7 T FOR THE PEOPLE FOR EDVCATION FOR SCIENCE LIBRARY OF THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY 175me DIPTERA ' . /■ ■ • 1 ;'t i '/ HM.'jU I! t ]■! T fU.Y ’ FASCICULE '-// o j ) -'PV-t'PL. ß ct i? , Genera NSECTORUM DIRIGÉS PAR P. WYTSMAN DIPTERA * 5q.s'vn^ I FAM. TABANI DÆ V par Jacques SURCOUF AVEC 4 PLANCHES COLORIÉES ET I PLANCHE NOIRE 1921 En vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Éditeur, 60-62, rue T’Kint, Bruxelles Prospectus gratis et franco sur demande Direction scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique) DIPTERA FAM. TABANIDÆ DIPTERA FAM. TABANI DÆ par Jacques SURCOU F AVEC 4 PLANCHES COLORIÉES ET I PLANCHE NOIRE *2-2? g EXPOSE et ouvrage comprend deux parties distinctes. La première partie est un résumé de la structure morphologique, du développement, de la biologie et de l’importance des Tabanides en Parasitologie; il comprend des recherches anatomiques inédites sur les ocelles et l’appareil génital des adultes, ainsi que sur la biologie des larves. La deuxième partie présente une classification complète des Tabanides et la description de tous les genres connus; le catalogue des espèces et de nombreuses figures originales, exécutées par L. Guy on, Préparateur au Collège de France, d’après les exemplaires typiques que nous avons examinés, sont joints à notre ouvrage. , STRUCTURE GÉNÉRALE Les Diptères du groupe des Tabanides présentent les caractères généraux des Arthropodes, c’est-à-dire que leur corps se compose de métamères dont chacun doit théoriquement porter deux paires d’appendices. Les ailes inférieures sont transformées en organes spéciaux nommés balanciers ou haltères, munis d’appareils sensoriels servant à équilibrer le vol de l’Insecte en réglant l’admission de l’air dans les troncs trachéens qui débouchent dans les stigmates. Le système nerveux central est normal, il est concentré dans la tête et se prolonge par une double chaîne nerveuse métamérique ventrale, à ganglions étroitement conjugués, parfois coalescents ; cette chaîne nerveuse se divise en deux connectifs qui entourent l’œsophage et se réunissent ensuite au système condensé des ganglions céphaliques. DIPTERA STRUCTURE DE LA TÊTE La tète est une capsule hémisphérique ou allongée transversalement; bombée en avant, princi- palement chez les mâles, elle est concave en arrière. — PI. I, Fig. I, 2, 3. La majeure partie de la surface de la tête est constituée par les yeux composés. Les ommatidies ou cornéules sont généralement de deux grandeurs chez les mâles de la plupart des Tabani des; dans ce cas, les plus grosses ommatidies sont groupées à la partie médiane et supérieure de l’œil, elles rejoignent les autres ommatidies moins grosses par des passages graduels ou en restent séparées par une ligne, souvent très nette, délimitant deux zones de cornéules de taille et de coloration différentes. Les ommatidies des femelles sont toujours sensiblement de mêmes dimensions pour une partie quelconque de l’œil. Les yeux sont en général glabres, certains genres ont pourtant les yeux recouverts d’une pilosité qui peut être soit épaisse et dense, soit rare, réduite et même presque invisible. Ce caractère de villosité est d’une réelle constance pour une espèce déterminée et est utilisé pour la classification. Les poils sont implantés perpendiculairement à l’œil dans l’épaisseur du revêtement chitineux externe. La coloration des yeux est parfois monochrome avec des reflets chatoyants, mais le plus fréquemment elle est constituée par des bandes ou des taches diversement colorées, souvent pourprées sur un fond bleu ou vert métallique à reflets changeants. Les yeux composés sont contigus chez les mâles, sauf dans les genres que nous considérons comme parasites et qui sont les suivants : Scepsis, Pronopes, Adersia, Brodenia et Lesneus. Chez la femelle, les yeux sont séparés par une bande frontale plus ou moins large, à bords convergents, parallèles ou légèrement divergents vers le sommet. Cette bande frontale porte ou non des ocelles ou un tubercule ocellaire, la différence de ces deux dénominations correspond à deux structures différentes : i° Ocelles. Nous prenons comme type ceux de Chrysops caecutiens L., petit Tabanide répandu en Europe et en Sibérie; ces ocelles, au nombre de trois, sont groupés au vertex, deux sont postérieurs et le troisième, situé antérieurement, est parfois un peu plus grand que les deux autres. L’examen anatomique de l’un d’eux montre, sous une couche de chitine transparente et amincie, une série de cellules visuelles dont les prolongements se réunissent en un tractus nerveux; les deux ocelles posté- rieurs sont innervés chacun par une branche d’un tractus commun, l’ocelle antérieur possède un tractus nerveux indépendant de celui des deux ocelles postérieurs; les deux troncs se réunissent avant d’entrer dans les lobes optiques. Il y a lieu de remarquer que le cristallin et les cellules visuelles sont entourés d’une couche profonde de cellules; les tractus nerveux ne peuvent être considérés comme des nerfs véritables à cause de leur aspect histologique et de l’absence de toute gaine protectrice; ils présentent l’apparence de plexus nerveux, ne dépassent guère i/iome de millimètre de longueur et paraissent avoir la même structure que les lobes optiques auxquels ils aboutissent. 2° Tubercule ocellaire. Chez les Taons à yeux velus et à tubercule ocellaire (Therioplectes) une coupe parallèle au plan horizontal laisse voir sous une chitine translucide et amincie au centre, une cavité limitée par une membrane tendue qui repose sur un ensemble de trois ganglions nerveux corres- pondant aux trois ocelles des Chrysops ; les deux masses ganglionnaires postérieures se prolongent et forment un nerf véritable auquel se réunit le nerf issu de la masse ganglionnaire antérieure; le nerf total ainsi formé laisse nettement apercevoir les coupes circulaires de ses fibres, il s’enveloppe rapidement d’une gaîne conjonctive qui se trouve logée dans une membrane chitineuse durant tout son trajet jusqu’au cerveau; le nerf parcourt un trajet de près de 2 m/m, il s’atténue dans sa portion médiane par F AM. TA BAN I DÆ 3 réduction du nombre et de la grosseur de ses fibres, puis rejoint les lobes optiques. La conclusion de cette disposition des tubercules ocellaires est que les Tabanides sont des Insectes en voie d’évolution et qu’il doit en être tenu compte dans la classification, comme nous le verrons ultérieurement. La bande frontale porte en outre fréquemment des saillies chitineuses, pourvues ou dépour- vues de vestiture pileuse, parfois luisantes et brillantes, nommées callosités. La zone comprise entre la base de la bande frontale et les antennes constitue le triangle frontal; au-dessous des antennes, s'étend la face ou épistome qui se prolonge, parfois très saillante, en avant ou obliquement dirigée vers le bas; les pièces latérales sont dites joues ou gênes. La face peut porter des callosités semblables à celles de la bande frontale ( Chrysops ) ou en être complètement dépourvue, comme chez les Taons. Les antennes sont des organes externes pourvus de trachées et de nerfs; elles se composent de trois articles indépendants : les deux premiers sont simples, le troisième peut être très compliqué, porter un diverticule ou dent antennaire des auteurs, et se subdiviser en un certain nombre de segmen- tations secondaires, qui demeurent cependant fixes et soudées les unes aux autres. — PI. I , Fig. 6a. Les antennes sont des organes récepteurs des sons, des odeurs, et peut-être aussi d’émanations sexuelles qui peuvent être considérées comme des ondes, lumineuses ou non, de nature non encore définie. L’innervation se produit par un gros nerf qui pénètre, sans s’y arrêter, dans le premier article antennaire, puis se ramifie dans le second et le troisième article qui présentent, suivant les genres con- sidérés, soit des ganglions nerveux, soit des amas de cellules sensorielles différenciées réparties en plages extrêmement nombreuses, parfois cyathiformes. STRUCTURE DE L’APPAREIL BUCCAL Parmi les Brachycères orthorhaphes, les Tabanides présentent les mêmes différences dans le mode d’alimentation habituel que les Culicides chez les Nématocères. Les femelles se nourrissent essentiellement du sang des Vertébrés et les mâles sont floricoles; corrélativement, l’appareil buccal des femelles est disposé pour la piqûre et la succion, en présentant le maximum de puissance et de complexité, tandis que l’appareil vulnérant des mâles manifeste une réduction dans le nombre et la puissance des pièces de la bouche. Les pièces buccales des femelles des Tabanides se présentent sous l’aspect d’un fourreau saillant inerme, nommé trompe, proboscis ou pipette (Bigot), contenant les diverses pièces vul- nerantes de l’Insecte. On distingue : i° Le labre ou lèvre supéri eure ; 2° L’épi pharynx soudé au labre à sa base; 3° L’ hypo pharynx ou langue ; 4° Une paire de mandibules; 5° La première paire de maxilles; 6° Le labium ou lèvre inférieure . i° et 2° Le labre-épipharynx se compose de deux pièces longitudinales fusionnées depuis la base et se recouvrant presque complètement; il est mobile. Le labre proprement dit est constitué par une lame plate, épaissie à la base, amincie vers les bords et l’extrémité ; un peu moindre que l’épipharynx, il n’atteint pas exactement l’extrémité distale de celui-ci. L’épipharynx n’est pas pourvu de dents, mais son extrémité supérieure est recouverte de petits tubercules rapprochés. La surface interne de l'épipharynx est fortement concave et constitue la paroi dorsale du canal alimentaire. 4 DIPTERA 3° L’hypopharynx ou langue. Cette pièce ressemble au labre dans son contour général, mais elle est plus étroite et plus mince. L’hypopharynx est situé sur le plancher buccal, il se prolonge en une pointe fine et flexible qui n'atteint pas l’extrémité du labre. Cette pièce est percée d’un canal salivaire qui se continue par la région inférieure de la cavité buccale; à l’endroit où le canal salivaire débouche dans cette cavité, il présente sur la face ventrale une poche chitineuse interposée entre le conduit salivaire de la tête et celui de l’hypopharynx. 4° Mandibules. Les mandibules sont de larges lames de chitine, plates, à bord interne un peu concave, tranchant, armées d’une série continue de fines denticulations ; le bord externe est épaissi. La base de la mandibule porte deux saillies placées l’une à l’extérieur et la seconde au côté interne. Les muscles qui s’insèrent sur ces saillies proviennent de la cavité céphalique; ceux qui font action sur la saillie interne sont les plus puissants, ils agissent en adducteurs et amènent les deux mandibules l’une vers l’autre dans le plan horizontal. Les muscles qui actionnent la saillie externe se partagent en deux faisceaux : i° Un faisceau extenseur oblique; 2° Un faisceau extenseur droit. L’action combinée de ces deux muscles ouvre les mandibules et les écarte vers l'extérieur. Les mandibules manquent chez les mâles. 5° Maxilles. Les premières maxilles sont modifiées dans le sens d'une armature coupante et sont constituées par une large lame de chitine, armée de dents, qui correspond anatomiquement à la galea . Cette maxille se continue en arrière par une partie chitineuse et se rattache à la partie postérieure de la tète par une courte pièce (cardo). La lacinie n’est représentée que par une faible saillie située à la base du côté interne de la lame coupante. Les maxilles portent un palpe de deux à trois articles charnus; ce palpe, généralement abaissé, est arqué et pointu chez les femelles. . Les palpes des mâles, étendus horizontalement, présentent une partie ovoïde, plus ou moins renflée et parfois brusquement terminée soit par une courte saillie, soit par une véritable fossette. Les palpes s’écartent de la trompe pendant la succion. Les maxilles sont mues par deux muscles antagonistes, dont l’un écarte la maxille tandis que l’autre la ramène vers l’intérieur. Les fibres pro tractrices proviennent de la région antérieure de la cavité céphalique, les fibres rétractrices, qui sont les plus puissantes, émergent de la région du foramen occipital. La deuxième paire de maxilles fait défaut. 6° Labium. Le labium, à l’inverse des autres pièces buccales, est un organe mou contenant à la base une plaque de chitine, le mentum, prolongé par une gouttière dans laquelle reposent les pièces vulnérantes. A l’extrémité, le labium se divise en deux labelles, lobes symétriques de forme ovale. La face interne des labelles est constituée par une membrane richement vascularisée, appelée membrane pseudotrachéale qui se retrouve chez les Diptères du type lécheur, tels que les Mu sei des; cette membrane sert à absorber les liquides, lorsqu’un Taon boit de l’eau ou suce la sève sortant de la blessure d’un arbre ou le jus d’un fruit, il appuie les labelles de sa trompe sur le liquide et l’aspire ainsi. FAM. TA BAN I DÆ 5 Dans certains cas, tels que celui du genre Subpangonia Surcouf, les labelles acquièrent un dévelop- pement plus grand que le reste du labium et portent sur le pourtour de chacun d’eux une rangée de tubes aspirateurs, le reste de l’appareil buccal demeurant normal. Le labium contient dans l’épaisseur de son tissu une glande labiale salivaire analogue à celle que l’on rencontre chez les Mouches; elle est située au point où le labium se sépare en deux labelles, la sécrétion salivaire est amenée par deux canalicules capillaires à la surface interne des labelles. Les glandes salivaires principales sont constituées par deux longs tubes un peu élargis à leur cul-de-sac postérieur ; chez les Taons, elles atteignent au moins deux fois la longueur du corps et sont situées à la partie antéro-inférieure du thorax, le long et en dessous du proventricule. MÉCANISME DE LA PIQURE ET DE LA SUCCION L’Insecte ayant choisi la partie de la peau à attaquer en la tâtant avec la trompe, les labelles se rétractent, les stylets se dévaginent et entrent en action de la façon suivante : les mandibules exécutent un commencement de rotation en dedans sous l’action des muscles adducteurs et les lames coupantes pénètrent obliquement dans les tissus, puis elles sont ramenées à leur position de début par les muscles adducteurs; leur action est comparable à celle d’un secteur de scie circulaire animée d’un mouvement alternatif. Durant ce temps, les maxilles sont alternativement poussées en avant et ramenées en arrière par les deux masses musculaires correspondantes et qui agissent dans deux directions différentes; à chaque retrait les lames barbelées des maxilles tranchent les tissus. Il se produit un vide dans la cavité buccale par la contraction du sphincter du pharynx; dès que le sang a rempli le vide, le sphincter se relâche, la cavité située en arrière du pharynx se remplit de ce sang qui est chassé par la pression du sphincter refermé dans l’œsophage et l’intestin ; puis les mouvements se répètent. Le sang continue d’affluer en conservant sa fluidité grâce à la salive déversée dans la plaie et qui a pour objet de rendre le sang incoagulable. Nous retrouvons chez de nombreux animaux, tels que la sangsue, cette propriété de la salive ; si cela n’avait pas lieu, il se formerait un caillot de fibrine et l’écoulement de sang se tarirait. Pour bien comprendre le mécanisme de l’aspiration du sang et des divers liquides aspirés par les Tabanides, il nous faut entrer dans le détail de la structure de l’appareil : la cavité buccale est située dans le sens de la trompe, verticalement et perpendiculairement à l’axe du corps et au pharynx qui est situé dans le plan de celui-ci. Le canal qui réunit ces deux cavités est dans la région médiane; il est mû par trois paires de muscles qui le commandent et agissent en antagonisme avec un sphincter; ces muscles s’insèrent sur de petites plaques chitineuses contenues dans les parois du pharynx; l’alternance des contractions du sphincter et des muscles font ainsi cheminer vers l’intestin les liquides absorbés par l’animal. TÊTE La tête est réunie au thorax par un véritable cou, composé d’une membrane élastique riche en trachées et portant dans son épaisseur trois paires de lames chitineuses arrondies, connues sous le nom de sclérites jugulaires. — PI. I , Fig. I, 2, 3. A 1 intérieur de la tête existe une armature chitineuse (tentorium) sur laquelle les muscles s insèrent. Cette enveloppe supporte et environne partiellement les ganglions céphaliques; le tout est entouré d un tissu lâche de cellules adipeuses qu’il faut d’abord dégager pour voir les pièces sous- jacentes. 6 DIPTERA THORAX Le thorax, théoriquement, se compose de trois parties représentant chacune un métamère, ce sont : le prothorax, le mésothorax, le métathorax. Chacun de ces différents éléments est primitivement constitué par deux plaques dorsales, deux ventrales et deux latérales. Les dorsales se fusionnent habituellement dans le sens longitudinal et constituent les tergites. Les pièces ventrales ou sterni tes se réunissent de même ; les pièces latérales conservent plus fréquem- ment leur indépendance et prennent les noms suivants : épimère pour celle qui est en contact avec le tergite et épisterne pour celle qui rejoint le sternite. Cet arrangement schématique a été fort modifié par le développement inégal des diverses parties du thorax, c’est ainsi que le prothorax a presque complètement disparu et que le mésothorax constitue la plus grande portion de la surface thoracique. Le prothorax a son tergite représenté par le pronotum, ses épimères et ses épisternes normalement figurés et son sternite subdivisé en trois paires de sclérites ventraux nommés d’avant en arrière, le présternum, sternum et sternellum. Le mésothorax constitue la presque totalité du thorax, vu d’en dessus; le tergite est divisé en scutum en avant et en scutellum en arrière. Le scutum lui-même est plus ou moins nettement séparé en préscutum et en scutum proprement dit par une suture transverse. L’épimère est repré- senté par le mésopleure, 1’ épisterne par le ptéropleure; les deux sternites décrits sous le nom de sternopleures, présentent l’aspect de deux lames qui se rejoignent en dessous pour former une carène. Le métathorax est très réduit et peu visible chez les Tabanides; c’est un arceau chitineux étroit, dissimulé sous le scutellum ; les métasterni tes ou hypopleures subsistent. Les trois paires de pattes qui constituent les appendices inférieurs des trois métamères du thorax s'insèrent de la façon suivante : la première paire entre les sclérites jugulaires et les sternites prothoraciques, la deuxième paire entre les sternites prothoraciques et mésothoraciques, la troisième partie entre les sternites mésothoraciques et métathoraciques. Les diverses parties du thorax sont séparées par des sutures constituées par le repli vers l’intérieur de chacun des bords de ces pièces. Ces sutures portent différents noms : i° La suture transverse qui sépare le mésothorax et n’est parfois visible que sur les bords. 2° La suture scutellaire sépare le scutum du scutellum. 3° La suture dorsopleurale ou notopleurale va du callus huméral à la racine de l’aile et sépare le mésonotum des flancs ou pleures. 4° La suture mésopleurale sépare le mésopleure du ptéropleure, elle est perpendicu- laire aux sutures sternopleurale et dorsopleurale. Si nous examinons le thorax par dessus, nous observons en outre un callus huméral à chacun des deux angles antéro-supérieurs du thorax ; à chaque extrémité de la suture transverse qui sépare le mésonotum en deux parties, il y a une dépression présuturale et un callus notopleural. En arrière delà suture transverse et en avant de la racine de l’aile, se voit le callus préalaire; entre la racine de l’aile et le scutellum est le callus postalaire; enfin le callus supraalaire est situé entre les deux précédents. Le scutellum est relié au mésonotum par une partie appelée : pont scutellaire. Le thorax présente deux larges ouvertures stigmatiques de chaque côté, ce sont : le stigmate prothoracique, situé entre le prothorax et le mésopleure et le stigmate métathoracique ouvert dans le métapleure. FAM. TABANIDÆ 7 AILES Le thorax porte deux paires d’ailes chez la plupart des Insectes, elles sont plus ou moins chitineuses, mais les Diptères ne possèdent que la paire mésothoracique, la paire postérieure ou méta- thoracique est remplacée par une autre formation : les balanciers, nouvelle disposition faisant suite aux tubes trachéens habituels qui chez les autres Insectes évoluent normalement en ailes. L’aile est simple, formée de deux feuillets accolés entre lesquels circulent un nombre variable de tubes trachéens qui s’imprègnent de chitine, acquièrent ainsi de la résistance, perdent parfois d’une manière complète l’usage de leur première destination, et par leurs anastomoses et leur direction, constituent l'armature de l’aile. On y distingue : i° le bord extérieur, externe ou costal, toujours suivi d'une nervure robuste; 2° l’apex ou extrémité; 3° le bord inférieur qui se subdivise en lobe anal, alula, antisquame et squame ou cuilleron; ce dernier est épaissi, arrondi, rebordé, frangé de poils fins et presque complètement séparé de l’aile. Au repos, le cuilleron est partiellement caché par l’antisquame. NERVATION DE L’AILE D’après Comstock et Needham, la nervation de l’archétype des Insectes était dérivée de deux troncs trachéens, l’un antérieur, l’autre postérieur dont les quatre ramifications s’étendaient à peu près parallèlement sur le disque de l’aile et atteignaient le bord de celle-ci. Partant de ce point de vue, les quatre rameaux provenant du tronc trachéen supérieur étaient nommés costa, subcosta, radius et media. La costa ne se divise pas et forme le bord externe. La subcosta ou sous-costale se bifurque près de son extrémité. Le radius se sépare après son premier tiers en deux troncs, le premier se prolonge jusqu’au bord de l’aile, le second se bifurquant deux fois forme quatre nervures. La media ou nervure médiane forme quatre nervures. Le tronc trachéen postérieur donne quatre branches : la cubitale qui se bifurque et les première, seconde et troisième nervures anales qui restent simples. La difficulté du système de Comstock et Needham consiste dans l’application de sa méthode théorique à l’observation directe; car au cours du développement il s’est produit d’une part des anastomoses entre les différentes branches et d’autre part des réunions ou des réductions de nervures qui rendent l’interprétation particulièrement difficile quand on veut homologuer l’origine réelle d’une nervure ou d’une cellule; c’est ce qui explique les différences qu’on rencontre d'un côté à l’autre d’un même Insecte, spécialement chez les Bombylides. La nomenclature de Comstock et Needham se fait suivant un type constant, les nervures se distinguent par la lettre initiale du tronc primitif dont elles sont issues, cette initiale est accompagnée de son numéro d’ordre à partir du bord antérieur. Les cellules sont désignées par la première lettre du nom de la nervure formant leur bord antérieur; cette lettre est précédée par le nombre cardinal qui correspond à l’emplacement de la cellule; ainsi 2R signifie deuxième cellule radiale et R2 indique la deuxième nervure radiale. Les éléments longitudinaux de cette armature sont reliés par des nervures transverses : La transverse humérale réunit la costale et la sous-costale près de la base de l’aile ; La nervure axillaire relie les nervures du rameau supérieur entre elles près de leur origine. La nervure radiale médiane relie la cinquième branche du radius avec la première division de la nervure médiane; 8 DIPTERA La nervure médiane transverse rattache entre eux les éléments de la nervure médiane ou medius. La nervure médiane cubitale unit ces deux groupes d’origine différente. Nous avons préféré dans nos ouvrages précédents reprendre, en modifiant quelques termes, l’ancienne nomenclature plus facile de Schiner. L’aile typique est considérée par Schiner comme parcourue par sept nervures longitudinales et entourée plus ou moins complètement par la nervure costale. CORRESPONDANCE DE DIVERSES NOMENCLATURES Schiner M acquai t Nervure costale ire nervure 2me nervure 3me nervure 4me nervure 5me nervure 6me nervure 7me nervure Nervure costale Nervure médiastine Nervure marginale Nervure sous-marginale Nervure externo-médiaire Nervure interno-médiaire Nervure anale Nervure axillaire Ces sept nervures longitudinales peuvent se ramifier vers l’apex de l’aile et se réunir entre elles par des nervures transverses normales qui sont : i° la nervure transverse basilaire, entre la première nervure et la nervure costale; 2° la nervure transverse médiane (première nervure transverse de Macquart) entre la troisième et quatrième nervure; 3° la nervure transverse postérieure (deuxième nervure transverse de Macquart) entre la quatrième et la cinquième nervure. Pour fixer les idées, nous appliquerons cette nomenclature à l’étude de l’aile typique d’un T abanide. AILE DE TABANUS Nervure costale complète entourant l’aile entière. — PI. I, Fig. 4-, 5. ire nervure : 1, ramifiée en une branche supérieure, ia et une branche inférieure, ib. 2me nervure : 2, issue de la nervure i, simple. 3ffle nervure : 3, issue de la nervure 2, se ramifie en branche supérieure, 3a et branche inférieure, 3b. 4me nervure : 4, issue de la base de l’aile, ramifiée en deux branches 41 et 42 symétriquement placées et enfermant la cellule discoïdale, celle-ci est fermée vers l’apex par deux transverses issues de 41 et 4L II part des angles inférieurs de cette cellule trois ramifications de la nervure 4 qui sont 4a, 4b, 4e, elles rejoignent le bord de l’aile. 5me nervure : 5, issue de la base de l’aile, ramifiée en deux branches, 5a et 5b. 6me nervure : 6, issue de la base de l’aile, simple. 7 me nervure : 7, issue de la base de l’aile, toujours simple, souvent rudimentaire, n’atteignant pas le bord de l’aile dans le genre Tabanus. La nervure transverse basilaire réunit la nervure costale et la première nervure. La nervure transverse médiane réunit la 3rae et la 4me nervure. La nervure transverse postérieure réunit la 4me et la 5me nervure. FAM. TABANIDÆ 9 NOMENCLATURE DE REDTENBACHER Cet auteur comprenait différemment la nervation des ailes des Diptères. Il divisait le disque de l’aile en cinq champs convexes et cinq champs concaves portant les numéros et noms suivants : Nos Champs Champs convexes Nervures Correspondance avec la nomenclature Surcoût I Champ costal Nervure costale Nervure I Nervure costale III Champ radial Nervure sous-costale III ib V Champ médian Nervure cubitale III4 et III5 3a et 3b VII Champ cubital Nervure posticale VII1 et VII2 5a et 5b IX Champ anal Nervure axillaire IX 7 Champs concaves II Nervure médiastine II ia IV Nervure radiale III2 et IIP 2 VI ’ , Nervure discoïdale IV et VI 4 VIII Nervure anale VIII 6 X Champ compris entre la nervure 7 et le bord de l’aile ne contenant pas de nervures. Nous remarquerons que pour ses champs concaves Redtenbacher n’attribue pas de noms, il les désigne uniquement par les numéros II, IV, VI, VIII, X. En outre, il ne fait guère correspondre les noms de ses nervures et de ses champs et c’est ainsi qu’il place, par exemple, la nervure cubitale dans le champ médian, alors que le champ cubital contient la nervure posticale : toutes choses qui ne facilitent pas l’emploi de la nomenclature. Ces réserves faites, la nomenclature de Redtenbacher n’en présente pas moins un grand intérêt, car elle est basée sur le développement de l’aile. En effet Redtenbacher avait étudié ia nervation des Diptères, non d’après les adultes, mais d’après l’aile des nymphes. Il avait découvert que, durant la nymphose, les nervures étaient des trachées et qu’en immergeant l’aile on voyait apparaître sous forme de minces cordons argentés, les nervures qui étaient restées pleines d’air. Ces nervures, en même temps qu’elles possèdent une constitution différente, ont aussi une dispo- sition, une façon de se ramifier et de se réunir entre elles, qui leur est toute spéciale. C’est en partant de ces dispositions, analogues chez toutes les nymphes, même appartenant à des familles différentes, et qui se modifient à mesure que l’Insecte évolue et se rapproche de l’état adulte, pour donner les divers types de nervation que nous connaissons, que Redtenbacher a proposé sa nomenclature. De cette façon, se trouve expliqué ce système qui donne le même numéro III, à des nervures aussi diffé- rentes comme direction, comme force et comme modification dans les ramifications, chez les divers types de Diptères adultes, que celles que nous nommons ib, 2, 3a et 3b. Cette théorie ontogénétique permet seule de comprendre pourquoi Redtenbacher sépare les différentes branches de la nervure connue sous le nom de quatrième nervure, c’est qu’en effet ces IO DIPTERA branches en apparence émanant d’une même origine, proviennent de souches particulières qui existaient chez la nymphe et qui, en évoluant, ont disparu chez l’adulte ou se sont fusionnées avec d'autres troncs. Cette théorie intéressante au point de vue de l’étude du développement des différents Diptères, présente une forme peu aisée pour la classification des adultes. Il ne s’agit plus alors que de donner un système de nomenclature commode, facile à retenir et à appliquer aux divers tvpes d’ailes. [1 ne nous paraît pas alors que la classification des nervures donnée par Redtenbacher soit supérieure à celle que nous proposons. Elle est cependant seule utilisée avec quelques modifications, chez la plupart des auteurs anglais et américains, et spécialement dans l’ouvrage de MM. Comstock et Needham. Les seuls changements que ces auteurs apportent à la classification de Redtenbacher sont les suivants : i° Ils donnent les deux noms de nervures radiales et de n ervures cubitales, au lieu du seul nom de nervures radiales, à l'ensemble auquel Redtenbacher appliquait le numéro III. 2° Ils réunissent en un seul faisceau médian toute la ramification de notre quatrième nervure, qui chez Redtenbacher portait les numéros IV, V et VI. En appliquant à une aile de Taon le système préconisé par MM. Comstock et Needham et notre propre système, nous obtenons la correspondance suivante : Nomenclature proposée. C nervure costale. ia branche supérieure de la ire nervure. ib branche inférieure de la ire nervure. 2 deuxième nervure. 3a branche supérieure de la 3me nervure. 3b branche inférieure de la 3me nervure. +a ) 4b \ ramifications de la 4me nervure. 4e j 5a branche supérieure de la 5me nervure. 5b branche inférieure de la 5me nervure. 6 sixième nervure. 7 septième nervure. Comstock et Needham. C nervure costale. SC nervure sous costale. R1 ire branche de la nervure radiale. R2+3 2me et 3me branche de la nervure radiale. R4 4“« branche de la nervure radiale. R5 5me branche de la nervure radiale. M1 ire branche de la nervure médiane. M2 2me branche de la nervure médiane. M3 3me branche de la nervure médiane. Cu1 ire branche de la nervure cubitale. Cu2 2me branche de la nervure cubitale. An nervure anale. Ax nervure axillaire. Brauer emploie une autre nomenclature que nous opposons ci dessous à celle que nous avons adoptée. Brauer. Nomenclature proposée. A nervure costale. B nervure médiastine. C nervure sous-costale. D nervure radiale. E1 et E2, nervure cubitale bifurquée. F1, F2, F3, nervure discoïdale tri-ramifiée. C1 et C2, nervure posticale double. H nervure anale simple. I nervure axillaire simple. Nervure costale. ia branche supérieure de la ire nervure. ib branche inférieure de la ire nervure. 2 deuxième nervure. 3a et 3b troisième nervure. 4a, 4b et 4e quatrième nervure. 5a et 5b cinquième nervure. 6 sixième nervure. 7 septième nervure. F AM. TABAN1DÆ 1 1 Une autre nomenclature fut proposée par Williston, elle présente l’inconvénient de paraître ressembler beaucoup au système de S c h i n e r, tout en différant dans les noms attribués aux nervures qui entourent la cellule discoïdale. Il admet que la cinquième nervure est doublement bifide et qu’elle entoure les quatrième et cinquième cellules marginales postérieures. La nervure transverse qui réunit les bases de qb et 4e et forme la base de la troisième cellule marginale postérieure, est pour Williston la nervure transverse postérieure . Par suite, la nervure transverse qui réunit 4* et 4b et la nervure 4b également deviennent la nervure intercalaire antérieure et la nervure 5a la nervure intercalaire postérieure. Williston admet en outre deux nervures transverses basales : i° La nervure transverse basale antérieure ou nervure transverse discoïdale qui comprend notre 41 et sépare la cellule discoïdale de la cellule basilaire supérieure ; 20 La nervure transverse basale postérieure qui est notre branche inférieure de la cinquième nervure longitudinale, 5b. Notre nervure transverse postérieure devient dans la nomenclature de Williston la partie basale de la cinquième nervure réunie à la partie basale de la quatrième nervure : 4, par la nervure transverse discoïdale qui est notre nervure q2. Cette dernière classification de la nervation diffère trop des autres pour pouvoir être employée. Il faut en effet remarquer qu’il est relativement aisé d’établir la correspondance entre les nomenclatures de Redten bâcher , Comstock et Needham, Schiner, Brauer et nous pensons qu’un lecteur, même habitué à une autre classification, pourra désormais nous suivre sans difficulté. PATTES Les appendices inférieurs du thorax sont les six pattes; nous avons étudié plus haut leur point d’insertion ; les pattes sont composées de cinq articles : i° La coxa qui s’articule au thorax; 2° Le trochanter ; 3° Le fémur ; 40 Le tibia ; 5° Les cinq tarses . De ces derniers, le premier est le plus allongé, il porte fréquemment le nom impropre de métatarse et serait plus judicieusement considéré comme un protarse. Le dernier article des tarses est armé de deux ongles simples supportés par deux coussinets qui sont les pulvilli ; entre eux se voit une pièce impaire, l’empodium . Les tibias sont armés ou non d’éperons et peuvent être ornés de soies et de franges de poils parfois très longues. ABDOMEN L’abdomen se compose de sept segments apparents, décroissant de largeur d’avant en arrière. Dans le plus grand nombre des cas, l’extrémité de l’abdomen est comprimée ou arrondie, elle est très rarement déprimée. Le segment apical porte d’assez fortes soies et laisse apercevoir les deux lamelles externes qui protègent l’armature génitale. Les pièces dorsales et ventrales de l’abdomen sont réunies par une membrane pleurale où aboutissent les stigmates. 12 DIPTERA L’étude de l’appareil génital des Tabanides nous a présenté de nombreuses difficultés, car les auteurs les plus récents eux-mêmes avaient délaissé cette question. Grâce à de très nombreuses dissections d’insectes frais fixés dans le liquide de Carnoy, nous avons pu réunir assez de matériaux et d’observa- tions pour étudier l’anatomie de l’appareil génital. APPAREIL GÉNITAL DES MALES Il se compose essentiellement de deux testicules oblongs, prolongés par deux canaux déférents, s’ouvrant dans une vaste poche conique, le réceptable séminal, dont la paroi musculaire agit dans l’expulsion des spermatozoïdes vers le pénis chitineux — PI. I, Fig. 6b, c, d, e, f, Fig. 7a, b, Fig. 8 a, b, Fig. 9. Fig. 10, Fig. 1 1 a, b. Fig. I 2 a, b, Fig. 13 a. b. L’armature génitale comprend deux paires de lamelles et un pénis recouvert d’un capuchon. Les pièces génitales, pour être utilement étudiées, doivent être préparées de la façon suivante : sectionner avec des ciseaux l’extrémité postérieure du cinquième segment abdominal, faire tomber la partie sectionnée dans de l’eau qu’on porte à ébullition une quinzaine de minutes dans une petite capsule de porcelaine sur un bec de Bunsen, puis opérer la dissection sur une lame de verre au moyen de deux aiguilles fines. Il est préférable de ne pas employer de potasse; la dissection sera déshydratée suivant la technique histologique habituelle, éclaircie par une goutte d’essence de girofle, puis montée au baume de Canada ou à la résine Damar, non acide. i° La première paire de lamelles ou lamelles externes est dorsale et fait suite au septième segment abdominal qui n’est pas différencié. Chez beaucoup d’espèces du genre Taon, cette première paire de lamelles est invisible chez l’Insecte vivant; parfois cependant on l’aperçoit débordant l’extrémité de l’abdomen sous la forme de deux petites saillies plus ou moins arrondies reposant sur le septième sternite. La première paire se compose de deux lamelles massives formée chacune de deux pièces dont la basilaire s’insère latéralement sur des prolongements du septième tergite. La pièce apicale est réunie à la pièce basilaire par une membrane externe ventrale qui forme une série de plis obliques et assure la continuité des deux surfaces; cette pièce apicale est donc reliée à la partie inférieure de la pièce basilaire et se prolonge un peu en dessous de celle-ci. La membrane de réunion des deux parties de la lamelle externe est parfois lisse, parfois hérissée de petites épines microscopiques disposées en plages ovoïdes ( Atylotus villosus çf Macquart). Cette membrane se dissout dans la potasse. Les deux lamelles présentent elles-mêmes de petites épines disposées soit en carré soit en losange, et de nombreuses soies tactiles qui sont particulièrement fortes dans les espèces du genre Tabanus. Chez celles-ci, la pièce apicale est massive, plus ou moins quadrangulaire, à angles arrondis; elle présente peu de modalités très sensibles. Les lamelles externes de T abattus spodopterus çf Meigen ont les angles arrondis, l’externe plus fortement que l’interne et la base est légèrement rétrécie. Le Tabanus bvomius L. d’Europe et Y Atylotus villosus Macquart de l’Afrique du Nord présentent la même configuration subtriangulaire, l’angle interne figure le sommet de ce triangle et la ligne qui le joint à l’angle externe est excavée en son milieu. Nous retrouvons cette forme chez Udenocera brunuea Ricardo, qui provient de l’Inde. Chez Tabanus ruficus Palisot de Beauvois, grosse espèce de l’Afrique occidentale, la pièce apicale de la lamelle externe a ses deux côtés symétriques et figure un trapèze isocèle, la petite base est curviligne et libre, la grande base est située un peu avant l’insertion de la pièce basilaire. Cette jonction se fait par une membrane un peu rétrécie. F AM TA BAX I DÆ i3 Dans les Chrysozona , et entre autres C. pluvialis Meißen, la lamelle externe est en forme de trapèze, mais la petite base qui représente le sommet est excavée en son milieu. La pièce apicale de la lamelle est triangulaire et allongée dans le genre Pangonia, cette conformation est plus évidente chez Pangonia maculata Fabricius, d’Algérie, que chez Pangonia micans Meigen, de France. Chez Chrysops caecutiens Linné, d’Europe, la pièce apicale est courte, quadratique et le côté apical libre est largement arrondi. Dans le genre Silvius représenté par Silvius vituli Fabricius, la forme de la lamelle est nettement carrée avec les angles arrondis. 2° La seconde paire de lamelles est ventrale, elle n’est visible qu’après l’enlèvement du septième sternite, elle forme un anneau complet avec les ligaments qui retiennent le capuchon du pénis. Chaque lamelle est composée de deux pièces, la première partie, basilaire, est généralement trian- gulaire, très allongée, et plus constante de forme que la pièce apicale qui présente des variations géné- riques plus accentuées que celles de la première paire de lamelles. La partie apicale est articulée et peut se déplacer largement par rapport à la pièce de base, elle est constituée par un prisme triangulaire creux terminé parfois par des crochets et des saillies. Ce prisme agit comme une pince pour fixer l’extrémité de l’abdomen de la femelle pendant la copulation. Dans le genre Tabanus, et d’une façon générale chez tous les Tabanides qui présentent le facies court, ramassé et à tête courte et arrondie du Taon, la partie apicale de la seconde lamelle est d’une forme constante, elle se termine par une arête carrément coupée, excavée ou non, parfois à angles saillants, mais jamais atténuée en pointe. Il n’y a pas de différences sensibles entre les Atylotus , les Therioplectes et les Tabanus, quoique chez Atylotus villosus Macquart et Atylotus ater Rossi, la partie apicale soit nettement quadrangulaire; sur chacune de ses deux faces, l’arête terminale est excavée au milieu et terminée par deux pointes triangulaires dirigées dans l’axe longitudinal de la pièce, la pointe interne débordant un peu la pointe externe; chez Tabanus ditaeniatus Macquart. de l’Afrique, le bord externe présente deux saillies angulaires, Tangle externe est petit, l’angle interne estlargement développé. Nous retrouvons ce même type chez T. bromius Linné, d’Europe, chez T. ruficrus Palisot de Beauvois, d’Afrique équatoriale occidentale, chez T. fulvus qui est la tête de ligne d’un groupe homogène répandu dans la plus grande partie du monde, chez T. spodopterus de France et d’Europe centrale, etc... Les variations observées n’altèrent pas le caractère généial du type, il y aurait lieu de rechercher si elles sont accidentelles, variables ou constantes, spécifiques en un mot. Au type que nous venons de décrire se rattachent le genre Chrysozona répandu dans l’Europe, l’Asie et l’Afrique, le genre Hexatoma d’Europe et deux genres pourvus d’ocelles et généralement consi- dérés comme des Pangoninae : les genres Orgyzomyia Grünberg, de Madagascar et Thaumastocera Griinberg, de l’Afrique équatoriale occidentale. Dans ces quatre genres, la partie apicale de la lamelle interne est coupée carrément; les saillies angulaires sont peu développées, sauf chez Orgyzomyia qui établit nettement le passage aux Taons. Chez tous, la base de la partie apicale est plus rétrécie que chez les Taons proprement dits. Le genre Udenocera de l’Inde se rattache au même type. Les genres Bouvierella, Chrysops et Silvius amènent aux formes des Pangonia. En effet, la partie apicale de la lamelle interne chez les Bouvierella, genre de Madagascar et des îles voisines, est fusiforme, allongée, très rétrécie à l’extrémité supérieure qui demeure un peu excavée; chez les Chrysops, genre répandu dans le monde entier, la pièce apicale est plus allongée encore et elle demeure à peine excavée à son extrémité ; chez les Silvius, la partie apicale est plus trapue, plus ovoïde, mais n’est plus excavée. Dans le genre Pangonia sensu stricto, dont le corps est plus dilaté que celui des Taons, la trompe dirigée parfois en avant et dépassant dans certaines espèces la longueur du corps, la lamelle interne est 1+ DIPTERA bifide dans sa partie apicale et présente assez l’aspect d’une pince de homard ou celui des chelicères des Solifuges. Le genre Ptltcorrhynchus, presque toujours australien, sauf deux formes de Chili, présente aussi par sa lamelle interne une relation avec le genre Patigonia. Le genre Ptltcorrhynchus Macquart se différencie à priori de tous les autres Tabanides connus par sa nervure anale fortement sinuée, tandis qu’elle est rectiligne dans toutes les autres espèces. Toute l’armature génitale de ce genre est remarquablement forte et trapue et peut fournir de bons caractères de différenciation générique. Nous prenons comme type de ce genre P. Darwini Ricardo, du Chili. Les lamelles externes ont la forme d’un trapèze dont tous les côtés présenteraient d'élégantes ondulations. Les lamelles internes ont une partie basilaire plus robuste, munie sur le côté médian de deux apophyses épineuses dont l’inférieure sert de point d’attache à la paroi externe de la face dorsale du capuchon du pénis; la partie apicale présente une large dent ondulée qui correspond à l’angle externe de la même pièce, dans le genre Tabanus. L’angle interne est représenté par une courte et forte saillie tronquée à son extrémité; il existe en outre une saillie latérale également tronquée, presque aussi développée que la précédente et prenant naissance sur la face interne de la pièce. Le capuchon du pénis se distingue à première vue de toutes les pièces correspondantes chez les Tabaninae et les Pangoninae par deux longues et fortes épines divergentes qui surmontent son apex Il constitue essentiellement un manchon composé de deux pièces : une ventrale et une dorsale; celle-ci est la plus développée, elle est constituée par une lame repliée sur elle-même dont le pli est tourné vers l'extrémité apicale libre de l’organe, les bords libres sont dirigés sur l’intérieur de l’abdomen. Cette pièce dorsale supporte à son extrémité apicale les deux longues épines divergentes que nous n’avons jamais rencontrées que chez ce genre Ptltcorrhynchus. Entre ces deux épines, le milieu de la pièce est excavé d’un demi-cercle raccordé à la base des épines par un petit angle saillant, la lame externe de cette pièce dorsale se rattache, comme nous l’avons dit plus haut, à l’apophyse inférieure de la pièce basilaire des lamelles internes, dont le bord latéral, enroulé sur lui-même, est soudé au bord latéral de la pièce ventrale. Cette dernière est réduite à une lame membraneuse en forme de fer à cheval; à cause de sa faible chitinisation, elle est soluble dans la lessive de potasse. La préparation anatomique de ces diverses parties de l’appareil génital doit, comme nous l’avons précédemment indiqué, s’opérer dans de l’eau pour éviter de voir disparaître tous les tissus de jonction. Le pénis et ses guides se trouvent enchâssés entre les deux lames du capuchon; les guides sont de simples tiges chitineuses dont la base s’articule vers le renflement basilaire du pénis. Celui-ci est extrêmement simple, il a la forme d'un fuseau assez court qui surmonte le canal déférent; au point de jonction, il présente une couronne sur la saillie de laquelle les guides prennent point d’appui. 3» Le capuchon qui entoure le pénis se présente sous l’aspect d’un fourreau triangulaire et se compose de deux membranes tendues sur quatre tiges chitineuses, dont les deux dorsales sont les plus robustes; la membrane dorsale est chitinisée ainsi que les bords latéraux de la membrane ventrale. 4° Le pénis est en principe constitué par une pièce impaire médiane, accompagnée d’une paire de longues tiges chitineuses recourbées qui en constituent les guides et servent d’appareil propulseur; vers sa base, le pénis est retenu par des muscles rétracteurs insérés sur une seconde paire de tiges chiti- neuses droites. Le pénis peut être considéré comme formé d’une partie basilaire qui renferme un canal séminal renflé en ampoule à son extrémité et d’une partie apicale qui s’emboîte sur la pièce basilaire par un anneau épaissi et incomplet. Cette partie apicale se compose essentiellement de deux lames chitineuses, en forme de gouttière qui, par l’accollement de leurs bords dans le plan vertical, forment un conduit qui continue le canal séminal terminé au niveau du renflement. FAM. TABANIDÆ 1 5 Sur l’anneau épaissi et incomplet qui assure le raccord des deux parties du pénis et qui n’existe que ventralement et latéralement, viennent s’articuler par deux condyles plus ou moins compliqués, deux longues tiges minces et recourbées qui constituent ce que nous avons appelé plus haut les guides du pénis. Ces tiges s’appuient par leurs condyles à la fois ventralement et latéralement sur le renflement du pénis, se recourbent un peu en arrière d’abord, puis vers le haut et reviennent vers l’apex du pénis en se maintenant dans un plan plus dorsal que lui. Leur extrémité coïncide presque avec l’apex du capuchon. Sur la face dorsale et vers la base du pénis, il existe deux autres tiges droites, plus courtes et plus robustes que les deux précédentes, elles sont reliées au pénis lui-même d’un côté et de l’autre côté aux baguettes dorsales du capuchon par de solides ligaments et des muscles. L’ensemble de ces deux tiges et de leurs attaches constitue l’appareil rétracteur qui maintient le pénis et ses guides exactement à l’intérieur du capuchon. Lorsque les muscles de ces tiges se relâchent, ils permettent à l’extrémité des guides de dépasser légèrement le capuchon; à ce moment les muscles relèvent les guides du pénis; pour que ce mouvement atteigne toute son ampleur, il faut que les guides sortent de plus en plus du capuchon, dans leur déplace- ment en avant, ils entraînent ainsi au dehors le pénis auquel ils sont attachés et qui dépasse alors le capuchon. Le pénis et ses deux appareils antagonistes de propulsion et de rétraction présentent quelques variations que l’on peut retenir. Chez les mâles du genre Tabanus, la partie apicale du pénis est droite, le renflement ventral, vu de profil, se relève en forme de vasque, la paroi dorsale de la partie basilaire est épaissie. Les condyles sont simples, peu renflés et les guides se recourbent autour du renflement sans beaucoup le dépasser en arrière. Le pénis des Chrysozona est plus grêle et les guides se recourbent davantage vers la base. Chez Pangonia maculata et Pangonia micans, le pénis est massif et très élargi dans sa partie apicale, la vasque formée par le renflement ventral est plus profonde, les condyles plus développés forment une expansion en forme de losange à bords creusés à la base des tiges recourbées. Le pénis de Chrysof>s caecutiens Linné est court, le renflement se présente comme un bourrelet régulier, les condyles ne forment pas d’expansion à la base des tiges recourbées, les tiges droites de l'appareil rétracteur se montrent particulièrement fortes. Chez Silvius vituli , le pénis est massif et ovoïde, sans renflement très développé, les condyles sont peu marqués, les tiges de l’appareil rétracteur sont très élargies et paraissent être moins fortement chitinisées. Nous avons relaté plus haut la conformation particulière du pénis de Pelecorrhynchus. Nous ne nous étendrons pas sur la forme et l’aspect des spermatozoïdes, qui ne peuvent être pratiquement utilisés pour la classification. APPAREIL GÉNITAL DES FEMELLES Il se compose de deux ovaires qui viennent aboutir par un oviducte commun dans une poche copulatrice où débouchent également deux glandes accessoires et trois spermathèques. — PI. |, Fig. 14, 15. L’orifice génital est situé ventralement et un peu en avant, par rapport à l’anus; chez les femelles de Tabani des, son armature externe est toujours très simple et comprend trois lamelles : une paire dorsale et une lamelle unique ventrale. La paire dorsale se compose de deux lamelles entièrement distinctes; la partie basilaire de chacune d’elles est quadrangulaire et supporte une pièce apicale en forme de triangle arrondi, dont la i6 DIP TER A pointe est libre, mais dont la base est légèrement rétrécie; une membrane commune réunit du côté interne les bases de ces deux lamelles. L’unique lamelle ventrale est généralement terminée par un trapèze aux angles arrondis, sa petite base libre est plus ou moins excavée en son milieu; ce trapèze se réunit par un isthme étroit à une pièce basilaire triangulaire. Viennent ensuite deux pièces chitineuses en forme d’écailles, réunies entre elles latéralement par des membranes et qui constituent ainsi la poche copulatrice. Chaque écaille est formée par une pellicule chitineuse plissée longitudinalement que revêt intérieurement un épithélium composé de hautes cellules; l'épithélium de l'écaille ventrale supporte en outre un revêtement de cellules adipeuses. Des muscles viennent s’insérer sur les apophyses latérales de l’écaille dorsale. L’extrémité interne de cette écaille paraît assez constante de contour dans le genre Tabanus , elle est quadrangulaire à angles arrondis et assez fortement excavée en son milieu. Dans le genre Lepidoselaga, les angles se prolongent en deux longues dents triangulaires et effilées. C’est sur l’écaille dorsale que viennent déboucher successivement les deux glandes accessoires et les trois spermathèques. Les deux glandes accessoires débouchent symétriquement dans l’écaille dorsale, l’épithélium de la portion terminale de leur canal excréteur, se continuant avec celui de cette écaille. Elles sont constituées chacune par un long et large tube, très fortement plissé dans le sens longitudinal et aboutissant dansl’écaille dorsale par un canal excréteur rétréci, tapissé de deux assises de cellules aplaties. L’épithélium glandulaire est très élevé, son produit de sécrétion se déverse, au passage, sur les œufs pendant l'acte de la ponte et les rend susceptibles de rester fixés sur les objets que la mère choisit pour les supporter. Les spermathèques offrent plus de variété dans leur forme et dans leur mode d’insertion sur l’écaille dorsale. Elles sont essentiellement constituées par trois longs tubes qui sont repliés en leur milieu de telle sorte que leur moitié apicale et leur moitié basilaire cheminent parallèlement entre elles sous forme de six tubes étroits. On peut y distinguer d’une façon générale une ampoule terminale un peu dilatée et fréquemment plus colorée que le reste de l’organe, une longue partie tubulaire et enfin une partie basilaire qui se raccorde à l’écaille dorsale de la poche copulatrice par l’intermédiaire d’un conduit commun constitué par une invagination de l’épithélium de l’écaille. Les parois sont partout constituées par une couche externe de cellules doublées intérieurement d’un revêtement chitineux de structure plus ou moins compliquée. La partie basilaire se compose chez Tabanus bovinus Linné et Tabanus obscur efumatus Surcouf, que nous avons particulièrement examinés, d’un tube chitineux fortement coloré en brun, entouré d’une sorte de spirale à tours serrés, qui va en se rétrécissant et s’arrête sous une espèce de coupe de chitine, à concavité tournée vers l’intérieur du corps de l’Insecte. Un manchon cellulaire épais enveloppe le tout et s’étend transversalement jusqu’au bord de la coupe qui marque la fin de la partie basilaire ; au-dessus se prolonge le tube chitineux avec le même diamètre qu’auparavant, mais il est plus faiblement coloré et dépourvu d’enveloppe en spirale ; le manchon cellulaire qui l’entoure diminue alors rapidement d’épaisseur. Ce manchon cellulaire dispaiaît complètement si la lessive de potasse a été employée au cours de la préparation de l’appareil génital; il ne reste alors de la spermathèque que la paroi intérieure de chitine qui résiste à l’action du réactif.j Le tube chitineux axial augmente insensiblement de diamètre, après un trajet assez long et près de l’ampoule terminale il est devenu quatre fois plus gros. Chez Tabanus annamiticus Surcouf, la partie basilaire est plus courte et paraît d’autant plus robuste; on y retrouve le même tube de chitine coloré formant l’axe, la spirale à tours fins et serrés, un peu plus large à la base qu’à l’extrémité, puis le manchon cellulaire externe. La coupe chitineuse qui forme la fin de la partie basilaire n’est dessinée que FAM. TABANIDÆ »7 par l’anneau de chitine noirâtre qui marque son bord ; la coupe elle-même est masquée par les deux manchons cellulaires inférieur et supérieur. La partie basilaire de la spermathèque est très longue chez Subpangonia Gravoti Surcouf; elle se revêt d’une spirale chitineuse à tours très fins et hérissés qui la font ressembler au stipe d’un palmier; la fin de cette spirale chitineuse marque seule la terminaison de la partie basilaire. Chez Lepidoselaga lepidota Meigen, la disposition est la même, mais le manchon cellulaire est beau- coup moins épais et la coupe qui le sépare au niveau de la fin de la partie basilaire est beaucoup moins développée. Au-dessus de l’aboutissement des spermathèques dans l’écaille dorsale, la bourse copulatrice se continue par l’oviducte commun aux deux ovaires; la paroi de cet oviducte est constituée par un épithé- lium reposant sur une basale anhiste et entourée de muscles sur tout son pourtour. Les ovaires des femelles des Tabanides se présentent sous la forme de deux masses piriformes, composée chacune d’une soixantaine de tabes ovariens, tous surmontés d’un filament terminal et qui débouchent séparément dans le conduit commun de chaque ovaire; la fusion de ces deux conduits constitue l’oviducte impair et médian. Les tubes ovariens des Tabanides appartiennent au type polytrophique, dans lequel les cellules vitellogènes accompagnent leurs ovules respectifs, qui se trouvent ainsi séparés les uns des autres en autant de follicules, généralement au nombre de quatre à cinq par tube ovarien (T. bromius L.). La paroi du follicule est constituée par un épithélium cubique à une seule couche cellulaire entouré par la basale anhiste qui forme le tube ovarien. Chaque follicule comprend un œuf. d’autant plus développé qu'il est plus bas dans le tube ovarien, et une cellule vitellogène qui s’atrophie au cours du développe- ment, pour disparaître au moment de la maturité de l’œuf; le filament terminal qui surmonte chaque tube ovarien se compose de cellules indifférenciées dans lesquelles les futurs follicules ne peuvent encore être distingués. ACCOUPLEMENT, PONTE ET VIE LARVAIRE DES TABANIDES Les Taons s'accouplent dans des conditions généralement inconnues; cependant les docteurs Régimbart et Moisson, d’Evreux, en faisant à la finde juillet igo5 l’ascension de l’Esel, le plus haut point du Pilate, virent un grand nombre d’accouplements de Taons se produire dans la demi- obscurité qui précède le lever du Soleil ; plusieurs milliers de Taons s’accouplèrent ainsi à 2.000 mètres d’altitude, à cette heure si matinale et par une température de 5 à 6° C (1). Nous avons vu deux accouplements de Chrysops coecutiens en juillet 1914 à Saint-Gobert (Aisne) ; ils eurent lieu vers le lever du Soleil, sur les feuilles des roseaux qui entouraient une dérivation du Vulpion, petit affluent de l’Aisne. Les œufs de la plupart des Taons sont déposés en petites masses sur les plantes et plus fréquemment sur les plantes aquatiques ou près des eaux. Certaines espèces pondent dans la terre humide, le terreau, le bois décomposé et même dans le sable marin. J. Mann, le premier, relata une ponte de Taon, en Carniole; Brauer mentionna la capture de nombreuses pontes sur les herbes aquatiques. En igo5, Lécaillon publia une note sur la ponte et la vie larvaire de Tabanus quatuor notatus. Il constata que les femelles de cette espèce pondaient sur les herhes d’un coteau boisé, non humide, de 35 à 46 centimètres du sol. Il importe de faire remarquer, dit-il, que la femelle en état de ponte devient indifférente à ce qui l’entoure, se laisse capturer sans y prendre attention et que ces pontes peuvent avoir lieu dans un endroit relativement sec. i ) Cette observation avait été faite antérieurement, et dans les mêmes conditions, pour Tabanus sudeticus, vide Fr. Brauer : Denkschr. der Mathem. Naturw. p. 1 85 ( 1 880 . DI P TER A iS Les œufs des T aons sont pondus en une masse presque conique, formée de couches horizontales successives. Nous avons observé une ponte de Tabanus autumnalis à Lamballe (Côtes du Nord) en août 1907, les œufs constituaient une masse dense, adhérente à un jonc. En igo3, Hine établit une description précise du développement de Tabanus vivax. En igo5, E. Roubaud nous avait donné une jeune larve du Taon recueilli par lui-même dans la vase de l’étang de l’Ourcine, à Meudon. Cette larve fut élevée par nous durant huit mois consécutifs dans de l’eau et se nourrissait des matières organiques apportées par une touffe de mousse qui garnissait le long du cristallisoir dans lequel elle vivait. Le i3 mai 1907, la larve refoula la mousse de façon à se faire un abri, perdit sa mobilité, devint plus translucide que de coutume et se transforma le 16 mai en une nymphe qui périt malheureusement par suite d’un accident. L'habitat des larves de Taons est variable. Hart démontre qu’elles peuvent se développer soit le plus souvent dans les milieux fluides tels que la boue, le sable humide ou les débris végétaux flottant sur l’eau et il reconnut queceslarves étaient carnassières et se nourrissaient principalement de mollusques et d’insectes à téguments mous. Lécaillon qui avait observé la ponte de Tabanus quatuornotatus sur des tiges d’herbes desséchées, éleva ses larves dans la terre humide. Il remarqua qu’elles s’accommodaient d’un degré d’humidité très variable et pouvaient vivre, au moins un certain temps, aussi bien dans la terre sèche que dans l’eau; d’autre part, J. Mann découvrit en Carniole les œufs du même Taon dans des prairies humides. Kollar observa les premiers états de Tabanus autumnalis Linné et montra que la larve vit dans l’eau. Le 4 mars 1 g 1 3 , Picard trouva une larve de Taon dans un tronc de peuplier au bord de la Mosson, près de Montpellier. Cette larve fut placée dans un bocal garni de débris de bois macéré provenant du tronc du peuplier dans lequel elle avait été recueillie, et y fut abandonnée sans autre nourriture. La nymphose ne fut pas observée et le 10 juin un Tabanus cordiger Meigen fit éclosion. Picard remarqua que la larve, au moment de sa capture, vivait dans la souche encore sur pied du peuplier, dont le tronc avait été abattu, le bois de cette souche n’était pas encore pourri, mais avait perdu sa consistance et était fort humide. Au Soudan anglais, l’étude du développement de Tabanus par Walker, a été suivie complètement à Khartoum. En 1914, nous avons recueilli, à Chantilly, 76 larves de Tabanus bisignatus Jaennicke dans une mare; elles vivaient entre les feuilles de chêne qui tapissaient le fond de la mare et n’étaient recouvertes que de quelques centimètres d’eau. Placées le soir même dans mon laboratoire, dans de grands cristallisoirs à demi remplis d’eau, elles se sont partiellement échappées durant la nuit; il n’en restait que 48 le lendemain matin. Elles sont très difficiles à conserver, elles peuvent monter verticalement sur les parois sèches des cristallisoirs mesurant plus de 10 centimètres de hauteur. 