sa BIT GALLES DE CYNIPIDES RECUEIL DE FIGURES ORIGINALES EXECUTEES sous LA DIRECTION DE FEU LE D" JULES GIRAUD AVEC UN TEXTE l' A R G. DARBOUX ET C. HOUARD Dans l'introduction qui fait suite à cette préface, MM. Darboux et Houard veulent bien me remercier de les avoir choisis pour la rédaction du présent travail. Qu'ils me permettent de les remercier à mon tour, car c'est à eux qu'on est redevable, pour une grande part, de la publication intégrale des magnifiques planches laissées par Giraud. Cette publication a une histoire qui mérite d'être contée parce qu'elle montre comment, dans notre pays, on peut trouver aide et soutien pour conduii'c à la réalisation des projets scientifiques en apparence fort dilliciles. On sait que Giraud avait laissé au Muséum la totalité de ses collections entomologiques. Quand le fils du regretté naturaliste vint m'offrir, il y a cinq ans, les nombrcusi^s figures de Cécidies exécutées par Strohmayer sous la direction de Giraud, mon premier mouvement fut d'admirer sans réserve ces documents précieux et le second de chercher à rendre hom- mage au promoteur de l'œuvre en les faisant paraître sous lu torme iconographique, c'est-à-dire accompagnés d'un court texte. NIAR 2 3 1981 i^RARlES n j7 l'i r,. DAiiBoi'x i;t r. iiocaud. Faiilr (le ivssoiiircs siillisaiilcs. la icalisal ion iiilr-ralc dr ce pidjcl 1110 païail liMil .l'alMinl iiii|.(.ssiblc. cl je l'csnlus de liiiiilcr Touvra^c à (|ualn' iijaiicli.'v, \,\r\\ clioisirs cl a iiii (cxlc i.ù sci'aiciil liricvc ni c\|.li(|ii.-cs ((Mlles les ligures laissées |)ar Ciraiid. M. ialiln' KicllVr de Hilelie voulu! Lieu accepter de n''dij;-ei' ce lexle, e| la direction des Anhircs (lu Miisnini de doiinei' asile au travail ainsi ciuiru. Mais je me Inuivai de suile en pri'seiice de dillicull(-s (|ne j<' ne soupçonnais -in"'iv. Les li-nres (daid dune liiiesse merveilleuse r(''c lama ieni une exi'culion (dii-om(dilho,L;ra|dn(|in' iiarfaile <•!. par là même, une di-pense liors de loule prévision : les (jualre planches (pii devaieni uccoin|)ai^iier ruuvi'ai^c épuisaieul à elles soûles, proscpu' lolalemenl, le crédit annuel destiné à rilluslratioii dos Arrhirrs \ •r-'laii une impasse, car connncnl sollicilcr d<'s sulisidcs p(uir une puldicalion IrompuM" cl ■■(■diiil.' ;. un pelil nomlirc de planches ? lue solde voie l'cslait oiiscrle, (pichpie peu liasardensi'. mais s('duisanle et dans la. pu-Ile il idu\cnail joui au moins do s'eiif^agor : faire paraître dans leur inh'-i'alilé loulcs les li.^uros de Giraud, c'ost- ;i-dir.' une icono-i'apliie (•.'■cidio|oi;i(pie m.uiumcnlale. à roxécutioii de laipielle il IVit possildc d'i II i.'resscr l.'s poiivoii's puldics et les sociétés scieiilili(pics. I'(jur conduire ;i r.'alisalion ce projet im[.orlaiit. mais cumplexc, de nomlireux et ardents concours ('taient nécessaires, à l'aris iiiémo. dans le centre où il y avail espoir de ti'ouver des subsides. C'est aiorsque je songeai à .M.M. Uarboux et llouard, qui venaient de se faireavanla{,;eusemenl connaître par leur important (\italo(iacsjistrinatiiii(o dos Zoorrridirs. (les jeunes biologistes proniirentde se dévouer à IVeuvre, et j'instruisis .M. Tahhé KieiVer dos nécessités nouvidlos qui ine faisaient ai.aiKhmncrsacollalioralion savante poni' des concours plus pi'oclies el jilns actifs, (lotie d('cision m'a jirocuri' (|U(d(pio amerlmiio, mais elle a permis d'élever à la mémoire de (liraud lospicuidido moiiumoiit cpiej'ai l'iKumoui' de présenter aujourd'hui aux Idologisles. Los deux nouve;iiix collahoralours se mirent r.'solnmont en campagne: ilsiiili'ri'ssérenlàrn'UNreplusielirsmeiiihresinIluontsderAssocialionfran- caise pmii- ravancemcnl des sciences, je ne lus pas moins heureux auprès deijuehpios anlres, el un imporlaiit subside nous vint do cecùlé. lu plus GALLES DE CYNIPIDES. 175 iiiiporlant encore nous l'iil accordé par le ^Ministère de rAgriculluro, f;ràc(' à robligeance ('clairéc et jilus qu'aimable de M. Cabaret, directeur de ht comptabilité dans ce ministère. Enfin M. Masson lui-même nous tendit la main et, par une combinaison de librairie dont la science doit lui être redevable, fit disparaître les difficultés dernières. Voilà comment a pu être réalisée, quoique fort coûteuse, l'onivre importante qui paraît aujourd'bui. Par son exécution presque parfaite, elle est digne de Giraud, qui l'avait courue ; de Slrohmaycr, qui y consacra tout son art ; des Arcliires du Miisrinn, (jui lui ont donné asile, et de riiospitalière maison qui Ta éditée. Maintenant que la tâche estaccoraplie, il ne me reste plus qu'à remercier du fond du cœur tous ceux qui, par leurs eff"orts et par leur travail, ont permis de la mener à bien. E.-L. BoLviEii., Professeur d'enlomolosie au Muséum, Membre de l'Institul. INTRODUCTION <. Ayaiil (loiiiK-. (li'iMiis (|ii<'liiiirs ;iiiii('i->. iiiic al Inilidii |iai'liciirn''n' à r('lll(l(> (l.'S<:yili|. ides, j'ai ciiliviMi^ d.' c •,!< rr dans un liaxail iiiniio- i;ra|iirnnir. ai'C(iiii|(ai;iii'' de |daii(lir> M'pn'scnlaiit un li'rs i;i'aiid ikumIu'c i\r (iallrs. 1rs m iiiihiTii \ iiiairriaii \ (|ii.- j'ai l'ass.-iiddi'S, soil dans les ,.ii\ii(>ns de \"ic ', soil dans les divci'scs provincrs de rcni|di'c d'Anli'Kdir. Ce Icavail, Tdanl aclicM'. |Miui'i'ail aiijdiinrimi iMi'c (■(inununi(|U('' au |iiddic ; mais, dt'sii'cnx de Ir ifiidir aussi c pli'l (|U(' |iii |dus im|.<)ilaule encore, (|ui n'a ce|iendaul jamais vu le jour. Itans la iiolice n(''cr(dot;i(|ue ipTil a consacrée au D' (liraud, l'"airniaii'e dit (|ue ■' ce tra\ail.<|ni l'ùl r\r un \('rilalde monnuu'nt sci(Mitili(|ue. n'a pu être piddi(''à cause des loni;ues soulVi'auces (|ui minaient la said('' de l'aulenr el aussi à cause de la modeslie du D'Ciiraud, qui, toujours aussi si'vère pour lui-même (pi'il i''lail liienveillaul pour les autres, no trouvait jamais ses i-eclierclies comidèles el hé'silail loui;lemps avaul de les livrer à la |)ul»licilé' ■> \^.\)i)Uilcs de la Sm-. Enhun. de Fiaïur^ Paris, [iij (1) J. l'.iRAUD, Sifinalcincnls iIp quelques espèces nnuvi'llcs dr ('.\ ni|iiili's ri de leurs ('.ailes Verhandl. der K. K.Zoologisch-bolanischen Geseltschaft in WicnJ. IX, ISi.;», .Vbliandl., p. ;t:i:-;i7lK GALLES DE CYNIPIDES. 177 t. Vil, 1877). Mais, ioul en admirant comme il coiivicnl cette conscience du savant, on regrettait que le mémoire annoncé par lui dans les lignes qui précèdent n'eût pas été publié, et beaucoup de cécidologues se sont demandé ce qu'étaient devenus les dessins dont il parle. Nous avons jadis e\|)liqué, dans une note insérée au Bulletin de la Société Enfomolot/iqifr (le France (1902, p. 7r)-77), commentées dessins ont été olTerts par le fils du D' Giraud au Laboratoire d'Entomologie du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, et comment l'éminent directeur de ce Laboratoire, M. Bouvier, voulut bien nous proposer d'écrire un texte destiné à accompagner ces planches, pour la publication desquelles il avait déjà pris qu(>l(|ues dispositions. Il était dès lors entendu que planches et notes explicatives paraîtraient dans les Nouvellefi Archives du Muséum. Remercions doublement M. Vaillant de lesy avoir accueillies, puisqu'il a ainsi contribué à la réalisation du vœu formulé par Fairmaire dans la notice déjà citée : « Espérons qu'un de nos recueils officiels voudra bien donner l'hospitalité à ce beau travail et à ces dessins. » Des difficultés d'ordre matériel nous ont malheureusement contraints à ajourner pendant plus de quatre ans la publication des dessins laissés par le D' Giraud. La reproduction exacte et fidèle par les procédés lithographiques, seuls utilisables en l'espèce, des aquarelles et des dessins à la mine de plomb que Strohmayer avait exécutés, en véritable artiste, sous la direction scientifique de Giraud, entraînait, comme on le comprendra facilement au seul examen des planches, des dépenses considérables auxquelles les ressources ordinaires des Nouvelles Archives ne permettaient pas de faire face. Les difficultés éprouvées par nous de ce fait n'ont pu être surmontées que grâce à la bienveillance de M. Vail- lant et aux démarches de M. Bouvier. Qu'il nous soit permis de leur en témoigner ici, respectueusement, notre profonde reconnaissance. Nous adressons aussi nos sincères remercîments à l'Association fran- çaise pour l'Avancement des Sciences et au Ministère de l'Agriculture, dont les importantes subventions nous ont permis d'entreprendre ce travail. Nous ne voulons pas oublier non plus M. Masson, l'éditeur des Nouvelles Archives, qui a contribué pour une large part aux frais d'exécution des dix-huit planches in-4'' qui sont la raison d'être de ce mémoire. Nouvelles Archives [lu Muséum, 4= série. — IX. 23 1'» (i. DAumux i;t c. iioUAiti) Mii'ii (|iif Ifs (•••(•idolo-iics .linil .iiiioiiidlini ;i l lc>(nic|> Im',ui((iii|. Av -;i\\vs du. -s à des Cynipidrs se h'-nivcnl lii;(ii-.'cs. il ||,,,l^ |., irait (|iic la puldiralion des dessins Ac (iiiaiid idlViia. iicaiiiiiniiis, un irdi'irl considi-i-alili'. Ces dessins, diiiic cxrciili.Mi adiinrahlr. ii.iiis iiioiilrcid sous leurs asitects divers un i;raud iiduiIu-c de (•(■cidics. (|ualn--viiii;l neuf exactement. C-crtaincs on! ('If' diTiilcs |.(iur la prcuiirrc j'ois par (liraud lui-même. (|ui les a lai! dessiuerde jacon ; Ilreaulanl (|Ue possilde eu évideuce leurs caraelèr'cs disliiielilV. (Jiieh|iies-mies sont assez rares, et il u'esl pas inutile d'en |)ul)lier un hon dessin. Kaulres enfin son! de|iuis loni;len)ps connues, el les W-un'^ |,(.(|iie on ils tdiid.eid lie Tai-lir-e ; sa [in-siMice esl (iiie|(|iier(ii> i-.'\ ('li'e |iai' un i;()nlleiMenl partiel mu par une i-iailliiie du -land ; mais cela n'esl |)as constant. Depuis deux ans. je c(pusei\e iHi i;i'aud nondire de ces galles sur la terre maintenue liundde par de rr('(|uenls arrosenieuls ; les larves paraissent Itien portantes, mais il ne sup^re aucune transformation... Je dois six l'enudles à la i;énéi'osil(' de .\li-. I leindioleu. pi. W 1 1 1 . Ii,u. I I , UKUiIre à riutéri.'ur de reuNel,,ppe lirmie (Tmi t;laud plusieurs pelii.'s ^;alles de I ou 2 mil- limeires (le diauM'Iri'. serrées les unes (■(•ulre les autres el iVnwv leiiile ALTiticiii, : Cdraud, Masr, .Mik. — An(;li:ti;iiiu; : C-amerou, Fitcli, Ormerod, iloli'e. 3. Cécidie des fleurs mâles produite par VAndricus sestivalis Giraud. PI. XIX, flg. 1, 2, 3. D'après (lii'and (IS:i'.l. |i. iî.'ir., n" .'! , la ^alle pr(.(luite par r.l;/^//7V7/.v ,rs/ini/is ■•■A la iormed'iiu i;ol)elel à uioil ié plein : iiiH' cloison horizontale, ondjilicpu'e au milieu, la divise en deux pai'lies : une supi-rieure \ide et largement oineile el une iulerieme c(uileuanl une seide coipu' très ilure, étroitement eudioilee dans la sulistauce corticale, cpiia moins tie solidité. Cette galle se trouve toujours grcuipc'e en nomlire vai'iahle sur les lleurs mâles des grands chèiu's de I "espèce fv/v/v et l'oiine une masse souvent régulièrement arrondie, du vidume d'uiu' |ielile ponune. Sa couleur est un mélange de \erl pâle i>\\ louée, de insc cl (le roilgeàlre. Le p('d(Ulcule, portant cette agglomeraliou de galles, s'(''|iaissil , de\ieid ligneux et disparaît souvent sous la masse, de sorte (pTil n'est pas lonjoui's facile de reconnaître leui' v(''rital)le si(''ge. L'apparition de celle galle suit de pr('s ((dlede la lleur. L'insecte se montre dt's les derniers jours de juin el au ((Mumeuceuieul de juillet. GALLES DE CYNIPIDES. 181 Parmi deux cents individus que j'ai examinés, je n'ai trouvé que quatre mâles. » Des trois dessins en couleur (pi. XIX, lig. 1-3) qui se rapportent à cette fi,alle, un premier (fig. 1) représente de façon très fidèle, fixé sur le côté d'un rameau garni de feuilles, un amas arrondi de cécidies mesurant 30 millimètres de diamètre environ ; parmi ces galles, les unes sont encore fermées à leur extrémité, les autres sont munies d'expansions plus ou moins régulières; toutes sont vivement colorées en vert clair et en rouge foncé. Un second dessin (fig. 2) reproduit un groupe de cécidies déjà âgées, un peu sèches, teintes en brun violacé, ouvertes pour la plupart. Enfin la figure 3 représente en grandeur naturelle une cécidie isolée, avec son court pédicelle et sa grande cavité interne. Autriche : Giraud, Mayr, Paszlavszky. — Angletehri-: : Cameron. — Italie : Massalongo, Gecconi, Haidrati, Corti. — Asie Mineure : Riilj- saamen. 4. Cécidie des fleurs mâles produite par VAndricus grossulariœ Giraud. PI. XIII, fig. 2. Letrès joli dessin colorié que l'on trouverareproduit ici (pi. XIII, fig.21) est sans contredit le plus beau que Von possède de la cécidie provoquée par VAndricus yrossalarix sur les chatons mâles du Quercus cerris. De nombreux échantillons de la galle, de tailles variées, mais tous d'une superbe teinte rouge-groseille violacé, sont figurés, isolés ou réunis en gros amas, sur les chatons. Giraud (1859, p. 358, w" 5) donne sur ces cécidies les quelques rensei- gnements ci-dessous : « Les galles d'abord vertes, |)uis d'un beau rouge quelquefois un peu violâtre, ont le volume et à peu près la forme d'un grain de groseille ; leur extrémité forme une petite pointe au centre de laquelle se trouve une ouverture communiquant avec une cavité qui en occupe la moitié supérieure ou même davantage : entre le plancher de cette cavité et la base de la galle se trouve logée la petite coque ovoïde qui contient la larve ou l'insecte. La coque est dure, presque ligneuse, mais l'enveloppe extérieure est plus molle et un peu charnue, à l'état 18-2 G. DAKBOLiX KT C. HOUAUI). tV;iis. Tes ^allrs sir-nil siii' 1rs Unies iiiàlrs de (Jii,',<(is rrrris cl, par la Ilïailiri'c ddiil elles se i;r(iu|.eill sur les |ii-(l 'llles. elles resseililileiil. à s'y lroiii|)er, à une i;ra|i|)e île j^roseilles. J'ai mi plusieurs vieux clK'iies telifiiUMil cliarj^és île ces i;ra|)|tes ipidu les aurail |nis |)(uir îles groseil- liers ^i^antes(|nes. l'ar- une sinii,ularili' (|ui n'esl pas rare dans l'Iiistoire des i;alles. ces mêmes arlires n'en |Mirlai(Mil ainiine laum'e suivaiile. » Airiticnii : (liraud, Mayr, Pas/.lavs/.k\ . S/c|)lit;cli. Midluer'. — Itmji;: Trotter, Cecconi, Corli, Ti'otltM- eti^ecconi. 5. Cécidie des fleurs mâles produite par VAndricus burgundus Giraud. PI. XII, flg. 2, 3. <• Les f^allcis de cette es|iè(e se irouvenl, au priulemps, sur (Juercus crrris, connu aussi sous le nom \uli;aire de ('.hr'ue de lîouri^oi^ne; mais .dies soni Ir.'s i"uvs. l';iles sont (|Uel(|uerois réunies au noml.re de 10 à I '.> sur un l»ouri;coii doid il m- reste plus (|ue (pnd(|ues <''cailles. ('.lia(|ue i;alle cousisie en une pelile co(pn' dure, de couleur rousse claire, de fdi'ine ovoïde, lauloi un peu allon,i;('c. lanlol plus courte, à peu près du volume dnii i;rain de millet. Dans tpndcpn's cas, i"ai (dtservi- une seule i;alle siéj;("ant à la base du pédoncule des lleurs. Il nie parait ipie les étamines son! le sièi:;e primitil' de eetle espèce, e| la réunion (11111 i^rand mimlire de î^alles. en un seul point, nie senihie provenir de la Iranst'or- niation de ces ori;anes. à une ('■po(pie où ils (daieid encore renrermés dans le lK)iirt;(M)n. La sortie de l'insecte a lieu de honue heure ; le l(i mai, j'ai obseivi' plusieurs i;;illes déjà abandonnées ; celles (pii idaient eiiccu'e entières iiniiil ronriii, les jours suivants, 2.") individus. |)ariiii les(piels il ne se Ironvail (pie deux mâles ■■ (liraud, IHaî), p. WM), n" (i . Sur nu rameau (pii porte lat<'raleiiieut les deux belles i;alles du \riini- Icrns iihindilhniiis (iiraiid nieniionné plusliaiil. (Ui voit au-dessus (d au- dessous decesi;alles, (dà l'aisselle de deux chatons mâles i pi. XI L lii;. l'i, deux amas de p(dites cécidic^s de teinte marron, clia(|ue cécidie niesuranl environ I millimèli'e de diamètre. Lu dessin au crayon. |dac(' à c(')t('' du prcc.Mleiit. lepr.-.seiile â iiii ,i;r(.ssisseiiieiit de S diamètres einiroii deux de ces cécidies. isolées lii^. W). GALLES DK GYNIPIDES. 1«3 Les galles dues à VAndricKS hurr/tf/idus ne paraissent pas aussi rares que le dit Girauddans la description rapportée ci-dessus. Elles rappellent beaucoup celles de VA. circu/ans, à ce point que Giraud lui-même s'y est trompé et a envoyé à G. Mayr les dernières à la place des premières. Autriche : Giraud, Mayr, Wachtl, Szépliséti. — Allemagne: Schlech- tendal, Mayr. — Italie: Stefani. — Suisse: Uhlmann. 6. Cécidie de bourgeon produite par le Synophrus politiis Hartig. PI. XXVI. La fîgui'e 1 de la planche XXVI représenter un rameau de Qiicrcus eerris portant trois exemplaires de la cécidie due au Synophrus politas. Mais deux de ces galles seulement sont bien visibles; la troisième est presque entière- ment cachée par les feuilles et par le rameau lui-même. Elle est d'ailleurs plus petite que les deux premières. Celles-ci sont de forme arrondie, presque sphérique, et la plus grande d'entre elles, placée à la base et sur le côté gauche du rameau, mesure au moins 10 millimètres de diamètre. A gauche de la figure principale, un jtetit dessin (fig. 2) représente une galle sectionnée par le milieu, de façon à bien montrer les parois épaisses en- tourant la grande cavité larvaire ; on voit aussi sur ce dessin le canal de sortie qui a livré passage à l'insecte. Les deux cécidies représentées ici sont l'une et l'autre de forme pres- que sphérique, ettoutes deux donnent insertion à leur surface à des feuilles atrophiées, qui n'existent pas dans la forme typique décrite par Hartig. Cet auteur dit simplement que la galle, dont la surface est parsemée de petites verrues de teinte plus claire cjue le fond et de poils étoiles très courts et caducs, peut présenter à son sommet une papille conique ou un ombilic, suivant le cas. La galle figurée ici h l'extrémité supérieure est, en effet, ombiliquée. Massalongo (1893) et surtout Kiister (1903) ont étudié d'assez près l'anatomie des galles du Sy^iophrus polilus. Autriche : Hartig, Giraud, Mayr, Paszlavszky. — Italie : Massalongo, Misciattelli, Trotter, Cecconi, Trotter et Cecconi, Corti. 184 G. DARBOCX KT C HdUAUD. 7. Cécidie de bourgeon produite par VAndriciis multiplicatus Glraud PI. XVIII. flg. 1. Nous pourrions, à la ri};,U('ur, nous ((nili'iili'i- dr ic|)i(Hluii<' ici la des- cription que Giraud (1859, p. 3<>0, n°7) a laite de celle cécidie; il semble en effet qu'elle ait été écrite |)Our servir de légende au dessin représenté parla ligure I delaplancheXVlII. « Cette ^^allese trouve exclusivement sur QuercKs cerris; elle se montre dès le commencement de juin et livre l'in- secte pendant le moisde.juillel... Elle n'a pas une con(if;uration régulière et conslante. Vue sur l'arlue. rllc lesseiiilile ;'i iiii |>;i(|iiel de feuilles chif- fonnées et pressées les unescdiilre les aiilres. Imi Texaininant de près, on reconnaît un épaississonieiil iiilonne et assez l'orl du pétiole de la feuille, dont la partie inférieure se plisse lorleiiieiil , tandis qu ' son extré- mité est ordinairement moins déformée. Celle es|)èce d'intumescence devient dure,pres([ue ligneus»; et s(^ couvre d'une pubescence rousse, très courte et très serrée. L'intérieur contient un nombre variable de cellules sans ordre déterminé. » On retrouve bien sur le dessin re|)roduil i<'i l'amas de feuilles chiffon- nées dont parle Ciraud. feuilles plutôt eiichevèlri'es entre elles (pie pres- sées les unes contre les autres. Mais, en outre, à la base du rameau et au niveau d'un bourgeon, la figure montre encore deux feuilles dont les pé- tioles, fortement renflés à la base en une masse piriforme d'une couleur terre de Sienne, sont entourés par les nombreuses écailles des bourgeons, finement velues et colorées comme les régions iciiib-es des pétioles. Cette partie du dessin permet de comprendre raeilciiienl la structure de la région sujjérieure du rameau. Autriche : (iiraud, Mayr, Pasziavszky, Szépligéti, Tavares. — Italie : Massalongo,Cecconi, Trotter, Trotter et Cecconi. — Bulgarie, Monténégro, Asie Mineure : Trotter. 8. Cécidie de bourgeon produite par VAndricus cydonise Giraud. PI. XVIII, flg. 6. « Cette galle, (pii a quelque ressemblance avec le fruit du (Cognassier, siège sur le pétiole des feuilles de (Jnercus corris ou sur la cime des jeunes GALLKS DE CYNIPIDES. 18S pousses. Elle forme une masse dure, un peu irrégulièrement arrondie, du volume d'une amande, brièvement tomenteuse et couronnée des plis de la feuille déformée ou émettant plusieurs feuilles, quand elle siège sur la tige d'un rameau. La substance, d'abord un peu charnue, acquiert en- suite une assez grande solidité et devient presque ligneuse. A l'intérieur se trouvent plusieurs petites coques engagées dans la substance de la galle, au fond d'un petit espace caverneux ordinairement ouvert. On trouve, mais assez rarement, cette espèce vers la fin de mai. J'en ai obtenu l'in- secte, en grand nombre, depuis le 2 jusqu'au 8 juin. Il est facile de la confondre avec la galle àW.multiplicatus... Elle est toujours plus précoce, sa forme estmieux déterminée, et elle n'est pas couverte des nombreux plis de la feuille qui distinguent cette dernière » (Giraud, 1859, p. 357, n° 4). La très belle aquarelle exécutée par Strohmayer et reproduite ici (pi. XVIII, fii,. 6) montre, à l'extrémité d'une branche, un petit rameau latéral vert, fortement renflé en une grosse masse arrondie de 20 milli- mètres de diamètre environ, teintée en vert sombre, et dont la surface est couverte de poils blancs très fins. Sur ce renflementprennent insertion par une large base les pétioles de plusieurs feuilles, de chaque côté desquels on aperçoit les stipules colorées en marron. Autriche : Giraud, Mayr, Szépligéti. — Italie : Massalongo, Trotter, Stefani, Gecconi. — Bulgarie : Trotter. 