioles, est recommandé comme plante tannifère ; le Dr Trabut indique les sujets à tronc rouge comme étant particulièrement riches en tanin. Li"1 Acacia melanoxylon R. Br. ou Acacia a bois noir se ren- contre assez fréquemment aux environs d'Alger, mais Y Acacia cyanop h y lia Lind. ou Acacia a feuilles bleuâtres est encore pi us répandu, h' Acacia leiophylla Benth. n'est qu'une variété du précédent à feuilles étroites, son écorce est très riche en tanin. h' Acacia relinoides Schlecht. ou Acacia floribunda Hort. Acacia retinoides. Fig. 289. Acacia dealbata. Fig. 290. (Fig. 289) est cultivé pour ses fleurs qui font l'objet d'un com- merce important dans le Midi de la France. 2° Acacias à feuilles composées : L'Acacia élégant (A. lophanta Willd.), dont les fleurs à longues étamines ressemblent à des houppes, est le mieux naturalisé ; il se multiplie quelquefois au point de former des fourrés. (Ex. : forêt de l'Oasis près Djidjelli.) L'Acacia terrible (Acacia horrida Willd.), ou Acacia cbur- 148 ROSACEES nea Willd., facilement reeonnaissahle à ses grandes épines d'un blanc ivoire, est souvent employé pour faire des haies. UAcacia Farnesiana Willd., connu sous le nom de Cassie, présente des épines plus fines et produit des fleurs très odo- rantes ; la gousse est cylindrique, très volumineuse ; cette espèce est très cultivée pour la parfumerie. L'Acacia decurrens Willd., Y Acacia mollissima Willd. et Y Acacia dealbata Lam. (Fig. 290), non épineux, se ressemblent; les deux derniers en particulier sont confondus ; leur teneur en tanin serait cependant très différente ; ces trois espèces sont cultivées pour leur feuillage et leur floraison. ROSACÉES. — La famille des Rosacées est représentée en Algérie par un certain nombre de genres qui peuvent être répartis en plusieurs tribus. Tribu. Genres. Ovaire libre. Un seul carpelle. . Carpelles nombreux. Ovaire soudé au calice. /Amygdalées) Aroygdalus. ' * • ' \ (Fig. 291). \ ^«asus. . ' ) Prunus. Carpelles en tête sur „ . , ) un réceptacle con-( b™3a™°* f Rubus. vexe ' (rig- -J-). \ Carpelles au fond, D , . d'un réceptacle *«« Rosa. concave ; Kr'S eao)- ) Cratœgus. ' Cotoneaster. V Amelanchier S Pomacées ' Pirus. \ (Fig. 294). j Malus. ' Sorbus. Cydonia. Eriobotrya. Coupe d'une fleur d'Amygdalée (Me- risier) : c, ovaire ; /, calice. Fig. 291. Coupe d'une fleur de Fragariée ( Fraisier | : r, réceptacle ; c, carpelles. Fig. 292 ROSACEES 149 Coupe d'une fleur de Rosée (Rosier) : t', réceptacle concave : t, calice ; c, car- pelles. Fie. 293. Coupe d'une fleur de Pomacée (Poirier) : /, ovaire ; o, ovule ; e, style. Fig. 294. Tribu des Amygdalées. — L'AMANDIER COMMUN (Amygdalus commuais h.) (Fig. 295), très cultivé en Algérie, y paraît réellement spontané sur divers points, notamment, d'après Battandier, dans le Zaccar de Mi- liana, dans la forêt des Ouled- Dahn, près de Guelma, à Tadje- nent, dans les Bibans, à Saïda, etc. ; c'est un arbre de 8 à 12 mètres à rameaux glabres d'un vert clair. Les fleurs elliptiques, à stipules caduques, sont dentées, glabres et luisantes en dessus ; les fleurs blanches ou rosées naissent avant les feuilles sur des pédoncules presque nuls; le fruit, bien con- nu, a un aspect vert velouté et ren- ferme un noyau sillonné de fen- tes étroites qui contient 1 ou 2 amandes douces ou amères. L'Amandier commun a produit par la culture un grand nombre de variétés. Les amandes douces sont comestibles. Le bois de cet arbre est remarquablement dur et lourd ; il est susceptible d'acquérir un très beau poli ; il est employé en marqueterie et forme aussi un très bon combustible. LeCERISIER SAUYAGE(Cerasusaoium Mœnch) (Fig. 2%) ou Merisier se rencontre en Algérie, principalement dans les forêts de la région montagneuse. Ses feuilles ovales, dentées, présentent au sommet du pétiole Amygdalus communls. Fig. 293. 150 ROSACÉES deux glandes rougeâtres ; ses fleurs blanches sont disposées en petits groupes de 2 à 6 sortant de bourgeons à écailles non foliacées (c'est-à-dire n'ayant pas l'apparence et la consistance d'une feuille). Le bois du Merisier est rouge brunâtre clair, veiné et sus- ceptible d'un beau poli ; il est recherché pour la fabrication des meubles et des chaises. Le genre Prunier (Prunus) est représenté en Algérie par trois espèces dont la plus commune, très répandue dans les broussailles du Tell, est le PRUNIER SAUVAGE (Prunus Cerasus avium. Fie. 25.6. Prunus insititi Fig. 297. insititia L ) (Fig. 297), arbuste de 2 à 5 mètres, un peu épineux à branches étalées à fleurs blanches assez grandes naissant sur des pédoncules poilus; le Prunellier (Prunus spinosa L.), très rare dans la colonie (Béni Ismaïl, près Drâ-el-Mizan), en dif- fère par ses rameaux très épineux, par son écorce d'un brun noir et lustré qui lui fait donner souvent le nom d'Epine noire et enfin par ses fleurs petites naissant sur des pédoncules glabres ou presque ; ses fruits, connus sous le nom de pru- nelles, servent à la préparation de liqueurs alcooliques. Le Prunus prostrala Labill., que l'on trouve dans la haute montagne, est un petit arbrisseau à fleurs roses, ce qui le dis- tingue nettement des espèces précédentes ; les feuilles arron- dies, finement dentées, sont couvertes en dessous d'untomentum blanchâtre. ROSACEES 131 A la tribu des Prunées, appartiennent diverses espèces culti- vées dans les jardins : le Prunier commun (Prunus domestica L.), le Prunus divaricata Led., le Pêcher commun (Persica vul- garis Mill.) à fleurs rose vif, solitaires ou par deux, presque sessiles, à fruit velouté, et I'Abricotier commun (Armeniaca vulgaris Lara.) à fleurs blanches ou rosées et à fruit également velouté, mais à noyau lisse et non creusé, comme dans ce der- nier, de profondes anfractuosités. Tribu des Fragariées. — Cette tribu, qui comprend comme espèce herbacée le Fraisier, très cultivé dans les jardins, n'est re- présentée en Algérie que par deux plantes ligneuses appartenant au A genre Ronce (Rubus). La RONCE DISCOLORE (Rubus discolor Weihe) (Fig. 298) est extrê- mement commune en Algérie ; les tiges, très longues, présentent de forts aiguillons et portent des feuilles pourvues de 3 ou 5 folioles ; les fruits sont noirs, constitués par de nom- breuses petites drupes comestibles disposées sur un réceptacle convexe. La Ronce de Numidie [Rubus numi- dicus Focke) possède des tiges plus grêles, portant des aiguil- lons faibles et des feuilles généralement trifoliolées; les fruits sont rouges. C'est une plante des grandes forêts du Tell oriental : Akfadou (près Azazga), etc. Tribu des Rosées. — La tribu des Rosées ne renferme qu'un seul genre, le genre Rosier (Rosa), avec neuf espèces. Les Rosiers sont des plantes ligneuses souvent sarmenteuses à tige armée d'aiguillons, à feuilles composées imparipennées, à fleurs grandes, à réceptacle creux formant à maturité une enveloppe charnue rouge ou noirâtre autour des akènes. Sur les bords de la cupule formée par le réceptacle, s'insèrent le périanthe, formé de 5 sépales et de 5 pétales, ainsi que de nombreuses étamines. L'espèce la plus commune que l'on rencontre dans les broussailles et les haies du Tell est le ROSIER TOUJOURS Rubus discolor. Fig. 298. 152 ROSACEES VERT (Rosa scmpcrvirens L.) (Fig. 299). C'est une plante sar- menleuse à tiges grêles, à feuilles glabres vertes et brillantes sur les deux faces persistantes en hiver, à fleurs blanches en corymbes. Les Rosa canina L. et Rosa Pouzini Tratt. sont assez com- Rosa sempervirens Fig. 299. Rosa atylosa. Fie. 300. muns en montagne ; les autres espèces sont plus rares : Rosa slylosa Desv. (Zaccar, Dira près Aumale) (Fig. 300), Rosa mon- tana Chaix (Djurdjura, Tababor), Rosa sicula Tratt. (Djurd- jura, Aurès, Djebel Dréat), Rosa micrantha Sm. (Djebel Tes- sala prèsSidi-bel-Abbès,Tiaret, etc.), Rosaagrestis Savi (Djurd- jura, région de Médéa). Le Rosamoschala L. se rencontre aux environs d'Alger, notamment à la Bouzaréa, mais cette espèce n'est probablement que subspontanée ; elle doit provenir d'anciennes cultures des Maures. Tribu des Pomacées. — Cette tribu comprend plusieurs genres : Les Aubépines (Cralœgus) sont des arbrisseaux épineux à écorce d'abord lisse, d'un gris argenté, puis écailleuse et gerçurée ; les feuilles sont souples, profondément échancrées en lobes; les fleurs sont disposées en corymbes; le fruit charnu, rouge ou jaune, est couronné par les dents du calice. L'espèce la plus commune est l' AUBÉPINE MGNOGYNE [Crata'gus monogyna Jacq.) (Fig. 301). C'est un arbrisseau, parfois un petit arbre, très rameux, qui vient dans tous les sols ROSACEES lai même très secs. On le rencontre en grande abondance dans les broussailles du Tell : on le confond souvent avec l'AUBÉPINE ÉPI- NEUSE {Cralsegus oxyacantha Jacq.), f^ï^'Yl très voisine, qui est beaucoup plus rare v«S^ et se distingue de la précédente par ses feuilles à nervures convergentes, plus luisantes, d'un vert plus foncé, et par ses fruits à plusieurs no3^aux. L'AUBÉPINE LACINIÉE (Cralse- gus laciniata Ucria), à feuilles velues sur les deux faces, est une espèce de haute montagne ; I'Aubépine du Rous- sillon [Cratœgus ruscinonensis Gr. et Bl.) (Fig. 302) est fort peu répandue (Djebel Dréat). L'AZEROLIER (Cralsugus Azarolus L.) (Fig. 303) est assez commun dans le Tell méridional ; celte espèce se présente Crataegus monogyna. Fig. 301. Crataegus ruscinonensis. Fia. 302. Crataegus Azarolus. Fig. :5olyautheina$chaucr, c'est-à-dire à fleurs Eucalyptus globulus. Fie. 312. 160 GRÀNATÉES - TAMARISCINÉES nombreuses [Red box tree), dont le feuillage rappelle celui du Peuplier ; Y Eucalyptus coriiula Lab. (Yate tree) ; Y Eucalyptus amygdalina Lab. ou à feuilles d'Amandier, dit aussi Euca- lyptus Menthe poivrée, qui diffère beaucoup des précédents par ses petites feuilles ; YEucalyptus corynocalyx F. v. Mûll., c'est-à-dire à calice en massue (Sugar gum), dont l'écorce est blanche sur le tronc, rouge sur les rameaux ; enfin l' Eucalyptus rudis Endl. qui produit avec YE. roslrata un hybride répandu dans la colonie sous le nom d'EucALYPTUs d'Algérie [E. Alge- riensis Trab.). L'opercule du bouton floral présente une forme en bec moins amincie que chez YE. rostrata, mais moins co- nique que chez YE. rudis. Les espèces australiennes ne se naturalisent pas en Algérie ; les hybrides au contraire sont, d'après le Dr Trabut, suscep- tibles de s'y perpétuer sans l'intervention de l'homme ; il en résulte qu'il pourra se former dans l'Afrique du Nord une flore d'Eucalyptus très différente de celle du pays d'origine. [ a famille des GRANATÉES est très voisine de celle des Myrlacées ; elle ne comprend en Algérie qu'une espèce d'ailleurs introduite, le Grenadier commun (Punica Granatum L.). Cet arbuste originaire de l'Orient est cultivé soit pour la beauté de ses fleurs, soit pour son fruit, la grenade La tige ra- meuse porte des feuilles opposées, atténuées en pétioles, glabres et luisantes. Les fleurs sont grandes, sessiles, d'un rouge écar- late ; le fruit gros globuleux, contient un grand nombre de graines à tégument rouge translucide renfermant une pulpe acidulée comestible. — Les fleurs (en infusion de 15à30gr. par litre d'eau) et l'écorce du fruit (en décoction de 30 à 60 gr. par litre d'eau i sont emplo}és contre la diarrhée, la dysenterie et les maux de gorge. L'écorce de la racine est un bon vermifuge. Le genre Tamaris (Tamarix) est en Algérie le seul repré- sentant ligneux delà famille des TAMARISCINÉES. Les Tamaris, souvent désignés à tort sous le nom deTamarin ', sont des arbres ou arbrisseaux toujours verts à feuilles très petites en 1. Le mot Tamarin sert à désigner en pharmacie la pulpe du fruit du Tamarinier ( Tamarindas indiens), arbre des régions tropicales. CRASSULACEES 1(51 forme d'écaillés à Heurs pelites, en grappes simples, à graines surmontées d'une aigrette. Le TAMARIS D'AFRIQUE (Tamarix africana Poireti (Fig. 313) est une plante très commune dans la colonie, et qui forme parfois des peuplements forestiers : les feuilles sont Tamarix africana. Fig. 313. Tamarix gallica. Fig 314. transparentes sur les bords ; les Heurs naissent souvent sur de gros rameaux et forment des épis courts et épais. LE TAMARIS DE FRANCE {Tamarix gallica L.) (Fig. 314) qui est aussi une espèce très répandue et que l'on ren- contre surtout au bord du lit des ruisseaux en diffère par ses feuilles entièrement opaques, ses fleurs plus petites, ses grappes grêles, portées sur des rameaux grêles. Les trois autres espèces se rencontrent : le T. rubella Bail. dans la région de Batna, le T. Boveana de Bunge à Ar/.cw, Mis- serghin, etc., le T. Bourtopcea ,1 Gay, dans les lieux salés de l'intérieur. Parmi les CRASSULACEES, une seule espèce spon- tanée possède une tige robuste sous-ligueuse : le Sedum multi- ceps Coss. et Dur., plante très feuillue à feuilles linéaires toutes couvertes de papilles cristallines formant d'épaisses rosettes au sommet des rameaux, el produisant des tiges florifères sinueuses portant des grappes de Heurs jaunes. On trouve cette espèce en montagne entre Bougie et Collo. Le Scmpcrri- I'I.OIIE FORES1IÈRE 11 1G2 CACTÉES — GROSSULARIÉES rem arboreum. Desf. est une Crassulacée introduite et sou- vent cultivée comme plante d'ornement. C'est à la famille des CACTÉES qu'appartient le Nopal, bien connu sous le nom de Figuier de Barbarie Opuntia Ficus-indica Haw.) (Fig. 315), espèce d'origine américaine depuis longtemps intro- duite par les Espagnols et actuelle ment subspontanée en bien des en- droits ; sa tige est composée de ra- quettes, articles cbarnus très épais, ijj comprimés, hérissés de faisceaux de soiespiquantes ; lesfleursjaunessont grandes (5-6 cm), insérées et ses- siles sur le rebord des articles su- périeurs ; les fruits, gros comme un œuf, forment une part impor- tante de la nourriture des Arabes. Les Kabyles en cultivent une race inerme comme fourrage. Les GROSSULARIÉES, représentées en Algérie parle genre Ribes, sont de petits abrisseaux à feuilles alternes pal- Opuntia Fi;u£-indica Fie. 315. Ribes Uva-crispa. Fis. 316. Ribes petrœum. Fig. 317. matilobées (c'est-à-dire découpées en forme de main) a fleurs régulières hermaphrodites, parfois unisexuées, verdâtres ou OMBELLIFÈRES 163 rougeàtres, comprenant 5 sépales soudés à la base. 5 pétales, 5 éta mines et un ovaire adhérent donnant à maturité une baie globuleuse. Le Gkoseillier a maquereau (Ribes Uva-crispa L.) (Fig. 316) se reconnaît facilement aux épines trifurquées à trois branches) qu'il présente, à ses fleurs solitaires ou par deux, à ses fruits assez gros, verdàtres, jaunâtres ou rou- geàtres. C'est une espèce rare en Algérie ; on la rencontre sur les hauts sommets du Djurjura et de l'Aurès. Le Groseillier des rochers (Ribes pelrxum Wulf.) (Fig. 317 > en diffère par l'absence d'épines et par ses fleurs en grappes, par ses baies rouges plus petites ; c'est également une espèce très localisée en Algérie ; on la trouve uniquement dans le Djurdjura (Djebel Aïzer, Ait Ouabane). La famille des OMBELLIFÈRES renferme de très nombreuses espèces herbacées ; quelques-unes, telles que la Férule l (Ferula commuais L.), possèdent une tige puissante pouvant s'élever jusqu'à 3 mètres de hauteur et sont très répan- dues dans le Tell et les Hauts Pla- teaux. Les espèces ligneuses sont de taille beaucoup moindre et se rangent toutes dans le genre Buplèvre {Bu- pleurum). Le BUPLÈVRE ARBRISSEAU (Biipleurum fruticosiim L.) (Fig. 318) est un arbrisseau pouvant atteindre jusqu'à 2 mètres de hauteur à tiges rougeâtres, à feuilles coriaces persis- tantes sans pétiole, vertes en dessus, glauques en dessous, veinées en ré- seau, munies d'une bordure étroite transparente. Les ombelles possèdent de nombreux rayons (8-20). Cette espèce se trouve dans le Tell çà et là, au bord des rivières, dans les broussailles des montagnes, etc. Bupleurum fruticosum. Fig 318. 1, La Férule est utilisée par les indigènes pour allumer le feu ci pour con- fectionner des cages destinées au transport des volailles et des fruits. Ki4 ARALIACÉES Le Buplèvke de Gibraltar (Bupleurum gïbraltaricum Lam.) en diffère par ses feuilles glauques sur les deux faces, ses inllorescences plus rameuses. On le rencontre seulement dans la province d'Oran. Le Buplèvre épineux (Bupleurum spinosum L. fils) se présente sous l'aspect de buissons ligneux hémisphériques, très épi- neux, à feuilles un peu fermes. Il existe sur les montagnes dans toute l'Algérie, au-dessus de 1.400 mètres. Le Buplèvke des montagnes (Bupleurum montanum Coss.) est aussi assez répandu dans la zone montagneuse (Djurdjura, Dréat, Teniel, Aurès); il est dépourvu d'épines et possède des feuilles molles à nervures parallèles semblables à celles des Graminées, des ombelles à nombreux rayons (10-20). Le Buplèvre sous-ligneux (Bupleurum fruticescens L.) qui s'en rapproche par ses feuilles en diffère par ses ombelles à rayons beaucoup moins nombreux (4 à 5). On le trouve assez commu- nément dans les broussailles du Tell. Le Buplèvre raide (Bupleurum rigidum L.) et le Buplè- vre a feuilles de Plantain (Bupleurum plantogineum Desf ) ont des feuilles à nervures parallèles comme les précédents, mais très saillantes ; le premier se rencontre sur les Hauts Plateaux ; le second semble assez localisé ; on l'a signalé dans la région de Bougie. Le Bupleurum oligactisTSois. est une espèce du Sud-Oranais. de l'Aurès, etc. Les ARALIACÉES sont géné- ralement des plantes ligneuses qui croissent dans les pays tropicaux ; le Lierre grimpant (Hedera Hélix L ) (Fig 319) est la seule Araliacée indi- gène ; c'est un arbrisseau toujours vert, à rameaux allongés, portant sur une de leurs faces des racines cram- pons au moyen desquelles ils s'élèvent le long des rochers et sur le tronc des arbres; les rameaux grimpants por- tent des feuilles pétiolées à limbe d'un vert brillant et divisé en 3 à 5 lo- Hedera Hélix. Fisc. 319. caphifoliacep:s 165 bes ; les rameaux fleuris sont dépourvus de crampons et portent des feuilles entières et des fleurs petites, jaunes-verdâtres, disposées en ombelles ; le fruit est une baie globuleuse noire douée de propriétés purgatives. Le Lierre est très commun dans les forêts humides, surtout dans les peuplements de Chêne zéen, sur les escarpements rocheux, etc. CHAPITRE XI LES GAMOPÉTALES § I. — Gamopétales à ovaire infère. La famille des CAPRIFOLIAGÉES comprend 3 genres en Algérie, formés, sauf une exception, de plantes ligneuses ; la tige peut être volubile. Les feuilles sont opposés ; les fleurs présentent un pistil (ovaire à 3-5 loges) et 5 étamines, le calice et la corolle ont d'ordinaire 5 divisions. Le fruit est une baie. Dans le genre Sureau (Sambiicns , la moelle de la tige est très développée, la feuille est composée. Le Sureau noir (Sambucus nigra L.) (Fig. 320), assez Sambucus nigra. Fig. 320. Viburnum Tinus. Fiff. 321. commun au voisinage des habitations, n'est probablement pas indigène. Ses feuilles sont composées de ô à 7 folioles pointues. 166 CAPRIFOLIACÉES dentées en scie. Les fleurs aromatiques, réunies en une om- belle à 5 rayons, sont blanches ; le fruit est noir. C'est une espèce qui rejette vigoureusement. La moelle est utilisée dans les laboratoires et dans les ate- liers d'horlogerie. Toute la plante possède des propriétés purgatives ; on emploie surtout l'écorce des jeunes rameaux, quelquefois les feuilles ou l'huile de la graine. Les baies servent à teindre les peaux et le fil en violet. Le Sureau Yèble (Sambucus Ebahis L.) est une plante her- bacée, fétide, pouvant atteindre 2 mètres de hauteur, que nous citerons pourmémoire. L'ombelle est à 3 rayons ; cette plante est assez commune dans les lieux frais du Tell, surtout en mon- tagne. Les Viornes [Viburnuni) sont des arbrisseaux à feuilles sim- ples dont l'inflorescence, également en forme d'ombelle, pré- sente 7 rayons principaux. La VIORNE TIN (Vibarnum Tinus L.) (Fig. 321), souvent appelée Laurier Tin, a des feuilles persistantes entières, poi- lues aux aisselles des nervures en dessous. Les fleurs sont blanches, sans odeur : le fruit, d'un bleu métallique, a des propriétés purgatives. Cette espèce est très commune dans les forêts de Chêne- liège et dans les lieux frais du Tell. Au contraire, la Viorne flexible (Viburnuni Lanlana L.) est localisée sur la crête du Tababor ; la Viorne Obier (Viburnuni Opulush.ï a été signalée autrefois également au Tababor. Les Chèvrefeuilles [Lonicerd) sont des arbrisseaux ou des lianes à feuilles entières. La fleur est à deux lèvres, présentant l'une un seul lobe, l'autre 4 divisions. Le Chèvrefeuille en arbre (Lonicera arborea Bois. , des montagnes de l'Aurès, et le Chèvrefeuille de Kabylie (Loni- cera kabylica Rehder) des sommets du Djurdjura. sont deux arbrisseaux, très voisins, à tiges non volubiles, tandis que les espèces suivantes ont l'aspect de lianes. Le CHÈVREFEUILLE DES BALÉARES (Lonicera im- plexa L.) (Fig 322 , de beaucoup le plus répandu en Algérie, et le CHÈVREFEUILLE D'ÉTRURIE (Lonicera etrusca Santi (F'ig- 323), assez commun en montagne dans les dépar- RUBIACEES 1G7 ■ ■ ■ . - . Lonicera icoplexa. Fig. 322. Lonicera etrusca. Fig. 323. tements d'Alger et de Constantine, portent des baies rouges. Les fruits du Chèvrefeuille blanchâtre (Lonicera biflora Desf.), plante de l'Oranie, sont d'un noir bleuâtre. Les RUBIACEES sont des plantes à feuilles simples, opposées ou verticillées, généralement entières et munies de stipules. Le calice et la corolle sont d'ordinaire à 4 divisions, le fruit à 2 loges. Les espèces citées produisent une baie, mais beaucoup de Rubiacées donnent un fruit sec. Les Putoria sont des sous-arbrisseaux rameux, fétides, à tiges couchées, à feuilles opposées et coriaces. La corolle, de couleur pourpre, a la forme d'un entonnoir prolongé à la base par un Putoria calabrica. Fig 324. Rubia peregrina. Fie. 323. Ui8 COMPOSÉES long tube. L'espèce la plus répandue est le Putoria de Caeabre (Putoria calabrica Persoon) (Fig. 324), qui habite surtout les stations rocheuses. Le Putoria a feuilles courtes (Putoria brevifolia Coss.j.dont les tiges sont veloutées, se rencontre sur- tout à Santa-Cruz (près d'Oran) ; on peut y rattacher le Putoria microphylla Pomel, plante en petites touffes, à feuilles d'un 1/2 centimètre au plus.de Kalaa.