,-,..'i'^iï^'-;- i"T!^v,,^; -MM' >sJ ;?^ Librairie Hédicale et ScieQtitiqQe Jacques LECSE7AUE8 23, Rue Racine, PARIS [Prit VOdéon et V Ecole de Médecine!. Grand assortiment de Livres de Médecine et de Sciences natarelles Anciens et modernes, neufs et d'occasion Thèses, Brochures ACHAT DE BIBLIOTHÈQUES THE LIBRARY OF THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA LOS ANGELES GIFT OF HERBARIUM r>* Digitized by the Internet Archive in 2009 with funding from University of Ottawa http://www.arcliive.org/details/florelorraine02godr FLORE DE LORRAINE Nancy, imprimerie de veuve Raybois cl comp. FLORE DE LORRAINE PAR D. A. GODRON, Docteur en Médecine et Docteur es Sciences, Doyen de la Faculté des Sciences de Nancy et Professeur d'Histoire naturelle à la même Faculté, Directeur du Jardin des plantes. Président de la Société d'Acclimatation fondée ii Nancy pour la Zone du Nord-Est, Chevalier de la Légion d'honneur, ancien Directeur de l'École de Médecine de Nancy, ancien Recteur départemental à Montpellier et à Besançon, etc. DEUXIEME EDITION. TOME SECOND. — -65=><î?'3feJ *-f" *-> -1- "^te <^JL — 2 — i. A. polifolia L. Sp. 564. [Andromède à feuilles de Po- lium.) — Fleurs penchées, réunies 4 à 8 presque en ombelle au sommet des rameaux ; pédoncules uniflores, roses, 3 ou 4 fois plus longs que les fleurs. Calice appliqué, profondément divisé en segments ovales. Corolle un peu anguleuse, blanche- rosée, à lobes courts et roulés en dehors. Anthères munies de 2 arêtes. Capsule dressée, globuleuse-pentagonale, noire et glau- que. Feuilles persistantes, très-brièvement pétiolées, coriaces, elliptiques-oblongues, mucronées, entières, roulées sur les bords, vertes et luisant'es en dessus, blanches et pourvues d'une forte côte médiane en dessous. Tiges rameuses, couchées et radicantes à la base, puis ascendantes. Racine longue, rampante. — Plante très-élégante, glabre. 3Iarais tourbeux de la chaîne des Vosges ; Gérardmer, au Fain-du- grand-Etang, au Gazon-Martin, Tanache; le Tholy et le Vallin (J/om- geot), Firschmess, hautes Chaumes de Péris et dans toutes les tourbières du versant occidental du Hohneck [Mougeot] ; Bitche {SchiiUz). t). Mai- juin. 2. Calluna Salisb. Calice quadripartite. Corolle campanulée, non contractée à la gorge, à 4 divisions. Etamines 8. Capsule à 4 loges et à 4 val- ves ; déhiscence septifrage. — Feuilles opposées, imbriquées sur quatre rangs. 1. C. Tnlsrarîs Salisb. iiiLinn. trans. 6, p. 317 ; Erico. vulgaris L. Sp. 50 1 . (Ccdlv.ne commune.) — Fleurs penchées, brièvement pédonculées, disposées en longue grappe unilatérale au sommet des rameaux. Calice coloré, pétaloïde, divisé presque jusqu'à la base en lobes lancéolés et obtus, entouré à la base de petites bradées vertes et imbriquées. Corolle de moitié plus courte que le calice, campanulée, profondément divisée en lobes lan- céolés. Etamines incluses; anthères pourvues à la base de 2 arêtes dentelées, souvent bifides. Style plus long que la corolle ; stigmate quadrilobé. Capsule globuleuse, velue. Feuilles sessiles, très- courtes, obtuses, brièvement ciliées, convexes sur le dos, concaves en dessus, prolongées à la base en 2 appendices subulés, contigus et quelquefois soudés. Tige très-rameuse, tortueuse, difl"use ; rameaux dressés. — Fleurs roses , plus rarement blanches. Commun dans les bois des terrains siliceux, jamais sur le sol calcaire. î). Aoùt-aulomne. 5. Erica L. Calice quadripartite. Corolle ovoïde ou globuleuse, à 4 di- visions. Etamines 8. Capsule à 4 loges et à 4 valves; déhiscence loculicide. — Feuilles alternes, opposées ou verticillées. l.E. tetralix L. Sp. 502. {Druijhi'e quatetiiée.) — Fleurs un peu penchées, brièvement pédonculées, réunies 5-12 en grappe au sommet des rameaux. Calice profondément divisé en lobes lancéolés. Corolle ovoïde, d'un rose plus ou moins foncé, resserré à la gorge, à lobes courts et roulés en dehors. Etamines incluses ; anthères pourvues de deux arêtes (incnient dentelées d'un côté. Style un peu plus long que la corolle ; stigniate en tête, noir. Capsule globuleuse, à huit angles, velue-soyeuse. Feuilles rapprochées, très-brièvement pétiolées, verticillées par 2 ou par -4, étalées, linéaires ou ovales, obtuses, vertes en dessus, blan- châtres en dessous, épaisses, roulées sur les bords et fortement ciliées-glanduleuses. Tige rameuse, pubescente au sommet. Rare ; lieux tourbeux des bois. Bar-Ie-Duc, au bois de Savonnicres {Uumbert) ; Sampigny {l'abbé Pierrot), i). Juillet-septembre. LYIII. l.e:]vtibui.ariées. Fleurs hermaphrodites, irrégulières. Calice libre, persistant, à 2 ou 5 divisions. Corolle gamopétale, hypogyne, caduque, per- sonée ou bilabiée, à tube court et prolongé en éperon. Etamines 2, insérées à la base de la lèvre supérieure ; anthères adnées, uniloculaires , s'ouvrant en travers. Style très-court et épais; stigmate bilabié, à lèvre supérieure courte et quelquefois nulle. Ovaire hbre, uniloculaire, polysperme, à placenta basilaire et globuleux. Le fruit est une capsule qui se rompt irrégulièrement ou se fend en deux valves du sommet à la base. Graines petites, rugueuses. Embryon droit, sans divisions ou à 2 cotylédons courts ; radicule dirigée vers le hile ; albumen nul. — Plantes aquatiques. ( Calice à S divisions; corolle bilabiée. . . . Pinguicula (n" \). \ Calice à 2 divisions; corolle personée. . . Ulricularia (no2). _ 4 -, 1 . PiNGUICUL L. Calice inégal, quinquépartite. Corolle bilabiée, à lèvre supé- rieure échancrée ou bifide, l'inférieure trilobée. Capsule s'ou- vrant en deux valves. — Plantes des marais. d. P. Tuig^aris L. Sp. 25. {Grassette commune.) — Fleurs solitaires, terminales, penchées. Calice petit, à segments ovales, obtus, dont les trois supérieurs égaux et dressés et les deux inférieurs dirigés en bas. Corolle à lèvre supérieure courte, bipartite, à lèvre inférieure plus grande et divisée en lobes oblongs-obovés, écartés ; éperon grêle et ordinairement droit , plus court que la corolle. Capsule ovoïde-conique. Graines très- petites, oblongues, finement alvéolées. Feuilles toutes radicales, disposées en rosette, d'un vert pâle, un peu charnues, onctueuses au toucher, ovales, obtuses, réfléchies sur les bords. Une à quatre hampes unitlores, dressées. Racine fibreuse. — Fleurs violettes. Lieux humides et tourbeux des hautes Vosges, au Hohneck, Rotabac, lac Noir, Ballons de Saint-Maurice et de Servance {Mougcut). ip. Juin- juillet. 2. Utriculariâ L. Calice à deux sépales entiers; Tun supérieur, l'autre infé- rieur. Corolle personée, à lèvre supérieure émarginée ou en- tière, à palais très-saillant et fermant la gorge. Capsule s'ouvrant irrégulièrement et transversalement au-dessus de la base. — Plantes flottant dans l'eau. Î Lèvre supérieure de la corolle égalant le palais 2 Lèvre supérieure de la corolle une fois plus longue que le pa- lais II. inlermedia (n° 2). i Lanières des feuilles bordées de fines épines Ù. vulgaris (n" J). Lanières des feuilles non bordées d'épines U. minor (n° 3) . l. U. Tulg'aris L. Sp. 26. {Utriculaire commune.) — Fleurs pédonculées, au nombre de 5-10, formant une grappe simple, lâche, terminale; pédoncules dressés au moment de la fructifi- cation^ munis à leur base d'une bractée courte et ovale. Corolle ^- 5 — jaune, striée d'orangé sur le palais, beaucoup plus grande que le calice, fermée à la gorge; éperon conique, trois ou quatre fois plus long que large; lèvre supérieure aussi longue que le palais, entière au sommet et onduleuse sur les bords ; lèvre in- férieure beaucoup plus grande. Capsule globuleuse, couronnée par le style persistant. Graines hexagonales. Feuilles alternes, étalées de tous côtés, rapprochées, ovales dans leur pourtour, 2 ou 3 fois divisées en lanières capillaires ; celles-ci bordées de fines épines et pourvues de vésicules nombreuses, obliquement ovoïdes, déprimées au sommet muni de deux faisceaux de poils. Tige grêle, longuement nue au sommet, rameuse inférieurement; rameaux feuilles dans toute leur longueur. Assez commun dans les marais de la chaîne des Vosges. Plus rare dans la plaine. Nancy, à' la prairie de Tomblaine, où je l'ai revu en 48S6 ; Rosières-aux-Salines {Soyer- Willemet) ; Pont - à -Mousson (Léré) ; Lunéville, à 3Iondon et à Clianteheux [Gtiibal). ftletz, au bois de Borny [Holandre] ; au Saulcy (Monard) ; Bitche, Kœching sur la Sarre {Schultz). Verdun ; Saint-Mihiel {Léré) ; Commercy (Doisy) , Sampigny {l'abbé Pierrot) ; Gussainville près d'Elain, Fresnes, Haumont, Hazavant, Doncourt-aux-Templiers (Warion). Ramberviliers {Billot); Bruyères {Mougeoi). if. Juin-aoùl. 2. u. îutermedia Hayn. in Schrad. journ. iSOO, 4 , p. 18. (Utricidaire intermédiaire.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : fleurs moins nombreuses; corolle d'un jaune plus paie, strié de pourpre sur le palais et la lèvre supérieure ; celle-ci une fois plus longue que le palais ; feuilles réniformes dans leur pourtour, dressées, distiques et placées dans le même plan que la tige, pourvues sur les bords des lanières d'épines plus fortes, mais toujours dépourvues de vésicules; celles-ci placées sur les rameaux non feuilles. Peu commun. Lacs des Vosges, Gérardmer et Longemer {Mougeot). Existait autrefois à Rosières-aux-Salines {Soyer- Willemet). Tf. Juillet- août. 3. u. luinor L. Sp. 26. (Utriculaire naine.) — Fleurs pédonculées, au nombre de 4 ou 5, formant une grappe simple, lâche, terminale; pédoncules réfléchis au moment de la fructifi- cation, munis à leur base d'une bractée courte, ovale en cœur. Corolle de moitié plus petite que dans les espèces précédentes, d'un jaune pâle, munie sur le palais déprimé de stries ferrugi- neuses, ouverte à la gorge ; éperon court, aussi large que long; — 6 — lèvre supérieure aussi longue que le palais, émarginée au som- met; lèvre inférieure plus grande. Feuilles alternes, étalées de tous côtés, ovales dans leur pourtour, deux fois divisées en la- nières finement capillaires et dépourvues d'épines; vésicules petites, peu nombreuses, placées les unes sur les feuilles, les autres sur les rameaux dépourvus de feuilles. Tige filiforme, longuemeut nue au sommet, nue également à la base, rameuse inférieurement; rameaux les uns feuilles, les autres aphylles. — Plante beaucoup plus petite que les deux précédentes dans toutes ses parties. Eau\ stagnantes. Lunéville, aux tourbières de Clianteheux (Guibal). Bitclie, Haspelsclieidl, etc. {Schullz). Remiremont, Epinal {Mougeot), Gérardmer, Vagney {docteur Berher). nf. Juin-août. LIX. PRIlIUIiACÉElS». Fleurs hermaphrodites, régulières. Calice libre ou très- rarement soudé à la base de Tovaire, tubuleux, à 4 ou 5 divisions, rarement plus, persistant ou caduc. Corolle gamopé- tale, hypogATie, marcescente ou caduque, à 4- on 5 divisions alternant avec celles du cahce. Etamines A ou o, insérées sur le tube ou à la gorge de la corolle et opposées à ses divisions ; an- thères biloculaires, s'ouvrant en long. Style simple; stigmate entier. Ovaire libre ou rarement soudé par sa base au calice, uniloculaire, polysperme ; placenta central, libre. Le fruit est une capsule, s'ouvrant au sommet ou dans toute sa longueur en autant de valves qu'il y a de divisions au calice; plus rarement la capsule s'ouvre circulaireraent par un opercule. Graines ses- siles et reçues dans les fossettes du placenta. Embryon droit, niché dans un albumen charnu; radicule dirigée vers le hile ou éloignée de cet organe. i Fleurs en ombelle 2 Fleurs en grappe 3 Fleurs axillaires 't i Corolle à tube plus long que le calice ou l'égalant ; Primula (n" 1). Corolle à tube plus court que le calice.. . Androsace (n» 2). S Feuilles allernes, pinnalipartites Ilottonia (n" 6). Feuilles allernes, entières Samolus {n° 7). Feuilles opposées ou verticillées, entières î> ^ ( Fleurs à i divisions florales Centunculus (n» 5). * ( Fleurs à b divisions florales S 1 Capsule s'ouvrant transversalement par un opercule .% Anagaliis (n^ i) . Capsule s'ouvrant en 5 valves Lysimachia (n" 3). 1 . Primdla L. Calice à 5 dents, à tube souvent anguleux et enflé. Corolle longuement tubuleuse, in fundihxdi forme ou hypocratériforme, à cinq divisions obtuses, émarginées ou bifides. Etamines 5. Cap- sule libre, s'ouvrant au sommet en 5 valves entières ou bifides. Graines nombreuses, rugueuses, planes sur le dos, convexes à la face ventrale qui porte le bile. — Fleurs en ombelle, au sommet d'une hampe ; feuilles radicales, en rosette. . ( Feuilles insensiblement allénuées en pétiole 2 ( Feuilles brusquement contractées en pétiole .\ 3 ÎTube de la corolle égalant la moitié du diamètre du limbe. . . , P. grandi flora (n" 1) . Tube de la corolle égalant le diamètre du limbe P. o//icinali-grandiflora (n° 2). Î Limbe de la corolle concave ; calice à tube enflé , . P. officinalis (n" 3) . Limbe de la corolle plan ; calice à tube appliqué P. elatior {q° 4) . 4. P. g^randiflora Lam. Illustr. n° i929; p. acaidisJacq. Mise. ^ , p. 158. {Primevère à grandes fleurs.) — Fleurs dressées, portées sur de longs pédoncules laineux, paraissant radicaux et munis à leur base d'une bractée étroite et subulée. Calice pentagonal, velu sur les angles, muni de dents égalant presque le tube, étroitement lancéolées, longuement acuminées, subulées, à pointe fléchie en dedans. Corolle plissée à la gorge, à tube égalant le demi-diamètre du limbe ; celui-ci plan, à cinq lobes en cœur renversé et maculés d'orangé à leur base. Capsule ovoïde, égalant la longueur du tube du calice étroitement ap- pliqué sur elle. Graines brunes, anguleuses, finement chagri- nées. Feuilles toutes radicales, disposées en rosette, fortement ridées en réseau, glabres en dessus, mollement velues et plus pâles en dessous , irrégulièrement dentées, obovées, atténuées insensiblement en pétiole ailé. Hampe extrêmement courte, mais existant toujours et ne s'allongeant jamais, comme cela a lieu clans îa plante suivante. — Fleurs les plus grandes du genre, presque inodores^ d'un jaune pàle^ plus rarement blanches lavées de violet (à Tétat sauvage). Bois du calcaire jurassique. Nancy, au bois de Malzéville [Willeniet). if. Mars-avril. Rem. Cette plante n'existe en Lorraine que dans la localité indiquée ; elle y est abondante. Il est à noter que le coteau de Malzéville est isolé de notre chaîne jurassique par la \ allée de la Meurihe. 2. P. officinali-^rraiidiflora Gren. et Godr. FI. f)\, t. 2, p. 449; P. variabilis Goupil, Ann. soc. lin. t. 3, p. 246 et 248 et t. 4, p. 294. {Primevère variable.) — Se distingue de l'es- pèce précédente par les caractères suivants : fleurs moins grandes; dents du calice beaucoup plus courtes, plus larges, lancéolées, brièvement acuminées, égalant le tiers de la longueur du tube; corolle d'un jaune plus vif, à tube égalant presque le diamètre du limbe; capsule- p/i/s courte que le tube du calice; celui-ci évasé à la maturité, écarté de la capsule. Tantôt les pédoncules paraissent radicaux, mais plus souvent ils sont portés sur une îiampe qui dépasse les feuilles et cela souvent sur une seule et même souche. — Plante stérile (du moins à Malzéville), qui se rencontre toujours en société avec les P. grandiflora et offici- nalis. Bois du calcaire jurassique. Nancy, au bois de Malzéville. ip. Mars- avril. 3. P. officiiialis Jacq. Mise, j , p. 159 ; P. veris a. offici- nalis L. Sp. 107 . {Primevèi^e officinale.) — Fleurs penchées d'un même côté; pédoncules courts, inégaux, mollement et brièvement tomenteux, se redressant à la maturité; bractées petites, ovales, longuement subulées. Calice pentagonal, unifor- mément blanchâtre, enflé et très-ouvert, muni de dents égalant la moitié du tube, ovales et hrièvemunt mucronées. Corolle plis- sée à la gorge, à tube plus long que le limbe ; celui-ci concave, à cinq lobes en cœur renversé et maculés d "orangé à leur base. Capsule ovoïde, n'atteignant pas la longueur du tube du calice, qui en est très-écarté. Graines brunes, anguleuses, iinement chagrinées. Feuilles toutes radicales, disposées en rosette, ridées en réseau, glabres supérieurement, pubescentes ou plus rarement blanches-tomenteuses en dessous [P. inflata Lehm. Monogr. t. 2), ouduleuses et inégalement dentées ou crénelées sur les bords. — 9 — ovaleS;, obtuses, brusquement contractées en pétiole ailé et sou- vent creusées en cœur à leur base. Hampe dressée, dépassant ordinairement les feuilles, rarement presque nulle. — Fleurs petites, d'un jaune vif, très-odorantes. Commun dans les prairies et dans les l)ois, dans tous les terrains, if. Avril. 4. P. elatior Jacq. Mise, i , p. iùS ; P. veris /3 elatior L. Sp. 204. {Primevère élevée.) — Fleurs pencliées d'un même côté; pédoncules courts, inégaux, mollement velus, se redressant à la maturité; bractées petites, lancéolées, subulées. Calice pen- tagonal, vert sur les angles, blanchâtre et transparent dans les intervalles, non cnflé.i^ appliqué sur le tube de la corolle, muni de dents égalant la moitié du tube, lancéolées, acuminées, subu- lées. Corolle un peu dilatée à la gorge qui est glabre, souvent uniformément orangé, yorna/s plissée, à tube égalant presque le limbe; celui-ci plan, à cinq lobes à peine émarginés et non ma- culés à leur base. Capsule ovoïde-oblongue, dépassant le tube du calice étroitement appliqué sur elle. Graines brunes, angu- leuses, linement chagrinées. Feuilles toutes radicales, disposées en rosette, ridées en réseau, velues en dessous, onduleuses et inégalement dentées ou crénelées sur les bords, ovales ou oblon- gues, obtuses, brusquement contractées en pétiole ailé. Hampe dressée, allongée. — Fleurs d'un jaune pùle, inodores, plus grandes que l'espèce précédente. Bois humides. ip. 3Iars-avrii. 2. Androsace L. Calice quiquéfide. Corolle brièvement tubuleuse, infundihuli- forme ou hypocratérifoi-me, à 5 divisions ordinairement entières. Elamines 5. Capsule libre, s' on\r uni profondément en 5 valves. Graines un peu rugueuses. — Ce genre ne se distingue du pré- cédent par aucun caractère important et il faudra peut-être l'y réunir, comme l'a proposé Griesselich. f Feuilles elliptiques ; corolle à limbe concave ! A. maxima (n" 1 ). ( Feuilles linéaires; corolle à limbe plan. . , A. carnea (n» 2). i. A. maxima L. Sp. 303. [Androsacc à grand calice.) — Fleurs en ombelle; involucre à folioles grandes, étalées, obovées, quelquefois faiblement dentelées. Calice velu, devenant très-grand — 10 — à la maturité, à tube globuleux, à limbe divisé en 5 lobes très- étalés, ovales, aigus et quelquefois dentelés. Corolle beaucoup plus courte que le calice, à gorge plissée, mais non contractée, à limbe concave dont les segments sont obovés, obtus et entiers. Capsule globuleuse. Graines nombreuses, brunes, trigones, fine- ment alvéolées sur les faces, velues sur les angles très-saillants. Feuilles toutes radicales, disposées en rosette, un peu épaisses, glabres ou presque glabres, souvent rougeâtres en dessous, elliptiques, aiguës, atténuées à la base, dentées dans leur moitié supérieure. Une ou plusieurs hampes naissant du collet de la racine ; la centrale dressée, les latérales étalées. Racine mince, longue, verticale. — Fleurs blanches, jaunes à la gorge. Très-rare; moissons. Nancy, à Saudronviller (iJ/o»mier). Neufclià- leau {Mougeot). Vraisemblablement ialroduit avec les graines de cé- réales. O. Avril-mai. 2. A. carnea L. Sp. 204 ; A. Lachenalii Gmel. Bad. 1 , p. 437! {Androsace couleur de chair.) — Fleurs en ombelle ; involucre à folioles linéaires-lancéolées, entières. Calice glabre ou peu velu, s'accroissant à peine à la maturité, à tube angu- leux, obconique, divisé en cinq lobes dressés et aigus. Corolle un peu plus longue que le calice, à gorge plissée et contractée, à limbe plan, dont les segments sont obovés et entiers. Capsule ovoïde. Cinq graines oblongues, très-comprimées, glabres et finement alvéolées. Feuilles un peu épaisses, carénées en dessus, brièvement ciliées, toujours entières, linéaij^es, insensiblement atténuées à partir de la base et courbées en crochet au sommet. Tiges nombreuses, couchées et radicantes à la base, puis dres- sées et couvertes de feuilles étroitement imbriquées dont les in- férieures réfléchies et fanées; les supérieures formant rosette; du centre de cette rosette s'élèvent des hampes dressées et fine- ment pubescentes en étoile. — Fleurs roses. Très-rare ; dans les rocailles au sommel du Ballon de Soullz, où celte plante fut trouvée-dès 1737, dans une herborisation à laquelle ont jiris pari Lachenal, Slœhelinus, Spielmanu [Litl. ad. Ilallerum t. 'i, j>. 110) ; elle y existe encore de nos jours, ip. Juillel-aoùt. 3. Lysimachia L. Calice quinquépartite. Corolle rotacée, à tube très-court, à limbe à 5 lobes entiers. Etamines 5, insérées sur la gorge de la corolle. Capsule libre, s'ouvrant au sommet par cinq values. Graines globuleuses ou anguleuses. — H — . I Fleurs réunies en grappe terminale L, vulgaris {ti° i). \ Fleurs solitaires et axillaires 2 g I Feuilles orbiculaires L. nummularia (n*» 2). ( Feuilles ovales, aiguës L. nemorwu {n° 3). 1. li. Tiiisfaris L. Sp. 209. {Lysimaque commune.) — Fleurs pédonculées, disposées en grappe rameuse terminale; pé- doncules cylindriques, égalant la fleur. Calice à segments lancéo- lés, acuminés, suhidés, carénés sur le dos, ciliés, munis extérieu- rement et près du bord d'une ligne rouge. Corolle plus grande que le calice, à segments ovales et pourvus intérieurement de petits points jaunes glanduleux. Etamines à filets soudés dans leur tiers inférieur, couvrant l'ovaire. Feuilles opposées, plus rarement verticillées par 3 ou par -4, brièvement pétiolées, ponctuées de noir, ovales-lancéolées, aigtiës, entières, plus paies et pubescentes en dessous. Tige dressée, obtusément quadrangulaire, simple ou rameuse. Souche rampante. — Plante mollement velue; fleurs jaunes. Commun; bords des ruisseaux et lieux humides. Tf. Juin-juillet. 2. li. uummularia L. Sp. 21 i . {Lysimaque nummulaire.) — Fleurs pédonculées, opposées, solitaires et axillaires; pé- doncules quadrangulaires, un peu plus courts que la feuille. Calice à segments ovales, acuminés, aigus, en cœur à la base, ponctués de brun. Corolle plus grande que le calice, a segments ovales, munis intérieurement de petits points jaunes glanduleux. Etamines à filets brièvement soudés à la base et ne couvrant pas l'ovaire. Feuilles opposées, brièvement pétiolées, glabres, ponc- tuées de brun, 07'biculai?'es, très-obtuses, entières, quelquefois un peu en cœur à la base. Tiges couchées, rampantes à la base, quadrangulaires, ordinairement simples. Souche rampante. — Plante tout à fait glabre ; fleurs d'un jaune vif. Commun dans les prairies humides, au bord des fossés, tp. Juin-juillet. 3. Ij. nemorum L. Sp. 241. {Lysimaque des bois.) — Fleurs pédonculées, opposées, solitaires et axillaires; pédon- cules iîliformes, plus longs que la feuille. Calice à segments linéaires et snhulés. Corolle plus grande que le calice, à segments ovales, obtus, et finement glanduleux sur les bords. Etamines à filets libres à la base. Feuilles opposées, écartées, très-brièvement pétiolées, glabres, ovales, aiguës, rudes et entières sur les bords. Tiges grêles, couchées, redressées au sommet, à la fin radicantes — 12 — à la base, rameuses, à deux angles. Souche rampante. — Plante luisante, tout à fait glabre ; fleurs jaunes, plus petites que dans les deux espèces précédentes. Communi dans les bois de la chaîne des Vosges sur le grès et sur le granit : Bilche, Saverne, Sarrebourg, Nydeck, Badonviller, Saint-Dié, Hohueck, Ballons, Rambervillers, etc. Assez commun sur les grès verts : forêt d'Argonne [Doisy). Rare dans les bois des terrains calcaires : Nancy, à la forèl de Haie {IFillemet jtère). if. Juin-juillet. 4. Anagallis L. Calice quinquépartite. Cofolle rotacée, à 5 lobes entiers. Etamines 5, insérées au sommet du tube de la corolle. Capsule libre, s'ouvrant transversalement par un opercule. Graines pla- nes sur le dos, coniques, convexes sur la face ventrale qui porte le hile. ( Segments du calice scarieux aux bords. . A. arvensis {n^ \). \ Segments du calice herbacés aux bords. . . A tenella (n" 2). 1. A. arvensisZ. Sp. 211. {Mouron des champs.) — Fleurs opposées, axillaires, pédonculées; pédoncule grêle, un peu plus long que la feuille, d'abord dressé-étalé, puis réfléchi au moment de la fructification. Calice <à segments lancéolés, acuminés, très- aigus, meinbraneux sur les bords, carénés sur le dos. Corolle étalée en roue, un peu plus longue que le cahce, divisée en 5 segments oblongs, plus ou moins dentés, glabres ou ciliés-glandu- leux au sommet. Etamines à filets velus. Capsule globuleuse. Graines d'un noir mat, trigones, linemenl rugueuses. Feuilles opposées, plus rarement ternées {A. latifolia Dois. FI. delà Meuse, p. 189, non L.), sessiles, ponctuées de noir en dessous, ovales ou lancéolées. Tiges rameuses, diffuses, couchées à la base, quadrangulaires. — Plante glabre; fleurs rouges {A. phœnicea Lam. FI. fr. 2, p. 45), ou roses, ou blanches, ou bleues [A. cœrulea Schreb. Spicil. FI. lips. p. 5). Commun dans les lieux cultivés. ©. Juin-octobre. 2. A. tenella L. Mant. 335. {Mouron délicat.) — Fleura opposées, axillaires, pédonculées ; pédoncule filiforme, 2 ou 3 fois plus long que la feuille, d'abord dressé, puis réfléchi au moment de la fructiflcation. Calice à segments linéaires-lancéolés, subulés, non membraneux sur les bords. Corolle 2 fois plus longue que — 15 — le calice, à segments étalés, veinés, linéaires-oblongs, entiers et glabres au sommet. Etamines à filets très-velus. Capsule et graines beaucoup plus petites que dans l'espèce précédente. Feuilles opposées, très-rapprochées, brièvemenf pétiolées, non ponctuées, presque arrondies. Tiges rameuses, rampantes à la base, filiformes, quadrangulaires. — Plante glabre, très-grêle ; fleurs grandes, roses. Marais tourbeux. Rambervillers [Dillol). Forèl d'Argonnc {Doisy). ip. Juillel-août. 5. Centuncwlus L. Calice quadripartite. Corolle suburcéolée, à tube court et globuleux, à limbe à 4 lobes entiers. Etamines -4, insérées à la gorge de la corolle. Capsule libre, s'ouvrant ti^ansversalement par un opercule. Graines anguleuses. 1. €. miiiîmus L. Sp. 169. {Centenille naine.) — Fleurs très-petites, solitaires, axillaires, presque sessiles. Calice à seg- ments linéaires, acuminés, subulés, plus longs que la corolle. Capsule globuleuse, apiculée, plus courte que le calice. Graines petites, noires, triquôtres, fmement ponctuées. Feuilles sessiles ou brièvement pétiolées, ovales, aiguës, entières, étalées; les 2 ou 3 paires inférieures opposées, toutes les autres alternes. Tige dressée, rameuse ; rameaux étalés. — Plante très-petite, glabre ; fleurs blanches ou rosées, s'ouvrant seulement vers le milieu du jour. Champs sablonneux, cultivés avant l'hiver. Nancy, à Tomblaine (Suard), à Nabéeor, la Malgrange; Dombasic (Suard); Lunéville ; Sar- rebourg {de Baudot). 3Ielz, à Woippy {Léo); Sarralbe , Kœskastel, Herbitzheim {Warion); Bilche {Schullz). Fresnes, Doncourl-aux-Tem- piiers (n'arioH). Pierrepont près de Rambervillers et Bruyères \lHuu- geot et Billot). ©. Juin-juillet. 6. HOTTONIA L. Calice quînquépartite. Corolle hypocratéri forme , épaissie à la gorge, à limbe divisé en 5 lobes. Etamines 5, insérées sur le tube de la corolle. Capsule se divisant en 5 valves qui restent adhérentes au sommet et à la base. — 14- — 1. H. palnstris L. Sp. 208. [Hottonie des marais.) — Fleurs pédonculées, disposées au sommet de la tige en verticilles écartés ; pédoncules d'alDord étalés, puis courbés et réfléchis au moment de la fructification, munis à leur base d'une bractée linéaire, subulée et aussi longue qu'eux. Calice divisé en segments linéaires, calleux au sommet, étalés. Corolle beaucoup plus longue que le calice, à tube court et un peu élargi à la base, à limbe plan, divisé en lobes obovés et faiblement émarginés. Capsule ovoïde, acuminée. Graines petites, brunes, trigoues. Feuilles éparses, rapprochées, fragiles, pectinées-pinnatipartites, à lanières épaisses, comprimées, aiguës, rapprochées; les feuilles supérieures disposées en rosette. Tige submergée, oblique et feuillée inférieurement, émettant de longues radicelles de la rosette de feuilles, puis dressée au-dessus de celles-ci et tout à fait nue dans sa partie supérieure. Souche rampante. — Fleurs grandes, d'un rose pâle, jaunes à la gorge. ■ Très-rare; fossés, marais. Sampigny {C abbé Pierrot). Neufchàleau {Mougeot). Tp. 3Iai-juiu. 7. Samolus Tourn. Calice qidnquéfîde, à tube soudé à la base de Tovaire. Corolle subcampumdée , quinquépartite. Etamines fertiles 5, opposées aux divisions de la corolle, et 5 stériles, filiformes, alternes avec les parties de la corolle et faisant saillie entre ses lobes. Capsule semi-adhérente, s'ouvrant en 5 valves. Graines anguleuses. 1. s. Valerandi L. Sp. 243. {Somole de Voler andus.) — Fleurs pédonculées , disposées en grappe terminale , à la fin allongée ; pédoncules grêles, nus à la base, étalés-dressés, ge- nouillés au-dessus du milieu et munis à la courbure d'une bractéole lancéolée. Calice à tube semi-globuleux, à dents lar- gement ovales et dressées. Corolle petite, mais plus longue que le calice, à tube court, à limbe étalé et divisé en lobes obovés, obtus, finement crénelés. Capsule un peu plus courte que le calice. Graines très-petites, brunes, trigones, lisses. Feuilles d'un vert un peu glauque, entières; les radicales disposées en rosette, obovées-oblongues, atténuées en pétiole ; les caulinaires alternes, obovées, brièvement pétiolées. Tige arrondie, dressée, simple ou rameuse. Souche courte, prémorse, fibreuse. — Plante glabre ; Heurs petites, blanches. — 15 — Peu commun; marais, prés humides. Nancy, à Jarville (Siiard) ; ma- rais salés à Vie, Dieuze (Guibal). Cociieren [Holandre), Forbach, Rosbrucii et toute la vallée de la Bossel [Sclmltz). Saint-3IihieI [Léré) ; Sampigny [l'abbé Pierrot). Charmes, à Brantigny au bord du ruisseau Taxai [Mougeot). ip. Juin-août. LX. AQUIFOIiIAC]^::ES>. Fleurs hermaphrodites ou unisexuelles, régulières. CaHce hbre, persistant, à 3-6 dents. Corolle brièvement gamopétale, hypo- gyne_, caduque, à .3-6 divisions, à préfloraison imbricative. Eta- mines en nombre égal à celui des divisions de la corolle et alter- nant avec elles; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Stigmate subsessile, lobé. Ovaire à 2-6 loges monospermes; ovule inséré au sommet de l'angle interne de la loge. Le fruit est une drupe, renfermant de 2 à 6 noyaux osseux. Graine à testa membraneux. Embryon très-petit, logé dans un albumen charnu ; cotylédons épais, orbiculaires ; radicule rapprochée du hile. — Arbres ou arbustes, à feuilles persistantes. 1 . Ilex L. Calice petit, urcéolé. Corolle rotacée, à lobes obtus. Stigmate quadripartite. Drupe à A- loges, à 4 noyaux, à A graines. — Arbustes à feuilles coriaces et alternes. 4. I. Aqnifoiiiiiii L. Sp. 18 i. {Houx commun.) — Fleurs brièvement pédonculées, axillaires, fasciculées, quelquefois soli- taires par avortement, à A, plus rarement à 3 ou 5 divisions. Calice petit, à dents obtuses, pubescentes sur les bords. Corolle à lobes étalés, obtus, concaves au sommet. Fruits globuleux, rouges, persistants quelquefois jusqu'au développement des nou- velles fleurs ; noyaux oblongs, ombiliqués au sommet. Feuilles alternes, persistantes, brièvement pétiolées, ovales ou ovales- oblongues , épaisses , coriaces , cartilagineuses sur les bords, glabres, luisantes, d'un vert foncé en dessus, d'un vert gai en dessous, toujours terminées par une forte épine, le plus souvent dentées-épineuses et onduleuses sur les bords [var. a, vulgaris Rclib. FI. excurs. 433), ou bien devenant sur les vieux pieds entières et planes (far. |3 scnescens Gaud. Helv. ■/, p. 462), ou se présentant sous les deux formes sur le même pied {vcij\ — 16 — heferophylla RM. l. c.) — Arbuste très-rameux, à rameaux verts et luisants ; fleurs blanches. Commua sur le grès vosgiea daus loulc la chaîne des Vosges. Sur les grès verts de la forèl d'Argonne. M. Scliullz a trouvé entre Bilche, Stuzzelbronn et Eppeubronn une variété naine de cette espèce. \). Mai- juin. LXI. OLÉACB^ES. Fleurs hermaphrodites ou unisexuelles, régulières. Calice gamosépale, persistant, à 4 dents, ou quelquefois calice nul. Corolle gamopétale, hypogyne, à 4 lobes dont la préfloraison est imbricative; plus rarement corolle nulle. Etamines 2, hypo- gynes, mais à filets un peu soudés par leur base au tube de la co- rolle et insérés entre ses divisions; anthères biloculaires, s'ou- vrant en long. Style très-court; stigmate entier ou bilobé. Ovaire libre, biloculaire ; ovules solitaires ou géminés dans chaque loge et fixés au sommet de la cloison. Le fruit est une baie, une drupe ou une capsule indéhiscente ailée. Graines ordinairement comprimées, quelquefois pourvues d'une aile membraneuse. Embryon droit, niché au centre d'vm albumen charnu ; cotylé- dons foliacés; radicule supère. — Arbres ou arbustes, à feuilles opposées. /" Un calice et une corolle ; feuilles persistantes I Ligustrum (a" 1 ) . ( Calice et corolle nuls ; feuilles caduques . Fraxinus (a** 2) . 1. Ligustrum L. Fleurs hermaphrodites. Calice petit, caduc, à tube court, à limbe quadridenté. CoroWc in fiindi/jidi forme , à tube cylindrique, à luuhe quadripartite. Stigmate bilide. Baie globuleuse, à 2 loges mono-bispermes. — Feuilles simples. \. li. Yulgarc L. Sp. iO. {Troène commun.) — Fleurs brièvement pédonculées, disposées en thyrse serré au sommet des rameaux. Calice à dents extrêmement courtes. Corolle à lobes ovales, obtus, concaves, étalés. Stigmate épais. Baie globu- leuse, de la grosseur d'un pois, amère, noire à la maturité, persistant jusqu'au printemps. Graines noires, finement ponctuées. Feuilles opposées, brièvement pétiolées, presque coriaces, gla- — 17 — bres, luisantes, entières, elliptiques avec un court mucron, per- sistantes pendant Tliiver. — Arbuste rameux, à écorce grisâtre et un peu verruqueuse ; fleurs blanches, odorantes. Commun; haies, bois, dans Ions les terrains, ij. Juin-juillel. 2. Fraxinus L. Fleurs polygames. Calice et corolle nuls. Stigmate bifide. Capsule comprimée, indéhiscente, prolongée en aile au sommet, uniloculaire et monosperme par avortement. — Feuilles impa- ripinnées. i. F. excelsîop L. Sp. i509. {Frêne élevé.) — Fleurs paraissant avant les feuilles et disposées en grappes opposées, rapprochées au sommet des rameaux, d'abord dressées, puis penchées à la maturité. Fruits jaunâtres, oblongs, coriaces, ai- lés dans leur moitié supérieure, ordinairement un peu échancrés et mucronulés au sommet. Graine oblongue-elliptique, oléagi- neuse, suspendue à un long funicule qui s'insère à la base de la capsule. Feuilles opposées, à 9-13 folioles; celles-ci presque sessiles, d'un vert foncé, glabres supérieurement, velues infé- rieurement de chaque côté de la nervure médiane, lancéolées, acuminées, dentées en scie, cunéiformes et entières à la base, — Grand arbre, à écorce grisâtre, d'abord lisse, puis ridée; à rameaux allongés, verts et luisants. Commun ; bois, dans tous les terrains, f). Avril-mai. Nota. Le Fraxinus monuphylla Desf. a été planté sur une roule près de Sarreguemines [Warion et Box). LXIl. APOC\i«ÉEiJ. Fleurs hermaphrodites, régulières. Calice libre, persistant, à 5 divisions. Corolle gamopétale, hypogyne, caduque, infundibu- liforme ou hypocralériforme, nue à la gorge, quinquéfide,à divi- sions alternant avec cellesdu calice,à préfloraison tordue. Etamines 5, insérées à la gorge ou dans le tube de la corolle et alternant avec ses lobes ; anthères biloculaires, surmontées par un appendice membraneux, conniventes au-dessus du stigmate, à pollen granu- leux. Stylesimple; stigmate entier ou bilobé. Ovaire formé de deux carpelles distincts ou soudés, uniloculaires, polyspermes; ovules — 18 — fixés à la suture ventrale. Le fruit est variable, mais est consti- tué le plus souvent par un ou deux follicules déhiscents. Graines dépourvues d'aigrette. Embryon droit, fixé dans l'albumen ; di- rection de la radicule variable. — Feuilles simples, entières^* ordinairement opposées. 1 . ViNCA L. Calice quinquéfide. Corolle tubuleuse, élargie et plissée à la gorge , à limbe étalé en roue et divisé en 5 lobes tronqués obliquement au sommet. Style un peu épaissi supérieurement, pourvu sous le sommet d'un Ijourrelet annulaire saillant; stigmate couronné de poils. Deux follicules s'ouvrant par la suture ven- trale. Graines peltées. 1. V. iniiior L. Sp. 304. {Pervenche à petites fleurs.) _ — Fleurs solitaires, axillaires, pédonculées. Calice profondément divisé en lanières linéaires-lancéolées, plus courtes que la corolle. Corolle à lobes cunéiformes. Etamines à filets genouillés et velus à leur base, dilatés au-dessus; anthères velues. Follicules cylin- driques-oblongs (l'un des deux ''reste souvent rudimen taire). Graines oblongues, canaliculées d'un côté. Feuilles un peu co- riaces, luisantes, glabres, persistantes, elliptiques ou ovales, obtuses, brièvement pétiolées ; le pétiole pourvu ordinairement au sommet de deux petites glandes sessiles. Tiges très-longues, couchées, à la fin radicantes, émettant des rameaux fleuris et dressés. Souche mince, rameuse, rampante. — Fleurs élégantes, bleues, plus rarement violettes ou blanches. Commun; haies, bois, dans tous les terrains. Tf. Avril-mai. LXIII. A!SCL.KPIADÉE!li. Fleurs hermaphrodites, régulières. Calice libre, persistant, à 5 divisions. Corolle gamopétale, hypogyne, caduque ou persis- tante, à 5 divisions alternant avec celles du calice, à préfloraison imbricative. Etamines 5 , insérées à la base de la corolle et alternant avec ses lobes ; filets ordinairement soudés en tube, prolongés chacun au sommet en un appendice le plus souvent en forme de cornet qui recouvre l'anthère correspondante, et forme avec ses congénères unç couronne à l'appareil staminal ; anthères biloculaires, souvent soudées en tube et munies d'un — 19 — prolongement du connectif qui s'applique sur le stigmate ; pollen réuni, dans chaque loge, en une petite masse enveloppée d'un sac membraneux; sacs poUiniques fixés au stigmate au moyen de prolongements filiformes et dont chaque paire appartient à deux anthères différentes. Styles 2, courts, réunis au sommet par un stigmate dilaté et pentagonal. Ovaires 2, uniloculaires, polysper- mes; ovules insérés sur plusieurs rangs à la suture ventrale. Le fruit est formé de deux follicules ou plus souvent d'un seul (par avortement) s'ouvrant par la suture ventrale et laissant li- bre le placenta. Graines munies d'une aigrette. Embryon droit, niché dans un albumen charnu ; cotylédons plans ; radicule dirigée vers le hile. — Feuilles ordinairement opposées. 1 . ViNCEToxicuM Mœnch. Calice quinquépartite. Corolle presque rotacée, à 5 segments profonds. Couronne staniinale charnue, scutelliforme, à 5 ou 10 lobes; masses polliniques renflées, atténuées au sommet. Stigmate un peu apiculé. Follicules renllés, lisses, étalés. i. V. officinale Mœnc/i, Met/i. 317 ; Cynanchum Vinceto- xicvm R. Broivn, in Wern. soc. p. 47 ; Godr. FI. lorr. 2, 109; Asclepias Vincetoxicum L. Sp. 316. [Domptevenin officinal.) — Fleurs pédonculées, réunies sur chaque pédon- cule commun terminal ou axillaire en 2 ou 3 faisceaux rappro- chés; le faisceau supérieur pédoncule; les latéraux alternes et sessiles. Calice profondément divisé en lobes linéaires-lancéolés, aigus, appliqués, atteignant les sinus de la corolle. Corolle à lobes oblongs, obtus, un peu épais, étalés. Appendices courts, épais, ressemblant à cinq tubercules. Fruits penchés, un peu ventrus, longuement acuminés. Graines ovales, très-comprimées, brunes, étroitement bordées, surmontées d'une aigrette longue, blanche et soyeuse. Feuilles brièvement pétiolées, un peu fermes, luisantes, glabres, mais finement ciliées, arrondies ou en cœur à la base, ovales, acuminées; les supérieures plus étroites. Tige dressée, simple, très-feuillée. Souche longue, noueuse, ram- pante, pourvue d'un grand nombre de fibres. — Fleurs blan- ches, d'une odeur peu agréable. Commun ; bois montagueux de la région calcaire; se retrouve dans les hautes Vosges sur le grauil. nf. Juillel-aoùt. — 20 — LXIV. «EMTIA^VKES. Fleurs hermaphrodites, le plus souvent régulières. Calice libre, persistant, à -4 ou 5 sépales, rarement plus, libres ou plus on moins soudés. Corolle gamopétale, hypogyne, caduque ou marcescente, à 5, plus rarement à 4-10 divisions alternes avec celles du calice, à préfloraison tordue, plus rarement valvaire. Etamines insérées sur le tube ou à la gorge de la corolle, en nombre égal à celui de ses lobes et alternant avec eux ; anthères biloculaires, à loges s'ouvrant par un pore terminal ou plus sou- vent par une fente longitudinale. Style simple ou nul ; stigmate bilobé ou entier. Ovaire libre, formé par deux carpelles, unilo- culaire, semi-biloculaire ou biloculaire, polysperme ; placentas pariétaux ou axilles. Le fruit est une capsule s'ouvrant en deux valves, à déhiscence septicide, plus rarement loculicide. Graines globuleuses ou anguleuses. Embryon droit, très-petit, fixé dans la base d'un albumen charnu ; radicule dirigée vers le hile. (Feuilles entières ; placentas flxés aux bords des valves 2 Feuilles Irifoliolées ; placentas fixés au milieu des valves • . . . Menyanthes (n° S). i Feuilles flottantes, orbiculaires-en-cœur; graines ailées et ci- liées Villarsia (n^ &). Feuilles ni flottantes, ni orbiculaires-en-cœur; graines ni ai- lées, ni ciliées 3 i Capsule linéaire ; anthères à la fin contournées en spirale. . .. Erylhrœa (n° 3). Capsule ovoïde ; anthères non contournées en spirale i / ( Stigmates capités Cicendia (n" 2) . ( Stigmates non capités Gentiana (n° i). 1 . GemiaiNA L. Calice tubuleux ou campanule, à 4-JO divisions plus ou moins profondes. Corolle intundibuliforme, campanulée ou ro- tacée, à 4 ou 5 lobes égaux ou à lobes plus nombreux et alter- nativement inégaux, à gorge nue ou pourvue d'écaillés frangées. Etamines 4 ou 5. Style nul ; stigmate bilobé, à lobes non capités. Capsule nui /.oculaire ; placentas fixés su?' les bords des valves saillants en dedans. — Feuilles opposées. 5 — 21 — Corolle nue à la gorge 2 Corolle barbue à la gorge S Lobes (le la corolle frangés G. ciliala (n" 4). Lobes de la corolle enliers 5 Corolle rotacée, jaune G. lutea (n" 1). Corolle tubuleuse, bleue ou blanclie -4 Fleurs sessiles ; tiges couchées à la base G. cruciata (n^ 2) . Fleurs pédonculées ; tiges dressées dès la base G. pneumonanthe (a° 3). Calice à S lobes égaux G. germanica (n" 5) . Calice à i lobes très-inégaux G. cainpeslris (n" 6). i . ftr. lutea L. Sp. 329. {Gentiane jaune.) — Fleurs pédun- cidées, paraissant verticillées, mais réellement disposées au som- met de la tige et à l'aisselle des feuilles supérieures en faisceaux serrés et brièvement pédoncules. Galice membraneux, transpa- rent, ovoïde, irréguHèrement denté au sommet, fendu jusqu'à la base d'un seul côté et ressemblant à une spathe. Corolle 7iiie à la gorge, divisée presque jusqu' à la base en 5 ou 6, plus rare- ment 7-9 lobes étroitement lancéolés, aigus, non frangés, étalés en étoile. Anthères libres , linéaires, très-allongées. Stigmates roulés en dehors. Capsule ovoïde, acuminée, non stipitée. Graines ovales, comprimées, ailées. Feuilles brièvement acuminées, mu- nies de 5 nervures convergentes par le haut ; les radicales très- grandes, elliptiques, pétiolées ; les caulinaires inférieures atté- nuées en un court pétiole ; les moyennes ovales, sessiles, et briè- vement connées à leur base. Tige forte, simple, plus épaisse inférieurement, fisluleuse, dressée dès la base. Souche très-lon- gue, épaisse, cylindrique, rugueuse. — Plante robuste, glabre; fleurs jaunes, grandes, occupant la moitié supérieure de la tige. Sur les pelouses les plus élevées des hautes Vosges depuis le Ballon de Saint-Maurice jusque vers Sainte-Marie-aux-3Iines ; se retrouve, mais rarement, sur les hautes montagnes de Dabo, sur le Hengst {de Baudot), np. Juillet-août. 2. G. cruciata L. Sp. 334. {Gentiane croisette.) — Fleurs sesszYes ,fasciculées à l'aisselle des feuilles supérieures, mais en plus grand nombre au sommet de la tige. Calice membraneux, tantôt régulier à A dents étroites et très-aiguës, tantôt irrégulier à 2 ou 3 dents inégales, ou fendu d'un côté et ressemblant à une spathe. Corolle pourvue d'un tube allongé, anguleux et élargi au sommet, — 22 — nue à la gorge, divisée jusqu'au sixième de sa longueur en 4 lobes ovales, non frangés, dressés et séparés le plus souvent par 1-2-3 petites dents très-aiguës. Anthères libres, ovales. Stigmates roulés en dehors. Capsule ellipsoïde, brièvement stipitée. Graines brunes, luisantes, ovoïdes, non ailées, iinement striées en long. Feuilles lancéolées, obtuses, munies de 3 nervures ; les cauli- naires soudées à leur base en loie gaine d'autant plus longue que les feuilles sont plus inférieures. Tiges simples, ascendmites , amincies à la base. — Plante beaucoup moins élevée que la précédente, mais plus robuste que les suivantes, glabre ; fleurs d'un bleu sombre extérieurement, d'un bleu azuré intérieure- ment. Sur les collines sèches des terrains calcaires et plus rarement sur le lias. Xancy, Liverdun, Pout-à-3Iousson, Toul, Sion-Vaudéniont, Clià- tcau-Salins (Léré), Sarrebourg. 3Ietz, à Saulny, Montvaux, les Genivaux (flofandre), côtes de Saiûl-Qucnlin et de Rozerieulles {}]'ariun), vallée de Jlance, Waville, Saint-Hubert, RiMiibercourt, côte d'Ancy {Taillefert); Marange, Sylvange {l'abbé Cordonnier), Hayange et Moyeuvre ; dans les fossés de Longwy {Taille fert); Baunibliesdertroff près de Sarregue- mines {Box). Verdun {Doisy) ; Saiut-Mihiel {Léré) ; Moutniédy, Sainl- Mibiel, Sainl-Maurice {TFarion). ^Vcufchâteau, Rambcrvillcrs, Mori\ille, Padoux {Mourjeot). if. Juillet-septembre. 3. G. piieumuuauthe L. Sp. 330. {Gentiane des 7narais.) — Fleurs pédonculées , les supérieures brièvement, soUtaires ou plus rarement géminées au sommet de la tige et à Taisselle des feuilles supérieures. Galice régulier, tubuleux, à 5 lobes li- néaires, très-aigus et séparés par des sinus obtus. Corolle à tube presque campanule, 7iue à la gorge, divisée Jusqu'au sixième de sa longueur en 5 lobes ovales,^ acuminés, non frangés, dres- sés-étulés, séparés le plus souvent par une dent très-aiguë. An- thères soudées, oblongucs. Stigmates roulés en dehors. Capsule ellipsoïde, très-longuement stipitée. Graines grisâtres, fusiformes, veinées en réseau. Feuilles linéaires ou lancéolées-linéaires, or- dinairement obtuses, réfléchies sur les bords et munies d'une seule nervure; les inférieures très-courtes, squammi formes ; toutes brièvement soudées à leur base. Tige grêle, un peu angu- leuse, ordinairement simple, roide, di^essée dès la base. — Plante glabre; fleurs grandes, bleues. Rare ; prairies tourbeuses. Bilchc, h Ilaspelsclicidl, Stuzzelbronn, Main-du-Prince {Schultz). rscufchùtcau {Mourjeoi). if. Juillet-octobre. — 23 — 4. 6. ciliata L. Sp. 334. {Gentiane ciliée.) — Fleurs soli- taires au sommet de la tige et des rameaux, jamais axillaires. Calice ordinairement régulier, campanule, membraneux sous les sinus, à -4 lobes longuement acuminés et très-aigus. Corolle pres- que campanulée, 7ii(e à la gorge, non appendiculée dans les sinus, divisée presque jusqu'au milieu en 4, plus rarement en 3 lobes oblongs, un peu étalés, irrégulièrement dentelés dans leur moitié supérieure, frangés sur les bords dans leur moitié inférieure. Anthères libres, olDlongues. Stigmates ovales, conni- vents. Capsule ovoïde, très-longuement stipitée. Feuilles linéaires, très-aiguës, un peu rudes sur les bords et munies d'une seule nervure; les inférieures très-courtes, squammiformes; toutes brièvement soudées à leur base. Tige anguleuse, llexueuse, sim- ple et uniflore, ou plus rarement rameuse et multiflore, dressée ou ascendante. — Plante glabre ; fleurs d'un beau bleu ; plus rarement blanches ! Bois montagneux, sur le calcaire jurassique el le muschelkalk. Nancy, Liverdun, Toul, Pont-à-3Iousson, Sion-Vaudénioul ; Sarrebourg, à la forél de Hoff et à la côte de Sarraltroff {de Buudol). Metz, ii Vigneulcs, Rosérieules, Somniy {Holandre), côte Saint-Quentin, Plappevillc, Lessy, Châtel {Warion) , Monlvaux, vallée de 3Iance , Gorze , Bayonville, Rambercourt {Taillefert) ; Sierck {Warion) ; Briey, Ilayange, Juste- mont; Bitche, à Scliweigen et à Rorback {ScIiullz).\cxA\xa, Saint-Mihiel, Commercy, Bar-le-Duc. Neufchàtcau, Rambervillers, au bois de Sainl- Blaurice {Mougeot) ; Saint-Dié. © ou if Aoùl-seplcmbre. Nota. On trouve quelquefois cette plante avec des liges desséchées de l'année précédente. J'ai reçu de 31. Warion, jeune botaniste fort zélé de Metz, des échantillons qui ne laissent aucun doute ii cet égard ; on peut même y constater que la souche est déterminée. 5. Cî. ^ermanica Willd. Sp. pi. i ,p. 'i346; G. Amarella Willm. Phyt. 216!, non L.; G. campestris Dois. FI. delà Meuse, p. 2ô2! non L. {Gentiane d'Allemagne.) — Fleur^ pédonculées, solitaires ou géminées, terminales et axillaires. Calice campanule, à\\hé jusqu'au milieu en cinq lobes égaux, tous étroitement lancéolés, acuminés, aigus. Corolle munie d'un tube obconique et transversalement ridé, barbue à la gorge, di- visée jusqu'au tiers de sa longueur en 5 lobes lancéolés et aigus, dépourvue d'appendice dans les sinus. Anthères libres, linéaires. Stigmates roulés en dehors. Capsule grêle, cylindrique, stipitée. Feuilles d'un vert pâle en dessous, d'un vert plus foncé et souvent violàtre en dessus, un peu rudes sur les bords, à 3 — 24 — nervures ; les caulinaires moyennes et supérieures sessiles, pres- que amplexicaules, ovales-lancéolées; les inférieures obovées, atténuées en un court pétiole. Tige dressée, anguleuse, tantôt simple, tantôt rameuse au sommet ou même dès la base. — Plante glabre; fleurs d'un bleu violàtre. Dans les mêmes lieux que la précédente espèce, cl de plus sur le lias. 0. Août-septembre. 6. ft. campestris L. Sp. 334. [Gentiane champêtre.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : calice divisé presque jusqu'à la hase en -4 lobes très-inégaux ; les deux extérieurs très-largement ovales, acuminés, recou- vrant presque complètement les deux intérieurs -4 ou o fois plus étroits; corolle d'un bleu plus foncé, rarement blanche, à tube cylindrique, à lobes plus larges et plus obtus; étamines plus courtes ; tiges moins roides, plus rameuses ; les rameaux plus étalés. — Les feuilles radicales sont quelquefois plus larges, les inférieures plus obtuses; cette dernière forme est le G. chlorœ- folia Nées ah Esenh. Pelouses des hautes Vosges, sur le granit, depuis le Holineck jus- qu'au Ballon de Soultz {Mougeol). Q. .luillct-aoùt. 2. CiCENDiA Adans. Calice tubuleux, quadrifide ou quadripartite. Corolle infun- dibuliforme, à tube enfle, à limbe à 4 lobes égaux. Etamines ^. Stigmate bilobé, à lobes capités. Capsule ovoïde, uniloculaire ; placentas fixés aux bords rentrants des valves. — Feuilles opposées. 1 . C fllîformis Delarbre, FI. d'Auv. i ,p. 29. {Cicendie fili- forme.) — Fleurs petites, solitaires au sommet de longs pé- doncules axillaires ou alaires, filiformes. Calice à lobes ovales, appliqués sur la capsule. Corolle jaune, à lobes ovales, aigus. Graines très-petites. Feuilles un peu charnues; les inférieures à paires rapprochées, oblongues; les caulinaires peu nombreuses, courtes et linéaires. Tige dressée, plus ou moins rameuse, très- grêle. Racine fibreuse. — Plante naine. Lieux marécaiteux des terrains siliceux. Epinal, à la tranchée de Do- cclle et à la Chajiclle-aux-Bois [docleur Berlier). Q. Juillet-octobre. — 25 O. ERYTHRiCA Rïch. Calice tubuleux, quinqvéfxle. Corolle infundibuliforme, à 5 lobes égaux. Etamines 5; anthères contournées en spirale après rémission du pollen. Stigmate hilobé, à lobes rapprochés. Cap- sule linéaire, biloculaire ou semi-biloadaire ; placentas nxés aux bords rentrant des valves. — Feuilles opposées. Î Fleurs sessiles ou presque sessiles, pourvues de bractées. . . £ . Centaurium {n° 1). Fleurs pédonculées , dépourvues de bractées E. pulchella {n° 2). 4. E. Ceutanrinm Pcrs. Syn. 4, p. 283. [Erythrée petite Centaurée.) — Fleurs sessiles, placées dans les dichotomies ou fasciculées au sommet des rameaux^ pourvues de bractées. Ca- lice tubuleux, à 5 angles, divisé en 5 lobes subulés, blanc-sca- rieux sous les sinus, vert sur les angles. Corolle à tube cyHn- drique, plus étroit vers le haut, à lobes lancéolés, obtus et souvent dentelés au sommet. Capsule linéaire-cylindrique, plus longue que le calice. Graines brunes, très-petites, très-nom- breuses, (inement et élégamment alvéolées. Feuilles entières, à 3-5 nervures ; feuilles radicales obovées, obtuses, atténuées en pétiole et disposées en 7'osette; les caulinaires sessiles, écartées; les supérieures bnéaires, aiguës. Tiges grêles, quadrangulaires surtout vers le haut, ordinairement simples à la base, rameuses- dichotomes au sommet; rameaux dressés. — Plante glabre; fleurs élégantes, roses, plus rarement blanches, s'ouvrant au soleil. Bois humides. ©. Juillet-août. 2. E. pulchella Fries, Novit., p. 14. {Erythrée élégante.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères sui- vants : fleurs plus petites, pédiccllées, toujours solitaires dans les dichotomies ou au sommet des rameaux, dépourvues de brac- tées ; calice moins profondément divisé ; corolle à tube plus grêle et plus long, à lobes étroitement lancéolés, aigus; anthères plus plus petites et moins tordues sur elles-mêmes ; capsule égalant le calice ; feuilles d'autant plus petites qu'elles sont plus infé- rieures; les radicales opposées, jamais en rosette; tige plus petite, plus grêle, plus fortement anguleuse, rameuse-dichotome TOME II. 2 — 26 — souvent dès la base, plus rarement simple et presque uniflore {Chirnnia inaperta Willd. Sp. pi. i, p. 1069); rameaux plus étalés. — Fleurs roses, se fermant vers onze heures du matin. Champs et prairies sablonneuses et humides. Nancy, à Tomblaine, Pont-d'Essey, Heiilecourt ; Pont-à-Mousson {Léré); Rosières-aux-Sahnes; Château-Salins; Sion-Vaudémont; himé\i\\e {Guibal) ; Sarrcbourg (de Bauàot). Metz, à Woippy, Frescali, saussaies de la Moselle (flolandre), la Maxe, Grigy, Marly {Monard et Taillefert), Fleury {Segrelain), Magny, Saint-Julien-lès-Gorze (/^^''arioji) ; Thionville {Jenesson), Hayan- ge, Moyeuvre; Hambach (fioo;), Bitche {Schultz). Argonne (Doisy) ; Saint - Slihiel {Léré} , Fresny , Saint-Benoît , Doncourt-aux-Tcmpliers {fFarion); champs de la Woëvrc. Epinal, Mirecourt, Rambervillers et Bruyères (Mougeot). 0. Juillet-août. 4. ViLLARSiA Vent. Calice quinquépnrtite. Corolle rotacée, quinquépartitc. Eta- mines 5. Stigmate bilobé , à lobes laciniés. Capsule unilo- culaire ; placentas lixés au milieu des valves. — Feuilles opposées. 1. V. JVympiioïdcs Vent. Choix, n° 9, p. 2 ; Menyanthes Nympho'ides L. Sp. 270. [Villarsie faux- Nénuphar.) — Fleurs longuement pédonculées , fasciculées à l'aisselle des feuilles supérieures. Calice divisé presque jusqu'à la base en 5 lobes lancéolé.^, connivents après l'anthèse. Corolle très-mince, profondément divisée en 5 ou G lobes obovés, obtus, glabres sur les faces, mollement ciliés sur les bords •; gorge de la corolle longuement et fortement barbue. Capsule ovoïde, un peu com- primée , acuminée. Graines jaunes, ovales, très-compiimées, largement bordées, hérissées sur le bord de cils roides et blancs. Feuilles plus ou moins longuement pétiolées, coriaces, lisses et d'un vert foncé en dessus, tuberculeuses (sur le sec) et d'un vert pâle en dessous, à limbe presque orbiculaire, faiblement sinué sur les bords, profondément divisé à la base en 2 lobes contigus ; le pétiole dilaté, membraneux et souvent auriculé à la base. Tiges très-longues, rameuses, cylindriques, maculées de noir, submergées et radicantes, fouillées seulement à leur sommet. — Les feuilles et les fleurs flottent à la surface de l'eau au moment de la floraison, elles s'enfoncent dans l'eau après Tan- thèse ; fleurs grandes, jaunes. — 27 ~ Metz , dans la Seille et dans les fossés de la ville près de la porte des Allemands, dans la 3Ioselle à l'île Cliambière [Monard) et près du bac d'Olgy {Taillefert), Saint-Julien-lès-3Iclz, Lagrange-aux-Ormcs, Marly {Warion); Thionville [Creto7i)\ Saint-Avold {Box), if. Juillet-août. 5. Menyanthes L. Calice quinquépartite. Corolle infundibuliforme, quinquéfide. Etamines 5. Stigmate bilobé. Capsule unilocidaire ; placentas fixés au milieu des valves. — Feuilles alternes. \. M. trîfolîata L. Sp. 20S. [Ményanthe trèfle d'eau.) — Fleurs pédicellées, disposées en thyrse au sommet d'un très-long pédoncule axillaire. Calice divisé presque jusqu'à la base en 5 lobes ovales, obtusiuscules, un peu rougeàtres, ainsi que les bractées. Corolle rosée, à lobes lancéolés, aigus, très-étalés, cou- verts à leur face supérieure de cils blancs, longs et crépus. Style très-allongé. Capsule globuleuse. Graines ovoïdes, comprimées, jaunes, lisses et luisantes. Feuilles trifoliolées, portées sur un long pédoncule arrondi, mais s'élargissant à sa base en une longue gaine membraneuse qui enveloppe la tige ; folioles obo- vées, entières ou dentelées, obtuses, d'un vert gai. Tige courte, épaisse , articulée , entièrement couverte par les gaines des feuilles. Souche blanchâtre, très-longue, rampante. — Plante glabre. Marais tourbeux. Commun dans toute la chaîne des Vosges sur le grès et le granit. Plus rare dans les terrains argilo-calcâires. Nancy, au vallon de Bouxières-aux-Dames {Soyer-Willemet) , Tomblaine (Suard), étang de Cliampigneules {Mme Genty); Toul, près du moulin de Foug {Hiisson et Gélij); Uosières-aux-Salines {Soyei--Willemel); Lunéville, aux tour- bières de Chauteheux {Giilbal). Metz, étang de la Maxe, la Grauge-aux- bois {llolandre), Pangc {l'abbé Cordonnier), Woippy {Taillefert) ; Saint-Avold {Monard); Cocheren, Colombey {Warion). Verdun, Saint- Mihiel (Z^ere), Lérouville, Marbolte, Rouville {Warion); Clermont-en- Argonne, daus la Woëvre, à 3Iallaucourt et a Mouilly {Doisy). 3Iirecourt {Mougeol) Tf » Avril-mai. LXV. COMVOIiVUIiACÉES. Fleurs hermaphrodites, régulières. Calice libre, persistant, quinquépartite, à segments inégaux, à préfloraison imbricative. Corolle gamopétale, hypogyne, infundibuliforme, campanulée ou hypocratériforme, non divisée, à 5 plis, caduque, à préfloraison — 28 — tordue. Etamines 5, insérées à la base de la corolle et alternant avec ses plis ; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Style filiforme ; stigmates 2-4. Ovaire libre, mais entouré à la base d'un disque charnu, à 1, 2 ou -i loges oligospermes ; placentas axilles. Le fruit est une capsule indéhiscente ou s'ouvrant par des valves et à déhiscence septifrage. Graines ordinairement anguleuses. Embryon plus ou moins courbé ; cotylédons folia- cés, chiffonnés; radicule dirigée vers le hile ; albumen mince. — Plantes ordinairement volubiles. 1. CONVOLYULUS L. CaUce quinquépartite. Corolle infundibuliforme. Capsule in- déhiscente, uni-biloculaire. — Feuilles alternes. ( Bractées'grandes, entourant le calice. C. sepium (n" 1). ( Bractées petites, écartées du calice C. arvensis (n» 2). \. C. sepium L. Sp. 318. {Liseron des haies.) — Fleurs axillaires, pédonculées; pédoncule uniflore, solitaire, tétragone; bractées grandes, en coeur, aiguës, ç\vicées immédiatement sous le calice et le couvrant. Calice divisé presque jusqu'à la base en lobes ovales-lancéolés. Corolle grande, tout à fait blanche. Cap- sule globuleuse, obtuse au sommet, pourvue à sa base d'un disque hypogyne orangé. Graines 3 ou 4-, brunes, non écailleuses. Feuilles fnonjpétiolées, grandes, sagittées, à oreillettes tronquées obliquement et souvent dentées et anguleuses. Tige glabre, anguleuse, volubile, s'élevant sur les buissons. Souche rampante. Commun dans les haies et les buissons, dans tous les terrains. Tf. Juillet-octobre. 2. C. apTcnsisZ. Sp. 210, {Liseron des champs .) — Fleurs axillaires, pédonculées; pédoncule solitaire, 6. grandijïora Ikhb. Icon. tab. 2S9), ou obtus (Z>. ochroleiica Rchb. Icon. tab. S90), ainsi que les trois lobes inférieurs. Capsule ovoïde, aiguë, velue-glanduleuse. Feuilles d'un vert pâle, non ridées, pubescentes aux bords et sur les nervures, munies de nervures latérales très-saillantes, lancéolées ou ovales-lancéolées ; les inférieures atténuées en pétiole ailé; les supérieures embrassantes. Tige dressée. — Plante munie de poils mous, articulés. Commun dans la région granitique des hautes Vosges ; au Hohneck, Ballons de Souitz et de Sainl-3Iaurice, Rossberg, etc. Plus rare sur le grès vosgi€n; près d'Epinal à Doguéville {de Baudot), Golbey {docteur Berher) ; Bilche {Schultz). ip. Juin-juillet. i. Gratiola L. Calice quinquépartite, presque égal, muni à la base de 2 bracléoles. Corolle tubuleuse-tétragone, presque bilabiée, à lèvre supérieure émarginée, à lèvre inférieure trilobée. Etamines 4, didynames, dont les 2 antérieures dépourvues d'anthère. Stig- mate bilobé. Capsule ovoïde, à 2 valves à la fin bifides, et dont les bords se séparent de la cloison ; déhiscence loculicide. — Feuilles opposées. 1 . Ci. officiiiaiis L. Sp. 94. {Gratiolc officinale.) — Fleurs solitaires, axillaires, longuement pédonculées, munies sous le calice de deux bractées étalées, un peu plus longues et plus larges que les divisions calicinales. Calice à segments linéaires, aigus. Corolle barbue intérieurement au-dessus de l'insertion des eta- mines fertiles. Capsule ovoïde, acuminée. Graines très-petites, oblongues, anguleuses, alvéolées. Feuilles opposées, ponctuées, sessiles, embrassantes, lancéolées, denticulées dans leur moitié supérieure, pins longues que les entre-nœuds, et munies de 3-5 nervures saillantes. Tige dressée, roide, simple, (istuleuse, ar- rondie à la base, quadrangulaire au sommet. Souche rampante, articulée. — Plante glabre et lisse; fleurs blanches ou rosées. Peu commun ; lieux aquatiques. Pont-à-Mousson, Gondreville {Wil- lemet père) ; Toul, à Villcrs-Sainl-Elienne {Husson et Gély). Metz, aux — 69 — clangs de la Maxe, entre Tliury et la Blaison-Rouge {Holandre), Conflans {Wurion). Sainl-Mihiel [ff^illeniel père); Sampigny {l'abbé Pierrot), Richecourl, Vadonville {fFarion). Neufchàleau {Mougeot). tf. Juillet. S. LiNDERNIA AIL Calice quinquépartite , égal. Corolle à tube court et ventru, à gorge contractée, à limbe hilabié; lèvre supérieure courte, bilobée; lèvre inférieure à 3 lobes dont le médian émarginé. Etamines k, didynames, toutes, fertiles. Stigmate bilobé. Capsule oblongue, à la lin unilocuhiire, s'ouvrant en 2 valves entières, qui ne rentrent pas et adhèrent peu à la cloison ) déhiscence septicide. — Feuilles opposées. \. li. PyMdaria AU. Misc. taurin. 3, p. '178. {Lindernie pixidaire.) — Pédoncules uniflores, axillaires, solitaires, mais souvent opposés, épaissis au sommet, ordinairement plus longs que les feuilles. Calice à lobes linéaires, aigus, dressés-appliques, très-finement denticulés sur les bords. Corolle petite, à lèvre supérieure purpurine, divisée en deux lobes arrondis ; lèvre in- férieure plus longue, jaunâtre, à trois lobes presque égaux. Graines très-petites, oblongues, anguleuses, finement ridées en travers. Feuilles sessiles, opposées, d'un vert foncé, entières, ovales ou elliptiques, obtuses, à trois nervures. Tiges ascen- dantes, radicantes à la base, tétragones, rameuses ; rameaux étalés. Racine fibreuse. — Plante glabre. Dieuze, à l'étang de Lindre ; Sarrebourg, à l'étang du Stock {de Bau- dot). Q. Juillet-août. 6. MiMULus L. Calice tubuleux, à tube prismatique, à 5 dents. Corolle tubu- leuse, bilabiée, à lèvre supérieure bilobée, l'inférieure à 3 lobes presque égaux. Etamines 4, didynames, toutes fertiles. Stigmate bilobé. Capsule ovoïde, à 2 valves entières, portant la cloison sur leur milieu et par conséquent à déhiscence loculicide. — Feuilles opposées. 1. II. liiteus L. Sp. 884. {Mimule à fleurs jaunes.) — Fleurs pédonculées, opposées, en grappe terminale, fouillée ; pé- doncules plus longs que les bractées. Calice finement pubescent, à tube à la fin un peu enflé, à dents ovales, presque aiguës. — 70 — Corolle grande , jaune. Capsule ovoïde. Graines rugueuses. Feuilles opposées, vertes, ovales ou arrondies, dentées; les ra- dicales pétiolées; les supérieures amplexicaules. Tiges ascen- dantes. Souche grêle, rampante. — Plante glabre ou presque glabre. Plante américaine, complètement naturalisée sur les rives de la Bruche cl des ruisseaux qui s'y jettent, depuis Framont jusqu'à Moisheim'; vallée de Wasserbourg, depuis ce village jusque vers Souitzbach (Voyez sur l'histoire de cette naturalisation mon mémoire intitulé : Considérations sur les migrations des végétaux (Mémoires de l'Académie de Stanislas, 1853, p. 3M). ip. Juillet-septembre. Trib. 4. ANTiRRHiNEiE Chav. Monogr. Antirrh. p. 4. — Corolle irrégulière, tubuleuse, à base du tube gibbeuse ou épe- ronnée, à limbe bilabié, à gorge fermée par un palais. Elamines A, didynames, toutes fertiles; anthères ordinairement à loges distinctes et s'ouvrant chacune par une fente longitudinale. Cap- sule biloculaire, s'ouvrant tantôt par des pores, tantôt par des fissures irrégulières. 7. AiNTIRUHlNUM L. Calice oblique, quinquépartite. Corolle à tube large, com- primé latéralement, bossu à la base, à palais proéminent et barbu. Etamines 4, didynames, toutes fertiles. Stigmate brièvement bi- lobé. Capsule ovoïde, oblique, s'ouvrant par des pores terminaux. Î Calice à segments linéaires, plus longs que la corolle A. Oronlium (n" 1). Calice à segments ovales, beaucoup plus courts que la corolle. A. majus (no 2) . \. A. Orontium L. Sp. 860. {Muflier rubicond .) — Fleurs pédicellées, disposées en grappe spiciforme très-lâche au sommet des rameaux; pédicelles j5/?/s courts que le calice. Calice velu- glanduleux, h lobes inégaux, étroitement linéaii^es, plus longs ([ue la corolle ; les 2 lobes inférieurs écartés de manière à ce que la bractée semble former un sixième lobe. Corolle rouge, trois fois plus petite que dans VA. majus. Capsule glanduleuse, bossue à la base, munie de trois tubercules au sommet et plus courte que le calice. Graines noires, oblongues, pourvues sur une face d'une côte longitudinale, et sur l'autre face d'un sillon — 71 — profond et crénelé sur les bords. Feuilles d'un vert gai, entières, un peu réfléchies sur les bords ; les inférieures opposées, briève- ment pétiolées, lancéolées, obtures; les supérieures linéaires. Tige dressée, simple ou un peu rameuse. — Plante munie de poils longs, étalés, et à son sommet de poils glanduleux. Commun dans les moissons de tous les terrains. 0. Juillet-octobre. 2. A. majus L. Sp. 859, excl. var. «. {Muflier à grandes flev^rs.) — Fleurs pédicellées, disposées en grappe spiciforme et lâche au sommet des rameaux; pédicelles égalant le calice. Ca- lice velu-glanduleux, à lobes un peu inégaux, oblongs, obtus, trois ou quatre fois plus courts que la corolle. Corolle purpu- rine, maculée de jaune sous le palais. Capsule glanduleuse, ventrue à la base, munie de trois tubercules au sommet et plus longue que le calice. Graines grisâtres, ovoïdes, munies de crêtes saillantes, denticulées et anastomosées en réseau. Feuilles alter- nes ou opposées, d'un vert foncé, entières, non réfléchies sur les bords, très-étalées ; les inférieures et les moyennes atténuées en un court pétiole, lancéolées ; les supérieures plus étroites, presque sessiles. Tige dressée, quelquefois courbée à la base, ordinairement simple. — Plante glabre dans le bas, velue-glan- duleuse dans le haut. Plante étrangère à noire pays, mais complètement naturalisée depuis plusieurs siècles sur les vieux murs. if. Juin-aoïit. 8. LiNARiA Tourn. Calice quinquépartite. Corolle à tube enflé, prolongé en épe- ron à la base, à palais proéminent, plus ou moins barbu et fer- mant plus ou moins complètement la gorge. Etamines 4., didy- names, toutes fertiles. Stigmate éraarginé ou bilobé. Capsule ovoïde, biloculaire, s'ouvrant au sommet par 3-5 petites valves ou par 4 ou 2 trous qui résultent de Fécartement des valves ou bien de la chute d'un opercule oblique. . ( Fleurs en grappe terminale 2 I Fleurs solitaires à l'aisselle de presque toutes les feuilles 6 i Pédoncules 3 ou 4' fois plus longs que le calice L. minor (n° S) . Pédoncules égalant le calice ou plus courts 3 „ { Corolle jaune, non striée ^ '' ) Corolle striée de bleu ou de violet S — 72 — i Tiges dressées; graines tuberculeuses sur les faces L. vulgaris (n° 1) . Tiges couchées, diffuses ; graines lisses sur les faces A L. sîipma (n° ^) . i Corolle bleue avec des stries plus foncées; éperon courbé. . . L. arvensis (n" 3) . Corolle blanche ou jaunâtre avec des stries violettes ; éperon droit L. striata (n" 2). P ( Feuilles réniformes, lobées L. Cymhalaria (n» 8). ( Feuilles ovales ou ovales-hastées 7 Î Pédoncules glabres ou presque glabres L. Elaline ( n» 6 ) . Pédoncules très-velues L. spuria (n» 7) . 1. li. Tiilgaris M m. Dict. 11° i ; Antirrhinum Linaria L. Sp. 858. {Linaire commune.) — Fleurs les plus grandes du genre^ pédicellées, disposées en grappes spiciformes, terminales, serrées ; pédicelles couverts ainsi que l'axe de la grappe de pe- tits poils glanduleux ; bractées linéaires, aigiiës, réfléchies. Ga- lice glabre, trois fois plus court que le tube de la corolle, pro- fondément divisé en lobes lancéolés, acuminés, aigus et étalés au sommet. Corolle jaune pâle, safranée sur le palais; lèvre supé- rieure plus longue que le tube, divisée en deux lobes ovales, obtus, redressés; lèvre inférieure à lobes arrondis et se recou- vrant par les bords ; éperon subulé, un peu courbé, aussi long que la corolle. Capsule ovoïde, arrondie au sommet, deux fois plus longue que le calice. Graines noires, arrondies, bordées d'une aile membraneuse rayée, tuberculeuses sur les faces. Feuilles toutes éparses, nombreuses, rapprochées, d'un vert plus pâle en dessous, entières, bnéaires ou lancéolées-linéaires, aigui^s, atténuées à la base, pourvues d'une forte nervure dor- sale et de 2 nervures latérales faibles et rapprochées des bords. Tiges dressées, roides, simples ou rameuses au sommet. Souche rameuse, rampante, blanche, un peu tuberculeuse. — Plante glabre; feuilles d'une largeur variable. Commun au bord dos champs et des rivières, lieux stériles, dans tous les terrains, if. Juillet-septembre. 2. li. striata DC. FI. fr. 3, p. 586; Antirrhinum monspes- sulanvm L. Sp. 854. {Linaire striée.) — Fleurs pédicellées, disposées en grappes spiciformes, terminales; pédicelles glabres; bractées linéaires, subulées, dressées. Calice glabre, trois fois — 73 — plus court que la corolle, profondément divisé en lobes lancéolés_, aigus et dressés même au sommet. Corolle blanche ou jaunâtre, élégamment rayée de violet longitudinalement et réticulée sur les bords des lobes; lèvre supérieure un peu plus longue que le tube, divisée en deux lobes obtus, redressés ; lèvre inférieure à lobes demi-circulaires, écartés; éperon conique, droit, obtus, plus court que la corolle. Capsule globuleuse, une fois plus lon- gue que le calice. Graines noires, triquètres, un peu courbées, fortement et hTégulièrement ridées sur les faces. Feuilles nombreuses, rapprochées, un peu glauques, un peu épaisses, entières, linéaires, aiguës, plus ou moins étroites, atténuées à la base, pourvues d'une forte nervure dorsale et sur le sec de deux nervures latérales faibles et rapprochées des bords; les feuilles inférieures verticillées ordinairement par quatre ; les supérieures le plus souvent alternes, éparses ou opposées. Tige dressée, grêle, dure et cassante, simple ou très-rameuse. Souche ram- pante. — Plante glabre, d'un aspect glauque; fleurs et capsules plus petites que dans l'espèce précédente. a Genuina Nob. Fleurs blanches ou d'un blanc bleuâtre, for- tement veinées de violet; éperon égalant le pédicelle. ^ Grandiflora Soy.-Will. Cdt. suppl. Fleurs ordinairement plus grandes, jaunâtres, munies de veines violettes plus faibles; éperon dépassant le pédicelle ; plante plus forte. L. stricta Hornem. Hort. hafn. 2, p. 577 . Cette forme se rencontre dans les mêmes lieux que les L. vulgaris et striata type ; ne serait-elle pas une hybride de ces deux espèces ? Lieux stériles ; collines du calcaire jurassique. Nancy, à Maizéville, Clairlieu, les Ijaraques de Tout; Toul, Pierre [Soyer-Willemet), Foug et Grandménil {Husson) , Viilers-le-Sec. Gorze [Holandre). Verdun (Doisij) ; Saint-3Iihiel [Holandre), Dampierre, Menouville, Commercy, Lérouville, Vadonville, Loxévilie {Wariun). Neufcliàleau, Jlirecourt, Epinal, Remiremont (Mougeot). Vallées du versant oriental de la chaîne des Vosges ; vallée de Saint-Amariu à Wildenstein, Golbacli, Geishau- sen, Wesserling ; Ballon de Giromagny et vallée de la Bioselle depuis Bussang jusqu'à Remiremont. La var. j3 à Nancy {Soyer-Willemel), Epinal {docteur Berher). if. Juillet-août. 3. li. arveusis Besf. Atl. 2, p. 45; Antirrhinum arvense L. Sp. 855. {Linaire des champs.) — Fleurs très-petites, briè- vement pédicellées, disposées au sommet de la tige et des ra- meaux longuement nus au sommet en petites têtes serrées qui, au moment de la fructification, s'allongent en petites grappes 'roME 11. 4 — 74 — lâches et interrompues ; pédicelles plus courts que le calice, cou- verts de poils glanduleux ainsi que Taxe de la grappe et le calice; bractées petites, linéaires, réfléchies. Calice divisé profondément en lobes linéaires-oblongs, courbés en dehors au sommet. Corolle bleue avec des stries plus foncées ; lèvre supérieure un peu plus courte que le tube, divisée en deux lobes dressés, oblongs, obtus ; éperon subidé, courbé, plus cow^t que la corolle. Etamincs à filets glabres. Capsule globuleuse, souvent un peu glanduleuse, un peu plus longue que le calice. Graines grisâtres, lisses, ar- rondies, bordées d'une aile membraneuse. Feuilles écartées, un peu épaisses, entières, glauques, linéaires, atténuées aux deux extrémités; les inférieures verticillées par quatre; les supé- rieures opposées ou alternes. Tiges grêles, dressées, simples ou rameuses. Racine grêle, rameuse. — Plante glabre, plus petite dans toutes ses parties que les deux espèces précédentes. Très-rare; champs sablonneux. Entre Sarrelouis et Dilling (^Holandre), Carling près de Sa ut-Avold {Box}. 0. Juillel-aoùt. 4. li. supina Desf. Atl. 2, p. 44; Antirrhinum svpinum L. Sp. 856. [Linaire couchée.) — Fleurs en grappe courte, terminale, pubescente-glanduleuse ; pédicelles très-courts. Calice à lobes linéaires, obtus. Corolle as?ez grande et ressemblant beaucoup à celle du L. vulgaris, d'un jaune pâle, à palais orangé; éperon subulé , droit, égalant la corolle. Etamines longues à tilets velus à la base. Capsule globuleuse. Graines noires, suborbiculaires, comprimées, lisses sur les faces, bordées d'une aile blanche et élégamment réticulée-veinée. Feuilles éparses ou subverticillées dans le bas de la tige, un peu épaisses, glauques, linéaires, uninerviées. Tiges couchées, diffuses. Ra- cine annuelle. — Plante de petite taille. Champs calcaires. Commun aux environs de Sainl-Mihiel [Holandre), ©. Juillet-septembre. 5. li. minor Dcsf. Atl. 2, p. 46 ; Antirrhinum minus L. Sp. 852. {Linaire petite.) — Fleurs petites, longuement pédi- cellées, nombreuses, axillaires, et formant par leur réunion une grappe lâche et feuillée au sommet des rameaux ; pédicelles fili- formes, 3 ou ■i fois plus longs que le caUce. Calice à lobes liné- aires-oblongs, inégaux, étalés à partir de leur milieu. Corolle velue-glanduleuse extérieurement, d'un violet pâle avec les lè- vres blanchâtres et le palais jaunâtre ; lèvre supérieure à deux — 75 — lobes arrondis, écartés à angle droit; éperon oblong, à peine courbé, obtus, n'égalant pas la moitié de la longueur de la corolle. Capsule ovoïde, glanduleuse. Graines jaunes ou brunes, ovoïdes, munies de crêtes longitudinales aiguës dont quelques- unes s'anastomosent. Feuilles toutes entières, obtuses, atténuées en pétiole à la base, d'un vert sombre, quelquefois violettes en dessous; les inférieures opposées, plus larges, spatulées ; les supérieures alternes, étroites, linéaires. Tige dressée, très- rameuse à la base ; rameaux dressés, flexueux ; les inférieurs opposés. Racine grêle, rameuse. — Plante toute couverte de poils glanduleux. Commun dans les champs et dans les lieux stériles O- Juillet-octobre, 6. li. Elatine Mill. Dict. n° iô; Antirrhinum Elatine L. Sp. 821. {Linaire elatine.) — Fleurs petites, longuement pé- dicellées, naissant solitaires à l'aisselle de toutes les feuilles de- puis la base de la tige jusqu'au sommet; pédicelles filiformes, dépassant les feuilles, tous dirigés du même côté et étalés presque à angle droit, glabres si ce n'est au sommet un peu épaissi et courbé en arc. Calice velu, à lobes ovales-lancéolés, acuminés, ciliés, blancs scarieux sur les côtés. Corolle velue, jaune; lèvre supérieure plus courte que l'inférieure, d'un pourpre foncé intérieurement, à 2 lobes arrondis et dirigés en avant; éperon subulé, droit ou un peu courbé , aussi long que la corolle. Capsule globuleuse. Graines brunes, ovoïdes, couvertes de crêtes saillantes anastomosées comme les feuillets des Dcedalea. Feuilles écartées, toutes brièvement pétiolées, d'un vert sombre, velues, ovales, aiguës, mucronulées; les inférieures opposées, arrondies k la base, dentées dans leur moitié inférieure; les moyennes alternes, hastées ; les supérieures sagittées ou entières; pétiole toujours plus court que le limbe. Tige se divisant dès la base en rameaux allongés, (iliformes, presque simples, couchés, couverts de longs poils mous articulés et de poils plus courts glanduleux. Racine grêle, fibreuse. Commun dans les champs calcaires et argileux. 0. Juillet-octobre. 7. 11. spuria Mill. Dict. n° 15; Antir?'hinum spurium L. Sp. 851. {Linaire bâtarde.) — Fleurs assez grandes, longue- ment pédicellées, naissant solitaires à l'aisselle de toutes les feuilles depuis la base de la tige jusqu'au sommet; pédicelles filiformes, velus, à peine de la longueur des feuilles, tous dirigés — 76 — du même côté, étalés à angle droit et à la fin courbés en arc au sommet. Calice velu, à lobes ovales-lancéolés, élargis et presque en cœur à la base, non scarieux aux bords. Corolle jaune avec la lèvre supérieure violette ; éperon subiilé, courbé, presque aussi long que la coi^olle. Capsule globuleuse. Graines brunes, finement alvéolées. Feuilles brièvement pétiolées, velues, toutes ovales-orbiculaires , obtuses, jamais hastées; les inféiicuiLb le plus souvent en cœur à la base, quelquefois sinuées-dentées. Tiges se divisant dès la base en rameaux allongés, filiformes, couchés, couverts de longs poils mous et de poils plus courts, glanduleux. Racine fibreuse. — Plante plus velue et plus ro- buste que la précédente. Commun dans les moissons de tous les terrains. 0. Juillet-aoiil. 8. li. Cs'mbalaria Mill. Dict. n" '/7; Antirrhinum Cymba- laria L. Sp. 85i. {Linaire cymbalaire.) — Fleurs petites, longuement pédicellées, naissant solitaires à l'aisselle de toutes les feuilles depuis la base de la tige jusqu'au sommet ; pédicelles grêles, glabres, aussi longs ou plus longs que les feuilles, flexueux, très-étalés et se courbant vers la muraille à la matu- rité. Calice glabre, à lobes linéaires, aigus. Corolle d'un violet pâle, avec le palais jaune ; lèvre supérieure égalant l'inférieure et divisée en deux lobes arrondis ; éperon droit, obtus, de moitié moins long que la corolle. Capsule globuleuse. Graines à la fin noires, ovoïdes, couvertes de crêtes saillnntes, interrompues. Feuilles d'un vert gai en dessus, souvent purpurines en dessous, longuement pétiolées, alternes, plus rarement opposées, à limbe réni forme, plus ou moins échancré à la base, à cinq lobes larges, mucronulés, obtus dans les feuilles inférieures, aigus dans les supérieures ; pétiole toujours plus long que le limbe. Tige se divisant dès la base en un grand nombre de rameaux filiformes, étalés en cercle et rampant sur les murailles. Souche grêle. — Plante glabre. Rare ; sur les vieux murs. Toul, sur les remparts ; Pont-à-Mousson, sur les murs qui bordent la Moselle [Soyer-Willemet). Melz, à Lessy et à Lorry devant le pont {Warion). Bar-le-Duc {Doisy) ; Sampigny sur les murs du jardin du presbytère {l'abbé Pierrot). Neufchâteau,Ramonchainp, {Mougeot). Tf. Juin-août. Trib. 5. YEKONicEJi Benth. in DC. Prodr. 10, p. 456. ~ Corolle à tube court, non gibbeux ni éperonné, à limbe étalé et — 77 — à gorge largement ouverte. Etatnines 2, fertiles; anthères inu- tiques, à loges confluentes, s'ouvrant par une seule fente. Cap- sule biloculaire, comprimée latéralement^ s'ouvrant par deux valves, à déhiscence loculicide, ou par A valves à déhiscence à la fois loculicide et septicide. 0. Veronica Tourn. Calice quadri-quinquépartite. Corolle presque rotacée, à 4 segments entiers, plans et inégaux. Etamines 2. Stigmate capité. Capsule ovale ou en cœur renversé, comprimée latéralement, biloculaire, s'ouvrant par des valves. f Fleurs en grappes ; pédoncules droits 2 1 I Fleurs solitaires à raisselle de presque toutes les feuilles ; pé- { doncules à la fin arqués au sommet 17 a I Une seule grappe terminale 10 ( Une ou plusieurs grappes axillaires "> m ( Calice à i segments •i ) Calice à 5 segments 9 10 : 11 Feuilles charnues Feuilles membraneuses Feuilles sessiles, embrassantes, lancéolées, aiguës V. Anagallis (n" 5) . Feuilles brièvement pétiolées, elliptiques, obtuses , V. Beccubuiuja (n" i) . Tige munie de deux lignes de poils V . C/iaiiiwdrys (n" S) . Tige glabre ou velue tout autour Feuilles ovales, obtuses S Feuilles linéaires, aiguës F. scutelluta (n"> 2). Capsule ciliée, formée de 2 lobes orbiculaires F. montana {a° 1) . Capsule velue - glanduleuse , triangulaire V. o/pcinalis (n" 6) . Corolle à lobes inférieurs aigus ; feuilles caulinaires moyennes en cœur et embrassantes f^. Teucrium (n" 7) . Corolle à lobes tous arrondis; feuilles caulinaires non en cœur, ni embrassantes V. prostrata {a° 8). Grappe feuillée ; graines planes-convexes ou biconvexes j^^ ^ « Grappe non feuillée; graines creusées en coupe sur une face. ^ l^ Grappe glanduleuse 12 Grappe glabre ou velue, non glanduleuse 15 — 78 — j^c) ( Feuilles entières ou crénelées V. acinifolîa (n» 42). " \ Feuilles pinnalifides F. verna (n» il). . , ( Tiges couchées à la base il \ Tiges dressées ou ascendantes 45 Î Corolle d'un beau bleu; capsule ovale _ V. saxatili's (n" 9). Corolle blanche ou rosée, veinée ; capsule obréniforme V. serpillifulia (n" 40) . [Bractées égalant les fleurs ; capsule ciliée , profondément échancrée V. arvensis (n° i 3) . Bractées beaucoup plus longues que les fleurs ; capsule non ciliée, superficiellement émarginée. V. peregtuna {n° 41). Feuilles palmalifides ; capsule orbiculaire, à sinus de l'échan- crure aigu V. ti-iphyllos (n" i 5). Feuilles crénelées; capsule ovale, à sinus de l'échancrure obtus V. prœcox (n" 46). i Feuilles à 3-3 lobes entiers ; pédoncules sillonnés V. hederifolia (n^ 20). Feuilles crénelées; pédoncules non sillonnés 48 [ Capsule arrondie sur les bords ; feuilles sub-rénifornies V. didyma (n" 4 8) . Capsule carénée et aiguë sur les bords ; feuilles ovales ou ovales-oblongues 49 Calice à segments très-obtus; capsule à lobes arrondis et rap- prochés V. agrestis (n° 47). Calice à segments lancéolés, aigus ; capsule à lobes oblongs et divergents V. persica (no 49). •i 48 49 Sect. L Cbammdrys Koch, Syn. éd. 5, p. 603. — Fleurs en grappes axillaires. 