A «L. Digitized by the Internet Archive in 2017 with funding from University of Toronto https://archive.org/details/generainsectorum1861wyts - ''^Pourr (f^sc ^ ^fra ' ^^sc. P‘‘>'’ches , , OUe ^ ^ cfe-U Olen ‘'®'»serve^ ^ Ce 9iie /es ^*'^ce. Genera Insectorum FASC. CLXXXVI-CXCIl 1% e-S-bvi LL^-ST- Do oA . o\ li trt\ Genera Insectorum de: P. WYTSMAN >4 FASCICULES CLXXXVICXCII 186. Diptera. 187. Diptera. 188. Diptera. 189. Diptera. igo. Diptera 191. Macrolepidoptera Heterocera. 192. Coleoptera Fam. Tipulidae, Subfam. Tipulinse, par Cl. Pierre. » Subfam. Cylindrotominae, parCn. P. Alexander. Fam. Ptychopteridae, par Ch. P. Alexander. Fam. Tanyderidae, par Ch. P. Alexander. Fam. Protorhyphidae, Anisopodidae, Pachyneuridae Trichoceridae, par F. W. Edwards. Fam. Anthelidae, par G. Hulstaert. Fam. Carabidae, Subfam. Carabinae, par G. Vacher de Larouge. n Q 565787 2 .1 ■ 53 bruxelles LOUIS DESMET-VEKTENEUIL IM PRIMEUK-EDITEUR 1927-1932 £2, aL TaSC, feti DIPTERA FAM. TI PU LI Subfam. TIPULIN^ r f c DIPTERA FAM. TI PU LI D;E SuBFAM. TIPULIN/E par Claude PIERRE AVEC I PLANCHE COLORIEE ET 4 PLANCHES NOIRES E dernier travail de classement d’ensemble des Tipulinse a ete publie par Skuse en 1890 (Proc. Linn. Soc. N. S. VVales, Sydney (2), Vol. 5 [1890]). Ses tableaux permettaient de reconnaitre vingt-huit genres. Depuis cette epoque, deja eloignee, nombre d’especes ont ete decouvertes, quantite de genres nouveaux ont ete crees et, aujourd’hui, nous presentons cinquante-neuf genres anciens ou nouveaux. Caracteres. — Les caracteres generaux des Insectes de cette sous-famille (Tipulidae longi- palpi d’Osten-Sacken) sont les suivants ; Palpes de quatre articles, le dernier allonge en forme de fouet (Pl. 2, Fig. 3); nervure sous-costale se terminant sur la radiale (Pl. 2, Fig. 4). Cliez les Tipulinae brevipalpi, qui comprennent les sous-familles Cylindrotominse, Limnobiinae, 'Iri- chocerinag, les palpes sont beaucoup plus courtes, le dernier article est a peine plus long que le precedent (Pl. 2, Fig. I ); la sous-costale aboutit au bord de Taile sur la costale. Les Tipulinae se presentent sous des aspects tres differents (voir Pl. I) : Clypeus plus ou moins long, plus ou moins epais. Antennes a nombre d’articles variables, tantot cylindi iques, verticilles, tantot simplement velus, parfois irreguliers, renfles a la base, cintres en dessous, noueux, pourvus ou non de nodosites, d'appendices courts ou allonges. T ete variant de forme : dans certains genres, prolongee par un clypeus termine par un bec bien prononce; cliez d autres genres, elle devient presque transv^ersale, le clypeus est court, termine brusquement. Thorax souvent arrondi, gibbeux. Abdomen variable, generalement allonge, cylindrique; il devient, par opposition, dans quelciues genres, court et large sur son milieu, presque losangique. Pattes longues, filiformes dans ceilaines tribus; par ailleurs, courtes, robustes, avec les tibias renfles. Ces caracteres si differents creent une vraie difficulte pour la classi fication et le rapprochement des genres. 2 DIPTERA En ledigeant ce travail, nous avons voulu preciser les groupements et, surtout, faciliter les deter- minations, avec des tableaux dichotomiques simples et pratiques. Nos figures ont ete dessinees presque schematiquement, mettant en evidence les caracteres principaux signales dans les tableaux. Avant d’aller plus loin, je tiens a adresser mes plus vifs remerciements a MM. Alexander, Bergroth, Bezzi, Edvvards, de Meijere et Riedel, qui m’ont tenu au courant de leurs tra- vaux. M. .Alexander m’a aimablement communique une quantite de documents et de preparations. Je ne dois pas oublier M. le professeur Bouvier, du Laboratoire d’Entomologie du Museum de Paris, qui a mis a ma disposition les collecticiis du Museum, et M. Seguy, preparateur, de Tinlassable complaisance duquel j’ai souvent abuse. GENERALITES Habitat. — On trouve partout des Tipulinae, mais surtout dans les endroits humides. les bois marecageux, les prairies, pies des cours d’eau, des etangs. Ces Insectes se posent sur les herbes, les buissons. Dans les montagnes iis habitent les bas-fonds, les ravius. On les voit circuler sur la mousse des rochers, pres des torrents, des chutes d’eau, des sources. Le plus grand nombre se rencontre dans les regions tropicales ou temperees, mais il en existe aussi dans les contrees vraiment septentrionales. Certaines especes habitent la plaine et les pays d’altitude mo3’enne; d’autres affectionnent les hauts sommets pres des neiges eternelles. Lapves et nymphes. — Les larves de Tipulinae sont apodes (Pl. 2, Fig. 14), mais sur les segments de la face ventrale, il y a des bouquets de soies minuscules qui leur servent d’appui pour la reptation. Le corps est termine par une cupule respiratoire contenant deux stigmates ou aboutissent les troncs tracheens. Au-dessus de cette cupule existent des appendices retractiles (tracheo-branchies) plus ou moins longs, suivant les especes. L’animal les utilise pour progresser. On peut classer ainsi par categories les larves des Tipulinae : 1° Celles qui vivent dans la terre humide : Terricoles; 2° Celles qui vivent dans l’eau : Aquatiques; 3° Celles qui, alternativement, vivent dans Teau et la terre : Amphibies; 4° Celles qui vivent dans les debris vegetaux : tan, sciure humide, feuilles mortes, bois pourri, ecorces, etc : Phytophages ; 5“ Celles qui vivent dans les champignons : Ap-cetophages. La nymphe est proportionnellement plus petite que la larve (Pl. 2, Fig. I 5), les segments inferieurs sont presque toujours garnis de pointes dont elle se sert pour avancer. En haut, en arriere de la tete, se trouvent les cornets thoraciques pour la respiration. Au moment de se transformer, la nymphe se dirige vers la surface du sol ou elle sMmmobilise. LTnsecte sort alors de Tenveloppe et s’envole aussitot que l’air a joue son lole final dans la metamorphose. Designation des organes. — Voici la liste des termes employes dans mon travail pour designer les principaux organes des Tipulinre : 1. Tete et corps (Pl. 2, Fig. 5, 6). N. bec. — C. clypeus. — P. palpes. — A. antennes. — F. front. — V. vertex. — Oi. oeil. — Co. cou. — Me. mesonotum. — B. bandes medianes et laterales du mesonotum. — S. suture. — P. pleures. — M, M‘. tige et massue des halteres. — Ha. hanches. — Tr. trochanters. — T. tergites, — S. sternites. — H. hypopygium. 2. Antennes (Pl. 2, Fig. 7). S. scape ou articles de la base des antennes. — F. flagellum. — V. verticilles. FAM. TIPULID.-F 3 3. Pattes (Pl. 2, Fig. 8). F. femur. — G. genou. — T. tibia. — Ta. tarse. — Cr. crocheLs. 4. cf Hypopygium (Pl. 2, Fig. 9, I 0). Tg. gme tergite. — A. adminiculum. — .As. appen- dice superieur. — At. appendice intermediaire. — Ai. appendice inferieur. — .\b. appendice basal inferieur. — S®. sternite g. — S®. sternite 8. Cegenre d’hypopygium sera qualifie de « complique », contrairement a celui muni seulement de lobes avec crochets terminaux (Pl. 3, Fig. 4, 6, 8, 12, 15, 18) qui sera design6 sous le nom d li3'pop3'gium « simple ». 5. Q Tai iere (Pl. 2, Fig. 11,1 2). B. base de la tarieie. — L. lamelles superieures. — Lb lamelles inferieures. 6. Aile (Pl. 2, Fig. 13). i°Nervures longitudinales ; C. costale. — Sc. sous-costale. — R', Rb Rb R-^ + b rameaux de la radiale. — AP, Mb AP, Alb rameaux de la mediane AI. — Cu. cubi- tale. — An. arrale. — Ax. axillaire. — Pr. prasfurca, partie basale precedant la bifurcation de R®, R‘ + 5. 2° Nervures transverses : O. inter-radiale. 3° Principales cellules : D. discoidale. — lobulaire. TABLEAU DES DIVISIONS, 1. Antennes filiformes chez le male et la /emelle, parfois courtement dentees, verticillees ou simplement veliies (Pl. 2, Fig. 34) — Antennes phts oji moins longuement pectinees dans les deux sexes, on chez le male seulement, verticillees oii non (Pl- 5.) 2. Pattes ordinairement tres allongees, greles, filiformes. Clypeus court. R® generalement atrophiee ou man- quante. Prcefurca presque toujours courte. Ax bien moins longue que An, limitant la cellule lobulaire d une surfiace etroite peti allongee (Pl. 2, Fig. I6 et suivantes) — Pattes moins allongees, plus rohustes. R^ presque toujours presenie. Clypeus de longueur variable, souvent assez developpe. Prccfurca ordinairement longue. Ax s^ecar- tant davantage de V angle lobulaire 3. Antennes de plus de dix articles — Antennes de dix articles au plus {P\, 4, Fig. 24^ 28) 4. Premiers articles du fiagellum non verticillis, plus ou moins cylindriques ou ovalaires, jamais dentes ni cintres en dessous, avec parfois des soies sur leur surface (Pl. 3) — Premiers articles du fiagellum ordinairement verticillis, rarement villeux, parfois dentis ou cintris en dessous (Pl. 4) 5. Antennes pectinees dans les deux sexes, nonibre d' articles variables. Pattes assez allongies, autres caracleres communs aux Tipulini (Pl. 5, Fig. I k 16). — RAI. radio-mediane. — AICu. medio-cubitale. I, 2, 3, 4, 5. cellules posterieures. — L. cellule TRIBUS ET GROUPES ire Division : TIPULIN.E FILICORN^, 2. 2'oe Division : TIPULIN^E RAAIICORN^, 5. ire Tribu : DOLICHOPEZINI, p. 8. 3. 4- 2me Tribu : TIPULINI, Groupe 3, p. 46. 2me Tribu : TIPULINI, Groupe i, p. 14. 2™e Tribu : TIPULINI, Groupe 2, p. it^. 2me Tribu : TIPULINI, Groupe 4, p. 47. 4 DIPTERA — Antennes pectinees chez le mdU seulement. Corps robuste, clypeus court. large, hypopygium epais, complique. Paties plutot coartes, femiirs souveut epaissis. Femelle d antennes simples, generalement epaisses et denties en dessous (Pl. 5, Fig. 17^31) 3™® Tribu : CTENOPHORINI, p. 5o. TABLEAU DES GENRES pc Tribu : [)0 L I CH O PE Z I N I 1. Pas de cellule discoYdale (Pl, 2, Fig. I 6 a 20) 2. — Cellule discoidale presente 5. 2. Praftirca manquante, au inoins d son origine {P\. 2, Fig. I 6) Geirus Scamboneura, Osten-Sacken, p. 8. — P ree furca entiere, mime si elle esi courte 3. 3. Preefurca asses allongee d conde prononce. R^ d peu pres dela memelongueur que {P\. 2, Fig. I 7) . Genus Nesopeza, Alexander, p. 9. — Preefurca tres courte, figurant prcsque une transverse 4. 4. Extremile des ailes d cellules apicales nues (Pl. 2, Fig. I 8) Genus Dolichopeza, Curtis, p. g. — Exiremite des ailes d cellules apicales convertes de poils distincts {P\. 2, Fig. 20j Genus Trichodolichopeza, Alexander, p. 10. 5. Antennes de plus de dix articles 6. — Antennes de huit ou dix articles ' i3. 6. Antennes du male tres longius d articles du fiagellnm garnis de longs poils fins et fiexibles (Pl. 2, Fig. 21,22) Genus IMegistomastjx, Alexander, p. 10. — Antennes courtes ou de longueur ordinaire sans longs poils 7. 7. Ailes tres courtes, bien inoins longius que l’ abdomen 8. — Ailes au inoins de la longueur de F abdomen g. 8. Thorax convexe, prolongt en avant, presqite coniforme. Antennes tres courtes, de treize articles distincts . . Genus Stegasmoxotus, Enderlein, p. 11. — Thorax boursoiifie en avant, mais pas coniforme. Antennes tres courtes, seulement les premiers articles distincts (Pl. 2, Fig. 23) Genus Sph^rionotus, de Meijere, p. ii. 9. Antennes de treize articles — Antennes de moins de treize articles 10. Antennes assez longius. Pas de nervure transverse dans la cellule basale posterieure (P\. 2, Fig. 24) . . Genus Oropeza, Needham, p. ii. — ■ Antennes tres courtes, une nervure transverse dans la cellule basale posterieure (Pl. 2, Fig. 25) . . . Genus Pehlkea, Enderlein, p. 12. 11. Antennes moyennes, aussi longius que la tete et le thorax reiinis. Deuxieme cellule posterieure peu ou pas petiolee Genus Mitopeza, Edwards, p. 12. — Antennes tres courtes ; deuxieme cellule posterieure visi- blement petiolee 10. 11. 12 FAM. TIPULID.^; 5 12. Teie elroHement appliqttee contre le thorax. Nervure axillaiv e longae. (Pl. 2, Fig. 27) — Teie libre, d con distinet. Nervure axillaire tres coarie (Pl. 2, Fig. 28) 13. Antennes de huit articles, courtes dans les deux sexes {especes atnericaines) — Antennes de dix articles, tres longues chez le male \_especes de VAncien-Monde'] (Pl. 2, Fig. 29, 30, 31) Genus Tanypremna, Osten-Sacken, p. i3. Genus Brachypremna, Osten-Sacken, p. 12. ^ Genus Megistocera, Wiedemann. p. i3. 2me Tribu : TIPULINI, Qroupe 1 1. Ailes d queffre cellules posterieures seulement (Pl. 3, Fig. 1,3) — Ailes d cinq cellules posterieures (Pl. 3, Fig. 5, 7, 9) 2. Quatrieme cellule posierieure pas en contact avec la cellule discoidale (Pl. 3, Fig. I ) Genus Xenotipula, Alexander, p. 14. — Quatrieme cellule posierieure largement en contact avec la cellule discoidale. (Pl. 3, Fig. 3) Genus Idiotipula, Alexander, p. 14. 3. Abdomen ires allonge Genus Longurio, Loew, p. 14. — Abdomen de longueur normale 4. Antennes de douze articles — Antennes de onze ou treize articles 5. Cinquieme cellide posierieure largement en contact avec la cellule discoidale. M avec une courbure marquee avant sa bifurcation (Pl. 3, Fig. 7) Genus Leptotipula, Alexandre, p. i5. — Cinquieme cellule posierieure en contact punctiforme avec la cellule discoidale. M droite, avant la bifurcation . Genus Mediotipula, Pierre, p. i5. 6. Antennes tres courtes, meme chez le male, cellide anale tres large (Pl. 3, Fig. 13) Genus Phymatopsis, Skuse, p. i5. — Antennes de longueur ordinaire chez le male, longues ou tres longues chez la femelle 7. Antennes de onze articles chez le male, de heize chez la femelle. Front convexe, sans tubercule acceniue (Pl. 3, Pig 17) Genus Habromastix, Skuse, p. 16. — Antennes de treize articles chez le male et la femelle. Front tres convexe, d tubercule tres marque. Corps court et robuste {P\. 3, Fig. 20, 2 I bis, 2 I ter). Genus Macromastix, Osten-Sacken, p. 16. 2. 3. 4 5, 6 7- 2me Tribu : TIPULINI, Qroupe 2 1. Antennes avec un bouquet de soies terminal — Antennes sans bouquet de soies terminal 2. Les cinq ou six derniers articles des antennes herisses de soies (Pl. 4, Fig, 2j Genus Acracantha, Skuse, p. iS. — Le dernier article des antennes seulement herisse de soie d labase .... Genus Austrotipula, Alexander, p. i-S. 6 DIPTERA 3. R3 peu ou pas sinu ense, presque parallele on sans diver- gence accentuee avec ^ {P\. Fig. I 2) . — La nervure R® tres sinueuse, suriout d 1’exiremite diver- gente + ^ {P\. A, F\g. 13) 4. Anlennes de douze articles — Anlennes de plus de douze articles 5. Articles du flagellum pubescents. Prtsfurca allongee . — Articles du flagellum non puhescents. Prafurca courte (Pl. 4, Fig. 4). . 6. Articles des antennes non verticillis — Articles des antennes verticillis 7. Base de Vaile tres etroite, itranglie en petiole . . . . — Base de Valle normale 8. Antennes fortemeni denties surtout d partir du qua- trieme article (PI.4,Fig.6) — Antennes faiblement denties en scie, d partir du troisieme article (Pl. 4, Fig. 9) g. Ailes d cellules apicales non pubescentes — Ailes d cellules apicales pubescentes 10. Insectes de coideurs jaune ei noire. Nervure transverse medio-cubitale en face ou au-dessus de la bifurcation de M (Pl. 4, Fig. 16) — Insectes de coideurs variables. Nervure transverse midio- cubitale toujours au-dessous de la bifurcation de IM (Pl. 4, Fig. 12) 11. Antennes de quinze articles. Pas d’iperons tibiaux (Pl. 4, Fig. 15) — Antennes de treize articles. Eperons tibiaux bien visibles. 12. Prafurca courte. La nervure longitudinale SC bifurquie se terminant sur C, et (Pl. 4, Fig. I 0). — Prafurca allongee. La nervure longitudinale SC se terminant sur R ’ 13. Rostre normal — Rostre bifide 14. Extrimiti des ailes d soies courtes et abondantes . — Extrimiti des ailes d soies plus courtes et t>lus rares . 15. Soies sur toutes les cellules apicales. Insectes d'nn brun obscur {P\. 4, Fig. 19) — Soies seidement sur la cellule voisine deB^ + Insectes de coideurs jaune et noire 16. Antennes de douze articles. Prafurca courte (Pl. 4, Fig. 23) , — Antennes de treize articles. Prafurca allongie 17. Nervure longitudinale M normale sur toute sa longueur (Pl. 4, Fig. 20) 4- 16. 5. 6. Genus Microtipula, Alexander, p. 18. Genus Tipulodina, Enderlein, p. 19. 7- 9- Genus Goniotipula, Alexander, p. 19. .... 8. Genus Ischnotoma, Skuse, p. 19. Genus Stygeropis, Loew, p. 20. 10. 14. Genus Nephrotoma, Meigen, p. 89. II. Genus Aldrovandia, Enderlein, p. 38. 12. Genus Brithura, Edwards, p. 20. i3. Genus Tipula, Linne, p. 21. Genus Icriomastax, Enderlein, p. 38. Genus Trichotipula, Alexander, p. 48. i5. Genus Cinctotipula, Alexander, p. 44. Genus Odontipula, Alexander, p. 44. Genus Ctenacroscelis, Enderlein, p. 48. 17- Genus Holorusia, Loew, p. 44. FAM. tipulid.f: 7 — Un commencemetit de nervure transverse sur la nervurc longitudinale M, avant la celhile discoidale dans la cellule basale posterieure (Pl. 4, Fig. 22j . . . Genus Zelandotipula, Alexander, p. 45. 2'ne Tribu : TiPULINI, Groupe 3 I. Qnatre cellules posterieures. Antcnnes de trois articles (Pl. 4, Fig. 28) Genus Pseudoleptotarsus, Alexander, p. 46. — Cinq cellules posterieures - ■z. Anlennes de sept articles {P\. A, .... Genus Semnotes, Westvvood, p. 46. — Antennes de sept articles (P\. A, ‘ll) .... Genus Leptotarsus, Guerin. p. 46. 2me Tribu : TIPULINI, Groupe 4 1. Qnatrieme article des antennes et suivants avec un seni ranieau, court ou allonge — Qnatrieme article des antennes et suivants avec deux ou trois rameaux 2. Deuxieme cellule posterieure petiolee. Rameaux des antennes longs et minces (Pl. 5, Fig. I. 2). . . Genus Platyphasia, Skuse. p. 47. — Deuxieme cellule posterieure non petiolee. Rameaux des antennes courts. rectilignes Genus Ozodicera, IMacquart, p. 48. 5. Qnatrieme article des antennes avec deux rameaux — Qnatrieme article des antennes avec trois rameaux 4. Deuxieme celhile posterieure non petiolee ou en contact punctiforme avec la cellule discoidale — Deuxieme cellule posterieure petiolee 5. Antennes de treize articles chez le male, de quinze articles chez la femelle. Cellule posterieure ordinairement en contact punctiforme auec la cellule discoidale (Pl. 5, Fig. 5,6) Genus Pi.usiomyia, Skuse, p. 47. — Antennes de quatorze articles chez le male et la femelle. Deuxieme cellule posterieure en large contact avec la cellule discoidale {P\. b, f\g. 3, A) .... Genus Dihe.xaclo.nus, Enderlein, p 48. 6. Derniers articles du flagellum garnis de longues sotes. . Genus Clytocosmus, SIcuse, p. 49. — Derniers articles dn flagellum nus 7. Rameaux des antennes courts et epais (Pl. 5, Fig. 8) . Genus Ctenogyna, Macquart, p. 48. — Rameaux des antennes minces, comme chez le genre Plusomyia Genus Pectinotipui.a, Alexander, p. 49. 8. Deuxieme cellule posterieure non petiolee 12). Genus Ptilogyka, W^estwood, p. .19. — Deuxieme cellule posterieure petiolee Genus Phacelodocera, Enderlein, j). 5o. 2. 3 4- 8. 5. 6. Tribu : CTENOPHORINI I. Antennes d rameaux tres courts, elargis en hosse sur les cotes chez le male et la femelle — Antennes d rameaux longs chez le male. Antennes de la femelle non pectinees DIPTERA 2. Un seul renflemenl sur les premiers articles du flagellum (Pl. 5, Fig. 18) Genus Pkionota, Van der Wulp, p. 5o. — Deux renflemenls suv les premiers articles du flagellum: un d la base, 1’autre d Vextremite de chaque article . Genus Plocimas, Enderlein, p. 5o. 3. Qiiatrieme article des antennes du male d deux rameaux iuegaux ; chez la femelle antennes eourtes, articles epais plus larges que longs (Pl. 5, Fig. 20, 2 I ). Genus Dictenidia, Brulle, p. 5i. — Quatrieme article des antennes du male d plus de deux rameaux ; chez la femelle, antennes simples, plus ou mnins allongees 4 4. Chez le male, les quatrieme article et suivants des antennes d trois rameaux ; chez la femelle, antennes simples plulol minces et allonoees (Pl. 5, Fig. 23, 24j . Genus Tanyptera, Latreille, p. 5i. — Chez le male, les quatrieme article et suivants des antennes d quatre rameaux, egaux ou non; chez la femelle, antennes simples, plutol epaisses. 5 5. Chez le male, le quatrieme article des antennes d rameaux inegaux : deux longs et deux coiirts; chez la femelle, antennes d articles epais, dentes en dessous (Pl. 6, Fig. 26, 27) Genus Ctenophora, Meigen, p. 52. — Chez le male, le quatrieme article des antennes d rameaux d peu pres egaux; chez la femelle, antennes simples, articles variahles 6. 6. Chez le male, rameaux des antennes plutot courts et epais; chez la femelle, antennes simples, articles epais, irreguliers (PI.5, Fig. 28, 29) Genus Malpighia, Enderlein, p. 53. — Chez le male, rameaux des antennes longs et minces ; chez la femelle, articles des antennes dentes cn dessous 7. 7. Femurs posterieurs non epaissis (Pl. 5, Fig. 30, 31). Genus Pselliophora, Osten-Sacken, p. 53. — Femurs posterieurs epaissis vers le tiers inferieur . . . Genus Cnemoncosis, Enderlein, p. 55. Tribu : DOLICHOPEZI N I I. Genus SCAMBONEURA, Osten-Sacken Scamboneura, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 25 (1882). Caracteres. — Rostre court, distinet, palpes longs. Antennes de 12 articles, beaucoup plus longues que la tete et le thorax. Articles du flagellum finement pubescents. Pattes tres longues, minces, eperons tibiaux courts. Hypopygium epais. Pas de cellule discoidale; preefurca manquante, au moins dans sa partie basale (Pl. 2, Fig. I 6). Type : S. dotata, Osten-Sacken. Distribution geog raphique. 1. S. distigma, Speiser, Kilimandj, Meru Exped. Vol. 10, p. 54 (1909). 2. S. dotata, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 55 (1882). Afrique centrale. Philippines. FAM. TIPULID^. 9 3. S. flavomavginata, Riedel, Vo}'. Alluaud, Dipt. p. 3o (igiS). Afrique centiale. 4. S. plumbea, Alexander, Philipp. Journ. Science, Vol. 21, p. 379 (1922). Philippines. 5. S. quadrata, de Aleijei^e, Tijdschr. v. Ent. Vol. 56, suppi, p. 8 (1914). Java. 6. S. vittifrons, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 5, p. 144 (1861). .Amboine. 2. Genus NESOPEZA, Alexander Nesopeza, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 8, p. t57 (1914). Canacteres. — Antennes de 12 articles, avec les derniers tres ininces. Quatrierne article des palpes aussi long que les precedents reunis. Pattes tres longues et tres minces. Pas de cellule discoidale. Praefurca assez allongee, a coude prononce. a peu pres de Ia lougueur de R-' + '^ (Pl. 2,Fig. I 7). Type : N. gracilis, de Meijere {Dolichopeza). Distribution geognaphique. 1. N. albitibia, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 10, p. 127(1922). Japon. 2. N. costalis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol, i5, p. 277 [1912] {Dolichopeza). Inde. 3. N. geniculata, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer Vol. ii, p. 448 (1918). Japon. 4. N, gracilis, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 60 {Dolichopeza). Java. 5. N. longicornis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p.278 (1918); Edvvards, Inde. ibidem, p. 604 (1924). 6. N . picticornis, Brunetti, ibidem, Vol. i5,p. 274 (1918). Inde. 7. N . tarsalis, Alexander, Ann. Ent Soc. Amer. Vol. 12, p. 347 (1919). Japon. 3. Genus DOLICHOPEZA, Curtis Dolichopeza, Curtis, Brit. Ent. p. 52 (1825). Leptina, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, pl. 65, f. 10 (i83o). ApeiI esis, Macquart, Dipt. Exot. suppi p. 8 (1846). Caracteres. — Rostre court, bec peu ou pas distinet. Quatrierne article des palpes long et flexible. Antennes de i3 articles, plus longues chez les males que chez les femelles. Hypopygium peu epais, parfois avec des appendices digitiformes. Pattes tres longues et tres minces, eperons tibiaux petits. Prcefurca tres courte, presque verticale. MCu bien au-dessus de la bifurcation de M (Pl. 2, Fig. 18, 19; Pl. I, Fig. I). Type : D. albipes, Stroem. Distribution geognaphique. I. D. albipes, .Stroem, Norske Vid. Selsk. Skrift. Kjobenhavn, Vol. 3, p. 35i [1768] {Tipiila). chirothecata, Walker. opaca, Mik. sylvicola, Curtis. 2. D. americana, Needham, New York State Mus. Bull. n°i24, p. 21 1 (1902). 3. D. annulata, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad.Vol. 3. p. 25 \_iS2'i']{Tipula). 4. D. annulipes, .Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), \M1. 5, j). 386 (1890). 5. D. atropos, Hudson & Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 27 (1S95); ibidem, Vol. 32 (1899). Europe. .Vmerique du Niud. Amcri(]uc du Nuul. .Auslralic. Nouwllc-Zvlandc. IO DIPTERA 6. D. brtvifurca, Skuse.Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 392 (1890). 7. D. brevifarca queenslandica, Alexander, Mem. Queensl. Mus. Vol. 7 (1920). 8. D. cinerea, Macquart, Dipt. Exot. suppi. [1846] {Apeilesis)-, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. M'ales (2), Vol. 5, p. 889 (1890). 9. D.fuscipes, Bergroth, Wien. Ent. Zeit. Vol. 8, p. ii3 (1889). 10. D. howesi, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 10, p. 204 (1922). 11. D. infuscata, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 365 (1912). 12. D. longifurca, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 353 (1890). 13. D. malagasya, Karsch, Berl. Ent. Zeit. Vol. 3o, p. 64 (1886). 14. D. monticola, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. \Vales(2), Vol. 5, p. 887 (1890). 15. D. nitida. Mik, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 24, p. 35i (1874). sylvicoln. I\Iik (nec Curtis, ibidem, Vol. 19 (1869). 16. D. niveitarsis, Skuse, Proc Idnn. Soc. N. S. Wales(2), Vol. 5, p. 887 (1890). 17. D. obscura, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 355 (1912). x8. D. orientalis, Brunetti, ibidem, p. 354 (19^2). 19. D. pallidithorax, de i\Ieijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 56, suppi, p. 4 (1914). 20. D. planidigitalis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 890 (1890). 21. D. postica. Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 664 (1912). 22. D. varipes, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales(2), Vol. 5, p. 898 (1890). Australie. Australie. Australie, Tasmanie. Afrique septentrionale, Nouvelle-Zelande. Inde. Australie. Madagascar. Australie. Europe. Australie. Inde. Inde. Java. Australie. Inde. Australie. 4. Genus TRICHODOLICHOPEZA, Alexander Trichodolichopeza, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Cape Town, Vol. 17, p. i57 (1917). Caracteres. — Le genre Trichodolichopeza a les memes caracteres que Dolichopeza, mais il s’en distingue par la pubescence noire qui garnit les cellules de Textremite apicale de Taile (Pl. 2, Fig. 20). Type ; T . hyrtipennis, Alexander. Distributiori geographique. I. T. albogeniciilata , Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 9, p. 171 (1921). Uganda. x:. T . aurantiaca, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Cape Town, Vol. 18, p. 212 Natal. (1918). 3. T. hirtipennis. Alexander, ibidem, Vol. 17, p. 187 (1917). Afrique australe. 5. Genus MEGISTOMASTiX, Alexander Megistomastix, Alexander, Psyche, Vol. 19, p. 65 (1912). Caracteres. — Antennes longues, presque du double de la longueur du corps; premier article lisse, cylindrique, court, avec une large depression sur le tiers anterieur; deuxieme article court, irre- gulierement cyathiforme; les autres articles diminuant de longueur du quatrieme au treizieme, revetus de longs poils fins. Clypeus a bec marque. Palpes courts, articles presque egaux. Front avec legere protuberance en avant. Halteres longs a tige tres minee. Pattes longues, femurs plus courts que les tibias. Tarses ayant deux fois la longueur des femurs. Ailes velues, a poils plus nombreux vers Textre- mite des cellules apicales. Cellule discoidale presente, praefurca courte, presque verticale. Hypopygium epais, avec appendices digitiformes (Pl. 2, Fig. 2 I , 22). Type : M. portoricensis, Alexander. FAAI. TIPULID^ 1 1 Distribution geognaphique, 1. M. albitarsis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 278 (1918). Inde. 2. M. portor icensis, Alexander, Psyche, VMl. 19, p. 63 (1912). Porto-Rico 6. Genus STEGASMONOTUS, Enderlein Stegasmonotus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 82, p. ii (1912). Caracteres. — Antennes courtes de i3 articles. Clypeus plus large que long, avec le bec bien marque. Thorax convexe, prolonge en avant, presque coniforme. Ailes courtes, atteignant a peine la moitie de la longueur de Tabdomen. T ype : S. longissimiis, Enderlein. Distribution geognaphique. I. S. longissimus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. ii (1912). Bresil. 7. Genus SPH/ERIONOTUS, de Meijere s phaerionotus, de IMeijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 17 (1919). Caracteres. — Clypeus allonge, plus long que large. Antennes tres courtes, premiers articles du flagellum distincts, les autres filiformes. Palpes courts. Thorax boursoufle a sa partie anterieure, mais pas conique. xAbdomen long, minee, un peu dilate vers Thypopygium. Ailes beaucoup plus courtes que 1’abdonien, cellule discoidale presente, deuxieme cellule posterieure a branches courtes. Pattes de longueur ordinaire. Tarses fins et longs (Pl. 2, Fig. 23). Type : 5. cnrtipennis, de Meijere. Distribution geognaphique. I. 5. cnrtipennis, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 18 (1919). Sumatra. 8. Genus OROPEZA, Needham Oropeza, Needham, Rep. State Ent. State of New York, p. 21 1 (1907). Caracteres. — Ce genre se rapproche beaucoup de Dolichopesa . Pattes tres longues, feinurs de la longueur des tibias. Cellule discoidale presente, etroite, beaucoup plus longue que large. Prasfuica courte, mais assez oblique. M’*, Cu et An generalement courbees a leur extremite sur le boril postciieui de Taile. Antennes plutot longues (Pl. 2, Fig. 24). Type : O. annidata, Say [Tipula). Distribution geognaphique. 1. O. albipes, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat Hist. Vol. 34, p. 121 (1909). 2. O. annulata, Say, New York State Mus. Bull. n® 124, p. 21 1 [igo?)]{Tipnla) 3. O. candidipes, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 14, p. 182 (1921). 4. O. dorsalis, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat. Ilist. Vol. 34, p. 119 (1909) 5. O. obscura, Johnson, ibidem, Vol. 34, p. 122 (1909). va.r. polita, Johnson, ibidem, \’ol. 44, p. 122 (igog). Amei i(]ue septentrionale. .Americpie septentrionale Japon. .Annii iipie seidenti ionale. Amei ique septentrionale. •Anieritiue septentrii nah-. 12 DIPTERA 6. O. rogersi, Alexander, Occas. Pap. Univ. Michigan, Ann. Arbor, p. 127 (1922). 7. O. satsuma, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 67 (1918). 8. O. saiiteri, Riedel, Arch. Naturg. Berlin, Vol. 82, p. 114 (1916). 9. O. similis, Johnson, Proc. Boston Soc. Nat. Hist. Vol. 34, p. 118 (1909). IO. O. siibalbipes, Johnson, ibidem, Vol. 34, p. 121 (1909). Amerique septentrionale. Japon. Formose. Amerique septentrionale. Amenque septentrionale. 9. Genus PEHLKEA, Enderlein Pehikea, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. \ml. 32, p. i5 (1912). Caracteres. — Clypeus un peu court, a extremite pubescente. Quatrieme article des palpes allonge. Antennes tres courtes, de i3 articles. Cellule discoidale presente. Prsefurca courte, mais oblique. Une nervure transverse supplementaire entre j\I et Cu. Cinquieme cellule posterieure en contact avec la discoidale. R-^ + s courbe a son extremite, venant aboutir au-dessous de Textremite de Taile. AICu sur le milieu de la cellule discoidale (Pl. 2, Fig. 25). Type : P. columbiana, Enderlein. Distribution geog ra phique. I. P. columbiana, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. i5 (1914). Colombie. 10. Genus MITOPEZA, Edwards Mitopeza, Edwards, .Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 17, p. 349 (1916). Caracteres. — Bec pas distinet. Antennes de 12 articles, 9 plus longues que la tete et le thorax reunis; articles du flagellum minee, avec une fine pubescence et quelques poils raides au-dessus. Troisieme article plus long que les deux premiers reunis. Le genre Mitopeza differe beaucoup de Dolichopeza par la presence de la cellule discoidale et la position de la bifurcation de M qui est exactement devant la transverse RM. La femelle a la tariere a lamelles tres courtes. Pattes longues et minces. Deuxieme cellule posterieure peu ou pas petiolee (Pl. 2, Fig. 26). Type : M. nitidir ostris, Edwards. Distribution geographique. I. M. nitidirostris, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 17, p. 349(1916). Kedah. I I. Genus BRACHYPREMN A, Osten-Sacken Brachypremna, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 161 (1886). Caracteres. — Pattes tres longues, le mMe a hypopygium simple. Clypeus court a bec bien distinet, dernier article des palpes deux ou trois fois plus long que le troisieme. Antennes courtes, de II articles. Thorax peu large, prolonge en avant. Tete etroite, petite, bien degagee du thorax. Abdomen plus court que les ailes. Cellule discoidale presente, coude de la praefurca tres accentue. Ax tres courte. Ailes longues (Pl. 2, Fig. 27 ; Pl. I , Fig. 2). Type : B. dispellens, Walker. FAM. TIPULID/K I 3 Distributiori geographique. 1. B. basilica, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. i3 (1921). 2. B. breviventris, Wiedemann, Dipt. Exot. p. 43 [1821] {Tipida). 3. B. candida, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 20, p. 23i (1912). Tipula albimana, Wiedemann. 4. B. dispellens, Walker, Trans. Ent. Soc. Lond. (n. s.) Vol. 5, p. 334 (1S60). 5. B. piciipes. Osten-Sacken. Perl. Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 289 (1887). 6. B. similis, Williston, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, suppi, p. 229 (1900). 7. B. tigriventris, Alexander, Record S. Austr. Alus. Vol. 2, p. 25i (1922). 8. B nnicolor, Osten-Sacken, Perl. Ent. Zeitschr. Vol. 3r, p. 239(1887). 9. B. uniformis, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 3i, p. 75 (1920). IO. B. tuilliamsoni, ,\\QX3.ndex , Journ. NewYork Ent. Soc.Vol. 20, p. 28 1 (1912). Perou. Presil, Perou. Presil, P6rou. Amerique centrale et me- ridionale, Presil, Perou. Presil. Mexique. Oueensland. Porto-Rico. Presil, Perou. Presil, Perou. 12. Genus TANYPREMNA, Osten-Sacken Tanypremna, Osten-Sacken, Piol. Centr. -Amer. Dipt. Vol. i, p. 19 (1886). Caracteres. — Se rapproche du genre Brachypremna, mais s’en distingue par la tete qui est etroitement appliquee contre le thorax; ce dernier est gibbeux, prolonge en avant. Ax jdus allongee. Abdomen minee, long. Clypeus court, pubescent. Antennes courtes de 12 articles; le quatrieme article des palpes plus long que les precedents reunis. Yeux proeminents. Ailes plus longues que Tabdomen, cellule discoidale presente. Praefurca assez allongee (Pl. 2, Fig. 28). Type : T. opilis, Osten-Sacken. Distributiori geographique. 1. T . fastidiosa. Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S, Wales (2), Vol. 69, p. 894 (1890). 2. T. longipes. Fabricius, Syst Anti. p. 2S (igoS); Osten-Sacken, Piol. Centr. - Amer. Dipt. Vol. i, p. ig (1900). 3. T. manicata, Osten-Sacken, Pdrl. Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 240 (1887) 4. T. omissinervis, de Aleijere, Nova Guinea, Livr. i, p. 5 (igo6). 5. T. opilio, Osten-Sacken Biol. Centr. -Amer. Dipt. Vol. x, p. 19(1906). 6. T. regina, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 22, p. 224 (1914). Australie. Presil, Perou. Presil. Nouvelle-Guinee. Amerique australe. Colombie. 13. Genus MEGISTOCERA, Wiedemann Megistocera, Wiedemann, Aussereurop. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 55 (1828). Maekistocera, Wiedemann, Dipt. Exot. p. 41 (1821). Caracteres. — Antennes de 8 ou 10 articles. Pattes tres longues et minces. Les especes orien- tales de la Guinee, Rlalaisie, etc., ont les antennes de 10 articles; celles des males sont tres longues, beaucoup plus longues que celles des femelles. Les especes americaines ont les antennes de 8 articles, courtes dans les deux sexes et parfois un neuvieme article terminal l udimentaire. Cb peus saillant a bec distinet. Quatrieme des palpes assez court, Hypopygium simple. Pattes avec de minces eperons tibiaux, aux tibias posterieurs seulement. Ailes a cellule discoidale presente. R^ aboutissant presque veiticale- ment sur C. Cinquieme cellule posterieure pas en contact avec la discoidale. AICu au-dessus de la discoidale. R'‘ + 5 tres sinueuse. A.x courte, rendant la cellule lobulaire tres etroite et peu longue 1 Pl. 2, Fig. 29, 30, 3 I ; Pl. I, Fig. 3). Type : M.fiiscana, Wiedemann. DIPTERA H Distribution geographique. r. M. bicauda, Speiser, Kilimandj. Meru Exped. Vol. lo, p. i53 (1909). 2. M.filipes, Fabricius, S3fst. Anti. p. 25 [i8o5] {Tipicla). 3. M . fuscana, Wiedemann, Dipl. Exot. p. 29, 41 [1821] {Mcehistocera). 4. M. Alexander, An n. S. Afr. Mus. Cape Tovvn,Vol. 17, p. 159(1917). 5. M. longipennis, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 57[i838] {Tipula). Afrique orientale. Guinee. Java, Celebes, Sumatra. Afrique australe. Cuba, Porto-Rico, Bresil, Perou. 2"^ Tribu : TIPULINI pr QROUPE i4. Genus XENOTIPULA, Alexander Xenotipula, .Alexander, Ann. i\Iag. Nat Hist. (9), Vol. 8, p. 171 (1921). Caracteres. — Clypeus court, bec nui. Antennes courtes dans les deux sexes, de i3 articles, couverts de poils. Palpes moderement longs, le dernier article court. Pattes avec eperons tibiaux bien visibles. Hypop3'gium de simple structure. /Viles a 4 cellules posterieures seulement, la quatrieme pas en contact avec la cellule discoidale. Male a tarses trois fois plus longs que le femur et le tibia reunis, ceux de la femelle beaucoup plus courts (Pl. 3, Fig. | , 2). Type : X. inunroi, Alexander. Distribution geographique. I. X. munroi, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 8, p. 172(1921), Natal. 15. Genus IDIOTIPULA, Alexander Idiotipula, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Cape Town, Vol. 18, p. 220 (1918). Caracteres. — Clypeus peu long. Palpes tres courts, dernier article assez allonge. Male a antennes filiformes de i3 articles a3'ant deux fois la longueur du corps ; celles de la femelle plus courtes. .A.rticles du flagellum avec des poils courts et pales, plus quelques soies plus longues. Abdomen mode- rement long, hypopygium de simple structure. Pattes sans eperons tibiaux apparents. Ailes a quatre cellules posterieures seulement, la quatrieme tres visiblement en contact avec la discoidale (Pl. 3, Fig. 3,4). Type : I. confluens, .Vlexander. Distribution geographique. I. I. confluens, Alexander, .Ann S. .Afr. Mus. Vol. 18, p. 220 (1918). Zoulouland et Sud de TEthiopie. 16. Genus LONGURIO, Loew Longurio, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 3 (1869). Caracteres. — Abdomen tres allonge, termine chez le male par un hypopygium simple. Clypeus plus court que la tete, palpes moderement longs, le dernier article un peu plus long que les FAM. TIPULID/E i5 precedents. Ailes a cellule discoidale presente et cinq cellules posterieures. La lonf^ueur inusitee de Tabdomen caracterise ce geme (Pl. 3, Fig. 6, 6bis). Type : L. testaceus, Loew. Distribution geographique. 1. L. belloides, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. i8, p. 2x5 (1918). 2. L. bonee spei, Bergroth, ibidem, Vol. 17, (1917). 3. L. capicola, Alexander, ibidem, Vol. 18, p. 214(1918). 4. L. fulvus, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 262 (1916). 5. L. niicropterix, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 217 (1918). 6. L minimus, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 56, p, 6o5 (1914) 7. L. minusculus, Alexander, Ann. S. Afr. Alus. Vol. 17, p. 162 (1917). 8. L. Edwards, Ann. Alag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 261 (1916). 9. L. testaceus, Loew. Berl. Ent. Zeitschr. Vol. i3, p. 3 (1869). Colonie du Cap. Afrique australe. Colonie du Cap. Chine. Colonie du Cap. Amerique septentrionale. Afrique australe. Formose. Amerique septentrionale. 17. Genus LEPTOTIPULA, Alexander Leptotipula, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 160 (1917). Cape Town. Caracteres. — Clypeus moderement allonge, bec distinet. Antennes de 12 articles, longues chez le mMe. Ailes a cellule discoidale presente et cinq cellules posterieures. La derniere en contact avec la discoidale sur toute la longueur de cette cellule. AlCu a la base de la discoidale. M presentant une courbe bien marquee avant sa bifurcation. Nervure velues, surtout vers 1’extremite de Taile. Nervure axillaire tres courte (Pl. 2, Fig. 7, 8). Type : L. limnophiloides, Alexander. Distribution geographique. I. L. limnophiloides, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 160 (1917). Afrique australe. 18. Genus MEDIOTIPULA, Pierre Mediotipula, Pierre, Diptera, Paris, Vol. i, p. 9 (1924). Caracteres. — Clypeus assez allonge, pas de tubercule susantennaire. Antenne de 12 articles. de la longueur du corps, chez le male, plus court chez la femelle, villeux non verticilles. .Abdomen allonge, cylindrique, hypopygium, simples. Tarses plus longs que les tibias. Ailes a cellule discoidale presente, petite pentagonale plus large que longue. Cinq cellules posterieures, la dernidre en contact punctiforme avec la discoidale. Ax courte. MCu sur le milieu de la discoidale (Pl. 3, Fig. 9, 10, II, 12,1 2bis). Type : M . fulvogrisea, Pierre. Distribution geographique. I. M . fulvogrisea, Pierre, Diptera, Paris, Vol. i, p. i (1924). Algerie. 19. Genus PHYMATOPSIS, Skuse Phymatopsis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 97 (1890). Caracteres. — Clypeus a soies courtes; quatrieme article des palpes flagelliformes. .Antennes un peu plus longues que le clypeus. Hypopygium de simple structure. Eperons tibiaux courts. .Ailes i6 DIPTERA lanceolees, angle lobulaire peu marque. Clypeus allonge, front moderement large, a tubercule bien marque au-dessus de la base des antennes, ces dernieres courtes et de i3 articles, les derniers petits et minces(PI. 3, Fig. 13, 14, 15). Type : P. nigrirostris, Skuse. Distributiori geographique. 1. P. brevipalpis, Alexander, Proc. Roy. Soc. Oueensland, Vol. 32, p. 7 Australie. (1920). 2. P. brevirostrata, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2. p. 4 (1922). Australie. 3. P. nigrirosiris, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (aS), Vol. 5, p. 98 Australie. (1890). 20. Genus HABROMASTIX, Skuse Habromastix, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 98 (1890). Caracteres. — Front large, plutot convexe. Clypeus a peu pres de la longueur de la tete, distinctement pubescent, bec indistinct. Antennes de ii articles, chez le male un peu plus longues que le corps entier. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, pr$furca assez courte (Pl. 3, Fig. I 6, I 6bis, I 7, 18). Type : H. remota, Walker. Distribution geographique. 1. H. africana, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 218 (1918). 2. H. ciiierasceus, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 94 (1890). 3. H. edwardsiaita, Alexander, The Canad. Ent. p. 145 (1920). 4. H. heroni, .Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 263 (1922). 5. H. helli, .Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 4, p. 588 (1922). 6. H. hilli-sublateralis, Alexander, ibidem, Vol. 4, p. 588 (1922). 7. H.jonesi, Ale.xander, .Ann. S. Afr. Mus. (2). Vol. 18, p. 119 (1918). 8. H. ornatipes, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 95 (1890). 9. H. parallela, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7 (1920). 10. H . pergrandis, Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 4, p. 587 (1922). 11. H. remota. Walker, List Dipt. Brit. iMus. Vol. i, p. 78 [1848] {tipula). 12. H. riedeliana, .Alexander, The Canad. Ent. p. 146 (1920). 13. H. terra regina, .Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7 (1920). Natal. Australie. Afrique occidentale. Australie. Australie. Australie Zoulouland. Australie. Australie. Australie. Australie. Nyassaland. Australie. 21. Genus MACROMASTIX, Osten-Sacken Macromastix, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. i85 (1886). M acrothorax, Jaennicke, Abh. Senckenb. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 819 (1867). Caracteres. — Corps court, robuste. Organes genitaux peu visibles chez le male et la femelle. Rostre de la longueur de la tete, front large a tubercule susantennaire tres proeminent chez le male, moins saillant chez la femelle. Bec distinet. Antennes tres longues, chez le male, velues, non verticillees. Pronotum tres developpe, cou tres court. Pattes assez longues, robustes, eperons tibiaux presents. Ailes FAM. TlPULlD.i: 17 3. ccIIu-Ig (iiscoidslG prcscntc, cinc]^ cdlulcs post6ri6iir6s, I3 dcrnicrc 3 pcinc gii cont3ct piinctiformc 3vcc I3 cellule discoid3le. Antennes du mile souvent plus courtes que chez I3 femelle. Suture thor3cique tres 3ccentuee (Pl. 3, Fjg. 20, 21, 2 1 bis, 2 I ter, 2 2, 23 ; Pl. I , Fig. 5). Type : M. costalis, Swederus. Distributiori geographique. 1. M. aiigusticosta, Alexunder, Ann. Mug. N3t. Hist. Vol. 11, p. 110(1922). 2. M. atriciorsum, Alex3nder, ibidem, Vol. g, p. 314 (1922). 3. M. atroflava, Alex3nder, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i5, p. 235 (1922). 4. M. binotata, Hutton, Tr3ns. NewZe3l. Inst. Vol. 32 (1900). 5. M. }brasiliensis, Wiedem3nn, Aussereurop. Zweifl. Ins. Vol. i, p. Soq [1828] (Megistocera). 6. M. byevip&tiolata, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 268 (1922). 7. M. Ichilensis, Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 5i7 [i865] [Megistocera). 8. M. constricta, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. VVales(2), Vol. 5, p. 184 (1890). g. M. costalis, Swederus, Valensk. Acad. Handl. Stockholm, p. 286 [1787] {Tipnla). dimidiata, Westwood, Zool. Journ. Vol. 5, p. 451 [i835] [Megistocera). dispar, Walker, Ent. Mag. London, p. 468 [1834] [Megistocera). limbidipennis, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (ii, p. 60 [i838] [Megistocera). ornata. Jaennicke, Abh. Senkenb. Ges. Frankiurt, Vol. 6, p. 320 [1867] [Macrothorax]. pacifica, Erichson, Arch. Naturg. Berlin, Vol. 8, p. 270 [1842] [Megistocera). 10. M. clicroithorax , Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. i33 (1920). 11. M . flavopygialis, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 52 (1920). 12. M . ftavoscapus, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i5, p. 284 (1922). 13. M . fucata, Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 82, p. 3i (1900). 14. M. greyana, Alexander, .Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. 96 (1922). 15. M . hackeri, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 52 (1920). 16. M. halterata, Alexander. Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. ii,p. 109 (1922). 17. M. harrisi, Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 98 (1922). 18. M. helmsi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 182 (1890). 19. M. hudsonia, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. i5, p. 287 (1922). 20. M. humilis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. i36 (i8go). 21. M. intermedia, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. i5, p. 286 (1922). 22. M . longioricornis , Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. ii, p. 108(1922). 28. M. luna Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 1 5, p. 286 (1922). 24. M. lunata, Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 82, p. 82 (1900). 25. M. maori, Alexandre, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. i3o (1920). 26. M. niastersi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 188(1890). 27. M. montana, Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 82, p. 3i (1900). 28. M. niesocera, Alexander. Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. 872 (1922). 29. M. obscurir ostris, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. i35 (1890). 30. M. occlusa, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. i3, p. 09 (1924). 31. M. pallida, Hutton, Trans. New Zeal, Inst. Vol. 82, p. 3i (1900). 82. M . pallidistigma, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. g5 (1922). 33. M . pygmeea, Alexander. Ent. News, Philad. Vol. 28, p. 35i (1914). 84. M. rufibasis, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 10, p. 97 (1922). 35. M. subtenera, Alexander, ibidem, Vol. 9, p. 824 (1922). 36. M. tortilis, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 82 (1920). 87. M. vulpina, Hutton, New Zeal. Dipt. p. 16 [1881] [Megistocera). 38. M. zeylandice, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. i3i (1920). Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Bresil. Australie. Chili. Australie. Australie, Tasmania. Nouvelle-Zelande. Australie. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Australie. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Australie. Nouvelle-Zelande. Australie. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Australie. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Australie. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelamle. .-\ merique septentrionale. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. Australie. Nouvelle-Zelande. Nouvelle-Zelande. i8 DIPTERA 2'"e QROUPE 22. Genus ACRACANTHA, Skuse Acracantha, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 109 (1890). Caracteres. — Clyp6us plus court que la tete, avec le bec garni de soies. Antennes de 12 articles chez le male, 14 articles chez la femelle, les cinq ou six articles terminaux herisses de poils. Palpes avec le dernier article long, flagelliforme. Pattes longues et minces, eperons tibiaux courts. Hypopygium de structure simple. Front avec une proeminence au-dessus des antennes. Ailes beaucoup plus longues ou plus larges chez le male que chez la femelle. Cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme courtement petiolee ou sessile. La cinquieme en contact punctiforme avec la discoidale. (Pl. 4, Fig. I, 2, 3). Type : A. sydneyensis, Skuse. Distributiori geographique. 1. A. abnormalis, Alexander, Recon. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 265 (1922) 2. A. inornata, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. ii3 (1890) 3. A. monticola, Skuse, ibidem, Vol. 5, p. 112 (1890). 4. A. sydneyensis, Skuse, ibidem, Vol. 5, p. iii (1890). 5. A. tasmaniensis, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 264 (1922) Tasmanie. Australie. Australie. Australie. Tasmanie. 23. Genus AUSTROTIPULA, Alexander Austrotipula, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 8, p. 129 (1920). Caracteres. — Clypeus plutot court, bec epais, Dernier article des palpes de la longueur des precedents reunis. Antennes courtes de 14 articles, a verticilles courts, unilateraux, dernier article minee, avec les verticilles groupes en bouquet a la base. Vertex avec un petit tubercule vertical bifide, Hypo- pygium de structure simple. Ailes avec des soies sur R^, cellule discoidale presente. Deuxieme cellule posterieure non petiolee. Type ; A. hudsoni, Hutton {Pachyi hina). Distributiori geographique. I. A. hudsoni, Hutton, Trans. NewZeal. Inst. Vol. 2\[igoo]{Pachyrhina). Nouvelle-Zelande. dux, Hutton, Trans, New Zeal. Hist. Vol. 27, p. 298 (i8g5). 24. Genus MICROTIPULA, Alexander Microtipula, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 36o (1912). Caracteres. — Antennes du male longues, de 12 articles, ceux du flagellum tres allonges, pubescents avec 2 ou 3 verticilles a la base de chaque article, et un peu pres du milieu. Clypeus plutot court, bec peu distinet. Hypopygium epais. Ailes a nervulation rappelant certains Insectes appartenant a la tribu des Dolichopezini, a cause de Tobliteration de R^ et le rapprochant artificiellement par Taspect de Taile des genus Megistocera et Megistomastix . Type : M. amazonica, Alexander. FAM. TIPULlDiF. 19 Distributiori geographique. 1. M. amazonica, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 36i (1912). 2. M. costariensis, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 60, p. aS (1922). 3. M. macrotrichia, Alexander (1921). Presil. Costa-Rica. Bresil. 25. Genus TIPULODINA, Enderlein Tipulodina, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 10 (1912). Caracteres. — .Antennes du male de 12 ai ticles plus longues que la tete et le thorax r6unis. .Articles fortement epaisses a la base. Palpes au quatrieme article un peu plus long que le troisieme. Sur le milieu du front une petite bosse. Prsefurca courte, R-‘ + 5 inflechie assez fortement et se terminant par au-dessus ou parfois en dessous de la pointe de Taile. Articles du flagellum des antennes non pubescents (Pl. 4, Fig.4). Type : T. magnicornis, Enderlein. Distributiori geographique. 1. T . kinangapensis, Riedel, Voy. Alluaud, Dipt. p. 96 (1915). 2. T. magnicornis, Endeilein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 3i (1912). 3. T. milanjii, Ale.xander, TheCanad. Ent. p. 147(1920). 4. T . paraguayana, Riedel, Arch. Naturg. Berlin, p. laS (1921). Afrique centrale. Sumatra. N3'assaland. Paraguay. 26. Genus GONIOTIPULA, Alexander Goniotipula, .Alexander, Ann. S. Afr. Alus. Vol. 18, p. 2:3 (191S-19). Caracteres. — Male seulement. Bosse frontale courte, bec distinet. Antennes allongees beaucoup plus longues que la tete et le thorax reunis, non verticillees ; premier article plus court que le troisieme, deuxieme article de la moitie du premier. Halteres longs et minces. Base de 1’aile etranglee, amincie, allongee en petiole. Type : G. cuneipennis, Alexander. Distributiori geographique. I. G. cuneipennis, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 2i3 (1918-19). Afrique australe. 27. Genus ISCHNOTOMA, Skuse Ischnotoma, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 114 (1891). Caracteres. — Front large, avec tubercule susantennaire distinet. Ch’peus de la longueiir dc la tete, a bec pointu. Antennes courtes de i3 articles, non verticillees. Premier article du flagellum non verticille, dente en scie. .Ailes a cellule discoida-le presente, cinq cellules posterieures. R^ divergent de R'‘ + ^. Hypopygium non epais, de structure simple (Pl. 4, Fig. 6, 7; Pl. I, Fig. 6). Type : T. serricornis, Macquart. Distribution geographique. 1. I. par, Walker, Ins. Saunders, Dipt. V'’ol. i, p. 446 [i856] {Pttlogyna). .Auslralie. 2. I. prionoceroides, Alexandre, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 266(192.;). lasmanie. 20 DIPTERA 3. I. riibriventris, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. 14 [1846] (Tipula). Australie, Tasmanie. 4. I. nihyoabdominalis, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 667 Tasmanie. (1922). 5. I. serricornis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. i3 [1846] [Tipula). Australie, Tasmanie. albovariegata, Macquart, Dipt E.xot. Suppi. 5, p. 16 [i855] [Tipula). eburnea, VValker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 69 [1848] [Tipula). 28. Genus STYGEROPIS, Loew Stygeropis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 298 (i863). Prionocera, Loew, Stett. Ent. Zeit. Vol. 5. p. 170 (1844). Caracteres. — Articles du flagellum des antennes non verticilles, decoupes en dessous en dent de scie chez le male, moins directement chez la femelle. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme non petiolee, la quatrieme en contact punctiforme avec la cellule discoidale. Praefurca allongee. Autres caracteres communs avec Tipula (Pl. 4, Fig. 8, 9). Types : S. pubescens, Laew. Distributiori geographique 1. 5. bergrothi, Wiluston, Kansas Univ. Ouart. Vol. 2, p. 64 (1893). 2. S. calvicoruis, Edwards, Mission Arc. Merid. Equator. \"ol. 10, p. 161. 3. S. dimidiata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 9, p. 129 (i865). 4. S . flaviceps, Enderlein, Zool. Jahrb. S}^st. Vol. 32, p 28 (1912). 5. S . fuscipeuuis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 9, p. 129 (i865). illusiris, Doane, journ. New York Ent Soc. p. 97 [1901] [Tipula). 6. S. ominosa, Alexander, Ohio Journ. of Sc. Vol. 20, p. 199 (1920). 7. S. parii. Kirb}% Suppi, to Append. of Capt. Parr3'’s Voy. for discov. of a X. \V. Passage in 1819-20, p. 218 [1921] {Ctenophora). 8. S. parrioides, Alexander, Repoct Canad. Arctic Exped. Vol. 3, p. 9 (1919). 9. S. pubescens, Loew, Stett. Ent. Zeit. Vol. 5, p. 170 (1844). 10. S. salicetorum, PSiebke, Xjfl Mag. Xaturvid. [1870] {Tipula). 11. S. serricornis, Zetterstedt, P'auna Ins. Lappon. Dipt.p. 244 [i838] {Tipula). 12. S. sordida, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 298 (i863). 13. 5. turcica, Fabricius, Alant. Ins. Vol. 2, p. 332 [1887] {Tipula). diana, Meigen, S3'st Beschr. Vol. i, p. 1S9 [1818] (Tipula). subserriconiis, 2etterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 8970 [i85i] (T/7>i(/a). 14. S. unimicra, Ale.xander, Ins. Insc. Alenstr. Vol. 3, p. 128 (ipiS). Amerique septentrionale. Equateur. Amerique septentrionale. Sum atra. Amerique septentrionale. Alaska. Amerique septentrionale, Groenland. .Amerique septentrionale. Europe septentrionale. Europe septentrionale. Europe septentrionale. Amerique septentrionale. Europe, Asie septentr. Amerique septentrionale. 29. Genus BRITHURA, Edwards Brithura, Edwards, .Ann. Alag. Nat. Hist. p. 262 (1916). Caracteres. — Ctypeus aussi long que la tete, bec distinet. Quatrieme article des palpes moderement long. Front a tubercule susantennaire conique. Antennes de i3 articles, verticillees. Corps plutot epais, h}'popygium tres accentue. complique. Pattes assez courtes, empodium developpe, ongles denteles a la base. .Ailes larges, cellule discoidale presente. R'‘ + ^ courbee, aboutissant au-dessous de la pointe de Taile. Sc bifurquee, se terminant a la fois sur C et sur R' (Pl. 4, Fig. 10, II). Type : B. conifrons, Edwards. FAM. TIPULID^ 21 Distributiori geographique. 1. B. crassa, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 264 (1916). Indes orientales. gravelyi, Brunetti, Rec. Indian Mus, p. 264 [191S] [Tipula). 2. B. conifrons, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 263 (1916). Formose. imperfecta, Brunetti, Rec Indian Mus. ju 260 (1918). 30. Genus TIPULA, Linne Tipula, Linne, S3'st. Nat. ed. 10, p. 520 (lySS). Tipulina, Motschulsk^R Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. 32 (iSSp). Anomaloptera, Lioy, Atti Inst. Sc. Veneto, Venezia (3), Vol. 9, p. 218 (i863). Oreomyza,' Pokorny, Wien. Ent. Zeit. Vol. 6, p. 5o (1887). Caracteres. — Palpes de 4 articles, le dernier allonge, flagellifonne. Clypeus plutot long. Antennes variables a articles verticilles, ceux de la base du flagellum tantot cylindriques ou epaissis a la la base, tantot cintres ou decoupes au-dessous. Longueur des antennes variable. Thorax arrondi. avec la suture bien marquee. Abdomen cylindrique assez allonge, termine chez le male par un hypop3'gium epais et generalement complique; celui de la femelle par une tariere plus ou inoins longue. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, praefurca plutot allongee. MCu ordinairemcnt sur le milieu de la cellule discoidale. Dans plusieurs especes, les ailes sont reduites chez la femelle, 011 en rencontre meme qui sont apteres (Pl. 4, Fig. 12, 13, 14; Pl. I , Fig. 7 Type : T. oleracea, Linne. Distributiori geographique. 1. T. abdominalis, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 18 (1823). albilata, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 65(1848). 2. T . abluta, Doane, Journ. New York, Ent. Soc. p. 122 (1901). 3. T. abortiva, Alexander, Ent. News, Philad. p. 358(1914). 4. T . Jaennicke, Abh. Senkenb. Ges. Frankfurt.Vol. 6, p. 321(1867) 5. T. acuminata, Strobl, Wien. Ent. Zeit. Vol. 19, p. 491 (1900). 6. T . acuta, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 1 16 (1901). 7. T. acutipleura, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 42 (1912). 8. T. adeps, Riedel, Die Palaarkt. Art. Gatt. Tipula, Crefeld, p. 109(1913). 9. T. cethera, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 58, p. 3g5 (1915). 10. T. affinis, Schummel, Beitr. Ent. p. 97 (i833). 11. T. afflicta, Dietz, Ent. News, Philad. Vol. 26,9. i25 (1915). suspecta, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 35i (1914). 12. T. aino, .Alexander, The Canad. Ent. p. 209(1914). 13. T. alasha, Alexander, ibidem, p. 412 (1918). 14. T. albifasciata, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), ji. 58(i858). 15. T. albimaculata, Doane, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 5i (1912). 16. T. albimana, Wiedemann, .Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. 2, p. 6i5 (iS3o) 17. T. albocaiidata, Doane, Journ. New A’ork Ent. Soc. p. i23 (1901). 18. T. albocincta, Doane, ibidem, p. iio (1901). 19. T, albocosta, Macquart, Dipt. Exot. suppi. i,p. i5 (1846). 20. T . albofascia, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 126 (1901). 21. T. albonotata, Doane, ibidem, p. 126 (1901). 22. T. albostriata, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 59, p. i38 (1909) 23. T. albovittata, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, j). 53 (i838). rubiginosa, Bigot, Note sur bile de la Reunion, Dipt. (2), ji. Sy (i863). )■ Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Bresil. Abyssinie. Espagne. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Espagne. Simalur. Europe. Americiue septenti ionale. Japon. Amerique septentrionale, Chili. .Amerique septentrionale. Su rinam. Amerique septenti ionale. Amerique septentrionale. Bresil. Ameri(]ue septenti ionale. .Amerique septenti ionah-. Espagne. Keunion. 22 DIPTERA 24. T. albovittaia, Doane, Journ. New-York Ent. Soc. p. iig (1901). 25. T. ahxandriana, Dietz, Ent. News, Philad Vol. 28, p. 146 (1917). 26 T. alphaspis, Speiser, Kilimandj. Rleru Exped. Vol. 10. p. 60 (1909). 27. T. alphaspis iiyasa, Alexander, The Canad. Ent. p. i55 (1920). 28. T. alpina, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 28 (1873). 29. T. alpiiim, Bergroth, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 38, p. 652 (1888). 30. T. alta, Doane. .'\nn. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 44 (1912). 31. T. alticola, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 141 (igid). 32. T. aliico, .•\lexander, Journ. New York Ent. Soc. 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Salonique. Europe meridionale. Europe. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Europe septentrionale. Amerique septentrionale. Europe. Europe meridionale. Amerique meridionale. Afrique australe. Afrique centrale. Borneo. Amerique septentrionale. Inde. Alaska. Europe, centr. et merid. Inde. Java. Natal. Europe meridionale. Finlande. Afrique orientale. Europe septentrionale. Italie. FAAI. TIPULID/F 25 iSj. T. clara, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 107 (1901). i58. T. clara, Kirby, Trans. Ent. Soc. London, p. 271 (1884). iSg. T. clathrata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 356 (1914). 160. T. claiidesiiiia, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 180 (i8i8). 161. T. cognata, Doane, Journ. New Y'ork Ent. Soc. p. i23, (1901). 162. T. Coloradensis, Doane, Psyche, Vol. 18, p. 164 (1911). 163. T. comanche, .Alexander, The Canad. Ent. Vol. 48, p. 5o (1916). 164. T. concinna, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. ii5 (rgoi). 165. T. concinna, Philippi. Verh. Zool -bot. Ges. Wien. 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A merique septentrionale. Amerique seiUentrionale. Europe centr. et orient. Amerique septentrionale. Amerique seittentrionale. Amerique septentrionale. /Amerique septentrionale. Chili. Canaries. .A meri (pie septentrionale. Aimirique septentrionale. Inde. Inde. Nouvelle-Zemble. Colombie. Alaska. -Afrique australe. Corse. Amerique septentrionale. .Amerique septentrionale. Europe. Europe centr. et septent. Europe. Mexique. .Amerique septenti ionale. Amerique septentrionale. Bresil. Amerique septentrionale. Dahomey. Aloravie. Chili. Europe meridionale. Amerique septentrionale. Ceylan. Nouvelle-Guinee. .Youvelle-Guinee. Americpie septentrionale. Americpie septentrionale. Perou. Eiythree. Australie. .Americpie septentrionale. Americpie septent riDiiale. Europe. .Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. 26 DIPTERA 204. T. dis/>ar, Holiday, Ent. Mag. Loudon, Vol. i, p. i55 (i833). 205. T. divaricata, Holmgcen, Ent. Tidskr. Vol. 4. p. 187 (i883). 206. 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Europe septentrionale. Inde. Europe septentrionale. Colombie. Java. Java. Alaska. Amerique septentrionale. Espagne. Europe centrale. Bresil. Chili. Europe centrale. Extreme-Orient. Bresil. Inde. Californie. 28 DIPTERA 294. T. graphica, Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 36 (1868). 295. T. graphica, Doane, Joura. New York Ent. Soc. p. 124 (1901). 296. T. grata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol, 7, p. 23i (i863). 297. T. griseipeunis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 321 (1912). 29S. T. grisescens, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3972 (i85i). 299 T. giiasa, Ale.xander, The Canad. Ent. Vol. 48, p. 5i (1916). 300. T. guato, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 5, p. 849 (1912). 301. T. guttipmnis, Meigen. S5^st. Beschr. Vol. i, p. 171 (1818). 302. t . gynaptera, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 72 (1918). 303. T . haber, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 17, p. 84 (1873). 304. T hdderbergetisis, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5o, p. 64 (1918). 305. 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Europe. Amerique septentrionale. Europe meridionale. Amerique septentrionale. Europe. Amerique septentrionale. [dionale. Europe centrale et meri- Nouvelle Zelande. Amerique septentrionale. Alaska. Amerique septentrionale. Japon. Europe. Europe. Europe centrale et sep- tentrionale. Himalaya. Madagascar. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Rhodes. Amerique septentrionale. Bolivie. Amerique septentrionale. Java. Amerique septentrionale. Celebes. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Celebes. Nouvelle-Zemble. Japon. Espagne. Himalaya. Europe. Afrique occidentale. FAAI. TIPULID^ 29 339. T. inversa, Lundstrom, Nyt. Mag. Naturvid. Vol. 5i, p. 3i8 (1913). 340. T. iroquois, Alexander, Ins Insc. Menstr. Vol. 3, p. 128 (ipia). cincta, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 288 (i863). 341. T. irregularis, Pokorny, Wien. Ent, Zeit. Vol. 6, p. 53 [1887] {Oreomyza). 342. T. irrorata, Macquart, Mus. Soc. Sc. 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Amerique septentrionale, Europe. Amerique septentrionale. Asie mineure. Europe. Australie. 1'rance. Europe centrale. 1 1 imalaya. .Amerique scptenti ionale. Formose. 32 DIPTERA 466. T. nigroiibialis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 324 (1912). 467. T. nikkoensis, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 14, p. 129 (1921). 468. T. niligena, Jeannicke, Abh. Senkenb. Ges. Frankfurt, Vol. 6, p. 320 (1867). 469. T. nipponensis , Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 286 (1914). 470. T . nitidicoUis, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. Sg, p. i36 (1909). 471. T. nohirce, Matsuinura, Thous. Ins. Japan. Add. p. 461 [1918] [Y amaio- tipula). 472. T . nor denslij didi, Alexander, Ark. f. Zool. \'ol. i3, p. 28 (1920). 473. T. nova, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 71 (1848). 474. T. novcB giiinecB, de Meijere, Nova Guinea, Vol. 9, p. 3i2 (igi3). 470. T . noveboracensis, Alexander, The Canad. Ent. p. 167 (1919). 476. T. Hubecnlosa, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. 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T. tenebrosa, Coquillett, Proc. Wash. Acad. Sc. Vol. 2, p. 408 (1900). 686. T . tenera, Hutton. Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 82, p. 29 (1900). 687. T . fenessa, Alexander. The Canad. Ent. p. 226 (1920). 688. T. tenuicola, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 82, p. 7 (1912). 689. T. tenuicornis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 24 (i833). 690. T. tenuipes, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 353 (1912). 691. T. tenuis, Vander Wulp. Nat. Leyden Mus. Vol. 7, p. 7 (i885). 692. T . tephrocephala, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 62 (1864). Bresil. Panama. Ameiique septentrionale. Europe. N ouvelle-Zemble. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Europe. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Inde. Nubie. Japon. Europe centrale. Chili. Amerique septentrionale. Equateur. Amerique septentrionale. Kamtschatka. Japon. Floride. Finlande. Amerique septentrionale. Inde. Amerique septentrionale. Europe. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Inde. Europe septentrionale Amerique septentrionale. Java. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Perou. Alaska. Japon. Japon. Amerique septentrionale. Chili. Alaska. N ouvelle-Zelande. Amerique septeirtrionale. Colombie. Europe. Inde. Surinam, Amerique septentrionale. FAM. TIPULID/E 3? 693. T . tegerstina, Loevv, Beitr. Eur. Dipt. Pt. 3, p. 24 (1873). 694. T. terebrata, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. 109(1921). 690. T. tergata, D.oane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 56 (1912). 696. T. terminalis, Wiedemann, Aussereur. Zweifl. Ins. Vol. 2, p. 6i6(i83o). 697. T. ternaria, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 59 (1864). 698. T. tessellatipennis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 817 (1912). 699. T. iexensis, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 38. 700. T. theobromina, Edwards, Arc. IMerid. Equat. Vol. 10, p. iSp. 701. T. thibetana, de Meijere, Bijdv. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 89 (1904). 702. T. tjibodensis, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. 188 (ipiS). 703. T. tokionis, Alexander. Ins. Insc. Alenstr. Vol, 8, p. i38 (1890). 704. T. triangulifera, Loew, Wien. Ent. INIonatschr. Vol. 8, p. i3o (1S64). 700. T. trichophora, Alexander, Bull. Calif. Acad. Sc. Vol. 10, p. 41 (1920). 706. T. tricolor, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4. p. 235(1794) 707. r. trifasciata, Loew, Zeitschr. Ges. Naturw. Vol. 26, p. i35 (i865). quairivittata, Huguenin (nec Staeger), Fauna Ins. Helv. Dipt. Tipul. p. 3i {i883) 708. T. trifasciculata, Strobl, Wien. Ent. Zeitschr. Vol. 19, p. 208 (1900). 709. T. trifida, Ale.xander, Ann. Soc. Ent Amer. Vol. 14, p. 129 (1921). 710. T. trimaculata, IMacquart, Dipt Exot. Vol. i (i), p. 55 (i838). 71 1. T. trina, Wiedemann, Anal. Ent. p. ii (1824). 712. T. triplex, Walker, List Dipt. Brit. Alus. Vol. i, p. 66(1848). 713. T. trispinosa, Lundstrom, Acta Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 29, p. 20 (1908). 714. T. tristis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 102 (1901). 715. t . triton, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 487 (1918). 716. T. trivittata, Say. Journ. Acad. Nat. Sc. Fhilad. Vol. 3, p. 26 (1828). 717. T. tropica, de Meijere, Nova Guinea, Vol. 9, p. 3ii (1918). 718. T. truncata, Loew, Berl. Ent, Zeitschr. Vol. 17, p. 84 (1878). 719. T. truncornm, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 287 (i83o). septemlineata, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p, 83 (1834). 720. T. tiimidecornis, Lundstrom, Arch. Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, Vol. 29, p. 23 (1908). 721. T. .\lexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad Vol. 67, p 498(1915). 722. T. ultima, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 3, p. 128 (1915). flavicans. Fabricius. Syst. Anti p. 24 ( lygS). 728. T. umbrina, Wiedemann, Aussereurop. Zweifl. Ins. Vol. i. p. 49(1828). castanea, Alacquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. Sq (i838). congruens, Walker. Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 5, p. 238 (1861). 724. T. umbrinoides, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. i85 (1915). 725. T . umbrosa. Loew, Bull. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 292 (i863). inermis, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 112 (1901). 726. T. unca, Wiedemann, Zool. Mag. Kiel, Vol. i, p. 64 (1817). longicornis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 22 (i833i. 727. T. ungulata, Doane, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 84 (1912). 728. T unicincta, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. ii5 (1901). 729. T usitata, Doane, ibidem, p. 124(1901). 780. T . vafra, Riedel, Die Palaarkt. Art. der Gatt. Tipula, Crefeld, p. 5 1 (1918). 781. T. Philippi, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 1 5, p. 606 (i865). 782. T. valida, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 287 (i863). calva, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 122 (1901). 788. T. varia, Doane, ibidem, p 122 (1901). 784. T. variicornis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. 99(1888). annulicornis, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 289 (i83o). 735. T. variipennis, Meigen, ibidem, Vol. i, p. i83(i8i8). simplicicornis, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 841 (iS32). Europe meridionale. Formose. Amerique septentrionale. Syrie. Amerique septentrionale. Inde. Amerique septentrionale. Equateur. Thibet. Java. Japon. Europe meridionale. Amerique septentrionale. .Amerique septentrionale. Europe. Europe. Japon. Chili. Bresil. Amerique septentrionale. Finlande. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Nouvelle-Guinee. Europe. Europe. Finlande. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Sumatra, Java, Nouvelle- Guinee. Java. Ameiique septentrionale. Amerique septentrionale. Europe. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Finlande. Chili. Amerique septentrionale. .Amerique septentrionale. Europe. Europe. 38 DIPTERA 736, T. velutina, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 68 (1848). 737 T. venusta, Walker, ibidem, Vol. i, p. 64 (1848). 738. T. vernalis, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 70 (1804). divagator. Harris, Brit. Ins. p. 161 (1782). ? variegata, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 586 (1758). breviterebrata, Macquart, Mem. Soc. Sc. Lille, p. i3i {1826). 739. T . verrucosa, Pierre, Bull. Mus. Hist. Nat, Paris, Vol. 7, p. 616 (1919). 740. T. vestigipennis, Doane, Psyche, Vol. i5, p. 47 (1908). 741. T. vicaria, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 72 (1848). 742. T. vicaria, Walker, Ins. .Saunders Dipt. Vol. i, p. 444 (i856). munda, Brunetti, Fauna Brit. India Dipt. p. 336 (1912). 743. T. vicina, Dietz, Ent. News, Philad. Vol. 28, p. 148 (1917). 744. T. victoria, Alexander, The Canad. Ent. p. i5i (1920). 745. T. vilis, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. i, p. 108 (1857). 746. T. villeneuvei, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 5g, p. i35 (1909). 747. T. virgo, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, p. 14 (1886). 748. T. virgulata, Riedel, Die Palaarkt. Art. der Gatt. Tipula, Crefeld, p. 58 (1913). 749. T. virgulata, Williston, Brit. Centr. Amer. Dipt. A^ol. i, suppi, p. 228 (1900). 750. t. viridis, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 446 (i856). holocrea, Nowicki, Denkschr. Akad. Wiss. Krakau, Vol. 2, p. 9 (1875). 751. t. vitrea, Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. i5o (1881). 762. T. vittata, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 66 (1804). 753. T. Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 607 (i865). 754. T. tidlliamsi, Doane, Psyche, Vol. 16, p. 17 (1909). 755. T. winuertzii, Egger, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i3, p. iroi (i863). 706. T. Toittei, .\lexander, Jour. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. ii (1920). 767. T. xanlhomela, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 28, p. 107 (1918). 768. T. xanthostigma. Dietz, Ent. News, Philad. Vol. 28, p. i5o (1917). 759. T.yamata, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 208 (1914). 760. T . yerbnryi, Edwards, Ent. M. Mag. (5), Vol. 9, p. 84 (1924). 761. T.yusou, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 240(1914). 762. T. zambeziensis, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 166 (1917). 763. T. zetterstedti, Strobl, Mitteil. Nat. Ver. Steiermark, Graz, p. 210(1895). nigricornis, Zetterstedt {nec Macquart), Dipt. Scand. Vol. 10, p. 8937 (i85i). 764. T. zonaria, Goetgebuer, Bull. Soc. Ent. Belg. p. 120(1921). Afrique occidentale. Silhet. Europe. Europe meridionale, Amerique septentrionale. Afrique australe. Inde. Amerique septentrionale. Uganda. Borneo. Espagne. Mexique. IMongolie. Mexique. Nou velle-Zelande. Amerique septentrionale. Europe. Chili. Amerique septentrionale. Europe. Patagonie. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Japon. Angleterre. Japon. Afrique australe, Europe. Belgique. 31. Genus ICRIOMASTAX, Enderlein Icriomastax, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. g (1912). Caracteres, — Ce genre se rapproche de Tiptila, mais il s’en distingue immediatement par Textremite du clypeus qui est bifide. Type : I. ocellata, Enderlein. Distributiori geographique. I. I. ocellata, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 9 (1912). Bresil. 32. Genus ALDROVANDIA, Enderlein AIdrovandia, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol, 32, p. 52 (1912). FAM. TIPULID^ 39 Caractenes, — Palpes courts. Antennes de i5 articles. Clypeus court et large. Pattes longues, pas d eperons tibiaux, Ailes a cellule discoidale presente^ cincj cellules posteneures, la deuxieme non petiolee, la cinquieme pas en contact avec la discoidale. Pragfuvca coui te. SC bilurquee, se terminant a la fois sur C et R' + 2 (Pl. 4-, Fig. I 5). Type : A. gesturi, Enderlein. Distributiori geographique. I. A. gesturi, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 52 (1912). Bresil. 33. Genus NEPHROTOMA, Meigen Nephrotoma, Meigen, Illiger Mag. Ins. Vol. 2, p. 262 (i8o3). Tipula, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 585 (1758). Pales, Meigen, Nouv, Classif. Mouches, p. 14 [1800] {tiom. ntid.) Pachyrhina, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 88 (1834). Caracteres. — Clypeus large et epais, antennes variables, tantot a articles presque C3-Iindriques, tantot rendes a la base, ou cintres, decoupes en dessous. Corps generalement jaune et noir, hypopygium assez epais Pattes parfois longues, mais assez robustes, ailes bien developpees, cellule discoidale presente, deuxieme cellule posterieure tres peu ou pas petiolee. MC en face ou au-dessus de la bifurca- tion de M. Articles des antennes verticilles. Eperons tibiaux visibles (Pl. 4, Fig. 16, 17, 18; Pl. I, Fig. 8). Type : N. crocata, Linne. Distributiori geographique. 1. N. abbreviata, Loew, Perl. Ent. Zeitsdhr. Vol. 7, p. 235.(i863). 2. N. aculeata, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 2, p. 20(1871). 3. N. alieni, Ale.xander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 21, p. 206 (1913). 4. N . altissima. Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Wash. Vol. 3, p. 210 (1877). 5. N. atialis, Macquart, Dipt. Exot. Vol. 1 (i), p, 5i (i838). 6. N. atialis, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. io5[i833] (Tipula). cornicina, Zetterstedt (nec. Linne), Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3g36 (18S1). var. escorialetisis, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. Sg, p. 134 (igog). 7. N. approxitnaia, Dietz, Trans Amer. Ent Soc. Vol. 44, p. i36 (1913). 8. iV. arcticola, .A.lexander, Report Canad. Exped. Aret. Vol. 3, p. 100(1919). 9. N. aurantiaca, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 48(1838). 10. N . australasia, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (i), Vol. 5, p. 126 11. Af. beutemuelleri, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i3o (1918). 12. N . bistripunctata, Speiser, Kilimandj Meru Exped. Vol. 10 (4), p. 64(1909). 13. N. bombay ensis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 5, p. i5 (i855). 14. N. brevicornis, Doane, Ent. News, Philad. Vol. 19, p. 178 (1908). 15. N. brevipennis, Wollaston, Ann. Mag. Nat. Hist. (3), Vol. i. p. ii5 (i858). 16. N . californica, Doane. Ent. News, Philad. Vol. 19, p. 176 (1908). 17. N. calinota, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 121 (191S). 18. N. castellana, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 69, p. 184 (1909). 19. N. chapini, Alexander, Ann. Amsr. Mus. Nat. Ilist.Yol. 48, p. 19(1920). 20. N . chromicolor , Pierie, Bull. Soc. Ent. France, p. 284 (1919). 21. N. cingulata, Dietz, Trans. Amer. Ent. .Soc. Vol. 44, p. i3i (1918). Amerique septentrionale. Europe. Colombie. Amerique septentrionale. Patrie ignoree. Europe. .Am6rique septentrionale. Amerique septentrionale. Afrique australe. .Australie. Amerique septentrionale. Afrique centrale. Inde. Sumatra. Amerique septentrionale. Madere. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Espagne. Congo belge. France. Amerique septentrionale. 40 DIPTERA 22. N. circmnscripfa. Loew, Beii. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 296 (i863). 23. N. citrina, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 265 (1916). 24. N . collaris, Sa}', Joum. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 23 \_i?,2y\{Tipnla). 25. N. colorata, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 8, p. i3i(i865). 26. N. concolor ithorax, Brunetti, Fauna Biit. India. Dipt. p. 846 (1912). 27. N. consimilis, Bvunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 266(1911). 28. N. consularis, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, p. 17(1886). ? elegans, Wiedemann, Dipt. E.xot. Vol. i, p. 26 (Tipula). 29. N. cornicina, I.inne, S3'st. Nat. ed. 10, p. Sgo {T ipiila) . irridicolor, Schummel, Beitr. Ent. Vol. 3, p. loi [i833] (Tipula). sannio, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 7, p 36 [i838] (Tipula), 30. N. cornifera, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 120 (1918). 3i N . costomarginata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 129 (1918). 32. N, crocata, Linne, Sj^st. Nat. ed. 10, p. 585 [i75S] (Tipula). flavofasciata. De Geer, IMem. Ins. p. i5g [1782] [Tipula). perpulchra, Harris, Brit. Ins. p. i59[i782] (Tipula). var. semiflava, Strobl, Verh. Zool -bot. Ges. Wien, Vol. Sg. p. 184 (1909). 33. N. crocea, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 10, p. 58 (1866). 34. N. delegorguei, IMacquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. ii (1846). 35. N. delta, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 445 [i856] (Tipula). dorsopunctata. Brunetti, Rec. India Mus. Vol. 6. p. 265(i9iil. 36. N. demarcata, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 644 (1912). 37. N . dentata, IMeigen, S3’st. Beschr. Vol. 7, p. 35 [i838] (Tiptda). 38. N. dimidiata, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 90 (1904). 3g. N . doleschalli, Osten-Sacken, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. 16, p. 339 (1881). l fasciata, Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 90 (1834). javensis, Doleschall, Nat. Tijdschr. Nederl. India, Vol. 10, p. 406 (i856). 40. N . dorsalis, Fabricius, Spec. Ins. X^^ol. 2, p. 4o5 [1781] (Tipula). 41. N. dorsalis, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 89 (1904) (Pachyrhina). 42. N. dorsopunctata, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 266 (1911). 43. N . edwardsi, Alexander, Ann. S. Afr Mus. Vol. 17, p. 173 (1917). 44. N. elegans, Fabricius, S3'st. Anti. p. 20 [i8o5] (Tipula). 45. N. elegantula, Williscon, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 295 (1896). 46. N. eotypa, Speiser, Beil. Ent. Zeitschr. Vol. 52, p. i38 (1908). 47. N . erylhrophrys, Johnson. Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 29, p. loi (1903). 48. N. erythrophrys, Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. ii, p. 63 (1893). 49. N. eucera. Loew, Berl. Ent. Zeitschr Vol. 7, p. 296 (i863). 50. N. euceroides, Alexander, The Canad. Ent. p. 172 (1919). 51. N. euchroma, Mik, Verh. Zool. -bot. Ges. Wien, Vol. 24, p. 353 (1874). aurantiaca. Mik, ibidem, Vol 17, p. 804 (1866). 52. N . evasa, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 124 (1918). 53. N. excelsior, Bergroth, Wien. Ent Zeit. Vol. 7, p. 238 (1888). 54. N. fallax, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 90 (1904). 55. N . familiaris, Osten-Sacken, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. 16, p. 401 (1881). 56. N . ferruginea, Fabricius, S3'st. Anti. p. 28 [i8o5J (Tipula). proxima, Bellardi, Ditt. Messic. Vol. i, p. 9 (1859). 4 lineata, Macquart, Dipt Exot. Vol. i (i), p. 5o (i838). 57. N. festiva, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 126 (1918). 58. N . flavipalpis, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 29o[i83o] (Tipula). crinicauda, Riedel, Deutsche Ent. Zeitsch. p. 428 (1910). 5g. N . flavonotata, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. i58 (1914). 60. N . forcipata, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 230(1918). Cuba. Formose. Amerique septentrionale. Ile Salwatty. Inde. Inde. Amerique centrale. Europe. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Europe. Espagne. Afrique australe. Afrique australe. Inde. Inde. Europe. Nouvelle Guinee. Java, Sumatra, Ceylan. Europe. Java. Inde. Afrique australe. Amerique meridionale. Inde. Afrique occidentale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Europe meridionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Java. Sumatra. Amerique centrale et sep- tentrionale. Amerique septentrionale. Europe. Sicile. Japon. France. FAM. TIPULIDAi 41 61. N . fonnosensis, Edvvards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 267 (1916). 62. N . ftiscesceas, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 422 (1910). 63. N . fuscipennis, Karsch, Ent. Nachr. Berlin, Vol. 12, p. S2 (1886). 64. N . fiiscoflava, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 276 (1918). 65. N. gramma, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 847 (1912). 66. N. gracilicornis, Loew, Berl Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 56(1864). 67. N . guesifalica. Westhoff, Jahresber. Westf. Prov. Ver. VViss. Miinster, Vol. 8, p. 49, 5i (1880). 68. N. hirsutula, Dietz, Trans. .A.mer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 118 (1918). 69. N. hybrida, Dietz. ibidem, Vol. 44, p. 113(1918). 70. N . hypocriies, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 276 (1918). 71. iV. immaculata, Van der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 34, p. 196 (1892). 72. N. immaculata pangerangensis, Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. 191 (1915), subsp. u. p. 73. N. incurva, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 293 (i863). ? alterna, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 72 [1848] [Tipula). 74. N.javana, Wiedemann, Dipt. Exot. Vol. i, p. 27 [1821] {Tipula). 75. N . laconica, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 92 (18S2). 76. N. lamdlata, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 426 (igio). 77. N . lativittala, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i85 (igi8). 78. iV. lineata, Scopoli, Ent. Carn. p. 320 \_i']6'h'\{Tipula). cornicina, Meigen, Classif Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 71 [1804] [Tipala]. 1 flavesce?is, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 586 [1738] {Tipula) flavomaculata, De Geer, Mem. Ins. Vol. 6, p. 347 [1794] [Tipula). Fabricius, Ent. Syst. p. 287 (Tipula). maculosa, Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 846 (i838). 79. N. lucida, Schiner, Novara Reise, Dipt. p. 34(1868). 80. N . lugens, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 63 (1864). 81. N. lundbecki, Nielsen, Kobentr. Medd. Gronl. Hefte, Vol. 29, p. 363 (1909). 82. N. lunulicornis . Schummel, Beitr. Ent. Vol. 84, p. 107 [i833] {Tipula). 83. N. luteata, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 198 {Tipula). 84. N . macrocera, Say, Journ. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. 24 [1829] (Tipula). 85. N . macrocera-atroeera, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i iS (1918). 86. N. macrocera- gnata, Dietz, ibidem, Vol. 44. p. 114 (igi8). 87. TJ . macrophallus, Dietz, ibidem, Vol. 44, p. 114 (1918). 88. A/’, macroslerna, Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 5, p. 844 (1912). 89. N . maculata, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. V^^ol. i, p. 71 [1804] {Tipula). flavescens, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. 3, p. 532 (i856). maculosa, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i. p. 197 [1818] (Tipula). 90. N. madagascariensis, Enderlein, Zool. Jahrb. S3'st. Vol. 82, p. 17 (1912). 91. N. maderensis, Van der Wulp, Nat Leyd. Mus. Vol. 7, p. 8 (i885). 92. N. makiella, Matsumura, Thour. Ins. Japan Addit, p. 471 (1918). g3. N . melanura, Osten-Sacken, Ann. Mus. Stor. Nat. Mus. Genova, Vol. 16, p. 401 (1881). 94. N . mexicana, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, 'i, p. 12 (1846). g5. N. microcera, Alexander, Ann Soc. Ent. Amer. Vol. 14, p. i33 (1921). 96. N. minuticornis, .Alexander, ibidem, Vol. 14, p. 184(1921). 97. N. montana, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 128 (igi8). 98. N . neopratensis, Alexander, .Ann. Soc. Ent. .Amer. Vol. 14, p. 182 (1921). 99. N . nexilis, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i25 (igi8). Formose. Siberie. Afrique occidentale. Inde. Inde. Amerique septentrionale. Europe. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Inde. Java. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Java. Philippines. Europe centrale. Amerique septentrionale. Europe. Madere. Amerique septentrionale. Groenland. Europe. Europe meridionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amdrique septentrionale. Guatemala. Europe. Madagascar. Madere. Formosa. Nouvelle Guinee. Mexique. Japon. Japon. Amerique septentrionale. Japon. Ameritjue septentrionale. 42 DIPTERA 100. N . nigrilhorax, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 18 (1919). 101. N . nigyoanmdata, Van der Wulp, Not. Le3'den Mus. Vol. 7, p. 8 (i885). 102. N. nigroliitea, Bellardi, Ditt. Messic. Vol. i,p. ii [1859] {Tipula). 103. N. nobilis. Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 62 (1864). 104. N. iiodulnsa, Brulle, Exped. Aloree, Zool. Vol. 3, p 290 [i832] (Tipula). 105. 7V. nox, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 420(1910). 106. N . obliterala, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i83 (1918). 107. N . ochripUuris, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 56, Suppi, p. 6 (1914). 108. V. occidentalis, D(tane, Ent. News, Philad. Vol. 19, p 177 (190S). 109. N . occipitalis, Loew. Beii. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 65 (1864). no. N. opacivittata. Dietz, Trans. .‘\mer. Ent. Soc. Vol. 44. p i23 (1918). 111. N. ordinaria, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i.p. 16(1886). 112. N. ortiva, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 93 (1882). 113. N. oslari, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. \’ol. 44, p. 112 (1918). 114. N . palloris, Coquillet, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 21, p 306(1898). 115. N. parva, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 266 (1916). 116. N. parvinotala, I3runetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5,p. 286(1918). 117. pediinculata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 298 (i863). 1 18. penunibra, Alexander, Roc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 467 ( 1915). 119. N. perdita, Dietz. Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 116 (1918). 120. N. petiolata, IMacquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 49(1868). 121. N. picta, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i (i), p. 49 (i838). 122. N . picticornis, Zetterstedt, Dipt. Scand. Vol. 10, p. 4006 (i85i). 123. N. pleurinotata, Brunetti, Fauna Brit. India, p. 346(1912). 124. N . polymera, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol 7, p. 297 (i863). 125. A/’, pratensis, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 586 [1758] (Tipula). variegata, De Geer, Mem. Ins. Vol. 6, p. 346[i796] [Tipula). 126 N. pruinosa, Johnson, Bull. Amer. Mus Nat. Hist. Vol. 32, p. 42(1917). 127. N . pidlata, Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 160 (1914). 128. N . pidchella, Rondani, Nuov\ Ann. Sc. Nat. Bologna (3), Vol. 2, p. 35 (i85o). 129. AI. puncticollis, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. i25 (1918). 130. N . puncticornis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 643 (1912). 131. AI. punctifrons, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 49(1868). 162. N. punctum, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 294(1866). i33. N . Pyrenaica, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 604 (1917). 164. AI. quadrifaria, Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 72 [1804] (Tipula). dentata, Zetterstedt (nec Meigen), Dipt. Scand. Vol. 10, p. 3992 (i85i). fascipennis, Zetterstedt, ibidem, Vol. 10, p. 3992 (i85i). 135. AI. quadristriata, Schummel. Beitr. Ent. Vol. 3, p. log [i833] (Tipula). 136. N . quadrivittata, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. Vol. 7, p. 9 (i885). 167. AI. quincunx, Speiser, Kilimandj. Meru Exped. Vol. 10 (4), p. 62 (1909). r38. AI. repanda, Alexander. The Canad. Ent. Vol. 46, p. 162 (1914). 169. AI. rossica, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 419 (1910). 140. AI. ruwensoriana, Alexander, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 46, p. 20 (1920). 141. AI. scalaris, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 196 [1818] (Tipula). imperialis, Meigen, ibidem, Vol. i,p. I96[i8l8] [Tipula). va.x.flavirostris, Strobl, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 59. p. 184 (1909). 142. AI. scalarifer, Alexander, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, p. i36 (1920). 146. N. schummelii, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 424 (1910). 144. N. scurra, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 198 [1818] (Tipida). Sumatra. Morotai'. Amerique centr. et sept. Amerique septentrionale. Europe meridionale. Cappadoce. Amerique septentrionale. Java. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. M exi que. Philippines. Amerique septentrionale. Japon. Formose. Inde. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Afrique meridionale. Europe. Europe septentrionale. Inde. Amerique septentrionale. Europe. Floride. Japon. Europe meridionale. Amerique septentrionale. Inde. Bresil. Amerique septentrionale. Europe. Europe. Europe. Java. Afrique centrale. Japon. Russie. Congo belge. Euro-pe. Espagne. Soudan egyptien. Europe centrale. Europe. FAM. TIPULIDA^ 43 145. N. scurroides, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 90(1904). 146. N. serriconiis, Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. p. 841 (1912). 147. N. sinensis, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 268 (1916). 148. N. snowii, Doane, Ent. News, Philad. Vol. 191, p. 176 (1908). 149. N . snowii-alfernata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 1 17 (1918). 150. N. sodalis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 54 (1868). 151. N. sodalis nictans. Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 189 (1918). 152. n. speculata, de Meijere. Nova Guinea, Vol. 9, p. 814 (1913). 153. N. Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 26, p. 74 (1918). 154. N. stigmatica, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 187 (1918). 155. N . strenua, Alexander, Ann. S. Afr. IMus. Vol. 17, p. 174 (1917). 156. N. stygia, .Ylexander, Ann. Soc. Ent. .Ymer. Vol. 14, p. 171 (1921). 157. N. suturalis, Loew', Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 235 (i863). 158. N. temerctria, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 128(1918). 159. N. tenuipes, Riedel, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 481 (1910). 160. N . tenuis, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond, (Zool.) Vol. 8, p. 108 (i865). 161. N. tenuis-haniata, Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 121 (1918). 162. N. tigrina, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 174 (1917). 163. N. tincta, Walker, Ins. Saundei's, Dipt. Vol. i, p. 444[i856] {Tipula). 164. N . irinidad ensis, Alexander, Ann. Soc. Ent. Amer. Vol. 6, p. 845 (1912). 165. N. tripartita,\NaXkQ\-, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 5, p. 281 (1861). 166. N. triplasia, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. Vol. 7, p. 10 (i885). 167. N. imhripennis, Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. 172 (1917). 168. N. unicingulata, Alexander, Trans. Amer. Ent. Soc. V^ol. 44, p. 119(1918). 169. N. urocera, Dietz, ibidem, Vol. 44, p. 119 (1918). 170. N. usta, Osten-Sacken, Biol. Centr. Amer. Dipt. Vol. i, p. 17 (1886). 171. N. variinervis, Bigot, Mission Scient. Cap Horn, Zool. Pt. 5, p. 7 (1888). 1J2. N . verticalis, Becker, Deutsche Ergebn. Dipt. Fruhj, nach Algier u. Tunis, p. 2^0 (1906). 178. N. virescens, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 52 (1864). 174. N. virgata, Coquillet, Proc. U. .S. Nat. Mus. Vol. 21, p. 806(1898). 175. N . vittula, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 63 (1864). 176. N . wulpiana, Bergroth, Wien. Ent. Zeit. Vol. 7, p. 200 (1888). 177. N . wyalusingensis , Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 44, p. 184 (1918). 178. V. xanthostigma, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 65 (1864). 179. V. zonata, Pierre, Bull. Soc. Ent. France, p. 285 (1919). Java. Inde. Chine. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Nouvelle-Guinee. Kamtschatka. Amerique septentrionale. Afrique austiale. Japon. .Ymericjue septentrionale. -Amerique septentrionale. Europe. Nouvelle-Guinee. Amerique septentrionale. -Afrique australe. Afrique australe. Ti inidad. Nouvelle-Guinee. Java. -Afrique australe. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique centrale. Amerique meridionale. Algerie. -Amerique septentrionale. Japon. -Amerique septentiionale. -Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. France. 34. Genus TRICHOTIPULA, Alexander Trichotipula, -Alexander, Proc. -Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 468 (1915). Caracteres. — Ce genre se rapproche de Tipula, mais il s’en distingue par les poils courts et abondants qui recouvrent Textremite des cellules apicales des ailes. La coloration du t}'pe est semblable aux especes du genre Oropeza. Needham, appartenant a la tribu des Dolichopezini. Type ; T. oropezoidcs, Johnson. Distribution geographique. I. T. oropezoidcs, .Alexander. Proc. -Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 468 -Amerique septenti ionale. (190). 44 DIPTERA 35. Genus CINCTOTIPULA, Alexander Cinctotipula, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67, p. 469 (igiS). Caracteres. — Genre semblable a Tipitla, mais avec Textremite des cellules apicales des ailes converte de rares et courts poils. La coloration de Tespece type est d'un brun obscur, avec des lignes plus pales sur le thorax (Pl. 4, Fig. I 9). Type : C. algonquin, Alexander. Distributiori geog raphique. 1. C. algonquin, Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 67,p. 469 (igiS). Amerique septentrionale. 2. C. apache, Alexander, The Canad. Ent. \’ol. 48, p. 45 (1916). Amerique septentrionale. dorsolineata, Doane, Journ. New York Ent. Soc. p. 98 (1901). 3. C. unimaculata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 8, p. 64(1864). Amerique septentrionale. 36. Genus ODONTIPULA, Alexander Odontipula, Alexander, Th. Cran. FI. of New York Corneli Univers. Agrie. Exp. Stat. p. 943 (igig). Caracteres. — Ce genre ressemble a Tipida, mais s’en distingue par les antennes du male qui sont courtes et la pubescence qui recouvre Textremite de Taile, limitee a la cellule voisine de R'* + Type : O. unifasciata, Loew. Distributiori geographique. I. O. unifasciata, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 294 (i863). Amerique septentrionale. 37. Genus HOLORUSIA, Loew Holorusia, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7, p. 277 (i863). Caracteres. — Clypeus finement pubescent a bec distinet; quatrieme article des palpes flagelliforme. Antennes de la longueur de la tete et du rostre reunis. Front piat a faible gibbosite susantennaire. Pattes longues et minces. Tibias anterieurs et intermediaires a un, les posterieurs a deux eperons. Ailes longues, lanceolees, cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la seconde petiolee, la cinquieme en contact avec la discoidale. Prsefurca assez longue. R^ et R^ + ^ fortement divergents, la premiere arquee remontant a son extremite vers C, la seconde, au contraire, courbee en sens contraire, venant aboutir a Textremite de Taile (PI. 4, Fig. 20, 2 I ). Type : H. rubiginosa, Loew. Distributiori geographique. 1. H. catamarcensis, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 3i, p. 219 (1920). Argentine. 2. H . flavicomis , Alexander, ibidem, Vol. 25, p. 352 (1914). Venezuela. 3. H . jujuyensis, Alexander, ibidem, Vol. 21, p. 220 (1920). Argentine. 4 H. IcBvis, Alexander, ibidem, Vol. 25, p. 353 (1914). Paraguay. 5. H. lateralis, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 70 [1848] {Tipula). Australie. 6. H. mikado, W&siwood {Tipula)-, Enderlein, Zool. Anz. 49, p. 60. Japon. 7. H. orophila, Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 25, p. 354 (1914). Colombie. FAM. TIPULID/E 45 8. H. periiviana, Alexander, ibidem, Vol. 25, p. 355 (1914). Perou. 9. H. rubiginosa, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 7. p. 276 (i863). Amerique septentrionale. grandis, Bergroth, Ent. Tidskr. Vol. 9, p. i4o[i8S8] (Tipttla). 38. Genus ZELANDOTIPULA, Alexander Zelandotipula, Alexander, Ann. Alag. Nat. Hist. (9), Vol. 9, p. 522 (1922). Caracteres, — Genre semblable a Holonisia, inais s’en distingue principalement par un commen- cement de nervure transverse partant de M, a moitie de la distance qui existe entre la base de l’aile et la bifurcation de M fermant Ia discoidale. Cette epine se trouve dans la cellule basale posterieure (Pl. 4 Fig. 22; Pl. I, Fig. 9). Type ; H. novara, Schiner. Distributiori geographique. 1. Z. novara, Schiner, Reise Novara, Dipt, p. 37 [1868] {Tipula). Nouvelle-Zelande, Auck- senex, Butler, Voyage Erebus and Terror, Ins. p 27 (1842). land. 2. Z. otagana, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 9, p. 583 (1922). Nouvelle-Zelande. 39. Genus CTENACROSCELIS, Enderlein Ctenacnoscelis, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. i (1912). Caracteres. — Clypeus allonge avec bec distinet. Antennts de 12 articles bien visibles. Ailes tres developpees, cellule discoidale presente, plutot allongee. Cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee, la cinquieme en contact avec la discoidale. remontant assez brusqueinent vers C. R^ tres divergent de R‘‘ + 5_ La premiere coudee comme dans le genre Holoriisia, la seconde courbee en sens inverse, et venant aboutir en dessous de la pointe de Taile. Prsefurca tres courte. Ax peu longiie, un peu arquee. Antennes courtes chez le male et la femelle. Pattes longues, eperons tibiaux visibles. (Pl. 4, Fig. 23, 23bis; Pl. I, Fig. 10). Type : C. dohrnianiis , Enderlein. Distributiori geographique. I C. aberrans, Alexander, Proc. Roy. Soc. Queensland, Vol. 32, p. 108 (1920). 2. C. albovittaius , Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 17, p. i63 (1917). 3. C. brobdignagia, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 504 (1876). 4. C. clavipes, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8. p. iii (1921). 5. C. conspicabilis, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 120 (1890). 6. C. dohrnianiis, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. i (1912). 7. C. fulvipes, Edwards, Ann, Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. 114(1921). 8. C. fulvolateralis, Brunetti, Rec. Indian IMus. Vol. 6, p. 249 (1911). 9. C. majesHcns, Brunetti, ibidem, Vol. 6, p, 248 (1911). 10. C. inikado, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5o4 (1876); ibidem, p. 383 (1881). 11. C. pennmbriims, Edwards, Feder. Malay States Mus. Vol. 8, p. ii (1919). 12. C. rex, Alexander, Ins. Insc. Menstr. Vol. 5, p. 22(1917). 13. C. serricornis, Brunetti, Fanna Brit. India, Dipt. p. 309 (1912). Australie. Afrique australe. Chine. Formose. Australie. Sumatra. Chine. Inde. Inde. Japon. Sumatra. Burma. Inde. 46 DIPTERA 14 C. sikkimensis, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. \'"ol 32, p. 4 (1912). Sikkim. 15. C. sitnilis, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. ii3 (1921). Formose. 16. C. snmatrauus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 5 (1912). Sumatra. TIPULINI. — Qroupe 3 40. Genus SEMNOTES, Westwood Semnotes, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5oi (1876). Caracteres. — Clypeus tres court, cintre pres du front, ce dernier avec une tres faible bosse siisantennaire. Bec court et obtus. Antennes de 7 articles, plus courtes que la tete. Palpes avec le dernier article peu developpe. Abdomen robuste, elargi en arriere. Organes genitaux peu visibles dans les deux sexes. Pattes longues et minces. Tarses du male plus de trois fois plus longs que les tibias. Eperons tibiaux courts. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee, la cinquieme pas en contact avec la discoidale. Praefurca peu longue (Pl. 4, Fig. 24, 25). Ty pe : 5. imperatoria, Westwood. Distributiori geographique. 1. S. ducalis, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5o2 (1876); ibidem, Australie. p. 383 (1881). 2. S. imperatoria, Westwood, ibidem, p. 5o2 (1876). Australie. 3. 5. regifica, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 282 (1922). Queensland. 41. Genus LEPTOTARSUS, Guerin Leptotarsus, Guerin, Voyage de La Coquille, Zool. Vol. 2, p. 286 (i83o). Caracteres. — Clypeus court de la longueur de la tete, cintre vers le front, bec distinet, obtus. Dernier article des palpes long, flagelliforme. Antennes courtes, de la longueur de la tete, de dix articles. Corps robuste. Organes genitaux peu visibles dans les deux sexes. Ailes a cellule discoidale presente. Cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee, la cinquieme pas en contact avec la discoidale. Ax courte. Praefurca peu longue. Angle lobulaire bien marque chez le male, arrondi chez la femelle (Pl. 4, Fig. 26, 27 ; Pl. I , Fig. I I). Type : L. macquartii, Guerin. Distributiori geographique. 1. L. clavatus, Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 4, p. 14 [i85o] {Tipula). 2. L. macquartii, Guerin, Voyage de La Coquille, Vol. 2, p. 286 (i83o). iricinctits, Walker, List Dipl. Brit. Mus. Vol. i, p. 78 [1848] [Tipula). 3. L. nigrithorax, Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 4, p. ]5 [i85o] {Tipula). 4. L. sciitellaris, Skuse, Proc. Linn. Soc. N . S. Wales (2), Vol. 5,p. 107(1890). 5. L. trivittatus, Skuse, ibidem, Vol. 5, p. 108 (1860). Tasmanie. Australie. Australie, Tasmanie. Australie. Australie. 42. Genus PSEUDOLEPTOTARSUS, Alexander Pseudoleptotarsus, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 63 (1920). Caracteres. — Ce genre se rapproche de Leptotarsus . Dernier article des palpes court; antennes de neuf articles. Ailes a cellule discoidale presente ; quatre cellules posterieures seulement, la quatrieme FAM. TIPULID/E 47 en contact punctiforme avec la discoidale. Praefurca courte. R‘ + ^ courbee, se terminant sur la pointe de Taile (Pl. 4, F!g. 28). Type : P. liponeuva, Alexander. Distributiori geog raphique. I. P. Iip07ieura, Alexander, Mem. Queensland Mus. Vol. 7, p. 63 (1920). Australie. TIPULINI. — Qroupe 4 43. Genus PLATYPHASIA, Skuse Platyphasia, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 85 (1890). Caracteres. — Front moderement large, convexe, sans tubercule susantennaire, aussi long que la tete, bec manquant. Antennes de i3 articles chez le male ; du premier au septieme article du flagellum, un seul rameau insere sur le cote externe de chaque article. FIypop3-gium de simple structure. Eperons tibiaux bien visibles. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme plus ou moins longuement petiolee, la cinquieme a peine en contact avec la discoidale. Praefurca allongee (Pl. 5, Fig. I, 2). Type : P . princeps, Skuse. Distribution geographique. 1. P. princeps, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 85 (1890). Australie. 2. P. regina, Alexander, ibidem, Vol. 4, p. 586 (1922). Australie. 44. Genus PLUSIOMYIA, Skuse Plusiomyia, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 86 (1890). Caracteres. — Front etroit, piat. Clypeus bien plus long que la tete, finement pubescent. Bec non marque. Antennes de i3 articles chez le male, i5 articles chez la femelle. Dans les deux sexes, au moins les six premiers articles avec deux courts rameaux a la base de chaque article. Tarses tres longs aux pattes posterieures. Ailes a cellule discoidale presente et cinq posterieures, la deuxieme peu ou pas petiolee, la cinquieme peu ou pas en contact avec la discoidale. Praefurca generalement asrez longue (Pl. 5, Fig. 5, 6). Type : P. gracilis, Walker. Distributiori geographique. 1. P. felix, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 267 (1922). 2. P. gracilis, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 87 [i 848] longipedalis, Westwood, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 5o3 [1876] (Ozodiccra) . ibidem, p. 38i [1881] [Ozodiccra). 3. P. inornata, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. \Vales (2), Vol. 5, p. 92 (1S90). 4. P. lineata, Skuse, ibidem, V^ol. 5, p. 91 (1890). 5. P. minor, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 258 (1922). 6. P. necopina, Alexander, Record S. Austral. Mus. VMl. 2, p. 260 (1922). 'fasmanie. .Australie. .Australie. .Australie. ( tueenslaud. .Australie. 48 DIPTERA 7. P. olliffi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 2, p. 255 (1922). 8. P. pandoxa, Alexander, Kecord S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 255 (1922). 9. P. spectabilis, Skuse. Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 9o( 1890). 10. P. spissigrada, Alexander, Record S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 259 (1922). 11. P. tripectinata, .Alexander, ibidem, Vol. 2, p. 257 (1922). Australie. Australie. Australie. Tasmanie. Tasmanie. 45. Genus OZODICERA, Macquart Ozodicera, Macquart. Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 62 (1834). Caracteres. — Antennes de quatorze articles ; du quatrieme au neuvieme, un seul rameau a la base de chaque article. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme non petiolee en large contact avec la discoidale. (Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 26 (1912). Ty pe : O. pectinata. Wiedemann. D istnibution geographique. 1. O. attenuata. .Alexander. Journ. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. 9 (1920). 2. O. himaculata. Enderlein, Zool. Jahrb. S3'st. Vol. 32, p. 27 (1912). 3. O. bispini/er, Alexander. Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 96 (1921). 4. O. extensa, .Alexander, ibidem, p. 95 (1921). 5. O. gracilis, Westwood, Zool. Journ. London, Vol. 5, p. 20 (i835). 6 O. griseipennis, Loew, Linn. Ent. Stettin, Vol. 5, p. 389 (iS5i). 7. O. noctivagans, Alexander, Trans. .Amer. Ent. Soc. Vol. 40, p. 253 (1914). 8. Q. pectinata, Wiedemann, Dipt. Exot. Pt. i, p. 24 [1821] (Tipnla). ochracea, 4Iacquart. Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 92 (1834). 9. O. simple.v, Walker. Ins. Saunders, Dipt. Vol. i. p. 4.^6 [i856] {Ptilogyna). Bresil. Bresil. Bresil. Bresil. Bresil. Bresil. Gu\'ane anglaise, Bresil. Amerique meridionale. .‘\merique meridionale. .Amerique meridionale. 46. Genus DIHEXACLONUS, Enderlein Dihexaclonus, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 28 (1912). Caracteres. — Antennes de 14 articles; du quatrieme au neuvieme, deux rameaux assez courts places a la base de chaque article. .Ailes a cellules discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deu- xieme non petiolee. en large contact avec la discoidale (Enderlein, Zool. Jahrb. S\’st. Vol. 32, p. 28 (1912). Genre extrait de Ozodicera (Pl, 5, Fig. 3, 4-). Type : D. apicalis, Macquart. □ istribution geographique. 1. D. apicalis, .Macquart, Dipt. Exot. A^ol. i, p. 48 [i838] {Ozodicera). Bresil. 2. D. fumipennis, Loew, Linnea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 386 (i85i). Bresil. 3. D. panatnensis, Alexander, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 19, p. 63(1922). Panama. 4. D. trigidtata, Weyiander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 94(1921). Bresil. 5. D. xanthostoma, Loew, Linnea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 387 (i85i). Bresil. 47. Genus CTENOGYNA, Macquart Ctenogyna, Alacquart, Dipt. Exot. Vol. i, p. 42 (i838). Caracteres. — Clypeus court, convexe. Antennes du male assez courtes, de 14 articles, le premier article allonge, presque cylindrique, le second court, conique; du troisieme au dixieme, articles FAM. TIPULID/E 49 courts, garnis interieurement et exlerieurement de deux rameaiix peu longs mais larges. [,es dernieis articles des antennes simples ovalaires, non pectines. Pattes finement velues, eperons tibiaux presents. Ailes a cellule discoidale pentagonale, cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee (Pl. 5, Fig. 7, 8). Type ; C. bicolor, Macquart. Distributiori geographique. I. C. bicolor, Macquart. Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 43(i858); Skuse, Proc. Australie. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 2, p. j3 (tgoo). 48. Genus PECTINOTIPULA, Alexander Pectinotipula, Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 28, p. 9 (1920). Caracteres. — Ce genre ressemble a Osodicera, mais avec des antennes de i3 articles. ayant deux rameaux minces et allonges a la base de chaque article, du quatrieme au onzieme, les derniers sont simples, courts, ovalo-cylindriques. Articles du flagellum verticilles. Ilypopygium epais, complique. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme longuement petiolee. Type : P. Lirgentina, Van der Wulp. Distributiori geographique. I. P. argentina, VMn der Wulp, Tijdschr. v. Ent. Vol. 24, p. 147(1881). Argentine. 49. Genus CLYTOCOSMUS, Skuse Clytocosmus, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. V'ales, Vol. 2, p. 74(1890). Caracteres. — Clypeus oblique, long, a bec peu distinet. Tete appliquee contre le thorax. Palpes de 4 articles, le dei nier plus court que les precedents reunis. Le male avec les neuf premiers articles, la femelle avec les huit premiers articles du flagellum a deux rameaux peu longs, plus courts chez la femelle. Articles terminaux filiformes, a longs et nombreux poils. Eperons tibiaux doubles aux deux paires des pattes posterieures. Ailes longues chez le male, plus courtes chez la femelle, a cellule discoidale presente et cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee (Pl. 5, Fig. 9, I 0, 1 1). Type : C. hehnsi, Skuse. Distributiori geographique. 1. C. edivardsi, Alexander, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 9, p. i58 (1922). 2. C. hehnsi, Skuse, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 5, p. 76(1890). 3. C. lichtwardi, Riedel. Arch. Naturg. Berlin, p. 85(1919). 4. C. skiisei, Alexander, Rec. S. Auslral. Mus. Vol. 2, p. 201 (1922). 5. C. tillyardi, Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales (2), Vol. 45, p. 184 (1920). 50. Genus PTILOGYNA, Westwood Ptilogyna, \V'estvvood, Zool. Journ. London, VMl. 5, p. 448(1835). Caracteres. — Ch'peus plus court (jue la tete, bien indistinct. Antenne de i3 aindes chez le male, de i5 articles chez la femelle. Articles du flagellum du male avec ti'ois rameaux surch:ii|ue aiticle. chez la femelle avec deux courts rameaux seulement a la base. 1 lyjioiiygium de stiuctuie simple. I lont Australie. Australie. Nouvelle (iuinee. Australie. .Australie. 5o DIPTERA a tubercule susantennaire distinet. Ailes a cinq cellules posterieures, la deuxieme non petiolee, la discoi- dale presente. R-‘ + 5 en contact avec la base de la cellule discoidale (Pl. 6, Fig. 12, I2bis, I 3, 14). Type : P. Walker. Distributiori geog raphique. 1. P. minima, Alexander, Rec. S. Austral. l\Ius. Vol. 2, p. 264 (1922). Australie. 2. P. ramicornis, Walker, Ent. Mag. London, Vol. ii, p. 469 [1834] {Tipnla). Australie. fuliginosa, Macquart, Dipt. Exot. Vol. i (i), p. 46 (i832). macquarti, Loew, Liniiea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 392 (i85i). marginalis, Westwood, Joiirn. Zool. London, Vol. 5, p. 449 (i835). picta, Schiner, Novare Reise, Dipt. p. 38 (1868). 51. Genus PH ACELODOCERA, Enderlein Phacelodocera, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 26 (1912). Caracteres. — Ce genre se rapproche de Ptilogyna. Antennes de i3 articles, le troisieme avec un tres long rameau a la base, du quatrieme au dixieme il y a trois rameau.x presque de meme longueur sur chaque article. Ailes a cellule discoidale presente, cinq cellules posterieures, la deuxieme petiolee. R'‘ + ® pas en contact avec la cellule discoidale (Pl. 5, Fig. 15, 16). Type : flabellifera, Loew. Distribution geographique. 1. P . flabellifera, Loew, Linnea Ent. Stettin, Vol. 5, p. 392 (i85i). Bresil. 2. P. tasmaniensis, Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 254 (1922). Tasmanie. 3"= Tribu : CTENOPHORINI 52. Genus PRIONOTA, Van der Wulp Prionota, Van der Wulp, Nat. Leyden Mus. Vol. 7, p. i (i885). Caracteres. — Palpes de 4 articles, le dernier aussi long que les precedents reunis. Corps robuste se rapprochant du genre Ctenophora, hypopygium peu proeminent. Pattes courtes. fortes, a court eperon tibial. Ailes aussi longues que 1’abdomen. Antennes de i3 articles presentant, a partir du qua- trieme, des renflements tres caracteristiques, mais moins accentues chez le male que chez la femelle (Pl. 5, Fig. 18, 19). Type : P. nigriceps, Van der Wulp. Distribution geographique. r. P. nigriceps, Van der Wulp, Not. Leyden Mus. Vol. 7, p. 2 (i885). J^^a. 53. Genus PLOCIMAS, Enderlein Plocimas, Enderlein, Zool. Auz. Leipzig, Vol. 02, p. 226 (1921). Caracteres. — Genre se rapprochant de Prionota. Antennes de i3 articles, avec les nodosites sur les articles, comme dans le genre piecedent, mais seulement avec deux nodosites au lieu d’une pour FAM. TIPULID^ 5j chaque article, une a la base, lautre a Textremite, Ia piemiere deux fois et demie, la deuxieme presque deux fois aussi large que Tepaisseur des articles. Kenflements })lus accentues chez le male que chez la femelle. Type : P. magnifims, Enderlein. Distributiori geographique. I. P. magnificus, Enderlein, Zool. Auz. Leipzig, Vol. Sz, p. 226 (1921). Chine. 54. Genus DICTENIDIA, Brulle Dictenidia, Brulle, Ann. Soc. Ent. France, \"ol. 2, p. 401 (i833). Tipula, Linne, Fauna Suec. (1761). Tanyptera, Latreille, Nouv. Dict. Flist. Nat. (1804). Ctenophora, Meigen, Illiger. Mag. Ins. Berlin, Vol. 2, p. 263 (i8o3). Ceroctena, Rondani, Dipt. Ital. Vol. i, p. 186 (i856). Dicera, Lioy, Atti Ins. Veneto, Sc. Venezia (3), Vol. 9, p. 216 (i863). Caracteres. — Palpes longs, surtout le dernier article. Ailes a cellule discoidale piesente et 5 cellules posterieures. Corps robuste, ainsi que les pattes qui sont plutot courtes. Antennes tres caracteris- tiques, pectinees chez le male a partir du quatrieme article, chacun d’eux presentant deux rameaux inegaux, le plus long a la base. Femelle a antennes courtes a articles epais, plus larges que longs (Pl. 5, Fig. I 9, 20, 2 I ). Type : D. bimaculata, Linne. Distributiori geographique. 1. D. bimaculata, Linne, Fauna Suec. ed. 2. p. 422 [1761] {Tipula). Europe. indiensis, Scopoli, Ent. Carn. p. 3i6 [1768] [Tipula). paludosa, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 23g [1794] (Tipula). pectmaia, Gmelin, Syst. Nat. Vol. 5, p. 28 [1792] (Tipula). 2. D. fasciata, Coquillet. 3. D. horikawa, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Add. p. 449 (1918). Japon. 4. D. sauteri, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol 62, p. 225 (1921). Formose. 55. Genus TANYPTERA, Latreille Tanyptera, Latreille, Nouv. Dict. Hist. Nat. (1804). Xiphura, Brulle, Ann. Soc. Ent. France, Vol. i, p. 206(1832). Caracteres. — Ce genre se rapproche de Ctenophora. Corps et pattes robustes avec epeions tibiaux. Le male a le quatrieme article des antennes et les suivants a trois rameaux, deux longs a la base de chaque article et un rameau un peu plus court sur le milieu. La femelle a des antennes sim ples non pectinees, tantot assez epaisses, tantot a articles du flagellum assez allonges. .Ailes laiges, cellule tliMen, ibidem, Vol. i, p. T.66\i?,id,']{Ctenophora). var. nigrofasciata, Brulle, Ann. Soc. Ent. France, Vol. r, p. 208 {i832). 2. T . frontalis, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 48 [1864] {Ctenophora). dorsalis, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. p. 76 {1848] {Ctenophora). succedens, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 448 [i856] {Ctenophora). 3. T. fulvida, Higot, Ann. Soc. Ent. France (3), Vol. 8, p. 769 (1860). 4. T . fnmipennis, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 47 [1864] {^Ctenophora). 5. T . gracilis, Portschinsky, Hor Soc. Ent. Ross. Vol. g, p. 289 [1878] {Ctenophora). 6. T. indica. Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 257 (1918). 7. T. minuta, Portschinsky", Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. g, p. 288 [1878] {Ctenophora). 8. T. nigricornis. Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. i5g[i8i8] {Ctenophora). g. T. sibirica, Portschinsky, Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. g, p. 287 (1873). 10. T. topazina, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 47 (1864). 11. T. variabilis, Enderlein, Zool. Jahrb. S\"st. AMl. 82, p. 24 (1912). Europe. Europe. Europe meridionale. Amerique septentrionale. Siberie. Inde. Siberie. Europe. Siberie. .Amerique septentrionale. Siberie. 56. Genus CTENOPHORA, Meigen Ctenophora, .Meigen, Illiger, Mag. Ins. Berlin, Vol. 2, p. 268 (i8o3). Tipula, Linne, Fauna Suec. (1761). Tanyptera, Latreille, Nouv. Dict. Hist. Nat. (1804). Flabellifera, Meigen [nom. nud.] (1800). Caracteres. — Dernier article des palpes allonge, flabelliforme. Corps robuste. Pattes plutot courtes et fortes avec eperons tibiaux. Ailes larges a cellule discoidale presente. Antcnnes tres caracte- ristiques : chez le male a partir du quatrieme article et suivant, pourvus de quatre rameaux, deux longs a la base et deux courts sur le milieu. Chez la femelle les antennes assez courtes. epaisses, dentees en dessous (Pl. 5, Fig. 25, 26, 27 ; Pl. I, Fig. I 3). Type : C. pectinicornis, Linne. Distributior geographique. 1. C. angustipennis, Loew, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 16, p. 5i (1872). 2. C. apicata, Osten-Sackfen, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 46 (1864). 3. C. biguttata, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Add. p. 485 (1918). 4. C. constans, Walker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 448 (i856). 5. C. elegans, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. i63 (1818). pecticornis, Fabricius, Syst. Ent. p. 747 [1796] {Tipida). 6. C. fastuosa, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 2, p. 28 (1871). 7. C. festiva. Meigen, Classif. Beschr. Eur. Zweifl. Ins. Pt. i, p. 88 (1804). 8. C. flaveolata, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 284 [1794] {Tipula). crocata, Schrank, Enum. Ins. Austr. p. 423 [1781] {Tipula). 9. C. guttata, Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. i65 (1818). IO. C. isshiki, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Add p 483 (igi8). Amerique septentrionale. Amerique septentrionale. Japon. Patrie ignoree. Europe. Europe centrale et meri- Europe. [dionale. Europe. Europe. Japon. FAM. TIPULIDAC 53 11. C. magnifica, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. i, p. 12 (1869). 12. C. uigricoxa, Lundstrom, Acta Soc. Sc. Fenn. Helsingfors, \'ol. 24, p. 2 (1908). 13. C. nohirce, iMatsumura, Thous. Ins. Japan, Add. p. 452 (1918). 14 C. nubecula, Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 3, p. 45 (1864). 15. C. ornata, Meigen, S^^st. Beschr. Vol. i, p. 166 (1818). 16. C. parva, Portschinsk}', Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 4 (1887). 17. C. pectinicornis, Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 585 [i758) {Tipula). nigrocera. De Geer, Hist. Ins. Vol. 6, p. 400 [1776] [Tipula]. variegata, Fabricius, Syst. Ent. p. 749 [1775] [Tipula]. 18. C. pictipennis, Portschinsky, Hor. Soc. Ent. Ross. \"ol. 21, p. 3 (1887). 19. C. pilosa, Pierre, Tipulidae de France, p. 7 (1924). 20. C. similis, Williston, Kansas Univ. Quart. Vol. 2, p. 69 (1893). 21. C. tricolor, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. i, p. 10 (1869). 22. C. xanthomelena, Walker, List Dipt. Brit. Alus. Vol. i, p. 77 (1848). Perse. Finlande. Japon. Ainerique septentrionale. Europe. Siberie. Europe. Siberie. Europe occidentale. Amerique septentrionale, Siberie. Inde. 57. Genus MALPIGHIA, Enderlein Malpighia, Enderlein, Zool. Jahrb. S3rst. Vol. 32. p. 18 (1912). Caracteres. — Ce genre resseinble a Ctenophora, dont il a ete separe par Tauleur, pour les raisons suivantes : Antennes du male de i3 articles, qui a partir du quatrieme presentent quatre rameau.x pas tres longs et a peu pres d’egale longueur ; deux a la base et deux sur le milieu; le treizieme article est petit, court et non pectine. La femelle a des antennes peu allongees, a articles irreguliers, les derniers a partir du neuvieme plus minces, le treizieme a peine visible, les premiers epais aussi larges que longs, du quatrieme au huitieme inclus (Pl. 5, Fig. 28, 29). Type : M. vittata, Meigen. Distributiori geographique. 1. M. portchinskyi, Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 21 (1912). 2. M. vittata, Meigen, Syst. Beschr. Vol. 6, p. 285 |i83o] [Ctenophora). amoena, Loew, Beschr. Eur. Dipt. Pt. 2, p. 22 [1871] (C/««c//iora). Siberie. Europe, Siberie. 58. Genus PSELLIOPHORA, Osten-Sacken Pselliophora, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. i65 (1886). Ctenophora, Macquart, Walker, Osten-Sacken, Van der Wulp, etc. Caracteres. — Ce genre se separe de Ctenophora par la forme des antennes. Chez le male ellcs ont i3 articles, du quatrieme au douzieme chaque article porte quatre rameaux minces, allonges. a peu pres d’egale longueur, deux a la base et deux sur le milieu ou au dela; le treizieme article est tres couit. Antennes chez la femelle, dentees en scie, en dessous. Ilypopygium moins epais que dans ks gemes precedents. Ailes assez larges, cellule discoidale presente. Les rameaux des antennes de l;i femelle ont leur plus grande longueur vers le milieu du flagellum. (Pl. 5, Fig. 30, 3 I ; Pl. I , Fig. I 4). Type : P. lata, Fabricius. Distribution geographique. I. P. annulipes, Enderlein, Zool. .Vuz. Leipzig, \’ol. 52, p. 225 (1921). Boineo. 54 DIPTERA 2. P. auniilosa, Van derWulp, Not. Leyden, Mus. VoI.[6, p. 253 [1884] {Cteno- phora). 3. P. approximata, Brunetti, Rec. Indian Mus, Vol. i5, p. 259 (igr8). 4. P. ardens, Wiedemann, Dipt. Exot. Pt. i, p. 20 [1821] {Ctenophora). 5. P. anrantia, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 260 (igi8). 6 P. bicinctifer, Alexander, Philipp, Journ. Sc. Vol. 21, p. 383 (1922). 7. P. bifascipennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 5, p. 241 (igii). 8. P. binghami, Edwards, Ann. Mag. Nat. Flist. (g), Vol. 7 (1921). 9. P. chrysopila, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. i, p. 6 [1857] {Ctenophora). 10. P. compeiida, Wiedemann, Dipt. Exot. Pt. i, p. 21 [1821] {Ctenophora). 11. P. compta. Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 220(1921). var. nigrithorax , Enderlein, ibidem, Vol. 52, p. 221 (1921), 12. P. ctenophorina. Riedel. Ent. Alitteil. Beiiin, Vol. 2, p. 274(1913). 13. P. airvipes, Van der Wulp, Nat. Leyden Mus. V^ol. 6, p. 254 [1884] {Cteno- phora). 14. P. divisa, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 241 (1911). var. limbativena. Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 224 (1921). 15. P. dolens, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. \''ol. 26, p. 94 [1882] (C^£wr>- phora). 16. P. elongata, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 12, p. 202(1918). 17. P . fascipennis, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 222 (1921). 18. P . flavibasis, Edwards, .Ann. Alag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 256 (1916). 19. P. flavnfasciata, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5. p. 256 (igi8). gracilicornis, Edwards, ibidem, p. 304 (1924). 20. P . flavifemHr,'E.nd&\ \e\n, Zool. Anz. Leipzig, VMl. 52, p. 221 (1921). 21. P . formosana, Enderlein, ibidem, Vol. 52, p. 221 (1921). 22. P . fumiplena, \A'alker, Ins. Saunders, Dipt. Vol. i, p. 449 [i856] {Cteno- phora). 23. P. fascipennis, Macquart, Dipt. Exot. Suppi, i, p. 10 [1846] {Ctenophora). javanica, Doleschall, Wat. Tijdschr. Nederl. Ind. Batavia, Vol. 10, p. 406 [1860] (Ctenophora). 24. P. gaudens, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 6, p. 98 [1860] {Ctenophora). 25. P. gracilicornis, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (g). Vol. 7. p. 877 (1921). 26. P. hoppo, Matsumura, Thous. Ins. Japan, Addit, p. 448(1918). 27. P. idalia. Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 94 [1882] {Cteno- phora). 28. P. immaculipennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6 (1911). 29. P. incunctans, Walker, Proc. Linn. Soc. Lond. (Zool.) Vol. 6, p. gS [1860] {Ctenophora). var. velutina, Van der Wulp, Nat. Leyden Mus. Vol. 6, p. 253, 256 [1884] {Cte7io- phora). var. ochrifemnr, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 244 (1921). 30. P. insignis, de Meijere, Bijdv. Dierk. Amsterdam, Vol. 18, p. 87 (1904). 31. P. lacta, Fabricius, Ent. Syst. Vol. 4, p. 289 [1794] {Tipula). var. strigidorsum, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 221 (1921). 82. P. laneipes, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 8, p. io5 (1821). 33. P. latifascipennis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 260 (1918). 84. P. luctuosa, de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 89, p. igg (igi6). 35. P. nigribasis, Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist. (g), Vol. 7. p. 874 (1921). 36. P. nigrithorax, de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 18,9.87 (1904). 37. P. ophionea, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist (9), Vol. 7, p. 875 (1921). 38. P. perdecora, Alexander, Philipp. Journ. Sc. Vol. 21, p. 38o (1922). 89. P. prcefica, Bezzi, ibidem, Vol. 12, p. iio (1917). 40. P. pumila, Alexander, ibidem, Vol. 21, p. 882 (1922). Java. Inde. Java, Amboine. Inde. Philippines. Shanghai'. Burma. Singapour. Java, Celebes. Chine, Japon. Japon. Formose. Celebes. Inde. Inde. Philippines. Cevlan. Celebes. Inde. Inde. Celebes. Formose. Chine. Java. Celebes. Assam. Formose. Philippines. Assam. Celebes. Java. Inde, Ceylan. Japon. Formose. Inde. Java. Sikkim. Java. Sarawak. Philippines. Philippines. Philippines. FAM. tipulid.f: 55 41. P. qnadrivittaia, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 7, p. 377 (1921). 42. P. reversa, Edwards, ibidem, Vol. 7, p. 374(1921). 43. P. rubra, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 171 (1886). 44. P. sackeni, Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 257 (1916). 45. P. semiriifa, Edwards, ibidem, V'ol. 18, p. 255 (1916). 46. P. serraticornis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 242 (1911). 47. P. sikkiniensis, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 223 (1921). 48. P. stigmatica, de Meijere, Bijdr. Dierk, Arnsterdam. Vol. 18, p. 88(1904). 49. P. speciosa, Edwards, .Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. 18, p. 254 (1916). 50. P. stigmosa, Edwards, ibidem (9), Vol. 7, p. 376 (1921). 51. P. strigipennis, de Meijere, Tijdv. v. Ent. Vol. 56, Suppi, p. 5 (1914). 52. P. suspirans, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 26, p. 93 [1882] (Clenophora). var. hilaris, Bezzi, Philipp. Joiirn. Sc. Vol. 12, p. 109 (1917). 53. P. tabropanes, Walker, List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 77 [1848] (C/fiw/Ziora). 54. P. terminalis, Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6 (1911). 55. P. tripudians, Bezzi, Philipp. Journ. .Sc. Vol. 12, p. iii (1917). 56. P. xanihopimplina, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 52, p. 224(1921). Chine. Burma. Laos. l‘'ormose. Formose. Ceylan. Inde. Java. Formose. Indo-Chine. Java. Philippines. Ceylan. Tonkin. Philippines. Chine. 59. Genus CNEMONOOSIS, Enderlein Cnemoncosis, Enderlein, Zool. .Anz. Leipzig, Vol. S2, p. 219 (1921). Caracteres. — Ce genre ressemble a Pselliophora, mais il s’en distingue immediatement par Tepaisseur des femurs posterieurs chez le male. Ces femurs sont fortement dilates sur leur moitie basale. Type : C. hilgendorfi. Enderlein. Distributiori geog ra phique. 1. C. hilgendorfi, Enderlein, Zool. Anz. Leipzig, Vol. 02, p. 219 (1921). Japon. 