à l'est de Mascara, et le Puto- ria tenella Pomel, à très petite corolle (5 à 6 mm.;, du Garrou- ban et des Béni Snous, près de la frontière marocaine. La GARANCE VOYAGEUSE [Ruhia peregrina L.) (Fig. 325) est une plante grimpante au moyen de ses aiguil- lons, fréquente dans les haies et broussailles du Tell et de la région montagneuse. Dans la famille des COMPOSÉES (ou Synanthérées), les fleurs sont réunies en capitules, c'est-à dire que le sommet de l'axe de 1 inflorescence est aplati et étalé en un réceptacle qui porte des fleurs petites et souvent nombreuses, serrées les unes contre les autres ; leurs pédoncules sont tellement ré- duits que l'ensemble des fleurs et des bractées qui les entoure est souvent pris pour une seule ' Capitule de Marguerite : coupe en long, montrant le réceptacle r qui porte au centre des fleurs en tube et sur le pourtour des fleurs en languette c. Fig. 326. Capitule de Pissenlit : i. in- volucre; /?, fleurs. Fsa. 327. fleur et l'axe de l'inflorescence pour un pédoncule. La Mar- guerite (Fig. 326), le Pissenlit Fig. 327). sont des exemples bien connus de plantes à fleurs groupées en capitule. Chacune de ces petites fleurs (Fig. 328 et 329) comprend : un calice dont les dents sont souvent représentées par une aigrette poilue qui, par la suile. couronne le fruit : une corolle qui a tantôt la forme d'un tube à 4 ou 5 dents (Fig. 329), tan- COMPOSEES 109 tôt celle d'une languette (Fig 328). Les étamines, en môme nombre que les dents de la corolle, sont fixés sur celle-ci par leur filet. Les anthères allongées et soudées entre elles forment Fleur de Pissenlit: cal, calice Fleur en tu- Fleur femelle en languette du formé par une aigrette de be du mi- pourtour d'un capitule de Mai- poils ; cor, corolle en languet- lieu d'un guérite: st, stigmate, te; et, étamines; f, filets des capitule étamines ; st, style ; stig, de Mar- stigmates ; ou, ovaire. guérite. Fig. 328. Fig. 329. Fig. 330. un tube dans lequel passe le style, qui est généralement divisé en deux, vers l'extrémité. Le fruit est un akène. Les tleurs peuvent être à pistil et à étamines (hermaphrodites) ou seulement à pistil (Fig. 330) (imiscxuées); celles qui se trou- vent sur le pourtour du capitule sont souvent stériles. Chaque capitule est entouré d'un ou plusieurs rangs de brac- tées libres ou réunies entre elles, toutes de même forme ou de formes différentes suivant le rang qu'elles occupent. Les fleurs sont souvent séparées les unes des autres par des poils ou des écailles. Les fleurs réunies sur un même capitule peuvent être toutes en forme de tube ftubuleuses) ou toutes en languette (ligu- lées), ou partie en tube et partie en languette ; d'où 3 tribus : Fleurs toutes en tubes, dites fleurons Style renflé sous 1rs stigmates Tribu des Carduacées Exemple : Chardon. 170 COMPOSÉES Fleurs toutes en languettes dites demi-fleurons Fleurs du pourtour en languette, celles du centre en tube Style non renflé sous les stigmates (Les fleurs en languette peuvent avorler). Tribu des Chicoracées. Exemple : Chicorée. Tribu des Corymbifères. Exemple : Marguerite. Cette grande famille qui comprend près de 10.000 espèces, c'est-à-dire 1/10 environ des plantes Phanérogames connues, a peu de représentants parmi les végétaux ligneux de l'Algérie ; nous n'avons à citer que des sous-arbrisseaux sans grande im- portance forestière. Tribu des Carduacées. — Cette tribu comprend la plupart des plantes vulgairement connues sous le nom de Chardons. Leur tige peut acquérir une hauteur assez considé- rable et une certaine consistance, mais ils ne présentent aucun intérêt forestier. Seules, quelques espèces peuvent mériter le nom de sous-arbrisseaux : citons les Atraclylis serratuloides Sieber et échinai a Pomel des Hauts Plateaux et VAtraclylis phseolepis Po- mel, signalé à Djelfa et à Taguin, lo- calité au sud de Chellala, et le Car- ooncelle de Pomel (Cardiineellus Po- melianus Batt.), espèce rare du Djebel Antar (près Méchéria) et de Beguirat. Parmi les plantes non épineuses, mentionnons la Stéhéline douteuse (Stœhelina dubia L. (Fig. 331). sous- arbrisseau touffu atteignant 0 m. 50, à feuilles étroites, peu découpées, co- tonneuses en dessous, que l'on ren- contre dans les broussailles ou en sous-bois. Les rameaux de la Stéhéline sont dressés; chacun d'eux porte un ou deux capitules à in- volucre long et étroit. Les fleurs sont roses: lesachaines sont munis d'aigrettes atteignant 5 fois leur longueur. Le genre Centaurée (Cenlaurea), représenté par de nom- breuses espèces, comprend surtout des plantes herbacées. Cependant la Centaurée a petites fleurs (Cenlaurea parviflora Desf.)assez répandue dans la région Alger-Médéa-Bouira. près de Mascara, etc., est sous-ligneuse à la base, et la Centaurée Staehelina dubia. Fig. 331. COMPOSEES 171 Sonchus tenerrimus. Fig. 332. toujours verte Centaurea sempervireiis L,), grande plante de la Chiffa et de Mouzaïa, présente des tiges de consistance ferme. Tribu des Chicoracées. — Les Scolymes, plus connus sous le nom de Chardons à fleurs jaunes., appartiennent à cette tribu, qui ne renferme pas de plantes ligneuses importantes. Le Ccrfa- nanche cespitosa Desf. , plante sans tige, à fleurs jaunes, présente une souche épaisse et des feuilles en rosette ; c'est une espèce des Hauts Plateaux. Le Laiteron délicat 'Sonchus tenerrimus L ) (Fig. 332), plante quelque peu ligneuse sarmenteuse, est répandue dans les haies sur les murs et les rochers ; le Laite- ron épineux [Zollikoferia spinosa Bois.) estune espèce sous-ligneuse de 10 à 30 centimètres de hauteur, rameuse, habitant les Hauts Plateaux. Une espèce voisine de l'Oranie, le Laiteron arbo- rescent (Zollikoferia arborescens Batt.), forme des buissons atteignant 1 mètre de hauteur dans la région de Nemours et au sud d'Aïn Sefra. Tribu des Corymbifères. — Le Genre Inule est repré- senté pardeux espèces : L'INULE VISQUEUSE (Inula viscosa Ait.) (Fig. 333 est une plante odorante, gluante, ligneuse à la base, pouvant dépasser 1 mètre de hauteur. Les feuilles, à dents séparées par des échancrures arrondies, sont sessiles ou même embrassent la tige par leur base. Les capitules (de 1 à 2cm.) sont jaunes et réunis en une grappe lâche. Celte plante, très commune, occupe quelquefois des champs entiers. L'INULE F AUX-CRITHMUM {Inula crithmoidesL.), plante de 0,00 à 1 mètre, a des feuilles charnues, entières tridcnlées. On la rencontre fréquemment dans la région d'Oran, au bord de la mer, elle est rare dans les autres régions littorales. L'AsTÉROLlDE MARITIME (Asteriscus marilimiis Mœnch) du 172 COMPOSÉES Inula viscosa. Fig. 333. Asteriscus maritimus. Fig. 334. genre Astérolide (Fig. 334) est une plante à souche ligneuse, à gros capitules jaunes entourés de feuilles, commune au bord de la mer. Dans le Genre Phagnalon, mot qui signifie plante coton- neuse, le capitule est entouré d'écaillés nombreuses, membra- neuses et transparentes, autrement dit scarieuses, au sommet. Ce sont des plantes simplement ligneuses à la base et ne dépas- sant guère 40 centimètres de hauteur. Le Phagnalon des rochers (Phag nalon saxatile Cass.) (Fig. 335) et le Phagnalon rupestre (Phagnalon rupestre D. C. sont communs dans les broussailles et sur les rochers ; le Phagnalon sordide Phajnalon saxatile. Fig. 335. Santolina Chamaecyparis9us. Fig. 336. COMPOSEES 173 [Phagnalon sordidùm D. C. ne se rencontre que çà et là sur les rochers. Le genre Immortelle caractérisé par ses capitules brillants, à écailles scarieuses, comprend une plante sous-ligneuse : I'Im- mortelle de Desfontaines (Helichrysum Fontanesi Camb.), qui atteint 60 centimètres de hauteur. On peut rattacher à cette espèce très commune en Algérie plusieurs types voisins et fort peu tranchés. Les Santolines sont des sous-arbrisseaux dont les rameaux à fleurs, dressés et réunis en touffe, portent chacun à leur sommet un capitule de fleurs jaunes. La Santoline petit Cyprès (Sanlolina Chamœyparissus L.)(Fig. 336), ou Santoline d'Afrique, est usitée comme insecticide. C'est une plante des Hauts Plateaux, vulgairement appelée Camomille de Mahon. La Santoline blanchâtre ou à feuilles de Romarin (Sttn- toîina rosmarinifolia L.) se rencontre surtout en Kabylie, dans l'Aurès, et sur 1 Atlas Saharien. Les espèces du genre Camomille 1 que nous avons à citer présentent des capitules jaunes entourés de ligules blanches. Anthémis maritima. Fig. 337. Artemisia arliorescens. Fiff. 338. La Camomille maritime (Anthémis maritima L.) (Fig. 337) est une plante ligneuse à la base, odorante, de la région litto- rale à l'est de Bougie. La Camomille pédonculée (Anthémis 1. L'espèce la plus usitée en pharmacie est la Camomille romaine (4nf/ie- mis iwbilis L.) ; elle existe dans la région d'Oran. 174 COMPOSÉES peduncalata Desf.), quelquefois également sous ligneuse, est commune en montagne (surtout région de Blida-Médéa Mi- liana et Oranie). Dans le genre Plagie, remarquable par ses capitules sans ligules, il faut mentionner le Plagie raide (Plagius virgatus D. C), plante sous-ligneuse commune dans les forêts de Chëne-liège. Parmi les espèces du genre Armoise citons d'abord : L'AR- MOISE EX ARBRE (Artemisia arborescens L.) (Fig. 338) plante commune au bord de la mer; sa tige peut acquérir un diamètre assez considérable. Elle a, mais à un moindre degré, les mêmes propriétés toniques, fébrifuges, etc., que l'Absinthe (Artemisia Absinthium L.), espèce non ligneuse que l'on ren- contre en montagne en France et en Algérie (Djurdjura, Babors). L'ARMOISE HERBE BLANCHE (Artemisia herba alba Artemisia campestris. Fig. 339. Senecio Cineraria. Fig. 340. Asso.), très répandue sur les Hauts Plateaux, connue sous le nom de Chili par les indigènes, appelée souvent Thym par les colons, présente une odeur caractéristique (Semen contra) ; elle est employée comme vermifuge. L' Armoise de l'Atlas (Artemisia atlantica Coss) est une plante du sud, ligneuse à la base : I'ÂRMOISE des champs (Artemisia campestris L.) (Fig. 339), assez commune sur les Hauts Plateaux, est à peine ligneuse. ÉRICAGÉES 175 Rappelons que l'Estragon, cultivé dans les jardins, est une Armoise (Artemisia draeunciilus L.). Le genre Séneçon comprend de nombreuses espèces herba- cées ; le Séneçon a feuilles de Lin (Senecio linifolias D. C.) qui habite les carrières de Santa-Cruz près Oran et le Séneçon Cinéraire (Senecio Cineraria D. C.) (Fig. 340) qui croît sur les falaises maritimes de Cherchell, Ténès, etc., sont ligneux à la base. Enfin le genre Souci renferme deux espèces un peu ligneuses :1e Souci de Mon ARn(Calendiila M onardiB etR.) et le Souci sous-ligneux (Calendula suffruticosa Vahl.), existant le premier entre le Mazagran et le Corso et le second à Oran, Mostaganem, Stora, etc. Une forme grêle (variété marocana) croît dans les steppes de l'Oranie. § 2. — Gamopétales à ovaire supère. La famille des ÉRICACÉES comprend, en Algérie, des plantes ligneuses, à feuilles simples, persistantes. Les fleurs sont régulières, à 4 ou 5 divisions, avec étamines en nombre double. Dans le genre Arbousier, les feuilles sont alternes, dentées, de plusieurs centimètres de largeur; les fleurs présentent 5 divisions ; le fruit est une baie rouge. L'ARBOUSIER COMMUN (Arbutus Unedo L.) (Fig. 341) est un arbuste ou un arbrisseau touffu, à jeunes pousses rouges, fleurissant tout Arbutus Unedo. Fig. 341. Erica arborea. Fi*. 342. 17(5 ÉRICACÉES l'hiver. Les fleurs, disposées en grappe, sont blanches; l'aspect du fruit a fait surnommer l'Arbousier « Fraisier en arbre ». Cette espèce, abondante dans les forêts humides du Tell, rejette facilement de souche; son bois rougeâtre peut acquérir un beau poli, mais est cassant. C'est un bon combustible. Les feuilles sont employées en Orient pour le tannage des peaux. Les Bruyères ont des feuilles en aiguilles réunies par 3-6; les fleurs ont 4 divisions; le fruit est une capsule. La BRUYÈRE EN ARBRE (Erica arborea L.) (Fig. 342), est la plus répandue en Algérie ; elle peut acquérir un gros tronc et atteindre 5 à 6 mètres de hauteur. Elle forme souvent dans les forêts de Chêne-liège un sous-bois impénétrable, qui constitue un grave danger d'incendie pendant la saison sèche. Son bois ressemble à celui de l'Arbousier, mais est plus rouge ; les souches font l'objet d'exploitations importantes. Elles sont transformées dans des scieries voisines de la forêt en ébauchons qui sont exportés pour la fabrication des fourneaux de pipes ; les indigènes en font du charbon pour la forge. La BRUYÈRE A BALAI (Erica scoparia L.) (Fig. 343). «g Erica scoparia. Fig. 343. Erica rnultiflora Fie. 344. mélangée à la précédente sur le littoral constantinois, n'atteint pas d'aussi grandes dimensions. C'est généralement au printemps que fleurissent ces deux espèces; au contraire, la Bruyère a fleurs nombreuses (Erica rnultiflora L.) (Fig. 344) fleurit en automne. Les Bruyères sont OLEACÉES 177 des plantes sociales et envahissantes, caractéristiques des sols siliceux ; toutefois YErica mulliflora fait exception et se rencontre dans les sols calcaires des collines du Tell. La famille des OLEACÉES comprend des arbres et arbustes à feuilles opposées (sauf le Jasmin). La fleur est régulière, et comprend un calice et une corolle à 4 divisions, rarement plus (5-8 Jasmin), deux étamines soudées à la corolle, un ovaire à deux loges. Le calice et la corolle peuvent manquer. Celte famille peut se diviser pour l'Algérie en trois tribus : Jasminées, Fraxinées et Oléinées ; toutefois nous réunirons le Jasmin aux Oléinées. Les Fraxinées comprennent le genre Frêne (Fru.vimis), caractérisé par des feuilles composées, caduques et un fruit sec dit samare. Le FRÊNE OXYPHYLLE (Fraxinus oxyphylla Bieb.) (Fig. 345) est un grand arbre très commun en Algérie, à fleurs sans corolle ni calice, disposées en grappes lâches, à feuilles grandes comprenant d'ordinaire 5 à 11 folioles dentées. Ce Frêne est très voisin du Frêne commun (Fraxinus excel- sior L.), mais il n'atteint pas d'aussi grandes dimensions; ses folioles sont souvent ponctuées de noir en dessous, à dents espacées ' et moins nombreuses que chez son congénère (5-11 au lieu de 9-13). Ses bourgeons, moins gros et moins foncés, non veloutés, permettent également de le distinguer du Frêne commun assez souvent planté dans la colonie. Le Frêne oxyphylle a la ramification peu serrée, le couvert léger. C'est une essence disséminée qui exige un bon sol assez meuble et qui n'existe à l'état de bouquets que dans les terrains fertiles. Le bois de Frêne se reconnaît à son aspect brillant; il est recherché pour le charronnagc, la menuiserie, les construc- tions navales et l'ébénisterie, en particulier pour la fabrication des chaises. 1. Chez le Frêne commun, chaque nervure des folioles correspond à deux dents et aboutit à leur intervalle ; dans le Frêne oxyphylle, une nervure aboutit à la pointe de chaque dent (Mathieu et Fliche, Flore forestière. 4 édition, p. 24Ô). FI.OHE FOIti:STIl:llR 12 178 OLÉACÉES Les feuilles sont purgatives ; elles servent, en Kabylie surtout, à la nourriture du bétail. Le FRÊNE DIMORPHE (Fraxinus dimorpha Coss.) Fraxinus oxyphylla. Fig. 345. Fraxinus dimorpha. Fig. 346. (Fig. 346) est un arbre à fleur sans corolle, à calice petit, persistant avec le fruit; les feuilles des premiers rameaux sont réduites à 2-3 paires de folioles arrondies; celles de la partie supérieure, beaucoup plus grandes, comprennent 3-5 paires de folioles aiguës. Ce Frêne est un arbre de montagne à croissance lente ; dans les sols secs, il reste à l'état buissonnant; sa ramification devient très serrée ; les feuilles se développent peu. Ses rameaux durs l'ont fait appeler Frêne épineux. Répandu dans l'Aurès, cet arbre a été aussi signalé au Djebel Mzi (région d'Aïn-Sefra). Un pied unique, qui avait été découvert autrefois près de Toudja (à l'ouest de Bougie), n'a pu être retrouvé. Chez les Oléinées, les feuilles sont simples (ou trifoliées chez le Jasmin) ; le fruit est charnu (drupe violacée chez l'Olivier, noirâtre dans le genre Philaria, baie noire pour le Jasmin). L'OLIVIER D'EUROPE ou commun (Olea earopxa L.) (Fig. 347) est la seule espèce indigène du genre, ou tout au moins la seule qui puisse être considérée comme telle, car certains auteurs la disent originaire de Syrie, introduite par l'homme en Algérie. L'Olivier est un arbre, souvent un arbuste ou même un OLKACÉES 179 buisson à rameaux grisâtres, quelquefois durcis, presque épineux. Les feuilles entières et coriaces sont blanchâtres en dessous, ce qui donne au feuillage son aspect cendré. Les fleurs sont blanches. Les variétés cultivées sont nombreuses. L'Olivier, très répandu en Algérie, rejette vigoureusement de souche. Le bois est jaune, veiné de brun, très dur et susceptible d'acquérir un beau poli; il fournit un excellent chauffage et un charbon de première qualité. Les Philarias n'ont pas le feuillage cendré de l'Olivier, leurs feuilles étant vertes sur les deux faces. Il en existe trois espèces très voisines que l'on considère généralement comme une essence unique. Cependant le PHILARIA A LARGES FEUILLES (Philhjrea latifolia L.) (Fig. 348) se distingue faci- lement à ses feuilles (au moins les inférieures), un peu en cœur à la base, fortement dentées. Le PHILARIA INTERMÉDIAIRE (Philhjrea média L.) Olea europaea. Fia. 347. Phillyrea latifolia. Fig. 348. Phillyrea média. Fig. 349. (Fig. 349) a les feuilles souvent dentées légèrement, tout au moins à la pointe. 180 APOCYNÉES Ces deux espèces sont communes, tandis que le PHILARIA A FEUILLES ÉTROITES (Phillgrea angustifolia L.) (Fig. 350), à feuilles entières munies d'une étroite bordure transparente, et à peu près sans pétiole, est beaucoup plus rare. Le JASMIN ARBRISSEAU (Jasminum frnticans L.) Phillyrea angustifolia. Fig. 350. Jasminum fruticans. Fie. 351. (Fig. 351) est un arbuste à rameaux verts, anguleux et allongés, à feuilles luisantes, simples ou formées de 3 folioles. Les fleurs jaunes et odorantes sont réunies par 4 au plus à l'extrémité des rameaux. Cet arbrisseau est assez commun dans les broussailles du Tell. Divers Jasmins sont cultivés, en particulier le Jasmin officinal, espèce à fleurs blanches. La famille des APOCYNÉES comprend des plantes à feuilles persistantes, entières, coriaces, opposées ou groupées par 3. Les Heurs sont régulières à 5 divisions, 5 étamines et 2 carpelles. Le NÉRIOX (Nerium Oleander L.) (Fig. 352), plus connu sous le nom de LAURIER-ROSE, est un arbuste ou un arbrisseau à feuilles étroites, mates, opposées ou par 3. à Heurs roses groupées au bout des rameaux. Les deux carpelles dis- tincts deviennent des follicules (capsules s'ouvrant sur une ligne longitudinale) contenant des graines velues, munies d'aigrettes. Le Laurier-rose croît dans les stations humides, surtout le ASCLÉPIADÉES 181 long des cours d'eau, ce qui a fait dire qu'il engendrait la fièvre ; il est vénéneux. Ses feuilles sont employées pour détruire les parasites. Son bois donne un charbon qui peut être utilisé pour la fabrication de la poudre. Les fibres des Xérions sont textiles. Les Pervenches sont des plantes à tiges grêles, rampantes; Nerium Oleander. Fig. 352. Vinca média. Fig. 353. celles qui portent des fleurs seules se redressent. La Per- venche intermédiaire (Vinca média Link et Hoff.) (Fig. 353), à fleurs généralement d'un bleu très pâle, est commune dans les forêts de Chêne-liège à l'est de Bougie ; la Pervenche a grandes fleurs (Vinca major L.), qui se distingue de la précédente par ses feuilles poilues, ciliées sur les bords et souvent en cœur à la base, se rencontre échappée des cultures. La famille des ASCLÉPIA- DÉES se distingue de la précé- dente par les étamines générale- ment soudées entre elles et adhé- rentes au stigmate. Le pollen est réuni dans chaque anthère en 2 (quelquefois 4) masses dites pol- Gomphocarpus fruticosus Fig. 354. 182 CONVOLVULACÉES — BORRAGINÉES — SOLANÉES linies qui restent suspendues à 5 glandules disposées sur le pourtour du stigmate, entre les anthères. Les feuilles sont opposées. Le Gomphocarpe fruticulelx (Gomphoccirpus fruticosm R. Br.) (Tig. 354) est une plante ligneuse à la base, et atteignant 2 mètres de hauteur, localisée dans l'est de la colo- nie. Les fleurs sont blanches, les fruits en vésicules couvertes de pointes molles. Le Periploca Isevigata Aïton est un arbuste du Sud et du littoral oranais à fleurs purpurines bordées de jaune. Les plantes de ce genre ont les fibres libériennes très résis- tantes ; on les utilise dans l'Inde. Les CONVOLVULACÉES ont des fleurs régulières à corolle en entonnoir, tordue avant l'épanouissement. Les Lise- rons (Convohuhis) sont des plantes très répandues, générale- ment volubiles. Mentionnons seulement le Liseron de Biscaye (Convohnilus cantabrica L.), à tiges un peu ligneuses à la base, non volubiles et à fleurs roses, répandu dans le Tell. La famille des BORRAGINÉES comprend des plantes à feuilles alternes généralement hérissées de poils ; les fleurs, d'ordinaire régulières, sont à 5 divisions et à 5 étamines. L'o- vaire, extérieurement divisé en 4 parties, se transforme en 4 akènes libres ou soudés. Le genre Grémil (Lithospcrnuim), à tige couverte de poils longs et raides, renferme en Algérie 2 sous-arbrisseaux à fleurs bleues. Le Lithospermwn rosmarinifolium Tenore, dénudé dans le bas, à rameaux souvent tombants, a ses feuilles couvertes à la partie supérieure de petites taches blanches ; cette espèce a été signalée à Bône et à Bougie. Le Lithospcrnuim consobrinain Pomel, que l'on rencontre entre Oran et Arzew. a ses tiges dressées, rameuses et les feuilles sans taches blanches. Il est à remarquer que les feuilles de cette dernière espèce ressemblent plus que celles de la précédente aux feuilles de Romarin. Les SOLANÉES ont une fleur régulière ou peu irrégu- lière à 5 divisions et 5 étamines. Le calice persiste souvent : l'ovaire est à 2 loges ; les feuilles sont alternes. Les Solanées SOLANÉES 183 sont généralement vénéneuses (Ex. : fruits de la Belladone) ; toutefois de nombreuses espèces présentent des parties comes- tibles et sont cultivées (Pomme de terre, Tomate, Auber- gine, Poivron, Piment). Le genre Solanum, auquel appartient la Pomme de terre, comprend deux espèces à citer : la Morelle douce-amère ou Vigne de Judée (Solarium Dulcamara L.)