—— —— | Se et Le " ARE Deer ARLe 0 Q DESFORGES. | e r 4 Ê b L 5 + x “ s\ see. sut ‘me relieur, , ; | + Pa RTS ue des Gentils-Hommes ,||| £ | MNT LA ROCHELLE. " 2 | Smithsonian Institution Libraries Purchased from the CULLMAN ENDOWMENT W À k 4 le 7° # GENERA DES INSECTES. M (| ” b ï ‘F à * + # r À ‘ ‘ 4 + #, si PA 11 Ü (1 “ »: u | LL pb Ê AT “ . TE 1} ei À À . l x.“ 17 à à 9% e ' SP. IL i ! 4 « Î (a L 4 v fn HE à #\UX ES j 5 Ve { w ’ * se À À > 3 / j M #% à W a"! k # > M ‘i | ” ei * « 2 LPS doi 5 TN IMPRIMERIE DE TERZUOLO, rue de Vaugirard, n. 44. no GENER À DES INSECTES, OU EXPOSITION DÉTAILLÉE DE TOUS LES CARACTÈRES PROPRES À CHACUN DES GENRES DE CETTE CLASSE D'ANIMAUX ; PAR E, GUÉRIN ET A. PERCHERON, A"° SÉRIE. ORDRES ET FAMILLES. PARIS. MÉQUIGNON-MARVIS PÈRE ET FILS, LIBRAIRES-ÉDITEURS » RUE DU JARDINET, N° 13. À LONDRES. — CHEZ J.-B. BAILLIÈRE, 219 RÉGENT-STREET, as 1835— 1838. \ c RAT OA RAA D ER 2 TE MIANOD A MAS ‘te RS A à F2 | É : 1 # SERRE ee RUMEUR ABLE ARE "PE A RAM EE. DE EUR L : ARE . Fu au MC É ne # Fa ) PRE d VÉLTS CHENE: Cr k ET ER < GENERA DES INSECTES. GENERA DES INSECTES, OÙ EXPOSITION DÉTAILLÉE DE TOUS LES CARACTÈRES PROPRES A CHACUN DES GENRES DE CETTE CLASSE D'ANIMAUX ; PAR E, GUÉRIN ET A. PERCHERON. À" SÉRIE. ORDRES ET FAMILLES. PARIS. MÉQUIGNON-MARVIS PÈRE ET FILS, LIBRAIRES-ÉDITEURS , RUE DU JSARDINET, N° 15. A LONDRES, — CHEZ J,-B. BAILLIÈRE, 219 RÉGENT-STREET. pu 1835— 1538. HAHOARS 4 PET UNS PEPETEN CIE DR GENERA DES INSECTES. GENERA DES INSECTES, OU EXPOSITION DÉTAILLÉE DE TOUS LES CARACTÈRES PROPRES A CHACUN DES GENRES DE CETTE CLASSE D'ANIMAUX ; PAR E. GUÉRIN ET A. PERCHERON. PARIS. MÉQUIGNON - MARVIS PÈRE ET FILS, LIBRAIRES-ÉDITEURS » RUE DU JARDINET, N° 15. A LONDRES. — CHEZ J.-B. BAILLIÈRE, 219 RÉGENT-STREET. me 1835. Mise sir dm lins st AVERTISSEMENT. Lorsque l’éditeur de cet ouvrage en publia le pro- spectus, il expliqua clairement que le but de notre tra- vail n’était pas de donner un GENERA suivi, d’après une méthode quelconque, mais bien de donner indisiinc- tement de tous les genres pêle-mêle, sans nous astrein- dre à aucune liaison entre eux, en ayant soin toutefois que chaque ordre füt représenté dans chaque livrai- son; cependant plusieurs demandes ont été faites pour savoir combien nous aurions de volumes, etqueile méthode nous comptions admettre : quant à la pre- mière des questions ,ilest impossible d'y répondre, à cause de la quantité de genres que l’on crée journel- lement, et qu’il faut au moins examiner avant de sa- voir s'ils seront admis; quant à la seconde, voilà, pour concilier toutes les exigences, comment nous comp- tons dorénavant procéder : la première livraison peut être considérée comme type d'ordres, nous ne donne- rons d’abord qu’un genre par famille, ensuite un genre par tribu et ensuite tous les autres genres, en passant en revue l’une après l’autre les différentes coupes, pour que chaque partie se trouve représentée tour-à-tour ; par ce moyen, au bout d’un nombre de livraisons fa- cile à calculer, on possédera déjà une portion de tra- vail formant un tout complet; après une seconde série un tout beaucoup plus étendu, et ainsi de suite; nous suivrons pour cette série la méthode de notre maître Latreille, sans pour cela l’adopter ni la rejeter, puis- que chacun de nos genres se trouve établi sans avoir besoin de la comparaison des genres voisins. On a été obligé, pour se reconnaître dans la publica- lionet pour faciliter les citations desynonymie, d’adop- ter quelques numéros, placés en tête des planches et du texte ; ceux de gauche s'expliquent d'eux-mêmes, puis- qu'ils offrent le numéro de la livraison et le numéro d'ordre dans chacune d'elles ; mais on en a ajouté un autre 4 droite pour les personnes qui veulent séparer leurs matériaux par ORDRES; ce numéro formera une série continue pour chacun d'eux; ainsi la synonymie pourra aussi bien exister par ordre de livraisons que par ordre de matières. Je Liv. Nos. THYSANOURES. PI, Æ. G. LEPISMA. Lainne. Famille des Lérismines. Latr. Corps légèrement convexe en dessus, méplat en dessous, de forme naviculaire. Tère (a) transversale, arrondie antérieurement, enfoncée postérieurement dans le corselet jusqu'aux yeux; ceux-ci sont disposés sur deux éminences et composés de petits ocelles ag- glomérés et disposés avec régularité. ANTENNES (b) sétacées, de la longueur du corps, composées d’un très-grand nombre d'articles ayant les formes de portions de cônes renversés, beaucoup plus larges que hautes; le pre- mier estcylindrique, aussi long que sept ou huit autres articles de l’antenne ; le second est un peu plus long que les suivants ; tous les autres sont presque pareils; ces antennes sont en outre légèrement velues dans toute leur longueur. Lasre (c) deux fois plus large que long, un peu lobé dans son milieu; en dessous il a de chaque côté un espace lisse. Manpisuces (d). Elles forment un parallélogramme très- allongé, un peu courbé sur toute la longueur ; l'extrémité est droite, armée supérieurement de deux dents aiguës, au-dessous desquelles vient un lobe arrondi, puis quelques petites dents en scie; au-dessous sont quelques poils raides. Macnoires (e). Elles sont un peu plus courtes que les man- dibules, mais ont la même forme; l'extrémité est armée de deux petites dents, au-dessous desquelles se trouve une rangée de petites soles raides; le Lobc terminal est inséré sur le dos de la mâchoire, et atteint à peiné son extrémité; il est conformé de manière à l’emboîter ; le Palpe est grêle, deux fois plus long au moins que la mâchoire; il est inséré très-bas, son premier article est court, les trois suivants sont longs, un peu courbés et en massue tronquée à leur extrémité ; le cinquième est plus court et plus mince que les précédents, sétacé , le palpe est en outre légèrement velu. Lèvre (f) ovalaire transverse; deux fois plus large que haute; les Palpes, attachés aux angles, sont de quatre articles ; le premier cylindrique, court; le second aussi long que les derniers pris ensemble; ces deux-ci sont d’égale longueur, le dernier est sécuriforme; ces palpes sont légèrement velus. Tnorax. Les trois segments qui le composent sont de même forme, et vont seulement un peu en diminuant de largeur et de longueur. AgpomEen se rétrécissant du thorax à l’anus, de neuf seg- ments distincts; du dessous du pénultième sortent des soies articulées , dont trois égalent au moins la longueur du COrps ; au- dessous de celle médiane, en est une moitié moins longue, habituellement recourbée en bas; les autres soies qui accompagnent celle-ci sont quelquefois au nombre de six, mais quelques-unes souvent peu visibles. Érvrres et aies. Elles manquent toujours, ces insectes étant aptères sous tous leurs états. Parres (k). Elles sont courtes, comprimées dans presque toutes leurs parties; les hanches sont détachées du corps ova- laire ; les fémurs, de même longueur, mais beaucoup plus étroits que les hanches, vont en diminuant jusqu’à leur extrémité; les tibias sont plus courts que les fémurs cylindriques, un peu plus gros à leur extrémité; le tarse est grêle, un peu plus long que le tibia, de quatre articles, dont le premier plus long que les trois suivants, ceux-ci presque égaux, et le dernier terminé par deux crochets. | Les détails anatomiques ont été pris sur une espèce analogue à la Saccharina, figurée dans la Commission d'Égypte. ÉELiwNS THYSANOURES. FU G. Lepisma. Linné. L. Saccharina. Linné. 4,.P,anat, Tluolat fig del lorbié se. L. Saccnarina. Linne. Long. 4 lignes. D'un jaunâtre très-pâle, mais entièrement recouvert de petites écailles qui le font paraître comme argenté; comme ces écailles sont très-caduques, on aperçoit toujours quelques par- ties du corps à nu. Dans toute l’Europe. Les mœurs de ces petits insectes n’offrent rien de remar- quable; on croit qu'ils vivent de matières en décomposition; ils courent avec beaucoup de vitesse, et se cachent, lorsqu'on veut les saisir, dans les moindres fentes ; l'éclat dont ils brillent et la vivacité de leurs mouvements les ont fait comparer à de petits poissons, et on leur en donne quelquefois le nom. Ce genre a été établi par Linné et est fort naturel, mais seu- lement comme genre; car la considération du lobe terminal de ses mâchoires, la compression de leurs hanches et les soies terminales de leur abdomen, doivent, à mon avis, les faire en- trer dans l’ordre des Orthoptères, et les rapprocher des Blattes, dont ils ont toute la figure. Les espèces qui composent ce genre n'ayant pas été étudiées spécifiquement, nous n’y rap- portons que les deux espèces figurées dans l'ouvrage de la Gom- mission d'Égypte. AP: a E + à + ë 1 4 : no TRUE | LUE slouplonr 4 ‘tite 10 \ ag 1 4 $ a CNP AENRE RAT ARE SR dc ln ï HE EE SMS HE SMART f De le AIR 2 RE è LE Posriok. ef | ANNE w os Liv. N°6. THYSANOURES. PE 2. G. PODÜURA. /Zaunne. Famille des Ponurerzes. Latr. Corps mou, bombé, un peu comprimé sur les côtés, cou- vert de petites écailles. Têre (a) arrondie antérieurement, plus étroite, tronquée à sa partie postérieure ; Yeux formés de six ocelles agslomérés, dont quatre disposés en quadrilatère , et deux près d’un des angles; ils sont placés aux angles antérieurs de la tête. ANTENNES {b) insérées au milieu du front dans deux dé- pressions de la tête, cylindriques, allant en s’amincissant de la base à l'extrémité, de cinq articles, dont le premier formant un anneau court, les deux suivants beaucoup plus longs, le troisième plus que le second; le quatrième est le plus long de tous; le dernier est de la longueur du premier, mais grêle ; ces articles sont très-velus, surtout les deux derniers. Boucne. Selon M. Westwood, qui a donné sur ces insectes un mémoire dans les Transactions de la Société Entomologi- que de Londres, elle consisterait en un mamelon rétractile, au centre duquel fc) on apercevrait un labre transversal, strié longitudinalement , à droite et à gauche duquel seraient deux petits tubercules, qui peut-être représentent les mandi- bules; ce labre s’appliquerait sur la larve (c 1), qui aurait à droite et à gauche deux parties demi-circulaires, dentelées et susceptibles d’un mouvement très-rapide, et pouraient servir à saisir les petits grains de sable qu’elles introduiraient dans la bouche, Je dois dire que l'espèce que j'ai figurée m'avait pré- senté dans cette partie des organes assez différents de ceux que donne M. Westwood; mais n’en ayant eu qu'un individu et n’en ayant pu retrouver d’autres, 1l m'a été impossible de donner suite à mes recherches; j'ai donc dà laisser cette es- pèce dans les Podures propres, plutôt que d'avancer des faits soit inexacts, soit tronqués. Tuorax de trois articles distincts, allaut en diminuant de iongueur du premier au troisième; les deux premiers sont Mouns plus étroits en avant qu "à leur partie postérieure. Éuyrres et Arses nulles, ces insectes étant toujours ap- ières. Parres (4) également espacées , allant en amincissant de l'insertion jusqu’à l'extrémité; la Æanche est courte; le tro- chanter est grand de la moitié de la longueur du fémur ; le Fémur est un peu plus mince à son extrémité ; le T'ibia est de la longueur du fémur, de même grosseur partout, tronqué en biais à son extrémité; le T'arse est plus grêle que le tibia, plus court que lui; de deux articles, dont ie dernier plus mince , plus long, et terminé par deux petits crochets. Aspomex. Ovoide allongé; la partie inférieure offre une gouttière qui s'étend dans toute sa longueur; dans cette gout- tière est logée une queue composée de trois parties : un article court, basilaire, un second long, cylindrique, et enfin deux filets de la longueur de l’ Ro née dent , Siriès transversa- lement; toute cette partie est très-velue; elle peut s ‘étendre en arrière du corps ou se replier dans la gouttière , selon le besoin de l’insecte. Les détails de ce genre ont été pris en partie sur le mémoire de M. Westwood, en partie par moi sur la P. Plumbea de Linné. P, VariecaTa. À. P. = L Long. 1 ligne <. Les antennes sont très-grosses à la base, ont leurs deux pre- SZ. N°6. THYSANOURES. PTE) Ù : Res ee - à G.Podura Linné. P. Variegata . A.P. 7 A.P,anat. Thuolat Sig. del. Corbié se. sa A Eu #4 iniers anneaux noirs, avec un cercle blanchâtre à l'extrémité du second; le troisième est noir à sa base, plus clair ensuite ; les autres sont livides; tout le corps est de même couleur, marbré et moucheté d’une grande quantité de taches noires, plus ou moins intenses. Trouvé une seule fois sur le mur hu- mide d’un jardin aux environs de Paris. Ces insectes paraissent vivre des détritus de végétaux qui se trouvent mêlés avec le sable; ils marchent peu, mais sau- tent avec une grande facilité ; pour opérer ce mouvement la queue, que nous avons décrite étant couchée dans la gouttière sur l'abdomen, se redresse subitement pour s'étendre; la four- che qui la termine s’écarte pour prendre un plus large point d'appui, et l’insecte se trouve enlevé en haut et en avant; le reste de leurs mœurs n'offre rien de particulier. A. D: 9° Liv, N° 10. PARASITES. PL. 4. G. DOCOPHORUS. Witzsch. Fanulle des Mannirurés, Latr. Corps ovalaire, dépr mé. Têre (a) grosse, ayant la forme d’un triangle dont le sommet serait tronqué, profondément et étroitement échan- cré, et les angles de la base arrondis ; en avant des lobes et de l’échancrure du sommet, s’avance l’épistome (c. 1 ); ilest carré, coriace , un peu rebordé au-dessous à son extrémité ; les yeux sont très-petits, ronds, brillants, placés en arrière des antennes dans un petit enfoncement des côtés de la tête : vue de profil cette tête est méplate, à peine bombée, en dessus, tout-à-fait mince à son bord antérieur: en dessous le menton est limité des lobes postérieurs par des sutures ; toute la tête est couverte de poils clairsemés. ANTENNES /b) très-courtes, insérées sur les côtés de la tête, au-dessus des yeux, dirigées en arrière; de cinq articles; le premier conique, presque aussi large à sa base que haut; le second cylindrique , plus long que le premier; les trois sui- vants allant en diminuant de grosseur et de longueur jusqu’au dernier, qui est arrondi à son extrémité; chaque articulation offre quelques poils. Lagre (c) plus large que long, avec une portion de son bord antérieur plus avancée, arrondi sur les côtés, sinué au milieu, légèrement velu; au lieu d’être relevé et appliqué contre l'épistome, ce labre se rabat tout-à-fait en bas, en dessous des mandibules, et concourt à recouvrir l’ouverture du pharynx. Manoisuses (d) triangulaires, très-larges à leur base, cour- bées extérieurement, fortement évidées à l’intérieur, avec les bords tranchants et terminés par une pointe robuste biden- tée à leur extrémité; elles se croisent l’une sur l’autre dans le repos (a), et sont la partie la plus visible de la bouche de ces insectes. Macuorres (e). Ges parties sont très-peu remarquables, quoi- que assez grandes, parce qu’elles se sont soudées avec les côtés de la tête, et ne sont propres à aucun mouvement; leur in- sertion se fait comme d’ordinaire, des deux côtés de la lèvre : de là elles gagnent le dessus de l’insertion des antennes, ou un tubercule conique, saillant et susceptible de mouvement, est l’analogue du Palpe ; le corps de la mâchoire continue de s’étendre le long des deux côtés de la tête, il est échancré in- térieurement vis-à-vis du labre; enfin le Lobe terminal, aussi iong que le corps de la mâchoire, en forme de lame courbée, pointue, s’avance sur le bord de l’épistome pour le suivre jusqu’à l'extrémité. Livre (f) en trapèze irrégulier, lobé au milieu; près des angles antérieurs sont insérés les Palpes; ils sont de deux ar- ticles, dont le premier n’atteint que le bord de la lèvre, et le second, moitié plus petit, le dépasse; en arrière on voit deux mamelons qui doivent être l’analogue de la languette. Tuorax. Le Prothorax seul est distinct; il est en carré trans- versal, d’un tiers à peine de la largeur de la tête; les deux autres segments sont confondus avec ceux de l’abdomen. ÉLvrres et Aires nulles: insectes toujours aptères. ABDomEN ovalaire, méplat, dont tous les segments font saillie sur les côtés, un peu plus épais au bord, plissé en tra- vers, garni de longs poils clairsemés, tant sur la surface que sur ses CÔtés. Parres (4) courtes, très-épaisses, robustes, les fémurs sont à peine deux fois plus longs que larges, plus épais à leur Jonc- tion avec le corps, arrondis à leur extrémité; le T'ibia est presque de même longueur, plus large au contraire à son extrémité , PARASITES. G. Docophorus. Nitzsch. D"Cicatricosus. A.P. AP, anat. Thiolat fig. del. Corbie ve. Tr fortement échancré dans cet endroit; le côté interne de l'é- chancrure est plus avancé et terminé par deux petites dents; le Tarse se compose de deux articles cylindriques aussi longs l’un que l’autre, mais dont le premier presque aussi large que le tibia à sa jonction avec le fémur, et le second presque moi- tié moins; ce dernier est terminé par deux crochets courts, robustes. Les détails de ce genre ont été pris sur l'espèce figurée. D. Crcarricosus. À. P. Long. 1 ligne. Corps entièrement d’un jaunâtre livide, avec la tête fauve rougeâtre et deux bandes sinueuses longitudinales plus foncées; le prothorax et les pattes sont de même couleur; chaque seg- ment abdominal, y compris les deux derniers thoraciques, a au bord externe une tache rouge de sang , triangulaire, allon- sée, dont la base touche le bord de l’abdomen. Pris sur un aigle de Piémont. Ce genre a été établi par M. Nitzsch, dans le travail sur les Insectes Épizoïques, qu’il a inséré dans le Magasin entomolo- gique de M. Germar, t. 8, p. 290; il fait pour lui partie de la divi- sion des Mallophages, et il les regarde comme des Orthoptères parasites. Nous penchons, ainsi que cet auteur, à regarder pres- que tous les ordres aptères des insectes comme devant se rappor- ter aux ordres ailés. Le genre Docophorus, selon M. Nitzsch, vit à l’état de parasite sur tous les oiseaux, les gallinacées et les pigeons exceptés; les deux sexes sont pareils. Les espèces que cet auteur apporte à ce genre sont très-nombreuses ; on peut les consulter dans le mémoire cité; l'espèce la plus ré- pandue paraît être celle nommée Communits par Linné, et qu’on trouve sur tous les passereaux. AP: 6° Liv, N°8. PARASITES. PI. 2. G. PEDICULUS. Linné. Famille unique. Têre (a) horizontale, méplate, hexagone , avancée , ayaut deux yeux lisses, arrondis, situés à l’endroit le plus large de sa longueur, rétrécie en arrière des yeux. ANTENNES (d) de cinq articles, allant en diminuant du se- cond au dernier, qui est arrondi à son extrémité. Boucne en partie rudimentaire. On remarque à l’extrémité de latête (f) plusieurs mamelons, dont les deux plus externes, qui ont l'apparence de deux corps brillants quand on les regarde en dessus, peuvent être l'équivalent des mandibules ; les deux intermédiaires portant chacun une double soie, seraient les mâchoires, et les deux petits, inférieurs, les palpes labiaux; le demi-cercle supérieur serait le labre au-dessous duquel est l'ou- verture buccale. Il m’a été impossible, malgré les recherches les plus longues et les plus minutieuses, d’apercevoir l’aiguil- lon indiqué par Swammerdam:; s’il existe, comme il paraît formé d’une pièce unique, il pourrait être l’analogue ou de la languette ou de l’épipharynx des hyménoptères. Taorax et ABDOMEN méplats, sans séparation bien distincte ; de simples plis et des mamelons latéraux paraissent détermi- ner les différents segments dont ils sont composés; l'abdomen est souvent refendu à son dernier segment; les stigmates ab- dominaux apparents. AiLes, manquant toujours. Parres (41. 2.) attachées sur les côtés du thorax, com- posées de quatre parties, dont la première et la troisième plus + épaisses que la seconde ; la quatrième, qui représente le tarse, est souvent fortement tuberculée à sa base en manière de pouce, contre lequel vient s'appliquer un fort et unique crochet qui termine le tarse. Les détails de ce genre ontété pris sur l’espèce figurée. P. Puris. Linneé. Long. 1 ligne. Corps court, très-large , thorax et abdomen confondus en- semble, d’un blanc jaunâtre sale, avec le centre du corps plus oncé; celte espèce s’attache aux poils de toutes les parties du corps, autres que la tête. Les poux vivent en parasite sur l’homme; ils s’accouplent comme les autres insectes, et pondent des œufs nommés Lentes, dont.les petits sortent sous leur dernière forme, parce qu’ilc ne subissent aucunes métamorphoses apparentes ; ils attaquent particulièrement les personnes sales, dont la chaleur du corps contribue beaucoup à leur développement; on s’en délivre avec des soins de propreté ; les enfants sont sujets à celui de tête, mais il les quitte quand ils prennent de l’âge. L'espèce nommée Pou du corps se développe dans certaines maladies avec une rapidité telle, qu’on les a souvent considérés comme un produit même de la maladie, Je rapporte à ce genre, outre l’espèce figurée, les poux de tête et de corps, quoique M. Leach en ait fait deux genres par- ticuliers; mais les observations multipliées manquant sur ceux de ces insectes qui vivent sur les animaux, je préfère suivre l’opinion de M. Nittsch, et n’en former qu’un seul genre À. P. 1838. DL IV, O. PARASITES. G. Pediculus. Linné. P. Pubis Einné. A.P. pinæ. (Corbté ve. HUE 5e Liv. Nez. SIPHONAPTÈRES. PI, 1. G. GERATOPHYELLUS. Curtis, Famille unique. Puricines. Corrs comprimé sur les côtés, cambré en dessus. Têre (a) ovoide, un peu écrasée en dessus, assez longue d'avant en arrière ; la face est couverte par une pièce échan- crée profondément dans son milieu, formant aux deux côtés de l’échancrure deux lobes arrondis, de côté; l'OŒil est lisse, très-globuleux, placé très-bas, au long de la pièce de la face; à partir de là règne de chaque côté de la tête, jusqu’à la par- tie postérieure, une longue fossette où peut se loger l’antenne; le dessous de la tête s’unit intimement sur toute sa longueur avec la première articulation de la patte. ANTENNES (b) insérées près du haut de l’extrémité de la tête, au long de la plaque faciale, filiformes , à peine de la longueur de la face ; de six articles, dont le premier et le troi- sième deux fois plus longs que les autres, égaux; les quatre autres de même longueur, plus courts que larges ; tous sont en forme de cône renversé ; le dernier est ovoïde ; les deux premiers articles sont munis d’une soie externe à leur extrémité; ces antennes se logent à la volonté de l’insecte dans la rainure qui existe en arrière de l’œil de chaque côté de la tête. Lasre, Manoreuzes (c d); ils sont représentés par trois lames droites, cornées, pointues et tranchantes , qui sont destinées à percer la peau des animaux doni ces insectes sucent le sang ; la lame impaire représente le labre et les deux autres les man- dibules ; ces lames sont appliquées habituellement l'une contre l'autre, ei couchées entre les palpes labiaux qui leur servent de gaîne. Macnoires (e) oblongues, parallèles, mais échancrées à leur sommet et à leur base au côté interne; elles sont légère- ment velues à leur partie supérieure ; le Palpe s'attache tout en bas; il est de quatre articles, dont le premier un peu courbé à sa base, plus évasé à son extrémité; le second est de même srandeur et évasé de même; le troisième est un peu plus court, cylindrique, et le dernier de la longueur du second, arrondi à son extrémité; ces palpes sont presque de la lon- gueur de la face; ils ont été long-temps pris pour les véritables antennes, surtout dans les espèces où ces dernières sont diffi- ciles à découvrir. Livre (f) en triangle renversé, portée sur un menton très- petit, de même forme; les Palpes sont attachés à son bord antérieur , trois fois plus longs qu’elle; ils sont cylindriques, munis intérieurement d'une lame membraneuse : les trois ar- ticles dont ils se composent sont soudés et laissent seulement apercevoir les traces de leurs divisions ; ces palpes sont habi- tuellement rapprochés et forment une gaîne au suçoir. Tuorax. Il est droit en dessus, moitié plus étroit à sa partie antérieure qu’à sa partie postérieure; le bord de ce côté est lé- sèrement sinué ; les trois segments qui le composent sont peu distincts; en arrière de l'angle inférieur, et s’avançant sur le flanc de l’abdomen, on voit une plaque demi-circulaire que l'on regarde comme des rudiments des organes du vol. L e 0 Oo 4 Exyrres et Aires toujours nuls; insectes toujours aptères. Parres (#.). Elles sont composées d’une Æanche méplate, large, détachée du corps, d’un Trochanter noduleux, d’un F'émur légèrement comprimé, courbé, plus large à sa base et s’amincissant ensuite; d’un tibia rond, courbe, un peu en massue, ces trois parties diminuant un peu de grandeur rela- ve du premier au troisième ; et enfin d’un tarse presque aussi iong que tout le reste de la patte, sétacé, de cinq articles, dont les deux premiers presque égaux, et ies trois autres moilié Êz SIPHONAPTERES. PL. 1. G. Ceratophyllus. Curtis. . C. Hirundinis. Samuelle. À.P.anat. Tluolat f9. del, Corbie Se à SAME FRA # moins longs; le premier est plus épais que les suivants; les autres diminuent graduellement d'épaisseur ; le dernier est terminé par deux petits crochets grêles ; dans les pattes anté- rieures, l’épimère qui sert d’articulation à la hanche est dé- tachée du corps et s’avance jusqu’au-dessous de la bouche, et, s’articulant avec la hanche au moyen dutrochantin, a fait croire à quelques auteurs qui ne retrouvaient plus le nombre des par- ties habituelles, que ces insectes avaient six articles aux tarses et un trochanter supplémentaire. ABDpomen comprimé sur les côtés, très-cambré vers le dos, lisse, formé de segments au nombre de sept, s’imbriquant les uns sur les autres sur les flancs; il est très-volumineux par rapport au reste du corps. Les détails de ce genre ont été pris partie sur l’insecte même, partie sur une figure de la même espèce, donnée par M. Curtis dans son British Entomology. C. Hirunpinis. Samuelle. ï L] Long. 1 : ligne. Corps très-cambré en dessus, fauve-rougeûtre clair, poils bordant l'arrière de la tête, raides, noirs, un rang de poils de même couleur que le corps sur le milieu supérieur de chaque segment abdominal, le dernier excepté; un entourage à la pla- que anale; les poils nombreux qui couvrent les tibias et les tarses sont noirs, ainsi que les crochets de ces derniers. Sur les hirondelles. Les mœurs de ces insectes sont inconnues ; on présume qu'ils ne sautent pas, mais que, quant à leurs métamor- phoses, elles sont les mêmes que celles des puces proprement dites. Je ne connais encore du genre que l'espèce figurée. A .P. Are Livr. N° 1. COLÉOPTÈRES. PI, 4. + G. THERATES. Latr. Famille des Ganwassiers. Tribu des CicinpéLèTes. Latr. Têre (a) avancée, plus large que le corselet, avec les yeux très-saillants, ronds. ANTENNES (b ) insérées sous les yeux et presque vis-à-vis les angles du labre, filiformes dans les deux sexes, de onze ar- ticles, grossissant insensiblement jusqu’à l'extrémité; le premier article plus épais; le second très-court, obconique; le troisième de moitié plus long que les deux précédents réunis, cylindrique, un peu plus épais au bout; le quatrième et le cinquième dimi- nuant de longueur; les suivants plus courts, presque égaux entre eux, un peu renflés au milieu et de plus en plus épais. Boucxe disposée pour la mastication, composée de parties bien distinctes. Lagre (c) plus long que large, arrondi et dentelé à l’extré- mité, entièrement découvert. ManniBuzes ( d ) saillantes, grandes, très-courbées au bout, armées au côté interne de trois fortes dents, dont la supérieure se courbe dans le même sens que l’extrémité de la mandibule. Macnorres (e) cachées sous les mandibules, grêles , ayant le lobe inférieur ou interne grand, garni intérieurement d’un très-grand nombre de soies raides et longues, et terminé par un fort crochet mobile, dirigé horizontalement, aussi long que la moitié du lobe qui le supporte. Le lobe supérieur ou externe (palpe interne) rudimentaire, remplacé par une épine raide ct très-courte. — Palpes (e 1) fiiformes, de quatre articles; le premier court; le second et le quatrième les plus longs, égaux, légèrement claviformes, et le troisième de même forme, mais de moilié plus court. Livre (f) large, transversale, échancrée à son sommet et largement creusée au milieu, pour recevoir l'insertion des palpes labiaux, sans dent saillante au fond de cette échan- crure. Languette fort courte, rudimentaire, cachée derrière le menton et soudée avec lui. Palpes (f 1) aussi longs que les maxil- laires, contigus à leur insertion, de’quatre articles; le premier attaché au fond de l’échancrure de la lèvre , tout-à-fait à son bord inférieur, aussi long qu’elle, dilaté et avancé en forme d’oreillette à son côté interne: le second très-court, inséré en dehors de l'extrémité dilatée du premier et n’atteignant pas cette extrémité ; le troisième le plus grand, presque aussi long que les trois autres réunis, cylindrique, un peu renflé vers l’extré- mité, fortement cilié en dedans: le quatrième plus de moitié plus court que le précédent, ovoïde et un peu courbé en de- dans. Taonax en partie caché par les élytres. Prothorax presque aussi long que large, très-renflé dans son milieu et étranglé en avant et en arrière, avec son écusson triangulaire, aigu. Méso- thorax et métathorax couverts en dessus. Eryrres allongées, rétrécies au bout, tronquées ou épineuses, couvrant tout l'abdomen. su Ares (i) presque deux fois plus longues, se repliant vers le milieu de leur longueur, ayant des nervures renflées dans leur centre. Parres (4) grêles, allongées, portées par de faibles trochan- ters, avec les cuisses, les tibias et les tarses à peu près de même longueur entre eux. Jambes terminées en dedans par deux fortes épines. T'arses (k1,a) presque semblables dans les deux sexes, composés de cinq articles; les premiers grêles, cylindriques; le troisième triangulaire , un peu allongé , beau- coup plus court que le précédent; le quatrième presque de même longueur, beaucoup plus large, cordiforme , creusé en avant pour l’insertion du cinquième article, qui est grêle, aussi long que les deux précédents réunis, et armé de deux crochets simples et aigus. D: COLEOPTÈRES. G. Therates. Latr. T. Labiatus. Fabr. FE, 6. del. Corbré sc. a Var. 12835.) JADRETE de EUR Fu st ; ABpoMEnN étroit, ne dépassant pas les élytres, avec l'avant dernier anneau échancré dans les mâles. Les détails sont pris dans l’espèce représentée. T. LagrarTa. Fabr. (Fig. 1.) Long. 18 millim. Larg. 5 millim. Tête d’un beau bleu luisant , lisse, avec le front saillant et un petit enfoncement transversal entre les yeux. Labre d’un jaune orangé ou ferrugineux, un peu arrondi et ayant cinq dents obtuses à l'extrémité et une dent un peu plus forte de chaque côté et vers le milieu. Mandibules et palpes jaunes, avec l’extrémité noirâtre. Antennes noires. Corselet d’un beau bleu à reflets violets, globuleux au milieu et échancré en avant et en arrière. Écusson et élytres de la couleur du corselet. Élytres ayant une assez forte bosse à la base, avec quelques rugosités autour; le reste de leur surface très-finement ponc- tué et luisant, et l'extrémité rétrécie et tronquée carrément, avec les angles aigus, mais sans épines. Dessous bleus, avec l'abdomen jaune. Pattes jaunes, avec l’extrémité des tarses un peu brunâtre. D'Amboine, le port Praslin, la Nouvelle-Guinée, Bou- rou, etc. OssenvarTions. Le genre T'herates a été établi par Latreille, dans la première édition du Règne animal, avec quelques es- pèces que Fabricius avait confondues dans le genre Cicindela : très-peu de temps après, Bonelli l’a aussi distingué, et lui a donné le nom d’Eurychile. On connaît à présent sept à huit espèces de ce genre; elles sont décrites dans divers ou- vrages , tels que celui de Fabricius, de MM. Latreille et De- jean , sur les coléoptères d'Europe; dans le Species de la col- lection de ce dernier entomologiste, dans l'Essai sur les In- sectes de Java, commencé par M. Vanderlinden , trop tôt en- : levé à l’entomologie ; dans notre Magasin de Zoologie, et enfin dans la partie entomologique du Voyage autour du Monde de M. Duperrey. On ne connaît pas les métamorphoses de ces insectes : leurs mœurs sont presque aussi inconnues; seulement les voyageurs nous ont appris qu'ils se tiennent sur les feuilles des arbris- seaux et des buissons, qu'ils volent de branche en branche, en plein midi et à l’ardeur du soleil, avec une grande agilité, et qu’ils répandent une odeur de rose analogue à celle de nos Cerambyx Moschatus. Toutes les espèces sont indiennes et se trouvent dans les îles de Java, Ceylan , Céram , Bourou, Am- boine; à la Nouvelle-Guinée, à la Nouvelle-Irlande, et dans presque toutes les îles Moluques. E. G. Janvier. 1835. 2 de Livr. N° 1 COLÉOPTÈRES. pl, 3. G. CARABUS. Linne. Famille des Garnassiers. Tribu des GaraBiques. Latr. Tère (a) avancée, grande, allongée, un peu rétrécie en arrière, avec les yeux globuleux et saillants. ANTENNES (4) filiformes, un peu amincies vers le bout, com- posées de onze articles, dont le premier est un plus épais, le second plus petit, les suivants de la longueur du premier et allant en diminuant jusqu’au dernier. BoucnEe disposée pour la mastication, composée de parties bien distinctes. Lasre (c) grand, plus large que long, simplement échan- cré au milieu ou bilobé à lextrémité et entièrement dé- couvert. ManpiBuves (il) saillantes, assez grandes, arquées, avec l’ex- trémité unidentée, et une dent crochue, arrondie, placée au milieu de leur longueur et en dedans. Macnoires (e\ cachées sous les mandibules, assez fortes, ÿ ayant le lobe inférieur ou interne corné, dur, crochu et aigu. Le lobe supérieur (Palpe interne) ne dépasse pas le précédent en longueur; il est composé de deux articles d’égale longueur, dont le dernier est un peu renflé en dehors, un peu courbé et arrondi au bout. Pulpes fiiformes, deux fois plus longs que le lobe supérieur ou palpe interne, composés de quaire articles ; Ï ’ P | le prenner court, le second plus grand, le troisième de la lon- sueur du premier, et le quatrième un peu plus long, difaté en hache à l’extrémité, surtout dans les mâles, Lèvres (f) large, transversale, échancrée en avant, avec une dent simple au milieu de l’échancrure. Languette (f. 2) ca- chée sous la lèvre, terminée en avant par trois lobes dont l’in- termédiaire est le plus saillant. Palpes insérés au-dessus de cette languette (f. 2), aussi longs que les maxillaires, compo- sés de trois articles; le premier court, le second deux fois plus long, cylindrico-coniques, et le dernier sécuriforme ou dilaté et coupé obliquement à son sommet. Tuorax en partie caché par les élytres. Prothorux ( g ) plus long que large, arrondi sur les côtés et rétréci en arrière, avec les angles postérieurs saillants et arrondis. Més othorax et mé- tathorax couverts en dessus, Ervrres (h) ovales, allongées, terminées en pointe et cou- vrant entièrement l'abdomen. Aves (1) impropres au vol, rudimentaires et cachées sous Ja base des élytres. Parres (k) assez allongées, tout-à-fait «disposées pour la locomotion terrestre, portées sur des trochanters assez forts, avec les cuisses, les jambes et les tarses à peu près de la même longueur. Jambes terminées en dedans par deux épines ou éperons mobiles. T'arses de cinq articles, terminés par deux forts crochets : ceux des pattes antérieures ont leur quatre pre- miers articles dilatés dans les mâles (Æ 1 ) et simplement ob- coniques dans les femelles (Æ z); ceux des intermédiaires et des postérieures (£ 3) sont filiformes et un peu plus longs. ABpomEex étroit, complétement couvert par les étytres. Les détails sont pris dans le Carabus Purpurascens, Fab. C. Cnizensis. Eschscholtz (1). Tête plus longue que large, finement rugueusg en dessus, d’un beau vert à reflets rouges, avec les mandibules et les palpes (1) Zoolosischer Atlas, fase. 2, p. 9, pl. 8, fig. 7. Dre. NV. ? Z. COLÉOPTERES. G: Carabus Tan: C. Chilensis Eschsch 7, G. del. Corbie we Avril 1835.) 1400 noirs; antennes noires. Gorselet cordiforme, très-rétréci en arrière, avec les côtés arrondis et un peu échancrés postérieu- rement , d’un beau vert à reflets rouges sur les bords; sa surface est finement rugueuse, comme la tête; 1l a un sillon longitudinal assez bien marqué et prolongé jusqu'au bord pos- térieur, avec deux fossettes un peu enfoncées, l’une au tiers an- térieur et l’autre au tiers postérieur; ses bords sont relevés, noirs et coupés en avant par quatre ou cinq gros points enfon- cés. Écusson plus large que long, triangulaire, très-aigu et ayant une fossette profonde à son extrémité. Élytres allongées, parfaitement ovalaires, ayant leur plus grande largeur au mi- lieu, entièrement d’un beau rouge métallique brillant à re- flets verts; leur suture est noire, large, plate et lisse, un peu rétrécie vers l'extrémité; chaque élytre porte douze sillons, au fond desquels il y a une série de points enfoncés et rapprochés entre eux; les espaces saillants compris entre chaque série de points sont lisses. Les premier, cinquième et neuvième sont plus larges et un peu plus saillants, interrompus par de légers enfoncements et par un ou deux petits points, ce qui produit des espèces de tubercules allongés; la partie la plus saillante de ces trois côtes est d’un cuivreux plus foncé; le bord des élytres est noir, fortement rebordé, et l’espace compris entre ce rebord et les dernières stries régulières de points enfoncés, est occupé par des granulations irrégulières. Le dessous du Corps est noir, avec un léger reflet d'un vert bleuâtre; les segments de l’abdomen sont parsemés de points enfoncés, épars et irrégulièrement placés; les pattes sont noires , avec le trochanter et le côté externe de la jambe des antérieures fauves, et une brosse de poils roux en dedans; les cuisses des pattes antérieures sont plus fortes, renflées au milieu; les autres jambes ont quelques poils roux sur leur tranche externe et interne; les tarses sont garnis en dessous de poils gris; les antérieurs du mâle que nous décrivons sont assez fortement dilatés. Ge joli Carabe vient du Chili. I diffère un peu pour la taille et la couleur de celui qu'a décrit Eschscholtz ; mais ces différences ne peuvent constituer qu’une légère variété, M. de Laporte, comte de Castelnau , ayant appliqué lenom de Ch:i- lensis à une autre espèce , que nous décrirons dans notre Ha- gazin de Zoologie, a fait, avec le véritable Chilensis, son Ca- rabus Buqueti (Etudes Ertom., 2° Livr., p. 158). Sa descrip- tion étant trop courte, nous nous sommes assuré de ce fait en examinant l'individu qu'il a décrit dans la collection même de M. Buquet. | OgservarTions. Ce genre, tel qu'il est caractérisé ici, ne forme qu’une très-faible fraction du grand genre Carabus de Linné, qui correspond à la famille entière des Carabiques. Quelques auteurs ont voulu en retirer plusieurs espèces apla- tes, pour en faire deux genres distincts ( Plectes et Cechenus) ; mais ces genres n'ontpas été adoptés. Legenre Carabusestfort nombreux en espèces, et toutes sont d’une taille presque uni- forme et assez grande. M. Dejean, dans le Species de sa col. lection, en décrit cent-vingt-quatre espèces, presque toutes de l’ancien continent et surtout du nord de l’Europe. On n’en connait que peu de l'Amérique, et encore ne se trouvent-ils que vers les extrémités de ce grandcontinent, dans des climats qui offrent une faune entomologique dont la physionomie générale a la plus grande ressemblance avec celle du midi de l’Europe, tels que l'Amérique du nord , le Chili, la Terre-de-Feu. Quoique plusieurs espèces de Carabus soient très-communes aux environs de Paris et dans diverses autres contrées de l’Eu- rope, leurs larves n’ont point encore été observées. Il serait à désirer que des entomologistes convenablement placés fis- sent des recherches sur ce sujet, et donnassent enfin une bonne description de cette larve. E. G. Avril 1835. e 2e Liv. N°2. COLÉOPTÈRES. PI, 4. G. CYBISTER. Erischson. Famille des Garwassiers. Tribu des HyDprocanTuAREs. Latr. Corps de forme naviculaire, méplat en dessus, plus con- vexe, en toit renversé en dessous. T£Te (a) enfoncée dans le corselet jusqu'aux Feux; ceux-ci gros, à peine saillants en dessus, plus bombés en dessous ; le chaperon dépasse à peine les yeux et est un peu sinué dans son milieu. ANTENNES (4) insérées à l’angle interne des yeux, sous le re- bord du chaperon, filiformes, de onze articles presque égaux, dont le dernier arrondi, le premier plus épais, un peu cour- bé; chaque article offre à sa jonction avec le précédent l’ap- parence d’un petit article supplémentaire. Lagre (c) court, échancré, arrondi à ses angles, corné, surtout dans son milieu, qui est épais. Maxpisues (d) courtes, robustes, très-bombées extérieu- rement; l'extrémité forme une portion carrée, tranchante, un peu creusée dans son milieu, ce qui rend les angles plus aigus; cette portion est inclinée et laisse entre elle et la base de la Mandibule un espace creusé, de l’autre côté duquel se remarque une dent robuste, carrée, plus saillante que la portion de l'extrémité. Macuorres (e) allongées, terminées en une pointe cornée en forme de serpette, garnie intérieurement de poils raides; le Palpe interne (e 1) est en deux articles, dont le premier moi- 4 tié plus court que le second, plus large à son extrémité; le second atteignant l'extrémité de la mâchoire, cylindrique : arrondi au bout, un peu cambré intérieurement; le Palpes ex- terne (e 2) aussi épais que extrémité de la mâchoire, de quatre articles, dont les trois premiers en cône renversé; le dernier un peu plus mince, ovoide. Lèvre (f) unie immédiatement avec le menton, trois fois plus large que haute, trilobée ; les deux lobes latéraux for- mant deux triangles, dont les deux côtés formant le sommet, arrondis; le lobe interne pluslarge que les autres, court, obtus; les Palpes de trois articles , dont les deux derniers égaux ; le premier, moitié plus court que les autres, porté sur un support de même longueur que lui; la Languette est irapézoïdale, rem- plissant l'intervalle existant entre les lobes latéraux du men- ton, s’avançant un peu en dent dans son milieu, velue anté- rleurement. Tuorax. (9) Prothorax transversal, trois fois plus large que. haut, du moins postérieurement ; plus étroit x sa partie anté- rieure, échancré des deux côtés, lobé ensuite vis-à-vis le vertex, presque droit à son bord postérieur, avec ses angles unpeu pro- longés en pointe ; écusson triangulaire, très-petit ; en dessous le Præsternum offre une carène très-sailiante, tronquée anté- rieurement, terminée postérieurement en une pointe courte, reçue dans une échancrure du Mésosternum ; celui-ci est soudé au Métasternum, et tous deux réunis sont plus longs que Pab- domen ; postérieurement ils s’avancent en pointe sur ce dernier, en se terminant par deux appendices arrondis , joints ensem- ble par un côté, en dessous desquels sont insérées les pattes postérieures, qui alors ne peuvent agir que latéralement. Érvrres (4) couvrant entièrement le corps, à l’exception de l'extrémité de l’abdomen, et même le dépassant un peu sur les côtés ; elles sont lisses, avec deux ou trois rangées de très- petits points écartés entre eux dans les mâles; dans les femel- les, elles sont finement chagrinées en long, mais l’on y décou- vre aussi les points enfoncés qui existent dans le mâle. 2° Léo. N°2. COLÉOPTERES. APR G. Cybister. Erich. UC. Lateralis: Fab. A.?. del. * Corbie se: (Mai 1835.) . Aices (7) de grandeur médiocre, en triangle allongé; les nervures forment à l'endroit où elles se replient une cellule entièrement fermée. Parres (£, 1. 