1. V. montaua L. Sp. 17 . ( Véi'onique de montagne.) — Fleurs disposées en petites grappes axillaires, alternes, pauciflo- res, très-lâches et portées sur des pédoncules communs filiformes; pédicelles étalés, plus longs que le calice. Calice à quatre lobes presque égaux, obovés, plus courts que la capsule. Corolle petite, blanche veinée de pourpre sur les trois lobes supérieurs. Style égalant la longueur de la cloison. Capsule grande, plus large que haute, très-comprimée, émarginée, denticidée et ciliée sur les bords, formée de deux lobes orbiculaires qui lui donnent l'aspect de la silicule d'un Biscutello. Feuilles molles, velues, ridées en réseau, toutes pétiolées, et opposées, souvent rougeâ- — 79 — très en dessous, ovales-arrondies , munies de dents larges et inégales. Tiges faibles, grêles, très-allongées, rameuses à leur base, couchées et radicantes. — Plante molle, munie de poils blancs, étalés, articulés. Rois humides. Commun clans toule la ciiaine des Vosges, sur le grès el le granit. Rare sur le calcaire jurassique. Nancy, aux fonds de Toul ; Pont-à-I\lousson {Soyer-Willemel). Metz, aux Etangs; Rombas, Moyeu- vre {Hulandi e). Sampigny {l'abbé Pierrot). Rambervillers, entre Ro- magne el Cliaumonl [Mougeot). Tf. Mai-juin. 2. V. scutellata L. Sp. iô. {Véronique à scutelles.) — Fleurs disposées en grappes nombreuses, axillaires, alternes, très-lâches, multiflores, portées sur des pédoncules communs très-grêles ; pédicelles filiformes, beaucoup plus longs que le calice, étalés à, angle droit au moment de la fructificatiun. Calice à quatre lobes égaux, lancéolés, plus courts que la capsule. Corolle blanche veinée de rose sur les trois lobes supérieurs. Style un peu plus court que la longueur de la cloison. Capsule petite, plus large que haute, arrondie à la base, plane-compri- raée, entière sur les bords , échancrée au sommet. Feuilles toutes opposées, sessiles, pi^esqiie embrassantes , linéaires, ou linéaires-lancéolées, aiguës, munies de petites dents écartées et souvent géminées. Tiges faibles, grêles, rameuses inférieurement, couchées et radicantes à la base, puis redressées. a Genuina Nob. Plante tout à fait glabre. p Pubescens Koch, Sijn. éd. i , p. Ô24. Plante toute couverte de poils articulés, étalés, glanduleux. V. parmularia Poit. et Turp. FI. par. 19. tab. 14. Lieux humides, tourbeux. La var. a très-commune dans tous les ter- rains. La var. /3 plus rare; Haroué, Lunéville, étang du Mondon, Chan- teheux {Guibal); Mirecourt {Mougeot). if. Juin-septembre. 3. V. Aiiaifallîs Z. Sp. 16. {Véronique mouron). — Fleurs en grappes nombreuses, lâches, axillaires, opposées ; pédicelles à la lin plus longs que le calice, étalés à angle droit au moment de la fructification. Calice à quatre lobes presque égaux, lan- céolés, aigus. Corolle petite, d'un bleu pâle ou blanche veinée de rouge, à lobes arrondis. Style un peu plus court que la longueur de la cloison. Capsule orbiculaire, gonflée, faiblement émargi- née au sommet, glabre. Feuilles toutes opposées, un peu char- nues, planes, sessiles, embrassantes^ lancéolées, aiguës, plus ou moins dentées en scie. Tige épaisse, listuleuse, presque qua- — 80 — drangulaire, glabre, simple ou rameuse, dressée, mais quel- quefois (dans les eaux courantes) couchée à la base. Souche rampante. — Plante glabre^ si ce n'est sur les pédicelles munis de quelques poils glanduleux. Variété à taille beaucoup plus pe- tite et à feuilles presque entières ( V. tenella Schmidt, Boh. cent, i , p. 44). Commun dans les ruisseaux et les fossés de tous les terrains. Tf, Mai- août. 4'. V. Beccabunga X. S p. il. {Véronique Beccabonga.) — Fleurs en grappes nombreuses, lâches, axillaires, opposée ; pédicelles plus longs que le calice, non glanduleux, à la fin étalés à angle droit. Calice à quatre lobes presque égaux, ovales-lancéolés, aigus. Corolle d'un bleu pâle, à lobes arrondis. Style un peu plus coiut que la longueur de la cloison. Capsule orlDiculaire, gonflée, faiblement émarginée au sommet, glabre. Feuilles toutes opposées, charnues, planes, brièvement pétiolées , M^^ , elliptiques, obtuses. Tiges grosses, cylindriques, pleines, tou- jours couchées et radicantes à la base, puis redressées. Souche rampante. Commun dans les ruisseaux ou sur leurs bords, dans tous les terrains. If. Mai-août. 5. V. Chaniœdrys L. Sp. i7 . {Véi'onique petit-chêne.) — Fleurs disposées en grappes lâches, opposées ou alternes, dont les inférieures plus allongées, toutes axillaires et rapprochées au-dessus du sommet de la tige ; pédicelles dressées-étalés, à la fin plus longs que le calice. Calice à quatre lobes un peu inégaux, hnéaires, aigus, velus. Corolle grande, à lobes arron- dis, d'un bleu pâle, le lobe inférieur blanc. Style allongé, mais pdus court que les pédicelles. Capsule ciliée, comprimée, plus large que haute, en cœur renvei^sé. Feuilles toutes opposées, molles, ridées en réseau, presque sessiles, ovales en cœur , incisées - dentées , mollement velues , plus courtes que les entre -nœuds; celles du rameau terminal conformes aux feuilles caulinaires. Tige couchée et radicante à la base, puis dressée , simple ou peu rameuse, munie de deux lignes de poils opposées qui vont de l'aisselle de chaque feuille aux intervalles qui séparent les deux feuilles de la paire supé- rieure. ■— ; Plante munie de poils blancs, mous, étalés, articulés. Commun dans les prés secs et au bord des bois, dans tous les terrains. Tf. Avril-mai. — 81 — 6. V. officinalis L. Sp. J4. {Véronique officinale.) — Fleurs disposées en grappes serrées, peu nombreuses, axillaires sous le sommet des rameaux , portées sur des pédoncules communs roides ; pédicelles dressés, plus courts que le calice. Calice à quatre lobes un peu inégaux, linéaires, velus-glandu- leux. Corolle petite, d'un bleu pâte et veiné de bleu foncé, plus rarement blanche et veinée de rose. Style p/zw long que les pédi- celles. Capsule aussi large que haute, comprimée, triangulaire, plus ou moins émarginée, velue-glanduleuse. Feuilles toutes conformes, opposées, fermes, velues, ordinairement plus longues que les entre-nœuds, ovales-elliptiques, dentées en scie, atté- nuées en un court pétiole. Tige rameuse, dure, couchée et radicante, redressée au sommet, velue tout autour. — Plante d'un vert sombre, munie de poils blancs, articulés, un peu roides; pédicelles beaucoup plus courts que dans toutes les espèces voisines. Quelquefois les grappes semblent être terminales ; mais, si l'on examine leur base, on y voit toujours un petit rameau feuille qui commence à se développer. Commun dans les bois, sur tous les terrains, if. Juin-juillet. 7. V. Teucrium L. Sp. i6.{ Véronique Teucriette.) — Fleurs disposées en grappes spiciformes coniques, axillaires près du som- met de la tige, ordinairement opposées, à la fin très-allongées et dépassant le rameau feuille terminal ; pédicelles dressés, égalant le calice. Calice à cinq lobes très-inégaux, linéaires, obtus, ciliés. Corolle grande, à lobes ovales dont les inférieurs aigus. Style plus long que la longueur de la cloison. Capsule un peu velue supérieurement, comprimée, orbiculaire, plus haute que large, arrondie à la base, écliancrée en cœur au sommet, à sinus aigu. Feuilles toutes opposées, planes, plus courtes que les entre- nœuds, ridées en réseau, velues sur les deux faces, ovales-lan- céolées ; les inférieures obtuses, très-brièvement pétiolées, den- tées ; les caulinaires moyennes et supérieures plus aiguës , creusées en cœur à la base, embrassantes, incisées-dentées; celles du rameau terminal beaucoup plus étroites, linéaires-lancéolées, arrondies ou atténuées à la base, dentées ou plus rarement en- tières {F. latifolia /3 heterophylla Roch. Bann. f. 43). Tiges couchées et souvent radicantes à la base, puis dressées, robustes, simples au moins à la base, couvertes sur toute leur surface de longs poils blancs, articulés, crépus. Souche rameuse, munie de fibres fortes et longues. — Fleurs bleues. — 82 — Commun dans les prés secs, principalement dans ceux qui bordent les rivières. Nancy. Ponl-k-Mousson, Toul, Ciiàleau-Salins, Vézelise. Metz. Verdun; Saial-Mihiei, Bar-le-Duc. Neufchàleau. ip- Juin- juillet. 8. V. prostrata L. Sp. 22. {Véronique couchée.) — Fleurs disposées en grappes spicifornies, axillaires près du sommet de la tige, ordinairement opposées ; pédicelles dressés, égalant le calice. Calice à cinq lobes très-inégaux, linéaires, aigus, n(m ciliés. Corolle petite, à lobes ovales, tous an^ondis au sommet. Style plus long que la longueur de la cloison. Capsule entière- ment glabre, petite, ovale, comprimée, émarginée, à sinus obtus DU quelquefois tronquée au sommet. Feuilles toutes opposées, réfléchies sur les bords, ordinairement plus longues que les entre-nœuds, ridées en réseau, brièvement velues, ovales-oblon- gues et dentées en scie, ou linéaires et quelquefois entières, jamais en cœur, ni embrassantes, ordinairement pourvues d'un très-court pétiole. Tiges grêles, dures et presque ligneuses à la base, couvertes tout autour d'un duvet crépu court et serré, longuement couchées et étalées en cercle. Souche courte , fibreuse. — Fleurs d'un bleu pâle. Commun sur les pelouses sèches du calcaire jurassique de la Meurlhe, de la Moselle, de la 3Ieuse et des Vosges. ip. Mai-juin. Sect. 2. Veromcastrum A'och, Syn. éd. 2, p. 608. — Fleurs en grappe terminale ; graines planes-convexes ou biconvexes. 9. V. saxatilis Jacq. Obs. 1, p. 200. {Véronique des ro- chers.) — Fleurs disposées en petites grappes terminales, peu fournies ; pédicelles cylindriques, dressés, à la fin plus longs que le calice ; les inférieurs opposés. Calice couvert, ainsi que toute la grappe, de poils courts et crépus non glanduleux, à quatre lobes oblongs et obtus. Corolle grande, d'un beau bleu avec la gorge purpurine, à lobes arrondis au sommet. Style égalant la hauteur de la cloison du fruit. Capsule brièvement velue, oy.'ï/e, comprimée, une fois plus haute que large, un peu gonflée, at- ténuée au sommet à peine émarginé. Feuilles toutes opposées, glabres, luisantes, obtuses, entières ou faiblement crénelées, atténuées à la base ; les inférieures rapprochées, petites, spatu- lées; les supérieures plus écartées, plus grandes, oblongues- elliptiques. Tiges sousfrutescentes à la base, très-rameuses et couchées inférieurement, puis redressées. — Plante glabre, si ce n'est au sommet. — 83 — Escarpements des hautes Vosges, sur le grauil ; Hohneck, Rolabac (Mougeot). ip- Juillet-août. 10. V. serpillifolia L. Sp. 15. {Véronique à feuilles de Sejyolet.) — Fleurs disposées au sommet des tiges en grappes terminales, lâches, mulliflores, très-allongées; pédicelles cylin- driques, dressés, à la (in plus longs que le calice ; les inférieurs souvent opposés. Calice à quatre lobes égaux, ovales, obtus, un peu plus courts que la corolle et glabres ainsi que toute la grappe. Corolle blanche ou rosée, veinée de bleu, à lobes arron- dis au sommet. Style égalant presque la hauteur de la cloison du fruit. Capsule jo/?n) ; Sarraibe, Sallzbronn, Herbilzheim, Kaskaslel (IKarion). Verdun, à Baleycourt, Mouilly, Parois, Argonne, (Doisy), Damvillers, Blarbolle près de Saint-Mihiel {Léré) ; Pagny-sur- Meuse {Zienkowiz). if ou Q. Mai-juillet. 2. p. sylvatica L. Sp. 845. {Pédiculaire des bois.) — Fleurs brièvement pédonculées, disposées, le long de l'axe pri- maire dont elles occupent une grande partie et au sommet des rameaux, en grappes spiciformes serrées. Calice oblong, angu- leux, à la fin \ésiculeux, veiné en réseau, fendu antérieurement et divisé en 5 lobes inégaux et velus sur les bords; le supérieur plus petit, lancéolé, entier ; les autres oblongs et dentés. Corolle à tube plus long que le calice ; lèvre supérieure allongée, presque droite, munie seulement de deux dents sous le sommet; lèvre inférieure à trois lobes arrondis. Capsule plus courte que le calice, ovale, obtuse, mais munie sur le côté d'un fort mucron. Graines petites, oblongues, apiculées, irrégulièrement alvéolées sur toute leur surface. Feuilles éparses, pinnatipartites, à seg- ments ovales et bordées de dents mucionulées. Tiges nombreuses, simples ; la centrale dressée, les latérales couchées et étalées en cercle. Racine libreuse. — Plante moins élevée que la précé- dente ; fleurs purpurines, plus pâles, rarement blanches. Commun dans les prairies humides des vallées des Vosges. Plus rare dans la plaine. Nancy, à Monlaigu {Soyp.r-Willemet). Metz, aux Etangs, Creulzwald, vallée de la Bisten {llolandre). Bar-le-Duc au bois de Mos- sey, foi'ct d'Argonne. if ou 0. ;\lai-juillcl. — 97 — 3. p. foliosa L. Mant.p. 86 ; P. comosa Willm. Phyt. 738/ non L. {Pédiculaire à épi feuille.) — Fleurs très-briève- ment pédonculées, disposées au sommet de la tige en une grappe spiciforme, épaisse, serrée, très-feuillée à la base. Calice campa- nule, anguleux, velu, muni de cinq dents courtes, triangulaires, acuminées; la supérieure plus longue. Corolle à tube plus long que le calice; lèvre supérieure velue sur les côtés, glabre sur la carène, un peu courbée, très-obtuse, non dentée sous le sommet ; lèvre inférieure à trois lobes arrondis, presque égaux. Capsule plus longue que le calice, régulièrement ovoïde, comprimée, brièvement mucronée. Graines grisâtres, triquètres, fortement et élégamment alvéolées. Feuilles pinnaliséquées, à segments pinnatilides, munis de dents incombantes et mucronées. Une ou plusieurs tiges dressées, simples, anguleuses, peu feuillées, si ce n'est sous l'épi. Souche longue, épaisse, rameuse. — Plante un peu velue, plus robuste que les deux espèces précédentes ; fleurs grandes, jaunes. Escarpements des hautes Vosges, sur le granit et la grauwacke, au Ballon de Soultz {Scliauenboury), Rolabac et Hohneck {Mougeot). Tf. Juillet-août. \k. Melampyrum Tourn. Calice campanule, non enflé, à 4 ou 5 dents. Corolle tubu- leuse, bilabiée, à lèvre supérieure carénée, étalée sur les bords et émarginée, à lèvre inférieure tridentée ou trilobée, munie de deux plis. Étamines 4, didynames. Stigmate obtus. Capsule ovale, acuminée, comprimée par le dos, à loges uni-bispermes. Graines oblongues, lisses et luisantes, non ailées. — Plantes noircissant par la dessiccation. / Fleurs en grappe serrée , quadrangulaire \ M. cristatuin (n° 1) . i l Fleurs en grappe serrée , cylindrique / 31. arvense ( n" 2 ) . \ Fleurs en grappe lâche, unilatérale 2 /' Calice à dents beaucpup plus courtes que le tube de la corolle. a) M. pratense (a° 3). 1 Calice à dents égalant le tube de la corolle \ M. sylvaticum (n° ^) . 1. II. cristatum L. Sp. 842. {Mélampyre à crêtes.) — Fleurs sessiles, étalées horizontalement, disposées sur quatre 5 — 98 - rangs et formant avec les bractées une grappe spiciforme, très- serrée même à la maturité, quadranyidaire avec les angles relevés en crêtes ; bractées opposées, imbriquées, en cœur, acu- minées, pliées en deux, courbées en dehors et munies sur les bords de dents inégales, très-ai"guës et rapprochées; les bractées inférieures à sommet foliacé et réfléchi. Calice à quatre dents acuminées, subulées, ciliées, atteignant le milieu du tube de la corolle; tube du calice pourvu de chaque côté d'une ligne de poils, du reste glabre. Corolle d'un blanc jaunâtre avec le palais jaune, souvent lavée de pourpre, à tube comprimé latéralement, fortement courbé en arc au-dessus du calice. Anthères ciliées. Capsule comprimée, obliquement ovale, surmontée d'une pointe fortement courbée en dehors; loges bispermes. Graines plus petites que dans nos autres espèces. Feuilles sessiles, linéaires- lancéolées, rudes au toucher, très-étalées et même réfléchies. Tige dressée, obtusément quadrangulaire, rameuse; rameaux très-étalés. — Plante glabre ou brièvement velue; bractées su- périeures tantôt d'un vert jaunâtre, tantôt purpurines. Commua dans les bois du calcaire jurassique. Plus rare dans la plaine ; Lunéville (Guibal) ; Chàleau-Salins sur le lias {Léré). ©. Juiu- juillet. 2. M. arvcuse L. Sp. 842. {Mélampyre des champs.) — Fleurs sessiles, dressées, disposées en tous sens et formant une grappe spiciforme, cylindrique, s'allongeant pendant la floraison et devenant lâche à la base; bractées opposées, lancéolées, pinna- lifdes, à lobes latéraux étroits, linéaires, subulés; les infé- rieurs capillaires. Calice velu , divisé au-delà du milieu en -4 ou 5 dents terminées par une longue pointe sélacée et rosée, qui égale le tube de la corolle. Corolle pubescente, purpurine sur la lèvre supérieure et au bord de la lèvre inférieure, jaune autour de la gorge. Anthères barbues à la base et un peu au sommet. Capsule obovée , comprimée, acuminée au sommet, atténuée en pointe à la base; loges monospermes. Graines lui- santes, oblongues, d'un jaune brunâtre. Feuilles sessiles, li- néaires, lancéolées, acuminées, rudes au toucher; les supérieures dentées-pinnatifides à la base , et commençant à prendre la forme des bractées. Tige dressée, rougeâtre, rude au toucher, obtusément quadrangulaire, rameuse; rameaux étalés-dressés. — Plante d'un aspect sombre, couverte de poils courts et roides. — 99 — « Gmuinum Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 2, p. 233. — Bractées purpurines ;, munies en dessous de deux rangs de verrues noires^ luisantes et ombiliquées ; corolle à lèvres pur- purines. /3 Impumtatum Godr. l. c. — Bractées d'un jaune verdâtre, dépourvues de verrues ; corolle tout à fait jaune ; calice à dents plus courtes. M. barbatum Waldst. et Kit. PI. rar. Hung. p. 89, tab. 86. Commun dans les moissons des terrains calcaires et argilo-calcaires. La var. ,8 : Nancy , Clianipigneules ; Livcrdun (Mathieu) ; Pont-à- Mousson et Château-Salins {Léré). Metz, à Arnaville, bois près de Saint-Louis, Argency et Gorze [Taillefert) , Buret et Borny {Warion). Sainl-Mihiel {Léré). © Juin-juillet. 3. M. pratense L. Sp. 843; M. sylvaticum Dois. FI. de la Meuse, 568 non L.; M. vulgatum Hol. FI. de la Moselle, 528. {Mélampyre des prés.) — Fleurs très-brièvement pédicellées, étalées horizontalement , disposées sur deux rangs en grappe spiciforme, très-làche, unilatérale ; bractées opposées, les deux inférieures semblables aux feuilles, les supérieures pourvues à leur base de 2-4 dents longuement acuminées et subulées. Calice un peu rude, vert et muni de deux taches brunes, divisé au-delà du milieu en A ou 5 dents longuement acuminées et sétacées, appliquées et n'égalant pas le tiers de la longueur du tube de la corolle. Corolle fermée à la gorge, à tube triangulaire et droit, d'abord blanche avec les lèvres jaunes, puis lavée de lilas avant de se faner. Anthères ciliées. Capsule comprimée, lancéo- lée, arrondie à la base ; loges bispermes. Graines oblongues, jaunâtres. Feuilles très-brièvement pétiolées, ovales-lancéolées ou lancéolées-linéaires, rudes sur les bords et sur les nervures. Tige dressée, obtusément quadrangulaire, rameuse; rameaux grêles, allongés, très-étalés, diffus. — Plante presque glabre ; bractées toujours vertes. Commua dans les bois de tous les terrains. 0. Juin-juillet. A. M. sylTaticum Z. Sp. 843. [Mélampyre des bois.) — Ressemble par le port au M. pratense, mais s'en distingue par les caractères suivants : fleurs deux fois plus petites, dres- sées ; bractées entières ; dents du calice étalées , ovales-lan- céolées, égalant le tube de la corolle ; celle-ci d'un jaune doré uniforme, ouverte à la gorge; lèvre supérieure plus fortement — 100 — courbée ; Tinférieure trifide, réfléchie ; capsule de moitié plus petite, acuminée, moins comprimée, à la fin réfléchie ; loges monospermes ; tige le plus souvent simple, plus grêle ; taille moins élevée. Escapemenls des hautes Vosges, sur le granit; Hohneck {Mougeot), Ballon de Souitz, vallées de Saint-Araarin, de Guebwiller, de Munster, etc. 0. Juillet-août. LXXI. OROBAXCHÉES. Fleurs hermaphrodites, irrégulières. Calice libre, persistant, tantôt tubuleux et à 4 ou 6 dents, tantôt fendu jusqu'à la base en arrière, ou à la fois en arrière et en avant et constitué par 2 sépales irréguliers. Corolle gamopétale, hypogyne, marcescente, longuement tubuleuse, bilabiée. Etamines 4, didynames, insé- rées au tube de la corolle ; anthères biloculaires, à loges s'ou- vrant en long, sagittées et niucronées à la base. Style simple ; stigmate subbilobé. Ovaire libre, sessile sur un disque charnu, uniloculaire, polysperme ; placentas pariétaux. Le fruit est une capsule bivalve. Graines ovales ou oblongues, luisantes, alvéo- lées. Embryon petit, placé à la base d'un albumen charnu ; radicule dirigée vers le bile. — Plantes parasites sur les racines d'autres végétaux ; feuilles alternes et réduites à des écailles. (Fleurs pourvues à leur base d'une seule bradée 2 Fleurs pourvues à leur base de trois bractées Phelipœa (n» 2) . f Calice formé de deux sépales latéraux 2J Orobanche (n» i). { Calice gamosépale, quadrifide Lathrœa (n» 3). \. Orobanche L. Fleurs munies à leur base d'une seule bractée. Calice fendu jusqu'à la base en deux sépales latéraux, quelquefois un peu soudés en avant, bifides, à lobes inégaux. Corolle bilabiée, à lèvre supérieure échancrée ou rarement entière, à lèvre infé- rieure trilobée. Capsule à valves restant adhérentes à la base et au sommet, portant chacune deux placentas étroits. . ( Sépales conligus et même quelquefois un peu soudés 2 I Sépales toujours distincts, écartés l'un de l'autre 6 — 101 — i Corolle régulièrement courbée sur le dos 3 Corolle droite sur le dos dans une grande partie de sa lon- gueur S iEtamines insérées à la base du tube de la corolle, à filets glabres inférieurement 0. Rapum (n» 1). Etamines insérées au-dessus de la base de la corolle, à filets velus inférieurement i f \ Bractées plus longues que les fleurs 0. major {ja9 2). * I Bractées plus courtes que les fleurs. ...... 0. Galii (n" 3). fPelotles du stigmate d'un violet noir 0. Teucrii ( n" ^ ) . Peloltes du stigmate d'un jaune de cire 0. Medicaginis (n" 5) . i Calice plus long que le tube de la corolle ; etamines insérées au milieu de ce tube 0. Picridis (n" 7). Calice plus court que le tube de la corolle ; etamines insérées au-dessus de la base de ce tube 7 iPelotles du stigmate d'un jaune de cire , 0. Cervariœ ( n^ 6 ) . Pelottes du stigmate d'un pourpre foncé 0. Epithymum (n" 8) . 4. O. Rapum Thuill. FI, par. 317. {Orobanche rave.) — Fleurs nombreuses, formant un épi dense et très-allongé ; brac- tées ovales à la base , s'atténuant en une pointe longue , très-cassante, qui dépasse la fleur. Calice à deux sépales dis- tincts, munis de nervures saillantes, fendus jusqu'au milieu en deux lobes étroits et très-aigus. Corolle d'un brun rouge clair, couverte de poils glanduleux courts et blanchâtres, ventrue an- térieurement à la base, régulièrement courbée en arc sur le dos, à lèvres ondulées et à peine crénelées sur les bords ; la supérieure voûtée en casque et ordinairement émarginée ; l'in- férieure à trois lobes ovales, dont le médian est du double plus grand que les latéravix. Etamines insérées toutes les quatre à la base de la corolle ; (ilets blancs, cannelés et tout à fait glabres à la base, munis vers le haut, ainsi que le style, de poils glan- duleux ; les filets des etamines longues se courbent l'un vers l'autre, mais non en forme d'anse ; anthères jaunâtres sur le vif, blanches après la dessiccation, longuement mucronées. Ovaire et style blancs ; stigmate profondément bilobé, non marginé, un peu rougeâtre sur le dos, mais jaune citron sur ses pelottes. Tige simple, pourvue d'écaillés jusque sous l'épi, renflée à sa — 402 — base en un tubercule bulbiforme, gros, sphéroïdal ou ovoïde, plein et couvert d'écaillés imbriquées, charnues, larges, courtes, très-obtuses ; à parlir de ce renflement la tige est fistuleuse, couverte de poils crépus et glanduleux, munie d'écaillés plus écartées et passant insensiblement à la forme lancéolée aiguë. Radicelles nulles. — Plante robuste, atteignant jusqu'à 6 dé- cimètres; fleur d'une odeur d'épine-vinette fugace. Sur les racines du Sarothamnus scoparius, et toujours sur le sol siliceux, sur lequel la plante nourrice croîl exclusivement. Nancy, au bo's (le Tomblaine {Soyer-fFUlemet), Laneuveville ; Rosières-aux-Sa- liaes, Vilrimont {Siiardj. Commun dans toute la chaîne des Vosges, if. Mai-juin. 2. o. major Z. FL suec. 56 i; 0. elatior Sutton, Engl. bot. tab. 568 ; 0. stigmatodes Wimm. FI. von Schles. 280'; 0. Centaiireœ Scabiosœ Hol. FI. Moselle, éd. i , p. 530. {Orobanche élevée.) — Fleurs nombreuses, en épi serré ; brac- tées lancéolées, atténuées en une longue pointe qui dépasse la fleur. Calice à deux sépales munis d'une à trois nervures, ordi- nairement un peu soudés à la base, plus pâles que la corolle, divisés au-delà du milieu en deux lobes acuminés, subulés et dépassant un peu le milieu du tube de la corolle. Corolle d'un violet ferrugineux, couverte de poils courts, glanduleux et jau- nâtres, resserrée au-dessous de l'insertion des étamines, un peu ventrue au-dessus et antérieurement, réguliè^'ement courbée en arc sur le dos, à lèvres irrégulièrement dentées et plissées sur les bords; la supérieure voûtée, arrondie et dépassant à peine l'inférieure ; celle-ci à trois lobes presque égaux, dirigés en avant, arrondis au sommet et rétrécis à la base. Etamines insé- rées au quart inférieur de la corolle; filets laineux sur la face interne dans presque toute leur longueur, arqués et de plus courbés au sommet en forme d'anse; anthères d'un brun cendré même après la dessiccation, pubesccntes à la base. Style rou~ geâtre, garni de quelques poils glanduleux ; stigmate bilobé, non marginé, à pelottes ji'awnes, globuleuses, veloutées. Tige simple, fistuleuse, rougeâtre, couverte de poils jaunes-bruns et glandu- leux, épaissie à la base, pourvue jusque sous l'épi d^écailles toutes aiguës ; les inférieures rapprochées , lancéolées ; les supérieures écartées , linéaires - lancéolées. Radicelles nom' breuses. — Plante robuste, atteignant jusqu'à 6 décim. ; fleurs inodores. — 103 — Champs arides du calcaire jurassique, sur les racines du Ceniaurea Scabiona. Nancy, au-dessus de Laxou {Suard). Melz, sur les côtes de Lessy, de Rosérieules, des Genivaux {Holandre); et aussi sur le mus- chelkalk, à Bilche {Schultz). ic? Juin. 3. o Gain Duby, Bot. gall. i, p. 349. {Orobanche du Gaillet.) — Fleurs moins nombreuses et plus grandes que dans les deux espèces précédentes, disposées en épi lâche ; bractées lancéolées, très-aiguës, un peu plus courtes que la fleur déve- loppée, et pourvues de nervures rapprochées et saillantes, ('alice à 2 sépales contigus ou soudés antérieurement, munis de plusieurs nervures, entiers ou bifides, larges à la base, terminés en pointe subulée, égalant la moitié du tube de la corolle. Corolle d'un lilas pale ou d'un rouge violet, velue et glanduleuse, à tube étroit à la base, insensiblement dilaté vers la gorge, régulièrement courbé en arc sur le dos et nullement ventru en devant ; lèvres inégalement dentelées; la supérieure large, voûtée, entière ou légèrement échancrée, jamais réfléchie ni étalée sur les bords ; l'inférieure est trifide, à lobes presque égaux, arrondis, dirigés en avant. Etamines insérées un peu au-dessus {à 3 millim.) de la base de la corolle ; filets courbés en forme d'anse au sommet, abondamment pourvus sur leur face interne et dans leur moi- tié inférieure de poils blancs et dans leur moitié supérieure de poils glanduleux ; anthères brunes, pubescentes à la base. Style blanc, velu-glanduleux ; stigmate bilobé, non marginé, à peloltes d'un brun pourpre foncé, veloutées. Tige simple, blanche ou jaunâtre, rougeâtre vers le sommet, velue-glanduleuse, non épaissie ni bulbeuse à sa base, pourvue d'écaillés toutes linéaires- lancéolées, aiguës, d'abord violacées, puis brunes, rapprochées dans le bas, très-écarlées dans le haut, sillonnées par des ner- vures saillantes et rapprochées. Radicelles nombreuses. — Plante atteignant 3 ou 4 décimètres ; fleurs exhalant souvent l'odeur de gérofle. Très-commun dans les bois du calcaire jurassique, sur les racines des Galium Mollugo, verum et sylvaticum!; accidenlellement sur YAchil- lea Millefolium. Tf. Juin-juillet. Nota. On trouve rarement une forme de cette plante, qui a leé corolles, les pelotles du stigmate et toutes les autres parties de la plante d'un beau jaune qui pâlit avec l'âge, comme si ce végétal était atteint de ctilorose ; cette forme est VO. Ligustri Suard, in Godr. FI. lorr., éd. 'I, t. 2, p. il 8. — 104 — A. o. Teucrîi F. G. Schultz, Ann. der. Reg. bot. 5, p. 505. [Orobanche de la Gcrmandrée.) — Fleurs au nombre de 10-15, en épi court, un peu lâche; bractées lancéolées, acumi- nées, aussi longues que la fleur et pourvues de nervures rap- procbées. Galice à deux sépales contigus , rarement soudés, binerviés, bifides, à lanières presque égales et ne dépassant pas la moitié du tube de la corolle. Corolle d'un rouge brun, cou- verte extérieurement de poils glanduleux et jaunâtres, briève- ment velue-glanduleuse intérieurement, resserrée sous le point d'insertion des étamines, peu à peu dilatée jusque vers la gorge, droite sur le dos depuis la base jusqu'au milieu de la lèvre supérieure courbée en avant ; lèvres inégalement dentées ; la supérieure large, arrondie, voûtée ; l'inférieure à trois lobes profonds, presque égaux, étalés. Etamines insérées au-dessus (à 3 ou 4 millim.) de la base de la corolle; filets des élamines longues courbés au sommet, mais non en forme d'anse, violacés, velus sur la face interne dans leur moitié inférieure, glanduleux supérieurement ; anthères d'un brun pâle, apiculées, velues à la base. Style lavé de violet, velu-glanduleux ; stigmate bilobé, non marginé, à pelottes veloutées, d'un violet noir. Tige simple, épaissie à la base, d'un jaune rougeâtre, glanduleuse-visqueuse, à poils serrés, pourvue d'écaillés lancéolées, acuminées, très- rapprochées à la base, très-écartées au sommet. Radicelles nom- breuses. — Plante de petite taille, dépassant rarement 2 décim., répandant l'odeur de gérofle. Sur les Teucrium Chamœdrys et montanum et accidentellement sur le Thymus Serpillum. Sur les coteaux secs du calcaire jurassique et du musciieikalk. Nancy, à Boudonville, Maizéville {Suard), Vandœuvre, Marou, Frouard ; Toui ; Ponl-à-3Iousson, sur la côle Sainl-Pierre {Léré). Metz, àLessy, Châlei, Saint-Quentin [Holandre)\ Clouange (Taille fert), Hayange ; Bitche {Schultz). Comniercy, Bussy, Manlon, Vignot ! {Maii- jean); Saint-Mihiel {Léré), Hannonville {ff^arion). Neufchâleau {Mou- geot). If. Juin. .^. O. Medicag'înis F. G. Schdtz, Ann. der Reg. bot. 5, p. 505 ; 0. rubens Wallr. Diasc. Orob. gen. 46. {Orobanche de la Luzerne.) — Fleurs au nombre de 18-30, en épi peu allongé, à la fin un peu lâche ; bractées lancéolées, longuement acuminées, brunes, presque aussi longues que la lleur et pour- vues de nervures rapprochées. Calice à deux sépales multiner- viés, contigus antérieurement, plus rarement soudés , tantôt entiers, largement ovales, acuminés et munis d'une dent de — 105 — chaque côté, tantôt inégalement bifides, égalant presque le tube de la corolle. Corolle d'un rouge brun, jaunâtre à la base, ve- lue-glanduleuse intérieurement, assez rétrécie à la base et un peu bossue antérieurement, peu élargie vers le haut, courbée au-dessus de la base, puis droite et carénée sur le dos jusqu'au milieu de la lèvre supérieure, qui descend subitement et se redresse à son sommet; lèvres inégalement dentées; la supérieure profondément divisée en deux lobes étalés ; lèvre inférieure égalant la supérieure , profondément trifide, à lobes presque égaux , souvent terminés par une longue pointe ; les lobes latéraux divergents ; celui du milieu obliquement dirigé en bas. Etamines insérées un peu au-dessus (à 5 millim.) de la base de la corolle; filets courbés en forme d'anse au sommet, jaunes inférieurement, rougeâlres supérieurement, velus sur la face interne dans leur moitié inférieure et munis de quelques poils glanduleux dans leur moitié supérieure; anthères brunes, pubescentes à lu base. Style rougf^âtre, velu-glanduleux; stig- mate bilobé, non marginé, à pelottes d'un jaune de cire et un peu veloiitées. Tige simple, ordinairement égale à la base, d'un rouge noirâtre, velue-glanduleuse, pourvue d'écailIes d'un brun foncé, lancéolées et rapprochées dans le bas, très-étroites et très- écartées dans le haut. Radicelles nombreuses. — Plante atteignant 3-4 décimètres. Coteaux du calcaire Jurassique, sur les racines des Medicago saliva et falcata, accidenleilement sur le Galiuin Mollugo. Nancy, au-dessus de Cliampigueules , Pompey (Suard). Melz, sur les côtes de Saint- Quentia et de Gorze {Holandre). Neufchâteau {Mougeot). ip. Mai- juin. 6. O. Cervaria; Suard, in Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 2. p. 180. [Orobanche du Peucédane.) — Plante voisine de la précé- dente, mais s'en distinguant par les caractères suivants : fleurs en épi plus étroit, plus serré; calice à 2' sépales toujours distincts et écartés, bifides, de moitié plus courts que le tube de la co- rolle; celle-ci jaunâtre-violacée, glabre intérieurement, couverte extérieurement de poils glanduleux très-courts, plus étroitement tubuleuse, moins fortement courbée en dehors, régulièrement arquée sur le dos caréné dans presque toute sa longueur ; lèvres irrégulièrement dentées, non ciliées; la supérieure superficielle- ment bifide; l'inférieure à 3 lobes inégaux, dont le médian plus long, terminé par une longue pointe ; filets des etamines plus — 106 — fortement courbés au sommet, moins velus à la base ; anthères plus petites , fauves , devenant blanches par la dessiccation et à loges plus fortement divergentes ; stigmate d'un jaime de cire ; tige d'un jaune-rougeâtrC;, plus grêle, épaissie et un peu bulbeuse à la base. Bois du calcaire jurassique sur les racines du Peucedanum Cervaria! Très-rare. Nancy, au bois de Mjilzéville au-dessus de la Gueule-du-Loup {Suard, 4889). ip. Juin. 7. o. Picridis F. W. Schultz, ap, Koch, Deutsch. FI. 4, p. 453. {Orobanche de la Picride.) — Fleurs au nombre de 20-40, en épi serré, un peu lâche ù la base ; bractées lancéolées, longuement acuminées, très-velues, égalant presque la fleur. Calice à deux sépales écartés, lancéolés, longuement acuminés, subulés, souvent munis d'une dent vers le milieu et d'une ou deux nervures, plus longs que le tube de la corolle. Corolle d'un blanc un peu jaunâtre, tubuleuse, peu élargie vers la gorge, assez fortement courbée en dehors, arquée sur le dos, déprimée vers le point d'insertion des étamines; lèvres crénelées, non ciliées ; la supérieure un peu voûtée, non bilobée, un peu étalée sur les bords; l'inférieure égalant la supérieure, à trois lobes arrondis, dentés et crépus, le médian un peu plus long. Eta- mines insérées presque au milieu du tube de la corolle; filets cour- bés en forme d'anse au sommet, blancs, velus sur la face intome dans leur moitié inférieure, finement verruqueux supérieure- ment; anthères blanchâtres, brièvement apiculées. Style blanc lavé de lilas, velu-glanduleux ; stigmate bilobé, non marginé, à pelottes d'un violet sale, glabres, mais couvertes de glanulations. Tige sim- ple, grêle, très-velue, presque égale à la base, jaunâtre, souvent légèrement lavée de violet, pourvue d'écaillés lancéolées, aiguës, très - écartées au sommet. Radicelles nombreuses. — Plante haute de 2-4 décim., beaucoup plus grêle et plus pâle que l'es- pèce précédente, munie sur la tige, mais surtout sur l'axe de l'épi et sur les bractées, de poils bien plus nombreux, longs, blancs, crépus, articulés, terminés par une glande pâle ; fleurs plus petites. Sur les racines du Picris hieracioïdes ; coteaux secs du calcaire ju- rassique el du muschelkalk. Liverdun (Mathieu), Maron ; Sarrebourg, près du bois de Hoff (de Baudot). iMelz, à Cliàtel, entre Clouange et Moyeuvre {Holandre), vignes de Magny, Saulny [Monard), Jussy [de Marcilly) , Gorze {T aille fer t) , Mars -la -Tour {Warion)\ Bitche {Schultz). Sur le lierre à Cliàlel près de Metz [Warion). Q. Juin. — 107 — 8. o. Epithymum DC. FI, fr. 3, p. 490. (Orobanche du Thym.) — Fleurs au nombre de 3-10, en épi court et lâche; bractées lancéolées, longuement acuminées, passant du jaune au brun, plus longues que la lèvre inférieure et munies de ner- vures peu saillantes. Calice à deux sépales écartés, placés sur les côtés, étroitement ovales, longuement acuminés, subulés, di- rigés en arrière, un peu plus courts que le tube de la corolle, entiers mais présentant dans les individus robustes une petite dent latérale. Corolle un peu rougeâtre, veinée de pourpre, un peu velue intérieurement, couverte extérieurement de poils glanduleux insérés sur de petits tubercules purpurins, resserrée sur le point d'insertion des étamines, puis insensiblement dilatée vers la gorge, un peu carénée et courbée régulièrement sur le dos jusqu'à l'extrémité de la lèvre supérieure, qui se fléchit un peu vers le haut; lèvres inégalement dentelées; la supérieure un peu échancrée ; l'inférieure à trois lobes inégaux, le médian du double plus long, mais beaucoup plus court que le tube. Etamiiies insérées un peu au-dessus de la base de la corolle; filets d'un blanc jaunâtre, m.unis à leur base de quelques poils blancs et au sommet de quelques poils glanduleux et violacés; les filets des étamines courtes courbés en arc au sommet ; ceux des étamines longues courbés en crochet; anthères brunes, tout à fait glabres. Style violacé vers le haut, velu-glanduleux; stig- mate superficiellement échancré, non margiué, à pelottes velou- tées, d'un pourpre foncé. Tige simple, grêle, épaissie à la base, d'un jaune sale passant au rougeâtre vers le haut, velue-glan- duleuse, pourvue d'écaillés lancéolées, imbriquées dans le bas, écartées et plus étroites dans le haut. Radicelles nombreuses. — C'est la plus petite de nos Orobanches ; elle atteint de 1 à 2 décim. et exhale l'odeur d'œillet-mignardise. On trouve une forme chlorotique de cette espèce qui a tous les organes jaunes, même le stigmate ; elle se rencontre pêle-mêle avec la forme type. Commua sur les coteaux calcaires, sur les racines du Thymus Ser- pillum. Tf. Juin-juillet. 2. Phelip^a C. a. Meyer. Fleurs munies à leur base de trois bractées. Calice tubuleux, campanule, à 4 ou 5 divisions. Corolle bilabiée, à lèvre supé- rieure échancrée, à lèvre inférieure trilobée. Capsule s'ouvrant — 108 — au sommet en deux valves, qui portent chacune deux placentas étroits. Î Calice divisé, mais non jusqu'au milieu, eu 5 dents triangu- laires P. cœrulea {q" l). Calice divisé, au-delà du milieu, en 4/ segments lancéolés.. . . /-'. ramosa (n» 2). i. P. cœrulea C. A. Mey. En. cauc. 104; Orobanche cœ- rulea Vill. Dauph. 2, p. 406; Godr. FI. lorr., éd. 1, t. 2, p. 182; 0. lœvis Vois. FI. Meuse, p. 587. [Phélipée bleue.) — Fleurs très-brièvement pédicellées, en épi un peu lâche; bractée médiane lancéolée, acuminée, insérée à la base du pédi- celle, munie d'une large nervure dorsale bleuâtre, presque ca- rénée, un peu plus courte que le calice; bractées latérales insé- rées au sommet des pédicelles, linéaires, subulées. Calice coriace, gamosépale, divisé, mais non jusqu'au milieu, en cinq dents triangulaires, subulées, bleuâtres sur le dos; les antérieures atteignant le milieu du tube de la corolle ; la postérieure plus courte et manquant quelquefois. Corolle d'un bleu d'acier, avec des veines plus foncées, à tube enflé à la base, resserré vers le milieu, puis insensiblement dilaté jusqu'à la gorge, fortement courbée jusqu'à l'extrémité de la lèvre supérieure, de manière à ce que la moitié supérieure de la fleur se trouve dans une position horizontale; lèvres peu dentées; la supérieure à deux lobes; l'inférieure à trois lobes égaux, ovales et souvent acumi- nés, munie à sa base de deux gibbosités qui ferment presque la gorge de la corolle. Etamines insérées sur le tube de la corolle au point oij il commence à se rétrécir; filets blancs, à peine mu- nis de quelques poils à la base, du reste complètement glabres, courbés en arc au sommet ; anthères blanches, glabres, libres, ovales, brièvement apiculées. Style bleuâtre au sommet, velu- glanduleux ; stigmate bifide, non marginé, à pelottes blanches. Tige simple, souvent épaissie à la base, grisâtre, mais d'un bleu d'acier sur les angles, brièvement velue-glanduleuse surtout au sommet, pourvue d'écaillés lancéolées, rapprochées dans le bas, écartées dans le haut. Radicelles nombreuses. — Plante de 2 à 3 décim., d'un aspect poudreux. M. Fournel a trouvé sur les for- tifications de Metz une forme tout à fait blanche de cette espèce. Coteaux secs du calcaire jurassique, sur les racines de VAchillea Mil- lefolium. Nancy, ii la cote de Toul, Laxou, Marévilte {Soijer-Willemet); Sioû-Yaudémonl ; Livciduu, Diculouard, Ponl-à-Mousson, Chàteau-Salins — 109 — (Léré). Metz {Holandre), gare du chemin de fer (Warion), Saulny (Monard), Bayonville (Taillefert), Burel {PFarion); Guénetrange {Cre- ton). Verdun [Doisy); Saint-Mihiel (ie'ré); Commercy. Sur le grès vos- gien, à Bitche (Schultz). ip- Juin-juillet. 2. P. ramosa C A. Mey. En. cauc. i04; Orobanche ra- mosa L. Sp. 882; Godr. FI. lorr., éd. I, t. 2, p. J83. {Phélipée rameuse.) — Fleurs très-brièvement pédicellées^ en épi lâche ; bractée médiane lancéolée, acuminée, insérée à la base du pédicelle, d'abord jaune, puis brune, munie de faibles nervures et égalant le calice; bractées latérales linéaires, subulées, insérées au sommet du pédicelle. Calice membraneux, monosé- pale, divisé au-delà du milieu en 4 lanières lancéolées, longue- ment subulées, presque égales, d'un blanc-jaunâtre, munies chacune d'une nervure. Corolle quelquefois tout à fait jaune, plus souvent lavée de violet dans sa moitié supérieure, velue intérieurement, à tube globuleux à sa base, resserré vers le milieu, un peu courbé en dehors dans sa moitié supérieure carénée sur le dos ; lèvres à peine dentelées, mais ciliées ; la su- périeure bilobée, voûtée; l'inférieure à trois lobes égaux, dé- pourvue de gibbosités et laissant ouverte la gorge de la corolle. Etamines insérées comme dans l'espèce précédente ; filets blancs, mais jaunâtres et pourvus de quelques poils à la base, très-fine- ment tuberculeux et courbés en arc au sommet ; anthères d'un jaune pâle, glabres et libres. Style blanc, à peine glanduleux ; stigmate blanchâtre, velouté, arrondi, à peine émarginé. Tige rameuse, épaissie en tubercule et à peine écailleuse à la base, jaune, couverte de poils blancs et glanduleux, munie d'écaillés courtes et peu nombreuses. Radicelles nombreuses. — Plante beaucoup plus grêle et ordinairement moins élevée que l'espèce précédente ; fleurs deux fois plus petites. Commun sur les racines du Cannabis sativa. Q. Août. 3. Lâtiir.ea L. Fleurs munies à leur base d'une seule bractée. Calice tubu- leux, campanule, quadrifide. Corolle caduque, bilabiée, à lèvre supérieure entière, à lèvre inférieure plus courte et trilobée. Capsule s'ouvrant au sonnnet en 2 valves, qui portent chacune un placenta large et fongueux. TOME II. 6 — HO — \. li. squamaria L. Sp. 848. {Clandestine écailleuse.) — Fleurs brièvement pédicellées, pendantes, en grappe spiciforme, serrée et penchée au sommet avant la floraison, puis dressée, s'allongeant et égalant ou dépassant la tige ; bractées grandes, arrondies, blanchâtres, lavées de pourpre, opposées aux fleurs et imbriquées sur deux rangs. Calice largement tubuleux , velu-glanduleux, divisé jusqu'au milieu en 4 segments ovales, aigus, dressés. Corolle à peine plus longue que le calice et comme lui blanche lavée de pourpre. Anthères velues. Style réfléchi au sommet. Capsule ovale-conique, égalant le calice, s'ouvrant avec élasticité. Graines subglobuleuses. Tiges aériennes dressées, sim- ples, munies de quelques écailles membraneuses, écartées. — Souche blanche, horizontale, tortueuse^, très-rameusej couverte d'écaillés épaisses, charnues, en cœur, étroitement imbriquées. Très-rare; bois ombragés du calcaire jurassique. Nancy, à la forêt de Haie [Willemct père) ; bois de Feïy près de Thiaucourt {Paiseux). Metz, Gorze, Moyeuvrc {Holandre), vallées de Mance (de MarcilUj) et de Parfondeval {Warion), ip. Mars-avril. LXXII. liABIÉEiS. Fleurs hermaphrodites, irrégulières. Calice libre, persistant, à 5 dents ou à 2 lèvres. Corolle gamopétale, hypogyne, caduque, tubuleuse, le plus souvent bilabiée, rarement d'apparence uni- labiée' et plus rarement encore campanulée ou infundibuliforme; limbe à 4 ou 5 lobes, à préfloraison imbricative. Etamines A, didynames, ou plus rarement 2 par avortement, insérées au tube de la corolle ; anthères à deux loges distinctes, s'ouvrant chacune par une fente longitudinale, ou à 2 loges confluentes et s'ou- vrant par une seule fente, ou enfm à deux loges séparées par un long connectif. Style unique, naissant entre les carpelles et à leur base ; stigmate entier ou bilobé. Ovaire formé de quatre carpelles libres, monospermes, insérés sur un disque hypogyne charnu. Le fruit est formé par 4 akènes. Graine dressée. Albu- men nul ; embryon droit ou plié ; radicule dirigée vers le hile. — Feuilles toujours opposées; fleurs réunies en petites grappes ou faisceaux à l'aisselle des feuilles supérieures où elles forment de faux verticilles quelquefois rapprochés en grappe spiciforme. /" Corolle sans lèvres 2 1 I Corolle bilabiéc 3 ( Corolle unilabiée 20 — m — 1 Quatre clamines munies d'anthère ; akènes arrondis au som- met Mentha (n» 1) . Deux étamines munies d'anthère ; akènes tronqués au som- met. Lycopus (n" 2). iDeux étamines; loges des anthères séparées par un long con- nectif Salvia ( n» 9) . Quatre étamines ; loges des anthères contiguës i , ( Etamines antérieures les plus longues 5 ( Etamines antérieures les plus courtes It) / Etamines droites, étalées (i ^ j Etamines arquées, convergentes au sommet 8 j Etamines parallèles, rapprochées sous la lèvre supérieure de [ la«corollê H i Calice à dents très-inégales, disposées en 2 lèvres Thymus (n" i) . Calice à dents presque égales, non disposées en 2 lèvres. ... 7 i Calice velu à la gorge ; lèvre inférieure de la corolle à 3 lobes égaux Origanum (n» 3) . Calice glabre à la gorge ; lèvre inférieure de la corolle à 3 lobes très-inégaux I/yssopus {n° 5). i Calice à dents presque égales, non disposées en 2 lèvres ., Satureia (n^ 6) . Calice à dents très-inégales, disposées en 2 lèvres 9 / Calice à tube cylindrique ; lèvre supérieure de la corolle plane. \ Calamintha (n^ 7). j Calice à tube déprimé et plan en dessus ; lèvre supérieure de \ la corolle concave Melissa (n" 8) . iLobe médian de la lèvre inférieure de la corolle orbiculaire et concave = iXepeta (n» 10). Lobe médian de la lèvre inférieure de la corolle plan et en cœur renversé Glechoma (n" H). . . ( Calice à dents presque égales, non disposées en 2 lèvres 12 ( Calice à dents inégales, disposées en 2 lèvres IS . ç, ( Dents du calice non épineuses \T\ \ Dents du calice épineuses ! 'i i Calice à S dents ; clamines exsertes 1 i Calice à 10 dents ; étamines incluses Marrubium {a^ 18 ) . i Lèvre inférieure de la corolle à 3 lobes très-inégaux et ordi- nairement denliformes Lamium (n" 12). Lèvre inférieure de la corolle a 3 lobes égaux Ballota (n« 17) . 16 — 112 ~ Elamines à anthères parallèles Betonica (n"* 16). Etamines à anthères opposées bout à bout 16 Corolle à lèvre supérieure voûtée Galeopsis (n" \i). Corolle à lèvre supérieure concave 17 ,y ( Akènes tronqués au sommet Leonurus (n» 13). ( Akènes arrondis au sommet Stachys (n» 15). i Calice enflé, ouvert à la maturité du fruit iMelittis (n" 19). Calice non enflé, à lèvres fermées à la maturité 19 [ Calice à 2 lèvres entières, muni sur le dos d'nn appendice saillant et transversal Scutellaria (n» 20). Calice à 2 lèvres dentées, dépourvu d'appendice Brunella (n° 21). Corolle à tube pourvu intérieurement d'un anneau de poils, à lèvre supérieure émarginée Ajuga {q° 22) . Corolle à tube dépourvu d'un anneau de poils, à lèvre supé- rieure bifide Teucritim (n" 25) . 19 20 Trib. i . Menthoide^ Benth. Lab. p. 152. Corolle infun- dibuliforme, non bilabiée, à 4 ou o lobes presque égaux. Eta- mines droites^ étalées ; anthères à 2 loges parallèles. 1. MenthaZ/. Calice tubuleux, à 5 dents. Corolle infundibuliforme, à tube court, à -4 segments dont le supérieur souvent émarginé. Eta- mines fertiles au nombre de quatre, égales, étalées; anthères à 2 loges s'ouvrant en long. Akènes ovoïdes, arrondis au sommet, lisses. i Fleurs en épi terminal , non surmonté d'un bouquet de feuilles 2 Fleurs en faisceaux axillaires, écartés ; axe floral terminé par un bouquet de feuilles 6 ^ ( Feuilles sessiles ou subscssiles 3 ~ ( Feuilles assez longuement pétiolécs 5 i Feuilles Irès-obtuses ; calice non contracté à la gorge M. rotundifolia (n" 1) . Feuilles aiguës ; calice contracté à la gorge i (Feuilles ovales-oblongues^ à dents incombantes et rapprochées. ,; ^t- sylvestris (n» 2) . Feuilles étroitement lancéolées, à dents saillantes et écartées. M. viridis (n" 5). — 113 — i Denis du calice Iriangulaircs à la base, brusquement subulées; piaule velue M. aqtialica (n" i) . Denis du calice lancéolées, insensiblement subulées au som- met ; plante glabre M. citrata (n" 3) . ! Calice régulier, glabre à la gorge 7 Calice presque bilabié, velu à la gorge M. Pulegium (n" 10) . i Calice à tube obloug, à dénis lancéolées, subulées 8 Calice à tube aussi large (jue long, à dents courtes, triangu- gulaires, aiguës M. arvensis (n" 9) . jj I Feuilles florales toutes pétiolées 9 ( Feuilles florales toutes sessiles M. yentilis (n» 8). ! Faisceaux de fleurs plumeu.v avant l'antbèse ; plante presque glabre M. saliva (n" 6) . Faisceaux de fleurs non plumeux ; plante velue \ M. rubra (n» 7) . 1. M. rotuudifoiia L. Sp. 805. {Ment lie à feuilles rondes.) — Faisceaux de fleurs disposés en épis cylindriques, aigus, très- grêles dans la forme à petites fleurs ; bractées ovales-lancéolées, acuminées. Calice petit, régulier, nu à la gorge, non strié, cam- panule, ventru et globuleux à la maturité, mais non contracté à la gorge, à dents lancéolées, subulées, à la fin conniventes. Feuilles sessiles, épaisses, fortement ridées en réseau, ovales- orbicidaires , arrondies, mais mucronées au sommet, échancrées en cœur à la base, crénelées sur les bords, verte§ et velues en dessus, blanches et mollement tomenteuses en dessous. Tige dressée, rameuse au sommet, toujours mollement tomenteuse ; rameaux courts. Souche rampante. — Plante d'une odeur forte, pénétrante, peu agréable ; fleurs rosées ou blanches. Commun le long des ruisseaux dans les terrains calcaires. Tf. Juillet- août. 2. M. sylTestris L. Sp. 804; M. sylvcstris a gemma Godr, FI. lorr., éd. i ,t. 2, p. 186. {Menthe sauvage.) — Faisceaux de fleurs disposés en épis cylindriques, ordinairement un peu lâches à la base, plus rarement en épis ovoïdes, obtus, très-serrés {M. sylvestris scanica Fries,Nov. Mant. tert. p. 56); bractées très-étroites, linéaires, subulées. Calice régidier, nu à la gorge, campanule, ventru, contracté à la gorge à la maturité, à dents étroitement linéaires, subidées, à la fin un peu conniventes. Feuilles sessiles, veinées en réseau et bosselées, blanches-tomen- — 114 — teuseS;, ovales ou ovales-ohlongues , aigith, dentées en scie, ù dents incombantes, rapprochées, peu saillantes. Tige dressée, plus ou moins rameuse au sommet, tomenteuse ; rameaux ordi- nairement courts ; les supérieurs fleuris. Souche rampante, émet- tant des stolons. — Plante d'une odeur forte, mais agréable ; fleurs roses, violettes ou blanches. Assez commun dans toute la chaîne jurassique de la Lorraine, le long des ruisseaux, if. Juillet-août. Nota. Cette plante est considérée par quelques auteurs comme une hybride des M. rotundifolia el candicans ; nous ne pouvons admettre cette opinion; si notre M. sylvest7Hs (qui n'est pas celui de tous les au- teurs, mais celui de Linné, d'après l'herbier normal de Pries) croît sou- vent en société avec le M. rotundifolia, il se trouve dans un grand nombre de localités où n'existe pas le M. candicans {M. viridis y ca- nescens). 3. M. Tiridis L. Sp. 804; M. sylvestris Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 2, p. 186 {excl. var. a). {Menthe à feuilles vertes.) — Faisceaux de fleurs disposés en épis cylindriques, souvent un peu lâches à la base; bractées très-étroites, linéaires, subulées. Calice régvlier, nu à la gorge, campanule, ventru et contracté à la gorge à la maturité, à dents étroitement linéaires, subulées, à la fm un peu conniventes. Feuilles presque sessiles, non bos- selées, étroitement lancéolées, aiguës, dentées, à dents saillantes, écartées les unes des autres, acuminées. Tige dressée, rameuse au sommet ; rameaux étalés. Souche rampante. — Plante poly- morphe, d'une odeur agréable ; fleurs roses ou violettes. a Genuina Godr. et Gren. FI. France, 2, p. 649. Feuilles vertes et glabres, planes ou plus rarement onduleuses, incisées et crispées sur les bords {M. crispata Schrad. Cat. hort. Gœtt.) p Pubescens Godr. et Gren. FI. France, 2, p. 650. Feuilles vertes, pubescentes sur les deux faces. y Canescens Fries, Nov. Mant. 3, p. 56. Feuilles pubes- centes en dessus, blanches-soyeuses en dessous. M. candicans Crantz, Austr. 330. Bords des ruisseaux et des routes. La var. a commune dans les val- lées des Vosges ; Orbe, Willdenslein, Wasserbourg, Soulzbach, vallées de Munsler et de Saint-Amarin, le Tiilol, Bruyères, Sainte-Marie-aux- Mines ; Remiremont [Mougeol) ; plus rare et çà et là dans la plaine : Nancy, à Tomblaine {Soyer-Jf illemet), la Garenne, Heillecourt, Dom- basle [Suard), Chàleau-Salins {Léré), Sarrebourg {de Baudot) ; Metz, à Montigny, Corny {Holandre) ; Commercy, Sainl-Mihiel {Léré); la — 115 — forme crispée à Sarrebourg et à Nietlerviller (tZe ZJaifcio^, vallées de Munster el de Dusenbacli (Kîrschléger). La var. j3 dans la vallée de Saint-Aniarin. La var. y commune dans les vallées des Vosges, plus rare ■sur le calcaire jurassique, ip. Juillel-août. 4. il. aquatiea L. Sp. 805. {Menthe aquatique.) — Fais- ceaux de fleurs disposés en capitules globuleux, et terminaux, ou en capitules et en Taux verlicilles rapprochés, ou enfin tous en faux verticilles ; feuilles florales plus longues que les capi- tules. Calice régulier, nu d la gorge, à tube oblong-obové et muni de dix côtes saillantes, à dents triangulaires à la base, brusquement et longuement subulées, dressées à la maturité. FexiiWes, pétiolées, ovales^ souvent un peu en cœur à la base ou plus rarement lancéolées, atténuées à la base, dentées en scie si ce n'est à la base et au sommet, munies de nervures saillantes en dessous, déprimées en dessus ; les supérieures aiguës, les inférieures obtuses. Tige dressée, simple ou peu rameuse. Sou- che rampante, émettant des stolons. — Plante aromatique, d'un vert foncé ou d'un vert blanchâtre, ou rougeàtre, variant singu- lièrement pour la taille, pour la longueur et la forme des feuilles, la longueur des pétioles. Les poils des tiges et des pédicelles sont étalés, réfléchis ou dressés, ou manquent complètement. Le ca- lice et les graines sont toujours plus grands que dans le M. sylvestris. Fleurs roses. a Genuina Godr. FI. lorr., éd. 1, t. 2, p. 188. Feuilles couvertes de poils épars; faux verticilles de fleurs peu serrés. M. aquatica p nemorosa Fines, Nov. 483; M. rubra Dois. FI. Meuse, p. 53 i! non Sm. /3 Hirsuta Koch, Sijn. éd. i, p. 550. Feuilles plus petites, couvertes de longs poils blancs, presque tomenteuses ; faux ver- ticilles de fleurs plus serrés. M. hirsuta L. Mant. 8 i; Soy.- Will. Cat. p. 10. Bords des rivières et des fossés ; commun dans tous les terrains, if. Juillet-août. 5. M. cîtrata Ehrh. Beifr. 7, p. 150; M. aquatica var. glabrata Godr. FI. lorr., éd. 1,f. 2, p. 188. {Menthe citro- nelle.) — Faisceaux de fleurs supérieurs rapprochés et formant un épi ovale ou oblong, mais les paires inférieures écartées, pé- donculées ; feuilles florales supérieures linéaires-lancéolées, plus courtes que les capitules. Calice régulier, nu à la gorge, tout à fait glabre, à tube subcylindrique, à dents lancéolées, subulées, — 116 — di'essées à la maturité. FeuWles pétiolées, glabres, ovales, aiguës, arrondies ou tronquées à la base, dentées, à dents superficielles et écartées les unes des autres. Tige dressée, très-rameuse. Sou- che rampante. — Plante glabre, d'une odeur agréable ; fleurs rosées. Lieux humides, principalement sur les terrains siliceux. Sarrebourg (de Baudot). Metz, au Saulcy {Holandre). Vallée de Guebwiller, sur le versant oriental des Vosges, if- Juillet-août. 6. M. sativa L. Sp. S05. 'Menthe cultivée.) — F^aisceaux de fleurs tous axillaii^es, toujours disposés en faux verticilles nom- breux et écartés, plumeux avant l'anthèse ; axe floral terminé par un bouquet de feuilles. Calice régulier, nu à la gorge, tu- buleux-infundibuliforme et muni de 10 côtes saillantes, à dents lancéolées, acurninées, dressées à la maturité. Feuilles pétiolées, ovales ou elliptiques, arrondies ou atténuées à la base, dentées en scie dans leur pourtour si ce n'est à la base et au sommet ; les inférieures obtuses ; les supérieures aiguës. Tige dressée ou ascendante, simple ou très-rameuse. Souche rampante, émettant des stolons. — Plante aussi variable que la précédente, d'un vert gai ou rougeâtre, plus ou moins velue. Commun au bord des eaux, dans tous les terrains. ip. Juillet-août. 7. M. rnbra Sm. Brit. 619, non ffuds. nec Sole. {Menthe rouge.) — Faisceaux de fleurs toîis axillaires, non plumeux avant l'anthèse ; les inférieurs pédoncules, écartés les uns des autres ; axe floral terminé par un bouquet de feuilles. Calice régulier, nu à la gorge, oblong-campanulé , à dents lancéolées, acurninées, dressées à la maturité. Feuilles pétiolées, presque glabres, ovales, obtuses ou un peu aiguës, bordées de dents pro- fondes et étalées. Tige dressée ou ascendante, ordinairement rougeâtre, rameuse; rameaux ascendants. Souche rampante. — Plante presque glabre ; fleurs rosées. Lieux humides. Dans la Moselle, à Corny {Léo), tf. Août-septembre. 8. II. g^eiitilis L. Sp. 805. {Menthe apparentée.) — Faisceaux de fleurs petits et assez denses, tous axillaires, plu- meux avant l'anthèse, tous sessiles, nombreux ; les inférieurs écartés, les supérieurs rapprochés; axe floral terminé par un bouquet de feuilles. Calice régidier, nu à la gorge, oblong, à dents lancéolées, subulées, dressées. Feuilles pétiolées (si ce — 117 — n'est les florales qui sont sessiles) petites, plus ou moins velues sur les deux faces, ovales, superficiellement dentées, si ce n'est à la base. Tige couchée ou ascendante, souvent rougeâtre, très- rameuse dès la base, à rameaux allongés, étalés. Souche ram- pante. — Fleurs rosées. Commun dans les lieux humides, dans tous les terrains, ip. Juillet-août. 9. M. arvensis L. Sp, S 06. {Menthe des champs.) — Fais- ceaux de fleurs tous uxilloires, plumeiix avant l'anthèse, tous sessiles, écartés les uns des autres ; axe floral terminé par un bouquet de feuilles. Calice régulier, nu à la gorge, court, large, campanidé, à dents brièvement triangulaires, aiguës, à la lin étalées. Feuilles pétiolées, ovales ou lancéolées, presque obtuses, superficiellement dentées, si ce n'est à la base. Tige couchée ou ascendante , très-rameuse ; rameaux étalés et diffus. Souche rampante. — Plante velue ou presque glabre; fleurs rosées. Très-commun dans les champs humides de tous les terrains, nf. Juil- let-aoùt. 10. II. Pule^ium L. Sp. 807 . [Menthe Pouillot.) — Fais- ceaux de fleurs disposés en faux verticiUes écartés, gros, au nombre de 8-10 au-dessus des premiers rameaux, tous axillaires. Calice presque bilabié, velu à la gorge, tubuleux-infundibvli forme, resserré vers son milieu à la maturité, muni de 10 côtes sail- lantes et de dents lancéolées, subulées. Feuilles petites, ellipti- ques, obtuses, atténuées à la base en un court pétiole, glabres ou un peu pubescentes, pourvues de dentelures très-petites et écartées. Tiges couchées et même radicantes inférieurement , ascendantes au moment de la floraison, fleuries dans leur moitié supérieure, émettant de leur base des rameaux radicants. — Plante d'une odeur agréable ; fleurs roses ou lilas. Assez commun dans les prés humides, au bord des eaux, dans tous les terrains. ■^:. Juillet-août. 2. Lycopus L. Calice campanule, à 5 dents. Corolle infundibuliforme, à tube court, à 4 segments dont le supérieur souvent émarginé. Eta- mines fertiles au nombre de deux, à anthères à deux loges s'ouvrant en long ; 2 étamines stériles , à filets renflés au sommet en une petite boule. Akènes trigones, tronqués au sommet. — 118 — 1. li. europœus /v. Sp.30. [Lycope d'Europe.) — Fascicules de fleurs sessiles, formant des faux verticilles compactes, écartés_, occupant toute la longueur des rameaux et la tige principale au-dessus des dernières ramifications. Calice à tube très-ouvert, deux fois plus court que les dents; celles-ci ovales-lancéolées et se terminant par une pointe sétacée, roide, presque épineuse, dressée. Corolle velue à la gorge. Akènes dépassant le tube du calice, munis sur leur face externe d'une bordure large et épaisse. Feuilles lancéolées ; les inférieures pétiolées, pinnati- partites à la base ; les moyennes incisées-dentées, mais plus pro- fondément à la base ; les supérieures presque sessiles, dentées. Tige roide, dressée, simple ou rameuse au sommet, quadrangu- gulaire avec un sillon profond sur cbaque face. — Plante velue ou pubescente ; fleurs petites, blanches. Commun sur le bord des ruisseaux, dans tous les terrains, if. Juillet- août. Trib. 9. Thyme^ Benth. in DC. Prodr. 12, p. U9. -«- Corolle bilabiée. Etamines 4, droites, étalées ; les deux anté- rieures les plus longues ; anthères à 2 loges obliques. 3. Origanum L. Calice à tube campanule, strié, à limbe non bilabié, velu à la gorge, à 5 dents presque égales. Corolle bilabiée, à lèvre supé- rieure plane, émarginée, dressée, à lèvre inférieure à trois seg- ments égaux. Anthères à loges distinctes, même au sommet. 1. O. Tulgare L. Sp. 824. {Origan commun.) — Fleurs très-brièvement pédicellées, en épis serrés, tétragones et formant par leur agglomération au sommet de la tige et des rameaux une grappe corymbi forme compacte ; bractées plus longues que le calice, non glanduleuses, obovées, acuminées, imbriquées, le plus souvent violacées au sommet. Calice campanule, à tube muni de points résineux, à 5 dents égales, ovales, aiguës, à la fm conniventes. Corolle beaucoup plus longue que le calice, à lèvre supérieure en cœur renversé et dirigée en avant. Akènes petits, globuleux, d'un Jaune brun. Feuilles molles, d'un vert plus pâle en dessous, toutes pétiolées, ovales ou ovalcs-oblongues, arrondies à la base, entières ou superficiellement dentelées. Tige — 119 — dressée, obtusément tétragone, souvent purpurine, très-rameuse surfout au sommet; les rameaux supérieurs disposés en croix. Souche rampante. — Plante mollement velue; fleurs roses ou plus rarement blanches. Commun dans les liaieS;, au bord des bois, dans tous les terrains, tf. Juillet-août. 4. Thymus Benlh. Calice à tube ovoïde, strié, velu à la gorge, à limbe bilabié ; lèvre supérieure tridenlée ; Tinférieure à 2 lobes subulés et ascendants. Corolle bilabiée, à lèvre supérieure plane, émarginée, dressée ; lèvre inférieure à 3 segments un peu inégaux. Anthères à loges distinctes, même au sommet. t Rameaux munis de poils tout autour. Th. Serpillum {q° i), < Rameaux munis de 2 ou 'i lignes de poils ' Th. Chamœdrys (n" 2) . 1. Th. iSeri^iUum L. FI. suec. 208 et Sp. 825. {Thym Serpollet.) — Fascicules de fleurs réunis en tête serrée, ou en épi quelquefois interrompu à la base. Calice penché sur le pédi- celle court, pourvu de nervures saillantes, un peu bossu à la base. Corolle à tube droit, obconique. Akènes bruns, lisses. Feuilles un peu coriaces, très-entières, obtuses, fortement ner- viées, plus pâles en dessous, atténuées en un court pétiole et pourvues surtout à la face inférieure de points résineux. Tiges très-nombreuses, un peu ligneuses à la base, très-grêles, très- rameuses, longuement couchées et radicantes, mais à rameaux ascendants, rapprochées et formant une série linéaire, munis tout autour de poils réfléchis. Racine munie de fibres capillaires très-nombreuses. — Plante polymorphe, ordinairement purpu- rine sur les tiges et les calices ; fleurs purpurines, roses ou plus rarement blanches. K Linneanus Godr. et Gren. FI. France, 2. p. 658. Feuilles obovées-cunéiformes. , p Augustifolius Godr, et Gren. L c. Feuilles linéaires-cuRei- formes. Th. augustifolius Pers. Syn. 2, p. -130. La var. a dans les lieux secs et sablonneux ; Nancy, à la Malgrange, Monlaigu ; Mirecourt. La var. [i dans les sables siliceux à Bitche. nf. Juillet-septembre. — 120 — ^. Th. ChsimseArjs Pries, Nov. ^197. (Thym petit-ckêne.) — Fascicules de fleurs réunis en tête serrée, ovoïde, ou plus souvent en épi interrompu à la base. Calice penché sur le pédi- celle court, pourvu de nervures saillantes, un peu bossu à la base. Corolle à tube droit, cylindrique. Akènes bruns et lisses. Feuilles assez grandes, entières, faiblement nerviées, ovales ou suborbiculaires, obtuses, brusquement contractées en un court pétiole, et pourvues de points résineux. Tiges nombreuses, très- grêles, peu rameuses, couchées, diffuses, radicantes seulement à la base ; rameaux écartés les uns des autres, non sériés, ffiu- nis de deux à quatre rangs de poils. — Plante formant un gazon plus lâche que Tespèce précédente ', fleurs purpurines, rarement blanches. Commun dans les lieux secs et iaculles, sur tous les lerrains. i?. Juillet-septembre. 5. Hyssopus L. Calice à tube obconique, strié, glabre à la gorge, à limbe non bilabié, mais fendu en 5 dents presque égales. Corolle bilabiée ; lèvre supérieure plane, bifide, dressée ; lèvre inférieure à 3 segments dont le médian beaucoup plus grand. Anthères à loges très-divergentes et soudées au sommet. i. H. officinalis L. Sp. 796. {Hyssope officinale.) — Fas- cicules de fleurs presque sessiles , disposés en épi terminal , étroit, unilatéral, feuille. Calice à tube dilaté à la gorge, à dents ovales-lancéolées, mucronées. Corolle à tube courbé. Feuilles sessiles ou subsessiles, vertes, fortement ponctuées, planes, linéaires ou linéaires-lancéolées , obtuses. Tige très-rameuse, frutescente à la base. — Fleurs d'un beau bleu , rarement blanches. Abondant sur le versant méridional du Mont-Saint-Quenlin près de Metz, où il est complètement naturalisé {Ilolandre); ruines du château de Preny {Taillefert). i?. Juillet-août.' Trib. 3. Mélisses Benth. in DC. Prodr. 12, p. 150. — Corolle bilabiée. Etamines 4, arquées, convergentes au sommet, les 2 antérieures plus longues; anthères à 2 loges obliques. — 121 — 6. Satureia L. Calice à tube campanule, strié, glabre à la gorge, à limbe non bilabié, mais fendu en 5 dents presque égales. Corolle bi- labiée; lèvre supérieure plane, entière ou éraarginée, dressée; lèvre inférieure à 3 segments presque égaux. Anthères à loges divergentes, distinctes au sommet. 1. S. hortensia L. Sp. 795. {Sarriette des jardins.) — Fascicules de fleurs peu fournis, tous axillaires. Calice à dents lancéolées, subulées, ciliées. Akènes ovoïdes, linement chagrinés. Feuilles d'un vert-mat, brièvement velues, ponctuées, linéaires, atténuées en un court pétiole. Tige herbacée, dressée, rameuse; rameaux très-étalés. Racine grêle, pivotante. — Plante très-odo- rante ; fleurs roses ou blanches. Complétemenl uaturalisé dans les jardins. 0. Juillet-septembre. 7. Calamintha Mœnch. Galice à tube subcylindrique, strié, ordinairement velu à la gorge, à limbe bilabié; la lèvre supérieure tridentée, Tinférieure bifide. Corolle bilabiée; lèvre supérieure plane, entière ou émar- ginée, dressée ; lèvre inférieure à trois segments peu inégaux. Anthères à loges divergentes, distinctes au sommet. ÎGIomérules de fleurs entourés d'un grand nombre de bracléoles sétacés et ciliés C. Cihwpodium (n" 3). Giomérules de fleurs non entourés de bractéoies sétacés 2 (Calice insensiblement dilaté à la gorge, non ventru à la base. . C. officinalis (n" 1). Calice ventru à la base, resserré au-dessus. C. Acinos (n"' 2). 1. C. officinalis Mœnch, Meth. 409; Melissa Calamintha L. Sp. 827 ; Godr., FI. lorr., éd. 1, t, 2, p. 208 [Calament officinal). — Fleurs pédicellées, réunies en fascicules axil- laires, rameux, cor ymbi formes, pédoncules, occupant la partie supérieure et souvent une gratide partie de la longueur de la tige ; bractéoies peu nombreuses, courtes, subulées. Calice flé- chi sur le pédicelle, droit, à tube long, velu, insensiblement dilaté vers la gorge, non ventru à la base ; lèvre supérieure divisée jusqu'au milieu en 3 dents lancéolées, acuminées, rap- — 122 — prochées ; lèvre inférieure formée de deux longues dents séta- cées, ciliées. Corolle à tube arqué, à lèvre supérieure dressée, presque plane, bifide. Stigmate à 2 lobes très-inégaux. Akènes bruns, globuleux, maculés de blanc sur les cotés de l'ombilic. Feuilles assez grandes, molles, d'un vert gai, pétiolées; les in- férieures presque arrondies, obtuses, faiblement crénelées ; les supérieures ovales, aiguës, dentées en scie. Tiges dressées ou ascendantes, flexueuses, ordinairement peu rameuses. Souche oblique, munie de stolons. — Plante élégante, élancée, molle, velue ; fleurs purpurines, de grandeur variable. Commun, mais exclusivemenl dans les bois montagneux de la région jurassique. T/r. Juillel-aoùt. 2. c. Aciiios Clairv. in Gaiid. Helv. 4, p. 84 ; Métissa Acinos Bent/i. Lab. 389; Godr. FI. lorr., éd. 1, t. 2, p. 209. {Calament des champs,) — Fleurs portées sur des pédoncules non rarneux et uniflores, géminés ou ternes à l'aisselle des feuilles de la moitié supérieure de la tige. Calice fléchi à angle droit sur le pédicelle, à tube long, courbé, ventru antérieure- nmit à la base, contracté au-dessus, muni de côtes saillantes et hérissées de poils tuberculeux ; lèvre supérieure superficielle- ment divisée en 3 dents très-écartées ; lèvre inférieure formée de deux longues dents sétacées, ciliées. Corolle à lèvre supé- rieure dressée , émarginée , presque plane. Stigmate à deux lobes très-inégaux. Akènes noirs, obovés, maculés de blanc sur les côtés de l'ombilic. Feuilles petites, elliptiques ou rhomboï- dales, toujours atténuées en pétiole, faiblement dentelées dans leur moitié supérieure. Tige dressée, rameuse surtout à la base. Racine verticale, fibreuse. — Plante couverte de poils étalés; fleurs petites, violettes. Commun dans les champs pierreux et dans les lieux arides, sur tous les terrains. Q. Juin-août. 3. e. Clhiopodium Benth. in J)C. Prùdr. 42, p. 233,' Melissa Clinopodium Benth. Lab. 389 ; Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 2, p. 209; Clinopodium vulgare L. Sp. 82i . {Calament Clinopode.) — Fleurs pédicellées, réunies en fascicules axillai- res, rameux, corymbi formes, presque sessiles, formant des faux verticilles serrés, écartés, entourés extérieurement d'un grand nombre de bractéoles sétacées et ciliées. Calice à tube long, cy- lindrique, courbé, muni à la gorge d'un cercle de poils ; lèvre — 123 — supérieure divisée jusqu'au milieu en 3 dents subulées, écar- tées ; lèvre inférieure formée de deux longues dents sétacées, ciliées. t^oroUe à lèvre supérieure ovale^ émarginée, dirigée en avant. Akènes petits, arrondis, bruns et luisants, maculés de blanc près de l'ombilic. Feuilles brièvement pétiolées, d'un vert blancbâtre en dessous, ovales ou ovales-lancéolées, faiblement dentées en scie. Tige dressée, flexueuse, rameuse ou simple. Souche rampante. — Plante très-velue; fleurs purpurines, plus rarement blanches. Commun dans les bois, sur les coleaux incuUes, etc., dans tous les terrains, if. Juillet-août. 8. Melissa L. Calice à tube campanule, mais déprimé et 'plan en dessus, strié, velu à la gorge, à limbe bilabié ; lèvre supérieure à trois dents ascendantes; lèvre inférieure bifide. Corolle bilabiée ; lèvre supérieure concave, échancrée, dressée ; lèvre inférieure à trois segments peu inégaux. Anthères à loges divariquées, sou- dées au sommet. 1. M. officiiialis L. Sp. 827. {Mélisse officinale.) — Fleurs pédicellées, unilatérales, réunies à Taisselle des feuilles supé- rieures et formant des faisceaux de 6-12 fleurs, très-nombreux, sessiles ou brièvement pédoncules. Calice fléchi sur le pédicelle, étalé ou même réfléchi, velu à la gorge, plan en dessus; lèvre supérieure munie de 3 dents courtes, écartées ; lèvre inférieure divisée jusqu'au milieu en deux dents lancéolées, subulées, rapprochées. Corolle pubescente, à tube un peu courbé, plus long que le calice; lèvre supérieure courte, concave, bifide, à lobes redressés. Stigmate à 2 lobes égaux, subulés. Akènes bruns, obovés-oblongs. Feuilles toutes pétiolées, ridées en ré- seau, d'un vert gai, ovales, largement crénelées ; les inférieures un peu en cœur à la base ; les supérieures étroitement décur- rentes sur le pétiole. Tiges dressées, nombreuses, quadrangu- laires, très-rameuses. — Plante finement velue, d'une odeur très-agréable ; fleurs jaunes avant leur épanouissement, puis blanches, quelquefois maculées de rose. Plante introduite et complètement naturalisée dans les vignes. Aisei commun autour de Nancv. nf. Juillet-août. — 124 — Trib. 3. Monarde^ Benth. Lab. p. 490. Corolle bilabiée. Etamines 2, parallèles; anthères à 2 loges divariquées, ou à 2 loges séparées par uu long connectif et dont l'une est ordinaire- ment stérile. 9. Salvia L. Calice à tube campanule, nu à la gorge, à limbe bilabié ; lè- vre supérieure entière ou tridentée ; rinférieure bifide. Corolle bilabiée, à lèvre supérieure arquée, comprimée latéralement, émarginée ou entière, à lèvre inférieure trilobée. Etamines 2, à filets courts, insérés près de la gorge, articulés chacun au som- met avec un connect-if allongé et arqué, qui porte à chacune de ses extrémités une des loges de l'anthère, la loge supérieure li- néaire et longitudinale, la loge inférieure plus petite et trans- versale. ! Calice à dents de la lèvre supérieure égales et écartées ; brac- tées colorées S. Sclarea (qo 1). Calice à dents de la lèvre supérieure inégales et conniventes ; bractées herbacées S. pratensis {q° 2). 1. S. Siclarea L. Sp. 38. {Sauge sclarée.) — Fleurs briève- ment pédicellées, unilatérales, géminées ou ternées à l'aisselle des bractées et formant au sommet de la tige et des rameaux des grappes spiciformes, interrompues; bractées opposées, plus lon- gues que le calice, en cœur, acuminées, sétacées, ciliées, rou- geâtres ou violacées au sommet, plus longues que le calice. Calice velu-glanduleux, à lèvre supérieure munie de dents courtes, sétacées, égales et écartées. Corolle velue-glanduleuse, à tube égalant le calice, cylindrique dans sa moitié inférieure, puis b}msquement bossu en avant, dépourvu intérieurement d'un anneau de poils; lèvre supérieure très-grande, comprimée laté- ralement, courbée en faux, bilobée au sommet; lèvre inférieure plus courte. Akènes bruns, marbrés, hsses et luisants. Feuilles fortement ridées en réseau, inégalement et largement dentées, ovales, en cœur à la base; les inférieures très-grandes, longue- ment pétiolées. Tige herbacée, dressée, quadrangulaire, ordinai- rement très-rameuse au sommet. — Plante très-odorante, très- velue, glanduleuse au sonunet ; fleurs grandes, d'un blanc lavé de violet. Très-rare; collines calcaires. Nancy, Maron (5'«a/-(i). Verdun (/Joisy); Sampigny {M. le curé Pierrot), ©. Juin-juillet. — 125 — 2. s. pratensis L. Sp. 35. {Sauge des prés.) — Fleurs brièvement pédicellées , unilatérales ^ teniées à l'aisselle des bractées, et formant au sommet de la tige et des rameaux de longues grappes spiciformes, interrompues ; bractées opposées, herbacées, ovales, acuminées, velues-glanduleuses, plus courtes que le calice. Calice velu-glanduleux, à lèvre supérieure munie de dents sétacées, conniventes, dont la médiane plus courte. Co- rolle velue-glanduleuse, à tube égalant le calice, un peu res- serré à la base, puis insensiblement dilaté vers la gorge ; lèvre supérieure très-grande , comprimée latéralement, courbée en faux, échancrée au sommet; lèvre inférieure plus courte. Akènes bruns, lisses et luisants. Feuilles fortement ridées en réseau, inégalement incisées-crénelées, ovales-oblongues ; les inférieures longuement pétiolées, inégales et en cœur à la base ; celles de la paire supérieure sessiles et embrassantes. Tige herbacée, dres- sée, quadrangulaire, simple ou rameuse au sommet, peu feuillée. — Plante odorante, velue, glanduleuse au sommet; fleurs bleues, plus rarement roses ou blanches. Commun dans les prairies, sur tous les terrains, ip. Mai-juillet. Trib. 4. Nepete^ Benth. Lab. 462. Corolle bilabiée. Eta- mines 4, parallèles, rapprochées sous la lèvre supérieure de la corolle; les postérieures les plus longues; anthères ù deux loges divergentes. 10. Nepeta L. Calice tubuleux, à cinq dents non disposées en deux lèvres. Corolle à tube arqué en dehors, à limbe bilabié ; lèvre supérieure presque plane, bilide ; lèvre inférieure trilobée, à lobe moyen orbiculaire et concave. Etamines 4 ; anthères à loges soudées au sommet et s'ouvrant par une fente commune. 1. Hf. Cataria L. Sp. 796. {Népéta chataire.) — Faisceaux de fleurs corymbiformes, pédoncules, très-fournis, formant au sommet des tiges et des rameaux des grappes spiciformes, inter- rompues et feuillées à la base. Calice velu, à tube cylindrique, un peu ventru à la base et en avant, velu à la gorge à la fin contractée, muni de 15 nervures et de dents inégales, lancéolées, subulées. Corolle pubesccnte, à tube grêle, courbé, fortement dilaté à la gorge et un peu à la base ; lèvre supérieure dirigée _ 12G — en avant, courbée en haut par les bords; lèvre inférieure très- large, crénelée. Akènes lisses, glabres, bruns, munis de 2 taches blanches à l'ombilic. Feuilles toutes pétiolées, molles, puhescen- tes et vertes en dessus, d'un vert blanchâtre et un peu tomen- teuses en dessous, en cœur et presque triangulaires, crénelées. Tige dressée, roide, télragone, rameuse au sommet. — Plante odorante, couverte de poils lins et courts; Heurs blanches, ponc- tuées de rouge. Bords des chemins, décombres; plante étrangère, naturalisée chez nous. Nancy, llaizéville ; Dombasle (Gi(t6a/); Pont-à-Mousson (5a//e). Metz, au Sablou, à Basse-Seille {Holandre). Verdun; Bar-le-Duc, Spincourt, Haucourt, .Epilou (Doisy). Bruyères et Darney {Mongeot); Remirenionl {Taillefert) ; Epinai et Aumonzey {docteur Berher). if. Juin-août. 11. Glechoma L. Calice tubuleux, à cinq dents non disposées en deux lèvres. Corolle à tube non arqué, à limbe bilabié; lèvre supérieure plane, biOde; lèvre inférieure trilobée, à lobe moyen plan et en cœur 7'enversé. Eimmnes A', anthères rapprochées par paires à loges divergentes et disposées en croix, s'ouvrant chacune par fente longitudinale distincte. i. ft. hcderacea Z. Sp. S07 . {Glécome Liei^e-terrestre.) — Fleurs pédicellées, toutes dirigées du même côté, réunies au nombre de 2 ou 3, sur un pédoncule commun très-court, à Tais- selle de presque toutes les feuilles ; bractéoles sétacées, très- courtes. Calice à tube cylindrique, à la fin un peu ventru à la base, à dents ovales ou lancéolées, toujours acuminées en pointe sétacée. Corolle ù tube obconique, très-velue à la base de la lèvre inférieure. Akènes bruns, lisses. Feuilles toutes pétiolées, molles, d'un vert gai, ridées en réseau, réniformes-arrondies, en cœur ù la base , largement crénelées. Tiges couchées , rampantes, émettant des rameaux nombreux ; les uns fleuris, dressés et or- dinairement simples ; les atitres stériles, couchés, souvent très- allongés. — Plante polymorphe, odorante ; fleurs d'un violet clair, plus rarement blanches ! a Genuina Nob. Calice trois fois plus court que le tube de la corolle ; plante presque glabre. /3 Hirsuta Nob. Calice plus long que la moitié du tube de la — 127 — corolle; plante velue. G. hirsuta Waldst. et Kit. PL rar. Hung. S, p. i24. La var. a commune dans les vergers, les prairies, le long des haies. La var. /2 dans les bois montagneux, np. Avril-mai. Nota. Chacune des deux variétés se présente avec de grandes ou de petiles fleurs. La forme des dents du calice est très-variable et passe de la forme ovale à la forme lancéolée, souvent sur le même pied. Je ne crois pas non plus que la longueur relative du calice et du tube de la corolle puisse être considérée ici comme caractère suffisant pour faire de la var. ^ une espèce distincte de la var. a ; on trouve une foule d'inter- médiaires. Trib. 5. Stachyde^ Benth. in DC. Prodr. 12, p. 401. — Corolle bilabiée. Etamines 4, parallèles et rapprochées sous la lèvre supérieure de la corolle ; les antérieures les plus longues ; anthères plus ou moins divergentes. 12. Lamium L. Calice campanule, à 5 dents non disposées en deux lèvres et non épineuses. Corolle bilabiée ; lèvre supérieure grande, vo{i- tée, entière ; lèvre inférieure trilobée, à lobes latéraux denti- f ormes, plus rarement oblongs, à lobe médian large et échancré. Etamines 4 ; anthères soudées au sommet et s'ouvrant par une mêtne fente. Akènes triquètres, tronqués et glabres au sommet. . ( Tube de la corolle courbé 2 ( Tube de la corolle droit ^ f Fleurs blanches ou purpurines ; lobes latéraux de la lèvre in- g \ férieure de la corolle dentifornies o I Fleurs jaunes ; lobes latéraux de la lèvre inférieure de la corolle V semblables au médian L. Galeobdolon {n° 6). iTube de la corolle muni intérieurement d'un anneau de poils très-oblique L. album (n° 1) . Tube de la corolle muni intérieurement d'un anneau de poils transversal L. maculatum (n^ 2). ! Feuilles toutes pétiolées S Feuilles supérieures sessiles et embrassantes ,. L. amplexicaule (n** b) . iTube de la corolle pourvu intérieurement d'un anneau de poils. L. purpureum (n° 3) . Tube de la corolle dépourvu d'un anneau de poils L. hybridum (n^ 4) . — 128 — 1. li. album L. Sp. 809. {Lamier blanc.) — Fleurs ses- siles, réunies au nombre de 5 à 7 en faisceaux écartés et placés à l'aisselle des feuilles supérieures. Calice ordinairement maculé de noir à la base, pourvu de dents lancéolées, longuement subu- lées, étalées. Corolle à tube égalant le calice, courbé, oblique- ment resserré à la base, muni au-dessus de la constriction et en avant d'un cran à partir duquel la corolle s'élargit peu à peu vers la gorge et pourvu intérieurement d'un anneau de poils très-oblique ; lèvre supérieure longuement velue , fortement courbée, doublement carénée sur le dos, dentelée en avant; lèvre inférieure pendante, profondément échancrée en cœur au sommet, mesurant la longueur du tube de la corolle jusqu'au cran ; entre les deux lèvres, et sur les bords de l'ouverture, on trouve de chaque côté deux dents, dont la postérieure est large, triangulaire et l'antérieure lancéolée, subulée. Anthères forte- ment barbues. Feuilles pétiolées, d'un vert gai, en cœur, acu- minées, fortement et inégalement dentées, la dent terminale plus longue; feuilles supérieures ovales, longuement acuminées. Tiges dressées ou ascendantes, fistuleuses, très-feuillées à la base et au sommet. — Plante velue ; fleurs blanches, un peu jaunâtres. Commun le loug des haies et des murs dans tous les terrains, nf. Avril-mai. 2. li. macuiatnm L. Sp. 809; L. kirsutum Dois. FI. Meuse, p. 536, non Lam. {Lamier taché.) — Fleurs sessiles, réunies au nombre de 5-7 en faisceaux écartés et placés à l'aisselle des feuilles supérieures. Calice pourvu de dents lancéolées, longue- ment subulées, étalées. Corolle à tube allongé, dépassant le calice, courbé, transversalement resserré à la base, brusquement élargi et ventru au-dessus de la constriction, dépourvu de cran et muni intérieurement d'un anneau de poils transversal ; lèvre supérieure longuement velue, fortement courbée, doublement carénée sur le dos, superliciellement dentée en avant ; lèvre in- férieure pendante, échancrée en cœur au sommet, égalant seu- lement la moitié du tube ; entre les deux lèvres et sur les bords de la gorge on trouve de chaque côté une seule dent subulée. Feuilles pétiolées, souvent pourvues dans leur jeunesse, et quel- quefois jusqu'à la floraison, d'une tache blanchâtre dans leur centre, en cœur, acuminées, fortement et inégalement dentées. Tiges dressées ou ascendantes, fistuleuses, très-feuillées à la — 129 — base et au sommet. — Plante plus ou moins velue ; fleurs pur- purines, plus rarement blanches ! Commun le long des haies et des fossés humides dans tous le» terrains. ip. Avril-automne. 