(Fig. 355), plante sar- menteuse, atteignant 1 à 2 mètres, à feuilles ovales, terminées en pointe (celles du haut quelquefois divisées en 3), à fleurs Solanum Dulcamara. Fig 355. Withania frutescens. Fig. 356. violettes, à baies rouges, ovoïdes, est assez commune dans les haies et les endroits marécageux. Elle tire son nom de la saveur de son écorce d'abord amère, puis douce. La tige et les feuilles passent pour dépuratives; le fruit est vénéneux. La Morelle de Sodome (Solanum sodomaeum L.), très rare- ment spontanée, sauf peut-être dans l'Est, s'échappe quelque- fois des jardins; c'est un arbrisseau très épineux à gros fruit jaunâtre également épineux. Les Physalis ou Coquerets, non spontanés en Algérie, sont cultivés ; leur calice, très développé, est ornemental. Le Coqueret Alkékenge (Plujsalis Alkekengi L.), à calice rouge vif, donne une baie de même couleur, comestible et purgative; on trouve aussi, échappé des cultures, le Coqueret purescent (Physalis pubescens L.) ou Groseillier d'Amérique. Le Withania frutescens Pauq. (Fig. 350), commun dans le 184 SCROFULARIXKKS Tell Oranais, est un arbrisseau à rameaux blanchâtres, à feuilles luisantes entières, en cœur, ovales ou presque rondes, courtement pétiolées. Les Heurs, penchées et réunies par 1-3, sont verdâtres ainsi que les fruits. Le genre Lyciet (Lycium) est représenté en Algérie par des arbrisseaux à écorce blanchâtre, à rameaux souvent terminés en épines. Le Lyciet entrecroisé (Lycium intricatum Boiss.) est un arbrisseau du littoral oranais, à rameaux enchevêtrés portant de grosses épines feuillées. Les feuilles sont charnues, les fleurs bleuâtres. Le LYCIET D'EUROPE (Lycium europœum L.) (Fig. 357) Lycium europaeum. Fig. 357. Nicotiana glauca. Fig. 338. présente, ainsi que les espèces qui suivent, des feuilles groupées à la base des épines; c'est une plante très répandue. Le Lyciet de Barbarie (Lycium barbarum L.) et le Lyciet d'Afrique (Lycium ofrum L.) sont au contraire rares. Le genre Nicotiana comprend surtout des plantes herba- cées parmi lesquelles le Tabac (Nicotiana Tabacum L ). Une espèce ligneuse, originaire de l'Amérique du Sud, s'est répan- due sur le littoral algérien : le Tabac glauque (Nicotiana glauca Graham) (Fig. 358) est un arbuste atteignant 4 mètres de hauteur; la corolle est jaune et longuement lubuleuse. Il tire son nom de l'aspect des feuilles. Les SCROFULARINÉES sont des plantes à fleurs LABIEES 185 irrégulières d'ordinaire à 4-5 divisions ; la corolle, souvent bossue ou éperonnée, présente fréquemment 2 lèvres. Les étamines sont au nombre de 2 ou 4 ; dans ce dernier cas, deux sont plus grandes. L'ovaire est à deux loges. Cette famille comprend de nombreuses espèces herbacées. (Ex. : le Muflier ou Gueule de Loup) (Fig. 359). Le genre Véronique, également très connu, comprend une espèce sous-ligneuse croissant sur les hautes mon- tagnes du Tell et de l'Atlas Saharien, au Garrouban (près Tlemcen), etc., la Véko- nique rose (Veronica rosea Desf.), qui porte de belles fleurs bleues, devenant roses en herbier. Le genre Anarrhinum, contrairement au précédent, présente des fleurs à corolle tu- buleuse et nettement à deux lèvres. UAnar- rhihum fruticosum Desf., à tiges longues et effilées, ligneuses à la base, atteint près de 1 mètre de hauteur. Les feuilles sont entières et étroites ; les fleurs sont très petites. On rencontre cette espèce à Tlemcen et sur les Hauts Plateaux (Ain Hadjar, près Saïda; Djebel Antar, près Mecheria). La famille des LABIÉES comprend éga- lement des plantes à fleurs irrégulières à 4-5 divisions, la corolle formant généralement 2 lèvres (Fig. 360; ; il existe généralement 4 étamines dont 2 plus grandes (Fig. 360), quelquefois 2 seulement (Romarin, Sauge). L'ovaire est à quatre loges, au milieu desquelles est implanté le style; les fruits ce : (., calice; T, sont souvent enveloppés par le calice per- tubc de la corolle ; ' r * SL, lèvre supé- sistant. inférieure 'E ^es *~^î « ï 1 1 e s , opposées ou verticillées, sont grandes étami- d'ordinaire couvertes de poils glanduleux: nés ; e, petites éta- ... mines. les tiges et rameaux à section carrée. Fig. ;«io. Dans le genre Germandrée (Teucriiim), la Fleur de Thym et corolle vue de fa- 18fi LABIEES lèvre supérieure de la corolle est fendue et les deux parties rejetées sur les côtés, ce qui la fait paraître avortée, tandis que la lèvre inférieure présente 5 lobes. La GERM ANDRÉE LIGNEUSE (Teucrium fruticam L.) (Fig. 361; est un arbrisseau atteignant 1 m. 50, à grandes fleurs bleu pâle, qui croît dans les broussailles. La Germandrée Faux-Scorodoine (Teucrium pseudo-scoro- Teucrium fruticans. Fig. 361. Teucrium Polium. Fig. 362. donia Desf.), plante robuste de 3 à 6 décimètres, à fleurs ver- dâtres, existe en montagne et dans la région d'Oran. La GERMANDRÉE POLIUM (Teucrium Polium L.) (Fig. 362), espèce cotonneuse à tj-pe très variable, à feuilles presque sans pétioles, à fleurs blancbes, jaunâtres, roses ou purpurines, est très répandue dans la colonie. La Germandrée cotonneuse (Teu- crium albidumMunby) à petites feuilles pétiolées, cotonneuses en dessous, à tleurs jaunâtres, se rencontre aux Cas- cades de Tlemcen. Les Lavandes [Lavandulà) ont de pe- tites fleurs bleues ou violacées groupées Lavandulà Stœchas. en épis. La LAVANDE STŒCHAS Fig. 363. (Lavandulà Stœchas L.) Fig. 363) est LABIEES 187 très répandue, surtout dans les forêts de Chêne-liège ; la La- vande dentée (Lavandula dentata L.) est fréquente dans le Tell occidental ; la Lavande a feuilles découpées (Lavandula mul- tifîda L.) se rencontre çà et là, surtout dans l'Ouest. On extrait des Lavandes, surtout de la Lavande Spic ou Aspic (Lavandula Spica L.) de France, une huile jaune pâle (huile d'Aspic) d'odeur agréable. L'huile de Lavande Stœchas, que l'on ne fabrique plus, était cependant très estimée chez les Anciens. On emploie les fleurs de cette plante pour la prépa- ration d'un sirop spécial. Les Thyms (Thymus) sont des plantes basses sous-ligneuses à petites feuilles odorantes, ponctuées, à fleurs en têtes ou en sortes d'épis. Leur importance forestière n'est pas suffisante pour que nous revenions avec détail sur les espèces citées dans la 2e partie. Il convient toutefois de donner quelques indi- cations sur les stations : le Thymus Fontanesi B. R. (Fig. 364) Thymus Fontanesi. Fig. 364. Thymus kabylicus. Fig. :{().">. existe çà et là dans le Tell jusque dans le Sud ; le Thymus capitatus Hoffm., paraît localisé à Tlemcen ; le Thymus candi- dissimus Batt. existe au sommet du Nador de Tlemcen ; le Thymus ciliatus Desf. comprend trois sous-espèces : le Thymus ciliatus proprement dit Desf., le Thymus Munbyanus. B. R., et le Thymus coloratus B. R., surtout répandus en Oranie ; le Thymus hirtus Willd., que l'on subdivise également en Thymus pallidus Coss. (sommets de la région d'Aïn-Sefra), Thymus lùiius Willd. et Thymus algericnsis B. R., habitant les régions 188 LABIÉES montagneuses ; le Thymus Guyonii de Noé (Djelfa, Aflou); le Thymus dreatensis Batt. (sommet du Dira, près d'Aumale,et du Dréat, d'où il tire son nom) ; le Thymus numidicus Poiret et sa variété le Th. kabylicus Batt. (Fig. 365) de la région du Djur- djura; le Thymus lanceolatus Desf. de l'Oranie, signalé aussi à Ben-Ghicao, localité au sud de Médéa. D'après M. Battandier, ces différents Thyms s'hybrident assez souvent entre eux. Plusieurs espèces sont employées en cuisine et en décoction pour lotions, bains, etc. La Micromérie inodore (Micromeria inodora Benth.) est un sous-arbrisseau des coteaux calcaires rappelant la Bruyère par Micromeria graeca. Fis. 366. Satureia montana Fis-. 3(17. ses feuilles en aiguilles. Les autres Microméries : Micromeria Juliana, Benth., Micromeria debilis Pomel (rochers des Hauts Plateaux et du Sud Oranais), Micromeria grœca Benth. (Fig. 366) (rochers et broussailles du Tell1, Micromeria nervosa Desf. (plante du littoral signalée à Ténès et à Cherchell), Micromeria Fontanesîi Pomel (croît surtout dans le Tell ora- nais), sont fort peu ligneuses. La Sarriette des montagnes (Satureia montana L.) (Fig. 3<>7) a été signalée sur les coteaux du Tell par Pomel. Une Sarriette (Satureia horleusis L.) est cultivée et usitée en art culinaire. Le genre Sauge (Salvîa) comprend de nombreuses espèces herbacées ; toutefois il faut citer en Algérie comme plantes ligneuses les Saluia Aucheri Benth. (Aurès, Mahdids, mon- LABIEES 189 tagnes du Sud oranais), Salvia Balansœ de Noë (fig. 368) (signalé au pont du Cheliffdans le Dahra), Salvia triloba L. fils ; cette dernière Sauge est cultivée et subspontanée. Le ROMARIN OFFICINAL. (Rosmarinas officinalis L.) (Qg. 369; est un sous-arbrisseau toujours vert, commun dans fcalvia Balansae. Fis. 368. Rosmarinus officinalis. Fia-. 369. les forêts de Pin d'Alep et les broussailles des coteaux cal- caires. Ses fleurs sont en épis bleus ; il existe une variété à ileurs blanches. On utilise le Romarin en médecine comme stimulant : infusion de 10 à 15 gr. par litre d'eau. Pour les douleurs rhu- matismales : application de la plante chaude sur la région douloureuse.) Le Prasium ma] us L. (fig. 370), arbrisseau sarmenteux à Heurs blanches, est très commun dans les haies du Tell. Les Crapaudines (Sideritis) ligneuses, que nous avons à citer, présentent, au-dessous des Ileurs, des bractées en cœur, épineuses sur les bords ; ce sont les Sideritis Guyoniana R. R., signalées dans les environs d'Oran, àTlemcen, etc. \S. leucantha Cav-, connue seulement au Djebel Santo, près Oran ; S. lu/sso- pifolia L. (Fig. 371) que l'on rencontre aux environs de Cons- tantinc ; .S. maura de Noë (Dahra, Ouilis) ; N. Atlantica Pomel, des environs de Constanline ; S. incana L., croissant dans les lieux secs surtout en Oranie ; .S. ochroleuca de Noë, qui croît surtout sur les Hauts Plateaux oranais. 190 VERBÉNACÉES - PLOMBAGINÉES Prasium majus Fig. 370. Sideritis hyssopifolia. Fig. 371. La Ballote hérissée [Ballola hirsuta Benth.) est une plante sous-ligneuse atteignant 2 mètres, mollement velue, à corolle rosée, qui croît dans les haies, entre Oran et Ténès. La famille des VERBÉNACÉES est très voisine de celle des Labiées. Le GATTILIER AGNEAU CHASTE (Vitcx Agnas- castus L.) (Fig. 3~2j est un arbuste exhalant, surtout par ses fruits, une odeur de poivre : d'où son nom d'Arbre à poivre. Ses feuilles, opposées, ca- •y* duques, sont composées de 3-7 fo- lioles. Les jeunes rameaux ont une section quadrangulaire. Les Heurs, petites et réunies en une grappe terminale, présentent un calice blanchâtre et une corolle bleue, quel- quefois blanche. Le fruit, en partie enfermé dans le calice, est noir rou- geàtre. Cet arbuste se rencontre sur le littoral et dans le Sud ; ses Heurs sont utilisées comme vulnéraire. Vitex Agnus-castus. Fig. 372. Les PLOMBAGINÉES ont des fleurs régulières, quel- PLANTAGINEES 191 quefois réunies en capitules, comprenant un calice souvent membraneux (scarieux), une corolle à 5 pétales (qui peuvent être libres), 5 étamines, 5 styles (ou quelquefois un seul), un ovaire formé de 5 carpelles contenant chacun un ovule. Le Limoniastrum monopetahim Boiss. (Fig. 373) est un arbrisseau du littoral, assez rare, à fleurs roses ou violettes par Limoniastrum monopetalum. Fig. 373. Statice asparagoides. Fig. 374. 1-2, éloignées les unes des autres sur des rameaux creusés aux points où elles s'attachent. Les Statice sont des plantes à feuilles en rosette à la base ; le Statice asparagoides Coss. et Dur. (Fig. 374), plante des rochers maritimes (Nemours), porte sur ses nombreux rameaux des bouquets de petites aiguilles vertes qui sont des rameaux modifiés : la corolle, à pétales de 1 cm. et plus, est purpurine. Les PLANTAGINEES sont caractérisées par des fleurs petites, verdàtres, réunies en épis allongés ou raccourcis. Ces fleurs sont placées à l'aisselle de bractées souvent membraneu- ses (scarieuses) ; les enveloppes de la fleur, qui ont fréquem- ment la même consistance, sont à 4 divisions ; il existe 4 éta- mines ; le fruit est entouré par les sépales persistants. Tout le monde connaît les Plantains [Plantago). Quatre espèces algé- riennes peuvent être citées comme ligneuses : Le Plantain blanchathk {Plantago albicans L.) (Fig. 375), 192 GLOBULARIKES velu et soyeux, est très commun en Algérie et constitue un aliment important pour les moutons sur les Hauts Plateaux. Le Plantain a grosse racine (Plantago macrorrhiza Poiret) Plantago albic, ns. Fie. 375. Plantago macrorrhiza. Fig. 376. (Fig. 37G) présente une grosse souche ; c'est une plante char- nue répandue sur les falaises maritimes. Le Plantain de l'Atlas (Plantago atlanlica Batt.) à souche ligneuse, écailleuse, à feuilles non charnues, est une espèce de montagne (Teniet-el-Had, Ouarsenis, Achaoun). Le Plantain de Mauritanie (Plantago manrilanica B. R.) constitue un tout petit buisson touffu, à rameaux florifères herbacés, croissant dans les montagnes du Djurdjura, et de la région de Tlemcen. La famille des GLOBULA- RIÉES est formée de plantes à feuilles simples, alternes, à Heurs irrégulières disposées en un capitule ressemblant à celui des Composées, mais les Heurs ne comprennent que 4 étamines insérées vers le haut dç la corolle. La seule espèce algérienne, la Glo- BULAIRE TURBITH Globularia Algjnim L ) (Fig. 377) ou Séné des Arabes, est Globularia Alypum. Fig. 377. CLIMAT 193 un sous-arbrisseau des lieux arides à feuilles grisâtres, co- riaces et persistantes, élargies et souvent à trois dents vers le sommet, qui porte toute l'année des fleurs bleues. Les feuilles, employées à petite dose, donnent une décoction purgative. CHAPITRE XII NOTIONS DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE- — REPARTITION DES ESSENCES FORESTIÈRES EN ALGÉRIE. La géographie botanique est l'étude des différentes contrées de la terre au point de vue de la végétation qui les recouvre. Les espèces ne sont pas répandues indifféremment sur le globe et l'aspect de la végétation varie beaucoup avec les con- trées. Le climat, le sol et l'action des êtres vivants contri- buent à déterminer cette répartition. CLIMAT. — On appelle atmosphère l'enveloppe gazeuse qui entoure la terre ; elle est constituée par l'air ' mélangé de vapeur d'eau en proportion variable. Lorsque la vapeur d'eau est trop abondante, elle se condense et se déverse sous forme de pluie, de neige, de grêle, de rosée, dégivre ou de verglas. L'atmosphère est sujette à des variations de température, d'é- clairement, d'état électrique ; il s'y produit des mouvements qui se manifestent sous forme de vents. De sa manière d'être au point de vue de l'humidité, des pluies, de la température, de l'éclairement, des vents et des orages résulte le climat. Nous distinguerons le climat géographique et le climat local. Le premier dépend de la latitude, c'est-à-dire de la distance du lieu à l'équatcur ; plus on se rapproche de celui-ci, plus le climat est chaud ; en se dirigeant vers e pôle, au contraire, on traverse des zones de plus en plus froides. Le climat local résulte surtout de l'altitude et de l'exposition. A mesure qu'on s'élève sur un versant la température devient de plus en plus froide ; l'air devient très sec sur la haute montagne. 1. Voir la noie de la page 53. i nu;'- oui aii'.ni: 13 194 SOL Les versants exposés au nord et à Test, sont les plus humides et les moins chauds ; ceux qui font face au sud et à l'ouest sont au contraire desséchés et brûlés par les rayons du soleil Cette iniluence de l'exposition diminue à mesure qu'on s'élève dans la montagne. Le voisinage de la mer augmente l'humidité de l'air et régu- larise la température ; les grands massifs hoisés ont le même rôle. La proximité des déserts agit en sens inverse. La température influe surtout sur la répartition des espèces, tandis que l'humidité détermine le type de végétation. Ces types sont assez nombreux ; citons seulement la forêt, les buissons. les prairies. Les régions humides sont les seules où l'on trouve des forêts réellement bien développées. SOL. — La terre végétale est un mélange de terre minérale et de terreau ; elle repose sur le sous-sol. La partie minérale du sol est le résultat de la décomposition des roches : elle peut s'être formée sur place ; elle est alors de même nature que son support ; ou bien elle a pu être amenée par les eaux sous forme d'alluvions, ou par le vent sous forme de dunes. Suivant leur nature, les roches donnent naissance à une terre où domine l'argile, le calcaire ou la silice. Rarement on trouve dans la nature un sol composé uniquement de l'un des trois éléments : ils sont en mélange et les noms de terrains argileux, calcaires, siliceux, indiquent simplement l'élément qui, étant plus abondant, attribue ses qualités à l'ensemble. Les terrains siliceux, formés de sable plus ou moins fin, sont très perméables à l'eau et généralement profonds ; ils ont peu de ténacité, ce qui les rend facilement cultivables ; quelque- fois ils n'offrent pas aux arbres une base d'une solidité suffi- sante. Les terrains calcaires, c'est-à-dire riches en chaux, sont sou- vent pierreux et sans profondeur ; ils sont perméables et peu tenaces, mais plus riches en éléments utilisables pour la nour- riture des plantes que les terrains siliceux ; ils s'échauffent vite. Les terrains argileux sont au contraire imperméables, froids et d'une culture difficile ; desséchée, l'argile devient dure et se crevasse. Si elle est mêlée de calcaire, elle prend le nom de SOL 195 marne ; deux parties de sable et une d'argile forment le sable gras, très favorable à la forêt. Le mélange des trois éléments constitue la terre franche. Le terreau résulte de la décomposition des débris organiques; il corrige les défauts des sols, en conservant la fraîcheur aux uns, en ameublissant les autres ; il les colore en noir et leur fournit d'abondants éléments nutritifs. Le sous-sol influe également sur la qualité d'un terrain : non seulement il détermine la pente de la couche arable qu'il sup- porte mais, suivant qu'il est compact ou fissuré, il augmente ou diminue l'humidité de celle-ci. Selon la quantité d'eau qu'ils renferment, les terrains sont dits marécageux, mouilleux, humides, frais et secs. La forêt est peu exigeante sous le rapport de la composition de la terre minérale et elle se contente des sols les plus pau- vres ; c'est de l'abondance du terreau que dépend surtout la qualité d'un sol forestier. L'épaisseur de la couche arable a aussi une grande importance : les sols profonds donnent aux arbres une croissance rapide, des fûts élancés. Un sous-sol fissuré, susceptible d'être pénétré facilement par les racines, peut suppléer au manque de profondeur de la terre végétale. La composition chimique du sol influe beaucoup sur la répartition des essences : la chaux est nuisible à certaines plantes quisont localisées sur les terrains siliceux, tandis qu'elle paraît en attirer d'autres. Le Chêne-liège, le Châtaignier, par exemple, sont dits calcifuges, parce qu'ils craignent le cal- caire. Le Pin d'Alep au contraire paraît préférer les terrains calcaires : il est dit calcicole l. D'autres espèces, le Chêne vert par exemple, acceptent les sols de toute composition -. On appelle essences sociales celles qui, vivant en grande masse, sont susceptibles déformer des peuplements d'une seule espèce dits peuplements ]>urs (exemple : les Pins, les Chênes) ; 1. De même certaines plantes dites halophîles sont localisées au boni de la nier où la présence du sel marin s'oppose à la croissance de la plupart des espèces de la llore terrestre. 2. Telle espèce qui ne peut supporter le calcaire en plaine le tolère bien en montagne où il pleut davantage ; les qualités physiques des terrains cal- caires, souvent secs et sans profondeur, doivent donc aussi entrer en li^uo de compte. 196 AIRE - STATION - ASSOCIAI IONS ce groupe, qui est le plus important, comprend tous les rési- neux. D'autres espèces ne se rencontrent que par pieds isolés ; on les appelle essences disséminées 'ex. : l'Orme, le Frêne) ; ce sont les plus exigeantes au point de vue du sol et c'est ce qui explique leur isolement ; elles ne peuvent subsister par groupes que dans les terrains très fertiles. Les espèces sociales sont au contraire frugales, et on les ren- contre en abondance dans les terrains pauvres en éléments nutritifs ; non seulement elles y constituent la futaie, mais elles se développent abondamment en sous-bois si le couvert est peu épais (Bruyères, Genêts, etc.). La flore des terrains calcaires est beaucoup plus variée comme nombre d'espèces. ACTION DES ÊTRES VIVANTS. — Nous n'en dirons que quelques mots ; nous savons déjà que les différentes espèces ont des exigences variables vis-à-vis du sol et que les jeunes arbres ont un besoin de lumière également très variable avec l'essence : de plus il est des espèces arbustives ou herbacées qui peuvent vivre et se reproduire sous le couvert de la futaie, tandis que d'autres exigent le plein découvert ; ces dernières sont dites héîîophiles. La concurrence vitale qui s'exerce entre les différents arbres d'un peuplement d'une même essence a déjà été men- tionnée : elle se produit aussi entre les sujets d'espèces diffé- rentes. Les mycorhizes sont plus utiles à certaines essences qu'à d'autres ; leur abondance peut influer sur l'issue de la lutte pour l'occupation du sol ' . Les animaux contribuent particulièrement à la destruction de certaines espèces végétales ; ils peuvent au contraire favori- ser la multiplication des plantes en transportant le pollen ou en disséminant les graines. L'homme joue un rôle considérable sur lequel il est inutile d'insister. AIRE. — STATION — ASSOCIATIONS — Aux confins des régions glacées du pôle, on rencontre les Bouleaux, les Pins, les Mélèzes, etc., occupant des surfaces considéra- bles ; dans la zone tempérée, les essences feuillues dominent 1. D'après Wiener et Stahl. L'utilité des mycorhizes est contestée par d'autres ailleurs. AIRE - STATION - ASSOCIATIONS 197 (Chênes, Hêtres, Charmes, Châtaigniers, Tilleuls, Frênes, Ormes, Peupliers), elles sont à feuilles caduques pour mieux supporter les hivers dans l'Europe septentrionale , à feuilles persistantes dans la région méditerranéenne. Dans les pays plus chauds encore, l'aspect change : ce sont les Palmiers, puis les Bananiers et les grands arbres de la foret vierge qui apparaissent avec les lianes et tout le cortège de la végétation tropicale et équatoriale. Chaque espèce occupe donc sur le globe une surface limitée : c'est son aire ; elle n'y croît d'ailleurs pas uniformément ; elle est localisée sur certains points ou stations qui présentent les conditions de végétation qui lui sont favorables. Une espèce esta l'état spontané dans une région lorsqu'elle y existe sans l'intervention de l'homme. Ex. : le Chêne-liège est spontané en Algérie; les Eucal\Tptus, au contraire, y ont été in- troduits1. Les espèces qui habitent une même station peuvent être considérées comme formant une association. L'association est définie par les plantes quiy dominent, mais il suffira souvent de désigner une ou deux des espèces sociales qui s'y trouvent pour donner l'aspect général de la végétation ; en forêt, on choisit naturellement comme caractéristiques les arbres appartenant à des espèces sociales. Certaines plantes accompagnent généralement le Chêne-liège (Bruyère, Arbousier) ; d'autres ne l'accompagnent que dans une partie de son aire (Myrte). Il en est de même pour chaque essence ; quelques végétaux lui sont invariablement associés, ce sont les constantes de l'association d'autres habituellement ; certains enfin n'existent que dans des conditions spéciales. Les membres d'une même association réagissent les uns sur les autres; cette influence, pour être moins apparente dans le règne végétal que dans le règne animal, et surtout que dans les sociétés humaines, n'en est pas moins profonde. L'étude des associations forestières et de leur rapport avec les conditions de végétation est donc d'un grand intérêt pour le forestier; elle constitue une science appelée Ecologie forestière ou Dendré- cologie. 