3.) robustes; hanches antérieures et inter- médiaires globuleuses ; les postérieures étant inutiles, eu égard au mouvement limité des pattes, sont rudimentaires ; trochan- ters assez grands et soudés immédiatement aux fémurs ; ceux- ci déprimés , tronqués carrément à leur extrémité ; T'ibias , dans les pattes intermédiaires et postérieures, moitié plus courts que les fémurs, aussi robustes, sinués à leur extrémité et ar- més de deux épines larges , en outre un peu ciliés extérieu- rement ; les antérieures plus allongées, point ciliées, et les épines terminales presque rudimentaires. Tanrses (£ 2 ) antérieurs ayant les trois premiers articles très- dilatés en large dans les mâles; le premier le plus grand de tous, les autres allant en diminuant, et le dernier portant deux très-petits crochets d’inégale grandeur; ces trois articles for- mant une palette garnie en dessous à leur bord (43 ) anté- rieur ; le premier de deux rangs de petites cupules oblongues, concaves et les deux autres de chacun un seul rang; le pre- mier article en outre couvert d’un duvet raide très-serré, et tout le tour de la palette garni de petits poils raides; les mêmes tarses dans les femelles, et les intermédiaires dans les deux sexes seulement un peu comprimés; les postérieurs (4£) très- comprimés, aussi longs que les fémurs, à articles presque égaux, excepté le dernier, qui est plus long, finissant en pointe, ter miné par un seul très-petit crochet; ces tarses très-ciliés in- térieurement et un peu extérieurement. Agpomex ({) de sixsegments apparents, susceptibles de très- peu de mouvements. Tous les détails de ce genre ont été pris sur le Cy. Ræseli ; la larve a été figurée par cet auteur : elle paraît peu différer de celle des Dytiques proprement dits, si ce n’est que l’abdo- men, au lieu d’être terminé par deux appendices velus, est seu- lement frangé de poils des deux côtés; les mœurs des Cybister sont les mêmes que ceux des Dytiques ; ils sont carnassiers sous leurs deux états, et se font dans la terre -une loge, pour se changer en nymphe et passer à leur dernière métamorphose. C. Larterauis. Fab. Long. 9 lignes. Vert- noir en dessus et en dessous ; bord du chaperon, labre, antennes, palpes, pattes antérieures et intermédiaires, excepté les tarses, bords extérieurs du corselet et des élytres, fauves ; et sur la moitié postérieure de la bande des élytres on voit quelquefois une ou deux bandes noires, formées de petits points agglomérés ; tarses intermédiaires et pattes postérieures brun-foncé. De Madagascar. On peut rapporter à ce genre les espèces nommées Ræselii, Limbatus, Immarginatus, etc. , de Fabricius. Ce genre avait d’abord été établi par Curtis sous le nom de Trogus; mais Erischson, ayant remarqué que c’était un nom déjà employé en entomologie, lui substitua celui de Cy- bister, que nous avons adopté comme méritant la préférence, parce qu'il fait partie d’un travail spécial sur cette tribu. À. P. 1835. 3e Liv. Nou. COLÉOPTÈRES. Pl. 5. G. EMUS. Leach. Famille des Bracnéivrres. Tribu des Frssinagres. Latr. 4 Corps très-allongé. Tère (a) presque carrée, légèrement bombée; Yeux ova- laires situés aux côtés des angles antérieurs de la tête, joignant la base des mandibules. Antennes ( b )filiformes, formées d'articles coniques renver- sés s’emboîtant les uns dans les autres, le premier presque aussi long que les trois suivants, un peu claviforme; à partir du troisième, tous les autres articles vont en diminuant gra- duellement ; le dernier est échancré à son côté externe: tous sont légèrement velus. Lagre (c) transversal formant deux lobes courts, arrondis ; très-velu antérieurement. Manpimuses (d) longues, en forme de serpette terminée en pointe aiguë, dentées vers le milieu de leur longueur ; de la base de la partie interne des mandibules s’élève un cartilage mobile coriace, très-velu au bord interne , propre à cette famille, et que M. Kirby a nommé Prostheca; cette partie n’est pas ar- ticulée, mais par sa souplesse peut se mouvoir indépendam- ment de la mandibule. Macnoires (e) oblongues, carrées, mais beaucoup plus étroites à leur sommet, contournées sur leur longueur, sur- tout extérieurement; la partie interne est fcrtement velue, le Lobe terminal est petit, en cône allongé, renversé, terminé par un fort pinceau de poils recourbés vers la partie interne ; le Palpe de quatre articles , dont le premier très-court, en cône renversé; le second cylindrique, au moins deux fois plus long ; « les suivants approchant de la longueur du second, mais dimi- nuant graduellement; le dernier en ovalaire: tous sont légè- rement velus. Livre (f) en trapèze transversal très-court ; languette très- allongée, rétrécie vers le milieu de sa longueur, terminée par deux lobes arrondis un peu velus intérieurement; les Palpes sont portés sur deux pédicules près de l'extrémité et sur la face de la languette; ils ont trois articles, dont les deux pre- miers courts, obconiques, et le dernier un peu plus long, ova- laire ; tous sont légèrement velus, Tuorax. Corselet plus long que large, droit à son bord an- térieur, demi-circulaire postérieurement; Æcusson triangulaire, pelit. ÉLyTRES courtes, ne couvrant guère que les deux derniers segments du thorax et laissant tout le dessus de l’abdomen à nu; elles sont méplates en dessus et tombent un peu sur les flancs. Arves (/) ovalaires, très-courbées à la côte antérieure, offrant très- peu de nervures, dont trois seulement se rendant au bord postérieur : elles se replient en quatre dans le repos pour pouvoir se cacher entièrement; sous les élytres, dans cet état, elles offrent un peu l’apparence d’un W, mais dont le L dernier jambage serait horizontal au lieu d’être vertical. J D Parres (4. 1. 2.) de longueur et de grosseur moyennes; les trois parties qui les composent égales entre elles; les Fanches des deux premières paires allongées, disposées presque longitudina- lement; celles des postérieures coniques; les Fémurs sont un peu méplats, plus larges à leur base; les Tibias au contraire sont en triangle très-allongé, terminés par deux épines inégales et armés au côté externe de piquants courts et robustes; les T'urses ont les articles diminuant de longueur et de largeur du premier au dernier; mais dans les T'arses antérieurs des mâles ces articles sont plus courts que dans les autres et tout- à-fait cordiformes, s’emboîtant les uns dans les autres; tous sont très-velus ; | FT IN 27 COLEOPTERES. PLS G. Emus. Leach. E. Nebulosus.A.P. A.P. anal. Deltru, fiy. del. Crbre se. Aout 1835) Lara - É à Ë = * ‘= ABDoMEN de six segments apparents; la partie dorsale aussi coriace que celle ventrale, relevée sur les côtés, le dernier segment est terminé en pointe. Les détails anatomiques de ce genre sont pris sur l'E. Olens, Linn. On peut ÿ rapporter les espèces nommées Maxillosus, Hirtus, Pubescens, etc., des auteurs. E. Nerurosus. À. P. Long. 7 lignes. Tête et corselet finement ponctués; une carène aplatie, lisse dans le milieu de ce dernier ; les antennes ont leurs articles en forme de capsule plus large que haute, d’un bleu métallique brillant, avec des poils clair-semés jaunâtres sur la tête et le corselet, plus épais sur les élytres, et mêlés dans cette partie à des poils blanchâtres qui y forment des nébulosités; l’abdo- men est tellement couvert de poils dorés qu'il paraît comme brun; les deux derniers segments sont jaune - d’or; les an- tennes, les palpes et les pattes sont châtains. De Cayenne. Ces insectes vivent en général dans les fumiers et dans les matières animales en décomposition; leurs larves ont pres- que la même forme ou les mêmes mœurs : lorsqu'on inquiète ces insectes, ils relèvent leur abdomen, auquel ils donnent diverses inflexions, et font sortir du dernier anneau deux vési- cules au moyen desquelles ils éjaculent une vapeur corrosive; la mobilité de leur abdomen leur sert encore à faire rentrer leurs ailes sous leurs fourreaux quand ils viennent de cesser leur vol, faculté qu'ils possèdent aussi à un haut degré pour courir à terre, On doit l'établissement de ce genre à M. Mac-Leach, qui l’a établi dans ses Zoological Miscellany. À. P. 1835. vi PERTE af - u ‘4 = on Ab aie « 2 PONS Ten 3 EM | L LEE E 3e Liv, N° COLÉOPTÈRES. PI. 6. G. PSILOPTERA. Serviile, Famille des Serricornes. Tribu des BuPresTines. Latr. TèTe (a) courte, rétrécie antérieurement en forme de mur seau court; les deux tiers de sa largeur occupés par les Yeux, qui sont bombés, ovales. ANTENNES (b) de onze articles; le second moitié plus petit que celui qui le précède et les deux ou trois suivants; à partir du cinquième, ces articles diminuent de longueur graduelle- ment, mais sedilatent carré ment sur le côté interne; le der- nier est ovoide, mais tourné du même côté. Lagre (c) en quadrilatère, dont la partie postérieure un peu plus large, les côtés sinués, et le bord antérieur, légèrement avancé au milieu , offrant deux angles aigus, du dessous des côtés duquel sortent deux faisceaux de poils. ManpiBuLes (d) courtes, cambrées à leur côté externe; ex- trémité interne en forme de cuillère tranchante: elle s'élargit ensuite, et, dans la seconde partie, offre quatre arètes tran- chantes transversales. Macnorres (e) courtes, corps triangulaire; à l’angle supé- rieur est fixé le lobe terminal, il est allongé, d’égale grosseur partout, un peu contourné dans sa longueur , velu et muni de quelques épines; au-dessous de lui, du côté interne, est une membrane un peu coriace, triangulaire et velue; en arrière est inséré le Palpe; x est de trois articles : le premier aussi long que les deux suivants, en massue; les deux suivants presque égaux en longueur, mais ce dernier, plus large que le précé- dent, en forme de cupule. LÈvre (/f) transversale, presque droite à son bord anté- + rieur, mais très-dilatée sur ses côtés ; la Languette est petite, presque aussi haute que la lèvre, arrondie, plus étroite posté - rieurement, portant deux Palpes de deux articles très-courts, obtus. CorseLeT en carré transversal, un peu plus étroit antérieu- rement; en dessous il s’avance pour recouvrir le menton, et postérieurement se prolonge en pointe entre les pattes intermé- diaires ; l'E’cusson est très-petit arrondi. Érvyres allongées, légèrement bombées, ayant leur extré- mité échancrée, les deux côtés de l’échancrure formant deux pointes épineuses. Aices (7) ovalaires, de la longueur des élytres, nullement repliées dans leur longueur; les nervures partent toutes de la base et rejoignent les bords en ne formant dans leurs routes que deux cellules , une en forme de navette près du bord an- térieur, et une petite, triangulaire, accolée à celle-ci. Parres (4. 1.2) de grandeur moyenne et de forme identique ; fémurs, tibias et tarses presque de même longueur; dans les deux premières paires la Æanche est courte, globuleuse; dans, la dernière au contraire elle est transversale, triangulaire; elles se touchent près du métasternum, mais divergent ensuite cha- cune de leur côté; les T'rochanters sont petits, soudés aux tibias ; les T'arses sont de cinq articles; le premier et le second trian- gulaires allongés, sinués au côté antérieur; les deux suivants cordiformes, larges; le troisième beaucoup plus grand que le quatrième ; le cinquième est allongé, ovoide, et porte à son extrémité deux crochets; tous ces articles sont en outre mé- plats, et les quatre premiers sont en dessous garnis d’une membrane qui déborde l'articulation à laquelle elle appartient et recouvre la base du suivant; les angles des premiers ar- ticles de ces tarses et l’extrémité du tibia sont munis de petits poils raides. Agvomex. [Il n'offre à la vue que cinq segments; les autres sont internes, et forment dans les femelles un tube corné ser- vant de tarière pour introduire leurs œufs. FT N° 2. COLÉOPTÈRES. PI. 6 G. Psilopt era. Serv. P. Tucumana Goxry. A, L.arat. Delarue. fig del. Corbre we Aout 18 ANR Les détails anatomiques de ce genre sont pris sur le B. At- tenuata , Fab. Ps. Tucumaxa. Gory. Long. 11 lignes. Tête chagrinée ; corselet très-ponctué sur les côtés; élytres offrant dix stries de points enfoncés , noir-bleuâtre; antennes noires; une ligne à la partie interne de chaque œil; bord an- iérieur du corselet, joues, mandibules, couverts de duvet blanchâtre ; sur chaque élytre douze points enfoncés couverts d’un pareil duvet, huit formant deux bandes de quatre points chaque, disposés transversalement ; les quatre derniers plus dispersés sur le reste de l’élytre; dessous du corps violet, for- tement ponctué. Du Chili. Les buprestes volent sur les fleurs et sur les arbres résineux, où on les prend en assez grande quantité; leurs larves sont encore inconnues; mais, Comme on trouve quelquefois l’insecte parfait éclos sous les écorces des arbres, il est à présumer que les larves prennent dans le bois tout leur accroissement , et que les mandibules robustes dont sont armés tous ces insectes sont destinées à ouvrir la porte de leur prison : la tarière cor- née des femelles suflirait seule pour faire de ces présomptions une certitude. Le genre Bupreste a été depuis quelque temps l’objet de nombreux travaux; tous les entomologistes se sont empressés de les consulter pour classer leur collection, et le genre que nous venons de citer, établi par M. Serville, a été généralement adopté. On peut rapporter à ce genre un grand nombre d’espèces qui toutes ont le port du B. Attenuata de Fabricius. d fs { i \ # nl R " , ( {à ; 1? 4j î F 1 3e Liv. N°5. COLÉOPTÈRES. | PI, G. OXYSTERNUS. Erichson. Famille des CLavicornes. Tribu des Hisréroipes. Latr. Tête (a) enfoncée dans le corselet, plate, en forme de triangle arrondi; Yeux très-oblongs, en forme de reins allon- gés, ayant leur côté creux vers le derrière de la tête. ANTENNES (b) coudées, de onze articles, dont neufseulement bien distincts; le premier, aussi long que le reste de l’antenne, plus épais à son extrémité, courbé en demi-cercle; sur le côté - de son extrémité sont insérés les articles suivants : le premier de ceux-ci un peu plus long que les suivants; ceux-ci sont courts; le septième est dilaté en pointe au côté interne; le huitième n'offre que la moitié de la largeur des autres; enfin le dernier forme une massue ovoïde presque aussi longue que les petits articles précédents et beaucoup plus grosse; elle des- cend presque jusqu’au septième article du côté où le huitième est échancré; cet article est divisé en trois par des sutures soudées ensemble; les deux premières parties sont en for- me de cœur , dont le côté extérieur plus élevé; la pre- mière partie complète l’ovoïde. Lagre (c) très-petit, carré, un peu refendu dans son mi- lieu. Mannisuses (d) très-avancées, beaucoup plus longues que la tête, l’une presque toujours plus courte que l’autre; rele- vées , dentelées à leur partie interne. Macuommes (e) très-allongées, grêles, ne se composant pres- que que d’un lobe terminal, velu au côté interne. Palpe de cinq articles cylindriques, allongés ; le dernier ovoide, dans l’ordre mn” de grandeur suivant 3, 4, 9, 1, 23; le troisième est aussi long à lui seul que les deux derniers; le Palpe ne dépasse la mâchoire que de la longueur du dernier article. Livre (f) transversale, formant des deux côtés des oreil- lettes ; du milieu s'élèvent les deux palpes, de quatre articles, dont les deux premiers courts et les deux seconds un peu plus gros et deux fois plus longs; en arrière la languette se divise en deux paraglosses allongés, très-velus intérieurement. Corps en carré long, méplat en dessous; præsternum en forme de fer de lance très-comprimé, s’avançant un peu au- dessus de la bouche. CorsezeT demi-circulaire, plus large que long, échancré sur toute sa partie antérieure, arrondi à ses angles. Ecusson très- petit. ELvrres courtes, couvrant un peu plus de la moitié de l’ab- domen. | Ârces nulles. Parres (% 1). Les tibias antérieurs sont méplats, plus lar- ges à leur extrémité, unidentés extérieurement vers la moitié de leur longueur, propres à fouiller. Le Tarse est très-court, grêle, de cinq articles, dont le premier et le cinquième presque d’égale longueur; les trois intermédiaires plus petits, égaux entre eux; le dernier est terminé par deux crochets; ce tarse se couche, lorsqu'il ne sert pas à l’insecte, dans une gouttière pratiquée à cet effet dans la partie supérieure du tibia; à la base de son insertion sont deux épines dont une très-courte ; les Tibias intermédiaires et postérieurs sont prismatiques; l’ex- trémité est armée d’une grande quantité de petites épines. ABpomen. Il ne montre en dessus que deux de ses anneaux; mais en dessous on en compte facilement six. Le). COLEOPTÈRES. FL G: Oxvysternus Erichs. O. Maxillosus. Drurv, A. anal. Delarue jig. del. Corbie se. fAout 2836.) O. Maxrizosus. Drury. Long. 8 lignes. Noir très-brillant; deux points sur la tête, une ligne autour des yeux et des bords du corselet; trois lignes entières sur les élytres et une interrompue; segments abdominaux ponctués. De Cayenne. On ne connaît encore que cette espèce de ce genre, établi par Erichson aux dépens du G. Hister des auteurs, dans le Jahrbuch (livre de l’année pour 1834) de M. Klug. AP. at MONT | È | 1 SR RO at , : 3 \ ; « 1 4 P L ÿ : on Dr Fe # s À # CEE PRE ON M D RE HOME D y } RENE , 3e Liv. N°4. COLÉOPTÈRES. PI. 8. G. HYDROUS. Leach. Famille des Parricornes. Tribu des Hypropniriens. Latr, Corps de forme naviculaire, bombé en dessus, caréné en des: sous. TêrTe bombée, carrée, entrant jusqu'aux yeux dans le corse- let, coupée droit antérieurement, mais avec les angles avan- cés; yeux globuleux, paraissant plus en dessous qu’en dessus. ANTENNES (D) courtes, insérées en dessous du rebord de la tête, de onze articles, dont neuf seulement bien apparents : le premier en forme de massue, un peu courbé, presque aussi long que les cinq suivants; le second égale les trois qui le suivent, ceux-cisont à peine plus longs que larges; le sixième est en forme d’entonnoir, sinué à son bord antérieur, presque aussi long que les quatre précédents et aussi large que long ; le septième et le huitième sont de la largeur du précédent, transversaux, plus ou moins contournés ; le neuvième est piriforme, presque aussi long que les trois précédents, composé de trois segments soudés , allant en diminuant de longueur du premier au dernier. Lagre de la largeur du bord antérieur de la tête, court, ar- rondi sur les côtés. Manpigures (d) très-vigoureuses, courbées en S extérieu- rement, ayant l'extrémité tranchante échancrée en dessous jusqu’au tiers de sa longueur ; à cet endroit s’avance horizonta- lement jusqu’au niveau de l’extrémité-de la mandibule une dent méplate; au-dessous de cette dent la mandibule s’avance de nouveau en dépassant la pointe, et se termine droit à son ex- trémité inférieure, mais dans cette intervalle il y a deux objets bien remarquables, au-dessous de la dent que nous venons de signaler : ce sont d’abord un espace membraneux qui part de cette dent jusqu’au bas de la mandibule, en s’arrondissant et remontant jusqu’avant environ le quart de son extrémité infé- rieure; sur cet espace membraneux sont situées deux dents méplates, échancrées à leur extrémité, situées au-dessous l’une de l’autre et mobiles de bas en haut (1) ; organisation qui indique une grande faculté de broiement. Macuoire (e) oblongue, avancée vers son extrémité en lobe étroit, renflé ensuite vers le milieu de sa longueur ; sa première partie est velue intérieurement et armée à son extrémité de quelques petites épines ; son lobe terminal paraît comme com- posé de deux pièces; la base, en forme de vase ou de coupe, et l'extrémité membraneuse formant comme une corbeille de poils raides. Le Palpe est de quatre articles, plus un article basi- laire; le premier est très-court, en cône renversé; le second et le troisième sont grêles, presque aussi longs que le corps de la mâchoire; le quatrième, un peu plus court, se terminant en pointe arrondie. Livre (f) en quadrilatère transversal; le bord antérieur est légèrement cintré; au-dessus sont deux lobes transversaux représentant la Languette. Des deux angles de la lèvre sortent les Palpes ; ils sont de trois articles, dont le premier très-court, le second aussi long que la lèvre est haute, et le troisième, ova- laire allongé, moitié moins long. THorax trapézoïdal, échancré, sinué pour recevoir la tête; en dessous le prothorax offre une petite pointe avancée, Le méso et le métathorax forment une carène en fer de lance et creusée en gouttière antérieurement, comprimée sur les côtés, allant s'appuyer sur la pointe du prothorax; postérieurement celte carène se termine en pointe aiguë, libre à son extrémité, qui s’avance au- dessus du premier anneau abdominal. Écusson grand, triangulaire. (1) J'ai déjà signalé une pareille anomalie dans ma Monographie des Pas- sales ; ce ne sont pas les seules qu’une étude consciencicuse des insectes fera découvrir. /; A sd BE Lre 4. COLÉOPTERES. ?1. 8, G. Hydrous Leach. H. Senegalensis. Dej. AP. anat Delarue, 119. del Lorbre ve: {Aout 1835.) ÉLyrres bombées, un peu relevées sur les côtés, dépassant les côtés de l'abdomen. Aices (y) triangulaires, sinuées à la côte, offrant quelques nervures dispersées, dont quatre plus régulières partant de dif- férents points du bord antérieur pour gagner la partie infé- rieure; ces ailes se replient sur elles-mêmes vers les deux tiers de leur longueur. Parres (4). Les antérieures ont leurs Æanches courtes; les fémurs et les tibias sont courts, méplats, de même longueur; les derniers sont terminés en pointe, munis de deux épines courtes; le tarse s’insère entre eux : il est de cinq articles al- lant en grossissant et en augmentant du premier au quatrième ; le cinquième est triangulaire, deux fois plus haut que ceux qui le précèdent, dilaté au côté interne, terminé par deux crochets longs, inégaux, foliacés ; cette organisation est propre aux mâ- les. Les quatre Pattes postérieures ont les hanches transver- sales soudées au segment dont elles dépendent; les fémars sont méplats, robustes; les tibias un peu plus courts que les pat- tes; tarses de même longueur queles tibias, sétacés, comprimés; Je premier article est fort court, le second aussi long que les trois suivants, ceux-ci diminuant peu à peu de longueur ; le dernier est terminé par deux très-petits crochets; les tarses de la paire postérieure et les tibias et tarses de l'intermédiaire sont ciliés intérieurement. Apponen. Il offre cinq segments apparents. H. SenesaLensis. Dej. Long. 18 lignes. Ghaperon légèrement ponctué des deux côtés; une impres- sion oblique au dedans de chaque œil; sur le corselet deux groupes de trois points disposés sur une même ligne; sur chaque élytre quatre stries de points à peine visibles; entière- ment vert-noir brillant; antennes, palpes, bord du chaperon, franges des pattes postérieures fauves; un duvet roussâtre cou- vrant les parties inférieures du thorax; chaque segment ab- dominal porte en outre de chaque côté une tache triangulaire fauve clair. Du Sénégal. On peut rapporter à ce genre, outre l’Hyd. Piceus, duquel a été tirée la partie anatomique, les A. Ater, Olivaceus, etc... On suppose que ces insectes sont plutôt herbivores que car- nassiers ; à l’état de larve (f. 3) ils ressemblent à un gros ver beaucoup plus épais au milieu du corps, ayant la tête cordi- . forme en dessous et se repliant facilement sur le dessus du corps; ils vivent alors de petits coquillages, qu'ils appuient sur leur dos pour les briser. [ls sortent de l’eau pour se métamor- phoserennymphes; celles-cioffrentuneparticularité singulière, c’est d’avoir au-dessus de chaque côté de la tête trois crochets aigus et recourbés dont on ignore l’usage. La femelle des Hydrous possède une filière au moyen de laquelle elle file une coque, surmontée d’une corne recourbée, où elle dépose ses œufs : cette coque flotte sur l’eau. Ce genre a été établi par M. Leach, comme démembrement de celui d’hydrophile, dans ses Zoological Miscellany. A. P.,465. 3e Liv. No 5. COLÉOPTÈRES. PI, 9. G. COPROBIUS. ZLatreille. Famille des Lamercicornes. Tribu des CoproPnHAGEs. Corps arrondi, bombé en dessus et en dessous. Têre large, enfoncte dans une profonde échancrure du cor- selet, plate, relevée à son bord antérieur, qui offre le plus sou- vent deux pointes courtes en guise de chaperon; les Yeux sont à peine visibles en dessus, tant ils sont recouverts par les côtés de la tête. ANTENNES (b) coudées, de neuf articles, dont le premier, aussi grand à lui seul que les suivants, un peu plus mince au milieu qu’à ses deux extrémités ; les cinq suivants diminuant de longueur progressivement, et les cinq et sixième coupés obliquement sur le côté; les trois derniers articles forment une massue composée d'articles transversaux, aussi longs que les cinq précédents pris ensemble et plus épais; le feuillet du mi- lieu est le plus long : ces articles sont très-velus. Lagre (c). Il est en cœur à sa partie antérieure, mais tron- .qué brusquement à sa partie inférieure; membraneux , très- velu, offrant plusieurs sillons et au milieu un caroncule oblong, plus épais. ManpiBuLes ( d ) presque rudimentaires, réduites à leur som- met à une lame écailleuse, velue; la partie de la base présente un talon très-saillant, arrondi, offrant sur la tranche une par- tie méplate, souvent rugueuse, propre à écraser des sub- stances peu résistantes (1). , (1) Cette organisation rapproche les insectes de cette tribu des Cétoines, dont je crois qu’on les a éloignés mal à propos. AE: Macnoinss (e) en parallélogramme allongé, offrant en haut de la partie interne une portion droite membraneuse , velue, et au-dessous une avance un peu aiguë; le Lobe terminal est court, presque rond ,très-velu; le Paipe, de quatre articles, est presque aussi long que le corps de la mâchoire; ses articles sont coniques, les trois premiers allant en grossissant graduelle- ment ; le quatrième est aussi long que les trois qui ie précè- dent, pris ensemble; il est ovalaires très-allongé; le corps de la mâchoire est muni extérieurement de poils raides. Livre (f) courte, carrée, fortement bilobée, un peu di- latée sur les côtés; les Palpes, de trois articles, sont insérés tous à l'extrémité des deux lobes de la lèvre; leur premier ar-. ticle est très-gros, court, un peu contourné; le second et le troisième article sont de même longueur entre eux, moitié plus petits que le premier; le second est en cône renversé: le dernier est très-mince, ovalaire; toute cette lèvre est couverte de poils si serrés, surtout à l’extrémité et à la partieinterne, que l’attache des palpes est difficile à distinguer au premier coup d'œil; du milieu de ces poils sortent des soies plus raides. Trorax transversal, demi-circulaire, fortement échancré antérieurement, pour recevoir la tête ; pas d’écusson apparent; en dessus le tronc se prolonge beaucoup aux dépens des seg- ments abdominaux, qui sont tout-à-fait refoulés vers l’extré- mité du corps (fie. 2.) ; les pattes intermédiaires se trouvent rejetées sur les côtés, et laissent entre elles un large espace vide. Élytres très bombées, bordant un peu les anneaux infé- rieurs del’abdomen. Ares (z) ovalaires, se repliant par la moitié dans le repos, garnies de petites soies raides croisées à la première partie de la côte antérieure, quatre nervures principales se rendant au bord postérieur ; après le point où l’aile se plie à la côte , il part en- core deux ou trois nervures qui se rendent au bord antérieur. Par'res (k. 1 ). Les antérieures sont déprimées, coupées droit à leur extrémité, un peu plus larges dans cette partie ; outre Il Tio NS. COLEOPTERES. Lo G. Coprobius. Lat C. Cupreus. Fab AP anat. Delarue, fig. d'et (ordre se. c (Veptemb.1835. / 1 - L LAS F } \ 5. \ fs de ï “1 è ; G CAE PTE Û 1e 21, A fl 1 = À K n 4 FTerE 3 r! ÿ < \ 4 L n-# - z s , k fe ‘ \ LPS 5 en : k 4 PRE | ' N \ È : ' - à F : an 1 N ù { ro . Hi . \ ail LEL ù ÿ ñ à \ [mr l L 4 1 J*10 al Ê o A # rat ï “ CORANATOUE: e l De ES | 7 f * ESA ARE UY AE "re sa a ï à * " 7 & N rt : ÿ : & L e 1 M » 5 } \ NT : CNE l 1 Fr - 1 4 ÿ RER: s Dr : Di RTS: TD e d S\ & \ | ei v ÿ L n EM € h N : | + À | 1 - Fr r à [: ce Ha [l ! : vi [l a UN . RE ct SU ï LUN We 5 Où a 4 L | î PAC 1 k 4 î A & e u El 2 so de EUR SRE LA K 5 : C u + Es. F . 4 { 2 ARE à _ :4 3 | \ vi : L 1 « : = ras ; ‘ 4h { As AS] * k E g ‘1 4 QUE \ } SA î d A 4 : HT \ à ea à DIE DU 4 a l À 5 fl l L ’ (or = à 2 . { w v. : res l' ‘ ' % ra sk # È L 7 L 4 Ra vA u A n 8 2 oi Lt k + L L Pr En.) \ . ' L ' k % Ü - 1 Le ; 7: a : À À z J k 3 Ë \ - DE L sr a [a # = » M 5 7 ": \ + AUS apte "n à 1 … “ - è à j ; i HRUTS NAN nt { 4 5 \ ie 5 : à j . 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A À | Î 4 à \ ÿ | * ! \ deux ou trois dentelures plus saillantes , elles sont encore finement crénelées sur tout le côté externe et même sur leur plat; le T'arse n’est pas plus long que le tibia n’est large; à son insertion est une épine, mais dans quelques individus comme celui que nous avons figuré cette épine se change en une petite palette ; les hanches des pattes intermédiaires sont presque placées dans le sens de la longueur du corps ( fig. 2 ) ; les fémurs sont méplats en dessous; les tibias quadrangulaires, garnis &e poils courts, raides, sur chacun de leurs angles; ces T'arses ont presque tous leurs articles égaux, cylindriques, robustes. Agpomex : iln’offre que six segments, bien apparents; et la plaque anale supérieure, qui est demi-circulaire. Ces détails sont pris sur le C. Smaragdulus de Fab., qui, avec quelques espèces analogues, peuvent se rapporter avec certitude à ce genre. C. Curreus. Fabr. Long. 9 lignes. Têre et corselet finement ponctués ; les élytres et les parties inférieures du corps le sont plus fortement; sur chaque ély- tre on distingue en outre six stries à peine visibles, sur la pla- que anale deux très-petits tubercules rapprochés, brun-rouge cuivreux très-brillant en dessus, plus foncé en dessous. Du Brésil. Ces insectes doivent avoir les mœurs des autres insectes de la même tribu, comme ils sont tous exoïques, ils ont été peu observés. Ce genre aété établi par Latreille, en démembrant le grand genre Copris des auteurs. A. PMw855. tu 1 FA } 5 ' E Ï ji ‘ AUOT TELE 1 S au | Ld < US A Te e : | # \ . PAPE | [a 1 d ; NÉE AL ti o 5 | : j a » LÉ situ TN MTEUN L 2 à | ; Qi É ;. F | a" Ma ” URRS \ TE ad ue pol gAPPETE À 225 Æ CREER à HAN 14 $ = e 7 en #4 RES ; ; 4” 3 4 ? : a 4. l Ü ce d ; ‘ C k Ve OT EN do ME MERE H _ | à . \ F are Le EN Fe : À à MAS 7 FF ab A — d ; É L SRE CAS EME #4 Ê : , d : s | nr 55 { 1e o L | | k ù ; xd : enr > n f U 4 : à ever ] : ss = Et 4 : \ Ne 1% : Û NX CURE: 1 = ; ë | } : : i Fe - ; ja A | : e L nn di ] “ À. F N. . LE TUE CAT a sa]: àé art dep ant an è : eds à MEET AV du ps à TS à Joy cents à +5k] tige a Dour ICE OÙ ares < ea date OCE É SP ETA ER #ié Rous de Fès 10 8 al: DOTE 4 20010) Ua TER " na bonol el. aa . 1 me | | Lux F2 en | ’ 1 ; y CS busss el db HA) 3e Liv. N°6. COLÉOPTÈRES. PI. 40. G. ADESMA.S Fischer. Famille des Merasowes. Tribu des Pimerraires. Latr. TÊTE (a) perpendiculaire, ovalaire, n’entrant pas jusqu'aux yeux dans le corselet; Yeux oblongs, échancrés, en forme de rein à leur partie interne, assez petits. ANTENNES (D) insérées sous une carène élevée non loin de la base du labre, de onze articles grêles, s’épaississant vers leur extrémité; le premier article est un peu claviforme, moi- tié plus long que le suivant; pris ensemble, ces deux égalent à peine le troisième ; le quatrième est presque de la longueur du premier; les suivants, excepté les trois derniers, vont en diminuant un peu de longueur et en épaississant graduelle- ment ; les deux avant-derniers sont en forme de cônes renversés, et le dernier en forme de cône droit, un peu arrondi; tous trois sont plus courts que les précédents, deux fois plus larges et velus. Lagre en carré transversal, trois fois plus lirge que haut, arrondi à ses angles, un peu sinué au milieu. Manpimuces (4) courtes, robustes, bidentées à leur extré- mité, évidées ensuite et présentant une arête transverse, sail- lante, vers le milieu de leur longueur; du côté externe elles sont en forme de serpette. Macuorres (e) allongées; la pièce palpifère dépasse le corps de la mâchoire proprement dit; elle est conique, allongée, irrégulière; le corps de la mâchoire s’attache sur son côté in- terne, et offre, mais en plus court, la même forme renversée; le lobe terminal est presque aussi long que le corps de la mà- L choire réniforme, très-velu à son extrémité; dela partie interne de la mâchoire s’élève une dent cornée aussi longue qu’elle, très- courbée, aiguë à son extrémité , velue à son bord interne. Le Palpe, inséré tout à l'extrémité de la pièce palpifère , est de qua- tre articles et presque deux ois plus long que la mâchoire; le premier article est court, claviforme , contourné extérieure - ment; le troisième deux fois plus grand que le premier, un peu claviforme, est un peu plus court que le second, et le qua- trième et dernier est tronqué droit à son extrémité. Livre (f) transversale, fortement échancrée dans son mi-- licu , arrondie, un peu lobée sur les côtés; la Languette est très-courte, des deux tiers moins large que la lèvre, suit la forme de son milieu et est très-velue; les Palpes, de trois ar- ticles, sont presque égaux en longueur, mais vont en grossissant . jusqu’au dernier, qui est tronqué droit à son extrénuté. Trorax. Le corselet est transverse, cylindrique, sans échan- crure particulière pour recevoir la tête; inférieurement les irois segments du thorax sont presque égaux. ÉLyrres un peu méplates sur le dos, tombant brusquement à l'extrémité du corps, pour se reborder ensuite un peu, bor nant largement les flancs de l’abdomen : elles sont soudées entre elles. Parres (4. 1) allant en grandissant des premières aux dernières ; leur insertion sur la partie inférieure du thorax suit un écartement en proportion avec leur longueur, c’est-à-dire qu’il va en augmentant des premières aux dernières; leurs hanches sont globuleuses; le Trochanter est soudé avec le Fémur; celui-ci est droit, cylindrique, un peu plus épais à son extrémité; le Tibia est moitié plus mince que le fémur, de même longueur que lui; il est muni dans sa longueur de petites épines courtes et terminé par deux forts éperons; le Tarse est de moitié de la longueur du tibia, de cinq articles aux deux premières paires, et de quatre aux postérieures ; dans les premières paires (4. >) ces articles vont en diminuant du premier au quatrième; le cinquième est intermédiaire, de FT 0 N°6. COLEOPTERES. Pl 10. G. AdeSma Fischer. A. Spinifera A. P. AP. anat. Delarue 22 del. Corbe se. [Aout 1835) grandeur entre le premier et le second; il porte une paire de crochets robustes ; dans les tarses postérieurs (4. 8) le premier article est beaucoup plus long proportionnellement que dans les tarses antérieurs ; tous ces articles sont bordés sur les côtés de deux rangées d’épines raides et terminés supérieurement par de pareilles épines. À. Spinirera. À. P. Long. 5 : lignes. Entièrement noire ; tête pointillée au-dessus du labre et aux environs des yeux, presque lisse sur son sommet; corselet un peu lobé au-dessus de la tête, échancré ensuite et ayant ses angles antérieurs saillants en avant, fortement bordé par un profond sillon, quelques points accompagnant ce sillon sur les côtés; élytres offrant huit rangées longitudinales de tubercu- les épineux, couchés en arrière, dont ceux des rangées 2, 4 et6, en commençant par la côte externe, plus gros et plus élevés que les autres ; les élytres sont en outre entourées d’un bord lisse, saillant, et la partie qui reborde l’abdomen est fortement ponctuée. Du Cap de Bonne-Espérance, et de la collection de M. Gory. Ce genre a été établi par M. Fischer dans son Entomogra- plue de la Russie ; on ignore entièrement ses mœurs. A. P. 1835. 8e Liv. Ne 7. COLÉOPTÈRES. PI. 44. G. Heraus. Latreille. Famille des Taxicornes. Tribu des CossYpnènes. Latr. TÊTE (a) carrée, un peu rétrécie postérieurement , recou- pée obliquement à ses angles antérieurs, un peu creusée sur son disque, toujours enfoncé dans une profonde échancrure du corselet; les yeux sont enfoncés dans la tête, très-oblongs, aussi visibles en dessous qu’en dessus, à peine saillants, dis- posés obliquement des deux côtés de la tête. ANTENNES (6) insérées en dessous du rebord de la tête, de onze articles, légèrement couiques : le troisième est le plus long de tous, le premier ensuite; le second est le plus petit; à partir du quatrième ils vont en diminuant SraueLEnEnt de longueur ; le dernier est ovoïde. Lasre (c) plus large que long, rétréci postérieurement , offrant une surface presque demi-circulaire, un peu bombé, très-velu en dessus. Maxomuzes (d) triangulaires, bidentées à l'extrémité, évi- dées au-dessous de leur pointe; sur la côte interne, elles pré- sentent vers la base une arête tranchante et au-dessous un talon méplat; sur la face interne on remarque un espace strié longitudinalement, et au-dessous plusieurs dentelures; elles sont garnies de poils clair-semés sur la partie externe. Macnoires {e) allongées, offrant la figure d’un cône irré- gulier mamelonné à son extrémité; au bout du mamelon est le lobe terminal; il est deux fois plus large que la partie qui le supporte, presque carré, terminé par un large pinceau de poils; de la portion la plus large de la mâchoire s’élève un ; “ue lobe qui dépasse son extrémité, d’égale grosseur partout, et terminée par un pinceau de poils; le Palpe est inséré sur le côté externe du mamelon; il est composé de quatre articles, qui sont dans l’ordre de grandeur suivant : 4, 2, 3, 1; les trois premiers sont cylindriques, un peu claviformes; le qua- trième tout-à-fait en forme de hache triangulaire aussi large, haute, tronquée droit à l'extrémité; chaque articulation est garnie de quelques poils raides. Livre (f) large, arrondie, un peu rétrécie en arrière, velue ; la Languette offre la même forme, mais est plus étroite et plus échancrée dans son milieu, velue à son bord antérieur; les Palpes sont de trois articles courts, épais, velus; le dernier est en forme de hache, mais très-courte et obtuse; le second ar- ticle est le plus long. Le CorseeT est demi-circulaire, dépassant le corps de plus d’un quart de chaque côté; ses angles postérieurs sont cour- bés en arc et offrent deux pointes aiguës, dirigées en arrière; antérieurement il offre une profonde échancrure où la tête s’emboîte tout entière; dans quelques espèces , ou peut-être dans un des sexes, les deux angles de l’échancrure acquièrent assez de développement pour se croiser l’un sur l’autre au- dessus de la partie antérieure de la tête, de $orte que celle-ci n’est plus visible qu’à travers un espace ovalaire que l’on à considéré, mais à tort, comme une perforation du corselet ; l’écusson est très-petit, triangulaire. ÉLyrres très-bombées au-dessus du corps, plates dans toute la portion qui tout autour le dépasse ainsi que le corselet; en dessous elles embrassent les côtés de l’abdomen; ces élytres m'ont paru soudées et ne pas recouvrir d'ailes. Parres (£. 1) attachées toutes sur la ligne médiane du corps: les Hanches antérieures sont globuleuses; les quatre posté- rieures un peu transversales, méplates; les Trochanters sont soudés aux fémurs ; ceux-ci sont assez épais, presque d’égale grosseur partout; les T'ibias sont, excepté les postérieurs, plus courts que les fémurs et moitié moins gros, terminés par BL 5 N°7 COLEOPTER e> nn FC zz. J1] LT j in pu) L ul À to ni D qu }) Lo G. Heleus Lat. H. Perforatus. Lat. AP. «nat. Delarue fig. del. lorbé ve. fout 1835) hr 12 “ à : sl it la fe deux épines courtes; les T'arses sont un peu plus courts que les tibias, de cinq articles aux deux premières paires, allant en diminuant de longueur du premier au quatrième; le cinquième est un peu plus long que le premier et égal aux trois autres pris ensemble; dans les pattes postérieures le tarse est de qua- tre articles, le premier et le quatrième égaux, le deuxième et ensuite le troisième. Agpomen. Il ne paraît composé que de cinq segments, mé- plats au-dessous, très-bombés en dessus. H. Perronatus. Latreille. Long. 10 lignes. Noir-violet brillant en dessus; bords du corselet se croisant au-dessus de la tête; une légère carène sur le milieu de la par- tie postérieure du corselet; élytres très-bombées, ovalaires au milieu, munies chacune de quatre rangs de poils raides, droits, disposés sur la longueur; la partie du corselet et des élytres qui déborde le corps se relève beaucoup, au lieu d’être ho- rizontale. De la Nouvelle-Hollande. Ce genre a été établi par Latreille; les espèces qui le com- posent sont encore peu nombreuses et toutes propres à la Nouvelle -Hollande ou aux terres qui l’avoisinent. On ignore leurs mœurs. AP: 44%. Êr er Ge Liv. N°1. COLÉOPTÈRES. PL. 20. G. CALOPUS. Fabricius. Famille des Srénézyrres. Tribu des OEDÉMÉRITES. Tère (a) oblongue, verticale, rétrécie vers la bouche, à yeux saillants, fortement échancrés au côté interne pour recevoir un tubercule où est inséré l’añtenne. ANTENNES (6) presque de la longueur du corps; de onze articles , allant un peu en diminuant de longueur des pre- miers aux derniers, aplatis, droits au côté externe, en scie au sommet du côté interne ; le premier est cylindrique, rétréci à son milieu, et le dernier seulement ovalaire. Lazre (c) deux fois plus large que long, arrondi aux angles antérieurs , un peu sinué à son milieu , légèrement velu. Mawpiguses (d) en carré oblong, arrondies dès le milieu du côté externe, terminées à l’exirémité du côté interne par une arête bifide; au-dessous la nandibule s’évase, et il existe un espace longitudinal garni d’une brosse de soie courtes et raides; au talon du côté externe, il existe d’assez nombreuses soies allongées. Macoires (e). Le corps est très-court, triangulaire; la pièce basilaire est de forme pareille, mais renversée ; l’extré- mité supérieure. interne du corps de la mâchoire a l’air de former une pièce distincte plus longue qu’elle, courbée et ar- rondie vers l'extrémité, qui est munie de soies raides; le lobe terminal est oblong, arrondi, velu à l'extrémité , dépassant à peine la pièce précédente; le palpe est au moins trois fois plus long que le corps de la mâchoire, de cinq articles, le pre- mier est à peine aussi long que le corps de la mâchoire, le second'est un peu plus court, en forme de nœud, le troisième est claviforme, aussi long que la mâchoire, tronqué droit à te son e trémité : le quatrième de même forme, mais plus court que celui qui le précède; le dernier est aussi long que le troi- sième, et tout-à-fait en forme de hache. Livre (f) courte, deux fois plus large que haute, si- nuée au milieu, fortement recoupée aux angles ; le menton qui la supporte est un peu en forme d’écusson; la languette est formée de deux lobes ovalaires fortement séparés par en haut, velus; les palpes sont de trois articles courts, cylindri- ques, les deux premiers presque égaux, le troisième un peu plus long, courbé au côté externe, tronqué à son extrémité. Torax petit, cylindrique, un peu plus long que large, et un peu plus étroit que la tête, ä ÉLYTRES très-longues, parallèles, recouvrant entièrement l'abdomen , arrondies à leur extrémité, deux fois plus larges à leur base que le thorax, et s’élargissant un peu vers l’anus. Aises (j) en parallélogramme ovalaire dans un bout, deux nervures principales partent de la base et reviennent sur elles-mêmes dans l’angle qu’elles forment; c'est à qu'est le pli de l'aile; au-dessous de la seconde de ces nervures en existe une autre double, qui se termine par une fourche à trois dents, dont les extrémités atteignent le bord de l'aile; tout-à-fait en arrière est une nervure isolée. Parres (#1) grêles, presque d’égale longueur entre elles , divisées en trois parties presque égales; le Fémumest un peu sinueux et un peu plus épais à son extrémité; le trochanter est soudé à sa base; le tibia est conique , un peu sinué aussi, et deux fois plus épais à son extrémité, où il.est brusque- ment ironqué; au côté interne sont deux petites épines courtes; dans les pattes antérieures, les trois premiers articles vont en diminuant de moitié de longueur, de sorte que le troisième se trouve plus large que long , et triangulaire ; le quatrième est cordiforme, et le dernier, cylindrique, aussi long que le se- cond , porte deux crochets assez longs et aigus, un peu ren. forcés à la base; dans les pattes postérieures, le premier ar- ticle forme à lui seul les deux tiers de la longueur dutarse ; le second est comme le troisième des premières pattes; le ÉLép. N°1. COLÉOPTERES. PL, 21. G. Calopus Fabricius. C. Serraticornis Fabr. Guertr, fig. AP, anat, del. Corbié- re. [AT S troisième est cordiforme, et le quatrième est rudimentaire à la base du cinquième. Agpomen oblong, méplat; les derniers anneaux forment un oviducte dans les femelles. Tous les détails du genre ont été pris sur l'espèce même figurée. C. SERRATICORNIS. Fab. Long. 9 lignes. Entièrement d’un brun rougeâtre, et couvert d’un duvet court, jaunâtre; les yeux sont noirs. Ce genre, établi par Fabricius, ne repose encore que sur cette ur espèce, qui est propre aux contrées septentrionales, où elle habite les bois. A. P, 1858. 