3. li. purpureum L. Sp. 809. (Lamier pourpre.) — Fleurs sessiles, réunies au nombre de 4 à 5 en faisceaux placés à Taisselle des feuilles ; les faisceaux supérieurs rapprochés ; les inférieurs quelquefois très-écartés. Calice pourvu de dents lan- céolées, longuement subulées, divoriquées après l'anthèse. Co- rolle à tube plus long que le calice, di^oit, resserré transversale- ment à la base, étroit jusque vers la gorge dilatée brusquement, pourvu intérieurement au-dessus de la constriction d'un anneau de poils transversal ; lèvre supérieure brièvement velue, ovale, entière; lèvre inférieure étalée, large, profondément échancrée en cœur, mesurant le cinquième de la longueur du tube ; entre les deux lèvres et sur les bords de l'ouverture on trouve de chaque côté deux dents ; la postérieure subulée ; l'antérieure ovale, obtuse. Anthères petites, barbues. Feuilles toutes pétio- lées, d'un vert gai, en cœur, plus ou moins fortement crénelées ; les inférieures plus petites, longuement pétiolées; les supérieures rapprochées, réfléchies. Tiges rudes sur les bords, très-feuillées au sommet, longuement nues au miheu ; la tige centrale dressée, les latérales ascendantes. — Plante un peu velue ; fleurs petites, purpurines. Commun dans les lieux cultivés sur tous les terrains. © et 0. Avril- octobre. A. li. hybridum Vill. Dauph. 1 , p. 25 i ; L. incisum Willd. Sp. 3, p. 89; Godr. FI. lorr., éd. i, t. 2, p. 196. {Lamier hybride.) — Se distingue du L. purpureum par ses fleurs plus petites et plus pâles ; par le tube de la corolle dé- pourvu d'un anneau de poils intérieurement; par ses feuilles profondément et inégalement incisées-crénelées ; par ses tiges lisses au toucher. Les faisceaux de fleurs formant par leur rap- prochement au sommet de la tige un capitule compacte ; les dents du calice lancéolées, subulées et divariquées après l'anthèse ; la corolle dont le tube est plus court que le calice et dont la gorge est pourvue de chaque côté d'une dent saillante et subulée ; les feuilles supérieures rapprochées, pétiolées, décurrentes sur le pétiole et souvent cunéiformes à la base ; enfin le port, séparent — 150 — le Z. hyhridum du L. amplexicaule. — Plante presque glabre; fleurs petites, roses. Peu commun; lieux cultivés. Nancy, vignes de Maizéville {Soyer- Willemet). Metz, vergers à Féy, à Ancy-sur-3Ioselle (Holandre), Scy- Chazelles (/f a?-jon) ; Corny (Léo). Ramberviilers (fi(7/o<) . ©. Avril- mai . 5. li. amplexicaule L. Sp. S 09. {Lamier amplexicaule.) — Fleurs sessiles, réunies au nombre de 7 à 1 0 en faisceaux écartés et placés à l'aisselle des feuilles supérieures. Calice muni de dents lancéolées, acuminées, conniventes. Corolle à tube trois fois plus long que lecalice, dt^oit, très-grêle, cylindrique jusque sous la gorge brusquement dilatée , dépourvu intérieurement d'un anneau de poils ; \è\'Te supérieure très-velue, ovale, en- tière; lèvre inférieure étalée, large, profondément échancrée en cœur, mesurant à peine la sixième partie de la longueur du tube; les bords latéraux de rou\erture de la corolle roulés en dehors et pourvus de chaque côté d'une très-petite dent obtuse. Anthères petites, barbues. Feuilles inférieures pétiolées, arron- dies en cœur à la base, bordées de crénelures très-larges ; feuilles supérieures plus grandes, écartées, sessiles, embrassantes, réni- formes , crénelées-lobées , étalées horizontalement. Tiges nom- breuses, ascendantes, peu feuillées, si ce n'est au sommet. — Plante un peu velue; fleurs petites, d'un rose vif, à corolle quel- quefois rudiraentaire et ne s'ouvrant pas. Commun dans les lieux cultivés sur tous les terrains. 0. Avril-octobre. 6. lé. Gaicohdolon Cra7itz, Aîistr. p. 2G2 ; Galeobdolon luteum Huds. Angl. 258; Godr. FI. lorr., éd. i, t. 2, p. i97 . [Lainier Galeobdolon.) — Fleurs sessiles, réunies au nombre de 3 à 5 en faisceaux écartés et placés à l'aisselle des feuilles supé- rieures. Calice muni de dents inégales, triangulaires à la base, puis subulées, très-étalées. Corolle à tube égalant le calice, courbé, étroit dans sa moitié inférieure, puis dilaté vers la gorge, muni vers son milieu et intérieurement d'un anneau de poils très-oblique ; lèvre supérieure longuement velue , courbée , atténuée à la base, irrégulièrement denticulée au sommet; lèvre inférieure étalée, à trois lobes lancéolés, aigus; le terminal un peu plus grand. Anthères glabres. Feuilles pétiolées, d'un vert gai, ovales, un peu en cœur à la base, doublement dentées, très-souvent munies d'une tache blanche longitudinale sur la — loi — face supérieure ; feuilles supérieures plus étroites, acuminées. Tiges quadrangulaires ; les unes fleuries et dressées ; les autres sans fleurs, couchées et même radicantes. — Plante velue ; fleurs jaunes. * Commun dans les bois montagneux de tous les terrains, ip. Mai' juin. 13. Leonurus L. Calice campanule, à 5 dents épineuses, non disposées en deux lèvres. Corolle bilabiée ; lèvre supérieure un peu concave, Tin- férieure à 3 lobes. Elamines -4 ; anthères à loges soudées au sommet, s'ouvrant par une même fente. Akènes triquêtres, tron- qués et velus au sommet. ITube de la corolle pourvu intérieurement d'un anneau de poils. L. Cardiaca (n° 1). Tube de la corolle dépourvu d'un anneau de poils L. i}Ja7'>ntbiast7-um (n" 2). 4. li. Cardiaca L. Sp. 817 . {Agripaume cardiaque.) — Faisceaux de fleurs corymbi formes, très-serrés, sessiles, axillaires, très-nombreux et disposés en une longue grappe spiciforme, feuillée et. interrompue; bractéoles courtes, sélacées. Calice velu, pentagonal, très-ouvert, à dents triangulaires à la base, et acu- minées en une longue pointe épineuse ; les 3 dents supérieures dressées ; les deux inférieures réfléchies. Corolle très-velue, à tube plus long que le calice, resserré sous le milieu et muni là d'un anneau de poils oblique ; lèvre supérieure d'abord dirigée en avant, puis se roulant en dessus. Etamines couy^bées en de- hors après l'anthèse. Feuilles toutes longuement pétiolées, très- étalées, d'un vert foncé en dessus, pubescentes et blanchâtres en dessous ; les inférieures grandes, creusées en cœur à la base, palmati partîtes, à segments munis de dents très-inégales et peu nombreuses; les supérieures en coin à la base, tritides ou biden- tées au sommet. Tige dressée, très-rameuse et très-feuillée. — Fleurs rosées, beaucoup plus grandes que dans l'espèce suivante. Haies, décombres, bords des routes; plante introduite et naturalisée. Nancy, la Malgrange, Tomblaine , Bouxières-au\-Dames, Liverdun; Pout-à-Mousson; Dieuze ; Lunéville; Sarrebourg, Walscheid, Béuaménil [de Baudot). Metz, Frescali, moulin de Longeau, ferme de Saint-Eloi {ilolandre); Gorze, Corny [Taille fert), Sorbey près de Courcelles-sur- — 132 — Nied (Monard); Thionville (Genneson) ; Saint- Avold {Box). Verdun (Doisy). Rambervillers (Billot), Saint-Amé, Docelles, Chéniniénil, Epinal {docteur Berher) ; Neufchàteau. Tf. Juillet-août. 2, li. Marrubiastrum Z. Sp.817. {Agripaume fdux-mar- rube.) — Faisceaux de fleurs corymbiformes, très-serrés, pres- que sessiles, axillaires, écartés et disposés en une longue grappe spiciforme, feuillée et interrompue ; bractéoles nombreuses, séta- cées. Calice brièvement pubescent, pentagonal, à dents dressées- étalées, triangulaires à la base, acuminées en une longue pointe épineuse. Corolle pubescente, à tube cylindrique, un peu courbé, plus court que le calice, dépourvu intérieurement d'un anneau de poils. Étamines non courbées en dehors après l'anthèse. Feuilles toutes pétiolées, molles, pubescentes, d'un vert obscur en dessus, d'un vert grisâtre en dessous ; les inférieures ovoles- arrondies, inégalement crénelées; les moyennes ovales, aiguës, dentées ; les supérieures lancéolées, atténuées aux deux extré- mités. Tige dressée, rameuse. — Plante couverte de poils fins et courts ; fleurs blanchâtres. Plante introduite et naturalisée. Remiremont , Epinal, Mirecourt (Mougeot). N'existe plus dans les localités indiquées par M. Holandre. ©. Juillet-août. 14. Galeopsis L. Calice tubuleux-campanulé, à 5 dents épineuses. Corolle bila- biée ; lèvre supérieure voiîtée; lèvre inférieure trilobée et munie de deux dents à la hase du lobe moyen. Etamines 4 ; anthères à 2 loges opposées bout à bout et s'ouvrant chacune par une valve barbue. Akènes ovoïdes, arrondis au sommet. iTige non gonflée aux nœuds, munie de poils mous 2 Tige gonflée aux nœuds, hérissée de poils roides . .". . r G. Tetrahit (u» 4). i Bractées plus longues que le calice ; feuilles pourvues sur les côlés de quelques dents écartées. G. anguslifolia {a° 1). Bractées plus courtes que le calice ; feuilles régulièrement dentées en scie o - i Corolle petite, à tube inclus G. intermedia (n" 2). I Corolle grande, à tube exserle G. dubia (n" 5). 1. Ci. ang'ustifoiia E/irh. Ilerb. 137; G. Ladanum Vill. Dauph. 2, p. 3S6; Godr. FI. lorr., éd. i , t. 2, p. 198, non L. ifialéope à feuilles étroites.) — Fleurs sessiles, en fais- — 133 — ceaux dont les paires sont rapprochées et se confondent au som- met de l'inflorescence, la paire de faisceaux inférieurs seule écartée; bractées /)/ws longues que le calice, étroites et épineuses; feuilles florales linéaires ou linéaires-lancéolées, aiguës, presque entières, très-étalées. Calice couvert de poils appliqués, à dents inégales, subulées-épineuses au sommet. Corolle pubescente, à tube droit, grêle, peu à peu dilaté vers la gorge. Akènes bruns, deux fois plus petits, plus oblongs et plus évidemment triquètres que dans le G. Tetrahit. Feuilles pétiolées, lancéolées ou liné- aires-lancéolées, longuement cunéiformes et entières à la base, bordées sur les côtés de quelques dents écartées. Tige dressée, simple ou plus souvent rameuse, non gonflée sous Tinsertion des feuilles, souvent colorée de pourpre, couverte de poils mous, articulés, réfléchis, appliqués. — Plante polymorphe, verte ou blanchâtre {G. canescens M. Bieb. Taur.-cauc. 3, p. 397); fleurs de grandeur variable, purpurines, rosées, blanches ou panachées. Commua dans les moissons, surtout dans les terrains calcaires, plus rare dans les terrains incultes. O- Juillet-août. 2. G. intcrmedia Vill. Dauph. 2, p. 387, tab. 9; G. La- danum L. Sp. 8iO? (Galéope intermédiaire.) — Fleurs ses- siles, en faisceaux dont les paires sont toutes écartées les unes des autres; bractées plus courtes que le calice, étroites, briève- ment épineuses; feuilles florales lancéolées, dentées en scie, étalées ou réfléchies. Calice couvert de poils étalés et souvent glutineux, à dents peu inégales, subulées-épineuses au sommet. Corolle pubescente, à tube inclus, droit et insensiblement dilaté à la gorge. Feuilles ovales ou ovales-lancéolées, brusquement contractées en un pétiole court, cunéiformes à la base, réguliè- rement dentées en scie Tige dressée, simple ou rameuse, non gonflée sous l'insertion des feuilles, couverte de poils mous, arti- culés, réfléchis. — Fleurs toujours petites, purpurines, rare- ment blanches. Dans les terrains siliceux; dans les moissons sur les flancs du Ballon de Soullz. 0. Août. 3. «. dubia Leers. Herh. 133; G, grandi flora Willem. Phyt. p. 699 ; G. ochroleuca Lam. Dict. 2, p. 600; Soy.- Will. Cat. p. 169. [Galéope douteux.) — Fleurs sessiles, en faisceaux dont les paires sont distinctes les unes des autres, mais 7 — 134 — dont les supérieures sont rapprochées ; bractées plus courtes que le calice, étroites, épineuses ; feuilles florales lancéolées, dentées en scie. Galice couvert de poils étalés, la plupart glutineux, à dents un peu inégales, brièvement épineuses. Corolle pubescente, à tube exserte, dilaté à la gorge. Feuilles assez fermes, ovales- lancéolées ou lancéolées, atténuées à la base, régulièrement dentées en scie, munies de nervures saillantes, rapprochées et parallèles. Tige dressée, simple ou rameuse, 7îon gonflée sous l'insertion des feuilles, couverte de poils mous, articulés, réflé- chis. — Fleurs toujours grandes, entièrement jaunes ou blan- ches, ou purpurines panachées de jaune ! Exclusivement dans les terrains siliceux. Commun dans les moissons et sur le gravier des cours d'eau ; dans les vallées de la chaîne des Vosges, notamment dans celles de Sainl-Amarin, de Guebwiller et de Munster ; Plombières, Bruyères, Ranibervillers ; Saint-Quirin, Cirey, Badonviiler, Dabo, Sarrebourg ; Bitche (Schullz). Moins commun dans la plaine : Rosières-aux-Salines {Soyer-Willemet) , Lunéville , Flavigny. Saint- Avold {Holandre), Sarralbe, Kaskastel {Warion). Q. Juillet-août. 4. Ci. Tetrahit L. Sp. 8W; G. versicolor Dois. FI. Meuse, p. 540, non Curt. [Galéope Tetrahit.) — Fleurs sessiles, en faisceaux dont les paires inférieures sont distinctes et les supé- rieures confondues. Calice hérissé au sommet, coriace, muni de nervures saillantes et de dents un peu inégales, longuement subulées-épineuses au sommet. Corolle pubescente, à tube in- clus, insensiblement dilaté à la gorge. Akènes bruns, gros, mar- brés. Feuilles pétiolées, ovales-lancéolées, souvent acuminées {G. acuniinata Rchb. FI. exe. 323), largement crénelées et munies de nervures latérales parallèles. Tige dressée, simple ou plus souvent rameuse, obtusément quadrangulaire, gonflée au- dessous de l'insertion des feuilles et hérissée sur la partie dilatée et quelquefois dans toute sa longueur de poils roides, articulés, dirigés en bas ; rameaux étalés. Racine fibreuse. — Plante poly- morphe; fleurs de grandeur variable, purpurines, rosées ou blanches, diversement panachées sur la lèvre inférieure. a Genuina Mutel, FI. fr. 3, p. 29. Dents du calice égalant le tube de la corolle ; lobe moyen de la lèvre inférieure carré, plan, crénelé ou à peine émarginé. G. Tetrahit Rchb. FI. exe. 323. p Bifida Mutel, l. c. Dents du calice égalant le tube de la co- rolle ; lobe moyen de la lèvre inférieure oblong, écbancré ou bifide, à bords réfléchis. G. bifida Bônningh. Fl.monaM. i78. — 135 — Commun dans les bois, les champs, le long des haies, sur tous les terrains. 0. Juillet-août. 15. Stachys L. Calice tubuleux-campaniilé, à 5 dents épineuses. Corolle bi- labiée; lèvre supérieure voûtée ; lèvre inférieure trilobée. Eta- mines 4., éialées en dehors après l'anthèse ; aulhères à deux loges opposées bout à bout et s'ouvrant par une fente longitudinale commune. Akènes arrondis et glabres au sommet. 1 ( Calice muni à la gorge d'un cercle de poils 2 ( Calice nu^ à la gorge 3 ! Denis du calice triangulaires, aiguës ; plante couverte d'un tomenlum blanc-soyeux Si. gcrmanica (n" 1) . Denis du calice ovales, obluses ; plante verte, velue St. alpina (n» 2). iTube de la corolle pounu intérieurement d"uu anneau de poils oblique 4- Tube de la corolle pourvu intérieurement d'un anneau de poils , transversal b / ( Feuilles en cœur à la base Sf . sylvatica (n" 3). ( Feuilles atténuées à la base St. recta L. (n° 5). y, l Feuilles plus ou moins en cœur à la base C ( Feuilles atténuées à la base St. annua {a° 6). (Feuilles oblongues - lancéolées , sessiles St. palustris ( n» i) . Feuilles ovales - arrondies , pétiolées St. arvensis ( n" 7 ) . 1. St. g^ermauica L. Sja. 8i2. {Epiaii^e d'Allemagne.) — Fleurs sessiles, en faisceaux axillaires, denses, formant un épi terminal allongé, interrompu à la base ; bractéoles nombreuses, linéaires-lancéolées, aiguës. Galice, laineux, obconique, velu à la gorge, à 5 dents triangulaires, aiguës, surmontées par une épine subulée et jaunâtre. Corolle longuement laineuse ; tube aussi long que le calice, un peu courbé, pourvu antérieurement vers son milieu d'une dépression à laquelle correspond intérieurement nn anneau de poils transversal; lèvre supérieure oblongue; lè- vre inférieure égalant la longueur du tube. Akènes noirs, lisses. Feuilles épaisses, ridées en réseau, couvertes d'un tomentum blanc, épais et soyeux, lancéolées, crénelées, un peu en cœur à la base ; les inférieures pétiolées; les supérieures sessiles. Tiges — 156 — dressées, simples, plus rarement rameuses, blanches-laineuses comme le reste de la plante. — Fleurs purpurines. Peu commun ; coteaux secs du calcaire juiassique cl du muscheikalk. Nancy, à Frouard (ffussenot), Villers-Saint-Etienne {Suard), Chavigny, Fontenay-sur-Moselle [Monard), entre Toul el Villers-le-Sec {Billot) ; Ponl-à-Mousson. Metz, Rupt-de-Mad [Holandre), ruines de Tantelain- vilie près de Gorze {Taillefert) ; Maclieren près de Saint- Avold {Box) ; Bitche {Schulz). Verdun, au bois de Sommedieue et de Thiervilie (Doisy), Commercy, la Woëvre {Maujean). Neufchàteau, Mirecourt, Châtel, Do- mèvre-sur-Durbion {Mougeot). ip. Juillet-aoCit. 2. St. alpiua L. Sp. 8i2. {Epicdre des Alpes.) — Fleurs presque sessiles, en faisceaux axiliaires moins denses, moins compactes et à paires plus écartées que dans l'espèce précédente ; bractéoles peu nombreuses, linéaires, subulées, atténuées à la base, réfléchies. Cahce velu et glanduleux, campanule, vehi à la gorge, à 5 dents ovales, obtuses, brièvement épineuses. Co- rolle laineuse; tube aussi long que le calice, pourvu intérieu- rement d'un anneau de poils ohliqiœ ; \è\ve supérieure ovale, barbue au sommet; lèvre inférieure égalant la longueur du tube. Akènes bruns, gros et lisses. Feuilles minces, vertes, ovales- lancéolées, velues, fortement crénelées ; les inférieures longue- ment pétiolées, creusées en cœur à la base. Tige dressée, velue, un peu glanduleuse au sommet, simple ou rameuse. — Fleurs d'un pourpre obscur, tachées de blanc. Bois du calcaire jurassique. Nancy, au Montet, Fonds de Toul et de Morvaux, Liverdun, Pont-Saint-Vincent; Tincry près de Chàteau-Salins {Léré); Pont-à-Mousson. 3Ietz, vallons de 3Ionlvaux, des Genivaux, Gorze {Holandre), Fonds de Buret, Cliùtel, Manderen près de Sierck {lVario7i); Moyeuvre, vallée ts résineux brillants. Feuilles opposées, pétiolées, lisses en dessous, très-rudes en dessus, échancrées en cœur à la base, tri-quinquéfides, à segments ovales, acuminés, dentés en scie. Tige grêle, rude au toucher, rameuse, sarmenteuse, volubile, tournant à gauche, atteignant jusqu'à 6-8 mètres, lorsqu'elle est soutenue par un support convenable. Commun; haies, buissons, np. Juillet-août. LXXXVII. UBTICÉES. Fleurs polygames, monoïques ou dioïques. Fleurs mâl^s: périgone à -4 sépales libres ou soudés à leur base, égaux, con- caves, à préfloraison imbricative ; étamines 4, insérées au centre de la fleur, opposées aux sépales, pliées en deux avant Tan- thèse, puis se redressant avec élasticité; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Fleurs femelles : périgone persistant, à -4 sépales très-inégaux, libres ou soudés à leur base. Style très- court ou nul; stigmate capité ou en pinceau. Ovaire libre, ses- sile, uniloculaire, monosperme; ovule inséré à la base de la loge. Le fruit est un akène indéhiscent, entouré par le périgone persistant. Graine dressée. Albumen charnu; embryon droit, fixé dans i'alburaen; radicule opposée au hile. i Fleurs non cnlourées d'un involucre ; périgone des fleurs fe- melles à sépales libres Urtica (n° 1). Fleurs entourées d'uu involucre ; périgone des fleurs femelles tubuleux Parietaria (n» 2). 1. Urtica Toiirn. Fleurs monoïques ou dioïques, non entourées d'un involucre. Fleurs mâles à périgone quadripartite; étamines A-. Fleurs fe- melles à 4 sépales libres, dressés et opposés en croix, mais dont — 210 — les deux extérieurs sont très-petits. Stigmate sessile, muni de poils r;i\onnants. Akène enveloppé par les deux divisions internes du périgone. ( Fleurs monoïques, en grappes courtes, dressées ou étalées. . 1 U. urens (n° 1). j Fleurs dioïques, en grappes longues et réfléchies \ U. dioïca (n» 2). 1. U. urens L. Sp. 1396. {Ortie bridante.) — Fleurs mo- noïqties, disposées en grappes géminées, assez épaisses, d7'essées, placées à l'aisselle de presque toutes les feuilles ei plus courtes que leur pétiole ; fleurs femelles nombreuses, très-brièvement pédicellées, comprimées. Périgone à sépales ovales, concaves, veinés, hérissés sur les bords. Graine ovale, ti^ès-comprimée, jaune, luisante, carénée >;ur les bords. Feuilles opposées, lon- guement péliolées, d'un vert gai, ovales et quelquefois presque arrondies, profondément dentées en scie; stipules très-courtes, aiguës. Tiges obtusément tétragones, rameuses. Souche fibreuse, annuelle. — Plante hérissée de poils très-acérés, piquants, insérés sut des glandes. Commun dans les lieux cultivés de tous les terrains. ©. Juillet- septembre. 2. U. dioïca L. Sp. i396. {Otiie dioique.) — Fleurs presque toutes dioïques, disposées en grappes axillaires, très- rameuses, très-grêles, à la fin réfléchies, placées à l'aisselle de presque toutes les feuilles et pAus longues que le pétiole; fleurs femelles petites, nombreuses, très-brièvement pédicellées, com- primées. Péiigone à sépales ovales, très-concaves, veinés, mu- nis sur toute leur surface de poils appliqués. Graine petite, OTale, aiguë, comprimée, obtuse sur les bords. Feuilles op- posées, péliolées, d'un vert sombre, lancéolées, longuement acuminées, en cœur à la base, bordées de dents aiguës et cour- bées au sommet; stipules courtes, aiguës. Tiges obtusément tétragones. Souche rampante, vivace. — Plante fortement hérissée de poils très-acérés, piquants et insérés sur des glandes. Commun dans les haies et au pied des vieilles murailles. V- Juillet- septembre. 2. Parietaria Tourn. Fleurs polygames, entourées d'un involucre gamophylle ou polyphylle. Fleurs mâles ou hermaphrodites à périgone quadri- — 211 — partite ; étamines A. Fleurs femelles : périgone tuhuleux, renflé à la base, nervié en long, à 4 dénis. Style court; stigmate muni de poils rayorinanis. Akène enveloppé par le tube du périgone. S Bractées libres, non décurrentes ; plante dressée P. erccta (n" 1). Bractées soudées à leur base, décurrenles ; plante couchée ou diffuse P. diffusa (n" 2). i. P. erecta Mert. et Kùch, Deutschl. FI. 1 , p. 835. {Pa- riétaire dressée.) — Fleurs agglomérées le long de la tige en petites grappes axillaires, rameuses-dichotomes, denses, sessiles et simulant des verticilles; bractées libres, lancéolées, 7ion dé- currentes sur le rameau, un peu plus courtes que les fleurs et bordées de poils dont les supérieurs sont courbés en crochet. Périgone des fleurs hermaphrodites à limbe blanc, très-étalé. Graine ovoïde, presque aiguë, noire et très-luisante. Feuilles alternes, pétiolées, d'un vert gai, minces, finement ponctuées- pellucides, un peu rudes au toucher, entières, lancéolées, lon- guement acurainées, obtuses, atténuées à la base et prolongées sur le pétiole au-dessous de la division des nervures. Tiges grêles, élancées, fragiles, striées, dressées, simples ou munies de quelques rameaîix plus courts que la feuillç à l'aisselle de la- quelle ils naissent. Souche rameuse. — Plante pubescente. Sur les vieilles murailles. Ponl-à-Mousson {Léré). Verdun; Bar-Ie- Duc {Duisy) ; Sainl-Mihiel [Suard). Mirecourl (Mougeol); Ranibervillers {Billot). ip. Juillel-ociobre. 2. P. diffusa Mert. et Koch, Deutschl. FI. 1, p. 827 ; P. judaïca Willm. Phyt. p. 1219, non L. {Pariétaire diffuse.) — Fleurs agglomérées le long de la tige et des rameaux en petites grappes axillaires, peu rameuses et peu fournies, sessi- les ; bractées soudées à leur base et simulant un involucre à sept divisions lancéolées, décurrentes sur le rameau, bordées de poils dont les supérieurs sont courbés en crochet. Périgone des fleurs hermaphrodites à limbe blanc, très-étalé. Graine petite, ellipsoïde, presque aiguë, noire et luisante. Feuilles alternes, pétiolées, d'un vert foncé, minces, ponctuées-jiellucides, entières, plus larges, plus courtes et moins atténuées aux deux extrémités que dans l'espère précédente. Tiges grêles, rougeâtres, très- ratneuses, couchées ou diffuses;, rameaux beaucoup plus longs que la feuille, à l'aisselle de laquelle elles naissent. — Plante velue. — 212 — Sur les vieux murs. Custines {Suard); Pont-à-Mousson etToul {Wit- lemet) ; Lunéville et Sarrebourg (de Baudot). 3Ielz, la Ciladelle, fort Bellecroix, le Sauvage, l'Esplanade {Warioii), murs du canal des Prê- tres [Taillefert) ; Rodemack {l'abbé Cordonnier) Sainl-Mihiel {Léré). Epinal {Billot); Neufchàleau {Alougeoi). Tf. Juillet-octobre. < LXXXVIII. UlillACÉES». Fleurs hertnaphrodites. Périgone gamosépale, persistant, libre, tiirbiné-campanulé, ù limbe divisé en 4 ou 5 segments, rare- ment plus, à préfloraison imbricative. Etamines libres, insérées à la base du périgone, en nombre égal à celui des divisions du périgone et opposées à ses segments ; anthères biloculaires, s'ou- vrant en long. Styles 2, divariqués, stigmatifères dans toute la longueur de leur bord intei^ne. Ovaire supère, comprimé, à deux loges monospermes ; ovules suspendus à la cloison près du sommet. Le fruit est une samare monosperme par avortement, indéhiscente, munie tout autour d'une aile membraneuse. Graine suspendue. Albumen nul; embryon droit; radicule dirigée vers le hile. — Arbres^ à feuilles alternes-distiques, à stipules caduques. 1. Ulmus L. Les caractères sont ceux de la famille. i Fleurs subsessiles ; fruits glabres 2 Fleurs longuement pédonculées ; fruits longuement ciliés U. effusa (n° 3) . i Graine contiguë à l'échancrure du fruit U. campestris (a° 1) . Graine écartée de l'échancrure du fruit U. montana {n° 2) . 4. U. campestris L. Sp. 327 . {Orme champêtre ou Orme rouge.) — Fleurs brièvement pédicellées, disposées le long des rameaux en glomérules globuleux et paraissant avant les feuilles; pédicelles articulés dans leur milieu. Etamines i. Fruit obo- vé, atténué à la base, bordé d'une aile très-large, membra- neuse, veinée, glabre sur les bords, fortement échancrée au sommet. Graine oblongue, placée au-dessous de l'échancrure. Feuilles assez petites, brièvement pétiolées, un peu rudes, bar- bues à l'aisselle des nervures, ovales, aiguës, rarement un peu — 215 — acuminées, inéquilatères, doubloment dentées en scie ; dents larges, presque obtuses. Grand arbre^à écorce fendue, à branches dressées, à rameaux grêles, roides, presque glabres, très-rap- prochés, régulièrement distiques ; bois dur, tenace, assez lourd, d'un brun rougeâtre, à vaisseaux inéuaux, à rayons médullaires minces; aubier blanc ou blanc jaunâtre. u Nuda Koch, Syn. éd. 1 , p. 637. Ecorce des rameaux lisse. [/. nuda Ehrh. Beitr. 6, p. 86. /3 Subcrosa Koch, l. c. Ecorce des rameaux fendue et subé- reuse. U. suberosa Ehrh. l. c. Bois montagneux. Fréqucnimout piaulé sur les promenades et au bord des roules. \). Mars-avril. 2. U. montaiia Sm. Engl. bot. p. 57, tab. i887 ; Godr. FI. lorr., éd. i ,t. 2, p. 98 i . {Orme de montagne ou Orme blanc.) — Fleurs brièvement pédiceltées, mais un peu plus que dans l'espèce précédente, disposées le long des rameaux en glo- mérules globuleux, paraissant avant les feuilles ; pédicelles arti- culés dans leur milieu. Etamines cinq ou six. Fruit plus grand et plus précoce que dans le précédent, ovale ou orbiculaire, bordé d'une aile très-large, membraneuse, veinée, glabre sur les bords, fortement échancrée au sommet. Graine ov^le, placée un peu au-dessous du milieu et très-éloignée de l'échancnire. Feuilles assez grandes, brièvement péliolées, d'un vert foncé, très-rudes en dessus, peu barbues à l'aisselle des nervures, largement ovales, brusquement et longuement acuminées, iné- quilatères, doublement dentées en scie ; dents étroites, acumi- nées, aiguës et covu-bées au sommet. Grand arbre à écorce fendue, à branches très-étalées, à rameaux flexueux, velus, écartés et irrégulièrement distiques; bois plus poreux, plus lé- ger, moins dur, moins coloré que dans l'espèce précédente. Commun dans les bois montagneux, t). Mars-avril. 3. U. effusa Willd. Prodr. FI. berol. n° 396. {Orme à fleurs éparses.) — Fleurs longuement pédicellées, pendantes, disposées en petites grappes qui apparaissent avant les feuilles; pédicelles articulés près du sommet. Etamines cinq ou six. Fruit ovale, bordé d'une aile large, membraneuse, fortement rélicu- \ée-\emée , longuement ciliée sur les bords, échancrée au sommet. Graine ovale, placée au milieu du fruit et écartée de l'échan- crure. Feuilles brièvement pétiolées, non rudes, pubescentes en — 214 — dessous, largement ovales, brièvement acuminées, inéquilatères, doublement dentées en scie; dents aiguës et courbées au som- met. Grand arbre, à écorce fendue, à branches très-étalées, à rameaux écartés et irrégulièrement distiques; bois mou, peu coloré, peu résistant. Rare. Bords de la Moselle à Liverdun (Mathieu). Piaulé sur les remparts de Metz et de Verdun. î). Mars-avril. ORDRE II. APÉTALES A3IENTACÉS. Fleurs unisexuelles. Fleurs mâles dépourvues de périgone, munies d'involucre ou d'écaillés, disposées en chatons. Fleurs femelles dépourvues ou pourvues de périgone, disposées ou non en chatons. LXXXIX. JUCiliAXDÉES. Fleurs monoïques. Fleurs mâles réunies en chatons, entou- rées chacune d'un involucre à 3-6 segments inégaux, concaves, et portant en dehors sous leur sommet une écaille brcfctéale ; étamines indéfinies, insérées à différentes hauteurs dans l'invulu- cre, à anthères biloculaires, apiculées, s'ouvrant en long. Fleurs femelles solitaires ou agrégées, entourées chacune d'un involu- cre, à limbe court, irrégulier, quadridenté; périgone lubuleux, à tube soudé' à la fois à la base de l'involucre et à l'ovaire, à limbe quadrifide. Stigmates 2, subsessiles, allongés, arqués en dehors. Ovaire infère, uniloculaire, mais pourvu de quatre cloisons incomplètes, monosperme; ovule inséré au point de jonction des quatre cloisons. Le fruit est une noix enveloppée par le périgone et l'involucre accrescent et à la fm charnu. Graine dressée, bosselée, quadrifide au sommet et à la base. Albumen nul; cotylédons épais, charnus, huileux, bilobés; radicule oppo- sée au hile. — Arbres à feuilles imparipinnées, sans stipules. 1. JUGLANS L. Les caractères sont ceux de la famille. i. J. res^îa L. Sp. 1415. {Noyer comrmm.) — Fleurs mâles en chatons très-allonges, pendants. Fruit glol)uleux, vert, à la fin noir ; noix ovoïde, ridée-sillonnée, à deux \alves. Feuil- — 215 — les glabres, coriaces, d'un vert-sombre, à 7-9 folioles ovales, presque égales, dentelées en scie. Grand arbre, à écorce blan- châtre, à rameaux étalés, formant une large tête arrondie ; bois dur et lourd, à fibres fines et courtes, à vaisseaux gros, veiné et fortement coloré; aubier blanc ou blanc jaunâtre. Cullivé. I). Mai. XC. CUPUIilFÈBES. Fleurs monoïques. Fleurs mâles réunies en chatons, sessiles ou brièvement pédicellées, munies chacune à leur base d'une écaille bractéale; périgone simple, squamiforrae, trifide ou caly- ciforme, à 4-6 segments dont la préfloraison est valvaire ; éta- mines 4-20, tantôt unisériées et insérées au fond du périgone autour d'un disque glanduleux, tantôt plurisériées et insérées à diverses hauteurs sur l'écaillé périgonale ; anthères à une ou deux loges s'ouvrant en long. Fleurs femelles solitaires, ou réunies en petit nombre dans un involucre, ou disposées en grappe, ou renfermées dans un bourgeon écailleux; périgone soudé à l'ovaire, à limbe petit, denticulé ou nul. Style divisé au sommet en autant de stigmates qu'il y a de loges à l'ovaire. Ovaire infère, à 2 ou 3, plus rarement à 4-6 loges ; ovules soli- taires ou géminés dans chaque loge, fixés à l'angle interne un peu au-dessous du sommet, suspendus. Le fruit, p.lus ou moins enveloppé par l'involiicre développé après l'anthèse, est indéhis- cent, uniloculaire et le plus souvent monosperme par avorte- ment. Graine suspendue. Albumen nul; embryon droit ; cotylé- dons épais et charnus; radicule dirigée vers le hile. ! Fleurs màles en chatons globuleux ; fruits trigones ; Fagus (n° i). Fleurs màles en chatons cylindriques ou linéaires ; fruits non trigones 2 Involucre fructifère charnu ou ligneux, chargé d'épines, ren- fermant complètement les fruits et s'ouvrant par des valves. Cantanea (n" S) . Involucre fructifère chargé de pelites écailles, en forme de cupule entourant la base du fruit Qttercus (n^ 1). Involucre fructifère foliacé, entourant le fruit, mais toujours ouvert au sommet 3 Involucre fructifère campanule, lacinié au sommet ; fleurs fe- melles enfermées dans un bourgeon Corylus (n» 2). Invo^icre fructifère à 2 folioles trilobées ; fleurs femelles en grappe Carpiwis (a° 5). — 216 — 1. QuERCus Tourn. Fleurs mâles en chatons grêles, pendants, dépourvus de bractées; périgone à 6-8 segments inégaux et ciliés; étamines 6-10, insérées au bord d'un disque glanduleux ; anthères bilocu- laires. Fleurs femelles solitaires au centre d'un involucre, dont les écailles piurisériées se soudent et s'accioissent a[tiès l'anthèse et forment une cupule appliquée sur la Heur. Style épiais, court; stigmates 2-4. Ovaire à 3-4 luges bispermes. Le fruit est un gland mucroné au sommet, uniloculaire et monosperme par avortement, entouré à sa base par une cupule hémisphérique et presque ligneuse. i Fruits sessiles ou subsessiles ; slyle court et inclus ; stigmates cunéiformes et tronqués Q. sessiliflura (n" 1). Fruits en petite grappe pédonculée ; style sailianl, exserte ; stigmates larges et arrondis Q pedunculala (n" 2). 1. Q. sessiliflora Sm. FI. brit. 3, p. 1026. {Chêne à fleurs sessiles.) — Fleurs mâles à chatons pédoncules, interrompus, in- sérés latéralement le long des rameaux. Fleurs femelles placées au-dessus. Style très-court ; stigmates à 3 ou 4 lobes saillants, étalés, cunéiformes, tronqués. Fruits sessiles ou portés sur un pédoncule qui ne dépasse pas le pétiole; cupule formée d'écaillés très-notnbreuses, obtuses, étroitement appliquées; gland de forme variable, d-2-3 fois plus long que la cupule. Feuilles à la fm coriaces, vertes et luisantes en dessus, plus pâles et mattes eu dessous, non ramassées en paquet à l'extrémité des rameaux, persistantes en hiver bien que desséchées, brièvement pétiolées, obovées-oblongues dans leur pourtour, inégalement émarginées à la base, plus ou moins profondément sinuées, à lobes presque égaux et arrondis au sommet mulique. Arbre à écorce grisâtre, fendue; bois dur, lourd, tenace, brunâtre à l'état frais, à rayons médullaires épais ; aubier blanc, — Plante polymorphe. a Glabra Nob. Feuilles et jeunes rameaux glabres; arbre très-élevé. Connu vulgairement sous le nom de Chêne Rouvre et dans notre pajs sous celui de Chêne femelle. jS Pubescens Nob. Feuilles tomenteuses en dessous dans leur jeunesse, puis seulement pubescentes; rameaux velus; arbre moins élevé, tortueux ; glands ordinairement plus petits. Q. pu- bescens Willd, Sp. pi. 4, p. 450. Connu vulgairement sous le nom de Chêne noir. — 217 — La var. « commune dans les bois. La var. /3 plus rare ; Nancy, Maxé- ville, Pompey, etc. {Mathieu), ij. 5Iai. 2. Q. pedanculata Ehrh. Arb. n" 77. {Chêne pédoncule.) — Fleurs mâles à chatons pédoncules, interrompus, insérés latéralement le long des rameaux. Fleurs femelles placées au dessus. Style saillant, épais, en forme de colonne ; stigmate concave, superficiellement bi-trilobé, à \ohes larges et arrondis. Fruits agrégés au sommet, ou épars le long d'un pédoncule qui dépasse cinq à six fois le pétiole ; cupule formée d'écaillés très- nombreuses, obtuses, étroitement appliquées; gland de forme variable, 1-2-3 fois plus long que la cupule. Feuilles à la fin coriaces, vertes et luisantes en dessus, mattes en dessous, ramas- sées en paquets à l'extrémité des rameaux, plus tardives à se développer, persistantes pendant l'hiver bien que desséchées, plus brièvement pétiolées, plus inégalement et ordinairement plus profondément lobées que dans l'espèce précédente. Arbre à écorce fendue ; bois moins dur, moins tenace, moins coloré que dans le précédent. « Glabra Godr. FI. lorr., éd. i , t. 2, p. 285. Feuilles glabres. p Pubescens Nob. Feuilles et jeunes rameaux velus et presque tomenteux. La var. a esl Irès-commune dans les bois de la plaine. La var. |3 rare; Nancy {Monnier). \). Mai. 2. CoRYLus Tourn. Fleurs mâles en chatons cylindriques, serrés, pendants, munis de bractées imbriquées ; périgone à deux sépales soudés entre eux à leur base et inférieurement avec la bractée ; étamines 8, insérées à diverses hauteurs sur les segments du périgone; an- thères uniloculaires , barbues au sommet. Fleurs femelles ren- fermées dans un bourgeon écailleux ; les écailles internes pour- vues chacune à leur aisselle d'une ou de deux fleurs; involucre tubuleux, velu, à 2 ou 3 lobes laciniés; périgone à tube soudé avec l'ovaire, à limbe court, finement denticulé. Styles 2, allon- gés, filiformes. Ovaire à 2 loges monospermes. Fruit ovoïde ou oblong, à péricarpe ligneux, uniloculaire et monosperrae par avortement, enveloppé par l' involucre foliacé et considérablement accru. TOME II. 12 — 218 — I. C Avellaiia L. Sp. 1417 . {Coudrier Noisetier.) — Fleurs mâles en chatons sessiles, insérés au sommet et le long des jeunes rameaux ; périgone à segments velus, à lobe médian plus grand et couvrant les lobes latéraux. Fleurs femelles pla- cées au-dessous des chatons mâles et rendues visibles par leurs stigmates saillants et d'un rouge vif. Fruit ovoïde, un peu plus court que l'involucre ; celui-ci campanule, à lobes étalés. Feuilles ovales-orbiculaires, brusquement acuminées, creusées en cœur à la base, dentées, pubescentes en dessous; stipules oblongues, obtuses. Arbrisseau à rameaux flexibles, dressés. Commua dans les bois. î). Février-mars. 5. Cârpim'S L. Fleurs mâles en chatons cylindriques, , serrés, pendants, mu- nis de bractées imbriquées; périgone nul; étamines 6- 12 ou plus, insérées à la base de la bractée ; anthères unilaculaires , barbues au sommet. Fleurs femelles en grappr^s pédonculées et lâches ; involucre formé de deux folioles opposées, trilobées et renfermant entre elles deux fleurs; périgone à tube- soudé à l'ovaire, à limbe dentelé. Styles 2, filiformes, soudés à leur base. Ovaire à 2 loges monospermes. Fnùls, ovoïdes, comprimés, à péricarpe ligneux, uniloculaires et monospermes par avorte- ment, entièrement enveloppés par l'involucre foliacé, réticulé- veiné et considérablement accru. i. C Betiiiiis L. Sp. 1416. [Charme commun.) — Fleurs mâles à chatons sessiles et solitaires le long des rameaux ; brac- tées imbriquées, concaves, ovales, aiguës, ciliées. Fleurs fe- melles en grappes placées au sommet des rameaux; l'involucre à folioles très-grandes, foliacées, un peu coriaces, à trois lobes ordi- nairement un peu dentés, le médian beaucoup plus grand que les latéraux. Stigmate rougeâtre. Fruit largement ovale, comprimé, un peu plus convexe du côté interne, muni sur cha(jue face de 3-4 côtes saillantes, couronné par les dents du périgone. Feuilles d'un vert gai, brièvement pétiolées, ovales, acuminées, pliées-ridées, doublement dentées en scie, à nervures saillantes. Arbre élevé, à écorce lisse et blanchâtre ; bois blanc, très-dur, tenace, à rayons médul. aires inégaux; aubier concolore. Commun dans les bois. i). Avril-mai. — 219 — 4. Fagus Tourn. Fleurs mâles en chatons globuleux, longuement pédoncules, pendants, munis de bractées petites et caduques ; périgone cam- panule, à 5-6 segments; étamines 8-12, insérées au bord d'un disque glanduleux; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Fleurs femelles géminées, renfermées dans un bourgeon écail- leux, entourées immédiatement par un involucre urcéolé, qua- drilobé, et soudé aux écailles du bourgeon; périgone tubuleux, à tube soudé à l'ovaire, à limbe divisé en 4 dents. Styles 2, fdiformes, stigmatifères sur les côtés. Ovaire à 3 loges mono- trispermes. Fruits trigones, à péricarpe coriace et velu à la face interne, uniloculaires et monospermes par avortement, envelop- pés par l'involucre considérablement accru et devenu ligneux, qui s'ouvre en 4 valves à la maturité. 1. F. syiYatîc» L. Sp. 1416. {Hêtre des forêts.) — Fleurs mâles à chatons insérés plusieurs ensemble au-dessous des fleurs femelles, portés sur des pédoncules filiformes et très-velus; éta- mines plus longues que le périgone très-velu. Fleurs femelles à involucre pourvu à sa base de bractées brunes, linéaires et caduques, couvert intérieurement de poils soyeux et appliqués, hérissé extérieurement de longues pointes sétacées et velues, de- venant coriace à la maturité, placé au sommet d'un pédoncule solitaire plus court et plus épais que ceux des chatons mâles. Fruit (faîne) brun, à 3 angles carénés. Feuilles d'un vert gai, brièvement pétiolées, un peu coriaces, velues, largement ovales, aiguës, sinuées sur les bords ou dentées, rarement bordées de larges dents triangulaires. Arbre élevé, à écorce lisse et grisâtre; bois d'un rougeàu'e clair, dur, tenace, à rayons médullaires épais et inégaux ; aubier blanc. Commun dans les bois de tous les terrains. La forme à feuilles forte- ment dentées est assez commune dans les lieux frais sur le grès, dans la vallée de Dabo [Mathieu), i). Mai. 5. Castanea Tourn. Fleurs mâles en glomérules sessiles , entourés à la base d'une petite bractée et disposés en chatons allongés, grêles, inter- rompus; périgone mm^rmi^/e, profondément divisé en 5 ou 6 — 220 — segments; étamines 8-15, insérées au bord d'un disque glandu- leux ; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Fleurs femelles, ou plutôt hermaphrodites, placées <à la base des inflorescences mâles_, géminées ou ternées, renfermées dans un bourgeon écail- leux, entourées immédiatement par un involucre campanule, subquadrilobé, soudé aux écailles du bourgeon ; périgone tubu- leux, à tube soudé à Tovaire, à limbe divisé en 5 à 8 lobes ; étamines (3, à anthères plus petites que celles des fleurs mâles. Style court, épais ; stigmates en nombre égal à celui des loges, filiformes. Ovaire infère, à .3-6 loges. Fruits semi- globuleux ou anguleux, à péricarpe coriace et velu à la face interne, unilocu- laires et monospermes par avortement, enveloppés par Vinvo- lucre considérablement accru et devenu ligneux, s'ouvrant en 4 valves à la maturité. d. C Tulg'aris Lam. Dict. i , p. 708; Fagus Castanea L. Sp. \416. [Chôtaignier commun.) — Fleurs mâles à chatons brièvement pédoncules, roides, dressés, axillaires et rapprochés au sommet des rameaux ; étamines beaucoup plus longues que le périgone velu. Fleurs femelles à involucre hérissé extérieu- rement de longues épines fasciculées. Feuilles d'un vert gai, brièvement pétiolées, coriaces, tout à fait glabres, oblongues- lancéolées, acuminées, aiguës, bordées de dents profondes, lon- guement mucronées, fléchies vers le sommet de la feuille et séparées par des sinus arrondis. Grand arbre, à écorce largement fendillée, grisâtre ; bois dur et lourd, tenace, brunâtre à libres fines, à rayons médullaires très-minces, ce qui le distingue du bois de chcnc ; aubier concolore. Commuu dans la chaîne des Vosges, sur le revers oriental, où il con- stitue des forêts entières et s'élève jusqu'à 700 mètres ; plante essen- tiellement silicicole. ï). Juin. XCI. SAIilCIXÉES. Fleurs dioïques, solitaires à Faisselle d'une écaille bractéale, toujours disposées en chatons. Fleurs mâles : périgone nul ; 2- 24 étamines, à lilets libres ou soudés dans une étendue plus ou moins grande, insérés à la base de l'écaillé bractéale; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Fleurs femelles : périgone nul. Style entier ou nul ; stigmates 2, bifides ou bipartites, rarement entiers. Ovaire sessile ou stipité, libre, uniloculaire, polysperme; — 221 — placentation pariétale. Le fruit est une capsule conique ou fusi- forme^, polysperme, s'ouvrant en deux valves qui se roulent en dehors; déhiscence loculicide. Graines ascendantes, munies au- tour du hile de longs poils soyeux. Albumen nul; embryon droit ; radicule dirigée vers le hile. — Arbres ou arbustes, à feuilles alternes et munies de stipules. IClialons à écailles entières ; disque hypogyne réduit à une ou deux glandes Safix {n° i). Chatons à écailles incisées ; disque hypogyne entier, cupuli- lifornie Pojiulus (u» 2) . 1. Salix Tourn. Chatons à écailles bracléales entières. Un disque hypogyne réduit à une ou à deux glandes et n'entourant pas compléie- ment les étamines ou le pistil. Etamines 2-3-5, rarement 2 à filets soudés dans toute leur longueur et simulant une seule étamine à 4 loges. Ovaire sessile ou stipité. i Chatons placés au sommet d'un petit rameau feuille, à écailles pâles et concolores ; deux glandes hypogynes 2 Chatons sessiles k écailles discolores, brunes ou noires au sommet ; une seule glande hypogyne 8 9 ( Fleurs mâles ^. 3 " ( Fleurs femelles .* S i Etamines 2 ; écailles des chatons caduques 'i Etamines 3 ; écailles des chatons persistantes 5. amygdalinu (n" 5) . i Feuilles vertes, h la fin tout à fait glabres S. fragilis (n» 1). Feuilles blanches et velues-soyeuses sur les deux faces 5. alha (n» 2) . i Capsule portée sur un podocarpe plus court que les glandes hypogynes ou les égalant C Capsule portée sur un podocarpe une fois au moins plus long que les glandes hypogynes 7 i Feuilles blanches et velues-soyeuses sur les deux faces S. alba (no 2) . Feuilles vertes, à la fin tout à fait glabres S, hippopfiaœfolia (n° i) . i Chatons à écailles égalant presque l'ovaire, à la fin caduques. . . , , S. fragilis (n« I) . Chatons a écailles dépassant à peine le podocarpe , persis- tantes S. amygdalina (u^ 3) . 10 — 2i>2 — Fleurs mâles 9 Fleurs femelles 15 Anllières purpurines lO Anthères jaunes 11 Chatons cylindriques, souvent opposes; une élamine à anthère quadriloculaire S. pnrpurea (n" 6). Chatons ovales-oblongs, jamais opposés; deux étamines à an- thère biloculaire S. rubra (n'' 5). / Feuilles à surface unie ; rameaux fleuris allongés , eflilés , . , 1 dressés 12 j Feuilles à surface ridée en réseau ; rameaux fleuris courts, V étalés ou divariqués ... 13 t^y\ Feuilles linéaires-lancéolées, aiguës... S. viminalis (n° 7). " ( Feuilles ovales-elliptiques, mucronées.. . . S. repens (no 8). i Feuilles obtuses ou mucronées, à pointe droite ; bourgeons pubescents .V. cinei^ea (n" 10). Feuilles mucronées à pointe courbée; bourgeons glabres. ... M / Rameaux fleuris bruns et luisants, étalés ; chatons gros . , J S. Caprœa (n» 9) . j Rameaux fleuris grisâtres ou jaunâtres, divariqués ; chatons \ petits S. aurita (u° 11). ! Capsule à podocarpe très-court, dépassé par la glande hypo- gyae 16 Capsule à podocarpe allongé, dépassant de beaucoup la glande hypogyne « 18 i Feuilles blauches-tomenteuses en dessous 5. viminalis (n"' 7). Feuilles concolores, non tomenteuses eu dessous 17 [ Style filiforme; stigmates étroitement linéaires 17 ' , .S. rubra (n" S). ( Style très-court; stigmates ovales S. purpurea {a° 6). f Feuilles à surface unie ; rameaux fleuris allongés, eflilés, dres- sés S. repena (n» 8). Feuilles à surface ridée en réseau; rameaux fleuris, courts, \ étalés ou divariqués 13 i. S. fra^iiis L. Sp. i443. {Saule fragile.) — Chatons se développant avec les feuilles, portés chacun sur un petit rameau latéral, feuille et étalé presque à angle droit. Chatons mâles épais, lâches ; écailles oblongues, concolores, jaunes-verdàlres, plus ou moins velues, mais toujours longuement ciliées. Etamines deux, brièvement soudées et un peu velues à leur base; an- thères jaunes. Chatons femelles plus longs que les chatons mâles 18 — 223 — et se développant un peu plus tard ; écailles caduques, égalant presque l'ovaire au moment de la floraison ; deux glandes hypo- gynes opposées. Style égalant les stigmates ou plus long; stigmates épais, étalés, bifides en croix. Capsule ovoïde-conique, glabre, portée sur un podocarpe grêle, deux ou trois fois plus long que les glandes. Feuilles brièvement péliolées, lancéolées, lon- guement acuminées, atténuées à la base, finement dentées-glan- duleuses, vertes et luisantes en dessus, plus pâles et quelquefois glauques en dessous, velues-soyeuses dans leur jeunesse, à la fin tout à fait glabres ; stipules obliquement ovales, ordinaire- ment dentelées. — Les feuilles de cette espèce se distinguent en outre de celles du S. amygdalina par les nervures plus droites, plus rapprochées, se détachant à angle plus aigu, plus régulière- ment parallèles. a Genuina Nob. Arbre élevé; rameaux courts, cendrés, di- variqués, très-fragiles surtout à leur point d'insertion où ils se cassent net sans déchirure de l'écorce ; feuilles assez larges. ]S Pendula Fries, Nov. Mant. prim. p. 43. Rameaux allon- gés, plus grêles, rougeâtres, plus llexibles; feuilles plus étroites et plus souvent glauques en dessous ; capsules et chatons plus petits. S. Russeliana Sm. FI. brit. 3, p. 1043. La var. « est communément plantée au bord des prairies et des ruis- seaux; on la coupe en têtard. La var. ,3 est souvent cultivée en oseraies, sous le nom'd'Osiej' rouge. \). Avril-mai. 2. S. aiba L. Sp. 1449. {Saule blanc.) — Chatons se déve- loppant avec les feuilles, portés chacun sur un petit rameau la- téral, feuille et étalé-dressé. Chatons mâles odorants, grêles, arqués; écailles lancéolées, conco/o?'es, jaunes-verdâlres, plus ou moins velues, mais longuement ciliées; t/ez/x étamines briève- ment soudées et un peu velues à leur base ; anthères jaunes. Chatons femelles à écailles caduques et égalant presque l'ovaire au moment de la floraison ; deux glandes hypogynes opposées. Style cour-t; stigmates étalés, échancrés. Capsule ovoïde, longue- ment conique, obtuse au sommet, glabre, portée sur un podo- carpe court et n'égalant pas les glandes. Feuilles brièvement péliolées, lancéolées, longuement acuminées, atténuées à la base, iinement dentées-glanduleuses, blanches-soyeuses des deux côtés, mais surtout à la face inférieure ; stipules très-petites, lancéolées, soyeuses ainsi que les pétioles et les jeunes pousses. Arbre à branches dressées. — 224 — a Genuina Nob. Arbre à rameaux grisâtres et poudreux. p Vitellina Ser, Ess. p. 83. Arbre moins élevé, ou plus sou- vent arbuste, à rameaux plus grêles, plus flexueux, d'un beau jaune. S. vitellina Mult. auct., non L. Dans les mêmes lieux que le précédent, i). Avril-mai. 3. îS. ainy«;dalina L. Sp. i443. {Saule Amandier.) — Chatons se développant avec les feuilles, portés chacun sur un petit rameau latéral, étalé-dressé et feuille. Chatons mâles grêles, lâches, et semblant formés de petits verticilles ; écailles ovales, concolores, jaunes-verdâtres, glabres au sommet, munies à la base de poils fuis et crépus; trois étamines à lilets brièvement soudés et velus à leur base ; anthères jaunes. Chatons femelles jilus courts que les chatons mâles, plus denses ; écailles persis- tantes, petites et dépassant à peine le podocarpe ; deux glandes hypogynes opposées. Style presque nul; stigmates émarginés, divariqués à angle droit. Capsule ovoïde-conique, glabre, portée sur un podocarpe très-grêle, une ou deux fois plus long que les glandes. Feuilles brièvement pétiolées , oblongues-lancéolées, brièvement acuminées, ou plus rarement linéaires-lancéolées {S. triandra L. ex Sm. FI. brit. 3, p. 1044), arrondies ou prolongées à la hase, finement dentées-glanduleuses, glabres, vertes et luisantes en dessus, glabres, plus pâles et plus rare- ment glauques en dessous; stipules persistantes, obliquement ovales, dentées. Arbre ou plus souvent arbuste, à rameaux efli- lés, flexibles, lisses, verdâtres, se cassant facilement à leur origine, mais avec déchirement de l'écorce. Commun au bord des rivières, dans les saussaies, i). Avril-mai. 4. S. hippophaœfolia Thuill. FI. par. 2^ éd. p. 5i4 ; S. olivacea Hol. FI. Mosel. 1^" éd., p. 52 H {Saide à feuilles d'Argousier.) — Chatons se développant avec les feuilles, por- tés chacun sur un petit rameau latéral, feuille et étalé-dressé. Chatons mâles : nous n'avons jamais rencontré chez nous l'indi- vidu mâle de cette espèce. Chatons femelles courts, peu épais, assez serrés ; écaille? persistantes, oblongues-obovées, concolores, jaunes-roussàtres, couvertes de longs poils soyeux qui atteignent le stigmate au moment de la floraison ; deux glandes hypogynes opposées. Style grêle, allongé; stigmates bifides. Capsule ovoïde, longuement conique, ordinairement très-velue, portée sur un podocarpe grêle et aussi long que les glandes. Feuilles briève- — 22o — ment pétiolées, étroitement lancéolées, acuminées, atténuées à la base, finement dentées-glanduleuses, à la fin très-glabres, lui- santes et d'un vert gai en dessus, plus pâles en dessous, munies de nervures latérales écartées et courl)ées. Arbuste à rameaux allongés, luisants, d'un vert jaunâtre. Très-commun sur les bords de la Moselle et de la Meurthe. h. Avril. Nota. Wimmer considère cette plante comme une hybride des S. triandra et viminalis. 5. S. riibra Huds. FI. angl. p. 423 ; S. fissa Ehrh. Arb. n°'29. {Saule monadelphe.) — Chatons se développant avant les feuilles, sessiles et toujours alternes le long des rameaux, munis à leur base de 3 ou 4 bractées foliacées et soyeuses. Chatons mâles ovoïdes-oblongs, obtus, étalés; écailles obovées, obtuses, noires au sommet, longuement velues; deux étamines soudées à la base et quelquefois jusqu'au milieu; anthères jeunes purpurines. Chatons femelles cylindriques, plus longs que les chatons mâles ; tine seule glande hypogyne dépassant la base de la capsule. Style filiforme ; stigmates allongés, étroitement linéaires, étalés, entiers. Capsule ovoïde, aiguë, blanche-tomen- teuse, sessile, plus longue que Técaille. Feuilles lisses, très- brièvement péliolées, toujours alternes, étroitement lancéolées, acuminées, très-aiguës, fortement atténuées à la base, faiblement dentelées sur les bords, vertes et concolores, d'abord un peu pubescentes, puis tout à fait glabres ; stipules linéaires. Arbuste élevé; à tige dressée; à rameaux allongés, effilés, flexibles, oli- vâtres ou d'un pourpre gris. Très-rare. Nancy, bords de la Meurthe à Jarville, bords de la Moselle à Messein, à Frouard [Mathieu); Pont-à-3Iousson [Léré). \i. Mars. 6. S. piirpurea L. Sp. 1442. {Saule purpurin.) — Cha- tons se développant avant les feuilles, sessiles le long des ra- meaux, souvent opposés, munis à leur base de quelques bractées foliacées. Chatons mâles denses, grêles, cylindriques, très-étalés, ordinairement arqués; écailles orbiculaires ou obovées, concaves, d'un noir brun au sommet, longuement velues ; une étamine (ou plutôt deux, à filets soudés jusqu'au sommet) ; anthère à quatre loges, purpurine dans sa jeunesse. Chatons femelles plus épais; une seule glande hypogyne dépassant la base de la capsule. Style co?/r^; stigmates ovales, étalés, purpurins, entiers ou un peu émarginés. Capsule ovoïde, obtuse, blanche-tomenteuse, ses- — 226 — sile, beaucoup plus longue que Técaille. Feuilles lisses, très- brièvement pétiolées, alternes ou plus souvent opposées, oblon- gues, élargies sous le sommet, aiguës, dentelées en scie, glabres, d'abord un peu glauques en dessous, ensuite vertes et conco- lores ; stipules ordinairement avortées. Arbuste à tige dressée ; à rameaux allongés, effilés, roides, flexibles, luisants, purpurins ou verts ou jaunâtres. Commun dans les saussaies el au bord des rivières. \). Mars-avril. 7. JS. Timinalis L. Sp. 1448. {Smde des vanniers.) — Chatons se développant presque avant les feuilles , sessiles le long des rameaux, pourvus à leur base de 2 ou 3 bractées fo- liacées et soyeuses. Chatons mâles ovoïdes ou oblongs, très-obtus, compactes; écailles obovées, très-obtuses, brunes au sommet, longuement velues; deux étamines à filets grêles, très-allongés, glabres et libres jusqu'à la base ; anthères 7 aw/ies. Chatons fe- melles plus longs que les chatons mâles ; une seule glande hypo- gyne, linéaire, tronquée-émarginée,c?e/)«ssrt«^/a6osef/e/rtco/)s?//e. Style filiforme, égalant presque l'ovaire au moment de la florai- son; stigmates allongés, étroitement li né aires, eniievs ou bifides, divariqués. Capsule ovoïde, longuement conique, blanche-tomen- teuse, presque sessile, plus longue que l'écaillé. Feuilles lisses, pétiolées , très-allongées , étroitement lancéolées , acuminées , aiguës, entières, un peu roulées et souvent onduleuses sur les bords, vertes, luisantes et glabres en dessus, brièvement tomen- teuses et blanches-argentées en dessous; stipules petites, linéaires, aiguës. Arbuste élevé ; à tige dressée ; à rameaux allongés, effi- lés, très-flexibles, à la fin glabres, d'un vert grisâtre, plus rare- ment jaunes. Commun avec le précédeat. i). Mars-avril. 8. S. repens L. Sp. 1447. {Saule rampant.) — Chatons beaucoup plus petits que dans l'espèce précédente, se dévelop- pant avant les feuilles, nombreux, sessiles le long des rameaux, pourvus à leur base de bractées foliacées. Chatons mâles oblongs, obtus ; écailles obovées , très-obtuses , violacées-7wirâtres au sommit, longuement velues ; deux étamines à filets grêles, très- allongés, glabres cl libres jusqu'à la base; anthères jaunes. Chatons femelles de même grandeur que les chatons mâles ; une seule glande hypogyne, linéaire, obtuse, beaucoup plus courte que le podocarpc. Style très-court ; stigmates épais, ovales, or- — 227 — dinaireraent bifides, dressés. Capsule ovoïde, longuement conique, blanche-tomenteuse, longuement stipitée et beaucoup plus lon- gue que récaille. Feuilles lisses , très-brièvenient pétiolées, rapprochées, ovales-elliptiques, terminées par un mucron cour- bé, entières, un peu roulées sur les bords, blanches et velues en dessous; stipules pétiolulées, lancéolées, aiguës. Arbuste très-pelit, à tige rampante, à rameaux glabres ou pubescents, effilés, brunâtres ou jaunes. Rare; lieux sablonneux et humides des environs de Bilclie. i). Avril. 9. S. Caprea L. Sp. 1448. [Saule Marceau.) — Chatons se développant avant les feuilles, sessiles le long des rameaux, rapprochés, munis à leur base de bractées jaunâtres et soyeuses. Chatons mâles ovoïdes, très-denses, étalés, d'une odeur agréable; écailles obovées ou orbiculaires, binmâtres au sommet, longue- ment velues; deux étamines à filets libres, allongés, Irès-grêles; anthères jOT/nes. Chatons femelles plus allongés, épais, cylindri- ques, obtus; une seule glande hypogyne. Style court; stigmates petits , bifides, dressés. Capsule ovoïde, longuement conique, ventrue à la base, blanche-tomenteuse, portée sur un podo- carpe cinq à six fois plus long que la glande. Feuilles ridées en réseau, pétiolées, largement ovales, obovées ou orbiculaires, munies d'un acumen court, oblique ou courbé, entières ou den- tées, d'un vert foncé et à la fin glabres en dessus, blanches et fortement tomenteuses en dessous ; stipules réniformes. Bour- geons glabres. Arbres à branches étalées, flexueuses; à rameaux cendrés-velus et devenant bientôt glabres. Commun dans les bois. î). Mars-avril. 10. S. cinerea L. Sp. i449. [Saule cendré.) — Ressemble beaucoup au précédent, mais s'en distingue par ses chatons or- dinairement plus petits; par ses capsules non ventrues à la base, portées sur un podocarpe trois à quatre fois plus long que la glande ; par ses feuilles pubescentes en dessus, cendrées-tomen- teuses en dessous, généralement plus oblongues et terminées par un acumen dressé ; par ses bourgeons et par ses rameaux couverts d'un duvet cend?'é persistant; par sa taille moins élevée; par ses branches plus tortueuses. — Plante polymorphe; à feuil- les obovées, ovales ou lancéolées. Commun dans les bois humides el au bord des eaux. i>. Mars-avril. — 228 — il. s. anrita L. Sp. 1446. {Saule à oreillettes.) — Clia- tons se développant avant les feuilles, beaucoup plus petits que dans les deux espèces précédentes, sessiles le long des rameaux et munis à leur base de bractées soyeuses. Chatons mâles ovoï- des-oblongs, denses, étalés; écailles petites, oblongues, brunes aw sommet, très-velues; deux éVàmines à filets allongés, très- grêles, un peu soudés à la base ; anthères jaunes. Chatons fe- melles petits, oblongs, obtus; ^me seule glande hypogyne. Style presque nul; stigmates oblongs, émarginés. Capsule conique- subulée, non ventrue à la base, blanche-tomenteuse, portée sur un podocarpe trois ou quatre fois plus long que la glande. Feuilles ridées en réseau, ordinairement petites, brièvement pé- tiolées, obovées ou oblongues, munies d'un acumen court et oblique ou courbé, ondulées et crénelées sur les bords, d'un vert foncé et pubescentes en dessus, blanches-tomenteuses en dessous; stipules réniformes. Bourgeons glabres. Arbrisseaux ordinairement bas, très-rameux ; rameaux très-grêles, glabres, divariqués. — Plus petit ique les deux précédents dans toutes ses parties. Commun dans les bois humides. Nancy, bois de Fléville et de Tom- blaine; Lunévlile, bois d'Hériménil {Guibal); Sarrebourg (de Baudot). Metz, Borny, Colombe, Woippy, Féy {Holandre); Sarralbe (Warion) ; Bitche [Scliultz). Verdun el Commercy. Vosges, t). Mars-avril. 2. PopuLus 'Toiirn. Chatons à écailles bractéales incisées ou laciniées. Un disque hypogyne cupuli forme, entourant complètement les étamines ou le pistil. Etamines S-S^, à filets libres. Ovaire sessile ou stipité. . ( Chatons à écailles velues ou ciliées; 8 étamines 2 ( Chatons à écailles glabres ; 12 à 2-4 étamines 3 i Chatons à écailles cunéiformes, digitées-incisées ; feuilles tron- quées à la base jP. tremula (n° i). Chatons à écailles lancéolées, crénelées; feuilles en cœur à la base P. alba (n» 2). i Chatons à écailles cunéiformes, lacérées au sommet; feuilles plus larges que longues P. dilatât a (n° 3). Chatons k écailles digitées-incisées; feuilles plus longues que larges P. nigra {a° A). 1. P. tremula L. Sp. i464. [Peuplier Tremble.) — Cha- tons mâles allongés, cylindriques, pendants ; écailles cunéifor- 1229 mes, digitées-incisées , longuement velues ; huit étamines, à an- thères rouges. Chatons femelles s'allongeant beaucoup à la maturité. Stigmates épais, orangés. Capsule ovoïde-conique, gla- bre, portée sur un podocarpe plus court que le disque hypogyne. Feuilles orbiculaires, aiguës ou un peu acuminées, entières et tronquées à la base, sinuées-crénelées, à la fin très-glabres, mais souvent couvertes sur les deux faces dans leur jeunesse d'un duvet blanc, épais et soyeux, longuement pétiolées ; pétiole comprimée latéralement, épaissi au sommet, aussi long que le limbe, muni ou dépourvu de deux glandes à son sommet. Arbre de moyenne taille ; à écorce épaisse ,. blanche ; à branches étalées. Commun dans les bois. i). Mars-avril. 2. P. alba L. Sp. 4465. [Peuplier blanc.) — Se distingue du précédent par ce qui suit : écailles des chatons lancéolées, crénelées et ciliées au sommet; stigmates allongés, linéaires, bipartites; feuilles orbiculaires-ov aies, en cœur à la base, angu- leuses, dentées, très-blanches et tomenteuses en dessous, plus rarement glabrescentes et seulement sur les vieux pieds; pétioles et jeunes rameaux blancs-tomenteux. Naturalisé en Lorraine, i). Mars-avril. 3. P. dilatata Ait. Keiv. éd. i, p. 804. {Peuplier d'Italie ou pyramidal.) — Chatons mâles nombreux, sessiles au sommet des rameaux, cylindriques, lâches, pendants; écailles petites, glabres, cunéiformes, lacérées au sommet, égalant presque le disque hypogyne; plus de huit étamines. Chatons femelles assez lâches, plus longs que les chatons mâles ; écailles digitées-inci- sées, glabres. Feuilles plus larges que longues, triangulaires, acuminées, dentées, presque tronquées à la base, tout à fait gla- bres. Arbre très-élevé; à branches et à rameaux dressés, serrés, formant une tête pyramidale. Planté partout en Lorraine, ij. Mars-avril. A. P. nig-ra L. Sp. 1464. {Peuplier noir.) — Chatons mâles presque semblables à ceux de l'espèce précédente. Cha- tons femelles assez lâches, plus longs que les chatons mâles ; écailles digitées-incisées, glabres, égalant le disque hypogyne. Stigmates verdâlres, assez épais, bipartites. Capsule petite, oblongue, portée sur un podocarpe assez long. Feuilles phts — 230 — longues que larges, triangulaires-rhomboïdales;, acumioées, ar- rondies ou en coin à la base presque entière^ crénelées sur les bords, tout à fait glabres. Arbre beaucoup moins élevé que le précédent; à branches et à rameaux étalés, formant une tête arrondie. Commun; lieux humides, bord des eaux. \). Mars-avril. Nota. On a planté avec succès en Lorraine le P. virginiana Desf. {Peuplier suisse) et le P. molinifera Ait. {Peuplier du Canada) ; mais nous ne possédons que les pieds mâles de la première espèce et que les pieds femelles de la seconde. XCII. BÉTUIii:%'ÉES. Fleurs monoïques, géminées ou ternées à l'aisselle d'une écaille bractéale, toujours disposées en chatons. Fleurs mâles : écaille bractéale pétiolée, peltée et munie de chaque côté de brac- téoles; périgone monophylle et squammiforme, ou caliciforme à A divisions ; étamines \, insérées à la base des divisions du péri- gone caliciforme, auquel elles sont opposées ou à la base du pé- rigone squamrniforme, libres, ou soudées par paires à la base de leurs filets ; anthères uni-biloculaires, s'ouvrant en long. Fleurs femelles : écaille bractéale entière ou trilobée, mtmie ou non de bractéoles, s'accroissant avec le fruil et persistante, ou membra- neuse et caduque; périgone nul. Style* nul; stigmates 2, allon- gés, fiUformes. Ovaires géminés ou ternes, libres, biloculaires, à loges monospermes ; ovule lixé à la cloison un peu au-dessous du sommet. Le fruit est sec, indéhiscent, ordinairement unilo- culaire et monosperme par avortemént, souvent muni d'une aile membraneuse. Graine suspendue. Albumen nul; embryon droit; radicule dirigée vers le hile. — Arbres à feuilles alternes et munies de stipules. i Chatons femelles cylindriques, à écailles membraneuses et ca- duques ; anlhères uniloculaires Belula (n^ 1). Chatons fenieik'S ovoïdes, à écailles ligneuses et persistantes; anlhères biloculaires Alnus {n° 2). 1. Betula Tourn. Fleurs mâles insérées sur le pétiole de l'écaillé bractéale ; pé- rigone monophylle et squammiforme ; étamines 4, à lilets sou- dés par paires jusqu'au milieu, à anlhères uniloculaires. Fleurs — 251 — femelles en chatons cylindt-iques, terininaux, solitaires et peii- dants, à écailles membraneuses et caduques. Fruit uni-bilocu- laire, comprimé, muni de chaque côté d'une aile membraneuse. (Ecailles des chatons femelles à lobes latéraux arrondis et courbés en dehors B. alba (n" 1). Ecailles des chatons femelles à lobes latéraux, tronqués obli- quement et simplement étalés B. pubescens (a° 2). 1. B. alba L. Sp. 1393. [Bouleau blanc.) — Chatons mâles grêles^ cylindriques, pendants, bruns, réunis 2 à 3 au sommet des rameaux; écailles liractéales étroitement imbriquées; l'écaillé extérieure grande, arrondie, glabre. Chatons femelles cylindri- ques, obtus, pédoncules, axillaires, beaucoup plus courts que les chatons mâles ; écailles bractéales profondément trifides, à lobes latéraux arrondis, ciliés et courbés en dehors, à lobe médian o'vale, obtus, mucroné. Fruits elliptiques, barbus au sommet, munis de chaque côté d'une aile membraneuse plus large qu'eux. Feuilles longuement pétiolées, glabres, d'un vert gai, plus pâles en dessous, finement et élégamment réticulées, triangulaires- rhomboïdales, longuement acuminées, doublement dentées, mais entières à la base. Arbre à écorce blanche ; à épiderme se déta- chant en lambeaux circulaires papyracés ; à rameaux très-grêles et glabres; bois blanc, uniforme, à couches peu distinctes, à rayons- médullaires minces. Commun dans toute la chaîne des Vosges, sur le grès vosgien et le grès bigarré. Moins commun dans les terrains calcaires et argilo-calcaires. Toul, Pierre-la-Treiche et bois des Trous-de-Sainte-Reine {flusson et Gclij) ; Lunéville, forêts de Mondon et de Vitrimont (Siiard). Metz, bois près de Sainte-Agathe, les Etangs [Holandre). Foret d'Argonne {Doisy). I). Avril-mai. 2. B. pubescens Ehrh. Beitr. 6, p. 98. {Bouleau pubescent .) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : écailles bractéales des chatons mâles ciliées ; écailles des chatons femelles à lobes latéraux tronqués obliquement, simplement étalés; fruits obovés, pourvus de chaque côté d'une aile qui égale leur largeur; feuilles moins finement dentées, aiguës ou brièvement acuminées, quelquefois échancrées à la base, pubes- centes sur les deux faces dans leur jeunesse, puis devenant gla- bres, mais restant barbues à l'aisselle des nervures; rameaux jeunes pubescents. a Genuina Nob. Feuilles non glanduleuses. — 232 — jS Carpatica Koch, Syn. éd. i , p. 662. Feuilles pourvues en dessous de petites glandes ombiliquées. B. carpatica Willd. Sp. pi. 4, p. 464; B. glutinosa Wallr. Sched. 497 . Assez commun dans la chaîne des Vosges, sur le grès et le granit; Hohneck, Liézey, Gérardmer, Bruyères {Mongeol) ; Rambervillers {Bil- lot); Epinal {docteur Berher); Saint-Dié. Bitclie {Schultz). Plus rare dans la plaine. Lunéville, forêts de Mondon et de Vilrimont {Suard). Metz, les Etangs, marais de Merlen {Holandre). t). Avril-mai. 2. Alnus Tourn. Fleurs mâles insérées sur le pétiole de l'écaillé bractéale ; pé- rigone calicifo-rme, à 4 divisions ; étamines 4-, insérées à la base des lobes du périgone, à filets libr^es, à anthères biloculaires. Fleurs femelles en chatons ovoïdes, dressés, disposés en grappft, à écailles accrescentes, ligneuses et persistantes. Fruit ordinaire- ment uniloculaire, comprimé^, non ailé. i Feuilles obovées, rétuses ou émargiuées au sommet A. glutinosa (n" 1). Feuilles ovales, acuminées A. incana {n° 2). i . A. glutinosa Gœrtn. Fruct. 2, tah. 90. {Aulne glntineux.) — Chatons mâles et femelles pédoncules, formant une grappe composée au sommet des rameaux. Chatons mâles pendants, cy- lindriques, grêles. Chatons femelles ovoïdes. Fruits épais, /«r- gement obovés, apicidés au sommet. Feuilles pétiolées, d'un vert sombre, visqueuses, glabres, mais munies d'une barbe rousse à l'aisselle des nervures, largement obovées, rétuses ou même émurginées au sommet, ordinairement cunéiformes à la base, plus ou moins fortement sinuées-dentées. Arbre de moyenne taille ; à écorce d'un noir grisâtre ; à bourgeons pédoncules ; à rameaux triquètres, un peu verruqueux ; bois jaune-rougeâtre clair, pâlissant après l'exploitation, léger, à couches peu dis- tinctes, à rayons médullaires inégaux, les plus grands épais. Commun ; bois humides, bords des ruisseaux, dans tous les terrains, ï). Février-mars. 2. A. incaua DC. FI. fr. 3, p. 304. (Aidne blanchâtre.) — Se distingue du précédent par les caractères suivants : cha- tons mâles dressés ; chatons femelles formant une grappe plus courte, moins lâche; fruits plus minces, plus larges que longs, élargis et tronqués au sommet; feuilles moins longuement pétio- — 253 — lées, blanches et mollement tomenteuses en dessous, non vis- queuses, non barbues à l'aisselle des nervures, ovales, acumi- nées, finement dentées ou incisées-dentées ; rameaux velus dans leur jeunesse ; bois moins coloré, à couches encore moins dis- tinctes ; rayons médullaires moins épais et très-espaces. Assez rare. Bletz, vallon d'Ars-sur-MoselIc ; ruisseau de Colombe {Uolandre). i). Février-mars. Nota. On a planté dans la forêt d'Amance plusieurs espèces d'arbres exotiques, qui y ont été transportées du jardin de l'Ecole forestière {3fatfneii). CLASSE IV. GYMNOSPERMES. Enveloppes florales nulles*. Ovules non renfermés dans un ovaire et recevant directement l'influence du pollen. ORDRE UiNIQUE. CONIFÈRES. Périgone,iiul. Fleurs mâles : étamines à anthères bi-plurilo- culaires, à loges séparées par un connectif qui se dilate en dessus en forme d'écaillé, recouvre et dépasse l'anthère. Fleurs femelles formées par une feuille carpellaire squamiforme, ouverte, qui porte à son aisselle, ou par l'intermédiaire d'un disque hypogyne, un ou plusieurs ovules nus. — Arbres ou arbrisseaux, à bois formé par des libres ponctuées et ne présentant d'autres vais- seaux que quelques trachées éparses dans l'étui médullaire. XCIII. ABIÉTl]VÉEi». Fleurs monoïques ou plus rarement dioïques, disposées en chatons. Fleurs mâles à connectif squamiforme portant en des- sous une anthère biloculaire, à loges s'ouvrant en long, ou plus rarement en travers. Fleurs femelles : feuilles carpellaires squa- miformes imbriquées en grand nombre sur un axe assez allongé , pourvues chacune à leur base de deux ovules, plus rarement de trois ou d'un, munies en dehors d'une bractée. Le fruit est un cône formé d'écaillés imbriquées, ligneuses. Graines pourvues d'une aile membraneuse , persistante ou caduque. Embryon droit, fixé dans un albumen charnu ; plusieurs cotylé- dons verticillés. — Arbres à feuilles linéaires, le plus souvent persistantes, fasciculées ou éparses. — 254 — 1. PlNUS L. Fleurs monoïques. Fleurs mâles en chatons ovoïdes, oblongs ou globuleux, solitaires ou en grfippe spiciforme, terminaux ou placés à la base des jeunes pousses, formés de connectifs squa- miformes imbriqués et portant chacun en dessous une anthère biloculaire. Fleurs femelles en chatons terminaux ou latéraux, solitaires ou fascicules, ovoïdes, à écailles imbriquées. Ovules géminées à la base de chaque bractée. Cône à écailles persistantes ou caduques. Feuilles géminées dans une gaine, persistantes ; écailles des cônes épaissies en écusson %\x sommet P . sylvextris (n° 1 ) . Feuilles alternes ou éparses, persistantes ; écailles des cônes amincies et dépourvues d'écusson au sommet 2 Feuilles éparses ou en faisceaux, caduques; écailles des cônes amincies et dépourvues d'écusson au sommet ,. P. Larix {q° i). i Feuilles disposées sur deux rangs ; cônes dressés, à écailles caduques et acuminées P. Picea (n» 2) . Feuilles éparses ; cônes pendants, à écailles persistantes, non acuminées P. Abies (n^ 3) . 1. P, sylvestris L. Sp. 1418. {Pin sylvestre.) — Chatons mâles petits, oblongs, formant une grappe compacte, composée et terminale, à écailles petites, brièvement aristées. Chatons fe- melles brièvement pédoncules, axillaires, pendants, ordinaire- ment géminés ou ternes, placés au-dessous des chatons mâles, devenant à la maturité des cônes ovoïdes-coniques et pourvus d'écaillés persistantes , épaissies au sommet en écusson mame- lonné au centre. Graines munies d'une aile membraneuse et 2 ou 3 fois plus longue qu'elles. Feuilles d'un vert grisâtre, gé- minées dans une gaine courte, roides, persistantes, étroitement linéaires, aiguës, allongées, convexes en dessous, canaliculées en dessus, un peu rudes sur les bords. Arbre élevé, très-rameux; rameaux couverts de cicatrices saillantes, résultant de la chute des anciennes feuilles; écorce rousse ou grisâtre ; bois parfait rougeâtre, assez lourd, peu dur, à couches concentriques épaisses, à fibres grosses, à rayons médullaires courts et assez hauts, à canaux résinifères nombreux et apparents; aubier blanc. Commun sur le grès vosgien dans loule la chaîne des Vosges el se re- trouve à Creutzwald et à Sierck. ti. Mai. — 235 — 2. p. pîcea L. Sp. 1490 ; Abies pectinata DC. FI. fr. 3, p. 27 5; Godr. FI. lorr.,éd. 1 , t. 2, p. 300. {Sapin commun.) — Chatons mâles ovoïdes-cylindriques, solitaires et axillaires, ph(s courts que les feuilles, rapprochés au-dessous du sommet des rameaux; écailles purpurines, munies de deitx pointes. Chatons femelles s'accroissant beaucoup à la maturité, devenant des cônes oblongs-cylindriques, dressés, sessiles, axillaires ou terminaux, formés d'écaillés étroitement imbriquées, à la fin caduques, élargies au sommet non épaissi en écusson, tronquées à la base, brièvement pétiolées, et de bractées ovales, dentelées et terminées par un acumen tres-aigu, saillant et étalé au mo- ment de la floraison, mais dépassant à peine les écailles au mo- ment de la fructification. Graines munies d'une aile membra- neuse, tronquée un peu obliquement au sommet et deux fois plus longue qu'elles. Feuilles solitaires, persistantes, sessiles, linéaires, obtuses ou émarginées, planes, munies d'un sillon en dessus et d'une côte épaisse en dessous, vertes supérieurement, blanchâtres inférieurement, rapprochées, alternes, disposées sur deux rangs. Arbre élevé, pyramidal, à branches verticillées et se divisant en rameaux disposés sur un même plan ; écorce blanchâtre; bois blanc ou blanchâtre, léger, à couches concen- triques d'épaisseur moyenne, à rayons médulaires courts et assez hauts, à canaux résinifères fins et peu nombreux. Commun dans toute la cliaîne des Vosges, mais croit dans une zone plus élevée que le Pinits si/lvestris. i). Mai. 3. p. Abies L. Sp. 142} ; Abies excelsa Lam. FI. fr. 2, p. 202 ; Godr. FI. lorr., éd. I , t. 2, p. 300. {Epicéa com- mun.) — Chatons mâles ovoïdes-cylindriques, axillaires, plus longs que les feuilles, rapprochés au-dessous du sommet des rameaux; écailles purpurines, crénelées. Chatons femelles s'ac- croissant beaucoup à la maturité, devenant des cônes oblongs- cylindriques, pendants, axillaires, formés d'écaillés lâchement imbriquées, pet^sistantes , tronquées au sommet non épaissi en écusson, sessiles, et de bractées ovales-lancéolées, dentelées, non acuminées, restant très-petites et de beaucoup plus courtes que les écailles à la maturité. Graines munies d'une aile mem- braneuse, petite, arrondie au sommet. Feuilles solitaires, /)ers«'s- tantes, sessiles, roides, linéaires, aiguës, tétragones, d'un vert foncé, rapprochées et disposées sans ordre. Arbre plus élevé que le précédent; écorce rougeâtre; bois très-blanc, tendre, — 2ÔG — léger, à couches concentriques d'épaisseur moyenne, à fibres fines^ à canaux résinifères nuls. Peu commun ; région granitique des liautes Vosges, i). Mai. 4. p. liarix L. Sp. 1420; Abies Larix Lam. Illmtr. 1 ,p. 185, f. 2; Godr. FI. lorr.^éd. 1,t.2, p. 300. {Mélèze d'Eu- rope.) — Chatons mâles solitaires, sessiles le long des rameaux et sortant d\m bourgeon non feuille. Chatons femelles briève- ment pédoncules, s'accroissant à la maturité, devenant des cônes ovoïdes-oblongs, dressés, formés d'écaillés lâchement imbriquées et persistantes , tronquées ou échancrées au sommet non épaissi en écusson, sessiles, et de bractées oblongues, obtuses, membra- neuses, tronquées, acuminées, plus courtes que les écailles. Feuilles caduques, sessiles, molles, linéaires, obtusiuscules, jo/a- nes, d'un vert gai, éparses sur les rameaux de Tannée, mais for- mant sur les rameaux plus anciens des faisceaux très-fournis, écartés et dont chacun naît d'une base saillante. Arbre élevé; bois parfait rouge-bruuàtre, assez dur et assez lourd, à couches concentriques épaisses, à fibres fines et serrées, à rayons médul- laires courts et assez hauts, à canaux résinifères nombreux et apparents; aubier blanc. — Les cicatrices des premières feuilles simulent sur les jeunes rameaux des écailles linéaires et imbri- quées. Disséminé dans la chaîne des Vosges, où il est naturalisé depuis long- temps, i). 3Iai. IVoTA. Le Piniis austriaca Tratt. est naturalisé dans la vallée de Munster, où il est, aujourd'hui abondant. Ou a planté aussi avec succès, dans cette même vallée des Vosges, les Pinus balsamia L., Cedrits Libani Cer., Atlantica Dur', et Deodora Roxb. XCIV. eUPRESSI^ÉES. Fleurs monoïques ou dioïques, disposées en chatons. Fleurs mâles ù conncctif squamiformc pelté, portant en dessous et près du bord 4-12 loges d'anthères qui s'ouvrent en long. Fleurs femelles à feuilles carpellaires squamiformes, peu nombreuses, verticillées ou imbriquées sur un axe raccourci, pourvues cha- cune intérieurement et à la base de 1 ou 2, ou plusieurs ovules, dépourvues de bractée en dehors. Le fruit est un cône court et subglobuleux , ligneux et à écailles libres , ou charnu et à écailles soudées. Graines ordinairement pourvues de chaque côté — 257 — d'une aile membraneuse. Embryon droite fixé dans un albumen charnu peu abondant; cotylédons 2, rarement plus. — Arbris- seaux ou arbres très-rameux^ à feuilles linéaires, persistantes, verlicillées ou éparses. i. JUMPERUS L. Fleurs ordinairement dioïques. Fleurs mâles en chatons très- petits, globuleux, axillaires, formés de connectifs squamiformes, peltés, portant chacun en dessous 3-6 loges d'anthères. Fleurs femelles en chatons axillaires, ovoïdes, formés de trois écailles soudées à leur base, portés sur un court pédoncule couvert de petites bractées imbriquées. Ovules trois, prolongés en un col ouvert au sommet. Fruit devenant charnu, ombiliqué au som- met. \. J. coinmuuis L. Sp. 1470. [Genévrier commun.) — Fleurs mâles en chatons petits, oblongs, axillaires, rapprochés sous le sommet des rameaux. Chatons feriielles encore plus petits, globuleux, axillaires, d'un vert pâle, entourés à la base d'écaillés ovales-lancéolées, mucronées ; ces chatons se transfor- ment à la maturité en une fausse baie globuleuse, noire, cou- verte d'une poussière glauque. Graines oblongues, anguleuses. Feuilles verlicillées par trois, rapprochées et même imbriquées sur les jeunes pousses, sessiles, étalées, roides, persistantes, li- néaires, acuminées en une pointe épineuse, concaves et glauces- centes en dessus, fortement carénées sur le dos. Arbuste dressé, très-rameux; rameaux anguleux. Bois du calcaire jurassique de la Meurthe, de la Moselle, de la Meuse et des Vosges. Se trouve aussi sur le grès vosgien entre Bitciie, Stur- zelbronn et Sleiabach {Schultz). \). Avril-mai. XCV. TAXi:«ÉES. Fleurs dioïques ou monoïques. Fleurs mâles disposées en chatons formés d'étamines nues, plus ou moins nombreuses, disposées autour de l'axe, à connectif squammiforme, lacéré, portant 2-8 loges d'anthères s'ouvrant en long. Fleurs femelles solitaires, entourées de petites bractées»à leur base, et formées par un disque hypogyne, charnu, cupuliforme, et par un ovule sessile et fixé au centre du disque. Le fruit est subglobuleux. — 258 — drupacé. Graine dépourvue d'aile, à épisperme osseux. Embryon droit, fixé dans un albumen charnu ; cotylédons 2. — Arbustes à feuilles linéaires et éparses. 