1. Une plante introduite qui s'échappe des cultures et se propage sans lin tcrvenlion de l'homme est dite subspontanée 198 RÉPARTITION DES ESSENCES FORESTIÈRES EX ALGERIE Toute action exercer sur un ou plusieurs membres d'une asso- ciation végétale se répercute sur les autres espèces (jui la consti- tuent. Le forestier doit donc, avant d'effectuer une opération quelconque portant sur une partie de l'association, s'inquiéter des effets qui en résulteront pour le surplus de celle-ci. RÉPARTITION DES ESSENCES FORES- TIÈRES EN ALGÉRIE. — On divise ordinairement l'Algérie en trois régions : 1° Le Tell occupe le versant nord du vaste massif monta- gneux qui couvre la colonie. C'est le pays de l'Olivier et du Diss (Ampelodesmos tenax). Le Tell, bien arrosé par les pluies à l'est d'Alger, est beau- coup plus sec et plus chaud dans l'Algérie occidentale, où abonde le Palmier nain. 2° Les Steppes s'étendent vers le faîte du massif, à une alti- tude de 700 à 1.100 mètres, et constituent la région des Hauts Plateaux, beaucoup plus nette vers l'ouest que dans le dépar- tement de Constantine. C'est le pays de VAlfa. 3° Le versant méridional du massif forme le Sahara algérien, caractérisé par la culture du Palmier-Dattier. Les principales montagnes de l'Algérie se groupent en deux chaînes : l'Atlas saharien ou Grand Allas, qui s'étend sur la limite sud des Hauts Plateaux, et l'Atlas Tellien ou Petit Atlas, qui occupe une partie du Tell et forme un bourrelet à la limite nord des Hauts Plateaux. C'est dans le Tell et sur les chaînes de montagnes que se trouvent les forêts ; les steppes de l'Oranie et les plateaux de Sétif sont déboisés ; il faut cependant citer dans les steppes le Pistachier de l'Atlas qui forme les forêts des Dayas. L'essence algérienne la plus importante au point de vue économique est le Chêne-liège: cet arbre croît surtout sur les terrains pauvres en calcaire de l'est de l'Algérie1, il occupe surtout le littoral, de Dellys au cap Serrât en Tunisie, et s'étend au sud jusque vers Constantine, Guelma et Souk- Ahras. Dans l'ouest, le Chêne-liège a moins d'importance ; les pluies 1. En particulier sur les gros immidiens. REPARTITION DES ESSENCES FORESTIÈRES EN ALGÉRIE 199 ne sont pas assez abondantes. Encore assez répandue aux environs de Cherchell, cette essence ne constitue en Oranie que quelques petits massifs souvent mêlés d'autres essences, l'un à Guedara, non loin d'Oran, les autres sur les versants nord des montagnes de la région de Tlemcen et de Mascara. Ce Chêne s'élève quelquefois, dans la colonie, à 1.300 mètres d'altitude, mais il ne prospère en général que jusque vers 1.000 mètres. Le sous-bois de la forêt de Chêne-liège est d'ordinaire haut et serré; la Bruyère en arbre, l'Arbousier, les Philarias, y dominent avec des espèces de moindre taille telles que les Cytises, les Genêts et les Cistes. Le Myrte est abondant sur le littoral de l'Algérie orientale. Le Pin maritime forme quelques petits massifs englobés dans les forêts de Chêne-liège depuis le cap Cavallo (près Djidjelli) jusqu'en Tunisie; on rencontre aussi le Châtaignier à l'Edough (près de Bône). Le Chêne Kermès existe sur tout le littoral, généralement à l'état de broussailles. Le Chêne zéen se mélange au Chêne-liège dès le bord de la mer; mais c'est dans les stations humides de la moyenne mon- tagne, vers 1.000 mètres, qu'il constitue surtout des massifs importants; il est quelquefois mêlé de Chênes A farès. Cette dernière espèce n'existe en abondance que dans la Kabjdie du Djurdjura (ou Grande Kabylie) et dans la Kabylie des Babors (ou Petite Kabylie), mais on la rencontre, à l'état disséminé, jusqu'à la frontière tunisienne. Le sous-bois est très réduit sous l'épais ombrage du Zéen, et on ne trouve souvent sous la futaie de ce Chêne qu'un tapis de feuilles mortes ; les espèces ligneuses, et en particulier la Bruyère, lorsque l'altitude le permet, sont plus développées sous le couvert de l'Afarès. Le Chêne vert est aussi un arbre de montagne, mais il est moinsexigeant que le Chêne Afarés, et surtout que le Chêne zéen sous le rapport de L'humidité ; il ne demande pas comme ce dernier un sol profond et s'accommode des terrains cal- caires ou siliceux. Il est souvent mêlé au Pin d'Alep et peut exister en sous-étage dans les forêts de cette essence. Le Pin d'Alep habile surtout les sols calcaires et est en 200 REPARTITION DES ESSENCES FORESTIÈRES EN ALGÉRIE général répandu à des altitudes plus basses que le Chêne vert. Il abrite d'ordinaire sous son couvert un tapis de Cistes et de Ro- marins parsemé de Genévriers, de buissons de Lentisques.etc. Le Pin d'Alep et le Chêne vert occupent une place très importante dans la partie méridionale du Tell et dans l'Atlas saharien. Le Thuya d'Algérie tend à se substituer au Pin d'Alep à mesure que l'on s'éloigne d'Alger vers l'ouest; il est surtout important en Oranie. Les Genévriers O.vycédre et de Phénicie sont également abon- dants dans cette dernière région, dans le sud des Hauts Pla- teaux et dans l'Atlas saharien. Des espèces buissonnantes, parmi lesquelles domine le Len- tisque, accompagnent YOlivier, très répandu en dehors des forêts. Le Frêne, le Caroubier, les Peupliers blanc et noir, le Figuier, le Micocoulier, existent à l'état disséminé dans le Tell. Enfin le Cèdre est spontané dans la haute montagne (au- dessus de 1.200 ou 1.400 mètres). Dans le département de Constantine cet arbre forme d'importantes forêts dans l'Aurès, le Belezma, les Maadids ; il occupe le sommet du Babor, du Tababor et de quelques pics voisins. Dans le département d'Alger, le Cèdre s'étend sur le Djurjura d'Azerou ev'Tohor, près Tirourda jusqu'au Drà Inguel qui domine Boghni, puis constitue un petit massif au-dessus de Blida et enfin la forêt renommée de Teniet-el-Haad. On rencontre encore cette essence à l'état d'arbres isolés sur une crête de l'Ouarsenis, mais le Cèdre manque dans le département d'Oran, on ne le retrouve vers l'Ouest que sur les montagnes du Maroc ; on trouve avec lui plus ou moins répandues des espèces d'Europe telles que : l'If, le Houx, l'Amélanchier, des Sorbiers, des Erables, l'Epine-vinette, un Cotonéaster, et même, dans les Babors, le Peuplier tremble et le Sapin de Numidie. USAGE DES TABLEAUX DE LA FLORE 201 CHAPITRE XIII USAGE DES TABLEAUX DE LA FLORE. — HERBIERS. USAGE DES TABLEAUX DE LA FLORE. — On appelle flore d'une région l'ensemble des plantes croissant dans cette région. Par extension, on applique ce terme aux ouvrages qui renferment la description de ces plantes ou tout au moins des tableaux ou clefs permettant de les déterminer, c'est-à-dire de trouver leur nom. Les tableaux servant à la détermination des plantes peuvent être établis sur des modèles assez différents ; nous prendrons pour type ceux qui sont donnés dans la suite de cet ouvrage. La détermination d'une espèce doit se faire en principe à l'aide d'échantillons comprenant, outre les rameaux et les feuilles, des fleurs et des fruits. Le nombre des plantes ligneuses de l'Algérie n'étant pas considérable, on pourra souvent utiliser cette flore sans être muni d'échantillons aussi complets ; toutefois, il est nécessaire de recommander aux débutants de n'utiliser que de bons échantillons pour leurs premières déterminations, et de laisser tout d'abord de côté les espèces qui présentent des fleurs très petites ou difficiles à étudier. Il est même très utile de s'accoutumer à la lecture des clefs à l'aide de plantes dont on connaît le nom à l'avance. Supposons qu'il s'agisse de chercher le nom du Merisier que nous avons déjà pris comme exemple. Il faudra d'abord con- sulter la Clef générale (page 209). Nous y lisons dans la pre- mière colonne à gauche les questions suivantes : -f- Fleurs ayant des étamines avec ou sans pistil. -\- Fleurs ayant un pistil niais pas d'élainiiies. Nous avons le choix entre les deux questions ; le Merisier possède des fleurs ayant des étamines ; nous adoptons donc la première question ; en face est une accolade avec deux nou- velles interrogations : nous continuons comme précédem- ment en remarquant que la fleur du Merisier a deux enveloppes florales de couleur et de consistance différentes, que sa corolle n'est pas pqpilionacée, que ses fleurs ne sont pas groupées en 202 USAGE DES TABLEAUX DE LA FLORE capitules et que ses pétales sont séparés jusqu'à la base; nous lisons alors à droite du tableau section II, page 214. Nous nous reportons à la page 214 et, suivant dans le nouveau tableau la même marche que dans le premier, nous sommes amenés à lire à droite de la page : Rosacées, page 262, ce qui signifie qu'il s'agit d'une plante de la famille des Rosa- cées. Cherchant alors la page 262, nous y appliquons le procédé déjà expliqué, et d'accolade en accolade nous arrivons finale- ment en face des mots Cerasus Avium, dont le nom français est Merisier *. Les initiales placées à côté T. F. indiquent que la plante existe en Tunisie et en France. Au-dessous du nom est indiquée la répartition de l'espèce en Algérie. La piaule est déterminée. Remarquons encore à droite du nom latin du Merisier et des renseignements sur sa répartition les indications (p. 149), (fig. 296), et reportons-nous aux endroits indiqués dans la pre- mière partie de la Flore. Nous y trouverons des rensei- gnements sur l'espèce et une figure permettant de compléter 1 identification. Toute autre plante ligneuse du Tell ou des Hauts Plateaux pourra être étudiée de la même façon. A défaut de (leurs et de fruits, les espèces importantes pour- ront encore être déterminées à l'aide de la deuxième clef donnée à la page 289 et qui est basée uniquement sur les caractères des organes végétatifs, c'est-à-dire de la tige, des rameaux et des feuilles. Enfin la troisième clef (page 305) permet la détermination des espèces à feuilles caduques pendant l'hiver. Lorsqu'on a acquis une certaine habitude, on reconnaît le plus souvent, après un coup d'œil jeté sur la fleur, à quelle famille appartient la plante. Il suffit alors de chercher directe- ment la page où est étudiée cette famille. Si un doute existe entre deux familles voisines, on se repor- tera au tableau abrégé des caractères des familles (page 323). 1. Cerasus Avium signifie Cerisier des Oiseaux, mais le nom latin n'a pas toujours été traduit littéralement lorsqu'il existe une autre dénomination française plus connue ou plus facile à retenir. PREPARATION DES PLANTES 203 RÉCOLTE DES ÉCHANTILLONS. — Il n'est pas toujours possible d'étudier la plante sur le lieu même où elle croît; il faut alors emporter soit un rameau, soit même la plante tout entière, si elle est de petite taille. L'échantillon doit autant que possible porter à la fois des fleurs et des fruits. Si la plante est dioïque, il est préférable de recueillir deux rameaux, l'un mâle, l'autre femelle. Si l'on veut récolter un certain nombre de plantes au cours de la même excursion, il faut les numéroter au fur et à mesure à laide d'une petite étiquette et noter sur un carnet en face du numéro de chaque plante ; la date et le lien de récolle, la station (forêt, haie, prairie, bord d'un chemin, etc.), l'altitude, l'expo- sition, et, si possible, la nature du sol. Les échantillons sont placés dans une boîte en fer-blanc que l'on porte en sautoir; elle doit être peinte extérieurement d'une couleur claire et vernie, afin d'empêcher les plantes de se flétrir sous l'action de la chaleur. Il est bon, en été, de placer une éponge humide au fond de la boîte. On peut encore placer les échantillons dans un cartable, sorte de grand portefeuille renfermant du papier et serré par deux courroies. Les plantes sont disposées une à une entre les feuilles de papier et fortement comprimées à l'aide des courroies. PRÉPARATION DES PLANTES. - Si 1 on veut comparer les plantes entre elles, les étudier et les revoir à loisir, il faut les conserver. Le plus simple est de les sécher. Dans ce but, on les place dès le retour dans des feuilles de papier (du papier jaune ou papier paille par exemple). Sur la première feuille contenant un premier échantillon, on met quelques feuilles vicies placées lune dans l'autre et disposées en sens inverse. Au-dessus de ce coussin, on pose une nouvelle feuille contenant un échantillon, et ainsi de suite. Enfin on met sur le paquet une planche et une grosse pierre ou des poids. On peut encore établir une presse en serrant les échantillons et les coussins entre deux planches à l'aide de sangles ou de courroies ; cette presse ressemble à un cartable ; on trouve d'ailleurs dans le commerce des presses plus per- fectionnées et plus légères. 204 HERBIERS Chaque jour, on étale les feuilles contenant les plantes et les coussins pendant une heure dans un endroit sec, puis on remet en tas et on continue ainsi jusqu'à complète dessiccation des échantillons. Si Ton fait sécher les plantes dans du papier buvard, il est bon d'avoir un double jeu de coussins et de remplacer chaque jour, au début delà dessiccation du moins, les coussins humides par les coussins secs. Les premiers, séchésau soleil ou au feu, serviront à remplacer, le lendemain, les seconds devenus humides. Herbiers. — Les plantes sèches sont mises en herbier, c'est-à-dire rangées dans des cartons contenant un nombre variable de feuilles d'un même format (45 cm. X 28 centim. par exemple) garnies de plantes. On peut laisser l'échantillon dans la feuille qui a servi à le sécher ou le placer dans une autre feuille plus propre ; souvent on le fixe sur la 'feuille à l'aide de bandelettes de papier gommé (ajouter un peu d'acide phénique dans la gomme pour éviter les moisissures); une étiquette collée au coin du papier, d'ordinaire en bas et à droite, porte le nom de la famille de l'espèce et les renseigne- ments recueillis sur le terrain. Exemple : CUPULIFÈRES Qucrcus Subcr L. Chêne-liège. Récolté le 15 avril 1909, dans la forêt de Mizrana, région de Dellys (Kabylie), à l'altitude de 600 mètres, exp. nord, sur Grès numidien. Chaque feuille double ne doit contenir qu'une espèce, mais elle peut renfermer plusieurs échantillons de la même espèce séparés par des feuilles simples ou fixés sur celles-ci. Les feuilles sont classées dans Tordre de la flore, et l'on inscrit sur chaque carton le nom des groupes auxquels il est consacré. Les plantes sont assez rapidement mangées par les insectes ; PREPARATION DES PLANTES 205 on évitera cet inconvénient en mettant dans les cartons ou dans l'armoire qui les renferme de la naphtaline, du camphre ou de Y acide phénique . Souvent on empoisonne les plantes en les trempant dans une solution de sublimé corrosif dans l'alcool (40 grammes de sublimé par litre d'alcool). On peut encore soumettre les paquets de plantes aux vapeurs du sulfure de carbone, mais un matériel spé- cial est nécessaire, sinon ces vapeurs peuvent s'enflammer et produire une explosion. Les fruits ou les inflorescences sont quelquefois trop volumi- neux pour être placés dans l'herbier (cône de Pin, etc.) : il faut alors en faire une collection séparée. Les fruits pulpeux ou charnus peuvent se conserver dans l'alcool. Les collections de graines, de bois *, de produits végétaux divers, présentent également un grand intérêt pour le forestier. Les morceaux de bois sont débités sur un modèle uniforme, puis polis. Les graines et certains produits végétaux se conser- vent dans des tubes ou des llacons étiquetés. 1. Voir pour la détermination des bois, la ciel' de la page 313. DEUXIEME PARTIE TABLEAUX SYNOPTIQUES ILLUSTRÉS 1° Clef permettant la détermination de toutes les espèces ligneuses munies d'organes de reproduction 209 2° Clef permettant la détermination des principales espèces ligneuses à l'aide des caractères des rameaux et des feuilles 289 3° Clef permettant la détermination eu hiver des arbres et de la plupart des arbrisseaux à feuilles caduques. . 305 4U Clef permettant la détermination des principaux bois indigènes 313 5° Tableau sommaire des caractères des familles. ... 323 Nota — l.< signe \ placé à côté des noms de ramilles, genres ou espèces indique que l'on se trouve en présence de plantes introduites, c'esl < din n'appartenant pas à la flore ligneuse spqntanée àt l'Algérie. Les lettres T. M F. situé. >s à la suite du nom français indiquent q plante se rencontre aussi en Tunisie fl". au Maroc'M el en Franc.- 1 Des indications entre parenthèses ( ) placées à côté .les noms des espèces renvoient au texte et aux Bgures .!<■ la première partie. t _J I' PREMIERE CLEF TABLEAUX SYNOPTIQUES ILLUSTRÉS POUR LA DÉTERMINATION DES ESPÈCES LIGNEUSES DE L'ALGÉRIE EN UTILISANT LES CARACTÈRES DES FLEURS ET DES FRUITS CLEF GÉNÉRALE 209 C/5 llJ C0 U Û UJ o û. O z > X < m -i m < h- a C CO O." O II C «H • S « 4, V C 3 9.2 3 cS « „i >>C « C . «u o B) C «S U u a u o - ~ — E — i c -*. "3 "3 ""s « ~ «y U c S*5 S." ■"2 3 Bsl =5 a.a -g a o ■a c c 5 g «» 3 -S o~t m -a .' U ,-a s - \l — "S T3 » M O 2-.Q, t- S « ra — « o o w *; ï ^"3 "3 "s S ï » U o ° ^ i! a u « .S'a h * X e&§?J + 2 " M - 3 « 01 — "3 ai II u O 3'3 « 09 3 » u O a a. .2.3 ai ~ T3 BO o o u -= C 41 1 9 a £"3 s c 0 c ■ c — .« £ ■ y Jj y c: «i H •a «l 3 «I « 23 3 CL FLOHE FOHF.KTIKHK. Z. - m U D L °?3 2-3 14 210 SECTION I sfl — Tfl -n x -o ^ 9 - «J3 •- g ri ~ u • 3 = — u S ; S s- < - X X SECTION 1 211 M N r> w w U-j W 2h M m •w 4- U CO o. W «a! U U J ■w aa •w » o M o O « g; 25 o ■w < PS -s c — ai c •w M PC ■w-w O C* p PC Jo & u w ce •w s o u u ■w z < 1-3 a, -r — 2 a ai 0 •w a •~ a - 6C - -Q -a ! — *J 1 — es V) '« u« Lu • • — - 'il ■"."S e s -a 2 o + grim- \ l'aide rilles ■es par- par le e des es. addc Plante pant de -\ form fois pétio leuill no su U Ô c C ■S. 7Z : S ■ = •- ta - -41 — •11 u u I •3 o la — 'saidoiis h LU — u PL, cd S3I|lll.t.| + V t II Jl H • »|lîJOU •■'1 r.u -r IAIM .Ml ) ; a iddo[.).Mi.> | ) sl:. [ * U + •sa[noq uo siojjed 'saSaojps satoui no sn|d sida u.> saj^ui s.i| 'saanxasnin sjnau i ■ ' ■ •s,)||(JA sucs .)|UU[tl -f- 212 SECTION I C T3 h "*• "Jl si S. a « o 2 3 ~- jj a •S .3 j| 3 S* 's -o a « « « — •5 "2 • c ^5 (A fl M i. S i. 3 -S 3 5^ - w> = cr 3 = 3 O O VI c -2 4> — o . ~ — ai ai ai S i ^ i 3. ._, « .S "5. 2 « 3 S -* § 2 a » « « §5 a O O )Ui:j(] -fr- sapidijs subs s<»j[inaj ^ rSî"— •- si 4) B on U. v -a» •41 s)UOp.>.>. i.ld E3J3PBJB3 S3J SBd JUB.^U 0)lli:|tI m m ■sajapBJBa saa ssd jUBjujsajd au sjna| j •> SECTION I 213 ô. s ^ te a S a E/5 U 3 fa 3 1) il -a *t b a M C 3 S a. X x = c 2 -n -4) 0. eo o « ■S w -es O 5/5 fi — S. ■ ° 4- « sauiunii? <; »p suioui no s. i :}« ç O w S "4> S «2 S C3 S. ; ^ ë 51e °-8 «. 3 „a •C8 m 3 C a ^ tu S33 ElOj 214 SECTION I - SECTION II T* a co w oo C" u c N « „ u co O u ' tu •sanuJB ti3 uon * S3II nùA * ~ x * r. m 4) s a ~ 1! - •0) "2*° .- _c v .H es .E ?S O. ■ - S •S c ^ £ 7 3 s -f - V. es s. es — II r: ït •a •w >w ♦ * ♦ U 0 c U) 0) 5 b'S C*^ es — O" «s. es X SN eu eu o •S|I1.I|).1.1JJ(I s.i.ij|.ii; .ii:.i s,>[ S.>.iqi[ B3imiTB)q •$• -a m "S S X 216 SECTION II 00 CD « t* >* 6. CN za U « « Z +• co u M co •W CC U ■< S «* « H S 05 • C/3 - M - -U M &= W « S R H rt < o « CD [> CN u ■w u < « -a o fi M . a. o. - eo II « « S u < m o 10 0) CN 03 CD CD CN ~ O CN ~ 0> f a* 0) co Cl à, 0»« «* « ^ co U ■w o. à. •< •w PS co . « u - <; M ai H •w < 3 « M z u - S z ■M < » "2 S Z M ►J CO C/3 o < U PC! «î O ce W - 03 ce O ce H < o •nBassuqjc no ajsnqj» 'ajqjy SECTION II — SECTION III 217 . (0 •* (S «* 00 •* « TH H M lO 10 s* 0- «* «* à. à aï H 00 af u 00 cm CI _ ■w M « i-3 à ^ w W ce 3 à 5 u u 00 H SU H ■w •H (M u O O u < o < t=> o S « oc H J en j < ■< S o V PU 13 0- u ce > CL c/î s X X 218 SECTION III 00 I> 6 Cl o6 £ 00 S « r* N ~ c* N p. ai 00 c* 2, M c M — CO 'M d - W O p. É3 « W - vî ■M < PL. tu. 3 £3 > 1-3 ai ■u •w «! O » >« ■W 2 oc > M O M ■~ co N « 00 -M ai à ■M — z M g « OT g S d, pc o < H 3 af < _ < •W W j ai j a U W & « < H o pi W U. 03 É5 pï PU O ai ►J ai 10 00 TH M I> ■ N ai 0- w « ai H PC ■w < ai hJ o o Pu PQ S O o h3 u O 5 a- en a> u 5. ai Pu P"" s. -s ï'-,.(,l-< Oï o 9 3 2,3 *a> g ;- u ai •- o .