9. Cécidie de tige produite par VAphelonyx cerricola (Giraud). PI. XXVII, flg. 7. Giraud (1850, p. 346, n° 7) a décrit l'insecte sous la dénomination générique de Cynips et ajoute : « La galle que produit ce remarquable Cijnips se trouve sur les rameaux de Quercus cerris L. et principalement sur les jeunes arbres. Elle a quelque ressemblance avec un petit Bolet ; sa grosseur varie depuis celle d'un pois jusqu'à celle d'une noix; sa forme n'a rien de constant ; elle croit, tantôt isolée, et est alors presque sphé- rique, ou se trouve réunie en paquets qui embrassent la tige d'un rameau et lui forment une espèce d'anneau composé de pièces serrées ou encla- Noi'VELLEs Archives du Musédm, 4'- séiic. — IX. 2i 186 (J. DAlUKtlJX HT C. IIOIAHD. vées los iinos dans les aiilics. l/iiiscrlioii sr l'ait |>ai' un |i('Mliculp lii;iiou\ qui s'onf^aj^t' dans une l'cnlc |ii(i(hiilr pac r('carli'iM(Mil de récorcc cl dos fibres lif^nouscs sons-jacrnlcs. A l'i'lal liais, la i;allc est d'un vert pàlo, sans éclat ot louvcrlc d'un duvet court ; plus lai-d, elle devient d'un jaune grisâtre terne; ses parois, ("iiaisses cl li-ès dur-es, s'«''cartent pour former une cavili' inh-i-ieurc (|iii rciii'ci'inc une on drnx co(|nes ovoïdes, iso- lées, et tenant pai- un lioiit à la Uasc i\r la i;allc. Il arrive assez souvent que ces co(|ues n'cxislcnl pas; les insectes que Ton obtient alors sont ou des Sf/nerf/i/s. on des Païasiles. Il n'est pas rare non plus que ces galles soient dévastées pai' la clienille de (iifi/)/ii)///a nmi/f/da/nfia Schni., qui se nourrit de leur substance el se transforme dans leur intérieur. La galle commence à paraître veis la lin de r(''té el s(! dessèche en octobre sans se détacher ; l'insecte se inonli'c en (b'ceinbic el (piebpiefois beaucoup pins tai-d. » Le dessin reprodnil dans la lignre 7 de la planche X.W'II représente, en noir, un rameau (pii porte sui' une longueur de plusieurs entre-nœuds des renflements fortement saillants, agglomérés, com|)rimés les uns contre les autres ; leur surface est lisse et nionli'e par placi-s de petites dépressions peu étendues. L'étude anat(iini(pie de celle ciM-idie est encore incomplète, et le peu que nous savons à ce sniel est du à Massalongo ( lncontrer de très fraîches à côté de celles de l'année |)récédente. .l'ai observé que (|uel(pies- unes se détachent dès le mois de juillet, tandis (|ue le plus grand nombre se dessèche sui- place et persiste jusipi'à l'aniKM' suivante ; c(>s dernières paraissent intactes au premier abord, mais, en les (b'Iachanl, on voit (pfcllcs sont |)crlorécs, pi'ès d<' leur base, d'un petit Itou mas(pi(' par les galles voisines. Pendant longtenq)s, j'ai recueilli celte espèce, à diverses époques de l'année, sans pouvoir en obtenir l'insecte producteur ; mais elle m'a fourni de nombreuses légions de Sijnergus et de parasites de la famille des C/iaic/t/iens. M'étanl enfin a|)erçu de la chute spontanée de quelques-unes de ces galles, je les ai ramassées de bonne heure, et j'en ai extrait, à la tin de ntjvembre, une dou/aine d'individus h\v\\ dévelop- pés, vivants, mais n'ayant pas encore counueuct' à pei'cer. l^a sortie spontanée doit se faire, sans doiilc, au printemps pro- chain. " Sur un rameau de teinte grisâtre se voient (pi. XXlil, lig. \0) trois reu- Hements dont la surfac(î, teintée en marron, est striée longitudinalemenl et tloul ri'corce fendue laisse saillir de uoudtreuses petites masses pirib)rmes, isctb-cs ou serrées I«îs unes contre les autres, et (pii sont des galles à tons les états de développement. Ces petites masses ont l'aspect d(( minuscules ponnnes d'api ; Icm' surface est verte et teintée parfois de placpies d'un beau rouge, l'arnii les dessins si remar(|uables à tous égards (jue Ciiraiid a lait e\('cuter, celui-ci est certes l'un des mieux réussis et, à GALLES DE CYiNIPIDES. 191 cou|) sûr, rimnge l:i plus fidèle ot la |)liis belle qui ait jamais été publiée de la cécidie du D/\i/Qcosnius ccrrip/tllus. Autriche: Giraud, Mayr (< Cécidie rare). — Italie : Cecconi. 13. Cécidie de feuille produite par le Chilaspis nit.ida (Giraud) PI. XXIII, flg. 2. La galle du C/ii/a.yiis nitida a été découverte par Giraud (1859, p. 361, n° 9), dans la Basse-Autriche, et voici d'abord la description qu'il en donne : « Elle siège sur la face inférieure des feuilles de Quercus cerris et est attachée aux nervures secondaires par un pédicule très court et très mince. Elle est parfaitement ronde, d'un diamètre de 4 à 6 milli- mètres, d'un beau vert clair et couverte de petits filaments très courts, mais très serrés et comme feutrés. En examinant ces filaments à la loupe, on reconnaît qu'ils sont groupés en petits faisceaux semblables à ceux de la galle de C. lenticularis Oliv. ou Neuroterus Malpighii Hart. Les parois de cette galle sont assez épaisses, spongieuses et de consistance médiocre ; à leur centre, est une cavité unique. On la trouve pendant le mois d'octobre, mais sa durée est courte: au bout de trois semaines environ, elle se détache spontanément de la feuille et conserve assez longtemps sa fraîcheur sur la terre; puis elle devient grisâtre et enfin prend une cou- leur de feuille morte. L'insecte n'a paru qu'au mois d'août suivant, retardé, sans doute, par les conditions défavorables dans lesquelles les galles ont été conservées. » Le Gynipide auteur de cette galle est désigné par Giraud sous le nom A'A?idricus nitidiis. La figure 2 de la planche XXIII représente à la face inférieure d'une feuille de Quercus ceiris cinq petites galles sphériques, de tailles variées, mesurant de 3 à 5 millimètres de diamètre. Leur teinte générale est vert sombre ; mais leur surface se montre parsemée d'un très grand nombre de jjetites macules jaunes, qui tranchent nettement sur le fond. Autriche: Giraud, Mayr, Paszlavszky, F. Low, Szépligéti. — Italie: Gorti. — Allemagne: Schlcchtendal. (Get auteur a introduit la galle au 192 G. DARBOUX KT C. HOUAMD. jardin bolaniiiiir d." \\;\\\o ;i. S;i;ilr m ISSS, <■! Ir Clu-ni" jus(|ih'-I;i iiitV'cond a développé dos j^huuls iioiinaux. l 14. Cécidie de feuille produite par le Neiiroterus minutulus Giraud. PI. XXIII, flg. 3, 4, 5. A la face supérieurodo la feuillo do droito d'un ramoau de Quercus cervis (pi. XXIII, flg. 4), sont représentées neuf petites galles, qui sont celles du Neurotenis minutit/ns. Ces petites cécidies, de teinte jaune, atteignent à peine 1 millimètre do diamètre. A droite du rameau, au-dessous de la feuille, un dessin on couleur (fig. u) montre, sous un grossissement de 10 diamètres environ, une de ces petites galles, isolée de son support : on aperçoit très nettement à sa surface de petits tubercules saillants, très nombreux, marqués chacun d'un point sombre; à leur sommet. D'après Giraud (1859, p. 353, n" i), « la galle est une des plus |)otites, mais aussi une des plus jolies de celles qui se voient sur le chêne. p]llo estuniloculaire, assez dure, ronde ou un peu aplatie vers le point de son insertion et du volume d'une petite tête d'épingle. Sa surface est toute couverte de petits tubercules mousses, assez serrés, et la couleur fon- cière, d'abord d'un blanc de lait, devient ensuite d'un vert jaunâtre tendre, et, vers l'époque de la maturité, les tubercules sont souvent d'un beau rouge. On trouve cette petite galle, vers la fin d'octobre, sur le revers des feuilles de Quercus rerris, aux nervures latérales desquelles elle s'im- plante par un pédicule très mince et très court. ,To l'ai exclusivement rencontrée sur les petits arbres qui croissaient à l'ombre des grands. Elle est en général rare et très difficile à trouver, dans certaines années. » La cécidie se développe aussi à la face inférieure des feuilles (fig. 5). Autriche: Giraud, Mayr, Paszlavszky, Tavares. — Itamk : Massalongo, Trotter, Trotter et Oecconi, Occoni. 15. Cécidie de feuille produite par le Neiiroterus lanuginosus Giraud. PI. XXIII, flg. 1. A la face inférieure d'une feuille de Qiiercm cerris, dont la moitié gaucho porte les échantillons de la cécidie du C/ilfaspis tiitido, décrite plus haut. Giraud a fait aussi représenter, sur la moitié droih> du limbe ipl. XXIII, GALLES DE CYNIPIDES. 193 fig-. 1), dix-neuf des jolies galles dues au Ncurotcrm lani/ghiosus, figurées avec leur couleur naturelle, qui est d'un rose violacé. Douze galles seule- ment sont complètement développées. Sur ce iiombie, neuf fortement serrées les unes contre les autres couvrent tout un lobe de la feuille ; elles ont des poils blancs assez courts. Les trois autres galles, un peu écartées, à poils blancs plus longs, sont implantées sur la nervure médiane d'un autre lobe foliaire. Plus haut, vers la pointe de la feuille, on aperçoit encore sept cécidies, beaucoup moins développées que les précédentes, ])renant insertion sur des nervui'es secondaires. Ici encore, nous ne jiouvons mieux faire que d'emprunter à Giraud lui- môme (1859, p. 3ol, n" t) la description de la galle : « Elle est petite, de 4-S millimètres de diamètre, un peu moins haute que large et couverte de poils serrés, soyeux, fins et assez longs, d'un blanc grisâtre d'abord, puis mêlé de rose, de rouge ou même ([uelquefois de bleuâtre ; au sommet est une légère dépression, de laquelle les poils s'écartent en rayonnant vers la circonférence. L'extrémité des poils les plus longs est d'un gris argenté et brillant, quelle que soit la couleur du fond. Les parois sont peu épaisses, d'une faible consistance, de texture lamelleuse, et ren- ferment une seule cellule. Son insertion se fait sur les petites nervures, à la page inférieure des feuilles, à l'aide d'un pédicule très court et très mince, comme celui des galles de N.. umuismcdis et Iciiticidaris . Cette espèce parait, en septembre, sur les jeunes ^«<(?/tî« cvvv/.s- et se détache dans le courant d'octobre. L'insecte s'est montré, chez moi, à la fin de mars, en très grand nombre. H est facile de confondre cette galle avec une autre également lanugi- neuse, qui est extrêmement fréquente sur la même espèce de chêne, et qui est produite par une Ceridoniijia ; mais cette dernière adhère à la feuille par une assez large surface et fait saillie sur le côté opposé ; les poils qui la couvrent sont moins longs et d'un gris uniforme, et sa structure intérieure est d'ailleurs toute différente. L'une et l'autre ont cela de com- mun quelles sont presque toujours groupées par masses sur la feuille. » AuTKicHE : Giraud, Mayr, Paszlavszky, Tavarcs. — Serbie : Trotter. — Italie: .Alassalongo, Stefani, T-ecconi. Nouvelles Archives du Muséum, 4» sériu. — IX. 25 G. DAUBOUX KT C. IKHAHD. 16. Cécidie de feuille produite par le Dryocosmus nervosus Giraud . PI XIII. ng. 3. (liraïul I 1S;;!I, [.. iJCtii. ii" ;{ . ,i|,ir> .iviiir d ■cril riiiscclc, (|iril ,i|.|m'1Ic Sfial/icf/as/e/' /ir/nisiis-. d\[ vu |)arl,nil de la ^allc : m On la lioiivr, mais rarement, sur le bord des feuilles de (Jue/rus ceriis, à j'exlrémilé d'une ner- vure lalérale (|ui s'é|»aissit et |)araUse dilater éi;aleinent en tous sens pour la fornirr. Kllr a le noIii I la loiinr dHii ^i^aiii Ar i;niscillr vcric ou !.;a- di'U'. et sa eoulciir dillrr." |.cu de celle de la leuille ; sa surface est lé-ère- nient lonienleuse, el ses |)arois assez é|jaisses, spoMi^ienses, inaiscrinie certaine solidité, renfernienl une seule cavilf- sans co(iue pai-ticulière. dette espèce paraît peu de leiiips a|)rès ri'panouissenient des feuilles el atteint sa niafuriti' au couuneuceineut de juin; Tinsecle en sort vei-s le milieu de ce mois. » La iii^ur<>;{(le la plauche \lll m.Mdre. à rexhV'iiiili' d'uu pelil rameau, deux cécidies repi'ésenlées en couleur. Toutes les deux allecleul la foi'ine d'un i-enllement ovoïde et contourm'', termin(' en pointe : leur surface, leintiM" de vert jaunâtre, est parsemée de bandes rouyeàtres. L'une des i;alies est située au bord du limbe de la feuille de gauche, à l'exti-éniité d'une nervure secondaire; l'aspect de la feuille est irrégulier, et son boid échancré et déchiqueté. La seconde cécidie, située à rextrémiti- du ra- meau, s'est dév(doppée sur une feuille, dont le lindje a éié tout entier absorbé dans la formation gallaire. AuTiucHE : Giraud, Mayr. II. OrKRClS ROIUU L. (A pcdiinnildld Ehrh., (V. srssili/lora Smith.. (V. pahrsrcns Willd. 17. Cécidie des fruits produite par le Cynips capiit-mediisse Hartig. PI. XI, flg. 3. La figure '^ de la planche X\ représente d'admirable façon la curieuse cécidie (hu- au Ci/iiips caput-medntue. Entourée de quelques feuilles, la galle apparaît comme formée d'un gi'and noiid)r-e de lilamenls mari'on GALLES DE CYNIPIDES. 105 on vi()l;ic(''s, plus ou moins iins, |tlus ou moins ramifiés, diversemont coiilournés, onchcvèti'és les uns dans les autres. On sait que c(>s lilaments se développcMit sur le |)ourtour et à la surface d'un disque central assez épais, coloré en rouj^c, appai-u sur le jeune gland et qui contient une petite galle interne à parois minces. Hiei'onymus (1890) et Trotter (1903) ont donné queU[ues renseigne- ments sur l'anatoniie de cette galle. Autriche: Hartig, Kollar, Giraud, Mayr, Mocsâry, Paszlavszky, Hiero- nymus, Tavares. — Allemagne: Braun, Hieronymus. — Italie: Lobel, Malpighi, Bertoloni, Sella, Massalongo, Misciattelli, Cecconi, Baldrati, Trotter, Tassi, Trotter et Cecconi, Gorti. — Dalmatie, Serbie, Monté- négro : Trotter. 18. Cécidie des fruits produite par le Cynips calicis Burgsd. PL XV, flg. 3. En raison de son abondance extrême dans certaines contrées, en raison aussi de l'utilisation commerciale qui en a été faite et qui s'en fait encore, la galle du ('///liiis ca/iris est l'une de celles sur lesquelles l'attention des auteurs s'est portée d(> tout temps, et nombreux sont les travaux qui ont été consacrés à l'étude de l'insecte lui-même ou de sa cécidie. Il est à remarcpier, cependant, que les seules données anatomiques cjue nous possédions sur la galle sont celles, assez sommaires, qu'a fournies Hieronymus (1890). La figure 3 de la planche X\' représente, sur un gland du Quorcus pnhjnciilald, cette curieuse déformation, trop connue de tous pour qu'il soit nécessaire de la décrire une fois de plus. L'amande du gland est teintée de marron; sa cupule est d'un vert grisâtre, tandis que la cécidie est d'un joli vert clair. Nous ne pouvons omettre de rappeler ici les recherches de Morin et de Beijeriuck sur le cycle évolutif du Cipiip^ calicis et la découverte faite par le savant hollandais d'une alternance de génération particulièrement remarquable à un double point de vue. Get exemple de génération 196 C. UAinjnUX KT C. HOUAKD. allt'iiiaiifc est le seul (|ii(' l'on (•(iiiiiaissc jiis(|ii"ici cllt-z les ('i//iij/s c\. ûv plus, la tonne scmkt. Ainlrims n-rr'i Hcij., issue de la lorme aganie ('i/ii'iljs rd/iiis. n'a |ias la iiirmi- piaule iioiiiTicière (|ue cette forme af;aine et vil sur le s, deux i;lands sont représentés, |)orlaul chacun sur leur cupule une des jolies ('('-cidies arrondies dues à ÏA/n/z/nts sir/trr/r/fi/io/tis (\)\. XIV, lig. 2). La surface verte de ces cécidics est couverte de poils fins ; leur pôle apical estteinté de marron. A côté, un petit dessin (fij;. 3) montre, isolée et sous un grossissement su[)éi'ieur, une -aile lui peu plus ài;(''e, dont les [loils ont pris une teinte hi'une ; on voit nettement la petite pointe (|ui mar(pie l'apex de la cécidie. l'arlant de cette galle, Giraud (18o9, p. 372, n° i) s'exprime comme il suit : « Pendant le mois d'août de cette année, j'ai rencontré un certain nomhre d'exemplaires de cette espèce sur Quemix jniheacens et un seul sur Q. pedunculata. Les galles, à peine du volume d'une chevrotine, étaient arrondies, encore tendres, vertes et couvertes de poils gris, un peu soyeux, dirigés de haut en has et rayonnant autour d'un point central omhiliqué. Elles siégeaient sur le hord du calice du fruit, où GALLES DE CYNIPIDES. 1!)7 ollos s'implantaient sur une ligne transversale et ressemblaient à un petit fruit grelFé sur un plus grand. Presque tous les glands dont le calice était ainsi occupé étaient moins développés que les autres et paraissaient en souffrance. Quoique les galles fussent encore assez tendres et ne continssent pas de cavité sensible, je remarquai cependant que plusieurs s'étaient déjà détachées, et j'en trouvai queUiues-unes sur le sol. J'espèi'c être assez heureux pour en obtenir l'insecte parfait. » Giraud, qui n'a pas obtenu l'insecte, ou du moins ne l'a pas décrit, l'avait appelé Cynips ['^) superfetationis. Mayr a obtenu de la galle un Eurijtoma {? rosse Nées). Plus heureux, Paszlavszky a vu sortir des cécidies recueillies par lui une forme agame, à laquelle il a conservé le nom spécifique proposé par Giraud, mais qui doit être rangée dans le genre AndricHS. Le savant hongrois a fait aussi l'étude anatomique de la cécidie (1884). Autriche: Giraud, Mayr, Paszlavszky, Széi)ligéti, Pantel. — Italie: Cecconi, Trotter et Cecconi. — Portugal : Tavares. 20. Cécidie des fleurs mâles produite par VAndricus ramuli (L,.). PI. XIII, fig. 1. La jolie aquarelle reproduite dans la figure 1 de la planche XIII montre, au sommet d'un rameau et masquant la base de quelques chatons mâles, deux masses cotonneuses, d'une teinte blanc sale. L'une de ces masses ne mesure que 15 millimètres de diamètre environ; l'autre, d'ailleurs très visiblement formée par la réunion de plusieurs petits amas, atteint 35 millimètres de diamètre. Il est permis de regretter que, dérogeant à ses habitudes, Giraud n'ait pas fait représenter ici une cécidie isolée ; on sait que ces amas cotonneux sont formés par la juxtaposition d'un certain nombre de petites galles ovoïdes, uniloculaires, dures et brunes, implan- tées sur l'axe d'un chaton qui demeure court ; chaque cécidie porte de longs poils blancs qui se contournent en se desséchant et, s'emmêlant aux poils des cécidies voisines, arrivent à former les masses cotonneuses lieurées ici. l'.18 G. DAHBOUX KT C. IIOUAIID. Ol)S(M'V(''i' sur Qiii-rriis jiiiliC'<( rus. {/. iirdniinihthi ri (J. srxsihfldiii . lu !;all<' (Ir V Aiiilrirn^ niiiin'i est riiiir d.-s plus aiicicimrinciil si.niitilrcs , • •Ile |M.ssruses et conlienneid nue seule cavili". A IT-poipu' où les Heurs comnH'iicenI à lonilier. on en reniar(|ue un cei'Iain nond»re doni le pédon ; la forme que prennent plusieurs d'entre elles permet souvent de reconnaître celle de cet organe. J'ai obtenu l'insecte, [jar milliers, depuis le l(j jus(ju"au iimai. » La cécitlie se trouve anr (Jar/rirs sessiliflora et sur Q. puhescens. ArTiiicHE : Giraud, Mayr, Paszlavszky. — Allemagne : Schlechttendal. — An(;i,eïi;uue : C-ameron, Trail, Fitch, Rolfe, IJignell. 22. Cécidie des fleurs mâles et des feuilles produite par le Neiiroteriis baccarum (L.. PI). XVI, fig. G, 7. Dans un même dessin (pi. X\l , lig. (i), Giraud a faitreprésentcr à la fois les deux cécidies que le Scurolcrus haccarum peut occasionner sur les Chênes rouvres, celle des chatons mâles et celle des feuilles. Les galles des chatons figurées ici atteignent 12 millimètres de diamètre ; elles sont trans[)arenles, d'un beau vert d'eau sui' l'une des faces et colorées en rouge, avec de petites stries, sur l'autre face. Un petit dessin en noir (fig. 7) montre l'aspect qu'olfre une coupe transversale de la cécidie, avec les parois épaisses et la grande cavité centrale. Trois galles des feuilles ont été représentées, une grosse et deux petites, toutes trois teintées en vert. Nousjugeons inutile de déci'iri^ plus amplement ces galles en grain de groseille, connues depuis l'antiquité et si fréquentes partout. Rappelons seulement que leur développement et leur anatomie ont été étudiés par Frillieux (1876), Beijerinck (1882), Hieronymus (1800) et Kiisten- macher (1891). AiTiucuE : Giraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligéti, Hieronymus, Dalla Torre. — Allem.vg.ne : Hartig, Fôrster, Schenck, Mayr, Adler, Brischke, Liebel, Kielfer, Wihns et WesthofT, Hieronymus, Riedel. — D.vnem.vhk: Rostrup. — Suède : Linné, Fabricius. — Hollande : Beijerinck. — Belgique : Van Segvelt. — Angleteriîe : Marshall, Gameron, iMuller, 200 G. DAHIJOUX KT C. IIOUAHD. Ih'l.lirr. ||..ir«..— |-i;\N,:i;: i;r;miiiiir. |{..vrr de i'oiis.'dloiiil.c, Mac(|u;iil, llciKMi. ('.(lurraii. l'iilliciix. I,i(lih'ii>lciii, C.adr.ui de Kcrvillc, C.iard, iM.ckru. IJall.'. Marhd. Kidlrr, L,,i^rllr, Maivlial ri Clialrau. Darhoiix, lluiiard. — Siissi:: Hrciiii. l hliiiami. — Itm.i:: ; Li.Mipoli, .Massal(Uii;o. .Miscialk'lli, Sk't'aiii. CcccoHi, 'IVcdlcr, lic//i. KaUliali, 'IV(dlrr .'M .(■ccoiii. (^oi'li. — l'niiTiiiAi. : Tavaccs. — I*i;mn>i i.i: iii;s U.vi.ka.ns, Asik Aiinkiuf. : Trot loi'. 