11 est indispensable de recouvrir les bocaux d’une fine toile métallique qui empêche leur évasion. Les larves de Tabanus bisignatus Jaennicke sont extrêmement carnassières; elles mangent, en captivité, plusieurs larves de Chironomides par jour et semblent les préférer aux Copépodes. qui leur échappent plus aisément. On ne peut les conserver avec leurs congénères; il nous est arrivé en voyage de manquer des récipients et de réunir plusieurs larves dans de la mousse humide; le lendemain on pouvait constater qu’une partie d’entre elles avaient été mangées. Les larves de Taon sont si avides de sang que dans une excursion toute récente en Forêt de Marly (18 juin 1920), nous avons vu une larve récoltée dans une mare couverte de Lemna minor , mordre immédiatement la main de P. Lesne, Assistant au laboratoire d’Entomologie du Muséum de Paris, qui l’examinait. FAM. TABANIDÆ 19 La larve se déplace rapidement sur la surface de l’eau en ramenant successivement de chaque côté, à angle droit, la partie postérieure du corps, puis elle se détend brusquement et la progression s'effectue dans une direction qui reste rectiligne. La larve paraît plonger avec une certaine difficulté, elle n’y arrive qu’en laissant échapper une grosse bulle d’air par l’extrémité anale de ses tubes trachéens. Des larves d’espèces voisines vivent dans les mares à sphaignes; pour les récolter on recueille des sphaignes qu’on lave brin à brin dans un cristallisoir sous un faible courant d’eau. DESCRIPTION DE LA LARVE Le corps de la larve se compose de douze segments, il est allongé, blanchâtre et présente une striation longitudinale de son tégument rétractile; cette striation est visible au plus faible grossissement. Les deux premiers segments et les deux derniers sont inégalement rétractiles. La tête est pointue, rétractile, fusiforme et fortement armée; l’armature buccale comprend un fort labre médian vertical, deux mandibules en forme de croc et deux maxilles; ces dernières portent un palpe court de deux articles. Les mandibules et les maxilles se meuvent dans un plan vertical; on aperçoit par transparence un pharynx fortement chitiné. Antennes de deux articles; une petite tache ocellaire de chaque côté de la tête. Les segments du corps depuis le troisième jusqu’au onzième inclus, sont munis de huit tuber- cules situés deux par deux sur le milieu du dos, sur les flancs et le milieu du ventre. Ces tubercules turgescents servent de moyen de progression à la larve, ils sont disposés au milieu des segments. ORGANE DE GRÄBER Les larves des Tabanides présentent à l’extrémité postérieure du corps, sur la face dorsale, un organe signalé pour la première fois par Gräber et qu’il décrit ainsi dans « Archiv für mikroskopische Anatomie » Vol. 16 (187g) : « Pour examiner l’organe à sec, il faut placer la larve sur la face ventrale et » la fixer de façon convenable. L’organe se trouve dans la ligne médiane de la face dorsale et plus » spécialement au delà de l’extrémité du vaisseau dorsal, immédiatement après la limite entre le gme et » le iome segment. » Partant de dessus, on voit d’abord la cuticule du corps qui, grâce à des travées longitudinales, » jouit d’une spéciale élasticité. Un peu au-dessous, on distingue l’épithélium composé de cellules plates, » polyédriques, et contre celui-ci, un réseau de taches claires et de tubes trachéens ramifiés : c’est le » corps adipeux. Enfin au-dessous est l’organe, complètement séparé du tégument. C’est une longue » vésicule piriforme de 3/10 de millimètre, dont la tête libre est tournée en avant, la pointe se prolon- » géant en un tube aminci. Cette vésicule est déjà visible à un faible grossissement; il est difficile de ne » pas la voir, à cause des corpuscules noirs qu’elle renferme. » Nous distinguons dans l’organe la vésicule et son tube, puis les nerfs et les muscles qui »1 s’attachent à sa partie antérieure. L’ensemble donne l’impression d’une invagination borgne de » l’ectoderme. Malheureusement, nous n’avons pu trouver le point d’origine de cette invagination. En » tout cas, elle doit se rapporter au dernier segment abdominal et n’est, en aucune façon, en relation » avec l’appareil sexuel, ni avec le canal intestinal, qui débouche à l’avant-dernier anneau. Il reste avant » tout douteux de savoir si la vésicule, comme nous le soupçonnons, dépend ou non du tégument. » Gräber n’avait pas identifié la larve de Diptère qu’il avait examinée; Henneguy (1904) et Lécaillon (igo5-o6) retrouvèrent cet organe sur des larves de Tabanus quatuornotatus . Pour H enneguy, cet organe rentrerait peut-être dans la catégorie des organes chordotonaux ; son avis en cela, se rapproche de celui de Gräber pour qui l’organe serait probablement auditif, les corps chromatiques étant corn- 20 DIPTERA parables à des otolithes. Lécaillon, au contraire, sans vouloir se prononcer avec certitude, pense qu’il s'agit plutôt d’un organe glandulaire, se basant pour cela sur l’expulsion des corpuscules noirs qu’il signale en 1906. Les nombreuses dissections et les coupes que nous avons faites de cet organe nous conduisent à faire les observations suivantes : L’organe est bien dorsal et non ventral, comme le figure Berlese. Il se trouve placé dans l’avant-dernier segment apical de la larve, entre le tégument et les deux gros troncs trachéens qui aboutissent aux fentes stigmatiques postérieures. Il s’agit bien de la face dorsale de la larve car le système nerveux, qui est ventral, comme chez tous les Arthropodes, est placé sur l’autre face que l’organe de Gräber. En outre, la position naturelle, spontanée, de la larve, celle à laquelle elle revient immédiatement dès qu’on la laisse libre de ses mouvements, présente l’organe à la face supérieure du corps. L’organe s’ouvre à l’extérieur par un orifice qui n’est pas toujours facile à discerner. Certaines larves sont plus favorables que d’autres à cette observation. Il faut pour cela placer la larve dans sa position naturelle, entre deux lames porte-objets et la mettre en extension forcée au moyen d’un petit appareil spécial. L’extension doit être telle que tous les segments soient allongés au maximum et qu’il n’existe plus aucun repli des téguments externes. On aperçoit alors nettement, à la partie antérieure du dernier segment, un peu au-dessous de la couronne de petites épines qui marquent la fin de l’avant- dernier. un orifice en forme de boutonnière transversale, auquel vient aboutir l’extrémité élargie du tube qui prolonge l’organe de Gräber. Dès qu’on rend à la larve un peu de liberté, on voit le pli se reformer entre l’avant-dernier segment et le dernier, la boutonnière disparaît dans ce repli, et n’est plus indiquée que par la fixation, en un point de la paroi, du pied élargi du tube. L’orifice est une simple boutonnière transversale, entourée d’un bourrelet du tégument, à peine indiqué, sans coloration spéciale de ce bourrelet, et sans épines particulières. Ces caractères en rendent l’observation particulièrement difficile. L’organe est maintenu dans la cavité générale du corps, d’abord par son tube, puis par des muscles qui s’insèrent sur les parois latérales et dorsale du corps de l’organe. A côté de ces trois paires démuselés, Gräber signale deux paires de nerfs, munis à leur point d’arrivée sur l'organe de petits amas de cellules. Nous ne déciderons pas s’il s’agit de cellules nerveuses ou de cellules névrogliques, bien que leurs noyaux soient semblables à ceux des cellules névrogliques des éminences de Doyère , dont il est facile de voir de beaux spécimens sur les muscles voisins. Le corps même de l’organe est composé de loges, au nombre d’une, simplement, ou de deux, contenant des corpuscules noirs qui sont immédiatement bien visibles; au-dessous de ces loges se trouve une bourse allongée, et enfin le tube, qui se prolonge jusqu’au dernier segment apical et s’ouvre à l’extérieur. Quelquefois, entre la loge la plus inférieure et la bourse, on distingue une loge vidée de ses corpuscules noirs, sous la forme d’un court étranglement annulaire de l’organe. Les loges, la bourse et le tube peuvent contenir des corpuscules noirs, en nombre variable. Des larves montrent ainsi, à un moment donné, deux loges successives, contenant chacune deux peiles noires, nettement pédiculées et attachées à la paroi de l’organe du côté ventral; la bourse au-dessous contient ou non des perles semblables, ainsi que le tube. En mettant ces larves en observation pendant des semaines, on voit se détacher de la paroi de leur loge les perles les plus inférieures qui deviennent libres et tombent dans la bourse, en même temps que la loge qui les contenait revient sur elle-même et prend l’apparence d’un court anneau qui surmonte immédiatement la bourse et précède l’ancienne loge supérieure, la seule qui reste maintenant. Cette loge contient toujours ses deux perles, maison voit alors grossir la masse des cellules qui surmonte toujours la loge supérieure et constitue le fond de l’organe. Cette masse de cellules ayant pris un développement tel que son volume est devenu supérieur à celui de la loge, on y voit se différencier in vivo deux sphérules claires, plus transparentes que toutes les cellules voisines et rendues bien visibles par leur réfringence différente ; les jours suivants, FAM. TABANIDÆ 21 ces sphérules grandissent et se précisent, tout en restant parfaitement incolores. Puis, du jour au lendemain, ces sphérules transparentes prennent la coloration caractéristique des granules. Chez deux larves, cette coloration s’est effectuée en une nuit, en même temps que les larves muaient. Dans la bourse et le tube, les corpuscules noirs, bien que leur pédicule leur soit resté attaché, sont absolument libres et non fixés; au cours des manipulations d’un examen fait sur une larve vivante, on voit se déplacer amplement les corpuscules noirs dans la bourse. Des examens successifs et des dessins faits à la chambre claire permettent de s’assurer de la descente effective des corpuscules noirs dans le tube. Cette descente se fait irrégulièrement et par à-coups. Tel organe ne paraîtra pas évoluer pendant quinze jours, puis, du jour au lendemain, toutes les perles de la bourse descendent dans le tube; une nouvelle phase de repos s’observera ensuite. L’élimination des corpuscules est pour nous certaine. Chez plusieurs larves, nous avons observé, pendant quelques jours, des corpuscules noirs arrivés tout à fait à l’extrémité libre du tube, dans la partie qui s’insère sur la boutonnière, à l'endroit où les cellules de la paroi augmentent de nombre et de volume, sous leur enveloppe chitineuse et dessinent un cône, dont la base surmonte l’orifice extérieur. A l’examen suivant, les corpuscules noirs avaient été rejetés à l’extérieur. L’expulsion doit être provo- quée par les mouvements de petits muscles courts qui accompagnent le pied du tube. Nous avons pratiqué des coupes de quelques larves; les parois de l’organe sont constituées par trois couches, une couche chitineuse épaisse extérieure, une couche de cellules et une très mince mem- brane chitineuse finement plissée. Dans la paroi de la bourse, on voit très souvent se dessiner un réseau délicat de trachées extrêmement fines, qui doivent arriver à l’organe en même temps que les muscles qui le suspendent et lui impriment un perpétuel mouvement de va-et-vient. Dans la bourse et les loges, les cellules sont des éléments épithéliaux cubiques, disposés sur un seul rang. Cette assise cellulaire et la membrane mince interne seule constituent les cloisons incomplètes qui séparent transversalement les loges de la bourse, et les loges entre elles; le fond de l’organe est constitué par des cellules plus grosses, où certaines fixations permettent de voir un chondriome en bâtonnets. Chez les larves fixées à un moment favorable de leur évolution, on voit alors s’insérer sur deux cellules plus grandes et plus claires, un tube microscopique dont la lumière est nettement visible. Ce tube refoule devant lui la mince pellicule chitineuse plissée qui double intérieurement l’organe, puis à l’extrémité libre du tube se développe une vésicule claire, de contours arrondis, parfaitement purs, qui rappelle les bulles de savon que les enfants font avec une paille ; chaque vésicule est entourée d’un sac également clair et transparent, beaucoup plus grand qu’elle et de contour irrégulièrement arrondi. Ce sont ces vésicules intérieures, qui du jour au lendemain, prennent la coloration noire et deviennent les corpuscules décrits par Gräber. Les coupes permettent d’affirmer que les corpuscules noirs ne sont pas seulement colorés en surface, mais dans toute leur masse. Quelles sont la nature et la fonction de l’organe de Gräber? Tout ce que nous pouvons affirmer actuellement, c’est qu’il y a formation et expulsion de corpuscules noirs. NYMPHE Un des spécimens que nous avons pu élever complètement, mesurait 17 m/m de longueur sur 4 m/m de largeur ; cette nymphe présentait l’aspect général suivant : la partie antéro-inférieure laissait voir son segment externe chitineux, les antennes, les palpes, les yeux et les pattes de la première paire; les ailes sont contenues dans un fourreau qui atteint le sommet de l’anneau scutellaire; celui-ci est inerme. La région postérieure de la nymphe comprend sept segments, tous armés à leur sommet d’une couronne de poils raides, mélangés à des tubercules acérés et élargis à leur base. ~> "> DIPTERA Le dernier segment est pourvu de deux tubercules composés chacun de trois pointes irrégulières, plus ou moins contournées. L’anneau anté-abdominal et les six premiers segments abdominaux portent sur chaque côté un stigmate légèrement en relief. Une autre nymphe a été recueillie dans les remblais d’une tranchée de chemin de fer à Longny (Oise), par E. Cordier, de qui nous la tenons. L’adulte a péri au moment de sa transformation dernière, c’est un exemplaire mâle de Tabanus bromius Linné, il est à demi sorti de l’enveloppe nymphale dont il n'a pu se dégager malgré de nombreux efforts, comme le prouve l’allongement inusité de l’enveloppe nymphale. Le mode de libération de l’adulte est rendu évident par l’examen de cette pièce, la tête fait effort et défonce le sommet de la coque qui, sous la pression de l’Insecte, s’entr’ouvre et se déchire jusqu’au premier segment abdominal, qui reste entier et intact ainsi que les segments suivants. Les éclosions doivent se faire à des heures différentes suivant les saisons et les espèces, nous avons vu Tabanus nigrifacies Gobert, éclore le 23 juillet 1908, du sable marin, à 7 1/2 heures du matin; des éclosions de Tabanus bromius Linné, Chrysozona pluvialis Meigen et Chrysops coecutiens Linné, avoir lieu dans notre matériel d’élevage, le soir et le matin au lever du soleil. NUTRITION, FACIES ET ENNEMIS Les mâles de T abanides ne piquent pas et ne se nourrissent pas de sang, ils sucent les nectaires des fleurs, les fruits tombés et la sève qui s’écoule des blessures des arbres; certains végétaux à fleurs odorantes attirent tout particulièrement les mâles et les femelles de certaines espèces; c’est ainsi que le Docteur Achalme a recueilli en juillet 1907, à Carnac (Morbihan), trois spécimens de Tabanus nigrifacies Gobert, sur les branches d’un genêt d’Espagne ( Spartium junceum). De même à Rouiba (département d'Alger), au mois d’avril 1914. nous avons pris, au filet, de nombreux exemplaires de Tabanus barbarus Coquebert, Tabanus villosus Macquart et de Pangonia maculata F. sur les fleurs de Ferula sulcata et d’Hippo- marathum pterochaenum Boissier. Les femelles de tous les T ab an id es assaillent cruellement les Equidés, les Bovidés et les Camelins, elles s’attaquent surtout aux parties du corps où elles ne peuvent être atteintes par la tête, les jambes ou la queue de l’animal qu’elles piquent. Lorsque les bestiaux rentrent à l’étable, les Tabanides qui ne piquent pas dans l’obscurité des bâtiments, attendent au dehors, au pied des murs, ou sous les chaperons des toits, que les animaux de ferme sortent à nouveau. Certaines espèces de Tabanides attaquent l’homme; mais lorsqu’on les saisit entre les doigts, elles ne font aucun effort pour piquer ; l’emploi de leurs pièces vulnérantes ne constitue pas chez ces Insectes un moyen de défense, mais sert uniquement à assurer leur nourriture et par ce but, la continuité de l’espèce. Quelques genres peu nombreux, au moins pour nos connaissances actuelles, ont le facies d’insectes parasites; nous n’en connaissons qu’un petit nombre de spécimens; ils sont toujours de colora- tion effacée, leurs ongles deviennent plus grands et dans leur plus extrême adaptation, les mâles acquièrent des yeux réduits, semblables à ceux de leurs femelles et la nervation diminuée de leurs ailes prouve que la puissance du vol ne leur est plus nécessaire ni pour se nourrir ni pour joindre leurs femelles. Les Tabanides ont pour principaux ennemis les Oiseaux et certains Insectes; en Europe et en Afrique du Nord, les Frelons et les Guêpes; dans le Sud algérien, le Bembex olivaceus détruit de nombreux Tabanus nemoralis Meigen, et les autres espèces moyennes ou petites. En Amérique. Bembex Beffragei Cresson, Crabro 10- maculatus Say, Monedula Carolina Diury, donnent des Diptères à leurs larves et dans leurs nids on rencontre des débris de Tabanides. En Louisiane, des Asilides (Deromyia et Erax), capturent des Taons. FAM. T AB AN I DÆ 23 Les œufs des Taons sont parfois parasités en Amérique par un petit Hyménoptère Chalcidide : Phanarus tabanivorus Ashmead; Telenomus benefactor Crawford, parasite de même les œufs des Tabanides, au Soudan. Un autre Chalcidide détruit à Madras de nombreuses pontes de Tabanus albimedius et Tabanus striatus. CLASSIFICATION Le caractère essentiel qui permet de reconnaître les Brachycères des Nématocères est donné par la structure externe de l’appareil antennaire. Les antennes des Nématocères ou N ém ocères se composent d’articles souvent très nombreux, en tout cas en nombre supérieur à trois; ces articles présentent fréquemment l’aspect de grains enfilés bout à bout (antennes moniliformes) chacun de ces grains peut porter un verticille de poils. Les Brachycères ont des antennes fréquemment courtes et épaisses, formées de trois segments articulés mais peu mobiles, le dernier article est parfois subdivisé en segmentations, mais ces subdivisions sont complètement ankylosées. Les Brachycères dérivent des Nématocères évolués, dont les articles antennaires, à partir du second, sont fusionnés entre eux. Nous retrouvons cependant cette complexité du troisième article antennaire dans un certain nombre de Notacantha. Les palpes, composés de quatre à cinq articles en général chez les Nématocères (sauf ceux du genre Aedes ) sont réduits à trois articles au maximum chez les Brachycères et celui de la base est souvent peu perceptible. D’après leur mode d’éclosion, les Brachycères se divisent en deux grandes sections : Les Brachycères orthorhaphes, dont l’adulte sort de l’enveloppe nymphale par une fente enT. Les Brachycères c y c lor h a phes, dont l’adulte sort d’un puparium, c’est-à-dire d’une enveloppe où n’est figurée aucune partie de l’imago — l’éclosion a lieu par la déhiscence en cercle d’une calotte supérieure — parfois la moitié seule de la calotte est rejetée. La présence ou l’absence de grosses soies tactiles nommées macrochaetes sert, avec les parties constitutives des derniers articles des tarses, à diviser le groupes des Brachycères orthorhaphes. L’extrémité des tarses de ces Diptères porte deux ongles aigus et recourbés qui reposent sur des pelotes nommées pulvilli ; entre ces deux pelotes, il en existe parfois une 3me médiane qui se modifie fréquemment en une soie empodiale. TABLEAU DICHOTOMIQUE DE SUBDIVISIONS PRINCIPALES DES ORTHORHAPHES EREMOCHAETES. ORTHORHAPHES non EREMOCHAETES. TABLEAU DICHOTOMIQUE DES DIPTÈRES ORTHORHAPHES EREMOCHAETES I Nervures des ailes ne s'étendant pas parallèlement au bord postérieur, mais disposées plus ou moins parallèlement à la nervure costale. A ces familles il faut ajouter celles dont la nervation est condensée ou incomplète Nervures des ailes courant parallèlement au bord postérieur et présentant une disposition réticulée NEMESTRINIDÆ. Pulvilli et empodium semblables et également développés. Espèces absolument dépourvues de macrochaetes Pulvilli bien développé à empodium réduit à une soie ou manquant. Espèces non complètement dépourvues de macrochaetes 24 DIPTERA 2 Cuillerons en général nuis ou petits ; dans ce cas, ils sont recouverts sur les deux faces d'une pubescence laineuse. Abdomen non globuleux ; fourche de la nervure cubitale ou troisième nervure longitudinale très courte et aboutissant loin de l'apex de l'aile Cuillerons grands et bien visibles, glabres ou frangés, mais non recouverts de poils laineux. Scutellam toujours inerme 3 5 Nervure costale incomplète . c'est-à-dire ne se prolongeant pas tout autour de l'aile ; la partie basale de la seconde nervure qui précède la naissance de la troisième, est aussi rapprochée de la base que la cellule discoïdale. Celle-ci est formée par les premières bifurcations de la qua- trième nervure longitudinale. Scutellum fréquemment armé d' épines. STRATIOMYIDÆ. Nervure costale prolongée un peu au delà de l’extrémité de la troisième nervure longitudinale. Partie basale de la deuxième nervure plus rapprochée de la base de l’aile que la cellule discoïdale. Scutellum 3 ( inerme XYLOMYINÆ (sous-famille des Stratiomyidae). Scutellum généralement muni de plusieurs épines. Petits Insectes ressemblant souvent à des Hyménoptères du groupe des Tenthredinae. Parfois des éperons aux tibias BERIINÆ. Nervure costale complète mais parfois très mince. N ervures antérieures jamais groupées vers la nervure costale. Branches de la troisième nervure longitudinale comprenant entre elles l’apex de l’aile. Tibias munis ou non d’éperons. Scutellum rarement armé d’épines 4. Diptères de grande taille. Tibias antérieurs munis d'un seul éperon peu distinct. Partie basale de la deuxième nervure commençant à une courte distance de la base de la cellule discoïdale. Pas de cuillerons . Diptères de taille moyenne. Tibias munis d'éperons aux pattes médianes et postérieures, parfois aux trois paires. Partie basale de la deuxième nervure commençant très loin avant la base de la cellule discoïdale. Quatre à cinq cellules marginales postérieures. Pas de cuillerons. Scutellum inerme Scutellum armé d’épines. Espèces de taille moyenne, peu nombreuses . AC A N T H O M ERI DÆ . LEPTIDÆ. COENOMYIA (sous-genre de Leptidae). Tête très petite, parfois presque invisible. Antennes de trois articles, le dernier jamais annelé. Thorax et abdomen renflés et arrondis, très bombés. Nervation généralement incomplète. Tibias le plus souvent I dépourvus d’éperons. Cuillerons considérables recouvrant complète- ment les balanciers CYRTIDÆ. 5 \ Tète élargie, semi-circulaire en avant. Antennes de trois articles, le i troisième subdivisé en anneaux de nombre constant suivant les genres. Thorax et abdomen élargis et vigoureux. Nervation normale, cinq cellules marginales postérieures. Tibias pourvus d'éperons sur la paire médiane, parfois en outre sur la paire postérieure. Cuillerons bien visibles, mais ne cachant bas les balanciers TABANI DÆ. FAM. TABANIDÆ 25 CLASSIFICATION DES TABANIDÆ EN DEUX SOUS-FAMILLES i° Tibias postérieurs dépourvus d'éperons. Pas d’ocelles , à moins qu’ils ne soient rudimentaires (Thaumastocera) ou réduits à un tubercule vestigial (Therioplectes) TABANINAE. 2° Tibias postérieurs toujours munis d’éperons. Trois ocelles bien développés ou pas d’ocelles PANGONINAE. £*tr PREMIÈRE SOUS = FAMILLE : TABANINAE TABLEAU DICHOTOMIQUE DES GENRES COMPRIS DANS LA SOUS-FAMILLE DES TABANINAE t Troisième article des antennes terminé par trois divisions 2. f Troisième article des antennes terminé par quatre divisions 5. Segmentations du troisième article antennaire allongées et si nettement séparées que l'antenne parait composée de six articles . . . Genus Hexatoma Meigen. 2 I Segmentations ne paraissant pas distinctes; les antennes semblent toujours composées de trois articles seulement 3. I Ailes au repos disposées en toit , tachetées d'anneaux et de rosettes ^ blancs, parfois des bandes noires. Espèces sombres, grises ou 3 rarement jaunâtres, jamais métalliques Genus Chkysozona Meigen. I Ailes au repos non disposées en toit, hyalines, sans dessins. Antennes à deux premiers articles fortement hérissés. Yeux velus _ 4. Face portant deux callosités chez la femelle. Antennes à troisième article double du premier, sans saillie au bord supérieur . . Genus Dasyrasis Macquart. \ Pas de callosités faciales chez le mâle ni la femelle. Bande frontale 4 / sans callosités. Tubercule ocellifèr.e distinct chez le mâle. Antennes à troisième article triple du premier, une saillie au bord supérieur Genus Baïkai.ia Surcouf. Premier article antennaire nettement globuleux, insère sur une saillie frontale. Troisième article antennaire mince Genus Bolbodimyia Bigot. 1 Premier article antennaire prolongé en dessous Genus Snowieli.us Hine. Premier article antennaire ni nettement globuleux ni prolongé en dessous 6. Troisième article antennaire simple, ne présentant ni saillie, ni dent à ^ ^ la base (Lepidoselaginæ) 7. I Troisième article antennaire présentant snt une saillie, soit une dent à la base ... g. Corps couvert d’ écailles de couleur métallique Genus Lepidoselaua Macquart. Corps de coloration métallique, sans écailles. Partie basilaire du troisième article antennaire comprimée latéralement , portant une légère saillie dentiforme vers le milieu du bord supérieur . . Genus Selasoma Macquart. 7 < Corps noir brillant sans reflet métallique. Partie basilaire du troisième article antennaire comprimée latéralement, sans saillie . . . Genus Himantostylus Lutz Corps sans coloration métallique ni écailles irisées. Premier article antennaire plus long que dans le genre Tabanus. Ailes habi- tuellement tachetées de brun 8. 26 DI PTE RA 8 \ I 9 ' ! Antennes longues, à troisième article cylindrique, insérées sur un tuber- cule saillant . Palpes épais à la base, courbés, terminés en pointe. Genus Udenocera Ricardo. Antennes longues, à troisième article conique, non insérées sur un tuber- cule saillant (Diachlorinæ). Palpes allongés, subulés . . Genus Diachlorus Osten-Sacken. Abdomen volumineux, épais, convexe io. Abdomen ni volumineux, ni épais, ni spécialement convexe Tous les tibias remarquablement épaissis et frangés. Troisième article l antennaire avec un fort crochet qui atteint presque l’apex de 1 l'antenne Genus Stibasoma Schiner. io Tibias non particulièrement épaissis, une frange au bord externe des I tibias postérieurs. Une callosité au vertex. Troisième article antennaire avec un crochet qui se termine au commencement de la partie segmentée apicale Genus Stigmatophthalmus Lutz. 1 1 Antennes insérées sur un tubercule peu saillant . Antennes insérées sur un tubercule ovoïde et saillant , 12. H- Antennes longues et minces. Espèces allongées, étroites, fréquemment ^ ornées de bandes sur le thorax et l’abdomen 12 Antennes non spécialement longues et minces, à troisième article épais, portant toujours une dent plus ou moins accentuée. Espèces de structure généralement massive Troisième article antennaire subclaviforme à partie apicale fuselée, composée de quatre segmentations subégales, plus longues et plus épaisses que le reste de l’antenne. Crochet ne dépassant pas la pretnière segmentation, pouvant parfois manquer. Deuxième segment abdominal étranglé Troisième article antennaire a partie apicale régulièremen t décroissante , non plus épaissie que le reste de l’antenne. Crochet toujours toujours très allongé, dépassant la première segmentation . Bande frontale ne portant pas de callosités. Antennes de Tabanus, les deux premiers articles courts, le troisième avec une légère saillie à la base Bande frontale recouverte, presque en entier, sauf au vertex, par deux callosités confluentes, une in férieure située à l’angle intérieur des yeux, l’autre rectangulaire s’étendant au-dessus. Antennes grandes et fortes à premier article ovoïde aussi long que le troisième . ce dernier semblable à celui des T abanus. i3. Genus Tabanus Linné. Genus Acanthocera Macquart. Genus Dichelacera Macquart. Genus Neotabanus Ricardo. Genus Neobolbodimyia Ricardo. I. Genus HEXATOMA Meigen (i) Hexatoma Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 83 (1820); nec Latreille (180g). Heptatoma Meigen, Illiger, Mag. Ins. Vol. 2, p. 266 (i8o3). Caractères. « Fühler vorgestreckt sechsgliederig, erstes und drittes Glied verlängert. Taster » vorstehend zweigliederig, das zweiglied eirund (Männchen) oder kegelformig(Weibchen). Punktaugen » fehlend. Flügel parallel-dachförmig. (i) Il aurait été plus conforme aux règles de la nomenclature d’employer le nom à' Heptatoma pour ce genre, mais il donne une inexacte indication pour l'antenne. FAM. TAB AN I DÆ 27 » Antennae porrectae, sexarticulatae. Articulo primo tertioque elongatis. Palpi exserti biarticulati : » articulo secondo capitato (Mas.), aut conico (foemina). Ocelli nulli. Alae parallelae-deflexae. » Nous complétons cette trop brève diagnose par les quelques indications qui suivent : Insectes de taille moyenne (14 a 17 m/m), de coloration noirâtre. Femelle. Tête plus large que le thorax. Yeux à cornéules égales chez le mâle et la femelle, très brièvement et éparsement velus, brun foncé, avec des bandes pourprées peu distinctes. Bande frontale aussi large que haute, noire, couverte d’une épaisse pilosité jaune qui cache une impression médiane. Joues couvertes d’une pollinosité blanchâtre, fugace. Antennes noires insérées sur un tubercule arrondi saillant, noir brillant ; elles sont plus longues que la tête et se composent de trois articles. Le premier est cylindrique, d’un noir mat. cette coloration est due à la présence d’une très fine pollinosité blanchâtre ; quelques poils noirs mélangés à ces poils jaunâtres. Deuxième article de la coloration du premier, étranglé au milieu avec quelques poils noirs à son extrémité apicale, ce deuxième article mesure environ le tiers de la longueur du premier. Troisième article composé d’une partie basilaire plus longue que les deux premiers articles réunis et terminé par trois segmentations bien séparées, dont la dernière, qui est la plus longue, est ogivale. La coloration de tout ce troisième article est d’un noir velouté mat, glabre. Le triangle frontal et la face sont voilés par la pubescence jaune qui couvre le dessous de la tête, le cou, le flanc et le thorax. Palpes noirâtres arqués, pointus, portant quelques poils noirs au côté externe. Trompe plus longue que les palpes, à larges paraglosses. Thorax quadrangulaire à angles arrondis, noirâtres. Scutellum étroit. Abdomen allongé, noir; premier segment avec une grosse tache blanche de chaque côté et une pilosité brun-jaunâtre, ces taches s’étendent sur le côté. Les segments suivants noirs, le dernier et l’avant-dernier sont étroitement frangés de poils jaune d’or. Ventre blanchâtre avec quelques poils clairs au bord postérieur de chaque segment, et portant une large bande médiane noire et une petite tache noirâtre de chaque côté des segments au milieu de la zone blanche. Ailes normales, hyalines, à stigma brun; cellules marginales postérieures largement ouvertes. Cuillerons blanc laiteux. Balanciers à massues ovoïdes, bruns. Fémurs noirs à pilosité rare et assez longue, jaunâtre, mélangée de quelques poils noirs au bord externe. Tibias antérieurs velus, blancs dans leur moitié basilaire externe, l’extrémité apicale noire, cette coloration remonte plus hauten dedans des tibias antérieurs; tibias médians et postérieurs blancs à franges blanches sur presque toute la longueur; leur extrémité apicale est noir-brunâtre. Tarses antérieurs noirs, médians et postérieurs avec le protarse blanc sur la plus grande partie, puis noirâtre à l’extrémité, ainsi que les articles suivants. Mâle. Chez l’exemplaire mâle que nous possédons et qui a été pris près de Mâcon (Saône et Loire), le 17 mai 1896, la callosité antennaire et les deux premiers articles des antennes sont brun de poix, les joues peu velues et de même coloration forment un bourrelet le long du bord inférieur des yeux. Palpes de deux articles, le premier subglobuleux, le deuxième ovoïde, terminé en pointe; leur couleur est celle de la face avec quelques poils noirs à l’extrémité. Ventre brunâtre à premier segment recouvert en majeure partie d’une pubescence blanche, une tache triangulaire semblable de grandeur décroissante, à l’angle extérieur de chacun des trois segments suivants. Le reste de la pilosité est brunâtre principalement dans la région médiane. Nous avons établi la description ci-dessus sur les exemplaires mâle et femelle de la seule espèce connue Hexatoma pellucens qui fut décrite par Fabricius en 1776. Larve. D’après Brauer la larve d ' H. pellucens Fabricius, vit dans l’eau. Corps cylindrique de onze segments striés en long, de couleur blanche, laissant apercevoir sur la surface dorsale un dessin de petites taches claires d’un gris brunâtre, produites par des poils micro- scopiques. Sur la surface ventrale, plusieurs sillons transversaux munis de petites épines. Les segments, depuis le quatrième jusqu’au dixième inclus, portent chacun deux sillons épineux sur la face dorsale. Le dernier segment comporte l’anus sur la face ventrale ; il est enfoncé entre deux bourrelets renflés, ce 28 DIPTERA segment en outre est muni d’un prolongement conique, rétractile, portant à l’extrémité une fente communiquant aux troncs trachéens. La larve est donc métapneustique. (Traduit de Brauer.) Brauer considère la larve comme formée de onze segments, parce qu’il méconnaît le douzième, qu’il décrit comme un « prolongement conique, rétractile ». Les pièces buccales consistent d’après Lundbeck, en un labre vertical, une paire de mandibules en croc, à bord supérieur transversalement sillonné et denté; une paire de maxilles, moins chitinisées que les mandibules et portant deux palpes de deux articles, l’apical est longitudinalement fendu en deux parties (Lundbeck croit qu’il y a en outre un prolongement sur l’article de base du palpe). Une tache oculaire de chaque côté de la tête. Nymphe. D’après Brauer, la nymphe vit dans le sol, elle porte plusieurs petits tubercules dorsalement et ventralement, parmi lesquels deux sont situés au-dessus de la base des étuis antennaires. Ces tubercules portent une soie. Les stigmates prothoraciques sont placés sur de faibles protubérances cylindriques. Lundbeck constate l’analogie des tubercules sétifères supra-alaires des Hexatoma avec ceux des Chrysops, Tabanus et Chrysozona. Bibliographie. Tabanus pellucens Fabricius, Gen. Ins. Mant. p. 3o8 (1776) ; Htptatomabimaculata Meigen. Illiger Mag. Ins. Vol. 2, p. 167 (i8o3); Hexatoma bimaculata Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 83 (1820) ; Hexatoma pellucens Schine r, Fauna Austr. Vol. 1 , p. 37 (i860) ; Verrait, Brit. Flies, p. 324. (1909); Lundbeck, Dipt. Danica, p. 99 (1907); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 28 (1912). Distribution géographique. Une seule espèce connue. Elle est peu commune, on la rencontre éparsement dans l’Europe septentrionale et centrale ; elle n’est pas connue d’Angleterre. J. Hervé- Bazin a capturé plusieurs Hexatoma pellucens sur un cadavre de cheval à Angers, le 23 juillet 1910. Quelques exemplaires ont été recueillis par R. Benoit, dans les Ardennes, le i3 juillet 1911. Un spécimen femelle a été pris par nous à Lamballe (Côtes du Nord), le 7 août 1907, pendant qu’il s’efforçait de piquer. i. H. pellucens Fabricius, Mant. Ins. Vol. 2, p. 352 [Tabanus'] (1776). — PI. 2, Europe septentrionale Fig. la, I b. et australe. albipcs. Schrank, Ins. Austr. p. 977 [ Tabanus ] (1781). bimaculata Meigen, Klassif. Vol. 1, p. i56, pl. 2, fig. 5-io [Heptatoma.'] (1804). 2. Genus CHRYSOZONA Meigen Chrysozona Meigen, Nouv. Classif. p. 23, 34(1800). H aematopota Meigen, lllig. Mag. Ins. Vol. 2, p. 267 (i8o3). L’usage a prévalu à tort de désigner les Insectes de ce deuxième genre sous le nom de Haematopota. Caractères. « Fühler vorgestrekt dreigliederig : das zweite Glied nappformig, das dritte » pfriemenformig, vierringelig. Taster vorstehend, zweigliederig; das zweite kegelförmig. Punktaugen » fehlen. Flügel parallel-dachförmig. » Antennae porrectae, triarticulatae ; articulo secundo cyathiformi, tertio subulato, quatuor- » annulato. Palpi exserti biarticulati : articulo secundo conico. Ocelli nulli. Alae parallelae, deflexae. » (ex Meigen). » F AM. TA BAN I DÆ 29 Distribution géographique. Ce genre, qui comprend de très nombreuses espèces, se rencontre dans le monde entier. Les femelles sont plus mordantes que celles des Taons, elles piquent avec acharnement par les temps couverts et pluvieux, d’où le nom d’H. pluvialis donné par Linné à l’espèce la plus répandue en Europe. Lorsqu’elles sont gorgées de sang, elles se laissent aisément saisir à la main sur les animaux domestiques. Pour arriver à différencier les sous-genres inclus sous le nom général d ’Haematopota ou de Chrysozona, suivant qu’on veuille choisir l’une ou l’autre des dénominations qu’a employées Meigen, nous avons tracé le tableau dichotomique suivant : TABLEAU DES SOUS-GENRES DU GENRE CHRYSOZONA (= HAEMATOPOTA) Ailes avec des taches, des points, des rosettes blanches, plus ou moins bien marqués, mais toujours visibles. Pas de bandes foncées traversant le disque de l’aile Subg. Chrysozona Meigen (sensu lat.). A iles avec des bandes et des taches foncées B . Ailes à bandes brunes. Palpes à dernier article plus grand que la ' trompe, arqué, brillant Subgenus Hippocentrum Austen. B 1 1 Ailes entièrement noires. Palpes à premier article plus court que la trompe Subgenus Holcocerja Grünberg. Le sous-genre Chrysozona Meigen (sensu latiore), peut se subdiviser en quatre sous-genres distincts : / Fémurs postérieurs longuement ciliés. Callosité frontale saillante, vue de dessus Subgenus Austenia Surcouf. j Fémurs postérieurs glabres ou à franges courtes. Callosité fron- tale non saillante, vue de dessus 2. 2 3 ( ( Premier article autennaire, court et mince, non renflé. Premier article autennaire aussi long que la tète, dolioliforme ; troisième article constituant une expansion ovoïde renflée . Troisième article grêle, de la longueur du premier article qui est normal Troisième article formant une expansion discoïdale plus large que le premier article qui est normal 3. Subgenus Potisa Surcouf. Subg. Chrysozona Meigen (sensu str.). Subgenus Parhaematopota Grünberg. Subgenus AUSTENIA Surcouf Austenia Surcouf. Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. q55 (1909). Caractères. Ce sous-genre a été dédié au Major E. E. Austen, Assistant d’Entomologie au British Museum, qui, par ses habiles recherches extrêmement minutieuses, a su, entre autres, séparer et distinguer de nombreuses espèces de Chrysozona d’Afrique. Celle sur laquelle nous basons notre sous- genre a été décrite par lui sous le nom d’ Haematopota bullatifrons. Ce sous-genre se caractérise par la présence d’une callosité frontale interoculaire extrêmement saillante, conique, vue d’en-dessus, non divisée par un sillon médian, losangique vue de face et 3o DIPTERA n’atteignant pas les yeux. En outre, les fémurs portent deux longues franges de poils et les tibias postérieurs sont plats et fortement dilatés. La collection du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, possède un très bel exemplaire à’Austenia bullatifrons Austen (i), recueilli par le Docteur Bouet, à Koutiala (Guinée française). Les spécimens de la collection du British Museum proviennent du Nord delà Nigéria. Bibliographie. H aematopota bullati from Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. i, p, 407(1908); Austenia Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 455 (1909), Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 20 (1912). Distribution géographique. Nigéria du Nord (type) un autre specimen de Zungerou; trois autres ont été pris à Zungerou, Maren et Katsena Allah. i. A. bullatifrons Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (8). Vol. 1, p. 407 (1901) Nord de la Nigéria. (H aematopota). — PI. 2, Fig. 4. Subgenus POTISA Surcouf Potisa Surcouf. Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 455 (1909); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt. vulnér. Vol. 2, p. 29 (1912). Caractères. Ce sous-genre a été établi sur une espèce décrite par Bigot sous le nom d 'Haema- topota pachycera. L’exemplaire -type qui se trouve dans la collection du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, porte, de la main de Bigot, la mention suivante : « H aematopota pachycera Ç nov. sp., novum genus, type unique J. Bigot, mai 1890, Cambodge ». La collection possède un deuxième exemplaire de même origine. Le sous-genre Potisa se distingue par la forme des antennes qui ont été inexactement décrites par Bigot. Premier article antennaire de la longueur de la tète, renflé depuis la base, presque cylindrique; deuxième article extrêmement réduit, en forme de croissant; troisième article formé d’une partie basilaire ovoïde, renflée, légèrement atténuée vers sa partie apicale qui se dilate brusquement par une lame trois fois moins large et cinq fois moins longue que le premier article; cette lame est formée des trois dernières segmentations étroitement emboitées les unes dans les autres. A ce sous-genre appartient Haematopota rubida Ricardo, de Birmanie. Haematopota cilipes Bigot qui possède des antennes de même genre, quoique le troisième article soit moins renflé, peut être rangé dans le sous-genre Potisa. Bibliographie. Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. q55 (1909) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29 (1912). Distribution géographique. Indo-Chine française (Laos et Cambodge, Siam et Birmanie), i . P. cilipes Bigot, Nouv. Arch. Mus. Hist. Nat. Paris (3), Vol. 2, p. 2o5 (1890). Laos. f i ) Austenia bullatifrons Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p.407 (1908I. Longueur : (5 specimens) 8,5 m/m à 10 m/m Largeur de la tête : 3 m/m 1/4 à 3 m/m 1/2. Largeur du front au vertex : 1 m/m à 1 m/m 1/ 3. Longueur de l’aile : 8 à 9 m/m. Espèce de coloration sombre à thorax orné de bandes grises, ailes très distinctement marquées de brun sombre; tête gris cendré, callosité frontale à saillie brun-girofle ou noire, ne s’étendant pas de chaque côté au delà des antennes. Thorax brun de poix. Scutellum gris cendré à bord postérieur de la couleur du thorax. Abdomen brun-girofle ou noir, bord postérieur cendré. Pattes noires ou brun-noirâtre. Fémurs médians plus clairs. Tibias antérieurs annelés de jaune-cuir à la base, tibias médians et postérieurs à deux anneaux semblables, ceux de ce-; derniers sont souvent indistincts ou incomplets. Base du premier article des tarses médians et postérieurs jaune-cuir. Fémurs antérieurs et postérieurs ainsi que les tibias postérieurs frangés dorsalement et ventralement de longs poils noirs. Fémurs médians, côté externe des fémurs et les tibias postérieurs revêtus d’une pilosité gris-blanchâtre. FAM. TABANIDÆ 3i 2. P. pachycera Bigot, Nouv. Arch. Mus. Hist. Nat. Paris (3), Vol. 2, p. 206 Cambodge, Laos. (1890). — PI. 2, Fig. 3. validicomis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 333 (1911). Siam. 3. P. rubida Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 120(1906). Birmanie. Subgenus CHRYSOZONA Meigen (s. str> Chrysozona Meigen, Nouv. Classif. p. 23, 34 (1800). Haemotopota Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2. p. jS (1820). Caractères généraux. Espèces de taille moyenne ou petite, de forme allongée, de coloration gris-noirâtre ou avec des taches blanchâtres et arrondies. F'emelle. Tète plus élargie que le thorax, transverse, visiblement concave en arrière, excavée au vertex. Bande frontale aussi large que haute, couverte d’une épaisse villosité blanc-jaunâtre ou gris cendré, suivant les espèces. Yeux à cornéules égales, brun-verdâtre avec des bandes en zig-zag bleues ou vert métallique; le bord inférieur et l’angle supérieur participent à cette coloration. Pas d’ocelles. Antennes insérées sur un tubercule transverse en général, limitant dans ce cas la bande frontale, celle-ci porte toujours deux taches rondes d’un noir velouté, parfois surmontées d’une troisième plus petite. Face courte et élargie. Appareil vulnérant composé d’un labre, de deux maxilles portant les palpes, de deux mandibules dentelées au bord interne, d’un hypopharynx et d’un labium assez court, terminé par deux paraglosses de longueur moitié moindre. Palpes de deux articles, le second long et pointu, un peu arqué, s’applique contre la trompe. Thorax rectangulaire. Scutellum moins large que le thorax, inerme. Abdomen assez plat, environ de la largeur du thorax, constitué par sept segments apparents, le premier porte une échancrure sur la ligne médiane. Pattes simples, peu robustes, tibias médians armés de deux éperons apicaux, les tibias antérieurs portant des poils tactiles avec lesquels les Chrysozona palpent longuement. Ailes plus ou moins enfumées, avec un réseau de points, de taches en rosettes et de bandes. Le rameau de la troisième nervure longitu- dinale porte un rameau récurrent, sauf chez Haematopota inappendiculata Bigot, du Gabon. Au repos, les ailes sont disposées en toit et étroitement appliquées contre le corps. Mâle. Il se différencie de la femelle par les yeux contigus et très velus, les cornéules des deux tiers supérieurs sont plus grandes que celles du tiers inférieur, la séparation entre les deux zones est formée d’une ligne nette. Antennes à premier article renflé, plus ou moins ovoïde, généra- lement velu, ainsi que le suivant. Palpes plus courts, érigés, renflés. L’appareil buccal est réduit, les pièces coupantes sont moins chitinisées et les mandibules manquent. Les mâles se tiennent posés sur les fleurs ou sur les feuilles des arbres dans les chemins des bois, ils ne piquent pas et sont beaucoup plus rares que les femelles. Larve. D’après Brauer, la larve est cylindrique et ressemble à celle des Taons, elle se compose de douze segments, du cinquième au onzième, elle porte latéralement et ventralement quatre petites saillies par segment; le douzième comprend l’anus qui est logé dans une protubérance semi-globulaire, ce segment se termine par un court prolongement conique à repli vertical dans lequel sont logés les stigmates anaux. Deux petits stigmates prothoraciques s’ouvrent sur le second segment. La larve est amphipneustique. Pièces buccales constituées par un labre médian, des mandibules en crochet, des maxilles moins chitineuses avec une pièce basilaire épineuse et un palpe de deux articles. Antennes de deux articles dont l’apical est très réduit. Pas d’épines à la base des antennes. Une petite tache ocel- laire de chaque côté de la tête, un peu en arrière au milieu. Lundbeck comparant la larve métapneustique des Taons à celle-ci qui est amphipneustique, estime que Brauer a dû établir sa description sur un exuvium et non d’après une larve. Perris a découvert une larve dans les débris d’un Pin maritime vermoulu et a pu l’élever. 32 DIPTERA Nymphe. La nymphe est peu arquée, presque droite; les enveloppes des pattes et des ailes atteignent le bord supérieur du premier segment abdominal, les autres segments, sauf le premier, sont munis chacun d’une rangée de grosses soies sur leur bord postérieur; les soies plus grosses sont celles des derniers anneaux. L’apex de l’abdomen porte six épines, quatre placées en dessus, suivant une ligne courbe et deux en dessous, les deux médianes sont les moins développées et les deux latérales les plus fortes. Au bord antérieur du thorax s’ouvre un grand stigmate prothoracique otiforme. Plusieurs autres petits stigmates sont situés sur les côtés de l’abdomen, le premier s’ouvre contre le bord postérieur de l’enveloppe de l’aile. Au-dessous de la base des enveloppes alaires et entre elles, sont implantés deux ou quatre tubercules transverses disposés sur une ligne courbe, au-dessus du premier segment abdominal. Les nymphes que nous avons élevées au Laboratoire Colonial du Muséum de Paris, dans la terre humide, ont éclos dans les derniers jours du mois d’août 1914 et n’ont pu être suivies. Bibliographie. Hatmatopota M eigen , Syst. Beschr. Vol. 2, p. 75 (1820) ; Schiner, Fauna Austr. Vol. i,p. 37 (i860); V errall, Brit. Flies, p. 328 (1900); Lundbeck, Dipt. Danica,Vol. 1, p. 108 (1907); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 28 (1912). Distribution géographique. 1. C. abyssinica Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 156(1908). 2. C. albihirta Karsch, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 371, 4 (1887). 3. C. albofasciatipennis Brunetti, Rec. Indian Mus. p. 458 (1912). 4. C. Alluaudi Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 1 53 (1908). 5. C. americans Osten-Sacken, Mein. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 3g5 (1876). 6. C. anguslifrons Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. i85 (igi5). 7. C. Annandalei Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 335 (i9ii). 8. C. argentina Brèthes. An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 483 (1909). 9. C. artica O. F. Müller, Fauna Ins. Fridrichsd. p. 86 [ Tabanus ] (1767). 10. C. assamensis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4. p. 343 (1911). 11. C. atomaria Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 1, p. 112, n° 3g (i856). 12. C. avida Speiser, in Sjöstedt, Kilimandj. Meru Exped. Vol. 71 (1910). 13. C. Béringeri Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 412 (igi3). 14. C. bilineata Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 35o (1911). 15. C. bipunctata Ricardo. Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 108 (1906). 16. C. bistrigata Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14 , p. 341 , n° 32 (i857). 17. C. borneana Bigot, Ann. Mus. Stör. Nat. Genova, Vol. 7, p. 461 (1875). 18. C. brevicoruis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 406 (1908). 19. C. brevis Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 122 (1916). 20. C. Brucei Austen, ibidem (8), Vol. 1, p. 413 (1908). 21. C. brunnescens Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 106(1906). 22. C. brunnipennis Ricardo, ibidem, Vol. 18, p. no (1906). 23. C. cana Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 207 (1848). 24. C. cingalensis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 119 (1906). 25. C. cingulata Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 216, n° 5 (1828). macroeera Bigot, nom. in litteris. 26. C. circumpscripta Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14 (1857). 27. C. concentralis Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 207 (1848). 28. C. Copcmani Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 94 (1908). Abyssinie, Afrique or. Afrique orient. Côte des Himalaya. [Somalis. Abyssinie, Afrique orien- tale : Mont Kenyia. Amérique septentrionale, Dakota. Afrique. Inde anglaise. Brésil. Europe septentrionale. Inde anglaise. Bornéo. Mont Kilimandjaro. Côte de l’Or, N. Nigéria. Bombay. Transvaal. Cafrerie. Bornéo. Angola. Ceylan. Ouganda. Nyanza, Ouganda. Afrique centrale. Bengale. Ceylan. Java. Cafrerie. Patrie inconnue. Rhodésia. FAM. TABANIDÆ 33 29. C. cordigera Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16, p. 76 (1891). fuscifrons Austen, Ann. Mag. Hist. Nat. (8), Vol. 1, p. 41 1 (1908). 30. C. coronata Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 100 (1908). 31. C. corsoni Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 190 (1915). 32. C. crassicornis Wahlberg, Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 5, p. 9, 200 (1848). 33. C. crassicrus Edwards, Bull. Ent. Research, Lond.Vol.7, p. i5o (1916). 3p. C. Crudelis Austen, ibidem, Vol. 3, p. 414 (1912). 35. C. cruenta Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 416 (1908). 36. C. Daveyi Austen, Bull. Ent. Research. Lond. (4), Vol. 3, p. 408 (1912). 37. C. decora Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 454 (i856). dorsalis Loew, Oefv. Svenska Vet. -Akad. Foerh. Vol. 14, p. 342 (34) [1857]. 38. C. Denshamii Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 220 (1908). 3g. C. desidiosa Austen, ibidem, p. 291 (1908). 40. C. dissimilis Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 33i (1911). 41. C. distincta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. 106 (1906). 42. C. divisapex Austen, ibidem (8), Vol. 2 (1908). 43. C. duplicata Loew, Oefv. Svenska Vet. -Akad. Foerh. Vol. 14(1857). 44. C. Duttoni Newstead, Ann. Trop. Medic. Parasit. (1), Vol. 1, p. 41 (1907). 45. C. edax Austen, Bull. Ent. Research, Lond. (4), Vol. 4, p. 296 (1912). 46. C. exiguicornis Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 188(1915). 47. C. fasciata Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4. p. 358 (1911). 48. C. fasciatapex Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 147 (1916). 49. C. formosana Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa. Vol. 1, p. 109, pi. 2 (1918). 50. C. fulva Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 218 (1908). 51. C. furians Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 157(19x6). 52. C. furtiva Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. n3 (1908). 53. C. fusca Austen, ibidem (8), Vol. 1, p. 419 (1908). 54. C. fusicornis Becker, Ann. Mus. Zool. Acad. Sc. St Pétersb. Vol. 18, p. 79 (1913). 55. C. globulifera Schummel, Arb. Schlesische Ges. f. Vaterl. Kultur, p. 108 , (l83.7)- 56. C. gracilis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 277 (1908). 57. C. Grahami Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 405 (1912). 58. C. guineensis Bigot. Bull. Soc. Zool. France, Vol 16, p. 76 (1891). cordigera Bigot, Ann. Soc. Ent. France (7), Vol. 1, p. 36g (1891). 5g. C. hastata Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 4, p. 285 (1912). 60. C. heptogramma Speiser, Stettin. Ent. Zeitschr. p. gi (xgi5). 61. 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Afrique. Zanguebar. Congo belge. Nyassaland. Nigéria, Afrique centrale Cafrerie. [et méridionale. Soudan égyptien, Angola. [Ouganda. Inde anglaise. Afrique orientale. Rhodésia. Cap de Bonne-Espérance. Congo belge. Ouganda. Afrique. Assam. Afrique. Formose. Angola. Afrique. Rhodésia. Ouganda. Maroc. Europe centrale. Nord de la Nigéria. Ashanti, Sierra Leone. Ashanti, Assinie, Sierra Leone. Sierra Leone, Gold Coast, Nord de la Nigéria. Cameroun. Zanzibar, Mont Kili- Inde anglaise, [mandjaro. Angola. Ouganda, Afrique centr. Mont Kilimandjaro. Angola. Congo belge. Afrique méridionale. Mont Kilimandjaro. Bombay. Gabon. Bombay. Bengale, Assam. Angola. Rhodésia. 3+ DIPTERA 74. C. innominata Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol 10^.290(1920). 75. C. inornata Austen, Ann. Mag. Nat Hist. (8), Vol. 2, p. io3 (1908). 76. C. insatiabilis Austen, ibidem, Vol. 2, p. 282 (1908). 77. C. insidiatrix Austen, ibidem, Vol. 2, p. no (1908). 78. C. irrorata Macquart, Dipt Exot. 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Vol. 4, p. 347 (1911). 98. C. Masscyi Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 97 (1908). 99. C. meteorica Corti, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova (2), Vol. i5, p. i3i (1898). 100. C. minuscula Austen, Bull. Ent. Research Lond. Vol. 10, p. 287 (1920). 101. C. minuscularia Austen, ibidem, Vol. 10, p. 285 (1920). 102. C. molesta Austen, Ann. Mag. Nat. His. (8), Vol. 2, 293(1908). 103. C. montanus Ricardo, ibidem (8), Vol. 19, p. 225 (1917). 104. C. mordax Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. i58 (1908). 105. C. mordens , Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 1 5 1 (1916). 106. C. nefanda Edwards, ibidem, Vol. 7, p. 1 53 (1916). 107. C. nigrescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 18, p. io3 (1906). 108. C. Neavei, Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol: 2, p.336, pl. 10, f. 9 (1908). 109. C. nigripennis Austen, ibidem, Vol. 4, p. 297(1912). 110. C. niveipes Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. i5g (1908). in. C. nocens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 115(1908). 112. C. nociva Austen, ibidem, Vol. 2, p. 1 1 5 (1908). 1 1 3 . C. noxialis Austen, ibidem, Vol. 2, p. 112 (1908). Palestine. Ouganda. Nyassaland. Nyassaland, Rhodésia. Sumatra, Java. Java ; Negri-Sembilan. Europe. Afrique septent. Archipel indien, Madras. Nigéria, Sierra Leone. Inde, Birmanie. Abyssinie. Assam . Congo belge. Bengale. Inde orientale. Nyassaland. Iles Philippines, Java, Portugal. [Sumatra. Mozambique, Abyssinie. Rhodésia, Nyassaland, Afrique orientale. Afrique orientale. Afrique. Malacca. Nyassaland. Bengale. Rhodésia. [Gallas. Nyassaland, Pays des Palestine. Palestine. Angola. Inde. Afrique orientale. Afrique. Afrique. Afrique orientale. Afrique. Ouganda. Mozambique. Nyassaland. Nyassaland, Rhodésia. Nyassaland, Afrique or. F AM. TA BAN I DÆ 35 114. C. obscura Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14 (1857). it5. C. obscurata Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16, p. 77 (1891). obscura Bigot, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 10, p. 147(1880). 1 16. C. obsoleta Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. 7, p. 154 (1916). 117. C. ocellata Wiedemann, Zool. Mag. Vol. 1, p. 38 (1819). 118. C. ochracea Bezzi, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 5 2, p. (1908). 119. C. pallens Loew, Schrift. Ges. Freund. Nat. Moskau, Vol. 54, p. 3(1870). 120. C. pallidicornis Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 149(1916). 121. C. pallidimarginata Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 289 (1908). 122 C. pallidipennis Austen, ibidem. Vol. 1, p. 402 (1908). 123. C. pellucida Surcoût, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. r 5 , p. 457 (1909). 124. C. perturbans Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. 158(1916). 125. C pinguicoruis Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 182(1915). 126. C. pluvialis Linné, FaunaSuec. p. 463 {Tabanus)\_i’]6i~\. PI. 2, Fig. 2a, b. equorum Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 376 (1794). hyentomantis Schiner, Fauna Austr. Dipt. Vol. 1, p. 3g (1862). hietomantis Schranck, Fauna Boica, Vol. 3, p. i55 (i8o3). marginula Megerle. in litteris apud Meigen. ocellata Megerle, ibidem. var Bigoti Gobert, Mém. Soc. Linn. Nord France, Vol. 38, p. 3 (1881). var. subcylindrica Pandellé, Rev. d’Ent. Caen, Vol. 2, p. 196 ( 1 883) . 127. C. pulchella Edwards, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 7, p. 145 (1916). 128. C. punctifera Bigot, Bull. Soc. Zool. F'rance, Vol. 16, p. 79 (1891). 129. C. punctulata Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1 p. i63 (iS38). 130. C. puniens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 274 (1908). 1 3 1 . C. rabida Edwards, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 7, p. i55 (1916). 132. C. rara Johnson, Psyche, Vol. 19, p. 182 (1912). 1 33 . C. recurrens Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 341 (i858). 134. C. roralis Fabricius, Syst. Anti, p. 107 (i8o5). 1 3 5 . C. rubens Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3. p. 410 (1912). 136. C. ruficornis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 45 (1845). 137. 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(7), Vol. 18, p. 58 (1906). i5o C. Stantoni Ricardo, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 6, p. 403 (1916). 1 5 r . C. stimulans Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 108 (1908). 1 62. C. striatipennis Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 7, p. 160 (1914). 153. C. taciturna Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 284 (1908). 154. C. tenuicrus Austen, ibidem, Vol. 2, p. 299 (rgo8). 155. C. tenuis Austen, ibidem, Vol. 2, p. 279 (1908). 156. C. tessellata Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. 120(1906). 167. C. Theobaldi Carter. Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 179 (1915). Port Natal, Cap. Caucase. Afrique. Cap, Abyssinie. Congo belge. Turkestan. [Afrique]?, Algérie. Angola. Nord de la Nigéria. Congo belge. Afrique. Afrique. [trionale. Europe, Afrique septen- France. France. Afrique. Java. [Ohio, Caroline. Amérique septentrionale, Nord de la Nigéria. Afrique. Pennsylvanie. Port Natal. Tranquebar, Bornéo, Java, Ceylan. Nyassaland, Rhodésia. Port Natal, Afrique. Port Natal. Japon. Congo. Ile Sakhaline. Rhodésia. Cafrerie. Angola. Patrie inconnue. Palestine. Abyssinie. Ouganda. Chine. Annam. Malacca. Nyassaland. Himalaya. Soudan égyptien. Nord de la Nigéria. Afrique orientale, Ouganda, Lado. Ceylan. Afrique. 36 DIPTERA i5S. C. torquens Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. i, p. 409 (1908). 159. C. transvaalensis Carter, Ann. Trop. Medic. Liverpool, Vol. 9, p. 176(1915). 160. C. tristis Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 16. p. 77 (1891). 161. C. tumidi cornis Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9 (1912). 162. C. ugandae Ricardo, ibidem (7), Vol. 18, p. io5 (1906). 163. C. unicolor Ricardo, ibidem, Vol. 18, p. in (1906). 164. C. unizonata Ricardo, ibidem, Vol. 18, p. 118(1906). 165. C. variegata Fabricius, Syst. Anti. p. 109 (i8o5). 166. C. vexans Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 412 (1908). 167. C. vicina Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 14, p. 154(1908). 168. C. virgatipennis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 2, p. 2g5 (1908). 169. C. vittata Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad.Foerh. Vol. i5, p. 336(i858). pulchrithorax Austen. Gordon Mem. College, Khartoum, p. 34 (1906). 170. C. vulnerans Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. i5, p. 455 (1909). Ashanti, Gold Coast. Afrique méridionale. Japon. Est africain. Ouganda, Nyanza. Ouganda. Ceylan. [sept. Europe mérid., Afrique Congo belge. Abyssinie. Angola. Afrique occid. et mérid. Abyssinie, Rhodésia. Afrique occidentale. Afrique orientale. Subgenus PARH AEMATOPOTA Grünberg Parhaematopota Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 360(1906). Caractères. Très voisin du genre Haematopota dans l’ensemble de ses habitudes et de ses caractères, mais en différant évidemment, entre autres caractères, par la forme de l’antenne. Tête un peu plus large que le thorax, transverse; face fortement arquée, partie postérieure concave. Pas d’ocelles. Yeux à facettes petites et égales, presque glabres, ne portant que quelques poils courts peu visibles. Bande frontale atteignant à peine le quart de la largeur de la tête, comprenant en dessous une large callosité transverse brillante, partagée en deux par un sillon longitudinal. Antennes encastrées sous la callosité frontale; le premier article court et épais avec l’angle supérieur prolongé et arrondi; deuxième article très petit, cyathiforme, à angle supérieur prolongé en avant en une longue pointe ; troisième article ovale et fortement aplati, presque discoïdal (l’un des deux spécimens sur lesquels a été établi le genre, porte au bord supérieur un angle très réduit), portion terminale brusquement raccourcie, styliforme, comprenant trois annulations. Face peu renflée, atténuée vers le bas, trompe aussi longue que la tête, comme chez les Haematopota. Palpes presque égaux à la trompe, à deuxième article arqué, non visiblement renflé, décroissant en pointe de façon régulière. Thorax quadrangulaii e, arrondi, de même coloration que le scutellum et finement bordé de poils courts. Abdomen en ovale allongé, double du thorax, couvert d’une pubescence courte et fine. Ailes dépassant largement l’abdomen, de couleur grisâtre avec des taches et des bandes blanchâtres. Rameau supérieur de la troisième nervure longitu- dinale muni d’un court appendice. Cellules marginales postérieures largement ouvertes. Pattes sembables à celles des Haematopota. Tibias postérieurs dépourvus d’éperons. Mâle inconnu. Bibliographie. Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 36o (1906); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29 (1912). Distribution géographique. Une seule espèce (1) provenant du Zanguebar et de Zanzibar, i. P. cognata Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 860 (1906). — PI, 2, Fig. 5. Zanguebar. (1) Parhaematopota cognata (d'après Grünberg [1906]). Bande frontale brune, verte, à pruinosité grisâtre indistincte, qui, dans le milieu forme deux taches triangulaires brunes, imprécises, à apex dirigé vers le haut. Sur le milieu de la bande frontale on voit une petite tache d’un noir mat, une autre plus grande arrondie, existe dans la moitié inférieure, près du bord des yeux. Ces taches noires sont entourées d’une zone grisâtre étroite. Premier article antennaire gris-brun à FAM. TABANIDÆ 37 Subgenus HOLCOCERIA Grünberg Holcoceria Grimberg. Zool. Anz. Vol. 3o, p. 357 (1906). Caractères. Longues espèces minces, alliées aux Haematopota et de mœurs semblables aux leurs, mais de taille plus grande et d’aspect plus puissant. Femelle. Tête très développée, réniforme, plus large que le thorax. Pas d’ocelles. Yeux à cornéules égales avec une courte pubescence claire, très éparse. Bande frontale un peu moindre que le tiers de la tête, à bords parallèles, bombée, terminée à la partie antérieure par une large callosité trans- verse non saillante, brillante; joues et péristome dépourvus de taches brillantes, mais couverts d’une pollinosité et d’une pubescence assez longue. Antennes très développées et fortes, beaucoup plus longues que la tête. Premier article à peine de la moitié de l’ensemble de l’antenne, fortement renflé, cylindrique, paraissant de contour elliptique vu de dessus. Deuxième article très court, cyathiforme, assez épaissement cilié ainsi que le précédent. Troisième article aussi long que le premier, glabre, en cône allongé, plus large verticalement qu’horizontalement, terminé par une pointe apicale distinctement formée de trois segmentations. Trompe presque aussi longue que la tête, comme chez Haematopota. Palpes plus courts que la trompe. Second article allongé, conique, un peu arqué, non visiblement renflé. Thorax subquadrangulaire à angles arrondis, glabre en dessus, portant latéralement en avant des épaules jusqu’au dessous, une assez longue pubescence formée de touffes de poils peu denses. Scutellum renflé, glabre. Abdomen un peu plus large que le thorax et double de la longueur de celui-ci. couvert d’une courte pubescence fine. Ailes longues et larges, dépassant l’abdomen, sans dessins visibles, d’une coloration noirâtre uniforme; nervation semblable à celle de Haematopota. rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale muni d’un long appendice. Cellules marginales postérieures largement ouvertes. Pattes courte pilosité noire en dessus près de l’apex ; deuxième et troisième articles bruns, les segmentations de la partie terminale ont la base plus claire et s’obscurcissent du brun au noir. Face brune, plus sombre au bord des yeux qu’au milieu. Trompe et palpes brun sombre, ces derniers à courte pilosité plus sombre. Thorax et scutellum brun sombre avec des dessins d’un gris blanchâtre ; une étroite ligne médiane longitudinale s’étend du bord antérieur au scutellum, de chaque côté de cette ligne s’étend une autre semblable, en avant de la suture transverse. A l’extrémité inférieure de la suture transverse est une petite tache cunéiforme. L’espace compris entre les deux lignes longitudinales est de même que la partie antérieure du thorax, recouverte d'une pruinosité grise. En avant du scutellum, il y a de chaque côté de la ligne longitudinale médiane une tache plus grise et de forme triangulaire. L’étroit bourrelet transverse situé en avant du scutellum est grisâtre. Scutellum d’un brun sombre sur les côtés, portant au milieu une tache grise en forme de T, fortement épaissie au bord antérieur et atteignant le bord postérieur. Abdomen bleu sombre avec des dessins grisâtres. Les quatre premiers segments sont parcourus par une ligne longitudinale médiane gris-blanchâtre qui s'élargit en tache triangulaire au bord postérieur de chacun d’eux; les cinquième et sixième segments n’ont plus que la tache triangulaire du bord postérieur. Le disque des trois premiers segments est assez largement gris, les segments suivants portent de chaque côté une tache grise, celle du sixième est la plus grande et la mieux visible. Ailes grises avec des bords et des taches claires; les bandes s’arrêtent brus- quement et s'étendent sur le disque entre les deux premières nervures longitudinales; les taches sont le plus souvent par paires et s’unissent de sorte qu'elles paraissent former des bandes interrompues. Une tache circulaire claire, plus ou moins bien visible dans la cellule radiale, sous l’extrémité de la première nervure longitudinale; sous cette tache circulaire il y a une bande transverse arquée, claire, entre la deuxième et la troisième nervure longitudinale. Les bandes habituelles se rencontrent aussi bien à la base de la cellule anale, dans les deux cellules basilaires, et dans la moitié proximale de la première cellule marginale postérieure que dans l’angle compris entre les sixième et septième nervures longitudinales. Les autres dessins ne sont pas limités parles nervures qui leur constituent un dispositif par paires. Ces dessins sont parfois entourés d’une ligne étroite et claire; on les rencontre dans la moitié postérieure de l’aile, principalement dans la deuxième cellule cubitale, la discoïdale et les marginales postérieures. La forme et le contour des bandes sont assez variables. Stigma brun noir à contours précis. Une coloration brun-noirâtre figurant une tache imprécise revêt les nervures transverses, la fourche de la troisième longitu dinale et l'apex de la cellule discoïdale. Cuillerons gris brûnatre à bord blanchâtre. Balanciers bruns. Hauches et cuisses entièrement d’un brun sombre uniforme. Tibias brun-sombre avec deux anneaux clairs ; tarses antérieurs bruns, premier article étroitement jaune à la base, les prétarses des pattes médianes et postérieures clairs avec l’apex rembruni; les articles suivants de tous les tarses sont bruns avec la base largement jaune; le dernier article seul est uniformément brun. Longueur du corps : 10 ">/*". Longueur de l’aile 9 m/ provenant des montagnes des environs d’Irkoustk. Mâle. Longueur 9,5 m/m. Noir grisâtre, ailes hyalines à nervures claires. Pattes sombres à tibias éclaircis. Tête plus large que le thorax, occiput hérissé de nombreuses soies d’un noirâtre terne recourbées en avant. Ligne de contact des yeux environ double de la hauteur du triangle frontal ; un tubercule 4° DIPTERA ocellaire brun-clair. Grandes facettes occupant les 2/3 supérieurs de l’œil, les petites facettes brusque- ment séparées des grandes, se continuant en forme d’anneau le long des bords et jusqu’au vertex. Yeux à longue et dense pilosité rousse. Triangle frontal à bords latéraux légèrement excavés, uniformément gris cendré ainsi que la face, l’un et l’autre à longs poils noirâtres mélangés à des poils brunâtre clair, plus longs, situés sur les parties inférieures latérales. Epistome limité par deux sillons parallèles, abou- tissant à deux enfoncements profonds. Antennes jaunes à premier article cylindrique, un peu arrondi au bord apical, deux fois aussi long que large; deuxième article un peu plus étroit que le premier et de moitié moins long, cylindro-conique, le bord apical étant le plus large; troisième article au moins triple du premier, partie basilaire allongée, légèrement convexe au bord inférieur, portant au bord supérieur une saillie en angle obtus, style composé de trois segmentations moniliformes dont l’apicale est subégale aux deux précédentes. Les deux premiers articles à pilosité hérissée de couleur noire. Palpes de deux articles apparents, le terminal plus gros que le basilaire renflé, ovoïde acuminé. blanc, recouvert d’une villosité hérissée brune. Trompe un peu moins longue que la tête, à labelles bien développés. Thorax et scutellum noir, partiellement dénudés, à longue pilosité éparse et hérissée, grise et par endroits rous- sâtre. Flancs et pectus semblables. Abdomen noir grisâtre dessus et dessous, bord postérieur des segments marginé de poils blancs partiellement hérissés. Pattes à hanches et cuisses noires, genoux jaunâtre clair, tibias antérieurs jaunâtres dans leur moitié basilaire, noirs dans la moitié apicale, tarses antérieurs noirs en entier; tibias médians jaunâtres jusqu’à l’extrémité apicale qui est rembrunie, métatarse jaunâtre, tarses noirs; tibias postérieurs brun-jaunâtre ainsi que le métatarse, les tarses brunâtres. Pubescence des cuisses blanche, hérissée, celle des tibias est rare, longue, hérissée et sombre. Ailes hyalines, transparentes, irisées, à nervations de Taon, nervures jaune-brunâtre, stigma allongé de même coloration. Cuillerons blancs. Balanciers à tige jaunâtre et massue brune. Femelle. Tête plus large que le thorax, pilosité de l'occiput plus courte que chez le mâle. Yeux brièvement velus, à facettes égales, portant un trait oblique sur chaque œil. Bande frontale environ 4 fois aussi haute que large à la base, à bords parallèles, gris-jaunâtre, à pilosité courte et un peu frisée : jaune 5 brun — plus ou moins doré — dans la partie inférieure et médiane, principalement noire vers le vertex. Pas de callosités ; on discerne sous le revêtement de la bande une étroite saillie au-dessus du triangle sus-antennaire. Antennes semblables à celles du mâle, quelques poils noirs sur le bord supé- rieur du troisième article, d’autres sur les segmentations du style. Palpes à dernier article renflé à la base, puis brusquement amincis en une brève pointe obtuse, blancs, revêtus au bord externe d’une pilosité hérissée composée de quelques poils blancs à la base et de plus nombreux poils noirs principalement dans la région apicale. Pattes semblables à celles du mâle, ainsi que le thorax et l’abdomen. Ailes avec un rudiment plus ou moins incertain, parfois figuré, de petit crochet appendiculaire au rameau antérieur de la troisième nervure longitudinale. Longueur : 9, 5 m/m. Distribution géographique. i. B. Vaillanti Surcouf. nov. sp. Baikal. 4. Genus DASYBASIS Macquart Dasybasis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2. p. 25, pi. 1, f. 1 (1847). Caractères. Macquart donne de ce genre la description suivante : « Caractères des Taons, » excepté la trompe à lèvres assez menues. Face très velue çf > à simple duvet et callosité de chaque « côté Ç . Front passez large, un peu rétréci en arrière; un sillon transversal près de la base. Antennes : FAM. TABANIDÆ 41 » les deux premiers articles très velus g*, presque nus Q 1 premier article un peu allongé, épais, cylin- » drique; deuxième court, cyathiforme; troisième, une fois plus long que le premier, de quatre divisions : » première allongée, sans dent mais renflée au milieu, en dessus; les trois autres courtes; la quatrième » terminée en pointe. » Le Tabanien pour lequel nous formons ce nouveau genre se place entre les Taons et les Chrysops. » Des caractères qui l’éloignent des premiers, plusieurs le rapprochent des seconds : l’absence de dent » au troisième article des antennes, les poils qui hérissent les deux premiers, les callosités de la face. » D’un autre côté, il se distingue des Chrysops par la brièveté du deuxième article des antennes, par le » nombre des divisions du troisième, par les deux cavités de la face, par l’absence des ocelles, par la » forme des palpes, par la forme des jambes antérieures et par la cellule anale fermée. » Nous donnons à ce genre le nom de Dasybasis, qui fait allusion aux antennes à base hérissée. » Le type est de la Nouvelle-Hollande et nous a été communiqué par M. Bigot » (i). De l’examen de la figure de Macquart il semble que les yeux sont divisés en deux zones chez le mâle. Le genre Dasybasis comprend en outre une deuxième espèce décrite par Bigot, du Chili. Cet auteur ne donne que des caractères de vestiture et de coloration. Jusqu’à présent, le genre Dasybasis nous est inconnu. Bibliographie. Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 25, pl. 1 , f. 2 (1847) ; Bigot, Mém Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 261 (1892); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 29 O912). Distribution géographique. 1. D. appendiculata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 25, pl. 1, f. 1 (1847). Australie. 2. D. tristis çf Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 621 (1892). Chili. 5. Genus BOLBODIMYIA Bigot Bolbodimyia Bigot, Wien. Ent. Zeit. Vol. 11, p. 162 (1892). Caractères. Ce genre a été formé pour une seule espèce, du Vénézuéla. Description de Bigot : « Antennes à peine plus longues que la tête, premier segment renflé et » arrondi, second extrêmement court, tioisième allongé, étroitement conique, triple des deux premiers, » portant de i3 à i5 annulations indistinctes; trompe perpendiculaire, presque égale à la tête; palpes » très étroits, allongés, pointus; tête conique à bande frontale plane, large, portant à l'apex des antennes » bulbeuses. Pas d’ocelles. Tibias aplatis et dilatés. Quatrième nervure longitudinale des ailes four- ( i ) « Dasybasis appendiculata Macquart. Nigra. Abdomine incisuris rufis. Oculis hirtis. Alis nervulis » transversis fusco limbatis; cellula submarginali appendiculata (Tab. 1, fig. 1). » Long. 3 1/2 1. cf Q . Palpes bruns. Face à poils brunâtres, duvet gris et callosités noires. Front noir, antérieurement » à duvet gris ; q une dépression ovalaire au delà du sillon transversal. Antennes noires ; les deux premiers articles à léger » duvet gris; un peu de blanchâtre à la base du deuxième. Yeux à duvet brunâtre, épais blanchâtre, court, peu distinct q. » Thorax à léger duvet grisâtre. Abdomen : le fauve des incisions étroit; ventre de même. Cuisses et tarses noirs; jambes » d’un fauve terne, à extrémité noirâtre ; antérieures noires, à genoux fauves. Ailes assez claires ; bord extérieur jaunâtre, » stigmate brunâtre (j. La bordure brune des nervures transversales, plus marquée dans le mâle. » Dans l’un des trois individus observés, la nervure qui sépare la deuxième cellule postérieure de la troisième de » l’aile droite ne présentait que la base. — De la Nouvelle-Hollande. » 42 DIPTERA » chue. la fourche appendiculée, cellules postérieures largement ouvertes, cellule anale fermée. » Abdomen un peu étroit. Une seule espèce » (i). Remarquons que l’indication de la quatrième nervure longitudinale doit être comprise pour la troisième nervure. Von Rôder a constaté en outre que les tibias postérieurs ne sont pas munis d’éperons; d’autre part. Miss G. Ricardo remarque que Bigot, en décrivant le genre Bolbodimyia indique i3 à i5 divisions pour le dernier article des antennes; il aurait été plus exact de le décrire comme ayant 5 divisions seulement de forme et de taille ordinaire, c’est-à-dire avec une première partie basilaire élargie et quatre autres de longueur à peu près égale, la dernière se termine en une pointe. Nous possédons un spécimen mâle de cette espèce, acquis de M. Le Moult qui l’avait capturé au Maroni (Guyane française) et dont nous donnons la description originale suivante : Longueur 12 */2 rn/m, antennes comprises. Tête triangulaire, vue de profil; yeux glabres, brun- rouge, complètement rapprochés, la partie inférieure se compose de petites cornéules de coloration noire. Cette zone se continue très réduite sur le bord extérieur. Antennes insérées sur un tubercule saillant, presque cubique, canaliculé au milieu, de coloration noirâtre. Premier article très renflé, cour- tement piriforme, noirâtre, muni de quelques poils; deuxième article réduit au quart environ de la longueur du premier, jaune-pâle à poils noirs; troisième article portant une faible saillie près de la base et muni de poils noirs; la première segmentation étroite est aussi allongée que les deux premiers articles réunis, la portion apicale rembrunie qui lui est subégale est formée de quatre segmentations, l’extrémité apicale est arrondie. Face et pectus couverts de poils jaune-orange. Palpes à premier article petit, le deuxième, en forme de spatule, est noirâtre, couvert de poils concolores. Trompe noirâtre, moindre que la hauteur de la tête. Thorax brunâtre sombre, la pilosité est de même coloration, malgré quelques poils roussâtres. Scutellum roussâtre. Abdomen brunâtre de six segments visibles, les derniers plus sombres. Ventre noir, avec trois lignes longitudinales, de pubescence jaune doré : une médiane arrivant jusqu’au segment apical et deux latérales se terminant au bord postérieur du cinquième segment. Pattes noirâtres; fémurs antérieurs bruns, tibias antérieurs renflés au côté externe, métatarses et tarses médians et postérieurs rougeâtres, les tarses sont un peu rembrunis. Ailes brunes, l’extrémité apicale est presque hyaline, un éclaircissement notable dans la cellule discoïdale. Cuillerons bruns. Balanciers roussâtre foncé. L’espèce se distingue aisément par le profil particulier de son premier article antennaire et par la saillie sur laquelle les antennes sont placées ; les tibias antérieurs sont dilatés. Bibliographie. Bigot, Wien. Ent. Zeit. Vol. 11, p. 162 ( 1 892) ; von Röder, Wien. Ent. Zeit. Vol. ii. p. 237 (1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 35 1 (1904); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 3o (1912). Distribution géographique. i. B. bicolor Bigot, Wien. Ent. Zeit. Vol. n,p. 162(1892). PI. 2, Fig. 8a, b. Vénézuéla, Guyane franç. (ij « Bolbodimyia bicolor Bigot q. Longueur 11 millimètres. Antennes d'un noir mat, premier segment brillant; » face et front nus, d'un noir extrêmement brillant, trompe noire. Palpes, face inférieure et barbe très courte, roux. Corps »complètement noir en dessus, opaque, presque glabre ; roussâtre en dessous, à poils extrêmement courts ; balanciers et » cuillerons noirs. Ailes de coloration noire, plus sombre au bord externe; à l’apex est une large tache arrondie, blanche; » pattes noires, hanches rousses. Habitat ; Vénézuéla. » F AM. TABANIDÆ 43 6. Genus SNOWIELLUS Hine Snowiellus Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 230(1904). Caractères. Type Snowiellus atratus Hine. Longueur d’environ 14 millimètres. Corps d’un noir presque opaque, de forme robuste. Le genre Snowiellus a été décrit de l’Arizona par Hine en 1904, d’après deux spécimens, les seuls connus. Bande frontale large, rétrécie vers le haut, callosité frontale aussi large que la bande, se réunissant à une seconde callosité située au-dessus d’elle. Palpes minces, longs, plus courts que la trompe. Antennes situées sur une protubérance d’un noir luisant : premier article noir recouvert en dessous de poils noirs, il se prolonge vers le bas sans s’élargir, ni faire saillie vers le haut, ce qui fait que vu de dessus, il paraît normal. Second et troisième article d’un brun opaque, ce dernier avec une saillie distincte très rapprochée de la base. Face presque complètement d’un noir luisant, partie postérieure de la tête couverte de poils noirs. Thorax et flancs noirs à poils concolores. Pattes noires, tibias antérieurs légèrement renflés, tibias médians moins élargis, tibias postérieurs à peine plus épais que les fémurs correspondants Ailes noires, à l’exception d’une zone hyaline qui se recourbe autour de l’apex et occupe l’extrémité de la première et de la deuxième cellule sous-marginale, de telle sorte que l’extrême limite de la partie noire est indiquée par une ligne courbe allant de l’apex de la deuxième nervure à celui de la branche inférieure de la troisième nervure (d’après Hine). L’examen de la figure donnée par Hine et que nous reproduisons dans les planches situées à la fin de cet ouvrage, montre que la tête de Snowiellus est plus large que le thorax et que l’aspect général est celui d’un Taon. Bibliographie. Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 23o (1904) et Vol. 10, p. 6, 149(1910); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 3i (1912). Distribution géographique. i. 5. atratus Hine, The Ohio Natur. Vol. 5, p. 23o (1904). — PI. 2, Fig. I I. Arizona. 7. Genus LEPIDOSELAGA Osten-Sacken (nom. emend) Lepiselaga Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 154 (i838), Suppl. 4, p. 36 (i85o). Lepidoselaga (nom. emend.) Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 475 (1876). Hadrus Perty (nom. occup.) Delect. Anim. Articul. Braz. p. i83 (i833). Caractères. Le nom générique de Hadrus, qui est le plus ancien, étant déjà employé pour un genre de Coléoptères, Macquart le changea en Lepiselaga-, ce nom de formation incorrecte fut remanié par Osten-Sacken en Lepidoselaga qui est demeuré. Malgré une certaine différence entre les descriptions génériques de Perty (1) et de Mac- (1) Description du genre Hadrus (d’après Perty). Character essentialis: « Antennae articulo primo integro. » Palpi magni, crassi proboscide parum breviores, valvulae instar proboscidis basin obtengentes. Tibiae incrassatas. » Corpus breve, crassum convexiusculum. — Character naturalis : Antennae porrectae, capitis longitudine triarticulatae, »> articulo primo et secundo subcylindricis, tertio lanceolato integro. Caput subhemisphericum, tuberculo munitum, locum » ocellorum qui desunt obtingente. Proboscis dorsum porrecta, capitis longitudine, labium crassiusculum subcarnosum arti- 4-4 DIPTERA quart (i), Schiner estima que leur réunion s’imposait; plus récemment le Docteur Lutz voulut créer la sous-famille des Lepi doselagi n ae et y incorpora divers antres genres; nous ne le suivrons pas dans cette voie, le tableau dichotomique des genres de Tabanidae fait ressortir les différences qui séparent les genres que le Docteur Lutz voulait grouper en une même sous-famille. Nous complétons la description de Macquart, reproduite en note ci-dessous, d’après l'examen de son type. Cette espèce, qu'il nomme Lepidoselaga lepidnta , avait été antérieurement décrite par Fabricius sous le nom de Haematopota crassipes. Femelle : Longueur du corps : environ 7 millimètres. Tout le corps, chez les Insectes très frais, est recouvert de fines écailles d’un vert métallique plus ou moins doré, fugaces, et dont la disparition laisse voir les téguments de couleur noirâtre. Tête déprimée. Yeux glabres, vert sombre avec un trait transverse vert métallique. Pas d’ocelles. Bande frontale environ deux fois plus haute que large, jaune d’ocre, recouverte d’écailles métalliques entre lesquelles se discerne une pilosité jaunâtre frisée. A hauteur de l’angle inféro-interne des yeux, la bande frontale porte une callosité subréniforme, plus étroite que la bande et d’un noir luisant; immédiatement au-dessous de cette callosité, un gros tubercule dirigé vers le bas, jaune d’ocre, porte à son bord inférieur les antennes qui sont de même coloration et de même direction. Premier article un peu plus long que large; deuxième égalant le tiers du premier ; troisième double des deux précédents, composé d’une partie basi- laire mesurant les deux tiers de l'article total et d’une partie apicale ; la basilaire est latéralement un peu comprimée, à bord supérieur curviligne sans saillie, l’apicale est formée de quatre segmentations dont la dernière est la plus longue. Face et péristome d’un noir luisant, sans écailles. Palpes de deux articles, le premier arrondi, le second très gros à bord supérieur convexe, l’inférieur arqué, l’extrémité est arrondie; le palpe est d’un noirâtre luisant. Trompe à larges paraglosses, dépassant lespalpesd’un tiers environ de sa longueur totale. Thorax élargi en avant de l’insertion de l’aile, subhexagonal vu en-dessus. Scutellum subcirculaire. Abdomen ayant les cinq premiers segments de même largeur, puis brusquement acuminé. Pattes noirâtres; tibias antérieurs très renflés, à bord externe convexe, pilosité noire, le prétarse blan- châtre; tibias médians et postérieurs non sensiblement renflés, portant deux franges courtes; tarses blanchâtres, légèrement rembrunis à l’apex. Ailes brun sombre le long de la côte presqu'à l’extrémité de la première nervure longitudinale, la partie brune est séparée de l’apex hyalin par une bordure blanche » culo capitulo simplici elongato. Labrum labii longitudine corneo membranaceum, sublineare. Glossarium et mandibulae » (setae haustelli Fabricius-Latreille) corneo membranaceae, lineares. Palpi porrecti, proboscide parum breviores ad eam » applicati bi -articulati : articulo primo perbrevi subgloboso, secundo maximo squamiformi supra convexiusculo, infra » concavo. Thorax convexiusculus; scutellum majusculum, muticum. Abdomen breve crassum, convexum, a segmentis » septem compositum. Alae lanceolatae divaricatae, pictae. Halteres parte a squamulo obtecti. Pedes breviusculi, validi » tibiis praesertim anticis incrassatis. Colores metallici. » (1) Macquart donne de Lepiselaga la description suivante: « Caractères généraux des Taons. Corps revêtu » d'écailles. Palpes q allongés, ovales, obtus. Face courte, saillante, nue. Front allongé, un peu plus large que dans les » Taons. Antennes insérées plus bas que les yeux sur une petite élévation antérieure ; troisième article non échancré, » rétréci, mais sans pointe à l'extrémité. Jambes élargies, surtout les antérieures, droites au dedans, arquées en avant. » Ailes à demi-ouvertes. » « Le Tabanus lepidotus Wiedemann diffère des autres Taons par ces divers caractères et nous paraît constituer un » genre particulier voisin des Diabasis.' Le port écarté des ailes et leur coloration le font ressembler aux Chrysops et trompent » d'abord sur son compte, mais l’erreur se dissipe au premier examen. La forme du front, de la face, des antennes diffère » également de celles des Chrysops et des Taons et en joignant à ces caractères différentiels la dilatation des jambes et les » écailles qui couvrent le corps, il ne reste aucun doute sur la nécessité de considérer ce Tabanien comme type d’un nouveau » genre auquel nous donnerons le nom de Lepiselaga (à écailles brillantes). » « Ce joli Diptère appartient à l'Amérique méridionale. M. Wiedemann a décrit des individus venant du Brésil. Celui » dont je donne la figure et la description en diffère par les pieds ; il a été rapporté de la Guyane par M. Leprieur et se » trouve au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. » FAM. TA BAN I DÆ 45 qui passe en arrière de la bifurcation de la troisième nervure longitudinale et aboutit au bord inférieur à hauteur de la nervure proximale de la troisième cellule marginale postérieure. Quatrième et cinquième cellules marginales postérieures claires, à l’exception d’une tache brune sur la partie voisine de la cellule discoïdale. Cellule anale subhyaline, huit points ou taches subhyalines ou blanchâtres dans la partie brune. Cuillerons blanchâtres. Balanciers obscurs et peu visibles. On a décrit cinq espèces de Lepidoselaga, mais Williston a réuni L. parva , qu’il avait nommée, à L. albitarsis Macquart. Cette espèce présente la particularité que Macquart l’indiquait comme «dénuée d’écailles brillantes ». En fait, ces écailles doivent être de dimensions très restreintes, car Williston écrit que le mesonotum est recouvert d’une tomentosité jaunâtre irisée. Bibliographie. Perty, Delect. Anim. Artie. Brazil, p. i83 (i83o); Hunter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 137 (1901); Wiedemann . Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. ig3 (1828); Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 104(1838); Suppl. 4, p. 36i (i85o); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 353 (1904); Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 6 (1869); Van der W ulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. 161 (1881); Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 2, p. 192 (1895); Biol. Centr.-Amer. Dipt. p. 262 (1901); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 32 (1912). Distribution géographique. Les quatre espèces sont : i° Lepidoselaga crassipes Fabricius (= lepidota Wiedemann); 2 °L. albitarsis Macquart (= parva Williston); 3° L. paradoxa Lutz; 4°L. aber.rans Lutz. Elles sont originaires du Brésil, du Paraguay, de l’Amazonie, du Vénézuéla, de Panama, du Honduras, de la Colombie et de l’Equateur. Le docteur Lutz avait tenté de réunir dans une même sous-famille qu’il nommait Lepidose- laginae les Lepidoselaga, Himantostylus, Selasoma et Stigmato phthalmiis . Nous estimons que les caractères de ces quatre genres ne sont pas convergents et que si l’on peut rapprocher Himantostylus de Selasoma en l’en maintenant provisoirement distinct, il n’en est pas de même de Stigmatophthalmus qui se relie au genre Stibasoma et se place avec lui dans un groupement différent. 1. L. aberrans Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5, p. 186(1913). Brésil : Etat de Bahia. 2. L. albitarsis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 3 (i85o). Argentine, Paraguay. parva Williston, Kans. Univ. Quart. Vol. 3, p. 192 (i8g5). 3. L. crassipes Fabricius. Syst. Anti. p. 108 [Haematopota~\ (i8o5). — PI. 2, Amérique centrale. Fig. 9 a, b. lepidota Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. iç3 (1828). recta Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 6 (1869). 4. L. paradoxa Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, p. 5i (1915). Brésil. 8. Genus SELASOMA Macquart Selasoma. Macquart, 'Dipt. Exot. Vol. i,p. 187(1839). ? Pseudoselasoma Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 475 (igi3). Caractères. Description originale de Macquart : « Caractères génériques des Taons. Corps » comprimé à couleurs métalliques. Tête Q déprimée, surtout en dessus. Palpes Ç épais, un peu relevés, » convexes dans toute leur longueur en dessus, terminés en pointe mousse, courte. Face courte. Front Q » assez étroit; immédiatement au-dessus des antennes, une callosité arrondie à sillon longitudinal; une » autre callosité contiguë à la première, plus petite, un peu longitudinale, à enfoncement triangulaire en » avant; une troisième callosité s'étendant depuis le milieu du front jusque près du vertex, terminée aux » deux extrémités et sillonnée longitudinalement. Point d’ocelles. Yeux nus. Antennes insérées vers le 4b DIPTERA » bas de la tète, sous le bord de la première callosité; premier article assez court, épais et cylindrique ; » deuxième, très court, cy’athiforme ; troisième, à première division très large, comprimée, sans pointe, » de forme ovalaire; les autres divisions, courtes; la dernière petite et pointue. Pieds : cuisses menues; « jambes très larges, convexes et ciliées antérieurement ; les postérieures un peu moins que les » antérieures. Ailes à deuxième cellule sous-marginale appendiculée. » Un Tabanus tibialis Fabricius, que nous avons observé depuis la publication de la première » partie, nous ayant offert tous les caractères que nous venons de décrire, nous croyons le détacher de » ce genre pour en faire le type de celui-ci. Parmi ses caractères, plusieurs, à la vérité, se retrouvent » dans d’autres Tabaniens. La dépression de la tête, l’insertion des antennes, la dilatation des jambes ne » lui appartiennent pas exclusivement, mais la conformation des palpes et des antennes et l’ensemble de » l’organisation nous paraissent réclamer la séparation. Les jambes dilatées le font ressembler à quelques » Taons et aux Lepiselages, mais elles le sont d’une manière différente; toutes le sont et de plus elles » sont ciliées. L'éclat métallique, dont brille le corps, non pas par des écailles dorées, comme dans ce » genre ( Lepiselaga ) mais par le fond même, qui, sur l’abdomen au moins, ne présente pas de duvet, est » assez remarquable dans une tribu qui n’offre guère d’autre exemple de cette sorte de beauté. Nous » soupçonnons que le T. cyaneus Wiedemann, qui en est orné, appartient à ce nouveau genre; mais » l’individu décrit par ce savant entomologiste était privé d’antennes et de pieds, c’est-à-dire des » caractères les plus propres à éclairer sur ses rapports avec le T. tibialis. » Le nom que nous lui donnons fait allusion aux couleurs brillantes du corps. » Description de l’espèce: alis fusco nigris, apice limpidis. Longueur: 5 lignes 1/4 à 6 lignes Ô 9 • » La partie obscure des ailes a une tache hyaline très petite, près de la base de la cellule discoïdale » et un petit trait hyalin à la base de la marginale. La partie claire des ailes a un point brunâtre à la » base de la deuxième cellule sous-marginale. » Habitat : Brésil, Mexique, Guyane anglaise. » Le Muséum de Paris possède le type femelle de Selasoma tibiale Fabricius, avec une étiquette de la main de Macquart, indiquant que cet exemplaire provient «du Midi de la Capitainerie de Goyaz ». Le type mâle n’est pas à Paris. R. Benoit, au cours d’une mission en Guyane française, a capturé un spécimen femelle de cette espèce, qui, comparé avec le type de Macquart, nous a engagé à faire la description détaillée du 5. tibiale Fabricius, type du genre et peut être la seule espèce connue. Longueur du corps, antennes non comprises 14 m/m. Longueur de l’aile i3 m/m. Tête plus large que le thorax, déprimée en avant; sans ocelles. Yeux glabres à cornéules petites, de couleur sombre, sans lignes ni dessins, séparés par une bande frontale de 6 1/237 fois plus haute que large, à bords divergents légèrement vers le vertex, celui-ci non excavé. Bande frontale noire, glabre, mate, à callosité basilaire subcordiforme, moins large qu’elle, légèrement canaliculée, prolongée par une ligne étroite qui. à hauteur du milieu de l’œil, s’étale en forme de flamme de bougie et se continue ainsi jusqu’au vertex; la callosité est entièrement d’un noir brillant, la partie linéaire médiane est limitée latéralement par deux mouche- tures de pollinosité blanchâtre. Sous la callosité basilaire, émerge une protubérance arrondie, piriforme, d’un noir brillant, excavée légèrement à son bord inférieur sous lequel sont implantées les antennes. Premier article en capuchon, noir à reflet bleuâtre, de même que la protubérance ; deuxième très réduit, cyathiforme, d’un noir mat; troisième article, quadruple du premier, arrondi à la base, comprimé latéralement, à bords sensiblement parallèles, portantau milieu du bord supérieur une brève denticulation, puis s’amincissant en tronc de cône et prolongé par une courte partie quadri -segmentée, égalant au plus le tiers de la partie basilaire. L’ensemble du troisième article est d’un brun-rougeâtre mat. Palpes de deux articles d’un noir brillant, premier réduit, deuxième vésiculeux, allongé, convexe au bord externe, bi-arqué au bord interne, extrémité apicale redressée; pubescence rare et noire vers la base, et devenant FAM. TABANIDÆ 47 abondante et brunâtre vers l’apex. Pièces buccales normales, labre oblong à l’extrémité. Thorax subquadrangulaire, peu bombé, à callus bien marqués, de couleur noire. Prescutellum distinct. Scutellum à bord supérieur flexueux, prolongé en angles latéraux aigus; contour inférieur régulièrement arrondi, de coloration noirâtre, à pollinosité grisâtre fugace, et quelques poils noirâtres. Abdomen convexe, de sept segments apparents, plus long que la tête et le thorax réunis, à courbure latérale régulièrement décroissante, non comprimé, dernier segment à bord postérieur tronqué carrément. Coloration d’un bleu métallique à reflets violacés. Dessous semblable, avec quelques poils brun-rougeâtres vers l’extrémité et latéralement. Ailes brunes à partie apicale hyaline, la zone brune qui recouvre le bord costal jusque vers le débouché de la deuxième nervure longitudinale, redescend presque verticalement au bord postérieur de l’aile, traversant la cellule discoïdale près du milieu, la base de la quatrième cellule marginale postérieure et l’aboutissement de la cellule anale qui est fermée. Cette coloration s’éclaircit à partir de la nervure séparant les deux cellules basilaires; en outre, une petite tache transparente double est placée un peu en avant de la cellule discoïdale; un trait hyalin avant l’extrémité de la partie sombre de la cellule sous-costale, de même qu’un point minuscule à l’origine de cette même cellule. Rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale brièvement appendiculé. Pattes noirâtres, tous les tibias fortement renflés et convexes extérieurement, les antérieurs plus gros que les suivants, une épaisse pilosité brun- noirâtre hérisse les fémurs et les tibias. Cuillerons enfumés. Balanciers brunâtres, presque cachés. Nous ne retrouvons pas la macule signalée par Macquart, à la base de la deuxième cellule sous-marginale. L’opinion de Macquart sur Tabanus cyaneus Wiedemann, qu’il rapportait au genre Selasoma est erronée; la collection du Muséum de Paris comprend quatre exemplaires, déterminés par Macquart, sous le nom de Tabanus cyaneus Wiedemann et deux sous le nom de Tabanus cyaneoviridis M acquart. Ces six exemplaires, qui sont du reste identiques, appartiennent au genre Tabanus sensu stricto. Ils ont été recueillis par Verreaux en Tasmanie en 1844. En igi3, le Docteur Lutz a décrit une nouvelle espèce de Selasoma, sur deux specimens incomplets, provenant de la province de Matto-Grosso (Brésil). Cette espèce, qu’il nomme Selasoma giganteum, a l’abdomen non métallique, mais d’un noir luisant, ce qui est contraire à la description du genre; en outre, les exemplaires du Docteur Lutz sont dépourvus de leur troisième article antennaire, ce qui ne permet pas de trancher la question. Nous rapportons avec doute au genre Selasoma deux espèces, décrites par Brèthes sous le nom de Pseudoselasoma et qui nous sont demeurées inconnues. Bibliographie. Fabricius, Syst. Artl. p. J02 (i8o5); Wiedemann, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 80(1821); Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 164(1828); Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 187, ( 1 838) ; Walker, List Dipt. Brit. Mus. Suppl. 2, p. 273 (1854); von Röder, Wien. Ent. Zeit. Vol. 11, p. 237(1892); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 36 (1912) ; Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. (1913); Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 475 (igi3). Distribution géographique. ? i. S. giganteum Lutz, Mem. Ins. Oswaldo Cruz, Vol. 5, p. 181 (1913). Brésil. 2. S. tibiale Fabricius, Syst. Anti. p. 102 (i8o5). — PI. 2, Fig. I Oa, b. Brésil. chalybœum Perty, Delect. Anim. art. Braz. p. i83 [Hadrus] (i83o). cyaneum Walker, List Dipt. Brit. Mus. p. 208 \ Hadrus\ (1848). ? 3. S. nitidum Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 475 Argentine. ( 1 9 1 3) . ? 4. 5. opacum Brèthes, ibidem, Vol. 20, p. 475 (1913). Argentine. DIPTERA 4S 9. Genus HIMANTOSTYLUS Lutz H i mantostylus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5(igi3). Caractères. Espèces de taille moyenne à tégument obscur, en grande partie brillant, mais sans écailles métalliques. Face à callosité visible, non saillante de profil. Yeux sans lignes ni dessins. Antennes à article terminal allongé, comprimé latéralement, arrondi en avant, non saillant au milieu de son bord supérieur, loriculé. Palpes à deuxième article d’un brun brillant. Abdomen fortement arqué en dessus, épaissi à la base, effilé à l’apex. Tibias épaissis et convexes antérieurement, les tarses plus clairs que le reste. Ailes à partie basilaire obscurcie, bien plus réduite et n’atteignant pas la moitié, sans taches claires (d’après Lutz). Une seule espèce (i) connue de ce genre qui ne diffère de Selasoina, d’après les caractères de Lutz, que par la coloration non métallique de l’abdomen et l’absence d’une petite dent au bord extérieur du troisième article antennaire. D'après la figure donnée par le Docteur Lutz, les antennes sont allongées et ne correspondent pas à celles de Selasoma; en outre les tibias sont moins renflés; à cause de ces différences, nous conser- verons Hi mantostylus comme un genre voisin de Selasoma jusqu’à ce que nous ayons pu vérifier le type. Bibliographie. Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5(igi3). Distribution géographique. Une seule espèce du Pérou, i. H. intermedius Lutz. Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5 (igi3). Pérou. 10. Genus UDENOCERA Ricardo Udenocera Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist, (y), Vol. 14, p. 354 (igo4). Caractères. Ce genre est voisin de Diachlorus Osten-Sacken et d 'Acanthocera Macquart, prove- nant de l’Amérique du Sud. Il a été constitué pour une espèce deCeylan ressemblant aux Acanthocera, mais s’en distinguant par l’absence de dent sur le troisième article antennaire. Udenocera se sépare de Diachlorus par la forme ténue et allongée des antennes, par la longueur du premier article, subégal au troisième et par l’aspect cylindrique de celui-ci. Les tibias antérieurs ne sont, en outre, ni courbés ni renflés. Ces (1) H i ma n tostyl u s intermedius Lutz. Couleur générale passant du brun de poix au noir. Longueur du corps sans les antennes : 9 millimètres. cf Trompe noire; palpes à premier article noirâtre, le deuxième d’un brun de poix, brillant, très épaissi et oblique- ment terminé. Antennes d’un brun-rougeâtre, noires à l’extrémité; premier article assez long; deuxième court; troisième comprimé latéralement et arrondi à l’apex en forme de lanière. Face et barbe noires de chaque côté. Au-dessus des yeux une callosité obliquement dirigée, très grosse, d’un noir brillant et une autre callosité médiane transverse, près de la base des antennes; triangle frontal d’un noir mat. Yeux réunis sur la ligne médiane, la partie inférieure composée de petites facettes noires constitue à peine le quart de l’œil, les autres facettes sont brun-chocolat; ces deux zones ont des reflets rougeâtres. L’occiput fortement excavé est noir. Thorax noir de charbon, mais un peu terne, portant sur les côtés et sur le pectus une forte pilosité noire. Abdomen arqué, subconique, les trois premiers segments d’un noir mat en dessus, les suivants d’un noir brillant. Pattes d’un noir brunâtre à poils sombres, tous les tibias fortement renflés au bord externe, principalement au milieu; face interne plane. Les pelotes de toutes les pattes sont d’un jaune brunâtre, de même que les trois derniers tarses de la paire postérieure ; tarses antérieurs noir-rougeâtre. Les métatarses et les tarses voisins sont en général jaunes ou d’un ocracé jaunâtre, avec des poils noirs. Ailes légèrement rembrunies, base et stigma jaunes, cellules costales et basilaires brun-sépia à nervures noires, anale un peu plus claire, axillaire plus obscurcie ; les autres nervures jaune-foie ; rameau antérieur de la troisième nervure longitudinale formant un angle arrondi, la direction de ce rameau est presque droite. Première cellule marginale postérieure largement ouverte; cellule anale fermée avant le bord. Balanciers à style sombre et massue brun-rougeâtre clair. Provenance : Yahuarmayo (Pérou). FAM. TA BANIDÆ 49 différences, outre la présence d’un tubercule antennaire un peu au delà du milieu de la face, semblent justifier la formation du nouveau genre Udenocera. Antennes longues, cylindriques, sans dent ni saillie sur le troisième article; le premier mesure environ les 2/3 du troisième, le deuxième plus de la moitié du premier, le troisième comprend une partie basilaire égalant la partie apicale quadri-segmentée, terminée en une pointe obtuse. Les antennes sont situées à la partie inférieure d’un tubercule saillant, transverse, situé un peu au-dessous du milieu de la hauteur de la face. Bande frontale étroite, à bords graduellement convergents vers le vertex. Palpes semblables à ceux du genre Tabanus; ils sont terminés en une pointe aiguë. Abdomen long et étroit, non rétréci. Ailes plus longues que le corps, amples. Pattes longues et minces. L’exemplaire décrit par Walker sous le nom de Chrysops parallelus , provenant des Iles Batjan, appartient probablement à ce genre : la forme de la bande frontale, du tubercule antennaire et de la face, le contour de l’abdomen et les pattes se rapportent à Udenocera brunnea Ricardo, mais les antennes manquent, ce qui rend l’assimilation incertaine, quoique probable. Bibliographie. Ricardo. Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 355 (1904) ; Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 36o (1911); Surcouf & Gonzalez - Ri ncones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 37 (1912). Distribution géographique. Une seule espèce connue de Ceylan (1). r. U. brunnea Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 354(1904). — Ceylan. PI. 2, Fig. 12a, b. ? parallelus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 5, p. 276 [Chrysops] (1861). Iles Batjan. II. Genus DIACHLORUS Osten-Sacken □ iachlorus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 470 (1876). Diabasis (nomen bis lectum) Macquart, Dipt. Exot. Vol. i.p. i5i(i834). nec Diabasis Hoffmannsegg, Coleoptera (1819). Le nom de Diabasis donné par Macquart était déjà employé pour un genre de Coléoptères; Osten - Sacken , qui en fait l’observation, l’a remplacé par celui de Diachlorus . (1) Ud enocara brunnea Ricardo. Trois femelles de Kandy (Ceylan). Le type porte une indication de capture du 3i Mai 1892, les cotypes ont été pris à la même époque. Longueur : 11 millimètres. Femelle. Couleur générale brune. Face d'un brun brillant au-dessous des antennes, formant un tubercule trian- gulaire convexe, plus long que les joues et dont l'apex atteint la trompe; une bande d’un brun brillant borde les yeux de chaque côté de la face sur une courte distance, puis le tubercule facial jusqu’à son apex. Joues d’un gris cendré à longs poils blancs. Trompe courte. Palpes presque aussi longs que la trompe; premier article court, deuxième épais à la base, courbe, terminé en pointe, de couleur jaune malgré une pilosité noire. Antennes à deux premiers articles jaunes à poils noirs, le troisième noir. Tubercule antennaire brun brillant en dessus, gris en dessous. Bande frontale brune, brillante, convexe en son milieu, sillonnée transversalement près du tubercule . Yeux glabres à facettes égales, dépassant au bord postérieur le vertex de labande frontale. Thorax brunâtre brillant à bandes linéaires, paramédianes peu distinctes, jaunes; flancs jaunes ; pectus brun à poils noirs puis gris avec des poils blanchâtres. Scutellum concolore, devenant jaune-brun à l’extrême base; pubescence jaune Abdomen d’un brun uniforme un peu brillant à pubescence brune. Ventre jaunâtre à la base. Pattes jaune pâle: fémurs, apex des tibias et des tarses, sauf le premier, bruns; dernier article des tarses entièrement brun ainsi que les pulvilli et les ongles. Pubescence jaune sur les parties claires, noire par ailleurs. Ailes hyalines, nervures jaune-brun, bord antérieur et apex de coloration brune avec des espaces clairs apparaissant dans la région foncée, qui s’étend faiblement le long du bord postérieur dans la quatrième cellule postérieure. Sur un autre type, la tache apicale brune est réduite à un obscurcissement autour des nervures. Mâle. Quatre spécimens de Kandy (Ceylan), sont évidemment les mâles de cette espèce, quoiqu'ils en diffèrent par une coloration jaune rougeâtre. Yeux à grandes facettes qui occupent les deux tiers de la surface et atteignent l’extrémité supérieure du triangle frontal. Palpes courts et épais, jaunes, à tomentosité grisâtre et pilosité brune. Tubercule antennaire moins proéminent que chez la fern die. Thorax glabre, de couleur chamois avec quelques poils jaunâtres de longueur inégale. Scutellum semblable à tomentosité grisâtre. Abdomen d'un jaune rougeâtre brillant, assombri à l’apex qui est plus étroit ; courte pubescence noire sur le dessus, quelques poils jaunes au bord postérieur des segments. Ailes à faible coloration brune. Caractères Description de Macquart : « Palpes de la femelle allongés, subulés. Face courte O convexe, nue, sans fossettes, joues velues. Front assez étroit chez la femelle, à callosités un peu « convexes. Antennes couchées, allongées, insérées plus bas que le milieu de la hauteur de la tête. » Premier article un peu allongé, cylindrique, puis conique; deuxième court, cyathiforme; troisième » triple du premier, conique, arqué, de cinq divisions, dont la première est plus longue et plus épaisse à « la base. Yeux ronds, point d’ocelles. Jambes antérieures un peu arquées et élargies. Ailes écartées; » deuxième nervure sous-marginale sans appendice, à nervure extérieure ordinairement presque droite. » Ce genre a été formé par Macquart pour diverses espèces voisines des Taons, mais l’interprétation qu’en donnèrent les successeurs de Macquart, fut telle qu’on voulut, il y a quelques années, annuler le genre Diabasis ( Diachlorus ). Bigot décrivit cinq espèces dont aucune n’appartenait à ce genre. Walker ne fut pas plus heureux. Loevv le distingua du genre Tabanus à cause du développement des tibias antérieurs. Osten-Sacken le sépara de même par la brièveté de la face, le niveau d’insertion des antennes et les taches des ailes. En réalité, aucun des caractères signalés ci-dessus n’a de valeur suffisante ; en fait, le renflement des tibias antérieurs constitue une des caractéristiques d’un groupe de Taons à ailes maculées qui comprend entre autres T . latipes Macquart, d’Afrique occidentale et T . fenestratus Macquart, du Brésil ; la brièveté de la face, les macules des ailes sont des traits qui se rencontrent chez les Tabaninae et parfois les Pangoninae. Le seul réel caractère apparent de différenciation réside dans la longueur du premier article antennaire. Miss G. Ricardo a soigneusement étudié ce genre sur les matériaux du British Museum, par malheur peu riche en espèces de ce groupe; elle admet qu’il existe quatorze espèces de Diachlorus, dont douze appartiennent à l’Amérique méridionale. Les recherches du Docteur Lutz ont accru le nombre des espèces de ce genre et l’ont porté à vingt-six et à cette occasion il en trace les caractéristiques : Petites espèces de coloration jaune ou brune et noire, à callosité faciale toujours distincte, ainsi que la frontale qui est très large. Abdomen assez long et étroit, généralement bicolore. Tibias antérieurs plus ou moins arqués et épaissis. Ailes non hyalines dans leur majeure partie, mais bigarrées et variées de macules souvent typiques. Antennes modérément longues, presque filiformes, un peu abaissées; premier article médiocrement allongé; deuxième court ; troisième sans dent, composé d’un segment basilaire et de quatre autres courts. Palpes à article terminal lancéolé, un peu asymétrique, légèrement courbe. Yeux glabres, avec des dessins verts caractéristiques sur un fond sombre. Pas d’ocelles. Thorax le plus souvent bicolore avec des dessins longitudinaux ou transversaux, fréquemment obsolètes. Abdomen à peine plus large que le thorax, à bords latéraux parallèles, brièvement arrondi en arrière, à dessins composés de séries de taches ou bandes longitudinales parfois en forme de cône tronqué, avec des lignes transverses. Les pattes pré- sentent un contraste frappant par leurs portions successivement claires et obscurcies (ce qui se produit aussi chez les véritables Taons); tibias antérieurs toujours un peu épaissis, parfois fusiformes, convexes extérieurement, rectilignes au bord interne et un peu aplatis latéralement. Ailes à demi ouvertes au repos, présentant une tache noirâtre qui s’étend le long du bord costal et de l’apex, cette zone peut contenir des fenêtres claires ; pour le reste l’aile est légèrement jaunâtre ou enfumée. Cellules marginales postérieures ouvertes, anale fermée; pas d’appendice au rameau supérieur de la troisième nervuie longitudinale. Les espèces de Diachlorus sont peu nombreuses dans un même lieu et s’élèvent au plus à deux et rarement trois. Ces Insectes manifestent une prédilection pour le voisinage des eaux douces et même marines, on les observe aussi bien le long des rivages qu’en naviguant. Les Diachlorus sont abondants FAM. T AB AN I DÆ 5i au bord de la mer. On les rencontre à quelque heure chaude que ce soit du jour; ils viennent même dans les maisons ; leur piqûre est douloureuse et produit de l’inflammation. Les mâles sont absolument inconnus ainsi que les premiers états. Bibliographie. ( Diabasis ) Macquart. Dipt. Exot. Vol. i, p. i5i (1834); Fabricius, Syst. Anti. p. io7(i8o5); Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 176 (1828); Walker, List Dipt. Brit. Mus. p. 199(1848); Rondani, in Truqui, Studi Ent. p. i65 (1848). (Diachlorus) Osten- Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 475 (1876) ; Hunter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 37, p. i38 (1901); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 358 (1902); Surcouf & Gonzalez-Rincones , Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 37 (1912); Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 8 (1913). Distribution géographique. 1. D. altivagus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 5, p. i52 (1913). 2. D. bicinctus Fabricius. Syst. Anti. p. 102 [Tabanus] (i8o5). PI. 3, Fig. I a, b. 3. D. bimaculatus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. r, p. 201 [Chrysops] (1828). 4. D. bivitlatus Wiedemann, ibidem, Vol. 1, p. ig3 [Tabanus ] (1828). inornatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1. p. 199 [Chrysops] (1848). 5. D. conspicuus Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 5 (1913). 6. D. curvipcs Fabricius, Syst. Anti. p. 107 [Haematopota] (i8o5). varipes Walker, List. Dipt. Brit. Mus. (1), Vol. 5 p. 289 (1854). afflictus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol.i,p. 204 [Chrysops'] (1828). var. trivittata Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. 189, note (1913;. 7. D. diversipes Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. i3, pi. 1. f. 5 [Dfaôasis] (1847). ? var. D. bicinctus , Fabricius. 8. D. distinctus Lutz, Mem. Ins. Oswaldo Cruz, Vol. 2, p. i5i (1913). var. catharinensis Lutz, ibidem, Vol. 7, p. 32 1 1910). 9. D. f er rugatus Fabricius, Syst. Anti, in [ Chrysops ] (i8o5). americanus Palisot de Beauvois, Ins.rec. Afr.p. 223, pl. 3.f. 6 [Tabanus] (1821). approximans Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 198 [ Chrysops ] (1848). ataenia Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. i52 [D\5\Atylotus\ (1892), nec Tabanus niveipalpis Bigot (1880). 36. T. albimedius Walker, Ins. Saund. Dipt. p. 48 (i85o). lacrymans Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 669 [Atolytus] (1892). priscus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 176 (1848). umbrosus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 52 (i85o). vagus Walker, ibidem, Vol. 1, p. 5o (i85o), nec vagus Walker, in Newman, The Zool. Vol. 8, app. p. 68(i85o). ? calidus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 57 (l85o). 37. T. albipalpis Rondani, Ann. Soc. Nat. Modena, Vol. 3, p. 36, pl. 4, f. 2 [ Agelanius~\ (1868). 38. T. albipalpus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 44 (i85o). 39. T. albipectus Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 7, p. 125, pl. 9, f. 2, (1859). 40. T. albiscutellatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 107, pl.2, f. 9(i85o). 41. T . albithorax Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 391(1912). 42. T. albitibialis Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 125 (i838). silvanus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 32g (1908). 43. T. albiventralis Newstead, Ann. Trop. Med. Paras. Cambridge, Vol. 1, p.46 (1907). 44. T. alboater Walker, in Newman, The Zoologist, Vol. 8, App. p. 66(i85o). 45. T. albocircnlus Hine, The Ohio Natur. Vol. 8, p. 227 (1907). 46. T. albocoslatus Bigot, Mém. Soc. Zool. France. Vol. 5, p. 649 [Atolytus~\ (1892). 47. T. albofasciatus Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 146 (1911). 48. T . albohirtus Walker, Trans. Finn. Soc. Lond. Vol. 17, p. 338 (1837). 49. T. albomaculatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Supp, i ,p. 207 (1854). 50. T. albonotatus Bellardi, Saggio Ditter. Messie. 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(ed. 12), Vol. 2, p. 1000 (1767). 184. T. caliginosus Bellardi, Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 68, pl. 2, f. 10 (i85g). ? ebrius Osten-Sacken, Biol. Centr. -Amer. Dipt. Vol. 1, p. 49 (1886). 185. T. callicera Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5. p. 686 (1892). 186. T. callosus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 11 (1847). 187. T. calopsis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 63g [ Therioplectes~\ (1892). 188. T. caloptenis Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 91 (1868). 189. T. camaronensis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 644 (1892). 190. T. camelarius Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 2, p. 173 (1911-12). 191. T. campechiauus Townsend, TheCanad. Ent. Vol. 29, p. 197 (1897). 192. T. candidus Ricardo, Ann. Mus. Nat. Hungar. Vol. n, p. 172 ( 19 r 3). 193. T. canescens Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 4-6 (1909). Brésil. Brésil. Afrique occidentale. Europe, Afrique. Nouvelle-Zélande. Australie. Sibérie. Nouvelle-Guinée. Australie. Patrie inconnue. Afrique orientale. Katanga. Europe. Espagne. Ouganda. Brésil, Catamarca. Afrique occidentale. Algérie. Inde or. Java, Sumatra. Capde Bonne-Espérance. Inde S. O. Siam, Bata- Java. [via, Java. Hong-Kong. Mongolie chinoise. Patrie inconnue. Amérique méridionale. Amérique septentrionale. Amérique centrale. Brésil. Brésil. Algérie. Amérique méridionale. Iles Madère. Soudan anglo-égyptien. Mexique. Formose. Chari (Congo). Il) Nous indiquons sous cette forme typographique deux variétés qui sont probablement des espèces distinctes. 64 DIPTERA 194. T. canipalpis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5. p. 649 (1892). 190. T. canofasciatus Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 129(1912). 196. T . canus , Karsch, Zeitschr. f. ges. Naturk. (3), Vol. 4, p. 377, pi. 4, f. 1 (1879). multipunctatus Van der Wulp, Notes Leyden Mus. Vol. 7, p. 72, pi. 5, f. 2(i885). 197. T. capensis Wiedemann, Dipt. Exot. p. 91 (1821). 198. T. captonis Marten, The Canad. Ent. 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Amérique septentrionale. Russie. Chili. Mexique. Amérique septentrionale. Patrie inconnue. Brésil. Cayenne. Amérique septentrionale. Ceylan. Java. Lac Tchad. Chili. Brésil. Japon. Japon. Amérique sept, et centr. Brésil. Australie. Australie. Amérique méridionale. Amérique occidentale. Patrie inconnue. Amazonie. Amérique méridionale. Amboine. Patrie inconnue. Australie. Australie. Patrie inconnue. Australie. Tasmanie. Tasmanie. Mexique. Nouvelle-Galles du Sud. Congo belge. Australie. Afrique centrale. Amérique méridionale. Brésil. FAM. TAB AN I DÆ 65 229. T. clavicallosus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19 (1917). 230. T. cohaerens Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 8, p. 108 (1866). alfourensis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Voi. 5, p. 672 [Atylotus] (1892). ? picticornis Bigot, ibidem, Vol. 5, p. 671 (1892). 23i T. coerulescens Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1. p. I28(i838). 23 2. T. coffeatus Macquart, ibidem, Suppl. 2, p. 23 (1S47). ? nigripes Wiedemann, Dipt. Exot. p. 75 1821). 233. T. colombensis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 37, pi. 4, f. 2 (1840). 23q. T. colon Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 54 (1827). 235. T. combustus Bigot, Ann. Soc. Ent. France (7), Vol. 1, p. 368 (1891). 236. T. comes Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 4, p. i52 (1849). inscitus Walker, ibidem, Vol. 1, p. 172 (1848). 237. T. comitans Wiedemann, Aussereurop. zvveifl. Ins. Vol. 1, p. 175 (1828). 238. T. completus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i85 (1848). ? stigmo Fabricius, Syst. Anti, p 104 (i8o5). 23g. T. concolor Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 179 (1848). 240. T. concurrens Walker, ibidem, Vol. 5, Suppl. 1. p. 216(1854). 241. T. confinis Walker, ibidem, Vol. 1, p. 160 (1848). 242. T. confinis Zetterstedt. Ins. Lappon. Dipt. p. 5i6 [ Theriopledes ] (i838). 243. T . confirmatus Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 478 (1909). 244. T. confligens Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. i,p. 326 (1854). tenens Walker (nom. bis ledum), in Newman, The Zool Vol. 8, App. 65 (i85o). 246. T. conformis Walker, List. Dipt. Brit. Mus. Vol. 1. p. 150(1848). fervidus Walker. Ins. Saund. Dipt. 1, p. 55 i85o). terminatus Walker, ibidem, p. 41 (i85o). jatius Walker, ibidem, p. 61. 240. T. conformis Frey. Naturw. Unters. Sar. Schwedisch- Lappland (4) p. 681 (i9i7)- confiais Becker, Acta Soc. Scient. Fenn. Vol. 36, p. 7 (1910). 247. T. Confucius Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 26 (i855). 248. T. confusus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 147 (1848). 249. T. congoiensis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 328 (1908). 250. T. coniformis Ricardo, ibidem. Vol. 1, p. 321 (1908). 251. T . consanguineus Macquart. Dipt. Exot. Vol. 1, p. 127 (i838). 252. T. consequa Walker, in Newman. The Zoologist, Vol. 8, App. i2i(i85o). 253. T. conspicuus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 3i8(igo8). 25q. T. constans Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1. p. 186(1848). 255. T. contactus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 63 (i85o). 256. T. conterminus Walker, ibidem, Vol. 1, p. 24 (i85o). 267. T. Copemani Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 2, p. 281(191 1-1 2). 258. T. Coquilletti Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa, Vol. 1, p. 392 (1918). 25g. T. coracinus Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5. p. 718 (i865). 260. T. Cordieri Surcouf, Essai Monogr. Taban. Afr. p. 210 (1909). 261. T. cordiger Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 47(1820). atricornis Meigen, ibidem, Vol. 7, p. 59 (i838) p. p. Braueri Jaennicke, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 82 (1866). latifrons Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 1, p. 106 (1842). megacephalus Jaennicke. Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 82 ( 1 866). vicinus Egger (nec Meigen), Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 9. p. 391 (i85g). 262. T. corone Osten-Sacken, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. r, p. 5i (1886). 263. T. corpulentus Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. 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[et centrale. Amérique septentrionale. Amérique. 66 DIPTERA 266. T. crassus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 5o (i85o). 267. T. Craveri Bellardi, Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 60 (1859). 268. T. cribellum Osten-Sacken, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. 1, p. 52, pi. 1, f. 10 (1886). gultatulus Townsend, Trans. Kans. Acad. Sc.Vol. 12, p, 134 YDiachorus] (1892). 269. T. crocodilinus Austen, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 2, p. 284 (1911- 1912). 270. T. cyaneus Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 3o, pl. 2, f. 7 (i85o). cyaneoviridis Macquart, ibidem, p 3i (i85o). 271. T. cyanops Brauer, Denkschr. Akad. Wiss. Wien, Vol. 42, p. i53, pl. 5, f. i5 (1880). 272. T. cymatophorus Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2. p. 444 (1876). 273. T. Dalei Austen, Bull. Ent. Research, Lond. (3), Vol. 10, p. 3ig (1920). 274. T. darwinensis Taylor, Austral. Taban. Part. 2, p. 41 (1917). 275. T. decorus Loevv. Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 8, p. 588 (i858). 276. T. 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Australie Amazone. Brésil. Ceylan. Brésil. Selangor. Singapour, Argentine. [Bornéo. Patrie inconnue. Ile de France, Somali. Afrique orientale et occident. Afrique méridionale. Cap de Bonne -Espér. Inde. Chili. Congo belge. Congo belge. Bornéo. Nouvelle-Guinée. Australie. Amérique septentrionale. Ashanti. Nouvelle-Guinée Nouvelle-Guinée Mexique. Brésil, Uruguay. FAM. TABANIDÆ 6 7 307. T. dorsivitta Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. x, p. 39 (i85o). 308. T. dorsomaculatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 16(1847). 3og. T. dorsonotatus Macquart, ibidem, Suppl. 2, p. 22 (1847). 310. T. dorsovitaltus Macquart, ibidem. Suppl. 5, p. 3o(i855). dubiosa Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 284 (1915). 311. T. dubius Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. i5o(i838). 312. T. duplex Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 173(1854). imitans Walker, ibidem, Vol. 1, p. 173 (1848). 3x3. T. duplonotatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 14, p. 396(1914). 314. T. duplovittalus Rondani, Ann. 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Formose, Inde S. O. Chine. Amérique méridionale, ? Inde méridionale. Nouvelle- Guinée. Capde Bonne-Espérance. Algérie. Chili. Colombie. Mozambique. 72 DIPTERA 5o8. T. innotabilis Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. i. p. 177(1848). dorsobimaculatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4. p. 29 (i85o). 5og. T. innotescens Walker, ibidem, Vol. 5, Suppl. 1, p. 327 (1854). 510. T. inornatus Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5. p. 7i8(i865). 511. T. inscitus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 161 (1848). 5 1 2. T. insecutor Austen. Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 10. p. 296 (1920). 513. T. insignis Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14, p. 341 (i858). 514. T. insuetus Osten-Sacken. Bull. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 219(1876). 515. T. insularis Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 184 (1848). 516. T. insurgens Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 5, p. 276 (1861). 517. T. intensions Townsend, Psyche, Vol. 8, 255, p. 93 (1897). 518. T. interenus Walker, Ins. Saund. Dipt. 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Iles Philippines. Sumatra. Brésil. Japon, Formose. Jamaïque. Japon. Java. Floride. Inde orientale. Chine. Bornéo. Ile Sakkaline. Russie méridionale. Australie. Turkestan. Syrie. Assam. Sierra Leone. Soudan anglo-égyptien. Abyssinie, Protect, est-afr. Ile Sakkaline. Formose. Perse. Perse. Nouvelle-Guinée. Cap de Bonne-Espérance. Patrie inconnue. Mongolie chinoise. Laos. FAM. TABANIDÆ 73 55 1 . T. lapponicus Wahlberg, Oef. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 5, p. 19g (1848). ? borealis Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 459 (1781). var. albomaculatus Zettertedt. Ins. Lappon. Dipt. p. 5i6 (i838). 552. T. lasiophthalmus Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 143 (i838). notabilis Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 166 (1848). punctipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 23 (1847). 553. T. lateralis Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 58 (1820). pilosus Loew, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 8, p. 587 (i858). 554. T. lateritius Rondani, Arch. Zool. 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[est africain. Amérique septentrionale. Nord delà Nigeria, Sierra Louisiane. [Leone. Formose. Hong-Kong. Bengale. Australie. Europe mérid., Algérie. FAM. TA BAN I DÆ 7? 692. T. nemotuberculatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 14, p. 388 (ig[5). 693. T. neocirrus Ricardo, ibidem (8), Vol. 19, p. 223 [Therioplectes] (1917). 694. T. neogermanicus Ricardo, ibidem (8), Vol. 14, p. 283 (1915). 695. T. nephodes Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5. p. 656(1892). 696. T. nexus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 1, p. no (i856). 697. T. nicobarcnsis Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 81 (1868). 698. T. nigellus Szilâdy, Ann. Mus. Nat. Hung. Vol. 12, p. 664 (1914). 699. T. nigrescens Palisot de Beauvois, Ins. rec. Afr. et Amér. p. 100, pi. 2, f. 2 (i8o5-2i). 700. T. nigricans Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 157 (1828). 701. T. nigricornis Zetterstedt, Ins. Scand. Vol. 1, p. 112 (1842). alpinus Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 5i6 (1 838). engadinensis Jaennicke, Berl. 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Mexique. 78 DIPTERA j3o. T. obliquemaculatus Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, p. I23(i838). Icucostomus Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. i5, p. 336 (i858). psusennis Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 333 (1867). ruficeps Bigot, Mém. Soc Zool. France, Vol. 5, p. 642 \_Alylotus] (1892). rufescens Kertész, Cat. Taban. (1900) (lapsus), p. 68 (1908). 