- • ___• +- ; O — - ai «3 75 a h D •- — 2 C O O to H a U = W W m e c > es «s *tf -es J7 d E. es ~ a, SECTION VI 221 o » •* O <* tN n co 05 M Cl 00 co D. eo eo CM r^ à. m" w Cl a. a. u P. à. -H u +- oo M -M M ■w •< es PS H ce ■w < oo' w 00 U •w w •w Sz; < < -; «1" o O o U & H < en <î S H o eo ■< a. 2 Z w & « f>H >■ ►J s O «a! s ■«u h3 « 33 < u CJ 00 03 -j ■w H a. CQ J - a R es o X) a en u c o •* CI [> eo pu, CN co o. u ■w m u u ^ ■w N- , o CQ tu ri o S* s i-a p- o o Ph H n W) es CL, o ■" B CQ •w JJ •sa.»j.)i:j(j .)[> .i.iuijo.) .ij.tii|()mii unp so3jno)ua uou sojpiu.ïj sjn.)| ^ -fr — U. ■S3[[nu .mi.Hii no sa[[nïD3 us siojjnd 'sajaiH's s3II!n3J O Q 222 SECTION VI t* p. 23 227. . 249. Cl C/3 — W -c/2 09 W rt < Oh- X n CL, -j X u ^ 5 5 — s °° O 3 a • ° go g «5.: S « .S CN IN W 5 - * — s i. s. - t" "S -;r xx < 5 W H H D 1 t *n s. o _ c X X - — *J — X C O S» 4> -4) T. U 3 i. -- •siuap.i.i.i.id s.i.].)|OUJU0 S0[ sud iroiossaia ou .iim:|(| 0 •soasiAip )uoiuapiiojojd suioui no snjd no soojuop ssjduiis sajjimg t. SECTION VI — SECTION VII 223 o m « à. W « CJ ce CN < • X — H co a - ■w « o « < ce •w •W — H o O Ci CD CN cq jj T* ci c* «* c* •* ■~~ GÔ" CD CN CN go" w •w CN O 00 CN ■w CJ> CN GO m s go" • » M H < H *— H ai « •W ■-a ■M GO Z u co o Ou Z & 2 u « GO GO PC « PC S O •w 03 - ■w o S IX CJ < « — u ce CÛ < -i H o S w > -CS >a-i 55 U9 s. ■s. UJ UJ o I- LU UJ oc z UJ o UJ o (/> UJ g Û_ O z x < UJ -I m < (Sac 2:1 A'S.S w LU UJ o < I- -Ul z o a. W CL-5 O à S* ■3 e s "o g c fpa.o C3 3 M 2 a c '4 2 |i? 05 • ** CO 13 — ' •a ? * f* -^ u A a. s »a ' •«> m c a » > B 3 U = 45 C 3 -oc 8 'S c 3 x •** « S c/5 UJ ce •UJ z o o « * « 3 si o.E O -4) 3 - .r o -2 u 3 ~ * 3 3 i> 5 .?£ S K S) X 3— ' 3 s » es a u 0» E= 2 SJ2 . """ a « - -"3 "S* •a m bo J 3 -2^ CONIFERES 225 5 M " _; C o a) t. O •«•Su «i ra c -C c E~ o s g h «n _ es «2K! T3,« J CCS E* <ù 3 ed EB S <0 10) C/2 3 • « o + + 8-8 -°t/i a .. --: u u^j " m V h 2 $ $ V -~- ■ "- & ►< N S r ca es - V "P ■- o Ch u es a B.c. b #n eS-sJ» FLORF. FORESTIÈRE. 226 CONIFERES i^ ~^ eu . O *"■ Sis +- « » ISS «c "C ■ ■s ^ = = es-2 2 0*2-21 01 : 91"': Etc ;- en 3n erv 03— g* C •s ■- '-" a s 03 ~ - : 3 3L- 3 S ? • .£ .= .. CL c» CA -3 — Ë 3 _ •ai V rH w u Z. 0 > _ï a = x ": ^ 5 ■c - - 3 .a g | g r* _j - : - 'C ~ . 5 w "" s. ^ - 0 0 u = : 3 ■£ 12 t: c C -5 GQ ^ > | . z ; — C > 3 Si ;_- ^ P ^' r - — — ta ~ - - - 2 1 s ST ° -se co V ■ a p tt ■ X — w en .- {El g w z = - — a, < "5 3 ■ g — - Z -s 3 - u II ~ CONIFERES. - LILIACÉES 227 2^ m rN ^-i,' 3* ^ * i (U CB"^ 11 o . r i x -S .-v OS «g a = f o = ~ o 5 5 ffi o £ 8"5 . CD », . 3 £3 ** 3 =i 3 o ne 3 -- 8 p-e « 3 ~^T U t.'-= Sh h -S ïh i,'5 Si-Ï «U-ï a «•Si S g. s c o S «2 3 - s l-ï^U Hs^C h^u Hï<3« «* V y o.= c io e •■ = «< s c « 0) 60 — -o C "3 -o es A "£■*<) ? « 73 E 3 X 0) 1 3 - 1 i t£ w 3 T3 > ^ 3 • w -m . o 3 g s S _j eo i Sjs-3 3 O O 3 3 S- g M h « -p ï — s J< IBM o -2 *C -S C 3 S |f s C ■=.§-'? 3C- 5^ 2 «"T. a 0 ~ . E o c s ^S 5 1 1 i S s n £ ° •• u se :'r. -^ 3 », r^ n — ? IE -? ■- o 52 " H1 ? u er<: I I u 3 '33 S"* + 0, u »~ •1» 3" + 228 LILIACÉES. — AMARYLLIDEES. — PALMIERS PALMIERS. — GRAMINEES 229 CU w f- *0~^ m O - • rH Ql •— . ^_ = ^ .2 . . 0O E-< 30 ^" »^8, S 15 gS d g*. a, «•* H.|fl t. S = « ^ O • • C¥ O ! o 2~ (8 .-S « :? _5> ê gSSflg ,3sïLta ^ S"i . g§S-Sjs 2h£S S '.s S.1. iS-Ss eg s.= «§§««§ .5v« ° a s i s s *- s s s 2 S § -B g s -I ™ s -È 2 ts .2v« » fl " s ï E i ' ï » S ? %-B? U-E * £ * g ■fl e -s -S e ^i^: H-2 ï^ b > o'fi o « ™ o «i « o « •«*!!« O '3 tri «ai fc a c 3 S JS .2 ■& Sx x 230 CUPULIKEHES (fi Ld ÛC LU 3 a. O SALICINEES 231 fc. -1-1 «H , .;? ■H « o ' - O • es 8|| lit 3-c S GJuu ~" ""Ci 00 _]— *su ber - T. g. 16 M^£ 2 5 S 1 S © , o •S £ Œ *; = M ui S ' « 03 -g»H a) e c tôt:- 0) s s 3 ~ fl-a o 2£ ° 0Uu 3^5 uuu d£ ■a* v~ cj o -S d£ S) 5 fl S rt . O •-> W 'W an un _ |— ■ w ^— . t/3 1 ■*» 5 s 5 o « r Ri5 £ « o S CP O -a o ■ 'B 5 „• > C3.£«« •- L.J3 a> 3 feCo-S h < u 2 - l-H PC — < u o n m ti «5 p* O 'l UJ y* 'LU r3 Û S le ^ eu ■s S Or tflO ES u (S C ■*> B 4-jS c/î "5 LU - LU . z s 51 M CO 0/5 co .2 •LU *n Z l o ^ < co ir ±-Q .£ «£ «22 ou Un 1 y. r. § « -s §■ 1 C U CL 43 f "Z X CL •* « >• •j O C ci p- 3 9 r- a O | 1 «r u -H- 4) «2 '7- '- C CL « . ,-> o iï 2 o •u o Z Z sa 4> r« O c5 «« 00 C^ •-> c X X 232 SALICINEES ■■^.ù h,^ « s ~ E^ " *i -H a | - — 0) M 5 o o 1 X ce o u 1 <■« 0 X -~ M M ■H — ^ - ■Jl _• • *• rt , ^ tremu t'inblf. « 1 S & . S c-==f CD = = œ -•; s ~ 1 3 t. g S ~ = 3*3 A~.2 & S" si o s a Pi 0.(2 URTICACEES 233 s. ■ *J5 .fi, ta Pu -~Z a) a S S S w , • ■H E*, - (4 M W (0 ! r" m S • te M 0-C-ta a«n G. CS S" a o e S • a s 1 M-ç S M S « 8 L • iH s, « S" W '- W (, o'C t< «a •o.iapp.ii:.» .).) si:d liiciuos.ijd au .Msnq.ii: no ojqjy S S 234 URTICACEES. SALSOLAŒES OS '*tv3 -*" É"lS à « S 5*3+- Ô. 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CO UJ -u ce < _I 3 CO co o ce o co o s se s Ci — i -a !x 8-1 •0) -H S "S °- oq o * & 6 ai •- 2 3*k « 1 "" « 1 C o> M g t/s W- 42 «< ■5 H «O o U .M > 'M -4) -C s -a 32 S S* & o ï art a û fl i* E > s e S x- •.)sn.iuul.i nou ojui:],l + 270 ARALIAŒES. - CAPKIFOLIACEES M t~« À^ S O L. 1! « "B m cl &m =5 o (75 LU LU O < -I < ce < te ' o à."1" —i^ *~ lix (p. 1 319). nigra ( - T. M. m»; — m S eu O li (PB- 1 0 V = m .s 3.= --. '- Os g M ù ■9 §- Viburn Viorne 1 Commun. W33 a > t. Se- -T3 .0 — ■û 'LU T î à S < « o ££ t c p X ■^ o u 4) . c 5 g 6 5. 55 - OC = P "3 « r? M > o RUBIACÉES. - COMPOSEES. 271 Ç^ .f- w 1 2 « ri Sh 3 -'. g — U g, . g ft-O I C ■m 'S5p t. < o A n ? w X o M -Cr= fc t. r-, O J II "X ■s. D = se 2 ■; 9 ■•si eu. -; « 3-B - | « EU -O •3^ h M 3 3 o '■fi 1 O. m 0) > «5 • •r - 5c :C— '- B y a a o H -a a s w " — ** "aT • rt 1 rt t- s 2 • rtg > g 'ut ° ° '3 '3 Gfl s. O-C .rt w se a. — a "o t= ro = «i M 0) 0) +j c r -t-> o = • H • fH 3 = : s a a 3 3 0, 0, _:Pk 0, C U2 w ■^ V c ri c (A - û. X •w 1 a, < H o bc PC 7Î o H I & -U fc + S E + I I 272 COMPOSEES W S "a t. H ï m j2 >-" 3 -G S3 & g s-* Z. &" 3 «o « 3>™ *° -S ^ * ° fi g g s S jj $ :-. .- 1 ai a> A fl S «•- «* *j = C* a s O o M Cm> — a^ ~ -" 3 •> i_; fl »"•= M h« a « =: ■* S o js a 5 il"5 .5 — ° .- a» 72 ans a 0> u ^.5 JZ 0 'es 2 S Mï — CQ H H P = 49 „-S O o ■un « 13 S S 3 5 3 «s_Si s= ^ J3 C + ii — la a» s U •sasna.vos -""•'.•I ,^ O •.inojno.') ouiaui op sjnag ssj sajnojL ■$- sdsnanido uou saïuc^ + COMPOSEES 273 1 VI m o u o « •J s w rS Ou^ d o S ii M £ > — fl « t* a 0) ~ « a tc a >*» rt a, Cj ^ 5 u -s o, £ tn . h &-- s -s» CS a c S£ ■£ 3 ° <» 5 fl 5 fj w ~ -z « S •£ • %. r. OU-3 UUS ,,:•'•' o S, o< •x = $ • S * -|?o w - ►H T3 + •sooqoj )uauiO[(|ii:j no 'saajusp 'sajapua sa^inaj + FI. OUI'. FCIIIF.STIKNK. <= e w- — T3 <î^ ? s - M - «S . .S i 10 : =A Pô a ■■-8 : o • « s > 5-v t*» '~- a . . •>» "" "^ — 1 ■ — ■«< a-- — - 1 3^ s 1 -0 = T3 • °o.~ fl'C A(j fi -S — . •s S rt-3 0 : . fi = rt-i.- H 0) = g n ? S ■*"*.§ - 1 0) . s t; u g fi g o 2 ;«J • Sac = ■ ffi ?• = g^^ E M «5 ^ Ph S < fc 0, Ô « S C8 O! to =- ; fi J o ° «-= C3 = £8 ? 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M "g O Œ | S < i! ■LU ! 5 3 S _l c 5 O « mv: T^ S m a6 dg5 . « -4) ■ i — ■fa"! *v > 3 — s C c S o - Efl * U S =•- — c p O >* _ v. — 3 « —,-3 - - •- C t. 0) ^ o g s* S- — « *< X > r- — b APOCYNEES 277 S^ 8S.< Feuille mais i- 11 à la bas 14 fa 1) M S 3 X, ~ fa $ $ Ph X X.S, Pi -z "* . 3 > | «3 (h ». 3 — ■-'5 r 1 « g1 Il ; S 2 .3£S S ■ « (Si — 2 s 73 -2 ~ .5 ■= -.h i. •-H -_ - ^ ^ CO "5 0)-~ r"? *.2'2 0 Lfw -s =5 ïjso « 1 S ? » fl ? •« riploc •iploca l oral orai O ES- ■S si C6 »> s a es ç « S i 2~~= tD.?î; 03 = S S "~ 0 > û, t/: > S, i. fea,^ 2 oï d'-j £ j-c^j--;: V V 3 eu EJ 1 O P en < O = V > 0 O w LJ UJ C5 < OC tr O m c o. .r S " 2 O — o — ffi S M 3 - r" '"J M ~ d ♦ 3 LU en LU _o z b < '3 _J > 0 ""■" 00 .~ 9 tfe •sf 3 > o.z. 3S od _ « O «> — a S) Q, SC - -ffl a 0 = *J r •»* 0 s .« "2.2 F h 1- •-* se 0 * £*• 0 — b „ 3 S 1 = 0 c a > 3 S .3 ^<2 3 CM a u Jw -eu i3 ~ 3 -SJB 3 X e3 ,- a « V o eu "3 "0 -7J -3 •> o 3 «» O a) ■o 2 =2 s eu eu ï! .3 "s "o ** — ïû U • • -o eu vr. 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O _£ v> - LU ~ •UJ n 2 . sa (0 CC «J 0) LU aï 13 ■UJ m 2s eu < O &. -2 CC * O 3 h co^ eu Q 5 Ho o ~ C/2 s . ai .:- u g co • | 00 M n~' es S c g, c5 5' . +J — ^ ,2 g g s <£ a!* • •- rt~ - °i u g s -s - +> .- * §^ C8 = ï — ç- .- û '— - Fv V 3 G .s - eu ■s. > - ^ ja X H '3 H a ■5 - u "ô c EN "5 *s ifl ~ — = 3 eu CD SU — ^ •t 3 -- « U — r. t- -A U £ "3 ./■. c - ^ '- c — u E = U — — a ~_ — s Z-ffl "* ?- — er S «D o t/5 _ - Q, su •r « '3 g g « .-ai 3* _- a ù U — ft, a s eu — eu _2 W 5 3 ^2 M C3 a J ^ "~> <£ o M P >H C o o 5 S" U U a* © O + + a «W ••'•[n] np saoq — 4. sajnBpoaas» s,hiuuui;-| -r 2 •sasnauida • S|U.ip « UOII; OOIJU^) 0 •jaipiSaJ a.njcj -+- -sauuucif» f O ■?> *~ a O •s>).i.\.>[ g 1: oiji'jo^) + LABIEES 281 .fti — r * ^S »-> » ^5 — - r ' os 00 a • 6-1 US (p. 1 T. M. 370). 282. skis ° i «s ' d. co -rH ri *> °-l "§■§ 22 o © S* ticans !use. — bidum ineuse. a! S S 38 "5"' «à d -S- alS| «■2 | &£ mes co a^ (S _^ ** *-5 "CXI agi w O H -S a 5 te s* 5 - s* 5 o 2— o s = as 3-1 S3 rt •« — m = S SU as a ■r. o Teu Gcrn Çà et Teu Gcrn 1 S 5 = j --; u< 4> o =2 ^ O g] h y: •tu 'o ■J) o y •w "S .— o < £ Oa a c tu a» | - r Jl 43 a. 'O ç- _a 3 7 O o y. 0) o "o- o v v -2 us « "a "~ -j; ~ y .2 o o u o o V S -"S P "H 5- S o o S "S ^ — ; 9 y. « rt a _2 c _x ~ .2 5 y a a> s ° -< .^ 0> - < ■y T3 m is-à 1 ~ W M P • = ■ à~- d. ^ s^ CB 5~ a»**; w^ w^ o B^; ;2-=; cB i o i S - -g 1 K ^ S . "S . O 2flJ.S o.^^QJ.Si^oj.sj S t 5 S ■« S -s js 5 -s ~r S -fc o S o O S • O ~~ O £ a O 5 >H O O *- ■rt .« Sj -M. "_3 •*.*■< 3-rt.U E -rt.«J S!* ^S^^S^rnS^dS^ »-i P. 00 Se; rt » -t->'r- . P £ S ;S'^< -•^ « 5 -g es 5 5 es v: H CO «ô £ M s/3 o* en — 3 oj « -C3 284 PLOMBAGIXKES ^ <- ^ as e ■H 3 O u «•H O. fl 2, fl « ft « o =■ en ~ ai ~ o g 0.Q e m ~c O =Vi, •rH -m "'ïs£.*l *»-a â • U Z r. •C'°w s « S s §*Û 3*4g <1) ci, ■ — — ' CD _^ Ul -LU Z O < O .S «o Cfl££ £ y a. 2"^ Q.^ w ~ a : es "g m ^ 3 oiv S m < ■■'. t. X S) +a ~ £ UJ -LU < z < co LU -UJ < _l O CCI o _l o 2&i - . 3 S = o-| | 35-J ^ c/3 o Ji m o SI fe — M «H + o M tu 3 £ '.' 0 u O u-a = 03 '3-J '5 £ S > u a i rr0< h c 5 i n II en II 2 «i ce - "a S S S, 3 ET S - .3 s s S a > 0 ■I C a 0 M O 1 5J = 2 + 0 o "* y. DEUXIEME CLEF TABLEAUX SYNOPTIQUES ILLUSTRÉS POUR LA. DÉTERMINATION DES ESPÈCES LIGNEUSES LES PLUS IMPORTANTES DE L'ALGÉRIE D'APRÈS LES CARACTÈRES DES ORGANES VÉGÉTATIFS (PRINCIPALEMENT DES FEUILLES) TABLEAU GENERAL 289 C/5 U- H < H Ld C3 Z UJ o > h- (/> < UJ Z Z i < C5 ce ce UJ O UJ (/) O UJ -1 < _J C/) 'UJ oc ce 3 Û. O < a. a (0 LU UJ 13 g 3 UJ H z Q- O O Z -J >- (/) (/) UJ X < UJ -1 o 'UJ û. UJ OÙ y c c .•S d E Ifl a E H a E : — 0 M — Mo S a 1-1 45 1 «■s -r c o l-i H U U 03 ■jT^ si — - c c/3 w "-i §11 o — ir. 1 -O 2 bc s . se 2 ■_ « .. c • 30 4J '" £ s-a - r s -a x S3 c-i - y — c - ^ ~2: a 1 "c 1 — _: ■r. — <^. — i o - ~ ex et! "c — "E — w 1 C r c: r c/: s£ Ô m [A * c — o c y. -- - ~ — — -s e r 0) -- -_ ~l -= - o.- r- o ,3Z + + 5 3 go I Ë . -xo ^ a TO~-C8 .5,o-E -S.° 5 o H - 3^ = Î3 - - m ÏÇ SOU u S'a. O .. Ht _ Eh ■- O - H | CQ S ? S E ' E_ -r ° .- £ ~ ■- ~ S « 3 « «2 S E ~ ~E • = o ■r fi, o B< * ': — S < : - . 21 xl ~ * SECTION II 291 1-1 •sanii.icij.i ni s.issiud.) m 4- S'1II!"',.'I -r- •sj|ii(l|is so[ .n:d a saanijoj non sauidjj Q> .5 e S a g 's ; = :- — — SC « ■b sa, - X - x - ■i- 292 SECTION III - SECTION IV (0 s_ï ^ ;= « ~ — A 1 ,r, ^3-' = 0) '. » ^r*» ■ 0,-. :- Si i ■ • rvi ver die o 11 o 1 S X ° S S s S o «; t* O t. — 38§ S'il EUS S = „ rt .= ■= Sh C 5 o (D EH «s a s 4) rtc§a«ilâ«^:- ÉH^?! O as-- «3 ; § O ' ri .S--:.* ■ BtgS ■ |Q 33 DO g — «"Stï ri W . . O 2 9 7-"-> E = _rt3K £ O ; s — O - = : >>c -: C 1— 1 5; y ce: = es "= 9 -'O^'^ 'C U 0 »a -a -S -o O VU i" P.— ' 3 3 ~ fc. ^ i _a g ^ fi O, m ■r ?S 3 b 3 O .0) M t»_ .— -« ? '"- *t< 5. — , C/) U 2 « o C g"3s £ 6C &§ = <; "a - t- — c -2^ '- 0 c ""* < h X X >-a ■« J2 — ' — r" fcr -O > a S «a. I fl 1 9^ +J O . W — ^ 1 -Pm 3 .sfc o g «5 Si 85 (S ? v O ffl = - J5 a « ♦""S'a > = C J^JU a ^ — ~ « Su -S ■g »m r = 5^^ © v-^.i 8-a.2s §§«§§ gl-: •.2§s,gi?3': us m cou ffl=;c K<2p< = oi. ** a SïSa "S* S» o 3 S* s-l U I* ~ es H x "o S o ^ — '=< Eh lll ir '— £ 8a s BS ■S r" ~ tu su -a + O ô — - £.5P OS ?? — _i_ 's.)iiIh)i:iii(i.ii: non S3{{ni9j -(- '3ST!q Bl Ç .m.i)3 uo m s.iipuo.ui: ta samnaj sd.niA.i.Hi sjn.usn|d i: santnaj SECTION IV. GROUPE II 293 I— • Li, en 1-1 ^s . - 5 30 „ . ^i, 01 1 - tl^ ~* 0 ~~ Tl 00 -H , rt-S | « = s a '- Ifl -H> c C0 £ OU - Celtis Assez eo Ulmu Orme i Assez c< o S ■s.i|i|.ul sii|d dnoonuaq snoisuannp ■<[> safjmoj 4" ■S0DB1.IO.1 sDjuBjsisjad S3||ini | • ■s.-i.)\:i.H).i ii'iu |i:j.ui.iH u. > Siinbupco s >|l!n'VI 9 296 SECTION IV. — GROUPE II — t.". 1-1 a ~- ~ — ■- 7 rt ï 10 I — ~- et o - > *" — ~ g a ,2 = - ■- CD E r. M i M V. Et ■^ * = - U -^ S (H - •= *« *- r os • a^ la Ss rt ! O ^"-^ 5 à C3 § tï ;-, ïc w Bja tn-i (U - ^ 3 :, rt i 2 S^: > 5 S 0.=- es = = o S Jk^cS *=: s ..— o • • S. w X ? = ~. o© ^■s "S — o - S»-- S o o o o C C '5 '3 = XXX U > « 3 2 Cm O — 9 '3DBJ •>< m .ms sintiiii tlH + + 293 SECTION V. GROUPE I GROUPE II •?^tJ V = -/-» «■• i g» S gi s g ! :- s'cs I ! o ï 3 : 3 s S •à -5 î G ■i. BjC • 1 r» ~- S '- et 5 - 1 S j; 0 — (S QJ 0 u h S i s — 0 — - W O C^CS "5 - r- E es > a (S 2 ë* Kl = ce = tv * o. £ c _ W =; 5W B3 = CS.r-- ï, — — ' x ■ - F J « 1 >^i - - 8-5 -S » J3-= -^ -'- (S 2 «.5-32° 73 g &1L 5 ? i «i 1 W<; h^O>J i, EH N« ~ — -_ o - "S eS I 3 "ï 3 ^ ** o £ -. ^ ^ x _r W E 8 -^ « - i a — -T3 £z S * e Si g.S" • •• * "': x n -i ■ S SECTION V. GROUIM-; II 299 X ,— *-« S I -^ Œ «2 «0.2 ST:S 2 « s g g b g s~3. « b|o 5 g-S-2, J ^ H K s; U U U : v3^ a 1 o . •fl S) w i r, u i U3 1 o „■ -i S ■ *> â ^ - — - — 1 _i 1k "§ S. o ; j ! _ li(|llrs E. — nme ci- s. ~Z k.2 - C t*! s. ■s. £ ■~ - S. . . — 5- 2 3"* < 5 ~ _'- ■-£■- s Z ftfc ^X X 5< ?.'< > « » 7 a J M S S O H •- -r ru.ipiM>\> i.i C sut |UB U.is.i.lll .iii ^>||m.\.| -k Mi:d.> l.i\n|i unp ,i|.i,i.\iiti.i i|mn Hun M'i^l.I + •rtpii.ij HOU .m.)|») v. M",:|(| • ■s.)|io.ii> s.uj uou s.>||m.).| :»oo SKCTION V (ii'.ori'i-: m =>' >t zbLG 03 S 2."~* fl^ . m ' 3 g W^ 'o | ta ta i - O a CE-, S ! X o^?f Ï3? -s1 --. a-s'd " I •H ^ !M fl ~{S fl--~~ m,£ -013-015: S -a g -h « g S S M 2^ = >>=-£ fl^'ï « . a 1 > . (h - - o „- g en . fl «S. « ™ ? 5 « -. ^ S eu g; § c o u ~ a S !5 O = = ^3 S 2," V aS •« g « *~S 03 Sj M .O ri « „ E 4) ■= v. u = sflllillisl' 3 3 3 o 3 £,fl-c g O.- V -P. H , S i s- - a; - u iï - 1 r 1 L^ r^ îi^i i" ;fl -J — C3 8 ■»- jj ©S S3î3 03- ~ '0 5 03 5.? fl = 3 M ça 51-1 ?" H r- " fl5z03-2-i03~ :- fl— ■- 0) .- - ©.5 = 3 — O _- 0 s u ~ O 5 — a — V .a r va -- E S E -û 0 _ 1^ e (fl — Z ■ ■ 2 g ^ :. u — 0 -c r -=. - _ g g § r .r t-^ - bo a -' Ê s. - r j-Sl :£< ■ r ..- - _~ "E i -i E — - i .- — se — - C a Si — O SECTION V. - GROUPE IV. — SECTION VI 301 v f fta (8 -S o S <£ §^ ~ I s s I ~ - ~" ^ ->■ & S ■« g o = « o - 8^ 3 ï = « _:CQ 7. t (8 'm | ,BJ _s = 1_ p£ 8 s .. X c « .3 « S g -a; ~" ? — 4- TROISIEME CLEF TABLEAUX SYNOPTIQUES ILLUSTRÉS PERMETTANT LA DÉTERMINATION EN HIVER DES ARBRES ET DE LA PLUPART DES ARBRISSEAUX A FEUILLES CADUQUES DE L'ALGÉRIE. PLANTES A FEUILLES CADUQUES 30.") ce LU > X z LU C/> z LU o 3 H O < 3 z Q < s O ce UJ h- LU Q LU -J _J 3 < LU -J Lu ÛC < 3 O U Z f- >- z c/5 < 3 a. < (o LU LU -J o CD < H co - a - m o à. s M ■d ►H >H 7) 3 O 3- — * O « H en = =H 2 S • - o : = = r^'u 45 ô _~ 0 g :Z g .S ; S — !~" = ~"'c , ~ -. — + c Jg "M*. ,- g .«? .5 _S _£ S -g g 2 3 à = = p,^ =05 + r",E>iJP-: :r. " S g « «= d « g ~ O a- g S S- S = .? » t =■= ■Se - = -S .H » £ K - .• a -a R — 0 ? ?- S" c ï£ s = =. s c :;:C - x s U i = S — « d g « - £ ~ 3. SECTION II 307 30S SECTION II =. A •-. o.- a -s ai tcwS "p.s 5'.. 3 O" 2~-< *33 "^ ^ ~ H .E ? S cS"c o « il -j 7--J - :t -'< - -- r " - «y/e : Se .5 ~ s "C mo 71 B '•- X "S1 . *^ £ " « w) « v ! 0 £ ? "3 c .-= S.*2 -J aille prol étroi 2~ ^ Jj tr.— t; |JI ; '— « P © K.S. "S ~ a =. ? + + o S-o s tf - 3 o a ■" 5 z-î, o -c c crt o a o a o — O C OJ S6* o 3 u f T3 o 5 s «.- g - _ ~ gja 8 w>T.' C ~ "_ — ^ 3 ^ U 8 ■- a — _c -c: • o te ■ - te— 'c a o a •^.uoiuo|8So non suoaJî.moj] # SECTION II 30!) VU A * 3 3 tu '-: - ^ 5 >1 9 I .te o — o-= = g a S | s § | O o £ su eu a c • = '=,*;-- _ — :sio SECTION III f-ki Es, .3 i al s ~«i ■ 5 "s « m ï S * £ ce Jh "^ ^ n «< £ os rS 5 5 w" u = g S ~ = y .- s S S S a s o*- 01 2 3 Sa < le -»-> ~ ° as S CC. • «S I J .: * I fcsi O Si" 1 ffi ^_ - effl .- « v, c SU • 's ^5 - > M C «g S< « >d snjd 's*sn3JOiuou s;p/i/ so[|u:.i.> i: saoaSanog -^ •xnr>[|[i;Dr) suo«>S.in; •SipilOJJV l.nuuuis ii|) \ih:.)uii:vj •.>llli:(Illll.l3 HOU 31UB[(J 0 QUATRIÈME CLEF TABLEAUX SYNOPTIQUES ILLUSTRÉS PERMETTANT LA DÉTERMINATION DES BOIS DES PRINCIPALES ESSENCES DE L'ALGÉRIE (d'après la méthode de Mathieu et Fliche). CLEF POUR LA DETERMINATION' DES BOIS 313 o CÛ (/> LU D Z O < Z LU H LU a ÛC O CL U- LU «* o TH M CO co • ■ CD aï X* 6 00 I> & !=> •J M « & J Z - S ai ai ai PS w •W u Ph ce o C/2 ai S O o < < - pq « PU « h -= + + cap-: 5 v: 3 "^ I ~ C ~z - ■-.'- — z. - s r-'z — s. s. ■/. Z, - Z - — S — G z. - ^ - SJ . -d G m = S g .23 -fi o u - « s "~ c = -r se = £ _" v. r.— - - Ji ^ - - J «î s S u >3 V _x w ,_c ■~ '- ~ S ^ - .- 3 — 3 5 — x 5 3 - c s &g M' /-ce •^1 S. T. V — V - 3 " g -'« — ï , S-.S a 3 a o a, S 5,3 •'- x r 3 S- 1 S-f "o£2 a ~ . . «i 3 '- _2 ? ~ 3 o- ï 3 — - .„, « E -- i c — c 'J c H "5 — ' - C Sis ci ^ s «|1 ■c- -5 / c ~ g C « - U y, 2 >> S = S ? ►î ~ ~ — 3 M| " ï ; o 3 ~ — *«Ç S S = -P. ~ 5 £~-B 1 ^ j d 1 T. oc- " "■ -3 u ■J> «-■ - C c = y. .2. "- E" :: ï7! ^î'tl "'£ | Il " u-— *■ ~ — ^ '- ~ * ~ a - '■'■ * r c _i - ~z '* — >r "" — ." = £ " " ~ a - 314 BOIS FEUILLUS o co co CD rH — i. à t> 00 M M > M M x/l S ~ o O < u 33 u O < t= 0) 0) H «s! W 02 » "ô » X SECTION I ;;i: E* co t> £> T"l TH — . • co 14 05 W W Q J W ci o PC H 05 eu PC o 1-4 X S 05 O Q „ O H H U H S O « t-H ce PC o S s u. Fm C* CO ■ OS co CD CO 25 O ' ^ — <î — H <î -; s W = = —y . ~- \ '* *H :>«,;:' ,: ■&: "OX M? ... -t— 1 "•s'5'':^. 1 -- c**? '"** '"*■>" ^?^5v wm é'W ■. - S — u -t — -3 — o ±^i'±i « « a •'i un X! 3 3 — 3 3 a a se d > g ~-3 — * 3 _ - - — -2 v. -3 : - 0 z '.' 0 - m '3 E ; ad W 3 u i . ~5 ~ y ; . -w y —< o V — o X 3 « es 60'CS io s 03 i — ^c -■ = - " 5-0 g g r 3 y. ~ _Z ~ .- * .; - _ •s.).ii[im s.i.i | 110 0 . .iim.i Com massinda |> « ■! (h6'A 'X3)»nbs3jd 00 îcnoSa — •s.uii;[|ii|).mi siio\i:j[ -|1 _i_ X ~ — V. i.' - ■y. •s. = \J 3 s. ~ ■ s" a rt "- z E ? - p s c 3 r = ;£••= te ; Ë c ÏC = S 0 3 0 > - - 5 =■ = no g s» 0 g °-2 316 SECTION I W W H Z « 03 •w W CC T"« •w H P, w & «Ci o< çjC'l c« H . C/3 z. Z co 00 îfi c 00 ■ vi •W - z «aj w h « < N M W z Z — « w 33 u u M •* 00 00 00 z- a, -■ co •W u ■H H S 05 PC U u J > M u u M z z 25 j: :#&UÏ " _ ■•*¥'? ■ « ffi , ./ c: a < + + H O S SECTION II. SECTION III 317 w CC w H < z & a, ce m z V # iî? iv % m > : ■':. % { m * •->,•" '-» ■ 1 *'■* * ,t •.. m% ^ *>8 i ,.' S 4 W,:? r 1 É g*£ 3 «j 60 h U tfi o *3 B^S • — .a &,+, "ô .« — = »« cd - - . ^ s £ = u =J! 3 ° -- "5$ •« £ 55 "S X ng.J3 .2 3-3 c = •5 "H s» " g) jh-< o o < 55 J 3*. J2 _ T3 -r_= u 3 ca c • = — — * ■J S 3 o ° « 3' .n «5 - 13 a r •puiisip jsiqrw •xn.uod ni nom m sioq 'soj SUIOUl xuiMssn: \ ( a 3 U 4- 8) IA — i + 318 SECTION IV BU W GO O ce ■ os - u » w ta M j 3 j-, m o g < 05 — — < — « '_• i '- ° - 6CCJ Z a.o a 9 - h — r ç ; > - ■= •a â £ g. s + - = g SECTION V 319 10 TH CL P* « — U u os OS* z •w U Oh >• i-* ■w !=> OS 03 OS o £> « Oh < .* I L, os ^ o o < s 03 B, es OS „ u U w j hJ J Oh Ph t> & & «ïî W 03 M Oh Ph ■■ * - c o "3 a ~ 60 O "3 u "Si ■« = - » ■; "= J3 5 § E § i"c s w 2 -s a a m < u U 3 g a 5 1£ » S a 5 « Z~ '- ~ TS c C M s S. s ï g ■s a S g « I I S :wo BOIS RESINEUX C5 CO d U o — z u •w os ■u a, w < ce n Q t> -al ce > Q >■ •w £3 z HM « u H o co co £. ** w CO 05 rj^ I> Q „ (0 •W U H Q CD P< S £3 H O iO ' S os W (O S PU w H *— i ~ U hJ ce as « o < «aj > OS S5 Q S z Q s z Z M -M < 2 . fl) ' .5 -.2 - - es •g B X CO UJ ce co o m •C£ i C - — "S C S- 1, ~ -c o 3 — -S.2 o es II 1 c -° es - y: 3 c -3.- ~ o - + "O »; w 3 d £ o S 3 O .es a* (A V) es ««J O _~ " y, ,J3 •H - ? .♦ + s u ^— »-s-»— -' 'S ™ 80 3 S «S 'il 'w y: - «M croîs culs ,1m, a H ~ C . o g °p S "** z — ~ "^ (Ï.Ss r: ^~- + " s-' "* — ^ = 'ë TABLEAU SOMMAIRE CARACTÈRES DES FAMILLES Il est très utile de s'initier à l'aide de ce tableau aux caractères principaux des familles, en commençant par les plus importantes qui sont indiquées en grosses lettres. En les étudiant sur des plantes dont on connaît le nom, on arrive à fixer ces caractères dans sa mémoire sans grand effort. Dès que l'on sait reconnaître, d'un coup d'oeil, à quelle Camille appartient une plante ligneuse, il suffit, pour achever la détermination, de consulter le tableau des genres et des espèces à la page correspon- dant à cette famille. Les recherches sont ainsi beaucoup plus faciles et plus rapides. TABLEAU DES FAMILLES (Voir la noie de la page précédente). I. — GYMNOSPERMES Caractères généraux, pages 58 et 63). 1. gnétacées (p. 63 et 224). L'n seul genre (Ephédra ou Uvette) : Arbustes sans feuilles apparentes à rameaux verts articulés, quelquefois sarmenteux, à port de Prêle. — Ovule entouré d'une enveloppe ouverte à la partie supérieure. 2. CONIFÈRES (p. 64 et 224). Arbres ou arbrisseaux généralement résineux à feuilles en aiguilles ou en écailles, celles-ci appliquées contre les rameaux. — Ovules nus. — Ex. : Pins, Genévriers. (Ne pas confondre avec les Casuarinées 8 et les Tamariscinées ôii . ) II. — MONOCOTYLÉDONES(Caracténs généraux, page 59). 3. LILIACÉES (p. 73 et 227). Herbes, plantes grimpantes ou arbrisseaux à feuilles tantôt bien développées, tantôt réduites à des écailles et remplacées par des cladodes, fleurs régulières, à six divisions pour les genres étudiés, généralement à 6 étamines (Asperge, Salsepa- reille), 3 seulement dans le genre Fragon. Ovaire non soudé au calice (su père). 4. AMARYLLIDKES f (p. 7") et 228). Herbes bulbeuses ou grandes plantes à feuilles charnues, épineuses sur les bords (Agave). Pleurs régulières, à (i divisions, (i étamines. Ovaire soud- ait calice (infère). 