23. Cécidie des fleurs mâles produite par ï'Andricus seminationis (Adler). PI. XI, flg. 1. i< \()iri ciicoir iiiic IHHI\ elle luiiiicà aimilcf aux iKiiiilircusos ospèces (|ui siri;i'iit sur les ilcurs iiiàlrs du C.Ik'iic. Je ne l'ai riMiconlrée (|U(' sur fji/f/ci/s jir(/i//iru/afa. En {^(nxvt-MAons les pédoncules des flcui's (|ui eu étaient chargés étaient i)ius épais que les autres et conservaient plus longtemps leur fraîcheur. La galle esl verte, à parois minces mais dures ; son volume égale i|U('l(|U('rois celui (\'ui\ grain de Idé, mais le plus souvent il est |>lus pelit ; sa forme est aussi sujette à varier. Les plus grandes soid fusil'ormes, plus ou moius p('liolées ; d'autres soid i)lus courtes, pres(|ue globuleuses, sessiles et quelquefois très petites. Toutes ont une surface l'endue inégale par d<' petites côtes longitudinales ou des lignes irrégulières un peu eu relief. Ces galles se détachent durant la dernière moitié de mai; mais, au contraire de ce tpii a liim poui' l(>s autres espèces (pii ont. le même sièg(>, elles ne produisent pas rinsecle immédiatement ; celles (pie j'ai recueillies, en certain nond)re, et (pu- je conserve depuis six mois ne contiennent encore (pie des larves. Le développement de riiisecte n'aura prohahlemeiit lieu (pi'au printemps prochain. » Pour compléter la description i\m précède et qui est empruntée à son mémoire de IS'JîXp. 373, n° ii), Giraud avait fait exécuter par Strohmayer une su|ierl)e aipiarelle ^pl. .\l, tig. [) mouti'aul, à l'extrémité d'un gros rameau, ipii |>orte aussi une feuille et un jeune gland, six pédoncules floraux, dont l'uii est normal; les ciii(| autres sont irrégulièrement et fortement épaissis, et chacun d'eux donne insertion, au niveau de la GALLES DE GYNIPIDES. 201 partie renfléo, à une jolie (•('"cidic qui a la forme d'un fuseau très efTdé à sesdeux extrémités. La surface des galles est verte ou légèrement teintée de marron et présente (luelques côtes longitudinales. L'aniaial a été décrit par Adler (1881), puis rangé par Mayr dans le genre Andricus. Giraud l'attribuaiL au genre Ci/nips. Ilieronymus (1890) a donné quelques renseignements sur l'anatomie de la céc.die. Autriche: Giraud, Mayr, Pasziavszky. — Allemaonk: Schenck, Schlech- tendal, Adler, Mayr, Ilieronymus, Liebel, Kieffer, Rûbsaamen. — France : Kieffer, Marchai et Château. — Angleterre : Cameron. 24. Cécidie des fleurs mâles produite par VAndricus Mayri Wachtl. PL XVII, fig. 3. Le beau dessin reproduit ici dans la figure 3 de la planche XVII repré- sente une cécidie qui rappelle d'assez près celle du Cijnips coriaria, mais s'en distingue cependant par une série de caractères qui rendent toute confusion impossible. La teinte générale est verte, et le corps de la galle porte de nombreux prolongements plus ou moins contournés, dont la surface présente des côtes longitudinales en petit nombre ; chacun de ces prolongements est coloré du même vert que la cécidie dans la plus grande partie de sa longueur et se termine par une sorte de petite calotte de teinte marron. Une note manuscrite de Giraud, relative à ce dessin, est conçue en ces termes : « Galle du Ci/nips lucida llart. var. nov. » L'attribution ainsi faite ne nous paraît pas pouvoir être acceptée, car la cécidie dont il s'agit ici ne rappelle que de très loin celle du C. lucida. Elle prend plus naturellement place dans le groupe des Galles dues au Cynips coriaria, à VAndricus Panteli et à VAndricus Mmjri, et nous pensons, après un examen attentif des descriptions et des figures de ces cécidies, que Giraud avait découvert, vingt ans avant Wachtl, la galle que celui-ci a décrite en 1879 et dont l'auteur est Andricus Mayri. Autriche : Giraud, Wachtl, Pasziavszky, Szépligéti. — Italie : Stefani, Trotter. Nouvelles Archives nu Muséum 4' série. — IX. *° 202 G. DAKBOUX ET C. HOUAHD. 25. Cécidle terminale des tiges produite par VAndricus iaflator Hartlg. PI. XVII. ng. 1. 2. La cc'cidio cnf^cMicln'c |.ai' VA/ii/rinis Infltihir csl des plus l'r'iKiiidiu's. KII(> consislc, coininc lOli sait ri cdii le nioiilic la li-llir ! de la plaihlic Wll. eu un i-riillrincul i\r la |,ai-lic Icnniiialc (Tim ra au; la ic-i,iii alla.iu.T rsi arrrh'c dans s(Ui di'vcl(i|i|>cincul et. les rulfr- nii'iids dcMicuranl coui'ls, il se loi'uic uu |M'lit 1mui(|U('I de Icuillcs drcssn-s. A cùlt'' du drssiu uKiutranl raspccl extérieur de la (■écidie, Giraud a t'ait l'opr'ôscutci', en cdulcui's, une coupe lonj^itudinaie (iig. 2j qui donne les délails de stiuduii' : nu y aperçoit très hien la fj,alle scléreuse iutei'iM'. L'élude analonii(|ue des (■(''cidies de V AikIiIcii^ infidhir w éti' laite par llieronymus (1890) et par Kiisteninaelier (ISas/lavszky, Dalla Torre, Szépliy,éli,Tavares. — Allemag.ne : llartii!,, Sclienck, Scideclilendal, Mayr, Alturn, Adior, Hrischke, Liebel, Ki(;lVer, Uuhsaanien, llieronymus, Uiedel. — 1).\m:m.\uk : l>(tsli-u|). — Si i: m; : //V/r Gauier(ui. — ILillande : UeijerincU, Hilzenia-lîos. — UKi.iaon; : VauSci;vcl(. — Anm.ktkhhi: : Muller. Trail, Cameroii. Oianerod. Kh-hdier. r.difc. — Imianck: Giraud, Gadeau de Kerville, l-'ockeu, Uallé, Martel, Kieller, Leuiée, .Marchai et Château, HarlMUix. ILuiard.— I^sp.vg.ne : Trotter. — Pokhcu. : Tavares. Trotter. — Slissi: : Urenii, IJhhnann. — Iiai.ie : .Malpii^hi, Magretli, Misciattelli, Massa- longo, Trotter, Stefani, Baidrati, (^oeconi. Trotter etCeccoui. 26. Cécidle des bourgeons produite par VAndricus fecundator Hartig. PI. XV, fig. 5. l'aruii les cécidiesdu <:hène, celle (|ue Uéaunuir désii^nail sous le nom de " Galle eu aiti(diaul » est des |)lus fréquentes et des nueux connues. GALLES DK GYNIPIDES. 203 Elle résulte, coniiuc Ton snit, do l;i (léfornialion d'un bourj^eou dont les (''(•ailles, a,L;i'aiidics cl ('[laissics, lorin(Mit un(> masse qui a, au début, ras|)cc[ d'un tVuit de liduhlon. Au centre se trouve une j)etite galle interne, iii^neuse, de forme ovoïde allongée. Les écailles s'écartent à maturité |)()nr livrer |)assage à la galle interne caduque, et c'est alors que lacécidi(> ac(|uiert la l'oi'nie dite en artichaut. La figure ."i de la planclu'XV montre, à l'extrémité d'un rameau, trois cécidies (lues à \'A/i(////tfs frcuiKhifor. Elles sont de tailles fr("'S inégal(>s, mais toutes trois à un état peu avancé de développement. Leurs écailles présentent une teinte d'un marron foncé qui s'accentue sur les bords. L'anatomie de ces cécidies a été souvent étudiée et notamment par Lacaze-Duthiers ( 1 8L)3 j , par Massalongo ( 1 803) , par Kiistenniacher ( 1 80 1 ) , par Frank (180(3) et par Weisse (1002). AuTiiiciiic : Kirchner, (liraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligéti, Dalla Torre, Nowicki, Tavares. — Allemagne: Krisch, llai'tig, Ileinhard, Altum, Mayr, Schlechtendal, Wilms et Westholf, Brischke, Adier, Lielxd, Kielfer, ilieronynius, Riibsaamen. — Dane.m.vuk : lloslrup. — Siéde : Linné. — Hollande : Beijerinck. — Belgique : Van Segvelt. — Angletehre : Marshall, MoncrealV, Newman, Millier, Fitch, .Fletcher, ïrail, Rolfe, Camei'on, Bignell. — France : lléaunun-, l*erris, (iiiaiid, (loureau, Xixn Segvelt, Gadeau de Kerville, Duchemin, Fockeu, Martel, Iviihn et Martel, Balle, Ilieronynius, Ormezzano, Marchai et (Ihateau, Lemée, Darbonx, llouard. — PoiiTUGAL : Tavares, Trotter. — Suisse: Bremi, Mayr, Fhlmaiiu. — Italie: .Malpighi, Lico[)oli, l'eglion, Massalongo, Misciattelli, Slcfaiii, Trotter, Cecconi, Baldrati, Trotter et (leccoiii, C-orti. — Seiirie, Imumiilie: Trotter. — Russie : Riibsaamen. 27. Cécidie des bourgeons produite par le Neuroteriis aprilinus (Giraud). PI. XVIII, flg. 2. Apr('S avoir décrit le Cynipide, qu'il appelle SpaZ/iff/as/r/' (ipriliniis^ Giraud f 18^)0, p. 363, n° I) s'exprime connue il suit: « La galle que 204 c;. DAKHOUX ET C. HOUABD. produit cpt iiis(M't(' csl. do loulcs les espaces (|U(' nous coiiiiiussoiis, l;i |)lus |jrécoc(', et son ;tccr'oiss('MH'iit se f;iil avec nue f''toiinaiilf' rapidilr. A l'ôpoque où 1rs lioui'i;('()iis (lu (■|i(''U('<'ouini('iicciil ;i se inonllcr cl avaiil (pic les feuillos soient t-pauDuics, on eu icniai^pic (pichpics-uns. plus i^fos que les autres, dont les (■(•ailles soûl (•caiIccs par une i;allc d'un vert |)àle. molle, charnue, à parois minces, de loiinc arrondie ou bosselée et por- tant à sa surface plusieurs feuilles caducpics. Lint(''rieur renfernu' un nond)i'e de cavih-s coi'resiiondani à celui des hossciui'es cl allant (pndcpie- l'ois ins(prà cin(| ; ( Ih'upu' cavit('' est s(''par('e de ses voisines par une cloison et lo-e un iiisecle (pii, conti'aii'cnient à ce (pu' l'on observe (dn'Z la plui)ai-t des auii'es C.ynipides. ne la rempli! pas tout enti('i(' et peut s'y mouvoir à l'aise.. I"ai lrouv(' celte i;alle en abondance sur un taillis de Quercus puhrsrp/is de trois à quali'e ans envii-on et plus rarenient sur les arbres de quinze à vinj;! ans. I)(''s le '20 avril, beaucoup (Haient déjà |)ei- for('es de tious l'ouds, sur le boi'd des(jnels (dail lixt-e, par un point, une petite ron(l(dle ti'(''s mince, paraissant formée de r(''pitlerme de la i;alle, détaché par l'insecle. au moment de sa sortie... I.a ^alle abandonnée se ilétrit ra|)i(lemeid, et peu de tenq)S api(''s on n'en trouve pins de veslip,('s. » Le dessin (|d. XVIll, tii;. 2 montre, à re\li'(''mité d'un rameau coloré en brun et qui porf(> de nombreuN bouri;coiis à ('cailles marron, deux bom'i;e()us déformés, ti-(''s hypei'ti'ophi(''s ; leurs écailles sont écartées par suite du dévelo|)pemenl (pi'a pris la i'('^ion centrale : C(dle-ci conlient |)lusieurs galles d'un beau vert clair, à surface lisse. (JnebpH's (•('•cidies pi-ésenteni un pelit tron d'é(dosion vers leur exiremib' supéri(MU'e. .ViTiiKaii: : (liraud. .Mayr, WachtI, I'. Liiw. l'aszlavszky. — Allemagne: Schenck, .Vdier, Scblechtendal, Kielfer. — Holl.vnde : Beijerinck. — AN(;LETEnnE : Uolfe. Canu'ron, Mii^nell. — I-'iianck: Réaumur, Fockeu, .Mai-tel, Dar-boux. — Itai.u; : Malpii;hi. Cecconi, Coi'li. — Madère : Tavares. — .MoNTE.NKdiio: Trotter. —Asm; .Minkliu; : Trotter. GALLES DE CYNIPIDES. 205 28. Cécidie des bourgeons produite par VAndricus aiitamnalis (Hartig). PL XI, fig. 4, 5. Sur un [x'Iil rameau (|)l. XI, iig. i), dont l'extrémité |)orte trois l'eiiilles, on aperçoit, à l'aisselle de la feuille de droite, une petite galle verte sortant d'un bourgeon. Une autre cécidie est représentée sous un gros- sissement de 2 diamètres environ (lig. ;j) ; elle a la l'orme d'un petit citron, et sa surface, d'un vert sombre, est sillonnée de nonil)reuses rayures longitudinales très nettement visibles. Cette seconde galle est donc plus càgée que la première : on sait, en effet, que les côtes longitu- dinales qui ornent la surface de la galle interne dans la cécidie de VAndricus autumnulis ne deviennent visibles que lorsque la cécidie s'est détachée du support et quand la mince couche externe charnue qui enve- loppe cette galle interne s'est desséchée. Autriche : Kirchner, Giraud, Mayr, Paszlavszky. — Allemagne : llartig, Schenck, Schlechtendal, Mayr, Brischke, Adler, Liebel, Kieffer, Riedel. — Danemark: Uostrui). — Belgique: Van Segvelt. — Ancleterre : Cameron, Fitch, Rolfe, Trail. — France : Kielfer, Houard. 29. Cécidie des bourgeons produite par VAndricus serotinus (Giraud). PL XI, fig. 6, 7, 8. Giraud (1850, p. 348, n" 10), ayant constaté certaines ressemblances entre le Diplolepis solilmnics Fonsc. [Cipiips ferriigiiiea Hartig) et l'insecte nouveau qu'il décrit sous le nom de Ci/nips serotina, commence par constater que la galle due à ce dernier est entièrement différente de celle du Cynlps solitaria. Et il ajoute : « On la trouve, mais assez rarement, sur les rhyzomes deQuercus sessiliflora eipubescens, cachée sous lamousse, les feuilles mortesou par une légère couche déterre ■,dans quelques cas cepen- dant, elle est à découvertetparaît fixée sur un point de l'écorce au pied des arbres ; mais son point de départ est toujours un bourgeon. Elle est formée d'unecoque mince, un peufriable, du volume d'un grain dechènevisjusqu'à celui d'un petit noyau de cerise, de la surface de laquelle s'élèvent de nom- 206 G. DARBOUX KT C IIOUAUD. IwcilX lil.iliicnis r|,;iis:i l;i |.;is,'. s'ami liri vsiiiil nisiiilr cl Ici'lllilirs cil pointe innii>>,.. (;iia(|iiclilamciil csl en (Hilrr ,,iai('' premier rcpn'senle un rceau (["(■■corarrassé'(> delà plupart de ses pi'olouf^eincnls. On voil ainsi 1res nellemenl ipie la cécidie est fo m k'c d'une partie centrale globuleuse , colorée en jaune. (|ni supporlp de nomlireux appendices. La surface de la masse centrale est sillonnée décotes loii.^iludinales piV-senlanl de pelils Inhercules irréi;u- t) Par suite (!.• lUnlcni.'Ml dr cr pclil .Icssiii colorié un inilirii ,riinlic> cMliricincnl au iTiiv.iii. nous avons élO l'oliliL'atioii de le taiie leproduiie seulcineul eu noif. GALLES DE CYNIPIDES. 207 liers ; ces tubercules sont la trace de l'insertion d'autant d'appendices enlevés. Les prolongements n'ont été conservés que dans la région supé- rieure de la galle ; ils sont d'un gris vcrdàtre, et chacun d'eux est formé d'un ])édicelle cylindrique assez court et d'une partie terminale renflée, sorte de tète conique, ornée de crêtes et de sillons. Chaque tète est en contact étroit avec les voisines par sa partie inférieure dilatée. Autriche: Hartig, Giraud, Mayr, Wachtl. — Tt\lii.; : Misciattelli, Stefani, Gecconi. 31. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips coriaria Haimh, PI. XXVII, fig. 6. Vers la base d'un rameau, qui porte aussi la cécidie du Ci/nips corouaria Stef., est figurée une masse irrégulière émettant des prolongements con- tournés, épais à la base, qui vont en s'amincissant vers le sommet et dont la surface présente une striation longitudinale très, nette. Le plus grand diamètre de cette cécidie atteint 27 millimètres. Une annotation de Giraud attribue cette galle au Cijnips tribiiloldes n. sp. ; il est à remarquer, toutefois, que, de toutes les notes ajoutées par Giraud sur la planche originale de Strehmayer, celle-ci est la seule qui soit écrite au crayon, et non à l'encre. La cécidie représentée dans la figure (3 de la planche XXVII est, selon toute vraisemblance, celle du Cij/iijis cnrif/ t/a llaimholYen . Gomme il s'agit évidemment d'une galle des bourgeons, il n'y a pas lieu d'envisager l'hypo- thèse d'après laquelle on se trouverait en présence de la cécidie de \' A?i(/ricus Mayri V\^achi\. Reste alors à se demander si l'on n'aurait pas à faire à la cécidie de VAnd?-icus Panteli Kieff. Mais Kiefler dit expres- sément que, dans cette galle, « les appendices sont... comprimés,... à somiïKit obtus, à peine plus étroit que la base et teint de rouge » ; et ce sont là des caractères que ne possède pas la cécidie attribuée par Giraud au Cipiips trihuloides. On peut ajouter, pour étayer encore l'opinion à laquelle nous nous sommes arrêtés, que VAtidricus Panteli n'a pas été signalé en Autriche, tandis que le Cynips coriaria y est au contraire assez 208 G. nAHBOUX KT C HOUARD. fV<''(|uont, ainsi (|im' cr'l.i ressort des (nicl(|U('s iiidicalions do localih's jiai' |t'S(|iU'll(>s iHiiis Ici'iniiHiiis c(> |)ai'ai;i'a|di('. Aiiniiiii;: llaiinlioll'cii, llailii;. Ciiiaiid, Mayr, Paszlavszky, Tavaros, 'l'roftcr. — FiiANCK : IJdvcr df l-'oiiscoloinbc, Mnyv. Houard, Darboux. — Itai.ik : Solla, Massaloiigo, Slcfaiii, Cecconi, Trollcr. I5aldrali, Corli. — INiiiTur.Ai. : Tavares. — Asie Mineuke : Trotter. 32. Cécidie des bourgeons produite par VAndricus lucidiis (Hartig). PI. XIV, fig. 4, 5; pi. XXVIII, flg. 10. Sur un niriiir rameau vei't, muni de six feuilles (pi. Xl\', lii;. i, ()), se ti'(Uivent rassend)lées une f;alle de ('i//il/ts pdli/fi'rii , placée à i^auche du l'ameau, e( deux cécidies de V A)i(lrii'Hs /i/rlth/s, (M'cii|iaid chacune Taisselle de la plus grosse ne dépasse pas 10 milliuièli'es ; leur surface est couvei'le de tubercules et colorée en violet foncé. A côté de ce beau dessin, un autre (fig. o), également en couleur, re- présente de façon adniirahbuine galle isolée de son support et vue par la face supérieure ; les n()nd)reux pi'olongeuu'uls (pii part(>nl du cnips de la cécidie sont égaux entre eux, assez minces, coloi'i's en vei I jaunâtre, el chacun d'eux se termine jiai' un pelil l'enllenieid arrondi. teinté de marron ; quelques-uns de ces prolongements portent vers leu.' milieu une bractée colorée eu marron ou en vert. Enfin Giraud avait d'abord fait représenter en noir une belh; (('cidie dWndricus lucidus, atteignant 32 millimètres de diamètre, dont le dessin est reproduit ici (pi. XXVIII, fig. 10). L'étude anatomique des galles dW>i///'/rifs /i/rifhfs! a été ébauchée par Massalongo (1893). Althicih; : Hartig, (liraud, Mayr, Mocsâi-y, i'aszlavszUy, Szépligéti, Ta- vares. — Seubie, Tuhqlie, Grèce, Asie Mi.neuhe : Trotter. — Italie : Malpighi , Licopoli, Gribodo, Solla, Massalongo, Misciattelli, Trotter, (-ecconi, Stefani, Raldrati, Corti, Trotter et Cecconi. — A.ngleterre : Cameron. GALLES DE GYNIPIDES. 33. Cécidie des bourgeons produite par VAndricus Kirchsbergi (Wachtl). PL XVI, flg. 10, 11. Giraud ( ISoO, p. !}82, n" 3) décrit coinine il suit une galle dont rautcur lui est demeuré inconnu, bien qu'il l'eût désigné sous le nom de Ci/nips gemmea : « Dès le commencement du mois d'octobre, les petits bourgeons des jets rabougris qui repoussent de souche, ou bien ceux qui se trouvent (|uelquel'ois réunis en assez grand nombre sur le tronc des grands arbres, deviennent le siège d'une production tendre, d'un vert pâle, ayant un peu l'aspect d'un très petit champignon frisé. Ces produc- tions sont de véritables galles, et elles se trouvent également sur Quercus sessiliflora ^ lipduriculataGipuhescens : elles sont ordinairement très petites et souvent réunies au nombre de trois ou quatre sur un môme bourgeon ; celles qui sont isolées sont aussi les plus grosses, mais elles atteignent rarement trois lignes de diamètre. Chaque galle forme une masse irrégu- lièrement arrondie et toute parsemée de petites élévations un peu co- niques ou cylindriques, courtes et de la même substance que le corps de la galle. Celles de ces élévations qui se trouvent à la périphérie sont isolées les unes des autres ; celles, au contraire, qui sont à l'extrémité sont le plus souvent soudées en un ou deux petits paquets. Il n'y a pas de sécré- tion de matière gluante, comme chez les galles de C. fjfutl/io.m, hœida et autres. A l'intérieur, est une seule cellule, dont les parois ont un peu plus de solidité que la couche corticale. L'insertion se fait tantôt au centre du bourgeon et tantôt sur ses côtés, entre l'axe et les écailles. Au bout de trois semaines environ, la galle se détache spontanément. » Giraud a fait dessiner la galle ainsi décrite (pi. XVI, fig. 10) : un petit rameau porte deux galles, dont l'une, située vers le bas, est de forme bien régulière, tandis que l'autre, placée plus haut, à l'insertion d'une feuille, est, au contraire, très irrégulière. Un second dessin, colorié celui-là (pi. XVI, fig. 11), montre à un grossissement de 3 diamètres environ la première de ces cécidies; sa région inférieure est couverte de nom- breux petits prolongements coniques, d'une teinte jaune verdâtre, qui donnent à cette partie de la galle l'aspect d'un minuscule oursin. A la NouTELLES AncHiVEs DU MusÉUM, 4" séric. — IX. 27 210 (i. DAUrjUtX i;|- (',. HOUAUU. [)ai'li<' su|H''i'i('iin'. on ,i|ii'i'((iil |.hisicin> masses all()iii;i'M's, dressées, ser- [•('•es l(>s unes f.oiiU-e les autres, verles dans la plus fraude partie de leur l(Mii;ueur et teinléesde l'ou^e seulenieni à leur exlrc'-niilé supérieure. 11 s'agit, à n'en pasdouter, de la i^alle dont l'auteur obtenu par Wachtl, en 1870. a été décrit par lui sous le nom dW/j/ii/ol/ni.r Kh-chsbergi et est aujourd'luii classé ilaiis le i;(Mire Aiiilricits. Autriche : Giraud, Mayr, Wachtl, Faszlavszky, ïavares. — Bulgarie : Trotter. — Italie : Stefani, Trotter, Cecconi. — Portugal : Tavares. 34. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips coronaria Stefani. PI. XXVII, flg. 5. Après avoir décrit la ,i;all(> du ('i//ii/ts f///f/i/iosa, (iiraud i IS.'IO, p. ;}43) ajoute : « Une aulie (|ue je n'ai trouvée (|uc sur Querciis pahnscens, à la même épofpie (|ue la précédente, paraît au |>i'emier abord devoir consti- tuei- une espèce particulière, tant elle dilVère de la première par sa con- figuration ;jc crois pourtant qu'elle ne doit pas en être séparée. Son vo- lume et son mode d'implantation sont les mêmes ; mais elle est rarement aussi vivementcoloréeet paraît un jieu plus ligneuse. Elle est largement tronquée au bout, où elle forme une surface quelquefois presque plane, mais le plus souvent un p(Hi bombée et niar(|uée au centre d'une petite dépression. Des bords de cette surface, qui correspondent au plus grand diamètre de la galle, s'élèvent, en s'écartant, plusieurs éminences cornues disposées en couronne, et dont la base est quelquefois limitée par une rainure ou dépression circulaire. Une substance très gluante exsude de toutes parts, à l'exception des appendices; mais elle est surtout abondante vers le sommet. A l'intérieur se trouve aussi une coque ovoïde, couchée horizontalement près de la base, où elle est fixée par sa face inférieure. La face supérieure tient au point correspondant de l'enveloppe extérieure par une espèce de pilier, autour duquel règniume galerie circulaire, vide, mais en général moins grande que dans la galle Glutinosa. Les parois exté- rieures, au contraire, ont un jieu plus d'épaisseur que celles de cette dernière. » GALLES DE GYNIPIDKS. 2H Cette e,alle, que Giraud atti'il)uait au ('i/iiijjs! glalmofta Gir. var. coro- nata Gir., a été retrouvée depuis lors, et l'opinion de De Stcfani, d'après laquelle il y a lieu de créer une espèce distincte pour le Cynipide auteur de cette cécidie, est aujourd'hui généralement adoptée. L'espèce nouvelle a été désignée par le savant italien sous le nom de Cynips coronaria. La ligure 5 de la planche XXVIl montre, à l'extrémité d'un rameau, une galle d(> ce Cynipide mesurant 16 millimètres de diamètre environ et portant sur son bord supérieur une collerette formée de sept prolonge- ments cornus, répartis sans ordre, el de quelques gros mamelons irré- guliers et arrondis. Trotter, en 1903, a étudié la 'structure des poils sécréteurs qui recou- vrent la galle. AuTiuciiK : Giraud, Mayr, Paszlavszky. — Italiiî : Massalongo, Trotter, Stefani, Cecconi. — Ghèce : Trotter. 35. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips polycera Giraud. PL XIV, &g. 6; pL XX, flg. 4, 5, 6. La galle due au Cijnip.;\v \o ilcssccluMiHMit, clic (Icviciil l'oiissc cl asscz dure. A TinliTicur se trouve une cociue 1res dure, ai'i'oiidic. un peu dc|triniée sur ses laces inlërieure et supérieure elétroilenienl enchâssée dans lenveloppe corticale, qui est assez mince ot beaucoup moins résistante. Cette coque se sépare, en se desséchant, de la substance ambiante et montre alors un ^rand nombre de rainures l()np,iludinales. Dans certaines années, cette j^alle n'est pas rare dans les environs de >ienue ; elle |)arail des le conunencement de septembre etcroil l'apidenienl ... C.'esl sur les rameaux de (Jiirfius /ii/lirs- cc/is (pi"on la Irouve le plus iVcMpienniienl ; elle esl plus r'are sur (A p/'dioi- culata \\\\v\\. .le ne l'ai pas renconiree sur (A spssi/i//nif/, iWiùs raualoi;ie me porle à croire (pTelle peut s'y inoidrer aussi. ■> La figure 4 de la |>lauclic \.\ inoiilre. sur un li-ignienl de i-ameau long de lOcenlimèfres cl cncmc garni decpiebpies renilles. sept galles jeunes, d'une belle teinte verle : ;i ((ili', deux |ielils tiessins eu noir (fig. 5 et 6) représenteiil l'aspect exti'i'ieui' d'une galle isolée et la section longitudi- nale d'une cécidie déjà abandonnc'e par l'insecte»; on y voit neltemenl la galle intei'ue. dont la grande cavité esl (bdimilée par une paroi épaisse. La galle du (\i/nij)s poh/rera est encore figurée, à l'aisselle d'une feuille, sur un rameau qui |)orte en même teni|)s les c(''ci(lies de VAiidrinis luridux (pi. XIV, fig. (5). Massalongo ( i!SÎ)3j a (bunu- qiii'bpies renseigiuMneuls sur l'Iiislologie de la galle. Al'TIucmi; : (lirand, .Mayr, l'aszlavs/ky, Sz('|)ligéti. — .Vi.ij-.macxi; : |{ris- chke. — Itai.u: : Malpighi, Lico|)oli. Massalongo, Misciallelli. Stelani. Cecconi, Trotter, iJaldrati. 36. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips polycera Gir. var. subterranea Giraud. PI. XIV, fig. 1. « Les galles (du i'iiiùjis s((lilcirjjs pit/f/rr/ti {\\vt[nd,\;\v\i''\>'' (l;iiis l;ii|iicllc 1rs pi'dlonjiciiieiits marginaux, plus nombreux que (lOrdinaii-e, scraiciil rcsh-s courts. Ces galles, régulièrement ellargemenl évasées, ont la lornie tlnne coupe dont II' lioicl circulaire est muni de grosses dents obtuses. Elles sont portées sui' un pédicelle court, i|ui, autant qu'on en peut Juger parla ligure 10, l'orme un prlil bouri-eiel au poinl où il s'iusèic sur le rameau. In sem- blable bourrelrl existe parfois dans les galles du r///////s /yo/y(Y'/Y/ et se voit, eu paiticidier. très netteuienl sui' la section (liauK'liide de cette galle représentée par .Mayr ^1870, lig. 23j. Knlin, à lojjposé de leur point d'in- sertion, les galles sont limitées, entre les dents du bord circulaire, par une surface plane ou légèrement convexe, dont le centre est occupé par un petit mucron (lig. 9 et 10). La cécidie tout entière est d'un beau vert d'eau. Elle se développe «'videiiinirMt aux dépens d'un bourgeon axillaii'c. Giraud n'a pas décrit l'aulem' île ces galles et lavai! provisoirement désigné, dans les annotations inscrites pai' lui sur les plaiicbes de Stroli- mayer, sous le nom d(> ('.i/nips cdliUd ; il pensait donc (|ue ces cécidies étaient dues à quelque espèce nouvelle. Parmi les cécidies que nous conuiiissons, celle du Cynips polycerti Gir. var. //a/isrrrsa Kielf. rap|)eile un p(>u les galles étudiées ici ; toute- fois, dans cette variété, la coupe s'évase à peine : elle est |)lus liante que large et |)restpu' cylindri(|ue. (Vesl surtout avec les galles de la vai'iété sHblentinni dii('i//ii/js po/i/mn représentées ici sous la direction de Giraud lui-ménH> (pi. XIV, lig. {] et décrites dans les pages précédentes, (|u'il y a une grande ressemblance d'allure général(^ Les cécidies de la variété suh/rrra/irn sont, en elVrt, moins liantes (|ue celles du ty|)e /joh/crra, aussi larges (pie hautes, et leur liord ne porte «pic des dents courtes, peu nombreuses, iri'égulièremeiit dispos('es. Mais, d'après Giraud, les galles du sahlcrra/ica a|)paraissenl en généi'al sur les bourgeons cachés sous la mousse ou sous terre et for- ment des bou(piets dans lesquels elles peuvent se comprimer mutuelle- ment. Or les galles du (U/nipfi catilla figurées ici (pi. XIV, fig. 9, 10) se sont développées isolément, aux dépens des bourgeons axillaires d'un rameau qui porte des feuill(>s largement épanouies. INuit-ètre faut-il voir dans ce simple lai! la cause des dill'i'-rences de l'orme, somme toute assez GALLES DE GYNIPIDES. 215 légères, que nous constatons enti'o les galles du ('i//ii/)s suhterranea et celles que Giraud attribue au Cyni'ps catilla. Quoi qu'il en soit, les galles représentées dans la planche XIV (fig. 9 et 10) étaient demeurées incon- nues des auteurs qui ont écrit sur les Cynipides et leurs cécid' :lies. Autriche : Giraud. 38. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips aries Mayr. Pi. XXVII. fig. 8. Cynips aries est l'un des Cynipides dont Giraud (1859, p. 371, n° 1) a connu la galle sans en avoir obtenu l'insecte, qui fut plus tard décrit par Mayr. <- On ne peut donner une idée plus exacte de la forme de cette galle qu'en la comparant aune corne de bélier longue et peu courbée. Sa base a environ deux lignes de diamètre et contient une seule cellule ; le reste forme un prolongement qui s'amincitgraduellement et a quelquefois 2 pouces de longueur et même davantage. Ce prolongement décrit des coui^bures assez analogues à celles des cornes et présente en outre une petite gouttière qui se termine k peu de distance de la partie occupée par la cellule. Je n'aitrouvé qu'un petit nombre d'échantillons de cette espèce remarquable sur les rameaux de.Quercus pedunculata ; mais malheureuse- ment ils étaient desséchés et abandonnéspar l'insecte, qui, à en juger par le diamètre de la perforation, doit appartenir aux grands espèces de Cynips. » Giraud pensait que la galle siège sur le pétiole d'une feuille dont la nervure principale a continué à croîti^e et a produit le grand prolonge- ment qui la surmonte. La cécidie est en réalité formée aux dépens d'un bourgeon. La figure 8 de la planche XXVIl représente, sur un rameau dénudé de ses feuilles, trois échantillons de la galle du Cynips aries. Chacune de ces cécidies ne mesure pas moins de 60 millimètres de longueur. Deux d'entre elles montrent sur leur partie dorsale renflée un trou circulaire d'éclosion. Dans la troisième, le prolongement possède deux lèvres très inégales. G. DARHdll.X IT G. IlOUAUD. AiTitiCHE : Giiaiid, .M.iyr. I*;iszl;ivs/ky, 'ruvjircs. — Siiutii: : 'ri-oUor. — Itai.ii: : Malpii;hi. Licopnli. Tn.lh'i-. IJaIdrali. Ccccoiii, Trollcr et Cccconi 39. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips galeata Maj r. PI. XXVIII, flg. 3. D'api'rs Ciiraud IS7'2, |). 372, n''2), la (•(''cidic duc au <'i//ii/is f/a/ra/n est une <- petite galle, médiocrement dure, placée comme achevai sur les branches du (aliène, entre la base d'une feuille et la tige, ayant (|uel(jue ressemblance avec certaines fleurs dont la coiollc n'est pas épanouie. Elle semble formée de deux parties supei;|)()sées cl séparées par un étran- glement : l'inférieure, tantôt ar-rondie, lanlùt formant (|uel(iues tiil)éro- sités obtuses et courtes, a une couleur d'un roux gi-isàtre, est presque nue et renferme une seule cellule ; la supérieure, renflée à sa base, se rétrécit vers le sommet en formant, par l'adossement de plusieurs fd^res lamelleuses, une espèce de panache. La surface de cette partie est un peu pubescente, inal<' cl rayée do (pichiucs sillons longitudinaux. L'intérieur ne contient aucune cellule, mais tiucltiuclois une espèce d'antichambre communiquani au dehors par récartcmcnl des expansions Icrmiiiales. Cette jolie galle est rare ». Giraud ne l'a trouvée que sur des pieds rabou- gris de Qtœrcns puhescens et n'en a pas obtenu l'auteur, décrit plus tard par Mayr, en 1870. Deux exemplaires de cette curieuse cécidie sont figurés en giaiidcur naturelle à l'extrémité d'un rameau (pi. XXVIIT, fig. 3). L'une des galles présente un petit trou d'éclosion placé au milieu de la partie basale, ovoïde, à surface granuleuse. Autriche : Giraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligéti, Tavares. — Bulgaiue, Monténégro : Trotter. — Italie : Stefani, Trotter, Trotter et Cecconi, Cecconi. 40. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips conifica Hartig. PI. XXVIII, flg. 9. La galle, assez rare, du (yipiipsronificn c^\ iepr<''s(Mité(> ici fpl. XXVIIl, flg. 0) dans un très bon dessin en noii- qui la montre dévelop|)cc à l'aisselle GAI-LES DK GYNIPIDES. 217 triin petit rameau. Sa base, large, semble imi^laiilée sur uu gros rauieau (|u'elle embrasse par deux lobes obtus. Le diamètre transversal de la cécidie diminue à mesure qu'on se rapproche du sommet. Dansl'ensemble, la galle est courbée; quelques stries longitudinales ornent sa surface. AiTRiciiE : Ilarfig, (uraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligcti. — Serbie, Bulgarie, Grèce : Ti'otter. — Italie : Magretti, Cecconi. — France : KiefFer, Lemée. 41. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips amblycera Giraud. PI. XVII, fig. 10, 11, 12. La galle du Cj/nips; (unhh/cera « siège sur les bourgeons de Quercus inibescens, dont elle a la couleur, la pubescence et souvent la forme, ce qui rend sa recherche moins facile. Elle constitue une petite masse semi- ligneuse, quelquefois arrondie, mais le plus souvent formant deux ou trois tubérosités courtes et mousses; ses parois sont peu épaisses, mais assez résistantes, et contiennent une seule cavité occupée par une larve. Cette galle acquiert son volume normal vers la fin de septembre, mais elle est encore tendre, et la larve ou n'est pas encore éclose, ou est extrême- ment jeune ; la croissance de celle-ci n'est terminée qu'à la fin de l'au- tomne .) (Giraud, 1859, p. 347, n° 8). Le dessin (pi. XVII, fig. 10) montre, à l'extrémité d'un rameau, une agglomération de galles dues au Cynips amblycera, teintées en marron, apparaissant au milieu de bourgeons demeurés normaux et de pétioles de feuilles plus ou moins contournés. A côté, deux petits dessins (fig. 1 1 et 12), esquissés au crayon, donnent le détail de deux cécidies et montrent avec netteté les prolongements irréguliers situés à la base de la partie centrale de la galle. D'après Paszlavszky, la galle se trouverait sur (Jarirus sessi/if/ora et, d'après Cecconi, sur (Juercus pedunculaia. Autriche : Giraud, Mayr, Paszlavszky. — Bulgarie : Trotter. — Italie : Massalongo, Stefani, Trotter, Cecconi, Trotter et Cecconi. Nouvelles Archives du Muséum, 4« série. — IX. 28 (i. DAKUUUX Kl' C. HUUAIU). 42. Cécidie des bourgeons produite par le Dryophanta flosculi (Giraud). PI. XVIII, fig. 5. Siii' iiii |M'lil r.iiiicm IrniiiiM' p.ir im li()tii'L;c(iii ciilr'diivrrl , v'\ni\ aiitros lM)ui'f;('()iis. ;i |)('u prrs n'jL;iili«''nMiiciil cspacf's tl('|)iiis la hase jiis(|u"au snmincl. sont Iraiisroriiii's m aiilaiil de |K'lil('s y,all('s (riiii hcaii r'()iii;<', ovoïdes, iiicsiiraiil i iiiiHiiiirli'cs siii- 2, coiivcrlcs de iioiiil>n'ii\ cl lins poils l'ou^cs. Giraïul, a doiiiir, dans le /{ii/le/i/i de la Sorif'/r r/i/i(/it/ifi' de France pour 18G8 (p. liv, n" i), la description suivante de la cécidie: « Elle se montnulèsles premiers signes du réveil de la végétation. L'in- secte en sort p couleur rouge ou cra- moisi(\ (pii lui l'ormenl une sdrie (rciiveloppe veloult'c. .. Le Cyiiipide auteur de la galle reproduite ici pi. Wlll, tig. "il a été décrit par fiii'aud sous le nom de Sjtiillicijustpr llusiiil] et classi' plus tard par Mayr dans le genre AiulricKs, puis dans le genre Ihi/oplitiiila. Amiuciii-: Giraud, Mayr, Tschek. PaszIavszUy. — Itai.ii: : Stcl'ani. — France: Giraud, Lemée. 43. Cécidie des bourgeons produite par le Biorrhiza pallida (Olivier). PI. XIX. fig. 4. La galle représentée ici (pi. XIX, lig. i), à rc\tiémil(' d'mi rameau tpii porte queUiues feuilles, est celle déjà connue de Malpighi, que Réaumur désigna plus lard sous le nom de « galle en pomnu> ». et dont Olivier ( 1791 ) (li'crivil Tauleur sous Icikimi de Di/i/o/r/iis jif///id//s. (Juchpies années plus GALLES DE GYNIPIDES. 219 tard, Faljricius fit connaiti'o de nouvoau le Gynipide sous le nom de ('i/nijjs termina/l.s, conservé jusqu'à ces dernières années. Cette galle multiloculaire, dont l'analomie a été étudiée spécialement par Lacaze-Duthiers (1853) et par Beijerinck (1882), est une des plus répandues parmi celles que portent les Chênes de diverses espèces ; elle est figurée ici, jeune et encore très fraîche, avec un diamètre^ d<' 36 mil- limètres; sa teinte est un marron clair mêlé de rouge violacé. Autriche: Kirchner, Frauent'eld, Ciraud, .Mayr, Nowicki, iJalla Torre, Paszlavszky, Tavares. — Allemagne: llartig, lieinhard, Schenck, Rôssler, Cornélius, Fôrster, Kaltenbach, Schlechtendal, Altum, Mayr, Kolbe, Adler,Brischke, lIeyden,Wilms etWesthofV, Liehel,Kiefi"er, Hieronymus, lUibsaamen, Brauns, Riedel. — Danemark: Fabricius, Rostrup. — SuÈUE : MôUer, Aurivillius, Thomson. — Hollande : Bcijerinck, Ritzema- Bos. — Belgique : Van Segvelt. — Angleterre : Walker, Marshall, Mayr, Millier, Fitch, Fletcher, Rolfe, Cameron, Bignell, Trail. — France : Réau- mur, d'Anthoine, Olivier, Fabricius, Boyer de Fonscolombe, Fairmaire, Lacaze-Duthiers, Goureau, Perris, Van Segvelt, Gadeau de Kerville, Fockeu, Balle, Giard, Martel, Loiselle, Lemée, Darboux, Houard. — Portugal : Tavares. — Suisse : Bremi, Mayr, Llhlmann. — Italie : Malpighi, Contarini, Licopoli, Massalongo, Peglion, Misciattelli, Bezzi, Cecconi, Trotter, Stefani, Baldrati, Corti, Trotter et Cecconi. — Péninsule des Bal- kans, Asie Mineure : Trotter. 44. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips lignicola Hartig. Pi. XV, flg. 4. Un dessin en couleurs représente, à l'extrémité d'un rameau, quatre belles galles du Ci/iiiiis Ininiroltt, toutes de même taille, ou à peu près; chez les unes, l'apex est légèrement ombiliqué ; ailleurs, il est orné de gros tubercules. Ces galles, de teinte vert sombre, ont l'aspect de petites tigues, dont la surface serait parsemée d'écaillcs subéreuses, de teinte marron (pi. XV', lig. i). La cécidie du C lifiuicola ressemble beaucou|) à celle que nous décri- 220 G. DAKBOUX KT C. MOUAItD. vons plus loin (yallc du C. ri,ii du ('i//ii/is ron- (jhiiiindld : " l'aile coiisliliie une boule verle, dure, à surlare uu |ieu ridée, du voluuie d'un |)ois jusqu'à celui d'une olive, ocdiuaireinrul i'('uiiie en certain nombre en l'oi'nie de j.^rappe sur les l)<)ui'ii,('()iis lei'uiinaux et lili'- raux des jeunes branches de Qaercus srss/////ara, jtcdiotcKlala et jikIics- cetis. Elle est tantôt assez régulièrement ronde, tantôt un peu allongée et plus ou moins comprimée sur les côtés vers sa base, (juand plusieurs galles se trouvent pressées les unes contre les auli'cs. On remanpie presque toujours sur sa surlace un petil uianielon eu poinl plus saillant. La couche corticale est vei'le, peu épaisse, facile à entumei', et couvi'e une autre couche plus épaisse, plus dure, à libi'es peu serrées et iiioduisant souvent par leur écartement une ou |)lusieui's pelib's cavités. Sous le point mamelonné que nous avons lail remarcpier à la suiTace, et assez près de lui, se trouve une coque adhérente par la plus grande partie de sa surface au tissu ambiant et contenant la larve du ('///iI/js. Celh» particula- rité de structure permet, dans tous les cas, de distiiiguei' celte -aile de celle du 6'. liijnirola 11., avec laquelle on poui i ail la conroudre (piautl elle est desséchée. Cette espèce est assez commune aux envii'ons de Nienne; elle parai! vers la lin de l'été cl sr trou\c priiiripaicnicnl sui' les branches GALLES DE GYNIPIDES. 221 basses des jeunes cliènos ; elle y est très solidement fixée et ne se détache pas spontanément. » Nous n'avons qu'à constater que cette description répond parfaitement hien à la figure 2 de la planche XV. Les galles ressemblent à de petites figues; leur surface présente quelques tubérosités teintées de marron. IIieronynius(1890) et Massalongo (1893j ont esquissé les caractères histologiques de la cécidie du C ijnips conçilonierata. AuTiucuE : Giraud, Mayi', Nowicki, Paszlavszky. — Allemagne : Hiero- iiynius, Riedel. — Italie : Licopoli, Magretti, Massalongo, Misciattelii, Trotter, Baldr-ati, Corti. — FRANcii : Leniée. 46. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips gliitinosa Giraud. PI. XX, flg. 3. « La galle que je nomme glutinom forme une boule irrégulière, du volume d'une cerise, un peu ventrue, à peu de distance de la base et di- minuant ensuite graduellement d'épaisseur jusqu'à l'extrémité, qui est tronquée et présente au milieu un enfoncement transversal, dont les bords, tantôt un peu ('cartes et tantôt contigus, semblent former deux lèvres épaisses. Dans son état de fraîcheur, elle est d'un vert pâle ou d'un rouge plus ou moins vif ; sa surface est lubréfiée par une matière gluante, qui exsude surtout de la dépression terminale et qui retient sou- vent les petits insectes qui viennent se poser sur elle. A l'intérieur se trouve, dans le voisinage de la base, une coque ovoïde, horizontalement placée, adhérente par ses faces inférieure et supérieure aux points correspondants de l'enveloppe extérieure; tout autour de cette coque règne une espèce de galerie circulaire vide, ou quelquefois occupée par des Si/nergus ou leurs parasites. Après le dessèchement, cette galerie ou cavité intérieure a beaucoup augmenté ; la coque n'est souvent plus fixée (pie sur un seul point, ou même devient tout à fait libre. Cette galle siège sur les bourgeons latéraux ou terminaux, qu'elle embrasse étroitement ; elle est peu abondante dans les environs de Vienne: je l'ai surtout obser- vée sur QttPrcus spssiUflora et très rarement sur Quercm pediuiculata ] on 222 G. DAItHOUX KT C. HOUAHD. la Iniuvc |..-mlaiil les mois de s("|.l('inl.iv vi d'nciohrc. ciicoi'C' rraiclic et assr/ Iciulic ; |iliis laid, elle liniiiil, ac(juii'rl |iliis de solidili'. mais iio se déta.dic |.as de laihiv ■■ Ciiaiid. iS'iO. p. 'M>. M 1 . (It'lle belle cécidie, peu connue, est i'e|)résenlùe en trois exemplaires à l'exli-éniité d'un rameau dépourvu de leuilles fpl. XX, lig. 3). La base de tdiacune des galles, lar;,;(' de I i milliiiiètics rii\ii{iii. csl leinlée de mar- ron ; la partie supt'rieure, aplalie ou ciTUsér de deux ou trois sillons profonds, a des lioi'ds colori-s en l'ou^e-carmin. An voisinaj^c de eette partie terminale, la r('i;ioii r(''lr(Ti(> de la i;Mllr por'le des stries longitu- dinales jaunâtres. AiTHiciii; : Giraud, Mayr, l'aszlavs/.ky. Tavares. — Itai.ii: : Trottei'. — • Esi'.ACNE : Gala. 47. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips mitrata Mayr. PI. XVI, fig. 8, 9. Gii-aud (1S59, p. ,'{[2, n" ii n a pas diMiit, en les attribuant au même insecte, ure se rabat comme un tablier sur les |)arties voisiin's du bourgeon, d'où elle sort, et les embrasse (''Iroitement ; la partie sii|)érieure, plus petite, l'orme comme une rosette à bords arrondis <'t un peuondulés, dont le cent re est creusé (rniie petite i'osselje. 1/i iit(''rieur contient une co(pie ovoïde, placée comme dans la f^alle pr(''cédente, mais sans espace vide bien manpjé autour dVlle. >, Le dessin de la li-iire S de la plaiidie ,\VI correspond exactement à la di'scriplioii (pii pn''cède. i;t il est par ailleurs certain qiH> Ton se trouve GALLES DE CYNIPIDES. 223 ici en présence (ruiie galle, dont Mayr a décrit plus lard l'auteur sous le nom de Cynijjs milrala. L'anntomie des poils sécréteurs de la cécidie a été étudiée par Trotter (1903). Autriche : Giraud, Mayr, Dietz, Pasziavszky. — Italie : Bargagli, Trotter, Baldrati, Trotter et Cecconi, Gecconi. — Asie Mineuue : Trotter. 48. Cécidie des bourgeons produite par VAndricus glohuli (Hartig). PL XVII, flg. 7. A l'extrémité d'un fort rameau (pi. XVII, flg. 7\ à côté de (pielques bourgeons non déformés, sont dessinées trois jolies cécidics ovoïdes, d'un vert bleuâtre, sortant de bourgeons hypertrophiés, glabres et lisses, à moitié enfouies entre les écailles. L'apex de chaque galle porte une petite verrue plus ou moins marquée. Plus bas, à l'aisselle d'une feuille, une autre cécidie est encore figurée. Kûstenmacher (1894) a fourni quelques renseignements sur l'ana- tomie de la galle de VAndricm ffhhidi. AuTHiciiE : Giraud, Mayr, Pasziavszky, Szépligéti, Dalla Torre, Tavares. — BuLfiARiE : Trotter. — Allemagne : Hartig, Ratzeburg, Schenck, Mayr, Adier, lirischke, Liebel, Kieffer, Rûbsaamen, Riedel. — Relgique : Van Segvelt. — Angleterre: Fitch, Rolfe, Cameron, Bignell. — France: Van Segvelt, Gadeau de Kerville, Rallé, Fockeu, Lemée, Darboux, Houard. — Portugal : Tavares, Trotter. — Suisse: Uhlmann. — Italie: Massalongo, Misciattelli, Stefani, Trotter, tlecconi. 