731. T. obliquus Walker, Inst. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 28 (i85o). 732. T. obscuratus Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5. p. 720 (i865). 733. T. obscuratus Walker, Proc. Linn. Soc. London, Vol. 8, p. 232 (1864). 734. T. obscur efumatus Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Bull. 7, p. 522 (1906). 735. T. obscurehirtus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 374 (1908). 736. T. obscur estigmatus Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 7, p. 126, pi. 9, f. i (i85g). 737. T. obscur estriatus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 3 16 (1908). 738. T. obscurior Ricardo, ibidem. 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Bornéo. Sumutra, Java, Bornéo. Patrie inconnue. Inde orientale. Inde septentr. et occid. Inde orientale. Inde orientale. Amérique septentrionale. Caucase. Argentine. Amérique septentrionale. Inde orientale. Chili. Mexique. Ile Fidji. Arabie. Cochinchine, Formose. Afrique occid. anglaise. Palestine. Amérique septentrionale. Australie. FAM. TA B ANI DÆ 79 769. T. pulpalis Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 477 (1909). 770. T. palpinus Palisot de Beauvois, Ins. rec. Afr. et Amér. p. 221, pl. 3, fig. i (i8o5-2i). 771. T. papuinus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 8, p. 108 (i865). 772. T. par Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 235 (1854). rufipes Macquart (nec Meigen) Dipt. Exot. Vol. 1, p. 124 (i838) nom. ptaeocc. cereolus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 644 (1892). luteolus Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 348 ( 1 8 5 8 ) . 77 3. T. paradoxus Jaennicke, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 83 (1866). 774. 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Amérique méridionale. Etats malais, Formose. Colombie. Nigéria N. Soudan anglo- égypt. Rhodésia N. E. Afrique or. Nyassaland. Perse. Pérou. Amérique septentrionale. Amérique septentrionale. Chili. Brésil. Brésil. Haïti. Brésil. Brésil. Brésil. Patrie inconnue. Chaco. Europe centr. et septentr. Guatémala. Sierra Leone. Afrique méridionale. Amérique méridionale. Arabie. Nouvelle-Guinée. Mésopotamie. 8o DIPTERA ^07. T. polytaenia Bigot, Mém Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 667 (1892). 80S. T. polysonatus Bigot, ibidem. Vol. 5, p. 648 (1892). 809. T . posticus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 02 (1828). 810. T. postponens Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 179 (1848). 811. T. potator Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 149 (1828). 812. T. praepositus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. i58 (1848). 813. T. praetereuns Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 69, pi. 2, f. 6 [Dichelacera] (i85o). 814. T. Pratti Ricardo, Rec. Indian Mus. 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Malacca, Sarawak, Amérique méridionale. Brésil : Matto Grosso. Brésil : Matto Grosso. Amérique septentrionale. Afrique portugaise orient. Amérique septentrionale. Australie. Inde. Amérique septentrionale. Mexique. Brésil : Matto Grosso. Amérique septentrionale. Australie. Uruguay. Amérique. Brésil. ‘ Brésil. Asie mineure, Afrique septentrionale. Mongolie chinoise. Nyassaland, Rhodésia [septentr., Zanguebar. Chili. Mésopotamie. Cayenne. Mexique. Amérique septentrionale. Basse Californie, Amé- rique septentrionale. Europe septentrionale, Nord de la Sibérie. Brésil. Brésil. Uruguay. Mexique. Europe centr. et mérid. Chine. Australie. FAM. TABANIDÆ 8i 849. T. puteus Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 1 65 (1911). 850. T. pygmaeus Williston, Trans. Kansas Acad. Sc. Vol. 10, p. 141 (1887). 85 1. T. pyrrhus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. i.p. 47, pl. 2, f. 4(i85o). bivitlatus Matsumura, Thousand Ins. Jap. Add. Vol. 2, p. 384 (1916} nec bivittalus Macquart, Dipt. Exot. 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Nouvelle-Guinée. Amérique méridionale. Afrique occidentale. Japon. Australie. Australie. Brésil. Brésil. Inde orientale. Colombie, Jamaïque. Amérique septentrionale. Patrie inconnue. Amérique septentrionale. Europe centrale. Palestine. Europe centrale. Europe centrale et méri- dionale, Algérie. Monts Ruwenzori. Turkestan, Perse. Ile Sakhalin. Amérique septentrionale. Afrique méridionale. Angola. Afrique mérid. etoccid. FAM. TABANI DÆ S3 921. T. Scilléi Bellardi. Saggio Ditter. Messie. Vol. 1 , p. 61 , pl. 2, fig. 7 (i85g). 922. T. Sandersoni c? 9 Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 356 (1912). 923. T. sanguinarius Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 6y5 (1892). 924. T. sanguineus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 54(i85o). assamensis Bigot, Mém. Soc Zool. France, Vol 5, p 653 (1892). 920. T. sapporoensis Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa, Vol. 1, p. 202 (1918). 926. T. sappor oenus Shiraki, ibidem, Vol. 1, p. 296 (1918). 927. T. sareptanus Szylâdy, Ann. Mus. Nat. 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Russie méridionale, Turkestan. Nouvelle-Zélande. Brésil. Japon. Amérique septentrionale. Amérique méridionale. Patrie inconnue. Brésil. Afrique mérid. et occid. Côte de l’Or, Ashanti. Brésil : Chaco. Patrie inconnue. Bahr el Ghazal. Nouvelle-Guinée. Brésil. Chili. Patrie inconnue. Rhodésia. Labrador, Alaska. Amérique septentrionale. Australie. Patrie inconnue. Afrique méridionale. Ile Ceram. Ile Mysol. Ile Waigou. Inde orientale, Java. Java. Congo belge. Birmanie, Formose. Mexique. Afrique centr. anglaise. Siam. Egypte. Australie. Brésil : Chaco. D1PTERA s4 969. T. signifer Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. i, p. 452 (i856). 960. T. significans Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 182 (1911). 901. T. similis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 3i (i85o). 962. T. simplex Walker, Ins. Saund. Dipt. Suppl. 4, p. 34(i85o). 963. T. simplissimus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 1, p. 111 (i856). minimus Van der Wulp, Dipt. Sumatra Exped. p. 18, pl. 1, f. 11 (1881). 964. T. 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Archipel indien, Chine, Java, Batavia, Sumatra. Chine. Inde orientale. Java. Singapour. Manille. Inde orientale. Java. Chine, ? Cap de Bonne- Espérance. Perse. FAM. TABANIDÆ 85 g88. T . stygius , Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 33 (i823). 989. T. subangustus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 314(1908). 990. T. subantarcticus Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 481 (1909). » 991. T . subcallosus'R\ca.xdo , Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 22j[Therioplectes] (191 1). 992. T. subcinerascens Ricardo, ibidem, Vol. 4. p. 2i5 ( 1 9 r 1 ) . 993. T. subhirtus Ricardo = einer ascens Bigot, nom', preoccup. Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p.665 [Atylotus] (1893); Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 219 (1911). 994. T. submacula Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 3o, pi. 2, t. 8 (i85o). 995. T. subniger Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7 (igi5). 996. T. subruber Bellardi. Saggio Ditter. Messie. Vol. 1, p. 55 (i858). 997. T. subsenex Walker, Ins. Saund. 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France, Vol. 5, p. 684 (1892). 1121. T. villosus Macquart, Dipt. Exot. (2), Vol. 1, p. 181 (i83g). 1122. T. virgo Wiedemann, Anal. Ent. p. 22 (1824). albulus Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 46 (i85o). puella Walker, ibidem, Vol. 1, p. 53 (i85o). 1 123. T. viridis Hudson, Man. New Zeal. Ent. p.55, pl.6,f. 3 \Coinptosia~\(i&C)2) . 1124. T . viridiventris Macquart, Dipt. exot. Vol. 1, p. 137 (i838). 1125. T. vittatus Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4. p. 371 (1794). 1126. T. vittiger Thomson, Engenies Resa, Dipt. p. 451 (1868). 1127. T. vivax Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 446 (1876). ? marginalis Fabricius, Syst. Anti. p. 99 (i8o5). marginalis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 166 (1828). 1128. T. W ellmani Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 225 (1908). 1129. T. Whitneyi Johnson, Psyche, Vol. 11, p. i5 [ Theriopledes ] (1904). 1130. T. Wiedemanni Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 455 (1876). ater Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 186 (1828), p. p. 1 1 3 1 . T. Williamsi Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 426 (1908). 1132. T. Wollastoni Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 3g5 (1912). n33. T. Wrighti Whitney, The Canad. Ent. Vol. 47, p. 38o ( 1 9 1 5) . 1134. T. Wyvillei Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p.229 [Theriopledes'] (191 1). 1 1 35 . T. xanthogaster Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 7 1 5 ( 1 865) . Port Natal. Port Natal. Port Natal. Brésil. Hong-Kong. Brésil. Philippines, Célèbes. Cafrerie. Brazzaville. Amérique septentrionale. Bornéo. Amérique méridionale. Brésil. Abyssinie. Amérique centrale. Brésil. Amérique septentrionale. Brésil. Australie. Cap de Bonne-Espér. Amérique septentrionale. Queensland. Brésil. Amérique septentrionale. Algérie. Inde orientale. Inde orientale. Inde orientale. Nouvelle-Zélande. Brésil. Europe méridionale, Afrique septentrionale, Europe méridionale. Iles Galapagos. Amérique septentrionale. Angola. Amérique septentrionale. Amérique septentrionale. Nord de la Nigéria. Nouvelle-Guinée. Floride. Himalaya. Chili. FAM. TA BAN I DÆ 89 1 1 36. T.yao Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 24 (i855). 1137. T . yokohameusis Bigot, Mém. Soc. Zool. France. Vol. 5, p. 678(1892). 1138. T.yucatanus Townsend, The Canad. Ent. Vol. 29, p. 198 (1897). 1139. T. yulensis Roeder, Stett. Ent. Zeit. Vol. 53, p. 244 (1892). 1140. T. zonalis Kirby, Fauna Bor. Amer. Vol. 4, p. 314 (1837). flavocinctus Bellardi, Saggio Ditter Messie. Vol. 1, p. 61 (1859). tarandi Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. i56 (1848). terrae novae Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 35 (i85o). Chine septentrionale. Japon. Mexique. Nouvelle- Guinée. Amérique septentrionale et centrale. 15. Genus ACANTHOCERA Macquart Acanthocera Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 209 (1834). Caractères. (Description originale de Macquart) : « Face à callosité de chaque côté. Front à » callosité antérieure et une autre postérieure. Antennes de la longueur du thorax ; premier article un » peu plus étroit à la base; deuxième subeyathiforme, troisième fusiforme à six divisions. Point » d’ocelles. Abdomen cylindrique. Première cellule sous-marginale appendiculée. » Le T. longicornis Fabricius que Wiedemann a placé parmi les Haematopota diffère de ce genre » par des caractères trop importants pour ne pas l’en séparer. La longueur des antennes, les pointes » dont elles sont munies, la figure fusiforme du troisième article et les six divisions dont il est composé le » distinguent de tous les Tabaniens ; de plus, par l’ensemble de ses caractères, il n’appartient à aucun des n genres de cette famille. Il a des rapports avec les Haematopotcs par l’absence d’ocelles et les nervures « des ailes, mais il présente le facies des Chrysops. Le nom que nous lui donnons fait allusion aux pointes ;> dont les antennes sont armées. » D’après la description précédente, le genre Acanthocera est fondé sur H. longicornis (Tabanus) Fabricius; ses caractères y sont imparfaitement indiqués. S chiner indique la forme de l’antenne comme le caractère principal ; elle est longue et mince, le premier article subégal au troisième, ce qui est inexact; chez Acanthocera , le premier article, quelque allongé qu’il soit, est toujours plus court que le troisième. D’après Loew, les caractéristiques du genre Acanthocera sont les suivantes : Corps long et mince, presque cylindrique; tête déprimée, face ornée de tubercules, premier article antennaire allongé, troisième très long, velu à la pointe, muni d'une large dent à la base, les quatre dernières divisions du dernier article exceptionnellement développées. Les auteurs que nous venons de citer n’ont envisagé que le cas d’A. longicornis , mais la longueur du troisième article est variable suivant les espèces considérées; chez A. coarctata Wiedemann, par exemple, cette longueur est bien moindre. Il nous a semblé donc nécessaire de donner un ensemble des caractères des Acanthocera. Espèces moyennes ou petites, presque glabres, de forme relativement étroite, ressemblant plus ou moins aux Vespides; coloration brune ou noire avec des lignes jaunes ou dorées, longitudinales sur le thorax, transverses sur l’abdomen. Face à callosité médiane glabre, convexe et luisante, excavée en gouttière sur les côtés. Bande frontale large, parfois évasée au vertex, portant une callosité médiane variable; pas d’ocelles. Yeux à trois bandes vertes dont deux diagonales et la troisième suivant le bord postérieur (Lutz). Antennes de forme variable, premier segment plus ou moins allongé, étroit à la base; troisième comprimé, pointu ou claviforme mais jamais recourbé vers le haut, la dent latérale est plus ou moins développée, jamais érigée et peut manquer. Thorax subglabre, à lignes longitudinales ou transverses étroites de coloration jaune ou dorée. Scutellum généralement recouvert de poils jaunes. Abdomen étroit, arrondi à l’apex, marquant un étranglement plus ou moins accentué, mais toujours net au sommet du deuxième segment abdominal; dessins formés de taches transverses de la couleur de celles du thorax. Ailes jamais hyalines, rarement sans dessins, le plus souvent avec des fascies 9o DIPTERA obscures formant, quand elles sont très développées, un triangle dont les côtés sont parallèles au bord des ailes; parfois ces fascies se réduisent à deux ou à une seule. Pattes bicolores, sans type spécial, antérieures un peu arquées. Les mâles des Acanthocera sont encore inconnus. Le genre Acanthocera Macquart se séparera toujours aisément du genre Dichelacera par la forme de la partie apicale du troisième article dont les diverses segmentations sont subégales entre elles et plus grosses que le reste de l’antenne, avec une dent basilaire courte, parfois nulle, tandis que l’antenne de Dichelacera est mince, terminée par un troisième article subulé, porteur d’un prolongement dentiforme arqué, très allongé, dépassant toujours la partie basilaire; en outre, le caractère de l’étranglement du deuxième segment abdominal est constant chez les Acanthocera. Les quatre espèces : A. anacantha Lutz, A. intermedia Lutz. A. quinquecincta Lutz et A. eristalis Lutz, sont dépourvues de saillie au troisième article antennaire, mais cet article reste plus développé que les précédents et l’antenne prend un aspect claviforme qui, joint à l’étroitesse du corps et à l’allon- gement de l’abdomen, accentue encore la ressemblance des Acanthocera aux Vespides. Cette appa- rence déjà très accusée chez A. marginalis Walker atteint son maximum chez A. anacantha Lutz et A. intermedia Lutz. Miss G. Ricardo a décrit d’Australie une espèce nouvelle à’ Acanthocera, mais les antennes en sont incomplètes, ce qui laisse subsister un doute sur la détermination exacte de cette espèce. Bibliographie. Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 371 (1794); Syst. Antl. p. io3 (i8o5); Wiedemann, Zool. Mag. Vol. 3, p. 441 (1819); Dipt. Exot. Vol. r, p. 98 (1821); Aussereurop. zweifl. 1ns. Vol. i, p. 2i3 (1828); Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 209 (1834); Dipt. Exot. (4), Vol. 1, p. 1 1 ( 1 838) ; W alker , List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1 , p. 267 (1854) ; Loew, Dipt. Südafr. p. 46 (i860) ; Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 75 (1866); Bigot, Bull. Soc. Zool. France, Vol. 14, p. 74 (1890); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 14, p. 364 (1904) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 5i (1912) ; Lutz, Mem. Ins. Oswaldo Cruz. Vol. 7, p. 56 (igi5). Distribution géographique. Toutes les espèces connues sont exclusivement sud-américaines, sauf une douteuse, et se rencontrent plus spécialement dans les régions chaudes. i. A. anacantha Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 7, p. 65 ( 1 g 1 5). 2 ? A. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 16 (191 5). 3. A. ro Reise Novara, Dipt. p. 96 (1868). Caractères. Schiner décrivit le genre Apocampta sur une espèce d’Australie. Tête assez convexe, bande frontale des femelles très élargie, ocelles visibles. Antennes dirigées en avant, les deux premiers articles très courts, le deuxième moindre que le premier, terminé à son extrémité supérieure par un pinceau pointu de poils, troisième non saillant en dessus, composé de huit segmenta- tions. Face déprimée sur les côtés, arquée au milieu ; trompe assez longue à larges lèvres ; palpes minces et cylindriques à peine plus courts que la trompe. Thorax peu arqué. Abdomen court et déprimé, atteignant sa plus grande largeur au milieu, arrondi ensuite; deuxième segment abdominal plus long que les autres. Pattes minces, tibias postérieurs armés de deux éperons. Ailes courtes à peine plus longues que l’abdomen, première cellule marginale postérieure largement ouverte, rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale sans appendice Schiner, comparant le genre Apocampta any. genres Gastroxides Saunders et P an gonia Rondani. dit qu’il diffère du premier par l’absence de saillie antennaire et le nombre des segmentations, il s’écarte du deuxième par l’abdomen court et déprimé et par l’apex arrondi de l’aile. L’espèce typique de Schiner est Apocampta nigra de Sydney déjà décrit par Walker en 1848 sous le nom de Chrysops subcanus et par Bigot sous celui de Diachlorus mêlas. Nous avons eu entre les mains l’exemplaire typique de Walker qui concorde avec la description donnée par Schiner dont nous donnons la traduction : Complètement noir à pubescence concolore peu visible; scutellum. bord de l’abdomen et des côtés à poils blancs. Ventre à pollinosité ardoisée; flancs semblables avec un pinceau de poils blanc de neige à la base de l’aile. Tête noire, face légèrement ardoisée, barbe blanchâtre; bande frontale gris ardoisé au-dessus des antennes, puis d’un noir velouté depuis le milieu jusqu’au vertex, portant une ligne médiane enfoncée; saillie ocellaire d’un noir brillant. Trompe et palpes brun de poix, ces derniers un peu plus clairs. Pattes noir brunâtre, cuisses à pollinosité gris ardoise. Ailes noires, sauf une étroite ligne complètement hyaline. Le type de Walker provient aussi d’Australie. Son examen, dit Miss G. Ricardo, prouve que ce n’est point un Chrysops mais bien un Apocampta , elle remarque en outre que le deuxième article ne se termine pas en pointe comme le dit Schiner, mais qu’il est petit et entouré d’un cercle de soies menues; en l’absence du type de Schiner, il est hautement probable que celui de Walker qui se rapporte presque parfaitement à sa description est bien Apocampta nigra qui devrait porter le nom d'A. subcana Walker. Miss G. Ricardo a placé le genre Apocampta dans les Tabaninae, malgré la présence des ocelles et des éperons aux tibias postérieurs, nous estimons que sa place réelle est sans contredit dans les Pangon i nae . Bibliographie. Schiner, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 17, p. 3io (1867); Reise Novara Dipt. p. 96 (1868); Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1. p. 204 (1848); Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 625(1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 287 (1901). ibidem, Vol. 14, p. 357 (1904); Surcouf & Gonzalez- Ri ncones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 85 (1912). Distribution géographique. i. A. subcana Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 204 [ Chrysops J (1848). Australie. PL 4, Fig. I a, b. mêlas Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 625 [Diachlorus'] (1892). nigra Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 96(1868). 104 DIPTERA 5. Genus GONIOPS Aldrich Goniops. Aldrich, Psyche. Vol. 6, p. 236 (1892). Caractères. La seule espèce actuellement connue de ce genre avait été décrite sous le nom de Pangonia chrysocoma par Osten - Sacken (1876), de l’Amérique septentrionale. Voici la traduction de la description : « Des éperons aux tibias postérieurs, manquant aux tibias antérieurs, yeux étroits se » terminant en dessus en angle aigu. Des ocelles. Bande frontale large chez la femelle, à callosité » longitudinale. Trompe au repos dirigée en avant. Abdomen depuis l’extrémité du scutellum, de la » longueur du thorax. » Osten - Sacken avait fait remarquer que la trompe de cette espèce était inhabituellement courte pour une Pangonie, la partie basilaire du troisième article antennaire dépourvue de tout prolongement anguleux; la bande frontale de la femelle trois fois plus large que celle de P. rasa Loew, P. tranquilla Osten-Sacken, P. pigra Osten-Sacken. Une seule espèce connue : Pangonia chrysocoma Osten-Sacken = Goniops hippoboscoides Aldrich (1892), décrite comme suit par ce dernier auteur : « Antennae reddish, proboscis very short; wings » brownish anteriorly, hyaline at the root and posteriorly. Mâle. Thorax and abdomen dark brown, » the latter with the head margins of the segments yellowish and beset with golden yellow hairs. » Female. Thorax and abdomen pale yellow, clothed with an appressed shinning golden yellow » pubescence. Length çf 10 m/m. 9 14 m/m. » M. Aldrich ayant bien voulu nous communiquer les deux exemplaires mâle et femelle de cette espèce, nous avons pu en faire une description détaillée. Mâle. Corps noir revêtu d’une pilosité jaune-doré lui donnant l’aspect d'un Anthrax. Tête hémisphérique vue de face, angle supérieur des yeux arrondi, bande frontale réduite à un simple trait enfoncé, séparant les deux yeux qui ne sont pas absolument en contact comme chez les Taons. Des ocelles au vertex. Triangle frontal sillonné jusqu’aux antennes qui sont insérées sur un petit tubercule saillant vu de profil au-dessus des antennes cachées en dessous. Antennes jaunâtres de trois articles : premier moniliforme, deuxième plus étroit de même forme, l’un et l’autre avec quelques poils dorés et de plus nombreux poils noirs plus longs et plus gros; troisième à première segmentation plus grosse que les suivantes sans expansion latérale, les suivantes très peu visibles sauf la dernière qui a environ la longueur de quatre divisions. Face en saillie ovoïde, non brillante, entre les joues bombées et larges. Pièces buccales réduites, trompe courte à labelles développés, ne dépassant pas les palpes, ceux-ci jaunâtres, filiformes, arqués, hérissés d’une dense pilosité noire; de nombreux poils, semblables et plus clairs, sur les joues et sur le menton. Thorax plus étroit que la tête au bord antérieur, plus large à hauteur de l’insertion des ailes, noirâtre, recouvert d’une pilosité jaune-doré, dense, un peu frisée, mêlée à quelques poils noirs. Flancs grisâtres avec des poils noirâtres épars sur les callus huméraux et quelques poils jaunes répandus ça et là. Pectus de même, noirâtre, recouvert d’une pollinosité gris- jaunâtre. Scutellum transverse, de la couleur du thorax, recouvert de la même vestiture, portant de nombreux poils noirs assez longs et fins vers le bord postérieur. Abdomen recouvert d’une pilosité jaune- doré abondante, les bandes des deuxième, troisième et quatrième segments à longs poils noirs; il est de forme élargie au milieu, renflé, arqué, pointu à l’extrémité qui est relevée. Ventre de couleur testacée, bord postérieur des segments plus clair, quelques poils épars. Pattes testacées, hanches velues, quelques poils noirs sur les tarses, ongles développés. Ailes à nervation normale, première cellule marginale postérieure resserrée, rembrunies parallèlement au bord costal jusque et y compris la première cellule marginale postérieure, ainsi que la moitié basilaire de la discoïdale et les deux basilaires. Un point complètement hyalin sur la nervure qui les sépare, contre la discoïdale. Cuillerons blancs à courts poils dorés. Balanciers blanchâtres, à tige relativement épaisse. Longueur 10 m/m. Un exemplaire pris par FAM. TA BAN I DÆ io5 James S. Hine, portant l’indication Ira Summit c°. O. o. 7. 24. 10, appartient au Muséum de la Société Entomologique de Philadelphie. Femelle. Corps d’un jaune brunâtre à reflets argentés, présentant l'aspect d’un Hippobosque. Tête d’un jaune pâle, discoïdale vue de face, plate vue de profil. Bande frontale élargie, beaucoup plus large au milieu que les yeux, ceux-ci obliquement disposés, plus rapprochés l’un de l’autre au vertex qu’en tout autre point, s’y terminant en angle aigu, glabres, paraissant sans lignes ni dessins; la bande frontale présente un bourrelet médian qui se continue jusqu’aux trois ocelles, à la partie inférieure il est limité par une saillie transverse n’atteignant pas complètement le bord des yeux, canaliculée au milieu et sur laquelle sont insérées les antennes qui sont semblables à celles du mâle. Face portant une callosité médiane, piriforme, luisante, prolongée jusqu’à la naissance de la trompe, joues moins renflées que chez le mâle. Trompe aussi courte que celle du mâle, subégale aux palpes qui sont un peu plus épais que ceux du mâle, avec une pilosité semblable mais moins longue. Thorax jaune-rougeâtre à la base avec la faible trace d’une bande longitudinale plus sombre, densément recouverte d’une pilosité soyeuse de poils jaune- blanchâtre appliqués. Flancs et pectus d’un testacé clair à revêtement brillant. Scutellum un peu moins étroit que celui du mâle, à bord postérieur régulièrement renflé, sans poils noirs. Abdomen élargi du premier au troisième segment, puis soudainement décroissant et terminé en pointe, ni renflé ni convexe; les segments montrent en dessus, à la base, des traces de coloration brunâtre, par ailleurs ils sont d'un jaune uniforme avec une pubescence dense, jaune doré pâle et brillante. Ventre semblable. Cuillerons, balanciers et pattes comme chez le mâle. Ailes : une tache d’un brun pâle de contour imprécis occupe les deux cellules basilaires, la marginale et la sous-marginale, elle s’étend en outre sur la base de la pre- mière marginale postérieure, de la discoïdale et un peu sur la cinquième marginale postérieure. Base des ailes h\ aline, les cellules costales, la base de la marginale et toute la moitié postérieure de l’aile sont d’une transparence imparfaite, un léger obscurcissement brunâtre dans le coin axillaire de l’aile; un point hyalin situé comme chez le mâle. Stigma teinté de jaune. Base de la deuxième cellule sous-marginale plutôt aiguë, non obtuse, toutes les cellules marginales postérieures ouvertes. Longueur : 14 m/m. Habitat : Amérique septentrionale. La femelle qui m’a été communiquée appartient au Musée de Zoologie comparée de Cambridge (Massachussets). L’aspect général de cette femelle est celui que présenterait un grand Hippobosque argenté avec des ailes brunes au bord externe. On y retrouve néanmoins les caractéristiques des T abanides ; la nervation est normale, les antennes ressemblent à celles des Pangoninae. L’angle supérieur des yeux mesure 70° et n’est pas du tout arrondi, il se prolonge en une petite pointe. Les proportions du corps diffèrent de celles des autres membres de la famille. Les mœurs des Goniops sont inconnues, il se peut que ces Insectes vivent en parasites externes à la façon des Hippobosques dont ils ont l’aspect; les ongles sont nettement plus grands que ceux des autres Tabanides et il s’ouvre de larges fossettes à la base des deux premiers articles antennaires, ce qui semblerait indiquer un développement inusité du toucher de cette région. Les habitudes de cette espèce sont intéressantes, plusieurs spécimens pris furent signalés par le bruit particulier qu’ils émettent durant le repos : ils stationnent sur le dessus d’une feuille et font vibrer leurs ailes, frappant ainsi la feuille à chaque coup d’aile, ce qui détermine un bruit qu’on peut entendre à plusieurs pas. Bibliographie. Osten-Sacken , Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 368 (1876); Aldrich, Psyche, Vol. 6, p. 191 (1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 99(1900); Surcou f & Gonzalez- Rin cones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 87 (1912). Distribution géographique. i. G. chrysocoma Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 368 Amérique septentrionale. (1876). — PI. 4, Fig. 2a, b, c. hippoboscoides Aldrich, Psyche, Vol. 6, p. 192(1892). io6 DIPTERA 6. Genus CADICERA Macquart Cadicera Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 22 (i855). Caractères. Description de Macquart : « Voisin des Pangonies. Trompe menue allongée, » dirigée verticalement en bas; lèvres terminales peu distinctes. Palpes épais, assez courts, terminés en » pointe, dirigés horizontalement. Face courte, saillante, nue. Front allongé, légèrement ridé, peu » large, nu ; pas d’ocelles distincts. Antennes insérées sur une petite élévation et beaucoup plus bas que » la ligne médiane des yeux, un peu inclinées vers le bas et n’atteignant pas la longueur de la tête; les » les deux premiers articles nus, le premier un peu allongé, conique; le deuxième court, cyathiforme, » le troisième ne dépassant guère la longueur des deux premiers réunis, conique, composé de huit » divisions dont la première est plus longue que les autres. Yeux nus. Thorax et abdomen nus, ce » dernier plus large que le premier. Pieds presque nus, jambes intermédiaires et postérieures munies n d’ergots ; tarses peu allongés. » Nous formons ce genre pour une espèce de Tabanus, voisin des Pangonies, mais qui, par les » caractères que nous venons d’énumérer, en diffère trop pour y être comprise. L’insertion fort basse » des antennes lui donne un facies particulier et ces organes sont tellement rapprochés des palpes épais » et dirigés en avant, qu’ils semblent concourir avec ces derniers pour protéger la trompe à sa base .» dans la situation horizontale qu’elle prend sans doute lorsqu’elle est en action. » Le nom générique fait allusion à l’insertion basse des antennes. Le type est de l’Océanie; Cap » des Aiguilles. Collection de M. Bigot. » Le type de Macquart appartenait à Bigot et se trouve au British Museum, mais la collection du Muséum de Paris contient trois exemplaires de Cadicera melanopyga déterminés par Macquart. Celui-ci avait été induit en erreur sur la provenance de C. rnbramarginata qui appartient à l’Afrique méridionale ainsi que toutes les autres espèces de Cadicera et non à l’Océanie. Nous donnons les caractérisques complémentaires du genre d’après les exemplaires de la collection du Muséum de Paris: Grandes espèces robustes. Sans ocelles. Yeux largement distants chez les femelles, contigus chez les mâles. Bande frontale parfois avec des stries longitudinales parallèles et un enfonce- ment transverse quelquefois transformé en une impression triangulaire (C. rnbramarginata, C. chrysostigma). Face portant une forte saillie médiane subglobuleuse, luisante. Thorax rectangulaire à angles arrondis, de la largeur de la tête, ovale, très bombé, arqué en dessus. Ailes fortement rembrunies, rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale appendiculé, première cellule marginale fermée avant le bord de l’aile; quatrième ouverte, rétrécie, fermée ou close avant le bord de l’aile suivant les individus. Balanciers cachés par les cuillerons. Eperons des tibias médians et postérieurs très développés. Miss G. Ricardo, qui a examiné le type de la collection Bigot, dit « ocelles très grands et distincts », contrairement à l’affirmation de Macquart. Le Major E. E. Austen qui a décrit, en 1908, C. quinqu emaculata, remarque que contrairement à l’affirmation de Miss G. Ricardo, les ocelles manquent ou sont très atténués; continuant ses obser- vations sur ce point, il a constaté que chez une femelle de C. rnbramarginata Macquart, on ne distingue qu’un seul ocelle antérieur. Chez les deux exemplaires de C. melanopyga Macquart, il n’y a pas d'ocelles visibles; une femelle du British Museum présente un seul ocelle très réduit. Des quatre femellesde C. chrysostigma Wiedemann du British Museum, une seule présente un très faible ocelle antérieur, les deux autres ocelles manquent; trois autres femelles n’en montrent aucune trace. Les trois femelles du Muséum de Paris sont sans ocelles, il en est de même des deux cotypes de C. quinquemaculata. Il résulte d’après les observations du Major E. E. Austen et les nôtres, que le genre Cadicera FAM. TABANIDÆ 107 est en voie de transformation; ses ocelles sont obsolètes, ou réduits à l’état de traces et représentés tout au plus par l’ocelle antérieur, ce qui justifie la description de Macquart : « pas d’ocelles distincts ». En outre, les modifications constantes de la quatrième cellule marginale supérieure, variable non seulement d’un individu à l’autre mais d’une aile à l’autre chez le même Insecte, amènent à la conclu- sion précitée. Remarque. Le Major E. E. Austen, indiquant que Walker (Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. g(t85o) désigne sous le nom générique de Phara un ensemble de dix-huit espèces appartenant à divers genres de Pangoninae, estime que ce nom de Phara doit remplacer le nom de Cadicera, parce que les trois premières espèces de Walker sont en fait des Cadicera. Nous trouvons qu’il serait préférable de conserver le nom de Macquart qui, avec une description du genre, ne s’applique qu’aux Insectes lui appartenant; la description de Walker ne lui ayant pas permis de séparer les trois Cadicera vrais des quinze autres espèces qu’il faisait entrer dans le genre Phara. Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 6, p. 23 ( 1 85 5) ; Grünberg, Die Blutsaugenden Dipteren, p. 128 (1907); Walker, List Dipt. Brit. Mus. (1848); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist (7), Vol. 5, p. 100 (1900); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 88 (1912); Austen, Bull. Entom. Research, Lond. Vol. 11, p. 140 (1920). Distribution géographique. Les espèces du genre Cadicera sont au nombre de douze et proviennent toutes de l’Afrique équatoriale ou méridionale, i. C. biclausa Loew,Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14, p. 337 (1857). Afrique méridionale. nigrescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 6, p. 161 (1900). nigricolor Austen, ibidem (8), Vol. 6, p. 342 (1910). 2. C. chrysopila Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 194 [ Pangonia\ (1834). v 3. C. chrysostigma Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 100 \_Pangonia] (1828). • 4. C. crassipalpis Macquart, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 6, p. 429, pi. i5 f. 12 [Pangouia'] (1837). 5. C. Distanti çf Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 118(1912). 6. C . flavicoma Austen, ibidem. Vol. 3, p. 121 (1912). ; 7. C. mdanopyga Wiedemann, Zool. Magaz. Vol. 1 (3),p.3i [Pangonia'] (1819). ^8. C. obscura Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 56 [ Corizoneura ] (1908). 9. C. quinquemaculata Austen, ibidem (8) (1908). 10. C. rubramarginuta Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 23, pi. 1, f. 7 ( x 85 5). it. C. speciosa Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 120 (1912). /12. ? C. hottentota Lichtenstein, Cat. rerum. natural, rariss. Hamburgi, Sect. 3, Ins. p. 3oq [ Tabanus ] (1796). Afrique méridionale. Cap de Bonne-Espér. Cap de Bonne-Espér. Transvaal. Transvaal. Afrique méridionale. Nyassaland. Cap de Bonne-Espér. Afrique méridionale, ? Océanie. Zanguebar. Cap de Bonne-Espér. 7. Genus ECTENOPSIS Macquart Ectenopsis Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 112 (i838). Caractères. Ce genre fut créé par Macquart pour Chrysops vulpecula Wiedemann dont il avait redécrit le mâle sous le nom d’ Ectenopsis angusta çfl . Loew, discutant le genre décrit par Macquart, pensait que celui-ci n’avait pas vu le type qui était au Muséum de Berlin et n’admettait pas Ectenopsis. Bigot redécrivit sous le nom de Cunzoneura angusta la femelle déjà connue et sous celui de Corizoneura rubiginosa le mâle de cette espèce. Grâce aux collections de Tabanides australiens du io8 DIPTERA British Museum, Miss G. Ricardo put établir le bien-fondé des vues de Macquart et renover le genre Ectenopsis. Description de Macquart : « Caractères génériques des Chrysops. Corps un peu allongé. » Trompe allongée. Face avancée, entièrement mate. Callosité frontale, non convexe, rétrécie posté- » rieurement ; cavité près de la callosité. Antennes peu allongées. Première cellule sous-marginale » appendiculée. » M. Wiedemann a compris parmi les Chrysops une espèce exotique : C. vulpecula qu’il considère » comme intermédiaire entre ce genre et les Silvius. Il nous semble qu’elle n’appartient ni à l’un ni à » l’autre et qu'elle constitue un genre particulier. Elle se distingue des premiers par les caractères » assignés et plus encore des seconds. Le prolongement de la face est le trait le plus saillant de sa » conformation. Le nom générique que nous lui donnons y fait allusion. » Ce Tabanien, dont la patrie est inconnue, se trouve au Muséum de Berlin. » Grâce aux nombreuses séries de C. vulpecula (i), Miss G. Ricardo put identifier les deux types de Bigot et remarquant que le troisième article antennaire était formé de huit divisions, elle fut amenée à revenir au nom donné par Macquart. Les caractéristiques principales sont données par les huit subdivisions du troisième article antennaire, par le contour de la face, convexe et court, par la bande frontale longue, concave et large. La trompe est courte, les palpes petits, cylindriques. Yeux glabres. Abdomen long et étroit. Ailes normales à première cellule marginale postérieure non resserrée au bord de l’aile. Espèce jaune-rougeâtre, svelte. Antennes noires à l’apex. Pattes noires et jaunes. Ailes claires. Longueur : n m/m. Bibliographie. Ectenopsis : Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, p. 1 12 (i838); Chrysops .-Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i, p. ig5 (1828); Loew, Dipt. Südafr. Vol. 1. p. i5(i86o); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 297 (1905); (8), Vol. 16, p. 166 (xgi 5); Pangonia angusta çf : Macquart, Dipt. Exot. Vol. 2. p. 27 (1848); Corizoneura angusta 9 : Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 617 (1892); Corizoneura rubiginosa c? ; Bigot, ibidem, Vol. 5, p. 617 (1892). Distribution géographique. 1. E. vulpecula Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i,p. ig5 [ Chrysops ] Australie. (1828). angusta p Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 617 [ Corizoneura ] (1892). rubiginosa c? Bigot, ibidem, Vol. 5, p.617 [Corizoneura] ( 1892). 2. E. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 19, p. 217(1917). Australie. (1) Ectenopsis vulpecula Wiedemann (1828). Femelle. Face et bande frontale brun de Sienne. Antennes situées au-dessous du milieu delà tête, très près de la bouche. Face courte, convexe, séparée par un profond sillon des joues réduites presque glabre; quelques poils très courts se voient exactement au-dessous des antennes. Palpes de même coloration que la face, s’obscurcissant vers l’apex, à courte pubescence noire. Barbe complètement nulle, représentée par quelques courts poils rougeâtres. Antennes de même coloration, les deux premiers articles à poils noirs, le premier court, le deuxième de moitié plus court, le troisième avec les quatre dernières divisions d’un noir profond ; la division basilaire est subcarrée, presque aussi longue que le deuxième article, les trois divisions suivantes petites, les quatre dernières divisions beaucoup plus grandes. Bande frontale large, sans callosité, élargie antérieurement, mesurant une demi-fois sa hauteur; vue du vertex, la bande frontale est concave. Ocelles distincts. Yeux complètement glabres. Thorax, scutellum et abdomen brun de Sienne, glabres, quelques poils concolores sur l’abdomen. Balanciers noirs. Ailes grandes, claires; un appendice à la troisième nervure, stigma et nervures noires. Pattes de coloration variable, noires, les fémurs habituellement jaunâtres, assombris à l’apex. Hanches jaunâtres. Le type 2 de Bigot a les pattes jaunes en entier, les tarses un peu assombris. Wiedemann les décrit noires. Mâle . Très semblable, plus velu. Palpes de contour semblable, mais à poils noirs plus longs et plus nombreux ; face couverte de poils bruns. Yeux à grandes facettes sur la plus grande partie de leur surface; seul le tiers inférieur est à petites facettes. Thorax de couleur plus sombre à longue pubescence brune. Scutellum à poils jaunâtres. Abdomen à longs poils jaunâtres sur les côtés, un peu plus sombres à l’apex. Pattes à fémurs jaunâtres ou souvent largement noirs; dans les types de Bigot angusta) ils sont entièrement jaune-rougeâtre. Son type de C. rubiginosa est en très mauvais état et les trois cotypes femelles sont un peu meilleurs. FAM. TABANIDÆ 109 8. Genus DEMOPLATUS Ricardo □emoplatus. Ricardo. Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 270 (1915). Caractères. Genre formé par Miss G. Ricardo pour l'exemplaire mâle décrit par Bigot sous le nom de Corisoneura trichocera. Le British Museum' possède maintenant des femelles qui se rapportent à ce mâle ; trois autres spécimens de mâles appartenant à une autre espèce du genr & Demoplatus ( D . australis Ricardo) et deux mâles d’espèce non décrite; ces divers exemplaires proviennent probablement de Brisbane et de Mackayne. Les femelles ont des palpes claviformes, une bande frontale large et concave; les mâles ont la face très velue, les palpes et les antennes semblables à ceux des femelles, les deux sexes ont l’abdomen aplati et de grandes ailes. Ocelles larges et distincts. Des éperons aux tibias postérieurs. Antennes ayant au moins huit divisions au troisième article antennaire; premier article court, le deuxième de la moitié du premier, le troisième très mince, à première division petite, presque quadrangulaire, les suivantes très petites et très étroites. Les femelles se distinguent par les palpes dont la massue est moindre et par la forme de la face, beaucoup plus saillante en dessous des antennes et atteignant au moins le bord supérieur du premier article antennaire. Le genre Demoplatus est voisin du genre Ecteuopsis par le contour de la bande frontale de la femelle, mais il s’en distingue de suite par les palpes beaucoup plus développés qui chez les mâles sont très velus ainsi que le deuxième article. Bibliographie. Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 270 (1915); Bigot, Mém. Soc. Zool France, Vol. 5, p. 616 (1892). Distribution géographique. Deux espèces connues : 1. Demoplatus trichocerus Bigot (1) dont le type se trouve dans la collection de notre regretté collègue Verrall ; 2. D. australis Ricardo (2). 1. D. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 270 (igi5). Nouvelle-Galles du Sud. 2. D. trichocerus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 6x6 (1892). Australie. (1) Demoplatus trichocerus Bigot 11892). Haustello castaneo, capite parvum longiore, palpis fulvis, nigro villosis; antennis pallide flavidis, segmentis 1 et 2. longe, nigro pilosis; facie pallida fulva, mystace fusca; barba albida; thorace et scutello fulvis ; abdomine fulvo, utrinque fusco notato, calyptris et halteribus fulvis; ventre, apice, latè nigro tincto ; pedibus et alis pallide fulvis. Longueur 12 a i3 m/m. Australie. Un spécimen. Femelle. Face brune très courte, portant un tubercule central, quelques poils noirs sur le bord externe dans la fossette qui sépare la face des joues. Barbe fournie formée de longs poils brun noirâtre. Trompe courte. Palpes aussi longs que la trompe; premier article court; deuxième long, claviforme, à poils noirs plus épaissis vers l’apex. Antennes un peu plus pâles et plus jaunes, les deux premiers articles à longs poils noirs, le troisième à poils courts au côté externe de chaque division, les dernières de celles-ci de couleur plus sombre. Bande frontale très large et concave, ce qui est la caractéristique la plus nette du genre, un peu rétrécie au vertex, de la couleur de la face avec quelques poils noirs. Ocelles grands et distincts Yeux glabres. Thorax et abdomen bruns, le dernier plus sombre. Thorax avec une tache d’un jaune de cire sur les angles antérieurs, couvert d’une tomentosité jaune-rougeâtre et de quelques rares poils noirs; des traces de poils roussâtres lu bord postérieur. Scutellum plus jaune. Abdomen plat à pubescence appliquée d’un jaune-rougeâtre. Pattes brunes portant de longs poils noirs sur les hanches et les fémurs, un peu partout aussi, des poils jaune-rougeâtre. Ailes grandes, plus longues que l’abdomen brun-pâle, imprégnées de jaune au bord antérieur, toutes les nervures transverses obscurcies, appendice court, parfois nul. Cellules postérieures largement ouvertes. Longueur 12 à i3 m/m (d’après Miss G. Ricardo). (2) Demoplatus australis Ricardo Nouvelle-Galles du Sud. Espèce de coloration sombre, à ailes brunâtres, plus sombres au bord antérieur. Pattes et antennes jaune-rougeâtre. Longueur : 12 m/m. I IO DIPTERA * 9. Genus PELECORRHYNCHUS Macquart Pelecorrhynchus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 28 (i85o). Coenopnyga Thomson, Eugenies Resa, Dipt. p. 449(1868). Caractères. — Description de Macquart. « Voisin du genre Pangonia. Tète de la largeur » du thorax, trompe de la longueur de la tête, lèvres terminales épaisses, terminées en forme de hache ; )> palpes courts, arrondis, déprimés, çf, Q. Face assez velue çf, moins velue 9i a.ssez convexe çf; peu » convexe Ç. Antennes des Pangonies, yeux nus, des ocelles. Jambes postérieures sans ergots, briè- I) veinent ciliées en dehors et en dedans. Ailes à premières cellules postérieures ouvertes. » Ces caractères nous déterminent à former un nouveau genre qui a beaucoup d'affinité avec les »Pangonies. Les différences que présentent la forme de la trompe et des palpes, l’absence d’ergots » aux pattes postérieures, lesdistinguentparticulièrement, quoiquedans un certain nombre de Pangonies » la trompe soit assez courte et terminée par des lèvres épaisses, le nouveau genre s’en éloigne par la » forme inusitée de ses lèvres. Nous lui donnons le nom de Pelecorrhynchus qui exprime la forme de » hache de la trompe Le type est de la Nouvelle- Hollande. » Le genre a été formé par Macquart pour P. maculipennis d’Australie. Loe w doutait avec raison que le caractère tiré de la forme des labelles fût suffisamment générique; en fait la description de Macquart est inexacte, celle qui fut donnée par Thomson du genre Coenopnyga décrit d’après la même espèce est plus complète, mais le caractère des macules des ailes est inapplicable, car certaines espèces en sont dépourvues. Nous en donnons la description suivante : Insectes de corps robuste, entièrement revêtus d’une pubescence serrée, spécialement sur l’abdomen et les côtés du thorax. Abdomen renflé, arqué, non plat. Ailes bien développées. Mâle. Tête plus large que le thorax, hémisphérique, à yeux contigus, cornéules subégales entre elles. Trois ocelles distincts. Triangle frontal bifide. Antennes horizontales, plus petites que la tête, de trois articles : premier et deuxième articles subégaux, à longs poils; troisième à première subdivision subcarrée plus grosse que les suivantes qui sont décroissantes, la segmentation apicale .est conique, plus longue que les deux précédentes et terminée par un bouquet de poils. Epistome saillant, en forme de cloche. Palpes courts, dirigés en avant, velus. Trompe de la longueur de la tête ou moindre. Labelles développés, brillants, formant avec leur base commune un angle droit. Thorax plus long que large. Scutellum subarqué, transverse. Abdomen brièvement ovale, un peu plus large que le thorax, les quatre premiers segments subégaux, les suivants rétractés. Pattes minces, à cuisses antérieures ciliées, des éperons aux tibias médians et postérieurs. Ailes écartées, presque deux fois plus longues que l’abdomen, étroites à l’apex, à lobe distinct; toutes les cellules marginales postérieures ouvertes, ainsi que la cellule anale, celle-ci est limitée par une nervure sinueuse. Il résulte de la description que nous venons de faire que, contrairement à l'opinion de Macquart, les tibias postérieurs sont munis d’un éperon, il est situé à la face externe et étroitement appliqué; l’exemplaire que Macquart a eu entre les mains et qui est conservé au Muséum de Paris, possède des éperons. Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 25 (i85o); Thomson. Eugenies Resa, Dipt. p. 449(1868); Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 192 (1841); Loew, Dipt. Sudafr. (i860); Ricardo , Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. io3 (1900); Austen , Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. i (1908); Surcouf & Gonzal ez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 89(1912). FAM. TABANIDÆ 1 1 1 Distribution géographique. On connaît huit espèces de Pelecorrhynchus , dont deux d’Amérique méridionale et les autres d’Australie, Tasmanie, Nouvelle-Zélande. Quelques espèces avaient été incorporées par Walker au genre Silvius. i. P. claripennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 5, p. 408 (igio). 2 P. Darwini Ricardo, ibidem (7), Vol. 5, p. 102, pl. i,f. 1(1910). PI. 4, Fig. 5. 3. P. mshr/oàsks Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 193 [? Silvius'] (1848). 4. P. fulvus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8). Vol. 5, p. 406 (1910). 5. P . fusconiger Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 192 [? Silvius'] (1848). 6. P. maculipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 28, pl. 2, f. 6(i85o). maculiptnnis Thomson, Eugenies Resa, Dipt. p. 450, pl. 9, f. 2 [ Coenopnyga ] (1868). ornatus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 98 (1868). personatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 192 \? Silvius] (1848). 7. P. nigripennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 5, p. 405 (1910). 8. P. vulpes Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 23 [ Pangonia \ (i85o). aurantiacus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. io3, pl. 1, f. 2 (1900). Australie. Amérique méridionale. Australie. Australie. Australie. Australie, Tasmanie. Auckland. Australie. Australie, Nouv. -Galles du Sud. Tasmanie. Chili. Chili. 10. Genus APATOLESTES Williston Apatolestes Williston, Ent. Amer. Vol. 1, p. 12 (i885). Caractères. Tète large. Yeux glabres, elliptiques, anguleux en dessus. Bande frontale élargie à la base, à bords convergents vers le vertex où elle n’a plus que le tiers de sa largeur; ocelles distincts; une large callosité glabre, transverse, au bas de la bande frontale. Antennes insérées au-dessous du milieu de la tête vue de profil : premier article court, petit, renflé, mais un peu plus long que large; deuxième article très court, simple; troisième double de longueur des deux premiers réunis, légèrement épaissi à la base seulement, cylindrique, formé de huit segmentations dont la première est un peu plus longue que les suivantes. Trompe courte dépassant à peine les palpes, le deuxième article de ceux-ci est médiocrement épaissi. Abdomen un peu plus large que le thorax, à côtés parallèles jusqu’au bord postérieur du quatrième segment. Pattes normales, tibias antérieurs légèrement dilatés, postérieurs munis d’éperons. Toutes les cellules marginales postérieures ouvertes, branche supérieure de la troisième nervure longitudinale appendiculée. Le genre Apatolestes n’est représenté actuellement que par deux espèces : A. comastes Williston, de l’Amérique septentrionale, A. lutulentus Hutton, de la Nouvelle-Zélande et A. Eiseni Townsend, de Californie; cette dernière espèce semble, d’après sa description, n’être qu’une variété de A. comastes Williston; les exemplaires recueillis en Californie et dans l’Arizona par Coqui 1 lett montrent une grande variabilité. Leur taille varie de 8 à 17 m/m. ( H i ne) . Quelques spécimens sont complètement noirs, tandis que d’autres sont recouverts d’une épaisse pollinosité grise, certains mâles sont rougeâtres sur les côtés des deuxième et troisième segments abdominaux. Les deux premiers articles des antennes sont habituellement recouverts de pollinosité grise, tandis que le dernier segment est noir. Ocelles proéminents dans les deux sexes. Chez la femelle . la bande frontale est très élargie et diffère par l’aspect de la plupart des genres de Pangonies, elle est très étroite à l’apex et s’élargit graduellement vers la face. Le plus grand nombre des spécimens montre au-dessus des antennes un espace étroit recouvert de pollinosité; au delà, la bande frontale est entièrement d’un noir brillant. Bibliographie. Williston, Ent. Amer. Vol. 1, p. 12 ( 1 885) ; Townsend, Proc. Calif. Acad. Sc. (2), Vol. 4, p. 596 (i8g5); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 99 (1900); Hutton, I I 2 DIPTERA Trans. New Zeal. Inst. Vol. 32, p. 18(1901); H i ne , The Ohio Natur. Vol. 5, p. 230(1904); Surcouf & Gonzalez-R incones . Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 90 (1912). Distribution géographique. 1. A. comastes Williston, Ent. Amer. Vol. 1, p. 12 (i885). Amérique septentrionale. var. Eiseni, Townsend. Proc. Calif. Acad. Sc. (2), Vol. 4, p. 5g6 (1895). 2. A. lutulentus Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 33, p. 18 (1901). Nouvelle-Zélande. II. Genus DORCALAEMUS Austen Dorcalaemus Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), p. 34 (1910). Caractères. Voisin du genre P an gout a Latreille (sensu stricto), sauf que les ailes ont les première et quatrième cellules marginales fermées avant le bord de l’aile et que les ailes elles-mêmes, au lieu de se terminer en pointe, sont obtusément arrondies à leur extrémité, ce qui leur donne un aspect particulier court et large, comparé à celui de Pangonia rostrata Linné. Pas d’ocelles dans les deux sexes; la face ne porte pas de callo'Sité saillante de chaque côté. Le type du genre est Pangonia compacta Austen, de la Rhodésia du Sud et du Nyassaland. Jusqu'à présent, les espèces appartenant au genre Dorcalaemus n’ont été rencontrées que dans le Sud de l’Afrique centrale. Le Major E. E. Austen compare son genre à Scione Walker, de l’Amérique du Sud. Nous avons rétabli, dans le présent ouvrage, le genre Diclisa de Schiner, qui avait été confondu avec le genre Scione Walker; le genre Dorcalaemus se distingue de l’un et de l’autre par ses yeux glabres, entre autres caractères. On connaît six espèces du genre Dorcalaemus Austen. Le docteur Old, qui a recueilli D. compactus indique dans ses notes de chasse le fait suivant : « de nombreux exemplaires dans les heures chaudes de . » la journée; vol rapide avec un bruissement plus bourdonnant que celui qui accompagne habituel- » lement le vol des grandes espèces communes, l’Insecte attaque les chevilles et les jambes et y fait h pénétrer sa longue trompe. » Bibliographie. Austen . Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 3q, p. 337 (I9IO)> Distribution géographique. 1. D. auricomus Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. i,p. 286(1911). 2. D. candidolimbatus Austen, ibidem, Vol. 1, p. 288 (1911). 3. D. compactus Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 212 (1908). var. centralis Austen, ibidem, Vol. 1, p. 214 (1908). 4. D. f odiens Austen, ibidem, Vol. 1, p. 2i5 (1908). bicolor Austen, ibidem, Vol. 6, p. 338 (1910). 5. D. silverlocki Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 124 (1912). 6. D. Wosuanni Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 353 (1912). 12. Genus DICLISA Schiner Diclisa Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 101 (1868). Caractères. Le genre Diclisa, créé par Schiner pour Pangonia incompleta Macquart, avait été rattaché au genre Scione Walker. Nous estimons que cette réunion ne s’impose pas et que les deux genres doivent être maintenus en complétant la description donnée par Schiner. Katanga. Katanga. Nord de la Rhodésia. Afrique centrale anglaise. Nyassaland. Nord de la Rhodésia. Est africain. FAM. TABANIDÆ 1 13 Etroitement voisin du genre Pangonia. Tête hémisphérique. Yeux velus ou non, séparés chez les femelles par une assez large bande frontale et complètement réunis chez les mâles. Ocelles distincts. Epistome prolongé en dessous en groin. Antennes ressemblant à celles de Pangonia, le deuxième article prolongé en dessus. Face un peu déprimée en dessous. Trompe de la moitié de la longueur du corps. Palpes subulés, courts, très velus chez le mâle, complètement glabres chez la femelle. Thorax peu convexe, le plus souvent à bandes claires longitudinales; scutellum large et court. Abdomen quelque peu plus long que le thorax, longuement ovale, médiocrement convexe. Pattes grêles, les posté- rieures allongées. Tibias postérieurs armés de deux éperons. Ailes beaucoup plus longues que l’abdomen, à demi ouvertes au repos, rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale à court rameau appen- diculaire. Première et quatrième cellules marginales postérieures fermées; la deuxième nervure issue de la cellule discoïdale jamais abrégée. Espèce typique : Pangonia incompleta Macquart, mais appartenant aussi très probablement à ce genre : P. singularis Macquart et P. albofasciata Macquart. Walker, dit Schiner, a formé le genre Scione pour P. incompleta Macquart; il ne met pas en évidence d’autres caractères que celui de la réduction de la deuxième nervure émise de la cellule discoïdale; ce caractère ne se présentant pas chez les autres espèces de Diclisa, Schiner estime ne pas devoir conserver le nom de Scione. Le genre Diclisa, tel qu'on doit le comprendre, doit donc avoir comme type non P. singularis Macquart qui a les yeux glabres, mais bien D. albofasciata Macquart (i), à moins d'admettre, comme Schiner, que le genre Diclisa comprenne des espèces à yeux velus et des espèces à yeux glabres. Bibliographie. Schiner, Reise Novara, Dipt. p. ioi (1868); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 91 (1912). Distribution géographique. Le nombre d’espèces actuellement connues d eDiclisa s’élèveà trois. 1. D. albofasciata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 22. pl. 3, f. 8 [Pangonia] Colombie septentrionale. (i845). 2. D. maculipennis Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 102, pl. 2, f. 7(1868). Amérique centr. et mérid. 3 ?D. singularis Macquart, Dipt Exot. Suppl. 1, p. 23, pl. 3, f. 2 \Payigonia~\ Australie. (1840). (Espèce douteuse.) 13. Genus SCIONE Walker Scione Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. ro (i85o). Caractères. Le caractère distinctif du genre Scione est basé sur la nervation, la première et la quatrième cellules marginales postérieures sont fermées, en outre la nervure qui sépare les deuxième et troisième cellules marginales postérieures n’atteint pas le bord de l’aile. (1)0 Diclisa albofasciata Macquart ( Pangonia ) : Fusca. Thorace lineis albidis Abdominis faciis rufis. Antennis » te-daceis, apice fuscanis. Oculis hirtis. Alis flavidis. » Long. 4 1/2 1 Q (= 10 m/m.) Trompe longue de 3 1. (6 m/m. 3/4). Palpes brunâtres à extrémité noire. Barbe d’un » blanc jaunâtre. Face d’un brun rougeâtre. Front brun à poils noirs; côtés jaunâtres. Des ocelles. Antennes testacées; » les deux premiers articles et l’extrémité du troisième brunâtres, deuxième muni de longs poils. Thorax à trois bandes d’un » brun marron séparées par des lignes d’un blanc jaunâtre, élargies à la suture ; côtés blanchâtres. Abdomen brun, moitié » postérieure du segment fauve. Pieds fauves ; cuisses postérieures brunâtres ; jambes postérieures noirâtres ; tarses noirs ; » premier article des antérieurs fauve. Ailes: base et bord antérieur bruns; extrémité brunâtre, nervures transversales à » l’extrémité de la cellule discoïdale bordées de brunâtre; première et quatrième cellules postérieures fauves. » De la Nouvelle-Grenade. Collection de M. Bigot. » 1 14 DIPTERA La meilleure description de ce genre a été donnée par Schiner (i) en définissant le gem e Diclisa. non synonyme de Scione. mais dont il avait pris le type pour créer son nouveau genre. Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl, i, p. 27(1845); Walker, Ins. Saund. Dipt, p. 10 (i85o); Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 101 (1868); Verh. Zool.-bot. Ges.Wien, Vol. 17, p. 3io (1867); Ricardo , Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. io3 (1900) ; Vol. 6, p. 291 (1900) ; Vol. 9, p. 484 (1902); Surcouf & Go nzalez- Ri nco nés , Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 91 (1912). Distribution géographique. 1. S. claripennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 6. p. 292 (1900). 2. .S. distincta Schiner. Reise Novara, Dipt. p. 102 [Diclisa] (1866). 3. S. equatorialis Surcouf, Mesure d’un Arc de Méridien en Amérique du Sud, Vol. 10, p. 219 (1920). — PI. 4, Fig. 3 a, b. 4. S.flavohirta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9. p. 437(1902). 5. S. fulva Ricardo, ibidem. Vol. 9, p. 436 (1902). 6. S. fusca Ricardo, ibidem (7), Vol. 6, p. 291 (1900). 7. S. incompleta Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 27, pl. 3. f. 7 [ Pangonia ] (i845). 8. S. misera Osten-Sacken, Biol Centr. -Amer. Dipt. Vol. 1. p. 47[D/NAß](i886). Pérou. Amérique méridionale. Equateur. Bolivie. Bolivie. Bolivie. Amérique centrale et méridionale. Guatémala. 14. Genus ESENBECKIA Rondani Esenbeckia Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84(1864). Pangonius (pro partim) Latreille, Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 3, p. 437 (1802). Silvius (pro partim) Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 27 (1820). Caractères. Le genre Esenbeckia appartient à un groupe naturel comprenant, en outre, les genres Bombylomyia , Erephopsis, Mycleromyia et Pangonia sensu stricto, ce groupe se caractérise d’une façon générale par la première cellule marginale postérieure qui est fermée ou tout au moins très resserrée, la forme des palpes, la présence ou l’absence d’une villosité aux yeux ; en outre les espèces sont généralement grandes et parfois brillamment colorées. Quoique le genre Esenbeckia paraisse limité aux régions les plus chaudes du continent sud-amé- ricain, il existe beaucoup de ces Insectes encore non décrits. Le genre Esenbeckia a été partiellement rapproché par quelques auteurs du genre Silvius, il en diffère complètement par le nombre des segmentations du troisième article antennaire (voir tableau), il s'en écarte en outre par l’occlusion de la première cellule marginale postérieure. Il se rapproche plus du genre Pangonia sensu stricto par ses y'eux glabres et la première cellule marginale postérieure fermée, mais il s’en distingue aisément par la forme des palpes. ij Sclone incompleta Macquart 1 Pangonia ) : « Nigra, thorace lineis albidis. Abdomini maculis dorsalibus albis. » Antennis testaceis, basi nigris. Pedibus nigris. Oculis hirtis. Alis flavidis. Long. 6 L. <3. Trompe longue de 2 lignes. » Barbe épaisse d’un blanc-jaunâtre, face brunâtre à poils noirs. Front antérieurement à duvet blanc. Antennes : » deux premiers articles noirs, à longs poils, le troisième testacé. Des ocelles. Thorax noir à lignes blanchâtres, une petite » tache blanche de chaque côté sur la suture. Abdomen d’un noir mat, chaque segmentation a une petite tache triangulaire » blanche au bord postérieur; ventre d’un noir luisant, à poils noirs. Pieds ; jambes antérieures brunes, postérieures un peu » velues. Ailes jaunâtres à base et bord extérieur bruns; nervures transversales bordées de brunâtre, quatrième cellule » postérieure fermée, la nervure qui sépare les deuxième et troisième cellules postérieures incomplète. » La femelle n’a que 4 lignes. Le front est brunâtre, une tache noirâtre sur le milieu bordée antérieurement de » blanchâtre ; vertex à poils noirs. Abdomen d’un jaune quelquefois brunâtre; ventre brunâtre. Pièds d’un jaune terne, tarses » bruns. De la Colombie. Reçu de M. le marquis de Brême (Macquart). » FAM. TAB AN ID Æ 1 15 Les veux sont glabres, il y a trois ocelles distincts; les palpes non élargis à la base sont arqués, longs, minces et d’épaisseur constante, ils sont de longueur moindre que la trompe et celle-ci est assez courte et située perpendiculairement par rapport au corps de l’Insecte; la bande frontale, deforme diverse, n’est pas plus saillante que celle des Taons. Abdomen plat, toujours plus ou moins élargi, jamais étroit ou à bords parallèles. Ailes amples, plus longues que le corps, pointues, à première cellule marginale postérieure fermée, troisième nervure longitudinale longuement appendiculée. Pattes postérieures armées de deux éperons. Rien n’est connu de la vie larvaire de ces Insectes. Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. (i838, 1839, 184.5, 1847); Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 8, p. 84(1864); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7) (1900-1905); Williston, Exot. Tabanidae (igo5) ; Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 10 (1909) ; Mem. Inst. Oswaldo Cruz (1911); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 104 (1912). Distribution géographique. Toutes les espèces décrites jusqu’à ce jour habitent l’Amérique centrale et méridionale. 1. E. arcuata Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 3, p. 190(1895). 2. E. biscutella Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 668 (1909). 3. E. clari Lutz, ibidem, Suppl. 4, Vol. 10, p. 663(1909). var. infuscata Lutz (in litteris). 4. E. curnana Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20. p. 472 (1909). 5. E. dubia Lutz, Zool. Jahrb. Suppi. 4, Vol. 10, p. 665 (1909). 6. E. Esenbecki Wiedemann, Aussereurop. zvveifl. Ins. Vol. 2, p. 623 (Silvius) . pangonia Hunter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 27, p. i36 (1901). pangonina Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 83 ( 1 863) . 7. E. fasciata Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. io3(i838). bahiana Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 612 [Pangonia] (1892). 8. E. ferruginea Macquart, Dipt. Exot. (2), Vol. 1, p. 1 79 {Pangonia'] (1839). 9. E. filipalpis Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 3, p. 190(1895). 10. E. fuscipennis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. g3 [ Pan- gonia] (1828). — PI. 4, Fig. 13 a, b. var. fenestrata Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 662 (1909). var. flavescens Lutz, ibidem, Suppl. 4, Vol. 10, p. 661 (1909). 11 . E. inframaculata Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 3, p. 75 (1911). 12. E. longipalpis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 9, pl. 1, f. 3 [ Pangonia ] (1847). 13. E. lugubris Macquart, ibidem (1), Vol. 1, p. 104. pl. 14, f. 2 [ Pangonia ] (i838). 14. E. mattogrossensis Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, tome 3, p. 74 (1913). 15. E. neglecta Lutz, ibidem, Vol. 1, p. 3o (1909) et Vol. 3, p. 72 (1911). 16. E. nigricorpus Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. Vol. 10, p. 682 (1909). 17 . E. prasiniventris Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 29, pl. 3, f. 9 [ Pan- gonia] (1845). semivir idis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, pl. 181, pl. 1, f. 7 (1900). prasiventris Hunter, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 27, p. 134 (1901). 18. E. Reinburgi Surcouf. Mesure d’un Arc de méridien en Amérique du Sud, Vol. 10, p. 223 (1920). 19. E. suturalis Rondani, in Truqui,Studi Ent. Vol. 1, p. 107 [Pangonia]( 1848). 20. E. translucens Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 26, pl. 3, f. 5 [Pangonia] (i845). Brésil. Paraguay. Brésil. Argentine. Argentine. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil, Vénézuéla. Paraguay ? Amazonie. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Amérique centrale et méridionale. Brésil. Equateur. Brésil. Brésil. DIPTERA I iö 2T. E. tucumana Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 473 Argentine. (1910). 22. E. vulpes Wiedemann. Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 112 [Sfùùws] Brésil. (1828). flavescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 174, pi. 1, f. 6, 6<* Brésil. (1900). 15. Genus BOMBYLOMYIA Lutz Bombylomyia Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 3, p. 69 (1911). Bombylopsis Lutz. Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 646 (1909). Myct eromya Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 1 5 , p. 713 (i865) p. p. Caractères. Le Docteur Lutz a créé le genre Bombylomyia pour Myctevomyia erythronotata (1) Bigot (1892) et il lui assigna dans son tableau dichotomique les caractéristiques suivantes : Yeux velus, deuxième article des palpes élargi près de la base, terminé en pointe; troisième article antennaire dépourvu de saillie latérale; face conique, fortement saillante, trompe à labelles non dilatés, toujours plus longue que l’abdomen. Hanches et fémurs à poils sombres et épais contrastant visiblement avec les tibias et les tarses qui sont glabres et de couleur claire. Insectes présentant l’aspect de Bourdons; thorax à villosité longue et drue; abdomen fortement renflé, d’un noir brillant ou d’un rouge brun assombri, non velu, si ce n’est vers l’apex où se voient quelques poils de couleur brillante. Le nom de Bombylopsis étant déjà employé, le Docteur Lutz le modifia en Bombylomyia. Ce genre diffère nettement de Myctevomyia par la forme de l’antenne. De nombreuses femelles de Bombylomyia erythronotata Bigot ont été recueillies par le Docteur L u tz et nous avons pu en examiner nous-même des spécimens : Longueur : i3 à i5 m/m. La face est brillante, plutôt brun rouge que noire, vertex clair, d’une coloration brun-cannelle. Deux premiers articles antennaires du même brun plus clair, le dernier article est noir en dessus et rouge roussâtre en dessous. La partie inférieure de la tête porte des poils brun rouge, on en rencontre de semblables sous la tête et sur les flancs au-dessous de la racine des ailes. Abdomen brillant, d’une coloration allant du brun rouge au noir, avec des poils jaunes ou roussâtres sur le milieu et les côtés du quatrième segment. Hanches et cuisses, dans leur partie basilaire, à poils soyeux d'un brun-noirâtre. Ailes à troisième nervure longitudinale portant un court rameau appendi- culaire. Habitat : Theresopolis, Rio de Janeiro, Petropolis, Sâo Paulo. Se rencontre en février et mars. Toutes les espèces connues proviennent du Brésil. Quoique l’aspect de Bourdons qu’indique le Docteur Lutz soit peu évident, cet auteur exprime ainsi que ce sont des insectes à thorax velu, de coloration claire, à cuisses hérissées d’une dense fourrure. Les antennes sont spéciales : premier article cylindrique, triple du deuxième, celui-ci est moniliforme, le troisième article est composé de huit segmentations submoniliformes. de grosseur décroissante et de longueur égale, sauf la partie apicale égale aux trois précédentes segmentations. Face renflée, luisante, prolongée en dessous des yeux. Palpes à articles subégaux, premier filiforme, deuxième (i) « Mycteromyia erythronotata Bigot 1 1892). q Longueur : i3 m/m. Pipette à peu près deuxfois aussi longue que la hauteur de la tête; les yeux villeux; palpes, antennes, barbe, face et front noirs; tergum , écusson, densément recouverts » d’une courte villosité d’un roux vif, flancs noirs, teintés obscurément d’une nuance rougeâtre pâle. Caillerons et balanciers .> roux. Fémurs noirs, tibias d’un blanc un peu jaunâtre, tarses de la même nuance, brunâtres à l’extrémité. Ailes d'un » brunâtre pâle, bifurcation externe delà quatrième nervure longitudinale (Rondani ) coudée à angle droit. Theresopolis : » un spécimen. Bigot. » FAM. TABA N I DÆ ii? en fuseau au milieu, plus arqué au bord externe qu’au bord interne qui est presque droit, terminé en pointe aiguë. Pangonia nigripennis Guérin (t832) et ses nombreux synonymes offrent tous les caractères de Bombylomya Lutz, sauf celui de la face lisse et brillante : cette partie est en effet revêtue d’une pulvéru- lence grise qui la recouvre en entier. Bibliographie. Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 646 (1909), Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. i, p. 6g (ign); Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5. p. 612 (i8g2); Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 372 (ign): Surcouf & Go nzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 7 5 (1912). Distribution géographique. 1. B. analis Fabricius. Syst. Anti. p. 91 [ Tabanus ] (i8o5). ? pseudoanalis Lutz, in litteris. 2. B. erythronotata Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p.612 \Mycteromyia~] (1892). — PI. 4, Fig. I 2a, b. 3. B. leonina Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 646 (190g). 4. B. splendens Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3, p. 69 (1911). Amérique méridionale. Brésil. Brésil. Brésil. Subgenus LAPHRIOMYIA Lutz Laphriomyia Lutz. Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 649 (1909). Caractères. Lutz aétabli lesous-genre Laphriomyia surune seuleespèce L. mirabilis(igi i)(i). Les caractères de cette espèce sont les suivants : Pattes postérieures très longues, cuisses et tibias armés de fortes soies, donnant à ces Insectes l’aspect de Diptères prédateurs et de quelques Hyménoptères. Le caractère de la première cellule marginale fermée et des yeux villeux rapproche Laphriomyia de Bomby- lomyia et d’Erephopsis-, mais la pilosité extrême des pattes postérieures nous amène à en faire un sous- genre de Bombylomyia Lutz. Bibliographie. Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3, p. 70(1911); Surcouf &Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2. p. 109 (1912). Distribution géographique. La seule espèce connue provient du Brésil, i L. mirabilis Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz. Vol. 3, p. 70 (1911). Brésil. (1) Laphriomyia mirabilis Lutz. Corps brillant, noir à ailes bigarrées. Longueur totale : 21 m/m. Longueur de la trompe : 9 à 10 m/m. Longueur des ailes : i5 m/m. Yeux bruns à villosité noire, face d’un noir brillant, tirant légèrement sur le rougeâtre, poils d'un noir fuligineux; vertex brun à ocelles visibles, occiput gris. Antennes noires, palpes de même, deuxième article long et mince; trompe noire. Thorax d'un noir brunâtre; brillant au milieu (peut-être dénudé). Scutellum d'un brun chocolat rougeâtre, un pinceau de poils blanchâtres au bord postérieur du thorax au-dessus de la base de l’aile, ce bord du thorax est recouvert d'une pubescence d’un noir fuligineux. Flancs et pectus un peu brillants, de la même couleur que le thorax. Abdomen long, fortement convexe en dessus, d’un noir brillant, à pubescence d’un noir mat. Pattes complè- tement sombres, de couleur brun chocolat à pilosité concolore, seuls les pulvilli sont rougeâtres. Fémurs et tibias postérieurs recouverts de poils noir mat, les autres tibias portent des poils mélangés; tarses glabres, de coloration rougeâtre. Ailes : base d'un rouge brun, disque jaunâtre, la couleur se rembrunit dans la moitié apicale ; cellule axillaire semblable avec une zone claire au milieu ; une partie de la cellule costale et la première cellule basilaire sont d’un jaune clair opaque. Nervures rougeâtres, branche supérieure de la troisième nervure longitudinale formant un angle et appendiculée d'un court rameau. Première cellule marginale postérieure et cellule anale très brièvement pétiolées. La seule femelle connue provient de l'Etat d’Esperito Santo. D1PTERA i iS Subgenus EPIPSILA Lutz Epipsila Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 649 (1909). Caractères. Ce sous-genre ne diffère du genre Bombylomyia Lutz que par les caractères suivants : Pattes semblables, mais à pubescence plus courte. Thorax ne portant de longs poils qu’au bord postérieur. Ailes claires avec une macule noirâtre sur la nervure transverse médiane. Yeux d’un bleu éclatant. Le sous-genre Epipsila Lutz a été créé pour Pangonia eriomera Macquart (i838) dont nous donnons la description originale (1). Le docteur Lutz a recueilli de nombreuses femelles appartenant à ce sous-genre. Il a remarqué que les cuisses postérieures ont une pubescence noire, le rameau appendiculaire de la troisième nervure longitudinale est très court et manque fréquemment, le vertex et une grande partie de la face sont recouverts d’une pruinosité grise. Les yeux sont chez les Insectes vivants, d’un bleu métallique éclatant avec un reflet vert. Volent de février en avril. La taille atteint 19 m/m, elle est généralement moindre. Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. i,p. ioS[Pangovia~\ ( 1 838); Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 649 (1909); Surcoût' & Gonzalez - Ri n cones. Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 108 (1912). Distribution géographique. Ce sous-genre comprend jusqu’à présent deux espèces du Brésil. 1. E. eriomera Macquart. Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. io5 [ Pangonia ] (i838). Brésil. 2. E. eriomerioides Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10. p. 649 (1909). Brésil. 16. Genus EREPHOPSIS Rondani Erephopsis Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, fasc. 1. p. 85 (1864). Pangonius {partim) Latreille, Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 3, p. 437 (1802). Erephrosis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 114 (1900). Fidena ( partim ) Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 8 (i85o). Melpia {partim) Walker, ibidem, Vol. 1, p. 8 (i85o). Caractères. Le genre Erephopsis Rondani (1 863) comprend les Pangonies à première cellule marginale postérieure fermée et à yeux velus, cette villosité étant en général très apparente. Le genre Erephopsis se distingue du genre Bombylomyia Lutz, par l’absence de pilosité fourrée sur les fémurs et par l’aspect de la face qui est le plus habituellement mate à cause d’une pollinosité qui la recouvre; il est rare que cette pollinosité pourtant caduque disparaisse entièrement, elle est toujours visible à la base et sur les côtés de la face. Ce caractère et celui des fémurs permettent de séparer immédiatement les deux genres. La troisième nervure longitudinale porte parfois un appendice. 1 1 1 Pangonia eriomera Macquart ( 1 838 ) « Nigra, antennis rufis. Oculis hirsutis. Abdomini maculis dorsalibus albis. » Femoribus nigris, hirsutis, tibiis tarsisque flavis. Alis flavicantibus, basi nigrâ. Longueur : 5 lignes 1/2 0 (12 m/m. 4). » Trompe d’un fauve brunâtre à extrémité noire. Soies et palpes fauves. Barbe noire. Face testacée, assez saillante. Front » noir. Des ocelles. Thorax noir à poils noirs, avec des poils blancs aux épaules. Abdomen d’un noir luisant, une petite »> tache dorsale de poils blancs au bord postérieur des segments et une de chaque côté des derniers segments. Pieds, hanches, » noirs. Cuisses noires, velues, surtout en dessus, postérieures d’un testacé obscur, jambes et tarsesd’un jaune pâle, jambes » postérieures nues et menues. Ailes d’un jaunâtre très clair ; bord extérieur jaune ; base jusqu’à celle des cellules basilaires » brune, avec un point blanc; nervure formant la base des cellules sous-marginales; première postérieure et discoïdale. » brunes; deuxième sous-marginale à appendice très court; première postérieure à pétiole court. » Du Brésil. M. Vautier. Muséum (Macquart) ». FAM. TABA N I DÆ iig Bibliographie. Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, fasc. i (1864); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 17a (1900); Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 645 (1909); Mem Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3. p. 65 (1910) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 96 (1912). Distribution géographique. On n’a jamais rencontré jusqu’ici d 'Erephopsis en Europe, Afrique ou en Asie. 1. E. adyel Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 141 ( nomen nudum) [Pangonia] (1848). 2. E. albifrons Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. 108 [ Pangonia \ ( 1 838) . 3. E. albipectus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 611 [Mycteromyia] (1892). 4. E. albitaeniata Lutz& Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 3, p. 68 (191 1). 5. E. albonotafa Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 20 [ Pangonia ] (i855). 6. E. ardens Macquart. ibidem (1). Vol. 1, p. io3 [Pangonia'] ( 1 838). 7. E. atripes Röder. Stett. Ent. Zeit. Vol. 47 p. 261 [Pangonia). 8. E. aureohirta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5. p. 116, pl. 1, f. 10 (1900). 9. E. auricincta Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz, Vol. 1, p.12 (1909). 10. E. aurimaculata Macquart, Dipt. Exot. (i),Vol. 1, p. io5 [Pangonia] ( 1 838) . H. E. auripes Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 176, pl. 1, f. 12 (1900). 12. E. Bancrofti Austen, ibidem (8), Vol. 9(1912). 13. E. Besckii Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 97 [Pangonia] (1828). 14. E. bicolor Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 24 [Pangonia) (1845). 15. E. castanea Surcouf, Mesures d’un Arc de méridien en Amérique du Sud, p. 222 (1920). — Pl. 4, Fig. 10. 16. E. cinerea Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 22 (1915). 17. E. clavata Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1. p. 101 [Pangonia] (i838). 18. E. contigua Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 38 [Pangonia] (1848). 19. E. Doddi Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19. p. 21 1 (1917). 20. E. dilatata Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt. Vol. 6, p. 328 [Pangonia) (1867). 21. E. divisa Walker, Ins. Saund Dipt. Vol. 1, p. 17 [ Pangonia ] (i85o). 22. E. fenestrata Macquart, Dipt. Exot. Suppl. i,p. 26 [Pangonia] (1845). 23. E. flavicrinis Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz (1909). 24. E.florisuga Lutz, ibidem, Vol. 3, p. 81 ( 1 g 1 1 ). 25. E . fulvithorax Wiedemann, Dipt. Exot Vol. 1, p. 52 [Pangonia] (1 81 1). thoracica Guérin, Voyage Coquille, Zool. Vol. 2, p. 288 (i832). 26. E. fulvitibialis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. 17), Vol. 5, p. 177, pl. 1, f. 1 1 (1900). 27. E. fumifera Walker, List Dipt. Brit, Mus. Vol. 5, p 323 [ Pangonia ] (1854). 28. E. gemina Walker, ibidem, Vol. 1, p. 1 38 [Pangonia] (1848). 29. E. gibbttla Walker, ibidem, Vol. 1, p. 140 [Pangonia] (1848). 30. E. guttata Donovan, Gen. Illustr. Ent.Vol. i.Tab. Hymen, et Dipt. ( 1 8o5). mar gar if er a Wiedemann. Aussereurop, zweifl. Ins. Vol. 1, p. 83[Prt«^o«i4J(i828). 31. E. incisuralis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 12 (1847). 32. E. lata Guérin, Voy. delà Coquille, Zool. Vol. 2, p. 289 [Tabanus] ( 1 832). crocata Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 33o [Pangonia] (1867). defressa Macquart, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 6, p. 429. pl. i5, f. 22 [Pangonia) (18.37). Nouvelle-Zélande. Chili. Brésil. Brésil. Australie. Brésil. Bolivie. Queensland. Brésil. Brésil. Brésil. Australie. Brésil. Australie. Equateur. Australie. Australie. Australie. Australie occidentale. Australie. Australie occidentale. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil, Cuba. Brésil. Brésil. Brésil. Australie occidentale. Australie occidentale. Asie méridionale, Australie. [Australie. Brésil. Chili. 120 DIPTERA 33. E. lasiophthalma Boisduval, Voy. Astrolabe. Zool.Vol. 2, p. 666 [ Pangonia ] (i832). f uliginosa Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 140(1854). 34. E. laterina Rondani, Nuov Ann. Sc. Nat. Bologna (3), Vol. 2, p. 370 [ Pangonia ] (i85o). 35. E. leucopogon Wiedemann. Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i,p.g2 [ Pangonia ] (1828). 36. E. limbinervis Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 21 [ Pangentia ] (i855). 37. E. lingens Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 87 (1828). 38. E. longirostris Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. 12 [ Pangonia ] (1847). ? bnvistriata Lutz . nigrices Röder, Wien. Ent. Zeit. Vol. ii, p. 237(1892). 3g. E. tnacroporutn Macquart, Dipt. Exot. (1). Vol. 1, p. 101, pl. 1 5 , f. 2 [Pangonia] (i838). 40. E. maculipennis Macquart, ibidem, Suppl. 4, p. 20 [ Pangonia ] (184g). 41. E. marginalis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 2, p. 620 (i83o). 42. E. mattogrossensis Lutz. Comm. Tel. Matto Grosso, Annexo 5, Hist. Nat. Rio Janeiro, p. 4 (igi2). 43. E. media Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 42 [ Pangonia ] (1848). 44. E. minor Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. i3 [ Pangonia ] (1847). ? nigrivittata Macquart. 46. E. morio Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. i56(i88i). 46. E. nana Walker. Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 2 [Pangonia] (i85o). 47. E. nigra Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 1, p. 2g2 (igoo). 48. E. nigricans Lutz. Zool. Jahrb. Suppi. 4, Vol. 10, p. 637 (igog). 4g. E. nigripennis Guérin, Voy. de la Coquille, Zool. Vol. 2, p. 288 (i832). badia Walker, List Dipt Brit. Mus. Vol. 1. p. i32 [Pangonia] (1848). nigrohirta Walker, ibidem. Vol. 1, p. i32 [Pangonia] (1848). piceohirta Walker, ibidem, Vol. 1, p. i32 [Pangonia] (1848). rufoUirta Walker, ibidem. Vol. 1, p. i32 [Pangonia] (1848). 50. E. nova guineensis Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. g, p. 404 (1912). 51. E. nubiapex Lutz & Neiva, Mem. Inst. Oswaldo Cruz,Vol. 3, p. 66 (ign). 52. E. opaca Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 472 (190g). 53. E. penicillata Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 610 [Mycleromyia] (i8ga). 5q. ? E. picea Thunberg, Nova Act. Upsal. Vol. g, p. 66 [T anyglossa] (1827). 55. E. picea Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 472(igog). 56. E. pubescens Lutz, Mem. Inst. Oswaldo Cruz (igog). 57. E. pulchra Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. g, p. 72, pl. 1, f. g [T anyglossa] (1827). 58. E. quadrimacula Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 1 38 [Pangonia] (1848). 5g. E. rostrifera Bellardi, Sagg. Ditter. Messica. Vol. 1, p. 47 [Pangonia] (i85g). 60. E. rufescens Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 6, p. 2g4 (xgoo). 61. E. rufoaitrea Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. r 5, p. 70g [Pangonia] (i865). 62. E. rufopilosa Ricardo, Ann. xMag. Nat. Hist. (7). Vol. 6, p. 2g3 (igoo). 63. E. soledadei Lutz & Neiva, Mem. Ins. Oswaldo Cruz,Vol.3, p. 67 (ign). 64. E sorbens Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. g3 [Pangonia] (1828). 65. E. submacula Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 142 [Pangonia] (1848). 66. E. submetallica Brèthes, An. Mus. Hist. Nat. Buenos Aires, Vol. 20, p. 173 (igig). Australie. Amérique centrale. Brésil. Australie. Amérique méridionale. Brésil. Iles des Kangourous. Australie. Brésil. Amérique méridionale. Australie. Amérique. Argentine. Brésil. Surinam. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Brésil. Nouvelle-Guinée. Brésil. Argentine. Brésil. Brésil. Argentine. Saô Paulo. Brésil. Australie. Mexique. Pérou. Chili. Bolivie. Brésil. Brésil. Australie occidentale. Argentine. FAM. TABANIDÆ I 2 I 67. E. tenuistria Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. r, p. 143 | Pangonia] Brésil. (1848). 68. E. tricolor Walker, ibidem, Vol. 1, p. 139 [ Pangonia ] (1848). Brésil. 69. E. unicolor Macquart, Dipt. Exot. Suppl.jjJp. 27, pi. 3, 1.6 \Pangonia\ ( 1845). 'y Brésil. 70. E. venosa Wiedemann, Dipt. Exot. Vol. 1. p. 52 (1821). Brésil. 71. E. vertebrata Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p 6 r 8 (1892). Australie. 72. E. Winthemi Wiedemann, Zool. Mag. Vol. 1, p. 44 \_Pangonia\ (1819). Brésil. fusca Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9, p. 431 (1902). Brésil. 73. E. xanthopogon Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, part. 2, f>.ifg\_Pangoniai] (1839). Brésil. castanea Perty, Delect. Anim. Art. Brasil, p. 182, pi. 36, f, 2 [ Pangonia ] (i833). Brésil. Nous considérons que le genre Erephopsis doit comprendre pour une grande part les genres Fidena et Melpia décrits sommairement par Walker. I. Genre Fidena Walker : ressemble beaucoupau genre Nuceria, mais les caractères en sont modifiés : la trompe est généralement plus courte, le thorax et l’abdomen ne portent pas de bandes, ce dernier est fauve, la branche supérieure de la troisième nervure longitudinale n’a pas d’appendice, la première cellule marginale postérieure est fermée, d’après Walker. Ce genre comprenait quatre espèces : 1. Fidena leucopogon Wiedemann = Erephopsis leucopogon Wiedemann. 2. Fidena basalis Walker = Erephopsis basalis Walker. 3. Fidena sorbens Wiedemann = Erephopsis sorbens Wiedemann. 4. Fidena nana Walker = Espèce douteuse. II. Genre Melpia Walker : la trompe varie de la moitié à la longueur entière du corps; abdomen très large; coloration des ailes et du corps habituellement sombre, la troisième nervure longitudinale non appendiculée. 1. Melpia rufohirta Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832). 2. Melpia nigrohirta Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832). 3. Melpia fulvithorax Wiedemann (1828) = Erephopsis fulvithorax Wiedemann. 4. Melpia piceohirta Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832). 5. Melpia badia Walker (1848) = Erephopsis nigripennis Guérin (i832). 6. Melpia eriomera Macquart (i85i) = Epipsila eriotnera Macquart. 7. Melpia Bescki Wiedemann (1828) = Erephopsis Besckii Wiedemann. 8. Melpia exeuns Walker (i85o) — Diatomineura exeuns Walker. 9. Melpia tenuistria Walker (1848) = Erephopsis tenuistria Walker. Subgenus Ionopis Lutz lonopis Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. Vol. 10, p. 65o (1909). Caractères. Ailes obscures comme chez les Bombylomyia mais avec les nervures transverses rembrunies comme chez Epipsila , dont il se rapproche par la coloration des yeux et l’aspect du thorax; le genre lonopis, qui a la coloration noirâtre des deux genres précités, diffère de l’un et de l’autre par l’aspect particulier des pattes. Les yeux des lonopis sont de coloration métallique bleue ou bleu-vert. Le sous-genre a été décrit pour Mycteromyia nitens Bigot (1892). Description originale : « Longueur 16 m/m. ( praeter haustellum). Antennes (incomplètes) » noires; pipette noire à peu près aussi longue que le corps, les yeux tomenteux, palpes et front noirs; 1) face d’un noir luisant, barbe blanche très courte; tout le reste du corps et des pieds d’un noir luisant ; » extrémité de l’abdomen bordée de duvet blanc; massue des balanciers rougeâtre, ailes obscurément 122 DIPTERA » enfumées, bifurcation externe de la quatrième nervure longitudinale (Rondani) brièvement appen- » diculée. — Brésil : i spécimen » (Bigot). Le docteur Lutz s’estime certain d’avoir pu identifier ses exemplaires d’après la description de Bigot et il remarque que la trompe non étendue mesure seulement les 3/5 de la longueur totale du corps. Sur la base de l’aile, on distingue une courte bande de poils blancs, et au bord postérieur des segments abdominaux, à partir du troisième, de courtes macules de poils blancs. Sur le deuxième segment, ces macules mesurent la hauteur du segment et, rejoignant ces poils blancs, atteignent la ligne médiane sous le ventre. Une petite touffe de poils blancs entre le métathorax et les bords latéraux. Hanches et cuisses noires, chocolat ou brunes, à courte et épaisse pubescence noirâtre, le reste des pattes est brun-rouge ou noirâtre, tibias postérieurs bordés d’une épaisse ciliation très courte; le court rameau appendiculaire de la troisième nervure longitudinale n’est pas constant, en outre, les poils du dessus de la tête ne sont pas de la brièveté remarquable indiquée par le Dr Lutz. Habitat : Sâo Paulo et Rio de Janeiro. Vole en février. Le Docteur Lutz a pris de nombreuses femelles variant de 17 à 19 mm. Bibliographie. Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 65o (1909); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 108(1912). Distribution géographique. Le sous-genre Ionopis Lutz, comprend, en outre, une deuxième espèce du Brésil : I. Foetterléi Lutz. 1. /. Foetterléi Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 65o(igog). Brésil. 2. I. nitens Bigot, Mém.Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 609 [Mycteromyià] (1892). Brésil. Subgenus PHAEONEURA Lutz Phaeoneura Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 645 (1909). Caractères. Ce sous-genre a été établi pour Pangonia basilaris Wiedemann, il diffère seulement du genre Erephopsis Rondani par la coloration moins brillante des yeux et le rembrunissement des cellules basilaires. Description originale: Longueur 7 lignes = i5 m/m. Longueur de la trompe 4 lignes = 8,5 m/m. Du Brésil. Les antennes sont d’un brun un peu rougeâtre, la barbe d’un blanc jaunâtre, la face et le rostre d’un brun foncé. Vertex portant des ocelles. Pattes médianes brun rouge à poils noirs. Abdomen de même coloration en dessus, mais sur les deux derniers segments et sur les bords extérieurs des premiers, la pubescence est d'un jaune doré pâle; sur le milieu du bord postérieur des deux premiers segments une tache médiane de poils jaune doré pâle; sur le deuxième segment, cette tache devient blanchâtre. Ventre de la coloration brune du dessus, mais le bord postérieur des segments est jaunâtre. Ailes un peu jaunâtres, d’un brun noirâtre dans la moitié antérieure du tiers basilaire; de là jusqu’au bord interne, l’aile est incolore. Cuisses d’un brun foncé, tibias et tarses de toutes les pattes, pâles (d’après Wiedemann). Wiedemann a décrit, en outre, sous le même nom de Pangonia basilaris une autre espèce du Mexique que von Rôder a recueillie dans l’Equateur; cette espèce fut redécrite par Bellardi sous le nom de Pangonia Wiedemanni. La première espèce décrite par Wiedemann et qui a servi de base au sous-genre Phaeoneura semble être très peu répandue. Le docteur Lutz possède de Petropolis, un seul exemplaire qui est dépourvu de macules de poils sur la ligne médiane et dont les cuisses sont claires au lieu d’être brun foncé, mais cet exemplaire se rapporte indubitablement à cette espèce; plusieurs FAM. TABA NID/K 123 autres femelles ont été recueillies à San Aleixo, près de Petropolis, au début de février 1909. La longueur moyenne des femelles capturées, est de i5 m/m. Bibliographie. Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10.9.645(1909); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 108 (1912). Distribution géographique. i.'Pk. basilaris Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 604 [Pangonia] Brésil. (1828). 17. Genus MYCTEROMYIA Philippi Mycteromyia Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 712 (i865). Caractères. Philippi, en i865, décrivit succinctement ce genre : « Tête plus étroite que le » thorax, allongée en avant; yeux glabres, des ocelles. Articles antennaires beaucoup plus longs et plus » étroits que chez les Pangonia. Palpes biarticulés, le premier article court, le deuxième comprimé, » étroit à apex arrondi. Pattes minces; ailes à première cellule postérieure fermée. » Le genre Mycteromyia fut créé pour Pangonia conica (1) Bigot, du Chili. Le Catalogus Tabanidanim de Kertész (1900), comprenait douze espèces de Mycteromyia-, l’une d’elles, M. erythronotaia Bigot, est devenue le type du genre Bombylomyia Lutz; la description de M . nigrifacies Bigot, de l’Inde, est trop insuffisante pour la classer avec certitude dans le genre Mycteromyia et Miss G. Ricardo, qui a tout spécialement étudié les Diptères piqueurs de l’Inde, n’a rien trouvé qui se rapportât à la description de Bigot. Par ailleurs, M. albipectus Bigot, M . nitens Bigot, M. penicillata ont les yeux velus et sont donc exclus du genre, d’après les caractères qu’en donne Philippi. Ces Insectes ont été rattachés à d’autres groupes où nous les retrouverons. Le genre Mycteromyia se trouve représenté actuellement par huit espèces. Bibliographie. Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 5, p. 270, pl. 6, f. 4 (1857) ; Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 1 5 , p. 712 ( 1 865) ; Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 607 (il Pangonia conica Bigot (1857) : « Grisea, rostrata proboscide longa, oculis nudis, antennis griseis, apice » nigro; abdomine brunneo. segmentis griseo marginatis, linea dorsali albida pilosa. Alis griseis nervis brunnescentibus. » Thorace antice attenuato. » « Longueur : Trompe comprise : 3o m/m. » « Tarses, trois pelottes. Jambes dépourvues d’épines. Tête petite à trois ocelles, prolongée par un rostre assez » allongé. Antenne : premier article assez allongé, légèrement courbé ou fléchi en dehors vers le milieu de sa longueur; »deuxième court, cyathilorme ; troisième conique allongé, formé de huit segments; trompe longue, un peu moindre que » la tête et le corps réunis. Palpes allongés couchés sur la trompe, composés de deux articles distincts, le premier cylindroïde, » le deuxième beaucoup plus long, comprimé, étroit, arrondi à l’extrémité. Corselet un peu rétréci en avant, suture bien » marquée. Ailes grandes et longues, dépassant l'abdomen. Tête grise. Yeux nus, brun foncé, orbites blanchâtres. Antennes : » les deux premiers articles grisâtres, le troisième rougeâtre, noir à l’extrémité. Palpes, trompe, brun foncé ; barbe courte, »grise. Thorax gris en dessus et en dessous; deux lignes longitudinales rapprochées, parallèles, entières, brunes; sur » le milieu de la face dorsale, deux autres lignes parallèles, une de chaque côté des premières, brune, un peu plus » large, interrompue. Flancs, poitrine, velus, grisâtres. Ecusson brunâtre, des reflets gris sur les bords. Abdomen brun, » segments finement lisérés de grisâtre, une ligne médiane longitudinale, interrompue vers le milieu formée de petits » poils denses courts, blanc de neige ; bords des segments deuxième, troisième et quatrième marqués de blanc de chaque » côté. Ventre brun-grisâtre. Ailes grises, bord externe et nervures frangées de brunâtre, plus foncé sur les transversales. » Pieds, hanches, gris; cuisses brun-grisâtre clair; tarses bruns en dessus. Du Chili. » « Cette espèce qui présente d'ailleurs les caractères généraux du genre Pangonia est surtout remarquable par la » forme de ses palpes et le premier article de ses antennes ; elle présente une physionomie toute particulière qui résulte de » la petitesse relative de la tête, prolongée en avant d’une façon singulière et un notable rétrécissement de la partie » antérieure du thorax. Peut-être l’ensemble de ces caractères pourrait-il autoriser l’établissement d’une coupe géné- » rique. » 124 DIPTERA (1892); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7),Vol. 5, p. 99 (1900); Lutz, Zool. Jahrb. Suppl. 4, Vol. 10, p. 6 (1909); Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 373 (1911); Surcouf & Gonzalez -Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 92 (1912). Distribution géographique. Toutes les espèces actuellement connues proviennent du Chili et du Cap de Bonne-Espérance ; nous ne rapportons qu’avec doute au genre Mycteromyia le M . nigrifacits Bigot, dont la provenance doit être inexacte et dont le type n’a pas été retrouvé. 1. M. brevirostris Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 713 (i865). Chili. 2. M . cinerascens Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 610 (1892). 3. M. conica Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 5, p. 278, pl. 6, f. \_Pangonia ] (1857). 4. M. elegans Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 608 (1892). 5. M. ensata Bigot, ibidem. Vol. 5, p. 608 (1892). 6. M . fusca Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 712 (i865). 7. M. murina Philippi, ibidem. Vol. i5, p. 713 (i865). 8. ? M. nigrifacies Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 609 (1825). Chili. Chili. Cap de Bonne-Espér. Cap de Bonne-Espér. Chili. Chili. ? Inde orientale. 18. Genus PANGONIUS Latreille (r) Pangonius Latreille, Hist. Nat. Crust, et Ins. Vol. 3, p. 437 (1802). Pangonia Rondani, Arch. Zool. Modena, Vol. 3, p. 84 (i863). Lilaea Walker, partim, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 7 (i85o). Nuceria Walker, partim, ibidem, Vol. 1, p. 9 (i85o). Phara Walker, partim, ibidem, Vol. 1, p. 9 (i85o). Philochile Hoffmansegg, in Wiedemann, partim, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. g5 B (1828). Saokenimyia Bigot, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 9, bulletin 5o (1879). Tacina Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 9 (i85o). Tanyglossa Meigen, Klassif. Vol. i,p. 174(1804). Caractères. Le groupe de Pangonius Latreille (1802), avait les caractéristiques suivantes : Espèces grosses ou moyennes, médiocrement velues, de coloration brunâtre ou noirâtre avec des régions plus claires, fréquemment jaunâtres sur l’abdomen. Face formant une saillie s’abaissant un peu au-dessous des yeux; trompe cornée parfois courte avec des paraglosses développés parfois pointus, le plus souvent longue et dirigée en avant. Palpes courts, appliqués contre la trompe, chez la femelle, ou un peu distants chez le mâle. Antennes aussi longues ou un peu plus longues que la tête; deuxième article plus court que le premier; troisième formé de huit segments allongés; la première segmentation à peine plus longue que les suivantes. Bande frontale des femelles dépourvue de callosités. Yeux velus ou glabres. Trois ocelles en général, parfois pas d’ocelles. Thorax courtement ovoïde ou trapézoïde. parfois atténué en avant. Abdomen large et court, parfois arqué. Tibias postérieurs pourvus d’éperons. Ailes largement ouvertes au repos; assombries ou transparentes, maculées ou non de taches ou de bandes; rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale généralement pourvu d’un long appendice récurrent. Première cellule marginale postérieure ouverte ou fermée. Métamorphoses peu connues. (i) Pratiquement, le genre Pangonius Latreille, est représenté par le genre Pangonia qui en a été démembré par Rondani ; aussi emploierons-nous ce dernier terme pour désigner les Insectes qui en font partie. FAM. TABANIDÆ 125 Les mâles vivent sur les fleurs et les fruits, les femelles se nourrissent du sang des Vertébrés supérieurs. Rondani. Voulant mettre de l’ordre dans la prodigieuse confusion qui régnait dans la détermina- tion du genre Pangonius, répartit les espèces de ce genre en quatre genres nouveaux : iica Thunberg, Nova Acta Upsal. Vol. 9, p. 67, pl. 1, f. 6 [ Tanyglossa] (1827). app’ndiculata Macquart, Dipt. Exot. (1), Vol. 1, p. 97, pl. i3, f. 2(i838). varicolor Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 98 (1828). 2. C. albifrons Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 6i3 (1892). 3. C. alternans Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 19 [ Pangonia ] ( 1 855) . Cap de Bonne-Espér. Afrique méridionale. Cap de Bonne-Espér. Océanie. i Coenoprosopon Wainwrighti q Ricardo. Grande espèce de couleur fauve, à ailes teintées de brun. Longueur du type : 16 m/m., l’autre femelle mesure i5 m'm. Longueur de la trompe 2 m/m. Face brun ambré, à tomentosité jaunâtre, le tubercule central dépourvu de tomentosité sur sa partie supérieure à courts poils noirs dont quelques-uns sur la face supérieure des joues. Barbe jaune-pâle. Palpes de la couleur de la face, premier article plus pâle, court, épais; deuxième article très grand, aplati, claviforme, courbé, étroit à son extrême base, puis s’élargissant, la surface externe toute entière recouverte de courts poils noirs, la face interne complètement glabre: la trompe est environ i/3 plus longue que les palpes. Antennes situées sur la protubérance, les deux premiers articles de la couleur de la face, le troisième, plus rouge, assombri à son extrémité apicale ; premier article court et épais, couvert d'épais poils noirs, le deuxième semblable, moitié moindre, le troisième à première division en anneau, la deuxième courte et épaisse, les suivantes plus étroites et très petites. Bande frontale très large, rétrécie d’un tiers à l’apex, sillonnée au milieu de même couleur que la face, dénudée. Ocelles grands. Yeux petits, glabres à reflets verdâtres Tête petite en comparaison du volume de l’Insecte. Thorax brun avec deux bandes latérales tomenteuses jaunâtres et une bande médiane peu distincte très étroite; une tomentosité jaunâtre parait sur les côtés et sur la partie postérieure du dos, et recouvre entièrement le scutellum, la pubescence est fournie de très courts poils noirs, celle du scutellum comporte des poils jaunes plus longs. Abdomen brun ambré mais non uniforme de couleurs, une bande médiane noire est visible, pubescence nulle, quelques courts poils blancs sur les segmentations. Patte brun de Sienne, les tibias un peu pâles. Hanches à courts poils noirs, pubescence jaunâtre, par ailleurs. Ailes grandes brunâtres, plus claires au bord postérieur ; nervures jaune-rougeâtre, appendice rudimentaire. Toutes les cellules postérieures ouvertes, la quatrième resserrée au bord. DIPTERA î34 4. C. angusta Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 2, p. ii [Pangonia] (1847). 5. C. annulata Bigot. Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 612 (1892). 6. C. anthracina Macquart, Dipt. Exot: Suppl. 4, p. 23, pl. 2, f. 3 [Pangonia] (i85o). V 7. C. barbata Linné, Mus. Lud. Ulr. p. 22 [ Tabanus ] (1764). var. fasciata Macquart. Hist. Nat. Dipt. Vol. 1, p. 194(1838). 8. C. berylensis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 38 (1915). 9. C. brachyrrhyncha Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 614 (1892). 10. C. brevipalpis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 3, p. 8 [ Pangonia ] (1847). 11. C. conspicua Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 38 (1915). 12. C. chrysophila Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. 1 55 [Tabauus] (1848). aurofasciata Jaennicke, Abh. Senckenb. Naturf. Frankfurt, Vol. 6, p. 327, pl. 43, f. 5 [ Pangonia ] (1867). nigros ignata Thomson, Eugenies Resa, Dipt. p. 451 [Pangonia] (1868). 13. C. directa Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 20 [ Pangonia ] (i85o). 14. C. distincta Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 1, p. 55 (1908). — PI. 4, Fig. I I. 15. C. dorsalis Macquart, Dip. Exot. Vol. 1. p. ioo(i838). 16. C. erratica çf Walker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. i.p. 189 [Tabanus] (1848). 17. C. fera Williston, Trans. Kansas Acad. Sc. Vol. 10, p. i3o [ Pangonia ] (1887). 18. C. formosa Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. 142 (1920). 19. C. fulva Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 19 [ Pangonia ] (i85o). 20. C. hastata Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 4o3 (1912). 21. C. inornata Austen, ibidem, Vol. 1, p. 282 (1911). 22. C. kurandae Taylor, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 41, p. 748 (I9I7)- 23. C. lateralis Fabricius, Syst. Anti. p. 91 [Pangonia\ (i8o5). tabaniformis ruf a De Geer, Mém. Ins. Vol. 6, p. 272, pl. 25, f. 11 [ Bombylius ] (1776). 24. C. lineatithorax Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3,p. 399(1912). 25. C. longirostris Hardwicke, Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 14, p. i35, pl. 6, f. 5-6 [Pangonia] (i825). 26. C. montana Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 33, p. 17 [Pangonia] (1901). 27. C. neocaledonica Mégnin, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 8, Bull. p. i45 [Pangonia] (1878). leucopicta Bigot. Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 616 (1892). 28. C. pallidipennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 5, p. 110, pl. 1, f. 3 (1900), 29. C. parva Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. iq5 [ Pangonia ] (1848). 30. C. penetrabilis Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 3, p. 401 (1912). 31. C. picta Macquart, Hist. Nat. Dipt Vol. 1, p. ig5 (1834). 32. C. rufa Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 106 [Pangonia] (i838). 33. C. ruficornis Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 6i5 (1892). 34. C. rufovittata Macquart. Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 19, pl. 2, f. 1 [Pangonia] (i85o). 35. C. sagittaria Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 16, p. 386 (1910). 36. C. Schwetzi Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. 143 (1920). 37. C. sulcifrons Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 19 [Pangonia] (i855). 38. C. taprobanes Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Suppl. 1, p. 324 [Pangonia] (1854). 3g. C. tigris Bigot, Ann. Soc. Ent. France (5), Vol. 10. p. 143 [Pangonia] (1880). 40. C. tranquilla Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p. 367 (1Ö74). 41. C. umbratipennis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7). Vol. 5,p. 3, pl. 1, f. 9 (1900). Australie. Europe méridionale. Tasmanie. Cap de Bonne-Espér. ? Cap de Bonne-Espérance. Queensland. Cap de Bonne-Espér. Australie. Queensland. Australie. Australie. Cap de Bonne-Espér. Afrique orientale, Abyssinie. Australie. Australie. Amérique septentrionale. Afrique méridionale. Australie. Afrique portugaise Katanga. [orientale. Queensland. Afrique méridionale. Nord de la Rhodésia. Inde orientale. Nouvelle-Zélande. Nouvelle-Calédonie. Afrique occidentale. Afrique méridionale. Nord de la Rhodésia. Europe méridionale. Pérou. Amérique septentrionale. Tasmanie. Afrique occidentale. Congo belge. Océanie. Ceylan. ? Perse ? Caucase. Amérique septentrionale. Australie. FAM. TAB AN I DÆ 1 35 42. C. veluiina Bigot, Mém. Soc. Zool. France. Vol. 5, p. 6 1 5 (1892). 43. C. virgata Austen, Bull. Ent Research, Lond. Vol. 1. p. 277(1911). 44. C yezoensis Shiraki, Blood Suck. Ins. Formosa, Vol. 1, p. 18 (1918). Amérique septentrionale. Katanga. Formose. 23. Genus BUPLEX Austen Bu pi ex Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. n,p. 130(1920). Caractères. Ce genre est démembré à juste titre du genre Corizoneura Rondani par le Major E. E. Austen. Ses caractéristiques sont les suivantes : Ocelles existant habituellement; face non pro- longée, plutôt convexe, sans callosité ou zone brillante de chaque côté ; trompe de longueur moyenne, égalant tout au plus le thorax et le scutellum et inclinée en général à 45°; extrémités distales des articles des tarses jamais prolongées en appendices. Le type du genre est Pangonia suavis Loew (1), d'Afrique méridionale. Bibliographie. Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 11, p. in (1920). Distribution géographique. Toutes les espèces connues proviennent de l'Ethiopie et de l’Afrique méridionale. 1. B. albifacies Ricardo, Ann. S. Afric. Mus. Vol. 10, p. 431 (1914). 2. B. brunniptnnis Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. p. 337 \Pangonid\ ( 1 85S). 3. B. dissimilis Ricardo, Ann. S. Afric. Mus. Vol. 10, p. 451 (1914). 4. B . fuscinervis Austen, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 11, p. 141 (1920). 5. B. suavis Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 337 [Pangonia] (i858). 6. B. subfascia Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 5, Supp. 1, p. i36 [ Pan- gonia] (1834). Afrique méridionale. Afrique méridionale. Afrique méridionale. Afrique méridionale. Afrique méridionale. Port Natal. 24. Genus PSEUDOPANGONIA Ricardo Pseudopangonia Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 273 ( 1 9 1 5) . Caractères. Ce genre est très distinct de tous ceux déjà connus des Pangoninae par son troisième article antennaire qui ne comprend que quatre divisions en tout. Antennes petites, situées sur un tubercule proéminent, les deux premiers articles courts et épais, le deuxième moindre que le premier; le troisième est double des deux premiers, formé de quatre divisions, la première épaisse et conique, les trois suivantes très étroites, chacune environ de la longueur de la division basilaire. Palpes petits et étroits. Trompe courte. Face courte, presque horizontale. Bande frontale étroite et sillonnée. Ocelles faisant saillie sur le vertex. Abdomen large et plat. Pubescence très éparse. Tibias postérieurs avec une forte épine à l’extrémité. Ailes grandes, plus longues que l'abdomen. Toutes les cellules largement ouvertes sauf l’anale, pas d’appendice. Bibliographie. Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 16, p. 273 (1915). (l) « Buplex suavis Loew q (1857). Flavescens, thorace nigrovittato, abdomine nigrofasciato antennis pedibusque » nigris, alis ochrascentibus ante apicem infuscatis, cellula posteriore prima aperta, vena transversa apicali appendiculata. » Palpi longi, acuminati, superius profunde sulcati. Long. corp. 6 3/4-7 lin. »> Cap B. Sp., Caffraria (Wahlb.). » DIPTERA 1 36 Distribution géographique. i. P . australi* Ricardo (i), Ann. Mag. ^at. Hist. (8), Vol. i6, p. 273 (igi5). Australie, Nouv. -Galles du Sud. 25. Genus GASTROXIDES, Saunders Gastroxides Saunders, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2, p. 5g (1841). Ditylomyia Bigot, Rev. Mag. Zool. (2), Vol. 11, p. 3o5 (1859). Caractères. — Ce genre fut créé par Saunders pour une seule espèce de l’Inde; une deuxième espèce décrite par B igot constituait d’après ce dernier le genre Ditylomyia. Le genre de Saunders présente les caractéristiques suivantes : tête transverse avec trois ocelles placés en triangle équilatéral au vertex; trompe droite, inclinée vers le bas, environ de la longueur de la tête; antennes bien plus longues que celle-ci : premier article cylindrique double du deuxième qui est plus long que large; troisième supérieur aux deux premiers, divisé par quatre étranglements en cinq segmentations, dont la première, la partie basilaire, est subégale aux quatre suivantes; la segmentation basilaire est prolongée à sa partie supérieure en une épine pointue dirigée en avant. Thorax ovale beaucoup plus large que la tète. Abdomen de sept articles apparents, ovo-conique, terminé en une pointe aiguë Pattes longues et minces. D’après Miss G. Ricardo, les exemplaires appartenant au British Museum ne correspondraient pas aux types eux-mêmes, au moins pour le mâle. Bigot avait formé le genre Ditylomyia par une espèce de l’Inde : D. ornata (185g); de l’examen du type qui existe au British Museum, il résulte que le genre Ditylomyia , imparfaitement caractérisé, doit tomber en synonymie ; l’espèce décrite par Bigot doit donc être rapportée au genre Gastroxides Saunders. Cette espèce présente, de même que G. ater Saunders, un dimorphisme de coloration très appa- rent entre la livrée du mâle et celle de la femelle, s’il n’y a pas eu erreur dans la détermination du mâle. Celui-ci mesure i5 m/m. de longueur; l’abdomen est rougeâtre avec des taches noires, l’extrémité apicale noire; chez la femelle, l’abdomen est noir, long et pointu, le second segment est le plus grand le pre- mier et le troisième ont le bord postérieur jaune, le second et le quatrième sont bordés de gris; les suivants sont noirs, avec un peu de rouge sur les côtés. Longueur de la femelle : 18 m/m. Bibliographie. Saunders. Trans. Ent. Soc. Lond. (3), Vol. 5 r , p. 5g (1841); Bigot, Rev. Mag. Zool. (2), Vol 1 1, p. 3o5 (1859) ; Loew , Dipt. Fauna Südafr. Vol. i , p. 16 (i860) ; Van der W u 1 p , (1) Pseudopangonia australis Ricardo q (igi5) Grand Insecte bossu, thorax d’un jaune cuir un peu rosé, abdomen couleur tan jaunâtre, avec une bande médiane brunâtre à l’apex. Ailes teintées de brun. Longueur : 20 à 23 m/m., longueur de la trompe : 1 m/m. Face jaune tan, couverte d’une tomentosité grise, sans pubescence, barbe blanche. Palpes jaune-rougeâtre à poils noirs, atteignant les deux tiers de la longueur de la trompe. Antennes situées sur un petit tubercule élevé d’un jaune-rougeâtre sale ; les deux premiers articles à poils noirs, le troisième avec quelques-uns sur les divisions et à l’apex Bande frontale à côtés parallèles, six fois aussi haute que large, de même couleur que la face, avec un sillon de chaque côté et une callosité mal définie. Thorax grand, avec des poils jaunâtres sur le dessus et les côtés; pectus couvert d’une tomentosité grise avec des poils blancs et bruns. Scutellum comme le thorax. Abdomen brun sur les côtés et à bande médiane brune, les quatre derniers segments brunâtres à tomentosité grise, pubescence courte très clairsemée principa- lement jaune ou jaunâtre sur les parties concolores, et brune par ailleurs; envers brunâtre couvert d’une tomentosité grise. Pattes brun-rougeâtre à pubescence noire. Ailes plus longues que le corps, amples, colorées en brun, surtout au bord antérieur ; nervures jaunâtres, stigma indistinct, pas d’appendice. Cellules postérieures marginales ouvertes. Habitat : Femelle provenant du Queensland, une autre femelle a été capturée dans la Nouvelle-Galles du Sud. Type dans la collection du British Museum fd’après Miss G. Ricardo). FAM. TABANIDÆ i3 7 Cat. Dipt. South Asia (1896); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 5 (1900); Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 370 ( 1 9 r i ) ; Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. hi (1912). Distribution géographique. 1. G. ater Saunders (1), Trans. Ent. Soc. Lond.Vol.3, p. 5g. pi. 5, f. 4(1841). Inde orientale. — PI. 5, Fig. 6a, b. 2. G. ornatus Bigot, Rev. Mag. Zool. (2), Vol. 11, p.-3o5 [Ditylomyia] (1859). Ceylan. 26. Genus HINEA Adams Hinea Adams. Kansas Univ. Sc. Bull. Vol. 3, p. i5o (1905). Caractères. Premier et deuxième articles des antennes courts, le premier double du deuxième, troisième composé de cinq segmentations dont la première est la plus développée et porte un long prolongement à sa base. Dernier article des palpes de grande taille et en forme de croissant. Trompe droite environ delà hauteur de la tète. Face courte, convexe. Bande frontale déprimée, son angle avec l’occiput est moindre que chez la plupart des Tabanides. Ailes dépassant de beaucoup l'abdomen, cellules marginales postérieures ouvertes. Espèce typique : Hinea pertusa Loew. Nous avons pu examiner les deux sexes de cette espèce au British Museum, le genre Hinea ressemble au genre Gastroxides par la forme de la bande frontale, des antennes et de l’extrémité compri- mée de l’abdomen ; il en diffère par la forme de la face qui est arrondie et courte chez Hinea , triangulaire et prolongée vers la base dans Gastroxides et celle des palpes qui sont longs, arqués et médiocrement renflés chez Gastroxides et épaissis, recourbés en croissant chez Hinea. (i) Gastroxides ater Saunders < 1841 ) q. Noir de charbon, velu; les ailes d’un brun noir, avec une tache ovale jaunâtre, irrégulière, traversant le milieu du disque et une tache plus petite de même apparence vers l’apex. Envergure : 26,60 m/m, largeur ii m/m. De l’Inde centrale. Dans ma collection (traduit de Saunders). Nous possédons, dans la Collection du Muséum de Paris, deux exemplaires de cette espèce. Ils ont été recueillis par F. Caius en 1911 à Trichinopoly, dans l’Inde anglaise (Présidence de Madras) l’état de presque parfaite conservation de ces deux spécimens nous a permis de reconstituer une description plus complète que celle de Saunders. Mâle. Longueur 12 m/m. Tête beaucoup plus large que le thorax; yeux réunis sur toute leur longueur, à grosses facettes dans plus de la moitié supérieure de l’œil ; la zone des petites cornéules s'étend vers la partie inférieure, à hauteur de l’insertion des antennes; elle contourne étroitement le bord externe et se termine au vertex où sont trois ocelles. Antennes brunes, premier et deuxième article cylindriques, le premier triple du second, le troisième manque chez le mâle. La région épistomale, de couleur brune, est en retrait et porte en son milieu une vaste callosité ovale d’un noir brillant. Palpes longs, minces, noirs, à pilosité semblable. Trompe de la longueur de la tête, mince. Thorax et scutellum d’un noir brunâtre brillant, scutellum un peu renflé. Flancs et pectus noirâtres. Abdomen noir, sauf le deuxième segment qui est roux en dessus et en dessous. Pattes longues, antérieures et médianes brunes, postérieures à fémurs noirs. Ailes étroites, d’un brun clair, avec une bande transverse et une tache circulaire hyalines, cette tache est située autour de la bifurcation de la troisième nervure longitudinale; la bande affecte -les cellules radiale, cubitale, première, quatrième et cinquième cellules marginales, ainsi que l’extrémité apicale des deux basilaires et la discoïdale. Balanciers à massue blanche. F emel le. Longueur i5 m/m. Noire en entier. Tête plus large que le thorax et yeux à cornéules égales; bande frontale plus étroite au vertex qu’à la base, portant deux saillies séparées par un large sillon transverse; tubercule ocellaire vaste portant trois ocelles écartés ; triangle frontal mat. Antennes insérées vers le milieu de la tête, descendantes, premier et deuxième articles semblables à ceux correspondants du mâle, quoique plus grands ; troisième article fusiforme, épais, noir sauf la base qui est rougeâtre et porte une dent étroite de même coloration, prolongée jusqu’à la deuxième des quatre segmentations de la partie apicale ; celles-ci sont peu aisément discernables. Joues d’un noir mat. Face triangulaire d’un noir brillant, descendant en une pointe saillante au-dessous de laquelle sont insérés les palpes à la base des maxilles, ils sont longs, pointus, fortement arqués à leur bord externe, de couleur généralement noire. Trompe massive, courte. Thorax plus étroit que la tête, de forme allongée. Scutellum et abdomen d'un noir de charbon. Pattes allongées. Ailes plus noires que celles du mâle, mais portant les mêmes taches; lobe un peu éclairci. Toutes les cellules marginales postérieures ouvertes, de même que chez le mâle. Balanciers à massue rousse. 1 38 DIPTERA Bibliographie Adams , Kansas Univ. Sc. Bull. Vol. 3, p. i5o (igo5) ; Loew, Oefv. Svenska Yet.-Akad. Foerh, Vol. 18, p. 337 ( 1 858). Distribution géographique. Une seule espèce, de l’Afrique méridionale. i. H . pertusa Loew (i), Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 337 Cafrerie. [St'/»««] (i858). — PI. 5, Fig. 5a, b. ßavipes g q Adams, Kansas Univ. Sc. Bull. Vol. 3, p. i5o [ Hinea ] (igo5). Rhodésia. 27. Genus RHINOMYZA Wiedemann Rhinomyza Wiedemann, Nova Dipt. Gen. p. 8 (1820). Tabanocelia Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 4, p. 76 ( 1 856). nec Erodiorhynchus Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. iio(i838). Caractères. Description originale de W i edemann : « Antennae triarticulatae ; articulo primo cylindrico breviusculo ; secundo cyathiformi; tertio elongato paulum recurvo. Proboscis porrecta adscendens, longa. Palpi basi proboscidis inserti, triarticulati : articulo primo breviusculo ; secundo longiore; tertio secundo multo longiore. Ocelli maximi, mare contigui ut vix spatium remaneat pro ocellis tribus. Alae et habitus Tabanorum. » Bigot redécrivit sous le nom nouveau de Tabanocelia (i856), Rhinomyza denticornis ; ce nom de genre tombe en synonymie. Le genre Rhinomyza Wiedemann est caractérisé par la présence d’une saillie antennaire générale- ment longue et par la concavité de la face, vue de profil. Femelle. Yeux glabres ou velus suivant les espèces, à cornéules égales. Bande frontale à côtés parfois légèrement convergents vers le vertex portant une callosité médiane longitudinale saillante, linéaire. Palpes minces et allongés. Antennes à premier article plus allongé que chez les Taons; deuxième petit, cyathiforme; troisième composé d’une partie basilaire et d’une partie apicale constituée par quatre segmentations, les trois premières moniliformes, la dernière aiguë et subégale aux deux précédentes ; la partie basilaire porte à l’extrémité supérieure un prolongement dentiforme recourbé et qui s’étend en général jusqu’à la deuxième segmentation de la partie apicale, le bord inférieur de celle-ci présente parfois une saillie anguleuse sur son contour. Ailes à nervation normale, cellules postérieures marginales ouvertes. Pattes minces, sans touffes de poils ni franges. Bibliographie Wiedemann, Nova Dipt. Gen. p. 8 (1820) ; Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 1 10 ( i838) ; Bigot, Ann. Soc. Ent. France, Vol. 4, p. 76 ( 1 856) ; Schi n er , Reise Novara, Dipt. p. 97 (1868); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 290 (1901); Surcouf, Tabanides de Madagascar, p. 24 (1909) ; Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 1 (1912); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. io3 (1912). Distribution géographique. Le genre Rhinomyza comprend actuellement dix-sept espèces, on}’ ajoutait Rh. pusilla Schiner. mais cette dernière espèce doit être rattachée au genre Silvius, elle a appartenu (1) Hinea pertusa (Silvius) Loew. Cette espèce a été trouvée en Cafrerie et considérée par Loew comme apparte- nant au genre Silvius , elle a été redécrite sous le nom de ßavipes par Adams . Longueur: i5 m/m. Tête plus large que le thorax, yeux bruns, triangle frontal jaunâtre. Antennes jaunes. Thorax brun dans sa partie antérieure, noir ensuite. Scutellum noir. Abdomen noir, les deux derniers segments rougeâtres. Pattes brun-rouge. Ailes brunes avec une bande oblique hyaline qui atteint les deux cellules basilaires et la cinquième marginale postérieure. FAM. TAB AN I DÆ i3g au genre Erodiorhynchus Macquart, qui a été mis en synonymie avec le genre Rhinomyza à tort et que nous rapportons au groupe des Silvius. 1. R. alveolata Surcouf, TabanidesdeMadag. p. 24(1909). PI. 4, Fig. 6a, b. 2. R. bifasciata Grünberg. Ent. Rundsch. Stuttgart, Vol. 3o, p. 99 (1913). 3. R. concinna Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 6. p. 302 (1910). 4. R. costata Loew, Dipt. Fauna Südafr. Vol. 1, p. 26(1860). 5. R. denticornis Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 1 1 2 (1828). binotata Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1. p ii3 [Dichelacerd] (i838). 6. R. fusca Wiedemann, Nova Dipt. Gen. p. 8 (1820). 7. R. innotata Karsch, Berl. Ent. Zeitschr.Vol. 3i, p. 272, pl.4, f. 6 [5t7v(Ms] (1887). 8. R. lutosa Grünberg, Ent. Rundsch. Stuttgart, Vol. 3o, p. 100 (igi3). 9. R. maculata Surcouf, Tabanides de Madag. p. 20 (1909). 10. R. mordosa Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 7 (1912). 11. R. perpulchra Austen, ibidem (8), Vol. 6, p. 349 (1910). 12. R. praestabilis Grünberg, Ent. Rundsch. Stuttgart, Vol. 3o, p. 98 (1913). 13. R. Rodhaini Bequaert. Rev. Zool. Afr. Brux. Vol. 2. p. 229(1913). 14. R. simplicicornis Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9, p. 9 (1912). 15. R. stimulans Austen, ibidem (8), Vol. 6, p. 354 (I9I°)- 16. R. umbraticola Austen, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 1, p. 289 (1911). 17. R. zoulouensis Ricardo Ann. S. Afr. Mus. Vol. 10, p. 462 (1914). Madagascar. Cameroun. Nyassa occidental. Cap de Bonne-Espér. Afrique méridionale. Java. Afrique orientale. Cameroun. Madagascar. Madagascar. Ouganda. Cameroun. Katanga. Madagascar. Nord de la Nigéria. Katanga, Nord delà Rhodésia. Afrique méridionale. 28. Genus ORGYZOMYIA Grunberg Orgyzomyia 9 Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 346 (1906). Methoria çf Surcouf. Ins. piqueurs de Madasgascar, p. 20 (1909). Caractères. L'espèce la plus répandue parmi les Pangoninae de Madagascar avait été décrite par Macquart en i855. Miss G. Ricardo la rangea postérieurement dans le genre Corizoneura. En 1906, K. Grünberg fit de P. zigzag le genre Orgyzomyia ; de notre côté, nos recherches sur les matériaux du Muséum de Paris nous amenèrent, quelques mois plus tard, à former le genre Methoria pour le même Insecte dont la femelle seule était connue et dont nous avons décrit postérieurement le mâle . Le Muséum de Paris possède de nombreux spécimens de cette espèce qui constitue le genre Orgyzomyia Grünberg. Les caractéristiques sont les suivantes : Antennes fortement velues, troisième article présentant une expansion très élargie, plate, sillonnée du côté interne, présentant au côté externe un profil nettement découpé et terminé par une partie quadrisegmentée très rétrécie. Ailes à première et quatrième cellules marginales postérieures rétrécies. Le Muséum de Paris possède de nombreux spécimens provenant de diverses régions de Madagascar. Le mâle était resté inconnu jusqu’à présent lorsque dans la collection mise gracieusement à notre disposition par le savant Orthoptériste L . C h o p a r d , nous avons trouvé deux mâles à’ Orgyzomyia zigzag Macquart; ils ont été recueillis par J . Bastard en 1902 à Anko Zoabo (Madagascar). Bibliographie. Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 2o(i855); Karsch, Berl. Ent. Zeitschr. p. 171 (1884); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist, (7), p. 1 55 (1900); Grünberg, Zool. Anz. Vol. 3o, p. 346 (1906); Surcouf, Insectes piqueurs de Madagascar, p. 20(1909); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 109 (1912); Surcouf, Bull. Soc. Ent. France, p. 239 (1913). 1 4o DI PT ER A Distribution géographique. Mous rapprochons provisoirement du genre Orgyzomyia Grünberg une espèce de la côte orientale d'Afrique ce qui étend l'aire de répartition géographique de ce genre, en ne le limitant pas à Madagascar. 1. 0. zigzag Macquart (i). Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 20, pl. 1, f. 6 [Pangonia] ? Océanie. Madagascar. (i855). — PI, 5, Fig. 7a, b. 2. O. V album Surcouf (2), Bull. Mus. Hist. Mat. Paris, Vol. 5. p. 226 Mozambique. [Pangonia] (1908). 