1. Taxus Tourn. Fleurs dioïques. Fleurs mâles en chatons globuleux, entou- rées à leur base de bractées imbriquées; étaraines 6-1-4, à an- thères à 3-8 loges. Fleurs femelles à un seul ovule fixé au centre d'un disque charnu. Fruit drupacé par le développement du disque qui devient charnu, coloré, enveloppe la graine, mais reste ouvert au sommet. i . T. baccata L. Sp. 1472. {If à baics.) — Fleurs mâles en chatons très-petits, très-brièvement pédoncules, axillaires, rapprochés sous le sommet des rameaux, à pédoncules couverts d'écaillés opposées en croix , serrées , d'autant plus grandes qu'elles sont plus supérieures, scarieuses, luisantes, concaves, obtuses , plus courtes que le faisceau des étamines. Graine ovoïde, verdàlre, à épisperme osseux, entourée par le disque dé- veloppé, charnu, d'un rouge vif, et qui donne au fruit l'appa- rence d'une drupe. Feuilles d'un vert foncé en dessus, plus pâles en dessous, très-brièvement pétiolées, très- rapprochées, alternes et distiques, planes, linéaires, acuminées, mucronées, persistantes. Arbuste très-rameux. Trcs-rare ; bois monlagneux. Metz, Moyeuvrc (//o/a/idre). Dans la chaîne des Vosges, Nydeck [Xestler) ; Mont Ilerrcnberg, vallée de Sl- Gujon {Mougeot), vallée de Munster {Kirschléger). l>. Jlars-avrii. DIVISION IL MONOCOTYLÉDONES. Fleurs munies d'une enveloppe florale (périgone) à divisions ordinairement ternaires et placées sur deux rangs, souvent rem- placées par des bractées ou des soies; quelquefois l'enveloppe tlorale est nulle. Ovules renfermés dans un ovaire et recevant l'action du pollen par l'intermédiaire d'un stigmate. Graines for- mées d'enveloppes qui entourent l'embryon. Embryon pourvu d'un seul cotylédon. Tige présentant des faisceaux libro-vascu- feires non disposés en couches concentriques, mais épars dans la masse du tissu cellulaire, dépourvue de moelle centrale et non séparable en deux zones, l'une ligneuse, l'autre corticale. — Feuilles munies de nervures ordinairement simples et parallèles, plus rarement divisées. CLASSE I. CORONARIÉES. Fleurs pourvues d'un périgone, à divisions disposées sur deux rangs, toutes, ou au moins les intérieures^ pétaloïdes. ORDRE I. SUPEROVARIÉES. Ovaire non soudé avec le tube du périgone. XCVI. AIiIS>ll.%€ÉES». Fleurs hermaphrodites ou monoïques, régulières. Périgone à G divisions disposées sur deux rangs ; les 3 extérieures herba- cées, caliciformes ; les 3 intérieures pétaloïdes ; toutes libres, à préfloraison imbricative ou enroulée. Etamines libres, hypogynes fil insérées à la base des divisions périgonales, en nombre égal, double ou triple de celui des divisions florales ; anthères bilocu- laires, s'ouvrant en long. Styles courts ou nuls; stigmates sim- ples. Ovaires 3-6 ou plus, verticillés ou capités, non soudés au périgone, libres entre eux ou soudés à l'axe dans une étendue plus ou moins grande par leur bord interne, uniloculaires et mono-bispermes ; ovules solitaires et basilaires ou géminés et in- sérés à l'angle interne de la loge. Le fruit est formé de carpelles indéhiscents ou s'ouvrant par la suture ventrale. Graines à épi- — 240 — sperme coriace. Albumen nul ; embryon droit ou courbé ; radi- cule rapprochée du hile. — Plantes aquatiques, à feuilles en- gainantes à la base. i Fleurs hermaphrodites; six élamines Alisma {n° 1). Fleurs monoïques ; élamines en nombre indéfini Sagittaria (a» 2) . 1 . Alisma L. Fleurs hermaphrodites. Etamines six, opposées par paires aux divisions internes du périgone. Carpelles libres, nombreux, disposés en capitule ou en verticille, monospermes. Fleurs en grappe rameuse ; carpelles verticillés A. Plantago (n" 1). Fleurs en ombelle simple ; carpelles en capitule A. rammculoïdes (n° 2). Fleurs toutes axillaires ; carpelles verticillés A. natans (n<> 3j. d. A. Plantago L. Sp. 486. [Fluteau Plantain d'eau.) — Fleurs pédonculées, formant une longue paniculc rameuse, py- ramidale, pourvue de petites bractées à chacune de ses divisions; rameaux de la panicule verticillés et étalés ; pédoncules filifor- mes, dressés même à la maturité, disposés en verticillés le long des rameaux et en ombelle simple à leur sommet. Périgone à divisions blanches, jaunâtres à la base, rougeâtres avant leur épanouissem.ent, arrondies, crénelées et un peu onduleuses. Carpelles disposés en cercle sur un seid rang, comme les fruits d'un Malva, comprimés, trigones, munis d'un ou de deux sil- lons sur le dos, orrondies et midiques au sommet, portant le style vers le milieu de leur bo)'d interne. Feuilles toides radi- cales, pétiolées, un peu fermes, d'un vert gai, munies de 5-^ nervures convergentes. Hampes nues, dressées, trigones. Souche à fibres radicales nombreuses. a Genuinmn Nob. Feuilles ovales, acuminées, en cœur à la base. p Lanceolatum Koch, Syn. éd. i ,p. 669. Feuilles lancéo- lées, atténuées à la base. A. lanceolatum Wither. Arr. p. 369. 7 Graminifolium Waldenb. FI. Suec. i , p. 228. Feuilles linéaire^ flottantes. .1. graminifolium Elirh. Herb. ex Koch, Syn. éd. 1 , p. 669. -- 241 — Les var. a et fi communes dans les fossés, les eaux stagnantes. La var. •/ très-rare; Nancy (Siiard). nf. Juillet-août. 2. A. panunciiloïdes L. Sp. 487. {Fluteau Renoncule.) — Se distingue facilement de l'espèce précédente et surtout de sa \ar. p, à laquelle il ressemble par la forme de ses feuilles : les fleurs sont plus longuement pédonculées, disposées en une om- helle simple, terminale, ordinairement solilaire et plus rarement en un second verticille écarté, jamais en panicule rameuse ; les carpelles sont obliquement ellipsoïdes, nigiis au sommet, munis de cinq angles saillants; ils portent le style au sommet et sont disposés en capitules globuleux comme les carpelles d'un Ra- nnnculus ; les feuilles sont plus petites, toujours linéaires-lan- céolées, atténuées aux deux extrémités, munies de trois nervures, plus longuement péliolées. Rare; marais. Nancy, Frouard {Suxjer-Willemet). Commercy, Sani- pigny {M, le curé Pierrot.) ip. Juin-août. 3. A. itataus L. Sp. 487. {Fluteau nageant.) — Fleurs pédonculées, du double plus grandes que dans VA. Plantagn, le plus souvent solitaires et toujours axillaires ; pédoncules munis d'une bractée à la base, courbés au sommet à la maturité. Périgone à divisions internes blanches, obovées, entières, beau- coup plus grandes que les exteroes. Carpelles disposés en cercle sur un seul rang, munis de 12-15 stries, un peu comprimés, oblongs, obtus et brusquement rostellés au sommet. Feuilles radicales et caulinaires; les feuilles submergées transparentes, sessiles, linéaires, acuminées, ressemblant aux feuilles d'une Graminée; les caulinaires supérieures flottantes, plus épaisses, pétiolées souvent très-longuement, ovales-arrondies nu ovales- lancéolées, munies de trois nervures. Tige filiforme, souvent très-allongée, feuillée. Souche à fibres radicales nombreuses. — Plante flottante et ressemblant pour le port à un Potamo- geton. Rare ; marais. Lunéville, Champ-des-Potiers, Sainte-Anne {Guibal). Commercy, Sampigny {M. le curé Pierrot). Vallée de la Mortagne, Neufchâleau {Mougeol). tf. Juin-août. 2. Sagittaria L. Fleurs monoïques. Etamines en nombre indéfini. Carpelles libres, nombreux, disposés en capitule sur un réceptacle charnu, monosperraes. , Tome ii. 13 — 242 — i. s. sagittœfolîa L. S p. i410. {Sagittaire fléchie?^.) — Fleurs pédonculées, verticillées par trois, formant, par leur réunion au sommet de la hampe, une grappe lâche; chaque verti- cille muni de trois bractées membraneuses, ovales, un peu con- nées à la base et plus courtes que les pédoncules; fleurs mâles plus nombreuses et plus grandes que les fleurs femelles et occu- pant la partie supérieure de la grappe. Périgone à divisions externes ovales , semblables aux bractées ; divisions internes grandes, étalées, contiguës, presque arrondies, blanches, tachées de rose à la base. Carpelles imbriqués, en tête globuleuse et serrée, comprimés, obovés, longuement atténués à la base, bordés d'une aile membraneuse large et qui se prolonge en pointe au sommet; réceptacle discoïde, tuberculeux. Feuilles toutes radi- cales, pétiolées, plus ou moins larges, aiguës ou obtuses, sagit- tées, à oreillettes divergentes et égalant à peu près la longueur du limbe ; pétiole épais, spongieux, triquètre. Hampe dressée, spongieuse, triquètre, à deux faces planes et la troisième con- vexe. Souche à flbres radicales nombreuses, émettant des stolons souterrains qui s'épaississent au sommet en un bulbe ovoïde- conique. a Gemiina. Feuilles s'élevant au-dessus de l'eau, sagittées. P Valisneriifolia Coss. et Germ. FI. Paris, p. 522. Feuil- les toutes flottantes, linéaires ou lancéolées, très-allongées. Marais, étangs, bords des rivières ; commun. Nancy, Toul, Pont-à- Mousson, Rosières-aux-Salines. 3Ietz, Tliionville, Sarralbe. Verdun, Saint-Mihiel, Fresnes, Commercy. Xeufchàteau. La var. ;3 à l'étang de Lindre près de Dieuze et dans la Moselle à .Metz, dans le Rupl-de-3Iad {Taillefert). if. Juin-Juillet. xcvii. JCJ.\^CACii:¥Éi:si». Fleurs hermaphrodites, régulières. Périgone à 6 divisions libres ou brièvement soudées à la base, un peu colorées, disposées sur deux rangs, à préfloraison imbricative. Etamines 6, hypog>Ties, ou insérées à la base des divisions périgonales, opposées à ces divisions; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Stigmates sessiles ou subsessiles, en nombre égal à celui des carpelles. Ovaire unique et à 3-6 loges, ou trois à six ovaires uniloculaires, non soudés au périgone; ovules solitaires ou géminés, insérés à l'angle interne des carpelles. Le fruit est sec et se sépare à la maturité en 3 ou 6 carpelles qui s'ouvrent par la suture interne. — 243 — Graines dressées. Albumen nul ; embryon droit ; radicule dirigée vers le hile. — Plantes des lieux humides, à feuilles engainantes à la base. i Fleurs en grappe courte, étalée ; stigmates papilleux Scheuchzeria {a° 1). Fleurs en grappe spiciforme, allongée ; stigmates plumeux. . . Triglochin (a° 2). 1. Scheuchzeria L. Périgone à divisions brièvement soudées, persistantes, un peu colorées. Etamines hypogynes ; anthères fixées au filet par leur base. Stigmates papilleux. Ovaires trois à six', unilocul aires, légèrement soudés entre eux par leur angle interne. — Plante pourvue de feuilles caulinaires. \. S. palustrîs L. Sp. 482. [Scheuchzérie des marais.) — Fleurs disposées en grappe simple, pauciflore (3-10),flexueuses, terminale, très-lâche ; les inférieures longuement pédonculées, les supérieures plus brièvement; pédoncules alternes, écartés, dressés et munis d'une bractée à leur base , divisions florales d'un jaune verdâtre, étroites, lancéolées, aiguës, très-caduques; filets des etamines courts; anthères très-longues, linéaires. Trois à six capsules étalées, divergentes, obliquement ovoïdes, enflées, libres même à la base, un peu apiculées au sommet; graines ovales-oblongues. Feuilles étroites, linéaires, convexes en des- sous, canaliculées en dessus, munies d'une empreinte blan- châtre au sommet obtus, dilatées et engainantes à la base. Tige simple, dressée, articulée, flexueuse, et pourvue d'une feuille à chacune de ses articulations, enveloppée à sa base par des gaines membraneuses, aphylles. Souche blanchâtre, articulée , écailleuse. Marais tourbeux. Commun à Bitche [Schultz) et dans les hautes Vos- ges, à Gérardmer, Retournemer, Lispach, Firchmess, Gazon-Martin, lac Machnet, tranchée de Docelle à Epinal {Mougeot et Nestlei^), Remire- mont {Taillefert). nf. Mai-juin. *2. Triglochin L. Périgone à divisions libres, caduques, un peu colorées. Eta- mines insérées à la base des divisions périgonales; anthères — 244 — fixées au filet par le dos. Stigmates plameux. Ovaire unique, à 3 ou 6 loges, se séparant à la maturité en autant de carpelles dis- tincts. — Plantes à feuilles toutes radicales. / Ovaire à trois loges ; capsule atténuée à la base, non con- \ tractée au sommet T. palustre (n" 1). j Ovaire à six loges ; capsule non atténuée à la base, conlrac- \ tée en -col au sommet T. maritimum (n" 2). d. T. palustre L. Sp. 4S2. {Troscart des marais.) — Fleurs pédonculées, très-nombreuses, rapprochées, formant une grappe spiciforme, terminale, roide, à la fin aussi longue que la hampe ; pédoncules dressés, dépourvus de bractée à leur base, et plus courts que le fruit. Périgone à divisions externes verdâtres, souvent lavées de brun, étalées; les internes de couleur plus pâle , dressées. Capsule appliquée contre l'axe de la grappe, anguleuse, linéaire, longuement atténuée à la base, à trois carpelles se détachant de bas en haut à la ma- turité, s'écartant et restant suspendus sous forme de trois cro- chets à Taxe central du fruit. Feuilles toutes radicales, dressées, étroitement linéaires, demi-cylindriques, faiblement canaliculées à la face supérieure, élargies et engainantes inférieurement ; gaines membraneuses-blanchâtres sur les bords, munies au som- met d'une languette très-courte et échancrée en deux lobes. Hampe tout à fait nue, simple^ grêle, roide, dressée. Souche fibreuse. Prés marécageux. Nancy, Tomblaine {Soyer-Willemet); Ponl-à- Mousson et Château-Salins {Léré) ; Toul, Foug {Husson et Gély) ; Lu- néville {Gnibal); Dieuze. Metz, Plappeville {Holandre), Hayange ; Faux-en-Forèt, Malroy, vallée de Mance {Monard et Taillefert); Sar- ralbe, Salzbronn, Cappel, Herbilzheim, le Haras, Reich; Fénélrange, Kirwiller, Allwiller (f/^a/-jon), Remering (Box); Rorbach-les-Bitcbe et Forbach {Schultz). Verdun, Bourvaux, étang d'Aix {Doisy); Saint- Mihiel (JLe're); Gussainville {fFarion). Rambervillcrs (Billot), Vervé- zelle, verrerie d'Onzainc {Mougeot); Charmes, Dognéville {docteur Berher). ip. Juin-juillet. 2. T. maritimiun L. Sp. 482. (Troscart maritime.) — Fleurs plus grandes que dans l'espèce précédente, plus briève- ment pédonculées, plus rapprochées et formant une grappe plus épaisse et plus dense. Périgone à divisions externes verdâtres, étalées; les internes de couleur plus pâle, dressées. Capsule appliquée contre Taxe de la grappe, courte, anguleuse, ovoïde, — 248 — arrondie à la base, contractée en col court au sommet, à six carpelles qui se détachent tout d'une pièce à la maturité et ne restent pas suspendues à l'axe du fruit. Feuilles toutes radicales, dressées, linéaires, demi-cylindriques, canaliculées à la face supérieure, plus épaisses et plus charnues que dans l'espèce précédente, élargies et engainantes inférieurement ; gaines mem- braneuses et blanchâtres sur les bords, munies au sommet d'une languette allongée, obtuse, non bilobée. Hampe nue, simple, robuste, dressée. Souche courte, épaisse, enveloppée par les débris des anciennes feuilles. Marais salés. Au pied de la côte de Delme {Willemet père), Dieuze, Vie, Marsal {Soyer-fP^illemet), Moyenvic, Château-Salins {Léré). Re- miliy (IFariow), Aubécourt (Monard) ; entre Saint-Avold et Forbach, Rosbruck et Cocheren (Schiùtz). if. Juin-juillet. XCVIII. BUTOMÉES. Fleurs hermaphrodites, régulières. Périgone à 6 divisions disposées sur deux rangs; les 3 extérieures herbacées ou en partie colorées ; les 3 intérieures pélaloïdes, plus grandes, toutes libres, à préfloraison imbricative. Etamines 9, libres, hypogynes; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Styles libres et courts ; stigmates latéraux. Ovaires 6, verticillés, non soudés au périgone, soudés entre eux par la base de leur bord interne, uniloculaires, polyspermes; ovules insérés sur des placentas pariétaux qui ta- pissent la face interne de la loge. Le fruit est formé de 6 car- pelles, s'ouvrant par la suture ventrale. Graines très-petites. Albumen nul; embryon droit; radicule dirigée vers le hile. — Plante aquatique. 1. BUTOMUS L. Les caractères sont ceux de la famille. \. B. umbeilatus Z. -Sj3. 552. {Butome en ombelle.) — ' Fleurs élégantes, longuement et inégalement pédonculées, dispo- sées en ombelle terminale, simple, très-fournie et pourvue îVsa base d'un involucre à 3 folioles brunes, membraneuses, lan- céolées, longuement acuminées ; chaque pédoncule pourvu en outre d'une petite bractée à sa base. Périgone à divisions exter- nes ovales, concaves, d'un rose pâle en dedans et sur les bords. — 246 — purpurines sur le dos; divisions internes semblables, mais plus longues, plus minces, plus obtuses. Etamines à filets épaissis à la base, subulés Su sommet; anthères globuleuses en cœur. Capsules obliquement rostrées au sommet, ressemblant beaucoup à celles du Caltha palustris. Graines petites, ovales-oblongues, munies de côtes crénelées. Feuilles toutes radicales, dressées, égalant presque la hampe, linéaires-triquètres, faiblement canali- culées à la face supérieure, presque planes au sommet acuminé. Hampe dressée, roide, arrondie. Souche épaisse, horizontale. Fossés, étangs, marais. Nancy, Toul, Ponl-à-Mousson, Lunéville, Blâ- mont. Metz, Thionville, Sarralbe, Faulquemont, Rosbruck près de For- bach {Schultz). Verdun, Sainl-Mihiel, Commercy. Neufchâteau, 3Iire- courl, Rambervillers. Tf. Juia-aoùt. XCIX. COIiCHICACÉES. • Fleurs hermaphrodites, plus rarement unisexuelles, régu- lières. Périgone à 0 divisions disposées sur deux rangs, presque semblables, toutes pétaloïdes, libres ou soudées en un long tube, à préfloraison valvaire ou imbricative. Etamines 6, insérées à la gorge du périgone ou à la base de ses divisions; anthères bilo- culaires, s'ouvrant en long. Styles 3, libres ou soudés à leur base. Ovaires 3, non soudés avec le périgone, mais soudés entre eux par Tangle interne dans une étendue plus ou moins grande, polyspermes; ovules insérés à l'angle interne des loges. Le fruit est formé de 3 capsules soudées entre elles plus ou moins longuement et s'ouvrant par la suture interne. Graines nombreuses. Albumen épais et charnu; embryon fixé dans l'al- bumen; radicule dirigée vers le hile ou éloigné de cet organe. / Périgone à lube grêle et allongé ; plantes acaules J Colchicum (n° 1) . j Périgone non tubuleux, à sépales libres jusqu'à la base ; plantes \ caulescentes Veratrum (n" 2) . 1. Colchicum Tourn, Périgone infundibuliforme, à tube grêle, allongé et naissant du bulbe. Etamines insérées à la gorge du péingone. Ovaires soudés entre eux dans leurs deux tiers inférieurs, s'ouvrant à la maturité par la suture ventrale. — Plantes acaules. — 247 — i. €. autumnale X. Sp. 485. {Colchique d'automne.) — Une ù trois fleurs radicales, paraissant avant les feuilles. Périgone à tube très-allongé, blanc, entouré à sa base par des gaines mem- braneuses et brunes; limbe à divisions lilas, dressées, presque conniventes, ovales-lancéolées, obtuses, les intérieures un peu plus courtes. Etamines incluses, alternativement plus longues et insérées plus haut. Capsule portée sur un podocarpe souvent très-allongé, grande, enveloppée par les feuilles et mûrissant dans l'année qui suit celle du développement de la fleur, à car- pelles oblongs, aigus, enflés, libres au sommet. Graines brunes, globuleuses ou ovoïdes, chagrinées. Feuilles toutes radicales, dressées, oblongues-lancéolées, aiguës, engainantes à la base, vertes, très-rarement panachéesde vert etde blanc. Bulbe charnu, ovoïde, un peu comprimé d'un côté, entouré d'une enveloppe membraneuse et brune. Coinnma dans les prés humides. Tf. Seplembre-oclobre, Irès-rarement en février ou mars. 2. Yeratrum L. « Périgone à six sépales liby^es. Etamines insérées à la base des sépales. Ovaires soudés entre eux seulement à leur base, s'ou- vrant à la maturité par la suture ventrale. — Plantes caules- centes. i . V. liobeliaiium Bernhard. in Troinmsdo7'f. Journ. t. 16, p. 206 ; V. album p Mert. et Koch, Deutschl. FI. 2, p. 625. {Varaire de Lobel.) — Fleurs brièvement pédicellées, disposées au sommet de la tige en grappes spiciformes ; celles-ci alternes, plus ou moins nombreuses, étalées-dressées et dont la terminale est beaucoup plus allongée, formant par leur réunion une panicule pyramidale ; bractées pubescentes, lancéolées, plus longues que le pédicelle. Périgone campanule, à segments oblongs, obtus, verts, ciliés et irrégulièrement dentelés, plus longs que le pédicelle. Capsules oblongues, aiguës, un peu courbées en dehors au sommet. Graines planes, bordées d'une aile membraneuse et jaunâtre. Feuilles alternes, pubescentes en dessous, munies de nervures et plissées ; les inférieures grandes, elliptiques, obtuses, engainantes à la base ; les supérieures étroitement lancéolées, acuminées. Tige robuste, dressée, arron- — 248 — die, pubescenle surtout au sommet, très-feuillée. — Cette plante n'est vraisemblablement qu'une variété du V. album L. Pâturages des hautes Vosges, sur le granit ; Ballons de Servance et de Giromagny {Mougeot). nf. Juillet-août. Nota. Jlappus indique le V. nigrum au Spiesberg, entre Saiate-Ma- ric-aux-Miaes et Saint-Dié ; cette plante na pas été retrouvée. C. lilIilACÉEJS. Fleurs hermaphrodites, régulières. Périgone à 6 divisions disposées sur deux rangs, presque semblables, toutes pétaloïdes, libres ou plus ou moins longuement soudées en ttibe, à préflo- raison imbricative. Etamines 6, libres, hypogynes ou insérées à la base du périgone, opposées aux divisions périgonales ; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Style simple ; stigmate entier ou lobé. Ovaire unique, formé de trois carpelles soudés, triloculaire, à loges polyspermes ; ovules bisériés, fixés à l'angle interne des loges. Le fruit est une capsule triloculaire, à déhiscence loculi- cide. Albumen charnu ; embryon droit ou courbé, fixé dans l'albumem; radicule dirigée vers le bile. i Périgone longuement tubuieux, h tube ovoïde*à limbe formé de 6 dents courtes Muscari (n" b) . Périgone à divisions libres ou brièvement soudées à la base, simulant une corolle dialypétale 2 (Fleurs solitaires au sommet de la tige Tulipa {n° i). Fleurs en ombelle simple et sortant d'une spalhe Allium (n» ()) . Fleurs en grappe terminale o ÎTige feuillée ; divisions périgonales munies à leur base d'un sillon nectarifère Lilium (n» 2). ^ Tige non feuillée ; divisions périgonales sans nectaire ~ i ! Périgone campanule; bractées courtes et membraneuses. . . . Agraphis (n" i) . Périgone infundibuliforme ; bractées semblables aux feuilles. . "1 Gagea (n» 8). f Périgone étalé presque en roue ; bractées courtes et mem- \ braneuses ou nulles li i Périgone rétréci en une base tubuleuse Anthericum ( n*^ 9) . Périgone non rétréci en une base tubuleuse 6 /. ( Fleurs bleues Adenoscilla (n" 5). I Fleurs blanches ou jaunâtres Ornit/iogalum (no 7). — 249 — Trib. y . TuLiPEJE Endl. Gen. p. i39, — Périgone à divisions libres ou seulement un peu soudées inféiieurement, souvent munies d^un nectaire à leur base. Graines planes, discoïdes. 1 . TULIPA L. Périgone campanule, à divisions libres jusqu'à la base, dé- pourvues de nectaire. Etamines à anthères percées à la base pour recevoir le filet. Stigmate sessile, à 3 lobes épais. Capsule trigone. Graines planes. i. T. sylvestris L. Sp. 438. {Tulipe sauvage.) — Fleur solitaire, terminale, penchée avant l'anthèse. Périgone jaune, campanule, à divisions acuminées et un peu barbues au sommet ; les divisions externes lancéolées, un peu verdàtres sur le dos, glabres à la base ; les divisions internes elliptiques, fortement barbues à leur base, ainsi que les filets des etamines. Capsule oblongue-trigone. Feuilles alternes, glaucescentes, linéaires-lan- céolées, aiguës, canaUculées. Tige dressée, flexueuse, arrondie, nue au sommet. Bulbe ovoïde, enveloppé par une membrane mince et brune. Rare. Metz, glacis du fort Belle-Croix ; près de la Seille vis-à-vis la lunette du Pâté {Holandre). Commercy, prairies boisées à Sorcy {Mau- jean). Revers oriental des Vosges , Kaisersberg {Kirschléger). if. Mai-juin. 2, LiLimi L. Périgone infundibuliforme, à divisions libres jusqu'à la base, plus ou moins étalées ou roulées en dehors, munies sur l'onglet d'un sillon nectar if ère longitudinal. Etamines à anthères fixées au filet au-dessus de leur base et par leur face interne. Style terminal ; stigmate trilobé. Capsule trigone. Graines planes. 1. li. llartasiron L. Sp. 435. {Lis Martagon.) — Fleurs penchées, pédonculées, disposées au nombre de 3 ou 4 ou plus en grappe terminale, lâche et simple. Périgone à divisions oblon- gues, roulées et réfléchies en dehors, rosées, ponctuées de pour- pre, velues au sommet et sur le dos. Feuilles verticillées par 5-8, étalées, lancéolées, acuminées, atténuées en un court pé- tiole, lui peu rudes sur les bords. Capsule subpyriforme, à 6 — 250 — angles obtus. Tige dressée, simple, ponctuée de brun, ordinai- rement hérissée de poils courts. Bulbe écailleux, jaune. Bois des terrains calcaires. Nancy, le Montet, Vandœuvre {Soyer- Willemet); Toul, Blénold, au-dessus du moulin de Saint-Fiacre {Husson et Gély) ; Lunéville, bois de Valhey et de Grandval {Guibal); Besange, Vie, Dieuze {Suard), Chàteau-Salins {Léré). Neufchàleau {Mougeot). Sur le grès vosgien, à Bitche, Sluzzelbronn et Bœrenthal {Schultz). Sur le granit, dans les escarpements des hautes Vosges, Hohneck, Rolabac, Ballons de Soultz et de Saint-Maurice, Rossberg (Mougeot), Nydeck et la vallée de la Bruche, Chanip-du-Feu (Kirschléger). if. JuiUet-aoùt. Trib. 2. Asphodèles Endl. Gen. p. 144. — Périgone à divisions libres ou soudées en tube inférieurement, dépourvues de nectaire. Graines globuleuses ou anguleuses. 3. Adenoscilla Gren. et Goclr. Périgone très-étalé, à divisions libres jusqu'à la base. Eta- mines insérées à la base des divisions du périgone, à anthères fixées au filet par le dos. Style terminal; stigmate obtus. Capsule obovée. Graines subglobuleuses, inunies d'une arille. \ . \. bifoiia Gren. et Godr. FI. de France, t. 3, p. 187 ; Scilla bifoiia L. Sp. 443; Godr. FI. lorr., éd. 1,t. 3, p. 69. (Adénoscille à deux feuilles.) — Fleurs pédonculées, réu- nies au nombre de 3-10 en grappe simple, courte, terminale ; pédoncules étalés-dressés, d'autant plus longs qu'ils sont plus inférieurs; bractées nulles. Périgone à divisions étalées, oblon- gues, obtuses, persistantes après leur dessiccation. Capsule molle, ovoïde-trigone. Graines d'un noir brun, ovoïdes, chagrinées. Feuilles au nombre de deux, plus rarement trois, radicales, en- veloppant la tige dans sa moitié inférieure et l'égalant, étalées- dressées, d'un vert gai, linéaires-lancéolées, courbées en cuiller au sommet. Hampe arrondie, dressée. Bulbe ovoïde. — Fleurs élégantes, bleues. Commun dans les bois des terrains calcaires et argilo-calcaires. Se retrouve sur le granit, dans les hautes Vosges, mais paraît manquer dans la région des grès. Tf. Mars-avril. 4-. ÂcR.\PHis Link. Périgone campanule, ouvert à la gorge, à divisions soudées seulement à la base et courbées en dehors au sommet. Etamines — 251 — insérées vet^s le milieu des divisions du périgone ; anthères fixées au filet par le dos. Style filiforme. Capsule obtusément trigone. Graines subglobuleuses. 1. A. nutans Link, Handb. p. 166; Endymion nutans Dumort. FI. belg. p. MO; Godr. FI. lorr., éd. i , t. 3, p. 69. [Agraphis penché.) — Fleurs pédonculées, penchées, dis- posées en grappe terminale et unilatérale ; pédoncules fihformes, égalant presque la fleur, munis de deux bractées membraneuses, violettes, subulées, inégales et dont l'une dépasse le pédoncule. Périgone persistant, cylindrique-campanule, à divisions lancéo- lées-linéaires et courbées en dehors au sommet. Graines noires, chagrinées. Quatre à six feuilles radicales, linéaires-lancéolées, longuement atténuées à la base, pliées en gouttière, courbées en cuiller au sommet, d'un vert gai, dressées-étalées, enveloppées à leur base, ainsi que la hampe, par une gaine membraneuse. Hampe nue, dressée, arrondie, un peu plus longue que les feuilles. Bulbe globuleux. — N'a été trouvé jusqu'ici en Lor- raine qu'à lleurs blanches. Bois ombragés, Metz, Luppy [Holandre). Bar-le-Duc {Humbert). if. 3Iai. 5. MuscARi Tourn. Périgone tubideux, à tube ovoïde-globideux , resserré à la gorge, à limbe court et à 6 dents étalées en dehors. Etamines incluses, insérées dans le tube du périgone ; anthères fixées au filet par le dos. Style court ; stigmate presque trigone. Capsule courte, à trois angles saillants et aigus. Graines sub globuleuses. Î Fleurs en grappe allongée, lâche, surmontée d'une chevelure saillante M. comosum (n" 1). Fleurs en grappe courte, ovoïde, dense, non surmontée d'une chevelure saillante 2 i Fleurs d'un bleu foncé ; feuilles régulièrement linéaires M. neglectum (n" 2). Fleurs d'un bleu tendre ; feuilles s'élargissant insensiblement vers le sommet 31. botryo'ides (n" 5). i. M. comosum Mill. Dict. n° 2. {Muscari à toupet.) — Fleurs pédonculces, disposées en grappe simple, à la fin très- allongée et lâche ; les fleurs supérieures plus petites, stériles, fasciculées, bleues, portées sur des pédoncules plus longs, plus — 252 — grêles et ascendants^ formant une chevelure saillante au sommet de la grappe ; les autres fleurs fertiles. Périgone à tube oblong, anguleux, à peine ombiliqué à la base, bleu, mais verdâtre à la base et au sommet. Capsule trigone, à valves ovales, veinées transversalement. Graines noires, mattes, globuleuses, irréguliè- rement ridées. Feuilles larges, linéaires, canaliculées. Hampe dressée, cylindrique. Bulbe ovoïde. Champs, pâturages. Nancy, prairie de Tomblaine. Metz, Sauicy {Ho- landre). Bar-le-Duc (Humhert), Dagoaville {Maujean). Commun à Neufchàteau [Mougeot). if.. Mai-juin. 2. II. ueg^lectum Guss. Syn. 1, p. 411; M. racemosum Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 3, p. 68, non Mill. [Muscari né- gligé.) — Fleurs brièvement pédonculées, disposées en grappe simple, dense, ovoïde ou oblongue, non surmontée d'une cheve- lure saillante. Périgone à tube ovoïde-oblong, non anguleux, d'un bleu foncé, ombiliqué à la base, à dents courtes et blan- ches. Capsule trigone, à valves orbiculaires-obovées. Graines noires, mattes, globuleuses, ridées. Feuilles l'égulièrement liné- aires, courbées en une large gouttière. Hampe dressée, cylindri- que. Bulbe ovoïde-globuleux, — Plante plus développée dans toutes ses parties que le M. racemosum, avec lequel on le con- fond, et qui s'en distingue en outre par la forme de ses fleurs et de ses feuilles. — Fleurs odorantes. Lieux cultivés. Marsal. Vignes de Bar-le-Duc [Humbert) ; Saint-Mi- hiel. Neufcliàlcau. i^. Avril-mai. 3. M. botryoïdes DC. FI. fr. 3, p. 208, non Mill. {Mus- cari botride.) — Fleurs brièvement pédonculées, disposées en grappe simple, dense, oblongue, non surmontée par une cheve- lure saillante. Périgone à tube subglobuleux, non anguleux, d'un bleu tendre. Capsule trigone, à valves ovales-arrondies. Graines noires, ovoïdes, ridées. Feuilles étroites à la base, élar- gies au sommet, un peu courbées en gouttière. Hampe dressée^ obtusémcnt trigone au sommet. Bulbe ovoïde. — Fleurs pres- que inodores. Lieux cultivés. Saint-3Iihiel {Vincent), np. Mars-avril. 6. Allium L. Périgone étalé ou campanule, à divisions libres ou un peu soudées à leur base. Etaraines insérées à la base des divisions — 255 — du périgone, à filets élargis et brièvement soudés entre eux par leur base ; anthères fixées au filet par le dos. Style filiforme ; stigmate simple. Capsule trigone ou déprimée et trilobée au sommet. Graines anguleuses et chagrinées. — Fleurs en om- belle simple, d'abord renfermée dans une spathe. { Elamines à filets tons subulcs, non dentés 2 \ \ Elamines à filets dont la moitié sont élargis, munis de deux ( dents latérales et d'une pointe terminale qui porte l'anthère. 5 i Ombelle munie de bulbilles ; bulbe radical obloag 3 Ombelle dépourvue de bulbilles ; bulbe radical ovoïde , A. oleraceum (n° 4). Î Fleurs blanches ou d'un blanc verdàtrc ; feuilles planes et larges, non fistuleuses . , i Fleurs purpurines ; feuilles cylindriques et fistuleuses A. Schœnoprasum {n° 3). i Ombelle globuleuse ; périgone à segments obtus A. Victorialis (n° 1). Ombelle plane en dessus ; périgone à segments aigus A. ursinum (n" 2). ,. ( Ombelle dépourvue de bulbilles 6 "^ \ Ombelle munie de bulbilles 7 Filets des elamines à pointe terminale plus courte que les dents latérales ; bulbe radical formé de petits bulbes non stipilés A. rotundum (n" 5). Filets des étamines à pointe terminale égalant les dents laté- rales ; bulbe radical formé de petits bulbes longuement sli- pités A. sphœrocejjfialum (n" 6). Filets des étamines à pointe terminale plus longue que le filet lui-même ; feuilles exactement cylindriques A. vineale (n° 7). Filets des étamines à pointe terminale deux fois plus courte que le filet lui-même; feuilles planes. A. Scorodoprasum (a'^S). i. A. Victorialis Z. Sp. 424. {Ail Victoriale.) — Om- belle globuleuse, très-fournie, non éw/ôî/ère; spathe monophyllc, mince, persistante, à la fin lacérée et plus courte que les pédon- cules. Périgone d'un blanc verdàtre, campanule, à segments étalés, obtus, inégaux ; les intérieurs pions et oblongs ; les exté- rieurs plus courts, ovales et concaves. Etamines une fois plus longues que le périgone, à lilets simples, dilatés à la base, subulés. Style presque aussi long que le fruit. Capsule large- ment obovée-trigone, arrondie et faiblement canaliculéc sur les tome; II. ^^ — 2b4 — angles; valves pliées en deux et en dehors, formant trois an- gles rentrants profonds ; section transversale de chaque loge orbiculaire. Graines rugueuses. Feuilles d'un vert gai^ luisan- tes, lisses sur les bords, àv^s&ë^'è, planes, elliptiques-lancéolées, insensiblement atténuées en pétiole court et qui se termine en une longue gaine tubuleuse et tronquée au sommet. Tige dres- sée, anguleuse au sommet, enveloppée à la base par les gaines des feuilles. Bulbe oblique, très-allongé, enveloppé d'un tissu épais, bimn, filamenteux, réticulé. Escarpements des hautes Vosges sur le granit. Ballon de Soultz, lac Noir, Hohneck, Rotabac {Mougeot), Montabey, Castelberg {Kirschlé- ger). V. Juillet-aoùl. 2. A. ursinum Z. .S/:>. 441. {Ail des ours.) — Ombelle plane, muUiïïoTe, non bulbifère ; spaûie à deux folioles blan- ches-scarieuses, lancéolées, très-caduques, égalant l'ombelle, Périgone blanc, étalé presque en étoile, à segments presque égaux, linéaires-lancéolés , aigus. Etaraines plus courtes que le périgone, à tilets subidés. Style plus long que le fruit. Capsule de même forme que dans l'espèce précéd ente. F emWes ordinaire- ment au nombre de deux, planes, d'un vert gai et luisantes en dessus, un peu glauques en dessous, lisses sur les bords, lan- céolées, acuminées, aiguës, assez brusquement atténuées en pé- tiole allongé et engainant à sa base. Tige dressée, nue même à la base, demi-cylindrique, munie de deux angles peu saillants sur le côté convexe. Bulbe grêle, linéaire-oblong, perpendicu- laire, pourvu d'une enveloppe membraneuse. Bois couverts îles terrains calcaires. Xancy, Toul, Pont-à-Mousson, Lunéville. Meiz. Conimercy, forêt d'Argonue. Xeufchàteau. Se trouve aussi dans les terrains de grès à Rambervillers {Billot) et sur le granit près le lac du ballon de Soultz, au ballon de Servance, au Hohneck {Mougeot). ip. Avril-mai. 3. A. Schœnoprasum L. Sp. 432. {AU civette.) — Om- belle convexe, multidore, non bulbifère; spathe à deux folioles presque égales, ovales, aiguës, concaves, veinées de violet, plus courtes que l'ombelle. Périgone lilas, cylindrique-campanule, à segments lancéolés, acuminés, très-aigus, étalés au sommet, carénés et lisses sur le dos. Etamines plus courtes que le péri- gone, à filets subulés, un peu dilatés à la base. Capsule large- ment obovée, faiblement hexagonale ; valves non déprimées sur le dos; section tiansversale de chaque loge transversalement — 255 — elliptique. Feuilles d'un vert foncé, cylindriques-subidées , for- tement fistuleuses, lisses, se terminant inférieurement par une longue gaine tubuleuse. Tige dressée, arrondie, enveloppée à sa base par les gaines des feuilles. Bulbes petits, oblongs, toujours agglomérés. — Plante beaucoup moins élevée que les deux espèces précédentes. Très-rare ; fentes des rochers sur la rive gauche de la Sarre entre Kœching et Steinbach. ip. Juin-juillet. 4.. A. oleraceuiu L. Sp. 429. {AU des lieux cidtivés.) — Ombelle lâche, bulbifère ; spathe à deux folioles très-inégales, persistantes, ventrues et concaves à la base, acuminées en une longue pointe sétacée et dépassant de beaucoup l'ombelle ; pédon- cules assez longs, fins, flexueux, quelquefois réfléchis. Périgone campanule, à segments oblongs, obtus, mucronés, tous carénés et lisses sur le dos. Etamines égalant le périgone, à filets subulés, un peu dilatés à la base. Capsule obovée-trigone, aiguë sur les angles; valves déprimées sur le dos en un angle rentrant très- ouvert; section transversale de chaque loge longitudinalement ovale. Feuilles d'un vert foncé, linéaires, presque fistuleuses, planes ou faiblement canaliculées en dessus, très-convexes sur le dos, munies de nervures rudes au toucher, terminées infé- rieurement par une gaine tubuleuse, allongée, striée. Tige dres- sée, arrondie, feuillée jusqu'au sommet. Bulbe ovoïde, solitaire. a Angustifolium Koch, 'Èaschenb.p. 514. Feuilles très- étroites, plus fortement canalic'ulées en dessus; fleurs d'un blanc jaunâtre, vertes sur la carène; plante plus grêle. A. oleraceum Koch, Syn. i , éd. i , p. 719. • /3 Latifoliimi Koch, Taschenb. p.' 514. Feuilles plus larges, presque planes en dessus; fleurs d'un rouge sale; plante plus robuste. A. carinatum Koch, Syn. éd. I , p. 7 19, non L. La var. a peu commune. Nancy, vignes de Vandœuvre; Lunéviiic {Soyer-Willemet); Sarrebourg [de Baudot). La var. /3 assez commune dans les bois et les vignes des terrains calcaires. Nancy, Maizéville, Boudonville, fonds de Toul; Luuéville (Guibal); Sarrebourg, collines à Bisping, au bord du bois d'Angviller {de Baudul). 3Ielz, Saulcy {Ho- landre) , 3Iontvaux, vallée de Mance, Gorze, Onviile, Jaulny {Taille- fert); Sarralbe, Reich {Warion). Mirecourt, côte d'Essey, Charmes {Mougeot). Commercy, Bussy, Rébus, Bar-le-Duc {Maujean). Rorbach- les-Bitche et Sarreguemines (Schulfz). Neufchàteau, Dommèvre-sur- Durbion {docteur Berher) ; Buignéville, Chàtel, Schirmeck {Mougeot). If. Juin-juillet. — 236 ~ 5. A. rotaudnm L. Sp. 423. {AU rond.) — Ombelle glo- buleuse, serrée, multiflore, non hulbifère ; spathe très-petite, caduque ; pédoncules très-inégaux, les extérieurs plus courts et réfléchis. Périgone campanule, à segments oblongs, arrondis ou mucrouulés au sommet; les segments extérieurs d'un pourpre vif, fortement carénés et rudes sur le dos ; les intérieurs plus pâles. Etamines à filets les uns simples, subulés au sommet, les autres tricuspidés, à pointe médiane anthérifère trois fois plus courte que le filet lui-même et une fois plus courte que les pointes latérales; anthères incluses. Capsule globuleuse, faible- ment trigone, arrondie sur les angles, à valves faiblement dépri- mées sur le dos. Feuilles linéaires, aiguës, planes, carénées, se terminant inférieurement en une longue gaîne cylindrique et striée. Tige dressée, feuillée dans sa moitié inférieure. Bulbe formé d'un grand nombre de bulbilles bruns, juxta- posés, non stipités, séparés par des enveloppes membraneuses. Très-rare. Nancy, bois vers Saulxures, sur le lias. Briey, 3Ionloy- la-Montagne, sur le calcaire jurassique {}^dame de Niel). if. Juillel- aoùt. 6. A. sphaerocephalnm L. Sp. 426. [AU à tête ronde.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères sui- vants : spathe à deux folioles acuminées, persistantes, plus cour- tes que l'ombelle; pédoncules moins inégaux; segments du pé- rigone conculores, d'un pourpre foncé, presque lisses sur la carène; etamines tricuspidées à filets moins larges, à pointe médiane anthérifère simplement plus courte que le lilet lui- même et égalant les pointes latérales; anthères exsertes; capsule plus ovoïde, faiblement carénée sur les angles; feuilles demi- cylindriques, fistuleuscs, canaliculées en dessus, déjà desséchées au moment de la floraison; toujours deux ou trois bulbilles a^^a- chés par un long fil au bulbe principal et placés au-dessus de lui le long de la base de la tige. Dans les lieux rocailleux des coteaux du calcaire jurassique. Nancy, Bulheguémonl, Frouard (Soye)--]Villcme(), entre Ponipey et Liverdun (Siiard); Sarrcbourg {de Baudot). Metz, Waville sur le Rupl-de-Mad, Jaulny {Hvlandre), Gorze {Taillefert). Verdun, Monigrignon et Belle- ville [Doisy). Neufchàteau {Mougeol). Tf. Juin-juillet. 7. A. Yincale L. Sp. 428. {AU des vignes.) — Une, plus rarement deux ou trois ombelles {A. compactum Thuill. FI. par. p. 467) petites, globuleuses, formées de bidbilles nom- — 2o7 — bren3:, verls ou rougeûtres, obliquement et assez longuement rostres, et d'un petit nombre de fleurs ordinairement placées au centre et qui même avortent quelquefois ; spathe monopliylle, caduque, ovale, concave, terminée par un acumen linéaire, lubuleux, égalant presque l'ombelle; pédoncules fins, allongés, réfléchis. Périgone oblong, à segments concaves, obtus, carénés et lisses sur le dos, d'un lilas sale plus foncé sur la carène ; les segments externes un peu gibbeux à la base. Etamines à filets les uns simples, subulés et plus courts que le périgone, les autres plus larges, divisés en trois pointes filiformes, dépassant le périgone et dont la médiane anthérifère est plus longue que le filet lui-même. Capsule ordinairement avortée. Feuilles minces, cylindriques, fistuleuses, lisses et pourvues de nervures, se terminant inférieurement par une longue gaine exactement cy- lindrique. Tige dressée, roide, arrondie, feuillée dans sa moitié inférieure. Bulbe formé d'un assez grand nombre de bulbilles entourés par des enveloppes membraneuses. Commun dans les champs arides, les prés secs des terrains calcaires et d'aliuvion; se retrouve sur le granit de Turkheim à 3Iunster {Kirsch- léger), et sur le grès, dans la vallée de la Bruche {Mougeot). if. Juio- juillet. 8. A. Scorodoprasum L. Sp. 425, excl. var. /3. {Ail Bocambole.) — Se dislingue de l'espèce précédente par les ca- ractères suivants : hidbilles de l'ombelle d'un brun noirâtre, plus arrondis et plus épaissis au sommet ; spathe brièvement mucronée, plus courte que l'ombelle ; périgone campanule, à segments plus fortement carénés et 7nides sur le dos; etamines simples à filets linéaires-lancéolés et subulés seulement au som- met; etamines tricuspidées p/wscowr^es que le périgone, à pointe anthérifère deux fois plus courte que le filet lui-même; feuilles beaucoup plus larges, p/«?2es, carénées, imdes et prescpae den- ticidées sur les bords et sur la carène. ce. Genuinum Nob. Plante plus robuste; feuilles larges, àgaîne ancipitée. p Minus Pries, Nov. p. 84. Plante plus grêle ; feuilles étroites, à gaîne cylindrique. A. arenaiium Sm. FI. brit. 356; Gaud. Helv. 2, p. 484, non L. Très-rare ; sur le versant oriental des hautes Vosges, val de Ville, Dambach, Mutzig, Barr, Andiau {Kirschléger). if. Juin-juillet. Nota. Nos deux variétés ont été considérées par beaucoup d'auteurs — 258 — comme deux espèces dislinctes ; mais on trouve entre elles des intermé- diaires nombreux. Plus les feuilles sont larges, plus la carène est sail- lante et plus la gaine est ancipitée ; le contraire a lieu lorsque les feuilles sont étroites. Les deux variétés croissent dans les mêmes lieux. 7. Ormthogalum L. Périgone étalé, à divisions libres jusqu'à la base. Etamines liypogynes, à filets libres ; anthères fixées au filet par le dos. Style filiforme; stigmate obtus. Capsule obtiisément ùngone. Graines globuleuses ou anguleuses, rugueuses. ( Fleurs en grappe oblongue 0. sulphureum {n° 1). ( Fleurs en grappe corymbiforme 0. umbellatum (n° 2). i. O. sulphureum Bœm. et Schultes, Syst. 7, p. 519. {Ornithogale couleur de soufre). — Fleurs très-nombreuses, en grappe simple, oblongue, aiguë, terminale; pédoncules simples, filiformes, étalés au moment de la floraison, puis dressés, plus longs que les bractées; celles-ci scarieuses, acuminées, subulées. Périgone à divisions étalées en étoile, linéaires-oblongues, obtu- ses, pubescentes au sommet, d'un jaune soufre avec une raie verte sur le dos. Capsule ovoïde-trigone. Graines noires, ovoï- des, irrégulièrement ridées. Feuilles toutes radicales, molles, d'un vert un peu glauque, linéaires, beaucoup plus courtes que la hampe, ordinairement desséchées au moment de la floraison. Hampe roide, dressée, simple. Bulbe ovoïde, blanc. — Plante atteignant un mètre. Assez commun dans les bois des terrains calcaires et argilo-calcaires. Nancy, Boudonville {Willemet père), fonds deToul, Liverdun, Pompey, Maron, Tomblaine ; Toul {Husson et Gély); Pont-à-Mousson; Réméré- ville, Besange-la-Grande [Suard); Lunéville, bois de Valhey {Guibal). Metz, Colombe, Jouy, vallons de Monlvaux et des Genivaux(/^o/and?'e), Lessy, Villecey, Jouy {Warion), entre 3Iagry et Marly, Borny, Gorze {Monard et TaiUeferl); Bilcbe, Rorbach, Acben, Sédingen (Schultz). Verdun; Saint-Mibiel; Commerc\ ; La Cbaussée {ff^arion). Neufchàteau [Mougeot); Mirecourt, Rambervillers, la forêt de Saint-Maurice (Billot). If. Mai-juin. 2. o. nmbell.ttum L. Sp. 44 i. {Ornithogale en ombelle.) — Se distingue du précédent par les caractères suivants : fleurs moins nombreuses, plus grandes, en grappe corymbiforme ; pédoncules plus épais et beaucoup plus allongés, d'abord étalés- dressés, puis étalés horizontalement après la floraison ; bractées — 2o9 — beaucoup plus longues, linéaires, subulées ; divisions du péri- gone blanches avec une large bande verte sur le dos; feuilles égalant la hampe, persistantes au moment de la floraison. — Fleurs ne s'ouvrant qu'au grand soleil; plante ne dépassant pas 2 décimètres. Peu commun; champs et prairies des terrains d'alluvion. Nancy, le Moîilet, la Malgrange {Monnier) ; Ponl-à-Mousson {Salle). Melz, le Saul- cy, Colombe [Hulandre), île Sainl-Symphorien, Rozérieulles [fFarion), Longeville {capitaine Paris) ; Bitche (Schultz). Verdun, lu Citadelle, Belleville {Doisy). Epina! {C/iapellier), Cliâlel {Monnier). ip. Avril-mai, 8. Gagea Salisb. Périgone in fundibuli formera. à'i\k\ons libres jusqu'à la base, non courbées en dehors du sommet. Etamines hypogynes ou in- sérées à la base des divisions du périgone ; anthères fixées au filet par le dos. Style filiforme ; stigmate trilobé. Capsule trigone. Graines sub globuleuses. f Périgone à divisions obtuses ; une seule feuille radicale 2 i I Périgone à divisions aiguës ; deux feuilles radicales ( ■ G. arvensis (n" 2). i Tubercules deux ou trois, munis d'une enveloppe G. stenopetala {n° 1) . Tubercule unique, dépourvu d'enveloppe. .. G. lutca (n" 3). I. Ci. stenopetala Bchb. FI. excurs. p. 107. {Gagée à pétales étroits.) — Fleurs deu\ à cinq, rapprochées au sommet de la hampe, inégalement pédonculées ; pédoncules glabres, simples, trigones, munis de bractéoles et entourés à leur base de trois feuilles florales très-inégales et rapprochées ; l'inférieure la plus grande, linéaire-lancéolée, longuement aouminée. Péri- gone à divisions linéaires-oblongues, obtuses, étalées à partir du milieu, entièrement glabres, jaunes, munies sur le dos d'une large bande verte. Une seule feuille radicale, linéaire, atténuée aux deux extrémités, munie d'une carène aiguë, plus longue que la hampe, dressée à la base, courbée en arc dans sa moitié supérieure. Hampe pourvue d'angles aigus. Deux ou trois tu- bercules ; l'un plus gros, desséché et muni d'une enveloppe membraneuse et de fibres radicales, produit la hampe et la feuil- le ; les deux autres plus petits, liorizontaux , dépourvus d'en- veloppe et de fibres radicales sont insérés à la base du premier. — 260 — a Genuina. Pédoncules étalés de tous côtés après la floraison; tubercules latéraux atténués et stipités à leur base. p Praterisis Koch, Syn. éd. 2, p. 823. Pédoncules inclinés d'un même côté après la floraison ; tubercules latéraux sessiles et épaissis à leur base. G. pratensis Rchb. FI. excurs. 107 . Assez rare. La var. a dans les champs sablonneux près de Sarregue- mines et de Bitche {Sclmltz). Sur le granit dans la vallée de Munster {Kirschléger). La var. ,i, dans les pâturages secs et sablonneux. 3Ietz, le Saulcy {Holandre), Roncourt {Léo). Neufchàteau [Mougeot). Tf. Avril - mai. 2. €}. aryensis Schidtes , Syst. 7, p. 547 ; Ornithogahim minimum Dois. FI. de la Meuse, p. 31 S, non L. {Gagée des c/umïjjs.) — Fleurs trois à douze, fasciculées au sommet de la hampe, inégalement pédonculées ; pédoncules velus, arrondis, simples ou rameux, munis de bractéoles et entourés à leur base de deux feuilles florales inégales, presque opposées ; l'inférieure plus grande, linéaire-lancéolée, acuminée. Périgone à divisions linéaires, aiguës, étalées à partir du milieu, jaunes, munies d'une bande verte et pubescentes sur le dos ; les extérieures concaves et pubescentes au sommet. Deux feidlles radicales linéaires, étroites, obtusément carénées, une fois plus longues que la hampe, étalées, courbées en arc. Hampe obtusément an- guleuse. Deux tubercules dressés, entourés d'une enveloppe commune membraneuse et brune. Commune dans les champs sur le lias, lés marnes irisées et le mu- schelkalk. if. Mars-avril. 3. Ci.iutea Schultes, Syst. 7 , p. 538. {Gagée jaune.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : pédoncules trigones, glabres, toujours simples; feuilles florales étroitement lancéolées, acuminées, un peu atténuées à la base, plus ou moins velues sur les bords; divisions du périgone oblon- gues, obtuses ; une seide feuille radicale étroitement lancéolée, canaliculée et tubuleuse au sommet, munie d'une carène aiguë, longuement atténuée à la base, dressée, un peu plus longue que la hampe; celle-ci plus élevée, comprimée, tétragone; un seul tubercule pourvu d'une enveloppe m£mbraneuse. Bois couverts. Sur le calcaire jurassique. Nancy, le 3Ionlet, fonds de Toul et dans toutes les gorges de la forêt de Haie {Soyer-Willemel) ; Toui, bois l'Evèque, près de Pierre-la-Treiche {Ilusson et Gély). Metz, vallon des Genivaux, Gorze {Holandre), vallée de Parfondeval {\Va- — 261 — rion). Ncufchâteau [Mougeot). Sur le muscheikalk, à Sarreguemines {Schultz); Rambervillers, forêt de Saint-Gorgon (Billot). Sur le granit, clans les hautes "Vosges; Champ du Feu, Gérardmer [Mougeot), vallée de Mmsier {Kirschléger). Tf. Avril-mai. 9. Anthericum L. Périgone étalé, à divisions soudées à la base en un tube très- court. Etamines insérées à la base des divisions du périgone, rà anthères fixées au filet un peu au-dessus de leur base. Style filiforme ; stigmate obtus. Capsule obscurément trigone. Graines anguleuses, chagrinées. ( Style arqué ; grappe simple A. Liliago (n» 1). ( Style droit; grappe rameuse A. ramosum (n" 2). 1 . A. liilias^o L. Sp. 445. (Anthéric fleurs de lis.) — Fleurs grandes, pédonculées, disposées en grappe simple, ter- minale, lâche; pédoncules articulés au-dessous du milieu, munis à leur base d'une bractée marcescente, acuminée, subulée. Péri- gone à divisions très-étalées, linéaires-oblongues, blanches, ma- culées de vert et barbues au sommet, munies de trois nervures. Style courbé-ascendant. Capsule ovoïde-trigone, aiguë. Graines noires, finement ponctuées. Feuilles toutes radicales, dressées, linéaires, canaliculées. Hampe dressée, ferme, simple, un peu plus longue que les feuilles. Bois du calcaire jurassique. Nancy, la Croix-Gagnée (Soyer-Zf^tï^e- mef), Maxéville, Champigneules, Liverdun, 3Iaron. 3Ieti!, Ancy, Ars, Rozérieules {Holandre). Commercy et Bar-le-Duc {Maujean). Sur le grès vosgien et sur le granit dans la chaîne des Vosges : Sarrebourg, le Rhétal, Phalsbourg (tZe jBai((io<) ; Bilche (5c/at/<2). Epinal, Dognéville {docteur Berher); Bruyères [Mougeot) , Rambervillers, Saint-Benoît [Billot), Hohneck, Rolabac. Tf, Mai-juin. 2. A. ramosum L. Sp. 445. [Anthéric rameux.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : fleurs de moitié plus petites, disposées en grappe rameuse, très- lâche, à rameaux étalés; pédoncules articulés très-près de la base; style dressé et droit ; capsule globuleuse-trigone, obtuse, deux fois plus petite ; hampe rameuse au sommet, très-rarement simple; plante plus grêle; floraison plus tardive. Commun dans toute la région du calcaire jurassique de la Meurthe, de la Moselle, de la Meuse et des Vosges, if. Juin-juillet. — 262 — Nota. L'Ei'ylhronium deus canis L. a été planté dans la forêt de Guebwilier et s'y propage. CI. ASiPARACil^ÉES. Fleurs hermaphrodites ou unisexuelles, régulières. Périgone à 6 divisions disposées sur deux rangs, presque semblables, pétaloïdes, libres ou soudées en tube plus ou moins long. Eta- mines 6, ou plus rarement moins, hypogynes ou insérées sur le périgone; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Styles en nombre égal à celui des loges de l'ovaire, plus ou moins longue- ment soudés, rarement tout à fait libres ; stigmates distincts, simples. Ovaire libre, sessile, à 2-3-4 loges mono-oligospermes; ovules insérés à l'angle interne des loges. Le fruit est bacciforme, indéhiscent, rarement uniloculaire et monosperme par avorte- ment. Graines subglobuleuses. Albumen épais, charnu ou corné; embryon petit, fixé dans l'albumen ; radicule souvent écartée du hile. iEtamines à fllels complètement soudés en tube ; petits ar- bustes Ruscus {a° 7). Etamiues à filets libres ou brièvement soudés à leur base seulement ; plantes herbacées 2 Périgone à divisions libres jusqu'à la base ou très-brièvement soudées 3 Périgone à divisions soudées en un tube long, cylindrique, terminé par des dents Polygonatum (n*» 3). Périgone à divisions soudées en tube globuleux, terminé par des dents Convallaria (n» 4'). i Feuilles sétacées, en faisceaux placés à l'aisselle d'une brac- tée Asparagus (n" 1). Feuilles à limbe large et plan, non fasciculées i I Feuilles caulinaires nombreuses, alternes, sessiles etembras- \ santés; fleurs solitaires et axillaircs.. . Slreptopus (no 2). / I Feuilles caulinaires au nombre de deux, alternes, pétiolées, (non embrassantes Maianthemum (n° 5). Feuilles caulinaires au nombre de trois à cinq, verticillées, sessiles Paris (n" 6). 1. Asparagus L. Pleurs dioïqves par avortement. Périgone campanule, briève- ment tuhulmx à la base, à 6 divisions un peu étalées, Etamines — 265 — libres, insérées à la base des divisions du périgone. Style entier; stigmates 3. Ovaires à 3 loges bispermes. 1. A. offieinalis L. Sp. 448, excl. var. a et p. [Asperge officinale.) — Fleurs pédonculées, solitaires ou géminées à la base des rameaux ; pédoncules grêles, articulés au-dessus du milieu, d'abord étalés, puis réfléchis. Périgone petit, campanule, jaunâtre, avec une raie verte sur le dos des segments. Etamines incluses ; anthères égalant les filets. Baies globuleuses, vertes, ensuite écarlates. Graines noires, cornées, finement ponctuées, ridées à l'ombilic. Feuilles (rameaux métamorphosés) sétacées, molles, glabres, d'un vert gai, fasciculées par 3-8 à l'aisselle de trois petites écailles membraneuses. Tige grêle, dressée, lisse, très-rameuse ; rameaux allongés , très-minces, étalés. Souche formée d'un faisceau de fibres épaisses et charnues, émettant des turions écailleux qui se développent en tiges. — Plante glabre. Naturalisé cà et là dans les prairies, les saussaies, les bois; n'est pas rare dans les environs de Nancy, i/r. Juin. 2. Stueptopus Mich. Fleurs hermaphrodites. Périgone campanule, à 6 divisions libres jusqu'à la base, étalées au sommet. Etamines libres, insé- rées à la base des divisions du périgone. Style filiforme ; un seul stigmate obtus. Ovaire à 3 loges polyspermes. 1. S. amplexifolius DC. FI. fr. 3 , p. 474; Uvularia amplexifolia L. Sp. 436. {Streptope à feuilles emb?^assantes.) — Fleurs pédonculées, solitaires, axillaires, réfléchies ; pédon- cules grêles, articulés et réfractés au milieu. Périgone campanule, blanc, à segments lancéolés et un peu bossus à la base. Etamines incluses ; filets plus courts que les anthères oblongues. Baies ovoïdes-globuleuses, d'abord vertes, puis rouges. Graines blan- ches, oblongues, arquées, striées en long. Feuilles alternes, rap- prochées, ovales ou lancéolées, acurainées, creusées en cœur à la base et amplexicaules. Tige arrondie, dressée, flexueuse, ra- meuse. Souche Courte, munie de fibres radicales nombreuses, agglomérées en boule. — Plante glabre. Rare ; escarpements des hautes Vosges, sur le granit ; Rotabac, Hoh- Qeck {Mougeof, JSOO). if. Juillet. — 264 — 3. POLYGONATUM Desf. Fleurs hermaphrodites. Périgone longuement tubuleux et cylindrique; limbe à 6 dents courtes et dressées. Etamines insérées dans le tube du périgone vers le milieu de sa longueur. Style filiforme ; stigmate trigoue. Ovaire à 3 loges bispermes. . ( Feuilles verticillées ; tige arrondie. P. verticillattttn (n<> i). \ Feuilles alterues, placées sur deux rangs; tige anguleuse. ... 2 i Périgone atténué à la base ; filets des etamines glabres _. . . P. vulgare (n" 2). Périgone renflé à la base ; filets des etamines velus P. imUtiflorum (n° 3) . 1 . P. Terticillatnm AU. Ped. 1 ,p. i31 ; Convallaria verti- cillata L. Sp. 45 i ; Godr. FI. lorr., éd. i ,t. S, p. 55. {Poly- gonaturn verticillé.) — Fleurs pendantes, pédonculées ; pédon- cules rameux, mono-triflores, verticillés et placés à l'aisselle des feuilles qui occupent le milieu des tiges. Périgone cylindrique- tubuleux, blanc, maculé de vert et pubescent au sommet des dents. Etamines à filets très-courts et insérés au milieu du tube périgonal. Baie globuleuse, violette. Graines jaunâtres, chagri- nées. Feuilles verticillées le plus souvent par quatre, sessiles, étalées de tous côtés, beaucoup plus longues que les entre- nœuds, linéaires-lancéolées, atténuées aux deux extrémités, un peu glauques en dessous, pubescentes sur les nervures. Tige dressée, simple, anguleuse, très-feuillée. Souche horizontale, épaisse, charnue. Bois dans les hautes Vosges, sur le grès et le granit. Ballons de Souitz {}tiey et Lachenal, 4757), Ballon de Saint-Maurice, Hohneck, lac Blanc, vallée de la Vologne, Gérardmer, Remiremont {Mougeot et Nestler, '1807); Biezouares {Billot); se trouve également à Bitche, Slutzelbronn, 3Iullerliausen {Schultz). ip. Mai-juin. 2. P. Tularare Des f. Ami. muséum, t. 9, p. 49; Convallaria Polygonatum L. Sp. 45 i ; Godr. FI. lorr., éd. 1, t. 3, p. 55. {Polygonatum commun.) — Fleurs pendantes, îmiYa^ero/es, pédonculées; pédoncules axillaires, solitaires, portant une ou deux fleurs. Périgone tubuleux, atténué à la base, blanc, ma- culé de vert et barbu au sommet des dents. Etamines insérées sous la gorge, à filets glabres. Baie globuleuse, d'un noir bleuâ- tre. Graines jaunâtres , munies de petites taches brillantes. — 2G5 — Feuilles alternes, sessiles, dressées sur deux rangs, elliptiques ou ellipliques-oblongues , un peu glauques en dessous. Tige anguleuse, dressée , arquée au sommet, simple , très-feuillée dans sa moitié supérieure, munie inférieurement de 2 ou 3 gaines membraneuses. Souche horizontale, épaisse, charnue. — Plante glabre. Commun dans les bois montagneux de tous les terrains. ip. Mai- juin. 3. P. multifloruiii AIL Ped. i , p. 431 ; Convallaria mid~ tiflora L. Sp. 432 ; Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 3, p. 56. {Polygonatum multi flore.) — Fleurs pendantes, unilatérales, de moitié plus petites que dans l'espèce précédente et plus lon- guement pédonculées ; pédoncules axillaires, solitaires, portant trois à cinq fleurs. Périgone tubuleux, un peu ventru à la hase, blanc, maculé de vert et barbu au sommet des dents. Etamines insérées sous la gorge, à filets velus. Baie globuleuse, rouge. Graines assez grosses, jaunâtres, non maculées. Feuilles alternes, sessiles, dressées sur deux rangs, elliptiques ou oblongues, un peu glauques en dessous. Tige arrondie, dressée, arquée au sommet, très-feuillée dans sa moitié supérieure, munie inférieurement de 2 ou 3 gaines membraneuses. Souche horizontale, épaisse, charnue. — Plante glabre. Commun dans les bois montagneux de tous les terrains, if- Mai- juin. 4. Convallaria L. Fleurs hermaphrodites. Périgone tubuleux, globuleux-cam- panule; limbe à 6 dents courtes et étalées. Etamines libres, insé- rées à la base du périgone. Style court, épais; stigmate obtus, subtrigone. Ovaire à 3 loges bispermes. 4 . c. majaiîs L. Sp. 441 . {Miujuet de mai.) — Fleurs très- odorantes, pendantes, en grappe simple, terminale, unilatérale ; pédoncules uniflores, munis à leur base d'une bractée membra- neuse et plus longue qu'eux. Périgone globuleux-campanule, tout à fait blanc, à lobes courts, arrondis, courbés en dehors. Baie globuleuse, rouge. Graines jaunes, finement chagrinées. Deux, plus rarement trois feuilles radicales d'un vert gai, oblon- gues-elliptiques, atténuées aux deux extrémités, longuement — 266 — péliolées ; le pétiole externe enveloppant comme dans une gaîue le pétiole interne. Hampe tout à fait nue, grêle, dressée, ordinai- rement plus courte que les feuilles et enveloppée à sa base, ainsi que les pétioles, par plusieurs gaines membraneuses. Souche grêle, rampante. Commun dans les bois de tous les terrains. V- Mai-juin. 5. Maianthemum Wigg. Fleurs hermaphrodites. Périgone très-étalé, à 4 divisions libres presque jusqu'à la base. Etamines libres, insérées à la base des divisions du périgone. Style court, épais; stigmate ob- tus, bi-trigone. Ovaire à 2 ou 3 loges mono-bispermes. 1. M. bifolium DC. FI. fr. 3, p. i77 ; Convallaria bifo- lia L. Sp. 452. [Maianthême à deux feuilles.) — Fleurs petites, en grappe simple, terminale, exiguë, ovale-oblongue, assez serrée ; pédoncules uniflores, étalés-dressés, solitaires ou géminés ou ternes à l'aisselle d'une très-petite bractée. Périgone blanc, rotacé, à segments ovales et à la fin réfléchis. Etamines divergentes. Baie petite, globuleuse, à la fm rouge. Graines globuleuses, jaunâtres, un peu chagrinées. Deux feuilles cauU- naires alternes, non longuement pétiolées, vertes et luisantes en dessus, plus pâles et munies de quelques poils en dessous, ovales, acuminées, profondément échancrées à la base ; échan- crure très-ouverte, à lobes arrondis et tournés l'un vers l'autre. Tige simple, dressée, anguleuse, un peu rude, feuillée seule- ment au sommet, flexueuse-genouillée à l'insertion des feuilles, pourvue à la base de plusieurs gaines membraneuses et rou- geàtres. Souche grêle, articulée, longuement rampante. Bois des terrains calcaires et sur le lias. Nancy, Maxéville, Fonds de Toul, côte d'Afrique, Toniblaiue [Soyer-Willemet); Ponl-à-Mousson (Salle) ; Lunéville, bois d'IIériménii [Guibal) ; Blàmont, bois de Triou {Lessaing) ; Sarrebourg (de Baudot) ; Sciineeberg. Metz , Woippy , Saulny, les Etangs (Ilolandre), Landonviilers ; Sarralbe (Warion), Tliiouville , Sainl-Avold , Sarreguemines (Box), Forbach [Warion), Bilclie {Schullz). Coniniercy ; forêt d'Argonne (Doisy); Bar-le-Duc. Commun dans les hautes Vosges sur le grès et sur le granit {Mougeot). Tf. Mai-juin. -- 267 — 6. Paris L. Fleurs hermaphrodites. Périgone très-étalé, à 8-40 divisions libres presque jusqu'à la base, allernativement plus étroites. Eta- mines insérées à la base des divisions du périgone, à fdets soudés entre eux à la base. Styles 4 ou 5, distincts, filiformes; stigmates très-petits. Ovaire à 4 ou 5 loges polyspermes. 4. p. qiiadrifoiia L. Sp. 527 . {Parisette à qualité feuilles.) — Fleur solitaire, grande, portée sur un pédoncule terminal, sillonné. Périgone à divisions externes vertes, étroitement lan- céolées, acuminées, à divisions internes jaunâtres, plus courtes et très-étroites. Styles purpurins, réfléchis. Baie grosse, d'un noir bleuâtre. Graines brunes, ovales-triquètres, rugueuses. Un seul verticille de 4, plus rarement de 3 ou de 5 feuilles sessiles, arrondies ou ovales, acuminées, très-étalées. Tige dressée, sim- ple, nue si ce n'est au sommet. Souche allongée, horizontale, noueuse. — Plante glabre. Commun dans les bois humides et jusque dans les hautes Vosges, if. Mai. 7. RuscL's L. Fleurs dioiques. Périgone très-étalé, à 6 divisions libres jus- qu'à la base, les intérieures un peu plus petites. Etamines insé- rées à la base du périgone, à filets soudés en tube, qui porte trois anthères. Style court; stigmate obtus. Ovaire à 3 loges bis- permes. 4. R, aculeatus L. Sp. i474. [Fragon piquant.) — Fleurs petites, très-brièvement pédicellées, solitaires ou géminées, insé- rées à la face supérieure des feuilles et au-dessous de leur milieu, pourvues d'une petite bractée à la base du pédicelle. Périgone verdâtre, à divisions externes ovales, à divisions in- ternes plus petites, étroitement lancéolées. Baie assez grosse, globuleuse , rouge. Graines jaunâtres , très-grosses. Feuilles' (rameaux métamorphosés) nombreuses , rapprochées , persis- tantes, presque sessiles, d'un vert foncé, lisses, coriaces, tordues sur leur axe et presque placées de champ, ovales, acuminées, terminées par une épine; une petite bractée membraneuse, acu- — 268 — minée, placée au-dessous de l'insertion de chaque feuille. Tige dressée, dure, verte, striée, très-rameuse. Rare; coleauv calcaires. Bar-le-Duc, Mognéville (Z)oJsy). Neufchâleau, Bulgoéville {Mougeot). î). Mars-avril. Cil. JOXCÉES. • Fleurs hermaphrodites', plus rarement unisexuelles, régu- hères. Périgone scarieux-subpétaloïde, persistant, à 6 divisions libres jusqu'à la base, disposées sur deux rangs. Etamines 6, libres, opposées aux divisions périgonales et insérées à leur base; anthères biloculaires, s'ouvranten long. Style terminal, simple; stigmates 3, filiformes. Ovaire supère, sessile, triloculaire, à placentation axille ou uniloculaire à placentation pariétale, à loges mono-polyspermes. Le fruit est une capsule uni-trilo- culaire, à trois valves, à déhiscence loculicide. Graines dressées ou ascendantes. Albumen épais, charnu; embryon fixé dans la base de l'albumen; radicule dirigée vers le hile. — Fleurs disposées eu anthèle ; feuilles engainantes. Î Capsule triloculaire ; feuilles nulles ou feuilles subulées, sou- vent canaliculées Juncus (n° 1). Capsule uniloculaire ; feuilles planes, non canaliculées Luzula (no 2). 1. Juncus L. Capsule triloculaire, à loges polyspermes. Inflorescence latérale; feuilles ordinairement nulles 2 Inflorescence terminale; feuilles caulinaires ou radicales 5 Périgone à divisions acuminées en une pointe subulée; style allongé J. glaucus (n° 4f), Périgone à divisions aiguës ; style très-court 3 Inflorescence presque simple, placée vers le milieu de la tige. J. fîliformis (n" 1). Inflorescence très-rameuse, placée bien au-dessus du milieu de la tige i Capsule arrondie au sommet mamelonné . . J. conglomeratus (n" 2). Capsule rétuse au sommet non mamelonné. /. effusus (n" 3). Feuilles canaliculées, non cloisonnées 6 Feuilles non canaliculées, cloisonnées 11 1 iO - 269 — Fleurs non réunies en glomérules 7 Fleurs réunies en glomérules 10 Périgone à divisions non acuminées, ou du moins les inté- rieures ; plantes vivaces 8 Périgone à divisions acuminées; plantes annuelles 9 Feuilles toutes radicales; filets des étamines quatre fois plus courts que l'anthère J. squarrosus {i\° S). Une feuille caulinaire ; filets des étamines égalant l'anthère... J. hulbosus (n° 6). Périgone à divisions brièvement acuminées, aiguës, convexes sur le dos /. tenageia (n" 7). Périgone à divisions longuement acuminées, subulées, caré- nées sur le dos J. bufonius (n» 8). Feuilles radicales et caulinaires ; celles-ci à gaîne pourvue de deux oreillettes /. supinus (n" 9). Feuilles toutes radicales; gaines dépourvues d'oreillettes. ... J, capitatus (no 10). Périgone à divisions toutes obtuses. /. obtusipoinis (n» 11). Périgone à divisions aiguës, du moins les extérieures 11 { .^ J. lamprocarpus (n» 12). Périgone à divisions toutes atténuées en une pointe subulée.. /. sylvaticus (n" 15). _ i . «ï. fiiiformis L. Sp. 465. [Jonc filiforme.) — Anthèle latérale, petite, presque simple, formée de 3-7 fleurs; brac- téoles blanches^ ovales. Périgone à divisions presque égales, vertes, lavées de brun, étroitement lancéolées, aiguës. Capsule verdàtre ou brune, presque globuleuse, très-obtuse, munie d'un petit mucron sur lequel le style presque nul est inséré. Tiges dressées, mais penchées au sommet, filiformes, molles, cylindriques, tout à l'ait lisses à Tétat frais, non articidées, nues, recevant l'anthèle vers le milieu de leur longueur et en- tourées à leur base par des gaines ordinairement aphylles, mais se prolongeant quelquefois en une feuille canaliculée. Souche grêle, longuement rampante. — Plante moins élevée que les suivantes. Prairies marécageuses des hautes Vosges, sur le granit; Ballons de Servance et de Giromagny, Hohneck, bords du lac de Gérardmer (3Iou- geot), lac Noir, Hautes-Chaumes de Péris, Montabey {Kirschléger), Remiremont {Taille/ert). if. Juin-juillet. 2. •!. coiij«:loineratHs L. Sp. 464. {Jonc aggloméré.) — Anthèle latérale, très-rameuse, très-fournie, formant une pe- — 270 - lotte globuleuse très-serrée ; bractéoles blanches, ovales, acu- minées. Périgone à divisions presque égales, étroitement lancéo- lées, aiguës, brunes, mais vertes sur la carène et étroitement bordées de blanc. Etamines trois. Capsule égalant le périgone, obovée-trigone, arrondie au sommet pourvu d'un tuberctde sail- lant qui porte le style très-court. Tiges roides, dressées, molles, striées même à Tétat frais, cylindriques, non articulées, se pro- longeant d'un à deux décimètres, au-dessus de Tanthèle, tout à fait nues, mais entourées à la base par plusieurs gaines aphyl- les, jaunâtres ou brunes, arrondies au sommet souvent terminé par un mucron filiforme. Souche horizontale, rampante. — Plante gazonnante. Commua dans les marais et les lieux humides de tous les terrains, ip. Juin-juillet. 3. jr. effusus L. Sp. 464. {Jonc épars.) — Anthèle laté- rale, très-rameuse , plus ou moins fournie et plus ou moins com- pacte ; bractéoles blanches, ovales, acuminées. Périgone à divi- sions presque égales, étroitement lancéolées, aiguës, brunes, mais vertes sur la carène et étroitement bordées de blanc. Eta- mines trois. Capsule égalant le périgone, obovée-trigone, refuse et déprimée au sommet non mamelonné , portant le style très- court au centre de la dépression. Tiges roides, dressées, molles, non striées à Tétat frais, très-finement sur le sec, cylindriques, non articulées, se prolongeant d'un à deux centimètres^ au-dessus de l'anthèle, tout à fait nues, mais entourées a la base par plu- sieurs gaines aphylles, jaunâtres. Souche grêle, longuement rampante. — L'anthèle plus ou moins agglomérée fournit un mauvais caractère pour séparer cette espèce de la précédente ; car le /. effusus se présente sous les deux formes suivantes : a Compactus Hoppe, Dec. Gram., p. 154. Anthèle com- pacte, formant une pelotte globuleuse comme dans l'espèce pré- cédente. 13 Laxior Nob. Anthèle à rameaux allongés, diffus. Commun dans les lieux humides et argileux, i/r. Juin-juillet. 4. a. j^laucus Ehrh. Beitr. 6, p. S3. [Jonc glauque.) — Anthèle latérale, très-rameuse , très-fournie, à rameaux allon- gés, dressés-étalés ; bractéoles ovales, acuminées, brunes à la base. Périgone à divisions presque égales, linéaires-lancéolées, insensiblement atténuées en pointe suhulée et dressée, brunes — 271 — avec la carène verte, étroitement bordées de blanc. Etamines six. Capsule égalant le périgone, brune ou presque noire, ovoïde- trigone, obtuse, muci'onée, portant un style allongé. Tiges roides, dressées, glauques, plus tenaces et plus grêles que dans les deux espèces précédentes, sillonnées même à l'état frais, cylindriques, non articulées, se prolongeant d'un à deux décimètres au-dessus de l'anthèle, tout à fait nues, mais entourées à la base de plu- sieurs gaines aphylles, brunes, arrondies au sommet, quelque- fois terminées par un mucron filiforme. Souche horizontale, rampante. — Plante gazonnante ; la moelle des tiges est inter- rompue. Commua dans les lieux humides, nf. Juin-aoiit. 5. jr. squarrosiis L. Sp. 465. {JoHC rude.) — Anthèle ter-- minale, à rameaux roides, dressés et portant chacun à leur som- met 2-5 fleurs rapprochées, mais non disposées en glomérules; bractées linéaires, acuminées, subulées, d'autant plus longues qu'elles sont plus inférieures ; bractéoles étroitement appliquées, scarieuses, ovales, aiguës. Périgone à divisions presque égales, luisantes, lancéolées, presque aiguës, carénées et d'un brun livide sur le dos, largement blanches-scarieuses sur les bords. Etamines à filets quatre fois plus courts que l'anthère. Stigmates allongés, rouges, tordus en spirale. Capsule luisante, ovoïde- oblongue, obtusément trigone, arrondie et un peu mucronée au sommet, égalant le périgone. Graines finement ponctuées. Feuilles toutes radicales, très-nombreuses, très-dilatées et engainantes inférieurement, réunies en faisceaux serrés à leur base, puis courbées en dehors, étalées-dressées, roides, d'un vert gai, séta- cées, profondément cancdiculées en dessus, non cloisonnées, plus courtes que les tiges. Tiges roides, dressées, non articulées, obtusément anguleuses, tout à fait nues, mais enveloppées à leur base par les gaines de plusieurs feuilles. Souche courte, épaisse, munie de radicules nombreuses. Prairies tourbeuses. Assez commun dans les terrains quartzeux et granitiques de la chaîne des Vosges, depuis Bitche jusqu'au ballon de Giromagny. Rare dans les terrains calcaires. Commercy, Sampigny {M, le curé Pierrot). ip. Juillet-août. 6. dr. bulbosns L. Sp. 446, 5» éd., non i'' éd., nec FI. suec. {Jonc bulbeux.) — Anthèle termincde, à rameaux roides, dressés, plus minces que dans l'espèce précédente, à fleurs plus — 272 — petites et plus nombreuses, non disposées en gloméndes. Péri- gone à divisions presque égales, luisantes, ovales-oblongues, très- obtuses, convexes et verles sur le dos, munies latéralement de deux lignes brunes, étroitement blanches-scarieuses sur les bords. Etamines à filets égalant l'anthère. Stigmates allongés, roses. Capsule luisante, presque globideuse-trigone, arrondie et un peu mucronée au sommet. Graines striées longitudinalement. Feuilles molles, étroitement linéaires, aiguës, convexes sur le dos, canalicidées en dessus, non cloisonnées, plus courtes que la tige ; les feuilles radicales peu nombreuses. Tiges roides, dressées, grêles, comprimées, demi-cylindriqves, munies d'une articidation et d'une feuille caulinaire, enveloppées à leur base par les gaines membraneuses des feuilles radicales. Souche ho- rizontale, longuement rampante. — Plante gazonnante. a Genuinus Nob. Divisions du périgone d'un brun jaunâtre, de moitié plus courtes que la capsule. /. compressus Jacq. En. stirp. Vind. p. 60 et 235. jS Gerardi Nob. Divisions du périgone d'un brun marron, égalant presque la capsule. /. Gerardi Loiscl. Not. 60; J. con- sanguineus Koch et Ziz. Cat. Pal. p. 8 et 19. La var. a commune dans les prés humides, au bord des chemins. La var. /î plus raie. Marais salés à Vie {Suyer- Willemet), Marsal, Dieuze {Suard); Chàteau-Salins {Léré). Kœching {Holandre). Girivillcr {Mou- geot. Tp. Juillet-août. 7. J. tenaçcîa Ehrh. Beitr. 4, p. i4S. {Jonc des boues.) — Anthèle grande, terminale, très-làche, à rameaux filiformes et éta- lés, à fleurs écartées, nombreuses, 7i07i disposées en fjlomérides. Périgone à divisions lancéolées, brièvement acuminées, aiguës, un peu convexes et vertes sur le dos, d'un brun marron sur les côtés, blanches-scarieuses sur les bords. Etamines à filets éga- lant l'anthère. Capsule brune, luisante, globuleuse, obtusément trigone, arrondie et brièvement mucronulée au sommet, égalant le périgone. Graines petites, striées en long. Feuilles sétacées, canaliculécs inférieurement, non cloisonnées, plus courtes que la tige ; gaîne des feuilles pourvues au sommet de deux petites oreillettes arrondies. Tiges très-grêles, anguleuses, dressées, mu- nies d'une ou de deux articidations et d'une ou de deux feuilles caulinaires. Racine fibreuse. Prés tourbeux et sablonneux. Rosières-aux-Salines, Bleuhord (Suard) ; Lunéville, (liiaiilelieux et Croisniare {(iuiliul). Metz, Woippy {llolati- — 273 — drc), Plesnois {Tailleferl), MoiUiguy {Segrclain). Verdun; Argonne (Doisy). Epinal, Dognéville {docteur Berlier), Rambervillers , entre Sainle-Hélène et Grandvillers (fit7/o<) ; Bruyères, Chéniménil, Brouve- licures, Grange {Mougeot); commun dans la vallée de Munster {Kirsch- léger). Q. Juin-juillet. 8. «r. bufonius L. Sp. 466. {Jonc des crapauds.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : an- thèle à rameaux plus dressés, moins fins ; fleurs écartées, plus grandes et ordinairement moins nombreuses ; périgone à divi- sions plus inégales, vertes ; les extérieures ca7^énées, étroitement lancéolées , longuement acuminées, subulées ; les intérieures beaucoup plus courtes et blanches-scarieuses sur les bords; cap- sule ellipsoïde-oblongue , plus courte que le périgone ; feuilles plus fines, à gaîne non auriculée. Commun dans les lieux humides et sablonneux. ©. Juillet-seplembre. 9. «f. supinus Mœnch, En. pi. Hass. n° 296, tab. 5. {Jonc humble.) — Anthèle terminale, lâche, formée de glomérules de fieurs plus ou moins nombreux (quelquefois un seul terminal dans les petits échantillons), écartés, à rameaux presque simples, filiformes, souvent très-allongés; bractéoles scarieuses, ovales, échancrées et mucronées au sommet. Périgone à divisions pres- que égales, brunes avec la carène verte et étroitement bordées de blanc ; les extérieures lancéolées, aiguës, plus ou moins acu- minées, carénées ; les intérieures presque obtuses, planes, à trois nervures. Capsule oblongue-trigone, obtuse, brièvement mucro- née, dépassant un peu le périgone. Feuilles ordinairement séta- cées, toujours canaliculées en dessus, non sensiblement cloison- nées, lisses, munies d'une gaîne membraneuse à deux oreillettes oblongues; les radicales fasciculées. Tiges filiforines, dressées, couchées, radicaates ou flottantes, munies de 2 ou 3 articula- tions et de 2 ou 3 feuilles. Souche petite et couine, mimie de fibres radicales. — Plante polymorphe. a Genuinus Nob. Trois étamines; divisions externes du péri- gone brièvement acuminées. |3 Nigritcllus Scladtz. Six étamines ; divisions externes du périgone plus longuement acuminées, sétacées. J. nigritellus Bon, Engl. Bot. Suppl. tab. 2643. La var. a commune dans les lieux tourbeux. La var. [i exclusivement dans les terrains granitiques. Gérardmcr, Tboly, Ilemiremonl {SchuKz). Tf. Juillel-aoùl. — 274 — dO. a. capitatns Weigel, Obs. bot., p. 30. {Jonc en tête.) — Anthèle terminale, formée ordinairement d'un seul glomé- ruk de fleurs ; quelquefois deux autres glomérules placés plus bas et dont l'un est plus petit et assez longuement pédoncule ; bractéoles lancéolées, scarieuses sur les bords, longuement acu- minées, sétacées. Périgone à divisions inégales ; les extérieures lancéolées, longuement acuminées, sétacées, à la fin étalées au sommet, fortement carénées et vertes sur le dos; les intérieures plus courtes, entièrement membraneuses, aiguës, à peine caré- nées. Capsule ovoïde-tri gone, arrondie au sommet brièvement apiculé, plus courte que le périgone. Feuilles toutes radicales, dressées, finement sétacées, convexes sur le dos, canaliculées en dessus, non cloisonnées, insensiblement dilatées à la base en gaine dépourvue d'oreillettes. Tiges dressées, roides, filiformes, nues et non articulées. Racine fibreuse. — Plante ne dépassant pas un décimètre. Rare ; champs sablonneux et un peu humides , bruyères. Bitche , Pfaffenberg, ferme de Rociialle, Haspelscheidt et jusqu'aux environs de Niderbronn (Schuitz). Q. Juin-aoiit. 11. «f. obtiisiflortis Fhr/i. Beitr. 6, p. 83. {Jonc à fleurs obtuses.) — Anthèle terminale, très-rameuse, formée de glomé- rules de fleurs nombreux ; rameaux principaux roides, dressés ; rameaux secondaires et tertiaires divariqués et même réfléchis. Périgone à divisions vertes, légèrement lavées de brun, égales, linéaires-oblongues, concaves, voûtées au sommet obtus, mais pourvues d'un petit mucron fléchi en dedans. Capsule petite, brune, trigone et à faces déprimées, insensiblement acuminée, aiguë, égalant le périgone. Feuilles très-longues, cloisonnées, fistuleuses , cylindriques, atténuées et subulées au sommet, munies à la base d'une gaine cylindrique à deux oreillettes. Tige roide, dressée, cylindrique, munie de deux articulations et de deux feuilles caulinaires, entourée à sa base par les gaines des feuilles radicales et^ar des écailles aphylles. Souche épaisse, horizontale, rampante. — Plante plus robuste que les deux suivantes. Marais, Ueux tourbeux. Tou! , Biénod-aux-Oignons, bois la Reine {Ilusson et Gély) ; Qvdlciu-SuVins [Léré); Sarrebourg, prairies autour (le l'étang de Weschbach {de Baudot). Forêl de 3Ierten près de Creulz- waid {Holandre), Rorbach-les-Bitciie (Schuitz). Epinai, Rambcrvillers, la Rosières {Billot), Padoux {Mougeot). ip, Juilîet-aoùl. — 275 — 12. a. lamprocarpus Ehrh. Calam. 11° 126. {Jonc à fruits brillants.) — Anthèle terminale, très-rameuse, formée de glo- me'rules de fleurs nombreux ; rameaux étalés et même di\ari- qués, mais non réfléchis. Périgone à divisions presque égales, lancéolées, planes au sommet, brunes avec la carène verte, toutes pourvues d'un mucron court et droit ; les extérieures aiguës, étroitement blanches-scarieuses sur les bords ; les intérieures obtuses, largement scarieuses. Capsule brune, assez grande, ovoïde, aiguë, mucronée, trigone à faces déprimées, plus courte que le périgone. Feuilles cloisonnées, fistuleuses, un peu com- primées, atténuées et subulées au sommet, munies à leur base d'une gaîne comprimée à deux oreillettes. Tige le plus souvent ascendante, rarement flottante, arrondie, comprimée, munie de 3-5 articulations et de 3-5 feuilles caulinaires ; pas de gaines radicales aphylles. — Plante moins élevée ; à fleurs plus grandes, à feuilles plus courtes, à souche moins rampante que dans le /. obtusiflorus. Commun, marais, lieux humides, dans tous les terrains, ip. Juillcl- aoùt. 43. «r. sylraticus Reichard, FI. mœno-francof. 2, p. 18i . {Jonc des bois.) — Se distingue du précédent par les caractères suivants : fleurs plus petites ; gloméndes moins gros et cependant plus fournis ; rameaux de l'anthèle plus courts et plus fins ; pé- rigone à divisions inégales, brunes sur la carène, plus rarement tout à fait vertes, plus étroites, toutes atténuées en une pointe subidée et à la fin un peu courbée en dehors ; les divisions inté- rieures évidemment plus longues ; capsule plus étroite, insensi- blement atténuée en un long bec ; feuilles plus minces, plus longues, moins comprimées ; tige roide, dressée dès la base ; plante plus grêle. Presque aussi commun que le précédent et dans les mêmes lieux. Tf, Juillet-août. 2. LuzuLA DC. Capsule uniloculaire , renfermant trois graines. Fleurs solitaires au sommet des pédoncules ; graines munies d'un appendice 2 1 l Fleurs réunies au nombre de 3 ou i au sommet des pédon- cules ; graines dépourvues d'appendice 3 Fleurs en épis denses ; graines munies d'un appendice S — 276 — i Pédoncules réfractés après l'anlhèse ; capsule obtuse L. vernalis (n» 1). Pédoncules dressés après l'anthèse ; capsule aiguë L. Forsteri {q° 2) . Î Inflorescence plus longue que les feuilles florales ; capsule obtuse 4, Inflorescence plus courte que la feuille florale inférieure ; cap- sule aiguë L. albida (n» i) . , j Inflorescence étalée L. spadicea (n° 3). ( Inflorescence divariquée L. maxima (n^ 5) . i Fleurs en épis penchés; filets des étamines quatre fois plus courts que l'anthère L. campestris (nf* 6). Fleurs en épis dressés ; filets des étamines égalant l'anthère. 