49. Cécidie des bourgeons produite par le Trigonaspis megaptera (Panzer). PL XIX, flg. 5. Sur un lambeau d'écorce de Chêne (pi. XIX, fig. 5), sont représentées de nombreuses cécidies du Trigonaspifi meçiaptera [crnstalh Hartig), réu- nies en amas ou isolées, dont le diamètre varie, suivant les échantillons, ^^24 c.. DAUBOUX ET (',. HOUAIil). (Ie3:i 1:5 iiiilliiiirlivs. I.nir (•..iil.MiiTsl rrUr des i;i'aiiirs (runr i;n'Ma(l(>. et leur sui-l'ace. lisse cl j;lai)iv. prrsnilc pailnis de priilcs ilri.rcssions plus ou moins accentuées. L'anatomie de ces cécidics, qui, à rétat Irais, ont des parois épaisses, de consistance molle, a été étudiée par Kiistenmacher (1801) ; leurdéve- l(>|)pem.Mila fait r..l.jet «les iiilén-ssanirs rrclierçlies de Ueijerinck ( 1882). AuTniciiF, : Giraud, Mayr, l*aszlavszky. — Ai.lkmacm: : Panzei-, llartii;, Schenck, Kaltenbach, Mayr, Schlechlendal, Adier, IJrischke. Li(>l)el, Kieffer, Hieronymus, Riedel, Uiibsaamen. — l>.\Ni;MAiiK : Roslnip. — Suède: Thomson. — Hollande: Beijerinck. — Helcique : Van Segveit. — Angletehre: Marshall, Cameron, Millier, Fletcher. — Fhance: Pallé, Foc- keu, Pifi;eot, Marchai et Château, llouar-d. — Siissi. : Uhlmaiin. — Italie: Stetani, (^orti. 50. Cécidie des bourgeons produite par VAndriciis albopimctatus (Schl). PI. XVIII, flg. 3, 4. La ii;ali(^ de VA/x/rir/is alhojtinirfahoi a été vue poui' la [)reiiiiére fuis, semble-t-il, par d'Anthoine (1793), qui l'attribua à Ci/nips galUe-tritici- /b?7w/,v. Schenck la retrouva en 1862. Et Giraud la décrivit commis il suit en 1868 {Bull. Sor. Eut. Fr., p. lui : « La p,alle du ('i//)//is maja/is milii à la forme d'un petit cône, quelquefois verdàtre, U; plus souvent biiiii on d'un vert brun, ressemblant à s'y méprendre à un i)ourgeon eiic()i(> fermé; elle en alataille et en prend laplace ; mais elle n'est pas écailleuse comme lui. Cette espèce paraît en mai; elle se; détache spontanément à la fin de ce mois ou au commencement de juin. » Giraud n'a pas décrit le Cynips majalis, et l'auteur de cette cécidie nous est connu par une des- cription de Schlechtendal (1870), qui lui imposa le nom spécifique qu'il porte actuellement. En 1880, WachtI a fait remarquer que la galle de la collection Giraud, rapportée au Cynips majalis^ a pour auteur VAphilo- thrix alhopunctntiis. Le dessin représenté ici (pi. Wlll, lii;. \\\, inonlie, sortant de deux bourgeons, deux galles allongées en forme d'obus, terminées chacune GALLES DE GYNIPIDES. 2'25 par une petite pointe rouge, jaunâtres avec des taches d'un rouge brun dans le reste de leur étendue ; elles mesurent 1 1 millimètres de long sur près de 4 millimètres de large. A côté, un second dessin (fig. 4) montre, grossie deux fois, une galle extraite du bourgeon; on aperçoit les mame- lons qui ornent le pourtour de la large base d'insertion de la cécidie. Autriche: Giraud, Wachll, Mayr. — Allemagne: Schenck, Schlechten- dal, Brischke, Mayr, Adier, Liebel, Kiefîer. — Belgique : Van Segvelt. — Angleterre: Trail, Fitch, C.ameron, Fletcher, Rolfe. — France: Giraud, Fockeu. — Italie: Stefani. 51. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips tozse Bosc. Pi. XXVII, fig. 11, 12. Deux admirables dessins au crayon noir (pi. XXVII, fig. 11, 12) repré- sentent l'un la galle entière, l'autre une coupe longitudinale de la cécidie. Encore fixée au rameau qui la supporte, cette cécidie sphérique (fig. Il), dont le diamètre n'est pas inférieur à 33 millimètres, possède, sur une couronne placée un peu au-dessus de l'équateur, cinq prolonge- ments en forme de petites dents triangulaires. Un tubercule ombiliqué à son sommet marque l'apex ; sur le côté, un peu au-dessous de la cou- ronne, on voit le trou d'éclosion. L'autredessin (fig. 12) montre au centre de la cécidie, au milieu d'une cavité irrégulière, une petite galle interne ligneuse portée sur un pédicule ; cette galle interne est, elle aussi, à peu près sphérique ; elle possède un gros trou d'éclosion parfaitement visible, et son pôle supérieur est marqué par une saillie conique très apparente. L'anatomie des galles du Ci/?iips toz-œ nous est connue par les tra- vaux de Lacaze-Duthiers (1853), de Hieronymus (1890) et de Massa- longo(1893). Autriche: Hartig, Kollar, Kirchner, Giraud, Mayr, Mocséry, Pasziavszky, Szépligéti, Hieronymus, Trotter. — Allemagne: Brischke. — France: Duchemin, Lemée. — Esp.\gne : Gâta. — Portugal: Trotter, Tavares. — Italie : Malpighi, Bertoloni, Hieronymus, Massalongo, Peglion, Misciat- : uu Muséum, i'^ série. — IX. 2!) 226 G DAKHOCX ET (',. H OU. MU). trili, Troltci', (IcH-cdiii. Slcr.ini. 'IVollcr l'I C-eccoiii, (^orli. — IMontknf.gro, (ii!i;<:E, AsiK MiNEntE : TrnftcM'. 52. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips triincicola Giraud. PI. XXVIII, flg. 4. Giraucl ( IS^iO, p. !{ [il. ii" C» (loiiiic les i'ciis<'ii;iicinonls suivnnts sur celle j^allc : 'c lOllc est ronde, l'étaient pas. j'en ai extrait deux ('///li/is vivants et paraissant prêts à sortir. » Aniiiciii:: Giiaud, Mayr, Pasziavszky. — lku;.\iuE, Montknec.ho : Trotter. — It.vlie: Licopoli, Magrclli, Massalongo, Misciattelli, Baidrati, Stefani, Cecconi. — I']si'.\(iNi;: (îata. 53. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips caliciformis Giraud. PI. XXVIII. flg. 1, 2. D'après Giraud (18ri9, p. 'XV.), n" I), la galle du Ci/nips colicifoi^im est « ronde, dure, ligneuse, du volume d'un petit pois, siégeant à l'aisselle des feuilles sur les branches de Qxiercus pubescena Willd. et srssili//o/a Sm. La surface de la couche corticale est revêtue d'une pubescence courte, écailleuse, comme feutrée, d'un grisroussàtrcel diviséeenpetitesfacettes. GALLES DE CYNIPIDES. 227 tantôt planes, tantôt un peu élevées et terminées chacune par un mamelon lisse et nu. Cette disposition donne à la galle une assez grande ressem- blance avec le calice d'un gland qui serait fermé au bout. Sous l'écorce est une couche ligneuse, à fibres rayonnant du centre à la circonférence et contenant une seule cavité. Je n'ai rencontré qu'un petit nombre de ces galles, mais elles étaient déjà abandonnées. L'insecte a été obtenu une seule fois par Mr. Kollar, qui a bien voulu me le communiquer ». Un premier dessin en noir (pi. XXVIII, fig. 1) représente la cécidie entière, fixée à un petit rameau. Elle est sensiblement sphérique. Les facettes polygonales qui constituent la surface sont nettement saillantes. Sur le côté, on voit un gros trou d'éclosion. Le second dessin (fig. 2), également au crayon, montre sous un grossissement de 3 diamètres environ quelques-uns des mamelons poIyédri(|ues juxtaposés à la surface. Quelques données anatoniii|ues sur la paroi de cette cécidie sont dues à Massalongo (1893). Autriche: Giraud, Mayr, Paszlavszky. — BuuiAUiE, Monténégro : Trotter. — Italie : Massalongo, Stefani, Trotter, Cecconi. 54. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips hungarica Hartig. PI. XXVII, fig. 10. Le dessin que nous publions ici (pi. XXVII, tig. 10) représente une cécidie âgée, isolée du support, dont le diamètre équatorial est deSO milli- mètres, son diamètre longitudinal atteignant 43 millimètres. La surface de la galle est ornée de noml)i'eu\ mamelons disposés sur des crêtes longi- tudinales bien saillantes. Autriche : Hartig, Kollar, Giraud, iMayr, Mocsàry, Lichtenstein. i'asziavszky, Szépligéti. — Sehiui; : Trotter. U. DAHBOUX ET C. IIOUAKD. 55. Cécidie des bourgeons produite par le Cynips Kollari Hartig. Pi. XV, flg. 1. A rcxln'iiiiti'" duii iMiiH'.iu (|ni |i(iilc t|U('l(jues feuilles encore vertes (pi. XV, lij^. 1), osl lij^uré un i;i(ni|)c de (|ii;iti'e grosses fécidies sphériques, dont trois seulement sont bien visibles, la dciiiii'ic rtaiil en majeure partie masquée par les précédentes et par la base diinr rcuillc Ce sontde grosses galles dues au Cijnips Kollari; deux d'enlic elles nidiilrcnt le trou de sorlicde l'insecte ; toutes sontd'ailleurs sèches, etleursurface lisse, teintée de marron clair, montre de place en place quekpies petits tubercules. L'anal. .mie de ces galles, élndié.» d'abord par Lacaz.>-I)nlhiers (18i)3), a l'ait ensuite l'objet de recherches pins approlondies de la jiai't de Beijerinck(1882);Hieronymus(1890)etMassalongo(18!i:rinous(.nir(.nrni aussi quelques indications sur leur structure. Autriche: Hartig, KirchncM-, Giraud, Mayr, Nowicki, .Mocsary, Pas/lav- szky, Szépligéti, llicronymus. — Aij.kmagnk : SchencU, Sehlecbtendal,^ Mayr, Wilms et WesthofT, Hieronyinus, Hiedel, Kiistei'. - — IbuiAMii; : Snellen, Beijerinck, Hitzema-Bos, AVilnis et Westhofl", Oudenians. — hii.- GKjUE : Van Segvelt, llieronynms. — AMii.KTKiuu; : Kich, Slainlon, Smilli. Moncn>aiï, Jordan, Newinan, Partill, 'l'rail, Filcli, Ormerod, Flelcher. l{(,ire, hillnps, \V(.()d,(:amer<.n, Macdonald. — KiiANci; : liéanmnr, Lacaze- Uulhiers, (ladeaude Kerville, Dncheniin, Halb', Fockeu, iMaiiel. Loiselle, Darboux, Leniée, Marchai el C.lialean. Ilouard. — Ksi'A(;m;: (Ihisins, data. — PoKTiiGAL : Trotter, Tavares. — Itai.ii. : Malpiglii. Licopoli, iMagrelti, Solla, Peglion, Massalongo, iMisciallelli. Slefani. 'Iioiler. Cecconi, Bezzi, Baidrati, Trotter et Cecconi, Coi li. — I'kmnsi i.i: iii:s Balkans. Ashl Minki;hi:-. Trotter. 56 Cécidie des bourgeons produite par le Cynips tinctoria (Olivier). PI. XI, flg. 2. Tue aimolalion deC.iraud. ajonlée sui- la planche de Sjrohmayer. dit (pie les ('■chanlillons lignrés ici i pi. \l. lig. 2 ont été recueillis en Aulri.lie. GALLES DE CYNIPIDES. 229 Ce sont deux galles fixées à droite et à gauche d'un jeune rameau, à Faisselle des feuilles. Leur forme générale est arrondie, leur teinte ver- dàtre ; mais la surface lisse est parsemée de nombreux tubercules jaunes, dont quelques-uns assez gros, et qui sont groupés au voisinage de l'apex. 11 s'agit sans doute ici de la galle du Cynips thictoria, qui croît d'ordinaire sur le Quercus hmtanka var. inf'ectoria, mais que Trotter a retrouvée en Turquie sur le Quercus pedunculata. 57. Cécidie des bourgeons produite par VAndricus callidoma (Glraud). PI. XVII, fig. 8, 9. Connue de Malpighi, qui en a donné une figure parfaitement reconnais- sable, la cécidie de VAndricus callidoma a été décrite comme il suit par Giraud (1859, p. 348, n° 9) : « Elle émerge du centre d'un bourgeon à l'aisselle des feuilles et ne se trouve, à ma connaissance, que sur Quercus puhescens ; elle est d'un vert grisâtre, un peu plus grosse qu'un grain dorge, fusiforme et portée par un pédicule très long et très mince. Sa surface est couverte d'une pubescence très apparente, dirigée de haut en bas et marquée de quelques côtes longitudinales tantôt assez saillantes et tantôt presque edacées; son extiémité forme un petit mamelon plus clair, presque lisse et nu. Une cavité unique occupe toute la partie renflée et loge un Cynips ou sa larve... On rencontre cette espèce, à divers degrés de développement depuis le mois de juillet jusqu'au mois d'octobre ; les plus précoces tombent déjà quand d'autres commencent seulement à poindre. » Le dessin (pi. XVTI, fig. 8) montre, à l'extrémité d'un petit rameau qui porte aussi trois feuilles, trois cécidies à des degrés divers de dévelop- pement ; un autre dessin (fig. 9) représente, sous un grossissement de '2 diamètres environ, une cécidie isolée sur laquelle on distingue parfai- tement les côtes longitudinales garnies de poils blancs dirigés vers le bas; on voit aussi avec netteté, teinté en marron, le petit mamelon terminal mentionné par Giraud dans la description qui précède. Quelques renseignements histologiques ont été fournis sur cette galle par Kiistenmacher (1894). 230 G. I)AI{li(»l;X i;T C. HOUAItD. Altiiiciii; : ("iir;iiul, .M;iyi\ l*;is/l;ivszUy. — Ali.kmagm; : Sclilcchtendal, Mayr, Uris.liUc Wilinsd WestholV, Kiedol. — Uiaoïgi i: : Van Sogvelt. — ANULiiTEitiii; : r.aiiicKiii. — h'itANci;: (lii-aud, Du lîuysson, Lcinée, lloiiard. — SuissK : Uhlmaiiii. — Itm.ii;: Mali)ii;lii. Cccconi, ISaIdrali. — nri..;Aiui;, Asiic Minkl'hk: Ti'ollcr. \i,t(i. — Il rsl vraisciiihlaMc (|iic l.cauc(Mi|. dr (•.•(•iddlo^ucs ont con- l'ondn celle i;all('avee celle de VAndnnis liinunli Waiiill, (|ui n'en dillere que |)ai' l'absence de pilosité. 58. Cécidie des bourgeons produite par VAndricus solitariiis (Fonse.). PI. XVI, flg. 5. A rextrémilé d'un pelil rameau de ('.In-ne (jui porle li'ois feuilles, se trouvent représentées i^pl. \\l, lï^. l'ij deux cécidies i['A/i'//iriis solituriiis : l'une d'elles, qui occupe l'extrémité mèuie du rameau, s'y iuq)lante par une base assez large ; sa partie médiane est faildemen! lentlée, tandis que la pointe terminale est courte et épaisse. L'aulre i;alle, développée aux dépens d'un bourgeon axillaire. allccle une t'ornie plus élancée; elle peut être décrite connue compos(''e d'un pédicule cyliudi'i(|n(^ supportant une masse cenlrab' ovoïde au-dessus de la(|uelle vieid encore une pai-tie ellilée, coni(iue, assez longiu» et mince. Ce sont là les deux roi'uu^s que revèl la i;alle de l'.b/r//7V7/.v .vo/zV^z/v'/^v, tantôt pédiculée et tantôt sessile ; la couleur en est toujours hi'iiiie el la surface recouvei'te île poils bruns lormanl feutrage. Massalongo (1H93) el Kiisleumacber i 189i) oui étudié l'auatomie de cette galle. .ViTuiciii. : Kirclmei'. (iii'aud, .\layr, l*MS/lavs/ky, Halla Torre. Tavares. — Ali,kma.;m; : llartig, Ual/eburg, Scbenck, Scideclitendal, .Mayr, Brischke, Liebel, KieU'er, llieronyuius, Uiedel. — I)am:mai!k : Nielseu. — Belgique: V'an Segvelt. — Angleteiuu: : (lameron, Trail, Kilcli, l'Ielcber, hignell. — Franck : ronscolombc,'Du IJuysson, LiMuée, Marcbal etCbateau, llouard. — l'oRTUGAi. : Tavares. — Suisse: L'iilmanu. — Italie: Malpiglii, Massa- longo, Ceccoui, Slefani, Uaidrali. GALLES DE CYNIPIDES. 59. Cécidie des bourgeons produite par VAndriciis glandulse (Schenck). PI. XVII, fig. 4, 5, 6, 13, 14. Sur un petit rameau (pi. XVll, lijA. 13) sont figurées deux cécidies développées chacune aux dépens du bourgeon axillaire d'une feuille. Celle de droite est jeune et n'a que 5 millimètres de diamètre transversal ; sa surface est colorée en vert violacé, et elle a l'aspect d'un jeune gland. L'autre, plus âgée, est formée de deux parties ; la région supérieure, colorée en rouge vineux et terminée par unpetit tubercule, représenterait l'amande d'un gland dont la partie inférieure serait la cupule : cette zone inférieure, renflée, sort du bourgeon, dont on distingue nettement les écailles colorées en marron. Au reste, un autre dessin (fig. 14) montre la galle grossie à la surface de laquelle se voient particulièrement bien les poils blan- châtres. Giraud a fait exécuter, en outre, par Strohmayer, deux belles aquarelles représentant une galle que le savant cécidologue considérait, ainsi que nous l'apprend une annotation de sa main, comme étant la « galle du Cynipa glandulse Hart. var. nov. ». Un premier dessin (pi. XIV, fig. 4) montre un rameau court et tortueux, dont l'extrémité, arrêtée dans son développement, porte trois ou quatre cécidies contournées et déformées. Plus bas, le rameau possède latéralement et à gauche une galle, de forme très régulière, qui est vue de profil. Le second dessin (fig. 5) représente, sous un grossissement de 3 diamètres environ, cette même cécidie: elle est insérée sur un court pédoncule, au-dessus duquel vient une région médiane portant une couronne parfaitement régulière de grosses gibbosités arrondies. La région supérieure de la cécidie, aussi longue à elle seule que l'ensemble du pédoncule et de la couronne, est cylindrique et se termine par un petit bouton apical. Toute cette partie est couverte de petits poils blanchâtres ; il y a aussi de semblables poils, mais plus rares, sur la couronne. Le pédoncule semble écailleux. Mayr, en 1870, a dessiné cette forme de galle qu'il attribue à VAphilothrix glandulœ Hartig et qu'il semble considérer comme typique pour cette espèce. 232 (i. DAllBorX I:T C IlOUAItU. lùiliii la iiucslidii i|iii se |K>st' ;i luoposdcs dessins tloiil nous vouons do parler est de savoir ci» c|ue sont les galles iii};. (ij dessinées à rextrémité du rameau de la lif^urc A. Kaut-il les attribuer à VAndricus glandiilœ ou bien les considtM*er comme des f!;alles dues à ce Cynipide, mais déformées par des parasites? (l('tt(> dernière opinion nous parait assez vraisemblable. Altiiic.iii: : Kirclini'r. (iiraud, .Mayr. Pas/lavs/ky, Tavares. — Ai.ucmagm: : Harfij,', Scbenck. Sclilechlen.lal. IJrisciike. Li.'bel, Kieller, Uiedel. — Hollande: Heijei-inck. — ÀMiLi/rKuiii; : iMlch, l''letclier, Hignell, »_-ameron. FnANCE : Fockeu, Leméc, Marchai et Château, llouard. — Italie: Massa- lonco. — r*iiuTii(!AL: Tavares. 60. Cécidie des tiges produite par VAndricus corticis (Hartig). PI. XIX. flg. 6. Un joli dessin en couleur représente un petit morceau d'écorce brunâtre portant une quinzaine de cécidies dues à VAndricus corticis, étroitement rapprochées les unes des autres. Plusieurs galles sont allongées et ont une teinte jaunâtre ; d'autres, de forme plus arrondie, sont colorées en rouge ; foutes sont donc encore à l'élal frais. L'anatomie de ces cécidies a été étudiée pai' Kiislenmacher ( 189i). Autiiiciie: Kirchnor, Giraud, Mayr, Pasziavs/.ky. — Allema(;m: : llartig, Schenck, Schlechtendal, Mayr, Forster, Wilnis et Westholf, .VdliM-, Liebel, Kiefler, Riibsaamen, Riedel. — Suéde: Linné, Thomson, Holh. — Belgique: Van Segvelt. — ANf;LETEniiE : Ormerod, Fletche;-, Hignell, Cameron. — Fiianck : KiefTer. .Marchai et Château. — Poutucall : Tavares. — Italie : Stefan i, Baidrati. 61. Cécidie des tiges produite par VAndricus rhizomse (Hartig). PI. XXVIII, flg. 7. Sur un fragment de rameau qui mesure environ 60 millimètres de longueur sont figurées, à tous les stades de leur développement, les GALLES DE CYNIPTDES. 233 cécidies Je VAndriciis rhizoïme (pi. XXVITI, W'^. 7). Ces galles, assez rares, prennent naissance, comme Ton sait, sur les parties de la plante, tiges ou rameaux, qui sont recouvertes |)ar la terre, par les feuilles mortes ou par la mousse. En se développanl, la galh^ l'ail éclater Técoi-ce et apparaît d'abord entre les lèvres de la fente longitudinale ainsi déterminée sous l'aspect d'une petite masse arrondie, à surface lisse, de couleur rouge. Plus tard, la cécidie prend une forme conique ; puis la partie externe, rouge et charnue, se dessèche et tombe, laissant voir une galle interne, conique, dure, à la surface de laquelle on observe de nombreuses stries orientées suivant les géiiérati'ices du cône, mais qui s'arrêtent à quelque distance de son sonmiet. Plusieurs des galles figurées ici sont percées à leur sommet d'un trou assez grand, cpii a sans doute livré passage à l'auteur de la cécidie. Autriche : Kirchnei', Giraud, Paszlavszky. — Allemagne : Hartig, Schenck, Schlechtendal, Wilms et Westholl", Liebel, Kiefifer. — Dane- mark : Nielsen. — France: P. Marchai, Lemée. — Suisse: Uhlmann. — Italie : Trotter. 62. Cécidie des tiges produite par 'r^iidricus Sieboldi (Hartig). PI. XXVIII, flg. 8. iVssez semblable à celle d'Andricus rhizomœ, la cécidie due à V Andricus Sieboldi n'est pas rare sur les parties enfouies sous la terre de la tige des Chênes ou des jeunes rameaux repoussant de souche. Elle provoque de même l'apparition de fent(^s longitudinales de l'écorce. Sa forme, conique, est plus allongée que celle de la galle à' A. rhizomœ; et, en outre, sur la galle ligneuse interne qui apparaît après la chute de la couche externe charnue, rouge et lisse, les stries atteignent le sommet. Plusieurs des galles représentées ici (PI. XXVIII, fig. 8j sont percées sur le côté d'un trou d'éclosion ; on voit aussi à la surface du rameau de larges dépressions arrondies, concaves, bases d'insertion d'autant de cécidies qui se sont détachées du support après la sortie de l'insecte. Hieronymus avait, en 1890, étudié sommaiiement l'anatomie de ces Nouvelles Ahcuhes di- Muséum, 4'' série. — \\. iiÛ 234 G. DARBOUX ET C, HOCARD. galles ; !"('luclf en a (''tt- i-eprisc cl coiiiiilrli'c par llouaid dans sa Ihèsc i ll)0:{j. Al'tkiciik : Kirchnor, Giraud, Mayr, Mocsâry, Paszlavszky. — Am.f:- MAGNE : Ilartig, Schciu-k, Sclileclitcndal, Kallonbach, Mayr, Altiiin, Adlcr, Friosc, hiisciik.", Wilms et WestlioiV. Landais, Licbcl, KiollVr. Ilicroiiy- nnis, Hii'ilcl. — Dankmakk: l{()sliii|). — IIiiii.andk: lieijcriiick. — Iki.- GiQUE : \'aii Sci;v('ll. — ANdi.iriKiiiti; : .Midl<'r, .Mdiicrcair, Filch. Caiiieron. — France : Fairinairc, (lii'aud, l'utoii, Lichtonstcin, Mayr, Balle, Loiselle, Lemée, Ilouard, Mai-clial et (Château. — Suisse : Uhlniann. — Italie : Malpi^hi, .Misciallclli, Slcfaiii, Trotlci-, Haidi-iti, Ceccoiii. 63. Gécidie des tiges produite par l Andricus trilineatus Hartig. PI. XXVIII, flg. 5. La figure o de la planclio XXVIII représente, sur une longueur de 30 millimètres environ, rextrémité supérieure d'un petit rameau qui a été ari'éti' dans sa croissance el pri-seiilc un aspect noueux dû à la présence de nonihreuses petites galles; ces cécidies, produites pai- VAnd/ictis Iriliurdliis, a[)|)araissent en ell'et sous la forme de saillies régulières, hémisphériipies, à lu surface de rr-corce (pi'elles font éclater ; la plupart d'entre elles sont pei'fui'ées à leur sonunet d'un trou qui a livré passage au Cynipide ; d'autres, plus jeunes, faisant à peine saillie hoi's de l'écorce, sont aussi visibles à la surface du rameau. Ces cécidies se di'veloppeut parfois sur les pétioles ou sur les écailles d'autres galles. Une étude auatomit|ue sommaire de la (•(■cidie de V Aitdriras trili- neatiis a été publi('e pai' Hiei-oiiymus eu IS!((). AuTKiciiE : Kirclmer, (iiraiid, Szépligi'li, Dalla Torre, Tavares. — Allemagne : Hartig, Scbeiick. Mayr, Scblechtendal, Adier, Wilms et Wes- thoir, Liebel, KieU'er, Ilieronymus, RiibsaanKUj, Uiedel. — Danemark: Rostrup, Nielsen. — Belgique: Van Segvelt. — Angletkhue: Marshall, Miillcr. Caiiieroii, l'ilcli.