5. PALMIERS (p. 76 et 228). Arbres à tronc (slipe) couvert des restes des anciennes feuilles et surmonté de grandes feuilles en bouquet, divisées par déchirure du limbe, ou buisson à grandes feuilles en éventail (Palmier nain). Inflorescence en régime. :5L'4 DICOTYLEDONES 6. GRAMINÉES (p. 77 et 229). Plantes à chaumes de hauteur variable, quelquefois ligneux. Feuilles longues et étroites, généralement à gaine fendue sur le coté. Fleurs membraneuses brunâtres ou verdàtres groupées en épillets. III. — DICOTYLÉDONES (Caractères généraux, page 60)- A) Apétales amentacées 7. CUPULIFKRKS (p. 81 et 230). Arbres ou arbrisseaux à feuilles simples, alternes, à fleurs (fig. 167-168) mâles et femelles sur le même arbre ; les premières groupées en chatons. Fruit à cupule (gland, châtaigne, noisette), sauf chez les Bétulées (Aune). 8. cAsuARixÉEs f (p. 88 et 231). Un genre introduit (Casuarina on Filao); arbres à rameaux verts, fins et allongés, portant des couronnes de petites écailles représentant les feuilles. Epis mâles à l'extrémité îles rameaux; épis femelles ovoïdes ou globuleux. (Ne pas prendre ees arbres pour des Conifères.) 9. JUGLANDKKS y (p. 88 et 231). L'n^ espèce introduite (Noyer commun) ; arbre à feuilles alternes, composées odorantes. Fleurs mâles et femelles sur le même arbre et disposées en chaton. 10. SALICINÉES (p. 89 et 231). Arbres ou arbustes à feuilles alternes généralement dentées. Fleurs mâles et femelles en chatons sur des pieds différents. — Fruit s'ouvrant par 2-4 valves (Saules, Peupliers). 11. platanées f (p. 92 et 231). Une espèce introduite (Platane d'Orient); arbre à feuilles présentant des nervures en éventail et 3-5 lobes. — Fleurs en masses globuleuses. B) Apétales non amentacées 12. URTICACÉES (p. 92 et 233). Fleurs A'erdàlres ordinairement petites et régulières. — Fruit ne s'ouvrant pas, généralement petit. — Les 4 tribus étudiées ne comprennent que des arbres à feuilles caduques. Orme et DICOTYLEDONES 325 Micocoulier (fleurs hermaphrodites à 4-5 divisions) ; Mûriers f (fleurs unisexuées à 4 divisions); Figuier (fleurs unisexuées dans 1 réceptacle charnu.) 13. SALSOLACÉES (p. 95 et 234). Plantes herbacées ou arbrisseaux surtout répandus dans les terrains salés. Fleurs plus ou moins vertes, composées de 2-5 pièces libres ou peu soudées, autant d'étamines, ovaire en général non soucié au calice, fruit à 1 graine (Ex. :"Arroches.) 14. phytolaccées -j- (p. 97 et 237). Un grand arbre introduit (Bellombra). Feuilles alternes, ovoïdes. — Fleurs verdàtres, unisexuées : étamines sur un disque charnu, carpelles verticillés. 15. polygoxées (p. 97 et 237). Herbes, quelquefois sous-arbrisseaux, à tige souvent noueuse, articulée, feuilles alternes, munies d'une gaine. Fleurs comprenant 3-6 sépales dont 3 peuvent envelopper le fruit; 4-l(> étamines. (Ex. : Oseille.) 16. aristolochiées (p. 98 et 237). Un seul genre (Aristoloche) comprenant des espèces herbacées, d'autres à tige volubile plus ou moins ligneuses. Enveloppe florale en forme de cornet renflé au bas et terminé par une languette. Étamines soudées en colonne avec les styles. 17. LAURINÉES (p. 99 et 237). Un arbre aromatique (Laurier-sauce). Feuilles alternes, entières, coriaces, persistantes. Fleurs régulières, d'ordinaire dioïques, blanchâtres ou verdàtres en ombelles, 8-12 étamines. Baie noire à 1 graine. IN. THYMÉLÉACÉES (p. 99 et 238). Arbrisseaux, à feuilles tantôt développées (Daphnés). tantôt réduites à des écailles (Passerines). Fleurs à 4-5 sépales, 8-10 étamines, ovaire libre d'ordinaire à 1 lo^e. 19. protéacÉes y (p. 99 et 237). Arbres et arbrisseaux surtout répandus dans les régions australes. Périanthe à 4 divisions. 1 étamines. Un arbre souvent plante en avenues, à feuilles découpées (Grévillée robuste). 326 DICOTYLKDONKS 20. ÉLÉAGNÉES f (p. 101 et 239). Arbres ou arbrisseaux, couverts de poils en écusson, présentant un aspect blanc argenté. Périanthe appliqué sur l'ovaire et resserré au-dessus de lui. In petit arbre souvent cultivé (Chalef) à fleurs argentées au dehors, jaunes en sépales dont L> plus grands colorés, jiétales plus ou moins soudés, 8 étamines à anthères soudées 4 par 4. Fruit sec à 2 Loges. Une espèce citée (Polygala de Munby) à souche Ligneuse, à Heurs roses ou jaunes en papillon. 32. MALVACÉES (p. 115 et 245). Plantes miicilagineuses tEx. : Guimauve); feuilles à nervures ordinairement en éventail (palmées). Fleurs régulières sur le type 5; calice doublé de petites bractées formant un calicule. Eta- mines nombreuses soudées en manehon, chacune à 1 seule loge. 33. CARYOPHYLLÉES (p. 117 et 246). Plantes rarement ligneuses, éi feuilles opposées, tige renflée à leur point d'attache. Fleurs régulières, à style libre, à ovaire non divisé, souvent ."> pétales, 5 sépales. 10 étamines. (Ex. : Œillet. I 34. paronychiées (p. 117 et 246). Plantes herbacées, quelquefois sous-ligneuses, présentant en général une tige noueuse, des feuilles opposées ou verticillées, entières et munies de stipules (quelquefois alternes dans le haut : Herniaire). Calice a 1-5 divisions, pétales en même nombre, souvent filiformes ou même nuls. Chez les 2 espèces étudiées: (leurs petites, serrées eu têtes (gloillérulcs), verdâtres. 328 DICOTYLEDONES 35. méliacéf.s 7 (p. 117 et 247). Un nrbi'e cultivé (Likis des Indes) à feuilles 2 fois pennées, à fleurs violettes en grappes composées. 36. ampélidées (p. 118 et 247). Lue seule espèce étudiée (Vigne), plante grimpant par des vrilles, fleurs régulières à 3 sépales verts qui restent soudés ensemble par le haut et se détachent de la fleur (fig. 235). 37. ACÉRINÉES (p. 118 et 247). Arbres à feuilles opposées el à nervures disposées en éventail, fleurs régulières sur le type 5 comprenant 4-12 étamines. — Fruit à 2 ailes (Genre Erable). 38 coriariées (p. 120 et 247). Un arbrisseau »(Corroyère) à feuilles entières opposées ou par 3. Fleurs petites sur le type 5 en grappes dressées. Fruit charnu. 39. linées (p. 121 et 248). Plantes grêles, à feuilles simples, étroites, fleurs sur le type 4 ou 5. Pétales (5 dans le genre Lin) tordus dans le bouton et tombant facilement. Ovaire à 6-8 loges. Le fruit est une capsule. 40. rutacées (p. 121 et 248). Herbes ou plantes sous-ligneuses à feuilles ponctuées. Un genre étudié (Rue), comprenant des espèces à odeur forte, à feuilles très découpées et dont les fleurs, sur le type 4 ou 5, ont des pétales également découpés sur les bords. 41. auraxtiacées y (p. 122 et 248). Arbres ou arbrisseaux cultivés, souvent épineux, à feuilles alternes, à fleurs blanches ou roses, odorantes, généralement sur le type 5 (fig. 245). Étamines nombreuses ; ovaire à plusieurs loges donnant un fruit pulpeux (Orange, Citron, etc. ). 42. hypéricinées (p. 123 et 248). Herbes ou arbrisseaux à feuilles opposées ou verticillées, simples, souvent ponctuées (Millepertuis). Fleurs jaunes sur le type 5: étamines nombreuses réunies en 3-5 faisceaux. D) Dialypétales calyciflores 43. célastrinées (p. 124 et 249). Un arbrisseau (Fusain à larges feuilles) à feuilles opposées finement den- tées. Fleurs régulières : calice à 4-5 lobes persistants, i-j pétales attaches sur un anneau charnu, 4-5 étamines, capsule rose. DICOTYLEDONES 329 44. ilicinées (p. 125 et 249). Un arbuste (Houx) à feuilles dentées, coriaces et épineuses. Fleurs régu- lières (type 4-.")) et fruit rouge charnu. 45. RHAMNÉES (p. 125 et 240). Petits arbres ou arbrisseaux à feuilles simples, alternes ou opposées, ordinairement coriaces, à stipules souvent caduques parfois transformées en épines. Fleurs sur le type 4-5 ; calice souvent coriace ; pétales courts ou nuls. 46. TÉRÉBINTHACÉES (p. 126 et 250). Arbres ou arbrisseaux à feuilles alternes, composées, sans stipules. Petites Heurs uniscxuécs, sur le type 5, réunies en grappes composées, pétales quelquefois nuls (genre Pistachier), fruit sec ou charnu. ■^ ~ 47. PAPILIONACEES (p. 131 et 252). Plantes herbacées ou ligneuses à feuilles souvent com- posées et munies de stipules. Fleurs irrégulières (Gg. 260) ci 10 étamines toutes, ou 9 seulement, réunies par leur filet. (Excepté l'Anagyre fétide dont les étamines sont libres.) 48. CÉSALPINIÉES (p. 145 et 261). Arbres à feuilles simples arrondies (Arbre de Judée) ou composées (Caroubier). — Corolle ressemblant à celle des Papilionacées (Arbre de Judée) ou nulle (Caroubier). Calice à 5 divisions, quelquefois caduc, 10 étamines libres, quel- quefois moins. 49. MIMOSÉESf (p- 146 et 261). Famille représentée par un genre cultivé (Acacia). Arbres ou arbustes à feuilles composées ou à phgllodes. Fleurs en petites boules ou en épis, généralement jaune vij (excepté L'Acacia élégant), à 4-5 divisions (rarement 3 6), corolle régulière, étamines nombreuses libres ou presque libres, à filets longs, grains de pollen réunis en 2-6 masses dans chaque logette. 330 DICOTYLEDONES 50. ROSACÉES (p. 148 et 202). Herbes, arbrisseaux ou arbres à feuilles simples ou compo- sées, souvent dentées, stipulées, ordinairement alternes, fleurs à corolle régulière, à étamines nombreuses soudées avec le calice. Fruit jamais en gousse, souvent charnu et comestible (Poire, Pomme). 51. MYRTACÉES (p. 157 et 267). Arbres ou arbustes à feuilles simples, entières, odorantes et ponctuées. Fleurs en grappes sur le t\-pe 4-5 ; étamines nom- breuses, fruit à carpelles en verticille. Cn arbrisseau spontané (Myrte) et nombreuses espèces introduites appartenant surtout au genre Eucalyptus. 52. granatées f (p. 160 et 268). Mêmes caractères que les Myrtacées, niais feuilles non ponctuées et fruit formé de deux rangs de loges en verticilles. Un arbuste cultive à grandes Heurs rouges (Grenadier). 53. TAMARISCINÉES (p. 160 et 268). Arbres ou arbustes toujours verts à feuilles très petites en écailles. Fleurs petites sur le type 4-5. Un seul genre (Tamaris). [Ne pas confondre avec les Conifères . 54. crassulagées (p. 161 et 269). Plantes en général herbacées et charnues. Feuilles alternes chez les espèces citées. Fleurs présentant 3 à 20 divisions, étamines en nombre égal ou double. Carpelles en même nombre munis d'une écaille à nectar. 55. cactées f (p. 162 et 268). Une espèce introduite très répandue, à lige composée de raquettes charnues généralement hérissées de soies piquantes. Grandes fleurs jaunes (Figuier de Barbarie). 56. grossulariées (p. 162 et 269). Un seul genre (Groseillier) comprenant des arbrisseaux dont les feuilles non opposées ont des nervures en éventail. Fleurs régulières sur le type ~> à pétales plus courts que les sépales. Inflorescence en grappe. 57. OMBELLIFÈRES (p. 163 et 269). Plantes généralement herbacées à feuilles alternes munies de pétioles dilatés et engainants èi la base. Fleurs petites sur le DICOTYLEDONES 331 t}Tpe 5 généralement en ombelles composées. Fruit formé de 2 achaînes qui se séparent à maturité. 58. akaliacées (p. 164 et 270). Une espèce indigène (Lierre), arbrisseau grimpant par des racines en crampons. Fleurs régulières sur le type 5 disposées en ombelles simples. Fruit charnu. E) Gamopétales à ovaire infère 59. CAPRIFOLIACÉES (p. 165 et 270). Plantes ligneuses (sauf une espèce) quelquefois volubiles, à feuilles opposées simples (Chèvrefeuille) ou composées (Sureau). Fleurs sur le type 5, quelquefois 4, régulières ou non. 60. rubiacées (p. 167 et 271). Plantes herbacées quelquefois grimpantes ou sous-arbrisseaux, à feuilles simples opposées ou paraissant vertieillées. Fleurs régulières d'ordinaire a h divisions; fruit à 2 loges : baie chez les espèces citées (Ex. : Garance.) 61. COMPOSÉES (p. 168 et 271). Plantes généralement herbacées, exceptionnellement arbris- seaux, ajrant à la fois les fleurs réunies en capitules et dans chaque fleur les anthères soudées en un tube dans lequel passe le style ; 5 ètamines; fruits secs souvent surmontés d'une aigrette formée par les dents du calice (Chardon, Laiteron, Camo- mille). F) Gamopétales à ovaire supère 62. ÉRICACÉES (p. 175 et 276). Deux genres (Bruyère, Arbousier) comprenant des arbustes ou des arbrisseaux à feuilles simples, persistantes. Fleurs à '/-.") divisions avec ètamines en nombre double, corolle en grelot ou en clochette. 63. OLÉACÉES (p. 177 et 276). Arbustes à feuilles opposées (saut le Jasmin). Fleurs régulières à '/ divisions (quelquefois 5-8, Jasmin), 2 ètamines soudées à la corolle. Ovaire à 2 loges. Fruit sec (Frêne) ou charnu (Olivier, Philaria). 332 DICOTYLÉDONES 04. apocyxées (p. 180 et 277). Famille représentée par un arbuste (Laurier rose) et un genre comprenant des plantes rampantes (Pervenche) à feuilles persistantes, entières, coriaces, opposées ou par 3 ; fleurs régulières sur le type 5, corolle tordue dans le bouton, 2 carpelles. 65. asclépiadées (p. 181 et 278). Plantes herbacées ou ligneuses, à .suc laiteux, à feuilles d'ordinaire oppo- sées. Heurs régulières sur le type 5, étamines généralement soudées entre elles et adhérentes au stigmate. Pollen réuni en masses dites pollinies- 66. convolvulacées (p. 182 et 278). Plantes s'enroulant souvent autour d'autres tiges. Fleurs régulières, à pétales tordus dans le bouton, soudes en forme d'entonnoir portant au fond les étamines ; ovaire à 2-4 loges. Une espèce citée (Liseron de Biscaye» 67. BORRAGINÉES (p. 182 et 278). Plantes généralement herbacées et hérissées de poils, à feuilles alternes. Fleurs ordinairement régulières à 5 divisions. 5 étamines. Ovaire divisé extérieurement en 4 parties, donnant 4 akènes libres ou soudés. (Ex. : Grémil.) 68. SOLANÉES (p. 182 et 278.. Plantes herbacées ou arbrisseaux, à feuilles alternes, à fleurs régulières, ou peu irrégulières, à 5 divisions et 5 étamines. Calice souvent persistant ; ovaire à 2 loges. (Ex. : Douce- amère.) 69. SCROFULARINÉES (p. 1S4 et 280). Plantes généralement herbacées, à fleurs irrégulières d'ordi- naire à 4-5 divisions. Corolle souvent bossue ou éperonnée, à 2 lèvres, 4 étamines, dont 2 plus grandes ou 2 seulement. Ovaire à 2 loges. (Ex. : Muflier.) 70. LABIÉES (p. 185 et 280). Plantes herbacées ou petits arbrisseaux à tiges et rameaux plus ou moins carrés, à feuilles opposées ou verticillées. à poils glanduleux, souvent odorantes. Fleurs irrégulières à 4-5 divisions, corolle généralement à 2 lèvres. '/ étamines dont 2 j>lus grandes ou 2 seulement. Oindre ci ï loges. (Ex. : Thym). DICOTYLÉDONES 333 71. VERBÉNACÉES (p. 190 et 285). Un arbuste à odeur de poivre (Gattilier) ; feuilles opposée-, «3-7 folioles en éventail. Fleurs irrégulières bleues ou blanches en grappes terminales ; 4 étamines dont 2 plus petites. 72. plombagixées (p. 190 et 284). Plantes herbacées ou arbrisseaux : feuilles souvent en rosette à la base Statice), quelquefois couvertes d'une sorte d'enduit Limoniastrum ). Fleurs régulières, quelquefois réunies en capitules, calice souvent membraneux, corolle à ,') pétales (qui peuvent être libres), 5 étamines, ovaire à ."> carpelles. 73. PLANTAGINÉES (p. 191 et 2S.Y). Plantes herbacées, quelquefois ligneuses ou à grosses racines : feuilles souvent en rosette à la base. Fleurs petites, uerdâtres, ci '/ divisions d'ordinaire membraneuses, placées à l'aisselle de bractées membraneuses, réunies en épis (Plantain . 74. globulariées (p. 192 et 285). Une espèce Globulaire Turbith), sous-arbrisseau à feuilles coriaces, à fleurs bleues à 2 lèvres, groupées en capitules, 4 étamines. Ressemble à une Composée. TABLE DES ABRÉVIATIONS 1° ABRÉVIATIONS DES NOMS d'auteurs Adans. Adanson. Jaeq. Jacquin. Ait. Aiton. Jaub. Jaubert. Ail. Allioni. Jord. Jordan. Barr. Barrelier. Juss. Jussieu. Batt. Battandier. L. Linné. Benth. Rentham. Lab. ou Labill.Labillardière. B.etR.ou B.R.Boissier et Reuter. Lag. Lagascn. Bieb. Marschall von Biebev.-tetn Lam. Lamaïk. Biv. Bivon. Led. Ledebour. RI. Banc. Leni. Léman. Bor. Boreau. L'Hérif. L'Héritier. Bois. 01 Boiss.Roissier. Lindl. Lindley. Brot. Brotero. Lœfl. Lœfling. Brous, Broussonet. Lois. Loiseleur. Camb. Cambessèdes. M an. Maneni. Carr . Carrière. Med. Medick. Cass. Cassini. M. Rieb. Marschall von Rieberslein Cav. Cavanilles. Mert. Mertens. Glaus. Clauson. Mev. Mever. Clus. De l'Écluse. Mi IL Miller. Coss. Cosson. Mcq. Moquin-Tandon. Cunn. Cunningham. Moric. Moricand. Cyr. Cyrillo. Munb. Munby. D. C. De Candolle. Neck. Necker. Dec. Decaisne. Nées. Nées von Escnbeck. Desf. Desfontuines. Kutt. Nuttal. Desv. Desvaux. l'ail. Parlatore. Rougi. Douglas. l'ers. Persoon. Duf. Dufour. Poir. Poirei. Duham. Duhamel. Poit. Poitcau. Dum. Dumont de Courset. Porn. Pomel. Dud. DuaaI. Pourr. Pourret. Dur. ou D. R . Durieu de Maisonneuve. Radd. Raddi. Eckl. Ecklon. R. Br. Robert Browo. Endl. Endlicher. Reich. Reichenbach. Fisch. Fischer. Retz. Retzius. Forsk. Forskal. Reut. Reuter. Forst. Forster. Rie h. Richard. F. v. M uciler . Ferd. von Mueller. Riss. Risso. f,;ortn. Gœrtner. Ri?. Rivière. God. Godron. Roxb. Roxburgb. Gren. Grenier. Salzru. Salzman. Guss. Gussone. Sauv. Sauva Hartw. Hartweg. Schlecbt. Schlechlendal. Haw. Haworlh. Schreb. Schreber. Uochs. Hochstetter. Scop. Scopoli. Iloft'.ou HofTm.llollïnann. Ser. Seringa. Hook. Ilooker. Sibih. Sibthorp. Mort. Hortulanoruni Sieb. Siel 336 TABLE DES ABREVIATIONS Sm. Smith. Sol ou Soland . Solander. Spr. Sprengel. Steud. Steudel. Ten. Tenore. Tho. Thore. Thuil. Thuillier. Thunb. Thunberg. Tirab. Timbal. Tin. Tineo. Tourn. Tournefort. Trab. Trabut. Tratt. Trattinick. Trio. Trinius. l'un-. Turra. Vent. Ventenat. Y ill. Villars. \ iv. Viviani. Walp. Walpers. Wendl. Wendland. Willd. Willdenow Willk. Willkomm. Wulf. Wulfen. Zeyh. Zeyher. 2° ABRÉVIATIONS CONTENUES DANS LES CLEFS F = France. M = Maroc. T = Tunisie. •J- = Plante introduite (non spontanée;. TABLE ALPHABÉTIQUE DES TERMES EXPLIQUÉS DANS LA PREMIÈRE PARTIE Pour les noms des Cryptogames (groupes, genres, noms vulgaires), voir la table suivante. A Adventif (bourgeon). ... 31 Aiguilles 58 Aire 197 Akène 45 Albumen 48 Alternes (feuilles) 38 Amentacées 62 Angiosperme 57, 59 Anthère 41 Apétales 60 Arbre 29 Arbuste 29 Arbrisseau '2'.) Asque 12 Assimilation 55 Association 197 Aubier 32 B Baie. 45 Baside. . . 12 Blanc de champignon. ... 10 Bois 31, 33 Bois de cœur 32 Botanique 2 Bourgeon 29, 30 Bouton 30 Bouturage 52 Bractée 42 Branche 31 Brin 511 C Caduque (feuille) 39 Calice Il Calcicole 195 Calcifuge 195 Calvciflores 61 Capitule 43 Capsule "> Carpelle 1- Caryopse "' Cellule 2, 3 Cellulose 2, 3 FLORE FORESTIÈRE Champignon . Chancres. Charnu fruit . Chalon Chaume .... Ghevelu . Chlorophylle. . Cime Cladode .... Classe Coiffe Collet Composée feuille). Cône Cordée feuille . Corolle Corolliflores. Corymbe. Cotylédon. . Couvert Cuticule .... Cutine Cyme Délical (brin) Dendrécologie I >entée (feuille) Descendance (théorie de la), Dialypétales. .... Dicotylédones Dioïque Drageon Drupe 10 13 15 44 77 2.S 1. 40 29 38 7 27 26 36 59 35 41 62 43 18 57 C 0 42 Ëclaircie . . . . Ecologie forestière Ecorce. Elagage naturel. Embranchement Embryon. Entière (feuille). Epi. . . . Epiderme, . Epillet. . . . 50 197 3(1 S' 60 60 42 52 45 5( i 197 31 51 7 i 35 i.; 338 TABLE ALPHABETIQUE Épine 37 Espèce 6 Essence 7 Essences disséminées. . . . 196 Essences sociales 195 Etamine 41 F Famille 7 Fécondation 44 Femelle (fleur) 42 Feuille 34-40 Fibres 4, 33 Filet 41 Fleur 41-45 Foliole 36 Follicule . • . 46 Forestière (Botanique) . . . Fossile 7 Fourré 50 Fruit 45 Fruitier 40 Fût. 29 Futaie 51 G Gaine 34 Gamopétales 61 Gaule, gaulis 50 Genre I Gemmule 47 Germination 48-50 Glume. . 78 Glumelle 78 Gourmandes branches). . • 57 Gousse " • • 46 Graine 47 Grappe 43 Greffage 52 Grimpante (tige) 28 Gymnosperme 58 H Halophile 195 Héliophile 196 Herbacée tige) 29 Hermaphrodite 42 Houppier 29 Hybride 44 Hypogynes (étamines). ... 62 I Infère 'ovaire) 61 Inflorescence 42 Involucre 44 L Lancéolée (feuille) 35 Lenticelle 3 1 Liber 31-33 Liège 6, 33 Ligneuse (tige) 29 Lignine 4 Ligule 77 Limbe 34 Linéaire feuille) 35 Lobes (de feuille) 36 Loges de l'anthère) .... 41 M Mâle (fleur) 42 Marcescente (feuille). ... 40 Marcottage 52 Méat 4 Moisissure 11 Monocotylédones 59 Monoïque plante) 42 Mycélium 1(1 Mycorhizes 14, 54 N Nervation 34 Nervure , 34 Noyau 2 Nutrition 54 O Obovale feuille) 35 Œuf 11 Ombelle . 43 Opposées (feuilles) 38 Ordre 7 Organes sexuels 42 Ovaire 41 Ovale (feuillet 35 Ovule 41 P Palmée (feuilleN 36 Palmée (nervation .... 34 Panicule 77 Papilionacée (corolle). . . 132, 209 Parallèle (nervation). ... 35 Parasite 12 Parenchyme 4 Parenchyme ligneux. ... 33 Pédoncule 41 Pennée (feuille) 36 Pennée [nervation) 34 Perchis 51 Périanthe 42 Péricarpe 45 Périgynes (étamines). . 62 Persistantes (feuilles). . . . 39 Pétale 41 Pétiole 34 Peuplement 51, 195 Phanérogame 8 Phyllode 38 Pigment 18 Pistil 41 Pivot 27 TABLE ALPHABÉTIQUE 339 Pivotante (racine) 28 Placenta Plançon (bouture). . Poils radicaux Pollen Polygame (plante). . Poricide capsule!. . Pourritures Protonema Protoplasma Prothalle Proventif (bourgeon). Pvxide 41 52 27 41 42 46 13 22 2 24 31 46 Racine Radiation. . Radicelles. . Radicule . Rameau . . . . Ramule . Rayon médullaire. Réceptacle . Règne végétal . Règne animal. Rejet Respiration . Rhizoïde .... Rhizome. Robuste ! brin . 23, 26 56 27 48 31 31 32 44 1 1 51 53 22 28 50 Sagittée (feuille). Samare. . Saprophyte . Sec fruit). . Sépale. Sessile (feuille). Sève Silicpie. . Si nuée (feuille . Soie Sous-arbrisseau. Sous-frutescente 'plante Sous-ligneuse (plante) Spatulée (feuille). Spontanée (espèce . 35 45 12 45 41 34 54, 55 46 :i; 24 29 29 29 35 197 Spore 8, 22, 24 Sporange 24 Sporogone 22 Station 1<)7 Stigmate 41 Stipules 156 Stomate 40 Style . 11 Subéreux tissu 6 Subspontané 1!)7 Suc cellulaire 4 Suçoir 13 Supère ovaire 6] Symbiose 20 T Tan 32 Téguments 4N Thalamiflores 61 Thalle Il Tige 28 Tigelle 48 Tissu 4 Traçantes (racines) .... 2N Trachéales .... . 58 Transpiration 53 Tribu 7 Tronc 2'.l Tube criblé 33 Type de la fleur' 41 Type de végétation . . . . 194 U Unisexué 42 V Vaisseau 5, 33 Vasculaire (tissu 5 Variété 7 Verlieille 26 Verticillées (feuilles). . . . 39 Volubile Itige) 2!l Volve 16 Vrille 36 Z Zoologie 2 TABLE DES NOMS DES CRYPTOGAMES (groupes, genres, noms vulgaires,) cités dans la première partie. 25 17 17 17 17 14 Adianthum Agaric 11, 15, Algues Amanite 15, 16, Armillaire Ascomycètes .... 12, Asplenium Athyrium 25 Bactériacées, Bactéries. . 18 Bactéroïdes 11, 19 Basidiomycètes .... 