6 i Souche fibreuse ; fleurs et capsules jaunâtres ou brunes L. erecta {a° 7) . Souche rampante ; fleurs et capsules noirâtres L. nigricans (n" 8) . 1. li. Tenialis /)C. FI. fr. 3, p. i60. {Luzule printan- nière.) — Aiithèle coi^ymbifomie, simple, lâche, à rameaux uni-triflores, allongés, filiformes, dont les supérieurs sont réfrac- tés après l'anthèse. Périgone à divisions presque égales, lancéo- lées, finement mucronulées, brunes et luisantes sur le dos, lar- gement blanches - scarieuses sur les bords. Capsule verte , ovoïde-trigone, obtuse, très-brièvement apiculée, un peu plus courte que le périgone. Graines munies au sommet d'un appen- dice courbé en crête. Feuilles molles, d'un vert gai, planes, calleuses au sommet, bordées de longs poils fins et mous ; les feuilles radicales fasciculées, linéaires-lancéolées, atténuées à leur base, étalées-dressées ; les caulinaires peu nombreuses, beaucoup plus petites, engainantes à leur base. Tiges dressées, grêles. Souche courte, oblique, munie de fibres radicales nom- breuses. Commun dans les bois de tous les terrains, ip. Avril-mai. 2. li. Forsteri DC. Icon. pi. gall. rar. tab. B. {Luzule de Forster.) — Anthèle coryrnbi forme , lâche et simple, à rameaux nmltiflores, allongés, filiformes, dressés même après l'anthèse. Périgone à divisions presque égales, lancéolées, finement et assez longuement niucronées, brunes et luisantes sur le dos, largement blanches-scarieuscs sur les bords. Capsule verte, ovoïde-trigone, aiguë, apiculée, un peu plus courte que le périgone. Graines munies au sommet d'un appendice droit et obtus. Feuilles molles. — 277 — d'un vert gai, planes, calleuses au sommet, bordées de longs poils fins et mous; les feuilles radicales fasciculées, linéaires, atténuées à leur base, étalées-dressées ; les caulinaires peu nombreuses, ï)lus petites, engainantes par leur base. Tiges dressées, grêles. Souche courte, munie de fibres radicales nortibreuses. Assez commun sur le revers oriental des Vosges inférieures ; vallée de la Bruche, forêt de Barr {Nestler). Pont-à-Mousson (Zére). Tf. Juin- juillet. 3. li. spadicea DC. FI. fr. 3, p. 159. {Luzule marron.) — Anthèle grande, corymbiforme, composée, souvent un peu penchée, plus longue que les feuilles florales, à rameaux très- iins, étalés, flexueux, à pédoncules portant trois ou quatre fleurs. Périgone à divisions égales, luisantes, d'un brun noir, décolorées sur les bords, blanchâtres au sommet, lancéolées, brièvement apiculées ; les internes irrégulièrement dentelées au sommet. Capsule brune, globuleuse-trigone, obtuse, apiculée, un peu plus longue que le périgone. Graines dépourvues d'appen- dice. Feuilles d'un vert gai, planes, linéaires, acuminées, un peu calleuses au sommet ; les radicales fasciculées, bordées de longs poils (ins et mous ; les caulinaires ordinairement glabres, si ce n'est à l'orifice de la gaîne qui est fortement barbu. Tige dressée. Souche horizontale, grêle. Escarpements des hautes Vosges, sur le granit; lac Noir, lac Blanc, Hohneck, Rolabac {Mougeot). if. Juin-juillet. 4. li. aibida DC. FI. fr. 3, p. 159. {Luzule blanchâtre.) — Anthèle grande, corymbiforme, composée, lâche, plus courte que la feuille florale inférieure, à rameaux filiformes, à la fin étalés, à pédoncules portant trois ou quatre fleurs. Périgone à divisions blanchâtres, plus rarement rosées (Z. alpina /3 rubella Hoppe, Decad. Gram. n° 68), lancéolées, très-aiguës, les in- térieures un peu plus longues et moins sensiblement carénées. Capsule OYOïde-trigone, aiguë et apiculée, plus courte que le périgone. Graines dépourvues d'appendice. Feuilles linéaires, longuement acuminées, canaliculées surtout au sommet, bordées , de poils blancs, nombreux et mous. Tige dressée, élancée. Souche un peu rampante, stolonifère. Commun dans les bois de tous les terrains. Tf. Juin-juillet. 5. li. maxima DC. FI. fr. 3, p. i60. {Luzule à larges feuilles.) — Anthèle grande, corymbiforme, composée, plus TOME II. 15 — 278 — longue que les feuilles florales, à rameaux divariqués, à pédon- cules portant trois ou quatre fleurs. Périgone à divisions lancéo- léeS;, brièvement tnucrone'es, luisantes et d'un brun noir sur le dos, largement blanches-scarieuses sur les bords ; les internes un peu plus longues. Capsule verte ou brune, ovoïde-lrigone, ob- tuse, apiculée, aussi longue que le périgone. Graines dépourvues d'appendice. Feuilles les plus grandes du genre, d'un vert gai, linéaires-lancéolées, calleuses au sommet, bordées de longs poils fins et mous; les radicales fasciculées, atténuées à la base. Tige dressée, plus élevée et plus épaisse que dans les espèces précé- dentes. Souche dure, horizontale. Très-commun dans toute la chaîne des Vosges, sur le grès et le gra- nit. Sur le calcaire jurassique et l'alluvion. Nancy, Boudonville, Tom- blaine, Vandœuvre, Fonds-de-Toul, Porapey, Liverduu ; Ponl-à-Mousson; Chàteau-Salins {Léré). Metz, Marange, les Etangs {Holandre). if. Mai- juin. 6. li. campestris DC. FI. fr. 3, p. i6i, excl. var. [Lu- zule champêtre.) — Anthèle formée d'épis multittores, penchés dont le médian presque sessile, compactes. Périgone à divisions presque égales, luisantes, d'un brun foncé, décolorées et sca- rieuses sur les bords, lancéolées, aiguës, acuminées, sétacées. Etamines à filets quatre fois plus courts que l'anthère. Capsule verte, globuleuse-trigone, s Richard , Oixhid . europ. p. 38. {Céphalan- thère pâle.) — Fleurs grandes, sessiles, dressées, d'un blanc- jaunâtre, disposées en épi lâche ; bractées foliacées, lancéolées, décroissantes, mais toutes plus longues que Tovaire. Périgone à divisions ovales-lancéolées, obtuses, conniventes et enveloppant le labelle ; les divisions intérieures plus courtes ; labelle concave à la base, divisé en trois lobes dont le médian saillant en avant, plus large que long, en cœur, obtus, plus court que les divisions périgonales externes, muni de trois lignes jaunes longitudinales. Ovaire très-glabre, allongé, prismatique. Feuilles vertes, ovales, aiguës ou ovales-lancéolées , fermes , pourvues de nervures nombreuses et rap[)rochées. Tige dressée, feuillée dans toute sa longueur, munie à sa base de gaines membraneuses aphylles. Souche à fibres radicales fasciculées. — Plante entièrement glabre. Bois du calcaire jurassique. Nancy, Boudonville, le Monlet, Pompey ; etc.; Pont-à-Mousson ; Chàleau-Salins {Léré); Toul, Foug. Metz, Chàtel, Gorze, Rombas {ffolandre), Rembercourl (/Vonard) ; Grosbliesderlroff {Box). Sainl-Mihiel {Léré). Neufcliàleau(/f/ou5îeo<), Dognéville, Nomexy {docteur Berher). Sur le muscheikalk, à Sarrebourg, forêt de Hoff (de Baudot), Bilche, Schweyen {Schultz). if. Mai-juin. 'i. Cen9,ifo\i& Richard, Orch. europ. p. 38. [Céphalan- thère en glaive.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : fleurs moins grandes, plus rapprochées, plus étalées, d'un blanc de neige ; bractées très-petites, linéaires, subulées, beaucoup plus comptes que l'ovaire ; divisions exté- rieures du périgone plus étroites, linéaires-lancéolées, très-ai- guës; labelle de moitié plus court que les divisions périgonales externes, à lobe médian orbiculaire, obtus, sillonné et maculé de jaune au sommpt; ovaire plus grêle; feuilles plus nombreuses, beaucoup plus allongées, plus étroitts, linéaires-lancéolées, acu- rainées, plus étalées et presque distiques. Se distingue du C. rubra par le lobe médian du labelle non hasté, ni acuminé, enveloppé par les divisions périgonales ; par son ovaire glabre. Peu commun ; bois montagneux. Sur le calcaire jurassique. Nancy, Genliiiy {^uyer-'f illemet) , Cliavigny , Maroii , Pnm cy , Liverdun {Sunrd); Punt-ii-M lUsson {Lrrc); Toul, val de Passey près de Clioloy (Hiixson ei Gélji). Mt'lz, (-liàU'l, Gorze iHolnndre), Ars-sur-Mosclle, Rembercouri {Tuil/nferi) : ïhioiiville, côle Sainl-Micliel {Bux). Verdun, Chàlilloii, SniTiMic'dii'ue Doisij); Sainl-Mihiel {Z,eVc) Sur le muschei- kalk. Charmes, forel de la verrerie de Porlieux {Billot). Sur le grès. — 306 — Sarrebourg, bois de la Charmille au-dessus de Leitenbach, montagnes de Saint-Quirin [de Baudut). Bitclie [Schultz). Sur le granit. Rossberg (Mougeof) , Willdenstein, vallée de Munsler (dorleur Berher), Ballon de Saint-Maurice et dans toute la chaîne des Vosges, v. Mai-juin. 3. c. rnbra Richard, Orch. europ. p. 38. {Céphnlanthère rouge.) — Fleurs grandes, sessilps, dressées, d'une belle cou- leur purpurine ou blanches, disposées en épi lâche ; bractées vertes, acu minées, plus longues que l'ovaire. Périgone à divi- sions lancéolées, longuement acuminées, presque conniventes, mais n'enveloppant pas le lobe moyen du labello; divisions in- ternes plus courtes, mais plus lar^^es ; labelle concave à la base, divisé en trois lobes, dont le médian saillant en avant, plus long que large, hasté, longuement acuminé, réfléchi en dehors, éga- lant les divisions périgonales internes el muni de 7-11 lignes jaunes, saillantes, onduleuses, longitudinales. Ovaire grêle, /)w- bescent. Feuilles vertes, étroitement lancéolées ou lancéolées et acuminées, fermes, étalées, pourvues de nervures nombreuses et rapprochées. Tige dressée, très-feuillée dans toute sa longueur, munie à sa base de gaines membraneuses aphylles. Souche lon- gue, rampante. — Plante pubescente au sommet. Bois du calcaire jurassique- Nancy, Maxéville, Fonds de Toui, Liver- dun, Marbache; Ponl-à-Mousson {Léré)-. Toul, Vai-de-Passey {fJussun et Gély). Melz, Lorry, Lessy, Rozér eules {Hulandre) , Gorze [Duco/om- bier), Marange el Rosseiange (^F^rï«7^\ Verdun. Chatillon, Moulain- ville {Doisy). Sur le grès vosgien et le niuschelkaik à Bitche {Sc/inllz). Sur le grès et le granit dans toute la chaîne des Vosges, if- Juin-juillet. 12. LnioDORUM L. C. Rich. Périgone à divisions extérieures et intérieures toutes conni- ventes; labelle contracté à sa base en onglet canaliculé, pro- longé en éperon, du reste entier et concave. Anthère libre, à masses polliniques entières et réunies par un rétinacle commun. Ovaire stipité, non to7^du sur lui-même. 1. li. aiiortivum Swartz, Nov. act. Holm. 6, p. 80; Or- chis abortiva L. Sp. i336. {Limodore sans feuilles.) — Fleurs grandes, pédicellées, dressées, violettes, en grappe spiciforrne, allongée et lâche; bractées grandes, d'un vert tirant sur le vio- let, lancéolées, acuminées, plus longues que l'ovaire. Périgone à divisions externes conniventes, ovales-lancéolées; la médiane — 307 — concave et plus large que les latérales ; les divisions internes en- core plus étroites et plus courtes; labelle grand, ascendant, en- tier, ovale, rayonnant-ondulé; éperon coloré, droit, subulé, pendant, égnlant l'ovaire. Ovaire obové-oblong, épais, sillonné. Feuilles remplacées par des écailles engninantes. Tige dressée, flexueuse, ferme, épni«se, violacée, pourvue de gaines grandes, rapprochées, dont les inférieures sont obtuses et les supérieures acuminées et aiguës. Souche formée de fibres radicales épaisses, cylindriques, horizontales, longues, nombreuses, fasciculées. Rare ; bois du calcaire jurassique. Nancy. Croix-Gagnée, Maxéville, bois de Sainle-Geneviève (Soyer-Willemct), Maréville, Ma'zéville ; Ponl- à-Mousson {Lérè) ; Toul, côle de Pagny. Metz, Gorze, Ciiàlel, Novéanl (//o/(indre),Saulny(.Vîmon),bois deMonlvaux, Ars-sur-Moseile {Massac). Commercy, bois de Rébus el de Belriipt {Maujean) ; Saint-Mihiel, coteau près de la fontaine des Carmes {Vincent). Charmes, bois de la Haro- nière entre Igney et Nomexi {Mougeot). if. Mai-juin. Trib. 3. Gastrodie* Lindl. Scelet. p. 7 . — Anthère inter- médiaire seule fertile, libre, operculaire; masses polliniques stipitées. Plantes parasites. 13. Epipogium Gmel. Périgone renversé, à divisions extérieures et .intérieures toutes régulièrement étalées-conniventes ; labelle placé en haut, pro- longé en éperon à sa base, trilobé, à lobes latéraux petits, à lobe médian grand, entier et concave. Anthère libre, à masses polli- niques entières;, réunies par deux rétinacles qui se soudent à leur base. Ovaire sessile, non tordu sur lui-même. 1. E. Cmelini Richard, Orchid, europ. p. 38 ; Satyrium Epipogium L. Sp. 1338. {Epipogium de Gmelin.) — Fleurs pédiceliées, pendantes, blanchâtres et à la fin jaunâtres, peu nombreuses (3-8), écartées et disposées en grappe spicifurme lâ- che ; pédicelles plus courts que l'ovaire ; bradées scarieuses, largement ovales, obtuses, égalant l'ovaire. Périgone à divisions distinctes, étalées; les externes étroitement linéaires et parsemées de petits points blancs et brillants; les divisions internes aussi longues, mais plus larges, lancéolées; labelle grand, ascendant, concave, largement ovale, muni de chaque côté et à la base d'une oreillette arrondie ; éperon dressé, obové, ventru, demi-transpa- — 308 — rent, rosé. Ovaire jaunâtre, subglobuleux, non tordu, sillonné. Feuilles remplacées par des écailles engainantes. Tige épaisse, fragile, fistuleuse, munie, au lieu de feuilles, de gaines courtes, membraneuses, très-écartées les unes des autres dans le haut de la tige. Souche blanche, horizontale, rameuse, coralliforme. Très-rare ; parasite sur le bois niorl dans les forêts ombragées des hautes Vosges ; Hohneck {Billot, iSW), Soulzbach (Chevallier), Bal- lon de Soultz {Schlumberger). ip. Juillel-aoùt. Trib. 4. Malaxide* Lindl. Orch. p. 1 . — Anthère inter- médiaire seule fertile, libre, operculaire ; masses polliniques non stipitées. Souche présentant un ou plusieurs tubercules charnus, entiers ou palmés. 14. CoRALLOnHIZA Hcill. Périgone non renversé, à divisions extérieures et intérieures toutes régulièrement étalées-conniventes; labelle placé en bas, bossu à la base, mais non éperonné, trilobé, à lobes latéraux très-petits, à lobe médian plus grand et entier. Anthère libre, à masses polliniques bipartites, dépourvues de rétinacle. Ovaire non tordu sur lui-même, mais porté sur un stipès tordu, 1. C Halleri Rich. Orch. europ. p. 39 ; Ophrys Corallo- rhiza L. Sp. 1339. {Corallorhize de ffaller.) — Fleurs pe- tites, pédicellées, d'abord dressées, puis penchées, d'un vert blanchâtre, disposées en grappe spiciforme lâche ; pédicelles plus courts que l'ovaire; bractées très-petites, blanchâtres. Périgone à divisions distinctes; les externes lancéolées, conniventes en casque, un peu jaunâtres ; les internes rapprochées du labelle ; celui-ci blanc avecde petites taches violettes, non divisé. Ovaire subfusiforme, endé, sillonné, à la fin pendant. Feuilles rempla- cées par des écailles engainantes. Tige dressée, glabre et blan- châtre, arrondie, munie de gaines à ses nœuds. Souche charnue, blanche, hctrizonlale, rameuse, à rameaux nombreux, fiexueux, divariqués, écailieux et ressemblant à du corail. — Plante para- site sur les racines des arbres. Très-rare. Dans les Vosges, à Vagney (Afougeol). if- Juin-juillet. — 309 — 15. Malaxis Swarlz. Périgone renversé^ à divisions extérieures et inlérieurps éta- lées; labelle placé en haut, court, non prolongé en éperon, en- tier et concave. Anthère libre, à masses polliniques bipartites, réunies au sommet par un seul rétinacle. Ovaire non tordu sur lui-même, mais porté sur un stipès tordu. Ï.Ta.volnAosa. Swartz, Nov. act. ffolm. 1800, p. 133; Ophrys paludosa L. Sp. 1341. (Mala.cis des marais.) — Fleurs très-petites, pédicellées, dressées, d'un vert jatuiàtre, dis- posées en grappe spicilorme, grêle et lâche, qui occupe la moitié supérieure de la tige ; bractées jaunâtres, lancéolées, p\u< courtes que l'ovaire. Périgone à divisions externes égales, ovales-oblon- gues; la médiane pendante; les latérales dressées; divisions in- ternes largement ovales, étalées horizontalement, plus courtes que les externes; labelle ascendant, concave, ovale, acuminé, plus court que les divisions périgonales latérales. Ovaire obové, en massue, porté sur un pédicelle plus long que lui. F'euilles vertes, obovées, obtuses, engainantes à la base. Tige grêle, déli- cate, anguleuse, atteignant à peine un décimètre, nue supérieu- rement, munie latéralement vers sa base d'un ou de deux tuber- cules écartés, dressés, enveloppés par les débris des anciennes feuilles. Rare ; marais tourbeux, parmi les Sphagnum. Bitche, Reyerswiller, Haspelscheidt, Slurzeibronn, entre Forbach et Sarreguemines (Schultz), Sainl-Avold {Box). Gérardmer {Mougeot), Liézey {l'abbé Jacquel). Tf. Juillet-août. Trib. 5. Cypripedie* Lindl. Scelet. p.l . — Anthères la- térales seules fertiles ; Tintermédiaire stérile, pétaloïde. 16. Cypripedium L. Périgone non renversé, à divisions toutes très-étalées ; labelle très-grand, ovoïde, enflé, vésicuieux, ouvert à sa face supé- rieure. Anthères 2, fertiles. Ovaire non tordu sur lui-même. 1. c. Caiceolus L. Sp. 1346. {Sabot de la Vierge.) — Une seule fleur très-grande, terminale, penchée ; plus rarement une deuxième fleur axillaire ; bractées tout à fait semblables aux — 310 — feuilles, beaucoup plus longues que l'ovaire. PérigoDe à divi- sions d'un brun pourpre, acuminées, très-aiguës ; la supérieure lancéolée, les latérales beaucoup plus étroites; l'inférieure ordi- nairement bitide au sommet; labelle jaune, veiné de pourpre, très-grand et cependant plus court que les divisions périgonales externes, endé-vésiculeux, ovoïde, un peu déprimé et ressem- blant à un sabot. Ovaire linéaire-obloiig , trigone, pubescent. Feuilles d'un vert foncé, larges, ovales, acuminées, pourvues de nervures nombreuses, rapprochées, pubescenies, dont 11-15 sont plus saillantes. Tige dressée, ferme, munie à sa base de gaines membraneuses aphylles. Suuche rampante, assez sem- blable à celle du CoiLvaUaria Polygonatum. Rare ; bois du calcaire jurassique. Toul, bois sur la rive gauche de la Moselle vis-à-vis Villers-ie-Sec (.Voi/e/'-irjï^e»ie<) , bois l'Evéque près Pierre-la-Treiche, Va!-de-Passey près de Choloy, bois Graud-Mont au lieu dit Fonds d'Hadreveaux près de Foug {flusson et Gély). Je l'ai re~ cueilli dans celle dernière localité eu 1836 el en 1837. t/;. Mai-juin. CV. AlIABYIiLiIDÉES. Fleurs hermaphrodites, régulières, ou irrégulières, envelop- pées chacune avant l'anthèse par une bractée en forme de spathe. Périgone pétaloïde, à tube soudé avec l'ovaire, à limbe divisé en si\ segments disposés sur deux rangs, caducs ou marcescents. Etamines six, libres ou plus rarement brièvement soudées à la base des filets, périgynes, opposées aux divisions périgonales; anthères biloculaires, s'ouvrant en long ou au sommet. Style terminal, simple; stigmate entier ou trilobé. Ovaire infère, trilo- culaire, à loges polyspermes ; ovules bisériés, insérés à l'angle interne des loges. Le fruit est une capsule à trois loges, à trois valves, à déhiscence loculicide. Graines subglobuleuses, angu- leuses ou comprimées. Albumen épais ; embryon petit, lixé dans l'albumen ; radicule dirigée vers le hile. i Périgone dépourvu à sa gorge de couronne ou de lube péta- loïde Leucoium (n° 1 ) . Périgone pourvu à sa gorge d'une couronne ou d'un tube pélaloïde Narcissus {a° 2). l. Lelcoilm L. Périgone régulier, à tube ne dépassant pas l'ovaire, dépourvu de couronne, à limbe campanule et à segments ovales Etamines insérées sur un disque épigyne. Capsule obovée. — 311 — 1. li. Ternuia L. Sp. 414. {Nivéole printannière.) — Fleur odorante, so/iVa<>e, peiicliée, longuement pédicellée dans la ppalhe. Pérignne à divisions conniventes en cloche, ovales, obtuséiiient mucroiiulées, blanches, r'^pjiissies et maculées de vert au sommet. Style en massue, apiculé. Capsule verte, pyriforme. Feuilles toutes radicales, d'un vert gai, dressées, largement li- néaires, obtuses et calleuses au sommet. Hampe dressée, com- primée-trigone, enveloppée à sa base, ainsi que les feuilles, par 2 ou 3 gaines membraneuses et ironquées. Prés et bois humides. Nancy, bois de Faux près de Réméréville {S(j]/er-\Villemet) ; Toul, Pierre-ia-Tniche dans le vallon entre le bois de Chanel {Husson et Gélij); Lunéville, bois Sainle-Aune et forèl de Vjlrimont (Cwiôa^) ; Ulàmont {Leasuing) ; Sarrebourg, forêt de Neu- sladniiihl {de Baudot). Commercy, Saint-Fleu, bois de Vignot, Côle-Pe- lée {Mail Jean). Rambervillers foret de Vomécourl (BMut) ; Remire- mont, vallée de la Vologne ; commun en oiiire dans les va lées et les escar|iemenls des hautes Vosges, notamment au Hohneck {Mougeot). ip. Février-mars. 2. Narcissus L. Périgone régulier, à tube prolongé au-dessus de l'ovaire, hy- pocralérilormejà six divisions égales, étalées ou rélléchies, muni d'une couronne ou d'un tube pétaloïde. Etamines insérées sur le tube du périgone au-dessous de la couronne. Capsule obtusément trigone. i Fleurs jaunes ; couronne non bordée de rouge 2 Fleurs blanches; couronne bordée de rouge N. poeticus (n° 3) . i Périgone à divisions égalant la couronne N. Pseudo- .\^arcissîis (n" 1) . Périgone à div.sions une fois plus longues que la couronne. . N. incumparabilis (n" 2) . d. Rî. Pseudo-lVarcissus L. S p. 414. {Narcisse faux-Nar- cisse.) — Fleur inodore, solitaire, penchée, brièvement pédon- cules dans la spathe Périgone à divisions lancéolées, oblusius- cules, étalées-dressées, jaunes ; couronne campanulée, un peu crépue et dentée au sommet, aussi longue que les divisions pé- rigonales et d'un jaune plus foncé. Feuilles toutes radicales, linéaires-oblongues, un peu épaisses, glaucescenles, canalicu- lées, non carénées, mais munies sur le dos de deux sillons. Hampe un peu plus longue que les feuilles, comprimée, anci- — 312 — pitée, enveloppée à sa base, ainsi que les feuilles, par deux gaines membraneuses Bulbe ovoïde. Bois. Nancy, au-dessus de Laxou, Bniidonville, Tomblaine {^oyer- Willemel) ; Ponl-à-Mousson el Chàleau-Salins [Léré) \ Rnsièrcs-aux- Salines, Vilrimonl (.S'aa?'d). Sl-Miliir| [léré). Kpinal {docteur Ber/ier), Rambervillers, Aviirey {Billot); Gérardiîiur, Holmeck, Rolabac (.Vow- geot), VaNd'AjoI. V. Mars-avril. 2. ]V. incomparabilis Mill. Dict. n" 3. (Narcisse nompa- reil.) — Fleur inodore, grjiinle, solitaire, uu peu pent-liéc, brièvement pédoncult^e dntis la ?palhe. Pnigdne n divisinns oblongiies, oblnsiusculos, étalf^es, d'un jaune pôle ; cui.n)niie campanulée, plissée, denli^e au so:iiriiet,cfe moitié moins longue que les divisinns périguiiales el d'un jaune fonct^. Teudles loutes radicales, lm«^aires-ut)l()ngu('s, un peu e'piisses glaiicesienles, canaliculées, non carénées, trais munies sur le dus de ileux sil- lons. Hampe nii peu plus loi.gne que les leuilles, comiirunée, ancipitée, eiiveUppée à sa ba«e, ainsi que les leuiiles, par deux gaines memhratieuses. Bulbe ovoïde. Prairies de la chaîne des Vosges ; rare. Le Tholy {Vabbé Jacquet) ; Wesserliog {ducleur Sacc). v. Avrii-inai. 3. :v. poeticas L. Sp. 4i4. [Narcisse des poètes.) — Fleurs odorantes, solitaires ou très-rarement géminées, peu penchées, assez longuement pédonculées dans la spalhe. Ptrigone à divi- sions ovales, olMuses, mucrunulées, très-étalées, blanches ; cou- ronne en forme de coupe, à bord ondulé-crénelé el d'un beau rouge, dix fois plus courte que les divisions périgonales. Feuilles assez larges, linéaires, obtuses, presque planes, obtusément ca- rénées. Hairipe comprimée, ancipitée, enveloppée à sa base, ainsi que les feuilles, par deux gaines membraneuses. Bulbe ovoïde. Très-rare ; prairies. Sarrebourg, Betling, Raon-lès-Leau, Niederviller (de Baudut). Metz, île Sainl-Symphorien ^ Wat^iun), île de Longeville (capitaine Paris). Longemer {Dœll). ip- Mars-avril. CVI. IBIDÉES. Fleurs hermaphrodites, régulières ou irrégulières, enveloppées chacune avant l'anthèse par deux bradées en forme de spathe. Périgone pétaloïde, à tube soudé avec l'ovaire, à limbe divisé en six segments disposés sur deux rangs, le plus souvent caducs. Etamines trois, opposées aux divisions extérieures du périgone — 315 — et insérées à leur base, à filets libres ou soudés entre eux infé- rieurement; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Style sim- ple ; stigmates trois, le plus souvent dilatés-pélaloïdes. Ovaire infère, à trois luges polyspermes; ovules uni-bisériés, quelque- fois plurisériés, insérés à Tangle interne des loges Le fruit est une capsule s'ouvrant en trois valves, à déhiscence lociilicide. Graines subglobulcuses, anguleuses ou comprimées. Albumen épais, charnu ; embryon fixé dans l'axe de l'albumen ; radicule dirigée vers le bile. 1. Iris L. Fleurs régulières. Périgone à divisions externes plus grandes, très-étalées ou rétléchies, les internes dressées. Etamines appli- quées contie la face externe des stigmates. Stigmates pétaloïdes. Capsule à 3-6 angles. i Fleurs jaunes ; périgone à divisions extérieures dépourvues d'une ligne de poils /. Pseudo-Acorus (n» i). Fleurs bleues ; périgone à divisions extérieures pourvues d'une ligne de poils /. germanica (n" 2). 1. I. Pseudu-Acorns L. Sp. 56. {Iris faux-acore.) — Fleurs pédicellées dans la spathe, réunies ordinairement plu- sieurs au sommet des {Conçûtes communs; ceux-ci alternes au sommet de la tige et d'autant plus longs qu'ils sont plus infé- rieurs; feuilles bracléales herbacées ; divisions de la spathe her- bacées, lancéolées, aiguës, un peu jaunâtres au sommet. Péri- gone à tube dont la partie libre est plus courte que l'ovaire ; di- visions externes du périgone grandes, réfléchies, ovales, élégam- ment réticulées-veinées de pourpre foncé en dessus, mais non barbues; les divisions intérieures dressées, linéaires, plus courtes et plus étroites que les divisions du stigmate, profondément et inégalement dentées au sommet. Capsule oblongue-trigone, ca- naliculée sur les angles, rétrécie en col au sommet. Graines planes, obovées. Feuilles ensiformes, acuminées, souvent un peu courbées en dehors. Tige dressée, arrondie-comprimée, sil- lonnée, rameuse et flexueuse au sommet, égalant les feuilles. Souche horizontale, épaisse, charnue, articulée.— Fleurs jaunes. Commun dans les marais et au bord des ruisseaux, dans tous les ter- rains, -^f. Juin-juillet. Tome ii. 17 — 314 — 2. I. ^ermauica L. Sp. 55. {Iris d'Allemagne.) — Fleurs sessiles dans la spathe, toujours solitaiies au sommet des pédon- cules alternes et d'autant plus longs qu'ils sont plus inférieurs; feuilles bractéales membraneuses, courtes, ressemblant à des gaines; divisions de la spathe herbacées à la base, membraneuses- scarieuses au sommet obtus, jaunâtre ou purpurin. Périgone à tube trigone, dont la partie libre est deux à trois fois plus lon- gue que l'ovaire; divisions périgonales grandes, presque égaies; les extérieures tout à fait réfléchies, réticulées-veinées et barbues à leur base ; les intérieures entières, ovales, brusquement on- guiculées, dressées et oonniventes au sommet. Divisions du stig- mate bifides, à lobes aigus. Capsule ovoMe, faiblement trigone. Feuilles ensiformes, acuminées, un peu courbées en dehors, planes, distiques. Tige dressée, arrondie, lisse, (istuleuse, mul- tiflore, plus longue que les feuilles. Souche hoiizontale, épaisse, charnue, noueuse. — Fleurs élégantes, odorantes, d'un beau bleu. Sur les rochers granitiques du versant oriental des Vosges, sur le granit ot le gneiss à Ribeauvillé, Munster, Herlisheim, Barr {Kirschlé- ger). Tp. Avril-mai. Nota. Hammer assure avoir trouvé en 1797 Vfris graminea sur les bords du lac du Ballon de Soultz ; je n'ai pas vu d'échantillons provenant de cette localité.' GVII. HYDROCH.IRIDÉES. Fleurs dioïques, régulières, renfermées dans une spathe avant l'anthèse. Fleurs mâles : périgone à divisions libres presque jus- qu'à la base, les extérieures herbacées, les intérieures pétaloïdes, plus rarement nulles; étamines 3, 6, 9 ou 12, insérées au fond du périgone ; anthères biloculaires, s'ouvrant en long. Fleurs femelles : périgone à divisions extérieures soudées à la base en un tube qui adhère à l'ovaire. Style très-court, ou nul, ou plus rarement saillant; stigmates 3 ou fi. Ovaire infère, à une seule loge ou à six loges distinctes, polyspermes; ovules insérés sur les parois de l'ovaire lors(|u"il est uniloculaire, ou sur les cloi- sons lorsqu'il est pluriloculaire. Le fruit est.charnu, indéhiscent. Graines nombreuses. Albumen nul; embryon droit; radicule dirigée vers le hile. — Plantes aquatiques, nageantes ou sub- mergées. — 315 — 1. Hydrocharis L. Fleurs mâles brièvement pédoiiciilées, renfermées au nombre de trois avant Tanthèse dans une spathe membraneuse et bivalve. Fleurs femelles longuement. pédonculées, solitaires dans une spathe univalve. Périgone à divisions intérieures plus grandes que les extérieures. Etamines \1, sur quatre rangs, brièvement soudées en tube par la base de leurs filets. Style court; stigmates 6. Ovaire à 6 loges. 1. H. llorsiis-raiite L. Sp. i466. {Hydrocharis Morène.) — Fleurs mâles se développant successivement dans la même spathe ; périgone à divisions extérieures ovales, concaves, mem- braneuses sur les bords ; à divisions intérieures beaucoup plus grandes, presque orbiculaires, étalées, contiguës, blanches, mais jaunes à la base. Fleurs femelles plus petites. Capsule ovoïde- oblongue, atténuée au sommet. Graines petites, subglobuleuses. Feuilles flottantes, fasciculées, longuement péliolées, un peu coriaces, d'un vert gai en dessus, souvent rougeâtres en dessous, orbiculaires, échancrées à la base jusqu'au tiers de leur lon- gueur en deux lobes arrondis et contigus, munies à la base du pétiole de stipules grandes, membraneuses, libres et lancéolées. Hampes cylindriques, dressées. Souche horizontale, émettant des stolons flottants, grêles, très-allongés et pourvus de distance en distance d'un faisceau de feuilles et de fleurs. Etangs, fossés. Nancy; Ton! ; Ponl-à-Mousson ; Rosières-aux-Salines; Lunéville. Metz; Thionville; Sarralbe {Sihuliz). Verdun; Sainl-Mihiel ; Commercy. Neufchàteau ; Mirecourt. if. Juillel-aoûl. CLASSE II. ATELANTHÉES. Fleurs à périgone nul ou formé de soies ou d'écaillés ; rare- ment un périgone herbacé, rudimentaire, à divisions verticillées sur un seul rang. ORDRE I. HYGROBIÉES. Fleurs tantôt solitaires et naissant à l'aisselle des feuilles, tantôt réunies en glomérules ou en épis axillaires, plus rarement géminées ou ternées et sortant d'une fente creusée dans le bord d'une fronde. Albumen nul. 516 — CVIII. POTASIKi;!^. Fleurs hermaphrodites , monoïques ou dioïques. Périgone réguher et à 4 divisions hbres, ou périgone nul. Elamines 4, insérées à la base des divisions du périgone^, ou une seule étamine hypogyne; anthères uni-hiloculairès, s'ouvrant en long. Styles courts ou stigmates sessiles. Ovaires ordinairement 4, ou plus, ou moins, supères, libres entre eux, uniloculaires, monospermes; ovule suspendu ou ascendant. Les fruits sont des carpelles indé- hiscents, à péricarpe drupacé ou coriace. Graines pliées ou droites. Albumen nul; embryon plié ou enroulé; radicule rap- prochée du hile ou opposée au hile. — Plantes aquatiques. i Fleurs hermaphrodiles, en épi Potamogeton (n*^ \). Fleurs mcfaoïques , solitaires ou géminées à l'aisselle des feuilles Zanichellia (n" 2) . i. Potamogeton L. Fleurs hermaphrodites, disposées en épi. Périgone étalé, à 4 divisions libres jusqu'à la base et contractées en onglet, à préflo- raison valvaire. Etamines 4, insérées à la base des divisions périgonales et opposées à ces divisions; anthères biloculaires. Ovaires 4, sessiles. Carpelles à péricarpe drupacé et à endocarpe ordinairement osseux. j j Feuilles ovales, oblougues, ou lancéolées 2 ( Feuilles exactement linéaires 10 i Feuilles toutes pétiolées 5 Feuilles inférieures sessiles, les supérieures pétiolées 7 Feuilles toutes sessiles îi i Feuilles flottantes épaisses et plus ou moins coriaces, très- entières aux bords ■i Feuilles flottantes membraneuses, transparentes, dentelées sur les bords P. lucens (n» 5) . i Carpelles arrondis sur le dos; feuilles pourvues de deux plis ji leur base 5 Carpelles à carène aiguë sur le dos ; feuilles dépourvues de plis à leur base ' 6 Feuilles submergées à limbe détruit au moment de Tanihèse; feuilles tlollanles grandes P. natans (n» \). Feuilles st.bmergées à limbe persistant au moment de l'an- Ihèse ; feuilles flottantes de moitié plus petites P. polygunifolius {pP 2) . — 317 — Feuilles floUanles oblongues ou lancéolées , atténuées aux deux extrémités, non arrondies au sommet 6 ^ P. fluilans 'n° 3). Feuilles flottantes oblongues-spatulées, arrondies au sommet. P. spathulatus (n° i). !' Carpelles à carène aiguë ; feuilles très-entières aux bords, à la fin roussàlres P. rufescens (n" 6). Carpelles à carène obtuse ; feuilles finement dentelées aux bords, d'nn vert gai P. heterophyllus (n" 7). Î Carpelles oblus sur le dos; feuilles alternes, non connées. ... 9 Carpelles aigus sur le dos; feuilles opposées et connées P. densiis (n" 10) . ! Fleurs en épi cylindrique ; carpelles munis d'un bec dix fois plus court qu'eux P. perfoliatus (n" 8). Fleurs en épi oblong ; carpelles munis d'un bec aussi long qu'eux P. crisptis (n» 9) . ,|Q ( Feuilles à stipules libres 11 \ Feuilles à stipules soudées en gaine. P. peclinaius (n» 13). . . ( Tige comprimée , ailée 12 ( Tige non ailée 13 f Fleurs en épi globuleux; carpelles munis d'un tubercule sail- tcf \ lant au dessus de la base P. aculifuUus (n" 11). " j Fleurs en épi cylindrique ; carpelles dépourvues de tubercule \. saillant P. compressus (n<» 12). ! Feuilles obtuses, mucronées; carpelles non crénelées-tuber- culeux sur le dos . . P. pusillus (n" 15). Feuilles sétacées, acuminées ; carpelles crénelés-tuberculeux sur le dos P. irichoides (n" 14.). 1. P. nataiis L. Sp. 182. [Potamot nageant.) — Fleurs en épis serrés, cylindriques, bien plus courts que le pédoncule commun ; celui-ci aussi épais que la tige, non épaissi ati som- met. Carpelles gros, obliquement obovés, comprimés, arrondis sur les bords (sur le frais). F eiùWes foules longuement pétiolées, très-entières, luisantes et d'un vert foncé en dessus, plus pâles ou souvent brunâtres en dessous, toutes brièvement mucronées, munies de 19-25 nervures convergentes en ellipse; feuilles sub- mergées à limbe détruit pendant l'anthèse ; feuilles nageantes grandes, très-coriaces, largement ovales, échancrées en cœur et à limbe mimi de deux plis à la base. Tige simple, allongée, ar- rondie ou faibleiuent comprimée. Commun dans les eaux slagnanles, dans toute la Lorraine, -yr. Juillet- août. — 318 — 2. p. polyi^onifoiias Pourr. Act. Toulouse, 3, p. 325; P. oblongm Viv. Fragm. FI. itol. p. 1 , tab. 2; P. natans y mi- nor Godr. FI. lorr., éd. i, t. 3, p. 9. {Potamot à feuilles de Renouée.) — Fleurs en épis très-serrés, plus courts et plus min- ces que dans le précédent, et bien moins longs que le pédoncule commun ; celui-ci aussi épais que la tige, non épai^^si au som- met. Carpelles petits, obovés, peu comprimés, arrondis sur les bords (sur le frais et sur le sec). Feuilles toutes longuement pé- tiolées, très-entières, luisantes et vertes en dessus, brièvement mucronées, munies de nervures convergentes en ellipse ; feuilles SMhïaev^kt?, k limbe persistant pendant l'anthèse ; feuilles na- geantes peu coriaces, bien plus petites que dans le P. natans, ovales ou obiongues, à limbe muni de deux plis à la base. Tige simple, courte, arrondie ou faiblement comprimée. Dans les tourbières. Bitche {Schultz). Ramberviller.s {Billot), Bru- yères [Mougeot). if- Juillel-aoiît. 3. P. flnitans Roth, Tent. FI. germ. i , p. 12 ; P. natans p intermedius Godr. FI. lorr., éd. i , t. 3, p. 9. {Potamot flottant.) — Fleurs en épis serrés, cylindriques, bien plus courts que le pédoncule commun ; celui-ci aussi épais que la tige non épaissi ou à peine épaissi au sommet. Carpelles gros, oblique- ment obovés, comprimés, aigus et carénés sur les bords (sur le frais). Feuilles très-longuement pétiolées, du moins les supé- rieures, très-entières , luisantes et vertes en dessus, brièvement mucronées, munies de nervures convergentes en arc ou en el- lipse allongée ; feuilles submergées à limbe persistant pendant l'anthèse ; feuilles flottantes coriaces, obiongues ou lancéolées, atténuées aux deux extrémités, à limbe dépourvu de plis à la base. Tige très-allongée, rameuse, arrondie ou faiblement com- primée. Dans les rivières. Dans la Meurlhe, à Nancy. Dans la Seille, â Meti {Ilolandre); Reich et Schweix (IFarjon) ; Bilche {Schultz). Dans la Meuse, à Sampigny (,)/. te curé Pierrot). Yagney et Nomexy {docteur Berher). if. Juillet-août. 4. P. spathulatns Schrad. ap. Koch et Ziz. Cat. pi. Pa- lat. p. 5 et 18/ {Potamot à feuilles spatidées.) — Fleur disposées en épis serrés, cylindriques, 2 ou 3 fois plus courts que le pédoncule commun ; celui-ci ordinairement plus gros qus la tige et non épaissi au sommet. Carpelles obliquement obovés — 319 — comprimés, aigus et mrénés sur les bords, brièvement apiculés. Feuilles toutes pétiolées ; feuilles flottantes très-longuement pé- tiolées, fi'un vert gai, très-entières, coriaces, oblongues-spathu- lées, arrondies au sommet, toujours atténuées en pétiole à la base, à limbe dépourvu de plis ; feuilles submergées membra- neuses, transparentes, longuement cunéiformes à la base ; les moyennes longuement, les inférieures brièvement pétiolées; tige simple, arrondie, grêle. Rare; dans les ruisseaux. Bilche {Scfndtz). ip. Juillet-août. 5. P. luceiis L. Sp. 183. [Potamot luisant.) — Fleurs en épis serrés, cylindriques, 1 ou 2 fois plus courts que le pédon- cule commun ; celui-ci plus gros que la tige, un peu épaissi au sommet. Carpelles largement et obliquement ovales, comprimés, brièvement apiculés, obtus sur les bords (sur le vif). Feuilles grandes, toutes submergées, membraneuses, transpar^entes , ver- tes et luisantes, plissées en réseau, souvent un peu onduleuses sur les bords, ordinairement oblonguos-lancéolées, plus rarement ovales, mucronées quelquefois très-longuement, ordinairement atténuées aux deux extrémités, dentelées en scie sur les bords, toutes pétiolées et munies de 7-9 nervures minces et saillantes; le pétiole beaucoup plus court que le limbe. Tige robuste, arrondie ou faiblement comprimée, rameuse. Commun clans les rivières et dans les ruisseaux, ip. Juillet-août. 0. P. rufesceiis Schrad. in Chamiss. Adnot. ad Kunth, FI. berol. p. 5. [Potamot roussâtre.) — Fleurs en épis serrés, cy- lindriques, 3 ou 4 fois plus courts que le pédoncule commun ; celui-ci souvent plus gros que la tige, non épaissi au sommet. Carpelles ovales, comprimés, aigus et carénés sur les bords (sur le vif), brièvement apiculés. Feuilles opaques, devenant 7'oussâ- tres par la dessiccation, entières et lisses sur les bords, mais quelquefois onduleuses, toutes membraneuses, transparentes, multinerviées ; feuilles flottantes ovales-oblongues, obtuses, lon- guement atténuées à la base en un pétiole toujours plus court que le limbe, un peu plus épaisses et plus courtes que les feuilles submergées; celles-ci lancéolées, également atténuées vaux deux extrémités, sessiles. Tige simple, arrondie ou un peu comprimée, très-feu i liée. Rare; ruisseaux. Thiaucourt {Puiseux). Conflans, ruisseau d'Iron près de Jarny {Valentin) : Bitche , ruisseau près de Reyerswiller -_ 520 — (Schiiltz). Rambervillcrs, canal au-dessous de la forge de Genavoy, lac de Longemer {Billot et Mougeot). ip. Juillel-aoùl. 7. P. heterophyllus Schreb. Spicil. FI. lips. p. 21. {Pota- mot hétérophylle.) — Fleurs en épis serrés, cylindriques, 3 ou 4 fois plus courts que le pédoncule commun; celui-ci plusgrosquela tige, un peu épaissi au sommet. Carpelles largementetobliquement obovés, comprimés, obtus sur les bords (sur le vif), brièvement apiculés. Feuilles flottantes coriaces, toujours pétiolées et quel- quefois longuement, ovales-arroiidies ou ovales-lancéolées, tou- jours brièvement acuminées au sommet, arrondies ou plus rare- ment atténuées à la base ; les feuilles flottantes mmquent souvent dans les eaux profondes; feuilles submergées nombreuses, min- ces, transparentes, d'un vert gai, linéaires-lancéolées, très-aiguës ou mucronées, atténuées à la base et sessiles, finement denticu- lées sur les bords, quelquefois courbées en dehors, sessiles. Tige très-rameuse, arrondie-comprimée, flexueuse. Rare; mares et eaux stagnantes. Sampigny {31. le curé Pierrot), ip. Juillet-août. 8. P. perfoliatus L. Sp. 182. {Potamot per folié.) — Fleurs en épis cylindriques, serrés, une fois plus longs que le pédoncule commun ou l'égalant; celui-ci axillaire, aussi gros que la tige, non épaissi au sommet, di^essé même à la maturité. Carpelles obliquement ovales, comptâmes, arrondis sur le dos, brièvement apicidés. Feuilles égalant presque les entre-nœuds, toutes sessiles et submergées, membraneuses, transparentes, d'un vert gai, ovalcs-arrondies ou ovales-oblongiies, profondé- ment en cœur à la base et embrassant la tige, obtuses, non mucronées,, fmement dent iculées surtout vers le sommet, munies de cinq nervures larges et saillantes. Tige souvent très-longue, arrondie, rameuse au sommet. Commun dans les rivières, dans toute la Lorraine, if. Juia-juillel. 9. p. crispiis L. Sp. 183. [Potamot crépu.) — Fleurs en épis courts, oblongs, très-làches, 'i ou 3 fois plus courts que le pédoncule commun ; celui-ci axillaire, aussi gros que la tige, non épaissi au sommet, dressé même à la maturité. Carpelles ellip- tiques, comprimés, obtus sur le dos presque caréné, terminés par un bec ensi forme aussi long queux. Feuilles plus longues que les entre-nœuds, toutes sessiles et submergées, presque embrassantes, membraneuses, transparentes, d'un vert ordinai- — 521 — rement roussàtre, oblongues-laucéolées, beaucoup plus étroites que dans l'espèce précédente, un peu atténuées à la base, ob- tuses ou presque aiguës, quelquefois brièvement mucronées, fortement onduleuses, finement dentées en scie sur les bords, munies de trois nervures. Tige comprimée, mais non ailée, ra- meuse et très-feuillée. Commun dans les rivières, les ruisseaux, les mares, i/r. Juin-sep- lembre. 40. 1». densiis Mert. et Koch, Deiitschl. FI. •/, p. 859. {Potamot serré.) — Fleurs réunies au nombre de 3-8 en épis petits, globuleux, moins longs que le pédoncule commun ; ce- lui-ci court, placé dans une dichotomie, d'abord dressé, puis ré- fléchi dM moment de la fructification. Carpelles largement obovés, très-comprimés, munis sur le dos d'une carène large, aiguë et d'un bec court. Feuilles toutes submergées, vertes ou peu fauves, membraneuses, transparentes, toutes opposées et con- nées à la base, distiques, piiées en deux, très-éialées et courbées en dehors, bordées de dentelures très-fines et rapprochées, mu- nies de cinq nervures ; stipules nulles ou très-petites. Tige cy- lindrique, rameuse-dichotome. a Genuinus Nob. Feuilles très-rapprochées les unes des au- tres, ovales, brièvement acuminées. P. densum L. Sp. 182. p Lancifolius Mert. et Koch, Deutschl. FI. 1 , p. 859. Feuilles écartées, lancéolées, insensiblement atténuées en pointe. P. serratum L. Sp. 183. Commun; étangs, mares, ruisseaux, np. Juillet. Nota. Mutel {FI. fr. t. 8, p. 22i) indique à Metz, sur l'autorité de M. Soleirol, le P. prœlongus Wulf.; M. Holandre ne mentionne pas celte plante dans la seconde édition de la Flore de la Moselle. H. P. acutifolitis Link, ap. Rém. et Schult. Syst. 3, p. 513. {Potamot à feuilles aiguës.) — Fleurs réunies au nombre de 4-6 en épis courts, lâches, globuleux, presque aussi longs que le pédoncule commun ; celui-ci grêle, comprimé. Carpelles osseux, obliquement et largement obovés, comprimés, faiblement carénés sur le dos, bordés d'un côté, munis d'un tubercule sail- lant sur le bord opposé et un peu au-dessus de la base, terminés par un bec étroit qui égale le tiers de la longueur du carpelle. Feuilles toutes submergées, sessiles , membraneuses, transpa- rentes, d'un vert gai, exactement linéaires, insensiblement acu- — 522 — minées, mucronées, très-aiguës, très-entières, munies de 3-5 nervures et le plus souvent d'une ou de deux glandes à la base. Tige fortement comprimée-ailée , très-cassante, très-rameuse et très-i'euillée. Eaux stagnantes. Nancy, prairie de Tombiaine [Soyer-Willemet), Grands-Moulins. Metz, ancien lit de la Moselle au-dessus de la Maison- Rouge {Ilulandre). Neufchâteau [Moiujeol), Tp. Juillet-août. Nota. Je doute de l'existence à Metz du P. obiusifolius Mert. et Koch, indiqué par M. Holandre dans la deuxième édition de la Flore de la Bloseile. C'est la même plante qui avait été décrite dans la première édition du même ouvrage sous te nom de P. compressum (Voy. Mipj). à la Fi. de fa Muselle, p. i6\: or les échantillons recueillis près de Metz dans les anciens lits de la Moselle et envoyés par 51. Holandre à M. Soyer-Willemel en 1827 sous le nom de P. compressum, appartiennent bien certainement au jP. ocutifulius Link. 12. P. compressas L. Sp. 183. {Potamot comprimé.) — Fleurs réunies au nombre de 10 à 15 en épis cylindriques, deux ou trois fois plus courts que le pédoncule commun ; celui-ci plus épais et beaucoup plus long que dans l'espèce précédente, comprimé. Carpelles obliquement et largement obovés, corr pri- més, obtus sur le dos, dépourvus de tubercule au-dessus de la base, terminés par un bec court et à peine bordés d'tin côté. Feuilles toutes submergées, sessiles, membraneuses, transparen- tes, exactement linéaires, arrondies au sommet, brusquement con- tractées en un mucron court et aigu, dépourvues de glandes à la base. Tige comprimée-ailée, assez résistante, très-rameuse et très-feuillée. Rare; eaux stagnantes. Nancy, prairie de Tombiaine [Soyer-Wille- met). Verdun [Doisy). ip. Juillel-aoùt. 13. p. ptisiUus L. Sp. 184. {Potamot fluet.) — Fleurs rapprochées par paires, réunies au nombre de 6-8 en épis courts, minces, cî//mrfr?Vy?ycs, ordinairement interrompus, trois à qualité fois plus courts qne le pédoncule commun; celui-ci filiforme. Carpelles obliquement elliptiques, comprimés, faiblement carénés sur le dos, bordés d'un côté, dépourvus de tubercule du côté opposé, atténués au soirimet en un bec court. Feuilles foutes submergées, sessiles, membraneuses, transparentes, étalées, non cngaînantes, exactement linéaires, obtuses, mucronées, très- entières, munies de 3-5 nervures, et le plus souvent d'une ou de deux glandes à la base. Tige filiforme, un peu comprimée, — 325 — mais non ailée, peu fragile, très-rameuse. — Beaucoup plus grêle dans toutes ses parties que les espèces précédentes. a Major Fries, Nov. 48. Feuilles larges de 2 millimètres. P, compressus Mert. et Koch, DeutschL FI. i ,p. 856. jS Vulgaris Fries, l. c. Feuilles larges de un millimètre. P. pusillus Mert. et Koch. l. c. y Tenuissimum Mert. et Koch, l. c. Feuilles et tiges sétacées. Eaux stagnantes, fossés, ruisseaux. La var. a peu commune. Nancy, prairie de Tomblaine {Soyer- Willemet). Metz, le Sauicy, étang de Belle- Tanche , ruisseau de la Cheneaii {flolandre). Commercy , Sampigny {M. le curé l'ierrol). La var. /3 commune partout. La var. y rare. Nancy, prairie de Tomblaine. i/;. Juillet-août. W. p. trichoïdes Cham. et Schlect.,- in Linnœa, t. 2, p. 176. {Potamot à feuilles capillaires.) — Fleurs réunies au nombre de i à 6 en épis courts, ovoïdes, deux à huit fois plus courts que le pédoncule commun; celui-ci liliforme. C-arpelles plus gros que dans l'espèce précMente, semi-orbiculaires, peu comprimés, pourvus d'un tubercule au-dessus de la base, cré- nelés-tuberculeux sur le dos, terminés par un bec assez saillant. Feuilles toutes submergées et sessiles, membraneuses, transpa- rentes, très-entières linéaires-sétacées, acuminées, uninerviées. Tige filiforme, arrondie, non ailée, très-rameuse. Eaux stagnâmes; très-rare. Dans le département de la Moselle, à Re- milly (frariun). if. Juin-août. 15. P. pectiiiatus L. Sp. 183. {Potamot pectine.) — Fleurs rapprochées par paires, formant un épi interronpu et qui semble composé de verticilles souvent très-écartés ; pédon- cule commun très-grêle, toujours plus long que l'épi, quelque- fois très-allongé et atteignant -2 décimètres. Carpelles assez gros, semi-orbiculaires, arrondis, sur les bords, dépourvus de tuber- cule au-dessus de la base, munis d'un bec très-court. Feuilles toutes submergées, vertes, un peu transparentes, Irès-rappro- chées, distiques, longuement engainantes à la base, étroitement linéaires ou même sétacées, planes ou canaliculées, munies d'une nervure dorsale et de veines transversales alternes et écartées; stipules membraneuses sur les bords, adhérentes et fondant avec la base de la feuille une longue gaine qui se termine en languette lancéolée. Tige arrondie, filiforme, très- rameuse. Assez commun dans les rivières et dans les ruisseaux. V. Juillet-août. — 324 — 2. Zanichellia L. Fleurs monoïques, solitaires ou géminées à Vaisselle des feuilles. Fleurs mâles : périgone nul ; étamine 1 ; arilhère bilo- culaire. Fleurs femelles : périgone scaneiix , cnpuliforme. Ovaires 4, sessiles t>u slipités. Carpelles à péricarpe coriace. 4. Z. brachystemon Gay / in litt. ; Z. palustris Godr. FI. lorr.y éd. 1, t. 3, p. iô, non L. [Zanichellie à étamine courte.) — Fleurs petites, géminées à l'aisselle de presque toutes les feuilles et enveloppées par une spathe blanchâtre et caduque, Etamines à (ilets courts, à anthères biloculiiires. Carpelles verli- cillés au nombre de 3-5, sessdes ou slipités, linéaires-oblongs, comprimés, atténués à la base, plus ou moins carénés-ailés sur le dos, lisses ou munis de crénelures ou de pointes sur le dos et sur la carène, se terminant en bec ; celui-ci grêle, droit, un peu plus long que la moitié de la longueur du carpelle. Feuilles vertes, demi-transparentes, planes, presque capillaires, très- aiguës, très-entières ; les inférieures alternes et un peu engai- nantes à la base, les supérieures opposées ou verticillées. Tiges filiformes, très-rameuses, très-allongées et tlottanies dans les eaux profondes, plus courtes et radicantes à leurs articulations dans les eaux basses {Z. repens Bœnningh. FI. monast. p. 273). Fossés, ruisseaux, assez commun. Nancy, Grands-Moulins {Soyer- Willemet), étang Sainl-Jcan, Bilchambeau , Heillecourl, etc.; Vie, Dieuze. 31etz, le Saulcy, Moulins {llulandrc), 3Iag y, Queuleu, Ré- miliy; Sarralbc, Salzbronn, Cappel {\Va7-ion), Rosbruck [Schultz). Verdun, Beiieraye, Bugny (Doisy). IVeufchàleau (Mougeol). Tf. .Tuillel- seplembrc. CIX. KOSTI'^RACKEIS. Fleurs hermaphrodites, monoïques ou dioïqvies. Périgone nul. Etamines 1 ou 2 ou A, à anthères uni-biloculaires, s'ouvrant en long. Styles capillaires ou nuls; stigmates filiformes, ou étoiles. Ovaires 1-4, distincts, libres, uniloculaires, monospermes; ovule suspendu. Fruits secs ou drupacés, s'ouvrant par deux valves ou indrliisccnts. Albumen nul ; embryon arqué; radicule dirigée vers le hile ou opposée au hilc. — Plantes aquatiques. — 325 — i . RuppiA L. Fleurs hermaphrodites, d'abord enveloppées par une spathe, Etamhies 2, à filets très-courts; anthères biloculaires. Style nul. Carpelles 4 ou moins par avortement, à la fin longuement stipités. \ . B. rostellata Aoch, ap. Rchb. PL crit. 2, p. 66, f. 306. {Rupie rostellée.) — Inflorescence pédonculée , à pé- doncule non tordu en spirale. Anthères à loges subglobuleuses. Carpelles à la fin longuement stipités et siiiuilant par leur réu- nion un corymbe simple, presque seiuilunaires, obliques, ros- tellés. Feuilles linéaires, sétacées. Tiges liliCormes, rameuses. Fossés d'eau saumàtre. Marsal {Billot}-, Burlliecourl {Léré). ip. Août- septembre. ex. MAYADÉES. Fleurs monoïques ou dioïques. Périgone remplacé par une spathe membraneuse. Etamine unique, à filet nul ou très-court, à anthère uni-quadriloculaire. Styles 2 ou 3, filiformes, stigrna- tifères au bord interne, ou stigmate simple et sessile. Ovaire unique, libre, uniloculaire, monosperme. Le fruit est sec, co- riace, indéhiscent. Albumen nul ; embryon droit ; radicule diri- gée vers le hile. — Plantes aquatiques. 1 . Naias L. Fleurs dioïques. Spathe monophylle et bi-tridentée au som- met, simulant un périgone et renfermant étroitement soit une étamine à anthère quadriloculaire, soit un pistil à ovaire unilo- culaire et monosperme. 1. M. major Roth, Tcnt. FL germ. 2, p. 499. {Nayade commune.) — Fleurs dioïques, solitaires et sessiles dans la spa- the. Anthère quadriloculaire. Ovaire ovoïde-oblong , un peu charnu, finement alvéolé (sur le sec). Feuilles opposées ou ter- nées, engainantes à la base, linéaires-oblongues, sinuées-deiitées; •les dents mucronées-épineuses ; gaines des feuilles entières. Tige dressée, rameuse-dichotome , souvent munie d'épines surtout vers le haut. TOME H. 18 — 326 — Au fond des rivières, des mares, des ruisseaux. Nancy. Metz. Neuf- chàteau. 0. Août-septembre. CXI. liEUX'ACÉES. Fleurs monoïques, une femelle et deux mâles réunies dans une même spathe monophylle, d'abord fermée et comprimée, se rompant irrégulièrement au sommet pendant l'anthèse. Fleurs mâles réduites à une étamine ; anthère biloculaire, didyme. Fleurs femelles réduites à un pistil. Un style ; un stigmate orbi- culaire, concave. Ovaire libre, uniloculaire, mono-oligosperme. Le fruit est tantôt un carpelle monosperme et indéhiscent, tantôt une capsule bi-ohgosperme, s'ouvrant transversalement par un opercule. Graines horizontales ou dressées. Albumen nul; em- bryon droit ; cotylédons épais. — Plantes flottant sur Teau, dé- pourvues de véritables feuilles, à tige formée d'articles foliifor- mes (frondes) et qui sortent latéralement l'un de l'autre. 1. Lemna L. Les caractères sont ceux de la famille. (Frondes munies chacune d'une seule fibrille radicale , 2 Frondes munies chacune de plusieurs flbrilles radicales L. iwlyrhiza (n" 4). f Frondes planes , 3 2 < Frondes gonflées-vésiculeuses, hémisphériques ( L. gibba {n° 5). - ( Frondes obovées, non atténuées en pétiole. L. minojr (n° 1). ( Frondes lancéolées, atténuées en pétiole. L. trisulca (n^» 2). 1 . li. miiior Z. Sp. 1376. [Lenticule petite.) — Fleurs sortant d'une spathe membraneuse, mince et qui se rompt en deux valves inégales. Ftamines à filets cylindriques ; anthères à loges globuleuses, disjointes, s'ouvrant chacune par deux valves; grains de pollen sphériques, hérissés de papilles. Style allongé ; stigmate fibrilleux, aussi large que le style. Carpelle sessile, globuleux, déprimé, monosperme. Graine ovoïde, horizontale. Frondes d'un vert pâle, opaques, planes des deux côtés, petites, entières, obovées, nullement atténuées en pétiole, formées de cellules arrondies. Fibrille radicale solitaire. — Plante assez pe- tite, n'émettant qu'un petit nombre de frondes nouvelles tou- jours groupées. Commun à la surface des eaux stagnantes. 0. Mai. — 327 — 2. li. trîsulca L. Sp. 1376. (Lenticule à trois lobes.) — Fleurs sortant d'une spathe membraneuse, mince et qui se rompt en deux valves inégales. Etamines à filets cylindriques ; anthères à loges globuleuses, disjointes, s'ouvrant chacune en deux val- ves ; grains de pollen sphériques, hérissés de papilles. Style al- longé, courbé; stigmate fibrilleux, aussi large que le style. Car- pelle sessile, globuleux, déprimé, monosperme. Graine ovoïde, dressée. Frondes assez grandes, minces, transparentes, luisantes, oblongues-lancéolées, sinuées-crénelées, à la fin longuement at- ténuées en pétiole, munies d'une nervure fine longitudinale, de cellules arrondies très-petites et en outre de petites taches opa- ques et longuement elliptiques. Fibrille radicale solitaire, sem- blable à celle du L. minor. — Plante beaucoup plus développée que la précédente, émettant beaucoup de frondes nouvelles et paraissant alors très-rameuse ; les jeunes frondes qui naissent de chaque côté d'une feuille ancienne ne paraissent pas d'abord pourvues de pétiole, parce que celui-ci est encore caché dans la fente de la fronde mère ; celle-ci simule alors une feuille hastée, les deux feuilles nouvelles lui servant d'oreillettes. Commun à la surface des eaux stagnantes. ©. Fin d'avril et commen- cement de mai. 3. li. gibba L. Sp. 1377; Thelmatophace gibba Sckleiden, in Linnœa, t. 13, p. 391; Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 3, p. 17 . {Lenticule gonflée.) — Fleurs renfermées dans une spathe mem- braneuse, mince et qui se rompt irrégulièrement au sommet. Etamines à filets un peu courbés-ascendants, cylindriques, un peu plus minces sous le sommet ; anthères subglobuleuses, à deux loges contiguës, s'ouvrant par une fente longitudinale ; grains de pollen sphériques, dépourvus de papilles. Style cyUn- drique ; stigmate orbiculaire, concave, aussi large que le style. Capsule presque sessile, globuleuse, bi-oligosperme. Graines dressées, convexes et sillonnées sur le dos. Frondes petites, en- tières, orbiculaires , mais prolongées en coin à la base et non pétiolées, dépourvues de nervure ; la face supérieure un peu corivexe et d'un vert opaque ; la face inférieure pâle, réticulée, gonflée-vésicideuse, hémisphérique. Fibrille radicale solitaire. Commun à la surface des eaux stagnantes. Q. Juin. 4. li. poiyrhiza L. Sp. 1377 ; Thelmatophace pohji-hiza Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 3, p. 18. [Lenticule à jjlusieurs ra- — 328 — cines.) — Se distingue du précédent par les caractères suivants : filets des étamines atténués à la base ; frondes beaucoup plus grandes, d'un vert foncé, souvent brunâtres en dessous, planes des deux côtés, non enflées, ovales-orbicidaires, pourvues de cellules polygonales beaucoup plus petites et de vaisseaux spi- raux distincts, présentant des nervures palmées et convergentes au sommet. Fibrilles radicales nombreuses, fasciculées. Commun à la surface des eaux stagnantes. 0. ORDRE II. SPADICIFLORES. Fleurs toujours agglomérées et sessiles sur un spadice. Un albumen. GXII. AROIDÉES. Fleurs monoïques, dépourvues de périgone, sessiles et agglo- mérées autour d'un axe charnu {spadice) qu'elles recouvrent entièrement ou qui reste nu dans une partie de son étendue; cette inflorescence entourée d'une spathe monophylle, le plus souvent disposée en cornet. Fleurs mâles placées au-dessus des fleurs femelles sur le spadice, ou mêlées avec elles, réduites à des étamines. Fleurs femelles réduites à des ovaires libres, bi- triloculaires, à loges renfermant un ou plusieurs ovules. Style nul ou simple ; stigmate capité ou discoïde, entier ou lobé. Le fruit est une baie indéhiscente. Graines subglobuleuses ou an- guleuses. Albumen charnu, farineux; embryon droit, fixé dans Taxe de l'albumen. — Feuilles à nervures ramifiées. i Spadice nu au sommet ; baies monospermes. . . Arum {n° \). . Spadice couvert de fleurs jusqu'au sommet ; baies oligosper- mes Calla (no 2). 1. Arum L. Spathe en cornet, enroulée à sa base ; spadice nu et prolongé au sommet renfé en massue, et qui porte les ovaires à sa base et les étamines au-dessus. Baies monospermes. 1. A. maciiiatnm L. Sp. 1370. {Gouet maculé.) — Spathe très-grande, ù la fin caduque, verte, bordée de rouge, enroulée et ventrue à la base, ouverte au sommet; spadice dressé, une — 329 — fois plus court que la spathe, et se terminant au sommet par une massue purpurine; au-dessus des fleurs mâles, on \oit 2-3 rangs d'appendices filiformes. Baies rouges, subglobuleuses, ombiliquées au sommet, en épi serré. Feuilles toutes radicales, luisantes, vertes, quelquefois maculées de noir, ovales, aiguës, hastées à la base, portées sur des pétioles engainant inférieure- ment. Hampe nue, simple, cylindrique, épaisse, plus courte que les pétioles. Souche tuberculeuse, presque conique, pourvue sous le collet de libres simples. Commua dans les bois humides, les haies, if. Mai. 2. Calla L. Spathe plane ; spadice couvert de fleurs jusqu'au sommet, les étamines et les ovaires mêlés. Baies à plusieurs graines. 1. €. paliistrîs //. Sp. 1 37 3. [Calla des marais.) —Spathe plane, étalée-dressée, ovale, obtuse, brusquement et assez lon- guement apiculée, verte en dehors, blanche en dedans; spadice plus court que la spathe. Baies à la fin rouges, en épi ovoïde et serré. Feuilles toutes radicales, un peu coriaces, luisantes, ar- rondies en cœur, apiculées, portées sur un pétiole engainant à la base ; gaîne se terminant par une languette membraneuse et allongée. Hampe nue, simple, cylindrique, spongieuse, plus lon- gue que les pétioles. Souche épaisse, horizontale, articulée, ra- dicante et couverte des débris des anciennes gaines. Rare. Bitche, étang de Hasselforst, marais de Reyerswiller, Ilas- pelscheidt, Sturzelbronu [Schullz) ; Creutzwald {Box) ; eolre la Petite- Pierre et Phalsbourg [Buchinger). Epinal, à l'étang de Bouzey (doc \). Epis androgynes; fruits insensiblement atténués à la base. . . C. pulicaris {a° 2) . Epillels mâles au milieu, femelles à la base et au sommet. . .. C. disticha (n" i). E|iillels milles au sommet, femelles à la base 5 Epillels mâles à la base, femelles au sommet 9 Ecailles membraneuses et blanchàires aux bords , presque aussi longues que les utricules ; ceux-ci bossus et gonflés à la base. I>rans h la maturité 6 Ecailles non m mbraneuses ni biancliâlres aux bords, plus courtes que les utricules ; ceux-ci arrondis, mais non bossus à la base, verdàlres ou jaunâtres à la maturité 7 Tiges à angles très-aigus et à face planes ; utricules munis à leur base de faibles nervures rayonnantes C. paniculnta (n" 8) . Tiges à angles mousses et à faces convexes ; utricules munis de deux nervures qui circonscrivent un espace elliptique... C. leretiuscula (n" 9) . Tiges à angles presque ailés, à faces canalictilées ; utricules nerviés :iur la face supérieure '.. vulpina (n*» .*)). Tiges à aigles non ailés, à faces planes; utricules non nerviés sur la face supérieure 8 8< — 3S1 — Epi dressé, dense ou peu interrompu à la base ; utricules fruc- tifères divariqués C. muricata (n» 6) . Epi à la fia penché au sonimel, à épiliels inférieurs très- écarlés les uns des autres ; utricules fructifères dressés, non divariqués C. divulsa 'n» 7). Epi globuleux, compacte, à épillets confondus, entouré à la base de 2 ou 3 bractées simulant un invoincre 16 C. cypej'uides (n° 7). Epi allongé, plus ou moins lâche, à épillets distincts, non en- touré d'un invoiucre 10 / Epillets distiques sur l'axe ; utricules non nerviés jQ ) C. brizui'les (n" il). j Epillets disposés autour de l'axe; utncuKs nervics au moins \ sur une face 11 H Utricules fructifères très-élalés 12 Utricules fructifères dressés 13 i Epillets globuleux ; souche courte, fibreuse C. slelluluta (n» 12) . Epillets cyHndriques; souche rampante. C. elongata (n" 10). / Utricules fructifères complètement entourés d'une bordure membraneuse C. leporina (n° 13). Utricules fructifères non entourés d'une bordure membra- neuse M Bractées plus courtes que les épillets rapprochés les uns des autres C canescens (n° ïi). Bractées beaucoup plus longues que les épillets Irès-écartés les uns des autres C. remota (no 1 5) . Stigmates deux 16 Stigmates trois 18 Tiges triquètres, canaliculées sur deux faces; gaines des feuilles se déchirant en filaments C. stricta [q° 18) . Tiges triquètres, à faces toutes planes ; gaines des feuilles se \^ déchirant, mais non en filaments 17 i Bractée inférieure ne dépassant pas l'épi mâle C. Goodenowii (n9 17) . Bractée inférieure dépassant les épis mâles , C. actlta (n^ 19). /" Utricules fructifères à bec court, cyhndrique, tronqué ou fai- 18 I blement émarginé ou à bec nul 19 ' Utricules fructifères à bec long, comprimé, bicuspidé 35 A g i Utricules fructifères velus 20 ( Utricules fructifères glabres 50 13 U IS 16 20 21 22 — 352 — Bradées non engainantes à leur base 21 Bradées engainantes à leur base 26 Bradées entièrement foliacées, atteignant ou dépassant l'épi mâle 22 Bractées membraneuses à la base, brusquement contractées en une pointe verte 23 Epis femelles oblongs ou cylindriques ; utricules fructifères tomenteux C. tomentosa (n" 29). Epis femelles globuleux; utricules fructifères pubescenls. . . . \ , C. pilulifera (n" 50). (Ecailles des épis femelles non mucronées, largement blanches- scarieuses sur les bords. C. ericetorum (no 31). Ecailles des épis femelles mucronées, brunes 24 i Ecailles des épis femelles obtuses ou émarginées C. montana (n» 32). Ecailles des épis femelles aiguës 23 i Utricules fructifères à bec court et non scarieux ; plante non gazonnante C. prœcox (n» 27) . Utricules fructifères à bec tubuleux et scarieux ; plante gazon- nante C. polyrhiza (n^ 28). iEpis femelles rapprochés au sommet des tiges 27 Epis femelles écartés et occupant presque toute la longueur des tiges .... C. humilis (n° ^i). Epis femelles non linéaires, à écailles aiguës 28 Epis femelles linéaires , à écailles tronquées 29 iEpis femelles globuleux ; plante gazonnante Ç. Halleriana (n» 33). Epis femelles oblongs ; plante non gazonnante 25 IEpis femelles dressés , le supérieur dépassant l'épi mâle ; gaines des feuilles d'un rouge brun. . C. digitata (n" 3S). Epis femelles étalés et courbés en dehors, égalant l'épi mâle ; gaines des feuilles pâles C. ornithopoda (n° 36). i Souche rampante, émettant des stolons ; plantes non gazon- nanles 31 Souche courte, fibreuse, sans stolons; plantes gazonnantes. . 3't i Feuilles ciliées sur les bords et sur les nervures C. pilosa (no 2i) . Feuilles tout à fait glabres 32 Epis femelles filiformes ; utricules fructifères fusiformes, à bec tubuleux et blanc ; feuilles d'un vert foncé 52 { , C. strigosa {a" 22). Epis femelles non filiformes ; utricules fructifères ovales ou elliptiques , à bec court et non blanc ; feuilles glauques. . . 33 27 — 353 — Epis femelles ovoïdes ou oblongs, compactes, à écailles entiè- rement brunes C. limosa (n» 26) . Epis femelles cylindriques, lâches, à écailles brunes, bordées 33 { de blanc , avec la nervure dorsale verte C. jjanicea {n" 25 ) . Epis femelles cylindriques, compactes, à écailles brunes, avec la nervure dorsale verte C. glauca (n» 20). / Epis femelles ovoïdes ; ulricules fructifères à bec nul w / 1 C. pallescens (n° 23). j Epis femelles longuement cylindriques; ulricules fructifères à \ bec tubuleux. et scarieux C. maxima (n» 21). 3b Bractées non engainantes 36 Bractées engainantes 41 Î Ulricules fructifères glabres ; feuilles planes ou canaliculées.. 37 Ulricules fructifères velus; feuilles filiformes C. filifurmis (n" i9). Tige h angles très-obtus et lisses; feuilles canaliculées, d'un vert glauque C. ampiillacea (n" 45). Tige à angles aigus el Iranchanls ; feuilles planes, carénées, vertes 38 37 Un seul épi mâle C. Pseudo-Cyperus (n" H), Plusieurs épis mâles 39 Epis mâles à écailles de couleur jaune pâle ; ulricules vésicu- leux C. vesicaria (n" 46). Epis mâles à écailles d'un brun noirâtre ; ulricules non vési- culeux 40 Ulricules fructifères à faces convexes ; écailles des épis mâles loules aris'ées , C. riparia (n» 48) . Ulricules fructifères comprimés ; écailles inférieures des épis mâles obtuses C. paludosa (n* 47). Epis femelles dressés • 42 Epis femelles penchés 47 Ulricules fruclifères velus C. hirta (n° SO). Ulricules fruclifères glabres 43 Ulricules fructifères dressés, appliqués 44 Ulricules fructifères divergents > 46 Ulricules fructifères plans en dessus, sans nervures ; tiges plus courtes que les feuilles; plante gazonnante . . , C hnrdeisiichos (n" 59) . * \ Ulricules fructifères convexes sur les deux faces, munis de nervures ; liges plus longues que les feuilles ; piaules non gazonnantes 4» 38; 39 40 41 42 43 _ 3S4 — iEpls femelles à écailles aiguës et mutiques C. Hornschuchiana (n" 42). Epis femelles à écailles obtuses et mucronées C distans (n» -43) . ( Utricules à bec courbé en bas ; les inférieurs réfléchis ...... C. jlava (no -40). Utricules à bec droit ; les inférieurs non réfléchis C. OEderi (n» 41) . Epis femelles linéaires, lâches ; utricules à bec lisse sur les bords C. sylvatica (n» 38) . Epis femelles cylindriques, compactes ; utricules à bec denti- culé sur les bords C. frigida (n» 37) . m il Sect. i. PsTLLOPHOiLE Lois. FI. gall. 2, p. 282. Un seul épi terminal, simple. 1. C. DaTaliiana Smith, Brit. 3. p. 964. {Carex de Da- vall.) -r Fleurs disposées en un seul épi simple, terminal, dioïque, linéaire, dressé. Epi mâle grêle; écailles lancéolées, luisantes, d'un châtain-roux, même sur la nervure, membra- neuses et blanchâtres sur les bords. Epi femelle plus court et plus épais; écailles ovales-lancéolées, mucronulées, de même couleur que les écailles de Tépi mâle, mais à nervure verie. Stigmates deux. Utricules fructifères rapprochés, d'abord dres- sés, puis étalés, réfléchis et courbés vers le bas, roux, luisants, munis de faibles nervures, lancéolés, épaissis et obliques à la base, atténués en bec allongé, trigone et rude sur les bords. Feuilles dressées, sétacées, triquètres, un peu canaliculées en dessus, ^jpès-rudes sur les bords, plus courtes que les tiges. Tiges nombreuses, gazonnantes, dressées, filiformes-triquètres, rudes ou lisses, feuillées seulement à la base. Souche formée de fibres radicales blanches, assez épaisses, presque simples. Assez rare ; prairies tourbeuses. Nancy, entre la Malgrange et Bon- secours {Monnier); Lunéville , Giriviller {Guibal) ; Sarrebourg {de Baudot). Epinal, Longehamp {docteur Berher); Bruyères {Mougeot), Rambervillers, la Rosières {Billot), if. Avril-mai. 2. C. puiicaris L. Sp. 1380 ; C. dioïca Bois. FI. Meuse, p. 845! , non L. {Carex puce.) — Fleurs disposées en un seul épi terminal, Gwc?ro^2/ne, mâle au sommet, linéaire, dressé. Fleurs mâles à écailles lancéolées, aiguës. Fleurs femelles à écailles courtes, oblongues, obtusiuscules, carénées, caduques, fauves — 355 — avec une bordure blanche. Stigmates deux, Utricules fructifères un peu écartés, réfléchis à la maturité, presque pendants et droits, luisants, fusiformes, munis de deux nervures latérales prolongées en un bec court, arrondi, lisse. Feuilles dressées, sétacées, en- roulées par les bords, carénées, rudes aux bords près du sommet. Tiges dressées , filiformes , arrondies , striées , lisses. Souche courte, munie de fibres radicales rousses, fines, très-rameuses. Prés tourbeux. Lunéville , Giriviller (Guibal) , BleuhoiJ {Suard) ; Raon-lès-l'eau {Léré); Sarrebourg (rfe Baxdof). Commercy, Saaijilguy {M. le curé Pierrot). Epinal {docteur Berher); Bruyères (Mougeot), Rambervillers {Billot), vallée de Saint-Amaria {Kirschléger). Tp. Mai- juin. 3. c. pauciflora Lightf. FI. scot. 2, p. 443, tab. 6, f. 2 ; C. leucoglochin L. fil. Suppl. 402 {Carex pauciflore.) — Fleurs disposées en épi simple, terminal, pauciflore, androgyne, mâle au sommet. Une à deux fleurs mâles dressées, à écailles liné- aires, aiguës, enroulées et engainantes, membraneuses, luisantes, fauves. Trois à quatre fleurs femelles insérées sur les dents du rachis, à écailles lancéolées, obtusiuscules, caduques. Stigmates trois. Utricules fructifères un peu écartés, étalés et à la fin ré- fléchis, jaunâtres, droits, lisses, fusiformes, subulés au sommet. Feuilles sétacées, carénées, obtuses, un peu rudes vers le som- met ; les caulinaires inférieures courtes ; les supérieures et les radicales égalant presque les tiges. Tiges très-nombreuses, ga- zonnantes, dressées, fines, trigones, un peu rudes au sommet, cachées inférieuremeiit par les gaines des feuilles. Souche courte, munie de fibres radicales jaunâtres, sétacées, flexueuses et peu rameuses. Tourbières des hautes Vosges, sur le granit. Hoimeck, Gérardnier, Retourne mer , Lispach {Mougeot et Nestler, 1807), Gazon-Martin, {Kirschléger). ip. Juin-juillet. Sect. 2. SciRPOiDES Monti, Cat. stirp. p. ^7. Un seul épi terminal, composé, dépourvu d'involucre et formé d'épillets androgynes. A. C disticha Buds. FI. angl. p. 403. {Carex distique.) — Fleurs en épi terminal, composé, oblong, obtus, serré, ou un peu interrompu à la base, d'abord dressé, puis un peu incliné à la maturité, formé d'épillets nombreux, sessiles, ovoïdes, dont les supérieurs et les inférieurs sont femelles et ceux du milieu — 356 — mâles. Ecailles des fleurs femelles ovales-lancéolées, aiguës, blanches-scarieuses sur les bords, mais brunes sur le dos et mu- nies d'une nervure qui n'atteint pas le sommet. Utricules fruc- tifères plus longs que les écailles, dressés, appliqués, ovoïdes, atténués en bec bifide, convexes en dessous, plans en dessus, munis d'un bord étroit, aigu et denticulé, et sw^ chaque face de 9-11 nervures. Feuilles d'un vert gai, planes, linéaires, lon- guement acuminées-triquètres, carénées, rudes sur les bords et sur la carène. Tiges dressées, triquètres, rudes sur les angles, enveloppées dans leur moitié inférieure par les gaines des feuilles. Souche rampante. Commun dans les prairies humides de tous les terrains, if. Mal- juin. 5. c. vnlpiiia L. Sp. 1382. {Carex jaunâtre.) — Fleurs en épi terminal, composé, ovale-oblong, obtus, serré ou plus lâche et un peu inlerrompu à la base, dressé, lormé d'épillets nombreux, sessiles, andro^ynes, mâles au sommet. Ecailles dos fleurs femelles ovales, munies d'iuie nervure verte qui se pro- longe en un court niucron. Utricules fruclifères plus longs que les écailles, à la Hn divariqués, lancéolés, atténués en bec assez long et bifide, convexes en dessous, presque plans en dessus, munis d'un bord étroit, aigu, finement denticulé et pourvus sur chaque face de 5-1 nervures. Feuilles d'un vert gai, planes, linéaires, longuement acuminées-triquètres, carénées, rudes sur los bords et sur la carène. Tiges dressées, feuillées à la base, triquètres avec les angles très-;iigus, presque ailés, et les faces canaliculées. Souche qou\W, fibreuse. « Genuina Nob. Bractées plus courtes que l'épi; écailles bru- nes sur les côtés. p Nemorosa DC. FI. fr. suppl. 288. Bractées sétacées, plus longues que l'éfti; écailles décolorées. C. nemorosa Willd. Sp. 4, p. 232, non Rebent. Commua ; prés humides, marais, fossés, dans tous les terrains. Tf. Mai-juin. 6. C. muricata L. Sp. 1382. {Carex rude,) — Fleurs en épi terminal, composé, cyfindrique-oblong, dense ou peu inler- rompu à la base, dressé, formé d'épillets nombreux, sessiles, androgynes, mâles au sommet. Ecailles des fleurs femelles lan- céolées, munies d'une nervure verte qui se prolonge en un — 357 — court miicron. Utricul es fructifères plus longs que les écailles, à la fin divariqués, convexes en dessous, lisses et plans en dessus, munis d'un bord aigu et finement denliculé, pourvus en dessous de nervures faibles. Feuilles vertes, planes, rudes aux bords, linéaires, acuminées. Tiges dressées, feuillées à la base, tri- quètres , avec les angles aigus et les faces planes. Souche rampante. K Genuina Nob. Epi épais, compacte ; écailles brunes sur les côtés. p Virens Koch, Syn. éd. i , p. 751 . Epi plus grêle, inter- rompu à la base ; écailles blanchâtres. C. virens Lam. Dict. S, p. 384. Commun dans les prés, les bois, le long des chemins, dans tous les terrains, ip. Mai-juin. 7. C. dîTulsa Good. Trans. of linn. soc. t. 2, p. J60 ; C. muricata y divulsa Godr. FI. lorr., éd. i , t. 3, p. 99. (Ca- rex écarté.) — Fleurs en épi terminal, composé, grêle, très- allongé et interrompu, à la fin penché au sommet, formé d'épil- lets petits, pauciflores, sessiles, androgynes, mCdes au sommet et dont les inférieurs sont très-écartés les uns des autres. Ecailles des fleurs femelles lancéolées, blanchâtres avec une nervure verte qui se prolonge en un court mucron. Utricules fructifères plus longs que les écailles, étalés-dressés , non divariqués , convexes en dessous , lisses et plans en dessus , munis d'un bord aigu et finement denticidé, pourvus en dessous de ner- vures faibles. Feuilles vertes, planes, rudes aux bords, linéaires, acuminées. Tigçs dressées, feuillées à la base, très-grêles, tri- quètres avec les angles aigus et les faces planes. Souche ram- pante. Bois. Nancy, Heillecourt. Bilche (Schullz). ip. Mai-juin. 8. C. paiiicuiata Z. Sp. 1383. {Carex paniculé .) — Fleurs disposées en épillets ovoïdes, plus ou moins nombreux, alternes, sessiles, androgynes, mâles au sommet, et formant par leur réu- nion*^ une grappe terminale, lâche ou quelquefois compacte. Ecailles des fleurs femelles ovales, acuminées, aiguës, carénées, largement blanches-scarieuses sur les bords, d'un brun châtain sur le dos. Utricules fructifères à peine plus longs que les écail- les, petits, bruns, luisants, à la fin étalés, plans-convexes, ven- trus à la face externe, ovoïdes, épaissis et comme tronqués à la — 558 — base qui est munie de faibles nervures rayonnantes, du reste lisses, att''nués en bec bifide et fendu principalement à la face ex- terne, munis dans leur moitié supérieure dun bord large, blanc, aigu et dentiadé. Feuilles d'un vert gai, fermes, égalant pres- que la tige, carénées-pliées en deux, linéaires, acuminées, tri- quètres, rudes sur les bords, longuement engainantes à la base. Tiges dressées, triquètres, rudes sur les angles très-aigus, planes sur les faces. Souche formée de fibres radicales épaisses et fas- ciculées. — Plante formant un gazon épais et serré. Prairies sponD;ieuses. Xancy, Fonds de Toul [Sni/er-Willemet^ , Bcl- lef^nlaine, Clairlieu, Toiiililaine ; Cliâleau-Salins {Léi-é); Sainl-Epvre près de Delme {If'arion} : Luuéville [Gnihal). Cirey et Sarrthourg {de Baudot). 31elz, Bioury, vallon de Saiilny, Woippy [Holandre), Ars- sur-Moselie, Gorze, Frescali Villecey, Waville, Rembercourl {Monard et Taille fert), Ars, Fleur-.Moulin Jfarion); Bilclie {Sc/iultz). Com- mercy, Haudionionl (Doisy), Sainl-Mihiel. Neufchàleau ; Bruyères {3Jou- geot). IF. Mai-juin. 9. c. teretiuscula Good. Tratis. of linn. soc. 2, p. 163, tab. il , f. 3. {Carex arrondi.) — Fleurs disposées en épillets ovoïdes, plus ou moins nombreux, alternes, sessiles, androgynes, mâles au sommet, et formant par leur réunion un épi composé et compacte. Ecailles des fleurs femelles ovales, aiguës, caré- nées, blanches-scarieuses sur les bords, brunes sur le dos. Utri- cules fructifères à peine plus longs que les écailles, très-petits, bruns, luisants, étalés-dressés, convexes sur les deux faces, mais ventrus à la face externe, ovoïdes, pourvus extérieurement de deux nervures qui se dirigent vet^s le bec et circonscrivent un espace elliptique et décoloré, atténués en un bec court et lé- gèrement bidenté, munis dans leur moitié supérieure d'un bord large, aigu et denticidé. Feuilles plus étroites que dans l'espèce précédente. Tiges grêles, dressées, arrondies à la base, triquè- tres au sommet, mais avec les faces convexes. Souche rampante. Rare; marais tourbeux. Bitche {Schiiltz). ip. Mai-juin. 40, C. eiong'aia L. Sp. 1383. [Carex allongé.) — Fleurs en épi composé, terminal, formé de 6-12 épillets sessiles, cylin- driques, un peu étalés, 7ri.pprochés, androgynes, femelles au sommet; bractées très-courtes. Ecailles des fleurs femelles ovales, brunes, étroitement scarieuses sur les bords. Utricules fructi- fères beaucoup plus longs que les écailles, étalés et à la fin un peu courbés en dehors, brunâtres, lancéolés, atténués en bec — 359 ~ court, un peu rude sur les bords et presque entier au somtnet, comprimés, mais un peu convexes et pourvus de nervures sur les deux faces, arrondis sur les bords. Feuilles d'un vert gai, dres- sées, très-allongées, étroitement linéaires, acuminées, triquètres au sommet, rudes sur les bords et sur la carène aiguë. Tiges grêles, triquètres, rudes sur les angles. Souche rampante. Peu commun ; marais. Nancy, Flavigny ; Pont-à-Mousson {Léré) ; étang de Cirey, au LaDgforts près de Sarrebourg {de Baudot). Metz, bois de Borny , Bioury (Holandre), Remilly (Warion) ; Bitche {Schultz). Mirecourt, bois de Ravenelle, Chamagne {Mougeot). Tf. Mai-juin. il. c. brizoïdes X. Sp. i381. {Carex Brize.) — Fleurs en épi court, composé, terminal, formé de 5-9 épillets sessiles, grêles, mais compactes, étalés et même courbés en dehors, dis- tiques, rapprochés, androgynes, femelles au sommet ; bractées ordinairement très-petites et analogues aux écailles. Ecailles des fleurs femelles lancéolées, blanchâtres avec la nervure verte. Utricules fructifères plus longs que les écailles, dressés, verdû- tres, lancéolés, insensiblement atténués en bec allongé et bifide, convexes en dessous, plans en dessus, sans nervures, munis tout autour d'un bord étroit, aigu et denticulé-cilié. Feuilles d'un vert gai, dressées ou tombant sur le sol, étroitement linéaires, brièvement acuminées, planes, carénées, triquètres au sommet, rudes sur les bords; les extérieures très-courtes, les intérieures très-allongée>. Tiges très-grêles, dressées, allongées, faibles et à la fin penchées au sommet, triquètres, rudes supérieurement. Souche grêle, longuement rampante. Bois humides. Ponl-à-3Iousson {Léré) ; Lunéviile, forêt de Mondon {Siiard . MeU , les Elaugs {Holandre). Chamagne {Mougeot). if. Mai-juin. 12. €. stellulata Good. Trans. of. lin. soc. 2, p. 144. [Carex étoile. — Fleurs en épi court, composé, terminal, formé de 2-4 épillets sessiles, écartés, globuleux, androgynes, femelles au sommet; bractées très-courles. Ecailles des fleurs femelles largement ovales, vertes sur la nervure qui n'atteint pas le som- met, jaunâtres ou brunes sur les côtés, largement blanches-sca- rieuses sur les bords et au somtnet. Utricules fructifères plus longs que les écailles, à la tin ét(dés en étoile, largement ovales, atténués en bec a^sez long et brièvement bifide, convexes et mu- nis de nervm^es en dessous, plans et lisses en dessus, munis d'un — 360 — hord aigu et finement denticulé. Feuilles d'un vert foncé, un peu fermes, dressées, étroitement linéaires, canaliculées, tri- quètres et rudes au sommet. Tiges grêles, dressées, obtusément trigones, souvent un peu rudes au sommet. Souche courte, fibreuse. Commua dans les marais tourbeux, i;. Mai-juin. 13. c. leporîna Z. Sp. i38L {Corex des lièvres). — Fleurs en épi composé, terminal, formé de 4-6 épillets sessiles, rapprochés, obovés, androgynes, femelles au sommet ; bractées ordinairement très-courtes. Ecailles des fleurs femelles lancéo- lées, acu minées, vertes sur la carène, blanches-scarieuses sur les bords. Utricules fructifères à peu près aussi longs que les écailles, dressés, verdâtres, lancéolés, acuminés en bec assez long et bifide, un peu convexes en dessous, plans en dessus, munis de nervures sur les deux faces, entourés complètement d'une bordure membraneuse et dentieulée. Feuilles d'un vert gai, dressées, étroitement linéaires, acuminées, planes, rudes sur les bords et sur la carène. Tiges dressées, anguleuses, fistuleuses, un peu rudes au sommet. Souche courte, fibreuse. a. Genuina Nob. Ecailles brunes; épi épais. p Argyroglochin Koch, Syn. éd. i , p. 753. Ecailles blan- châtres; épi grêle. C. argyroglochin Hornem. FI. dan. tab. 1710. La var. a est commune dans les prairies, le long des chemins. La var. /3, à Bitclie, Haspeischeidt, Stuzzelbronn (Schultz). if. Juin-juillet. 