2 a AT 2 " CSErtOË > rase noinrob à “alqpan "mie dr vi ; ; AL SE que ai “ pa, io. à hr No rrt0niTA Are 4re Liv. No. COLÉOPTÈRES. PI. 2. G. EVANIOCERA (1). Guérin. Famille dés TracHÉzines. Tribu des MorDbELLoNEs. Latr. Tête (a) penchée, plus large que le corselet, avec les yeux saillants, échancrés en avant. ANTENNES (b) insérées en avant et contre les yeux, com- posées de onze articles; celles des mâles (6 1) sont en éven- tail, avec le premier article le plus long de tous, épais, renflé vers le bout , un peu courbé; le second très-petit , plus large que long; le troisième le double plus long que le pre- mier, dilaté en dedans en une forte dent un peu plus longue que l’article même : les sept suivants plus courts que le précédent, prolongés au côté interne en une lanière allongée, presque cylindrique, aussi longue que l’antenne entière; le dernier composé seulement d’un filet semblable aux prolongements des précédents. Antennes des femelles (b 2) à articles un peu obconiques, un peu en scie en dedans; le premier article long, assez grêle, le second très-court, le troisième presque du double plus long, un peu plus épais , les suivants un peu plus courts, égaux, le dernier cylindrique, arrondi au bout et deux fois plus long que le précédent. Bovcne (a 1, 2) disposée pour la mastication, saillante, composée de parties bien distinctes. LaBre (c\ un peu plus long que large, arrondi à l’extré- mité, en partie caché par le chaperon, avec un très-faible sentiment d’échancrure au milieu. Manoreures (d) très-saillantes, grandes, très-courbées et épaisses au côté externe , en pointe mousse au bout , avec une dent plus petite assez près et au-dessous de l'extrémité. Macnornes (e) cachées sous les mandibules , grêles; le lobe interne formant un angle aigu avec son support, droit exté (1) De Evzvios, qui plait, ct Kepus, corne. % rieurement , arrondi et cilié en dedans; le lobe externe (e 2) ou supérieur (remplaçant le palpe interne des Carnassiers ) aussi long que le premier , un peu rétréci à son origine, pa: rallèle dans le reste de son étendue, arrondi au bout et cilié en dedans; il s’attache près de l'extrémité du précédent. Palpe (e 1) grand, inséré au-dessous du lobe supérieur, com- posé de quatre articles; le premier court, presque deux fois plus long que large ; le second plus de trois fois plus long que le premier , cylindrique, un peu renflé au bout; le troisième presque de moitié moins long que le précédent, cylindrique, et le dernier de la longueur du second, un peu renflé au mi- lieu, en ovoide très-allongé. LÈivre (f) portée sur un avancement du menton, très-pe- tite, un peu échancrée au milieu, plus large que longue , ca- chant entièrement la languette. Palpes (f) moins longs que les maxillaires , insérés de chaque côté et au bord antérieur de la lèvre, composés de trois articles; le premier très-petit , obco- nique; le second très-grand, au moins six fois plus long que le premier , plus étroit à sa base, un peu en massue ; le troisième d’un tiers moins long que le précédent, un peu courbé, plus épais à son milieu , arrondi au bout. THorax en partie caché par les élytres. Prothorax aussi long que large à sa base, rétréci en avant, avec son écusson petit, arrondi. Mésothorax et métathorax couverts en dessus. ÉLyrres (4) allongées, parallèles, arrondies au bout, couvrant tout l’abdomen et contiguës à la suture jusqu’à l'extrémité. Aices (ct) de moitié plus longues que les élytres, se repliant vers les deux tiers de leur rois Parres allongées , assez se , portées par de faibles tro- chanters, à cuisses plus épaisses, comprimées et moins lon- gues que les jambes, qui sont cylindriques , un peu plus épais- ses au bout et terminées par deux épines courtes. Tarses (4) moins longs que la jambe, de cinq articles aux pattes an- térieures (4 1) et intermédiaires, semblables dans les deux sexes ; le premier article assez grand, un peu obconique; le second d’un tiers moins long; les deux suivants encore un peu moins longs, égaux entre eux, ct le dernier plus long que le re COLÉOPTERES. PL. G. Evamiocera. Guer. E. Dufour11. Lat. 4. C. del, Corbré sc (lan. 2835.) FE * ‘ il “ Ù (à \ à < 4 premier , de la longueur des trois intermédiaires , un peu ren- flé au bout et portant deux grands crochets un peu courbés , pointus et garnis en dedans d’un grand nombre de dentelures droites qui leur donnent de la ressemblance avec un peigne. Tarses {4 2) postérieurs de quatre articles; le premier et le quatrième égaux en longueur ; les deux intermédiaires de moi- tié plus courts, semblables et un peu obconiques; les crochets de ces tarses sont semblables à ceux des quatre précédents. Abdomen étroit, ne dépassant pas les élytres, composé de cinq segments , semblable dans les deux sexes. Les détails sont pris dans l'espèce représentée. E. Durouru. Latr. (Fig. 1-2.) Long. 8 ou 9 millim. Larg. 2 = à 3 millim. Tête noire, finement rugueuse, couverte d’un duvet soyeux jaunâtre, plate en avant, avec une petite bordure élevée aux contours des bords antérieurs et latéraux du front. Antennes noires, couvertes d’un duvet soyeuxluisant. Extrémité des man- dibules et palpes d’un brun un peu ferrugineux. Corselet noir, finement rugueux, couvert du même duvet soyeux, assez bombé au milieu, arrondi, plus étroit en avant, large en arrière, avec les angles postérieurs aigus et le milieu du bord avancé un peu en angle vers l’écusson, qui est noir, rugueux et arrondi. Ély- tres d’un brun roussâtre, couleur de marron clair, un peu plus larges à leur base, ayant chacune une petite élévation près de l’écusson et trois faibles traces de côtes longitudinales; toute leur surface paraît finement chagrinée; vues à la loupe, elles paraissent couvertes d’un duvet soyeux, jaunâtre et luisant, qui les fait paraître comme jaunes quand on les voit du côté opposé au jour. Le dessous est d’un noir terne, finement ru- gueux et couvert du même duvet. Les pattes sont de la même couleur et également soyeuses. Cet insecte rare se trouve en Espagne , près de Valence, et dans le midi de la France ; nous en avons reçu quelques indi- L) *« vidus pris aux environs de Montpellier par M. Fages, profes- seur à la Faculté de Médecine de cette ville. , On rapporte à celte espèce, comme variétés locales, le Pe- lecophorus Frivaldjskii de Sturm, trouvé en Hongrie , et le Pel. Sericeus , de Stéven, pris dans la Russie méridionale. On pourrait aussi lui rapporter le Pel. Steveni, décrit et figuré par Fischer, dans le Bull. de la Soc. imp. des Nat. de Moscou, n° 11-12, p. 9069, pl. zool. n° 6, fig. 3. Du reste, on ne sera bien certain de l’identité de ces variétés avec l’espèce-type que lorsqu'on les aura décrites comparativement et figurées avec … détails. OgservarTions. Ce genre avait été confondu par Latreille et par les autres entomologistes, avec le genre Pclecotoma, fondé par Fischer sur une espèce des environs de Moscou (P. Mos- quesue) , qui en diffère à plusieurs égards, comme on le verra quand nous donnerons ce genre. Nous avons établi le genre Evaniocera, en 1832, dans une lettre adressée à M. Fages, qui nous en avait envoyé quelques individus. Notre nom a donc lantériorité sur celui de Ptilophorus, inscrit par M. le comte Dejean dans son Catalogue ; et comme nos deux modes de pu- blication sont à peu près aussi authentiques, nous avons cru devoir conserver le nom le plus ancien. Latreille joignait en- core aux Pelecotoma quelques autres insectes du Brésil, qui en sont très-voisins sous plusieurs rapports ( Pelecotoma Leachii , Latr.), et avec lesquels M. de Laporte a fondé le genre Pele- cotoides, dans le journal l’Institut, 1833, p. 173. Ge genre comprend sept à huit espèces, toutes brésiliennes, et dont la Pe- lecotoides Leaclui est seule décrite (voy. Larreizee, art. Pele- cotome du Vouv. Dici. d'ITist. nat.,nouv. éd.) ; elles sent grou- pées dans le Catalogue de M. le comte Dejean, sous le nom de Trigonodera, ce que nous avons reconnu par la présence de l'espèce nommée Leachu par Latreille. Les métamorphoses des £vanicocera sont encore inconnues. M. Fages a trouvé les individus qu’il nous a communiqués volant auprès d’un frêne. E. G. Janvier 1835. + # #r * 141) ne v Li L& he Liv. Ne 2. COLÉOPTÈRES. PI. 43. G. HEILIPUS. Germar. Famille des Ruvncopnones. ‘Tribu des CraransoniTEes. Latr. Tère (a 1. 2.) plus longue que le corselet, globuleuse à sa base, se rétrécissant ensuite en cylindre allongé jusqu’à l'ex - trémité où elle s’aplatit un peu; sa partie globuleuse se ter- mine par les Feux qui sont oblongs, en forme de reins, se re- joignant au- dessous ; vers les trois quarts de sa longueur sont insérées les antennes; tout à son extrémité saillent les man- dibules. ANTENNES (b) de onze articles ; le premier légèrement élargi à son extrémité, inséré près de l'extrémité de la tête, se re- plie à volonté le long d’elle, mais sans atteindre tout-à-fait les yeux; il dépasse en longueur les sept suivants et atteint une partie de la massue; les second et troisième sont presque égaux entre eux, un peu allongés; les cinq suivants sont glo- buleux, plus courts que les deux qui les précèdent, mais allant en grossissant du premier au dernier, velus; la massue est formée de trois articles agglomérés, mais dont , avec un peu de soin, on peut encore retrouver les sutures; elle est ovoïide, aussi longue que les six articles précédents, beaucoup plus grosse , velue. Lagre tout-à-fait rudimentaire. Manisuces (d) courtes, robustes, creusées en cuillère, festonnées sur les deux côtés, et terminées par une partie tranchante , arrondie. | Macnoires (e) ramassées, formées d’abord d’un cylindre court, à la partie interne duquel se développe une partie en L | forme de hache, beaucoup plus élevée que le corps de la mi- choire, finement velue, armé de cinq épines robustes; plus, deux soies tout-à-fait à l'extrémité, et avec un pinceau de longs poils à sa partie inférieure; le Palpe est inséré au som- met du corps de la mâchoire et s’élève perpendiculairement; il est composé de quatre articles cylindriques , dont le pre- mier presque aussi gros et long que le corps de la mâchoire; le second diminue de grosseur et n’a à peine qu’un tiers de sa longueur; les autres diminuent dans la même proportion , de sorte que le-dernier est à peine visible ; à la base du palpe sont deux longues soies. Livre (f) très-petite, en triangle allongé renversé; de sa partie antérieure s'élèvent deux palpes, de moitié de sa lon- sueur, de trois articles cylindriques et décroissant dans les mêmes proportions relatives que ceux des mâchoires. Tnorax. Le prothorax est aussi long que large, arrondi à ses angles antérieurs, carré à ses angles postérieurs. L’écusson n'est pas visible. ÉLvrres un peu plus courtes que l’abdomen, mais l’em- brassant fortement sur les côtés. Ares (&) très-allongées, repliées par la moitié dans le re- pos; on y remarque à peine une nervure partant de la base et se rendant au milieu du disque. Parres (% 1. 2.). Les Hanches sont globuleuses ; les Tro- chanters sont soudés au bout des Fémurs ; ceux-ci sont assez longs, d’abord minces , cylindriques, se développant de suite beaucoup vers le milieu de leur partie supérieure, pour dimi- nuer ensuite un peu près de leur extrémité, en dessous ils se développent au contraire près de l'extrémité pour former une dent obtuse comprimée ; l'extrémité du fémur est tron- quée droit; le Tibia est courbé à son insertion avec la pièce précédente; il est à peu près partout de la même épaisseur, se recourbant près du tarse pour se lerminer en une double pointe séparée par une échancrure; en dessous , il est un peu plus dilaté vers son milieu; le Tarse est de cinq articles ; les 2° Le. N°2. COLEOPTÈRES. PL.) G. Heïlipus. Germar. H. Loricatus. AP. AP, ana. Delarue fig. del. orbé re, {Décembre 1835.) ! . je ” a E2 fa J À fe \ ” À , ’ à n a Ï î ‘ ñ ï L F deux premiers presque en carré long, le troisième beaucoup plus large, arrondi, profondément échancré; au fond de cette échancrure est le quatrième, qui n’est guère plus long que large; le cinquième, qui est cylindrique, un peu cambré et presque aussi long que ceux qui le précèdent, se termine par deux crochets robustes. ABDOMEN : il n'offre que cinq segments apparents. Les détails de ce genre ont été pris sur l’insecte figuré. H. Loncarus. A. P. Long. 8 lignes. Noir, avec une tache jaune fauve, partant du vertex jusqu’à l'anus, couvrant largement le corselet sous la forme de bou- teille, formant sur les élytres d’abord un large triangle ren- versé dont la pointe alteint les deux tiers de la longueur, et là s'élargissent de nouveau brusquement pour former un autre triangle obtus; les deux côtés du corselet sont couverts de granulations très-élevées; deux rangs principaux de granula- tions avec quelques autres intermédiaires, et deux rangs plus petits près de la suture régnant dans la longueur des élytres ; vers l'endroit où les élytres s’abaissent brusquement ils forment des épines dont huit disposées circulairement. Pa- trie mconnue. Ce genre établi par M. Germar, aux dépens des charançons propres, est un des plus tranchés de ceux qu’on en a détachés; on peut y rapporter toutes les espèces citées sous ce nom par M. Schœnhers; tous sont exotiques : aussi leurs mœurs et leurs transformations sont-elles inconnues. A. P. 1836. ï ? 1 4 à S Ï Re e f N ‘ +. _ . à à à he £. & DUREE f » ) Ne 7 ; : . L « . sf À Q \ | SEA , \J\ Feu RE re th ht he Liv. No5, COGLÉOPTÈRES. PL Ah. G. TROGOSSITA. Fabricius. Famille des Xycornaces. Tribu des TrocossiTaires, Latr. Corps oblong , presque d’égale largeur, partout convexe. Têre (a) large, méplate, un peu bombée en dessus, échan- crée en dessus des mandibules et du labre; Feux petits, ronds, placés des deux côtés de la tête. ANTENNES (b) insérées entre les yeux et la naissance des mandibules dans une fossette formée par les rebords latéraux de la tête, de la longueur environ de la tête, terminées en massue; de onze articles , le premier cylindrique, égalant en longueur les trois suivants ; le second plus étroit que le pre- mier, très-court; les quatre suivants en cône renversé, un peu plus larges à leur extrémité que le second ; les septième et huitième sont de la même forme, mais déjà plus longs et plus larges que ceux qui les précèdent ; les trois derniers, for- mant positivement la massue , sont du double plus longs que les précédents, aussi larges que longs, mais plus dilatés du côté interne que de l’autre côté; le dernier est lenticulaire : tous ces articles, à compter du troisième, sont velus. Lagre (c) petit, transverse, arrondi à ses coins, un peu si- nué au milieu. ManniBuces ( d) triangulaires, évidées intérieurement, ter- minées par trois dentelures horizontales; à partir de la der- nière jusqu'à son extrémité inférieure , la mandibule est sarnie de poils en forme de brosse. Macnoires (e) courtes, presque carrées, irrégulières, ve- lues et garnies en outre de poils raides, surtout à son angle supérieur interne; le lobe terminal est deux fois plus long que le corps de la mâchoire proprement dit, en forme de couteau, velu dans tout son pourtour, avec les poils de l’ex- trémité beaucoup plus longs. Les Palpes sont insérés à l’an- gle externe de la mâchoire; de quatre articles, le premier ovalaire, oblong; le second inséré sur le côté du premier, deux fois plus long, plus gros et un peu claviforme à son ex- trémité ; le troisième est en cône renversé, plus court que le premier et aussi gros, tronqué droit à son extrémité; le der- nier est presque aussi long que les deux précédents ensemble, ovoïde, allongé, tronqué carrément à l'extrémité. Livre (f) en forme de cupule, arrondie vers le bas; profondément échancrée dans son milieu, à son bord an- iérieur; au-dessous de ce bord antérieur et au niveau du fond de l’échancrure règne un rang de soies courtes , plan- tées régulièrement , dirigées en avant; la lèvre est enchâs- sée dans une profonde échancrure du menton, qui offre un lobe avancé dans son milieu; les Palpes sont insérés au som- met de la lèvre, des deux côtés de l’échancrure: ils sont de trois articles, le premier court, cylindrique, tronqué oblique- ment à son extrémité; le second trois fois plus long que le pre- mier, cambré, claviforme à son extrémité; le troisième aussi long que le second, droit à son côté interne, courbe à son côté externe , tronqué à son extrémité; du milieu du côté externe part une soie raide, qui se dirige vers l’extrémité de l’article ; en arrière des palpes est une languette bifurquée , dont les paraglosses sont aussi longs que les deux premiers articles des palpes, poilus au dedans. Tuorax. Prothorax en forme de irapèze, dont le côté le plus large regarde la tête; il est séparé des élytres par un étranglement où se distingue l’écusson. & 4 2 e Écyrres parallèles, arrondies aux angles postérieurs. Aices (g) ovales, oblongues, repliées vers les deux tiers de leur longueur dans le repos; de leur base part une nervure principale qui se bifurque presque de suite, et dont les deux 2 Lro. N°3, COLEOPTERES. WL. G. Hosts lab. 7, Metallica. A P. À. P. anat. Delarue, fig. del Corbie we. {Décembre 1835.) branches s'étendent en divergeant jusqu’à l'endroit de la pli- cature de l'aile, là se recourbent sur elles-mêmes, à cet en- droit il se détache un rameau de la plus inférieure, qui va rejoindre le bord de l'aile; une autre nervure, partant aussi de la base, se rend au bord inférieur, à moitié chemin de la précédente. ParTres (# 1. 2.) assez courtes, robustes; les Fémurs sont un peu renflés inférieurement vers le milieu de leur longueur ; les T'ibias sont légèrement contournés en S, en massue, tron- qués obliquement à leur extrémité, garnis de quelques petits tubercules à cette partie, outre les éperons, qui sont peu déve- loppés ; les tibias sont en outre légèrement velus; le Tarse est de cinq articles, dont le premier plus large que long; les trois suivants presque égaux, un peu en cône renversé, velus en dessous; le dernier article est cylindrique, courbé, claviforme, aussi long que les trois articles précédents, portant deux cro- chets robustes. ABDOMEN n'offrant que cinq segments apparents. Les détails de ce genre ont été pris sur le T. Cæruleus. Fab. T. Mereruica. À. P. Long. 7 à 10 lignes. D'un vert doré métallique, brillant, passant au bleuâtre sur la tête et les parties inférieures du corps ; la tête est plus profondément ponctuée sur les autres parties du corps. Du Mexique. Ce genre, établi par Fabricius , a un faciès tellement tran- ché, qu'il est presque impossible à la simple vue de le confon- dre avec aucun autre; on peut yÿ rapporter presque avec sû- reté toutes les espèces décrites sous ce nom par les auteurs. … MP. 1856. nat LE he Liv. No 4. COLÉOPTÈRES. PI, A5. G. CUCUJUS. Fab. Famille des XyLopHaces. Latr. Corps oblong, très-aplati dans toutes ses parties. Têre (a) triangulaire, offrant au bord postérieur un es pace droit, et ensuite des angles saillants en forme d’oreillettes, séparés du bord postérieur par deux échancrures; chaperan s'avançant en pointe au-dessus de la bouche, qui occupe l’ex- trémité du triangle; Feux petits, ronds, saillants , placés sur les côtés de la tête, vers le milieu de l'intervalle existant des angles postérieurs de la tête à la naissance des antennes; la surface de la tête est sillonnée de stries profondes. ANTENNES (b) filiformes, de la longueur de la tête et du corselet , msérées sur les côtés de la tête à la base des mandi- bules; de onze articles ; le premier cylindrique, un peu plus gros à son extrémité, aussi long que les deux suivants ; ceux-ci de même forme, mais moitié plus courts et plus étroits à leur base; les suivants sont en forme de cupule, posés les uns au- dessus des autres, et se joignant par un pédoncule formé d’une prolongation, conique, écrasée, de la partie antérieure de cha- que article ; tous ces articles vont un peu en grossissant jus- qu'au dixième; le onzième est pyriforme , tronqué à son ex- irémité, deux fois plus long que ceux qui le précèdent; l'antenne est veluc dans toute sa longueur, excepté les trois premiers articles. Lagre (c 1. 2.) très-court, arrondi, velu en dessous. Maxiguses (d) triangulaires fortement creusées en des- sous, terminées par quatre dents aiguës groupées deux à deux, mais placées toutes les quatre à l'extrémité de la man- dibule, Macuoires (e) carrées vers le bord interne, deux fois plus longues vers le côté externe; l’angle supérieur interne est muni d'un petit appendice très- te égalant sa hauteur dans cet endroit; sur le même côté s’élève le lobe terminal : il oc- cupe presque toute la largeur du corps de la mâchoire; il est carré, plus large que haut , et terminé par tn faisceau carré de poils deux fois plus large et haut que lui; le Palpe est de quatre articles ; le premier est grêle, le second et le troisième sont presque égaux au premier en longueur , en cônes tron- qué renversé; le dernier est presque aussi long que les trois qui le précèdent , courbé à sa base, droit ensuite , grossissant in- sensiblement, et tronqué carrément à son extrémité. Livre (f) très-large, basse, profondément échancrée dans toute sa largeur, ayant ses angles aigus , joignant le Wenton par une ligne droite; celui-ci deux fois plus large que la lèvre; en dedans de l’échancrure de la lèvre se voit la Languette, elle est très-courte, arrondie, transverse, et donne naissance à deux Paraglosses aussi longs que les deux premiers articles des palpes, membraneux, ciliés à leur côté interne; les Palpes sont insérés aux angles de la languette, de trois articles, dont le premier grêle, un peu courbe, en massue, le second moitié plus court, mais de même grosseur que le précédent, en cône allongé, renversé, le troisième de la longueur du premier, deux fois plus gros, cylindrique , mais ne mince à sa jonc tion avec le précédent, tronqué, droit à son extrémité. Tnorax fort allongé; le métathorax, étant fort grand en dessous, refoule les segments abdominaux jusque vers la moi- tié de la longueur des élytres; corselet plus large en avant qu’en arrière, plus ou moins allongé , selon les espèces, ayant ses quatre angles aigus; écusson court, triangulaire. ÉLYTRES parallèles dans toute leur longueur, arrondies à l'extrémité, recouvrant entièrement l'abdomen , tombant per- pendiculairement sur les côtés. Aizes (1) en ovoide allongé, médiocrement longues, se re- ‘Log. COLEOPTEÈRES. Plrb + K qi À QI G. Cucujus. Fabricius. C£ Depressus. Fab. AP, ad. nat. del. Corbie se. {Decembre 1835.) pliant près de l'extrémité; dans le repos elles offrent trois nervures principales , la première, près de la côte, se bifurque à sa naissance, un de ses rameaux va au bord antérieur, et utro au bord inférieur , elle embrasse ainsi le sommet de l'aile ; la seconde, ou intermédiaire, se subdivise en trois ra- meaux qui viennent joindre le bord inférieur de l'aile; la der- nière se bifurque seulement, et vient aboutir au-dessous de la précédente. Parres (4) courtes; les premières et les intermédiaires rapprochées, les postérieures très-écartées des autres; les fémurs sont très-minces à leur naissance, grossissent ensuite beaucoup pour se rétrécir avant leur extrémité, mais deux fois moins qu’à leur naissance; les T'ibias sont de la longueur des fémurs, allant en grossissant jusque vers leur extrémité, de manière à avoir dans cet endroit le double d'épaisseur, ils sont tronqués obliquement à leur extrémité, armés en cet endroit de deux petites épines; le Tarse est de cinq articles cylindriques obconiques, le premier très-court, le second aussi long que les deux suivants, le quatrième un peu plus court que le troisième, le cinquième est de la grandeur du second, il porte deux crochets assez longs, robustes; les tarses et les tibias sont finement poilus. L’agpowex offre cinq segments apparents. Les détails de ce genre ont été pris sur l’insecte même qui a été représenté. C. Derressus, Fab. Long. 6 lignes. TÊTE, prothorax en dessus, élytres, rouges de sang ; anten- nes, yeux, mandibules , parties inférieures du corps, pattes, noirs. D’Europe. Fabricius à institué ce genre, qui est très-naturel ; on y rapporte les espècesnommées fRufus, Bimaculatus, Ater, etc., mais quelques-unes ont besoin d’une révision qui peut-être les en éloignera. A. P. 1836. Be Liv. N° 5. COLÉOPTÈRES. PI. 46. G. STERNOTOMIS. A. P. Famille des Loncicornes. Tribu des Lamraires. Latr. TèrTe (a) verticale, large, arrondie à sa partie postérieure, tronquée à sa partie inférieure, peu épaisse eu égard à sa largeur; vers le haut de la face sont deux élévations diver- gentes, occupant l’échancrure des yeux, et servant de sup- port aux antennes; yeux placés des deux côtés du haut de la face, oblongs contournés en forme de reins, échancrés de moitié de leur épaisseur dans le haut. ANTenxes (b) portées sur une espèce de pédoncule situé au milieu du côté interne des yeux, de onze articles, de la longueur du corps dans les femelles, presque deux fois de celte longueur dans les mâles; le premier est cylindrique, ne dépassant guère le bord antérieur du corselet, deux fois plus gros que le reste de l’antenne; le second est très-petit ; le troisième deux fois plus long que les deux précédents; les suivants diminuent graduellement de longueur jusqu’au der- nier, qui est un peu plus long que celui qui le précède et se termine en pointe. LaBre (c) grand , carré, un peu en pointe en devant, velu, avançant beaucoup sur les mandibules. Manpreues plates, triangulaires , longues, pointues, falci- formes à l'extrémité, vers la base est une large dent obtuse. Macnoinss fe). Le corps de la mâchoire proprement dit est en triangle , très -allongé, velu intérieurement ; la pièce palpifère est moilié moins haute, presque carrée, arron- die à son sommet, mais ne joignant pas immédiatement l’au- tre pièce à cet endroit; dans l'intervalle qu’elles laissent entre elles, est attaché le Lobe terminal de là mâchoire: celui-ci est aussi long que le corps de la mâchoire, très- mince, un peu courbé, épaississant graduellement, velu, terminé par deux soies disposées transversalement comme des crochets; il ressemble beaucoup au dernier article d’un tarse ; le Palpe est de quatre articles, le premier, le plus court de tous, un peu claviforme; le second le plus long, cylindri- que, épaississant graduellement, il égale presque en lon- gueur le lobe terminal; le troisième est moins grand que le précédent, de même forme; le quatrième, plus long que le précédent , est renflé dans son milieu et tronqué à son ex- trémité. Livre (f) allongée, en forme d’écusson, tronquée en bas, les angles sont très-aigus , et le lobe qui se trouve à son mi- lieu est très-avancé et comme bifide; les Palpes sont de trois articles , le premier court , le second égalant la lèvre dans sa . plus grande hauteur, grossissant graduellement jusqu’à son extrémité, où il est coupé obliquement; le dernier est plus mince que celui qui le précède du tiers environ de sa lon- sueur, en forme de navette. Tnonax.( fig 2). Le prothorax en dessus est presque aussi haut que large ; il offre deux plis transverses peu profonds, et de chaque côté une épine obtuse; il est un peu lobé posté- rieurement sur toute sa largeur; l’écusson est petit, en dessous ce segment forme au sternum une avance en forme de coin épais, dont le tranchant est en travers et. un peu échancré; les hanches sont insérées sur les côtés, le méso- sternum offre la même disposition, mais le coin est très-ob- tus et plus carré, le métathorax est allongé. Ervrres recouvrant tout l’abdomen, plus étroit à leur ex- trémité qu’à leur base; la partie humérale est très-élevée et forme une carène iranchante crénelée. Arces (j) ovalaires allongées, se repliant vers les deux tiers de leur longueur; leurs nervures sont assez confuses ; cependant les plus remarquables partent de la base en for- L' Léo N°. COLEOPTÈRES. G. Sternotomis. A.P. S. Aper À P, anat. Delarue Pig. del. Corbie se. {Decembre 1835.) + ARE 1.16. “ { : x x 1 & x i f mant une fourche à trois branches dont la première va abou- tir au milieu de la côte, la seconde traverse en ligne droite le disque de l’aile, et jette vers le milieu de sa longueur un rameau qui se rend au bord inférieur; la troisième se con- tourne légèrement en $ et se rend aussi au bord inférieur. Parres (4) assez allongées, robustes ; Fémurs méplats, pres- que de même longueur partout, un peu rétrécis seulement aux deux extrémités; T'ibias beaucoup plus grêles que les fémurs, un peu plus épais à leur extrémité, les quatre postérieurs ont une petite dilatation vers le milieu de leur longueur; toutes sont velues à leur extrémité; T'arses (k) de cinq arti- cles; les trois premiers formés d'articles cordiformes très- larges , allant en augmentant graduellement, dont le dernier très-profondément échancré, le quatrième très-petit formant la base du cinquième; celui-ci grêle, cylindrique, presque aussi long que les trois qui le précèdent, terminé par deux crochets robustes ; tout le dessus du tarse est velu et le dessous des trois premiers articles est garni de brosses. ABDOoMEN en triangle aigu , de cinq articles, dont le der- nier plus allongé que les autres. Les détails anatomiques de ce genre ont été pris sur l’in- secte même qui a été représenté; on peut rapporter à ce genre les espèces nommées L. ornata, regalis, etc. F. Aver. À. P. Long. 12 lignes. Tête très-large, plate; mandibules recourbées dirigées vers leur pointe en avant, de leur base s’élevant deux fortes dents dirigées aussi en avant qui ressemblent aux défenses d’un sanglier, et m'ont déterminé à lui donner le nom qu'il porte; élytres se rétrécissant tout-à-fait au coin; tête, antennes, mandibules, première partie du prothorax en des- sus, fémurs noir brillant; chaperon et labre couverts de poils jaune orangé ; deuxième partie du corselet, écusson, élvtres, flancs du thorax, tibias, mélangés de gris bleuâtre et de fauve ; les deux côtés de l'extrémité des élytres sont noirs; abdomen noir brillant, avec une large tache de chaque côté de ses seg- ments vert bleuâtre; tarses fauves en dessus et en dessous. Patrie incertaine ; je le crois cependant du Sénégal. Ce genre, dont le nom signifie sternum tranchant, de otépvos et rouos, a été établi aux dépens des Lamies des anciens au- teurs; les espèces qui le composent se groupent parfaitement; aussi lorsque j'ai cherché dans le travail de M. Serville sur les Longicornes quel nom il lui donnait, j'avoue que j’ai été sur- pris de ne pas l’y voir établi spécialement, du moins je n’ai pu l'y découvrir; les espèces qui le composent, et dont plu- sieurs sont bien connues , ne m r'ont également BAR citées en aucun endroit. A. P. 1836. 6e Liv. No ». COLÉOPTÈRES. PL 24. * G. CRIOCÉRIS. Geoffroy. Famille des Euponres. Tribu des CRIOCÉRIDES. TÊêrTe (a) allongée , verticale, se rétrécissant en arrière des yeux, et portée comme sur un espèce de col; eux saillants, situés des deux côtés et à la partie la plus large de la tête, fortement échancrés au côté interne. ANTENNES (D) insérées au milieu de la face, rapprochées à leur base, filiformes, mais un peu plus épaisses vers leur extré - mité, de onze articles , dont le premier cylindrique, deux fois plus long qu’épais ; le second de même largeur, très-court; le - troisième et le quatrième presque de la longueur du premier, coniques, les suivants cylindriques, tronqués droit à leur extré- mité, et joignant le précédent par une espèce de pédicule; le dernier est ovoïde à son extrémité; tous ces derniers articles sont finement velus. Boucre un peu avancée; Labre (c)' deux fois plus large que long , arrondi aux angles, un peu sinué dans le milieu, muni de poils assez raides. Mannigures (d) robustes, terminées par une pointe ob- tuse, ayant une dent peu aiguë au côté interne; près de l'extrémité, au-dessous de cette dent, la mandibule est velue : du côté opposé, cet organe est fortement cambré. Macuorres (e). Le Corps est court, en trapèze irrégulier, dont l’angle supérieur interne est muni d’un fort pinceau de poils raides; le Lobe terminal est aussi long que le corps de la mâchoire, courbé vers le côté interne , et muni aussi à son extrémité d’un fort pinceau de poils ; le Palpe est in- -séré un peu en arrière du lobe terminal, de quatre articles, dont le premier, le plus mince de tout, en cône renversé, un peu courbé vers le bas ,-le second êt le troisième de même longueur et grosseur, coniques, mais se recourbant en dessus, le dernier un peu plus long, ovoïde, aigu à son extrémité ; les articulations de ces articles sont munies de quelques soies; ces quatre articles réunis ne dépassent pas en longueur le corps de la mâchoire. Livre (f) cordiforme, plus longue que large, s’avançant beaucoup hors du menton; vers le milieu de la lèvre sont in- sérés les Palpes, ils sont de trois articles, dont le premier court, conique; le second un peu plus allongé, et le dernier plus long que le second , presque cylinürique, et arrondi à son extrémité. : Taorax cylindrique, un peu renflé dans son milieu, de la la largeur de la tête, presque aussi large que long; Écusson petit, arrondi. ÉLyrres deux fois plus larges à leur base que le thorax, descendant parallèlement et droit jusqu'aux deux tiers de leur longueur, se rétrécissant ensuite pour former un demi-cercle un peu allongé. Arzes (/) ovalaires, présentant au milieu deux nervures principales, qui divergent en partant du même point de la base de l'aile ; arrivées au delà du milieu de la longueur de l'aile, chacune se recourbe en dedans en forme de crochet; la nervure la plus basse jette en outre un rameau à l’extrémité du crochet, qui va presque rejoindre le bord inférieur. de l’aile; à l'extrémité sont quelques nervures formées par les plis de l’aile ; de la base de l'aile part encore une nervure tri- fide , se dirigeant vers le bord postérieur. Parres (4 1.) de longueur médiocre ; Trochanter petit, soudé au Fémur, celui-ci très-épais, un peu renflé dans son miliea ; Tibia de la longueur du fémur, grêle, s’élargissant un peu du côté du tarse, échancré obliquement à son extrémité, où il porte deux épines courtes ; le Tarse (k 2.), presque aussi long que le tibia, est composé de cinq articles, dont les deux premiers en triangle allongé renversé ; le troisième, plus large, BEI19, 1° 2, COLEOPTERES. P1. oz. G. Crioceris Geoffroy C. Fasciata Germar. Le A, P, anal. Guertr fig. del, (Corbie se, US ù i M sol 2e 4 4 ‘ A ACTE D à 4 % En REUE 320 JEU a } LA gt ‘ NO S PR 1 St : a ù à Le HT) À à Fe s'en (ua NE So 4 4 \ j T4 ; e Ÿ F ’ \ ste l'ottes d 11. 5h 2 NAME 2% j \ Û y k { ji it 28 ds Un % ù Hs k Nat (aie re , : { Qa { " ' + . MY Let { te "x « irès-profondément bilobé ; ces trois articles sont munis en dessous d’un duvet très-serré ; le quatrième , presque rudi- mentaire, ne dépasse pas l’échancrure du troisième; le cin- quième est de la longueur des premiers , cylindrique, un peu en massue, et porte à son extrémité deux crochets de taille et de force moyenne. | ABDOMEN de cinq segments apparents. C. FascraTa. Germar. Long. 3 lignes. Corps, tête, thorax, antennes et pattes d’un vert noir bronzé ; élytres profondément ponctuées, jaunâtres, por- tant trois bandes, d’un brun violeté ; les deux premières sont transversales, larges, mais ne couvrent pas le bourrelet exté- rieur des élytres; la troisième forme deux taches arrondies au-dessus de l'extrémité des élytres, mais sans la joindre. Du Brésil. Les Cniocères sont des insectes de petite taille, vivant sur les liliacées, les asperges et quelques plantes aquatiques; leurs larves sont courtes, renflées vers le milieu du corps, et sont très-lentes dans leurs mouvements ; comme leur corps est très- mou , et que le hâle du soleil pourrait les faire périr, ces larves se recouvrent de leurs propres excréments; à cet effet, elles ont l’anus percé en dessus du dernier segment; nous donnons, fig. 2, la figure d’une de ces larves ; elles s’enfoncent en terre pour passer à leur dernière métamorphose. On peut rapporter à ce genre le Criocère du lys, sur lequel ont été pris les détails anatomiques; ceux de l’Asperge, à dix points, et beaucoup d’espèces exotiques. k ii PAR L CRT: (0 [ \ | À , J KA ï ) MA den CAL An PT ù A Ares | li ; LS M MAG TEUC HNECTE EUR Hi RACE AE dotid. fi f ni AT san 13 ; MR Ÿ ; NE 2.0 pr à ( KART pr (ii PME li He TURN: ) 1e ant 7 ï f ah nc MMS ‘b8 À L +! ; ke \ } à ATP ! < { DNA ! ? ’ As a AM FAAEES nt ms ; w À " un A tn CON E am Ne \ “ui 1 ; É : À : [ss nl EUR NA ; EARER, © i de î 5 TE nl E hi LOÛ NE je ns Une Œ vthnsi | 1 v #3 ue nom WC | ee XIe sb Her sors murrd ei 1: 004 al z A Te nié van | 6 95 19 NTM hi +10 tige AA TAS cave bs, sb LES AE) tra ser 14 mé t gro à RC Co dis ns nu ap sang ( #itie ie qe UL F PSHIER fe x D Ur À foi sf à ii + say: « mn no Li 8 AO | no sol set st it 8 tion 4 @ sas 199 É el sir FH & F Aa ONIg ie Le ee sinon s BA L voi) Eu rit pe qué on yh | | lowpoi RS 7. aq t 9 AunS remupiane \ ta hu NE k 1 st) Le dcr Li rt Li NUL ATOUT COLÉOPTÈRES. | | PL. 42, G. CASSIDA. Läinne. Famille des Cycziques. Tribu des Cassipaires. Latr. _ Corps de forme orbiculaire , demi-sphérique. Têre (a) entièrement couverte par le corselet, en forme de carré long, un peu plus large antérieurement; Feux placés aux deux angles antérieurs de la tête, oblongs, non échancrés vis-à-vis des antennes. AnTennes (4) insérées entre les yeux, de onze articles, un peu claviformes vers le dernier tiers de leur longueur ; le pre- mier article est un peu plus long et plus court que les sui- vants; le second très-court , les trois suivants égaux, presque de la longueur du premier ; le sixième un peu plus court; à partir du septième, les articles vont toujours en grossissant un peu jusqu’au dernier, qui se termine en pointe; ces cinq der- niers articles sont en outre velus. Lagre (e) court, transverse, un peu sinué. ManprBuzes (d) courtes, arrondies vers leur extrémité, ter- minées par six ou sept dents courtes, arrondies; mais le corps de la mandibule entre elles est creux, de sorte que toute cette partie ressemble à une petite main dont les doigts seraient à moitié repliés. Macnoires en parallélogrammes irréguliers, deux fois et demi plus long que large; le corps de la mâchoire est terminé par un appendice membraneux bilobé, dirigé horizontale- ment; le lobe terminal est oblong, presque d’égale grosseur partout , de la longueur environ de la moitié du corps de la mâchoire, arrondi à son extrémité, garni de quelques poils, le Palpe est inséré très-près de l'extrémité de la mâchoire, de quatre articles, dont le premier court, conique, un peu courbe; le second aussi grand que les trois autres pris ensem- ble, un peu courbé, claviforme; le troisième très-court , cy- lindrique , aussi large que long; le quatrième aussi gros que celui qui le précède, mais presque deux fois plus long est ovoide, et garni de quelques poils. Livre (f) un peu plus haute que large, hexagone et un peu échancrée sur les côtés; Palpe de trois articles ; le pre- mier court, le second s’articulant sur le côté du premier, éga- lant dans sa longueur la largeur de la lèvre, un peu courbé, claviforme; le lrétiene moitié plus court qué le précédent , ovoide velu. Tuonax. Le prothorax , ainsi que les élytres, débordent de beaucoup tout le corps; le prothorax recouvre la tête; mais la partie où elle se trouve forme cependant au-dessus une élévation sensible; le præsternum s’avance en guise de men- tonnière, et cache la bouche de l’insecte quand il se con- tracte ; le sternum est comprimé et saillant, le métathorax est très-long, et les pattes postérieures se trouvent rejetées très en arrière. ÉLyrres dépassant de beaucoup le corps dans son pour- tour, bombées au-dessus du corps, plates dans la portion qui le déborde. Aixes (4) n’offrant que quatre nervures longitudinales, dont la seconde atteignant les deux tiers de la longueur de l’aile et jetant deux rameaux à angles presque droits en haut eten bas; la troisième se bifurquant vers le milieu de sa lon- gueur, et la quatrième atteignant de suite la partie anale de l'aile. Agpomex court, n’offrant que cinq segments bien distincts. Parres (4 1) courtes, trochanter soudé au fémur, fémurs et tibias de même longueur; les premiers minces à leur nais- sance, grossissant ensuite, se rétrécissant pour s’arrondir à leur extrémité; ces tibias sont très-minces à leur naïssance, et LLio N°3 COLÉOPTERES. PIN r2 CPOLS SLA leur CAIN ET du la PAP AP. anat. del Corbie ve FN 4 \ ï ; CE . EN rs / = À é Î \ 0 ÿ F 4 - s = ‘ à - x F ' grossissant graduellement jusqu’à se terminer en massue, ils ont deux épines courtes à leur extrémité; cette partie est très- couverte de poils courts. Les Tarses (k 2) sont de cinq articles, le premier en forme de cloche, le second deux fois plus large et un peu‘plus long, très-profondément bilobé; le troisième a la même forme que le second, mais plus allongé, plus profondément échancré; le quatrième est très-court, ne fai- sant pour ainsi dire que la base du cinquième; ce dernier est étroit , cylindrique , claviforme , dépassant de très-peu le troi sième, portant deux crochets courts, robustes; ces tarses sont en dessous, munis d'espèces de brosses formées d’un duvet très-serré. Les parties anatomiques ont été prises sur la C. militaris de Fab. C. Niripuza. A. P. Long. 6 lignes. Tout le dessus du corps est jaune doré, chatoyant comme une opale : à la base de la portion des élytres qui déborde le corps, et vers l’extrémité de la même portion, on remarque quatre taches carrées brunes qui sont disposées comme les extrémités d’une croix de saint André; les pattes sont jau- nâtres et l'extrémité des antennes brune; la première moitié des élytres, au-dessus du corps, est comme plissée trans- versalement, et l'extrémité offre plusieurs stries de petits points enfoncés. De l'Amérique Méridionale. Les Cassides, en raison de la forme de leur corps et de la fa- cilité qu'ils ont de contracter leurs pattes, s’appliquent sur les plantes, et dans cette position ressemblent à de petites tor- lues, ce qui leur à valu le nom qu’elles portent. Leurs larves sont herbivores de même que l’insecte ; parfois leur corps est très-mou et craint beaucoup l’action de l’air, et surtout du soleil, mais la nature leur a donné l'instinct d’un moyen de s’en garantir fort singulier: au moyen de deux appendices dé- pendants des environs de l’anus, et qu’elles relèvent et cou- chent sur leur corps, elles y font passer leurs excréments, que cette fourchette tient ou élevés ou rapprochés , selon les besoins de l’insecte, comme nous ferions d’un parasol. Réau- mur a étudié avec soin quelques-unes de ces larves : c’est dans ses Mémoires qu'il faut voir en détail l’adresse de ces larves singulières. Ce genre a été établi par Linné, et comme il est fort natu- rel , il n’a subi que bien peu de changements depuis son établis - sement ; le genre /matidium, qui en a été distrait par Fabri- cius, n'offre peut-être même pas des caractères bien réels ; on peut y rapporter avec sûreté toutes les espèces où le corselet n’a pas une échancrure pour recevoir la tête. A. P. 1856. he Liv. N° 6. COLÉOPTÈRES. PI. 17. G. PSELAPHACUS. 