56 DIPTERA INDEX Tribus, Genres, Synonymes (Les noms en italique sont les synonymes.) Acracantha, Skuse Pages iS Aldrovandia, Enderlein 38 Anomaloptera, Lioy 21 Apeileisis, Macquart 9 Austrotipula, Alexander i8 Brachypremna, Osten-Sacken 12 Brithura, Edwards 20 Cerocteua, Rondani 5i Cinctotipula. Alexander 44 Clytocosmus, Skuse 49 Cnemoncosis, Enderlein 55 Ctenacroscelis, Enderlein 45 Ctenogyna, Macquart 48 Ctenophora, IMeigen 5i-52 Ctenophorini 5o Dicera, Lioy 5i Dictenidia, Brulle 5i Dihexaclonus, Enderlein 48 Dolichopeza, Curtis 9 Dolichopezini 8 Flabellifera, Meigen 52 Goniotipula, Alexander 19 Habromastix, Skuse 16 Holorusia, Loew 44 abbreviata, Loew Pages 39 abdominalis, Say 21 aberrans, Alexander 45 abluta, Doane 21 abnormalis, Alexander 18 abortiva, Alexander 21 abyssinica, Jsennicke 21 aculeata, Loew 39 acuminata, Strobl 21 acuta, Doane 21 acutipleura, Doane 21 adeps, Riedel 21 aethera, de Meijere 21 affinis, Schummel (Tipula) 21 Icriomastax, Enderlein Pages 38 Idiotipula, Alexander 14 Ischnotoma, Skuse 19 Leptina, Meigen 9 Leptotarsus, Guerin 46 Leptotipula, Alexander i5 Longurio, Loew 14 Malpighia, Enderlein 53 Macromastix, Osten-Sacken 16 Macrotiwrax. Jaennicke 16 Mcekistocera, Wiedemann i3 Mediotipula, Pierre i5 Megistocera, Wiedemann i3 Megistomastix, Alexander 10 Microtipula. Alexander 18 Mitopeza, Edwards 12 Nephrotoma, Meigen 39 Nesopeza, Alexander 9 Odontotipula, Alexander 44 Oreomyza, Pokomi 21 Oropeza, Needham II Ozodicera, Macquart 48 Pachyrhina, Macquart 39 Pales, Meigen 39 Pectinotipula, Alexander 49 Pehlkea, Enderlein 12 Especes, Varietes, Synonymes afflicta, Dietz Pages 21 ; africana, Alexander 16 aino, Alexander 21 alaska, Alexander 21 ; albifasciata, Macquart 21 ; albilala, Walker 21 ; albimaculata, Doane 21 albimana, Wiedemann l3 ; albimana, Wiedemann 21 i albipes, Strom [Dolichopeza) 9 ; albipes, Johnson [Oropeza) II i albitibia, Alexander 9 ‘ albitarsis, Brunetti II i albocaudata, Doane 21 i Phacelodocera. Enderlein Pages 5o Ph3'matopsis, Skuse i5 Platyphasia, Skuse 47 Plocimas, Enderlein 5o Plusomyia, Skuse 47 Prionocera, Loew 20 Prionota, Van der Wulp 5o Pselliophora, Osten-Sacken 53 Pseudoleptotarsus, Alexander 46 Ptilog}ma, Westwood 49 Scamboneura, Osten-Sacken 8 Semnotes, Westwood 46 Sphaerionotus, de Meijere II Stegasmonotus, Enderlein II Stygeropis, Loew 20 Tanypremna, Osten-Sacken i3 Tanyptera, Latreille 5i Tipula, Linne 21, 39, 5i, 52 Tipulina, Motschulsky 21 Tipulini 14 Tipulodina, Enderlein 19 Trichodolichopeza, Alexander IO Trichotipula, Alexander 43 Xenotipula, Alexander 14 Xiphtira, Brulle 5i Zelandotipula, Alexander 45 Pages albocincta, Doane 21 albocosta, Macquart 21 albofascia, Doane 21 albogeniculata, Alexander 10 albonotata, Doane 21 albostriata, Strobl 21 alhovariegata, Macquart 20 albovittata, Macquart (Tipula) 21 albovittata, Doane {Tipula) .22 albovittatus, Alexander qS alexandriana, Dietz 22 algonquin, Alexander 44 alieni, Alexander 39 alphaspis, Speiser 22 Pages alphaspis-nyasae, Alexander 22 alpina, Loew 22 alpium, Bergroth 22 alta, Doane 22 alterna, Walker 41 alticola, Alexander 22 altissima, Osten-Sacken 39 aluco, Alexander 22 amoena. Loew 53 amazonica, Alexander 19 americana, Needham 9 amoenicornis. Alexander 22 analis, Macquart (Nephrotoma) 3g analis. Schummel [Nephrotoma) 3g andalgala, Alexander 22 andina, Brethes 22 angulata, Loew 22 angusticosta, Alexander 17 angustipennis, Loew (Cte7iophora) 52 angustipennis, Loew [Tipula) 22 annulata, Say [Oropeza) 1 1 annulata, Say [Dolichopeza) 9 annulicornis, Say 22 annulicornis, Meigen Sy annulicornuta, Alexander 22 annulipes, Enderlein [Pselliophora) 53 annulipes, Skuse [Dolichopeza) g annulipes, Philippi [Tipula) 22 annulosa, Van der Wulp 54 anonyma, Bergroth 22 antarctica, Alexander 22 antennata, Schummel 27 apache, Alexander) 26 antricola, Riedel 22 aperta, Alexander 22 apicalis, Macquart [Dihexaclonus) 48 apicalis, Loew [Tipula) 22 apicata, Osten-Sacken 22 appendiculata, Loew 22 appressocaudata, Strobl 22 approximata, Brunetti [Pselliophora) 54 approximata, Dietz [Nephrotoma) 3g aprilina, Alexander 22 apterogyma. Philippi 22 aquilina, Erichson 22 arctica. Curtis 22 arcticola, Alexander 3g ardens, Wiedemann 54 argentina, Van der Wulp 48 arisanensis, Edwards 22 arizonica, Alexander 22 armata, Doane [Tipula) 22 armata, Riedel [Tipula) 22 FAM. TIPULID^, Pages armatipennis, Alexander 22 armillatus, Alexander 22 asbolodes, Speiser 22 asio, Alexander 22 aspersa, Doane 22 aspidoptera, Alexander 22 associans, Walker 22 atacama, Alexander 22 atrata, Linne 52 atridorsum, Alexander 17 atrisumma, Doane 22 atroflava, Alexander 17 atropos, Hudson g attenuata, Alexander 48 aurantia, Brunetti 54 aurantiaca, Macquart [Nephrotoma) 3g auraniiaca, Mik [Nephrotoma) 40 aurantiaca, Alexander [Trichodoli- chopeza) 10 aurita, Riedel 23 australasias, Skuse 3g australis, Doane 23 austriaca, Pokorny 23 autumna, Alexander 23 autumnalis, Loew 23 aymara, Alexander 23 balioptera, Loew 23 barbata, Doane 23 bartleti, Alexander 23 basilica, Alexander i3 beatula, Osten-Sacken 23 bella, Loew 23 belloides, Alexander i5 bergrothi, Williston 20 bergrothiana, Alexander 23 besselsi, Osten-Sacken 23 besselsoides. Alexander 23 beutenmuelleri, Dietz 3g bezziana, Alexander 23 biarmata, Doane 23 bicauda, Speiser 14 bicinctifer, Alexander 64 bicolor, Macquart [Ctenogyna) 49 bicolor, Loew [Tipula) 23 bicornis. Forbes 23 bidens, Bergroth 23 bifalcata, Doane 23 bifasciculata, Loew 23 bifascipennis, Brunetti 54 bigeminata, Alexander 23 bigotiana, Alexander 23 biguttata, Matsumura 52 57 Pages bilobata, Pokorny 23 bimaculata, Linne [Dictenidia) 5i bimaculata, Enderlein [Ozodiccra) 48 bimaculata, Riedel (T/yiidrt) 23 binghami, Edwards 5,^ binotata, Ilutton jy biserra, Edwards 23 hiserra, Edwards bis])ina, Loew 23 bisetosa, Doane . 23 bisj)inifer. Alexander ^8 bistilata, Landstrdm 23 bistripunctata, Speiser 39 bituberculata, Doane 23 biuncus, Doane 23 bivittata, Pierre 23 bombayensis, Macquart 3g bonas-spei, Bergroth (Longurio) i5 bonae-spei, Bergroth ( 23 borealis, Walker 23 borneensis, Brunetti 23 bosnica, Riedel 23 bosnica, Strobl [Tipula) 33 brachycera, Riedel 23 brasiliensis, Wiedemann 17 breviceps, Motsch 23 brevicornis, Doane (Nephrotoma) 3g brevicornis, Lundstrom [Tipula) 23 brevifurca, Skuse 10 brevifurca-queenslandica. Alex. 10 brevipalpis, Alexander 16 brevipennis, Williston 39 brevipetiolata, Alexander 17 brevirostrata, Alexander iS brevis, Brunetti 23 brevispina, Pierre 23 breviterebrata, Macquart 38 breviventris, Wiedemann i3 brobdignagia, Westwood 45 brolemanni, Pierre 23 bruchi, Alexander 23 brunettiana. Alexander 23 brunnea, Bigot 24 brunicosta, Brunetti 24 brunninervis, Pierre 24 bubo, Alexander 24 bullata, Loew -'4 caesia, Schummel 24 caffra, Alexander 24 cahuilla, Alexander 24 calcarata, Doane 24 californica. Doinc [Nephrotoma) 3g 58 DIPTERA Pages californica, Dozxie (Tiptila) 26 calinota, Dietz Sg calopteroides, Alexander 24 caloptera, Loew 24 calva, Doane Sy calvicornis, Edwards 20 camerounensis, Alexander 24 campa, Alexander 24 canadensis, Loew 24 candida, Alexander i3 candidipes, Alexander ii capicola, Alexander i5 capnioneura, Speiser 24 carinata, Doane 24 carinifrons, Holmgren 24 carizona, Alexander 24 carmichaeli. Brunetti 24 caroliniana, Alexander 24 casta, Loew 25 castanea, Macquart Sy castellana, Strobl Sg catamarcensis, Alexander 44 catawba, Alexander 24 caucasica, Riedel 24 caudaspina, Pierre 24 caudulata, Loew 24 cava, Riedel 24 cayuga, Alexander 24 centralis, Loew 24 ceres, Zetterstedt 24 cervicula, Doane 24 cervina, Meigen 24 chapini, Alexander 3g cheethami, Edwards 24 chilensis, Philippi [Macromastix t) ly chilensis, Alexander 24 cliionoides, Alexander 24 chirothecata, Walker g chromicolor, Pierre 3g chrysopila, Walker Sq Cimmeria, Speiser 24 cincta, Loew 2g cinctipes, de Meijere 24 cincticornis, Doane 24 cinctoterminalis, Brunetti 24 cinerascens, Skuse (Habromastix) 16 cinerascens, Loew {Tipula) 24 cinerea, Macquart, [Apeilesis) 10 cinerea, Coquillett (r2pula) 24 cinerea, Brunetti [Tipula) 26 cinerea, Strobl [Tipula) 24 cinereifrons, de Meijere 24 cinereilina, Alexander 24 Pages cinerella, Pierre 24 cinereocincta, Lundstrbm 24 cingulata, Dietz 3g cinnamomea, Riedel 24 circumdata, Siebke 24 circumscripta, Loew 40 cisalpina, Riedel 24 citrina, Edwards 40 clara, Doane (Tt/iw/rt) 25 clara, Kirby [Tipula) 25 clathrata, Dietz 25 clandestina, hleigen 25 clavatus, Macquart 46 clavipes, Edwards 45 cognata, Doane 25 collaris, Say 40 Coloradensis. Doane 25 colorata, Walker 40 columbiana, Enderlein 12 comanche, Alexander 25 competida, Wiedemann 54 compta, Enderlein 54 concinna, Doane [Tipula) 25 concinna, Philippi [Tipula) z5 concolorithorax, Brunetti 40 confluens, Alexander 14 confusa, Van der Wulp 3o congruens, Walker 3y conifrons, Edwards 21 consanguinea, Macquart 25 consimilis. Brunetti 40 conspicabilis, Skuse 45 conspicua, Dietz 25 constans, Walker 52 constricta, Skuse ly consularis, Osten-Sacken 40 contaminata, Doane 25 contigua, Brunetti 25 continuata, Brunetti 25 convexifrons, Holmgren 25 coquilletti, Enderlein 25 coracina, Alexander 25 cornicina, Linne [Nephrotoma) 40 cornicina, Meigen 41 cornicina, Zetterstedt 3g coronata, Alexander 25 cornifera, Dietz 40 corsica, Pierre 25 costaloides, Alexander 25 costalis, Swederus [Macromastix) ly costalis, Brunetti [Nesopeza) g costalis, Say [Tipula) 35 costaricensis, Alexander ig Pages costomarginata, Dietz 40 couckei, Tonnoir 25 crassa, Edwards 21 crassicornis, Zetterstedt 25 crassiventris, Riedel 25 craverii, Bellardi 25 criddlei, Dietz 25 crinicauda, Riedel 40 crocata, Schrank [Ctenophora) 52 crocata, Linne [Nephrotoma) 40 crocea, Loew 40 ctenophorina, Riedel 54 cunctans, Say 25 cuneipennis, Alexander ig curinao, Alexander 25 curtipennis, de Meijere ii curvipes, Van der Wulp 54 cuspidata, Doane 36 cylindrica, Doane 25 dahomiensis, Alexander ■ 25 decipiens, Czizeck 25 decora, Doane 22 decorata, Philippi 25 dedecor, Loew 25 dejecta, Walker z3 delegorguei, Macquart 40 delta, Walker 40 demarcata, Brunetti [Nephrotoma} 40 demarcata, Brunetti 25 demeijeri, Edwards 25 dentata, Meigen [Nephrotoma) 40 de?ilata, (Zetterstedt [N ephrotoma) 42 pentata, de Meijere (Ticida) 25 derbyi, Doane 25 derelicta, Doane 25 diacanthos, Alexander 25 dia7ia, Meigen 20 dichroa, Bezzi 25 diclava, Alexander 25 dicroithorax, Alexander ly dietzania, Alexander 25 diflava, Alexander 25 dilatata, Schummel 25 diluta, Doane 25 dimidiata, Westwood [Macromastix) ly dimidiata, Loew [Stygeropis) 20 dimidiata, de Meijere [N ephrotoma) 40 discolor, Loew 28 disjuncta, Walker 25 dispar, NI sTlcer [M acrofnastix) ly dispar, HalidayfTi/wD) 26 dispellens, Walker i3 Pages distiefma, Speiser 8 divagator, Harris 38 divaricata, Holmgren 26 divergens, de Meijere 26 dives, Brunetti 26 divisa, Brunetti {Pselliophora) 04 divisa, Brunetti {Tipula) 26 doanei, Dietz 26 doanei bifida, Dietz 26 doaneiana, Alexander 26 dohrnianus, Enderlein 48 dolens, Osten-Sacken 84 doleschalli, Osten-Sacken 40 dolichopezoides, Afexander 26 dorsalis, Fabricius [Nephrotovia) 40 dorsalis, de IMeijere [Nephrotoma) 40 dorsalis, Johnson (Oropeza) ii dorsimaculata, Walker 16 dorsolineata, Doane 26 dorsolineala, Doane 44 dorsopunctata, Brunetti 40 dotata, Osten-Sacken 8 ducalis, Westwood 46 duplex, Walker 26 duseni, Alexander 26 dttx , PlvLXXon (Austrotipida) 18 dux, Kirby [Tipula] 26 eburnea, Walker 20 edwardsi, Alexander [Clytocosmus) 49 edwardsi, Alexander (N ephrotoma) 40 edwardsi, Bellardi [Tipula) 26 edwardsiana, Alexander 16 effecta, Alexander 26 elegans, Meigen [Ctenophora) 52 elegans, Wiedemann [Nephrotoma) 40 elegans, Fabricius {/Ve/i/iro/o»K(7) 40 elegans, Brunetti [Tipula) 26 elegantula. Williston [N ephrotoma) 40 elegantula, Brunetti (Ti/iidir) 26 ellioti, Alexander 26 elongata, Edwards [Pselliophora) 54 eluta, Loew [Tipula) 26 eluta, Schiner [Tipula) 26 entomophthorae, Alexander 26 eotypa, Speiser 40 erythrophrys, Johns {Nephrotoma) 40 erythrophrys, Will. [N ephrotoma) 40 escorialensis, Strobl 39 eucera, Loew 40 euceroides, Alexander 40 euchroma, Mik 40 eumecacera, Speiser 26 FAM. TIPULIDA*: Pages evasa, Dietz 40 evidens, Alexander 26 excelsior, Bergroth 40 excisa, Schummel 26 exilis, Alexander 26 extensa, Alexander 48 falcata, Riedel 26 fallax. De Meijere [Nephrotoma) 48 fallax, Loew (T;/>Hh7) 26 familiaris, Osten-Sacken 40 fasciata, Coquillett i Dictenidia) 5i fasciata, Toew' [Tipula) 28 ? fasciata, Macquart [Nephrotoma) 40 fasciculata, Riedel (Tipula) 26 fasciculata, Brunetti [Tipula) 26 fascipen)tis, ZeiXerst. (Nephrotoma) 42 fascipennis, Enderl. iPselliophoi a) 64 fascipennis, Meigen [Tipula) 26 fastidiosa, Skuse i3 fastuosa. Loew 52 felix, Alexander 47 fenestrata, Schummel 26 ferruginea, Fabricius [Nephrotoma) 40 ferruginea, Lacks [Tipula) 33 festiva, Meigen (Ctenophora) 52 festiva, Dietz [Nephrotoma) 40 festiva, Walker (Tipula) 26 filicornis, Brunetti 26 filigera, Walker 26 filipes, Fabricius (d/fgA/orrrrt) 14 filipes, Walker [Tipula) 33 fimbriata, Meigen 26 flabellifera, Taeve [Phacelodocera) 5o flava, Brunetti 26 flaveolata, Fabricius 52 1 flavescetis, Linne [N ephrotoma) 41 flavescens, Walker [N ephrotoma) 41 flavescens, Brunetti [Tipula) 26 flavibasis, Edwards [Pselliophora) 54 flavibasis, Alexander [Tipula) 26 flavicans, Fabricius 37 flaviceps, Enderlein 20 flavicoma, Doane 26 flavicomis, Alexander (/fo/oniiiVi) 44 flavicomis, Meigen [Tanyptera) 52 flavicosta, Alexander {Ti/mD) 26 flavicosta, Edwards [Tipula) flavicostalis, Alexander 27 flavifemur, Enderlein 54 flavipalpis, Meigen 40 flavipennis, Philijipi 26 flavirostris, Strobl [Nephrotoma) 42 59 Page» flavirostris, Staeger [Tipula) 28 flavithorax, Brunetti 26 flavoannulata, Jacobs 26 flavocauda, Doane 26 flavocostalis, Alexander 27 flavofasciata. De Gecr [Nephrotoma) 40 flavofasciata, Prun. [Pselliophora) 54 flavoides, Brunetti 27 flavolineata, Meigen 27 flavolutescens, Pierre 27 flavomaculala. De Geer 4 1 flavomarginata, Riedel [Scambo- 9 neura) flavomarginata, Doane [Tipula) 27 flavonotata, Alexander 40 flavopygialis, Alexander 17 flavoscapus, Alexander 17 flavoumbrosa, Alexander 27 forcipata, Pierre 40 formosana, Enderlein 54 formosensis, Edwards 41 fragilicornis, Riedel 27 fragilina, Alexander 27 fragilis, Loew 27 frater, Alexander 27 fraterna, Loew 27 frauenfeldi, Schiner 27 frigida, Walker 27 frontalis, Osten-Sacken 52 fucata, Hutton 1 7 fuegiensis, Alexander 27 fuliginosa, Gimmerth [Tipula) 27 fuliginosa, Macquart [Ptilogyna) 5o fuliginosa. Say 27 fultonensis, Alexander 27 fulva, Hutton 27 tulvida, Bigot 52 fulvinodus, Doane 27 fulvipennis, De Geer [Tipula) 27 fulvij)ennis, Walker [Tipula) 27 fulvipes, Edwards 45 fulvogrisea, Pierre i5 fulvolateralis, Brunetti 48 fulvus, Edwards i5 fumascipennis, Brunetti 27 fumicosta. Brunetti 84 fumifasciata, Brunetti 27 fumifinis, Walker 27 fumipennis, Osten-Sacken Ta- nyptera) 52 fumipennis, Loew [Dihexaclonus) 4S fumii)ennis, Brunetti [Tipula) 27 fumipennis, Alexander ri/n/.i) 27 6o DIPTERA Pages Paues Pa^e fumiplena, \Valkcr 54 greyana, Alexander 17 hypocrites, Brunetti 41 fumosa, Doane 25 guasa, Alexander 28 fusca, Staegcr 27 guato, Alexander 28 ichneumonea. De Geer 52 fuscana, Wiedemann 14 guestfalica, Westhoff 71 idalia, Osten-Sacken 54 fuscescens, Riedel 41 guttata, Meigen 52 ignobilis, Loew 28 fuscinervis, Brunetti 27 guttijiennis, Meigen 28 ignota, Alexander (Ti/iiM) 28 fusci/iervis, Pierre 24 guttulifera, Zetterstedt 32 illinoiensis, Alexander 35 fuscipennis, Karsch {K ephrotovia) 4' gynaptera. Alexander 28 illustris, Doane 20 fuscipannis, Loew {Stygeropis) 20 imbecilla, Loew 28 fuscipennis, Macquart {PstUio- haber, Loew 28 immaculata, Van der Wulp 41 phora) hackeri, Alexander 17 immaculata, pangerangensis. fuscipennis, Curtis (Tipula) 27 halterata, Alexander 17 Alexander 41 fuscipes, Bergroth IO harrisi, Alexander 17 immaculatipenis, Brunetti 54 fuscitarsis, Alexander 27 helderbergensis, Alexander 28 imperatoria, Westwood 46 fuscollava, Brunetti 41 hellenorum, Brulle 28 imperialis, Meigen 42 helmsi, (Clylocosmns) 49 imperfecta, Brunetti (Brithura) 21 gamma, Brunetti 41 helmsi, Skuse (Maciomastix) 17 imperfecta, Alexander 32 gaudens, Walker 54 helvocincta, Doane 28 imperfecta, Riedel 22 gedehana. De Meijere 27 helvola, Loew 28 impudica, Doane 28 gedenicola, Alexander 27 hermannia, Alexander 25 inca. Alexander 28 gelida, Coquillett 57 heroni, Alexander 16 incisa, Doane 28 geniculata, Alexander 9 heros, Egger 28 inconspicua, de Meijere 28 georgiana, Alexander 27 hertipennis. Alexander IO incunctans, M''alker 34 gesneri. Enderlein 39 heterogama, Hudson 20 incurva, Loew (N ephrotoma) 41 gibbi fera, Strobl 27 hewitti, Alexander 28 incurva, Doane (Tipula) 28 gigante-a, Schrank 3o hilaris. Bezzi 55 indica, Brunetti 32 glacialis, Pokorn}' 27 hilgendorfi, Enderlein 55 inermis, Doane 37 gladiator, Alexander 27 hilli, Alexander 16 infindens, Walker 28 glaphj^roptera, Philippi 27 hilli sublateralis, Alexander 16 infuscata, Brunetti (Dolichupeza) IO glomerata, Walker 22 himalayensis, Brunetti 28 infuscata, Hyslop 28 goriziensis, Strobl 27 hinei. Alexander 28 infuscata. Loew 25 gracilenta, Lacks 25 hirsuta, A lexander (M egistocera) 14 ingrata, Dietz 28 gracilicornis, Loew [Nephrotoma) 41 hirsuta, Doane (Tipula) 28 inordinans, Walker 28 gracilicornis, Edwards (Psellio- hirsutula, Dietz 41 inornata, Skuse (Acracantha) 18 p Ii ora) 54 hirtipennis, Alexander IO inornata, Skuse (Plusomyia) 47 gracillima, Brunetti 27 histrio, Fabricius 41 insignis, de Meijere 54 gracilipes, Walker 27 holocrea, Nowicki 38 instabilis, Holmgren 28 gracilis, Brunetti (Tipula) 27 holosericea, Matsumura 28 insulicola, Alexander 28 gracilis. De Meijere (Nesopeza) 9 hoppo, Matsumura 54 intermedia, Alexander 17 gracilis, W^estwood iOzodicera) 48 horikawse, Matsumura 5i intermixta, Riedel 28 gracilis, Walker (Plusiomyia) 47 hortensis, Meigen 28 interrupta, Brunetti 28 gracilis, Portsch. (Tanyptera) 52 hortorum, tlerbsi. (T i pula) 39 interserta, Riedel 2S graminivora, Alexander 27 hortorum, Linne (Tipula) 32 inventa, Walker 28 gramma, Brunetti 41 hortorum, Meigen (Tipula) 28 inversa, Lundstrom 29 grandis, Bergroth 45 hortulana, Meigen 28 iridicolor, Schummel 40 graphica, Schiner (Tipula) 28 hova, Alexander 28 iridiensis, Scopoli 5i graphica, Doane (Tipula) 28 horvesi, Alexander IO iroquois, Alexander 29 grata, Loew 28 hudsoni, Hutton 18 irregularis, Pokornj' 29 graveleyi, Brunetti 21 hudsonia, Alexander 17 irrorata, Macquart 29 griseipennis, Loew (Ozodicera) 48 humilis, Stieger (Tipula) 28 isshiki, Matsumura 52 griseipennis. Brunetti (Tipula) 28 humilis, Skuse (M acr ornasti x) 17 griseofusca, De Geer 32 huron, Alexander 28 jacobsoni, Edwards 29 grisescens, Zetterstedt 28 hybrida, Dietz 41 japonica, Loew 29 FAM. TIPULID/F 6i Pages jativensis, Strobl 29 javana, Wiedemann 4 1 itive/isis, Doleschall 40 jejuna. Johnson 22 j i varo, Alexander 29 joana, Alexander 29 johanseni, Alexander 29 jocosa, Alexander 29 johnsoniana, Alexander 29 jonesi, Alexander 16 jujuj’ensis, Alexander 44 juncea, .Meigen 29 kamchatkensis, Alexander 29 kanensis, Alexander 29 katmaiensis, Alexander 29 kenia, Alexander 29 kennicotti, Alexander 29 kinangopensis, Riedel ig kirhyana, Alexander 29 klossi, Edwards 29 korinchiensis, Edwards 29 kuwayamai, Alexander 29 kuznensis, Alexander 29 labradorica, Alexander 29 laccata, Lundstrom 29 laconica, Osten-Sacken 41 lactipennis, Lindemann 29 lasta, Fabricius 04 Iffitabilis, Zetterstedt 29 laevis, Alexander 44 lamellata, Riedel [Nephrotoma) 41 lamellata, Doane (Tipula) 29 laneipes, Edwards 04 langi, Alexander 29 langi rubricapilla, Alexander 29 latemarginata, Alexander 29 lateralis, Walker {Holorusia) 44 lateralis, Meigen 29 lateralis. Lacks {Tipula) 34 latevittata, Dietz 41 latevitata. Sclnimmel 27 latifascipennis, Brunetti 54 latipennis, Loew 29 leonensis. Alexander 29 leptoneura, Alexander 29 lesnei, Pierre 29 leucopliae, Doane 29 leucoprocta, Mik 29 leucopyga, Van der Wulp 29 lichtwardti. Riedel 49 limbata. Zetterstedt 29 Pa^es limbidipennis, IMacqnart 17 limitata, Scluimniel 3o limnophiloides, Alexander i5 lineata, Scopoli 41 lineata, Skuse {Plusoniyia) 47 lineata, Stseger (Tipula) 3i lineola, Meigen 3o lionota, Holmgren 3o liponeura, Alexan antenne. 68 DIPTERA Planche 3 (Suite) Fig. i8. Habromastix, hypopygium, vu en dessus — 19. Macromastix, aile. — 20. Macromastix, cf , profil de la tete et pie- miers articles des antennes. — 21. Macromastix, 9> antenne. Fig. 2ibis. Macromastix, cf , profil de la tete. — 2 Macromastix, 9 < clypeus, vuendessus. — 22. Macromastix, hypopygium, vu en dessus. — 23. Macromastix, (f, dernier article des tarses. Planche 4 Fig. I. Acracantha, aile. Fig. 16. Nephrotoma, aile. — 2. Acracantha, antenne. — 17- Nephrotoma, antenne. — 3. Acracantha, hypopygium, vu en dessus. — 18. Nephrotoma, hypopygium, vu de profil. — 4. Tipulodina, aile. — 19. Cinctotipula, aile. — 5. Ischnotoma, aile. — 20. Holorusia, aile. — 6. Ischnotoma, antenne. — 21. Holorusia, cf, derniers articles de tarses. — 7. Ischnotoma, hypopygium, vu en dessus. — 22. Zelandotipula, aile. — 8. St3^geropsis, aile. — 23. Ctenacroscelis, aile. — 9. Stygeropsis, cf, antenne. — 23bis. Ctenacroscelis, hypopygium, vu de prof. — IO. Brithura, aile. — 24. Semnotes, aile. — II. Brithura, hypopygium, vu de profil. — 25. Semnotes, antenne. — 12. Tipula, aile. — 26. Leptotarsus, aile. — i3. Tipula, antenne. — 27. Leptotarsus, antenne. — 14. Tipula, hypopygium, vu de profil. — 28. Pseudoleptotarsus, aile. — i5. .Aldrovandia, aile. Planche 5 Fig. I. Plat3'phasia. aile. Fig. 16. Phacelodocera, cf , premiers articles des — 2. PlaU^phasia, antenne. antennes. — 3. Dihexaclonus, aile. — 17- Prionota, aile. — 4. Dihexaclonus, 0^, antenne, vu en dessus. — 18. Prionota, (^, antenne. — 5. Plusiomyia, aile. — 19. Dictenidia, aile. — 6. Plusiomyia, (f, antenne. — 20. Dictenidia, (f, antenne. — 7. Ctenog3’na, aile. — 21. Dictenidia, Q, antenne. — 8. Ctenog3ma, 9 ' antenne (d’apres le type — 22. Tanyptera, aile. de Macquart). — 23. Tan3'^ptera, (j^, antenne. — 9. Clytocosmus, aile. — 24. Tanyptera, 9)aiitenne. — IO. Clytocosmus, cf, antenne. — 25. Ctenophora, aile. — II. Clytocosmus, 9> antenne. — 26. Ctenophora, cf, antenne. — 12. Ptilogyna, aile. — 27. Ctenophora, 9 5 — i2bis. Ptilog3ma, hypopygium, vu en dessus. — 28. Malpighia, (^, antenne. — i3. Ptilogyna, (j' , antenne. — 29. Malpighia, 9 > antenne. — 14. Ptilog3’'na, 9» aile. — 3o. Pselliophora, antenne. — i5. Phacelodocera, aile. — 3i. Pselliophora, 9 < antenne. Paris, i5 juillet 1925. GENERA INSECTORUM DIPTERA pUiVufin'^' Pivns' PilrpfS Fa1>r' jBrac?iyp?\i/rma^ d^lspoJlcjijf WaJJc Jsc7f?fxJt07/La^ seJTico77Visyfact/. Cff/tac^^/kvrt^UW otJtr/pf.v Z^mdatxpulu Twvaraa Schin,. J^tjlogwui. 7'n/iiifor7iiA Cft‘/iophi>7\7 pUiKWt! Pu’rr' PsrUinftft hrtti l\»ht' FAM. TIPULID/L SUBFAM. TIPULIN/E. 1 GENERA INSECTORUM DIPTERA FAM. TIPULIDA. SUBFAM. TIPULIN/e. GENERA INSECTORUM DIPTERA GJduitipiUn S, ?{\'ptif»ytfiiffn 19 G .iMavroftta.sUj[',c1ypeiLS dlessuiif O.Mtu:rom//jit7Ji' FAM. TIPULIDA. SUBFAM. TIPULIN;?: GENERA INSECTORUM DIPTERA G.Sc/raiotcs. GJs$rpl/}tar.s'ttS , cuifcv/iAi, it pMrntioh^pfofurw us. FAM. TIPULIDA. SUBFAM, TIPULINJE. '\ GENERA INSECTORUM / DIPTERA FAM. TIPULIDA. SUBFAM. TIPULINJS. T W) 187ME fascicule UlilV, TORONTO. DIHTHKA Genera Insectorum DIRIGES PAR P. WYTSMAN DIPTERA FAM. T1 PU LI SuBFAM. CYLINDROTOMIN^, By Charles P. ALEXANDER WITH 2 PLAIN FLATES 1927 pn vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-62, rue T’Kiiit, Bruxelles Prospectus gratis et franco sur demande Directiori scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, TER\4UEREN,(Belgique) i ■ r ' . ■';* ■ ;l ■^ '. ;ii ■ ' .! iJLo^T. D< DIPTERA FAM. Tl PU L1 DjC Subfam. CYLINDROTOMINiE :r~) i-h' 0 6 y-? V) q! DIPTERA FAM. TIPULID/E SuBFAM. CYLINDROTOMIN^ B}- Charles P. ALEXANDER WITH 2 PLAIN PLATES HE Cylindrotominse is Ihc sniallest of the three subfamilies of Crane-Flies constituting the family Tipulidse. The flies of this group eaiK- attracted the attention of Entomologists because of certain remarkable features of the larva?, which differ from ali other Tipulidae in their curious, spiiious, eruciform appearance, green coloration, and habits of feeding upon the leaf-tissues of various Bryoplwtic and Spermatophvlic plants. The first genus to be described, Cylindrotoma, was created by Macquart (iSSq) for the Limnobia distinctissima of hleigen. As conceived b}’ Macquart, the genus was based chiefly on the elongate, cylindrical antennal segments, an artificial character that induced the author to add to the group two other species that are only distantly related to the Cylindrotominse and are now placed with the llexato- mine Limoniinse {Ula macroptera Macquart and Limnophila (Lasiomastix) macrocera Say). Great confusion regarding the natural affinities of the group prevailed until i863 vvhen Schiner proposed the new generic terms Phalacroctra (for Pipula replicata Linnseus) and Triogma (for Limnobia trisulcata Schummel), at the same time pointing out the relationships with Cylindrotoma. Osten-Sacken (i86g) completed the group of four Holarctic genera b}' proposing the name Liogma for the American nodicornis Osten-Sacken, and the European glabrata Meigen. The Oriental-Australasian group of genera constituting the Stibadocerae have all been described within the past fifteen years. There is stili a great diversity of opinion as to what value this peculiar group of ciane-flies should receive. Some recent authorities stili recognize only the tribe Cy 1 i nd ro tom i n i . On the other hand, several European students give to the group full family rank, while one student, Bengtsson (1897) has even proposed a sectioh of the Diptera, the Eructeformia, from which he would derive the higher Polyneura and the Oligoneura . In the present paper, the Comstock-Needham- Tillyard system of wing-venation is used. The terminolog}’ of the male h3-popygium is that of Crampton (tgzS). The writer would express his deep appreciation for help in making the wing-drawings in this paper to Professor and Mrs. J . Speed Rogers. 2 DIPTERA Geographical distribution. — The recent genera of the Cylindrotominse number but seven of which the typical group (C3'lindiotom3e), including the four genera, Cylindroloina, Phalacyocera, Liogma and Triogma, is charactei istic of the Holarctic Region. The onty species that is known to occur south of these limits is Phalacrocera formosa Alexander, from the high mountains of Taiwan, where the conditions are t_vpicall}' Holarctic. Vicarious representatives of the above four genera occur in the Western Paltearctic Region (Europe), the Eastern Palaearctic Region (Japan) and the Eastern Nearctic Region (Eastern North America). But two of the four (Cylindrotoma and Phalacrocera) have been taken in the Western Xearctic Region (Western North America). The second group, the Stibadocerae, is characteristic of the Oriental and Australasian Regions, two of the three genera [Slibadocera and Stibadoccrella) occurring in the Oriental Region from India to Java. The two known species of Stibadocerodes occur in the Australasian Region, from New South Wales to Tasmania. The Cylindrotomince are apparenti}^ quite lacking from the Neotropical and Ethiopian Regions (i). Geological distribution. — The fo.ssil genus Cyttaromyia Scudder is the onh' one of several names proposed that seems to be correctly referable to this subfamih’. The genus is ver}' characteristic of the White River (Eocene) and Florissant (Miocene) deposits but was apparently quite absent in the warmer Oligocene. Biology. — The adult Flies of the Cy 1 i ndro tom i nae are sluggish in their habits, being found on vegetation in cool, usually shaded spots. Triogma prefers open moss}' meadows where there is no wood}' vegetation whatsoever. The immature stages of this subfamily differ from those of ali other Tipulidae so far made known in being spent on various Bryophytic and Spermatophytic plants, on the leaves of which the larvae feed. These larvae are usuali}’ green in color and strongly suggest a Lepidopterous Caterpillar in their general form. Most of them simulate their host plants to an astonishing degree. The immature stages of Cylindrotoma are terrestrial, occurring on the leaves of several scattered genera of Spermatophytic plants. Liogma, likewise, is terrestrial but occurs on various species of mosses, especially Hypnnm and related genera. Triogma varies from semi-aquatic to aquatic, living on various species of mosses. Phalacrocera is strictly aquatic in its habits. The habits of the known Cyl i nd roto m i n je have been summarized by the writer (Corneli Univ., Agr. Expt. Sta., Mem. .\'r 38, p. gSg [igao]). Cylindrotoma is the best known genus, the larvae feeding on a variety of higher plants, including both monocotyledons and dicotyledons. The life-history of C. splendens Doane, has been well described by Cameron (Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. ii, p. 67 [igi8]), his account being summarized here as being representative of the subfamily. The adults first appear on the wing about the middle of May (in British Columbia). Without food they do not live longer than five or six days, but in breeding cages, where they were supplied with food in the nature of a sugar solution, they lived as longas from seven to nine days. In nature, the adults were found on the wing during a period of about three weeks. Soon after emergence the adults begin to copulate, and one male may have intercourse with more than one female. Copulation often takes place in a vertical position, the female above, the male below, with the tips of the abdomens interlocked. In nature the act of copulation is generally undertaken in the (1) Since the above was written, a new genus and species of Cylindrotominse has been discovered in Southern Chile by Edwards and Shannon, December, 1926. The fly belongs to the Stibadocerse and is somewhat intermediate in its characters between Stibadocerella and Stibadocerodes. FAINI. TIPIJL1D.1-: 3 deep shade of the large leaves of the insect’s food plants. The eggs are of a dull glistening while, elongate-oval in shape. In nature they are almost invariably found on the under surface of the food piant, Nuttall (Ranunculacece), inserted beneath the incised epidermis. They are usuali}^ deposited in series along and just within the margin of the serrate leaf. The eggs are onl\- parth" hidden beneath the epidermis, being exposed dorsali)’, the marginsof the siit overlapping the egg laterally. In ovipositing, the female rests on the under side of the leaf, with the tip of the abdomen directed toward the leaf edge. The abdomen is slightly flexed ventrally, and the margin of the leaf is held between the bifurcated valves of the ovipositor, which is applied to the upper surface of the leaf, while the paired cutting valves, with their blades, are applied against the under surface. The blades are then moved to and fro, cutting a siit in the leaf in which the egg is depositetl. The indoor duration of the egg stage is from 14 to iS days but in nature as long as three weeks may be required. When first deposited, the eggs are translucent, grayish white, spindle-shaped, wilh the chorion 'unornamented, measuring approximately 0.84 by o.3o3 mm. The larvae require about three hours to emerge from the egg and begin to feed upon the leaf tissue at once. The first-stage larvae are grayish white in color, translucent, and measure 1.19 by 0.37 mm. They feed on both the upper and lower surfaces of the leaf, burrowing through the epidermal layer with their mandibles and feeding on the parenchymatous tissue within. The young larvae are very sluggish. At the end of nine days the larvae have increased in length to 0.84 mm., and show all the characteristic behavior of the full-grown larvae. Growth is very slow, and before the first molt the larvae become covered with particles of their excrement which adheres readily to the skin. The first larval molt occurs after a period of from 18 to 21 days. The second-stage larvae gradually assume a leaf-green color as they continue to feed. Toward the end of July, coincident with the dying-off of their food piant, the larvae, which have now reached a length of from 8.32 to 9 mm., become quiescent and cease to feed. Feeding and movement gradually cease completely and the larvae remain clinging motionless to the leaves. l.ater the larvae generally lall among the dead leaves on the ground and under these pass the winter in a dormant condition. The overwintering larvas first show signs of activity in March of the following spring, when the food piant sends up its new shoots. (jrowth then proceeds rapidi)' until pupation in the middle of IVIay. There seems to be one molt before hibernation and two after, the last being the casting of the larval skin, previous to pupation. The fully grown larva- measure 17 mm. in length. They are invariably found on the upper surface of the leaf. Before pupation the larva attach themselves firmlv to the surface of the leaf, or to the leaf petiole, b)" means of their anal pseudopodia. The skin splits transversely behind but is only partially sloughed off. The head, the thorax, and the first four abdominal segments of the pupa are exposed, but the apex of the abdomen remains encased in the larval skin, the terminal portion of which remains attached to the leaf surface. In the bieeding cages the pupal duration varies from 6 to 10 days. I-rom one and one-half to two hours aie required for the adult to emerge from the pupal hull. Liogrna occurs \n woods where its food plants grovv. The life-histoiy oi L. glabrata requires one year, the egg stage lasting from 8 to 10 days and the pupal stage from ii to 12 days, the larval stage requiring the greater part of the remaining time. Triogma is eminently characteristic of wet mossy meadows, unprotected by the shade of woody plants. The very sluggish larva; live and feed in the moss-cushions in such habitats. The larv$ of Phalacroccra occur among aquatic plants where they feed chiefly on mosses. Tl.e larva is extremely sluggish, progressing slowly through the mats of submerged vegetation by allernaU-ly grasping with the mandibles and the large anal hooks. The larval habitat is in ponds in which a nn.ss vegetation fiourishes and in which currents keep the water in constant motion. The female deposits the eggs in the axils of the leaves of submerged mosses. The eggs. about 60 in numbei , are laid singly . 4 DIPTERA adhering lightly to the moss. Normali}' the egg stage requires from 8 to 12 days, the larval stage approximately i r months and the pupal duration 7 or 8 days. During the larval development there are at least eight niolts. Upon emergence from the egg, the young larva measures from 2 to 2.25 mm. in length and about o.5 mm. in diameter, excluding the body projections. The pupa is comparatively active, moving about by tiexion of the abdomen. In a position of rest, the body is usually held in a vertical position with the tips of the breathing horns just reaching the surface of the water. When the adult emerges, the cast pupal skin is left attached to a moss leaf by means of the dorsal abdominal projections. Nothing is known of the habits of the Oriental and Australasian genera constituting the StibadoceicC, except in the case of Stibadocerodes australiensis Ale.xander, which the collector, i\Ir. G. H. Hardy, found resting sluggishly near a small waterfall in New South Wales. Characters of the adult Flies. — The adult Flies of the Cylindrotominae have a characteristic form, the relatively long abdomen, with the venational peculiarity of an apparent fusion of vein Ri with i?2-|-jback from the wing-margin, being especially characteristic of these flies. The head is always large, with the vertex between the eyes veiy broad, wider than the diameter of an eye, the ommatidia of the latter usually delicate. Rostrum short to very short, with faint indications of a nasus; palpi short, the terminal segment short but stili much longer than the penultimate. Antennae i6-segmented, of various forms in the different genera; in Cylindrotoma the segments are cylindrical or nearly so, a condition that reaches its greatest extreme in the three genera of the Stibadocerae where the organ in the male sex is longer than the entire body, with the flagellar segments provided with an abundant erect pubescence. The flagellar segments in Liogma and Triogma are more or less produced on the ventral margin to produce a serrated appearance. Pronotum modera tely large, not disk-like as in the Tipulinae. Mesothorax as in the family ; meron very small, the middle and hind coxae thus being approximated. Surface of the head and thoracic interspaces with conspicuous deep furrows and foveae in the genera Triogma and Stibadocera, more nearly smooth in the other genera. Legs moderately elongate, relatively slender; tibial spurs present, microscopically setiferoLis; ungues smooth; empodia distinet. Wings generally ample, with a characteristic venation. Within the limits of this small subfamily of crane-flies, we find a range of venation that is almost, if not quite, as extensive as that found in the great subfamily Limoniinge. It is a far cry, indeed, from the venation of Cyitaromyia to that of the most specialized genus Stibadocerella. From a study of all of the genera and most of the known species it is possible to reconstruet a hypothetical type for the subfamily that does not differ strikingly from the fossil genus Cyitaromyia, except in the details of the radial field. The prime tendency in the subfamily is the apparent fusion of vein Ri with vein R2-\-3 to produce a long fusion back from the wing-margin. This can readily be seen from an e.xamination of virtually all of the figures. As the writer has demonstrated in an earlier paper (Corneli Univ., Agr. Expt. Sta., Mem. Nr. 25, p. 863 [1919]), this fusion is merely apparent and results from the atrophy of the distal tips of veins Ri and R2. The behavior of the various fields of the wing is now considered (Pl. I , Fig. A - H) : Subcosta (Sc). In the primitive condition, both branches of Sc are preserved, Sci apparently being the first to atrophy. Radius (R). The vein is elongate, with the extreme tip atrophied in the great majority of the species. It is preserved in Cylindrotoma nigriventris Loew (Pl. 2, Fig. 2), Triogma exculpfa (Osten- Sacken) (Pl. I, Fig. E), Stibadocera metallica Alexander (Pl. I, Fig. F) and others. The remainder of Ri is always in perfect alignment with the radial crossvein (r), bending gently caudad toward vein J which it meets immediately beyond the stigma and usually at the fork oi R 2 3. In almost all cases, the distal section of vein R2 is entirely atrophied but persists in some species of Pkalacrocera, as I-AM. TIPULID/F-: P. replicata (Linnaeus), P. neoxena Alexander (Pl. 2, Fig. 6), and in soine speciinens of P. mikaiio Alexander (Pl. 2, Fig. 5 ). This last case is peculiar in that r connecls with far before ihe foiic of the latter. I'rom the persistence of the free lips of Ri and Rc in tlie above cases, it is fullv warranted to add them to the hypothetical type (Pl. I, Fig. A). The radial .sector {Rs) is almost always very long, arising before midlength of the wing, gently arcuated at oi igin. The behavior of the posterior branch ot the sector (A'./4-.',-) is extremely various. In the more primitive condition [Cyllaro- myia, Cylindrotoma, most Phalacrocera, and the Stibadocerte), the i adial-medial crossvein (/-;«) is present and elongate, but in the genera Liogwa and Triogma, the tendency is distinctly to obliteiate this crossvein by the fusion of the adjacent veins, on M/ 1-2 (See Pl. I, Fig, E; Pl. 2, Fig. 8-13 j. In the more primitive genera, r-iii, or its position, is distad of the fork of Rs but in the more specialized members r-iii is at. or close to, the fork of Rs [Stibadocera metallica Alexander, Pl. I , Fig. Fj or before it, as in Stibadocerodes australiensis (Alexander) (Pl. I, Fig. G) culminating in the ver\- curious condition found in Stibadocerella albilarsis (de Meijere) (Pl. I, Fig. H), where r-w lies before midlength of the extremely long sector vvhich forks beyond the level of cell isl M a in this latter genus, R^PS is perpendicular in position and simulates in appearance the apparent radial crossvein (Aj) in ihe Limoniine crane-flies. Media [M). In the primitive condition [Cytlaromyia, Cyliiidroloma) all four branches of media are present, cell M being very short-petiolate to sessile. In Cytlaromyia, vein M is united with vein A./ -fi by a sLipernumerar}- crossvein to form an apparent second « discal cell ii immediateh' above the }>i imai v one (Pl. I , Fig. B). In this subfamily. the reduction in the number of branches of M appears to have been brought about by the atrophy of vein M 3, a condition that is vvell illustrated in the genus Phalacrocera. In P. occidentalis, nov. sp. (Pl. I, Fig. D), the base of this vein persists but the apex is entirel}^ atrophied. In other species of the genus (as P. neoxena .Alexander, Pl. 2, Fig. 6), the vein has entirel}' atrophied, the apparent medial crossvein (w) in this case being a linear composite of m and the basal deflection of Ms in perfect alignment. In the more highly specialized members of the genus P. mihado .Alexander (P|. 2, Fig. 5), P. formosa Alexander (Pl. 2, Fig. 7), cell M/ has become broadlv sessile. The condition obtaining in these tvvo latter cases is that found in all the more specialized members of the subfamil)^ where vein M 3 is interpreted as being entirely atrophied. Cell isi M2 is closed in all cases except Stibadocerodes australiensis Alexander. Cubitus [Cii). The medial-cubital (>«-«i) crossvein (the basal deflection of of the Comstock- N eedham S3'Stem of venation) is alwaj^s well preserved, placed before the fork of M in some species of Liogma. beyond the fork and beneath cell ist M 2 in the majorit}- of species. The .semi-atrophied second branch of Cu is ahva3’s well preserved, being usuall3^ persistent to opposite the m-cu crossvein. Anal Veins (A). Two anal veins are present except in the genus Stibadocerella where a single one is preserved. The abdomen is conspicuoush' elongated, especially in the male sex. The male hypopygium, as a rule, is powerfully constructed, the basistyles being very large, bearing at their outer ends the single powerful distist3-le (Pl. I , Fig. 9). In Stibadocerodes australiensis (.Alexander), the basistyles aie ver3' stout. their mesal faces grooved to receive the two dististyles when in a jmsition of lest. The outer dististyle is more slender, gradually narrowed to the apex. The inner distisl\ le is a broadly flattened blade. ^Edeagus terminating in three points or prongs, a condition that suggests the family Tanyderidae. The ovipositor of the Cy li n dro to m i nm is very remarkable ( Pl. I, Fig. 8). riieval\<-s are fleshy, the dorsal valve being deeply furcate, the depth of the fork varying in dillerent s|>ecies. 'riu* ventral valves each have two cutting edges, an internal serrate blade aml an exteinal plane blad<-. Ventrad of these and arising apparently from the eighth sternite lies a valve that is shaped lik.- a ploughshare which functions in guiding the emerging egg inio a siit in the leaves of i'lants that has liecn 6 DIPTERA made b}'^ the cutting valves. For a more complete discussion of the details of structure of the ovipositor and the methods of oviposition in the typical genus Cylindroioma, the following papers are recommended : Cameron, A. E. Life-history of the Leaf-eating Crane-fly. Cylindrotoma splendens 'Do3.ne{A.m-\.^ni.Soc. America, Vol. ii. p. 67, f. 1-18 [1918]); Lenz, Fr., Die Eiablage von Cylindroioma distinctissima (Mg). (Arch. f. Naturg. 87 Jahrg. Abt. A, p. 128, f. 1-7 [1921]). Characters of the Lanvse. — Body relatively short, the integument covered with tubercles, leaf-like or filiform appendages ; head completely retractile within the body; body with green tints. Characters of the Pupae. — Pupa within the last larval skin, which attaches it to the host piant; integument generally with filiform or leaf-like appendages. Phylogeny. — At the present time it is virtually impossible to indicate the past relationships of the Cyl i ndrotominaj. At the beginning of the Eocene, the group was alread}^ a large and flourishing one in cold, Northern climates, and the few isolated genera now persisting seem to be scattered relics. The Stibadocerae are the more specialized group and have apparently been derived directly from Cylindrotoma or a closely related form. Liogma and Triogma have likewise been derived from an ancestor that was very close to our recent Cylindrotoma. Phalacrocera is much more isolated in both its larval and imaginal characters but presumably came off the main stem before or almost coincidently with Cylindrotoma. SuBFAM. CYLINDROTOMIN>E Limnobinae Cylindrotomaeformes Schiner, Fauna Austriaca, Dipt. Vol. 2, p. 56o (1864). Cylindrotomina Osten-Sacken, Alon. Dipt. N. Amer. Vol. 4, p. 289 (1869). Cylindrotomini Scudder, Proc. Amer. Philos. Soc. Vol. 82, p. 189 (1894). Erucaeformia Bengtsson, Kongl. Fysiogra. Sallskapets i Lund Handl. (n. s.) Vol. 8, p. iio (1897). Cylindrotomidae Kertesz, Cat. Dipt. Vol. 2, p. 827 (1902). Cylindrotomini Brunetti, Fauna Brit. India, Dipt. Nemat. p. 858 (1912). Cyttaromini Meunier, Zeitschr. Deutschen Geol. Ges. Vol. 67, p. 229 (1916). Cylindrotominae Alexander, Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 88, p. g5g (1920). TABLE OF GENERA Adults. (Note. — The female sex is not known in the majority of the genera of the Stibadocerae, necessitating the usage of sexual characters.) 1. Antennae of both sexes short, not exceeding the combined head and thorax Group CYONDROTOMiE. 2. Antennae of the male as long as, or longer than, the body, the flagellar segments provided with long, erect verticils Group STiBADOCERyE. 6. 2. Four branches of M reach the wing-margin 8, Three branches of M reach the wing-margin 4. 8. A supernumerary crossvein connects vein with M/ near its origin, to produce two so-called « discal cells » 8. Genus Cyttaromyia, Scudder (fossil). No supernumerary crossvein as above . . . . i. Genus Cylindrotoma, Macquart. FAM. TIPULID/F: 7 4. Head and intervals of mesonotal prjEScutum with numerous deep punctures and foveit ; body- coloration dull 4. Genus Triogma, Schiner. Head and intervals of mesonotal praesentum with the punctuation indistinct or ill-defined ; body- coloration shiny (Genus Liogma) or dull 5 5. Antennae subserrate in both sexes, the ventral face of the basal and intermediate flagellar segments more or less produced; body coloration shin}'- or subshiny 3. Genus Liogma, Osten-Sacken. Antennae not serrate, the flagellar segments sub- cylindrical with a conspicuous basal swelling that is short-verticillate ; body coloration, at least in part, dull 2. Genus Phalacrocera, Schiner. 6. Rs oi normal length, r-m being at or close to the fork; tvvo Anal veins present 7 Rs very long, forking near mid-distance between r-m and the wing-tip ; a single Anal vein present. 7. Genus Stibadocereli.a, Brunetti. 7. Tip of vein i?/ preserved ; praescutal interspaces deeply punctured; no macrotrichi$ in cells of wing; tarsi concolorous with the remainder of legs 5. Genus Stibadocera, Enderlein. Tip of vein Ri entireW atrophied; praesentum entirely impunctate; sparse macrotrichiae in apices of cells i?5 and M2 ; tarsi white ... 6. Genus Stibadocerodes, nov. gen. Larvae, 1. Body appendages very long and filiform ; aquatic. 2. Genus Phalacrocera, Schiner. Body appendages short, leaf-like or tuberculate 2. Dorsal appendages all simple, on the terminal abdominal segments in a single row; terrestrial on spermatophytic plants i- Genus Cylindrotoma, Macquart. Dorsal appendages with teeth on anterior convex side 3. Some of the dorsal appendages with three or four teeth on anterior face; aquatic or semi -aquatic on mosses 4* Denus 1 riogma, Schinei . Dorsal appendages with one {nodicornis) or tvvo (glabrata) teeth; terrestrial in mosses . . . . 3. Genus Liogma, Osten-Sacken. Pupie. 1. Basal abdominal tergites without spines . . . . Basal abdominal tergites with acute spines . . . 2. Mesonotum unarmed ; segments 6 and 8 of abdomen each with two pow^erful dorsal hooks ; abdo- s DIPTERA minal segment 7 witli a pair of slrong ventral spines; pronotal breathing horns elongate, clirected backward 2. Mesonotum with tvvo flattened erect lobes ; abdo- minal segments 6, 7 and 8 unarmed ; pronotal breathinghornssmall, directed slightly forward. i. 3. Abdominal spines branched 3. Abdoniinal spines simple 3. Genus Phalacrocera, Schiner. Genus Cylindrotoma, Macquait. Genus Liogma (pars); 4. Triogma, Schiner. Genus Liogma (pars). I. Genus CYLINDROTOMA Macquart Cylindrotoma Alacquart, Hist. Nat. Dipt. p. 107 (1834). Remarks. — The adult flies of Cylindrotoma occur on rank vegetation in cool, boggy and swainpy woods. The occurrence and habits of the larvae are discussed elsewhere in this paper. Characters of Adults. — Vertex between the eyes broad, much wider than the diameter of a single e3^e. Rostrum short, highl}^ arched dorsali}^ ; palpi relatively short. Antennae of moderate length but ahvays much shorter than the body, i6-segmented ; flagellar segments subc3dindrical, narrowed at the incisures, dense^^ provided with a delicate white pubescence and with a few longer, scattered verticils. E3'es with relativeh' small ommatidia. Thorax as in the subfamil3u Legs normal, relatively slender; tibial spurs approximatel3^ equal, sparseh’ setiferous. Wings (Pl. 2, Fig. 1-3) with venation as in the subfamily, distinguished from all other recent genera by the presence of four branches of media reaching the vving-margin ; cell M r sessile or ver3' short-petiolate. Tips of veins Ri and R2 entireh' atrophied; m-cii beneath cell ist M 2. ■Abdomen relatively long and slender. Male hypop3'gium (Pl, I, Fig. 9) relatively large and prominent; caudal margin of ninth tergite with a broad, deep notch, the lobes thus formed rounded at their apices. Basist3de conspicuous, the inner margin at the tip produced caudad into a small flattened blade, the dorsal face with a densely hair3^ lobe; dististyle single, large. Ninth sternite small, deeply split on the midventral line by a very acute angle. Aedeagus trifid, the inner edge of the lateral arms with numerous appressed teeth. Ovipositor (Pl. I , Fig. 8) as in the subfamily; valves fleshy, with two of the sterna! valves provided with inner serrated margins that function in oviposition. Characters of Larvae. — Bod3' covered with simple tubercles, a median dorsal row and a double ventral row. Spiracular disk large, surrounded by small lobes. Head capsule compact. Mentum with about i5 teeth. Characters of Pupae. — Pronotal breathing horns short, cylindrical, directed strongly ventrad. Mesonotum with two flattened lobes directed cephalad. Abdomen unarmed with spines or lobes. Type species : Cylindrotoma distinctissima "isie\geT\ . Geographical distributiori. 1. C. americana Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 236 (i865). Eastern North .America. 2. C. distinctissima Meigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. i, p. i3i [1818] Europe. [Limnobia). C. brevicornis Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 846 [i838] [Tipula). FAM. TIPULID/E y 3. C.7rt/)o«/Crt Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 12, p. 344 (1919). Japan. [Kegion. 4. C. nigriventris Loew, Stett. Ent. Zeit. Vol. 10, p. 342 (1849). Northern Pakcarctic 5. C. splendens Doane, Journ. New York Ent. Soc. \'ol. 8, p. 197, pl. 8, f. 21 Western North America. (1900). C. juncta Coquillett, Proc. Wash. .\cad. Sc. Vol. 2, p. 401 (1900). 6. C. tarsalis Johnson, Psyche, Vol. 19. p. 2, f. 4 (1912). Eastern United States. C. anomala Johnson, ibidem, Vol. 19, p. 2, f. 3 (1912). 2. Genus PHALACROCERA Schiner Phalacrocera Schiner, Wien. Ent. Monatschr. \’ol. 7, p. 224 (i863). Rema-rks. — The adult flies of Phalacrocera tipulina Osten-Sacken, are most commonh' found in close proximity to sphagnum bogs. The habits of the larvae of the genotype, P. replicata Linnaeus, have been discussed elsewhere in this paper. Characters of Adults. — \'ertex between the eyes broad ; head rather strongly narroweil behind. Rostrum short, feebly arched dorsalljy the apex terminating in a microscopic nasus; palpi short, the terminal segment feebly clavate. AntenneC of moderate length, in the male about equal in length to the combined head and thorax, i6-segmented ; flagellar segments generally similar to those found in the genus Pipula, consisting of relativeh' elongate, subcylindrical segments, the base slightly enlarged and set with a whorl of about four stout verticillate setae that are shorter than the segments. Eyes with small, delicate ommatidia. 'Phorax as in the subfamily. Legs relativel}^ slender, with delicate appressed sette; tibiae with two long, microscopicall}' setiferous spurs. Wings in the primitive condition with a venation that is not strikingl)' different from Cylindrotoma (Compare Pl. I , Fig. C and D). The radial field is peculiar in that some of the species, as P. replicata (Linnaeus) and P. neoxena .Alexander, have retained the distal section of vein P2 (Pl. 2, Fig. 6). In some specimens of P. Alexander, what appears to be the free tip of vein Ps is present (Pl. 2, Fig. 5) but lies far bej^ond r so the latter crossvein connects with Po_j_j far before its fork. The extreme tip of Ri is atrophied but in most ot the known species its base is preserved a short distance beyond the end of vein Sc (Pl. 2, Fig. 4 and 5). 1 he medial field presents a transition between the primitive condition found in Cyttaromyia and Cylindrotoma (Pl. I , Fig. B, C) and all the remaining members of the subfamily. V^ein Ms is more or less atrophied in all the species known, so but three branches of the vein (M/, M2 and M4) attain the margin. In some species (P. replicata Linnaeus; P. tipulina Osten-Sacken; P. neoxena Alexander and P. occidentalis, nov. sp.) cell Mi is short-petiolate to nearly sessile; in other cases (P. formosa .Alexander, P. mikado .Alexander) the cell becomes broadly sessile, in the extreme case, the basal section of vein M 3 being equal in length to the posterior element that closes cell ist M2 (the composite vein Mj plus the medial crossvein). This latter case is similar to that found in all higher members of the subfamily. Abdomen elongate, the male hypopygium relatively large, the structure not essentially diflerent from the common type of the subfamil}'. Ovipositor with four nearly fleshy valves. approaching the normal Limoniine or Tipuline type. Characters of Larvae. — Body covered with numerous, elongate, trachea-bearing filaments, the posterior pair on dorsal segments deeply forked, the others simple. Spiracular disk with doi>.il pair of lobes, formed by rudimentary posterior branch of branched filaments of eighth abdomin.d segment. Head capsule compact. .Mentum with about i5 teeth (Pl. I , Fig. 3). IO DIPTERA Characters of Pupae. — Cephalic crest low, not setiferous. Pronotal breathing horns long, almost straight. Dorsal abdominal segments with tubercles, those of sixth and eighth segments enlarged into spinous hooks; two pointed tubercles on seventh sternite (Pl. I , Fig. 4). Type species : Phalacrocera replicata 'Lmnuius. Geographical distributiori. 1. P.formosee Alexander, Philipp. Journ. Sc. Vol. 22, p. 479 (1923). 2. P. mikado Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 12, p. 346 (1919). 3. P. neoxena Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 6o3, pl. 26, f. 10(1914). 4. P. occidentalis, nov. sp. (i). 5. P. replicata Linnaeus, S3'st. Nat. (ed. 10), p. 587 [1758] (Tipula). P. brevirostris Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p 844 [i838] {Tipula). P. 7iudicornis Schummel, Beitr. Ent. Pt i, p. 122, pl. i, f. 8 ; pl. 5, f. 7-9 [1829] {Linmobui). 6. P. tipuliua Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 241 (i865). Taiwan. Japan. Eastern North America. Western North America. Europe. Eastern North America. 3. Genus LIOGMA Osten-Sacken Liogma Osten-Sacken, Mon. Dipt. N. Amer. Vol. 4, p. 298 (1869). Remarks. — The very sluggish adult Flies of the species of Liogma may be swept from rank vegetation in cool, shaded woodlands. As indicated before, the immature stages are spent in relatively dr}' moss cushions. Characters of Adults. — Vertex between the eyes broad. Rostrum very short, arched dorsalty; palpi short. Antennae of moderate length, i6-segmented, but appearing 17-segmented because of the veiy'^ long terminal segment, which, in some cases, appears to be binodose; flagellar segments (Pl. I , Fig. 6) with the lower or ventral face strongly produced to give the organ a marked serrate appearance; individual segments densely covered with a pale, erect pubescence and with a few powerful black bristles that are somewhat longer and more slender on the dorsal side of the segments. Eyes with relatively small ommatidia. Head and thorax nearl}’ smooth and subshin}-. Legs relatively long and slender, covered with relativel}’ numerous subappressed sete; tibial spurs relatively slender, setiferous. Wings with the venation variable in several regards. Sc long, ending beyond the fork of Ps, Sci atrophied or tending to atroph}'; Rs long, the origin arcuated ; tip of Ri atrophied, in most cases with 110 indication of its point of leaving the main vein; tip of P2 atrophied; r-m present in some cases, in others obliterated b}' the short to long fusion of vein P^-|-5 on Mi-\-2 (Pl. 2, Fig. 8-10); m-cu variable in position, in the L. glabrata figured being nearly its own length before the fork of M, in other cases a short distance beyond the fork of M and beneath cell ist M 2. Abdomen relatively long and slender (Pl. I, Fig. I), as in the subfamily. Male hypopygium large, having the general structure of the subfamily; basistyles and dististyles large and massive. Aedeagus large, in some cases very powerful, trifid at apex, as in the subfamily. Ovipositor with fleshy valves of the same general type as in the typical genus Cylindrotoma. (i) Phalacrocera occidentalis, nov. sp. — Male. Length about 12 mm. Wing ii mm. General coloration black, gray pruinose; wings pale brown, the stigma oval, slightly darker brown ; distal section of vein f?2 entirely atrophied, as in P. tipulina Osten-Sacken ; distal section of vein Ms persistent basally. Holotype, cf, Mt. Rainier, Washington, June loth (in Alexander Collection). FAM. TIPULID.F: 1 1 Characters of Larvae. — Bod}^ coyered with elongate, leaf-like projections, the dorsal ones with one or two teeth on anterior convex face. Spiracular disk surrounded by four lobes. Head capsule compact. Mentum with about 14 teeth (Pl. I , Fig. 2). Characters of Pupae. — Metanotum and abdominal tergites with elongate spines, branched in L. glahrata (Meigen), simple in L. nodicornis (Osten-Sacken). Type species : Liogma nodicornis Osten-Sacken (Pl. I, Fig. 5). Geographical distributiori. 1. L. glahrata Meigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 142 [1818] {Limnobia). 2. L. nodicornis Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 23g [i865] (Triogma). 2^. L. nodicornis flaveola Alexander, The Canad. Ent. Vol. 5i, p. igS (1919). 3. L. serraticornis Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. 12, p. 346 (1919). 4. Genus TRIOGMA Schiner T riogma Schiner, Wien. Ent. Monatschr. Vol. 7, p. 223 (i863). Remarks. — The adult Flies of Triogma occur in wet, mossy meadows, where they may be found walking and fluttering about among the rank growth of sedges and mosses. The immature stages are spent in these moss cushions. Characters of Adults. — Vertex between the eyes broad, the entire head, as well as the thoracic interspaces deeply and conspicuously roughened and pitted. Rostrum very short; palpi small, the terminal segment short but about twice as long as the very short penultimate segment. Antennie i6-segmented, of moderate length; flagellar segments (Pl. I , Fig. 7) strongl}^ narrowed at base, widened distally into a clavate structure but scarcely more produced on the lower or ventral face; shorter and slightly more produced in the female than in the male. Eyes with ommatidia moderately large and coarse. Thorax as in the subfamily. Eegs relatively short and stout, especially the tarsi; tibia! spurs setiferous, except at the extreme tips. Wings with Sc long, ending nearly opposite or some distance beyond the fork of Rs. Sci tending to atrophy; Rs moderately elongate, shorter and more arcuated in T. exculpta Osten-Sacken; tip of veini?/ preserved in T. excidpta Osten-Sacken, atrophied in the other species; tip of vein R2 entirely atrophied; r-m obliterated by the fusion of vein R^J^s on this fusion variable and sometimes very extensive; vein Ms entirely atrophied so but three branches of M attain the wing-margin; m-cu beyond the fork of M, beneath cell isl M2. Male hypop3*gium and ovipositor almost as in Liogma, differing only in minor detaiis. Characters of Larvae. — Body covered with elongate, leaf-like projections, some of the dorsal ones with as many as four teeth on anterior convex face. Spiracular disk with four primary lobes and an additional smaller median dorsal lobe. Characters of Pupae, — Dorsum of abdomen with elongate branched spines. Type species : Triogma trisulcata Schummel. Geographical distribution. I. T. exculpta Osten-Sacken, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. 4, p. 239 (i865). Eastern Xorth .America. Europe. North-Eastern North America. South-Eastern United Japan. [States. 12 DIPTERA 2. T. kimanai Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 321, pi. 4, f. 4; pl. 10, Japan. f. i3-i5 [1913] {Liogma). 3. T. Schummel, Beitr. Ent. Pt. I , p, io5, pl. I , f. 3 [1S29] Europe. 5. Genus STIBADOCERA Enderlein Stibadocera Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. Vol. 32, p. 83, f. A2 (1912). Characters of Adults. — Antenna; i6-segmented ; in the male longer than the entire body, the flagellar seginents provided with long, conspicuous, erect, delicate seta;, Head smooth. Interspaces and margins of the mesonotal pnescutum punctate. Wings (Pl. 2, Fig. 14) with Sc moderately long, ending beyond three-fourths the length of Rs, Scj preserved (5. bullans Enderlein) or indistinct; tip of Ri preserved; r very short, usually not longer than the free part of Ri (a little longer in 5. metallica Alexander) ; Rs long, the long basal section arcuated at origin ; r-m at (5. quadricellula Brunetti) or before the fork of Rs, in S. bullans Enderlein, a distance before that is approximately equal to r-m ; cell ist M 2 elongate-he.xagonal ; cell M i lacking ; three branches of M reaching the wing-margin. .Abdomen slender; genitalia relatively small. Type species : Stibadocera bullans Enderlein. Geographical distributiori, 1. 5. bullata Enderlein, Zool. Jahrb. Syst. V^ol. 32, p. 84, f. A2 (1912). 2. S. metallica Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 49, p. 178, pl. 45, f. 3o (1915). 3. S. quadricellula Brunetti, Rec. Indian, Mus. Vol. 6, p. 268 [1911] {Cylin- drotoma)-, Fauna Brit. India Dipt. Nematocera, p. 36i, pl. 7, f. 1-2 [1912] [Cylindrotoma). 6. Genus STIBADOCERODES, nov. gen. Characters of Adults. — Characters as in Stibadocera Enderlein, differing as follows : Head and thorax quite impunctate. Antennte of male very elongate, as in this group of genera. Wings (Pl. 2, Fig. 15, 16) with a few macrotrichire in apices of cells Rs and M 2. Venation : Crossveiir r-m at (S. tasmaniensis Alexander) or before (S. australiensis Alexander) the fork of Rs; Sc i and Sc2 present but in some cases subobsolete, Sci ending before midlength of Rs {tasmaniensis) or beyond {australiensis)-, tip oiRi atrophied; cell ist M2 closed {tasmaniensis) pr open by the atroph}^ of the combined outer deflection of Mj and m; m-cn beneath cell ist M 2. Male hypopygium with the tergite feebl}' concave mediali}'; basistyles very stout, the mesal face longitudinally grooved for the reception of the dististyles; dististyles two, the inner more flattened and blade-like than the slender, apically curved outer style ; asdeagus terminating in three branches. Type species : Slibadocerodes australiensis klexandex . Geographical distribution. 1. S. australiensis Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 47, p. 586 New South Wales. [1922] {Stibadocerella). 2. S. tasmaniensis Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 260 [1922] Tasmania. {Stibadocerella). Sumatra. J ava . India. FAM. TIPULID/F 7. Genus STIBADOCERELLA Brunetti Stibadocerella Brunetti, Rec. Indian Mus. VMl. i5, p. 283 (1918). Agastomyia de Meijere, Bijdr. Dierk. Amsterdam, Vol. 21, p. 17(1919). Remarks. — The Stibadoccra group of genera fall in two distinet divisions, depending on the position of r-m in relation to the fork of Rs, and the number of Anal veins. In Stibadoccra and Stibadocerodes, this crossvein is at or close to this fork, whereas in Stibadocerella the fork of the sector is approximately at mid-distance between r-m and the wing-tip, a very unusual character in the family. Characters of Adults. — Anterior vertex moderately broad, scarcely swollen ; front almost flat, rather short, not produced into a rostrum ; palpi moderately elongate, the terminal segment not prolonged. Anfennte of male very long, filiform, i6-segmented ; basal segment of scape very short; flagellum very long, nearly twice the length of the entire body, ali flagellar segments strongly elongated, rod-like, the terminal segments shortest but stili six times as long as thick; flagellar segments provided with long, outspreading sette that arise from microscopic tubercles. In the female, the antennee are less than one-half the length of those of the male and are only shortly and inconspicuously hairy. Uead impunctate. Thorax of normal Cylindrotomine structure. Legs normal, the tibial spurs small. Wings (Pl. 2, Fig. 17) with Sc moderately elongate, extending to be3’ond midlength of the basal section of Rs, both Sci and Scz preserved and subequal in length; tip of Ri entirely atrophied; Rj, r and distal section of R2-\-3 in direct longitudinal alignment; Rs very long, divided into two sections by r-m, the basal section relatively short, arcuated, less than the long, straight distal section, r-m being before midlength of ifs ; R^-\-5 shorter than the distal section of Rs\ R2-\-3 simulating r in appearance, transverse in position, appearing to connect Ri with the end of Rs-, free distal portion of R2-\-3 (possibly representing R3 alone) about three times the basal section; cell istM2 large, closed; cell M z lacking, there being three simple medial veins issuing from the cell ; m-cti before midlength of cell ist M 2 ; vein 2nd A completely lacking. Wing-veins extremely distinet and well-defined. Abdomen relatively slender, the hypopygium somewhat enlarged, with relatively small styli. Type species : Stibadocerella pristina Brunetti. Geognaphical distributiori. 1. S. albitarsis de Meijere, Bijdr. Vol. 21, p. 17, pl. 2, f. 7 [1919] {Agastomyia). Sumatra. 2. S. pristina Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 283 [1918] (written Assam. erroneously Cylindrotoma latefiircata-, Brunetti, ibidem, p. 280). FOSSIL CYLINDROTOMIN/E Remarks. — The only fossil genus that has been ascribed to this subfamily that would appear to really belong here is Cyttaromyia Scudder, discussed below. The genus Oryctogma Scudder, was proposed in 1894 (Proc. Amer. Philos. Soc. Vol. 32, p. 194) for thesingle species, O. sackcnn Scudder, from the Florissant. The present writer cannot detect Cylindrotomine features in this fly and would prefer to ascribe the group to one of the other subfamilies of the Tipulidae. In 1916, Meunier (Zeitschr. Deutschen Geol. Gesellsch. for 1915, 67 : 229-230; fig.) erected the new genus Cyttaromyclla from tlic Siebengebirge Aquitanien, based on the new species, C. bastini Meunier. Ihis genus was based upon a misconception on the part of Meunier as to what actually constitutes the so-called second discal cell that is characteristic of Cyttaromyia. A study of the rather numerous species of the latter genus shows H DIPTERA that the group is very close to the recent genus Cylindroioma Macquart, differing chiefly in the possession of a supernumerary crossvein in cell Rs, connecting vein R^-ys with vein M/ a short distance beyond the origin of the latter. This crossvein is so constant that in some cases it seems to persist even after the atroph)' of the basal deflection of M/, giving us a case exactly comparable to that found in the true discal cell {isi M2), where this cell may be open by the atrophy of either of the tW'o veins closing its outer end. Such a persistence of the vein is found in Cyttaromyia fiiscula (Cockerell), referred to under this genus. Meunier’s description and figure of his new genus Cyitaromyella, however, shows a t3 pical Eriopterine or He.xatomine venation with a supernumerar}’ crossvein in cell Rs, connecting with vein Mi-\-2 immediately be\'ond its origin. There is a difference between these two that should not be misunderstood. In the opinion of the writer, Cyttaromydla is a Limoniine crane-fly, possibly an Eriocera, with an adventitious or supernumerary crossvein in the cell indicated. In this same paper, Aleunier erects the new tribe Cyttaromini (Cyttaromyini) for the two genera, Cyttaromyia and Cyttaroniyella. As has been indicated above, Cyttaromyia is so close to Cylindrotoma that it is certain that no group higher than the genus is required and the new tribal name has consequently been placed in the synonym}' of the Cylindrotomimv. Besides the new genera mentioned above, Cockerell (Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 57, p. 247, pl. 34, f. 3 [1920]) has described as new a Cylindrotoma veterana which may actuali}’ belong to this genus or ma}'^ be an aberrant Cyttaromyia in which the supernumerar}' crossvein diagnostic of the genus has been lost by atrophy or obscured in the t5'pe specimen. The writer has included this species in the genus Cyttaromyia until the point can be decided. If the species should prove to be a true Cylindrotoma ,, the status of the genus Cyttaromyia would appear to the writer to be very questionable. 8. Genus CYTTAROMYIA Scudder Cyttaromyia Scudder, Bull. U. S. Geol. Surv. Yol. 3, p. 75i (1877). Asilopsis Cockerell, Proc. U. S. Nat. i\Ius. Vol. 67, p. 2S0 (1920). Remarks. — The genus Cyttaromyia is verj' close to Cylindrotoma Macquart. Scudder States that the tibial spurs are lacking, and if this is true, it would constitute a marked difference between this genus and the recent Cylindrotomins. The venation is so veiy close to that of Cylindrotoma in all regards that the onl}' point of difference that can be indicated is the supernumeraiy crossvein in cell Rs, connecting posteriorly with vein M j not far from the origin of the latter, and producing the so-called « secondary discal cell » above the primaiy one that is characteristic of the genus (Pl. I , Fig. B). Type species : Cyttaromyia fenestrata Scudder. , Geological distributiori. 1. C. cancellata Scudder, Proc. Amer. PRilos. Soc. Vol. 32, p. 193, pl. i, f. 7 (1894). 2. C. clathrata Scudder, ibidem, Vol. 32, p. 194, pl. i, f. 8 (1894). 3. C. fenestrata Scudder, Bull. U. S. Geol. .Surv. Vol. 3, p. 751 (1877). 4. C. fuscula Cockerell, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 67, p. 260, text-fig. 7, pl. 35, f. 3 [1920] {Asilopsis). 5. C. oligocena Scudder. Proc. Amer. Philos. Soc.Vol.32, p. ig3,pl. 1,^2(1894). 6. C. priucetoniana, Scudder, ibidem. Vol. 32, p. 192, pl. i, f. i (1894). 7. C. reclusa Cockerell, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 64, p. 7, pl. 2, f. i (1924). 8. ?C. veterana Cockerell, ibidem, Vol. 57, p. 247, pl. 84, f. 3[i92o](CyE«^fro/o>»^r). Miocene (Florissant). Miocene (Florissant). Eocene (White River). Eocene. Miocene (Florissant). Miocene (Florissant). Eocene. Eocene. FAM. TIPULID/F: 1 5 INDEX Pages Agastomyia (genus), de IMeijere i3 albitarsis, de Meijere {StibadoccreUa) i5 americana, Osten-Sacken {Cylindrotoma) 8 anoniala, Johnson (Cylindrotoma) g Asilopsis (genus), Cockerell 14 australiensis, Alexander (Stibadocerodcs) 12 bastini, Meunier (Cyttaromyella) i3 brevicornis, Zetterstedt (Cylindrotoma) 8 brevirostris, Zetterstedt (Phalacrocera) 10 bullata, Enderlein (Stibadocera) 12 cancellata, Scudder (Cyttaromyia) 14 clathrata, Scudder (Cyttaromyia) 14 Cylindrotoma (genus), Macquart 8 CYLINDROTOMID/E, Kertesz 6 CYLINDROTOMINA, Osten-Sacken 6 CYLINDROTO IVI IN/E, Alexander 6 CYLI N DROTOM I N I , Scudder, Brunetti . . 6 CYTTARO IVI INI, Meunier 6 Cyttaromyella (genus), Meunier i3 Cyttaromyia igenus), Scudder 14 CYTTA RO IVI Yl N I, Alexander 14 distinctissima, Meigen (Cylindrotoma) 8 ERUC/EFORM IA, Bengtsson 6 exculpta, Osten-Sacken (Triogma) ii fenestrata, Scudder (Cyttaromyia) 14 formoste, Alexander (Phalacrocera) 10 fuscula. Cockerell (Cyttaromyia) 14 glabrata, Meigen (Liogma) ii Japonica, Alexander (Cylindrotoma) 9 juncta, CoqyaWeit (Cylindrotoma) g kuwanai, Alexander (Triogma) 12 LIMNOBIN/E CYLINDROTOM/EFORMES, Schiner Liogma (genus), Osten-Sacken 10 metallica, Alexander (Stibadocera) mikado, Alexander (Phalacrocera) neoxena, Alexander (Phalacrocera) k, nigri ventris, Loew (Cylindrotoma) g nodicornis, Osten-Sacken (L/og)»(() n nodicornis tlaveola, Alexander (Liogma) n nudicornis, Schummcl (Phalacrocera) 10 occidentalis, Alexander (P//flhrcro«ri7) 10 oligocena, Scudder (Cyttaromyia) 14 Oryctogma (genus), Scudder ]3 Phalacrocera (genus), Schiner g princetoniaiia, Scudder (Cyttaromyia) 14 pristina, Brunetti (Stibadocerella) i3 quadricellula, Brunetti (Stibadocera) 12 reclusa, Cockerell (Cyttaromyia) 14 replicata, Linnseus (Phalacrocera) 10 sackenii, Scudder (Oryctogma) i3 serraticornis, Alexander (Liogma) 1 1 splendens, Doane (Cylindrotoma) 9 Stibadocera (genus), Enderlein 12 Stibadocerella (genus), Brunetti i3 Stibadocerodes (genus), Alexander 12 tarsalis, Johnson (Cylindrotoma) g tasmaniensis, Alexander (Stibadocerodes) 12 tipulina, Osten-Sacken (Phalacrocera) 10 Triogma (genus), Schiner u trisulcata, Schummel (Triogma) 12 veterana, Cockerell (j Cyttaromyia) 14 i6 DIPTERA EXPLANATION OF PLATES Plate i Venation of the Cylindrotominas. (Interpreted according to the Comstock-N eedham- Tillyard System.) Symbols ; A = Anal vein; Cti = Cubitus; M = Media; m-cu = Medial-cubital crossvein ; R = Radius; Rs = Radial sector; S = Supernumerary crossvein; Sc = Subcosta. Fig. A. — B. — C. — D. — E. — F. — G. — H. H3'pothetical type of Cylindrotomine wing. Cyttaromyia oligocena Scudder (after Scudder). Cylindroioma splendens Doane. Phalacrocera occidenialis , nov. sp. Triogma exculpta Osten-Sacken. Stibadocera metallica Alexander. Stibadocerodes australiensis Alexander. Slibadocerella albitarsis de Mei j ere (after de Meijere). Fig. I. 2. — 3. — 4- — 5. — 6. — 7- — 8. — 9- Liogma nodicornis Osten-Sacken, lateral aspect ofadult male. Liogma nodicornis Osten-Sacken, dorsal aspect of larva. Phalacrocera replicata Linnseus, lateral aspect of larva. Phalacrocera replicata Linnaeus, lateral aspect of pupa. Liogma nodicornis Osten-Sacken, dorsal aspect of pupa. Liogma nodicornis Osten-Sacken, basal six segments of antenna of male. Triogma exculpta Osten-Sacken, basal six segments of antenna of male. Cylindrotoma splendens Doane, lateral aspect of ovipo- sitor (after Cameron). Cylindrotoma splendens Doane, ventral aspect of male h}’pop3"gium (after Cameron). Plate 2 Wings of Cjdindrotominas. I. Cylindrotoma tarsalis Johnson. Fig. lo. Liogma serraticornis Alexander. 2. Cylindrotoma nigriventris Loew. — II. Triogma exculpta Osten-Sacken. 3. Cylindrotoma japonica Alexander. 12, Triogma hiwanai Alexander. 4- Phalacrocera occidentalis, nov. sp. — i3. Triogma trisulcata Schummel. 5. Phalacrocera mikado Alexander. — 14. Stibadocera metallica Alexander. 6. Phalacrocera neoxena Alexander. — i5. Stibadocerodes tasmaniensis Alexander. 7- Phalacrocera formosa: Alexander. — 16. Stibadocerodes australiensis Alexander. 8. Liogma glabrata Meigen. — 17- Stibadocerella albitarsis de Meijere (after 9- Liogma nodicornis Osten-Sacken. de Meijere). Amherst, Mass. U. S. A. i5 July, ipaS. GENERA INSECTORUM DIPTERA FAM. TIPULIDA. SUBFAM, CYLl NDROTOMINiOc. GENERA INSECTORUM DIPTERA StOMJilovi^rodes FAM. TIPULIDA. SUBFAM. CYLl NDROTOMIN^t. v\l UNIV. TORONTO. 188*’“ FASCICUI.E DIPTHKA Genera Insectorum DIRIGES PAR P. WYTSMAN DIPTERA FAM. PTYCHOPTERIDyC By Charles P. ALEXANDER WITH I PLAIN PLATE 1927 En vente chez Louis Desmet-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-62, rue 'rKint, Bruxelles Prospectus gratis et franco sur demande Direction scientifique : P. Wytsman, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique) ■i' - DIPTERA FAM. PTYCHOPTERID^ DIPTERA FAM. PTYCHOPTERID/t B\' Charles P. ALEXANDER VVITH I PI.AIN PLATE now restricted, the family Pt5'chopteridae includes only the three genera, Ptychoptera, Bittacomorphdla and Bittacoinorpha. Until 1919, the Flies that are now recognized as constituting the distinet and primitive family Tanyderidas were included in the Ptj-chopteridte, a group to which they are not very closely allied. The Pt)'chop- teridse, as thus restricted, form a compact group of flies that are widely distributed throughout the temperate and tropical regions of the World. The recent studies by Crampton (Entomological News, Vol. 37, p. 33-39. 65-70 [1926]) indicate that the true affinities of the Ptychopteridai lie with the Psychodoid Diptera. Through the studies of Reaumur on the remarkable larva and pupa of the group, the typical genus Ptychoptera was known even before the time of Linnasus and long before its diagnosis as a genus by Meigen in i8o3. In i835, Westwood erected the genus Bittacoinorpha, based upon the so-called « phantom crane-fly ». Tipula clavipes of Fabricius, and correctly indicated its affinities with Ptychoptera. Although the general appearance of the Flies of the P tj^chopteri nte is very different from that of the Bittacomorphinae, there is no question concerning their close relationship. In the present paper, the Comstock-Needham-Ti Ilyard system of wing-venation is used. The terminology of the male hypopygium is that of Crampton (1923). The writer is greatly indebted to Professor and Mrs. J. Speed Rogers for co-operation in making the figures of wings used in this paper. Geographical distributiori. — Species of the typical genus Ptychoptera occur throughout the Holarctic Region, being especiall}' characteristic of the Furopean fauna, where no tewer tlian nine distinet species are found. Rather numerous species have been discovered in the Fastern Pakearctic Region (Japan) and at higher altitudes in the Oriental Region. The species in the Nearctic Region are more restricted in number. Other species ot Ptychoptera occur thioughout tropical .Africa and one form has been recorded, but not described, from temperate South America. The genus thus appeais to be lacking only from the Australasian Region. The « Phantom Crane- Flies », Bittacomorphella and Bittacoinorpha , were long known only from the Nearctic Region where a single species of each genus occurs on each side of the continent. \ er\ recently a species of Bittacomorphella has been discovered in the mountains of Central Japan. DIPTERA Geological distribution. — The only described fossil P ty chopteri dee aie the Ptychoptera deleta Novak (Upper Oligocene), whose striet generic position is doubtful, and Bittacomorphella miocenica (Cockerell) from the Florissant Miocene, described as a Bittacomorpha but, from its comparison with Bittacomorphella sackenii (Roder), almost certainly a member of this latter genus. Biology. — The adults of the species of Ptychoptera are especially characteristic of wet swales and open wet meadows. Bittacomorphella is a shade lover, the Flies being found in cold, darkened woodiands, usually near running water or springs, in small darkened ravines or along densely shaded runs. Bittacomorpha frequents open pond margins and alder swamps. The larvae and pupae of the Ptychopteridas are very characteristic. The larvae have the body eucephalous and metapneustic, the caudal end being prolonged into a more or less retracti le breathing-tube that is protruded through the SLirface-film while the insect feeds beneath the water. A similar adaptation is found in the pupa where one of the two prothoracic breathing horns is enormously prolonged into a breathing-tube, the other being greatly atrophied. The larvae and pupae dwell in the water and saturated earth in the same habitats in which the adults occur. As typical of the family, the life-history of Ptychoptera albimana (Fabricius), as studied by Topsent, may be briefly summarized. The eggs range in number from 520-587, averaging 554. The}' are pale yellow, slightly arcuated, the surface curiously ornamented, the dimensions being 0.825 by 0.264 millimeters. The duration of the egg stage is seven days. The newly hatched larva measures 3.85 mm., the respiratory tube 0.99 mm. The adult larva measures 77 mm., of which the respiratory tube constitutes 20 mm. The growth of the larva is rapid. When fifteen days old, the extended larva measures 25 mm. When sixty-seven days old it measures 45 m.m. The pupal stage is from ten to twelve days, averaging eleven days. There are normally two generations per year. The life-histories of the American Ptychoptera rufocincta (Osten-Sacken) and Bittacomorpha clavipes ( Fabricius) are less completely known, but the pupal duration is very much shorter. In the case of the former species it is slightly less than five days. The known biology of the Ptychopteridae is sum- marized in a paper by the writer (Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 38, p. 772 [1920]). The species of Bittacomorpha have the basitarsi of all the legs, in both sexes, curiously dilated. 'I hese swollen tarsi are almost completely filled by the trachete and serve to buoy the insects as they drift in the wind. The flies of B. clavipes present a very curious appearance as they drift about in the breezes with all the legs extended like the radii of a circle. Characters of the Adult Flies. — The adult flies of the two included subfamilies are very different from one another in their general appearance but the relationship existing is very close, the flies having many characters in common. Head transverse, very closely applied to the thorax; fronto-clypeus produced, roughly triangular ; maxillary palpi elongate, the terminal segment especially elongate, approximately equal to the others taken together. Labial palpi conspicuous, labelliform, the theca at the base on the ventral or caudal face chitinized. Antennae i6-segmented in the Ptychopterinae, 20-segmented in the B i ttacomorphi nae . Pronotum very reduced. Mesonotum usually highly gibbous, the transverse suture bent strongly caudad at the region of the scutum to form a deep « scutal loop » ; mesonotal praescutum with parallel longitudinal furrows on either side of the median area, these in alignment with the furrows of the scutal loop. Prehaltere present. Metathoracic spiracle close to base of halter. Mesothoracic meron fused with the mesepimeron. Legs moderately elongate, longer and more conspicuously hairy in the Bittacomorphinae, in Bittacomorpha with the basitarsi dilated; tibial spurs present; empodia short, transverse. Wings with macrotrichiae in the outer ends of the radial and medial cells in Ptychoptera, FAM . PTYCHOPTER I DAi 3 more reduced in number in BUtacomorphella, lacking in liittacomorphu. \’enation (see Piate, Fig. A. B.) with Sto lacking; Rs usually short; i? 04.3 thickened and riinning close to A’,, connected witli the latter b}' r; Aj+3 delicate, cell ahvays present; cell 37, present in the Ptychopterinae, lacking in the Bittacomorphintu; posterior section of vein C«, strongly sinuous; a consjiicuous longitudinal fiirrow in cell Cuy extending from vein A to near the bend in the distal section of Ck,. Abdomen moderatel}' elongate, more so in the Bittacomorphinae. Male hypop}'giiim with tlie lateral lobes of the ninth tergite and the distist3-les produced into more or less elongate digitiform lobes. Ovij)ositor with the tergal valves strongly compressed, bent slightly dorsad, so the ventral margin is straight or even feebly concave. Characters ofthe Larvae. — Bod}'^ eucephalous, metapneustic, long and slender. the caudal end prolonged into a more or less completely retractile breathing tube that bears the spiiacles at the tip. Lobes surroundhig the spiracular disk small or indistinct. Anal gills two, elongate-cr lindrical, simple. Integument with tiny hairs (Plychoplera, Piate, Fig. 2), or with slight, warty protuberances morpha), or with conspicuous elongate tubercles {Bitlacomorphella, Piate, Fig. 6). Pseudopods 011 abdominal segments one to three each bearing a curved claw. Flead complete, eye-spots distinet. Mandibles opposed. Mentum many-toothed {Rtychopterince) or mereh' bilobed [BiUacomorpItiua). Characters ofthe Pupae. — Usuali^' with one of the two pronotal breathing horns greatly elongated (Piate, Fig. 3), much longer than the bod}' (this may not be true in the stili insufficientlv known pupa of Bittacomorphella)\ in Ptychoptera and Bitiacomorpha it is the right horn that is normallv elongated, the left being degenerated. In Biltacomorphella the right horn is degenerated. Tarsal sheaths all parallel in the Ptj^chopteri nae, the fore pair overlying the middle pair in the B i t taco m o rphi n aj. Abdomen covered with setiferous tubercles arranged in transverse rows on tergites and sternites, and more or less in longitudinal rows on the pleurites. Cauda with a powerfui dorsal median lobe near the base of segment eight. Phylogeny. — It has generally been assumed that our recent Ptychopteridre have been derived more or less directly from the famih’ Eopty chopteri dse (Propt3’chopteridae) of the Mecklenburg Lias (lowest Jurassic), where the3' are represented b3’ three monot3-pical genera {Eoptychophra simplex Geinitz, Propiychoplera liasina Handlirsch and Eolimnobia geinitzi Ilandlirsch). The writer is not full3' convinced of this relationship and, if it is correct, some intermediate types must have existed that have not 3'et been re-discovered. Unquestioned P t3'chopterid3e were in existence in the upper Oligocene and undoubted members of the Bittacomorphinae in the Miocene. Among the recent genera, Ptychoptera, from its adult structures, is the most primitive, followeil by Bittacomorphella and Bittacomorpha. Based upon the structure of the larva, however, Biltacomorphella is the most generallized and is very distinet from Bittacomorpha and Ptychoptera, which are generall3- similar to one another. It is probable that the two recent subfamilies, Pt3'chopterin;e and Bittacomorphinae, rvere derived from some common ancestor in pre-Tertiary times, and the direct derivation of Biltacomorphella from Ptychoptera is improbable. FaM. PTYCHOPTERID/E Ptychopterinae Schiner, Fauna .Austriaca, Dipt. \’^ol. 2, p. 495 (1S64). Ptychopterina Osten-Sacken, Mon. Dipt. N. Amer. Vol. 4, p. Sog (1869); Berl. Ent. Zcitschi. Vol. 3i, p. 226 (1887). Ptychopteridae Ilandlirsch, Fossile. 1 Insekt. p. 967 (1908). 4 DIPTERA Liriopidse Griinberg, Siisswasserfauna Deutschlands, Dipt. Zweiflilgler, p. 74 (1910). Ptychopteridae Alexander, The Crane-Flies of New York, Biology and Phylogeny, Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 38, p. 772 (1920). Ptychopteridae Crampton, Ent. News, Vol. 87, p. 33-3g, 65-70 (1926). TABLE OF SUBFAMILIES Adults. Antennae i6-segmented ; wings with cell Mj present . . . . i. Subfam. PTYCHOPTERINyE. Antennae 20-seginented ; wings with cell A/, iacking . ... 2. Subfam. BITTACOMORPHIN/E. Larvae. Mentum with outer margin finely serrated ; mandibles with three large outer teeth; pseudopods small; coloration 3'ellow or brown Mentum bilobed, untoothed ; mandibles with a single large outer tooth; pseudopods prominent, each with a conspi- cuous curved claw; coloration rusty red or black . Pupae. AU tarsi lying parallel ; wing-pads with cell M] present . . . i. Subfam. PTYCHOPTERINA5. Fore tarsi Ijdng over middle tarsi ; wing-pads with cell lacking 2. Subfam. BrrTACOMORPHIN.E:. 1. Subfam. PTYCH0PTER1N>^ Ptychopterinae Schiner, Fauna Austriaca, Dipt. Vol. 2, p. 496 (1864). Remarks. — The adult flies of the Ptychopterin$ all present a generally similar appearance, being glabrous or nearly so, with shin}' black or blue-black colors. usualty contrasting strongly with fulvous or rufous spots and bands. The wings are often cross-banded with brown, in such cases there being a nearlj' complete fascia at the cord and an outer broken band occupying the forks of cells and M^. Characters. — The essential characters of the adult flies of this subfamily are the presence of sixteen antennal segments and the retention of cell M ^ of the wing. The larv® and pupae do not differ strikingly from those of Bitiacomorpha, less so than the latter genus does from Bittacomorphella. The onty valid genus in the subfamih’ is Ptychoptera Meigen. I. Subfam. PTYCHOPTERIN^. 2. Subfam. BITTACOMORPHIN^. I. Genus PTYCHOPTERA Meigen Liriope Meigen, Nouv. Class. .Mouches, p. 14 [1800] (nomen nudem). Ptychoptera Meigen, Illiger’s Mag. Ins. Vol. 2, p. 262 (i8o3). Ctenoceria Rondani, Dipt. Ital. Prodr. Vol. i, p. 187 (i856). Paraptychoptera Tonnoir, Ann. Soc, Ent. Belg. Vol. Sg, p. ii5 (1919). 1' A M . P 'I' Y C n O P T E R l DJE Remarks. — The adult flies of Plychoptera may be swept from rank vegetation in and near svvales and in open swamps. The larva; occur in decaying vegetable matter in rich organic mud at the margins of swamps and ponds. Characters of Adults. — Body relatively sinooth, shiny or subshiny, the general ajipearance of the Idies suggesting somewhat a large fungus-gnat (Mycetophilidiu), this resemblance being heightened by the usiial black and rufous coloration and the banded wings. Head transverse; vertex between eyes broad ; fronto-clypeus large, roughly triangular, beai ing the tiny labrum at its apex. Alaxillary palpi long, the terminal segment very long and ilexible, exceeding in length the preceding three segments taken togelher. Labial palpi large and conspiciious, labelliform. Antennae (Piate, Fig. 8) inserted on the anterior portion of vertex, closely approximak-d at origin, i6-segmented ; scapal segments moderately large; in the male, flagellar segments cylindrical, becoming more flattened when dried, terminal segment very small ; segments with a few short verticils and with a dense covering of short, subappressed silvery pubescence. In the female, the anlennie are very noticeably shorter, the flagellar segments beyond the first short-cylindrical, the ends slightly narrowed. E5’es relatively large, with delicate ommatidia. Pronotum narrow, the anterior and posterior divisions evident; head closely applied to tlie cephalic margin of the mesonotal prasscutum. Mesonotum of moderate size ; suture between llie prtescLitum and scutum subtransverse at lateral margins but near the median area deflected very strongly caudad, near the scutellum forming a posterior scutal loop ; more or less distinet longitudinal furrows extend from this suture onto the prasscutum, occup3'ing the region of the interspaces and being in alignment with the scutal loop of the suture. Legs of moderate length onh'^; coxic elongate, especialK’ the fore coxae ; vestiture of legs relatively short and delicate, appressed or subappressed; tibial spurs large and conspiciious. hairi', except for the acute glabrous tips; ungues very small; empodia small, transveise. Wings moderateh’ broad, the distal fifth or more with macrotrichias in all the cells. \’enation (Piate, Fig. A) : Sc ending in Costa a moderate distance beyond the cord, 5r., lacking; Ra variable in length, longest in P. coiitaminala (Linnaeus), short and oblique in most species of the genus, in a few cases arcuated or weakly angulated; Ro + s arising at or just before r-in, running close to R^. conneciing with this lattei' vein by r which lies close to the (ip of R^ : there is a verv strong probabilii)' that this apparent radial crossvein is, in realit}’, tlie basal section of vein R,,, a condition that obtains in the Pediciine Tipulida;; forked, the fork a litlle longer than or subequal to the petiole; M forking at the cord, the fork of M,-|-2 shorter and smaller than that of i?., ^-5, usually one-half or less the length of its petiole; M3 + 4 subequal to in-cn ; C«, verv strongly sinuate on its distal section, the semi-atrophied Cii., relativel}’ well-defined ; a single persistent Anal vein. strong longitudinal lold or furrow in cell Cii, extending from near midlength of vein ist A to near the bend in the sinuate distal section ot vein Cu , .•\bdomen relativelj- short, the male In-popygium of moderate to large size. 'fhe structure of the male h3'pop3'gium differs in its details in the various sjiecies, but the fundamental iilan remains generali}’ the same. P . japonica .Alex. (Piate, Fig. 5) 11133' taken as ti pical ; 8th tergite shoi t aiui narrow. Xinth tergite with a ver3' deep median incision, the lateral lobes thus formed being puxluced caudad into digitiform, setiferous arms. Rasist3’le rouglilv' triangular, with the apex lounded, beaiing at its tip the slender, digitiform distist3'le. ,\'inth sternite veii’ higli at base, the caudal venti;il margin stronglv chitinized, produced caudad and dorsad in a long, slender ann, immediatelx’ dorsad of wlnoh is a shorter, more strongh' chitinized ai m with five or six blnnt denticles along its ventral laic. • Edeagus double, the parts separate exce[)t at base, divergent, chitinized, the ouler tingie produced dist.id into a slender, chitinized arm. In main' species of the genus, the lateral arms of the ninth teigite are shorter and stouter than in the case described. The ovipositor (Piate, Fig. 4) is stiongl}’ compies^^ed. 6 DIPTEKA nearl}' glabrous, bent gentl}^ dorsad, a condition approaching that found in the related family T r i c h o c e r i d ae . Characters of Larvae. — Head oval to subpyriform, broadest behind, narrowed in front, not heavily patterned above ; setae of head branched or plumose. Submentum large, usuali}^ but a little narrowed posteriorly, the anterior lateral angles slightly produced ; mentum broader than long, the outer margin with numerous (18-22) teeth. Prementum with palpi rather small, lying parallel, denseh^ hair}- on outer or ventral face. Mandible with three powerful outer teeth and about six smaller inner teeth. Maxilla with the cardines elongate-triangular, with three setiferous punctures ; maxillary palpi antenniform, cylindrical. Labrum broad, transverse, with dense tufts of setae beneath. Integument almost smooth, without prominent warty elevations. Pseudopods low, with small claws. Characters of Pupae. — Head small, with a reduced cephalic crest. Sheaths of maxillar}^ palpi elongate, the tips projecting around knee joints of fore legs. Leg sheaths with ali the tarsi parallel, not overlapping one another. Wing sheaths with Media branched. Pronotal breathing horns very unequal, one (usually the right) exceedingly elongate, longer than remainder of body, the other horn tiny, degenerate. Abdomen set with transverse and longitudinal rows of small setiferous tubercles on the segments. On the ventral surface of the fourth abdominal sternite of the adult males of certain species of Ptychoptera, is found a setiferous glandular pouch. Tonnoir has proposed the generic term Paraptychoptera for the European species showing this character (P. handlirschi Czizek, P. lacustris IMeigen, P. longicauda Tonnoir and P. palustris Meigen). The function of this })ouch is not fully understood and the group, being based on a sexual character, is not recognized in this paper, though perhaps worthy of subgeneric rank under Ptychoptera. It should be noted that a very comparable condition is found in certain Eriopterine Tipulidse (genera Paratropesa and T eiicholabis') where an entirely similar sternal pouch occurs in the males of certain species while apparenti}' lacking in others that are seemingly closely allied. Type species : Ptychoptera contaminata Linnaeus. Geographica! distributiori. 1. P. africana Alexander, The Entom. Vol. 53, p. loi (1920). 2. P. albimana Fabricius, Mant. Ins. Vol. 2, p. 323 [1787] {Tipula). 3. P. annandalei Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. i5, p. 296 (1918). 4. P. camerounensis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 9, p. 146(1921). 5. P. capensis Alexander, Ann. S. .Afr. Mus. Vol. 17, p. 139, pl. 10. f. 1(1917). 6. P. contaminata Linnaeus, Syst. Nat. (ed. 10), p. 586 [1758] {Tipula). P. fuscites Gmelin, Syst. Nat. p. 2819 [1792] (Tipula). 7. P. daimio Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 9, p. 80 (1921). 8. P. distincta Brunetti Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 232(1911); Fauna Brit. India, Dipt. Nematocera, p. 281, pl. 5, f. i (1912). 9. P . formosensis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 12, p. 49 (1924). 10. P. handlirschi Czizek, Zeitschr. des Mahrischen Landesmus., Vol. 17, p. 14 [1924] {Liriope). 11. P . japonica .Alexander, The Canad. Ent. Vol. 46, p. 198, pl. 3, f. 7, pl. 4, f. 1 1-16 (1913). 12. P. lacustris Aleigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. 6, p. 291 (i83o). 13. P. lenis Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 206 (1877). 14. P. longicauda Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 69, p. 12 1 [1919] {Paraptychoptera) . 15. P. Alexander, Ent. News, Philad. Vol. 3i, p. 3 (1920). 16. P. minuta Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belgique, Vol. 5g, p. 120 (1919). Nigeria. Europe. India. Cameroun. South Africa. Europe. Japan. India. Formosa. Central Europe. Japan. Europe. M^estern North America. Europe. Western North America. Europe. VAM. PTYCIIOPTERID.^; 7 17. P. paludosa Meigen, Klass. Vol. i. p. 82, pl. 3, f, i3 (1804). 17« P. paludosa coerulea Stiobl, Glasnik Zem. Mus. Posni i Ilercegov. Sara- jevo, Vol. ro, p. 602 (189S). 18. P. rufociucta Osten-Sacken, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 252 (1859). 19. P. scutellaris Meigen, Syst. Beschr. Zweifl. Ins. Vol. i, p. 206 (1818). 20. P. subscutellaris Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 9, p. 81 (1921). P. scutellaris IMatsumura (nec :Meigen), Thousand Ins. Japan, .A.dd. \'ol. 2, p. 473 (1916J. 21. P. sitrcoufi Seguy, Encycl. Ent. Dipt. Vol. 2, p. 22 [igaS] [Paraptychopiera). 22. P. iibialis Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 233 (1911); Fauna Biit. India, Dipt. Nematocera, p. 282, pl. 6, f. 1-4 (1912). P. atritarsis Brunetti, Rec. Indian Mus. Vol. 6, p. 234 (1911) ; Fauna Brit. India, Dipt. Nematocera, p. 283, pl. 6, f. 5-6 (1912). Europe. Europe. Europe. Eastern North America. Europe. Japan. Algeria. India. Species of Uncertain Synonymy : 1. P. fasciala Scopoli, Ent. Carniol. p. 321 [1763] [Tipula]. ? P. paludosa Meigen. 2. P. metallica Walker, List Dipt. Brit. Mus. Pt. i, p. 80 (1848). ? P. lettis Osten-Sacken. 3. P. nigra l'abricius, S3-st. Anti. p. 21 (i8o5). ? P. scutellaris Meigen. 4. P. ocreata Schrank, Enuin. Ins. Austriaca, p. 427 [1781] [Tipula). ? P. alhimana Fabricius. 5. P. pectinata Macquart, Hist. Nat. Dipt. Vol. i, p. 77 (1834). 6. P. quadrifasciata Say, Long’s Exped. to St. Peter’s Rivers, Appendix, p. 359 (1824). ? P. rufociucta Osten-Sacken. Europe. Western North America. Europe. Europe. Europe. Eastern North America. 2. SuBFAM. BITTACOMORPHIN/C Bittacomorphinae Alexander. Corneli Univ. Agr. Expt. Sta. Mem. Nr. 38, p. 779 (1920). Remarks. — The remarkable appearance of the flies of the subfamil}’ Bittacomorphinae has given to them the rather appropriate name of (( phantom crane-flies ». The}' are all of delicate, ethereal build, with semi-transparent, unmarked wings, and with long and conspicuous black and white banded legs that form the most evident part of the insect as it drifts easily in the wind with all the legs radiating outward like the spokes of a wheel. Charactens. — The essential characters of the subfamily are the presence in the adult flies of elongate, 20-segmented antennae and the complete fusion of veins M ^ and A/., of the wings. The larvtc of the two included genera are very distinet in their general appearance. Bittacomorpha jiossessing a long, rusty-red larva with the body-integument relatively smooth and the anal end tapering gradually into a long, partly retractile breathing-tube. Bittacomorphella, on the contrar}', has a short. stocky larva, black in color, with the body-integument covered with long, horny projections and with the short, yellow breathing-tube entirely retractile. TABLE OF GENERA Adults. Wings with macrotrichies in the distal ends of the radial and medial cells ; basitarsi of legs noi dilated i. (renus Biti ACOMOKPiiiiM.A, Alexander. Wings without macrolrichia in the cells; basitarsi of legs conspicuously dilated 2. (jenus I Irr i ACOMOKiMi.v, Wc.stwood. 8 DIPTERA Larvas. Coloration black, ilie hreathing-tiibe light ydlow; brealhing-tube entirely retraclile ; body covcved wilh very long ' projections which are encascd in a black, horny substance ; mandibles with an inner conih of teeth i. Genus Bittacomorphella, Alexander. Coloration rusty-red ; body tapering graditally to the long, slender, partly retraciile, breathing-tiibe ; body covered with trans- verse rows of shorter, stellate tubercles ; mandibles xvithout an inner comb of teeth 2. Genus Bittacomorpha, Westwood. Pupae. Right breathing horn small, degenerate ; abdominal tubercles weak, iipped with several strong setce i. Genus Bittacomorphella, Alexander. Right breathing horn elongate, filiform, longer than the body ; abdominal tubercles strong, elongate, crowned by a circlet of four or five spines and tipped with a setiferous , papilla. 2. Genus Bittacomorpha, Westwood. I. Genus BITTACOMORPHELLA Alexander Bittacomorphella Alexander, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad., p. 545 (1916). Remarks. — The adult flies of B. jonesi Johnson, the best known of the P3^giny phantom crane-flies occur in cool, shaded woods, usually near small trout streams or near springs. In some cases the flies lurk beneath low, dark bridges and beneath culverts. The larvse dwell in the rich organic mud in these shaded woods. Characters of Adults. — Fundamental characters generally as in Ptychoptera but the general appearance (Piate, Fig. I ) very different, the coloration being black, more or less pruinose, with the relativeljGong and slender legs conspicuousl^' banded with black and white. Fronto-ctypeus large, more or less arched dorsally, the labial palpi conspicuous; maxillary palpi long and slender. .Antennas (Piate, Fig. 7) 20-segmented, in the males long and slender, in the females shorter; scapal segments small, especially the second ; in the males. the flagellar segments are elongate-c3dindrical ; basal segment very long but partly divided near midlength 113’ a nearly complete suture to form two subequal pseudo-segments ; flagellar segments be3mnd the second gradually elongated to the seventh. thence gradually shortening to the end of the organ; terminal segment ver3' small; all flagellar segments clothed with a short but dense pale pubescence. Antennae of female shorter than in the male. Thoracic structure very similar to that oi Ptychoptera. Pronotum much more reduced; latero- cervical plates veiy small. Legs relatively long and slender; coxae moderaiel3^ elongate; femora at bases very narrow and breaking very easily from the trochanters; basitarsi not dilated but all the legs provided with long, conspicuous, suberect setae that are especially conspicuous on the tibiae and tarsi; these setae are black on the darkened portions of the legs, snowy-white on the tibial and tarsal annuli ; tibial spurs very slender and delicate; ungues and empodia about as in Ptychoptera. Wings approximateh' as in Ptychoptera, the chief distinctions being in the unforked condition of vein M, 4- 2; distal section of vein very strongly sinuous. Veins Rs, i? 24.3, Mg and Cu much thicker and more conspicuous than are veins R 4 4, 5 , , R^ox M Conspicuous macrotrichiae in the distal cells of the wing, more extensive FAM. PTVCHOPTERID/E 9 n B.jottesi (Johnson) and B. sackenii (Koder) where nearly the outer sixth ol' tlie wing is included. veiy reduced in B. itipponeiisis (Alexander), where they are restricted to a few trichia.' in cells and /?.. Abdomen long and slender, ihe general structure of the male hypopvgium and the ovipositoi approximatel}’ as in Ptychoptera. Characters of Larvae. — Body short, covered with very prominent projections which are longest on lateral and caudal parts of body (Piate, Fig. 6). Pseudopods prominent, with very large, curved claws. Breathing-tube short, entirely retractile within body. Head subquadrate, the foramen ventral in position; setae of head unbranched. Wandible with an inner comb of teelh. Menium bilobed, cephalic margin untoothed. Coloration black; breathing-tube light 3’ellow. Characters of Pupae. — Kight breathing horn very short, degenerate. Foie tarsi oveilying middle tarsi. Tubercles on abdomen moderately elongated, not crowned by a circlet of spines but tipped with a long seta. Type species : BittacomorpheUa jotiesi ]o\'w\so\'\. Geographica! distribution. 1. B.jonesi Johnson, Ps3mhe, Vol. 12, p. yS [1905] {Bittacomorpha). 2. B. nipponensis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 12, p. 5i (1924). 3. B. sackenii Roder, Wien. Ent. Zeit. Vol. 9, p. 23o [1890] [Biitacomorpha). Eastern North America. Japan. Vestem North America. Fossil Species, 4. B. miocenica Cockerell, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 28, p. 280, f. 2 Miocene. Colorado. [1910] [Bittacomorpha). 2. Genus BITTACOMORPHA Westwood Bittacomorpha Westwood, London and Edinburgh Philos. Mag Vol. 6, p. 281 (i835). Remarks. — The curious Flies of the genus Bittacomorpha are very characteristic of alder swamps and the wet margins of ponds: The larvai are usualty abundant in decaying vegetable matter in the lich organic mud about ponds and in swamps. In some cases the larvas become scavenger.^ and fili an important function in sewage elimination. Characters of Adults. — The characters are generally similar to those of BittacomorpheUa. differing in the following essential features: Basitarsi of ali legs in both sexes conspicuously dilated into a hollow, fusiform structure (Piate, Fig. 9) that is covered with conspicuous seta;. Wing-membrane without macrotrichise in the cells. Characters of Larvae. — Form elongate, body gradually narrowed behind into a j^aitly retractile breathing-tube. Integuinent with transverse rows of tubercles. Pseudoj)ods on abdominal segments one to three prominent, with large curved claws. Head subjnu iform, the doisum with rows of conspicuous black spots that converge behind. Mandible stout with a single ])Owerful outci tooth. Mentum bilobed, the anterior margin not toothed. Coloration of bod\- rusty red. Characters of Pupae. — Right pronotal breathing horn very elongate, the left very small and short, subdegenerate. Fore tarsi overlying middle tarsi. 'ITibercles on abdomen very long. located «m IO DIPTERA broad transverse bands of chitin, each tubercle with a star of four or five spines surrounding the apex which bears along seta. Type species : BHtacomorpha clavipes Fabricius. Geographical distributiori. 1. B. clavipes Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 404 [1781] {Tipida) 2. B. occidentalis Aldrich, Psyche, Vol. 7, p. 201 (iSgS). FOSSIL PTYCHOPTERID/E The only fossil Ptychopteridse that have been recorded are the Ptychoptera delata Novak (Oligocene, Krottensee) and Bittacomorphella niiocenica (Cockerell) which has been discussed under the genus Bittacomorphella. According to Scudder, Novak’s species (Sitzber. Akad, Wiss. Wien, Vol. 76, p. 88, pl. 2,f. 1 (i877)is certainly referable to the Ptychopteridte but is probably not a true Ptychoptera. Eastern North America. Western North America. FAxM. PTYCHOPTEKlDiF: 1 1 INDEX Pages africana, Alexander (Ptychoptera) 6 albimana, Fabricius (Ptychoptera) 6 annandalei, Brunetti (Ptychoptera) 6 atritarsis, Brunetti (Ptychoptera) 7 BIttacomorpha (genus), Westwood 9 Bittacomorphella (genus), Alexander .... 8 BITTACOMORPHIN/E, Alexander 7 camerounensis, Alexander (Ptychoptera) 6 capensis, Alexander (Ptychoptera) 6 clavipes, Fabricius (Bittacomorpha) 10 contaminata, Linnmus (Ptychoptera) 6 Ctenoceria (genus), Rondani 4 daimio. Alexander (Ptychoptera) 6 deleta, Novak (Ptychoptera) 10 distincta, Brunetti (Ptychoptera) 6 EOPTYCHOPTERI D>E 3 fasciata, Scopoli {Ptychoptera) 7 formosensis, Alexander (Ptychoptera) 6 fiiscipes, Gmelin (Ptychoptera) 6 geinitzi, Handlirsch (Eolimnobia) 3 handlirschi, Czizek (Ptychoptera) 6 Japonica, Alexander (Ptychoptera) 6 jonesi, Johnson (Bittacomorphella) g lacustris, Meigen (Ptychoptera) 6 lenis, Osten-Sacken (Ptychoptera) 6 liasina, Handlirsch (Proptychoptera) 3 Liriope (genus), Meigen 4 Liriopidae (genus), Griinberg 4 Pages longicauda, Tonnoir (Ptychoptera) .... . 6 metallica, Walkcr (Ptychoptera) 7 minor, A\e'x.3LX\qE Bruchomyiinae Alexander, Ann. Amer. Ent. Soc. Vol. i3, p. 403 (1920). Nemopalpinse Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 7, p. 439 (1921). Phlebotominae Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 62, p. 127 (1922). Bruchomyii nae Crampton, Ent. News, Vol. 37, p. 33-39, 65-70 (1926). Remarks. — The subfamily Bruchomyiinic was erected in 1920 to receive the new genus and species, Bruchomyia argentina. The following year, Edwards noted the relationship of the genus to the long-lost and misunderstood Nemopalpus Macquart and called attention to the fossil genus Pahcosycoiax Meunier which is now known to be a synonym of Nemopalpus. I''or this gioup, Edwards luoposed the term Nem opalp i nas , basing it on the earliest described genus. In 1922, Tonn oi r placed the two gentua above discussed, together with Phlebotomus Rondani , in the family Psychodidie under the subfamily Phlebotomin®. In 1926, Crampton recognized the subfamily B ruc hom v i i ntc. placing it in the family Psychodidae, which assignment now seems to be more nearly correct. Because of its many 4 DIPTERA annectant characters, hovvever, itsseems desirable to discuss the group in the present connection. The venation of the wings is very similar to the condition found in the Tanyderinae, the only peculiarities being such as are produced b_v the loss of the anal angle and the consequent reduction and atrophy of the anal and cubital veins. The distribiition and arrangement of the veins in the medial and radial fields is quite the same in the tvvo groups. Characters. — Sinall flies (Piate, Fig. 3) having the geneial appearance of a Molophilus (Tipulidse) or a t3^pical member of the Psychodidae ; body and wings covered with long, dense hairs. Eyes naked. Antennte setaceous, with i6 {N emopalpus) or 3o (Bnichomyia) segments, the terminal segment veiy^ small. Pronotuni small and inconspicuous. Mesonotum gibbous. Metanotum large. Legs with the coxa; elongate; tibiae without spurs; tarsal claws small. Wings with 5c, present or atrophied; R and M forking far back near the wing-base, the forks of ali the veins thus being very deep ; crossvein m lacking; anal vein short or subatrophied ; anal angle of the wings lacking, this region fringed with unusually long setae. Male hypopygium twisted to i8o degrees so the tergite lies on a level with the sternites of the remainder of the abdomen; dististyles small and partly concealed {Bnichomyia) or larger and exposed {Nemopalpus). TABLE OF GENERA 1. Autennce with 3o segments. Distal section of vein Cu elongate, nearly as long as the basalseciion{P\a.\e,f\^. I) i. Genus Bkuchomyia Alexander, Antenna with i6 segments. Distal section of vein Cu short, recurved to the 7nargin {P\a.\e, Fig. 2) 2. Genus Nemopalpus Macquart. I. Genus BRUCHOMYIA Alexander Bruchomyia Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i3, p. 403 (1920). Characters. — Bod}’ (Piate, Fig, 3) very hairy, the head, thorax and abdomen provided with long, dense, erect hairs. Rostrum but slightly produced; palpi very large and conspicuous, very hairy, apparently four-segmented. Antennae 3o-segmented ; flagellar segments 28 in number, the last segment minute; scapal segments subequal in size, small, subglobular, the second with a circlet of short, verticillate hairs ; flagellum setaceous, the first segment about as long as the following two taken together; flagellar segments 2 to 20 subequal, elongate cylindrical ; remaining segments gradually reduced in length, the last ver^' small, button-like, the penultimate and antepenultimate oval. Eyes large, naked; ommatidia moderately large; e^-es approximated, separated on the vertex only by a narrow strip that is from one-fourth to one-half the diameter of the basal segment of the scape. Legs comparatively stout; coxas long and slender; femora shorter than tibias; tarsal segments gradually shortened, from the first to the fifth; tibias provided with long, conspicuous setae, the sclerite terminating in one or two that are more slender and simulate tibial spurs; claws small, subappressed to the end of the tarsus. the edges roughened, the rather long apex smooth. Wings with no anal angle; veins and margins with abundant long setae that are especially elongate and conspicuous in the region of the anal angle ; at the union of r-m with is a triangular chitinized area that is provided with conspicuous black hairs. Venation : 5r, lacking, Sc^ ending in R before the fork of i?2 + 3 ; Rs originating close to wing-base, slightl}' proximad of the fork of M ; Rs with four branches ; M forking far back near wing-base, each fork with two branches; lacking; Cn simple, the distal section elongate; ni-cu conspicuous, without macrotrichiae ; a single, semi-atrophied anal vein. Male hypopygium small, inconspicuous, densel}' protected by setae; basistjdes l’AM. TANYDERID/K stout, each with a dense brush of stout black setae on mesal face near apex; the single dististyle is small, bifid. Ninth tergite (the apparent sternite) produced into a flattened lobe, the apex bifid. Type species : Bruchomyia argentina Alexander (Piate, Fig. I , 3). Geographical distributiori. I. Br. argentina Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i3, p. 405, pl. 3’ Argentina. [1920] (Piate, Fig. I , 3). 2. Genus NEMOPALPUS Macquart Nemopalpus Macquart, Dipt. Exot. Vol. i, Pt. i, p. 85 (i838); Decker, Mitt. Zool. Mus. Derlin, Vol. 4, p. 71-72 (1908); Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 62, p. i25, piate; Key to known species (1922). Palaeosycorax Meunier, Miscell. Ent. Vol. i3, p. 5o (igoS). Characters. — Bod}' densely hairy, the setcE on head and thorax erect, on the abdomen appressed. Head relatively small, mouthparts not prominent; palpi elongate, 4-segmented, tlie terminal segment much longer and more slender than the preceding segments. Antennae i6-segmented, approximate^ as long as the body ; basal segment of scape short-cylindrical ; second segment cyathiform : flagellar segments elongate, densel}' provided with conspicuous verticils. Eyes large, naked, strongh’ approximated on vertex. Thorax gibbous, the praesentum with longitudinal rows of conspicuous erect sete. Legs of moderate length, hair}- ; tibiai spurs lacking. Wings with the anal angle lacking ; 5(', generally present, though sometimes atrophied; base of R h3'pertrophied ; Rs originating near basal quarter of wing; cell R^ shorter than (V. pilipes) to longer than {N. flavus, N. zelandiee) its petiole; r-w far be3'ond the fork of M i+o {N. pilipes) or lying at or proximad of this fork ; m lacking; m-cu long ; distal section of Cu much shorter than the basal section and attaining the wing-margin suddenly at about one-fourth the length of the wing; anal vein reduced. Male hypopygium twisted upon itself through 180° so the ninth tergite lies on apiane with the remaining sternites of the abdomen; a single conspicuous dististyle that tends to be bifurcate. Ovipositor with fleshy valves that are retracled in llie eighth abdominal segment. Type species ; N . flavus Macquart. Geographical distribution. 1. N . flavus Macquart, in Webb & Bertholet, Hist. Nat. lies Canaries, Ent. Dipt. p. 102, pl. 4, fig. 4 (i838); Dipt. Exot. Vol. i, Pt. i, p. 82, pl. 12. fig. I, la, ib (i838); Becker, Mit. Zool. Mus. Berlin, \ ol. 4, p. 71-72, pl. 2, fig. 28 (1908). 2. N. molophilinus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), \'ol. 7, p. 437, fig. [1921] {Palaosycorax). 3. N . pilipes Tonnoir, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 62, p. i3o, fig. 1-8 (1922). 4. N. tertiaria Meunier, Miscell. Ent. Vol, i3, p. 5o [1905] {Palaosy corax). 5. N. Ale.xander, Insec. Inscit. Menst.Vol.9, p. 158(1921); Tonnoir, .Ann. Soc. Ent. Belg., Vol. 62, p. i34, fig. 9-1 1 [1922] (written zealandicus). — Piate, Fig. 2. Canar3' Islands. Baltic Amber. Paragua3'. Baltic .Amber. New Zealand. 6 DIPTERA 2. SuBFAM. TANYDERIN>C Tanyderina Osten-Sacken, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 29, p. Siy, fig. 1-2 (1880). Tanyderinae Alexander, Ann. Ent. Soc. Amer. Vol. i3, p. 402 (1920). Tanyderidae Crampton, Ent. News, Vol. 87, p. 33-39, 65-70(1926); Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. 21, p. 1-14 (1926). Characters. — Size usually large, the smallest species being members of the genus Protoplasa (P. beckeri, P. vandiizeei). Rostrum moderately to excessively produced, the palpi conspicuous. Antennas with from i5 to 25 segments. Eyes with short, erect sete between the ommatidia. Pronotum massive. Laterocervical plates elongate (typical Tanydertis, Mischodertis and Radinoderiis), shorter and wider {Protoplasa), or greatly reduced in size {M acrochile , P iringueyomyina) . Metathoracic spiracle close to base of halter. Mesothoracic meron fused with mesepimeron. Tibial spurs present. Wings usually with a well-developed anal angle ; five radial, four medial, one cubital and one developed anal vein present ; m present. closing the elongate cell Mo \ supernumerar}' crossveins in certain of the radial cells of the wings {Tanyderus-, subgenera Tanyderus, Mischodertis, Noihoderus and Neoderits) or in cell Mg {Protoplasa, s. s.). Male hypopygium with the dististyle simple, cylindrical {Tanyderus, Peringueyomyina) or more or less bifid {Macrochile, Protoplasa)-, gedeagus trifid. in Macrochile, more bifid. TABLE OF REGENT GENERA 1. Rostrum elongate, exceeding the comhined head and thorax, the mouthparts horne at the extreme apex; wings immaculate ; dististyle of male hypopygium simple, very elongate (Piate, Fig. 16-18) I. Genus Peringueyomyina Alexander. Rostrum shorter than the head; wings pietur ed ; dististyle of male hypopygium short 2. 2 . Cell Rj relatively short, R2 3 forking heyond midlength of the distal section of vein R^; pronotum and laterocervical plates relatively short, not forming a conspicuous neck; dististyle of male hypopygium more or less bifid {P\dLXe, Fig. 11-14) . 2. Genus Protoplasa Osten-Sacken. Cell R2 relatively deep, R2 + 3 forking just beyond the base of {Radinoderiis) to just before midlength of, the distal section of Rj/ pronotum and laterocervical plates {except in Nothoderus) long and conspicuous, forming a conspicuous neck; dististyle of male hypopygium simple, cylindrical {P\aXQ, Fig. 5-10, 19). 3. Genus Tanyderus Philippi. I. Genus PERINGUEYOMYINA Alexander Peringueyomyina Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. 18, p. 282 (1921). Characters. — Rostrum elongate, exceeding the combined head and thorax (Piate, Fig. 1 7), rather stout, cylindrical, with the base enlarged, the surface with numerous, subappressed setae, the mouthparts borne at the apex; maxillary palpi slender, 4-segmented, the three basal segments subequal in length, the terminal segment about a third longer than the penultimate; labial lobes fleshy, transverse. FAM. TANYDERIDiE 7 Antennae apparently with only i6 seginents, moderately elongated, setaceous; second scapal seginent swollen, subglobular; three basal segments of the flagellum stout, the remaining segments gradually elongated, slender, piovided with long verticils that are about equal in length to the segments that bear them ; in addition to the verticils, the segments possess a rather abundant, suberect pubescence. llead nairowed behind. E3’es large, broadlj' contiguous beneath (Piate, Fig. 16), narrowl}' sejiarated above b}' the vertex; ommatidia small, with short erect setae betvveen them. Anterior pronotum large and conspicuous, the posterior pronotum very narrovv. Laterocervical plates very small. Legs with the margin of the posterior coxee swollen anleriorly and provided with a row of black setm ; tibim with short spurs. Wings broad tPlate, Fig, | 5), with five radial, four medial and a single anal vein attaining the margin ; m-cn distinet ; anal angle of wing moderately prominent Veins with abundant long delicate macrotrichiae. Male hypopygium with the basistyles very slender, greatly elongated. gradually nairowed to the tips, each (Piate, Fig. I 8) bearing a single, very elongate, cylindrical dististyle that is provided with a series of about 3o slender spines and numerous erect setae along its inner margin, at the apex with two elongate bristles. Type species : Piringueyomyina barnardi Alexander (Piate, Fig. I 5- I 8). Geographical distributiori. I. P. barnardi Alexander, Ann. S. Afr. Mus. Vol. i8, p. 233, fig. (1921). South Africa. (Piate, Fig. I 5- I 8.) 2. .Genus PROTOPLASA Osten-Sacken Protoplasa Osten-Sacken, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 201 {i85g). Protoplasta Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 207 (1877). Idioplasta Osten-Sacken, Cat. Dipt. N. Amer. (ed. 2), p. 36, 222 (1878). Members of the genus Protoplasa are confined to the Northern Hemisphere, three species being from the Nearctic Region while one is Palajarctic. Characters. — Rostrum shorter than the head, the palpi long and conspicuous. Antenna; i6-segmented ; second scapal segment enlarged, cyathiform ; flagellar segments elongate oval, with verticils that exceed the segments in length. Eyes short-hairy. Pronotum relati vel}^ short and stout . shorter than the head excluding the mouthparts. Laterocervical plates relativel}' short and wide. Mesonotum moderatel)'' gibbous. Legs with short, rather sparse setas ; tibial spurs conspicuous. Wings fPlate, Fig. I 1-13) usually with a prominent anal angle; in vanduzeti the wing is long and narrow, showing the first signs ofatrophy. Venation as in the subfamih’; cell short, shorter than its petiole, the base of the cell lying be3’ond midlength of the distal section of vein R^ ; cell isl M„ long, gentlx' widened distally, the cells beyond it comparativeh’ short; a supernumeraiy’ crossvein in cell M3 in the typical subgenus, lacking in Protanydtrns . Male hypopygium with the dististyle deeply bifid in members of the subgenus Protanyderns (Piate, Fig. I4a, I 4b), in Protoplasa. s. s., simple but strongly bent near midlength and here provided with a distinet shoulder on outer face (Piate, Fig. I4c). Type species ; Protoplasa fitehii Osten-Sacken (Piate, Fig. I 1 , I4c). TABLE OF SUBGENERA A superuumerary crossvein in cell of wing Fig. II)- . • Subgen. Protoplasa Oslen-Sack«-n. No superniimerary crossveins in any cells of wing 12, 13). Subgen. Protanyoerus I Iandlir.«ch. 8 DIPTERA Geographical distribution. Subgenus Protoplasa Osten-Sacken. 1. P. Osten-Sacken, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 2S2 [iSSg]. Eastern North America. (Piate, Fig. I I , I 4c.) Subgenus Protanyderus Handlirsch, Ann. Naturhist. Hofmus, Wien, Vol. 23, p. 267 (igog). 2. P. (P.) beckeri Riedel, Zool. Jahib. Abt. f. Syst. Vol. 43, p. 365, fig. A-D Turkestan. [ig2o] {Tanyderiis). (Piate, Fig. I 4a.) 3. P. {P.) vanduzeei Alexander, Ent. News Philad. Vol. 2g, p. 285 (igi8). Western North America. (Piate, Fig. I 2, I4b.) 4. P. (P.) vipio Osten-Sacken, Bull. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 208 [1877] Western North America. {Proioplasta); type of subgenus. (Piate, Fig. I 3.) 3. Genus TANYDERUS Philippi Tanyderus Philippi, Verh. Zool -bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 780 (i865). Remarks. — The genus Tanyderus was erected by Philippi in i865 for the Chilian T. pictus. Additions to the genus have been made, more especially in the past decade, so that fifteen species are now referable to it. Handlirsch (igog) was the first to attempt a subdivision of the genus and proposed two new generic terms which are herein considered as being of subgeneric value. Of these subgenera, Mischoderus Handlirsch, includes five New Zealand species {annulifenis forcipatiis, marginatus, neptunus and varipes)-, Radmoderus Handlirsch, includes four species from the Papuan Subregion {mirabilis, oculatus, ornatissimus and solotnonis); two species {occidentalis and terree-regince) from Australia; and one {gloriosus) from Southern Chile; while Tanyderus, s. s., includes only the genotype, pictus, of Chile. In order to accommodate the two remaining species, australiensis and. patagonicus, it is necessary to propose two additional subgeneric groups which are termed respectively N othoderus and Neoderus (i). It should be noted that members of the genus are confined to the Southern Hemisphere. Ch aracters. — Rostrum moderately elongate, about equal in length to the remainder of the head, or, in N othoderus, longer than the head; maxillary palpi apparently 5-segmented, there being a small basal segment; in the subgenera Neoderus (Piate, Fig. I 9) and N othoderus the maxillae are elongate, stylet-like, and the remaining elements of the mouthparts are likewise well developed. Eyes short-hairy. Antennae with from i5 to at least 25 segments, the flagellar segments varying from short-cylindrical to elongate-cylindrical in the various species; the number of segments varies greatly in the different subgenera; Tanyderus has at least 25 segments; Radinoderus has 18 {gloriosus), 21 {mirabilis) or 22 segments {oculatus, ornatissimus)-, Neoderus has 17 segments; Mischoderus has 16 segments; N othoderus has the minimum known number of i5 segments. Pronotum large. Laterocervical plates usually long and slender, much longer than the head excluding the mouthparts; in N othoderus shorter and stouter. Mesonotum large, moderately hairy. Legs with conspicuous, erect setae; tibial spurs distinet. (i) Nothoderus, nov. subgen. Characters as in Tanyderus s, s., but Sc^ fuses with R for a distance and then breaks away, appearing as a distinet oblique vein that is provided with macrotrichiae. Antennae with i5 segments. Type of subgenus. — ■ Tanyderus australiensis Alexander (Piate, Fig. 9). Neoderus, nov. subgen. Characters as in Tanyderus, s. s., but cells i?3 and i?5 of the wings a supernumerary crossvein. Antennae with 17 segments. Type of subgenus. — Tanyderus patagonicus Alexander (Piate, Fig. 8, 19). FAM. TANYDERID/E 9 Wings (Piate, Fig. 6-10) with the anal angle acute {pictus) or more or less developed, the wings always large and broad; Sc■^ usuali}' present, lacking in Notkocierus ; in this latter subgenus, moreover, the tip of vein Sc, is preserved as a conspicuous oblique element provided with macrotrichias ; cell is always deep, in the species of Radiitoderus being unusually so, the base of the cell being only a short distance beyond the end of vein SCj ; in other groups the fork of i?2 + 3 lies before midlength of the distal section of vein R^; supernumerary crossveins developed in four of the five subgenera, in cell R in Nothoderus and T anyderus \ in cells R^ and R^ in Mischoderus-, in cells R^ and R^ in Neoderus) Anal vein well developed. Abdomen moderately elongate. Male hypopygium with a single dististyle, this cylindrical, of moderate length only, and unarmed except for setje; asdeagus three pronged; gonapophyses lacking. Ovipositor with fleshy valves. Type species : Taiiyderus pickis Philippi. TABLE OF SUBGENERA 1 . No supernumerary crossveins in any cells of wing; Rg + 3 forking shortly beyoud vein Scj (Piate, Fig. 6) Subgen. Radinoderus Flandlirsch. Supernumerary crossveins in radial cells of wing; vein R2 + 3 longer 2. 2. A supernumerary cross vein in cell R^ only 3. Supernumerary crossveins in two radial cells 3. Antenna with i5 segments. Anal angle of wing moderately developed; tip of vein preserved (Piate, Fig. 9) Subgen. Nothoderus, nov. subgen. Antenna with at least zS segments. Anal angle of wing acute; tip of vein Scj atrophied (Piate, Fig. 7) Subgen. Tanyderus Philippi. 4. Supernumerary crossveins in each of cells Rg and R^. Antenna with 16 segments (Piate, Fig. 1 0) - . . Subgen. Mischoderus Handlirsch. Supernumerary crossveins in each of cells Rg and R-. Antenna with I/ segments {P\2A.e, Fig. 8) Subgen. Neoderus, nov. subgen. Type species : Tanyderus pictus Philippi. Geographical distributiori. Subgenus Radinoderus Handlirsch, Ann. Naturhist. Hofmus. Wien, Vol. 23, p. 264 (1909). 1. T. (R.) gloriosus Alexander, Arkiv for Zoologi, Vol. i3, p. 5, fig. (1920). (Piate, Fig 6.) 2. T. {R.) mirabilis de Meijere, Nova Guinea, Vol. i3, p. 5i, fig. i (ipiS); Tijdschr. v. Ent. Vol. 58, p. 104, fig. i (igiS). 3. T. {R.) occidentalis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. i3, p. 32(ig25). 4. T. {R.) oculatus Riedel, Ann. Mus. Nat. Hungar, Vol. 18, p. 148 (1922). 5. T. {R.) ornatissimus Doleschall, Natuurk. Tijdschr. Nederl. lndie,Vol. 17, p. 80 [i858] {Cylindrotoma) •, Osten-Sacken, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 229 (1887); type of subgenus. 6. T. {R.) solomonis Alexander, Insec. Inscit. Menst. Vol. 12, p. 148 (1924). 7. T. (R.) terra-regina Alexander, ibidem, Vol. 12, p. 141 (1924). Chile. New Guinea. Western Australia. New Guinea. Amboina, Obi. Solomon Islands. Queensland. Subgenus Nothoderus, nov. subgen. 8. T . {N .) ausiraliensis Alexander, Rec. S. Austral. Mus. Vol. 2, p. 226 (1922). Tasmania. (Piate, Fig, 9.) IO DIPTERA Subgenus Tanyderus Philippi. 9. T . {T .) pictus Philippi, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. i5, p. 781, Chile. pl. 29, f. 57 (i865); type of subgenus. (Piate, Fig. 7.) Subgenus Mischoderus Handlirsch, Ann. Naturhist. Hofmus. Wien, Vol. 23, p. 264 (1909). 10. T. (M.) anmiliferus Hutton, Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 32, p. 48, pl. 4, New Zealand. hg. 2ia-e(i90o); Edwards, ibidem, Vol. 64, p. 571, pl. 27, f. 7 (1923). 11. T . {M .) forcipatiis Osten-Sacken, Verh. Zool.-bot. Ges. Wien, Vol. 29, New Zealand. p. 520, f. 1-2 (1S80); Edwards, Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 54, p. 571, pl. 27, f. 4, 5 (1923) ; type of subgenus. (Piate, Fig. 6, I 0.) 12. T. (M.) marginatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. ii, p. 626 New Zealand. (1923). 13. 7. (M.) neptunus Edwards, Trans. N. Zeal. Inst. Vol. 54, p. 272, pl. 27, New Zealand. f. 6; pl. 32, f. 123 (1923); (doubtfully distinet from forcipatus). 14. 7. (M.) varipes Edwards, ibidem, Vol. 54, p. 272, pl. 27, f. 8, 9 (1923). New Zealand. Subgenus Neoderus, nov. subgen. 15. 7. {N.) patagonicus Alexander, Proc. U. S. Nat. Mus. Vol. 44, p. 332, Patagonia. f. 1-3 (1913). (Piate, Fig. 8, I 9.) FOSSIL TANYDERIN^ I. Genus MACROCHILE Loew Macrochile Loew, Linn. Ent. Stettin, Vol. 5, p. 402 (i85i). Idioplasta Meunier, Mon. Tipulidae et Dixidas de l’Ambre Baltique, Ann. Sc. Nat. Zool. Paris (9), Vol. 4. p. 390 (1906). Macrochile Crampton, Ent. News, Vol. 37, p. 33 (1926); Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. 21, p. i (1926). Remarks. — This interesting genus was proposed by Loew for the onty known species, M. spectrum. Osten-Sacken and Meunier believed that the fly was identical with the recent genus Protoplasa Osten-Sacken, but this is certainly not the case. Osten-Sacken placed the name in the S3monymy of Protoplasa under the belief that Macrochile was not available because of the earlier use of Maerochila Stephens and MacrocJiilo Htibner. A recent study of ali the available specimens of this interesting fly has shown that it is curiously annectant between the subfamily Bruchomjninse and the typical Tanyderinse. The detailed papers by Crampton on the aflinities and morphology of the genus, cited above. should be consulted. Characters. — Mouthparts elongated, somewhat shorter in the female than in the male ; rostrum about one-half longer than the head, the veiy long labial palpi nearly twice as long as the rostrum; maxillary palpi long and slender, 5-segmented, the basal segment short, only one-third the length of the second; third segment nearly one-half longer and more slender than the second; fourth segment about one-half the third; fifth segment long and slender, a little longer than the second and about one- half longer than the fourth. Antennte 19-segmented, the flagellum long, setaceous, the segments cylindrical, with short, scattered set$ and sparse subbasal verticils that do not exceed the segments in length; flagellar segments decreasing very gradually in length and diameter to the last, which is a trifle longer than the penultimate. FAM. TANYDEKID^ 1 1 If bent backward, the antenna would extend to about opposite midlength of the third abdominal segment. Head relatively small. Eyes large, lounded, with small ominatidia, between which project short, erect setae. Anterior vertex reduced, the males being holoptic, the females dichoptic. Pronotum and laterocervical plates much reduced, inconspicuous. Halteres very short and stout. Legs with the coxae elongate; trochanters small ; femora relativel}'^ short and stout, clothed with short, suberect, black setae; tibiae slender, the spurs long and conspicuous; tarsi with the segments gradually decreasing in length and very slightly in thickness, each segment on ventral face terminating in a small spine; tarsal claws small, smooth, erect. Wings with 5c relatively short, Scj extending to about opposite one-third the length of R2 + 3, Sc^ a little longer than Sc^ ; Rs a little longer than i?2 + 3) genth' arcuated at origin; cell R2 variable in length, in most cases a little more than twice its petiole; a short spur on r-m close to its union with R^ + ^y jutting into cell R; M in direct alignment with Mi + gJ cell isi M2 long and narrow, the basal section of M■^^2 from one-third to one-half R2 + 3; ni-cii at the fork of 11/3+4 ; C»., well-indicated, extending almost to the wing-margin ; a single well-preserved anal vem. Anal angle of wing well-developed but not so squarely so as in Protoplasa. Wings without a dark pattern. Male hypopygium with a single dististyle, this cylindrical, narrowed to the obtuse apex, on the mesal face at base with a slender curved arm, the apex of which is chitinized and obliquely flattened, directed toward a small rounded knob lying in its axil, the two lobes separated from one another by a small circular notch. Mesal face of dististyle at apex with long erect setae. Atdeagus apparently bifid. Ovipositor short and blunt, fleshy, consisting of a stouter basicercus and a more slender disticercus, the latter tufted wnth short setae. Type species ; Macrochile spectrum Loew. Geological distributiori. I. M. spectrum Loew, Linn. Ent. Stettin, Vol. 5, p. 402, pl. 2, f. 24, 25 (i85i); Baltic Amber. Crampton, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. 