14. C. ranescens L. Sp. 1383. {Carex blanchâtre.) — Fleurs en épi composé, terminal, formé de 4-7 épillets sessiles, ovoïdes, dressés, androgynes, femelles au sommet ; les inférieurs un peu écartés; bractées très-courtes. Ecailles des fleurs femelles ovales, aiguës, pourvues d'une faible nervure verte, du reste blanches-scarieuses. Utricules fructifères un peu plus longs que les écailles, dressés, verdâtres, ovales, acuminés eu bec très- court, un peu rude au bord et eiHier au sommet, convexes en dessous, plans en dessus, munis de faibles nei'vures et d'un bo}'d aigu. Feuilles d'un vert pâle, dressées, très-allongées, étroitement linéaires, acuminées-triquètres , pliées en carène, rudes sur les bords et sur la carène aiguë. Tiges nombreuses, grêles, triquètres, à angles aigus, un peu rudes au sommet. Souche un peu rampante. — 561 — Prairies marécageuses, tourbières. Nancy, Fonds de Toul en allant aux Baraques {Soyer-Willemet) \ Lunéville , Cirey ; Sarrebourg [de Bnudot). 31elz , les Etangs ; Merlan [Holandre) ~ Bitche [Schultz). Assez commun dans les tourbières dos liaules Vosges {Mougeot). ip- Mai-juin. 15, c remota L. Sp. i383. {Carex espacé.) — Fleurs en épi très-allongé, composé, terminal, formé de 6-10 épillets ses- siles, petits, o6/o/i^s, amlrogynes, /î/ôesc6'n^s, oblongs-obovés, trigones, atténués à la base, insensiblement rétrécis en un bec court et un peu émarginé. Feuilles molles, d'un vert gai, dres- sées, planes, carénées, ordinairement un peu pubescentes, rudes sur les bords ; les inférieures beaucoup plus courtes. Tiges très- grêles, obtusément triquètres, nues dans la plus grande partie de leur longueur, dressées, mais un peu inclinées à la maturité. Souche ne poussant pas de stolons, mais se divisant supérieure- ment en branches épaisses, horizontales ou obliques, articulées et munies des débris des anciennes feuilles. — Plante gazon- nante ; gaines des feuilles purpurines. Les feuilles de l'année précédente persistent quoique desséchées et sont couchées. Commun dans les bois du calcaire jurassique et du lias. Nancy, Bou- donville, Vaudœuvre, Laxou, elc, [Soycr-ï'Tillemet), bois de Till près — 371 — de Fléville ; Châleau-Salins (Léré) • Ponl-à-Mousson; Toul. Melz, Lorry, Châtel, les Genivaux {Holandre), Monlvaux, vallée de Mance, Ancy, Ars, Vaux, Gorze, Bayonville, vallon de Saulny {Monard et Taillefert), Ilayange. Verdun, Saint-Mihiel, Commercy. Neufchâteau, Liffol-le-Grand (Mougeot). Sur le grès vosgien à Bitche. (Schultz). Tf. Avril-mai. 33. C. Halleriana Asso, Syn. 11° 922, tab. 9, f. 2; C. gynobasis Vill. Dauph. 2, p. 206; Godr. FI. lorr., éd.i , t. 3, p. 107 . {Carex de Haller.) — Un seul épi mâle presque sessile, linéaire-elliptique, panaché de brun et de blanc; un^ deux ou trois épis femelles presque sessiles, pauciflores, globuleux, rapprochés au sommet des tiges et dont l'inférieur est pourvu d'une bractée brièvement engainante, obovée, membraneuse sur les bords, souvent auriculée et toujours prolongée subitement en une pointe herbacée plus ou moins longue; il existe en outre un à trois épis femelles radicaux, portés sur des pédoncules capillaires, allongés, rudes et inclinés à la maturité. Ecailles des fleurs fe- melles concaves, lancéolées, aiguës, brunes, mais blanches sur » les bords et pourvues de 2-3 nervures vertes et rapprochées. Stigmates trois. Utricules fructifères assez gros, mais plus courts que Fécaille, d'un vert blanchâtre, très-finement pubes- cents, oblongs-obovés, trigones, pourvus de nervures sur les faces, munis d'un bec très-court, oblique et faiblement émarginé. Feuilles d'un vert pâle, plus courtes que la tige, dressées, pla- nes, mais fortement carénées, rudes sur les bords etsur la carène. Tiges dressées, à la fin penchées au sommet, très-grêles, presque trigones, rudes, nues dans la plus grande partie de leur lon- gueur. Souche dure, munie de fibres brunes et épaisses. — Plante formant des gazons épais. Rare ; bois du calcaire jurassique. Nancy, Pompey (Suard), Liverdun, Marbache, Maizéville ; Chàleau-Salins {Léré). Neufchâteau {Mouyeot). Tp- Mars -avril. 34. C. iiumilis Leyss. Fl.hal.p. 175. {Carex humble.) — Un seul épi mâle pédoncule, linéaire-elliptique, aigu, panaché de blanc et de brun ; trois à cinq épis femelles bi-triflores, écartés et occupant pt^esque toute la longueur de la tige, pédoncules, mais presque cachés dans les gaines bractéales au moment de la flo- raison, puis exsertes; bractées squammi formes, membraneuses, longuement tubuleuses, brunes sur le dos, largement blanches- scarieuses sur les bords, obtuses au sommet non prolongé en pointe. Ecailles des fleurs femelles un peu embrassantes, forte- — 372 — ment carénées et brunes sur le dos, blanches-scarieuses sur les bords, ovales, mucronées. Stigmates trois. Utricules fructifères égalant les écnilles, pubescents au sommet, verdâtres, obovés- oblongs, trigones, un peu striés ù la base, munis d'un bec très- court, entier, un peu oblique. Feuilles un pou fermes, plus longues que les tiges, dressées, courbées au sommet, étroites, canaliculées, non carénées, rudes et spinuleuses sur les bords. Tiges courtes, dressées ou ascendantes, excavées* aux points d'insertion des épis comme dans les Lolium, revêtues à leur base d'une enveloppe épaisse de feuilles desséchées. Souche courte, fibreuse, jamais stolonifère. — Plante de petite taille, formant des gazons épais, au milieu desquels on voit difficilement les fleurs; gaines des feuilles ordinairement purpurines. Sur les pentes sèches et arides des coteaux du calcaire jurassique. iVancy, la Croix-Gagnée, vallon de Chanipigneules {Soyer- Willemet), Pompey, Liverdun ; Toul; Pont-à-Mousson. Metz, Waville, sur le Rupt- de-Mad {Holandre], Hayange. Verdun, côtes Saint-Michel et de la Re- narderie {Doisy) ; Saint-Mihiel {Léré). Neufchàleau [Mougeot). if. Mars- avril. 35. c. disfitata L. Sp. 1383. {Carex digité.) — Un seul épi mâle compacte, linéaire, aigu, panaché de brun et de blanc, à la lin dépassé par l'épi femelle supérieur ; deux ou trois épis femelles dressés, pédoncules, linéaires, pauciflores et à la lin lâches, écartés les uns des autres, munis à la base de leur pé- doncule d'une gaine bractéale tubuleuse, membraneuse , brune, luisante, blanche au sommet, obliquement tronquée et non pro- longée en pointe. Ecailles des fleurs femelles embrassantes, obo- vées, tronquées et mucronulées, brunes, mais blanches-scarieuses sur les bords et vertes sur la carène. Stigmates trois. Utricules fructifères égalant les écailles, verts et à la fin bruns, pubes- cents, oblongs-obovés-trigones, atténués à la base, munis d'une faible côte sur chaque face, terminés en bec conique et presque entier. Feuilles d'un vert gai, égalant presque les tiges, dres- sées , pliées-carénées , rudes sur les bords ; les caulinaires très-courtes. Tiges très-grêles, presque arrondies, souvent un peu rudes au sommet, dressées. Souche courte, fibreuse. — Plante gazonnante; gaine des feuilles d'un rouge brun. Commun dans les bois du calcaire jurassique. Nancy, Toul, Pont-à- Mousson. Metz. Verdun, Saint-Mihiel, Commercy. Xeufchàleau. Aussi dans la région des grès ; Bauremonl près de Bruyères {Mougcot) el dans presque toute la chaîne des Vosges. ip- Auil-niai. • — 573 — 36. €. oruithopoda Willd. Sp. 4, p. 255. (Carcx pied d'oiseau.) -- Se distingue de l'espèce précédente par les carac- tères suivants : épis plus courts ; épis t'emelles muins pédoncules, tous très-rapprochés, p?'esque digités, égalant l'épi mâle, di- vergents et courbés en dehors ; pédoncules renfermés dans les gaines bracténles ; celles-ci plus pâles ainsi que les écailles ; utricules fructifères plus petits, munis d'un bec plus court, mais dépassant les écailles ; gaines des feuilles pà'.cs ; plante généralement plus petite dans toutes ses parties. Commun sur les côleaux du calcaire jurassique, Nancy, Maxéville {Soyer-Willemet), Cliampigneules, Vandœuvre, Pompey, etc. ; Tout; Pont-à-Mousson. Metz, côte de Fèves {Hulandre), Lessy, Rozérieules, Rambercourt {Warion) , Cliàtel-Sainl-Germain [l'abbé Cordonnier), vallée de Mauce, Lorry [de Marcilly), vatlon de Saulny, Vaux, Gorze, Bayonville {Monard et Taillefert); Tliionville, côte Sainl-BIiclie! {Box). Verdun, côtes Saint-Micliel et de la Rcnarderic ; Sainl-Mihiel [Vincent). Neufchàteau, Liffol-Ie-Grand {Mougeot), if. Avril-mai. 37. c. frigida AU. Ped. 2, p. 210. {Carex des frimats.) — Un seul épi mâle oblong ; ordinairement quatre épis femelles cylindriques, denses, d'abord dressés, puis penchés; les supé- rieurs rapprochés et presque sessiles, l'inférieure un peu écarté, longuement pédoncule; bractées foliacées, les inférieures lon- guement engainantes, atteignant presque l'épi mâle. Ecailles des fleurs femelles plus courtes que les fruits, linéaires, aiguës, mucronées, d'un brun noir avec la nervure dorsale verte ou rougeâtre. Stigmates trois. Utricules fructifères à la fin bruns, bordés de vert , glabres, fusiformes-trigones , insensiblement atténués en bec plan en dessus, dentelé-cilié sur les bords, bi- fide et brun au sommet. Feuilles d'un vert gai, plus courtes que les tiges, planes, carénées, rudes sur les bords. Tiges dres- sées, triquètres, lisses si ce n'est entre les épis. Souche épaisse, rampante, stolonifère. Escarpements des hautes Vosges sur le granit. Hohneck {Mougeot et Nestler). if. Juiliet-aoùl. 38. c s^iTatica Huds. FI. angl. éd. 4 , p. 353. {Carex des bois.) — Un seul épi mâle dressé, pédoncule, grêle, aigu, d'un fauve pâle ; quatre à sept épis femelles écartés, linéaires, lâches, penchés ou pendants, portés sur de longs pédoncules fins, triquètres et rudes; bractées inférieures foliacées, allongées, longuement engainantes. Ecailles des tleurs femelles égalant — 374 — presque les fruits, lancéolées, arislées, fortement carénées, d'un ' blanc jaunâtre, mais vertes sur la carène. Stigmates t7vis. Utri- cules fructifères verts, glabres, fusiformes-trigones, atténués en bec étroit, linéaire, lisse sur les bords, profondément bifide. Feuilles d'un vert pâle, dressées, un peu larges, planes, caré- nées, rudes sur les bords et sur la carène, dépourvues de ligule à l'orifice de la gaine. Tiges dressées, feuillées, triquètres, lisses. Souche courte, munie de fibres radicales épaisses. Commun dans les bois de tous les terrains, nf. Juin. 39. C. hordeistichos Vill. Daupll. 2, p. 221, tab. 6. {Carex épi d'orge.) — Deux à trois épis mâles rapprochés, gla- bres, très-écartés des épis femelles ; ceux-ci rappi^ochés vers le milieu de la tige (si ce n'est l'inférieur qui est écarté), dressés, compactes, ovoïdes, d'autant plus longuement pédoncules qu'ils sont plus inférieurs, mais les pédoncules sont cachés dans les gaines ; bractées foliacées, dressées, engainantes, dépassant l'épi mâle. Ecailles des fleurs femelles plus courtes que les fruits, blanchâtres avec la nervure' verte, scarieuses sur les bords et au sommet quelquefois lacéré, concaves, lancéolées. Stigmates trois. Utricules fructifères gros, verts, puis d'un jaune fauve, dressés, glabres, sans nervures, finement tuberculeux et un peu striés au centre do chacune des faces, convexes en dessous, plans en dessus, elliptiques, pourvus d'un bord très-aigu, spinuleux et très-rude, acuminés en un long bec droit, plan en dessus, bi- fide au sommet. Feuilles fermes, étalées-dressées, toutes plus longues que les tiges, planes, carénées, rudes sur les bords. Tiges dressées, trigones , lisses. Souche courte , 'fibreuse. — Plante formant des gazons épais, dans lesquels on distingue diffi- cilement les épis au milieu des feuilles nombreuses qui les dominent. Prairies humides, sur le lias et le keuper. Nancy, Essey, Tomblaine, Villers, 3Iessein, Brin-sur-Seilie, Bouzanville; Cliàteau-Salins {Léré) ; Pont-à-Mousson {Godefrin) ; Lunéville, Giriviiler ; Besange-la-Grande {Suard). Côte d'Essey, Damas-au-Bois {Mougeot) ; Chàlel-sur-Moselle et Ubexi {docteur Berher). if. Mai-juin. 40. C. flava L. Sp. 1384. {Carex jaune.) — Epi mâle ordinairement unique, sessile ou pédoncule, terminal; épis fe- melles ordinairement au nombre de deux ou trois, presque glo- buleux, ordinairement rapprochés au sommet de la tige et — 575 — pourvus chacun à leur base d'une bractée brièvement engainante, allongée, étalée ou réfléchie. Ecailles des fleurs femelles lancéo- lées, vertes sur la nervure, beaucoup plus courtes que les fruits. Stigmates trois. Utricules fructifères glabres, étroitement imbri- qués, divergents, à la fin réfléchis, d'abord verts, puis jaunes, pourvus de nervures sur les deux faces, en/lés, obovés, munis d^un bec allongé, bifide, plan en dessus, rude sur les bords, à la fin courbé en bas. Feuilles d'un vert gai, dressées, planes, linéaires, acuminées, triquèlres, rudes sur les bords et sur la carène. Tiges grêles, presque filiformes , dressées, arrondies inférieureinent , triquèlres supérieurement. Souche courte , fbreuse. a Genuina Nob. Epis rapprochés ; utricules fructifères gros ; écailles pâles; tige lisse. /3 Lepidocarpa Tausch, FI. od. bot. Zeit. 1834, p. i79. Epis un peu écartés ; utricules fructifères de moitié plus petits ; écailles brunes; tige rude au sommet. Marais tourbeux, prairies liumides. La var. a assez commune. Nancy, Fonds de Toul, étang de Champigneules [Soyer-Willemet); Pont-à- Mousson et Château-Salins {Levé); Sarrebourg {de Baudot). Melz, bois des Etangs, au-dessous de la fontaine de Clouange (Holandre) ; Sar- ralbe [Warion) ; Bitciie et Rorbach {Schtcltz). Verdun, étang d'Eix (Doisy). Epinal ; Rambervillers (Billot), Bruyères {Mongeot). La var. /3 plus rare. Naijcy , vallon de Bouxières-aux-Dames ; Toul. Longwy {Férat). Verdun {Soijer-lFillemet); Sainl-3Iihiel [Léré). if- Mai- 41. c. Œderi Ekrh. Calam. n" 79. {Carex d'Œder.) — Voisin du précédent, auquel plusieurs auteurs le; réunissent comme variété, il s'en distingue néanmoins par les caractères suivants : épis plus petits ; l'inférieur souvent très-écarté, pédon- cule, placé au milieu de la tige ou même vers sa base et pourvu d'une bractée longuement engainante, disposition que je n'ai jamais vue dans le C. flava; utricules fructifères plus petits même que ceux du C. lepidocarpa, à la fin d'un jaune verdà- tre, divariqués, mais non réfléchis, gonflés et globideux, brus- quement terminés en bec plus court et toujours droit ; feuilles plus vertes, plus étalées ; tiges plus fermes, plus épaisses, éta- lées-dressées , toujours lisses. — Plante polymorphe , d'une taille très- variable, quelquefois atteignant à peine 5 centimètres, mais égalant d'autre fois jusqu'à 3 décimètres; à épi mâle tantôt sessile, tantôt pédoncule, et quelquefois même réfracté ; à épis — 576 — femelles globuleux ou ovoïdes ; elle est en outre remarquable en ce que la souche pousse toute Tannée de nouveaux faisceaux de feuilles et de nouvelles tiges. Lieux tourbeux et sablonneux. Nancy, Montaigu ; Sarrebourg, Réhlhal {de Baudot). Bitche, 3Ionterhausen, Haspelscheidl, Slurzelbronn, ferme (le Rochatle, etc. (5c/tu/<2). Epinal; Rambervillers [Billot), Bruyères (Mougeot), Grange, Plombières, et toute la chaîne des Vosges, if. Mai- juillet. 42. C Hornschuchiaua Hoppe, Caricol. germ. -i , p. 76. (Carex de Hornschuch.) — Un seul épi mâle dressé, grêle, aigu; deux à trois épis femelles dressés, compactes, le supérieur ses- sile, ovoïde ou globuleux, les inférieurs écartés, pédoncules^ oblongs ou cylindriques; bractée inférieure foliacée, dressée, atteignant l'épi mâle ou plus courte, longuement engainante, et pourvue à la gorge d'une ligule courte, brune et obliquement tronquée. Ecailles des fleurs femelles plus courtes que les fruits, lancéolées, aiguës, mutiques, brunes, mais blanches-scarieuses sur les bords, munies d'une nervure dorsale étroite et pâle. Stigmates trois. Utricules fructifères glabres, dressés, étroite- ment imbriqués, verdâtres, pourvus de nervures et convexes sur les deux faces, ovoïdes, acuminés en un bec droit, brun, plan en dessus, rude sur les bords et qui se divise au sommet en deux dents blanches-scarieuses et lisses sur leur bord interne. Feuilles vertes, dressées, planes, rudes sur les abords. Tiges dressées, triquètres, ordinairement lisses. Souche couvle, fibreuse y émettant des stolons courts. — Cette espèce présente une forme plus pâle, à utricules fructifères du double plus gros, plus en- flés et par cela plus divergents, mais qui sont constamment sté- riles; c'est le C. fulva Hoppe, Cajncol. germ. j , p. 7 G. Prairies tourbeuses. Nancy, étang de Cliampigneules, Fonds de Toul {Soyer-Willetnet), vallon de Bouxières-aux-Damos {Suard); Sarre- bourg {de Baudot). Bitche, Rorbach, où M. Schuitz a trouvé aussi la monstruosité. Rambervillers, forêt de Sainl-Gorgon {Billot), if. Mai. 43. C. distans L. Sp. 1387. [Carex distant.) — Un seul épi mâle grêle, obtus; deux à quatre épis femelles très-éca?iés les uns des autres, occupant la moitié ou plus de la moitié de la longueur de la tige, dressés, ovoïdes ou oblongs, denses, tous pédoncules ; bractées toutes longuement engainantes et pourvues à la gorge d'une ligule saillante, obtuse, blanche au sommet. Ecailles des fleurs femelles plus courtes que les fruits, large- — 577 — ment ovales, obtuses, terminées par un mucron denticulé, fau- ves avec la nervure dorsale verte. Stigmates trois. Utricules fructifères glabres, dressés, étroitement imbriqués, fauves avec une bordure verte, convexes sur les deux faces qui sont pour- vues de nervures dont les latérales plus saillantes, obovés, con- tractés en un bec droit, plan en dessus et qui se divise au som- met en deux dents roides, brunes et denticulées sur leur bord interne. Feuilles d'un vert glauque, roides, étalées, planes, ca- rénées, rudes sur les bords, à ligule opposée au limbe et oblon- gue ; une seconde ligule courte et complètement adhérente à la feuille. Tiges dressées, roides, trigones, lisses. Souche courte, oblique, rameuse. Prairies humides. Nancy, étang de Cliampigneules {Sorjcr-Willcmet), Ponl-d'Essey, Bouxières-aux-Danies ; Ponl-à-Monsson et Château-Salins {Lérc) ; Lunéville, Giriviiler {Gnihal) ; Sarrebourg [de Baudot). 3Ielz, les fortifications, la Bonne-Foutaine (Holandre), Peltre, la Basse-Bévoie {l'abbé Cordonnier), Merlehach, vallée de Saulny {Monard), Pange (Chatissier) ; Bitche, Rorbach, Sarreguemines {Schultz). Verdun, Ba- leycourt {Doisij) ; Saint-Mihiel {Léré). Chamagne {Mougeot). if. Mai- juin. 44. c Pseiuio-Cyperus L. Sp. 1387. {Carex à feuilles de Souchet.) — Un seul épi mâle dressé, linéaire, verdàtre; trois à cinq épis femelles rapprochés, cylindriques, compactes, plus épais et plus longs que l'épi mâle, pendants, tous portés sur des pédon- cules assez longs et très-rudes ; bractées foliacées, non engai- nantes, dressées, très-allongées et dépassant de beaucoup l'épi mâle. Ecailles des fleurs femelles un peu plus courtes que les fruits, vertes, longuement subulées, rudes et ciliées. Stigmates trois. Utricules fructifères glabres , très-nombreux , d'abord verts, puis fauves, glabres, à la fin divariqués, ovales-lancéolés, très-convexes en dessous, un peu moins en dessus, munis sur les .deux faces de nervures saillantes et rapprochées, atténués en un bec grêle, long, comprimé, bifide, lisse sur les bords. Feuilles très-grandes, assez larges, dressées et plus longues que la tige, planes, pourvues de fortes nervures et rudes sur les bords. Tiges dressées, triquètres, avec les angles aigus et très-rudes. Souche courte, fibreuse. Peu commun ; marais tourbeux. Lunéville, étang de Spada (Guibal) ; Sa-rebourg, bois de Bisping {de Baudot). Metz, étang du bois de Woippy {Holandre); Sarralbe, Herbitzheim {Warion). Charmes, Cha- magne (Mouf/eul), Ciiàlol-sur-Moselle {doclevr Berlier). if. Juin. — 378 — 45. C ampullacea Good. Trans. of linn. soc. 2, p. 207. {Carex ampoulé.) — Deux à trois épis mâles rapprochés^ grêles, d'un fauve pâle ; deux à trois épis femelles distants des épis mâles et un peu écartés les uns des autres, cylindriques, très- compactes, aînesses ou un peu inclinés, le supérieur sessite, les inférieurs portés sur des pédoncules lisses; bractées foliacées, 7ion engainantes, étroites, dépassant les épis mâles. Ecailles des fleurs femelles plus courtes que les fruits, étroitement lancéo- lées, quelquefois mucronées, brunes, avec une bande verte sur le dos. Stigmates trois. Utricules fructifères glabres, vésiculeux, presque transparents, luisants, à la fin jaunâtres et divergents, munis de nervures, subglobnleux , brusquement atténués en bec étroit, long, plan et bifide. Feuilles glauques, égalant ou dépas- sant les tiges, dressées, étroites, canaliculées, rudes sur les bords. Tiges dressées, lisses, obscurément trigoues, avec les angles très- obtus. Souche rampante. Commun ; bords des ruisseaux el des étangs dans tous les terrains. If. Mai-juin. 46. c vesicaria L. Sp. 13S8. {Carex vésiculeux.) — Deux à trois épis mâles rapprochés, grêles et pâles ; deux à trois épis femelles écartés, oblongs-cylindriques, compactes, dressés, si ce n'est l'inférieur souvent penché et porté sur un pédoncule assez long et rude, le supérieur sessile ; bractées foliacées, non en- gainantes, dépassant les épis mâles. Ecailles des fleurs femelles plus courtes que les fruits, étroitement lancéolées, aiguës, d'un vert pâle. Stigmates trois. Utricules fructifères glabres, très- gros, gonflés, verts et à la fin jaunâtres, dressés même à la ma- turité, munis de nervures sur les deux faces, ovoïdes-coniques, atténués en bec étroit, long, plan et bifide. Feuilles d'un vert gai, dressées, égalant ou dépassant les tiges, assez larges, planes, rudes sur les bords. Tiges dressées, ordinairement rudes sous les épis, trigones avec les angles très-aigus. Souche rampante. Commun avec les précédents, ip. Mai-juin., 47. C. paladosa Good. Trans. oflinn. soc. 2, p. 202. {Ca- rex des marais.) — Deux à trois épis mâles rapprochés, très- inégaux, sessiles, d'un brun foncé, à écailles inférieures arroii- dies au sommet; deux à trois épis femelles dressés, écartés, cylindriques, compactes, le supérieur sessile, l'inférieur pédon- cule ; bractées foliacées, dressées, non engainantes, dépassant — 579 — les épis mâles. Ecailles des fleurs femelles tantôt plus courtes, tantôt plus longues que le fruit, brunes, munies d'une seule nervure verte et étroite. Stigmates trois. Utricules fructifères glabres, d'un vert livide, étalés à la maturité, munis de ner- vures sur les deux faces, ovales ou ovales-oblongs , comprimés, anguleux sur les bords, acuminés en bec long, plan et échancré. Feuilles d'un vert un peu glauque, allongées, linéaires, longue- ment acuminées, dressées, planes, carénées, rudes sur les bords et sur la carène. Tiges roides, dressées, à trois angles aigus et très-rudes. Souche longuement rampante. « Genuina Nob. Fruits ovales ; écailles femelles lancéolées, aiguës ou brièvement mucronées. p Kochiana Gaud. Helv. 6, p. 130, Fruits ovales-oblongs ; écailles femelles longuement cuspidées. C. Kochiana DC. Cat. hort. monsp. 89. Commun ; marais, bords des ruisseaux, et des rivières dans tous les terrains, if. Mai. 48. C riparia Cu7't. FI. lond. fasc. 4, tab. 60. [Carex des rives.) — Trois à cinq épis mâles roux, sessiles, rapprochés, à écailles toutes acuminées et aristées ; trois à quatre épis fe- melles écartés, cylindriques, épais et compactes, le supérieur sessile et dressé, l'inférieur pédoncule et souvent penché ; brac- tées foliacées, non engainantes, dépassant les épis mâles. Ecailles des fleurs femelles tantôt plus courtes, tantôt plus longues que le fruit, lancéolées, longuement acuminées en une pointe roide et rude, munies de plusieurs nervures et vertes sur le dos, brunes sur les côtés. Stigmates trois. Utricules fructifères gla- bj^es, assez gros, jaunâtres, puis bruns, étalés à la maturité, pourvus de nervures sur les deux faces, ovoïdes-coniques, ar- rondis sur les bords, terminés en bec long, plan et bidenté. Feuilles d'un vert foncé en dessus, d'un vert glauque en des- sous, très-allongées, linéaires-lancéolées, longuement acuminées, dressées, planes, carénées, rudes sur les bords et sur la carène. Tiges dressées, épaisses, à trois angles dont deux plus aigus et rudes. Souche épaisse, écailleuse, longuement rampante. Commun; dans les mêmes lieux que l'espèce précédente. ip. Mai-juin. 49. C. flliformis L. Sp. 1385. {Carex filiforme.) — Un ou deu\ épis mâles très-grêles, le terminal toujours allongé ; deux à trois épis femelles très-écartés, dressés, cylindriques- — 380 ~ oblongs, sessiles ou rinlérieur brièvement pédoncule; bractée inférieure foliacée, non engainante, étroite, atteignant ou dé- passant répi mâle. Ecailles des (leurs femelles plus courtes que les fruits, lancéolées, cuspidées, concaves, brunes avec une ner- vure dorsale verte et saillante. Stigmates trois. Utricules fruc- tifères assez gros, blanchâtres, très-vehis, munis de nervures sur les faces, ovoïdes, oblusément trigones, atténués en bec plan en dessus et bifide. Feuilles un peu glauques, roides, dressées, égalant souvent la tige, étroites et filiformes, canalicu- lées, non carénées, rudes sur les bords. Tiges grêles, roides, dressées, arrondies, un peu anguleuses au sommet, feuillées, mais pourvues inférieurement de longues gaines aphylles ou terminées par une petite feuille. — Souche rampante. Rare; marais profonds; bords des étangs. Bitche {Schultz). Lac de Longemer, Gérardnier, Faiug du grand étang {docteur Berher). Tf. Juin. 50. C hirta L. Sp. 1389. {Car^ex hérissé.) — Deux à trois épis mâles rapprochés, aigus, velus, le terminal plus grand; deux à trois épis femelles écartés des épis mâles et aussi les uns des autres, occupant la moitié supérieure de la tige, dressés, épais, un peu lâches, elliptiques-oblongs, d'autant plus longue- ment pédoncules qu'ils sont plus inférieurs ; bractées foliacées, l'inférieure longuement engainante et dépassant l'épi mâle. Ecailles des fleurs femelles d'un vert pâle, plus courtes que les fruits, scarieuses sur les bords, largement ovales, terminées par une pointe longue et rude. Stigmates ti^ois. Utricules fructifères dressés, assez gros, verts, puis brunâtres, hérissés, ovoïdes, convexes et munis de nervures sur les deux faces, atténués en bec droit, large, plan en dessus et profondément bifide. Feuilles d'un vert gai, molles, dressées, planes, rudes sur les bords; les caulinaires inférieures les plus courtes et remplacées même par des gaines. Tiges dressées, feuillées, triqiiètres, lisses, si ce n'est entre les épis. Souche longuement raûipante. a. Genuina Nob. Feuilles velues, ainsi que leurs gaines. jS Glabra Gaud. Helv. 6, p. 128. Feuilles et gaines glabres. C. hirtœformis Pers. Syn. 1 ,p. 547 . Commun dans les lieux sablonneux et humides de tous les terrains. Tf. Mai-juin. — 581 — CXVI. CiRAMlIVEEiï. Fleurs hermaphrodites ou unisexuelles, disposées en épillets; ceux-ci formés de deux bractées alternes [glurnes) qui manquent quelquefois, et d'une ou de plusieurs fleurs alternes et disti- ques ; chaque fleur entourée par deux écailles externes {glu- melles), dont l'une insérée plus bas que l'autre. Périgone nul ou remplacé par deux ou trois petites écaillas membraneuses ou charnues (glumellules). Etaniines le plus souvent au nombre de trois, rarement plus ou moins, hyfiogynes et libres, à (ilets fili- formes, à anthères biloculaires, s'ouvrant en long et plus rare- ment par un pore terminal. Styles 2, plus rarement 1 ou 3; stigmates plumeux, en goupillon, ou filiformes et poilus. Ovaire libre, uniloculaire, monosperme; ovule soudé au péricarpe. Le fruit est un caryops indéniscenl, libre ou plus ou moins soudé avec les glumelles. Albumen farineux, épais; embryon placé latéralement en dehors de l'albumen. — Feuilles alternes, en- gainantes, à gaines fendues en long. . ( Epillels insérés dans les excavations du racliis 36 I Epillels non insérés dans les excavations du racliis 2 t, ( Epillels comprimés par le côté au moment de l'a Ihèse 3 " ( Epillels comprimés par le dos au moment de l'anthèse 33 ,- ( Giumeile inférieure carénée sur le dos, au moins au sommet. i \ Giumeile inférieure arrondie sur le dos, même au sommet. . . 20 i Giumeile supérieure uni-carénée 5' Giumeile supérieure bi-carénée 7 Giumeile supérieure nulle . . . Alopecurus (n" 6). ,. ( Epillels disposés en panicuie , 6 \ Epillets disposés en épi Cnjpsis (n° i) . i Epillels plans sur les faces ; giumes nulles Leersia ( n° 1 ) . Epillels convexes sur les faces ; giumes égales Baldingera (n" 2) . i Epillels en épi unique el terminal S Epillels en épis multiples, digités Cynodon (n** 10). Epillels en panicuie 10 / Epillets à une seule fleur hermaphrodite ; giumes égaies A Phleum (n" S). j Epillets à deux fleurs hermaphrodites ou plus ; giumes iné- V e:ales 9 12 — 382 — iEpi égal; caryops comprimé par le côlé et à faces planes. . . . Kœleria (n» 23) . Epi unilatéral ; caryops trigone Sclerochloa {a° 26). . „ ( Glumelles munies de poils à leur base 11 ( Glumelles nues à leur base 15 iEpillets renfermant de 5 à 7 fleurs hermaphrodites Phragmiles (n» 12). Epillets renfermant une seule fleur hermaphrodite 12 Caryops comprimé par le dos , dépourvu de sillon sur la face interne; glumelles longuement poilues à leur base. Calamagrostis (n° 13) . Caryops non comprimé, arrondi, pourvu d'un sillon sur la face interne ; glumelles brièvement poilues à leur base-. Jgrostis (n° ii) . iGlumelle inférieure bidentée ou bicuspidée au sommet ii Glumelle inférieure entière, dentelée ou émarginée au som- met la Glumelle inférieure bicuspidée , munie d'une arête sur le dos ; caryops comprimé par le côlé , non canaliculé ' Trisetum (n» 21) . a ( Glumelle inférieure bidentée (plus rarement entière ou émar- ginée et non aristée), munie d'une arête insérée au-des- • sous du sommet ; caryops comprimé par le dos, largement \ canaliculé Bromus (n° 57) . ( Glumelle supérieure ciliée sur les carènes IS I Dactylis (n» 51 ). ( Glumelle supérieure non ciliée sur les carènes 16 ( Glumelle inférieure prolongée en arête terminale •.. 16 I Vulpia (n° 5o) . ( Glumelle inférieure mulique ou mucronée, non aristée 17 ._ l Glumelle supérieure bidentée 18 ( Glumelle supérieure entière ou émarginée 1 î) Caryops triquètre, non canaliculé Poa (n" 27). Caryops comprimé par le dos, largement canaliculé M ! Caryops comprimé par le côté, non canaliculé \ Catabrosa (n" 2i) \ Caryops ovoïde ou globuleux, non comprimé, ni canaliculé. . \ Eragrostis (n» 28) . n„ ( Epillets disposés en épi 21 1 Epillets disposés en panicule 2-4 iGlumelle supérieure bidentée au sommet 22 Glumelle supérieure entière et aiguë au sommet ... Danthonia (n° 35) . 1 — 583 — aa ( Glumelle inférieure munie d'une arête sur le dos 29 ( Glumelle inférieure dépourvue d'arête sur le dos 23 Glumes égalant les fleurs ou à peu près ; caryops com- primé par le dos, plan-convexe, creusé d'un sillon Melica (n» 30) . Glumes plus courtes que les fleurs ; caryops comprimé par le 25 i dos, plan-convexe, non creusé d'un sillon 32 Glumes plus courtes que les fleurs ; caryops comprimé par le côté, non creusé d'un sillon Sesleria {n° 7). Glume supérieure plus longue que les fleurs ; caryops com- primé par le côté, non creusé d'un sillon Anlhoxanthum (q° 3) . i Glumelle inférieure munie d'une arête un peu au-dessous du sommet 25 Glumelle inférieure munie d'une arête sur le dos 26 Glumelle iuféricure dépourvue d'arête 30 Î Glumelle inférieure entière, obtuse ; caryops comprimé par le côté Holcus [a° 22) . Glumelle inférieure bifide; caryops comprimé par le dos Serrafaicus (n° 38) . f Arête dorsale articulée au milieu, épaissie en massue au som- met Corynephorus (n" 16). Arête dorsale non articulée, non épaissie au sommet 27 g- ( Glumes égales ou presque égales 28 ( Glumes Irès-inégales Arrhenatheriwi (n^ 20). ao i Arête dorsale non genouillée ; caryops glabre 29 I Arête dorsale genouillée; caryops velu.... j4wena (n» 19). Î Glumes plus longues que les fleurs; caryops creusé d'un sillon. Aira (n° 17). Glumes égalant les fleurs ; caryops dépourvu de sillon Deschampsia {a° 18). iEpillets munis d'une bractée pinnatipartite Cynosurus (n" 3-4) . Epilets dépourvus de bractée 31 i Glumelle inférieure en cœur à la base, ventrue Briza (no 29) . Glumelle inférieure non en cœur à la base, non ventrue. . . 32 Glumelle inférieure lancéolée , aiguë ; glumelle supérieure bifide Festuca (n" 36). Glumelle inférieure lancéolée , aiguë ; glumelle supérieure „n , obtuse et entière Molinia {n° 32) . ** Glumelle inférieure oblongue, obtuse ; glumelle supérieure bidentée Glyceria (n" 23) . Glumelle inférieure ovale, obtuse ; glumelle supérieure tron- quée ou émarginée 23 u — 384 — Epillets disposés en épi solitaire et terminal, entourés à leur base de soies exserles Selaria (n" 8). Epillets disposifes en épis multiples et digilés, non entourés de soies di Epillets disposés en panicule, non entourés de soies 35 Glumes presque égales Andropngon (n" \\). Glumes très-iuégales Panicum (n" 9). iGlumelle supérieure plane ; caryops bi-convexe 3i Glumelle supérieure bicaréiiée ; caryops plan-convexe Milium (no Ib). [ Epillets 2 ou 3 sur chaque dent du rachis ; glumes sétacées et simulant un involucre 37 Epillets solitaires sur cliaque dent du rachis ; glumes ne sinui- \ lant pas un involucre 58 Î Epillets uniflores ; caryops plan-convexe, creusé d'un sillon. . I/ordeum (n" 39;. Epillets bi-pluriflores ; caryops en gouttière, largement cana- , liculé Elijmiis (n» -40). Glumelle inférieure carénée sur le dos 3î> Glumelle inférieure arrondie sur le dos iO 36 58 ^0 _q ( Epi comprimé par le côté ; deux glumes... . Secale (n" ^1). ( Epi finement subulé ; glumes nulles IVardus (n" i7). ( Epillets appliqués contre l'axe par l'une des faces ; deux glumes 41 Epillets appliqués contre l'axe par l'un des bords ; une seule V glume Lolium (n» 4b). i Epillets plans-convexes, en épi compacte et subtétragone. . . Triticum (n» 42). Epillets bi-couvexes, en épi lâche, distique ou unilatéral... . 42 Epillets exactement sessiles Agropyrum {a° 43). Epillets brièvement pédicellés 45 Glumelle supérieure entière ; caryops appendiculé Brachypodium (n" 44). Glumelle supérieure bidentée ; caryops non appendiculé iVardurus {n° 46). 42 43 1. Leersia Soland. Epillets non insérés dans les excavations du rachis, compfimés par le côté, renfermant une fleur hermaplwodite. Glumes nulles. Glumelles 2, égales, conniventes et ne s'ctalant pas pendant l'anlhèse, carénées, aiguës et mutiqucs. Glumellules ovales. — 585 — glabres. Etamines 3. Styles courts; stigmates pliimeux, s'étalant sur les côtés de la fleur. Caryops glabre, libre, comprimé laté- ralement, oblong, non canalicidé. — Epillets en panicule ra- meuse. 1. li. or^T^oïilcs Soland. ap. Sivarz, FI. Ind. occ. 4, p. i32 ; Phalaris oryzoïdes L. Sp. Si. [Léersie à fleurs de riz.) — Epillets petits, pédicellés, formant une panicule lâche, d'un vert blanchâtre, rameuse, à rameaux capillaires, flexueux, rudes et très-étalés. Glumelles hérissées sur la carène de poils très-iné- gaux, fascicules, et sur les côtés de poils épars, très-petits ; l'in- férieure plus large. Feuilles linéaires-lancéolées, longuement acuminées, planes, rudes sur les deux faces, bordées d'aspérités dirigées en haut supérieurement, dirigées en bas inférieurement; gaines comprimées, rudes, les supérieures un peu élargies, toutes pourvues d'une ligule très-courte et tronquée. Chaumes dres- sés, ou courbés et même radicants à la base, velus sur les nœuds, quelquefois rameux à la base. Souche rampante, stolo- nifère. Bords (les rivières. Nancy, Bouxières-au\-Daines {Soyer-lFillemet), Frouard, Liverdun, Poiit-Saint-Vincent {Sitard), Tomblaine ; Cirey (^î7/oOî Toul, ruisseau qui borde le Jard, Pierre (llusson et Gély)- Rosicres-aux-Salines {Suard) ; Lunéviiie, Gerbéviller (Guibal); Sarre- bourg. 3Iefz, au Polygone (Warion), élang du moulin de Lorry (//o- landre); Sarraibe, Kœskastel ; Fénétrange, Hinsingen, Kirviiler (ïf a- rion); Bitche {Schultz). Epinal, Raniborvillers et Bruyères (.VoM^eo^ et Billot). Tf, Aoùl-seplembre. 2. Baldingera fi. der Wett. Epillets non insérés dans les excavations du rachis, comprimés par le côté, renfermant une fleur hermaphrodite, et les rudi- ments de deux autres fleurs. G lûmes 2, égales, unicarénées, mais non ailées sur le dos. Glumelles 2, égales, coriaces, uni- carénées, entières, aiguës, muliques, ne s'étalant pas pendant l'anthèse. Glumellules glabres et très-petites. Etamines 3. Styles 2, allongés ; stigmates plumeux, s'étalant au sommet de la fleur. Caryops glabre, libre, un peu comprimé latéralement , oblong, non canaliculé. — Epillets en panicule rameuse. 1. B. colorata FI. der Wettcr. t. i , p. 96 ; Phalaris arundinacea L. Sp. 80. {Ualdinijère colorée.) — Panicule Tome h. 21 — 386 — allongée, dressée ou penchée au sommet^ verte ou plus souvent panachée de vert et de violet, très-élalée j)endarit la floraison, contractée avant et après l'anthèse, très-ranieuse ; rameaux gé- minés ou ternes, anguleux, rudes au sommet, nus à la base, puis divisés, portant des épiiiets nombreux, rapprochés et inclinés d'un même côté. Epiiiets pédiceilés, ovales-lancéolés, comprimés. Glumes presque égiles, plus longues que les fleurs, lancéolées, aiguës, carénées, munies de trois nervures rudes. Glumelle in- férieure luisante, lancéolée. Feui.les vertes ou plus rarement panachées de vert et d^ blanc [Plialaris anmdinacea p picta L. Sp. 80), linéaires-lancéolées, acuminées, planes, rudes ^ur les bords et sur le dos vers le somniet; ligule allongée, obtuse. Chaumes roides, dressés. Souche forte, rampante, articulée. Commun aux bords des eaux dans lous les terrains, ip. Juin-juillet. 3. Anthdxanthlm L. Epiiiets non insérés dans les excavations du rachis, comprimés par lecôté, renfermant trois lleurs dontlesdeux inférieures stériles ç\ la supérievre hermaphrodite. Glumes ^, très-inégales, c^xè- nées; l'inférieure plus petite. Glumelles de la fleur fertile 2, petites, membraneuses, no/i carences, mais arrondies sur le dos, mutiques, ne s'étalant pas pendant l'anthèse. Glumellules nulles. Etamines 2. Styles 2 ; stigmates longs, plumeux, s'éta- lant au sommet de la fleur. Caryops glabre, libre, im peu com- primé latéralement, ovale, non canaliculé. — Epiiiets en pani- cule spiciforme. 1. A. odoratum L. Sp. 40. {Floiwe odorante) — Epiiiets inégalement et brièvement pédiceilés, formant une panicule spi- ciforme, compacte, simple ou quelquefois rameuse, d'un vert jaunâtre, plus rarement violacée. Glum.'s lancéolées, subulées; la supérieure plus longue que les fleurs et les embrassant, her- bacée, mais scarieuse sur les bords, munie de trois fortes ner- vures; l'inférieure de moitié plus courte, presque entièrement membraneuse, pourvue d'une seule nervure. Fleurs stériles couvertes de poils appliqués, l'inférieure munie au-dessus de la base d'une longue arête genouillée, la supérieure pourvue sous le sommet d'une arête droite beaucoup plus courte. Glumelles de la fleur fertile glabres et très-petites. Feuilles d'un vert gai. — 587 — planes, linéaires-lancéolées, rudes en dessous et sur les bords, un peu velues ou glabres; les caulinaires d'autant plus courtes et d'autant plus longuement engainantes qu'elles sont placées plus haut, toutes barbues à l'entrée de la gaine ; ligule tronquée. Chaumes grêles, dressées, lisses. Souche fibreuse. — Plante odorante, même après la dessiccation. Coaimun dans les prairies, les bois et jusque sur les pelouses des hautes Vosges, nf. Mai-juia. 4. Crypsis Ait. Epillets non insérés dans les excavations du rachis, comprimés par le côté, renfermant une seule fleur hermaphrodite. Glumes 2, inégales, carénées; l'inférieure plus petite. Glumelles 2, membraneuses, unicarénées, mutiques, ne s'étalant pas pendant Tanthèse. Glumellules nulles. Etamines 2 ou 3. Styles 2, allon- gés ; stigmates plumeux, s'étalant au sommet de la fleur. Ca- ryops glabre, libre, comprimé latéralement , ovale, non canali- culé. — Epillets en épi dense. 1. C. alopccuroïdes Schrad. FI. germ. 1 ,p. 167 . {Cryp- side Vulpin.) — Epillets disposés en épi cylindrique, obtus, atténué à la base, serré, d'un violet noirâtre, non enveloppé à la base par la gaine de la feuille supérieure. Glumes rudes sur la carène. Etamines toujours trois. Feuilles d'un vert un peu glauque, linéaires, acuminées, courtes, étalées, rudes sur les bords et en dessus; ligule remplacée par une rangée de poils. Chaumes très-nombreux, inégaux, se développant successive- ment, gencuilléset couchés à la base, puis redressés, étalés en cercle, presque entièrement couverts par les gaines des feuilles. Racine libreuse. Champs inondés pendant l'hiver. Nancy, Tomblaine, Saulxures {Trovp); Pont-à-Mousson (iére); Dieuze, élang de Lindre. Metz, près du bois de Borny {Suieirol), Marange {Monard),Mav\y {Taille fert).Q- Aoùl-seplembre. b. Phlei'M L. Epillets non insérés dans les excavations du vvit\\\%, comprimés par le cCté, renfermant une fleur hermaphrodite et parfois le rudiment d'une seconde fleur placée au-dessus. Glumes 2, ,( — 388 — égales, uiiicarénées, tronquées plus ou moins obliquement au sommet prolongé en une pointe saillante. Glumelles 2, inégales; l'inférieure imicarénée, tronquée et irrégulièrement dentelée au sommet; la supérieure bidentée, pourvue de deux carènes rap- prochées et séparées par un sillon étroit, ne s'étalant pas pen- dant Tanthèse. Glumellules 2, glabres, bifides. Etamines 3, Styles 2, courts; stigmates longs, plumeux, s'étalant au sommet de la fleur, Caryops glabre, libre, comprimé latéralement, oblong, non canaliculé. — Epillets en épi serré. Glunies munies d'une carène dorsale ciliée 2 Giumes niunies'-d'une carène dorsale glabre ( P. asperum (n° 3). a ( Glunies tronquées à angle droit P. pratense (n» 1). 1 Giumes très-obliquement tronquées. . . . P. Bœhmeri (n" 2). 1. P. pratense L. Sp. 19. [Fléole des prés.) — Epillets imiflores, sans rudiment d'une deuxième fleur, disposés en épi cylindrique, obtus, très-sey^ré, verdàtre. Giumes linéaires-oblon- gues, tronquées à angle droit au sommet, munies de deux ner- vures latérales rapprochées et d'une carène droite longuemeiU ciliée et terminée par une arête. Glumelles de moitié plus courtes que les giumes. Feuilles assez longues, planes, très- aiguës, un peu rudes sur les laces, mais beaucoup plus sur les bords; les caulinaires supérieures à limbe plus court que la gaine. Chaumes dressés, ou un peu couchés à la base. Souche courte, fibreuse. K Genuinum Nob. Epi allongé; chaume non tuberculeux ù la base. /3 Nodosum Gaiid. Helv. I , p. i64. Epi court; chaume tu- berculeux à la base. P. nodosum L. Sp. 88. Commun dans les prairies de tous les terrains, if' Juin-juillet. 2. P. Bœhmeri Wibel, Prim. fl. iverfh. p. 125 ; Phalaris phleoïdes L. Sp. 80. {Fléole de Èehmer.) — Epillets renfer- mant une fleur fertile et le rudiment d'une deuxième fleur, disposés en épi cylindrique, atténué aux deux extrémités, un peu lâche et quelquefois un peu interrompu à la base, d'un \ert jaunâtre ou purpurin. Giumes linéaires-oblongues, très- obliquement tronquées au sommet, couvertes de petits points saillants, munies de deux nervures latérales rapprochées, et d'une carène droite, plus ou moins longuement ciliée et terminée — 389 — par une arête. Glumelles plus courtes que les glumes. Feuilles courtes, planes, rudes sur le dos, munies d'une bordure blanche, cartilagineuse, dentelée et tranchante ; les cauliuaires à limbe beaucoup plus court que la gaîne. Chaumes luisants, dressés, mais quelquefois genouillés et un peu couchés à la base. Souche courte, fibreuse. Commun sur les coteaux du calcaire jurassique. Nancy, Ponl-à-Mous- sou, Toul. Metz. Verdun, Commercy, Sainl-Mihiel {Léré). Neufchâleau. Se retrouve sur le muschelkalk à Rambervillers {Billot), if. Juin- juillet. 3. P. aspernm Jacq. Coll. 1 , p. iiO. {Fléole rude.) — Epillets renfermant une fleur fertile et le rudiment d'une deuxième fleur, disposés en épi cylindrique, un peu atténué au sommet, dense, d'un vert glauque. Glumes cunéiformes, con- tractées au sommet en un court muci^on, ponctuées-tuberculeuses, munies de deux nervures latérales écartées, et d'une carène droite, rude et non ciliée. Glumelles plus courtes que les glu- mes. Feuilles courtes, planes, rudes sur les bords ; la supérieure à gaîne un peu ventrue. Chaumes roides, dressés, simples ou rameux. Racine fibreuse. Lieux secs. Châlel-sur-Moselle [Vincent), ©.Avril-mai. 6. Alopecurus L. Epillets non insérés dans les excavations du rachis, compnWs par le côté, convexes sur une face, plans sur l'autre, renfer- mant une seule fleur hermaphrodite. Glumes 2, presque égales, libres ou brièvement soudées à la base, carénées, mutiques ou aristées. Glnmelle unique, membraneuse, unicarériée, entière, aiguë, aristée au-dessus de la base, ne s'étalant pas pendant l'antlièse. Glumellules nulles. Etamines 3. Styles 2; stigmates filiformes et pubescenls, s'étalant au sommetde la fleur Caryops glabre, libre, comprimé latéralement , ovale, non canaliculé. — Epillets en épi dense. Glumes soudées dans leur moitié inférieure 2 Glumes à peine soudées à la base. . , i iEpi cylindrique; gaîne de la feuille supérieure non vésiculeuse. 3 Epi <.voïde ou ovuïde-oblong ; gaine de la feuille supérieure vésiculeuse A. utriculatus (n^ 3). M — 390 — f Epi oblus, à rameaux portant cliacun de i-G épillets „\ A. pj'atensis (n° 1). '* l Epi aigu, à rameaux portant chacun un seul épillet \ A. agrestis (n° 2). ÎGlumelle aiguë, munie d'une arête exserte A. geniciifulus (n" 3). Glumelle obtuse, munie d'une arête incluse. A. fulvus (n^ 4). 1. A. pratensis L. Sp. 88. {Vvlpin des prés.) — Epillets disposés en épi cylindrique, obtus, très-compacte, d'un \ert pâle ou plus rarement d'un violet noir, à rameaux très-courts et portant de quatre à six épillets. Gluraes lancéolées, aiguës, soudées jusqu'au milieu , longuement ciliées sur la carène , pubescentes sur les nervures latérales. Glumelle unique lan- céolée, aiguë ou obliquement tronquée, pubescente au sommet, munie de cinq nervures vertes et au-dessous du milieu d'une arête rude et exserte. Feuilles linéaires-lancéolées, planes, très- rudes sur les bords, longuement engainantes; gaines lisses, la supérieure un peu épaissie au milieu, mais non vésiculeuse. Chaumes dressés ou couchés-genouillés à la base, lisses. Souche épaisse, oblique, articulée, émettant de courts stolons. Commun ; prairies, dans tous les terrains, -y;. Mai-juin. 2. A. agrestis L. Sp. 89. ( Vidpin des champs.) — Epillets disposés en épi cylindrique, atténué aux deux extrémités, un peu lâche, verdàtrc ou violacé, à rameaux courts, simples et pointant un seid épillet. Glumes lancéolées, acuminées, soudées jusqu'au milieu, étroitement ailées et brièvement pubescentes sur la carène. Glumelle unique lancéolée , obtusiuscule, dé- pourvue de nervures, portant au-dessous du milieu une arête rude et exserte. Feuilles linéaires, acuminées, planes, rudes sur les bords et en dessus, longuement engainantes; gaine supé- rieure cylindrique. Chaumes dressés ou ascendants, un peu rudes sous l'épi. Racine fibreuse. — L'épi mince, de moitié plus étroit, plus lâche, le port grêle de toute la plante la distin- guent, au premier coup d'œil, de l'espèce précédente. Commun dans les champs de tous les terrains. 0. Juin-juillet. 3. A. genicniatus L. Sp. 89. ( Vulpin genouHlé.) — Epil- lets oblongs, rétrécis à la base, mais également larges au milieu et nu sommet, disposés en épi cylindrique, oé^i/s, d'un vert blan- châtre ou tiolacé, aussi mince et ordinairement plus court que — 391 . -- dans l'espèce précédente, à rameaux très-courts et portant plu- sieurs épillets. Glumes oblongues^ un peu obtuses, scarieuses sur les bords, à peine soudées à la base, pubescentes sur la face externe, longuement ciliées sur la carène. Glumelle unique lancéolée, aiguë, dépourvue de nervures, portant vers le quart inférieur une arête rude et du double plus longue que les glumes. Feuilles faiblement glauques, linéaires, acuminées, planes, rudes sur les bords et en dessus, longue- ment engainantes; gaine supérieure cylindrique. Chaumes genouillés et couchés à la base, puis redressés, tout à tait lisses; les latéraux souvent longuement rampants, poussant des racines et un faisceau de feuilles à leurs nœuds. Hacine fibreuse. Commun dans les marais, les fossés, les lieux humides. ©. Mai-août. -4. .4. fulTus Sm. Engl. bot. 21 , tab. 1467 . ( Vidpiri fauve .) — Epillets elliptiques, rétrécis au sommet comme à la base, disposés en épi cylindrique, un peu aminci au sommet, d'un vert glauque, à rameaux très-courts exportant plusieurs épil- lets. Glumes oblongues, wt peu obtuses, scarieuses sur les bords, à peine soudées à. la base, pubescentes sur la face externe, ciliées sur la carène. Glumelle unique lancéolée, très-obtuse, portant à son milieu ou un peu au-dessus une arête qui ne dépasse pas les glumes. Feuilles glauques , linéaires, acuminées, planes, rudes sur les bords et en dessus, longuement engainantes; gaîne supérieure cylindrique. Chaumes grêles, genouillés, ascendants, tout à fait lisses. Racine fibreuse. Marais, lieux humides dans les terrains d'alluvion et sur le grès. Nancy, Montaigu, la ^Falgrangc ; Roviile ; Lunévilie (Gtiibal) ; Sarrehourg {de Baudot). Bhchc {Schultz). Epinal, Chàlel-sur-3IoseIle {docteur Berher); Rambervillcrs {Billot). Q. Mai-août. 5. A. utricuiatus Pers. Syn, i , p. 80 ; Phalaris utricu- lata L. Sp. 80. [Vulpin ù vessies.) — Epillets plus grands que dans nos autres espèces, rétrécis au sommet, disposés en épi ovoïde, compacte, d'un blanc verdàtre ou purpurin, à rameaux très-courts, simples, ne po7'tant qu'un seul épillet. Glumes longuement acuminées, très-aiguës, soudées jusqu'au milieu, à carène mince et rude au sommet, épaissie, cartilagineuse et longuement ciliée dans sa moitié inférieure. Glumelle unique lancéolée, obliquement tronquée, longuement tubuleuse à la -- 39-) — base, munie de 3-5 nervures , portant p?'esque à la base une arête rude et deux fois plus longue que la glume. Feuilles vertes, courtes, étroites, linéaires, aiguës, planes, un peu rudes en dessus et sur les bords, longuement engainantes ; la gaine supérieure enflée-vésiculeuse dans sa moitié supérieure. Chaumes dressés ou ascendants, lisses. Racine fibreuse. Prairies fertiles, sur le lias, le calcaire jurassique et les marnes iri- sées. Nancy, prairie de Tomblaine, la Malgrange {Suyer-ff^illemet) ; Champigneules , Liverdun ; Foug, Toul {Ilnsson et Gély) ; Chàleau- Salins {Léré) ; Ponl-à-Mousson ; Sarrebourg {de Bnndot). Metz. Monti- gny, la Maison-Rouge ; entre la Grange-aux-Ormes et Marly {Hulandre), bords de la Seille {l'abbé Cordonnier), Frescali, Ars-sur-Mosellc, Ro- zérieides {Monai-d), Queuleu, le Saulcy (fFaWow) ; Hayange ; vallée de la Sarre, entre Sarreguemines et Sarrebruck {Schultz). Comniercy, Sampigny, Saint-Miliiel {Léré), Bar-le-Duc. Neufchâteau, Mirecourt, Poussey {Mougeut) ; Igney , Châtel-sur-Moselle , Dognéville {docteur Derher). 0. Mai-juin. 7. Sesleria Scop. Epillets non insérés dans les excavations du rachis, comprimés par le côté, renfermant de deux à six fleurs hermaphrodites. Glumes 2, py^esque égales, carénées, lancéolées, aiguës. Glu- melles 2, ne s'étalant pas pendant l'anthèse ; l'inférieure oblon- gue, arrondie sur le dos, plurinerviée, terminée par quelques dents mucronées ou aristées ; la supérieure bitide, munie sur le dos de deux carènes séparées par un sillon. Glumeliules 2, oblongues. Etamines 3. Styles courts ; stigmates filiformes et pubescents, s'étalant au sommet de la fleur. Caryops velu au sommet, libre, comprimé par le dos, obové, convexe en dehors, déprimé à la base de la face interne. — Epillets en épi dense. 1. !S. cœrulea Arduin, Spec. 2, p. 18, tab. 6, f. 3-5; Cy- nosurus cœrideus L. Sp. 105. {Seslérie bleue.) — Epi oblong ou ovoïde, serré, presque simple, luisant, bleuâtre, ou panaché de bleu et de blanc, ou plus rarement tout à fait blanc. Epillets très-brièvement pédicellés, bi-triflures, les inférieurs pourvus d'une bractée ovale, mucronée et amplexicaule. Glumes munies d'une nervure dorsale qui se prolonge souvent en une petite arête. Glumelle inférieure pourvue de cinq nervures et de poils courts et appliqués. Feuilles linéaires, oblu-es, planes, carénées, rudes sur les bords, vertes en dessous, glaucescentes et souvent — 393 — munies de quelques poils en deseiis; les caulinaircs très-courtes ; ligule tronquée. Chaumes dressés, longuement nus au sommet, formant avec les feuilles radicales fasciculées un gazon serré et entouré à sa base par les gaines desséchées des anciennes feuilles. Souche courte, fibreuse. Très-commun dans les bois du calcaire jurassique de la Meurtlie, de la Moselle, de la Meuse el des Vosges. ip- Mars-avril. 8. Setauia p. Deauv. Epillets non insérés dans les excavations du rachis, comprimés par le dos, plans-convexes , renfermant detœ fleurs, dont l'in- fêrieure mâle et la supérieure hermapJtrodite, entourées à leur base de soies rudes et cxsertes. Glumes 2, inégales, concaves, mutiques. Glumelles 2 (ou une seule à la fleur mâle), égales, coriaces, rugueuses ou ponctuées, ne s'étalant pas pendant l'an- thèse; l'inférieure ovale, convexe sur le dos, mutique ou aris- tée, la supérieure jo/fl»? et entière, non carénée. Etamines 3. Styles 2, allongés, distants à leur base; stigmates en goupillon, s'étalant au sommet de la fleur. Caryops glabre, libre, ovale, comprimé par le dos, plan-convexe, déprimé à la base de la face interne. — Epillets en épi dense. , Bractées munies de petits aiguillons dirigés en bas, ce qui I rend l'épi rude, lorsqu'on le passe entre les doigts de bas en A haut S. verlicillala (n" \). I Bradées munies de petits aigfillons dirigés en haut, à épi I non rude, lorsqu'on le passe entre les doigts de bas en 1 haut 2 iGlumelle inférieure lisse; plante verte.. S. viridis {n'^ 2) . Glumelle inférieure ridée en travers ; plante glauque cJ. glauca {n" o) . \ . S. -vertîcillata Pal. de Beauv. Agrost. p. ôi ; Panicum verticillatum L. Sp. 82. {Sétaria verticillé.) — Epi cylindri- que, un peu interrompu à la base, vert ou rarement lavé de pourpre, très-rude au toucher lorsqu'on le passe entre les doigts de bas en haut, à rachis anguleux, très-rude, à pédoncules très-courts, les inférieui^s presque verticillés et portant plusieurs epillets ; pédicelles exti émement courts, dilatés au sommet en forme de sciitelle; bractées sétacées, aculéolées à rebours, s'ac- — 594 — crocliant aux doigts, solitaires ou géminées ou ternées à la base des pédicelles et des pédoncules. Epillets ovoïdes, obtus, glabres. Glumes membraneuses ; l'inférieure de moitié plus courte, plane sur le dos, aiguë; la supérieure concave, obtuse, égalant la tleur. Glumelle inférieure coriace, lisse et luisante. Feuilles linéaires, acuminées, pliines, rudes sur les bords et sur les faces, velues à l'entrée de la gaîne et munies de quelques poils à la iace supérieure. Chaumes dressés ou couchés à la base, rameux et comprimés inférieurement, très-rudes sous l'épi. Racine fi- breuse. « Genuina Nob. Bractées dépassant les epillets. p Breviseta Nob, Bractées ne dépassant pas les epillets. Peu commun; lieux cultivés; graviers au bord des rivières. Nancy, [Soyer-lf illemet) ; Sarrebourg [de Baitdut). Metz (//ulnndre), Queu- leu, le Sablon, Plappeville, Lessy {Wa^-ion); Hayange. Verdun {Doisy), Sampigny {Al. le curé Pierrot). 3Iirecourt {Mougeot). Q. Juillet- aoùt. 2. S. Tîridîs Pal. de Beauv. Agrost. 51 ; Panicum viride L. Sp. 83. {Sétaria vert.) — Épi cylindrique, serré, vert ou plus rarement lavé de pourpre, lisse lorsqu'on le passe entre les doigts de bas en haut, à rachis anguleux, non rude, couvert de poils mous, à pédoncules très-courts, rameux, à pédicelles dilatées au sommet ; bractées nombreuses, couvertes de petits aiguillons dirigés en haut. Epillets plus petits que dans le pré- cédent, ovoïdes, obtus, glabres. Glumes membraneuses; l'in- férieure de moitié plus courte, plane sur le dos, aiguë ; la supé- rieure concave, obtuse, égalM lu. fleur. Glumelle inférieure coriace, lisse et luisante. Feuilles l.néaires, acuminées, planes, un peu rudes aux bords, velues à l'entrée de la gaîne et munies de quelques poils à la face supérieure. Chaumes dressés ou éta- lés, roides, rarement rameux. Racine fibreuse. Très-commuu dans les lieux cultivés de tous les terrains. ©. Juillel- août. 3. fi. ^laiica Pal. de Beauv. Agrost. p. 5 i ; Panicum glau- cum L. Sp. 83. [Sétaria glauque.) — Épi cylindrique, dense, rameux, à la fin jaunâtre, lisse lorsqu'on le passe entre les doigts de bas en haut, à rachis anguleux, velu, à rameaux et pédicelles plus courts que dans les espèces précédentes ; bractées sétacées, d'un jaune safran, munies d'aiguillons dirigés en haut, très- nombreuses et dépassant les épiUets. Epillets ovoïdes, obtus. — 39o — glabres. Glumes membraneuses; l'inférieure plus petite, lan- céolée et plane; la supérieure concave, largement ovale, obtuse, de moitié plus courte que la fleur. Glumelle intérieure coriace, élégamment ridée en travers. Feuilles moins rudes que dans le précédent, munies de longs poils blancs au-dessus de l'entrée de la gaine. Chaumes ordinairement plus robustes. Lieux cullivés, sur l'alluvion et sur le grès. Nancy, la Malgrange, Ileillecourl, Tomblaine, Bosscrville ; Ponl-à-Mousson et Cliàleau-Salins (Léré) ; Dombasie, Rosières, Badonviller (Suard) ; Lunéville (Guibal) ; Sarrebourg {de Baudot). Blelz, Augny, Bloury, le Sablon {Hotandre) , Woippy (Fuurnel) ; Sierck [l'abbé Cordontiicr) ; Forbacti, Sarralbe, Sallzbroiin, Kœskaslei, Herbilzlieim, Eicli, Uiich {ITarion); Bilche {S( hi(llz). Coinmercy, Sampigny (/!/. le curé Pierrot). Epinal, Vagney (docteur Berhet) ; Bruyères (Muugeot), Rambervillers {Billot). Q. Juillei-aoùt. 9. Pamcum L. Epillets non insérés dans les excavations du racliis, comprimés par le dos, plans-convexes, renfermant deux /leurs dont l'infé- rieure mâle ou neutre et la supérieure hermaphrodite, nues à leur base. Glumes 2, très-inégales, concaves, mutiques; l'infé- rieure très-petite ou nulle. Glumelles 2 (ou une seule à la fleur inférieure), ('g.iles, coriaces, lisses, ne s'étalant pas pendant Fan- thèse ; l'inférieure ovale, convexe sur le dos, mulique ou aris- tée ; la supérieure plane, entière, twn carénée. Glumellules 2, glabres, charnues Etamines 3. Styles 2, longs, distants à leur base; stigmates en goupillon, s'étalant au sommet de la fleur. Caryops glabre, libre, elliptique, comprimé par le dos, convexe sur les deux faces, non canaliculé. — Epillets en épis ou plus rarement en panicule fasciculée. , \ Epis digités 2 \ Epis en panicule P. Crus-galli {n° 3). 2 Feuilles velues ; glume supérieure de moitié plus courte que les glumelies P. sanguinale (n" i). Feuilles glabres ; glume supérieure égalant les glumelies. . . . P. glabrum (n" 2). 1. P. saiis^uiiiale L. Sp. 84. {Panic sanguin.) — Epillets petits, lancéolés-oblongs et disposés en 6-8 épis fascicules, pres- que digilés, d'abord dressés, puis étalés, linéaires, unilatéraux, ordinairement violacés. Glumes très-inégales; l'inférieure très- — 5% — petite, squamiforme ; la supérieure lancéolée, aiguë, linement velue, de moitié plus courte que la gluraelle. Glumelle infé- rieure glabre sur sa face externe, mais pubescente sur les bords, non ciliée sur les nervures latérales. Feuilles courtes, étalées, linéaires-lancéolées, acuminées, rudes sur les bords, plus ou moins velues sur les faces et sur la gaine. Chaumes nombreux, étalés en cercle, ascendants, souvent radicants à leurs nœuds in- férieurs. Racine fibreuse. Lieux cultivés. Rare à Nancy {Soyer-Willemet) ; commun à Sarrc- bourg [de Baudot). Metz [Hotandre). Verdun {Doisy). Epinal {Muu- geot); Rambervillers {Billot). 0. Juillet-octobre. 2. P. g^iabrum Gaud. Agrost. 1, p. 22. {Panic glabre.) — Se distingue du précédent par les caractères suivants : épis plus courts, seulement au nombre de 2 à 4, plus grêles; épillets de moitié plus courts, plus larges proportioniiément, elliptiques; glumes plus inégales ; l'inférieure membraneuse, transparente, souvent avortée ; la supérieure ë^«/fl?(? la glumelle ; glumelle inférieure pubescente, mais glabre sur les nervures; feuilles en- tièrement glabres si ce n'est à l'oritice des gaines; chaumes or- dinairement plus nombreux, plus grêles, plus courts, tout à fait couchés. Commun dans les champs sablonneux sur Talluvion et le grès vosgiou. Nancy, Montaigu, Tomblaine, la Malgrange, Neuves-Maisons; Dombasic, Rosières, Lunéville (Suard); IJadonviller {Soyer-Willemet); Sarre- bourg, Dabo, Walscheid {de Baudoi). Metz, Woippy, la Grange-aux- Ormes [Holandre), Jouy-aux-Arcbes {de Marcilly), Olgy, Saulny {Taillefert) ; Bitche {SchiUlz). Verdun et Commercy (Ooby). Epinal {docteur Berher), Rambervillers; Neufchàteau (J/ow^eoO- ©■ Juiliel- octobrc. 3. P. Crns-g'alli L. Sf. 83. {Po.nic pied de coq.) — Epil- lets ovoïdes, aigus, portés sur des pédonculfis très-courts et ra- raeux, rapprochés, disposés en épis nombreux, unilatéraux, vei- dàtres ou violacés, alternes ou plus rarement opposés le long d'un axe central anguleux et rude, d'autant plus longs et plus écartés qu'ils sont plus inférieurs, formant par leur réunion une paniculc oblongue, Glumes ciliées sur les nervuies et très-iné- gales; celle de la fleur stérile concave extérieurement, terminée tantôt par une arête très-courte, tantôt par une arête très-longue, flexupuse et rude. Glumelles de la Heur hermaphrodite luisantes et sans nervures. Feuilles linéaires-lancéolées, acuminées, sou- — 397 — vent onduleuses sur les bords^ munies d'un bord blanc, étroit, cartilagineux et très-rude ; gaines comprimées, glabres. Chaumes robustes, arrondis-comprimés, dressés ou ascendants. Racine fi- breuse. Commua dans les lieux humides et sablonneux de tous les terrains. 0. Juillel-aoùt. 10. Cyîsodon Rich. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comprimés par le côté, renfermant une seule fleur hermaphrodite, mais avec le rudiment d'une deuxième. Glumes 2, presque égales, carénées, mutiques. Glumelles 2, un peu coriaces, lancéolées, ne s'étakmt pas pendant l'anthèse ; l'inférieure unicarénée, ai- guë, mutique ; la supérieure bidentée et munie sur le dos de deux petites carènes l'approchées et séparées par un sillon. Eta- mines 3. Styles 2, courts ; stigmates en goupillon, s'étalant au sommet de la fleur. Garyops glabre, libre, oblotig, comprimé par le côté, non canaliculé. — Epillets en épis linéaires, unila- téraux et réunis en ombelle simple au sommet de la tige. 1. C Dactyloii Pers. Syn. i , p. 85; Panicum Dactylon L. Sp. 85. {Chiendent dactyle.) — Epillets petits, presque ses- siles, uniflores, disposés sur un double rang en 4-7 épis digités, étalés, linéaires, unilatéraux, verdàtres ou violacés. Glumes très- aiguës, rudes sur la carène, membraneuses sur les côtés. Feuilles glauques, courtes, linéaires, acuminées, sétacées, rudes sur les bords, un peu velues, munies de deux taches jaunes à la base du limbe. Chaumes fleuris genouillés et rameux à la base, ascen- dants ; chaumes stériles plus courts, couchés, munis de feuilles étalées, rapprochées et distiques. Souche dure, longuement ram- pante. Bords des champs, lieux sablonneux, Argonne {Doisy). Neufchâleau {Mougeot). ip- Juillet-aoùl. H. Andropogon L. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comjor/mes par le dos, géminés, l'un sessile et hermaphrodite, l'autre pé- dicellé et mâle; l'épillet hermaphrodite renfermant deux fleurs, dont l'inférieure stérile est réduite à une écaille qui simule une TOME 11. 22 -- 598 — troisième glumelle. Gliimes 2, presque égales, mutiques ou la supérieure aristée. Glumelles 2, inégales^ membraneuses, s'éta- lant pendant Tanthèse ; l'inférieure convexe sur le dos ; la supé- rieure plus courte et aristée dans les fleurs fertiles. Glumellules 2, glabres, tronquées. Etamines 3. Styles 2, allongés; stigmates en goupillon, s'étalant au sommet de la fleur. Caryops glabre, libre, oblong, comprimé par le dos, non canaliculé. — Epillets en épis linéaires, solitaires ou fascicules au sommet de la tige. \ . A. Ischïemum L. Sp. 1483. {Barbon pied de poule.) — Epis au nombre de cinq à six, linéaires, brièvement pédoncules, opposés et rapprochés au sommet de la tige, verts ou purpurins, étalés pendant l'antlièse puis dressés; axe fragile, longuement velu sur les côtés, ainsi que les pédicelles des fleurs mâles. Epil- lets hermaphrodites à glumes presque égales et ' plus longues que la fleur; l'inférieure multinerviée, velue inférieurement, faiblement émarginée au sommet; la supérieure carénée, munie de trois nervures et ciliée sur la carène. Glumelles trois, dont la médiane terminée par une arête genouillée au milieu et 2 à 3 fois plus longue que la glume. Epillets mâles à glume inférieure glabre sur le dos; la supérieure non carénée; fleur non aristée. Feuilles glauques, linéaires, acuminées, carénées, rudes sur les bords et sur la carène, pourvues surtout dans leur moitié infé- rieure de poils épars, tuberculeux à leur base; gaines compri- mées; ligule remplacée par une rangée de poils. Chaumes dres- sés ou ascendants, souvent rameux et alors canaliculés au-dessus des rameaux. Souche rampante. Très-rare ; coteaux calcaires. Nancy, avanl-garde de Pompey [Suyer- JVillemet). Neufchàleau (Mougeot). ip. Juillel-aoùt. 12. Phragmites Trin. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comprimés par le côté, renfermant de trois à sept fleurs, dont l'inférieure est mâle et nue à sa base, les supérieures hermaphrodites, en- tourées de longs poils à leur base. Glumes 2, inégales, carénées; l'inférieure plus petite. Glumelles 2, très-inégales, membraneu- ses, s'étalant pendant Tanthèse ; l'inférieure lancéolée, aemnî>iee, subulée, entière; la supérieure plus petite, bicai^énée. Glumel- lules 2, glabres, charnues. Etamines 3. Styles 2, longs; stigmates en goupillon, s'étalant sous le sommet de la fleur. Caryops — Epillets en panicule très-rameuse. — 399 — i. P. comiuuiiis Trin. Fund. agrost. p. i34 ; Arundo Phragmites L.Sp. 120. {Roseau commun.) — Panicule très- grande, très-fournie, d'abord dressée, puis penchée, très-ra- meuse; rameaux filiformes, anguleux, plus ou moins rudes, divisés, disposés en demi-verticilles et velus à leur point d'inser- tion au rachis. Epillets bruns, renfermant de 4-6 fleurs. Giunies plus courtes que les fleurs, lisses ; la supérieure du double plus grande. Glumelle supérieure ciliée sur les carènes, trois fois plus courte que l'inférieure. Feuilles grandes, d'un vert un peu glauque, plus rarement panachées de vert et de blanc, fermes, linéaires-lancéolées, longuement et linement acuminées, planes, rudes sur les bords; ligule remplacée par une rangée de poils. Chaumes roides, dressés, très-feuillés, ^atteignant la taille d'un homme. Souche longuement rampante. Commun dans les marais et le long tics rivières, dans tous les terrains. If- Aoùt-septenibre. 15. Calâmagrostis Adans. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comprimés par le côté, renfermant une seule fleur hermaphrodite et parfois le rudiment d'une deuxième fleur. Glumes 2, presque égales, plus longues que les fleurs, carénées, aiguës. Glumelles 2, inéga- les, membraneuses, s'étalant pendant l'anthèse ; l'inférieure lon- guement poilue à sa base, oblongue, carénée, tronquée et souvent dentée au sommet, aristée sur le dos; la supérieure plus courte, pourvue sur le dos de deux petites carènes rapprochées et sé- parées par un sillon. Etamines 3. Stigmates presque sessiles, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops glabre, libre, linéaire-oblong, un peu comprimé par le dos, déprimé et pres- que canaliculé à la face interne. — Epillets en panicule très- rameuse. . ( Poils de la fleur plus longs que les glumelles. . : 2 ( Poils de la fleur égalant les glumelles ou plus courts a f Glumelle inférieure portant sur le dos une arête aussi longue qu'elle C. Epiyeios (n" 1). Glumelle inférieure portant au sommet une arèle beaucoup plus courte qu'elle C. lanceolata (n° 2). f Poils de la fleur égalant les glumelles. . C. munluna (n» 5). 5 I Poils de la fleur quatre fois plus courts que les glumelles. . . . (_ C. sylvallcu (n" it). — 400 — 1. C Epi^eios Roth, Tent. /?. germ. i, p. 34; Arundo Epigeios L. Sp. 120. {Calamagrostis épigeios.) — Epillets très-nombreux, ordinairement violacés, quelquefois tout à fait verts [C. glauca Rchb. FI. exe. 57) ou plus rarement verls et étroitement bordés de violet [C. Huebneriana Rchb. l. c), épaissis à la base, lancéolés, subulés, disposés en une longue panicule très-rameuse, roide, compacte, à rameaux fins, dres- sés, rudes, niis à la base, fascicules de manière à donner à la panicule un aspect lobé. Glumes atténuées en acumen subulé et comprimé latéralement, très-rudes sur la carène et sur les bords. Glumelle inférieure de moitié plus courte que la glume, bifide, portant sur le dos vers son milieu une arête droite, mince et qui n'atteint pas la longueur des glumes; poils nombreux, presque aussi longs que les glumes. Feuilles glauques, fermes, roides, linéaires, très-longuement acuminées, sétacées, très-lon- gues, très-rudes sur les bords et sur la face supérieure; gaînes striées, rudes; ligule aiguë, ensuite fendue. Chaumes roides, dressés, robustes. Souche rampante. Commun dans les lieux humides des bois de tous les terrains, ip. Juil- let-août. 2. C. lanceoiata Roth, Tent. fl. germ. 1 , p. 34; Anmdo Calamagrostis L. Sp. 121 . [Calamagrostis lancéolé.) — Epil- lets violacés, lancéolés, subulés, disposés en une longue panicule lâche, d'abord dressée, puis penchée au sommet, très-rameuse, à rameaux fins, étalés, flexueux, rudes, et dont les plus courts sont pourvus de fleurs jusqu'à la base. Glumes plus minces et plus molles que dans l'espèce précédente, un peu inégales, rudes extérieurement , atténuées en un acumen subulé et comprimé latéralement. Glumelle inférieure d'un tiers plus courte que la glume, dentée ou faiblement émarginée au som- met, portant dans l' échaiicimre une arête courte, droite qui dé- passe à peine les dents ; poils nombreux, un peu plus courts que les glumes. Feuilles ordinairement un peu velues à la face supérieure, moins fermes et moins roides que dans l'espèce pré- cédente, moins rudes, à nervures de la face inférieure plus égales et moins rapprochées. Chaumes dressés ou un peu cou- chés à la base, grêles. Souche rampante. Rare; prés humides. Nancy, Belle-Fontaine {Soyer-Willemet), Fonds de Toul, Tjr. Juillcl-aoûl. — 401 — 3. c luontana Host, Gram. 4, tab. 46. [Calamagrostis des montagnes.) — Epillets panachés de violet et de jaunâtre, ovales-lancéolés, disposés en une longue panicule étroite, ayant quelque ressemblance avec celle du Holcus mollis, rameuse, à rameaux tins, rudes, d'abord étalés, puis redressés après la flo- raison, flexueux, et dont les plus courts sont pourvus de fleurs jusqu'à la base. Glumes lancéolées, brièvement acuminées, ru- des sur les bords et sur la carène. Glumelle inférieure d'un quart plus courte que la glume, violacée et dentée au sommet, portant un peu au-dessus de sa base une arête genouillée qui dépasse un peu les glumes ; poils égalant les glumelles ou un peu plus courts. Feuilles allongées, linéaires, acuminées, rudes sur les bords et sur les deux faces, un peu velues à la face su- périeure, munies de nervures inégales et un peu écartées. Chaumes roides, dressés, entourés d'écaillés à leur base. Souche rampante. Forêts des hautes Vosges, sur le granit; Ballon de Soultz, de Giro- niagny, Hohneck {Mougeot), vallées de Saint-Amarin, de Massevaux, de Munster {Kirschléyer), Donon {Billot), if. Juillet-août. 4. €. sylvatîca />C FI. fr. 5, p. 258, non Host. {Cala- magrostis des bois.) — Epillets panachés de violet et de jaunâtre, ovales-lancéolés, disposés en une longue panicule lâche et sou- vent interrompue, rameuse, à rameaux fins, rudes, d'abord étalés, puis redi^essés après la floraison, flexueux, et dont les plus courts sont pourvus de fleurs jusqu'Ma base. Glumes lan- céolées, brièvement acuminées, rudes sur les bords et sur la carène. Glumelle inférieure d'un quart plus courte que la glume, violacée et dentée au sommet, portant un peu au-dessus de sa base une longue arête genouillée, qui dépasse les glumes ; poils quatre fois plus courts que les glumelles. Feuilles longues, linéaires, acuminées, rudes sur les bords et sur les deux faces, un peu velues à la face supérieure, munies de nervures iné- gales et un peu écartées. Chaumes roides, dressés, entourés d'écaillés à leur base. Souche rampante. Forêts de la chaîne des Vosges sur le grès vosgien elle granit. Bitche (5cAm^/z). Hohneck, lac Noir {Mougeot); Donon {Billot). ip. Juillet- août. — 402 — 14. Agrostis L. Epillets non insérés dans des excavations du rachis^ comprimés par le côté, renfermant une fleur hermaphrodite , et parfois le rudiment d'une deuxième fleur. Glumes 2, un peu inégales, plus longues que la fleur^ carénées, aiguës. Glurnelles 5, très- inégales, membraneuses, s'étalant pendant l'anthèse ; l'inférieure brièvement barbue à sa base, oblongue, carénée, tronquée et dentée au sommet, munie ou dépourvue d'une arête dorsale genouillée; la supérieure petite (parfois nulle), pourvue sur le dos de deux petites carènes rapprochées et séparées par un sil- lon. Glumellules 2, glabres. Etamines 1-3. Stigmates presque sessiles, plumeux, s'étalant à la base de la ileur. Caryops glabre, libre, fusiforme et à section transversale arrondie, mimi d'un faible sillon sur la face interne. — Epillets en panicule très- rameuse. I \' Glumes presques égales; arêtes courles ou nulles 2 ( Glumes inégales; arêtes longues.. . . A. Spica-venti (q° •i). (' Feuilles toutes planes; glurnelles développées l'une et l'autre. 3 2| Feuilles radicales enroulées-sétacées; glumelle supérieure ( nulle ou rudinientaire ^. canina (n" 5). i Panicule étroite, contractée après l'anthèse; ligule oblongue.. A. alba (n" 1). Panicule large, étalée même après l'anthèse ; ligule courte, tronquée A. vulgaris (n° 2). 1. A. alba Schrad. FI. yerm. i , p. 209. [Agrostide blanche.) — Epillets disposés en panicule oblongue-conique, très-rameuse, eor/^/'flc^ee après la floraison, à rameaux grêles, inégaux, rudes, étalés à angle droit pendant l'anthèse; les ra- meaux courts pourvus de fleurs jusqu'à la base ; les ramifica- tions secondaires s'étalant sur les côtés et en bas, ce qui rend chaque demi-verticille plan en dessus, et ce qui fait que la pa- nicule paraît interrompue. Fleurs mutiques. Feuilles courtes, toutes planes, Wnéiùr e^, a.\gu'és, rudes sur les faces et sur les bords ; ligule oblongue. Chaumes fleuris dressés ou couchés ou même radicanls à leur base, puis ascendants ; stolons feuilles plus ou moins nombreux, couchés ou rampants. — Plante extrê- mement polymorphe, se distinguant en outre de l'espèce suivante par sa panicule toujours plus étroite proportiounément, atténuée — 403 — au sommet, conique et non ovoïde, à rameaux plus courts, plus fermes, plus roides, plus rudes au toucher; les épillets sont aussi plus rapprochés. a Genuina Nob. Chaumes rampants à la base; panicule lâche. La forme à panicule d'un blanc verdàtre est le A , alba L. Sp. 93. La forme à panicule violette est le A. diffusa Host, Gram. au&tr. 4, tab. 55. j3 Gigantea Meyer, Chlor. Hanov. 655. Chaumes dressés, phis robustes; panicule plus grande, plus compacte, ordinaire- ment verdàtre. y Prorepens Koch, Taschenb. p. 563. Plante moins élevée, munie de stolons nombreux et longuement rampants tout au- tour; panicule compacte, ordinairement d'un violet foncé. Commun dans les prairies humides de tous les terrains, ip. Juin-juillet. 2, A. Tnl^arîs Withering, Ai^ang. p. i32. [Agrostide commune.) — Epillets disposés en panicule ovoïde, très-étalée, même après la floraison, à rameaux capillaires, flexueux, un peu rudes, très-étalés, trichotomes, tous nus à leur base; les ramifications secondaires s'étalant de tous côtes. Fleurs muti- ques. Feuilles linéaires, longuement acuminées, toutes planes, rudes sur les bords et sur les faces ; ligule très-courte, tronquée. Chaumes dressés ou un peu couchés à la base, quelquefois même un peu radicants à leurs nœuds inférieurs; souvent des stolons. — Plante aussi polymorphe que la précédente, variant pour la taille et le nombre des épillets ; à panicule violette, verdàtre ou panachée. Commun ; prés secs, bois, bords des chemins et jusqu'au sonftiiet des hautes Vosges. ip. Juin-juillet. 3. A. canina L. Sp. 92. [Agrostide des chiens.) — A beau- coup de ressemblance avec VA. vulgaris; la panicule présente la même disposition, mais dans l'A. canina les rameaux sont encore plus fins et moins divariqués ; les épillets sont un peu plus petits; la glumelle supérieure manque ordinairement, ou, lorsqu'elle existe, elle est toujours très-petite; la glumelle infé- rieure est ordinairement munie d'une arête au-dessous du mi- lieu ; les feuilles radicales sont fasciculées, courtes, très-étroites, enroulées-sétacées ; des faisceaux de feuilles semblables existent aussi très-souvent aux nœuds inférieurs du chaume ; les feuilles caulinaires sont planes et pourvues à l'orifice de la gaine d'une — 404 — ligule oblongue. Les chaumes sont souvent genouillés et même radicants à la base ; la souche est plus ou moins rampante ; la grappe est violette ou quelquefois un peu panachée de jaune. a Genuina Nob. Glumelle inférieure munie d'une arête ge- nouillée au milieu et une fois plus longue que la glume. p Intermedia Nob. Gliunelle inférieure pourvue d'une arête droite, qui dépasse à peine la glunic. 7 Mutica Gaud. Helv. 'I , p. i82. Arête nulle. A. varians Tlmill. Par. p. 35. Commun dans les prés et les bois humides des terrains de grès et d'alluvion. if. Juin-août. 4. A. Spica-venti L. Sp. 9i; Apera Spica-venti Pal. de Beauv. Agrost. p. 1 , tab. "J , f. il; Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 3, p. 140. [Agrostide jouet du vent.) — Epillets petits, très- nombreux, disposés en une grande panicule jaunâtre ou violette, étalée, souvent penchée au sommet, très-rameuse, à rameaux nombreux, très-inégaux, capillaires, llexileux, trichotomes, rudes, étalés horizontalement au moment de la floraison; les plus convls pourvus de fleurs jusqu'à la base. Glumes très-iné- gales, lancéolées, acuminées, un peu pudes au sommet sur la carène. Glumelle inférieure aiguë et entière, munie sous le sommet d'une arête très-fine, droite, six fois plus longue que l'épillet. Feuilles toutes planes, linéaires, rudes, brièvement et élégamment ciliées sur les nervures; ligule allongée et frangée. Chaumes dressés ou plus rarement un peu courbés à la base. Racine fibreuse. Commun dans les moissons de tous les terrains et vraisemblablement introduite. ©. Juin-juillel. 15. MlLIL.M L. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comprimés par le dos, renfermant une seule fleur hermaphrodite. Glumes 2, presque égales, égalant la fleur, arrondies sur le dos, muti- ques. Glumelles 2, égales, à la lin o^riaces, s'étalant pendant l'anthèse; l'inférieure lancéolée, aiguë, ai'rondie sur le dos, luisante, mutique ; la supérieure concave, non bicarénée, émar- ginée au sommet. Glumellules 2, petites. Etamines 3. Styles 2, courts; stigmates phuneux, s'étalant à la base de la fleur. Ca- ryops glabre, étroitement enfermé dans les balles, ovale, com- — 405 — primé pai' le dos, plan-convexe. — Epillels en panicule très- rameuse. \. M. effusiim L. Sp. 90. {Millet étalé.) — Epillets ovoï- des, obtus, verdâtres, ou plus rarement violets, alternes, plus rarement géminés, brièvement pédicellés, épars, disposés en une longue panicule rameuse, pyramidale, lâche, à rameaux très- inégaux, capillaires, rudes, longuement nus à la base, étalés ou à la fin rétléchis. Glumes presque égales, ovales, aiguës, con- caves, munies de 3-5 nervures et d'un bord blanc étroit. Glu- melles égalant les glumes, luisantes et presque sans nervures. Feuilles d'un vert foncé, allongées, linéaires-lancéolées, acumi- nées, rudes sur les bords, longuement engainantes. Chaumes élancés, dressés, glabres ainsi §ue toute la plante. Souche émet- tant de courts stolons. Très-commun dans les bois de tous les terrains, if. Mai-juillet. 16. CoRYiNEPHORus P. Beciuv. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comptâmes par le côté, renfermant deux fleurs hermaphrodites ; l'inférieure sessile, la supérieure pédicellée. Glumes 'l, presque égales, plus longues que les fleurs, carénées, uninerviées. Glumelles 2, her- bacées, s'étalant pendant l'anthèse; l'inférieure lancéolée, ar- rondie sur le dos, entière, aiguë, munie sur le dos d'une a7'ête articidée au milieu et épaissie au sommet ; la supérieure binet^- viée, trilobée. Glumellules 2, glabres, bitides. Etamines 3. Stig- mates sessiles, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops glabre, étroitement enfermé dans les balles, oblong, obtus, muni d'un sillon étroit sur la face interne. — Epillets en panicule rameuse. 1. c. cauescens Pal. de Beauv. Agrost. p. 90 ; Ai?Yi ca- nescens L. Sp. 97. {Corynéphore blanchâtre.) — Panicule dressée, contractée et spiciforme avant et après la floraison, éta- lée et ovoïde-oblongue pendant l'anthèse ; rameaux lins, courts, flexueux, rameux ; les inférieurs géminés ou ternes, inégaux ; les plus courts munis d'épillets jusqu'à la base. Epillets petits, oblongs, comprimés, d'abord panachés de rose, de violet et de blanc, puis tout à fait blanchâtres, renfermant deux fleurs dont l'une pédicellée. Glumes presque égales , lancéolées, aiguës. — 4-06 — comprimés , carénées , uninerviées , plus longues que les fleurs. Glumelle inférieure munie d'une arête droite, brune, assez épaisse, égale au-dessous de l'articulation, blanche au- dessus. Feuilles glauques, sétacées, roides et très-rudes ; ligule oblongue. Chaumes dressés, mais souvent genouillés à leurs nœuds inférieurs. Souche courte, fibreuse. — Plante formant des gazons épais. Peu commua, lieux sablonneux. Xancy, Tomblaine {Soyer-Wille- met!). Saint-Avold, Creutzwald [Holandre); Bitche (Schultz). Com- mercy, Sampigny {M. le curé Pierrot). Neufchàteau (Mougeot). if. .Juillet-août. 17. ÂIRA L. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comprimés par le côté, renfermant deux fleurs hermaphrodites et sessiles. Glumes 'i, presque égales, plus longues que les fleurs, carénées, uninerviées. Glumelles 2 , membraneuses , s'étalant pendant l'anthèse; l'inférieure enroulée étroitement autour du fruit, arrondie sur le dos, bifide, souvent pourvue sur le dos d'une arête non articulée, ni épaissie au sommet ; glumelle supérieure bicarénée. Glumellules glabres, entières. Etamines 3. Stigmates subsessiles, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops glabre, à la fin adhérent aux glumelles, subfusiforme, pourvu d'un sillon étroit sur la face interne. — Epillets en panicule rameuse. i Epillets non fascicules, disposés en panicule divariquée A. caryophyllea (n" 1) . Epillets fascicules, disposés en panicule spiciforme yé. prœcox (no 2) . 