4. P. « \ . L à Fanulle des GLavipazres, Tribu des EROTYLENES. Têre (a) arrondie , enfoncée jusqu'aux yeux dans le corse- let: Yeux ronds, médiocrement saillants. AnTenxes {b) un peu plus longues que la tête, droites dans un grande partie de leur longueur , formant une massue vers l'extrémité, de onze articles, dont le premier cylindrique al- longé , le second très-court, le troisième aussi long que les deux premiers pris ensemble ; les cinq suivants à peine aussi longs entre eux que les trois précédents , en cône renversé, un peu tronqués obliquement à leur bout; les trois derniers, formant la massue, sont presque aussi lcngs que les cinq qui précèdent, plus larges que hauts, allant en diminuant du pre- mier au dernier, en forme de cupule; le dernier est demi- circulaire à son extrémité. Lasre {c) ovalaire, transverse, cilié antérieurement. ManoisuLes (d) deux fois plus longues que larges, droites au côté interne, courbées au côté externe; l'extrémité est terminée par deux dents aiguës, robustes, au-dessous des- quelles est une profonde échancrure triangulaire ; l’autre côté de cette échancrure forme encore une saillie tranchante; ce vide est très-garni de poils. Macuorres fe) en carré long irrégulier, terminé par une brosse horizontale de poils raides; en arrière sont deux fortes épines de même hauteur que la brosse; le lobe terminal n’est guère plus haut que large, en triangle arrondi, dépassant à peine les épines dont on vient de parler; le palpe s’insère un peu plus bas que le lobe terminal; ilest de quatre articles, dont le premier plus long que les deux suivants, un peu courbé ; les second et troisième de même grandeur, plus larges que hauts, un peu cupulaires; le dernier est aussi haut que les deux précédents pris ensemble, en forme de hache, mais, aussi large à son extrémité que les trois premiers articles pris ensemble sont longs; cette extrémité est bordée de poils ré- gulièrement disposés , raides. Livre /f) allongée, son extrémité la plus avancée et la plus saillante est en forme de fer de lance dans deux dépres- sions latérales; à droite et à gauche de cette partie sont in- sérés les palpes ; la lèvre s’élargit ensuite médiocrement, pen- dant une petite partie de sa longueur , mais vers la moitié elle se dilate brusquement et forme des angles aigus après lesquels elle se rétrécit, mais médiocrement , de sorte que la seconde partie reste toujours presque deux fois plus large que la pre- mière; la Languette est aussi en fer de lance, mais deux fois plus large que l’extrémité saillante de la lèvre; en arrière sont deux petits Paraglosses coriaces ; les Palpes sont de trois ar- ticles, le premier et le troisième de même longueur , le se- cond irès-court , le dernier plus long que large, lenticulaire, appendiculé à son insertion avec le second, légèrement velu à son extrémité. Tuorax. Le corselet est transverse, légèrement arrondi sur les côtés , à peine plus étroit au bout antérieur, légèrement échancré pour recevoir la tête; écusson transversal arrondi; en dessous le présternum et le mésosternum sont légèrement comprimés. Ervrres parallèles , arrondies à leur extrémité, légèrement bombées. Aïses {j) avoïdes allongées , avec l'extrémité un peu aigue ; elles se replient vers les deux üers de leur longueur ; les ner- vures forment vers l’angle anal plusieurs cellules à la suite les unes des autres, et au-dessus d’elles est une nervure prin- L'ImN6. COLEOPTERES. P27 Ç. Pselaphacus. AÀ:P. (a Nioro Punctatus AP. ( 37 A? .anat. del. Corbie sr cipale se rendant de la base en ligne droite jusque vers la pli- cature de l'aile: la côte antérieure est large et épaisse. Parres (4 1. 2.) robustes, assez allongées; les fémurs sont méplats, de même largeur partout, un peu cambrés ; les tibias sont prismastiques, s’élargissant beaucoup à leur extrémité; dans les mâles, les tibias antérieurs sont un peu courbés, et vers le milieu de leur longueur s’élargissent tout-à-coup; cet élargissement subsiste jusqu’à leur extrémité; les tibias sont tronqués obliquement à leur extrémité; le tarse est de cinq articles, dont les trois premiers cupulaires , presque égaux, s’emboîtant les uns dans les autres , festonnés à leur bord an- térieur , allant en élargissant du premier au troisième ; le qua- trième est très-petit, tout-à-fait caché dans le précédent, ser- vant de base au suivant ; celui-ci est allongé, cylindrique, un peu courbé, de la longueur des premier et deuxième articles pris ensemble, terminé par deux crochets robustes; les trois premiers articles de ces tarses sont velus et munis de brosses en dessous. Les détails de ce genre ont été pris sur l’espèce même qui a été figurée; on peut y rapporter, je crois, les espèces figurées par M. Duponchel dans sa monographie des Erotyles , sous les n° 80 à 86. P. Nicro-Punxcrartus. À. P. Long. 12 lignes. Noir; corselet et élytres rouge d’acajou, très-chargés de points noirs , etc. Ce genre était formé depuis long-temps dans toutes les col- lections, et même dans les travaux propres à la famille dont il fait partie ; car M. Duponchel, dans sa monographie des Éro- tyles, avait rejeté les espèces, au nombre de neuf, ayant ce faciès, tout à la fin, comme formant une coupe naturelle. Il ne fallait donc que lui donner un nom; celui que j’ai adopté rappelle que le palpe labial est lenticulaire; Fnayco , palper ; gaxôc , lentille ; ce genre est voisin des Érotyles et des Ægy- tus, mais tous trois diffèrent assez sensiblement; dans ces deux genres, le premier article des antennes est à peine plus grand que le second; dans les Pselaphacus il est aussi long que le troisième ; les palpes maxillaires sont dans tous trois ter- minés de même; mais les autres articles sont égaux dans les Érotyles , le premier est un peu plus long dans les Ægytus, il est. plus long que les deux suivants dans les Pselaphacus; la lèvre diffère aussi beaucoup, puisqu'elle est presque carrée dans les Érotyles , et en trapèze écrasé dans les Ægytus; le palpe labial des Ægytus est formé de trois articles courts, guère plus longs l’un que l’autre, mais les deux derniers sont ovoïdes transverses, posés l’un sur l’autre par le côté; dans les Éroty- les le second tient encore de la forme du précédent, et le dernier est sécuriforme , tandis que dans les Pselaphacus il est, tout-à-fait lenticulaire. | À. P; 1830. 5e Liv. No ». COLÉOPTÈRES. PI, 49. G. ENDOMYCHUS. Weber. Famille des Funcicores. Latr. Corps ovalaire, légèrement bombé. Têre (a) un peu plus large que longue, arrondie posté- rieurement, échancrée à son bord antérieur; Feux globuleux, placés au milieu des deux côtés de la tête. ANTENNES (0) insérées au-devant des yeux au milieu de la face, en massue, de onze articles : le premier aussi long que les deux suivants, un peu claviforme : les suivants, jusqu’au huitième, plus minces que le premier, cylindriques, de même longueur, excepté le’troisième, qui est un peu plus long que le second ; les neuvième et dixième sont plus longs, plus épais et en forme de cône renversé : le onzième est ovoide, un peu plus long que les deux précédents; à partir du quatrième tous les articles sont finement velus. Lagre (c) deux fois plus large que long, velu, arrondi sur les angles. | Manorsuces (d). Elles forment un triangle un peu plus haut que large, arrondi au côté externe; l'extrémité est armée de deux dents, au-dessous desquelles la mandibule offre une pro- {onde cavité qui descend jusqu'aux deux tiers de sa longueur, où elle forme un cul-de-sac arrondi; l’échancrure est limitée en remontant vers la ligne interne par une dent aiguë; tout l'espace compris dans cette cavité est muni d’un duvet court, très-serré ; au-dessous de la dent inférieure la mandibule est droite. Macuorrzs fe) formant un petit parallélogramme deux fois plus long que large; le Lobe terminal est aussi long que le corps de la mâchoire; un peu plus large, arrondi à son extré- mité, très-velu; le Palpe est presque deux fois plus long que le corps de la mâchoire ; il est en massue tronquée à son ex- trémité; le premier article est grêle, un peu courbé extérieu- rement ; le second est deux fois plus long, en cône renversé ; le troisième et le quatrième sont très-courts, aussi gros que l'extrémité du second; le dernier est tronqué à son extré- mité,. Lëvre (f) bilobée à son bord antérieur, s’élargissant en- suite, arrondie sur les côtés, droite au bord postérieur; la Lan- guette est ovalaire, aussi large , plus longue que la lèvre, un peu sinuée, velue antérieurement ; les Palpes sont insérés à l'extrémité des lobes de la lèvre: ils sont de trois articles allant un peu en grossissant jusqu’à l’extrémité : le premier article est court, presque triangulaire ; le second s’attache sur un de ses côtés, et est presque aussi long que le troisième, qui est un peu ovoide, tronqué à son extrémité; ces palpes sont velus. Tronc. Le corselet est court, un peu plus large que long, droit sur les côtés, profondément échancré pour recevoir la tête ; l’écusson est petit, arrondi. ÉLyrres de la longueur de l’abdomen, et ne le dépassant pas sur les côtés. Ares (j) ovalaires, presque droites à leur base; on n’y remarque que deux nervures bien distinctes qui, partant de la base, vont une à la côte antérieure et l’autre vers le milieu du bord postérieur ; il y a encore en arrière de celle-ci deux petites nervures droites, se rendant au même bord. ABDouEn de grandeur moyenne, offrant six segments dis- tincts. Parres (k1). Elles sont courtes et assez robustes ; le Fe- mur s'articule avec le Trochanter, celui-ci est petit, étroit; le fémur est de même longueur que le tibia, grossissant brusque- ment après son articulation, et diminuant ensuite, un peu … + lo N°2 COLEOPTERES. 19. AN UR AE da AN) d } G. Endomychus Weber.. : LE. Bivittatus. A.P. A.P, anat, Thaolat, Jig. del. Corbié. re » \ * Ra ; À vs. À fra A 4 gene { TA ! t LL - \ [Yé k tx . e * tronqué droit à son extrémité; le T'ibia est beaucoup plus mince à son insertion que le fémur ; il va au contraire en augmentant jusqu’à son extrémité, où il est un peu coupé en biais ; le T'arse est court (k2.), de quatre articles, dont trois seulement bien distincts ; les deux premiers, d’égale grandeur, sont en forme de cornets, s’emboîtant l’un dans l’autre, la partie inférieure s’avance plus que la partie supérieure, et est garnie d’une soie velue ; le quatrième est très-court et forme comme la base du dernier, qui est un peu en massue, plus long que ceux qui le précèdent, et porte à son extrémité deux crochets courts, robustes. Les détails de ce genre ont été pris sur l£. Coccineus, Fab. E. Bivirrarus. A. P. Long. 5 lignes. Brun-rougeâtre, avec une bande longitudinale fauve rou- geâtre, occupant toute la longueur du disque de chaque élytre. Du Sénégal. Ces petits insectes habitent soit le bois en décomposition, soit différentes espèces de champignons. Leurs mœurs n’ont pas été étudiées. À..P. à sos ; To y LR FA LES TA : î V # SA vi { : : 14 hé mr Op: sr Se DER AUS HA anal Een EM nu 5e Liv, N°. COLÉOPTÈRES. PI. 48. G. COCCINELLA. Zanne. Famille des Arninipnaces. Latr. Cor?s demi-circulaire , et le plus souvent demi-sphérique. Têre /a) presque ronde, méplate, très-pelite en proportion du corps, enfoncée jusqu'aux yeux dans le corselet, rétrécie un peu en avant, et tronquée vis-à-vis du labre; les Feux sont globuleux. ANTENNES (4) insérées au-devant des yeux, au-dessus de la naissance des mandibules, de onze articles, dont le premier, le plus long et le plus gros de tous, cylindrique : le second, de même forme que le précédent, mais moitiéplus petit; à partir du troisième, l’antenne est grêle, mais s’élargit insensiblement au sixième article, qui, ainsi que les suivants, sont de plus en plus en cône renversé ; le dixième est le plus large de tous; le onzième est ovalaire. Lasre /c) deux fois plus large que long, arrondi sur les côtés, un peu sinué dans son milieu, velu. ManoiBuzes (d) triangulaires, plus hautes que larges, droites à leur côté interne, courbes à leur côté externe; l’ex- trémité est armée de deux pointes horizontales , et le dessous {orme une cavité remarquable dont les côtés sont tranchants. Macnorres (e) carrées, oblongues; l'angle interne ou mieux le lobe terminal est carré, terminé par un fort bouquet de poils; en arrière est une pièce de même forme , mais qui paraît biarticulée ; elle serait l’analogue du palpe interne, et rapprocherait, comme je le pense, ces insectes des carnassiers ; le Palpe est beaucoup plus long que la mâchoire : il est atta- ché, vers le milieu de sa longueur, de quatre articles, dont les trois premiers à peu près de même longueur; le premier est grêle, mais les deux suivants sont en cône renversé; le der- nier à son côté externe aussi long que les trois précédents, et son côté interne beaucoup plus court ; il est tronqué, droit à son extrémité, et a la forme d’un fer de hache. Livre (f) courte, presque carrée, cornée, un peu sinuée antérieurement; Languette courte, de la longueur de la lèvre, - à peine saillante, très-garnie de poils antérieurement; les Palpes sont de deux articles, cylindriques , d’égale longueur, égalant ensemble en longueur la largeur de la lèvre; le Men- ton qui porte la lèvre est trapézoïdal, plus large que haut, et plus étroit en arrière qu’en avant. Tuorax. Le thorax est petit par rapport au reste du corps, beaucoup plus large que long, plus étroit à sa partie ai antérieure, profondément échontie pour recevoir la tête ; l'Écusson est très-petit, arrondi. Ervrres très-grandes , embrassant entièrement le corps, et le débordant même notablement sur les côtés. Aires (g) deux fois plus longues que les élytres; les ner- vures en sont très-confuses, à cause des plis qu’elles font dans leur milieu; on en distingue cependant deux principales, dont linférieure se bifurque vers le milieu de sa longueur, et va rejoindre le bord inférieur à différentes distances. Parres (4. 1) courtes, dépassant à peine les élytres pendant la marche; les Fémurs sont robustes, presque de même gros- seur partout, un peu courbés extérieurement ; les Tibias sont plus grêles, courbés au côté externe, amincis à leurs deux extrémités, de même longueur que les fémurs ; le Tarse (k2) n’a que trois articles apparents, dont les deux prèmiers en forme de cornets emboîtés l’un dans l’autre; le premier est deux fois plus long que le ‘suivant; le troisième est aussi long que le premier, claviforme , et est terminé par deux petits crochets ; à sa base est un petit article court, ce qui porte le nombre total à quatre; les deux premiers articles sont très- velus, surtout en dessous. SL. N°1 COLÉOPTERES. fl. 18. G. Coccinella. Linné. C. Versicolor. Fab. 1.? ,anat. Lhiolat fig del CerÛIE » Les détails de ce genre sont pris sur la C. Septempunclula de Linné. C. Versicoror. Fabr. Long. 6 lignes. Entièrement d’un jaune fauve, avec les yeux, une grande tache trapézoïdale sur le corselet touchant sa base, l’écusson et treize taches rondes sur les élytres, dont trois suturales communes aux deux élytres, noires; les ailes sont de la même couleur. De l'Asie orientale. | Les Goccinelles à l’état de larve (f. 2) ont le corps allongé, la tête petite, les pattes assez déliées ; elles vivent au milieu des pucerons, dont elles font une énorme consommation, ainsi que l'insecte parfait; ce genre offre souvent des accouplements hibrides, mais, quoiqu’on n’ait pas suivi leur résultat, je serais tenté de croire qu'ils doivent être féconds, par la quantité de variétés qui existe dans les espèces de ces insectes. Ce genre est un des plus naturels qui aient été établis; on peut y rapporter avec sûreté toutes les espèces, décrites par les auteurs, qui ne sont pas velues. A. P. he = ? 0] 7 ÿ ç 5, f è OR = | , i x l 4 14 bé à. G P. ' £ ee. #7 fs à ; k CAE - on & sie « ) A La kà AT A he “ < Ê ë = ’ < “ F ” 41 6 $ } . — < RE Ü do g: £ ñ " j| A TE: f | [= NET: POLE LD th FA É ” ; 1 : TN 4: 100 NT : L4 . à Û 2 Ur à NN NN ME  ti FC TI ee MONS SRI * 1! #12 : | A EU 4 ù # ia d'en À LA rar PA 1 pa px: HA +: Fire A ES 4 : ji Te DATENT ANNEES ao dy svt 4 EE Le RE + : 'ORLUREE 2° Tae, 4 4-3 RACINES "NUE HA L mi” {à # à SET Le y IA £ Mia fe 4 FN TA { i ï rat à, ÿ ; * CRT A £ 4 ë ‘ges A UE L vEfey è e- : LA + Le 8 * ut Lo! > uen - da, , MT SRE ER e 3, Ur SPAS PU BR k | ‘ EE M gs M } SAN ENST OT PRE 2" | à * + j : sn Y RAD LS TO h { ? * (Q 2 ù ". dE NE Li ni th À d LES ; 1 ——- } : H % CHR : v . EN i FoU À » LU Li! (Ph ï ù ADI ÿ { | | é \ | A ) l 6° Liv, N°3, COLÉOPTÈRES: Pl'2%4 GE. BRIAXIS. Lee Famalle des PSsÉLAPHIENS. TÊTE (a) triangulaire, plus longue que large, arrondie à ses angles postérieurs; deux petits Feux arrondis, situés aux deux côtés de la tête, vers le milieu de sa longueur; sur le vertex sont deux impressions que l’on a quelquefois considérées comme deux yeux lisses. ANTENNES (b) insérées tout au bout de la tête, près de la bouche, aussi longues que la moitié du corps, s’t- paississant en massue vers leur extrémité, de onze articles, dont le premier assez gros, un peu noduleux, deux fois plus long que large ; le second de même forme, moitié plus petit ; les six suivants sont simplement cylindriques, plus minces que le second; les trois derniers vont toujours en s’élargis- sant et en s’allongeant pour former la massue; le dernier, le plus long de tous, est ovoide, aigu à son extrémité ; tous les articles sont finement velus. Lagre (c) deux fois plus large que long, se rétrécissant en arrière, droit à son bord antérieur, avec une échancrure an- gulaire au milieu, garni de soies raides au même bord. ManniBuzes (d) en faucille, terminées par une dent très- aiguë, évidées à la partie interne et offrant sur le tranchant de chacun des bords quelques dentelures fines. Macuoime (e) en triangle allongé, irrégulier ; l'angle supé- rieur est à peine saillant , et ne se distingue que par un bou- quet de poils raides ; le Lobe terminal dépasse à peine le corps de la mâchoire , et se termine aussi par un long bouquet de poils raides ; le Palpe est inséré près de l'extrémité du corps de la mâchoire, de quatre articles, ‘dont le premier très-court, plus long que large ; le second aussi long que toute la mâ- choire , s’élargissant fortement en massue jusqu’à son extré- mité ; le troisième est triangulaire , plus épais que l'extrémité du précédent; le quatrième est ovoïde, aigu à son extrémité, aussi gros que le précédent, et presque aussi long que le se- cond ; les deux derniers articles sont garnis de quelques soies raides. . Livre (f) très-petite, demi-circulaire, arrondie, portée sur un menton trois fois plus large qu’elle, en triangle renversé ; à l'extrémité de la lèvre sont les palpes, de deux articles cy- lindriques, dont le premier très-court, le second trois fois plus long, un peu plus épais, et terminés par deux soies raides divergentes ; des deux côtés de la lèvre , la languette se montre sous la forme de deux paraglosses velus au côté in- terne. ‘Tnorax (g) guère plus long que large, arrondi ; Écusson arrondi, petit. ÉLYTRES (h), tronquées à leur extrémité, ne recouvrant guère que la moitié de l'abdomen. ÂAïces (/) ovalaires, n’offrant que quelques nervures rudi- mentaires à la base, et ayant le bord interne muni d’une frange de poils. Partes (4 1.) de longueur moyenne; le Trochanter est in- timément soudé avec le fénmur, dont il forme l'articulation avec la hanche ; le fémur est gros, cambré en dessus, sinué en dessous, avec un mamelon saillant vers le milieu de sa lon- sueur ; le T'ibia est de la longueur du fémur, beaucoup plus mince , ayant de même une éminence vers le milieu de sa lon- sueur ; il est tronqué à son extrémité, et offre au lieu d’épins (k 2.) un petit corps ou biarticule , ou porté sur un mamelon saillant: le T'arse est de trois articles, dont le premier très- court; les deux autres presque égaux, cylindriques, velus; le dernier porte un seul crochet. L’ABpomen dépasse les élytres de presque moitié de sa longueur, R BEL. N° 3. ._ COLÉOPTÈRES. | PL 22. G. Briaxis Leach. IE Longicornis. AP, ad, nat, del, | Corbté we: B. Lonciconnis. Leach. Long. 1 ligne. Tête portant deux points et une petite ligne postérieure en- foncés; sur la partie postérieure du thorax est une ligne pareïllement enfoncée, transverse, concave, dont les angles sont dirigés en avant, sur chaque élytre, partant de leur base, et près de a suture , est une ligne enfoncée qui n’atteint pas le bord postérieur ; d’un brun noir, avec le disque des élytres maron. D’Europe. Les métamorphoses des insectes de cette famille sont peu connues ; on sait seulement que quelques espèces vivent dans des fourmilières ; on les trouve sous les pierres ou sous les dé- bris des végétaux ; ils volent plus volontiers le soir, au moment du coucher du soleil. L’anatomie de ce genre a été prise sur l'espèce figurée ; on peut voir, pour les espèces qui s’y rapportent, la belle mono- graphie des Psélaphiens, que M. Aubé a donnée dans le Maga- sin de Zoologie de M. Guérin. Ce genre a été établi par Leach, aux dépens du genre Psé- laphes, dans lequel avaient été confondues toutes les petites espèces analogues. A. P. 1838. à k NUE : MOTS . HO argile s :Btol ” gro AUS ms ULTIEE né. OO TEOSEONT CUT si solyrur doi n6b LTBDROD séerorensel, 9: sad oeësd sol ob tr mine sé is 9 MAIDEN | | oirgil atit4t 0 oHtu 19 Haiog seb Be ONE EE Hipr 8 houdine ons nu deux fee ylo «ob aspaib 8 JOVE OS £ œurrd ab Lagind \ UT HQE af en Lht 499 OÙ en MENT “Ho (N 208b taovtr 8454qu9 er 1{7. 3h 28t aroe no 2erar ao #1 aioe sie eo! RTE EU is. lHSIOUT UE EI sù tai ino! 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ANTENNES (6) d’un nombre variable d’articies, selon les espèces; tous ces articles sont oblongs, cylindriques, légère . ment velus ; le premier est toujours plus gros et plus long qué les suivants , qui eux-mêmes sont plus courts que ceux qui les suivent, et qui augmentent un peu graduellement de lon gueur. Lagre (c) plus large que long, dilaté sur les côtés, s’avan- çant un peu en angle obtus au bord antérieur, avec le sommet de l’anglé un peu sinué; nous avons représenté cette pièce vue en dessous, pour faire voir ses rebords et l'ouverture de . l’æsophage. Manwvimuse (d) triangulaire, très-robuste, presque aussi large que longue, évidée à la partie interne , dentelée irrégu- lièrement sur les côtés, et terminée par ane pointe bifide. Macuoire (e) en parallélogramme très-allongé, les pièces d'attache de la base très-courtes, triangulaires ; le Lobe ter. minal est un peu falciforme, étroit, presque de la longueur du corps de la mâchoire ; le Galea , ou palpe interne, est de même longueur que le lobe terminal, très-grêle; le Palpeest long, de cinq articles, dont les deux premiers très-courts, en cône ren- versé ; les trois suivants cylindriques, velus; le second un peu plus court que les autres , et le dernier terminé en pointe peu aiguë, Lèvre (f) haute, s'élargissant et s’arrondissant sur les cô - tés, sinuée à son bord interne; Palpe de trois articles, dont le premier court, conique; les deux suivants longs, cylindriques, velus, un peu plus épais à leur extrémité; le dernier est ter- miné par un petit mamelon peu sensible; Languette profondé- . ment bifide, dont chaque lobe est terminée par une articula- tion velue, ovoide, en pointe mousse. Taorax (g). Leprothorax a toujours la forme d’une petite plaque mince, coupé droit en arrière la tête, un peu arrondi en face des élyires, et légèrement relevé sur les côtés; pas d’é- cusson apparent. ÉLyTREs (h) très-courtes, presque carrées, recouvrant à peine le tiers de l'abdomen, se recouvrant très-lésèrement à la suture. | Ares (/) plissées en éventail dans le repos , et se repliant deux fois sur elles-mêmes sur {a longueur; mais le premier ph dépasse les élytres : aussi la portion costale qui forme le pli de dessus est-elle presque de la même consistance que les élytres. Parres (4) de longueur moyenne; le T'rochanter court, triangulaire , le Fémur plus épais à sa base, le Tibia un peu plus mince que le fémur, de même longueur , terminé par des épines courtes; T'arse de la longueur du tibia, de trois arti- _cles, dont le premier et le dernier presque égaux, et le second très-court; le troisième porte deux crochets de taille mé- diocre, entre lesquels est une petite pelotte membraneuse, plus ou moins apparente. Âgpomen très-allongé, de neuf segments dans les mâles ; et de sept dans les femelles; ces segments sont à recouvrement sur les côtés; à l’extrémité est une pince. formée de deux pièces agissant latéralement, de forme très-variée dans les es- pèces, mais toujours plus grandes, courbes et dentelées dans les mâles, droites au contraire dans les femelles; une petite plaque, qui se trouve souvent entre les pinces, n'est que la partie inférieure du dernier segment crustacé qui porte les pinces. | Les détails de ce genre ont été pris sur la F. Gigantea, 6° Lio. N°4. ORTHOPTERES. © G. Forficula Linné Percheron Guerin. AÀ,P, ad, nat.del, (orbré. ve PL 7. ST ‘ ÿ% F. PERCHERON. Guérin. Long. 9 lignes. Tête, thorax, pattes fauves, antennes brunâtres , avec deux articles au milieufauves ; élytres noires, avec une tache jaune près de la base, touchant le bord externe, n ‘atteignant pas la suture; la portion des ailes dépassant l’élytre jaune, avec l’ex- trémité noire. De Cayenne. OgBsErvaTIoNs. Ce genre d'insectes est un de ceux qui ont donné lieu à plus de travaux de classification; beaucoup d’au- teurs ont voulu le réunir aux coléoptères, parce qu'il offrait comme eux des élytres à suture sans recouvrement; mais ce caractère n’est pas exact, le recouvrement existe, quoique peu apparent; on a essayé d’en faire un ordre à part : tels sont MM. Kirby, qui rétablissaient pour eux le nom de Derma- ptères , que Degcer avait donné aux orthoptères en général; Leach, qui faisait des Dictuoptères des autres orthoptères, et laissait aux Forficules seuls le nom d’Orthoptères ; mais la su- ture droite des élytres formait toujours la base de ces divi- sions; enfin M. Dufour, s’appuyant sur l’anatomie interne , sur la présence de vaisseaux biliaires, et sur quelques diffé- rences dans les organes générateurs, en forme aussi un ordre, sous le nom de Labidoures. Tout en rendant justice au talent de ce savant observateur, nous croyons que, dans ce cas, il a trop tenu compte des exceptions, sans faire attention que les organes bucaux, les organes digesüifs, les ailes, les métamor- phoses, sont les mêmes que celles des autres orthoptères. Quant aux genres, c’est bien pis encore ; l'absence des ailes a d’abord guidé mon savant maître Latreille, qui a formé le genre Chelidore: mais on sait combien ce caractère est insi- gnifiant, puisque dans bien des espèces d'insectes on a des og d'individus accomplis, ailés ou aptères. Pour arri- ver à subdiviser encore ce genre, on s’est ensuite servi du nombre des articles des antennes ; ainsi l’on a eu, par La- treille : F'orficule, 14 articles ; Forficesile, plus de 14 articles ; par Leach : Forficule, 14 articles; Labidura , 20 articles: Labia , 12 articles ; par M. Serville, outre le genre aptère de Latreille, des Forficules, des Forficesiles, et des Diplatys, de 19 à 90 articles, des Pyragues, de 4o articles ; il y a en outre les Pygidicranes , les Spongiphores, les Psalis, dont les ca- ractères méritent confirmation; les Apachyus ; qui ont le corps très-aplati, et qui effectivement méritent peut US de former un genre à part, quand 1l aura été examiné sur un plus grand nombre d'individus. Enfin M. Géné, dans la Mono- graphie des Forficules d'Italie, adopte seulement les genres Forficule et Forficesille. En bonne conscience, qu'est-ce que des genres limités à une dixaine d'articles d'antennes ? Quoi ! les NRRT A 12, 14, 50, 40, auront une verlu particulière pour former des are particuliers, et les nombres#18, 17, 21, 27, etc., etc., n’en auront pas? Cela n’est pas possible ; il faut ou que chaque variation d’un article fasse genre, ou il faut renoncer à ce moyen d’en établir dans l’ ordre des ortho- ptères ; en effet, il est bien avéré qué dans les ordres où le nombre de ces articles est élevé, il n’existe aucune régularité dans les nombres, non-seulement d'espèce à espèce, mais d'antenne à antenne dans les mêmes individus. Ainsi, il ne faut y aitribuer aucun caractère rigoureux. Nous considérons donc le genre Forficule tel que Linné l’a établi, et nous croyons qu'ilsuffit à la science jusqu’à présent, à moins qu'on ne trouve de meilleurs caractères pour le diviser. Les Forficules sont des animaux lucifuges qui vivent aux dé- pens des fleurs et des fruits, auxquels ils font éprouver beau- coup de tort; les mâles et les femelles s’approchernt à reculons dans l’accouplement; la femelle, après la ponte, veille sur ses œufs et même sur ses petits ; on peul étudier leurs mœurs dans les mémoires de Degeer, qui les a suivis avec beaucoup de soin. On peut rapporter à ce genre toutes les espèces con- nues, en considérant si l’on veut les genres établis comme de simples divisions, mais qui ne doivent pas faire autorité dans la science. A. P. 1600. Liv. N°3 ORTHOPTÈRES. PI. 2. G. BLATTA. Luinné. ” Famille des Coureurs. Tribu des BLATTAIREs. Latr. Têre (a) presque entièrement recouverte par le corselet, horizontale, avec la face totalement inférieure, d’une forme très-ovoide. Yeux placés aux angles supérieurs, sur la crète, fortement échancrés en forme de reins. Ocelles au nombre de deux, méplats, presque rudimentaires, placés à l'angle su- périeur de l’échancrure des yeux. ANTENNES (0) sétacées d’un grand nombre d'articles, en forme de petits cylindres, beaucoup plus larges que hauts, s’emboîtant les uns dans les autres et garnis de poils à leur sommet; le premier article est le plus long de tous, inséré dans l’échancrure des yeux, atteignant le bord de la tête, courbé en dessus, plus gros et arrondi à son extrémité; le se- cond est moitié moins long, en forme de cône tronqué, ren- versé, arrondi à son bord supérieur ; les autres sont presque égaux, du moins de même forme. Lagre (c) cordiforme, mais très-large et refendu à sa par- tie antérieure ; en dessous il offre un espace enfoncé, muni tout autour de points aussi enfoncés. ManniguLes (d) très-épaisses, courbées à leur côté externe. coupées obliquement au côté interne, et armées à cet endroit de quatre fortes dents prismatiques, occupant plus de la moi- tié de la longueur de la mandibule. Macuorres {e) allongées ; lobe terminal presque aussi long que le corps de la mâchoire, large à sa partie inférieure, se ré- trécissant vers son extrémitée, qui est terminé ? par deux petites dents aigües; toute la portion interne est courbe et garnie de petits poils raides ; le Palpe interne dépasse la mâchoire : il est composé de deux articles ; le premier est très-grêle à son ori- gine, mais s’élargit ensuite beaucoup; le second va en s’élar- gissant graduellement de son origine à son extrémité, où la portion externe est fortement échancrée; le Palpe externe est de cinq articles ; les deux premiers très-courts, égalant le pre- mier du palpe interne; le second, le troisième et le quatrième deux fois plus longs, égaux entre eux, cylindriques, mais le dernier un peu plus épais ; le dernier est extérieurement pres- que aussi long que les précédents, mais il est tronqué oblique- ment du côté interne jusque passé le milieu de sa longueur; tout le palpe est en outre couvert de petits poils courts. Livre (f) : elle est en ovale très-allongé, transverse, presque entièrement emboîtée dans une échancrure du menton, qui est lui-même cordiforme, très-large; la Languette est formée de deux lobes accolés, terminée par quatre divisions articu- lées; les deux intérieures sont grêles, coniques, et les deux extérieures, un peu plus longues, sont presque demi-circulai- res extérieurement, très-velues: les Palpes sont de trois arti- cles, dont les deux premiers égaux, et le troisième un peu plus Jong, cylindrique, tronqué à son extrémité, très-velu. Le dessin de ces parties de la bouche est extrait de l’ou- vrage de la commission d'Égypte. CorsezeTr formé du prothorax, demi-circulaire, avec les an- gles inférieurs échancrés, droit à son bord postérieur. ÉLyrTres ovalaires, avec une nervure bien sentie après le premier tiers de leur largeur ; les autres nervures se dirigeant des deux côtés de la nervure principale vers les bords les plus Voisins. ÂrLes : elles sont triangulaires, arrondies; trois nervures partant de la base, s’avancent parallèlement vers l'extrémité de l'aile; les deux externes jetant chacune d’un côté des nervures accessoires ; le reste des nervures forme les plis de l’éventail. 2° Lio. N°3. ORTHOPTERES. Po. GG Blatta in. B. Conspersa. Serv. AP. anat, JDelarue. fig, del, Corbre se: (Mat 2835.) al Parres : elles sont comprimées ; la Hanche est allongée, conique; le T'rochanter court, le Fémur peu renflé, le T'ibiaet le tarse presque de même longueur ; le tibia est toujours for-- tement épineux; le T'arse de cinq articles, dont le premier pres- que aussi long à lui seul que les autres, les trois intermédiai- res égaux , le cinquième un peu plus grand que les intermé- diaires, portant deux crochets. ABDomEN méplat; chaque anneau s’avance au bord en forme de dent sur le suivant; la plaque anale est arrondie, bilobée et accompagnée de deux courts filets articulés. Toute la portion anatomique se rapporte à la B. Americana. B. Consrersa. Serville. (fig. 1.) Long. 12 lignes. Tête, antennes, noires; corps brun, avec les bords jauni- tres et les pattes plus claires; corselet, élytres, d’un gris-jau- nâtre clair, avec des taches et des points noirs dispersés sur la surface; sur le disque du corselet Les taches noires repré- sentent un peu les traits que l’on prête à la lune et au soleil. Cette espèce vient du Brésil. On peut rapporter à ce genre un grand nombre d’espèces connues; les B. Americana, Gigantea, Major, Ægyptiaca , eic., etc. Ces insectes sont demi-nocturnes et vivent de toute sorte de substances desséchées, Dans les colonies, on les connaît sous le nom de Æukerlac et Ravets ; elles y attaquent les provisions et les marchandises, et y sont un vrai fléau ; elles répandent en outre une odeur fétide qui reste à tout ce qu'elles ont touché. La femelle, au moment de la ponte, environne ses œufs d’une substance gommeuse qui se renfle à l’air, et enferme l'œuf comme dans une coque; un second est collé au premier, et ainsi de suite. J’ai donné, n° 2, la figure d’une de ces coques renfermant une quinzaine d'œufs; elle est brune, arrondie, mais un peu comprimée, avec un côté dentelé. On a des exem- ples d’une blatte qui ouvre cette espèce de coque à ses pe- tits, mais on ignore si toutes agissent de même. Ce genre a été établi par Linné, et adopté par tous les en- tomologistes. À. P. Mai 1835. ErnarTum. Dans la première livraison, au genre Tridactylus, on a oublié de citer la patrie de l’espèce figurée : cette espèce est du Brésil. L À 5° Liv. No 3. ORTHOPTÈRES. PI, 9. G. BACTERIA. Latreille. A Famille des Courzeurs. Tribu des Pnaswipes. Latr. Corps grêle, très-allongé, cylindrique. Tête (a) plus longue que large, plus étroite à sa partie postérieure, ayant les Yeux globuleux, situés aux angles de la partie antérieure, pas d’Ocelles. ANTENNES (b) d’un irès-grand nombre d'articles, sétacées, insérées tout-à-fait sur le devant de la tête entre les yeux, presque aussi longues que le corps; leur premier article est gros, irrégulier ; le second est deux fois plus long que le pre- mier; les autres articles sont cylindriques et augmentent un peu de longueur jusqu’au dernier. Lasre (c) de deux parties, dont la seconde attachée sous la première; celle-ci a la forme d’un trapèze beaucoup plus large que haut, ayant son plus grand diamètre au chaperon; la seconde partie offre une forme toute contraire et est un peu sinuée au-devant; les deux parties sont un peu sinuées sur leur bord. Manoisuces (d) courtes, triangulaires , creusées au côté interne, mais ayant tout autour un rebord sinué et tran- chant. Macnotres {e) petites, carrées ; le lobe terminal est aussi haut que le corps de la mâchoire, plus étroit à son extrémité, un peu courbé, bidenté à l'extrémité; le Palpe interne ou galéa a son premier article très-court ; le second, en forme de cuillère, atteint l'extrémité et recouvre le lobe terminal: ilest très-velu extérieurement; le Palpe externe est de cinq articles; le premier très-petit, court; le second aussi long que large; les deux suivants de même grosseur que le second, deux fois plus longs que lui et presque de même longueur entre eux; le dernier est un peu plus allongé que les précédents, ovoïde. Lèvre (f) en carré, transveïsale, arrondie postérieurement ; le Menton est trapézoïdal, transversal ; la Languette est d’abord carrée, sinuée à son bord antérieur, et se divise ensuite en quatre lobes ; les deux intérieurs ont la forme de deux feuilles aiguës, droites, de la hauteur de la languette: les deux exté- rieures sont deux fois plus longues et une fois plus larges, cour- bées à leur bord externe, dilatées vers le milieu de leur bord interne, étroites à leur base et arrondies à leur sommet : les Palpes sont insérés dans deux cavités de la lèvre ; ils sont de trois articles : le premier est cylindrique, dépassant peu le bord antérieur de la lèvre, le suivant est foliacé, atteignant l’ex- irémité des lobes internes de la languette, s’élargissant de la base à l'extrémité, qui est tronquée droit; le dernier est un peu plus étroit que le second, de même longueur, un peu ovalaire ; les trois articles sont parsemés de quelques poils. Tuorax. Les trois segments qui le composent sont très- distincts ; le premier n’est guère plus long que la tête; le se- cond est plus long que le troisième ; ensemble ils sont plus longs que l'abdomen. Évvrres et AILEs..... ? Parres (4). Elles sont grêles, les intermédiaires sont les plus courtes et les postérieures les plus longues ; les fémurs et les tibias sont presque d’égale longueur ; les fémurs antérieurs sont courbés près de leur naissance vers le côté externe et se redressent ensuite ; les tarses sont courts par rapport aux tibias; ils sont de quatre articles cylindriques; le premier est aussi long à lui seul que les trois suivants; le quatrième égale les deux qui le précèdent; il est terminé par deux crochets courts, robustes, entre lesquels est une membrane vésiculeuse. ABpomEn. Il va en diminuant légèrement de sa base à son E Lio N°3. ORTHOPTÈRES. PI. S G. Bacterie Latreille . B. Rosarius. À. P. A P.anat, Tluolal fig. del. lorbié ve. & D > 2 : * extrémité; on y compte distinctement neuf segments, dont le septième un peu plus gros, et les deux suivants relevés; dans les mâles, on aperçoit en dessous deux petites pointes cornées perpendiculaires au corps. Les détails de ce genre ont été pris sur l’insecte représenté. B. Rosaria. À. P. Long. 30 lignes. Cet insecte est entièrement d’un beau vert d'herbe, avec l'extrémité des fémurs et des tibias un peu plus foncée: les antennes sont livides et plus foncées à l'extrémité; cet insecte porte sur la tête et le prothorax une paire d’épines divergen- tes , trois paires sur le mésothorax, une sur le métathorax et sur chacun des trois premiers segments abdominaux; les épines sont jaunâtres. Toutes les couleurs s’altèrent par la dessicca- tion. de crois cette espèce de l'Amérique méridionale, mais sans pouvoir l’aflirmer. La difficulté de savoir si l’on possède les espèces de la tribu des Phasmides à l’état de larve ou à l’état parfait, me fait penser que la présence ou l’absence des ailes ne peut jusqu’à présent servir de base à une classification rigoureuse de ces espèces. J’ai rapporté celle que J'ai fait figurer au genre Bac- térie de Latreille, parce qu’elle en offre dans l’état où elle est tous les caractères; mais en outre parce que, n’offrant que quaire articles aux tarses, elle établit d’une manière tranchée une limite à ce genre, indépendante ou de l’état intermé- diaire ou du sexe des individus que l’on voudra y rapporter. À. P. \ NX s: 04 Et PT À è : ùs ï ‘ y < 1 ÿ F 7 3 1 " 53 è ; ul x : +; #} { SSuUnÉ à € j- \ : ER F1 ii 4 à) “ [es “ n ÿ 3 Sa 1 rate ie pe ge UE #1 D wa so He ' t : 4 … fé ane 4 2 x Ve tes telsil MP gite ft LU à Ra = 10 3e Liv. Nes. ORTHOPTÈRES. Pl G. MANTIS. ZLainne. Famille des Coureurs. ‘Tribu des Marines. Latreille. TêTe (a) perpendiculaire, triangulaire, deux fois plus large que le corselet; Feux très- proéminents, ovalaires, placés aux angles supérieurs de la tête; trois Ocelles disposés en trian- d, bas , au milieu de la face , entre les yeux, et au- -dessus de T insertion des antennes. ANTENNES (b) insérées au milieu de la face, entre les yeux, très-minces, sétacées, presque aussi longues que le corps, d’un très-grand nombre d'articles, dont les deux ou trois premiers un peu plus grands , ceux qui suivent en forme de petits cy- lindres emboîtés les uns dans les autres, et les derniers plus allongés. Lagre (c) avancé, brisé en deux parties, le première carrée, transverse; la seconde circulaire, légèrement convexe, offrant en dessous plusieurs rangs de poils, et deux appendices se prolongeant sur la première partie. ManpiBuzes (d) un peu coniques, se recourbant horizon- talement à leur extrémité, tridentées à sa pointe, et offrant en outre vers le milieu de leur longueur interne , à l'endroit le plus large, une double dent aiguë placée sur la même ligne. Macuorres ( d) allongées, le corps est en carré long; à son ex- trémité antérieure, qui est sinuée, s’attache le lobe terminal; celui-ci est en forme de cône, avec l’extrémité un peu courbée, refendue en deux dents très-aiguéës et la face intérieure hérissée depoils raides; le palpe interne ou Galeaest de deux articles, dont le prémier court et le second égalant le lobe terminal; le Palpe externe est de cinq articles ; il est porté sur un support placé près du milieu du corps de la mâchoire; il est de cinq articles cylindriques : le premier est presque aussi court que large, le second deux fois plus long, le troisième beaucoup plus long que les deux précédents pris ensemble et le plus long de tous; ensuite le cinquième, qui est presque aussi long que le troi- sième , et en ovoïde très- allongé; le quatrième est intermé- diaire pour la grandeur entre ces deux derniers; tout le palpe est légèrement velu. Livre (f) trapézoïdale, rebordée , arrondie aux angles an- térieurs, échancrée vis-à-vis de la languette ; languette carrée, échancrée sur les côtés, quadrifide à son extrémité; la base est formée de deux lobes accolés, échancrés vers leur partie in- terne sur la moitié de leur épaisseur; dans cette échancrure est une première articulation qui la remplit entièrement; au- dessus de cette articulation, et à côté d'elle, s’élèvent pour chaque côté deux articles coniques allongés, courbés intérieu- rement, dont ceux intermédiaires doublés d’une membrane; les Palpes labiaux sont de trois articles presque égaux et de même longueur que les articles qui terminent la languette; le dernier est ovalaire; les palpes et la languette sont légèrement velus. Tuorax. Prothorax très-allongé, bombé, dilaté vers le pre- - miertiers de sa longueur et coupé par une impression profonde à cet endroit, rétréci vers le dernier tiers de sa longueur; le mésothorax et le métathorax sont méplats, un peu plus larges que le prothorax, l’égalant à peine à deux en longueur. ÉLvrres ovalaires, allongées ; une nervure costale se dirige parallèlement au bord antérieur, et jette des nervures légère- ment recourbées, soit simples, soit bifurquées vers la côte in- férieure. AiLes moins longues que les élytres, demi-circulaires, plis- sées en éventail dans le repos. Parres (k). Elles sont de deux sortes, quatre postérieures identiques, ayant des f/anches coniques, fortes, détachées, s’articulant avec le T'rochanter, des fémurs très-allongés, plus gros à leur attache avec le trochanter, des T'ibias grêles, termi- 14 x CPS. ORTHOPTERES. DT0RE) # G. Mantis Iinn. M. Lutescens. AP. AP. anal. Delarue, fig. del . lorbte se. (Aoid 1835.) rs EEE FES ss nés par deux petites épines, n’atteignant que les deux tiers de la longueur des fémurs, et des tarses de la longueur du tibia, de cinq articles , dont le premier aussi grand que les trois sui- vants pris ensemble; le second, moitié moins grand que le premier, et les suivants diminuant graduellement; le dernier article porte deux petits crochets; les pattes antérieures sont anomales; les hanches, prismatiques, de même grosseur par- tout, sont deux fois aussi longues que celles des pattes posté- rieures ; elles s’articulent de même avec le trochanter; les fémurs sont beaucoup plus robustes, mépiats en dessous et garnis, sur les côtés de cette partie, extérieurement, de dents longues, robustes, isolées, et intérieurement de dents plus pe- tites, très-serrées ; à l’extrémité de la dentelure interne est une impression profonde, oblique; ils se replient dans le repos le long du côté externe des hanches; le tarse est moitié plus court que le fémur, méplat aussi en dessous, bordé de chaque côté de cette partie d’épines serrées, disposées obliquement et s’al- longeant sensiblement jusqu'à l'extrémité, qui est terminée par une pointe recourbée, aiguë, très-longue, et qui, quand le tibia se replie sur le fémur, se loge dans l'impression dont nous avons parlé et qui est destinée à le recevoir; ces tibias n’ont point d’épines mobiles à leur extrémité; les tarses égalent les fémurs en longueur et ont la même disposition que dans les tarses postérieurs; ainsi organisés, les pattes antérieures de- viennent un organe très-robuste de préhension, dont ces in- sectes se servent pour saisir leur proie et la porter à leur bouche. AgDomEn méplat , un peu plus large vers l'extrémité, de huit segments apparents; de l’extrémité du dessous de l’avant-der- nier segment sortent deux filets courts, assez gros, articulés. Les détails anatomiques de la bouche de cet insecte sont ceux d’un insecte du même genre figuré dans les planches relatives aux insectes, de l’ ouvrage de . commission d’ Égypte. M. Lurescens. 