— Franck: Fockeu, Kiclfer. Lemée. Ilouard.— GALLES DE CYNIPIDES. 235 Portugal: Tavares. — Suisse: Uhlmann. — Italu:: Stefani, Trotter, Baldrati, Cecconi. — Seduie: Trotter. 64. Cécidie des racines produite par le Biorrhiza aptera (Bosc). PL XXVII, flg. 3, 4. Deux dessins en noir représentent les cécidies que le Biorrhiza aptera détermine sur les racines des (lliènes. Bien qu'elles soient souvent enfoncées à une profondeur assez considérable au-dessous de la surface du sol, ces galles étaient déjà connues de Malpighi et ont été maintes et maintes fois revues depuis lors. Leur développement et leur anatomie ont été étudiés par Beijerinck en 1882 et par Hieronymus en 1890. H semble que Giraud n'ait eu en main que des exemplaires déjà âgés : les deux dessins reproduits ici (PI. XXVII, fig. 3 et \) montrent, en effet, des galles à la surface desquelles on aperçoit très nettement les trous de sortie. Les cécidies, qui sont d'abord d'un rouge brunâtre et charnues, prennent plus lard une teinte brun noir, tout en restant charnues, et ne deviennent ligneuses et dures qu'après la sortie de l'insecte. AuTiuciiE : Giraud, l'aszlavszky, Tavares. — Allemagne : Hartig, Schenck, Schlechtendal, Altum, Wilms et WesthoiV, Brischke, Adier, Liebel, KieiTer, Hieronymus. — Danemahk : Rostrup. — Hollande : Beije- rinck, Bitzema-Bos. — Angletebue : Saunders, Smith, Marshall, Mûller, Mayr, Gameron, Ormerod, Fletchei'. — Khance : Bosc, Laboulbène, Guérin-Menneville, Lucas, Le Breton, P'ockeu, Martel, Lemée, Marchai et Ghateau, Houard. — Italie : Malpighi, Magretti, Stefani, Gecconi, Gorti. 65. Cécidie des feuilles produite par VAndricus testaceipes Hartig. PI. XII, flg. 6. A l'extrémité d'un jeune rameau de l'année, bien vert, quatre feuilles ont leurs pétioles et leurs nervures médianes renflés irrégulièrement par suite de la présence des galles d'Andricus testaceipes ; ces galles sont de teinte vert jaunâtre, parfois maculées de taches marron (PI. XII, fig. G). 1M\ (J. UARHOUX ET C. HOUAHD. Les (•('•(•idit's de l".\. /rs/orriprs i';i|)|>('llciil de tri'S [)f('*s colles do VA. hl/i/ira/i/.^, à loi |.()iiil (iiril ost dillicilr. pour no pas dire impos- sildo. do los disliiii^iior i(H'S(|iio les cocidics d".l. IriliuPdlns so sont dôv(do|)poos sur los [léliolos, .liiisi (luc cola sr produit Iréquomuionl. llioronynius i ISOO) a fourni ()uol(|uos ronsci^noiin'nts sur ranatomic do ces i;allos phiiiloi idaii'os. AiTiuciii:: Kirohucr, (liraud, Mayr, Nowioki, Dalla Torre. — Allicmacnk : llarlig, Sohonck, Sohlcohlondal, Adier, Wilms ot Weslhoiï, Liebel, Kioiïor, llieronyuuis, Iliibsaanion, Hiodol. — Hicumhli: : Van Soj^volt. — AN(ii.F.Ti:i(ui: : JMtoli, .Midlor, Marshall, Carnoron. — Fhance : Hallô, Fock(Hi, llou.iid. — Siissi; : fiilr Caïuoron. — Iïm.m;: .Mal|.ii;lii. Miscialtoili, Stctaiii. I5aldrali. 66. Cécidie des feuilles produite par le Dryophanta folii (L). PI. XXI, flg. 3, 4 Sur une niôino planclio, SIroliinayor avait exôcuté trois aquarollos du plus bol rllcl, rrpri'sonlanl. à la laco inlV-riouro dos feuilles de (^hône, des f;allos ai'roiidjcs, donl los mios soi'aioni, d'après Giraud, celles du (\i//ii/ts fh/ii, tandis qu'il atti'ibuo los autres au Ci/nips scutcllaris. Pour nous, los i^alles ainsi attribuées au ('i//iips folii sont en réalité celles do Ufi/ti/i/ui////! /ii///r.srr'/t//s Mayi'. l'',l par ailleurs on sait que Dri/aji/ifi/ifn scutcllaris \0\.) est idonli(|uo à Ihi/oplKnitn folii (1.. i. Les grosses galles de Dniophtinlii f)Hi L. ), (|ui ont on gf-nt-ral do 10 à 20 inilliniotres de diainôtro. piMivont (bipasser ooflo faille, et c'est le cas pour plusieurs cécidies <|ui son! iii;ur(''os ici o( dont lo diamôli'o att(Mnt 215 niilliniètros. Les dessins (|uo nous publions les montrent colorées en rouge et un |)eu dillerentes d'aspect : colles do la figure 3 (|)l. XXI), plus voliiniinousos, sont couvertes d'iiii i;rand nomitro de petites aspérités jaunâtres ; los autres (fig. 4), plus polilos, ont une surface lisse, tachetée de larges plaques jaunes ou de petites macules jaunes. Ue très exactes données anatomiques ont été fournies sur la galle du Dnjophanta folii par llieronymus (1890), Kockeu (1890) et surtout Reije- rinck (1882). GALLES DE CYNIPIDES. 237 Autriche : Kirchner, Fraucnfeld, Giraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligéti, Dalla Torre, Tavares. — Allemagne : Hartig, Schenck, Taschenberg, Fôrster, Schlechtendal, Mayr, Adler, Brischke, Wilms ot Westhoff, Friese, Liebel, Kieffer, Ilieronymus, Riibsaamen, Riedol. — Danemark : Fabricius, Môller, Rostnip. — Sléoe : fide (/op/tanta puhescenfis, dont elles présentent les caractères : leur diamètre avoisine 10 millimètres ; elles sont arrondies, d'une couleur jaunâtre teintée de rose, et leur surface est comme marbrée ; elles s'insèrent sur les nervures latérales. Giraud serait donc tombé ici dans la même erreur que xMayr a commise plus tard (1871) et que le savant hyménoptérologiste autrichien a corrigée peu après en créant pour l'auteur des galles qu'il avait à tort attribuées à Dryophanta folii l'espèce nouvelle D. puhescentis. La chose est d'autant plus vraisem- blable que la galle du 1). pubescentis est très abondante dans la Rasse- Autriche. Autriche : Giraud, Mayr, Paszlavszky, Dalla Torre, Tavares. — Hollande : Reijerinck. — Imsance : Lacaze-Duthiers. — Italie : Massalongo, Misciat- telli, Cecconi. — Portugal: Tavares. — Roumanie: Kieffer. — Bulgarie, Monténégro : Trotter. 238 G. DAItnOUX KT C. HOUAHD. 68. Cécidie des feuilles produite par le Trigonaspis synaspis (Hartig). PI. XXI, flg. 2 Trigonaspis si/iuispis |)ro(luit ;i la l'ace inlV'iiiMirc des t'cuillcs de Chêne une petite j;alle elianme. de i à 7 iiiilliiiiétics de diamètre, d'abord vei'te, |)lus tard r(>iii;(', avec parfois des points jaiinàli'es. Cette cécidie est représentée ici (pi. XXI, 11};. 2) en cinq exemplaires de tailles diverses, comprises entres les limites indiquées ; ces p;alles sont déjà âgées et présentent une belle leinle t(Uit;e-caiiniM. L'anatonde de ces cécidies a été sommai renient étudiée par Massa- longo(l893). AiTiucm: : (lirand.Mayr, l'aszlavszky. Dalla Torre. — Ai.lem.\gne : Hartig, Fôrster. — Sikdk: Thomson. — Khanci;: liouai'd. — It.m.iI': Massalongo, Trotter, Cecconi, Coiti. Trotter et Cecconi. — Ki ssii: : liouai'd. 69. Cécidie des feuilles produite par le Dryophanta longiventris (Hartig) PI. XXII, fig. 8. .Via face iidV-rienre d'une fenille sont figurées li'ois cécidies: l'une d'entre elles est |ietite et de teinte ind(''cise ; les deux autres atteignent jusqu'à I2millimèti'es de diamètre; leur teiide est rougeàtreetleui' surface garnie d'une hande ou d'un réseau d'aspérités jaunes (pi. XXII, lig. 8). Ces galles, déjà connues de Malpighi, sont celles de Drijophanfn longi- i'enl7'is, dont l'anatomie a été étudiée par Lacaze-Duthiers (1853), par Hieronymus (I8'.)0) et par Kiistenmacher !l80i). AiiTiuciiK : Frauenfeld, Kircdmer, (liraud. .Mayi-, l'aszlavszky, llieronv- mns. — .Vi.i.KMACNi; : Hartig, Schenck, Schlechtendal, Mayr, Adier, Brischke, Wilms et WesthofT. iMiese, Liehel, KieU'er, Hieronymus. Rubsaamen, Miedel. — 1).\m;\i\I!K : Moller, Hostiiip. — AM;i,i;ïi:nitE : Newman, Mliller, Cameron, Fletcher, Holl'e, Hignell. — Hiaciiun;: Yuu Segvelt. — France: Gadeau de Kerville, Ikdié, Fockeu, Martel, Kulin et -Martel. Kioiïer, Loiselle, L.'mée. .Marchai et ( -hateau. llouard. — Si issE : GALLES DE CYNIPIDES. 239 Brcmi, Uhlmann. — It.vliic : Malpi;4;hi, Trotter, Ikildi-ati, Cecconi, Trotter etCeceoni. — Seruie, Kolimelie : Trotter. — Russie: Kieffer. 70. Cécidie des feuilles produite par VAndricus ostreus (Giraud). PI. XXII, fig 7. Parlant de la cécidie produite par l'insecte qu'il a décrit sous le nom do Yfiurotei'Hs ostreati, Giraud (l8o9, p. 350, n" 1) s'exprime comme il suit : '< Depuis la fin d'août jusqu'au commencement d'octobre, on rencontre cette galle sur Qaercm pcdancidata, sessilifloraei plus rarement sur Q. pichescens : elle est petite, de 2 à 3 millimètres de diamètre, ovoïde ou réniforme, d'un vert pâle ou jaunâtre tigré de taches rouges et fixée à la face inférieure des feuilles sur les côtés de la nervure principale. A son apparition, elle est couverte d'une enveloppe mince, membraneuse, qui se fend bientôt par le milieu et s'écarte comme les deux valves d'une huître pour lui livrer passage. Après la chute, qui a lieu environ trois semaines après, ces valves restent sur place et, par leur rap[)rochement, l'eprésentent assez bien une bourse à f(M-moir. Ces galles sont uniloculaires et ne contiennent ([u"un(^ larve de Neavotefus ; mais le plus souvent elles sont infestées par les St/nerf/tfn et les parasites et l'on trouve alorsjusqu'à trois à quatre larves ensemble. Mr. Hartig, qui a le premier décrit cette galle, n'a pas connu l'insecte qui la produit; il est très rare, quoique la galle soit assez commune. » La figure 7 de la planche XXII montre, à la face inférieure d'une feuille, trois petites galles ellipsoïdales, insérées sur la nervure médiane ; leur surface, jaunâtre, est parsemée de petites taches rouges. On distingue difficilement les valves dont Giraud parle dans sa descrip- tion et qui donnent à cette cécidie un aspect si caractéristique. L'anatomie de la galle de VAndricus ostreus a été étudiée sommairement par Hieronymus (1890) et, avec plus de détails, par Fockeu (1890) et par Kûstenmacher (1894). Autriche : Giraud, Mayr, Pasziavszky, Szépligéti, Hieronymus, Dalla Torre, Tavares. — Allemagne: Hartig. Schtnck, Schlechtendal, Mavr, 240 G. DAHBOUX ET C. HOUARD. AdU'W Wiliiis et W.'slholV. |{i-is(lik.', I.irhrl, KicllVr, llicroiiymus, l{iil)s;iainrii, \\\rdr\. — I»\ni:mai(k : |{()strii|). — AN(;i.i:Ti;itni: : Miillci-, Filch, Flclchcr, Kohc, Caiiicroii. — |{i;i.Mnii;: N'aii Sc-vclt. — FiiANci; : Van Segvclt, Gadeau do Kerville, Fockeu, llioi-onyiiuis, Martel, KiellVr, Lt'inéo, llouard. — Suisse: Brcmi, SchnctzIiM'. — Itaiji: : Massalongo, Trollcr, Stefani, Baldrali, C-i'ccoiii. (".orti Jlozzi. — I'uuticai. : Tavaics. — PfiMNsiLE DES Balkans : Trullcr. — llissii: : llouard. — Asie Minelue : Hidisaamcii, TroltcM". 71. Cécidie des feuilles produite par le Dryophanta agama (Hartig). PI. XXII, flg. 9, 10. La n'cidic du D/\ijo/i/ia/itn Ofiaiiia, (|ui siôi^c à la l'ace iulÏM'icurc des fouilles de Quercus pedancu/afa ei sessiliflora, s'implante sur une ueivure à la(|uelle elle est rattachée par un point seulement. La ;;alle a la l'orme d"uu ovoïde don! le plus petit diamèlre, jx'rjxMuliculaire à la sui'lace du limbe, peut atteiudi'e i millimètres de longueur. File est d'aboi'd blanc jaun;\tre. ])lus tard dini brun rougeàtre, avec parfois de petites taches rouges. Sa surface peut être lisse ou parsemée de minimes vei-rues. ou enfin ridée. Les galles ligurées ici (pi. \.\ll, iig. '.), Kl) soni subsphériques, et leur surface, comme chillbunée, es! leinb'e de jaune et surtout de rouge. L'anatomie de la galle du Dri/ojj/ifi/i/d tt(/tt//i(i a été étudiée sommai- rement par Kûstenmacher (1894^. AuTiticiii; : Kirclmer. (iiraud, .Mayr. Waclitl, l'aszIavszUy, Szépligéti, Dalla Torre,Tavares. — Allemagne : Hartig, Ueinhard, Sehenck, Schlech- tendal, Mayr, Brischke, Friese, Liebel, KielVer, llieronymus, Bubsaameii, Biedel. — Belui^le : Van Segvelt. — Am;i.i:ti;iiuk : Millier, (^auKM'on. — FiiANCE : Béaumur, Van Segvelt, Martel, Lemée, llouard. — INiutical: Tavares. — Suisse: Uhhnann. — Italie : C.oi-ti. — Asii: Mineike : Bubsaa- men. GALLES DE CYNIPIDES. 241 72. Cécidie des feuilles produite par le Dryophanta divisa Hartig). PI. XX, flg. 7. La galle du Dryophanta divisa, déjà connue de Réaumur, qui en a donné un bon dessin, afait l'objetdes rechei'chesanatomiquesde la partde Lacaze- Duthiers (1853), de Ilieronymus (1890), de Fockeu (1890) et de Kusten- macher (1894). Son auteur a été décrit par Hartig. La cécidie affecte la forme d'un sphéroïde présentant un aplatissement marqué au\ deux pôles; elle aune surface brillante, généralement lisse, parfois marquée de petites verrues; sa teinte est jaunâtre ou brunâtre, souvent mêlée de rouge; enfin son plus grand diamètre ne dépasse guère? millimètres. Les cécidies figurées ici (pi. XX, fig. 7) sont à peu près sphériques, de teinte marron avec de Unes ponctuations plus soudures. Autriche : Kirchner, Giraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligéti, Dalla Torre. — Allemagne: Hartig, Schenck, Mayr, Adler, Wilms etWesthoff, Brischke, Liebel, Kieffer, Rûbsaamen, Hieronymus, Riedel. — Dane- mark : Rostrup. — Hollande : Beijerinck. — Relgique : Van Segvelt, Vandevelde. — Angleterre : Cameron, Millier, Trail, Fletcher, Rolfe. — France: Van Segvelt, Gadeau de Iverville, Fockeu, Balle, Martel, Loiselle, Marchai et Château, Houard. — Espagne : Trotter. — Portugal: Trotter, Tavares. — Suisse: Bremi, Uhlmann. — Italie : Misciattelli, Stefani, Trotter, Cecconi, Corti. — Serbie: Trotter. 73. Cécidie des feuilles produite par un Cynipide. PI. XXII, flg. 4, 5, 6 A la face inférieure d'une feuille de Chêne à lobes très découpés sont figurées dix petites cécidies (pi. XXH, fig. 4), dont le diamètre ne dépasse pas 4°"°, 5, de teinte marron clair; leur surface est ornée de nombreux petits mamelons très apparents. Deux dessins (fig. 5 et 6), placés à droite de la l'euille, représentent, sous un assez fort grossissement, l'un une cécidie vue de face et l'autre une cécidie vue de profil. Ces deux dessins sont évidemment destinés à bien mettre en évidence le mode d'insertion delà galle sur la nervure; celle-ci est comme enserrée entre Nouvelles Archives du Muséum, 4« série. — IX. <^1 242 G. DAHBnilX KT G. HOUAUD. (l('ii\ hntiri'clols, sur un<^ longucui' à |)('U prt's <''i;aIo à collo do la c('!ridio. El) bas (le la rciiilli" (|iii iiorfc ces dessins, Ciii-aud a inscrit l'annotation suivante: ■< Ci.ille de (' ijniits dislnlui II. ... Il nous est impossible d'ad- iiicltn- lalliibution ainsi l'aile, el voici pourquoi: 1° la galle de Dryo- jihiinlti disliclid llartig est (b'crile coinme lisse ; or nous voyons très nellciiienl ici un i;rand iK.iid.rr .1,' petits tiiheiviiirs ; J ih'sl dit dans l.'> dcsrriplioiis (pie la (•('•cidi." du IK dixlnhd a smi sdiiiinc! In.iKpH'. on raildeiiiciil eidniic.', avec une Ires petite vernie au ceiiln' ; l'icii de pareil ne peut être obsei'vé sur les galles ligurées par Strohmayer ; ;{" b's céci- dologues sont d'accord pour dire cpie la galle du I). (listirha s'insère par un point seulement sur la nervure; aiiciiii d'eux ne l'ait mention de la disposilionciirieuse, si bien mise en (■videmi' |iar les deux dessins placés à droite de la l'eiiille de «'.lièiie. Nous croyons donc (pi'il s'a-it ici (rime (•('cidie iioiiV(dle, (pli n'a plus ('li'" revue depuis r('po(pie on (iiraiid la recueillit el la lit dessiiiei'. AiTiiM.iii:: (liraiid. 74. Cécidie des feuilles produite par le Neuroteriis lœviusculus Schenck. PI. XX, flg. 11, 12. A la face infôrieure d'une bniille (pi. .\.\, lig. I 1), sont représentées, à droite de la nervure médiane, vingt-quatre cecidies qui sont bien celles du Neurotet'us lœvhisculus, malgré l'annotation deGiraudles attribuantau .y. lentieularis. Chacune des cecidies est creusée en forme de coupe peu prolonde. el le centre de la dépression à la face supérieure est occupé par un miicidii parlaitemeiit visible sur toutes les galles figurées. On voit aussi sur (dia(pie (•(■cidie de gros poils ('toiles garnissant la surface. I'ik* de ces galles est encore dessiné(>, isolée (lig. 12), sous un grossissement de 4 diamètres environ, ce qui permet de mieux voir le mucron central et lesjjoils. L'anatomie des cecidies du Xciirolcrus Icevhixculus a été étudiée par Kockeu MS90) et Kiisleiimacher (1801j. AiTiuciiE : (liraiid, W'aclill, l'aszlavszky, lîorbâs, llieronymus, Palla GALLES DE CYNIPIDES. 243 ïorro, Szépligéti. — Allemagne : Schenck, Schlechtcndal, ÏMayr, Adler, Liebel, Kiefï'er, Hieronymus, Riibsaamen, Riedel. — Danemark : Rostrup. — Relgique : Van Segvelt. — Angleterre : Fitch, Ormerod, Cameron. — France: Malhranche, Gadcau de Kerville, Rallé, Fockeu, Hieronymus, Martel, Kieffer, Loiselle, Lemée, Marchai et Château, Houard. — Espagne: Trotter. — Suisse: Hieronymus. — Italie: Massalongo, Stefani, Trotter, Raldrati, Cecconi. — Asie Mineure : Trotter. 75. Cécidie des feuilles produite par le Neuroterus lenticularis Olivier). PI. XX, fig. 8, 9, 10. A la lace iiil'érieure di' la même l'euillc qui porte les cécidies du Npk- roteriis Lw'uisciilus [\\\. XX, lig. 8), on aperçoit, à gauche de la nervure médiane, 6 exemplaires de la galle du Neuroterus lenticularis ; leur teinte est rouge-marron. A côte de la feuille de Chêne, un petit dessin (fig. 9) représente cette même cécidie un peu grossie ; on y voit nettement les poils étoiles qui ornent, comme on sait, la surface supérieure, conique de ces cécidies. L'autre dessin (fig. 10) est celui d'une galle qui ne peut être rapportée avec certitude à Taction du même cécidozoaire. Nous connaissons la constitution anatomique des galles du Newoterm lenticularis par les recherches de Hieronymus (1890), de Fockeu (1890), de Massalongo (1893), de Kûstenmacher (1894) et de Kiister (1902). Le développement a été suivi avec beaucoup de soin par Reije- rinck(l882j. Autriche :Kirchner,Giraud, Mayr, Paszlavszky, DallaTorre, Tavares. — Allem.vgne : llartig, Ratzeburg, Schenck, Schlechtendal, Mayr, Adler, Wilms et Westhofl', Rrischke, Liel)el, Kieffer, F. Lôw, Hieronymus, Riibsaamen, Riedel. — Danemark: Rostrup. — Suède: Pihl. — Hollande: Reijerinck, Ritzema-Ros. — Relgique : Van Segvelt. — Angletehhe : Marshall, Trail, Millier, Fitch, Cameron, Rolfe, Rignell. — France : Réaumur, Olivier, Royer de Fonscolombe, Lichtenstein, Le Rreton, Malbranche, Van Segvelt, Gadeau de Kerville, Duchemin, Rallé, Fockeu, Hieronymus, Martel, Kuhn et Martel, Kieffer, P. Marchai, Loiselle, 244 G. UAHBorX KT C. IKIUARD. |jMm-c. .M;iivlial <•! Clialc-iii. I>,iiImui\. Ih.iiard. — Espagne : Cala. — Siissi:: hmiii. Ililinaiiii. S,liiM.|/|,.r. — Itm.ii: : .Mal|iii;lii, Licopoli. Massalon^o. .M iMialldli. Sldaiii. Ti'dllcr. ('.<■<•(•(. ni. |{i-zzi. IJaklrali, Corli, Cozzi, Trollci' cl Cr, cnni. — I»kmnsllk im.s Uai.kan- : Trollci'. — Rlssie : HiibsaanHMi, llouard. — Asie Minelue : Ti'()tt(M\ 76. Cécidie des feuilles produite par le Neuroterus numismalis Olivier). PI. XVI. flg. 2, 3, 4. ('■'h'-'iikI, par une iMilf inaiiiiscfili' (liacf'c au-dessous du dessin do Siroinnayei'. alliilnie au \ri/,'o/rrNs lp,,lir„hnis les {galles fii;iirées à la iMce iuleiieiire .Il leuille i|,|. \\ j. li-. 2 . Ces cécidics. ail iioiiilire d'une vini;!aiiie. [in-senlcul lous les caraclères de la i;a!le du \ri/r(ifr/Ns liniiiis/iKlIis. l'illes son! couvefles de poils lililoiines. à ('clal soyeux. ai.|.li(|ués. rayounaut à parlir des liords d nue de|.iessi(ui ceulrale de la face su|jérioiii't'. Lcs;;alles soid lii'unàlres e| les poils de leiiile niai'i'ou. A coté delà figure piiiicipale. d<'u\ pelils dessins UKUilceiil. sous un grossissement de trois dianièires environ. dv\\\ (•(■cidies isoli'es. don! l'une (fit;-. W) est vue de prolil e( doni laiilre lii;. 'il mouliv sa laee supi'i'ieure. L'aiialoinie de ees i;alles a (Mi' (■liidiée |)ar Lacaze-Duthiers (IHil.'ii, Frank (18S0i, llieronyunis .l,S!l(li, Fockeu (1890), Massalongo flSÎK}) et Kiistenmachei' (1891). Les e(''cidies du Nrurntofus numismalis, coniiiie les précédentes, coniplent parmi li's plus (■oniinuiies i|ui soienl. Altuiche: Kircliner, Ciraud, Mayr. l'aszIavszUy, Dalla 'i'orre, Sz('pli,;;r'li. — Ai.le.macm; : liartii;. Sclienck, Kallenhach. S(dilecliteiidal. Adier. Brischke. Wilnis el WeslIiolV, Liel.el, KielVer. llieron\nius. liulisaanieii. Riedel. — Dankmamk: Hosliaip. — llei,i.\Nin;: Iliizerna-Kos. — Bi:i.(ani i: : Van SegvelC llieroiiymus. \andevelde. — ANU.i.Ti:iii;i; : Curlis. Marshall, Lees, Trail, Miiller, l-lelrher. Ilolfe. CauMM'oii. — JMiANci; : Kéauniiir, Olivier, Malhranclie. \ au Sei;vell. Cad.'an de Kerville. Halle, Fockeu. Marlel, Kieller, Loiselle, Leiiiée, Maiclial el Clialeau, llouard. — GALLES DE CYNIPIDES. 245 P(»utuCtAl: Tavares, Trotter. — Susse: Hreini, Fairmairc, Mayr, Ulilmann, Schnetzler. — Italii: : ^lalpiglii, Licopoli, Massalongo, Peglion, Mis- ciattelli, TrottcM-, Stetaiii, Haldrati, Trotter et Cecconi, (^orti. — Roumélie, MoNTÉNÊGiio : Trotter. — Russie : llouard. 77. Cécidie des feuilles produite par VAndricus iirnseformis Mayr. PI. XXII, flg. 1, 2, 3. (liraïul termine son mémoire de iHl\U en signalant (p. 373, n" C») « nn(> très jolie galle qui est fréquente sur (Ji/rrcas /mhe.scens, pendant le mois de septembre, et dont Malpighi {(f. 0., tig. 22 et? fig. 20, De GaUis) et Réaunmr {Mt'iii. i/is., t. 111. pi. XXXV, iig. C») ont donné d'assez bonnes figures. l*]lle est p(^tite, presque cylindriqu»', quelquefois un peu renlb'e au milieu et l'arement presque ronde. Sa surface est faibleuK'ut cannelée e| s .l.-ssiu > |il. Wl.ti.i;. \ . .Ii's .lijatati.uis s.'|.ar.-es par d.- faild.-s .•tran.^l.Miienls. Ifal.ord v.-rtes. les i;all.'s u.' tard.'ul |.as ;'i pr.'udr.- la t.dide hrun «dair .|ii".ui I.mm' voit ici, leur surface d.uneuranl lisse, luisant.' et .'uii.'r.'inent d.'|M)nrvn.' d.' tout |.oil. Ouol(|uesc()urLcsdonu.'es aual.iun(|ues r.dalivesà c.'siiall.-s sont dui's à Massalongo (I8(K3). Ani;i,:in:: Martin;, (nratul, .Mayr, l»as/lavs/Uy. S/..