1 . A. caryophyllea L. Sp. 97; Avena caryophyllea Wigg. Prim. FI. hols. p. 10 ; Godr. FI. lorr., éd. i,t. 3, p. 454. {Canche cary ophy liée.) — Panicule dressée, presque aussi large que longue, divariquée, mais plus fortement d'un côté que de l'autj^e, à rameaux fins, un peu rudes, pauciflores, nus à la base, puis trichotomes ; les inférieurs géminés, inégaux. Epillets petits, luisants, d'un blanc jaunâtre, souvent lavés de pourpre, renfermant deux fleurs sessiles. Glumes scarieuses, plus longues que les fleurs. Glumelle inférieure bifide, à divisions acuminées, cuspidées ; arête fine, genouillée deux fois plus longue que la glumelle et insérée au-dessous du milieu. Feuilles courtes, — 407 — roides, sétacées ; les radicales desséchées au moment de la flo- raison ; les caulinaires pourvues à l'orifice de la gaîne d'une ligule allongée. Chaumes solitaires ou en petit nombre, dressés ou genouillés à la base, très-grêles, rameux intérieurement, très-inégaux et se développant successivement. Racine fibreuse. — Plante de petite taille ; gaîne des feuilles à la fin rougeâtres. Commua dans les terrains siliceux. ©. Juin-juillet. 2, A. prieeox L. Sp. 97 ; Avena prœcox P. de Bemw. Agrost. p. 89 ; Godr. FI. lorr., éd. i , t. 3, p. '154. {Canche précoce.) — Panicule petite, spicifortne, contractée, ovoïde ou oblongiie , à rameaux très-courts , toujours dressés. Epillets petits, luisants, d'un blanc jaunâtre, fascicules, renfermant deux fleurs sessiles. Glumes scarieuses, rudes sur la carène, aiguës. Glumelle inférieure bicuspidée au sommet ; arête fine, genouil- lée, plus longue que les glumes, insérée au-dessous du milieu. Feuilles courtes, sétacées ; ligule allongée, lancéolée, lacérée. Chaumes fascicules, dressés. Racine fibreuse. — Tlante très-, petite. Bruyères et champs sablonneux. Nancy, autrefois ii 3Iontaigu {Soyer- Tf^illemet) ; Donibasle et Rosières-au\-Salines [Suard) ; Lunéville , étang du Mondon ; Sarrebourg {de Baudoi). Bitche {Schultz) ; vallée de la Bisten {Holandre). Sainl-Mihiel {Léré). Epinal, Vagney ; Remireniout {docteur Berher), Bruyères {Mougeot). 0. Avril-mai. 18. Deschampsia p. Beauv. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comprimés par le coté, renfermant deux ou trois fleurs, dont l'inférieure sessile et les supérieures pédicellées. Glumes °L, presque égales, égalant à peu près les fleurs, carénées, aiguës. Glumelles 2, membraneuses, s'étalant pendant l'anthèse ; l'inférieure arron- die sur le dos, tronquée et dentée au sommet, pourvue sur le dos d'une arête non articulée et non épaissie au sommet ; la supérieure bifide , bicarénée. Glumellules glabres , entières. Etamines 3. Stigmates subsessiles, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops glabre, libre, subfusiforme , comprimé par lé dos, plan sur la face interne, non canaliculé. — Epillets en panicule très-rameuse. f Fleurs pourvues d'une arête droite ; feuilles planes \ D. ciespitosa.in'^ 1). j Fleurs pourvues d'une arèle genouillée ; feuilles sétacées. . .. V D. flexima (n» 2). — 408 — 1. D. cœspitosa P. de Beauv. Agrost. p. 91 ; Aira cœspir tosa L. Sp. 96; Godr. FI. lon\, éd. i , t. 3 , p. 446. {Deschampsie gazonnante.) — Panicule grande, dressée ou un peu penchée, à rameaux principaux dressés avant l'anthèse, puis très-étalés même après la floraison, mais les ramifications secon- daires se rapprochent après l'anthèse des rameaux principaux ; rameaux fins, rudes, les inférieurs naissant 6-10 du même point, inégaux ; les plus courts munis d'épillets presque jusqu'à la base. Epillets petits, oblongs, un peu comprimés, luisants, panachés de violet, de jaune et de blanc, ou entièrement d'un vert blan- châtre, renfermant deux fleurs, l'une sessile, l'autre pédicellée. Glumes scarieuses, uninerviées, égalant presque les fleurs. Glu- melle inférieure munie à sa base, plus rarement vers son milieu, d'une arête fine, droite, ordinairement plus courte qu'elles. Feuilles radicales très-longues, fasciculées, dressées, linéaires, planes, fermes, lisses en dessous, très-rudes et sillonnées en dessus ; les paulinaires plus courtes et plus larges ; ligule oblon- gue. Chaumes dressés. Souche courte, fibreuse. — Plante ga- zonnante. Commun dans les prés et dans les bois de tous les terrains et jusque sur les pelouses des hautes Vosges. ■]f. Juin-juillet. 2. D. fiexnosa Gris. S'pic. FI. Rum. et Bith. t. 2, p. 451 ; Aira flexvosa L. Sp. 86; Godr. FI. lorr., éd. i , t. 3, p. 447 . {Deschampsie flexueuse.) — Panicule étalée, penchée et paraissant lâche pendant l'anthèse, redressée et contractée après la floraison; rameaux fins, rudes, flexueux, longuement nus à la base, puis trichotomes; les rameaux inférieurs géminés ou ter- nés. Epillets assez longuement pédicellés, élégamment panachés de blanc, de jaune et de violet, plus rarement d'un vert blan- châtre, renfermant deux fleurs, l'une sessile, l'autre pédicellée. Glumes scarieuses, uninerviées ; la supérieure égalant les fleurs. Glumelle inférieure munie au-dessus de sa base d'une arête fine, genouillée et de moitié plus longue qu'elle. Feuilles radicales nombreuses, fasciculées, très-étroites, sétacées ; les caulinaires peu nombreuses, plus courtes et plus roides ; ligule oblongue, entière ou bifide, à divisions obtuses. Chaumes grêles, dressés ou un peu courbés à la base, finement striés, atténués à la base. Souche courte, fibreuse. — Plante gazonnante. Commun dans les terrains siliceux de toutes les formalions. -y. Juin- aoûl. — 4-09 — * 19. AVENA L. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, d'abord cylindriques, puis comprimés par le côté, renfermant de deux à neuf fleurs. Glumes 2, peu inégales, carénées, aiguës. Glu- melles 2, à la fin coriaces, s'étalant pendant l'anthèse; l'inférieure enroulée étroitement autour du fruit, arrondie sur le dos, bi- fide ou plus rarement bicuspidée au sommet, munie sur le dos, au moins dans les fleurs inférieures, d'un arête genouillée ; la supérieure bidentée, bicarénée. Glumellules glabres, aiguës. Etamines 3. Stigmates sessiles, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops velu, libre, sidjfusi forme, muni d'un sillon étroit sur la face interne. — Epillets en grappe simple ou en panicule rameuse. , I Epillets pe' elles ; glumes à S-9 nervures 2 I Epillets dressés ; glumes à 1 -3 nervures .... 6 a ( Panicule étalée en tous sens 3 ( Panicule unilatérale ^ iGlumelle inférieure glabre A. sativa (n" 1). Glumelle inférieure velue dans sa moitié inférieure A. fatua (no S) . iGlumelle inférieure glabre S Glumelle inférieure velue dans sa moitié inférieure A. sterilis (n° i) . ( Glumelle inférieure brièvement bidentée 5 I A . orienlalis (n" 2) . ( Glumelle inférieure bicuspidée A. strigosa (n" 5). I Fleurs ne dépassant pas les glumes ; feuilles inférieures velues. A. pubcscens {d.° 6) . Fleurs dépassant les glumes ; feuilles toutes glabres J. fratensis (n" 7). \. A. satîTa L. Sp. IIS. {Avoine cultivée.) — Panicule grande, dressée, étalée en tous sens, très-rameuse ; rameaux lins, anguleux, lisses à la base, rudes supérieurement ; les inférieurs réunis 4-8 par demi-verticilles. Epillets penchés, bi flores ; axe glabre, si ce n'est à la base de la fleur inférieure où se trouvent quelques poils courts. Glumes plus longues que les fleurs, mu- nies de 7-9 nerviu'es. Glumelle inférieure bidentée au sommet, glabre et lisse sur sa face externe, un peu rude seulement au — 410 — sommet, munie sur le dos au-dessus du milieu d'une arête tor- due, genouillée, plus longue que k fleur. Feuilles linéaires, aiguës, planes, rudes, ("haumes dressés, striés, glabres. Rdcine fibreuse. « Genvina Nob. Fleurs séparées dans la glume. p Invûlcens Nob. Fleur inférieure enveloppant la fleur supé- ri lire stérile. Cultivé et souvent subspontané. ©. Juillet-août. 2. A. orientalis Schreb. Spicil. 52. {Avoine oiHentale.) — Panicule dressée, ou un peu penchée au sommet, unilatérale, contractée, un peu rameuse ; rameaux fins, anguleux, rudes, simples ou divisés. Epillets d'abord dressés, étalés au moment de l'anthèse, puis penchés, bi flores ; axe glabre. Glumes plus lon- gues que les fleurs, munies de 9-tl nervures. Glumelle infé- rieure glabre, brièvement bidentéc, munie sur le dos au-dessus du milieu d'une arête droite ou un peu Hexueuse, plus longue que la fleur, manquant souvent à la fleur supérieure et quel- quefois à toutes les deux. Feuilles linéaires, aiguës, planes, ru- des. Chaumes dressés, striés. Racine fibreuse. Cultivé et souvent subspontané. ©. Juillet-août. 3. \. stris^osa Schreb. Spicil. 52. {Avoine rude.) — Pa- nicule dressée ou un peu penchée au sommet, unilatérale, très-étalée au moment de la floraison, contractée avant et après l'anthèse, pi^esque simple ; rameaux fins, anguleux, rudes, sim- ples ou divisés. Epillets dressés, puis penchés, bi flottes ; axe glabre, si ce n'est sous la fleur supérieure ou il existe un fais- ceau de poils courts. Glumes égalant les fleurs, glabres, munies de 5-7 nervures. Glumelle inférieure ^/oère, terminée par deux petites arêtes droites et portant vers le milieu du dos une arête plus forte, tordue, genouillée, réfractée au milieu et du double plus longue que la fleur. Feuilles finéaires, ocuminées, planes, plus ou moins rudes, quelquefois glaucescentes; ligule courte, lacérée. Chaumes dressés, striés. Racine fibreuse. Moissons. Sarrebourg {de Baudot). Mellebacb {Monardet Taillefert), Forbach ; Bilche {Schultz). Epinal {Mougeot) ; vallée de la Brucbe près de Hassiach; Corcieux {Billot), Bruyères. 0. Juillet-août. 4. A. sterilis Z. Sp. 118 {Avoine stérile.) — Panicule dressée ou un peu penchée au sommet, unilatérale, étalée au — 411 — moment de la floraison, contractée avant ou après l'anthèse, presque simple ; rameaux fins, anguleux, rudes, ordinairement géminés et ne portant le plus souvent qu'un seul épillet. Epillets très-grands, penchés, renfermant toujours quatre ou cinq fleurs un peu écartées et dont les supérieures sont toujours plus petites, glabres et non aristées; Si\e glabre. Gïumes plus longues que les fleurs, munies de 7-9 nervures. Glumelle inférieure des deux fleurs inférieures bidentée au sommet, couverte depuis la base jusqu'au milieu de longs poils jaunâtres et soyeux , munie sur le dos vers le milieu d'une arête très-longue, tordue, genouillée. Feuilles linéaires, aiguës, planes, rudes. Chaumes dressés, striés, glabres si ce n'est au nœud supérieur. Racine fibreuse. Très-rare, moissons ; vraisemblablement introduite accidenlellement. Nancy {Soyer-fFillehiet). Q. Juillet-août. 5. A. fatua L. Sp. 4i8. {Avoine follette.) — Panicule grande, étalée en tous sens, dressée, très-rameuse ; rameaux lins, anguleux, très-rudes ; les inférieurs réunis -4-8 par demi- verticilles. Epillets penchés, bi-triflores ; axe velu dans toute son étendue. Glumes un peu plus longues que les fleurs, munies de 7-9 nervures. Glumelle inférieure bidentée au sommet, rude, pourvue de poils jaunâtres dans sa moitié inférieure, munie sur le dos vers le milieu d'une arête longue, tordue, genouillée. Feuilles linéaires, aiguës, planes, rudes ; ligule courte, tron- quée. Chaumes dressés, striés. Racine fibreuse. Moissons; plante introduite et naturalisée. ©. Juillet-août. 6. A. pubescens L. Sp. i665. [Avoine pubescente.) — Panicule dressée ou un peu penchée au sommet, égale, oblon- gue, contractée, peu rameuse ; rameaux fins, lisses ou un peu rudes, courts, inégaux, portant ordinairement un seul épillet, plus rarement deux ou trois ; les rameaux inférieurs réunis par 4 ou 5 en demi-verticille, Epillets dressés, luisants, panachés de blanc argenté et de violet, renfermant trois ou quatre fleurs qui ne dépassent pas les glumes ; axe très-velu, mais d'un seul côté, les poils étant plus épais sous chaque fleur et d'autant plus longs que la fleur est placée plus haut. Glumes inégales, entiè- rement scarieuses, diaphanes, rudes §ur la carène ; l'inférieure plus petite, uninerviée, la supérieure à trois nervures, Glumelle inférieure irrégulièrement dentée au sommet, munie de petites — M^ — aspérités et de faibles nervures, herbacée à la base, largement scarieuse au sommet, glabre, portant sur le dos et vers le milieu une arête tordue, genouillée, une fois plus longue que la fleur. Feuilles molles, planes, linéaires, obtusiuscnles, presque lisses; les inférieures plus ou moins pourvues sur les deux faces et sur leurs gaines de poils étalés ; ligule des feuilles supérieures oblongue, acuminée. Chaumes dressés ou genouillés à leur nœud inférieur, glabres. Souche courte, fibreuse, émettant sou- vent de courts stolons. Commua dans les prairies el dans les bois de tous les terrains, if. Mai-juin. 7. A. prateusis L. Sp. ii9. {Avoiïie des prés.) — Panl- cule dressée, étroite, égale, presque spici forme, contractée, presque simple ; rameaux fins, rudes, courts, dressés-appliques, portant un ou quelquefois deux épillets ; les rameaux inférieurs géminés. Epillets dressés, luisants, panachés de blanc et de violet, renfermant quatre ou cinq fleurs qui dépassent les glumes; axe muni de poils courts, moins nombreux que dans le précédent, et ne devenant pas plus longs dans les fleurs supérieures. Glu- mes inégales, scarieuses, rudes sur la carène, trinerviées. Glu- melle inférieure lacérée au sommet, munie de petites aspérités et de faibles nervures, herbacée à la base, largement scarieuse au sommet, glabre, portant sur le dos et vers le milieu une arête tordue, genouillée, une fois plus longue que la fleur. Feuilles planes, ou les inférieures un peu enroulées, linéaires, obtus iuscides, três-rudes sur les bords et à la face supérieure, glabres ainsi que leurs gaines ; ligule des feuilles supérieures lancéolée. Chaumes fins, dressés, glabres. Souche courte, fi- breuse, sans stolons. Peu commun ; prés secs, bords des bois, Nancy, Malzéville, Bou- xières-aux-Dames (Suard), bois de Vandœuvre el de Maxéville ; Pont- à-Mousson ; Tout, côte Saint-Micbel (//itssow et Gély). Metz, Lorry, Lessy, Vaux {Ilolandre), mont Saint-Quentin {Taille fer t), côte de Sommy {Monard); Bitche, Eguelshard, Haspelsciieidt cl Sturzelbronn (Schultz). Sainl-Mibiel, Marbotle {Léré). Neufchàleau [Mougeol). ip. Juin-juillet. 20. Arriienatherum P. Beauv. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, un peu comprimés par le côté, convexes sur les faces, renfermant deux, — 415 -- , plus rarement trois fleurs dont l'inférieure ordinairement mâle. Glumes 2, très-inégales ; rinférieure plus petite, la supérieure égalant presque les fleurs, Glumelles 2, herbacées, s'étalant au moment de l'anthèse; l'inférieure arrondie sur le dos, bifide, munie sur le dos, dans la fleur inférieure, d'une arête genouil- lée ; h supérieure bidentée, bicarénée. Glumellules glabres , entières. Etamines 3. Stigmates sessiles, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops velu au sommet seulement, libre, oblong, comprimé par le dos, canaliculé sur la face interne. — Epillets en panicule rameuse. 1. A. elatîns Mcrt. et Koch, Deutschl. FI. j, p. 546; Avena elatior L. Sp. i i7 ; Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 3, p. '152 [Arrhénathèi'e élevée.) — Panicule dressée ou un peu penchée au sommet, égale, étalée au moment de la floraison, contractée etspiciforme avant l'anthèse, rameuse; rameaux (ins, anguleux, flexueux, rudes, simples ou un peu divisés, inégaux, mais proportionnément courts, disposés en demi-verlicilles un peu écartés, ce qui donne à la panicule un aspect interrompu. Epil- lets dressés, d'un vert blanchâtre, bi-triflores; axe velu. Glumes très-inégales, scarieuses, transparentes, carénées ; l'inférieure de moitié plus petite, uninerviée ; la supérieure égalant pres- que les fleurs, munie de 3-5 nervures rudes. Pleur inférieure mâle, sessile ; la supérieure pédicellée, hermaphrodite. Glumelle inférieure bidentée au sommet, un peu rude extérieurement, glabre ou souvent velue inférieurement dans la fleur supé- rieure ; arête de la fleur mâle tordue, genouillée, plus longue que la glumelle, insérée sur le dos et au-dessous du milieu ; arête de la fleur hermaphrodite plus petite et insérée sous le sommet. Feuilles linéaires , longuement acuminées , planes, rudes en dessus et sur les bords, un peu velues à leur face su- périeure, glabres sur les gaines; ligule courte, ciliée. Chaumes élancés, dressés ou un peu courbés à la base, nus au sommet. Racine fibreuse. a Genuina Nob. Collet de la racine non tuberculeux ; nœuds du chaume glabres. p Alpina Nob. La même plante que la précédente, mais à epillets munis le plus souvent de trois fleurs dont deux fertiles. Avena alba DC. FI. fr. suppl. p.^ôB; Avena balloniana Kirschl. FI. Alsace, t. 2, p. 308. y Bulbosa Gaud. Helv. i , p. 342. Collet de la racine renflé — 414 — en 2 ou 3 tubercules superposés; nœuds inférieurs du chaume ordinairement pubescents. Aveaabulbosa Willd. Nov. act. soc. berol. 2, p. 116. Commun; prairies, bords des bois, dans lous les lerraius. La var. /ï au BalloD de Soullz, au Hohaeck. if- Juin-juillet. 21. Trisetl'm Pers. Epillels non insérés dans des excavations du rachis, d'abord cylindriques, puis comprimés par le cùté et convexes sur les faces, renfermant de deux à six fleurs. Gluraes 2, inégales, carénées, aiguës, plus courtes que les flem^s. Glumelles 2, membraneuses, s'étalant pendant l'anthèse; l'inférieure carénée, brièvement bicuspidée au sommet, munie snr le dos d'une arête le plus souvent genouillée ; la supérieure bidentée, bicarcnée. Glumellules glabres , bilobées. Etaraines 2 ou 3. Stigmates presque sessiles, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Ca- ryops glabre, libre, oblong, comprimé par le côté, plan sur les deux faces, non canaliculé. — Epillets en panicule rameuse. i. T. flaTescens P. de Beauv. Agrost. p. 88, tab. 18, f. 1 ; T. pratense Pers. Syn. 1 , p. 97 ; Godr. FI. lo?i\, éd. 1 , t. 3, p. 148 ; Avena flavescens L, Sp. 118. [Trisète jaunâtre.) — Panicule dressée ou un peu penchée au sommet, égale, res- serrée avant et après la floraison, étalée pendant Fanthèse, ra- meuse; rameaux fins, rudes, flexueux, disposés en demi-verti- cilles, inégaux; les plus courts portant des epillets dès la base, les plus longs nus inférieurement, divisés supérieurement. Epil- lets variables pour la grandeur, luisants, jaunâtres, plus rare- ment panachés de blanc, de jaune et de violet {Avena alpestris DC. FI. fr. 5, p. 260, non Host) ; axe velu d'un côté. Gluraes presque scarieuses et transparentes, acuminées, rudes sur la carène ; l'inférieure plus petite, uninerviée, la supérieure tri- nerviée. Glumelle inférieure lisse et glabre, scarieuse sur les bords, terminée par deux petites arêtes droites et très-fines, munie d'une arête dorsale tordue et genouillée, une ou deux fois plus longue que la fleur; la supérieure atténuée à la base, acuminée au sommet. Feuilles linéaires, acuminées, planes, rudes sur les bords, plus ou moins velues sur les deux faces et sur les gaines inférieures; ligule courte. Chaumes dressés, sou- — 415 — vent velus sur les nœuds. Souche courte^ fibreuse, émettant souvent des stolons rampants. Commua dans les prairies de tous les terrains, if. Juin-juillet. 22. HoLcus L Epillets non insérés dans des excavations du rachis, comprimés par le côté, un peu convexes sur les deux faces^ renfermant deux fleurs, dont l' inférieure est hermaphrodite et la supérieure mâle. Glumes 2, presque égales en longueur, mais non en lar- geur, carénées, plus longues que les fleurs. Glumelles 2, co- riaces, s'étalant pendant Tanthèse; Tinférieure arrondie sur le dos, obtuse, munie au-dessous du sommet d'une arête dans la fleur mâle; glumelle supérieure bicorénée, ti^onquée et dentée au sommet. Etamines 3. Styles 1, très-courts ; stigmates plu- meux, s'étalant à la base de la fleur. Garyops glabre, libre, oblong, comprimé par le coté, convexe sur les faces, non cana- liculé. — Epillets en panicule rameuse. [ Giunie supérieure à nervures latérales plus rapprochées du \ bord que de la carène ; arête courbée en crochet ] , H. lanalus (n» 1) . ] Glume supérieure à nervures latérales plus rapprochées de / la carène que du bord ; arête non courbée en crochet [ H. mollis (n» 2). i. II. laiiatus Z. 5p. 1485. {Houlque laineuse.) — Pani- cule dressée, ovale-oblongue, égale, assez fournie, étalée au moment de la floraison, contractée avant et après l'anthèse, ra- meuse, à rameaux fins, anguleux, très-divisés, géminés ou ter- nés, brièvement nus à la base, couverts ainsi que le rachis de poils étalés. Epillets dressés ou étalés, blancs ou légèrement lavés de rouge, biflores. Glumes aiguës, ciliées sur la carène et mu- nies sur toute la face externe de petites aspérités ; la supérieure à trois nervures dont les latérales sont^/iiolet, penchés, élargis au sommet pondant et après l'anthèse, glabres, renfermant de 7-H fleurs. Glumes très inégales , étroitement lancéolées , très-aiguës et même subulées au sommet; l'inférieure de moitié plus courte. Glumelle inférieure largement blanche-scarieuse sur les bords, munie sur le dos de nervures saillantes qui convergent au som- — 443 — met pour former l'arête ; celle-ci droite, dressée, forte, très- rude, jd/ms longue que lesglumelles. Feuilles longues, linéaires, planes, rudes sur les bords, pubescentes sur les faces; gaines inférieures ordinairement un peu velues; ligule courte, souvent frangée. Chaumes dressés ou un peu couchés à la base, glabres, luisants. Racine fibreuse. Commun; lieux incultes, bords des roules, dans lous les terrains. 0. Mai-septembre. 2. B. tectorum L. Sp. •/M. [Brome des toits.) — Panicule assez fournie, unilatérale, penchée, rameuse; rameaux capil- laires, lisses, couverts de poils mous. Epillets de moitié plus petits que dans l'espèce précédente, verts ou panachés de violet, pendants, élargis au sommet pendant et après l'anthèse, pubes- cents, renfermant de 6-1:2 fleurs. Glumes simplement inégales, étroitement lancéolées, aiguës ; rinférioure un peu plus courte. Glumelle inférieure blanche-scarieuse aux bords, faiblement nerviée ; arête droite, dressée, forte, très-rude, plus longue que les glumelles. Feuilles linéaires, planes, lisses, molles, velues sur les bords et sur les faces; gaines toutes velues ; ligule tron- quée et frangée. Chaumes dressés, ^vè\es,pubescents au sommet. Racine fibreuse. — Plante de moitié plus petite que la précé- dente dans toutes ses parties. Sur les murs, dans les lieux secs. Nancy, Maizéville, Boudonville ; Pont-à-Mousson et Chàleau-Salins [Léré) . Saint-Mihiel , Coramercy. Neufchàteau {Mougeot). Q Mai-juin. 3. B. aspep Murr. Prodr. FI. gœtt. p. 42. [Brome nide.) — Panicule grande , très-lâche, étalée, penchée au sommet, rameuse; rameaux grêles, allongés, très-rudes, divisés; les in- férieurs ordinairement géminés. Epillets linéaires - lancéolés , panachés de vert et de violet, ou tout à fait verts, non élargis au sommet, renfermant de 7-9 fleurs. Glumes linéaires-lancéo- lées, très-aiguës, carénées, rudes sur la carène, très-inégales, l'inférieure plus petite. Glumelle inférieure rude et un peu velue sur les côtés, scarieuse et atténuée au sommet brièvement bidentée, munie de 3-5 nervures dont la médiane se prolonge en arête droite, tine et de moitié moins longue que la fleur. Feuilles les plus grandes du genre, linéaires-lancéolées, rudes sur les bords et sur les faces ; gaines hérissées de poils réflé- chis ; ligule ovale, tronquée. Chaumes dressés, robustes, pubes- cents. Souche courte, fibreuse. — i5.44 — Commun dans les bois monlagncux, sur tous les terrains. Tf. Juin- juillet. ■4. B. erectus Huds. FI. ttngl. p. 49. {Brome dressé.) — Panicuie étroite^, oblongue, dressée , un peu contractée, fameuse; rameaux fins, rudes, inégaux^ presque simples, un peu flexueux, toujours dressés ; les inférieurs en demi-verticilles. Epillets li- néaires-lancéolés, verls, rougeàtres ou violets, glabres ou velus, non élargis au sommet, renfermant de 5-10 fleurs. Glumes linéaires-lancéolées, très-aiguës, carénées, rudes sur la carène, très-inégales, l'inférieure plus petite. Glumelle inférieure sca- rieuse et atténuée au sommet brièvemeut bidenté, munie de trois nervures saillantes dont la médiane se prolonge en une arête fine, flexueuse, et de moitié plus courte que la fleur. Feuilles radi- cales étroites, allongées, ordinairement pliées en carène, ciliées,' les caulinaires planes, deux fois plus larges. Chaumes dressés, roides. Souche courte, forte, fibreuse. — Plante gazonnante. Prés secs, collines incultes, dans tous les terrains, np. Mai-juin. 5. B. iiieriuis Leyss. FI. hal. éd. ^ , p. i6. [Brome sans arête.) — Panicuie étroite, oblongue, dressée, lâche, étalée pendant l'anthèse, puis contractée, simple ou presque simple ; rameaux fins, rudes, inégaux, dressés-étalés ; les inférieurs en demi-verticille. Epillets oblongs, verts ou plus souvent panachés de violet, glabres ou pubescents, non élargis au sommet, ren- fermant de 5-7 fleurs. Glumes linéaires-lancéolées , aiguës , carénées, inégales, l'inférieure plus petite. Glumelle inférieure scarieuse et échancrée au sommet, faiblement nerviée, mutique ou mucronée. Feuilles conformes, larges, allongées, planes, non ciliées ; ligule courte, tronquée. Chaumes dressés, roides. Sou- che rampante. Très-rare ; lieux sablonneux. Ponl-à-Mousson (Salle). Metz, en de- bors de la porte de la citadelle, au Saulcy [Holandre), saussaies de Montigny [Monard). if. Juin-juillet. 58. Serrafalcus Parlât. Epillets non insérés dans des excavations du rachis, d'abord cylindriques et aigus, puis comprimés par le côté, multiflores. Glumes 'i, presque égales. Glumelles 2, herbacées, s'étalant au moment de l'anthèse ; l'inférieure demi-cylindrique, arrondie — 445 — sur le dos, entière ou bifide, munie d'une arête insérée un peu au-dessous du sommet ; la supérieure presque entière, bicarénée, ciliée. Glumellules glabres, entières. Etamines 3. Stigmates sessiles, très-écartés à leur base, plumeux, insérés un peu au- dessous du sommet, étalés à la base de la fleur. Garyops adhérent aux glumelles, oblong, courbé en gouttière, prolongé au som- met en un appendice blanc et velu. — Epillets en panicule rameuse. ÎGIuitielle inférieure à bords régulièrement courbés en arc, ne présentant pas, au-dessus du milieu, d'angle obtus 2 Glumelle inférieure à bords non courbés régulièrement en arc, présentant, au-dessus du milieu, un angle obtus 3 (Fleurs s'écarlant les unes des autres après l'antbèse et laissant voir l'axe floral S. secalinus (n" 1 ) . Fleurs ne s'écartant pas les unes des autres après l'antbèse, mais restant imbriquées S. pratensis (n" 2). r- ( Glumelle inférieure plus longue que la supérieure 4 \ Glumelle inférieure égalant la supérieure S f Panicule lâche , penchée au sommet ,\ S. comniutatus (n" 3 ) . ) Panicule contractée et assez dense, droite S. mollis (no 4.) . Arêtes dressées S. arvensis (n° 5) . Arêtes étalées-divariquées S. palulus (n» 6). H i. S. secaliims Godr. FI. lorr., éd. 1,t.3,p. i82;Bro- mus secalinus L. Sp. i12. [Serrafalcus Seigle.) — Panicule lâche, grande, d'abord dressée, jji/2s penchée et nnilatérale, à rameaux grêles, allongés, inégaux, rudes, ordinairement simples. Epillets ovales ou lancéolés, glabres ou velus, renfermant de 5-15 fleurs d'abord étroitement imbriquées, ensuite écartées, distinctes et laissant voir le rachis. Glume supérieure large, concave, obtuse, munie de 5-7 nervures; glume inférieure lancéolée, aiguë. Glumelle inférieure égalant la supérieure, elliptique, obtuse, blanche-scarieuse sur les bords, régulièrement courbée en arc sur les bords, d'abord simplement concave, puis enroulée-cylindrique, tronquée, échancrée ou bidentée au som- met, presque mutique ou pourvue d'une arête plus ou moins longue, roide, flexueuse et insérée un peu au-dessous du som- met. Feuilles linéaires, acuminées, planes, rudes et un peu velues sur les bords et à la face supérieure ; gaines sillonnées, — 446 — glabres; ligule courte et arrondie. Chaumes dressés, luisants, très- glabres si ce n'est sur les nœuds, durs à la hase. Racine fibreuse, à fibres radicales divariquées. — Plante polymorphe. « Microstachys Godr. FI. lorr., éd. i , t. 3, p. 183. Epil- lets petits, ovales, pauciflores; arête variable. |3 Macrostachys Godr. l. c. Epillets gros, multiflores, lan- céolés. Très-commun dans les moissons. Les variétés à épiliets glabres dans les champs de seigle et de froment ; les variétés à épiliets velus dans les champs d'orge. 0. Juin-juillet. 2. fs. prateusis Nob ; S. racemosus Pari. PL novœ, p. 75; Godr. FI. lorr., éd. j, t. 3, p. 183 ; Bromus pratmsis Ehrh. Calam. 46 ; Bromus racemosus Koch, Syn. éd. 2, p. 946, non L. [Brome des prés.) — Panicule presque simple, dressée, égale, d'abord étalée, puis contractée, à rameaux rudes et inégaux. Epillets ovales, verdàtres, glabres ou velus, renfer- mant de 6-10 fleurs étroitement imbriguées même au moment de la fructification. Gluraes lancéolées, aiguës, rudes sur la carène. Glumelie inférieure plus longue que la supérieure, ovale, concave, obtuse, blanche-scarieuse sur les bords, régu- lièrement courbée en arc, entière ou à peine échancrée au som- met, pourvue' d'une arête fine, dressée, égalant la glumelie et insérée un peu au-dessous du sommet. Feuilles linéaires, planes, rudes sur les bords, velues sur les deux faces; gaines sillonnées, velues; ligule courte, dentelée. (Ihaumes dressés, souvent un peu rudes au sommet. Racine fibreuse. Commun dans les prairies, au bord des chemins, dans tous les terrains. 0. Mai-juin. 3. S. commntatns Godr. FI. lorr., éd. 1, t. 3, p. 184 ; Bromus commutatus Sclirad. FI. germ. 1 , p. 353, non Bieb. {Serrqfalcus confondu.) — Panicule assez grande, étalée, à la fin penchée et unilatérale, à raineaux rudes et inégaux. Epillets lancéolés, aigus, verdàtres, renfermant de 6 à 10 Heurs étroite- ment imbriquées même au moment de la fructilication. Glumes lancéolées, aiguës, rudes sur la carène. Glumelie inférieure ;j/ws longue que la supérieure, elliplique-oblongue, concave, obtuse, blanche-scarieuse sur les bords qui ne se courbent pas régulière- ment en arc, mais présentent au-dessus du milieu un angle sail- lant et obtus, entière ou à peine échancrée au sommet, pourvue — kkl — d'une arête fine, dressée, égalant la glunielle et insérée au-des- sous du sommet. Feuilles linéaires, planes, rudes sur les bords^ velues sur les deux faces ; gaines sillonnées, velues ; ligule courte, dentelée. Chaumes dressés ou ascendants. Racine fibreuse. — Plante plus robuste que la suivante, à épillets plus gros. Dans les moissons. Phaisbourg. Bilche. 0. Mai-juin. 4. !S. mollis Parlât. Plantœ novœ, p. 78 ; Bromus mollis L. Sp. i 12. {Serrafalcus mou.) — Panicule étroite, dressée, contractée, spiciforme, rameuse ; rameaux pubescents et courts. Epillets ovales, brièvement pédicellés, mollement velus-veloutés, renfermant de 5-10 fleurs étroitement imbriquées même à la maturité. Glumes lancéolées, aiguës. Glumelle inférieure plus longue que la supérieure, ovale, concave, bidentée au sommet, munie de nervures saillantes, blanche-scarieuse sur les bords, qui ne se courbent pas régulièrement en arc, mais présentent au-dessus du milieu un angle saillant et arrondi; arête dressée, plus courte que la glumelle et s'insérant un peu aurdessous du sommet. Feuilles linéaires, aiguës, molles, velues, ainsi que leurs gaines; ligule courte, adhérente à la feuille. Chaumes dressés, très-brièvement pubescents. Racine fibreuse. Commun; prairies, bords des cliemins, dans lous les terrains. ©. Mai-juin. 5. S», arvensis Godr. FI. lorr., éd. 1 ,t. 3, p. 185; Bro- mus arvensis L. Sp. 1 13. {Serrafalcus des champs.) — Pani- cule grande, large, très-lâche, égale, dressée, contractée avant l'anthèse, puis Irès-étalée, très-rameuse ; rameaux fins, rudes, longuement nus à la base; les inférieurs très-allongés, dépassant la moitié de la longueur de lu panicule. Epillets lancéolés, ver- dâtres ou plus souvent panachés de violet, renfermant de 5-10 fleurs imbriquées, un peu écartées au sommet au moment de la fructification. Glumes lancéolées. Glumelle inférieure égalant la supérieure, oblongue-elliptique, concave, bidentée au sommet, étroitement blanche-scarieuse sur les bords, ceux-ci formant au- dessus du milieu, comme dans l'espèce précédente, vu angle sail- lant et obtus ; arêtes dressées, très-fines, égalant la glumelle. Feuilles molles, velues, linéaires, aiguës; gaines couvertes de poils mous et réiléchis; ligule courte, tronquée. Chaumes dres- sés, tout à fait glabres, lisses et luisants. Racine fibreuse. Commun; moissons, dans tous les terrains. 0. Juin-juillet. — us — 6. il», patuius Pa7i. FI. ital. 1 , p. 394; Bromus patulus Mert. et Koch, Deutsdd. FI. i , p. 685. {Serrafalcus étalé.) — Panicule lâche, étalée pendant Tanthèse, puis penchée et sub- unilatérale, très-rameuse ; rameaux fins, rudes, longuement nus à la base ; les inférieurs allongés, dépassant la moitié de la longueur de la panicule. Epillets lancéolés, aigus, le plus sou- vent panachés de violet, renfermant de 8-12 fleurs imbinqiiées, un peu écartées au sommet au moment de la fructification. Glu- mes lancéolées. Glumelle inférieure égalant la supérieure , oblongue-elliptique, concave, bidentée au sommet, étroitement blanche-scarieuse sur les bords, ceux-ci formant au-dessus du milieu un angle saillant et obtus ; arêtes étalées-divariquées, très-fines , égalant la glumelle. Feuilles, chaumes et racine comme dans Tespèce précédente. — Se distingue en outre du précédent par sa floraison plus précoce et par ses anthères moins longues. Rare; lieux stériles. Nancy, 3Iaxéville, le long du canal. ©. Juin. 39. HORDEUM L. Epillets disposés trois par trois dans les excavations du ra- chis, lancéolés, acuminés , plans-convexes , uniflores avec le rudiment d'une seconde fleur. Glumes 2 pour chaque épillet, presque égales, subulées, placées, pour les trois epillets, dans un même plan. Glumelles 2, coriaces; l'inférieure lancéolée, acuminée, arrondie sur le dos, toujours aristée au sommet, du moins dans les epillets médians; la supérieure bidentée, bicaré- née, à carènes ciliées. Glumellule charnue, ciliée. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, écartés à leur base, insérés un peu au- dessous du sommet, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops adhérent à la glumelle, oblong, arrondi sur le dos, plan et pourvu d'un sillon sur la face interne, prolongé au sommet en un appendice pubescent et arrondi. — Epillets dispo- sés en épi compacte. . ( Epillets latéraux non aristés 2 ( Epillets tous aristés 3 Epillets imbriqués sur 6 rangs, dont 2 opposés peu saillants et i proéminents H. vulgare (n» 1). Epillets imbriqués sur 6 rangs, tous également saillants //. hexastichon [u^ 2) . Epillets imbriqués sur 6 rangs, dont'i déprimés et 2 saillants, //. distichum (n» 3) . — 449. — iGIumes inégales; celles des épillets hermaphrodiles ciliées. .. //. murinum (n° 'i) . Glumes égales ; celles des épillels hermaphrodites non ciliées. H. secalinum (n" S) . 1. H. Tulgare L. Sp. i25. {Orge commune.) — Epi dressé ou penché^ oblong, à racliis flexueux, un peu velu sur les bords. Epillets tous hermaphrodites, imbriqués sur six rangs, dont deux opposés peu saillants et quatre proéminents, ce qui rend Tépi comprimé et presque tétragone. Glumes presque éga- les, linéaires, subulées. Glumelle inférieure elliptique, munie de cinq nervures dont les quatre latérales plus saillantes, ter- minée dans les épillets médians seulement par une longue arête. Cultivé et souvent suhspoutané. 0 et ©. Mai-juin. 2. n. hexastichoii X. Sp. 125. {Orge à six rangs.) — Se distingue du précédent par son épi court, plus épais, beau- coup plus serré ; par ses épillets plus étalés, disposés sur six rangs réguliers, tous également saillants. Cultivé et souvent subspontané. ©. Mai-juin. 3. H. distichum L. Sp. 425. {Orge distique.) — Epi allongé, étroit, comprimé, à épillets disposés sur six rangs, dont quatre déprimés et formés par les épillets latéraux plus pe- tits, mâles, stériles, mutiques et étroitement appliqués; les deux auti'es rangs plus saillants et constitués par les épillets médians plus gros, hermaphrodites et munis d'une longue arête dressée. Cultivé et souvent subspontané. 0. Juin-juillet. 4. H. murinum L. Sp. i26. {Orge qucue de rat.) — Epi d'abord dressé, puis un peu penché, compriyné, mou, à rachis fragile, flexueux, cilié-aculéolé sur les bords. Epillets imbriqués sur six rangs, dont les quatre latéraux formés d'épillets mâles, grêles, pédicellés, et les deux médians formés d'épillets plus gros, hermaphrodites, sessiles. Glumes finement et assez longue- ment aristées, inégales; celles des épillets mâles très-étroites, rudes, mais non ciliées, si ce n'est sur l'un des bords de la valve supérieure; celles des épillets hermaphrodites linéaires-lancéo- lées, ciliées sur les bords et munies de trois nervures, terminées par une arête plus longue que celle de la glume, même dans les épillets mâles. Feuilles molles, linéaires, aiguës, planes, rudes sur les bords, plus ou moins velues; gaines un peu comprimées. — 4-50 — glabres; la supérieure un peu enflée; ligule courte, tronquée. Chaumes feuilles dans toute leur longueur, fascicules, formant gazon ; les médians dressés, les latéraux courbés et même cou- chés à la base. Racine fibreuse. Le long des murs, bords des routes, décombres. Commun dans les terrains calcaires el argiio-calcaires. Manque complètement dans toute la chaîne des Vosges, sur le grès, le granit el même le muschelkalk. 0. Juin-aoiit. 3. H. secalinum Schreb. Spicil. 148; II. nodosum Godr. FI. lorr., cd.'i, t. 3, p. i97, an L? [Orge Seigle.)— Se dis- tingue du H. murinum par son épi plus long, plus étroit, plus comprimé; par ses épillets plus petits; par les glumes toutes égales, sétacées, non ciliées; par l'arête de la glumelle des fleurs mâles beaucoup plus courte que l'arête de la glume ; feuilles plus étroites, rudes sur les deux faces; gaines inférieures velues, étroitement appliquées, même la supérieure; chaumes plus éle- vés, beaucoup plus grêles, longuement nus au sommet, et ne formant pas un gazon aussi dense. « Genuinum. Epillets complètement glabres. 3 Marinum Koch, Syn. éd. 2, p. 956. Epillets latéraux ve- lus, ff. maritimum Roth, Tent. t. 9,. p. 150. Commun dans les prairies des terrains argiio-calcaires. La var. j3 à Château-Salins {Léré). np. Juin-juillet. 40. Elymus. Epillets disposés par deux ou par trois dans les excavations du rachis, lancéolés, acuminés, plans-convexes, bi-plori flores. Glumes 2 pour chaque épillet, presque égales, subulées, muti- ques ou arislées, placées dans un même plan. Ghmielles 2, her- bacées; l'inférieure lancéolée, acurninée, arrondie sur le dos, mutique ou arislée ; la supérieure bidentée, bicarenée, à carènes rudes. Glumellules charnues, ciliées. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, écartés à leur base, insérés un peu au-dessous du som- met, plumoux, s'étalaut à la base de la fleur. Caryops adhérent à la glumelle, oblong, arrondi sur le dos, largement canalicidé sur la face interne, prolongé au sommet en un appendice pu- bescent. — Epillets disposés en épi compacte. \. E. europœus L. Mant. p. 35 ; Hordeum cylindricum Murr. Prodr. FI. gœtt.p. 43; Godr. FI. lorr., éd. 1 , t. 3, p. — 451 — '197 . {Elyme d'Em^ope.) — Epi roide, dressé, cylindrique, à rachis non fragile, flexueux, un peu rude sur les bords. Epillets biflores, tous égaux, hermaphrodites et brièvement pédicellés. Glumes toutes égales, soudées deux à deux par la base, roides, linéaires, subulées, rudes, mais non ciliées, terminées par une arête droite. Glumelle inférieure munie d'une longue arête qui dépasse celle de la glume. Feuilles d'un vert gai, linéaires, aiguës, planes, rudes, souvent un peu velues en dessus; gaines cylindriques, étroitement appliquées, même la supérieure, cou- vertes de poils réfléchis; ligule très-courte, tronquée. Chaumes fermes, roides, dressés, sillonnés, pubescents sur les nœuds et au-dessous, nus au sommet. Souche courte, forte, fibreuse. Bois montagneux Sur le calcaire jurassique. Nancy, forêt de Haie, Fonds de Toui (Soyer-Willemei), Liverdun, Pompey, Marbache; Toui; Ponl-à-Mousson. Metz, Ancy, Gorze {Hulandre), vallon de Saulny {Ségrelain). Montvaux (Tailleferl) , Onville, Rambercourt, Jaulny {fVarion) ; Hayange ; Jloyeuvre {Massas). Verdun (Doisy) ; Saint-Mihiel Xe're). Neufchâteau {Mougeot). Se retrouve sur le granit dans les vallées des hautes Vosges, vallées de la Bruche, de Saint-Anoarin, de Ville, de Blunster {Kirschléger), Champ-du-Feu, Ballon de Saint-Maurice {Mou- geot). lî. Juin-juillet. 41. Secale L. Epillets solitaires dans les excavations du rachis, lancéolés, plans-convexes, renfermant deux fleurs hermaphrodites avec le rudiment d'une troisième fleur. Glumes 2, presque égales, su- bulées, uninerviées, bien plus courtes que les fleurs. Glumelles 2, à la fin coriaces; l'inférieure lancéolée, acuminée, carénée, inéquilatere, entière, mutique ou aristée; la supérieure hiden- tée, bicarénée, à carènes ciliées. Glumellules charnues et lon- guement ciliées. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, rapprochés, terminaux, plumeux, s'élalant à la base de la fleur. Caryops oblong, arrondi sur le dos, muni sur la face interne d'un sillon étroit, prolongé au sommet en un appendice velu et arrondi. — Epillets disposés en épi compacte. \. S. céréale L. Sp. i24. (Seigle cultivé,) — Epi dressé, mais penché au sommet, allongé, comprimé par le dos, à rachis flexueux, fragile, velu sur les bords. Epillets à la lin très-ou- verts, renfermant deux fleurs sessiles, opposées et fertiles, et une troisième stérile et pédicellée. Glumes presque égales, plus — 452 — courtes que les fleurs, très-étroites, carénées, linéaires, subulées, uninerviées. Glumelle inférieure inéquilatère, à bord externe plus large et cilié au sommet ainsi que la carène, à bord interne plus mince et non cilié. Feuilles linéaires, aiguës, rudes sur les deux faces; ligule courte, tronquée. Chaumes dressés, élancés, un peu glauques, ainsi que toute la plante. Racine fibreuse. Cultivé et souvent subspontané. O et ©. Mai. 42. Triticcm p. Beauv. Epillets solitaires dans les excavations du rachis, ovales, plans-convexes, aii^Wqnés contre l'axe jjor leur face plane, ren- fermant de trois à cinq fleurs dont les supérieures ordinairement mâles. Glumes 2, égales, ventrues, arrondies au sommet ou tronquées, plurinerviées, plus courtes que les fleurs. Glumelles 2, à la fin coriaces; l'inférieure ovale ou lancéolée, ^^'ès-conccw, ventrue, inéquilatère, mucronée ou aristée; la supérieure bi- dentée, bicarénée, à carènes ciliées. Glumellules entières, ciliées. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, rapprochés, terminaux, plu- meux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops oblong, obtmé- rnent tri-tétragone , creusé sur la face interne d'un sillon étroit, velu au sommet no7i appendiculé. — Epillets disposés en épi compacte. lEpi un peu comprimé par le côté ; glumes obtusément carénées ) au sommet T. vtilgare (n" 4). j Epi très-comprimé par le côté; glumes munies d'une carène [ aiguë T. monococcum (n" 2) . 1. T. Tulgare Vill. Dauph. 2 ,p. i 53. {Fromentcommun.) — Epi dressé, puis penché à la maturité, compacte, un peu comprimé par le côté, à rachis flexueux, non cassant, velu sur les bords et à la base des epillets. Epillets largement ovales, ventrus, renfermant quatre fleurs. Glumes presque égales, plus courtes que les fleurs , obliquement échancrées au sommet en deux lobules dont le supérieur est souvent mucroné, ob- tusément carénées au sommet seulement. Caryops libre. Feuil- les linéaires, aiguës, planes, rudes; ligule courte, tronquée. Chaumes dressés. Racine fibreuse. — Varie à epillets glabres ou pubescents, blancs ou roux, aristés ou mutiques. Cultivé et souvent subs])ontané. 0 et ©. Juin. _ 455 — 2. T. monococciim L. Sp. 1 27 . {Froment locular.) — Epi dressé, étroit, fortement comprimé par le côté, serré^ à rachis flexueux, cassant. Epillets oblongs, un peu ventrus, renfermant trois fleurs dont une seule ordinairement fertile. Glumes pres- que égales, plus courtes que les fleurs, obliquement écliancrées et bidentées au sommet, munies d'une carène aiguë qui se p7'o- longe jusqu'à la base. Caryops adhérent à la glumelle. Feuilles linéaires, aiguës, planes, rudes; ligule courte, tronquée, Chaumes dressés. Racine fibreuse. Cultivé dans le pays de Bilclie {Holandre). Q et ©. Juin. 43. Agropyrum p. Beauv. Epillets solitaires dans les excavations du rachis, lancéolés, comprimés par le côté, appliqués contre l'axe par l'une des faces, renfermant de cinq à dix fleurs. Glumes 2, presque éga- les, concaves, subcarénées, jamais ventrues, acuminées, aiguës ou obtuses, plurinerviées, plus courtes que les fleurs. Glumelles 2, à la fin coriaces; l'inférieure linéaire-lancéolée, demi-cylin- drique, équilcdere, entière au sommet mucroné ou aristé; la supérieure tronquée ou émarginée, bicarénée. Glumellules en- tières, ciliées. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, rapprochés,' terminaux, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops linéaire, courbé en goidtière, prolongé au sommet en un appen- dice arrondi et velu. — Epillets disposés en épi distique. (Souche rampante ; arèle nulle ou plus courte que la fleur. . .. A. repens (n^ i ) . Souche non rampante ; arête plus longue que la fleur A. canimiin {n° 2). \. A. repens Pal. de Beauv. Agrost. i02; Braconnotia officinarum Godr. FI. lo7'r., éd. 1 , t, 3, p. 192. [Agropyre rampant.) — Epi roide, dressé, allongé, distique, à rachis flexueux, rude sur les bords. Epillets sessiles, appliqués, verts, renfermant de 5 à 8 fleurs. Glumes un peu inégales, fermes, lancéolées, acuminées, subulées ou un peu aristées, arrondies sur le dos, blanches-scarieuses surtout sur l'un des bords, iné- quilatères, à 5-7 nervures rapprochées. Glumelle inférieure acuminée, mutique ou pourvue d'une arête qui ne dépasse pas la fleur. Feuilles d'un vert gai, molles, linéaires, acuminées, planes, rudes sur les bords et en dessus, souvent munies sur la — 454 — face supérieure de poils épars et tuberculeux à leur base ; ligule très-courte. Chaumes dressés. Souche grêle, blanche, longue- ment rampante, articulée, un peu écailleuse à ses nœuds. — Plante non gazonnante. Commun principalement dans les lieux cuUivés et sablonneux, i/r. Juin-juillet. 2. A. caiiiniim Rœm. et Schult. Syst. 2, p. 756; Bracon- notia elymoïdes Godr. FI. lon\, éd. i ,t. 3, p. 193. {Agro- pyne des chiens.) — Epi grêle, à la fin penché au sommet, allongé, distique, à rachis flexueux, rude sur les bords. Epillets sessiles, appliqués, verts ou lavés de violet, renfermant de 3 à 5 fleurs. Glumes égales, lancéolées, acuminées, aristées, arron- dies sur le dos, étroitement scarieuses aux bords, munies de 3-5 nervures rapprochées. Glumelle inférieure acuminée, munie d'une arête flexueuse et plus longue que la fleur. Feuilles d'un vert gai, molles, rurles sur les faces, linéaires, acuminées, planes; ligule très-courte. Chaumes dressés. Souche courte, fibreuse. Bois et lieux couverts, tf. Juin-juillet. 44. Brachypodium P. Beauv. Epillets solitaires dans les excavations du rachis, d'abord cy- lindriques, puis comprimés par le côté, obliquement appliqués contre l'axe par l'une des faces, multifiores. Glumes 2, iné- gales, lancéolées, plurinerviées, plus courtes que les fleurs. Glumelles 2, à la fin coriaces; l'inférieure linéaire-lancéolée, concave, équilatère, entière au sommet, mulique ou aristée ; la supérieure arrondie au sommet, Licarénée, à carènes ciliées. Glumellules charnues, ciliées. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, rapprochés, terminaux, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops oblong, arrondi sur le dos, canaliculé sur la face in- terne, prolongé au sommet en un appendice pubescent. — Epil- lets-disposés en épi distique. / Souclie non rampante; fleurs supérieures à arêtes aussi longues ,J qu'elles B. sylvaticum (n° 1). j Souche rampante ; fleurs supérieures à arêtes plus courtes \ qu'elles B. jnnnalum (n» 2). 4. B. sylvaticum Rœm. et Schult. Syst. 2, p. 74i. {Bra- ckypode des bois.) — Epi allongé, lâche, penché, distique, formé — 455 — de 6-12 épillets presque sessiles et alternes, verts, glabres ou velus, renfermant de 5 à -10 fleurs à la fin un peu écartées; axe plus ou moins rude, creusé et plan au point d'insertion des épil- lets, convexe sur le côté opposé. Glumes un peu inégales, lan- céolées, aiguës, munies de nervures rapprochées. Glumelle infé- rieure plus longue que la supérieure, munie de nervures rap- prochées, prolongée au sommet en une arête fine et un peu flexueusfc ; les arêtes des fleurs supérieures sont aussi longues que la glumelle et se réunissent en pinceau au sommet de l'é- pillet. Feuilles d'un vert foncé, molles, planes, acuminées en une longue pointe, atténuées à la base, courbées en arc en ds- hors, rudes sur les faces et sur les bords, plus ou moins velues; les cauliiiaires supérieures allongées; les inférieures courtes, à gaines ordinairement velues ou au moins ciliées; ligule courte, tronquée. Chaumes fascicules, dressés, très-grêles et longuement nus sous l'épi, très-velus à leurs nœuds. Souche fibreuse. Bois montagneux, dans tous les terrains. ip. Juillet-août. 2. B. pinuatum Pal. de Beauv. Agrost. p. 101 . {Brachy- pode pinné.) — Se distingue du précédent par les caractères suivants : épi roide, dressé ; épillets plus fermes; glumelle infé- rieure plus courte que la supérieure ou l'égalant, terminée par une arête plus roide et toujours plus courte que la glumelle; feuilles plus pâles, plus fermes, moins rudes, plus ou moins velues sur les faces, mais toujours pourvues d'un cercle de poils au point de réunion du limbe et de la gaine ; chaumes ordinai- rement moins élevés, mais plus robustes, plus roides, beaucoup moins atténués sous l'épi ; souche rampante. — Varie à épillets glabres, rudes ou velus, courts ou allongés, quelquefois courbés en dehors en forme de corne, renfermant depuis 8 jusqu'à 24- fleurs. Commun; lieux incultes et pierreux dans tous les terrains, if- Juin- juillet. 45. LoLiuM L. Epillets solitaires et presque cachés dans les excavations du rachis, d'abord cylindriques, puis comprimés, appliqués contre l'axe par le côté, renfermant de trois à vingt fleurs. Glume unique, si ce n'est à l'épillet terminal qui en possède deux, lan- céolée, concave, arrondie sur le dos, jamais ventrue, aiguë ou — 456 — obtuse, mutique, pliirinerviée, plus courte que les fleurs. Glu- melles 2, herbacées; l'inférieure oblongue, concave, arrondie sur le dos, équilatère, mutique ou pourvue d'une arête insérée sous le sommet ; la supérieure hidentée, bicarénée, à carènes ciliées. Glumellules glabres. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, écartés à leur base, terminaux, plumeux, s'étalant à la base de la fleur. Caryops oblong, largement canalicidé sur une face, prolongé au sommet en un appendice arrondi et glabre. — Epillets disposés en épi distique. . ( Epillets lancéolés ; racine vivace 2 I Epillets oblongs ou obovés ; racine annuelle 3 f Epillets appliqués contre l'axe pendant l'anthèse 2 I L. perenne (n" i). ( Epillets étalés pendant l'anthèse L. ilalicum (n» 2). ! Epillets oblongs, plus courts que la glume ou l'égalant. L. temulenlum (n" 5). Epillets obovés, plus longs que la glume. L. linicola (n" ié]. 1. li. perenne L. Sp. i22. {Ivraie vivace.) — Epi dressé. Epillets appliqués contre l'axe même au moment de la floraison, renfermant de 9 à 11 fleurs ou moins. Glume plus cou7ie que l'épillet, linéaire-lancéolée, convexe sur le dos, munie de neuf nervures rapprochées dont les deux médianes plus fortes. Glu- melle inférieure lancéolée, obtusiuscule et membraneuse au sommet, mutique, munie de cinq nervures dont les deux laté- rales saillantes et rudes. Feuilles linéaires, acuminées, planes, lisses, pliées en deux dans leur jeunesse ; ligule courte, obtuse. Chaumes dressés ou ascendants, lisses, fermes, longuement nus au sommet. Souche courte, fibreuse, émettant des faisceaux de feuilles nombreux. — Plante gazonnante. Commun ; prairies, bords des chemins, dans tous les terrains. Tf. Juin-octobre. 2. li. ifaiicum Alcx. Braun, FI. od. bot. Zeit. 1834, p. 24i ; L. Boucheanum Kunth., Gram. 3, p. HêO. {Ivraie d'I- talie.) — Se distingue de l'espèce précédente par les caractères suivants : epillets étalés presque à angle droit au moment de la floraison., puis appliqués; glumelle inférieure munie de nervures plus aiguës et presque toujours pourvue, au moins dans les fleurs supérieures, d'une arête fine et placée au-dessous du som- met; kl glumelle supérieure plus fortement ciliée sur les ca- — 457 — rênes ; feuilles plus larges, plus molles, d'un vert plus clair, roulées par les bords dans leur jeunesse, un peu rudes ainsi que les gaines et les bords du rachis; souche émettant des chaumes nombreux , mais jamais de faisceaux de feuilles ; plante moins ferme et ordinairement plus élevée. Prairies et lieux herbeux. Nancy, la Malgrange, Maxéville, étang Saint-Jean ; Toul [Ilusson et Gély) ; Baccarat [de Baudot) ; Badonviller {Suard). Metz, la citadelle, le Sablon, les Etangs, Villecev (7'oi7/e/'erO; Sarralbe (fFariun), Sarreguemines [Sclniltz). Mirecourl (de Baudot); Neufchàteau; Bruyères, Granges, Rambervillcrs [Billot). V. Juin-juillet. 3. I^. temulentiim L. Sp. 133. [Ivraie enivrante.) — Epi dressé, roide, à rachis épais et très-rude sur les bords. Epillets exactement appliqués contre l'axe, même au moment de la flo- raison, moins comprimés que dans les espèces précédentes, oblongs, renfermant de 5 à 7 fleurs. Glume égalant l'épillet ou un peu plus longue, linéaire-lancéolée, aiguë, étroitement mem- braneuse sur l'un des bords, munie de 7-9 nervures. Glumelle inférieure elliptique, concave , arrondie et membraneuse au sommet, munie de deux nervures latérales obtuses, et de quel- ques nervures médianes peu visibles, plus ou moins longuement aristée ; l'arête placée au-dessous du sommet, plus bas que dans nos autres espèces. Feuilles fermes, dressées, planes, d'autant plus larges, plus longues et plus rudes qu'elles sont placées plus haut, roulées par les bords dans leur jeunesse; ligule très- courte. Chaumes roides, dressés, fermes, solitaires ou réunis en petit nombre. Racine (ibreuse, ne poussant pas de faisceaux de feuilles. — Plante plus robuste que nos autres espèces. a Macrochœton Alex. Braun, FI. od. bot. Zeit. 1834, p. 341 . Arête robuste, droite, plus longue que la glumelle. L. te- mulentum Koch, Syn. éd. 1 , p. 838. /3 Leptochceton Alex. Braun, l. c. Arête courte, fine, flexu- euse, manquant souvent dans les fleurs supérieures. L. specio- sum Koch, Syn. éd. 1 , p. 838. Commun dans les moissons el vraisemblablement introduit et natura- lisé. La var. x dans les champs d'orge et d'avoine. La var. /î dans les champs de froment d'été. Q. Juin-juillet. 4. li. liuîcola So7id. in Koch, Syn. éd. 3, p. 957 ; L. ar- vense Schrad. FI. germ. 1, p. 399; Godr. FI. lorr., éd. 1, t. 3, p. 191 , non With. [Ivraie du Lin.) — Ressemble beau- 25 — 4b8 — coup pour le port au L. temulentum et surtout à sa var. /3 dont il semble être la représentation, mais dans des proportions plus faibles ; il s'en distingue par les caractères suivants : épillets beaii- coup plus petits, obovés, plus longs que la glume ; glumelle in- férieure lancéolée, munie au-dessous, mais très-près du sommet d'une arête courte, llexueuse , souvent nulle; feuilles plus étroites ; chaumes beaucoup plus grêles et moins élevés. Champs de lin. Nancy, Tomblaine ; Dieuze; Sarrebourg {de Baudot). Melz {Holandre) ; Bilche {Schultz). Mirecourt ; Bruyères {Mougeol). Q. Juin-juillet. 46. Nardurus Rchh. Epillets solitaires dans les excavations du rachis, ovales, comptâmes par le côté, appliqués contre l'axe par l'une des faces, renfermant de trois à sept fleurs. Glumes 2, inégales, uni-trinerviées. Glumelles 2, herbacées; l'inférieure oblongue, concave, anvndie sur le dos, équilatère, mutique ou arisléc ; la supérieure bidentée, bicarénée, à carènes ciliées. Glumellules glabres. Etamines 3. Stigmates 2, sessiles, rapprochés, termi- naux, plumeux. Caryops adhérent aux glumelles, oblong, courbé en gouttière, non appendiculé au sommet. — Epillets disposés en épi distique ou unilatéral. / Epi unilatéral ; glumelle inférieure acuminée, très-aiguë. ... \ N. tenellus (n» 1). j Epi distique ; glumelle inférieure oblusiuscule \ N. Lachenalii (a" 2). 1. îV. tenellus Bchb. exsicc. n" i05!; Festuca tenuifiora Schrad. FI. germ. 1 , p. 345. [Nai^dure tenu.) — Epi simple, grêle, linéaire, dressé ou courbé en arc, unilatéral; rachis an- guleux, flexueux. Epillets dressés, petits, mais égalant ordinai- rement les entre-nœuds, verts, souvent un peu velus, renfer- mant de 3-7 fleurs et portés sur des pédicelles très-courts, épais, exactement appliqués et peu distincts. Giumes linéaires, acuini- nées, carénées; l'inférieure plus petite, uninerviée; la supé- rieure plus aiguë et trinerviée. Glumelle inférieure acuminée, très-aiguë, mucronée [Triticum unilatérale L. Mant. 35), ou terminée par une arête aussi longue qu'elle [Tinticum Nardus DC. FI. fr. 3, p. 87). Feuilles très-étroites, courtes, puhes- centes en dessus, d'abord planes, puis roulées-canaliculées par — 4-59 — la dessiccation ; les inférieures ordinairement desséchées au mo- ment de la floraison. Chaumes grêles, dressés ou ascendants;, finement striés. Racine fibreuse. — Plante de petite taille. Très-rare. Nancy, prairies de Sainl-Cliarles, près du ruisseau de Na- bécor {Soyer-Willemel). 0. Juin-juillet. 2. X. li.aciieiialii Goch. FI. lorr., éd. 1, t. 3, p. 187 ('1844) ; Festuca Lachenalii Spenn. FI. frib. p. 1050. {Nar- dure de Lachenal.) — Epi simple, linéaire, dressé, roide, dis- tique ; rachis un peu flexueux. Epillets dressés, égalant presque les entre-nœuds, verts, glabres, renfermant de 5-8 fleurs et portés sur des pédoncules très-courts, épais, exactement appliqués et peu distincts. Glumes peu inégales, munies chacune de trois nervures ; la supérieure obtuse. Glumelle inférieure atténuée aux deux extrémités, obtusiuscule , mutique {Triticum Hallerî Viv. Ann. bot. 2, p. 1 55, tab. 5), ou plus rarement aristée {Triticum tenuiculum Loisel. Not. 27). Feuilles courtes, fines, pubescentes en dessus, d'abord planes, puis roulées-canaliculées par la dessiccation. Chaumes dressés ou ascendants, plus roides, plus fermes, plus épais que dans l'espèce précédente. Racine fibreuse. Commun dans les lieux sablonneux et arides de la région granitique des hautes Vosges. Se retrouve sur les bords de la Moselle à Epinal [Monnier), à Vagney [docteur Berher), à Charmes {Mougeol), a Roville [Dard), et sur les bords de la Meurthe à Jarville près de Nancy. ©. Juin-juillet. 47. Nardus L. Epillets solitaires dans les excavations du rachis, subulés, appliqués contre l'axe, uniflores. Glumes nulles. Glumelles 2; l'inférieure linéaire, acuminée, carénée, aristée ; la supérieure entière, bicarénée. Glumellules nulles. Etamines 3. Un seul style, terminé par un stigmate fih forme et pubescent. Caryops glabre, libre, oblong-trigone , canaliculé sur la face interne. — Epillets disposés en épi subulé. 1. M. stricta L. Sp. 77. {Nard roide.) — Epi fiUforme, lâche, roide, unilatéral. Epillets d'un violet sale, d'abord ap- pliqués, puis un peu étalés. Glumelle inférieure rude sur les bords et sur le dos, munie d'une arête rude. Feuilles glauces- centes, roides, roulées en tube, siibulées, un peu rudes; les — 460 — radicales très-nombreuses, formant un gazon compacte, dressées ou courbées en dehors. Chaumes très-ténus et roides, anguleux, dressés. Souche courte, munie de fibres épaisses et nombreuses. Lieux sablonneux el stériles , dans l'aliuvion et dans les terrains qiiartzeux et granitiques. Aancy, Montaigu {Soyer-JT^itlentel) ; Keuviller et Flavigny {Monnier); Donibasle (SMarrf) ; Sarrebourg et Phalsbourg (de Baudot). Saint-Avold (Holandre), Bitche {Schullz). Bar-le-Duc (Humbert); Sampigny (J/. le curé Pierrot). Epinal ; commua sur les pelouses des hautes Vosges. Tf. Mai-juin. EMBRANCHEMENT IL PLANTES CRYPTOGAMES. Végétaux ne portant pas de véritables fleurs, dépourvus d'éta- mines, de pistils, d'ovules. Embryon simple, homogène, sans organes distincts, ordinairement formé d'une seule vésicule. DIVISION L ACROGÈNES. Plantes pourvues de systèmes axile et appendiculaire distincts, croissant par leur extrémité seule, formées par du tissu cellulaire et des vaisseaux. Reproduction par des seminules ou embryons recouverts d'un tégument, mais n'adhérant pas par un funicule aux parois des capsules qui les renferment. CLASSE I. FILICINÉES. Organes milles de structure variée et souvent problématiques. Organes femelles formés par des capsules insérées sur des feuil- les développées ou sur des feuilles modifiées, toujours dépour- vues de coiffe membraneuse et tubuleuse. CXVII. FOUeÉBES. Capsules (sporanges) sessiles ou pédicellées, se déchirant régu- lièrement ou irrégulièrement, munies ou dépourvues d'un an- neau articulé et élastique, nues ou couvertes par un prolonge- ment de l'épiderme (indi(sium) , naissant par groupes {sores) sur les nervures de la face inférieure des feuilles ou sur leurs bords, ou disposées en épi ou en grappe sur des feuilles profon- dément modiliées et contractées en tout ou en partie. Seminules [spores) nombreuses dans chaque capsule , libres. Feuilles [frondes] le plus souvent enroulées en crosse pendant la préfo- liaison, pinnatifides ou pinnatiséquées, rarement entières, pour- vues de nervures et de stomates. Souche courte ou traçante (dans les espèces de notre slimal), munie de faisceaux ligneux — 462 — formés de vaisseaux la plupart scalariformes, circonscrivant un grand cylindre central et celluleux, et entourés à l'extérieur par du tissu cellulaire dans lequel plongent les bases persistantes des feuilles. Î Sporanges disposés en épi ou en grappe rameuse, s'ouvrant régulièrement en deux valves « 2 Sporanges appliqués à la face inférieure de la fronde, s'ouvrant irrégulièrement i a { Fronde entière ; épi linéaire Ophioglossum (n» 1). ( Fronde divisée ; grappe rameuse S i Sporanges sessiles; fronde jamais enroulée en crosse Botrychium (n» 2). Sporanges pédicellés ; fronde d'abord enroulée en crosse. . . . Osmunda (n" 5). Sores non couverts par un indusium, ni par les bords de la fronde S Sores couverts par un indusium 6 Sores couverts par les bords réfléchis de la fronde Strulhiopteris (n° M). Sores linéaires ou oblongs, entremêlés d'écaillés Ceterach (n" i). Sores arrondis, non entremêlés d'écaillés Polypodium {a° 5). Sores non marginaux 7 Sores marginaux II Sores arrondis ou presque arrondis 8 Sores linéaires 9 Indusium orbiculaire, stipité, adhérent à la fronde par son centre Aspidium (u" 6). Indusium subréniforme, scssile, adhérent à la fronde par son centre et par un pli déprimé Polystichum (n" 7). Indusium suborbiculairc ou ovale, sessile, adhérent à la fronde par un point de la circonférence Cyathea (n» 8). Sores isolés, non parallèles Asplenium (n" 9). Sores rapprochés par paires, parallèles 10 Fronde entière ou presque entière. Scolopendrium (n° 10). Fronde pinnatiséquée Blechnum (n" 11). 10 . . ( Sores arrondis ou oblongs Adianthum (n° 12). I Sores linéaires Pleris (n» 15) . Trib. i . Ophioglosse^^. Broivn, Prodr. FI. Nov.-Holl.p. iG3. — Sporanges sessiles, disposés en épi ou en grappe, dé- — Ai)ô — pourvus d'anneau élastique, s'uuvrant régulièrement en deux valves; indusium nul. Frondes non enroulées en crosse pendant la préfoliaison. 1. Ophioglossum L. Sporanges soudés entre eux, disposés en epelinéaire, distique. Fronde stérile entière. i. O. vu]$;'aiuiii Z^. Sp. 1518. {Opliioglosse commtine.) — Fronde stérile à limbe ovale ou lancéolé, très-entier, muni de nervures fines, lâches et anastomosées. Fronde fertile à limbe contracté, formant supérieurement un épi étroit, linéaire, aigu, simple ou très-rarement bifide, nu au sommet et dépassant à la fin la fronde stérile. Souche courte, épaisse, noueuse, garnie de fibres radicales étalées, pourvue à son sommet d'une écaille courte, engainante et d'un bourgeon latéral qui doit donner naissance l'année suivante à deux nouvelles frondes. Très-rare ; prés liuinides. Nancy, Brabois {Willemet père) ; Lunéville, bois Sainle-Auue (Guibal); Cbàleau-Salins (Z-e're). Bitche (Schultz). Rambervillers {Billot); Padoux, Neufchàleau {Mougeot). ip. Juin. 2. BoTRYCHiUM Swartz. Sporanges libres, coriaces, disposés en grappe. Fronde stérile pinnatiséquée. (Une seule fronde stérile oblongue dans son pourtour 2 Deux ou trois frondes stériles pentagonales dans leur pour- tour B. matricariuïdes (n" 3). i Fronde stérile à segments plus larges que longs, flabelliformes, entiers ou presque entiers B. Lunaria (n» 1). Fronde stérile à segments plus longs que larges, ovales, inci- ses-crénelés B. rutaceum (n" 2). 4. B. liuuaria Sw. Syn. 17 1 ; Osmunda Lunaria L. Sp. 1519. {Botriche en croissant.) — Ordinairement une seule fronde stérile à pétiole allongé, engainant dans toute sa longueur et enveloppant la moitié ou les trois quarts inférieurs du pétiole de la fronde fertile, à limbe oblong, un peu épais, muni de ner- vures fines et rayonnantes, pinnatiséquée, à segments jtj/i/s larges que longs, flabelliformes , entiers ou crénelés. Fronde fertile à — im — limbe contracté, formant une grappe rameuse, unilatérale, qui à la fin dépasse de beaucoup la fronde stérile. Souche très-courte, garnie de fibres radicales, émettant à son sommet plusieurs bourgeons qui s'emboîtent l'un l'autre, sont enveloppés exté- rieurement par les pétioles des frondes et doivent successivement reproduire de nouvelles frondes dans les années suivantes. Pelouses sèches et anciennes carrières. Nancy, carrière de Balin, côte de Toul {Soyer-ff'illeme/), Laxou (Suard), vallon de Maxéville, car- rière du Cliamp-le-Bœuf; Cirey, Raon-ies-Leaux, Sarrebourg et Phals- bourg {de Baudot). Metz, carrières de Plappeville {/lolandre), Lessy iWa7'ion), Lorry {Monard), Mont-Saint-Quentin {l'Abbé Cordonnier); 3Ioyeuvre {Massas); Bitche {Schullz). Verdun, Commercy {Doisy), Saint-Mihiel {Levé). Epinal ; Rambervillers (B27/o/),Remiremont {docteur Behrer) et dans presque toutes les Vosges; Hohneck, Longemer, Verveselle {Mougeot). Tf. Juin. 2. B. rntaceum Willd. Sp. 5, p. 62; B. Limaria, p. rutaceum Godr. FI. lorr.,éd. i, t. 3, p. 202. {Botriche à feuilles de Rue.) — Une seule fronde stérile à pétiole allongé, engainant dans presque toute sa longueur et enveloppant une grande partie du pétiole de la fronde fertile, à limbe oblong, un peu épais, pinnatiséqué , à segments plus longs que larges, ovales ou oblongs, incises-crénelés. Fronde fertile à limbe con- tracté, formant une grappe rameuse, unilatérale, qui à la fin dépasse de beaucoup la fronde stérile. Souche très-courte, mu- nie de fibres radicales. Très-rare; sur le grès vosgien et sur le granit. Bitche {Schultz). Avison près de Bruyères, Gérardmer, Hohneck {Mougeot), Rossberg, Ballon (le Souitz {Kirschléger), au Molkenrain et au Lauchea {Muhlen- heck). ip. Juin. 3. B. matricarioïdes Willd. Sp. 5, p. 62. {Botriche Ma- tricaire.) — Deux ou trois frondes stériles alternes, à pétioles allongés et brièvement engainant à leur base, à limbe plus large que long, pentagonal dans «on pourtour, tripartite, à segments principaux pinnatiparlites, à lobes oblongs, obtus et incises-den- tés. Fronde fertile à limbe contracté, formant une grappe ra- meuse, unilatérale, qui dépasse les frondes stériles. Très-rare ; forêts des hautes Vosges, sur le granit. Ballon de Souitz, près du sommet, où Nestlev a recueilli deux échantillons que M. Mou- geot a bien voulu me communiquer. {Mougeot). if. Juin-juillet. — /p()5 — Trih. 2. Osmunde^ IL Brown, Prodr. FI. Nov.-HolL, p. toi. — Sporanges pédicellés, disposés en grappe rameuse, dépourvus d'anneau élastique, s'ouvrant régulièrement en deux valves, Indusium nul. Frondes enroulées en crosse pendant la [tréloliaison. O. OSMUNDA L. S[ioranges libres, membraneux, disposés en- grappe rameuse au sommet des frondes fertiles. Frondes stériles tripinnatisé- fjuées. I. o. refaits L. Sp. i52i . {Osmonde royale.) — Frondes dressées, très-grandes, d'un vert gai, bipinnatiséquées, à pétiole canaliculé, muni de quelques poils roux à chacune de ses divi- sions; segments inférieurs stériles, développés, lancéolés, obli- quement tronqués à la base, presque entiers ou faiblement cré- nelés, munis d'une nervure dorsale saillante et de veines laté- rales nombreuses et bifurquées ; segments supérieurs fertiles, contractés, linéaires, couverts de sporanges agglomérés en grappe rameuse et terminale. Forêts. Sur le grès vosgien dans la chaîne des Vosges. Dabo, Saint- Oiiiria [de Baudot). Bitche, la Maiii-du-Priiice, Haspelsclieidl, Sturzel- bronn, mont Ilundskopf, enire le moulin d'Ollisenmubl et la ferme de Rochatle, coteau boisé entre l'étang de Ilasselforst et la route de Stras- bourg (.Sc/tw^/r:), le Plaffenberg (If'arion). Foret de Barr (Nestler); Ol'fweiler, Ilasslacli [Schiinper), Saint-Dié, Rambcrvillers, entre Aulrey et la forge de Mortagne (Bt7/oO,Boremout près de Bruyères (Mougeoi); Bemiremout {Taille fert) ■ Epinal {docteur Behrer). Commun sur les grès verts, dans la forêt d'Argonne, aux Isletles, à la Grange-aux-Bois {Doisy). If. Juin. Trib. 3. Polypode^ B. Brown, Prodr. FI. Nov.-HolL, p. i46. — Sporanges sessiles ou pédicellés, formant des sores placés à la face inférieure des frondes non déformées, pourvues d'un anneau élastique placé verticalement, s'ouvrant en travers et irrégulièrement , nus ou pourvus d'un indusium. Frondes enroulées en crosse pendant la préfoliaison. 4. Ceterach Bauh. Sores linéaires ou oblongs , entremêlés d'écaillés brunes, épars sur la face inférieure de la fronde , dépourvus d'in- du si tun. — 466 — 4. C ofliciiiariim Banh. Pinax, 3 54 ; Asplenium Ceterach L. Sp, 1038. [Cétérach officinal.) — Frondes fasciculées, étalées, pinnatipartites, à segments alternes, arrondis et con- fluents, verts en dessus, couverts en dessous d'écaillés roussâ- tres, brillantes, scarieuses, élégamment alvéolées, imbriquées, très-enfières. Assez rare; vieux mars. Sarrebourg, Nidervillers {de Baudot). Melz, côte de Rudemonl {L. Simon), Lessy (Warion). Epinal, pont de la Vierge, Rambervillers, Mousseras et vieux châteaux du versaul oriental des Vosges (Muugeot). if. Eté. 0. POLYPODIUM L. Sores a?ro77dis, épars sur la face inférieure de la fronde, dé- powvus d'indusium. . \ Fronde lancéolée dans son pourtour 2 i Fronde triangulaire dans sou pourtour 3 f Fronde à segments crénelés P . vulgare (n° i). 2 ' Fronde à segments pinuatifides P. Phegopleris (n" 2). ( Fronde à segments bipinnatifîdes. ... P ■ rhœticum (n° 3). ,- ( Fronde glabre P. Dryopteris (n° i). \ Fronde glanduleuse jP. Robertianum (n» 5). 1. P. vtiig'are L. Sp. i 544. {Polypode commun.) — Fronde lancéolée, pinnatipartite , à segments alternes, décrois- sants de la base au sommet, oblongs, obtus ou plus rarement aigus, crénelés, rapprochés, à nervures fines, bifurquées, épais- sies en massue et transparentes au sommet, n'atteignant pas le bord de la fronde ; pétiole nu , presque aussi long que le limbe. Commun; bois montagneux, dans tous les terrains. ip. Eté. 2. P. Pheftoptei-is L. Sp. 1550. [Polj^wde Phégoptère.) — Fronde lancéolée dans son pourtour, acuminée, pinnatisé- qvée, à segments opposés, décroissant de la base au sommet, ordinairement ciliés et un peu velus sur les deux faces, pinnati- tides à lobes ovales, obtus, entiers ; les deux segments inférieurs presque aussi longs que les suivants, rétrécis obliquement à leur base et un peu réfléchis ; les médians étalés horizontalement, dilatés et décurrents à la hase; les supérieurs confluents; ner- — 467 — vures flexueuses, égales, atteignant le bord de la fronde; pétiole muni d'écaillés scarieuses, égalant le limbe. Commun dans toute la chaîne des Vosges sur le grès et le granit. Plus rare dans les terrains calcaires. Bois tenant au château de Landonvillers près de la Nied {Léo), ip. Eté. 3. P. phœtîcum Vill. Voy. bot. p. iQ!. [Polypode de Rhétie.) — Fronde oblongue-lancéoUe dans son pourtour, hi- pinnatiséguée , à segments très-nombreux, décroissant vers la base et vers le sommet de la fronde, glabres, lancéolés, pinnati- fides, à lobules petits, incisés-dentés; nervures flexueuses, égales et atteignant le bord de la fronde; pétiole muni de quelques écailles scarieuses, beaucoup plus court que le limbe. — Cette plante a tout à fait le port de VAthyrium Filix-femina, mais les sporanges dépourvues de tégument permettent de la distin- guer facilement de cette dernière espèce. Escarpements des hautes Vosges sur le granit. Rolabac, Hohneck, Ballons de Soultz et de Servance (Mougeot). -ip. Eté. A. p. Drjropteris L. Sp. 1555. [Polypode Drioptere.) -— Fronde glabre, triangulaire dans son pourtour, bipinnatiséquée, à segments lancéolés, très-élalés, décroissants de la base au som- met de la fronde, pinnatipartites, à lobules oblongs, obtus, en- tiers ou les inférieurs dentés ; nervures flexueuses, égales et atteignant le bord de la fronde ; pétiole plus long que le limbe. Très-commun sur le grès et le granit dans toute la chaîne des Vosges. np. Eté. 5. p. Robertianum Hoffm. Deutschl. FI. crypt. add. p. 10 ; P. Dryopteris |3 calcareum Godr. FI. lorr., éd. i , t. 3, p. 2 '1,3. {Polypode de Robert.) — Se distingue du précédent, dont il est très-voisin par ses frondes plus élevées, plus roides, munies de petites glandes pédicellées , à segments moins étalés ; la souche est beaucoup plusépaisse. Bois du calcaire jurassique, Nancy, Maxéville, Champigneules {Suyer- JFilleinet), Laxou, Fonds-dé-Toul, Chavigny, Maron, Liverdun, Poni- pey, Marbache ; Pont-à-Mousson, Norroy, Tincry près de Chàleau-Salins {Léré). Metz, Saulny, Lorry, Gorze {Holandre), Ars [Warion); Hayan- ge, 3Ioyeuvre. Commun à Saint-Mihiel {Léré). Neufcliàteau {lUougeot). ir. Elé. — 4-08 — 6. AspiDiuM /?. Brown. Sores arrondis, épars ou régulièrement sériés, munis d'un indusium membraneux , orhiadaire, pelté, stipité, adhérent seulement par le centre, libre dans le reste de son étendue. i Fronde étroitcmeni lancéolée, à segments brièvement pétiolu- lés A. Lonchitis (n» \). Fronde largement lancéolée, à segments atlénués à la base un peu décurrente A. aculeatum (n" 2) . \ . A. lionchitis Sw. Syn. 43 ; Polypodium Lonchitis L. Sp. 1548. {Aspidium Lonchite.) — Fronde ponctuée et cou- verte en dessous d'écaillés scarieuses, épaisse et coriace, étroite, oblongue-lancéolée dans son pourtour, pinnatiséquée, à segments courts, toujours distincts, mais rapprochés et se couvrant souvent par leur bord, lancéolés, aigus, brièvement pétiolidés, élargis et tronques à la base, concaves à la face supérieure, triplement dentées en scie, à dents principales cuspidées-spinuleuses ; les segments supérieurs courbés en croissant, proloijgés à la base du bord supérieur en une oreillette saillante souvent lobée; les segments inférieurs insensiblement décroissants et occupant le pétiole presque jusqu'à sa base, beaucoup plus courts, triangu- laires-hastés; pétiole beaucoup plus court que le limbe et garni d'un grand nombre d'écaillés scarieuses. Très-rare ; hautes Vosges sur le granit. Rossberg [IVestler), Ballon de Servance, lac .\oir et lac Vert {iHougeol). ip. Eté. 2. A. aculeatum Sw. Syn. 55; Polypodium aadeatum L. Sp. 1552. {Aspidium aculéolé.) — Fronde ponctuée et munie en dessous de poils écailleux, d'une consistance ferme, presque coriace, d'un vert glauque en dessous, lancéolée dans son pourtour, pinnatiséquée ou plus souvent bipinnatiséquée, à segments principaux tous lancéolés, à segments secondaires obli- quement ovales, plans, confluents ou distincts, atténués en coin à la base un peu décurreîde, inégalement dentés eu scie ; la plupart des dents terminées en pointe fine et presque épi- neuse ; nervures bifurquées, égales, atteignant le bord de la fronde; pétiole beaucoup plus court que le limbe et garni d'un grand nombre décailles scarieuses. Bois des terrains quartzeux et granitiques de la chaîne des Vosges. Daho, . cées par des écailles. Fam. LXXII. Labiées (T. II, p. HO). — Fleurs irrégu- I lières. Calice gamosépale, libre, à b dents ou h 2 lèvres. I Corolle gamopétale, à limbe ordinairement bilabié, à pré- 1 floraison imbricative. Etamines 2, ou plus souvent i didy- 135 ' Dames, rarement presque égales; anthères biloculaires. (Style simple ; stigmate bilobé. Ovaire supère, à i carpelles uniloculaires, monospermes, libres, insérés sur un disque hypogyne et charnu. Fruit formé par 4 akènes. Albumen nul. — Feuilles opposées. Fam. LXXIII. Verbénacées (T. II, p. 150). — Fleurs irré- gulières'. Calice gamosépale, libre, à 4-S lobes. Corolle gamopétale, à a lobes. Etamines i, didynames ; anthères 156 ( biloculaires. Style simple ; stigmate entier ou bilobé. Ovaire supère, à i loges monospermes, inséré sur un disque hypogyne charnu. Fruit se séparant à la maturité en i akènes. Albumen nul. — Feuilles opposées. iFAM. LXXIV. Globulariées (T. II, p. 150). — Fleurs irré- gulières, sessiles sur un réceptacle commun entouré d'un involucre. Calice gamosépale, libre, à 5 lobes. Corolle .„_ j gamopétale, à limbe à o lobes et bilabié. Etamines i, \ libres, inégales; anthères a 2 loges à la fin confluenles. I Style simple ; stigmate entier ou bilobé. Ovaire supère, [ uniloculaire , monosperme. Le fruit est un akène. — \ Feuilles alternes. ,' Fam. LXXV. Plantaginées (T. Il, p. 151). — Fleurs ré- gulières. Calice gamosépale, libre, quadrilobé. Corolle gamopétale, quadrilobée, à préfloraison imbricative. Eta- mines i, égales, alternes avec les lobes de la corolle, insérées sur la corolle dans les fleurs femelles, hypogynes 158 { dans les fleurs mâles; anthères biloculaires. Style simple; stigmate entier, en alêne. Ovaire supère, uni-biloculaire, mono-polysperme ; ovules fixés ii la base ou sur le milieu des cloisons. Fruit sec, indéhiscent, ou capsulaire et s'ouvrant transversalement par un opercule. Albumen charnu. — 808 CLASSE m.— APETALES. , jjQ i Fleurs jamais disposées en chatons 160 I Fleurs mâles toujours disposées en chatons 192 Obdre I. — Apétales non amentàcés. Plusieurs fleurs renfermées dans un involucre commun 183 Plusieurs fleurs renfermées dans une spalhe 2^0 Fleurs non renfermées dans un involucre commun, ni dans une spalhe 161 ■ -. l Etamines insérées sur le réceptacle 162 \ Elamines insérées sur le calice ou sur un disque épigyne. .. 170 , f.a ( Plusieurs ovaires 8 I Un seul ovaire 163 i Ovaire uniloculaire, monosperme 16^ Ovaire uniloculaire, polysperme i2 Ovaire à 2-4 loges mono-bispermes 181 le, { Feuilles alternes ou opposées 1 6S *"* ^ Feuilles verlicillées 188 i i Feuilles dépourvues de stipules et de gaîne 166 Feuilles pourvues de stipules 18^ Feuilles pourvues d'une gaine 1 69 .pp ( Périgone scarieux 167 ^ ( Pérlgone herbacé 168 I Fam. LXXVI. Amarantacées (T. H. p. ISS). — Fleurs hermaphrodites ou unisexuées. Périgone scarieux, persis- tant, libre, à 5-5 divisions. Elamines 3-S, hypogynes, opposées aux divisions du périgone, libres ou brièvement monadelphes; anthères biloculaires. Style court ou nul ; 167 { stigmate entier ou lobé. Ovaire supère, uniloculaire, mo- nosperme Le fruit est un utricule membraneux, non adhérent à la graine, indéhiscent, ou s'ouvrant transver- salenienl par un opercule. Graine verticale. Albumen fari- neux, entouré par l'embryon. — Feuilles sans stipules et \ sans gaîne. — 509 — Fam. LXXVII. Salsolacées (T. II, p. iS8). — Fleurs her- maphrodites ou unisexuées. Périgone herbacé, persistant, ordinairement libre, à 2-5 divisions ou entier. Elamines 1-5 , hypogynes, opposées aux divisions du périgone , libres ; antiières biloculaires. Styles 2-5, souvent soudés à i68 { leur base. Ovaire supère ou brièvement soudé à la base du calice, uniloculaire, monosperme. Le fruit est un utri- cule membraneux, non adhérent à la graine, indéhiscent. Graine horizontale ou verticale. Albumen farineux, en- touré par l'embryon. — Feuilles sans stipules et sans gaine. Fam. LXXVIII. Polygonées (T II, p. 169). - Fleurs her- maphrodites ou unisexuées. Périgone persistant, libre, à 3-6 divisions. Elamines 4-9, hypogynes, opposées aux divisions du périgone ou quelques-unes alternant avec elles ; anthères biloculaires. Styles 2-3, libres ou briève- 169 \ ment soudés à leur base. Ovaire supère, uniloculaire, monosperme. Le fruit est un akène indéhiscent à péri- carpe crustacé, adhérent ou non à la graine. Graine ver- ticale. Albumen farineux; embryon ordinairement latéral. — Feuilles munies d'une gaine. i Ovaire ou ovaires libres, non stipités 171 Ovaire libre, stipité 183 Ovaire soudé au tube du calice 175 1 Périgone tubuleux, fermé par un anneau à la gorge et ren- fermant complètement l'ovaire ou les ovaires 172 Périgone à tube ouvert à la gorge et n'enfermant pas les ovaires 173 172 Feuilles alternes, munies de stipules 76 Feuilles opposées, conniventes à leur base, sans stipules. . . 93 I Périgone à 12 divisions disposées sur 2 rangs; étamines 6, i fertiles 90 1 Périgone à 5 divisions disposées sur un seul rang; elamines 173 ( 10, dont 5 stériles 93 (Périgone à 4-5 divisions disposées sur un seul rang; étami- nes 8-10, fertiles iTi Périgone nul ; étamines 2, fertiles 133 Fam. LXXIX. Daphnoïdées (T. II, p. 186). — Fleurs her- maphrodites, rarement unisexuées, régulières. Périgone pétaloïde, caduc ou persistant, libre, tubuleux, à limbe à ._. j 4-5 lobes. Etamines 8-10, libres, périgynes, opposées aux divisions du périgone; anthères biloculaires. Style simple. Ovaire supère, uniloculaire, monosperme. Fruit sec ou drupacé, indéhiscent. Graine suspendue. Albumen nul. — Feuilles sans stipules. 177 — 510 — iPérigone régulier, à limbe entier; étamine unique 186 Périgone régulier, à limbe lobé; étamines i-\2 176 Périgone oblique, à limbe prolongé en languette ; étamines 6. 180 Etamines en nombre égal à celui des divisions du périgone. 177 Etamines en nombre double de celui des divisions du péri- 176^ gone 97 Etamines en nombre quadruple de celui des divisions du pé- rigone 1 80 Feuilles alternes 178 Feuilles opposées. . . 82 178 i Périgone à 4-3 divisions; capsule uniloculaire, indéhiscente. 179 ( Périgone à 6 divisions ; baie à 3 loges bispermes 223 Fam. LXXX. Santalacées (T. II, p. 189). — Fleurs her- maphrodites, régulières. Périgone herbacé, persistant, tu- ' buleux, à tube soudé avec l'ovaire, à limbe à 4-3 lobes, .^q I Etamines 4-5, libres, périgynes, opposées aux divisions du périgone ; anthères bilocuiaires. Style simple. Ovaire infère, uniloculaire, oligosperme. Fruit sec, indéhiscent. Graine suspendue, soudée au péricarpe. Albumen charnu. — Feuiltes sans stipules. ; Fam. LXXXI. Aristolochiées (T. II, p. 192). — Fleurs I hermaphrodites. Périgone pétaloïde , tubuleux, à tube 1 soudé avec l'ovaire, à limbe tantôt régulier et trilobé, I persistant, tantôt irrégulier, oblique, prolongé en lan- 180 -^ guette, caduc. Etamines 6-12, insérées sur un disque 1 épigyne; anthères bilocuiaires, libres ou soudées au style. I Style simple ; stigmates à 6 lobes. Ovaire infère, à 6 lo- I ges polyspermes Capsule déhiscente. Albumen charnu. — \ Feuilles sans stipules. f Le fruit est une samare, qui ne se divise pas en coque à la . y, \ maturité ; arbres 191 j Le fruit est une capsule, qui se sépare en 2-4 coques à la \ maturité ; plantes herbacées 1 82 iPérigone à 2 divisions; étamines 1-2; petites plantes aqua- tiques 187 Périgone à 3-10 divisions ; étamines 4-12; plantes terrestres. 