4. P. Long. 19 lignes. Corselet et pattes très-rugueux, d’un jaune-livide sale; ély- tres vertes à la côte antérieure, lavées de rougeâtre dans le reste de leur surface, avec des maculatures noires ; ailes jaune- foncé, avec une large bordure noir-bleu au bord postérieur ; les pattes ont plusieurs anneaux noirs, et chaque article des tarses est terminé par une tache de la même couleur. De Cayenne. On peut rapporter à ce genre les espèces nommées Pre- caria, Oratorta, Religiosa, etc., etc. Les Mantes sont des insectes carnassiers sous tous leurs états, et qui ne s’épargnent même pas entre eux : la saison des amours, qui rapproche tous les êtres, est souvent funeste aux mâles, quand les femelles, qui sont en général plus grandes et plus fortes , ne se trouvent pas disposées à recevoir leurs ca- resses. Les femelles, après l’accouplement, font leur ponte dans des espèces de capsules où chaque œuf est enveloppé à part; à peine sortis de l’œuf, les petits s’attaquent déjà entre eux. L'habitude qu'ont ces insectes de se tenir sur leurs pattes postérieures, avec les jambes antéricures croisées, les a fait nommer Pregadiou en provençal, ce qui signifie prie-dieu ; le mouvement qu'ils font aussi quelquefois en agitant leurs pattes les a fait regarder comme indiquant le chemin; de à leur nom de Mantis ou devin. A. P. 1835. Are Liv. No. ORTHOPTÈRES. " Pi. 4. x G. TRIDACTYLUS. Olivier. Famille des Saureurs. Tribu des GRriILLONIENXS. Latr.. TÊTE (a) petite, ovoide, placée perpendiculairement; yeux grands, mais à peine saillants; trois ocelles disposés sur une , c Q ligne presque droite, transverse, au milieu de la face ANTENNES (b) insérées au-dessous des yeux, vis-à-vis des coins de la bouche, de dix articles presque cylindriques; le premier deux fois plus long que large, le second moitié plus petit dans toutes ses dimensions que le premier; le troisième deux fois plus long que le précédent : à partir du quatrième, qui est plus court que le troisième, tous les articles augmen- tent progressivement jusqu'au dernier, qui est tronqué carré- ment à son extrémité; les neuf derniers sont en outre velus. Lagre (aet c) arrondi, offrant plusieurs plis transverses à sa jonction avec la tête; on voit au-dessous, dans son milieu, deux bourrelets saillants en forme de fer-à-cheval, s’emboîtant l’un dans l’autre, garnis de petites dentelures. ManoiBues (d) triangulaires, aussi larges que hautes, tri- dentées à leur extrémité : leur partie inférieure offre un espace ovalaire armé de dents obtuses, transverses. Macnoies (e) allongées ; lobe terminal falciforme , aussi long que le corps de la mâchoire : deux palpes, dont l’interne ou galea de deux articles ; le premier court, étroit, courbé ex- térieurement; le second beaucoup plus large, en lame ren- versée, atteignant l'extrémité de la mâchoire. Le palpe externe est de cinq articles, sans compter l’article basilaire; le pre- mier est courbé extérieurement, échancré sur la moitié du côté interne, et recevant dans cette échancrure le second, qui dépasse à peine son extrémité ; le troisième est plus long que le premier et le second, pris ensemble; le quatrième, plus petit que le troisième, est en cône allongé renversé; le cin - quième a la même forme, mais est plus long et plus gros, arrondi à son extrémité; les deux derniers sont de substance plus coriace que les précédents, et couverts de PEU poils , courts. Livre (f) transversale, lobée antérieurement, portant deux palpes de trois articles presque d’égale longueur ; le premier échancré au côté interne; le dernier un peu plus mince que les deux précédents, arrondi à son extrémité, terminé par deux épines : la languette en quaürifide, ses deux lobes internes sont falciformes et paraissent comme articulés, ses deux lobes externes sont formés de deux articulations bien distinctes: la Si * prismatique ; la seconde arrondie, tronquée, droite à son extrémité; la langue, grande, recouvre intérieurement les lobes internes. Taorax n’ayant que son premier segment d’apparent en dessus ; il est presque carré, un peu plus étroit antérieurement, et arrondi sur les côtés ; à son extrémité paraît, quand les ély- tres sont réunies, un petit écusson triangulaire. Eryrres (k) de la moitié de la longueur de l’abdomen, aussi larges que le corselet à leur naissance, rétrécies à leur extrémité. Aices (7) plus longues que l'abdomen, pliées en éventail; la portion du premier pli qui dépasse l’élytre est de consistance presque coriace. Parres (k). Toutes ont les hanches détachées et les tro- chanters courts, les fémurs des antérieures de même longueur que les tibias, mais ceux-ci sont larges et tronqués, droits à leur extrémité, armés de trois dents tranchantes, courbées vers le haut : le tarse (4 2) s’insère à la partie inférieure; il est, pour cette paire et la suivante, de trois articles, dont les deux pre- miers très-courts, cordiformes, et d’un troisième grêle, un peu claviforme, courbe, ct terminé par deux ongles ; dans les pattés SLPA ORTHOPTÈRES. PL, GTridactylus. okr. T. Marginatus. AP. LS LD AP. del, Corbie se lan. 1835, Ce n ?- . # intermédiaires le fémur est beaucoup plus long que le tibia, el celui-ci est en forme de cône renversé; les postérieures (4 1) ont les fémurs de même grosseur partout, méplats, atteignant l'extrémité du corps, et plus gros que lui; ils donnent attache aux tibias, qui sont grêles, aussi longs qu'eux, terminés, en guise de tarses, par des folioles ciliées (4 3), allongées, fusifor- mes, au nombre de cinq, dont deux beaucoup plus longues, intermédiaires; deux extérieures de la longueur du tiers des précédentes , et une médiane dépassant celles extérieures ; à la partie postérieure du tibia, et près de son extrémité, sont attachées des follicules étroites dont on peut voir la disposi- tion £ 1 et £ 3, mais qui manquent dans l’espèce que nous avons représentée. ABDOMEN obconique, sans tarière apparente dans les fe- melles, terminé par quatre filets articulés dans celles-ci, et dans les mâles par deux seulement et par deux crochets. Nous avons extrait toute la portion anatomique, qui se rap- porte au T°. Variegatus, de l'ouvrage de la commission d'E- 2 LE e \ ‘gypte, n'ayant pas d'insectes en bon état de conservation à notre disposition; nous ne pouvions puiser à meilleure source. T. MarçinarTus. 4. P. (1 a 1 6, grossi). Long. 3 ! lignes. Une des grandes espèces de ce genre. Corselet un peu lobé postérieurement, élytres arrondies à leur extrémité, pattes pos- térieures sans folioles le long du tibia. Il est entièrement d’un noir opaque, avec les premiers anneaux des antennes en dessus, le tour des yeux et du corselet, une tache en V sur son disque, le tour des élytres , une bande longitudinale à leur base, une transverse sur la partie coriace de l’aile, une à la partie infé- rieure de la cuisse, Jaunes; aile chatoyante et légèrement en. fumée. On peut rapporter à ce genre les espèces nommées : Le 7°. Paradoxus, Variegatus, etc., et Y'Heteronotus africanus de Palisot. Ces insectes, de très-petite taille, sont propres aux pays chauds. On commence à en trouver en France, à Lyon. D’après les observations de M. Foudras , ils vivent dans le sable hu- mide, et ils tracent à sa surface des conduits que l’on dirait travaillés en filigrane. Les femelles creusent aussi des puits où elles déposent leurs œufs après la ponte; mais on ignore comment s'opère l'accouplement. On présume que les petits vivent dans l’intérieur de la terre, car on n’a jamais pris à la surface du sol que des adultes. Ce genre a été établi par Olivier et adopté par tous les ento- mologistes. Illiger a créé le genre Xi, qu paraît en différer sous peu de rapports. À. PERCHERON. 1834. he Liv. Noz. ORTHOPTÈRES. PI, 4 G. SCAPHURA. Kirby. La Famille des Savreurs. Tribu des Locusrarres. Lair. Corps court, épais, un peu comprimé sur les côtés. Tère (a) oblongue , triangulaire, méplate en dessous, lé- gèrement bombée en dessus ; les Feux sont entiers, globuleux, situés aux angles supérieurs de la tête; entre eux il existe une carène très-courte, peu élevée; les Ocelles, au nombre de trois, sont situés , deux supérieurs des deux côtés de la partie supé- rieure de la carène ; le troisième , inférieur, est à la hauteur du bas des yeux, au milieu de la face. ANTENNES (D) sétacées d’un grand nombre d’articles, insé- rées dans deux fossettes formées par la carène qui existe entre les yeux, au niveau du bas de ces derniers. Lagre (c) arrondi, un peu voûté, offrant en dessous des deux côtés un espace garni de papilles cornées. ManpiBuces (d) robustes, triangulaires, légèrement cam- brées au côté externe , terminées par trois longues dents laci- mées, et en offrant vers le talon deux autres arrondies, courtes. Macnorress (e) allongées; le corps est court, presque carré, un peu plus haut que large; le Lobe terminal est deux fois plus long que la mâchoire, lamellé, aussi large partout, falci- forme , terminé par trois dents aiguës disposées verticalement ; le palpe interne , ou Galea, est un peu plus long que le lobe iermimal, courbé dans sa longueur, corné , arrondi à son ex- trémité ; le premier article dont il se compose égale presque en longueur le corps même de la mâchoire ; le Palpe externe est srêle, presque deux fois plus long que toute la mâchoire, de cinq articles cylindriques , dont les deux premiers égaux , plus épais que les autres, en cône renversé ; le quatrième moitié moins long que le troisième et égalant presque les deux pre- miers ; le cinquième est le plus long de tous ; il est tronqué à l'extrémité ; les deux palpes sont velus. Livre (f) en triangle renversé, replié dans sa longueur , ar- rondie, un peu échancrée x son bord antérieur ; les Palpes, plus de deux fois plus longs que la lèvre , sont de trois articles et portés sur un support; le dernier article est tronqué à l’extré- mité, un peu plus mince que les deux qui le précèdent, mais les égalant en longueur ; les deux premiers sont égaux entre eux ; la Languette est beaucoup plus haute que la lèvre, quadrifide ; les deux lobes internes sont petits, séparés par une échancrure profonde; leur extrémité est armée d’une lame interne coriace; les deux lobes externes sont deux ou trois fois plus larges , mé- plats, de deux articles, dont les premiers égalent en hauteur jes lobes internes ; les seconds sont aussi hauts que les pre- miers , triangulaires; tout cet organe est velu. Tuorax. Le corselet est formé du prothorax, qui est carré, placé en dessus, un peu plus long que large, arrondi posté- rieurement , et retombant perpendiculairement sur les côtés. Ervrres étroites, ayant la seconde partie de la suture droite, falciformes, d’égale largeur partout; le réseau des ner- vures est très- fin et très-serré. Arzes ovalaires, allongées, à peine plus longues que les élytres, droites à leur bord antérieur ; elles dépassent l’abdo- men d’un tiers environ de leur longueur. Parres (4 1.). Dans les antérieures, le fémur et le tibia sont de même longueur; le premier méplat, deux fois plus large que le second ; celui-ci, quadrangulaire, velu en-dessous et garni de quelques épines espacées; près de leur jonction avec le fémur le tibia s’élargit beaucoup pour donner place à un stigmate 4. Léo N°7. ORTHOPTÈRES. Pl. 4. GE Scaphura Kirby. D: Deruda tan! A,P, del, Corbié re. z| profond , dont l’usage est encore inconnu; les pattes intermé- diaires ressemblent aux antérieures, mais sont un peu plus longues , plus minces, et n’ont point le stigmate que nous ve- nons de signaler; les postérieures ont les fémurs aussi longs que le corps, et les tibias un peu plus longs ; les premiers sont très- renflés près du corps, et vers le milieu de leur longueur se ré- trécissent tout-à-coup à la grosseur des autres pattes; quelques épines existent isolées sous cette seconde partie; les tibias sont de la même grosseur que l'extrémité des fémurs, munis en dessus d’un double rang de petites épines; les Tarses sont identiques dans toutes les pattes ; ils sont de quatre articles, avec une trace de suture au premier ; les trois premiers sont presque égaux , cordiformes , spongieux en dessous ; le dernier est plus allongé, beaucoup plus étroit, cylindrique, portant deux crochets courts , épais. ABDoMEN assez court, comprimé sur les côtés, terminé, dans les femelles, par une tarrière très-courte, large, ru- gueuse, en forme de bateau , très-comprimée, garnie de ru- sosités comme une râpe, et surmontée de deux courts filets articulés ; les crochets des mâles sont peu développés. Les détails de ce genre ont été pris sur l'espèce même figu- rée; on ne peut y rapporter encore avec certitude que le S. Vigorsui. Kirby. S. Denuna. À. P. Long. 9 lignes. Envergure 24 lignes. Tête et corps brun, vertex Jaune, élytres marron, ailes diaphanes jaunes, avec un large limbe noir , laissant une tache jaune au sommet; les pattes sont jaunes, avec les fémurs et trochanters, l'extrémité des tibias et tarses, bruns. Du Brésil. Des deux espèces que je rapporte à ce genre, celle appelée par M. Kirby $S. Vigorsu a l'extrémité de l'antenne très- mince, sétacée, et la première partie assez épaisse, filiforme ; le quatrième article est plus court que ceux qui le précèdent et ie suivant; toute celte première partie est très-garnie de poils courts. C’est une circonstance qui avait engagé Latreille à créer avec cette espèce le genre Pennicorne, qui n’était que celui de Scaphure de M. Kirby, et qu'il a abandonné ensuite pour celui de cet auteur. Dans la seconde espèce, celle que j'ai fait figurer, les antennes sont sétacées depuis leur nais- sance , et les deux premiers articles sont beaucoup plus gros que les autres; le second est moitié plus court que le précé- dent; comme dans les insectes où les antennes acquièrent un nombre d'articles indéterminable , elles varient beaucoup, soit d’insecte à insecte , soit de l’une à l’autre, et qu’alors les par- ties qui les composent n'ont plus une valeur bien positive comme classification, je n’ai pas pensé que cette différence, tous les autres caractères, du reste, étant bien identiques, püt nécessiter l'établissement d’un genre. Si les espèces se multi- plient, elle pourra servir à y faire deux divisions. À. P. 1836. 5e Liv, No 4. ORTHOPTÈRES. IPN 6. G. POEKILOCERA. Serville. Famille des Saureurs. Tribu des Acribiens. Corrs méplat en dessous, robuste pour sa longueur, plus large au milieu, plus étroit aux deux extrémités. T£Te (a) inclinée vers la poitrine; la partie la plus haute, avancée, pointue, offrant entre la base des antennes une lame refendue, saillante, qui se termine par deux cornes: la face carrée; Veux saillants, ovales, situés aux deux côtés de la proé- minence de la tête; Ocelles au nombre de trois, deux à la partie supérieure interne des yeux, un au milieu de la face avant l'extrémité des yeux ; ils dessinent dans cette posilion un triangle obtus renversé. ANTENNES (b) attachées au-devant des veux des deux côtés, et en dessous de l’éminence conique de la tête; d’une ving- taine d’articles, presque égaux, avec le premier un peu plus sros, et les derniers allant en s’amineissant. Lagre (c). De deux parties, dont la seconde insérée un peu au-dessous de la première, un peu plus étroite qu’elle, arron- die à ses angles; en dessous il est voûté, plus épais dans le uulieu, avec deux rangs et de petits poils raides s’emboîtant fun dans l’autre, ct se dirigeant vers le centre du mamelon. ManpiBuLes ( d) carrées, terminées dans leur partie la plus avancée par cinq denielures aiguës et deux carènes trans- verses; l'intervalle entre les dents el les carènes est évidé. Macnoires (e) courtes, terminées par une partie en forme de serpe très-cornée, bidentée à l'extrémité; un peu plus en arrière est une autre dent aiguë; le palpe interne est aussi large que la mâchoire, courbé dans le même sens qu’elle, arrondi à son extrémité de deux articles, dont le premier moilié plus court que le second; le Palpe externe est de cinq articles cylindriques, dont les deux premiers un peu plus épais, et les trois autres plus minces; les premiers, troisième et qua- irième sont d’égale longueur; le second est un peu plus court qu'eux et le dernier le plus long; celui-ci est tronqué droit à son extrémité. LÈvre ( 1 ) courte, transverse, trapézoiïdale ; au-dessus d'elle la Languette s'élargit après son insertion ; elle est qua- drilobée à son extrémité : les deux lobes extérieurs sont eux- mêmes beaucoup plus larges que la languette à son extrémité, presque en forme de champignon; les deux lobes internes sont courts, arrondis et armés seulement d’un petit appendice demi- circulaire près de l’extrémité de leur partie interne; les Palpes sont de trois articles insérés sur les côtés de la lan- guette; les deux premiers sont presque égaux ; le dernier est un peu plus long, tronqué à son extrémité; tous sont de même grosseur, cylindriques. Tuorax. Le prothorax est plus étroit que les segments sui- vants; il s’élargit de la tête aux ailes, offre en dessus deux stries transverses et est lobé à sa partie postérieure; en des- sous il a une petite épine entre les pattes antérieures; les deux autres segments sont beaucoup plus larges et forment une masse presque cubique. ErvyTRes étroites, ayant leurs deux côtés parallèles, avec l'extrémité arrondie; elles ont un pli à partir du milieu de la base jusque près de l'extrémité du bord externe. AiLes formant un quart de cercle, allongées, de la longueur des élytres , trois fois plus larges qu’elles à leur base, plissées en éventail dans le repos. Parres (4. 1). Les deux paires antérieures sont presque Leo N°4. ORTHOPTERES, AIT SET Vu » RERE = “ABS = ETES LAS ALA APLTA G. Pækiloccra. Sœville. FE Pokymitar AP! A? anal. Thuolat. lg. del. Corbie re pareilles, assez courtes, robustes; le fémur plus épais que le tibia, tous deux sont d’égale longueur, et le tarse les égale aussi; les postérieures sont trois fois plus longues que les deux autres; les hanches sont détachées, arrondies; les Fémurs aussi longs que l'abdomen, méplats, fortement en massue, ter- minés par un élargissement arrondi, où s’insère le tibia; en dessous ils offrent une rainure où celui-ci peut s'appliquer; en dessus ils sont légèrement convexes, avec deux côtes saillantes; les T'ibias sont grêles, de la longueur des fémurs; de même grosseur partout, munis en arrière de deux rangs d'épines, terminés par plusieurs épines mobiles; entre elles naît le Tarse (k 2), moitié moins long que le tibia; de trois articles, dont le premier et le second plus larges à leur extrémité, plus longs en dessous qu’en dessus ; le second est deux fois plus court que le premier; sous ces deux articles sont des vésicules membraneuses; deux sous le premier, une seule sous le second; le troisième article est un peu en massue, arrondi, portant à l'extrémité deux crochets courts, entre lesquels est une vési- cule arrondie. ABpomEN méplat en dessous, en dos d’âne en dessus allant en diminuant de la base à l'extrémité. Les détails de ce genre ont été pris sur l'espèce figurée, qui est un mâle, comme on le reconnaît à deux petits crochets relevés après le dernier segment supérieur de son abdomen. P. Pocymira. A. P. Long. 19 lignes. Envergure 30 lignes. D'un jaune plus ou moins livide ou fauve par places; à l’exception des deux segments postérieurs du thorax, en des- sus et en dessous; de l’abdomen en dessous et des fémurs postérieurs en dedans , toutes les parties du corps sont parse- mées de taches bleues mélangées d’autres orangé pâle; voici la disposition des principales taches : les antennes bleues, anne- lées de jaune ; du vertex part une ligne bleue qui s'étend jusqu'à la dernière impression transverse du prothorax ; de chaque œil partent trois lignes de même couleur, qui viennent en divergeant aboutir au-dessus de l'insertion des élytres ; six taches triangulaires sont disposées le long du bord postérieur du prothorax; les taches des segments abdominaux sont lon- gues et placées obliquement; les élytres sont jaunes, avec les intervalles des nervures remplis de très-pelites taches brunes, placées régulièrement comme un damier; les ailes sont oranges, plus diaphanes à leur extrémité, où les nervures sont brunes. J’ignore au juste la patrie de ce bel insecte; je crois cependant qu'il vient de l'Inde. Les mœurs de ces insectes sont inconnues; ce genre a Cté établi par M. Serville, dans l'essai de classification des Orthop- ières qu’il a donné dans les Annales des Sciences Naturelles. Il n’y rapporte que le P. Sanguinolenta, et deux espèces nou- velles qu’il a décrites. À. P. Ce . 2e Liv. N° 4. HÉMIPTÈRES. PI. 3. G. BELOSTOMA. Latreille. Famille des Hyproconises. Tribu des Nérines. Latr. Tête (a 1 et 2) triangulaire, courte, perpendiculaire, joi- gnant le corselet sur toute sa largeur. Yeux très-saillants, triangulaires, occupant au moins les quatre cinquièmes de la largeur de la tête; la portion qui reste entre eux n’offre plus qu'une large bande droite. Ocelles oblitérés. ANTENNES (a 1 et b) insérées dans une fossette spéciale située en dessous de la tête, entre la limite des yeux et la carapace du dessous de la tête, dans l’endroit où elle touche presque immédiatement le corselet; quand l’insecte les fait sortir, elles sont encore peu visibles au dehors; elles sont com- posées de quatre articles, le premier cylindrique, lestrois sui- vants, très-dilatés d’un côté; en forme de faucille, plus ou moins réguliers, s’enveloppant les uns les autres, de sorte que le dernier est quatre fois plus petit que le second, et la por- tion qui chez lui représente la tige proprement de l’antenne est tronquée droite à son extrémité. Lagre (c) : il prend son origine près de l’extrémité des yeux et a la forme d’une grosse soie striée transversalement; il paraît faire suite au chaperon, que l’on voit limité par les côtés de la tête, il semble toujours isolé, parce qu'un grand espace vide existe entre la lèvre et le chaperon, quand les organes buccaux sont inclinés; les mandibules et les mâchoires forment un suçoir de quatre soies'renfermées dans la lèvre. Lèvre (f) courte, conique, cylindrique, divisée en trois seg- ments représentant le Menton, la Lèvre et la Languctte; à l'extrémité de l’avant-dernière partie sont deux petites pièces qui représentent les Palpes labiaux. LE à Taorax (f 1) : il offre deux parties bien visibles; le pro- thorax, qui est court, trapézoïdal, de la largeur de la tête en haut et de celle de l’abdomen en bas; et le mésothorax qui forme un écusson équilatéral aussi long que le prothorax, et presque aussi large que lui à sa base. Éryrres (i) allongées, recouvrant entièrement le corps, à peine membraneuses à l'extrémité (la partie membraneuse a toutes ses nervures longitudinales }; un peu cambrées au bord antérieur, sinuées au bord postérieur; elles offrent deux particularités remarquables dans le repos : d’abord, près de la base, elles sont presque doubles en épaisseur; la partie su- périeure forme une lame arrondie, détachée de la base , et qui dans le repos se glisse sous le corselet pour arrêter l’aile, mais, comme au milieu de l’eau, où vivent ces insectes, ce moyen ne suflirait pas encore pour empêcher les ailes de se relever, la nature a placé près de la côte antérieure, en dessous, à la hauteur de l'extrémité du métasternum, deux rainures termi- nées en cul-de-sac, où s’insère une pointe du métathorax; en outre, les bords de l’élytre, qui touchent l’écusson, s’embof- tent dans une rainure qui accompagne l’extrémité de cette partie. Auses (i) en triangle arrondi, ayant peu de nervures et un espace près de la base, plus consistant. Parres (4 1 ) : les antérieures ont la anche courte, déta- chée, le T'rochanter court, le Fémur très-gros et épais, dimi- nuant jusqu’à sa jonction avec le tibia; en dessous cette par- tie est couverte de poils raides, et au milieu est située une double rainure, dont la languette de séparation entre dans une rainure analogue du tibia; le Tibia est de même grandeur partout, velu en dessous comme le fémur, se repliant sur lui et formant avec lui un organe de préhension propre à rete- nir la proie dont l'animal se nourrit; dans les autres pattes, les fémurs et tibias sont de grosseur meyenne; les tibias, sur- tout les postérieurs, sont comprimés, fortement ciliés, pour aider à la natation; tandis que les intermédiaires participent, LE 2 Zi. N°4. HÉMIPTÈRES. VAR) VD rl AT, NS G. Belostoma. Lat. Palndica. Séulle: AL, anat. JT. Peltr'ue fr. del. Corbie se. (Hat 1835) soit comme organe de préhension, soit comme organe de na- tation, des antérieures et des postérieures ; tous les T'arses ont trois articles, quoiqu’on ne leur en ait assigné que deux jus- qu’à présent ; dans les premières pattes, le premier est trian- gulaire (£ 2), situé à la partie inférieure; le second est transverse, le troisième est plus de deux fois plus grand que le second, terminé par un crochet robuste à la base duquel on en voit le rudiment d’un second; dans les pattes intermédiaires, comme dans les postérieures ( #3 }, le premier article est très- petit ; dans les unes, le troisième article est le plus long, c’est le second dans les autres; dans ces derniers, les tarses sont en outre fortement comprimés et ciliés et munis de deux cro- chets. ABpouex oblong, naviculaire, méplat, très-soyeux en des- sus, avec deux gouttières en creux tout le long des deux côtés du corps, et deux soies méplates partant de l’avant-dernier an- neau et dépassant à peine l'abdomen; en dessous, la partie médiane est élevée en carène aiguë. B. Innica. Serv. Long. 3 pouces. - C’est la plus grande espèce connue jusqu’à présent ; aussi avons-nous été obligés de faire réduire la figure d’un grand tiers peur qu'elle pût tenir dans l'ouvrage : d’un gris jaunâtre parsemé de noir; sur les fémurs antérieurs une large bande noire, longitudinale , très-étroïte sur la partie inférieure; les autres pattes sont marquées de lignes transverses ; sur le cor- selet deux bandes jaunes partent du vertex, et s'étendent en divergeant un peu jusqu'à l'extrémité du premier lobe du cor- selet; on remarque en outre un espace verdâtre près de la base des ailes, qui sont d’un blanc de lait. De toutes les parties des Indes. er On ne connaît rien des mœurs de ces insectes : on présume qu’elles doivent être celles des autres hémiptères aquatiques. On peut rapporter à ce genre le B. Grandis, et peut-être quelques autres espèces encore mal déterminées. Ce genre a été créé par Latreille et adopté par tous les en- tomologistes ; mails on a commencé à en retirer plusieurs pe - tites espèces dont on a formé deux genres nouveaux. À. P. Ma 1835. 2 K dé are Livr. N°4. HÉMIPTÈRES. P1. 1. G. RAYNOCORIS. /Jahn. Section des HéTérorrires. Famille des G£oconises. Tribu des Répuvires. Latr. Tère (a 1, a 2) horizontale, en forme de losange, aussi épaisse que large, rétrécie à sa jonction avec le corselet en forme de col cylindrique, un peu conique, courbée vers le bas antérieurement , coupée en arrière des yeux par une im- pression profonde; la partie postérieure est plus élevée que l’antérieure , les yeux sont situés aux côtés de la tête, demi- sphériques ; les ocelles le sont au-dessus de la partie posté- rieure, écartés entre eux. ANTENNES (b) insérées sur le dessus de la tête, en avant des yeux, de cinq articles, sans compter trois petits articles ou nœuds intermédiaires ; le premier est petit, arrondi; le second est grand, cylindrique; les trois’suivants sont grêles , et dans l'ordre de grandeur suivant : 5, 5, 4; ils sont un peu velus. Boucxe composée d’un rostre (f), formé par la lèvre, de trois articles, dont le second le plus grand, le premier plus épais ensuite, et enfin le troisième très-petit, aigu; le dessus du premier article reçoit en outre un petit labre allongé, sé- tacé, strié transversalement ; le rostre contient les soies bue- cales propres à tous les hémiptères. CorsezeT formé du prothorax, hexagone; la partie avoisi- nant la tête porte deux impressions transverses , rapprochées et refendues par une petite ligne longitudinale; les deux angles avoisinant l’écusson sont un peu lobés postérieurement. ÉLyTRes (4) couvrant entièrement le corps, en triangle al- longé, arrondies à l'extrémité; la partie membraneuse de l’6- Itre offre deux cellules fermées et trois nervures isolées. Ares en triangle, un peu plus courtes que les élytres. Parres (%) un peu grêles ; hanches courtes , coniques; tro- chanters plus longs que les hanches, en forme de cloche, tron- qués en biais; fémurs fusiformes , s’élargissant un peu à leur extrémité; tibias beaucoup plus grêles que le fémur, se cour- bant aussitôt après la jonction avec lui, arrondis au bout, échancrés sur le côté, recevant un tarse très-petit; de trois ar- ticles ; le premier très-court, le second le plus long, le troi- sième un peu plus épais, portant deux griffes courtes, refen- dues (£ 2). ABDOMEN ({\de six segments, convexe en dessous, concave en dessus, un peu foliacé sur les côtés. R. Lurescens. 4. P. Long. 10 à 11 lignes. Tête, première moitié des antennes, second lobe du corse- let , parties inférieures du corps, pattes, rougeâtres; corselet, élytres, d’un blanc jaunâtre ; extrémité des élytres , deux pe- tites raies au commencement du corselet; une large, trans- verse, près de son extrémité; écusson, un point rond sur le disque de chaque élyÿtre; une tache à l’angle de la partie men- braneuse , et des bandes des deux côtés des segments abdomi- naux, noirs; la membrane des élytres est bronzée. Du Sé- négal. On peut rapporter à ce genre les espèces nommées À. An- nulatus, R. Cruentus, etc. Ce genre a été récemment formé par Hahn, aux dépens du senre Reduvius; les espèces qui le composent vivent en général de proie; mais leurs mœurs n’offrent rien de remarquable. À. P. 1864: DS We Le: HÉMIPTEÈRES. R. Lutesceus. G. Rhynocoris. Hahn. F AP. del Corbis se Vlunv. 1832. AIRE PU, re Liv. N°5. HÉMIPTÈRES. PI. 2. G. CICGADA. Oliw. Section des HomoPrrTères. Famille des GICADAIRES. Tribu des Cnanreuses. Latr. Tère (a) très-inclinée inférieurement , le dessus formant un triangle très-obtus, dont les yeux forment les angles laté- raux et le chaperon le sommet; la base se trouve plus large que le corselet de toute l'épaisseur des yeux; ceux-cisont glo- buleux; entre eux deux sont situés en triangle trois yeux lisses rapprochés; en avant des yeux lisses, il y a une dépression d’où la tête s'élève ensuite en une demi-sphère, striée trans- versalement , que nous allons retrouver en dessous (a). Si l’on regarde la tête par sa face inférieure, on voit qu’elle forme encore un triangle équilatéral; si l’on ne tient pas compte des yeux, le milieu de ce triangle, à partir de la base et jusqu'aux deux tiers de sa hauteur, est relevé et strié comme nous venons de l'indiquer ; des deux côtés de cette élévation sont deux fossettes où sont insérées les antennes; le dernier tiers du triangle, celui qui aboutit au sommet, est caréné et tronqué à son extrémité ; toute cette partie inférieure de la tête s’adapte entre les hanches de la première paire de pattes, de sorte que le reste paraît naître entre elles. ANTENNES (6) sétacées, à articles cylindriques diminuant de grosseur du premier au quatrième, ensuite presque pareils; excepté le dernier, tous les articles sont presque égaux en lon- sueur; le nombre de ces articles varie selon les espèces, mais il est souvent de six. Boucue composée d'une gaîne rostrale formée par lalèvre (f), de trois articles, dont le premier courbé , ironqué un peu obli- quement à son extrémité, recevant en dessus un labre (c) sétacé, strié transversalement ; le second moitié moins long au moins que le premier, plus étroit que lui à son insertion, s’élargissant ensuite pour se rétrécir de nouveau; le dernier article est aussi long que Îles deux précédents, un peu plus mince, arrondi au bout; ce rostre renferme quatre soies (e, d) un peu en forme de lime à leur extrémité, qui sont les ana. logues des mandibules et des mâchoires, 7 Tnorax. Les deux premières parties seules sont apparentes au - dessus ; le prothorax transversal trois fois plus large que haut; le mésothorax arrondi, bombé, formant à sa partie postérieure quatre plis disposés en X, formant comme un écus- son ; le métathorax est peu apparent. Ares (4) supérieures aussi grandes au moins que le corps, en ovale très-allongé; ses nervures sont peu nombreuses ; trois partent de la base, sans compter la côte; elles donnent naissance à trois autres qui elles-mêmes en produisent sept. Dans les hémiptères homoptères , la première partie de l’é- lytre n’est pas coriace comme dans les hémiptères hétérop- tères ; mais on en retrouve facilement la trace , et même cette partie existe dans quelques Cigales. En partant de l'extrémité de la plus inférieure des trois nervures de la base de l'aile, et en rejoignant l’extrémité de la pareille nervure supérieure, on voit une dépression qui l'indique, et même un petit point trans- verse sur une des nervures indique la place intermédiaire du passage. Âises (g) moitié plus petites que les élytres; les nervures y sont disposées à peu près de même, mais sans nervures in- termédiaires. Parres (Æ 1) : les hanches sont coniques, un peu mé- plates , allongées; les trochanters courts ; les fémurs atteignent à peine les côtés de l'abdomen; ceux de la paire antérieure sont robustes et armés d’épines au côté externe; les pattes sont une fois et demie plus longues que les fémurs , un peu courbées, armées de deux ou trois petites épines de chaque côté, de même grosseur partout ; elles sont terminées par un tarse (k 2 ) de trois articles, un peu plus minces qu’elles; le TL: HEMIPTEÈRES. G. Cicada. Okiv. CMhalassina AP AP. del. Corbie sc Æ Janv. 1835.) FE premier article est étroit, conique; le second, cylindrique, s'insère sur le côté du précédent ; le troisième est deux fois plus long que les deux précédents pris ensemble, un peu cour- bé, tronqué droit à son extrémité, d’où sortent deux cro- chets courts, robustes, et entre eux deux soies raides , diri- gées horizontalement. ABDOMEN conique, de huit segments apparents, bombé en dessus. Dans les mâles, on voit à sa base, en-dessous (£ 1), deux plaques arrondies, nommées opercules, couvrant deux cavi- tés formées inférieurement par une membrane tendue, et que l'on a comparée à un miroir, destinées à modifier le son du chant: mais c’est en dessus ; au-dessous des deux échancrures semi-circulaires que l’on voit aux deux côtés de l’abdo- men (14), que sont situés les véritables organes du chant; ils consistent en deux demi-sphères de consistance de parche- min qui, puissamment tiraillées par deux muscles spéciaux et sollicitées continuellement par leur propre élasticité à se re- mettre en place, produisent la base du bruit appelé chant des Cigales, et qui est modifié par les opercules et les pièces qui en dépendent. L’abdomen des femelles offre ({ 2) un dernier anneau refendu contenant une gouttière que l’on voit de côté et de face (n 6, n 5), propre à contenir la tarière (n 1 2}; celle-ci se compose de la tarière proprement dite, dont on voit la terminaison (n 4), paraissant composée de quatre pièces agglomérées (n 3), et de deux pièces latérales destinées à per- forer, agissant en glissant à coulisse alternativement le long de lartarière; leur extrémité est découpée (n 7 8) en forme de râpe. Il faut, pour prendre une idée complète de toutes ces par- ties , qui font partie de l’anatomie interne , consulter les mé- moires de Réaumur , les travaux de Ramdoln, Marcel de Ser- res, Straus, et surtout les beaux travaux spéciaux de M. Léon Dufour , qu’on doit toujours citer comme modèles. Les Cigales sont propres aux pays chauds; elles vivent sur les arbres. Les mâles appellent les femelles par un chant sou- vent très-monotone. Les femelles percent les petites branches de bois mort jusqu’à la moelle et y introduisent leurs œufs. Les larves gagnent la terre, où elles vivent en ÿ attaquant les racines ; elles ont, à cet effet, les pattes antérieures (4 3) très- robustes , propres à fouiller : on ne sait pas au juste le temps qu'elles passent sous cet état. C. Tuazassna. À. P. Long. 19 lignes. Noir peu intense; bord postérieur du prothorax, une tache tridentée sur le mésothorax et deux latérales, verdâtres: les yeux et la portion avoisinante de la tête, rostre, d’un fauve foncé; ailes supérieures jaunâtres , ternes , avec les nervures vertes ; l'extrémité de l’aile est largement bordée de noir , et l’on voit en outre une bande transverse sur son disque et une plus courte près de l’extrémité du jaune; les ailes inférieures sont bleu pâle, avec le dernier tiers noir velouté et un point bleu au milieu. (Des Indes orientales. ) On peut rapporter à ce genre toutes les Gigales des auteurs, et les T'ettigones de Fabricius. Ge genre a été adopté par tous les entomologistes. Fabricius seul a jugé à propos de prendre celui de Tettigonta, on ne sait pourquoi ; mais nous ne pouvons suivre cet exemple. À. PERCHERON. 1854. he-Liv. N°8. HÉMIPTÈRES. PI, 4 G. PSYLLA. Geoffroy. Famille des Hyménéiyrres. Tribu des Psyziypies. Lal. TêTE (a 1. 2.) beaucoup plus large que le thorax, sinuée à son bord postérieur, bilobée à son bord antérieur, méplate en dessus; les Feux sont situés aux deux côtés postérieurs de la tête; ils sont globuleux en dessus, échancrés en dessous ; les Ocelles au nombre de trois sont situés, deux près des angles postérieurs du vertex, un en avant, presque dans la fente des deux lobes antérieurs de la tête : La portion bilobée de la tête est très-velue. ANTENNES (a) de neuf articles; les deux premiers robus- tes, presque d’égale longueur; le second moitié moins gros que le précédent; les autres grêles, allant en diminuant progres- sivement en longueur du troisième au dernier; celui-ci est terminé par deux petites soies. Rosrre (f) de trois articles; le premier long, prenant de l'extrémité inférieure de la tête, descend droit le long de la poitrine jusqu'au dessous des hanches de la première paire de pattes, où il se recourbe extérieurement; le second est court, “en cône renversé; le troisième trois fois plus long que le se- cond, conique, presque corné à son extrémité, se redresse vers la tête; tous trois sont velus. Tnonax. Les trois sections qui le composent sont distincte- ment visibles en dessus, et sont plus longues que l'abdomen ; le premier est court , transverse ; le second est très-grand , avec des impressions profondes, une transverse antérieure- ment, et deux obliques inférieurement formant l’écusson; le troisième est droit, moitié moins long que le précédent ÉLvrres et Ares (4. j.) presque de même consistance, dis- posées en toit dans le repos, dépassant l’extrémité de l’abdo- men de la moitié de leur longueur; les élytres sont ovales, oblongues , assez régulières ; de la base partent deux nervures principales, faisant la fourche; la supérieure va rejoindre la côte antérieure vers le milieu de la longueur ; elle donne nais- sance partie directement, partie secondairement, à cinq autres nervures, dont deux dirigées vers l’extrémité de l’aile , et trois dirigées en bas; la seconde nervure principale se rend isolé- ment au bord inférieur; ces nervures sont espacées également entre elles. 1 Les Aires offrent six nervures disposées, trois parallèlement se dirigeant dans sa longueur, et trois plus rapprochées se dirigeant obliquement vers le bord inférieur. Parres (£) de grandeur moyenne; dans les postérieures seules, le fémur est un peu plus épais, court; le tibia est plus long que le fémur; le T'arse (k ») dans toutes est composé de trois articles, et non de deux comme on le croyait, ce quiren- tre dans la règle commune aux autres hémiptères ; les deux premiers sont d’égale longueur, mais comme ils sont unis par une ligne oblique, le côté court de l’un regarde le côté long de l’autre ; le troisième article est comme pédiculé à sa base, ar- rondi à son extrémité, de la longueur des deux précédents pris ensemble , terminé par deux crochets robustes , lesquels sont surmontés de deux soies raides. ABpomEn de cinq segments apparents ; les organes mâles (m) extérieurs sont composés d’une grande plaque écailleuse fai- sant support, et de deux paires de pinces, dont la plus extrême bifurquée à son extrémité, et l’autre plus longue, arrondie, lé- sèrement courbée vers l’extrémité, toutes deux fort velues; l’o- viducte de la femelle (n 1. 2.) est composé de plusieurs piè- ces cornées formant tarrière, au nombre de six : une plaque inférieure, bombée (la figure a été retournée à la gravure), en {er de lance, une supérieure plus étroite et plus longue, deux pinces latérales formées de deux segments, et enfin la tarrière proprement dite dépassant les autres pièces, aiguë. ñ PA GPA HÉMIPTÈRES. : x ÿ Fi € a : Geo. ; PR D LAN NT Vrbrs de \ {Decembre 1835,/ , Genistæ. L + Tous les détails de ce genre ont été pris sur l’msecte même. P. Genisrz. Latr. = I Long. 1 ligne :. Vert clair, deux raies brun clair, sur le corselet et l’écus- son, deux points noirs sur la tête et quatre sur le prothorax ; les ailes sont transparentes, mais les quatre cellules inférieures ont une nuage enfumé à la côte, et une bande de même cou- leur occupe la cellule qui existe dans le sens de la longueur de l’aile. Se trouve sur les genets aux environs de Paris. Ce genre établi par Geoffroy aura peut-être besoin d’une ré- vision; quelques espèces n’y sont pas à leur place , et en gé- néral les espèces en sont légèrement déterminées. A. P. 1856. des “{ CES L Pa FORCER REF ; \ LA ‘ 5 210 D a ï i { * t \ . " ‘ +: ï k Ï 4 } * IV 6e Liv. N° 5. HÉMIPTÈRES. PI, 5. G. COCCUS. Linne. Famille des GazzinsecTes. Lat. Tère globuleuse dans le mâle, portant, de côté, deux yeux arrondis; dans la femelle (a et fig. 2. fig. 3.), cette partie pa- raît confondue avec le premier segment thoracique; les Yeux sont très-pelits, écartés entre eux. AnTennes filiformes, de neuf articles (6 2.) dans les méäles; les articles sont égaux, un peu en cône allongé renversé, et le dernier ovalaire ; dans la femelle on ne compte que six ar- ticles diminuant de grosseur et de longueur du premier au dernier, et comme le premier est plus large que gros, l'antenne se trouve tout-à- fait conique. Boucue (a et fig. 1. fig. 2. au bas de la planche). Elle ne consiste que dans un mamelon pyrifcrme, d’où sortent trois soies, au-dessus une saillie globuleuse peut représenter le labre, et au-dessous une autre saillie longitudinale le men- ton; le tout est placé dans une dépression de la tête, dont ïa partie supérieure , plus saillante, paraît indiquer la place du chaperon. Taorax. Dans le mâle le prothorax est court, et le méso- thorax très-grand; ce dernier forme postérieurement un re- bord , et est suivi d’un écusson triangulaire; dans la femelle, de simples dépressions paraissent indiquer les segments, qui sont presque d’égale longueur. Ares. Les mâles seuls en sont pourvus; ces ailes, au nombre de deux, très-ténues, sans autre nervure que celle qui avoisine le bord antérieur, paraissent être les analogues des premières ailes ; les secondes manquent tout-à-fait. Parres. Dans les mâles elles sont de grandeur moyenne, avec le fémur et le tibia de même longueur ; le premier plus épais ; le second mince à son insertion, s’élargissant jusqu’à l'insertion du tarse ; dans la femelle, le fémur est très-court, presque rudimentaire, le tibia court et gros, pas plus long que le tarse; celui-ci est de trois articles, dont le premier plus long, lui seul, que les deux suivants; le troisième et le qua- trième égaux; ces trois articles sont légèrement velys en des- sous; le dernier porte deux très-petits crochets. Agpomex allongé, de sept segments dans les mâles, et por- Lant à l’extrémité deux soies aussi longues que lui; court, mé- plat dans les femelles, et portant aussi deux soles, mais très- courtes. C. Cacrr. Linne. Long. o 1 ligne. $ 2 lignes. 