21, p. i, pl. 1-2 (1926). 12 DIPTERA INDEX Pages argentina, Alexander (Brtichomyia) 5 annuliferus, Hutton {Tanydcrus) lo australiensis, Alexander (Tanyderus) 9 barnardi, Alexander {P eringueyomyina) 7 beckeri, Riedel (Protoplasa) 8 Bruchomyia (genus), Alexander 4 BRUCHOMYIIN/E, Alexander 3 fitchii, Osten-Sacken [Protoplasa) 8 flavus, Macquart (Nsinopalpus) 5 forcipatus, Osten-Sacken {Tanyderus) 10 gloriosus, Alexander 9 Idioplasta (genus), Osten-Sacken 7, 10 Macrochile (genus), Loew 10 marginatus, Edwards {Tanyderits) 10 mirabilis, de Meijere 9 IVI ischoderus (subgen.), Handlirsch 10 molophilinus, Edwards [Nemopalpus) ...... 5 NEMOPALPIN/E, Edwards 3 Nemopalpus (genus), Macquart 5 Neoderus (subgen.), nov. subgen 10 iieptunus, Edwards {Tanyderus) ro Nothodepus (subgen.), nov. subgen 9 9 Pages oculatus, Riedel (Tanyderus) 9 ornatissimus, Doleschall 9 Palaeosycorax (genus), Meunier ... 5 patagonicus, Alexander (Tanyderus) 10 Peringueyomyina jgenus), Alexander .... 6 PHLEBOTOMIN/E, Tonnoir 3 pictus, Philippi (Ta}iydertts) ro pilipes, Tonnoir (Nemopalpus) 5 Protanyderus (genus), Handlirsch 8 Protoplasa (genus), Osten-Sacken 7,8 Protoplasta (genus), Osten-Sacken 7 Radinoderus (subgen. j, Handlirsch 9 solomonis, Alexander (Tanyderus) 9 spectrum, Loew (Macrochile) 11 TANYDERID/E, Alexander 6 TANYDERI NA, Osten-Sacken 6 TANYDERIN/E, Alexander 6 Tanyderus (genus), Philippi 8 terrae- reginae, Alexander (Tanyderus) 9 tertiariae, Meunier (Nemopalpus) 5 vanduzeei, Alexander (Protoplasa) 8 varipes, Edwards (TflwjiiifrMs) 10 vipio, Osten-Sacken (Protoplasa) 8 zelandiae, Alexander (Nemopalpus) occidentalis, Alexander (Tanyderus) 5 Fig. FAM. TANYDERIDAi i3 EXPLANATION OF PLATE 1. Venation of Briichomyia argentina Alexander. 2. Venation of N emopalptis zelandia Alexander. 3. Lateral aspect of adult Briichomyia argentina Alexander. 4. Supposed larva of Pro/oplasa {Protoplasa) fitchii Osten-Sacken. 5. Male hypopygiuni of Tanyderus (Mischoderus) forcipatus Osten- Sacken; slightly flattened on slide. EXPLANATION OF ABBREVIATIONS. — a = £edeagus; b = basistyle; d = dististyle. The terminology of the parts of the male hypopygiuni are interpreted according to Crampton (Trans. Amer. Ent. Soc. V^ol. 48, p. 207-225, 1923). 6. V'enation of Tanyderus (Radinoderus) gloriosus Alexander. 7. Venation of Tanyderus {Tanyderus) pictus Philippi (after Philippi). 8. Venation of Tanyderus {Neoderus) patagonicns Alexander. g. Venation of Tanyderus {N othoderus) australiensis Alexander. 10. Wing of Tanyderus {Mischoderus) forcipatus Osten-Sacken. 11. V’enation of Protoplasa {Protoplasa) fitchii Osten-Sacken. EXPLANATION OF ABBREVIATIONS. — Sc = Subcosta; 5ci = being the anterior or outer branch; R = Radius, /?,, R^, R3, i^^and i?g being the five branches, the last four being branches of the Radial Sector (R5); M = Media, with its four branches, Mj. M Mg and M4; Cu = Cubitus; A = Anal vein. The venation is here interpreted according to the Tillyard modification of the Comstock-Needham System. 12. Wing of Protoplasa {Protanyderus) vanduzeei Alexander. 13. Wing of Protoplasa {Protanyderus) vipio Osten-Sacken. 14. Dististyles of male hypopygia of species of Protoplasa. Protoplasa {Protanyderus) beckeri Riedel. B. Protoplasa {Protanyderus) vanduzeei Alexander. C. Protoplasa {Protoplasa) fitchii Osten-Sacken. 15. Wing of Peringueyomyina barnardi Alexander. 16. Head of Peringueyomyina barnardi-, ventral aspect. 17. Head of Peringueyomyina barnardi-, lateral aspect. 18. Male hypopygiuni of Peringueyomyina barnardi; lateral aspect. 19. Head of Tanyderus {N eoderus) patagonicns Alexander. EXPLANATION OF ABBREVIATIONS. — wat/ = maxil- lary palpus ; Ip = labial palpus. Amherst, Mass. U. S. A. June i, 1926. GENERA INSECTORUM DIPTERA glifpiosus Ab&Jc^/v^TuxtiOTi' ^Bruchan^^ argentnxa ALeoi^f^^enatiorv yc/nopulpua zelanxUte Alt.\v.,vcinttio7i IBrucharr^a. OTyentrna Alea:^ , Sci TcaijrdcTnis fovcqxjtu^s' O.S.^fJiypopygiuin H Tcmyder’i^s piclus FJtil .wiuition A Cu, JPpotoplctscLf^itchii' O.S.,vcn£Lticfn J)ististyles of' 7{ypopypia. or J^^otopiastt 2-‘CTnnffiteyo7ryfnct 'bam/X7*cH Ttecui,. Taryderucf aust7Htl7'e7ts’iii Alejc., ve/iatum TaT^neustic or apntuslic, but never peripneustic as in group I ; always with a distinet head- capsule, and generalh' aquatic. ■A. Wings folded within the pupa, very broad, with large anal lobe; venation more or less reduced. Ocelli present or absent. Second antennal segment not enlarged. Larva apneustic. Blepharocerida, Simuliida, Deuterophlebiida. B. Wings contracted within the pupa but not folded; generally narrow, and seldom with well-developed anal lobe. Venation generalh' well preserved. Labrum usuallv well developed and chitinised. Mandibles often present, especially in the females. Ocelli absent. 1. Second antennal segment enlarged. Larva metapneustic or apneustic. Culicidse, Dixinae, Chironomidae, C eratop ogoni n ae . 2. Second antennal segment not enlarged. Larva amphipneustic. Ptychopteridae. TanvMeri da; , Psychodidae, Thaumaleidas. C. Wings contracted but not folded within the pupa, moderally broad. Ocelli present. Labrum membranous. Mandibles absent. Larva amphipneustic. .A n i s o p o d i d as , P a c h y n e u r i d as . III. Wings with R^ + z present and generalh' forked; R ^ generally absent. Two anal veins reaching the wing-margin. Mesonotal suture well-marked. Mandibles absent. Usuali}- terrestrial. .A. Ocelli absent. Larva metapneustic and without complete head-capsule. Tipulidae, Limnobiinas, Cylindro tomi nae. B. Ocelli present. Larva amphipneustic and with complete head-capsule. Trichoceridas. Divergent opinions have been held at different times as to the true homology of the transverse veinlet connecting the media and cubitus. .According to Osten-Sacken and the earlier writes this vein was what it appeared to be, a true cross-vein to which the name « great cross-vein « was given. Later Comslock and .Needham in their studies of the wing- venation of insects attempted to show that in the Tipulidae the true medio-cubital cross vein is more or less completely obliterated, and the «great cross-vein » is reallv the proximal part of a bianch of the cubitus, the distal part of which is apt to be fused with the media for a longer or shorter dis'tance. This view became fairiy generally accepted, and it had an apparent advantage in I■educ^ng the venation of tlie Diptera to one unifoim plan. in wliich the cubitus was supposed to carry a strong distal lork. But in his recent sliulies on tlie venation of the « Panorpoid Complex», Dr. R. J. Tillyard has reverted to tlie idea tliat this vein in the I ipulida; is the true media-cubital cross-vein, and has furtlier suggested tliat in ali Dipteia the vein which Comstock and Needham treated as Cu ^ and which in most Dipterons lamilies all pievious authois had regarded as the upper bianch ot the lifth longitndinal vein, is leally the lower bianch ot the media 4 DIPTERA or fourth vein; the main cubital vein being in Tillyard’s view simple in all Diptera. This conclusion is largely founded on the fossil Paratrichoptera which are assumed to be the immediate ancestors of the Diptera, and strong support is certainly afforded to the view by the appearance of the venation of man}^ craneflies, especially such genera as Trichyphona and Paracladura, also by many Tanyderidse and Psychodidae. For these groups there appears little difficulty in accepting Dr. Tillyard’s view. But in many other families of Nematocera — Bibionidae, Myceto- philidae, Cecidomyiidae, Blepharoceridae, Culicidae, Chironomid$, Ceratopogoninae — the theory of a simple cubital vein is impossible of application untess we are to admit that a breaking down of the medio-cubital connection invariaUy results in the switching over of 71^4 to the cubitus, so as to make is appear as a branch of this vein. To the present writer the assumption appears entirely gratuitous that because some fossil Paratrichoptera have been found with simple cubitus {Cu^ of Tillyard), therefore this is necessarily the case in all Diptera. It seems both easier and more reasonable to suppose that the Dipterous archetype had both a four-branched media and a two branched cubitus (Cm i) ; that one of these branches proved redundant, and that evolution resulted in either or Oi-^aheing lost. No living Dipteron has the complete venation postulated, but in this connection Handlirsch’s genus Mesotipiila is of special interest, as it actually has preserved (judging from the published figure) a four-branched media and a two-branched cubitus. It may well be that this genus affords us the clue to this particular problem. If this view be adopted, we ma}' say that C« , (Ch , tr of Tillyard) is lost, perhaps independently, in two groups of Nematocera: (i) The Trichoceridae and Limnobiinae (doubtfully in the Tipulinae), and (2) the Tanyderidae and Ps3'chodidae ; probably also in the allied families Ptychopteridag and Thaumal ei dae ; while in the remaining Nematocerous families Czt, is preserved but M ^ lost. The possibility remains that in Trichocera and the Limnobiince the «gieat cross vein» is really of compound origin, a short upper section of it being the true m-cii while the lower section is the remnant of Cu^. That this may be the actual state of affairs is rather strongl}’ suggested by an occasional individual anomaly which is found in some species of Trichocera, where a short stump is seen projecting distally from a point rather above the middle of the « cross-vein ». Further, it may be remarked that macrotrichia are of very frequent occurrence on the lower part of this «cross-vein» in Trichocera, though this fact may be of little significance, since r-m also bears macrotrichia. In the preparation of this paper the writer has been fortunate in securing the cooperation of Dr. D. Keilin of Cambridge, who has contributed the descriptions of the larvae and pupae, as well as all the figures on Piate II. Without this help the paper would have had comparatively little value. The coloured figures on Piate I are from the pen of A. J. E. Terzi. I would also express my indebtedness to Dr. (j. Enderlein. who kindly lent all the .Anisopodid material from the Berlin IMuseum. FAAI. PKOTORHYPHID^ 5 Family PROTORH YPH I D>E This small family, of which no living representatives are known, includes a few species occurring in the Juiassic rocks of Europe, Since onty the wings have been discovered, it is not quite certain that the insects are true Nematocera, the venation of Protorhypims agreeing in most respects with that of the Rhagionidae (Leptidae), except that the anal cell is more widel}' open than in an}' living representatives of that family. Hovvever Handlirsch’s supposition that Protorhyphus represents the ancestor of the Anisopodidffi (Rhyphidce) seems at least equall}' reasonable, and \ve may perhaps regard this genus as the stem form which has given rise on the one hand to the Anisopodidae and on the other to the Rhagionidae and possibly to all other Brachycerous and Cyclorhaphous Diptera. The main feature in which the venation of Protorhyphus differs from that of the Anisopodidae is in the preservation of three branches of the radial sector. PIandlirsch’s genus Eoplecia has the radius in a very similar condition, and I therefore include it here in the Protorhyphidae, though Handlirsch places it in the Bibionidae, presumably on account of the reduction of the media. .Study of the recent forms of Anisopodidae has shown us clearly that the condition of the media is of much less importance than that of the radius, and these two fossil genera suggest that even in Jurassic times the media was in an unstable condition, the difference between Protorhyphtis and Eoplecia being rather closely comparable to that between Anisopiis and Myceiohia. The venation of Anisopiis is directly derivable from that of Protorhyphus by the suppression of R^. On the other hand if the vein P2+3 suppressed in Eoplecia the resuit is a rather close approximation to the Bibionid genus Plecia. In this genus, as well as in the Mycetophilidae, it has lately been customarx’ to regard the upper branch of the sector as E2 + 3, but in view of the discovery of Eoplecia it would seem probable that in all the Bibionidae and Mycetophilidae i?2+3 ^as been entirely suppressed, remaining in the more primitive forms. In discussing the affinities of Mycetobia some years ago, the writer pointed out that the Nematocera could be divided into two sections, a larger one in which the sector forks before or at the r-m cross-vein, and a smaller (Bibionidae, Mycetophilidae) in which it forks well beyond r-m or not at all. It may be that this fact can be explained by supposing that the first fork of Rs is always before or close to r-m, and that in the Bibionid group this first fork (P2+3) is absent. This was the view of the older Dipterists (Loew, Schiner and Osten-Sacken), though Johannsen and others have referred to the short vein as i?2 + 3 (second longitudinal). In that case the importance of the distinction becomes much clearer. It may be remarked that when well preserved R^y^ is a more or less distinctly concave vein, white P4 + 5 is convex. In Plecia and in the Ditomyiinae, where the upper branch of the sectoris often rather long, itis convex, suggesting that it is indeed R^ and not i?2 + 3- I. Genus PROTORHYPHUS, Handlirsch Protorhyphus Handlirsch, Fossil Ins. p. 487, Ph. qS, Fig. i (1906). Characters. — Sc ending in the costa just before the middle of the wing and well before the tip of i?,. Three branches of Rs present ; i? 2 + 3» arising only a short distance beyond r-m. Media with three branches : M,, Mo and 11/ 3 discal cell present. Cu running almost straight to the margin, not distinctly hitched forward towards the tip. First anal vein piesent and reaching the margin well behind the tip of Ou- second apparently absent. (Pl. I , Fig. 1.) 6 DIPTERA Geographical distributiori. 1. P. simplex Geinitz, Arch. Ver. Meckl. Vol. 41, p. 61, pl. 5, f. i3 [1887] Mecklenburg (Lias). (Phryganidiuni) . simplex Handlirsch, Fos. Ins. p. 487, pl. 48, fig. i. 2. P. stigmaticus Handlisch, SchiodePs Handb. Ent. Vol 3, p. 2o3 (1920). Alecklenburg (Lias). 2. Genus EOPLECIA, Handlirsch Eoplecia Handlirsch, Schroder’s Handb. Ent. Vol. 3, p. 2o3 (1920). Characters. — - Sc ending in the costa just beyond the middle of the wing and not far behind the tip of i?i. Three branches of Rs present : R2_j_3, and R^; R^ rather short and arising far beyond r-;«. Only tvvo branches of the media present; discal cell therefore absent. Cz/g distinctly CLirved forvvards at the tip. Two anal veins present, the first apparently not quite reaching the margin, the second apparently complete. (Pl. I, Fig 2.) Geographical distributiori. I. E. primitiva Handlirsch, Schr6der’s Handb. Ent. Vol. 3, p. 2o3 (1920). Mecklenburg (Lias). FAAI. ANISOPODID/F Family ANIS0P0DID>£ The genus Aiiisopus [Rhyphus) was accorded various positions among the Nematocerous Diptera by the early writers. Meigen included it, togethev with tlie genera now fonning the Hibioni(Ue. in his tribe Tipulariw mnscaformes. Zetterstedt included in his tribe Kht^phii ihe four genera Rhyphus, Cerophitus, Cordyla and Chenesia {Thaiimalea), though it is difhcult to imagine his reasons for making such a strange segregation. Apparently the first author to recognise the distinctness of the genus was Haliday, who in the introduction to Walker’s Insecta Britannica Diptera (i85i) restricted the famil}- Rhyphid(B to the genus Rhyphus alone. In this he was followed shortl_v after by i^ondani, and the famil}" has been recognised as such b}' ali dipterists since that time. As dealt with here it has rather a vvider extension than that given to it by Haliday, since the genus is included, this genus having recenti}' been shown by Keilin and the present writer to be closely related io Anisopus {Rhyphus) in spite of the different venation. .A re-definition of the familv chaiacters is therefore necessar\' and is given below. Although the earliest valid name for the typical genus is Anisopus, proposed bv Meigen in 1804, yet iM eigen himself in his later work as well as nearly ali subsequent authors relinquished Anisopus in favour of Latreille’s name Rhyphus, which was not proposed until a year later (j8o5). The first writer to revert to the use of the name Anisopus was Knab, who described some new Neotropical species under this name in 1912. Coqui llett attempted to introduce the name Sylvicola Harris, but as 1 have elsewhere shown, this name should rightly be regarded as a synonym of Rhagio (Lepiis). In view however of the existing rules of nomenclature the reasons for using Anisopus in place of Rhyphus seem to be irrefutable. Aleigen’s name Phryne in practically a nomen nudum and therefore invalid. Characters. — ■ The following chaiacters are common to the adults of ali the genera here included in the family Anisopodidre : Head somewhat flattened, or at least not distinctly produced behind ; a rather wide non-chitinised area below the occipital foramen. Ocelli present. three in number, and placed rather close together in a more or less equilateral triangle. No fronto-clypeal suture, the fiamto-clypeus fonning a single piece and more or less concealing the reduced and membranous labrum. Mandibles absent in both sexes. Hypopharynx free. Maxillre with the galea well-developed but not toothed. Maxillary palpi with a sensory vesicle in the antepenultimate segment, opening by a pore at the tip. A distinet hairy gular piate present at the base of the mentum, perhaps to be regarded as the submentum. Distinet tentorial rods present. Basipharynx rather short, with a pairoflong vertical rods at its inner end, to the upper ends of which the oesojdiageal pump is attached, thisorgan narrowed posteriorly, its dorsal piece not chitinised. Thorax with the pronotum very much reduced, especially the posterior portion, the whole pronotum divided into a pair of lateral lobes. Mesonotal praescutum not distinctly separaled Irom the scutum, but the scutellum sharply marked off by a deep furrow. Pleural sutures distinet, especially that between the anepisternite and the sternopleurite ; a slight pit at the junction ot these two pieces with the pteropleurite. Postnotum and pleui otergites large, but the latter not prominent nor di\ ided by a furrow. Abdomen with eight visible pre-genital segments. First tergite ipiile large, almost as large as the second, and with a pair of prominences or blunl tubercles at the base. Second segment not elongate, without shining transverse pits. Eighth segment small. .Xnal segment well developed, the tergal portion with a pair of nearly free cerci in the male as well as in the female, .Aedneagus cnmplic- ated and strongly chitinised. 8 DIPTERA Legs only moderately long. Posterior coxae short, the front pair rather longer. Front tibiae with one spur, middle and hind pairs each with two, the spurs finely pubescent; no strong bristles. Claws all alike and simple. Pulvilli absent. Empodia (when present) hairy. Wings rather broad, with a well developed anal lobe and a well-marked re-entrant angle between the anal lobe and the squama, the alula being more or less indicated. Costal vein ending at or a little beyond the tip of Subcosta long and ending in the costa about the middle of the wing, well beyond the base of Rs; subcostal cross-vein absent. Stem of radius straight, not sinuous below the humeral cross-vein, but with a slight interruption in this position. Arcular cross-vein present. Radial sector arising near the middle ofthe wing, with two branches, the upper (i? 2-1-3) quite long and concave, occupyingthe furrow between and i? 4 + 5, and ending at most a short distance beyond the tip of i? j ; lower branch (R4_|.g) long. convex, and ending close to the tip of the wing. Radio-median cross-vein situated slightly or distincti}^ beyond the fork of Rs. Media with not more than three branches, M ^ being absent. According to Tillyard’s interpretation the media is four-branched and Cu j simple, the m-cu cross-vein being the piece here considered as the base of €21 la. See discussion of this point in the introduction to this paper. Main stem of the cubitus {Czi 1 of T illyard) forked distally, the lower branch of the fork slightly or distinctly curved upwards or forwards towards the tip. The lower concave branch of the cubitus {Cu^, of Till3^ard) rather weak and not reaching the wing-margin. First anal vein distinet and reaching the margin. Second anal (axillary) vein present but evanescent apically. Cross-vein connecting the two anal veins indistinct and close to the base of the wing. Squama fringed. Early stages. — The early stages of Mycetobia and Anisopiis have been studied in some detail by Keilin, who has given a most interesting comparison between the characters common to these two genera and those exhibited by the larvae of the Mycetophilidas. His list of characters forms an admirable definition of the family characters of the Anisopodidas, and is as follow's : Characters common to Mycetobia pallipes and Rhyphus fenestralis. 1. The eggs are invested with a gelatinous mass which is fixed to a solid substratum. 2. Eggs are pear-shaped. 3. Embr}m in the egg curved. 4. The larvje move in a serpentine manner, or b}^ means of very active mandibles. 5. The segments of the body (abdomen) are separated by intercalary rings. 6. The larva head with a pair of tentorial rods similar to those of larvae of Trichocera. 7. .Antennae with a special sensory organ corresp- onding to the bell-shaped papilla of many other dipterous larvae (for instance, those of Ditomyia and all Cyclorhaphous Diptera) and with some small cylindrical papillae. Characters common to all the Mycetophilidae except the genera Ditomyia and Symmerus. 1. Eggs are more or less scattered an the surface of the fungus or rotten wood. 2. Eggs are elongated or sub-spherical. 3. Embr}^ straight. 4. The larval movements are worm-like. 5. No distinet intercalary wings; only some larvae — for instance, those of Ceroplatus — have the segmentation of their abdomen masked by superadded transversa! folds. 6. Head without tentorial rods. 7. Antennae either elongated as in Boliiophila, or reduced to a flat, wide, non-chitinised surface bearing some very small sensory papillae. FAM. ANISOPODIDA^: 9 8. Mandibles show two distinet portions : basal porlion with an internal hook, and terminal or apical portion which is more chitinised, ending in three teeth and bearing two brushes of brown setai. 9. Maxillae fleshy and soft ; the maxillary palp broad, thick, transparent, bearing two groups of sensor}' papillae ; the internal part of the maxillae, besides a few sensor}' organs, bears numerous long setae. 10. Labrum with. two mid-ventral protuberances covered with hairs, and a small comb-shaped piate on each side of posterior protuberance. 11. Labium w.ell-developed and with distinet labial palps. 12. The thoraeie sensory organs whieh are the remains of the thoraeie legs are eomposed of four hairs (two long and two short). 13. Respiratory system is amphipneustie, with only two pairs of funetional spiraeles : (i) prothoraeie and (2) postabdominal. 14. Alimentar}' duet without anterior eoeea. 15. Anus ventral. 16. Salivary glands short. 17. Hypoderm of posterior segments of larvae, whieh surrounds the anal eleft. is eomposed of ver}f large and thiek eells. 18. Pupas strongly ehitinised, with rows of sma hooks on the abdominal segments and espeeially on the posterior end of the body. 8. Mandibles hattened, strongly ehitinised. and with their internal margin toothed. g. Maxillae flattened and strongly ehitinised, with their internal margin toothed, like those of the mandibles. The maxillary palps are very miieh redueed. 10. Labrum without mid-ventral protuberanees and without eomb-shaped plates. 11. Labium redueed and not visible from exterior. 12. Thoraeie sensory organs eompo.sed of four hairs of equal length. 13. Respiratory system is either hemi-pneustie, with one pair of prothoraeie and seven pairs of abdominal spiraeles, or propneustie {Polylepta or Diadocidia) or apneustie (Cerop- latus). 14. Alimentary duet with a pair of anterior lateral eoeea. 15. Anus terminal or subterminal. 16. Salivary glands very long. 17. No speeial large eells in hypoderm of the posterior end of the body. 18. Pupse with thin ehitin and without the rows of short spines or hooks. « AU these eharaeters show as elearly that the differenee between the larva o{ Mycetobia and those of MycetophilidcE (s. 1.) is as striking as its resemblanee to the larvte of Rhyphidae. » Most of the eharaeters listed above apply also to the genus Olbiogaster , but in this genus there are some very important differenees, partieularly in regard to the strueture of the mouth-parts and antennae, as indieated in Keilin’s diagnosis below. If larval strueture is a safe guide to elassifieation, it is evident that Olbiogaster is mueh less elosely related to Auisopus than is Mycetobia. This eonelusion, it is important to note, would also be reaehed if we regarded the thoraeie bristles and the hind tibial eomb of the adult as of greater signifieanee than the venation. Habits. — The eail}' stages of four of the five genera are more or less known, and are passed in situations where there is plenty of wet deeaying and fermenti ng organie matter, which forms the food IO DIPTERA of the saprophagOLis larvae. These situations inay be merely sodden or inay be actually under water ; the larvie are able to swim activel}^ as well as crawl, and so long as they have occasional access to the air the amount of water present is immaterial. Keilin has described the peculiar manner in which the complicated mandibles are nsed for locomotion. Pupation takes place in the larval habitat, without the formation of an)^ cocoon ; the pupae wriggle rather actively and before the emergence of the adult make their wa}' to the surface. Soine of the habits of the adults are discussed under the genus Auisopiis\ in regard to the other genera practicall}' nothing has been recoided. Geographical distributiori. — See under the genera Anisopus, Olbiogaster and Mycetobia. KEY TO THE GENERA OF ANISOPODID/E 3. 4- Media three-branched, discal cell preseul Media two-bvanched, discal cell absenl ; Jiiud libiee witJi comb IVing-membvane wiih macrolrichia, at least towards the tip ; hind tibia with comb W ing-membrane devoid of macrolrichia ; hind tibia ivithout comb R^ + j euding ivell before the wing tip, eyes densely hairy Rj-l-j ending only a Utile before the wing tip, eyes nearly bare R24-3 ending in ihe costa Ro + 3 ending n/ R , 4 Genus Amsopus. 3, Genus Lobogaster. Genus Olbiogaster. Genus Mycetobia. Genus Mesochkia. I. Genus ANISOPUS, Meigen Phryne Meigen, Nouv. Class. Mouches [1800] (no species). Anisopus Meigen, Illiger’s Mag. Vol, 2, p. 264 [i8o3] (no species); and Klassif. Vol. i, p. 102 (1804). Rhyphus l.atreille, Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 14, p. 291 (i8o5). ? Asarcomyia Scudder, Fossil Ins. N. Ain. Tertiaiy, p. Sby (1890). Characters. — • Eyes with a rather scant}' and very short pubescence ; well separated in the 9 but more approximate and often actually in contact in the male. Ocelli rather large, placed on a distinet tubercle. Fdead somewhat flattened behind and lather bristly on the vertex; face gently convex, alwavs wider than the front and (juite bare. Antenna; not longer than the head and thorax together, those of the male scarcely longer than those of the female ; scape moderately long, the hrst segment longer, the second as long as broad. Maxillaiy palpi with four distinet segments (apart from the rudimentary palpiger), the second segment the longest and usually much swollen, especially in the 9; third segment quite short, much shorter than the fourth ; the third and fourth pendent. Labium projecting forwards in repose, with a very well-marked glossa between the two labella. Pronotum much reduced, not visible dorsally. Mesonotum with scanty fine hairs and with longer bristly hairs about the root of the wings and in two dorsocentral rows, these being much longer and more conspicuous in some species than in others. Scutellum generally with a pair of bristles or bristly hairs. Meron large and distincti}^ marked off from the middle coxa; epimeron broad. Abdomen more or less cylindrical in the male, without flat lateral expansions of the tergites; shorter and broader and blunt-ended in the female. H5’popygium small and more or less retracted ; anal segment in the normal dorsal position. with a large flat ventral piate, separating it completely from the genitalia; ninth sternite greatly developed ; claspers (gonostyles) placed towards the inner side of the side-pieces. .Aedneagus of complicated structure and ending internall}' in an extremely long coiled FAM. ANISOPODIDAi 1 1 capillary tube. Hiud tibia with a well-marked apical comb on the inner side. Empodinm laige in the female, ver}’ large in the male. Wings with numerous macrotrichia on the membrane on at least the apical third. Costal vein ending practically at the tip of i? ., + 5. R0 + 3 rather strongly siniious, ending well beyond the tip of i? , ; the cell R ^ somewhat widened before the tip, its apical part occnjiied by a conspicuous .stigma. IMedia three branched; discal cell present ; cross-vein r- «/ a little beyond the middle, m - cii far before the middle of the discal cell; cells M, and M « of approximately equal width at the wing-margin. Squamal fringe long iPI. I, Fig. 3). « Pupa (Pl. 2, Fig. 4). - In A. fenestralis the pupa is 8.5 mm. long; the prothoracic horns are small and sessile; the three pairs of legs are superposed ; the head bears a pair of long anterior hairs; there are four pairs of shorter hairs on the dorsal and dorsolateral aspects of the thorax. Each abdPminal segment, near its posterior border, shows a circlet of small hooks, some of which at regular intervals bear a long sensoiy hair. The posterior end of the pupa is provided with 7 pairs of strongly chitinised hooks. )) Larva. — The larva of A. fenestralis Scopoli ( Pl. 2, Fig. I -3), is 12-14 mm- long, composed of a head capsule, 3 thoracic and 8 abdominal segments ; the latter show a series of supplementary or intercalary rings. The 8th abdominal segment is divided into 5 secondary rings, the last terminating in 5 fleshy lobes bordered by a fringe of small setae (Fig. 2). The anus lies ventrally between the ist. and and. ring of the terminal segment, and is surrounded by a special shield-like thickening {a. .v.). lined by very large hypodermal cells. The thoracic segments show a very characteristic pigmentation. The respiratory System is amphipneustic ; the prothoracic spiracles are composed of 3 spiracular pajiilte; the post abdominal, lying between the lobes of the last segment, are crescent-shaped and are composed of 23 papillre or clefts. The head capsule (Pl. 2, Fig. 3) is completely free; strongly chitinised dorsally ; white, thin and soft ventrally. The ventral surface of the head in its anterior region is covered wilh several rows of hair-tufts. The antennce are only visible dorsally; they are small and composed of a strongly chitinised basal segment bearing a transparent mushroom-like sensory organ (corresponding to the bell-shaped organ of other Dipterous larvae) and a series of small sensoiy papillae. The lahrnm {Ir) torms a fleshy ventral thickening covered with setae. Posteriorly it shows two chitinous bands each covered with a comb-like chitinous process [cm). Between the combs lies a second medio-ventral cushion-like lobe [pr) covered with sensory papillas and ordinary chitinous setm. The mandibles are composed of two distinet portions : i) a large basal portion bearing at its distal end a chitinised dentate process (v. h.); and 2) a terminal strongly chitinised portion (m. d.) ending in two teeth and bearing brush-like groups of setae. The maxillcB are soft and composed of two portions : i) the maxillary palp bearing two sensory vesicles [a and b) each composed of several papillae, one small sensoryp it, one sensory hair and a fringe of numerous setae; and 2) the maxillas proper (mx), which in addition to a few sensory papillae are covered, near their anterior border, by numerous brown flexible setae. The labtum or prementum of de IMeijere is soft, bordered by a fringe of setae, and bears two circular sensory organs composed of several small papillae. The.tentorial rods are clearly seen by transparency. The ahmentary canal is simple, without casca. The salivary glands are simple and short. » The larva of .^4 . Fabricius differs from the previous species b}’ the very characteristic dark markings, which extend over all the segments of the bod}'. The last abdominal segment (Pl. 2, Fig. 5) is short and 7iot divided into 5 rings; the perianal shield-like thickening is simple, with the anus lying near its posterior border; the perispiracular fleshy protuberances are also much shortei than in A. fenestralis. A. picturatus Knab differs from A . fenestralis in having the i)erianal shield moie elongate and extending fuither towards the dorsal surface of the segments. 12 DIPTERA » Eggs. — The eggs of A.fenestralis are pear-shaped and embedded in a jelly-like substance; the embryo when fully formed is curved inside the egg. « (Keilin.) Habits. — Larvae of the genus Anisopiis have been found in a great variety of situations, but always in the presence of fermenting organic matter. A. punctatus breeds commonly in the dung of farm animals, especiall}’ cows, and in the liquid running from farmyard manure heaps. A.fenestralis sometimes occurs also in these situations, also in fermenting sap running from wounds in trees, in water in tree-holes, in the decaying roots of plants such as Arctium and Angelica, and in other such situations. One of the most remarkable breeding-places of A. fenestrulis which has come to the w'riter’s notice w'as in a specimen of liver belonging to the London School of Tropical Medicine. The liver had been preserved in lo o/o formalin for 7 years, after which the jar was opened and the liver being parth- e.xposed to the air (through stili in the formalin) became covered with mould and was then attacked b}- A. fenestrulis. Another insect was also present which I suspect to have been Mycetobia pallipes, although the larvae were not found and the adults escaped before positive identification was made. It is of interest to note that M. pallipes has on several occasions been found breeding in company with A. fenestralis. The most remarkable lile-history of a member of this genus so far known is that of A. picturatus, whose larvae were found by Picado in the leaf-bases of Bromelias, and like man}^ other insects occup5dng this habitat they exhibit some amount of adaptation to their restricted surroundings. Although the species of Anisopus can hardly be considered as of any economic importance, Theobald has placed on record a case of damage to bee-comb caused by A. fenestralis, and complaints are occasionnally received at the Bi itish Museum of the larvae being found in c5Mer or home-made wine. The males of some species if not of ali perform the combined aerial dances which are so commonly executec^ by male Diptera of various families, the dancing swarms usually being found on the lee side of trees and bushes, often under overhanging branches. In the case of A. fenestralis the swarms contain only a few individuals, at least according to the writer’s expeiience, but in the case of A. punctatus the swarms are often very large. This difference is possibE connected with the larger size of the eyes in the latter species. Mating takes place by a female flying into the swarm. Details as to the mating and egg-le3dng processes, and as to the feeding-habits (if any) of the adults have not been placed on record. Nothing veiy definite is known either as to the method of overwintering practised by the different species. It is doubtful whether true hibernation occurs, but females oi A. fenestralis are certainly not infrequenti}' seen during the winter months and probably survive during a part at least of the winter. The writer has noted a rather conspicuous difference in the sitting postures of A punctatus and A . fenestralis, the former species resting with the fore part of the body raised, while in the latter it is the hind part which is slightly raised. Geological distributiori. — Although a fossil from the Purbeck rocks of England has been described as Rhyphus priscus, no undoubted species of A nisopus has yet been described from an older forma tion than the Eocene. It seems probable that Scudder’s Asarcomyia cadaver, from the North American Eocene, may be a species of Anisopus, and several species have been described from Baltic Amber and other Tertiary formations of Europe. Loew reports having observed three species in Baltic Amber, and theBritish Museum has recently acquired specimens of these three supposed species from his collection. They prove on examination to be one and the same, and are evidently Meunier’s R. thirionis. They very closely resemble the existing Rviro^ean A. punctatus (7), the wing-markings and venation being the same and the male eyes touching. If they are to be distinguished from the living species it can only be by their rather smaller size and a small difference in genitalia, which cannot be satisfactorily defined in the fossils. Heer’s R. maculatus on the other hand appears to represent the living A . fenestralis, the wing-markings being almost identical. FAM. anisopodid.f: i3 Geognaphical distributiori. — Alembeis ot' this genus are found in nearly ali parts of the World, but most abundanti}^ in the Oriental and Neotropical regions. Until recently no endemic species was known froni Africa, though during the preparation of this revision one such has been received for determination from the Berlin Museum. A specimen of what appears to be the common A. fenesiralis, has also been received from Dar-es-Salaam, where it has no doubt been introduced. The paucity of species of /i in the whole Ethiopian region (none havingyet been found in Madagascar) issurprising and not easil}' explained. The species are also few in number in Europe and North America. They are remarkbl}’’ uniform in structure, the most conspicuous differences being in the male eyes, but e.xamination of a number of species shows that holopticism of the male is only a secondai y phenomenon, and that a truer idea of the relationships of the species can be obtained from a stud}' of the small differences vvhich occur in wing-markings and venation. One point of general interest may by mentio- ned, that is the evident relationship between the New Zealand species A. nolatiis and A. undulaitis. and the Chilean A. fuscif>ennis. The only group which it might possibly be justifiable to regard as forming a distinet subgenus is that of the species with ringed antennae, including the Afri can A. annulicornis and three Oriental species. KEYS FOR DISTINGUISHING THE SPECIES OF ANISOPUS Palaearctic and Nearctic species. The palpi are mostly or ali black in all species hioimi from ihese regions. 1. Cell M j pointed at the base; tip of wing ciear Cell M 1 broad at the base ; tip of wing with distinet niarkings 2. Cell R. quite ciear fuscatus Fabricius. Cell Rj with a dark cloud near the base 3. Ninth sternite of male with a pair ofblach processes .... punctatus Fabricius. These processes absent marginatus Say. 4. Iwo dark areas in the iipper basal cell {inner one sometimes faint) ; preapical costal spot conspicuoiisly white ; middle stripe of thorax divided At most one dark area in the upper basali cell; preapical coslal area not conspicuoiisly white; middle stripe of thorax entire 5. Palpi yellow at the base suzuKii Alatsumura. Palpi all black alternatus Say. 6. W ing-markings reduced, the upper basal cell quile ciear. . . limpidus Edwards. Wing markings more distinet, a dark cloud in the upper basal cell (sometimes faint in the (f) 7. Hind femora yellow except at tip; male eyes almost touching. . zf-tterstedti Edwards. Hind femora with a more or less distinet dark median ring ; male eyes well separated ■ 8. Cell Ri dark except at base cinctus var. withycombei Edwards. Cell R, with a yellow area beyond the middle 9. Tip of ninth sternite of (;f broad and black fenestrai.is Scopoli. Tipof ninth sternite of (f narrow and not blackened . . . . cinctus Fabricius. 2. 4- 3. 5. 6. 7- 8. 6. Palseotropical species. I . Flagellum of antenna with pale rings Flagellum of antenna all dark . 5- 14 DIPTERA 2. Hind femora with a black riug in the middle Hind femora yellow excepi at the tip 3. Sttbapical pale spot on costa including a dark cloud . . . . Subapical pale spot without included dark clotid 4- Upper faceis of male eyes enlarged ; first flagellar segment of female aniennce with a pit on the outer side Male eyes and female antenna simple 5. Cell Mj pointed at base, or at least narrower than cell Mg/ palpi yellowish on at least the basal half Cell Mi square at base, and broader than cell Mo»' p^lpi M black 6. Tip of wing ciear T ip of wing with distinet markings 7. Whole wing-tip dark; head yellow, with black ocellar triangle. W ing-tip not ivholly dark, head blackish . . . 8. Two dark areas in upper basal cell One dark area in upper basal cell ' . . . . 9. Cell Ri dark except at base Cell R j with a yellow area beyond the middle 10. Wings with a double apical dark fascia This fascia less developed 11. Antennal scape yellotvish Antennal scape blackish 12. Two dark areas in Jipper basal cell One dark area in upper basal cell 13. Cells M j and Mg each with two separate pale areas near the base. Cells M, and i\l2 each with one small undivided pale area near the base 14. Knob of halteres black Halteres all ochreous or brownish i5 Thorax entirely ochreous Mesonotum with distinet dark stripes 16. Middle Ihoracic stripe divided by a yellow line Middle thoracic stripe not or indistinctly divided 17. Cells M 1 and Mg mainly greyish Cells Mj and Mg extensively pale 18. Hind femora with a dark median ring Hind femora without dark median ring MACULiPENNis Van der VVulp. PULCHRICORNIS Brunetti. FOVEATUS Edwards. ANNULICORNIS, nOV. Sp. SEPARATUS Edwards. FESTIVUS, nov. sp. NEOZEi.ANDicus Schiner. DUBIUS Macquart. HELLWiGi de Meijere. NOTATUS Hutton. UNDULATUS Lamb. DISTINCTUS Brunetti. MALAYENSis Edwaids. NIGROCLAVATUS IIOV. Sp. FULviTHORAX de Meijere. DIVISUS Brunetti. INDIVISUS Edwards. INDICUS Brunetti. JAVANicus Edwards. Neotropical species. [. Wings largely ciear, bnt with a conspicuous dark brown fascia from the stigma to the base of cell Mg, filling out the basal fourlh of this cell Wings otherwise marked 2. Ground-colour of wings yellow ; scape yellow fasciatus Roder. Ground-colour of ivings hyaline; scape black apicatus Edwards. FAM. anisopodid.f: i5 3. Cells M I and M» nnth two or more pale areas Cells Mi and each luith only one pale area, sitnaled ai or close to ihe base 4. Each of cells + M ^ and M o ndth two or more small separate dark spois Each of these cells with only one dark area separate frum the dark wing-tip 5. Mesonotiim loith two longitudinal black Unes, zoing-spois more numerous ornatus Edwards. . Mesonotum nnicolorons light broivn ; iving-spots less mnneroics marmoratus Edwards. 6. Wing markings faiut and suffused ; hind femora zviihoni ring . pauperatus Edwards. W ing-markings distinet and sharply defined ; hind femora zidth a dark brozen ring in the middle 7. Palpi yellow ; spotin cells AI j and AI 2 at the middle of these cells. pictur.atus Knab. Palpi black; 'spot in cells AI j and M2 far before ihe zniddle of these cells 8. Spot in cell K4-1-5 nearer base of zoizig ihan ihat in cells AI; and AI 2 annulipes Edwards. Spot in cell R44.5 ziearer apex of wing than that in cells AI , and AI,; zving broader and more hairy, markings more extensive, annuliferus Edwards. 9. Cell M ^ poinled at base ; palpi yellow, the last segment black. . fuscipennis Alacquart. Cell AI j square at base 10. Palpi yellowish ; mesonotum ochreons with fonr dnll black stripes. quadrivittatus, nov. sp. Palpi ali black; mesonotum otherzvise 11. Small spots on veins AI 2 and Cuj argentinus, nov. sp. No stich spots 12. Hind femora black or zvith a broad black ring Hind femora yellowish, median rizig faintly indicated izi guttatus r3. Hind femora black, with an ill-defined yellowish ring near the tip ; hind tibia; dark at base; zvings deep hrown .... infumatus Knab. Hind femora yellow, with a broad black ring jusi beyond the middle, tip also black; hind tibia; with a white ring at base; wings largely pale tibialis Edwards. 14. Thorax all black (greasy?) ; znacrotrichia practically restricted to the apical fourth of the wing (though not absent as stated in my description) ater Edwards. Thorax largely yellow or brozvnish ; znacrotrichia occurring over the greater part of the wing surface 15. Last few flagellar segmenls ( 9) wo/ znuch longer thazi broad Last few flagellar segznents ( 9 ) quite twice as long as broad 16. Front narrow ; terniizial flagellar seginezit longer than peziid- tiznate, and ezitirely dark . dolorosus Williston. Front broader ; terniizial flagellar segment scarcely longer than penultimate, and with its apical half pale ai.bicornis Edwards. 17. Discal cell with its basal half dark ; hind femora zvith the tips distizictly darkened, and with iraces of a median dark ring . gut i a'J i:s Schiner. Discal cell alznosl ezitirely ciear ; hind femora scarcely darkened at the tips i.uteatus lidwards. 4- 9- 5. 6. 7- 8. IO. 1 1 . 12. 13. 14. 15. 16. 17- i6 DIPTERA 1. A. albicornis Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 487, pl. 16, fig. 6 (1923). 2. A. ali ernatus 'A&y , ]o\ixn. Acad. Nat. Philad. Vol. 3, p. 27 [1823] {Rhyplms). iilternatus Baerg, Ent. News, Vol. 29, p. 304 (1918). 3. A. annulicornis, nov. sp. (i). 4. A. annitUferusY.dLXNaxds, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12. p. 485, pl. 16, fig. 3 (1923). 5. A. Edwards, Mesuredfiin arcmcridienequatorial, Paris, Vol. 10, p. i52 (1919). 6. A. apicaUis Edwards, ibidem, p. i5i, fig. 8 (1919). 7. A. argentinus. nov. sp. (2). 8. A. aiev Edwards, iM esure d’un arc meridien equatorial, Paris, Vol. 10, p. 02 (1919). — A. bilinealus = punctatus Fabricius. — A. brevis Harris = fenestratis Scopoli. — A. brevis Walker = dubius Macquart. 9. A. cadaver Scudder, Fossil Ins. N. Amer. Tertiary, p. 567, pl. 9, fig. 17 [1890] [Asarcnmyia). 10. A. cinctus Imbricius, Mantissa Ins. Vol. ii, p. 333 [1787J (Rhagio). cinctus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 476, fig. ic. ? succinctus Gmelin, Syst. Nat. Vol. 5, p. 2866 [1792] (Musca). var. withycomhei Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12. p. 476 (1923); Ent. Mo. Mag. Vol. 62. p. ii3 (1926). 11. A. distinctus Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 262 (igii). — A. diversipes Fitch Ms. =■ fenestratis Scopoli. 12. A. divisus Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 263 (1911); Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 477, fig. \d. 13. A. dotorosus VVilliston, Trans. Ent. Soc. London, p. 298, pl. 10, fig. 74 [1896] [Rhyphus). 14. A. dubius Macquart, Dipt. Exot. Suppi. 4, p. 104, pl. 9, fig. 18 [1849] {Chrysopita) \ Hardy, Proc. Roy. Soc. Tasm. p. 1 18 [1919] [Rhyphus'). brevis Walker (nec Harris), Ins. Saund. Dipt. p. 449 [i856] (Rhyphus). 15. A. fasciatus v. Roder, Stettin, Ent. Zeit. Vol. 67, p. 260 [1886] {Rhyphus). Jamaica. N. America. Tropical Africa. Brazil. Ecuador. Ecuador. -Argenti ne. Ecuador. N. America (Eocene). Europe, Atlantic Is. E. Himalayas. Himalayas. St-Vincent I. Australia, Tasmania. Columbia. (1) A. annulicornis, nov. sp. — Q. Antennae conspicuously ringed ; flagellar segments i-3 more or less darkened, 4, 7-8 and 11-14 black, 5-6 and 9-10 entirely pale yellow, i5 white. No fovea on outer side of first flagellar segment, which is hardly longer than broad. Hind femora dark at tip only. Wings as in A . maculipennis van der Wulp, except that the cell 4/1 is more or less pointed at the base, and the dark patch near the base of the upper basal cell is less distinet. Cf Resembles the O. Eyes as in A. maculipennis, touching for a short space, the upper facets not enlarged. First hind tarsal segment more slender than in A. macidipennis. Tanganyika Terr. : .A.mani, Vol. 22.A.pril 1906 (Vosseler)', type Q in Berlin Museum, also another Q. Kamerun : Buea, 900-1200 m., ii October 1910 (Hintz), i Q. Johann-Albrechtshbhe, 18 October 1895 (L. Conradt), 2 i Q. Lolodorf (L. Conradt). 1 (V. var. major, n. O. Size larger (wing-length 6. 5-7. 5 mm. instead of 4.3-5 mm.) ; cell M\ square at base; otherwise like the type. Kenya Colony : Kikuyu, 7 May 1902 (Thoinas) ■, i Q in Berlin Museum. Tanganyika Terr. ; Neu-Langenburg. 6 August 1908, i Q in Berlin Museum. (2) A. argentinus, nov. sp. — cf. H e ad durV greyish. Eyes touching for a considerable distance. Antennas with the scape brownish, flagellum black. Palpi slender, black. Labella ochreous. Thorax with bluish-grey ground-colour and three dark stripes. the middle one divided by a yellowish Central line. Abdomen with irregular dark mottling; terminal segments dark e.xcept on posterior margins. Middle part of ninth sternite rather broad and black ; claspers rather large, ochreous, with small black terminal hook. Legs with traces of a dark middle ring on the hind femora. Wings with the macrotrichia scanty and confined to the apical third. Cell Mi square at base, but narrower than cell M^. Markings somewhat as in A . fenestralis Scopoli, but a distinet separate spot in cell below the stigma ; a small spot on vein M 2 before the middle, and another very small one on vein Cux. Halteres ochreous, base of knob darkened. N. Argentine : Salta, 2.5oo m. 3 April 1905 (G. Steinbach) ; i (^f in Berlin Museum. FAM. AX1S0P0DII)/F: 17 16. A . /euesiralis Scopoli, Entom. Carniol. p. 322 [1768] (Tipula). /tnestralii Dufoiir, Ann. Soc. Ent. France (2), Vol. 7, p. igS, pl. 7, fig. 1-7 (1849): Perris, ibidem (4). Vol. 10, p. 190, pl. 2, fig. 54-61 (1870); Theobald, Rep. Econ. Zool. ^\’ye. p. 12 (1905); Johnson, Psyche, Vol. 22, p. 63 (i9i5); Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol 12, p. 476 {1923). brevis Harris, E.xpos. p. 104. pl. 3l. fig. 3 [1776] (Sylvicola). diversipes bhteh, IMs., Edwards, Ann. Mag. Nat. hlist. (9), Vol. 12, p. 476 (1923). fceiestraium Latreille. Hist. Nat. Crust. Ins. Vol. 14, p. 29i[iSo5] (Rhyphus). nebulosus Meigen (Q), Klass. \’ol. i, p. io3 (1804). — A . fenesirarum Latreille = fenestralis Scopoli. 17. A . festivus, nov. sp. (i). — A. fiavipes de Meijere = pulchricornis Brunetti. 18. A.foveaiiis Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12. p. 479 (1923). iSrt. A. fttlvUhorcrx de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 67, p. 9 (1924). 19. A. fuscatus Fabricius, Sj-st. Ent. p. 755 [1775] (Tipula). fuscatus Schiner, Fauna Austriaca Dipt. Vol. 2, p. 495 (1864). fuscus Meigen, Klass. Vol. i. p. io3, pl. 6. fig. 5 (1804). 20. A . fuscipennis Macquart, Dipt. E.xot. Vol. i, p. 80, pl. ii, fig. 2 [i838] ( Rhyphus) . — A. fuscus i\leigen = fuscatus Fabricius. 21. A. guttatus Schiner, Reise Novara, Dipt. p. 48 (1868). 22. A. hellwigi Ae Meijere, Nova Guinea. Vol. 9, p. 3i5, pl. 10, fig. 8 [1913] [Rhyphus). 23. A. hooleyi Cockerell, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 467, fig. 27 [1921] [Rhyphus). 24. A. indiciis Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 261 [1911] [Rhyphus fenestralis var.); Edwards, .Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 481 (1923). 25. A. indivisus Edwards, ibidem, \’ol. 12, p, 482, fig. 1/(1923). 26. A. infumatus Knab, Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. 25, p. 112 (1912). 27. A. javanicus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), \M1. 12, p. 481, fig. ij (1923). 28. A. limpidus Edwards, ibidem, p. 478, fig. il (1923). 29. A. Inteatus Edwards, ibidem, p. 487 (1923). 30. A. maculatus Heer, Ins. Oeningen, \'ol. 2, p. 208, pl. i5, fig. 22, 23 (1849) [Rhyphus). 31. A. maculipennis van der Wulp, Notes Leyden Mus. Vol. 7, p. 14 and Tijdschr. v. Ent. Vol. 28, p. 87, pl. 3, fig. 9 [i885] [Rhyphus). 32. A. malayensis Edwards, Ann. Alag. .Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 480, pl. 16, fig. 7 (1923). 33. A. marginatus Say, Journ. Acad. Philad. Vol. 3, p. 27 [1822] [Rhyphus). marginatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist {9), Vol. 12. p. 488, fig. im. 34. A. marmoratus Edwards, ibidem, \'’ol. 12, p. 484, pl. 16. fig. 2. — A. minor TfetiersieAi. = A . punctatus l'abricius. Europe, N. America. New Zealand. Cejlon. Sumatra. Europe. Chile. Brazil. New Guinea. England, Oligocene. Hi mala vas. E. Himalajas. Trinidad. Java. Central Europe. British Guiana. Croatia, Miocene. East Indies. Malay Peninsula. N. .America. Colombia. (i) A. festivus, nov. sp. — cS . //wrf yellowish ; ocellar trianglc black ; face alinost white. Eyes very narrowly separated. Palpi and scape orange (flagellum missing) Thora.x with the ground coluur yellcw : mesonotum wilh three black stripes. the middle one broad and reaching the front inargin. the lateral pair irregulai . roachingf back to the seuielluin and with projections to the lateral margin in front and in the middle. Scutelliim, ajie.x of postnotiim, sternojileiira and sume small pleural markings dark brown. Abdomen ochreous with dark bands at the bases of the seg'ments. Legs ochrenns. the four posterior coxse dark brown ; the tips of the foiir posterior femora and tibiae rather narrowly biit cons])ii uousl)' black. Wings with a slight yellowish tinge, with sharply defincd blackish-brown markings : the whole ape.x dark, biit sc|>arated by a wide hyaline spacc from the large dark stigmatic area, which is not interrupted ; e.xtrcme base of Ihc wing. one sjiot in cell R, apex of discal cell, and a broad seam over Cu-i dark. Halteres ycllow. \\ ing-length 5 mm. New-Zealand : Ohakune, Jan. 1924 (T. R. Ilarris) ; i cf in British Museum. i8 DIPTERA — A. nebulosus Meigen = A . fenestralis Scopoli. 35. A. neoselandicus Schiner, Novara Reise Dipt. p. 49 [1868] {Rhyphus). neozelandicus Edwards, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 54, p. 269, pl. 27, fig. 3 (1923) ; Tonnoir, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 5o'i\ig2?)\[Rhyphus). phaleratus Walker (nom. nud.), List Dipt. Brit. Mus. Vol. 2, p. 124 [1848] {Rhyphus). — A. nigricans Linnseus = A. punctatus Fabricius. 36. A. nigro clavatus, nov. sp. (i). 37. A. MOifa/zis Hutton, Trans. New Zeal. Inst. Vol. 34, p. 191 \_1g02] {Rhyphus). notatus Edwards, ibidem, Vol. 54, p. 270, pl. 27, fig. i (1923) ; Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 483, pl. 16, fig. 9 (1923) ; Tonnoir, ibidem, Vol. 12, p. 5o3 [1923] (Rhyphus). 38. A. ornatus Edwards, ibidem, Vol. 12, p. 488, pl. 16, fig. i (1923). 39. A. pauperatus Edwards, ibidem, p. 486, pl. 16, fig. 5 (1923). — A. phaleratus Walker Ms. = neozelandicus Schiner. 40. A. picturatus Knab, Proc. Biol. Soc. Washington, Vol. 25, p. iii (1912). — A. polytccniatus Bigot, vide Olbiogaster. ? A. priscus Brodie, Fossil Ins. p. 34, pl. 4, fig. 10 [1845] {Rhyphus). prisca Giebel, Ins. Vorw. p. 226 [i856] (Bria) ; Edwards, Quart. Journ. Geol. Soc. Vol. 79, p. 140 (1923). 41. A. pulchricornis Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 4, p. 260 [1911] {Rhyphus) pulchricornis Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nemat. p. 553. pl. 12, fig. 2 [igi?>](Rhyphus) ; Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 479 (1923). flavipes de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 54, p. 259 [1911] (Rhyphus). 42. A. punctatus Fabricius, Mantissa Ins. Vol. 2, p. 333 [1787] {Rhagio). punctatus Beling, Arch. Naturg. Vol. 38 (i), p. 49 [1872] (Rhyphus)-, van der Wulp, Dipt. Neerl. Vol. i, p. 488, pl. 12, fig. 16 [1877] (Rhyphus); Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 477, fig. i {1923). hilineatus Gmelin, Syst. Nat. Vol. 5, p. 2866 [1792] (Mtisca). minor Zetterstedt, Dipt. Vol. Scand. Vol. 12, p. 4832 [i855] (Rhyphus)-, Wahlgren, Ark. Zool. Vol. 2, n“ 7, p. 17 [1904] (Rhyphus). ? nigricans, Linnaeus, Fauna Suecica Ed. Vol. 2, p. 553 [1761] (Musca). 43. A. quadriviftatus, nov. sp. (2). — A. scalaris Wiedemann, vide Olbiogaster. 44. A. separatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 4S2, fig. is (1923). punctahis Brunetti (partim, nec Fabricius), Fauna Brit. Ind. Dipt Nemat. p. 555, pl. 12, fig. 5 [1913] (Rhyphus). NewZealand, Australia. Kashmir. New Zealand. Venezuela. V enezuela. Costa Rica. England, Jurassic. India, Java. Europe. Costa Rica. H imalayas. (1) Anisopus nigroclavatus, nov. sp. — cf. Head blackish behind, face grey. Eyes large and in actual contact for some distance above the antennae; facets all alike. Ocellar tubercle large and prominent. Antennae and palpi black, the antennae rather longer than usual, the basal flagellar segments about twice as long as broad, apical ones rather longer. Thorax ochreous, slightly shining; mesonotum with three rather narrow brown stripes, the middle one just perceptibly divided by a pale line. Scutellum and postnotum dark in the middle only ; a small dark patch on the anepisternum. Abdomen dark brown, shining, first segment almost entirely ochreous, following tergites with posterior ochreous bands which broaden out laterelly. Hypopygium rather large, side-pieces much swollen, and anal segment correspondingly reduced ; claspers instead of having a T-shaped apical fork as in Z. indicus, have a large swollen and somewhat hairy basal portion and a stout dorsally-directed hook, ninth sternite conical, rounded at tip covering a spiny blackish structure somewhat as in A. indivisus Edwards. Legs ochreous; hind femora with a broad black median ring and with the tips black; tips of hind tibiae and of the first two hind tarsal segments broadly black; last tarsal segments all black. Wings marked almost as in A . indicus Brunetti, but the macrotrichia rather less reduced. Halteres ochreous, apical half of knobs quite black. Length of body, 9.5 mm. ; wing, 7 mm. Kashmir ; Gulmarg, 85oo ft., 17-24 July 1923 (T. Bainbrigge-Fletcher) . Type Q* in the British Museum. (2) A. quadrivittatua, nov. sp. — cf. Head dark brown, rather brightly shining, especially on the front. Palpi and scape of antennae yellowish, flagellum black. Thorax with the mesonotum ochreous. somewhat shining, with four dull black stripes, the middle pair rather narrow and well separated ; scutellum, postnotum and pleurae shining dark brown. Abdomen dark brown, shining. Legs ochreous, posterior femora and tibiae with conspicuous black tips; hind femora without median ring. W ings much. a.s m A . guttatus Schiner; subapical costal spot rather deep yellow; two dark areas in upper basal cell. Halteres pale yellow. Costa Rica : Turrialba Cartaga, 1608 m., March 1913 (O. Gdzlipp). Type Q in Berlin Museum. FAM. ANISOPODID/E 19 45. A. splendidus Meunier, Jahrb. Preuss. Landesanst. Vol. 24, p. 400, pl 17, fig. i5 [1904] {RItyphus). — A. succinctus Gmelin = cinctus Fabricius. 46. A. suzukii Matsumura, Thousand Ins. Japan, Add. 2, p. 443 [1916] {Rhyphus). — A. taniatns Bellardi, vide Olbiogaster. 47. A. thirionis Meunier, Jahrb. Preuss. Landesant. Vol. 24, p. 399, pl. 17, fig. 12-14 [^9°4] {Rliypbi‘s). 48. A. tibialis Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist (9), \M1. 12, p. 486, pl. 16, fig. 4 (1923). 49. A. undulatus Lamb, Subantarctic Isi. New Zeal. Vol. i, p. i3i [1909] (Rhyphus). undulatus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p, 483, fig. in and pl. 16, fig. 8 (1923); Tonnoir, ibidem, p. 5o3 [1923] (Rhyphus). notatus Edwards (partini), Trans. New Zeal. Inst. Vol. 54, p. 270, pl. 27, fig. 2 (1923). — A. withycombei Edwards = A. cinctus Fab. var. 50. A. zetterstedti Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 478, fig. iz (1923). Baltic Amber. Japan. Baltic Amber. Mexico, Costa Rica. New Zealand. Europe. 2. Genus OLBIOGASTER, Osten-Sacken Olbiogaster Osten-Sacken, Biol. Centr. .Amer. Vol. i, p. 20(1886). Adonia Giebel (nec Mulsant), Ins. der Vorwelt, p. 209 (i856). ? Th iras Giebel, Ins. der Vorwelt, p. 235 (i856). Pseudadonia Handlirsch, Foss. Ins. p. 629 (1906). Eothereva Cockerell, Proc. U, S. Nat. Mus. Vol. 57, p. 25i (1920). M esorhyphus Handlirsch, Schroders Handb. der Ent. Vol. 3, p. 2o3 (1920). Characters. — Eyes smaller than in Anisoptts, widely separated in both sexes and almost bare. Ocelli small, not placed on a definite tubercle. Head less noticeably flattened behind, and less bristly than in Anisoptts. Front flattened or slightly concave ; face distinctly swollen, narrower than the front, and clothed with short but obvious hair. .Antennce of both sexes (in the recent species) much longer than the head and thorax together; scape short, the first segment barely as long as broad, the second strongl}' transverse. Maxillar^- palpi with the true first segment more distinet than in Anisopus, the two last segments subequal in length. Labium shorter than in Anisopus and not distinctly jirojecting forwards; no distinet glossa between the labella. Pronotum consisting of two swollen lateial lobes, conspicuous from above. Mesonotum with the fine hairs longer than in Anisopus but none of them distincti)' differentiated into bristles. Abdomen rather elongate, in the male with more or less conspicuous flat lateral expansions to the last four tergites. in the female pointed and tapering. Hypo- pvgium moderately large and exserted, and usually twisted to one side; anal segment with the cerci very large, ventral piece smaller and quite narrow; ninth sternite slightly developed ; claspers not drawn inwards. /Edoeagus complicated but without iriternal capillary tube. Hind tibia without a definite comb. Empodium small in both sexes. Wings devoid of macrotiichia on the membrane. Costal vein extending well beyond the tip of i?., + 5. + s nearly straight and ending only slightly beyond the tip of i?,; i?44-5 nearly straight and ending rather close to the tip of the wing. .Media thi ee-branched though the lower branch is somewhat fainter than the others ; discal cell juesent; r-m at or just before the middle of the discal cell; m-cu rather further from the base of this cell than m Anisopus. Scpiamal fringe short and rather scanty (Pl. I , Fig, 4). 20 DIPTERA « Pupa. — The pupa of O. africanus (Pl. 2, Fig. I I ) is 7 mm. long and differs markedly from those of Anisopus, Mycetobia and Mesochria. The first abdominal segment is devoid of spines, the second bears lateralty one long spine. The following segments are provided with a pair of divergent spines on each side, and the last segment bears around its posterior end three pairs of long and stout spines the surface of which is serrated. » Larva. — The larva of O. africanus (Pl. 2, Fig. II, I 2 & I 3) is i5-i6 mm. long, in general appearance resembling that of Mycetobia. The body is composed of a free head capsule, 3 thoracic and 8 abdominal segments, all separated by short intercalary rings (Fig. 13). The last abdominal segment is double and ends in a short conical process ; the anus {An) is ventral, subterminal. The post abdominal spiracles (5. p.) are not terminal but lateral and even lie proximal to the anus. There is no shield-like perianal thickening. The prothoracic spiracles {sa) are composed of 16 spiracular papillae and a stout felt chamber. The postabdominal spiracles, which are slightly raised above the surface of the segment are crescent-shaped and show 2 5 clefts, a few of which may be double or even divided into 3 small clefts. .A very dark externa! scar lies near the middle of the concave portion of the spiracular tubercle. )) The head capsule {V\g. I 2) is more chitinized than in Anisopus or Mycetobia and it bears dorsally about 7 pairs of sensory pits. The antennee {an) are very large and can easil}- be seen in both dorsal and ventral views of the head; they are inserted in a kind of groove, are bell-shaped and terminate in a rod-like sensory process. The labrum {Ir) is in the form of a fleshy ventral protrusion bearing only a few hairs; a posterior pair of cushion-like protrusions as in Anisopus is covered with setae, but the larv$ of Olbiogaster are devoid of comb-like chitinous plates lying on either side of these protrusious. The mandibles 3.re nery strongly chitinised and composed of two portions; the terminal portion ending in three strong teeth, and the basal portion devoid of the ventral dentate process, which is well developed in the larvae of Anisopus and Mycetobia. The maxillm are composed of two lobes ; i) external lobes or maxillary palps bearing two groups of sensory papillae {a and b) and a tuft of marginal sette; and 2) the internal lobes or maxillae proper (mx) which are provided with a few sensory papilte, small chitinous marginal processes and a brush-like group of ordinary setae. The free margin of the maxillary palps and partly that of the maxillae is supported internally by a dark band of thick chitin. The mentum {mt) is bidentate, lying in front of and partly covering the the labial palps and the labium (or prementum of de Meijere), which in our specimens can be seen by transparency. The labial palps are soft, each bearing about 10 sensory papillae and surrounded by a fringe of long and flattened setae arising from the base of the palps. The ventral surface of the head is devoid of set$ ; its latero-posterior region is strongly chitinised, and the dark chitin extends forward in a narrow strip which ends near the anterior corner of the maxillae. The two posterior dark portions uniteonthe mid-ventral line of the head.))(KEiLiN.) Habits. — Nothing has been recorded regarding the habits of the adults, but two observers have noted their resemblance to Hymenoptera when alive. Mr. R. A. Senior- White wrote that a specimen of O. zeylanicus was « knocked down for a wasp », and the late Dr. C. L. Withycombe wrote to the author concerning 0. trinidadensis. « It rather resembles a Braconid even to the way in which it runs and waves its antenna. It lives among low herbage in fairly damp shady places «. From the fact that the eyes are alike in the two sexes, and that there appear to be no special sense-organs, it may be surmised that the males do not congregate in dancing swarms as do the species of Anisopus. It would be of much interest to discover what is the biological significance of the peculiar expansions of the male abdomen, which are doubtless connected with mating habits. Three species have been reared from larvse : O. africanus, found by Ingram and Macfie in rot-holes in trees ; O. scalaris, found last year (1923) by L. G. Saunders in rotten wood; and O. trinidadensis, also reared from rotten wood. FAM. ANISOPODID^: 2 I Geological distribution. — Members ofthe genus Olhiogaster, or at least flies vvith a practically identical venation, are known from as far back as the Lias, the oldest known member of the famil)' being Handlirsch’s Mtsorhyphus nanus, which as pointed out by Cockerell is probably an Olbiogastet . I ha ve recently attempted to show that Brodie’s Platyura fittoni, from the English Purbeck, is a member of this genus. From the same formation Westwood figured a specimen which was later named Thiras jveslwoodi by Giebel, who referred it to the M}'cetophilid£c. The type of this interesting species should be in the British Museum, but unfortunately it cannot be traced. From Westwood’s figure it is evident that the specimen is in excellent preservation, but the artist has slurred over the important parts of the wing where the vein Ro + s and the cross-vein forming the discal cell might be present. From what is shown, however, and especially from the forward curvature of Cuo, I feel almost certain that the specimen must be the same as P. fittoni. If this could be established it would perhaps entail using the name Thiras in place of Olhiogaster. but in view of the doubt it hardly seems desirable to make the change. In an}’ case Thiras is certainly not a Mycetophilid, and IIandlirsch’s copy of Westwood’s figure (stili more Johannsen’s copy of Handlirsch’s figure) gives a misleading idea of the venation. O. (Eothereva) simplex (Cockerell), from the North American Eocene, is the only tertiary species of the genus yet known; it is better preserved than the Jurassic species, and appears to differ from the recent forms in its shorter antennee. If eventually the Jurassic forms are also found to agree in having shorter antennae, the genus Thiras might perhaps be separated from Olhiogaster on this character. Geographical distribution. — The genus appears to have a very discontinuous distribution in the tropics, the known species being recorded from South and Central America, West Africa. Ceylon and Lord Howe Island. Most probably future collected will reveal many other species in the intervening areas. As in indicated in the following key, the neotropical species form a homogeneous group which is distinguishable from the Palreotropical group by a venational character. KEY TO THE RECENT SPECIES 1. Width of cell M3 on the wing-margin miich less than half that of cell Mj/ halteres yellow or hrownish ; Neotropical species 2. Width of cell Mg on the wing-margin nearly or quite half that of cell Mg.-' PalcBotropical species 2. Wing-tip with a dark shade towards the costa ; face yellow ; vertex mostly dull hrownish FUi.vus, nov. sp. Wing-tip without distinet dark shade; face partly hrown or hlack 3. 3. Vertex and upper pari of occiput all shining hlack; thorax largely reddish, at least in ^ 4- Vertex and occiput dull grey ; thorax all hlack {at least in (f) ti- 4. Mesonotal scutum all hlack (cf) orwith a pair of small hlackish patehes near the front {(^) nov. sp. Mesonotal scutum all reddish {(f 5. Hind femora all yellow ; pleuree all yellow excepi for the anepisternal pit . . . cognatus, O.-S. Hind femora hlack at the tips ; pleura, postnotum and posterior coxa hlack (cT) ar at least the anepisternile hlack (9) scalaris \\ ledemann. 6. Middlc tihia yellowish at base only; cross-veins clouded t.eniatus Bellaidi. /• Middle tihia all yellowish Cross-veins clouded . Cross-veins not clouded SACKEM Irdwards. CINCTUS Keitcsz. 22 DIPTERA 8. 9- 10. 1 1 . 12. i3. 14- Thorax uniformly light ochreous Thorax largely black Scutelliim hlack or dark brown; knob of halteres black; Ethiopian species . S cut ellum yellow or orange; knob of halteres yellow or brownish; Oriental and Aiistralian Coxee allyellow ; pronotal lobes black The foiir posterior coxm blackish Pronotal lobes and front coxee yellow Pronotal lobes blackish or dark brown Front coxa; ciear yellow Front coxm blackish Hind femora all yellow ; abdominal tergites 2-5 with large basal lateral orange triangles Hind feynora black on at least the basal half ; abdominal tergites 2-5 with narrow interrupted pale yellow bands • Wings with a dark spot above the discall cell Wings without such spot FULVITHORAX, nOV. Sp. 9- IO. i3. FLAVicoxA Edwards. 1 1 . AFRICANUS Edwards. 12. ENDERLEINI, IIOV. Sp. POLYT.ENIATUS BigOt. ORIENTALIS Edwards. H- ZEYLANicus White. INSULARIS Tonnoir. 1. O. africanus Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), Vol. i6, p. 5o3 (191 5) and (g), Vol. 12, p. 489, fig. ne (1923). 2. 0. cinctus Kertesz (i), Term. Fuz. Vol. 25, p. 4 (1902). 3. O. cognatus Osten-Sacken, Biol. Centr. Am. Vol. i, p. 21 (1886). 4. O. enderleini, nov. sp. (2). 5. O.fittoni Brodie, Foss. Ins. pl. 3, fig. 9 [1846] (Platyura). fittoni Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 9, p. 269 \\E The two genera Pachyneiira and Hesperinus weie for long treated as forming a suhfamily (Pachyneurinje) of the Bibionidtv. However Johannsen in his review of the Mycetophilidae in igo8 transferred both these genera to the latter fainily, leaving Pachyneura in a separate subfamily, but placing Hesperimis in the Jfolitophiliine. Later on the saine anthor (in his Fiingus-gnats of North America) has given his opinion that Hesperimis should after ali be regarded as a Bibionid, coming rather near the genas Plecia. With this opinion the present writer is inclined to agree. But is would seein that Pachyneura has more in coininon with the Anisopodidag than with either tlie Bibionidm or the Myceto- philidae, particularly on account of the structure of the radius, i?2 + 3 being well preserved and R ^ absent, while in the other two families i?2 + 3 would seem to be entirely lost (i). Apparently the only anthor who has hitherto used the term Pachyneuridtc is Ilandlirsch, who employs it in his work on fossil insects. The elevation of the group to famil}' rank is probably justified, although in most of its characters Pachyneura agrees with the Anisopodidae ; the main differences in venation being the presence of a short vein i? 2, and the downward instead of slightly upward curvature of Cu^. As mentioned above, the genus Hesperimis is not now regarded as belonging to this famil}', but on the other hand I would place here the genus Axymyia, recently described b}’ Mc Atee as the t5'pe genus of a new subfamily (Axymyinae) of Anisopodidag. This genus agrees rather closely with Pachyneura in venation, although it is otherwise very different, resembling a Bibionid, while Pachyneura has the appearance of a large Mycetophilid. In its complete lack of macrochagtae and of tibial spurs, Axymyia agrees with the Scatopsidse, and it is just possible that there may be some distant relationships between these groups. Unfortunatel}^ the habits and early stages of both Pachyneura and Axymyia are unknown, and no fossil representatives of the group have been discovered. Characters. — Ocelli present, three in number, placed close together in an equilateral triangle. Antennae with two short scapal segments and a flagellum consisting of fourteen or ftfteen nearly cylindrical segments. F"'ronto-cl3'peus large, not divided by a suture. Mandibles absent. Maxillarv palpi with the antepenultimate segment cylindrical, apparenth’ without sense-organ. Prothorax reduced, divided in the middle. Mesonotal pragscutum not separated from the scutum bj' a suture, but the scutellar suture present. Pleurotergites not prominent, not divided by a furrow. Abdomen with eight visible pre-genital segments, first reduced and without distinet basal tubercles or humps, second not elongate, eiglith small. .\nal segment well developed. Claws all alike and simple. Pulvilli and empodium both well developed. Wings rather long and narrow, without macrotrichia on membrane. Costal vein ending at the tip of i?4 + 5. Subcosta long and ending in the costa. Stem of radius slightly sinuous but without interruption below the humeral cross vein. Badia! sector arising near the middle of the wing, with two main branches, the anterior branch with a short subsidiary branch (Rfi, the posterior branch {R ^ -,) simple, ending in the tip of the wing. Radio-median cross- vein situated at or be)-ond the fork oi Rs \ the medio-cubital more basally placed. Media with two branches. Main cubital vein also with two branches. the lower branch slightly curved downwards at the tip. Second anal (axillaiy) vein jointed to the first by a distinet cross vein, but not traceable beyond the base of iho anal lobe; no definite re-entrant angle at the base of this lobe. (i) See note under Protorhyphida:. 28 DIP TERA I. Genus PACHYNEURA, Zetterstedt Pachyneura Zetterstedt. Ins. Lappon. Dipt. p. 58o (i838). Hesperodina Matsumura, Thous. Ins. Jap. Add. 2, p. 438 (1916). Characters. — Eyes large, but vvell separated and with equal facets in both sexes. Antenna; 17-segmented, as long as the head and thorax together. Mouth parts well-developed. Head rather bristly. Thorax rather long, dorsum with rather numerous bristles, especially on the pronotal lobes» above the wing-bases, and on the margin of the scutellum. Scutellar suture rather shallow and ill-defined. Pleural sutures largely obsolete, the steinopleurite, anepisternite and pteropleurite forming a single piece, the suture between which and the pleurotergite is only faintly indicated. -Abdomen long and narrow. H3’popygium rather small, though exserted. Ninth tergite large. Anal segment small, with pairs of small tergal and sternal plates. Ninth sternite almost divided b^" a median suture, each half with the terminal poition shortly tubular. Claspers large, terminal in position, undivided. ^Edoeagus reduced, without distinet tubular penis. Legs long and slender, with short scattered bristles and distinet tibial spurs, one on the fore tibia, two on the others. Wings with small but distinet maerotriehia on the costa, on man}- of the veins and in the fringe of the posterior margin. Sc strong and distinet throughout; subcostal cross-vein present. i?2 ending a little beyond the tip of i?i ; r-m immediatel}^ be3’ond the fork of Rs. Arcular cross-vein absent. An distinctly reaching the margin (Pl. I . Fig. I 0). Geographical distributiori, — Onlv the following species is known : I. P. fasciata Zetterstedt, Ins. Lappon. Dipt. p. 58o (i838). N. Europe, Siberia, fasciata Johannsen, Gen. Ins. ]Myceto])hilidas, p. 5, pl. i3, fig. 4 (1908); Loew, Japan, Formosa. Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 2, p. 104, pl. i. fig. 1-4(1858). moilvana Alatsumura, Thous. Ins. Jap. .Add. 2. p. 438, pl. 24, fig. i [1916] (Hesperodina). 2. Genus AXYMYIA, McAtee Axymyia McAtee, Proc. Ent. Soc. Washington, Vol. 23, p. 49 (1921). Eupeitenus Coquillett (nec Macquart) (i ), Ent. News, p. 106(1909). Characters. — E3"es of the male ver3' large and contiguous, composed of an upper area of large facets and a lower area of small facets, though there is no actual division between the two areas. E3’es of the female well-separated, but stili large. Antennre i6-segmented, very short, the flagellar segments much broader than long. Mouth parts small and inconspicuous. No distinet bristles on the head or indeed on an3' part of the bod3’. Thorax rather short and broad. Scutellar suture deep and conspicuous. Pleural sutures all well marked, except that the anepisternite and pteropleurite are not divided. Abdomen short and stout. Hypopygium large and exserted. Ninth tergite small. Anal segment with two pairs (anterior and posterior) of dorsal plates, all connected by membrane, but without distinet ventral piate. Ninth sternite with very large lateral and median lobes. Claspers small and simple, ventral in position. .Edoeagus consisting of a stout penis-tube and a pair of large parameres. ' i) Macquarfs type of Eupeitenus ater is in Bigofs collection, now in the possession of Mr. J. E. Collin. It is a Plecia, probably P. heteroptera Say as stated in Kertesz’s catalogue. F A M . P A C I J Y N' E U K 1 1 )/E 29 Legs short. Tibia? without spurs. First tarsal segment on ali the legs neaily cylindrical. Wings without macrotvichia on any of the veins or even in the fringe. Sc rather faint, especially towards the tip; subcostal cross-vein near the base ; a vein-like fold arises from Scj immediately be5’ond the cross- vein. ending in the tip of R^: y-m oblique and placed well beyond the fork of Rs. Arcular cross-vein present. An faint and not reaching the margin (Pl. I , Fig. 9). Geographical distributiori. — Only the genot3q')e is known : I. A.furcata McAtee, Proc. Ent. Soc. Washington, Vol. 23, p. 49 (1921). Eastern U . S. A. at/r Coquillett (nec Macquart), Ent. News, p. 106 [1909J (Eiipeileiins). 3o 1J)IPTERA Family TRICHOCERI The genus Trichocera has been included by nearly ali writers in the family Tipulidae. Osten- Sacken placed it in the tribe Limnophilini, on account of its resemblance to these flies in venation and in the possession of tibial spurs, but he recognised that it was not closely related to the other members of the tribe. Brunetti, in 1911, proposed to transfer it to the Amalopini (Tricyphonini) on account its pubescent eyes and other points of similarity. Following Keilin’s work on the larvae of Trichocera in 1912, Bezzi in 1914 placed the genus in the Rh3 phidae, and in this he has been consistently followed b}^ Alexander, though de Meijere has maintained that the genus should be classified by its adult characters and retained in the Tipulidae, while Bezzi himself has more recentlv’ reverted to this view. In view of the undoubtedlv great differences in the larva between Trichocera and all other known Tipulidae, and the equally great and striking differences in the adult between it and all other Anisopo- didse it seems to me better to erect a new famil}^ for the genus and its allies, rather than try to force it into either of the other two families. This course was adopted at my suggestion in the Zoological Record for 1923, b}’ Crampton in 1925, in his studies on the thoracic sclerites of the Nematocera, and by myself in a paper read at the Entomological Congress at Ziirich in the same jmar. Characters. — In common with the other families here treated, and also with the Tipulidae, the Trichoceridae exhibit the following features: — Antennae with sixteen segments, the first two forming the scape, and the second not noticeabh’ enlarged. Mouth parts somewhat reduced, the mandibles being absent in both sexes and the labrum reduced. Abdomen with eight distinet pre-genital segments Wings with vein R0 + 3 preserved. The remaining adult characters of these insects may be arranged under three heads : 1° Characters common to the Trichoceridae and to many or all Tipulidae, but not occurring in the Anisopodidae as defined above. Head rather distinctly roundedorproducedbehind the e5^es; the non-chitinised area below the occipital foramen reduced. No distinet gular piate. Maxillar}" palpi without an}' trace of a sensory vesicle in the antepenultimate segment. Basipharynx without elongate vertical rods at its inner end. (Esophageal pump elongate and conspicuously enlarged towards the posterior end, composed of three equal pieces, the dorsal piece as strongly chitinised as the latero-ventral pair. Lateral neck-plates composed of a single sclerite, the posterior sclerite being absent. Pronotum not greatly reduced, its anterior portion entire and its posterior portion only just divided in the middle, forming prominent lateral lobes. Mesonotal pr^Escutum separated from the scutum by a distinet and complete V-shaped furrow. No definite pit on pleurae below and in front of wing-base (basalar pit of Crampton). First abdominal segment very much reduced, closely applied to the thorax, and without distinet tubercles at the base. Second abdominal tergite with a pair of transverse shining impressed areas towards the base, the segment rather elongate. Anal segment of male membranous, without cerci. Male side-pieces (basistyles) we.ll marked and more or less tubular. Legs elongate and slender. Empodia not hairy. Wings only moderately broad ; no re-entrant angle at the base of the rather poorly-developed anal lobe, and no suggestion of the formation of an alula. Costal vein gradually becoming thinner at the tip of i?4 + 3, but continued as the « ambient vein » along the whole of the posterior margin to the base. Stem of radius distinctly sinuous below the humeral cross-vein, and without interruption in this position. Arcular cross-vein absent. ^2 + 3 forked ; both branches quite long ; radial cross-vein present. Media with four branches, M ^ being present and reaching the margin. Upper branch [Cu la) of the FAM. TRICHOCERID^ 3i inain stem of the cubitus apparently obsolete, forming only the lower part of the medio-ciibital connection (as in Limnobiinse). Two anal veins distinctly reaching the margia, though the second is verv short; cross-vein connecting the two conspicuous and well removed from the base of the wing. 2° Characters common to the Trichoceridae and the Anisopodidje, but not occurring in the Tipulidse. Three distinet ocelli present. Squama fringed with hairs. No other adult characters discoverable which could be placed under this head. 3» Other characters distinguishing the Trichoceridae from most but not ali Tipulidre. Apart from the presence of ocelli, I have been unable to discover any characters which will separate Trichocera from all other Tipulidie, but there are a number of points which, takeii together, make the genus quite distinet and easily recognisable. These are as follows : Antennal flagellum Ihread-like, the segmentation indistinct except at the base ; the first segment of the scape quite short. Galea of maxilla fairly well preserved. No foveae on the mesonotal prtescutum ; scutum almost flat and not separated b_v a distinet suture from the scutellum. Pleural sutures distinet. Male hypopygium with only one pair of claspers, instad of two. Female cerci when elongate and horny are curved downwards instead of upwards, though in both families fofms occur in which the cerci are short and fleshy. Second anal vein very short. There is no constant difference whatever in venation between the two families. The absence of the prtescutal foveae and of the scutellar suture in all three genera of this group, as well as the pubescent eyes of Trichocera and the venation of Paracladtira, are all strongly suggesti ve of the Tricyphonini, and were it not for the larval morphology the writer would be inclined to agree with Brunetti in placing Trichocera and its allies within this tribe of the Tipulidae. (. Pupa (Pl. 2, Fig. 17, 18) shows very few dislinctive features. The legs are superposed. Each abdominal segment shows a row of small spines around its posterior border. The abdominal spiracles are well developed, and the last abdominal segment differs markedly in male and female pupie. )) Larva. — The larva of T. hiemalis is 8.5 min. long. The body is composed of a head capsule, 3 thoracic and 8 abdominal segments (Fig. I 4), the thoracic segments being each imperfectly divided into two and the abdominal segments into three portions. The last abdominal segment bears ventrally the anus and terminates in 4 fleshy lobes surrounding the postabdominal spiracles (Fig. 15). The surface of the body is covered with small chitinous setre. The respiratory system is amphipneustic. The prothoracic and the postabdominal spiracles are circular in shape and bear numerous clefts radiating round a Central black spiracular scar. The head capsule is completely free and as can be seen from the figure (Pl. 2, Fig. I 6) all the appendages : labrum, mandibles, maxillae, etc. bear a very great resemblance to those of Anisopus or Myceiobia larvae. The two labial palps seem however to be fused on the mid-ventral line of the head. The ventral surface of the head capsule is covered with tufts of setae arranged in rows similar to those of Anisopiis. » The resemblance between the larvae of Trichocera and those of Auisopns is very remarkable, and it is most important to note that this resemblance is not limited to a few characters, which might suggest a convergent adaptation, but is to be observed in the whole of their morphology. Moreover, a detailed study of these larvae shows that the resemblance between those of Trichocera and Anisopns 'xs izv more marked than between the latter and Olbiogasler . » On the other hand, as has been previously shown (Keilin. 1911) the difference in structure between the larva of Trichocera and those of all Tipulidae is as striking as its resemblance to Anisopodid;e. This divergence is shown first of all in two essential characters of the larvae, namely : i) Trichocera larvae 32 DIPTERA are eucephalous, i. e. having a free head capsule, while those of Tipulidae are hemicephalous, having part of their head permanenti}' withdrawn into the thorax; and 2) Trichocera larvae are amphipneustic, while Tipulid larvae are metapneustic. In addition to these two important differences ihere are also marked dissimilarities in structure in ali the appendages of the head of these larvae. » (Keilin.) Egg, — Rhvnehart describes the egg of T. regdaiionis as being white in colour, elongate, bluntly pointed at both ends and thickest in the centre, the surface granular in appearance and with minute processes projecting therefrom. The eggs are not enclosed in a gelatinous mass as in the Anisopodidae, but are inserted separately and usually horizontally into the pabulum. Habits. — The larvte of Trichoceva\\\& in moist decaying organic matter, such as dead leaves, under rotten wood, in garden refuse heaps, decaying fungi or dung of farm animals. They are very sluggish in their movements, in this respect resembling Tipulid larvae rather than those of Anisopodidae. They have often been recorded as damaging turnips, swedes and potatoes, but will not attack perfectly healthy roots. Pupation takes place in the soil, and the pupa wriggles to the surface for emergence. The adults are familiar to all.on account of the dancing swarms formed by the males. These swarms are chiefly seen in sheltered pians in the afternoons of calm days during the winter and early spring months; although the insects can be found if searched for throughout the year, they are much less common in the summer, except at high altitudes. The individuals of one swarm seem always to belong to one species; though swarms of two or three allied species may sometimes be found within a few yards of one another thay do not mix together. When a female enters the swarm pairing immediately takes place and the pair drop to the ground. Some species of Trichocera appear to be connected with caves. Thus T . macidipennis has been found in caves in the Balkans, and also in coal mines in Scotland and Sweden. Geological distributiori. — In view of the many undoubtedly primitive characters possessed by members of this family, it is surprising that practically nothing is known of their geological history. Loew has mentioned that he has seen two species in Baltic Amber, and Scudder is of opinion that a fossil described from Swiss Oligocene rocks by Heer as Limnobia jaccardi is a species of Trichocera, b none of these species have been properly described. The figure of L. jaccardi apparently shows a fairly long axillary vein, so that unless it is a true tipulid it would seem to belong to Diazosma rather than to Trichocera. KEY TO GENERA 1. First tarsal segment longer than the second ; tibial spurs present 2. First tarsal segment shorter than the second ; tibial sptirs absent 3. 2. Eyes hairy Genus i. Trichocera, Meigen. F.yes bare Genus 2. Diazosma, Bergroth. 3. First tarsal segment quite half as long as the second .... Genus 3. Nothotrichocera, Alexander. First tarsal segment not one-sixth as long as the second . . . Genus 4. Paraceadura. Brunetti. The genus Trichocerodes was said by its describer to differ from Trichocera in having only 12 instead of 16 segments in the antennae, but after examining the types I am convinced that the antennae are merely broken, and that T . georgianus Brethes is the same as T. regelationis Linne. The genus Alfredia Bezzi, has been wrongly referred to this family by Pierre ; its true position is in the tribe Limnophilini of the family Tipulidae. Similarly with the genus Ischnothrix Bigot. FAW. TRICIiOCERID/E 33 I. Genus TRICHOCERA, Meigen T richocera Meigen, Illiger’s Mag. Vol. 2, p. 262 (i8o3). Petaurista Meigen, Nouv. Class. Mouches, p. i5 [)iome>i nudum'] (1800). Trichocerodes Brethes, Coinmun. Mus. Xac. Buenos .Aires, Vol. 2, p. 172(1924). Characters. — Eyes vvith a dense fine pubescence, and in mosl species with a few scattered longer hairs. Maxillary palpi moderately long, the four segments (apart froin the palpiger) ali about equal in length and about 8-4 times as long as broad. Male hypopygium with a large basal lobe to each side-piece (basistyle), which in most species fuses with the one from the opposite side forming a bridge on the ventral side of the organ. Anal cerci of female horny, soinewhat curved downwards at the rather tapering tip. Tibial spurs present, about as long as the tibial diameter; one spur on the front legs, two on the others. First segment of tarsi nearl}' twice as long as the second. Wings with short macrotrichia on ali the veins. Fringe on posterior margin short. Cross-vein r-m generally somewhat curved. .1/3+4 forking well beyond the middle of the discal cell ; M3 angulated at its junclion with cross-vein and therefore cell Af 3 very broad at the base. Cross-vein m-cu generalh' touching M3 + ,, immediately before or at the fork, rarely beyond it. Ax very short and strongly curved down to the wing-margin, where it ends immediately before the fairly prominent anal angle (Pl. I , Fig. I 3, I 4). Early stages and habits. — There are discussed under the family characters. Geographical distribution . — Nearly all of the score or so of known species are found in the cooler parts of the Northern hemisphere. So far as known only one species occurs in the Southern Alediterranean region (T. annulata Meigen), though three are found at fairly high altitudes in the Himalayas, two of these being apparently identical with European species. Mr. A. Tonnoir informs the writer that T. annulata occurs in New Zealand, probabh' being a recent introduction to that country, and the same species has also been recorded b}' Alexander from Victoria, Australia. T. regelationis has been received at the British Museum from the Falkland Is., where it is said by the collector to be very common; the same species has also been introduced into South Georgia. Apart from these instances the only species known to occur in the Southern hemisphere is T . antarctica Edwards from Campbell Island. Two species occur in Spitzbergen as for north as 79® latitude. .All the species are extremely similar in structural characters, though T. antarctica is unique in possessing macrotrichia on the wing-membrane in cells 2nd i?, and Sr,. The remaining species may be divided into groups according to the wing-markings, as follows : 1. Markings quite elaborate : T. ocellata, T. versicolor. 2. Markings practically confined to three spots, one below the base of Rs, one over r-m, and one over r : T . bimacula, T . limptdipennis. T. maculipennts, 7 . venosa. 3. .A single dark spot or cloud, placed over r-m : T. colei. T. regelationis. 4. Markings absent (spot over r-m faintly indicated in T. annulata, which is distinet on account of its banded abdomen) : T . annulata, T. arctica. T . hituberculala. T . forcipula, T. fuscata, T . lutea, 7 , parva, T. rufescens, T. saltator, T. sibirica, T. simonyi. .Most of the species in this last group are well distinguislied by the characters of the male hvpopygium ; the onlv one which shows any well marked distinction in venation is T . fuscata, which has i?2 + 3 distinctly shorter than the first section of R.,. I. T. annulata Meigen, S3'st. Beschr. \ol. i, p. 2i5 (1818). Euiope, Algena, P.iles- Perris, Ann. Soc. Ent. 1'rance 2), Vol. 5. p. 39, i>l. I , .No. 3 (IS.J7). tine, Canary Is., ?N'. Santos Abreu, Mem. R. Acad. Harcelona, \i.'l. 18, i>. 12O, pl. .t, America, N ew Zeal.nnd , fig. 3i, pl. 4. fig. 33 [1923] iPelaurisIa,. Australia. 34 DIPTERA 2. T. antarctica Edvvards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9) Vol. 12, p. 492(1923). — T . antipodum iMik vide Paracladura. — T . aperta Alexander vide Paracladura. 3. T. arctica Lundstrom, .\lem. .A.cad. Sc. Petrograd, Vol. 29, No. 8, p. 28 (igiS). 4. T. bimacula VValker. List Dipt. Brit. Mus. Vol. i, p. 84 (1848). bimacnla Edwards. Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 12, p. 492 (1923). 5. T. bituberculaia Alexander, Insec. Inscit. Vol. 12, p. 81 [1924] (? = T. sibi- rica Edwards). — T. brumalis Fitch = ? T. saltator Harris. — T. cinerea Fabricius = ? T. maculipennis Meigen. 6. T. colei .Alexander, Can. Ent. Vol. 5i, p. 162 (1919). — • T . flava Brunetti = Paracladura gracilis Brunetti. — T . flavoides Alexander vide Paracladura.' 7. T. forcipula Nielsen, Ent. Medd. Vol. i3, p. i6o (1920). 8. r. fuscata Meigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 212 (1818). fuscata Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 14. p. 000 (1924). major Edwards, Trans. Ent. Soc. London, p. 229 (1921); de Meijere, Tijdschr. V. Ent. Vol. 64, p. 88 (1921). — T . fuscata Edwards, de Meijere (1921) = T. saltator Harris. — T. georgianus Brethes — T . regelationis Linnaeus. — T. gracilis Walker = ? T. saltator Harris. 9. T. hiemalis De Geer, Mem. Vol. 6, p. 36o, pl. 21, figs. i-5 [1776] (Tipula). hiemalis Keilin, Bull. Sc. France et Belgique, Vol. 46, p. 172 (1912); de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 86, pl. 8, fig. i25 (1921). — T . hiemalis auct. patim — T. saltator Harris. — T . hirtipennis Siebke, vide Diazosma. — T . howesi Alexander, vide Paracladura. 10. T. jaccardi Heer, Urwelt der Schweiz, p. 894, ng 820 [i865] {Limnobia). jaccardi Scudder, Tert. Tipulidae {1893). 11. T. limpidipennis Loew, Beschr. Europ. Dip. Vol. 3, p. 69 (1878). — T. lobifera Alexander, vide Paracladura. 12. T. lutea Becher, Osterreichische Polarstation Jan Mayen, Insekten, p. 64, pl. 5, hg. 7, pa. pb (1886). lutea Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 10, p. 2i5 (1922). — T . lyrifera Alexander, vide Paracladura. — T. macrotrichiata Alexander, vide Paracladura. 13. T. maculipennis Meigen, .Syst. Beschr. Vol. i, p. 214 (1818). ? cinerea Fabricius, Spec. Ins. Vol. 2, p. 408 [1781] {Tipula). maculipennis de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 88, fig. 128 (1921). — T. major Edwards = T. fuscata Meigen. — T . maori Alexander, vide Paracladura. — T. montana Brunetti = T . saltator Harris. — T. multicincta Santos Abreu = T . annulala Meigen. — T . obtusicornis Alexander, vide Paracladura. 14. T. ocellata Walker, Ins. Saund. Dipt. p. 488 fi856). ocellata Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5io (1913). 15. T. parva Meigen, Klass. Vol. i, p. 49 (1804). parva Edwards, Trans. Ent. Soc. London, p. 23o (1921). — T . piinctipennis Brunetti = T. versicolor Loew. 16. T . regelationis Linnaeus, Syst. Nat. Ed. 10, p. 887 [1788] {Tipula). regelationis Aleigen, Syst. Beschr. Vol. i, p. 214, pl. 7, fig. 9 (1818); van der VVulp, Dipt. Neerl. Vol. i, p. 406, pl. 12, fig. 10 (1877); de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 62, p. 56, fig. 2 (1919); Rhynehart, Proc. Belfast Nat. Hist. Phil. Soc. session, 12 pp., 3 pls. (1925). georgianus Brethes, Cummun. Mus. Nac. Buenos Aires, Vol. 2, p. 173, fig. Campbell Island. Siberia. N. America. Alaska. Oregon. Denmark. Europe. Europe. Switzerland, Oligocene. C. Europe. Jan Mayen, Spitzbergen, Norway. Europe, N. .America, Arctic Regions. Himalayas. Europe. Europe, N . America, Falkland Islands, S. Georgia. l'AM. TKICIIOCEKID/K 35 17. T. rufescens Edwards, Trans. Ent. Soc. p. 229 (1921). rufescens de Meijere, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64. p. hj (1921). 18. T. saltator Hariis, Exp. English Ins. p. 57, pl. 14, fig. 5 [1782] [Tipiila). ? brumalis Fitch, Winter Ins. New York. ji. 9 (1S48). fuscata Edwards, Trans. Ent. Soc. London, p. 228 (1921); de Mcijerc, Tijdschr. v. Ent. Vol. 64, p. 87, fig. 126(1921). gracilis Walker, List Dipt. Hrit. Mus. Vol. 1. p. 84 (1848). hiemalis Bohcmann. Oefvers. K. Vctensk. Akad. Forh. p. 576 (i865) : el auct. montana Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5i3 (1912). parva Bohemann. Oefvers. K. Vetensk. Akad. Forh. p. 576(1865). saltator Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9). Vol. 14, p. 174 (1924). ? scutellata Say, Longs Expedit St. PeteFs River /Vjip. p. 36o (1824). — T. scutellata Sa}' = ? T saltator Harris. 19. T. sibirica Edwards, Ann. Mag. Nat. Hist. (9) Vol. 5, p. 482 (1920). 20. T. simotifi Mik. Uden Ent. Zeit. Vol. 5, p. 07 [1886] (Possibly = T. lutea Becher). — T. subsinuata .Alexander, vide Diasosma. — T. trkhoptera Osten-Sacken. vide Paracladura. 21. T. venosa Dietz, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 47, p. 236 [1921] (? = T . maculipennis, var.). 22. T. versicolor Loew, Beschr. Europ. Dipt. Vol. 2, p. 17 (1871). punctipennis 'QrxmeW.i. Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5i i , pl. 10, fig. 13(1912). Europe. Europe, N. America, llimalayas, Spitzber- gen, Novaia Zemlya. Siberia C. liurope. N. America. C. Europe, Himalayas. 2. Genus DIAZOSMA, Bergroth T richoptera Strobl, Progr. Gymn. Seitenstetten, p. 64 [1880] (preocc.). Diazoma Wallengren. Ent. Tidskr. Vol. 2, p. 180 [1881] (preocc.). Di azosma Bergroth, Ann. Mag. Nat. Hist. (8), V ol. 11, p. 583 (1913). Characters. — Eyes bare. Maxillar}- palpi long, the first segment (apart from the palpiger) about three times as long as broad, the following three segments successivel}' longer. Male hyjiopygium without basal lobes to the side-pieces (basistyles). Anal cerci of female very short and flesh}'. Tibial spurs present but very small, shorter than the tibial diameter. Eirst segment of tarsi nearly twice as long as the second. Whngs vvith long macrotrichia on ali the veins, fringe on posterior margin moderatelv long. Venation as in Trichocera, except that Ax is longer, slightly concave above, and ends distinctly beyond the anal angle ( Pl. I, Fig. I 2). Early stages and habits unknown. Geographical distribution. — Onh the genotyiie is known : I. D. hirtipenne Siebke, Nyt. Mag. f. Naturw. Vol. 12, p. 184 [1864] Europe. Canada. [Trichocera). hirtipenne Collin, Ent. Mo. Mag. Vol. 5o, p. 246 (I9i3); Edwards. Trans. Ent. Soc London, p. 228 11921). picea Strobl, Progr. Gymnas. Seitenstetten. p 64(1880] (Tiichoptera). subsinuata Alexander, Journ. New York Ent. Soc. Vol. 24. ]>. 124. fig. [1913] (Trichocera). 36 DIPTERA 3. Genus NOTHOTRICHOCERA, Alexander Nothotrichocera Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 5i, p. 3oi (1926). Characters. — Eyes pubescent? Palpi long ? male hypopygium? Anal cerci of female horn}’, as in Trichnccra. Tibial spurs absent. First tarsal segment not much more than half as long as the second, but slightly longer than the third. VVings with inconspicuous macrotrichia on the veins (?). venation as in Trichocera. Early stages and habits unknown. Geographical distribution . — Four species are known from Tasmania; in addition to these it is possible that Trichocera antarctica Edwards from Campbell Island belongs to this genus; the legs of the type of 7’, antarctica are all broken and it is therefore impossible to decide, until more material is available, vvhether it belongs to Trichocera in the restricted sense or to Nothotrichocera. KEY TO SPECIES 1 . W ing-hngth over 6 nim.; first tarsal segment nearly two-thirds as long as the second 2. W ing-length under 5 mm.\ first tarsal segment only ahout half as long as the second 3. 2. Pronotum entirely darh hrown tonnoiri Alexander. Posterior division of pronotnm yellow laterally cingulata Alexander. 3. PI alteres pale terebrella Alexander. Halteres darh brown tasmanica Alexander. 1. N . cingulata Alexander, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, Vol. 5i, p. 3o2 Tasmania. (1926). 2. N . tasmanica Alexander, ibidem, p. 3o3 (1926). Tasmania. 3. N . terebrella Alexander, ibidem, p. 3o3 (1926). Tasmania. 4. N . tonnoiri Alexander, ibidem, p. 3o2 (1926). Tasmania. 4. Genus PARACLADURA, Brunetti Paracladura Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 6, p. 286 (igii). Characters. — Eyes rather densely pubescent, but without scattered longer hairs. Maxillary palpi rather long, the segments subequal. Male hypopygium without basal lobes to the side pieces (basistyles). Female cerci horny and curved down at the tip, as in Trichocera. Tibial spurs absent. First segment of tarsi very short, barely three times as long as broad, and articulated obliquely with the second, which is longer than the remaining four together. Wings with rather long macrotrichia on the veins, and very long fringe on the posterior margin. Cross-vein r-m generally straight. M34.4 forking near the base of the discal cell; quite straight and therefore cell M3 pointed at the base. Cross-vein m-cu generally touching M ^ a short distance beyond the fork. Ax very short but almost straight and gently curved down onty at the extreme tip. No anal angle (PI. I , Fig. 1 I ). Early stages unknown. Habits of adults similar to those of Trichocera. I'AM. TRICMOCERID^: 3? Geographical distributiori. — Although the majority of the species so far descrihed are froin New Zealand, others are known from the Oriental region, Japan and Western North America, and I have collected several in Southern South America. AU are verv much alike, and tlie New Zealand fornis show no ver}" noticiable differences from those of other countries, although P. macroirichiaia and P. ciirtisi are rather peculiar in having macrotrichia on the wing-membrane in cell Au. The only species with distinctive colouration is P. elegans, which has the cross-veins clouded. The New Zealand species differ from one another mainly in details of hyjiopygial structure, and as I have examined only a few of them I have not ventured to compile a key. 1. P. auiipodum Mik, Verh. Zool-bot. Ges. Wien, \'ol. 3i, 200, pl. i3, figs. 9-12 [1881] {Trichocera). 2. P. aperta Alexander, Insec. Inscit. Vol. 10, p 198 [1922] (Trichocera). 3. P. complicata Alexander, ibidem, \’ol. 12, p. i3 (1924). 4. P. Alexander, ibidem, Vol. 12, p. ii (1924). 5. P. decussata Alexander, ibidem, \’ol. 12, p. 12 (1924). 6. P. elegans, Brunetti, Rec. Ind. Mus. Vol. 6, p. 288 (1911). elegans Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 504. pl. 10, tig. 9, 10. — P . flava Brunetti = gracilis Brunetti. 7. P flavoides Alexander, Phil. Journ. Sc. \'ol. 22, p. 467 [1928] (Trichocera). 8. P. gracilis Brunetti, Rec. Ind. Alus. Vol. 6, p. 2S7 (1911). flava Brunetti, Fauna Brit. Ind. Dipt. Nem. p. 5i2 \ig\2](Trichocera]. gracilis Brunetti, ibidem. 9. P. /iflmsf Alexander, Insect. Inscit Vol. 12, p. 10 (1924). 10. P. howesi .Alexander, ibidem, Vol. ii, p. 78 [1928] (Trichocera). 11. P. lobifera .Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 146 [1922] (Trichocera). 12. P. lyrifera Ale.xander, ibidem, Vol. ii, p. 74 [1928] (Trichocera). 13. P. macrotrichiata Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 199 [1922] (Trichocera). 14. P maori .Alexander, ibidem, Vol. 9, p. i5i [1921] (Trichocera). 15. P. Hipponensis, ibidem. Vol. 12, p. 82 (1924). 16. P .Alexander, ibidem, Vol. 10, p. 146 [1922] (Trichocera). 17. P. trichoptera Osten-Sacken, Bul. U. S. Geol. Surv. Vol. 3, p. 204 [1877] (Trichocera) . trichoptera .Alexander, Insec. Inscit. Vol. 12, p. 10 (1924). .Auckland Island. New Zealand. New Zealand. New Zealand. New Zealand. Ilimalayas. Formosa. Ilimalayas. New Zealand. New Zealand. New Zealand. New Zealand. New Zealand. New Zealand. japan. New Zealand. Western N. America. 38 DIPTERA INDEX Pages Adonia Giebel (Olbiogastey O.-S.) ig africanus Edvv. (OlhiogasUr) 22 albicornis Edw. [Anisopiis) i6 AIfredia Bezzi 32 alternatus Say (Anisopus) i6 alternatus Baerg (A/iisopus alterna- tus) i6 ANISOPODID/E fam.) 7 Anisopus Mg. (gen.) 10 anniilata Mg. [Trichoccra) 33 annulata Perris [Trichocera annu- lata I 33 annulicornis, nov. sp. {Anisopus) 16 annuliferus Edw. {Anisopus) 16 annulipes Edw. [Anisopus) 16 antarctica Edw. {Trichoccra) 34 antipodum Mik {Paracladura) 3/ aperta Alex. {Paracladura) 37 apicatus Edw. {Anisopus) 16 arctica Lunds. {Trichocera) 34 argentinus, nov. sp. {Anisopus) 16 Asarcomyia Scud.(/4«/ro/ii(s Mg.) 10 ater Coq. {Axyniyia furcata) 29 ater Edw. {Anisopus) 16 ater Macq. 28 Axymyia McAtee (gen.' 28 bilineatus Gmelin {Anisopus punc- tatus) 18 bimacula Walk. {Trichocera) 34 himacula Edw. [Trichocera bima- cula) 34 bituberculata Alex. [Trichocera) 34 brevis Harris {Anisopus fenestralis) 17 brevis Walk. {Anisopas dubius) 16 Bria Giebel 18 brumalis Fitcli {Trichocera saltator) 35 cadaver Scud {Anisopus) 16 callida Meun. {Mycetobia connexa) 25 cinctipes de iMeij. {Mesochria) 26 cinctus Edw. {Anisopus cinctus) 16 cinctus Fab {Anisopus) 16 cinctus Kert. [Olbiogaster) 22 cinerea Fab. {Trichocera maculipen- nis) 34 cingulata Alex. {Nothotrichocera) 36 cognatus O.-S. {Olbiogaster) 22 colei Alex. (Trichocera) 84 complicata Alex. (Paracladura) 87 Pages connexa Meun. {Mycetobia) 25 curtisi Alex. {Paracladura) 87 decussata Alex. {Paracladura) 37 defectiva Lw. (Mycetobia) 25 Diazoma Wallengr. [Diazosma Bergr.) 35 Diazosma Bergr. (gen.) 35 distinctus Brun. {Anisopus) 16 divergens Walk. [Mycetobia) 25 divergens Johan. [Mycetobia diver- gens) 25 diversipes Fitch {Anisopus fenestra- lis) 17 divisus Brun. [Anisopus) 16 dolorosus Will [Anisopus) 16 dubius Macq. [Anisopus) 16 elegans Brun. [Paracladura) 87 enderleini nov. sp. [Olbiogaster) 22 Eoplecia Handl. (gen.) 6 EotherevaCkll.tO/6io|'n5/f>'0.-S.) 19 Eupeitenus Coq. {Axymyia McAtee) 28 fasciata '^6\\Ba\.{Pachyncura fasciata) 28 fasciata Zett. [Pachyneura) 28 fasciatus v Rod. (Anisopus) 16 fenestralis Duf. [Anisopus fenestralis 17 fenestralis Scop. {Anisopus) 17 fenestrarum Latr (Anisopus fenestra- lis) 1 7 festivus, nov. sp. (Anisopus) 17 fittoni Brodie (Olbiogaster) 22 fittoni Edw. [Olbiogaster fittoni) 22 flava Brun. [Paracladura gracilis) 37 flavicoxa Edw. (Olbiogaster) 23 flavipes de Meij. [Anisopus pidchri- cornis\ 18 flavoides Alex. (Paracladura) 37 forcipula Niels. (Trichocera) 84 foveatus Edw. (Anisopus) i-j fulva Phil. (Mycetobia) 25 fulvithorax de Meij. (Anisopus) 17 fulvithorax, nov. sp. (Olbiogaster) 22 fulvus, nov. sp (Olbiogaster) 22 furcata McAtee (Axymyia) 29 fuscata Edw. (Trichocera fuscata) 84 fuscata Edw. [Trichocera saltator) 35 fuscata Mg. (Trichocera) 34 Pages fuscatus Fab. (Anisopus) 17 fuscatus Schin. (Anisopus fuscatus) 17 fuscipennis Macq. (Anisopus) 17 fuscus Mg. (Anisopus fuscatus) 17 georgianus Brethes {Trichocera re- gelationis) 84 gracilis Brun. (Paracladura) 37 gracilis WsWl. [Trichocera saltator) 35 guttatus Schin. (Anisopus) 17 harrisi Alex, (Paracladura) 87 hellwigi de Meij. (Anisopus) 17 Hesoerodina Matsum. (Pachy- neura Zett.) 28 hiemalis Bohem (Trichocera saltator) 35 hiemalis de G. (Trichocera) 34 hiemalis 'K.eiWn (Trichocera hiemalis) 34 hirtipenne Co\. (Diazosmahirtipenne) 35 hirtipenne Siebke (Diazosma) 35 hooleyi Ckll (Anisopus) 17 howesi Alex. (Paracladura) 3y indicus Edw. [Anisopus) 17 indivisus Edw. [Anisopus) 17 infumatus Knab. (Anisopus) 17 insularis Tonn. (OWfog(7ii«r) 23 Ischnothrix Big. 32 jaccSir di Heer (Trichocera) 84 jaccardi Scud. (Trichocera) 84 javanicus Edw. (Anisopus) 17 limpidipennis Lw. (Trichocera) 84 limpidus Edw. (Anisopus) 17 lobifera Alex. (Paracladura) 87 Lobogaster Phil. (gen.) 2.3 longipennis Lw. (Mycetohia) 25 lutea Becher (Trichocera) 84 lutea Edw. (Trichocera) 84 luteatus Edw. (Anisopus) 17 lyrifera Alex. (Paracladura) 87 macrocera Lw. (Mycetohia) 25 macrotrichiata Alex. (Paracladura) 37 maculatus Heer (Anisopus) 17 maculipennis de Meij. (Trichocera) 84 maculipennis Mg. (Trit/iowra) 84 maculipennis v d. W. (Anisopus) iq major Edw. (Trichocera fuscata) 84 INDEX 39 Pages malayensis Edw. (A/iiso/iis) 17 maori Alex. (Paracladura) 37 marginalis Adams (Mycelobia diver- gens) 25 maroinatus Say (Anisol'us) 17 marginatusld.d.w . {Anisopits margina- liis) 17 marmoratus Edw. (Anisopiis) 17 medicorum, nov. sp. (Mesocliria) 26 Mesochris End (gen ) 25 Mesorhyphus Handl. (Olbiogas- ter O.-S.) _ 19 minor Zett. lAnisopiis punctatus) 18 moiivana 'Sla.tsAPacliyneura fasciata) 28 montana Brun. [Trichocera saltator) 35 multicincta Sa.nt. (Tric/tocera annu- lata) 33 Mycetobia Mg. (gen.) 24 Mycetoica Rond. Mg.)24 nanus Handl. (Olbiogaster) 23 nebulosus .Mg. {Anisopus fenestralis) 17 neozelandicus Schin. (Anisopus) 18 neozelandicus F-dw {Anisopus neoze- landicus) 18 nigricans Lin. (Anisopus punctatus) 18 nigroclavatus, nov. sp. (Anisopus) 18 nipponensis Alex. (Paracladura) 37 notatus Hutton (Anisopus) 18 notatus Edw. (Anisopus notatus) 18 notatus Edw (Anisopus undulatus) 19 Nothotrichocera Alex, (gen.) 36 obtusicornis Alex. (Paracladura) 37 ocellata Walk. (Trichocera) 34 ocellata Brun. (Trichocera) 34 Olbiogaster O.-S. (gen.) 19 Olbiogaster sp. Will. (Olbiogaster sackeni Edw.) 23 orientalis Edw. (Olbiogaster) 23 ornatus Edw. (Anisopus) 18 Pachyneura Zett. (gen.) 28 PACHYNEURID/E (fam.) 27 pallipes Duf. (Mycetobia pallipes) 25 I)allipes Mg. (Mycetobia) 25 Paracladura Brun. (gen.) 36 paradoxus Phil. (Lobogaster) 24 paradoxus Edw (Lobogaster para- doxus I 24 Patfcs parva Boh. (Trichocera saltator) 35 parva Edw. (Trichocera parva) 34 parva Mg. (Trichocera) 34 pauperatus Edw. (Anisopus) iS persica: Riley (Mycetobia divergens) 25 Petaurista Jlg. (Trichocera Mg.) 33 phaleratus WvWi.. (Anisopus neozelan- dicus) iS philippii Schin. (Lobogaster para- doxus) 24 Phryganidium Geinitz 6 Phryne Mg. (Anisopus Mg.) 10 picea Strobl (Diazosma hirtipenne) 35 picturatus Knab (Anisopus) iS platyuroides Meun. (Mycetobia) 25 polytaeniatus Big. (Olbiogaster) 23 polytaniatus Edw. [Olbiogaster poly- tceniatus) 23 primitiva Handl. (Eoptecia) 6 /ir/scrt Giebel (Anisopus priscus) iS priscus Brodie (Anisopus) iS PROTORHYPHID/E (fam.) 5 Protorhyphus Handl. (gen.) 5 Pseudadonia Handl. [Olbiogas- ter O.-S.) 19 pulchricornis Brun. (Anisopus) 18 pulchricornis Brun.. Edw. (Anisopus pulchricornis) 18 punctatus Fab. (y4«/so/'H5) 18 punctatus Bel. (Anisopus) 18 punctatus Brun. (Anisopus separatus) 18 punctipennis Brun. (Trichocera versi- color) 35 quadrivittatus, nov. sp. (Anisopus) 18 quinqtiefascialus End. (Olbiogaster scalaris) 23 regelationis Lin. (Trichocera) 34 regelationis Mg. (Trichocera) 34 Rhyphus Latr. (/l«Bo/)«s Mg.) 10 rufescens Edw. (Trichocera) 35 rufescens de Meij. (Trichocera 1 35 sackeni Edw. (Olbiogaster) 23 saltator l ( arris (Ti ichocerat 35 saltator Edw. (Trichocera saltator) 35 scalaris Wied. (Olbiogaster) 23 scottiana End. (Mesochria) 26 Page» scotttana lidw. \M esochr ia scottiana) 26 scutellata Say (Trichora saltator) 35 separatus Edw. (/1«iso/>h.«) i« sibirica Edw (Trichocera) 35 simonyi .Mik (Trichocera) 35 simjdcx Ckil (Olbiogaster) 2.3 simplex Geinitz (Protorhyphus) 6 simplex Handl (Protorhyphus sim- plex) 6 sordida Pac\i. (Mycetobia divergens) 25 splendidus Meun. (Anisopus) 19 stigmaticus Handl. (Protorhyphus) 6 subsinuata .-Mex. 1 Diazosma hirti- penne) 35 succinctus Gmel. (Anisopus cinctus) 16 suzukii Mats. (Anisopus) 19 Sylvicola Harr. 7 tEeniatus Bell. (Olbiogaster) 23 tceniatus O.-S (Olbiogaster teeniatus) 23 tasmanica Alex. (Nothotrichocera) 36 terebrella Alex. (Nothotrichocera) 36 terricola Scud. (Mycetobia) 25 Thiras Giebel (Olbiogaster O.-S.) 19 thirionis Meun. (Anisopus) 19 tibialis Edw. (Anisopus) 19 tonnoiri Alex. (Nothotrichocera) 36 Trichocera Mg. (gen.) 33 TRICHOCERI D/E (fam 3o Trichocerodes Br6thes (Tricho- cera Mg.) 33 Trichoptera Str. (Diazosma Bergr.) 35 trichoptera O.-S. (Paracladura) 37 trichoptera Alex. (Paracladura tri- choptera) 37 trinidadensis, nov .s\>. (Olbiogaster) 23 undulatus Lamh. (Anisopus) 19 undulatus Edw. (Anisopus undulatus) 19 validi nervis y.aX). (Mycetobia pallipes) 25 venosa \y\e(.7. (Trichocera) 35 versicolor Lw. (Trichocera) 35 westwoodi Giebel (O/fi/Ojfiii/rr fittoni) 22 withycombei Edw. 1 Anisopus cinctus) 16 zetterstedti Edw. (Anisopus) 19 zeylanicus WhiXc ( Olbiogaster) 2.3 40 D IPX ERA EXPLANATION OF PLATES Plate i . Fam. PROTORHYPHID^ 1. Protorhyphus stigmaticus Handlirsch, Wing. 2. Eothereva primitiva Handlirsch, Wing. Fam. ANISOPODID^C. 3. Anisopus luteaiiis Edwards. 4. Olbiogaster zeylanioiis White. 5. Lobogaster paradoxa Phillipi. 6. Mesochria medicorum, nov. sp. 7. Mesochria scoiiiana Enderlein, Wing. 8. Mycetobia pallipes Meigen, Portion of wing. Fam. PACHYNEURID/E. 9. Axymyia fiircaia IMcAtee, Wing. 10. Pachyneura fasciata Zetterstedt, Portion of wing. Fam. TRICHOCERID/E 11. Paracladnra maori Alexander, Wing. 12. Diazosma hirtipenne Siebke, base of wing. 13. Trichocera ocellata Walker, middle part of wing. 14. The same, base of wing. Plate 2. (By D. Keilin.) Anisopus fenestralis Scopoli. Fig. i . Side view of a full-grown lar\'a shovving the intercalary rings and the perianal shield {as). — 2. End view of the postabdominal segment of the larva showing 5 fleshj^ lobes and spiracles (s/). — 3. Ventral view of the head of a full-grown larva : a and b, sensory organs of maxillary palps ; c. w., comb-shaped plate of labrum; hy, h3'popharynx ; l. p., labial palp; l. r., labrum with its anterior ventral prominence; m. d., mandibles; m. />., maxillary palp; nix, maxilla; pm, labium (or prementum of de Meijere); pv, posterior ventral prominence of labrum ; t. n., tentorial rods; v. h.. ventral hooks of the mandibles. — 4. Side view of pupa. Anisopus punctatus Fabricius. Fig. 5. Side view of posterior segment of the larva showing the perianal shield {a. s.). EXPr.ANATION OF PLATKS 41 Mycetobia pallipes Meigen. Fig. 6. Dorsal vievv of tlie posterior segment of the larva. — 7. End view of the posterior end' of the body, showing the postabdoininal spi rades. — 8. Ventral view of the head of the larva; letters as in fig. 3. — 9. Side view of the pupa. Mesochria medicorum, nov. sp. Fig. IO. Side view of the pupa. Olbiogaster africanus Edwards. Fig. II. Dorsal view of the pupa. — 12. Ventral view of head of larva; letters as in fig. 3, ml, mentum. — i3. Side view of a full3 -grown larva. Trichocera hiemalis de Geer. Fig. 14. Side view of a fully-grown larva showing the jnesence of prothoracic spiracles and of a free head capsule. — i5. End view of postabdoininal segment. — 16. Ventral view of the head, letters as in fig. 3. — 17. Side view of pupa (cf). — iS. Side view of posterior end of pupa (9)- Xew species added to December 1926. London. 3o‘'' April 1924. GENERA INSECTORUM DIPTERA Mesochria rueduori/jn Jidw Lobogdsti-r /Humloxa PhiL (Hhioqdstef zcylaiUciis 117«*» Anfsop/j.^i /aJed/us /irhv. M('.vr)pJnifi scodiaria. luul wi/d/ Mycetohin pnl/ipps Afeiij., poiPtui otAviiu) Tr-ichorci-d oreUntd hdse ofwiiui Tvicltocfra orellata Walk., TtudiUe /)dT-t o^^\i^llJ l ProfoT'lt\-jdius stif/dtdticd.s Hund! .yiny P(dliyii(’di'd 1hs(id/d Zctt .,])ov1ion oPwinij // Axyrnyif/ fd/i‘d/ff Mc A/fr yi/iy Pii/iir/ddiird /iidtir’1 Ali'x.,wiiid FAM. PROTORHYPHIDA., ANISOPODIDA^.PACHYNEURIDA,, TRICHOCERIDA, 1 GENERA INSECTORUM DIPTERA FAM. PROTORHYPHIDA., ANlS0P0DIDi'5.,PACHYNEURIDA.,TRICH0CERlDiaE 191"= FASCICULE LEPIDOPTHRA Genera Insectorum (P. WYTSMAN) LEPIDOPTERA .HETEROCERA FAM. ANTHELIDiE Par le P. (P HPLSTAERT, M. S. Q. AVEC I PI.ANCHE COI.OKIEE I 1928 En vente chez Louis Uesmet-Verteneuil, Imprimeur-Editeur, 60-62, rue 'r’Kiiit, Bruxellhs Prospectus gratis et franco sur demande Directiori scientifique : Genera Insectorum, Quatre-Bras, Tervueren (Belgique) LEPIDOPTERA HETEROCERA FAM. ANTHELIDyE LEPIDOPTERA HETEROCERA FAM. ANTHELID^ par le P. G. HULSTAERT, M. S. C. AVEC I PLANCHE COLORIEE A premiere espece de cette famille a ete decrite en i832 par Cray dans les Trans. Ent. Soc. London, Vol. i, p. 122, sous Ic nom de Chelepteryx collesi. L’auteur considerait son espece comme appartenant aux Notodontidae (i). Cette meme espece fut decrite une seconde fois par Feisthamel comme Saturnia laplacei. Walker pla9ait ses et Darala parmi les Lymantriidae (= Liparidae), tandis qu’il releguait le genre Colitssa, qu’on ne peut cependant pas separer generiquement des autres Anthela, dans les Geometridae, dans le voisinage de Sarcinodes et genres allies. Des noms generiques comme Trichiiira, Diaphone, Teara, Dreata, Laelia, Hypochroma, Bombyx, disent d’ailleurs assez clai-Fement la confusion qui a existe par rapport a la veritable place systematique des especes de ce groupe et plusieurs entre eux indiquent meme des affinites appa- rentes qu’un examen plus approfondi ne peut que confirmer. Ceci se comprend assez facilement pour les premiers temps de Tentomologie systematique. Mais meme des auteurs modernes se sont laisse tromper par les apparences exterieures de leurs especes. Ainsi, nous trouvons les genres Pseiidodreala Bethune-Baker et Cycethra Bethune-Baker, qu’on nepeutpas er de Anthela, ranges le premier parmi les Eupterotidae, le second parmi les Lasiocampidse. Dans leur generalite, toutefois, les auteurs ont peu a peu reconnu la veritable position systematique des Anthelides, et depuis qu’on en connaissait un bon nombre d’especes, c’est-a-dire depuis Walker, on les rangeait a sa suite parmi le.‘' Liparides ( Lymantri ides). Dans cette famille-ci on ne les distinguait pas plus des autres especes qu’on ne mit de distinction entre Dasychira et Liparis, par exemple. Ce n’est qu’en 1904, dans les Trans. Ent. Soc. Lond. de cette annee, p. 469 et suiv., que le D*" .A. Jefferys Turner, de Brisbane, separa ce groupe comme sous-famille, en les opposant a tout le bloc des Liparides s. str. II fut suivi par la plupart des auteurs. La structure particulieie de Tareole et quelques autres caracteres de la nervulation, du frein, du facies etaient trop remarquables. Mais dans la meme revue, en 1919, p. 4 1 5 et suiv. , le meme auteur separe notre groupe definiti venient des 1. i par i d es en Terigeant au rang de famille independante. Xous suivons ici le Dr T u 1 ner, pour les raisons indiquees ci-apres : ti; Voici comment l auteur indique la place systematique de son genre ; fam. Notodoiiiida : suhfam. hndromnui : gen. Endromis; subg. Chelepteryx. (Trans, lint. Soc. Lond., Vol. i, p. 121.) 2 LEPIDOPTERA HETEROCERA Canacteres generaux. — Trompe absente, excepte chez Munichryia. Antennes pectinees jusqu’au sommet dans les deux sexes. Tete, thorax, abdomen, plus ou moins les pattes et souvent les ailes poilus. Ailes anterieures avec i c absente, 5 rapprochee de 4 a Torigine, areole excessivement longue 7, 8, 9, 10 prenant leur origine separement vers Textremite de Tareole (excepte que 7 et 8 sont pedonculees ou ont leur origine en un meme point chez Aprositd) ; cette areole peut etre consideree comme formee par la connexion de 9-10 et 7-8 au moyen d’une barre transversale, immediatement apres la bifurcation de 9 et 10, cette nervure transverse pouvant etre prolongee vers 10 et vers ii ou meme atteindre cette derniere (fig.)- Ailes posterieures a projection costale de la base et angle humeral bien marques, frein et retinacle fortement developpes chez le rf, absents chez la Q , 2 nervures anales, 5 d’au-dessus de Tangle de la cellule, 6 et 7 d’un meme point, tres rapprochees ou pedonculees, 8 bien ecartee ou plus ou moins rapprochee de la cellule, souvent reliee a celle-ci par une barre transverse. .Ainsi caracterises, les Anthelidae forment un groupe bien distinet des autres Heteroceres. Leur affinite avec les Liparidae surtout, mais aussi un peu avec les Lasiocampidae, est indeniable. Aussi les a-t-on longtemps traitees comme une sous-famille de la premiere, et les raisons sur lesquelles s’appuie cette opinion ont certainement une grande valeur. Alais le Dr A. J. Turner, dont 011 ne peut nier la competence en matiere de lepidopterologie australienne, apres Tavoir longtemps traitee comme sous-famille, la considere actuellement comme famille distincte, quoique voisine des Liparidae. L’expose des raisons qui IA ont determine se trouve dans les Trans. Ent. .Soc. Lond. 1919, p. qiS et suiv. II attire Tattention surtout sur la structure particuliere des nervures sous-costales qui sont reliees entre elles par une barre et forment de la sorte une areole extraordinairement longue ainsi que — dans les cas reguliers, du moins — un petit triangle entre les nervures 9 et 10. 10 8 7 Fig. 5 Formation des sous = costales aux ailes anterieures chez les Anthelides : Fig. i Anthela ferruginosa Walker. — 2a Anthela acuta Walker. — 2b Anthela acuta Walker. Fig. .3 Chelepteryx collesi Cray. — 4 Gephyroneuya cosmia Turner. — 5 Munichryia senicula Walker. D’apres Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. 1904, p. 469 et suiv. Sans vouloir infirmer la valeur systematique de ce triangle, il me semble que la caracteristique de cette famdle se trouve avant tout dans Textreme allongement de Tareole (formee par la barre subapi- cale), caractere qu’on ne retrouve chez aucun autre lepidoptere; ce qui est une preuve valable pour la FAM. antiielid.f: 3 separatiori complete de ce groupe. Un aiitre poiut qui a sa valeur est le frein et son retinacle, qui chez la 9 sont absents ou tres faibles, tandis qu’ils sont preseuts et fortement developpes (le genre Chenuala Swinhoe les possMe plus faibles) chez le . On peut, certes, continuer ^ discuter le bien fonde de 1’erection des Anthelidae au rang de famille a part. L’opinion que l’on choisira dependra toujoui'S de la valeur qu’on attache a tel ou tel caractere. Gelui qui donne plus dhmportance aux caracteristiques indiquant la distinction sera enclin a en faire une famille propre, tandis que Tauteur qui attache plus de valeur aux caracteres communs avec les Liparidte voudra en faire une sous-famille ou une tribu de ceux-ci. La valeur de ces discussions est d’ailleurs minime. La Science ne progresse pas beaucoup en sachant precisement si tel groupe est une famille ou une sous-famille. Ce qui importe, c’est de savoir qu’il forme une unite a lui, unite a la fois suffisamment distincte d’autres groupes de lepidopteres et plus ou moins proche de ces memes groupes. Et si des cas douteux se presentent, ou il est tres difficile de se prononcer theoriquement, il me semble que le cote pratique doit intervenir. Si les naturalistes divisent le monde anime en classes, familles, genres, etc., etc.. c’est pour que nous apprenions a connaitre Tordre qui existe dans la creation et aussi pour que les noms qu’on leur donne nous servent a designer mieux et plus facilement les etres que nous voulons etudier. Si on laisse les .Anthelides parmi les Liparides, cette derniere famille en devient plus large et moins facilement delimitee. Des exceptions doivent etre faites pour le frein, la trompe, la relation de la nervure 8 et de la sous-costale (paroi superieure de la cellule) aux ailes posterieures. La separation en deux familles juxtaposees evite ces exceptions, toujours encombrantes, en systematique autant qu’ail- leurs et rend la delimitation et la definition des Liparides plus aisee et plus stable. A cause des differentes opinions a ce sujet, il peut etre utile de donner ici le tableau des denomi- nations adoptees dans les principaux ouvrages. Anthelinse A. J. Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 499 (1904). Anthelinae E. Strand. in Seitz, Gross-Schmett, Vol. 10, p. 292 (1915). Anthelidae A. J. Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 4x5 (1919). Anthelidae A. J. Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, V'ol. 40, p. 164 (1921). Anthelidae A. J. Turner, ibidem, Vol. 42, p. 849 (1922). Anthelinae Swinhoe, Ann. Mag. Nat. Hist. (9), Vol. 10, p. 450 (1922). Distnibution geographique. — Les Anthelidae sont propres exclusivement a la region australo-papoue et forment ainsi une des caracteristiques de la faune de cette region. Les deux seules especes qui ne proviennent pas de celle-ci dans son sens le plus striet (c’est-a-dire Australi e et ses depen- dances, Nouvelle-Guinee et ses satellites : Aru, Waigeu, Archipel Hismarck, etc.) sont Anthela prima Walker, de Celebes et A. bninneilinea Hulstaert, de Kei. Ces localites toutefois me semblent douteuses actuellement, surtout la premiere. La seconde n’a rien dhnvraisemblable, la faune des iles Kei formant une transition tres marquee entre Tarchipel indo-malais et la region Australie- Nouvelle-Guinee. TABLEAU DES GENRES I. Barrclransverse sttbapicalc natteignant pas la nervure 1 1 [i). — Pag. 2, Fig. I , 2fl, 26, 3 . . . 2 — Barre transverse stibapicale atteignant la nervure // (i). — Pag. 2, Fig. 4- et 5 7 (i) La barre est parfois prolongee au dela de 10 vers ii dans Clielepleryx, maiselle n’attcint pas cette derniire nervure. Ce genre se distingue d'ailleurs des autres (a Texception de Mtuiichrvia\ par la prescnce des eperons medians aux tibias posterieurs et de Munichryia par rabsence de la trompe. 4 LEPIDOPTERA HETEKOCERA 2. Tibias posterietirs d eperons medians — Tibias posicrieurs sans eperons medians 3. Aile poslerieure avec 8 rapprochee de la cellnlc vers Ic milieii; Q aptere — La nerv. 8 aux posierienres bien separee de la cellnle ; 9 4- Palpes avortes, extremement cotirls — Palpes normalement developpes 5. Les nervures 'j et 8 de Vaile antirienre d' itn point, on pedonculees de Vareole; on bien Vareole ouverte — Les nervures 7, 8, g, 10 separees d Iciir origine 6. Partie iornale de V ailc poslerieure etiree ; riiinacle du tres rapproche de la base de Vaile; frein du faibl e — ■ Aile posterieure normalement arrondie ; ritinacle et frein du (f normaux 7. Trompe absente — Trompe presenle Chelepteryx, Gray. 3 Pterolocera, Walker. 4 Nataxa, Walker. 5 Aprosita, Turner. 6 Chenuala, Swinhoe. Anthela, Walker. Gephyroneura, Turner. Munichryia, Walker. I. Genus CHELEPTERYX Gray Chelepteryx Gray, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. i, p. 121 (i835). Caracteres. — Palpes de longueur moyenne, porriges, faiblement vetus de poils; dernier article court. Antennes pectinees jusqu’au sommet dans les deux sexes, les branches plus courtes chez la 9 • Tibias posterieurs avec deux paires d’eperons, assez rapprochees Tune de 1’autre. Ailes anterieures avec la nervure 5 au-dessus de Tangle de la cellule; toutes les nervures, venant de 1’areole separees; barre subapicale entre 10 et 9 juste derriere leur bifurcation, parfois prolongee vers ii par un eperon inais ne 1’atteignant pas. Ailes posterieures avec 3, 4, 5 separees, 6, 7 rapprochees a la base, 8 unie a la cellule vers le premier tiers par la barre qui est bien developpee. T ype : C. collesi Gray. Oistribution geographique. — Australie orientale, 1. C. collesi Gray, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. i. p. 122 (i835). — Pl., Fig. 6 cf, 7 9 ; Pag. 2, Fig. 3. Saturnia laplacei Feisthamel, Voy. Favorite, Vol. 5, Suppi, p. 20. pl. 8-9(1839). 2. C. felderi A.. J. Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 481 (1904). Darala chelepteryx Felder, Reise Novara, Lep. pl. 98, fig. 10 (1868). Queensland. N. S. Wales, Victoria. Queensland, N. S. Wales, Victoria, I. Lord Howe. 2. Genus PTEROLOCERA Walker Pterolocera Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol 4, p. 883 (i855). Caracteres. — Palpes de longueur mo3?enne, porriges, 2® article en dessous avec de tres longs poils, 3® long. Antennes du (f bipectinees jusqu’au sommet, les branches tres longues. Tibias poste- rieurs sans eperons medians. Ailes anterieures avec 4 et 5 separees, les 4 sous-costales separement de 1’areole, barre transverse de 10 a 9 au dela de leur bifurcation. Ailes posterieures avec 3, 4, 5 separees; 6, 7 d’un point ou tres rapprochees; 8 rapprochee de la cellule pres du milieu, mais non reliee a elle par une barre. — 9 aptere avec antennes simples et eperons tibiaux rudimentaires. Type ; P. amplicornts Walker. FAM. AXTHELID/F 5 □ istnibution geographique. — Austialie et Tasmanie. I. P. amplicornis Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. \'ol. 4, 4). 8^4 (i855). — Queensland. \Actoiia, Pl., Fig. 3 cf. S. Australie, W. Austra- ? ab. P. similis Walker, ibidem. lie, Tasmanie. ?ab. P. insignis Herrich-Schaffer. Lep E.xot. p. 468 (iS58). 3. Genus NATAXA Walker Nataxa Walker. List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 5, p. 1179 (i855). Dicneagra Felder, Keise Novara, Lep. pl. C, fig. 2 (1868). Caracteres. — Palpes tres courts, presque absents. Antennes bipectinees jusqu’au soinmet, dans les deux sexes ; les branches courtes chez la 9- Tibias posterieurs sans eperons medians. Ailes anterieures avec 4 et 5 d’un meme point ou rapprochees ; toutes les nervures de Tareole separees; barre subapicale entre 10 et 9 juste au dela de leur bifurcation. .Ailes posterieures avec 4 et 5 rappro- chees ou d’un point; 6 et 7 d’un point ou pedonculees; 8 divergeant largement de la cellule. reliee a celle-ci par une barre transverse fortement developpee. Type : Penia Jiavescetis W’n]ker. Distributiori geographique. — Unique espece connue ; Australie orientale, Tasmanie. I. N . Jlavesceus \\'a\ker. Queensland, N. S.Wales, Perna (l) flavescens Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 5, p. 1128 (i855). Victoria, Tasmania. N . flavescens Walker, ibidem, p. 1179 (i855). ?ab. N . flavifascia Walker, ibidem, p. 1179. ? ab. .V. rubida Walker. ibidem, Vol 32. p. (i865). Dicreagra ochrocephala Felder. Reise Novara. Lep. pl. C., fig. 2 (1868). 