29. Genus GUYONA, nov. gen. Caractères. Ce genre est formé pour une seule espèce connue que j’ai décrite sous le nom de Pangonia mesembrinoïdes ; je l’avais primitivement rapprochée de Orgyzomyia Grünberg et E. E Austen (i) Orgyzomyia zigzag Macquart [ Pangonia ] (i855). Femelle. Longueur : 14 à 17 m/m. Tête noire, yeux bronzés à cornéules égales, occiput gris cendré, à courte pubescence noire; triangle frontal d’un noir brillant surmonté d'une bande frontale large à bords convergents vers le vertex, d’un blanc d’argent, portant une large callosité noire, médiane, brillante, de même longueur qu’elle et en occupant presque toute la largeur; la zone blanchâtre est ainsi réduite à une ligne de chaque côté de la callosité. Antennes noires, hérissées de poils de même couleur, premier article noir à bord terminal rectiligne, très velu, sextuple du deuxième qui est étroit, falciforme, rougeâtre et bordé de longs poils noirs ; troisième article formant une large expansion plane, sillonnée au côté interne et terminée par une partie apicale quadrisegmentée, mince, jaunâtre clair, portant quelques poils noirs. Palpes allongés, noirs, à pubescence semblable. Trompe courte, environ de la longueur de la tête. Thorax d’un noir brillant portant à son bord antérieur trois minces traits blancs, l’un médian, traversant tout le thorax, les deux autres latéraux disparaissant un peu avant le bord postérieur. Callus antéalaire à poils noirs ; callus sous-alaire portant un pinceau de poils blancs ; flancs et pectus brun-noirâtre à pubescence concolore. Scutellum d’un noir brillant. Abdomen entièrement noir à pubescence noire. Pattes antérieures : cuisses brunes à pubescence rouge, tibias rouge-sombre à pubes- cence rouge, le premier article des tarses, rouge dans la partie basilaire, s'obscurcit dans la moitié apicale, les autres articles des tarses sont cordiformes, sauf le dernier qui est rectangulaire et élargi, et sont de couleur noirâtre. Pattes médianes et postérieures à fémurs rougeâtres, recouverts d’une pubescence rouge plus ou moins épaisse, tibias rouges à pubescence con- colore. tarses semblables, sauf les deux derniers articles qui sont plus sombres. Ailes à première et quatrième cellules marginales postérieures resserrées au bord de l'aile et presqu 'entièrement brunes, sauf à l’extrémité apicale. Une tache claire, triangu- laire, très petite, en arrière de la nervure transverse médiane basilaire, une deuxième tache claire arrondie, située près de l’extrémité apicale de la cellule basilaire supérieure s’étend un peu sur la cellule basilaire inférieure. Les cellules anale et axillaire, ainsi que l'extrême base de la cellule basilaire supérieure (1 m/m) et la région médiane de la cellule sous-costale sont éclaircies. En outre, il existé trois autres taches hyalines : la première, de forme triangulaire, a sa base sur le bord coital dans la partie apicale de la cellule radiale, elle traverse la cellule cubitale et se termine à la fourche de la cubitale; la deuxième, de même forme, a sa base au bord postérieur de l’aile dans les deuxième et troisième cellules marginales posté- rieures et se termine dans la région médiane de la première cellule marginale postérieure, à hauteur de la première abscisse de la nervure transverse discoïdale; la troisième comprend les deux tiers extérieurs de la cellule apicale. Cuillerons brunâtres, balanciers brunâtre-clair. Mâle. L’aspect général du mâle est le même que celui de la femelle, la taille est un peu moindre. Ocelles très visibles, yeux contigus, formés de deux zones de cornéules différentes de taille, les plus grosses comprennent presque toute la surface supérieure de l’œil, les plus petites sont localisées à la portion inférieure externe, elles ne dépassent pas le niveau du triangle frontal ; celui-ci est noir mat au lieu d’être brillant, comme chez la femelle. Palpes cylindriques, noirs, à longue villosité de même couleur. Trompe mince, plus longue chez la femelle. Pattes d’un jaune testacé et non rouges, éperons bien visibles aux tibias médians et postérieurs. Ailes semblables à celles de la femelle. (2 Pangonia V album 3*, Surcouf ( 1908). Type : un exemplaire mâle appartenant au Muséum de Paris et provenant des explorations de G. Vasse, il porte la mention: Mozambique, Vallée du Pungué, G. Vasse (1906). Longueur : ii m/m. V >ir. Tarses postérieurs et médians blanchâtres; ailes noires portant dans la partie postérieure un dessin hyalin en forme de V. Tète plus large que le thorax. Yeux réunis sur la ligne médiane, glabres, comprenant,deux zones de cornéules, celle formée des plus grosses d’entre elles est rouge et s'étend sur la plus grande partie de l’œil, la zone des petites cornéules est noire elle constitue la partie située en dessous de l’insertion des antennes et se prolonge autour des grosses cornéules en un anneau qui se rétrécit et devient linéaire au vertex. Trois ocelles. Triangle frontal saillant, conique, d’un noir brillant, glabre. Antennes incomplètes : premier article cylindrique, noir, deuxième segment noir et plat, l'article terminal manque. Face glabre, globuleuse, noire. Palpes noirs à pubescence noire hérissée. Trompe noire. Thorax, scutellum, abdomen noirs à pubescence noire. Pattes : cuisses noires a pubescence noire. Tibias de même coloration, dilatés; tarses antérieurs brunâtres, mé lians et p istérieurs d’un blanc-jaunâtre à pilosité mélangée. Ailes noires présentant sur leur partie postérieure un dessin hyalin figurant un V dont la branche apicale plus dilatée s'étale en un triangle sous-apical. Cuillerons noirâtres. Balanciers noirs à massue d’un blanc éclatant, FAM. TA BAN I DÆ i + i la considérait comme voisine du genre Thriambeules Grünberg, quoiqu’il estimait qu’elle appartint à un genre nouveau (Bull. Eut. Research, Fond. Vol. n, p. 14g (1920). Au moment de terminer le présent ouvrage, j’ai cru devoir constituer le genre Guyona que je dédie à Mlle L. Guyon, Préparateur au Collège de France, qui a bien voulu illustrer cette monographie. Style du troisième article antennaire composé de quatre segmentations. Base de cet article for- mant une large expansion plane, plus longue que large (1 fois et 1/2), portant une dent aiguë en son milieu, diminuant progressivement jusqu'à son extrémité, où commence le style plurisegmenté. Palpes longs, gros, épais, convexes en-dessus, sinués en dessous. Toutes les cellules marginales postérieures largement ouvertes. Bibliographie. Surcouf, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, Bull. 5, p. 226 (1908); Austen, Bull. Ent. Research, Fond. [loc. c i t . ] (T920). Distribution géographique. i. G. mesembrinoïdes Surcouf (1), Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. 226 (1908). Afrique orientale. 30. Genus SILVIUS Meigen Silvius Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 27(1820). Erodiorhynchus Macquart, Dipt. Exot. Vol. x, p. ni, pl. 6, f. 1 (i838). ? Philochile Wiedemann. Aussereurop. zvveifl. Ins. Vol. 1, p. 95 (1828). Caractères. Fe groupe important des Silvius comprend des Insectes dont le troisième article antennaire se subdivise en cinq segmentations, en outre leur trompe est courte, il y a en général des ocelles, les yeux sont glabres et la face n’est pas concave vue de profil. Meigen avait donné de ce genre la brève diagnose suivante : « Antennae porrectæ, approximatae » triarticulatae, articulo primo cylindrico, secundo cyathiformi. tertio subulato, quinque annula to. » Ocelli tres. Palpi exserti, biarticulati, pilosi; articulo secundo cylindrico (mas) ant conico (faemina). » Alae divaricatae. » Cette description qui spécifie les caractères de détermination employés par M e i gen doit être complétée à cause du nombre des espèces actuellement connues. Espèces de grandeur moyenne, peu velues, de coloration habituellement jaunâtre. Face assez bombée, portant ou non des callosités souvent réduites, parfois voilées de tomentosités, peu prolongée (i) « Guyona mesembrinoïdes Surcouf (1908). Type : un exemplaire femelle recueilli à Amani, près de la côte orientale d'Afrique par le 5e degré de latitude Sud. » Nous avons donné à cette Pangonie le nom de P. mesembrinoïdes pour rappeler sa ressemblance avec Mesembrina mcndiana Linné, que l’on rencontre en Bretagne, durant l’automne, se chauffant sur les troncs d’arbres aux rayons du soleil. Longueur : 14 m m l/2. Noir brillant; ailes jaunâtres, noires dans leur moitié basilaire, une bande noire dans leur moitié hyaline. Tête plus large que le thorax, noire et glabre. Yeux bronzés à cornéules égales ; vertex à trois ocelles clairs. Bande frontale resserrée au vertex, portant à la partie médiane une callosité noire, mate, transverse, tangente aux yeux; dans la région antérieure existe une dépression paraissant ètrelefait de la dessiccation. Triangle frontal saillant, noir, presque cylin- drique. Antennes d’un noir brillant à pubescence noire, premier article subcylindrique ; deuxième aplati ; troisième composé d'une base dilatée portant une saillie dentiforme et terminée par une courte pointe plurisegmentée. Région sous-antennaire renflée, glabre et noire Palpes plats d’un noir mat, arrondis à l’extrémité, convexes en dessus, sinués en dessous. Trompe noire, courte. Partie postérieure de la tête, noire et glabre. Thorax noir brillant, à pubescence noire, pectus et scutellurn semblables. Abdomen d’un noir brillant, à courte pubescence noire. Pattes noires en entier à pubescence noire, tibias anté- rieurs arques. Ailes jaunâtres sur le disque et dans la région externe, tachée d’une macule brune qui s’étend depuis la base et se termine par une ligne régulièrement courbe avant d’atteindre la cellule discoïdale. La région claire de l’aile est en outre traversée par une bande rectiligne brune située perpendiculairement au bord externe et qui traverse la cellule discoï- dale dans sa moitié apicale. Caillerons noirs. Balanciers à style noir et à massue blanche. » I 42 DIPTERA au-dessous des yeux; les sillons qui séparent l’épistome des joues se détachent à angle droit d’une saillie transverse. Trompe dirigée en avant, labelles développés; palpes visibles, minces, allongés le long delà trompe (9) ou un peu relevés, cylindriques, terminés brièvement en pointe obtuse. Antennes à peine plus longues que la tête, premier article supérieur au deuxième, celui-ci aussi long que large, troisième dépassant de beaucoup les deux premiers réunis, il comprend cinq divisions dont la première est la plus grande. Bande frontale élargie chez les femelles, portant une saillie transverse sur laquelle sont insérées les antennes et une callosité noirâtre cordiforme brillante non tangente aux côtés. Yeux glabres, vert doré avec des taches pourprées. Trois ocelles visibles, l’antérieur généralement transverse, parfois presque double des deux autres. Thorax complètement quadrangulaire à angles arrondis. Abdomen de la largeur du thorax, assez long, pointu à l’extrémité chez le mâle. Tibias postérieurs portant des éperons terminaux. Ailes à demi ouvertes au repos; toutes les cellules marginales postérieures ouvertes, troisième nervure longitudinale appendiculée. Le genre Er odior hynchus Macquart avait été incorporé à tort au genre Rhinomyza, il ne comprend qu’une seule espèce : E. eristaloides Macquart, du Cap; la description de Macquart, qui relate la convexité de la face et l’absence de saillie antennaire, ne permet pas de comprendre cette espèce dans un genre caractérisé par la dépression de sa face et l’importance de sa saillie antennaire. Le genre Ectenopsis Macquart (i83r), qui était réuni au genre Silvius , avait été décrit pour une espèce d’origine inconnue. Macquart la considérait comme formant un passage entre les Silvias et les Chrysops, mais la conformation de la partie apicale du troisième article antennaire fait rentrer E. vulpecula Wiedemann dans un autre groupe que celui auquel appartient le genre Silvius. Suivant l’exemple de Macquart et de Rondani nous avons séparé des Silvius sensu stricto, les espèces à yeux velus et à aspect général différent, sous le nom de Mesomvia Macquart. Bibliographie. Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 27 (1821); Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. i, p. g3 (1828) ; Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 1 , pl. 6, f. 1 ( 1 838) ; S chiner , Fauna Austr. Vol. i, p. 43(1860); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 290 (1901) ; Surcouf, Bull Mus. Hist. Nat. Paris, Vol. 2. p. 46(1912). Distribution géographique. Le nombre de Silvius est de quarante-huit espèces connues qui se répartissent dans le monde entier. 1. S. Alcocki Summers, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 10, p. 227 (1912). 2. S. algerus çf Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1, p. 214 (1834). bicolor Q Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p 625(1892). 3. S. algirus Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 319 (i83o). appendiculatus Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 1, p. 45, pl. 4, f. 10(1845). 4. S. alpinus Drapiez, Ann. Sc. Phys. Nat. Bruxelles, p. i36, pl. 7, f. 7 [ Tabanus ] (1819). hirtus cf Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 35o (i858). 5. 5. apifortnis Neave, Bull. Ent. Research, Lond. Vol. 5, p. 294 (1915). 6. S. australis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 263 (1915). 7. S. barbatus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 625 [Diachlorus] (1892). 8. S. confluens Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14, p. 338 (i858). 9. S. cuneatus Loew, ibidem, Vol. 14, p. 338 (i858). 10. S. de Meijeri Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9,' p. 406 (1912). 11. S. dimidiatus Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent.Vol. 11, p. 102, pl. 3, f. 3-5 (1861). var. femoralis Ricardo, in Nova Guinea, Zool. Vol. 9, p. 405 (1912). 12. S. Doddi Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 261 ( 1 9 1 5) . 13. S. dorsalis Coquillett, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 21, p. 3og (1898). Australie. Algérie. Maroc. Algérie. Europe mérid., Afrique sept. Europe centrale. Nyassaland méridional. Australie. France. Cafrerie. Cafrerie. Nouvelle-Guinée. Ile Salavetti. Nouvelle-Guinée. Australie. Japon. FAM. TABANIDÆ i43 14. 5. edentulus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. io5 (1828). cristaloides Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1 (1), p. in, pi. 6, f. 1 [Erodiorhynchus] ( 1 838) . 15. IS. Fergusoni Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19, p. 214 (1917). 16. S. formosiensis Ricardo, Ann. Mus. Nat. Hungar. Vol. 11, p. 173 (1893). 17. S. frontalis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 16, p. 262 (1915). iS. S . fuscipennis Ricardo, ibidem, Vol. 19, p. 212 (1917). 19. 5. gigantulus Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 16, p. 57 [ Chrysops] (1861). trifolium Osten-Sacken, Mem. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 2, p 3g5 (1876). 20 5. glandicolor Loew, Oef. Svenska Vet.-Akad. Foerh.Vol. 14, p.338(i858). 21 S. grandis Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 19, p. 212 (1917). 22. 5. indianus Ricardo, Rec. Indian Mus. Vol. 4, p. 374 (1911). 23. 5. indistinctus Ricardo,- Ann. Mag. Nat. Hist. (8). Vol. 16, p. 262(1915). 24. S. insularis Ricardo, ibidem (7), Vol. 19, p. 216 (1917). 25. S. irritans Ricardo, ibidem (7). Vol. 8, p. 292 (1901). 26. S. longirostris çf Bigot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 7, p. 128 [Diche- lacera ] (i85g). 27. S. Mansoni Summers, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 10. p. 226 (1912). 28 S. maroccanus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 623 [Diachlorus] (1892). 29. S. marginatus Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 1, p. iiSc)[T abanus\ (1848). 30. S. montanus Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 19, p. 2i5 (1917). 31. S. monticola Neave, Bull. Ent. Research, Lond. (5), p. 290 (igi5). 32. S. niger Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 19, p. 2i5 (19x7). 33. S. nigripennis Ricardo, ibidem, Vol. 19, p. 2i3 (1917). ater Taylor, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 41, p. 751 (1917). 34. S. nitescens çf Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. (n. s.). Vol. 4, p. 124 (1857). 35. S. notatus Ricardo, ibidem, Vol. 16, p. 264(1915). 3b. S. nubipennis Rondani. Nuovi Ann. Sc. Nat. Bologna (3), Vol. 2, p. 371 (i85o). 37. S. ochraceus Loew, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 35 1 (i858). 38. S. pollinosus Williston, Trans. Connecticut Acad. Sc. New Haven, Vol. 4, p. 244 (1880). 39. S. pusillus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 97 [ Er odior hynchus ] (1868). 40. S. quadrivittatus Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 33 [ Chrysops ] (1823). notatus Bigot, Mém. Soc. Zool. France, Vol. 5, p. 623 [ Diachlorus ] (1892). 41. S. rufipes Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 4, p. 37, pi. 9, f. 19 (i85o). 42. S. Schoutedeni (f Ç Bequaert, Rev. Zool. Afr. Brux. Vol. 2, p. 23i (1913), fallax Austen, Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 3, p. 1 13 [nom. praeocc. ] (1912). 43. 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Amérique septentrionale. Brésil. Europe septentrionale. Amérique septentrionale. Espagne. Afrique méridionale. Amérique septentrionale. Brésil. Brésil. Chine. Amérique septentrionale. Guatémala. Angola. ? France. Paraguay. Europe centrale et sep- tentrionale, Sibérie. DIPTERA i54 147. C. parallelus Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. Vol. 5, p. 276(1861). ? Udenocera Ricardo. 14S. C. parvifascia Lutz & Neiva, Mem. Ins. Oswaldo Cruz, Vol. 3, p. 78(1911). 149. C. pellucidus Fabricius, Syst. Anti. p. n3 (i8o5). 150. C. Petligrewi Ricardo, Ann. Mag. Nat Hist. Vol. 11, p. 042 (igi3). 1 5 1 . C. pictus Meigen, Syst. Beschr. Vol. 2, p. 70 (1820). quadratus Meißen, ibidem, Vol. 2, p. 70 (1820). viduatus Meigen, Klassif. Vol. 1, p. i58, var. (1804). Ô2. C. Pikei Whitney, The Canad. Ent. Vol. 36, p. 200 (1904). i53. C. Potanini Pleske, Ann. Mus. Zool. Acad. Sc. St. Pétersb.Vol. i5, p.468 (1909). 164. C. proclivis Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. 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Congo, Nord et Sud de la Nigéria. Chine. Amérique septentrionale. Afrique méridionale. Afrique. Inde orientale. Erythrée. Amérique centrale et septentrionale. Sibérie, Japon. Formose. FAM. TABANI DÆ 1 55 180. C. subcaecuticns Bellardi, Saggio Dit'ter. Messie. Vol. i, p. 6g, pl. 2, f. i3 (i85g). 181. C. subfascipennis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 35 (i855). 182. C. surdus Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. Vol. 3, p. 223 (1886). 183. C. tanyceras Osten-Sacken, Biol. Centr.-Amer. Dipt. Vol. i,p. 46(1886). 184. C. tardus Wiedemann, Aussereurop. zweifl. Ins. Vol. 1, p. 557 (1828). 185. C. terminalis Macquart, Dipt. Exot. Suppl. 5, p. 36 (i855). 186. C. testaceus Macquart, ibidem, Suppl. 4, p. 38 (i85o). 187. C. translucens Macquart. ibidem, Vol. 1, p. i58 (i838). 188. C. trifarius Macquart, ibidem, Vol. 1, p. 1 5g (i838). 18g. C. tristis Fabricius, Ent. Syst. Suppl, p. 56j [ Tabanus ] (i7g8). 190. C. ultimus Whitney, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 345 (igi4). igi. 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Vol. 1 5 , p. 466 (1909). 199. C. Wellmani Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 20, p, 5i2 (1907). 200. C. Woodi Neave. Bull. Ent. Research. Lond. Vol. 5, p. 3oi (1915). Mexique. Amérique septentrionale. Amérique septentrionale. Costa Rica. Brésil. Amérique septentrionale. Tasmanie. Bornéo, Java. Chili. Cayenne. Canada. Amérique septentrionale. Uruguay. Sibérie. Brésil, Chili. Mexique. Maryland. Amérique septentrionale. Floride. Transbaïkâlie. Angola. Nyassaland. 37. Genus NEMORIUS Rondani Nemorius Rondani, Dipt. Ital. Prodr. Vol. 1, p. 171 (i856). Haemophila Kriechbaumer, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 23, p. 70(1873). Haematophila Verrall, in Scudder, Nomencl. p. 152(1882). Caractères. Espèces de grandeur moyenne, peu velues, de coloration généralement grise. Tête plus large que le thorax, face un peu renflée s’abaissant largement en dessous des yeux, immédiatement sous les antennes un sillon transverse sépare la bande frontale de la face; de ce sillon partent deux autres sillons perpendiculaires qui limitent la face et se terminent dans de petites fossettes isolées. Bande frontale aussi large que haute portant au vertex trois ocelles distincts bien séparés et au-dessus des antennes une callosité subcirculaire brillante vers le haut, non tangente aux yeux, non prolongée. Antennes cylindriques, plus longues que la tête : premier article double du deuxième, celui-ci plus long que large ; troisième article à peine supérieur aux deux premiers réunis, formé de cinq segmentations dont la première est subégale aux quatre suivantes. Palpes minces, non claviformes, à extrémité apicale saillante chez le mâle, pointue et appliquée le long de la trompe chez la femelle. Thorax quadrangulaire à angles arrondis. Scutellum étroit, subrectiligne au bord intérieur, presque circulaire extérieurement. Abdomen assez long, à peine plus large que le thorax, à côtés presque parallèles. F'émurs et tibias à pilosité DIPTERA i56 développée, mais ne formant pas de franges, tibias postérieurs pourvus au côté externe d’un éperon dirigé parallèlement. Ailes à demi ouvertes au repos, hyalines, stigma bien visible. Branche supérieure de la troisième nervure marginale non ou à peine appendiculée. Toutes les cellules marginales postérieures largement ouvertes (d’après Rondani). Le genre a été décrit pour Chrysops vitripennis Meigen (1820) = Haemophila Fallottii Kriechbaumer. Nous en donnons la redescription. Femelle. Gris - noirâtre. Tête plus large que le thorax, face, joues, bande frontale et partie postérieure de la tête recouvertes d’une pollinosité gris clair. Bande frontale aussi large que haute, à bords sinueux, légèrement convergents vers le vertex, portant trois ocelles rapprochés au vertex et au-dessus des antennes une callosité saillante et brillante de forme générale arrondie, courtement terminée en pointe; entre chaque antenne et le bord de l’œil, une petite callosité allongée, noirâtre, brillante. Antennes plus longues que la tête, cylindriques, minces, sans dent ni saillie, premier et deuxième article gris-cendré à pubescence noire, troisième brun-noirâtre mat. Palpes jaune-gris. Thorax noirâtre avec des bandes longitudinales blanchâtres ; l’abdomen des femelles est gris-cendré avec des taches dorsales brunâtres sur les trois premiers segments. Ventre et pectus d’un gris-blanchâtre. Pattes d’un brun testacé, fémurs postérieurs noirs à pubescence grisâtre, extrémités des tarses et des tibias rembrunies. Ailes hyalines à nervures noires, stigma jaunâtre. Cuillerons blanchâtres. Balanciers brunâtres à tige un peu plus claire. Mâle. Yeux réunis sur une grande partie de leur longueur, de grosses cornéules occupant toute la zone antérieure et centrale. Antennes à deux premiers articles velus. Palpes cylindriques à premier article plus long que le deuxième. Thorax et scutellum noirs; pectus gris-cendré. Abdomen noir avec une tache rouge sur les bords latéraux des deux premiers segments et une étroite marge jaune au bord postérieur de chacun des segments. Ventre noir avec une semblable bordure un peu élargie et deux larges taches jaunes symétriquement disposées sur le deuxième segment. Pattes à fémurs noirs, tibias et tarses testacés. Ailes hyalines à cellule sous-costale légèrement jaunâtre. Longueur 10 m/m. On connaît une deuxième espèce européenne de Nemorius, elle provient d’Espagne et a été décrite par Meigen sous le nom de M. singularis. Elle diffère de M. vitripennis par sä taille plus grande, en outre l’abdomen présente une bande noire médiane et les ailes sont moins transparentes. Il existe encore une espèce douteuse de l’Ohio. Biologie. Les mœurs des Nemorius sont analogues à celles des Chrysops, ils sont comme eux, avides du sang des Mammifères, ils habitent dans les mêmes lieux que les Chrysops et volent aux heures les plus chaudes de la journée. Notre ami F. Le Cerf, Préparateur au Muséum de Paris, nous a rapporté de Corse plusieurs exemplaires des deux sexes de Nemorius vitripennis. Bibliographie. Rondani, Prodr. Dipt. Ital. Vol. 1, p. 171 ( 1 856) ; Schiner, Dipt. Austr. Vol. i, p. 39 (i860); Verrall, Brit. Flies, p. 326 (1909): Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 1 1 5 (1912); Arias, Dipt. Esp. p. 37 (1914). Distribution géographique. 1. N. singularis Meigen, Syst. Beschr. Vol. 7, p. 60 \Chrysops~\ ( 1 838) . Europe méridionale. 2. N. vitripennis Meigen, ibidem, Vol. 2, p. 74 [ Chrysops ] (1820). — PI. 5. Europe centrale Fig. 2a, b. et septentrionale. Fallottii Kriechbaumer, Verh. Zool.-bot Ges. Wien, Vol. 23, p. 70 [ Haemophila ] (1873). Ranzonii Schiner, ibidem, Vol. 8, p. 34 [ Chrysops ] (i858). FAM. TA BAN I DÆ ï57 38. Genus PRONOPES Loew Pronopes Loew, Oefv. Svenska Vet.-Akad. Foerh. Vol. 14, p. 33g (i858). Caractères. Ce genre n’est connu que par un seul exemplaire mâle décrit par Loew du Cap. Les caractères génériques sont les suivants : corps plat, court, exceptionnellement élargi, couvert de longs poils; deuxième segment abdominal d’anormale grandeur. Yeux longuement velus et amplement écartés l’un de l’autre; face complètement horizontale prolongée vers le bas à tel point que la tête vue de dessous laisse voir une plus grande portion de l’œil qu’examinée de dessus. Les ocelles sont très développés, de même que la longue pilosité des deux premiers articles, un peu renflés, des antennes; le troisième article se subdivise en cinq segmentations dont la première est ovoïde. Les éperons des tibias postérieurs sont très petits et peuvent échapper à un examen superficiel. Malgré l’aspect très spécial du seul exemplaire (1) connu de ce genre, il y a lieu de le rapporter aux Tabanides, l’examen de l’appareil buccal montre la concordance absolue de sa structure avec celle des autres genres de cette famille. Bibliographie. Loew, Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 339 ( r 858) ; Dipt. Südafr. p. 26 (i860); Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 289 (1911); Surcouf & Gonzalez- Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. io3 (1912). Distribution géographique. i. P. nigricans Loew ç? Oefv. Svenska Vet. Akad. Foerh. Vol. 14, p. 339(i858). Cap de Bonne-Espér. 39. Genus SCEPSIS Walker Scepsis Walker, Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 71, pi. 2, f. 7 (i85o). (1) Pronopes nigricans g Loew (i858), Niger, opacus, pilis longis flavis et atris parce intermixtis tectus, alis nigricantibus. Long, corp : 3 lignes 1/12. Long, alarum 3 lignes 1/4. Entièrement d'un noir mat quoique non absolument intense. Trompe courte, noire. Palpes courts, arqués en dehors, noirs, l'article terminal des palpes longuement ovoïde, revêtu d’une longue pilosité jaune. Face extrêmement réduite, complètement horizontale, presque un peu relevée, couverte de longs poils jaunes mélangés de quelques poils noirs. Antennes noires un peu enfoncées, le premier article épaissi, en ovoïde arrondi, le deuxième subsphérique, tous deux couverts de très longs poils noirs ; le troisième article antennaire se compose de cinq segmentations dont la première est de beaucoup la plus grande et présente une forme ovoïde, les segmentations suivantes sont d’une dimension sensiblement égale. Bande frontale d’un noirprofond, très courte et s'abaissant vers les ocelles, onydistingue la trace d’une pubescence brunâtre. Ocelles situés sur une saillie triangulaire placée en arrière de l’axe vertical de la tête, de telle sorte que l’angle supérieur des yeux est placé sur la région la plus étroite de la bande frontale. De longs poils noirs sur la bande et contre les ocelles, la partie postérieure de la tête présente des poils jaunes moins longs. Les yeux portent une pubescence éparse mais visible et très longue ; la pilosité très développée du thorax et du scutellum est jaune ; une touffe de poils sur le milieu du thorax et au bord postérieur du scutellum, une touffe plus étendue de poils d’un jaune intense en avant de la racine de l’aile et en dessous de celle-ci. La pollinosité du thorax et du scutellum est réduite à des traces et la couleur du fond est très peu sensible sous l’épaisseur de la pubescence. Abdomen très plat et très court, deuxième segment exceptionnellement grand ; la pubescence de l’abdomen est jaune sur la moitié postérieure des segments et les bords latéraux, elle est noire sur la moitié antérieure et se réduit sur les bords postérieurs des segments, de sorte qu'il n’y a plus que des poils jaunes au bord postérieur. Ventre noir, bord postérieur des segments clair, une pubescence claire sur le ventre et plus sombre sur le bord postérieur des segments. Pattes d’un brun terne, l'apex des cuisses, l’extrémité apicale externe des tibias et celle des tarses est noirâtre; la pubescence descuisses, longue et éparse, est jaune; tibias faiblement velus à poils concolores. Eperons des tibias médians courts, ceux des postérieurs si réduits que ce n’est qu’après avoir ramolli le type, que Loew put les discerner le long de la courbure des tibias, contrairement à sa première observation (i858). Ailes plus longues que le corps tout entier, de coloration gris-noirâtre à nervures noires disposées comme celles du genre Tabanus, pas d'appendice au rameau supérieur de la troisième nervure longitudinale, cellules postérieures marginales non resserrées au bord de l'aile. Du Cap (Tollin). Malgré l’écartement des yeux, Loew a pu se convaincre du sexe réel de son P. nigricans par l’examen de l’appareil buccal et surtout par la configuration des lamelles anales qui ont absolument la même forme que celles des Silvius du sexe mâle et affirment ainsi la certitude de Loew. DIPTERA 1 58 Caractères. Xous ne savons presque rien de ce genre dont on ne connaît qu’un seul spécimen en mauvais état. Walker en donne la courte description suivante : « Silvio affinis, ocelli distincti, antennae parvae, simplices; alae nervi subcostali angulus ramulum longum demittens. » Une seule espèce connue (i). Nous estimons que le specimen typique de la collection du British Museum est un mâle et non une femelle. L’exemplaire est incomplet, les antennes manquent quoiqu’elles aient été figurées dans les dessins de Walker; par contre, cet auteur a omis de représenter les épines des tibias postérieurs. Loew différencie le genre Scepsis Walker des Pangonia par la brièveté de la trompe et l'anormal développement du premier article des palpes. Le specimen du British Museum porte la mention : (68. 4. Saunders coll.) cette différence de date (1868 au lieu de i85o) entre la description du genre et la capture du specimen incomplet du British Museum laisse un doute sur son authenticité. Nous avons examiné au British Museum ce type et pouvons affirmer que c’est un mâle. Les yeux écartés sont d’un noir brillant, les cornéules sont égales entre elles; le vertex profondément excavé, d’un gris jaunâtre, porte trois ocelles largement distants; la bande frontale très élargie au vertex ne porte pas de callosité distincte. Trompe très petite. L’Insecte entier est blanchâtre, à thorax gris cendré avec trois bandes longitudinales d’un blanc pur. Scutellum d'un gris un peu jaunâtre. Abdomen blanc grisâtre, le bord postérieur des segments un peu jaunâtre avec des poils clairs. Lamelles génitales saillantes. Pattes d’un blanc jaunâtre, tibias postérieurs à frange jaune, tarses postérieurs un peu rembrunis. Ailes allongées pointues, hyalines, troisième nervure longitudinale appendiculée. D’après le dessin de Walker, on pourrait croire que les palpes présentaient une extrême différence de volume entre les deux articles; en fait l’article basilaire est renflé, globuleux, longuement hérissé de poils, le deuxième article est plus ovoïde et moindre que le premier. Le genre Scepsis Walker diffère du genre Adersia Austen par la forme de la bande frontale et par les ailes hyalines. Bibliographie. Walker, Ins. Saund Dipt Vol. 1 , p. 71 (i85o); Loew, Dipt. Südafr. Vol. 1 , p. i5 (i860) ; Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 286 (1901); Surcouf & Gonzalez-Rincones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 94 (1912). Distribution géographique. Une seule espèce de l’Amérique méridionale. i. S. nivalis Walker(2). Ins. Saund. Dipt. Vol. 1, p. 71, pl. 2,f. 7(i85o). PI. 5, Amérique méridionale. Fig. 9a, b. 40. Genus ADERSIA Austen Adersia Austen. Ann. Mag. Nat. Hist. (7). Vol. 9, p. 4 (1912). Caractères. Voisin du genre américain Scepsis Walker. Femelle habituellement plus grande que le mâle, souvent beaucoup plus grande; thorax plus bombé, abdomen plus large. Partie postérieure de l’orbite large chez la femelle, tandis qu’elle est extrêmement réduite chez Scepsis. Yeux glabres, séparés dans les deux sexes, relativement petits chez la femelle. Des ocelles. Trompe et (1) Scepsis nivalis c? Walker (i85o). Alba, thoracis vittis tribus flavo albis ornato; abdominis segmentorum marginibus posticis fulvis, antennis piceis, basifulvis; pedibus pulvis, alis albis. (2) Brèthes suppose que Pangonia lasiophthalma o* Van der Wulp, serait l’autre sexe de Scepsis nivalis Walker; l’argument tombe puisque S. nivalis type est un mâle. FAM. TABANI DÆ 1 5g palpes menus, extrêmement courts, la trompe pendant verticalement au-dessous de la tête, les palpes presque horizontaux. Article basilaire des palpes (au moins dans l’espèce typique) non renflé comme chez Scepsis, article terminal plus allongé et moins renflé chez le mâle que chez la femelle, cyathi- forme dans les deux sexes, vu par le côté externe, portant (A. oestroides ) une dépression en forme de fossette à l’extrémité apicale. Antennes : deux premiers articles courts, le troisième lancéolé vu de profil, formé de huit segmentations; joues étroites, non prolongées vers le bas comme celles de Scepsis. Bord interne de chaque œil de courbure régulière chez la femelle, contrairement à Scepsis nivalis dont le bord interne se prolonge en formant un angle au-dessus du quart inférieur de la bande frontale. Ailes à stigma distinct, toutes les cellules postérieures ouvertes, branche antérieure de la troisième nervure longitudinale sans appendice récurrent, ni en angle droit comme chez Scepsis. Ongles antérieurs longs dans les- deux sexes, médians et postérieurs plus développés et plus épais chez la femelle que chez le mâle. Espèce unique : Adersia oestroides Karsch. Quoique ressemblant au genre Scepsis par l’allure et la coloration générales, ainsi que par la réduction de la trompe, le genre Adersia se distingue suffisam- ment par les différences signalées plus haut de même que par la largeur de la bande frontale de la femelle, mais celle-ci n’est pas rétrécie par un étranglement dû au bord supérieur de chaque œil prolongé en une saillie anguleuse un peu au-dessus des antennes. Le genre Adersia se différencie du genre Pronopes Loew par les yeux glabres, le corps peu velu, le deuxième segment de l’abdomen modérément développé et par les ailes normales. Le genre Adersia a été dédié au docteur Aders qui a spécialement étudié les Diptères de la région de Zanzibar. Les nombreux matériaux recueillis par le docteur Aders ont été comparés au type de Silvius oestroides (i) Karsch (1887) par le docteur Grünberg qui en a constaté l’identité. Mâles : Six spécimens : Longueur g, 8 m/m à 10 m/m, largeur de la tête 2,75 m/m à 3,2 m/m, largeur de la bande frontale au vertex 0.75 m/m à o,85 m/m, longueur de l’aile 6,6 m/m à 7,4 m/m. (i) Ad ersia oestroides Silvius\ Karsch 11887). Description originale de A u s t e n : « M a 1 e dusky grey above » (dorsum of thorax dark olive-grey, dorsum of abdomen slate grey); Fern. Lighter grey above (dorsum of thorax light » olive-grey, with whitish-grey longitudinal stripes, dorsum of abdomen drab-grey or smoke-grey) extreme lateral margins » of abdominal segments in both sexes cream buff or pinkish buff. Head light yellowish grey in male, cream coloured in » female, upperportion of front in male mouse-grey. Third joint of antennae clove-brown or black; first and second » joints paler mouse-grey or isabella coloured in male, buff in female). Wings milky, fork of third longitudinal vein cross, » veins at each end of discal cell, and sixth longitudinal vein before middle, faintly suffused wich drab, these markings »sometimes indistinct, stigma light mummy brown, in male often paler than in female. Legs cream buff or cream » coloured, femora in male more or less grey. » Male. Tête : vertex et portion sombre du front revêtus chez le mâle de poils jaunâtre pale, face et joues couvertes de poils blanchâtres; une tache noirâtre et allongée située au centre de la bande frontale en dessous du tubercule ocellaire Trompe d’un jaunâtre ocracé, la longueur de la portion visible de la trompe, n’excède pas 1 m/m. et mesure habituellement 0,60 m m à o,y5 m/m. Premier et deuxième articles antennaires très courts, à brève pilosité blanchâtre, troisième article d'un jaune ocracé à son extrême base. Thorax : flancs et pectus gris clair avec des poils blanchâtres, dessus recouvert de menus poils jaunâtres appliqués. Scutellum gris sombre. Abdomen revêtu dans les deux sexes d’une courte pilosité blanchâtre, plus longue sur les côtés, spécialement chez le mâle; dessus portant une bande longitudinale médiane, sombre et bien visible, s’étendant du deuxième segment à l’extrémité distale, plus ou moins interrompue par le bord postérieur des segments et constituée par de menus poils noirs parmi les poils blancs. Ventre gris clair tirant plus ou moins vers le jaune crème, sauf une bande longitudinale sombre. Ailes à nervures jaunes jusqu’au stigma, au delà elles sont en général d’un brun sombre. Cuillerons d’un blanc ierne. Balanciers à style jaunâtre et à massue d’un blanc d’ivoire. Pattes à pubescence blanchâtre, côte interne des fémurs antérieurs d’un brun brillant plus ou moins sombre. Ongles noirs ou jaune cuir à la base. Femelle. La face, les joues et les deux tiers supérieurs de labande frontale sont revêtus de menus poils blan- châtres. Palpes jaunâtres. Thorax : flancs jaune crème, pectus gris-clair; les poils qui revêtent le dessps du thorax sont de taille si réduite qu’à un examen superficiel il paraît glabre, les bandes longitudinales gris-blanchâtre du dessus sont larges el constituées par deux bandes sub-médianes très rapprochées et parfois fusionnées en arrière; il y a, en outre, une bande plus ou moins distincte au-dessus de la base de chaque aile; parfois aussi dans certains spécimens on distingue la trace d’une étroite bande médiane, près du bord antérieur. Abdomen : la pilosité blanchâtre du dessus est très courte et très étroitement appliquée, la surface du dernier segment en entier ou pour la plus grande part ainsi que le bord postérieur de quelques-uns des segments précédents est d'un blanc jaunâtre. Pattes jaune cuir. i6o DIPTERA Femelles : Treize spécimens : Longueur io m/m à i3,5 m/m, largeur delà tête 2,8 m/m à 3.7a m/m, largeur de la bande frontale au vertex i,25 m/m à 1,60 m/m, longueur de l’aile 8,75 m/m à 1 1 m/m. Longueur de la partie visible de la trompe, dans les deux sexes 0.75, m/m. Bibliographie, Karsch, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 371, pl. 4, f. 1 (1887) ; Ricardo, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 8, p. 294 (1901) ; Austen, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. 9(1912); Surcouf & Gonzalez-Ri ncones, Dipt, vulnér. Vol. 2, p. 102 (1912). Distribution géographique. La zone de dispersion géographique d’ Adersia oestroides, accrue par les captures du docteur Aders, comprend le Zanguebar et Zanzibar. i. A. oestroides Karsch, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3 1 , p. 371, pl. 4, f. 1 ( Silvius ) Zanguebar, Zanzibar. — Pl. 5, Fig. 8a, b, c, d, e. 41. Genus BRODENI A, nov. gen. Caractères. Nous décrivons sous ce nom un genre inédit de Tabanide voisin du genre Adersia et qui nous a- été donné par le docteur J. Bequaert. Nous dédions, ce genre nouveau au docteur Broden, Directeur de l’Ecole de Médecine Tropicale de Bruxelles. Cet Insecte se rapproche de Scepsis Walker et d’ Adersia Austen, son aspect général rappelle celui d’un Oestre et, par les minimes dimensions de son appareil buccal et la nervation incomplète des ailes, semble un type d’adaptation à la vie parasitaire. Il est possible que certains genres deTabanides, au lieu de vivre au hasard de leur chasse, s’attachent à un hôte qu’ils n’abandonnent pas; l’hypothèse n’est pas vérifiée, puisque nous n’en avons aucune preuve, mais il y a de nombreuses présomptions. Le premier que nous counaissons de cette série serait Goniops chrysocoma Osten-Sacken, dont le mâle a les yeux rapprochés et présente l’aspect d’un insecte floricole, la femelle au contraire a acquis l’apparence d’un Hippobosque. On peut supposer que si le mâle mène une vie semblable à celle des autres Tabanides, la femelle est à peu près fixée, comme le serait un Hippobosque ou un Lipoptène. En continuant la série, nous trouvons successivement Pronopes, Scepsis, Lesneus, Adersia et Brodenia où le facies parasitaire s’affirme; dans ce cas, les femelles ne sont pas plus fréquentes que les mâles, ceux-ci vivent avec elles ou du moins comme elles et la nécessité des yeux confluents ne se manifeste plus ; le mâle peut aisément trouver la femelle et les yeux qui étaient rapprochés dans le genre Goniops , s’écartent chez Brodenia; la réduction de l’appareil alaire en est encore une preuve, car le mâle n’a plus besoin de voler pour rechercher la femelle. Mâle. Tête un peu moins large que le thorax, transverse, deux fois et demi aussi large que haute. Bande frontale double de sa hauteur, débordant les yeux en dessus, excavée au centre, portant anté- rieurement à la dépression trois ocelles distincts et vers le bas, à égale distance entre les ocelles et les antennes, une vaste callosité transverse, sinueuse dans ses contours supérieur et inférieur, atteignant la saillie de l’œil. Antennes insérées sur un tubercule peu saillant, horizontales, courtes, premier article subcylindrique, double de sa largeur, deuxième en ovoïde transverse, troisième un peu dilaté au bord externe, rectiligne au bord interne composé de segmentations indistinctes. Joues larges, face constituée par une arête médiane séparant deux enfoncements profonds. Palpes : premier article cylindrique, deuxième ovoïde terminé par une fossette très nette. Appareil buccal de très courtes dimensions. Yeux glabres, petits, formant une saillie en angle obtus au-dessous de la callosité médiane. Vertex élargi, divisé en trois parties par deux sillons divergents qui partis du cou atteignent l’angle supéro-interne de chaque œil. Thorax sensiblement rectangulaire. Scutellum élargi. Abdomen allongé, fusiforme, de sept F AM. T AB AN I DÆ i6i segments. Ailes à nervation incomplète, sans stigma visible. Des éperons aux tibias postérieurs. Une seule espèce. Distribution géographique. i. B. cinerea nov. sp. çf Surcouf (i). — PI. 5, Fig. 10 a, b. Cap de Bonne-Espér. 42. Genus LESNEUS Surcouf nov. gen. Caractères. Ce nouveau genre est créé pour un exemplaire femelle recueilli à Obock (Somalie). Longueur du corps 5 m/m. Couleur blanchâtre, ailes laiteuses à nervures plus sombres. Femelle. Tète large, régulièrement convexe en dessus à yeux glabres séparés par un intervalle supérieur à leur petit diamètre. Trois ocelles distants. Yeux en forme d’amande à angle supérieur aigu, situé en face des deux ocelles postérieurs, bords latéraux formant une courbe régulière. Bande frontale en trapèze, légèrement canaliculée au milieu, portant au-dessous des ocelles une callosité brillante en . ... 1 forme de croissant. Antennes non insérées sur un tubercule : premier article cylindrique, deuxième très petit, troisième à segmentation basilaire plus longue que les deux premiers articles réunis, pluri- segmentée (l’extrémité apicale manque). Palpes de deux articles, le premier cylindrique, deuxième subégal au premier mais un peu plus gros, brièvement terminé en pointe sans fossette visible; trompe très réduite, allongée sous la tête entre les palpes, plus courte que ceux-ci. Thorax un peu plus large que la tête portant de grosses soies aux bords latéraux et sur le disque. Scutellum arrondi, de grosses soies au bord postérieur. Abdomen allongé, de sept segments visibles, glabre. Pattes longues, minces, hérissées de quelques soies longues, un éperon à chacun des tibias. Ailes étroites, allongées, à quatrième cellule marginale postérieure fermée. Cuillerons développés. Balanciers à massue renflée. Ce genre, que nous dédions à M. P. Lesne, le savant Entomologiste du Muséum de Paris, n’est représenté que par une espèce recueillie à Obock, par les soins de Latham, en 1910. Distribution géographique. i. L. canescens nov. sp. Ç (2) Surcouf. Obock. 1) Brodenia cinerea e«di£MZrttaMacq.(Coryzoneura) i33 appendiculatus Hine. (Tabanus) 60 appendiculatus Macq. (Silvius) . . 142 approximans Walk 5i apricus Meig 60 aprugna Austen i5o aquilus Sure 60 arabicus Macq 60 Arbucklei var. Aust 62 arcuata Will n5 ardens Macq. (Erephopsis) . . 119 ardens Wied. (Tabanus) ... 61 arenivagus Aust 61 areolatus Walk 1 55 argenteus Sure 61 argentifrons Walk. .... 61 argentina Brèth 32 argyrophorus Schin 61 ari sanus Shir 61 artica Müll 32 arvensis Brèth 61 asiatica Rond 34 askahabadensis var. Szil. . . . i5i assamensis Big. (Tabanus) . . 83 assamensis Rie. (Chrysozona) 32 astur Er 6x astutus O.-S 61 ataenia Macq 5i ater Macq. (Chrysops) .... i5o ater Palis. (Tabanus) .... 74 ater Rond. (Chrysops) .... i5o ater Rossi (Tabanus) .... 61 ater Saund. (Gastroxides) . . . 137 ater Tayl. (Silvius) 143 ater Wied. (Tabanus) .... 88 aterrima Duf 127 aterrimus Kirby (Chrysops) . . i52 aterrimus Meig. (Tabanus) . . 61 atlanticus Johns. . 61 atomaria Walk 32 atra Phil atratus Fabr. (Tabanus) ... 61 atratus Hine (Snowiellus) . . . 43 atricornis Big. (Tabanus) ... 61 atricornis Big. (Chrysops) ... 154 atricornis Meig. (Tabanus) . . 63 atricornis Meig. (Tabanus) . . 65, 76 atricornis Wied. (Pangonia) . . 127 FAM. TABANI DÆ Pages atrifera Walk 127 atrimanus Loew 61 atripes Röd. (Erephopsis) . . 119 atripes V. d. Wulp (Tabanus) . 61 alrohirtus Ric 61 atropos Jaenn. (Tabanus) ... 60 atropos O.-S. (Chrysops) . . . 1 5 1 auctumnalis Zeli 61 aurantiacus Bell. (Tabanus) . . 61 aurantiacus Jaenn. (Chrysops). . i5o aurantiacusKic. (Pelecorrhynchus) in aurata Macq i3o aureohirta Ric 119 auribarbis Macq 61 auricincta Lutz & Neiva ... 119 auricinctus Macq 62 auricomus Aust 112 auriflamma Walk 61 auri flu a Don i3o aurihirtus Ric 61 aurimaculata Macq 119 auripes Ric 119 auripilus var. Meig 61 auripunctatus Macq 61 aurisquammatus Big .... 61 auristriatus Ric 61 aurivittatus Ric 61 aurofasciata Jaenn 134 aurora Macq 61 aurotestaceus Walk 61 aurulans Wied 127 Austeni Beq. (Pangonia) . . . 127 Austeni Neave (Chrysops) . . i5o Austeni Szil. (Tabanus) ... 61 australis Phil. (Pangonia). . . 127 australis Ric. (Acanthocera) . . 90 australis Ric. (Ectenopsis) . . 108 australis Ric. (Demoplatus) . . 109 australis Ric. (Pseudopangonia) i36 australis Ric. iSilvius) .... 142 australis Ric (Chrysops) . . i5o austriacus Fabr. (Tabanus) . . 75 nustriacus Wied. (Tabanus) . . 61 autumnalis L 61 avida Speis 32 avidus Big 61 Baal Towns 62 badia Walk 120 badius Summ 77 bahiaua Big n5 baltimorensis Macq 65 Bancrolti Aust 119 barbarus Coq. (Tabanus) ... 62 barbarus Thunb. (Tabanus) . . 76 barbata L 134 barbatus Big 142 Barclayi Aust 62 basalis Macq. (Tabanus) ... 62 basalis Macq. (Pangonia). . . 127 basalis Macq. (Pangonia) . . . 128 basalis Shir. (Chrysops) . . . i5o basalis Walk. (Tabanus) ... 62 basifasciatus Meij 62 1 65 Pages basilaris Wied. (Phaeoneura) . 123 basilaris Wied. (Pangonia) . . 129 basirufus Walk 62 basivitta Walk 62 batavus Ric 62 batnensis Big 62 beatificus Whitn 62 Becheri Bezzi. ... . . 127 bellicosus Brèth 62 benedictus Whitn 62 Béringeri Aust 32 berylensis Ric i3q Beschii Wied 119 Besti Sure 62 bicallosus Ric 62 bicinctus Fabr. (Diachlorus). . 5i bicinctus Ric. (Tabanus) ... 62 biclausa Loew 107 bicolor Aust iDorcalaemus) . . 112 bicolor Big. (Bolbodimyia) . . 42 bicolor Big. (Stibasoma) ... 53 bicolor Big. (Silvius) 142 bicolor Cord. (Chrysops) ... i5o bicolor Huit. (Diatomineura) %. i3o bicolor Macq. (Tabanus) ... 69 bicolor Macq. (Erephopsis) . . 119 bicolor Macq. (Pangonia) . . . 129 bicolor Thunb. (Tabanus). . . 62 bicolor Wied. (Tabanus) ... 62 bifacies Walk 92 bitarius Loew 62 bifasciata Griinb. (Rhinomyza) . 139 bifasciata Wied. (Pangonia) . . 127 bifasciatus Fourcr. (Tabanus) . 62 bifasciatus Macq. (Tabanus) . . 62 bifasciatus Macq. (Chrysops) . . i5i bifenestratus O.-S 62 Bigoti Bell 62 Bigoti var. Gob 35 biguttatus Wied 62 bilineata Ric 32 Billingtoni Newst 62 bimaculata Meig 28 bimaculatus Macq. (Tabanus) . . 87 bimaculatus Wied. (Diachlorus) 5i bimaculosa Neave i5o binotata Latr 127 binoculatus Szil, i5o bipartitus Walk. (Tabanus) . . 59 bipartitus Walk. (Tabanus) . . 68 bipunctata Ric 32 bipunctatus Motsch. (Chrysops) . i53 bipunctatus V. d. Wulp (Tabanus) 66 Birdiei Whitn 62 birmanicus Big 62 biscutella Lutz n5 bistellatus Daecke i5o bistrigata Loew 32 bitinctus Walk 62 bituberculatus Big 69 bivittatus Lutz. (Chrysops) . . i5o bivittatus Macq. (Tabanus) . . 62 bivittatus Macq. (Tabanus). . . 81 bivittatus Matsum. (Tabanus) . . 81 DIPTERA A 1 66 Pages bivittatus Wied. (Diachlorus) . 5i Blanchardi Sure. ... . 62 bonariensis Brèth. (Chrysops) . i5o bonariensis Macq. (Tabanus) . 62 borealis Fabr. (Tabanus) . . 73 borealis Jaenn. (Tabanus) ... 87 borealis Meig. (Tabanus) ... 62 borealis Meig. (Tabanus) ... 74 borealis Zett (Tabanus). ... 74 borneana Big 32 borniensis Ric 63 Boueti Sure 63 bovinus Harris (Tabanus) ... 61 bovinus Loew. (Tabanus) . . . 63 bovinus Loew. (Tabanus) ... 88 bovinus L. (Tabanus) . . .63,84,85 brachyrrhyncha Big 134 brasiliensis Ric i5o Bratnankii Now 63 B rauer i Jaenn 65 brevicornis Aust 32 brevidenlatus Macq 64 brevifascia Lutz i5o brevior^Valk 63 brevipalpis Macq i3q brevirostris Phil 124 brevis Loew (Tabanus) ... 63 brevis Loew (Pangonia) . . . 127 brevis Rie. (Chrysozona) ... 32 brevistriata Lutz 120 breviusculus Walk 63 brevivitta Walk 63 Bricchettii Bezzi 127 Brimleyi Hine i5o Brockmani Aust. .... 63 Brodeni Beq 63 bronicus L. (Tabanus) . . . 63 bronicus Meig. (Tabanus) ... 74 bronicus Gimm 63 Brucei Aust. (Chrysozona) . . 32 Brucei Aust. (Chrysops) ... i5o Brucei Ric (Tabanus). ... 63 Bruchii Brèth 63 Brumpti Sure 63 brunnea Ric. (Udenocera) . . 49 brunnea Sure. (Bouvierella) . . 147 brunnea Thunb (Pangonia) . . 127 brunneus Hine (Chrysops) . i5o brunneus Macq. (Tabanus) . . 63 brunneus Thunb. (Tabanus) . . 63 brunnescens Ric. (Chrysozona). 32 brunnescens Ric. (Tabanus) . . 83 brunnescens Szil. (Tabanus) . . 63 brunnipennis Loew (Buplex). i35 brunnipennis Ric. (Chrysozona) 32 brunnipennis Ric. (Tabanus) . 63 bubali Dollesch 63 bubsequa Aust 127 bucolicus Schin 63 Buddha Portsch 63 bukamensis Beq 127 bulbicornis Lutz & Neiva. . . i5o bullata Will 127 bullatifrons Aust. . ... 3o Pages caeculus Müll i5o caecutiens L. (Chrysops) . i5o caecutiens Panz. (Chrysops) i54 caesiofasciatus Macq. . . 69 caesius Walk (Tabanus) . 63 caesius Walk. (Tabanus) . 73 caffra Macq I27 caiennensis Fabr. 63 calédoniens Ric 59 calens L. ..... . 63 calidus Walk (Tabanus) . 59 calidus Walk. (Chrysops) i5o californica Big i3o californicus Mart. 67 caliginosa Walk. i3o caliginosus Bell. . . . 63 callicera Big 63 callidus O.-S i5o callosa Lutz 92 callosus Macq 63 calogaster Schin. . . . i5o calopsis Big 63 calopterus Schin. . . 63 camaronensis Big. . 63 camelarius Aust. 63 campechianus Towns. 63 campestris Brèth 81 cana Aust. (Chrysops) . . i5o cana Walk. (Chrysozona) . 32 canafasciatus Aust. . . 64 candidolimbatus Aust. 1 12 candidus Ric 63 canescens Sure. (Tabanus) 63 canescens Sure. (Lesneus) I6I canifrons Walk. 1 5 1 canipalpis Big 64 canus Karsch ... 63 capensis Wied 64 capreolus Wied. . . . 92 captonis Mart 64 carabaghensis Portsch. . 64 carbo Macq. ... 64 carbonarius Meig. (Tabanus) 77 carbonarius Walk. (Chrysops) i5o carbonarius Walk. (Chrysops). 1 53 carbonatus Macq. 59 carnea Big i3o carneus Bell 64 carolinensis Macq . 64 Carpenteri Aust. . . I27 castanea Sure 119 castaneoventris Macq. 64 castaneus Big (Tabanus). 64 castaneus Macq. (Tabanus) 64 castellana var. Strobl. 70 catenatus O.-S. (Tabanus) . 81 catenatus Walk (Tabanus) 69 catenatus Walk (Tabanus). 87 catharinensis var. Lutz. 5i caustica O.-S 127 celer O.-S i5o cellulata Brullé 128 centralis var. Aust. . . 1 12 centron Mart 64 Pages centurionis Aust i5o ceras Towns i5o cerberus Walk 62 cerastes O.-S 70 cervicornis Fabr. (Dichelaceraj. 92 cervus Wied ioo ceylonicus Ric. (Neotabanus) . g3 ceylonicus Schin. (Tabanus) . . 64 chalybaeum Perty 47 Chevalieri Sure 64 cheliopterus Rond 68 chilensis Macq 64 chinensis Thunb 84 chionostigma OS 53 chlorogaster Phil 127 chloropthalmus Meig. . . .70 Chopardi Sure. ...... 147 chrysocoma O.-S io5 chrysoleucus Walk 64 chrysophila Walk. .... 134 chrysopila Macq 107 chrysostigma Wied 107 chrysurus Loew 64 ciliaris Loew i5o cilipes var. Macq 62 cincta Sure. 147 cincticornis Walk i5o cinctus Big. (Chrysops) . . . i5o cinctus Fabr. (Tabanus) ... 64 cinerarius Wied 64 cinerascens Big. (Tabanus) . . . 85 cinerascens Big. (Mycteromyia) 124 cinerascens King. (Tabanus). . 64 cinerea Ric. (Frephopsis) . . . 119 cinerea Sure. ( Brod' nia) . . . 161 cinereus Wied. (Tabanus) . . . 64 ein t reus Walk. (Tabanus) ... 87 cingalensis Ric. ... . . 32 cingulata Thunb. (Pangonia) . . 127 cingulata Wied. (Chrysozona) . 32 cingulata Wied (Hippocentrum) 3g cingulata Wied. (Pangonia) . . 127 cingulatus Macq 64 cingulifer Walk 64 cinnamoneus Dolesch. (Tabanus) 64 cinnamoneus Schin. (Tabanus) . 64 circumdatus Walk 64 circumfusus Wied 64 circumpscripta Loew ... 32 cirras Ric 64 clari Lutz n5 claripennis Big. (Tabanus) . . 64 claripennis Ric.(Pelecorrhynchus) in claripennis Ric. (Scione) ... 114 claripes Ric 64 claritibialis Ric 64 clarus Schin 64 clavata Mâcq 119 clavicallosus Ric 65 clavicrus Thoms i5o clausacella Macq 60 clausus Macq 64 coarctata Wied 90 coerolus Big. 79 Pages coerulescens Macq 65 coffeatus Macq 65 cognata Grünb. ...... 36 cognatus var. Loew 70 cohaerens Walk 65 collaris Phil 127 colombensis Macq 65 colon Thunb 65 Coloradensis Big. (Chrysops). . i5o Coloradensis Big. (Chrysops) . . i52 comastes Will. (Tabanus) ... 64 comaslesWill (Apatolestes) . . 112 comata Aust 127 combustus Big 65 comes Walk ... ... 65 comitans Wied 65 commixtus Walk. ...... 73 compactum Walk. ...... 53 compactus Aldr. (Tabanus) ... 73 compactus Aust. (Dorcolaemus). 112 completus Walk. .... 65 comprehensa Walk 100 concavus Loew i5o concentralis Walk 32 concinna Aust i3g concisum Speis 3g concitans Aust 127 concolor Walk. (Tabanus) . . 65 concolor Walk. (Diatomineura) . i3o concurrens Walk 65 confirmatus Brèth 65 confinis Beck. (Tabanus; ... 65 confinis Walk. (Tabanus) . . . 65 confinis Zett. (Tabanus) ... 65 confligens Walk 65 confluens Loew (Silvius) . . . 142 confluens Loew (Chrysops) . . i5o conformis Frey (Tabanus) . . 65 conformis Walk. (Tabanus) . . 65 confusa Sure 147 Confusius Macq 65 confusus Walk 65 congoiensis Ric 65 conica Big 124 conicus Big 58 coniformis Ric 65 conjuncta Walk 127 conjungens Walk 127 connexus Loew (Chrysops) . . i5o connexus Walk. (Tabanus) ... 63 consanguineus Macq 65 consequa Walk 65 consocius Walk 78 conspicua Lutz. (Dichelacera) . 93 conspicua Ric. (Corizoneura) . 134 conspicuus Lutz. (Diachlorus) . 5i conspicuus Ric. (Tabanus) . . 65 constans Walk. (Tabanus) . . 65 constans Walk. (Diatomineura) . i3i contactus Walk 65 conterminus Walk 65 contigua Walk 119 convergens Walk 5i Copemani Aust. (Chrysozona) . 32 FAM. TABANIDÆ Pages Copemani Aust. (Tabanus) . . 65 Coquilletti Hine (Chrysops) . . i5i Coquilletti Shir. (Tabanus) . . 65 coracinus Phil 65 corax Loew 79 Cord;eri Sure . 65 cordiger Meig 65 cordigera Big. (Chrysozona) . . 33 cordigera Big. (Chrysozona) . . 33 cornuta Walk 127 coronata Aust 32 corone O.-S 65 corpulentus Brèth 65 Corsicanus Macq 60 corsoni Cart 33 costalis Licht. (Tabanus) ... 84 costalis Wied. (Tabanus) ... 65 costata Loew i3g costatus Fabr i5i crassa Walk i3o crassicornis Wahlb. 1 Chrysozona) 33 crassicornis Wied. (Tabanus) . 65 crassicornis V. d.Wulp (Chrysops) i55 crassicrus Edw 33 crassipalpis Macq 107 crassipes Fabr 45 crassus Walk 66 Craveri Bell 66 cribellum O.-S 66 crocata Jaenn. 119 crocea Tayl i3o croceus var. Sure 62 crocodilinus Aust 66 crucians Wied. ...... i5i crudelis Aust. (Chrysozona) . . 33 crudelis Wied. (Chrysops) . . 1 5 1 cruenta Aust 33 cuchix Ric i5i cuclux Whitn i5i cumana Brèth n5 cuneatus Loew 142 cursim Whitn i5i curvipes Fabr 5i cyanops Brauer 66 cyaneoviridis Macq. .... 66 cyaneum Walk 47 cyaneus Macq 66 cymatophorus O.-S 66 cyprianus Ric 80 Daeckei Hine 66 Dalei Aust 66 damicornis Fabr 92 darwinensis Tayl 66 Darwini Ric . . in Daveyi Aust 33 decipiens Loew 144 decisus Walk. ....... 143 decora Macq. (Mesomyia) . . 144 decora Walk. (Chrysozona) . . 33 decorus Loew 66 De Filippii Bell 66 delicatulus O.-S i5i de Meijeri Ric 142 167 Pages Denshamii Aust. (Chrysozona) . 33 Denshamii Aust. (Tabanus) . . 66 denticornis Wied 139 denticulatus Ric 66 depressa Macq 119 depressus Walk 74 derivatus Walk 66 desertus Walk 66 detersus Walk 66 desidiosa Aust 33 designatus Ric 82 Deyrollei Big . . 82 diaphana Schin 127 dichrous Brèth 127 difficilis Wied 66 dilataba Jaenn 119 dilutius Sure 66 dimidiata Loew 127 dimidiatus Meig 66 diminutus Walk 66 dimidiatus V. d. Wulp (Silvius). 142 dimidiatus V. d.Wulp (Chrysops) i5i Dimmocki Hine . .... l5i directa Walk 134 discalis Will 1 5 1 discifer Big. (Tabanus) ... 66 disc ifer Walk. (Tabanus) . . 66 discors Aust 127 discrepans Ric 66 discus Wied 66 disjunctus Ric. ...... 88 dispar Fabr. (Chrysops) . . 1 5 1 dispar Matsum. (Chrysops) . . 154 dissectus Loew i5i dissimilis Ric. (Chrysozona) . 33 dissimilis Ric. (Tabanus) ... 66 dissimilis Ric. (Buplex) . . . i35 Distanti Aust 107 distincta Ric. (Chrysozona) . . 33 distincta Ric. (Corizoneura) . . 134 distincta Schin. (Scione) ... 114 distinctipennis Aust 1 5 x distinctus Brèth. (Tabanus) . . 66 distinctus Lutz ( Diachlorus) . . 5i distinctus Ric. (Tabanus) ... 88 distinctus Ric (Pseudotabanus). i32 distinguendus var. Verrall . 84 ditaenia Wied 66 ditaeniatus Macq 66 divaricatus Loew i5i diversifrons Ric. .... 66 diversipennis Walk 66 diversipes Macq 5i diversus Ric 66 dives Macq. (Diatomineura) . . i3o dives Rond (Tabanus). . . 66 dives Rond (Tabanus) .... 84 dives Walk. (Stibasoma) ... 53 dives Will. (Diatomineura) . . i3o divisa Walk 119 divisapes Aust 33 divisus Ric. (Tabanus) . ... 66 divisus Walk. (Chrysops) . . . 1 5 1 diurnus Walk 66 DIPTERA 1 68 Pages Pages Pages Doddi Ric. (Erephopsis) . . 119 Erynnis Brèth 67 ferruginosus Walk 68 Doddi Ric. (Silvius). . . . I42 erythraeus Big 67 fervens L 68 Doddi Tayl (Tabanus). . . 66 erythrocephalus V. d. Wulp . 67 fervidus Walk 65 Donaldsoni Cart ... 66 erythroletus Walk 8l ferus Scop 69 doreicus Walk 66 erythronotata Big 117 Festae Giglio-Tos IOI dorsalis Coq. (Silvius) . . . 142 Escalerae Strobl 127 festivum Wied 53 dorsalis Latr. (Pangonia) . . 127 Esenbecki Wied 1 1 5 fexianus Big 68 dorsalis Loew (Chrysozona) . 33 exaestuans L 75 figianus Ric 68 dorsalis Macq. (Corizoneura) 134 exagens Walk 67 filiolus Will 68 dorsifer Walk 66 excelsus Ric. (Tabanus) . . 67 filipalpis Will 1 15 dorsiger Wied 66 excelsus Sure. (Tabanus) . . 67 finalis Walk 68 dorsilinea Wied 84 excitans Walk i5i finissimus Walk 1 5 1 dorsivitta Walk. (Tabanus) . 67 exclamationis Girard .... 82 flammans Walk 68 dorsivitta Walk. (Tabanus) 85 exclusus Pand 67 flava Meig. (Pangonia). . . 127 dorsobimaculatus Macq. . . 12 exeuns Walk i3o flava Sure. (Bouvierella) . . . 147 dorsoguttata Macq i3o exiguicornis Cart 33 flava Wied. (Dichelacera) . . . 92 dorsomaculata Macq. . . i3o exoticus Ric 67 flavescens var. Lutz (Esenbeckia) ii5 dorsomaculatus Macq. . . . 67 explicatus Walk 67 flavescens Ric. (Esenbeckia) . . 116 dorsonotatus Macq 67 expollicatus Pand 67 flavescens Thunb (Tabanus). . 68 dorsovittatus Hine (Chrysops) i5i expulsus Walk 67 flavibarbis Macq 68 dorsovittatus Macq. (Tabanus) 67 exsincta Wied 90 flavicans Zeli 70 dubia Lutz 1 15 extricans Walk. . ... 67 flaviceps Zett 82 dubiosa Ric 67 exui. O.-S 67 flavicinctus Ric 68 dubius Macq 67 exulans Er . . 64 flavicoma Aust 107 duplex Walk 67 flavicrinis Lutz 119 duplicata Loew 33 facialis Towns i5i flavidus Hine (Tabanus) . . . 68 duplonotatus Ric 67 facilis Walk 83 flavidus Wied. (Chrysops) i5i duplovittatus Rond. 6/ factiosus Walk 67 flavifacies Macq 68 Duttoni Newst 33 fallax Aust. (Silvius) . . . 143 flavipennis Macq. (Diachlorus) . 5i dyridiforum Knab 53 fallax Macq. (Tabanus). 67 flavipennis Ric. (Tabanus) 68 fallax O.-S. (Chrysops). . . i5i flavipes Macq. (Pangonia) . . I27 E itoni Ric 5g Fallottii Kriechb i56 flavipes Meig. (Chrysops) . i5i ebrius O.-S 63 fascialis Ric i5i flavipes Wied. (Tabanus) . . . 68 ecuadorensis Lutz i5i fasciata Latr. (Pangonia). I27 flavissimus Ric 68 edax Aust 33 fasciata Macq. (Esenbeckia) . n5 flavistigma Hine 53 edentulus Macq. (Tabanus). . 58 fasciata Ric. (Chrysozona) . 33 flavitaenia Lutz 5i edentulus Wied. (Silvius) . . 143 fasciata Walk. (Dichelacera). 92 flaviventre Macq. 53 Egger i Schin 72 fasciatapex Edw 33 flaviventris Big. (Tabanus) . . 68 Eiseni var. Town 1 1 2 fasciatus Fabr. (Tabanus). 67 flaviventris Macq. (Chrysops) i5i elegans Big. (Mycteromyia) . 124 fasciatus Wied. (Chrysops) . i5i flavocinctus Bell. (Tabanus) . . 89 elegans Thunb. (Tabanus) . . 81 fascipennis Lutz (Diachlorus) 5i flavocinctus Ric. (Chrysops) . . 1 5 1 elesteem Summ 82 fascipennis Macq. (Tabanus). 67 flavoguttatus Szil 68 elongata Le P. & Serv.( Chrysozona 34 fascipennis Macq. (Pangonia) 127 flavohirta Bell. (Pangonia) . . 127 elongata Ric. (Pangonia). I27 fascipennis Macq (Chrysops) i55 flavohirta Ric. (Scione). . 114 elongatus Macq. (Tabanus) . 67 Felderi V. d. W 67 flavothorax Ric 68 elongatus Wied. (Tabanus) . 67 femoralis var. Ric I42 flavus Macq ' 75 Endymion O.-S 77 fenestra Will 67 flexilis Walk 68 engadinensis Jaenn 77 fenestrata var. Lutz (Esenbeckia) 1 1 5 floridanus var. Johns i55 ensata Big. ... . . 124 fenestrata Macq. (Erephopsis) 119 floridensis Hine 68 entaeniatus Big 67 fenestratus Fabr. (Chrysops). i5i florisuga Lutz 119 epistates O -S 67 fenestratus Latr. (Chrysops) . l52 fodiens Aust 1 1 2 equatorialis Sure 1 14 fenestratus Macq. (Tabanus). 68 Foetterlei Lutz 122 equestris V. d. Wulp .... 78 fenestratus Walk. (Tabanus) . 73 forinosus Szil 67 equorum Fabr 35 fera Will 134 formosa Aust 134 Erberi Brauer 67 Fergusoni Ric 143 formosana Shir 33 erebus O.-S 67 ferretis Walk. (Stibasoma) . 53 formosiensis Ric. (Tabanus) . . 68 eriomera Macq 118 ferreus Walk (Tabanus) . 68 formosiensis Ric. (Silvius). . . 143 eriomerioides Lutz. . . . 118 ferrifer Walk 68 formosus Walk 68 eristalis Lutz & Neiva . . . 90 ferrugatus Fabr 5i fratellus Will 68 eristaloides Macq. (Silvius). . 143 ferruginea Macq. (Esenbeckia) 1 1 5 fraterculus Macq. (Tabanus). 68 eristaloides Walk. (Pelecorrhyn- ferruginea Meig. (Pangonia) . 127 fraterculus Wied. (Tabanus) . 69 chus) I I I ferrugineus Meig. (Tabanus) . 70 fraternus Macq 68 erratica Walk i34 ferrugineus Palis. (Tabanus). 68 Frazari Will i52 erraticus Big 67 ferrugineus Thunb. (Tabanus). 87 Frenchi Mart 68 FAM. TABANIDÆ 169 Pages Pages Pages frigidus O. -S l52 fusca Ric. (Scione) 114 glaucus Meig. (Tabanus) . . 86 Frogatti Rie 68 fusca Ric. (Chrysops) .... i54 glaucus Wied. (Tabanus) . 64 frontalis Macq. (Chrysops) . i52 fusca Wied. (Rhinomyza) . . . i3g globicornis Wied 5i frontalis Rie. (Silvius) . . . 143 fuscanipennis Macq 127 globulifera Schumm 33 frontalis Walk. (Tabanus) 68 fuscatus Macq 6l guineensis Big. (Chrysozona) . 33 fronto O.-S 68 fusciapex Lutz l52 guineensis Wied. (Tabanus) . 85 fucipes Tayl 6l fuscicauda Big 69 gracilis Aust. (Chrysozona) 33 fugax O.-S i5o fuscicornis Ric 69 gracilis Wied. (Tabanus) . . 70 fulgidus Ric 68 fuscicostatus Hine 69 graecus Fabr. (Tabanus) . 70 / uliginosa Walk 120 fuscicrura Big 69 graecus Meig. (Tabanus) . 75 fuliginosus Lutz |Tabanus) . 68 fuscifrons Aust 33 Grahami Aust. (Chrysozona) 33 fuliginosus Wied. (Chrysops). i52 fuscinervis Aust. (Buplex) i35 Grahami Aust. (Subpangonia) . 102 fullo Walk 68 fuscinervis Macq (Tabanus) . 66 granatensis Strobl 128 fulva Aust. (Chrysozona) . 33 fuscipalpis Big 69 grandis Macq. (Chrysozona) . 