4 Entièrement d’un rouge pourpre foncé, saupoudré de blan - châtre; le mâle a les yeux noirs et les ailes blanches. Du Mexique. | Les cochenilles forment dans les hémiptères un genre bien distinct, tant par la forme de leur corps que par leurs mœurs. Dans leur jeunesse, c’est-à-dire tant qu’ils n’ont pas acquis tout leur développement, les mâles et les femelles sont semblables et errants sur les plantes; mais à une certaine époque ils se fixent à une place pour ne plus la quitter. Ce moment corres- pond probablement à celui de l’état de nymphe, puisque les mâles n’en sortent qu'insectes parfaits, en se métamorphosant sous leur propre peau; ils sont beaucoup plus petits que les femelles. Une fois fixées, les femelles grossissent considérable- ment; dans cet élat elles sont fécondées par les mâles, et bien- tôt après pondent une grande quantité d'œufs qu'elles font passer entre la peau inférieure de leur abdomen et l'écorce de la plante où elles sont fixées, qui se trouve tapissée d’un duvet soyeux, blanchâtre, produit par la mère par transsudation; le brio. NS. HEMIPTEÈRES G. Coccus. Linné. C. Cacti. Linné. A.P. ad. nat. del. Corbie se: |! corps des femelles se dessèche alors , et ne sert plus qu’à pro- téger les œufs. Le nombre des cochenilles est très- coter: mais , comme elles ont été peu étudiées sous le rapport des carac- tères spécifiques , il nous serait difficile de dire celles qui se rapportent bien évidemment au genre cochenille, tel que nous venons de l’établir, et dont nous avons pris les détails sur la cochenille même du Nopal. A. P. 1838. ie Lola UNIT NT 2 Liv. N° 5. NÉVROPTÈRES. PL 2. G. AGRION. Fabricius. Famille des Lisezzuuiwes. Latr. Tête (a) deux fois plus large que longue, un peu échan- crée en arrière et placée sur le corselet comme sur un pivoi. Veux excessivement grands, occupant entièrement les côtés de la tête; ils sont presque sphériques. Ocelles au nombre de trois , situés au milieu de la face; sur les côtés d’une petite éminence. ‘ ANTENNES (b) de trois articles sétacés; le premier, plus gros et plus court que les autres, est muni à sa partie interne d’un genou au moyen duquel il roule dans une emboîiture spéciale placée dans l'épaisseur de la fossette où l’antenne est | insérée; le dernier article est le plus long et atteint à peine a l'extrémité de l’œil. L: Lagne (c) : il est porté à l'extrémité d’une espèce de museau saillant, très-court, large, un peu sinué, velu antérieurement. Maxpreuses (d) très-robustes, formées de deux parties bien distinctes; l’extrémité , détachée du reste par une profonde échancrure et terminée par trois dents aiguës; la partie basse, beaucoup plus large; elle offre quatre autres dents courtes, disposées en quadrilatère ; le dos de la mandibule porte quelques poils raides. - - Macnorres (e) carrées, ayant leur lobe terminal aussi long que le reste de la mâchoire, en forme de serpette, irès-épais à sa base, se rétrécissant et se terminant en une longue pointe courbée, munie de trois ou quatre poils assez gros pour pou- voir être considérés comme des épines mobiles, et d’une grande En Y% LAS quantité de soies raides; le Palpe est très-petit, n’atteignant que la moitié de la longueur du lobe terminal , de deux articles , dont le premier très-court et velu. Livre (f) courte, transverse, portant deux Palpes de deux articles, dont le premier, très-grand, en carré long, avec l’extré - mité terminée en pointe en dedans, et le second très-petit, ovalaire, allongé; la Languctte est aussi haute que le premier article des palpes, triangulaire, échancrée profondément dans son milieu; toute cette partie est en outre très-velue; entre _ces différentes parties de la bouche, on distingue un caron- cule coriace (f 2), carré, très-velu, qui achève de fermer la cavité buccale, et qui représente la Langue. | Tnorax (1) : son premier segment est très-court; le second est très-long, il paraît superposé sur le troisième, de sorte que le tronc s’abaisse brusquement après les ailes jusqu’à l’ab- domen. Aires (4 g) entout identiques, ovalaires allongées, couvertes d’un réseau très-fin ; l’espace compris auprès du bord anté- rieur et des nervures costale et sous-costale est coupé par un grand nombre de nervures transverses, jusqu’à l’endroit où l'aile paraît comme brisée, ce qui n'existe pas dans un genre qui en a été démembré; vers l’extrémité de la côte antérieure existe un endroit de l’aile plus épais, appelé point calleux. Dans ce genre, les ailes, dans le repos, sont appliquées les unes con- tre les autres au-dessus du corps. Parres (£) ni longues, nirobustes, proportionnellement au corps, mais très-garnies de poils raides; le Fémur s'articule après le trochanter et non après la hanche; le Tarse est très- petit, de trois articles allant en augmentant de longueur jus- qu'au dernier, qui est terminé par deux Crochets bidentés à l'extrémité. | Arpomen ({} excessivement allongé, cylindrique en dessus, creusé en gouttière en dessous; il a quatre ou cinq fois la lon- gueur de la tête et du corps pris ensemble, aussi est-il suscep- Den. IV 5, NEVRO PTÈRES. RTE GAgrion. Fab. A. Perforatus. A. P. 7 AL. de. Corbié sc (Mai 1835.) tible de beaucoup de mouvements; par une anomalie très- extraordinaire, les organes mâles sont situés à la base de l’abdo- men (m), en dessous, tandis que les organes femelles (n 1, 2) sont situés à son extrémité; mais Ratke, qui a étudié ces in- sectes avec beaucoup de soin, et auquel je renvoie pour leur anatomie, a remarqué que ces organes ne sont que des orga- nes excitateurs, et que le véritable organe copulateur est si- tué à la base de l’abdomen, au-dessus des crochets (m2 ). Tous ces organes varient, quant à la forme, d'espèce à espèce. Toute la portion anatomique de ce genre est prise sur l’4. Virgo de Fabricius. À. PEerroraTus. A4. P. Long. 14 lignes. Ïl est noir, avec deux taches triangulaires oblongues, bleues, de chaque côté des anneaux de l'abdomen ; on en voit de même couleur des deux côtés du thorax, ainsi que sur le premier seg- ment vis-à-vis du vertex; les ailes sont enfumées, avec une tache brun-noir à l'extrémité; aux inférieures, cette partie est couverte de huit ou dix petites taches en forme de carré long, disposées sur deux rangs, les unes contiguës, les autres écartées; toutes ces taches sont ornées, sous un certain jour, de couleurs métalliques très-brillantes, tandis que dans le point de vue direct, elles paraissent autant de trous faits à dessein à l’aile. J’ignore la patrie de ce joli insecte. Les mœurs de ces animaux sont ceux des insectes chasseurs : ils saisissent leur proie au vol et se posent pour la manger; lors de l’accouplement, le mâle saisit la femelle par le col, avec les pinces de son abdomen et la force à replier le sien en des- sous jusqu’auprès des parties de la génération : on peut voir dans Réaumur et dans Rosel le détail et les figures de ces accouple- ments; mais c'est dans Ratke, comme je l’ai déjà dit, qu'il faut l’étudier avec soin. Sous l’état de larve, ces insectes n’ont que des demi-métamorphoses (2); ils sont aquatiques, peu mar- cheurs, et quant à la nage, elle ne s’exécute qu’en chassant ‘avec force, par l’anus, l’eau qu’ils ont auparavant absorbée, qu'ils parviennent à avancer; mais pour atteindre leur proie, la nature leur a donné un moyen particulier, et pour cela, elle n’a fait que modifier le rapport des parties d’un organe exis- tant; le menton et la lèvre se sont prodigieusement dévelop - pés, et celle-ci porte à son extrémité des palpes en forme de crochet et une languette munie d’épines ; cette lèvre fait l'office d’un bras qui, replié dans le repos, s’allonge tout-à- coup quand quelque chose passe à sa portée, et les palpes, faisant l'office de main , saisissent ce que le bras a atteint pour le porter aux autres organes de manducation. Ce genre avait été adopté par tous les entomologistes et avait toujours eu pour type | 4. Virgo; cependant il a été changé par M. Leach, qui a créé à la place le G. Calypterix pour cette espèce et ses congénères, et a reporté le G. Agrion aux espè- ces nommées Puella, etc., par les auteurs ; d’un autre côté, M. Brullé, avec 4. Puella, a créé le G. Puella. Alors que de- vient le genre Agrion ,-et que devient l'espèce Puella? de crois qu’il faut opter pour la majorité, et j'ai rétabli le genre Agrion dans ses anciens errements, tel que Fabricius, Lat- treille et Vanderlinden l'ont compris, sauf à faire un genre pro- pre des espèces qui doivent en être détachées, mais en lui donnant un nom qui soit un nom de genre. A. P. Mai 1899. 6: Liv. N°6. NÉVROPTÈRES. PI. A. G. EPHEMERA. ZLinné. Famille des Suguzicornes. Tère (a 1. a 2.) large, transversale, occupée en grande partie par les yeux, qui, dans les mâles, se rapprochent beau- coup en arrière et acquièrent même une hauteur extraordi- naire dans quelques espèces ; dans ce cas ils sont comme cou- pés en deux dans leur hauteur par un étranglement; Trois Ocelles plus gros dans les mâles , disposés en triangle, placés entre les yeux au-dessus de l’insertion des antennes. ANTENNES (b) insérées au-dessous des yeux, lisses, courtes, de trois articles, dont le premier discoïdal; le second cylin- drique, un peu rétréci à son extrémité, et le dernier mince, le plus long, en forme de lance. Boucxes atrophiée ; une large plaque, pouvant représenter les parties inférieures de la tête, ferme la cavité inférieure, tandis qu’un large chaperon refendu à son milieu descend sur la plaque inférieure et cache tous les rudiments qui peuvent exister des autres organes buccaux. Taorax à trois segments apparents ; le premier cordiforme:; le second, beaucoup plus grand, arrondi, échancré à sa partie postérieure , et portant un petit écusson triangulaire dans cette partie; le dernier est plus étroit que le premier, transversal. Aires, Elles sont au nombre de quatre, dont les deux posté- rieures, très-petites, et quelquefois même atrophiées ; elles sont triangulaires ; toutes les nervures paraissent partir de la base comme les branches d’un éventail, et sont coupées carrément par des nervures secondaires très-multipliées. Parres (£ 1.) de longueur moyenne; le trochanter est court, et articulé positivement avec la hanche ; le fémur et le tibia sont cylindriques; le premier un peu plus épais que le second , à la base duquel est une suture qui semble indiquer un article supplémentaire; le tarse (4 3.), moitié moins long que le tibia, est de cinq articles cylindriques, allant en dimi- puant de longueur du premier au quatrième; le cinquième est de la longueur du second, et porte deux crochets courts. Dans les pattes antérieures (4 2.), le tarse est aussi long à lui seul que le fémur: et le tibia pris ensemble ; le premier article est de la même longueur seulement que le quatrième, et le cinquième est le plus court de tous. Les crochets de ces tarses (4 4.) sont composés de deux pièces de forme différente, et dont l’une, en se rapprochant de l’autre, peut s’y emboîter. ABDomEN de sept anneaux, terminé par deux ou trois filets: dans les mâles 1l existe au-dessous des filets deux pièces articulées (m), faisant les fonctions de pinces, et qui leur servent à saisir les femelles. Les détails de ce genre ont été pris sur l'Ephemère vulgaire. E, ALBICANS. A. P, Long. 6 lignes. Corps jaune livide, nuancé de brun, yeux noirs, ailes blanches, mais diaphanes , avec les deux nervures voisines de la côte antérieure noire, et les nervules brunâtres, surtout près de la base ; l’espace compris entre la côte et les nervures noires est un peu enfumé. Du Brésil. Les éphémères, ainsi que l'indique leur nom, ne vivent suère qu'un jour; à peine sorlis de l’eau où ils ont vécu, ils s’accouplent; les femelles laissent tomber à l’eau leurs œufs, réunis en deux masses distinctes, et biéntôt mâles et fe- melles meurent et tombent à l’eau en si grande quantité, qu'ils ont été appelés par les pécheurs la manne des poissons; les jeunes larves éclosent dans l'eau et y passent leur vie ; elles PL à. es » NEVROPTERES. 6° Lx. N°6, Albicans, E. G. Ephem era Linné, Corbré. ve: A,P,ad, nat. del, vivent soit sous des pierres, soit dans des trous en forme de fer-à-cheval et dont les deux extrémités aboutissent à l’eau, qu’elles se creusent dans les berges; elles sont munies à cet effet de mandibules très-développées ( f 2. ) ; elles ont les an- tennes plus longues à proportion que l’insecte parfait; deux gros yeux formés d’une agglomération d’yeux lisses, des tarses à un seul crochet; de chaque côté des segments abdominaux sous de doubles filaments velus, faisant les fonctions de bran- chies ; l’abdomen porte à son extrémité le même nombre de soics que dans l'animal parfait; la nymphe ne diffère de la larve que par les fourreaux des ailes; au moment du changement, elle sort de l’eau, et l’insecte paraît sous sa nouvelle forme; mais il subit alors, selon Degeer et d’autres auteurs , un nou- vean changement de peau tout-à-fait insolite, c’est-à-dire un changement de peau, après être passé à l’état parfait. Cette observation a besoin d’être revue avec attention. Le nombre des éphémères est peu considérable dans les collections, où ils subissent de grandes altérations en se des- séchant; jusqu’à présent ce genre n’a pas été démembré ; on peut donc y rapporter toutes les espèces décrites, mais dont les figures et les descriptions auraient besoin d’être refaites sur le vivant. A. P. 1838. RUE LENS *vr OHaesti { OH 214008 gr Liv. N° G. NÉVROPTÈRES. PI. 4. G. BOREUS. ZLatr. Famille des PLANiPENNESs. Tribu des PanonraTes. Latr. TèTe (a) verticale, enfoncée dans le corselet, ovalaire vue de face, avec un prolongement en forme de rostre presque du double de la longueur de la tête, coniforme; les yeux, situés aux deux côtés de la tête sont ovales, légèrement échancrés vis-à-vis l'insertion des antennes; pas d’ocelles. ANTENNES (4) insérées au milieu de la face, entre les yeux, dans deux larges fossettes ; elles sont filiformes, d’une vingtaine d'articles cylindriques presque égaux, le premier court, le se- cond beaucoup plus long et plus épais que les suivants; ceux de l’extrémité acquièrent un peu de longueur à mesure qu'ils approchent du dernier, qui est fusiforme. Lagre (c) arrondi, placé en dessous du chaperos, corné, mais membraneux à son extrémité, fortement cilié. ManpiBues (det d 1) plates, cornées, tronquées cblique- ment du côté interne à leur sommet, armées de sept ou huit dents, dont les extérieures les plus grandes. Macnoires (e) cornées, très-allongées, courbées intérieure- ment vers le haut et velues dans cette partie, échancrées ex- térieurement, s’élargissant ensuite un peu et donnant nais- sance en dedans à un mamelon déprimé, et en dehors offrant une entaille pour l'insertion du palpe ; celui-ci est de quatre articles un peu allongés, dont les trois premiers cylindriques, presque égaux, et le dernier un peu plus long, fusiforme. Lièvre (f) en forme d’écusson, apparente seulement entre l'extrémité des mâchoires, dont il est probable que les parties inférieures se soudent avec la sienne dans la longueur du ros- tre, qui fait un angle près de sa base, paraissant indiquer leur insertion; à son extrémité sont situés les palpes de deux arti- cles seulement, dont le premier plus large que long, et le der- nier très-étroit, un peu ovoide et de même longueur que le précédent. CorseceT formé par le prothorax, carré, transversal recou- vrant un peu la tête; le méso et le métathoraxz donnant nais- sance, dans le mâle, à des élytres et ailes (h) rudimentaires presque linéaires, voûütées en dessous, fortement courbées vers le corps, aux deux tiers de leur longueur, fortement ciliées sur les côtés, terminées par une soie; ces appendices sont tout- à-fait impropres au vol et n’offrent aucune trace de nervure; dans la femelle ils manquent tout-à-fait, on aperçoit seulement deux petits prolongements des téguments qui ordinairement leur donnent naissance. \ Parres (1 6) longues , identiques de forme entre elles, les antérieures seulement plus courtes; la hanche est très-allon- gée, un peu renflée; le trochanter très-court, le fémur et le tibia de même grandeur et grosseur; le tarse, plus long de beaucoup que le tibia, est composé de cinq articles , dont le premier plus long que les deux suivants; les autres vont en diminuant un peu de longueur jusqu’au dernier, qui est tron- qué obliquement pour recevoir les crochets (k); ceux-ci sont faits de sorte qu’ils paraissent comme composés de deux piè- ces, dont la première horizontale, sur laquelle ces crochets proprement dits s’élèveraient verticalement. ABDomMEN de neuf segments distincts, un peu déprimé ét plus renflé à son extrémité. Dans les mâles, les organes sexuels (m) se composent principalement de deux crochets robustes, formés de deux pièces, dont la seconde, ou le cro- chet proprement dit, se dirige intérieurement dans le repos ; l'organe apparent de la femelle se compose d’une tarière (n) composée de trois pièces cylindriques, dont la seconde plus longue à elle seule que les deux autres, et la dernière ovoïde. bre NÉVROPTERES. PL. en (Fee È G. Boreus. Lat. Hiemalis. Linn. AP. del. Lorbie se (Janv 1833 2} On ne connaît encore qu’une espèce de ce genre, c’est le B. Hiemalis (1 a, 1 b grossi), Linn., long de deux lignes; rosire, pattes et base des antennes jaunâtres; quant au corps, il est tantôt verdâtre, tantôt brun, tantôt de la couleur des pattes, ce qui provient de l’état de dessiccation où l’on reçoit un insecte si délicat. On le trouve dans le nord de l’Europe et dans les Alpes, en hiver, sous la mousse. Ses mœurs et ses métamorphoses sont encore inconnues. Réuni par Linné à ses Panorpes, dont il offre toutes les ap- parences, il fut mis par Panzer parmi les Grillus, sous le nom de Proboscideus. Latreille le rapproche avec raison des Pa- norpes, el dans la première édition du Æégne animal créa le genre Boreus, qui a été généralement adopté. A. PERCHERON. 1894. ÿ * Gars A AA : re LAGUNA ï \ ,1 t Ë ( à ï te F $ À " $ : si ‘ y Ê 72 L'AVEL | [A ' À *) z ’ Vi Cat f “ D: fe Liv. N°9. NÉVROPTÈRES. Pl: 3 G. OLOSTOMIS (1). A. P. Famille des Pricipennes. Latr. Corps allongé , de consistance peu coriace. TÊTE (a 1. 2.) en carré transverse, bombée en dessus, ter- minée sur les côtés par deux Feux globuleux, entiers, très- saillants; ocelles, au nombre de trois, disposés en triangle sur les côtés d’une éminence qui occupe presque tout le dessus de la tête; la tête est entièrement velue, et les poils qui sont au-dessus de la cavité buccale (a 2.) se relèvent vers le haut de la tête et ont la consistance de soies raides. ANTENNES sétacées, d’un très-grand nombre d’articles, ayant la forme de petits cylindres un peu arrondis à leur jonction avec le suivant; le second est plus court que les autres, et les plus grands se trouvent vers le milieu de la longueur de l’an- tenne ( b) ; elles sont insérées entre les yeux, au sommet de la tête et au-dessus de la cavité buccale. Boucxe. Toutes les parties sont inclinées en bas et comme renversées, de sorte que la partie de la lèvre qui ordinaire- ment est externe se trouve appuyée contre la poitrine. Lagre (c 1. 2.) trois fois plus long que large, en forme de spatule, convexe en dessus et velu, lisse et concave en dessous ; il est toujours couché sur les parties internes de la lèvre et les recouvre presque entièrement, Mannieuses ( d ). Elles paraissent manquer à la première vue, mais en se guidant par l’analogie on parvient à les re- (1) R, 040$ entier, sroux bouche. trouver ; elles sont attachées à ce qu’on peut appeler le pa- lais; elles sont très-petites et ne paraissent douées d'aucun mouvement. Macuormes (e). Le corps proprement dit est triangulaire ; le lobe terminal est aussi long que lui, a la forme d’un gland pointu renfermé dans un calice court et porté sur un pédi- cule; les palpes sont de cinq articles dans les femelles (e 1.) et de quatre dans les mâles (e 2. ); leurs trois premiers arti- cles sont pareils dans les deux sexes; le premier est court, cy- lindrique; le second aussi gros, plus de deux fois plus long, pédiculé à la base, tronqué obliquement à son extrémité; letroi- sième est moitié plus mince et un peu pluslong quele précédent, un peu coudé à sa naissance, presque de même grosseur par- tout; le quatrième est, dans les mâles, de forme et de lon- gueur du précédent, mais arrondi à son extrémité et plus mince; dans la femelle, deux articles représentent celui-ci: ils sont presque égaux en longueur; le second est un peu plus mince et légèrement ovoiïde ; ces parties sont très-garnies de poils , surtout le corps proprement dit de la mâchoire, où elles acquièrent la consistance de soies raides. Livre (f). Elle est, comme nous l’avons dit , toujours ren- versée inférieurement; on remarquera sur la figure que nous en donnons la pièce prébasilaire qui est transverse en forme d'arc ; la lèvre proprement dite presque aussi large que haute, un peu plus étroite à sa base, un peu évasée , échan- crée à son sommet, mais au moyen de deux courbes con- vexe en dehors; au-dessous de cette échancrure il existe un profond sinus qui descend aux deux tiers de sa hauteur; la Languette est aussi large que la lèvre, demi-circulaire, avee la partie la plus élevée épineuse, bombée; les Palpes sont de trois articles presque égaux en longueur , dont les deux der- niers , un peu foliacés, formant gouttière en dessous; l’extré- mité du dernier est un peu dilatée, arrondie; tout cet organe est très-velu. Taonax. Le premier segment est court, plus étroit que la tête; le second, en forme de triangle un peu renversé, deux Leo N°, NÉVROPTERES. HUE: \X & \ KR SKK KI SN SSSR KE NX ( À DUAL à l G. Olostomis. AP. O. Daurica. Fischer. ARENLeEL, Corbte re, fois plus large que le premier à sa partie antérieure, et trois fois plus long; le troisième est de la longueur du premier, transversal, un peu plus large que le second à sa partie étroite. Ecvyrres et Aires (h. 7.) ovalaires , presque deux fois plus longues que le corps; le nombre de leurs nervures est très- considérable; elles sont longitudinales, mais elles offrent à l'endroit où elles se bifurquent des nervures transverses; ces nervures varient quelquefois, de sorte qu’il est difficile d’éta- blir une désignation bien rigoureuse; cependant la seconde de celles qui aboutissent à la côte antérieure forme toujours une petite courbe près de son extrémité. Partes (4 1.) assez allongées, grêles, ayant le fémur, le tibia et le tarse presque d’égale longueur et diminuant gra- duellement de grosseur; le tibia est épineux, et présente, outre les ergots de son extrémité, deux autres épines vers la moitié de sa longueur; le T'arse (k 2.) est de cinq articles , qui dimi- nuent graduellement de longueur du premier au dernier; ce- lui-ci est terminé par deux crochets assez courts, ayant entre eux deux sous-crochets et un appendice membraneux; le des- sous et l'extrémité de chaque article des tarses est armé d’é- pines courtes, Arpomen. Il est allongé, cylindrique; celui des mâles est terminé par des crochets extérieurs propres à retenir la fe- melle pendant l’aceouplement. Les détails anatomiques de ce genre ont été pris sur la P. Grandis des auteurs. O. Daurica. Fischer. Long. 8 lignes. Envergure 24 lignes. Le corps et les antennes sont noires ; les pieds sont bruns et soyeux; les ailes sont jaunâtres, mais les antérieures sont couvertes de taches noires , bleuâtres, laissant entre elles des bandes de couleur du fond de l’aile; presque d’égale largeur partout; les inférieures ont le bord externe bordé de même couleur, ct quelques taches à la côte antérieure ; le sommet de l’aile offre parfois quelques points blancs. Cette belle es-- pèce a été figurée et décrite par Fischer dans son Entomo- graphie de la Russie, comme étant de Sibérie. L’espèce que j'ai fait figurer et qui m’a paru bien identique est de Suède, et fait partie de la collection de M. Lefebvre. Les différences qui se trouvent dans les organes buccaux et dans les nervures des ailes, avec les Phryganes vraies de M. Pictet, auxquelles seules on pourrait les rapporter , m'ont forcé à séparer ces insectes et à en former un genre nouveau. On peut y rapporter, outre l’espèce figurée et celle qui a servi aux détails anatomiques, celles que M. Pictet a nommée Varia, peut-être l’Altai de Fischer, et quelques autres. Nous avons figuré une larve de Phrygane , fig. 2, et deux étuis, fig. 3, pour donner une idée du premier état de ces insectes et des tuyaux qu’ils se construisent pour y vivre sous les deux premiers états, qu’ils ont à passer dans l’eau; mais comme nos connaissances sur Ce genre ne sont appuyées que sur l’analogie , nous renvoyons pour l’anatomie et les mœurs à l'excellent ouvrage de M. Pictet, dans lequel il a traité cette matière avec autant de patience que de sagacité. A. P. 18306. L9 2 Liv. N°6 HYMÉNOPTÈRES. PI. G. CIMBEX. Olivier. Famille des Porre-Scie. Tribu des Teuraripines. Latr. Tèêre (a) large, arrondie, se rétrécissant en pointe à la jonction des mandibules, à peine bombée en dessus, méplate en dessous; Yeux ovales, oblongs, saillants, placés au milieu de la face, éloignés de tous les bords de la tête, Ocelles au nombre de trois, disposés en triangle au-dessus de l'insertion des antennes. ANTENNes (4) de cinq articles positifs (1); le premier trois fois plus long que large, cylindrique , mais un peu plus gros, arrondi à son extrémité; le second est très-court ; le troisième cylindrique, plus mince que ceux qui le précèdent et plus long qu'eux; le quatrième et le cinquième égaux, plus courts que le premier; le sixième est en forme de massue courte; il pa- raît subdivisé en plusieurs anneaux plus ou moins visibles. Lagre (c) grand, surtout dans les mâles , plus large, ar- rondi antérieurement, cilié sur ses bords. Manpisures (d) allongées, légèrement courbées, tran- chantes, munies de deux petites dents arrondies vers le milieu de leur longueur. Macnorres (e) unies intimement à la lèvre par la base, presque membraneuses ; le corps de la mâchoire est très-long, un peu velu extérieurement ; le lobe terminal est ovoide, lé- (1) L'espèce qui m’a servi de type se trouve par anomalie n’offrir que quatre articles aux antennes au lieu de cinq, mais cet article s’y retrouve soudé : il aurait cependant mieux valu en choisir une autre, On peut jeter les yeux sur la figure entière, qui est normale. gèrement velu; au côté interne de la mâchoire est un lobe avancé, dépassant l'extrémité du corps, totalement membra- neux; Palpe très-allongé, de six articles, dont le premier le plus grand, et les autres allant un peu en diminuant progres- sivement. Livre (f) ovoide, très-allongée , terminée en haut par une pointe allongée, arrondie, des deux côtés de laquelle parais- sent deux lobes ovalaires qui sont ceux de la languette; Palpe de quatre articles allongés, presque égaux ; le dernier arrondi à l'extrémité. | Le tronc est court, épais, carré; le premier segment, ten forme d’arc, rejoignant les ailes sur les côtés. Arzes de la longueur au moins du corps, et les ailes infé- rieures moitié moins longues ; elles sont triangulaires, allon- ! ° e e gées, ont les nervures costale et sous-costale presque intime- ment jointes dans toute leur longueur; l’aile supérieure offre deux cellules radiales allongées, presque de même grandeur; trois cubitales, la première étroite, recevant deux nervures récurrentes ; la troisième atteint le bord de l’aile. Parres (4 1) : elles ont leurs hanches très-développées, surtout dans les postérieures des mâles; les fémurs sont ren- flés et armés en dessous d’une épine dans les quatre derniè- res; le tibia est plus long que le fémur, courbé à son inser- tion avec lui, guère plus gros à son extrémité, terminé par deux petites épines arrondies à leur extrémité; le Tarse (k 2) est plus long que le tibia, de cinq articles sétacés, diminuant de longueur du premier au quatrième ; chacun de ces articles porte en dessous une membrane qui s’avance sur l’article sui- vant, pouvant faire le vide sur les corps où se pose l’insecte. Lyonnet a donné la figure de cette appendice dans une espèce où elle forme tout-à-fait un entonnoir dont tout le pourtour est armé de petits crochets. Le cinquième article est aussi long que le premier, et porte deux crochets entre lesquels est une membrane pareille à celle des autres articles. : #4 4 21. N°6, HYMENOPTÈRES. s- + z 7. AE ANS S (/L) NÉS \ \ £ pt G. Cimbex Olir. C. Sylvatica. Leach, A. anal, J Delarue, fig. del, Corbie’ se: (ac 1835.) PL ABDomEN assez allongé, légèrement convexe, de neuf seg- ments apparents; il offre en dessous, dans les femelles, une tarière courte, emboîtée dans des lames formées aux dépens _des segments abdominaux inférieurs : elle se compose de qua- tre pièces ; deux accolées, plus courtes, striées transversale- ment, mais non dentelées, formant le support, et deux striées et dentelées, formant la scie proprement dite (n ) ; quand l’insecte veut la faire agir, 11 la redresse à angle droit avec le corps, et fait agir alternativement chacune des lames de la scie, qui fait alors les fonctions de scie et de râpe. Tous les détails sont extraits du C. Amerinæ. Les larves de ces insectes (f. 2) ont vingt-deux pattes; elles ressemblent à des chenilles et vivent comme elles de feuilles ; elles se contournent de toutes les façons, et éjaculent une li- queur jaunâtre quand on les inquiète. Vers la fin de l’été les larves descendent en terre, pour faire une coque où elles opè- rent leurs dernières métamorphoses. C. Syzvarica. Leach. Long. 10 lignes. Corps d’un brun noir, très-couvert de poils serrés jaunà- tres; tête, massue des antennes, noires; hanches, fémurs, violet foncé; tige des antennes, pattes et tibias, jaune livide ; les ailes sont lavées de jaunâtre, avec une portion de la côte noire et l'extrémité des ailes légèrement enfumée. D’Europe. On peut rapporter à ce genre les C. Amerinæ, Femorata, Axillaris, Lutea, etc. M. Leach a retravaillé, et avec raison, ce genre établi par Olivier; mais si quelques-uns des genres qu’il a créés sont justes, ceux qu'ils a établis sous les noms de Trichiosoma et de Clavellaria, qui ne diffèrent de çelui du Cimbex que par des segments plus ou moins visibles à la massue des antennes, n’ont pas été adoptés par tous les entomologistes ; car les ca- ractères ne sont pas très-tranchés et même pas très-exacts, dans les individus même qu'il cite à l'appui. A. P. Mai 1856. 2e Liv. N° 7. HYMÉNOPTÈRES. PI, 3, G. OPHION. Fabricius, Famille des Purivores. Tribu des IcuneumoniDes. Lat. Tère (a) ronde, transverse, déprimée; Feux ovalaires, échancrés en avant ou réniformes, grands, situés sur les cô- tés de la tête; Veux lisses situés sur le vertex, très-gros, au nombre de trois et disposés en triangle. ANTENNES (0) composées d’un très-grand nombre d'arti- cles, presque aussi longues que le corps, grêles dans toute leur longueur ou filiformes, insérées sur la face antérieure de la tête, dans l’échancrure des veux. Le premier article est un peu plus fort que les autres, plus globuleux, le second est de moitié plus court et cylindrique, et les suivants, également cylindriques, sont de la longueur du premier au commence- ment , et vont en diminuant de longueur jusqu’au bout. Boucue disposée pour la mastication et ayant toutes ses parties distinctes. Lagre (c) assez grand, saillant, arrondi, cilié et prolongt au milieu en une pointe aiguë. Manpisues (d) assez fortes, courtes, courbées, se croisant au-dessus de l’épine du labre quand elles sont fermées, bifides à l'extrémité. Macnorres (e) courtes, terminées par deux lobes membra- neux ciliés; le premier ou l’inférieur est peu distinct de la tige, anguleux à son extrémité interne; le supérieur est ar- rondi, étroit à sa base; Palpes filiformes, longs de cinq arti- cles presque égaux, ayant seulement le dernier un peu plus allongé et plus grêle. Livre (f) allongée, coupée angulairement à son extrémité, assez large. ayant ses bords recourbés en dedans; Languette irès-saillante, arrondie sur les côtés, anguleuse en avant et échancrée au milieu. Palpes (f) de moitié plus courts que les maxillaires , filiformes, de quatre articles, dont les deux pre- miers égaux, courts, obconiques , et les deux derniers ayant chacun la longueur des deux premiers réunis et étant cylin- driques et assez grêles. Tuorax globuleux; Prothorazx très-étroit au milieu, un peu dilaté de chaque côté, où il s’avance jusqu'à l'insertion des an- tennes; Mésothorax très-bossu , à écusson globuleux, ayant de chaque côté une petite côte élevée; Métathorax un peu aplati en dessus, fortement et brusquement rétréci en arrière, bien distingué du segment précédent par un étranglement assez fort. ÂïLEs SUPÉRIEURES larges , à peine des deux tiers de la lon- sueur du corps, ayant une cellule radiale grande, allongée, deux cellules cubitales également grandes, dont la première est confondue avec la première cellule discoïdale et recoit les deux nervures récurrentes. La première cellule cubitale offre, dans l'espèce que nous avons représentée, dans l’Ophion mer- darius et chez deux autres espèces inédites de Java, deux pe- tits points épais jaunes, paraissant formés de la substance qui aurait dû servir à produire les nervures manquantes, savoir, une nervure pour séparer la cubitale de la discoïdale, et peut- être une nervure transversale destinée à diviser au moins en deux la grande cellule cubitale. Du reste ces points de substances surabondantes n’existent pas dans un grand nombre d’autres espèces, telles que l'O. luteus, l'O. ventricosus, etc. M, Graven- horst (Zchneumonologia Europæa) est le seul auteur, à notre connaissance, qui ait encore signalé ces petits points épais dans l’aile de l'O. merdarius. ÂrLes INFÉRIEURES d’un tiers plus courtes que les supérieu- res, plus étroites, offrant trois nervures principales, qui partent de la base et s’anastomosent avec quelques nervures transver- _ sales, comme le montre très-exactement notre figure. Les quatres ailes relevées dans le repos. 2 CL. ire HYMEÉNOPTERES. G. Ophion. Fab. O. Flavus. Fab. ZE. GC. del. Corbie se. (Avril 1835.) Parres longues, grêles, portées sur de fortes hanches épais- ses et très-saillantes, surtout aux pattes postérieures. Cuisses, jambes et tarses à peu près de même longueur. Les jambes antérieures terminées en dedans par une seule épine courbée, les autres en ayant chacune deux inégales ; T'arses de cinq ar- ticles, dont le premier est le plus long et les autres vont en di- minuant, terminés par une petite palette membraneuse et ciliée et par deux forts crochets dentelés en peigne (4 1 a). ABDOMEN composé de six segments très-comprimés latéra- lement; les deux premiers sont très-minces dans tous les sens, les suivants vont en s’élargissant de haut en bas, le dernier est terminé dans les femelles par une tarière pointue, courte, presque droite. On voit encore derrière le sixième segment deux demi-arceaux très-petits, dont le premier est terminé in- férieurement en une pointe un peurelevée et arrondie au bout ; le dernier pôrte deux petits appendices cylindriques. Dans les mâles la tarière manque, et l’on ne voit que deux appendices semblables à ceux que nous venons de mentionner. Les détails sont pris dans l'espèce représentée. O. Fravus. Fabr. (fig. 1.) Long. 23. mill. Enverg. 29 mill. Tère d’un jaune serin, avec le front plat; Feux jaunes, avec une grande tache brune réniforme occupant presque toute leur surface; Vertex noir ou brun; Antennes d’un jaune ti- rant sur le fauve, avec l'extrémité un peu brunâtre; Mandi- Gules jaunes à extrémité noire, palpes et autres parties de la bouche jaune; cotés du corselet et écusson du mésothorax d’un jaune serin, tout le reste de la surface d’un jaune tirant sur le fauve. Prothorax et mésothorax lisses et luisants en des- sus ; métathorax finement rugUucUx et mat, mais ne présentant point les espèces de côtes élevées qu’on observe chez l'O. lu- teus. Ailes transparentes, à reflets irisés, à nervures fauves, les antérieures ayant le point épais irès-peu distinct du reste de la côte. La nervure postérieure de la cellule radiale est un peu sinueuse, et les déux points épais qui se trouvent dans la première cellule cubitale sont très-inégaux, le postérieur étant beaucoup plus grand que celui qui est placé vers le bout de l'aile, et ayant une forme triangulaire ou de virgule, tan- dis que l’autre est presque carré. Pattes d’un jaune tirant sur le fauve. Abdomen de la même couleur, avec les deux ou trois derniers segments bruns. Tous ces segments sont couverts d’un fin duvet jaunâtre peu visible. Cette espèce diffère d’une manière bien tranchée des espè- ces voisines. Elle a été trouvée aux environs de la Havane, dans l'ile de Cuba. Les individus décrits par Fabricius venaient des îles de l'Amérique méridionale. OBSERVATIONS. Les espèces qui composent ce genre ont été distraites du grand genre Zchneumon par Fabricius. Plusieurs d’entre elles faisaient partie du genre Anomalon fondé par Ju- rive. Latreille ( Genera Crust. et Insect. ) ne le distingue pas du grand genre Zchneumon, mais dans ces derniers temps il l’a adopté (Règne anim., nouv. édit.). Gravenhorst (/chenu- monologia Europæa) a donné une grande étendue à ce genre, el l’a divisé en dix familles ou sous-genres, comprenant cent qua- tre-vingt-une espèces d'Europe. Fabricius n’a mentionné pour tous les pays que quarante-six espèces, et Olivier soixante-une. Les mœurs des Ophions sont analogues à celles des autres Tchneumonides, c’est-x-dire qu'ils vont déposer leurs œufs sur plusieurs chenilles, aux dépens desquelles leurs larves vivent. L'on n’a encore observé sous ce rapport que fort peu d'es- pèces. E. G. Avril 1850. 3e Liv, N° 9. HYMÉNOPTÈRES. PL. h. G. POLYERGUS. Latreille. Famille des Hérérocynes. Tribu des Formcames. Latr. Corps oblong, comprimé sur les côtés ; dos bossu. Téré (a) perpendiculaire en carré arrondi; Feux ronds pla- cés sur les deux côtés du milieu de la face, trois petits Oclles rapprochés, placés sur la ligne de la partie supérieure des yeux; dans les mâlés la tête est plus petite, plus ronde; les yeux globuleux, beaucoup plus gros, font saillie des deux côtés de la tête ; les ocelles plus écartés et plus gros. ANTENNES (Ÿ ) insérées sous une petite éminence du cha- peron, près du labre, de douze articles dans les femelles ; de treize dans les mâles; dans les premiers, le premier article est aussi long que la moitié du reste de l'antenne, ce qui la faii paraître comme coudée; les autres articles sont presque égaux, cylindriques; le dernier se termine en pointe; dans les se- conds le premier article n’égale en longueur que les quatre qui le suivent. Lagre (c. 1. 2.) court, convexe, courbé antérieurement ; dans les mâles il est plus étroit et paraît triangulaire, au-des- sous il offre à sa base un caroncule velu et deux impressions qui vont rejoindre ses angles ; tout son bord antérieur est armé de poils raides: Mañomues (d) presque droites, un peu courbées antérieu- rément, aiguës à leurextrémité, garnies de quelques soies dans leur longueur. Macnoines (e) en carré long contourné, terminées par ua fobe membraneux très-large, arrondi, se repliant sur lut-mé- me, et ayant à son côté inlerne une petite membrane addi- tionnelle; ce lobe, ainsi que le corps de la mâchoire , est garni de soies clair-semées extérieurement ; le Palpe est in- séré à la jonction de la mâchoire et de son lobe terminal, de quatre articles, en forme de cône allongé, renversé, allant en diminuant de grosseur et de longueur du premier au quatrième ; les trois premiers égalent en longueur le corps et la mâchoire; le quatrième est presque filiforme , pointu à son extrémité ; tous sont garnis de quelques poils. Livre (f) ovoide, l'extrémité antérieure la plus large, cou- pée droit; les deux angles sont un peu sinués, et en arrière sont deux oreilleltes arrondies qui dépassent la lèvre à droite et à gauche; la Languetlte est large, arrondie à ses angles, très- courte, un peu sinuée à son milieu, elle est velue à son bord ; la lèvre offre aussi quelques poils raides vis-à-vis d'elle; les Palpes sont insérés aux angles antérieurs de la lèvre en avant. des deux oreilleties, de trois articles en cône renversé, dimi- nuant de grandeur du premier au troisième ; ce dernier est filiforme, terminé en pointe; tous ont quelques poils raides. Tnorax. Il paraît divisé en quatre segments distincts; le pre- mier en carré transversal, les deux suivants formant une sail- lie ovalaire au milieu du dos; séparé par une profonde strie vers l’extrémité; enfin le dernier qui paraît comme bilobé et qui est le premier segment abdominal. L’arpomEen offre en outre six segments distincts, un plus étroit que les autres, s’élevant en forme d’écaille carrée, plus ou moins sinuée, selon le sexe ({. 1. 2.), au-dessus de son at- tache avec les anneaux qui l’avoisinent; les cinq autres for. ment une masse ovoide, plus large que le tronc, dont le pre- mier segment occupe à lui seul la moitié; les suivants vont progressivement en diminuant; dans les mâles cette partie du corps est terminée par une paire de pinces apparente, qui fait partie des organes de la génération. Aires. Les supérieures (4) ont la forme d’un triangle, dont A e UE ; deux des côtés beaucoup plus longs que le troisième ; l'angle FPT io N°9. HYMÉNOPTERES. G. Polyergus Lat. P.Rufescens Lat. CNE > AP. del. Grbe se. out 1835) inséré entre les deux côtés est très-aigu et s'attache au corps; les inférieures (j) sont d’un tiers plus courtes, droites à leur bord antérieur et en segment de cercle à leur bord postérieur; les premières ont deux cellules radiales, et une seule cubitale; les inférieures n’ont ni cellules radiales ni cubitales, mais offrent dans les nervures primitives presque la même orga- nisation. Parves (4. 1. 2.) cétacées ; les Fémurs et T'ibias allongés, médiocrement robustes , presque de même force ; le tibia terminé par deux épines; le Tarse est plus grêle et plus long que le tibia, de cinq articles s’emboîtant les uns dans les autres, armés à leurs angles de deux pelites épines ; le premier article est aussi long à lui seul que les quatre suivants; ce dernier est terminé par deux crochets entre lesquels est une petite membrane. P, Rurescens. Latr. Mäle. Long. 2 lignes. Le mâle est d’un noir terne, avec les pattes et le point cal- leux des ailes fauve foncé: les ailes sont presque entièrement ; diaphanes. Femelle. Long. 3 =: lignes. Neutre. 