4. Genus APROSITA Turner Aprosita Turner, Trans. Ro}'. Soc. S. Austral. p. qSb (1914). Caracteres, — Palpes assez courts; 2« article densement vetu de longs poils en dessous; le 3« de longueur mediocre. Tete, thorax et abdomen densement vetus de longs poils. Tibias posterieurs avec les eperons terminaux seulement. Ailes anterieures avec 4 et 5 separees; 6 de la cellule ou de Tareole, celui-ci tres long, parfois ouvert entre 9 et 8 ; 7 et 8 d’un point ou pedonculees; barre transverse subapicale entre 10 et 9 generalement developpee, mais parfois absente. Ailes posterieures avec les discocellulaires fortement courbees vers la base; 3, 4, 5 separees; 6 et 7 d’un point ou pedonculees; 8 bien eloignee de la cellule; la barre transverse developpee. Type. — Trichitira obscura . Distributiori geographique. — Australie septentrionale et orientale a Tinterieur, selon le D*" .A. J. Turner. i. A. obscura Walker. N. Australie, Queensland, Trichiura obscura Walker, List Lep. Ins. Brit. iMus. Vol. 6, p. 1481 i'i856). X. S. Wales, S. .Austr. Diaphone nuna Felder, Reise Novara Lep. pl. 99, fig. 14 (1808). Aprosita ulothrix Turner. Trans. Roy. Soc. S. .Austr. p. 487 (1914). 6 LEPIDOPTERA HETEROCERA 5. Genus ANTHELA Walker Anthela Walker, List Lep. Ins. Brit. Alus. Vol. 4. p. 853 (i855). Darala Walker, ibidem, Vol. 4, p. 886 (i855). Colussa Walker, ibidem, Vol. 21, p. 288 (1860). Neumania Swinhoe, Cat. Het. Mus. Oxon. Vol. i, p. 199 (1892). Pseudodreata Bethune Baker, Nov. Zool. Vol. ii, p. 3yi (1904). Cycethra Bethune-Baker, ibidem, p. 3g3. Caracteres. — Palpes moyens, porriges; 2' article vetu de poils; 3*= court. Tibias posterieurs sans eperons medians. Aile anterieure avec 5 au-dessus de Tangle; les nervures separees de Tareole; barre transverse entre 9 et 10 juste au dela de la bifurcation, parfois entierement ou partiellement coin- cidente avec 9. Aile posterieure avec 4 et 5 separees; 6 et 7 rapprochees a la base, d’un meme point ou pedonculees; 8 s'ecartant de la cellule graduellement, reliee a elle avant le milieu par la barre qui est souvent absente ou peu developpee. Type ; A . fer ruginosa Walker. Distributiori geographique. — Australie, Nouvelle-Guinee, lies Kei, Celebes. (?) Ce genre est le plus nombreux de tout le groupe et possede la presque totalite des especes. Celles-ci ont regu presque autant de noms qu’il y a d’especes. C’est le merite du Dr Turner d’avoir etabli la S3monymie en reunissant plusieurs noms comme synonymes et d’avoir su determiner les differences specifiques en les distinguant des differences individuelles ou raciales. L’infatigable entomologiste australien, par sa presence dans la patrie de presque toutes les especes, a pu etudier facilement ce groupe et comparer de longues series d’exemplaires. Beaucoup d’especes, en effet, sont excessivement variables, tant individuellement que geographiquement et sexuellement, dans la couleur, le developpe- ment du dessin, la forme des ailes. II se peut donc que plusieurs des synonymes indiques ci-dessous poLirraient avoir leur valeur comme nom de race ou d’aberration, comme je Tindique d’ailleurs pour quelques especes. Les Anthela forment un genre un peu heterogene. Les especes entre elles ne varient pas seule- ment dans la longueur des palpes, les details de la nervulation, mais aussi dans la forme des ailes, le coloris, le dessin, et meme la grandeur. Des especes comme ferruginosa Walker, acuta Walker, etc., s'y trouvent a cote de aroa Bethune-Baker. Ceci explique donc les six noms donnes a ce genre. 1. A . ferruginosa Walker, List Lep. Ins. Brit. Alus. Vol. 4. p. 864 (i885). — Pag. 2, Fig. I. Darala parva Walker. ibidem, p. 892. Darala minuta Swinhoe. Cat. Het. Mus. O.xon. Vol. i. p. 210 (1892). 2. A. phoenicias Turner, Trans. Roy. Soc. S. Austr. p. 182 (1902). ab. A. aspilota Turner, ibidem. 3. A. rubicunda Swinhoe. Darala rubicunda Swinhoe, Ann. Mag. Nat. Hist. (7) Vol. 9, p. 419 (1902). ?ab. Darala pudica Swinhoe, ibidem. 4. A. adriana Swinhoe. Darala adriana Swinhoe, Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9, p. (1902). 5. A. leucocera Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 170 (1921). 6. A. clementi Swinhoe. Darala clementi Swinhoe. Ann. Mag. Nat. Hist. (7), Vol. 9, p. 8i (1902). 7. A. elizabetha White. Odonestis elizabetha White. Gray’s Journ. Lep. Austr. Vol. 2, p. 478 (1841). Darala rubescens Walker, List Lep. Ins. Brit. Mus. Vol. 32, p. Sjo (i865). Australie orientale et me- ridionale, Tasmanie. Queensland, Australie septentrionale. Australie occidentale et meridionale. Australie septentrionale et occident. Queensland. N. S. Wales. Australie Nord-Ouest. Australie occidentale. FAM. ANTHELID^ 7 8. A. linopepla Tiirner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 171 (1921). 9. A. neurospasta Tuiner, Trans. Roy. Soc. S. .^ustr. p. 182 (1902). ? ab. A. ochroneura Turner, Proc. Roy. Soc. Queensl. p. 20 (igiSj. 10. A. hyperythra Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 172 (1921). 11. A. achromata Turner, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 480 (1904). 12. A. habroptila Turner, Proc. Linn. Soc. N. S. Wales, p. 173 (1921). 13. A. uuisigiia Swinhoe, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 447 (1903). A. gneuei Newman, Teara guenei Newman, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 284, pl. 18, fig^. 9 (i856). .Vronnlala Lucas, ibidem, p. i38 (g. Colana, Euplerolida). Australie. (i) Non pas que les auteurs ont place leurs espfeces parmi les Anthelides designees par ce nom, mais parce qu'ils les ont mises dans un genre qui appartient a cette famille. 12 LEPIDOPTERA HETEROCERA INDEX Pages achromata Turner (Anthela) 7 acuta Turner {Anthela) 8 acuta Walker {Anthela) 8 acuta Walker {Darala) 8 addita Walker {Anthela) 8 addita Walker {Darala) 8 adriana Swinhoe {Anthela) 6 adriana Swinhoe {Darala) 6 adusta Walker {Anthela nicothoe) 9 adusta Walker {Darala) 9 allocota Turner {Anthela) 7 amplicornis Walker {Pterolocera) 5 angiana Joicey, Noakes & Talbot {Anthela) g angiana Joicey, Noakes & Talbot {Colussa aroa) g Anthela Walker (genus) 6 Anthelidae Turner 3 Anthelinae Turner, Strand, Swinhoe 3 Aprosita Turner fgenus) 5 ariprepes Turner (Anthela) 7 aroa Bethune-Baker {Anthela) aroa Bethune-Baker {Cycethra) asciscens Lucas {Anthela) asciscens Tueas {Darala) aspilota {Anthela) 6 asterias Meyrick {Anthela) 8 asteria s Meyrick {Darala) 8 fl»5traZu5/«Herr.-Schaffer {Lalia) 9 barnardi Turner {Anthela) 8 basigera Walker {Darala) 7 brunneilinea Hulstaert {Anthela) 9 callileuca Turner (Anthela) 8 callispila Lower (Anthela) 8 callixantha Lucas (Anthela) 7 callixantha Lucas (Darala) 7 canescens Walker (Anthela) 7 canescens Walker (Darala) 7 caniceps Walker (Darala) 8 carneotincta Swinhoe (Anthela) 7 censor s Walker (Darala) 9 Chelepteryx GTa.y (genus) 4 chelepteryx Felder (Darala) 4 Chenuala Swinhoe fgenus) 9 chrysocrossa Turner (Anthela) 7 cinerascius Walker (Darala) 8 clementi Swinhoe (Anthela) 6 clementi Swinhoe (Darala) 6 Pages enecias Turner (Anthela) 7 collesi Cray (Chelepteryx) 4 Colussa Walker (genus) 6 complens Swinhoe (Darala) 7 connexa Walker (Anthela) 8 connexa Walker (Darala) 8 consors Walker (Darala) 9 conspersa Walker (Darala) 8 consuta Lucas (Darala) 10 cosmia Turner (Gephyroneura) 10 crenulata Swinhoe (Anthela) 7 cupreotincta Lucas (Darala) 10 Cycethra Bethune-Baker (gen.) 6 Darala Walker (genus) 6 dejiciens Walker (Darala) 7 delineata Walker (Darala) 8 denticulata Kewman (Anthela) 7 denticulata Newman (Teara) 7 Dicreagra Felder (genus) 5 ekeikei Bethune-Baker (Anthela) g ekeikei Bethune-Baker (Colussa) g elizabetha White (Anthela) 6 elizahetha White (Odonestis) 6 epicrypha Swinhoe (Anthela) 7 excellens Walker (Anthela) 9 excellens Walker (Darala) 9 excisa Walker (Darala) 8 expansa Lucas (Darala) ii falcata Walker (Darala) 8 felderi Turner (Chelepteryx) 4 ferruginea Walker (Darala) 8 ferruginosa Walker 6 fervens Walker (Darala) 8 figlina Swinhoe (Anthela) 8 figlina Swinhoe (Darala) 8 fiavata Swinhoe (Anthela) 7 flavescens Walker (Nataxa) 5 flavescens Walker (Perna) 5 flavif ascia Walker (Xataxa) 5 Gephyroneura Turner (genus) 10 guenei Newman (Anthela) 7 guenei Swinhoe (Neumania) 7 guenei Newman (Teara) 7 habroptila Turner (Anthela) 7 haemoptera Lower (Darala) 6 hamata Walker (Darala) 8 Pages heliaspis Meyrick (Chenuala) g heliaspis Meyrick (Ocneria) 9 heliopa Lower (Anthela) 8 heliopa Lower (Darala) 8 hyperythra Turner (Anthela) 7 inconstans Joicey, Noakes & Tal- bot (A?ithela) g inconstans Joicey, Noakes & Tal- bot (Colussa strigata) 9 inornata Walker (Darala) 7 insignis Herrich-Schatfer (Ptero- locera) 5 integra Walker (Darala) 8 intermedia Hulstaert (Anthela) 9 laplacei Feisthamel (Saturnia) 4 latifera Walker (Darala) 8 leucocera Turner (Anthela) 6 limonea Butler (Darala) 8 linearis Lucas (Darala) 10 lineosa Walker (Darala) n linopepla Turner (Anthela) maculosa Lucas (Darala) 10 magnifica Lucas (Anthela) 7 magnifica Lucas (Darala) 7 minuta Swinhoe (Darala) 6 Munichryia W'alker (genus) 10 Nataxa Walker (genus) 5 Neumania Swinhoe (genus) 6 neurospasta Turner (Anthela) 7 nicothoe Boisduval (Anthela) g nicothoe Boisduval (Anthela ni- cothoe) 9 nicothoe Boisduval (Bombyx) 9 nigristigma Fawcett (Anthela ocellata) niphomacula Lower (Anthela) 8 nuna Felder (Diaphone) 5 nyssiata Felder (Hypochroma) 10 obscura Walker (Aprosita) 5 obscura Walker (Trichiura) 5 ocellata AValker (Anthela) 7 ocellata Walker (Anthela ocellata) 7 ocellata Walker (Darala) 7 ocellata var. Walker (Darala) 7 ochrocephala Felder (Dicreagra) 5 Pages ochroneura Turner (Anthela) 7 ochroptera Lower {A nthela ocellaia) 7 ochroptera Lower [Darala) 7 odtnesliiria Walkcr \CoIussa) 8 odontogrammata Joicey & Talbot (Anthela) 9 odontog! ammata Joicej' & Talbot (Colussa) 9 oressarcha Turner (Anthela) 7 ostra Swinhoe (Anthela) 7 parva Walker (Darala) 6 phaeodesma Turner (Anthela) 7 phcenicias Turner (Anthela) 6 pinguis Walker (Darala) 8 plana Walker (Darala) S postica Walker (Darala) 8 potentaria Walker (Darala) 8 prima Walker (Anthela) 9 prima Kirby (Colussa) 9 prima Walker (Darala) 9 protocentra Me}’rick (Darala) 8 psammochroa Lower (Colussa) 7 Pseudodreata Bethune-Baker i^enus) 6 Pterolocera Walker (genus) 4 pudica Swinhoe (Darala) 6 pyromacula Lower {Anthela) 8 FAM. ANTHELID^ Papes pyrrhica Turner (Anthela) 7 quadriplaga Walker (Darala) 8 reltoni Lower (Anthela) 8 repleta Walker (Anthela) 8 repleta Walker (Darala) 8 rosea Lucas (Darala) 10 ruheola Felder (Darala) 9 rubescens Walker (Darala) 6 rubida Walker (Nataxa) 5 rubicunda Swinhoe (Anthela) 6 rubicunda Swinhoe (Darala) 6 rubroscripta Lucas (Darala) 10 rufa Swinhoe (Chenuala) 9 rufifascia Walker (Darala) 8 scortea Lucas (Darala) 8 senicula Walker (Munichryia) 10 serronotata Lucas (Darala) ii similis Walker (Pterolocera) 5 simplex Walker (Amissa) 10 simplex Walker (Darala) 8 strigata Bethune-Baker (Anthela) g strigala Bethune-Baker (Colussa) 9 strigata Bethune-Baker (Pseudo- dreata) 9 stygiana Butler (Anthela) 8 i3 Pagi-s stygiana Butler (Darala) 8 subf aleata Walker (Darala) 8 succinea Lucas (Darala) 8 symphona Turner (Anthela) 7 tetraphica Turner (Anthela) 7 tetrophthalma Berrich-Schafifer (Om- matoptera) y trisecta Lucas (Darala) 10 tritonea Swinhoe (Anthela) 7 ulothrix Turner (Aprosita) 5 undulata Felder (Darala) 7 uniformis Swinhoe (Darala) 8 unisigna Swinhoe (Anthela) 7 uvaria Walker (Colussa) 8 varia Walker (Anthela) 8 varia Walker (Darala) 8 vinosa Rosenstock (Anthela nico- thoe) g vinosa Rosenstock (Colussa) 9 xantharcha Meyrick (Anthela) 7 xantharcha Meyrick (Darala) 7 xanthocera Turner (Anthela) 8 zonata Felder (Darala) 8 EXPLICATION DE LA PLANCHE 1. Anthela ekeikei 'BeXhxxne-fiaAc.er 9- 2. Chenuala heliaspis Meyrick cyf . 3. Pterolocera amplicornis Walker . 4. Anthela ocellata Walker q^. 5. Anthela ocellata Walker 9- 6. Chelepteryx collesi Gray (^ . 7. Chelepteryx collesi Gray 9 • 8. Anthela an gian a 'joicey , Noakes & Talbot 9> d’apres Trans. Ent. Soc. Lond. 1915. g. Anthela intermedia Hulstaert 9- 10. Anthela acuta Walker cf. 11. Anthela ekeihei Bethune-Baker 9> ^ete et antennes. 12 Anthela eheikei Peihune-Paker 9 , ERRATA Sur la planche, Fig. 6 et 7, lisez Chelepteryx. )) !» Fig. 8, lisez Joic. Noak. & Talb. Termine a Louvain en 1924. GENERA INSECTORUM LEPIDOPTERA HETEROCERA Anthela intermedia Hidst. ^ Andteia oi^ellata p (7ielopteT^’x collest Gray p /pa Andudn oceiUiUi . o' Andte/a acuta U '^citk . reliquataires de faunes froides ; mixtus, meyeyi, neesi, salisbuygensis, etc. — Carte I . Faune apennine, d’origine orientale : Pyocyustes coriaceus basilicatus, Megodonlus violaceus fiorii, picenus, Aptocarabus rossii, Eucarabus italicus. A cette faune se rattache Aptocarabus alysidotus, des lagunes littorales. Faunule du Gran Sasso et du Monte Gargano, d’origine transadriatique : Euporocnrahus hortensis calabrus, Tomocayabus convexus paganettii, Pachystus cavernosus variolatus. — Carte I . Faune insulaire et africaine, indigene : Procrustes coriaceus mediterraneus, Chaetocarabus Icfebvrei (^Sicile, Calabre), Eurycarabiis genei (Corse et Sardaigne), /«wbn' (Sicile et Barbarie), Macrothorax planalus (Sicile), morbillosus (partout. meme aux Baleares), Paracavabus gr anulatus corsicus (Corse). — Carte I . Faune illyrienne. — Cette faune. la plus riche qui existe, s’etend de la Styrie au Montenegro et a IWlbanie. Elie comprend des especes speciales et des races locales d’especes venues des Carpathes, des Balkans ou du sud, et a fourni la plus grande partie des elements de la faune de 1’Europe centrale. F'ormes indigenes : Procerus gigas, Procrustes coriaceus dalmaticus, nitidior, rugosus, spretus, subrugosus, Mego- dontus ccelatus, croaticus, Megodonlus violaceus scordiscus, azurescens, germari, Platycarabus pseudonothus, Orino- carabus carinthiacus, Goniocayabus cancellatus intermedius, emarginatusei races voisines, Xystrocarabus cateuulatus, Paneyssi, Morphocarabus monilis illigeri, kollari, preecellens, curiulus, versicolor, Hygrocarabiis variolosus. Itspeces immigrees des .Alpes autrichiennes ou des Carpathes : Pseudocechenus irregularis, Carpathophilus linnei, Phri- cocarabus glabratus. Especes immigrees des Balkans : Pachystus cavernosus, Archicarabus montivagus velepilicus, Eucarabus ullrichi fastuosus, superbus, arrogans, Limnocarabus clathratus, Trachycarabus scabriusculus divers. Especes venues du sud ; Chaetocarabus intricatus liburnicus, montenegrinus , Eu p oro carabus hortensis neumayeri, Tomocarabus convexus dilatatus, weisei, Paracarabiis gr anulatus aetolicus. — Carte I. Cette faune, qui n’apas regu d’elements egeens a cause de Fobstacle des lacs egeens, communi - quait vers le sud avec la Grece, et en a regu divers elements. Il faut lui rattacher la faunule ionienne, de FAlbanie au Tenare : Procrustes coriaceus greeeus, foudrasi, Chaetocarabus adonis, Euporocarabus hortensis presslii, pindicus, Tomocarabus convexus perplexus, Paracarabiis granulatus atolicus. Faune carpathique. — Especes indigenes : Megodonlus planicollis, Chrysocarabus auronttens escheri, Phricocarabus glabratus breviusculus, Callistocarabus marginalis, decorus, Carpathophilus Itnnei, Loxocarabus, Hygrocarabus variolosus variolosus, Trachycarabus scabriusculus lippi, Morphocarabus monilis kollari. rothi, compsus, incompsus. Formes locales d’especes venues (Flllyrie ou des Balkans : Procerus gigas, Procrustes coriaceus mnnlandoni, rugi/er, Megodonlus violaceus mehelyi, wolffi, Chaetocarabus intricatus eurynotus, angustulus, Psettdoce- chenus montandoni, Platycarabus fabricii malachiticus, poloniensis, Tomocarabus convexus gracilior, merkli, Orcoca- COLEOPTERA ADEPHAGA ib rabus silvestris transilvanicus, Paracai abiis granulatics, Goniocarabtis cancellatus graniger, tuberculalns, &{c. , Archi- carabiis montivagus blandus, Encarabus ullrichi leuckarli. II faut ajouter Hemicarabits nitens, venu du nord, Entelocarabus arvensis carpatinis, probablement d’origine asiatique directe. Quelques formes seulement sont alticoles : planicollis, fdhricii, silvestris, merkli, comptus, ettchromus. — Cartes I , 2. Faune de TEurope centrale. — Faune de plaines et de bas-niveaux, empruntee aux faunes illyrienne et carpathique, sani \g h angarietis et le scheidleri, d’origine indigene, Yauratus ei \e nemoralis, d’origiue occidentale, \e nitens et le menetriesi, reliquats glaciaires. Procrustes coriaceus coriaceus, Megodontns violaceus violaceus, wolffi, glabrellus. Chaetocarabus intricatus, Pseudocechenus irregularis, Chrysocarahns auronitens auronitens, petzi, Pachystus hungariciis, Mesocarabus problematicus problematicus, harcynicc, austriacus, Hemicarabus nitens. Tomocarabus convexus convexus, Eiiporocarabus hortensis hortensis, Oreocarabus silvestris silvestris, Carpatho- philns linnei, Callisfocarabus marginalis. Phricocarabus glabratus glabratus, Hygrocarabns variolosus nodulosus, Limnocarabus clathralus, menetriesi. Carabus auratus, P aracar alnis gr anulatus gr anulatus, Goniocarabtis cancellatus cancellatus, excistis, Archicarabus nemoralis, Encarabus ullrichi ullrichi, Entelocarabus arvensis arvensis, Morpho- carabtts scheidleri scheidleri . preyssleri, zawadskyi, Trachycarabtis scabrittsciiltis agrestis. — Carte I . Faune balkanique. — Tres pauvre, trois especes probablement indigenes ; Pachystus cavernosus. Encarabus ullrichi rilvensis, Archicarabus montivagus halofirensis ; les autres venues du voisinage ; Procerus gigas, Procrustes coriaceus hopjfgarteni. vicinus, Lamprostus torosus, Megodontns violaceus rilvensis, Morphocarabus monilis simulator, versicolor. Curncthre plutot egeen. Pas d’alticoles. Presque pas de Carabes a mandibules courtes. — Cartes 1,2. Faune egeenne. - Tout entiere de basses altitudes, empruntee presqu’en totalite a TAsie, et comme la precedente ne comprenant guere que des Psilogoniens. Elie s’etend sur les deux rives de la mer Egee, et sur ses iles, et preexiste a la formation. Procerus scabrosus, duponcheli (Grhce), Procrustes cori- aceus erngei (Grece), vicinus, kindermanni, cerisyt, piinctulatus (lies, Bosphore, Anatolie), Procrustes banoni (Grece), Procrnsliciis Payafa (Anatolie, Thessalie), Chaetocarabus intricatus kruperi (Thessalie), Pachystus graeetts, morio, trojanus, Archicarabus tviedemanni, Limnocarabus clathratus. — Cartes I , 2. Faune de la chaine pontique. — Procerus scabrosus scabrosus, sommeri. modestus, audouini, Procrustes coriaceas kindermanni (Bosphore), Procrustes chevrolati , Oxy carabus saphyrinus, Lamprostus moestus, spinolte, bonplandi, nordmanni, Megodontns y-carinatus (Transcaucasie), bonvonloiri (Trebizonde), Ischnocarabtis tenui- tarsis, Sphodristocarabiis macrogonus . theophilei, kindermanni, Hetcrocarabus marietti (Bosphore), Lipaster (Transcaucasie), Tribax (Transcaucasie), Pachystus graecus morio, Cytilocarabns cribratus porrectangnlus , (Transcaucasie), Tomocarabus convexus salax, scabripennis, Tomocarabus rumelictis, microderus, Archicarabus wiedemanni, congruus, victor , Mimocarabns mannis . Faune tres particuliere, tres riche en Psilogoniens, n’ayant emprunte au Caucase que quelques especes, d’ailleurs representees par des races locales, et a TEurope que V Archicarabus wiedemanni, seul representant avec le maiirus des Carabes vrais. Cette faune se retrouve, tres appauvrie, dans tout rinterieur de TAsie Mineme, ]VLSqu.’a,u TsMvns : Procerus sommeri, Lamprostus divers, tenuitarsis, morio, rnmelicus, congruus, mattrus, cribratus, plus Procriisticus payafa. — • Carte 2. Faune du Taurus, de la Pisidie a rAimenie. — Procerus sommeri. laticollis, Procrustes coriaceus mopsucrence, Procusticus aciiticollis , Lamprostus moestus, escherichi, procrustoides, chalconotus (Taurus armenien), Chaetoprostiis asperatus (Cilicie), Ischno carabus cychropalpiis (Cilicie), Pachystus graecus morio, Tomocarabus convexus acutangulus, microderus, Cytilocarabns cribratus, Archicarabus congruus, unctus, Mimocarabns maurus paphius. Faune pauvre en Carabes vrais, derivee de celles des Alpes Pontiques et de la region egeenne, dont le seul element propre et original est Vacuticollis. A Texception du laticollis et probablement du FAM. CARABID.^^: 17 cychropalpui, qui paraissent propres aux bas niveaiix, elle s’eleve des coteaux aux sonimels, sans formes alticoles propres. — Carie 2. Faune du Liban. — F'aune pauvre, mais originale, presque entierement composee de Psilogo- niens; sous-genres speciaux enmajorite. Sous-genres e.xclusivement ^xo'px&%-.Procrustocayahus , Chadomclas, Chiielo prosius, Chaetogaster . Races ou especes locales de sous-genres immigres du nord : Procerus syriacus, Lamprostus syrus, Tomocarabus rumelicus, Archiccirabus phcenix, M imocarabus maurus papitius, ce dernier aussi dans File de Chypre, ou il represente seul les Carabinec. Pas d’especes alticoles, la plupart s’etendent des coteaux jusqu’au voisinage des neiges. — Carie 2. Faune du massif armenien. — Faune riche, mais sans originalite; a part le pumilio des cimes de 1’Ararat, toutes les especes sont communes avec les faunes voisines et viennent de la chaine pontique, du Caucase, du Talysch ou du Taurus. Cette region si montagneuse et si elevee est un simple carre- four. — Carte 2. . Faune du Caucase. — Faune tres riche. dont plusieurs sous-genres, la plupart des especes et presque toutes les varietes sont speciaux. Faune alticole: Cechenus, Caucasocarabns, Microplectes, toutes les petites especes de Plectes et de Tribax. Faune des hauts et moyens niveaux : d’origine europeenne : Tra- chycarabus scabriusculus seabriuscnlus, Tomocarabus convexus oblongulus, Paracarabus gr anulatus leander; d’origine anatolienne : M imocarabus maurus ; persane : Lamproslus calleyi psetidopr asinus, thermarum, Macrogenus clypcatus clypealus, Sphodristocarabus adamsi adamsi, hollbergi, armeniacus, etc., Paracarabus corticalis ; indigene : Plectes, Tribax, Megodontus y-carinatus, exaratus, dejeani (^Cx\mee). Lipaster, Cytilocarabus cribratus, Archicarabus victor, Limnocarabus clathratus laccophilus, Eucarabus cumanus. Eutelocarabus arvensis eremita (probablement venu de 1’Asie centrale et de TOural). Bas-niveaux : Procerus caucasicus (versant noid), tauricus (Crimee). colchicus (versant sud), Pachysius mingens, Megodontns aurnlimbatus, Tracliycnrabus bosphoranns, Zoocarabus campestris, Limnocarabus clathratus (Transcaucasie). — Carte 2. Faune du Talysch. — Macrogenus clypeatus ixilyschensis, Sphodristocarabus bohemani, Adamsi separa- tus, Lamprostus cylindricus, calleyi prasinus, nigrinus, Tomocarabus scabripennis, convexus acutangulus, Cytilocarabus gemellatus, Paracarabus corticalis, sculpturaius, Mimocarahis maurus demetrii. Cette faune se continue dans la chaine de FElbours, diminuee des Lamprostus et augmentee de divers Imaibius, persianus, morgani. auxquels succede vers Test stroganowi ; le Cytilocarabus gemellatus est rernplace par Vingratus. Dans la chaine du Bushnurd entre le Khorassan persan et le turcoman, elle se transforme peu a peu : Imaibius stroganowi, Sphodristocarabus eleganiulus,paropamisiaciis, Axinocarabus miles, T omocarabus convexus turcomanicus, M imocarabus hemicalosoma. La faune de la region plus a Test, jusqiFau Pamii , reste inconnue ainsi que celle deschaines dhAfghanistan. — Carte 2. Faune de la Russie meridionale. — Megodontns violaceus aurolimbatus . Pachystus perforatus, huugaricus mingens, maritimus, gastridulus, Callistocarabus mai ginalis, Tomocarabus convexus, oblongulus, striolatus, Procrustides bessarabicus, Goniocarabus cancellatus rossicus. conspersus, Trachycarabus scabriusculus inapertus, longulus, laevior, Archicarabus nemoralis, Paracarabus granulalus, Morphocarabus excellens, Lyperocarabus estreicheri, Trachycarabus bosphoranns, besseri, karelini, haeres, krynichii, Zoocarabus campestiis. Faune de coteaux et de steppes, derivee de celles des Carpathes et du Caucase, n’ayant en propre que quelques sous-races, presque entierement composee de Carobogeniens, avec quelques Multistries et un seul Psilogonien. — Cartes I , 2. Faune russe, region des forets. — Faune de Carabes vrais, tres pauvre, empruntee a FAlle- magnedu Nord -.convexus, marginalis, nemoralis, cancellatus, gramdatus , sans une race locale. I.a region de la Baltique possede en outre clathratus, menetriesi et nitens. — Carte I . COLEOPTEKA ADEPHAGA I S Faune de TOural. — Faune tres pauvre, ou se rencontrent des formes de Russie : convexas, granulatus, cancellatus, de Siberie : Pachyo-anion schonherri, Trachycarabm sibiricus, Morphocarabus sibiricus hermanni, Ealelocarahus arvensis laticollis, Amorphocarabus henningi, ou communes : Megodontus aurolimbatus, Callistocarabus marginalis. Une seule espece propre : Apocarabus stcheglovi. Au bord de TOcean glacial, on trouve les especes arctiques polaris et trnncaticollis. Pas d’alticoles. la faune, comme celle des Alpes scan- dinaves, n’a [)as survecn aux glaciaires. — Carte 4. Faune des steppes aralo-caspiennes. — Faune speciale, desertique, halophile, mais sans autre element special que les Cyclocarabits. Le reste est commun avec les regions voisines presentant les memes conditions de milieu ; Pachystus perforatus, Toinocarabiis convexus turcomanicus, Procrustides hessara- bicus plalyscelis, Pachycranion schonherri. Les Carabogeniens manquent. Dans la region sud, desert turcoman, on trouve surtout \e'aCyclocarabus et Axinocarabus, venus probablement du Rushnurd ou du Paropamise, et des Mimocarabus : calosomoides, hemicalosoma. — Carte 3. Faune du Cachemire. — I maibins senXement. Le versant sud de THimalaja est pauvre en Carabes : dans le Sikkiin, on trouve Meganebrius indicus et Indocarabus wagce, venus probablement du versant nord. l'ous ces Carabes sont des Psilogoniens. De la haute Birmanie on connait Dolichocarabus fece. La faune tlu versant nord est totalement inconnue, ainsique celle de Tinterieur du Thibet. FauneduPamiretdela haute Boukharie. — F'aune originale et propre ala region : sous-genres Deroplectes, Ulocarabus, Alogocar alnis, Paraplesius, aucun Carabogenien. En raison du niveau general tres eleve, elle peut etre consideree comme alticole, maisses representants n’ont pas un facies d’alticoles. Cette observation s'applique a toutes les faunes du massif du Turkesfan dont chacune est localisee dans le haut bassin d’un fleuve. Dans cette region les faunes se repartissent donc par bassins et non par chaines, en raison de la liauteur excessive des cretes. — Carte 3. Faune du Ferghana. — ^ Sous-genres speciaux : Pantophyrtus, Cratophyrtus, Pseudotribax. Eotribax. Cette faune est exclusivement composee de Pliochetes et de Tribacogeniens — Carte 3. Faune du Thian-Chan, de la chaine d’Alexandre et du Boro-Choro. — Cralocephalus et sous- genres voisins, Semnocarabus, Ophiocarabus, Cryptocarabus, Anthracocarabns bogdanovi, erosus. Cette faune composee de Carabes vrais, a part les Cralocephalus et leurs parents. ne contient comme les precedentes aucun element etranger. Les Semnocarabus, les Ophiocarabus et les Cryptocarabus ont un facies nettement alticole. Les Cralocephalus seuls ont des rapports de parente avec la faune des deux autres regions du massif turcoman. — ■ Cartes 3, 4. Faune du Tarbagatai. — ['entends le Tarbagatai qui limite au sud la province de Semipa- latinsk et confine au sud au Turkestan chinois. II existe beaucoup de montagnes decenom. qui signifie Monts des Marmottes. Faune sjieciale : T rachycarabus sibiricus tibialis, Basilicocarabus motschulskyi, Ancylo- carabus tarb agat aiens, Acrocarabus guerini. erichsoni. Faune commune avec la Mongolie ; Scambocarabus kriiberi breviformis. Faune commune avec la Siberie occidentale : Megodontus violaceus aurolimbatus, Procru- tides bessarabicus plalyscelis, Pachystus perforatus, Limnocarabus clathatus, Goniocarabus cancellatus, Trachycara- bus sibiricus riphaensis ; avec IkAltai' : Basilicocarabus regalis, Hemicarabus tuberculosus. En somme. faune de rencontre, presque entierement composee de klultistries et de Carabes vrais, s’etendant au nord, non au sud. — Carte 4. Faune de l’AltaY siberien. — Faune riche et particuliere, qui est caracteristique de la Siberie, ne comprenant d’elements europeens que ceux qui vaguent de Tun a Fautre Ocean : Pachycranion impe^ FAM. CARABID^: >9 rialis. leachi, obovutiis, patizeri, schbn/ieiri, Callisfocarabus marginalis, Hemicarabus lubercnlosus, Tomocarabus convexus, Pacbystus perforatus, cribellatus, Scambocarabus kriiberi, Procnistides bessarabicus flatyscelis, Aulono- carabus canaliculatus, Diocarabus altaicus, loschnikovi , massagetus, pusillus, Limnocarabus clatliratus, Goniocarabus cancellatus sajanensis, Morphocarabus aeruginosus aeruginosus, aereus, eschholtzi, putus, Basilicocarabus regalis regalis, Basilicocarabus gebleri, Apostocarabus odoratus dohrui, A morphocarabus henningi henningi, jenissoni, chaudoiri, Trachycarabus sibiricus sibiricus, obliteratus, riphcsus, ledebourei, Euielocarabus arvensis rincidatus, Paracarabus graiiulatus parallelus, solskyi, luctuosus. A part qiielques alticoles : altaicus, pusillus, cette faiine s'etend sur la plaine sibeiienne jusqu’a la zone des toundras; elle ne s’est pas propagee en Mongolie dans TAltai meridional. A pait les Pachycranion, Psilogoniens, elle ne comprend que des Multistries et des Carabogeniens. — Cartes 4, 5. Faune de Mongolie. — L'altitude du plateau est en moyenne de i.ooo metres, les ciines de FAltai' meridional le depassent de i.ooo a 2.000 metres, cependant la faune varie peu. Elle comprend quelques elements altaiques, davantage venus de l’est, et le Caihaicus est le seul element qui soit peut- etre venu du massif thibetain : Pachycranion vietinghovi, Eupachys glyptopterus, Caihaicus hrandti, Scambocara- bus breviformis, crassesculptus, Aulonocarabus canaliculatus canaliculatus, Piocarabus wladimirskii , Basilicocarabus regalis hunnorum, Amorphocarabus henningi sahlbergi, Amorphocarabus neglectus, Trachycarabus sibiricus frontosus, Euielocarabus arvensis conciliator , Paracarabus mceander mongolicus, granulatus gobiensis, expansus, Leptinocar alnis hummeli hummeli, Lyperocarabus mannerheimi changaicus, dimidiatus, Apocarabus billbergi manifestus . Les deux genres remarquables Eupachys et Caihaicus sont les elements les plus carateristiques de cette faune. — Cartes 4, 5. Faune du Kuen-Lun et du Nan-Chan. — Faune alticole, tres speciale. L’altitude moyenne des vallees et des plateaux depasse 3. 000 metres (Koukounor 3.260), les montagnes la dominent de I.ooo a 3.000 metres. La plupart des sous-genres sont propres a la region, les autres representes par des especes speciales, quelques especes seulement sont communes avec 1’Inchan : Pseudocranion, Aristocarabus, Cephalornis, Cychrostomus, Eccoptolabrus, Acarabus, Pag^carabus, Calocarabus, Cryptocechenus, Coplolabrus foi - mosus, berezomskii, grumorum, tous Psilogoniens. Calocechenus, Pliochete, Rhigocarabus, Tribacogenien, Arceocarabus, Tachycarabus, Hypsocarabus, Piocarabus ivladimirskii, Scambocarabus modestulus, Multistries; Eremocarabus hukunorcnsis, Archeeocarabus, Dolichocarabus ascendens, Carabogeniens. Les Carabes a mandi - bules longues et surtout les Psilogoniens constituent 1’immense majorite des especes. — Cartes 4, 5. Faune des lablonovoi et du Hamar-Daban. — Pachycranion vietinghovi, Eupachys glyptop- terus, Coplolabrus smaragdinus smaragdinus, Hemicarabus tuberculosus , Scambocarabus kruberi kruheri, Aulonocarabus canaliculatus canaliculatus, penialis, Diocarabus loschnikoivi , massagetus, Allocarabus aurocinctus, Piocarabus wladimirskii, Basilicocarabus regalis dubius, Apostocarabus odoratus odoratus, melicus, Amorphocarabus henningi sahlbergi, continuus, Amorphocarabus dohrni, Morphocarabus aruginosus cereus, spasskianus, incertus, Trachycarabus sibiricus tibialis, Euielocarabus arvensis kirbyi, conciliator, Paracarabus mceander, granulatus dauricus, Lyperocarabus mannerheimi mannerheimi, Leptinocarabus hummelii hummelii, Apocarabus billbergi billbergi. F'aune riche, abondante en Carabes vrais, ne possedant que trois Carabes a mandibules longues. sans autres elements communs avec 1’Occident que les ubiquistes arvensis et granulatus, sans elements originaux. provenance altaique pour moitie, d’Extreme Orient pour le reste. — Cartes 4, 5. Faune du Gnand Chingan. — Pachycranion vietinghovi, schaumi, Caihaicus brandti, Coplolabrus smaragdinus chinganensis, Eupachys glyptopterus, Hemicarabus tuberculosus, Scambocarabus kruberi tubciatus, Aulonocarabus canaliculatus careniger, Piocarabus wladimirskii, Leptinocarabus wulffiusi, Paracarabus mceander, granulatus dauricus, telluris, Lyperocarabus mannerheimi sinensis, Lyperocarabus coriaceipennis, semicoriaccus. 20 C O I . E ( ) 'I ' E K A A D E P H . \ A Apocarabus billbergi billbergi, Pnrudoxocarabus hnmmeli hummeli. Faune de Miiltistries et de Carabogeniens, avec quelques Psilogonieus. Cette faune est a peu pres entierement originaire de rExtreme-Orient, paci- ftque. Elie se repand sur toute la Mandchourie et se fond avec celle de la Mongolie au sud. S’il v a des especes alticoles propres, on ne les connait pas encore. — Carte 6. Faune du Petit Chingan, du Sikhota Alin et de la Coree. On peut reunir ces faunes, bien que chaque chaine ait quelques eleinents en propre. Elles sont entierement pacifiques, les races des ubicpnstes Eutelocarabus et Panicarahus sont elles-memes d'origine pacifique. Pachycranion schamni, Eocara- bits, Acnptolabnis, Coplolabnis manciPiaricus, branickii, fiemicarabus luberculosus, Leptiuocarabus, Aitlonocarabus canaUculatw^ careniger, nicolaiensis, sichotensis, Adelocarabiis coreanux, xemiopacux, Scambocarabns kruberi hiheratns. nidde-anux, Eutelocarabus conciliator divers, Paracarabus mceander, Paracarabiis gr anulatus sikhotensis, telluris, Eucarabnx billbergi billbergi. Par homo pteriis stevnbergi, Leptinncarabns hummelii gracilentus, Lyperocarabus coria- ceibennis, Isiocarabns hien-foungi , insularis, Ohontopterus striatus, Nippocarabus vanvolxenii, Linnocarahus maacki. — Carte 5. Faune des Jablonoi et du Kamtchatka. — Faune pacifique, ties appauviie, pas de Cara- bes a inandibules longues : Heniicarabus tuberculosus etholeni, Scambocarabns kruberi tuberatus, Eutelocarabus conciliator kamtschatkaticus, Paracarabus maeander, Leptiuocarabus hummelii ochnticus, Limnocarabus maacki. Cette faune s’etend de la cole aux bas niveaux des montagnes. I! ne parait pas y avoir d’alticoles dans les Jablonoi. — Carte 5. Faune siberienne. — Faune assez riche, du inoins dans la region temperee, faite d’emprunts et se modifiant piogressivement de l’Irtysch aux Jablonoi. Elements d'origine europeenne, parvenant en partie jusqu’au Baikal et a la Haute Lena : anrolimbatus, bessarabicus platyscclis. convexus borealis, cribellatus, marginalis, clathratus, gr anulatus parallelus, cancellatus. Elements altaiques : henningi, de 1’Oural a la mer d’01’ocarabies Cychrina sont propres a rhemisphere nord, et ne descendent pas plus au sud que les plateaux mexicains et THimalaya, ou iis se tiennent a de grandes hauteurs. On ne les trouve pas dans les regions tres froides du nord des deux continents; iis remontent peu en Suede, manquent dans le nord de la Russie, TOural, la Siberie, la zone froide de 1’ A merique : Alaska. Canada, sauf les regions les plus meridionales de celui-ci. Faune europeenne. — Cantonnee dans Taxe orographique, d’ou quelques especes s’irradient, et composee exclusivement de Cychrus. Monts Cantabres : spinicollis ; Pyrenees : 'dufouri. carahoides, atte- nuatus-, Cevennes : carahoides, attenuatus-, Alpes ; cylindricollis . angustatus, schmidti, hampei, italicus, cataboides, angulicollis, gtajus, cordicollis, rugicollis, attenuatus; Carpathes, Balkans : semi granosus -, Alpes Pontiques: frivalszkyi, armeniacus ; Caucase : anens. La region la plus riche en especes est celle des Alpes ; les formes alticoles sont souvent tres localisees. Deux especes sont repandues en Italie : italicus, attenuatus, et deux largement repandues au nord de Taxe : carahoides jusqu’en Pologne, Scandinavie, Angleterre, meme dans les forets de plaine des regions froides, attenuatus qui n’atteint ni la Mer du Nord, ni la Baltique, ni la Pologne. Les paraissent manquer entierement dans TEurope meridionale, Italie exceptee, en Russie, en Siberie. dans TAsie centrale, la Syrie, la Perse. II n’y enapointdans le nord de l’Afrique ni dans les iles. — Carte 7. Fa une de 1’ Asie orientale. — Symetrique a celle d’Europe, dont elle est separee par une lacune immense, et composee aussi seulement de Cychrus, souvent tres voisins des formes alpines. Petit Chingan et Sikhota : kolzei ; Jeso ; morawitzi ; contreforts orientaux du Thibet : thibetanns, seriatus, yunnanus, davidis . — Carte 7. Faune du Sikkim. — Cychropsis sikkimensis, special. — Carte 7. Faune des Monts Rocheux et des chatnes cotieres du Pacifique. — Tres riche, la plus variee : Cychrus hemphillii, luberculatus, Pseudouomaretus relictus, Scaphinotus divers : tous les Brennus, Pemphus, Neocychrus sont propres a cette faune. — Carte 7. Faune mexicaine. — Prolongement appauvri de celle des Monts Rocheux, reduite a deux Scaphinotus, le macrogonus et le mexicanus, propres au Mexique. — Carte 7. Faune des Etats-Unis, Est. — Spharoderus, Irichroa, N omaretus, Pseudonomaretus, tous propres a cette faune, Scaphinotus elevatus, unicolor, representes par des races diverses, differentes de celles des FAM. CARA 1^1 D/K Monts Rocheux. Cette faune s’etend sur le bassin atlantique du Cauada ineridional, les bassins atlan- tiquesdes Etats-Unis, celui du Mississipi. Quelques especes seulenient atteie^nent les Monts Rocheux. II n'v a pas de Cychrina dans les Etats du Sud — Carte 7. Repartition des grands groupes. — A pait le tres primitit CnV/TO/s/i- sikkiniensis, Incalise sur le revers sud de THimalaya moyen, Tancien continent ne possede que des Cychrus, repartis en deux aires. Tune europeenne, Tautre pacifico-thibetaine, celle-ci disjointe elle-ineme. Les Cychrus ont dans les Monts Rocheux un troisieme ou quatrieme doinaine. Ce genre est donc, dans sa repartition actuelle, tres disperse. L’Amerique est au contraire tres riche en genres, sous-genres et especes, rejiartis en deux groupes, Lun atlantique, Tautre pacifique, separes par une region pauvre, et ne se compenetrant que par trois especes representees dans chacun par des races speciales. La region atlantique est la patrie des Sphccroderus, Irichroa, Nomaretus, Pseudonomaretus, la region pacifique celle des N eocychrus, Brennus, Scaphi- no/us, Pemphus. 26 COLEOPTERA ADEPHAGA MORPHOLOGIE DE LA LARVE La recapitulation de la phylogenie par Tontogenie est si abregee, souvent si modifiee qu'elle ne peut fournir des donnees bien precises pour reconstituer la genealogie des animaux. Elie n’en est pas moins un guide piecieux, permettant de remonter plus haut que par le secours de la paleontologie, L’application de cette methode a Tentomologie se fait d’une maniere particuliere. L’embryologie est de peu de secours; l’etude comparee des derniers stades de Tevolution, larves et nymphes, fournit, au contraire, ddmportantes indications. La structure des larves parait, en effet, fournir les meilleures donnees sur les rapports genealo- giques des grands groupes naturels. Elie permet, en ce qui concerne les Carabina, d’etablir une base solide de classification. On ne saurait trop regretter que la recherche des larves et leur description aient ete si negligees. Schioedte a deerit en 1867 une dizaine de ces larves et figure en deux planches, comme il savait en dessiner, la plupart d’entre elles («De metamorphosi Eleutheratorum observationes», Pars 111, in Naturhisl. 'hidskr.Vol. 4. Kjobenhavn, 1867. Pont ce qui a ete publieavant et depuis Schioedte n’a pas grande valeur. Les descriptions, riches en details communs a nombre d’especes, manquent en general de ceux qui pourraient servir a la determination ; les figures sont plutot des caricatures, et quand on parvienta discerner Tespece dont Tauteur a pretendu decrire la larve, on s’aper9oit presque toujours que la determination est fausse. Ces descriptions portent d’ailleurs presque toutes sur les especes etudiees par Schioedte. On ne peut guere retenir comme bonnes et accompagnees de figures suffisantes que celles donnees par Heer (« Observationes entomologicse », Turici, i836) de la larve et de la nymphe du Chrysocarahiis aiironitens, et celle de la larve dn Diocarabus truncaticollis Yi'\ncz\d (« Metamorphoses of some Alaska Coleoptera », in Proceedings of the Washington Academv of Sciences. Vol. 2, p. 367-388, 1900) et des larves et nymphes de Calosomes americains publiees par Burgess. II faut, au contraire, regarder comme inexistantes les descriptions donnees par Xambeu; j’ai explique ailleurs (« Description des larves de Carabus et Calosoma », .Mem. i, p. i) les raisons de cette severe disqualification. II m’a ete permis d’etudier les larves conservees dans les grandes collections publiques de TEurope et a peu pres toutes celles qui se trouvaient chez des particuliers. J’ai eleve ab ovo celles de tous les Carabini d’Europe et des regions voisines dont j’ai pu me procurer des reproducteurs. J’ai attire sur les larves 1’attention des collecteurs depuis vingt ans. Apres beaucoup de peine et grace au concours tres actif d’un grand nombre de personnes, j’ai pu etudier les larves d’une centaine d’es- peces ou de races et je les ai deja presque toutes publiees dans mes « Descriptions », parues dans le « Bulletin de la Societe scientifique et medicale de TOuest », Rennes, iqoS-igoS, reproduites dans les « Travaux scientifiques de TUniversite de Rennes ». Une heureuse fortune a voulu que tous les groupes importants se trouvassent representes dans ce materiei si limite. J’ai ete ainsi amene a constater que dans chaque grande division les caracteres sont tres peu varies et seulement susceptibles de modifications quantitatives, tandis que les differences sont tres tranchees de division a division. II semble que la differenciation specifique n’ait guere porte VA^\. CARAHID/1-: ■27 que sur les formes adultes et que revolution ail a peine niodifie les larves. Celles-ci, non seulement dans le meine sous-genre, mais dans un rayon de parente plus etendu, ne sont d’ordinaire discernables que pour un (.eil exerce. Les larves jeunes d’anyaiics, de cancellatus et de nemoralis, par exemple, sont tres difficiles a reconnaitre sans une dissection de la bete et Tetude du labre et des palpes au microscope. Celles des Calosomes sont encore plus difficiles a distinguer. J’ai suivi dans mes descriptions la terminologie de Schioedte, non sans (juelques inodifications. Bjoving a introduit dans la description des larves des Carabides beaucoup de termes nouveaux dont Temploi n’est pas toujours possible chez les Carabini. La partie anterieure et superieure de la larve des Carabini presente tres nettement une structure plus compliquee. Le labre, Tepistome, le post-epistome et le frontal ne sont point fusionnes. Le labre est bien un labre; c’est cette piece qui fournit le labre de la nymphe, qui lui-meme devient celui de Tadulte. Sa nature se distingue visiblement sur Tembryon et sur la larve encore molle, fraichement eclose ou muee. La suture reste meme toujours visible sur les larves de quelques especes. L’epistome, plus reduit, est plus difficile a discerner. Sur une depouille de mue on distingue cependant, au revers, la suture tres nette du labre et de Tepistome et assez bien celles de Tepistome, du post-epistome et de Tecaille frontale. Celle-ci, triangulaire, est toujours rejetee en avant, pendant la mue, avec les pieces qui s’y rattachent. La peau s’ouvre suivant la ligne de suture fronto-temporale pour laisser sortir la tete, et il suffit de saisir Tecaille par la pointe pour entrainer une grande plaque triangulaire comprenant labre, epistome, post-epistome et frontal. La preparation peut etre immediatement montee et constitue un des meilleurs materiaux pour Tetude. SCHEMA GENERAL DES LARVES Caracteres generaux. — Larve parallele ou fusiforme, longue, a betat normal, de 438 largeurs, plus ou moins deprimee sur le dos et sur les tegmina. Couleur des parties molles blanchitre, a teinte ardoisee avant les mues, un p^u rosee chez quelques Calosomes, des pieces cornees brunatre ou noiratre, quelquefois ocracee, rarement (Procerus) metallique, violette ou verte; pieces du dessous et appendices de la tete, ainsi que les pattes, plus clairs; certains Calosomes et le Megodontus violaceus ont le disque du telson et la [)lus grande partie de la tete d’un rouge orange. Corps forme de trois anneaux thoraciques et de neuf abdominaux, les thoraciques plus ou moins trapezoidaux, de longueur decroissante d’avant en arriere, les abdominaux plus courts, plus larges, a 1’exception quelquefois des deux premiers, transverses, tous entierement cuirasses en (lessus, munis de plaques multiples en dessous. I. es crnze premiers anneaux canalicules en dessus par une strie axiale profonde, marques de depressioris laterales correspondant aux attaches musculaires. le douzieme (telson) pourvu en dessus de deux longs appendices en forme de cornes (cerci), d'ordinaire fixes et epineux. et en dessous d’un tube anal (pseudopode). Chaque anneau, sauf le pronotum et le telson, porte de chaque cote un stigmate et chaque anneau thoracique une paire de pattes assez courtes, a tarse uniarticule, biongule. Les stigmates du metanotum, tres petits, ont echappe a la plupart des anatomistes, et meme a Schioedte. Tete. — Tete toute corniie, t ra pezoi da le , aplatie en dessus, inegale, [ilus ou moins rugueuse, engagee dans le pronotum jusque pres des yeux, munie de longues mandibules falci- formes, acerees, croisees, de palpes et d’antennes assez ou tres courts; deniere chaque antenne un appareil visuel de six ocelles, groupes en couronne autour d’un tubercule oculaire. Labre bien developpe, trilobe, figurant volontiers une accolade a pointe simple ou compliquee. dirigee en avant. l.obe median ou mesolabre d’ordinaire plus petit, presentam une grande variete de COLEOPTERA ADEPHAGA formes, tantot en rostre simple ou dehiscent, tantot bi-, quadri- ou quinquedente, separe de chaque cote par un sinus, parfois simple encoche, des lobes externes (exolabres) larges, epaissis et releves en dehors. Exolabre plus ou moins triangulaire, le cote exterieur releve, plus ou moins parallele a Taxe de la tete, Tangle plus ou moins protuberant en avant et en dehors, le cote anterieur plus ou moins obliquement dirige en arriere et en dedans, fournissant le cote externe du sinus, dont le cote interne est fourni par le lobe median. Epistome reduit a deux ou trois petits piis transversaux, souvent invisibles, en arriere du lobe median et a la base du frontal. Front muni d’un renflement lenticulaire ou un peu cordiforme (disque), circonscrit entierement par les sillons fron- tauxqui se rejoignent presque toujours en avant et en arriere, chez les Carabes et Calosomes, piat et circonscrit par un renflement chez les Ceroglosses. De chaque cote de la tete, entre le sillon frontal et les veux, un petit tubercule sus-oculaire, souvent proeminent en cone a Tarriere. Dessous de la tete renfle, creuse d’un fort sillon longitudinal qui s’elargit et se bifurque en T en avant; une fossette pilifere au milieu de chaque renflement. Menton petit, plus ou moins trapezoidal, ligule tres petite, peu visible, souvent meme avec la loupe, incluse entre les stipes soudes des palpes labiaux. Palpes labiaux biarlicules, Particle terminal cylindrique ou cylindro- conique chez les Calosomes et Ceroglosses, rarement chez les Carabes qui l’ont d’ordinaire evase, plus ou moins bilobe ou bicupule a rextremite, parfois jusqu’a prendre la forme d'une courte bottine, semelle en avant. dont les orifices, au nombre de deux (palpaires), occupent le talon et le milieu de la semelle. Ma xi 1 lai res a stipe gros, large et piat, poilu en dedans, portant un lobe interne uniarticule tres petit, un lobe biarticule, un palpe maxillaire compose d’un stipe basilaireet de trois articles. Mandibules inserees dans un scrobe cache par le lobe externe et par la base de Tantenne, munies d’une longue et forte dent interne pres de la base. .^ntennes droites, inserees sui un pedoncule ourle en dessus et en arriere, quadriarticulees, le troisieme article simple, ni corde, ni echancre, le quatrieme grele, impiante en dehors de Taxe du troisieme. Armure superieure. — Forniee aux anneaux thoraciques d’une plaque cornee epaisse, couvrant l anneau entier, completement enchassee dans une bordure concolore moins solide et accompagnee de chaque cote, au dernier tiers de Tanneau, d’une petite plaque allongee, peu distante, obliquement placee. Bords anterieur et posterieur non ourles. Bords externes et angles ourles, ces derniers plus ou moins arrondis. Formee aux anneaux abdominaux d’une plaque transverse (tergite), debordant en general sur les cotes en forme d’auvents (tegmina) qui abritent les stigmates, tegmina d’ordinaire plus ou moins prolonges en arriere (lobes decu rrents) ; bord anterieur finement ourle, ourlet plus fort, releve sur les bords externes et sur les angles, faible au bord posterieur des lobes decurrents. Pas d’ourlet au bord posterieur du tergite entre les points dhnsertion des lobes decurrents; un petit pii prolonge ce bord posterieur sur la base des lobes et marque la ligne de separation entre la partie adherente de ceux-ci et la partie libre. Bande coloree, faiblement cornee, adherant au devant du tergite (picetergite) ; bordure semblable en arriere, ne depassant guere le point dhnsertion interne des lobes, quelquefois plus foncee que le tergite (posttergite) . Une tache de meme nature sous chaque tegmen, d’ordinaire raccordee au praetergite, faisant partie du levers de Tauvent quand celui-ci est libre sur une grande etendue et du flanc quand il est rudimentaire. Telson a lobes decurrents plus marques, arques fortement, formant avec le bord posterieur (rebord sus-anal), plus ou moins echancre en arc, un angle a cote externe convexe et cote interne concave, geometriquement a peu pres droit mais paraissant aigu, 1’extremite d’ordinaire pointue et meme un peu etiree, rarement emoussee ou arrondie. Cerei inseres plus ou moins pres du rebord sus-anal, divergents, d’ordinaire arques, diriges en haut et en dedans, armes d’ordinaire d’une epine supero-interne pres de la base et d’une supero-externe , souvent rudimentaire, plus pres de la 1 q i Imaibius stroganowi Coptolabrus smaragdinus Damaster rugipennis *) I! a paru encombrant de repeter les mots : labre, palpe labial, tergite abdominal, telson, cerci, pour chacune des figures correspondantes de toutes les especes designees dans le Synopsis des larves. Par contre, il etait necessaire de denommer tout au long les figures speciales. (7=5 f eryite dfdowinal’. r / ^ / elson Ceree . 46 COLEOPTERA ADEPHAGA B. — Obtusirostres. Mesolabre moins large que la inoitie d’un exolabre, renfle en toit. Rostre nn peu large, arrondi ou ogival, non entaille ni canalicnle. Exolabre non lobule. Bord anterieiir peu oblique. Tegmina larges ou vastes, lobes vastes, lougs, pointus. Telson tres echancre, lobes longs. Cerei tres XovLgs, joiniifs, divergents, epines tres reduites. Palpes, antennes, pattes longs. a. — Terminal des labiaux long, cylindrique, unicupule. a'. — Tegmina tres fuyants d 1’angle anterieur. Lobes du telson en pointe de croissant. Allongement considerable des palpes, antennes, lobes, cerci et pattes Subgenus Platycarabus. a". — Tegmina peu fuyants. Lobes du telson en triangle. Allonge- ment moindre Subgenus Pseudocechenus. b. — Terminal des labiaux bicupule, mais non elargi. Tete petite. Tegmina fuyants. Lobes du telson en pointe de croissant. Allongement moindre. Cerci moins greles Genus Iniopachys. C. — Conirostres. Mesolabre d’un tiers de la largeur d’un exolabre, renfle, Rostre renfle a pointe ogivale, parfois un peu entaillee ou dehiscente. Exolabre lobule. Palpes plus ou moins bilobes. Tegmina plus ou moins larges, lobes assez grands. Telson echancre. Lobes du telson un peu en pointe de croissant, plus ou moins prolonges. Cerci jointifs a la base, divergents. a. — Bord anterieur oblique, sintteux. Lobes du telson acumines. Epines assez courtes, coniques, subegales. b — Rostre entaille. Hypophyse diedre, non prolongee par un hypodon. Palpes tres bilobes. Lobes du telson assez longs. Cerci longs. — Pl. I , Fig. 9 Subgenus Chrysotribax. b'. — Rostre non entaille. Hypophyse courtement carenee, hypo- don court mais bien detache Subgenus Chrysocarabus. c. — Rostre parfois vaguement biacumine d V extreme pointe (microscope) . Palpes peu bilobes. Lobes du telson assez courts. Cerci mediocres. . Chrys. auronitens , punctato astratus. Platycarabus fabricii DEPRESSUS Pseudocechenus irregularis Iniopachys pyren^us Chrysotribax rutilans Chrysocarabus auronitens FAM. CARAE ID.E 47 c'. — Rostre entier. Palpes assez bilobes. Lobes du telson plus longs. Cerei plus prolo7iges au deld des epines. — Pl. I , Fig. 7 Chrys. splendetis, lineatus. a'. — Boid antei ieur presque perpendiculaire d Vaxe entre le pied du lobule et V encoche interlobaire. Palpes tres bilobes. Lobes du telson emousses d la pointe. Cerei a epine superieure longue et ramenee en dedans, externe plus ou inoins obliteree . . Subgenus Megodontus. d. — Rostre entier. Hypophyse courtement carenee, sans hypodon. Epine externe faible, parfois presque nulle. Tete et telson largement taches d'orange Meg. violaceus. d'. — Rostre plus ou moins bicuspide. Epine externe nulle. Tete et telson noirs Meg. planicollis (suppose), Sg. Pachycranion (yietinghoffii). D. — Tenuirostres. Mesolabre etroit, d’un tiers ou d'un quart de la largeur d’un exolabre, renfle. Rostre lanceole, nullement canalicule ni biacu- mine, pointu. Exolabre lobule. Bord anterieur, du lobule au sinus, presque perpendiculaire d Vaxe de la tete. Dijferences sexuelles fortes, 9 bien plus larges de la tete, des tegmina, du telson. Palpes bilobes. Tegmina larges et lobes grands. Telson large et peu echancre 9, asses etroit et tres echancre . Lobes du telson assez grands, pointus, triangulaires 9 > /4« en pointes de croissant . Cerei assez divergents, distants d la base 9 > assez rapproches cf . a. — Hypophyse carenee, sans hypodon. Palpes tres bilobes. Cerei une fois et demie la longueur du protelson, mediocrement divergents, assez robustes. Epine supere conique, externe nulle. — Pl, I , Subgenus Procrustes, Fig. 4. " Genus Dichccarabus. Chrysocarabus splendens Megodontus violaceus A LC>^6ye c/ ej s 7700 /xtl n/ / j ^ C3 tr o 54 COLEOPTERA ADEPHAGA a. — Hypophyse en arete terminee par un hypodon dentiforme, assez court, cache par la dent axiale sns-jacente. Dent axiale egalant ou depassant les medianes. Tegmina etroits, lobes petits. Telson d lobes courts, avrondis. Cerei paralleles, distants d la base. a'. — Terminal des labiaux un peu dilate, bicujiule. Dent axiale ne depassant pas les medianes Sg. Eutelocarabus (arvensis). a". — Terminal des labiaux nettement dilate, long, cylindrique. Dent axiale depassant beaucoiip les medianes Sg. Paracarabus {^gr anulatus'). b. — Hypolabre sans hypophyse ni h3’podon, d peine renfle au milieu. Hypodon disparu par fusion avec la dent axiale, celle-ci depassant les medianes et largement separee d’elles. Tegmina etroits. Cerei eourts, divergents, peu eloignes d la base, robusies. Epines eourtes et robustes, dressees. Terminal des labiaux non dilate, olivaire. b'. — Lobes des tegmina et dic telson nuis. Dent axiale defiechte . — Pl. I , Sg. Morphocarabus {monilis). Fig. II. Sg. Basilicooarabus {dubius). Eutelocarabus arvensis Paracarabus lapilayi na j/ ^ a L d fre et MesoCdlor re . Paracarabus graxulatus pn c/pssous montfcint ( dygojidyse . A _ (P C3 Morphocarabus jMonilis Basilicocarabus dubius 8 Pdfp, 'pdere □ FAM. CARABI DA*: 55 b". — Lobes ires coiiris, arrondis. Dent axiale tres defiechie, iniervaUe entre les medianes ires large et deflechi Subgen. Eucarabus [ullrichi, italiciis). CALOSOMES Labre a cotes subparalleles, ua peu sinues. Mesolabre large de la moitie ou des deux tiers d’un exolabre, deprime au milieu, muni d’un pii de chaque cote. Piis plus ou moins divergents, renfles seulement en avant ou sur la mediane, bien separes en avant. Sinus axial separant les medianes d’ordinaire profond, large de la moitie au double d’une mediane. Medianes presque toujours plus ou moins fusionnees avec les externes, celles-ci souvent reduites a un feston ou un denticule sur le bord externe de la mediane. Exolabre d’ordinaire lobule. Palpes et antennes courts, la plupart des articles pas plus longs que larges. Tegmina d’ordinaire presque nuis ou etroits, lobes d’ordinaire courts, rarement pointus, souvent nuis, sauf au protelson. Telson d’ordinaire peu lobe, souvent Tangle simplement subepineux. Cerei divergents, peu rapproches a la base, longs d’une a trois fois la longueur mediane du protelson. Epine externe nulle ou fort courte. Larves du premier stade tres differentes de celles du second et du troisieme, nebrioides, le telson compose de plusieurs pieces, les cerci longs et mobiles. Differences sexuelles toujours assez fortes. — Exolabre non lobule, d bord anterieur ires arque. a. — Angle emousse. Mesolabre tres deflechi et paraissant d’en haut bilobuU et faiblement echancre entre les lobiiles. Mediane soudee a Texterne en un tres court lobule arrondi, l’ externe indiqnee par un evan et un ressaut dissimules par Vobliquite de la position. Sinus axial peu profond. Terminal des labjaux tron- conique, plus large au sonimet. Tegmina etroits, d lobes courts. Telson courtement angule. Cerci greles, longs de deux fois et demi le protelson. Epine externe nulle. — P|. I, Fig. I. . . . Subgen. Ctenosta Eucarabus ullrichi Eucarabus italicus_ Ctenosta scabrosa — n 8 cc p 56 COLEOPTERA ADEPHAGA b. — Angle arrondi, extroverse. Mesolabre non defiechi, les quatre dents distinctes, Texterne soudee a 1’interne jusque pres de Ia pointe. Sinus large, profond. Tegmina leduits a Tourlet, non lobes. Telson courtement angule. Cerei epais, longs d’une fois et demie le protelson. Epine externe nulle, supere reduite a un petit cone ou rudimentaire Subg. Caminara [imbricata). Subg. Callistriga [sayi). A'. — Exolabre plus ou moins lobule, d bord anterieur siniieiix. Mesolabre non ou peu deflechi, a structure visible d’en haut. Sinus axial toiijoiirs profond. B. — Tegmina larges, l' angle anterieur largement arrondi, lobes vastes, triangulaires, d peine emousses, bord interieur serrule. Telson tres echancre, lobes en demi-croissant, acumines. Cerei trois fois aussi longs que le protelson, greles. Epine supere fine et courte, externe nulle. Dents du mesolabre triangu- laires, emoussees, les externes presque detachees des medianes. ( Latitegmines) Subgen. Callitropa Sg. AcAMEGomx(peregrinatrix) B'. — Tegmina etroits, ne depassant guere que de Tourlet, ou meme rudimentaires. Cerei une a deux fois aussi longs que le pro- telson. d. — Lobes indiques aux derniers segments, davantage au protelson. Lobes du telson triangulaires, pointus, longs de plus de la moitie du protelson. Epine externe nulle. e. — Piis du mesolabre tres divergents, courtement reu^QS, presque sur la mediane seulement. Medianes emoussees mais non arrondies, separees par un sinus au moins aussi large qiCune d’elles, externes fusionnees avee les medianes par la base, mais d pointes distinctes, emoussees. Hypophyse carenee, hypodon plus ou moins developpe. Cerei doubles du protelson. Epine supere longue et redressee . . Subgenus Campalita. Subgenus Cosmoplata. Caminara imbricata fl cn (3 Callistriga sayi Callitropa externa Acamegonia peregrinatrix Idfre et Ateso/difre FAM. CARABID^ 5? Couleio' uoirdtre, saus reflets metalliques. Telson tache d’orange sombre. Sinus axial plus large qu’une mediane, du double chez les 9 Ics jeunes Camp. auropunctata. Couleur mordoree. Tache orange tres claire, envahissant les cerci. Fonne large. Tegmina et lobes un peu plus developpes, mais non le telson. Dents externes du mcsolabre plus largement soudees. — Pl. I , Fig. 2 Camp. maderer. Couleur plombee. Tache indistincte ou nulle. Forme tres etroite. Mesolabre et sinus plus etroits. Dents externes plus largement soudees. Cosmopl. kaschmir ensis. Couleur un peu mordoree. Tache nulle. Forme large. Mesolabre, sinus et dents bien developpes, chez les jeunes les dents nettement pointues, les externes presque detachees. Hypodon plus developpe . . Cosmopl. chinensis. e'. — Piis du mesolabre subparalleles. longuement renfles. Medianes longues, aigues, separees par un sinus aussi large qiCune d’elles, externes pointues, presque completement detachees. Exolabre large, double du mesolabre. Teie grosse. Cerci courts, de la longueur seulement du protelson, assez forts. Supere conique. Larve noire, tres herissee, surtout en dessous Sub. Calusph.cna {reticulata). d'. — Tegmina depassant d’un peu plus que rourlet. f. — Lobes indiques seulement. Telson nettement angule mais non lobe. Cerci une fois et demie de la longueur du protelson. Epine supere grande, d mi-longueur, externe nulle. Noire, disque du telson orange Subg. Calosoma {frigidum). f'. — Tegmina depassant un peu plus que de Vourlet, lobes etroits, triangulaires, pointus, courts. Lobes du telson seulement indiques, la pointe etiree. Cerci une fois et demie la longueur du protelson, assez robustes. Epine supere conique, aux deux tiers, exJerne nulle. Labre des deux precedentes, le mesolabre cependanl un peu plus large, le sinu s'ftant plus large ; piis moins ecartes, renfles sur la dent et un peu plus. Noire. Soies fortes, abondantes, pseudopode tres velu. Subg. Camegonia {lugubris). Campalita auropunctata CaMPAI.ITA MADER.E COSMOPLATA KASCHMIRENSIS CoSMOPLATA CaI.LISPH/ENA RETICULATA Calosoma FRIGIDUM Camegonia LUGUBRIS chinensis MesoPdfre a : W a : s/uae . □ P Mesolabre /r s^o-de 58 COLEOPTERA ADEPHAGA f". — Tegmina depassant un peu plus qiie de Vouvlet, lobes etroits, triangulaives, etnousses, longs d’un tiers, au protelson de la moitie du tergite. Tergites finement mais nettement ourles tout aiitour, ntoins entre les lobes, mais, grenus. Telson courtement lobe, le lobe etire, pointu. Cerei doubles du protelson, assez distants et divergents, peu robusies. Epine supere petite, externe nulle. Labre de la precedente. Noire Subg. Chrysostigma {lepida). d". — Tegmina depassant un peu moins que de Tourlet, non lobes, emousses d Vangle posterieur, tres petite indication au tergite, plus marquee au protelson. Telson lobe courtement, en petit triangle acumine. Cerei une fois et demie la longueiir du protelson, tendant d se rapproeher d la pointe. Epine interne courte, conique, externe nulle. Dents du mesolabre emoussees ou arrondies, l’ externe assez large, bien distincte, sinus plus large qu’une mediane; piis paralleles, non courtement renfles, msds, ']us(\\ie vQxs Idihase du labre. Coiileur marron . . . Suhg. Cki^osoux {inquisitor). Dents internes unpeu plus ecarties, externes un peu plus petites, piis un peu moins paralleles, angles du telson un peu plus marqties, epine xin peu plus longue, plus pres du milieu Subgenus Catasoma {olivieri). d'''. — Tegmina ne debordant pas le ventre, ou debordes par lui, non lobes. Telson non lobe. Cerei de la longueur du protelson, coniques, epines courtes, coniques, 1' externe tres faible. Piis du mesolabre renfles presque jusqu’a la base. g. — Mesolabre quadricuspide, type hortensis, a dents pointues et detachees, les medianes separees par une encoche egale d 1’une d’elles, plus longues et plus aigiies que les laterales. Piis peu diver- gents. Tegmina cachant d peine les flanes. Telson muni de petits ang\es aigus en arriere. Brun rougedtre, sav\s iaciae. ovangee . . Subg. Calodrepa Chrysostigma lepida Catasoma olivieri Calodrepa wilcoxi Calosoma inquisitor 8 o Misold^re s/^dcte . FA1\I. CARABI DA£ 59 g'. — Mesolabre d medianes assez pointues, separees par un sinus egal d Vune d'eUes, d peu pres aussi lougues que layges, plus obliques en dehors et munies au tiers inferieur externe d’un cran detachant un denticule peu visible. Piis paraUeles, voisins. Disque du telson orange. h. — Tegmina debordes par les flancs, ceux-ci charnus et roses. Indicaiion de lobes au protelson. Telson a angle un peu etire en pointe. Cerei distants, un peu divergenis Subg. Callipara (sycophanta). h'. — Tegmina non ou peu debordes par les jlancs charnus et roses. Protelson sans indication de lobe. Telson coupe carrement. 1’angle vif mais non etire en arriere. Epines des cerci pluS faibles, V externe presque nulle Subg. Calodrepa (scrutator). CEROQLOSSES Labre trapezoidal, court et large. Exolabres tres arrondis, Tangle en avant. Mesolabre egal a un exolabre, deprime au milieu,/«zi releve sur les cotes, muni de deux dents triangulaires arrondies d Vextremite, separees par un sinus egal d Vune d'elles. Tete large, courte, piate, munie en arriere d’une crete demi- circulaire allant d’une antenne a Tautre. Aut ennes assez court es, palpes coLirts, le terminal des labiaux olivaire. Tergites entierement ourles, sauf entre les lobes. Tegmina peu debor- dants, lobes larges et tres courts, arrondis, puis emousses, poinliis au protelson. Telson petit, d lobes courts et arrondis. Cerci mobiles, mediocrement divergents, horizontaux, rectilignes, sans epines ni soies, non articules, au moins trois fois de la longueur du protelson, du type des cerci des Calosomes jiu premier stade. Pseudopode long et minee Gen. Ceroglossus (sM/zird/A), Callipara sycophanta Alese/cefre /'■ s Ai de /etion n’est pas beaucoup plus large dans la partie anterieure que celle, deja bien grosse, de Vacuticollis. La difference est beaucoup plus marquee dans la region interoculaire, gonflee et depourvue de piis; elle devient extreme a la base du erane. 11 est a remarquer que les yeux ne subissent aucun agrandissement, et que les mandibules sont semblables a celles de Vacuticollis, sauf que la pointe est plus obtuse. Comme le Pachycranion scheenherri , le payafa possede de longues mandibules droites, comme les Cratocephalus, bien que ces Carabes se classent panni les Psilogoniens polychetes. Beaucoup de Psilogoniens ont de longues mandibules et, dans le cas present, ce caractere n’est pas a invoquer en faveur d’une correlation avec la megalocephalie. Parmi les Chaetogoniens a larves rostrilabres du type intricatus, le depressus, le creutzeri, le fahricii possedent des tetes normales, et le cychroides est meme stenocephale, mais Virregularis est un megalo- cephale insigne. La largeur de la tete au niveau des yeux, si l’on y comprend ces dernieis, depasse quelquefois celle du corselet a la hauteur de sa base. Certaines 9 la race bucephalus ont des tetes d’un volume enorme pour la taille de Tanimal. La megalocephalie de ces Carabes n’est pas du meme type que celle des precedents. Elle porte surtout sur la region interoculaire, la nuque etant moins large que la tete, et la conformation du museau subit des modifications profondes. Le labre est petit, bifurque, tres deprime en son milieu, tres releve sur les bords tangents aux mandibules enormes, droites, entre les bases desquelles ilest comme comprime. De meme Tepistome. Le front, etroit a Textremite distale, profondement sillonne sur les cotes, parait ne prendre librementsa largeur qu’au niveau des yeux. A ce point, il est large, tres large, bombe, et se bombe encore plus en arriere des yeux. A mesure que le sujet est plus megalocephale, ces caracteres s’accusent; en meme temps la mandibule gauche se coude davantage a Textremite et devient plus bossue. Le inenton devient aussi plus large, et par suite son rostre parait plus petit. On retrouve le meme genre de megalocephalie sans deformation faciale chez VIniopachys pyrenccus, dont la larve montre la parente avec les Pliochetes. Les pyrenccus de la partie orientale des P\-renees sont juste a la limite de la megalocephalie, mais chez les laces de la partie occidentale, ignitus, auriculatus. 74 COLEOPTERA ADEPHAGA Tevolation atteint un degre comparable a celui de Virregularis bucephalus. La region du labre et de l’epis- tome n’a cependant pas le meme aspect chiffonne. Parmi les Cechemis, la megalocephalie est mediocre chez certaines races, forte chez les plus evoluees, comme Veuxiniis, mais les mandibules ne sont pas allongees, tout le dessus de la tete est lisse et le cou de la largeur de la tfete, t3-pe de megalocephalie qui rappelle plutot celui des Hadrocar ahiis. On ne connait pas les larves ni 1’exacte parente de ces Carabes. S’ils sont apparentes au pyrenmis et a Virre- giilaris, iis le sont sans doute aussi au creutzeri et au depressus, dont la tete est normale. II est donc permis de regarder la megalocephalie de ces Carabes, variable de race a race dans Tespece et d’individu a individu dans la race, comme un caractere de valeur secondaire et plutot specifique ou subspecifique. La megalocephalie des Cratocephalus est d’un type intermediaire entre celui des Hadrocarabus et celui de Virregularis. Le erane est tres large, aussi large que la tete chez les petites formes et plus large a la base chez les grosses. Le labre est fourchu, tres deprime au milieu ainsi que Tepistome; ces parties n'ont pas subi un agrandissement proportionne a celui du front. Celui-ci porte de profonds sillons lateraux comme chez Virregularis. le tout passablement fripe, tandis que le vertex et le cou sont lisses. Les mandibules sont longues, droites, grandes, mais moins volumineuses que celles de Virregularis, et non deformees. Par le cou, ces Carabes rappellent donc le type morphologique du latus et par le reste de la tete plutot celui de Virregularis. Si Ton compare toutes les especes du s. g. Cratocephalus, ou voisines, on constate que chez les plus petites la tete est a peu pres normale, et comme structure et comme dimensions, avec les mandibules un peu grandes et un peu droites, mais sans rien qui s’ecarte beaucoup de Tordinaire. A mesure que la taille augmente. la tete devient plus volumineuse, les mandibules sont plus longues et plus droites, les sillons se creusent et depriment les cotes du front ainsi que le labre. Chez certaines familles de cicatricosus, le volume de la tete realise le maximum observe chez les Carabes, mais comme le pronotum est lui aussi large et assez grand, ce caractere frappe moins qu’il ne le fait. par exemple, sur une photographie de bucephalus agrandie a la dimension du cicatricosus. Beaucoup plus singuliere est la megalocephalie des Pantophyrtus. La tete de ce Carabe est beau- coup plus large a la hauteur des 3'eux, et le visage se retrecit plutot vers la base, ce qui accuse encore relargissement du front. Cette tete est aplatie. son developpement horizontal n’etant pas accompagne d’un accroissement de hauteur. C’est donc exactement Tinverse de ce qui existe chez les latus, sclmnherri. cicatricosus. Cette absence de bombement fait que les sillons frontaux et la depression mediane de Tepistome et du labre sont moins marques que chez la generalite des megalocephales. Le labre est d’ailleurs fourchu, comme chez les autres megalocephales, de dimension moyenne comme largeur, mais tres reduite comme longueur : il est anormalement court, a ce point qu’au milieu le fond du sinus est separe de la suture du labre par un tres faible intervalle. La fossette est reduite a une strie arquee grossiere, dans laquelle sont implantees les soies. La structure du labre isole les Pantophyrtus, Sdiui des C at haicus, mais un caractere vraiment propre aux Puw/o/Ayr/zr'?, c’est le developpement habituel sur les joues de fortes apophyses, depassant de beaucoup la saillie des yeux, de sorte que si l’on voulait savoir la largeur maxima de la tete, il faudrait la prendre de l une a Tautre extremite des apophyses. Cette structure particuliere con- tribue a exagerer la megalocephalie. La region genaire de la tete comporte, comme on le verra plus loin, un renflement susceptible de s’exagerer chez certaines especes, mais les Pantophyrtus seuls possedent des apophyses epineuses. Les Cathaicus sont encore des megalocephales, et vraiment caracterises par des details de struc- ture si marques qu’ils s’eloignent des Carabes ordinaires beaucoup plus que les Procrustes et les Procerus. La tete du brandti est volumineuse, renflee posterieurement sans exces. L’apophyse genaire est tres visible, a cause de Textreme largeur de la base des mandibules, mais sa saillie propre est plutot faible, et il n’y a point d’apparence d’epine. Le erane est gros, moins large derriere les yeux qu’a la base, bien plus large a ce niveau que la largeur interoculaire, aussi large que la largeur bi-oculaire. L’epistome, FAM. CARABID/E 75 comme luxe a sa base, qui est renflee, plonge presque verticalement dans une fossette constitude en arriere par sa base, sur les autres cotes par une large carene sur le cote interne des mandibules, celles-ci, striees, tres puissantes, longues, droites, d’une structure sans analogue chez les Carabes, les Calosomes et les Carabides voisiiis. Cet epistome a cotes paralleles, petit, tres court, se termine par un labre cache au fond de la tres profonde fossette, au point d’etre tres difficile a voir quand les mandibules sont fermees. Tres petit, il se reduit a une bande tres courte et dentelee, tres echancree en avant. Celte structure singuliere est en relation avec la deformation due a la megalocephalie, en ce sens qu’elle serait difficilement realisable sans celle-ci, mais elle n’est pas la consequence de la megalocephalie, car le cas est unique chez les megalocephales. Chez \' Acatliaiciis alexandrte, plus voisin des Carabes ordinaires, les mandibules sont moins puissantes, et la saillie genaire moins visible. II est a remarquer que chez tous les megalocephales le volume des yeux reste normal, ce qui, par contraste, les fait paraitre tres petits. Les megalocephales les plus accuses sont presque tous propres au Turkestan, a la Mongolie, et leur habitat est souvent desertique, mais les memes regions nourrissent une tres grande fnajorite de formes normales, de sorte que la comcidence peut etre fortuite. Peut-etre cependant ce caractere est-il du a Tadaptation a un regime particulier, exigeant des organes masticateurs ou prehenseurs puissants, et correlatif a la faune ou a la flore speciales des regions desertiques. L’etude histologique des parties renflees de la tete et du cou chez les megalocephales n’a pas ete faite, a ma connaissance. J’ai pratique quelques coupes sur des tetes fraiches de laius et A’ irregularis, et sur des tetes en formol de cicatricosus, sans trouver rien de satisfaisant. Les ganglions sont un peu plus volumineux, de meme les muscles, mais la plus grande partie de la masse est un tissu de remplissage dont la presence s’explique par le volume de Fenveloppe au lieu de Texpliquer. Des recherches plus minutieuses, que le temps ne m’a pas pennis de poursuivre, donneraient probablement des resultats plus satisfaisants. II faut noter que les larves connues de Carabes megalocephales, par exemple celles de V irregularis et du latus, ont des tetes d'un volume ordinaire ou peu augmente; celle du pyrenceus est meme un peu petite. M icrocephalie et stenocephalie. — A Tinverse de la megalocephalie, la microcephalie est plutot rare chez les Carabes, surtout si Ton exclut des miccocephales les formes seulement stenoce- phales. Les Cathoplius sont des Carabes microcephales. Latete est relativement et absolument petite par rapport au pronotum, au corps, a Tensemble comme aux parties de Tanimal, et aux dimensions ordi- naires chez les Carabes de taille analogue. Elle ne presente aucune anomalie, tout au plus pourrait-on dire qu’elle est un peu etroite pour sa longueur, ce qui est un premier pas vers la stenocephalie, mais cette longueur est un peu le resultat de Tallongement des mandibules. La longueur et l’etroitesse de la ffite de certains Carabes frappent au premier coup d’o3il, et ont servi d’abord de base a Tetablissement de coupes specifiques, subgeneriques et meme generiques. Les decouvertes de formes intermediaires ne permettent plus de voir dans la stenocephalie qu’un caractere auxiliaire, et souvent de valeur subspecifique seulement. Si l’on compare en detail la tete d’un Macrothorax morbillosus ordinaire avec celle d’un aumoiiti de meme taille. on est frappe de voir combien Taspect est different et combien faibles cependant sont les modifications morphologiques. Le erane, la region frontale, les mandibules de Vauinouti sont un peu allonges, les largeurs restent les memes. Cet accroissement de longueur est a peine d’un quart, toutes les parties conservent leur structure. En realite la stenocephalie parait plus grande qiflelle ne Test, parce que la ligne du cou continue celle de la partie distale du pronotum, qui a subi un retrecissement de pres de moitie. Uaumonti, que Keitter isole dans un sous-genre, est morphologiquement rattache au morbillosus par une serie de formes intermediaires dont les principales sont le cychrisans et le lepitrci. Les Coptolabrus ont aussi la tete etroite, mais elle est reellement petite pour la taille de l’animal. Le pustulifer et surtout \q gemmifer ont la tete de dimensions normales, mais la generalite des Coptolabrus 76 COLEOPTERA ADEPHAGA sont de veritables microcephales. Au lieu d’etre simplement allongee par rallongement du front, du museau et des mandibules, elle est aussi plus etroite que ne comporterait cette taille. Elie ne subit d’ailleurs aucune deforination marquee. La stenocephalie des Damaster est de meine nature. La tete est deja trop etroite pour le volume de Tanimal, et un allongement bien plus accuse que chez les Copiolabrus acheve de lui donner un aspect tout a fait caracteristique. Le retrecissement porte surtout sur la region interoculaire ; le labre, la region de la base des mandibules sont de largeur a peu pres normale. II en resuite une deformation legere, la largeur a Textremite du labre atteignant la largeur interoculaire. Les joues atteignent la largeur bi-oculaire, et Tapophyse de la mandibule fait une saillie anguleuse tres forte, depassant la largeur bi-oculaire. Si Ton y regarde de pres, cette structure, qui donne en gros Timpression de celle des Pantophyvtus, ne lui ressemble en rien; la joue ne porte aucun renflement, aucune tuberosite, c’est la mandibule qui forme Tespece d’epine visible au-dessous de Tantenne. La stenocephalie des Damaster est forte en realite, mais 1’impressioir qu’elle donne est encore exageree par la continuation de la ligne au dela des yeux. Le erane est prodigieusement long, aussi long que la face et le front reunis. II produit Teffet d’un cou de la meme largeur que la tete et de forme cylindrique. Face et erane sont tout d'une venue, en continuite apparente de lignes avec le pronotum, etire comme toutes les parties de la bete, et d’une longueur extraordinaire. Suivant les races, il est sur le premier cinquieme, ou le prernier tiers, presque aussi etroit que la tete. Cephaloriiis potanini m’ esi \nconn\i en nature, mais me parait atteint d’une stenocephalie du meme type que celle des Damaster : tete longue, etroite, petite, emmanchee d’un long cou. II semble que ce Carabe ait aussi la region genaire visible, c’est du moins ce quhndique le texte imprime de la descriptiori, mais ce caractere doit etre peu marque, ou une pure apparence due a la saillie de la mandibule, car Tauteur a i‘a\'e sur 1’exemplaire qu’il a bien voulu m’envoyer ce qui concerne cette saillie genaire. On peut faire au siijet des stenocephales la meme remarque qu'a l’egard des megalocephales, que Toeil reste de dimensions normales. II etr resuite qu’il parart trop gros pour la tete chez les stenoce- phales, comme il parart trop petit chez les megalocephales. De meme, et d’une maniere plus generale encore que chez les megalocephales, les mandibules sont longues, droites, et relativement paralleles. Cette structure s’explique chez les stenocephales par la necessite de compenser le rapprochement de la base des mandibules, mais cette explicatiori n’est peut-etre pas aussi bonne que specieuse, car il en est de meme chez la plupart des megalocephales. Chez ces derniers cependant, Tecartement a la base exclut la tendance au parallelisme, et, volontiers, par exemple chez les Cathaicus et les Acathaicus, Tensemble des mandibules forme un triangle isocele. On explique la stenocephalie par Taccommodation. Je vois assez bien comrnent 1’allongement de l’avant-train peut permettre a Vaumonti de penetrer plus avant dans la coquille des Helix du type algira, et de saisir 1’animal. De meme pour les Damaster, si ce Carabe est helicophage, ce que jhgnore, la structure de son avant-train doit lui etre bien utile; mais je me demande pourquoi Tarriere-train a suivi la meme evolution et s^est en outre orne de prolongements epineux. Peut-etre ce Carabe fait-il du rnimetisme, imitant une silique ou une brindille. Au point de vue pratique, contentons-nous devoirdans la stenocephalie un bon caractere de classificati on, specifique ou subspecifique chez Vaumonti, de valeur deja plus grande chez les Coptolabriis, et generique enfin chez les Damaster. J’ai rencontre la stenocephalie chez certaines larves. Elle est particulierement evidente chez celles que dans ma Description des larves attribuees aux Coptolabriis. La larve indeterminee n” i, des montagnes de Tlnchan, au N.-E. de Pekin, est plus grande que celle de nos coriaceus, et cependant sa tete efhlee n’a que deux millimetres de largeur; elle rappelle celle des larves de Licinus. Les larves japonaises decrites sous les n°s 3 et 4 paraissent se rapporter a des Damaster-, elles sont semblables aux FAAI. CARABIDiF: 77 precedentes, mais la tete est de dimensions presque normales pour la taille de Tinsecte. La seule espece de stenocephale dont la larve me soit connue avec certitude est celle de Vaiimonti, ou plus exactement du lepitrei et du maroccaniis. Cette larve n’est pas stenocephale, et il est a peu pres impossible de la distinguer de celles des rugosus, coriaceus et inorbillosus, avec lesquelles elle forme un groupe tres isole et tres compact. Enfin, la larve tres stenocephale de Vlniopachys pyrenceiis correspond precisement a un megalocephale adulte. II n’}' a donc aucune correlation entre le volume de la tete chez la larve et chez rimago. Parties de la tete, — La tete comprend deux regions principales. D’abord une partie anterieure, assez aplatie, constituee en dessus par le labre. Tepistome ou clypeus, le front, sur les cotes par les joues, en dessous par le menton. .Sur cette partie anterieure s’articulent les pieces de la bouche et les antennes. Ensuite, une partie posterieure globuleuse et beaucoup plus volumineuse, en continuite par devant avec la premiere, perforee en arriere d’une large ouverture eorrespondant a Tablation d’une calotte spherique. Cette partie est le erane, mais on appelle vertex la region superieure en arriere des 3'eux, et sous-menton la bande aplatie qui porte le menton. Ce sous-menton se rattache en forme de T a une bandelette (gula) qui vajiisqu’au trou occipital. Le front, les joues, le erane ne constituent qu’une seule piece; Tepistome est rattache au front par une suture tres solide, le labre et surtout le menton sont, au contraire, facilement detachables. Chez certaines especes, le erane s’allonge beaucoup en arriere en forme de cou, par exemple chez les Dam aster. Les pieces de la bouche comprennent les mandibules, les maxilles, les palpes maxillaires. les palpes labiaux. ces derniers inseres sur une piece intermediaire complexe. Labre. — Le labre comprend deux parties laterales renflees, divergentes, et une partie mo3'enne deprimee au moins en avant, et generalement echancree. Le bord anterieur de cette depression est d’ordinaire ourle. ce qui donne a la depression la forme d’une fossette limitee par ce bord, les lobes lateraux lenfles et la partie posterieure du labre generalement renflee autant ou presque que les lobes lateraux qu’elle unit. Cette fossette est ainsi limitee en arriere par un demi-cercle poli chez maurus, hru- beri et une infinite d’especes de petite taille. Chez celles de grande taille, il arrive plus frequemment que la depression prenne une forme triangulaire et, depassant la suture, s’etende sur la partie anterieure de Tepistome. 11 n’y a pas grand parti a tirer de cette conformation. On peut voir, par exemple, chez le hemprichi, la depression triangulaire, limitee chez la plupart des individus au labre seul {sidoiiius), s’etendre habituellement chez d’autres races sur l’epistome (spaethi. epistomalis), sans que le caractere soit jamais constant. Le bord interne de Tourlet est pourvu d’une frange de cils; le dessus de chaque lobe externe est pourvu de deux soies plus fortes, l’une pres de Textremite, en dehors, Tautre en continuite avec la frange. On rencontre dans certains cas plus de deux soies. Le labre est quelquefois tres large et tres court, par exemple chez VuUricIii, les Procerus. Chez certains de ces derniers, surtout chez le syriacus, il finit par n’etre plus qu’une bande plissee comme un volant, et les details morphologiques deviennent meconnaissables. De meme chez la plupart des mega- locephales le labre est plus ou moins deforme, fourchu, deprime dans le sens longitudinal ; il est tres reduit chez les Cathaicus, et deforme a Texterieur par suite de la structure singuliere du museau et des mandibules. Tous ces details de structure ne semblent pas avoir ete suffisamment etudies et n’ont ete utilises jusquMci que d'une maniere tres limitee dans la definition des especes et des races. Il n’en est pas de meme de la conformation du bord anterieur de la fossette. D’ordinaire le bord du labre est plus ou moins echancre entre les lobes lateraux, qui font une saillie tres apparente, mais cette echancrure est moins marquee qu’elle ne le parait. Comme elle coincide avec la depression. le rayon visuel Tatteint plus bas que les lobes, et en position oblique ; Timpression est ainsi faussee par une 78 COLEOPTERA ADEPHAGA illusion d’optique. Quand, tenant Tepingle presque horizontale ou peu inclinee, suivant la position de la tete, on loupe bien perpendiculairement a Tourlet anterieur, on s'aper9oit que le bord fait le plus sou- vent une ligne presque droite, ou faiblement concave, un peu en retrait sur Textremite des lobes. Chez beaucoup d’especes, on trouve des femelles dont les extremites des deux lobes sont unies par une ligne a peu pres aussi avancee qu’elles. Chez notre purpurascens, la ligne, un peu en retrait sur 1’extrernite des lobes, regagne presque son niveau vers le milieu; elle est ainsi un peu bisinuee, convexe au milieu, premier pas vers la conformation caracteristique des Procrustes. Chez les Procrustes, la convexite est tres marquee : le milieu de Tourlet de la fossette est aussi avance que les lobes lateraux. Le labre est alors bisinue et trilobe, en comptant cette saillie, tres visible en position ordinaire, pour un lobe median. On a fait grand etat de cette conformation, que Ton a regardee comme speciale et constante. En realite, la forme plus ou moins trilobee du labre a de 1’importance, mais il ne faut pas y attacher trop ddnteret. Chez les nymphes du Pr. coriaceus, le labre est constitue par deux plaques renflees, reunies en arriere par un pont assez minee, renfle au meme degre. Sur les deux tiers anterieurs, les plaques sont parfaitement separees, enveloppees seulement par la meme pellicule de recouvrement qui constitue le tegument externe de toute la nymphe. C’est seulement au inornent de Teclosion que se forme le lobe median, repousse d’arriere en avant par la pression interne. Cette conformation de la nymphe est celle de toutes les nymphes de Carabes, et chez les Procrustes comme chez les autres la forme definitive du bord de la fossette est determinee par la pression interne au moment de 1’eclosion. II y a donc dans cette formation intervention d’un facteur individuel conditionne lui-memepar certaines influences d’am- biance, hygrometriques, barometriques, autant que par Theredite, et il en resuite que chez certains Carabes de diverses especes, il peut y avoir parfois un commencement de troisieme lobe, tandis que chez certains Procrustes le troisieme lobe peut etre seulement indique. Cette derniere structure se rencontre tres rarement chez les coriaceus de TEurope centrale et occidentale; elle est moins rare chez ceux de Grece et d’Asie Mineure, et sur une serie de foudrasi, par exemple, on trouve assez facilement un exemplaire a labre bilobe. Chez les Carabes syriens, Chaetomelas, Chaetoprostus, Procrustocarahiis, la variabilite du labre est extreme. Chez le moraivitsi, le bord anterieur de la fossette est nettement en retrait sur les lobes, a peu pres rectiligne, mais plus volontiers convexe que concave chez les femelles. Chez V ehrenbergi ehrenbergi de Beirout et surtout de Saida, le bord rectiligne atteint presque le niveau des lobes. On trouve des impressus ainsi conformes, a part une plus grande epaisseur de Tourlet, et ces exemplaires ont ete souvent interpretes, sans autre raison, comme des hybrides d’ impressus et d’ hemprichi . Chez \’ impressus impressus de Beirout, les lobes sont au contraire plus renfles au bord de la fossette qu’au bord externe, 1’ourlet anterieur est tres epaissi, tres releve, et saillant au milieu, s’avan9ant comme un troisieme lobe dans lequel est creusee la fossette. tres profonde, petite et bien delimitee. Ce lobe median peut etre un peu plus avance que les lateraux. De meme chez V impressus anxius. Chez \’ impressus hybridiis, tout cela s’attenue ; le lobe median est souvent a peine indique, la fossette n’est plus creusee au sommet d’une eminence; les deux races carmelita et palmstinus sont intermediaires. Les exceptions individuelles a ces regles sont toujours nombreuses. Les Chaetoprostus nous montrent de la maniere la plus decisive le passage d’un type de labre a 1’autre, car certaines races sont normalement a labre bilobe, d'autres a labre trilobe. Chez la race spaethi, Lourlet est rectiligne, tres en retrait sur les lobes lateraux, et la fossette affecte la forme d’un T, la barre transversale adjacente a 1’ourlet. Le labre est plus court, et les fossettes plus triangulaires chez les races de hemprichi proprement dit, et chez le pinguis, mais Lourlet est toujours a peu pres rectiligne, un peu moins eu retrait toutefois. Chez \e, punctatus, Lourlet, toujours bien en retrait, est un peu convexe, sans que la convexite depasse ce qui se voit, par exemple, chez le violaceus purpurascens, et son milieu est loin FAAI. CARABIDrE 79 d’atteindre le niveau des lobes; la fossette a la forme d’une encoche a cotes presque paialleles. Chez Vasperatus, le labre est plus renfle sur la partie mediane que sur les lobes ; comme chez les impressus, rourlet anterieur est renfle, avance au troisieme lobe; la fossette, petite, profonde, subcariee, parait occuper le sommet d’une eminence. Comme les lobes sont devenus plus obliques, par suite de Tagran- dissement de la region mediane, iis sont a leur tour en retrait sur le lobe median. Chez les femelles tres robustes, notamment chez presque toutes celles de kotschyi, toute la partie anterieure de la region mediane se releve fortement, et Tourlet devient une levre retroussee; il en resuite une illusion d’optique inverse de celle qui se produit ordinairement chez les Carabes, et le lobe median parait encore plus proeminent, par rapport aux lateraux, qu’il ne Test en realite. Ces kotschii sont ainsi bien plus avances en evolution dans le sens Procrustes que les Procrustes eux-memes. Cette hypertrophie de la region mediane chez les Chaetoprostus et la proeminence du lobe median sont individuellement tres variables. M§me en Cilicie, on trouve des exemplaires, surtout des males, qui presentent ces deux caracteres a un degre plus faible, Les exemplaires de Syrie, des races akbesianus, aleppensis, possedent un lobe median bien moins renfle et moins avance que les vrais asperatus. Dans TAmanus, on trouve tous les intermediaires possibles entre la structure propre aux exemplaires ciliciens et celle des punctatus, a mesure que se fait pour les autres caracteres le passage de Fune a 1’autre race, et comme ce passage se fait par les transitions individuelles, et independamment pour chaque caractere, on rencontre parfois des exemplaires reunissant un labre trilobe a une sculpture d’ akbesianus , et d’autres a sculpture de punctatus et labre trilobe. Le Macrogenus clypeatus reproduit, en 1’exagerant encore, la structure du labre du Chaetoprostus kotschyi. Chez les exemplaires du Khorassan comme chez ceux du Caucase, la partie mediane du labre est encore plus renflee, la fossette petite et peu profonde, le lobe median toujours aussi ou plus proemi- nent que les lateraux; le retroussis depasse toujours chez les femelles ce que Ton observe chez celles du kotschyi. U Oxycarabus saphyrinus a le bord de la fossette un peu convexe, a peine plus que chez le purpurascens. Ce caractere n’est guere plus marque chez la plupart des males de Procrusticus acuticollis, tandis que chez les femelles il Test davantage. Chez \e payafa, qu’il est difficile de separer beaucoup de V acuticollis , le lobe median est souvent aussi retrousse que chez le kotschyi. Il faut necessairement conclure de cette revision que la presence d’un lobe median au labre est un caractere interessant la classification, mais d’une valeur subspecifique, specifique et par exception seulement subgenerique. Les Coptolabrus et les Damaster presentent une conformation inverse. Chez eux le bord anterieur est concave, et d’un lobe lateral a 1’autre, le labre est tres regulierement echancre en arc, avec des variations d’espece, de sexe, d’individu. L’echancrure est moins reguliere, mais plus profonde chez le stroganowi, les Imaibius himalayens, a tete petite comme dardiellus ou grosse comme barysomus ou kashmi- rensis. Cette conformation se retrouve chez beaucoup de Carabes d’Extreme-Orient : de haani, fiduciarius, eccoptopterus, delavayi, prodigus, tientei, yunnanus. 11 y a seulement des diflferences dans la profondeur de Techancrure. Il ne faut pas en conclure a une aflinite particuliere de ces especes asiatiques. La meme echancrure se retrouve chez des Multistries comme roseri, steehlini-, elle est tres marquee chez le rutilans, tandis que chez la plupart des formes de splendens le fond des sinus est a peu pres rectiligne sur une certaine etendue. Il faut conclure que le caractere d’apres lequel les Coptolabrus ont ete nomines ne leur est aucunement special. Un cas plus curieux est celui du Chaetocarabus intricatus. Le bord anterieur du labre est echancre d’un lobe a Tautre d’une maniere presque theoriquement reguliere, mais juste au milieu de ce sinus il manque un bout de bordure, en forme de demi-cercle tres petit, comme si la pointe d’une epingle avait fait un demi-trou. Je trouve ce demi-trou chez les exemplaires de Danemark, de 1’Europe centrale, de 8o COLEOPTERA ADEPHAGA France et des Alpes; je le retrouve un peu moins net, parfois un peu triangulaire chez les races de r Europe orientale, angiistuliis, enrynoius, libiirnicus, mais il manque entierement chez celles de Tltalie meridionale et de la Sicile, Uonii, silensis, Icfcbvrei. Ce tout petit caractere adonc une valeur subspecifique. La petite echancrure de Viiiiricatus ouvre la fossette en avant. Le bourrelet qui la limite a presque disparu chez tout le groupe des Carabes alpins dcmt les larves sont analogues a celles de Y intricatus : depressus, creutzeri, irregularis, fabricii, cychroides. Le profil anterieur du labre est chez tous ces Carabes triangulaire a sommet obtus, mais quelquefois ce sommet, au lieu d’etre obtus, se prolonge, et la fossette n’est plus fermee en arriere ; elle peut s’etendre jusque pres de la suture du front avec Tepistome. Cette tendance de la fossette a envahir les reliefs qui la limitent est tres commune chez les Carabes. La tendance inverse est aussi frequente. La fossette est ainsi chez les Anthracocarabus reduite a une rainure pilifere demi-circulaire. II y a une trace de Tourlet, mais elle peut manquer : alors les poiis sont plantes au fond d’un sinus arque qui va de l’un a Tautre lobe, et Touverture buccale bee en dessous, tres facile a voir. Quand on loupe d’avant en arriere, et parallelement aux inandibules, on voit jusqu’au fond du pharynx du bogdanovi. II nesemble pas qu’il y ait grand profit a tirer pour la classification de ces diversites dans la structure du sinus median et de la fossette du labre, tout au plus des elements de distinctions speciffques. Epistome. — L’epistome est une piece de raccord dont la structure est sous la dependance de celles du labre et du front L’epistome est separe du labre par une suture tres visible, quelquefois ourlee chez certains Procerus, et du front jiar une autre suture peu visible, placee a Tendroit ou 1’ourlet lateral du front et de Tepistome se trouve brusquement reporte en dedans et change de direction. L^epistome est plus etroit a la base que le front ; son ouiiet est donc un peu en recul en dedans par rapport a celui du front, et ce ressaut donne un repere tres utile quand la suture est encrassee. Chez la nymphe, les ourlets sont remplaces par des bourrelets, et la suture etant au moins aussi difficile a voir que sur les adultes, le ressaut est le repere pratique pour juger du point ou cesse le front et commence Tepistome. Chez de rares especes, le guerini par exemple, la suture est tres visible. Elle est relevee au milieu chez quelques cicatricosus. Ce caractere devient manifeste et constant chez les Cathaicus. La forme de Tepistome est trapezoidale, mais souvent les cotes tendent a etre presque paralleles. Ce parallelisme nhnteresse pas autant la partie voisine du front que celle adjacente au labre et n’est pas toujours lie a une grande etroitesse de ce dernier. .'\insi, chez les Coptolabrus et les Damaster, le labre est bien plus large que Tepistome, souvent meme que la base de Tepistome. Chez notre splendens et chez beaucoup d’autres Carabes, Tepistome est tout a fait parallele. La structure de Tepistome est exactement le contraire de celle du labre. La partie mediane est renflee, et ce renflement va en s’elargissant jusqu’a Textremite; les parties laterales sont creusees presque jusqu’a Textremite par une fossette allongee, qui se continue par le sillon juxta-oculaire du front. En d’autres termes, Tepistome affecte la forme d’un triangle renfle compris a sa base entre deux fossettes, que 1’ourlet borde en dehors. Souvent Textremite se trouve cependant un peu interessee par la depression mediane du labre, dont la fossette se prolonge quelquefois en triangle assez avant sur Tepistome. L’epistome continue ainsi par son relief median, ses fossettes et ses ourlets la structure du front, et par ce prolongement de la fossette mediane, eventuellement la structure du labre, Quelquefois ce prolonge- ment donne a 1’extremite de 1’epistome une forme un peu fourchue, rappelant le profil anterieur du labre. L’extremite anterieure de chaque fossette laterale de Tepistome est pourvue d’un pore setigere, et de deux chez quelques Imaibius. II ne semble pas que Ton puisse, au point de vue de la classification, tirer grand parti des sutures, des ourlets, du parallelisme ou de la forme trapezoidale de hepistome. Le prolongement de la fossette FAM. CARABID^ 8i du labre SUI repistome est un caracteie tres capricieux. Cependant, tous ces caracteres figurent dans les deseri ptions et sont utilises quelquefois pour les distinctions de certaines sous-especes et ineine d’especes, a titre d’indications accessoires. Fpont. — Le front comprend une partie mediane renflee, des ourlets lateraux (carenes oculaires de Gehin) et, entre la partie renflee et les ourlets, des regions diversement accidentees. La structure normale de ces regions comporte en avant un sillon ou depression plus ou moins profond (sulcus ocularis de Thomson), en continuite avec la fossette laterale de Tepistome. Les sillons oculaires ont ete utilises pour la classification. Chez le nitens, la fossette de Tepistome s’arrete a la suture, et il n’}' a pour ainsi dire pas de sillon, la region laterale esi seulement un peu moins renflee que la mediane. Ce type de fossette est le moins repandu. Chez le cancellatus, la fossette depasse un peu la suture, et la region qui la suit immediatement est un peu deprimee. Ce type de fossette est beau- coup plus frequent. Chez la grande majorite des especes, la region est creusee d’un sillon plus ou moins etroit et profond, 'plus etroit que la fossette et en continuite avec elle. Ce sillon atteint en general le niveau anterieur des yeux, mais il le depasse chez beaucoup d’especes et se recourbe en dedans sonvent jusqu’au niveau posterieur des yeux, delimitant un relief cyathiforme ou hTiforme presque ferine, dont la base est a Tepistome. Cette structure est, par exemple, celle du coriaceus, du cavernosus, de beaucoup de purpurascens, de la plupart des formes de Plectes, du de haani, etc. Elle se rencontre a peu pres chez tous les grands groupes de Carabes, tres variable suivant les individus. Dans les especes qui la presentent, on trouve facilement des exemplaires chez lesquels les sillons se rejoignent par une anse en arriere. Chez les Damaster et beaucoup de Coptolabrus , les sillons sont profonds, bien marques et paralleles. Chez d’autres especes, iis se terminent volontiers par une depression large et plus profonde au niveau des yeux. Les caracteres tires de ces sillons et de la figure qu’ils circonscrivent ne peuvent guere etre utilises au dela de la distinction des especes et sous-especes, et leur inconstance empeche souvent de leur accorder une confiance parfaite. La region voisine de Toeil, entre le sillon et la carene oculaire ou ourlet, est chez beaucoup d’especes irreguliere et plissee, surtout vers la partie posterieure de l’oeil. On a utilise pour la classification la pre- sence ou Fabsence de piis sous-oculaires. Ce caractere n’a pas beaucoup de valeur, mais il est quelquefois assez constant dans une race. Ainsi les formes pyreneennes de problemaiicus se distinguent facilement par Fabsence de ces piis des formes alpines d’apparence analogue. Les piis peuvent s’etendre jusque sur la region mediane superieure du front. Chez les nemoralis iis forment un paquet de grosses rides embrouillees en figure de toison. Cette structure est a peu pres propre aux Archicarabus, et a quelques-uns seulement. Il existe dans le sillon, pres de la suture de Fepistome, un pore tres gros, profond, non setigere, et un autre, constamment setigere, au niveau de la partie posterieure de Foeil. Ce dernier est double et meme triple chez quelques Imaibius. Les yeux ne sont guere utilises par les classificateurs. Iis sont plus ou moins saillants, et chez les formes megalocephales ou stenocephales iis ne s’associent pas a Fevolution du erane, de sorte qu’ils paraissent disproportionnes. Les anciens auteurs deciivent des yeux blancs, noirs ou gris. En realite, iis sont noiratres, mais blanchissent dans nos cartons, avec une plus ou moins grande lenteur et dans des conditions inconnues qui paraissent individuellement variables. La couleur des yeux peut ainsi per- mettre quelquefois de reconnaitre les exemplaires provenant de vieilles collections celebres de ceux ajoutes plus tard par les possesseurs de ces precieux documents. Au tiers posterieur de la distance entre le niveau posterieur des yeux et le trou occipital existe la trace souvent peu distincte d’une suture (striga occipitalis) qui descend obliquement sur les cotes et devrait rejoindre le sous-menton pres du retrecissement gulaire. Cette partie terminale de la sutuie se perd en 82 COLEOPTERA ADEPHAGA realite dans des rugosites, et je Tai rarement suivie jusqu’au bout, meme sur des exemplaires fraiche- ment edos et encore peu colores. On ne peut bien Tetudier que sur des nymphes encore jeunes. Elie est plus visible dans sa partie laterale, ou elle forme un fort sillon chez la plupart des especes. Toute la partie de la tete qui se trouve en arriere de cette suture s’encastre, en position normale, dans le cor- selet. Elle est constamment noire, et quand le reste de la tde est metallique, la couleur s’arrete a la suture. La region comprise entre le fond et la strie occipitale, le vertex, est rarement lisse. Elle est rugueuse, craquelee, ponctuee, pointillee d’une manide plus ou moins dense suivant les especes, et cette sculpture, moins forte que celle du front, est utilisee dans les descriptions, bien qu’elle ne fournisse, en raison de sa variabilite individuelle, qu’un element incertain de determination. Quelquefois le vertex est tres renfle, comme on Ta vu au sujet des megalocephales, d’autres fois il s’allonge en cou ; ce carac- tde est tres accuse chez les Damaster, mais le plus souvent, quand on parle de cou, c’est qu’on envisage la totalite dola partie posterieure du erane, par opposition a la partie superieure ou vertex. Cotes et dessous du erane. — Les cotes de la partie cranienne n’offrent d'autre detail remar- quable que les sillons deja indiques en pariant de la suture dont iis font la partie la plus delicate. La partie anterieure offre sur les cotes une fossette profonde, le scrobe antennaire, et un pii qui enveloppe la base de la mandibule, la joue (gena). Le scrobe, cache sous Tourlet de la partie anterieure du front, limite en bas par la joue, en arriere par Tceil, repoit a sa partie anterieure la base de Tantenne. C’est une partie peu visible, dont il n’est pas fait usage dans la classification. Certains entomologistes ont essaye d^utiliser le plus ou moins grand ecartement de l’oeil et de 1’antenne. Il varie, en effet, suivant que le museau tend a s’allonger, mais ce caractere n’est guere appreciable, et sa valeur est bien minee. La joue, qui s’etend de la base de l’oeil a celle de Tantenne, ou elle se termine en s'attenuant, n’est pas beaucoup plus facile a voir et ne peut etre bien etudiee que sur des tetes demontees et depouil- lees de leurs appendices. Chez quelques especes de megalocephales et de stenocephales, cette partie est plus visible, soit par suite de son elargissement considerable, soit parce que le retrecissement des parties sus-jacentes permet de la voir aisement. Le pii est le plus souvent assez uni, quelquefois un peu coude ou tubercule, mais il n’est pris en consideration que dans les cas ou il est tres saillant ou pourvu d'une apophyse epineuse, par exemple chez les Pantophyrtus, les Caihaicus. Cette partie de la tete comporte chez beaucoup d’especes de tous les groupes une sorte de petit tubercule qui par sa position et sa situation au-dessous des antennes passe facilement inapergu. Chez les Pantophyrtus, ce tubercule devient souvent une epine enorme, trapue, conique, horizontale et un peu oblique en avant, renforcee en dessus d’une cote qui rejoint la base de 1’antenne a sa partie anterieure et sert de butoir a la mandibule. Le developpement de Tapophyse est tres variable, et individuellement variable. Les variations de longueur qui ont permis d’etablir divers noms ne paraissent pas correspondre a des races geographiques et n’ont probablement qu’un interet commercial. Cependant Valaiensis et le debilis ont des apophyses particulierement faibles et constituent des races locales conflrmees par d’autres caracteres. Quelques Carabes de TAsie centrale, le cicatricosus par exemple, le balassogloi, ont la region basi- laire de la mandibule tres saillante, et le bord de la joue un peu releve par suite, mais iis n’ont point de veritable apophyse genaire, la saillie que Ton voit est Tapophyse mandibulaire externe. Chez beaucoup de Carabes, cette apoph3’se est tres developpee. Faute d’attention suffisante, on pourrait rapporter cette apophyse mandibulaire a la joue, surtout quand la region est sale et la fente qui separe la joue de la mandibule peu distincte. On retrouve au contraire une sorte d’apophyse genaire chez les Cathaicus, et bien qu’elle soit modeste, elle suffit pour que la largeur bimalaire soit plus grande que la bioculaire, ou tout au moins egale. FAM. CARABID^ 83 La base de la partie cianienne n’offre a considerer que la bande gulaire (gosier, gula), toujouis un peu plus lisse et d’une striation differemment orientee, souvent aussi de coloration plus claire, qui va de Torifice occipital au milieu de la piece sous-mentonniere. Cette bande est limitee par deux sutures un peu convergentes en avant [simiae giilares). Le plus ou moins grand rapprochement de ces sutures pres de retranglement anterieur sous-mentonnier, leur plus ou moins grande divergence vers l’ariiere, le mode de striation de la bande ont ete utilises, notamment par Semenow, mais ces caracteristiques ne paraissent pas avoir grande importance et ne sont pas d’une etude facile. On peut dire en principe qu’elles sont surtout en correlation avec le rapport du volume de la tete et de celui du museau, et par suite sujettes a de grandes variatioris sexuelles et individuelles, en dehors de toute consideratiori d’espece ou de race. Sous-menion. — Le sous-menton, etrangle a sa base par le profond sillon qui va d’un oeii a Tautre, est une piece complexe, dont les elements sont trop soudes eutre eux, avec le erane et la bande gulaire, pour etre aisement distingues chez Tirnago, ni nietiie chez la nymphe depouillee de boririe lieure. La partie utilisee dans la classification est la large et tres courte plaque trapezordale comprise entre les insertions des mandibules, et qui supporte le menton. Cette plaque est plus ou moins large, plus ou moins trapezordale, tantot lisse, taritot ridee, dans ce cas plutot transversalement, tantot piate, taritot renflee en bourrelet transversal et porte le plus souvent un pore setigere vers chaque extremite, quel- quefois meme une serie de six pores. Pones gulaines. — La presence ou 1’absence de ces pores est un caractere de premier ordre, dont malheureusement Tinvestigation n’est pas toujours facile. La positiorr du sous-menton et la salete frequente de cette region ne permettent pas toujours de bien voir. II faut aussi, quand on loupe pour chercher le pore gulaire, ne point se contenter d’entrevoir une soie : elle peut etre celle du pore mandi- bulaire. II ne faut pas oublier non plus que les soies sont fragiles. Celles des pores gulaires, organes en voie de disparition, paraissent Tetre d’une maniere particuliere : elles manquent beaucoup plus souvent que les autres sur les vieux Carabes. Dans ce cas on trouve bien les pores, si Ton peut regarder vertica- lement, mais on ne voit pas de soie en regardant transversalement. II faut regarder des deux faqons, car quelquefois en regardant transversalement le Carabe sur un fond clair, on apergoit une soie tres fine, temoignage d’un pore tout a fait oblitere. C’est la methode qui permet de voir sur les Calosomes les soies mentonnieres, encore plus en regression que les gulaires des Carabes. Quand on n’arrive a distinguer ni soie ni pore, et que la partie, bien que propre, est rugueuse a ne pas tres bien laisser discerner les menus details, il est encore difficile de nier Texistence d’un pore. Dans ce cas, le mieux est de chercher un individu plus complaisant, et de ne se prononcer qu’apres avoir examine une serie. Ces difficultes pratiques ont empeche d’utiliser les pores gulaires autant qu’on aurait pu le faire, et Reitter est a peu pres le seul a s’en etre souvent servi. L’absence ou la presence des pores gulaires est d’une regularite rare. Chez les especes qui n’ont point normalement de pores gulaires, la presence d’un de ces pores est une grande rarete. Inverse- ment, chez les especes qui en possedent, la disparition d’un et surtout des deux pores est assez rare pour qu’il faille souvent examiner dix cartons entiers ou davantage avant de trouver meme un cas douteux, et alors on s’aper9oit que Tanomalie est liee a quelque malformation visible de la region. La presence de trois pores au lieu de deux est moins rare. Chez un petit nombre d’especes, comme aeruginosus, latro, modestulus, canaliculatus, koreanus, on trouve par exception une grande irregularite, parfois de quatre a sept pores, ou seulement deux, un seul, mSme aucun. La serie des pores, probablement en nombre indefini a Torigine, a tendu a se reduire et a se regulariser. D’ordinaire, on ne trouve plus qu’unepaire. qui d’ailleurs n’est pas, semble-t-il, la meme chez toutes les especes. C’est d’ordinaire la plus externe, mais souvent une paire interne. Un degre ulterieur d’evolution fait disparaitre cette paire. Le principe 84 COLEOPTERA ADEPHAGA de Tevolution independante des caracteres se verifie d’ailleurs ici. La perte des soies gulaires est habituelle chez les Carabes tres evolues dans Tensemble de leurs caracteres, mais elle peut aussi se rencontrer chez des Carabes qui ne presentent guere de signes d’evolution avancee. L'absence des pores gulaires peut avoir trois significations possibles : I» Aberration individuelle. Cette aberration, tres rare en general, se rencontre moins rarement chez quelques especes, comme genti, dufoiiri, odoratus, aeruginosus, procerulus, ces dernieres especes carac- terisees aussi par la variabilite du nombre des pores. Elle est plus frequente c\yqz /edtschenkoi, buddhaicus, chez les Calocarabiis, au point d’avoir ete regardee d’abord comme normale, et aussi chez les Pantophyrtus et Ischnocarabus. 2° Caractere de mutation isolee, specifique ou subspecifique. Par la perte des pores gulaires, le g. Calhaicus, caracterise d’ailleurs par d’autres particularites morphologiques, s’est definitivement separe des Acathaicus de la division des Pliochetes. Parmi les Multistries, Tobliteration complete des pores differende nettement Yhortensis des especes voisines, mais une de ses races locales, le calabrus, a conserve ses pores. Un autre Multistrie est depourvu de pores, le wallichi, type du g. Meganebrius. Parmi les procerulus, aussi Multistries, le prolixus parait normalement depourvu de soies; de meme, le Cytilocarabus ingratus, race de gemellatus, ou espece tres voisine. Parmi les Morphogeniens, 1’absence de soies distingue \e fiduciarius, non seulement des sous-genres voisins, mais encore du yunnaniis, qui peut etre seulement sa race locale la plus meridionale. II faut insister sur le caractere brusque et general de la disparition des pores gulaires chez ces especes ou races, et aussi sur la rarete du phenomene. Sur a peu pres six cents especes ou races princi- pales ne rentrant pas dans la categorie suivante, je n’ai pas trouve d’autres formes anormales que les precedentes. 3’ Caractere seriaire. Les pores manquent d’une maniere generale et constante chez un grand nombre de sous-genres, qui constituent par ailleurs des ensembles morphologiques definis et connexes, et aucune forme de ces sous-genres ne possede de pores, excepte les Sphodristocarabus elegantulus et paropamisiacus . Manquent ainsi totalement de pores gulaires : 1° Tous les Carabi procerogenici de Reitter; 2° tous ses Procrustogenici, si Ton exclut les Pachystus, dont la place naturelle est parmi les Multistries; 3° tout un groupe comprenant les Imaibius, Tropidocarabus, Megodontus, Aulacocarabits, Pachycranion, Pseudocranion ', 4° les C. morbillosus , rugosus, planatus, qui ont des larves a peu pres identiques a celles des Procrustes ; 5° les Damaster, Adamaster, Coptolabrus, Aristocarabus, etc. ; 6° les Chrysocarabus •, 7^^ les Sphodristocarabus-, 8° les Pagocarabus; g° les genres aberrants Cephalornis, Eupachys, Cathoplius-, 10° les Iniopachys-, 11° les Cathaiciis. Tous ces Carabes sont a mandibules longues, et les larves connues sont rostrilabres. J’en ai forme la grande division des Psilogoniens, a laquelle s’oppose celle des Chaetogoniens a sous-menton pourvu de soies gulaires, sauf les exceptions precitees. La presence ou Tabsence des soies gulaires fournit donc un moyen de diviser les Carabes en deux grandes divisions bien naturelles, plus egales et moins sujettes aux exceptions que celles instituees par Reitter en se servant des soies de la gouttiMe du pronotum. II est a remarquer que la disparition des soies gulaires a ete presque generale chez les Carabes a larves rostrilabres, tandis que parmi les autres cette disparition n’affecte que des formes peu nombreuses et isolees, indiquees au § 2, qui restent parmi les Chaetogoniens a 1’etat d’especes anormales. L’evolution dans ce sens n’a pas marche du meme pas chez les deux grands groupes de Carabes, comme on le verra plus loin. Bournelet. — Le sous-menton est renfle en bouirelet transversal chez un certain nombre d’especes, qui appartiennent presque toutes aux Psilogoniens. 11 n’y a d’ailleurs pas de correlation neces- FAM, CARABID^ 85 saire entre Tabsence de soies gulaires et la presence d’un bourrelet. Les Psilogoniens n’ont pas tous le menton renfle. Le bourrelet existe bien chez la plupart des Pi-ocenis, chez la plupart des Procrustes : coriaceus, wiedmanni, ba/ioiii, inais non chez cerisyi. anatolicus. II manque chez les Megodoutus violaceus, caelatus, boiivouloiri, chez le Pachycranion schcenherri , mais on le retrouve chez V hemprichi et V ehrenbergi . 11 n'y a pas de bourrelet chez les Chaetogoniens, excepte chez les deux sous-genres de Carabogeniens Archicarabus et Aptocarabus. Ce caractere n’a donc qu’une valeur secondaire. II est utile pour distinguer certains sous-genres, especes ou races, mais sa presence ou son absence ne sont pas en correlation avec celles des caracteres qui servent a definir les genres et les groupements principaux. Menton. — Le menton est une piece transversale a peu pres rectiligne a son bord posterieur, commun avec le sous-menton, peu arquee sur les cotes, profondement bisinuee a son bord anterieur, qui est souvent plus ou moins trilobe. II est, comme le labre, facilement detachable. Sa surface comporte un tiers median, souvent renfle (mesion), deux tiers lateraux, presque plats, en plan gauche par rapport au mesion dans la plupart des cas. Ces parties laterales se terminent en avant par des lobes qui forment a peu pres un tiers de leur longueur. La partie moyenne se termine aussi par un avancement dont la forme, le relief et la longueur par rapport aux lobes sont extremement varies. Lobes du menton. — Les lobes lateraux sont vaguement demi-circulaires, c’est-a-dire arrondis et d’une hauteur a peu pres egale a la moitie de leur largeur, mais d’une forme qui n’est pas geometrique. En general, le bord interne est moins arque que l’externe, et le sommet plus rapproche de Tinterieur que du dehors. Quelquefois ce sommet n’est pas bien arrondi, un peu anguleux. Chez certaines especes la forme des lobes lateraux est assez caracterisee pour §tre definie, et assez particuliere pour etre utili- sable en classification a titre de caractere accessoire. Chez le Procrustes coriaceus, parexemple, le sommet du lobe est presque au bord interne. Ce som- met, tres emousse, forme une sorte de dent tres saillante en avant, dont le cote interne tombe presque droit jusqu’au fond du sinus, celui-ci peu profond; le cote externe forme une longue ligne oblique et un peu sinuee. Le cote interne est beaucoup moins a pic chez le imedmanni, mais la dent est plus aigue. Elie s’allonge encore chez le Macrogenus clypeatus\ Tobliquite de la ligne externe est tres grande, et la pointe ne se tient pas dans le plan general du lobe; elle shncurve un peu vers le bas, comme le rostre si caracteristique de cette espece. La structure du lobe de V ehrenbergi est analogue a celle du wiedmanni, et chez Vhyhridus la pointe est moins reportee vers le cote interne et un peu plus emoussee. Chez \’ hemprichi la dent se raccourcit, mais reste voisine du sinus, qui est tres etroit. La conformation du schcenherri se rapproche davantage du type commun des Carabes. Chez la plupart des autres Psilogo- niens, par exemple le M egodontus violaceus, les Procerus, le bord interne fait un arc concave, le bord antero-externe un arc convexe, mais les deux pointes restent bien ecartees. Chez le panzeri, au contraire, le lobe est court, mais le sommet est interne, brusquement entame par le bord interne a pic, et il forme une dent. Ces conformations tres variables du lobe interne des Psilogoniens polychetes sont utilisables pour les differencier. En dehors de ce groupe, le lobe offre peu de variete chez les Psilogoniens. Chez le morbillostts , le sinus est peu profond, le lobe arrondi a sommet assez rapproche du cote interne. Le lobe est court et arrondi chez les Damaster et la plupart des Coptolabrus : c’est une conformation courante en dehors des Psilogoniens. Certains Chaetogoniens ont cependant des lobes lateraux conformes d’une maniere particuliere. Les sinus sont tres peu profonds chez le Carpathophilus linnei et les lobes tres courts, ce qui les fait paraitre tres larges et peu arrondis; V Eutelocar abus arvensis, qui est pourtant un Carabogenien, presente 86 COLEOPTERA ADEPHAGA a peu pres la meme conformation. Le lobe est presque ogival chez le problematicus et quelques formes voisines. II est tres court, tres arrondi chez les Lipaster, et par surcroit le tiers externe est tumefie en dessous, ce qui est rare chez les Carabes. Chez le Cathaicus hrandti^ le lobe est ogival, pointu. La structure des lobes n’a donc qu’une valeur tres secondaire en dehors des Psilogoniens polychetes. Les lobes sont souvent tres lisses, rarement tres strioles ou ponctues; de cette derniere structure on peut citer pour exemple le morio. Les entomologistes attachent beaucoup dhinportance aux caracteres tires du renflement du mesion, et surtout de la structure de sa partie anterieure. Le renflement du tiers median est tres variable suivant les sous-genres, les especes ou les races. Toujours les lobes lateraux sont un peu en pente du cote interne, et le pii forme un sillon plus ou moins profond entre eux et le mesion, qui par suite est toujours un peu en relief. Tantot ce relief est presque piat, tantot il l’est plus ou moins convexe, et alors il est davantage pres de Textremite, Souvent meme il n’est pas du tout renfle a la base, et beaucoup dans les parties moyenne et anterieure, par exemple chez Vhispanus. D’auties fois, comme chez le coriaceus, la partie anterieure seule est renflee, et il y a une petite carene axiale sur la basilaire, Deltion et rostre. — Il faut distinguer dans le tiers median deux regions, Time terminale, saillant en avant, Tautre comprise entre les deux sillons ; cette derniere est le mesion, dans le sens etroit, la partie saillante, le deltion ou le rostre, La partie terminale fait toujours un peu saillie en avant, mais son renflement est tres variable, et dans une certaine mesure independant de. celui du mesion, La forme et la longueur de la saillie sont encore plus variables, et de tout le squelette des Carabes cette partie est celle qui marque le plus de tendance a 1’evolution. Elie est par suite une de celles qui interessent le plus les classificateurs, Tantot le renflement, si leger qu'il soit, du mesion s’arrete a peu pres au niveau du fond du sinus, et la partie saillante est piate, form.ant un triangle tres large de base et de hauteur tres variee, d’ordinaire bien moindre que la largeur. Ce prolongement en forme de delta s’appelle un deltion. La hauteur du triangle est tres faible chez les Carabes les moins avances en evolution, car ce troisieme lobe est un caractere nouveau chez les Carabini qui se developpe d’une maniere complete chez les Carabes seulement. Tendant a se renfler et s’allonger de plus en plus, le deltion devient un rostre qui peut atteindre un grand degre de complication, pour finir quelquefois assez brusquement par une regression secondaire. La pointe du deltion, tant qu’elle reste piate, egale ou depasse rarement les lobes, si courts qu’ils soient. Le deltion est souvent ourle sur ses bords, en commun ou non avec les lobes lateraux. L’epais- sissement et la connexion des ourlets peut renfler 1’organe, mais il reste une depression axiale qui indique 1’origine de ce renflement. Certains Platycarabus montrent ce processus a ses divers degres d’evolution, variables suivant les individus. D’autres fois c’est un prolongement axial du renflement du mesion qui vient gonfler le deltion, dont la pointe et les cotes restent minces. Transforme selon run ou Tautre de ces modes, le deltion devient un rostre, c’est-a-dire une dent renflee entierement, en continuite avec le renflement du mesion. Ce rostre peut rester large de base, triangulaire comme un deltion, et beaucoup plus court que les lobes, mais d’ordinaire il tend a retrecir sa base et allonger sa pointe, de maniere a egaler ou depasser les lobes. Chez certains groupes, Imai- bius, Cechenus, Cratocepiialus, le rostre peut en outre s’orner de consoles ou d’ailettes. Dans ces sous- genres, il est en complet affollement. L’affollement peut aboutir a la regression subite. Dans ce cas, il ne semble pas que le retour se fasse vers un deltion ou un petit rostre courtement triangulaire, il comporte Tobliteration totale de Torgane, dont il ne reste qu’un moignon. La perte subite d’un rostre est Texplication de la structure FAM. CARABID^ S? bizarre, comme cicatricielle du bord anterieur du mesion chez les Ischnocarabus. Ce mesion est d’une forme speciale, renfle a Textremite superieure, celle-ci souvent bimamelonnee, tronquee, anondie legeie- ment au milieu, tantot avec un denticule imperceptible place en retrait sous la ligne mediane, tantot au contraire un peu entaillee suivant les individus. Le bord anterieur des genres qui manquent de rostre et de deltion, Cepkalornis, Cathaicus, Eupachys, etc., montre de meme une anomalie de structure qui temoigne de Texistence anterieure d’un deltion tout au moins, plus probablement d’un rostre. 11 est d’ail- leurs certain que la regression peut bien se produire des le stade d’evolution correspondant au deltion ; c’est ce qui se voit chez le Copfolahriis griimonim, par exemple, qui est en voie de perdre le deltion, pour- tant reste tres modeste, du groupe auquel appartient son genre. La regression a ce stade, si frequente chez les Calosomes, est cependant un phenomene tres rare chez les Carabes. Le rostre etant un caractere d’evolution plus avancee, il est naturel de s’attendre a le trouver surtout chez les Psilogoniens, On ne le rencontre guere, en effet, que chez les Psilogoniens, bien que chez les genres Cratocephalus et Cechenus il prenne aussi une grande importance. Chez les Carabes a inan- dibules courtes, Carabogeniens et Multistries, on ne trouve que des deltions, au plus et rarement des deltions renfles et passant au rostre deltoide. La reciproque n’est pas vraie, et les Psilogoniens ne sont pas tous arrives au stade du rostre. Le grand groupe phylogenique auquel appartiennent les g. Damasler, Coptolabriis, celui auquel se rattache le g. Chrysocarabus paraissent refractaires au developpement du menton. Les Psilogoniens rostres sont seulement ceux qui descendent des Pliochetes. 