34 fulva Macq. (Corizonenra) i34 fuscipennis Macq. (Diachlorus) . 5i grandis Ric. (Dichelacera) . 92 fulva Ric (Scione) . , 114 fuscipennis Macq. (Dichelacera) 92 grandis Ric. (Silvius) .... i43 fulvaster O.-S i52 fuscipennis Ric. (Silvius) . . . i43 grandissimus Ric 70 fulvemedioides Shir. 68 fuscipennis Ric. (Chrysops) . i52 gratus Loew. ....... 70 fulvescens Brun. (Diachlorus) 5i fuscipennis Wied. (Tabanus) 69 gravis Hutton 70 / nivescens Walk. (Tabanus) 62 fuscipennis Wied. (Esenbeckia) . n5 Gravoti Sure 102 fulvianus Loew 68 fuscipes Lutz & Neiva (Dichela- gregarius Er. (Tabanus). . . . 64 fulvicapillus Cart 68 cera) 92 gregarius Tayl. (Tabanus) . 75 fulviceps Walk i52 fuscipes Ric. (Tabanus) 69 griseipennis Loew 128 fulvicinctus Ric 68 fuscistigma Lutz 5i grisea Jaenn I40 fulvicornis var. Meig. . . . 76 fuscofasciatus Macq 69 griseoannulatus Tayl 70 fulvifascia Walk i3o fuscomaculatus Ric 69 griseohirtus Tayl 70 fulvifasciatus Macq. . 68 fuscomarginatus Ric 69 grisescens Szil 70 fulviger Walk. . ... 68 fusconervosiis Macq 87 grossus Thunb 70 fulvilateralis Macq .... 68 fusconiger Walk in guatemalanus Hine . . . . 70 fulvimedius Walk 69 fuscopunctatus Macq 69 gulosa Wied 128 fulvipes Loew (Pangonia) . . I27 fuscus Aust 1 45 guttata Don 119 fulvipes Phil. (Tabanus) . . 69 fuscus Wied (Tabanus) . . . 69 guttatulus Towns 66 fulvissimus Rond 69 fusicornis Beck 33 guttatus Wied 70 fulvistigma Hine 102 fusiformis Walk 128 guttipennis Wied 70 fulvistriatus Hine. ... 69 guttula Wied i5z fulvithorax Wied 119 gabonensis Macq 69 guyananens Hunt 70 fulvitibialis Ric 119 gagates Loew 77 guyanensis Macq 70 fulviventris Macq. (Tabanus) 69 gagati na Big i3o gymnonota Brülle 34 fulviventris Macq (Pangonia). 127 gagatinus Phil. . . ... 69 fulvofrater Walk 69 gallorum Schin 72 habilis Brèth. 70 fulvohirtum Wied 53 Gedoelsti Sure 69 haemagogus Will 70 fulvulus Wied 69 gemella Walk i3o haemaphorus Marten 84 fulvus Meig. (Tabanus) . . 69 gemina Walk. 119 haemàtopoides Big. (Tabanus) . . 68 fulvus Ric (Pelecorrhynchus) 1 1 1 geminatus Macq. (Chrysops) . 1 55 haematopoides Jaenn. (Tabanus) 70 fumatus Wied 69 geminatus Wied. (Chrysops). . i52 Haimovitchae Sure 70 fumida Loew 127 geniculatus V. d. Wulp . . . 69 hamatus Loew (Chrysops). . . l52 fumifer Walk. .... 69 gentilis Er 69 hamatus V. d. Wulp (Tabanus). 70 fumifera Walk 119 Gerkei Brauer 69 Hamlyni Tayl i33 fumipennis Wied. (Tabanus) . 82 germanicus Ric 69 harpax Aust 33 fumipennis V.d.Wulp (Tabanus) 69 gibbula Walk . 119 hastata Aust. (Chrysozona) . 33 funebris Aust. (Chrysops). . i52 giganteum Lutz 47 hastata Aust. (Corizonenra) . i34 funebris Macq. (Tabanus) 69 giganteus De Geer 69 haustellata Fabr. (Pangonia) . . 128 funebris Macq. (Pangonia . . «. 128 gigantulus Loew. ' i43 haustellata Ol. (Pangonia) . 128 fur Will 69 gigas Herbst (Tabanus) . 70 hebes Walk. (Tabanus) .... 64 furcata Wied. ... . . 100 gigas Macq. (Tabanus) . . . 70 hebes Walk. (Pangonia) . . . 128 furcatus Big. (Tabanus) . . 69 gilanus Towns 70 hemiptera Sure 53 furcatus Walk. (Chrysops) i52 glaber Big. (Tabanus) . . . . 70 heptorgamma Speis 33 furens Thunb 69 glaber Wied. (Diachlorus). . . 5i hera O.-S i3o furians Edw 33 glandicolor Loew. (Silvius) i43 hesperus Lutz 70 furtiva Aust 33 glandicolor Lutz. (Tabanus) . . 70 Hey de ni anus Jaenn 6l furunculigenus Dolesch. . . 69 glaucesceus Schin 74 hieroglyphica Gerst 33 furunculus Will. ... 69 glaucopis Meig. (Tabanus) . . 70 hietomantis Schranck 35 fusca Aust. (Chrysozona) . . 33 glaucopis Meig. (Tabanus) . . 76 Hilarii Macq. . 70 fusca Phil. (Mycteromyia) 124 glaucus Meig. (Tabanus) . . 63 hilaris O.-S. (Chrysops) . 70 ' 170 DIPTERA Pages Pages Pages hilaris Walk. (Tabanus) . . . 70 impressus Wied 71 intensivus Towns 72 hindostanti Rie 33 impurus Karsch 71 interenus Walk 72 Hinei Johns 70 inanis Fabr 75 intermedia Lutz. (Acanthocera). 90 hinnulus Walk 92 inappendiculata Big. . . . 33 intermedia Lutz. (Dichelacera) . 92 hippohoscoides Aldrich .... io5 incerta Bell 128 intermedius Egg. (Tabanus) . . 72 hirsutitarsis Aust 33 incipiens Walk 71 intermedius Lutz. (Himantosty- hirsuta Thunb 128 incisa Wied 128 lus) 48 hirsutus Villers 70 incisuralis Macq. . . . 71 intermedius Walk. (Tabanus) 72 hirta Rie 33 incisuralis Macq. (Erephopsis) . X19 internus Walk 81 hirticeps Loew. (Tabanus) . . 70 incisuralis Say (Pangonia) . . 128 interpositus Rond 72 hirticeps Now i3o incisus Macq. (Chrysops) . . i52 interruptus Macq .... 5i hirtioculatus Macq 70 incisus Walk. (Tabanus) . . . 71 intersectus Fourcr 72 hirtipalpis Big. (Diatomineura). i3o incompleta Macq 114 intrudens Will i52 hirti palpis Rie. (Tabanus) . . 70 inconspicua Aust. (Chrysops) i52 iranensis Big i 53 hirtistriatus Rie 70 inconspicua Ric. (Chrysozona) . 33 irritans Ric 143 hirlitibia Walk 70 inconspicua ^alk. (Pangonia) . 128 irrorata Macq 34 hirtulus Big 71 inconspicuus Walk 71 irroratus Sure 72 hirtuosus Phil. . . ... /i incultus V. d. Wulp .... 71 isabellina Wied 128 hirtus Loew (Silvius) .... 142 indecisus Big 71 ispahanicus Rond 84 hirtus Walk. (Tabanus) . . . 71 indiana Big. (Chrysozona) . . 33 istnensis Meig » 7 hispidus Walk 71 indiana Ric. (Melissomorpha' . 146 italica Meig 34 histrio Wied 71 indianus Ric (Tabanus) . . . 71 italiens Fabr. (Silvius) .... i43 hoang Macq 71 indianus Ric. (Silvius) .... 143 italicus Loew. (Chrysops) . . . i52 hobartiensis White 71 indianus Ric. (Chrysops) . . . i52 italicus Meig. (Chrysops) . . . i52 honestus Walk 71 indicus Fabr 71 Ixion O.-S 72 honkongensis Ric 71 indistinctus Big. (Tabanus) . . 71 ixyostactes Wied. . . . . 72 Hookeri Towns 71 indistinctus Ric 143 iyoensis Shir 72 hostilis Aust 33 indus O.-S i52 hottentota Licht. (Cadicera). . IO7 infans Walk 71 Jacksoniensis Guér i3o hottentota Ric. (Pangonia) . . 128 infestans Macq 71 Jacksonii Macq hyalinipennis Hine 71 inflata Ric i3o jamaicensis Newst 72 hybridus Wied 71 inflaticornis Aust. (Chrysozona). 33 januarii Wied 92 hyentomantis Schin 35 inflaticornis Aust. (Chrysops) . i52 panus Walk 65 hyperythreus Big 71 informatus Hunt 71 japonica Shir. . 72 hypoleucus Big 84 inframaculata Lutz 1 1 5 japonicus Big (Tabanus) . . . 72 humeralis Megerle 84 infumatus Phil 71 japonicus Wied. (Chrysops) . . i52 humilis Coq 71 infusca Aust 127 javana Wied. 34 humillimus Walk 71 infuscata var Lutz 1 1 5 javanus Fabr 72 infuscatipennis Macq. . . . 71 Johnsoni Hine 72 ianthina White i3o infuscatus Loew 60 joïdus Big. ...... 72 ianthinus Sure 71 infusus Walk 70 jucunda Jaenn i3o ignobilis Rond 71 ingluviosa Aust 33 jucundus Walk 72 ignotus Del Guère. (Tabanus) . 71 inhambanensis Bertol. 71 justorius Rond 72 ignotus Rossi (Tabanus) . . . 70 innominata Aust 34 ignotus Sure. (Tabanus) . 71 innotabilis Walk 72 karafutonis Mats. (Tabanus) . 72 illota Will 128 innotata Karsch i3q karafutonis Mats. (Tabanus) . . 85 illotus O.-S. . . . . . 71 innotescens Walk. .... 72 karybenthinus Szil 72 illustris Ric 71 inobservatus Ric 72 Kerstészi Szil 72 imbecillus Karsch 71 inornata Aust. (Chrysozona) . . 34 Kervillei Sure 72 imbrium Wied 33 inornata Aust. (Corizoneura). 134 khasiensis Ric 72 imitans Walk. (Tabanus) . 67 inornata Aust. ( Bouvierellaj . 147 Kingi Aust 72 imitans Walk. (Tabanus) . . . 69 inornata var. Aust. (Chrysops) . i52 Kingsleyi Ric 72 imitator Lutz & Neiva .... 71 inornatus Phil. (Tabanus). . 72 Komurae Matsum 72 immaculata Macq. (Dichelacera) 92 inornatus Walk. (Diachlorus) . . 5i kotoshoensis Shir 72 immaculata Ric. (Chrysozona) . 33 insatiabilis Aust 34 Kraussei Sure 128 immaculatus Wied 5i inscitus Walk. (Tabanus) . . . 65 kurandae Tayl 134 immanis Wied 71 inscitus Walk (Tabanus). . . 72 immixtus Walk 71 insidiatrix Aust 34 lacerifascia Lutz 92 impar Rond. (Chrysops) . . . i5i insignis Loew 72 lacessens Aust 34 impar Walk. (Tabanus) . . . 71 insuetus O.-S 72 lacrymans Big. . . . . 59 imperfectus Walk 71 insularis Ric. (Silvius) .... i43 lacteipennis Beck 72 imponens Walk 71 insularis Walk (Tabanus). . . 72 laetetinctus Beck 72 importunus Macq. (Tabanus; . 71 insulensis Aust i52 laetus Fabr. (Chrysops) . . . i52 importunus Wied. (Tabanus) . 71 insurgens Walk 72 laetus Meij. (Tabanus). . . . 72 FAM. TABANIDÆ 171 Pages laevianus var. Villen 69 laevifrons Loew 72 lagenaferus Macq 72 Laglaisei Big 83 lama Portsch 72 Landbecki Phil i3o laniger Loew (Chrysops) ... i52 laniger Wied. (Tabanus) ... 79 laotianus Big 72 lapponicus Loew. (Chrysops) . i52 lapponicus Wahlb. \Tabanus) . 73 lasiophthalma Boisd. (Erephopsis) 120 lasiophthalma V. d. Wulp (Diato- mineura) i3o lasiophthalmus Macq. (Diatomi- neura) 73 lata Guér 119 lata Rie. (Chrysozona) .... 3q lateralis Brullé (Tabanus) ... 84 lateralis Fabr. (Corizoneura) . . i3q lateralis Meig. (Tabanus) ... 73 lateralis var. Shir. (Tabanus). . 60 laterina Rond 120 lateritius Rond 73 Lathami Sure 3q laticallosus Ric 73 laticeps Aust. (Chrysops) ... i52 laticeps Hine (Tabanus) ... 73 laticornis Hine 73 latifascia Ric 34 latifasciatus Bell i52 latifrons Zett 63 latipalpis Macq i3o latipes Macq 73 latistriatus Brauer 73 lativentris Macq 73 lativitta Walk 73 lautissima Aust 128 Laverani Sure. (Chrysozona). . 84 Laverani Sure. (Tabanus) . . . 73 Leleani Aust 73 Lemairei Sure 73 leonina Lutz 117 leonum Big . 84 lepidota Wied 45 lerda Walk i3o Letourneuxi Big 73 leucapsis var. V. d. Wulp. . . 79 leucaspis Wied 73 leucocnematus Big 73 leucohirtus Ric 73 leucomelas Lutz. (Dichelacera) . 92 leucomelas Walk. (Tabanus). . 73 leucosparsus Big 73 leucophilus Walk 73 leucophorus Big 83 leucopicta Big 134 leucopogon Big. (Tabanus) . . 73 leucopogon Wied. (Erephopsis) . 120 leucopterus V. d. Wulp ... 73 leucospilus Wied i52 leucostomus Loew 78 leucothorax Ric i3o liburnicus Wied 70 Pages lifuensis Big 73 ligatus Walk. (Tabanus) ... 73 ligatus Walk. (Chrysops) . . . i5i limbate Big 34 limbatinervis Macq 73 limbatus Big. (Tabanus) ... 73 limbatus Palis. (Tabanus) ... 60 limbinervis Macq 120 limbithorax Macq i3o limpidipennis Hine .... limpidapex Wied 73 lineata Fabr 128 lineatithorax Aust 134 lineatus Fabr. (Tabanus) ... 69 lineatus Jaenn. (Chrysops)'. . . i55 lineatus Tayl. (Tabanus) ... 73 lineatus Tayl. (Tabanus) ... 82 lineifrons Lutz 73 lineola Fabr. (Tabanus) ... 73 lineola Palis. (Tabanus) ... 73 lingens Wied 120 litigiosus Walk 73 littoralis Ric 34 littoreus Hine 73 liventipes Sure 74 lividus Walk 73 Lloydi Aust i52 longa Ric 34 longiappendiculatus Macq. . . 74 longicornis Fabr. (Acanthocera) 90 longicornis Macq. (Chrysozona) . 34 longicornis Macg. (Chrysops) . i52 longipalpis Macq ii5 longipennis Macq. (Tabanus) . 74 longipennis Ric. (Diatomineura) i3o longirostris Big. (Silvius) . . . 143 longirostris Hardw. (Corizoneura) 134 longirostris Macq. (Erephosis) . 120 longitudinalis Loew 85 longiusculus Hine 74 longus O.-S 74 Lorentzi Ric 71 lucidulus Walk 74 luctuosus Macq 74 ludens Loew (Chrysops) . . . i52 ludens var. Szil (Chrysops) . . i5o lufirensis var. Beq 66 lugens Phil. (Tabanus) ... 74 lugens Wied. (Chrysops) ... i52 lugubris Linné (Chrysops) . . . i5o lugubris Macq. (Tabanus) . . 74 lugubris Macq. (Esenbeckia) . n5 lugubris Macq (Chrysops) . . i52 lugubris var. Zett. (Tabanus). . 61 lunatus Fabr. (Tabanus) ... 74 lunatus Gray (Chrysops) . . . i5i lunulata Macq 34 lunulatus Big. (Tabanus) ... 74 lunulatus Big. (Tabanus) ... 74 lunulatus Meig. (Tabanus) . . . 70 lunulatus Meig. (Tabanus) ... 74 lupus Whitn i52 lurida Walk 128 luridus Fallén (Tabanus) ... 74 Pages luridus Loew (Tabanus) ... 87 luridus Meig. (Tabanus) ... 74 luteoflavus Bell 74 lusitanica Guér 34 lutosa Griinb i3g luteolus Loew 79 lutulentus Hutt 112 Lutzi Sure 54 Lynchii Brèth i52 macer Big 84 Mac Farlanei Ric 74 Macquarti Guér. (Pangonia) . . 128 Macquarti Ric. (Tabanus) ... 73 Macquarti Schin. (Tabanus) . . 62 macroceratus Big. (Tabanus) . . j5 macroceratus Big. (Pseudocantho- cera) 91 macrocerd Big 32 macrodonta Macq 74 macroglossa Westw 128 macrophthalmus Schin. ... 74 macroporum Macq 120 macrops Walk 85 mactans Aust 34 macula Macq 74 macularis Fabr 74 maculata Fabr. (Pangonia). . 128 maculata Rossi (Pangonia) . . . 129 maculata Sure. (Rhinomyzai . . i3g maculatissimus Macq 74 maculatus De G 63 maculicornis Zett 74 maculifacies Aust 34 maculifer Big 74 maculifrons Hine 74 maculinervis Macq 74 maculipennis Brullé (Tabanus) . 87 maculipennis Macq. (Pelecor- rhynchus) ni maculipennis Macq. (Erephop- sis) 120 maculipennis Schin. (Diclisa) . n3 maculipennis Thoms (Pelecor- rhynchus) in maculipennis Wied. (Tabanus) . 74 maculiphena Karsch .... 34 maculiventris Beck. (Chrysops). i52 maculiventris Macq. (Tabanus). 74 maculiventris Westw. (Pangonia) 128 maculosi facies Aust 34 maculosus Coquil 74 madagascarensis Ric. . . . i52 magellanicus Phil 74 magnifica Aust i52 Magrettii var. Bezzi 129 major Eversm 74 Makerowi Pleske i52 malayensis Ric. (Chrysozona) . 34 malayensis Ric. (Tabanus) . . 74 malefica Aust 34 maletectus Big 74 mallophoroides Walk 53 mandarinus Schin. ..... 75 172 DIPTERA Pages manifestus Walk 75 manilensis Schin. (Tabanus) . . 84 manilensis Schin i52 manipurensis Ric 75 Mansoni Summ 143 maoriorum Big 75 maorium Hutton 75 margarifera Wied 119 marginalis Fabr. (Tabanus) . . 88 marginalis Wied. (Tabanus) . . 88 marginalis Wied. (Erephopsis) . 120 marginalis Walk. (Acanthocera) 90 marginata Fabr. (Pangonia) . . 128 marginata Macq. (Dichelacera) . 92 marginata Ric. (Chrysozona) . 34 marginatus Macq. (Tabanus) . 75 marginatus Macq. (Psendocantho- cera) 91 marginatus Walk. (Silvius) . . 143 marginenervis Macq 75 marginula Meg 35 maritimus Scop. (Chrysops) . . i5o maritimus Towns. (Tabanus) . 75 marmoratus Big. (Tabanus) . . 75 marmoratus Rossi (Chrysops) . i52 marmoratus Sure. (Tabanus) . . 75 marmorosus Sure 75 maroccanus Big. (Silvius). . . 143 maroccanus Fabr. (Tabanus) . . 62 Martini Sure 75 maculipennis Macq 74 Masseyi Aust 34 Mastersi Tayl 75 mattogrossensis Lutz (Esenbec- kia) n5 mattogrossensis Lutz (Erephop- sis) 120 mauntana L 128 mauritanica Meig 128 mauritanicus Costa i53 maurus Siebke. ...... i53 media Walk 120 medionotatus Aust 75 megacephalus Jaenn 65 megaceras Bell. . . ... i53 megalops Walk 84 Megerlei Wied . 75 melanocerus Wied 75 melanogaster Brèth 75 melanognathus Big 75 melanopleurus Wahlb. . . . i53 melanopterus Brèth. (Tabanus). 75 melanopterus Hine (Chrysops) . i53 melanopyga Wied 107 melanopygatus Big 69 melanorrhi?tus Big 81 melanostoma Phil 75 mêlas Big io3 Melicharii Mik i53 mendicus Villen 75 mentitus Walk 71 meridianus Rond 75 meridionalis var. Strobl. (Chry- sops) i5o meridionalis Thunb. (Tabanus). Pages 75 merula Phil i53 mesembrinoïdes Sure. . . 141 Mesnili Sure 75 metallicus Ric. . . . 75 meteorica Corti . 34 metidj ensis Macq. ... 76 mexicanus L 75 micans Meig. (Tabanus) . 75 micans Meig. (Pangonia) . 128 micracantha Lutz . . . 92 microcephalus O.-S. 75 microcerus Walk. 75 microdonta Macq. . . . 75 Mikii Brauer 75 miles Wied 75 Milleri Whitn 75 milsonis Ric 76 mimima Ric i3o minimus V. d. Wulp. 84 minor Macq. (Tabanus) . 76 minor Macq. (Erephopsis) 120 minor Szil (Chrysops) . . i53 minos Schin. (Tabanus) 76 minuscula Aust 34 minuscularia Aust. . . . 34 minuscularius Aust. . . 76 minusculus Hine. . . 76 mirabilis Lutz miser Szil 117 76 misera O.-S. .... 114 missionum Macq. 76 mitidjensis Macq. 76 mitis O.-S i53 mixta var. Sure 67 mixtus Szil 76 Miyajima Ric 76 Miyakei Shir 76 Mlokosiewiczi Big. . . . i53 modesta Lutz 92 modestus Wied 76 moechus O.-S i53 moerens Fabr (Chrysops). i53 moerens Walk. (Chrysops) i53 molesta Aust 34 molesta Wied. (Chrysozona i3i molestans Beck 76 molestissimus Phil. . 76 molestus Guér. (Chrysops) . i5i molestns Say (Tabanus) . 76 molestus Wied. (Chrysops) i53 mongolicus var. Szil. . . i5i monilifer Big 81 monochroma Wied. . . . 76 monoculus Dolesch. 76 monogramma Wied . 76 monotaeniatus Big. . . . 76 montana Hutt i34 montanus Brauer. (Tabanus) 76 montanus Meig. (Tabanus) 76 montanus Meig. (Tabanus). 84 montanus O.-S. (Chrysops) i53 montanus Ric. (Chrysozona) , . 34 montanus Ric. (Diatomineura) . i3i montanus Ric. (Silvius) Pages I43 monticola Neave .... 143 montium Sure 76 mordax Aust (Tabanus) . 76 mordax Sure. (Chrysozona) 34 mordens Edw 34 mordosa Aust l3q Morgani Sure 76 morio L. (Tabanus) . . . 61 morio V. d. Wulp (Erephopsis) . 120 morio Zett. (Chrysops) . i53 morosus O.-S i52 morsitans Ric. ... - 76 Mühlfeldi Brauer . 76 multifaria Walk 128 multifascia Walk 92 multifasciata Ric 92 multiguttata Lutz. . . . 92 multipunctatus V. d. Wulp. . 64 muluba Beq 76 murina Phil. . . • 124 Murphyi Aust 39 muscoideus Hine. 76 mutatus Walk 76 nagamiensis Cart. 76 namaquinus Big 88 nana Walk 120 nantuckensis Hine. . . . 76 nanus Macq. (Tabanus) . 76 nanus Wied. (Tabanus) 76 natalis Macq i53 Neavei Aust. (Chrysozona) 34 Neavei Aust. (Tabanus) . 76 Neavei Aust. (Pangonia) . 127 Neavei Aust. (Chrysops) . i53 Neavei Beq. (Pangonia) . 128 Neivai Lutz 5i nebulosus De G. (Tabanus) 76 nebulosus Palis. (Tabanus) 76 necopinus Aust 76 nefanda Edw 34 nefarius Hine 76 negativus Ric 76 neglecta Lutz n5 neglectus Will i53 nemocallosus Ric. . . . 76 nemopunctatus Ric. 76 nemoralis Meig. (Tabanus). 63 nemoralis Meig. (Tabanus). 74 nemoralis Meig. (Tabanus) 76 nemotuberculatus Ric. 77 neocaledonica Mégn. . 134 neocirrus Ric 77 neogermanicus Ric. . . 77 nephodes Big 77 nepos Walk 64 nexus Walk 77 nicobarensisis Schin. . 77 nigellus Szil 77 niger Don. (Tabanus) . . 75 niger Macq. (Chrysops) . i53 niger Palis (Tabanus) . . 61 niger Ric. (Silvius) . . . 143 FAM. TABANIDÆ Pages niger Rie. (Mesomyia) .... 144 niger Walk. (Chrysopsi. . . . i5o nigerrimus Zett 61 nigra Rie. (Neobolbodimyia). . 94 nigra Rie. (Erephopsis) . . . 120 nigra Schin. (Apocampta) . . . io3 nigra Wied. (Chrysozona) ... 34 nigrescens Palis. (Tabanus) . . 77 nigrescens Rie. (Chrysozona) . 34 nigresceus Rie. (Cadicera) . . . 107 nigribimbo Aldr i53 nigricans Egger (Tabanus) . . 74 nigricans Loew. (Pronopes) . 157 nigricans Lutz. (Erephopsis) . 120 nigricans Wied. (Tabanus) . . 77 nigricolor Aust 107 nigricornis Big. (Diatomineura) . i3i nigricornis Gob. (Chrysozona) . 34 nigricornis Matsum. (Chrysops). i53 nigricornis Zett. (Tabanus) . . 77 nigricorpus Lutz. (Acanthocera) 90 nigricorpus Lutz. (Esenbeckia) . n5 nigricorpus Lutz & Neiva (Chry- sops) i53 nigrifacies Big. (Mycteromyia) . 124 nigrifacies Gob. (Tabanus) . . 77 nigrifeminibus var. Aust. . . 72 nigrifer Walk 77 nigriflava Aust i5o nigrifrons Phil 77 nigrilimbo Whitn i53 nigrimanus Walk 77 nigripalpis Macq 77 nigripennis Aust. (Chrysozona). 34 nigripennis Guer. (Erephopsis) 120 nigripennis Phil. (Tabanus) . . 77 nigripennisRic.(Pelecorrhynchus) 1 1 1 nigripennis Ric. (Silvius). . . 143 nigripes Rod 120 nigripes var. Sure. (Tabanus) . 67 nigripes Wied. (Tabanus) ... 65 nigripes Zett. (Chrysops). . . i53 nigristigma Lutz 5i nigrita Fabr. (Tabanus) ... 77 nigrita Meig. (Tabanus) ... 61 nigritarsis Tayl 77 nigrivenlris Big. (Chrysops) . . i53 nigriventris Loew. (Chrysops). . i52 nigriventris Macq. (Tabanus) . 77 nigrivittata Macq 120 nigrocaerulens Rond 77 nigrohirta Walk 120 nigrohirtus Ric 84 nigromaculatus Ric 66 nigronotata Macq. . . • . . . 128 nigropictus Macq 77 nigropunctalus Bell 81 nigrosignata Thoms 134 nigrostriatus Ric 77 nigrotectus Big 77 nigrovenosus Lutz & Neiva . . 77 nigrovittatus Macq 77 niloticus Aust 77 nitens Big 122 Pages nitescens Walk 143 nitidifrons Szil 77 nitidulus Big 64 nitidum Brèth 47 nitidus Sure 77 nivalis Walk i58 niveipalpis Big. (Tabanus). . . 5g niveipalpis Big. (Tabanus) . . 77 niveipes Sure 34 nivosus O.-S 77 nobilis Grünb. (Holcoceria) . . 38 nobilis Wied. (Pangonia) . . . 128 nocens Aust 34 nociva Aust. . 34 noctis Walk 62 nonoptatus Ric 77 nostifer O.-S i53 notabilis Walk. (Tabanus) ... 73 notabilis Walk. (Pangonia) . . 128 notarum Big 86 notata Sure 147 notatus Big. (Silvius) .... 143 notatus Ric. (Tabanus). ... 77 notatus Ric. (Silvius) .... 143 nova guineensis Ric. (Erephopsis) 120 novae guineensis Ric. (Tabanus). 77 novae scotiae Macq 77 novus Schin i53 noxialis Aust. 34 nubiapex Lutz & Neiva . . . 120 nubilosus Harris 154 nubipennis Rond. (Dichelacera). 92 nubipennis Rond. (Silvius) . . 143 nuntius Walk 77 nyassae Ric 77 obconicus Walk 77 obesus Big 77 obliquefasciatus Macq. . . . i53 obliquemaculatus Macq. ... 78 obliquus Walk 78 obscure Big. (Chrysozona) ... 35 obscura Loew. (Chrysozona). . 35 obscura Ric. (Cadicera) . . . 107 obscura Thunb. (Pangonia) . . 128 obscurata Big. (Chrysozona). . 35 obscurata Loew. (Pangonia). . 128 obscuratus Phil 78 obscuratus Walk 78 obscurefumatus Sure 78 obscurehirtus Ric 78 obscurestigmatus Big. ... 78 obscurestriatus Ric 78 obscurior Ric 78 obscuripennis Phil. (Tabanus). 78 obscuripennis Phil. (Pangonia). 128 obscuripes Ric 78 obscurissimus Ric 62 obscurus Loew 60 obsolescens Pand 78 obsoleta Edw 35 obsoletus Kert. (Tabanus) ... 78 obsoletus Wied. (Tabanus) . . 78 obsoletus Wied i53 173 Pages occidentalis Linné .... 7« ocellata Meig. (Chrysozona) 35 ocellata Wied. (Chrysozona). 35 ocellus Walk 128 ochracea Bezzi . 35 ochraceus Loew. (Silvius). . . 143 ochraceus Macq. (Diachlorus) . 5 1 ochraceus Macq. (Tabanus) . . 78 ochroleucus Meig 75 ochropilus Lutz & Neiva. . 78 oculatus Big. (Chrysops) . . . i53 oculatus Ric. (Tabanus). 80 oculipilus var. Cart 69 oculus Walk. . . . 59 oestroides Karsch. ... 160 ohioensis Hine . . 78 okadae Shir. 6O okinawanus Shir. 78 olivaceiventris Macq. . 78 olivaceus De G. . 75 omissus Lutz & Neiva. . . i53 opaca Brèth ...... 120 opacum Brèth 47' opacus Coquil '78 oplus Walk 78 optatus Walk 78 opulentus Walk. 78 orientalis Wied. 78 orientis Walk. 78 Orion O.-S. 78 oritensis Big 78 ornata var. Meig. ... 128 ornatissimus Brèth. 78 ornatus Big. (Gastroxides) . i37 ornatus Jaenn (Tabanus) . . 81 ornatus Schin. (Pelecorrhynchus III Osburni Hine. . 78 oxianus Pleske . . . i53 oxyceratus Big. . 78 pachnodes Schin . . 78 pachycera Big. (Potisa) . . . 3i pachycera Will. (Chrysops) . . i53 pachycera Will. (Chrysops). . 154 pachycephalum Big. . 53 pachycnemius Hine . . . i53 pachypalpus Big 78 pacificus Ric. . 78 paganus Fabr. . 76 pagodinus Big. . 69 pallens Loew 35 pallescens Walk 78 pallidepectoratus Big . . . . 78 pallidicornis Edw 35 pallidifacies Sure 78 pallidimarginata Aust . . . . 35 pallidipennis Aust. (Chrysozona) 35 pallidipennis Ric (Coryzoneura) 134 pallidipes Aust. . . . 78 pallidula Aust i53 pallidus Bell. (Chrysops) . . . i5i pallidus Macq (Chrysops). . . i53 pallidus Palis. (Tabanus) . 78 pallipennis Macq. . . . 78 174 DIPTERA Pages palpalis Brèth. (Tabanus). . . 79 palpalis Ric. (Tabanus) . ... 60 palpinus Palis 79 pa 11 gonia Hunt 116 paugonina Rond n5 papuinus Walk 79 par Walk 79 paradoxa Lutz 45 paradoxus Jaenn. (Tabanus) . . 79 paradoxus Lutz (Diachlorus). . 5i Paraguay ensis Brèth i53 parallelogrammus Zell. ... i53 parallelus Walk. (Udenocera) . . 49 parallelus Walk. (Tabanus) . . 79 parallelus Walk. (Chrysops) . . 154 partitus Walk 84 parva Walk. (Corizoneura) . . 134 parva Will (Lepidoselaga) . . 45 parvicallosus Ric 79 parvidentatus Macq 79 parvifascia Lutz & Neiva . . . i54 parvulus Will 79 parvus Tayl 79 patula Walk i3i patulus Walk 79 Paulseni Phil 79 pauper Rond 79 pavida Will 128 peculiaris Szil 79 pellucens Fabr 28 pellucida Sure 35 pellucidus Fabr. (Tabanus) . . 79 pellucidus Fabr. (Chrysops) . . 154 penetrabilis Aust i34 penicillata Big 120 perakiensis Ric 79 pe i linea Walk 78 perplexus var. Verrall (Tabanus) 85 perplexus Walk. (Tabanus) . . 79 perpulchra Aust . i3g per sis Ric 80 personatus Walk m perspicillaris Loew i5i pertinax Will i53 pertinens Aust 79 perturbans Edw 35 pertusa Loew i38 peruvianus Big. (Tabanus) . . 79 peruvianus Macq. (Tabanus) . 79 pervasus Walk 82 petiolatus Hine 79 Pettigrewi Ric 154 Philippii Rond 79 phoenops O.-S 79 picea Brèth. (Erephopsis). . . 120 picea Thunb. (Erephopsis) . . 120 piceohirta Walk 120 piceiventris Rond 79 piceus Thunb 79 picta Macq 134 picticornis Big. (Tabanus) ... 65 picticornis Big. (Tabanus) . . 79 pictipennis Macq. (Tabanus) . . 87 pictipennis Macq. (Tabanus) . 79 Pages pictipennis V . d. Wulp (Tabanus) 68 pictus Meig 154 pigra O.-S 128 Pikei Whitn 154 pilosus Loew 73 pinguicornis Cart 35 plagiata Brèth 92 plana Walk i3i plangens Walk. (Tabanus) . . 79 plangens Wied. (Chrysops). . . i52 planiventris Macq. (Pangonia) . 128 planiventris Wied. (Tabanus) . 79 planus Walk 79 platensis Brèth 79 plebejus Fallèn 79 plenus Hine 79 plumbeus Drury 60 Pluto Walk 79 pluvialis Linné 35 podagricus Fabr 5i poecilopterus Schin 79 politus Johns. (Tabanus) ... 70 politus Walk. (Tabanus) ... 79 pollinosus Ric. (Tabanus) . . 79 pollinosus Will. (Silvius) . . . 143 polygenus Walk 79 polytaenia Big 80 polyzonatus Big 80 posticus Wied. (Tabanus) ... 61 posticus Wied. (Tabanus). . . 80 postponens Walk. .... 80 Potanini Pleske 154 potator Wied 80 praepositus Walk 80 praestabilis Grünb 139 praeterenus Walk 80 prasiniventris Macq n5 prasiventris Hunt 1 1 5 Pratti Ric 80 presbiter Rond 144 primitivus Walk 80 princeps Brèth 80 priscus Walk 59 proboscide a Fabr 128 procallosus Lutz 80 proclivis O.-S 154 Procyon O -S. ..... 80 producticornis Aust 80 productus Hine 80 propinquus Bell. (Tabanus) . . 7 3 propinquus Palmen (Tabanus). . 70 propinquus Macq (Tabanus) . 80 provincialis Ric 80 provocans Walk i5o proxima Sure. 147 proximus var. Corsi (Tabanus) . 84 proximus Walk. (Tabanus) . . 80 Prsewalskii Pleske 154 pruinosus Big. (Tabanus) ... 80 pruinosus Hine (Tabanus) ... 78 prunicolor Lutz 80 psammophilus O.-S 80 pseudoanalis Lutz 117 pseudoardens Tayl 80 Pages psolopterus Wied 80 psusennis Jaenn 78 pubescens Macq. (Tabanus) . . 80 pubescens Lutz (Erephopsis) • 120 pubescens Walk. (Tabanus) . . 80 pudens Walk 80 pudicus O.-S 154 puella Walk 88 pulchella Aust. (Bouvierella). . 147 pulchella Edw. (Chrysozona). . 35 pulchellus Loew 80 pulchiventris Portsch 80 pulchra Ric. (Diatomineura) . . i3i pulchra Thunb. (Erephopsis) . 120 pulchra Will. (Dichelacera) . . 92 pulchrithorax Aust 36 pulius Hwnt 80 pullulus Aust 80 pullus Phil. . 80 pulverifer Walk 80 pulverulentus Big 80 pumiloïdes Will 80 pumilus Macq 80 punctatus Fabr 75 punctifer Loew (Chrysops) . . 154 punctifer O.-S. (Tabanus). . . 80 punctifera Big 35 punctifrons Wahlb 80 puuetipennis Macq. (Tabanus). . 73 punctipennis Macq. (Tabanus) . 80 punctulata Macq 35 punctum Rond 80 pungens Aust. (Aegophagomyia) 148 pungens Dol. (Chrysozona). . . 34 pungens Wied. (Tabanus). . . 80 puniens Aust 35 purus Walk 80 pusilla Lutz i32 pusillula Aust 154 pusillus Egger (Tabanus) ... 80 pusillus Macq. (Tabanus) ... 80 pusillus Schin. (Sylvius) . . . 143 puteus Ric 81 pygmaeus Will 81 pyrausta O.-S. (Diatomineura) . i3i pyrausta Walk (Tabanus) ... 83 pyritosa Loew 128 pyrrhoceras Big 64 pyrrhus Walk 81 quadratus Meig 154 quadrifarius Loew 81 quadriguttatus Ric 81 quadrimacula Walk 120 quadrimaculatus Macq. ... 81 quadrinotatus Gob 81 quadripunctatus Fabr 81 quadrisignatus Ric 81 quadrivittatus Say 143 quatuornotatus Meig 81 queenslandi Ric. (Tabanus) . . 81 queenslandi Ric. (Pseudotabanus) i32 quinquecincta Lutz 90 quinquecinctus Ric 81 FAM. TABANI DÆ Pages quiiiquelineatus Macq 87 quiquemaculata Aust 107 quinquemaculatus Hine 81 quinquevittattus Wied. ... 81 rabida Edw 35 Raffrayi Big 81 ramulifera Loew 128 Ranzonii Schin i55 rara Johns 35 rarus Rie 81 rasa Loew 128 recedens Walk. ...... 81 recta Loew 45 rectus Loew 81 recurreus Loew 35 recusans Walk 81 redactus Walk 81 reducens Walk. . . ... 81 Regis Georgii Macq 81 Regnaulti Sure 81 regularis Jaenn 81 Reinburgi Sure ii5 Reinwardtii Wied 81 relictus Meig 154 remota Aust 148 remotus Walk 81 repandus Walk. (Tabanus) . . 81 repandus Walk. (Dichelacera) . g3 rhinophora Bell i3i rhombicus O.-S 81 Ricardoae Sure 81 Ricardoe Pleske 154 Ricardoi Hutt l3o Riveti Sure 81 Rodhaini Beq 139 Roei King 128 Rondanii Bell. (Diachlorus) . . 5i Rcndanii Bertol. (Pangonia) . . 128 roralis Fabr 35 rostrata Linné 128 rostrifera Bell 120 Rothschildi Sure 81 Roubaudi Sure 81 Rousselii Macq 81 rubens Aust 35 ruber Macq. (Tabanus) ... 81 ruber Thunb (Tabanus) ... 81 rubescens Bell. (Tabanus) . . 81 rubescens Big. (Tabanus). . . 81 rubescens Macq. (Tabanus) . . 81 rubicundus Macq. (Tabanus) . 81 rubicundus Walk. (Tabanus) . . 82 rubida Ric 3i rubidus Macq. (Tabanus) . . . 82 rubidus Wied. (Tabanus) ... 82 rubiginipennis Macq 82 rubiginosa Big. (Ectenopsis) . . 108 rubiginosa Summ. (Dichelacera). 92 rubiginosus Walk 82 rubramarginata Macq. . . . 107 rubribarbis Big 82 rubricallosus Ric 82 rubricornis Phil 82 Pages rubricosa V. d. Wulp .... 92 rubrifrons Blanch 82 rubrinotatus Big 82 rubripes Macq 82 rubrithorax Macq 82 rubriventris Macq 82 rubromaculatus Blanch 74 rufa Macq. (Dichelacera) ... 92 rufa Macq. (Pangonia) .... 129 rufa Macq. (Corizoneura) . . . 134 rufescens Fabr. (Tabanus) . . 82 rufescens Kert. (Tabanus) ... 78 rufescens Ric. (Erephopsisl . . 120 ruficeps Big. (Tabanus) .... 78 ruficeps Kert. (Tabanus) ... 82 ruficeps Macq. (Tabanus) ... 62 ruficornis Big. (Corizoneura). . 134 ruficornis Fabr . (Tabanus) . . . 60 ruficornis Macq. (Chrysozona) . 35 ruficornis Macq. (Diatomineura) i3i ruficornis var. Sure. (Tabanus) . 76 ruficornis Walk (Chrysozona) . 35 ruficrus Palis 82 rufidens Big 82 rufifrons Macq 92 rufinotatus Big 82 rufipennis Big. (Chrysozona) . 35 rufipennis Macq. (Tabanus) . . 82 rufipes Macq. (Tabanus) ... 79 rufipes Macq. (Silvius) . . . . 143 rufipes var. Meig. (Tabanus). . 69 rufipes Meig. (Chrysops) . . . 154 rufipes Wied. (Tabanus). . . 82 rufitarsis Macq 154 rufithorax Walk 82 rufiventris Fabr. (Tabanus) . . 82 rufiventris Macq. (Tabanus) . . 68 rufiventris Macq. (Tabanus) . . 82 rufoaurea Phil 120 rufo callosus Big 84 rufofrater Walk. ...... 82 rufohirta Walk 120 rufoniger Walk 82 rufopilosa Ric 120 rufopilosus Big 144 rufovittata Macq 134 rufula Sure 35 rufus Palis. (Tabanus) .... 82 rufus Scop. (Tabanus) .... 82 rupinae Aust 82 rupium Brauer 82 Ruppellii Jaenn 129 ruralis Zett 82 rusticus Linné (Tabanus) ... 82 rusticus Linné (Tabanus) ... 82 rusticus Meig. (Tabanus) ... 69 ruwenzorii Ric. . . ... 82 sabuletorum Loew 82 sachalinensis Matsum. ... 82 Sackeni Hine 154 sagax O.-S 82 sagittaria Sure 134 sagittarius Macq 82 l?5 Pages sakhalinensis Pleske (Chrysops). 154 sakhalinensis Shir. (Chrysozona) 35 salinarius Scop i52 Salléi Bell. (Tabanus) .... 83 Salléi Bell. (Pangonia). . . . 129 salvadorensis Lutz 92 Sandersoni Aust 83 sanguinaria Aust 35 sanguinarius Big 83 sanguineus Walk 83 sanguisorbia Harris 69 sapporoensis Shir 83 sapporoenus Shir 83 sarpa Walk 83 sareptanus Szyl 83 satanicus Big 83 Saussurei Bell 129 Sauteri Ric 83 scalaratus Bell i5q scalaris Meig 63 scapularis Macq 92 Schoutedeni Beq 143 Schwetzi Aust 134 scitus Walk 83 scriptipennis Lutz & Neiva . . 83 scutellaris Loew (Chrysozona) . 35 scutellaris Walk (Tabanus) . . 73 scutellata Will 92 scutellatus Macq. (Diachlorus) . 5i scutellatus Macq 83 scythropus Schin 83 secedens Walk 83 seclusus Brèth 83 secundus Walk 83 segmentarins Brullé 70 sejunctus Szil 154 SelousiAust 83 semicircularis Ric 83 semicirculus Walk l5i semiclara Aust 35 semiflava Sure. (Bouvierella). . 147 semiflava Wied. (Pangonia) . . 129 semiflavum Lutz 53 semilivida Big 129 seminigra Ric l3i seminuda Coq 129 semisordidus Walk 83 semiviridis Ric. ii5 senegalensis Macq 129 senilis Phil 83 senior Walk 83 separatus Hine i54 septempunctatus Ric 83 septentrionalis Loew 83 sepulchralis Fabr. (Chrysops) . 154 sepulchralis Meig. (Chrysops) . . 154 sequax Will. (Tabanus) ... 83 sequax Will. (Chrysops) . . . 154 sequens Walk 83 serici ventris Loew 83 serpentina Wied 35 serratus Loew 82 serus Walk 83 Servillei Macq 83 DIPTERA 170 Severini Sure Pages 83 spiloptcrus Loew Pages 6l sulcifrons Macq (Corizoneura) . Pages i34 Sewellii Aust 35 splendens Lutz (Bombylomyia) 117 sulcipalpus Loew 85 sexcinctus Ric 83 splendens var. Nohira (Tabanus) 83 sulphureus Macq. (Tabanus) 85 sexfasciata Walk. . . . I29 splendissimus Ric. . 62 sulphureus Palis. (Tabanus) 75 sexvittatus Big. . . . . 83 spodopterus Meig. . . . 84 surinamensis Macq 85 Sharpei Aust 83 spoliatus Walk. (Tabanus). 67 sumatrensis Macq. . . 85 Shermani Hine l5q spoliatus Walk. (Tabanus) . . 84 Sumischrasti Bell. . . 85 siamensis Ric.. 83 Stantoni Ric. (Chrysozona) . . 35 surdus O.-S. ...... i55 siccus Walk . ... S3 Stantoni Ric. (Tabanus) . 84 susurrus Marten. 85 sidamensis Sure 35 stenocephalus Hine. . . . 84 suturalis Rond n5 sidneyensis Macq. . . 83 sticticolis Sure. . . 84 Swiridowi Portsch. . . 85 significans Ric 85 stigma Fabr. (Tabanus). . . . 65 Sylveirii Macq 91 signatipennis Portsch. . . . 6O stigma Walk. (Tabanus) . 86 Sylvestris Brèth. 85 signativentris Brèth. . . . 83 stigmaticalis Loew l54 sylvioides Walk 85 signatus Panz. (Tabanus). . . 75 stimulans Aust. (Chrysozona) . 35 Schin. (Tabanus). 87 stimulans Aust. (Rhinomyza) . i3g tabaniformis grisea De G. (Pango- signatus Wied (Tabanus). . 6l stimulans Walk. (Chrysops) . . 154 nia) 128 signifer Walk. (Tabanus) . . 84 streptobalia Speis l54 tabaniformis rufa De G. (Corizo- signifer Walk. (Chrysops). . l54 Strangmanni Ric. . . 84 neura) 124 significans Ric. . . . 84 Strangmani Summ 143 tabaniformis Latr. (Pangonia) 128 silacea Aust 154 striatipennis Brun 35 tabanipennis Macq i3i silvanus Ric. 59 striatus Fabr. (Tabanus) . . . 84 taciturna Aust. . . ... 35 silverlocki Aust. . . . 112 striatus O.-S. (Chrysops) . . . i54 taeniatus Macq 85 silvester Bergr 143 striatus V. d. Wulp. i53 taeniola Palis 85 similis Macq. (Tabanus). . . 85 strictus Sure. . . . 84 taeniotes Wied 85 similis Ric. (Chrysozona) . . 35 strigipennis Karsch. ... 39 takasagaensis Shir 85 simplex Walk 84 strigiventris Loew 85 tanyceras O.-S. . . 1 55 simplicicornis Aust. . . . i3g stygius Say 85 taprobanes Walk l3q simplissimus Walk 84 suavis Loew. (Chrysops) . . . 154 tarandi Walk 89 Simpsoni Aust 84 suavis Loew. (Buplex) .... i35 tarandicus Villers 85 simulans Walk 73 subandina Phil 129 tarandinus Linné 86 sinensis Ric. (Chrysozona) . 35 subangustus Ric 85 tardus Wied 1 55 sinensis Walk. (Chrysops). . 154 subantarclicus Brèth 85 tarsalis Adams. (Tabanus) . . . 77 singularis Grünb.(Thriambeutes) i45 subappendiculata Macq. . . . i3i tarsalis Walk. (Chrysops) . . . I 52 singularis Macq. (Diclisa). . n3 subcallosus Ric 85 tasmaniensis White 85 singularis Meig. (Nemorius).- i56 subcaecutiens Bell. i55 tataricus Portsch 85 singularis Ric. (Chrysozona). 35 subcinerascens Ric. . . , 85 taurinus Meig 62 sinicus Big. (Tabanus) . . . 6O subcylindrica var. Pand. . . 35 Taylori Aust 61 sinicus Walk. (Tabanus) . . 84 subelongatus Macq 85 tectus O.-S 85 socialis Walk 84 suberjumentarius Whitn. 85 temperatus Walk 88 socius O.-S. (Tabanus) . . . 67 subfascia Walk i35 tenebrosus Coquil. (Tabanus) . 86 socius Walk. (Tabanus) . . 84 subfasciata Walk I29 tenebrosus Walk. (Tabanus) . . 86 sodalis Will 87 subfascipennis Macq. . . . i55 tenens Walk. (Tabanus) . . . 65 soledadei Lutz & Neiva . . 120 subhirtus Ric 85 tenens Walk. (Tabanus) 84 solida Walk i3o subluridus Tayl 143 tener O.-S 86 solomensis Ric. . 84 submacula Walk. (Tabanus) . . 85 tenessensis Big 86 solstitialis Meig. (Tabanus) . 84 submaeula Walk. (Erephopsis). 120 tenuicornis Lutz (Acanthocera) . 90 solstitialis Schin. (Tabanus) . 84 submarginata Lutz. . . 92 tenuicornis Macq. (Chrysozona) . 34 Sonnerali Big 66 submetallica Brèth 120 tenuicornis Macq. (Tabanus) 86 sonomensis O.-S. . . . 84 subniger Lutz & Neiva. . 85 tenuicrus Aust 35 sorbens Wied 120 subruber Bell 85 tenuipalpis Aust 86 sorbillans Wied 84 subsenex Walk 85 tenuirostris Walk 129 sordidus O.-S. (Chrysops). . 154 subsimilis Bell 85 tenuis Aust 35 sordidus Walk. (Tabanus), 84 subtilis Bell 85 tenuistria Lutz & Neiva (Taba- spadix Tayl 84 subvaria Walk I29 nus) 86 sparsus Walk. (Tabanus) . . 84 subvittatus Ric 85 tenuistria Walk. (Erephopsis) . I 21 sparsus Walk. (Dichelacera). 93 succurvus Walk. (Tabanus). . . 67 tephrodes Phil 86 sparus Whitn 84 succurvus Walk. (Tabanus) . . 85 tepicana Towns I29 spatiosus Ric 84 sudanicus Caz 62 tergestinus Egger 86 speciosa Aust IO7 sudeticus Zeli 85 terminalis Macq. (Chrysops). . i55 speciosus Ric 84 sufis Jaenn 85 terminalis Walk. (Tabanus) . . 86 spectabilis Loew 84 sugens Wied 85 terminalis Walk. i5i speculum Walk 84 sulcata Bezzi I29 terminatus Walk 65 spiloptera Wied I29 sulcifrons Macq. (Tabanus) . . 85 terminus Walk 86 FAM. TA B ANI DÆ 177 Fages terrai novae Macq 89 terticeps Aust 148 tessellata Rie 35 testacea Macq. (Dichelacera). . 92 testacea Macq. (Diatomineura) . i3i testaceicallosus Meig i5i testaceiventrus Macq. (Tabanus) 86 testaceiventris Macq. (Pangonia) 129 testaceomaculata Macq. . . . i3i testaceomaculatus Macq. ... 86 testaceus Forskal (Tabanus) . . 86 testaceus Macq. (Chrysops) . . i55 tetraleuceus Speis 86 tetralineatus Tayl 64 tetrapuncta Thunb 92 tetricus Marten (Tabanus) . . 86 tetricus Szil. (Tabanus) ... 86 teiropsis Big 86 texanus Hine 86 theotaeniata Will 53 Theobaldi Cart 35 theotaenia Wied 53 thoracica Guèr. (Erephosis) . . 119 thoracica Thunb. (Pangonia) 129 thoracicus Hine 86 thotacinus Palis 86 tibiale Fabr 47 tibialis Macq. (Tabanus) ... 86 tibialis Walk. (Tabanus) ... 83 tigris Big 134 Tigrum Fabr 92 tinctipennis Brèth 86 tinctothorax Ric 86 tinctus Walk 86 tiro Lutz & Neiva 86 tomentosus Macq 86 torquens Aust 36 townsilli Ric 86 tranquilla O.-S 134 transiens Walk 61 translucens Macq. (Esenbeckia). n5 translucens Macq. (Chrysops) . i55 transpositus Walk. (Tabanus) . 86 transpositus Walk. (Dichelacera) g3 transvaalensis Cart 36 transversus Walk 86 triangularis V. d. Wulp ... 86 triangulifer Aust 86 triangulum Wied 86 triceps Thunb 86 trichinopolis Ric 86 trichocerus Big. (Tabanus) . . 86 trichocerus Big. (Demoplatus) . 109 tricolor Aust. (Pangonia) . . . 127 tricolor Walk Œrephopsis) . . 121 tricolor Zell. (Tabanus) ... 86 trifarius Macq. (Tabanus). . . 86 trifarius Macq. (Chrysops) . . i55 trifasciatus Macq 86 trifolium O.-S 143 trifascia Walk 86 trifasciatus Macq 86 trigeminus Coquil 75 trigonifera Schin 90 Pages trigonophorus Macq 86 trigonotaenia Lutz 92 trigonus Coquil. . . ... 87 trijunctus Walk 87 triligatus Walk 58 trilineatus Bell. (Tabanus) . . . 73 trilineatus Latr. (Tabanus) . . 87 trimaculatum Newst 3g trimaculatus Big. (Chrysops) . . i52 trimaculatus Palis. (Tabanus) . 87 trinotatus Macq. (Chrysops) . . i52 trinotatus Wied. (Tabanus) . . 87 tripunctifer Walk 62 triquetrornatus Cari 87 trisignatus Loew 68 trispilus Wied 87 triste Wied 53 tristis Big. (Chrysozona) ... 36 tristis Big. (Dasybasisj. ... 41 tristis Fabr. (Chrysops) . . . i55 tristis V. d. Wulp. (Tabanus) . 87 tritaeniatus Ric 87 tritus Walk 87 trivittata var. Lutz 5i trivittatus Fabr 87 tropicus L. (Tabanus) .... 87 tropicus Loew. (Tabanus) ... 84 tropicus Meig. (Tabanus) ... 60 tropicus Panz. (Tabanus) ... 74 tropicus Panz. (Tabanus) ... 87 tropicus Zett. (Tabanus) ... 76 truncatus Walk 83 Truquii Bell 87 trypherus Tayl 87 tuberculatus Ric 87 tucumana Brèth 116 tumidicornis Aust 36 tunisiensis var. Sure 5g turbidus Wied 87 typhus Whitney 87 ugandae Ric 36 ultimus Whitn i55 umbra Walk 129 umbraticola Aust i3g umbratipennis Ric 134 umbrinus Meig 87 umbripennis Ric 87 umbrosus Walk. 5g unicinatus Hunt. (Tabanus) . . 87 unicinatus V. d. Wulp. (Tabanus) 87 unicinctus Loew. (Tabanus) . . 87 unicinctus Walk. (Tabanus) . . 87 unicolor Beck. (Silvius) . . . 143 unicolor Macq. (Tabanus) ... 73 unicolor Macq. (Erephopsis) . . 121 unicolor Ric. (Chrysozona) . . 36 unicolor Wied. (Tabanus). . . 87 unifasciata Macq 93 unifasciatus Loew 87 uniformis Hine (Tabanus). . . 87 uniformis Ric. (Tabanus) ... 87 unilineatus Loew 87 unimaculatus Macq 87 unipunctatus Big Pages 87 unistriatus Hine 87 unitaeniatus Ric 87 univentris Walk 87 univittatus Macq 87 univittatus Macq 1 55 unizonata Ric 36 unizonatus Rond i5i ursulus Megerle 70 ursus Costa 70 uruguayensis Arrib. (Tabanus). 87 uruguayensis Lutz (Chrysops) i55 ustus Walk 88 vacillans Loew. (Tabanus) . 88 vacillans Walk. (Dichelacera) 93 vagus Walk. (Tabanus) . . . 59 vagus Walk. (Tabanus) . . 88 Vaillanti Sure 40 Valbum Sure I4O validicornis Ric 3i validus Loew. (Chrysops) . . 1 55 validus Wied. (Tabanus) . . 6l Valterii Macq 88 VanderWulpi O.-S. . . . 88 varia Walk. (Diatomineura) . 93 varia Wied. (Dichelacera). . 93 variabilis Loew 88 varians Sure. (Tabanus) . . 88 varians Wied. (Tabanus) . i55 variatus Walk 82 varicolor Ric. (Tabanus) . . 88 varicolor Wied. (Pangonia) . I29 varicolor Wied. (Corizoneura) i33 variegata Fabr. (Chrysozona) 36 variegata Fabr. (Pangonia) . I29 variegata Macq. (Pangonia) . I29 variegata Sure. (Bouvierella). H7 variegatus De G. (Chrysops) . i5i variegatus Fabr. (Tabanus) . 88 variegatus Rond. (Tabanus) . 88 varipennis Latr 128 varipes Rond. (Diachlorus) . 5i varipes Walk. (Diachlorus). . 5i varipes Walk. (Tabanus) . . 88 vari ventris Macq 88 velutina Big i35 velutinus Sure 88 venenatus O.-S 88 venosa Wied 1 21 venosus Big 88 venustus O.-S. ... 88 versicolor Aust 39 vertebrata Big 121 vestitus Wied 88 vetustus Walk 88 vexans Aust. (Chrysozona) . 36 vexans Loew. (Tabanus) . . 88 vicarius Walk 65 vicina Sure 36 vicinus Egger (Tabanus) . 65 vicinus Macq. (Tabanus) . . 88 victoriensis Ric 88 viduatus Fabr. (Chrysops) . . i5o 1 78 DIPTERA Pages Pages Pages viduatus Meig. (Chrysops . i54 vittatus Ric. (Silvius) .... 143 Winthemi Wied viduatus Meig. (Chrysops' . . . i54 vittatus Wied. (Chrysops). . . 1 55 Wollastoni Ric . . 88 viduus Walk S8 vittiger Thoms 88 WoodiNeave villosulus Big 88 vituli Fabr i43 Wosnanni Aust villosus Macq 88 vivax O.-S 88 Wrighti Whitn . . 88 violacea Macq i3i vulnerans Sure 36 Wyvillei Ric . . 88 virgata Aust i35 vulneratus Rond i5i virgatipennis Aust 36 vulpecula Wied 108 xanthogaster Phil. . . . . . 88 virgatus Aust 85 vulpes Macq. (Pelecorrhynchus) III xanthomelas var. Aust. • • 79 virgo Wied 88 vulpes Wied. (Esenbeckia) . . I l6 xanthopogon Macq. . . 121 virgulatus Bell i55 viridißavus Walk 75 Wagneri Pleske i55 yao Macq . . 89 viridis Hutt 88 Wainwrighti Ric i33 yezoensis Shir viridiventris Macq. (Tabanus) . 88 Walkeri Newm I29 yokokamensis Big. . . . . . 89 viridiventris Macq. (Diatomineura) i3i Wellmani Aust (Tabanus) . . 88 yucatanus Towns. . . . 89 vitripennis Lutz. (Diachlorus) . 5i Wellmani Aust. (Chrysops) . i55 yulensis Rod. ... . . 89 vitripennis Meig. (Nemorius). i56 Whitneyi Johns 88 zigzag Macq. ..... vitripennis Shann. (Chrysops) . i55 wider i Jaenn 74 vittata Loew. (Chrysozona) . . 36 Wiedemanni Bell. (Pangonia) . I29 zonalis Kirby . . 89 vittata Phil. (Pangonia) . . . 129 Wiedemanni O.-S. (Tabanus) . 88 zonata Walk . . 129 vittatus Bell. (Chrysops) . . . i54 Williamsi Aust 88 zoulouensis Ric . . 139 vittatus Fabr. (Tabanus) . . . 88 Willistoni Lutz 53 EXPLICATION DES PLANCHES Planche i Fig. I. — Tabanus fulvicornis Q Meigen, tète vue deface X 7. y, yeux; b, bande frontale; 0, callosité ocellifère ; c, callosité frontale; t, triangle frontal ou antennaire ;/, joue ; e, épistome; a, antenne; p palpe; l, labre; h, hypopharynx, md, mandibules; ma, maxille ; r, paraglosse. Fig. IL — Tabanus sp. çf, tête vue de face X 7. y, yeux; li, ligne de suture; t, triangle frontal ou antennaire; a, antenne; e. épistome; j, joue; p, palpe; l, labre; h, hypopharynx; ma, maxille; r, paraglosse. Fig. Ilia. — Chrysops cœcutiens Ç Linné, tête vue de face X 10. y, yeux; b, bande frontale; 0, callosité ocellifère; 0', ocelles; c, callosité frontale; a, antenne; e, épistome;/, joue; p, palpe; tr, trompe; r, paraglosse. Fig. IV. — Aile de Tabanus sp. X 6. Nomenclature des nervures. ne, nervure costale, ia. branche supérieure de la première nervure; ib, branche infé- rieure de la première nervure; 2, deuxième nervure; 3, troisième nervure; 3a, branche supérieure de la troisième nervure: 3b, branche inférieure de la troisième nervure; a, appendice; 4, quatrième nervure, 4“, 4b, 4e, première, deuxième et troisième branches de la quatrième nervure; 5, cinquième nervure; 5*. branche supérieure de la cinquième nervure; 5b, branche inférieure de la cinquième nervure; 6, sixième nervure ou nervure anale; 7, septième nervure ou nervure axillaire; n t b, nervure transverse basilaire; n t m, nervure transverse médiane; n t p, nervure transverse postérieure. Fig. V. — Aile de Tabanus sp. X 6. Nomenclature des cellules. co, cellule costale; sc, sous-costale; ra, cellule radiale; cu‘\ première cellule cubitale; eu b, deuxième cellule cubitale; mp1, mp 2. mp 3, tnp4, mp*, première, deuxième, troisième, quatrième et cinquième cellules marginales postérieures ; c d, cellule discoïdale; bas, cellule basilaire antérieure ou supérieure; b a inf, cellule basilaire postérieure ou inférieure; an, cellule anale; ax, cellule axillaire. FAM. TABANIDÆ 179 Fig. Via. — Antenne de Tabanus bromius Ç Linné x 33. a , premier article, b, deuxième article, c, troisième article; d, dent du troisième article antennaire; e, segmentations apicales du troisième article antennaire au nombre de quatre, dans le genre Tabanus. Fig. VI b. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27, lamelles externes. p b, pièce basilaire; p i, pièce intermédiaire, l e, lamelles externes. Fig. Vie. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27, lamelles internes. p' b', pièce basilaire; l i, lamelle interne. Fig. Vld. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27, pénis, vu de face. pa b , partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; c s, canal séminal; v s, réceptable séminal; r b , rebord de la partie apicale du pénis; a e, guide du pénis (appareil extenseur); a r, guide du pénis (appareil rétracteur). Fig. VL. — Appareil génital de Tabanus bromius g* Linné X 27, pénis, vu de profil. pb, partie basilaire du pénis; pa a , partie apicale du pénis; es, canal séminal; r s, réceptacle séminal ; r b, rebord de la partie apicale du pénis ; a e, guide du pénis (appareil extenseur; a r, guide du pénis (appareil rétracteur). Fig. VI/. — Appareil génital de Tabanus bromius çf Linné X 27. Capuchon du pénis. c, capuchon; t c, tige chitineuse. Fig. Vila. — Appareil génital de Tabanus villosus cf Macquart X 27. Ensemble. p b, pièce basilaire des lamelles externes ; p i, pièce intermédiaire des lamelles externes; l e, lamelles externes ; p' b1, pièces basilaires des lamelles internes; l i, lamelles internes; c, capuchon; t c, tige chitineuse; p , pénis; c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; r b , rebord de la partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du pénis. Fig. Vllè. — Appareil génital de Tabanus villosus cf Macquart X 27. Lamelles externes. p b, pièce basilaire des lamelles externes; p / pièce intermédiaire des lamelles externes, l e, lamelles externes. (Comparer aux lamelles externes dans la figure précédente.) Fig. Villa. — Appareil génital de Tabanus spodopterus g* Meigen X 27. Lamelles externes. pb, pièce basilaire; p i, pièce intermédiaire; l e, lamelle externe. Fig.VIIIè. — Appareil génital de Tabanus spodopterus çf Meigen X 27. Ensemble (les lamelles externes sont enlevées). p' b', pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne; c, capuchon; t c, tige chitineuse; pa b, partie basilaire du pénis; paa, partie apicale du pénis; r b, rebord de cette partie apicale; c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; a e , appareil extenseur du pénis; co, condyle. Fig. IX. — Appareil génital de Tabanus ruficrus cf Palisot de Beauvois X 27. Ensemble. p b, pièce basilaire des lamelles externes; p i , pièce intermédiaire des lamelles externes, l e , lamelle externe ; p' b', pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne; c, capu- chon; t c, tige chitineuse; pa b, partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; r b, rebord de la partie apicale du pénis; r s, réceptacle séminal; es, canal séminal; a e, appareil extenseur du pénis. Big. X. — Appareil génital de Chrysozona pluvialis çf Linné X 65. Ensemble. p b, pièce basilaire des lamelles externes; p i, pièce intermédiaire des lamelles externes; l t, lamelle externe; /' V , pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne ; c, capu- chon; pa b, partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; r b, rebord de la partie apicale du pénis; es, canal séminal; rs, réceptacle séminal; ae, appareil extenseur du pénis. i8o DIPTERA Fig. XI«. — Appareil génital de Pangonia maculata ç? Fabricius X 27. Lamelles internes. p' b', pièce basilaire des lamelles internes; l i, lamelles internes. Fig. XI£. — Appareil génital de Pangonia maculata çf Fabricius X 27. Pénis. c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; r b, rebord de la partie apicale du pénis; pa a, partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du pénis; co, condyle. Fig. XI la. — Appareil génital de Pangonia micans , var. oruata <3* Meigen. Lamelles internes X 27. p 1 b', partie basilaire des lamelles internes; li, lamelle interne. Fig. XII6. — Appareil génital de Pangonia micans, var. ornata çf Meigen. Pénis, vu de profil X 27. es, canal séminal; r s, réceptacle séminal; rb, rebord de la partie apicale du pénis; àa a, partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du pénis; co, condyle. Fig. XIII«. — Appareil génital de Silvius vituli çf Fabricius X 27. Lamelles externes. p b, partie basilaire; le, lamelle externe. Fig. XHIé. — Appareil génital de Silvius vituli çf Fabricius X 27. Lamelles internes et capuchon. p' b' , partie basilaire de la lamelle interne; li, lamelle interne; c , capuchon: te, tiges chitineuses. Fig. XIIlc. — Appareil génital de Silvius vituli q* Fabricius x 27. Pénis. es, canal séminal; r s, réceptacle séminal;/« b, partie basilaire du pénis: rb, rebord de la partie apicale du pénis ; pa a, partie apicale du pénis ; co, condyle ; a e, appareil extenseur du pénis. Fig.XIIIrf. — Appareil génital de Chrysops cœcutiens çf Linné X 65. Ensemble (les lamelles externes ont été enlevées. /' b', partie basilaire des lamelles internes; l i, lamelle interne; c, capuchon; t c, tige chitineuse; c s, canal séminal; r s, réceptacle séminal; pa b, partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; rb, rebord de la partie apicale du pénis; a e, appareil extenseur du pénis; a r, apparail rétracteur du pénis. Fig. XIV. — Appareil génital de Tabanus obscur efumatus Q Surcouf X 7a. Abouchement des spermathèques dans l’oviducte (l’armature chitineuse subsiste seule; toutes les parties molles ont été dissoutes par le mode de préparation). cc, conduit commun aux trois spermathèques; sss, spermathèques; cup, cupule basilaire. Fig. XV. — Appareil génital de Tabanide cf Schéma; coupe transversale. pb, partie basilaire des lamelles externes; pi, pièce intermédiaire des lamelles externes. le, lamelle externe; /' b\ partie basilaire des lamelles internes; li, lamelle interne; c, capuchon; t c, tige chitineuse; p, pénis; a e, appareil extenseur du pénis; a r, appareil rétracteur du pénis. Fig. XVI. — Appareil génital de Tabanide çf Schéma; coupe sagittale. pb, partie basilaire des lamelles externes; p i , pièce intermédiaire des lamelles externes; le, lamelle externe; p1 V, partie basilaire des lamelles internes; li, lamelle interne; c, capu- chon; t c, tige chitineuse; p, pénis; pa b, partie basilaire du pénis; pa a, partie apicale du pénis; rb, rebord de la partie apicale; a e, appareil extenseur du pénis; co, condyle; ar, appareil rétracteur du pénis. Planche 2 Fig. i a. Hexatoma pellucens 9 Meigen X 2,5. — i b. Antenne d 'Hexatoma pellucens Ç Meigen. — 2 a. Chrysozona pluvialis 9 Linné X 4. — 2 b. Profil de tête de Chrysozona pluvialis 9 • FAM. TABANIDÆ i8i Fig. 3. — 4- — 5. — 6. — 7- — 8a. — 8b. — 9 a. — gb. — ioa. — lob. — ii. — 12 a. — 12 b. — 1 3a. — i3è. Profil de Potisa pachycera Ç Bigot. Patte d ’ Austenia bullatifrons Ç Austen. Antenne de Parhaematopota cognata Q Grünberg. Aile d ' Hippocentrum versicolor Ç Austen. Holcoceria nobilis Ç Grünberg X 2,5. Bolbodimyia bicolor (f Bigot X 4. Profil de tête de Bolbodimyia bicolor ç? Bigot. Lepidoselaga crassipes Q Fabricius X 5. Profil de tête de Lepidoselaga crassipes Ç Fabricius. Selasoma tibiale 9 Fabricius X 3. Antenne de Selasoma tibiale Ç Fabricius. Profil de tète de Snowiellus atratus Hine. Udenocera brunnea 9 Ricardo X 3. Antenne à’ Udenocera brunnea Ç Ricardo. N eobolbodimyia nigra 9 Ricardo X 2,4. Profil de tête de N eobolbodimyia nigra 9 Ricardo. Planche 3 Fig. ia. Diachlorus bicinctus 9 Fabricius X 5. — i b. Antenne de Diachlorus bicinctus 9 Fabricius. — 2. Acanthocera exstincta 9 Wiedemann X 3. — 3a. Dichelacera Januarii 9 Wiedemann X 3,3. — 3 b. Antenne de Dichelacera Januarii 9 Wiedemann. — 4a. Stibasoma Willistoni 9 Lutz X 2. — 4 b. Antenne de Stibasoma Willistoni 9 Lutz. — 5a. Stigmatophthahnus altivagus 9 Lutz X 2. — 5b. Antenne de Stigmatophthalmus altivagus 9 Lutz. — 6. Tabanus bromius 9 Linné X 2,3. — 7. Patte postérieure de Tabaninae. — 8. Patte postérieure de Pangoninae. — 9a. Subpaugonia Gravoti 9 Surcouf X 2. — 9 b. Tête, vue de face, de Subpangonia Gravoti 9 Surcouf. — 10a. Elaphella cervus 9 Wiedemann X 2,3. — 10 b. Antenne de Elaphella cervus 9 Wiedemann. — na. Pityocera Festae 9 Giglio-Tos X 2. — il b. Antenne de Pityocera Festae 9 Giglio-Tos. — 12a. Melissomorpha indiana 9 Ricardo X 2,7. — 12 b. Antenne de Melissomorpha indiana 9 Ricardo. Planche 4 Fig. ia. Apocampta subcana 9 Walker X 2,6. i b. Antenne à’ Apocampta subcana 9 Walker. 2 a. Goniops chrysocoma çj Osten-Sacken X 4. 2 b. Goniops chrysocoma 9 Osten-Sacken X 3,5. 2 c. Profil de tête de Goniops chrysocoma 9 Osten-Sacken. lS2 DIPTEKA Fig. 3 a. Scione equatoriensis 9 Surcouf X 3. — 3 b. Antenne de Scione equate: iensis 9 Surcouf. — 4 a. Antenne d’Ægophagamyia pungens 9 Austen. — 4 b. Aile d’Ægophagamyia pungens 9 Austen. — 5. Profil de tête de Pelecorliynchus Darwini çf Ricardo. — 6a. Rhinomyza alveolata 9 Surcouf X 2,5. — 6b. Antenne de Rhinomyza alveolata 9 Surcouf. — 7 a. Bouvier ella notata 9 Surcouf X 2,2. — 7 b. Antenne de Bouvierella notata 9 Surcouf. — 8a. Pangonia maculata 9 Fabricius X 2,3. — 8b. Antenne de Pangonia maculata Fabricius. — g a. Diatomiueura molesta 9 Wiedemann X 2. — 9 b. Antenne de Diatomineura molesta 9 Wiedemann. — 106. Antenne d ’ Erephopsis castanea 9 Surcouf. — il. Antenne de Corizoneura distincta 9 Ricardo. — 12a. Bombylomyia erythronotata 9 Bigot X 2. — 126. Antenne de Bombylomyia erythronotata 9 Bigot. — 1 3a. Esenbeckia fuscipennis 9 Wiedemann X i,5. — i3 b. Antenne d’ Esenbeckia fuscipennis 9 Wiedemann. Planche 5 Fig. i a. Silvius vituli 9 Fabricius X 3.5. — ib. Antenne de Silvius vituli 9 Fabricius. — 2 a. Nemorius vitripennis 9 Rondani X 5. — 2 b. Antenne de Nemorius vitripennis 9 Rondani. — 3. Antenne de Chrysops ceecutiens 9 Linné. — 4 a. Thriambentes singularis 9 Grünberg X 2,4. — 4#. Profil de tête de Thriambentes singularis 9 Grünberg. — 5 a. Hinea pertusa 9 Cf Loew X 2,5. — 5b. Profil de tête d ’ Hinea pertusa 9 Loew. — 6a. Gastroxides ater 9 Saunders X 2,6. — 6b. Antenne de Gastroxides ater 9 Saunders. — 7 a. Orgyzomyia zigzag 9 Macquart X 2,5. — 8a. Tête, vue de face, d ' Ader sia œstroïdes çf Karsch. — 8c. Tête, vue de face, d ' Adersia œstroïdes 9 Karsch. — 8 d. Palpe d ’Adersia œstroïdes 9 Karsch. — 8c. Antenne d ’Adersia œstroïdes 9 Karsch. — 9a. Scepsis nivalis çf Walker X 4. — C)b. Tête, vue de face, de Scepsis nivalis çf Walker. — 10a. Brodenia cinerea çf Surcouf X 3.5. — 10 b. Tête, vue de face, de Brodenia cinerea çj1 Surcouf. — 11a. Thaumastocera akwa 9 Grünberg X 2,5. — ii b. Antenne de Thaumastocera akwa 9 Grünberg. Paris, i5 Mai 1921. GENERA INSECTORUM DIPTERA FAM.TABANIDÆ 1 GENERA INSECTORUM DIPTERA Bolbodimya bipolar* S Bin. x 4 70a tibiale o FaObr. +■ x3 L epidoxelaga crasxipes Fabr x 5 1.3 a 12a \ eobolbodzrnya nigra £ Hic . x 2.