15 Bolet 15 Cèpe 15 Champignons 10 Chanterelle 17 Charbon 12, 13 Chlorophycées 18 Chou-fleur 15 Clavaire 15 Cryptogames 8 Cryptogam. vasculaires 10, 23 Cyanophycées 18 Diatomées 18 Equisetum 26 Ergot 12, 13, 14 Fausse Oronge 17 Fleur de tan 10 Fougères 23 Fougère Aigle, mâle, femelle. 25 Fucus 17 Gyrole 17 Hépatiques 21 Hydne 15 Lactaire 17 Lépiote 17 Levure 12 Lichens 20, 21 Lycopode . • 23 Manne 21 Mildiou H Morille U Mousses 21 Mucorinées 11 Muguet 14 Muscinées 10, 21 Myxomycètes 10 Oïdium 13 Oomycètes 11 Oronge 11, 16, 17 Péronosporées 11 Phéophycées 18 Pleurote 17 Folypore 13, 15 Polystichum 25 Prèle 25 Pteris 25 Queue de cheval 26 Rhodophycées 18 Bouille 13 Teigne 14 Thallophytes .... 9, 10 Tricholome 17 Truffe 1-2 Ulve 17 Urédinées 12 Ustilaginées 12 Varech 17 Volvaire 15 TABLE ALPHABÉTIQUE DES FAMILLES ET DES TRIBUS (Les noms en italique correspondent aux tribus et les numéros en italique aux pages de la première clef.) Abiétinées. . . (54 Hypéricinées. 123, 2 '/.S. .",28 Acérinées. . 118, 247, 328 125, 2'/.'/. 329 Àmar3'llidées . 7ô, 228, 323 Juglandées. 88, 231, :;24 Ampélidées. . 118, 247, 328 Labiées. 185, 280, 332 Amygdalées. . 148, 149 Laurinées. 99, 2:;;, 325 Apocynées. 1811, 277, 332 73, 227. 323 Araliacées. 164, 270, 331 73 Aristolochiées. 98, 237, 325 121, 248, 328 Artocarpées. . 94 Loranthacées . 101. 239, 320 Asclépiadées. 181, 278, 3152 Malvacées . 115. ■J'i.->. 327 Asparagées. « , 73 117, 2'/ 7, 328 Aslragalées. . 133, 113 140. 261, 329 Aurantiacées. 122, 2 '/.S', 328 71/orées 'x; Berbéridées. . 107, 241, 320 Mvrtacées. 157. 267, 330 Bétulées. 87 177, 2 70'. 331 Borraginées. . 182, 278, 332 177, 178 Buxacées. . 105, 240, 326 Ombellifères . 163, 269, 330 Cactées. 162, 268, 330 70. 228, 323 Capparidées. . 109, 242, 327 Papilionacées. 131, J.VJ. 329 Caprifoliacées. . 165, 270, 331 Paronychiées . 117, 246, 327 Carduacées. 169, 170 Pbytolaccées . 97. 237, 325 Caryophyllées. . 117, 246, 327 Platanées . 92. 25'/. 324 Casuarinées. . 88, 231, 324 Plantaginées . 191. >JS:,. 333 Célastrinées. . 124, 249, 328 Plombaginées. . 190, 284, 333 Ce It idée s 93 Podalgriées. . 132, 133 Césalpiniées. . 145, 261, 329 Polygalées. 115, 245, -27 Chicoracées. . 170. 171 Polvgonées. . 97, (listinées 110. 242, 327 Pomacées. UN. 152 Colehicées. 73 Protéacées. 99, 237, 325 Composées. 168, 27/, 331 Quercées. . 82 Conifères. . (14. ±>'i. 323 Renonculacées. . 106 •J'il. 320 Convolvulacées. . 182, 278, 332 Rhamnées . 125. •2','.). 329 Coriariées. 120, 247, 328 118. ?r,'}. 330 Corylées. 82 148, 511 Corymbijères . 17o. 171 Rubiacées . 107. Crassulacées. . 161, 269, 330 121. 2 'iS. 328 Crucifères. 107, 241, 327 Salicinées . 8'.'. 231, 321 Cupressinées . 08 Salsolacées. 95, 25"/. 325 Cupulifères. . SI. 230, 324 Santalacées. . 102. 240, 326 Eléagnées. loi. 239, 320 Scrofularinées. . 181. ->Sti. 332 Ericacées. . . 175, 276, 331 Solanées. . 182, Eupliorbiacées. . m:',. 240, 326 Tamariscini 100. Fragariées. 148. 151 Taxinées. . 72 Fraxinées. 177 Térébmthacées . 128, ■j:,n. 52'.» Géni&tées. . 132, 133 Thyméléacées. . 99, 238, 525 Globulariées . 192. 285, 333 Trifoliolies. . . Gnétacées. 63, 224, 323 I hures. '.12 Graminées. 77, ÏJ'.K 32 1 1 i licacées. 92. : Granatées. . 160 268 330 Verbénacées . 190, (irossulariées . 102 'JCU. 330 Violaiïées. 111. Hédgsarées. . . 133, 1 12 Vulnérarîées . 132, 111 TABLE DES NOMS LATINS (GENRES. ESPÈCES ET SYNONYMES Les chiffres en caractères gras indiquent les numéros d'ordre de la table. Les nombres en chiffres ordinaires se rapportent aux pages : le premier renvoie à la première partie, le second à la première clef, les suivants aux 2e, 3 et 4" clefs. — Les synonymes sont écrits en italique (=. signifie synonyme de). Abies L 64, 1 — numidicade Lannoy. 64, — Pinsapo var. Baborensis Coss = 1. Acacia Willd. . . 146, 2 — cultriformis Cunn. 147, 3 — cyanophylla Lindl. 147, 4 — dealbata Lam. . 148, 5 — decurrens Willd. 148, — eburnea Willd. = 7. 6 — Farnesiana Willd. 148, — floribunda Hort. = 14. 7 - horrida Willd. . 147, 8 — leiophvlla Benth. 147, 9 — longifôlia Willd. 146. 10 — lophanta Willd. . 147, 11 — meianoxvlon B. Br. 147, 12 - mollissima Willd. 148, — petiolaris Lehm ~. 13. 13 — pycnantba Benth. 147, 14 — retinoides Schlecht. 147, — trinerois Hort. = 9. Acanthyllis Pom. 143. 15 — armata Lam . . 143, Acer L 11!), 16 — campestre L. 119, 247, 301, 17 — nionspessulanumL. 1 19, .... 247, 301, 18 — obtusatum Willd. 119, .... 247, 301, 19 — opulifolium Yillars, 119, 247, Adenocarpus D. C. 140. 20 — commutatus Guss. 140, 21 — decorticans Boiss. 140, — speciosus Pom. = 21. 22 — umbellatusCoss. et Dur. 140, Agave L. . . . 75, 23 — americana L. . . 7."), Alnus Tourn. . . 87. 24 — glutinosa Gœrtn.87, 230, 296. Althœa 1 116, 25 - ollicinalis L. . . 116, 225 22.". 261 262 262 261 261 261 261 262 261 261 262 261 262 262 254 254 247 310 310 310 301 259 259 259 259 228 228 230 307 24:> 21.") Alyssum L. 26 — cochleatum Coss. 27 — maritimum Lam. 28 — spinosum L. . Amelanchier Med. 29 — vulgaris Mœncb. .... 264. 29;.. AmpelodesmosLink.79, 30 — tenax Link. . 79, 22!». Amygdalus L. . 31 — communis L. — incana Pallas = — Persica L = 304. Anabasis L. . . 32 — aphylla L. 33 — articulata Moq. 34 — prostrata Pom. Anacyclus Tourn. — pedunculatns Pers. Anagyris Tourn. 35 — fœtida L. . . . Anarrhinum Desf. 36 — fruticosum Desf. Androsœmum Allioni, 123, 37 — officinale Ail. 123, 24S, Anthémis L. . . 173. — Clausonis Pom. — 39. 38 — maritima L. . . 173, 39 — pedunculata Desf. 173, — tenuisecta Pom. Anthyllis L. . 40 — Barba-Jovis L. 41 — cytisoides L. . 42 — montana L. — numidica Coss. — tragacanthoides Coss. 43 — polvcephala Desf. 141, Araucaria .luss. . 44 — excelsa B. Br. . Arbutus L. . . 45 — UnedoL. . 17.".. Arceuthobium M. Bieb. I(i2. 46 — Oxycedri M. Bieb. 102, 109, 109, 109. 109. 154, 154, 149, 14!). 346. 97. !I7. 97, !I7. = 39. 133. 133. 185. 185, ^ 39. . 141. . 141. . 141. . 141. = 15. 68, 68, 175, 276, 242 242 242 242 264 308 229 293 263 263 236 236 236 236 252 252 280 280 248 300 259 25!) 259 259 15. 25!) 276 294 23!) 23!) TABLE DES NOMS LATINS 343 Argyrolobium Eckl. et Zeyh. . . . . . 140, — grandiflorum Bois. Beut: 47 — Linnaeanum Walp. 140, 48 — uniflorum Jaub.et Spach Aria 141), — latifolia Spach = 428. — nivea Host. = 426. Aristolochia L. . 98, 49 — altissima Desf. . 98, 50 — bœtica L. . . . 98, — glanca Desf. = 50. Armeniaca Juss. . 151, 51 — vulgaris Lam. . 151, Artemisia Tourn. 174, 52 — arborescens L. . 174, 53 — atlantica Coss. . 174. 54 — campestris L. . 174, 55 — Herba-alba Asso. 174, — Saharœ Pom = 55- Arthrocnemon Moq. 96, — fruticosum Moq. = 56. — glaucum Bois. = 56. 56 — macrostachvumMoq. 96. Arundo L. . . . 80, — Bambos L. = 73. 57 — Donax L. . . . 80, — Phragmites L =. 313. 58 — Pliniana Turr. . 80, — fest ucoides Desf. =30. 59 60 61 62 63 64 65 Asparagus L. . . 73, — acutifolius L. . . 73, — albus L. . . . 73, — altissimus Munb. 74, — horridus L. . , 73, AsPERULA L. — calabrica L. = 350. Asteriscus Mœnch. 171, — maritimus Mœnch 171, AstragalusL, . . 144, — chlorocyaneus Bois. Beut. — Cossoni De Bunge =65. — Gombo Coss. . . 141, — monspessulanus L. 144, Atractylis L. . . 170, 66 — echinata Pom. . 170, — diffusa Coss. = 66 et 67. 67 — phseolepis Pom. . 170, — microcephala Coss. =68. 68 — serratuïoides Sieb. 170, Atriplex Tourn. . . . — r/laucus L. = 69. 69 - Halimus L. 95, 236. — mauritanicusBois. lient. 70 — parvifolius Lowc. 96, 71 — portulacoides L. . 96, Atropa L. — frutescens L. = 478. Ballota Benth. . 190, — bullata Pom = 72. 72 — hirsuta Benth. . 190, 259 = 47 259 259 237 237 237 263 263 275 275 275 275 275 236 235 229 229 229 228 228 228 228 228 273 273 260 = 65 260 260 274 274 274 274 236 293 70 236 236 280 280 Bambusa L. . . 81, 229 73 — arundinaceaBetz. 81, 229 — distorta Nées. = 74. — macroculmis A. et Ch. Biv. =73. — madagascariensis Hort = 74 74 — vulgaris. Wendl. 81, 229 Berberis L. . . 107. 241 — œthnensis Munb. = 75. 75 — hispaniea Boiss. 107, 241, 291, 305 Bonjeania Beich. 142, 254 76 — recta Beich. . . 142, 254 Brassica Tourn. . 108, 242 — atlantica Coss. = 78. — Cossoneana Iiois. Reut. = 77 77 — fruticulosa Cyr. . 108, 242 — glaberrima Pom. = 77. 78 — insularis Moris. . 108, 242 — mauritanica Coss. = 77. — numidica Coss. = 77. — radicata Desf. = 77. 79 — scopulorum Coss.. 108, 242 — spinescens Pom. = 79. — suff'rulieosa Desf. =286. Broussonetia Vent. 94, 233 80 — papyrifera Vent. . 94, 233 Buffonia Sauv. . 117, 246 81 — Duvaljouvii Batt. 117, 246 82 — macropetalaWillk. 117, 246 — macrosperma Munb. = 82. — percnnis Munb. = 81. Blphtai.mum L. — maritimum L = 63. Bupleurum L. . 163, 269 — Balansse Bois. Beut. = 83. — exaltation Coss. = 87. 83 — fruticcscens L. . 164, '269 84 — fruticosum L. 163,27(1. 291 85 — gibraltaricum Lam. 164, 270 86 — montanum Coss 164, 269 87 — oligactis Boiss. . 164, 269 88 — plantagineumDesf. 164, 269 89 — rigidum L. . . 164, 269 90 — spinosum L. fils. 164, 269 Buxus L. . • • 105, 21(1 91 — sempervirensL. 105,240, 300 Cactus !.. — Opuntia L. = 298. Galendula L. . . 175, 27(5 92 — Monardi Bois. Reut. 17.".. 276 93 — sufifruticosa Vahl. 17.'«. 276 Callitris Vent. . . 70, 94 — quadrivalvis Vont. 70, • >■> Calycotome Lam. 139, 95 — intermedia Lam. 139, 96 — spinosa Lam. 139, 258, 97 — villosa 1 139, Capparis. L. . . 109, — ovatu Desf. 98. 298 258 258 292 258 212 344 TABLL DES NOMS LA 'UN S — rupestris Sibth. — 98. 98 — spinosa L. . 109. 242, Carduncellus Adans. 170, 99 — Pomelianus Batt. 170, Casuarina Forst. . 88, 100' — equisetifolia Forst. 88, 101 — tenuissima Hort. . 88, Castanea Tourn. . 87, — satiua Scop. = 102. — uesca Gaertn. = 102. 102 — vulgaris Lam. 87, 230, 295, Gatananche Vaillant. 171. 103 — cespitosa Desf. . 171, C edrus Link. . . 65 104 — atlantica Mari. 65, 224, — Libani Barr. -= 104. Celtis Tourn. . . 93, 105 — australis L 93,233,2!»5, Centaurea L. . 17i>, 106 — parviflora Desf. . 170, 107 — sempervirens L. . 171, Cerasus L. . . . 14'.), 108 — aviumMœnch. 149, 263 296, Ceratonia L. . . 145, 109 - Siliqua L. . 145, 261, Cercis L. . . . 145, 110 — Siliquastrum L. . 145, Chamaerops L. 77, 111 — humilis L. . 77, 228, ClSKRARI.V L. — linifolia Biv. = 414. Cistus L. . . . 110, 112 — albidus L. 110, 243, — asperifolius Pom. = 115. 113 - Clusii Dun. 112, 243, — creticus L. = 119. 114 — crispus L. . . . 111, — eriocephalas Yiv. — 119. — halimifblius L = 230. 115 — heterophvllus Desf. 110, 243, — ineanus Lam. 116 — ladaniferus L. 117 — monspeliensis = 119. 112, 243, L. 111, 243. 118 — Munbvi Pom. . 112, 119 — polvmorphusWillk.no, 243, — Pouzolzii Delile = 121. 120 — salviaefolius L. 112 243, — sedjera Pom. = 113. 121 — varius Pourr . 112, — villosus L. — 119. Citrus L 123, 122 - Aurantium L. . 123. 123 — Bigaradia Duham. 123, 124 — Limonium Biss. et Poit. 123, 291 272 272 231 231 231 230 307 272 272 224 203 233 307 r,:\ 273 273 203 309 261 31 12 261 261 228 302 243 200 299 243 200 299 200 243 299 300 243 248 24.S 218 24, S 125 — medica L. . . 123 Glematis L. . . 107, — cirrhosa L. 107, 241, — Flammula L. 107, 241, 29 I. — semitriloba Lag. ■=. DLA L. — maritima L. = 27. Golutea L. . . . ■ — arborescens L. — afjinis Pom. = 128. Convolvulus L. 182, — cantabrica L. . 182, Contza Lesson. — saxatilis L = 306 rupeslris Desf. = 305. 126 127 128 129 126. 144, 144. Coriaria L 130 — myrtifolia L. 120, 120, 247, 298, 143, Coronilla L. . — Clusii Duf. = 133. 131 — glauca L. . . . 143. 132 — juncea L. . . . 143. 133 — minima L. . . . 143, 134 — pentaphylla Desf. 143 — Pomeli Batt. = 132. 135 — valentina L. . . 142. Corylus Tourn. . 81, 136 - Avellana L. . . 81, CotoneasterMedick,154, 137 — Fontanesi Spach. 154, 267. 294, 138 — nummularia Fisch. et Mey 154. Cratœgus L. . . 152, A ronia Bose = 139. 139 — AzarolusL. 153,266, 292, — eriocarpa Pom. = 140. 140 — laciniata Ucria. 153, 2 292, — inaura L. fils = 142. 141 — monogyna Jacq. 152. 266, 291, 142 — oxyacantha L. 153. 266, 143 — ruscinonensis Gren. et m .... 153, — triloba Poir. = 142. Cupressus Tourn. 71, — fastigittta D. C. = 147. 144 funebris Endl. . 71, — glauca Brot. = 145. — horizontalis Mill. = 147. — Hartwegii Carr. = 146. — Lambertiana Carr. — 146 145 — lusitanica Mill. . 72. 146 — macrocarpa Hartw. 72, — pcndula Staunt = 144. 147 — sempervirens L. .71. — sine/isis Gordon. = 145. Cydonia Tourn. . 156, 148 — vulgaris Fors. . 156, 248 241 290 310 254 254 278 278 247 300 260 260 260 260 260 260 230 23il 267 309 267 266 306 306. 306 291 266 226 22i ; 226 228 226 263 263 TABLE DES NOMS LATINS 345 Cytisus L. . . . 140. 258 149 — arboreus Desf. 140. 258, 301 — argenteus L. = 47. 150 - Balansœ Bois. Beut. 140, 258 151 — bœticus Webb. . 140, 238 — candicans D. C. = 204. 152 - Fontanesi Spach. 140, 258 — linifolius Lam = 209. — purgans Coss. = 150. 153 - sessilifolius L. . 140, 258 154 — triflorusL'Hér. 140, 258, 301 Daphne L. . . . 100, 238 155 — Gnidium L. 101). 239, 294 156 - Laureola L. 101, 239, 294 157 - oleoides Schreb. 101, 239 Dianthus L. . . 117, 246 158 lusitanicus Brot. . 117, 24(i Diplotaxis D. C. 108, 241 159 - tenuit'olia D. C. 108, 241 Dorycnium L. 142, 254 — Jordanianum Willk. = 160. — rectum = 76. 160 — suffruticosum Vill. 142, 254 Ebenus L. . . . 153, 254 161 — pinnata L. . . . 143, 254 Elseagnus L. . . 101, 239 162 - angustifolia L. . 101, 239 Ephedra L. . 63, 224. 298 163 altissima Desf. . 63, 224 — Cussoni Stapf = 164. — dissoluta Webb. = 164. 164 — fragilis Desf. . . 83, 224 165 — aebrodensis Tin. (>3, 224 — VillarsiiGrenetGod. = 165. Erica L. . . 175, 276, 293 166 - arborea L. . 175, 276, 298 167 - multiflora L. 17(5, 276, 298 168 — scoparia L. 176. 276, 298 — vagans Desi". = 167. Erinacea Glus. . . 133, 253 169 pungens Bois. . 133, 25:5 Eriobotrya Lindl. 156 264 170 — japonica Lindl. . 156, 264 Erysimum L. . . 108, 241 — australe Gay = 171. — elatum l'om = 171. — gramineum l'om. = 171. 171 — grandiflorum Desf. 108, 241 — nervosum Pom. == 171. — sqaarrosum Batt. = 171. Eucalyptus Lab. . 160, 267 172 - amygdalina Lab. 160, 267 173 - citriodora Hook. 159, 268 174 — cormita Lab. . . 160, 207 175 — corynocalys F. v. Mùl 1er. . . . . . 160, 267 176 - globulus Lab. . 159, 267 — maculata F. v. Mill- ier. 173. 177 — polyanlhema Schauer, . . . 159, 268 178 179 180 181 182 183 184 185 186 187 188 189 190 191 192 193 194 195 196 197 198 199 200 201 202 203 204 205 206 — rostrata Schl — rudis Endl. — viminalis Lab. Euphorbia L. . — algerienftis Bois. 183. — Bivonae Steud. — dendroides L. dnmrturum Coss. lit. 160, . 160, . 159, . 103, lient. 103, 104. = 184, — fruticosa Biv. = 181. — heterophyllaYiesf. —185. — paniculata Desf. 104. — prooincialis Willd. == 185. — rupicola Bois. == 184. — seticornis Poir. = 185. — spinosa Desf. = 181. — squamigera Lois. 104, — terracina L. . . 104, Evonymus Tourn. 124, — latifoliusScop.124. 24',). 300, Ficus Tourn. . . . 94, — Cariça L. 94, 234, 297, — elastica Roxb. . . !U, — Isevigata \ ahl. . . 95, — raacrophylla Roxb. 95, — religiosa L. . . . 95, — retusa L. 95. — rubiginosa Desf 95, — Sycomorus L, . . 95, Fraxinus Tourn. . 177, — australis Gay. = 196 — dimorpha Goss. 17S, 277. 292. — oxypbylla Bieb. 177, •'77 — rostrata Guss. = 196. Fumana Spath. . 114, arabica Spach . 1 14, — calycina Clans. . 111. glutinosa Bois. . 114, laevipes Spach. . 114. — montana Pom. 201. — scoparia Pom. 201. — Spachii Gren. God. 114, viscida Spach. 197. Genista L. . . . 134, — aspalathoides Poîrel 136, àtlantica Spach. 135 — barbara Munb. 218. i indicans L. 137, 257. cephalanta Spach Cnaregia Coss. 20X. cinerea D. C. . . 139, ■ ensia Pom. = 218. ' smrutiiii liait. 218. 207 crebrispina Pom. I)uri;ri S [ > :i <- 1 1 erioclada Spach. 218 218 135. 2(57 267 267 240 24H 2 4H 240 241) 240 240 310 2:i4 306 2:14 2:->4 234 2:44 234 23 1 2:i4 305 310 245 215 245 245 245 245 256 256 301 256 346 TABLE DES NOMS LATINS 208 — ferox Poiret. 134, 255. 292 — fliramea l'om. = 211. — ischnoclada Pom. = 211. — kabylica Coss. = 221. 209 — linifolia L. . 137, 257, 301 210 — microcephalaCoss. 136, 256 — monosperma Desf. = 211 et 358. 211 — numiclicaSpach.l3.S.257, 301 212 — pseudopilosa Coss. 139, 257 213 — quadriflora Munb. 137, '257 214 — ramosissima Desf. 139, 257 215 — retamoides Spaeh. 138, 257 — salditana Pom. = 208. — sarotes Pom. = 211. 216 — spartioides Spach. 138, 257 217 — spinulosa Pom. . 135, 255 218 — tricuspidata Desf. 135, 256, 291 219 — ulicina Spach. 135,256, 291 220 - umbellata Desf. . 137, 257 221 - Vêpres Pom. . . 135, 255 Globularia L. . . 192, 285 222 — Alypum L.. . . 192, 285 — arabica Jaub. Spaeh. = 222. — eriocephala Pom.= 222. — oesceritensis Batt. — 222. Glycirrhiza L 144, 254 223 — fœtida Desf. . . 144, 254 GomphocarpusB.Br. 182,278 224 — frulicosus B. Br. 182, 827 Grevillea B. Br. . 99. 25 7 225 — robusta Cunn. . . 99, 237 Halimium Dun. — Halimifolium Willk . = 230. Haloxylon De Bunge, 97, 235 226 — articulatum Boiss. 97, 235 Hedera L. . . . 164, 270 227 — Hélix L. 164, 270,294, 297 Helianthemum Tourn. 113, 244 228 — canum Dun. . . 113, 244 229 — Caput-Felis Bois. 113, 244 — Clausonis Pom. = 239 — croceum Pers. - 239 — floribandum Pom.= 236. — Fuinana Dun. = 201. — Fontanesi Bois. = 239 — glaucum Pers. = 239. — glutinosum Pers. =199. 230 — halimifolium. Willd. 112, 244 — lœoipes Willd. =200. 231 — lavandula-folium D. G. 113, 244 232 - Lippii Bail. . . 113. 244 233 — origanifolium Lam. 113, 244 234 - polvanthos Dun. 113. 244 235 — PomeridianumDun. 113, 244 — prostration Pom. = 236. — rotundifolium Dun. — 236. 23ô — rubellum Pers. . 113. 244 — sess ilijloru m Pers. = 232. 237 — squamatum Pers. = 113, 244 — leniiicaule Pom. = 236. 238 — viscarium Bois. Beut. 113, 244 239 — vulgare Pers. . . 113, 244 Helichrysum D. C 17:;, 272 240 — Fontanesi Camb. 173, 272 — rupestre BaQ'. = 240. Herniaria L . . 117, 'lit) — erccta Willk = 241. 241 — Fontanesi Gay. . 117, 246 — fruticosah. =r 241. — fruticosa L. var. Foit- tanesi Batt. = 24 1. Hibiscus L. . . 117, 24") — palustris Batt. = 242. 242 — roseus Thore. . 117, 245 Hypericum L. . 123 248 243 — Afrum Lam. . . 123, 248 — Androsœmum L. = 37. Iberis L. . . . lui), 241 — Balansœ Jord. = 244. 244 — ciliataL. . . . 109, 241 — Praitii Ten. = 244. — umbellata Desf. = 244. Ilex L 125, 249 245 — Aquifolium L. 125, 249, 290 Inula L 171, 274 — crebrifolia Coss. D. B. = 246. 246 — crithmoides L. . 171. 274 247 — viscosa Ait. . . 171, 274 Jasminum L.. . 180, 276 248 — fruticans L. . . 180, 276 Juglans L. . . . 88, 231 249 — regia L . . . 88, 231 JuniperusL. . . 68, 227 250 — communis L. 69, 227. 298 — hemisphserîca Pari. = 250. — nana Willd. = 250. — /jiaerocarpaSibth.et Sm. 251 251 - Oxveedrus L 68, 227. 29S 252 — phsenicea L. 69, 227. 298 253 — thurifera L. . . 70, 227 Komg.v. Adans. — maritima H. Br = 27. Lactdca L. spinosa Lam. = 482. Laurus L. . . . 99. 237 254 - nobilis L. . 99. 237. 294 Lavandula L. . 186, 2S1 255 — demain L. . . 1S7. 2S2 256 - multilîda L, . . 1S7. 2S1 257 - Stsechas L. . 186, 282. 299 Lavatera L. . . 116. 246 258 — arborea L. . . 116. 246 hispida Desf. = 260. 259 — maritima L. . . 116. 216 260 — Olbia L. . 115. 246. 297 TABLE DES NOMS LATINS 347 261 — rupestris Pom. . 116, 246 Lepidium L. . . 109, 241 262 — subulatum L. . 109, 241 Leucanthemum Tourn. — Fontanesi Lois. Reut. = 328. Limbarda Adans. — tricuspis Cass. = 246. Limoniastrum Mœnch. 284 263 — monopetalum Bois. 191, 284 Linum L. . . . 121, 248 264 — austriacum L. . 121, 248 — mauritanicum Pom. 264. — punctatum Presl. = 264. — squarrosum Munb. = 265. 265 — suflïuticosum L. 121, 248 Lithospermum Tourn. 182. 266. — consobrinum Pom 182, — fruticosum Desf. = 266. 267 — rosmarinifolium Ten. 182, Lonicera L. 268 — arborea Bois. 10( 166. 271, 300, 271, 278 278 278 271 310 290 269 — biflora Desf. 167 — canescens Schousboe = 269. — caprifolium Desf. =: 270. 270 — etrusca Santi. 166, 271. 290, 310 implexaL. . 166,271, 290 kabylica Bebder. 166, 271 Lycium L. . 184, 279, 291 afrum L. . . . 184, 279 barbarum L. . . 184, 279 europseum L. 184, 279, 306 intricatum Bois 184, 279 mediterraneum Dun. = 275. vulgare Dun. = 274. 155, 271 272 273 274 275 276 Malus Tourn. 277 — communis Po Medicago L. 278 arborea L. MeliaL. . . 279 Azedarach L. Mespilus L. — japonica Thunb. =170. Micromeria Benth. 188, — BarceZoi Willk 283. 280 debilis Pom. . . 188, filiformis Benth. = 281. 281 — 1 ontanesi Pom 282 - grœca Benth. . 283 — inodora Benth. 284 - Juliana Benth. — microphy lia Coss.D. Yi. 280. 285 uervosa Desf. . 188, 283 Moricandia D. C. 109, — alypifolia Pom, 286 — aruensis I). C. = 286 — divaricata Coss. : 286. — longirostris Pom. = 286 155, 142, 142, 117. 117, 188, 138, ISS. 188, 263 263 25 1 2Ô I 247 247 283 283 283 283 283 283 211 — pallida Pom. = 286. — patula Pom. = 286. — spinosa'Pom. — 286. 286 — suffruticosa D. C. 109, 241 Morus L. ... 94, 233 287 — alba L. . . . 94. 233 288 — nigra L. . . . 91. 233 Myrtus L. . 157, 267 289 — communis L. ÎÔ7. 207. 300 Nerium L. . . . 181, 277 290 — Oleander L. 181, 277. 298 Nicotiana Tourn. 184, 279 291 - glauca Graham. . 184, 279 Noaea Moq. ... 97, 235 292 spinosissimaMoq. 97, 235 Obione Ga>rtn. — portulacoides Moq. = 71. Odontospermum Neck. — marîtimum Neck. = 63. Olea 1 179. 277 293 — europaea L. 179, 277. 299 Ononis L 112. 200 294 — antiquorum Coss. 142. 260 298 — aragonensis Asso. 142, 260 — arborescens Desf. = 297. 296 fnuticosa 1 142. 260 297 - hispida Desf. . 142. 260 — pungens Pom. = 294. Opuntia Tourn. . 162, 268 298 - Ficus indica Haw. 162, 268 Oreobliton Dur. . 95, 235 — chcnopodioides Coss. D. R. 299. 299 — thesioides Dur. <-t Moq. 95, 235 Osyris L. ... 102, 240 300 — alba L. . . 102, 240 294 301 — lanceolata Hochs et Steud. . 102.2111. 291 — quadrifida Sal/m. — 301. — quadripartita Dec. : 301. Paliurus Tourn. . 128, 249 — aculeatus Lam. = 302. 302 — ausiralis Gœrtn. . 128, 249 Passerina L. = Tiiy.mi i i \. Periploca L. . . 182, 278 — angustifolia Lab. 303. 303 - laevigata \ii. . 182, 278 Persica Tourn. 151, 263 304 - vulgaris Mill. . 151, 263 PhagnalonCass. . 172. 271 — grœcum Lois. = 305. — lepidotum Pom. =^306. 305 — rupestre D. C. . 172. 271 306 saxatile Cass. . 172. 274 307 sordidum D. C. . 172. 271 — Tenorei Presl. 305. Phillyraea l'on m. 180, 277 308 angustofolia L. 180.277, 309 — hu. loba L. . 179, 277. 300 310 -- média L. , 179, 277. 300 348 TABLE DES NOMS LATINS Phœnix L. . . . 