-|.lii;.di, Dalla Torro, Tavares. — It.u.ik : Massalongo, Misciatt.dii. 'l'roll.'r, ('.ecioni. Trotter et Cecconi. — Fh.v.nce : Vayssière, llouard. 79. cécidie des feuilles produite par le Trigonaspis renuin (Giraudj. PI. XX, flg. 1, 2. Au suj.'t des c.'cidies <"Ui;.'n.lr«''."s par ci' ( Ainpid.', (dr'aud il.s;;«.l. p. 3G2, n" I s.'\|.i'iui.' ainsi: u L.'s galles s.' unudrent l'réquemment, en trèsyrand nonduv. sur iala.'e iidV'rieure des feuilles de Quercus pultescens et plus rarement de Q. scssi/i/fora et peduitnihild e| sont fix.'.-s Ir.'s |.r(''s les unes des autres. I(> long des principal. 's nervures, par un |).Mlicule très court el tr.'s mince. Une seule feuille v\\ |)(irt.' .juehpiefois une ciii- GALLES DE OYNIPIDES. 247 quantaino et mémo davantage. Leur volume égale à peu près celui d'un grain de chènevis, et leur forme, qui n'a rien de bien constant, rappelle plus ou moins celle d'un rein. Elles sont d'abord d'un vert pâle ou jaunâtre et ensuite d'un beau rouge vif, au moins partiellement. Leur substance est charnm^ et de consistance médiocre. L'intérieur ne contient qu'une cellule occupée par la larve dehi B/or/ii/za ; mais très fréquemment cette cellule est divisée par plusieurs cloisons en petits compartiments dont chacun contient une larve de Sijnergus ou de parasite. Ces galles croissent rapidement et ne séjournent que peu de temps sur l'arbre ; elles paraissentau commencement d'octobre et commencent à se détacher vers le milieu du mois ; les plus tardives tomlient au commencement de novembre. Sur la terre, elles conservent longtemps la fraîcheur de leurs couleurs. Au printemps, elles m'ont fourni une grande quantité de St/nergus Klugii Hart., viilgarh Hart., et de Mesopolohus fasciiventris Westw. ; mais le véritable producteur ne s'est montré que plusieurs mois plus tard. 11 est à remarquer que les galles habitées par la Biorhyza prennent une couleur noirâtre et une forme assez régulièrement ovoïde, tandis que celles qui sont occupées par d'autres insectes restent fauves ou rousses et conservent leur forme irrégulière. » L'anatomie de ces cécidies a été étudiée par Hi(>ronymus (1890), Fockeu (1890) et Kûstenmacher (189'4); leur développement par Beije- rinck (1882). Le dessin reproduit ici (pi. XX, fig. Ij représente la face inférieure d'une feuille de Chêne; la plupart des nervures latérales portent des cécidies colorées en rouge foncé. x\. la base de la feuille et sur la nervure médiane (tig. 2), se trouve dessinée une cécidie sphérique de 5 millimètres de diamètre environ, à surface rugueuse. Nous ignorons si cette galle est constituée uniquement par une accumulation de galles du Trigonaspis renwn. Autriche: Kirchner, Giraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligéti. — Alle- magne : Hartig, Schenck, Schlechtendal, Mayr, Adler, Brischke, Wilms et Westhoff, Liebel, Kieifer, .Hieronymus, Rubsaamen, Riedel. — Suède: Thomson. — Danemark : Rostrup. — Hollande: Beijerinck. — Belgique : 248 G. DARBOIIX ET C IIOUAUD. V;m Sc-vll. — AN.ii.LTKiiUi:: Mull.-r, Trail, C.-.iii.Toii. !• Icicli.'i-. Mi-ncU. FiiA.Nc.i; : Kockcii, llicronynius, .M.iilrl. Loiscllc, Lciikm-, Marchai Château, Ilouard. — Siii^si: : Lhlinaiin. — 1tai.ii;: Misciallclli. MrlV Corti. 80. Cécidie des feuilles produite par le Neiiroterus albipes (Schenck;. PI. XIV, fig. 11. Sut' la liMiilIc iiilV'iiciin' (lu r'aiiicaii (|ui porte les deux ('X(Mil|)!aii't'S de la (■(''(■i à la précédente, mais plus vieille et teintée de marron (dair, est aussi tigurée sur le |)etit rameau lal('ral (pii nai( à l'aisselle de la feuille. Ciraud altriluie ces deux productions à un 11 yménopt(''re qu'il aj)p(dle ('///lijis //i/i/a/is. il s'agit en réalité de deux galles de .Xp/nvfffKs a/hipes. (les cécidies, (|ui, le plus souvent, siègent sur les feuilles, |)euvent aussi, comme le fait remarquer Schenck lui-même, se trouver sur le pétiole et raremerd sur les rameaux. Elles sont velues à l'état jeune, mais perdent complètement leur pilosité en mûrissant. D'abord vertes ou d'un vert jaunâtre, elles deviennent |)lus tai'd d'un jaune-mai'ron clair. De très courtes doiHK'es anatond(|ues ont été fournies sur la j;alle du Neuroterus albipes pai- llieronyuius (IS'.IOi (d Kustenmrclier i |S!I1 . Altiuchk : (iiraud, Mayr, Pasziavszky, 'l'i'olter. — .Vi-li-mauM': : Schenck, Schlechtendal, Mayr, Adier, Liebel, Kiell'er, Hiedel. — Suédk : Thom- son. — lIoi.LANDi: : iJeijerinck. — Hel(jK)UE : Van Segvidt. — A.ngletkhhe : l"it(di. Cameron, Fletcher, Bignell. — Khanci: : Cadeau de Kerville, l'o(keu, .Martel, Ilouard. — Si issi. : Uhlmann. — Italu: : Mal|»iglii, 'Iroller. Ualdrati, Cecconi, C.orti. — IViiriKiAi. : 'l'i-otter, 'l'avares. — (jhlce: Trotter. GALLES DE CYNIPIDES. 81. CécJdie des feuilles produite parle Dryophanta verrucosa (Schlechtendal). PI. XIV, flg. 7, 8. Doux feuilles d'un jiniiu» rameau bien vert et al)ondauinieiil garni sont rnni|)lèl(^n)enl dc'forniées (\A. \IV, lig. 7) et portent rharunc* une galle ayant la lornie d'une hallèi'(\ La, partie rétrécie de la eécidic est verdàtre ; les régions élargies, de teinte orangée, sont couvertes de petites glandes jaunes saillantes qui se retrouvent, du reste, sur toute la surface de la cécidie. La longueur de chaque galle atteint 8 millimètres environ. A côté du rameau, un dessin ffig. 8) représente, au grossissement linéaire de 2,5 environ, une cécidie isolée. Les dessins publiés jusqu'ici de cette galle remarquable, due au Dryophanta veiTucosa, sont médiocres et ne donnent qu'une idée tout à fait insuffisante de la cécidie. Ils ne sont d'ailleurs pas comparables entre eux, et le lecteur s'étonnera sans doute de voir attribuer à la même espèce des galles d'apparence aussi diflférentes que celles qui ont été figurées par Adier, dans son travail sur la génération alternante, et par KiefTer dans sa Monographie des Cynipkles. L'anatomie de ces galles a été étudiée par Kûstenmacher (1894). Autriche : (liraud, Mayr, Pasziavszky, Szépligéti. — Allemagne : Schlechtendal, AdIer, Wilms et WesthotT, Kiefler, Hieronymus. — Angleterre : Cameron. — France : Marchai et Château. — Italie : Stefani. 82. Cécidie des feuilles produite par YAndricus curvator Hartig. PI. XII, flg. 7, et PI. XIII, flg. 4, 5. La galle bien connue de VAndricKs nirra/ar, arrondie, également saillante ou à peu près sur les deux faces de la feuille, de couleur verte, est ici représentée sous quelques-uns des aspects qu'elle peut revêtir: sur une feuille isolée (pi. XIII, fig. 4, 5), dont Giraud a eu soin de faire dessiner les deux faces, et sur trois feuilles de l'extrémité d'un jeune rameau (pi. XII, lig. 7). Dans tous les cas, que la cécidie siège sur le milieu du limbe ou sur son bord, la feuille est toujours déformée, tordue ou crispée. Les deux cécidies des figures 4 et 5 (pi. XIII) sont de petite Nouvelles Archives du Muséum, 4« série. — IX. 32 250 G. nARBOUX ET C. HOUARD. taille ; ollos ont empêché le dévelop|)ement en l;irj;eur du limbe et sont restées en contact avec la nervure médiane ; Icui' iliamètre ne dépasse pas .') millimètres. Les autres (fij;. 7, pi. Xili, Ix'aucoup plus volumi- neuses, insérées au voisinaj;(' du iioid ou à la i>ase de la feuille, ont de 9 à 10 millimètres de diamètre Los ^aWcs iV Anthiciis ciirra/o/' ^onl remarquables pailc |i('ii d'cpaisscui' de leur paroi, par les grandes dimensions de la cavit('' ((Milialc et par la présence, à l'intérieur de cette caviti-, (Tune i;allr inici'iic libi'c. Kllrs ont été étudiées au point de vue anatomique pai* Prillieux ( lS7(»j et plus tard par llieronymus (1890), Massalongo (1893) etKustenmacher (1894), bt'aucunp moins i-xplicilcs (bailleurs (pic railleur français. AuTiuciiK : Kircbner, (iiraud, Mayr, Nowicki, Pasziavszky, Dalla Torre, Szépligéti, Tavares. — Ai.lem.ag.ne : llarlig, Reinhard, Schenck, Schlech- tendal, Mayr, Adier, Brischke, ^^'ilms et Westholl", Liebel, Kieller, llieronymus, Hùbsaamen, lleyden, Kiedel. — I).\NEMAitK : Rostrup. — Suède: Thomson. — Hoi.i.witi:: Hitzema-Ros. — Relmiji i; : \'an Segvelt. — Angleterre : Mùller, Kidd, Trail, C-amcron, Ormerod, Fietcher. Roll'e. — Fr.vnce : Réaumur, Goureau, IMillieux, Van Sfgvelt, Gadeau de Kerville, Balle, Fockeu, Martel, Kieller, Loiselle, Lemée, Marchai iH (Ibaleau, Darboux, llouard. -^ Portugal : Tavares, Trotter. — Esi'ac.m: : Trotter. — Suisse : Uhlmann. — Italie : Malpighi, Massalongo, Peglion, Misciattelli, Stcfaiii, Trotter, Bezzi, IJaIdrati, Cecconi, Corti, Trotter et Cecconi. — Russie : Rûbsaamen. — Roumei.ie et Asie Mineure : TrottiM-. 111. — CENTAIREA SCARIOSA L. 83. Cécidie des tiges produite par VAulax scabiosse (Giraud). PI. XXVIII, flg. 6. Giraud (iSii!), p. ;{(i millimètres de diamètre transversal ; la surface de ce renflement porte des stries longitudinales bien accusées. L'insertion d'une feuille sur le côté vient seule altérer quelque peu la régularité de la forme de la cécidie. Mayr (1876) a donné quelques brèves indications sur l'anatomie de cette galle, qui contient des coques internes, dures, ovoïdes, de 4 ou .") millimètres de diamètre, noyées dans une moelle jaune. Autriche : Giraud, Mayr, Szépligéti.. — Allemagne : Schenck, Fôrster, Riedel, Thomas. — Frange : Martel, Houard. IV. — HIERACILM MURORUM L. et H. SABAUDUM L. 84 Cécidie des tiges produite par VAulax hieracii (Bouché). PL XXIV, fig. 1, 2. Sous les deux dessins reproduits ici, Giraud a mis cette simple annotation : Aulax hieracii L., sans donner aucune indication sur les espèces d'Épervièrc qui lui avaient fourni ces deux galles assez différentes (1). La figure 1 (pi. XMV) représente la souche courte, trapue, teintée de (1) La détermination de ces deux jilantes nous a élé confiiniée par le savant direfleur du Jardin botanique de Vienne, M. le chevalier von Wettstein, auquel nous adressons nos sincères remercîments. 252 G. DAKBOUX KT C. IIOIAKI). in.iiidii, (II' VHniiiriinii iininninii ; celle sdiirlie [Kii-le riii(| leiiilles |);il'seiii('i's (le |M.i Is lil.Mics. La |ir('seiice des |iai'a>il es (lelniliie l'illllores- ceiice, (|iii resie ((iiiile. el di-lennilie la luiiiial ion (ruii t;r<>s [•eiilleiiienl allongé, c.loié en \erl l'I en rose e| enii\eil (l'un leiili-ai^e ('pais de |()iii;s poils Maiics hvs seiT("s. La limii'e l iiKiidre sur la li,i;e de \' liindi'iinii sdhaiidniii un j;r(is reidle id alliini;('. as\nii'lri(|ue ni (l('vel(»|)|)é, enlièremenl i;lal)r(' et doid la sni'lace |ir('senle de lai'i;es |da(|ues sidx'reuses. On ((Hinail. à Ihenic aciiielle. près de vini;l espèces iV IlicnuiiiDi parasilees par V Anhti- liicidcii. DiMioinhrcux. n'iiseii^iicmenlssai- le dévcloppenieni el la slrnclnre de CCS f;all(>s multiloculaires se ti'ouvcnt dans les Iravaux de Sonlieii'an el Mussat (I8;i:}) cl siirh.nl dans ceux de Beijeriiick ( 1 SS2 u de Skiv.ipiclz (lî)OO) ctdcllouard I l'.lOiti. AiTiiicin. : Ciiraud, ALayi-, l'asziavszUy, Lètw, Szi'piiiiéli, Miermi\ mus, Ualla 'rori'c. — Ai.i.KMAdNi: : IJoiichc, llarlii;. Iteinhard, Sclien(d<, Mayr, Fôrstcr, IJrischkc, Wilins cl Weslhoir, Lichcl, KicIVci-, llicronynius, Riibsaamen, KicdcL — Danemauk : Roslrup. — Slèdic : Liiinc, Thomson. — Hollande : Hcijeriiick. — AN(a.i;Ti;iîiiK : Hardy, Inchbald, Marshall, Uriggs, Cameron, lîij:,ncll, Trail, C.ounokL — I'ha.nci-: : Souhoiran et Mussat, Lhomnie, l'erris, Licnry. Cadeau de Kerville, Halle, Fockeu, Marlel. Kicllcr, llouard, Marchai clClialeau. — l'einicu, : Tavares. — Itmii: : Massaloni;o, 'l'roller, Ijaidrali, Corti. V. _ PUTENTILLA HEPTAiNS L. 85. Cécidie des tiges produite par le Xestophanes potentillœ Retzius). PI. XXV, ng. 1. Le dessin, exécute par Slrcdiniayer sur les indications de (iii'aud (pL XXV, fig. 1), reprcscnle un pied de l'alnililhi rcplans. doid les shdous et les pétioles foliaires |)orlent les cécidics bien connues dues au Xcfttojihanps jnitrnlillu'. sous les divers aspects (|u'elles [XMivenl reviMir à Télal un"ir. Seules les portions de la piaule portant les i^alles e| les i;alles GALLES DE CYNIPIDES. 253 elles-mêmes sont teintées; le i'est(> du dessin est simplement indiqué au trait. Sous sa forme la plus simple, cette cécidie est un petit renilement arrondi, nettement délimité, dont le diamètre varie de 2 à 6 millimètres ; mais le plus souvent l'insecte répète sa piqûre à de faibles intervalles sur un même organe de la plante, et les cécidies qui se développent alors arrivent à former, par coalescence, des amas plus ou moins réguliers dont la longueur peut atteindre 50 millimètres et doiil le diamètre varii; de 10 à lî) millimètres. Au mois de juillet, les galles sont petites, colorées en vert comme l'organe dont elles dérivent; elles prennent assez rapide- ment une teinte d'un brun-marron; en même temps elles grossissent et, leur écorce éclatant, il se forme à leur surface des crevasses longitudi- nales. Mayr (1.S76) est, pensons-nous, le premier auteur qui ait étudié d'un peu près la structure de ces galles. Ilieronymus(1890), Massalongo (1893) et Fockeu (1901) ont, eux aussi, donné un aperçu de l'anatomie de ces cécidies. L'étude complète du développement et de la structure de la galle a été faite par Houard (1903). Autriche : Kirchner, Giraud, Mayr, Kaltenbach, Szépligéti. — Allemagne : Hartig, Brischke, Schencjc, Fôrster, Kaltenbach, Wilms et Westhoff, Liebel, Kieffer, Hieronymus, Thomas. — Danemark : Rostrup. — SuÈOE : Linné, Thomson. — Angleterre : Curtis, Marshall, Briggs, Fitch, Cameron, Connold. — France : Gadeau de Kerville, Balle, Fockeu, Kieffer, P. Marchai, Ilouard, Marchai et Château. — Italie: Massalongo, Baldrati. VF — ROSA SPINOSISSIMA L. 86. Cécidie produite par le Rhodites spinosissimse Giraud. PI. XXV, flg. 2. 0 Gette galle se rencontre assez fréquemment sur les feuilles, les fruits et même les tiges de Bosa pimpinel/ifblia Lam. var. spinosissima L. ; elle (?st plus rare sur les feuilles de Rosa canina. Son volume et sa forme sont extrêmement variables. Les plus petites ont tout au plus la grosseur 234 G. DARBOUX ET C. HOUARD. (riinc |)ilult' : crllcs (lui si('i;ciil sur Irs lii;i's sdiil (iiiliiiaiiTiinMil dans ce cas, et leur sui'Iacc est plus ou iiKiiiis couvitIc de [iclilcs ciiinrs counnc les tiges elles-mèinrs. Sur les rruillcs cl les l'iiiils. elles S(Uil |)l'es(|ue lisses, vai'it'es. h \'r[u\ Ir.iis. di' ((udeuis verles, roses ou rouf;cs, (luelijuei'ois (lu vcduuie d'iiue oli\c el uK'uie un peu au d(d;i. Il y eu a de spiiériques, d'ovalaircs, de réuirornies el euliu de lii;iir<'s haroijues, couHue ledit lléauuuir. l'allés si«"'^entsur le peliole, la uervure jiriucipale ou sur un |)oiul (|ue|cou(|ue des l'euilles, el loul le |)lus souveul saillie des (leux coli-s. (".(dles i|ui uaisseul sur les s('|»ales du calice soûl ordiuaii'e- uu'ul les plus i;r()sses et les |)lus irréi;ulières. Daus (pMd(|ues cas rar(!S, elles s'iuiplanlent sur le ventre du cynorrhodou. Leur suhslauce est spongieuse, |)lul(H (jue semi-ligneuse, et cède facilenienl à la lauie du couteau, même à Tétat desséché, ce (|ni n'a pas lieu pour la galle du H. rosii'. L'intérieur renferme un nombre variable de cavités séparées par des cloisons (-paisses. On trouve celle es|)èce, d('s la lin de mai ius(prau mois (Taord, à divcn-s d(>grés de dévcdoppemeul . Les plus pn'coces se tlétrisseul eu juillet el entraiueul la (diiile prf'Uialuri'e des l'euilles (|ui les portt'ul ; c(dles des tiges ne se (b'-tachent pas. Les mu's el les autres soûl habitées par le même insecte, (jui (M1 sort vers les premiers beaux jiuirs du printemps suivant. Oidre i\r nombreux |)arasites appartenant aux genres i'(il/iiii(uii(\ Etftjjtoina, /iii/)e////iis, Enhijihiis^ etc., ces galles l'ouriiissent encore un insecte (pii a l)eaucou|) de l'esseniblance avec uoli'c //. spi/Kisissi/itH', mais (pii en est gén('ri(piemeut bien distinct : (•"est \'At//a.j- raitiiur de Mr. Hartig, regardé à tort parcetauteur connue leur véritable |)ro(lucteur. " dette description, empruntée au travail de (liraud (18.")!l. p. I{(17. n"2), donne une idi'c li("'s nette de la forme des (•(■cidies dues au Hhodites sj)i/njs/s.si//hr ou, p(Mir palier plus exactenn'ut, des Formes que revêtent cei'taines de ces galles. Le dessin repi-oduit ici pi. X.W . lig. 2) montre im petit rameau de Rosa spi/insissi//Ni portant sur (pnd(pM's b)lioles les grosses galles charnues et roses du liliodiirs. Le rameau se termine par une fhmr nmnie d'une grosse cécidie à surface teinte de jaune et de rouge et piquée de petits points l'ouges. GAr.LES DE CYNIPIDES 2S5 L'étude anatomique des galles du RhodUes spinosissimœ a été faite sommairement par Uieronymus (1890), Massalongo (1893) et Kiisten- macher (1894). Autriche : Gii'aud, Mayr, Paszlavszky, Uieronymus, Szépligéti, Dalla Terre, Tavares. — AhLi-MAiiM-: : Hartig, Schenck, Schlechtendal, Brischke, Liebel, KielVer, Uieronymus, Riibsaamen, Riedel. — Danemark: Rostrup. — A.NCLETEHHE ! Millier, Cameron, Connold. — Frange : Réaumur, Vallot, Balle, Fockeu, Giard, Martel, Lucet, Marchai et Château, Houard. — Espagne : Gâta. — Italie : Massalongo, Misciat- telli, Rezzi, Trotter, Cecconi, Gorti. — Monténégro : Trotter. — Russie : Riibsaamen. VU. - RUSA CANIN A L. 87. Gécidie produite par le Rhodites rosarum Giraud. PI. XXIV, fig. 3, 4. Le dessin en couleurs (pi. XXIV, fig. 3) représente une feuille de Rosa canina portant à la face inférieure de trois folioles trois des galles si curieuses, dues au Rhodites l'osarurn^ constituées par une masse principale sphérique munie de petites pointes colorées en vert ; l'une d'entre elles, plus âgée, est vivement teintée en jaune et en rouge. A côté du dessin principal, un autre petit dessin (fig. 4), également en couleurs, montre la face inférieure d'une galle où l'on distingue avec netteté le petit pédicelle qui relie la galle à la foliole. Giraud (1859, p. 366, n° 1) donne de cette cécidie la description suivante : « Elle est généralement un peu plus forte que celle de R. eglanteriœ ^ un peu comprimée en dessus et armée de plusieurs élévations coniques en forme de petites cornes, à base large, se confondant insensiblement avec le reste de la substance. Le nombre de ces cornes et leur disposition sont très variables. Dans les formes lesplus régulières, elles sont circulairement rangées, au nombre de cinq ou six, autour de la partie la plus renflée de la galle ; dans d'autres cas, elles sont placées sans ordre, et quelquefois il n'en exist(> qu'une seule. L'intérieur ne contient qu'une cavité. Cette jolie galle est, à l'état frais, d'un vert 256 fi. DARBOUX ET C. HOUAHD. tondre, quchiuptois l)liiii(hMln', le plus soiivciil mêlé do rose ou do rouge vit'. Elle ost moins trô(|nonl(' i|mi' I.i ^;iII(> i\v l{. erjlantoriœ et siège, comme elle, sur les feuilles de linsa cniiiiKt \.., /tirensis H., etc. Je lai trouvée aussi sur /{osa raurasica, au jardin botanique de Vienne. On la rencontre pendant unegrande pai-lie de l/'ie, mais elle est plus ahondante au commencenienl de juin, el les plus pn'coces (•(iMiinencenl .. londxT vers le milieu du mois. La sortie de l'inseele n"a eu lieu, chez ii'oi. (pi'an mois d'avril suivant. " ArTiiicin: : (liraud, .Mayr. I'aszlavszk\ . Dalla Toi're, Tavares. — Ali.kmacnk : S( lienck. Sdileclitendal, Mayr, Wilins et Westhofr, Friese, Hieronymus, Uiedel. — Danem.vhk : Rostrup. — AMa,ETF«ij}F. : fîray, Muller, Camoi'ou, C.onnold, Houard. — France : Houard. — Poutliial: Trotter, Tavares. — Iiai.ii; : Malpighi, Massalongo, Cecc .ni. Trotter, HaIdrati.Stefani. 88. Cécidie produite par le Rhodites eglanteriœ Hartig. PI. XXIV, flg. 5. La jolie galle du lihodites eglanteriœ, arrondie, à surface entièrement lisse et glabre, do la grosseur d'un pois, est de cell(>s que l'on retrouve dans presque toute l'Europe sur les espèces l(>s plus diverses du genre Rnxa. La figure 'À de la i)lancho \\|\' la représente fixée à la face ini'érieure des folioles, iinpianli'e sur une nervure à laquelle la rattache seul un pédicule très court et très grêle. On la remontre encore, mais bien plus rarement, sur d'autres parties de la plante, stipules, pétioles, rameaux, pétales, ou bien sur une épine et même sur l'un des filaments enchevêtrés qui forment le chevelu de la galle du Rhodites rosœ L., vulgairement connu sous le nom de Bédéguar. Apparue en .juin, la cécidie du Rhodites eglanteria; se détache de son su|)port à l'autonme, el le (Anipidc en sort au printemps suivant. Sectionnée, la galle laisse voir une seule cavité sphériquc très vaste, limitée par une paroi extrêmement mince, dont l'épaisseur est au plus d'un demi-millimètre, tandis (|ue le diamètre de la cécidie varie entre ;} et ."j millimètr(>s. Lacaze-Duthiers (18o3j, llieronynuis (1800), Massalongo (18!)3) et GALLES DE GYNIPIDES- 257 Kiisteiimacher (1894) ont indiqué les caractères histologiques de cette paroi. Autriche : Giraud, Mayr, Paszlavszky, Szépligéti, Dalla Terre, Tavares. — Allemagne : Hartig, Reinhard, Boie, Schenck, Fôrster, Schlecl. endal, Mayr, Brischke, Wilms et Westhoff, Liebel, KiefFer, llieronjmus, Riibsaamen, Riedel. — Danemark: Rostrup. — Suède: fide Ca, ron. — Hollande : Beijerinck. — Belgique : Hieronynius. — Angleterre : Marshall, Mûller, Cameron, Trail,Fitch,Fletcher,Connold. — France : André, de Guerne, Van Segvelt, Gadeau de Kerville, Balle, Fockeii, G. Marchai, Martel, Kieffer, Loiselle, Marchai et Ghateau, Darboux, Houard. — Portugal : Tavares. — Suisse : Appel. — Italie : Malpighi, Gribodo, Magretti, Massalongo, Misciattelli, Gecconi, Stefani, Bezzi, Baldiiiti, Corti. — Monténégro : Trotter. — Russie : Riibsaamen. VHI. — PLANTE INDETERMINEE. 