11 est tres curieux de voir que les Macrothorax restent en route, sans parvenir a former leur rostre, tandis que leurs tres proches parents les Dichocarabiis le developpent comme les Procrustes. L’etude du deltion des Carabogeniens oftre peu dhnteret. Il est tres primitif chez les Apotomop- terus. large de base, tres peu eleve, meme presque reduit a un ourlet angule chez le s. g. Ohomopterus . Il est au contraire assez grand, sans atteindre la longueur des lobes, dans les g. Mimocarabus, Nesaocarabus, et chez certains Morphocarabus. par exemple le s. g. Trachy carabus. Il est meme assez renfle chez les Basilicocarabus pour devenir un rostre court, triangulaire a large base. Celui de V Archicarabus nemoralis est au contraire reduit a la plus simple expression, une petite bandelette deprimee allant d’un lobe a Tautre, pas beaucoup plus large au milieu, marquee par une simple brisure de ligne, sans meme un angle bien defini. Cette structure, dont il existe deux ou trois autres exemples, est probablement due a une regres- sion, les especes qui la presentent n’etant pas par ailleurs tres priinitives. Le deltion des Multistries est souvent assez grand, formant un triangle pointu presque egal en longueur aux lobes. Celui des Tribacogeniens est assez variable, souvent tres reduit, par exemple chez les Eocarabus; il passe au rostre chez les g. Tribax, Chrysotribax et Rhigocarabus. sans que ces rostres deltoides soient ni bien larges ni bien robustes, sauf chez les s. g. Deroplectes, Tribax, Eoivibax. Ces rostres ne sont jamais compliques. La structure de ces organes est au contraire tres interessante chez les Pliochetes, ou elle est non seulement tres variee suivant les genres et les especes, mais d’une grande instabilite individuelle. Dans le g. Chaetocarabiis, le deltion, souvent tres petit, peut egaler les lobes en longueur quand ceux-ci devien- nent, chose frequente, tres courts et les sinus peu profonds. Parfois il est avorte et reduit a un coude du rebord du mesion, d’ordinaire il est large de base, tres surbaisse, presque reduit a l’ourlet; dans certains cas, au contraire, il est carene, pointu, ou mSme figure une sorte de petit rostre, par coalescence d’ourlets lateraux. Chez le g. Lipaster, d’individu a individu, on voit le deltion, petit, triangulaire, assez pointu ou emousse, tout a fait piat, ou se renfler en continuite avec le mesion, de fafon a faire un petit rostre; le renflement du mesion est aussi instable, et n’est pas toujours covariant avec celui du mesion, Ischnocarabus ont resorbe leur deltion, et de meme les Acalhaicus, dont la marge du mesion est simple- ment coudee au milieu. Chez le g. Cechenus, le rostre est long, et pourvu, chez les especes les plus avancees en evolution, de deux ailettes rabattues. La plupart des Cechenus ne possedent qu’un rostre COLEOPTERA ADEPHAGA robuste, un peu declive en bas et en avant, de la longueur des lobes. Chez le prichodkoi et Veiixinus, au contraire, le rostre, tres large jusqu’a 1’extremite brusquement tronquee et dont les angles se rabattent, a Taspect d’un diedre. Bien plus variable encore et plus singuliere est la structure de la dent chez\eg. Craiocephalus. Chez les Pantophyrtus, le t3^pe de 1’organe est encore indecis, tantot renfle en rostre, tantot apiati en deltion, tantot simplement indique, tantot subegal aux lobes, avec de fortes variations individuelles. Chez les Pseudotribax, il se fixe en un rostre subegal aux lobes, emousse. Trescourte, souvent aplatie en deltion chez les Calocechemis, la dent devient un rostre egal a la moitie des lobes chez le s. g. Cratocarabiis. et les depasse chez les Alipaster. Le rostre devient chez ceux-ci une languette enorme, renflee, ridulee, un peu inclinee, a cotes presque paralleles. Chez le Cratoceplialus cicatricosus^ les lobes sont relativement longs, et font la moitie de la longueur du menton, lecpiel est court et tres large; le rostre, puissant, incline par rapport au plan des lobes, epaissi, canalicule des la base, est d’ordinaire presque bitubercule a Textremite. Chez le Pachycahtnus solskyi. on ne trouve rien d’analogue a cet appareil volumineux; tout est piat, la dent, orientee dans le meme plan que les lobes, est tres courte, en accent circonflexe. De meme ou a peu pres chez le balassogloi. On peut supposer, mais sans grande raison, que ces collateraux du cicatricosus derivent comme lui d’un ancetre a gros deltion, mais il est possible aussi que Torgane volumineux du cicatricosus soit un caractere propre et nouveau, car il ne parait pas encore bien fixe. La plupart des Psilogoniens dichetes ne possedent qu’une dent courte, rostre triangulaire peu renfle ou simple deltion. Ulniopachys fait une exception notable par son rostre tres grand, qui rappelle ses afftnites avec les Pliochetes voisins des Cechenus et des Cratoceplialus. Certains sous-genres de carabus ont des rostres raisonnables, mais n’atteignant pas les lobes, le s. g. Indocarabus seul est muni d’un rostre tres long et robuste. Le passage du deltion au rostre se saisit chez certains genres encore en evolution. Le splendens nous montre ainsi un rostre bien renfle, tres large a sa base, courtement triangu- laire, et un mesion renfle, sauf a la base. Le rostre n’atteint pas les lobes. Chez V auronitens . les sinus etant tres larges et tres peu profonds, la dent est encore plus courtement triangulaire, on peut meme dire que le lobe est presque plutot coude que dente. Les Psilogoniens heterochetes, Dichocarahus . Sphodristocarabus , possedent des rostres tres subegaux aux lobes. Panni les Polychetes, le g. Damaster, element heterogene, ne possede qu’un petit deltion. Les g. Procerus, Procrustes, Megodontus, sont, au contraire, pourvus de rostres tres developpes, parfois compli- ques ou bifides, et ce dernier caractere a ete tres surevalue par les classificateurs. Chez les Procerus, le rostre est assez fort, un peu renfle, assez pointu, et n’atteint pas la longueur des lobes. Chez les Procrustes, le mesion est renfle seulement a la partie superieure et se continue en un rostre for-t, tres large a la base, un peu renfle, canalicule, echancre, ou tout au moins tronque a 1’extre- mite, d’une largeur egale a celle des lobes, un peu oblique en bas et en avant. Cette echancrure a ete regardee comme un caractere de valeur generique, qui a servi a definir le g. Procrustes dans son sens ancien. Pour apprecier la valeur d’un caractere, il est utile, quand on le peut, de le regarder naitre.Dans le cas present, c’est ce qu’il est facile de faire chez les Chaetoprostus. Le rostre est pointu chez les formes du groupe heniprichi, ou simplement emousse, mais toujours renfle sur la ligne mediane. A mesure que Ton passe aux groupes punctatus et asperatus, il devient canalicule, puis bifide, et prend le type ordinaire des Procrustes. Dans le s. g. Chaetoprostus, et peut-etre dans une meme espece, de race a race, le rostre passe donc de la forme pointue a la forme bifide. De meme du s. g. Chaetomelas au s. g. Procrusto- carabus, mais cette fois avec un hiatus, nous voyons se faire le passage du rostre a dos convexe a celui a dos canalicule. Le rostre des impressus et des hybridus est tout a fait semblable a celui des Procrustes. Nous ne voyons, au contraire, rien d’analogue a ce dernier type chez d’autres sous-genres voisins que je range dans le genre Procrustes, par exemple chez les Lamprostus, Macrogenus, Chaetogaster , Oxy carabus, FAM. CARABID/E 89 Procmsticus. Cette variabilite montre la valeur exacte du caractere, qui est a peu pres celle du lobe median du labre. Elie est subgenerique, parfois subspecifique, mais le caractere n’est pas propre a Tancien genre Procruste-^, et encore moins au nouveau. Comme ce lobe median, le rostre est en outre soumis a des variations sexuelles. Le clypeatus possede un rostre volumineux, plus long que les lobes, tres large et occupant tout le tiers median du bord anterieur du menton, renfle, canalicule, forternent tronque a Textremite, un peu echancre. Par son volume et par sa forte obliquite, il rappelle celui des Imaibius, mais il n’a point de crete, et sa structure rappelle plutot celui du coriaceus. Chez les Lamproslus, les lobes des calleyi sont relativement courts, et le rostre, sans etre tres long, atteint leur longueur. Tres large et renfle a la base, il Test beaucoup moins a Textremite, mais pas assez pour finir en deltion. Suivant les races, le rostre est plus ou moins canalicule, plus ou moins obtus, arrondi ou tronque a Textremite, le renflement est tantot reduit a deux tubercules a la base de la dent, tantot prolonge jusqiflau dela du milieu. Chez les races de nordmaniii, le rostre est generalement plus etroit, les tubercules dela base, tres forts, sont testiformes; les parties basilaires et moyennes du mesion ne sont pas renflees. Chez les Imaibiiis, on rencontre une grande variete de formes, et des formes etranges. Le dardielhis possede un rostre triangulaire, pointu, plus court que les lobes, renfle, et pourvu d’une nervure mediane qui se releve progressivement de Textremite a la base, ou elle est coupee a pic. En arriere, le mesion est completement piat. Chez le gyanulisparstis, la dent proprement dite n’est meme pas renflee, et la nervure devient une veritable lame a pians paralleles, coupee net a la pointe et a la base de la dent. Ce n’est plus une nervure, ni un support de console, mais une crete. Chez le cashmirensis, la conformation est intermediaire ; c’est bien encore une crete, mais appliquee sur une dent un peu renflee; elle s’eleve d’avant en arriere jusqu’a la base, ou elle disparait par un profil peu oblique, mais non plus a pic. De meme, chez le barysomus, mais avec une complication : a la base de la dent, la crete, dont la hauteur s'est rapidement accrue depuis la pointe, projette une languette verticale etroite, longue et minee, qui double sa hauteur. Les autres races comportent des structures de ces divers ordres, et chez tout le groupe des Imaibiiis himala3'ens la variabilite individuelle est extreme. Elle ne Test pas moins chez les Imaibiiis du nord de la Perse. Chez un siroganovi a intervalles entiers du Ghilan (Mission de Morgan), qui est probablement le transfuga Sem., la dent, plus longue que les lobes assez courts, est triangulaire, tres renflee, allongee, bicanaliculee, et porte entre ses deux rainures une crete analogue a celle des Carabes precedents, mais moins haute et moins brusquement tronquee en arriere. Cela chez la femelle seulement; chez le male, c’est a peine si je distingue une trace de nervure mediane, je ne vois guere que les deux rainures destinees a 1’encadrer. Chez d’autres males, ptrsianiis de TElbours pris par Rost, je trouve tantot cette trace de nervure, tantot rien du tout : les deux canalicules ne font qu’un sillon plus large, et chez leurs femelles je vois tantot une dent simple, un peu inflechie a Textremite, convexe sans exces, depourvue de canalicules et de crete, tantot les canali- licules et la crete, tantot une dent simple, non inflechie, presque piate au bout, modestement renflee a la base. Chez des stroganowi stroganowi mMes du Talysch, je ne vois qu’une dent sans renforcement, assez etroite et pointue, depassant beaucoup les lobes, et chez d’autres du Mazenderan une crete presque semblable a celle du cashmirensis. Chez une forte serie du Kopet Dagh, chaine entre le Khorassan de Perse et celui du Turkestan, la crete est constante, longue, epaisse, variable dailleurs de dimensions et de forme, suivant les individus. Tous ces exemplaires du Talysch, du Mazenderan et du Khorassan sont d’ailleurs semblables pour le reste : la sculpture 'est la meme, les intervalles rugueux ou haches, la coloration la meme, d’un bronze plus ou moins vert, ou cuivreux, ou dore sur les el3’tres, le pronotum toujours violet. Enfin, chez le morgani de l’Elbours, qui possede une si curieuse sculpture et paralt plus voisin des formes himala3fennes, la crete est tres forte. Il serait interessant de savoir si ces formations 90 COLEOPTERA ADEPHAGA singuliores ne sont pas dues a des lignes de moindre resistance du tissu, qui cederait en formant des sortes d’anevrysmes aeriens au inornent de Teclosion, suivant la robusticite du sujet et la pression de Tair. II faudrait pour cela etudier la region sur des nymphes privees de leur enveloppe, et aussi pendant Teclosion. II n’est pas probable que Ton puisse le faire de sitot. Chez le violaceus, type du g. Megodontus. le rostre est d’une longueur superieure a celle des lobes, triangulaire, renfle, a la base surtout, et le renflement s’etend jusqu’a la base du mesion. Chez le caelatus, la dent est aussi longue mais plus etroite, paraissant par suite plus renflee, et le renflement s"etend peu sur le mesion. De meme chez le Pachycvanion schoenherri. Chez le panzeri, la dent est piate, triangulaire, grande, depassant beaucoup les lobes qui sont courts, le mesion est renfle en son milieu. Bouche. — La bouche est un orifice elliptique, transverse, que sa situation cachee ne permet pas d’etudier autrement que sur pieces demontees et qui ne parait presenter dans sa structure aucun detail susceptible d’etre utilise pratiquement pour la determination. II n’en est pas de meme des organes mobiles qui Tenvironnent, et surtout des palpes labiaux, maxillaires et des mandibules. Languette et palpes labiaux. — En dedans du mesion s’eleve une sorte de colonne charnue dirigee en avant, qui porte a son extremite une petite piece pentagonale, la languette ou ligula, sur ses cotes, en haut, deux appendices plats et libres, les paraglosses, et plus bas deux ecailles creuses, squamae palpigerae, bases des palpes labiaux. Cette colonne charnue est rarement visible, et seulement dans sa partie comprise entre la base des palpes, la dent du menton cache presque toujours le reste, souvent meme on ne voit que le bout de la languette et des paraglosses. Les palpes seuls sont toujours visibles des leur base, bien entendu quand 1’insecte est propre. C’est pourquoi les entomologistes qui etudient les Carabes ne s’occupent guere des autres parties. Cependant les soies que porte la languette sont jus- tement un des elements de la deflnition des Carabides, et il se trouve que chez les Carabes elles man- quent quelquefois, soit a titre d’anomalies individuelles, soit d’une maniere normale. Ces soies et les paraglosses meriteraient probablement une etude qui reste a faire, mais jusquhci rien ne permet de supposer que Tinteret de cette recherche soit de grande importance. Palpes labiaux. — II n’en est pas de meme des palpes labiaux. Ces palpes se composent de trois articles. Le basilaire, tres court, est a peine visible et n’a pas ete etudie. On tient compte seulement des deux autres, et souvent le premier est traite comme une dependance de la languette. Le deuxieme ou penultieme article a la forme d’un long cylindre plus ou moins apiati, davantage du cote interne qui est un peu guilloche. Ce cote interne est pourvu d’une double rangee de soies chez un grand nombre d’especes. Ce peigne est moins fourni chez d’autres, et chez la grande majorite des especes on ne trouve plus que deux soies. Ce peigne aurait besoin d’etre etudie de plus pres. On designe sous le nom de Polychetes les Carabes dont les palpes labiaux sont pourvus de plusieurs soies, de Dichetes ceux qui en possedent seu- lement deux, et d^Heterochetes ceux qui en possedent normalement deux, mais frequemment trois ou plusieurs. II serait sans doute utile d’y regarder de plus pres, pour voir comment les soies se repar- tissent entre les deux series, et chez les Dichetes, a quelles soies du S3^steme polychete repondent a peu pres celles qui subsistent. C’est un travail assez difficile. Je possede une grande collection de pieces demontees, collees sur carton, et entre autres les palpes de cent cinquante especes de Carabes environ, mais comme ces palpes sont colles a piat, on peut bien compter les soies, voir leur position approxi- mative par rapport a la longueur de Tarticle; leur point dhnsertion, au contraire, ne se discerne guere. II faudrait recommencer la collection, ou decoller toutes ces pieces, les nettoyer pour enlever la colle, et les presenter a la pinee, par le tranchant pilifere, sous Tobjectif. Ce qui est evident sans ce travail difficile, c’est que chez certains dichetes Tecartement des deux soies varie beaucoup et chez d’autres fort peu, comme si chez les premiers la fixite etait acquise quant au nombre seulement, et chez les FAM. CARABI 91 autres quant au nombre et au numero dans la serie. C’est chez ces derniers Carabes, chez les Chryso- carabiis par exeinple, que l'on ne rencontre presque jamais ddndividus heterochetes par exception. L’importance que Ton a attribuee au nombre des soies a ete exageree. La constance relative du polychetisme est pratiquement suffisante, bien que parfois, de nature ou par accident, un palpe, theori- quement polychete, ne montre qu’une soie visible, ou meme pas du tout. Le dichetisme est moins constant. Chez certaines especes, il est rigoureux. On peut examiner d’affilee des centaines d’ auronitens ou de splendens sans trouver un palpe a trois soies. Chez le nemoralis, au contraire, on trouve un peu partout des sujets pourvus d’une soie supplementaire, et dans certains pays, a Tete de Rang en Suisse, dans les Cevennes et la Montagne Noire, dans le nord de la Belgique et au Canada, Theterochetisme est si frequent qu’on trouve presque autant d’exemplaires polychetes que de dichetes. De meme chez le cancellatus, les races orientales a epaules dentees sont normalement heterochetes, quelques-unes franchement polychetes, sauf exceptions individuelles. tandis que les exernplaires fran- 9ais possedent rarement trois soies. Chez le monilis, on trouve des exernplaires heterochetes en Belgique et meme en France, mais chez les especes ou races de l’Europe centrale le dichetisme est une regie presque sans exceptions individuelles. Uauratus est volontiers heterochete, voire franchement poly- chete dans certaines regions subpyreneennes et en Normandie. Les Sphodristocarabus, Heierocarabns, Ischnocarabus varient d’une maniere encore plus confuse. Suivant les individus ou les localites le diche- tisme ou le polychetisme domine, sans que l’on puisse se rendre compte qu’il s’agit dhnstabilite ou de lignees jordaniennes. Chez les Apotomopterus Tanarchie parait aussi regner. Certains sous-genres sont nor- malement dichetes, d’autres pol3mhetes, mais dans chaque serie locale de chaque race ou espece on est sur de trouver des exceptions a la regie. D’ordinaire V Eutomopierns yiinnanensis a deux series de soies tres fournies, V Eccotopterus ctipreus est heterochete et le Dolichocarabus protenes dicheie, mais si le hasard est malicieux, le collectionneur qui possede seulement un couple de ces Carabes leur trouvera en les exami- nant juste les caracteres du sous-genre auquel iis n’appartiennent pas. Ouand la stabilite est suffisante dans Tespece, le nombre des soies peut etre different chez les especes voisines, ou du moins appartenant a des rameaux phylogeniques rapproches. Le Mesocarabus pyoblematicus est constamment pol}'chete, sauf la race fevoensis, d’ordinaire dichete. II en est de mSine des Hadrocarabus. Cependant les Euporocarabus sont toujours dichetes, le Phricocarabus glabratus aussi, sauf dans les Carpathes. Chez les Eurycarabiis, le lucasi, Valgiriciis sont heterochetes, favieri nettement pol\'- chete, les autres Eurycarabiis sont dichMes, sauf des cas ddieterochetisme plus ou moins rares suivant les races. Le cas de V Aptocarabus rossii est encore plus curieux : ce Carabe est polychete et Valysidotus qui parait n’etre qu’un rossii limnicole est dichete. Le nombre des soies des palpes labiaux n’est donc pas un caractere infaillible, bien que l'on ait pense a diviser les Carabes en bisetosi et multiseiosi. Une telle division, pratique dans certaines faunes locales, ne serait pas naturelle. L^emploi du dichetisme ou du pohmhetisme est cependant courant et legitime en classification, a la condition qu’il soit fait a propos. Des groupes entiers sont tout a fait polychetes ou dichetes, et des groupes d'ordre eleve. II suffit dans les autres de tenir des exceptions un compte convenable, en regardant le dichetisme comme un degre superieur d’evolution realise par cer- taines especes, ou certains individus, independamment de leur groupe. Le dichetisme devient dans ce cas un caractere seulement specifique, subspecifique ou individuel. II est tres rare d’ailleurs que ce degre superieur de Tevolution ne soit pas indique par d’autres caracteres : ainsi chez Vhortensis la multi- striation est realisee d’une maniere plus complete que chez le problemaiicus , et les antennes sont cal- leuses; de meme chez les Orinocarabus, et chez le glabratus Tevolution a depasse meme le stade de la multistriation, allant jusqu’a la complete resolution de la sculpture, et les antennes sont tres calleuses. Panni les Psilogoniens, le nombre des soies permet de distinguer trois groupes qui ne sont pas naturels, mais dont Temploi est tres commode : polychetes, heterochetes, dichetes. Les Pliochetes, par 92 COLEOPTERA ADEPHAGA definitiori, sont polychetes, a Texception des Cecheniis, plus ou moins heterochetes, et de quelques races. Les Tribacogeniens sont tous dichetes. Parmi les Multistries il y a six sous-genres generalement poly- chetes ou heterochetes, les autres sont dichetes. Les Carabogeniens sont dichetes, a Texception de cinq sous-genres. Chez quelques especes de Carabes seulement, les palpes labiaux portent encore une soie terminale a 1’extremite du penultieme article, laquelle est un reliquat ancestral perdu par toutes les autres. Ces especes sont dites acrochetes. L’acrochetisme, comme tous les caracteres pres de leur fin, est peu stable. II se trouve normalement chez le Chcietocarabus intricatus, qui a meme souvent plusieurs de ces soies ancestrales. Chez les Heterocarabus il est egalement normal, et frequent chez les Sphodristocarabus. Chez le Platycarabus depressus, bacrochetisme est tres variable. Dans certaines races, depressus, pseudobonellii , lucens, la majorite des individus est acrochete ; 1’acrochetisme est constant, semble-t-il, chez les cychroides, et assez rare chez les autres races. Il est tres rare chez le creiitzeri, moins chez le fabricii. Il se rencontre quelquefois chez le Platycechenus irregularis . En dehors de ces especes, je ne connais que de tres rares cas isoles d’acrochetisme. Ce caractere a un interet phylogenique. Il ne se rencontre que dans les g. Chaetocarabus et Sphodristocarabus, ce dernier derive de Chaetogoniens pliochetes voisins du premier. L’article terminal des palpes labiaux a la forme d’un cornet triangulaire ecrase. L’orifice est en forme d’ellipse allongee, d’ailleurs un peu variable. Le cote interne du triangle est un peu plus court, Texterne un peu plus long, un peu convexe, le cote terminal est convexe. La longueur du cote terminal varie beaucoup suivant les especes, ainsi que Tobliquite par rapport aux autres. 11 en resuite que la longueur de Tarticle est souvent double, quelquefois triple de sa largeur maxima prise perpendiculaire- ment a la hauteur du triangle. D’autres fois, la longueur et la largeur sont a peu pres egales. L’article est ainsi grele ou large, et dilate a divers degres. toujours plus dilate ou moins etroit chez les males que chez les femelles. Ce caractere sexuel est constant, mais les variations individuelles sont assez grandes, surtout chez les especes a palpes tres developpes. L’usure modifie beaucoup la forme des palpes, il est utile de les etudier sur des individus jeunes. D'autre part, il ne faut pas oublier que les palpes des exemplaires des collections sont souvent recolles. et ne proviennent pas toujours de 1’individu, ni meme de Tespece. Chez certains Carabes, les palpes prennent une forme particuliere. Chez le male du tenuitarsis, 1’article terminal est tres large, le cote externe un peu concave, presque double de 1’interne, le terminal tres oblique et tres convexe. Les palpes du bessarabicus sont egalement de structure insolite. Chez les Daniaster, iis sont aussi tres grands, Tarticle terminal a peine aussi long que large, le bord anterieur tres arque, un peu polygonal, et les dimensions considerables de cet article tres dilate lui donnent un aspect d’autant plus bizarre que 1’animal est tres grele dans tout le reste de ses parties. Chez les Coptolabrus, cet article est presque aussi developpe, d’une forme d’ailleurs analogue, mais les cotes sont plus inegaux et Textremite arquee. Chez les Daniaster et chez le Chaetocarabus intricatus Tarticle terminal est creuse sur le piat en forme de cui lier. L"article terminal des palpes est dilate chez tous les Psilogoniens polychetes et heterochetes, chez la plupart des dichetes, et les cas de dilatation extreme se trouvent parmi ces derniers. Chez les Chaeto- goniens, les palpes sont en general peu ou pas dilates, et parmi les Morphogeniens surtout, dont deux sous-genres seulement ont les palpes dilates d’une maniere manifeste. La dilatation des palpes est un caractere d’un ordre assez eleve, souvent utilise dans la definition des sous-genres, et on s’attache surtout aux palpes labiaux. On tire aussi parti de la brievete ou du grand allongement des palpes, de leur structure massive ou grele, qui n’est pas toujours en relation avec la longueur. Ces caracteres sont souvent lies a la forme longiligne et breviligne de Tespece et de ses appendices, mais quelquefois aussi aux conditions de vie. Iis sont volontiers courts dans les hautes altitudes et les hautes latitudes, en ce sens que non seulement FAM. CA RABIDA 93 les especes alpines ou arctiques ont en general les palpes courts, mais aussi les races et les individus d’especes ubiquistes qui vivent dans ces habitats anormaux. La biievete des palpes, accompagnee souvent d’une reduction des mandibules, est alors interpretee comme un caractere de misere, mais il est difficile d’expliquer par une raison inverse Tallongement general des palpes et de tous les appendices chez presque tous les Carabes d’Extreme-Orient, a quelque groupe qu’ils se rattachent. Ce caractere se rencontre aussi bien sur les contreforts du Thibet que dans rArchipel du Jajion et ne peut pas etre explique par le milieu marin. Maxilles et palpes maxillaires. — Sons chaque lobe lateral du menton, pres de la mandi- bule, est insere un appendice complique. La base [caydo) porte une seconde piece {stipes) sur laquelle s’articulent lateralement les machoires en dedans et la squama palpigcra en dehors. Les machoires [maxillae) se composent elles-memes d’un lobe interne et d’un lobe externe articule. La squama porte un palpe quadriarticule, dont Tarticle basilaire est tres petit. On ne distingue sans dissection que les machoires et les palpes, encore leurs bases sont-elles souvent un peu masquees. C’est pourquoi les trois derniers articles des palpes sont a peu pres les seules parties de ce complexe dont 011 se serve pour la classification. La machoire est une lame presque droite, recourbee et apointie au bout, garnie du cote interne d’une brosse tres epaisse et tres fournie de longues soies jaunes qui ne permettent guere de voir la piece elle-meme. Le lobe externe est glabre au contraire; il forme une tige minee, terminee par un article allonge, un peu olivaire. Ces deux organes ne peuvent guere servir a la mastication, n’ayant aucune surface propre a la trituration. Le lobe externe est plutot un organe tactile, et Tinterne peut servir par son extremite pointue a retenir la proie, et par sa garniture de soies a obstruer Tentree beante de la bouche. En examinant les pieces detachees de ma collection, j’ai remarque une grande diversite dans la conformation de ces parties. Je ne pense pas cependant que l’on puisse les utiliser beaucoup pour la classification, en tous cas pour la determination des Carabes. Elles sont peu visibles et, meme collees, peu faciles a etudier, le lobe externe revenant avec persistance s’appliquer sur la machoire, s’il n’a pas ete luxe, et les soies masquant la structure de celle-ci. Des quatre articles des palpes maxillaires, le basilaire-est peu visible et tres court, les descriptems oublient m§me souvent de le compter. Le suivant, de beaucoup le plus long, est toujours arque, plus ou moins epaissi dans son tiers apical; le penultieme conique, a peu pres egal au terminal, ce dernier en cornet apiati, triangulaire. On tire quelque utilite de la comparaison des longueurs de ces articles, mais le terminal a seul une importance morphologique. Il varie beaucoup suivant Tespece. Il est toujours plus grand et plus dilate chez le male que chez la femelle, et d’autant plus que la dilatation est elle-meme plus accusee. Cette variation est en correlation reguliere avec celle des palpes labiaux , mais les maxillaires sont toujours un peu moins dilates, et dans le cas ou le bord anterieur est obliquement tronque, 1’obliquite de la troncature est moindre, par exemple chez les Damaster. Ces palpes varient aussi en longueur et en grosseur avec les labiaux. Iis sont glabres: par exception le Chaetocarahus intricatus porte le plus souvent un poil court a Textremite du second article et deux ou trois a celle du penultieme. Ce sont des reliquats ancestraux. Je n’ai vu que tres rarement des poils semblables chez les autres especes acrochetes, et jamais chez d’autres Carabes. Mandibules. — Certains autcurs, comme Thomson, Morawitz et Semenow, ont cherche a donner aux mandibules une importance taxonomique analpgue a celle de la dentition chez les Mammiferes. C’est, je crois, une illusion. Si Ton attache une grande importance, meme aujourd’hui, a la dentition des Mammiferes, c’est parce que beaucoup d’especes fossiles ne nous ont laisse que des mandibules, ou mfeme des dents isolees. Il y a longtemps que Tanalogie des dentitions entre les Mammiferes et les Theromorphes, entre les Carnassiers marsupiaux et placentaires, nous a enseigne que Tevolution de 94 COLEOPTERA ADEPHAGA branches pliylogeniques tres differentes pouvait produire des dentitions analogues, par adaptation a des regimes identiques. II en est de mgme chez les Carabes, et Ton peut se rendre compte de cette conver- gence en comparant les mandibules de Vaumonti avec celles du morbillosus dont il derive, et d’autre part avec celles des autres Carabes stenocephales. En outre, la dentition des Mammiferes est quelque chose de tres complique, de tres diversifie, ce qui n’est point le cas des mandibules des Carabes. La fonction d’ailleurs est tout autre. Le forceps mandibulaire se compose de deux pieces, les mandibules, situees dans le meme plan horizontal, mobiles, et qui peuvent se rapprocher ou s’ecarter comme une tenaille. Cette fonction de prehension et de retention est la principale de Torgane, qui travaille reellement peu comme organe masticateur. C’est a tort que Thomson a detourne de son sens anterieur et exact le terme de forceps pour Tappliquer a la pointe de Tetui penial, qui n’agit pas comme une tenaille, mais comme un ciseau faisant levier. La face superieure de la mandibule nous montre d’abord une apophyse relevee obliquement, une partie basilaire etroite, generalement tres creusee du cote interne, pour loger le lobe du labre, et une partie apicale renflee, brusquement elargie en dedans a sa base, plus ou moins arquee, progressivement retrecie, tranchante au cote interne (appele pour ce motif le toniium), terminee en pointe oblique dont la conformation est variable. La face inferieure nous montre une autre apophyse dejetee obliquement; la partie basilaire de cette face est renflee et munie interieurement de soies formant brosse, la partie apicale est excavee, de sorte que cette face est a peu pres le contre-type de Tautre, comme le revers d’une plaque travaillee au repousse. Une lamelle, le retinacle, placee obliquement sur le cote interne de la mandibule au-dessous de Torigine du tomium et un peu en arriere, presente une conformation tres variable. On utilise principalement pour la classification la plus ou moins grande longueur de la mandi- bule, sa courbure, la forme de la pointe et celle du retinacle. L’allongement, la courbure, la robusticite de la mandibule ont deja ete etudies dans leurs manifestations exceptionnelles a propos de la megalo- cephalie et de la stenocephalie, auxquelles elles sont liees. II sufflra donc d’examiner leurs rapports generaux avec les grands groupes. D’une maniere generale, on peut dire que les Psilogoniens en totalite, les Chaetogoniens plio- chetes et tribacogeniens sont pourvus de grandes mandibules, et que les Chaetogoniens multistries et carabogeniens possedent des mandibules petites. II est vrai aussi que le premier groupement comprend toutes les especes connues pour avoir des larves rostrilabres, et que les larves connues du second grou- pement sont toutes serrilabres, dans le sens large. II semblerait que theoriquement la meilleure division des Carabes, la plus naturelle et en meme temps la mieux equilibree, devrait se faire en tenant compte de la longueur des mandibules. II n’est pas pratiquement possible de s’engager dans cette voie. Rien de plus arbitraire dans le detail que le classement des mandibules en longues ou courtes, parce qu’il existe une infinite d’especes dont les mandibules de longueur intermediaire laissent le classificateur dans Tem- barras. Quand on a, par d’autres voies, constitue les grands groupes precites, on constate que dans le premier il n’y a pas de mandibules courtes et dans le second pas de mandibules longues, mais tous deux comprennent beaucoup dhntermediaires, et les grandes mandibules parmi les courtes, les courtes parmi les grandes, sont du meme ordre de grandeur. Il y a donc la une indication morphologique importante, tres importante, mais inoperante a elle seule. Si bon etudie une collection de mandibules collees sur carton, les unes dans la position normale, les autres collees par le bord externe, on voit tres bien que les grandes mandibules ne sont pas d^un type uniforme. Celle des Procerus et des Procrustes est grande, mais large, massive, arrondie en courbe assez reguliere depuis le niveau du retinacle, tout comme les mandibules petites de Vhortensis, du monilis ou du bosphoranus. La mandibule du violaceus, celle des Coptolabrus sont bien plus allongees, plus etroites. FAM. CARABI DA2 95 et ne se recourbent que vers le bout. comme celles de Vhispaniis, du splendens et de Vintricatns. Les Psilo- goniens polychetes et dichetes appartiennent au moins a deux phyles differents, et ce n’est pas une chose de peu ddmportance que la conformation de leurs mandibules nous Tindique. Les mandibules des Cratocephalus et des genres du meme groupe sont remarquablement longues et droites. Ces Carabes Temportent de beaucoup sur les Psilogoniens a ce point de vue. Cependant les Lipaster et les Cechenus, qui par divers caracteres se lapprochent de ce groupe, les ont moins longues et surtout moins droites. Les Pliochetes du groupe Chaetocar ahiis ont des mandibules longues, mais dont Textremite est recourbee, aigue; il en est de meme des mandibules des Tribacogeniens. Parmi les Multistries, certains ont, le problematiciis par exemple, des mandibules assez longues et recourbees au bout, le tomium long ; d’autres, comme le convexus, les ont courtes, parce que le tomium est court. Les mandibules courtes predominent chez les Carabogeniens, mais comme Textremite est tres recourbee, grele et pointue, elles sont souvent moins courtes qu’elles le paraissent. La forme de la pointe, emoussee, etiree, plus ou moins recourbee, n’a pas autant d’importance que Tallongement du corps ou du tomium. Ainsi, Textremite tout a fait emoussee chez le cicatricosus, meme frais edos, est un peu prolongee, recourbee et pointue chez les especes voisines. Elie est tres effrlee, tres recourbee, tres aigue chez les Chrysocarabus, tres peu chez la plupart des Psilogoniens. Chez les Multistries, ou trouve une pointe assez longue et aigue chez le problematiciis, Vhortensis, courte et peu aigue chez le convexus et le nitens. Chez les Archicarabus, Aiitocarabus, etc., elle est generalement aigue, recourbee, mais il n’en est pas ainsi chez tous les Carabogeniens. Chez le scheidleri la pointe est plus courte, encore plus courte que chez le monilis, bien que leurs mandibules soient assez grandes, et la mandibule courte du bosphoranus a une pointe tres courte et peu aigue. La forme de la pointe est cepen- dant un caractere utilise avec raison pour la distinction des especes, des races, queiquefois des sous- genres. Il convient dans les determinations de se souvenir que la pointe s’use assez vite et ne repond plus toujours a la description. Les mandibules ne sont pas tout a fait symetriques, la pointe gauche croise toujours la droite, et les retinacles ne se correspondent qu’en chicane. La conformation des dents du retinacle est par suite un peu differente a droite et a gauche. Le retinacle est un organe peu facile a examiner. En general, on ne le distingue que d’en haut, et quand les mandibules sont bien ecartees; encore est-il toujours prudent de se mefier de ce que Ton croit voir. Pour Tetudier il est indispensable de detacher les mandibules, de les nettoyer, d’enlever les attaches musculaires et de les coller sur un carton, une paire a piat, 1’autre par le bord externe, presen- tant la pointe et le retinacle en dessus. Le retinacle est queiquefois constitue par une simple saillie arrondie, ou par une lamelle trian- gulaire plus ou moins emoussee. Presque toujours la lamelle est allongee et munie de deux dents plus ou moins nettes, plus ou moins longues et aigues, egales ou inegales, la posterieure et superieure gene- ralement dans un plan plus eleve, vue d’en haut. Il n’y a parfois qu’une dent a droite, mais deux a gauche. Il ne faut pas confondre avec ce cas celui oii hune des dents est brisee : alors, avec un peu d’attention et une bonne loupe, on apergoit une surface rugueuse a la place que devrait occuper la dent absente. Semenow mentionne tres souvent les conformations des dents du retinacle, mais il n’a pas fait d’etude systematique de cet organe. C’est une entreprise tres compliquee et assez couteuse, parce qidelle suppose le sacrifice d’exemplaires des especes cheres comme des plus communes, ausssi ne connait-on que des cas isoles. Chez le coriaceus, il y a deux dents a gauche et une lamelle triangulaire a droite. Chez le Lamprostus nordmanni, il en est de meme, la posterieure droite n’est indiquee que par un petit ressaut. Le retinacle n’est, chez le cicatricosus, quhndique par un leger renflement a gauche, et a droite il n’y a rien. Cette obliteration de la lamelle est frequente chez les megalocephales et parait bien liee a la 96 COLEOPTERA ADEPHAGA confonnation de la tete, car elle se repete chez les Hadrocarabus, tandis que le retinacle est etroit et bidente chez le problematicus. La forme normale bidentee des deux cotes se rencontre chez les groupes les plus divers et par exemple chez les especes suivantes : clypeatus, hemprichi, splendens, violaceus, intricatus, concolor, linnei, hortensis, nitens, clathratus, cancellatus, nemoralis, monilis, arvensis, bosphoranus, sibiricus, ullrichi, obsoletus, etc. Ce resultat de Texamen de mes materiaux permet de supposer qu’une etude systematique ne donnerait que des resultats d’une importance limitee a des groupes anormaux ou tres evolues. U irregularis presente cette singularite que la mandibule gauche est coudee et bossue pres de la pointe. Ce caractere est en rapport avec le volume de la tete, et par suite plus marque chez le bucephalus. Le Cechenns tchitscherini porte au meme endroit un renflement en forme de tubercule. Quelques autres Carabes ont un renflement vague qui parait tres variable. Les Carabes ont les mandibules lisses, quelquefois un peu ponctuees, par exemple Vintricatus, mais non striees, et c’est un bon caractere pratique pour les differencier des Calosomes. Cependant, il y a une demi-douzaine d’exceptions : bessarabiciis d’abord, a mandibules constamment et fortement striees, puis maurus, brosciformis, brandti, fedtschenoi, miles. Les mandibules sont parfois un peu striolees chez le nitens et quelques autres especes appartenant aussi a des groupes tres divers. Antennes : Structure generale. — L’antenne, inseree au-dessous de l’ourlet frontal et au devant de 1'oeil, se compose de onze articles, dont les quatre premiers sont glabres et les autres toujours velus. La distance plus ou moins grande qui separe Tceil de Tantenne a ete utilisee quelquefois en classification, mais toujours a titre tres secondaire, et pour quelques especes seulement. On ne parait plus attacher dhmportance a ce caractere. Le premier article ou scape est assez long, plus ou moins tronconique ou claviforme, oblique- ment tronque a Textremite. 11 porte en dessus, pres de Textremite, un pore setigere, dont 1'absence a ete longtemps regardee comme caracteristique du groupe des Procrustes. On a fait remarquer ensuite qu’il existait chez V anatolicns. En realite, sa presence chez Vanatolicus est une exception. En revanche, on le trouve quelquefois chez les formes du groupe cerisyi et chez le foudrasi, rarement, d"ailleurs, des deux cotes. Chez les coriaceus d’Europe autres que le foudrasi, la presence d’un pore est aussi rare que son absence chez les autres Carabes. Cependant, Vlniopachys pyrenccus fait exception, il est en voie d’eliminer le pore du scape. Inversement chez quelques Imaibius, la soie est parfois double. Le scape est tres court, tres arrondi chez quelques especes, par exemple le Cryocarabus chamissonis. 11 est quelquefois deprime ou meme excave en dessus. L’aplatissement est sensible chez le catenatus, encore plus chez Vauratiis, le cancellatus et le mceander. Chez certains exemplaires de ces especes, il existe une veritable fossette longitudinale plus ou moins profonde, mais cette conformation est tres variable suivant les individus, parfois unilaterale. C’est Tindication d’un caractere en voie d"evolution, qui pourra devenir normal et distinctif chez certaines races futures, mais ne possede encore aucune valeur. Le deuxieme article est tronconique, court, au plus de la longueur du quatrieme article, et souvent deforme de diverses manieres. Cette deformation consiste d’ordinaire en simples inegalites de la face superieure, mais parfois elle constitue une depression marquee occupant le tiers basilaire ou la moitie de la longueur [monilis et formes voisines, gl ab ratus, famini, cancellatus, henningi, auratus, cavernosus, dufouri, etc.) Elle est particulierement accusee chez le maurus et \' asperatus. Chez le premier, la depression s’etend presque jusqu'’a Textremite, le bord interne est pinee, il serait presque carene si la surface inferieure etait aussi deprimee; chez le second, le caractere est moins marque. Il faut signaler qu’il manque chez le mceander, dont le premier et le troisieme article sont si deprimes. Il faut regarder ce caractere comme dhmportance tres secondaire : il se manifeste chez tous les grands groupes, manque chez les especes les plus voisines de celles qui le possedent, et varie beaucoup trop selon les individus. FAM. CARABID/E 97 Le deuxieme article est tres long, subegal au troisieme chez les Damaster, tres court, au contraire, un peu pyriforme chez des especes tres diverses CCOriiiocarabus, Carpathophihis, Caiicasocarabus, chez le chaniissonis, le neglectus, le cristoforii. Ce caractere parait surtout lie a 1’altitude et a la lalitude, et le raccourcissement habituel des palpes et des antennes chez les formes de elimat tres froid parait affecter cet article d’une maniere particuliere. Cette brievete aide parfois a distinguer les individus ou les races d’habitat alpin ou arctique de leurs congeneres des climats moins rudes, mais sa variabilite individuelle est tres grande. Le troisieme article, anibolus, normalement le plus long de tous et pourvu de queiques cils a Textremite distale, est presque toujours deprime en dessus sur une certaine etendue. Cette depression est en general limitee au tiers basilaire, a peine visible, et parfois nulle chez les Procrustes et groupes voisins, assez faible chez la plupart des Megodontus, Sphodristocarabus, Chaetocar abies, Platycarabus, Plectes, Mesocarabits ; elle est au contraire marquee chez la plupart des Carabogeniens. Chez V auratus, le cancellatus, elle est forte et s’accompagne d’un certain elargissement de la moitie interne de l’article, avec une grande variabilite individuelle. Certains exemplaires ont cet article tres apiati, d’autres peu. Le maander exagere la variation; chez lui, Tarticle est toujours tres comprime, longuement comprime, mais chez certains individus le bord interne est en outre elargi, presque tranchant, comme chez les Calosomes. Par les caracteres des antennes, la presence frequente d’ailes fonctionnelles, ce Carabe rappelle les Calosomes plus que ne le fait le maurus, et en plus il a d’ordinaire les epaules crenelees. Chez les Damaster, le troisieme article est un peu comprime a la base et renfle a Textremite, ce qui le rend un peu claviforme. La plupart des articles sont aussi un peu renfles a Textremite chez le ilaptoides, rarement chez les autres. Certains Cratocephalus, cicatricosus, solskyi, ont le troisieme article a la fois comprime, dilate en dedans et claviforme, avec une tres grande variabilite individuelle. Le quatrieme article, presque aussi court que le deuxieme, et generalement plus conique, n’offre a etudier que la couronne de poils qui le termine. Cette couronne est toujours beaucoup plus fournie que celle du troisieme article, et chez les Sphodristocarabus, par exemple, la pubescence s’etend a tout le quart distal. De meme chez le pyrencBUs. Chez les Procrustes, au contraire, la couronne est reduite a queiques soies; chez eux le troisieme article en est souvent depourvu. Ce caractere individuellement tres variable ne parait pas valoir la peine que certains auteurs prennent de le decrire en detail, et quand on 1’emploie en classification, il est de ceu.x qui egarent facilement le collectionneur inexperimente. Les articles suivants sont tous pubescents, sauf quelquefois la base du cinquieme, et tres souvent une partie de la face inferieure. Chez un tres grand nombre d’especes, il existe une bande a peu pres glabre le long de la face inferieure, aboutissant a une surface encore moins pourvue de soies a Textre- mite interne, tandis que les soies sont tres serrees a la surface superieure. On peut meme dire que cette structure est la plus generale chez les femelles, et qu’elle se retrouve, plus ou moins marquee, chez le male des especes chez qui Ton ne constate a cette place ni carenes ni callosites. Callosites. — Chez un grand nombre d’especes, et seulement chez les males, les articles movens et quelquefois meme le cinquieme et le dixieme inclus presentent a cette place des carenes ou des depressions accompagnees d’une callosite terminale, qui fournissent un excellent caractere pour la distinction des sexes, moins general que la dilatation des tarses, mais plus pratique que la recherche de Tape-x, organe cache d’ordinaire et difhcile a degager sans des artifices de preparation. Il est facile de suivre chez certaines especes, par exemple chez les Chrysocarabiis, le develop- pement de ce caractere. Le dessous des articles 5 a 8 est presque glabre chez les formes des groupes lateralis-lineatus-troberti-ursuius. Chez le male, il n’est pas plus glabre que chez la femelle, mais on distingue souvent une ligne polie, parfois un peu saillante, sous le septieme article. C’est tout, et il faut 5' regarder de pres. On trouve quelquefois avec les troberti et les ursuius des individus suspects de 98 COLEOPTERA ADEPHAGA metissage avec le splendens, mais quand on les examine avec soin, tous ceux qui sont des troberii n ont pas de callosites, et tous ceux qui en possedent sont des splendens. Chez tous les males de splendens que j’ai examines, au moins un millier de toutes provenances, j’ai trouve une callosite plus ou moins developpee a Textremite superieure des articles 7 et 8, parfois tres faible, surtout a Tarticle 8, precedee d une depression lisse qui commence au milieu de 1 article. Chez la plupart des exemplaires, les callosites sont tres visibles. et la depression fait Teffet d’avoir ete produite par Tenlevement d’un copeau. Quand les callosites deviennent tres fortes, la depression se creuse en fossette, et on observe quelquefois un leger renflement de Textremite du sixieme article, et une depression au neuvieme. La fossette est toujours un peu oblique, et d’ordinaire Tarticle huitieme n est pas entaille en ligne droite avec le septieme, mais un peu en spirale. Chez les especes de Carabes dont plusieurs articles sont calleux, cette tendance a la spirale est plus visible. Le groupe festivus fait, quant aux callosites, le milieu entre les lateralis et les splendens. Le festivus ordinaire a les antennes faites comme le lineatus, c’est-a-dire avec, tout au plus et rarement, une ligne polie un peu saillante sur le bord de la bande degarnie, au septieme article. Chez le faustuliis, la ligne est un peu plus marquee, plus tournante, et limite une faible depression glabre; Textremite de la ligne se renfle un peu. Ce systeme est peu visible. et encore moins au huitieme article, ou il commence a se montrer. Chez le le monili, la carene est bien marquee, et la callosite assez visible de profil a Toeil nu; ce degre de developpement est le meme que nous trouvons chez les splendens les moins pourvus de callosite. Le punciatoauratus se comporte comme le splendens, les callosites toutefois sont d’ordinaire moins fortes, en raison du moindre volume de Tinsecte. Chez toutes les races du groupe auronitens-escheri, la structure des antennes est celle du groupe lateralis. Sur des milliers d’exemplaires examines, j’ai trouve parfois le septieme article carene, un peu calleux chez des auropurpureus et des escheri, chez les autres formes de simples traces de lignes. Le cas du splendens et de ses congeneres se repete avec plus ou moins d’amplitude chez les especes de Carabes dont certaines races seulement sont pourvues de callosites. La variabilite des callo- sites dans les limites de Tespece, de la sous-espece et meme de la race, se retrouve chez tous les groupes. D’ordinaire V auratus possede a peine des traces de callosites; j’en trouve de fortes chez une serie de Villers-Bocage, en Normandie. Parmi les Archicarahus, le gotschi n’a pas de callosites marquees, le phoenix en possede de tres fortes et le mollis pas du tout. Le heydeni se comporte de meme. On trouve a Sabrosa des exemplaires dont les articles 6 et 7 portent de simples carenes semblables a celles du faustuliis; chez d’autres, dont j’ai fait la variete nodicornis, ce degre de developpement se rencontre aux articles 5 et 8, le sixieme et le septieme ayant carene, fossettes et callosites aussi marquees que chez le splendens. Chez le nemoralis, les callosites sont plus habituelles. Chez le cancellatus, on trouve des callosites ou tout au moins des carenes chez les races du rameau oriental a epaules crenelees, mais rarement chez les occidentales a epaules lisses. Chez le monilis, la variabilite suivant les races est grande, plusieurs ont les antennes entierement simples, d’autres les ont au contraire pourvues de fortes callosites. Liitalicus n’a pas de callosites, celles des ullrichi sont souvent tres fortes. De meme V alysidotus n’en a point, et le rossii en possMe. Chez \’ aeruginosus , il y a des races de TArnour sans callosites, et d’autres en Siberie, et inversement il existe une race di eschholtzi qui n’en possede point. Meme irregularite chez les Multistries. Chez le concolor, la variabilite est grande, et il n’y a point de callosites chez le latreillii. Le ghilianii n’a pas non plus d’antennes calleuses, et le guadarramtis les a aussi calleuses que le concolor. Les callosites peuvent se trouver individuellement chez des especes qui n’en ont pas. Je possede ainsi un kruberi dont les antennes sont aussi calleuses que celles d’un kukunorensis. C’est un exemplaire de TAmour, sans rien de particulier par ailleurs, et je me suis assure que ni la tete ni les antennes n’etaient rapportees. FAM. CARABID^ 99 On peut retarder la presence ou Tabsence des callosites antennaires comme un bon caracteie subspecifique, specifique et tres souvent subgenerique, mais on peut aller plus loin. Dans le groupe enorme des Psilogoniens, on ne trouve de callosites que chez certains Chrysocar ahiis, et jamais bien developpees. On n’en trouve chez aucun Pliochete, et chez les Tribacogeniens, les Chrysotribax seuls en possedent. Chez les Carabes a mandibules longues et a larves rostrilabres, ces organes sont tout a fait exceptionnels, et tous ceux qui les possedent appartiennent a un meme rameau genealogique indepen- dant. Le caractere parait n’etre pas dans les possibilites d’evolution de ce grand groupement. II en est autrement chez les Multistries et les Carabogeniens. Chez les uns et les autres, des formes pourvues de callosites apparaissent comme elements d’evolution plus avancee dans presque tous les genres, et bien que ce caractere nouveau ne soit pas generalise, sa presence est trop frequente pour ne pas indiquer une tendance de valeur seriaire. L’antenne des males est plus longue que celle des femelles, article par article. Ce caractere sexuel a son utilite pour le recollage en cas d’accident; il facilite la reconnaissance du bien de chacun. Pour la determination du sexe, il est aussi utilisable chez les especes sans callosites quand les tarses anterieurs sont brises et l’apex invisible. Il confirme alors Tindication fournie par Textremite des el3’tres, plus arrondis chez les , et par la largeur des palpes. Les antennes sont greles et tres longues chez la plupart des Carabes d’Extreme-Orient {Procerulus, Damaster, Eccoplof>terus, Coptolabrus), longues aussi chez les Chrysocar abus, les Chrysotribax, le genre Chaeto- carabus, chez certains Tribax. Elles sont courtes chez les especes circumpolaires ou des hautes mon- tagnes, ou chez des varietes d’especes ubiquistes habitant les climats tres froids. Elles sont, en effet, generalement covariantes avec les palpes et les membres, et leurs caracteres de dimension sont utili- sables en classification de la meme maniere. Thorax. — Le thorax se compose de trois segments, pro-, meso- et metathorax, dont le premier seul est libre chez les Carabes, les deux suivants etant soudes avec Tabdomen. Il est plus pratique de decrire d’abord le dessus, ensuite le dessous du thorax. Le dessus du thorax nous offre a considerer le pronotum, le mesonotum forme d’un arceau chi- tineux portant les el3''tres et le metanotum invisible qui supporte les ailes. Pronotum. — Le pronotum, piece tres visible, tres variable dans ses details de structure, joue un grand role dans les descriptions, bien qu’il ne fournisse pas de caracteres susceptibles d'une utilisa- tion bien etendue. Il consiste en une plaque a bords replies sur les cotes, generalement un peu retrousses au repli, renflee au milieu, canaliculee d’arriere en avant par une suture axiale obliteree, diversement profilee en avant, sur les cotes et en arriere, presque toujours pourvue de lobes saillants aux angles posteri eurs. Disque et bords. — Le bord anterieur du pronotum est echancre, souvent d’une maniere tres legere, tres fortement chez les especes a tete volumineuse. Ce caractere, de meme que la longueur du pronotum, est en correlation habituelle avec la largeur de la tete. Il a une valeur taxonomique limitee le plus souvent a la race ou a Tespece, mais n’est pas utilisable pour Tetablissement de divisions eten- dues. Ce bord est rarement minee, le plus souvent renforce par un ourlet etroit, un peu elargi au milieu, parfois incomplet. Ce caractere n’a pas non plus une grosse importance, et il est en relation avec la robusticite de Tarmure. Chez les Catoplius, il s’etend .a la partie inferieure et entoure le cou d’une colle- rette continue. Cette collerette existe, plus ou moins incomplete, chez d’autres Carabes, mais la pai tie inferieure est rarement bien renflee sur une grande etendue. Le bord lateral est generalement retrousse, separe du disque par une gouttiere qui va d’ordinaire de Tangle exterieur au posterieur, interessant ce dernier. Ce retroussis va presque toujours en augmen- lOO COLEOPTERA ADEPHAGA tant d’avant en arriere. Chez certaines especes, comme vladimirskii, finitimus, cicatricosus, la plupart des races d’Hadrocarabits, etc., ce rebord retrousse devient tres vaste. II se reduit au concraire a un simple ourlet, sans gouttiere, chez les henningi, circassicus, adamsi et une infinite d’especes, surtout petites et vivant dans des conditions difficiles. On tire de Tabsence ou du developpement de ce retroussis, et de la gout- tiere, des caracteres utiles pour la definition de beaucoup d’especes, et meme de sous-genres. Quelque- fois d’ailleuis les variations sont tres grandes dans les memes especes. Chez quelques Carabes, 1’ourlet lateral est comme guilloche par des striations transversales, mais ce caractere, marque d’une evolution avancee, n’est pas constant dans Tespece et se limite a quelques races, par exemple chez les Coptolabrus; chez les Macvothorax il existe chez Vaimonti, mais ne se trouve point normalement chez le morbillostis . Les cotes du pronotum sont diversement sinueux. Les angles anterieurs sont plus ou moins abaisses, embrassants ou distants de la tete, les cotes plus ou moins arques ou subparalleles, d’ordi- naire plus elargis vers le premier tiers, retrecis en arriere. Quelquefois, a ce niveau, il represente un coude marque, par e.xemple chez les Coptolabrus et chez le Chrysocarabus olympicB. L"aspect cordiforme est plus accentue quand le sinus habituel du second tiers est plus accuse. Ce sinus devient un etran- glement brusque chez Nesceocarabus coarctatus, mais ce caractere est seulement specifique; le sinus est tres normal chez les formes de Tenerife, interrnptiis, faustus, formes plus anciennes qui ne different du coarctatus que par ce detail et par la presence de tertiaires plus ou moins developpes. Chez un grand nombre d’especes, la dilatation et le sinus sont peu marques et le pronotum presque carre shl est etroit, ou transverse s’il est large. Le disque est parfois presque plan, par exemple chez le M egodontus planicollis, d’autres fois tres convexe et comme bilobe, par suite de 1’approfondissement de la ligne axiale. Entre le disque et la base existe d'ordinaire une impression transversale plus ou moins marquee, et deux au tres, plus constantes, tantbt irregulieres et a peu pres aussi longues que larges, tantot arrondies, tantot allongees et paralleles a l’axe, se trouvent au voisinage des angles, sur lesquels elles s’etendent parfois. Les depressions sont en general plus ponctuees, plus rugueuses que le disque, mais celui-ci peut etre lui-meme rugueux au point de paraitre subereux {croaticus, bonvouloiri, henningi). Soles. — La gouttiere est, chez la tres grande majorite des especes, pourvue de plusieurs soies dans sa moitie anterieure, et d’une pres de Tangle posterieur. On a attache une grande importance a la presence et au nombre de ces soies. Dans le systeme de Reitter, la division fondamentale est en Carabes pourvus de soies au pronotum et Carabes depourvus de soies. Cela Tamene a faire un sous-genre dans la premiere categorie pour Vaumonti, et un autre dans la seconde pour le morbillostis, a emprunter au groupe des Multistries les Pachyslrus, d’ailleurs assez souvent pourvus de soies, pour les ranger aussi dans cette categorie. Dans la classification que j’ai adoptee, la presence des soies n’a quhme importance secondaire. Parmi les Psilogoniens, la plupart des groupes sont depourvus de soies. Cependant, parmi les Psilogo- niens polychetes font exception les s. g. Imaibius, Megodontus, Pachycranion, Pseitdocranion. Chez les heterochetes, le pronotum est toujours setigere, et chez les dichetes Tabsence de soies nhntervient plus que comme caractere specifique ou subspecifique chez les Macrothorax, Imaibius et Coptolabrus. On suit tres bien chez les Macvothorax le proces d’obliteration des pores setigeres. Leurs proches parents, les Dichocarabus, conservent toutes leurs soies, le Macrothorax morbillosus. plus avance en evolution, a elimine ses soies posterieures et les anterieures sont variables. Chez les races ollcsei, et meme cychrisans, Tobliteration des pores anterieurs est souvent complete, chez le vrai aumonti du sud de TOranie, on trouve encore quelquefois une soie, ou tout au moins le pore, au milieu de la gouttiere; ce pore ne manque constamment que chez le maroccanus de Tanger, le seul sans doute des aumonti que Reitter ait eu sous les yeux. FAAI. CARABID.F: lOI L’absence des soies du pronotum est rare et exceptionnelle chez les Chaetogoniens. Parmi les Pliochetes, ce degre d’evolulioii n’est atteint que chez les Cratocepluihts, le Cathaiciis bratuUi, parfois les Paulophyrtus, et parmi les Multistries que chez les Pacliystus, quelques Hadrocarabus et Einycarabus, encore chez les premiers les exceptions individuelles sont nombreuses, et chez les autres le pore est encore plus frequemment visible, excepte chez le favieri. Parmi les Tribacogeniens et les Morphogeniens, aucune espece n’a atteint ce stade, sauf exceptions individuelles. En somme, l’absence des soies du pronotum est un caractere dhmportance, utile pour defini r la plupart des sous-genres de Psilogoniens polychetes, et quelques-uns de Psilogoniens dichetes, mais c^ui n’a plus guere qu’un interet occasionnel chez les Chaetogoniens. Elie ne permet pas aussi bien que Tabsence des soies gulaires de circonscrire un grand groupe naturel. Les soies de la partie anterieure de la gouttiere sont en nombre variable. Chez certaines especes, on peut en compter jusqu’a six ou sept. Chez d’autres, il n’en reste qu’une, qui parait etre une des deux plus rapprochees du milieu. Dans les limites de Tespece, et surtout de la race, il existe une certaine stabilite dans le-nombre et la position des pores setigeres, quand il ne reste qu’un des premiers ou qu’un des derniers de la serie. Quand les pores sont au nombre de quatre ou cinq, ou davantage, il n’y a pas plus de regularite dans leur nombre et leur position que pour les soies des palpes pol}‘chetes. Reitter a, je crois, bien abuse dans sa classification du comptage des pores setigeres. Le pore subangulaire de la gouttiere est tres fixe. Le morbillosus est, a ma connaissance, le seul Carabe chez lequel ce pore manque, sans que la serie anterieure soit necessairement supprimee. Ce stade est caracteristique des Calosomes qui, pour le reste, sont, au contraire, tres en retard sur les Carabes. Il est rare que ce pore subangulaire soit double ou multiple. Cette anomalie est seulement individuelle; cependant, je Tai vue chez une grande partie des auratus d’un lot de 1'Isle- Jourdain (Gers), chez lequel il ne semble pas avoir la valeur d’un reliquat ancestral. Lobes. — Le lobe que forme Tangle posterieur est souvent long et pointu, chez le macrogonus, par exemple, Vaculicollis, etc. Il est largement dilate chez la plupart des Hadrocarabus, et chez beaucoup d'autres especes ou races, et disparait presque chez le mniszechi, entierement chez les Cathopliiis, dont le corselet est orbiculaire. Ce lobe est souvent ourle meme sar son bord interne, et alors la base entre les angles est aussi souvent ourlee. La structure du lobe merite une etude detaillee, dont on verra plus loin rimportance quand il seraquestion des Calosomes. Le lobe est forme par un prolongement de la partie marginale du pronotum, et le bord externe en suit les contours, devenant interne sur le cote interne du lobe, ou il finit par rejoindre la base, tres loin de la suture du pronotum et du prosternum, et en dedans de celle-ci. La face inferieure du lobe forme un diedre, dont Tarete tres vague et plus qu’emoussee part du sommet du lobe pour aboutir a la suture, au point ou elle rencontre le bord basilaire du thorax. La face anterieure et externe de ce diedre est en continuite avec la face inferieure du rebord lateral du pronotum. La face posterieure forme un triangle retro-lobaire un peu renfie, qui a pour cotes le bord interne du lobe basilaire inferieur du pronotum, tres oblique a ce niveau, et Tarete du diedre. Chez certains Carabes, par exemple les Pantophyrtus, les Cyclocarabus, certaines formes du groupe des Apotomopierus, le lobe devient si petit et si court qu’il fait a peine saillie. Cependant, si petit et si pointu qu’il soit, il est encore libre, et le bord externe se raccorde encore au basilaire suivant une direction d’arriere en dedans. Chez le Cyclocarabus brosciformis cependant, il n’en reste plus rien, et le bord externe se raccorde directement avec le basilaire, sans changement de direction et sans circons- crire aucune trace de prolongement lobaire. Le triangle retro-lobaire et Tarete mousse du diedre ont totalement disparu. La figure geometrique formee par cette rencontre est un angle d’autant plus aigu que le bord externe shnfiechit un peu et se joint au basilaire plus pres de la suture pronoto-prosternale. Cet angle 102 COLEOPTERA ADEPHAGA ne correspond pas au lobe, ou plus exactement a Tangle dans lequel s’inscrit normalement le lobe. L’angle reel ou virtuel qui se trouve a bextiemite du lobe est en dehors de la jonction des bords lateral et basilaire; celui qui s’observe chez le brosciformis a pour sommet cette jonction meme, cela se voit encore mieux chez les Cathopliiis, ou il n’y a plus d’angle aigu, parce que le raccord se fait directement entre une courbe laterale convexe en dehors et la base rectiligne. Si Ton suppose une ligne joignant le second tiers du bord du pronotum d’un Carabe ordinaire au point de rencontre du bord interne du lobe et de la base, on obtient un angle B correspondant a celui qui se voit chez les Cathophus, celui que l’on trouve chez les Carabes ordinaires etant en A, a Textremite du lobe. B est d’ailleursla position limite de A, si le lobe est suppose se resorber graduellement. Cette structure particuliere du lobe, si rare chez les Carabes, est au contraire celle de presque tous les Calosomes vrais. De la Timportance generale de la distinction exacte des deux sortes d’angles posterieurs du pronotum, et des vrais et faux lobes. M esonotum. — Le mesonotum en lui-meme offre peu dhnteret. C’est une plaque transversale qui se voit seulement apres avoir enleve le pronotum, et qui fait la partie anterieure et superieure du complexe noto-abdominal. Le mesonotum porte au milieu une piece triangulaire, Tecusson, et les elytres sont attaches a ses extremites. L’ecusson, scutellum, piece scutiforme ou triangulaire, parfois arrondie en arriere, est souvent marque d’une ligne axiale, quelquefois de deux petites fossettes, assez vaguement ponctue ou guilloche suivant les especes. On ne manque guere de le decrire, mais on 1’utilise rarement en classification, et seulement pour des distinctions d’ordre inferieur. II n’en est pas de meme des elytres, qui fournissent des caracteres d’une grande importance et necessitent une etude detaillee. Elytres. — L’elytre, qui est une aile modifiee, nous offre a considerer d’abord une face supe- rieure, une carene laterale et un repli embrassant Tepipleure, visible seulement quand on retourne rinsecte. Le revers est cache et ne peut s’etudier que sur une piece detachee. Region marginale, — La partie anterieure de Telytre est rattachee au mesonotum par un partie etroite sur laquelle se prolongent les intervalles internes, jusqu’au deuxieme primaire. Cette partie est fortement declive du cote externe. La depression se continue tout le long du bord par une gouttiere de dimensions variables suivant les especes, et formee par un retroussis de la carene laterale. La carene et le retroussis s’attenuent vers Textremite apicale de Telytre. La carene externe se continue necessairement jusqu’a Textremite de Telytre, puisqu’elle en constitue le bord meme, mais dans cette partie terminale, il n’y a plus de pii, par suite de la disparition progressive, et parfois brusque, de Tepipleure. La carene interne est, chez certaines races ou especes, crenelee a Tepaule par quelques entailles plus ou moins visibles. Ce caractere, qui a trop frappe Reitter, n’a pas beaucoup dhmportance, n’etant meme pas toujours constant dans Tespece ou la race, et le groupe des Crenolimbi n’est pas a conserver. La crenulation humerale se rencontre regulierement chez les canctllatus de la branche orientale, tres exceptionnellement et, semble-t-il, comme race de metissage chez ceux de la branche occidentale. Depuis \& celt ictis sans aucune crenelure jusqu’au sm sczobroniensis, qui en possedent de tres fortes, on trouve ainsi, d’occident en orient, tous les intermediaires. Chez le clathratus, c’est au contraire chez les races occidentales que Ton rencontre les crenelures ; il n’y en a pas chez le maachi d’Extreme- Orient. Le nitens actuel a les epaules crenelees, sauf quelquefois en Finlande, mais tous les exemplaires fossiles que j’ai vus avaient les epaules lisses. Chez le variolosus, certains exemplaires seulement portent des traces de crenelures, Chez les mceander, elles sont habituelles mais non constantes. Le serratus, le FAM. CARABID/E io3 tuberculosus et le gallaecianus paraissent les seules especes dont les epaules restent constamment serrulees, sous la reserve, bien eutendu, de rares exceptions individuelles possibles. Chez aucune espece autre que les precedentes je ne connais d’exemple de crenulations. Les Calosomes, au contraire, sont en grande majorite parvenus a ce stade d’evolution. En somme, ce caractere n’est pas propre aux Carabi crenolimbi de Reitter, et n’est pas constant chez eux. L’epaule est tres marquee chez beaucoup d’especes dont Telytre prend un peu la forme d’un parallelipipede. C’est le cas, par exemple, de la plupart des Sphodristocarabus, des Mimocarabiis, etc. Chez beaucoup d’autres, comme les Lamprostus, elle est tres fuyante. C’est un caractere variable suivant Tespece, la race ou 1’individu, mais utilisable quand il est accuse dans un sens ou dans Tautre. II varie sensiblement suivant le sexe, Tepaule du male etant plus marquee. Le bord externe de Telytre peut etre emargine vers 1’extremite, c’est-a-dire que la marge peut sembler plus ou moins arquee vers le bord. Ce caractere est en correlation frequente, mais non neces- saire avec une excision correspondante de Tepipleure. II faut, pour comprendre cette structure, etudier d’abord 1’epipleure. Celle-ci constitue une lame un peu concave, plus large a la base, se retrecissant vers le premier tiers du premier arceau abdominal, et s’etendant d’ordinaire, en se retrecissant de plus en plus, jusque pres de Textremite apicale de Telytre. Cette lame ne presente a considerer qu’une depression a son pre- mier tiers, ga et la quelques froissements, tous caracteres sans importance, et sa terminaison. Au lieu de se reduire graduellement, hextremite de Tepipleure peut conserver une largeur a peu pres constante a partii' du milieu, et se terminer par un retrecissement brusque, bien avant la terminaison de Telytre, en section perpendiculaire, ou meme en section oblique, la partie libre etant plus prolongee que l’autre. Le bord de Telytre est fortement emargine a partir de ce retrecissement, mais la correlation en sens inverse n’est pas necessaire, parce que certains elytres emargines ont des epipleures normalement retrecis, finissant seulement un peu plus loin de l’extremite que chez les elytres non emargines. La 9 du reitteri, dans la plupart des cas, celles du protensus, du starckianus nous montrent des exemples tres nets d’excision de Tepipleure, avec dent libre dirigee en arriere, et forte emargination du bord elytral. Chez certains exemplaires de ces Plectes, Tepipleure est seulement coupe carrement, et il en est de meme chez la plupart des formes d'obtusus. Cette conformation est propre aux femelles. Chez les males. Tevolution s’est arretee a un stade inferieur. L’epipleure, bien moins large, se retrecit gra- duellement et son bord externe rejoint celui de Telytre au commencement de la partie emarginee; cette emargination est aussi moins forte. Toutefois, chez le reitteri male, le raccord est bien perpendiculaire, mais si court qu’on ne Tapergoit point sans beaucoup d’attention. Chez ces especes, le bord de Telytre est un peu plus retrousse et la gouttiere un peu plus large au point de raccord avec 1’epipleure, davantage chez les femelles. De la jusqu’a 1’extremite le bord de Telytre est emargine tres fortement et en S tres allonge chez certaines femelles de reitteri, moins chez d’autres et chez celles de protensus, starki, starckianus, beaucoup moins chez leurs males et chez les femelles d.’obtusus, a peine chez les males diobtusus. On a voulu tirer de ce caractere un tres grand parti pour la distinction des especes et des races de Plectes, et on en a abuse. Les differences individuelles, en effet, sont tres grandes, surtout chez les reitteri et les formes voisines. Ces caracteres sont nouveaux et encore fluctuants. Au premier abord, on croit voir chez certains Apotomopterus, eccoptopterus, tientei, davidis, etc., une conformation toute sembiable, mais c’est une illusion. Chez ces Carabes, Tepipleure se comporte a jieu pres comme chez les males des Plectes, s’attenuant pour se raccorder avec le bord au point oii commence Techancrure de Telytre. Ce raccordement est quelquefois un peu oblique, jamais brusque et perpendi- culaire, d’ordinaire tres graduellement amene. Ce qui est exagere, d’ailleurs chez les femelles seule- ment, c’est le developpement de la gouttiere et du rebord. La dent saillante en arriere de la femelle du 104 COLEOPTERA ADEPHAGA davidis n’est pas fournie par le bord libre de Tepipleure, mais par celui du rebord de 1’elytre. Chez ces Carabes, remargination coupe brusquement rebord et gouttiere. Chez les males, comme chez ceux des Plectes, Textremite de Telytre est faiblement rognee depuis la terminaison de Tepipleure jusqu’a la suture. Les fluctuations individuelles de ces caracteres encore mal fixes sont tres grandes, surtout chez les Eucoptopterus. Chez un grand nombre de Carabes, ces caracteres restent a un stade inferieur. L’epipleure finit assez loin de Textremite apicale de Telytre, le bord cesse a peu pres au meme point, et le bord de Telytre est plus ou moins emargme chez la femelle. Cette emargination est tres visible chez Vaiirat2is, ou la gouttiere est brusquement et entierement rognee. La perte de substance est moindre et debute moins brusquement chez le cancellatus. II en est ainsi chez les Carabi emarginati de Reitter, c’est-a-dire ses Aiito- carabus, Limnocarabns, Carabus « sensu stricto )) ,Goniocarabus, mais ce groupement est factice, car des especes tres voisines ne presentent que des traces d’emargination, et celle-ci est tres marquee chez beaucoup d’especes que Reitter classe en dehors des Ejnarginati, par exemple le variolosiis, le rutilans, Vintricatus, et la plus forte emargination se rencontre chez les Plectes, Apotomopterus, que Reitter ne range pas davan- tage parmi les Emarginati. Chez la moitie au moins des Carabes, il existe un petit sinus qui est une premiere indication d’emargination en puissance. Ce sinus est a peu pres du degre de celui que Ton remarque chez les males des especes dont la femelle presente une emargination sensible; il ne se rencontre que chez les femelles. La presence ou le plus grand developpement de remargination est ainsi toujours un caractere sexuel. Enfin, d’une maniere generale, il existe a l’extremite de Telytre des femelles une region aplatie et rapprochee de Thorizontale, en continuite avec la gouttiere, tandis que chez le male la convexite de Telytre s’etend jusqu’au bord, et le profil horizontal posterieur est plus arrondi. L’elytre du mMe est aussi plus obtuse, ce qui permet de reconnaitre le sexe sur la piece isolee. Ce caractere sexuel est utile en paleontologie, parce que les pieces qui se rencontrent le plus frequemment sont des elytres isoles, utile aussi quand les pattes anterieures du sujet, ses antennes, sont perdues et Tapex enferme dans l’abdomen. Il n’est guere utilisable en classification. D’ordinaire, le raccord du bord externe avec la suture forme un angle a peine emousse: Dans ce cas, la courbe posterieure du corps est un arc se continuant d’un el3’tre a Tautre : c’est ce que l’on exprime dans les descriptions en disant « conjunctim rotundata ». Chez certaines especes, Tangle apical s’emousse davantage, par exemple chez le violaceus, ou beaucoup, comme chez les Lipaster, dont Tapex elytral est nettement arrondi, et non angule. Inversement, chez certaines especes, la suturale fait un peu saillie, Telytre est acumine. Quand cette saillie devient une sorte d’epine, on dit qu’il est mucrone. Ce cas est rare, propre aux Coptolabrus, aux Damaster et, si l’on veut, aux Eocarabus, chez qui se marque le stade le plus inferieur de cette formation. Chezle jankowskii de Gensan, nous ne trouvons qu’une tres petite et tres fine epine terminale; ce caractere n’est meme pas constant dans Tespece, car il manque chez la race fusanus du sud de la Coree. Chez celle de bile Ouelpaert, moins avancee, il manque un tout petit triangle de substance, qui fait paraitre 1’extremite de Telytre dehiscente. Chez le Damaster rugipennis, les deux caracteres sont reunis, et la dehiscence sert a rendre plus visible 1’allongement de 1’extremite apicale. La meme tendance a Tallongement de 1’apex, avec ou sans dehiscence, se retrouve chez la plupart des races de Coptolabrus smaragdinus de Siberie, de l’Amour, de Coree, et meme chez le tyrannus de Quelpaert. Chez beaucoup d/individus de ces races on remarque un troisieme caractere, une legere tendance au retroussement du prolongement. Chez VEucoptolabrus pustulifer pustulifer et le pustulifer yunnanus, legere tendance a 1’allonge- ment et au retroussement, celle-ci plus frappante en raison de la forte convexite des elytres. FAM. CARABID^ io5 Chez les races chinoises du smaragdinus, la tendance au prolongement, au retroussement et a la dehiscence s’accuse et se developpe d’une manieve frappante. Chez les races du nord et de Tinterieur, comme elysii ou rothschildi, les elytres se terminent par de courtes epines a base triangulaire, divariquees, peu relevees. Chez celles des regions voisines de la mer, 1’epine se termine en prolongement caudiforme d’un ou deux millimetres, dont le bord externe fait un sinus dans la courbe generale du bord externe de Telytre. A vrai dire, cette echancrure, plus marquee chez les femelles, mais constante, est une illusion. II n’y a pas rognure du bord entre le prolongement terminal et le point ou finit Tepipleure, ou, si cette rognure existe chez quelques femelles, eile est peu sensible. L’apparence d’emargination vient de Texis- tence du prolongement, et il n’y a pas d’analogie morphologique avec ce que nous voyons chez les Carabes vraiment emargines. Chez les Eucoptolabrus sans pulvilli du groupe pustulifer, propres aux montagnes du sud-ouest de la Chine, ces formes e.xagerees ne se retrouvent pas. Chez les Damaster, le caractere a peine esquisse chez Vanitrus. le rngipennis, va en s’accusant du nord au sud et se trouve exagere par une complication nouvelle. L’elytre, deja etroit, se resserre sensi- blement a partir du point ou cesse Tepipleure. On ne peut parier d’emargination, car le bord est, au contraire, renforce, epaissi, depuis ce point jusqifia Tepine. Le prolongement de Telytre peut atteindre plusieurs millimetres chez les grands inales de blaptoides : je mesure 6 millimetres sur un de ces exem- plaires entre la pointe de l epine et le point virtuel ou devrait se terminer Textremite normale de Telytre. Chez les femelles. 1’epine arrive a pies d’un centiinetre. L’ensemble du retrecissement et de l’appendice fait alors un quart de la longueur totale de Telytre. Cet appendice caudiforme, renforce d’une nervure suturale et d’une marginale, est plus ou moins divarique et releve, comme chez les Copiolabrus. Ces caracteres, plus variables selon les individus que suivant le sexe, sont utilisables pour la distinction des races, a la condition de ne pas entrer dans trop de precisions qualitatives ni quantitatives. Iis sont plus utiles pour separer les especes. Ainsi, tandis que chez le smaragdinus on trouve les carac- teres diversement marques, iis sont seulement indiques chez le pustulifer, et chez le geliini la conforma- tion de Tapex est tout a fait normale. Distinction theorique d’ailleurs, car ces Coptolabres sont si diffe- rents en tout qu’on ne peut les confondre, meme sans examen. Une conformation qui dans une certaine mesure peut-etre consideree comme Toppose de Temar- gination, se remarque chez beaucoup d’exemplaires de V Aulonocarabus canaliculatus. La gouttiere, de plus en plus large depuis Tepaule, s’elargit encore davantage et s’aplatit au dernier tiers, donnant a cette partie de Telytre un aspect foliace. Cette conformation n’est peut-etre pas une anomalie individuelle, car sa frequence est tres grande. Elie parait a peu pres independante de la race et du sexe, et doit etre consi- deree comme rentrant dans les limites de la variation normale de l'espece. C’est un caractere nouveau et tres original qui debute ; s’il se developpe il prendra une importance dans un avenir lointain, mais pour le moment il n’est pas utilisable en classification. Region discale. — On appelle improprement suture la nervure marginale interne de Telytre. Les elytres ne sont vraiment soudes que chez un petit nombre d’especes apteres et a sculpture tres evoluee. C’est le cas des Procrustes et d'un certain nombre de Psilogoniens, mais il se rencontre aussi chez des Multistries, glabralus, bess,ayabicus, famini. Cette soudure est solide, mais rarement au point d’empecher de separer les elytres sans les rompre. Chez un plus grand nombre d’especes, comme nemoralis, la separation est encore moins difficile. Chez la grande majorite des especes, les elytres sont libres a ce point qu’ils s’ecartent volontiers quand on pique 1’insecte et se laissent difficilement rapprocher quand Toperation est terrninee, parce que l’un des deux se trouve alors un peu en porte a faux. Chez les rares especes dont les ailes servent au vol, il est evident qu’il ne peut etre question de soudure. Il n’y a pas grand usage a faire de ce caractere, dont la variabilite est grande chez beaucoup d’especes et, de fait, il y a pres d’un siecle qu’on ne Tutilise plus. C’est un caractere d’evolulion avancee. io6 COLEOPTERA ADEPHAGA vers lequel tous les Carabes sont virtuellement en marche, mais qui n’est arrive au stade d’etat complet que chez un petit nombre. L’assemblage des elytres est quelque chose d'assez complique. En outre de la nervure superieure visible, d’ordinaire assez minee, il en existe une autre beaucoup plus grosse au revers de Telytre, ou plus exactement la nervure est beaucoup plus forte en dedans qu’en dehors, et cette nervure porte du cote externe une arete saillante qui fait fermeture hermetique en s’appliquant contre sa symetrique de Tautre elytre. La membrane interne des elytres se continue de Tun a l’autre par ces aietes jointives, dans les especes a el3Ares soudes, et il peut meme exister une veritable soudure des aretes. Chez beaucoup d’especes, les elytres sont soudes par la seule membrane, qui cede au premier effort. Quand les aretes sont tres developpees, ce qui est frequent chez les especes a sculpture tres complete, on les aper9oit entre les nervures suturales, mais il ne faut pas les compter comme intervalles. Chez beaucoup d’especes, la nervure suturale est a peine renflee; elle peut meme etre deprimee, surtout chez des especes vivant dans les marecages, mais c’est en general un caractere individuel que Ton a eu tort de mentionner dans certaines descriptions de types. Chez d’autres, elle est tres saillante, autant ou plus que les secondaires les plus sureleves, par exemple chez le solieri, le melancholicus, le gallaecianus , divers Plectes, le canaliculatus, le nitens, V auratus, le cancellatus •, en somme, chez des especes appartenant a tous les groupes principaux. Cette saillie a cependant de Timportance, on Tutilise meme pour des distinctions subgeneriques. La suture, saillante ou non, peut etre un peu fastigiee quand les el3'tres prennent un aspect tectiforme. Ce cas n’est pas tres rare chez certaines especes : glabratus, de haani, delavayi. Chez certains Plecte^:, il est presque normal. Ce caractere peut etre utilise, mais avec circonspection. Quelquefois la suture est enfoncee seulement sur son premier quart, et il existe une depression juxta-scutellaire plus ou moins etendue. Comme la depression totale, ce caractere est beaucoup plus frequent chez les especes frequentant les lieux humides. Il peut se presenter meme chez les especes a suture d’ordinaire surelevee, par exemple chez le clathratiis, le variolosus. Il n’a pas d'impor- tance en classification. Chez certaines especes a elytres plus ou moins apiatis, on remarque quelquefois une sorte d’ensellure, de depression transversale au second tiers de la longueur. Ce caractere est souvent peu sensible. Par exception, il est chez les Plectes assez discernable et assez constant pour etre utilise. La convexite maxima des elytres est au dela du milieu. Chez certaines especes elle est forte et reportee plus en arriere, de sorte que la chute est brusque. Cette sorte de bosse est tres remarquable chez la plupart des formes de Syrie, et les Carabes de TAsie Mineure ont aussi, en general, les elytres fort renfles. Dans notre faune, le glabratus, le convexus, le rijfensis et beaucoup de races dd Hadro carabus sont dans ce cas. Dans les faunes asiatiques on peut citer Eucoptolabrus gemmifer, Cratocephalus cicatricosus, mais surtout le Cyclocarabus mniszechi, dont les flanes sont presque perpendiculaires, la gouttiere et le- rebord presque invisibles d’en haut. On trouve ainsi des Carabes tres convexes ou bossus en arriere dans tous les grands groupes, mais ce caractere est cependant utilise pour la distmetion des especes et sous-especes. Le caractere inverse, c’est-a-dire raplatissement, si marque chez \’ irregularis, V intricatus , la plupart des Plectes, peut etre utilise dans les memes conditions, mais plus rarement. Les Carabes vraiment plats sont, en effet, assez peu nombreux. La plus grande largeur des elytres est d’ordinaire au dela du milieu, mais peut se trouver beau- coup plus en arriere. Cette derniere conformation est un caractere individuel chez certaines especes, comme V odoratus, mais fixe chez d’autres, par exemple le macrogonus , le diruptus, le staudingeri, tous les Daniaster. Il prend alors une valeur taxonomique. En general ces Carabes sont etroits des epaules et allonges, mais les Carabes allonges et etroits des epaules n’ont pas toujours la largeur maxima reportee en arriere. FAM. CARABID^ 107 II y a des especes chez lesquelles les elytres tendent souvent a se retrecir beaucoup en arriere. Cette conformation est frequente chez le glabratus, le sfjenmalli, etc., mais elle n’a chez eux qu’une valeur individuelle. Le graeciis au contraire a toujours les elytres un peu en pointe. Sculpture. Elements constitutifs. — Tous les caracteres precedents sont d’un emploi limite. II n’en est pas de mgine de ceux que fournit la sculpture. Depuis Clairville et Bonelli, tous les entomologistes de la piemiere moitie du XIX® siecle, et*audela, ont fonde leur classification des Carabes sur la sculpture des elytres, mais iis ne semblent pas s’etre rendu compte de son importance morphologique. L’elytre est une lame chitineuse tres dure, a double courbure, doublee interieurement d’un feuillet membraneux. Chez la plupart des especes, cette lame est cannelee ; les tores saillants ou inter- valles sont separes par des stries creuses, marquees de points enfonces. Si Ton etudie au microscope une coupe transversale, on remarque que la substance de Telytre est percee de canaux longitudinaux corres- pondant aux intervalles, et que la face externe est boulonnee avec Tinteine par des piliers verticaux correspondant aux points enfonces des stries. La tete de ces boulons est a la face interne ou elle fait une saillie opposee au trou de la face externe. La sculpture des elytres est la meme sur les deux faces, au degre de relief pres, mais ce qui est en saillie sur Tune est en creux sur Tautre. La membrane appli- quee sur la face interne permet de distinguer d’autant plus nettement ces tetes de boulons qu’elles se detachent en fonce sur son fond couleur de cuir neuf. En outre, cette membrane accuse nettement en relief, avec une difference habituelle de teinte, les primaires qui sont en creux sur la face interne de 1’elytre depouille de sa membrane. Enfin, elle montre une formation tres remarquable qui n’existe pas sur la face elytrale, a savoir un pii saillant tres fort partant de Tepaule. et limitant interieurement une rainure dont le bord externe est le bord meme de la lame chitineuse. Cette rainure est destinee a recevoir le bord externe de Tabdomen. Chez les nombreuses especes dont la sculpture est atypique, les exagerations de relief, ou le nivel- lement des intervalles, et meme la disposition des points des stries, n’empechent pas de retrouver sur la face interne revetue de sa membrane la sculpture typique de Tespece ou du genre, tandis que Telytre depouille ne montre guere qu’un contre-type de la surface ej^eine. Cette sculpture interieure peut etre simplifiee, mais elle Test beaucoup moins que celle de Telytre. Ainsi chez VaiiraUis, la membrane montre tres souvent les secondaires, et les tStes de boulons sont parfois assez bien alignes pour permettre de compter les intervalles; les primaires, etroits, sont en bon relief. De meme chez Vhispamis, le glabraliis, \' auronitens, le splendens, on distingue au moins les pri- maires, toujours tres nets, et parfois les secondaires, ceux-ci saillants ou non. Chez les especes a sculpture inegale, le monilis par exemple, les primaires sont en relief au revers, les autres intervalles egaux et plats. Enfin. chez les Alultistries, il n’y a souvent aucune trace des quaternaires au revers, et quand il en existe, ces elements nouveaux de sculpture sont representes par de simples granulations discontinues dans les interstices des intervalles ordinaires. L’etude du revers de Telytre est ainsi tres interessante, en ce qu’elle nous montre un retard constant dans Tevolution, et un temoignage de la sculpture primitive. Elle ne peut, par malheur, etre utilement poursuivie que sur les grandes collections de pieces detachees comme j’en ai forme une, et si elle est tres importante au point de vue phylogenique, il n’en est pas de meme a celui de la pratique des determinations. Ce revers ne peut etre examine qu'en sacrifiant un exemplaire, ce que les collection- neurs et meme les descripteurs de formes nouvelles hesiteront toujours a faire. L’elytre est une piece qu’on ne recolle pas, a cause de ses articulations compliquees. La sculpture de la face superieure est, au contraire, de toutes les caracteristiques de Tinsecte la plus variable et la plus utilisable dans la classification. Son emploi est d’autant plus legitime qu’elle ne io8 COLEOPTERA ADEPHAGA constitue pas une simple ornementation, comme paruissent le croire beaucoup d’entomologistes ; elle est un temoignage de Tancienne structure de Taile et ses details reposent sur des fondements anato- miques et physiologiques importants, puisque les reliefs correspondent a des nervures creuses contenant des vaisseaux, des trachees et des nerfs, et les points a des piliers boulonnant les deux faces de Telytre. La sculpture typique des Carabes comporte : i° seize sillons appeles stries, et se comptant a partir de la suture; 2° seize intervalles renfles ou plats, dorit le premier est la nervure suturale; 3° une ligne de points de rape ressemblant a une couture, le raphe ou series umbilicata, qui se trouve en dehors de la derniere strie et limite en dedans la gouttiere ou limbus; 4° des granulations dans la gouttiere, parfois un peu alignees, qui chez certaines especes peuvent figurer un systeme de trois intervalles supplementaires separes par des stries. Les stries sont d’ordinaire marquees de pores en creux, regulierement alignes sur une seule ligne chez les Carabes normaux. Les cinquieme, neuvieme et treizieme intervalles, ou si, comme on le fait souvent, on ne compte pas la nervure suturale, les quatrieme, huitieme et douzieme, sont segmentes par des points fossules, les foveolce. Chacun de ces segments porte a son extremite distale un petit cone dirige en arriere et muni d’une soie tactile. Ces intervalles sont dits primaires, et correspondent a des nervures normales d’aile superieure. Entre la suture et le premier primaire on trouve un faisceau de trois intervalles, dont le median est dit secondaire et les autres tertiaires. De meme entre le premier et le deuxieme, le deuxieme et le troisieme primaire, le troisieme et le raphe, nous trouvons trois autres faisceaux pareils, le dernier moins apparent. Cette nomenclature est en usage depuis un memoire de Kraatz datant de 1878 [Ueber die Sciilptur- Elemenie der Carabus, D. E. Z. Vol. 22, p. 273-291). D’autres Tavaient precedee, dont la plus ancienne parait celle de Bonelli {Observaiioiis entomologiques, Mem. de TAcademie des Sciences de Turin, i8ro). II appelle Catenulesles trois rangees de points perles, Cotes les quatre grandes lignes elevees qui les sepa- rent, et Lignes celles qui se trouvent entre les unes et les autres. Dans la description des especes, pour mieux preciser les caracteres fournis par chaque Catenule, Cote ou Ligne, on peut distinguer les pre- mieres en Catenules suturale, discoidale et marginale, les secondes en Cotes suturale, discoidale inte- rieure, discoidale exterieure et marginale, les dernieres enfin en Lignes suturale premiere et deuxieme, discoidale interieure premiere et deuxieme, discoidale exterieure premiere et deuxieme, et marginale pre- miere et deuxieme. Cette nomenclature n’a jamais ete utilisee, ce qui n’a pas rendu plus claires les descriptions des successeurs de Bonelli. La sculpture des Carabini, et celle des Carabes en particulier, differe de la sculpture normale des CarabidcB, par la presence des tertiaires qui representent une formation nouvelle accrue dans les stries des Carabida. En dehors des Carabini, on ne trouve normalement de tertiaires que chez les Pamborus, les Tefflus et, si Ton veut, certains MouJiotia. T3^pe special des Carabini 1234 0 5 6 00 9 IO I I 12 i3 14 i5 16 i 3 I 1 l' 1 2 1 2' 3 3' 4 1 4' 5 5' 6 6' 7 7' 8 8' : 0 I II ^ 11 3 11 4 11 5 11 6 11 7 11 8 11 Type general des Carabidm La sculpture typique se rencontre rarement dans son integralite. La sculpture des Carabini est en regression, et comme d’ordinaire les caracteres nouveaux tendent a disparaitre plus facilement, les ter- FAAI. CAKABID^ 109 tiaiies sont souvent reduits ou deficients, sans que dans un seul cas on puisse les regarder comme encore en evolution progressive. Leur e.xistence est deja anterieure aux formes les plus anciennes, et peut etre etablie en reinontant a des formes moins avancees en regression. Chez la plupart des formes qui paraissent d’abord posseder tous leurs intervalles, le premier tertiaire n’est separe de la nervure suturale que sur le quart basilaire de sa longueur, ou moins encore, et la premiere strie se reduit a un trait oblique, de la meme longueur. Au dela de ce point, le premier tertiaire est plus ou moins fusionne avec la suturale, et on ne trouve plus entre la suturale et le primaire interne que deux intervalles visibles. Cependant la premiere strie reste generalement complete bien que fine, et le premier tertiaire separe de la suturale sur toute sa longueur, chez le kindermanni, le theophilei, le corticalis, etc., mais nulle part cette structure n’est aussi visible que chez certains Carabes d’Extreine-Orient. Le premier tertiaire est aussi marque que les autres chez le dehaani, le iientei, le dclavayi, le prodigus, etc., dont la suturale, par contre, est tres fine. De meme chez le billbergi son homologue europeen le stcheglovi. Le caractere a une valeur scientifique ou subgenerique dans ces cas, tandis que d'ordinaire il est propre a une race ou a une variete de sculpture. Chez d’autres formes, en assez grand nombre, il est tres instable, le tertiaire, reduit en granulations, etant tantot soude, tantot libre sur une partie plus ou moins grande de sa longueur; a ce stade de regression commengante, il est inutilisable. Ce caractere, d’un grand interet morphologique, n’en a donc pas beaucoup au point de vue de la classification. Chez la plupart des formes a sculpture complete, ou presque complete, on voit les primaires partii' de la base de rel3^tre et se raccorder vers Textremite, Texterne recueillant d’abord le median et rejoignant plus loin Tinterne. Chez d’autres especes, ce sont au contraire les secondaires seuls qui se joignent, et les primaires sont raccourcis. Chez les especes a primaires en cotes, apres leur jonction les primaires se continuent en une queue d’Y dans la direction de Tapex de l’elytre {Chrysocarabus, galaeciamis, exaratus, nitens, auratus, etc.), mais cette disposition, qui se retrouve d’une maniere approchante chez Vidlrichi, \& parreyssi et beaucoup d’autres Carabes, n’a pas la valeur phylogenique que je lui ai attribuee autrefois. D'une maniere generale, le mode de reunion des intervalles ou Tabsence de reunion ne peu- vent etre utilises en classification qu’a titre de caractere d’ordi:e tres inferieur. Le dedoublement d’un primaire, avec intercalation d’un faisceau parasite de trois intervalles dans la fourche, est une anomalie tres frequente. Il se produit en general vers le premier tiers ou le milieu, rarement au dela, et d’ordinaire porte sur le primaire median. Chez certaines races de monilis, cette anomalie est devenue constante, bien quhrreguliere dans son mode. D’ordinaire c’est le median qui se dedouble, et des Torigine, souvent Texterne, ou l’un sur un elj^tre, Tautre sur Tautre. On constate alors une augmentation du nombre des primaires qui peut aller tres loin, quand par exemple certains de ces primaires se bifurquent encore vers le milieu de Telytre. Le primaire bifurque se designe par son numero normal et son numero bis, le bis etant le plus interne. Le faisceau dhntervalles qui suit le primaire est le normal, le faisceau intercale dans la fourche, et par suite le plus interne, est aussi numerote bis. De ce qui precede, il resuite que le faisceau externe qui suit le dernier primaire est un normal, et comme les faisceaux touchent au raphe chez tous les Carabes, il peut subir des alterations morphologiques variees. On a ainsi des races locales a quatre, cinq primaires et davantage. Le nombre de ces primaires est chez ces races assez constant, mais leur localisation tres variable dhndividu a individu, et meme d’elytre a elytre. Cette multiplication desordonnee des primaires saccompagne generalement de brouil- lages et de reunions insolites, qui accusent le caractere pathologique de ce phenomene. La region des Carpathes, du Banat a la Podolie, ne produit que par exception des individus a primaires normaux dans le groupe monilis. Cet endemisme ne s’etend pas aux autres especes de Carabes. Le dedoublement des primaires est un caractere utilise pour la distinction des races de comptus, excellens, rothi, kollari, etc.. mais il ne faut pas prendre trop a la lettre les descriptions schematiques des I IO COLEOPTERA ADEPHAGA auteurs. La plupart des kollari et des zawadskyi n’ont que des traces du quatrieme primaire, ou pas du tout, et leurs elytres montrent simplement une proli feration des intervalles externes, ce qui est autre chose. II en est de meme chez la plupart des excellens occidentaux, classes comme frivaldskyi, moldaviensis, etc. Le caractere est nouveau et nullement fixe. II faut distinguer avec soin les cas de dedoublement des primaires de ceux de proliferation des intervalles externes. Cette proliferation est un phenomene plus frequent. Les intervalles externes sont en regression chez la tres grande majorite des Carabes, plus ou moins reduits, granuleux et confus. Tres souvent on ne trouve a la place du dernier ou des deux derniers qu’une bande de rugosites. Souvent aussi 1’espace entre le primaire externe et le raphe est beaucoup plus large qu’il ne serait necessaire pour loger un faisceau normal, meme aussi developpe que les trois premiers. Cette structure est due le plus sou- vent a une evolution de Telytre dans le sens d’une plus grande largeur, et se trouve plus marquee chez les femelles. Dans des cas plus rares, on constate le dedoublement plus ou moins distinet d’un ou meme de deux intervalles, et il se trouve parfois alors que le secondaire soit interrompu. Sur un lot un peu nombreux de monilis alticola, ou de diiclioni, on trouvera tous ces cas en serie continue. Le Pachycranion schoenherri. le Cechenus boeberi sont des exemples d’especes chez lesquelles les inter- valles externes sont toujours et assez visiblement dedoubles. .'\u premier abord, ces Carabes ont Tair de Multistries ; des que Ton recherche les primaires, reconnaissables a leurs soies tactiles, on constate que la multiplication des intervalles resuite de la proliferation des externes. II y a peu d’especes chez les- quelles le dedoublement des externes ait ce caractere specifique. Le plus souvent il n'a qu’une valeur subspecifique, ou plutot individuelle, en raison de son inconstance; le brouillage et la presence d’une aire granuleuse sont d’ordinaire tout ce qu’il est pennis de constater. Chez les Morphocarabus hongrois, on trouve frequemment reunis le dedoublement des externes et celui des primaires, et parfois chez le kollari, le comptus, le moldaviensis, le premier sur un elytre et le second sur Tautre. On peut donc considerer ces neoformations comme vicariantes. Elles contribuent a consolider Telytre quand les intervalles normaux deviennent trop fins pour le tenir rigide, ou quand il s’elargit d’une maniere excessive, comme chez V incompsus . Le dehaani dehaani parait avoir quatre primaires, Texterne dedouble. On compte en dehors un intervalle assez net, et deux autres fins, granules. Quelquefois tout cela disparait, et le Carabe s’appelle jaconiniis. Je n’ai jamais retrouve cette singularite chez les autres races locales d\x de haani. Sur la moitie posterieure de cevtaixns prodigus, je trouve quelque chose qui ressemble a un quatrieme primaire, mais il s’agit seulement d’une segmentation de la branche externe du tertiaire externe, lequel est bifurque. Chez certains exemplaires, cette bifurcation est tres nette. Le meme phenomene s’observe chez le tientei yunnanensis, mais en dehors du faux primaire on trouve parfois encore, surtout chez les femelles, des granulations volumineuses isolees en dedans du raphe qui se reconnait a ses soies. Il y a dans ce cas triramation du tertiaire externe. Cette triramation n’est pas tres rare chez les Carabes qui font de la proliferation extreme, mais ce qui est a peu pres propre a yunnanensis , c’est 1’apparerice de primaire que prend la branche mediane du tertiaire externe. Il n’est pas impossible d’ailleurs que Tintervalle soit vraiment un primaire, mais jusquhei je n’ai trouve sur aucun exemplaire le cone terminal qui caracterise les segments primaires. D’une maniere generale, on peut dire que tous ces dedoublements, qui se produisent chez les especes les plus diverses et dans tous les groupes de Carabes, n’ont dhnteret qu’au point de vue de la morphologie et de la phylogenie; on ne peut que rarement les utiliser en classification. Il faut au contraire attacher une importance de premier ordre a la formation dans les stries dhntervalles supplementaires appeles quaternaires. La presence de ces quaternaires fait que le faisceau compris entre deux primaires est de sept intervalles au lieu de trois. Le Carabe type de cette sorte est V hortensis. Chez lui, les sept intervalles sont parfaitement egaux, et dessines de la maniere la plus nette. FAi\J. CARABIDiF 1 1 1 Le faisceau externe seul n’est pas dedouble, et il en est de meme chez les autres Carabes multistries. L’apparence contraire, chez certains hilus par exemple, provient d’nne simple proliferation des externes. La serie des problematicus est excellente pour Tetude de la multistriation. Les formes des Pyrenees frangaises, de Provence, presentent rarement dans leurs stries des asperites marqnees. Les points sont bien alignes, et les espaces qui les separent ont 1’aspect d’une crenulation reguliere. Le bayeri du lac de Constance, les exemplaires anglais ont au contraire une ponctuation grossiere et desordonnee, les points sont peu nets, moins marques. rejetes sur les deux cotes de la strie, et les espaces qui les separent sont transformes en asperites irregulieres. Les stries, au lien d’etre ponctuees-crenelees, sont ainsi remplies de granulations qui tendent a s’aligner au milieu de la strie et a se joindre, jusqu’a former par jdaces de petites cretes longitudinales, parfois assez longues et se succedant de jires. Cest aussi ce que Ton observe sur le cuuii et le bepmalei des Pyrenees espagnoles. Chez les Hadrocarabus, Tevolution commence a peu pres au point ou elle s’arrete chez les grosses races du problematicus, et on passe par toutes les tran- sitions a des formes plus finement mais presque aussi egalement sculptees qiie Vhortensis. Les especes multistriees sont nombreuses. Jusqu’ici toutes les larves connues de ces Carabes, et elles seules, ont le mesolabre quadricuspide, et il existe une probabilite que l'on se trouve en presence d’un grand groupe naturel, mais la multistriation n’est pas une caracteristique essentielle de ce groupe. Il n’est pas possible d’en separer les Carabes qui n’ont pas actuellement de quaternaires et dont les larves sont au plus haut degre du type quadricuspide, comme famini, nitens ; d’autres n’ont de quater- naires que chez les races les plus evoluees, comme le problematicus. Ce Carabe nous montre le point de depart et les premiers stades de Tevolution realisee chez Vhortensis, tournee chez le nitens et depassee chez le glabratus. En dehors des Multistries on connait seulement trois exemples de veritables quaternaires. Deux de ces formes sont a labre non quadricuspide, et parentes, le scheidleri jucundus et le regalis incertus. Ces Carabes portent au milieu de leurs stries tres elargies des granulations en serie bien visibles a la loupe, et, chose particuliere, elles se rencontrent parfois meme dans le faisceau externe, ce qui n’arrive pas normalement chez les vrais Multistries. Le hummeli est le troisieme exemple, et chez certaines de ses races il existe de veritables quaternaires rugueux, mais assez developpes, siegeant aussi meme au faisceau externe. La place exacte de ce Carabe, dont la larve est inconnue, parait avec les Multistries. Plusieurs formes de Leptinocarabus portent des quaternaires assez developpes des deux cotes des secondaires, Texterne excepte, sauf parfois des traces. Elles ont donc une sculpture a cinq intervalles, qu'il ne faut pas confondre avec celle des Carabes dont les tertiaires se dedoublent. D’autres Leptinocarabus n’ont pas de quaternaires. Il n’est pas bien certain que cette production limitee de quaternaires soit assimilable a celle que nous observons chez les vrais Multistries. Peut-etre s’agit-il de deux formations de nature morphologique differente. Cependant, chez le groupe voisin des Leptocarabus, les formes a quaternaires ont les unes la sculpture des Leptinocarabus, d’autres, comme le procerulus, celle des veritables Multistries, dont elles ont aussi la larve quadricuspide. Chez certains Carabes, on distingue dans la gouttiere des elytres un systeme de trois intervalles fins et granuleux, les externes parfois obliteres. Cest le cas de tous les sous-genres du groupe Apotomop- terus, mais cette formation anormale se retrouve, moins distincte et moins complete, chez beaucoup d'e?peces a sculpture tres entiere et tres nette, par exemple chez beaucoup d’exemplaires de presslu, de concolor, et meme de monilis monilis ou alticola. Cest un caractere interessant au point de vue morpho- logique, mais trop individuel pour etre utiliseen classification en dehors du groupe precite. Chez les Carabes qui possedent bien developpees ces trois lignes de granulations, on peut trouvei' encore en dehors, et jusqu’au rebord, un semis irregulier de granulations plus fines. Chez les Carabes ordinaires, la gouttiere entiere est remplie de ces granulations; elles sont quelqiiefois presque invisibles, mais il est tres rare que la gouttiere soit lisse. I 12 COLEOPTERA ADEPHAGA Stfiss. Les stries se presentent d'ordinaire sous la forme de sillons dont le fond porte des points alignes. Ea juxtasuturale est presque toujours reduite a sa paitie basilaire qui contouine 1 ecusson, et disparait un peu au-dessous, par suite de Ia fusion plus ou moins complete du premiei teitiaiie avec la nervure suturale. Les stries externes ne sont que rarement bien marquees. D oidinaiie on n en voit pas trace dans le brouillage forme par les intervalles externes, et dans les cas intermediaiies les points survivent quelquefois aux stries. C’est un cas particulier de la regie generale que chez les especes ou groupes a stries ponctuees les points survivent aux stries et reparaissent meme quand les elements anormaux de la sculpture ont disparu. Un exemple classique de la persistance des points est celui du splendens et du rutilans. II en est de meme chez les divers Lamprostus. dont Telytre a peu pres lisse est cependant pointille d une maniere presque invisible. Chez certains zawadskyi, les points restent alignes, bien que la strie ait presque disparu. Dans d’autres cas, les stries disparuissent tout-a-fait, malgre le fort developpement de la sculpture, et il n’en reste que des points non alignes, par exemple chez le Procrustes chevrolati. Au contraire, chez certaines races de monilis ou de de haani, et chez beaucoup d’autres Carabes, on trouve des individus a stries fortement et regulierement ponctuees, et d’autres a stries lisses. Les points ne sont alors visibles qu'au revers de Telytre. La strie peut etre tres fine, comme un trait de diamant; c’est le cas de beaucoup de formes (l'OpIiiocarabus\ dans ce cas, la strie est rarement ponctuee. Chez d’autres especes, comme les Cyclocarabus mniszechi. brosciformis, la plupart des Pantophyrtus, il n’y a qu’une apparence de strie, fournie par des points tres fins, parfaitement alignes et contigus. Il y a. au contraire, chez beaucoup de formes un elargissement marque des stries. C’est le cas de celles qui tendent a faire des quaternaires. Les stries s'elarg;ssent, se garnissent de petites cretes transversales ou crenelures entre les points. Il y a des crene- lures tres regulieres chez beaucoup de formes qui ne font point de quaternaires, comme le purpurascens, chez d’autres elles degenerent facilement en asperites. Les quaternaires naissent de la coalescence d’asperites semblables, mais longitudinales et non transversales. Ces deux formations son tcependant de meme nature; chez le problemalicus on peut voir, suivant les races, les crenelures d’abord transversales et regulieres devenir obliques, puis longitudinales, les points qu’elles separent se rangeant Tun a droite, 1'autre a gauche, au lieu de se suivre. Les stries s'elargissent encore plus chez les especes a intervalles lineaires, et se herissent de petits hemispheres ou de cones, qui forment un fond finement grenu sur lequel les primaires et les secondaires se detachent comme des filets greles et interrompus. Cette sculpture est presque propre a la faune pacifique et thibetaine {Damaster, beaucoup de Coptolabrus, Leptocar alnis, Leptinocarabus , etc.). Ces hemispheres ou cones n’ont rien de commun avec les rudiments des quaternaires, on les trouve meme chez les Multistries d’Extreme-Orient. Les Leptocarabus montrent ces cones en coexistence avec des quaternaires developpes. La cause serait utile a trouver. La grande variabilite de la forme des stries permet de Tutiliser pour la distinction des especes et plus souvent des races, mais les interstries ou intervalles comportent des variations beaucoup plus nombreuses encore et d’une utilisation constante. Intervalles. — Les intervalles se presentent normalement sous la forme de nervures a coupe en anse de panier, en demi-cercle ou en ogive, quelquelois en cretes a versants concaves. Ce dernier cas, que nous rencontron.s chez le p-carinatus, est rare et limite aux primaires, dont la variabilite est extreme. Le primaire est normalement segmente, et pourvu de cones setigeres a ses interruptions. Quelques especes, comme le sclmnhcrri, ne presentent cependant que des coupures, les soies sortent du dos meme de la nervure. Ces coupures ne sont peut-etre pas Tequivalent morphologique des interruptions normales des primaires, mais de celles que l’on trouve sur les secondaires et tertiaires. Sous la forme la plus primitive, le primaire, egal en epaisseur et en relief aux intervalles voisins, n'en differe que par ces coupures'et ces cones. Tei est le cas de certains Sphodrislocarabus a sculpture FAM. carabid.f: 1 13 complete, celui du corticalis, du violaceus purpurascens, du procerulus, dw jaukoivskii, etc., mais bien souvent, a cote meme d’exemplaires t3'piques, on en capture dont le primaire est renforce, et dont les segments im peu elargis tendent a la catenulation. En general, les primaires sont plus ou moins elargis, plus saillants, et leurs segments sont catenules, c’est-a-dire renfles au milieu, arrondis aux deux bouts, polis, semblables a des perles allongees. Ldnverse se produit quelquefois chez les formes a sculpture d’evolution at}’pique dont les secondaires sont h3’pertrophies, par exemple chez certains cancellatus, dont les primaires sont reduits a des segments filiformes espaces et tres fins. II est plus frequent de voir rh3'pertrophie du primaire le transformer en hautes cotes continues, ou coupees seulement en arriere du disque, ou meme en carenes tres fortes. Cette sculpture se rencontre chez des groupes tres divers {auronitens, wliitei, p-carinatus, melancholicus, gallaecianus, gehini, auratus, ca?ialiculatus, etc.). Les chainons des Coptolabrus, comme d’ailleurs leurs autres intervalles, tendent a prendre la forme de larmes ou de perles, tres saillantes chez gemmifer, pustulifer, plus plates et en gouttes de cire chez beaucoup de races de smaragdinus. Ces perles sont quelquefois reunies comme par un fil tres tenu, mais ce caractere est surtout individuel. Hemicarabus tuberculosus montre aussi de fortes perles. Chez les formes dont la sculpture est presque nulle, les primaires prennent aussi des caracteres particuliers. lis deviennent lineaires, bien que saillants, chez le jankowskii, les Damaster, certains festivus-, chez beaucoup de de festivus, \e primaire n’est plus indique que par une bande coloree tres etroite, ou un simple diedre tres ouvert, TeEtre prenant une section un peu polygonale. D’autres fois, il ne reste qu’une ligne lisse, a peine ou non renflee, entre deux fines rangees de points, par exemple chez beaucoup de formes de calleyi et de hemprichi. Dans ce dernier cas, les intervalles sont dits ambulacraires. Dans le cas ou les primaires sont ainsi anormaux, surtout par h3^pertrophie, il s’agit d’ordinaire d’une formation nouvelle, si peu identique au primaire primitif, que les cones setigeres peuvent etre sur les flancs de la carene, ou meme au pied, du cote interne, comme chez le punctato-auratus. Il est tres interessant de consulter le revers de rel3'tre : quand le primaire est de seconde formation, la trace ambulacraire du primaire primitif subsiste au revers, et souvent la superposition n'est pas exacte. Il est tres curieux de comparer, par exemple. la grosse cote de Vauratus avec le primaire lineaire de la face inferieure de Telytre. ~ Chaque segment de primaire porte a sa partie distale un petit cone couche en arriere, d’ou sort la soie tactile, tres souvent absente. La coupure est en arriere du cone. Thomson et Kraatz paraissent avoir les premiers debrouille le rapport des coupures et des cones [corpuscula fovearum). L’origine de tout ce complexe parait avoir ete un pore setigere dorsal. Chez les races de scheidleri dont les intervalles sont un peu plats, il n’est pas rare de voir les cones setigeres plantes a la partie anterieure d’un point enfonce place sur le dos de 1’intervalle qu’il ne coupe pas tout entier. C’est un cas frequent chez les Calosomes, mais rare chez les Carabes, et qui restitue un stade anterieur de leur morphologie. Ce que nous trouvons sur les cotes de certaines races de splendens, ou a leur base interne chez le punctato-auratus, est aussi un pore setigere. Il n’est pas rare chez les formes a grandes fossettes primaires que le cone se trouve place vers leur milieu. Cette emigration du cone accuse le caractere de pore setigere agrandi de cette fossette. Tres souvent la coupure nEst qu'un simple point peu enfonce, lisse, ouvrant une communication entre les stries adjacentes. C’est ce que la nomenclature morphologique de Thomson et de Kraatz appelle foveola. Quand la foveole s'agrandit un peu et devient tres polie, ou metallique, c’est un miroir. Les miroirs sont volontiers transversaux, coupant, outre le primaire, les deux tertiaires adjacents, ou meme deux quaternaires et deux tertiaires. On rencontre de tels miroirs transversaux chez divers Leptinocarabus, Apostocarabus, etc. Quand la foveole s’enfonce nettement au-dessous du plan general de la surface, c'est une fossette. On observe tous les passages du point a la fossette chez beaucoup d’especes, par exemple chez les COLEOPTEKA ADEPHAGA 114 Trachycarabus, chez les diverses races du Pachyslus hungarictis, chez celles de \’ Euporocarabiis hortensis. Les fossettes deviennent tres grandes chez certaines especes {Einiuocumbus clcithr (xtics . Hygrocurcibus vciviolosus^ Procrustes wiedmanni, etc.). Elles constituent alors Telement principal de la sculpture, pouvant s’etendre jusqu’aux secondaires et les deformer. Ee primaire n’est plus alors, a proprement parier, une baguette interrompue, inais une succession de prismes deformes et de cavites. L’etendue de ces fossettes est variable selon les races, mais aussi selon les individus, de telle sorte que leur emploi dans les determina- tions est assez aleatoire. Les deux premiers primaires sont en general equivalents, et Texterne moins developpe. Chez Vhortensis, par exemple, il est marque de fossettes si petites par rapport aux autres que chez certains males elles rappellent plutot les petits miroirs du raphe. Chez quelques especes, les primaires, bien que developpes, gisent dans des depressions longitudi- nales, et les secondaires et tertiaires, ou ce qui les remplace, sont surhausses sur de larges cotes. Cette sculpture, qui rappelle un peu les melons, se rencontre chez plusieurs races de famini, chez les Catoplius. Les secondaires presentent cette particularite de manquer quelquefois chez des especes dont par ailleurs la sculpture est bien developpee. Je ne connais dans ce cas que quatre especes : Megodontiis bonvouloiri, Parapleshis siandingeri, Iniopachys pyrenmus, Chrysotribax hispaniis. Cette anomalie s’est installee sans transition, on ne rencontre ni dans Tespece, ni chez les especes parentes, de formes pourvues de secondaires en voie d’obhteration. On Texplique en regardant la sculpture comme refaite, ce qui suppose le passage par une forme lisse dont il n’existe aucun temoignage. Le revers de Telytre ne fournit aucune explication, il est conforme au dessus. Cette singulari te estd’autant plus remarquable que les secondaires, a rinverse des tertiaires, sont tres persistants, autant que les primaires. Les secondaires se presentent d’ordinaire sous la forme de baguettes continues en tore, rarement en carene ou en demi-cylindre. Chez certaines especes dont la sculpture est comme hachee, ces baguettes sont segmentees. Elles le sont meme plus que les tertiaires chez la plupart des Morphocarabus de Hongrie a intervalles interrompus, et aussi chez beaucoup d’autres Carabes. On ne trouve aucune trace de cone setigere a Textremite distale, souvent apointie, de leurs segments, ce qui permet de distinguer ces inter- valles des primaires chez les especes a sculpture completement hachee. Quelquefois, chez les especes a fossettes, les secondaires en portent quelques-unes, sur les cotes ou le dernier tiers des elytres seulement. C’est ce que l’on peut voir chez certains rutilans, dont la serie externe est parfois tres fournie ; le perignitus a meme parfois les trois autres series plus ou moins completes {ah. foveipennis). Chez Yhispanus, la serie externe existe aussi, mais fruste et masquee par des rugosites. On peut encore citer comme exemples le cribratus, certains Plectes, le Trachy carabus bosphoranus et ses parents, le Procrustes wiedmanni, tous presentant souvent, mais non toujours, des fossettes sur les secondaires. Les especes chez lesquelles ces fossettes existent d’une maniere normale, sinon tout a fait constante, sont peu nombreuses. On peut citer comme exemples le Cratocephalns cicatricosus, le Pachystus cavernosus. La presence de ces fossettes prend dans ce dernier cas plus dhmportance au point de vue de la classification. Il n’est pas rare d’observer sur le dos des secondaires quelques, points enfonces. Ce sont des amorces de coupures, ou de fossettes, mais quand iis sont serres et bien alignes iis prennent une signi- fication differente. Chez le Morphocarabus zawadskyi, ces points aboutissent, dans la variete seriatissimus, au dedoublement du secondaire. Tres souvent chez le burghauseri, le troisieme secondaire est ainsi dedouble ou transforme en bande rugueuse assez large par une invasion de points parasites. C’est un accident qui se rencontre chez beaucoup de Carabes et peut porter sur un ou plusieurs secondaires, des deux cotes ou d’un seul, mais il est tres frequent et d'ordinaire bilateral chez le burghauseri, dont il devient un caractere facultatif. Cette anomalie n’est pas morphologiquement equivalente au dedoublement qui frappe d’abord les tertiaires, puis les secondaires, chez beaucoup d'especes, comme \e purpurascens dans son evolution FAM. CARABID^ ii5 vers la forme violaceus. Elie n’est pas non plus equivalente au pointille qui marque la face dorsale de tous les intervalles chez quelques Carabes de TAsie centrale, \’ Acrocarabits guerini par exemple. Le caractere se manifeste d’emblee sur les secondaires, et leur reste propre. Quand les Carabes perdent leur sculpture, les secondaires persistent beaucoup plus longtemps que les tertiaires, inais peuvent comme eux se resoudre en une bande de rugosites et finalement disparaitre. Iis peuvent aussi disparaitre en s’amincissant. On trouve ainsi des secondaires a leurfin, reduits a une ligne de rugosites, chez les Damasler, V Acoptolab) iis gehini, le Rhabdotocarabus melancholicus, le gallaecianus. et d’autres especes. Quand les primaires deviennent filiformes, les secondaires le deviennent volontiers aussi, souvent de force pareille, d’ordinaire moins releves. Quand les primaires deviennent margariti- formes, comme chez VEucoptolabrus pustulifer, les secondaires sont beaucoup plus petits, mais egalement margaritiformes. CYxqz cevXaxns gemmifer, la difference n'est pas grande. Elie est encore moins marquee chez les formes a sculpture a la fois hachee et bulleuse, comme les Procerus, le Megodontus bonvouloiri, le Cratoceplialus balassogioi, doiat les primaires, secondaires et tertiaires sont presque egalement vohimineux. Les tertiaires sont de formation nouvelle chez les Carabes, et partant beaucoup plus instables. Iis disparaissent avec facilite chez les Carabes, mais on ne connait aucun cas ou leur absence puisse sfinterpreter comme primitive. Tous les Carabinae descendent de formes qui possedaient deja des ter- tiaires, et quand ceux-ci manquent, on peut toujours remonter a une forme moins avancee qui en pos- sede au moins des traces, chez des individus retardataires. On trouve tres souvent dans la meme espece des formes a tertiaires egaux aux secondaires, et d’autres dont les tertiaires sont reduits ou nuis. C’est le cas du Morphocarabus monilis, bien que cependant les exemplaires sans traces de tertiaires soient une grande rarete. Chez le Goniocarabus cancellatus, dont les tertiaires sont plus volontiers faibles, beaucoup de races n’en conservent aucune trace. Les tertiaires disparaissent d’ordinaire par affaiblissement. En general iis sont moins releves et moins epais que les autres intervalles; pour peu qu’ils se reduisent, iis ne laissent plus de traces. Chez un grand nombre d’especes, iis disparaissent d’une autre faqon. Envahis par des ponctuations parasites, iis s’elargissent, se dedoublent d’une maniere irreguliere, donnant souvent la fausse apparence d’une sculpture a cinq intervalles par faisceau, et finissent par se resoudre en une bande rugueuse et diffuse, dont la largeur est souvent de deux a trois fois celle de Tintervalle primitif. Ce mode de resolution est facile a suivre chez le Megodontus violaceus. En partant du purpurascens TgouY aboutir au violaceus t3’pique, on voit se resoudre d’abord les tertiaires, puis les secondaires, meme les primaires, et il ne reste plus qu’une surface uniformement granuleuse. Meme phenomene chez \’ Archicarabus nemoralis, mais le premier degre, celui ou les tertiaires sont entiers, manque. II est a remarquer que cette resolution des tertiaires et des intervalles en general, est rare chez les Multistries. Chez eux les intervalles, nombreux, se resolvent en grains lineaires qui finissent par se brouiller, par exemple chez \e problematicus soluhis. Je pense cependant que chez \e Phricocarabus glabratiis la resolution s’est faite comme chez le nemoralis; de meme chez le Procrustides bessarabicus et quelques autres especes. Chez beaucoup de Carabes, Telargissement des tertiaires en bandes ou faisceaux de granulations est compense par une atrophie des primaires, et meme des secondaires, qui deviennent lineaires. L’elytre ne s’elargit pas, ou a peine. C’est le cas des Damaster. de beaucoup de formes de Lamprostus, de Chaetoprostus, etc. Chez \q glabraius, le nemoralis, les primaires subsistent aussi tres longtemps sous la forme lineaire. Les quaternaires sont rarement aussi forts que les autres intervalles, et leur instabilite est extreme. Tantot iis ne sont encore que des lignes de grains ou de petites cretes, tantot iis retournent a ce type imparfait chez des formes dont normalement les quaternaires sont subegaux aux autres intervalles. Cest le cas chez la plupart des Hadrocarabus. Les Euporocarabus sont presque le seul exemple de Multistries COLEOPTERA ADEPHAGA 1 16 dont les intervalles soient tous egaux, a de rares exceptions pres, ou les quaternaires sont un peu plus faibles. En classification et dans les descriptions, il ne faut jamais trop insister sur le degre de develop- pement des quaternaires. Chez VHadrocarahus riffensis, les quaternaires presentent cette singularite d’etre en voie de dedou- bleinent. Raphe. — Le raphe se compose essentiellement d’une serie de cones setigeres couches, assez serres, separes par des points enfonces, des miroirs, de petites fossettes, Chez certaines especes, le cone termine un court segment. plus fin que les primaires, mais analogue. Chez d’autres plus rares, ces seg- ments, vers le milieu de la longueur de Telytre, sont assez longs et simulent un primaire. A 1’epaule, les cones sont beaucoup plus serres, moins alignes ; volontiers leur serie se dedouble ou se triple, et s’accompagne de grains non setigeres. Les soies tactiles du raphe, longues, dorees, soyeuses, rappelant beaucoup celles des franges qui garnissent les deux entrees du pronotum, sont tres persistantes. Alors que celles des primaires, quand elles ne manquent point par nature, ne sont guere visibles que sur les exemplaires frais eplos, et ne persistent meme pas en collection, celles du raphe durent autant que 1’insecte. Le nom de series umbilicata ne vaut pas celui de raphe, qui signifie couture. L’aspect est toujours celui d’une couture a points plus ou moins serres. Le cas ou le cone setigere est place au milieu d’une petite cupule dont il forme 1’ombilic est une exception au raphe comme aux primaires. Strioles transversales. — La sculpture de certains Carabes presente un facies particulier qui rappelle les Calosomes. Les intervalles sont transversalement ridules, et comme ecailleux ou tegules. Cet aspect est produit par de fines strioles transversales, arquees, qui unissent les points des stries laterales par-dessus rintervalle. Cela se rencontre seulement chez les Carabogeniens : Eucarabiis, Xystrocar ahiis, Loxocarabtis, Paracarabus, Acrocarabus, Eutelocarabns, etc. Ce caractere est assez constant dans Tespece, meme dans le sous-genre, pour avoir une valeur taxonomique. 11 nhndique d’ailleurs pas une parente plus particuliere avec les Calosomes. Types de sculpture. — Les diverses formes de sculpture, quaternaires a part, se rencontrent chez les groupes les plus differents. 11 y a cependant quelques sous-genres qui peuvent se caracteriser par leur sculpture, a titre de caractere auxiliaire. Cette diversite de la sculpture est au contraire precieuse pour les distinguer des races et des especes qui, bien que voisines, sont souvent sculptees de maniere differente. Si diversifiee que soit la sculpture, elle ne comporte cependant qu’un certain nombre de possi- bilites, et tout Carabe se rapproche plus ou moins d’un type general. Ces types generaux de sculpture sont encore assez nombreux. Les suivants sont indiques a titre d’exemple, mais la liste n’est pas limitative. Sculpture normale, sans quaternaires, tertiaires egaux, subegaux aux secondaires. Type : monilis. Sculpture a quaternaires diversement developpes. Type : latus. Variantes des precedentes, a intervalles brouilles. Types : coriaceus et carinihiacus . Sculpture normale, a intervalles plats ; il ne reste que les stries. Type : striatulus. Sculpture normale hachee. Type : prcecellens. Sculpture a paquets intercales. Type : incompsus . Sculpture a primaires costiformes. Type ; melancholicus. Ne pas confondre avec la sculpture a secondaires costiformes. Tj^pe : clathratus. Sculpture en resolution. Types : passages de purpurascens a violaceus. Sculpture resolue. Types ; glabratus, splendens. FAM. CARABID^ 117 Sculpture a intervalles lineaires. Type ; jaiikoiiiskii. Sculpture a hachures boursoufiees. T\ pe : Procerus. Sculpture agros grains. Type : braudti. Sculpture foveolee. Type : cavernosus. Meta notum. — Le metanotum, visible seulement quand on a enleve les elyti-es, consiste en deux plaques rectangulaires peu dures, reunies par une partie membraneuse et porte a ses extremites, a la partie posterieure, deux appendices membraneux tripes, qui sont les ailes. Ces ailes sont, en general, des moignons informes, dont la longueur ne depasse pas le premier ou le second anneau de Tabdomen ; coriaceus, purpurascens, auroniteus, linnei, etc. Chez d’autres especes, ce moignon est etroit, mais plus allonge : monilis, hispanus, problematiciis, hortensis, arvensis, etc. II ne prend reellement figure d’aile que chez quelques especes comme morbillosus. Dans Tespece, les variations sont peu etendues; cependant, le lineatus ditfere constamment du splendens par la longueur plus grande des ailes. On ne trouve d’ailes fonctionnelles que chez clathratus, granulahis, maander et niaurus. Certains individus de ces especes ont les ailes peu developpees, d’autres volent tres bien. Les exemplaires macrop- teres de clathratus ne sont pas rares, mais il ne parait pas en exister chez le maacki. Chez le granulatus, les races d’Extreme-Orient, de Alongolie, du Caucase, possedent actuellement des ailes fonctionnelles. Elles manquent, a de rares exceptions pres, chez les races d’Europe. Je ne crois pas que Ton puisse tirer du metanotum ni des ailes quelque caractere utilisable en classification. Dessous du thorax. — Le dessous du thorax est compose d’une marqueterie compliquee de pieces, epimeres. episternes, hanches, prosternum, mesosternum, metasternum, qui en font de beaucoup la partie la plus compliquee du squelette. Les nomenclateurs n’ont cependant tire qu’une faible utilite de ces nombreuses pieces, aux profils et aux reliefs si accuses. En effet, il existe une grande uniformite dans la structure de cette region, et les differences susceptibles d’etre decrites sont limitees a quelques parties. C’est pourquoi il est inutile au point de vue de la classification d’entrer dans le detail de Tanatomie du dessous du thorax. On utilise souvent la craquelure, la rugosite, la poncfliation des parties laterales, en particulier des epimeres et des episternes, du metasternum. Quelquefois la plus grande longueur ou largeur de ces episternes, de forme un peu variable, mais trapezoidale en somme, prend une certaine importance, et chez les Plectes, par exemple, la distinction des deux grands groupes est tiree par Reitter de ce que la partie exterieure de Tepisterne est libre et deborde ou non sur 1’epipleure. La region mediane ne fournit pas beaucoup de caracteres utilisables. Le prosternum est chez quelques especes muni a son bord anterieur d’une espece d’ourlet. Chez les Cathoplius , cet ourlet s’unit a celui du pronotum pour former une collerette tres marquee. On trouve quelquefois en arriere de Tourlet des bourrelets successifs; le cas est frequent, pare.xemple, chez V auratus, mais ce caractere, tres instable, n’a qu’une valeur individuelle. La longue lame qui fait apoph3-se en arriere du pronotum a ete assez utilisee. Elie est en general un peu excavee, souvent oiirlee d’une maniere complete ou incomplete, avec ou sans sillon a rinterieur de Tourlet. Ces caracteres sont assez instables. Chez le Dolichocarabus kouanpiug, cette lame est criblee de pores setigeres et comme velue. Je ne sais si ce caractere est constant; il manque en toutcas chez le protenes, qui differe a peine du kouanpiug. On a utilise quelquefois les pores setigeres des plaques du metasternum. Reitter differenciait Vullrichi de Vitalicus par Tabsence chez le premier de ces pores setigeres, mais Born a justement fait observer que les iillrichi des races balkaniques les conservaient comme Vitalicus. En realite on n'a pas encore fait une etude d’ensemble des pores setigeres du sternum et des hanches; un essai dans ce sens ne m'a pas donne de resultats encourageants, mais j’ai peut-etre manque trop tot de perseverance. COLEOPTERA ADEPHAGA ii8 Pattes. — Si les pieces sternales presentent peu d’interet, il n’en est pas de meme des appen- dices qui s’y articulent. Les proportions des pattes, leurs epines, leurs cannelures, leurs soies, la con- formation des articles de leurs tarses fournissent des caracteristiques utiles et variees, dont on a use, et parfois abuse. Certaines especes possedent des pattes fort longues {Chaetocarahus, Platycarabus, Copiolabrm, Damastey, Eocarabus, Leptocarabus, etc.). Ce caractere est particulierement commun chez les Carabes d’Extreme-Orient, dont plusieurs sont volontiers arboricoles. D’autres ont, au contraire, des pattes courtes et robustes, par exemple les Pachystiis. Ce cas est habituel chez les especes arenicoles et fouisseuses, mais ne leur est pas particulier. On trouvedans tous les grands groupes des especes a pattes longues et d’autres a pattes courtes, mais, dans 1’espece, le sous-genre et parfois au dela, le caractere presente une certaine constance. On ne 1’utilise cependant que par exception, parce qu’il ne comporte que des evaluations fort arbitraires. Le rapport de longueur entre les tibias et les cuisses, qui pourrait etre inetriquement defini, n’est pas utilise; peut-etre ne comporte-t-il pas d’utilisation, il est en tout cas impossible a determiner sans des mesures et un calcul. Ces recherches de precision n’ont pas obtenu de succes aupres des praticiens. J’ai moi-meme renonce a 1’indice du pronotum et a celui des elytres, que j'avais empruntes a la technique de 1’anthropologie. Le premier cependant donnait de bons resultats, mais pour le prendre il fallait un instrument special qui n’est pas dans le commerce. Les pattes anterieures sont toujours plus robustes chez les males, les cuisses plus renflees, les tibias plus dilates a Textremite, les tarses munis de pulvilli. Les differences sexuelles sont bien moins accusees aux pattes intermediaires et posterieures. Les cuisses sont plus ou moins renflees suivant les especes, beaucoup plus chez la plupart du g. Apotomopterus. Les tibias, plus ou moins roLustes, ont leur partie distale pol5’edrique et tres diverse- ment developpee, moins forte cependant que chez les Calosomes. Ce renflement terminal, brusquement tronque. se prolonge au bord anterieur par une manchette arrondie. Chez certaines especes, surtout chez les Hemicarabiis, la manchette se developpe en une sorte d’apophyse triangulaire assez longuement saillante. qui sert, dit-on, a fouir le sable. La face anterieure du tibia porte chez beaucoup de Carabes un sillon plus ou moins marque, plus ou moins raccourci aux deux bouts. Ce caractere est quelquefois sexuel, souvent specifique, mais toujours assez variable, meme inconstant. Il ne faut pas lui attacher rimportance que certains classificateurs ont bien voulu lui donner. Le sillon posterieur, tres developpe, ne tend pas a s’ouvrir lateralement avant Textremite, comme il le fait chez beaucoup de Carabides, mais, cependant, les deux eperons ne sont pas toujours au meme niveau. Les Carabini ne sont pas encore arrives a ce stade d’evolution, mais on le sent a betat latent. L’evolution ulterieure pourrait donner des formes a tibias echancres, comme ceux des Notiophilus, par exemple, a 1’egard des Nebries. Pres de lextremite distale, on trouve de chaque cote une fine frange de soies jaunes, le plus souvent rudimen- taire, bien moins developpee que chez les Calosomes. La dilatation des premiers articles des tarses, qui se revetent en dessous d'une sorte de brosse faite de squames jaunatres tres serrees, est un caractere sexuel de premier ordre, utilisable aussi en classification. Ces brosses ou pulvilli sont Tapanage des males, et manquent chez quelques especes seulement. En general, les pulvilli sont au nombre de quatre, le dernier article n’etant jamais feutre. Chez un grand nombre d’especes, les trois premiers articles seulement sont feutres, et les deux premiers chez V Eupachys glyptoptenis et le Deyophctes arcanus. Les autres Deroplectes possedent trois pulvilli. Seuls, les Carabes a trois pulvilli, ou sans pulvilli, sont interessants au point de vue de la classification. La reduction du nombre de pulvilli est un signe d’evolution avancee, et se rencontre surtout chez les formes volumineuses, mais je crois la relation indirecte : la coexistence des caracteres est probablement due a ce que les especes avancees en evolution sont en general plus grosses. FAM. CARABID^ 119 L’absence des pulvilli fut consta tee d’abord chez les Procerus, et jugee sufbsante pour les eriger en genre. Plus tard, la decouverte du Damaster blaptoides fournit un autre exemple, et de cette espece on fit aussi un genre, inais le blaptoides n’est que le terme extreme d’une evolution, et les Damaster rugipeunis, anurns,fortnnei, capito possedent des pulvilli fort etroits, les pattes etant tres greles, mais dont les elements morphologiques sont bien caracterises. Depuis, le meme caractere a ete trouv6 chez les Coptolabnis pustulifer et guinmifer, dont Semenow n’a cru devoir faire qu’une section Eucoptolabrus dans le sous-genre. II est a remarquer que le gemmifer, par ses tertiaires assez developpes et l’absence de mucro, est un des Coptolabnis les moins evolues. On trouve aussi parmi les Imaihiiis une forme sans pulvilli, le barysomus ■, les autres en ont quatre ou trois. Le Cephalornis potanini ne possede pas non plus de pulvilli, mais s’ecarte beaucoup des Carabes par d’autres caracteres. Ces decouvertes firent attacher moins d’importance a Tabsence des pulvilli. Le caractere ne se presente que chez des Psilogoniens, appartenant d’ailleurs a des genres differents, et apparait d’une maniere independante chez chacun d’eux. II represente donc un stade d’evolution, atteint par un petit nombre d’especes, mais il peut exister en puissance chez beaucoup d’autres. Les Procrustes ne possedent que trois pulvilli, et ce caractere les fit aussi eriger en genre, mais on ne tarda pas a connaitre un grand nombre d’especes a trois pulvilli, et comme Tautre caractere des Procrustes, Tabsence de pore au scape, ne se montra pas constant, ce genre fut abandonne par beaucoup de classificateurs. Beaucoup de Psilogoniens ne possedent que trois pulvilli. C’est le cas de tous les sous- genres qui font groupe avec les Procrustes {Lamprostus, Macrogenus, Procrusiocarabus, Chaetoprostus, Chaeto- gaster, etc.). Dans le groupe des Megodontus, on trouve d’ordinaire trois pulvilli, mais parfois quatre {violaceus, croaticus, etc.), et aucun chez le barysomus. Ce caractere est stable dans 1’espece, ou la section d’espece ; on peut ainsi separer les petites races montagnardes de caelatus {dormitor ensis, Ijubeiensis) de celles de croaticus qui leur ressemblent a s’y meprendre. Chez d’autres Psilogoniens polychetes, les Damaster, on trouve trois pulvilli tres etroits, ou aucun. Chez les Psilogoniens heterochetes, les Dichocarabus ont trois pulvilli, mais les Spkodristocarabus en ont quatre. Chez les Psilogoniens dichetes on trouve tantot trois, tantot quatre pulvilli, et les Eucoptolabrus n’en ont aucun. Chez les Chaetogoniens, on trouve des formes a trois pulvilli parmi les Pliochetes et les Tribaco- geniens, qui ont comme les Psilogoniens les mandibules longues et des larves rostrilabres, mais on n’en trouve point chez les Multistries et les Carabogeniens, dont les mandibules sont courtes, et les larves a labre pluridente. La presence constante de quatre pulvilli est ainsi caracteristique de ce groupe naturel et la presence facultalive de trois pulvilli Test du groupe rostrilabre. On ne peut cependant utiliser le nombre de pulvilli comme base d’une classiffcation generale, puisque si quatre pulvilli sont de regie chez un des groupes, une partie des elements de hautre n’est pas encore arrivee au stade de trois pulvilli. En somme, le nombre des pulvilli est un caractere tres bon, permettant souvent de caracteriser meme les sous-genres. Outre le nombre des pulvilli, on utilise aussi leurs dimensions, leur forme trian- gulaire ou carree. Le quatrieme pulvillus est d’ordinaire plus petit, plus triangulaire, moins pourvu d’ecailles, celles-ci plus ou moins confinees au milieu, au bout ou sur un cote, de sorte qu’il n’exis(e parfois que trois pulvilli et demi chez certains Plectes, et aussi chez certaines races de rutilans. Les pattes intermediaires et posterieures ne fournissent que des caracteres tres secondaires. On a utilise la longueur plus ou moins grande de la frange posterieure des tibias intermediaires. On a tire un parti, souvent abusif, des dimensions d’articles des tarses, de la presence de sillons sur les tibias posterieurs, meme sur les premiers articles des tarses, et de celle de series supplementaires de soies ou d'asperites. Les dimensions relatives des articles ne'paraissent avoir d’interet qu’en biometrie, ou Ton cherche des moyennes numeriques. Elles sont instables, a ce point que Ton ne peut completer un indi- vidu a Taide des debris d’un autre qu’apres un choix difficile. La profonde et large rainure que portent les tibias posterieurs sur leur face posterieure, plus ou moins lisse, plus ou moins marquee, quelquefois 120 COLEOPTERA ADEPHAGA absente, est utilisable. Quant au systeme tres complique de pores setigeres, de cretes, de lignes d’aspe- rites, de couronnes de poils, d’epines, qui ornent les cuisses, les tibias et les tarses, il aurait besoin d'une etude analytique tres minutieuse, dont la morphologie comparee profiterait sans doute plus que la classification. Abdomen. — L’abdomen est compose de deux systemes connivents sur les cotes d’arceaux legerement einboites, chaque arceau s’engageant un peu sous le precedent. Ceux de la serie dorsale sont apiatis, a peu pres membraneux, caches sous les elytres ou invagines. Le dernier seul est facilement visible, et de consistance cornee. II deborde d’ordinaire les elytres. Les deux precedents sont rarement visibles, et a demi membraneux. Ces pieces sont plus ou moins lisses, guillochees ou ponctuees suivant les especes et ont ete peu etudiees. II serait possible que leur sculpture, assez diverse, puisse fournir des caracteres secondaires aux classificateurs, mais ces parties etant d’une observation tres contingente, il n’y a pas de grandes esperances a fonder sur elles. 