3 lignes. Les neutres et les femelles sont presque pareils : tous deux sont entièrement brun roussâtre; mais dans la femelle le troi- sième segment dorsal est noir, les ailes sont un peu plus fon- cées que dans le mâle. Des environs de Paris, où cette espèce n'est pas très-commune, Ce genre a été établi par Latreille sur une seule espèce, et leurs mœurs n’ont pas permis jusqu’à présent d’y joindre au- cune espèce exotique, ï Les Polyergues sont des insectes vivant en sociétés compo- sées de mâles et de femelles, qui ne paraissent qu'à une cer - _taine époque de l’année, et en tout temps de femelles avortées nommées neutres. Ces insectes ne sont pas organisés, comme on le voit, pour creuser le boïs ou la térre, et n’ont pas non plus d'organes buccaux très-propres à recueillir les sucs des fruits pour se nourrir eux et leurs petits; ils étaient pourtant destinés à habiter de vastes demeures souterraines; la nature en leur retirant les instruments de travail, leur a donné des armes et un caractère guerrier : aussi ont ils été nommés four- mis\amazones. Pour entretenir leur société ils ont recours à la force, en enlevant des esclaves, qui pour eux travaillent, récol- tent et soignent leur progéniture ; à une certaine époque de l’année, et quand la chaleur du jour commence à tomber, vers les cinq heures environ, les amazones se mettent en mar- che en une colonne serrée, et vont droit à une fourmilière qu’elles ont reconnue ou que leurs esclaves leur ont signalée ; elles livrent combat aux propriétaires, pénètrent dans leurs souterrains et enlèvent les nymphes des ouvrières; elles se gardent bien d'enlever soit des nymphes dé mâles ou de femel- les, qui ont elles-mêmes besoin de soins et de secours, encore moins des fourmis à l’état parfait, qui s’échapperaient bientôt où mettraient le désordre partout ; les nymphes apportées à la fourmilière viennent à y éclore, deviennent les enfants de la fourmilière où elles sout nées, et prennent soin, soit des œufs de leurs maîtres, soit des larves qu’ils apportent, leur fournis- sent leur nourriture, enfin font pour eux tout ce qu'ils feraient pour des fourmis de leur propre espèce; mais elles ne les ac- compagnent jamais dans leurs expéditions guerrières. Les ama- zones ne s’attaquent presque jamais qu’à la même espèce ou tout au plus à deux espèces différentes. On trouve le détail de ces mœurs intéressantes dans l'ouvrage de M. Hubert fils sur les mœurs des fourmis. A: P:° 1069. Are Liv. N°. HYMÉNOPTÈRES. PI, 4. G. SCOLIA. Fabricius. Famille des Fouisseurs. Tribu des Scouières. Latr. w Têre (a 1 a 2) arrondie, déprimée; yeux situés des deux côtés de la tête, s'étendant jusqu’à l’origine des mandibules, fortement échancrés à leur partie interne, plus hauts que leur milieu; entre leur extrémité supérieure et au milieu du front sont les yeux lisses, au nombre de trois, disposés en triangle, räpprochés ; à la hauteur de l'extrémité inférieure des yeux est une dépression où sont insérées les antennes et où com- mence le chaperon ; celui-ci est demi--circulaire, un peu bombé dans son milieu. Dans les mâles la tête est beaucoup plus petite. ANTENNES (b 162) de treize articles dans les femelles, allant un peu en grossissant vers l'extrémité, contournées ex- térieurement vers le bout; le premier article est grand, beau- coup plus épais que les autres, un peu contourné; les suivants sont presque d’égale longueur, à l'exception du dernier, qui est plus allongé, tronqué carrément à son extrémité. Dans les mâles elles sont de quatorze articles, fusiformes, droites, plus allongées que dans les femelles; les articles sont presque égaux en longueur, à l'exception du second, qui est très-petit, et du premier, rétréci à sa base, un peu plus long que les autres. . Lagne (c) très-petit, voûté, velu sur les bords ; à son extré- mité inféricure sont attachées deux lanières en forme d’épée, dont la seconde ciliée sur les bords, qui représentent l'Æpt- pharynæ et l'Hypopharynx de Savigny. ManniguLes (d 1 d2) fortes, méplates, tranchantes, en forme de faucille très-brusquement courbée, légèrement velues à leur courbure externe, se repliant Pune sur Fautre dans le repos. Elles sont très-petites dans les mâles. Macnoires (e 1) allongées, tubulaires, formant une gaîne qui enveloppe la languette (e3), et dont le lobe terminal, ovoïde , concave, dirigé horizontalement dans le repos (e 2), enveloppe tous les palpes; on peut voir à la même figure, et à celle (f2), deux branches cartilagineuses qui joignent la lan- guctte au labre. Les palpes maxillaires sont composés de six articles (e 4) presque égaux, insérés au bas du lobe terminal (e1et 3); les trois premiers seulement sont du double plus épais que les trois derniers, le sixième arrondi à son extrémité. Livre (f) allongée, un peu échancrée à son extrémité supé- _rieure, se terminant presque en pointe par en bas. Dans le re- pos (f2) elle ne laisse apercevoir que les palpes, et les divisions de la languette sont rentrées dans le tube labial, mais quand la languette est développée, elle surpasse la lèvre elle-même en longueur, et offre trois divisions grêles légèrement fusifor- mes, velues, dont celle du milieu beaucoup plus longue. Les palpes (f 3) sont de quatre articles presque égaux de longueur, mais les deux premiers sont plus épais; ils sont insérés à la base des divisions de la languette. Âu moyen du reploiement de toutes les pièces maxillaires et labiales que nous venons de décrire, l’ouverture buccale se trouve hermétiquement close, dans le repos, par des surfaces aussi Coriaces que la tête, comme on peut le voir (fig. a 1), et rien ne peut gêner l’action des mandibules. Taorax. Son premier segment est en forme d’arc, s’éten- dant des côtés jusqu’aux écailles qui protégent l’insertion des ailes; vis-à-vis le vertex il se réduit à rien. Le second segment est grand, ovalaire, et forme la plus grande partie du corse- let ; le troisième est peu étendu, transversal, Le reste est formé aux dépens des segments abdominaux. Tout le corselet est beaucoup plus bombé dans les mâles. ÂILES sUPÉRIEURES (L) de grandeur au plus des deux tiers de l’insecte, allongées ; elles offrent une petite cellule à la place du point calleux qu’on y voit habituellement, une petite cel- lule radiale, trois cubitales, et une seule nervure récurrente ; l'extrémité de l'aile n’offre aucune nervure. LCR eS D CD LL GrScolix. HYMÉNOPTERES. AL, del. Corbie se flan. 183$.) Fab. SCastaneds. AMP. PL. AILES INFÉRIEURES (/) presque de moitié plus courtes que les supérieures, n’offrant à leur base que deux nervures trian- gulaires. Parres (4 1 et 2). Elles ont les hanches fortes, détachées du corps, allongées, obconiques ; les trochanters sont courts, coniques; les fémurs sont robustes, plus longs que les tibias, un peu contournés en S, méplats en dessous; les tibias sont courts, un peu renflés dans leur milieu, tronqués obliquement à leur extrémité; dans les pattes antérieures, l’épine qui sort de cette échancrure est en forme de crochet (4 2), dans les postérieures il y a deux épines ; le tarse est plus long que le tibia, de cinq articles allant en diminuant de longueur du pre- mier au quatrième ; le cmquième est le plus long, après le pre- mier, et porte les deux crochets insérés à son extrémité (4 3), mais en dessus de leur insertion s’avance une petite pièce en demi-cercle qui protége une petite pelotte membraneuse. Les tarses postérieurs sont beaucoup plus longs et plus robustes que les autres ; le tarse très-développé est aussi long que le fé- mur et le tibia pris ensemble; tous sont garnis de poils raides et nombreux, surtout à chaque articulation des tarses. ABDOoMEN composé de six segments, dont le second le plus grand ; il est convexe, fusiforme, terminé par trois épines dans les mâles. Tout le corps de ces insectes est en outre couvert de poils assez raides. Pour Fanatomie de ces insectes on peut consulter le mé- moire de M. Léon Dufour inséré dans le Journal de Physique de 1818. S. UASTANEA. À. P. (ai). Long. 15 lignes. Corps et pattes entièrement d’un marron clair, avec les poils noirs ; les ailes d’un violet foncé, avec les plus beaux reflets bleus et verts; les antennes, excepté les deux premiers articles, sont jaune d’or. Du Sénégal. Les espèces composant ce genre sont très-nombreuses. Sans en citer aucune nous indiquerons, pour les espèces d'Europe, la Monographie des Fouisseurs, de Wan-der-Linden , et pour les autres espèces, Fabricius, qui en a beaucoup décrit. Ces insectes sont plus particulièrement propres aux pays chauds; on ignore leurs mœurs; je me rappelle seulement d’en avoir pris en grande quantité sur des fleurs de chardon. Ts ont fait long-temps partie du genre Sphex, de Linné, et en ont été distraits par Fabricius, qui a fondé le genre. À, PERCHERON. 18534. 6: Liv. N° >, HYMÉNOPTÈRES. PI. 5i G. ODYNERUS. Lau. Famille des Dircoprkres. Tribu des GUÉPIAIRES. Têrs (a) verticale, triangulaire, épaisse, de la largeur du thorax; deux Feux allongés, fortement échancrés au côté in- terne, occupent les deux côtés de la tête, mais n’atteignent pas à beaucoup près son bord postérieur ; trois Ocelles dispo- sées en triangle occupent le sommet de la tête, entre l’extré- mité supérieure des yeux. | ANTENNES (b) insérées au milieu de la face au-dessus du chaperon, en massue allongée, de treize articles dans les mâles , de douze dans les femelles; le premier article est long, et forme à lui seul le quart de l’antenne, aussi paraissent-elles coudées , il est un peu contourné, plus épais à son extrémité ; le second est court, conique; le troisième est de la moitié de la longueur du premier; le quatrième est notablement plus court que le troisième, un peu plus épais, cylindrique; les suivants vont en augmentant de grosseur, et en même temps en diminuant de longueur; le dernier est en cône renversé dans les femelles , et forme souvent dans les mâles un espèce de doigt qui se replie sur l’article précédent. Lasre (c) allongé, triangulaire, velu, et accompagné de soies raides à l'extrémité. Il est presque entièrement caché par un chaperon (a) bombé, cordiforme, échancré à son extré- mité antérieure. Manomuzes (d) en triangle allongé, tranchantes, et offrant quelques dentelures au côté interne; elles sont croisées l’une sur l’autre à l'extrémité, dans le repos. Macnoires (e). Le corps est en croissant, portant à sa partie inférieure une longue branche grêle, basilaire ; le Lobcterminal est presque aussi long que le corps de la mâchoire , étroit, se rétrécissant à son sommet; le Palpe est grêle, atteignant à peine l’extrémité du lobe terminal; de cinq articles cylindri- ques, diminuant de longueur du premier au dernier. Livre (f) allongée, terminée par une Languette plus longue qu'elle, divisée en quatre lobes, dont deux vers le milieu de la longueur totale , très-allongés, terminés par une petite partie coriace, et deux plus courts, tout-àh-fait à l’extrémité, ter- minés de même par un petit mamelon coriace ; le Palpe atteint presque l'extrémité de la languette; il est de quatre articles grêles, allant en diminuant du premier au dernier, qui est très- petit. Taorax (g). Le prothoraxesten forme de segment circulaire, très-étroit en arrière de la tête, se prolongeant jusqu’à l’ori- gine des ailes; le Mésothorax est très-long, et le HMétathorax très-court. Aires (A) allongées , les supérieures presque deux fois plus ongues que les inférieures, atieignant l’extrémité de l’abdo- men, se repliant dans le sens de leur longueur dans le repos; elles ont une grande cellule radiale, trois cubitales, dont la première allongée; la seconde triangulaire, recevant deux nervures récurrentes: la troisième carrée; enfin les ner- vures, se rendant jusqu’au bord de l’aile, simulent le commen - cement d’une quatrième cellule; les ailes inférieures présentent une cellule centrale d’où s’échappent trois nervures qui vont rejoindre le bord de l'aile ; au-dessus de cette cellule est une nervure simple jointe à la cellule par une pervure transverse. Parres (£) de longueur moyenne, assez robustes; Æanches coniques ; le Trochanter servant d’articulation intermédiaire entre la banche et le fémur; Fémur un peu renflé dans son milieu ; Tibia un peu plus long que le fémur, un peu plus épais à son extrémité, coupé obliquement dans cette partie, où il porte deux éperons, dont l’un très- petit et l’autre un peu courbé; le Tarse est plus long que le tibia de cinq articles, dont le premier aussi long que les quatre autres; les trois sui- vants vont ordinairement graduellement de longueur; le cin- GE Lio. N°7. HYMEÉNOPTERES. PIN. G. Odynerus Latr. 0. Splendidus Guerin. À, P,anat. Guerin, fig: del, Corbié we, quième est un peu plus long que le second, porte deux crochets -et une petite pelotte intermédiaire. ABDOMEN conique, de six segments dans les femelles, de sept dans les mâles; le premier segment est en forme de cloche plus ou moins évasée , aussi long que large, plus étroit que le second; celui-ci est plus long et plus large que le pre- .mier; les autres segments sont très-courts ; les femelles portent un aiguillon, et les mâles deux pointes aiguës. Les détails de ce genre ont été pris sur une espèce ana- logue, figurée dans les planches de l’ouvrage de la comimis- sion d'Égypte. O. Srcennipus. Guérin. Long. 12 lignes. Yeux brunâtres:; tête, antennes, chaperon fauve roussâtre ; mandibules brunes, vertex noir, thorax et abdomen d’un noir velouté; le premier segment thoracique fauve en dessous; une grande tache aux deux angles postérieurs du tronc, et la bor- dure de chaque segment abdominal, ainsi que les pattes, excepté la base, de même couleur; les ailes sont d’un jaune fauve , avec l'extrémité un peu enfumée. De la Nouvelle-Hol- lande. | Les Odynères vivent solitaires, creusent des nids, où elles empilent circulairement des larves d'insectes, pour alimenter leur postérité. On peut rapporter à ce genre, outre quelques espèces exotiques, toutes celles qui ont été décrites par M. Wes- maël, dans sa Monographie des Odynères de la Belgique. A. P. 1838. APT { PA ÿ pe S LAALAO à j LA NA Ÿ SAN * \ * * ; \ LA nor r v D) — : ' É (ER LE _ 2 Re ETS DST DES LA ÉTIN Pi 44 \ LE ’ *% : PF: 3,2 La u 59 {& Va SA AUTO TS 4 LE v TETE £ | k AT n ï ( PRE MIRE n « Eee pr: me Ge Liv. NS. HYMÉNOPTÈRES. FI. G. G. CROCISA. Laireille. Famille des MezLirires. Tribu des Apraimes. Latr. Corps épais, terminé en pointe. TÊTE (a 1. 2.) séparée du thorax par un étranglement ex forme de col, verticale, plus large qu’épaisse ; face arrondie, un peu prolongée en bas; épistome formant un mamelon au- dessous des antennes; Veux grands, ovales, saillants, situés aux deux côtés de la tête; Ocelles au nombre de trois, assez gros, rapprochés, disposés sur une ligne presque droite. ANTENNES (b) de la longueur de la tête ct du thorax, insé- rées plus bas que le milieu de la face des deux côtés du com- mencement de la saillie de l’épistome , de douze articles dans les femelles, et de treize dans les mâles : le premier article est beaucoup plus long que les autres, plus mince, un peu cam- bré, comme pédiculé à sa base; l’antenne est coudée après lui; le second est noduleux, petit ; le troisième est aussi épais que le premier; à partir de lui tous les articles sont à peu près de même longueur, cylindriques , mais vont légèrement en augmentant de grosseur jusqu’au dernier, qui est arrondi à son extrémité; tous ces articles , à l'exception des trois pre- miers, sont garnis d’un duvet très-serré. Lasre (c) large, ovalaire, tronqué au bout, velu, se repliant entre les mandibules. Mannisuces (d) allongées, un peu courbées vers la pointe, iranchantes, avec un fort talon à la base interne, garnies ex- térieurement de longues soies raides. Macnomes (e) allongées, corps de la mâchoire un peu plus jarge, arrondi à sa base; le lobe terminal est aussi long que lui, concave, en triangle allongé, rétréci à sa base, un peu velu à son extrémité ; le palpe est très-court, inséré un peu plus bas que la jonction du lobe terminal ; de deux articles d’égale grandeur, dont le dernier un peu plus grêle, plus courts ensemble que la largeur de l'extrémité du corps de la mâchoire. R Livre (f) très-allongée, d'égale épaisseur partout; les palpes labiaux sont aussi longs qu'elle, en forme de navette irès-allongée; de quatre articles, dont le premier formant à lui seul les deux tiers du palpe; le second presque un autre tiers, et les deux derniers en cône, n'atteignant ensemble que le tiers de la longueur de l’article précédent; la languette est de la longueur de la lèvre, fusiforme, très-grêle, velue, les deux paraglosses sont filiformes, moitié moins longs qu’elle, munis à leur base interne d’une dilatation triangulaire. Tnorax cubique , terminé postérieurement soit par des épines, soit par un prolongement de l’écusson. Aies (Jk) en triangle allongé, les inférieures moitié plus courtes que les supérieures; celles-ci ont la côte antérieure très-épaisse, jusqu'au stigmate, qui est peu saillant; une cel- lule radiale et trois cellules cubitales dont les deux postérieures reçoivent deux nervures récurrentes. ABpomen. Il est triangulaire, un peu allongé, un peu convexe en dessus et en dessous, de cinq anneaux distincts. Parres (4) assez robustes, de grandeur moyenne, mais allant en augmentant des premières aux dernières ; les Fémurs sont un peu en massue à leur origine, diminuant beaucoup ensuite ; les T'ibias sont de la longueur des fémurs, terminés par deux épines, dont l’une plus longue que l’autre ; à l'opposé des fémurs, ils sont très-minces à leur jonction avec ceux-ci, s'épaississent ensuite beaucoup et sont tronqués droit à leur extrémité; le Tarse est de cinq articles, dont le premier cy- lindrique , aussi long que le tibia, et presque aussi gros que lui; les quatre suivants égalent ensemble à peine ce premier ; Si N°8. HYMENOPTERES. PL. 6 Croce datée C. Viridisericea. AP. AP. «nat. Thtolat, fig. del, Corbié re. 1 = HAS FA INE Lee 1 DUR 4 RURUC EMA CT E MIS ARL TL RON NAN les second, troisième et ce quatrième vont graduellement en diminuant de grosseur et de longueur ; le cinquième est plus allongé que le second et porte les crochets; ceux-ci (Æ >) sont bifides intérieurement et ont entre eux un mamelon cylin- drique surmonté d’un bouton et terminé par une soie. Les détails de ce genre ont été pris sur une figure de la Commission d'Égypte. On peut rapporter à ce genre le Crocisa histrio et quelques espèces de l’Inde et d'Afrique. C. Viripisericea. À. P. Long. 7 lignes. Entièrement d’un beau vert d’émeraude soyeux ; antennes noires; deux bandes blanches au côté interne des yeux, une au-dessous des ocelles, deux taches en arrière de la tête, une bande sur le bord antérieur du thorax; quatre points plus en arrière ; une bande continue bordant l’origine des ailes et al- lant passer au-devant de l’écusson; une tache sur chaque flanc, et une sur les côtés de chacun des segments abdominaux ; les pattes offrent aussi quelques points, surtout près des ex- trémités de leurs différentes parties. Du Brésil. Je n’ai rapporté cette espèce à ce genre qu'en hésitant ; mais ses palpes maxil- laires ne permettaient pas de le réunir aux Mélectes, et la longueur relative des parties de la languette l’éloignait aussi des Oxées. Les mœurs de ce genre, établi par d'urine, sont inconnues ; la configuration de leurs pattes, qui ne permet la récolte d’au- cun pollen pour la nourriture des petits, fait supposer qu'ils doivent vivre en parasites. nd ; cu 1 Le D À Lis ARTE ; ec 448 “3q ÉOTIC ITR in sAARO LE RE M: AD. ve ven nie s vlsis à RE ne us É) ÿ “ak fi Aa 44 A AE dre Liv. N°8. LÉPIDOPTÈRES. PI. 4. G. PAPILIO. Latr. Famille des Drurnes. Tribu des ParirrLonines. Latr. Têre (a) transversale, de la largeur du prothorax, avec les yeux distants, latéraux, slobuleux. ANTENNES (0) insérées en avant et entre les yeux, moins longues que le corps, filiformes pendant les trois quarts de leur longueur , terminées assez brusquement en une massue ovale , tronquée au bout , solide et un peu courbée. Boucxe disposée pour la succion , et dont plusieurs parties sont rudimentaires. Lasre (c) rudimentaire, très-étroit, cilié, arrondi au bout. Manpieuces (d) rudimentaires, très-écartées, triangulaires, un peu plus longues que le labre, ciliées en dedans. Macnoires à support courbe, terminées chacune par un lobe excessivement allongé {e) et qui forment, réunies, une trompe au moins aussi longue que le corps, roulée en spirale et cachée entre les palpes labiaux pendant le repos. Palpes (e1) rudimentaires, excessivement petits, placés sur le dos du sup- port et à la base du lobe terminal , composés de deux articles, dont le dernier peu distinct, cilié. Livre très-petite, formant un triangle obtus, soudée avec la base des mâchoires, peu visible. Palpes (f 1) courts, at- teignant à peine le chaperon par leur extrémité supérieure, composés de trois articles; le premier assez grand, courbé, presque aussi long que les deux suivants réunis, plus épais que le suivant, lequel est un peu plus étroit à son extrémité: le troisième article très-petit, conique. Tuorax renflé au milieu, avec le prothorax court, étroit, assez distinct; mésothorax et métathorax soudés ensemble : plérygodes mobiles , allongées et pointues, en forme d’épau lettes , et recouvrant l’attache des ailes. ÂïLes SUPÉRIEURES (h) grandes, triangulaires, plus ou moins arrondies aux angles, avec les nervures étroites, sans renfle- ment à la base; la cellule centrale ou discoïdale oblongue, entièrement fermée. ALES INFÉRIEURES (1) plus larges que longues, avec leur bord interne droit ou concave, ne se repliant pas en dessous pour embrasser l'abdomen, souvent terminées en queue, avec la cellule centrale fermée, Les quatre ailes relevées dans le repos. Parres (k) toutes propres à la marche, minces, assez lon- gues ; jambes antérieures (Æ 1) sans épines terminales à l'extrémité, un peu renflées dans les mâles, et ayant au côté interne et vers l’extrémité, une petite lame articulée, ovale, allongée, logée dans une petite fossette et remplaçant l’éperon de quelques insectes. Jambes intermédiaires et postérieures terminées par deux épines. T'arses (k 1 a) de cinq articles grêles, terminés par deux crochets simples, nus, peu courbés. Agpomen (/{) un peu plus long que la tête et le corselet, renflé au milieu , simple en général chez les femelles, termmé dans les mâles par deux valves triangulaires , placées perpen- diculairement de chaque côté et protégeant les organes de la génération. Les détails sont pris dans le Papilio Podalirius, Fabr. P. Acesiraus. Bois. Envergure 8 décimètres. % Tête velue, noire. Antennes noires. Corselet d’un noir de velours, avec les côtés du prothorax et le bord interne des épaulettes largement bordé de jaune. Ailes supérieures d’un blanc jaunâtre très-pâle, un peu transparent, avec une teinte verdâtre à la base; elles ont sept bandes partant de ' PA, ZT où LÉPIDOPTÈRES. PL 1. G. Papiho. ae. IP: Agesilaus. Boisd. £.C. del, lorbée se. (lan. z835 7 rl la côte et se dirigeant vers le bord interne; les cinq bandes intérieures sont noires, beaucoup plus courtes, presque pa-- rallèles; l’avant-dernière est brune et descend jusqu’à l’angle interne, où elle se réunit à la septième, qui est tout-à-fait mar. ginale, du même brun, et un peu plus large vers le sommet. Ailes inférieures de la même couleur, avec l'extrémité d’un brun noir enfumé divisé par des lunules blanches disposées sur un seul rang. L’angle anal offre une tache d’un rouge san- guin, précédée d’une tache transverse noire, qui atteint le bord interne , et suivie d’une autre tache noire arrondie; le bord de ces ailes est denté et terminé en arrière par une queue longue , grêle , noire, avec le bord interne et la base de l’ex-- terne blancs. Le dessous des quatre ailes est semblable au dessus; mais les deux bandes antérieures des premières ailes se prolongent jusqu’à l’angle anal des secondes, où elles se réunissent, et l’extérieure est en outre bordée de rouge carmin au côté interne (1). Il y a un peu de rouge à la naissance et au côté externe de la bande intérieure; la tache noire trans- versale qui précède la tache anale rouge est précédée elle- même de rouge; les deux lunules noires de l’angle sont mar- quées de quelques atomes bleus. Abdomen jaunâtre, avec une bande longitudinale dorsale, et une raie de chaque côté, noires. Pattes noires, avec des franges de poils jaunes. Des bords de la rivière Magdalena, en Colombie. OgservarTions. Le genre Papilio , fondé par Linnée, com- prenait tous les Lépidoptères diurnes. Depuis on l’a subdivisé avec raison, et Latreille et Fabricius ont formé un assez grand nombre de genres, qui seront eux-mêmes subdivisés quand on aura étudié leurs espèces avec le détail que nous avons ap- porté dans cet article. Les Papillons proprement dits se trou- vent dans presque tous les pays du globe; mais ils sont plus abondants dans les pays chauds. On en connaît un grand (1) Cette espèce se distingue facilement au premier coup d'œil du P. Pro- tesilaus, Fabr., parce que dans celui-ci c’est au côté externe de la bande exté- rieure que se trouve la bordure rouge. nombre d’espèces, en général grandes et ornées de couleurs assez variées, et quelquefois très-brillantes. Les métamorphoses de ces lépidoptères sont bien connues, leurs chenilles (fig 2, P. Podalirius) sont en général rases , composées de douze segments, outre la tête, avec dix pattes membraneuses et six écailleuses; ces dernières sont placées sous les trois premiers segments, qui représentent le thorax de l’insecte parfait. Ces chenilles sont pourvues, à la partie su- périeure et antérieure du premier segment, d’une corne molle, fourchue, ordinairement contractée et cachée, et qu’elles font sortir avec vivacité, quand elles se croient en danger; cette corne exhale ordinairement une odeur désagréable, et semble destinée à chasser les ennemis. La chrysalide (f) est angu- leuse, ceinte, c’est-à-dire attachée par la queue, et de plus ceinte par une soie qui l’embrasse au tiers antérieur et la maintient appliquée contre les corps où elle se fixe. E. G. Janvier 1835. Are Livr. N°9. LÉPIDOPTÈRES. pl. G. PIERIS. Schrank. Famille des Drunnes. Tribu des Pariszonipes. Latr. TèTE (a) transversale, de la largeur du prothorax, avec les yeux distants, globuleux et latéraux. ANrennes (4) insérées en avant et entre les yeux, moins longues que le corps, filiformes et terminées plus ou moins brusquement par un bouton ovoide quelquefois assez allongé, creusé en gouttière au côté interne. Boucue disposée pour la succion. LaBre rudimentaire, assez saillant, triangulaire, ManpiguLes rudimentaires, triangulaires, un peu courbécs et ciliées en dedans, très-écartées, un peu moins avancées que le labre. Macnoires à support assez étroit; leurs deux lobes termi- naux confondus, excessivement aäongés, et formant, réunis, une trompe en spirale aussi longue que le corps et cachée entre les palpes dans le repos. Palpes rudimentaires, à peine visibles, de deux articles, placés sur le dos du support, et près de la base de la spirale formée par les lobes terminaux. Lèvre très-petite, formant un triangle aigu, soudée avec la base des mâchoires, peu visible. Palpes ( fi ) assez longs, presque cylindriques, dépassant le chaperon de toute la lon- gueur de leur dernier article; ces palpes composés de trois articles : le premier plus épais, presque aussi long que les deux suivants réunis; le second moins épais, de moitié moins long; ces deux articles très-velus ; et le dernier plus grêle, de la lon- gucur du précédent, cylindrique et nu. THorax un peu renflé au milieu, avec le prothorax court. Mésothorax et métathoraz soudés ensemble. Ptérygodes très- petites, mobiles, peu allongées et ne recouvrant qu’à peine l’at- tache des premières ailes. ÂILES SUPÉRIEURES ( h) grandes, D es à angles très- arrondis, avec les nervures sans renflement à la base, et la cel- lule centrale ou discoïdale oblongue et entièrement fermée. pi SAN e Ares INFÉRIEURES ( &\ à peine plus larges que longues, ar- rondies, avec leur bord interne un peu dilaté, se repliant en dessous et embrassant en partie l'abdomen. Les quatre ailes relevées dans le repos. PaTTes toutes propres à la marche, minces, assez longues, avec les jambes terminées par deux épines très-courtes, souvent confondues avec celles qui couvrent toute leur surface. T'arses (k1) de cinq articles grêles, terminés par deux crochets courbés et bifurqués au bout, entre lesquels on voit une tige membraneuse, étroite, de leur longueur, analogue aux pe- lotes spongieuses des diptères , terminée par une petite pa- lette de consistance plus coriace, velue. Les crochets sont pro- tégés, de chaque côté, par une lame membraneuse un peu plus longue, plate, élargie à la base, velue et LU 0: de les ca- cher entièrement. ABDOMEN peu renflé au milieu, assez grêle, plus long que la tête et le corselet, terminé dans les mâles par deux valves très- courtes, peu apparentes. + Les détails sont pris sur le P. Cratægi, Fabr. P. Crirnoœ. Boisd. Envergure 6 = décimètres. Tâêre velue, noire. Antennes noires. Corselet très-velu, noir en dessus et en dessous. Ailes supérieures noires, avec une rangée marginale de taches blanchâtres, oblongues, une tache ARE à UE TT re LÉPIDOPTRRES. PJ 2. | FA Gi Pierisi ser. PFACrithoe Bo:sd. Æ. EC. del Corbié se ( Janv 1835) nébuleuse d’un blanc bleuâtre au milieu et un petit point rond blanc placé entre celle-ci et les taches marginales. Aïles infé- rieures blanches avec une large bordure noire qui se termine à l'angle anal. Dessous des supérieures semblable au dessus ; des- sous des inférieures d’un beau jaune de chrôme avec la base noire, traversée par une bande d’un rouge sanguin vif. Le bord externe et les nervures sont d’un noir vif. Cette belle espèce vient de Sumatra. OgservarTions. Le genre Pieris, fondé par Schrank (Faune de Bavière), comprend une partie de la division des Danaidi Candidi du grand genre Papilio de Linné. Fabricius en avait formé, après Schrank , un genre sous le nom de Pontia. Les Pieris se trouvent dans toutes les contrées du Monde, dans les pays les plus froids et sous les climats chauds du centre de l'Afrique, de l'Amérique et de l’Inde. Ces lépidoptères ont en général une physionomie particulière, un air de famille; le plus souvent ils sont blancs ou jaunâtres, tachés de diverses couleurs. Leur dessous diffère souvent totalement du dessus; il est quelquefois orné des couleurs les plus vives. C’est un genre très-nombreux en espèces, d’une taille assez uniforme, ne possédant pas, comme dans d’autres genres, des géants et des nains. Les métamorphoses des Pieris sont parfaitement connues. Leurs chenilles ( fig. 2, P. Cratægi\) ont douze segments outre la tête, et seize pattes, dont dix membraneuses. Leur corps est allongé et grêle, pubescent ou garni de duvet, avec la tête petite et arrondie et des raies dorsales alternativement plus pâles, et plus foncées. Elles se nourrissent généralement de crucifères. La chrysalide est ordinairement peu anguleuse, plutôt arrondie; elle s’attache par la queue et ceint le milieu de son corps d’un fil qui la maintient appliquée contre l’endroit où elle s’est fixée. E. G. Janvier 1835. à ent \ " FA Ales Le En r DUT OR HILENES ut 1 Lie RATER 2e Livr. N°8. LÉPIDOPTÈRES. PI, 3, G. SPHINX. Zainne. Famille des CRÉPusCUuLAIREsS. Tribu des Srnincines. Latr. Tère (a) saillante, arrondie, plus étroite que le prothorax, avec les yeux distants, latéraux et globuleux. ANTENNES (b) insérées en avant et entre les yeux, beaucoup moins longues que le corps , en massue prismatique , presque de la même épaisseur dans toute leur étendue, composées d’un grand nombre d’articles, garnies au côté externe d’une infinité de petites écailles , et ayant au côté interne et sur le le bord de chaque article une rangée de poils raides et d’égale longueur : ces antennes sont eflilées à l'extrémité (4 2), les articles sont un peu dentés en scie en dedans, et elles sont terminées par un petit faisceau de poils. Boucue disposée pour la succion, dont plusieurs parties sont rudimentaires , et formant une longue trompe roulée en spirale entre les palpes. Lagre (c) rudimentaire, étroit, beaucoup plus long que large, arrondi à l'extrémité. ManprBues (d) rudimentaires, très-écartées entre elles, pa- ralièles, arrondies au bout, profondément échancrées et ciliées en dedans, un peu plus courtes que le labre. Macaoires (e) à support courbe, terminées chacune par un lobe excessivement allongé, formant par leur réunion une trompe plus longue que le corps, roulée en spirale dans le re : pos. Palpes (e 1) rudimentaires, ne paraissant formés que d’un seul article peu distinct et presque soudé à la mâchoire. Lièvre peu distincte. Palpes (f) grands, saillants, très-rap- prochés à leur insertion, composés de trois articles ; le premier très-courbé , grand; le second droit, à peu près de la même grandeur; le troisième très-court , peu visible : ces trois arti- cles sont couverts en dehors de longs poils qui les cachent en- tièrement. Tnorax grand, couvert de poils qui ne laissent pas aperce voir ses trois segments. Plerygodes mobiles, allongées, poin- tues en arrière et recouvrant l'insertion des aïles. Â1LES SUPÉRIEURES (h) grandes, triangulaires, plus longues que larges , à nervures étroites, non renflées à leur base : la première nervure costale (4 1) porteen dessous dans les mâles un crochet courbé en forme d’anneau, qui sert à retenir le freinde l’aile inférieure. AILES INFÉRIEURES (1) plus courtes et un peu plus larges, arrondies, ayant une cellule discoïdale fermée. La première nervure, qui dans les diurnes se prolonge parallèlement au bord antérieur , sort de ce bord, et forme dans les mâles un un crin aigu (4 1), qui passe dans le crochet des ailes supérieures et sert à les retenir ensemble. Dans les femelles ce crin est rem placé par un faisceau de nombreux poils raides (1 2). Les quatre ailes couchées en toit sur le corps dans le repos. Parres (k) toutes propres à la marche, assez longues, à cuisses et jambes assez fortes et à peu près d'égale longueur. Jambes antérieures (k£ 1) sans épines terminales à l’extrémité et ayant au côté interne dans les mâles une petite lame ar- ticulée, contournée, plus étroite au bout, ciliée en dedans (k 1 b\ et remplaçant l’éperon de quelques insectes. Jambes intermédiaires (4 2) terminées par deux épines inégales et cou- vertes d’écailles. Jambes postérieures (£ 3) ayant au côté im- terne, outre les deux épines terminales, deux autres éperons INÉgaux , écailleux et placés un peu plus haut, — Tarses plus longs que les jambes , composés de cinq articles, dont le pre- mier est presque aussi long que les suivants réunis, et les au- tres presque égaux; le dernier porte deux crochets courbés, entre lesquels 1} y a une petite épine (k 1 a). > Jo N°6. LÉPIDOPTERES. OT 5 G. SP hinx. Lin. S. Euphorbiarum. Boisd. F7, G. del. Corbre ve [Mai 1835 } pr ABDOMEN aussi épais que le thorax à sa base, cylindrique, fusiforme où conique, terminé en pointe et n'ayant point de brosse à son extrémité. Les détails sont pris dans le Sphinx Euphorbiæ, Linné. S. Eupnorgrarum. Boisd. Long. 4 centim. +. Enverg. 8 centim. :. Tête d’un vert olive foncé, avec une raie blanche de chaque côté: antennes vertes, avec le côté interne blanc. Thorax de la couleur de la tête, bordé de blanc de chaque côté, avec quelques poils blancs à l'extrémité des ptérygodes; dessus des ailes supérieures d’un vert d'olive foncé, avec le bord posté- rieur d’un cendré luisant et une bande jaunâtre, qui offre trois dents en avant et est sinuée en arrière : cette bande commence assez près de la naissance de l'aile, à son bord interne, et se prolonge jusqu’au sommet, où elle finit en pointe. Les trois lobes verts, formés per les trois dents supérieures de la bande blanche , sont d’un vert plus foncé que le reste du bord anté- rieur de l'aile; le premier de ces lobes, celui qui est le plus rapproché de la base, est bordé de blanc, le second n’a de bordure blanche qu'à son bord interne; la base de ces ailes porte de plus une tache noire précédée et suivie de quelques poils blancs ; la frange du bord interne est d’un blanc très-vif, celle du bord externe est un peu jaunâtre. Dessus des ailes in- férieures rouge, ayant la base occupée entièrement par une grande tache noire lobée postérieurement , et offrant une bande sinueuse noire, assez large, parallèle au bord posté- rieur et remontant un peu vers le bord antérieur. L'espace compris entre cette bande et la partie noire offre, au bord in- terne de l’aile, une grande tache blanche ; on en voit une bien plus petite et fondue avec le rouge au bord antérieur ; le des - sous des quatre ailes est nuancé de grisâtre et d’une couleur incarnat jaunâtre qui occupe le milieu : ces espaces rougeâtres sont remplis de petites stries brunes , courtes et transversales à la longueur de l'aile; les supérieures présentent vers le mi- lieu une tache oblongue noire, les inférieures en ont deux à la base et une moins foncée et transversale au milieu. Abdomen d’un vert olive un peu roussâtre en dessus, avec une ligne lon- gitudinale blanchâtre partant de son tiers antérieur et se ter- minant à l'extrémité; il offre sur les côtés quatre taches car- rées, noires , séparées par autant de taches blanches, dont les deux supérieures grandes et les deux suivantes beaucoup plus petites; tout le dessous du corps est d’un jaune roussâtre pâle, ainsi que les pattes. Osservarions. Le grand genre Sphinx, fondé par Linné, a été successivement démembré par Geoffroy, Fabricius et Latreille. Dans ces derniers temps quelques naturalistes anglais ont encore subdivisé le groupe auquel les auteurs modernes avaient conservé le nom de Sphinx, mais peu de ces divisions ont été adoptées. Les Sphinx se trouvent dans tous les pays de la terre: ils volent le soir et vont en bourdonnant , et sans se poser, plonger leur longue trompe dans les fleurs. Les métamorphoses de ces lépidoptères sont bien connues. Leurs chenilles ( f. 2, S. Euphorbiæ) ont le corps allongé, ras, un peu plus gros en arrière , avec une corne dorsale à l’extré- mité postérieure; elles se nourrissent de feuilles et se méta- morphosent dans la terre sans filer de coque. La chrysalide (f. 3) est oblongue, arrondie et souvent terminée par une pointe crochuc. E. G. Mai 18359. Ge Liv. N, 10 LÉPIDOPTÈRES. PL fi. G. ZEUZERA. Latreille, Famille des Nocrurxes. Tribu des Héviarires. TÊTE (a) petite, occupée en grande partie par deux Feux glo- buleux placés sur ses côtés ; toute la tête est fortement velue, et les poils de la face sont relevés en haut, ANTENNES (b) minces, sétacées, d’un grand nombre d’ar- ticles, deux fois plus longues que la tête, simplement velues dans le bas dans les femelles, mais tout-à fait pennées dans les mâles, ou dans la moitié de leur longueur, chaque article jette à droite et à gauche un rameau plumeux, duveteux sur les cô tés; les plus grands partant d’auprès de la base, et allant en diminuant jusqu’au dernier ; ces rameaux se recourbant en dessous, de sorte que la petite masse ovalaire qu'ils forment paraît convexe en dessus et concave en dessous; le reste de l'antenne est finement velu. Boucue presque entièrement atrophiée ; le chaperon (c) est relevé er haut , et offre à sa partie inférieure deux petits ma- melons qui doivent être les rudiments des mandibules; plus bas est le Labre, qui est velu antérieurement. Macnoires (c) représentées simplement par deux petites lanières articulées , et sur ja surface desquelles on distingue la suture, qui indique qu'elles sont repliées sur elles-mêmes. Livre (f) très-petite, triangulaire, échancrée à son som- met, velue, portant un petit palpe de deux articles, dont le premier deux fois plus gros et plus long que le second. Tuorax deux fois plus long que large, ovalaire, très-velu. Aires supérieures (h) ovalaires, plus longues que l’abdo- FURE » P 8 q men, à nervures saillantes; les deux principales nervures for- ment une cellule centrale, en renferment plusieurs plus pe- _tites, dont les sommets forment trois dents à l'extrémité; chacune des principales nervures en jette cinq qui atteignent soit le bord supérieur, soit l'extrémité, soit le bord inférieur de l’aile ; près de la partie anale sont deux autres nervures simples; l'aile in- férieure (g) est un tiers moins longue que la supérieure, offre les mêmes nervures , à l'exception de celies du bord an- térieur. Partres (4) courtes, assez robustes; Æanches coniques; Trochanter petit, s’articulant à côté du fémur; Fémur mé- plat, un peu courbé; tibia un peu plus court que le fémur, moitié plus mince, plus étroit à ses deux extrémités; tarse plus long que le fémur, de cinq articles, dont le premier et le cin- quième de même longueur, n’égalant pas chacun les trois autres pris ensemble ; les second, troisième et quatrième presque égaux entre eux; les crochets des tarses sont courts, épais, et ont une dent obtuse en dessous ; toutes les pattes sont lisses, velues et écailleuses. ABDOMEN ailongé, conique, très-velu, de huit segments; plus l’anus , qui dans les femelles se termine par une tarrière coriace. Les Larves sont rases, ont le premier seyment thoracique et le segment anal coriaces; elles ont quatorze pattes, non com- pris deux mamelons anals; la chrysalide a la forme d’une olive très-aiguë aux deux bouts, et ses segments abdominaux sont bordés de cils raides. Les détails de ce genre ont été pris sur la Zeuzère du mar- ronnier Z. Purrinpra. À. P. Long. 18 lignes. D'un gris jaunâtre soupoudré d’atomes noirs ; devant de la tête et dessous du corps brun-rougeâtre ; filets des antennes fauves; ailes d’un gris noir, ayant une grande tache brune 6€ Lio. N°10. LEPIDOPTÈRES. LP \ / NY M NU OWAU G. Zeuzera Lat. 2 Puteida NP. AP, ad, nat. del. lorbié. ve: partant du bord antérieur près dela base, et s’avançant obli- quement sur le disque; tout le reste des ailes est couvert d’un réseau terne, brun, disposé transversalement aux nervures de l'aile; les articles des tarses sont annelés de blanc. Du Brésil. Les Zeuzères, comme les Cossus dont ils sont démem- brés, vivent à l’état de chenille dans l'intérieur des végétaux, etles chrysalides, au moment de l’éclosion, se rapprochent du trou par où le papillon doit sortir, au moyen de mouvements ondulatoires qu'elles se donnent, et des épines dont les an- neaux de leur abdomen sont garnis. A. P. 1858. ‘ = LA Ÿ \ p \ a Lanta ui AA à 10 he Lie ie » So re ; ko dy 5%. * : PTE ia V s(20Re à. t m0 é AIRES -ab. sat va : ê sy L 7 Ÿ » Ÿ — 4 4 M 0 7 # à [ L É FE Ë + fr Fe k ne 5 + ie E D re L ! fi MEN le 1 { 1! 