*- /... * Udaiocera brunnea, ÿltir . x3 FAM . TABANIDÆ Holco ce/ 'ia nobilis 9 Gribtb. x 2.5 .2 GENERA INSECTORUM DIPTERA A-canthocera, xstincta £ Wïed x 3 }. Dixtchloriis \ Tririnctus $ Fahr, x 5 / Diehelcicera Januarii £ WiecL x 3,3 f stibasomu WllUstoni £ Lutz Stiymatophtcilmus alZivacjiLS p Lutz Tabanus hromius £ L x 2,3 SuJbpaiu/onLCL Gravotx $ Sm-,- MeUssomorpha, inxUana ? Äz!. Elle avait éliminé 6,1 % des animaux malades. De l’examen des Chrysops, des C h ry sozona et des Taons de la région, il résulte qu’à cette époque de l’année (mars et avril), les Taons étaient peu nombreux et représentaient 20 % des Diptères piqueurs, les Chrysozona i5 0/o et les Chrysops 45 %. Les recherches anatomiques sommaires auxquelles nous avons pu procéder nous ont permis de constater dans la partie antérieure de l’intestin de ces Insectes des embryons de Filaires dans la proportion de 3 % sur les 69 Chrysops qui furent disséqués, de 2,5 % sur les 20 Taons examinés et de o chez les Chrysozona. Des trois espèces de Chrysops de la région d'El-Goléa, seul le Chrysops mauritaniens Costa, contenait des Filaires; les deux autres espèces , C. sahariensis Krôber et C. flavipes Meigen, furent trouvées indemnes. Les Taons appartenaient à deux espèces : T. nemoralis var. ruficornis Surcouf, et T. Guyonae Surcouf; le premier seul était contaminé. Nous expliquons la non-infection particulière dont jouissaient les Méharis, par ce fait qu’ils vivaient dans une région remarquablement sèche et qu’ils en sortaient très peu, tandis que les Dromadaires de bât se déplaçaient fréquemment vers le Nord pour y effectuer des transports de dattes et se rendaient à Géryville en passant par des Hauts-Plateaux relativement humides où les Taons pullulaient. Les nombreuses études que nous avons pu consacrer aux Diptères piqueurs du groupe des Tabani des nous ont donné jusqu’ici la matière de 96 notes, mémoires ou ouvrages divers. Il est juste de dire que les collections du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris nous ont été largement ouvertes par M. le professeur Bouvier, membre de l’Institut, qui, depuis quinze ans que nous dépendons de son service comme Chef de Travaux du Laboratoire Colonial du Muséum, a bien voulu FAM. TABANIDÆ i85 nous soutenir de ses conseils et de sa bienveillante et constante générosité; nous ne saurons trop le redire. Je dois aussi rappeler que feu M. Edmond Périer, ancien Directeur du Muséum, a bien voulu m’encourager par les facilités qu’il m’a données pour aller chaque année travailler en Algérie et par les comptes rendus qu'il faisait de mes recherches dans la grande presse parisienne {Le Temps et la Revue Hebdomadaire). Les collections du Muséum de Paris, que patiemment nous avons étudiées depuis quinze ans révolus (1906), contiennent les exemplaires typiques de Macquart, une partie de ceux de Fabricius, Bosc, Gobert, Pandellé, en un mot de tous ceux qui ont consacré le meilleur de leur vie à l’étude des Diptères. En outre, pour l’exécution de ce travail, nous avons visité les collections du British Museum, où, grâce à la courtoisie du Major E. E. Austen, nous avons pu travailler, prendre des notes et examiner tous les types actuellement existants du grand entomologiste anglais Walker. Les Muséums de Vienne, Budapest, Berlin, Leyde, Bruxelles. Francfort-sur-Main, Lisbonne, Madrid, Rio de Janeiro, Caracas, Helsingfors nous ont libéralement communiqué tous leurs types et nous avons reçu d’Australie, des Nouvelles-Galles du Sud. des Philippines, du Japon, de l’Afrique occidentale française et du Congo belge, tous les matériaux que les collections officielles ou privées contenaient. Un séjour prolongé en Algérie (1898-1906) un voyage accompli chaque année depuis, dans ce pays, et une affectation durant les trois dernières années de la guerre dans les Territoires du Sud comme capitaine des affaires indigènes, nous ont permis d’étudier très spécialement et avec soin les Diptères piqueurs de l’Algérie. Nous y avons vu vivants les Insectes que nous ne connaissions que des collections de Paris et de Londres. Nous avons pu recueillir de nombreuses observations biologiques, tant dans la région du Tell que dans les confins sahariens et le territoire des Oasis. Le travail que nous présentons ici offre donc un réel intérêt pour l’Afrique du Nord et nos autres études zoologiques sur les Reptiles, les Chéiroptères et des mémoires encore inédits sur les Poissons de roche de la baie d’Alger, constituent pour nous un ensemble inséparable ; les liens de famille et d’intérêt matériel autant que de souvenirs, qui me rattachent à l’Algérie, m’ont fait un devoir de présenter ce travail à la Faculté des Sciences d’Alger. Les amitiés et les secours ne nous ont pas manqué à Paris pour nous aider dans le sens que nous venons d’indiquer, car l’appui du Muséum nous a valu, entre autres, le prix Savigny pour nos recherches sur l’Afrique du Nord; une mission permanente durant les cinq années qui ont précédé la guerre et l’attribution d’une somme importante sur le fonds « Loutreuil » pour continuer nos recherches. Cette année encore, M. Mangin, Directeur du Muséum, a bien voulu nous accorder une mission de plusieurs mois pour effectuer des recherches systématiques et biologiques dans les territoires sahariens et les confins marocains. i86 DIPTERA BIOLOGIE DES TABANIDES NOURRITURE DES TABANIDES Les Tabanides, comme nous l'indiquerons plus loin, dans le corps du mémoire, se nourrissent, ainsique les Moustiques, de façon différente suivant leur sexe. En effet, si les mâles de ces deux grandes familles de Diptères piqueurs sont floricoles, les femelles sont sanguicoles. A notre connaissance, rien, dans nos recherches personnelles, ni dans la littérature relative à ce sujet, ne permet de signaler d’observations authentiques de Tabanides mâles haematophages. Leur alimentation est constituée par le suc des fleurs, les sèves qui s’écoulent des arbres et fréquemment les jus sucrés des fruits trop mûrs tombés sur le sol. A Tizi-Ouzou (juillet 1909) nous avons capturé des spécimens nombreux de Tabanus Roitsselii Macquart sur des figues tombées et à demi écrasées; à Biskra (1916) les dattes ghaars attiraient spécialement Tabanus villosus Macquart; à El-Goléa (1918) nous avons pu recueillir dans les mêmes conditions plusieurs spécimens des deux sexes du Tabanus sufis Jaennicke, espèce répandue également dans la boucle du Niger, le Sénégal et l’Asie mineure. Nous avons observé des mâles du T. nigrifacies Gobert sur des genêts d’Espagne ( Spartium junceum L.) au Corso (Dép1 d’Alger), à Mont de Marsan (Landes) et dans la presqu’île de Quiberon. En Algérie et dans toute l’Afrique du Nord, ce n’est que sur les inflorescences des férules (F. communis L et F. vesceritensis Cosson), que l’on a des chances de capturer un certain nombre de mâles du T. algirus Macquart. Au mois de juin on les rencontre en quantité au Bois de Boulogne d’Alger, au-dessus de la route de Birmandreis. En France, les ombelles de l’Angélique (A. silvestris L.) et des aulx(/l. ampeloprasum ; A. cepa, etc.) dans les milieux humides, à l’entour des fermes, sont fréquentées par T. bromius L. o', T. lergestinus Egger o', T. distinguendus o' Verrall. Les femelles des Tabanides sont en revanche presque exclusivement des parasites externes des Vertébrés à sang chaud, tels que les Mammifères, mais nous verrons plus loin que quelques rares espèces se sont adaptées en outre à une nourriture un peu différente et s’attaquent soit à des Vertébrés poïkilothermes. soit à des Oiseaux. En outre de leur régime sanguicole, les femelles de plusieurs espèces paléarctiques peuvent devenir floricoles dans certaines conditions ; nous verrons bientôt sous quelles réserves. Les femelles du T. nigrifacies Gobert fréquentent en abondance, ainsi que leurs mâles, les genêts d’Espagne. Les femelles de diverses espèces communes de l’Afrique du Nord (T. alexandriuus Wiedemann, T. algirus Macquart) se rencontrent, moins nombreuses que leurs mâles, sur les férules fleuries. Le T. barbarus Coquebert, grande et belle espèce de l’Afrique du Nord, de l’Espagne méridionale et du Portugal, que l’on rencontre parfois sur les Bœufs, a été souvent capturé par nous, malgré la grande défiance de cet Insecte et son extrême mobilité, sur les inflorescences d’une ombellifère ( Hippomarathrum pterochlaenum Boissier), dans un chemin de vigne à la Réghaïa. Ce Taon, qui atteint 23 millimètres de longueur, change constamment de place et ne se laisse approcher que si l’on évite tout mouvement qui lui soit perceptible; le passage d’un oiseau, l’ombre d’une feuille dérangée par le vent, tout le fait s’enfuir. FAM. TABANIDÆ 187 L’armature buccale des Tabanides (voir page 3) permet aisément aux femelles d’entailler la peau d’un grand Mammifère, Bœuf, Cheval ou Chameau et de se repaître de son sang. Nos observations, s’ajoutant à celles de E. Roubaud, ont fixé ce point, un peu douteux, de la perforation d’une peau épaisse de Mammifère par la trompe si fine et si grêle de certaines Pangonies ( Diptères vulnérants du Venezuela, Vol. 2, 1912). Personnellement, dans la baie du Corso (Dép1 d’Alger), nous a\ons été piqué par Pangonia maculata F., et aux environs d’Oudjda (Maroc) par P. aterrima Dufour. Dans la partie anatomique de ce mémoire, nous verrons (page 5) la composition et la conformation des pièces vulnérantes des Faons, ainsi que le mode d’action de chacune d’elles; nous verrons également que la réduction de l’armature buccale du mâle lui laisse encore une paire de mâchoires et lui permettrait certainement d’inciser la peau d’un Mammifère pour obtenir du sang. Une femelle de Silvius est moins vigoureusement armée qu'un mâle de T. barbarus Coquebert, de T. bovinus L., ou de T. rectus Zeller. Ce ne sont donc pas des raisons de morphologie qui conditionnent ces différences essentielles du régime alimentaire entre les mâles et les femelles d’une même espèce; le régime sanguicole de ces dernières est déterminé par la nécessité de la continuité de l’espèce. On sait, en effet, que chez les Moustiques femelles, le régime haematophage est indispensable à la maturation des œufs. Nous avons mis en évidence la même nécessité pour les femelles de T. bisignatus Jaennicke que nous avons pu observer au printemps de 1920. Pour ces expériences, nous nous sommes servis de grandes cages parallélipipédiques de gaze dont l’armature se composait de minces baguettes d’acier; les faces supérieures et latérales n’étaient pas tendues, de sorte que l’on pouvait emprisonner l’Insecte qui se posait sur ces parois, dans un vaste repli de gaze, comme dans un filet à papillons. Nous n’avons mis en observation que des femelles récemment écloses, parfois même immatures (ce qui se reconnaît à la plus faible coloration des nervures des ailes, cette coloration s’accentuant les jours suivants) ou très jeunes. Les Tabanides qui volent depuis un certain temps ont perdu la fraîcheur et l’intégrité de la pollinosité qui caractérisent les Insectes frais éclos. Si récemment écloses qu’elles fussent, ces femelles de T. bisignatus Jaennicke avaient cependant été fécondées, ainsi que nous nous en sommes assuré plus, tard par l’examen des spermathèques de quelques-unes d’entre elles. Nous avons éprouvé les plus grandes difficultés pour alimenter les femelles mises en expérience. Elles refusaient, naturellement, de boire du sang chaud déposé dans leur cage au moyen d’une fine pipette de verre; ce résultat négatif ne doit pas surprendre, la coagulation spontanée du sang le rendant impropre à être aspiré dans le mince tube buccal. L’addition de substances anti-coagulantes, telles que le citrate et l’oxalate de soude, éloignent l’Insecte; nous n’avons pas pu nous procurer en temps utile l’hirudine que nous souhaitions, pour étendre nos expériences. La défibrinisation, par battage, du sang d’un lapin, ne l’a pas rendu propre à constituer la nourriture de nos femelles. Nos essais se sont alors portés, sur des Cobayes dont le ventre était rasé, et maintenu, étroitement appliqué, contre la paroi de tulle à proximité des femelles. Si nous avons obtenu quelques prises de sang avec des Chrysozona pluvia- lis L., genre voisin et très répandu, dont nous avions plusieurs femelles dans une seconde cage, nous n'avons pu qu’une seule fois alimenter un T. bromius L. Les femelles de T. bisignatus Jaennicke se sont montrées absolument réfractaires; elles ont, de même, obstinément refusé de piquer des lapins à l’oreille et de boire le sang qui s’écoulait d’une petite blessure faite au niveau d’une veinule ou d’une artériole. Les conditions de repas se rapprochaient pourtant de celles qui sont naturellement réunies lorsque les Tabanides recueillent le sang et les sérosités qui s’écoulent des plaies superficielles que portent déjà les Mammifères, alors que la salive de l’Insecte peut encore opportunément agir pour empêcher la coagulation; chez le lapin, le sang met, en effet, de trois à cinq minutes pour se coaguler spontanément; mais dans nos expériences, le choix de l’hôte n’était certainement pas celui qu’il aurait fallu. Par contre, ces Insectes que l’on peut à grand peine conserver vivants sans nourriture, pendant quarante-huit heures et encore à la condition de leur donner à boire de l’eau fraîche, peuvent être i SS DIPTERA maintenus en vie durant une quinzaine de jours et quelquefois plus (nous avons gardé une femelle de T. bisignatus Jaennicke pendant dix-neuf jours) si, en même temps que de l’eau pure on met à leur disposition de l’eau très fortement sucrée. Il suffit pour cela de déposer sur les feuilles de quelques branchages que l’on introduit dans la cage, des fragments de sucre imbibés d’eau. Nous nous servions habituellement de saccharose, mais le lévulose ne nous a pas donné de résultats différents. Les femelles acceptent facilement cette alimentation et boivent l’eau très fortement chargée de sucre avec une grande avidité. Cette nourriture a pour résultat de développer extrêmement le corps adipeux; à la dissection, celui-ci constitue une masse compacte qui revêt complètement les organes sous-jacents et qu’il faut enlever à la pince pour arriver à l’appareil digestif et aux ovaires. Ceux-ci sont toujours bien reconnaissables; ils contiennent tous leurs ovules, arrêtés dans leur développement à des dimensions bien inférieures à celles qu’on observe chez des femelles de la même espèce, reprises au même endroit et évidemment du même âge, huit à dix jours plus tard, et qui en liberté avaient pu continuer à s’alimenter de façon normale. Chez nos femelles captives, bien qu’elles eussent été fécondées, le changement du régime alimentaire avait interrompu l’évolution des ovules et en avait empêché la maturation. Il est à remarquer que seules, les femelles qui n’ont pas pondu, peuvent être ainsi conservées vivantes, une quinzaine de jours en moyenne, les autres meurent au bout de trois ou quatre jours au plus, n’ayant plus la plasticité et la force de résistance suffisante pour s’adapter victorieusement. Nous pouvons donc considérer que l’alimentation floricole ou sucrée, constitue pour les femelles un pis aller, une alimentation d’attente qui leur permet (autant que leur survie est encore nécessaire au maintien de l’espèce) de résister à l’inanition et de pouvoir trouver au bout d’un temps qui peut être relativement long, une occasion de satisfaire à leurs besoins biologiques en prenant les repas de sang indispensables à la maturation de leurs œufs et au déroulement de leur cycle normal de vie. ÉLEVAGE DES LARVES La connaissance que l’on a des larves est presque nulle. Linné signala que celles des gros Taons des Bœufs vivaient dans la terre. Réaumur, rapportant cette même indication, y ajouta que les milieux boueux et humides convenaient également aux Taons d’automne. Brauer et Mik décrivirent quelques larves des Taons d’Europe, ainsi que nous le notons dans la partie systématique. Les publications du Gordon Memorial College de Khartoum indiquèrent les premiers stades des T. par Walker et T. taeniola Palisot de Beauvois. Pern s observa une larve de Chrysozona pluvialis L. dans un tronc d’arbre. Hi ne, en Amérique du Nord (Colorado) décrivit le développement de T. americanus et de deux Chrysops de la même région. Lundbeck, en Danemark, rappela les découvertes de ses prédé- cesseurs, sans apporter de matériaux nouveaux à leur étude. Nous-même, dans nos travaux antérieurs, avons étudié la ponte de T. autumnalis, de Chrysops caecutiens et de Chrysops quadratus Meigen. Lécaillon observa les pontes et suivit le développement de T. quatuor notatus Meigen, espèce printanière des bois secs des environs de Paris. Picard nota la présence d’une larve de Taon dans une souche décomposée et obtint l’adulte sans en avoir suivi le développement. Mais aucun de ces auteurs ou observateurs n’a, à l’exception des collaborateurs de Balfour, de Hine et de nous-même, suivi les pontes ni étudié la biologie de la larve, ses différentes mues, sa nymphose et son éclosion. Les élevages que nous avons entrepris depuis 1909 (Tabanides d’Afrique) nous ont permis d’arriver sûrement et rationnellement à mener à l’état adulte la plupart des jeunes larves dont nous avons entrepris l’éducation; c’est en les étudiant spécialement que nous avons été conduit à formuler des conclusions nouvelles sur l’origine de l’organe de Gräber (voir page 19). Les larves de Tabanides les plus communes de France et d’Algérie sont essentiellement carnassières; réunies à différents stades dans un même bocal, les plus âgées dévorent les plus jeunes, FAM. TABANIDÆ 189 puis celles-ci étant éliminées, se détruisent entre elles. Les espèces les plus aisées à élever sont celles que l’on rencontre dans l’eau. On obtient le meilleur résultat en les mettant chacune dans un petit pot de verre ou de grès de la grandeur d’un moutardier, on y introduit quelques centimètres de sable, que l’on recouvre de mousses aquatiques telles que Fontinalis antipyretica, et on ajoute de l’eau. La première nourriture des larves est fournie par les Copépodes qui se rencontrent dans l’eau; il faut renouveler celle-ci au moins chaque semaine. Après le quinzième jour, nous ajoutons quelques larves de Chironomiis plumosus que l’on se procure aisément. Il ne faut mettie ensemble qu’un nombre restreint de larves de Chironomus pour éviter que l’eau ne soit souillée par leurs déjections ou leurs débris. La plupart des larves de Tabanides qui habitent l’eau en sortent pour s’enfoncer en terre un peu avant l’époque de leur nymphose. Expérimentalement, il nous a suffi de cesser l’apport de Chironomus plumosus, au moment où les larves de Tabanides devenaient turgescentes et translucides après avoir mué quatre à cinq fois durant cette période de leur vie, pour obtenir leur transformation. SPÉCIFICITÉ PARASITAIRE DES TABANIDES Sans pouvoir dire que dans nos pays les espèces de Taons soient adaptées plus spécialement à un hôte donné, on peut cependant remarquer que les Equidés attirent plus fortement certaines espèces que les Bovidés, et que, parmi les premiers, les Chevaux sont préférés aux Mulets et surtout aux Anes, malgré la placidité de ceux-ci et leur faible réaction aux piqûres souvent douloureuses de ces Diptères. C’est ainsi que nous avons fréquemment employé dans les environs de Belle-Fontaine (Dép* d’Alger) un attelage composé d’une jument blanche et d’un mulet de couleur marron ; il ne venait jamais se poser de Taons qu’accidentellement sur le Mulet, et nous les prenions tous sur les jambes ou le ventre de la jument, quand il s’agissait de Taons, sur les flancs et l’encolure quand c’était des Chrysozona. Si les différences d’épaisseur de la peau peuvent déterminer les Taons dans leur choix, il est vraisemblable que l’odeur de l’animal doit entrer en ligne de compte; en effet plus un Cheval à chaud, plus l’odeur qu’il émet est intense et attire les Taons. Dans les Landes, à Mimizan (du 1 5 au 25 août 1920), nous avons pu observer de très nombreux Taons sur les flancs des Vaches qui paissaient dans des prés bas autour d’un étang peu profond; ces bestiaux harcelés par les Taons (T. bromius L. et T. bovinus L.) dont ils se défendaient à coup de queue, de jambes et de tête, n’avaient de répit que lorsqu’ils s’immergeaient complètement dans l’eau, la tête seule dépassant. De nombreuses Guêpes accompagnaient les Taons pour saisir des Mouches plus petites et pour profiter du sang qui continuait à s’écouler des blessures faites par les Diptères, plutôt que pour capturer ceux-ci. En revanche, ces bestiaux étaient indemnes des Chrysozona qui assaillaient cruellement les Mules de notre attelage; nous n’avons vu voler aucun Taon autour de celles-ci. L’Homme est rarement piqué par les Taons, ceux-ci se posent sur ses vêtements, les tâtent de leurs pattes antérieures et n’essaient de piquer qu’exceptionnellement. A Boghari (Dép1 d’Alger), en très peu de temps (juin 1 g 1 3), nous avons pris de nombreux T. nemoralis Meigen sur un indigène dont les vêtements de couleur claire les attiraient; aucun de ces Insectes ne s’était posé sur les parties découvertes du visage, des mains ou des jambes pour tenter de piquer. Chaque année, nous capturons plusieurs centaines de T. bisignatus Jaennicke, en nous asseyant au soleil, en mai, dans une clairière des bois de Janville-sur-Juigne, près de Lardy (S. & O.); on prend les Taons sur soi-même, parfois par deux ou trois ensemble. Nous sommes persuadés que si les T. bisignatus Jaennicke, dont nous avons parlé dans les pages précédentes, ont refusé de s’alimenter sur des Lapins et des Cobayes, c’est parce que le choix de ces animaux ne leur convenait pas. 11 en aurait sans doute été tout autrement si nous avions pu faire nos essais sur un grand mammifère. Peut-être nos expériences auraient-elles été plus faciles à conduire si nous avions employé des Chrysozona au lieu de Taons. IQO DIPTERA Les Chrysozona constituent un groupe extrêmement homogène de 182 espèces actuellement décrites, abondamment répandu en Afrique intertropicale, et représenté en France par quatre espèces et deux variétés, en Algérie par huit espèces et des variétés encore incertaines de nombre et de valeur. Les unes et les autres attaquent l’Homme aussi bien que les animaux domestiques; il est impossible de se promener dans les bois et les prés de la vallée du Loing (S. & M.), par les temps humides, chauds, orageux, et même pluvieux sans risquer d’être piqué par les Chrysozona. En rapportant (août 1920), quelques femelles de , l’espèce la plus répandue ( Chrysozona pluvialis L.) dans une petite cage en toile métallique construite à cet effet, il nous arrivait parfois, en marchant, de déplacer un doigt et de le poser sur la toile métallique même, au lieu de l’armature de fer-blanc de l’appareil; très rapidement une Chrysozona venait nous enfoncer ses stylets dans le doigt à travers les mailles de la toile. Nous venons de voir que quelques espèces de T a on s s’attaquent plus habituellement à certains Mammifères terrestres à sang chaud; la spécialisation s’affirme encore plus décisive dans les régions pauvres en proies ou lorsque celles-ci, pour des raisons qui nous demeurent inconnues, ne conviennent pas aux Taons. C’est ainsi que le T. nigrifacies Gobert du Nord de l’Afrique et du littoral de l’Atlantique en France, jusqu’à présent confondu par la plupart des auteurs (Villeneuve, etc.) avec T. latistriatus Brauer, d’Autriche continentale, vit exclusivement au bord même de la mer; sa larve se développe dans le sable marin presque mouillé, nous avons assisté à la Trinité-sur-Mer (Morbihan) à l’éclosion de sa nymphe. L’adulte affectionne les algues abandonnées par la mer à la limite de la grève humide, il ne recherche point les quadrupèdes qui viennent sur la plage ou qui paissent sur les falaises ou les dunes ; ainsi que nous l’avons signalé plus haut, les deux sexes de ce Taon fréquentent les genêts d’Espagne. En mai igo3, à Cherchell, nous avons capturé trois exemplaires femelles sur un rocher près duquel habitait un phoque. En igi3 nous avons fait la même constatation à l’ilôt Agueli, en face de l’embouchure de la Réghaïa et, en outre, nous en avons plusieurs fois vus et parfois capturés (mai igi3, août igi3, juin 1920) sur les rochers qui surplombaient un nid de Goéland dans un ilôt en face du Figuier (commune de Ménerville). Nous supposons que le T. nigrifacies Gobert, doit, dans les dernières stations que nous venons de citer, attaquer les Pinnipèdes résidant dans les anfractuosités de la côte et à leur défaut les Oiseaux marins. Le Major E. E. Austen, Assistant d’Entomologie au British Museum, a décrit d’Afrique intertropicale orientale un Taon qui se nourrit sur les Crocodiles. qui sont des Vertébrés poïkilothermes; de nombreux exemplaires du T. crocodilinus Austen ont été capturés depuis, toujours dans des conditions identiques à celles relatées par le Major E. E. Austen dans sa description. Au Paraguay, le voyageur naturaliste Baër a fréquemment vu, nous a-t-il dit, des Taons sur les Alligators qui dormaient au soleil. A Madagascar, le T. Haimoviichae Surcouf nous a été signalé par le pharmacien militaire Ventrillon dans les mêmes conditions. Plus récemment encore, dans une tournée que nous effectuions dans le Grand Erg Occidental (février 1919) nous avons capturé une espèce encore inédite, T. Guyonae, qui était posée sur un grand Lézard des sables ( Varanus griseus). Cette observation s’est renouvelée et ce Taon, que nous avions déjà pris sur une inflorescence de Deverra scoparia Cosson, n’a jamais assailli nos montures, Mehara et Chevaux. Nous verrons plus loin comment les Taons, qui s’accoutument donc à des nourritures animales diverses, finissent par s’adapter complètement à un parasitisme étroit et la réaction que ce parasitisme détermine sur leur morphologie. ACCOUPLEMENT L’accouplement des Taons était jusqu'à présent très peu connu. Une note du Diptériste autrichien Brauer (1880) rapporte que dans les Alpes tyroliennes, avant l’aube, un très grand nombre de Taons (T. sudeticus Zeller) furent observés s’élevant en essaims et que les accouplements se FAM. TA BAN I DÆ 191 produisirent immédiatement au vol. Depuis, J. Villeneuve signala dans la Feuille des Jeunes Naturalistes, que deux de ses amis avaient assisté dans de semblables conditions à de multiples accouplements, mais que n’ayant pas capturé de Taons, ils ne purent diagnostiquer avec certitude l’espèce à laquelle se rapportait leur observation. Il y a quelques années déjà (1911), nous avons remarqué aux environs de Rouïba (Dépt. d’Alger), une cinquantaine de mâles du T. auro punctatus Macquart, posés sur la partie abritée du soleil d’un petit pont de pierre enjambant l’Oued Réghaïa. Ces mâles attendaient l’arrivée des femelles qui harcelaient à plusieurs centaines de mètres un troupeau de Bovidés. Au moment où le troupeau vint s’abreuver, vers i5 heures, les mâles s’envolèrent presque tous vers les femelles, les rejoignirent et des accouplements se produisirent aussitôt en l’air; nous pûmes recueillir sur les herbes, au bord de l’eau, trois couples encore unis. Une autre espèce, le T. algirus Macquart, vole en Algérie aux environs des endroits où les femelles feront éclosion; l’an dernier (1920) à plusieurs reprises nous l’avons observé à Rouïba, au Fondouck et à Belle-Fontaine. Le mâle plane comme un Eristalis ou un Bombylius , à moins d’un mètre du sol. parfois à quelques centimètres seulement au-dessus d’un endroit herbeux et un peu frais ; si on écarte les mâles qui sont parfois au nombre de deux à trois au même point, après un court et rapide crochet, ils y reviennent planer en sens contraire du vent. Nous avons pu assister à une éclosion, la femelle s’était dégagée de la terre et grimpait sur une touffe de Cynodon dactylon L., elle y fut assaillie par un mâle de son espèce. Nous avons pu prendre les deux Insectes au moment où l’accouplement allait avoir lieu. Dans un genre voisin, nous avons observé les mâles de Pangonia maculata Fabricius qui planent de la même façon en attendant l’apparition des femelles; nous en avons constaté de nombreux exemples dans les vignes le long des parties non labourées, au Fondouck. Nous n’avons cependant pas vu l’éclosion de la femelle. Les mâles des espèces de Tabani des dont les larves vivent dans l’eau (T. autumnalis L.) guettent les femelles et les attendent posées sur les feuilles de plantes aquatiques. Les mâles des Chrysops caecutiens L. et C. quadratus Meigen, s’accouplent avec leurs femelles sur les feuilles des roseaux immédiatement au-dessus de l’eau. PONTE La ponte de quelques Taons est connue. Lécaillon a donné, dans le Bulletin de la Société Entomologique de France , un dessin semi-schématique reproduisant celle de T. quatuor notatus Meigen ; H ine a suivi celles du T. atratus, de Chrysops lugens et de C. moerens; nous avons observé personnellement des pontes de T. autumnalis L., de Chrysops caecutiens et de C. quadratus. Elles sont disposées, œuf à œuf, sur une même ligne qui en comprend 12 à i5, d’autres lignes moins nombreuses sont constituées au-dessus et au-dessous, puis, quand l’ensemble de cette première couche a pris un aspect plus ou moins elliptique vers le haut et pointu vers le bas, le Taon superpose des couches nouvelles qui, pondues en ordre, constituent par leur ensemble un volume arrondi en dessus et vers la partie supérieure, conique vers le bas, et formé d’œufs régulièrement disposés dans le sens de leur grand axe. Nous retrouvons, avec des proportions moindres, chez les Chrysops, la forme que nous avons observée sur cette ponte de T. autumnalis. La même disposition générale a été décrite par H ine en Amérique et par Balfour au Soudan anglo-égyptien. Nous avons pu constater que les œufs du Chrysops caecutiens L., déposés sur les feuilles des Phragmitesà Saint-Gobert (Aisne), éclosaient le lendemain même du jour où ils avaient été pondus, les jeunes larves qui mesuraient à peine un millimètre de longueur se laissaient glisser à l’eau dès leur éclosion. 192 DIPTERA DURÉE DE LA VIE LARVAIRE La durée de la vie larvaire est variable suivant les espèces envisagées et suivant les conditions favorables ou contraires de leur développement. C’est ainsi que nous avons cité dans un précédent ouvrage (T abanidcs d’ Afrique, p. 9, 1909) l’élevage d’une larve recueillie le 3 octobre igo5à Meudon, par E. Roubaud. Cette larve qu’il nous offrit se transforma le 16 mai 1907 en nymphe et périt victime d’un accident. Un autre élevage, que nous avions entrepris au printemps de 1914 avec des larves recueillies par nous à l’étang d’Ursine, près de Chaville, et abandonné à lui-mème dans un vaste bac, en fin de juillet 1914, donna en nombre au printemps de 1915 des adultes de Tabanus bromius, T. bisignatus et de Chrysops caecutiens que je retrouvais morts et abîmés, mais reconnaissables, pendant une permission du Front. Actuellement, nous avons au Laboratoire Colonial du Muséum de Paris, un élevage d’une centaine de larves recueillies au Bois de Verrières (Mare à Chalot) le 22 avril 1920. Ces larves provenaient donc des pontes de l’été ou de l’automne de 1919 au plus tard. Quelques-unes se sont transformées en 1920 (juillet), et la plupart d’entre elles, les plus petites, ont donc hiverné deux fois et donneront des adultes dans quelques semaines. • Nous reproduisons ici la larve (Fig. 1) et la nymphe (Fig. 2) du T. bisignatus Jaennicke dessinées pour nous par L. Guyon, Préparateur d’Histologie comparée au Collège de France; nous y joignons les très intéressantes figures de nymphe (Fig. 4) et d’éclosion d’un adulte de Tabanus bromius çf (Fig. 3) JtZ Fig. i. Larve de Tabanus bisignatus Jaennicke (grossie 7 fois). Nymphe de Tabanus bisignatus Jaennicke (grossie 7 fois). Fig. 3 Eclosion d’un adulte de Tabanus bromius L. Fig. 4 Nymphe de Tabanus bromius L. exécutées par M,le Trottet pour notre ouvrage des Tabanides d’Afrique, que l’Institut Pasteur de Paris avait bien voulu gracieusement publier à ses propres frais (1909). De ce qui précède, nous pouvons conclure que la durée de la vie larvaire est parfois d’un an environ, mais qu’elle atteint fréquemment FAM. TABANIDÆ ig3 deux ans chez les espèces aquatiques ; on a du reste exceptionnellement fait des élevages de Taons vivant en lieux secs; en général, l’évolution, dans ce cas, semble avoir été plus rapide. HABITAT DES LARVES Un grand nombre de larves de Tabanides vivent dans l’eau depuis leur éclosion jusqu’à leur transformation nymphale; c’est le cas de la généralité des espèces; quelques-unes, telles que celles du T . quatuornotaius Meigen, ont été recueillies par Lécaillon sur la pente d’un coteau boisé et non humide, mais d'après nos observations personnelles, les larves de ces espèces peuventvivre dans la terre humide. La première observation se rapportant à la vie larvaire des Tabanides furent faites sur les larves du T. bovinus L. et remonte à De Geer en 1760. « La larve vit dans la terre, elle est allongée, cylindrique, amincie vers la tête qui est petite et armée de deux crochets. Les anneaux du corps, au nombre de 12, ont des cordons relevés. La nymphe est nue, presque cylindrique avec deux tubercules sur le front, des cils au bord des anneaux et six pointes à son extrémité postérieure. Elle se rend à la surface du sol lorsqu’elle doit se dépouiller de sa peau pour prendre la forme du Taon et sort à moitié delà terre. » De Geer (Histoire des Insectes, Vo\. 6, 12, 1760). On a trouvé parfois des larves de Taons dans les fumiers, dans la terre des prairies. Perris (Hist. Nat. des Insectes du Pin maritime , Dibtères), signale une larve de Chrysozona pluvialis L. qui aurait vécu dans le bois vermoulu et serait arrivée à éclore; la figure qu’il en donne est méconnaissable. Picard a vu se développer dans une souche de peuplier à demi pourrie, une larve de Taon. Brauer cite une observation d’une larve de Tabanus qui serait sortie du corps d’un Helops (Coléoptère). On peut résumer ces observations qui paraissent quelque peu contradictoires, en rappelant que ces larves, extrêmement carnassières, s’adaptent à vivre partout où elles trouvent une proie abondante. Nos essais d’élevage des larves des Taons nous ont amené à en maintenir quelques-unes dans de l’eau, d’autres dans des Sphaignes humides, dans de la boue et dans de la mousse à peine humide, avec un égal succès, pour la même espèce employée. VIE NYMPHALE Celle-ci est courte ; dans les élevages que nous avons pti réaliser, elle est comprise entre dix et vingt-trois jours. Nous avons assisté à l’éclosion du T. nigrifacies Gobert; la nymphe émergeait à mi-corps du sable marin à la Trinité-sur-Mer (Morbihan), à quatre mètres environ du niveau de la marée précédente, et le sable à quelques centimètres de profondeur était humide. Nous avons puobtenirune transformation de larveen nymphe dans l’eau, mais plus habituellement les larves se transforment hors de celle-ci et en Algérie (Rouïba, Bou-Zegza, Fondouk, etc.), nous avons observé des éclosions dans les sentiers des vignes et dans les bas côtés des chemins. VIE ADULTE La vie adulte est liée toute entière à la question de la reproduction de l’espèce. Les femelles qui n’ont pas pondu présentent une résistance particulière à la mort. Nous avons observé que des femelles gravides, piquées avec une épingle à Insectes, survivaient six jours; les mâles et les vieilles femelles qui avaient déjà pondu ne résistaient pas plus de vingt-quatre heures. Dans la nature, à l’état de liberté, les Taons disparaissent très vite; nous avons souvent observé au Bois de Boulogne d'Alger que les Taons ne duraient guère plus de huit jours dans un point donné 194 D1PTERA du bois, ils étaient ensuite remplacés par des espèces plus tardives. A Nemours (Seine et Marne), on ne trouve de T. tergestinus que pendant une dizaine de jours, au moment du solstice. Les mâles, au moment de l’accouplement, perdent leur habituelle défiance, se laissent approcher et parfois saisir à la main; nous en avons ainsi plusieurs fois capturé. Les femelles sont si avides de sang que les bergers les tuent en quantité, en France, sur les Bovidés. Nous avons plusieurs fois, à Chambéry, pris à la main sur des Vaches, des femelles de Silvius vituli L. Les Chrysozona, plus habituellement connues sous le nom d ’ Haematopota, se laissent approcher et saisir sur l’encolure des Chevaux. Il nous est arrivé bien souvent d’en tuer de cette façon. A Mimizan (Landes), nous les prenions ainsi sur les Mules, pendant qu’elles se gorgeaient. VARIATIONS VARIATION DE DIMENSIONS DES YEUX COMPOSÉS Les yeux des Tabanides sont formés de cornéules ou ommatidies qui, chez les femelles, restent constantes de dimension pour une espèce déterminée. Nos mensurations établies sur le T. bromius L., de l’Europe et de l’Afrique du Nord et quelques autres espèces également variables d’aspect, ont mis en évidence une différence de nombre entre les cornéules d’une même rangée qui ne dépasse pas 5 %. Entre des espèces différentes, la variation est beaucoup plus considérable ; c’est ainsi que les facettes des yeux d’un Taon d’Algérie (Sidi-Bel- Abbés), qui se rapproche, s’il ne se confond, avec T. lunatus, varient du tiers au quart suivant les exemplaires. Faut-il considérer ces rares différences comme dues à une cause biologique? Certes oui, à condition d’admettre que nous n’en connaissons pas l’origine; peut-être est-elle simplement due à ce que ces espèces sont mal connues, mal définies et réunissent sous une même dénomination des formes très affines entre elles. C’est ce qui nous semble le plus probable, car nous avons examiné au mois de février 1921, de très nombreux exemplaires provenant de la région de Sidi- Bel-Abbès et de Tlemcen et nous sommes resté incertain sur le nom exact à attribuer à ces spécimens. Les yeux des mâles, comme nous les décrivons dans la partie anatomique (page 2), sont composés en général de deux types de cornéules, celles du bord inférieur et parfois du bord externe sont petites, celles du centre de l’œil, dans la région médiane de celui-ci, peuvent être trois à quatre fois plus grosses que les précédentes. Chez quelques grosses espèces, tels que T. bovinus L., la différence est presque nulle, il en est de même chez les Taons parasites. VARIATIONS DES ANTENNES t Les antennes des Tabanides sont du type brachycère; nous entendons qu’opposées au type nématocère ( Moustiques) d’un nombre de divisions indéfini, atteignant parfois vingt articles, celles des T abani des ne dépassent jamais le nombre de trois articles indépendants et toujours distincts. Le troisième article porte à sa base, au côté interne, une saillie plus ou moins obtuse, parfois en forme de crochet dirigé en avant et il se termine apicalement en un style conique, formé de divisions soudées entre elles et dont la trace est indiquée par une ligne étroite. Suivant le genre considéré, nous avons mis en évidence que ce style, formé de trois articles chez Chrysozona Meigen, Baïkalia Surcouf et quelques rares genres, est constitué par quatre articles chez les Taons et les genres ayant un habitus commun. D’autres genres ont cinq, sept ou huit segmentations. Ces différences qui demeurent constantes dans un genre envisagé, nous ont permis de les utiliser commodément et rationnellement pour baser notre tableau dichotomique. FAM. TA BAN I DÆ ig5 VARIATIONS DU TUBERCULE OCELLAIRE Outre les yeux, plusieurs genres deTabanides possèdent un appareil visuel ocellaire situé au vertex et qui, bien visible chez quelques-uns, s’atténue pour certaines espèces et disparaît même de façon complète, en ne laissant plus de trace. Nous prendrons comme exemple le cas du genre Tabanus tant à cause du grand nombre d’espèces connues qu’il contient (1140) qu’à cause de son extrême dispersion. L’étude de la masse considérable que constituent les espèces si nombreuses du genre Tabanus a amené les auteurs à scinder celui-ci en trois sous-genres : i. Therioplectes, Osten-Sacken. ii. Atylotus, Osten-Sacken. in. Tabanus sensu stricto. Les Taons du sous-genre Therioplectes sont caractérisés par la forte villosité des yeux et par la présence au vertex d’une callosité saillante constituant un véritable ocelle fonctionnel, comme nous l’avons établi par nos recherches personnelles (page 2). Dans le sous-genre Atylotus, les yeux sont moins velus, la villosité est elle-même caduque ; le tubercule ocellaire du vertex se réduit à une double callosité plane, simplement visible comme une zone sombre. Récemment (191g), un entomologiste du Muséum de Budapest, le Dr Szilâdy, a démembré à nouveau le sous-genre Atylotus pour établir le genre Ochrops, méconnaissant ainsi la véritable phylogénie de ces Insectes, puisqu’il isolait ainsi un genre nouveau d’un sous-genre qui manifeste seulement un état transitoire d’évolution. Enfin, le sous-genre Tabanus sensu stricto, comprend le plus grand nombre d’espèces et constitue le type normal à yeux sans villosité et à vertex lisse, sans trace, même vestigiale, d’un tubercule ocellaire ou d’une callosité plane, bifide ou unique, comme dans les deux précédents sous-genres. De l’examen attentif que nous avons fait des Insectes de ces sous-genres, il résulte que les trois grandes coupures instaurées comme nous l’avons vu, pour la commodité de la classification, sont mal fondées, car elles reposent sur des caractères sujets à des variations individuelles. En effet, dans une même espèce telle que le Therioplectes micans Meigen dont nous avons recueilli, depuis plus de dix années, de nombreux spécimens dans la même localité (Manoncourt, Ardennes), nous constatons là une variation poussée à un tel point que le tubercule ocellaire disparaît parfois, se réduisant à un léger renflement du vertex qui n’a plus la forme précise de la saillie normale. Anatomiquement, il résulte des nombreuses dissections que nous avons faites de têtes de ces femelles variables, que le nerf partant du tubercule ocellaire pour se rendre aux lobes optiques, peut cesser d'être fonctionnel par atténuation et entrer en régression complète. Dans le sous-genre Atylotus Osten-Sacken, la variabilité de la callosité du vertex amène à des conclusions identiques. Nous avons étudié de longues séries d 'Atylotus bisignatus Jaennicke, capturés dans les environs de Paris et qui est la forme représentative de A. tropicus Meigen, de l’Est de la France et de l’Allemagne; nous sommes arrivé à démontrer expérimentalement par nos coupes histologiques, que si un seul nerf ocellaire était encore parfois apparent, il était toujours rudimentaire et disparaissait avant d’arriver aux centres nerveux, après avoir accompli un trajet plus ou moins réduit. Le sous-genre Tabanus sensu stricto ne montre plus rien de tel, ni aucune trace d’appareil visuel, même rudimentaire, sous le revêtement pileux du vertex. Pareillement, il existe dans le grand groupe des Tabanides qui constituent ainsi une série continue, une évolution qui amène à la disparition de toute formation ocellaire. Cette évolution, qui aboutit chez le genre Tabanus à l’atrophie des ocelles, est accompagnée chez les divers représentants des autres genres de cette famille, par une réduction dans le nombre des annulations de la partie apicale du troisième article antennaire. 196 DIPTERA Dans les genres Pangonia et Chrysops, les ocelles bien développés existent généralement au nombre de trois, disposés en triangle au vertex; l’extrémité du troisième article antennaire se termine par sept ou cinq annulations. Dans le genre Tabanus qui, suivant le sous-genre envisagé, est pourvu ou non, ainsi que nous l’avons vu, d’un tubercule ocellaire, vestige des ocelles véritables, l’apex du troisième article antennaire ne comporte plus que quatre annulations. Enfin, chez Chrysozona qui n’a plus ni ocelle, ni tubercule ocellaire, il n’y a plus que trois annulations apicales, ainsi que chez Baïkalia. VARIATIONS DE LA VILLOSITÉ DES YEUX Le second caractère qui divisait les trois sous genres du genre Taon était, comme nous l’avons indiqué plus haut, donné par la présence ou l’absence d’une villosité sur les yeux. Cette villosité est constituée par le développement de poils raides, d’une longueur constante, chez un Insecte donné, dirigés perpendiculairement à la surface de l’œil et implantés entre les cornéules. La variabilité de cette villosité démontre le peu de valeur du caractère employé, car cette variabilité est individuelle. En éliminant immédiatement le sous-genre Tabanus qui par définition a les yeux glabres (quoique chez certains exemplaires de T. bromius L. on discerne à la loupe des poils fugaces), il reste les sous-genres Therioplectes et Atylotus. Le premier comprend uniquement des formes de montagnes ou de pays froids et élevés ou des régions à températures excessives (Plateau sibérien). Le second réunit un ensemble d'espèces, dont quelques-unes ont les yeux nettement villeux (A . montanus Meigen ; A. solstitialis Meigen) et dont d’autres telles que VA. nigricornis Brauer, ne présentent plus que quelques poils fins, irréguliers, disséminés sur le pourtour de l’œil et généralement caducs. C’est dans un groupe d’espèces de ce sous-genre que l’on peut le mieux étudier les variations individuelles de la villosité oculaire. Nous prendrons comme type de ce sous-genre, V Atylotus fulvus Meigen, espèce largement répandue en Europe et dans le monde paléarctique, qui paraissait bien connue à cause de l’homogénéité apparente de son aspect. En Europe, pour ne pas parler de la forme asiatique que l’on rencontre jusqu’au Japon, VA. fulvus présente deux aspects : une forme à yeux faiblement pubescents, T. fulvus Meigen apud Villeneuve et une forme à yeux fortement velus, T. loevianus Villeneuve. Meigen n’avait pas séparé ces deux formes qu’il réunissait sous une unique dénomination dans sa collection personnelle, actuellement au Laboratoire d’Entomologie du Muséum de Paris. J. Villeneuve n’étudiant cet Insecte que sur un nombre restreint d’exemplaires, arrive, comme nous l’avons vu, à le différencier en deux espèces d’après l’importance de la pubescence oculaire, quelques variations de coloration du corps et de forme de l’antenne. Nous avons essayé d’appliquer à un grand nombre d’exemplaires de provenances diverses cette coupe proposée par Villeneuve. Il résulte de notre examen que si quelques exemplaires correspondent bien aux deux espèces que Villeneuve sépare, il nous reste une proportion de 80 % d’individus pour lesquels il n’est pas justifié de les mettre dans une catégorie plutôt que dans une autre, ces individus possédant les uns ou les autres quelques caractéristiques des deux espèces à la fois. Si l’on n’examine que superficiellement un petit nombre d’individus, il peut se produire que le hasard rassemble des exemplaires présentant les réunions de caractères signalés par Villeneuve, mais si, amplifiant ses recherches, on dispose de plusieurs centaines de sujets de provenances diverses, il n’est plus possible d’établir de distinctions raisonnables et justifiées. Entre les deux types proposés par Villeneuve, viennent s’intercaler toutes les combinaisons possibles des caractères indiqués par cet auteur. Comme conclusion, si l’on admettait la validité de ses coupes, il faudrait, entre elles, en établir cinq ou six autres. FAM. TABANIDÆ 197 d’autant mieux qu’il existe des degrés dans l’évidence ou le développement de chacun des caractères invoqués. On aboutirait ainsi à émietter toutes les espèces en formes multiples parce qu’on n’aurait pas su reconnaître qu’il existe des variations individuelles, dont il faut bien se garder d’exagérer l’importance. Il n’est d’ailleurs pas rationnel d’attribuer une telle valeur spécifique à des formations aussi variables et aussi fugaces que les poils qui existent sur les yeux des Taons. Dans une même espèce, l’importance de cette vestiture, d’après nos recherches personnelles, peut varier, non seulement d’un individu à l’autre, mais encore d'un moment à l’autre de la vie d’un individu. Un Taon fraîchement éclos porte un revêtement pileux intact; quelques jours plus tard, la majeure partie des poils oculaires sont tombés, brisés à moitié de leur longueur ou rabattus sur la surface des cornéules. Il est légèrement imprudent de chercher à attribuer un rôle biologique important à une formation aussi fragile et aussi caduque. Notre regretté Massonat ( Thèse sur les Pupipares ) admet que le développement exagéré du système pileux vient suppléer, chez les Insectes du groupe qu’il a étudié, à l’insuffisance de la vision. Domenico Sanchez y Sanchez, Assistant de S. Ramon y Cajal, vient de publier dans les Trabajos del Laboratorio de Investigaciones biologicas de la Universidad de Madrid (Vol. 18, fasc. 4, mars 1921), un travail sur les poils qui revêtent les yeux composés des Abeilles. Il leur attribue un rôle de protection tactile qui s’exerce lorsqu’elles vaquent à leurs travaux dans la ruche où règne une obscurité presque complète et peut jouer aussi à l’extérieur en pleine lumière, pour prévenir les Abeilles du rapprochement étroit des objets dont l’image a pu ne pas se former dans le territoire réceptif des rhabdomes. Chez l’Abeille, D. Sanchez y Sanchez a vu ces poils en relation avec des cellules nerveuses bipolaires ; la question reste non tranchée pour les Taons. Mais il nous paraît prématuré d’étendre les conclusions formulées par D. Sanchez y Sanchez, à propos de l’Abeille, aux autres Insectes à yeux parfois velus. Les Tabanides sont des Insectes de pleine lumière, ils n’ont jamais à se mouvoir dans l’obscurité comme les Abeilles et les Insectes terricoles auxquels D. Sanchez y Sanchez applique sa déduction. Les plus importantes fonctions biologiques des Taons, c’est-à-dire la reproduction et la nourriture, s’effectuent uniquement à la lumière. C’est un fait bien connu que les bestiaux et les animaux domestiques, dans l’ombre des étables et des écuries, sont à l’abri des piqûres des Taons qui n’y pénètrent jamais et attendent sous les auvents et les rebords des toits la sortie prochaine de leurs hôtes. Si un rôle de protection était dévolu aux poils oculaires, les Taons en seraient rapidement dépourvus par suite de la chute de cette vestiture. Il ne faut pas non plus s’exagérer l’importance de la direction des poils par rapport aux yeux, pour la vision plus ou moins complète de l’Insecte; il est certain que leur implantation entre les cornéules et leur parallélisme, perpendiculairement à la surface de celles-ci, est telle que ces poils doivent apporter le minimum de gêne et de perturbation dans l’exercice de la vision. Il n’en est pas moins vrai que nous avons observé des Taons chez lesquels les mouvements étaient aussi francs et aussi précis que chez les témoins, bien que les poils des yeux aient été expérimentalement coupés ou couchés sur la surface. VARIABILITÉ DUE A L’HABITAT Nos recherches nous ont amené à constater que les spécimens d’une même espèce du genre Taon , variaient d’intensité de coloration suivant les lieux où ils vivaient. C’est ainsi qu’en montagne, les exemplaires du banal T. bromius L. sont beaucoup plus noirs que ceux des plaines de la région de Paris ou de la Touraine. La constance de cette variation qui affecte les organes sensoriels, antennes et palpes, s’étend aussi aux pattes; ce qui ne doit pas surprendre, si l’on songe à leur importance dans le DIPTERA igS sens du toucher. Nous considérons cette variation comme une réaction de l’Insecte contre l’influence des caractères particuliers de la lumière dans les régions montagneuses. Nous rattacherons aussi à l’action de cette lumière et des rayons ultra-violets qui l’accompagnent, l’explication du grand développement de la pilosité aussi bien sur les yeux que sur le reste du corps chez les Taons des régions montagneuses; qu’il s’agisse d’espèces uniquement cantonnées en montagne et bien adaptées aux conditions physiques et biologiques de ces localités, ou seulement d’exemplaires appartenant à des espèces pouvant vivre à la fois dans les montagnes et dans les plaines, la vie dans les régions élevées s’accompagne toujours d’un renforcement de la pilosité. Cette observation générale, qui nous est personnelle, doit être appuyée de quelques exemples, en même temps que nous signalerons la tendance vers le mélanisme. Parmi les espèces du sous-genre Atylotus, il en existe qui constituent deux groupes parfaitement homogènes; nous donnerons comme type du premier X Atylotus montanus Meigen. Les Taons de ce groupe sont répandus dans tout l’hémisphère nord et se rencontrent dans l’ensemble du monde paléarctique, en Europe occidentale ainsi qu’au Caucase, dans le Plateau de Pamir et au Japon. A ce groupe appartient VA. tropicus Meigen, il vit en France (Région parisienne) et au Japon, mais ici avec un habitus bien particulier, dû au développement plus accentué du revêtement pileux des yeux, du thorax et de l’abdomen. Le même fait se reproduit chez A. montanus Meigen que l’on retrouve dans les hautes montagnes du Japon avec une vestiture plus marquée qu’en Europe occidentale; il s’est formé au Japon une véritable race montagnarde. Les exemplaires des A. fulvicornis Meigen, A. solstitialis Meigen, A . distinguendus Verrall, sont bien moins velus en France et en Angleterre que les Insectes correspondants du Caucase. Nous relevons de plus chez ces derniers, un mélanisme très net lorsqu’ils proviennent de régions élevées. Un spécimen de VA. solstitialis Meigen, espèce brun et jaune à macules noires, originaire des montagnes voisines du Plateau de Pamir à une altitude dépassant deux mille mètres, est parfaitement démonstratif à ce point de vue; en effet, il se distingue de la forme des plaines de l’Angleterre, par une pilosité bien plus abondante et fourrée, aussi bien que par un mélanisme qui atteint les antennes. Le second groupe que nous voulons examiner parmi les Atylotus , est celui auquel le docteur Szilàdy a imposé le nom arbitraire d'Ochrops ; il comprend une trentaine d’espèces, parmi lesquelles A. fulvus Meigen, d’Europe et du Japon, A. costalis du Canada, A . americanus de l’Amérique intertropicale. Ce sont des Insectes jaunâtres à dessins estompés de gris, à yeux de coloration jaune, revêtus d’une pilosité extrêmement variable d’un individu à l’autre, dans les limites d’une même espèce. C’est ainsi que les exemplaires d 'A. fulvus Meigen, provenant des montagnes du Japon, se distinguent a priori de ceux que nous avons capturés en Bourgogne, par un développement plus accentué de la pilosité générale et particulièrement de celle des yeux : dans ce cas encore, il s’est établi une véritable forme géographique. Nous retrouverons plus spécialement le caractère de l’assombrissement des organes sensoriels et des pattes chez les Insectes appartenant au groupe constituant le sous-genre Tabanus proprement dit, et qui, à cause de leur degré d’évolution plus avancé, réagissent plus sensiblement à l’action du milieu ambiant. Le T. bromius L. est une petite espèce grise et jaunâtre, extrêmement répandue dans toutes les régions de l’Europe. Eminemment plastique, il se distingue par une grande variabilité dans la tonalité du thorax et de l’abdomen, tantôt grise, tantôt jaunâtre. Il nous semble difficile d’assigner une cause probable, dans les conditions climatériques des points de capture, à ces variations de coloration. On trouve, en effet, des T. bromius L. à abdomen gris, d’autres à abdomen jaunâtre dans les mêmes localités, pendant les mêmes jours, en régions humides et fraîches, chaudes ou relativement sèches, de moyenne altitude ou de plaine, quoique dans l’ensemble des exemplaires que nous avons FAM. TABANIDÆ 199 examinés à ce point de vue (43a), les plus colorés formaient la majorité (72 %) pendant les mois de juillet et d’août, ce qui équivaudrait à une forme saisonnière. Mais à côté de ces variations, il en existe une qui ne change jamais de sens et atteint la coloration des antennes et des pattes. En effet, de façon constante, les T. bromins L. des Alpes, du Dauphiné et de la Savoie, présentent des pattes d’un noirâtre plus obscur, des antennes noires et des palpes bruns, au lieu des antennes et pattes brunâtres avec les palpes jaunes des exemplaires que nous avons recueillis en Bretagne, dans l’ Ile de France et en Picardie. On peut donc admettre une forme alpine chez T. bromius L., qui se caractériserait par le mélanisme. Cet obscurcissement dû à une pigmentation plus intense, processus de défense de l’organisme, paraît être en relation avec les conditions lumineuses des localités habitées par ces Insectes. Il est encore bien évident chez certaines espèces, constituant le groupe très homogène et largement répandu, qui comprend les plus grands Taons d’Europe et d’Asie. Il est représenté : en Europe par T. bovinus L., T. intermedius Schiner, T. spodopterus Meigen, T. sudeticus Zeller; en Afrique australe par T. namaqtiinus Bigot, T. temperatus Walker ; en Asie septentrionale et orientale par une série d’espèces dont le type est T. yao Macquart. Ce sont tous des Taons de forte taille, de coloration brun-rouge, leur abdomen porte sur un fond brun, une bande longitudinale médiane sur laquelle se détachent, au bord postérieur des segments, des triangles jaunâtre-clair ; le ventre présente généralement une bande longitudinale plus sombre sur un fond rougeâtre. Or, nos exemplaires helvétiques du T. bovinus L. par exemple, sont toujours de coloration plus sombre que ceux du bassin de Paris et de l’Anjou; le fond brun de l’abdomen est plus foncé, la bande noire plusétendue, les triangles plus réduits; la bande médiane du ventre est toujours obscurcie, les palpes brunissent. Le rembrunissement, dans ce groupe, affecte la généralité du tégument, et envahit parfois le corps tout entier de l’Insecte, à tel point que certains exemplaires du T. sudeticus Zeller deviennent d’un brun presque noir. VARIATIONS DUES AUX CONDITIONS PARTICULIÈRES DE VIE Nous avons vu quelle était, sur l’apparence externe de quelques Taons, la répercussion des conditions physiques au milieu desquelles ils vivaient. Nous désirons étudier maintenant le retentissement infiniment plus grand qu’exerce un parasitisme étroit sur la morphologie de quelques genres africains et sud-américains. Ce sont les genres : Scepsis, Adersia, Pronopes , Brodenia et Lesneus. L’étude que nous en faisons est entièrement originale et inédite. Chez tous, les yeux diminuent de volume; l’espace interoculaire qui est généralement nul, chez les mâles de Tabanides, s’élargit jusqu’à atteindre et même dépasser le diamètre transversal d’un œil; il n’y a plus qu'une seule sorte de cornéules au lieu de cette différence si nette et si caractéristique entre les facettes médianes supérieures et celles du bord inférieur, que l’on constate chez la plupart des mâles des Tabanides. Chez les femelles, les yeux se réduisent suivant toutes leurs dimensions : hauteur, largeur, épaisseur. Les ocelles acquièrent un grand développement et sont très certainement fonctionnels. L’aspect de l’espace interoculaire est complètement différent de ce qu’il est chez les femelles des autres genres. Il n’y a plus de bande frontale distincte du reste de la face et portant les habituelles callosités caractéristiques. Chez les mâles où l’espace interoculaire apparaît, il acquiert de suite une extension considérable, c’est une vaste plage chitineuse, gonflée et se continuant avec les joues, la face et l’épistome. Le triangle frontal sus-antennaire tend à disparaître. Il existe encore chez Scepsis nivalis Walker, où 1 espace interoculaire vient d’apparaître ; les joues, la face, l’épistome y sont encore dessinés par des sillons. 200 DIPTERA Chez Lesneiis Surcouf. Brodcnia Surcouf et Adersia Austen, le triangle sus-antennaire n’est plusqu’un bourrelet dont la saillie entoure la base des antennes. En outre, dans les deux premiers de ces genres, des callosités noires et brillantes s’étendent plus ou moins sur l’espace interoculaire. Les joues de Lesneus se développent au détriment de la face et de l’épistome; celles moins développées de Brodenia sont séparées de l’épistome par un sillon (Fig. 5). Rien de tout cela ne subsiste chez Adersia où deux bourrelets remplacent le triangle sus-antennaire et dont la surface de la tête se ballonne à peine. Les antennes se réduisent, les annulations du style se fusionnent presque et deviennent difficiles à compter (Fig. 5). Fig. 5. — Différentes têtes de Tabanides aberrants (S = Scepsis; B = Brodenia; L = Lesneus; A = Adersia) montrant les différences avec le type initial (T = Tabanus sp.) et la convergence avec le type d’un Oestride (O = Oestrus ovis). Le retentissement est plus considérable encore sur l’appareil buccal, la trompe et les palpes. La trompe est courte, très réduite et sa faiblesse évidente inspire des doutes sur l’aptitude à piquer de ces Tabanides aberrants; ils doivent, et sans doute les mâles comme les femelles, exploiter les plaies que peuvent présenter les téguments des animaux sur lesquels ils vivent et se repaître des sérosités et des humeurs qui en découlent. Cette réduction de l’appareil buccal évoque aussi pour eux la même brièveté d’existence adulte que celle des Oestrides. L’adulte n’a peut-être pas besoin d’une alimentation très abondante ; sa vie comme celle des Lépidoptères du genre Bombyx, uniquement occupée par la recherche des femelles, doit être très courte ; ce qui expliquerait aussi la rareté des exemplaires connus. Il v a, en effet, moins de chance de rencontrer et de capturer des Insectes qui ne vivent que quelques jours que s’il s’agit d’insectes vivant normalement plusieurs semaines. Les palpes subissent une réduction parallèle à celle de la trompe, ils sont de deux types : les uns sont terminés par un article en forme d’ampoule plus ou moins pointue ( Scepsis et Lesneus), les autres sont tronqués et présentent à l’extrémité apicale une fossette évidemment sensorielle; tels sont les palpes de Brodenia et &’ Adersia (Fig. 6). Les figures originales que nous donnons ici feront comprendre, mieux que nos descriptions, l’évolution qui s’est produite et montreront que ces Tabanides abcriants se sont écartés du t}pe initial pour affecter par convergence l’apparence d’un Oestride. Fig. 6 — Palpes de Tabanides ; i. Tabanus 0 et c? ; 2. Scepsis; 3. Lesneus 4. Adersia <5 et 2 ; 5. Brodenia. F AM. TABANIDÆ 201 Les pattes de ces Tabanides sont armées de fortes griffes pectinées qui leur assurent une fixation solide aux animaux sur lesquels ils s’accrochent; au contraire, les ailes s’affaiblissent, les nervures, même celle qui entoure l’aile en la tendant, deviennent grêles. Certaines nervures du bord postérieur peuvent manquer ( Brodenia ). Ces derniers caractères, joints à ceux que nous venons de signaler, permettent de penser que ces Tabanides vivent fixés sur les animaux dont ils se nourrissent; leurs ailes affaiblies ne leur permettent pas de longs vols de recherche et de poursuite; leurs griffes puissantes leur assurent au contraire une suffisante adhérence. Ce qui nous fortifie dans cette conviction basée sur l’appréciation des moyens dont dispose l’Insecte, c’est une observation faite en Afrique orientale anglaise par E. Aders et citée par le Major E. E. Austen qui lui a dédié le genre Adersia : tous les exemplaires connus de cette espèce ont été capturés dans un même endroit : un talus sablonneux dans lequel on avait enterré des bestiaux. Les Adersia étaient demeurés au voisinage, comme si leur étroite adaptation à leur hôte avait si fortement bouleversé leurs possibilités de déplacement qu’ils fussent devenus incapables de s’éloigner de lui et qu’ils n’eussent pu que rester à l’endroit même où il avait été enseveli. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE De façon générale, les Tabanides sont des Insectes vivant dans toutes les régions du globe terrestre qui leur permettent de trouver une nourriture appropriée à leurs deux sexes. C’est pour cela que les Tabanides sont principalement abondants dans les régions riches en bestiaux ou en gros gibier et qu’ils sont rares ou presque nuis dans celles qui ne remplissent pas ces conditions. C’est le cas de la zone antarctique dépourvue de tous mammifères terrestres ; on y connaît une seule espèce, le Tabanus magellanicus Macquart que l’on rencontre à l’extrême pointe du Chili, il n’y a pas de représentant d’aucun autre genre de Tabanides. La zone arctique présente une faune de mammifères terrestres caractérisée, outre l’Ours blanc ( Ursus maritimus Pallas) qui vit dans les contrées presque sans phanérogames, par le Renne ( Rangifer tarandinus L.). L’existence de ce dernier mammifère a permis au genre Tabanus d’être représenté très au Nord par un Taon (T. tarandinus L.). Nous considérons ce Taon comme une forme repré- sentative du T. barbarus Coquebert du Midi de l’Europe et de l’Afrique septentrionale, qui sous cet aspect nouveau, aurait suivi le Renne au fur et à mesure de son refoulement dans les régions arctiques, à l’époque quaternaire. Contrairement à ce qui se produit pour le T. barbarus Coquebert, dont les mâles sont aussi répandus que les femelles, le mâle du T. tarandinus est extrêmement rare et n’a jamais été décrit à notre connaissance. Nous avons reçu récemment du Spitzberg un spécimen mâle de cette espèce ; nous en donnerons prochainement la description dans le Bulletin de la Société Entomologique de France. Cette rareté des mâles dans les pays à végétation pauvre est générale, d’après nos observations personnelles et le recensement que nous avons fait des principales collections de Tabanides d’Europe. Le rapport entre les mâles et les femelles est modifié dans les régions chaudes et riches, à végétation abondante de l’Afrique du Nord et de la France méridionale où les mâles de certaines espèces telles que T. alexandrinus, ater, algeriensis, sont aussi nombreux que les femelles. Nous avons signalé (page IV) l’habitat du Tabanus nigri} acies Gobert qui vit exclusivement sur le littoral marin. En Amérique méridionale, aux Indes, dans la Région malaise, de très nombreux Tabanides vivent au bord des eaux douces ou marines. Ils y attaquent tous les vertébrés qui y vivent et poursuivent parfois l’homme à plusieurs kilomètres des rives. 202 DIPTERA La présence de l’eau est nécessaire à la plupart des Tabanides durant la vie larvaire, aussi les régions sèches ne sont-elles habitées que par quelques rares espèces, évidemment migratrices et appartenant au genre Tabanus. C’est ainsi que les steppes de Mongolie, les plateaux Sahariens et la région côtière de Rio d’El Oro nous semblent presque dépourvus de ces Insectes. Les régions les plus favorisées sous le double rapport du nombre des genres et des espèces, sont celles qui jouissant d’une température moyenne élevée, possèdent des bois ou des reliefs montagneux entraînant la présence de l’eau et une faune variée. De ce nombre sont l’Afrique tropicale et méridionale, l’Indo-Malaisie et l’Amérique méridionale. D’après la fréquence et la dispersion des espèces et des genres de Tabanides, nous avons été amené à considérer que l’on pouvait diviser de façon assez rationnelle la partie de la surface terrestre infestée parles Tabanides en sept zones : I. Asie septentrionale et Asie centrale; II. Europe et pourtour méditerranéen; III. Australie et Nouvelle-Zélande; IV. Amérique septentrionale; V. Indo-Malaisie et Inde méridionale; VI. Afrique à partir du Tropique Nord, Madagascar, Réunion, etc. VII. Amérique méridionale. Nous en excluons les zones polaires, ainsi que nous l’avons vu plus haut. Si nous appliquons cette division en sept zones, au genre Tabanus, le plus nombreux de tous, nous trouvons que les espèces qu’il comprend sont réparties de la façon suivante : I. Asie septentrionale et Asie centrale 60 espèces. IL Europe et pourtour méditérranéen 90 » III. Australie et Nouvelle-Zélande 122 » IV. Afrique du Nord . . 124 » V. Indo-Malaisie et Inde méridionale i56 » VI. Afrique à partir du Tropique Nord, Madagascar, Réunion, etc. . . 180 » VII. Amérique du Sud 35o » Total général. . . 1082 espèces. Il faut ajouter aux 1082 espèces ainsi réparties, 60 espèces décrites d’origine inconnue. La prédominance de l’Amérique méridionale apparaît de suite dans le tableau que nous venons d’établir; viennent ensuite : l’Afrique tropicale et méridionale avec ses grandes îles, l’Indo-Malaisie, l’Amérique du Nord, l'Australie, l’Europe avec le pourtour méditerranéen et enfin l’Asie septentrionale et centrale. Si nous reprenons cet essai de répartition géographique en ne tenant compte que des douze genres du groupe des Tabaninae, la fréquence est la suivante : Afrique tropicale et méridionale 2 genres. Australie, Europe, Asie septentrionale 3 » Asie méridionale et Indo-Malaisie 4 » Amérique méridionale 12 » FAM. TABANIDÆ 2o3 Mais si l’on totalise les espèces qui appartiennent à chacun de ces genres et qu’on reconstitue le tableau général, nous obtenons les chiffres suivants : I. Asie septentrionale et Asie centrale 72 espèces. II. Europe et pourtour méditérranéen 96 » III. Australie et Nouvelle-Zélande 124 » IV. Amérique septentrionale 125 » V. Indo-Malaisie et Inde méridionale 188 » VI. Afrique tropicale et méridionale, etc 297 » VII. Amérique méridionale 45i » Total général. . . i353 espèces. Le classement du premier tableau, relatif à la répartition des espèces du genre Taon , se retrouve maintenu mais le rapport entre les Tabani des de l’Afrique et ceux de l’Amérique qui était de o,5o passe à 0,66 par suite de la distribution très spéciale du genre Chrysozona Meigen, qui rencontre un optimum de conditions vitales dans les eaux dormantes de l’Afrique intertropicale et méridionale: lacs et marigots, bords submergés des fleuves ombragés de galeries forestières. Le nombre total des espèces connues du genre Chrysozona Meigen et de ses sons-genres est de 180 dont 8 en Asie-Mineure, 8 en Europe, o en Australie, 3 en Amérique septentrionale, 1 douteuse indiquée d’Amérique méridionale, 3g en Asie méridionale et Indo-Malaisie, 119 en Afrique. Nous ajouterons à ce nombre 4 espèces nouvelles de Chrysozona que nous avons recueillies en Algérie de 1918 à 1920. Deux d’entre elles proviennent de la région de Corso, une d’El-Goléa et une autre des confins Algéro-Marocains. La description de ces nouvelles espèces va paraître incessamment. Par contre, le genre Chrysozona est remplacé en Amérique méridionale par les genres : Dichelacera . Diachlorus . Acanthocera Stibasoma . 40 espèces 26 » 1 3 » 12 » En opérant de même pour la sous-famille des Pangoninae qui constitue avec la sous-famille des Tabaninae l’ensemble des Tabanidae, nous obtiendrons la répartition suivante des 42 genres actuellement établis et qui comprennent actuellement 664 espèces décrites. I. Asie septentrionale et Asie centrale .... ig espèces. IL Indo-Malaisie et Inde méridionale .... 34 » III. Europe et pourtour méditerranéen .... 53 » IV. Amérique septentrionale 76 » V. Australie et Nouvelle-Zélande 124 » VI. Afrique tropicale, méridionale, etc i65 » VII. Amérique méridionale ig3 » Dans ce tableau, nous relevons que l’Asie septentrionale et centrale est la plus pauvre, l’Indo-Malaisie et l’Inde méridionale, riches en Tabaninae, possèdent peu de Pangoninae. L’Europe et le pourtour de la méditerrannée arrivent ensuite en troisième ligne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, qui réunissaient presque le même nombre d’espèces que l’Amérique septentrionale, la devancent maintenant. L’Afrique tropicale et méridionale et l’Amérique méridionale conservent leur classement. °4 DIPTERA La répartition des 42 genres de la sous-famille des Pangoninae est la suivante : Asie septentrionale et Asie centrale Europe et pourtour Méditerranéen, Amérique septentrionale . Indo-Malaisie et Inde méridionale Australie et Nouvelle-Zélande, Amérique méridionale. Afrique tropicale et méridionale 2 genres. 7 » 9 » 16 » 22 n Asie N. Europe Australie Amér.N. Indo- Malaisie Afrique Amér.S. Origine inconnue TOTAUX I Hexatoma I _ I 2 Chrysozona 8 8 — 3 39 119 I 4 182 3 Baïkalia I — — — — — — — I 4 Dasybasis — — I — — — I — 2 5 Bolbodimyia — — — — — — I — I 6 Snowiellus — — — I — — — — I 7 Lepidoselaga — — - — — — 4 — - 4 8 Selasoma ...... — — — — — — 4 — 4 9 Himantostylus .... — — — — — — I — I 10 Udenocera — — — — I — — — I II Diachlorus — — — — 2 — 24 — 26 12 Stibasoma — — (?) i — — — 12 — i3 i3 Stigmatophthalmus . . — — — — — 2 — 2 14 Tabanus 63 87 124 126 147 180 348 65 H40 i5 Acanthocera .... — — (?) i — — 12 — i3 16 Dichelacera — — — I — 40 — 41 J7 Neotabanus — — — — I — — i 18 Neobolbodimyia. — — — — I — — — i r9 Thaumastocera .... — . — — — 2 — — 2 2o Elaphella — — — — — — 2 — 2 2 1 Pityocera — — — — — — I — i 22 Subpangonia — — — — 2 — — 2 23 Apocampta — — I — — — \ — — 1 24 Goniops — — — I — — — — 1 25 Cadicera — — — — — 12 — — 12 26 Ectenopsis — — 2 — — — — — 2 27 Demopiatus — — 2 — — — — — 2 28 Pelecorhynchus .... — — 8 — — — 2 — 10 ! 29 Apatolestes — — I I — — — — 2 3o Dorcalaemus — — — — — 6 — — 6 3i Diclisa — — (?) i — — — 2 — 3 32 Scione — — — — — 8 — 8 33 Esenbeckia ..... — — — — — 22 — 22 34 Bombylomyia .... — — — — — — 7 — 7 35 Erephopsis — — 25 — 2 — 5i — 78 36 Mycteromyia — — — — (?) 1 2 5 — 8 37 Pangonia 3 18 8 5 2 34 32 7 IO9 38 Diatomi neura .... — I 29 2 — I 17 2 52 ! 39 Pseudotabanus .... — — 2 — — — — 2 40 Coenoprosopon .... — — 2 — — — — — 2 41 Corizoneura I 2 16 5 2 17 I — 44 42 Buplex — — — — — 6 — — 6 : 43 Pseudopangonia. . . . — — I — — — — — I 44 Gastroxides — — — — 2 — — — 2 45 Hinea — — — — — I — — I 56 Rhinomyza — — — — I l6 — — 17 47 Orgyzomyia — — — — — 2 — — 2 48 Guyona — — — — — I — — I 49 Silvius 3 6 24 3 2 9 2 — 49 5o Mesomya — I I — — I 2 — 5 5i Thriambeutes .... — — — — — 2 — — 2 52 Melissomorpha .... — — — — I — — — I 53 Bouvierella — — — — — 12 — — 12 54 Aegophagamyia . . . . — — — — — 3 — — 3 55 Chrysops l6 22 4 54 19 36 46 2 201 56 Nemorius . . ... — 2 — — — — — — 2 57 Pronopes — — — — — I — — I 58 Scèpsis — — — — — — I — I 5g Adersia ...... — — — — — I — — I 60 Brodenia — — — — — I — — I 6l Lesneus — I I lui FAM. 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