76, 229 311 - dactylifera L. 76,229, 302 312 — canariensis Hort. 77, '2.2'.) Phragmites Trin. 80, 229 313 — comnmnis Trin. . 80, 229 Physalis L. . . 183, 280 3U — Alkekengi L. . . 183, 280 315 — puhescens L. . . 183, 280 PhytolaccaTourn. 97, 237 316 - dioica L. . . . 97. 237 Pinus Tourn. . . 65, 22G 317 — canariensis Chr. Smith. 68, 226 318 — halepensis Mill. 66,226, 293 319 — in-ignis Dougl.. . 07, 22li 320 — Laricio Poir. . . 68, 226 321 — longifolia Roxb. . 68, 226 322 — maritima Lam. 67, 226, 293 — P inaster Soland. = 322. 323 — Pinea L. . . . 67, 226 — radiata Don. = 319. Pirus Tourn. 324 — longipes Coss. 155, 263, 291, 306 — Malus L. = 277. Pistacia L. . . . 129, 251 325 — atlanticaDesf.130, 251, 309 326 — Lentiscus L. 129, 251, 302 327 — Terebinthus L. 129, 251, 302, 309 PlagiusL'Hér. . . 174, 273 328 - virgatus D. C. . 174, 273 Plantago L. . . 191, 285 329 — albicans L. . . 191, 285 330 — allantica Batt. . 192. 285 — crithnwides Desf = 331. — cynops Desf. — 332. 331 — macrorrhiza Poir. 192, 285 332 — mauritanica B. B. 192, 285 — serpentina Munb. := 330- Platanus L. . . 92, 231 333 orientalis L. . . 92, 231 Polycarpon Lœil. 117, 24(1 334 - pcploidesD.C. . 117, 246 Polycnemon L. . 96, 235 335 — Fontanesi Dur. et Moq. 96, 235 Polygala L. . 115, 245 336 — Munbvana Boiss. 115, 245 Polygohum L. . 98. 237 — Balansœ Bois. Beut. — 337 337 — equisetiforme Siblh. et Sm 98, 237 — flayellare Spr. = 337. 338 — maritiraum L. - 98. 237 — scoparium Bâti. = 337. PopulusL. . . . 90, 232 339 - alba L. . 90, 232. 297. 308 340 - nigra L. 91, 232, 296, 308 — niuea Fish. =: 339. — pyramidalis Rozier = 340. 341 — TremulaL. 91, 232, 297, 308 281 281 264 Prasium L. . . . 189, 342 — majus L. . . . 189. Prunus L. . . . 150. — Armeniaca L. =51. — avium L. — 108. 343 - divaricata Led. . 151, 264 344 — domestica L. . . 151, 264 345 — insititia L. 150. 264. 291, 296, 3(16, 309 346 — prostrata Lab. 150, 264, 296. 309 347 — spinosa L. . . 150, 264 Punica L. . . . 100, 268 348 — Granatum L. . . 160, 268 Putoria Pers. . . 108. 271 349 - brevifolia Coss. . 108. 271 350 - calabrica Pers. 168, 271, 299 — cymosa Pom. — 350. Quercus L. . . . 86, 230 351 — Afarès Pom. 86, 230, 290, 308 — Ballola Desf. = 353. — castaneœfolia C.A.Mever=351 352 — coccifera L. 84, 231, 290, 295 353 — Ilex L. . . . 84, 231 295 — lusitanien D. C = 354. 354 — Mirbeckii Dur. 85,250, 297, 308 — occidentalis Gay. = 355. — pseudo-coccifera Desf. - 352. — Robur Desf. = 354. — Suber L. . 82, 231, 295 Rétama Bois. . . 139, 258 — atlanticu Pom. = 358. — Bovei Spach. . . 139. 258 — Duriœi Spach = 356. — Betam Webb. . 139, 258 — sphaîrocarpa Bois. 139, 258, 293 RhamnusL. . . 126. 250 — AlaternusL. 120. 250, 295 — Alatemus var. prostrata Bois. = 364. alpina L. . 126, 250. 309 anyustifalia Lange = 363 355 356 357 358 359 360 361 — cathartica L. . . 126, 256 362 — Frangula L. . 120. — libanolica Bois. = 360. 25(1 363 250 364 — myrtifolia Willk. 126, 250 365 — oleoides L. . 127. 250, 291 Rhus L 130. 251 366 — Coriaria L. . . 130, — dioica Brous. = 367. 251 367 — oxvacantha Cav. 131. 251. 302 — oxyacanthoides Dum. — 367. 368 pentaphvlla Desf. 131. 251 Ribes L 163. 209 369 - petraeum Wulf. . 103. 269 TABLE DES NOMS LATINS 340 269, 305 104, 240 104, 240 144, 254 144, 254 265, 305 152, 265 = 374. 152, 265 370 — Uva-crispa L. 163 Ricinus Tourn. . 371 — communis L. Robinia L. . . . 372 — Pseudo-Acacia L. Rosa L 373 — ■ agrestis Savi. . — andegavensis Basl. 374 — canina L. — Deseglisei Bor. = 374. — dumalis Bechst. = 374. — dumetorum Thuil. = 374. — Fontanesi Pom. — 378. — lutetiana Lem. = 374. 375 — micrantha Sm. . 152, 265 376 — montana Chaix. . 152, 265 377 — moschata L. . . 152, 265 — numidica Gren. = 380. 378 — Pouzini Tratt. . 152, 265 — prostrata D. C. = 379. - scandens Mill. = 379. 379 — sempervirens L. 152, 265, 292 — sepium Thuil. — 373. — Seraphini Coss. = 380. 380 — sicula Tratt. . . 152, 265 381 — stylosa Desv. . . 152, 265 — tomentella Lem. = 374. Rosmarinus L. . 189, 281 — lavandulaceus do Noé = 382. 382 — officinalis L. 189, 281, 299 Rubia L 167, 271 383 — peregrina L. . . 167, 271 Rubus L 151, 264 — atlanticus Pom. = 385. 384 — discolor Weihe. 151, 264, 292 — frulicosus L. = 384. 385 — numidicus Focke. 151, 254, 292 Rumex L. , . . 98. 237 386 - Aristidis Coss. . 98, 237 Ruscus L. . . . 74, 228 387 — aculcatus L. . . 74, 228 388 — HypoglOssum L. . 75, 228 — hypopliyllum L. = 3S8. Ruta L 122, 148 — bracteosa I). C. = 389. 389 — angustifolia Pcrs. 122, 248 — graueolens L. =r 389. 390 - montana L. . . 122, 248 Salicornia L. . . 96, 235 391 - frulicosa L. . . 96, 235 — mticrostachija Moric. — 56. Salix Tourn. . . . 89, 232 — segyptiaca Muni) = 397. 392 — alba L. 90, 232, 296, 307 393 — amygdalina L. 90, 232, 307 394 - babylonica L. . . 90, 232 395 — einerea L. . . . 90. 232 396 — fragilis 1 90, 232 397 - pedicellataDesf.89,232, 294. 296, 307 — pendula Ser. = 396. 398 — purpurea L. 89, 232. 296, 307 — Inandra Duby = 393. Salsola L. . . . 97 236 — articuldta Forsk. - 33. — articulata L = 226. — camphorosmoides Desf. = 292. — Echinus Lab. = 292. — fruticosa Cas. — 399. — longifolia Moq. = 399. 399 — oppositifolia Desf. 97, 236 400 — vermiculata Forsk. (.)7, 236 Salvia L. . . . 188, 283, 401 — Aucheri Bentb. . 188, 283. 402 — Balansœ de Noë. 189, 283 403 — triloba L 61s. . . 189, 283 Sambucus L. . . l(i.">. 270 404 — nigra L. . . 165, 270, 302 Santolina L. . . 173,. 275 — africana Jord. = 405. — ccmescens Lag. = 4C6. 405 — chamsecvparyssus L. 173, 27;, 406 — rosmarinifolia L. 173. 275 — squarrosa Willd. = 406. Satureia L. . . . 188, 280 — capitata L. = 455. — filiformis Desf. - 281. — nervasa Desf. = 285. 407 - montana L. . . 188, 280 Schinus L. . . . 131, 251 408 — molle L. . . . 131. 251 409 — terebinthifolius Baddi, 131, 251 Securinega Juss . loi. 240 410 - buxifoliaJ. Mûllei\ lui. 240 Sedum L. . . . 161, 269 411 — multiceps Coss. et Dur. 161, 269 Sempervivum L. 161, 269 412 — arboreum Desf. . 161, 269 Senecio L. . . . 17.',, 275 413 - Cineraria I). C. . 175, 275 414 — linifoliusD. C . 175. 275 Sideritis 1 1 9, 284 — arborescens Muni,. 420. 415 atlantica l'on,. . 189 281 416 — Guyoniana liois. Reul ." 181». 284 — Guillonii l'iinli. 417 417 — hyssopifolia L. . 189, 284 418 — incana L . . 189, 281 419 - leucantha Cav. . 189, 284 420 - mania De Noé. . 189, 284 421 — ochroleucaDeNoé. 189, 284 — pycnostachgs Pom. 416. — oirgata Desf. = 418. 350 TABLE DES NOMS LATINS SmilaxL. . . . T."). 227 422 — aspera L. . 75, 227. 290 — mauritanica Des!'. = 422. Solanum L. , 183. 279 — chlorocarpum D. C. = 423 423 — Dulcamara L. . 183, 279 — miniatum Mert. et Koch = 433. 424 — sodomamm L. . 183. 279 — villosum L. = 423. SonchusL. . . . 171. 272 — pectinatus D. C. = 435. — spinosus D. C. = 482. 425 — tenerrimus L. . 171, 272 Sorbus L. . . . 155, 266 426 - Aria Crantz, 155, 266, 296, 309 427 — domestica L. . 155, 266 428 - latifolia Pers. . 156, 266 429 — torminalis Crantz, 155, 266, 297, 309 Spartium L. . . 134, 252 — aspalathoidcs Desf. = 202. — ferox Desf. = 208. 430 — junceum L. 134, 252, 293 — ramosissimiun Desf. = 214. Stœhelina L. . . 170. 273 431 - dabia L. . . . 170, 273 Statice Willd. . . 191. 284 432 — asparagoides Coss. et Dur 191, 284 Stipa L 79, 229 433 — tenacissima L. 79, 229. 293 Suaeda Forsk. . . 96, 236 434 - fruticosa L. . . 96, 236 435 — pruinosa Lange. 96, 236 435 — vera Moq. . . 97, 236 Tamarix L. .161,268, 307 437 - africana Poir. 161,268, 293 438 — Bounop;va Gav . 161, 268 439— BoveanaDeBunge, 161, 268 440 - gallica L. . 161, 268, 293 441 — rubella Batt. . . 161, 268 Taxus Tourn. . . 72, 225 442 — baccata L. . 72, 225, 294 Tetraclinis Benth. et Hook. — articulata Vahl. — 94. Teucrium L. . . 186, 281 443 — albidum Munb. . 186, 281 — aureiforme Pom. - 445. — capitatum L. = 445. — cephalotes Pom. = 445. — compositum Pom. =445. — crispum Pom. t: 446. — flavovirens Batt. = 445. — foliosum Pom. == 445. 444 — fruticans L. 186,281. 299 445 — Polium 1 186, 281 — polycephalum Pom. = 445. 446 — pseudoscorodonia Desf. 186, 281 — sla-chadifolium Pom. = 445. — thymoides Pom. — 445. — virescens Pom. = 445. Thuya L 71, 225 — articulata Vahl. =s 94. 447 — gigantea Nuit. . 71. 225 Thymelœa Toum. 99. 238 448 — hirsuta L. . . . 99, 238 449 — microphvllaCoss. 99, 238 450 — nitida Desf. . . 100, 238 451 — Tarton-raira Ail. 11)0. 238 452 — virescens Coss. . 100, 238 453 — virgata Desf. . . 100, 238 Thymus L. . . . 187, 282 — algcricnsis B. B. = 460. 454 — candidissimus Bail. 187. 282 455 — eapitatus Hoffm. . 187, 282 456 - eiliatus Desf. . . 187. 283 — coloratus Bois. Beut. = 456. 457 — dreatensis Batt. . 188, 282 458 — Fontanesi Bois. Beat. 187, 282 — gracillimus Pom. =r 456. 459 — Guyoniï De Noé. 18S, 282 — heterophyllus Batt. — 458. 460 — hirtus Wahl. . . 187, 283 461 - lanceolatus Desf. 188, 282 — mastichîna Desf. = 458. — Monardi De Noé — 458. — Munbyanus B. B. = 456. 462 — numidicus Poir. . 188, 282 463 — numidicus varkabvlicus Batt " 188, 282 — pallidus Coss. — 460. — striatus Munb. =. 460. — subulatus Pom. s= 456. Ulex L 134, 255 464 — afrieanus Webb. 134, 255, 290 465 — europa-us L. . . 134, 255 466 — Webbianus Coss. 134, 255 Ulmus Tourn. . . 92. 233 467 — campestris L. 92. 233. 295, 307 Veronica Tourn. . 185. 280 468 — rosea Desf. . . 185, 280 Viburnum L. . . 166, 270 469 Lantana L. 166, 270, 310 470 — Opulus L. . . . 166, 270 471 — Tinus L. . 166, 270. 300 Vinca L 181. 278 472 — major L. . . . 181, 278 473 — mediaLink et Hoff. 181, 278 Viola Tourn. . . 115. 245 474 — arboresceos L. 115, 245 — suberosa Desf. = 474. Viscum L. . . . 102. 239 475 — album 1 102, 239 Vitex 1 190. 285 476 Agnus-castus L. 190, 285, 302, 310 TABLE DES NOMS LATINS 351 Vitis L 118, 247 477 — vinifera L. 118. 247, 290, 306 Withania Pauqui. 183, 279 478 — frutescens Pauqui. 183, 279, 294 Zizyphus Tourn. 127, 249 479 — Lotus L. 127. 249, 289, 305 480 - vulgaris Lam. . 128, 249 Zollikoferia D. C. 171, 274 481 — arborescens Batt. 171, 274 482 — spinosa Bois . . 171, 274 TABLE DES NOMS FRANÇAIS DES GENRES ET DES NOMS VULGAIRES (Les numéros en italique correspondent aux pages de la première clef). Abricotier Absinthe Acacia Acacia (faux) Acanthyllis Adénocarpe Afarès. ... 86, 230, Agave Ajonc 134, Alaterne 126, Alfa 79, Alisier 155, Alkékenge Alysson Amandier Amélanehier. . 154, 26k, Anabasis Anagyre Anarrhinum Androsème. . . . 123, Anthémis Anthyllis Araucaria Arbousier. . . 175, 276, Arbre à poivre. ... Arbre de Judée. Argyrolobe Aristoloche Armoise Arroche 95, Asperge Aspic Astérolide Astragale Atractylis Aubépine Aune. . . 87, 230, 296, Azérolier 151, 263 . 174 146 144 143 140 308 75 252 250 229 266 183 109 149 294 97 133 185 248 173 141 68 294 145 140 98 174 235 73 171 143 170 152 307 153 261 25k 25k 253 316 22S 290 317 293 309 279 2kl 263 308 236 252 280 300 272 253 225 319 190 261 253 237 213 293 228 187 273 260 272 263 314 266 Baguenaudier 144, 254 Ballotte 190, 2S0 Ballotte (Chêne) 84 Bambou 81, 229 Bellombra (Bella sombra;. 97, 237 Bigaradier 123, 2k8 Blue gum 159 Bois puant 133 Bonjéanie 142, 254 Bonnet de Prêtre 124 Bourdaine 126, 250 Bruvère. . 176, 276, 293, 298, 319 Buffonie 117, 246 Bugrane 141 Buis 105, 2k0, 300 Buplévre. . . . 164, 269, 294 C Calycotome . . . 139, 252. 292 Camomille 173, 272 Canne. (Voir Roseau.) Caoutchouc 95 Câprier 109, 242, 291 Cardoncelle 170, 272 Caroubier. . . 145, 261, 302, 318 Caroubier de Chien 133 Casuarina 88, 231 Cédratier 12li. Cèdre. . . . 65, 200. 224, 320 Cèdre de Bussaco 72 Centaurée 170. 272 Cerisier 149 Chalef 101, 239 Châtaignier. 87, 230. 294. 307, 315 Chêne. . . 82. 198, 230, 290. 293 294, 296. 297, 30cS. 316, 317 Chèvrefeuille. 116, 270, 290, 300 310 Chou 108. JW Ciste 110. 242. 299 Citronnier 123, 248 Clématite. . . 106. 241, 290, 310 Cognassier 156, 263 Coqueret 183, 270 Coronille 142. 254 TABLK DES NOMS FRANÇAIS 353 Corroyère. . . 120, 247, 298, 300 Cotonéaster . . 154, 267, 294, 309 Cotonnier 117 Coudrier 81, 230 Crapaudine 189, 280 Cupidone 171, 272 Cyprès 71, 22.5 Cylise 140, 253, 301 H Daphné 100, 238, 294 Dattier 70, 229, 302 Diss. 79, 229, 293 Dorycnium 142, 254 Douce-amère 183, 27.9 Ebène 143, 25'i Ephédra 0.5. 224, 298 Epine-vinette. . 107, ?'//. 29!, 31);) Eral.le. 118, 247, 301, 3111, 317, 31.S Erinacée 133, 25.',' Estragon 17.") Eucalyptus 159, 267 Euphorbe 103, 240 Faux Acacia 144, 2.~>'i Faux Kermès 8.") Faux Poivrier. (Voir Molle.) Figuier. . 94, 233, 297, 306, 318 Filao 231 Fragon 74, 227 Frêne. 177, 277, 292 302, 305. 310, 315 Fumana 114, 2'i2 Fusain. . . . 124, 249, 300, 310 "7/ 167, 239, 971 Garou îoo 294 Gattilier . 190 235 3(12, 311) Genêt . . 134, 252. 253 291, 293, 292 301 Genévrier. . 08, 2011, 225, 298, 320 Germandrce. 180. 2,S7, 299 192. 235 144 Gommier . 157 Gomphocarpe . 182. 273 160, 268 Grémil. 182, 278 G ré vi liée . 9'.). 23/ Groseillier. . 103, 269, 305 Groseillier d'Ame •ique 183 lui', 110. *>•,"» 245 FLORE FORESTIÈRE Halfa. (Voir Alfa.) Hajime 95. 236. 293 Haloxylon <)7_ 235 Hélianthème \\2, 242 Hérissonne ];;;; Herniaire. . . 1]7( 24g Houx .... 125, 249, 200! 318 Iberis . If. . . . Immortelle Inule. . . . . 109, -_>'// 72. 225, 294, 320 . . . 173, 272 . . . 171, 272 Jasmin. Joubarbe Jujubier. 180, 276 161, 269 127, 2)9, 31)5 Ketmie ]]7 245 Kermès ,S4. 231, 316 Laiteron Laurier des Bois . Laurier rose. . 181, 277 Laurier sauce. . 99, 237, Laurier Tin Lavande. . . . l,S(i, Lavatéra Lentisque. . . 129, 251, Lierre. . 164, 270, 294. Lilas des Indes. Limoniastre Lin Liseron Liseron épineux Lotier droit Luzerne Lyciet. . . . 184, 27.'/, M 171, 101, 21 IN. 294, 280, 115. 302, 2! 17. 117, 191, 121, 182. 142. 291, 272 23i 318 317 166 2'.)'.) 245 310 317 247 28 ; 248 278 75 142 25'/ 306 Manna gum Margousier Mauve Mélia Merisier . 1 1'.). 263, 296, Micocoulier. 93, 22:;. 294, M icroméi ie Millepertuis Mimosa. ( Voir Acacia ) M..I1.- Morelle Moricandia Muflier Mûrier '.H. Myrte . . . . 157, 267. 309, 307, 188, 12.-,. 131. 1(1'.». 311(1, 23 159 117 115 117 31, S 315 280 248 250 24 1 185 315 31!) 354 TABLE DES NOMS FRANÇAIS N Néflier 15(>, 264 Nérion 180 Nerprun . 126,249,291, 294, .'509, 317 Noaea 97, 235 Noirpruu 126 Noisetier 87, 230 Noyer 88, 231, 317 O Œillet 117, 246 Olivier. . 179, 200, 277, 299, 318 Olivier de Bohème 101 Ononis 141, 253 Oranger 123, 248 Oréobliton 95, 235 Orme . . 92, 233, 294, 307, 315 Oseille 98, 237 Osier 98 Osyris 102, 240, 294 P Paliure 128, 249 Palmier 76, 228, 302 Passerage 109, 24/ Passerine 99, 238 Pêcher 151, 263 Périploca 182, 273 Pervenche 181, 277 Petit Houx. (Voir Fragon.) Peuplier . 90, 232, 296, 297, 308 319 Phagnalon 172, 272 Philaria . . . 179. 277, 300, 317 Pin. . . 65, 199, 224, 293, 320 Pistachier. 120, 250, 302. 309, 31(5 Platane 92, 231 Plagie ....... 174, 273 Plantain 191, 285 Poirier. . 155, 263, 291, 306, 319 Poivrier d'Amérique. . 131, 251 Polycarpon 117, 246 Polycnemon 96, 235 Polygala 115, 245 Pommier 155, 263 Prasion 189, 281 Prunellier 150, 264 Prunier. . 150, 263, 291, 296, 306 309 Putoria 168, 271, 299 R Red box tree 160 Red gura 159 Réglisse 144. 254 Renouée 98, 236 Retam 139, 253, 293 Ricin 11)4. 240 Robinier 144. 254 Romarin .... 189, 281, 299 Ronce 151. 262, 292 Roseau 80, 229 Rosier. . . . 152,262,292,305 Rouvet 102, 240, ^94 Rue 122. 246 S Sain bois 100 Salicorne 96. 235 Salsepareille. ... 75, 227. 290 Salsola 97, 235 Santoline 173, 273 Sapin 64, 225, 320 Sarriette 188, 280 Sauge 188, 281 Saule . 89, 231, 294,296, 307, 319 Securinega 104, 240 Sedum 161, 269 Séneçon 175, 2i2 Séné des Arabes 176 Sorbier. . 155, 263, 296, 297, 319 Souci 175. :',".; Statice 191, 284 Stéhéline 170, 273 Suéda 96, 235 Sugar gum 160 Sumac 130. 250, 302 Sureau 165, 270, 302 T Tabac 184, 279 Tamarin ......... 160 Tamaris . 160. 268, 293. 307. 314 Térébinthe 129, 251, 302, 309, 316 Thézera 131, 251 Thuya. ^ 70, 71, 200, 225, 298. 320 Tb3-m. (Voir aussi Armoise.) 187. 281 Tortillard 93 Tremble 91, 232, 308 u Uvette. (Voir Fphédra.) V Vélar . 108. 241 Verne. (Voir Aune.) Véronicpie 185. 280 Vigne . . 117, 247, 290, 306. 315 Vigne de Judée 183 Violette 115, 245 Viorne. . . . 166. 270. 300. 310 w Wilhania .... 183, 279, 294 Y Yate tree 160 Yéble 166 Yeuse 84 z Zéen 85, 230, 308, 316 TABLE DES NOMS ARABES BERBÈRES ET KABYLES En se reportant aux pages indiquées de la première clef, on trouvera les plantes auxquelles se rapportent les noms indigènes qui figurent ci-dessous. Toutefois celte table ne devra être employée pour l'identification des espèces qu'avec prudence, car les noms vulgaires des plantes varient souvent avec les localités. Non seulement la même plante peut être désignée d'une façon différente, mais le même nom peut aussi s'appliquer à des espèces très éloignées l'une de l'autre. Açab. . . . Achhed. . Acgarçif. . Açrarçif. . Adafal . . . Addad . . . Adarchi. . Adhid . . . Adjeram. . Ad lès. . . . Adhrim. . A fa lès , . . Agramia. . Agran . Agridh . . . Aïag. . . . Aïath. . . . Aïoual . Akerma. . Akhelendj. Akisoun. . Akhilouan. Aklil. . . . Akrenbith. Alenda. Allaïg. . . . Amelzi. . . Anaref . Aoeb el Dib . Ankcraf . Aoud el A li niai Aoud cl Ma. Aousedj. . Arar. . . . Areradj. Ari . Arous. . Asba. . Aslan Atbertag Ati/.ir Aul'ni. . 229 277 230 295 270 274 247 271 236 229 2(i3 230 266 267 270 281 260 227 242 276 230 270 2.S1 242 224 204 225 271 228 200 23(1 232 279 227 22.S 229 239 211 Azberbour. Azelen . Azemmour Azenzou. . Azoumbei . Azzou . . Begnoun Belbel .... Beloula. Bendjir. Bendoq. Beneçar. . Benks .... Bennour Bèrgouq. . Betoum. Betoum el Kiffan. Bineçar. lion Addad. . Bougramen. . Bourouchtoum. . Bou Menten . . Bon Neggar . Bou Seman. . Bouzerou . 217 277 277 241 220 258 22) 236 258 241 230 240 240 279 204 251 251 245 276 274 2S5 273 241 207 Cafçaf 232 Cabiel «1 Djeddi 271 Cegran 266 Cbadjerel en Nabal 258 Chahmel el Atrous. • . . . 270 Chaibcl cl Adjouz. .... 275 Chebrog. . ' 255 Chedida 255. 260 Cbedjei (. Chedjeret . . 200. 275 ( .IkIi. bai 259 ( 11 1 1 msia '-'15 Chih 275 Chourcb el Khellé 230 356 TABLE DES NOMS ARABES D Dalia 247 Dardar 277 Defla 277 Deniim 266 Dherou 251 Diss 229 Djamir 276 Djefen 271 Douni 228 E El Hamra 248 F Felgui 260 Fernan 231 Fidjel 248 Foua 271 G Ghanim 229 Ghourim 278 Guelouta 234 Guendoul 255, 258 GuPtaf 236 Guiddaum 239 H Habb el Melouk 263 Halfa 229 Hallab 278 Hameida 237 Harami 270 Hariria 278 Harra 241 Hasba 278 Hejji 251 Helhal 281 Hoaggui 258 I Iazir 1281 Ibiqués 233 Iggui 231 Ighsel 249 llili 277 Imilten 2(i!) Inguel 224 Inijel 264 Isekkim 228 Isembel 270 Iskerchi 227 Isisnou 276 K Kabar 242 Kastel 230 Kçab 229 259 , 260 Keddad, Kedad. . 253, 254 Kef Mericm. . . . . 285 Kerendel . . . . 235 Kerma . . . . 234 Kerroucb . . . . 231 . . . 245 Khalaf . . . . . 239 Kharkhacb. . . . . 231 ... 252 Kharroub, Kharoub . . . . 261 . . . 240 235 232 . 246 Khilaf . . Kbobaza. . ... 260 . . . 235 ... 263 Kitan. . . . . . . 248 Kidane. . . . 272 •>!•> . . . 246 Ktem. . 277 L Lahiet el Djeddi ... 269 . . . 239 Lim-en-X'Cara . . . 279 Lindj .... . . . 276 . . . 270 263 M ... 274 . . . 246 Margatah . . . . 240 . . . 263 Meddad. . . . . . 224 Melifet el Khadem. . . . 2S5 Melila . . . 250 •'75 . . . 238 . . . 259 N . . . 270 241 233 229 259 Neckla .... Nefel . 254 O Ouarneguer . . . . 240 Ouerd .... 265 Oulinou. . 233 Ouni el Lebina . 240 Ousser .... 228 Glissera. . 236 TABLE DES NOMS ARABES 357 Q Queiçoun 275 Queiquob 247 R Radim 240 Reguig ........ 244, 245 Rehan 267 Retam 258 Rious 270 Romman 268 Rond 270 Rouba 266 Rouiza 247 Roumman el Anhari. . . . 248 Round 237 S Sedra 249 Sekhoum 228 Sensak 228 Semmoumed 236 Sferdjel 26.3 Snouber 226 Soltan er Rhaba 271 Souid 236 Sous 254 T Tàafert 265 Tadzaït 229 Tafa 269 Taisent 232 Taga 227 Taïda 226 Taikra 273 Tamerbout 227 Tamthouka 277 Tankalet 234 Taselt 237 Taikra 273 Taselgha 285 Taza 251 Tazouggart 249, 255 Techt 230 Tefah 263 Tegargar 225 Tegoul'a 275 Terzaz 233 Tesselent 277 Tezera 251 Thagthag 240, 252 Tbarfa 268 Tharoubia 271 Tiférès 263 Tifest. 248 Tizourin 269 Tourner! 225 Tout 233 Touzzala 243 Touzzelt 243. 277 Z Zaïta 284 Zarour 266 Zater 282 Zegrech 227 Zehn 230 Zeizecq 235 Zenboudj 277 Zitoum. 277 TABLE DES MATIERES Avertissement. PREMIERE PARTIE Notions de Eotanique appliquée à la Sylviculture Chapitre I. — Généralités 1-8 — II. — Les plantes sans fleurs ou Cryptogames. . . 8-26 — III. — Les plantes à fleurs ou Phanérogames. — Racine. Tige. — Feuille 2K-40 — IV. — La fleur, le fruit, la graine 4Û-48 — V. — Germination et développement des arbres. — Procédés de multiplication. — Respiration. — Transpiration. — Nutrition et rôle de la lu- mière 48-57 — VI. — Classification des plantes à fleurs ou Phané- rogames 57 f>2 — VIL — Les Gymnospermes 63 72 — VIII. — Les Monocotylédones 73-81 — IX. — Les Apétales 81 105 — X. — Les Dialypélales 10!') 165 — XL — Les Gamopétales 165-193 — XII. — Notions de géographie botanique. — Réparti- tion des essences forestières en Algérie. . . 193-201 — XIII — Usage des tableaux de la flore — Herbiers . . 201-205 DEUXIÈME PARTIE Tableaux synoptiques Première clef : Tableaux synoptiques pour la détermination des principales espèces ligneuses de 1 Algérie en utilisant les carac- tères des fleurs et des fruits 209-285 Deuxième clef : Tableaux synoptiques pour la détermination des principales espèces ligneuses d'après les organes végétatifs. . 289-302 Troisième clef : Tableaux synoptiques pour la détermination en hiver des plantes ligneuses à feuilles caduques 305-310 Quatrième clef : Tableaux synoptiques pour la détermination des bois 313-320 Tableau sommaire des caractères des familles 323-333 TABLES Table des abréviations 335 Table des termes expliqués dans la première partie ;>.'i7 Table des noms des Cryptogames (groupes, genres noms vulgaires) cités dans la première partie 340 Table alphabétique des familles et des tribus 341 Table des noms latins genres, espèces et synonymes) 342-351 Table des noms français des genres et des noms vulgaires. . . il Table des noms arabes, berbères et kabyles 355-357 Table des matières 358 Carte de l'Algérie : 359 •3 = = — fi Poitiers. — Société française d'Imprimerie. 21 2g0 DATE DUE A s L,..i LU u I— Ld û:'. O U o AGRICULTURE FORESTRY LIBRARY i i i i ^^i^m[est^ ] ) ) j *^\^^^\m^\ \ . •-• 7 / h ,^f * -< i i i