4 } …. A # L x ol \ } SE 1 ÿ À Ë \ " * se 1, Li Ke * ge , \ j f di } & 5 FL * D à à 7 s jy u ÿ Ja) l il | \ * 1 L ; 3 AMEN P à ?, fl \ : e 5" Liv. N° 0. RIHIPIPTÈRES. PI. 4. G. XENOS. Rossi. Famille unique. Corps oblong, comprimé sur le côté, bombé en dessus. TêTE (a) transverse, concave dans son milieu, avec une éminence centrale; Feux très-gros, presque pédiculés, plus saillants que le milieu de la tête, composés d’une quantité de facettes distantes entre elles, enfoncées dans les cornées ; Ocelles nuls; la face présente une grande ouverture triangu- laire d’où sortent les organes buccaux. | ANTENNES (b1.2.). De trois articles, dont le premier gros et court, cylindrique; le second et le troisième très-longs, ensiformes, grenus et légèrement velus; le troisième articulé sur le second, tout près de la jonction de celui-ci avec le pre- mier article ; les deux derniers sont de même forme, et peuvent s’appliquer l’un contre l’autre. LÈvre et MANDIBULES nuls. Macuorres (c} très-oblongues, lamelliformes, légèrement ciliées sur les côtés, se croisant l’un sur l’autre au-devant de la cavité buccale dans le repos: Palpes maxillaires de deux ar- ticles en forme de cône, allongés, joints par leur base, légère- ment velus ; peut-être en existe-t-il un troisième très-petit à la base, comme dans le genre Stylops de M. Curtis. x Lèvre. Elle manque, ainsi que les palpes; à sa place, 1 n'existe qu'un bourrelet transversal, limitant l'ouverture buc- cale. Au-dessus de l'endroit où se croisent les mâchoires, on remarque une saillie pércée en bas d’une ouverture que l’on regarde comme le pharynx. Trorax. Il est très-long par rapport à la masse du corps; son premier segment est très-court, le second de même ; mais celui-ci porte de chaque côté des rudiments d’élytres. Le troi- sième segment forme à lui seul la majeure partie de l’animal; il laisse voir bien distinctement les quatre parties dont il est composé : ce sont le proscutum, qui est assez petit, en forme de coin ; le scutum, qui paraît former deux triangles latéraux, joints par leur sommet, où sont attachéesles ailes ; le scutellum, en triangle équilatéral, qui s’avance dans la pièce précédente; etenfin le post-scutellum, qui est très-développé, en coin, et s’a- vance au-dessus de l'abdomen; en dessous ce segment offre aussi un grand développement dont le métasternum occupe la plus grande partie, et le reste est formé d’épimères très-dé- veloppées débordant le dessus du corps. EryrTres (4) rudimentaires, mais susceptibles de tous les mouvements des ailes dans le vol. AiLEs très-grandes, chacune d’elles ayant la forme d’un quart de cercle, diaphane, ayant seulement quelques nervures lon- gitudinales, plissées en éventail dans le repos. ABpomEN plus étroit que le tronc, trilobé en dessus, offrant huit segments distincts; il est terminé par une ouverture tournée en haut, d’où sort une pointe dont la destination n’est pas connue. Parres (4) méplates, presque membraneuses; la Æanche est détachée du corps, et de plus de moitié de la longueur du Fémur ; celui-ci est un peu plus long que le Tibia; ce dernier s’élargit vers son extrémité et est un peu velu; le tarse se com- pose de quatre articles, allant un peu en diminuant de longueur, du premier au dernier; tous sont terminés en dessous par des houppes soyeuses ; le dernier n'offre point de crochets. La rareté de ces insectes dans les collections, et la dificulté d'observer des animaux si petits dans l’état de dessiccation, m a forcé de m'en fier en parte aux auteurs pour sa descriplion ; SELio. N° 9. RHIPIPTÈRES. 1.1 e G. Xenos. Rossi. 1 X. Vesparum. Rossi. A ,.2.anat. re /uolat. fig del Corde ve fé j'ai aussi donné les figures de la larve et de la nymphe, d’après Jurine, quoique je doute beaucoup de leur exactitude. X. Vesparuw. Rossi. Long. 1 ligne :. Entièrement d’un brun noirâtre, avec les ailes diaphanes irisées ; 11 vit à l’état de parasite sous les anneaux de l’abdo- men de la Vespa gallica. On a cherché vainement jusqu'ici à rapprocher les sept ou huit insectes, formant presque tous autant de genres, de cet ordre, à un de ceux déjà existants sans pouvoir y réussir; quand on aura eu occasion de les examiner plus souvent, peut- être cela sera-t-il possible. Ces insectes, remarquables par leur forme, le sont aussi par le peu que l’on sait de leurs mœurs ; ils vivent à l’état de larves et de nymphes en para- sites sur différents hyménoptères; dans leur premier état, ils forment sous les anneaux supérieurs de l’abdomen de ces insectes des tumeurs qui rend leur présence facile à recon- naître; ils passent à l’état de nymphes sous leur peau de lar- ves, et sortent insectes parfaits, en s’aidant de leurs rudiments d’élytres ; ils sautent plutôt qu’ils ne marchent, et volent avec rapidité; on ne connaît pas encore les différences des sexes, ni l’accouplement, ni le moyen qu’ils emploient pour déposer leurs œufs; tout ce qu’on sait jusqu’à présent se borne à des descriptions d'espèces qu'il faut chercher dans le mémoire original sur le Xenos ; dans celui que M. Kirby a inséré dans les Transactions de la Societe Linnéenne de Londres, et dans le British Entomology de M. Gurtis, où il y a plusieurs genres très-bien décrits et figurés. Ab, AR AN © É 1 M | re LA 7, È Le 5 4 \ s a £ 2 l ï 4 : et dt £ F3 +1 AN LINE 4 HE AUE ; l I TENOSAT ï \ PU: l = 11 C0 4 \ De Re F "1 a rs Ld « 1 A NE ET CN RTE DUT ET AU LE U NEA CA PA CE Feu nt k r+ rt LATE Va 4 ï Ë ë LUE ? y gi STUMEC TOA } KL di f LE Fa é Ù ù & aux : à ! s ; + . i f su FAN s \ Re (à l l nl Ù | D'Un LA sen b ; DA Fe ! l LUE A (OR Ê Û | 2 } è Û À " 4 , : LOU { NA ï à Ja } | k à À \ ï ah] nt y) na | | ï À RL | | } } } = LI € : 14 ‘4 ‘ \ $ d { | a D ) ÿ nl 1 \ 1 1 ' l Ï { aa | \ PUIAT 0 - " 2e Liv. N° 0. DIPTÈRES. PL. 2, G. CULEX. ZLainn. Fanulle des N £ÉnocÈres. Tribu des Guricines Latr. Tête (a 1-2) globuleuse, saillante et portée sur un col as- sez étroit; Yeux ovalaires ou lunulés, se touchant presque sur le vertex.. Point d'eux lisses. ANTENNES (4) longues, filiformes, plimeuses et de quatorze articles dans les mâles, simplement velues ct de treize articles chez les femelles. | Boucus disposée pour la succion, ayant toutes ses parties distinctes et formant une longue trompe avancée et mince. Lagre (c) filiforme, accompagné d'un filet sétacé. Manpisues (d) de la longueur du labre, sétacées. Macnommes (e) semblables en tout aux mandibules, portant à leur base un Palpe de cinq articles presque égaux, aussi long que la trompe dans les mâles, ou beaucoup plus courts dans les femelles (e 2); ayant les quatre premiers articles courts, ob- coniques et le dernier cylindrique, presque aussi long que les autres réunis. Livre (f) de la longueur des autres parties de la bouche, canaliculée et recevant les filets supérieurs dans ce canal; terminée en pointe et ayant à l'extrémité deux petits appen- dices pointus qui représentent les Palpes labiaux. Taorax (g) bossu, allongé; Prothorax très-étroit, à peine visible, en forme d’anneau; Mésothorax très-grand et globu- leux, à écusson peu distinct; Métathorax petit, moins bombé. Aires (h) allongées, couchées sur le corps dans le repos, à nervures couvertes d'écailles; n'ayant point de cellule dis- coïdale, et n’ayant qu'une cellule marginale, deux sous-mar- ginales et quatre postérieures. Baranciers courts, terminés en bouton. Parres longues, grêles, portées sur de courts trochanters, ayant la jambe un peu plus courte que la cuisse; Tarses de cinq articles, dont le premier est le plus long et les autres vont en diminuant, terminés par une très-petite pelote et deux crochets. Agpouen cylindrique, composé de huit segments, un peu plus épais vers l'extrémité; organes sexuels cachés ou très- peu saillants. Les détails sont pris dans le Culex Pipiens des auteurs. C. Mosquiro. ARobineau Desvoidy. (fig. 1.) [e) ES Long. 5 nuill. Enverg. 7 mill. Tère brune, avec le front et unetache derrière chaque œil d’un blanc argenté ; Yeux noirs. Trompe et antennes brunes. Palpes bruns annelés de blanc argentt. Corselet d’un brun plus ou moins foncé, couvert de petites écailles ou de poils courts et très-serrés, ayant les côtés et le dessus tachés de blanc ar- senté. On observe en dessus deux lignes longitudinales à la partie antéricure, réunies en une seule en arrière, et deux lu- nules partant des épaules et terminées vers le milieu de la longueur du prothorax. L’écusson offre aussi une tache trans- versale ainsi que le bord postérieur du métathorax. Aïles transparentes, n’atteignant pas tout-à-fait l’extrémité de l’ab- domen quand elles sont au repos, à nervures rembrunies par de fines écailles qui les garnissent dechaque côté. Pattes gran- des, minces, assez velues. Cuisses plus longues que lesjambes, blanchôtres à la base, brunes ensuite et terminées par une ta- che de blanc argenté. Jambes brunes, velues. Tarses plus longs que la cuisse, velus, d’un brun foncé, avec Ia base de chaque DE / re. N°9. DIPTERES. PL. 2 AR > RS NN à \ G. Culex Lin. C.Mosquito. Rob Desv 15. G. del Corbie ve (Aoril1839./ article blanche. Abdomen brun, couvert des mêmes écailles qu’on observe au corselet, avec le bord postérieur de chaque segment d’un blanc argenté. Toutes ces taches blanches sont formées par les écailles dont tout l’insecte est couvert; dans les individus usés ces écailles disparaissent en tout ou en partie, et alors leur place reste d’un brun clair. Ce Cousin a été décrit pour la première fois par M. Robineau Desvoidy, dans son essai sur la tribu des Culicides (Mém. de la Soc. d’'Hist. nat. de Paris, t. 3, p. 390, in 4°). [lui avait été communiqué par M. Poey, qui l'avait pris à la Havane, dans l'ile de Guba : c'est cette espèce que les Havanais nomment M osquito. Ogsservarions. Linné est le premier qui ait fondé un genre pour réunir les espèces de Cousins. Avant ce grand homme une foule d’auteurs s'étaient occupés de ces insectes et avaient écrit leur histoire. Depuis l'antiquité la plus reculée jusqu’à nos jours les hommes ont dû chercher à se préserver de leur piqûre, et l’on voit que les habitants de l'antique Égypte évi- taient leurs poursuites en entourant leur lit d’un réseau fait avec du lin ou de la laine. C’est encore de nos jours le seul moyen eflicace d'éviter le tourment que ces insectes im- portuns nous causent, à moins qu’on ne veuille se résigner à s'entourer d'une épaisse fumée, au moins aussi incommode que ces insectes mêmes, comme le pratiquent certains peuples de l’Afrique et de l'Amérique. Les Cousins sont excessivement multipliés dans les pays chauds, aux environs des rivières et des marécages. Les voya- seurs leur ont donné les noms de #osquites, Mousliques Ma- ringouins, Zancudos, etc., noms qui s'appliquent à un grand nombre d'espèces et même à des genres différents. Ils sucent le sang des animaux avec une excessive avidité, au moyen de leur trompe, qu'ils introduisent dans la peau par un pore. On pense qu'ils vivent aussi du suc des végétaux, et que beau- coup d'espèces ne s'attaquent jamais à l’homme. Les métamorphoses des Gousins sont bien connues; elles ont d’abord donné lieu à bien des fables; mais depuis les belles observations de Réaumur et de plusieurs autres naturalistes leur histoire ne laisse plus rien à désirer. L’accouplement se fait le soir et au vol. La femelle dépose ses œufs sur l’eau, où elle vient se poser légèrement, et elle les abandonne au cou- rant ou à la brise. Bientôt les larves en sortent : elles sont allongées (fig. > ) très-vives et semblables à de petits poissons. Leur tête est arrondie et pourvue de deux espèces d’antennes et de cils qui servent à imprimer à l’eau un mouvement capa- ble d'attirer vers la bouche les substances dont elles se nour- rissent. Leur corselet est très-bombé. L’abdomen est cylin- drique, de dix anneaux, dont l’avant-pénultième porte sur le dos l'organe respiratoire, que l’animal vient présenter souvent à la surface de l’eau. La nymphe (f 3) ne diffère pas beau- coup de la larve quant à la forme générale, mais elle est mu- nie d’une sorte de nageoire à l'extrémité de l’abdomen, et au lieu d’avoir son tube respiratoire à cet endroit, elle en a deux en forme de cornes tubulaires au-dessus du thorax. Gette nym- phe est également très-agile et toujours en mouvement. Elle subit sa transformation sur l’eau, et l’insecte parfait reste posé sur sa dépouille, comme sur un bateau, jusqu’à ce qu'il soit sec et en état de s'envoler. Le grand genre Cousin a été divisé en trois sous-genres par Meigen. Latreille et Macquart ont adopté cette division. M. Ro- bineau Desvoidy, se fondant sur d’autres caractères, a porté le nombre de ces divisions génériques à six. Le genre Cousin proprement dit, tel que nous l’avons caractérisé plus haut, se compose actuellement de quarante à cinquante espèces pro- pres à toutes les contrées de la terre. On trouve dans Hum- boldt ( Voyage aux Régions équinoxiales, t. 7, p. 108 à 125) des renseignements très- intéressants sur les mœurs et les pi- qûres de ces insectes, et il donne dans une note la descrip- on de cinq espèces qu'il croit nouvelles. E. G. Avril 1899. Qe Liv. N° 10. DIPTÈRES. PI. 3. G. TABANUS. ZLainne, Famille des Tanisromes de Latreulle, Tère (a) verticale, plus large que haute, coupée droit à sa partie postérieure, bombée antérieurement. Feux formant pres- que la totalité de la tête, séparés seulement par une bande étroite représentant la face, s’écartant vers le bas pour donner place à l'insertion des antennes et à la cavité buccale ; dans les mâles les yeux sont presque contigus, mais ils sont plus écartés dans les femelles ; pas d’Ocelles. ANTENNES (6) de sept articles; le premier est en cône renversé, un peu tronqué obliquement; le second. en forme de capsule triangulaire, beaucoup plus court que le premier ; le troisième, deux fois plus grand que les deux autres pris en- semble, est en forme d’alène très-épaisse à sa base; l’extrémi- té est divisée en quatre articles, dont le dernier en forme de. stilet. Lagre (c) droit, avancé, bicaréné en dessus; à sa partie inférieure est jointe une pièce plus flexible , plus aiguë et que l’on a considérée comme la langue ; mais je crois plutôt qu’elle est l’analogue de l'épipharynx; ces deux pièces forment les deux pièces du suçoir appelées impaires. ManniBuzes (d) longues, aiguës à leur extrémité, un peu cambrées antérieurement, coriaces, en forme de lame de cou- teau. Macuoires (e) de même longueur que les mandibules, plus grêles, courbées dans un sens inverse, portant un Palpe de deux articles ; le premier cylindrique, velu; le second trois fois plus Jong que le premier, fusiforme, fortement cambré extérieurement, d'une substance membraneuse assez épaisse, couvert d’un duvet très-court; dans le repos, ces deux palpes recouvrent le dessus du suçoir, comme on peut le voir fi- gure a. . Lëvne (f 1, 2 ) totalement membraneuse, formant à son extrémité un large empâtement bilobé en dessous, refendue dans toute sa longueur en dessus, pour contenir le suçoir. Torax de la largeur de la tête, carré, un peu bombé ; écus- son demi-circulaire. Axes en ovoïde allongé, dépassant l’extrémité du corps, écartées, fortement découpées, près du point d’attache infé- rieur ; elles ont deux cellules sous-marginales, cinq postérieu- res, ouvertes à l'extrémité, et l’anale allongée; les Cuillerons et les Balanciers sont assez allongés. Parres sétacées ; toutes les parties dont elles se composent vont en diminuant de longueur et de grosseur du fémur au Tarse; dans celui-ci, qui est de cinq articles, le premier est aussi long que les quatre autres; les trois suivants sont en forme de capsule, tenant les uns aux autres par un pédoncule et diminuant graduellement de longueur; le cinquième est plus long que le quatrième, profondément échiancré; dans l’é- chancrure sont insérés les deux Crochets ; entre eux est un appendice, et au-dessous une membrane bilobée, vésiculeux. ABDOMEN conique, d'environ sept segments apparents, mé- plat à son extrémité. Les détails anatomiques de ce genre sont pris sur le 7. Bo. vinus. Les métamorphoses de ces insectes sont peu connues. On sait, d’après Degeer, que la femelle dépose ses œufs en terre. Je donne, fig. 2 et 3, des dessins de la chrysalide et de la larve d’après cet auteur; ces insectes sont sanguisuges, attaquent les bestiaux avec acharnement, et chacune de leurs piqûres amène le sang au dehors. 2*Zie. N?10. ( * r JF DIPTERES. labanus. AP, anat., 1lavus: Macq. J.Delarue. fig. del, (Mai 1835.) Corbie JC US T. Fravus. Macquart. Long. 6 lignes. Yeux rouge sanguin; suçoir, crochets des tarses, bruns ; tout le reste du corps jaune d’ocre sale. Des États-Unis. On peut rapporter à ce genre les espèces nommées Gigas, Fasciatus, Automnalis, Morio, etc., etc. Ce genre a été adopté, depuis Linné qui l’a établi, par tous les auteurs. AP. Ma 1935. PTT PRET UNE Are Liv. N°10. DIPTÈRES. PI, 4, G. ANTHRAX. Scopoli. Famille des TanisTomMEes. Tribu des ANTHRAGIENS. Latr. Têre (a) globuliforme; les yeux occupent environ les deux tiers de ses côtés; ils sont ovalaires, oblongs, et ne s’étendent päs postérieurement jusqu'à la partie tronquée de la tête; tout-à-fait sur le vertex, la tête offre une dépression en avant de laquelle est situé un mamelon ovale, sur le devant et les côtés duquel sont disposés trois ocelles; le devant de la face présente une cavité qui paraît formée de deux parties où sont renfermés les organes buccaux, qui sont très-peu apparents ; cette cavité est fortement ciliée à sa partie antérieure. ANTENNES (b) insérées au milieu de la face, presque conti- guës, de trois articles, dont le premier cylindrique, deux fois plus large que haut, un peu élargi à sa jonction avec le second ; le second moins large , très-court , et le troisième en forme de toupie écrasée , renversée , plus large que le précédent et ter- miné par une partie grêle placée un peu hors du centre, aussi longue que le reste de l'antenne , ayant à son extrémité un pe- tit faisceau de poils ; la base des antennes est très-velue. Lagre (c 3, c 2): il a, quand il est plié, la forme d’un cône aigu , mais peut s'ouvrir au-dessous pour donner passage aux soies de la bouche. Manoiuces nulles. Macnoimes (e) allongées , un peu contournées , plus larges vers le premier tiers de leur longueur, se rétrécissant ensuite en s’évidant du côté externe jusqu’à se terminer en pointe; à l'endroit où elles commencent à se rétrécir est inséré le palpe ; il est de deux articles: un très-court ; le second velu, ovoide , de la longueur du tiers de la mâchoire. Lèvre (f) formant une gaîne embrassant le sucoir , terminé par deux lobes membraneux en forme de lèvres, garnis de petites épines sur leurs bords; striée en rond à la partie interne; elle paraît formée de plusieurs articulations qui représentent la languette, la lèvre et le menton dans les autres ordres. CorseLer formé du prothorax, carré, méplat, un peu plus Jarge postérieurement; écusson demi-circulaire , presque de la largeur du corselet; au-dessous des côtés de l’écusson sont insérés les balanciers; ils sont assez longs, terminés en forme de massue arrondie à l'extrémité. Aices (k) plus longues que le corps, ovalaires, ayant six nervures aboutissant au bord postérieur et deux qui se détour- nent brusquement vers la côte antérieure; elles offrent peu de nervures transverses formant réseau. Parres grêles, peu allongées, sétacées. Le tarse {£), de cinq articles, a le premier aussi long que les quatre suivants ; le second est des deux tiers moins grand; enfin les trois der- nicrs presque égaux, de moitié de longueur que le précédent ; les crochets sont petits et ont entre eux une pelote membra- neuse. ABDOMEN méplat, ovoide , se rétrécissant en pointe à son extrémité; de six segments apparents dont le second plus grand que les autres. À. Oguiqua. Macquart. (1 a, grand. nat.; 1 D, grossi.) Long. 5 lignes. Noir; yeux, écusson, pattes, et une tache de chaque côté des deuxième et troisième segments abdominaux, marron; les ailes présentent trois bandes obliques, irrégulières , n’attei- gnant pas le bord inférieur, enfumées , avec quelques espaces fauves. Du Brésil. On ne connaît rien des métamorphoses de ces insectes. J'ai trouvé une nymphe dans une espèce de coque de terre, que TE Le. | DIPTÈRES. 2 G. Anthrax.Macq. À. Obliqua. Macquart. AL, del Corbie se flan. 1835.) j'ai figurée fig. 2 et 5. Cette nymphe avait la tête et la face épineuses, et quatre des segments dorsaux munis de petits poils raides : il m'en est sorti l'A. Sinuata, duquel ont été tirés les détails ci-dessus. On peut rapporter à ce genre les espèces nommées 4. Varia, A. Flava, A. Pandora, A. Morto, etc., etc., ce genre est assez nombreux, mais toutes les espèces qui le composent of- frent presque le même facies. APE 185% 2 ro * Ur ME UNDIIEU TE. 8e Liv. N° 10. DIPTÈRES. PI fi. G. HERMETSIA. Latreulle. Fanulle des Noracantrues. Tribu des DEcatroues. Latr, : & : re k Conps allongé, presque d’égale grosseur partout. TÊTE (a) triangulaire , obtuse à l'extrémité antérieure; les: Veux, semi-globuleux, occupant presque les deux tiers de la largeur de la tête , placés à ses angles postérieurs ; sur le sommet sont trois ocelles disposés en triangle sur les côtés d’une petite élévation , et au milieu de la face sont insérées les antennes, dans une petite dépression triangulaire. ANTENNES (b) de neuf articles; la première moitié, cylin- drique, fusiforme, se compose à elle seule de nuit articles, dont le premier, plus grêle, aussi long que le troisième ; le second, en forme de cupule, de même longueur , avec les quatrième, cinquième, sixième, septième et huitième; le neuvième est foliacé, plus large dans son milieu, et offre une carène sail- lante sur chacune de ses surfaces. Boucus. Il m'a été impossible de découvrir aucune des pië- ces du suçoir proprement dit, mais dans des insectes exoti- ques de cet ordre qu’on ne recoit qu'à l’état de dessèche- ment complet : cela ne prouve pas que ces organes manquent positivement. Lèvre (f. 1) courte, en écusson, terminée par un empate- ment bilobé, trois fois plus développé qu’elle, (f 2 ) placé obli- quement à son extrémité, refendu en dessous, strié transversa- lement, rebordé vers le sommet de deux lobes; à la base de ces deux lobes est un caroncule ovoïde allongé, de la moitié de leur longueur, velu, ainsi que la base de la lèvre et les bords des lobes ; en dessus cet empatement est aussi refendu jus- qu’au caroncule, et offre sur ses surfaces internes une bande plus coriace et comme dentelée de dents mousses ; les Pualpes sont attachés des deux côtés de la lèvre, de deux articles: le premier un peu claviforme; le seeond, deux fois plus groset plus Jong, ovoïide aigu; ensemble ils n’atteignent que la moitié de l’empatement; tous deux sont velus. Tuorax. Paraît formé de trois segments, séparés par des impressions droites, profondes ; le premier plus long que le second, tous deux carrés; le troisième, en triangle renversé, plus court, formant l’écusson. Aixes (k) triangulaires, oblongues ; on y remarque une cel- lle discoïdale , deux basilaires , quatre cellules postérieures, mais dont les nervures n’atteignent pas le bord de l'aile. Parres (k). Toutes sont identiques; le Fémur est robuste, un peu plus mince à son extrémité qu'à son origine; le Tibia est de même grosseur partout, beaucoup plus mince que le fémur et un peu plus court; le Tarse est plus grêle et plus al- longé que le tibia, de cinq articles, dont le premier presque aussi long à lui seul que les quatre suivants ; Ceux-ci presque égaux entre eux, et le dernier terminé par deux petits cro- chets : tous les articles sont en outre légèrement velus en dessous. ABpomen n'offrant que cinq segments bien apparents ; le dernier paraît comme tronqué. H. Irrucens. Fab. Long. 7 lignes. Noir brun; partie de la face, Larses, poils répandus sur tout le tronc, blanchâires; troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième anneau des antennes, extrémité de l’é- SET 9 N°10. DIPTÈRES. PL 4. G. Hermetia. Lat. I. Ilucens. Fab. A.P. del. Corbte ve. (dou 1835.) cusson, fauve foncé; les deux premiers segments abdominaux en dessous , et deux taches rondes sur le second, en dessus, jaunâtres ; ailes enfoncées. Du Brésil. Les détails anatomiques de ce genre sont pris sur l’espèce même qui a été figurée; ce genre, peu nombreux en espèces, toutes exotiques, à été établi par Latreille ; les mœurs des in- dividus qui le composent sont tout-à-fait inconnues, A, P. he Liv. N° 10. DIPTÈRES. Di. G. SARGOPHAGA. Heigen. Famille des Araérichres. Tribu des CréormLes. Latr. Corps oblong, coriace, velu. Têre (a) méplate d'avant en arrière; face plus large que haute, un peu échancrée dans le haut; Yeux placés en haut, sur les côtés et obliquement, un peu échancrés vers la partie intéricure; la partie de la tête située entre eux est comme soyeuse; au milieu sont insérées les antennes , dont la palette atteint à peine l’extrémité inférieure des yeux; ocelles au nom- bre de trois, disposés en triangle sur la portion du vertex libre entre les yeux; cavité buccale grande. ANTENNES {b) dirigées en bas, de trois articles; le premier très-court, le second en forme de cloche, lobé vers la partie externe ; le troisième deux fois plus long que le second et le premier pris ensemble, en carré long arrondi à l'extrémité, méplat, très-finement velu; près de sa base et vers la partie extérieure cet article est légèrement échancré pour recevoir un style de trois articles, dont les deux premiers courts, co- niques, et le troisième en forme d’alêne, beaucoup plus longue que toute l’antenne, hérissée de poils raides, également longs en dessus et en dessous, jusque vers la moitié de leur lon- gueur; l'extrémité est nue. Lagre (c):il est moitié moins long que la lèvre inférieure ; très-robuste, et forme une goutlière presque fermée en des- sous ; il se rétrécit brusquement à sa base, où il offre comme deux petits mamelons, et se termine par une pointe obtuse. SucoIR : il est formé de deux soies. LEvre (f) très-membraneuse, velue, de deux parties dis - tinctes, dont la seconde se relève dans l’inaction et se cache entièrement dans Ja cavité buccale; au-dessus de la partie basilaire s'élèvent les palpes; ils sont grêles, un peu plus épais à leur extrémité, velus, composés de deux articles, dont le premier presque rudimentaire. Tuorax carré, un peu bombé, suivi d’un écusson arrondi; les deux côtés son garnis de poils raides , ainsi que l’extrémité de l’écusson. Aires (h) ovalaires , oblongues , un peu droites à leur bord antérieur; elles ont la première cellule postérieure des ailes ouverte; la nervure externo-médiaire arquée après le coude; les cuillerons sont très-grands et cachent les balanciers qui sont de taille moyenne. Parres (k) de forme et de grandeur moyennes, très-velues, ayant les trois parties qui les composent diminuant un peu de srandeur graduellement; les fémurs sont légèrement renflés dans les deux tiers de leur première partie, et munis dessus et dessous de poils raides ; les ftbtas sont presque droits, un peu plus épais à leur extrémité, tronqués obliquement au bout, où ils sont armés d’une petite épine; farse de cinq articles, dont le premier presque aussi long que les trois suivants pris ensem- ble; ceux-ci vont tous en diminuant un peu jusqu’au cin- quième, qui porte à son extrémité deux appendices membra- neux presque demi-circulaires, au-dessus desquels sont insérés des crochets assez minces: ces crochets sont comme tronqués dans les deux premières paires de pattes des mâles; les tibias et les tarses sont en outre très-velus. ABpouEen dequatresegments distincts, sans compter la plaque anale; il est oblong, carré dans les mâles, un peu plus ovoide dans les femelles ; il porte de chaque côté des soies raides et deux soies accouplées au milieu de la partie postérieure du se- cond et du troisième anneau; le quatrième en est entièrement bordé. Les détails anatomiques de ce genre ont été pris sur le $. Carnaria, Linn., ou $. Viviparc d’autres auteurs. 22 Liv. N°10. DIPTÉRES. DEN G. Sarc ophaga. Meig. ot Nigrip ennis. Marq. A.P. ad. nat. del lorbié re. {Decembre 1835./ S. NicniPennis. Macquart. Long. 8 lignes. Noir, face blanche, yeux rougeâtres, quatre raies blanchä- tres sur le corselet, ailes presque noires; premier segment adominal noir; les second, troisième et quatrième ont chacun deux taches blanches soyeuses; mais celles du troisième sont rondes et grandes, tandis que celles des autres segments sont petites; celles surtout du deuxième segment sont presque linéaires. Cette espèce vient du Brésil. Le genre Sarcophaga a été établi par Meigen, et adopté de suite par tous les entomologistes ; les espèces qui le composent ont presque toutes le même faciès; elles sont noires, avec des taches soyeuses, blanchâtres sur l’abdomen, disposées avec le fond en forme de damier ; les métamorphoses de ces insectes ont été étudiées et décrites avec beaucoup de soin par Réau- mur et Degeer; la femelle est vivipare, et dépose ses larves toutes formées sur la viande, les cadavres en putréfaction, et même sur les plaies de l’homme; les larves, attendant le mo- ment d’être déposées, sont rangées avec une admirable symé- trie dans l’abdomen de la femelle, dans un canal disposé en spirale où chaque larve a sa cellule particulière , quoiqu’elles soient quelquefois au nombre de plus de vingt mille. On peut rapporter à ce genre les espèces nommées S. ntricata, Meig. ; Haæmorrhoïidalis, Meig. ; Albiceps, Meig. et beaucoup d’autres. Voir Meigen et surtout Macquart, ist. nat. des Diptères. A. P. 1856. M 6e Liv. Neo. DIPTÈRES. PI. 6 _G. ORNITHOMYA. Leach. Famille des Puripanrss, Tribu des CORIAGÉES. TÊTE (a1.2.) arrondie, méplate, dirigée horizontalement, enfoncée dans une échancrure du thorax ; deux grands Yeux ovales, saillants, un peu sinués au bord interne, occupent les deux côtés de la tête; trois Ocelles disposés sur le bord anté- rieur d’un bourrelet, situé sur le vertex. Anrennes (D) situées des deux côtés de l’organe buccal, formées de deux articles, dont le premier cylindrique à sa base, s’amincissant beaucoup ensuite, devenant voûté en dessous, et cachant dans cette partie le second article, qui est irès-petit, et même grêle, velu; le premier article est muni sur le dos et à l’extrémité d’une grande quantité de soies raides. Boucus. La partie inférieure de la face (a 1.) présente d’a- bord une section de cercle de l’intérieur duquel paraissent sortir les antennes et le rostre ; au- dessous de celui-ci s’avance d’abord une partie allongée , sinuée à son extrémité, qui me paraît être le chaperon ou dans une autre supposition le labre; en avant de lui on remarque deux valves très- velues, rapprochées, recouvrant le sucoir proprement dit ; ces deux valves m'ont paru réunies à leur base (c2.), et pe seraient alors qu’un labre très-refendu, entre lesquel- les les soies s’avanceraient quand il en serait besoin, ou bien ces valves sont-elles l’analogue des palpes maxillaires ou la- biaux que l’on retrouve chez d’autres diptères, comme l’a pensé Latreille ? Le suçoir est porté sur un bulbe (c1.); Latreille l'indique comme formé de deux soies, mais je n'ai pu le véri- fier ; en dessous la tête est formée par une large membrane, sur laquelle on remarque Yindice de pièces représentant la lèvre, le menton et la pièce præbasilaire. Taonax large, arrondi, déprimé, présentant plusieurs sil- lons profonds; les deux stigmates du premier segment très- apparents. Ares oblongues arrondies, à l'extrémité d’une cellule cen- lrale étroite, partent trois nervures qui se rendent au bord antérieur ; uae quatrième partant du bout de la cellule, se rend au bord postérieur; enfin, en arrière de celle- ci, une autre nervure part de Ja base, et se rendant an même bord, est jointe à la cellule centrale par une nervure transverse. Les ailes in- férieures manquent, et sont remplacées par des balanciers très- épais, garni de soies raides sur leurs tranches. 4 Parres (# 1.) insérées sur les côtés du thorax, assez lon- gues, robustes ; Hanches coniques, Trochanter très-court, in- termédiaire entre la hanche et le Fémur; celui-ci épais, un peu cambré, plus mince à sa jonction avec le Tibia, qui est moitié plus grêle, de même longueur que le fémur, sinué en dessous; je nai pas apercu d’éperon à son extrémité ; le J'arse est moitié de la longueur du tibia, de cinq articles, dont le premier et le dernier presque égaux, et les trois interinédiaires égaux entre eux, et ensemble de la longueur du premier; chacun de ces articles porte au-dessus deux soies raides, excepté le premier, qui en porte quatre ; le dernier article porte le crochet ; celui. ci (4 3.) est tridenté en dessous, et surmonié de pelottes vé- siculeuses que domine une soie plumeuse. Toute la paite est en outre très-velue. L ApnoMEN ne présentant qu'une peau membraneuse, sou- vent très-ridée, mais sans segment apparent. Les détails de ce genre ont été pris sur l'O. aviculaire. O. Fusca. Macquart. Long. 5 lignes. Têre fauve foncée, avec deux bandes brunes au bord in- terne des yeux; thorax et pattes en dessus d'un brun luisant; abdomen, pattes et thorax en dessous, fauve livide ; abdomen 72 GE Liv. N° 9. DIPTÈRES. PL 6: RS ee 22 tr TAN " ou G. Ornithomva Leach. O. Fusca Macquart. D 1 A,?. ad, nat del, (orbié we. d’un brun rougeitre; ailes d'une teinte de fumée parfaitement égale. J’ignore la partie de cet insecte, que je sais cependant exotique. G Les Ornitomyes, comme les autres pupipares, ont la pro- priété de mettre au monde non des œufs, non des larves, mais des nymphes. Comment cela s’opère-t-11? Voilà ce que l’on peut supposer : quand la femelle a été fécondée , un œuféclot dans son abdomen, et, par un moyen analogue à celui qui nourrit le fœtus dans l’intérieur de la matrice des mammifères, la larve y acquiert tout son accroissement ; elle se change alors en nymphe; pendant ce temps, à mesure que la larve a gros- si, l'abdomen de la femelle s’est disitendu outre mesure, puis- qu'elle finit par renfermer dans son sein un être aussi volumi- neux qu’elle; mais au moyen de ligaments lâches, qui unissent les pièces terminales de son abdomen, la femelle peut expul- ser, sans risque pour élle, cette énorme progéniture ; on sup- pose que, dans ces espèces, la ponte est très-bornée; ia nymphe, dans le premier moment, est molle, blanchâtre, et sans seg- ments apparents ; bientôt elle fonce en couleur, devient noire, et, au bout de quelques jours, l'insecte parfait en sort. Les Or- nitomyes atlaquent particulièrement les ciseaux. Ge genre, d’abord réuni aux Hyppobosques, en fut séparé par Latreille; mais M. Leach, ayant trouvé des différences assez sensibles dans les espèces réunies sous ce genre par La- treille , le subdivisa , et c’est ce genre Ornitomye, tel qu'il l’a constitué, que nous avons adopté. M. Dufour, dans son Mé- noire sur une espèce de ce genre, dit n’y avoir pas trouvé d’yeux lisses; il est probable que son espèce n'appartient pas au genre de Leach, car bien certainement celle que j'ai figu- rée, celle qui m'a servi pour les dissections, et d’autres que j'ai sous les veux, en sont pourvues; mais, ce qui est lus éton- nant, c’est que Latreille, après leur en avoir donné, ait, sur l'autorité de cet excellent anatomisie, convenu qu'ils en man- quaient, plutôt que d’y regarder pour vérifier ses précédentes observations. Je ferai encore ici une remarque ; c’est que je pense que ce que M. Dafoar a pris pour un palpe dans son ornithomye, est le second article de l'antenne que j'ai figuré en 6, et qu'il n’a peut-être pu apercevoir bien distinctement, s’il n’a pas séparé cette pièce. À. P. 1838. TABLE PAR ORDRE DE MATIÈRES. # ORDRE DES THYSANOURES. Famille des | LépisuÈènes, n, 1. 5° iv. n. 5. G. Lépisma. Linné. PopurEeLes, n. 2. 5e liv. n. 6. G. Podura. Linneé. ORDRES DES PARASITES. ManpiBués, n. 1. 5° liv. n. 10. G. Docophorus. Vitzsch. SiPHuNCULÉS, n. 2. 6° liv. n. 8. G. Pédiculus. Linneé. ORDRE DES SIPHONAPTÈRES. Puricipes, n. 1. 5° liv. n. 7. G. CGeratophyllus. Curtis. ORDRE DES COLÉOPTÈRES. Cannassiens, n. à. 1° iv. n. 1. G. Thérates. Latreille. — n. 3. 2e iv. n. 1. G. Carabus. Linne. — n. 4. 2e liv. n. 2. G. Cibister. Erichson. BracuËcyrRes, n. 5. 5e liv. n. 1. G. Emus. Leach. SERRICONES, n, 6. 3° Liv. n. 2. G. Psiloptèra. Serville. CLAVICORNES, n. 7. 8° Liv. n. 5. G. Oxysternus. Erichson. Pazricornes, n. 8. 4° liv. n. 4. G. Hydrous. Leach. LamercicoRnes, n. 9. 3° liv. n. 5. G. Coprobius. Latreille. Mérasomes, n. 10. 3° liv. n. 6. G. Adesmia *. Fischer. TaxiconNes, n. 11. 9° liv. n. 7. G. Helæus. Latreille. SréNÉLYTRES, n. 2:. 6° liv. n. 1, G. Calopus. Fabricius. TrRacHÉLIDES, n, 2. 1" div. n. 2. G. Evaniocera. Guérin. Ruynenopnores, n.13. 4° liv. n. 2. G. Heilipus. Germar. * Nota. C’est par erreur que dans le texte et sur la planche il y a Adesma 2 TABLE DES MATIÈRES. Famille des XvyLcoPnaces, n. 14. 4° liv. n. 5. G. Trogossita., Fabrictus. — n. 19. 4° liv. n. 4. G. CGucujus. Fabricius. Loncicornes, n. 16. 4° liv. n. 5. G. Sternotomis. Percheron. Europss, n. 21. 6° iv. n. 2. G Crioceris. Geoffroy. Cveziques, n. 12. 4e iv. n. 1. G. Cassida. Linne. CLAVIPALPES, D. 17. 4° liv. n. 6. G. Pselaphacus. Percheron. Funsicores, n. 19. 5°liv. n. 2. G. Endomychus. Weber. APHIDIPHAGES, n. 18. 5°liv. n. 1. G. Coccinella. Linne. Psécarniens, n. 22. 6° liv. n. 3 G. Briaxis. Leach. ORDRE DES ORTHOPTÈRES. Coureurs, n. 7. 6° liv. n. 4. Forficula. Linne. — n. 2. 2° liv. n. 5. G. Blatta. Linné. — n. 5. 5° liv. n. 3. G. Bacteria. Latreille. — n, 3. 5° liv. n. 3 G. Mantis. Linné. SauTEuRs, n. 1. 1° liv. n. 5. G. Tridactylus. Olivier. — n. 4. 4° liv. n. 7. G. Scaphura. Kirby. — n. 6. 5° liv. n. 4 G. Pœkilocera. Serville. ORDRE DES HÉMIPTÈRES. Hyproconises, n. 5. 2° liv. n. 4. G. Belostoma. Latreille. Géoconises, n. 1. 1" Liv. n. 4. G. Rhynocoris. Hahn. Cicaparres, n. 2. 1° iv. n. 5. G. Cicada. Olivier. HyménézyTres, n. 4. 4° liv. n. 8. G. Psyila. Geoffroy. GaALLINSEGTES, n. 9. 6° Liv. n. 5. G. Coccus. Linne. ORDRE DES NÉVROPTÈRES. LiseczLuunes, 0. 2. 9° liv. n. 5. G. Agrion. Fabricius. Erxémenrines, n. 4. 6° liv. n. 6. G. Ephemera. Linné. PLranæEennes, n, 1. 1° liv. n. 6. G. Boreus. Latreille. PriciPennes, n. 5. 4° liv. n. 0. G. Olostomis. Percheron. ORDRE DES HYMÉNOPTÈRES. PorTe-scies, n. 2. 2° liv. n. 6. G. Cimbex. Olivier. TABLE DES MATIÈRES, Famille des Purivores, n. 3. 2° liv. n. 7. G. Ophion. Fabricius. Hérérocynes, n. 4. 3° liv. n. 9. G. Polyergus. Latreille. Fouisseurs, n. 1. 1° liv. n. 7. G. Scolia. Fabricius. Dipcoprères, n. 9. 6° Liv. n. 7. G. Odynerus. Latreille. Merurères, n. 6. 5° liv. n. 8. G. Crocisa. Latreille. ORDRE DES LÉPIDOPTÈRES. Drurnes, n. 1. 1° Liv. n. 8. G. Papilio. Linné. — n. 2. 1" iv. n. 9. G. Pieris. Schrank. CrépuscuLaiREs, n. 8. 2° liv. n. 8. G. Sphinx. Linne. Nocrurwes, n. 4. 6° liv. n. 10. G. Zeuzera. Latreille. ORDRE DES RHIPIPTÈRES. RiprprÈres n. 1. 9° liv. n. 9. G. Xénos. Rossi. ORDRE DES DIPTÈRES. NémocÈères, n. 2. 2° liv. n. 9. G. Gulex. Linné. TanvsTouEs. n. 3. 2° div. n. 10. G. Tabanus. Linné. — n. 1.1 °liv. n. 10. G. Anthrax. Scopoli. NoracanTues, n. 4. 8° liv. n. 10. G. Hermetia. Latreille. Arnérichres, n. 5. 4° liv. n. 10. G. Sarcophaga. Meigen. Pupripares, n. 6. 6° liv. n. 9. G. Ornithomya. Leach. * TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Lutecens. Percheron. (Mantis.) ManpieuLés. Famille. Mantis. Linné. Genre. Marginatus. Percheron. (Tridactylus.) Maxillosus. Drury. (Oxysternus.) Merasomes. Famille. Meurirères. Famille. Metallica. Percheron. (Trogossita.) Mosquito. Robino-Desvoidy. (Pulex.) Nebulosus. Percheron. (Emus.) Némocérts, Famille. NÉVROPTÈRES. Ordre. — ——. — __—— Nigripennis. Macquart. (Sarcophaga. ) Nigropunctatus. Percheron. (Pselaphacus. Nitidula. Percheron. (Cassida.) Nocrurnes. Famille. NoTacanTHEs. Famille. Obliqua. Macquart. (Anthrax.) Odynerus. Latreille. Genre. Olostomis. Percheron. Genre. Ophion. Fabricius. Genre. Ornithomya. Leach. Genre. ORTHOPTÈRES. Ordre. Oxysternus. Erichson. PazpicoRNes. Famille. Papilio. Linné. Genre. PARASITES. Ordre. = = Genre. 3° 5° 2° ON oO 2:0 a eo œ @ E Û e ? ON DE — EH LS La] @ NE si (22 o BRS5SE DO “OS ox © CE Où a œ — 00 SHEHEEDPDES: : Sa 10. JD = DEN Qu do O1 a I © NI 10 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Pédiculus. Linné. Genre. Percheron. Guérin. (Forficula.) Perforatus. Percheron. (Agrion.) Perforatus. Latreille. (Helæus.) Pieris. Schrank. Genre. PLANIPENNES. Famille. Pricipennes. Famille. Podura, Linné. Genre. PopurezLes. Famille. Pæœkilocéra. Serville. Genre. Polyergus. Latreille. Genre. Polymita. Percheron. (Pækilocéra.} Porre-Scres. Famille. Pselaphacus. Percheron. Genre. PséLaruiens. Famille. Psiloptera. Serville. Genre. Psylla. Geoffroy. Genre. Pubis. Linné. (Pediculus.) Pulicides. Famille. Puprpares. Famille. Purivores. Famille. Putrida. Percheron. (Zeuzera.) RHIPIPTÈRES. Ordre. Rosaria. Percheron. (Bacteria.) Rufescens. Latreille. (Polyergus.) Rhyncophores. Famille. Rhynocoris. Hahn. Genre. Saccharina. Linné. (Lepisma.) Sarcophaga. Meigen. Genre. SAUTEURS. Famille. Scaphura. Kirby. Genre. Scolia. Fabricius. Genre. Senegalinsis. Dejean. (Hydrous.) Serraticornis. Fabricius. (CGalopus.) 6° Grur, 2° 3° = ES e L 2 LS pe ssre. NY SAND UHDPENMBPESRPNES MENU DE [= L 2 PEEBSREERBPREE = RUN EN Qe ME D € BEBSEEESE TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. SERRICORNES. Famille. SIPHONOPTÈRES, Ordre. Siphunculés. Famille. Sphynx . Linné. Genre. Spinifera. Percheron. (Adesmia. \ Splendidus. Guérin. (Odynerus.) STÉNÉLYTRES. Famille. Sternotomis. Percheron. Genre. Sylvatica. Leach. (Gimbex.) Tabanus. Linné. Genre. Tanisromes. Famille. Taxiconnes. Famille. Thalassina. Percheron. (Cicada.) Therates. Latreille. Genre. THYSANOURES. Ordre. Tracnerines. Famille. Tridactylus. Olivier. Genre. Trogossita. Fabricius. Genre. Tucumana. Gory. (Psiloptera.) Variegata. Percheron. (Podura.) Viridisericea. Percheron. (Grocisa.) Versicolor. Fabricius. (Goccinella.) V'esparum. Rossi. (Xénos.) Xénos. Rossi. Genre. Xvyzopnages. Famille. Zeuzera. Latreille. Genre. 3° 5° 6° 2° | bd Le) (r LI ON CT = = EN ND Hrhe le, M Ne - UA @ CR = ® [1] NE = pet er e BE BEREEREDE m EE NS © e mA QU D or #}) cordons TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Âdesmia. Ficher. Genre. Agesilaus. Boisduval. (Papilio.) ÂATHÉRICÈRES. Famille. APxipiPHAGEs. Famille. Aper. Percheron. (Sternotomis.) Anthrax. Scopoli. Genre. Albicans. Percheron. (Ephemera.) Agrion. Fabricius. Genre. Bacteria. Latreille. Genre. Belostoma. Latreille. Genre. Bivittatus. Percheron. (Endomychus.) Blatta. Linné. Genre. Boreus. Latreille. Genre. BrAcHELyTREs. Famille. Briaxis. Leach. Genre. _Cacli. Linné. (Coccus.) Calopus. Fabricius. Genre. . Carabus. Linné. Genre. Carnassiers. Famille. Gassida. Linné. Genre. Castanea. Percheron. (Scolia.) Ceratophyllus. Gurtis. Genre. Chilensis. Eschscholtz. Cicada. Olivier. Genre, Cicanaires. Famille. Cicatricosus. Percheron. (Docophorus.) Cimbex. Fabricius. Genre. 3° livraison. 4° n. M RE Ed © Fe 6 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Czavicornes. Famille. CLavirazres. Famille. Coccinella. Linné. Genre. Coccus. Linné. Genre. COLÉOPTÈRES. Ordre. Conspersa. Serville. (Blatta). Coprobius. Latreille. Genre. Coureurs. Famille. CrRÉPUusCULAIRES. Famille. 4° 4° 5° G° , 1'° n, F pe L1 Te BEDESSpESSSSEEESEESESEBS =) e Bppss De La Crioceris. Geoffroy. Genre. 6° Crithoe. Boisduval. (Pieris.) on Crocisa. Latreille. Genre. 5° mo w do AN 00 O1 Er O1 QD = D = DE OR EU OUEN » VER EE PA >p59 C2 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE, Cucujus. Fabricius. Genre. Gulex. Linné. Genre. Cupreus. Fabricius. (Coprobius.) Cybister. Erichson. Genre. Cveziques. Famille. Daurica. Ficher. (Olostomis.) Denuda. Percheron (Scaphura.) Depressus. Fabricius. (Gucujus.) Dipcoptkres. Famille. DIPTÈRES. Ordre. Divanes. Famille. Docophorus. Nitzsch. Genre. Dufouru. Latreille. (Evaniocera.) Eudomychns. Weber. Genre. Emus. Leach. Genre. Ephemera. Linné. EPHEMERINES. Famille. Euphorbiarum. Boisduval. (Sphinx.) Eurores. Famille. Evaniocera. Guérin. Genre. Fasciata, Germer. (Crioceris.) Flavus. Fabricius. (Ophion.) Flavus. Macquart. (Tabanus). Forficula. Linné. Genre. Fouisseurs. Famille. Funcrcores. Famille. Fusca Macquart. (Ornithomyà.) Gacunsectres. Famille. Genistæ. Latreïlle. (Psylla.) GEoconises. Famille. 4° 2° 3° D @ © MORE SE a = @ (o] e Li] e Cr) # pi SHKNXE C1 @ à- lea =) 0 DRSSEDPE Æ 9% Gr © NI HR = NI D ON D %® D O — es s] ps om Lo e Le SE WW ND == © Q0 © si Q si # 8 TABLE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Heilipus. Germar. Genre. Helæus. Latreille. Genre. HEMIPTÈRES. Ordre. — — ns ee mc es Hermetia. Latreille. Genre. Hérérocynes. Famille. Îiemalis. Linné. (Boreus.) Hirundinis. Samuelle. (Geratophyllus.) Hyménéryrres. Famille. HYMÉNOPTÈRES. Ordre. Hypocorises. Famille. Hydrous. Leach. Genre. Lllucens. Fabricius. (Hermetia.) Indica. Serville. (Belostoma.) Labiatus. Fabricius. (Thérates.) LameLuicornes. Famille. Laieralis. Fabricius. (Gybister.) LÉPIDOPTÈRES. Ordre. Lepisma. Linné. Genre. Lepismènes. Famille. Liseczuunes. Famille. Lonerconnes, Famille. Longicornis. Léach. (Briaxis.) Loricatus. Percheron. (Heilipus.) ; Lutescens. Percheron. (Rhynocoris.) 4° 3e | FEN pou pag ps er HE gEN w = p 5 FR 1er en ere D QG Er E = k CE MT