89. Giraud a malheureusement laissé sans aucune indication un dessin que nous repr-oduisons ici (pi. XXV, fig. 3) et qui représente une plante à tige rampante, munie de feuilles allongées, portant sur le rhizome et sur hs racines qui en partent de nombreux renflements vert bleuâtre d'un beau relief. Il ne nous a pas été possible de déterminer cette plante, et nous ne trouvons rien dans la littérature cécidologique qui puisse nous permettre de formuler, même avec doute, une opinion qu<»lconque sur ces cécidies. Nouvelles Archives du Muséum, 4^ série. TABLE SYSTÉMATIQUE DES CYNIPIDES Rhodites : eglanluria' 256 rosaium 255 spiiiosissiriia- 2o3 Xestophanes : l-'-'-'lill''' 2^2 Aulax : <(;il.ios;i' 250 Synophrus : polilus 183 Andricus : a-slivalis 180 albopunclatus 224 amenti 198 autumnalis 205 biirj;uniius 182 callidoma 229 corticis 232 curvator 249 cydonia- 184 focundalor 202 glandium 179 glandulii- 231 globuli..... 223 grossularia; 181 inflator 202 Kirchsbergi 200 liicidus 208 Mayri 201 multiplicalus 184 ostreus 239 lamuli 197 rhizomœ 232 seminalioiii.s 200 serolinus 205 Sieboldi 233 solitarius 230 superfetalionis 196 lestaceipes 23.") Irilineatus 234 urn;cforinis 24.') Cynips : amblycera 217 aries 215 caliciformis 220 calicis 19", caput-tnedusœ 194 conglomerala 220 conifica 21(1 conaria 207 coronaria 210 galcala 216 glulino.sa 221 liartigi 206 liungat'ica 227 KoUaii 228 lignirolu 219 niiti'ata 222 polyccra : 211 polyci'ia vac. siii)t('iTanea 212 polycei"! var. nov 213 linctoiia 228 toz» 225 truncicula 226 Aphelonyx : cerricola 185 Trigonaspis : iiu'gapleia 223 ivnuni 246 synaspis 238 Biorrhiza : apteia 235 pallidn 218 Chilaspis : iiilida 191 Dryocosmus : (M'iiiphilus 189 iieivûsu^ 194 Dryophanta : ii-ama 240 (a)inilcx 246 divisa 241 flosculi 218 folii 236 longivcntiis 238 piibescoiilis 237 vertuf osa 249 Neuroterus : albipes 248 a|iiiliinis 203 baccarum 199 glandiformis 178 laîviusculus 242 lanuginosus 192 lenticuiaiis 243 inacropterus 189 ininutulus 1 92 numismalis 244 saltans 186 TABLE ALPHABÉTIQUE DES CYNIPIDES ,N" Pages PI. [•■is. R-stivalis 3 180 XIX l,:2, :i aijama 71 240 XXll '.•, 10 albipes 80 248 Xl\' M albopiinctatus.. 50 224 XVIIl 3, 1 amblycera 41 217 XVII lO, 11, amenti 21 198 XM 4,5 aprilinus 27 203 XVIII 2 aptera 64 235 XXVll 3,4 aries 38 215 XXVll 8 aittumnalis . . . . 28 205 XI 4,5 baccarum 22 199 XVI 0,7 burgimdiis 5 182 XII 2,3 caliciformis.... 53 226 XXVlll 1,2 calicis 18 195 XV 3 caUidoma 57 229 XVII S,!) caput-meditsae . 17 194 XI 3 cerricoln 9 185 XXVII 7 cerriphilus 12 189 XXIII 10 conglomerata.. 45 220 XV 2 conifica 40 216 XXVIII 9 coriaria 31 207 XXVll 6 cornifex 78 246 XVI 1 coronaria 34 210 XXVll 5 corticis 60 232 XIX 6 curvator 82 249 XU 7 Xlll 4,5 cijdoiiiae 8 184 XVIII (i divisa 72 241 XX 7 eglantcrix 88 256 XXIV 5 fccundalor 26 202 X\' 5 lUncuU 42 218 XVIII 5 folu 66 236 XXI 3,4 ijakala 39 216 XXVlll 3 glandiformis. . . 1 178 XII I glandium 2 179 XXIII II glandulœ 59 231 XVII 4,5,6, ylobidi 48 223 XVII 7 glutinosd 46 221 XX 3 N- Pages PI. l'ig. grossulariœ 4 181 Xlll 2 Hartiqi 30 206 XXVll 1,2 hicracii 84 251 XXIV 1,2 hungarica 84 227 XXVll 10 inllator 25 202 XVll 1 . 2 Kirchsbergi 33 209 XVI 10,11 Kollari 55 228 XV 1 Ixviusculus 74 242 XX 11,12 hmuqinobus 15 192 XXIU 1 lenticuluris 75 243 XX 8, 9, 10 tlgnicola 44 219 XV 4 longiventria 69 238 XXII 8 lucidus 32 208 XIV 4, 5 XXVIII 10 macropterm . . . . 11 189 XXVll 9 Mayri 24 201 XVll 3 niegaptera 49 223 XIX 5 minutulus 14 192 XXIU 3,4,5 milrata 47 222 XVI 8,9 muUipUcatus... 7 184 XVIII 1 nervosus 16 194 Xlll 3 7iitida 13 191 .\XIII 2 numismatis 76 244 .XVI 2, 3, 4 ostreus 70 239 XXll 7 pallida 43 218 XIX 4 polilus 6 183 XXVI pnlycem 35 211 XIV 6 XX 4,5,6 polycera var. subterranea . . 36 212 .XIV 1 polycera \&v. n. 37 213 .XIV 9,10 poUntillx 85 252 XXV 1 pubescentis 67 237 XXI 1 ramuli 20 197 Xlll 1 renum 79 246 XX 1,2 rhizomx 61 232 X.XVllI 7 rosarum 87 255 XXIV 3, 4 260 TABLE ALPIlAltKTlUUK DES CYNIPIDES. N" P»Ke, Hl. saltans 10 18fi XXIIl scal'iosx 83 250 XWIll (i seminationis . . . 23 200 XI 1 serotinus 2!1 205 XI 6 Siebolii 62 233 XXVill s spmosissimx. . . 86 233 XXV 2 solitarius ;>8 230 XVI fuperfetalionis . 10 10(1 XIV 0, synaspts 08 238 XXI 2 Pages linctoria 56 228 XI 2 teslaceipes 65 235 XI! 6 trilineatus 63 234 XX\ 111 :; trunckoln 52 226 XWUI 4 toza; 51 225 XXVll H, 12 urruFfurim verrucosa . 77 245 81 249 XXII XIV TABLE DES MATIERES Introduction. Galles sur Quercus Cerris L. Ac. bg. 1 Neurotei'us glandifurmis. 2 Andricus glandium 3 — œstivalis 4 — grossularise 0 — burgundus 6 Synophrus politus 7 Andricus multiplicatus. . 8 — cydoniw 9 Aphelonyx cerricola 10 Neuroterus saltans 11 — macropterus. 12 Dryocosnius cerriphilus. 13 Chilaspis nitida 14 Neuroterus minutulus. . . 15 — lanuginosus. 16 Dryocosnius nervosus. . . 11. — Galles sur Quercus Robur L. (pedunculata, sessiliflora, pubescens Ac.fr. 17 Cynips caput-medusa; — 18 — calicis — 19 Andricus superfetationis. . . Ac. fl. a 20 — ramuli — 21 — amenti — 22 Neuroterus baccarum — 23 Andricus seminationis — 24 - Mayri Ac. ti. 25 - inflator Ac.bg 26 Andricus fecundator — 27 Neuroterus aprilinus — 28 Andricus autumnalis 29 — serotinus — 30 Cynips Hartigi 31 33 Andricus lucidus. . . _ — Kirchsbergi — 34 Cynips coronaria 35 Cynips polycera. . ... - 36 — polycera var. sub- terranea Ac. bg. — polycera var. nov. — aries — galeata — conifica — amblycera ûryophanta flosculi Biorrhiza pallida Cynips lignicola — conglomerata — glutinosa — mitrata Andricus globuli Trigonaspis megaptera. . Andricus albopunctatus. . . Cynips tozœ — truncicola — caliciformis — hungarica — Kollari — tinctoria Andricus callidoma — solitarius — glandulœ — corticis — rhizoma; — Sieboldi — trilineatus iorrhiza aptera. le. 65 Andi'icus testaceipes . Dryophanta folii. — pubescentis . Trigonaspis synaspis.... Dryophanta longiventris. Andricus ostreus Dryophanta agama — divisa Cynipide Neuroterus lœviusculus.. — lenticularis. . Neuroterus numismalis.. Andricus urnaiformis. . .. Dryophanta cornifex.... Trigonaspis renum 213 215 216 216 217 224 225 226 227 229 230 231 232 232 233 234 235 235 236 237 238 238 239 240 241 241 242 243 244 245 246 246 262 TABLE DKS PI. fe. 80 Neurolerus albipes 248 — 81 Dryophanla verrucosa 240 — 82 Andrirus curvalnr 2V'.i III. — Galles sw Centaurea Scabiosa L. PI. li. 83 Aulax siabiosii' 250 l\'. — Galles sur Hieracium murorura !.. el H. Sabaudum !.. PI. li. 84 Aulax hieiarii 2.')l \. — Galles sur Potentilla reptans !.. PI. li. 85 XeslopharR'> |M,l.Milill,r.... o;,o \'l. — Galles sur Rosa spinosissima L. PI. le. 8t') Rhoditi'S spinosissima- 253 Vil. — Galles sur Rosa canina L. PI. U\ 87 Rhodiles rosaïutii 255 — 88 — L'glaniL'ri.r 2:.r, Mil. — Galles sur une plante indéterminée. PI. ra. 89 AutL'Ui- inconnu 257 Table syslémalique des Cynipides 259 l'aille alphabéliiiuf des Cynipides 260 Phiticlic WIV, lii;. 5, lire Rhodites ei/lanlerise au lieu de lilindites eleganterix. TABLE DES MATIERES CONTENUES DANS LE NEUVIÈME VOLUME DE LA OUATRIKME SKRIE Étude miiiéralogique des produits silicates de l'éruption du Vésuve (avril 1000) (Con- séquences à en tirer à un point de vue général), par M. A. Lacroix 1 Galles de Cynipides. — Recueil de figures originales exécutées sous la direction de feu le D"" Jules Giraud, avec un texte par MM. G. Darboux et C. Houard 173 TABLE DES PLANCHES I. — I.oncittéphritps de Téniption du Vésuve 19Û(î. II. — Leiicittéphrites. Blocs rejetés pai l'ériiplion du Vésuve 1900. III. — Leucitléphrites contenant du verre. Blocs de l'éruption du Vésuv 1906. I\. — Leucitléphrites niétamorpliisées, lejetées par l'éruption du Vésuve 1906. V. — Leucitléphrites intactes ou métamorphisées. Blocs de l'éruption du . ésuve 190(5. VI. — Leuciltéphrites métamorphisées. Blocs de l'éruption du Vésuve 190(). Vil. — Sonunaïtes de la Somma. VIII. — Hoches à orthose de la Somma. I\. — Hoches à leucite endoniorphes de la Somma. X. — Roches de la Somma. XI. — Andricus seminationis. — A. autuniiialis. — A. serotiiius. — Cynips tinctoria. — C. caput-medusa?. XII. — .Neurolerus glandiformis. — Andricus hurgundus. — .\. anienti. — A. testa- ceipes ou A. Irilineatus. — A. curvator. XIII. — Andricus ramuli. — A. grossulariae. — A. curvator. — Dryocosmus nervosus. XIV. — Cynips polycera var. subterranea. — C. polycera. — Andricus superfetationis. — A. lucidus. — Dryophanta verrucosa. — Neuroterus albipes. XV. — Cynips Kollari. — G. conglomeratu. — C. calicis. — C. lignicola. — Andricus l'ecundator. XVI. — Dryophanta cornifex. — Neuroterus numismalis. — .\. haccaruni. — .Vndricus solitarius. — A. Kirchsbergi. — Cynips mitrata. XVII. — Andricus inflator. — A. Mayri. — A. glandula-. — A. glohuli. — A. callidoma. — Cynips amblycera. XVIII. — Andricus multiplicatus. — A. albopunctatus. — A. cydonia\ — Nfuroterus aprilinus. — Dryophanta flosculi. XIX. — Andricus œstivalis. — A. corlicis. — Biorrlii/a pallida. — Trigonaspis mogaptera. .XX. — Trigonaspis renum. — Cynips glutinosa. — C. polycera. — Dryophanta divisa. — Neuroterus lenticularis. — N. lœviusculus. XXI. — ? Dryophanta pubescentis. — D. folii. — Trigonaspis synaspis. XXII. — Andricus urnœformis. — A. ostreus. — Dryophanta longivcntris. — D. agama. — Cynipide. XXIII. — .Neuroterus lanuginosus. — N. minutulus. — N. saltans. — Chilaspis nitida. — Dryocosmus cerriphihis. — Andricus glandium. XXIV. — Aulax hieracii. — Hhodites rosarum. — H. eglanteria>. XXV. — Xestophanes potentilla;. — Rhodites spinosissima". — Cynipide. XXVI. — Galles du Synophrus politus. XXVII. — Cynips Hartigi. — C. coronaria. — C. coriaria. — C. aries. — C. hungarica. — C. tozee. — Biorriiiza aptera. — Aphelonyx cerricola. — Neuroterus macropterus. XXVIII. — Cynips caliciformis. — C. galeata. — C. truncicola. — C. conifica. — Andricus Irilineatus. — A. rhizomae. — A. Sieboldi. — A. lucidus. — Aulax scabios». 9578-06 . — Conocii.. Inipnmene Ed. Cntrt Nouvelles Archives du Muséum 4? Série. Mémoires T. IX. PI ,-/ 6"r /ÙM Br. 4^Sî Mémoires T.IX, PI. 12. 1, Neurotenis glandiformis Giraud. _2,3, Andricus burgundus Giraud 4, 5,Andricus amenti Giraud. _ 6, Andricus testaceipes Hartig ou A.trilineatus Hartig 7, Andricus curvator Hartig. JHasson ei C". £dii. Farù. Mémoi grossulariœ Giraud. _ 3, Dryocosmus nervosus Giraiid. >:us curvator Kartig. Nouvelles Archives du Muséum 4* Sç Mémoires T.IX. P1.14. - 'y 1, (/ynips polycera Giraud var subterrariea Gir. _ 2,3, Andncus superfetationis Paszi . 4 S, Andncus lucidus Hartig_ 6, Cynips polycera Giraud, ^ 7 8 DrvoDhanla verrucosa Schl 9,10, ? Cynips polycera Giraud var _ ll,Neuroter . ii'Tick .^laswn ef. C''. £diL Paru. les Archi $^^^^\j/fC 1, Cynips Kollari Hartig. _ 2, Cynips conglomerata Giraud. i[.'5 calicis Burgsd. _ 4, Cynips lignicola Hartig._ 5, Andricus fecundator Hartig. ~AlT: ^ ^ 12, Andrv A.ndricus glariut 10. IL 12. Cynips .Aliuson e(. O'-'. j6ôàl.. J'arcj. Mémoires T.TX. P1.18. jlicatiis Giraud _ 2, Neuroterus aprilinus Giraiid. Dryophanta flosculi Giraud. _ 5, Andri':\, '7.-c..v^/^^.(5^,^ Nouvelles Archives du Muséum 4" Mémoires T. IX. PI. 19. 12,3, Andncus aestivalis Giraud. _4,Biorrhiza pallida Olivier.- 5jngonaspis megaptera Pau 6, Andricus corticis Hartig. !U...,„ ,./ /:■'■ /;// M, Mémoires T IX. PI. 20. Trigonaspis renum Giraud... 3, Cynips glutinosa Giraud. 'i,b,a Cynips poiycera Giraud...- 7 Dryophanta dr/isa Hartig 8,9,10, V. ^' ' 1112, Neuroterus l^viusculus Schenck. JHasson. et û", £dil, Farù. Non- Méi i Mémoires T. IX. PI. 22. 1, ^, 3, Âiidricus urneeformis Mavr. _ 4, 5.5, Cynipide. 7, Aridncus ostreus Giraud. _ 8, Dryophantalongi : _ 9,10, Dryophanta agama Hartig. ^■Hassan et C'', Ak/ir /^//z.>. Nouvelles Archives du Muséum 4® Série. Mémoires T.IX. P1.23. 1, Neuroterus lanuginosus Giraud._ 2,Chilaspis nitida Giraud. 3,4,5, Neurotems mmutulus Giraud. _ 6,7, 8,9, Neuroterus saltans Giraud._ 10,Dryocosmus r.Rrrinhilus Giraud. 11, Andricus ( Callirhytis) glandium Giraud. ^Masson ei C^', £^dii, Pa, T. IX. PI. 24. ,2,Aulax hieracii Bouché. _3,4,R: 5, Rhodites eleganteriae Hdriiy. basson ei C''. £dit, Farù. Noi. ^s du Mus'^ l.Xestophanes potentill^ Retz,_ 2, Rhodites spmosi ■l'iasson t'/ a" £dil, jPa, Nouvelles Archives duMuséum. 4-? Série. Mémoires T. LX,P1.26. J Giraud dir., Strohm^er pmx Imp L Lafontame, Paris . 1,2, Galle S du Synophrus politus Harti^ .- Wa^on, el C"',Ediù..Pa.r,:s. Nouvelles Archives duMuséum. 4'^SèTie. Mémoires I.1X.P1.22. ,^ J. Garaud dir, StroLma- najerpinx Imp Llafontame.Paris Richard kUi, l,2,Cjmps EartigiHartiô._3,4',Biorrhiza aptera Bosc._ B.Cynips coronana Stefani. 6,Cynips coriana Haimli.^ 7, Aphelonyxcerncola Giraud._8,Cyn]ps ânes M^r. 9,Neiiroterus macropterus Hartiô._10,Cynips KuTiûaricaHartiô._ll,12,Cyiiips tozae Bosc 'Jl4au. SECOND FASCICULE LES GALLES 1 DE CYNllMDES. pai MM. G. Dabuoux et C. Hoi .,„.. - PARIS MASSON ET C", ÉDITEURS LIBRAIRES DE l'aCADBMIE DE MÉDECIN] 120. Boulevard Saint-Germain, en face de l'École de Médecine MASSOIV et C'=, Éditeurs, 120, boulevard Saiut-Germaiu, Paris PUBLIEES PAR MM. LES PROFESSEURS-ADMLNISTRATEURS DE CET ETABLISSEMENT PRINCIPAUX ARTICLES CONTENUS DANS LA TROISIEME SÉRIE 1889-1898 Tome !«'■ : Recherches sur le Cachalot, par MM. G. Pouchet et H. Beauregard. — Recherches sur les Insectes de Patagonie, par MM. Ed. Lebrun, L. Fairmaire et P. Mabille. — Description d'une Tortue lerrt:sLre d'esp('\-e nouvelle, par M. Leo.n Vaillant. Tome II : Méniiiie sur l'organisation et le développement de la Comatule, par M. Edmond Perrier (Fm). — Sur la faune heipélologique de Bornéo et de Palawan, par M. F. Mocquard. — Crustacés du genre Pelo- carcinus, par M. .\Iilne-Edwards. Tome IIX : Monugraphie du genre Chrysosplenium, par M. A. Franchet (Fin). — Monographie du genre Palophiis,par.M.CH. Brongniart. — Insectes recueillis dans l'Indo-Chine, par M. Pavie (2° article) .Coléoptères et Lépidoptères, par MM. Aurivillius, Lesne, Allard, Brongniart et Podjade. — Monographie du genre Euniegalodon, par M. Ch. Brongniart. Tome IV : Recherches sur le Cachalot, par MM. G. PoacHET et H. Beauregard. — Recherches anatomiques sur le Pentaplalarthrus paussoides, par M. A. Raffray. — Lichenes exotici, par M. l'abbé Hue. — Espèces nouvelles ou peu connues de la collection ornithologique du Muséum, par M. E. Oustalet. — Contribution à l'étude de l'alimentation chez les Ophidiens, par M. Léon Vaillant. Tome V : Les anciennes ménageries royales et la ménagerie nationale fondée le 14 brumaire an U (4 novembre 1793), par le 1)'' E.-T.Hamy. — Contribution à l'étude de la faune ichtyologique de Bornéo, par M. Léon Vaillant. — Etude sur les Strophantus de l'herbier du Muséum de Paris, par M. A. Franchet. — Notice sur le Drepanornis Bruijini, Oust., par M. E. Oustalet. Tome ^VI : Catalogue des Oiseaux provenant du voyage de M. Bonvalot et du prince Henri d'Orléans à travers le Turkestan, leThihetet la Chine occidentale, par iil.E. Oustalet (./i)!). — Description d'une nouvelle espèce de Mammifère du genre Crossarchus et considérations sur la répartition géographique îles Crossarques rayés, par M. E. DE Pousargues. — Des Galagos et description d'une nouvelle espèce appartenant à ce groupe, par M. E. de Pousargues (2 planches). — Revision du genre Catalpa, par M. Edouard Bureau. — Etude ipinéralogique de la Lherzolite des Pyrénées et de ses phénomènes de contact, par M. A. Lacroix. Tome VII : Monographie du genre Ceratosoma, par M. A. T. de Rochebrune. — Les Mammifères et les Oiseaux des lies Mariannes, par M. E. Oustalet. — Note sur le Pharomacrus xanthogaster, par M. E. Oustalet. Tome VIII : Vespasien Robin, par le D"' E.-ï. Hamy. — Les Mammifères et les Oiseaux des îles Mariannes, par E. Oustalet [fin]. — Forme nouvelle d'Octopus, par le D'' A.-T. de Rochebrune. — Monographie du genre Synodontis, par M. Léon Vaillant (fin). — Catalogue des Brévipennes, par M. E. Oustalet. Tome IX : Etude sur le botaniste Poiteau, iiar M. Éd. Bureau. — Recherches sur les Balaenides, par MM. H. Beauregard et R. Boulart. — Le Gypse et les minéraux qui l'accompagnent, par M. A. Lacroix. Tome X : William Davisson, par M. E.-T. Hamy. — Les Carex de l'Asie Orientale, par M. A. Franchet {fin). — Le llhinopithèque de la Vallée du haut Mélvong, par MI^. Milne-Euwards et de Pousargues. — Jacaretinga et Alligator de la collection du Muséum, par M. Léon Vaillant. — Lichenes E.'ktra-Eiiropa;:, ab A. -M. Hoe elaborati. — Table générale dk la 3" série. QUATRIÈME SÉRIE 1899-1903 Tome !='■ : Un précurseur de Guy de la Brosse : Jacques (iohory et le Lycium Philosophai de Saint-Marceau- lès-Paris (ISTl-ISTô), par E.-T. Hamy. — Lichenes extra-Europa;i, aib A. -M. Hue elaborati(s!«ite). — Les Oiseaux du Cambodge, du Laos, de l'Aunain et du Tonquin, par M. E. Oustalet. — Contribution à la faune herpétologique de la Basse Californie, par M. F. Mocquard. Tome II : Le père de la Zoologie française : Pierre Gilles, d'Albi, par M. E.-T. Hamy. — La Tortue de Perrault (Testudo indica, Schneider), par M. Léon Vaillant. — Lichenes extra-Europœi,ab A. -M. Hue elaborati {suite). — Conlribution à l'étude de la faune ichtyologique de la Guyane Française et du Contesté franco-brésilien, par M. LÉON Vaillant. — Contribution à l'étude des Annélides Polycheles de la Mer Rouge, par M. C. Gravier. Tome III : Jean Le Roy de La Boissière et Daniel Rabel, par M. E.-T. Hamy. — Lichenes extra-Europaei, ab A. -M. Hue elaborati {fin). — Annélides Polychètes de la mer Rouge, par M. C. Gravier {suite). — (Jiseaux de la Chine occidentale et méridionale, par M. E. Oustalet. ïome IV : Matériaux pour la minéralogie de Madagascar, par M. A. Lacroix. — Révision des Cirrhipèdes appartenant à la collection du Muséum, par M. A. Gruvel. — Ouvrage» et Mémoires de Henri Filhol. Tome ÎT : Les Oiseaux du Cambodge, du Laos, de l'Annam et du Tonkin, par M. E. Oustalet {suite). — Révi- sion des Cirrhipèdes appartenant à la collection du Muséum, par M. A. Guuvel (suite). — Matériaux pour la Minéralogie de Madagascar, par M. A. Lacroix (suite et fin). — Ouvrages et Mémoires de M. P.-P. Dehérain. Tome VI : Les reufs des Onychophores, par M. E-L. Bouvier. — Révision le t. 'Nie cl :tll |,l,lIh'lM'^ llnl^ lr\lr ,-n uni, cl cii c,,lllcm-s 50 Ù: Matières contenues dans eu voliiiiio ; .l/(H('//'/''~ ' 'i ' ' - i" 1, I! i ..-"nr i i Inix > - -it. .I^ |,.nl-ii-. - Cœlentérés allanligues, a-{i\vr posihunic il- \ -i \! i ! , , m |, , r i ii ; h:, '.m .i. l -t n, i, zoologique de Marseille, publiés pai- A. VA'.>ii ..L. i . u: : ; : ,, j, ■:, ■ i, : Ma, ;il - //>,-. par Armand Billard, agrégé de l'L'riiver.silé. ilu. U ui r» .-.uii.i-. o,j .<..(; t.-.. [..n K. Kui.i!:.i.i;. pi ul. ;..-eui ilu zuuli.;:! à l'Université de Lyon. — Céphalopodes, par 11. Fisciieu, eliel des travau.v pratiques Je zoologie ù la Faculté des Sciences de Paris, et L. Joubin, professeur au .Muséum d'Histoire Naturelle. — Hri/ozoaires. par L. Calvet, sous- directeur de la station zoologl(iue de Cette. Expédition antarctique française (1903-1905) s;r« it^Je^/zJ^: LirenïS tifiques. Ouvrage publié sous les auspices du .Nlinistère de l'Inslructioii publicjue, sous la direction df L. JovBiN, professeur au Muséum d'histoire naturelle, FASCICULES Pl'Iil.lÉS : Poissons, par L. Vaillant, I fascicule in-i de 32 ])ages 5 fiv Tuniciers, par Sluiteb, 1 fascicule in-4 de iiO pages, avec a planches hors texte 8 l'r. Mollusques : Nudibranches et Marséniadés, par A. Vayssière, — Céphalopodes, par L. Joubin. — Gastropodes et Pélécypodes, par L. Lamv. — Amphincures, par le D^ Joii Thiele. 1 fascicule in-4 de 90 pages et (i planches hors texte 12 fr. Crustacés : Scliizopodes et décapodes, par 11. Coltièbe. — Isopodes, par IIarbiett Richaiidson. — Amphipodes, par Ed. Chbvbeux. — Copépodes, par A. Qiidob. 1 fascicule de 150 pages, avec li planches hors texte 20 fr. Echinodermes : Stellérides. ophiures et échinides, par R. Koerler. — Holothuries, par C. Vancv. 1 fascicule di- 74 pages, avec (i planches hors texte 12 fi. Ili/droïdes, par A. Billard. 1 fascicule de 20 pages 2 Ir. Botanique : Mousses, par J. Cardot. — Algues, par J. Hakiot. 1 fascicule de 20 pages 2 Ir. ^'ers : .\nnélides polychèles, par Ch. Gravier. — Polyclades et Triclades raaricoles, par P. Uallez. — Némathid- rointhes parasites, par A. Railliet et A. Henbv. 1 fascicule de 118 pages, avec IS planches hors texte.... 22 fr. Arthropodes : Pycnogonides, par K.-L. Bocvier. — Myriapoiles, par H. Brûlemann. — Colleniboles. par Y. Carl. — Coléoptères, par P. Lesne. — Hyménoptères, par R. du Buïsson. — Diptères, par E. Roubaud. — Pedieulinés. .Mal- lophages, Ixodidés, par L.-G. Neum\nn. — Scorpionides, par Eue. Sinon. — Acariens marins, par Trouessart — Acariens terrestres, par i. TR.uiAHiiH. 1 fascicule de 100 pages, avec 3 planches hors texte 10 fr. flmi-PQ plp^nPn■^fl^VP rlp 7(\(\](\CnP par IU.mv Pkrrikr, chargé du cours de zoologie pour le cei- t»OUrS eiemeniaiie ae ZiOOlOgie, tiUcal d'études physiques, chimiques et naturelles (p. c. n.) à la Faculté des Sciences de l'Uiriversité de Paris. Troisième édition entièrement refomtue. i vol. in-8, de 804 pages, avec 721 figures dans le le.xle. Helié toile 10 fr Trnïfp flp (rPnlnoHp P*" ^' '"" ^apparent, membre de l'Institut, professeur à l'École libre de llautes- liaxiC U.C VJCUlUglC^ KHides. Cinquième édition entièrement refondue et considérablement augmentée. 3 vol. gr. iii-s, contenant xvi-2010 pages, avec 883 figures 38 fr. T Pf>n'n