11 n’en est pas de meme des arceaux de la serie ventrale. Les six premiers arceaux inferieurs, tres visibles, tres fortement chitinises, ont ete utilises d’une maniere constante depuis que Ton a etudie les pores setigeres, les sillons transversaux et les rugosites dont iis sont pourvus. C’est a Thomson que revient 1’honneur d’avoir mis ces caracteres en valeur. Les trois premiers arceaux sont soudes ensemble. Le premier est reduit a ses parties laterales, triangulaires, plus ou moins inegales, rugueuses, ponctuees ou lisses, comme les suivants. Il ne presente pas beaucoup dhnteret. Le second est pourvu a sa partie anterieure d’une forte apophyse bifide a la pointe, flanquee de deux cavites ou echancrures dans lesquelles s’encastrent les cuisses posterieures. La region voisine de ces hanches est souvent tres ponctuee; chez d’autres especes, une serie de gros pores setigeres commence pres du bord posterieur, au voisinage de la base de 1’apophyse, et se prolonge obliquement, plus ou moins loin sur les flancs. On n’a pas utilise jusquhci ces details de structure. Les arceaux 3, 4 et 5 sont ordinairement pourvus de chaque cote de la ligne mediane, pres du bord posterieur, de pores setigeres, puncta ordinaria, auxquels on a attache une grande importance depuis les travaux de Thomson. Le bord anterieur des arceaux 4, 5 et 6 porte souvent un leger renfiement derriere lequel se trouve un sillon transversa), destine a recevoir le bord de Tarceau precedent quand le corps se plie. Ce sillon atteint rarement les bords lateraux, et se perd d’ordinaire dans les rugosites des flancs; d’autres fois il n’existe qu’au milieu, ou sur les cotes. On utilise beaucoup les caracteres tires de la longueur, de la profondeur, de 1’absence de ces sillons, Quelquefois c’est la partie posterieure de 1’arceau qui porte une impression transversale, dite faux sillon, plus large et imprecise. Le sixieme arceau, qui est plutot une demi-calotte, offre generalement a considerer une serie de pores setigeres ou plusieurs, la frange anale, une depression plus ou moins rugueuse de la region posterieure, et tres rarement des echancrures ou sinuosi tes du bord anal. Les derniers arceaux sont invagines, membraneux, a Texception du dernier, et ne paraissent que pendant Tacconplement ou chez les individus dont Tabdomen est tres distendu. Tous ces caracteres demandent a etre analyses avec soin. Les puncta manquent chez les Psilogoniens polychetes, a Texception des g. Megodontus et Pseudo- cranion, et des sous-genres Chaetogaster et Chaetomelas, les Damaster en ont quelquefois, mais presque obliteres. Parmi les Psilogoniens heterochetes, les Dichocarabiis en sont depourvus, mais les Sphodristo- carabus en possedent. Chez les Psilogoniens dichetes, les puncta manquent ou sont rudimentaires chez les sous-genres Macrothorax, Coptolabrus, mais non chez les Acoptolabrus ; chez les Ischio carabus, iis sont tres instables, parfois multiples, parfois absents. Les autres sous-genres sont pourvus de puncta. Chez les Chaetogoniens, moins avances en evolution, les puncta sont conserves. Les exceptions sont ; normalement le melancholicus, les Pachystus, frequemment les Pantophyrtus, certains Mesocarabus, Enrycarabus. Les puncta ne manquent chez les Carabogeniens qu'a titre d’exception individuelle, et fort rarement. FAM. CAKABID/E 12 I L’absence des puncta est donc un caractere important, ciui entre dans la definition de beaucoup de sous-genres, et meme de quelques gemes de Psilogoniens. II n’en est pas de meme de la inultiplicite des puncta. D’ordinaire, on en trouve un de chaque cote du inilieu de Tarceau, mais (]uelquefois deux ou plusieurs. La inultiplicite des puncta est un caractere tres instable, a manifestations desordonnees, dont on n’a tire aucun bon parti. Tres rarement, 1’arceau anal est aussi pourvu de puncta, comme chez certains Calosomes. C’est une exception individuelle sans valeur, simple temoignage d’organes depuis longtemps disparus chez les Carabes. II est plus difficile d’interpreter les foveoles setigeres de la marge externe de certains arceaux chez quelques especes, notamment d’ Anthracocarubits et ddEremocarahus. Ce sont probable- ment des reliquats, et leur instabili te le prouve presque, mais on peut les interpreter aussi comme des caracteres nouveaux. Le developpement des sillons est, au contraire, un caractere nouveau, qui est dans les possibilites de toutes les categories de Carabes, mais ne se realise que chez une minorite. Souvent, il n’est realise que chez une race dans Tespece, une espece dans le genre. II est aussi un caractere de robustesse, en correlation avec la force de rarmure chitineuse. On le rencontre cependant chez quelques Carabes petits, faibles et peu avances en evolution. L’utilite des sillons parait etre d’augmenter la flexibilite de Tabdomen, et cette lonction precise peut expliquer dans une certaine mesure leur presence inattendue chez certaines especes. La force des sillons est individuellement variable; d’ordinaire, les quatrieme et cinquieme arceaux en sont seuls pourvus. 11 est meme tres rare d’en trouver seulement Tindication a Tarceau anal. Les Psilogoniens polychetes des genres Procerus, Procrustes, a Texception de la plupart des races de nordmanni et de quelques petites races de calleyi, possedent de forts sillons, en rapport avec la puissance de Tarmure de ces gros Carabes. Chez les Chaetogasler et quelques races de Chaetomclas , ces sillons atteignent les bords ; iis se perdent presque toujours dans les empatements lateraux. ou par une attenuation graduelle. Dans le g. Megodontus, les sillons manquent d’ordinaire, ou sont incomplets, comme chez le caelatus Chez les Imaibius, iis manquent ou sont seulement indiques. lls existent chez les Damaster, et se perdent dans de grands empatements. Parmi les Psilogoniens heterochetes, la presence des sillons est de regie. Parmi les dichetes, les Coptolabrus possedent des sillons, mais les Acoptolabrus, Cychrostomus, Eccoptolahrus n’en ont que des ebauches, ou point du tout. Les M acrothorax en sont pourvus; on n’en trouve point chez les Chrysocarabus, les Pagocarabus, Iniopachys. etc. On les retrouve chez les Alogocarabus. En somme, leur presence est Texception chez les Psilogoniens dichetes. Chez les Chaeto- goniens Tincoherence est encore plus complete. L’absence ou la presence de sillons varie de sous-genre a sous-genre, d’espece a espece, de race a race, et on en tire parti pour la distinction de ces groupes. Ce caractere. d’ordinaire tres stable, au degre de force pies, est decisif dans un certain nombre de cas oii les autres sont imprecis. II est un des plus employes, mais ne permet pas d’etablir de subdivisions plus elevees que le sous-genre. Le bord posterieur du sixieme segment est d'ordinaire regulierement arque, souvent un peu plus obtus chez le male. Chez un petit nombre de Plectes, Vibericus par exemple, il est arque chez la 9» mais en accolade chez le male, c’est-a-dire avec une dent mediane flanquee de deux emarginations; chez le reitleri et ses parents, la dent mediane n’existe pas, il n’y a qu’une emargination commune; la plupart des Plectes sont normalement conformes. La meme disposition se rencontre chez divers Carabes d'Extreme-Oiient, avec la meme irregularite. Les Eutomopterus tientei, delavayi, presentent, au moins chez la plupart de leurs races, la disposition de Vibericus, la dent mediane est seulement plus large. 11 en est de meme chez les Ohomopterus de haani de haani, mayiasanus, mais chez les races lusuhcola, japoiucus, on trouve seulement une indication de sinus. Ce caractere a une valeur specillque ou subspecifique chez les especes indiquees et ne parait pas exister en dehors d’elles. I 22 COLEOPTERA ADEPHAGA Les flancs des arceaux abdominaux sont rarement lisses, tandis que le milieu de rabdomen est rarement ponctue ou rugueux. Ces inegularites paraissent les unes de formation recente, les autres des temoins d’un systeme complique de pores seligeres ancestral. De la plus ou moins forte ponctuation des flancs, de leurs inegalites qui vont parfois jusqu’a figurer des empatements, de leurs rugosites, on tire des caracteres utilisables pour la distinction des races ou des especes, rarement des sous-genres. II en est de memede la striolation transversale ou de la rugosite de la depression qui occupe d’ordinaire la partie posterieure du sixieme segment. Le bord anal est presque toujours accompagne d’une frange de soies ou tout au moins de quelques pores seligeres. Le plus ou moins grand developpement de cet appareil tactile fournit des caracteres incertains et rarement utilises. Chez les Procerus, les Procrustes, ces pores ont acheve de disparaitre. II en subsiste souvent des traces chez les Procrustocarabus, les Damaster, la plupart des Copiocarabiis. Chez les Imaibius, la frange d’ordinaire plutot envahissante fait par exception defaut chez le siroganowi. Les pores persistent chez tous les autres Carabes, sauf exceptions individuelles. Sur le cote des derniers arceaux, on remarque chez beaucoup d’especes une tache rougeatre dont Templacement est a peu pres lisse. Sur les exemplaires desseches, cette tache est assez inconstante; on la trouve bien conservee chez beaucoup de morbillosus. Ce caractere n’a pas ete utilise. J’ai fait des recherches histologiques sommaires pour determiner la fonction de l’organe correspondant, mais je ne les ai pas poussees assez loin pour obtenir un resultat. J’ai seulement constate que les taches n’etaient pas le resultat d’une insuffisance locale de pigment, mais que la cuirasse avait a ce niveau une structure particuliere. Le travail serait a reprendre sur des materiaux frais. Les arceaux invagines de Tabdomen n’ont pas ete etudies. Les derniers sont cependant chiti- nises d’une maniere suffisante pour que leur structure soit facile a voir, quand par hasard iis ont ete fixes hors de Tabdomen par la mort, ou quand on les attire a Taide de pinces apres avoir ramolli Tinsecte. L’armature genitale, au contraire, a ete depuis Thomson tres utilisee par les classificateurs. Armature genitale. — Le penis des Carabes est enferme dans un etui resistant nomme coleus, dont il sort pendant Taccouplement seulement, par un orifice place avant l’extremite. Cet etui, de forme arquee, se compose d’une partie basilaire appelee manubrium, d’une partie moyenne contenant la verge, et d’une partie terminale amincie, effilee, nommee apex, qui facilite Tintromission. Thomson a donne a l’apex le nom impropre de forceps, qui signifie une tenaille et designait chez les anciens auteurs Tensemble des deux mandibules. Nous supposons, pour Tetude, fletui detache et colle transversalement, la pointe dirigee vers la gauche, comme sur le vivant. Le manubrium se compose d’une sorte de palette demi-membraneuse, dans laquelle viennent aboLitir les canaux spermatiques et des vaisseaux, d’une apophyse dirigee en dedans de flaxe, ces deux parties portant des attaches musculaires, et d’un corps C3dindrique qui se continue, quelquefois par un faible coude, le plus souvent par un simple changement de courbure, avec la partie moyenne. Cette partie, plus volumineuse et beaucoup plus longue, est souvent renflee en dessus au voisinage de florifice. Ce dernier qui, sur la piece collee transversalement a piat, est place du cote de flobservateur et a sa gauche, se presente sous flaspect d’une vaste perte de substance, d’une troncature ayant enleve un long copeau ovalaire. Les dimensions de cet orifice sont parfois tres grandes, par exemple chez le nordmanni, le bonplandi, plus restreintes chez la generalite des Carabes. Au niveau mo^mn de florifice, ou un peu plus pres de flextremite, fletui comporte un gauchissement a peu pres constant, de sorte que flapex n’est plus dans le plan du reste de fletui et se rapproche par son extremite du carton sur lequel nous supposons fletui colle. L’apex, normalement moins volumineux que le corps creux du coleus, est assez souvent un peu coude a la base. Sa longueur est tres variable, mais toujours plus courte que celle du corps de fletui, et sa terminaison tres differente suivant les especes et les races, mais d’ordinaire tres semblable suivant les individus. FAM. CARABID.'E I 23 Le mode de raccordement du corps avec le manubrium, les vaii6tes de forme du corps et suitout celles de Tapex, sont d’une grande importance pour la classification, mais dans la pratique on ne peut guere utiliser que Tapex. Celui-ci est visible chez beaucoup de males, meme chez la plupart des males de certaines especes ; dans le cas contraire, on peut toujours Tattirer dehors par de prudentes tractions operees a Taide d’une pinee fine sur le coleus de Tinsecte ramolli. II est au contraire assez difficile de faire sortir la totalite de Tappareil sans une operation delicate, qui consiste a faire basculer Tabdomen, rouvrir a la partie superieure, pres du bord droit, et liberer, avec des ciseaux fins, la palette de ses attaches musculaires. Pratiquee par un operateur novice, cette laparotomie aboutit surtout a mutiler rinsecte; bien faite, elle ne doit laisser aucune trace, Tincision portant seulement sur la partie membra- neuse du flanc. L’apex est tourne vers la gauche de Tinsecte. Les exceptions individuelles sont tres rares, sauf, semble-t-il, chez le perini. La forme la plus simple de coleus est fournie par le problematicus. Chez ce Carabe, il est presque exactement demi-circulaire, de la palette a Tapex, a peu pres cylindrique, et de grosseur uniforme, sauf a Tapex ou il s’attenue peu a peu. L’arc est regulier mais moindre qu’un demi-cercle chez une serie d’especes qui ne sont point parentes {pyroitejis, clathraius, cancellatus, nitens, hispanits, les Chrysocatabus). De meme et aussi regulier chez les Plectes, mais le corps est plus volumineux. Le corps s’allonge et le profil passe a Fanse de panier chez le monilis et le silvestris. Chez le fairmairei, le coleus est plus voisin de celui du problematicus et seulement un peu plus etire a Tapex. Cette structure est exactement celle du cristoforii. lequel n’’est pas un Orinocarabus. Chez VOrinocarabus concolor Tapex est un peu tordu et termine en crochet, et chez le transilvanicus le corps est extremement long, piesque droit, grele, un peu renfle a la hauteur de Torifice, en discordance avec le manubrium et Tapex. Ces conformations relativement simples sont les plus repandues et se retrouvent chez des especes tres eloignees. Certaines especes en presentent, au contraire, de tres aberrantes. Chez le coriaceus, le punctatus, le bonplandi, le corps est fortement renfle au niveau de Torifice, et 1’apex coude a la base, tandis que le manubrium est presque en continuation avec le corps. Cliez V ehrenbergi , on observe le meme renflement et, de 1'apex a la palette, la forme generale est presque rectiligne. La forme est encore plus compliquee chez le genei : le corps, en ligne drcTite avec le manubrium, s’elargit de plus en plus jusqu’a Tapex. Il est gauchi vers le milieu, de sorte que ses deux parties ne sont point dans le meme plan que la partie distale du corps. Chez les diverses races dn famini, meme structure, avec un gauchis- sement encore plus fort, et l’apex se gauchit aussi, de sorte que sa pointe est dans un plan perpendi- culaire a celui du manubrium et de la base du corps. De meme chez le favieri. Ces formes extremes ne se rencontrent pas, a ma connaissance, chez d’autres especes. L’apex est d^une variabjlite prodigieuse. Quelquefois Forifice penial est tres prolonge, et la partie apicale proprement dite tres courte. Elle est, au contraire, longue chez beaucoup d’especes. Presque toujours, Fapex est un peu gauchi. Il va en s’attenuant et se termine d’ordinaire par une pointe fine et aigue, ou epaisse et obtuse. La forme la plus frequente est celle d’une pointe de faux, plus rarement d’une pointe de serpette, plus rarement encore d’une extremite de couteau de table, arrondie, ou meme d’une lame presque tronquee droit, comme chez \’ impressus. Une troncature semblable est accompagnee d’un prolongement dentiforme en arriere chez V Imaihius dani tellus, le Pachycranion pauzert, les Orinocarabus putzeysianus , redtenbacheri , ou meme d’une dent posterieure et d’une anterieure chez 1 Orino- carabus pedemontanus et le Pachycranion schiinherri . Cette derniere forme est deja un pen voisine de celle d'une spatule. L’apex est nettement spatule chez un certain nombre d’especes et de races, par exemple chez la plupart des races du violaceus, et specialement chez \’ aurolimbatus et le picenus, et aussi chez les Megodontus planicollis et croaticus, V Euporocarabus ghilianit . L’extremite, tres grele, se courbe en crosse et se termine en bouton chez \’ Orinocarabus alpinus et le .Megodontus scordiscus . Il existe des formes d apex encore COLEOPTERA ADEPPIAGA 1 24 plus compliquees. Chez le Caucasocarabns staehlini, le bord auterieur de l’extremite se developpe en une grande plaque triangulaire, entiereinent rabattue en dessous, et depassant de beaucoup le bord posterieur, de sorte que Tapex se termine en hamegon tres complique. 11 suffirait d’une tres faible evolution comple- mentaire pour rendre la copulation iinpossible ou meurtriere, et Tespece finira peut-etre ainsi. Chez VOrinocarabus putzeysianus et Vomensis, la troncature terminale comporte aussi un leger repli, mais elle constitue un simple ourlet piat, qui ne deternrine pas de gene physiologique. Chez le violaceus obliquus, la pointe de l’apex est tordue, et presente en dessus sa face inferieure. C’est, au contraire, la base qui se developpe en expansion foliacee chez les Chaeto prosius, et a un moindre degre chez les Pachystus perforatus, mingens, etc. iMise en valeur par Thomson, la conformation de )’apex a ete largement utilisee depuis une quarantaine d’annees. C’est, en effet, un excellent caractere pour separer les races chez certaines especes et les relier chez d’autres : tres stable chez certains groupes, il est au contraire d’une incroyable diversite chez certains autres. La forme de Tapex varie a peine dans le sous-genre Morphocarabiis, et se retrouve a peu pres la meme chez les Trachycarabus et Lyperocarabits. Elle permet. au contraire, de distinguer des males a peu pres identiques d’ Amorphocarabus henningi et de Basilicocarabus regalis. L’apex tres large chez YHygrocarabus variolosus des Carpathes Test beaucoup moins chez le nodulosus d’Allemagne, et c’est leur principale difference. De meme Tapex de VAulonocarabus careniger est grele, et celui des autres canalicjilaius epais, ce qui les fait aisement reconnaitre. Chez les Caucasocarabns, on trouve une serie de races de staehlini caracterisees surtout -par le degre d’evolution de Tapex. Le staehlini qui porte un hame^on, Vimitator pourvu d’une plicature, se distinguent aisement par la du koenigi et du katharinee, leurs sosies, dont Tapex est simple. Chez le violaceus, on trouve des races a apex simple {purpurascens), plus ou moins elargi a Textremite (violaceus), dente a 1’extremite en avant et en arriere, ou spatule (aurolimbatus , picenus), recourbe et termine par un bouton (scordiscus) ou tordu (obliquus). La variete des races prend chez le concolor une amplitude plus grande encore, et Tapex fournit souvent le seul moyen de nommer avec certitude des exemplaires dont la provenance exacte est inconnue : les males, s’entend, car chez les Orinocarabus comme chez les Caucasocarabns la determinati on des femelles ne peut guere se faire que par analogie avec les males. L’apex falciforme du cenisius s’emousse chez le fairmairei, s’elargit et se replie chez le putzeysianus, s’etale en large et courte spatule chez le pcde- montanus. Vers le nord, il s’emousse aussi chez le siurensis, et passe a la forme en lame chez Vheteromorphus. Meme forme en lame de couteau de table chez le nivosus, le silvestris. Il pousse une legere saillie en arriere chez les races d’Autriche et chez le transilvanicus des Carpathes. L’apex est au contraire grele, recourbe au bout, termine en bouton. chez les races du groupe alpinus. qui se distinguent ainsi a pre- miere vue du latreillei, dont l’apex obtus est massif et presque droit. Le lepontinus exagere le' bouton terminal de V alpinus, et le lombardus possede au contraire une dent posterieure qui ressemble assez a celle dvL putzeysianus pour rendre quelquefois difficile la determination de certains exemplaires sans etiquette de provenance bien precise. Quant au groupe alpestris, brevicornis, il est muni d’apex greles, pointus, peu ou point recourbes, sans bouton, qui ne ressemblent en rien aux autres. En somme, tres utile pour caracteriser les races, les especes et rarement les sous-genres, la struc- ture du coleus et de Tapex ne peut pas servir de base a de grandes divisions, des formes analogues se retrouvant chez des genres fort eloignes. L’appareil genital feminin est aussi pourvu d'une armature, consistant en deux especes de valves cornees, etroites et allongees, souvent saillantes au dehors de Tabdomen, qui paraissent destinees a inaintenir ecartees les miettes de terre pendant 1’oviposition. et probablement servent a creuser la loge de Toeuf. Ces organes sont assez variables de forme, mais je ne crois pas qu’ils puisseni jamais fournir de caracteres utilisables en classification. FAM. CARABID/E 123 Chez les nymphes, les derniers segments ne sont pas encore invagines, et les appendices genitaux sont dehors. On peut ainsi distinguer a premiere vue le sexe. Je ne comprends pas coininent leurs pre- miers descripteurs ont regarde Tapex et les valves comme des caracteres distinctifs d’espece, faute d’en avoir reconnu la nature si evidente. Splanchnologie. — Dans la pratique, on ne peut utiliser pour la determination des Carabes que les caracteres exterieurs, et la classification doit s’accommoder de cette necessite. 11 n’en est pas moins possible qu’un jour vienne ou Fon utilisera aussi les caracteres internes, comme on le fait cou- ramment chez les vertebres. De ce cote, tout est a faire, et nous ignoions les rapports de la structure interne avec les divisions adoptees en se basant sur le squelette seul. J’ai disseque un certain nombre de Carabes, prepare et dessine leurs organes. J’ai fait aussi beau- coup de coLipes. II faudrait une etude speciale pour utiliser les materiaux que je possede, et il n’est point certain que je puisse Tentreprendre. Ce ne serait d’ailleurs pas ici qu’il conviendrait de developper 1’anatomie et Fliistologie de ces animaux. Je me bornerai a signaler que j’ai constate de tres grandes differences dans la structure de 1’estomac et de Tintestin, des ovaires, des testicules, des diverses glandes et meme des s3’stemes nerveux et respiratoires. Ces differences sont de Tordre de grandeur des diffe- rences exterieures, et V auratus, par exemple, differe autant du prohlematicus ou du coriaceus par ses organes que par son exterieur. Couleur. — La couleur naturelle de la chitine qui forme le squelette externe des Carabes est noiratre, mais elle peut etre modifiee par la presence de plusieurs pigments, dont un orange qui joue le role Principal. La structure de la cuticule, lamelleuse et striolee, produit les magnifiques reflets bleus, verts, pourpres, toujours metalliques. qui font de certains de ces insectes de veritables jo3'aux. Ces colorations sont dues a des franges d’interference, comme dans les photochromes de Lipman, et quand on examine par transparence une coupe horizontale de cuticule, on est etonne de ne voir que du noir. La couleur est tres variable chez les Carabes. La plupart des especes ont a cet egard un champ de variation plus ou moins etendu, et souvent aussi les races locales, de sorte que Fon prend sous la meme pierre des exemplaires tres diversement colores. On ignore si la coloration est hereditaire, s’il existe des lignees violettes, bleuatres, verdatres ou bronzees, comment se comportent les metis qui pourraient en resulter, et si les lois de Mendel sont applicables, comme Felevage Fa montre chez d’autres coleopteres. Un champ etendu s’ouvre de ce cote aux recherches, mais les conditions d’elevage des larves de Carabe rendent Fexperimentation difficile. Les premiers descripteurs avaient donne a la couleur une importance qu’elle ne comporte pas. Aujourd’hui, les inarchands et les amateurs restent seuls a en tenir compte, et les naturalistes se contentent d'ajouter a la description de Fespece ou de la race Findication des limites de variabilite. La coloration n’est pas constante chez le Carabe vivant. Elle varie suivant Fage, Fetat de sante, les conditions meteorologiques. Peu de jours apres Feclosion, Finsecte a pris un coloris de plus en plus chaud, qu’il conserve longtemps. Les vieux sujets sont souvent ternes, et leuis reliefs sont noiratres, par suite de Fusure des lamelles de la surface, puis tendent a devenir rougeatres, quand la cuticule a disparu; le coloris ne subsiste que dans les parties declives et dans le fond des depressions. Un Carabe de 2 ans est quelquefois deja presque depouille, quand il vit sous terre; c’est le cas du rutilans. J ai vu, au contraire, des auroniteus de 3 ans a peine defraichis, a3'ant vecu dans les mousses. Chez les especes a tres courte vie, V auratus par exemple, on ne trouve pas de ces vieillards a coloration teinie. La peiiode de la reproduction est marquee par une augmentation d’eclat. J ai vu des auroniteus ordinaires devenir en masse ignifer sous Finfluence d une maladie microbienne frappant en peu de jouis tous les habitants d’une meme terrine; c’est un microcoque qui produit cette variation. Tues a ce inornent, les auroniteus restent ignifer, mais si on les laisse mourir de diarrhee, ce qui est 1 affaire de deux semaines, iis COLEOPTERA ADEPHAGA 1 26 reviennent a leur coloratiori naturelle. Sous Tinfluence de rhumidite, les teintes se ternissent et rede- viennent vives par un temps sec, par les fortes pressions ou les grandes chaleurs. Apres la mort, la coloration change frequemment, Quels que soient les procMes employes, il est tres rare de pouvoir conserver les beaux reflets verts du fabricii, et il y a des especes dont la couleur veritable est inconnue des collectionneurs. Les Carabes trouves morts sont toujours un peu depouilles et decolores, meme les exemplaires jeunes, et au bout de quelques mois iis peuvent etre devenus des rufino. Les terrains sales produisent le rufinisme bien plus vite, inais font d’abord passer au noiratre les couleurs metalliques. Dans les collections exposees a la lumiere, surtout quand il y a un peu d’humidite, le rufinisme se produit aussi et les couleurs metalliques subissent differents virages. Les produits employes pour tuer et pour conserver les Carabes modifient aussi les couleurs. La benzine noircit les pattes et les antennes rouges. Le beau violet de certains adamsi et quelquefois celui du firobUmaticiis passent au vert quand iis ont subi 1’action de 1’alcool acetifie par un long usage. De meme, 011 fabrique a volonte, voire sans le vouloir, des hispauus a corselet vert avec 1’alcool des vieux flacons, et beaucoup de variations vertes d’especes rares ont ainsi pris naissance in vitro. Certains mystificateurs ont distribue ou meme vendu des similis d’aberrations rares, ou meme des Carabes de couleur fantaisiste fabriques a 1’acide d’agents chimiques agissant sur la structure ou la composition de la chitine. Ces fraudes sont tres difficiles a deceler. Quant aux alterations dues aux produits employes pour la chasse ou la conservation, le nettoyage a Talcool frais ne restitue pas toujours les couleurs, mais les alcalins, et surtout les persels, donnent des resultats immediats, surtout quand 011 chauffe aussitot apres. Le collo- dion, d’un emploi delicat, est un decapant encore meilleur quand Tinsecte est seulement crasseux. .A Taide de ces agents, j’ai souvent rendu, en deux coups de pinceau, leur couleur naturelle a des aberrations rares, cherement payees, joie de leur proprietaire. Quand on veut faire une description d’apres un vieux sujet, il est toujours prudent de verifier d’abord la solidite de sa couleur. D’une maniere generale, les parties en relief sont plus sombres que celles en creux. Le disque du pronotum est plus fonce que les impressions et que la gouttiere, le disque des elytres que les epaules et la gouttiere. les cotes le sont plus que les stries, et les points de celles-ci, les fossettes des primaires, sont plus vivement colores ou metalliques. Le dessus est presque toujours seul colore. Quelques Carabes, comme V auratus, certains Coptolabrus sont largement metallises au prosternum et sur les flancs, mais Ia regie, quand il existe une coloration, est qu’elle se limite aux cotes du prosternum. Les palpes, les man- dibules, les antennes varient du noir au rougeatre, et ne sont jamais metallises. La tete ne Test, en general, que sur le sommet, et le museau reste toujours noir. Quant aux pattes, elles varient aussi du noir au rougeatre, et c’est seulement chez de rares especes, par exemple chez les Damaster et les Coptolabrus, qu’elles prennent parfois des reflets metalliques d’un bleu violace. La repartition des couleurs n’est pas arbitraire, et d’ordinaire leur succession se fait dans Tordre du prisme, ce qui est naturel, puisqu’elles sont dues a un jeu de lumiere. Leur variation suivant l’inci- dence de la lumiere, qui s’observe en regardant le Carabe face au jour, puis dos au jour, et en le faisant tourner, se fait dans le meme ordre et pour la meme raison. On voit souvent sur les marges des elytres se succeder de dehors en dedans le bleu metallique, le vert et Tor, avec du pourpre sur les cotes du disque : c’est le cas de beaucoup de purpurascens du Roussillon, de la Montagne noire et de Catalogne. Quelquefois c’est Tinverse : certains Coptolabrus ont les elytres verts a marge d’un dore un peu rouge. En regie, l’or est limite aux marges; sur le disque on voit plutot du bronze ou du cuivreux qu’une veritable couleur d’or. Le pronotum est en general d’une nuance plus sombre que les elytres, et quand il est d’une couleur tout a fait differente, comme chez le stroganowi, certains nemoralis, cette couleur est le plus souvent bien plus voisine du bleu que du violet. Il y a d’ailleurs des exceptions, des Carabes a pronotum dore avec des elytres verts (la plupart des smaragdinus) ou meme noirs (certaines races d’auronitens). FAM. CARABI 127 Ceitaines especes sont uniformement et constaminent noires. Chez les Procrustes, c’est au plus si des individus de quelques races ont un reflet bleuatre sur les marges, cette regie ne s’etend pas cepen- dant a tous les sous-genres, car les Lauiprostus et VOxycarabiis sapliyrtnus font d’ordinaire exception. Le noir est aussi de regie chez plusieurs genres de Tribacogeniens {Axinocarabus, Cyclocarabus). de Pliochetes (Paiitophyrtus), de Multistries {Pachystus, Phricocarabus, Cytilocarabus, Meganebrius, Ulocarabus, Procnes- fides). Les genres tres avances en evolution, aberrants, sont noirs {Catoplius, Cephaloruis, Eupachys, Cathaicus). Beaucoup d’especes de Carabes sont presque constaminent bronzees, bien que Ton puisse en trouver quelques individus noirs, violets ou verts. La plupart sont de coloration tres diverse, comme le monilis, Varvensis, et on en trouve des individus cuivreux, bronzes, verts, bleus, violaces et noirs, mono- ou dichroiques, et a bordures tres variees, dans la meme localite et presque dans toutes leurs localites. Certai-nes ont une couleur normale a peu pres fixe, mais avec des exceptions locales a la peri- pherie de leur aire. C’est le cas de Vullrichi, du violaceus. Ce dernier est pourpre, pourpre bleuatre, noir pourpre ou noir, avec des marges variees, mais dans les Balkans et les Asturies, il prend une colo- ration cuivreuse : les beaux aurichalceus sont presque tous d’un cuivreux dore magnifique. Le problematicus presente la meme anomalie; d'ordinaire il varie du pourpre au noir, avec un peu de tendance au bleuatre ou au vert, mais il possede une race metallique pol3'clirome, /«m/isA, aussi diverse en couleurs que le monilis, et passe vmlontiers au vert metallique dans les P^Tenees, a la limite occidentale de son aire [trapeti, bepmalei). Les races d’Hadrocarabus prennent toutes les couleurs, meme le cuivreux, dans la region occidentale de leur aire. Le rufinisme est rare chez les Psilogoniens. J’ai vu cependant des hemprichi plus ou moins rufino, et chez les petites races montagnardes du calleyi le cas n’est pas rare Le rufinisme est generalement limite aux elytres. Chez le Pseudocranion gansuense, les rufino ne sont pas rares. Chez les Pseiidocranion schonherri. le rufinisme limite aux elytres est presque specifique, les exemplaires tout violets sont tout a fait Texception. Chez les Chaetogoniens, le rufinisme existe chez un tres grand nombre d’especes habi- tant les montagnes, et frappe souvent une grande partie des individus. Il est caractere de race chez V aeruginosus cereus et normal chez la plupart des races du canaliculafies, mais chez ce dernier le rufinisme s'arrete au rougeatre, et les exemplaires dont les elytres ont la couleur du cuir sont rares. Le rufinisme est aussi frequent que la couleur noire chez le pumilio. Chez le maurus, il est generalement limite a une tache sur le disque des elytres, d’ou le nom de discoidens. C’est le seul Carabe qui ait une coloration a dessin. On ne peut en rapprocher que V estreicheri. lequel possede au contraire d’ordinaire une belle bor- dure rougeatre. Le glabratus comporte une variation dont les el3rtres sont couleur de cuir, qui habite les Carpathes de Roumanie. Son compatriote le transsylvanicus est aussi tres volontiers rufino, beaucoup plus que les autres Orinocarabus . Le rufinisme limite au scape et aux cuisses est extremement repandu. Souvent il s’etend aux trois articles suivants des antennes, aux palpes, aux hanches, aux tibias, aux tarses, a une partie du dessous. Les regions articulaires ne sont generalement pas rouges, comme si le phenomene etait dependant d’une moindre densite de la chitine. Ce rufinisme est presque sans exemple chez les Psilogoniens polychetes ; le seul sous-genre Pseudocranion fait exception. Chez les heterochetes, il est aussi tres rare et individuel. Chez les dichetes, on le rencontre, mais tres rarement, chez le morbillosus. Chez les Chaetogoniens existe la plus grande diversite. Dans la plupart des sous-genres, on ne le rencontre qu’a Letat de variation individuelle et rare, par exemple chez le rutilans. Il est d’une extreme rarete chez les especes, les races et les individus noirs. Chez beaucoup daulres sous-genres, il est, au contraire, normal. Un auratus vivant a scape et pattes vraiment noirs est rarissime; j’en ai pris dans toute ma vie un seul, dans le jardin de Lancienne eglise St-Germain, en plein Poitiers. En collection, le cas est moins rare, mais le noircissement est posthume, et beaucoup d’exceptions a Lerythrisme normal chez les Carabes sont dues a Laction de la benzine. Je n’ai pas vu encore un seul gallaecianus a cuisses 128 COLEOPTERA ADEPHAGA noires. Le cancellatus est dans certaines legions presque toujours a scape et cuisses rouges. Chez les monilis, les monilis monilis ont le scape et les cuisses tantot noirs, tantot rouges; chez les races fran9aises, tantot Terythrisine predomine au poim de devenir un caractere de race, tantot il est presque inconnu, mais le plus souvent on trouve les deux formes ensemble. Chez les scheidleri, comptus, le scape et les cuisses sont au contraire uniformement noirs, tandis que chez Vexcellens, on retrouve la meme diversite que chez le monilis. L’erythrisme est frequent dans certaines regions, et domine beaucoup en Moldavie. De meme chez le gramdatus certaines regions produisent beaucoup dhndividus a scape et cuisses rouges, et d’autres aucun. Dans certaines regions de TEurope centrale, Terythrisme est presque general, et de meme en Siberie. II est au contraire tres rare en France, et ne se rencontre presque jamais dans les races d’Extreme-Orient et de Mongolie. Eutelocarabus arvensis et beaucoup de Plectes font de Tery- thrisme localise un caractere de race. Chez les Multistries, on ne rencontre guere d’especes ou d’indi- vidus qui fassent de Terythrisme. Par exception, on trouve chez les Orinocarabns des races a cuisses normalement rouges; de meme chez les Diocarahns et aussi chez plusieurs sous-genres thibetains. On trouve de tres rares individus du probi ematicus dont les cuisses et la base des antennes sont rougeatres, et qui cependant ne sont pas immatures. Ce caractere a donc une certaine importance, mais qui se limite en classification a la distinction de petits groupements. L’eiythrisme est le resultat d’un arret de developpement, sur lequel la temperature, betat hygro- metrique du milieu, la nature et Tintensite des radiations chimiques paraissent avoir une influence. Taille. — La taille des Carabes est variable et bien diverse. Les grandes especes, certains Procerus, quelques Damaster, peuvent atteindre six centimetres ; les petits exemplaires de pusillus, pumilio, regulus peuvent descendre au-dessous de quatorze millimetres sans etre pour cela des avortons. Dans les limites de 1’espece, il y a aussi de grandes differences entre les races, comme on peut le voir en com- parant les grands kollari aux petits exemplaires dP excellens. Il y a cependant quelque parti a tirer de la taille pour la classification. Il y a des especes, des genres relativement grands ou petits. C’est surtout la grandeur relative que Ton considere quand on cherche a distinguer les formes d’une espece ou d’un sous-genre. Il y a toujours un peu d’equivoque dans les termes grand et petit, parce qu'une taille relativement grande ou petite dans le groupe, peut ne pas l’etre au point de vue absolu. On regarde comme petits, dans le sens absolu, les Carabes au-dessous de vingt a vingt-deux millimetres, et comme grands ceux qui en depassent normalement trente-deux ou trente-cinq, suivant le sexe. Dans le sens relatif, on regardera par exemple, dans le classement des Ophiocarabus, comme grandes les races qui atteignent ou depassent vingt millimetres; inversement un Procerus de trente-cinq a quarante millimetres, comme beaucoup de modestus, sera qualifie petit. Quand on Iit une description, il convient donc surtout de ne pas perdre de vue la moyenne du groupe; le plus souvent c’est a elle que se rapportent les termes grand et petit, et non a la grandeur absolue. La largeur aussi est tres variable; il suffit de comparer un Damaster et un Procerus pour s’en rendre compte. Ici encore il faut tenir compte de la valeur absolue ou relative des termes. Dans toutes les especes il y a des individus maigres et d’autres larges, et 1’etroitesse surtout peut etre remarquable. J’ai des exemplaires vraiment curieux de scheidleri et de purpurascens qui sont tout a fait bacillaires. C’est, je pense, un caractere de misere, la taille etant toujours dans ce cas un peu reduite; il est possible que le retrecissement soit lie a Tatrophie des glandes genitales, habituelle dans ce cas, surtout chez les males. Cette atrophie s’associe souvent aussi au melanisme, et a d’autres anomalies. On n’utilise pas beaucoup la largeur en classification, et quand on le fait, on la prend toujouis dans son sens relatif. FAM. CARABID^ 129 La forme est longue, large, deprimee, convexe, selon le rapport de chaque couple de deux dimensions. J’ai essax^e, sans bons resultats, d’etablir des indices, rapports de la longueur axiale a la largeur maxima du pronotum, des elytres, de Tepaisseur du corps a la largeur et a la longueur, des indices du pronotum a ceux des el3-tres. Ce procede emprunte a Tanthropologie exige des mesures tres precises, prises avec un compas d’epaisseur a pointes tres fines et arquees, sur des series d’une ving- taine d’exemplaires. On arrive assez bien a differencier ainsi, par les mo3’ennes, certaines laces ou cer- taines especes, mais les chiftres precis ainsi obtenus ne valent guere pour la determination des individus isoles. Ces methodes de laboratoire ont donc un interet en biometrie, mais ne peuvent etre pratiquement utilisees pour la classification. i3o COLEOPTERA ADEPHAGA IMAGO DES CALOSOMES La structure des Calosomes est semblable a celle des Carabes, elle est seulement un peu plus simple et beaucoup plus uniforme. Les Calosomes sont, en effet, moins avances en evolution et, soit parce que les especes sont moins nombreuses, soit parce que la tendance a se modifier dans toutes les directions est moindre, on ne rencontre pas chez eux la grande diversite que presentent toutes les parties du squelette chez les Carabes. Je ne connais dans la structure des Calosomes que trois elements morphologiques dont les Carabes soient tous depourvus. Ce sont les pores setigeres dont le mesion est d’ordinaire flanque chez les Calosomes, les franges supplementaires des tibias de certains sous-genres, et les epines dont sont armes les cuisses et les tibias de certaines Callistriga. Tous les autres details de structure existent chez les Carabes, mais avec davantage de complications. II est donc possible de decrire la morphologie des Calosomes d’une maniere tres breve, quand celle des Carabes est connue, tandis que la methode inverse ne serait pas pratique. Tete. — La tete des Calosomes est moyenne, plutot un peu courte chez la plupart des especes. Elie est un peu plus forte chez une grande partie de sous-genres a pronotum lobe, et devient tres forte chez certains Callisthenes, par exemple chez elegans, karagaiciis, regeli, usgentense. Chez ces derniers, le vblume de la tete et du cou rappelle la structure des Carabes megacephales, mais elle n’est pas accom- pagnee de la deformation du labre et de Tepistome qui se produit chez la plupart de ceux-ci. Cette deformation est liee a celle des mandibules, qui restent normales chez les Calosomes megacephales. 11 ii’y a ni Calosomes stenocephales, ni Calosomes microcephales ; quelquefois seulement la tete est un peu plus petite chez les males que ne le comporterait la taille de Tinsecte, mais peu, et elle ne se deforme jamais. Cette deformation, qui parait en relation avec le regime helicophage, n’aurait pas sa raison d’etre chez les Calosomes, qui n’ont pas a introduire leur tete dans les coquilles, ni a les briser avec leurs mandibules. En general, le museau est plus court, ou plutot plus large que celui des Carabes, c’est ce qui donne a la tete son apparence de brievete. Le labre, plus large, est peu profondement sinue, bilobe; les lobes arrondis sont un peu extroverses chez la plupart des especes. II n’y a jamais tendance a la forme trilobee. La fossette a generalement la forme d’un sillon arque, d’une largeur en rapport avec celle du labre, peu ou non ferme en avant, tres garni de poils couches en avant. Elle se continue souvent en arriere par une legere depression axiale, tres vague et n’atteignant pas Tepistome. Par exception, chez les Tapinosthenes, la fossette est plus etroite, agrandie dans le sens axial, et profondement etendue sur Tepistome. Cette structure, frequente chez les Carabes, est tout a fait rare chez les Calosomes; du moins les Tapinosthenes paraissent seuls a la presenter d’une maniere tres nette. Chaque lobe porte un pore setigere; quand on en trouve deux, c’est une anomalie individuelle. De meme, 1’absence complete de pore, qui est la regie chez les Cychrina, est chez les Calosomes une anomalie individuelle, encore plus rare que chez les Carabes. L’epistome court, tres large, rectangulaire ou trapezoidal, parfois echancre en arc en avant, parfois tres reborde en dehors, est tantot mal defini, tantot limite par une suture tres nette en arriere. FAM. CA RABIDA i3i Les fossettes sont bien developpees, profondes, atteignant souvent Ia suture anterieure, mais plus ordi- nairement courtes. Chez les Callisthenes et les groupes voisins, elles empietent a peine sur le front et se terminent assez b rusque in en t ; il en est de meme chez les Charmosta et quelques autres sous-genres dont cependant la tete n’est pas epaisse. D’ordiuaire elles se prolongent par une depression plus ou inoins marquee, atteignant le niveau anterieur des 3'eux : c’est le cas, par exemple, des Calosoma, Callipara, etc. II est rare que cette depression s’etende plus loin, comme il arrive si fr^iquemment chez les Carabes. Cependant, on la trouve prolongee en arc bien developpe chez les CalUtropa, Campalita, etc. Dans ce cas, la region comprise entre Tourlet intraoculaire et la depression est souvent relevee en un fort bour- relet. Dans les details cette structure ne correspond donc pas exactement a ce qui existe chez les Carabes dont le front est renfle en relief cyathiforme. Les piis fins et multiples qui se trouvent souvent chez les Carabes en arriere et en dedans de Tourlet oculaire manquent chez les Calosomes ou sont simplement indiques. Il est rare aussi de voir le vertex couvert de piis en forme de toison, et quand cette disposition existe c’est a betat de simples traces. En revanche, chez les Paratropa et Cayabosoma le vertex est couvert dhine grosse ponctuation, tres profonde, que l’on ne voit jamais a ce degre chez les Carabes. Cette ponctuation existe aussi, mais moins serree ou inoins grosse et inoins profonde, chez les Callitropa et quelques sous-genres americains a pronotum lobe. La ponctuation marquee du vertex est d’ailleurs un caractere beaucoup plus frequent chez les Calosomes que chez les Carabes. Les soies oculaires sont simples. Le cou est presque toujours plus gros et souvent plus long que chez les Carabes. Les antennes sont constamment simples. Les trois ou quatre premiers articles sont plus compri- mes que chez les Carabes; le troisieme l’est d’ordinaire tres fortement, mais cette regie n’est pas absolue. Chez les Tapinosthenes, la plupart des Calosomes alticoles mexicains et africains, cet article est peu ou presque pas comprime, pas plus que chez beaucoup de Carabes, et pas plus long. La variation indi- viduelle est assez grande, et il en est d’ailleurs de meme chez les Carabes, mais cependant les caracteres fournis par les antennes sont utilisables pour la distinction des especes et des sous-genres. Le sous-menton est large, court, et presque toujours a peu pres plan. Chez quelques especes il est un peu ride, mais jamais renfle en bourrelet. Il est certainement setigere, souvent plurisetigere. Le menton est large, souvent tres large, d’une structure bien plus simple que chez les Carabes. Le mesion est, en effet, rarement et peu renfle, vers 1’extremite seulement. Sa terminaison anterieure est toujours mediocrement developpee. D'ordinaire elle consiste en un triangle piat, court, un peu ourle, ainsi que le fond du sinus et les lobes, donc un deltion a base plus ou moins large et plus court que la moitie de la longueur des lobes. Ce deltion est, chez quelques sous-genres. egal a la moitie de Ia lon- gueur des lobes et depasse la moitie chez certains sous-genres nearctiques et mexicains : Callitropa, Carabosoma, Paratropa, Blaptosoma, Aulacopterum , etc. Par exception il est epaissi et presque rostre chez ces derniers. Il n’3' a jamais chez les Calosomes de veritable rostre, ni de terminaisons compliquees en carenes, en consoles, ni d’ailettes. La tendance de la pointe n'est pas non plus a s'inflechir vers le bas, elle est plutot inverse. Chez beaucoup de sous-genres et d’especes isolees, elle se retrousse vers le palais et n’est plus visible sans dissection. Alors le deltion parait manquer, bien qu’il en reste tout ou partie. Souvent d’ailleurs une regression plus ou moins complete, variable selon le sexe et les individus, frappe en realite la pai tie retroussee. On suit tres bien chez les Lyperostenia la regression du deltion court et large mais bien precis des Calistenia; de meme quand on compare karelini, ]iutscliakcii.ittschi a usgentense . dont le deltion bien developpe egale la moitie de la longueur des lobes, lesquels sont grands. Naturellement, a mesure que la tete devient tres grosse, le museau s’elargit, la structure de cvs parties etant harmonique chez les Calosomes, et par suite le menton, le sinus et la base du deltion s’elargissent aussi sans que la longueur augmente. Il en resuite que le deltion parait moin.' long clu-z beaucoup de Calosomes a grosse tete, sans l’etre en realite. Ce n’est pas ce proces qui cletermine i32 COLEOPTERA ADEPHAGA indirectement la regression du deltion chez ces Calosomes, car nous trouvons au contraiie la regression plus avancee encore chez les Calosoma, Charmosta, Callistriga, Catastriga, dont la tete n’est point volumi- neuse. Chez les deux premiers sous-genres, elle est meme si bien terminee que le bord anterieur du mesion forme simplement un arc convexe, sans deltion ni trace de pointe. On ne peut guere supposer que Tabsence du deltion soit primitive chez ces deux sous-genres assez avances par ailleurs en evolu- tion; rien ne permet, en effet, de supposer que parmi les ancetres des Calosomes il y ait eu des formes a mesion depourvu de saillie. Chez tous les Carabina, quand cette saillie manque, c’est par un proces secondaire de regression dont nous percevons les traces chez des formes attardees. Le mesion est flanque de chaque cote d’un pore setigere, reliquat ancestral qui manque toujours chez les Carabes, mais ne parait constamment absent parmi les Calosomes que chez les Callisthenes, Callisphaena, Isocallia et peut-etre Isostenia. Cette absence est donc propre a une partie seulement des Calosomes a pronotum lobe, et plus etroitement a une partie du genre Callisthenes. II est a remarquer que les formes americaines voisines Calistenia, Tapinosthenes, etc., possedent des pores tres developpes, a 1’exception peut-Stre du wilkesi, pour lequel on a fait le sous-genre Isostenia a cause de ce seul caractere. Le developpement de ces pores mentonniers est extremement variable, non seulement suivant les genres, sous-genres et especes, mais suivant les individus. Ces organes sont en voie de disparition. Les soies sont tellement fines et fragiles chez la plupart des especes que l’on peut examiner souvent plusieurs individus de suite sans les rencontrer. II faut alors dissequer le menton et Tetudier au micros- cope pour trouver les pores, ou la trace de pores obliteres. C’est pourquoi il est necessaire de s’adresser a des exemplaires jeunes et bien frais. Alors. de profil, on aperqoit assez nettement deux fines soies entre les palpes labiaux et les soies gulaires. Chez certaines especes, ces soies sont aussi longues que les gulaires. Les palpes des Calosomes sont toujours polychetes. Iis ne sont jamais dilates, et les differences sexuelles sont faibles. Ce sont des organes peu utilisables pour la classification, a 1’inverse de ce qui existe chez les Carabes. Il n’y a pas non plus beaucoup a demander aux mandibules. Elles sont un peu arquees, mediocrement acerees, meme chez les individus neufs, assez robustes, de longueur moyenne, avec de faibles variations specifiques ou subgeneriques. A la verite, la striation de leur face superieure est d’une force tres differente suivant les especes, et pourrait fournir de bons caracteres. La difficulte d’evaluer d’une maniere precise la force de cette striation empeche de tirer parti, dans les descriptions, des diffe- rences de sens, de densite, de profondeur des stries, que Toeil perpoit nettement quand on examine a la fois deux especes sous une large loupe. La variation individuelle est en outre tres grande, precisement chez les especes qui s’ecartent le plus du type normal des Calosomes. Il suffit d’examiner en bonnes suites les diverses races du laeve, par exemple, pour trouver tous les passages possibles entre la mandi- bule tres striee et celle presque unie. L’evolution est realisee d’une maniere tres inegale chez les individus. C’est, en sens inverse, la meme instabilite que chez les Mimocarabus. Quand on ne dispose que d’un exemplaire unique, ou quand on cherche a determiner un exemplaire difficile, il ne faut donc pas s’etonner si les mandibules sont plus ou moins striees que ne le comporte la descripti on. En resume, la structure de la tete fournit peu de caracteres utilisables pour la classification des Calosomes. Iis sont en general difficiles a exprimer, parce qu’ils consistent surtout en degres de deve- loppement de parties mal definies, et iis sont assez instables. Le mesion, ses pores et sa terminaison anterieure, les articles basilaires des antennes, les fossettes de Tepistome et du labre, le volume de la tete, la situation des mandibules sont a peu pres tout ce qui peut etre utilement examine. Pronotum. — Le pronotum. lui aussi, est beaucoup plus simple et moins varie que celui des Carabes. En general, il est plus court, large surtout ou tres large, tres arrondi sur les cotes, peu retreci FAM. CARABID^ i33 en arriere, peu accidente en dessus, peu reborde, tout cela dans de plus etroites limites que chez les Carabes. mais ce qu’il offre de paiticulier, c’est la troncatuie des lobes chez un tres grand nombre d’especes. On peut meme dire que chez les Calosomes le pronotum est depourvu de lobes, a l’exception de certains genres chez lesqueis persiste une structure semblable a celle du pronotum des Carabes. Le pronotum est bien reborde, pourvu de gouttieres larges et de vastes lobes, d’ordinaire courts et arrondis, chez les Callisthenes, Callisphaena, Isocallia, Calistenia, Isostenia. Chez les Lyperoslcnia, les lobes s’obliterent : tantot le coin externe subsiste seul, tantot le tout a disparu, et le bord externe du pronotum aborde directement le posterieur. On trouve encore des angles larges et courts chez les Tapinosihenes, Callitropa, Carabosoma, Blaptosoma, Aulacopterum , Caraboiniiniis, Cavabophanus, avec quelques exceptions subspecifiques ou individuelles, par exemple chez le tres variable Blaptosoma laeve. Le pronotum est au contraire peu ou point reborde, souvent etroitement ourle chez la plupai t des genres et sous-genres des Calosomes. Les lobes ont disparu ; le bord externe du pronotum se raccorde directement avec la base par un angle un peu defldchi au sujet duquel il faut rappeler qu’il simule un lobe decurrent ou applique, mais ne correspond point morphologiquement a Tangle dans lequel shnscrit le lobe libre des Carabes et des Callistheniens. Chez beaucoup d’especes, 1’evolution n’est pas tout a fait achevee, et Ton y trouve des sous- especes ou des individus dont le lobe subsiste encore dans sa partie externe. Cela arrive normalement chez la Catastriga trapezipennis ; le lobe peut meme persister libre dans toute son etendue. Cela n’est pas rare chez les femelles des Callisiriga et meme des Campalila, mais la partie libre du lobe est fort restreinte, le plus souvent on constate seulement que Tangle forme par la rencontre du bord externe et du posterieur est tres emousse. Chez les Callistrata, le bord posterieur est tres oblique au point de rencontre, et le bord externe tres arque. II en resuite Tapparence d’un lobe un peu extroverse et deflechi. En realite, il n’existe aucun lobe. Chez beaucoup d’autres Calosomes, il en est de meme a un moindre degre; il faut y regarder de pres pour voir qu’il n’3^ a pas de lobe libre. Tout lobe suppose d’ailleurs que le bord externe aborde le posterieur en direction d’ariiere en dedans, avec la position dehors dedans comme limite, dans l’h3'po- these d’un lobe de longueur zero et de largeur quelconque. Dans les descriptions de Calosomes regne une confusion extreme entre l’angle normal, c’est-a-dire celui dans lequel s’inscrit le lobe, le lobe lui-meme et l’angle anormal figurant un faux lobe decurrent. J'ai cru moi-meme longtemps a 1’identite morphologique des faux lobes decurrents et des viais lobes, sans m’expliquer comment le lobe pouvait devenir applique. Chez les Callipara, le bord externe cesse, avant d’atteindre le posterieur, de presenter une face superieure et une inferieure; il n’est plus dans sa derniere partie qu’un relief emousse. Chez les Calosoma vrais, il s’oblitere entierement avant d’atteindre le bord posterieur, et celui-ci est continu, sans trace de jonction au point ou celle-ci devrait se faire. Chez les Calodrepa, ce qui se passe est encore plus curieux. Du point ou le bord externe cesse, part un prolongement oriente en dedans, presque parallele a la base, et qui rejoint le bord basilaire tres en dedans du point normal de rencontre. Ce prolongement, dore comme le fond et non noir comme les ourlets, parait une continuation du bord basilaire. Celui-ci, cependant, se continue en realite dans sa position normale. Entre cette continuation et la fausse, il 3’ a un espace angulaire qui rappelle le triangle sous-lobaire, mais ne lui repond pas morphologiquement; le premier cesse a Tendroit ou le bord lateral devrait rejoindie le basilaire, c’est-a-dire ou devrait com- mencer le second. Cest, si Ton veut, un faux sous-lqbaire. Chez les Callistriga, le bord basilaire est nettement sinue, la concavite tournee vers le pronotum. dans la partie voisine du faux lobe. II en resuite que celui-ci est beaucoup plus large et plus arrondi. resultat parado.xal qu’il faut examiner sur Tinsecte pour le bien comprendre. i34 COLEOPTERA ADEPHAGA Ea structure des lobes et des faux-lobes fournit ainsi de nombreux elements utilisables en classi- fication, et les caracteres sont de qualite assez elevee pour etre utilises dans la definition des genres et des sous-genres de Calosomes. La resorption des lobes retrecit necessairement la partie posterieure du pronotum. Celui-ci est donc transverse et plus ou moins orbiculaire quand il y a des lobes, et cordiforme quand il n’y en a pas, mais il y a dans les deux cas des exceptions. Le retrecissement est souvent tres brusque. A son niveau, les cotes du pronotum peuvent etre fortement angules. Chez le Carabosoma angulatum, on dirait que la region lobaire a ete enlevee d’un coup de ciseaux, et qu’il s’en est suivi une cicatrisation ; on voit sur la marge de la partie disparue comme des tiraillements cicatriciels. L’angle est moins aigu mais tres marque chez les Caniegonia peregrinatrix, lugubris, etc. Il existe chez les Camedula. Il est tres arrondi chez les Callistrata, Caminara, Ctenosta, etc., dont la base du pronotum est cependant tres etroite. Quand cette base est fort etroite, le bord externe est souvent guilloche. Sans etre comparables a V angulatum , les Ctenosta et d’autres groupes ont Tourlet nettement guilloche dans cette partie, mais ce caractere est trop instable pour etre utilise. Les pores setigeres de la gouttiere du pronotum sont beaucoup moins nombreux que chez les Carabes, et ce caractere a une grande importance. La serie de la premiere moitie de la gouttiere est reduite a un seul pore, place a peu pres a mi-longueur de la gouttiere. Tres rarement, et a titre d'excep- tion individuelle, il est dedouble, un pore dans la gouttiere et un autre le long du rebord. Chez les Carabomorphus toutefois, la presence de deux pores setigeres est normale. Tres souvent le pore n’est pas setigere ; il peut meme etre obsolete. Chez la plupart des especes a gouttiere rugueuse, il est difficile a reconnaitre. Le pore posterieur, si constant chez les Carabes, manque chez les Calosomes. Comme il n’y a guere de regie sans exception, il existe habituellement chez les Callistrata, frequemment chez les Charmosta . Je Tai vu aussi chez Caminara deserticola. Tous ces groupes ont le pronotum etrangle a la base, et la soie est sur le rebord, non dans la gouttiere. Sans les quelques exceptions qui existent de part et d’autre, Tabsence ou la presence de ce pore donnerait un caractere distinctif de plus des Carabes et des Calosomes. Elytres. — Comme le pronotum, les elytres sont d’ordinaire plus courts et plus etroits que chez les Carabes; iis sont volontiers arrondis chez les Callisthenes et autres groupes a pronotum lobe, et en ecusson chez les autres. Cependant les Callistrata et Ctenosta ont les elytres plutot allonges ; il en est de meme des Carabosoma; enfin iis sont tres longs chez les Callitropa. On ne trouve pas parmi les Calosomes de formes deprimees comme les Plectes, ni bossues en arriere comme certains sous-genres de Procrustes, bien que cependant chez quelques Callisthenes de TAsie centrale Tabaissement de la partie posterieure des elytres soit assez brusque. Chez d’autres Callisthenes, les elytres sont presque hemispheriques. Un caractere commun a beaucoup de groupes de Calosomes est un brusque abaissement lateral des elytres. Chez les Callisiriga, par exemple, le dessus est modere- ment convexe, le tertiaire qui suit le troisieme primaire est un peu en corniche, et les suivants jusqu’au raphe inclus sont dans un plan vertical, parfois un peu concave dans son milieu. Il n’y a jamais a Textremite des elytres de prolongements caudiformes ou epineux, Temargination subapicale des elytres, 1’excision des epipleures sont egalement etrangeres a la morphologie des Calosomes. Toute la structure des elytres est, en somme, beaucoup plus simple et moins avancee en evolution que celle des Carabes. Il faut cependant faire exception pour les epaules, tres rarement crenelees chez les Carabes, et tres souvent chez les Calosomes. Dans cette direction Tevolution des Calosomes est en avance. Les Callisthenes proprement dits n’ont pas les epaules crenelees, non plus que les Isocallia. La crenulation est faible, assez instable chez les Callisphaena, forte et constante chez les Chrysostigma, les Lyperostenia, nulle chez les Calistenia et Isostenia, chez les Tapinosthenes, tres instable chez les Blaptosoma, FAM. CAKABID^ i35 normalement nulle chez les Carabomimus, Carabosoma, Aulacopteriim , Carabophauus, Carabomorphus, Orino- dromiis, instable et tres faible chez les CaUiiropa. En somme, chez les Calosomes k pionotum lobe, les Callistheniens, le caractere de la crenulation est encore en voie d’evolution, absent chez la moitie des groupes, faible ou instable chez presque tous les autres. Au contraire, chez les vrais Calosomes a prono- tum sans vrais lobes, la crenulation est une regie qui ne comporte pas d’exceptions collectives, mais souvent des exceptions individuelles, plus frequentes chez certaines especes. Ce caractere indicateur d’une evolution plus avancee est souvent important. L'epaule n’est pas en saillie chez les Callistheniens de Tancien continent. Elie Test chez ceux du nouveau, meme chez les Chrysostigma, et porte un calus plus ou moins marque a Torigine du troisieme primaire. La saillie de Tepaule est plus ou moins marquee, mais constante, le calus plus ou moins fort, mais constant,. chez les Calosomiens. II n’y a d’exceptions a ces regles, panni les Callistheniens que chez les Calisienia et Isostenia, parmi les Calosomes que chez les Blaptosoma, Aulacopteriim et quelques autres sous-genres mexicains. L’absence ou la presence de ces caracteres a de Tinteret, leur degre beaucoup moins, en raison de la variabilite individuelle et sexuelle. Sculpture des elytres. — La sculpture des el3dres est chez les Calosomes du systeme a trois intervalles entre les primaires, c’est-a-dire le plus primitif qui existe chez les Carabini. II n’y a pas d’exceptions. Les stries sont d’ordinaire ponctuees, et quand les intervalles s’affaiblissent, il arrive, comme chez les Carabes, que les points reparaissent ou subsistent : alors la sculpture se reduit a des lignes de points reunis ou non par un fin trait de diamant : kiUschakewitschi, truncatum. Les stries ne sont jamais crenelees ni garnies d’asperites, encore moins de rudiments de quaternaires. On a signale un Calosome fossile multistrie; il n’en existe pas de vivants, et je suppose que le fossile n’est pas un Calosome mais un Carabe, ou qu’il s’agit d'un cas analogue a celui du discors. N’ayant pas vu la piece, je ne puis avoir d’opinion personnelle. Les intervalles sont d’ordinaire marques de strioles transversales courbes qui unissent deux par deux des points des stries collaterales. D’ou Taspect imbrique qui caracterise a premiere vue la sculpture des Calosomes. Ce mode de sculpture existe chez une minorite de Carabes. Elie est tres visible chez les Xystrocarabus, les Eutelocarabus et quelques autres sous-genres de Carabogeniens. Chez les Calosomes, ces strioles ne disparuissent que chez les especes dont la sculpture est plus avancee en evolution. Chez les Ctenosta et chez la Campalita rugosa, la squamulation atteint son plus grand developpement. Les intervalles sont en general moins convexes que ceux des Carabes. mais iis se degradent, en revanche, bien moins facilement. Iis ne sont jamais carenes et leur coupe varie du demi-cercle a Tanse de panier; meme les secondaires de la Ctenosta senegalensis restent en dessous de la forme d’ogive sur- baissee. Dans la plupart des groupes et des especes, on trouve des formes a intervalles tres peu releves, mais iis ne sont reellement pians que chez quelques Callisthenes, la Campalita madcrec, certains Blaptosoma, Carabosoma et autres groupes mexicains ou abj^ssins, appartenant presque tous aux Callistheniens. Les primaires sont quelquefois marques de pores s6tigeres dorsaux, et non segmentes. Cette structure plus primitive est ordinaire chez les Calodrepa, Callipara. Les pores deviennent des fossettes debordantes chez la Chrysostigma ocellata. Ces fossettes finissent par faire le plus clair de la sculpture chez certains Callisthenes asiatiques. Comme chez les Carabes, les pores setigeres ou les fossettes sur- vivent a Tintervalle chez les formes dont la sculpture est devenue rase ; macrum, truncatum, laeve, semenowi, etc. Chez quelques especes, Campalita calida, chinensis, Ctenosta, Charmosta invesligatrix, Chryso- stigma ocellata, on trouve pres de Tecusson des points ou des foveoles m6talliques sur la base du premier tertiaire. Dans ce cas, le premier primaire est d’ordinaire plus ecarte de la suturale vers sa base. La signification de ces foveoles supplementaires n’est pas claire. i36 COLEOPTERA ADEPHAGA Les secondaires et tertiaires sont egaux; les exceptions sont tres rares : alternans, senegahnse, etc. Cela doit s’entendre d’ailleurs de leur relief, car pour la largeur les secondaires sont souvent moins larges : cela arrive chaque fois que les tertiaires se decoinposent ou se resolvent en bandes de granula- tions, comme chez beaucoup de formes d' anropiinctata, chez les Cosmoplata et les Charmosta. Alors les primaires et les secondaires deviennent d’autant plus etroits que les tertiaires s’elargissent davantage en se resolvant, tout comme chez les Carabes. Les secondaires ne sont jamais absents; il n’y a pas, en effet, chez les Calosomes, de sculptures refaites, et 11 ne semble pas que chez les Carabinee 1’elimination des secondaires puisse avoir une autre cause. L’obliteration de la sculpture ne presente aucune forme speciale aux Calosomes. Elie n’em- prunte meme pas tous les modes notes chez les Carabes. La disparition des tertiaires est rare. Chez une partie des Ctenosta et des Callistriga, les tertiaires sont souvent plus faibles, moins larges, moins releves que les secondaires. Chez la senegalensis, on peut se demander s’il n’v a pas surtout hypertrophie des secondaires; chez les autres, la reduction du tertiaire est manifestement reelle. Chez les Aulacopternm, les tertiaires sont reduits a des lignes d’asperites, visibles sans loupe, entre les primaires et secondaires bien developpes et polis. Le dedoublement des tertiaires et leur dissolutiori en fuseaux de granulations s’observe surtout chez les Calosomes a pronotum non lobe. Le premier degre se rencontre chez diverses formes de Campalita auropiinctaia du Turkestan et des steppes kirghises, qui font le passage entre V alaiensis et la serica dont la sculpture est simple et les formes d’Europe et du bassin mediterraneen. Le tertiaire, un peu elargi, porte deux series longitudinales d’ecailles qui se chevauchent. Au degre suivant, elles se separent presque. Chez les formes himala}’ennes nigra, kaschmir ensis, etc., qui ont deja les caracteres des Cosmoplata, les primaires se retrecissent et sont coupes de grandes fossettes dorees, les secondaires sont apres, retrecis, d’ailleurs bien leconnaissables aux stries adjacentes qui demeurent assez nettes. Les ecailles des tertiaires disparaissent sous de fines granulations. Enfin chez la chinensis, les primaires et secondaires tres retrecis, granuleux, ne se distinguent que comme des reliefs filiformes sur un fond de fines granulations derivees des tertiaires; souvent meme iis se dissolvent a leur tour, et on ne voit plus que des fossettes dorees sur un fond finement apre ou la loupe ne laisse distinguer qu’un semis de petits cones irreguliers et serres. Le meme mode de dedoublement des tertiaires s’observe aussi chez les Eremosoma : olivieri, petri, algiricum, mais les ecailles sont plus granuleuses, et cependant restent assez bien alignees ; chez thibetanmn, la sculpture est moins avancee en evolution, les intervalles sont moins resolus et grossiers. Chez les Charmosta la sculpture est plus granuleuse que chez les Eremosoma, plus confuse, les fuseaux provenant de la dissolution des tertiaires sont plus larges, les primaires et secondaires plus lineaires, surtout chez la lugens. La sculpture des Callisirata est a peu pres celle des Charmosta, les granulations sont plus tuberculeuses. Les Callistheniens tendent surtout a reffacement de la sculpture, sans stade preparatoire de resolution ; les Callisphaena et les Isocallia font exception. Chez la Callisphaena reticulata, les points grossiers des stries et les rides qui dissimulent la sculpture forment une sorte de reticulation confuse. Chez VIsocallia eversmanni, la sculpture est reticulee, tres confuse, et on ne distingue plus dhntervalles, sauf des traces lineaires de primaires. Chez certains exemplaires, elle est formee de grains ronds confus et serres, les connexions ayant disparu. Le meme systeme de sculpture granuleuse, mais extremement fin, se retrouve chez 1’/. breviuscula ; chez 1’/. reichei, la sculpture est presque lisse, et il faut la loupe pour distinguer des traces de points confus, reliquat d’une sculpture analogue a celle de breviuscula. Ce sont des cas tout a fait exceptionnels chez les Calosomes La sculpture de la Calistenia discors est aussi tres exceptionnelle. Les intervalles sont pians, et sur le dos de chacun une ligne mediane de points simule une strie. Ce Calosome parait avoir ainsi les FAM. CAKABID^ i37 intervalles dedoubles. Certains Cyclocarahus simulent aussi le dedoublement des intervalles, mais par des strioles longitudinales presque invisibles. Le seul cas analogue est celui du zawadskyi serialissimus. Certains Callistheniens presentent a la hauteur de Tepaule, et quelquefois sur une etendue assez grande, des scarifications singulieres. Chez la Camegonia lugubris, elles siegent au tiers superieur de Telytre, plus serrees vers Tepaule, tres variables comme densite, intensite et comme extension suivant les individus. Elles sont abruptes, profondes, un peu arquees, et d’autant plus evidentes que les inter- valles et les stries ont a peu pres disparu. Quand on les etudie sur une serie d’exemplaires, on constate que les uns sont directement homologues aux strioles ordinaires qui figurent des ecailles sur les inter- valles des Calosomes, et les autres le resultat de Tanastomose en largeur de plusieurs scarifications du premier type. Quelquefois on en trouve dont il ne reste plus guere que les extremites, sous la forme de deux gros points, correspondant aux pointsde stries entre lesquels les strioles normales font la conjonc- tion par-dessus rintervalle. L’un des points peut meme s’effacer, Tun ou Tautre s’accuser fortement. De ces modifications diverses resuite un melange de scarifications plus ou moins profondes, plus ou moins etendues en largeur, de gros points provenant des primaires, et d’autres des stries. Ces diverses phases d’evolution peuvent s’observer presque isolement chez d’autres especes. Chez la Camegonia prominens, par exemple, on remarque seulement une hypertrophie des ecailles dans la region juxta humerale. II en est de meme chez certains exemplaires de Callilropa externa. Chez le Carabosoma macrum, il ne reste plus au contraire que des points, tres gros et tres profonds. En dehors de ces groupes, on ne trouve guere qu’un peu dhiypertrophie des ecailles sur Tepaule de certains Chrysostigma {obsoletum semilaeve). et chez les Lyperostenia quelques individus presentent, avec une grande instabilite, de Thypertrophie ou des traces de scarifications. S’il avait plus de generalite cet accident de sculpture aurait de Tutilite en classification, mais il ne se rencontre pas en dehors de ces groupes phylo- geniquement tres apparentes et qui se distinguent par de bons caracteres. Les intervalles externes tendent beaucoup moins a s’effacer que chez les Carabes; souvent meme iis restent assez nets quand ceux du disque ont presque disparu. Iis peuvent survivre a l’etat de ceinture rugueuse quand le reste de la sculpture est efface, par exemple chez le Callisthenes regelianus et d’autres formes du Turkestan. Cette particularite se retrouve chez un Carabe de la meme region, \’ erosus. La structure du raphe est reguliere. En dehors, dans la gouttiere, on voit frequemment des intervalles supplementaires granuleux, dont un ou deux assez nets, mais jamais il n’en existe entre le dernier tertiaire et le raphe, a Tencontre des Carabes. Chez le Carabosotna macrum, des points assez gros, alignes dans la gouttiere, representent la trace de scarification de tels intervalles disparus; pour les comprendre il faut se reporter a la gouttiere de la Callitropa externa, ou subsistent des traces plus completes de cette formation. L’epipleure des Calosomes est utile a considerer. Elie ne se termine jamais par une section abrupte ou tres oblique, accompagnee d’une excision de la marge superieure. Elie se retrecit peu a peu et se termine a peu de distance de Tapex de Telytre ; quand a la marge, elle est a peine sinuee quand elle n’est pas entiere, et chez quelques especes seulement. La femelle de la Ctenosta senegalensis, puis celle de la Callistrata denticollis sont les meilleurs exemples a citer de cette sinuation legere. L’emargina- tion proprement dite, si frequente chez les Carabes, ne figure pas dans les possibi lites morphologiques des Calosomes. Chez les Callisthenes les bords sont generalement tres larges; il est tres rare, meme chez les especes les plus convexes des Calosomes, de les voir aussi etroits que chez certains Carabes. L’epipleure est souvent un peu creusee en gouttiere sur ses deux derniers tiers. Sur le premier, qui est large, bien moins d’ailleurs que chez les Carabes, la surface est moins reguliere que chez ces derniers. On y distingue le plus souvent une fossette longitudinale peu marquee, quelquefois bordee d’un pii interne bien accuse, par exemple chez les Callistrata, Camedula , Paratropa. Cette gouttiere est marquee de points tres gros chez les Ctenosta, les Caminara et quelques autres groujies, chez ces deiiiiers a un i38 COLEOPTERA ADEPHAGA degre moindre. La structure de Tepipleure est plus voisine de celle des Carabes chez la plupart des Callistheniens : Carabosoma, Blapiosoma, Calisienia, Chrysostigma, Ly perosi enia, Callisthenes, etc., mais le tiers anterieur reste peu elargi. Aiies. — Les Calosomes proprement dits possedent tous des ailes fonctionnelles, mais il n’en est pas de meme des Callistheniens. Elles ne sont pas plus developpees que celles des Carabes chez les Callistheniens palearctiques, a Texception de la Callisphaena reticulata. Chez les Callistheniens nearctiques, il existe d’avantage de variete. Les Chrysostigma, les T apinosthenes possedent des ailes, les Calisienia, les Isostenia n’en ont point. Les Blaptosoma, les Caraboniimus en sont aussi depourvus. Les groupes de l’Afrique orientale n’en ont pas davantage. Le vol de certaines especes est puissant, mais, a Texception de quelques-unes, on ne les voit pas souvent voler le jour. La nuit, au contraire, on recueille en abondance dans ou sous les globes electri- ques les Chrysostigma, les Callipara, Calodrepa, CampaUla. La Campalita rugosa, les Ctenosta et les Caminara , attires par les feux, vont quelquefois tomber sur les navi res en rade et meme au large. Pattes. — Les pattes des Calosomes ne paraissent pas avoir ete etudiees d’une maniere suffr- sante. La structure et la position de leurs rainures et de leurs aretes ne sont pas les memes que chez les Carabes et varient beaucoup. La dilatation et le mode de troncature de l’extremite distale des tibias sont aussi un peu differents, mais les caracteres principaux qui de ce cote differencient les Calosomes des Carabes se rapportent a la presence chez les premiers de courbures, d’epines, de peignes et de franges qui n’existent pas chez les seconds. La plupart des Carabes ont les tibias intermediaires parfaitement droits; iis sont chez les autres incurves chez le male d’une maniere insensible. Chez les Calosomes, cette courbiire insensible est au contraire un minimum, et le tibia est arque d’une maniere tres accusee chez la plupart des especes, soit chez le male seulement, soit chez les deux sexes, mais toujours moins chez la femelle. Cette courbure du tibia est moins frequente a ia paire posterieure, et presque toujours bien moins marquee; elle est aussi plus frequemment un caractere sexuel, reserve aux seuls males. Les caracteres tires de la courbure des tibias sont connus depuis assez longtemps et ont ete utilement employes par Motschulsky dans sa classification, dont iis forment la base principale. Les Callistheniens ont les pattes courtes et robustes, et les tibias moyens droits. Cependant, les exemplaires robustes de Chrysostigma les ont parfois un peu arques, meme chez les femelles. Les tibias posterieurs sont toujours droits. Le bridgesi est le seul Callisthenien dont les tibias soient sensiblement incurves. Chez les Calosomes proprement dits, 1’incurvation des tibias moyens chez le mMe est au contraire la regie. Il y a quelques exceptions : la plupart des races du Calosoma inqiiisitor, d' Eremosoma, ont les tibias moyens a peine subarques chez le male, ou point du tout. C’est a cette petite difference que Ton reconnait le mieux Volivieri asiatique de V azoricum africain, les inquisitor d’Orient de ceux d’Occident. Lhncurvation des tibias posterieurs est propre aux Calosomes proprement dits, et a un petit nombre de sous-genres. On la rencontre chez le male des Calodrepa, Australodrepa, Catasoma, Campalita, Callistriga, Catastriga, Ctenosta. Cette liste est exactement aussi celle des sous-genres dont la femelle a les tibias moyens arques. Lhncurvation des tibias posterieurs chez la femelle est rare et generalement peu marquee; on la trouve faible et contingente chez les Calodrepa, les Callistriga, forte chez les Australodrepa, Catasoma, Campalita. La structure des pattes moyennes des Callistriga presente des particularites propres aux males de certaines races, et tres caracteristiques. Les femurs sont renfles, tronques a Textremite d’une maniere oblique, et plus ou moins dentes des deux cotes du tibia, les tibias sont biepineux en dedans au tiers de FAM. CAKABID^ i3g leur longueur. Les pattes posterieures ne presentent pas ces singularites, mais les trochanters sont chez le male prolonges en epine robuste et un peu oblique. Les tibias des Calosomes sont pourvus de franges plus developpees que celles des Carabes, et par ce caractere se rapprochent un peu de ceux de V Aplothorax. L’arete interne des tibias anterieurs porte toujours, chez les deux sexes, une frange jaune, etroite et courte, sur sa moitie ou son tiers apical. Cette frange est plus reduite chez la femelle. Elie n’est que vestigiaire chez les Carabes. La crete posterieure externe du tibia anterieur des males des Calosomes porte quelquefois une trace de frange. Les tibias moyens sont munis, comme chez les Carabes, d’une frange posterieure, tantot mediane et tantot apicale, plus ou moins longue et plus ou moins fournie, jaune d’ordinaire mais parfois rousse ou brune. Cette frange manque chez les femelles d’un certain nombre de sous-genres : Callipara, Blaptosoma, Carabomimus, etc. Son absence peut meme n’avoir qu’un caractere specifique ou subspecifique, par exemple chez le Callisthenes pumicatus. Les tibias mo3’ens du male possedent en outre, chez un certain nombre de sous-genres. une frange anterieure, parfois reduite a un triangle feutre apical. Cette frange siege entre les aretes qui aboutissent aux deux eperons. Elie n’existe pas chez les Callistheniens. On la trouve developpee chez les Calosoma, Callipara, Calodrepa, Australodrepa, Ctenosta, Camedula. Elie est reduite a un triangle apical chez les Campalita et Callistriga. On trouve aux tibias posterieurs des males une frange anterieure plus ou moins developpee chez les Callipara et les Australodrepa. Chez les Campalita et les Ctenosta, il n’en reste qu’un triangle feutre subapical. Cette formation est donc assez rare chez les Calosomes. On ne trouve aucun cas analogue chez les Carabes, mais elle existe, encore plus developpee, chez \' Aplothorax. La rainure posterieure des tibias posterieurs est toujours depourvue de franges chez les deux sexes. Les franges ont une grande importance en classificalion. Dans mon S3'steme elles jouent un role equivalent a celui de Tincurvation des tibias. .A. Tetat adulte comme a celui de larves, les Callistheniens sont richement pourvus de soies, et le developpement de celles des pattes est remarquable. Les aretes sont flanquees de pores tres gros, qui les envahissent frequemment et les font paraitre crenelees. De ces pores sortent des soies fortes, longues et rigides, dont la structure histologique n’est pas celle des elements des franges. Quelquefois, par exemple chez les Lyperostenia, les tibias sont tout poilus. Chez les Paratropa et quelques autres, il existe a la face interne des tibias moyens un peigne a dents longues et serrees qu’il ne faut pas confondre avec les vraies franges. Ces formations sont moins developpees chez les Calosomiens, et encore moins chez les Carabes. Les Calosomes ne possedent d’ordinaire que trois pulvilli. Quelques sous-genres conservent le quatrieme, mais pas toujours d’une maniere constante : Callitropa, Calodrepa, Australodrepa {schayeri ico\s), Calosoma (clalhratum trois). Les formes pourvues de deux pulvilli seulement ne sont guere plus nom- breuses que chez les Carabes : Eremosoma petri, Calodrepa sayi, alternans, Callisthenes glasunowi . Ce derniei est le seul Callisthenien anormal quant aux pulvilli. Les Callistrata n’ont plus de pulvilli, c’est pourquoi Motschulsky et Reitter disent n’avoir vu de Tespece que des femelles. Dessous. — Le dessous du thorax ne presente rien de remarquable. L’apophyse du prosternum est en general mieux canaliculee le long des bords que chez les Carabes. La gouttiere est cependant assez souvent un peu ouverte en arriere, et Textremite un jieu tronquee. Chez les Calodrepa , elle est a Textremite brusquement recourbee vers le corps. Le dessous de Tabdomen varie peu. A la difference des Carabes, tous les Calosomes possedent des puncta; certains en ont meme au segment anal, tres en avant de la frange. Les puncta sont souvent etages, ou multiples sur un seul rang, ce qui se voit aussi chez certains Carabes. Chez certains groupes, par exemple les Callipara, les puncta tendent a s’oblitei er. lls peuvent meme manquer chez 140 COLEOPTERA ADEPHAGA certains iiidividus. Quant aux sillons transversaux, iis sont quelquefois peu maiques, mais iis ne ■ manquent vraiment que chez deux des sous-genres alpins de rAfrique orientale, Orinodromus et Carabo- phaniis. De meme la frange anale peut etre obsolete, mais elle est en somme plus constante que chez les Carabes. L’apex est infiniment moins varie que chez les Carabes. 11 est d’ordinaire en griffe, un peu dilate en arriere chez les Carabomimiis, attenue et un peu spatule au bout chez les Callistrata. Taille et couleur. — La taille des Calosomes n’est jamais tres grande. Les grandes formes de Campalita, Callistriga, Ctenosta sont les geants du groupe. Les nains sont certains Callistheniens, surtout les Tapinosthenes et les especes alpines du Mexique et de TAfrique orientale. Les uns et les autres se tiennent loin des limites de grandeur des Carabes et ne peuvent rivaliser avec les grands Damaster, Apotomoptenis et Coptolabriis, ni avec des nains comme le regulus. La couleur est aussi beaucoup moins variee. Elle passe chez les Callistheniens du bronze sale au noir par une gradation de teintes. Quelques especes ont une tendance au cuivreux, par exemple Callisthenes elegans. d'autres sont nettement violettes comme V eversmanni o\x bleues comme \e pumicatus . Ce bleu et ce violet sont de tres rares exceptions. Le vert est moins rare, du moins sur les marges. En somme, dominance de teintes froides. II en est de meme chez les Calosomiens; le noir toutefois est moins frequent, et le cuivreux apparait chez certains Callistriga. II y a quelques especes brillamment decorees chez les Callipara et les sous-genres voisins, qui melent volontiers Tor rouge a Tor vert et a rindigo. Chose singuliere, les couleurs riches sont souvent reservees au dessous du corps, d’ordinaire si uniformement noir chez les Carabes. Le flavisme atteint rarement les Calosomes. Cependant il existe quelques especes dont les elytres ou les pattes font exception. Les elytres de la Camediila rufipennis sont d’un rouge roux, a 1’exception de la marge. II en est de meme chez plusieurs formes de TAfrique orientale, mais d’une maniere moins constante, car \' Orinodromus deckeni a une variete nigripennis. U Orinodromus volkensi a sur chaque elytre une belle tache citrine rappelant le dessin du Miniocarabus discoideus. L’0. antinorii possede a la meme place une fascie jaunatre. Chez beaucoup d’especes, le dessous du corps peut devenir ou plutot rester brunatre, mais dans cette region Terythrisme vrai ne se rencontre que sur les pattes des Calodrepa, d’un rouge a reflets metalliques chez certaines especes. La Callipara sycophanta nigrina a quelquefois des cuisses rougeatres, mais c’est une aberration que bien peu de specialistes ont vue. FAiM. CARABID^ 141 IMAGO DES AUTRES CARABIN/E CEROQLOSSES La structure des Ceroglosses indique une evolution moins avancee que celle des autres Carabina, et qui s’oriente dans une direction differente. La tete est in03’enne, plutot courte, surtout du museau, presque piate. Le labre, jainais trilobe, est faiblement siriue, pourvu d’une fossette mediane petite, triangulaire, n’atteignant pas toujours la suture posterieure, ouverte en avant. II est couvert de gros pores setigeres, et frange en dessous en avant. Le labre et Tepistoine sont metalliques, ce qui ne se rencontre chez aucun autre groupe de Carabinw. L’epistome est largement pourvu de pores setigeres en avant. Cette abondance de pores au labre et a Tepistome est encore propre aux Ceroglosses. Les fossettes de Tepistome sont petites, peu profondes, a cheval sur la suture posterieure, qui est peu visible, et ne se prolongent pas sensibleinent sur le front. Celui-ci est a peu pres plan, sans le relief hTiforme au milieu de la plupart des Carabes, sans depressions laterales, sans piis juxtaoculaires. L’ourlet marginal, tres faible, interroinpu a la base de l’oeil, est flanque en dedans et aussi en arriere de Tceil de soies oculaires dont ia disposition et le nombre sont individuellement variables. On compte, outre la normale, une ou plusieurs soies supple- mentaires. Ce caractere est propre aux Ceroglosses, par opposition non seulement aux Carabince mais a Tensemble des Carabidce. II est anormal, en effet, chez les Harpalina bisetoscv, de trouver des individus pourvus de plus de deux soies. Ce caractere, qui n’est pas commun avec les Nebries comme la plupart des archaismes morphologiques des Ceroglosses, parait ind_[quer une tendance a la variation par dedou- blement plutot qu’un atavisme. Chez la plupart des Ceroglosses, le vertex est un peu en dos d’ane, parfois presque carene, mais ce caractere est individuellement tres variable. Les joues sont un peu retroussees, plutot que saillantes. Le sous-menton est piat, muni de plusieurs soies gulaires, le menton piat aussi. Les lobes sont arrondis a Textremite. Le mesion termine par une dent deltoide, de la longueur des lobes, peu renflee, parfois emoussee, un peu bifide chez le chilensis, est muni de chaque cote, assez pres de la dent, d’un pore setigere qui manque chez les Carabes et Cychrines, rarement chez les Calosomes, et se retrouv'e chez un grand nombre de Carabida. Les paraglosses sont allonges, plus que chez les autres Carabina, et d’ailleurs assez variables. Les palpes labiaux sont mediocres, peu ou point dilates chez le male, polychetes, caractere general en dehors des Carabes, et acrochetes. Les palpes maxillaires sont setigeres a Textremite distale de leurs articles, sauf le terminal, peu dilate chez le male. Cette structure des palpes n’est pas etrangere aux C3mhrines, mais n'a d’analogue chez les Carabes que parmi les Pliochetes, dont (]uelques- uns ont aussi des soies apicales, et meme chez V intricatus des soies aux palpes maxillaires. Les mandibules sont courtes, robustes, incurvees, acerees, presque lisses, en tout cas non striees. Le retinacle tridente est plus complique que celui des autres Carabina, mais il n’est pas reporte en avant comme chez les Cychrines et VEupachys-, la pointe est deflechie. Les antennes ont plutot la structure de celles des Carabes; cependant le scape est un peu long, le second article un peu court, Tambolus trop long et un peu comprime, d’une maniere d’ailleurs variable selon les individus, comme chez les Carabes, plutot qu’a la fagon des Calosomes. Les articles 5 a tS 142 COLEOPTERA ADEPHAGA peuvent etre un peu calleux ou tout au moins denudes en plaque chez les males; le nombre des articles ainsi conformes et leur numero d’ordre offrent une utilite pour la classification. Les soies sont plus developpees que chez les Carabes et la generalite des CarabidcB : deux et souvent trois au scape, qui porte d’ailleurs plus de pores que de soies, quelquefois une a 1’article 2; les articles 3 et 4 sont seulement cilies a 1’extremite. Cette multiplicite des soies du scape parait encore un caractere nouveau plutot qu’ancestral chez les Ceroglosses. Comme elle n’existe pas chez les autres CarabidcB, il faudrait autrement admettre que les Ceroglosses sont des CarabidcB tres primitifs, ayant conserve des caracteres perdus par les autres. 11 y a d’ailleurs peut-etre un fond de verite dans cette maniere de voir que j’ai plusieurs fois adoptee et rejetee, et on se fait, je crois, une idee erronee quand on regarde les Carabida en general comme des Coleopteres tres avances en evolution. Iis sont en realite plus primitifs que bien d’autres groupes par leurs caracteres generaux, et leur evolution comporte beaucoup plus d’eliminations que d’acquisitions de caracteres. Le pronotum est cordiforme, plan convexe, presque sans gouttiere ni rebord. La premiere est etroite et a peine indiquee, le second tellement faible et egal de Tangle anterieur au posterieur qu’il faut la loupe pour en distinguer la saillie. L’ourlet anterieur est a peu pres nui, la strie axiale peu marquee, la depression posterieure nulle; les deux angulaires sont faibles, nbnteressant que la base de Tangle. L’angle anterieur est arrondi et applique contre la tete, le posterieur piesque applique, a peine saillant en arriere, non lobe. II faut encore la loupe pour distinguer la vague saillie qu’il fait. La gouttiere porte un ou plusieurs pores setigeres dans sa moitie anterieure, en nombre individuellement variable, et un en arriere, comme chez les Carabes. Les elytres sont elliptiques, tres retrecis en avant en raison de 1’etroitesse du mesothorax, les epaules tres fuyantes, non crenelees, les gouttieres a peine deprimees ; le rebord, tres faible, ne s’etend pas vers la base; 1’extremite, non sinuee, est toujours plus ou moins apointie; la convexite est faible et egale, la suture toujours saillante et plus ou moins epaissie, Tepipleure, conforme comme celui des Carabes, est ponctue chez les biiqueti. La sculpture des elytres comprend des primaires, secondaires et tertiaires, jamais des quaternaires. Du faisceau compris entre la suture et le premier primaire, il ne subsiste d’ordinaire que le second tertiaire, le premier tertiaire et le premier secondaire etant fusionnes avec la suturale. Chez certaines especes, le second tertiaire disparait aussi, et le premier primaire n’est separe de la suturale que par une strie, ou bien au contraire le premier secondaire reste libre. Ces caracteres assez constants servent a la distinction des especes. Les intervalles situes en dehors du primaire externe sont d’ordinaire faibles, plus ou moins resolus en granulations et brouilles. Les stries, etroites, sont peu ou point ponctuees, sauf quelques exceptions. Les points que Ton aperqoit sur beaucoup de Ceroglosses n’appartiennent pas au systeme des stries, mais aux intervalles. Les intervalles sont en general d’un type tres primitif. Iis sont peu renfles, de coupe ordinaire- ment un peu triangulaire, souvent presque plats. Les primaires se distinguent d’ordinaire tres peu des autres intervalles. Iis portent sur le dos des pores setigeres, souvent tres espaces sur le disque, qui ne les divisent pas. C’est le cas de la plupart des formes de biiqueti et de chilensis, et de beaucoup de celles de darwini. Les secondaii-es et tertiaires leur ressemblent pour tout le reste; la surface des tores est plus inegale que chez les Carabes, la largeur meme subit des elargissements et des retrecissements irreguliers. Il n’y a jamais de strioles transversales sur les intervalles, comme on en voit chez la plupart des Calo- somes et chez cei tains Carabes, V arv ensis par exemple, le catenulatus, le deyrollei. Chez certains biiqueti et darwini, mais surtout chez les diverses formes de suturalis, les primaires sont plus larges et plus renfles, les autres intervalles plus ou moins reduits, et ces primaires peuvent se diviser, surtout en dehors du disque, en longs chainons ou en cotes interrompues. Ces cotes et ces chainons, examines de pres, n’ont qu’une ressemblance generale avec les memes formations chez les Carabes. Chez certains darwini, par FAM. CARABID^ 143 exemple magellamcus et gennaiiti, les tertiaires se resolvent volontiers en bandes de granulations, parfois a peu pres alignees sur deux rangs, qui rappellent la sculpture de certains formes de violaceus. Cette resolution de la sculpture se rencontre aussi chez des chileusis. Chez chileiisis et valdivice, il arrive aussi que les tertiaires, elargis, se couvrent de points dorsaux plus ou moins alignes : c’est la forine de transi- tion du tertiaire normal au tertiaire resolu, telle que nous Tobservons chez beaucoup de Carabes; il en est de meme chez le speciosus de Gerstaecker. Les intervalles sont peu ou point renfles chez psittacus, sybarita, et subissent une evolution tout a fait particuliere. Iis se couvrent tous de tres petits cones ou de granulations viveinent colorees, d’ordi- naire or rouge sur fond vert inat, et les primaires, moins alteres et un peu elargis, s’ornent de plaques de velours noir ou vert, qui simulent des chainons espaces. Ces plaques sont sur le milieu des segments, mais ne les occupent pas dans toute leur longueur, les deux extremites sont nues, ainsi que Tespace, tres net chez ces Ceroglosses, qui separe les segments. Chez tous les Ceroglosses, les soies sont tres developpees, tres longues, et celles des cones setigeres, des primaires et du raphe n’echappent point a cette regie, mais le groupe d\i psittacus et du sybarita est en outre pourvu d’une villosite courte et serree qui, sur les parties declives surtout, rappelle celle de beaucoup de Chlaenius. L’aspect soyeux de ces Ceroglosses, qui leur donne un type si particulier, provient de ce revetement insolite. Le raphe, peu developpe chez les Ceroglosses, est forme de petits cones irreguliers qui se confondent aisement avec les asperites de la gouttiere et des intervalles externes resolus. Il se reconnait, a la loupe, a la ligrie senee de soies qu’il porte. Il n’y a jamais dhntervalles supplementaires externes, ni dans la gouttiere. Les ailes ont disparu. La structure des parties inferieures du thorax et de Tabdomen ne presente rien qui s’ecarte du type commun des Carabes et des Calosomes. La ponctuation, toutefois, est d’ordinaire plus forte, et les pores portent souvent des soies, reliquats ancestraux qui manquent chez les autres Cavabince. Les pores des cotes du prothorax sont frequemment villeux, plus encore ceux qui ornent la partie mediane, ordi- nairement lisse chez les Carabes et Calosomes. Chez biiqueti, psittacus, sybarita. on voit ainsi, entre Tapophyse et la tete, une legion herissee de poils. Cette villosite s’etend au meso et au metasternum, celui-ci particulierement pourvu de soies. Les flancs aussi sont couverts de soies chez beaucoup de formes de Ceroglosses. Les hanches posterieures en presen4ent, ainsi que les trochanters, mais plus fortes et paraissant avoir un caractere fonctionnel ; elles sont aussi beaucoup plus persistantes et repoirdent, au nombre pres, a celle des autres Carabinee. L’apoph3'se du prosternum ne porte pas de soies en dessus, et seulement la frange placee au-dessous de Textremite qui existe d'ordinaii-e chez les Carabes et les Calosomes. L'existence et la position de toutes ces soies ont une importance en classification. L'abdomen n'est pas pourvu de sillons transversaux. Les soies des puncta ordinaria sont fortes, et ceux-ci multiplies. Comme iis sont en continuite avec les points des flancs. on ne peut preciser leur nombre. Iis occupent une large zone, interrompue au milieu, et se superposent en plusieurs rangs serres et confondus. Le segment anal lui-meme est pourvu de puncta multiples. La frange anale, chose inattendue, est mediocrement developpee. L’apex est en pointe de croissant et semble peu variable Les pattes sont du type de celles des Carabes, assez greles, un peu longues. Les articles des tarses sont nettement allonges a toutes les pattes, comme chez les Carabes, et non raccourcis comme chez la plupart des Calosomes. Les trochanters ne sont jamais apointis ni epineux. Les tibias moyens seuls portent des franges; iis ne sont jamais incurves ni epineux. Les tibias anterieurs ne sont pas sillonnes, les posterieurs sont presque toujours marques d’une rainure posterieure bien nette. La difference sexuelle des tarses anterieurs est marquee comme chez la generalite des Carabinee par Texistence de pulvilli chez les males, mais ces pulvilli ne sont pas toujours aussi developpes que chez les Carabes et les Calosomes, et le degre de leur developpement est un des caracteres qui servent 144 COLEOPTERA ADEPHAGA a distinguer les especes. II y a toujours quatre pulvilli, niais iis sont etioits et peu fournis chez buqucii, psittacus, etc. Germain a etudie avecsoin et mesure ces differences, mais elles sont sujettes a beaucoup de vaviations individuelles, les grandes formes ayant d’ordinaire les pulvilli plus larges, et les grands individus dans chaque forine. Les Ceroglosses sont remarquables par leurs couleurs vives. Les individus noirs sont des aberra- tions tres rares, et encore ce noir est-il indigo ou vert sous certains jours. Des couleurs tres rares chez les Carabes et les Calosomes, comme le bleu pur, se rencontrent chez les Ceroglosses. Le labre lui-meme est metallique, et tres souvent le dessous du corps. La plupart des descripteurs ont donne a ces couleurs un tout premier rang dans leurs diagnoses, et souvent n’ont indique aucun autre caractere. II en resuite que 1’identification de beaucoup de noms est fort aleatoire, parce que les couleurs sont aussi variees que possible chez la plupart des Ceroglosses et s’associent, a peu pres identiques, a des structures anatomiques tres diverses. La plupart des formes de suturalis ont les palpes, les mandibules, les quatre premiers articles des antennes, les trochanters, les cuisses, les tibias et le dessus des tarses d’un beau rouge. L’erythrisme des extremites se retrouve, moins marque, dans le groupe psitiaciis-sybarita, mais il ne parait y exister qu’a betat de variation individuelle, la coloration noire etant plus frequente. La taille des Ceroglosses est moyenne. Dans les groupes buqueti et sybarita, elle est presque petite, de meme que chez certains suturalis. HAPLOTHORAX D’une structure plus compliquee que les Ceroglosses, VHaplothorax n’a que de faibles affinites avec eux, et le sens de son evolution ne le rapproche ni des Carabes, ni des Calosomes, ni des Cychrines. Tete un peu grosse, peu renflee, museau court. Labre large, court, lobes extroverses, arrondis; echancrure du sinus tres faible, fossette legerement fermee en avant, mal definie mais profonde, trans- versale et arquee, setigere; un pore setigere sur chaque lobe. Epistome trapezoidal, plus etroit en avant que le labre, marque d’un vague sillon axial plus profond en avant, pourvu d’une soie de chaque cote, en avant; fossettes profondes mais mal limitees, debordant un peu sur le front; suture frontale visible. Front brusquement elargi des la base, egalement et peu renfle, sans pii ni sillons sus-orbitaires, une legere depression axiale a la hauteur de la partie posterieure de Toeil, region renflee chez les autres CarabincB \ une soie sus-orbitaire. Sillons gulaires peu convergents, tres profonds. Sous-menton piat, lisse, non setigere, analogie de pure rencontre d’ailleurs avec les Psilogoniens. Menton grand, presque lisse. Lobes externes tres arrondis en dehors, emousses ; sinus large et profond. Mesion non renfle, depourvu de soies, termine par une dent deltoide, petite, ourlee, peu emoussee, beaucoup plus courte que les lobes. Palpes longs, greles, 1’article terminal long et minee meme chez le male, tres poilus et plus eloignes encore de ceux des Carabes, Calosomes et Cychrines que de ceux des Ceroglosses; penultieme article des labiaux poilu partout, muni en dedans d’une brosse tres fournie, jaune, comme les maxilles des Carabes, terminal pourvu de poils fins sur le cote interne ; maxillaires semblables, sauf la brosse. Mandibules courtes, larges, presque droites jusque vers 1’extremite, puis rapidement incurvees en dedans, retrecies, pointues, le dessus vaguement raboteux ; retinacle bi-dente, semblable a celui des Carabes et des Calosomes quant a la forme et a la position. Antennes grosses, tres differentes de celles des autres Carabida. Scape tres gros, en boudin, uniseti- gere; deuxieme article tronconique, non comprime, pas plus long que sa largeur maxima; troisieme article tres long, de cinq fois sa largeur, un peu arque, conique, non comprime; quatrieme de largeur normale, longuement tronconique, glabre comme les precedents. Les suivants, tous pubescents, sauf du cote interne, tous, sauf 1’apical olivaire, elargis d’avant en arriere sur le cote interne, beaucoup plus FAM. CARABID^ 145 chez le male, le cinquieme et le sixieme calleux chez celui-ci a la fagon des Carabes. Cette structure des autennes, en dents de scie, plus marquee chez le male, est tout a fait anormale chez un Carabide. Pronotum uniformement convexe; ourlet faible, place bas ; pas de gouttiere; pas d’angle poste- rieur : le pronotum, embrassant en avant et en arriere, serait hemispherique si la longueur n’etait chez le male un peu plus grande que la largeur. Cette structure n’est pas plus celle des Ceroglosses que des autres Carabiiia:. Elytres en ellipse allongee, a peine plus etroits en avant, sans epaules; bord crenele sur toute la longueur. davantage au troisieme quart, alors que chez les Calosomes et les rares Carabes a epaules crenelees la crenulation est limitee a la region humerale. Gouttiere peu marquee, etroite, le rebord presque nui, pas d’emargination. Dessus piat, 1’aplatissement limite par une legere corniche au secondaire externe. Stries grossierement et densement ponctuees. Suture relevee, intervalles peu renfles, tous distincts sauf le premier tertiaire soude a la suturale; assez lisses, mais squamuleux par places, les gros points des stries envo^^ant des strioles de conjonction par-dessus les intervalles. Primaires a peine plus forts, irregulierement coupes, a cones ne paraissant pas setigeres, les foveoles souvent cernees par de petites saillies unissant les tertiaires adjacents au primaire. Raphe a cones, peu setigere. Traces dhntervalles supplementaires dans la gouttiere. Dessous du t\'pe general des Carabince. Prosternum lisse sur les cotes, pointille au milieu, Tapoplwse brusquement coudee a sa base, horizontale, legerement creuse, pointillee, velue a 1'extremite, un bouton au coude. Hanches posterieurs et trochanters grossierement et densement ponctues, herisses, comme chez les Ceroglosses, les trochanters longs, droits, emousses. Ventre pointille sur les cotes, faibles sillons, pas de puncta, frange en houpettes. Pattes longues, mais robustes ; tibias tres elargis a Textremite, les anterieurs comprimes laterale- ment, les movens non incurves, pourvus d’une frange sur leur moitie posterieure, les posterieurs non incurves, munis aussi d’une frange sur les deux tiers anterieurs, caractere etranger aux Carabina et a tous les groupes voisins; tarses anterieurs du male longs, les articles i-3 de longueur decroissante, comprimes lateralement et comme pinces en dessus, feutres, le quatrieme guere plus long que large, feutre en dehors seulement. Apex tordu, large, coupe carrement. Taille grande, couleur noire. - CYCHRINA Par tous les details de leur morphologie, les Cychrines s’ecartent beaucoup des Carabes et des Calosomes, et leur structure est partout originale. Elie ne varie d’ailleurs de genre a genre ou d’espece a espece que dans des limites restreintes, et c’est souvent sur de simples caracteres de sculpture ou sur le facies qu’il faut se guider pour reconnaitre les especes. Tete. — La tete est petite, etroite, remarquablement allongee. L'allongement s’etend aux appen- dices cephaliques. Les Scaphinoius sont microcephales, et leur microcephalie est encore accusee par le developpement exagere du pronotum. Toutes les autres Cychrines sont plutot stenocephales, la tete etant plutot etroite que d’une petitesse anormale. Le Cychropsis sikkitnensis possede seul une tete un peu voisine de la structure ordinaire. Le labre est tout a fait different de celui des Carabes. Long d’une a deux fois sa largeur, il est tout en lobes, ceu.x-ci diriges en avant forment une fourche dont les deux branches recouvrent les mandibules jusqu’a la moitie de leur longueur. Ce labre, lisse et sans details, est ouvert en avant par un sinus extremement profond, qui se confond avec la fossette etroite, tres creuse, ou\erte en avant, Chaque lobe porte un pore setigere, et la fiange de la fossette est remplacee par deux soies chez les Cychrus et Sphaeroderus, quatre chez les autres genres. Chez le Cychropsis sikkimeusis, les lobes sont larges, 146 COLEOPTERA ADEPHAGA divergents et moins demesurement allonges, mais cependant le facies du labre n^est pas du tout celui des Carabes et Calosomes. II est plus long que large, encore profondement echancre; les lobes sont arrondis et extroverses, mais plus longs que larges. E’echancruie s avance moins pres de 1 epistome, sans laisser place cependant a une fossette distincte. L’epistome porte au milieu deux reliefs divergents, orientes vers les lobes du labre, et separes par une depression triangulaire profonde, qui correspond a la region echancree du labre. Chez les Sphaeroderus, la continuite apparente est parfaite. et le sinus interlobaire du labre parait se continuer par une depression nette et profonde. interessant labre et epistome. Les angles anterieurs de Tepistome sont tres arrondis et, a la difference des autres Carabida, ne portent aucun pore. La presence de pores n’a ete observee que trois ou quatre fois chez des individus aberrants, juste assez pour montrer que les Cychvina derivent de Carabidcs pourvus de pores. La suture de Tepistome et du front est a peu pres invisible. Le front est renfie en dos d’ane au milieu, et ce renflement est en continuite avec la fourche formee par Tepistome et les lobes du labre. Des deux cotes un sillon profond et tres large plutot qu’une fossette occupe la region juxtaoculaire et s’etend un peu sur Tepistome. Cette structure n’est pas celle des Carabes et des Calosomes, qui possedent au contraire des fossettes sur les cotes de 1’epistome, plus ou moins prolongees sur les cotes du front par une depression. Ce qui est le principal chez les uns est donc tout a fait Taccessoire chez les autres. Le Bvemnis cristatus porte une veritable crete s’etendant du milieu de 1’epistome a Tarriere du front. Les soies orbitaires manquent, ainsi que la plupart des autres soies caracteristiques, chez les Cychriis et les Sphaeroderus. Le sous-menton, piat, est pourvu de deux soies, sauf chez les Cychriis et les Sphaeroderus. Le menton egalement piat ne porte pas de saillie dans 1’echancrure interlobaire; tout au plus un angle est-il legerement indique au milieu. Les lobes sont souvent assez grands et plus ou moins pointus. II n’y a pas de soies sur les cotes du mesion. Les palpes sont d’une longueur remarquable, inferieure cependant a celle des' memes organes chez les Nebries, tres minces et termines par un article tres dilate qui contraste avec les precedents. La structure de cet article varie suivant les groupes et les sexes : particulierement dilate chez les Scaphiuotus, presque elliptique chez le Cychropsis sikkimensis , plus anguleux chez les males que chez les femelles, et alors le cote externe bien plus long que Tinterne, toujours creuse au milieu, fortement releve sur les bords, mais d’une maniere tres inegale. Cet organe s’use facilement et parait par suite tres variable d’individu a individu. Les labiaux sont d’ordinaire un peu moins dilates que les maxillaires; ces palpes sont pol3'chetes, excepte chez les Sphaeroderus. Les maxillaires portent trois soies a Textremite du penul- tieme article, et une pres de cette extremite; ce nombre ne parait pas constant. Les labiaux portent aussi deux soies apicales. L’evolution tend a eliminer ces soies apicales, elles manquent souvent chez les Cychriis et d’ordinaire chez les Sphaeroderus. La languette est longue et pourvue de deux soies. Les paraglosses, libres, sont longs et greles. La structure des maxilles est tout a fait particuliere. Ces organes sont tres allonges, et le lobe externe, qui emboite Tinterne, a une structure tres differente de celle qu’on observe chez les autres Carabince. Les mandibules sont aussi d’une structure tres differente de celle qu’on trouve chez les autres sous-tribus. Elles sont greles, droites, extremement allongees; a peu pres unies, sans sillons ni cretes, elles ne sont pas creusees en dessus pour recevoir les lobes du labre. L’extremite, aigue, est brusquement recourbee. Leur caractere le plus particulier est que les deux dents du retinacle, posees a la suite Tune de l’autre sur le bord interne, et assez distantes, sont fort en avant du labre et tout a fait decouvertes. Cette disposition resuite d'un allongement excessif de la partie basilaire de la mandibule. On ne trouve quelque chose d’analogue que chez VEupachys glyptopteriis , mais si chez ce dernier les dents sont completement decouvertes et placees pres de la pointe, Tensemble de la mandibule n’a subi que des modifications restreintes et reste toujours du type Carabe. La mandibule des Cychrines ne FAM. CARABI 147 peut davantage etre assimilee a celle des Nebries, bien qu’elle s’en rappioche par sa simplicite et par la position desdeuxdents sur le bord interne meine. La mandibule des Nebries est bien plus robuste dans sa partie basilaire, et les dents sont beaucoup plus pres de la base que de la pointe. Chez le Cychropsis, la mandibule. plus forte et arquee, est inoins allongee, mais la structure est pour le reste celle des autres Cychrines. La mandibule ne porte pas de soie du cote externe, elle est munie d’une frange continue sur le bord interne, jusqu’a 1’extremite, ce qui est encore une difference avec les autres CavabiiKC et avec les Nebries. La structure de la bouche et certains caracteres des Nomaretus (mode de striation des ehdres, villosite des autennes) pourraient permettre de separer les Cychvina des autres Carahina, et meme de leur chercher une origine phylogenique plus eloignee que je ne le fais, mais la valeur de ces caracteres, regressive ou testimoniale, n’est pas tres claire a mon avis. Lesjoues sont plus ou moins saillantes, excepte chez le Scaphinotus . La soie orbitaire a disparu chez les Sphaeroderus et les Cychrus, aussi chez quelques Brennus. Les antennes sont toujours longues, tres fines et sans callosites. Le scape seul est toujours relati- vement tres gros et tres long, aussi long parfois que Tensemble des trois articles suivants, claviforme, tres uni et sans depression, unisetigere. La soie et meme le pore manquent normalement chez le Cychrus cylindricollis et souvent chez le Brennus cristatus, especes anormales et un peu teratologiques. Le second article est depourvu de soies, mais le troisieme porte souvent, et le quatrieme presque toujours, quelques soies eparses en plus des terminales. L’evolution tend a eliminer ces soies : habituelles chez les Brennus, elles sont tout a fait rares chez les Cychrus et on ne les trouve pas chez les Sphaeroderus. Chez les Nomaretus et les Pseudonomaretus, le troisieme article, en partie ou en totalite, et toujours le quatrieme sont tomenteux comme les suivants. II est difficile de regarder comme des temoignages ancestraux ces fines villosites qu’on ne trouve ni chez les autres Carabida ni chez les Nebries. Quelques Carabes cependant possedent aussi des villosites, d’ailleurs seulement sur le dernier tiers du quatrieme et parfois a Textremite du troisieme article, sans que Ton puisse trouver davantage une explication plausible. Si Thypothese d’un reliquat ancestral est peu probable, en raison de Tabsence de telles villosites chez une quantite d’especes moins avancees en evolution, on ne voit pas bien non plus cette formation resuite d’une evolution progressive, quand le sens normal de Tevolution est celui de la reduction des articles villeux. On est alors reduit a invoquer Tatavisme, explication bien surannee, surtout apres un nombre infini de generations, quelques millions probablement, ou a admettre une exception au principe que les organes perdus ne se recuperent pas. Le troisieme article n’est jamais comprime. Pronotum. — Le pronotum est cordiforme, depourvu de rebords et de lobes, et assez plan. L’ourlet anterieur est peu marque, tres etroit, sauf chez le paradoxal Brennus cristatus, ou il est tres large et plisse longitudinalement. Une gouttiere etroite et peu profonde suit Tourlet lateral chez la plupart des groupes americains et lui donne un peu de relief, mais on ne trouve de veritables rebords que chez les Scaphinotus, VIrichroa vidua et quelques especes de Cychrus. Chez les Scaphinotus ces rebords sont immenses, accuses encore par des lobes longs, vastes, triangulaires ; chez VIrichroa vidua ce systeme est seulement esquisse. On trouve des rebords, d’ailleurs tres mediocrement developpes, chez quelques Cychrus, et ce caractere n’a qu’une valeur specifique. Comme d’ordinaire le rebord est, quand il existe, plus marque en arriere qu’en avant (et dans la plupart des cas, par exemple chez caraboides, scmigranosus, il n’est developpe qu’en arriere), sur les deux premiers tiers on ne trouve qu’un ourlet. Sauf chez les Scaphinotus et VIrichroa vidua on ne trouve pas de lobes a Tangle posterieur; le rebord lateral rejoint la base dans les memes conditions que chez les Calosomes. Quelquefois, jiar exemple chez le Cychrus caraboides, le bord lateral deerit bien une large courbe avant sa jonction avec la base, mais cette expan- sion ne s’oriente pas vers Tarriere, et la jonction se fait toujours d’avant en arriere, non d’arriere en 148 COLEOPTERA ADEPHAGA avant. II en est de ineme de Tepine des Cy chriis spinicollis, diifouri', cette epine n est pas non plus requivalent d’un lobe, elle fait partie du rebord lateral et se trouve implantee avant la terminaison du rebord qui se continue au dela pour rejoindre d’avant en ariiere 1 ouilet basilaire. Le disque presente cliez les Scaphiuotus une apparence singuliere ; au lieu de saillii , il est enfonce entre les rebords. Chez le Cychrus caraboides, il est egalement un peu enfonce, et ce caracteie existe a 1’etat d’indication chez quelques autres Cychrus. Les Pcuiphus, Irichroa, Brennus , ont au contraiie le disque un peu renfle et divise en deux parties orbiculaires par la profondeur de la strie mediane. La depiession anterieure, plus ou moins triangulaire, et la basilaire sont bien marquees chez les Irichioa, Brennus . Pemphus, moins chez les Cychrus dont le pronotum est souvent assez rugueux pour dissimuler les details. Les fossettes subangulaires sont tres peu marquees, sauf chez les Sphcieroderus. Chez ces derniers, d ail- leurs, le pronotum a une forme tres differente de celle des autres C3^chrines. Il est oibiculaire, convexe, poli, marque a la base de deux tres profondes fossettes subangulaires et rappelle plus celui de VHemica- rabus nitens que ceux des Cychrines. Le Cychrus cylindricollis possede un prothorax tout a fait aberrant qui rappelle de tres pres celui des Damaster. 11 est a peu pres cylindrique, bien plus long que large, et comme Tatrophie a porte surtout sur la partie dorsale, les cotes sont visibles d’en dessus. Ce dernier caractere se retrouve moins accuse chez V angustatus et meme chez le schmidti. Le cou du cylindricollis est egalement allonge, rappelant celui des Damaster. En somme, la structure du pronotum des Cychrines rappelle plus souvent les Calosomes que les Carabes, mais il possede en propre des caracteres qui ne permettraient pas de se meprendre sur la nature d’un pronotum fossile trouve isole et separe du reste du thorax. Les Cychrines sont tout aussi pauvres en soies pronotales que les Calosomes. Les Nomaretus possedent cependant plusieurs soies au milieu de la gouttiere laterale, et une pres de Tangle pos- terieur. Toutes les autres Cychrines ne possedent normalement qu’une soie au milieu de la gouttiere ; la plupart des Scapkinotus et quelques Cychrus en sont meme depourvus. Quant a la soie posterieure, elle manque chez les Scaphinotus, Pemphus, Brennus, Neocychrus, Cychropsis, Cychrus, Sphaeroderus ; on ne les trouve que chez les sous-genres attardes Nomaretus, Pseudonomaretus, Irichroa. Cette perte des soies s’associe bien avec les autres caracteres avances des Cychrines, et permet de les mettre de pair avec les Carabes psilogoniens les plus evolues et avec les Calosomes. IVI esonotum. — Le scutellum est tres petit, souvent cache et presque invisible. Les elytres, toujours soudes, sont d’ordinaire renfles et mfeme gibbeux, larges, surtout du milieu; les epaules ne sont pas marquees; le plus souvent meme la region humerale est fuyante. Les Scaphinotus font exception. La gouttiere, sauf chez les Scaphinotus, est plutot etroite, mal deflnie, presque toujours rugueuse, assez regulierement plissee en travers ou crenelee chez certaines especes. Chez les Pemphus, ces piis forment de veritables godrons, et comme la gouttiere est par exception metallique, les creux font comme une suite de miroirs. Le rebord est a peine releve, souvent presque reduit a un ourlet. Il n’est retrousse que chez les Scaphinotus, ou il l’est exagerement dans la region humerale, et chez VIrichroa vidua. Il n’y a jamais de crenulation humerale ni d’emargination. Quelquefois cependant la region apicale de Telytre est un peu saillante. Il y a souvent une vaste depression en fossette au-dessus de la gouttiere, au dernier tiers de rel3'tre, comme chez certains Calosomes. La base de Telytre n’est pas ourlee chez les Cychrus-, chez les autres groupes, moins avances en evolution, elle Test a des degres divers. Cet ourlet qui subsiste chez les Nebriini a ete generalement perdu par les Carabini. Les flancs sont souvent assez renfles pour surplomber presque la gouttiere. La forme generale des elytres est presque demi-globuleuse, on pourrait dire un peu plus que demi-globuleuse chez la plupart des Cychrus. C’est cependant dans ce genre, chez le C. cylindricollis, que se rencontre la structure la plus FAM. CARABI DAi 149 allongee et la plus eloignee du type des Cychrina. Ses elytres sont allonges, elliptiques, la longueur double de la largeiir maxima, situee au milieu, tres renfles d’ailleurs malgre Tetroitesse. La plus grande largeur ne coincide pas avec le rebord, mais a peu pres avec le primaire externe, de sorte que le bord n’est pas visible d’en haut. Cette anomalie est Tinverse de celle que piesente le pronotum, lequel laisse voir les cotes du prothorax. Par exception, les elytres sont d’une largeur mediocre chez les Nomareius et les Pseudonomaretus, tres allonges meme chez le Pscudonomarelus i m perfeci 11$, espece tres petite qui a tout le facies des Stomis. Les epipleures, extremement developpes et enchassant Tabdomen, different de ceux de toutes les autres branches des Carabinee, et sont a vrai dire anormaux pour des Carabides, iis constituent un carac- tere remarquable d’evolution avancee. Chez les Sphaeroderus, iis se prolongent jusqu’a l’apex des elytres ; chez les autres groupes iis finissent a peu pres au meme niveau que chcz les Carabes et les Calosomes. Iis vont en diminuant regulierement de largeur au lieu de presenter une partie large humerale, suivie d’une partie plus ou moins etroite. Les epipleures sont d’ordinaire grossierement et rugueusement ponctues, mais sans autres accidents de surface; on n’}'' trouve pas comme chez les Calosomes de sillons ni de piis longitudinaux. La sculpture des el3'tres n’est jamais bien forte, sauf chez le Cychriis tubevculatus dont la sculpture et d’ailleurs aussi le facies rappellent si singulierement le Coptolabriis pustnlifer. Elie comporte schema- tiquement des primaires. des secondaires et des tertiaires et. comme les Calosomes, jamais de quater- naires. Ses modes d’evolution sont les memes que chez les Carabes, sous cette reserve. Iis comportent la segmentation, la hachure et la tuberculisation des intervalles, le dedoublement des tertiaires, jusqu'a formation de fuseaux granuleux, et celui, plus rare, des secondaires et meme des primaires, plus souvent conserves sous la forme d’un minee filet granuleux, Thypertrophie des primaires qui peuvent rester subentiers ou devenir tuberculiformes, et celles des secondaires, a un moindre degre, la resolution et le brouillage des elements externes, Telimination du premier tertiaire ou d’un certain nombre d’externes, de la plupart meme chez les Pseudonomaretus . La striole oblique juxtascutellaire manque meme quand le premier tertiaire est supprime. Les intervalles sont tres souvent egaux et indiscernables; les pores primaires faisant d’ordinaire defaut d’une maniere complete, et les soies constamment, les primaires ne sont guere reconnaissables que quand iis sont segmentes, ce qui est tout a fait 1’exception, sauf chez les Cychrus. La sculpture ne s’oblitere pas au dela de la resolution en granulation demi-globuleuse ou en rugosites, et si quelquefois les intervalles deviennent pians, les stries subsistent. Les cotes de 1’elytre sont quelquefois polis et sans points representatifs des stries chez les Pseudonomaretus . La sculpture est souvent assez difficile a interpreter quand les intervalles sont indiscernables, et chez la plupart des especes on a de la peine a numeroter ces intervalles. Les modes d’evolution de la sculpture different suivant les groupes, dont chacun a les siens, qu’il suit le plus souvent .sans exceptions notables, Chez les Scaphinotus, les stries sont plus ou moins grossierement ponctuees, les points empietant sur les intervalles; ceux-ci sont lisses sur le dos, plus ou moins renfles, tous egaux, sauf les externes dont quelques-uns peuvent disparaitre, ou presque; les primaires ne different en rien des secondaires et tertiaires. Chez les macrogonus, par exception, les intervalles sont pians et lisses; chez le mexicanus, le roeschkei, iis sont plus ou moins rugueux. Les points des stries sont fins et un peu espaces chez le macrogonus, mais ne deviennent jamais incertains. Chez les Irichroa, les stries sont moins regiflieres, les intervalles gdneralement peu renfles, les tertiaires tendent a se resoudre chez certains individus de presque toutes les especes, les externes sont frequemment resolus ou brouilles. Les points des stries moins forts et Tinegalite des intervalles differencient surtout cette sculpture de celte des Scaphinotus, plus vigoureuse et plus reguliere, mais le 130 COLEOPTERA ADEPHAGA type general est le meine. Les primaires sont coupes de fossettes legeres chez Vlrichroa guyoti, souvent meme aussi les autres intervalles. Les Pseiidonomaretus presentent un type de sculpture anormal. Elie est meme paradoxale chez \' imperfectus dont les elytres presentent sur la moitie interne trois stries larges, grossierement ponctuees, une ou deux autres peu nettes et incompletes, et sont entierement polies, sans le moindre point ni le moindre trait, sur la moitie externe. Si le systeme de sculpture de la luoitie interne s’etendait a la partie externe avec le meme ecartement, il y aurait place seulement pour huit ou neuf intervalles. 