183 ' Fam. LXXXII. Euphorbiacées (T. II, p. 194). — Fleurs I monoïques ou dioïques, souvent réunies dans un in- 1 volucre commun et simulant alors une fleur hermaphro- 1 dite, une fleur femelle étant au centre et des fleurs mâles 183 i l'entourant. Périgone à 3-S divisions, ou périgone nul. 1 Etamines 1-12; anthères bilocuiaires. Styles 2-3, libres I ou soudés, entiers ou bifides. Ovaire supère, à 2-3 loges ( mono-bisperiiies. Capsule déhiscente. Albumen charnu. — Feuilles à stipules très-petites ou nulles. 187 — bll — jg^ ( Stigmate unique, capité ou en pinceau 190 ( Stigmates 2, allongés, subulés 183 . Q« { Akène indéhiscent ; plantes herbacées 189 ( Samare ailée; arbres 191 Fam. LXXXIII. Hippuridées (T. II, p. 20o). — Fleurs hermaphrodites. Périgone régulier, tubuleux, à tube soudé avec l'ovaire, à limbe entier. Elamine 1, périgyne; an- 186 ^ thère biloculaire. Style simple, subulé, stigmatifère au bord interne. Ovaire infère, uniloculaire, monosperme. Fruit un peu charnu, à noyau ligneux. Albumen très-mince. — Feuilles verticillées, sans stipules. Fam. LXXXIV. Callilrichinées (T. II, p. 20^); — Fleurs hermaphrodites ou monoïques. Périgone libre, à 2 divi- sions libres (bractées). Etamines 1-2, hypogynes ; anthè- res uniloculaires. Styles 2, subulés, sligmatifères dans leur partie supérieure. Ovaire supère, ii i loges mono- spermes, à 4. angles rapprochés par [aire, se séparant en 4^ coques à la maturité. Albumen charnu.— Plantes aqua- tiques, à feuilles opposées, sans stipules. Fam. LXXXV. Cératophy liées (T. II, p. 206). — Fleurs monoïques, entourées d'un involucre multifide, à 10-12 segments. Périgone nul. Etamines 12-25, hypogynes, à joo j filets nuls, à anthères sessiles, biloculaires. Style unique, persistant, stigmatifère au sommet. Ovaire supère, unilo- culaire, monosperme. Fruit corné, indéhiscent, apiculépar le style et muni souvent de 2 épines latérales. Albumen nul. — Feuilles verticillées, sans stipules. Fam. LXXXVI. Cannabinées (T II, p. 208). — Fleurs dioïques. Fleurs mâles. Périgone régulier, à S divisions libres; etamines 5, insérées au fond du périgone et oppo- sées à ses divisions ; anthères biloculaires. Fleurs femelles : 189 { périgone gamophylle, persistant; style très-court ou nul, stigmates 2, subulés; ovaire supère, uniloculaire, mono- sperme. Le fruit est un akène indéhiscent. Graine dressée. Albumen nul. — Feuilles opposées ou alternes, munies de stipules. Fam. LXXXVII. Urticces (T. II, p. 209). — Fleurs poly- games, monoïques ou dioïques. Fleurs mâles et herma- phrodites : périgone régulier, h i divisions libres ou sou- dées à leur base; etamines i, insérées au centre de la ànn j fleur, opposées aux divisions du périgone; anthères bilo- culaires. Fleurs femelles : périgone libre, persistant, à 4i divisions ; style court ou nul, stigmate capité ou en pin- ceau ; ovaire supère, uniloculaire, monosperme. Le fruit est un akène indéhiscent. Graine dressée. Albumen charnu. — Feuilles opposées ou alternes, munies de stipules. — 312 — ; Fam. LXXXVIII. Ulmacées (T. II, p. 212). — Fleurs I hermaphrodites. Périgone régulier, libre, gamophylle, à l i-S lobes. Etamines i-S, hypog^nes et opposées aux di- ) visions du périgone ; anthères biloculaires. Styles 2, stig- 191 / matifères a leur bord interne. Ovaire supère, à 2 loges (monospermes. Le fruit est une samare monosperme par avortement, ailée dans tout son pourtour. Graine suspen- due. Albumen nul. — Arbres à feuilles alternes, munies de stipules. ORDRE II. — APÉTALES AMENTACÉS. 192 193 Fleurs mâles seules disposées en chatons ; ovaire soudé avec le tube du périgone l"** Fleurs mâles et fleurs femelles disposées en chatons ; ovaire libre ; périgone nul 196 Le fruit est une noix s'ouvrant en 2 valves et enveloppé d'un brou ; feuilles imparipinnées 19* Le fruit est à péricarpe coriace, enveloppé par un involucre très-accru et s'ouvrant par des valves à la maturité ou formant seulement à la base du fruit une cupule ; feuilles simples , 195 Fam. LXXXIX. Juglandées (T. II, p. 2U). — Fleurs mo- noïques. Fleurs mâles en chatons, entourées chacune d'un involucre à 3-6 segments ; etamines en nombre indé- fini, insérées à différentes hauteurs dans l'involucre; an- thères biloculaires. Fleurs femelles solitaires ou agrégées, 19't ^ entourées chacune d'un involucre quadridenté; périgone soudé à l'ovaire, à limbe quadrifide; stigmates 2, subses- siles ; ovaire infère, uniloculaire, mais pourvu de cloisons incomplètes, monosperme. Le fruit est une noix envelop- pée d'un brou. Graine dressée. Albumen nul. — Arbres à feuilles imparipinnées. Fam. XC. Cujmlifères (T. II, p. 21 S). — Fleurs monoï- ques. Fleurs mâles en chatons, munies chacune d'une bractée à leur base ; périgone squamiforme ou caliciforme, divisé; etamines 4-20, diversement insérées; anthères uni-biioculaires. Fleurs femelles solitaires ou réunies en \Q^ l P^''^ nombre dans un involucre, ou disposées en grappe, ou enfin renfermées dans un bourgeon écailleux ; périgone soudé à l'ovaire, à limbe petit ou nul ; style unique ; plu- sieurs stigmates; ovaire infère, à 2-6 loges mono-bisper- mes. Fruit plus ou moins enveloppé par l'invoiucre, indé- hiscent et ordinairement monosperme. Graine suspendue. y Albumen nul. — Arbres ou arbustes, à feuilles simples. 196 — S13 — Fleurs dioïques ; fruit capsulaire, déhiscent, bivalve, à grai- nes nombreuses et entourées de poils soyeux 197 Fleurs monoïques ; fruit indéhiscent, à 1-2 graines dépour- vues de poils 198 Fam. XCI. Salicinées (T. II, p. 220). — Fleurs dioïques, solitaires à l'aisselle d'une écaille bractéale, toutes dispo- sées en chatons, Périgone nul. Fleurs mâles : étamines 2-2-^, insérées à la base de l'écaillé ; anthères biloculaires. 197 { Fleurs femelles : style simple ou nul, stigmates 2, bifides (ou entiers; ovaire supère, uniloculaire, polysperme. Fruit capsulaire, s'ouvrant en 2 valves. Graines nombreuses, entourées de poils soyeux. Albumen nul. — Arbres ou arbustes, à feuilles simples et munies de stipules. Fam. XCII. Bétulinées (T. II, p. 230). — Fleurs monoï- ques, géminées ou ternées à l'aisselle d'une écaille brac- téale, toutes disposées en chatons. Fleurs mâles : périgone squamiforme ou caliciforme et quadrifide ; étamines i, in- .„„ J sérées à la base du périgone; anthères uni-biloculaires. Fleurs femelles : écailles bractéales accrescentes ; périgone nul; style nul; stigmates 2; ovaires géminés ou ternes, su- pères, à 2 loges monospermes. Fruit sec, indéhiscent, mono- sperme par avortement. Graine suspendue. Albumen nul. — Arbres à feuilles simples et munies de stipules. CLASSE IV. — GY5IN0SPERMES. I Ecailles des fleurs mâles portant chacune 2 loges d'anthères ; I écailles des chatons femelles sèches à la maturité et mu- ] nies d'une bractée en dehors 201 j Ecailles des fleurs mâles portant chacune 3-8 loges d'an- f thères ; écailles des chatons femelles à la fin charnues, \ dépourvues de bractée en dehors 200 199 200 Feuilles verticillées par 5, subulées 202 Feuilles éparses, linéaires 20o / Fam. XCIII. Abiétinées (T. II, p. 233). — Fleurs mâles en l chatons, à écailles portant chacune en dessous une anthère j biloculairc. Fleurs femelles formant un cône, à feuilles car- g^l 1 pellaires squamiformes, imbriquées, pourvues chacune à \ leur base de 2 ovules et munies en dehors d'une bractée. j Graines pourvues d'une aile membraneuse. Albumen f charnu. — Arbres à feuilles linéaires, ordinairement per- 1 sistantes. — 514 — Fam. XCIV. CKjv-essinécs (T. II, p. 236). — Fleurs mâles ea petits chatons, à écailles pellées, portant chacune en dessous 4-12 loges d'anthères. Fleurs femelles à feuilles ancf ! carpellaires peu nombreuses, verticillées ou imbriquées, devenant charnues à la maturité, pourvues à leur base de 1 ou 2 ou plusieurs ovules. Graines ordinairement pour- vues d'une aile membraneuse. Albumen mince. — Arbris- seaux à feuilles verticillées, persistantes. / Fam. XCV. Taxinées (T. II, p. 237). — Fleurs mâles en l chatons, à écailles lacérées et portant de 2 à 8 loges d'an- 1 thères. Fleurs femelles solitaires, entourées chacune d'un 203 , disque hypogyne, charnu, cupulifornie, enveloppant en j grande partie un ovule fixé au centre. Graine dépourvue I d'aile. Albumen charnu. — Arbustes à feuilles linéaires, \ éparses, persistantes. DIVISION II. — ISIONOCOTTLÉDONES. / Coronariées (T. II, p. 259). — Périgone à divisions dis- \ posées sur 2 rangs, toutes ou au moins les intérieures pétaloïdes 203 Âtelanthées (T. II, p. 513). — Périgone nul, ou formé de f soies ou d'écaiiles ; rarement un périgone herbacé, à divi- sions disposées sur un seul rang 251 CLASSE I. — CORONARIÉES. /' Supo^ovariées (T. II, p. 259).— Ovaire non soudé au lube 2p.. ) du périgoue 206 '^ j In fer avariées (T. II, p. 279). — Ovaire soudé au tube du \ périgone 225 204 206 OnnRE I. — SCPEROVARIEES. Plusieurs ovaires 207 Un seul ovaire 213 '' Périgone à divisions extérieures herbacées, les intérieures _ \ pétaloïdes 208 j Périgone à divisions semblables entre elles quant à la cou- ' Icîir 210 i Fleurs blanches; ovaires mono-bispermes ; placentalion ba- silaire ou axile 209 Fleurs purpurines ; ovaires polyspermes ; placentation pa- riétale 213 — 51b — Fam. XCVI. Alismacées (T. II, p. 259). — Fleurs réguliè- res. Périgone à 6 divisions, dont les 3 extérieures herba- cées, les 5 intérieures pétaloïdes. Etamines libres, hypo- gynes, en nonibre égal, double ou triple de celui des divi- g^q / sious florales ; anthères biloculaires. Styles courts ou nuls; stigmates simples. Ovaires 5-0 ou plus, supères, verticil- iés ou capilés, libres ou plus ou moins soudés à l'axe flo- ral, unilocuiaires et mono-bispcrmes; placenlation basi- iaire ou ventrale. Carpelles indéhiscents ou s'ouvrant par la suture ventrale. Albumen nul. — Plantes aquatiques. 210 211 212 Périgone à divisions toutes herbacées 211 Périgone à divisions toutes pétaloïdes 212 Fam. XCVII. Juncaginées (T. II, p. 2^2). — Fleurs régu- lières. Périgone à 6 divisions placées sur 2 rangs, un peu colorées. Etamines 6, libres, hypogynes ou insérées à la base des divisions florales, et opposées à ces divisions ; anthères biloculaires. Stigmates sessiles ou subsessiles. Ovaire unique et à 5-6 loges, ou 5-6 ovaires unilocuiaires, supères, à loges mono-bispermes. Le fruit est sec et se sépare à la maturité, lorsque l'ovaire est unique, en 3-6 carpelles, s'ouvrant par la suture ventrale ; placenlation ventrale. Albumen nul. — Plantes des lieux humides. Ovaires 6 ; etamines 9 213 Ovaires 3 : etamines 6 214 / Fam. XCVIII. Butomêes (T. II, p. 2ib). — Fleurs réguliè- 1 res. Périgone à 6 divisions placées sur 2 rangs, les 3 ex- 1 térieures plus ou moins herbacées, les intérieures péta- I loïdes. Etamines 9, libres, hypogynes; anthères bilocu- 213 ' laires. Styles courts; stigmates latéraux. Ovaires 6, supè- ] res, verticillés, un peu soudés entre eux par leur base, / unilocuiaires, polyspermes; placenlation pariétale. Le 1 fruit est formé de 6 carpelles s'ouvrant par la suture ven- trale. Albumen nul. — Plantes aquatiques. ,' Fam. XCIX. Cochicacées (T. II, p. 2^46). — Fleurs régu- lières. Périgone à 6 divisions placées sur 2 rangs, toutes pétaloïdes. Etamines 6, insérées à la gorge du périgone ou à la base de ses divisions, et opposées à ces mêmes a,, 1 divisions ; anthères biloculaires. Styles 3. Ovaires 5, su- pères, soudés entre eux par l'angle interne dans une étendue plus ou moins grande, polyspermes; placenlation axile. Le fruit est formé de 3 capsules soudées entre elles à leur base et s'ouvrant par la suture ventrale. Albumen charnu. 215 \ Périgone à divisions toutes pétaloïdes. 216 I Périgone à divisions toutes herbacées, ou à peine pétaloïdes. 219 216 217 — 516 — Ovaire lobé au sommet 214 Ovaire non lobé 217 Stigmate unique, entier ou lobé ; fruit capsulaire 218 Stismates 2-i, distincts ; fruit baccifornie 220 Fam. C. Liliacèes (T. II, p. 24.8). — Fleurs régulières. Périgone à 6 divisions placées sur 2 rangs, toutes péla- loïdes. Etamines 6, libres, hypogynes ou insérées à la 218 { base du périgone, opposées à ses divisions; anthères bi- loculaires. Style simple ; stigmate entier ou lobé. Ovaire unique, à 3 loges poîyspermes ; placentation axile. Capsule triloculaire, à déhiscence loculicide. Albumen charnu. 219 Feuilles engainantes 221 Feuilles non engainantes 220 Fam. ci. Asparaginées (T. II, p. 262). — Fleurs réguliè- res. Périgone à 6 divisions placées sur 2 rangs, toutes pétaloïdes. Etamines 6 ou moins, hypogynes ou péri- 220 { gynes; anthères biloculaires. Styles plus ou moins sou- dés; stigmates distincts, en nombre égal à celui des loges de l'ovaire. Ovaire supère, à 2-1 loges mono-oligosper- mes. Fruit baccifornie, indéhiscent. Albumen charnu. Style nul ; stigmates sessiles ou subsessiles ; fruit sec, à loges se séparant h la maturité en autant de carpelles dis- 221 i tincts 211 Style saillant, portant les stigmates; fruit capsulaire, s'ou- vrant en 5 valves 222 Fam. CII. Joncées (T. II, p. 268). — Fleurs régulières. Périgone à 6 divisions placées sur 2 rangs, toutes sca- ricuses-subpélaloïdes. Etamines 6, opposées aux divisions florales et insérées à leur base ; anthères biloculaires. 222 / Style simple; stigmates 3, filiformes. Ovaire supère, tan- 1 tôt triloculaire à placentation axile, tantôt uniloculaire, I à placentation pariétale, à loges mono-polyspermes. Cap- I suie uni-triloculaire, h o valves, à déhiscence loculicide. \ Albumen charnu. ORDRE II. — IXFEROVARIEES. 223 Fleurs régulières 224 Fleurs irrégulières 226 — 517 — Périgone à divisions loates herbacées ; plantes grimpantes. . 225 Périgone à divisions toutes pétaioïdes ; plantes non grimpan- 224' < tes ni nageantes 227 Périgone à divisions externes lierbacées, à divisions internes pétaioïdes ; plantes nageantes 230 , Fam. cm. Dioscorées (T. II, p. 279). — Fleurs régulières. l Périgone herbacé ou subpétaloïde, à tube soudé avec j l'ovaire, à limbe divisé en 6 dents placées sur 2 rangs. aoK ] Etamines 6, périgynes, opposées aux divisions florales et \ insérées à leur base; anthères biioculaires. Styles 3, j stigmates très-petits. Ovaire infère, à 3 loges mono-bi- I spermes. Fruit bacciforme, indéhiscent. Albumen charnu. \ — Plantes grimpantes. Fam. CIV. Orchidées (T. II, p. 280). — Fleurs irrégulières. [ Périgone pétaloïde, à tube soudé avec l'ovaire, à limbe 1 divisé en 6 segments placés sur 2 rangs ; l'inférieur {la- I belle) de la série interne très-différent des autres, quel- j quefois prolongé en éperon. Etamines 3, périgynes, à ogg j filets soudés en colonne avec le style ; les 2 latérales sou- \ vent stériles et réduites à un staminode, plus rarement . j les latérales sont fertiles et l'intermédiaire stérile ; anthè- I res biioculaires, à pollen aggloméré en masses ayant la f consistance de la cire. Ovaire infère, uniloculaire, poly- I sperme; placentaliou pariétale. Capsules s'ouvrant en 3 \ valves, à déhiscence loculicide. Albumen nul. 227 ( Etamines 6 ; stigmates non pétaioïdes 228 ( Etamines 3 ; stigmates pétaioïdes 229 , Fam. CV. Amaryllidées (T. II, p. 310). — Fleurs réguliè- 1 res ou irrégulières. Périgone pétaloïde, à tube soudé avec j l'ovaire, à limbe divisé en 6 segments placés sur 2 rangs. 228 ; Etamines 6, périgynes, opposées aux divisions périgo- inales; anthères biioculaires. Style simple; stigmate entier ou trilobé. Ovaire infère, à 3 loges polyspermes; placen- talion axile. Capsule à 3 loges, à 5 valves, à déhiscence loculicide. Albumen épais. / Fam. CVI. Iridées (T. II, p. 312). — Fleurs régulières ou i irrégulières. Périgone pétaloïde, à tube soudé avec l'o- j vaire, à limbe divisé en 6 segments placés sur 2 rangs. 22g ( Etamines 5, opposées aux divisions extérieures du péri- j gone ; anthères biioculaires. Style simple; stigmates 3, I dilatés et pétaioïdes. Ovaire infère, k 5 loges polysper- 1 mes ; placentaliou axile. Capsule triloculaire, à 3 valves, ' à déhiscence loculicide. Albumen charnu. — 518 — Fam. CVII. Hydrocharidées {T. II, p. 3U). — Fleurs ré- gulières. Périgone à divisions libres ou presque libres dans les fleurs mâles, tubuleux et à tube soudé avec l'ovaire dans les fleurs femelles, à 6 divisions, dont les 3 230 { extérieures herbacées et les 3 intérieures pélaloïdes. Eta- mines 5-12, insérées à la base du périgone; anthères biloculaires. Style court ou nul ; stigmates 3-6. Ovaire infère, à 1 ou à 6 loges distinctes et polyspermes. Fruit charnu, indéhiscent. Albumen nul. — Plantes aquatiques. CLASSE II. — ATELANTHEES. Hygrobiées (T. II, p. 315). — Fleurs solitaires, agglomé- rées ou en épis à l'aisselle des feuilles, plus rarement sor- tant d'une fente creusée dans le bord d'une fronde ; plan- tes flottant dans l'eau. 231 { Spadiciflores (T. II, p. 328). — Fleurs agglomérées et sessiles sur un spadice. Glumacées (T. II, p. 35b). — Fleurs en épis ou en épillets, toutes solitaires à l'aisselle de bractées imbriquées ou al- ternes-distiques. ORDRE I. HYGROBIEES. 232 253 23/* 235 Plusieurs ovaires 233 Un seul ovaire 236 Etamines 1 ou -i; carpelles sessiles ou presque sessiles. . . . 234' Etamines 2 ; carpelles très-longuement stipités 235 Fam. CVIII Potamées (T. II, p. 516). — Périgone régulier à 4 divisions libres ou périgone nul. Etamines i, insérées à la base des divisions florales, ou une seule étamine hy- pogyne; anthères uni-biloculaires. Ovaires ordinairement -i, ou plus ou moins, supères, libres, uniloculaires et mo- nospermes. Carpelles indéhiscents. Albumen nul. — Plan- tes aquatiques. Fam. CIX. Zostéracées (T. II, p. ôM). — Périgone nul. Etamines l-'i, à anthères uni-biloculaires. Styles capillai- res ou nuls; stigmates filiformes ou en étoile. Ovaires 1-^, supères, uniloculaires, monospermes. Fruits secs ou dru- pacés, s'ouvrant par 2 valves ou indéhiscents. Albumen nul. — Plantes aquatiques. — M9 — Fleur solitaire, réduite à une étamine ou à un pistil, ren- fermé dans une spatlie ; tige non foliiforme 237 236 ^ Fleurs ternées, une femelle et deux mâles, sortant d'une fente creusée dans le bord d'une fronde ; tige formée d'ar- ticles foliiformes 238 Fam. CX. Nayadées (T. II, p. 32S). — Périgone remplacé par une spalhe membraneuse. Etamine unique, à anthère presque sessile, uni-quadriloculaire. Styles 2-5, filiformes, 237 ) stigmatifères au bord interne, ou stigmate simple et ses- sile. Ovaire supère, uniloculaire, monosperme. Le fruit est sec, indéhiscent. Albumen nul. — Plantes aquati- ques. Fam. CXI. Lemnacées (T. II, p. 326). — Fleurs réunies dans une même spathe au nombre de 3, l'une femelle, les 2 autres mâles. Fleurs mâles réduites à une étamine, à anthère biloculaire. Fleur femelle réduite à un pistil ; style 238 "J unique, stigmate orbiculaire, concave ; ovaire supère, uni- loculaire, mono-oligosperme. Le fruit est tantôt un carpelle monosperme et indéhiscent, tantôt une capsule bi-oligo- sperme et s'ouvrant transversalement par un opercule. Albumen nul. — Plantes flottant sur l'eau. ORDRE II. — SPADICIFLORES. (Feuilles à limbe muni de nervures ramifiées ; spathe colorée. 240 Feuilles munies de nervures parallèles; spathe nulle ou membraneuse 241 Fam. CXII. Aroïdées (T. II, p. 328). — Fleurs monoïques, dépourvues de périgone, sessiles et agglomérées autour d'un axe charnu {spadice) qu'elles recouvrent entière- ment ou qui restent nus dans une partie de son étendue; cette inflorescence entourée d'une spathe monophylle, le plus souvent disposée en cornet. Fleurs mâles placées au-dessus des fleurs femelles sur le spadice, ou mêlées 240 '\ avec elles, réduites à des élamines. Fleurs femelles ré- duites à des ovaires libres, bi-triloculaires, à loges ren- fermant un ou plusieurs ovules. Style nul ou simple; stig- mate capité ou discoïde, entier ou lobé. Le fruit est une baie indéhiscente. Graines subglobuleuses ou anguleuses. Albumen charnu, farineux; embryon droit, fixé dans l'axe de l'albumen. — Feuilles à nervures ramifiées. 241 Fleurs en épi latéral 242 Fleurs en épi terminal 243 -2iZ j — 520 — Fam. CXIII. Orontiacées (T. II, p. 529). — Fleurs herma- phrodites, munies d'un périgone, sessiles et agglomérées autour d'un axe charnu {spadice), qu'elles recouvrent en- tièrement; spathe nulle ou représentée par un prolonge- ment foliacé de l'axe. Périgone persistant, à 4-6 divisions. 242 ( Etamines en nombre égal à celui des divisions périgonales et opposées à ces divisions. Stigmate sessile, obtus. Ovaire libre, à trois loges mono-oligospermes. Le fruit est un peu charnu, indéhiscent, entouré par le périgone. Albu- men épais el farineux; embryon aatitrope, fixé dans l'axe de l'albumen. Fam. CXIV. Typhacées (T. II, p. 350). — Fleurs monoï- ques, disposées en épi très-serré, continu ou séparé en plusieurs tronçons par des spathes membraneuses et ca- duques. Fleurs mâles placées au-dessus; périgone nul, remplacé par des soies capillaires; etamines le plus sou- vent trois, à anthères biloculaires et s'ouvrant en long. Fleurs femelles placées au-dessous des fleurs mâles; pé- rigone tantôt nul et remplacé par des soies, lanlôt formé de 3 écailles; style simple; stigmate latéral allongé. Ovai- res libres ou soudés entre eux par paires, uniloculaires, monospermes. Le fruit est un carpelle indéhiscent. Albumen charnu. — Plantes aquatiques. ORDRE m. CLUMACECS. ( Gaines des feuilles tubuleuses, non fendues dans leur lon- 2U gueur 245 ( Gaines des feuilles fendues dans toute leur longueur 246 ,' Fam. CXV. Cypéracées (T. II, p. 533). — Fleurs herma- phrodites, monoïques ou dioïques, en épis ou en épillels diversement disposés, solitaires à l'aisselle d'une écaille scarieuse. Périgone nul ou remplacé par des soies ou enfin représenté par un ulricule ouvert au sommet, qui renferme l'ovaire, s'accroît avec lui et simule un péri- afK l carpe. Etamines 2 ou 3, hyppogynes; anthères bilocu- laires, s'ouvrant en long. Style simple; stigmates 2 ou 3, filiformes. Ovaire unique, libre, uniloculaire, monosperme; ovule non soudé au péricarpe, fixé à la base de la loge. Le fruit est un akène, à épicarpe dur, iudéhisceiit. Graine dressée. Albumen farineux; embryon petit, renfermé dans l'albumen ; radicule dirigée vers le hile. — Plantes herbacées ; gaines des feuilles non soudées. — o21 - Fam. CXVI. Graminées (T. II, p. 381). — Fleurs herma- phrodites ou unisexuellcs, disposées en épiliets; ceux-ci formés de deux bractées alternes {glumes) qui manquent quelquefois, et d'une ou de plusieurs fleurs alternes et distiques ; chaque fleur entourée par deux écailles externes (ylumelles), dont l'une insérée plus bas que l'autre. Pé- Irigone nul ou remplacé par deux ou trois petites écailles membraneuses ou charnues {glumellules). Etamines le plus souvent au nombre de trois, rarement plus ou moins, ' hypogynes et libres, à filets filiformes, à anthères bilocu- laires, s'ouvrant en long et plus rarement par un pore ter- minal. Styles 2, plus rarement 1 ou 3 ; stigmates plumeux, en goupillon, ou filiformes et poilus. Ovaire libre, unilo- culaire, monosperme; ovule soudé au péricarpe. Le fruit est un cariops indéhiscent, libre ou plus ou moins soudé avec les glumellcs. Albumen farineux, épais ; embryon placé laléralemenl en dehors de l'albumen. — Feuilles al- ternes, engainantes, à gaines fendues en long. EMBRANCHEMENT II. PliAWTES» CRYPTOCiAMES. 247 248 Plantes formées de vaisseaux et de tissu cellulaire, pourvues d'une tige et de feuilles 248 Plantes formées exclusivement de tissu cellulaire, dépourvues de tige et de feuilles 257 DIVISION I. AGROGÈNES. Capsules toujours dépourvues de coiffe tubuleuse 249 Capsules munies d'une coiffe tubuleuse 256 CLASSE I. — FILICINÉES. Une souche souterraine 250 Une lige aérienne 253 f Capsules naissant à la face inférieure des feuilles, soit nor- 250 1 maies, soit modifiées et contractées 251 ( Capsules naissant de la souche, à l'aisselle des feuilles. . . . 252 249 — 522 — Fam. CXVII. Fougères (T. II, p. 461). — Capsules {spo- ranges), sessiles ou pédicellées, se déchirant régulière- ment ou irrégulièrement, munies ou dépourvues d'un an- neau articulé et élastique, nues ou couvertes par un pro- longement de l'épidémie (indusium), naissant par groupes (suites) sur les nervures de la face inférieure des feuilles ou sur leurs bords, ou disposées en épi ou en grappe sur des feuilles profondément modifiées et contractées en tout 251 ( ou en partie. Séminules [spores] nombreuses dans chaque capsule, libres. Feuilles [frondes) le plus souvent enroulées en crosse pendant la préfoliaison, pinnatifides ou pinuati- séquées, rarement entières, pourvues de nervures et de stomates. Souche courte ou traçante, munie de faisceaux ligneux formés de vaisseaux la plupart scalariformes, cir- conscrivant un grand cylindre central et celluleux, et en- tourés à l'extérieur par du tissu cellulaire dans lequel plon- gent les bases persistantes des feuilles. Fam. CXVIII. Rhizocarpêes (T. II, p. 4.78). — Capsules {sporanges) de deux sortes, les unes plus petites [anthé- ridies), les autres plus grandes, renfermant à la fin une seule spore développée , tantôt réunies dans un même conceptacle [sporocarpe) tantôt placées dans des sporo- nuc) / carpes différents; ceux-ci sessiles ou stipités, naissant de la souche à la base des feuilles ou des pétioles et même entre les racines. Feuilles [frondes) alternes, souvent en- roulées pendant la préfoliaison, liuéaires-subulées ou plus rarement à limbe divisé en segments, pourvues de stoma- tes. Souche à axe central ligneux, formé de vaisseaux spi- raux et annulaires, entouré de cellules allongées. 2S3 Tige non articulée, munie de véritables feuilles 254 Tige articulée, munie de gaines, mais non de feuilles 255 / Fam. CXIX. Lycopodiacées (T. II, p. 479). — Capsules {sporanges) sessiles ou brièvement pédicellées, axillaires ou disposées en épis au sommet des rameaux , tantôt toutes semblables, s'ouvranl régulièrement par des valves, subglobuleuses ou réniformes et remplies de spores grou- pés par quatre dans des cellules qui se résorbent, tantôt 254 { de deux sortes, les unes semblables aux précédentes, les autres moins nombreuses, également déhiscentes, renfer- mant de petits corps sphériques et pourvus de trois côtes qui partent du sommet. Feuilles [frondes) disposées en spirale, entières, uninerviées. Tige très-fcuiliée, rameuse, dont l'axe est formé de vaisseaux scalariformes et entoure i de cellules allongées. — 523 — Fam. CXX. Equîsétacées (T. Il, p. 4'82). — Capsules (sporanges) membraneuses, toutes semblables, unilocu- laires, s'ouvrant par une fente longitudinale, réunies à la face inférieure d'écaillés peltées, pédicellées, verticillées et rapprochées en épi au sommet de la tige et des rameaux. Spores nombreuses, libres entre elles, munies de quatre 2S5 { filaments hygrométriques renflés au sommet et renfermant une poussière jaunâtre. Feuilles nulles, ou plutôt repré- sentées par des gaines formées de feuilles soudées. Tige articulée, sillonnée, pourvue de stomates disposés en séries régulières, formée de tubes disposés en cercles concentriques, munie d'une gaine aux articulations, simple ou rameuse, à rameaux verlicillés. CLASSE II. — mUSCINEES. 2S6 Fam. CXXI. Mousses. Fam. CXXII. Hépatiques. DIVISION II. — AMPHIGÈNES. ! Classe. I. Lichénêcs. Classe II. Cltampignons. Classe III. Algues. m- DU TOME SECOND. — 524 — ERRATA. TOME I. Page il, lignes 27 el 38, au lieu de Varion, lisez : Warion. 78, — 2b, au lieu de Vagnier, lisez : Vagney. 96, — 19, au lieu de axille, lisez : axile. 138, — 19, au lieu de axille, lisez : axile. 180, — 10, au lieu de axille, lisez axile. 139, — 21, au lieu de axille, lisez : axile. 176, — 2b, au lieu de au-dessus de Fey, lisez : au-dessus de Scy. 261, — 10, au lieu de axille, lisez : axile. 2^7, — 5, à la fin de la ligne, au lieu de 11, lisez : 12. 2. II, 256. AInus, II, 232. glulinosa Gœrtn. II, 232. iiicana DC. II, 232. Alopecurus, II, 389. agrestis L. II, 390. fiilvus Sm. II, 391. geniculatus L. II, 390. pratensis L. II, 390. utriculatus Pers. Il, 391. Alsiiie, I, 118. rubra Wahl. I, 121. segetalis L. I, 120. tenuifolia Wahl. I, 119. Alsinées, I, 115. Allhœa, I, 141. hirsula L. I, 141. officinalis L. I, 141. Alyssum, I, 65. calycinum L. I, 65. incanum L. I, 65. Amarantacées, II, 155. Amarantus, II, 156. BlitumX. II, 156. relrofle\us L. II, 156. Amaryllidées, II, 310. Ambrosiacées, I, 484. Amelanchier. vulgaris Mœnch. Ammi, I, 335. majus L. I, 335. intermedium DC. I, 535. Ampélidées, I, 157. Amygdalées, I, 212. Amygdalus. Persica L. Anagallis, II, 12. arvensis L. II, 12. tenella L. II, 12. Anchusa, II, 34. arvensis Bieb. II, 34. italica Retz II, 34. officinalis Dois. II, 34. Andromeda, II, 1 . polifolia L. II, 2. Andropogon, II, 597. Ischemuni L. II, 598. Androsace, II, 9. carnea L. II, 10. maxima L. II, 9. Anémone, I, 6. alpina L. I, 7. Hepalica L. I, 9. narcissiflora L. I, 8. nemorosa L I, 9. Pulsatilla L. I, 6. ranunculoïdes L. I, 9. sulp/iurea L. I, 8. sylvestris L. I, 8. vernalis L. I, 7. — 527 — Angelica, I, 317. montana Gaud, l, 318. pyrenaea Spreng. I, 317. sylvestris L. I, 318. Antennaria, I, ^417. (lioïca Gœrtn. I, 4'17. Anlhemis, I, ^■OG. arvensis L. I, '406. Colula L. I, ^06. tinctoria L. I, '407. Anlhericuni, H, 261. Liliagoi. Il, 261. ramosum L. 11, 261. Antlioxanthum, II, 386. odoratum L. Il, 386. Anlhriscus, I, 359. Cerefolium Hoffin. 1, 34.0. sylvestris Hoffm. I, 3'iO. vulgaris Pejs. I, 341. Anthyllis, I, 171. vulneraria L. I, 171. Antirrhinum, II, 70. arvense L. II, 73. Cymbalaria L. II, 76. Elatine L. II, 75. Linaria L. II, 72. majus L. II, 71. minus L. II, 7'4. monspessulanum L. II, 72. Orontium L. H, 70. spurium L. II, 7S. supinum L. 11,74'. Apera, II, iOi. Spica-Venti P. B. Aphanes. arvensis L. I, 260. Apiuin, I, 338. graveolens L. I, 338. Petroselinum L. I, 337. Apocynées, II, 17. Aquifoliacées, II, iS. Aquilegia, I, 26. platysepala Rchh. \, 27. vulgaris L. I, 27. Arabis, I, S8. arenosa Scop. I, 60. brassicseforniis fFallr. I, 5^ hirsuta Scop. I, K9. longisiliqua Wallr. I, 39. perfoiiata Lam. I, S9. sagillala OC. I, 59. Tiiaiiana L. l, 60. Turrila L. I, 61. Arenaria. leploclados Gus. I, 123. marina lîoth I, 121. rwôra Willm. I, 121. segelalis Dois. \, 120. serpillifolia Z/. I, 122. tenuifolia L. I, 119. Aristolocl.ia, II, 192. Clematitis L. II, 192. Aristolochiées, II, 192. Armoracia. rusticana FI. Wett. I, 69. Arnica, I, 391. monlana L. I, 391. Arnoseris, I, iM. mininia Gœrtn. I, JiH. Aronia, I, 268. rolundifoiia Pers. I, 268. Arrhenalherum, II, '412. elalius M. et K. II, .413. btilbosum P. B. Aroïdées, II, 328. Arlemisia, I, 399. Absinlhium L. I, 399, caniphorata Will. I, .400. campestris L. I, 400. vulgaris L. I, 400. Arum, II, 328. maculatum L. II, 528. Asarum, II, 193. europœum L. II, 193. ASCLÉPIADÉES, II, 18. Asclepias. Vincetoxicuiu L. II, 19. ASPARAGINÉES, II, 262. Asparagus, II, 262. officinalis L. II, 263. Asperugo, II, 4.5. procumbens L. II. -45. Asperula, I, 362. arvensis L. I, 363. — 328 — cjuanchica L. I, 562. odorata L. I, 365. Aspidium, II, '468. aculealum Sw. II, 468. dilatatum Wahl. II, 470. Filix-mas Sw. II, 470. Lonchilis Sw. II, 468. Oreopteris Sw. II, 469. spinulosum Sw. II, 471. Thelipteris Sw. II, 469. Asplenium,II, 471. Adianlhuni nigrum L. II, 472. Filix femina Bernh. II, 472. germanicum Weiss. II, 474. lanceolatum Huds. II, 475. Ruta-muraria L. II, 473. Scolopendrium L. Il, 475. septentrionale Huffm. II, 474. Trichomanes L II, 474. viride Huds. II, 473. Aster, I, 587. Amellus L. I, 587. anniius L. I, 587. brumalis iWes, I, 588. Novi-Belgii L. I, 588. Tripolium L. I, 588. Astragalus, I, 189. Cicer L. I, 189. glycyphyllos L. I, 189. Athamantha. Cervaria fj. I, 520. Meum L. I, 524. Oreoselinum L. I, 521. Filix-femina Roth, II, 472. Atriplex, II, 166. angustifolia Sm. II, 168. haslata L. II, 167. horlensis L. II, 108. latifolia Wahl. II, 167. microsperma W. et K. II, 167. oppositifolia DC. II, 167. palula L. II, 168. patula Sm. II, 167. prostrata Bouch. II, 167. recta Svi. II, 168. ruderalis Wallr. II, 167. Atropa, II, 49. Belladona L. II, 49. Avena, II, 409. alba DC. II, 413. alpestris DC. II, 414. balloniana Kirschl. II, 413. bulbosa Willd. II, 414. coryophyllea Wigg. II, 406. elalior L. II, 415. fatua ^. II, 411. flavescens L. II, 414. orientalis Schreb. II, 410. prœcox P. B. II, 407. pratensis ^. II, 411. pubescens L. II, 411. saliva L. II, 409. sterilis L. II, 410. slrigosa Schreb. II, 410. B. Baldingera, II, 585. colorala FL Welt. II, 585. Baiiota, II, 159. fœlida Lam. II, 140. nigra Godr. Il, 140. Balsami>ées, I, 154. Barbarea, I, 55. arcuata Rchb. I, 34. palula Pries, I, 54. prœcox R. B I, 34. vulgaris B. B. I, 33. Barkhausia, I, 461. fœlida DC. I, 462. recognila DC. I, 462. selosa DC I, 462. laraxacifolia Thuill. I, 461. Bartsia, II, 92. alpina L. II, 92. Beiiis, I, 589. perennis L. I, 589. Berbéridées, I, 50. Berberis, I, 50. crelica Willem. I, 50. vulgaris L. I, 50. Berula, I, 552. anguslifolia Koch. I, 552. — 529 — Betonica, II, "159. hirstila JFillm. II, 139. hirla lichb. II, 159. offic.inalis /-. II, 159. Beliila, II, 250. alba l. II, "251. carpaliva H illd. II, 251. pubescens Ehrh. II, 231. Bétulinées, II, 250. Bideiis, I, ^09. cernua L. I, ^■lO. minima L. I, ■ilO. Iriparlila L. I, 4.10. Biscutella, I, 75. lœvigala A. I, 73. Blechnum, II, ^•76. boréale Su:. II, 476. Blilum, II, 104. Bonus-Heiiricus Rclib. II, 165. capilalum L. II, 166. rubrum Rclib. II, 164. virgalum L. II, 163. BORRAGINÉES, II, 51. ■ Borrago, II, 55. officinalis L. H, 35. Botrycliiiini, II, 465. Lunaria Sio. II, 465. malricarioules Willd. II, 464. lulaceuni Sw. II, 464. Bracliypodiuni, II, 454. pinnalum P. B. II, 455. sylvaticum R. et Sch. II, 454. Braconnolia. elymo'ides Godr. II, 454. officinarmn Godr. II, 435. Brassica, I, 47. alpina L. I, 58. asperifolia Lam. I, 48. Cheiranthus Vill. I, 46. Erucaslrum L. Napus L. I, 48. nigra Koch, I, 49. ochroleuca Soy. I, 30. oleracea L. I, 47. orientalis L. \, 53. Râpa L. I, 48. Braya. siipina Koch, I, 55. Briza, II, 428. média / . II, 428. Bromus, II, 442. arvensis L, II, 447. asper Micrr. II, 443. conimntatKS Schrad. II, 446. ereclus Ilitds. II, 444. giganteus L. II, 441. inermis L. II, 444. pattdus M. et K. II, 448. jiratcnsis Ehrh. II, 446. racemusus Koch, II, 446. secalinus L. II, 443. slerilis L. 11, 442. lectorum L. II, 445. Brunella, II, 145. alba Al/;. II, 144. graadiflora Jacq. II, 144. laciniala L. II, 144. pinnalifida Pers. II, 143. Bryoïiia, I, 497. alba Willm. I, 497. dioïca Jacq. I, 497. Buliiarda, I, 291. Vaillaulii DC. l, 291. Bunias. coch{earioïdes DC. 1, 72. Buniuni, I, 555. Bulbocaslanum E. I, 334. Carvi Bieb. I, 354. Biipleuruni, I, 529. falcalum L l, 550. longifoiium L. I, 550. rolundifoliuni L. l, 350. tenuissinuim L. ï, 551. BUTOMÉES, II, 245. Bulomus, II, 245. umbelialuà L. II, 245. Buxus, II, 205. sempervirens L. II, 203. C. Cacalia. albifrons L. I, 380. Calamagroslis, II, 399. — 330 — Epigeios Roth, II, -iOO. laaceolata Roth, II, 4.00. monlana Host. II, 400. sylvatica DC. II, 400. Calaminlha, II, 121. Acynos Clairv II, 122. Cliuopodium Renth. II, 122. oflieinalis Mœnch. II, 121. Calendula, I, 422. arvensis L. I, 422. Calepina, I, 72. Corvini Desv. I, 72. Calla, II, 529. palustris L. II, 329. Callilriche, II, 20S. uutumnalis Godr. II, 206. hamulala Kntz. II, 206. plalycarpa Ki'itz. II, 203. slagnalis Scop. II, 20S. verna KiUz. II, 206. Callitrichinées, II, 204^. Calluna, II, 2. vulgaris Sal. II, 2. Callha, I, 25. palustris L. I, 25. Camelina, I, 70. dentata Pers. I, 70. fœtida Pries, I, 70. niicrocarpa Ands. I, 71. saliva Pries, I, 70. sylvestris ff^allr. I, 71. Cainpanula, I, 486. Cervicaria L. I, 492. glomerala L. \, 491. hederacea, I, 494. hybrida L. I, 493. lalifolia /:. I, 489. linifolia DC. l, 488. patuia L l, 490. persicifolia /,. I, 491. pusilla Ilœnck, I, 487. rapunculoïdes L. I, 488. Rapunculus />. I, 490. rotundifolia L. I, 488. Spéculum L. I, 495. Tracheiium /> I, 489. urticœfulia Schm. I, 4^89. Campanulacées, I, 485. Cannabinées, II, 208. Cannabis II, 208. saliva L II, 208. Capripoliacées, I, 548. Capsella. bursa-pasloris DC. Cardamine, I, 61. amara L. I, 62. hirsuta L. I, 63. impaliens L. I, 62. pralensis t. I, 61 . sylvalica Koch. I, 65. Carduus, I, 450. acanlhoïdes L. I, 452. acaulis L. I, 428. anglicus Lam. I, 428t arvensis Lam. I, 429, bipontinus Schultz. crispus L. I, 451. eriophorùs L. I, 426. Iiybridus Steud. lanceolatus L. I, 425. Marianus L. \, 425. nutans L. I, 432 oleraceus Vill. I, 427. palustris L. I, 426. personnala Jacq. I, 451. polyanthemos L. I, 432. rigens Godr. I, 4.29. tenuiflorus Curt. I, 430. Carex, II, 550. acula Pries. II, 363. ampullacea Good. II, 378. brizoïdes L. II, 559. cœspitosa Godr. II, 565. cœspitosa f^. II, 562. canescens L. II, 560. cyperoïdes L. II, 561. Davalliana Sm. II, 55-4. digitata L. II, 372. dioïca Dois. II, 554. distans ^. II, 576. disticha Huds. II, 555. divulsa Good. II, 557. clongata L. II, 358. ericelorum Po//. II, 369. — 531 — niiformis L. II, 379. flava L. II, 'ôli. frigida AU. II, 373. glauca Scop. II, 3G4'. Godefrini fFillm. II, 36b. Goodenowii Gay. II, 362. gynobasis Vill. H, 571. Halleriana Asso. II, 371. hirta A. II, 380. hirtœformis Pers. II, 380 hordeistichos Fi//. II, 374'. Hornschuchiana Hoppe. II, 376. humilis Leysf. II, 571. Kochiana DC. II, 379. leporina L. II, 360. leucoglochin L. II, 3SS. limosa L. II, 367. maxima Scop. II, 364'. monlana L. II, 570. muricala /--. II, 536. nemo7-osa, II, 556. OEderi Ehrh. II, 57b. ornithopoda fffilld. II, 373. pallescens L. II, 365. paludosa Good. II, 578. panicea L. II, 366. paniculala /-. II, 557. pauciflora Ligh. II, 355. pilosa Scop. II, 566. pilulifera L. II, 569. lolyrhiza Wallr. II, 568. praecox Jacq. II, 367. Pseudo-Cyperus L. II, 377. pulicaris L. II, ob't. remota A. II, 361 . riparia Curt. II, 379. stellulata Good. II, 359. stricta Good. II, 363. strigosa Huds. II, 365. sylvatica Huds. II, 373. leretiuscula Good. II, 358. tomentosa /^. II, 368. vesicaria L. II, 378. virens Lam. II, 337. Vulgaris Pries II, 362. vulpina //. II, 356. Carlina, I, UQ. acaulis L. I, 441, longifolia Hchb. I, 441. nebrodensis Guss. I, 441. vulgaris L. I, 441. Carpinus, II, 218. Betulus L. II, 218. Carthamus. lanatus L. I, 459. Carum. Bulbocastanum Koch. I, 334. Carvi L. I, 354. Caslanea, II, 219. vulgaris La7n. II, 220. Calabrosa, II, 417. aquatiea P. B. II, 417. Caucalis, I, 512. daucoïdes L. I, 512. lalifolia L. I, 512. leptophyllu Dois. I, 313. Célastrimées, I, 160. Cenlaurea, I, 455 aniara L. I, 454. Calcilrapa L. I, 458. Cyanus L. I, 437. Jacea L. I, 434. maculosa Lam. I, 457. microplilon G. G. I, 435. monlana L. I, 456. nigra L. I, 436. nigrescens Willd. I, 435. Scabiosa L. I, 437. soislilialis L. I, 438. vulgaris Godr. I, 435. Centuncuius, II, 13. minimus L. II, 13. Cephalanthera, II, 304. ensifolia Rich. II, 505. pallens Rich. II, 505. rubra Rich. II, 306. Cephalaria. pilosa G. G. I, 371. Cerastium I, 127. alsinoïdes Lois. 1, 130. anomalum 7V. et Kit. I, 128. aquaticum L. I, 126. arvcnse L. I, 130. bracliypelalum Desp. 1,129. — 552 glonieratum Thvil. I, 128. glutinosum Pries. I, 130. obscurum Cliaub. I, 150. pumilam Kor/i. I, lôO. qualeriiellum Fenzl. l, 128. semidecandrum L. I, 129. scandens Lej. I, 127. viscosum Pries. I, 128. vulgaluni TFulil. I, 151. Cerasus. avium !.. I, 215. Mahaleb Mill. I, 215. Padas DC. I, 215. Cératiphyllées, II, 206. Ceralophyllum, II, 207. demeisum />. II, 207. plalyacaiillium CItum. II, 207. Celerach, II, 4.63. officinarum Baufi. II, 466 . Cliceropliylluni I, 541. bulbosum L. l, 542. hirsulum L. l, 542. sylvestre L. I, 540. lemuluni L. I, 341. Chamaeniseluni. arvense AU. Colula AU. Chamomilla, I, 405. nobilis Godr. I, 405. Cheiranlluis, I, 51. Cheiri L. I, 51. Chelidonium, I, 57. laciniaiiim It/iU. l, 37. majus L. I, 57. Clienopodiiim, II, 159. aciilifuUam Sin. II, 160. album L. II, 165. Bonus- Ueniicus L. II, 165. concalenatum Tlutill. II, 163. crassifolium R. et Schultz. 11, 165. ficifolium Sm. II, 160. ijlaucum /-. Il, 165. hjbriduui A. Il, 161. intermedium M et K. II, 162. leisospeinium /)C II, 165. murale L. II, 162. opulifolium Schrad, II, 161. pac/nniim Rlicb. Il, 163. polyspermum L. II, 139. riibriDii L. Il, 164. urbicum A. II, 162. viride f-. II, 165. vul varia L. Il, 160, Chironia. inaperta Willd. II, 26. Chondrilla. 1, 434. acanthophijUa Mut. 1, ^■SS. juncea /.. 1, 435. lalifolia Rieb. I, 455. Chrysanlhemuni; I, 403. segeium L. \, 403. Chrysosplenium, I, 306. ailernifolium L. 1, 306. opposilifolium L. I, 307. Cicendia, II, 24. filiformis Del. II, 24. Cichorium, I, 444. Inlybus L. I, 444. Cicula, I, 558. virosa L. \, 538. Cineraria. spathiilœfoHa Gmel. 1, 398. Circœa, I, 278. alpina L. I, 279. inlerniedia Ehrh. I, 279. luleliana L. 1, 278. CiRCÉACÉES, I, 278. Cirsiuni, 1, 423. acaule AU. I, 428. anglicum DC. I, 428. arvense Lam. I, 429. decoloratum Kvch. eriopbonim Scup. I, 426. hi/bridum Kuch. I, 427. lanceolalum Scop. I, 425. oleraceum Scop. I, 427. oleraceo-acaiile Hurnp. I, 429. palustre Scop. I, 426. paluslri-oleraceum Nœy.-X, 427. y?ose?n- ViU. I, 429. CiSTINÉES, I, 85. Cistus. Helianthemum L, I, 84. 533 Cladium, II, 538. Mariscus /?. B. II, 338. Clemalis, I, 3. crenala Jord. I, 3. Vitalba L. I, 3. Clinopodium. vu l g are L. Cnicus. oleraceus L. Cochlearia. Annaracia L. I, 69. Coronopus L. I, 82. Draba L. I, 81. COLCHICACÉES, II, 2iÙ. Colchicum, II, 2-46. aulumnale A,. II, 216. Colutea, I, 190. arborescens />. I, 190. Comarum, I, 22b. palustre L. I, 22S. Conifères. II, 233. Conium, I, 3^3. maculalum L. I, 343. Convallaria, II, 265. bifolia L. II, 266. majalis L. II, 265. muUiflora L. H, 265. Polygonatuin L. II, 264'. verticillala L. II, 264. Convolvulacées, II, 27. Convolvulus, II, 28. arvensis L. II, 28. sepium L. II, 28. Conyza. sqarrosa L. I, 413. Corallorhiza, II, 308. Halleri Rich. 11, 308. Coreopsis. Didens L. Coriandrum, I, 513. sativum L. 1, 315. Cornées. Cornus, I, 346. mas L. 1, 3^7. sanguinea L. I, 5/î7. Coronilla, I, 208. Emerus L. 1, 209. minima L. I, 210. scorpioïdes Koch. I, 210. varia L. I, 209. Corrigiola, I, 288. liuoralis L. I, 288. Corvisarlia, I, 411. Helenium Mn-, I, 411. Corydalis, I, 58. cava Schio. I, 38. fabacea Pers. intermedia Mér. I, 39. Iulea DC. I, 40. ptimila Host. I, 59. solida Sm. I, 59. tuberosa DC. I, 58. Corylus, H, 217. Avellana L. II, 218. CoRYMBIFÉRES. Corynephorus, II, 405. canescens /'. B. II, 405. Coloneasler, I, 262. vulgaris Lindl. I, 262. Cola, I, 407. lincloria Guy. I, 407. Cracca, I, 197. major Fr. 1, 197. minor Riv. I, 199. tenuifolia G. G. I, 198. varia G. G. I, 198. piilosa G. G. I, 199. Crassulacées, I, 291. Crassnla, I, 292. rubens L. I, 292. Cralœgus, I, 261. monogyna Jacq. I, 262. oxyacanlha L. I, 262. Crépis, I, 465. (igrestis ff^. et Kit. I, 464. biennis L. I, 464. blallarioïdes Vill. I, 465. diffusa DC. I, 464. fœlida D<\ I, 465. paiudosa Jtlœnc/i. ï, 465. pinnatifida JFilld. I, 464. polymorpiia IVullr. I, 464. prœmorsa Tauch. I, 466. pulchra L. I, 466. — 554 — virens L. I, i&i. Crucifères, I, 4'2. Crypsis, II, 387. alopecuroïdes Schrad. Il, 387. Cucubalus. inflatus L. I, 109. Otites L. I, m. CUCURBITACÉES, I, W7 . CUPRESSINÉES, II, 236. CUPULIFÈRES, II, 215. Cuscuta, II, 29. corymbosa Godr. II, 51. densiflora Soy. II, 31. epilhymum L. II, 30. europsea L. II, 29. major DC. II, 29. minor DC. II, 30. suaveolens Ser. II, 31. Trifolii Bab. II, 30. CUSCUTACÉES, II, 29. Cyathœa, II, 4.71 . fragilisa. Il, 471. Cydonia, I, 263. vulgaris Pers. I, 263. Cynanchiim. Vincetoxicum L. II, 19. Cynodon, II, 597. dactylon L. II, 397. Cynoglossum, II, 44. monlanum Lam. II, 44. oflTicinale L. II, 44. Cynosurus, II, 433. cœruleus L. Il, 392. crislatus L. II, 455. dur us L. II, 421. Cypéracées, II, 355. Cyperus, II, 336. flavescens L. II, 337. fuscus L. II, 357. virescens Huffm. II, 357. Cypripedium, II, 509. Calceolus L. II, 509. Cylisus, I, 168. decumbens IFalp. 1, 169. laburnum L. 1, 168. D. Dactylis, II, 431. glomerata L. II, 431. Danlhonia, II, 452. decumbens DC. II, 433. Daphne, II, 186. alpina IFillm. II, 187. Cneorum L. II, 187. Laureola L. II, 187. Mezereum L. II, 187. Daphnoidées, II, 186. Dalura, H, 50. Slramonium L. II, 50. Daucus, I, 310. Carola L. I, 310. Delphinium, I, 27. consolida L. I, 27. Dentaria, I, 64. digitata Lam. I, 64. pinnata Lam. I, 64. Deschampsia, II, 407. caespitosa P. B. II, 408. flexuosa Gris II, 408. Dianthus, I, 104. Aimeria L. I, 105. barbatus L. I, 105. carlhusianorum L. I, 105. deltoïdes L. I, 106. prolifer L. I, 104. superbus L. I, 106. Digilalis, II, 65. ambigua Murr. II, 67. ambiguo-Iulea Mey. II, 67. grandiflora Lam. II, 67. lutea L. II, 66. média Ro/h. Il, 67. parviflora AU. II, 66. purpurasrens Roth. II, 66. purpureo-Iulea Mey. II, 66. purpurea L. H, 65. DiOSCORÉES, II, 279. Diplotaxis, I, 49. bracteata G. G. I, 50. muralis DC. I, 50. tenuifolia DC. I, 49. viminea DC. I, 50, — 535 — DiPSAcÉEs, I, 369. Dipsacus, I, 370. Fullonum Willd. I, 371 . pilosus L. l, 571. sylvestris Mill. I, 370. Doronicum, I, 590. Pardalianches L. I, 390. plantagineum L. I, 390. Draba, I, 66. muralis L. I, 67, verna L. I, 66. Drosera, I, 9i. anglica Huds. I, 98. intermedia Hayn. I, 9S. obovata M. et K. I, 9-^. rolundifolia L. \, Qi. rotundifolio-anglica Schied. 9L Droséracées, I, 95. B. Echinospermum, II, S'5. Lappula Lehm. Il, 4f5. Echium, II, 36. vulgare L. II, 36. Elatine, I, 132. Âisinastruin L. I, 132. hexandra L, l, 132. Elatinées, I, 131. Eleocharis, II, 34'6. acicularis R. B. II, 3-^8. mullicaulis Koch. II, 3'i7. ovata R. B. II, 348. palustris R. B. II, 3i7. uniglumius Koch. II, 3-47. Elodes Spach. I, 134. palustris Spach, I, 184. Elytmis, II, 480. europaeus L. II, 480. Empêtrées, I, 159. Empetrum, I, 189. nigrum L. I, 189. Endymion. nutans Dum. II, 281. Epigogium. Gmelini Rich. I, Epilobium I, 269, alpestre Rchb. I, 274. alpinum L. I, 270. ambiguum Pries. I, 271. angustifolium L. I, 276. collinum Gm. I, 278. Duriœi Gay. I, 274. hirsutum L. I, 276. Lamyi Schultz. I, 272. lanceolalum Seb. I, 275. monlanum L. I, 278. obscurum Schreb. I, 271, palustre L. I, 271. parviflorum Schreb. I, 278. roseum Schreb. I, 273. lelragonum L. I, 272. trigonum Schrank. I, 274, virgatum Pries. I, 271. Epimedium. alpinum L. I, 50. Epipactis, II, 503. latifolia AU. l\, 303. palustris Crantz. II, 304. Eqcisétacées, II, 482. Equisetum, II, 482. arvense L. II, 485. hyemale L. II, 488. liinosnm L. II, 484. palustre L. II, 484. sylvalicum L. II, 484. Telmateja Ehrh. II, 483. Eragrostis, II, 427. pilosa P. B. II, 428. Eranlhis, I, 24. liyemalis Salisb. I, 24. Erica, II, 3. tetralix L. II, 5. vulgaris L. II, 2. Ericinées, II, 1. Erigeron, I, 588. acris L I, 586. canadensis L. I, 388. Eriophorum, II, 339. angustifolium Roth. II, 339. gracile Koch, II, 340. lalifolium Hopp. II, 359. polystachion L. II, 359, — 536 — Vaillantii Poil. II, âiO. vaginaliim £. II, 3-41. Erodiiini, I, 148. cicutariiim /■. I, 148. commixtum Jord I, 149. pimpinellaefolium Siblh. I, 149. Erophila. vnlgaris DC. I, 67. Eruca. saliva Lam. Erucasirum. Pollicliii Schimp. Ervilia. vnlgaris Godr. I, 199. Ervum, I, 199. gracile DC I, 200. hirsutum L. I, 199. tetraspernmm L. I, 200. Eryngium, I, 343. canipeslre L. l, 345. Erysimum, I, SI. Alliaria L. I, 56. Barbarea L. I, 83. carniolicum Doll. I, b2. clieiranlhoïcles /-. I, S2. cheiriflorum Wallr. I, S2. lanceolatum Sorj. I, 32. odoratum Efirfi. 1, 52. officinale L. I, 54. perfolialum DC I, 33. Erylhrfea, H, 23. Centaurium Pers. II, 25. puchella Frits, II, 23. Eri/throiiium. Deus canis L II, 262. Eupalorium, I, 379. cannabiûum A. I. 380. Euphorbia, II, 194. amygdaioïdes L, II, 199. Cvparissias L. II, 199. dulcis L. II, 197. Esuia L. II, 200. cxigua L. II, 201. Gerardiana Jacq, II, 198. heiioscopia L. II, 196. Lalhyris L. II, 201. palustris L. II, 198. î Peplus Z,. II, 201. plalvphvllos L. II, 196. spgèialis L. II, 200. siricla L. II, 196. verrucosa Lam. II, 197. EUPHORBIACÉES, II, 194. Euphrasia, II, 88. linifulia DC. II, 91. Iulea L. II, 91. nemorosa Soy. II, 89. Odontites L. II, 90. officinaiis L. II, 89. serolina Lam. II, 91. verna fie/L Evonymus, I, 160. curopœus L. I, 160. F. Fagus, II, 219. Castanea L. II, 220. sylvalica L. II, 219. Falcaria, I, 333. Rivini Host. I, 336. Festuca, II, 436. arundinacea Schreb. II, 440. bromoïdes L- II, 43b. curvula Gaud. II, 438. duriuscula L. II, 438. elatior L. II. 441. fluilans L. II, 418. giganlea Vill. II, 441. glauca Schrad. II, 438. helerophylla Lam. II, 439. Lachenalii Spenn II, 439. luliacea Huds. II, 419. ovina Godr. II, 437. ovina Z, II, 437. rubra L. II, 459. stricta Gand. II, 438. sylvalica Vill. II, 440. tenuiflora Schrad. II, 458. tenuifoiia Siblh. II, 437. Ficaria, I, 22. ranunculoïdes Mœnch. I, 22. Filago, I, 418. arvensis L. I, 420. 537 — caneseens Jord. l, i\9. gallicaL. I, 4.21. germanica L. I, 4.19. Jussiœi Coss. I, 419. lutescens Jord. I, 419. minima Pries, I, 420. neglecla DC. \, 420. spathulala Presl. I, 419. Fœniculum, I, 327. vulgare Gœrtn. \, 327. Fougères, II, 461. Fragaria, I, 226. calycina Soi/. I, 227. collina Efirh I, 226. elatior Ehrh. I, 227. Hagenbachiana Lang. I, 227. magna Thuill. I, 227. sterilis L. I. 221. vesca L. I, 226. Fraxinus, II, 17. excelsior L. II, 17. monophylla Desf. II, 17. Fumaria, I, 40. densinora i)C. 1,41. officinalis L. I, 40. parviflora Lam. I, Ai. Vaillanlii Lois. \, 41. FUMARIÉES, I, 37. G. Gagea, II, 2S9. arvensis Salisb. II, 260. lulea Schult. II, 260. pratensis Rchb. II, 2S9. / slenopetala Rchb. II, 2S9. Galium, I, 554. anglicum Huds. I, 360. Aparine L. I, 360. boréale L. I, 336. comniutatum Jord. I, 358. cruciata Scop. I, 555. elongalum Presl. I, 360. ereclum Huds. I, 357. lœve Thuill. I, 338. Mollugo L. I, 337. montanum Vill. I, 558. Tome ii. )C ^(rait. I, 445. Lappa, 1, 442. major Gœrln. I, 443. minor DC. I, 442. tomentosa Lam. I, 443. Larbrea. aquatica St.-Hil. I, 125. glauca Godr. I, 125. graminea Godr. I, 124. média Godr. I, 125. Larix eiiropœa DC. Laserpilium I, 315. asperum Crantz, I, 316. glabrum Crantz, I, 316. lalifolium L. I, 516. Lathrœa, II, 109. squamaria L. II, 110. Lathyrus, I, 202. Aphaca L. I, 205. hirsulus L. I, 205. macrorhizus JJTimm. I, 207. niger tFimm. I, 208. Nissolia A. I, 205. palustris L. I, 205. pralensis L. I, 203. sativus L. I, 206. sylveslris Z,. I, 206. tuberosus L. I, 205. vernus Wimm. I, 207. Leersia, II, 384. oryzoïdes Sol. II, 385. Lemna, II, 326. gibba L. II, 527. minor L. II, 326. poiyrliiza L. II, 327. o41 Irisulca L. II, 327. Lemnacées, II, 526. Lens, I, 201. esculenta Mœnch, I, 201. Lentibulariées, II, 3. Leontodon, I, 4/i^S. aulumnalis L. I, iiS. proteiformis Vill. 1, HO. pyrenaicus Gouun, I, 4"i9. Leonurus, II, 151. Cardiaca L. II, 131. Marrubiaslrum L. II, 132. Lepidium, I, 79. campestre R. B. I, 80 Draba L. I, 81 . lalifolium L. I, 81 . ruderale L. I, 80. sativum L. I, 79. Leucandiemum, I, 402. corynibosum G, G. I, 402. vulgare Lam. I, 402. Leucoium, II, 310. vernum L. II, 311. Libanotis montana Ail, I, 326. Ligustrum, II, 16. vulgare L. II, 16. LiLIACEES, II, 248. Liliiim, II, 249. Martagon L. II, 249. Limodorum, II, 306. aborlivum .^tti. II, 306. Llniosella, II, 64. aqualica L. II, 64. Linaria, II, 71. arvensis Desf. II, 73. Cymbalaria Mill. II, 76. Elatine Mill. II, 7S. minor Desf. II, 74. spuria Mill. II, 75. striala DC. II, 72. slricla Horn. Il, 73. supina Desf. II, 74. vulgaris Mill. II, 72. Lindernia 11, 69 Pyxidaria AU. Il, 69. LiNÉES, I, 153. Llnuni, I, 134. auslriacum L. I 135. catharticuni L, I, 134. Leonii Schultz, \, 135. montanum Dois. I, 135. tenuifolium L. I, 134. usitalissiimim L. l. 136. Lislcra, II, 301. cordata R. B. II, 301. ovata R. B. II, 302. Lithospermum, II, 35. arvense L. II, 35. officiaaie L. II, 35. purpureo-caeruleuni L. II, 56. Litlorella, II, 154. lacuslris L. II. 154. Loliuni, II, 455. arvense Schrad. II, 457. Boucheanum Kunth, II, 456. italicum Braiin, II. 456. linicola Sond. II, 457. perenne L. II, 456. speciosum Koch, II, 457. teniulenlum L. II, 457. Lonicera, I, 341. Caprifolium L. I, 352. nigra L. I, 352. Periclymenum L. I, 352. Xylosteum L. I, 352. LoRAiVTUACÉES, l, 347. Loroglossum, II, 294. hircinum Rich. II, 294. Lotus, I, 187. corniculatus L. I, 187. major Sm. I, 188. siliquosus L. I, 187. tenais Kit. I, 188. uliginosus Schk. I, 188. Lunaria, I, 65. rediviva L. I, 65. Luzula, II, 275. albida DC. II, 277. alpina Hoppe, II, 277. campeslris DC. II, 278. erecta Desv. II, 278. Forsteri DC. II. 276. maxima DC. II, 277. 542 nigricans Desv. II, 279. spadicea DC. II, 277. vernalis DC. II. 276. Lychnis, I, I14'. diurna Siblh. I, 113. Flos-cucuUi L. !, 115. Githago Lam. I, ll^'. vespertina Siblh. II, 112 Viscaria L. I, \\i. LïCOPODlACÉES, II, 479. Lycopodium, II, 480. alpinum L. II, 481. annoliuum L. Il, 480. Chamœcyparissus Braun 481. clavatum L. II, 482. inundalum L. II, 481. Selago L. II, 480. Lycopsis a7'vensis L. II, 34. Lycopus, II, 117. europœus L. II, 118. Lysiniacliia, II, 10. ueniorum L, II, 11. numiiiularia A. II, H. vulgaris L. II, H. Lyturariées, I, 282. Lythnim, I, 283. Hyssopifolium L. I, 284. Sâlicaiia L. I, 283. II. Majanihemum, II, 266. bifolium DC. II, 26G. Malachium Pries, I, 126. aqualicum Pries, I, 126. Malaxis, II, 309. paludosa Sw. II, 309. Malva, I, 138. Alcea L. I, 139. moschata L. I, 139. rolundifolia L. I, liO. sylvcslris L. I, 140. vulgaris Pries, I. 140. Malvacées, I, 138. Marrubium, II, 140. Il, vulgare L. II, 140. 3Iarsiléacéës. Malricaria, I, 404. Chamomilla L. I, 404. inodora L. I, 404. Medicago, I, 171. apiculata M^illd. I, 175. denticulala Willd, I, 17b. falcata L. I, 173. falcalo-sativa Bchb. I, 173. lupiiiina L. I, 172. maculosa Willd. I, 175. média Pers. I, 173. miniina Lam. I, 176. polycarpa TVilld. I, 174, saliva L. I, 174. sculellala .1//. I, 174. Melampynini, II, 97. arvcnse L. 11, 98. barbatum IV. et K. II, 99. crislaluin L. II, 97. pralense A. II, 99. svlvalicum Ij. II, 99. Melica, II, 429. ciliata Godr. II, 429. nebrodensis Gtiss. II, 429. nulans L. II, 450. uniflora Retz, II, 450. Jlelilolus, I, 176. alba Lam. I, 177. diffusa DC. l, 177. leucant/ta DC. I, 177. lupulina Desv. I, 172. macrorhiza Pers. I, 177. officiualis iajH. I, 177. offtcinalis DC. 1, 177. parviflora Desf. \, 178. Melissa, II, 125. Jcinos Benth. II, 122. Calamintha L. II, 121. Clinopodium Benth. II, 122. officinalis L. II, 123. Melitlis, II, 141. MelissopbvHum L. II, 141. Menlha, II, 112. aqiialica L. II, lia. arveusis L. II, 117. — 543 — candicans Crantz, 11, \ïi. citrata Ehrh. Il, H S. crispata Schrad. II, iii. genlilis /.. H, 116. hirsuta L. W, 113. Pulegium L. II, 117. rotundifolia L. II, 113. rubru Dois. II, 113. rubra Sm. II, 116. saliva L. II, 116. sylveslris L. II, 115. viridis L. II, lU. Menyaulhcs, II, 27. Nymphoïdes L. II, 20. trifoliala /,. II, 27. Mercurialis, H, 202. anniia L. II, 202. peremiis L. II, 202. Mespilus, I, 263. Amelancliier L. I, 268. germanica L. I, 263. Meum, I, 52i. alhamanliciim Jacq. 1, 32^. Micropus, I, 421. ereclus L. I, 422. Miliuni, II, 404. effusum L, II, 40S. Mimulus, II, 69. klcus L. II, 69. Mœrliingia, I, 122. Irinervia Clairv. I, 122. Mwnchia erectaFl. TFeit. I, 128. Molinia, II, 451. cœrulea Mœnch, II, 432. minor HuL II, 452. Monolropa, I, 99. Hypophegea fFallr, I, 99. Hypopilhys L. I, 99. Mo.-VOTROPÉES, I, 98. Monlia, I, 286. minor Gm. I, 286. rivularis Gm. I, 287. Muscari, II, 251. bolryoïdes DC. II, 2S2. comosum 3Iill. II, 2S1. neglectum Guss. II, 2S2. racetnosum Godr. II, 252. Myagrum paniculalum L. I, 71. rugosum L. I, 83. Myosotis, II, 59. alpeslris Schm. II, 41. cœspitosa Sclniltz, II, 40. hispida Schlecht. II, 41. intermedia Link, II, 41. Lappula L. Il, 43. lingulala Le/un. !I, 40. paluslris (f'ilth. II, 39. repens Rchb. II, 40. stricla /.ùfcA, II, 42. stigulosa Rchb. H, 40. syivalica Hoffni. II, 40. versicolor l'ers. W, 42. Myosiirus, I, 11. miniinus L. I, 11. MïRIOPHYLLÉACÉES, I, 281. Myriophyllum, I, 281. alleruiflorum DC. I, 282. pectinalum DC. I, 282. spicaluin L. I, 282. verlicillalum L. I, 281. Myrrhis I, 543. odorala Scop. I, 343. IV. Naias, II, 325. major Ruth, II, 325. Narcissus, II, 311. incomparabilis MilL II, 312. pœlicus L. II, 312. Pseudo-Narcissus L. II, 311. Nardurus, II, 458. Lachenalii Godr. II, 459. tenelius Rc/>b. II, 458. Nardus, II, 439. stricla L. II, 459. iXaslurtium, I, 57. amphibiiini R. B. I, 69. anceps DC. I, 58. officinale R. B. I, 57, palustre DC. I, 68- pyrenatcum R. B. I, 68. — 544 sylvcslic H. B. I, d7. NeoUia, II, 500. cordata Rich. II, 501. Nidus-avis liich. II, 501. ovata Rich. II, 502. Nepcla, II, i2S. Cataria L. II, -120. Neslia, I, 71. paniculata Desv. \, 71. NicoUana, II, SO. Tabacum L. II, SO. Nigella, I, 26. arvensis L. I, 26. Nuphar, I, 52. lulea Siblh. I, 52. puniila Sm. \, 55. Spennerianum Gaud. I, 55. vogesiaca Huss. I, 55. Njniphaea, I, 51. alba L. I, 51. iutea L. Nymphéacées, I, 51 . O. OEnanthe, I, 528. fislulosa L. I, 528. Phcllandrium Lam. I, 529. peuccdaiiifolia PolL I, 528. OEnolhcra, I, 276. biennis L. I, 277. niuricala L. I, 277. Oglifa arvensis Cass. I, -^20. Soyerii Godr. 1, 'i20. Oléacées, II, IG. O.MBELLIFÈUES, I, 507. Onagrauiées, I, 269. Onobrychis, I, 211. saliva Lam. I, 212. Ononis, I, 169. arvensis Willm. 1, 170. campeslris Koch, I, 170. mitis Gmel. I, 171. NatrixL. I, 169. procurrcns Walir. I, 170. lepcns L. spinosa ïFaltl. I, 170. Onopordon, 1, A'^i. Acanthium L. I, 4'2'i. Ophioglossum, II, 465. vulgatum L. II, 465. Ophrys, II, 296. anthropophora L. II, 296. apifera Huds. Il, 298. arachnites Reic/i. II, 298. aranifera Huds. 11, 297. Corallorhiza L. II, 508. cordata L. II, 501. Monorehis L. Il, 29S. Myodes Jacq. II, 297. Nidus-avis L, II, 501. ovata L. II, 502. paludosa L. H, 509. pseudo-speculum DC. 11, 298. spiralis L. II, 299. Orchidées, II, 280. Orchis, II, 282. albida Scop. II. 295. bifoliaL. II, 291. cinerea Schrank, II, 285. conopsea L. II, 291. coriophora L. II, 286. fusca Jacf]. II, 284. galeata Lam. II, 28b. globosa L. II, 287. hircina Stv. II, 294. incarnala L. II, 290. Jacqnini Godr. II, 28S. lalifolia i. 11, 289. niaculala L. II, 289. mascula L. II, 280. militaris Jacq. H, 288. Morio Z,. Il, 287. odoralissiina L. II, 292. pyramidalis L. Il, 295. sanibucina L. II, 288. Siniia Lam. II, 286. speciosa Host, II, 288. Trausteneiri Saut. II, 290. uslulala A. II, 284. virescens Zo/L II, 291. viridis Sw. II, 292. Origanum, 11, 118. 545 — vulgare L. II, H 8. Orlaya, I, 511. grandiflora Hoffm. I, 311. Ornilliogalum, II, 258. sulfureum U. et Scli. II, 2b8. unibellalum /-. II, 238. Ornilhopus, 1, 210. perpusillus L. I, 210. scorpioïdi'S L. I, 210. Oroijaiiclic, H, 100. cœrulea Vill. II, 108. Centaiireœ-Scabiosœ Hul. II 102. Cervariœ Suard, II, 105. e.hùor Suit. 11,102. EpilhyiHum DC. H, 107. Galii Dub. II, 103. Ligustri Suard, II, 103. major L. II, 102. Medicaginis Schultz, II, 104. Picridis Schuttz, 11, 106. Rapum Thuill. II, 101. ramosa L. II, 109. rubens Wallr. II, lO-i. stigmatodes Wimm. II, 102. Teucrii Schultz, II, 104. Oroeanchées. Orobus nigpr L. I, 208. tenuifolius Roth, I, 208. tuberosus L. I, 207. vernus L. I, 207. Orontiacées, II, 529. Osmunda, II, 463. Lunaria L. II, 465. regalis L. II, 465. spicant L. II, 476. OXALIDÉES, I, 155. Oxalis, I, 155. Acelosella L. I, 155. Oxycoccus, I, 500. palustris Pers. I, 500. P. ChabrœiDC. I, 321. Panicum, II, 395. Ci-us-galli L. II, 396. glabium Gaud. II, 596. glaucum L. II, 394. sangiiinale L. Il, 595. verlicillatum L. II, 593. viride L. II, 594. Papaver, I, 34. Argemoue L. I, 36. dubium L. I, 36. Iiurtense Huss. I, 35. bybiklum Z. I, 36. Riieas L. I, 35. seligeruni DC. I, 35. somniferiim L. I, 34. Papavéracées, I, 33. Papilionacées, I, 162. Paiielaria, II, 210. diffusa yV. e< A'. II, 211 . erecla 71/. Ci! A'. H, 211. judaïca Willm. II, 211. Paris, II, 267. quadrifoiia L II, 267. Parnassia, I, 95. palustris L. I, 95. Paro.nycuiées, I, 287. Pastinca, I, 322. saliva L. I, 322. Pedicularis, II, 95. foliosa L. II, 97. palustris L. II, 95. svlvalica L. II, 96. Peplis, I, 284. Porlula L. I, 284. Peisica, 1,212. vulgaris Mill. I, 213. Petasites, I, 381. albus Gœrtn. I, 382. fragians Presl, I, 383. oflicinalis Mœnch, I, 382. Petroselinum, I, 337. salivum Hoffm. I, 337. Peucedaiium, I, 319. Carvifoiium Vill. I, 521. Cervaria Lapeyr. I, 320. Oreoselinum Mœnc/i, I, 320. Ostrulhium Koch, I, 321. o46 palustre Mwncli, 1, 320, Silaus L. I, 525. Phuluris arundinacea L. II, 38S. oryzoïdes L. II, 58S. phleo'ides L. II, 588. ulricalata L. II, 591, Phaseolus, I, 191. vulgaris L. I, 191. Phelipsea, II, 107. cierulea Mejj. II, 108. raniosa Mey. II, 109. Phellandrium aquaticum L. I, 329. Phleuni, II, 587. asperum Jacq. II, 389. Bœhmeri mh. II, 388. nodosum L. II, 588. pralense L. II, 388. Phragmiles, II, 398. coinmunis Trin. II, 399. Physalis, II, ^8. Alkekingi L. II, ^9. Phyteuma, I, i^i. HalleriAll. I, -49b. lanceolatum Kill. I, 49b. nigrum Schm. I, 4'95. orbiculare L. I, 49S. spicatuin L. I, 494.. Picris, I, 4h0. crepoïdes Saut. I, 4f)0. hieracioïdes Z^. I, 4a0. pyrenaïca L. I, 4S0. Pilu'laria, II, 478. globulifera /.. II, 479. Pimpinella, I, 332. magna L, l, 332. Saxifraga L. I, 333. Pinguicula, II, 4. vulgaris L. II, 4. Pinus, II, 234. Abies L. II, 238. Larix L. II, 230. Picea L. II svlveslris L Pisûni, I, 201 . arvense L. I, 202 235. II, 233. •sativum L. I, 202. Plantaginées, II, 151. PlaïUago, II, 152. arenaria //^. et Kit. Il, 153. interniedia Gilib. II, 155. lanceolala I. II, 155. major/,. II, 152. média L. Il, 153. Psylliuni Willm. II, 154. Poa, II, 422. annua L. II, 422. arjiiatica L. Il, 420. bulbosa L. II, 423. compressa L. Il, 426. n-istata L. Il, 416. dislans L. II, 420. fertilis Host, II, 424. nemoralis L. II, 423. nilida Lam. Il, 417. pilosa L. II, 428. pralensis L. II, 426. pyramidata Lam. II, 417. serotina Schi ad. II, 424. sudeliea Hœnck, II, 425. trivialis Z,. 11, 426. Willenieliana Godefr. II, 42.'j Podospermum, I, 452. laciniatum DC. I, 452. Polycnemuni, 11, 157. arvense L. II, 157. Polygala, I, 100. amara fFillm. I, 101. austriaca Crantz, I, 102. calcarea Schultz, I, 101. comosa Schrank, I, 101. dcpressa Tf^end. I, 102. uliginosa Rchb. I, 102. vulgaris L. I, 100. POLYGALÉES, l, 99. Poiygonalum, II, 264. mullinorum AU. II, 265. verlicillalum AIL II, 264. vuigare Desf. Il, 264. POLYGO\ÉES, II, 169. Polygonum, II, 179. amphibium L. II, 181. avicuiare L. II, 18^-. — 547 Bislorla L. II, 180. Convolvulus L. Il, 183. (hibium Stein, II, 185. (lumetorum L. II, 185. Fagopyrum L. II, 185. graminifoliumTf^ierzb. 11, 185 hydropiper L. II, \^i. incanutii Lois. II, 182. incanwn Schm. II, 182. Lapalhifolium L. II, 181. laxiflorum ff^eih. II, 183. minus Huds. II, 185. mite Schrank, II, 185. nodosum Pers. II, 182. Persicaria />. Il, 182. piisillum Lani. II, 185. tataricum Z,. Il, 186. Polypodium, 11, 4^66. aculeatum L. Il, 'î68. Dryopteris L. II, 'iG?. Fiïix-mat L. II, 4^70. /•rajïYe L. II, 471 . Lonçhilis L. II, 468. Phegopteris /^. II, 466. rhœlicum VilL II, 467. Robcriiauum Huffm. II, 467. vulgare L. II, 466. Polystichuin, II, 469. cristatum RotJi, II, 470. Filix-mas Roth, II, 470. Oreopleris DC. H, 469. spinulosum DC. II, 470. Thelypleris /?o/;/t, II, 419. POMACÉES, 1, 261, Populus, II, 228. alba L. II, 229. dilatala Ait. H, 229. monilifera jlit II, 250. nigra L. II, 229. Tremula L. 11, 228. virqiniana Desf. II, 230. Portuiaca, 1, 286. oleracea L. I, 286. PORTULACÉES, 1, 285. POTAMÉES, II, 516. Potgmogeton, II, 316. acutifolius Link, II, 521 . compressus L. II, 322. crispus L. II, 320. densus Koch,\\, 321. fluitans Roth, II, 318. helerophyllus Schreb. II, 320. lucens L. II, 319. nalans L. II, 517. oblongiis Viv. II, 518. peclinalus L. II, 325. perfolialus Z. II, 520. polygouifolius Poi//T. II, 518. pusillus L. II, 522. rufescens Schk. II, 519. serratus L. II, 521. spallmlalus Schrad. 11, 318. Irichoïdes Cham. 11, 523. Potenlilla, 1, 220. Anserina L. I, 224. argenlea L. I, 222. Comarum Scop. 1, 22S. filiformis DC. I, 225. FragariaDC. 1, 221. Fragariastrum Ehrh. 1, 220. micraniha DC. I, 220. replans L. I, 224. rupeslris L. 1, 225. sabauda DC. I, 223. salisburgensis Hœnck, 1, 225. splendens Dois. 1, 221. supina £. I, 224. Tormentilla Sibth. 1, 222. vetna Z/. 1, 225. Polerium, 1, 258. dictyocarpuni Spach, 1, 259. niuricalum Spach, 1, 259. Sanguisorba L. I, 259. Prœcasium pulchrum Cass. I, 466. Prenanthes, I, 456. mvralis L. 1, 458. purpurea L. 1, 456. Primula, II, 7. acaulis Jacq. II, 7. elalior /acry. II, 9. grandillora Lam. Il, 7. officinalis Jarq. II, 8. ofliciiiali-grandiflora G. G. Il, S, 548 — variahUis Goup. II, S. Primulacées, II, 6. Prunus, I, 213. Armeniaca L. I, 214. avium L. 213. Cerasus L. I, 213. domeslica L. I, 21-4. insitilia L. I, 21'i. Mahaleb L. I, 2iS. Pailus /.. I, 21 S. spinosa L. I, 213, Pteris, II, 476. aquilina L. II, ^TG. Pulicaiia, I, ilô. dysenlerica Gœrtn. I, Mi. vulgaris Gœrln. \, -415. Pulmonaria, II, 57. anguslifuHa Bol. II, 38. officinalis Z/. II, 57. tuberosa Schrank, II, 58. variabilis Godr. II, 38. Pyrola, I, 96. minor L. I, 96. rolundil'olia L. I, 96. secunda L. I, 96. uniflora L. I, 96. Pyrulacées, I, 96. Pyrus, 1, 264.. acerba DC. I, 263. Aria Ehrh. I, 266. aucuparia Gœrtn. I, 268. Chamœmespilus DC. I, 266. commun:s L. I, 264. intermedia Ekrh. I, 267. Malus DC. I, 264. Sorbus Gœrtn. I, 268. torminalis Ehrh. I, 267. Quercus, II, 216. pedunculala Ehrh. II, 217. pxibescens Willd. II, 216. sessiliflora iSwi. II, 216. Radiola, I, 133. linoïdes Gmel. \, 135. Ranunculus, I, 12. acouilifolius L. I, 17. acris L. I, 19. aqualiKs L. I, 14. arvensis L. I, 22. auriconrius L. I, 19. Baudolii Gorfr. I, 14. bulbosus L. I, 21. cœspitosus Thuill. I, 16. cnpillaceus Thuill. I, 16. divaricalus Schrank, I, 16, Ficaria L. l, 22. Flammula L. I, 19. fluitans Lam. 16. Frieseanus Jord. I, 20. Godronii Gren. I, 16. bederaceus Z,. I, 13. Liugua Z. I, 18. nemorusus DC. I, 20. plalanifolius L. I, 18. philonotis f/tr/t. I, 21. radians Rev. I, 16. repens L. I, 20. sceleralus L. I, 17. sylvalicus Thuill. I, 20. trichophyllus Chaix, I, 13. Ruphanistrum. arven^ If^allr. I, 43. Rapbanus, I, 43. Rapbanislrum L. I, 43. salivus L. I, 44. Rapislruin, I, 83. rugosum DC. I, 83. Re\o.\culacées, I, 2. Reseda, I, 92. lutea L. I, 92. luteola L. I, 92. Pbyteunia L. I, 93. Résédacées, I, 91. Rhamnées, I, 161. Rhamnus, I, 161. calharlica L. \, 161. Frangula L. \, 162. — 549 — Rhinanthiis, II, 92, angusiifolius Gmel. II, 9i. glabra Soy. II, 93. hirsHta Lam. II, di. major Ehrh. II, 9^. minor Ehrh. II, 93. Rhizocarpées, II, 478. Rhodiola rosea L. I, 293. Rhyncospora, II, 348. alba Vahl. II, 349. fusca R. et Sch. II, 349. Ribes, I, 300. alpinum L. I, 301. Grossularia L. 1, 301. nigrum L. I, 301. pelraeum Jacq, I, 302. rubrum L. I, 302. Robinia, I, 190. Pseudo-acacia L. I, 190. Roripa, I, 67. amphibia Bess. I, 68. nasturtioïdes Sjjach, I, 68. pyrenaïca Spach, I, 68. ruslicana G. G. I, 69. Rosa, I, 246. alpina L. I, 249. andegavensis Desv. I, 232. arvensis IJuds. I, 248. balloniana Herm. I, 249. canina L. I, 231. cinnamomea L. I, 230. collina Jacq. I, 232. dumetorum Thuill. I, 232. faetida Bast. I, 234. gallica L. I, 247. montana Hol. I, 234. pimpinellifolia DC. I, 248. pomifera Ehrh. I, 236. pseudo-rubiginosa Lej. I, 234 psilophylla /Jau, I, 232. pyrenaïca Gouan, I, 249. ramulosa Godr. I, 231. repens P.eygn. I, 248 rubiginosa Z-. I, 253. rubrifolia Vill. I, 230. sepium Thuill. I, 233. TOME II. Seringeana Godr. I, 235. spinosissima L. I, 249. subglobosa Sm. I, 233. tonientosa .S^wi. I, 233. trachyphylla Rau, I, 233. Rosacées, I, 216. Rubia, I, 362. tinclorum L. I, 362. RUBIACÉES, I, 333. Rubus, I, 227. arduennensis Lej. I, 240. affînis ir. et N. I, 243. Bellardi W. et N. I, 233. caesius L. I, 230. candicans Rchb. \, 241. canescens DC. I, 241. carpinifolius ff'^. et N. I, 239. collinus DC. I, 240. corylifolius Lois. I, 243. corylifolius Sm. I, 232. discolor \V. et N. I, 239. diversifolius Lindl. \, 234. duinetorum Tf^. et N. I, 232. fasligialus W. et N. I, 244. ferox Vest, I, 231. fruticosus DC. I, 239. fruticosus L. I, 243. glandulosus Bell. I, 233. glandulosus Schl. I, 234. Godronii Lecoq, \, 233. Guntheri W. et N. I, 237. hirtus JV. et Kit. I, 256. hybridus Vill. \, 233. Idœus L. I, 243. Lejeunii IF. et N. I, 234. Menkii TF. et .V. I, 237. micans Godr. I, 239. nemorosus Hayn. I, 231. nitidus W. et N. I, 244. pilelostachys Godr. I, 242. plicatHs Hol. I, 233. radula fF. et N. I, 237. rlianinifolius IF. e< N. I, 242. j-osaceus /:^. et N. I, 236. rudis TF. et N. I, 257. saxatilis Z!.. I, 230. Schleichcri TF. et N. I, 234. 31 550 — serpens Godr. I, 251. Sprengelii W. et N. I, 255. suberectus fF. et N. I, 2U. sylvalicus fV. et N. I, 24^5. lliyrsoïdeus ]Vimm. I, 24^1. tomenlosus Borckh. I, 24'1. veslilus Jf". et N. I, 255. villicaulis W. et iV. I, 240. vinetoriim Hol. \, 25^. vulgaris W. et IV. I, 258. Wahibergii Arrh. I, 252. Wahlbergii Godr. I, 253, Rumex, II, 169. Acelosa L. II, 178. Acetosella L. II, l79. acutus ff'illm. II, 176. alpinus L. II, 176. aqualicus L. Il, 173. arifulius AIL H, 178. aquuticus Jf illm. II, 174^. conglomeraUis Murr. II, 179. crispo - obtusifulius Merj . II , 172. crispus L. II, 173. cristatus Wal/r. Il, 172. Hydrolapallium Hud.s. II, 174. niarilimus L. II, 171. inaximus Schi^cb. II, 174'. monlanus Desf. H, 178. Nemolapalhum Soi/. II, 176. nemorosus Schrad. II, 177. oblusifoliiis Z,. II, 172. palusiris 5;». Il, 171. Palienlia [.. II, 175. pralensis M. et K. II, 172. sanguineus />. II, 177. sculalus L. II, 177. sylvestris IVallr. II, 172. Ruppia, II, 52S. rostellala Koch, II, 52S. Ruscus, II, 267. aculcalus L. 11,. 267. S. Sagina, I, 116. apelala L. \, 116. ciliata F ries, I, 117. nodosa Fenzl. I, 118. procunibens L. I, 117. patula Jord. I, 117. Spergvla Godr. I, 118. subulata JFimm. I, 118. Sagillaria, II, 241. sagillaefolia L. II, 242. Salicinées, II, 220. Salicornia, II, 158. berbacea L. II, 158. Salix, II, 220. albaZ 11,223. amvgdalina L. II, 224. aurila L. II, 228. Caprea L. II, 227. cinerea L. II, 227. fissa EIrrh. II, 225. fragilis L. II, 222. bippopbaaefolia Tliuill. II, 224. olivacca llol. H, 224. purpurea A. Il, 223. repens L. Il, 226. riibra Huds. Il, 223. Russeliana .S'w. Il, 223. triandra L. \l, 224. viniinalis A. H, 226. vitelUna Aucl. II, 224. SALSîltACÉES, II, 158, Salvla, II, 124. pralensis L. Il, 125. Sclarca L. il, 124. SambiiciiS, I, 549. Ebiilus L. I, 550. nigra L. I, 550. raieinosa L. I, 350. Sanioliis, II, 14. Valciaiuli L II, 14. Sangiiisoiba, 1, 258. oiricinalis L. I, 258. Saxgl'isoubées, I, 256, Sanicula, I, 545. europa>a L. I, 345. Santalacées, II, 189. Saponaria, I, 107. officinalis L. I, 107. Vaccaria L. l, 108. — mi — Sarolhamnus, 1, 163. scoparius fFimm. \, 163. Satiireia, II, 121. liorlensis L. II, i2I. Satyrium Epipugium L II, 307. repens I . II, 300. Saxifraga, I, 303. Aizoon Jucq. I, 306. cœspilosa Koch, \, 503. Cotylédon ffillni. I, 306. decipieiis Elirh. I, 303. graiiulala /.. I, 303. hijpnu'idcs Gudr. I, 303. rulundifdlia L. I, 306. • sponliemica Gin. I, 503. sicllaris h. I, 30-i. tridaclyliles L. I, 504'. nmijrosa L. I, 306. SAXIFRACIiES, I, 502. Scabiosa, I, 372. arve^isis L. I,.372. Columbaria L. I, 573. suaveolcns Desf. I, 573. Succisa L I, 374. Scandix, I, 359. Ant/triscus L. I, 3-^1. Cerefolium L. I, 3-^0. PecU'ii-Veneris L. I, 339. Sclieiiclizeria, H. 2iô. palustris L, II, 2i3. Schœiuis, II, 357. compressus L. II, 3'43. fuscus L. II, 349. nigricans L. II, 358. Scleranlluis, 1, 290. annuus L. I, 290. perennis L. I, 290. Sclei'ociiloa, II, 421. dura P. B. II, 421 . Scilla bifolia L. I, 250. Scirpus, II, 341. acicularis L. II, 348. cœspilosus L. II, 346. compressus Pers. II, 343. fluilans L. II, 543. lacustris L. II, 344. marilimus L. II, 343. palustris L. II, 547. pauciflorus Lightf. II, 346. radicans Sc/ik. Il, 542. setaccus L. Il, 543. sylvalicus L. II, 542. Scolopendrium, II, 475. oflicinarum Sm. II, 475. Scorudonia. heteromalla Mœnch, II, 149. Scorzonera, I, 451. humilis L. I, 432. Scropliularia, II, 61. acjuatica Kuch, II, 62. aqualica L. II, 63. Balhisii llurn. II, 63. Ehrliarli Slev. II, 62. nodosa L. II, 62. vcrnalis L. II, 63. SCROI'HULAUINÉES, II, 60. Sculellaria, II, 141. galeficulala L. II, 142. » niiiior L. II, 141. Secale, II, 431. céréale L. II, 431 . Seduni, I, 292. acre L. 1, 297. album L. I, 298. alpeslre nil. I. 296. annuum L. I, 293. boloniense Lois. I, 297. Cepœa L I, 293. dasyphjilum L. I, 299. elegans / ej. I, 298. Fabaria Koch, I, 294. latifolium liert. I, 294. maximum Suit. I, 294. micranihum Bast. l, 299. purpiiracens Koch, I, 294. retlexurn L. 1, 297. repens Schl. I, 296. Rbodiola DC. I, 293. rwiews DC. \, 292. sexangulare Koch, I, 297. Telephium L. I, 294. villosum L. I, 296. - 532 Selinum, I, 518. Carvifolia L. \, 518. membranaceum Vill. I, 519. Sempervivum, I, 299. tectorum L. l, 500. Senebiera, I, 82. Coronopus Poir. l, 82. Senecio, I, 592. aqualicus Huds. I, 594'. barbareœfolius Rchh. \, 59S. erucifolius L. I, 59o. Jacobœa L. \, 59o. Jacquiuianus Rchh. I, 597. ovatus DC. I, 597. . paludosus f^. I, 596. salicetorum Godr.l, 598. Saracenicris Koch, I, 598. saracenicus L. I, 596. spalhuiœfolius DC. I, 598. sylvaticus L. I, 595. tenuifolius Jacq. I, 596. viscosus L. \, 592. vulgaris L. I, 592. Serapias atrorubens Hoffm. II, 505. viridiflora Hoffm. II, 505. Serrafalcus, II, Hi. arvensis Godr. II, HT . coinmutalus Godr. II, 4"£6. mollis Pari. II, 447. patulus Por/. II, 448. pratensis Godr. II, 446. racemosus Pari. II, 446. secalinus Godr. H, 44a. Serralula, I, 440. tincloria L. I, 440. Seseli, I, 525. annuu'm L. I, 526. coloratuni Ehrh. I, 526. glaucurn Soy. I, 52». Libanotis Koch, I, 526. montanuni L I, 523. pyrenœuin L. I, 517. Sesleria, II, 592. cœrulea Ard. II, 592. Setaria, II, 595. glauca P. D. Il, 594. verlicillata P. B. II, 595. viridis P. B. II, 594. Sberardia, I, 564. arvensis L. I, 564. Sibbaidia, I, 219. procunibens L. I, 219. Silaus, I, 524. pratensis Bess. \, 52b. Silène, I, 108. conica L. I, 110. diiirna G. G. I, 115. gailica L. I, 110. iuflala Sm. \, 109. nulans L. I, 111. noctiflora L. I, 112. Otites Sm. I, 111, pratensis G. G.l, 112. rupeslris L. I, 111. SlLÉ.\ÉES, I, 105. Siler, I, 516. aquilegifolium Soy. I, 316. triiobuni Scop, I, 516. Silybum, I, 425. Marianura Gœrtn. l, 4i2Z. Sinapis, I, 4o. alba, L. I, 46. arvensis L. I, 43. cheiranthoïdes Hol. I, 46. Cbeiranthus Koch, I, 46. incana L. I, 47. nigra L. I, 4'9. Sisymbrium, I, 34. Ailiaria Scoj). I, 34. amphibium L. I, 69. anceps Jf^ahl. I, 38. arenostim L. I, 60. murale L. I, 30. Nasturtium L. I, 37. officinale Scop. I, 34. palustre Leyss. 1, 68. pannonicum Jacq. I, 33. pyrenaïcum L. l, 68. sopliia L. I, 36. supinum L. I, 33. sylvestre L. I, 37. tenuifoliwn L. I, 49. Thaiianum Gaud. I, 60. 553 vimineum L. I, 30. Sium, I, 531. angustifolium L. I, 332. Falcaiia L. I, 536. lalifolium L. \, 357. nodiflorum L. I, 536. SOLANÉES, II, 46. Solanum, II, i7 . Dulcamara L. II, 47. humile Bernh. II, 48. littorale Raab. II, 47. nigriim L. II, 47. tuberosum L. II, 48. villosuin Hol. H, 48. Solidago, I, 584. Virga-aurea L. I, 385. Soncluis, I, 458. alpiniis L. I, 460. arvensis A. I, 4fi9. asper r«7/ I, 459. macrop/iijlltts Jf'illd.l, 461. oleraceiis L. I, 459. PlumieW L. I, 460. Sorbiis, I, 265. Aria Crantz, I, 266. Auciiparia L. I, 268. Chamaemespilus Crantz, I, 266, domeslica À. I, 2(58. latifolia Pers. I, 267. scaiulica Pries, I, 267. torminalis Crantz, I, 267. Soj/eria blattarioïdes Monn. I, 465. palitdusa Godr. I, 465. prœinursa Godr. I, 466. Sparganium, II. 553. affine Sc/m. II, 534. minimum Pries, II, 338. nalans Godr. II, 555. nalans i. II, 334. ramosum Huds. II, 353. simplex Huds. \\, 554. scoparium L. I, 165. Specularia. I. 492. hybridd DC. I, 493. Spéculum DC. l, 493. Spergula, I, il 9. arvensis L. I, 120. marina Bartl, I, 121. maxima Bœnningh, I, 120. nodosa L. I, 118. peu tendra /,. I, 120. rubra Dietr. I, 121. segetalis Vill. I, 120. sabulata Stv. I, 118. milgaris Koch, l, 128. Spirœa, 1, 217. Aruncus L. I, 218. denudata Hayn. I, 217. Filipendula L. I. 217. Ulmaria /-. I, 217. Spiranlhes, II, 299. aulumnaiis Rich. II, 299. Slacbjs, II, 155. alpina L. II, 156. annua L. II, 158. arvensis L. II, 158. Benolica Benth. II, 139. germanica L. II, 155. palustris L. II, 157. recla L. II, 157. sylvalica L. II, 156. Stellaria, I, 125. glauca TVilk. I, 125. graminea L. 1, 124. Holostea L. I, 124. média Vill. I, 125. nemorum Z,. I, 124. penlagyna Gaud. I, 126. ubginosa Murr. I, 125. viscida Bieb. \, 128. Stellera, II, 188. Passerina L. II, 188. Stenaclis, I, 586. annua Cass. I, 587. Slreptopus II, 265. amplexifolius DC. II, 265. Slrulbiopleris, II, 477. crispa IFallr. II, 477. germanica Willd. II, 478. Sympbylum, II, 55. officinale L. II, 55. tuberosum Dois. II, 33. 554 Sy.na>thérées, I, 373. T. Tamus, II, 280. communis /.. II. 280. Tanacelum, I, 401. vulgare L. I, 401. Taraxacum, I, 433. glaucescens Bieh. I, 434. lœvigatus TFilld. I, 434. officinale ^Vigg. I, 434. palustre DC. \, 434. Taxinées, II, 237. Taxus, II, 238. baccata L. II, 258. Teesdalia, I, 73. Iberis DC. I, 73. nudicaulis R. Broiun. I, 73. Telragonolobus, I, 186. sillquosus Roth, l, 187. Teucrium, II, 147. Botrvs L. II, 147. Chamœdrys L. II, 148. Chamœpiiys L. II, 146. montanum L. II, 149. Scordium L. II, 147. Scorodonia L. II, 149. Thalictrum, I, 4. flavum //. I, 3. majus Jacq. I, S. minus L. I, 4. sylvalicum Koch, I, 4. Thelmatophace gibba Schleid. II, 327. pobjr/iiza Godr. II, 327, Thesium, II, 189. alpinum L. II, 189. bumifusum DC. II, 189. intermedium Sch'dd. II, 191, linophyllum Jf'illin. Il, 191. moutanum Ehrh. II, 190. pralense Ehrh. II, 190. Thlaspi, I, 76. alpestre L. I, 78. arvense L. I, 7(>. Bursa-pasloris L. I, 78. campestre L. I, 80. montanum Zl.. I, 77. perfoliatum L. I, 77. Tbrincia, I, 447. birta Rolh, I, 448. hispida Soy. I, 448. Leysseri Jf^allr. I, 448. Thymélées. Tbymus, II, 119. angustifolius Pers. II, 119. Chamaedrvs Fîùes. II, 120. Serpilluni Z.. Il, 119. Thysseiinum paluitre Hoffin, I, 320. Tilia, 1,156. corrallina Rchb. I, 138. intermedia DC. I, 156. platbypbylla Scop. I, 136. rubra DC. I, 136. sylvestris Desf. \, 156. TiLIACÉES, I, 136. Tordylium, I, 325. maximum L. I, 323. nodosum L. I, 314. Torilis, I, 313. Antbriscus Gœrtn, I. 313. belvctica Gmel. I, 514. infesta Soy. I, 314. nodosa Gœrtn. I, 314. Tormentilla erecta L. I, 222. Tragopogon, I, 453. pralensis L. I, 433. Trapa, I, 280. natans L. I, 280. Trapéacées, I, 280. ïrifolium, I, 178. agrarium L. I, 183. agrariuin Schreh. I, 185. alpestre L. I, 182. arvense L. I, 179. aureum Poil. I, 183. campestre Schreb. I, 186. elcgans Savi, I, 184. filiforme DC. I, 186. fragiferum L. I, 185. hybridum Willm, I, IS-i. mn — incarnalum L. I, 179. médium L. I, 181. macrorhizum Tf^. et K. I, 177< monlanum L, I, 183. ochroleucnm L. I, 180. palustre W. et K. I, 177, pratense L. l, 181. procumbens L. ï, 186. procumbens Schreb. I, 186. procumbens Sm. I, 185. repens L. I, 184. rubens L. I, 182. strialmn L. I, 180. Triglochin, II, 243. marilimum L. Il, 244. palustre £. II, 244. Trisetum, II, 414. flavescens P. B. II, 414. pratense Pers. II, 414. Triodia decumbens P. B. II,»453. Triticum, II, 432. monococcum L. II, 4b3. vulgare Vilt. II, 452. Trollius, I, 25. europœus L. I, 24. Tulipa, II, 249. sylveslris L. II, 249. Turgenia, I, 312. lalifolia Hoffm. I, 312. Turritis glabra L. I, S9. ochroleuca Lam. I, 61. Tussilage, I, 383. Farfàra L. I, 384. Typha, II, 331. anguslifolia L. II, 332. elalior Bor. II, 352. glauca Godr. II, 332. lalifolia L. II, 331. Typhacées, II, 330. U. Ulex, I, 164. europœus L. I, 16S. Ulmacées, II^ 212. Ulmus, II, 212. campeslris L. II, 212. effusa fruid. II, 215. monlana Sm. II, 213. nuda-Ehrh. II, 213. suberosa Ehrh. II, 213. Urtica, II, 209. dioïca L. II, 210. urens L. II, 210. Urticées, II, 209. Utricularia, II, 4. intermedia Hayn. II, 5. minor L. II, 5. vulgaris L. II, 4. Uvularia amplexifolia L. II, 263. V. Vacciniées, I, 498. Vaccinium, I, 498. Myrtillus L. I, 499. Oxycoccos L. I, SOO. uliginosum L. I, 499. Vitis-idsea L. I, 499. Valantia cruciata L. I, 355. Valeriana, I, 365. angustifolia Tausch, I, 365. dioïca L. I, 366. officinalis L. I, 365. Phu L. I, 365. tripteris L. I, 366. Valérianées, I, 364. Valerianella, I, 367. auricula DC. I, 368. carinala Lois. I, 367. dentata Koch, I, 36.8. eriocarpa Desv. I, 368. mixta Dufr. I, 369. Morisonii DC. I, 568. olitoria Mœnch, I, 567. Veralrum, II, 247. albuniM.etK.U, 247. Lobelianum Bernh. II, 247. VERBAScifc, II, 51. Verbascran, II, 52. — 556 — adulterinum Koch, II, S9. album Mœncli, II, b7. niopecurox Thuill. II, S7. australe Schrad. II, 5S. Blallaria L. II, 59. collinum Schrad. II, 88. erassifolium Dois. II, 55. cuspidatum Godr. Il, 5-4. floccosum //-^ e< ^"17. II, 56. Lychnitis L. II, 56. nigro-Lychnilis Schied. II, 58. nigrum L. II, 57. phlonioïdes Koch, II, 5-4. ramigeriun Schrad. H, 55. Schiedeanum Koch, II, 58. Schraderi Mey. II, 53. spuriitni Koch, II, 55. Thapsiforme Schrad. II, 5'î. Thapsiformi-Lvchnilis Schied. II, 55. Thapsiformi-nigrum Schied. II, 59. Thapso-Lychnilis /If. e^ A". II , bb. Thapso-nigrum Schied. II, 58. Thapsus A. II, 53. Verbena, 11, 150. officinalis L. II, 150. Verbé.nacées, II, 150. Veronica, H, 77. acinifolia L. II, 8i. agreslis L. H, 80. Anagallis /.. II, 79. arvensis L II, Si. Beccabunga L. II, 80. Buxbaumii /-. II, 87. Chamœdrys L. H, 80. didyma Ten. Il, 86. filiformis DC. II, 87. hedersefolia A. II, 88. monlana L. Il, 78. officinalis /-. Il, 81. parmularia Poit. II, 79. peregrina A,. H, 83. persica Poir. H, 87. praecox AU. II, 86. |P prosirata /,. Il, 82. saxatilis Jacq. II, 82. sculellala L. II, 79. serpillifolia L. Il, 85. Teucrium L. II, 85. tripbyllos /:. H, 85.- verna L. Il, 85. Viburnuni, I, 550. Lantana L. I, 551. Opulus L. I, 351. Vicia, 1,191. anguslifolia Roth, I, 195. Crucca L. I, 197. dunielorum /.. I, 193. Faba L. I, 196. hy brida L. I, 194.. laliiyroïdes £. I,,196. Iulea L. I, 19^. pisiformis L. I, 192. Remrevilensis Huss, 1, 196. saliva /,. 1, 195. segetalis Thuill. I, 195. sepium L. I, 193. teniiifulia Hoth. I, 198. vil/osa Hoth, I, 198. Viilarsia, II, 26. Nvmphoïdes Vent. II, 26. Vinca, II, 18. minor L. II, 18. Vincetoxicuni, II, 19. officinale Mœnch, II, 19. Viola, I, 85. adulterina Godr. I, 86. alba Dess. I, 87. caiiina A. I, 88. collina Suard, I, 86. hirta L. I, 86. hirlo-alba G. G. I, 86. Iulea >^»^. I, 90. mirabilis L. I, 89. odorala L. I, 87. paluslris L. I, 89. Hiviniana Rchb. I, 88. slricta //o?'n. I, 89. sylvalica Pries, I, 88. sylvestris Lam. I, 88. tricolor L. I, 90. ViOLARIÉES, I, 8b. 557 — Viscaria, I, 113. purpurea JVimm. I, \\i. Viscum, I, S^'S. album L. I, S-iS. Vitis, I, 1S8. vinifera L, I, 158. Vulpia, II, iZi. bromoïdes Rchb. II, -433. pseudo-myuros Soy. II, io-t. sciuroïdes Gmel. II, 4'33. VVahlenbergia, I, A9i. hederacea Rchb. I, ifli. Xanlhium, I, -483. spinosum L, I, 483. strumarium L. I, 483. Z. Zanichellia, II, 524. brachystemoii Goy; II, 324. palustris Godr. II, 324. repens Bœnningh. II, 324. ZOSTÉIUCÉES, II, 324. t'l.\ DK LA TABLL DES MATIERES. UNIVERSITY OF CALIFORNIA LIBRARY Los Angeles This book is DUE on the last date stamped below. Form L9-10m-3,'48(A7920)444 TfT£ LIBRARY yNlVEiUSrTV OF CAL1^0R^M uoaron- ■313 Flore de 1357 SOUTHERN REGIONAL LIBRARY FACILITY 000 731 677 1 QK 313 C6hf 1857 V.2 *'.>%- ï*ir^ :^-^