11 semble donc qu’il y ait eu historiquement un renforcement dans la partie interne, suivi d’une resolution entrainant un aplanissement total dans la partie externe. Chez le Ps. hubbardi, on distingue sept a neuf intervalles, dont les cinq ou six premiers delimites par des stries nettes; la partie externe de Telytre est polie sur une moindre largeur que chez \' imperfectus. Par un hasard qui facilite Tinterpretation de la sculpture, le premier et souvent le second primaire portent par exception des pores setigeres, sans doute en vertu de ce principe general que 1’obliteration de la sculpture fait reparaitre les traces des points et des pores dissimules pendant un stade anterieur de Tevolution. La position de ces pores montre que le premier tertiaire est conserve, et que la perte dhntervalles porte chez les Pseudonomaretus seulement sur les externes. Les autres especes du groupe ont une sculpture de plus en plus complete, jusqu’a quatorze intervalles, et meme un peu renfles, chez le merkeli et le relictus, formes retardataires. Chez ce dernier les intervalles tendent a se resoudre, dans Tordre habituel de frequence, et d’une maniere tres variable suivant les individus. Les elytres des Pemphus sont mats et paraissent veloutes. Leur sculpture est peu marquee, les stries sont faiblement ponctuees et les intervalles peu releves, leurs flancs longuement inclines les font paraitre etroits, bien que vraiment larges, la ligne dorsale attirant seule Tattention d’abord. La resolution des tertiaires, puis des autres intervalles, en faisceaux de granulations, est frequente chez toutes les races de Tunique espece, surtout chez le velutimis. Chez les Pemphus les moins avances en evolution, les intervalles sont tous egaux en largeur et en relief, et paraissent au nombre d’une vingtaine. En examinant la base, on constate que cette multiplication resuite du dedoublement des tertiaires des deuxieme et troisieme faisceaux. Chez les exemplaires plus avances en evolution, les tertiaires sont resolus en fuseaux rugueux larges dans ces deux faisceaux et moindres dans les autres. Les primaires se distinguent nettement, lineaires, continus, en leger relief, sur ce fond rugueux. Les modes d’evolution de la sculpture des Brennus sont varies. Les stries assez profondes sont crenelees de points grossiers et distants; les intervalles, de largeur et de hauteur a peu pres uniformes, sont plus ou moins renfles, d’ordinaire apiatis sur le dos et lisses, quelquefois haches et presque tuber- culeux. Le nombre des intervalles est tres variable et peu constant meme dans 1’espece. Tres frequem- nient on peut constater que les tertiaires, meme le premier, sont dedoubles des la base en deux intervalles semblables, entiers et lisses sur le dos, pareils aux primaires et aux secondaires. En meme temps il se produit une elimination des intervalles externes. Le nombre varie ainsi de quatorze a vingt et au dela, sans que l’on puisse se faire toujours une idee exacte de la nature des intervalles, rien ne permettant de reconnaitre les primaires. La region externe est brouillee, imprecise. Le premier tertiaire parait subsister, du moins en regie. Les intervalles sont segmentes, ou subcatenules, en tout ou en partie, et d’une maniere tres variable selon les individus, chez les Br. marginatus, interruptus, etc., mais chez le Br. obliquus Tevolution est plus complete, et la sculpture aussi nettement hachee-tuberculee que chez le Lyperocarabus esireicheri. Chez le Br. striatopunctatiis et quelques autres, les intervalles sont ordinairement presque plats, et marques de quelques strioles transversales chez certains exemplaires. Chez les Neocychrus, la sculpture est moins avancee en evolution, les tertiaires tendent a se dedoubler, d’une maniere variable, et par compensation des externes se perdent par resolution ou brouillage. FAAI. CAKABID^ i5i La sculpture du Cycliropsis sikkimensis est faible, brouillee, en voie de resolution generale, les primaires seuls assez bien conserves. Chez les Cychnis Tevolution est tres avancee. Elie tend souvent la resolution generale des intervalles en granulations ou en tres petits tubercules, tres nombreux, serres et sans ordre. Cette evolution est complete chez le C. caraboides dont quelques races cependant conservent des traces lineaires de primaires et menie de secondaires, c’est le cas du pehri de Koralpe. Chez la majorite des especes, ces traces lineaires de primaires et de secondaires subsistent d’une maniere habituelle. Chez d’autres, non seulement ces intervalles subsistent, mais iis s’hypertrophient au lieu de devenir lineaires. Le semigrariosHS nous montre le point de depart de cette evolution. A la base des elytres, les intervalles sont conserves, et on peut etudier leur evolution. Les tertiaires sont dedoubles des la base, le premier a disparu, il en reste seulement des traces incorporees a la suturale. Les intervalles se resolvent ensuite en tubercules tres nombreux et tres menus, sauf les primaires qui subsistent, et a partir d’un niveau variable sont plus ou moins catenules. Ces chainons sont petits mais deja luisants comme des perles. Tout eela est deja plus net, les tubercules deja grands, chez V attenuatus, le cordicullis et quelques autres. Chez Vaenetis Thj^pertrophie est plus accusee. Les primaires gros, variqueux, luisants sont plus ou moins segmentes, catenules on tuberculises. Les secondaires, qui chez \’ attenuatus sont presque toujours reduits a des traces, sont chez Yaeueiis tres souvent conserves, et a peu pres semblables aux primaires. Chez le spinicollis, les primaires forment une rangee de perles luisantes, courtes et rapprochees, et les secondaires une baguette lisse, a peu pres entiere. Le maximum de 1’evolution est realise chez le tuberculatus. Les primaires forment de gros tubercules ronds, luisants, espaces, tres eleves, surtout en arriere, et les secondaires un chapelet de perles plus petites, serrees. Le facies est tout a fait celui des Coptolahrus sans pulvilli. Je ne connais aucune forme de Cychnis qui possede des tertiaires simples. Chez les Sphaeroderus les intervalles sont lisses, renfles, egaux; le premier tertiaire et plusieurs intervalles externes ont disparu; les primaires et les secondaires tendent volontiers a se resoudre en segments ou en catenulations. Le raphe est presque oblitere chez les Cychrines, et on ne trouve que des vestiges des soies nombreuses qui en font chez les Carabes une sorte de frange- epaissie a Tepaule. Le plus souvent on ne voit pas de soies, meme chez les especes qui en possedent encore et le raphe proprement dit ne subsiste que sous la forme de granulations confondues avec celles des intervalles lateraux resolus : on peut en reconnaitre quelques-unes au pore a peu pres oblitere qu^elles conservent. Quand il subsiste des soies, ce n’est pas a Tepaule qu’il faut les chercher, c’est un peu au dela du milieu que Ton a chance d'en trouver quelques-unes. La plupart des Scaphinotus portent meme a ce niveau une courte frange tres eclaircie. Il faut se garder de prendre pour le raphe la crenulation du fond de la gouttiere; c’est une illusion tentante, mais le vrai raphe est en dehors de la gouttiere, et souvent place assez haut. Chez le Cychnis semigrauosiis, V aeneus et autres especes qui font de Thypertrophie, le raphe est souvent bien visible, sous la forme de cones crateriformes, assez gros parce qu’ils ont participe a rhypertrophie. mais tres clairsemes. D’ordinaire on n’en voit que quelques-uns, jamais la dizaine. Chez V attenuatus, il n’y a pas de cones, mais des fossettes. Chez le carahoides on trouve parfois trois ou quatre cones, seuls elements volumineux de la granulation qui couvre Telytre. Cette resurrection de pores correspondant a des organes profonds de Telytre est analogue a celle qui se produit pour les pores primaires et les jioinls des stries quand la sculpture vient a s’eliminer. Un cas plus curieux est la profonde strie cjui longe le bord interne de la gouttiere chez le Pseudouomaretus imperfectus \ elle parait bien representer le raphe, cai' on y trouve des soies. Chez certains Brennus, le ventricosus par exemple, on trouve un vestige de raphe sous la forme d’un intervalle etroit et granuleux. Il y a quelque chose de semblable chez les Sphaeroderus. Ainsi Telimination du raphe n’est pas definitive comme l’est celle des intervalles, et quand jilusieuis externes sont elimines, ou remplaces par une zone polie, le raphe survit a 1’etat de vestiges. COLEOPTERA ADEPHAGA I 52 Meta notum. — Le metanotum des Cychrines ne presente rien qui paraisse utilisable en classi - frcation. Les ailes manquent toujours. Dessous, — Le prosternum presente peu de details speciaux. II faut cependant noter la soudure complete des epimeres et des episternes du prosternum chez les Sphaeroderiis et les Cychrus. Chez les autres Cychrina, la suture persiste, au moins a Tetat de vestiges. L’apophyse est courte, depassant a peine le bord du prosternum, le plus souvent recourbee en dedans ; elle est meme comme coudee a angle droit chez beaucoup d’especes. Cette regression de Tapophyse est encore un caractere important, resultat d’une evolution terminee chez les Cychrines et qui les differencie des autres Carabince. Elle est cependant esquissee chez quelques Carabes et Calosomes. Le septum intercoxal est aussi presque completement oblitere chez les Cychrines. Ces trois caracteres ont une importance en classification. Le mesosternum parait sans interet. Le metasternum a ses epimeres et ses episternes soudes ensemble. Ce caractere est semble-t-il le seul qu’il importe de retenir. L’abdomen est aux premiers segments pourvu de sillons peu developpes; les trois derniers en sont d’ordinaire depourvus. Les segments libres trois a cinq portent des puncta ordinaria, rarement doubles ou triples. Chez les Sphaeroderiis on ne trouve de puncta qu’aux segments quatre et cinq, le troisieme n’en a pas ; c’est au contraire le sixieme ou anal qui en porte, sauf chez le nitidicollis . Ces pores du segment anal se trouvent aussi chez le Cychropsis sikkiineiisis ; iis ont ete perdus par tous les autres Cychrina La frange anale, extremement reduite, ne comporte que quelques soies, mais elles presentent ce caractere particulier aux Cychrines d’etre en nombre assez rigoureusement fixe selon les groupes, les especes ou le sexe pour gtre utilisees en classification. Le bord anal est souvent un peu sinue. L’apex varie peu et ne presente rien de particulier suivant les groupes. Pattes. — Les branches posterieures sont largement separees, caractere important qui sert a differencier les Cychrines des autres Carabince. Les branches intermediaires portent un pore setigere, et deux dans certains cas. Les branches posterieures de meme, et quelquefois trois. Le nombre et la posi- tion de ces diverses soies sont utilises en classification. Les trochanters sont aussi munis d’une soie. Les pattes sont longues, greles, tres en retard dans leur evolution. Elles n’ont pas aequis les cretes, les gouttieres, les franges si developpees chez les Carabes et surtout chez les Calosomes ; elles ressemblent un peu plus a celles des Ceroglosses, et surtout a celles des Nebries, si Ton excepte les Notiophilines dont les pattes ont evolue dans un autre sens par deplacement d’un eperon tibial et formation d’une gouttiere a deversoir lateral. Elles presentent toutefois une amorce subterminale de frange posterieure aux tibias moyens. Les pulvilli sont peu developpes et souvent tout a fait absents, caractere qui rappelle les Cero- glosses et les Nebries. Au nombre de trois ou quatre, assez larges, chez le Cychropsis et les Sphaeroderiis, chez la plupart des Nomarefus, Pseiidonomaretus, Irichoa, Scaphinotus, iis sont chez les autres tout a fait absents, ou rudimentaires, ou limites aux articles moyens, et rarement au nombre de trois ou de quatre; quand iis existent chez ces groupes iis sont tres variables, tres instables, peu developpes si on les com- pare a ceux des Carabes et surtout des Calosomes. Chez les Cychrina, les pulvilli sont donc en regression avancee, et, chose notable, le premier, si stable chez les autres sous-tribus, se degarnit souvent avant les suivants. Les Sphaeroderiis sont le genre le mieux pourvu de pulvilli. Iis sont aux deux premiers articles aussi developpes que chez les Carabes, un peu etroits aux deux autres. Les Scaphinotus possedent trois pulvilli ou meme quatre, et les Irichroa de meme. Les Nomarelus ont quatre, rarement trois pulvilli, tres variables et mediocres. Les Pseiidonomaretus, bien que plus avances en evolution, possedent trois ou quatre pulvilli assez developpes. Chez les Pemphus on ne trouve qu’une ebauche de pulvilli, variant de quatre a trois dans la meme espece. Chez les Brennus, le premier article est presque nu, les trois suivants FAM. CARABID/E 1 :)o sont munis de pulvilli mediocres. Chez les Neocychrus, il n’y a que des traces de pulvilli. Le Cychropsis en possMe trois bien developpes. Chez les Cychnis, la plupart des especes n’ont pas de pulvilli, et les tarses anterieurs ne presentent aucun elargissement, chez les autres on trouve des pulvilli, un, trois, meme quatre chez Vitalicus, mais iis ne sont constants ni comme presence, ni comme nombre, ni comme developpement, ce dernier toujours faible. Sur ce point comme sur les autres, les Cychrus sont les plus avances en evolution, ou si Ton prefere en regression. Taille et couleur, — Les Cychrina sont petits, certaines especes sont meme d’une petitesse insolite pour des Carabiiite. Le Pseudonomareius imperfectus mMe peut descendre a 5 ou 6 millimetres. Les Scaphinotus qui sont les geants des Cychrines depassent rarement zS a 3o millimetres, et encore chez deux especes seulement. La couleur est d’ordinaire toute noire, sans aucun reflet metallique. Cependant quelques Cychrus, comme Vaeueus, V alteiiualiis, sont normalement plus ou moins bronzes. Le Pemphtis, de couleur variable, est pourvu d’elytres qui chez le vivant sont d'ordinaire presque rouge cinabre, avec une belle bordure verte. Bremius marginatus se distingue de ses congeneres par sa couleur cuivreuse, bronzee, pourpree, et sa bordure verte. Les Sphaeroderus et les Irichroa sont d’ordinaire violets, et la plupart des Scaphi- notus violets, pourpres, ou d’un cuivreux brillant ou obscur, a marges concolores ou discolores. Les pattes sont noires ou noiratres, un peu irisees chez les Irichroa. Chez certains Cychrus, les cuisses ou meme les tibias sont normalement rougeatres; cette coloration peut se retrouver a l’etat d’ano- malie individuelle chez d’autres Cychrus. GENERA INSECTORUM COLEOPTERA Q S < CC < o X < subfam.carabin;^ GENERA INSECTORUM COLEOPTERA u c/5 < O o < o D Q H U U Qd D Cd < Z < Od < o LO u D u ;d 2 S 3- -W a ^ q; o w ■W cn Z o ^ ~ w Q OD U Z D < Id DQ o V f? 5 ^4 subfam.carabin;?. < oc u z w o Q 5 < < O X < SUBFAM.CARABlNffi, GENERA INSECTORUM COLEOPTERA REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CARABINA D.FAUNES DU FAITE SIBERIEN Q 5 < K < O < (i. SUB FAM . CAR AB I N/E, GENERA INSECTORUM REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CARABINA E FAUNE S THIBETAINE ET PACIFIQUE COLEOPTERA Jakutsk ) 2U MANDCHOURIE Vladivrostok ■Peking ^arikou Canton lanpi lOinan iBigoii MF.H s 1 B E H I E O HIFTNTALE / Ridiyrranion . 2 Pseudocranion . 3 Cathaicus. ^ Eupacfiys. o Pcigo- LXircLbits $ CiyptoceSxeniis.l Calo- iXLrabfiis. 8 Avistocarahus. 9 ^ch - roaUrmits. iOEccoptolalfviis.1t Cop- toJalfnis. 12 Acoptoiabims. i3 Cepha iomis. /4f Dainaster. 15 XeopJesi - iLS. i6 Xesocoptolabnis. 11 Meta. - copiolabrus. 18 Acathairus. 19 Ca • loc^chenus. 20 Hhigocaralais. 21 Eocarabus. 22Eiocarabus. 23 {iyo- carabus. 2^ Hemicarabns.25 Scarn- bocarabiis. 26 AUocarabiis . 27 Dio> carabus. 28 Asthenocarabus. 29 Leptocarabus 30 Lepiinocarahus. 31 Aulonocarabus. 32 Adelocara. - bus. 33 Hippocarabus. 39 Avaro - carabus. 33 Tachycarabus. 36 Kyp- socarabus. 37 Goniccardbus . 88 Limnocarabus. 39 Eutelo cara- bus. 90 Morphocarabus. 91 Bast - Hcocarabus. 92 Amorpbocofabus 93 Paradoxocarabus 9^4 Trachy- carabus. 95 lypao carabus. 96 Apocarabus. 97 Paracarabus. 98 Eremocarabus. 99 Isiocara- bus. 50 Ohomoptevus. 51 Apoto- mopterus. 52 Eutomopterus 53 Acoptop forus. 59 DoTidiocara- bus. 55 Laocarabus . 56 Archaeo- carabus. 57 Apo sto carabus. 58 Parhornopterus . oOAnlhia- eocarabus. 39 l\ W /7 U V ^ o X. V / J5 B ^ ^ o It ly .^'^erfsckiAgkm^O f p/l - C W 39 IrkutsK ' tr-. 0 THIBET 59 11 56 21 99 ... 9 s 56 13 ^ 19. onq-Konq l..Kuvcui\ov O R M O S A ^ OC Y, AN P ACYYIQ V V. FAM . CARABIDAL SU B FAM . CAR AB I N A, GENERA INSECTORUM REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES CARABINA F. FAUNE S DE L’ AMERIQUE COLEOPTERA FAM . CARABIDAL SUB FAM. CAR AB IN A, COLEOPTERA GENERA INSECTORUM ProcruAies coriaceus inympTi-e I 6 Mesorarahus problemat ictis, d MacroHwrax uiovhillosus. d Ca/nfialUa .Madente d 10 Procerus laiicollis . d FAM . CARABIDAL SUB FAM. CAR AB IN A. 1 I GENERA INSECTORUM REPARTITION GEOGRAPHIQUI PR DES APLOTHORACINA,CEROGl iSI A'YLAt^T\(^\]E CalosoTniria. - ”7 Tapinosthenes. 2 CaUr^phaeruv. 3 JsocaZUcu . ❖ CaZltsthenes . 5 CaZisf/inixiy . I 13 AcajnegoTvLoy. BZaptosorrva^. ^5 CajKLbomiinus. 'lt> EiLtelodonturrv. 17 AcaraBornirnus. 18 Carabo\ 26 AcanipaZitcL. 27 CarapcClUcL'. 28 -Mintotedlus. 29 Calosomoy. 30 CoUipcu-cL. 31 Calodrepo/. 32 A\ Cychriruv - 1 (ychropsis. 2 SpTuieroderus. 3 (ydvrus. U Nomoj^etiis . 5 PseudonomcuretLLS . 6 FAM. Cj|=IS SUBFAM i COLEOPTERA ROJECTION DE MERCATOR) 5INA,CALOSOMlNA, CYCHRINA ABIDAL HO 130 120 110 100 ■tsUnia 7 Chr^vosOgmcu. 8 Lyperostenia. . 9 CalU/ropa . 70 ParatropcL. 11 Carahosonuv. 12 Camegonia-. hus. 19 Carabopha/tas . 20 Orinpdromuji. 21 Cturvedula'. 22 Camijuira ■ 23 QdUstriga 29 CtenostOy . 25 Caiastrtgou. UotO^pa 31 EpipaJ‘a . 39 dtarrrwsta, . 35 CaJlistraUh. 36 CaiasoTTu^. 37 Eremosonuv. 7 Scaphinatus. 8 Pe7nptuj.s. 9 Brennus. IO Neocytfirus. GABINA, res FAM. CARAIilD/E i55 PHYLOQENIE Principes generaux. — L’etude des larves, moins differenciees que les adultes, nous a fourni les bases generales d’une phylogenie et d’une classification rationnelle, la morphologie des adultes une notion detaillee des elements de leur squelette externe, des caracteres qui peuvent en etre tires, de leur valeur et de leur hierarchie, et de leur signification genealogique. Nous pouvons a l’aide de ces connaissances aborder Tetude de la ph3dogenie en detail, qui nous enseignera les rapports reels de parente des divers ordres de groupes, et ceux des especes, dans 1’espace et dans le temps. La discussion critique des elements d’information provenant de ces etudes 'successives nous fournira une classification complete. On ne peut pas indefiniment tailler, par exemple, des genres dans le genre Carabus, en laissant un reliquat indecis, parce qu’on emploie des definitions factices. II faut aboutir a distribuer les formes des Carahina en sous-tribus, genres, sous-genres, especes et sous-especes, d’apres les affinites genealo- giques, et sans laisser aucun residu. PALEONTOLOQIE j c >- C, I ' 1— c II semblerait que Tetude de la ph3dogenie dut prendre pour base la paleontologie. Ce principe est exact quand il s’agit de Vertebres ou de Mollusques, mais il en est autrement chez nos Insectes. Les fossiles connus representent un petit nombre d’especes; tres fragmentes, souvent digeres, peu volumineux par nature, iis sont toujours dans un etat qui permet de faire des h3'potheses au vu du facies, mais non de verifier les details menus de structure qui fournissent les caracteres decisifs. Ce sont des elytres isoles, ou des pronotums, des tetes plus ou moins incompletes, des pattes, le tout plus ou moins ecrase, mutile, deforme, sans details. Les soies, d’une importance si capitale, manquent toujours. On ne peut verifier si les antennes sont ou non calleuses, le menton est rarement visible, et toujours sans details. De meme les palpes. Les tarses manquent ou ne laissent pas discerner les pulvilli, les arceaux abdomi- naux ne subsistent qu’a Tetat de lames chitineuses. La couleur est quelquefois conservee, mais sujette a caution, en raison des modifications de la structure superficielle de la chitine par les actions mecaniques, la digestion ou les reactions chimiques du milieu. On ne peut donc guere se guider que d’apres les formes generales, et d’apres les details de la sculpture, quand iis ne sont pas tres alteres. Reconnaissance des Carabinae. — En fait on a surtout publie des elytres, et la plupart des especes fossiles de Coleopteres ne sont fondees que sur ces organes. Par un hasard heureux, la sculpture des elytres des Carabiiii est si particuliere qu’elle permet de reconnaitre si Ton a affaire a ce groupe, et surtout d’exclure ce qui ne lui appartient pas. Dans la nature vivante, les Carahini seuls possedent de veritables tertiaires, et certains Carabes des quaternaires par surpliis. En dehors de cette tribu, les Teflus et les Pamborus possedent bien des commencements de tertiaires, mais encore a Tetat d’ebauche ; certaines Mouhoiia possedent des tertiaires mieux developpes, mais incomplets et contingents. Divers groupes de Carabides dedoublent quelquefois ou regulierement des intervalles, ou intercalent des faisceaux, mais ce cas est morphologiquement tout autre que celui des Carahini Les Omophron, par exemple, peuvent avoir un nombre dfintervalles a peu pres egal a celui des Carahini, et les Lorocera i56 COLEOPTERA ADEPHAGA pGiivGnt cn 3.voir douzc ou trcizG, p3.r voiG dG dGdoiiblGiuGnts, in&is cgs intGivsllGS supplGniGiitciirGs sont dGS primairGS bis ou dGS SGCondaircs bis Gt non dGS tGrtiaiiGS. II n’y a pas davantagG dG tcrtiairGS, biGn (^UG cGla s'Gn rapprocliG, chGZ cGrtainGS Gulcyitu du gioupG yitjicollis Gt uutcoloy , Cgs Gcilcyitu intGrcalGnt, pgj- anonaaliG singulicrG, dGux EnGS carGnGS GntrG Igs pnniairGS Gt Igs SGCondairGS, mais cgs dGux carcnGS dcbutcnt ainsi d^GmblGG^ Gt nG sont pas des tGrtiairGS dodoiiblos. Cg sont^ si 1 on VGUt, des tGrtiairGS doublGS, biGn qu’au point dG vug striGS, points, piliers, CGla puissG se discutcr, mais on ne connait pas do stade procedent a un seul tertiaire. La presence ddntervalles nombreux sur un el3Are fossile doit donc toujours eveiller Tattention. II faut alors chercher si le nombre des intervalles est ou a pu etre a un stade anterieur, de seize ou de dix-sept, et si l’on distingue en outre trois primaires on peut avoir devant soi les restes d’un Calosome ou d’un Carabe. II faut donc rejeter sans discussion tous les fossiles qui ne presentent pas des intervalles nombreux, tout au moins en ce qui concerne les fossiles secondaires. II est peu probable, en eflet, que des ces temps eloignes il y ait eu des Cayabince assez avances en evolution pour que les tertiaires fussent deja en regression, ou la sculpture granuleuse ou lisse. II en serait autrement pour les fossiles tertiaires, mais alors les analogies pourraient servir a se reconnaitre, les especes de ce temps n’etant pas bien eloignees des notres. La mefiance devra d’ailleurs toujours rester de regie : des groupes eteints que nous ignorons peuvent avoir eu exactement la sculpture des Cayabini, sans leur appartenir. Ceci pose, les Procarabites du Lias inferieur, les Cavabiles des divers etages, du Lias au Pleistocene, n’ont qu’une analogie de nom avec les Cavabini. D’apres Handlirsch, le Carabus wesUvoodi Giebel du Purbeckien. sur lequel il a etabli son genre Diaiarasius, n’a rien a faire avec les Carabes. De meme le genre Chalepocarabns Handlirsch du Purbeckien, de meme aussi le Carabus winkleri VVeyenberg des calcaires lithographiques de Solenhofen. Tous ces insectes sont des Carabides quelconques, quand ce sont des Carabides. Malgre leur nom suggestif, les Procarabus des memes gisements ne sont probablement pas des Carabides. Tous les ehdres sur lesquels ont ete etablies les especes ci-dessus ne pessedent ni le facies ni le nombre de stries qui permet de rapporter une piece aux Carabini. On a trouve dans les couches de Solenhofen un certain nombre d’elytres a stries nombreuses qui auraient pu etre plus justement rapproches de notre groupe, et qui ont regu des noms sans rapport avec le sien. Ces pieces sont dans un etat qui ne permet pas de conclure, mais leur facies n’est pas favorable a 1’hypothese d’un rattachement aux Cayabince. Calosomes secondaires. — L’etude de la repartition actuelle des especes et celle des voies par lesquelles se sont faites les migrations permettent cependant, comme on le verra plus loin, de supposer que tout au moins les Calosomes sont arrives dans leurs domaines actuels pendant le secondaire moyen ou le superieur. J’entends les prototypes des sous-genres et non pas necessairement les especes actuelles, et par domaines des regions tres vastes et assez vagues, car la mer a souvent recouvert depuis les habitats actuels dans leur sens etroit. De fait les memes couches de Solenhofen et d’autres a peu pres du mfeme niveau fournissent les premiers fossiles que Ton puisse attribuer avec une certitude sufhsante aux Carabini. Ce sont les Procalosoma, qui se rapprochent beaucoup des Callipara et des Calodrepa ; le pronotum parait construit sur le meme modHe, les elytres plus etroits, a stries en nombre voulu, mais grossierement ponctuees et primaires entiers, sont un peu plus eloignes de ceux de ces deux sous- genres. Des terrains cretaces, on ne connait rien jusquhei. Il ne faut pas s’en etonner. Durant le secondaire et le commencement du tertiaire, TEurope etait une sorte de Malaisie dont les iles modifiaient FAM. CARABID^ i57 lentement leuis contours, se soudaient ou se morcelaient, permettant ainsi aux faunes terrestres de se maintenir et de se propager par contacts successifs, avec des periodes ddsolement. L’epoque cretacee a ete une periode de transgression oii les terres ont ete particulierement reduites et par suite les gisements fossiliferes sont peu nombreux. Carabinae tertiaires. — L’eocene mo3’en de Novale (Italie) a fourni un fossile, Carabus novalensis Omboni, dont la description ne m’est pas accessible. II me parait plus probable, vu Tabsence des Carabes et la frequence des Calosomes dans les couches tertiaires, que ce fossile de date reculee doit se rapporter aux Calosomes. Le Callisthenes agassizi, Oustalet (Ann. des Sc. Geolog. Vol. 5, 1874) a ete etabli sur un exemplaire entier de TOligocene inferieur d’Aix. L’exemplaire est couche sur le dos, un elytre retourne et visible par sa face superieure. L’absence d’ailes, qui a fait classer Tinsecte parmi les Callisthenes, parait une h\'pothese gratuite. Oustalet a eu le tort de regarder le sujet comme couche sur le ventre et, ne voyant pas les ailes, d’en conclure qu’il ii’y en avait pas. La direction de Tapex montre que rinsecte est au contraire couche sur le dos; dans cette position, le corps cache les ailes, s’il en existe. La forme et la sculpture des elytres, la taille et la couleur sont celles d’une grande Campalita auropunctata de sculpture assez primitive, n’a}'ant pas encore de tendance a dedoubler ses tertiaires. L’el3’tre figure a cote, d’un exemplaire encore plus grand, en parfait etat de conservation, est vu par dessous. II nV a pas de certitude que ces pieces appartiennent a une race d! auropunctata, mais je n’y vois pas dh mprobabilite. La Megacephala carolina, qui vit encore en A merique, de la Caroline au Chili, existait deja a la meme epoque (ambre baltique), et elle est bien plus avancee en evolution qu’un Calosome ou un Carabe. Je ne crois pas, en tout cas, que Vagassisi soit un Carabe, malgre Tincertitude laissee par la destruction du pronotum ; les intervalles sont visiblement ecailleux, caractere commun a quelques Carabes et aux Calosomes, mais le hasard a conserve les tarses, qui ont trois pulvilli, et les Carabes a intervalles ecailleux, comme catenulahis , gattereri, possedent quatre pulvilli. La temperature tropicale de 1’epoque plaide aussi contre Thypothese d’un Carabe : ni les Carabina ni les Cychrina, tous amis des montagnes et des lieux frais, n’ont pu traverser la zone torride. S’ils avaient ete adaptes au elimat des bas niveaux de Tepoque oligocene, iis Tauraient fait cei tainement. II faut probablement rapporter au Calosoma agassizi le nauchianum Heer des lignites de Toligocene superieur du Bas-Rhin. Le nom de nauchianum, plus ancien, devrait en ce cas prevaloir. Ce nauchianum parait bien aussi une race d’ auropunctata. Le Calosoma catenulatum Heer de Toligocene superieur de Bonn a les elytres un peu plus larges, dilates en arriere, les primaires nettement catenules, et non pas marques de simples foveoles dorsales comme ceux de Vagassizi et du nauchianum. Heer, connaissant peu de Calosomes et frappe de la structure crenelee des primaires, a rapproche le catenulatum du sayi, mais la forme de ce dernier est tout autre, et d'autre part il derive certainement des Callistriga sud-americains. Ces derniers, venant de TArchibrasil de Jhering sont passes seulement plus tard dans 1’Amerique du Nord, alors separee de TAmerique du Sud par la Thetis. II ne pouvait donc y avoir pendant TOligocene des Callistriga en Europe. Si le catenulatum n’est pas un Carabe a intervalles reticules, je prefererais le rapprocher des Callistheniens, par exemple du Chrysostigma lepidum. II n’y a pas, en tout cas, dhmpossibilite palegeo- graphique a le faire. II n’est pas impossible non plus qu’il soit apparente aux ancetres de la Charmosta investigatrix. Le nauchianum de 1’Oligocene inferieur d’Aix et des lignites rhenans de TOligocene superieur a ete retrouve a GEningen en Bade dans le Miocene superieur. On peut remarquer a ce propos que d’Aix a QEningen il s’est ecoule plus de temps que d’Qiningen a nos jours. Le catenulatum de TOligocene superieur a ete retrouve aussi a CEningen. De la meme station, Heer a deerit plusieurs auties i58 COLEOPTERA ADEPHAGA Calosomes fossiles : deplanatum, escrobiculatum, escheri, et deux du Locle, jaccardi et caraboides. Son escrobiciilatiim peut etre un petit male de sycophanta; sur Tunique elytre figure il n’y a pas de fossettes visibles, d’ou son nom. Des deux exemplaires figures d’elytres de deplanatum, 6b pourrait etre un m^e de catenidatum, 6t 6a un escheri. 1.’ escheri, connu par des elytres de la taille de ceux d’ auropunctata, en differe par Tabsence de fossettes et aussi de strioles transversales sur le disque. II pourrait etre un Carabe, en tout cas cette forme allongee et parallele rappelle plutot les Carabes. Le Calosotna jaccardi du Locle parait bien un inquisitor : Telytre -za provient d’un male et celui ac d’une femelle. Le caraboides ressemble d’une maniere tentante a la Callitropa externa des Etats-Unis, et encore plus a la Callitropa emmonsi Scudd. du Miocene de Florissant, Colorado. Meme forme tres longue, tres parallele, meme sculpture nette et fine, seulement la striolation transversale est plus forte que chez Vexterna, et on distingue des points divisoires en dehors du disque. La taille est celle de Vemmonsi, la moitie de celle de Vexterna. Je pencherais cependant vers bhypothese d’un Carabe. A Tepoque du Miocene superieur, la plupart des Carabes actuels existaient probablement, et nous verrons plus loin que leurs migrations definitives etaient presque terminees. Des memes couches d’CEningen, Heer a deerit un Glenopteriis laevigatus, fossile singulier (Insektenfauna der Tertiargebilde von QEningen, Vol. i, p. i6, pl. i, fig. 2). Le facies est celui d’un Graphipterus ; les elytres portent douze stries, mais dont la disposition et le trajet different entierement de ce qui existe chez les Carabini. Carabes tertiaires. — Le Calosoma Heeri Scudder d’Qiningen (Geological Magazine, i8g5, p. 126, pl. 6, fig. 4), connu seulement par deux elytres, est un multistrie typique a 32 intervalles egaux sur chaque elytre, les primaires entiers, les secondaires raccourcis, et de chaque cote de chacun de ces derniers les tertiaires et les quaternaires S3'metriques se soudent en fourche a Tarriere, chacun a chacun. L’extremite est un peu sinuee. L’elytre figure mesure 16 millimetres sur 5,25 ; un autre incomplet est un peu plus large. L’auteur ajoute : « The transverse striation of the interstices, peculiar to Calosoma, is very faint ». On n’a jusqifiici connaissance d’aucun Calosome multistrie, ni tendant a developper des quaternaires dans ses stries. La striolation des intervalles, d’ailleurs legere chez le heeri, n’est pas propre aux Calosomes, et il est possible qu’elle ait ete un caractere ancien des Carabes ; il est possible aussi qu’elle soit posthume, car j’ai remarque sur les elytres des Carabes pleistocenes d’especes actuelles une tendance de la chitine a se rider, simple effet de la fossilisation qui simule un peu la striolation naturelle. Les presomptions sont que le heeri est bien un Carabe. Le contour et la sculpture de Telytre figure conviendraient meme parfaitement a un petit male d' hortensis, un peu plus primitif que le preslii. Ce dernier a les primaires aussi minces que les autres intervalles, simplement segmentes, non foveoles. L’existence du veritable hortensis au plus tard des le Plaisancien, qui n’est pas beaucoup au-dessus du niveau d’QEningen, est etablie par la presence en Calabre, au Mont Gargano, d’une race hortensis calabrus Fiori, tres primitive, qui a conserve les soies gulaires perdues par les autres hortensis. La seule objection que je voie a Thypothese est la longueur de la partie dilatee de Tepipleure, anormale pour un Carabe. C’est un detail qu’il faudrait verifier sur le fossile meme. Scudder a deerit aussi une Cjxhrine, un Carabe et un Calosome de Florissant, Colorado (Monogr. U. S. Geol. Surv. Vol. 40, 1900). Ce gisement americain est un peu plus ancien que celui d’CEningen. Ge Nomaretus serus n’a pas ete accepte par Roeschke, le specialiste des Cychrina, comme appartenant a ce groupe. Le Carabus jejfersoni s’ecarte beaucoup des Carabini par ses palpes tres gros, tres courts, dont l’article terminal est trop ovoide. Le type se reduit a une tete isolee, d’un sujet male, car les articles 7 a 10 des antennes sont nettement carenes. L’elytre qui lui est rapporte avec doute n’a que huit stries, plus le raphe; la supplementaire parait due a une dichotomie de la sixieme ou de la FAM. CARABIDAi iSg septieme normale. Ni la tete ni Telytre ne peuvent provenir de Carabincc. Du Calosoma emmonsi, on connait seulement un elytre. L’insecte appartient bien aux Carabini. L’elytre porte i6 stries doni quatorze equidistantes et deux externes plus rapprochees, nettes seulement en arriere. Les intervalles moderement convexes sont faiblement strioles en travers, les primaires depourvus de points dorsaux. Forme allongee, parallele, longueur i3 millimetres, largeurq.S. Scudder compare Vcmmo)isi 'aw wilcoxi, auquel il ne ressemble que par la taille, et surtout aux escheri et deplanatum d’CEningen. C’est chercher bien loin. emmonsi , a part la taille moitie moindre, caractere d’anciennete, ne differe en rien de la Callitropa externa, qui vit encore dans les regions voisines. Carabinae pleistocenes. — A ma connaissance on n’a pas publie de Carabini pliocenes. Les publications d’especes pleistocenes sont au contraire nombreuses. Elles ne nous apprennent pas grand’ chose : peu ou pas d’especes eteintes, faune identique comme especes a celles d’aujourd’hui, a part de tres faibles deplacements de limites. La chose la plus remarquable que Ton puisse signaler est la petitesse des individus. En Europe les Carabes predominent de beaucoup, car on n’a pas trouve de Calosomes," et une seule Cychrine, le C. rostratus. E’Amerique n’a fourni en tout que deux especes de Cychrines. Handlirsch enumere une quinzaine d’especes comme constituant la faune pleistocene. Le Carabus nitens a ete trouve fossile en plusieurs endroits de 1’Angleterre, et en Belgique. J’ai signale du Campinien de Soignies une race humerosus, de couleur violette et dont les epaules ne sont pas crenelees (Bull. de la Soc. des Sc. Nat. de l’Ouest, 1902). De la meme localite j’ai deerit un problematiciis voisin du gaUicus, un malacopterus qui parait une race de nemoralis, un violaceus orcinus dont le rostre est peu renfle et la sculpture resolue en granulations, deux formes ddarvensis, correspondant a silvaticus et alpicola, trois de monilis, Tune tres voisine du taunicus, la seconde a tertiaires reduits comme ceux du Sequanus, et la troisieme a intervalles segmentes comme ceux de V anomalus , un cancellatus a sculpture et epaules de celticus, et un autre a epaules plus fuyantes. La seule espece certaine qui pourrait etre eteinte est de la taille et de la forme du menetriesi, mais plus voisine du claihratus, sauf que Tepaule n’est pas denticulee. C’est peut-etre le thiirachi de Flach. Quelques fragments ambigus pourraient aussi se rapporter a des formes eteintes. On aurait trouve en Allemagne, dans des depots de la meme epoque, le chamissonis associe au ■menetriesi. J’ai repu aussi de Belgique, d’une date posterieure, une forme analogue au chamissonis, qui d ailleurs subsiste en Laponie. Flach a deerit du pleistocene inferieur de Baviere le thiirachi, qui parait bien voisin du menetriesi (K'afer der Unterpleistocanen Ablagerungen bei Flosbach, p. 3, 1884). Des Ozokerites de Boryslaw en Galicie, c'est-a-dire toujours du pleistocene ancien, Lomnicki a deerit une faune naine : un praeviolaceus qui pourrait etre mon orcinus, mais dont on ne connait qu’un pronotum, un probablement identique au menetriesi, un precarvensis, qui doit etre ma petite forme du Campinien, un comptus, probablement identique a la forme rareulensis Holdhaus de Buko- wine, et un dzieduszyckii voisin du glabratus, a moins que ce ne soit le malacopterus (Miizeum imienia Dzieduszyckich \ve Lwowie, Vol. 4). Heer a deerit de Suisse Yalpicola, et Mortillet le bieti de Savoie, deux arvensis. Le pleistocene superieur a donne beaucoup de restes de Carabes, de la faune actuelle et de taille normale. En Amerique au contraire on n’a trouve que deux Cychrines, Irichroa wheatleyi et minor, des grottes de Fort Kennedy en Pennsylvanie, qui seraient eteintes. En somme, la paleontologie donne peu de renseignements. Les materiaux cependant ne manquent pas autant que 1’enumeration precedente porterait a le croire. Iis sont meme nombreux, mais aucun specialiste n’ose en aborder l’etude. II faudrait reprendre, avec les donnees nouvelles de la morphologie, de la phylogenie et de la paleogeographie, tous les anciens materiaux, et etudier les tres abondants inedits que renferment maintenant les collections. i6o COLEOPTERA ADEPHAGA Geologie. — La geologie nous fournit un moyen indirect de dater les especes. Quand une espece se retrouve dans des regions actuellement separees par la mer, il est necessaire d’admettre qu’elle est anterieure a Tenncyage des regions intermediaires. Le Catasoma olivieri que Ton trouve en Perse et en Mesopotamie, en Macedoine, dans le Sahara algerien. et aux A9ores, c’est-a-dire sur les rives nord et sud de la Mesogee, date donc au moins du temps anterieur a la formation de la grande Mediterranee, qui allait de Finde a Panama. La race maderce de la Campalita auro punctata qui se trouve dans le bassin Occidental de la ?^Iediterranee, a Madere et a Teneriffe, est anterieure a la dislocation des Atlantides et a la fermeture des Communications entre les deux rivages de la Mediterranee et la forme helena de la calida {rugosa auct.), qui ne se distingue guere que par sa taille moindre, est anterieure a 1’effondrement de 1’Atlantique sud. De meme la Callistriga alternans est anterieure a la dislocation antilienne. La CalUpara maximowiczi qui habite le Yunnan, la Mongolie, le Japon, est anterieure a 1’isolement de ce dernier. Le raisonnement s’applique aux groupes comme aux especes et aux races. Les Australodrepa remontent a un temps ou Timor, la Nouvelle-Guinee, la Nouvelle-Caledonie et 1’Australie ne faisaient qu un ensemble continu; leur p.irente proche avec les Calodrepa rappelle un temps oii ce continent australien tenait a 1’Amerique du Nord, et comme VEpipara grandidieri de Madagascar est parente des precedents sous-genres et des CalUpara de FAsie Orientale, il faut penser a une epoque oii Madagascar a ete reliee a FAsie. Les Caminara sont anterieures a la separation de F.Afrique et de FAsie, puisqrFon les trouve du Gap Vert aux steppes turcomanes. De meme pour les Ctenosta, et Fhabitat de la squamigera permet de se demander si Fepoque de passage ne remonte pas au temps du continent gondwanien. Toute la geographie des Calosomes est ainsi en relation avec celle des temps secondaires et tertiaires, ces deux branches de connaissances s’aidant mutuellement, et on est conduit a admettre que la plupart des especes datent de Feocene ou drr miocene inferieur. Leur force d’expansion parait en outre avoir ete epuisee des ce temps. Les genres et sous-genres sont probablement de date secondaire. Il est difficile de chiffrer ces dates, mais si les conclusions chronologiques que les geologues tirent actuellement de Fevolution des mineraux radiferes sont exactes, c’est au moins par dizaines de millions d’annees, et par suite de generations, qu’il faut compter Fanciennete des genres et des especes des CarabincB. Ainsi la brannanite de ITdaho, Oligocene, remonterait a Sy millions d’annees, la pitchblende de Gilpin, Colorado, passage du Cretaee au Tertiaire, a 5g millions Les Carabes, beaucoup plus nombreux en especes et mieux localises, nous fournissent, comme on va le voir, des indications qui permettent de fixer au miocene superieur, au pliocene ou au pleistocene inferieur Fanciennete minima de la plupart des especes. iMon impression est que les especes, meme les plus avancees en evolution, etaient deja fixees a Fepoque du pliocene moyen, et qu’elles ont depuis cette epoque disparu par places mais cesse de coloniser, sauf dans les regions reprises apres les glaciations pleistocenes. Il est a remarquer d’ailleur.s qu’entre les faunes preglaciaires, glaciaires et postglaciaires il existe de grandes affinites locales, comme si, la perturbation passee, le retour a la normale s’etait fait sur place. On oublie trop, quand on evalue les desastres causes dans la faune par la calotte glaciaire, que la surface de Finlandsis etait probablement couverte de terre et de vegetation, comme dans FAlaska, et que les hauteurs faisaient iles au milieu de la glace. Reconstitution des prototypes. — De ce qui precede, il resuite que le secours de la paleontologie faisant defaut, il faut compter seulement sur un judicieux emploi de la morphologie comparee des Carabinee pour reconstituer leur phylogenie. Cette methode n’est ni facile ni de toute surete. Cffist seulement par de longues et tres patientes comparaisons que 1’on a pu arriver a saisir les premiers Ifls du reseau, ou plutot du feutre que forment les lignees. Apres quoi l’on avance assez vite. Des que 1’on a pu, en prenant des cas simples et nets, saisir dans quel sens se fait Fevolution de quelques caracteres, et en general c’est de leur elimination progressive qu’il s’agit plutot que d’apparitions FAM. CARABIDAi i6i nouvelles, en suivant les associations de covariants, on determine aussi le sens de Tevolution de plusieurs autres caracteres, et peu a peu de tous. On peut ainsi arriver a serier les formes par degres d’evolution, a dresser des genealogies approximatives assez solides, a reconstituer les chainons manquants, et enfin a formuler les diagnoses schematiques de prototypes desquels doivent etre descendues les formes connues. Ces prototypes representent probablement des mo3^ennes ideales d’une foule d’ascendants perdus, a peu pres contemporains entre eux, beaucoup plus que des descriptioris d’especes ayant effectivement existe. Cependant il n’est pas impossible de retrouver un jour des etres fossiles conformes a ces descriptioris, et ces schemas d’ancetres ne sont pas, apres tout, plus fictifs que les schemas de genres ou de tribus couramment employes en classification. Dans la recherche, c’est toujours a la fin que surviennent ces schemas. Dans Texposition, c'est par eux qu’il faut commencer, comme on fait d’une classification. Je commencerai donc la phylogenie des Carabum par Tesquisse des caracteres de leur protot^qre. Cette esquisse s’obtient par la reunion des caracteres anciens dont la trace s’est conservee chez les moins evolues des Carabum, a quelque rameau qu’ils appartiennent. S’ils subsistent chez les descendants, c’est qu’ils existaient chez Tancetre. Le schema auquel on arrive ainsi est celui d’un Carabide fort primitif. 11 ne faut pas oublier que les Carabum sont loin de representer des types d’evolution tres avancee parmi les CarahidcB, surtout quand on en a e.xclu les Notiophihim, ni que les Carabidcs eux-memes sont parmi les Coleopteres les moins avances en evolution. Archetype des Carabini. — Labre bilobe, muni de deux soies au moins sur chaque lobe, de plusieurs et d’une frange au fond du sinus, peut-etre metallique. Epistome muni de plus d’une soie de chaque cote. Front muni de plusieurs soies orbitaires de chaque cote. Sous-menton piat, plurise- tigere. Menton piat, bilobe, sinus peu ou point dente au milieu, mesion flanque de soies. Palpes tous setigeres, a tous les articles, frange des labiaux abondante, article terminal non dilate. Mandibules assez grandes, incurvees, peu pourvues dhmpressions et d’aretes, frangees interieurement, retinacle bidente, probablement decouvert, a dents egales dans le meme plan. Antennes non calleuses, a trois articles basilaires presque glabres, scape au moins bisetigere, grand, claviforme, deuxieme, troisieme et quatrieme articles munis de longues soies eparses. Pronotum peu accidente, cordiforme, non reborde, non lobe; plusieurs soies laterales, dont une au moins subangulaire. Elytres elliptiques, rebordes meme a la base, non dentes aux epaules, non emargines; stries nettes, ponctuees ; sculpture peu relevee, comprenant des primaires, secondaires et tertiaires subegaux, en nombre complet, sans quaternaires ; pores setigeres nombreux sur les primaires. Raphe tres marque, abondant en soies. Ailes fonctionnelles. Prosternum muni d’une apophv'se peu saillante, setigere; mesosternum et metasternum pourvus de soies au moins aux hanches et aux trochanters. Abdomen villeux sur les cotes, setigere, pourvu notamment a tous les arceaux, meme Tanai, de plusieurs rangs de pores setigeres; frange anale abon- dante; pas de sillons. Pattes mediocrement fortes, ou meme minces, les eperons au meme niveau; peu ou pas de cannelures, soies setigeres en series multiples; franges peut-etre nombreuses, mais mediocres; tibias non incurves; quatre pulvilli, probablement de largeur mediocre, aux tarses anterieurs du male, peut-etre des formations analogues rudimentaires meme aux autres tarses, et chez la femelle. Taille mediocre ou petite. Larves nebrioides a tous les stades, ceux-ci peut-etre au nombre de quatre ; mesolabre quadricuspide ; cerci mobiles, tres longs. noueux, sans epines. Ce schema est en somme tres voisin de celui des Ceroglosses. On peut meme admettre que ce groupe attarde nous indique Themisphere austral comme Thabitat de Tancetre commun des Carabuu. \J Aplothorax et les Calosomes paraissent aussi d’origine australe. Quant aux Carabes, iis sont venus dans les regions palearctiques les uns par le prolongement des Pyrenees, les autres par une voie indirecte aboutissant dans TAsie orientale; c’est a ces deux points d’otigine que nous les saisissons. i62 COLEOPTERA ADEPHAGA L’hypothese d’une origine australe n’a donc rien d’improbable, et Tinverse comporterait de grandes difficultes. II convient de remarquer que cet ancetre commun nous reporte tres loin dans le passe, peut-etre a la fin des temps primaires. Les radiants primitiis des groupes actuels n’etaient certainement pas aux points ou nous les trouvons. Cela est exact meme pour les Ceroglosses, lies aujourd’hui a la chaine des Andes, d’origine relativement recente ; tres probablement iis habitaient d’abord un massif montagneux aujourd’hui ennoye, situe au large de la cote chilienne, et dont certains elements ont ete repris et conserves dans la fonnation andine. FAM. CARABID^ i63 RAPPORTS GENEALOQIQUES DES SOUS-TRIBUS Affinites des Ceroglosses. — Les Ceroglosses se separent nettement des autres Carahinw par le labre et Tepistome metalliques et par la profusion des pores setigeres : pores du labre multiples, de Tepistome multiples. sus-oculaires doubles ou multiples, du scape multiples, avec au moins deux soies developpees, ambolus parfois setigere, dessous du corps setigere ou villeux chez plusieurs especes en des places insolites, puncta multiples, repandus parfois sur des aires tres etendues. Iis sont seuls aussi a posseder un' retinacle complique, a trois dents reparties sur deux pians. Iis se rapprochent de V Aplothorax par la tfete presque unie, courte, les palpes tous setigeres, le deuxieme article des antennes court et le troisieme long, par la presence de callosites antennaires, la simplicite de la dent du menton. Iis en different par la fossette du labre triangulaire, la presence de soies gulaires et de soies mentonnieres, la longueur et la gracilite des palpes moindres, le simple poly- chetisme des labiaux, non pourvus de brosses, les mandibules non raboteuses, le troisieme article des antennes souvent comprime, les articles 7-10 non elargis en triangle, Tabsence de renflement au troisieme secondaire, la presence de puncta, Tabsence de brosses aux tibias posterieurs, la structure tout autre de Tapex. Iis ont peu de choses en commun avec les Cychrines, seulement la presence de soies a tous les palpes et Tabsence de sillons abdominaux. Iis en different par tous les caracteres propres aux Cychrines et par plusieurs autres. Iis s’eloignent un peu moins des Calosomes. Iis ont en commun avec eux le sous-menton toujours setigere, les labiaux toujours polychetes, la dent du menton simple, d'ailleurs plus grande que celle des Calosomes, Tambolus court, le troisieme article long, la sculpture peu evoluee, la presence constante de puncta. Iis en different par la fossette du labre triangulaire et non arquee, les mandibules non striees, par les palpes tous setigeres, les antennes calleuses, Tabsence de crenulations humerales, de strioles squamiformes sur les intervalles, de sillons abdominaux. Les soies mentonnieres, constantes chez les Ceroglosses, manquent chez quelques Calosomes; les soies du pronotum sont d’ordinaire chez les Calosomes reduites a une laterale, sans subangulaire, et les soies de Tabdomen sont beaucoup plus rares, sans accompagnement de villosites. La maxilleest aussi en tete d’oiseau. Iis s eloignent beaucoup plus des Carabes. Le type Ceroglosse exclut une infinite de caracteres qui existent chez certains Carabes : labre trilobe; dent du menton compliquee, absence de soies gulaires, de soies mentonnieres toujours absentes chez les Carabes), de soie du scape, de puncta, de soies du pronotum, presence de crenulations humerales, d’emargination, de quaternaires ; dichetisme; sillons abdominaux; absence de pulvilli, de callosites antennaires, etc. Cette enumeration incomplete indique combien les Carabes sont eloignes des Ceroglosses, et varies dans leur mode de divergence. Cependant quelques Carabes ont des analogies probablement accidentelles avec les Ceroglosses : ainsi les doubles ou triples soies sus-oculaires et de Tepistome chez les Imaibius, caractere inconstant mais frequent chez les petites formes, ainsi les soies" supplementaires des palpes chez les C/iaetocarabiis, les Heierocarabus et sous-genres voisins, mais ces palpes sont plutot a comparer a ceux des Cychrines. En somme, les Ceroglosses representent a la pointe de l’Ameri(iue du Sud le reliquat d’un groupe eteint, plus voisin des Nebriini que les autres Carabini, mais ne derivant pas de cette tribu chez laquelle 164 COLEOPTERA ADEPHAGA les pores setigeres sont beaucoup reduits en nombre. II est possible toutefois que cette surabondance de soies soit en partie de formation nouvelle chez les Ceroglosses, un caractere affole, car on ne le retrouve pas chez les CarabidcB des autres sous-familles. Dans ce cas il n’y aurait pas impossibilite d’admettre que l ancetre commun des Cdvuhitii ait pu etre voisin des Ceroglosses, mais un peu moins avance en evolu- tion, sans callosites antennaires, car les Cychrines, les Calosomes et la plupart des Carabes n en possedent point, sans certaines des soies qui ne sont pas communes aux autres Carabiniei aux Nebriini. En oiitre, cet ancetre devait avoir des ailes, que les Ceroglosses ne possedent plus. L’affinite, dans ce cas, serait plus proche avec les Calosomes, plus eloignee avec les Carabes et les Cychrines. C’est exactement la situation que Tetude des larves donne aux Ceroglosses. Affinites de TAplothorax. — L’ Aplothorax est encore plus isole, si possible. II differe de tous les autres Carabini par la structure de ses palpes, de ses antennes et de ses tibias posterieurs. II est probable que la structure des antennes est un caractere d’acquisition recente, il peut en etre de meme de la brosse des tibias posterieurs, bien que cela soit moins dans Tordie normal de Tevolution des Carabini. Quant aux palpes, leur forme grele et allongee rappelle de trop pres les Nebriini pour ne pas venir des communs ancetres. On pourrait etre tente de demander si V Aplothorax, plus avance en evolution que les Ceroglosses, n’en serait pas derive. L’ensemble de ses caracteres ne fait pas obstacle a cette hypothese, certaines analogies dans le facies et le commun habitat austral pourraient venir a 1’appui, mais la structure des palpes oblige a le rattacher plus haut que les Ceroglosses a Tarbre genealogique des Carabince. Le developpement des soies des palpes chez \' Aploihorax, les Ceroglosses et meme les Cychrines peut avoir chez les premiers subi une exageration tres forte, mais en lui-meme et par sa repetition il prend la valeur d’un document phylogenique. Nous sommes renvoyes a des formes ancestrales communes avec les Nebriini, et dont ceux-ci ont evolue comme les Carabini, par une tendance a la simplification. Les sous-tribus precitees restent en retard d’evolution, par ce caractere et quelques autres du meme ordre, sur les Nebriini, ce qui est une raison de plus de ne pas exclure ces derniers de la famille des CarahincB a cause de Tabsence de tertiaires et de leur labre retardataire. Je suppose que les formes successives qui ont donne les Nebriini et les Carabini possedaient une grande abondance de soies tactiles, et celles-ci se sont mieux conservees chez les Carabini precites que chez les Nebriini, tandis que ceux-ci conservaient le type de sculpture sans tertiaires et le labre de ces primitiis. Tous ces Carabides sont des parents dont les caracteres ont evolue avec independance suivant les diverses lignees. I a brosse etrange qui chez V Aploihorax remplace sur le penultieme article des labiaux la ou les deux series di- ou polychetes des autres Carabinm peut n’avoir pas la meme signification reliquataire, et resulter comme certaines soies des Ceroglosses d’une exageration inverse de la tendance normale a la reduction, mais il faut cependant qu’elle soit en quelque chose un heritage d’ancetres lointains. C Aploihorax ne presente en commun avec les Cychrines qu’un caractere interessant, la presence de soies a tous les palpes, mais cette ressemblance est un reliquat ancestral commun, et ne revele aucune parente proche, pas plus avec les Cychrines qu’avec certains Carabes. La somme des caracteres propres a V Aploihorax et de ceux propres aux Cychrines est deja tellement considerable qu’elle les eloigne autant qu’il est possible dans les limites de la tribu. Il faut ajouter d’autres caracteres de distinction non speciaux : Tabsence de soies gulaires, de puncta, chez V Aploihorax, la presence de callosites antennaires, le volume des antennes, la brievete de la tete et sa grosseur, le renfiement en corniche du secondaire externe. II a quelques affinites avec les Calosomes. La fossette du labre et la structure generale de celui- ci sont d’un type identique. Les elytres presentent aussi des analogies par la crenulation de leur rebord. FAM. CARABI i65 la saillie en corniche du secondaire externe, caracteres frequents chez les Calosoines, la striolation transversale des intervalles et leur structure tres primitive. En realite cette striolation n’est cependant pas equivalente a celle qui fait paraitre squameux les el5dres des Calosomes, et la crenulation du rebord, plus marquee apres la region humerale, n’est probablement pas homologue a celle des Calosomes. Aplothorax est tres different des Calosomes, beaucoup plus avance en evolution par Tabsence de soies gulaiies, de soies mentonnieres, de puncta, d’ailes, par la presence de callosites antennaires, par la structure generale de ses antennes et celle de son pronotum, beaucoup moins avance par la presence de soies a tous les articles des palpes, le caractere rudimentaire des sillons abdominaux et, d’une maniere moins generale, par Tabsence dhncurvation des tibias. Quant aux Carabes, il n’est pas utile d’insister sur les differences qui en eloignent V Aploihorax, mais il Test beaucoup d’expliquer certaines analogies. Les caracteres d’evolution avancee qui dilfe- rencient \' Aploihorax des Calosomes les rapprochent au contraire des Carabes. Cette analogie ne s’explique pas par une parente plus proche, mais par un certain parallelisme d'evolution et par le nombre des etapes parcourues. Il en resuite que V Aplothorax, si primitif par certains de ses caracteres herites de tres lointains ancetres secondaires ou peut-etre meme primaires, est cependant plus analogue aux Carabes psilogoniens qu’aux groupes les moins evolues. Ceroglosses et Aploihorax constituent sans difficultes deux sous-tribus fermees, ties distinctes entre elles, sans communs ancetres rapproches, et se trouvent dans la meme situation de complet isolement par rapport aux Calosomes, aux Carabes et aux Cychrines. Ces trois groupes sont au contraire assez apparentes entre eux pour que leurs relations genealogiques puissent etre appreciees d’une maniere assez claire. Affinites des Cychrines. — Les Cychrines, qui par leur facies ne peuvent jamais etre confondues avec des Calosomes ou des Carabes, presentent un ensemble de caracteres morphologiques particuliers sur lesquels on s’est fonde a tort pour les exclure des Carabini : labre profondement bifurque, mandibules longues, paralleles, a retinacle plus rapproche de Textremite que de la base, epistome depourvu de pores setigeres, mesion coupe carrement, sans dent, article terminal des palpes concave, saillie du pronotum tronquee, ne depassant pas les hanches anterieures, hanches posterieures distantes, epipleures tres larges, embrassant Tabdomen. Ces caracteres opposent les Cychrines a tous les autres CarabincB. Iis s’opposent en outre aux Calosomes et aux Carabes par la presence aux palpes de diverses soies perdues par ceux-ci, au bord posterieur de la fosse du labre, de deux ou quatre longues soies, aux articles 3 et 4 des antennes de soies diverses, constantes chez la plupart des genres, par le moindre developpement des pulvilli. Cet ensemble impressionnant de differences a besoin d’etre discute. Certains de ces caracteres sont des reliquats ancestraux, communs aux ancetres des Carabince, et faisant partie de la structure primitive des Carabida. Iis se retrouvent chez d’autres groupes de Carabida. Ce sont ceux fournis par les diverses soies qui manquent chez les Carabes et les Calosomes, et proba- blement aussi le faible developpement des pulvilli. Ces caracteres indiquent que les Cychrines ne sont pas derives des Calosomes, ni des Carabes, mais le resultat d’une evolution parallele dont le point de rattachement est au dela des Ceroglosses, lesquels n’ont pas le quatrieme article des antennes velu. Iis n’indiquent pas que ce point de rattachement n’est pas commun avec les Calosomes et les Carabes. Les autres caracteres sont le resultat d’une evolution avancee, bien speciale. Nous trouvons la plupart d’entre eux esquisses chez certains Carabes a mandibules longues : 1’allongement des lobes du labre et des mandibules existe chez le Cephalornis, 1'epistome est sans pores setigeres chez diverses especes, a betat presque normal; 1’absence de dent du mesion se retrouve chez le Caihaicits, le Copio- labriis grumorum, etc., la concavite des palpes chez le Chaeiocarabus intricaius. La separation des hanches posterieures, qui a influence certains classificateurs, est liee a 1’elargissement du metathorax, lui-meme i66 COLEOPTERA ADEPHAGA sous la dependance du changement de forme de Tabdomen. Ce caractere, assez arbitrairement repandu chez les Carahida, n’a qu’une importance relative. II n’y a donc aucune raison phylogenique ni morphologique de faire des Cychrines une tribu particuliere. Elles doivent rester dans celle des Carabini, plus pres des Carabes et des Calosomes que des sous-tribus Ceroglossina et Aplothor acina. C’est exactement la conclusion a laquelle nous avait amenes Tetude des larves. Les affinites des Cychrina sont plutot avec les Carabes qu’avec les Calosomes, et parmi les Carabes plutot avec ceux a mandibules longues. Ces derniers, si portes aux variations extremes et a la perte de la plupart des soies, conservent cependant quelques formes attardees. Les Imaibius ont souvent les soies du dessus de la tete doubles ou multiples, les Chaetocarabus ont des soies aux palpes maxillaires, et les genres voisins sont comme eux plus ou moins acrochetes, tous caracteres perdus par les autres Carabes et par les Calosomes. Les Sphodristocarabns ont volontiers le quatrieme article des antennes en partie tomenteux. Les larves des Cychrus ont aussi leurs principales analogies avec les Carabes a mandibules longues. Les Cychrines n’ont pas les antennes calleuses. C'est une analogie, la seule, a la fois avec les Calosomes et les Carabes a mandibules longues. Elles s’eloignent de Tensemble des Calosomes et de la plupart des Carabes a mandibules longues par 1’absence de sillons, caractere qui est plutot lie a leur petitesse et a leur mediocre robusticite. Relations des Carabes et des Calosomes. — 11 est beaucoup plus difficile de separer les Carabes des Calosomes, et la limite morphologique bien tranchee qui existe a betat larvaire est absente a betat adulte. Par suite de la tres grande diversite des Carabes, il y a un enchevetrement de caracteres tel que, si un entomologiste meme novice distingue aisement un Carabe d’un Calosome, il est impos- sible de trouver un caractere propre a bun de ces groupes et constant. Les Calosomes sont constamment polychetes, depourvus de callosites antennaires, munis de puncta ordinaria; iis sont, a part quelques formes anormales du Mexique et de bAbyssinie, pourvus de sillons abdominaux; iis ne sont jainais pourvus de quaternaires. Tous ces caracteres constants ne leur sont pas propres. On pourrait sans resultat joindre a cette liste de nombreux caracteres negatifs : iis n’ont jamais la dent du menton compliquee, ni le labre trilobe; le scape, le sous-menton, la gouttiere du pronotum depourvus de soies ne se_ rencontrent que chez les Ctenosta, par exception. Tous ces caracteres leur sont communs avec la plupart des Carabes, et chez ceux-ci les caracteres contraires sont bexception. La plupart des Calosomes sont pourvus d’ailes, mais pas tous; chez les Carabes on ne rencontre pas d’ailes, sauf chez certains individus de quelques especes. Ce caractere a pourtant de bimportance, comme temoignage de descendance. Il prouve que les Calosomes et les Carabes remontent a des formes ailees, dont les Ceroglosses, Aplothorax et Cychrines representent des collateraux apteres. La plupart des Calosomes ont le pronotum depourvu de lobes, mais il en est de meme de deux ou trois Carabes; iis manquent, a des exceptions individuelles pres, de pore juxtalobaire au pronotum, mais parmi les Carabes qiii conservent des soies dans la gouttiere il y en a, comme les Macrothorax, qui ne possedent pas ce pore. La plupart des Calosomes ont aussi les epaules crenelees, mais une dizaine d’especes de Carabes les ont de mfeme, au moins chez certaines de leurs races. Il est a remarquer qu’ils appartiennent au groupe des Carabes vrais. Presque tous les Calosomes ont le menton pourvu de deux soies tres fugaces, placees de chaque cote du mesion, vers le milieu des piis qui le separent des lobes. Ces soies qui existent chez les Ceroglosses et viennent de lointains ancetres manquent toujours chez les Carabes, mais je ne crois pas qu’elles existent chez tous les Calosomes, meme a betat de rare exception; chez les exemplaires meme tres jeunes de Callipara sycophanta., par exemple, je ne les reti’Ouve pas. Les caracteres differentiels classiques sont la striation rugueuse des mandibules des Calosomes, ballongement et la compression du troisieme article de leurs antennes. FAM. CARABID.^E 167 Le premier caractere se rencontre au moins a Tetat cFindication chez beaucoup d’especes a mandibules longues, chez plusieurs Carabes vrais, et d’une maniere tres constante et tres marqu6e chez un inultistrie, le Pyocrustides. Inversement il existe des groupes de Calosomes chez lesquels on ne peut pas dire que les mandibules sont toujours et nettement striees ; Blapiosoma, Carabomorphiis, Carabominus, etc. Tout au plus le sont-elles autant que chez les Carabes precites. Ce caractere est nouveau et presque constant chez les Calosomes, mais ne leur est pas propre. II est du nombre de ceux en puissance chez tous les Carabince. L’allongement du troisieme article est au contraire un caractere probablement ancien, qui existe aussi chez les Ceroglosses, V Aplothorax, les Cychrines, les Nebriines. C’est le raccourcissement chez les Carabes qui serait nouveau, mais il n’est pas general, et chez beaucoup de sous-genres cet article est assez long, et son covariant inverse, le deuxieme volontiers court. Ouant a la compression, au pincement qui aplatit le bord interne et le fait s’e]argir plus ou moins, c’est un caractere nouveau, mais qui existe en puissance chez les Ceroglosses et les Carabes. Chez les premiers il est tres repandu, et d’ailleurs individuellement variable ; il est moins frequent, mais tout aussi variable chez les Carabes. Il constitue chez les Carabes a mandibules longues une exception individuelle et rare, mais il est plus ou moins marque chez la plupart des individus de certaines especes ou de certaines races de Multistnes et de Carabes vrais. Ce caractere a donc chez les Calosomes une valeur analogue a celle du premier, et, chose remarquable, est tres peu marque chez les especes a mandibules presque lisses ; la striation des mandibules et le pincement du troisieme article sont des caracteres nouveaux qui sbntroduisent et marchent volontiers ensemble. La forme differente de la maxille, caractere dont Tobservation exige une dissection prealable, n'a pas encore ete etudiee d’une maniere generale chez Tensemble des Carabince. Il parait avoir une grande importance pour le groupement des sous- tribus. En somme, il n’existe aucun caractere exclusif et constant qui permette de separer les Carabes des Calosomes. Chaque genre ou sous-genre sera donc a definir par un ensemble de caracteres, qui les differencient chacun d’un ou plusieurs autres genres ou sous-genres. Il est facile de voir que les Carabes ne peuvent etre derives des Calosomes, etant plus primitifs qu’eux par un certain nombre de caracteres : mandibules non striees, antennes non comprimees, epaules non crenelees, ventre souvent depourvu de sillons, etc. La presence chez les Calosomes des soies mentonnieres suffirait pour exclure 1’hypothese inverse. Les relations genealogiques ne presentent de difhcultes que pour les groupes aberrants de Calosomes et de Carabes : Mimocarabus, Caraboniimiis, Blapiosoma, Carabomorphus, Orinodromus , Carahophan us. Le cas des Mimocarabus est vraiment embarrassant. Ces Carabes presentent chez beaucoup dhndividus certains caracteres, separes ou reunis, des Calosomes. Les mandibules sont souvent un peu, quelquefois tres manifestement striees. comme celles des Calosomes ; le troisieme article des antennes, un peu long, est toujours comprime, parfois convexe en dedans et presque tranchant, les ailes sont assez developpees, souvent utilisables et utilisees pour le vol. Divers caracteres secondaires rappellent aussi les Calosomes : la forme generale du corps, la sculpture, souvent un peu squameuse chez le pumilio, tuberculee chez le maurus comme celle de certains Calosomes, les tibias elargis a Textremite, Teperon interne des tibias anterieurs un peu remonte vers.le haut, les trochanters posterieurs allonges, un peu pointus, les sillons abdominaux. Les Mimocarabus ont aussi les antennes simples et un peu grosses, les palpes peu dilates, la structure du menton des Calosomes, sauf les soies mentonnieres, les pulvilli larges. Ces coincidences sont trop nombreuses pour etre fortuites. Inversement, il faut noter le dichetisme i68 COLEOPTERA ADEPHAGA constant des palpes labiaux, Tabsence de soies mentonnieres, de crenulation humerale : c’est d’ailleuis a peu pres tout ce qui separe des Calosomes le paphiiis et \’ hemicalosoma. Cependant si Ton remarque Tirregularite de la presence des caracteres les plus propres aux Calosomes, et si Ton tient compte de la loi dhrreversibilite, on doit conclure que les Mimocarabus sont des Carabes en variation, tendant a covarier avec les Calosomes ou, si l’on prefere, et cela serait peut- etre plus exact, un groupe d’origine phylogenique intermediaire, ayant conserve des caracteres archaiques dans les mandibules, les antennes, les ailes, mais en train dAvoluer quant aux antennes et aux mandibules vers le type Calosome, tout en ayant deja perdu, comme les Carabes en totalite, les soies mentonnieres et, comme certains Carabes, simplifie les garnitures de soies des palpes labiaux. C’est une question que pourra seule regler la confirmation de la larve. S’il s’agit d’un Carabe, la larve a probablement les palpes et les antennes moyens, le mesolabre serrilabre ou quadricuspide, les tergites, les lobes et le telson plus ou moins developpes, les cerci munis d’une epine externe et pas de premier stade nebrioide. S’il s’agit d’un Calosome, les palpes et les antennes seront courts, le mesolabre a medianes tres separees, les tergites, les lobes et le telson tres reduits, les cerci greles et sans epine externe, le premier stade larvaire sera nebrioide. La larve que Ton suppose de mannis repond au premier schema. Le cas est a peu pres le meme pour les Cavabomorphiis, Orinodromiis, Carabophanus. Je constate qu’ils ne presentent aucune affinite avec les Calosomes africains, et certainement n’en derivent pas, ni d’aucun groupe quelconque de Calosomes actuels. Leurs afhnites paraissent etre avec les Mimocarabus d’un cote, les Carabomimus et Blaptosoma de l’autre, mais en realite ce sont des Carabida plus voisins des Precalosomes et des Precarabes que des formes actuelles. des reliques secondaires ou tertiaires si l’on veut. Iis possedent les caracteres ancestraux des Calosomes, le polychetisme des labiaux par exemple, le recul de 1’epine interne du tibia anterieur, mais iis sont seulement en voie d’acquerir les caracteres nouveaux : mandibules non ou a peine striees, troisieme article des antennes encore peu allonge, peu comprime, sillons abdominaux rudimentaires ou nuis, tibias non ou a peine arques, les intermediaires seulement, Je ne doute pas que ces insectes soient des Calosomes en voie d’evolution et il est facile de prevoir que leurs larves doivent etre plus ou moins voisines de celles des Callisthenes, vers lesquels tout ce groupe parait converger. Le meme raisonnement s’applique aux groupes mexicains Carabomimus, Blaptosoma. Ceux-ci toutefois sont moins isoles et probablement apparentes aux Calosomes dont les larves possedent de larges tegmina, comme Callitropa externa. Iis sont aussi rendus a un stade d’evolution plus avance, et chez quelques especes la crenulation des epaules commence a se montrer. Le resultat de cette discussion des caracteres est que les sous-tribus des Carabes et des Calosomes restent bien distinctes, sans passage d’elements de Fune dans 1’autre, les Mimocarabus seuls faisant un peu difhculte. Le schema de 1’evolution des CarabincB, tel que nous le tirons de la discussion des caracteres de Timago, est le meme que nous avons deduit de 1’etude des larves. FAj\I. CAKABID^ 169 GENEALOQIE DES CEROGLOSSES La morphologie des Ceroglosses comporte un nombre tres limite de variatioris. Toutes les especes se ressemblent d’ailleurs beaucoup et covarient dans les memes milieux par la couleur, de fagon qu’il est tres difficile, sans avoir les types sous les yeux, d’identifier les formes nommees, dont les auteurs se sont le plus souvent trop attaches au coloris et point aux caracteres de valeur specifique ou subspecifique. L’evolHtion des pulvilli se fait comme chez les Carabes dans le sens de leur suppression; cependant chez les sybarita les plus avances il reste toujours des pulvilli sensibles, si etroits qu’ils deviennent. Le nombre reste constamment de quatre. La largeur seule est modifiee par la regression de ces organes. L’evolution des callosites antennaires se fait encore comme chez les Carabes, c’est-a-dire dans le sens du developpement. Encore nulles chez davwini et valdivicB^ apparaissant tout au plus comme caractere nouveau et rudimentaire chez quelques individus, elles sont au contraire constantes chez les autres especes, mais dans chacune la progression se fait d’une maniere differente et caracteristique. D’ordinaire il n’y a que deux, trois ou quatre callosites. Chez le solieri ce caractere s’affole, et il peut y avoir un nombre indefini de callosites, variant selon les individus. Les callosites des Ceroglosses ne sont que des carenes lisses, au plus des diedres peu saillants, d’ordinaire descendant assez pres de la base de barticle, atteignant rarement 1’extremite distale, jamais ou tres peu renfiees a 1’extremite. Cette structure est bien distincte de celle qui existe chez les Carabes, chez lesquels la callosite est d’ordinaire en volute, aplatie ou creusee au milieu et renflee a Textremite. L’une n’est cependant que le developpe- ment de Tautre, car chez les Carabes qui commencent a faire des callosites, le festivus par exemple, nous observons a peu pres la meme structure que chez les Ceroglosses. L’evolution de la sculpture porte sur deux caracteres morphologiques. En premier lieu, elle comporte la regression et la disparition des intervalles compris entre la suturale et le primaire interne, en second lieu la modification des intervalles conserves, par segmentation, regression dans le sens de rinegalite, de Taplatissement, phenomenes generaux chez les Carabini, mais en plus la formation de plaques veloutees sur les chainons primaires. Ces modifications de la sculpture sont d’une grande importance, a defaut de caracteres plus serieux, pour suivre la filiation de ces insectes peu differents entre eux. Chez buqueti et sybarita, on ne trouve entre la suturale et le premier primaire qu’une strie, avec ou sans traces de granulations ; chez les especes moins avancees en evolution quant a ce caractere, on trouve d’ordinaire deux stries ou trois, plus ou moins granuleuses, d’ordinaire tres fines, mais jamais plus. Ces stries sont separees par de tres fins intervalles, beaucoup plus petits que les autres, souvent plus ou moins resolus en asperites, et dont on ne peut dire si 1’interne represente un secondaire. On a le choix entre plusieurs interpretations : 1° les intervalles ne sont pas developpes, et ce que Ton en voit represente le secondaire primitif simple ou dedouble ; 2° 1’intervalle interne represente le secondaire, et Texterne le second tertiaire ; 3° les deux intervalles, quand il y en a deux, representent un seul intervalle conserve et dedouble. Cette derniere hypothese et meme la seconde ne concordent pas avec ce qui s’observe chez quelques gloriosus dont les deux intervalles sont egaux aux autres en hauteur et en COLEOPTERA ADEPHAGA 170 largeur, et tres bien developpes. II est donc plus probable que les intervalles sont le secondaire et le deuxieme tertiaire, quand il y en a deux, et quand il en reste un seul il est a supposer que c’est le tertiaire. Chez les autres Carabidce on rencontre quelquefois aussi ce mode d’eliinination des intervalles internes, lie a un retrecissement de Telytre. Le premier tertiaire se retrouve alors, et meme le premier secondaire, fusionnes avec la suturale. L’evolution des soies se fait dans le sens d’une reduction de celles du dessous. Chez les sybanta se developpe au contraire un revetement tomenteux des elytres qui a son point de depart sur les primaires et constitue une formation nouvelle. L^evolution de caracteres autres n’a guere qu’une valeur relative, a Tinterieur des especes ou entre especes voisines. Les antennes simples du darwini ne permettent pas de deriver son espece des autres. Par ailleurs, le darwini n’est cependant pas tres primitif. Le dessous est encore muni de soies nombreuses et de gros pores sur les cotes de Tabdomen et du thorax ; les tibias posterieurs n’ont qu’un tres fin et tres court sillon et sont lisses, tres primitiis, la saillie du prosternum est bien ourlee jusqu’entre les branches, et le pronotum porte encore une petite carene axiale pres de la base, suivie de la strie habituelle des Carabim, celle-ci raccourcie en avant, profonde. La sculpture au contraire est tres avancee en evolution, avec un seul intervalle juxta-sutural, tres fin, les tertiaires d’ordinaire affaiblis et quelquefois dedoubles. Les exemplaires d’Araucanie ont souvent les intervalles egaux ou subegaux, Tindgalite devient plus frequente dans la province de Valdivia, bien que le type du valdivia soit justement a intervalles egaux et de prove- nance cependant valdivienne. L’espece habite surtout le littoral, ne depasse pas TAraucanie au nord ni le Port Montt au sud. On trouve cependant plus au sud une forme isolee dans bile de Chiloe, le veritable darwini Hope, toujours bleu indigo, et qui, la plus anciennement decrite, donne son nom a 1’espece. Le speciosus peut deriver d'une forme de valdivice a intervalles egaux. Il conserve en commun avec celui-ci plusieurs caracteres primitiis : memes tibias, meme apophyse prosternale, meme carene axiale posterieure du pronotum. Les tarses sont a peu pres aussi larges. Les grandes differences morpholo- giques sont dans les callosites antennaires et la sculpture. Les callosites siegent aux articles 6 et 7, et sont peu developpees mais constantes; chez le valdivia on trouve les memes chez quelques exemplaires en voie de mutation, mais moins developpees, et rarement toutes les deux. Quant a la sculpture, elle est moins avancee chez le speciosus qui normalement possede comme le darwini valdivia des intervalles egaux ou subegaux. Le speciosus continue le valdivia au sud, de Port Montt jusqu’a mi-chemin du detroit de Magellan, et a Chiloe. Le suturalis commence aussi a Chiloe, et se continue jusqu^a la Terre de Feu. Il est au meme degre d’evolution que le speciosus quant aux antennes, tibias, pulvilli, a bapophyse prosternale et a la carene du pronotum, mais marque un degre d’evolution de plus, et personnel, quant a la sculpture. Les secondaires et tertiaires deviennent tres fins, bien que nets et egaux, les primaires evoluent en grosses cotes tres renflees, segmentees, et noircissent. Les suturales s’elevent fortement, surtout en avant, et embrassent en Y becusson ; elles restent d’un cuivreux qui contraste avec la couleur un peu terne de belytre. Ldntervalle juxtasutural, de plus en plus fin, tend a s’eliminer, et a ne laissei qu’une large strie entre la suturale et le premier primaire. Le dessous devient plus lisse. Ces caracteres nouveaux sont en relation avec un retrecissement du corps, qui devient fusiforme, et une diminution de la taille corre- lative a un appauvrissement du milieu. Les antennes, les palpes et les pattes sont d’un roux de plus en plus clair. Ces caracteres s’accusent depuis V ancudanus de Chiloe jusquMu suturalis suturalis du district de Magellan. Le suturalis, bien que continuant bevolution du speciosus, en est probablement different comme espece, car il coexiste avec lui a Chiloe et autour de Port Montt, et je ne connais ni intermediaires ni hybrides entre eux. FAM. CARABID^ 171 Le buqueti est un peu plus avance que les deux Ceroglosses precedents. Les callosites appai aissent des le cinquieme article et sont bien plus fortes, les tibias posterieurs sont rugueux au second tiers et portent une carene, les pulvilli sont bien plus etroits, et toute trace d’intervalles juxtasuturaux a disparu, sauf de rares exceptions individuelles chez le buqueti buqueti. Les gros pores seligeres ont acheve de dis- paraitre sur les cotes du thorax, mais ceux de Tabdomen subsistent, et cette region est pourvue de poils plus developpes que chez les precedents. En outre, caractere tres important et special, la poitrine, apophyse comprise, est converte de gros pores seligeres. Si ce caractere n’est pas nouveau, il suffit pour indiquer une origine separee. L’apophyse du prosternum et la carene du pronotum conservent les memes caracteres que chez tous les precedents. L’evolution de la sculpture est peu avaucee; les intervalles sont egaux, les primaires toutefois un peu plus forts et subcatenules chez les races australes; les chainons noiratres ou verdatres tendent a devenir veloutes. Les formes les plus grandes et les plus brillantes sont celles de la province de Valdivia et du sud de celle de Cantin, limite extreme de Tespece au nord. II reste souvent des traces du juxtasutural et les primaires sont rarement differencies. Cette race est le veritable buqueti Laporte de Castelnau, valdivia; Hope, dont 1’habitat coincide avec celui du valdivice. Sa derivation d’une forme voisine de celui-ci est possible. La taille devient plus petite et la differenciation s’accuse dans le Llanquihue et rile de Chiloe. L’espece se continue un peu plus au sud, dans les terres magellaniques. Le psittacus presente les memes caracteres morphologiques, mais avec un degre de plus dans Tevolution de la sculpture. Les intervalles sont comme deplisses, apiatis, les elytres elargis d’autant, deprimes. Les primaires ne sont reconnaissables qu’a des taches de velours vert foncc ou noir marquant le sommet des chainons disparus. Les elytres sont envahis par un veloute qui est plus marque en dehors du disque. Les soies du dessous sont tres nombreuses et longues. Le milieu du pronotum et l apophyse sont poreux et herisses comme ceux des buqueti. Ce Ceroglosse comporte plusieurs races, dont la plus accusee est la syharita. II est possible qu'il se rattache a une race eteinte voisine du buqueti, mais il constitue certainement un rameau distinet. II coexiste avec le buqueti buqueti dans rile de Chiloe, et ne parait pas se trouver ailleurs. Il semble etre venu directement dans cette ile d'un habitat situe au large. Toutes les especes precedentes se sont developpees du nord au sud, en partant d’une region correspondant a b.Arauco, au Cantin et au Valdivia. Le chilensis contraire s’est developpe en marchant aussi vers le nord, avec le meme point de depart, et habite du Colchagua au nord jusqu’a Chiloe au sud. La race retardataire gloriosus conserve normalement deux intervalles juxtasuturaux, parfois subegaux ou egaux aux autres intervalles. Il ne derive donc pas du valdivia, bien que probablement il ait des rapports de commune descendance avec lui. Il est plus avance que ce Ceroglosse par plusieurs caracteres : articles 6-8 des antennes nettement calleux, pulvilli un peu moins larges, apophj^se pres- ternale peu ou non sillonnee en dedans des hanches ; les gros points sur les cotes du prosternum ont disparu, aussi la carene axiale de la base du pronotum. Son evolution, comme l’indique deja le numero different des articles dilates des antennes, se fait dans une direction independante. Les formes sont presque toutes de grande taille et leur pronotum est plus large. Dans la region moyenne du Chili, Conception, Arauco, \'’aldivia, on trouve la forme t3'pe du gloriosus, a intervalles subegaux, du moins sur la cote. Dans 1’interieur, Temuco, Malleco, les tertiaires tendent a se reduire beaucoup, et le gloriosus a la sculpture et le facies de certains valdivia, le similis par exemple. A Chiloe, il est represente par le magnifique de couleur indigo, qui a la sculpture adoucie et souvent plus de trois articles calleux aux antennes, mais conserve presque toujours ses deux juxtasuturaux. Ce caractere permet aisement, et sans regarder le dessous ni les antennes, de separer le solieri du veritable darwini dont il partage le coloris indigo et la patrie et usurpe le plus souvent le nom dans les collections. Au nord de la province de Conception, \e gloriosus dans sa marche inverse devient 172 COLEOPTERA ADEPHAGA peu a peu le chilensis type, qui perd un juxtasutural et possede quelquefois des primaires catenules, tout ,semb]able d’ailleuis pour le reste au gloriosus. Le chilensis finit dans la province de Colchagua, et il n’y a pas de Ceroglosses plus au nord. Ces especes sont toutes brillamment parees et se miment les unes les autres par la coloration. Celle-ci, tres variable, covarie souvent dans le mbme habitat. Ainsi les especes du volcan de Villarica sont d’ordinaire rembrunies, celles de Chiloe volontiers bleues. Les races locales des diverses especes ont donc ainsi volontiers les memes livrees et la couleur ne peut etre utilisee pour les definir. Les Ceroglosses ne sont pas alticoles. Iis ne se trouvent pas au-dessus d’une certaine hauteur dans les Andes et on n’en rencontre point sur le versant oriental. Iis sont donc arrives dans le pays posterieurement a la surrection recente de cette chaine quhls n’ont pu franchir. Leur radiant de dispersion est la cote entre 1’Arauco el Valdivia. C’est par la qu’ils ont du acceder, d’une terre plus occidentale maintenant immergee. Le psittacus cependant peut etre directement passe de cette terre, ou de ces terres, dans bile de Chiloe. A mesure que l’on s’ecarte de la region d’acces, soit vers le sud, soit vers le nord, et encore plus en remontant les basses vallees andines, la variabilite s’accuse en formes locales de plus en plus differenciees. Les especes ne paiaissent pas descendre les unes des autres. II est probable qu’elles sont arrivees au Chili deja distinctes et se sont seulement differenciees davantage. Sur 1’habitat primitif, on n’a aucune indication. II y a bien des gloriosus sur l’ile de Mocha, peu au large, mais il n’existe pas de Ceroglosses dans lafaune de Fernandez. FAM. CARABI DrE 173 GENEALOQIE DES CALOSOMES Sens general des evolutions. — L’evolution ne porte chez les Calosomes que sur un petit nombre de caracteres et s’effeclue dans le sens suivant : Mandibules lisses ou presque I\Iesion ordinairement setigere Deltion court, surbaisse, horizontal Tete mediocre Alt. 3 des antennes assez court Le meme peii comprime Tomium peu comprime Pronotum peu reborde Ouiiet lateral complet Lobes mediocres Pronotum subcordiforme Pronotum non evase Epaules non crenelees — non scarifices Stries ponctuees Intervalles renfles — egaux — entiers — strioles Primaires a pores dorsaux Ailes fonctionnelles Cuisses et tibias sans epines Tibias non arques Franges multiples aux tibias Trochanters nonnaux 4 pulvilli Pas de sillons abdominaux Soies abdominales supplementaires Puncta ordinaria meme au segment anal — mandibules striees forternent — • mesion jamais setigere — deltion mediocre ou recourbe en haut — tete grosse — article 3 tres long — le meme tres comprime — tomium tres comprime — ourle ou tres reborde — raccourci en arriere — vastes ou absents — orbiculaire, ou tres large, a bords arrondis — pronotum evase — epaules crenelees — — scarifices — obsoletes ou a points diffuses — pians ou tres saillants — inegaux — segmentes, catenules, dedoubles — rugueux ou unis — primaires segmentes foveoles — pas d’ailes — epineux tibias arques — seulement la posterieure des intermediaires — trochanters epineux — moins de 4 pulvilli — sillons abdominaux — seulement celles des puncta ordinaria — • pas de puncta au segment anal. Tous les caracteres de la premiere colonne peuvent shnscrire avec les caracteres fondamentaux dans la description schematique du prototype des Calosomes. Les formes qui s’ecartent le moins de ce prototype sont les suivantes. En les rassemblant dans un carton, on peut avoir une idee de ce qu'etait la faune des Calosomes a un certain moment du secondaire. T apinoslhmes cancellatus Callisphaena reticulata Callilropa externa Carabomimus striat i pennis Carabomorphits brachycerus Calosoma frigidum Calli par a ma x imo zv icz i Campalita rugosa Cataslriga trapezipennis Caminara hottentoia 174 COLEOPTERA ADEPHAGA Beaucoup des caracteres nouveaux sont deja realises chez les formes les plus primitives de tous les groupes, presque sans exception. Peu de caracteres se modifient dans chaque groupe, et chez tous les Carabini les modifications consistent plutot en eliminations, de soies par exemple, ou d’elements de sculpture, les acquisitions de caracteres nouveaux etant une exception. II en resuite que plus Tevolution est avancee, moins nombreux sont les caracteres restant a utiliser. On possede donc peu de donnees morphologiques pour reconstituer les genealogies. D’autre part, les Calosomes n’etant pas lies par leur genre de vie aux chaines de montagnes, a quelques alticoles pres, iis n’ont pas eu comme les Carabes a attendre pour se repandre que la complai- sance de la nature eut fait pousser a leur portee des chaines de Taltitude voulue. De leurs propres ailes et de foret en foret, iis se sont transportes au loin a travers les plateaux et les plaines. II en resuite que leurs voies de migration, repondant a des geographies en variation continue sur lesquelles les indica- tions sont parfois encore tres vagues, ne sont pas faciles a preciser. Les memes raisons et la faculte de voler que possedent les Calosomes ne permettent pas non plus de trouver dans la date geologique de Tisolement de certains habitats la date minima de Tancien- nete des especes, comme il arrive souvent de pouvoir le faire pour les Carabes. On sent seulement que Ton a affaire a des especes fixees pour la plupart depuis des ages geologiques tres anciens. Evolution des groupes de genres. — Les Calosomes constituent deux grands groupes, distincts desTorigine et dont 1’evolution se developpe d’apres un proces tout different, les Callistheniens et les Calosomiens. Le premier a des affinites avec les Carabes par la presence habituelle de lobes au pronotum, 1’absence d’ailes, et par la structure des tibias, droits et ne portant pas d’autres franges que celles existant aussi chez les Carabes. Chez les ancetres perdus de ce groupe, les franges supplementaires avaient deja disparu ; revolution travaille a eliminer celles qui restent. Par ailleurs elle acheve d’eli- miner les ailes, qui subsistent chez des sous-genres isoles, et commence a reduire ou fait meme dispa- raitre les lobes du pronotum. Ce dernier, chez les formes les plus avancees, est deja arrive au type de celui du second groupe. Chez quelques especes seulement Tincurvation des tibias debute ou commence a se fixer. Le second groupe avait commence au contraire par eliminer ses lobes, dont il reste seulement la race chez quelques formes arrierees ; il conserve constamment ses ailes, et fonctionnelles. Les tibias sont plus ou moins incurves, 1’incurvation commengant par les intermediaires, et d’abord chez les males ; a Tinverse encore du premier groupe, les franges accessoires ne disparaissent que peu a peu. Le premier groupe est propre a rhemisphere nord, et surtout aux regions temperees; dans les regions chaudes, il est alticole, habitant des tres hauts plateaux. Il est peu grimpeur et souvent deserticole. Le second groupe habite les deux hemispheres, mais son origine est visiblement australe, et il n’est guere represente dans Themisphere nord que par ses formes les plus avancees en evolution. Callistheniens et Calosomiens sont en marche vers un meme type de Calosome absolu, dont voici les caracteristiques : sous-menton psilogonien, mesion depourvu de soies, deltion tantot rostre, tantot resorbe; mandibules striees; antennes non calleuses, a troisieme article (ambolus) long, incurve et tranchant; pronotum depourvu de soies, de rebords et de lobes, peut-etre mgme de faux lobes et alors semblable a celui de \' Aplothorax ; elytres lisses a epaules crenelees ; dessous depourvu de soies, mgme normales, et probablement de puncta, mais muni de sillons ; pattes sans pulvilli ; tibias depourvus de franges, les intermediaires et les posterieurs tres arques chez les deux sexes. Les deux groupes different ainsi seulement par rordre dans lequel iis modifient leurs caracteres, ou plutot les eliminent, et par betat actuel de realisation de leur evolution. La pente quhls suivent les mene tous les deux au meme point, et cette maniere d’evoluer n’est en somme que Tapplication d’une loi commune a tous les Carabini, probablement aussi a d’autres groupes d’animaux. FAM. CARABID^ 175 Callisthenes. — Le geme Callisthenes est plutot caracterise par 1’article terminal des palpes court et assez dilate, et par son pronotum a bords et lobes developpes, que par Tabsence d’ailes. car ces organes subsistent a Tetat fonctionnel chez les sous-geni es les moins avances enevolution. A Texception des Chrysostigma et des Lyperostenia, il a les tibias parfaitement droits, et les epaules non dentees. Ces caracteres sont anciens et marquent une evolution moins avancee dans son ensemble que celle de presque tous les autres genres de Calosomes. Les episternes metathoraciques sont relativement courts, comme ceux des Carabes, et non allonges comme ceux des Calosomiens, mais ce caractere n'est pas primitif, car le moins avance des sous-genres, Tapinoslhenes, a justement des episternes de Calosomien. Presque tous les Callisthenes sont courts, arrondis, convexes ; c’est un caractere presque propre a ce genre, et qui s’accuse d’une maniere extreme chez ses formes les plus avancees en evolution. 'Polis ne conservent que la frange posterieure des tibias moyens, et les femelles la perdent meme quelquefois; par ce caractere les Callisthenes sont au rang des Calosomes les plus avances en evolution. Par contre, iis conservent presque toujours des soies tres nettes au mesion, et les tibias sont droits, a Pexception de quelques formes tres avancees. Le sous-genre T apinostJienes est le moins avance en evolution. II conserve meme habituellement une soie supplementaire a 1’epistome, qui manque aux autres Calosomes et ne se retrouve que chez quelques et chez les Ceroglosses. Le deltion est tres primitif : un simple ourlet coude comme devaient en posseder un les ancetres des Carabini. L’evolution des antennes est encore asondebut; Tambolus, pas plus long que chez les Carabes, est simplement comprime sur sa moitie basilaire, ses soies distales sont tres developpees. Le second et le quatrieme article ne sont pas sensiblement comprimes, meme vers la base. La soie du pronotum est bien conservee, longue, mais deja unique; les lobes courts, arrondis, ne sont pas encore tres elargis. La sculpture des elytres comporte des primaires forts, catenules, avec des fossettes vertes peu profondes,^ les autres intervalles egaux, peu releves et peu nets, presque rugueux, et un raphe bien marque. Les epaules sont carrees, calleuses, les ailes bien developpees. Ce sous-genre habite la Sierra Nevada seulement et ne s’est pas repandu au dehors vers les Monts Rocheux. Le sous-genre Callistenia, dont une seule espece, luxata, s’est repandue jusque dans le Kansas, appartient a la meme faune de la chaine cotiere du Pacifique. 11 comprend des especes tres variees dont certaines ont la sculpture des Tapinosthenes, et d’autres s"en ecartent davantage, la discors par exemple dont les intervalles plats portent une ligne de points dorsaux tres rapproches, qui semblent les dedoubler. Les Callistenia ne derivent pas des Tapinosthenes, elles conservent au menton des soies multiples, tres longues, que ces derniers ont perdues. Pour les autres caracteres, leur evolution est au contraire un peu plus avancee, les antennes, par exemple, sont intermediaires entre le type des Callisthenes et le type moyen des Calosomes. Les Callistenia n’ont plus de puncta au segment anal. Iis subsistent au contraire chez la wilhesi, pour lequel j’ai cree, a cause de ce caractere important, le sous-genre Isostenia. Wilhesi conserve ainsi un caractere ancestral qui a disparu chez les T apinosthenes et les Callistenia. Pour le reste elle est au degre d’evolution des Callistenia, et notamment elle est deja aptere. Elle est propre a TOregon. Ces trois sous-genres sont composes d’especes qui representent les terminus d’evolutions pa- ralleles, visiblement apparentees, mais pas etroitement. Iis constituent une faune particuliere, propre a la chaine cotiere. a 1’exception de la luxata. L’evolution parait s'etie faite du nord au sud, les formes de Californie etant plus avancees en moyenne que celles de TOregon. Sur le prolongement de cette chaine, dont elle a fait partie autrefois, Tile Guadalupe, tres au large de la cote mexicaine, possede une espece speciale, palmeri, qui parait se rattacher aux Callistenia. Un peu aberrante, elle est ties avancee en evolution et cependant possede six soies au sous-menton. Son habitat montre que ce groupe etendait autrefois son domaine vers Touest et le sud-ouest dans des regions ennoyees depuis une epoque 176 COLEOPTERA ADEPHAGA indeterminee. Breuning en a fait un sous-genre Paracalosoma, caracterise par la presence de rudiments d’ailes et le place pres des Cavabosoma, ce que la structure du sous-menton ne permet pas. Les deux autres sous-genres americains ont les epaules crenelees. Comme les Tapinosthenes, iis conservent des ailes fonctionnelles, et sont meme de bons voiliers que Telectricite attire de loin. A part la conservation des ailes, iis sont bien plus avances en evolution que les Callistenia et les Isosienia. La taille est plus grande, les antennes sont tout a fait du type Calosome, le pronotum, au lieu d’etre peu reborde Test au contraire assez longuement, les lobes grands, arrondis, la soie laterale absente, souvent son pore oblitere. Les tibias medians s’epaississent de la base a 1’extremite, et sont souvent, a titre individuel, un peu subincurves chez les males robustes. La forme la moins avancee de Chrysosligma est obsoletum, des Monts Rocheux. Les intervalles sont mediocrement renfles et les fossettes tres faibles, concolores. Le petit tepidum de TOregon a les intervalles plus etroits, plus rugueux, et les fossettes encore faibles sont dorees. Uocellatum, a Test des Rocheux, depuis le sud du Canada jusque dans les Etats du centre et de Test, est plus grand; les intervalles tres renfles sont un peu ecailleux et les fossettes tres grandes et profondes, d’une belle couleur d’or rouge. Ce Calosome est le ra/hhnH des auteurs, mais non celui de Fabricius, qui est identique a la rugosa Degeer; c’est pourquoi j’ai dii changer son nom. Le mexicanim est un obsoletum a fossettes aussi grandes que celles de Vocellatum, mais noiratres. 11 se distingue aisement, par son facies et par ses inter- valles peu renfles et presque lisses des ocellatum anormaux a fossettes concolores. C’est tres probablement par une forme analogue que le passage d’ obsoletum a ocellatum a du se faire, mais le mexicanmn continue le premier vers le sud, par la chaine des Apaches jusqu’au Mexique, et non vers l’est. Les Lyperostenia sont plus avancees en evolution que les Chvysostigma. Le deltion, bien developpe et pointu chez ces derniers, est moins developpe chez elles, et la pointe se recourbe en haut. Ce moindre developpement du deltion et quelques autres details permettent de supposer que ce sous-genre derive d'une forme voisine de \' obsoletum mais moins avancee, qui a evolue dans un sens different. Les Lypero- stenia sont a 1’extreme limite des Callisthenes quant aux lobes du pronotum. Ceux-ci iLexistent plus que virtuellement, a la fois retrecis et raccourcis, de sorte que le bord lateral fait un simple coude et rejoint presque aussitot, et dans le meme alignement, le bord posterieur. Un peu plus on arriverait a la struc- ture des Acamegonia. Si le deltion des Acamegonia n'etait pas mieux conserve que celui des Lyperostenia, on deriverait volontiers les premieres des secondes. Les Camegonia sont elles-memes dans une situation ambigue et pourraient etre regardees comme des Callisthenes evolues, derives de quelque chose d’analogue a V obsoletum . Les Lyperostenia paraissent avoir leur origine dans le sud des Monts Rocheux ; on les trouve depuis le centre des Etats-Unis jusqu’au plateau de Mexico. Le semilaeve est une espece difficile, que l’on peut classer dans le sous-genre Chrysostigma en raison de ses ailes fonctionnelles, de ses epaules crenelees, de la forme des antennes et du pronotum, de la tendance a Tincurvation des tibias moyens, mais qui a un peu le facies d’un tres grand discors. II ne peut deriver des Callistenia, car il conserve ses ailes, ni d'une forme voisine de V obsoletum, en raison de son facies. II faut en faire une branche independante du sous-genre Chrysostigma, les caracteres qui permettraient d’en faire un sous-genre distinet n’ayant pas une valeur suffisante. Panni les Callisthenes de l’Ancien Continent, le sous-genre Callisphcena possede seul des ailes fonc- tionnelles, et sa sculpture, bien que brouillee, rugueuse, reste assez forte. II est ainsi un peu moins avance en evolution que les Isocallia et le s.-g. Callisthenes , et il n’est pas dans leur hgne ascen- dante, car sa femelle a deja perdu les franges posterieures des tibias moyens, qui subsistent chez la plupart des Callisthenes, et les deux sexes manquent du pore du pronotum, conserve par les Isocallia et la plupart des Callisthenes. L’unique espece, reticulata, se rencontre de la Baltique a la Mer Noire. l'AM. CARABID^-: '77 Le soLis-genre Isoc\illia ressemble beaucoup comme forme au precedent, et sa sculpture accuse la parente avec lui autant qu’elle marque la difference avec les Callisthenes. Reseau de granulations fines chez eversinaniii, bien plus fines et plus serrees. visibles seulement a la loupe, chez hreviiiscula, cette sculpture ne devient tout a fait nulle que chez reichei, lisse comme une jierle. L’evolution s’est faile de la partie occidentale des Alpes pontiques vers rorientale, et de la vers TArmenie orientale. T.e sous- genre ne depasse pas la frontiere persane, et les lormes lisses du nord de la Perse, polies comme le reichei. sont des Callisthenes du rameau pander i. Le sous-genre Caltisthenes se distingue du precedent surtout par sa sculpture tres diverse, mais jamais formee de fines granulations arrondies, par la presence habituelle de la frange des tibias intermediaires chez la femelle, et par une legere difference de facies. II se decompose phylogeniquement en plusieurs rameaux. Le premier a pour forme plus ancienne le panderi des steppes kirghises, aux confins de TEurope et de l’Asie. Le panderi possede encore des intervalles bien distincts, un peu renfles, fortement ecailleux. Du nord au sud cette sculpture s’efface. Tres obliteree deja entre le massif turcoman et la Caspienne, elle disparait entferement en Perse, et le pumicatus du nord-ouest du plateau est parfaitement poli. Le second derive directement ou non du karelini, forme de Dzoungarie, caiactei isee par sa taille plus grande, sa grosse tete, son pronotum plus evase, pourvu de rebords et de lobes plus developpes, par ses elytres moins courts, a intervalles moins distincts sur le disque, degeneres en une zone de rugosites sur les cotes. Du nord au sud la sculpture s’efface, mais il reste toujours a la place des intervalles externes une zone rapeuse ou depolie qui permet de suivre la descendance a travers les massifs du Turkestan. A ce rameau appartiennent declivis, karagaicns, semenowi, bncharensis, et pourfinir regelianns de Boukharie, tout lisse sauf la gouttiere mate, et pourvu d’un large et profond canal sur le trajet de la suture eh'trale. IJnsgentensis qui cohabite avec plusieurs formes de ce rameau paiait se rattacher a celui dn panderi , quhl represente dans le INIarghilan. Le Callisthenes glasunowi ne represente pas un rameau special. C’est un hischahetoitschi surevolue, depourvu de pulvilli, les articles ordinairement dilates des tarses anterieures du male ne le sont ])lus, et ne portent que quelques ecailles au lien d’une sorte d’eponge ecailleuse. II se rattache donc au rameau panderi, qu’il represente dans le Samarkand. Un autre rameau qui habite la Mongolie, du Thibet au Grand Chingan, est represente dans la region du Koukou-nor par le grumi et dans celle du Chingan par Y anthrax, tous deux noirs, a tete mediocrement grosse, pronotum un peu retreci en arriere, elytres a intervalles plats. peu squamuleux, ou lisses, sauf la region externe mate comme dans le rameau karelini. Ces deux formes ont sur Templacement des primaires des fossettes tres marquees, plus grandes chez Vanthrax. Comme tous les Callisthenes ce rameau est surtout deserticole, le desert mongol est en continuite avec la Dzoungarie, les fossettes sont dans les possibilites du rameau karelini, puisqu’on en trouve de petites chez karagaicns et chez semenowi, la structure generale de la tete et des elytres, du pronotum surtout, ne s’eloigne pas beaucoup de celle du karelini de. Dzoungarie. II n’est donc pas impossible de supposer ce rameau confondu a la base avec le precedent. II est difficile de rattacher a Ia meme origine le fischeri metallique, a grandes fossettes dorees, et d’une forme voisine de celle des races les plus avancees du panderi. Ce Callisthenes habite aussi la Alongolie. L’e\'olution des Callisthenes de l’Ancien Continent s’est donc faite de 1’ouest vers Test, et du nord au sud. Au nord la trace de chacun des rameaux nous amene a la region converte par les glaces pleistocenes. II est donc pennis de supposer que ce groupe s’est differende dans le domaine arctique a Tepoque anterieure au refroidissement polaire. L’evolution s’est faite de meme en Amerique, du nord des Monts Rocheu.x et de la Sierra Nevada vers le sud, et la trace se perd a la limite des glaces pleistocenes. 178 COLEOPTERA ADEPHAGA D’autre part, les formes de l’Ancien Continent sont en moyenne beaucoup moins primitives que celles du Nouveau. Elles ne peuvent se rattacher a des formes perdues de Chrysosiigma, en raison de la crenulation humerale de ce dernier, stade d’evolution que n a encore realise aucune foime de 1 Ancien Continent, ni a des formes perdues de Ccillisteuici ni Isosieiita , car la Ccillisplicicuci possede encoie des ailes que les deux sous-genres americains ont deja perdues. On est donc amene a conclure que les Callisthenes doivent descendre de formes analogues aux ancetres communs des Chvysostigina et des Callistenta, du temps ou iis possedaient tous des ailes, et aucun de crenulation humerale. L’evolution pouvait d’ailleurs etre deja un peu avancee chez les ascendants des Callisthenes, quant a la reduction des soies par exemple. Les formes de l’Ancien Continent ont evolue fortement dans le sens de cette tendance. Elles n’ont plus de soies au mesion, souvent plus de pore au pronotum, et plus de soies aux tibias medians chez la femelle, leur ambolus est tres long, arque, tran- chant. Les ascendants des formes americaines ne marquaient pas encore cette tendance. II est a remarquer qu’aucun Callisthenes de l’Ancien Monde ne parait etre venu d Amerique par TExtreme-Orient. La genealogie du genre Callisthenes peut etre ainsi schematisee : Cailitropa. — Le genre Callitropa comprend cinq sous-genres d’aspects fort divers, relies les uns aux autres par des caracteres communs entre eux, mais non chacun a tous, et cependant assez liomogenes, bien que les Camegonia et Acamegonia soient un peu a part. II a de tres grandes affin ites avec le genre Blaptosoma et, comme lui, derive de la meme souche que les Callisthenes. Ces trois genres possedent habituellement des lobes developpes, et des tibias droits. Le sont d’ailleurs des caracterss ancestraux des Calosomes, qui n’impliquent pas une parente tres rapprochee. Les Callitropa ne derivent, en tout cas, d’aucun groupe actuel de Callisthenes, puisque le sous-genre Callitropa conserve entier son quatrieme pulvillus et le sous-genre Paratropa en garde des vestiges, tandis que les Tapinosthenes eux- memes n’en ont deja plus de traces, et le type des elytres des Callitropa et des Carabosoma, intervalles renfles, egaux, entiers, est moins differencie que celui d’aucun Callisthenes. La forme singuliere des elytres invoque aussi 1’idee d’un type tres primitif, procalosomien, sauf chez les Camegonia et Acamegonia. Les Callitropa presentent d’ailleurs des caracteres d’evolution assez particuliers, associes a ces caracteres primitifs. Les palpes, securiformes chez le sous-genre Callitropa, presque securiformes chez les Paratropa, sont des exceptions presque uniques chez les Calosomes. La structure du pronotum chez ces deux sous-genres est aussi particuliere. Cette forme en demi-cercle a convexite anterieure est sans autre exemple chez les Carahini. La larve, par ses larges tegmina, ses lobes pointus et vastes et son telson a pointes de croissant, rappelle celle des Imaibius et des Coptolahriis et n’a des Calosomes que la tete et le dessous. II n’est pas a supposer cependant que cette structure soit ancienne et indique une parente lointaine, car la larve de Camegonia lugubris est assez voisine de celle des Chrysostigma et des Callisphaena. Si elle etait ancienne, il FAM. CARABIDAi 179 faudrait en conclure que les analogies des Camegonia avec les Carabosoma, par le pronotum et les pores du front, par exemple, sont au contraire recentes et dues a une evolution parallele, donc placer les Ciunegonia pres des Ctillisthenex et separer les CalUiropa des Calosomes en general autant que les Carabes Rostrilabres le sont des Serrilabres. Si Xemmonsi du Miocene de Florissant se rapporte bien aux CalUiropa, comme il semble, ce sous-genre aurait vecu des cette epoque dans la region des Monts Rocheux. II est possible dans ce cas que les Callitropa soient les survivants d’un grand groupe alors tres repandu sur le globe, car le caraboides du Lmcle peut etre tres voisin de Vemmonsi. Le sous-genre Callitropa ne comprend actuellement qu’une espece repandue sur presque toute Tetendue des Etats-Unis. Les autres sous-genres lui succedent au sud-ouest du Kansas et de TArizona jusque dans les montagnes de la Bolivie et du Perou. Le sous-genre Carabosoma, correspondant a une partie seulement des Carabosoma A de Gehin, ne comprend plus (\\.\ angulatum et angulicolle. Dans ce sous-genre, les grands lobes du pronotum de Callitropa sont coupes net, rognes, du milieu du bord externe a la base. Le bord externe, simplement ourle, angule, va rejoindre* directement le basilaire dans le plan horizontal, laissant a peine un faux lobe aigu, dont la saillie apparente n’est due qu’a un sinus de Ia base. Le passage du type Callisthenien au type Calosomien est ainsi realise d’un seul coup. II a pu se faire brusquement, par un affolement en sens inverse de celui qu’on observe chez Callitropa. A part ce caractere si important, les Carabosoma ne different des Callitropa que par des details : palpes non dilates, ponctuation grossiere du front, et plus forte des flancs, perte totale du quatrieme pulvillus, developpement d’une fausse frange dans le peigne interne des tibias intermediaires, qu’il ne faut pas confondre avec la frange anterieure du canal anterieur des tibias chez d’autres Calosomes. La forme, la taille, les elytres restent inchanges. Les palpes nous montrent que malgre la proche parente la derivation n’est pas directe; iis sont bien moins avances en evolution que ceux des Callitropa. Ce sous- genre habite le Mexique, TAmerique centrale, le Venezuela et la Nouvelle-Grenade. Tout au contraire, le sous-genre Paratropa conserve le pronotum de Callitropa, et le plus souvent des vestiges du quatrieme pulvillus, mais la sculpture est effacee, reduite tantot a la trace des stries, representees par des lignes de points tres fins sur un fond lisse {dolens), tantot a des points grossiers epars sur la moitie anterieure des elytres, et derives par h3.'pertrophie des points speciaux qui figurent aux memes endroits dans les stries des Callitropa et des Carabosoma. La forme generale reste celle des Callitropa, et les formes les plus attardees conservent jusqu’aux details du pronotum et des elytres. Les Paratropa ont covarie avec les Carabosoma dans le developpement des points du front, mais iis n’ont pas aequis la fausse frange des tibias. Le sous-genre Camegonia s^ecarte sensiblement des precedents par sa forme plus large et moins longue. Les elytres ne sont pas pointus, mais arrondis. Ce groupe est plus avance en evolution : nuque renfiee, pronotum angule. Tangle finissant par s’arrondir chez les formes les plus avancees. cordiforme- transverse, sans lobes et presque sans faux lobes, d’ailleurs horizontaux, elytres scarifies sur la moitie anterieure, les intervalles pians et les stries souvent obliteiees, pores abdominaux petits ou completement obliteres. tibias intermediaires renfies a Textremite, paraissant presque subincurves, peigne interne tres serre, d’ailleurs sans frange. Les Camegonia possedent cependant des soies mieux conservees au sous- menton, et au mesion, tres longues meme, les premieres souvent multiples, et par ce detail ellessont en retard sur les sous-genres precedents. Les formes les plus retardataires sont celles de la region voisine des Monts Rocheux {prominens). Les plus meridionales sont les plus avancees ; elles ne depassent guere la frontiere mexicaine. Les Acamegoma ne different en apparence des Camegonia que par leur sculpture lisse : pas de gros points sur le front, tres peu sur les flancs, elytres non scarifies, tres rarement avec traces de stries. Iis i8o COLEOPTERA ADEPHAGA paraissent donc des Ccimegonia parvenus au maximam d’evolution. Cette interpretation n est cepenaant pas possible. La dent du mesion, qui chez les Camegonia est recourbee en haut et plus ou moins lesoibee, reste chez les Acamegonia longue, triangulaii e, pointue, horizontale, comme chez les sous-genres precedents. Les pores abdominaux demearent parfaitement intacts. Ce sous-genre represente donc le resultat de 1’evolution parallele et plus avancee d’un rameau voisin des Camegonia. Le sous-genre est represente au Mexique par la pevegyinaivix en Cahfornie par 1 evemicola, et dans les montagnes du nord-ouest de rAmerique du sud par la glabrata, petite forme tres alticole. La date du passage dans TAmerique du sud n’est probablement pas recente, en raison des moeurs alticoles. 11 convient peut-etie de la faire remonter loin dans le tertiaire ancien, a un moment ou les Communications entre la Thetis et le Pacifique etaient fermees par un systeme plus eleve que les collines de Panama et place bien plus a Touest. Le passage des Carabosonia peut etre au contraire d’une date quelconque jusquhx nos jcurs, parce qu’ils frequentent les bas niveaux et ont pu passer par Panama. Tableau genealogique du genre : Blaptosoma. — Le genre Blaptosoma ne renferme guere que des especes petites et alticoles, c’est-a-dire adaptees a des conditions anormales de vie, et depourvues des caracteres lies a la robusticite de rinsecte. 11 est assez difficile de distinguer dans leur morphologie ce qui leur est naturel et ce qui resuite de leur etat de misere physiologique. II ne faut pas dans le jugement a porter perdre de vue que les Callistenia, Isostenia, Acamegonia sont aussi des alticoles de petite taille, et que si le dernier sous-genre a perdu beaucoup de caracteres primi tifs, les deux premiers sont panni les Calosomes qui en conservent le plus. II ne faut donc pas tendre a exagerer Timportance a donner a la vie alticole et a la petitesse de la taille, et on attachera d’ailleurs moins ddmportance a Tinfluence de Taltitude si l’on considere que les Blaptosoma vivent dans des pays tropicaux. Comme les Callisthenes de la Nevada, les Blaptosoma conservent des mandibules tres peu striees, inais ce caractere n’est lie ni a l’habitat alticole ni au faible developpement, car il existe aussi chez la plupart des especes du g. Callitropa. Ces Callisthenes ont en general Tambolus peu allonge, peu comprime; ce caractere se retrouve dans le g. Blaptosoma chez les Carabomimus et Eiitelodontum, mais non chez les Blaptosoma et les Acarabomimiis . On pourrait le supposer lie a la petitesse ou a Thabitat alticole, d’autant qu’il se retrouve chez le g. Carabomorphus des montagnes de hAfrique equatoriale, mais d’une part ces derniers sont deja plus grands que les Blaptosoma, et de Tautre les Blaptosoma et Acarabomimiis sont plus avances que les Carabomimus par plusieurs caracteres. Les sont remarquablement glabres, mais les Callisthenes de la Nevada sont riches en soies, et d’autre part la Paratropa dolens du Mexique est aussi glabre que les Blaptosoma. II faut donc reconnaitre que les caracteres particuliers des Blaptosoma, notamment des Carabomimus, sont dus au cours naturel de leurs tendances evolutives plus qu’a leur petitesse et a leur habitat. C’est un exemple a retenir pour 1’etude de Tinfluence du milieu sur la variation. Ce qui parait probable, c’est que le g. Blaptosoma, tres voisin du g. Callitropa et possedant a peu pres les memes variations en puissance, n’a pas realise celles qui sont ordinairement liees a la robusticite; FAM. CARABI1)/F: iSi celle-ci de son cote ne s'est pas developpee, entie autres raisons, a cause de Thabitat defavorable. Si Ton envisage sous cet angle ce geme difficile, on est amene a le regaider comme relativement avance en evoliition, malgre ses mandibules et ses antennes. Par leur pronotum largement lobe, Tabsence normale de crenelure aux epaules et leurs tibias droits, sauf chez les Acaiaboniiiiiiis, les Blaptosoiiia montrent leur parente avec les Callisthoies, et la struc- ture de leur pronotum les apparente de plus pres aux Callitropa, surtout aux s.-g. Callilropa et Paraivopa. Tres probablement iis representent une branche detachee du tronc commun tres pres de ces deux sous- genres. Comme eux, mais a un moindre degre, iis ont le dernier article des palpes peu allonge, un peu dilate. Le pronotum des Blaptosonia n’a pas encore realise en arriere le type paradoxal propre aux Canibo- soma et Camegonia, et les el3'tres n’ont pas non plus l’allongement caracteristique du s..g. Callitropa. Tres probablement Tancetre du genre Callitropa devait etre quelque chose de tres semblable au Carabomiuins striatipennis. avec les memes mandibules, les memes antennes, le meme pronotum et les memes elytres, mais avec la sculpture encore plus primitive que conservent les sous-genres Callitropa et Carabosoma, et des soies que les Blaptosonia ont perdues, celles du mesion notamment et les supplementaires du labre. On est libre de deriver directement le striatipennis de cet ancetre. L’evolution des Blaptosonia comporte les caracteres suivants. Keduction extreme des pores setigeres : d’ordinaire le labre ne possede que les deux pores normaux, les pores de Tepistome sont souvent obliteres, les soies du mesion ne se rencontrent que rarement, celles du sous-menton sont bien conservees mais simples, les nombreux pores setigeres des flanes et des hanches posterieures des Callitropa manquent. Chez les Callitropa, sauf le s.-g. Callitropa, ces hanches sont pourvues au bord anterieur d’une rangee de pores setigeres, et de deux pores pres de Textremite. Les Blaptosonia ne conservent que les posterieurs, reduits a un chez les Caraboniimus . Striation des mandibules : a peu pres nulle chez les Caraboniimus, individuellement tres variable chez les Kutelodontum et Blaptosonia, elle est bien accusee chez les Acarabomimits. Allongement de Tambolus : du type du Miniocarabns mannis chez les Carahomimiis et Eutelodontiim, il est du type Calosomien chez les Blaptosonia et Acar ahomimus . Evolution de la dent du menton : petite et courte chez les Eutelodontiim, elle est forte et presque rostree chez les autres sous-genres, atteignant ou depassant la moitie de la longueur des lobes, parfois bifide chez quelques femelles de laeve. Evolution du pronotum : du type Callisthenes passant au tvpe Callitropa chez les autres sous-genres, il passe au ty’pe ordinaire des Calosomes chez les Eutelodontiim, et par exception chez Blaptosonia laeve microgoniim, sans le realiser entierement, car il subsiste un reste de lobe pointu. Evolution de Tepaule : d'ordinaire lisse, et en cela les Blaptosonia sont en retard sur les Callitropa, le rebord arrive individuellement au stade crenele chez certains laeve. Evolution des tibias : droits chez les autres sous-genres, iis sont arques chez Acarabomimits. Il n'y a de frange aux tibias intermediaires que chez les males, les femelles n’en conservent quTine trace, caractere d'evolution avancee. En revanche, chez les Acarabomimits on trouve chez le male une brosse subapicale interne aux tibias medians, singu- larite chez un Callisthenien. Evolution de la sculpture : du sj^steme a intervalles egaux, primaires catenules, elle se fait en general dans le sens de 1'eftacement progressif, mais parfois dans celui de la segmentation des secondaires, les tertiaires conserves (Eutelodontiini), ou au contraire de Textreme reduction des tertiaires, de la transformation des primaires et des secondaires en carenes (Caraboniimus costi pennis). Les Blaptosonia ne peuvent etre derives des Caraboniimus, car ces derniers ne conservent ]ilus qu'un des pores posterieurs des hanches posterieures, ni les Blaptosonia ne peuvent avoir produit les Carabo- miniiis, en raison de la structure plus avancee de leurs mandibules et de leurs antennes. De ces deux rameaux tres voisins. celui qui est le plus riche en caracteres archaiques est Caraboniimus. Les Caraboniimus les moins avances en evolution sont ceu.x de la grande chaine (pii borde au sud le plateau mexicain, du Cofre de Perote au Popocatepelt. Le striatipennis (]ui habite pres de Puebla les i82 COLEOPTERA ADEPHAGA abords du Popocatepelt a les stries ponctuees, les intervalles tous comptables, un peu renfles, les primaires plus larges, courtement segmentes par de petites fossettes plus larges que 1’intervalle mais peu profondes. Le stfiolcitus de la region du Perote, pres de Jalapa, n a plus les intervalles si renfles, et les stries sont aussi larges que les intervalles, les fossettes sont plus grandes et plus inarquees. Au noid du Popocatepelt et de Puebla, on trouve pres de Mexico et de Toluca des formes dont la sculpture est plus effacee {poliius, dubitatus). Au dela de cette aire assez restreinte, entre le Popocatepelt et la cote au sud, et dans la suite de la chaine maitresse au nord, on trouve des formes a primaires pians, avec des fossettes plus profondes et des elytres raccourcis en ecusson, tandis que les formes primitives sont assez allongees : morelianus dans le Morelos, diminutus dans la grande chaine, jusque dans la Sierra de Durango, ou intervient une forme analogue, plus grande, a front grossierement ponctue, porosifrons. La forme qui habite le Hidalgo, au nord du plateau de Mexico, est le cicatricosus, a sculpture brouillee et fossettes plus marquees. Toutes ces formes paraissent ne faire qu’une seule espece, evoluee du sud au nord. Dans la haute chaine qui remonte directement du Popocatepelt vers le nord, on trouve le costipennis, qui parait constituer une espece independante. II n’y a pas de differences morphologiques avec les precedents, en dehors des elytres un peu apointis et remarquables par leur forte sculpture : les primaires et les secondaires hypertrophies en cotes lisses et les tertiaires reduits a des lignes fines de granulations visibles seulement a la loupe. La suturale est aussi en cote, et les primaires plus ou moins segmentes. Cette sculpture varie comme force, mais il ne parait pas y avoir de passage entre le striatipennis et le costipennis. Les Carahomimus ont Tapex pourvu a 1’extremite d’une dent arrondie, posterieure. 11 ressemble a celui du Pachycranion panzeri, et cette structure est unique parmi les Calosomes. Les Eutelodontiini peuvent etre derives de la meme branche que les Carahomimus . Iis n’en different que par trois caracteres : le deltion n’est pas encore developpe, d’ailleurs variable suivant Tespece; le pronotum possede une gouttiere appreciable et un leger rebord, il n’a donc pas encore subi Tevolution qui a donne a celui des Carahomimus sa forme speciale, et il tend au contraire a se retrecir en arriere. On pourrait donc les regarder comme plus primitifs que les Carahomimus, si cette evolution du pronotum n’avait dans sa marche inverse realise deja presque le type Calosome. Il ne reste pour ainsi dire plus de lobe. La sculpture de V omiltemium est forte, mais deja tres evoluee, a peu pres a 1’inverse de celle du costipennis, car les tertiaires sont en cotes fines assez elevees, les secondaires et les primaires d’egale hauteur mais tres segmentes et un peu rugueux. Les primaires sont foveoles. Chez le blaptoide et le depressicolle, on ne trouve guere que les stries et des fossettes, les intervalles disparaissant peu a peu jusqu’a l’etat lisse. Le point de depart de ce sous groupe est encore le massif du Popocatepelt, \’ omiltemium habitant le versant meridional dans le Guerrero et le blaptoide plus au sud-est, dans TOaxaca. Ce dernier est le plus meridional des Blaptosoma mexicains. Le depressicollis habite au contraire le versant nord, un peu a Touest, dans la direction du Cofre de Toluca. Les Blaptosoma proprement dits paraissent avoir aussi leur berceau dans la region du Popoca- tepelt. U anthr acinum, plus etroit, nettement strie, pourvu de lobes plus etroits et plus saillants en arriere, est propre au Guerrero, entre le massif du Popocatepelt et la cote. Le laeve, dans toute la chaine meridionale et sur le plateau de Mexico, est plus lisse, les stries effacees plus ou moins completement, avec traces fugitives de foveoles primaires; il a les lobes du pronotum un peu plus larges, mais on rencontre avec lui le microgonum, variation en sens contraire, dont les lobes sont moins larges que ceux de \’ anthr acinum, aussi saillants et paraissent presque pointus. Certains exemplaires du laeve ont un peu de vert sur les marges et dans les foveoles. En allant vers le nord, cette coloration se generalise sur le plateau, Etats de Hildago. Guanajuato (atrovirens). Dans la Cordillere, jusqu’a la frontiere des Etats- Unis, la coloration reste noire, mais la ponctuation de la tete et celle du pronotum deviennent fortes FAM CARABID/E i83 (piinctuUcolle) . Cette derniere race, limite extreme de Tevolution, a quelquefois les epaules nettement denticulees, stade que n’atteignent pas, ou bien rarement, les individus des autres races. Le viridisiilcatiim , type du sous-genre Aidacoptenim Gehin, a les primaires reduits a un filet, comme Ctowsta senegalensis, les secondaires et tertiaires fusionnes en une cote piate, rappelant celles du Carabus auratus, d’ailleurs de composition differente, et presente tous les degres d’evolution entre ce type et \’ explanat i colle. II n’a pas de parente avec costipennis, qui elimineau contraire ses tertiaires et a des primaires en fortes carenes segmentees. Les trois sous-genres Carabomimus, Eutelodontum et Blaptosoma sont ainsi originaires de la region du Popocatepelt et de la chaine bordiere du sud du plateau mexicain. C’est a peu pres Taboutissant de Tancienne chaine des Grandes Antilles et la ligne de passage des especes venant d’Afrique qui ne sont pas passees par la Floride. II ne faudrait pas en conclure a la legere a la parente directe avec les Cara- bomorphus africains, et les parentes immediates sont sans difficulte avec les genres Callilropa et Callisthenes. La question est compliquee par la presence dans TAmerique du Sud d’un quatrieme sous-genre, Acarabomimus, represente par le seul bridgesi, lequel ne differe guere du laeve que par les tibias. De tous les Callistheniens le bridgesi est le seul qui soit arrive au stade de l’incurvation des tibias, dont qiiatre sont arques chez le male et deux chez la femelle. Cette incurvation est tres nette, alors que chez les Chrysostigma de grande taille elle est seulement individuelle, et guere plus quhndiquee. Ce caractere est tellement propre aux Calosomiens et etranger aux Callistheniens qu’il constitue la grande difference entre les deux groupes des Calosomina, la forme des epistermes du metathorax etant moins constante. En outre, le cote interne des tibias intermediaires du male porte une brosse subapicale, comme chez beaucoup de Calosomiens. II faut en conclure, ou que cette brosse est un caractere nouveau chez les Calosomiens qui la possedent, et non un reste hypertrophie d’une frange anterieure perdue, ou que le bridgesi est le resultat de la convergence vers le type Blaptosoma d’une lignee parallele aux Callistheniens et conservant ce reste d’une frange anterieure perdue deja par Tancetre commun des Callistheniens. Les analogies de detail de V Acarabomimus et du Blaptosoma font pencher la balance du cote de la premiere h3’pothese. si difficile qu’elle paraisse a admettre. Le bridgesi serait ainsi le representant d’une lignee de Blaptosoma parvenue a un stade plus avance d’evolution apres etre passee dans l’Amerique du Sud par quelque voie aujourd’hui ennoyee, du Mexique Central au Perou. On ne trouve rien d’analogue dans la region intermediaire, et Tespece, assez rare semble-t-il, n’habite que le versant oriental des Andes, au Perou, en Bolivie, dans TArgentine et au Chili. Le bridgesi est un Callisthenien tres large, noir, tres semblable au kutschatclievitchi du Turkestan et aux Carabomorphus africains, mais il differe de ces derniers par les details beaucoup plus que des Blaptosoma. On ne peut chercher a expliquer la brosse des tibias mo^^ens par une derivation des Carabomorphus, car iis n’en ont pas plus que les Blaptosoma. La genealogie du genre Blaptosoma peut se figurer ainsi : Carabomorphus. — Les Carabomorphus sont aussi des Callistheniens, tres isoles mais pos- sedant les caracteres generaux de ce grand groupe : pronotum lobe, epaules non crenelees, tibias droits, tete forte, absence d’ailes. Par les mandibules presque lisses et les antennes, par le faible developpement du deltion, iis sont tres attardes, a peu pres au niveau des Blaptosoma et des Callistenia. lls ont perdu plus 184 COLEOPTERA ADEPHAGA de soies que ces dernieres mais leurs mandibules et leurs antennes sont en moyenne plus pnmitives. Iis sont moins avauces que les Blaptosoma dans l’evolution du mesion, qui conserve ses soies et n a pas un deltion aussi developpe. Les palpes, un peu dilates, en tout cas au dernier article court, les tibias medians depourvus de frange posterieure chez la femelle, sont au meme niveau qu’eux. Les Oriuodromus a pronotum cordiforme font pendant aux Kutelodonhim . Par la conservation frequente de soies dans la gouttiere du pronotum et par Tabsence de sillons abdominaux ou leur etat incomplet chez tous les sous- genres, les Cayahomorphus sont en retard sur tous les autres Callistheniens, et meme sur tous les Calosomina. Ce genre ne peut etre derive d’aucun autre existant et represente chez les Callistheniens une branche toutafait independante. Aucun caractere cependant n’empecherait de deriver des Carabomorphus ou de la meme souche les Blaptosoma, mais les affinites de detail et Thabitat de ces derniers les rattachent d’une maniere trop naturelle aux Callistheniens de la Nevada et des Monts Rocheux pour qu’il me paraisse raisonnable de leur chercher une origine africaine. Les sous-genres les moins avances en evolution par la moyenne de leurs caracteres sont les Carabophanus et les Carabomorphus. Tous deux presentent un melange singulier de caracteres tres primitifs et d’autres tres avances, contradictoires d’un sous-genre a Tautre et qui ne permettent pas de les deriver Tun de l’autre ni meme de les rapprocher a 1’extreme. L’abdomen des Carabophanus est depourvu de sillons et Tarceau anal conserve ses puncta, le pronotum, pourvu d’une etroite gouttiere munie de deux soies au milieu, est tres peu reborde, large, cordiforme, nettement lobe, sans fossette subangulaire. Les antennes sont un peu plus avancees en evolution que chez les autres sous-genres, qui ne peuvent ainsi deriver des Carabophanus actuels. Le scape est en boudin, deprime, le second article une fois et demie aussi long que large, donc aussi developpe que chez les Carabes, mais comprime; Tambolus relativement court, long de deux fois et demie sa largeur maxima, est comprime, mais moins que chez les Calosomes; le quatrieme article est comprime. L.a sculpture aussi est avancee en evolution, lisse, il n’en reste que le raphe. Les tibias inter- mediaires sont nettement arques chez le male et subarques chez la femelle. Ce sous-genre a parfois les cuisses rouges, et une espece, Vantinorii, porte une fascie jaune citron sur les elytres, caractere vrai- ment extraordinaire dans la tribu des Carabini. Les Carabophanus sont d’Abyssinie et tres alticoles. Le sous-genre Carabomorphus au contraire est pourvu de sillons abdominaux, trois seulement et le dernier incomplet, le pronotum, a une seule soie laterale, est a peine lobe, pourvu de subangulaires fortes, Les antennes sont moins avancees en evolution, les articles 2 et 4 peu comprimes. Les tibias sont droits. Pas de flavisme des elytres ni d’erythrisme des cuisses. La sculpture est conservee, les intervalles, d’ailleurs tres diversement sculptes, ont une tendance a la striolation. Ce sous-genre est propre a TAfrique orientale, et alticole. Les formes les moins avancees en evolution habitent le massif du Kilimandjaro ; leurs intervalles sont renfles, non strioles, les primaires subcatenules (brachy cenis). Dans le massif du Gurui, a 3oo kilometres dans le sud-ouest, on trouve le neumanni, dont les intervalles sont moins renfles, un peu strioles, et le pronotum un peu plus retreci en arriere. Dans celui du Kenia, a 3oo kilometres au nord du Kilimandjaro, habite le caUnaius dont les intervalles ont subi une differenciation desordonnee : tantot ses tertiaires sont tres reduits, les primaires tubercules, comme chez le Goniocarabus cancellatus tiiberculatus, ou tubercules et foveoles. ou foveoles, et dans ce cas tout le reste de la sculpture reduit en granulations embrouillees. On ne peut voir par suite de quelle direction geographique est venu ce sous-genre, Les Orinodromiis du Kilimandjaro ont les antennes construites comme celles des Carabomorphus. On ne peut les deriver de ces derniers, car iis manquent de sillons; la raison en est peut-etre que ce sous-genre est de taille petite et de structure miserable, et dans ce cas la filiation serait cependant pos- sible, La filiation inverse est impossible de toutes fapons, la sculpture des Orinodromiis etant beaucoup plus avancee que celle des Carabomorphus, presque lisse, et le pronotum tout a fait cordiforme, sans FAM. CARABID/E i85 gouttiere, avec une simple trace de lobe dedeclii, etant deja passe au type ordinaire des Calosomes. Les Ofinodromns ont comme les Cafabop/iaiius une tendance a la coloration anormale des elyties {volkeusi, a taclie jaune citron, ronde, sur chaque eWtre), mais iis s’en eloignent par tous leurs caracteres. Ce genre africain est le seul qui puisse faire supposer que les Callistheniens ont une origine australe. On ne peut le deriver des Callistheniens palearctiques, etant en retard sur eux par plusieurs caracteres. On ne peut inversement lui rattacher comme descendance ces Callistheniens dont Torigine arctique et probablement americaine parait vraisemblable. On ne peut, sans depasser les limites de la vraisemblance, le faire vemr de Touest des Etats-Unis, et il est d’ailleurs moinsavance (juant aux sillons abdominaux que les plus atta des des Callistheniens de la Nevada. II apparait donc comme un reli(|uat extremement ancien, peut-etre contemporain du continent gondvvanien, d’une faune de Callistheniens d’origine peut-etre australe, repandue pendant le commencement des temps secondaires sur le monde entier, et qui a tini par se localiser dans Themisphere nord. Si Ton voulait admettre Torigine inverse, nordique, des Callistheniens, on n'expliquerait pas comment les.Calosomiens peuvent avoir une origine australe, ce qui est tres clair pour la plupart d’entre eux. Dans toutes les hypotheses possibles, Tindiscutable parente originelle des sous-tribus des Carabini, et leur dispersum sur le globe entier, obligent a remonter a des epoques anterieures au secondaire pour expliquer les phases successives des migrations de leurs ancetres. Que Ton adopte pour point de depart Ihin ou Tautre hemisphere, il faut toujours. pour que les migrations aient pu se faire, que les repre- sentants d une lignee aient ete deja rendus dans une region definie quand le passage de celle-ci a une autre s’est ouvert. La genealogie des Carabomorplms peut etre ainsi representee : OrLnodromus La synthese des genealogies precedentes donne celle des Callistheniens en general : Caminara. — L,a genealogie des Calosomiens est peut etre un peu moins obscure que celle des Callistheniens; cependant les formes les plus primitives representent aussi un buisson tres complique de souches, parentes mais deja depuis longtemps separees, et les groupes dont les formes a caracteres primitits ont disparu ne tendent pas a se raccorder directement avec les souches les prius analogues. Le premier genre, Caminara, est riche en difficultes de cet ordre. Si Ton s’en tient a Tevolution du pronotum, la Catastriga Irapezipennis, qui conserve des traces de lobes, est en retard sur toutes les autres formes, mais son mesion est deja un peu resorbe, et Tincurvation des tibias est complete. L’evolution de la scul()ture des Cnn''alila va jusqu’a la resolution prarfaite, et les tibias sont des le commencement ties avances quant a Tincurvation. Chez les Caminara dont la sculpture reste assez fixe, a la force du relief i86 COLEOPTERA ADEPHAGA pres. rincurvation est bien moins avancee que chez les Ca7npalita ; Telimination des franges est en revanclie bien plus avancee. Et ainsi de suite. II est donc difficile d etablii le laccordement dans le passe des sous-genres meme voisins, et cela est un indice de grande anciennete, car il est facile au conti aire de suivre l’enchainement des especes actuelles. Les Caminaro, du sous-genre Campalita, venus de TAfrique Australe ou, pour etre plus exact, du sud-est de TArchelenis, a une epoque indeterminable du secondaire, sont remontes vers le nord, et surtout vers le nord-est, atteignant les regions voisines de Tlnde actuelle, d’ou iis se sont repandus vers Touest en contournant par le nord la Thetis, et vers Test, par le Thibet, bien avant la surrection de celui- ci, jusque dans le nord de l’Asie orientale. L’evolution, pendant ce laps de temps enorme, n’a modifie que des details de forme, et la sculpture. Cet exemple nous donne une idee du caractere tres lent de Tevolution chez les Calosomes, et de Tamplitude de leurs migrations dans un milieu a peu pres uniforme, ou Texpansion n’etait limitee que par les mers, dont 1’emplacement a beaucoup varie. Les Campahta n’ont d’ailleurs pas envahi que ces regions ; Afrique d’abord, Asie ensuite, puis TEurope et TAtlantis. La forme la plus archaique, calida Fabricius {Cal. rugosum Dejean et auct. posteriorum, non Degeer), se retrouve presque sans changement a Sainte- Helene [helena, haligena). Elie peuplait donc a 1'origine non seulement la partie orientale de T.Archelenis mais aussi la centrale jusqu’a la hauteur de TArchibrasil, et si les exemplaires trouves en Amerique ne proviennent pas d’importations faites avec des marchandises, elle a du s’etendre jusqu’au Bresil. Sous la meme reserve, il est possible qu’elle soit passee de TArchelenis dans ce qui est aujourd’hui la partie meridionale de l’Australie, ou on Taurait aussi trouvee. Dans Tetat de choses actuel, la calida vit dans 1’ Afrique australe et equatoriale et a Sainte-Helene ; la cognata de 1’Afrique occidentale parait en etre directement derivee, et celle-ci a fourni au sud du Maroc une race lisse qui imite la madercB. La crassipes du Kordofan et de l’Abyssinie se rapproche beaucoup plus de \' auropunctata par sa sculpture, et indique peut-etre le point d’origine de la migration de cette derniere vers l’est. En tout cas, sa derivee la chlorosiicta d’Egypte se rapproche beaucoup plus encore de V auropunctata. 11 existe toutefois une telle lacune entre 1’Abyssinie et la region de l’Alai et du Thian- Chan, pays des formes actuelles dd auropunctata les plus archaiques, qu’on peut admettre aussi le passage par des regions enno3’ees plus a Test. IC auropunctata a subi des variations a peu pres limitees a la sculpture, mais beaucoup plus importantes que celles qui separent les formes africaines. De la petite alaiensis a intervalles tres releves, on derive aisement la parallela et la songarica du massif du Turkestan, des steppes kirghises et du Turkestan chinois, formes a sous-races locales variees, toutes petites, paralleles, dont les intervalles ne sont plus bien renfles, mais dont les tertiaires restent encore intacts. Ces formes correspondent a peu pres, comme etat d’evolution, a Vagassizi ou nauckiana de hOligocene d’Europe. Comme avant d’habiter les archipels de TEurope centrale ce Calosome devait avoir occupe le continent dont iis etaient les restes, nous avons la preuve directe que la Campalita auropunctata etait deja installee avant la fin du secondaire. Aucune forme cependant n’est passee en Amerique par le nord de la Thetis, ou du moins il n’en subsiste aucune et jusqu’a present on n’en connait point de fossile. Les auropunctata de TEurope et du bassin mediterraneen sont necessairement venues de l’Asie centrale en contournant la Thetis par le nord. L’evolution actuelle est peu avancee chez les races du nord de TEurope, et meme de la Bretagne et du Poitou. La forme de Roumanie, tnontandoni, possede aussi une sculpture assez bien conservee. L’evolution vers la forme lisse, ou a peu pres, de la sculpture, parait liee a Thabitat deserticole. Dans les steppes d’Astrakan on trouve une forme laeviuscula, qui est luisante et presque au degre d’evolution dd indagatrix. Les formes mediterraneennes a sculpture effacee pourraient etre venues du Caucase et se rattacher a la tecta de Transcaucasie. Elles sont de plus en plus lisses a mesure que Ton s’avance vers Touest, a Texception de la petite race syra du Liban, qui peut FAM. CAR \F1D/F: IS7 avoirune origine differente. La region par laquelle s’est fait le passage a probablement disparn sous Ia Mediterranee, du moins nous ne tronvons anjoiird’lun en Eg\'ple qne la chloroxticla , directement derivee de races africaines. L’evolution etait en tout cas terininee. et la inigration aussi, avant la formation de TAtlantique mo3'’en, puisqne la maderes existe dans 1’archipel atlantide telle (]iron la tronve an Maroc sous la forme maroccana. Dans Touest de rHimala3'a, on rencontre la Campalita haschmiroisis, race un })eu moins avancee en evolution que Vindica. La largeur beaucoup plus grande des faux lobes, ravancement beaucoup plus grand de la resolution des intervalles, distinguent bien cette forme de celles du Thian Clian et du Turkestan chinois, et si le second caractere n’exclut pas une derivation de Vaiiropnnctaia, le premier parait plaider en faveur d’une origine collaterale. Les races de Vindica peuplent le Thibet et le nord de rinde, et rejoignent a peu pres la cliinensis, forme extreme, peu variable, (]ui s’etend du Vunnan a la Mer de Chine, et jusqu’a rAmour et a bile de [esso. Les Ctenosta sont plus avancees en evolution que les Campalita par dbmportants caractcres Les soies gulaires sont presque constamment obliterees : ces Calosomes sont arrives au stade jrsilogonien, et sont les seuls a Tetre. Les pores du mesion sont aussi obliteres, et d’ordinaire cenx du pronotum; le troisieme article des antennes est beaucoup plus comprime, tranchant; enfin Tobliteration des lobes du pronotum, devenu tres etroit a la base, est plus parfaite, la jonction des ourlets marginal et basilaire se faisant beaucoup plus en dessus et a angle droit, le faux lobe large et arrondi des Campalita est remplace par un petit angle pointu. La conformation singuliere du mesolabre de la larve plaide aussi dans le sens d’une evolution plus avancee. Par d’autres caracteres cependant, les Ctenosta sont moins avancees que les Campalita. L’incurvation des tibias est bien moins marquee, celle des posterieurs nulle chez la femelle ; les franges sont plus developpees, les tibias intermediaires pourvus d’une frange anterieure chez le male, et meme le posterieur dans son tiers apical, organes qui n’existent deja plus chez la Campalita calida; le labre conserve des pores setigeres surnumeraires. Les deux groupes ne peuvent donc se deriver Tun de Tautie dans aucun sens. bien qu’ils doivent descendre dhin ancetre commun assez proche reunissant les caracteres anciens des Ctenosta a cenx des Campalita. L’evolution des Ctenosta porte surtout sur la sculpture, et se caracterise par Tatrophie progressive des secondaires et des primaires, Thypertrophie des tertiaires ; phenomenes rares par leur nature. Chez la squamigera de TInde, les intervalles sont fins et encore egaux, bien releves d’ailleurs; chez la scabrosa de T.Afrique orientale et de TAb^-ssinie, iis sont subegaux, rugueux, iis sont tres inegaux chez la senegalensis de TAfrique equatoriale. Les tertiaires, tres epais. de la senegalensis sont aussi tres saillants, les secondaires et les primaires tres reduits, representes seulement par de simples lignes de granula- tions serrees; cependant les points dores des primaires subsistent. Cette sculpture singuliere ne se retrouve que chez quelques Callistriga. L’evolution des Ctenosta s’est faite de Test a Touest, et dans TAfrique occidentale la senegalensis parait manifestement plus avancee en evolution que les formes de T.A.frique orientale et centrale du groupe planicollis. Cependant les details de la sculpture ne permettent pas de deriver directement la scabrosa de la squamigera, ni la senegalensis de la scabrosa. II ne nous reste de ce sous-genre que des formes reliquataires, maintenant bien separees. 11 est probable que Torigine des Ctenosta lut la partie orientale de T.Archelenis que recouvre maintenant la partie occidentale de Tocean Indien, mais si Ton remonte plus haut dans Thistoire, il faut localiser leur .souche primitive bien plus a Test et surtout bien j)lus au sud, dans Tancien continent de TArchinotis. Cette hypothese parait necessaire ])our expliquer les relations de parente des Ctenosta avec les formes americaines du groupe Callistriga. Le Mimotefflus oberihiiri derive des Ctenosta. II en a la sculpture, mais arriveea un degre plu.s avance d’’evolution ; chez lui les primaires et les secondaiies ne presentent d’autres traces que des crenulations entre les tertiaires ; les points dores eux-memes ont disparu. En outre le mesothorax est COLEOPTERA ADEPHAGA devenu fort etroit, d'ou une reduction de Tangle du pronotum et un retrecissement des epaules qui deviennent fuyantes; je ne serais pas etonne que par corielation les ailes aient degenere. Je ne connais pas cette bete, et la description donnee par Vuillet est si superficielle qu’elle ne donne aucun caractere d’importance taxonoinique ; il ne parle ni des tibias, ni des franges, ni des poies setigeies. On peut cependant supposer que ce sous-genre est tres apparente aux deux precedents et descend de la meme souche. 11 habite l’Angola, ou Ton trouve aussi une race de la senegalensis. D’autres sous-genres, apparentes aux Campalita et aux Ctenosta, sont propres a TAmerique, et chacun d’eux represente aussi une derivation independante. Chez les Catasiriga et les Acanipalila, les tibias posterieurs sont incurves chez le male et un peu chez la femelle; ceux de la femelle restent droits, au contraire, chez les CaUistriga, mais les Catasiriga conservent un reste de lobe au pronotum, et par Tensemble des caracteres ces deux sous-genres sont un peu plus primitiis que les CaUistriga. Leur evolution nbndique pas non plus des tendances aussi hardies. Iis ne modifient guere que leur deltion, qui se resorbe, tandis que Teffort des CaUistriga se porte vers une modification de la sculpture dans le sens des Ctenosta et la production, qui leur est speciale, d’epines aux membres intermediaires et aux trochanters posterieurs. Les formes les moins avancees de ces Calosomes americains nous ramenent a des latitudes plus au sud que le Cap, si hautes meme que l’on peut se demander si les ancetres communs.des formes africaines et americaines n’habitaient pas l’Archinotis, d’ou seraient venus aussi ceux des Ctenosta. Cette h}?pothese rejetterait Torigine des Calosomiens au sud de la Nereis, qu’ils auraient contournee des deux cotes. J’ai cree le sous-genre Catasiriga pour le Calosoma trapezipenne de Chaudoir, forme de Tinterieur depuis la Patagonie jusqu’au Tucuman, remarquable par ses elytres en ecusson, plats, rappelant en tres grand ceux de V inquisitor , leurs intervalles plats et lisses, 1’absence de crenelure des epaules et un reste, tres petit mais reconnaissable, de lobe du pronotum. Le rebord lateral ne rejoint le basilaire qu’apres un tres petit arc a convexite posterieure, libre. Les Catasiriga ont les tibias posterieurs aussi arques que ceux des Campalita, ce qui n’est pas le cas chez les autres formes americaines. Iis ont comme les Campalita, les Ctenosta et les sous-genres suivants des restes de franges qui sont deja perdues chez les Caminara. ce qui ne permet point de leur chercher de ce cote une parente particulierement proche. Les Catasiriga, Acampalita, CaUistriga representent bien des branches sorties du meme tronc que les sous-genres precedents, mais deja plus bas. Si les formes les plus avancees sont a un degre d’evolution presque aussi eleve que celui des Ctenosta par 1’importance des caracteres nouveaux, les primitives se tiennent au-dessous du niveau de la calida. Toutes ces formes ont encore les bords du pronotum tellement conformes que le lateral se termine par une droite ou une courbe peu arquee en continuite avec le basilaire, comme direction generale, de sorte que s’il n’y a plus de projection en arriere et par suite de lobe, sauf chez trapezipennis, il n’y a pas non plus de faux lobe, puisque la jonction ne se fait pas par un angle. Cela est beaucoup mieux marque chez les sous-genres americains que chez la Campalita calida, et meme que chez la chinensis. La parente avec les Campalita se trouve encore accusee par ce fait, accessoire a Timparfalte transformation de la base du pronotum, que tous ces sous-genres conservent chez beaucoup dhndividus un pore setigere subangulaire, ou au moins des traces de pores sans soies apparentes. En realite, dans le genre Caminara, les faux lobes n’existent, definitivement etablis, que chez les Camediila et les Caminara; chez la plupart des autres sous-genres le faux lobe n’existe que chez les individus les plus avances, et dont la proportion est variable. Le sous-genre Acampalita, represente seulement par VA. vagans du Chili, espece peu variable, possede des intervalles lisses, egaux, plan-convexes, a primaires segmentes, sans fossettes, des epaules peu ou pas denticulees, quatre tibias arques chez les deux sexes, mais rarement des traces de lobes, ce qui Tecarte des Catasiriga. Il pourrait se confondre avec les Campalita, tant les caracteres sont communs. l'AM. CARABID.^: I K(j si la presence de grosses fossettes subangulaires au pronotuin ne montiait ses affinites avec les CatasLriga et les CalHstriga. En realite, il repond dans la branche ainericaine aux Cainpalita, comme les Callistriga, dans leurs formes avancees, montrent une formation covarianle avec les Ctenosta. Les CaUistriga se divisent en deux groupes d’especes, Tun moins avance et austral, raulre ))lus avance et propre a TAmazonie, au nord de l’Amerique du Sud et a l’Amerique du Nord. Dans leur ensemble, les CaUistriga sont moins avancees en evolution que les deux sous genres voisins, en ce qui concerne Tincurvation des tibias; les tibias posterieurs ne sont pas arques chez les femelles, alors qu’ils le sont chez les Catasfriga et les Acampalita deja autant que chez les Campalila. Elles sont au contraire plus avancees par Tevolution du pronotum, les cas individuels de lobes sensibles etant tres rares et ceux de faux lobes frequents chez certaines races. Le groupe du sud a les cuisses intermediaires nullement renflees, inermes ainsi ([ue les tibias; les trochanters posterieurs sont pointus, au plus acumines, nullement prolonges en epine; les intervalles sont normalement egaux. La forme la moins avancee est la CaUistriga retusa, repandue de la Patagonie a la region sud du Bresil et au Paragua}'. Le Calosoma laterale Kirby, du sud du Bresil, et le bonariense Dejean, de la Piata, marquent une legere evolution vers la CaUistriga granulata. Une seconde espece du groupe est la curvipes Kirby, Calosoma antiquum Dejean, qui habite depuis le nord de la Patagonie jusqu’au Bresil et aux confins de la Bolivie, surtout dans 1’interieur. C’est une espece si semblable a la Cainpalita calida qu’on Ta souvent confondue avec elle, et que Roeschke lui-meme, les types sous les yeux, s’est prononce pour Tidentite, declarant ces types de fausse provenance. La curvipes a cependant, comme tous les sous gemes americains, les tibias posterieurs peu arques chez le male et bien droits chez la femelle, et des fossettes profondes des deux cotes de la base du pronotum. C’est une espece colla- terale de la precedente, mais distincte a ce que je crois. Les especes du second groupe sont caracterisees par une brusque explosion de dimorphisme sexuel portant sur les pattes intermediaires des males et les trochanters des posterieures. Les caracteres nouveaux qui apparaissent sont sans analogues chez les Carabini. Les cuisses se renflent en massue tronquee vers Tarticulation tibiale, et 1’articulation meme se prolonge en deux apophyses; deux epines, Fune derriere Tautre, apparaissent a la partie mo3mnne des tibias; les trochanters posterieurs s’allongent fortement en une robuste epine oblique. L’espece bresiliemie Call. granulata, qui s’etend jusqu’au Perou, a la Guyane et aux Petites Antilles, est en general bien plus grande, plus rembrunie que la retusa, mais dans le Bresil austral jusqu’a Rio de Janeiro il est a peu pres impossible de distinguer la race locale, lateralis Dejean, de Ia lateralis Kirb}'’ avec laquelle elle vit. Les males seuls different, et uniquement par la presence ou Tabsence des caracteres indiques. Les elements me manquent pour decider s’il existe des formes de transi tion, et si la transition est veritable ou s’il s’agit d’un metissage. Des materiaux abondants qui m’etaient envoyes ont peri par un torpillage, et je n’ai pas trouve en Europe les moyens de les suppleer. Si la lacune existe, il conviendra de placer une coupure subgenerique entre les formes du premier et du second groupe; si elle n’existe pas, il n’}'' aura meme pas mo^^en de maintenir une distinction specifique entre retusa e\. granulata. Chez la granulata on voit apparaitre, mais tres fluctuante, la modification de sculpture deja signalee chez les Ctenosta. La reduction des primaires et des secondaires est toutefois moindre que chez ces dernieres. Certains exemplaires ont tous les intervalles egaux ou subegaux. et tres forts; chez d'autres les secondaires sont beaucoup reduits; rarement les primaires entrent aussi en regression, et les trois formes se rencontrent ensemble. Le pronotum varie aussi beaucoup dans sa partie basilaire ; suivant les individus il n’y a ni lobes ni faux lobes, ou au contraire des faux lobes assez nets. Dans TEcuador, ou Tespece est d’ordinaire verte ou meme cuivreuse, les faux lobes sont a peu pres de regie et la sculpture moins forte. Les exemplaires qui repondent a la race fulgens Chaudoir sont encore {dus COLEOPTERA ADEPHAGA 190 faiblement sculptes, avec les intervalles egaux et a peu pres lisses ; 011 les trouve surtout dans 1 interieur : Paraguay, Chaco, Bolivie, Perou. La race coxalis du Venezuela et de la Colombie est encore plus grande, }ilus robuste, plus fortement et plus inegalement sculptee, et les pattes sont mieux armees. Au dela de Panama et de la Mer des Antilles, une nouvelle variation se produit, egaleinent limitee au sexe male, qui porte sur les pulvilli. Ceux-ci entrent en regression. Le troisieme disparait d abord brusqiiement, semble-t-il. Du moins je n’ai pas eu en main de formes de transitinn, et c est d ailleurs une legle d’evolution. La mutation ne s’arrete pas la, et a titre individuel les deux autres pulvilli peuvent a leur tour disparaitre, sans transition, et chez aucune espece, d’ailleurs, on n’a observe d’exemplaires a un seul pulvillus. Ces males a tarses de femelles sont rares, moins chez les petits sayi de la limite nord de Taire. \'armaia du Alexique est si voisine de la coxalis qu’on ne les distingue point quand on n’a pas de males. et les coxalis sont souvent etiquetes Calosoma armattun. Cependant Y annata parait deriver plutot de la sayi des Etats-Unis, laquelle derive elle-meme de Y alternans des Grandes .Antilles, forme plus petite et rappelant un peu retusa, curvipes et la Campalita calida. C’est en effet du cote de IbAmerique australe qu'il faut chercher Torigine de Yalternans, qui ne peut pas se deriver de la granulata des Grandes .Antilles. On est oblige d’admettre que les races nord- americaines sont venues de lAArchelenis par une region a Test du Bresil, a moins que la migration de la granulata ne soit posterieure au passage des ancetres de Yalternans, mais il est probable (|ue dans ce cas il seiait reste des temoins sur la route. L’hypothese qui concilierait le mieux les faits serait d'admettre que les ancetres de Y alternans, passes de IbArchelenis dans TAtlantis, sont venus de celle-ci par la chaine antilienne, comme cela parait etre le cas d’autres elements de la faune de TArchelenis. Le sous-genre Caminara, par ses elytres un peu canes, son pronotum retreci a la base et le mode dhncurvation des tibias du male, ressemble un peu au Calosoma inquisitor. 11 a cependant sa place genealogique a cote des precedents, dont il se distingue par les tibias posterieurs droits dans les deux sexes, et par la deviation vers le bas du point de contact des ourlets du pronotum, ce qui retrecit la base de ce dernier et produit des fau.x lobes. Ce dernier caractere le met en avance sur la plupart d’entre eux, et le premier en retard. Les Caminara ont perdu les soies supplementaires du labre et ne conservent aux tibias medians du male ni frange ni bfosse. Elles ne peuvent donc etre derivees des precedents, ni reciproquement ceux-ci de celles-la. La Caminara hotlentota de FAfrique australe, Yimbricata de lAAfrique tropicale et de TEgypte, Yatabica dAAbyssinie et d’Arabie, Yorientalis ei labeesoni tle Tlnde ne different pas beaucoup les unes des autres. Elles ont toutes les intervalles renfles, ecailleux, les primaires catenules, a points metalliques. L’evolution se fait dans le sens de Tallongement du corps, de Taplanissement des intervalles et de Tobliteration des ecailles; la couleur tourne au bronze obscur et au noiratre, et celle des points des pri- maires de Tor franc a Tor vert. La succession geographique des races montre que le pays d’origine est le sud de hAfrique, d’oii Texpansion s’est faite vers le nord et le nord-est. On ne voit pas bien exacte- ment si le passage en Asie s’est fait par TArabie, ou plus a Test. Les elytres sont encore plus allonges, les intervalles plus pians chez la deserticola noire a points verts de la Mesopotamie, de la Perse, de l’Afghanistan et des deserts du Turkestan que chez Yorientalis. La deserticola est souvent confondue avec la Campalita turcomannica, cependant plus allongee, dont le pronotum n’est ni retreci a la base ni pourvu de faux lobes bien nets, et dont les tibias sont autrement conformes. La region occupee par la deserticola est restee pour la plus grande partie sous les eaux de la mer jusqu’au tertiaire superieur, ce qui indique une date d’anciennete maxima pour son expansion. Dans TAmerique du Sud, les Caminara sont representees, comme les Campalita et les Ctenosta, par une branche parallele, les Camedula, qui sont d’ailleurs plus archaiques par la conservation des franges anterieures des tibias intermediaires du male, et ne peuvent par suite deriver des Caminara. Lhnverse FAM. CARABID7E 191 n’est d’ailleurs pas plus probable pour des raisons geographiques. Les Camednla presentent, comme la Caminara deserticola la particulaiite d’habiter des regions couvertes par la mer jusqu’a des periodes avancees du tertiaire. De leur histoire plus ancienne et de leurs voies de migration depuis TArchelenis ou TArchinotis, nous ne savons rien de positif. La Camednla ahbreviata de la Bolivie et du Perou ressemble beaucoup a la Caminara deserticola comme taille et comme facies, mais elle a la couleur de \' imbricata, les intervalles quelquefois aussi eleves et aussi rugueux. En outre, chez cette fonne, par exception, les tibias intermediaires du male restent droits : elle est donc tres archaique, et certainement plus voisine de Tancetre commun que Vhottentota. La riifipennis du Perou n’en differe guere que par les intervalles prestjue lisses, la colo- ration des elytres d’un rouge orange, les marges seules restant vertes comme le pronotum. Cette anomalie rare de coloration est exceptionnelle mais frequente chez la galapageia, forme tres voisine, qui habite seulement Tarchipel de Galapagos, au large du Perou. Ca granat ensis de la Nouvelle-Grenade et du nord du' Perou est une forme alticole de coloration normale, variable d’ailleurs, plus massive et un peu plus petite. La date maxima de Tinstallation de ces formes est donnee par celle de Temersion du nord-ouest de TAmerique du Sud, et la minima par !a submersion de la region du Pacifique comprise entre les Galapagos et la cote. D’autre part, les Camedida sont plus anciennes non seulement que les Caminara, mais encore que les sous-genres precedents. De ces deux donnees il faut conclure que les ancetres des Camedula vivaient plus au sud, dans une region ennoyee, ou dont leurs collateraux ont disparu. Iis peuvent dont etre venus dans leur habitat actuel par le nord de l’Archelenis ou par l’Archibrasil, ou au contraire par Touest, par ces terres submergees a Toccident de TArchiplata qui ont fourni les Ceroglosses a TAmerique australe, et provenir directement de TArchinotis, berceau possible des Carabini, probable de tous les sous-genres precedents. II est assez difficile de schematiser les rapports genealogiques tres compliques des sous-genres du genre Caminara, on peut le faire d’une maniere approximative par le tableau suivant : Calosoma. — Ce second genre des Calosomiens est forme des sous-genres Calosoma, Callipara. Calodrepa, Australodrepa, Epipara, auxquels on peut joindre le sous-genre fossile Procalosoma de Solen- hofen. Ce dernier montre que le groupe etait deja represente en Europe des la fin du secondaire. Le Calosoma inquisitor actuel parait la meme espece que le jaccardi du Locle, et V escrobiculatnm d’Qiuingen que le sycophanta. Ces deux especes etaient donc deja installees au miocene superieur, et leur presence dans un archipel suppose qu’elles avaient appartenu, ou leurs ancetres, a Ia faune du continent ante- rieur. Le genre, par ses deux sous-genres habitant actuellement TEurope, se rattache ainsi a la faune secondaire. Dans ces conditions la recherche des voies d’immigration est necessairement tres hypothe- tique, et tout autant pour les autres sous-genres. 192 COLEOPTERA ADEPHAGA Le sous-genre Ccilosoma est le plus attaide du groupe. Son mesion termine en accent circonflexe conserve ses soies ; tous les autres sous-genres ont le bord du mesion deforme et manquent de soies. Les tibias intermediaires sont seuls arques, d’ordinaire tres faiblement chez les males, tres peu ou point chez les femelles, meme des races les plus avancees. Ea frange posterieure de ces tibias est complete et bien developpee chez la femelle et manque chez les autres sous-genres, meme chez les Callipara. Les Ccilosofnci sont au contraire en avance sur les Callipnyci par un caractere qui leui est commun avec les autres sous-genres : bourlet lateral du pronotum s arrete avant de joindre le basilaire. Les Ccilosoiuci ne peuvent donc deriver directement des Callipara, ni inversement. Les Calosoma sont holarctiques. L’espece americaine, frigidum, est moins avancee en evolution que celles de TAncien Continent : Tourlet lateral du pronotum atteint presque le basilaire, le pronotum est moins anormalement elargi, les elytres sont aussi moins larges, la sculpture est mieux conservee. U inquisitor etait deja, sous sa forme jaccardi, au meme degre qu’aujourd’hui par rapport au frigidum. Ce Calosome parait avoir evolue de Touest vers Test : les formes de la Peninsule Balkanique, de TAsie Mineure et du Caucase exagerent la largeur du pronotum et des elytres, Tourlet lateral s’arrete plus tot, le dessous du corps se couvre de points grossiers, les tibias sont plus arques que chez celles de TEurope et du nord de TAfrique. 'L’ inquisitor ne s’avance guere vers Test au dela de TOural et de 1’Armenie. Dans le nord de TExtreme Orient, Amour, Japon, il est remplace par une espece de transition, tres ambigue, le cyanescens. Ce Calosome ne derive pas de V inquisitor . II a la couleur des exemplaires noir bleuatre de ce dernier, ou de la Callipara maximowiczi, mais son facies est plutot, en tres grand, celui d’un wilcoxi ■. pronotum large mais tres petit, elytres allonges, elargis en arriere. Des details de structure marquent une convergence curieuse vers cette forme americaine; cependant il n’appartient pas a cette lignee. Il a les tibias plus arques, beaucoup plus que les inquisitor du Caucase et d’ Armenie, et meme chez la femelle; en outre il a le mesion fortement ourle et simplement arque en avant, comme les Australodrepa, et par ce caractere il est anormal dans le sous-genre Calosoma. Les Australodrepa peuvent descendre d’un Calosoma voisin du cyanescens. bien que dans Tensemble iis ressemblent beaucoup plus aux Leur evolution est plus avancee que celle des Calosoma; les tibias intermediaires du male sont beaucoup plus arques, les posterieurs le sont assez fortement, et d’ordinaire 1’incurvation des premiers est assez forte chez les femelles, celle des derniers sensible. Ces caracteres sont communs avec les Calodrepa, mais chez ces derniers la frange anterieure des tibias intermediaires et posterieurs est tres raccourcie, reduite d’ordinaire a une plaque villeuse subapicale ; chez les Australodrepa ces franges sont encore en evolution, le plus souvent aussi bien conservees que chez les Calosoma. C’est le cas de la schayeri qui par ailleurs est tres avancee en evolution, puisqu’elle a perdu son quatrieme pulvillus, caractere commun avec les Callipara, mais qui n’est encore realise chez aucune autre forme du genre. Au contraire, la walkeri, beaucoup plus semblable de forme a V inquisitor , a la frange anterieure des intermediaires presque aussi reduite que celle des Calodrepa, et celle des posterieurs a peu pres nulle. Nous sommes donc bien en presence d’especes qui realisent, chacune a sa fagon et dans son ordre a elle, un theme de variation commun. Le mesion des Australodrepa est fortement ourle en avant, caractere commun avec le cyanescens seul, et arrondi comme chez les Calodrepa. Le pronotum tres petit, tres large, tres arrondi sur les cotes, marque de fossettes subangulaires profondes, ne differe pas sensiblement de celui des Calodrepa, ni par Taspect, ni par les details morphologiques. Les fossettes subangulaires sont seulement mieux definies, presque rondes, parce que le bourrelet qui les restreint en arriere chez les Calodrepa est encore rudimentaire. Survivants d’un continent depuis longtemps effondre, les Australodrepa sont les seuls Calosomes de 1’Oceanie, et les seu\s Car abini. Iis sont confines dans la Melanesie : Timor, Nouvelle-Guinee, Australie, Caledonie. Les formes du sud-est de l’Australie : schayeri, grandipennis, sont tres avancees en evolution ; le progres parait s’etre fait du nord-ouest, c’est-a-dire de la Malaisie, ou pourtant il n’en existe plus, vers FAM. CARABIIFE 1 93 le sud-est. L’origine serait donc a chercher dii cote de TAsie, et peut-etre de TArchelenis. plutol que directement du cote de TArchinotis. Les Ccilodrepa ont covarie avec les Ansiralodrepa, elles n’en descendent pas directement. Elles n’ont pas de bounelet au mesion, et la scrnlalrix conserve une profusion de pores abdominaux, tandis que dans le genre les soies sont d’ordinaire presque obliterees, et presque jamais multiples. Ce detail ne permet pas de deriver la scrniairix de la wilcoxi. Celle-ci, reinarquable par ses cuisses rougeatres et irisees, ne semble pas davantage etre une forme de misere de la scrutalrix. Ce sous-genre habite le Mexique, les Etats-Unis et les Antilles. On ne voit pas par ou les Calodyepa sont arrivees en Amerique, mais leurs affinites plus grandes avec le sous-genre oceanien sont a retenir. Les Callipara sont un sous-genre plus avance en evolution que les Calosoma, elles n’en derivent d’ailleurs pas, bien que parentes proches. Comme chez eux, les males ont les tibias intermediaires seuls arques, les memes franges devant et derriere, les tibias posterieurs en ont une devant. Par ces caracteres, les Callipara, sont en retard sur les Calodrepa, Ansiralodrepa ; elles sont au meme rang par le mesion depourvu de soies, Tabsence de frange posterieure aux tibias intermediaires de la femelle. Elles les depassent en ce qu’elles n’ont plus que trois pulvilli. A Tinverse de celui des autres sous-genres, le pronotum des Callipara conserve son rebord lateral jusqu’a la base ; le point de jonction etant place bas sur le cote, il se produit un faux lobe pointu, paraissant un peu deflechi, plus sensible parce que la base du pronotum est sinuee. Les formes les moins avancees sont celles de TExtreme Orient. La maximoii)iozi est repandue depuis le Yunnan jusqu’a TAmour, au Japon et a Formose. Chez elle le faux lobe du pronotum est encore bien net, les elytres sont moins elargis, les intervalles plus releves que chez la sycophanta, la couleur d’un noir plus ou moins bleuatre ou verdatre sur les marges. Le pronotum moins court et moins elargi de la race touzalini du Yunnan donnerait une raison de croire (jue Lespece est originaire de cette region. La grande race s’est repandue au nord vers la Mongolie et le bassin de TAinour, et une plus petite, alticole, a corselet etroit, vers la direction de Tile Quelpaert [taqueti) et du Japon {mikado). La saiiteri des montagnes de Formose a le pronotum de la maximoiinczi maximowiczi avec une sculpture de sycophanta, c'est la forme extreme. Les races ou especes qui se sont dirigees vers Loccident peuvent etre egalement venues du Thibet, mais jusqu’ici la faune de cette region n’a rien donne de semblable. \Ahimalayaca du Cachemire, violet fonce, a le pronotum encore voisin de celui de la maximowiczi et les elytres peu raccourcis, mais deja le dessous du corps est aussi ponctue que celui de la sycophanta. Au dela d’une lacune, reelle ou due a notre ignorance, commence Taire de cette derniere avec les races prasina dans la Perse occidentale, purpuripennis dans le nord du Turkestan. De la Siberie occidentale a l’.Atlantique on retrouve seulement la sycophanta typique, avec des aberrations individuelles noires avec ou sans tibias rouges. Les formes d’un cuivreux sombre a corselet concolore d’Asie Mineure et du nord de TAfrique sont probablement des derivees directes de la sycophanta, mais peuvent aussi se rattacher a une migration anterieure de la purpuripennis. II est possible que le sous-genre Epipara de Madagascar se rattache a la meme souche cpie les Callipara. Le pronotum tout a fait special, plan en totalite, un peu lobe, les fossettes plus fortes des primaires, les tibias tous arques, surtout les trochanters armes d'une longue epine, lui font cependant une place a part, les deux sous-genres ne peuvent deriver Lun de Tautre, ni d’une souche directement commune, Ou bien ce Calosome est venu du sud-est de TAsie dans TArchelenis, ou, chose plus probable, c’est lui qui est reste en place, et les ancetres de tout le groupe ont eu leur origine dans rArchelenis, d’ou iis sont passes dans 1’hemisphere nord et la Melanesie par le sud-ouest de TAsie a une epocpie reculee du secondaire. 194 COLEOPTERA ADEPHAGA Les relations des sous-genres du genre Calosoma peuvent s’exprimer ainsi : Charmosta. — Le troisieme genre de Calosomiens, Charmosta, est forme des sous-genres Charmosta, Callisirata, Catasoma, Ereniosoma. Ses elements sont en general tres avances en evolution, et il represente plutot Taboutissement de plusieurs lignees d’affinites diverses. En d autres termes, ce genre est plus morphologique que phylogenique. A s’en tenir a 1’analyse des caracteres zoologiques, les affinites ancestrales seraient du cote des Ccmiinara ou des predecesseurs des Ccimpalita. Les tibias intermediaires seuls sont arques, sauf chez les Ereniosoma, le sous-genre le plus avance. Iis ne conservent que la frange posterieure, et reduite. Par cela, par la structure du mesion, du pronotum, des faux lobes, et pour les Catasoma et les Ereniosoma par la forme generale, la parente avec les Caniinara s’af&rme. La sculpture est constamment resolue en gra- nulations, ce qui n’arrive jamais aux Caminar a , et seulement aux Campalita les plus avancees, mais cela ‘est dans les possibilites du sous-genre Caniinara, et Tevolution ulterieure de ce groupe donnerait certai- nement des formes a sculpture et a tibias de chineusis; les deux sous-genres sont appeles a confluer dans Tavenir. Tout cela irait tres bien pour les Catasoma et les Ereniosoma, mais dans le sous-genre Charmosta la forme la plus primitive est par plusieurs caracteres plus attardee qu’aucune Caniinara d’aujourd’hui, et le facies est tout a fait different. Ainsi se trouve soulevee une difficulte de commune origine qu’il n’est pas possible de resoudre d’apres mes materiaux et qui pourra legitimer une division du sous-genre. Les Catasoma, dont \' olivieri et le thibetanum sont les types, n’ont pas les intervalles grossierement granuleux comme la Charmosta investigatrix et la Callisirata denticollis, ni tres finement resolus comme la Charmosta lugens ; les primaires sont filiformes, assez renfles, coupes de points metalliques, les secondaires lineaires, moins releves, les tertiaires simplement dedoubles en deux lignes de granulations. Toute cette sculpture est assez forte, brouillee, rugueuse chez le thibetanum du Thibet oriental et du Yunnan, faible au contraire et assez lisse chez Volivieri, espece sporadique tres vieille que l’on trouve dans le nord et Touest de la Perse, en Syrie, en Macedoine, dans le Sahara algerien et aux iles Aqores/ La race des Aqores, qui nous donne une date dfimciennete pour Tespece, ne se distingue pas de celle de PAlgerie. Les exemplaires de Perse, un peu plus allonges, a tibias un peu plus arques, sont peut-etre en etat plus avance d’evolution; la race reitteri [Cal. laeviusculum Reitter, non Motschulsky) des deserts turcomans et kirghises ne differe guere de Volivieri de Alesopotamie et de Perse. On peut regarder Volivieri comme derive d’une forme des ou voisine des Caniinara d'’Afrique, et le thibetanum peut etre dans les memes rapports avec la Caniinara orientalis. II n’est pas impossible que Texploration du Thibet four- nisse le chainon qui manque de ce cote. Le reitteri a perdu ses pulvilli, comme les Callisirata. 11 faut probablement regarder les Ereniosoma comme des Catasoma plus avances. lls sont plus grands, plus larges, mais sculptes a peu pres de la mhme faqon, et s’en distinguent surtout par un stade plus avance de Pevolution des tibias, qui sont arques chez les deux sexes, aux pattes posterieures comme aux intermediaires, ce qui les met au niveau des Campalita. Ce petri des ddserts turcomans n’a plus que deux pulvilli ; Tautre espece, algiricum, est saharienne, et je n’en connais pas le male. S’il a trois pulvilli, il sera pennis d’en conci uxe, que comme pour le sous-genre precedent, Porigine est occidentale. Ce sous-genre est encore plus deserticole que le precedent. FAM. CARABIDAi ig5 11 n’est pas tentant de deriver les Charmosia des Caminara, bien qu’elles soient au meme stade d’evolution quant aux pattes. Leurs analogies, le pronotum mis a part, seraient plutot avec les Chrysostigma. La forme est la meme, la sculpture presente la meme orientation assez rare du premier primaire, oblique par rapport a la nervure suturale et tres ecarte d’elle a la base, par la presence habituelle chez la Ch. investigairix, et plus rarement chez la lugens, de pores metalliques sur le premier tertiaire, pres de la base, qui se retrouvent chez la Chrysostigma lepida et parfois chez la tepida. Ces pores sont bien aussi dans les possibilites du genre Caminara, car on les retrouve chez les Ctenosta, les Callistriga antiqua, sayi, les Campalita calida {Cal. rugosum Degeer), cognata, chinensis, mais jamais chez le sous-genre Caminara. II n’y a pas de choix entre d’autres hypotheses de derivation que de faire descendre les Charmosta d’un groupe eteint, embranche si Ton veut pres des Caminara, mais plus pres de la souche, ou de les rapprocher des Callistheniens du sous-genre Chrysostigma. Comme les Callistheniens de ce sous- genre ont conserve leurs ailes, et possedent des pattes en voie de shncurver et pourvues aussi de franges de Carabe, il nb' a pas impossibilite de faire le rapprochement. II ne faut pas toutefois songer a une derivation directe, en raison du remarquable developpement des pores setigeres qui fait des Charmosta un groupe tres a part et tres primitif quant a cet element morphologique. II ne serait pas impossible que le commun ancetre ait vecu en Asie a une epoque tres ancienne, sur le continent angarien par exemple, et que sa descendance ait essaime des deux cotes sur toute la region nord des deux continents. Si cette hypothese venait a etre verifiee, il faudrait transporter le sous- genre Charmosta panni les Callistheniens, a cote des Lyperostenia. Chez la Charmosta investigatrix nous trouvons, surtout chez les males, presque autant de soies que chez les Ceroglosses. La petite race chaffanjoni de la Haute Selenga, en Mongolie, montre, tres longues : plusieurs soies au labre et souvent des supplementaires a Tepistome, les soies du mesion, six soies au sous-menton, une brosse tres epaisse de soies jaunes a Textremite de l apophyse du prosternum, et une a chaque hanche intermediaire, des soies nombreuses aux hanches posterieures, des puncta inultiples, souvent sur deux rangees et meme a barceau anal, des pores setigeres accessoires, nombreux, sur le ventre, specialement sur les flancs et sur Tarceau anal, et aux pattes des peignes de poils roux tres serres. Ces soies existent aussi chez les exemplaires du bassin de rAmour et de Mandchourie que Ton rapporte a daurica. Elles sont plus rares chez la sibirica et surtout chez \’ investigatrix de l’Europe centrale, d’ou I on peut conclure que Tevolution de Tespece s’est faite de TExtreme Orient vers l’Europe. La lugens de Chine et de Mandchourie, dont 1’evolution est plus avancee, ne possede que les soies habituelles des Calosomes. Il est possible que ce Calosome noir, plus grand et a sculpture plus fine, derive de la daurica, mais comme on les trouve ensemble la parente doit etre plutot collaterale et deja eloignee. Le caractere probablement factice et jusquhci seulement morphologique du genre Charmosta ne permet pas d’en presenterun schema genealogique. Callistnata. — L’unique espece de Callistrata, denticollis, ressemble beaucoup par sa forme et par la nature de sa sculpture a V investigatrix et parait lui fetre apparentee. Elie s’en distingue surtout par le pronotum tres sinue apres le milieu, rappelant celui des Ctenosta, mais avec des faux lobes tres pointus et paraissant extroverses par suite d’un sinus de 1’ourlet lateral, et par Tabsence totale de pulvilli. La race d’Europe, androgyna, peut etre plus recente que le type, lequel est propre aux steppes de Tlrtysch ; elle a des fossettes dorees souvent tres marquees, mais les exemplaires du Petchili ont aussi de grandes fossettes, et ce Calosome est remarquable par sa variabilite individuelle. Comme les Charmosta, les Callistrata sont repandues de la Baltique au Pacifique. COLEOPTERA ADEPHAGA 196 QENEALOQIES DES CARABES Sens general de Tevolution. — Tres peu nombreux sont les Carabes qui reunissent la plupart des caracteres fondamentaux de Tarchetype du genre. Cet archetype d ailleurs est une fiction qui a bien des chances de n’avoir jamais eu de realisation, car les Carabes ne sont viaisemblablement pas derives d’un seul couple homogene, ni meme d’une seule espece. Ce gioupe a des oiigines polyge- niques revelees par Tetude des larves qui permettent de supposer tres loin au dela du type Carabe le raccordement des genealogies. Les regles generales de Tevolution chez les Carabes peuvent se resumer comme suit : Eormes primitives Palpes polychetes. Palpes non dilates. Palpes des deux sexes semblables, Troisieme article des palpes normal. Dent du mesion en deltion. Rostre simple. Sous-menton setigere. Labre bilobe. Scape setigere. Scape noir. Antennes unies. Tete moyenne. Pronotum lisse ou craquele. Gouttiere du pronotum setigere. Soies du milieu de la gouttiere multiples. Rebord peu developpe. Lobes normaux. Elytres sculptes. Sculpture complete. Striation normale, ponctuee. Pas de quaternaires. Primaires setigeres. Intervalles presque glabres. Intervalles simples. Intervalles egaux en largeur. Intervalles egaux en relief. Intervalles releves jusqu’au sommet. Intervalles externes entiers. Premier tertiaire libre. Formes derivees Palpes dichetes. Palpes dilates. Palpes du male bien plus dilates. Troisieme article tres court. Dent en rostre. Rostre bifide ou complique. Sous-menton non setigere. Labre trilobe. Scape non setigere. Scape rouge. Antennes du male calleuses. Tete grosse ou cychrisee. Pronotum subereux ou rugueux. Gouttiere depourvue de soies. Une ou deux soies seulement. Rebord tres developpe, ou simple ourlet. Lobes nuis, atrophies ou hypertrophies. Elytres sans intervalles ni stries, unis. Sculpture incomplete. Stries lisses ou granuleuses. Quaternaires, ou rudiments. Primaires a cones glabres. Grains coniques parasites. Intervalles dedoubles ou resolus. Intervalles inegaux. Intervalles inegaux. Intervalles alteres au sommet. Intervalles externes resolus. Premier tertiaire soude a la suturale. FAM. CARABID.E 197 Formes primitives Pas defaisceaux dedoubles. Pas d’intervalles supplementaires externes. Intervalles autres que primaires entiers. Secondaires non carenes. Suture non saillante. Epaules lisses. Extremite non sinuee. Eh'tres arrondis au bout. Epipleures entiers. Elytres libres. Tarses anterieurs du male feutres. Ouatre articles feutres. Tarses anterieurs non prolonges. Pattes noires. Arceaux abdominaux sans sillons. .■\rceaux lisses, sauf sur les flancs. Puncta ordinaria. Puncta auxiliaires. Flancs villeux. Limbe anal setigere. Taille petite. Formes derivees Faisceaux dedoubles. Intervalles supplementaires externes. Intervalles segmentes. Secondaires surhausses et carenes. Suture saillante. Epaules crenelees. Extremite sinuee ou emarginee. Elytres acumines ou mucrones. Epipleures tronques. Elytres soudes. Tarses simples. Trois ou deux seulement. Tarses pourvus d’une apophyse distale. Cuisses ou tibias rouges. Arceaux sillonnes. Arceaux rugueux. Pas de puncta. Pas d’auxiliaires. Flancs glabres. Limbe non setigere. Taille grande. La reunion des caracteres de la premiere colonne peut etre regardee comme ayant ete realisee chez les ancetres des Carabes, pris comme collectivite. Si bon veut se faire une idee de ce que fut la iaune primitive des Carabes, probablement pendant le tertiaire ancien, on peut y parvenir a peu pres en reunissant dans deux ou trois cartons les formes ci-dessous. Bien entendu, ces formes n’existaient probablement pas toutes, mais elles etaient representees par des analogues, sans doute un peu plus petites et assez differentes, possedant les memes caracteres principaux. Procrustes coriaceus mediterraneus. Chaetomelas ehrenbergi morawitzi. Chaetoprostus hemprichi punctatus. Chaetogaster saulcyi. Lamprostiis calleyi prasinus. Oxycarahus saphyrinus . Imaibius stroganowi persianus. Imaibius boysi. M egodontus violaceus fulgens. M egndontus planicollis. Megodontus dejeani. Pachycranion panzeri. Damaster hlaptoides rugipennis. Hygrocarabus menetriesi. Eoca rabus ja nhowsk ii fusanus. Chrysotribax Hispanus. Sphodristocarabus adamsi elegantulus. Macrothorax planatus. Chrysocarabus olympiai. Coptolahrus smaragdinus formosus . Chaetocarabus intricatus lefebvrei. Platycarabus depressus bonellii. Heterocarabus marietti. Cratomorphus puer. Pseudotribax validus. Cechenus jakoudezvi . Microplecles riedeli. Plectes steveni. Tribax osseiicus. M eganebrius wallicliii. Tomocarabus decolor. Asthenocarabus opaculus. 198 COLEOPTERA ADEPHAGA Mesocarabus problematicus andorranus . Mesocarabus dufouri. Pachy stlis trojanus. Euporocarabus hortensis calabrus. Piocarabus wladimirskii . Diocarabus massagetus . Orinocarabits concolor fairmair ei. Carpathophilus linnei. Nippocarabus vanvolxemi. Eucarabus cmnaniis. Xystrocarabus parreyssi. Carabus granulatiis . Morphocarabus monilis monilis. Ohomoptenis albrechti. La structure des larves nous a fourni les grandes lignes d’une phylogenie des Carabes, ou plutot leurs amorces. La morphologie des adultes nous permet des hypotheses plausibles sur le classement genealogique, et de 1889 a 1910 j’ai donne sur cette base, dans ma Phylogenie des Carabus, le detail des genealogies d’un grand nombre d’especes et de races. II n’est pas impossible de remonter plus haut, et de relier, dans une certaine mesure, les indications donnees par les larves a celles que fournissent les adultes. Je vais essayer de raccorder, comme directions generales, les especes, les sous-genres et les groupes plus eleves, en remontant vers leurs souches. l'AM. C A rabida: 199 QENEAL0GIE5 DES PSILOGONIENS Principes generaux. — Les Psilogoniens paraissent issus de Carabes a mandibules longues, polvchetes, pourvus de soies gulaires et d’un court triangle apical au mesion. I^’evolution s’est faite dans le sens du dichetisme, de la perte des soies gulaires, et du developpement du deltion en un rostre renfle subegal aux lobes du menton. Cette evolution s’est faite d’une maniere independante pour chaque caractere. It,es Carabes qui ne Tont pas subie composent aujourd’hui la subdivision des Chaetogoniens Pliochetes, ceux qui ont seulement reduit le noinbre de soies de leurs palpes sont classes dans celle des Chaetogoniens Tribacogeniens, ceux qui ont perdu leurs soies gulaires constituent la division des Psilogoniens, et suivant qu’ils ont conserve ou perdu les soies surnumeraires des palpes, ou sont en voie de les perdre, iis sont classes comme Psilogoniens Polychetes, Dicheles ou Heterocheles. Ouant a la dent du mesion, elle a deja aequis la forme de rostre chez des Carabes qui en sont encore au stade Pliochete. comme certains Cratocephaliis et reste au contraire a betat de triangle court et piat chez plusieurs genres de Psilogoniens, par exemple les Coplolabrus. De ces premisses il resuite ejue panni les Psilogoniens se tiouvent des Carabes a des degres divers d’evolution, et de lignees differentes. Cette division represente un stade atteint par des especes dont les parentes les plus proches peuvent etre restees dans les subdivisions des Pliochetes ou des Tribacogeniens, et viendront peut-etre les rejoindre dans havenir. En outre on y trouve des formes qui n’ont plus de parentes ni d’analogues panni les Chaetogoniens, et dont horigine est peu claire, comme les Cathoplius et les Cephalornis. Leurs ancetres, du temps ou iis possedaient des soies gulaires, ]ieuvent avoir ete ties differents des Chaetogoniens actuellement vivants. En etudiant les genealogies des Psihjgoniens, j’aurai a marquer les rapports de parente qui existent entre ces Carabes et divers genres anieres panni les Pliochetes et les Tribacogeniens. Je ne pourrai donc pas toujours suivre 1’ordre exact de la classification que l’on trouvera plus loin, et je serai contramt a quelques anticipations. Procerus. — On peut regarder comme formant un groupe phylogeniquement naturel les genres Procerus. Procrustes, Macroihorax et Megodontus, et les trois premiers paraissent deriver de formes tres voisines les unes des autres, tres rapprochees des Megodontus, lesquels semblent le genre le plus voisin des tjqres primitifs du groupe. Le genre Procerus pourrait etre directement derive de Megodontus voisins du cuelatus et du bonvou- loiri. La forme la moins avancee, gigas, a des analogies avec le caelatus et habite la meine region; la sculpture bulleu.se des Procerus rappelle celle du bonvouloiri, mais il ne faudrait pas oublier que celle de ce dernier est refaite. L’espece europeenne, gigas, parait avoir pour origine les .Alpes orientales. Elie s’etend vers hest jusqibau defile de la Tour rouge dans les Carpathes, a la foret de Comana en Vhilachie, au Rhodope, et au sud jusqu’au Parnasse. Elie se continue sous la forme duponc/ieli iusqu’'d 1'extremite sud de la Aloree, en cychrisant de plus en plus son pronotum mais maintenant assez bien la structure de la region lobaire. L’espece de Crimee, tauricus, peut en etre derivee, ou representer une branche collaterale tres proche. \daudouini de Trebizonde et d’.Armenie se rattache cei tainement au gigas et au tauricus; comme celui de 200 COLEOPTERA ADEPHAGA ce dernier, son pronotum ne tend pas a se cychriser. La cychiisation est au contraire tres avancee chez la forme du Caucase, caucasicus. On trouve dans les Alpes pontiques une autre espece, dont la forme primitive est representee par le modestus. Da-modestus d’Amasie derive par une cychrisation progressive toute une lignee qui a marche vers Touest : bosphoranus dans le nord de l’Asie Mineure, oUvieri le long de la mer de Marmara et de la mer Egee, depuis la Rouinelie d’Europe jusqu’a Rhodes. La variete scabrosus de Volivieri parvient a un degre avance de cychrisation ; elle devient plus frequente et endemique aux extremites de Taire d’extension de Volivieri. Une autre branche derivee du modestus et descendue directement vers le sud, Cilicie, Syrie jusqu’au Liban, n’a pas la meme tendance quant au pronotum, qui devient au contraire de plus en plus large, elliptique transveise. Les Procerus sont tres avances en evolution; iis achevent de perdre leurs pores seligeres, ceux meme de Tepistome ont disparu comme chez les CycJivus. Le labie tend a devenir lectiligne et a retourner au type simple des anciens Carabides. Le point de depart geographique des formes asiatiques et de celle de Crimee est certainement la region aujourd’hui effondree, jadis probablement montagneuse, que recouvre la mer Noire. Procrustes. — Les sous-genres du genre Procrustes ont une tendance commune a la deforma- tion du labre, du rostre et de Tetui penial, et a la resolution de la sculpture en un pointille sur lequel on ne reconnait plus que les primaires ambulacraires. Cette tendance se realise plus ou moins chez leurs formes les plus avancees en evolution. Les radiants de chacun d’eux sont independants et supposent une premiere aire de dispersion fort vaste, puis morcelee, dans laquelle des reconstitutions se sont faites a des epoques geologiques successives, toutes deja fort eloignees. Le sous-genre Procrustes est encore en relation manifeste avec le genre divergent Macrothorax. Bien qu’elle ne frequente pas les hautes altitudes, la famille naturelle a laquelle appartient le sous-genre Procrustes parait liee a un systeme de montagnes demantele et ennoye qui nous reporte loin du tertiaire. Elie se divise en deux branches depuis longtemps separees, qui ont evolue morphologique- ment et geographiquement a 1’oppose Tune de Tautre. L’une, dichete a labre et menton normaux, con- stitue le genre Macrothorax. Elie comprend le planatus des monts Madonie en Sicile, forme reliquataire a sculpture tres bien conservee, le morbillosus et le rugosus, ce dernier conservant volontiers des traces du polychetisme ancestral, mais dont le deltion s’allonge et se retrecit deja en rostre. Le morbillosus dont la race la plus ancienne, alternans, est propre a la Sicile, s'est etendu sur l’est de la Barbarie jusqu’a Alger, a essaime vers le nord par la Sardaigne et la Corse jusqu’en Provence et en Suisse ou il se retrouve au Monte Generoso, par la Calabre jusque dans les iles illyriennes, par les Baleares dans Test de TEspagne ; de l’Aragon et de la Catalogne jusqu’en Oranie on trouve des sous-races de la race halearicus. Par le lepitrei, \e sculptus et Vaiimonti, le balearicus a donne les formes tres lisses et tres efhlees de la region atlan- tique du Maroc {maroccanus). Le rugosus, qui parait originaire de Test de TEspagne, ou Ton trouve une FAM. CARARID^ 201 race a palpes volontiers polychetes et a tertiaires subegaux aux secondaires {1 evadit inus), s’est repandu par des formes a sculpture plus irreguliere dans le sud de bEspagne et au Maroc, et par des formes a ter- tiaires reduits et de couleur metallique en Portugal [celtibericus). Ce Carabe est celui qui descend le plus vers le sud le long de TAtlantique; il prend de tres grandes dimensions au sud de Casablanca, jusqibau deseit {richteri). Genealogie du genre Macrothorax : ciumontL L’autre branche, celle des Procrustes Procrustes, polychete a labre et menton evolues, a ses formes les mieux conservees comme sculpture dans le sud de 1’Italie et en Albanie. Apres la formation de TAdriatique, les formes italiennes n’ont pas remonte vers le centre et le nord de Tltalie, ou l’on ne trouve que la descendance des formes illyriennes, mais la branche albanaise a fourni, a une epoque relativement moins ancienne et conditionnees par la geographie de la fin du pliocene et du commence- ment du pleistocene, toutes les autres races europeennes de coriaceus, et celles de bAnatolie et des iles egeennes. L’evolution morphologique s’est faite vers un brouillage grossier a rides intriquees dans la direction de 1’Europe centrale, vers un brouillage plus fin, se resolvant en asperites, dans celle de la Grece et des iles. Le radiant des formes egeennes et anatoliennes qui se rattachent au cerisyi parait etre vers Ehodes. L’evolution dans ce rameau s’est faite par un affaiblissement de la sculpture, une dispersion anarchique des points des stries, un elargissement de bemplacement des tertiaires, les primaires et les secondaires devenant lineaires, ces derniers souvent indistincts. Chez le coriaceus plus que chez tout autre Carabe, le developpement en relief des intervalles est sous la dependance individuelle de la puissance de la respiration au moment du gonflement des elyties, et de betat hygrometrique qui permet a ce gonflement de se continuer plus longtemps si le milieu est humide et la dessication retardee. II en resuite que bon trouve dans chaque pays et dans chaque race des exemplaires a rides variqueuses fortes ou faibles par rapport a la mo3^enne, et diversement mats ou luisants. Cela explique la presence de sculptures des types rugosus ou spretus dans les regions ou ces types ne sont pas endemiques, et binveise. Pour cette raison on trouve des coriaceus parmi les subliueatus et inversement, et le monastiri ensis ne differe du coriaceus fran9ais que par ses fossettes subangulaires de rugosus. En outre, des migrations semblent s’etre produites un peu dans tous les sens, selon que le permettait la geographie de chaque epoque, et a toutes les epoques. Les races locales actuelles n’ont qu’une valeur tres limitee, aucune population n’etant a considerer comme pure, exactement comme chez bhomme. Comme chez les Carabes la regie est que les races metisses ne se fixent point, il resuite de ces colonisations successives des formes variees, incoherentes et des reversions. Il en est ainsi surtout aux environs de Constantinople, ou bon trouve la plus grande confusion de formes, et ou il n’y a pas un dixieme des individus qui reponde a une definition. A mesure que les points sont plus nombreux, leurs intervalles sont obliges de se reduire; c’est pourquoi les races de la Grece, du pourtour et des iles 202 COLEOPTEKA ADEPHAGA de TArchipel, de TAnatolie, sont plus finement sculptees et plutot pointillees. II n’est pas possible d’admettre de divisions speciflques dans ces conditions. II est meme possible que le clievrolati derive du coriaceus, certaines races de Macedoine et de Thrace, le florinensis par exemple, se rapprochent beaucoup de Vincertus. Celui-ci conserve souvent les pores du scape, comme d’ailleurs beaucoup de coriaceus de Grece et du groupe censyi, et son rostre est conique et a peine entaille, mais d’autre part les races de coriaceus du plateau anatolien et du Taurus, de Cilicie, presentent les memes caracterer, avec le meme corselet de chevrolait, le meme contour des elytres, et une sculpture de kindermanni chez le bodemeyen , de sphodritiiis chez le mopsucrencc, ce qui acheve de rendre la question obscure. Le radiant des Procrustes a fossettes qui se rattachent au clievrolati parait etre le Bosphore, ou Ton trouve une forme a tres petites fossettes superfrcielles, a intervalles releves bien dislincts, Vincertus Haury je pense. L’evolution s’est faite par developpement des fossettes et obliteration des intervalles tout le long de la chaine bordiere de la mer Noire, jusqu’au tirkii armenien. II se trouve a peu pres partout des exemplaires luisants et presque lisses, seulement lossules (assimilis), et d’autres apres et pourvus de segments de primaires tres eleves {wiedmanni), et ces variations paraissent individuelles. Cependant je ne connais d’ Armenie que des exemplaires a forte sculpture, auxquels il repousse des secondaires de formation nouvelle, des piis tres irreguliers; chez ces exemplaires la place meme des tertiaires disparait {tirkii). Wincertus conserve souvent le pore setigere du scape. 11 en est de meme de V auatolicus de Chr-pre et peut-etre des montagnes du sud de TAnatolie. Ce Procrustes est une espece tres independante, a sculpture lisse et a pronotum vastement reborde. Le banoni de Crete, qui a le grand developpement du pronotum comme caractere commun avec V auatolicus, en differe entierement par la forme et par la sculpture. Tous deux sont des especes reliquataires d’un ensemble disparu. Ce sous-genre tres differende et le genre voisin Macrothorax dont les affinites avec lui sont revelees par ridentite de leurs larves font partie d’une famiile disloquee depuis longtemps par la destruction des terres sur lesquelles elle s’etait developpee. Les formes actuelles, a en juger par leurs temoins dans des pays maintenant separes, sont anterieures a la separation de TEurope et de TAfrique, a celle de ITtalie meridionale et de TAlbanie, au dessechement des lacs egeens, a la formation de la mer Egee et de la mer lonienne, a l’ouverture du Bosphore, a 1’isolement de la Corse, de la Sardaigne, des Baleares, de la Crete. II est tres difficile de voir d'ou etaient venues les formes plus anciennes. Comme on ne retrouve rien dapprochant en Asie, peut-dre faut-il admettre, comme pour les Megodontes, une oricrine FAM. CAKABID/E 2o3 \SOxycarabus saphyriuus de Ia chaine bordiere de hi mer Noire est certainement un oncle du Procrusticus acuiicollis du Taurus, et celui-ci a produit le fayafa d’Anatolie. Le payafa se retrouverait en 'Phessalie; du moins j’en ai vu des exemplaires envoyes de Thessalie. Dans ce cas il serait anterieur a Teffondrement egeen. Les formes les moins evoluees du snphyrinus et de Vacuticollis sont les plus orientales. Le point de depart de ces especes pourrait donc etre 1'Armenie. On ne leur voit point de })arents probables dans TAsie Centrale, ni dans la chaine persane. L’origine pourrait donc etre cherchee du cote des Megodontes voisins du violaceus, comme le ferait supposer Tensemble des caracteres de VOxy carabus. Une consanguinite lointaine avec le Macrogeiius n’est pas invraisemblable non plus. Le Macrogeuus clypeatus, a larve lamellirostre et brachycerque, a sculpture tres obsolete, mesolabre et dent du menton tres evolues, constitue une forme isolee qui pourrait, d’apres ses caracteres generau.x et le mode d’evolution de sa sculpture, se relier, par de hombreux chainons disparus, aux memes ancetres que les Chaetoprostus et les Lainprostus. II parait cependant venir de l’Asie Centrale, car ses formes les moins avancees sont celles de la chaine qui separe le Khorassan persan du Khorassan turcoman. Du Caucase et d’Armenie je ne connais que des formes de misere, petites et a sculpture obsolete, reliees aux premieres par celles du Talysch. Cette espece ne descend pas dans les plaines, et le Kopet Dagh Khorassan ne se relie ni aux massifs du Turkestan ni au Paropamise, et de ces deux cotes on ne retrouve rien d’analogue. II est donc possible que la marche recente de 1’espece se soit faite a peu pres a contre-pied de Texpansion primitive. Les Procrustocarabus, Chaetomelas, Chaetoprostus et Chaetogaster constituent dans le genre Procrustes un ensemble morphologiquement defini et geographiquement localise, dont le radiant est le Liban septentrional. De la les especes ont essaime vers le sud jusqu’au desert et vers le nord jusqidau Taurus cilicien. Cette aire toutefois n’a ete colonisee en entier que par les Chaetoprostus , les autres ne se sont guere ecartes des contreforts du Liban. Le Chaetoprostus spaethi, dont le labre est bilobe et la dent du menton simple, mais Tapex raccourci a la pointe et la sculpture deja reduite a des vestiges, a fourni vers le sud les races d'hemprichi a sculpture de plus en plus finement pointillee. Le punctatus, dont la dent du menton est deja entaillee mais Tapex plus pointu et la sculpture presque entiere, a donne vers le nord les races di asperatus a labre trilobe et sculpture tres obsolete. Le Chaetogaster saulcyi, beaucoup plus primitif quant a Tapex, a la sculpture des races peu evoluees de V hemprichi et parait localise dans les hautes montagnes du Ifiban. Le Chaetomelas ehrenbergi, dont la race morawitzi possede une sculpture forte et nette, presque primitive, ne s’est developpe que dans la direction du sud, moins loin d’ailleurs que le hemprichi, et n’a pas atteint le meme degre avance de resolution de la sculpture. Le Procrustocarabus impressus, dont la forme la plus primitive anxius, du nord de Beirout, possede encore des intervalles comptables et des fossettes mediocres, a evolue dans la meme direction geographique, mais aussi vers le desert de Damas, et donne des formes a labre trilobe et sculpture tres semblable a celle de \' hemprichi, et d’autres qui rappellent les Procrustes, faciles d’ailleurs a distinguer de ces derniers par leur apex. II est probable que ce complexe est de plus ou moins pres apparente aux Lamprostus, et le Chaetogaster se rapproche beaucoup de ces derniers, en meme temps que du hemprichi. Ouelque lumiere nous viendra sans doute quand on connaitra les larves de ces Carabes et celles des Lamprostus. Le petit groupe des Carabes du Liban souleve des questions tres difficiles. 11 n’y a pas jusqu’aux Alpes pontiques et au Caucase un Carabe aussi peu avance en evoluti on que le morawitzi, et meme V ehrenbergi . La conservation de formes anciennes vers le Bosphore ou vers Amasie, dans des regions qui n’ont pas ete recouvertes depuis les temps secondaires, n’est pas difficile a comprendre. La region syrienne au contraire a ete submergee pendant plusieurs phases du tertiaire, a 1'epoque vindobonienne entierement, en grande partie encore au commencement du pliocene. On ne voit ni comment nos Carabes ont pu s’y maintenir, ni comment iis ont pu y parvenir depuis. S’ils sont venus du nord ou de Test, dans des temps 204 COLEOPTERA ADEPHAGA relativement recents, il est curieux qu’on ne trouve aucun reliquat de leurs ascendances dans la direction du Taurus cilicien ou du Kurdistan. Peut-etre faut-il chercher du cote de la Alediterranee, et de la meme souche d’especes dont la Sicile nous a conserve des reliques plus a Touest. II y aurait a chercher si quelque region du Liban n’a pas pu faire partie d’un systeme ennoye aujourd’hui, et dont elle aurait preserve la faune. La genealogie des Procrustes syriens peut se figurer ainsi : Les Lamprostus ont leurs formes actuelles les moins evoluees dans les montagnes du Talysch et du sud de 1 Armenie {prasinus, chalconatus, pvocrustoides). Iis se sont repandus vers Touest et vers le Caucase avec la chaine pontique pour axe general, mais dans des conditions de repartition qui ne concordent pas exactement avec les grandes lignes de Torographie actuelle. L’existence du torosus dans le Balkan onental montre que cette forme y est venue avant la formation du golfe Occidental de la mer Noiie. L evolution morphologique s’est faite dans le sens de Taugmentation de la taille et de la contexite, de 1 obliteiation de la sculpture, du developpement de la dent du menton. II est possible que les ancetres des Lamprostus soient venus de Ia direction de Test, mais je ne connais dans cette direction que le cylindricus de 1 Elbours, forme tres distincte, et plutot avancee en evolution. Ni vers l’Asie centrale ni en Occident on ne voit de polychetes pouvant representer la famille ancestrale des Lamprostus. Je nhnsiste pas sur ce groupe dont j’ai etudie ailleurs les formes FAM. CARABI 200 M egodontus. — Seul panni les Psilogoniens le granei genre Megodoutus occupe toute la region palearctiqrie. Le sous-genre Megodotitiis a lui seul peuple une ai re tres vaste, des Asluries a Bakou et de TEcosse a TAltai. Cependant, si dans cette aire on trouve partout le violaceus^ toutes les autres especes sont au contraire etroitement localisees. Le Megodojitiis violaceus est le type par excellence de Tespece polygene, reconstituee par Ia conver- gence de souches dont les intennediaires priinitifs ont ete detruits. L’evolution inorphologique s’est faite par une dissolution en granulations diffuses des tertiaires, puis des secondaires, enfin des priinaires eux-memes. Cette evolution s’est faite d'une inaniere plus ou moins complete, d’ordinaire jusqu’a une sculiiture lisse ou finement chagrinee, en partant de formes a un etat tres inegal de degradation ou de perfection de la sculpture, reparties a la peripherie de l’aire et dont la descendance, convergeant vers la grande plaine du nord de 1’Europe centrale, a fini par se confondre dans le violaceus type. Les formes les plus primitives sont celles de la region pyreneenne { fulgens, aurochalceus, fseiido- fulgeiis, mulieri)-, leur sculpture est intacte; celles de France, laevicostatus, crenatocostatus, conservent encore leurs intervalles. Cette lignee parait avoir atteint ses limites geographiques depuis les glaciaires et ne depasse pas la Belgique, TAlsace et le Jura; le subcrenatus de Suisse parait s’y rattacher, et sa sculpture comporte une dissolution plus ou moins avancee. Cette dissolution est encore poussee jilus loin chez certains derives de la lignee allemande issue du purpurascens t3'pe, race propre a la region hercynienne. L'etat d’evolution chez les races les plus primitives des autres souches est deja plus avance que celui dn purpurascens du Harz. Des races de souche ill3uienne ou balkanique [azurescens, scordiscus, germari) descendent toutes des races principales de 1’Europe centrale, a apex crochu, spatule ou tordu. Le picenus italien parait originaire du meme radiant, avoir fait partie de la faune du sud-est de l’Italie quand cette region tenait a la cote dalmate et a TAlbanie, et avoir suivi la chaine des Apennins quand la peninsule s’est constituee. II serait donc en somme anterieur a 1’Italie, ce qui nous donne une indication de date. Le foyer le plus oriental est TOural ou le nord du Caucase, d’ou V aurolimbatus s’est repandu jusqu’aux Carpathes, a la Moravie et vers I’Asie jusqifau pied de LAltai. Divers ilots montagneux des Alpes fournissent des traces de races tres avancees, datant des epoques glaciaires {cyaneoUmbatus, meyeri)-, autour d’eux la descendance de la souche pyreneenne a occupe ou reoccupe les bas niveaux. orcinus, race eteinte du Campinien belge, associee a la faune a mammouth et de taille tres petite montre qu’il a existe des races de violaceus a parente peut-etre ill3'rienne, beaucoup plus a 1’ouest qu’aujourd’hui. L’etude des races de TEurope centrale montre d’ailleurs un enchevetrement complique supposant une succession tres longue de migrations dont on retrouve les epaves tres dispersees, comme le purpurascens du Harz et \' exasperatus de Vienne. La genealogie tres compliquee des violaceus peut se fonnuler ainsi : ierhiin 1 1 \ 1 cenLiLU s 1 0 rn en s/s nivoiui hojipii oreyoneniis \ 1 1 <.?cja ssll ^ 1 , 1 lejionlinu s 1 sturensis , 1 eyscunus 1 ^ ,1 red ttnluchrri y / adiutor 1 1 1 canadt cus 0 1 US ' 0 ht^teromorphus 1 . . 1 Irpnsjlvuntcus tuCCiu t U 0 f ( atrp i f/ ('c Tableau du genre Oreocarabns ; 1 C<)uCiisocaraLoi Oreo cn ra 0 u S OrinoC(rr u s Diocarabus. — Les Diocarabus ont comme les Orinocarabus les palpes peu dilates, et point de sillons. mais iis ont plutot le facies des Tomocarabiis et comme eux sont d’origine asiatique. Iis repre- sentent donc plutot une branche attardee de ces derniers, qui a conserve les palpes etroits des communs ancetres. l^’altaicus et le massagetus ont encore les intervalles distincts et les fossettes peu developpees. Le loschnikowi qui dans les memes montagnes habite les hautes regions et s’etend dans les Toundras sur tout le nord de la Siberie, depassant meme TOural, est une forme glaciaire, rapetissee, ramassee, plus rugueuse, a sculpture brouillee autour des fossettes. Le truncaticoUis de la mer de Behring a les cuisses normalement rouges et les antennes calleuses, caracteres nouveaux. Une forme autrefois confondue avec lui, le borealis, habite les bords de TOcean glacial. Le tout petit pusillus des hautes montagnes au sud- ouest du Baikal pousse Tevolution dans un autre sens, il ne conserve guere de sa sculpture que des fossettes rondes. II a les antennes glabres en dessous, mais non calleuses et a perdu la frange des tibias moyens, caractere rare d’evolution avancee. Tout ce groupe a le meme apex, assez gros, peu courbe, emousse. Orpocuruius I T cu s ^ored/cs ' //’ trurtcutLColus ^ oschni ko wi ■iftcli illui Allocanabus. — Le sous-genre Allocarabus de Daourie, represente par Tuniciue et tres rare espece aiirociuctus, a lui aussi les palpes peu dilates et point de sillons, mais il est encore plus retardataire par ses palpes polychetes, son mesion juste dente au milieu, sans deltion defini, et par sa sculpture peu avancee en evolution. Le polychetisme normal n’existe chez les Multistries que dans les sous-genres Mesocarahus, Hadrocarabus e\. Allocarabus-, tous les autres sont franchement dichetes, a Texception des 246 COLEOPTERA ADEPHAGA Euyycayabiis, Pachysius, Phricocarabtis , Cylilocarabus qui possedent des especes ou des races polychetes ou heterochetes par exception. Chez les Orinocarabus, les Toinocarabus, les deux soies sont en position fixe et toujours seules. Le bord du mesion, en milieu d’accolade comme chez le nemoralis, est encore un caractere retardataire tres rare chez les Multistries. Le sous-menton, par une autre exception, est renfle au milieu comme chez les sous-genres d’Extreme-Orient, Leplocarabus, Asihenocarabns, Nippocarabus, Leptinocavabus. La sculpture meme est peu normale. Les primaires sont flanques de faibles quaternaires, et Tensemble coupe de miroirs, les secondaires et tertiaires sont un peu rugueux, mais il ne semble pas y avoirde quaternaires entre eux. U Allocarabus aurocinctiis parait un collateral attarde des Diocarabus et des Toinocarabus. II a comme eux le mesion renfle et le pronotum fortement ponctue; le sous-menton est renfle comme chez quelques Toinocarabus , les palpes intermediaires comme dilatation, moins raccourcis. La parente avec les Hernica- rabiis ne peut etre deduite de la seule presence de marges dorees, caractere probablement de simple convergence. Par la forme de son pronotum, dont le contour est celui des Nebries, ce Carabe a un facies singulier, qui n’a d’analogue panni les Multistries que chez le wallichi. Tomocarabus. — Les sous-genres Toinocarabus, Scambocarabtts, Hemicarahus forment un ensemble polymorphe mais qui parait naturel, auquel il semble qu’il faille joindre les Procriistides et meme les Cryocar ahiis. Les plus anciennes formes de Toinocarabus se trouvent dans le Caucase, TArmenie et les Alpes pontiques. Le decolor du Caucase Occidental est une petite espece qui joue comme \e problematiciis le role d’espece temoin. D’ordinaiie il n'a aucune trace de quaternaires et dilate sa sculpture en faisant des intervalles supplementaires brouilles au dela du troisieme primaire; quelquefois cependant, chez decolor marthcB, on trouve des traces de quaternaires. Le decolor n’est pas Torigine des autres especes, a cause de ce fuseau de rugosites au dela du dernier primaire, et de callosites antennaires faibles chez lui, mais absentes chez les autres. Il est un collateral temoin attarde. Le scabripennis, remarquable par sa sculpture sans quaternaires, a tertiaires entiers, primaires et secondaires foveoles, est une seconde espece sans descendance. Il en est probablement de meme du riimelicus. Le inicroderus et les formes a quaternaires derivent probablement du rhinopteriis ou de \’ aciitangiilus, formes du Taurus et des Alpes pontiques. Le passage en Europe s’est fait par la region egeenne dans la peninsule actuelle des Balkans, et de la les races innombrables de convexus se sont repandues jusqu’aux Pyrenees, a la Suede et a la Siberie, sans grandes variations, sauf que dans les montagnes la sculpture est plus striolee en travers. Il semble du cote du Caucase fermer le cercie par la jonction de Y oblongulus avec V aciitangiilus, mais il est possible inversement que V oblongulus soit un derive direct de V acutangulus et 1’origine des formes russes et siberiennes. Il y aurait beaucoup a dire sur la relation des races du convexus, surtout dans la peninsule balkanique, mais cette discussion n’en vaut pas la peine, aucune question de morphologie generale ou de palegeographie ne pouvant, semble-t-il, y trouver des eclaircissements. con vexus Scambocarabus. — On ne voit pas quand ni comment les T oinocarabus sont venus de TAsie centrale, mais leur origine est certainement commune avec les Scambocarabus, qui ne depassent guere rAltai' vers Touest. L’histoire de ces derniers parait compliquee et Torigine digene. Le sculptipemiis de FAM. CARABIDiE 247 rinchan, plus granei, plus etroit, a les angles du pronotum plus marques et une sculpture tuberculee sans quaternaires, ou avec de simples rudiinents de quaternaires chez les femelles. Par le breviformis de Mongolie et de Dzoungarie, il se relie insensiblement au hruberi de Siberie. Chez le kritheri, la sculpture est beaucoup plus faible, les intervalles en lignes granuleuses, les priinaires seuls tubercules, les quaternaires tres faibles, incornplets comme nombre, mais rarement tout a fait deficients, il y a souvent un peu de brouillage rendant la sculpture peu lisible. Vers Test, la sculpture est plus forte, plus tuber- culee, c'est le tuberatus. Dans la region des monts Bureyas, au nord de TArnour moyen, on trouve le raddeanus, dont les primaires ont de longs chainons polis, les secondaiies et les tertiaires formes de granulations plus fines, d’ailleurs bien alignees, souvent sans rudiments de quaternaires chez les males. 11 est possible que la forme de Siberie derive a la fois du sculptipemiis et du raddeanus, ou Tinverse. Dans ce dernier cas nous aurions affaire a une espece de sonche altaique, en voie de formation des quater- naires, eliminant les rudiments dans la direction de l'lnchan pour prendre une sculpture fortement tuberculee, les conservant et ne faisant de tubercules que sur les primaires dans la direction de rAmour. Cette hvpothese est simple, mais elle a contre elle Taspect use de la sculpture chez la forme siberienne. Chez le modestuhis thibetain, forme de valeur probablement specifique, la sculpture est presque effacee, la couleur un peu metallique. Ces formes n’ont pas de callosites aux antennes. Cependant le stade des antennes calleuses peut etre franchi, je possede un male dont le facies indiquerait pour origine la region de TArnour, et dont les antennes bien authentiques sont assez calleuses. Hemicarabus. — Il a fallu 1’elevage de la larve du nitens pour faire classer les H emicarabus a cote des sous-genres precedents. Cette larve ne differe de celle du Diocavabus trimcaticollis que par Tecartement un peu plus grand des medianes du mesolabre ; toutes deux ont les lobes du telson arrondis et Fepine externe des cerci petite mais constante, caracteres par lesquels elles different de celle du convexus qui a les lobes pointus et point d’epine externe. Inversement Tanalogie m’a fait rapporter au serratus uue larve americaine indeterminee. Les larves des Orinocarabus, tres semblables aux precedentes, en different par les palpes un peu plus dilates, les tegmina plus larges, moins lobes, caracteres surtout de plus grande robusticite; elles se rapprochent surtout des Tomocarabus par les lobes pointus du telson, et des Hemicarabus et Diocarabus par la presence d’une epine externe, d’ailleurs plus developpee. Le rattachement est donc legitime, malgre la difference de sculpture qui chez les Hemicarabus ne montre aucune trace de quaternaires. Comme les precedents sous-genres, les Hemicarabus ont les palpes courts, dilates, iis ont aussi le pronotum tres peu reborde, comme les Scamhocar alnis, et un prolongement en epine du tibia anterieur. La sculpture encore tres simple chez macleayi et serratus, dont les intervalles complets sont seulement un peu strioles, est au contraire tres differenciee chez nitens et tubercidosus. Il est possible que ces deux derniers soient derives, en sens divergents, d’une forme analogue au macleayi. Ce dernier n’a pas encore les epaules crenelees, ce qui ne permet pas de le deriver lui-meme du serratus americain. Il faut donc chercher 1’ancetre commun des Hemicarabus au dela du serratus et du macleayi, ce qui nous recule tres loin dans le nord et tres loin dans le temps, evoquant Tidee d’une faune polaire anterieure au refroidissement du pole et au regime actuel des saisons. On ne peut faire deriver les Hemicarabus actuels, tous de faune froide, au plus temperee, que d’une souche arctique, et il faut tenir compte aussi que les glaciations pleistocenes ont fait place nette sur toute l’aire de Tancienne faune polaire dans TEurope du nord, la Sib6rie, TAlaska, le Canada, ne laissant survivre que les formes peripheriques. Cela nous permet de comprendre la localisation des especes, serratus dans Touest du Canada et le nord-ouest des Etats-Unis, nitens dans rEurope du noni, tuberculosus dans le nord de l’Extreme-Orient et macleayi de meme, mais plus au nord, avec de vastes lacunes com- 248 COLEOPTERA ADEPHAGA prenant la moitie ouest de la Siberie, la moitie ouest du Canada et TAtlantique entre le serratus et le nitens. Toutes ces especes sont d’une remarquable fixite, et entre le tuberculosus et le macleayi qui vivent en contact, il n’y a aucune esquisse de transition. Uetholeni d’Irkoutsk parait plus ancien que les tuberculosus de TAltai', de Mandchourie et du Japon, en ce sens qu’il a les tubercules moins accuses. Chez les autres especes on ne trouve pas d’indice qui puisse inettre sur la voie d’une genealogie des races. I utterj s /-uhercu I o sus 1 serratu s Procrustides. — Le Procriistides bessarabicus peut avoir une souche commune avec les Tomocarabus, mais pour Taffirmer il faudrait connaitre sa larve, et qu’elle fut du meme type. L’ensemble de ses caracteres et son facies sont favorables a raffirmative ; les palpes bien plus dilates et 1'emiettement de la sculpture en tres fines rugosites s’interpreteraient facilement par un degre beaucoup plus avance d'evolution. Ce qui fait difficulte, c’est d’interpreter de meme fagon la singularite des mandibules. Celles-ci, larges, puissantes, grossierement striees, sont tout a fait celles d’un Calosome. Aucun autre Carabe n’a de telles mandibules. Cette structure est-elle un reliquat ancestral qui isolerait entierement le Procrustides? Si elle est de date recente, ou bien elle marquerait une exception tres flagrante a la loi de Dolio, ce qui d’ailleurs n’est pas rare chez les Carabides, ou bien elle est un simple fait de conver- gence fortuite vers le type mandibulaire des Calosomes et n’a existe chez aucun ancetre. C’est ce qu’il est tres difficile de decider tant que la larve ne sera pas connue. Cette espece de deserts et de terrains sales s’etend de la Bessarabie a la Dzoungarie, suns variation bien marquee. Le bessarabicus parait cependant un peu moins avance en evolution que le platyscelis asiatique, d'ou Ton pourrait conclure a Torigine caucasienne comme celle des Tomocarabus, mais ceux-ci sont partis du sud du Caucase et le Procrustides est repandu seulement au nord. Ce Carabe peut avoir ete habitant des bords de la mer Pontique et de TAralo-caspienne ; son habitat coincide avec Templacement de ces grands bassins tertiaires et par suite n’est pas tres ancien. Cryocarabus. — Ce sous-genre represente seulement par le chamissonis a peu pres circumpolaire n’offre que rarement des traces de quaternaires. Ses palpes et de petits caracteres paraissent bien Tappa- renter aux sous-genres precedents plutot qu’aux Morphocarabus. Les sillons abdominaux sont nuis, mais ceux des Hemicarabus ne sont pas non plus bien developpes, quand iis ne manquent point. Les affinites sont peut-etre avec les Scambocarabns, mais les Cryocarabus sont certainement en retard sur ces derniers. Le chamissonis peut dans ces conditions etre une forme tres ancienne qui n’a pas evolue. Le chamissonis varie peu, et quand on compare de grandes series du Labrador avec d’autres du Detroit de Behring, on trouve des deux cotes les m^mes variations. Les exemplaires de Laponie et ceux de la Nouvelle-Angleterre ne constituent guere davantage des races precises. La presence d’une colonie, reliquat glaciaire, au mont Washington dans le New-Hampshire temoigne d’une grande extension vers le sud. C est peut-etre de ce cote que sont remontes les representants actuels de Tespece au Labrador. La coordination phylogenique n’est pas facile entre les sous-genres du genre Tomocarabus. Nous n avons guere que des aboutissants, et comme dans son ensemble ce groupe est nordique, les glaciations pleistocenes ont detruit les elements intermediaires. On peut placer sur un plan d’anteriorite les elements nettement attardes, sans relations d’ailleurs entre eux : Allocarabus, Diocarabus, Cryocarabus, ces deux derniers peut-etre un peu plus pres des Oreocarabus, grouper ensuite les Hemicarabus, Tomocarabus FAM. CARABID^ 249 et Scamboca? abies. Quant au Procnistides. il peut se placer aupres de ces derniers, ou au contraire tout en dehors de Tensemble. II faudra surtout considerer avec circonspection le schema ainsi obtenu. OreQcartll77peL ro /Ac Schema du monilis, i. sp. : moni/cs yrd c//c's /,wnici/S suhjpy r e rtz/eu s Schema des scheidleri : cj/ tico/d /riicned/us r/soc/dnicus suLaucLuc, consifus I (nterpo si/u S r sejudnus bchdr/owt I tuyenus ruurc crus ~sch r/ /ere .7 c/ac6oni A/e /usui censes 1 r prpyss/eri Ae//'erC j}u/'cAel/us ' ^d wa cis/cyc y/anno I StyridcuS I I " I,' ,, y nici/s cur/u/us prjeceUeris versicolor tA'^/iyerL Aol/dri U'mu/dlo> FAM. CARABIDAi 269 Schema des rothii : I comptus I roreu/eosis sc/iciumi I icicom^sus Schema des excellens mous du L motic/iulihyc Ancp/o( o Trachy cara i us Lyperocarabus. — Les Lyperocarabus onilenvs antennes calleuses, et les sillons peu developpes, incomplets au milieu. Iis sont par la au-dessus des Basilicocarabus et au-dessous des Trachycarabus. Par le deltion assez grand et le mesion un peu renfie, iis sont aussi intermediaires. Ces caracteres les situent au point de vue du degre d’evolution, mais il ne semble pas que leur parente avec ces sous-genres soit particulierement proche ; leur facies est tout different, et les possibilites d'evolution de leur sculpture differemment orientees. Les formes les plus attardees sont les mannerhcimi de 1’Inchan, qui ont le pronotum cordiforme, bien reborde, les intervalles strioles mais tres bien conformes {iuchanictts, tcheliensis). Les formes du nord de la Mongolie et celles de la Mandchourie font le passage au inaiiner- heimi manuer hei mi slherien. L’espece s’etend a l’est jusque vers le Pacifique, mais a Fouest ne depasse guere le Baikal et le Sajansk. 11 est improbable par suite que Vestreicheri de Russie en derive directement; il en est d’ailleurs parent proche, malgre la structure differente de son pronotum finement ouile. En Mandchourie le mannerheimi cede la place a des formes plus grandes, plus allongees, (pii en difRrent surtout par le degre tres avance d’evolution de la sculpture. Sur un fond mat on distingue des primaires lineaires, peu saillants. luisants, courtement et regulierement segmentes, des secondaires transformiis 272 COLEOPTERA ADEPHAGA en lignes de tres petits tubercules polis et serres, et des tertiaires encore plus reduits, souvent visibles a la loupe seulement {coriaceipennis, sui coriaceus) . Les intermediaires paraissent manquer entre le mannerheimi tnchamcus et ces formes qui s’y rattachent de pres. Cependant chez quelques mannerheimi j’ai vu une tendance a ce genre de sculpture qui est une sorte de livree regionale, un theme commun a des groupes tres differents, comme Eocarabus et certains Coptolabrus . Morp^o c<3 yj C. Trap(iLusi rosent ^emicalosomci I mdurus C(ilo5omoLdes Anthracocarabus. — Ce sous-genre propre a TAsie centrale se distingue des precedents par sa taille plus grande, d’ordinaire moyenne, son pronotum peu reborde sur la moitie anterieure. a lobes non ou peu retrecis en arriere, 1’absence des anomalies morphologiques des Mimocarabus et la presence sur le bord des arceaux abdominaux, pres de Tepipleure, de gros pores seligeres. Ce caractere, d’ailleurs tres instable, ne se rencontre guere que chez les Anthracocarabus et les Eremocarabus. Les pores en question derivent peut-etre des soies laterales de Tabdomen de Tancetre des Carabes et indiqueraient une filiation independante ; plus probablement iis sont un caractere nouveau, une exception au principe que les pores se perdent mais ne s’acquierent plus. On en trouve rarement plus de deux ou trois en tout, mais iis sont tres gros et souvent seligeres. Comme chez tous les Mimocarabus, la couleur est noire, mais chez ce sous- genre elle est d’un noir de charbon, sans les reflets bleuatres, noir de corbeau, qui se rencontrent parfois, au moins sur les marges, chez ses voisins. Les formes, sinon les especes, sont extremement nombreuses, et Taire tres etendue couvre tout le nord du Turkestan russe et chinois, et la Dzoungarie jusqu’aux confins de la Mongolie. La sculpture est tres variable, mais dans des limites bien definies. Les intervalles toujours egaux en hauteur, peu inegaux en largeur, quand iis le sont, tendent a se resoudre en segments de plus en plus courts, de plus en plus ecailleux, de plus en plus arases, jusqu’a ne laisser que des traces de points primaires et des asperites fines, en points de rape, et finalement jusqu’a Tarasement complet. Alors peuvent recommencer a paraitre des traces de stries, lineaires ou ponctuees. comme il arrive assez ordinairement quand Tevolu- tion a depasse son terme. Sans conteste, la forme la moins avancee en evolution est celle de la vallee du Talas, a Touest de la chaine Alexandre. Les intervalles sont resolus en segments courts par des strioles plus ou moins profondes, mais ont encore figure dhntervalles reguliers. Cette sculpture devient plus tuberculeuse et moins reguliere dans la steppe au nord de la chaine d’Alexandre, dans les Alatau, dans les bassins de Tlli, de la Kungess {auliensis, bogdanovi, huldshceensis'). Dans la chaine de Boro-Choro, au nord de la vallee d’Ili, existe peut-etre un centre secondaire. Dans cette region, les intervalles secondaires sont encore entiers et le reste de la sculpture tres irregulier [bor ensis). Dans la chaine d’ Alexandre, on trouve avec des derives de V auliensis des formes a cicatrices transversales que le profil different du pronotum peut faire rapporter a une origine distincte. On ne trouve ni de ce cote ni de celui du Boro Choro de radiant ou la sculpture soit aussi nette que celle de Yauliensis. Peut-Mre les formes a epaules carrees et sculpture a foveoles carrees melees aux cicatrices viennent-elles d’un radiant situe vers la Kungess [cicatricosulus) . Elles se pro- longent jusqu’aux confins de la Mongolie {cordatus, corax). Chez toutes ces formes constituant le groupe bogdanovi, la sculpture peut s’affaiblir, mais elle n’est jamais entierement fruste, meme chez \e prosper. Au contraire, chez les formes du groupe erosus la sculpture est toujours fruste, a peine marquee, et de l’un a bautre groupe on ne trouve que des essais individuels de transition. erosus proprement dit .'0 ' (indemtirtnt l 3ui>pdrc.il(el(/5 numiliL FAM. CARABID^ 277 se rencontre dans la chaine d'Alexandre, le pays de Kouldja, la region montagneuse de Tlssyk Koul, et jusque dans le Turkestan chinois. Dans cette derniere region, Verosiis n’a plus pour compagnon le hogdanovi. Le progrediens, le turkestanicus, \q glaber ne sont que des races locales de plus en plus lisses de \’ erosus et se trouvent dans la region de rissyk Koul. Cest la aussi qu’habite le denUculatus, forine courte a sculpture particuliere et inieux marquee que celle des precedentes. bien que piate. Le denticidalus est Torigine des races du massif situe au sud du Kungei Alatau et de la vallee de la Nar}'!!, oii Ton ne rencontre ni les derives de lVros«5 ni ceux de Vatiliensis. Ces formes (Jextus, vestigialis) aboutissent au karagaicus, lisse dans la moitie des cas. .A Test, les formes du groupe erosus ne depassent pas, semble-t-il, la region du Juldus, tandis que celles du groupe cicatricosus s’etendent beaucoup au dela. Sci e/ J ere .‘7 CremoCtiraoo S 1 i>Qro n u 6 7n . cWUensis 1 1 erosus \ cori 288 COLEOPTERA AIJEPHAGA C'est a peu pres au meme point qu’il faut rattacher un autre petit groupe qui pousse plus loin Tevolution. La partie superieure du pronotum est atrophiee, et les bords, d’ailleurs peu releves, se rapprochent en arriere, laissant les epipleures visibles d’en haut. La sculpture est chagrinee, et non formee de petits grains arrondis, les tarses sont simples, sans elargissement ni trace de pulvilli. Le schmidti de Carinthie conserve encore des traces lineaires des primaires, mais il a les tibias et les articles nus des antennes rougeatres, caractere rare chez les Cychrines, et que n’ont pas aequis ses voisins. L,’ angusiahis des Alpes orientales et dinariques accuse davantage les caracteres du groupe, et le cyliiidri- collis, de la meme region, les exagere. Ce Cychrus tres aberrant a la structure longiligne des Damaster, et on peut, en raison du plus grand nombre des soies abdominales, se demander s’il ne represente point une lignee independante, de valeur generique, et rattachee d’assez loin a la genealogie des Cychrus. II est, entre autres caracteres d’evolution tres avancee, depourvu de soies au scape et au pronotum. Ces especes ne paraissent pas derivees les unes des autres, ni meme tres rapprochees. Le hampei d’Herze- govine fait le lien entre ce groupe et le caraboides. 11 a la sculpture du pehri, les epipleures peu visibles et point de pulvilli; c’est un insecte plus grand, et de la taille du semigranosus. Le petit groupe anguUcollis, grajus, cordicollis, du versant italien des Alpes centrales et occidentales, est voisin du precedent, mais se rapproche un peu plus de V attenuatus par la sculpture. Le pronotum est un peu angule par un retrecissement brusque de la partie posterieure, les epipleures cependant ne sont pas visibles d’en haut; les tarses conservent des traces de pulvilli. On peut considerer ce groupe comme covariant avec le precedent, mais moins avance en evolution et descendant d’une forme plus rapprochee de Y attenuatus . C’est egalement du cote de Y attenuatus qu’il faut rattacher 1’origine du petit groupe des Pyrenees centrales et occidentales et des Cantabres, dufouri et spinicollis. Le rebord du pronotum n’est pas bien releve au troisieme tiers, mais il y forme une sorte d’epine aigue, plus saillante que le retroussis habituel des Cychrus voisins. Les pulvilli sont presque nuis, les primaires constituent des chaines de tubercules assez forts, les secondaires sont en tres faibles baguettes. La sculpture est donc moins attenuee que celle de Y attenuatus et avec des tendances analogues a celles de Y aneus. Le groupe du Thibet, de l’Asie orientale et de la cote pacifique des Etats-Unis est a rattacher aussi a des origines voisines de Y attenuatus et de Yeeneus. Ce groupe n’a pas trace de pulvilli, la tete et le pronotum sont remarquablement rugueux et la sculpture evolue vers une transformation totale des inter- valles en tubercules lisses et assez gros. Ce caractere, plus ou moins marque chez les especes chinoises des Yunling et du Yunnan, davidis, yunnanus, et chez le kolzei de Alandchourie et de TAmour, s’accuse chezje morawitzi de Yeso et des iles Kouriles. 11 est beaucoup plus marque chez les especes americaines. Il est a remarquer qu’il est au maximum chez 1’espece de la cote, tuberculatus , habitant des iles Aleoutiennes, de TAlaska et des hauteurs de la region maritime jusqu’en Californie ; moins intense chez le hemphillii, habitant de Tinterieur jusqu’aux monts Rocheux. Les tubercules sont si gros et si lisses que 1’aspect de Tinsecte rappelle de tres pres celui des Coptolabrus. Pour comprendre ces relations, il ne faut pas oublier que cette partie occidentale de l’Amerique du Nord faisait corps avec la partie orientale de l’Asie, avant le comblement du detroit meridien de TAmerique et 1’effondi ement du nord du Pacifique. Cela nous reporte tres loin dans le tertiaire. Je ne connais pas en nature le thibetanus et le seriatus, deux especes de la frontiere de la Chine et du Thibet, que Roeschke compare le premier au schmidti et le second au caraboides. 1 1 p ro ^ clH^ultColUs J /Jcl mj^eL &roupe omenccun ruy ccofll caraboi cies cordi coi /ii chjfourc Semiyrdttosas fri \/Je k y L dltenucituk cieneu s FAM. CAKABID^ 289 Cychropsis. — Le Cychropsis sikhimeusis constitue a lui tout seul un genre tres isole. La structure generale de sa tete et celle de chacune des parties s’ecartent beaucoup du t3'pe des Cychrina\ pour le reste il se rapproche plus des Cychnts que des autres genres. Cette structure de la tete est probablenient un reliquat ancestral, et les ancetres des autres Cychrina doivent avoir possede des tetes a peu pres de ce modele. La tete du Cychropsis possede ainsi la valeur d’un document ph)dogenique de premiere importance, surtout par sa partie anterieure, labre, mandibules et palpes. L’evolution du Cychropsis, sauf quant aux parties de la bouche, est assez avancee. 11 a perdu deux des soies de rechancrure du labre, celles des palpes maxillaires, et les apicales des palpes labiaux, et la gulaire, c’est-a-dire que la region la plus primitive a deja evolue par certains caracteres autant que chez les Cychrus. La soie orbitaire a disparu, comme chez les Cychrus, mais celles des metacoxales subsistent toutes deux, alors qu'elles ont ete perdues par les Cychrus. Le Cychropsis possede a chaque arceau abdo- minal, et meme a Tanai, plusieurs puncta ordinaria, caractere reliquataire remarquable. Les soies du raphe sont egalement conservees dans toute sa longueur. Les stries des elytres sont ponctuees, les intervalles legerement renfles, les primaires un peu plus, t}'pe de sculpture bien plus primitif que celui des Cychrus. Les pulvilli sont au nombre de trois seulement, mais larges et bien developpes. En somme, evolution d’apres les memes tendances que chez les Cychrus, moins avancee quant a la plupart des caracteres, et beaucoup moins que celle de tous les Cychrina [)ar les caracteres de la bouche et du labre. La seule espece connue est du versant meridional de TMimalaya, Sikkim. II est possible que Ton en trouve d’autres au Thibet. Elie est la plus meridionale de la sous-tribu, mais Taltitude compense la latitude. S phseroderus. — Les Spharoderus constituent un autre genre aberrant, aussi avance en evolu- tion que les Cychrus mais conservant comme les Cychropsis quelque chose d’ancestral. Cette fois ce n’est plus la tete, tres conforme au type des Cychrina, mais le pronotum et les elytres qui ont conserve un facies moins specialise. Ces deux parties ne s’eloignent pas beaucoup de la conformation des Carabes, mais toutefois dans cette ressemblance il y a plus d’apparence que de realite. Les lobes du pronotum, par exemple, font defaut et les epipleures des elytres sont bien ceux des Cychrina. Les Spharodcrus possedent la plupart des caracteres d’evolution avancee des Cychrus : fossette du labre a deux soies, palpes maxillaires depourvus de soies, epimeres et episternes du prosternum soudes en une seule piece, manque de bourrelet mesoepisternal, etc. Iis sont plus avances que les Cychrus, et d’ailleurs que les autres Cychrina, par plusieurs autres caracteres : fossette du labre debordant sur Tepistome, palpes labiaux dichetes, epipleure canalicule jusqu’a Textremite, absence de pore au troisieme segment abdo- minal. Iis ne sont en retard que par la conservation des pulvilli et par la structure de Tapophyse du prosternum qui est normale, alors que chez les Cychrus, comme chez la presque totalite des Cychrina, elle est recourbee ou coudee en dedans. Les analogies nombreuses des Sphceroderus avec les Cychrus nhndiquent pas une parente proche. Il suffit de regarder ces insectes pour etre fixe, lis descendent la meme pente, fort loin des autres Cychrina, et les Sphceroderus plus bas encore que les Cychrus, mais iis ne sont pas dans le meme chemin. Les Sphceroderus comprennent trois especes dont les aires sont a peu pres superposdes et s’etendent de la baie d’Hudson a la Caroline du Nord, de TAtlantique a TOhio et aux Grands Laes. Le canadensis parait le moins avance en evolution. 11 a conserve aux hanches intermediaires une serie de pores setigeres laterale que les autres ont perdue; son premier primaire porte souvent un ou deux pores seli- geres, reliquat ancestral remarquable dans cette sous-tribu, et qui manque chez les autres Sphceroderus, son pronotum enfin est cordiforme et n’a pas pris la sti uclure si particuliere du genre. Les intervalles des elytres sont bien renfles; cependant les externes ont disparu, la sculpture tend a se resoudre en tubercules. et les tertiaires sont souvent affaiblis. l.e steuostomus a perdu les caracteres ancestraux du 290 COLEOPTERA ADEPHAGA canadensis, mais conserve les pores du segment anal, qu’on ne retrouve plus chez le nitidicollis . Ces deux dernieres formes ne perdent ordinairement pas d’intervalles externes, mais subissent les memes variations de sculpture que le cmadmsis. Le canadensis et le nitidicollis ont repris possession de l’est du Canada, le nitidicollis ]usc\\x'k la baie d’Hudson. Dans ces regions iis sont necessairement plus recents que la fonte de ia calotte glaciaire et iis y sont venus du sud, mais sur le sens de la marche du genre, avant cette epoque, nous ne tirons de la morphologie aucune indication. Resultats generaux. — L'origine pol3'genique des Cychrina resuite avec evidence de ces donnees. On voit assez nettement que les gem es americains, sauf les Sphceroderus, sont plus apparentes entre eux qu’avec les autres Cychrina. Quant aux Cychropsis, Cychrus et Sphccroderns iis sont tout a fait isoles des genres Scaphinotus et N omaretus, et c’est tout au plus si l’on peut soupgonner une certaine parente entre les Cychrus et les Cychropsis. Au dela nous pouvons supposer des rattachements lointains a de communs ancetres, mais Tapplication des lois de Tevolution ne peut nous eclairer; la paleontologie seule pourra le faire, et il ne faut pas trop compter sur d’heureuses decouvertes, car c’est probablement dans des couches anciennes du secondaire que gisent les documents, s’il en a subsiste. Les rapports des Cychrina entre eux peuvent se resumer ainsi : CycProjjsis Brennu S f^eo cyciru s PeMjilius ScAphinotus Iric^roci A/om,trptus I Pjpuc/onomcirrtui Cyc Pph. c7P r 0 cl P r u 6 L’origine des Cychrina parait nordique comme celle des Callistheniens, et la direction de leur evolution geographique ainsi que leur repartition presentent de grandes analogies. II existe cependant beaucoup de differences de detail. Les Cychrina de la region pacifique, de celle des Rocheux et de celle des Alleghanys sont beaucoup plus isoles les uns des autres. L’extension vers TAlaska est beaucoup plus marquee, et celle vers TAmerique du Sud s’arrete au nord du Mexique. Le lien manque completement entre la faune americaine et celle de TEurope. Si en Europe et en Asie les deux groupes se sont visi- blement repandus de Toiiest vers Test, l’Asie centrale est largement peuplee de Callistheniens, tandis que les Cychrina manquent entre le Caucase d’un cote, le Sikkim, la Chine occidentale et la Mand- chourie de l’autre. Enfin les Callistheniens n'’ont pas atteint l’Extreme-Orient, tandis que les Cychrina sont passes au Japon, dans 1’Alaska, et ont rejoint en Amerique leurs congeneres de la chaine cotiere et des monts Rocheux. Ces differences d’expansion ont eu des causes dont deux au moins sont saisissables. Les Callisthe- niens pourvus d’ailes avaient la possibilite de franchir des obstacles absolus pour les Cychrina, et leur faculte d adaptation a la vie du desert et de la steppe leur permettait de s’etendre au dela des regions forestieres auxquelles les Cychrina restaient lies. FAM. CARABID/F: 2gi II n’existe aucune donnee qui puisse nous fournir la date de ces inigrations. Le passage de rExtreme-Orient en Amerique peut remonter tres loin dans le secondaire; il peiil etre assez recent, la separation ne datant guere que de la fin du tertiaire. Les deux Scaphiuoius fossiles trouves dans le pleistocene de Pens3'lvanie sont mal conserves et peuvent etre soit des formes venues du nord pendant le glaciaire et qui n’ont pas resiste au retablisseinent du elimat, soit simplement des elevatus mal reconnaissables. La presence des Cychrina dans des iles ne peut nous donner aucun indice d’anciennete, Tisolement de Yeso, des Aleoutiennes, des iles de la Colombie angiaise paraissant pleistocene Les periodes glaciaires ont modifie la faune surtout par voie d’extinction, et certainement ont supprime en Amerique beaucoup de formes importantes, mais cette donnee est purement negative et ne fournit aucun renseignement. Les Cychrina etant comme les Carabes solidaires des chaines de montagnes, il y aurait peut-etre quelque chose a tirer de la chronologie des chaines. Il est bien probable. par exem[)le, que le Cychropsis est, comme les Carabes himalayens, anterieur a rilimalaya, et le genre Brennus a la chaine cotiere du Pacifique americain. Pour etudier les rapports de la repartition actuelle des formes avec la chronologie des montagnes, il faudrait des donnees tres precises sur cette repartition, qui jusquhei me manquent. Etude des pentes d'evolution. — Les Cychrina se pretent remarquablement a Tetude des pentes d’evolution. D’une maniere generale, Tevolution des formes peut etre comparee au mouvement de billes descendant une pente semee d’arceaux qui representent la perte ou Tacquisition de certains caracteres, arceaux disperses et meles d’obstacles propres a faire rebondir les billes, et a envoyer certaines billes sans passer par certains arceaux, on a ne les ramener a ces arceaux qu’apres en avoir passe d’autres, que d’autres billes, av-ant evite 1’obstacle, ne franchiront pas tous ou ne franchiront qu’apres. En raison de la simplicite relative de 1’evolution des Cychrina, on suit aisement les trajets emmeles suivis par les lignees, surtout en ce qui concerne la perte des soies, qui se fait dans un ordre plus regulier que chez la plupart des autres groupes de Carabini. Les notions de cet ordre ont un grand grand prix dans Tetude de la ph3’logenie. C’est seulement par leur application raisonnee que Ton peut eviter de regarder comme necessairement proches des formes qui ont aequis ou perdu en commun certains caracteres. Elles peuvent en effet deriver d’une meme lignee qui a passe certains arceaux, mais aussi bien appartenir a plusieurs lignees qui les ont passes, dans le meme ordre ou dans un autre. Le jugement des phylogenistes doit se guider sur 1’ensemble des circonstances : il n’y a pas de Science qui puisse se fabriquer mecaniquement. Si je termine mes recherches par ces reflexions, c’est pour qu'on m'excuse dans les cas ou, n’ayant pas eu les formes en nature sous les yeux, ou n’ayant pas eu le temps d’examiner tous les details sans interet apparent, neutres, qui peuvent aider plus tard au jugement, j’ai pu arriver a des conclusions fautives. Pour les erreurs commises apres avoir examine ces menus details neutres que le hasard ne peut pas avoir accumules, et qui permettent de porter sur les principaux qu’ils accompagnent une opinion solide, j’en reste responsable en toute humilite. -c i V t CLASSIFICATION Historique. — Aristote (de Animalibus, ed. Didot, Vol. 4, p. 67), cite le Kopu^oq paimi les insectes dont Taile est recouveite d’un elytre, Ttrepov KoXeijj, et qui ont les antennes au devant des yeux, Kepaiaq irpo tojv opLidiujv Ce xapa^oq est le Cerambyx, car le meine naturaliste, Vol. 3, p. 94, rapporte que sa larve vit dans le bois sec : 4k tuuv (JKLuXqKUUv tujv ev Tolq fcuXoiq ToTq auoiq 01 Kupapoi ■fivovTui. La langouste s’appelle aussi KCtpapoq, Vol. 5, p. 7, ou son mode de reproduction est deerit. Pline, ed. Littre, livre 9, par. 5r, ne connait d’autre Carabus que la langouste, qu’il differende des autres caneres par sa longue queue : Carabi cauda a ceteris cancris distant. C’est aussi a des crustaces que s’appliquent les termes de meme famille usites dans les langues modernes ; krebs, ecrevisse, crabe, etc. Les classificateurs anterieurs a Linne se seryent pour designer nos Carabini de noms divers; en dernier lieu Geoffroy les rangeait dans son genre Buprestis. C’est donc d’une maniere arbitraire et sans fondements historiques que Linne donna le nom de Carabus a un genre comprenant a peu pres tous les Carabides connus de son temps. II fit des Cicindeles un genre a part. Cicindela, dont ce nom designait d’ailleurs tout autre chose chez les anciens, c’est-a-dire les Lampyrides auxquels il convenait bien. Cette separation etait rationnelle, la structure des adultes etant tres differente, et Tetude des larves Ta confirmee. Les larves des Cicindeles sont meme tres eloignees de celles des Carabides, et les relations phylogeniques ne peuvent etre prochaines avec ces derniers. Fabricius conserva le genre de Linne. En 1792, dans son Entomologia systeniatica, t. I, p. 124 et suiv., il deerit les especes alors connues, savoir : coriaceus, glabratus, violaceus, purpurascens, catenulatus, carolinus, cyaneus, hispanus, monilis, gemmatus, hortensis, concolor, irregularis, iadatus, arvensis, hnngancits, retusus, maderes, convexus, auratus, splendens, auronitens , nemoralis, morbillosus, rugosus, granulatus, clathratus, nitens, rostratus, attenuatus, elevatus, unicolor, variolosus, alternans, calidus, sericeus, indagator, syco- phanta, inquisitor, scrutator, reticulatus. Ces descriptions sont melees a celles d’une infinite d’especes qui ne rentrent pas dans les Carabines d’aujourd’hui. Corrections faites, cette liste des Carabiues connus de Fabricius comprend neuf especes ou sous-especes de Calosomes, vingt-quatre Carabes, un Ceroglosse, deux Cymhrus et deux Scaphinotus. La plupart des descriptions sont detestables, comme toutes celles du dix-huitieme siecle et laissent des doutes sur 1’identification des especes. Les etiquettes attachees aux types subsistants de Fabricius comme a ceux de Linne ne servent parfois qu’a augmenter la perplexite. Les trois elements de certitude : type suppose, etiquette olographe et description originale, ne concordent pas toujours d’une maniere satisfaisante. On peut d’ailleurs en dire autant d’un grand nombre de types plus recents. Ce tres grand genre Carabus n’etait deja plus maniable a la fin du dix-huitieme siecle. Des 1794, Froehlich decrivant le Leistus ferrugineus n’avait pas hesite ^ creer pour lui ce nouveau nom de genre. Diverses tentatives, non valables d’apres le code de la nomenclature, furent faites vers le meme temps, soit pour repartir tout ce grand genre en divisions et en genres, soit pour subdiviser deji ce qui constitue le genre Carabus dans le sens restreint du dix-neuvieme siecle. De ces tentatives, il faut retenir celle de Latreille dans son Precis des caracteres generiques des Insectes 1797- H divise les Coleopteres en familles dont la 28"’= est ainsi definie : « Six anten- nules. Machoires ecailleuses terminees en pointe arquee simplement ii Textremite. Levre inferieure >v, -fi Cl. 294 COLEOPTERA ADEPHAGA ressortant au dela de la ganache. Tous les tarses a cinq articles, propres pour marcher. Appendice k la base des cuisses posterieures ». Cette famille, qui n’a pour nom que ce numero, comprend cinq genres ; Carabus, Scarites, Lesteva, Drypta, Elaphrus. Elie repond au G. Carabus de Linne, a la famille actuelle des Carabidce, et le nouveau G. Carabus a la tribu actuelle des Carabini, plus celle des Nebriiiii. De ce genre, Fabricius detacha en 1799 le G. Cychnis (Schrift. of Nat. Selsk., Vol. 2, p. 62), et Weber en 1801 le G. Calosoma (Observ. entomol., Vol. r, p. 20). Puis Latreille lui- meme inaugura en 1802 la classification reguliere (Hist. Nat. des Crustaces et des Insectes, Vol. 3, p. 80). II donna a la famille le nom valable de Carabici et la subdivisa ainsi : A. Celeripedes ; I. Elaph rii (G. Elaphrtis, Bembidion). II. Graphipterides (G. Anlhia, Graphipterus). III. Crepitantes (G. Brachinus, Lebia, Odacantha, Agra). IV. Longipalpati (G. Galerita, Drypta). V. Barbati (G. Pogonophorus, Loricera, Nebria, Omophron). VI. iVietallici (G. Cychrus, Calosoma, Carabus). VII. Melanchlaeni (G. Licinus, Harpalus). B. Fossores (G. Clivina, Scarites). En 1809, Bonelli divisa la famille des Carabici en trois sections : Simplicimani, Integri- pennes, Truncatipennes, comprenant en tout 22 sous-familles, correspondant a la notion actuelle de tribus (Observations entomologiques). La section des Simplicimani comprend deux sous-familles seulement, les Carabici veri avec trois genres ; Cychrus, Procrustes, Carabus, et les Calosomii avec quatre genres : Calosoma, Nebria, Alpceus, Leistus. La distinction des deux sous-familles est etablie sur des bases freles, mais la notion des Simplicimani est naturelle, et tout ce qui a ete fait depuis Bonelli jusqu’a Gehin pour la deformer a ete inspire par des considerations systematiques sans rapport avec la parente reelle des genres. Cette notion de parente reelle ne pouvait d’ailleurs exister avant le triomphe du transformisme ; on ne pouvait avoir anterieurement qu’une notion de parente de forme, comme entre les vases antiques, les medailles ou les mineraux. Observateur perspicace, Bonelli a tenu compte dans Tetude de ces Simplicimani d’un grand nombre de caracteres : structure du retinacle, du labre, de Ia dent du menton, forme des palpes et soies des labiaux, nombre des pulvilli. II a meme reconnu et nomme les trois sortes dbntervalles des elytres, et donne a chaque intervalle de chaque sorte un numero fixe, valable quels que soient les manquants, progres que nous n’avons pas renouvele. II a signale la difference sexuelle des franges tibiales, jaunes chez les males, noiratres et moindres chez les femelles, Tabsence de dilatation des tarses anterieurs chez les Cychrus et jusqu’aux trois pores fixes de la frange subanale de ces derniers. II faut aller jusqu’a Suffrian, Thomson et Kraatz pour trouver des auteurs qui daignent se servir des caracteres signales par Bonelli. Cette methode rigoureuse contraste avec les descriptions superficielles et qui rendent souvent si difficile Tidentification des groupes et des especes de Fischer, Dejean, Motschulsky, Mannerheim, et meme celles de la plupart des auteurs de la fin du XIX® siecle et du commencement du XX® comme Fairmaire et Maindron. FAI\I. CARABID^ 295 En 1826, Dejean (Species, Vol. 2, p. 2) reprend la sous-famille des Simplidmani sons le nom de tribu des Simplicipedes, lui adjoignant les gemes Omophron, Bldhisa, Elaphrus et Notio- philus, dont les tibias cependant sont un peu echancres. En i835, Brulle (Mist. Nat. des Insectes, Vol. 5, p. 99), apies avoir reparti les Carabiques en races, divise ainsi la sixieine qu’il appelle Carabides ; Famille des Cychriens, un seul geiire, Cychriis, avec deux sous-genres, SpJiaroderits et Scaphinoitts. Famille des Carabiens, un seul genre. Carabus, avec trois sous-genres, Procerus, Procrustes, Calosoma. II rejette dans la septieme race, Elaphrides, tout ce que Dejean avait, dans son Species, adjoint aux SimpUcimani de Bonelli, et renvoie aux Chlsenides, a cote des Panagees, les Tefflus et les Pamborus, que Ton cominen^ait aussi a joindre aux Carabini. Sauf en ce qu’il ecarte trop les Nebries des Carabes, Brulle a ete Tobservateur le plus avise entre Bonelli et Gehin. En i85i, Castelnau (Hist. Nat. des Insectes Coleopteres, Vol. i, p. iSy) reprend les Simplicipedes de Dejean sous le titre de : sixieme cohorte, Grandipalpes Latreille, et les divise en: i" Cych nites : G. Pamborus, Cychrus, Scaphinotus, Spliceroderus ; 2» Procenites : G. Tefflus, Procerus, Procusles, Carabus, Calosoma; 3“ Nebniites : G. Leistus, N ebria, Pterolnma, Metrius, Elaphrus, Pelophila, Blethisa, Notiophilus, Omophron. En 1854, Lacordaire (Genera des Coleopteres) reduit la famille des Carabiques aux trois tribus suivantes : 1° Carabides : G. Pelophila, Nebria, Metrius, Leistus, Procerus, Procrustes, Carabus, Aploihorax, Calosoma, Callisthenes ; 20 Cychrides : G. Damaster, Cychrus, Sphmroderus, Scaphinotus ; 3° Pamborides : G. Tefflus, Pamborus. En 1881, Horn (Trans, american entomol. Society, Vol. 9, p. 91-196) divise la famille des Carabidce en trois sous-familles : Carabum, Harpalum , Pseudomorphum . La sous-famille des Carabum comprend toutes les tribus chez lesquelles les epimeres mesothoraciques atteignent la cavite coxale : Carabini, Nebriini, Elaphrini, etc. Ce travail est la base actuelle de la nomenclature. En 1875, Gehin (Lettres sur les Carabides, p. 17) divise la tribu des Carabides en quatre sous- tribus : lo Carabites : G. Aploihorax, Callisthenes. Calosoma, Damaster, Procrustes, Procerus, Coptolabrus, Eupachys, Ceroglossa, Macrothorax, Cychrocephalus, Carabus; 2° Cych nites : G. Nomaretus, Sphaeroderus, Cychrus, Scaphinotus ; 3° Pambonites ; G. Tefflus, Pamborus, Callimosoma ; 40 Nebniites : G. Leistus, Pelophila, Nebria. En i885, le meme (Catalogue. p. 5) institue une cinquieme sous-tribu pour les Calosomites. En 1896, Reitter (Bestimmungtabelle, Carabini, p. 89) divise la sous-famille des Carabum en tribus des Carabini, Nebriini, Trachypachydini, Eluphruii. Nottophilini, Omophronini. II subdivise ainsi les Carabini : Sous tribu Cych ni na ; G. Cychrus, Scaphinotus . Sous-tribu Cana bina : (3. Ceroglossus, Calosoma, Calister, Haplothorax, Carabus. Le plan du Genera reduit la sous-famille des Carabum a la tribu Carabini ainsi comprise. 296 COLEOPTERA ADEPHAGA Definition et divisiori des Carabini. — Si Ton exclut des Carabince la tribu des Nebriini et les Noiiophilus qui sont des Nebries tres evoluees a 1’etat adulte, mais inseparables des autres a 1’etat de larves, il ne reste dans la sous-famille que la tribu des Carabini. Les caracteres des Carabince et des Carabini se confondent donc. Iis peuvent se formuler ainsi : Labre distinet de 1’epistome, sinue, pourvu sur chaque lobe d’une ou plusieurs soies, au fond du sinus d’une frange et de soies. Epistome pourvu de chaque cote d’une ou plusieurs soies (exception Cychrina). Une ou plusieurs soies orbitaires de chaque cote. Mandibules depourvues de soie a la base du sillon externe, armees chacune d’un retinacle d’ordinaire bidente, decouvert {Cychrina, Eupachys) ou cache. Sous-menton d’ordinaire setigere. Menton sinue profondement, d’ordinaire dente au milieu, mesion setigere ou non. Palpes setigeres ounon, munis d'une frange souvent reduite a deux soies. Antennes calleuses ou non chez les males, inserees en arriere des mandibules, deux a quatre articles glabres, au plus pourvus de quelques soies ou d’une couronne terminale, scape setigere ou pluri seti gere. Pronotum lobe ou non, d’ordinaire pourvu de soies laterales. Prosternum pourvu dAine apophyse saillante, (exception Cychrina), cavite coxale ouverte en arriere. Mesosternum carene, epimeres mesothoraciques atteignant la cavite coxale. Metasternum entierement divise par une suture transverse. Elytres d’ordinaire non rebordes a la base (exception beau- coup de Cychrina), sculpture comportant pour chaque elytre trois primaires, quatre secondaires et huit tertiaires, parfois en plus des quaternaires ou des intervalles dedoubles ou intercales, tres souvent plus ou moins alteree ou meme obliteree. Tibias a deux eperons terminaux, au meme niveau, sans echancrure ; tarses des males pourvus d’ordinaire aux pattes anterieures de deux a quatre pulvilli. — Larves a cerci cornes, fixes (exception Ceroglosses et premier age des Calosomes), d’ordi- naire epineux, mesolabre quadridente ou derive d’une forme quadridentee, exolabres saillants. Tergites abdominaux couvrant tout le segment, d’ordinaire debordants. La division des Carabini en sous- tribus n’est pas facile. Les Ceroglosses, V Aplothorax, les Cychrines se detachent avec facilite de Tensemble; a 1’etat adulte comme a Tetat larvaire, les Calosomes et les Carabes se ressemblent bien davantage, mais tandis que les premiers se distinguent sans difficulte des seconds au premier etat larvaire, a betat adulte les caracteres s’enchevetrent de telle faqon qu’on ne peut en trouver un seul vraiment propre a Tun ou 1’autre groupe. Les Ceroglosses sont caracterises en propre par leur tete piate, le labre et Tepistome metalliques, Tepistome plurisetigere, les soies oculaires multiples, le scape plurisetigere, la profusion des pores abdominaux. Plusieurs autres caracteres sont importants, mais ne leur sont pas propres. Les pores du mesion se retrouvent chez la plupart des Calosomes, les soies accessoires des palpes et des antennes chez les Cychrines, et meme chez quelques Carabes, la frange anterieure des tibias moyens du male chez beaucoup de Calosomes U Aplothorax est caracterise en propre par la structure de ses palpes, tres etroits, poilus mfeme a 1’article terminal, le penultieme labial muni d’une frange epaisse au milieu des soies isolees. et par celle des antennes, dont les articles 7-10 sont elargis interieurement en forme de scie, par la dentelure du bord des elytres sur toute sa longueur. Les caracteres importants mais non propres sont les franges posterieures des tibias posterieurs, communes avec quelques Calosomes, les franges anterieures des medians communes avec les Ceroglosses et quelques Calosomes. Les Cychrines sont caracterises par le labre tres allonge, Tepistome non setigere, les mandibules tres simples, frangees, sans soie externe, sans carene ni impression, le lobe externe des maxilles conforme d’une maniere speciale, Textension habituelle du rebord des elytres sur tout ou partie de leur base, le FAM. CARABID/F: 297 developpement exagere des epipleures emboitanf Tabdomen, les hanches posterieures fortenient separees. Les caracteres remarquables mais non propres sont : le retinacle a deux dents dans le plan de la mandibule, reporte tres en avant, caractere commun avec V Eupachys glyptopterus, moins marque chez: celui-ci, dont les mandibules sont pour le reste celles d’un Carabe, la faible saillie de Tapophyse du prosternum. qui se rencontre chez quelques Calosomes et Carabes, la forme de rarticle terminal des palpes, commune avec les Damaster et les Chcetocarabiis, les soies complementaires des palpes, communes avec les Ceroglosses, Tabsence de dent au menton, commune avec les Eupachys, Cephalornis, Cathaicus et quelques autres Carabes, les pattes sans franges, caractere commun avec quelques Calosomes, mais d’une structure qui est peut-etre a ajouter aux caracteres propres. 11 est possible meme que l'etude des pattes et celle des mandibules donnent une valeur de premier rang aux caracteres propres de ces organes. Ces trois sous- tribus possedent des caracteres propres de valeur equivalerite et un facies particulier. reste de la tribu est compose des Calosomes et des Carabes et ce residu, qui constitue rimmense majorite, est tres difficile a definir par des caracteres positifs. C’est qu’il est beaucoup plus difficile de caracteriser un groupe tres nombreux et par suite tres diversifie, qu’un ou plusieurs autres tres limites comme nombre d’especes. En fait, on peut dire que les Calosomes et les Carabes reunis sont les Carabiiii qui ne presentent pas les caracteres speciaux des trois autres sous -tribus. Cette definition negative est insuffisante; cependant, il est difficile de la remplacer par une positive. Aucun caractere propre a tous les Calosomes et Carabes, et a eux seuls, ne se rencontre dans les parties de la tete, ses appendices mobiles, ses pores, pas davantage dans le corselet, ses elytres et ses ailes, Tabdomen ni les pattes. La possession d’ailes est bien propre aux Calosomes et aux Carabes, mais on ne les rencontre que chez une partie des premiers et quelques-uns des seconds. La plupart des Calosomes ont le mesion flanque de pores setigeres, mais pas tous, et aucun Carabe ne possede ce caractere, d’ailleurs commun avec les Ceroglosses. .'Viles et pores du mesion sont des caracteres ancestraux conserves intacts par certaines especes, en regression chez d’autres, entierement disparus chez la plupart. Beaucoup de Calosomes et presque tous les Carabes ont le pronotum lobe, mais pas tous, et ce caractere se retrouve chez quelques C5mhrines. De meme pour quelques autres caracteres, encore moins generalises. On est donc amene a Ia definition suivante du grand groupe Calosomes-Carabes : Labre d’ordinaire non allonge, et alors moderement (opposition aux Cychrines), un seul pore setigere sur chacun de ses lobes (opposition aux Ceroglosses), muni d’une frange de soies en nombre non defini (opposition aux Cychrines), noir (opposition aux Ceroglosses), parfois pourvu d’un lobule median (opposition a tous les autres groupes) ; epistome noir (oppo. sition aux Ceroglosses), pourvu de chaque cote d’une soie (opposition aux C3-chrines) unique (opposition aux Ceroglosses); soies orbitaires uniques (opposition aux Ceroglosses); mesion parfois bisetigere (opposition aux Cychrines et a V Aploihorax), d’ordinaire dente (opposition aux Cychrines); palpes ordinai rement sans soies accessoires (opposition aux Aploi/io>ax, Ceroglosses, Cychrines), article terminal souvent dilate (opposition aux Aploihorax, Cero- glosses. Cjxhrines), tres rarement excave (opposition aux Cychrines); mandibules pourvues d’aretes et d’impressions (opposition aux C3'chrines), non frangees en dedans (opposition aux Cychrines), retinacle couvert, non subterminal (opposition aux C3’chrines); antennes souvent calleuses chez le male (opposition aux Cychrines), mais non dentees en scie (opposition a V Aploihorax). Pronotum le plus souvent lobe (opposition aux Aploihorax, Ceroglosses et k la plupart des Cychrines). Elytres jamais dentes sur tout le bord externe (opposition a V Aploihorax). sculpture comportant des quaternaires chez beaucoup de Carabes (oppo- sition a tous les autres groupes), epipleures jamais tres developp6s et embrassants (opposition aux C3’chrines). Apophyse du prosternum presque toujours tres depassante (opposition aux 298 COLEOPTERA ADEPHAGA Cychnncs^, brancli6s postcricurcs contigucs ou prcspuc sur uhg grande longueur (opposition aux Gyclirines), pores subanaux en nombre non deEni (opposition aux Cychiines^, pattes pourvLies de sillons et d’aretes (opposition aux Cychrines). La decomposition de ce bloc en sous-tribus est aussi difficile que sa definition. La morphologie et la phylogenie des larves nous ont amene a conclure que les Cychrines, les Rostrilabres, les Quadri- cuspides, les Calosomes et les Serrilabres constituent cinq groupes distinets. a peu pres equivalents. et dont aucun ne derive des autres, les Serrilabres cependant se rapprochant davantage des Calosomes et les Rostrilabres des Cychrines. Logiquement, nous devrions etablir une sous-tribu pour les Calosomes et trois pour les Carabes. Comme Tevolution ne comporte jamais un nombre infini de possibilites, mais seulement un nombre restreint de variations possibles, a peu pres les memes chez les groupes parents, la differenciation des especes a betat adulte, infiniment plus avancee qu’a Tetat de larve, a cree de tels enchevetrements de ressemblances qu’il est impossible de trouver des caracteres speciaux d'une reelle valeur pour distinguer a betat adulte non seulement les trois grandes souches des Carabes, maisjes Carabes des Calosomes. Si d’ailleurs la meme difficulte n’existe pas pour separer les Carabes et les Calosomes des autres Carabini, c’est que la mort a fauche un nombre infini d’especes intermediaires. Si toutes les especes qui ont existe dans les temps geologiques existaient encore, toutes nos classifications, factices par nature. n’auraient ni bases possibles, ni raisons d’etre, et il faut prendre pour ce qu^elles valent ces constructions laborieuses. Si le progres des connaissances ne vient pas combler les intervalles entre les Rostrilabres, les Quadricuspides et les Serrilabres, le jour ou bon connaitra toutes les larves de Carabe, on pourra dresser la liste des especes appartenant a chacun de ces trois grands groupes, et les eriger en sous-tribus, quitte a ne definir celles-ci que par leurs larves. Les definitions tirees de bembryologie sont d’ailleurs aussi legitimes que celles fournies par la morphologie des adultes. Nous n’en sommes pas la, et je reunirai quant a present tous les Carabes en une seule sous-tribu, en ayant soin de specifier que celle-ci est factice, et rassemble les descendants de trois souches phylogeniques sans connexion dans le monde vivant. Pas un ceil exerce ne confondra un Calosome avec les Carabes, et inverseinent. Tout a:u plus faut-il, pour les groupes aberrants de bAfrique centrale et de la faune mexicaine, preter un peu plus d’attention aux details. Cette difference des facies ne peut, par malheur, se preciser par becriture, Tout ce qui a ete essaye dans ce sens n’a qu’une valeur relative. Dans le t. III de bHistoire Naturelle des Crustaces et des Insectes, publie en 1799, Latreille a restreint a ses limites actuelles le genre Carabus et definit ainsi les deux genres : « Genre : Calosome; calosoma. Palpes intermediaires et posterieurs termines par un article legerement plus grand. (Mandibules tres fortes et saillantes.) Machoires courbees brusquement et exterieurement a angle aigu. Corselet presque en coeur, ou presque demi-circulaire, elargi. Abdomen presque carre. Jambes anterieures sans echancrure. Exemple : Calosoma inquisitor, Web. » Genre : Carabe ; carabus. Palpes intermediaires et posterieurs termines par un article legerement plus gros. (Mandibules fortes et saillantes.) Machoires a courbure insensible. Corselet presque carre, plus large et arrondi au devant, bord posterieur concave ; angles saillants. Abdomen ovalaire, jambes exterieures sans echancrure. Exemple : Carabus auratus, Lin. » Aucun de ces caracteres n’a la moindre valeur. Depuis longtemps les classificateurs les ont reinplaces par deux autres un peu moins mauvais. Les Calosomes se differencient, d’apres eux, par les mandibules striees au dessus et par le troisieme article des antennes tres long, un peu arque, comprime fortement. II est exact que presque tous les Calosomes ont les mandibules striees au dessus, mais ce caractere s’attenue precisement chez la plupart des especes les plus difficiles a distinguer des Carabes. La striation est tres variable, souvent absente chez les Carabomimus^ Carabomovphiis, Orinodromus, Carabophaniis ; chez quelques Blaptosoma, et meme chez la Callitropa externa, FAM. CARABI D.F: 299 elle est parfois indistincte. Inversement, on trouve une striation plus ou moins nette, parfois individuelleinent tres forte, chez beaucoup de Carabes appartenant aux groupes les plus divers, par exemple hrosciformis, braudti, maiirtis, fedlschaikoi et surtout bessarabiciis. Les caracteres tires des antennes n’ont pas une valeur plus absolue. La compression et Tallongeinent du troisieme article ne sont pas sensibles chez les Carabomimiis, \’ Aulacopternm costi- peune, les Callistenia, Tapinostheues, etc. Inversement le troisieme article prend chez divers Carabes, a un degre individuelleinent tres variable, le meme aspect que chez les Calosomes. On jieut suivre cette transforination chez les cancellatus, le mwander, etc. Elie est realisee d’une maniere complete chez beaucoup de Mimocarabus maurus et ddEiipachys. Le deuxieme article est constamment court ou tres court chez les Calosomes, mais ce caractere se retrouve chez divers Carabes. II n’est pas utile dhnsister sur ces deux caracteres qui ont ete deja etudies a propos des rapports phylogeniques des groupes. II en existe d'autres, a peu pres propres ou entierement propres aux Calosomes, mais pas a tous. Les soies du mesion n’existent jamais chez les Carabes ; elles sont tres constantes et bien developpees chez certains Calosomes, inconstantes chez la plupart, regulierement absentes chez un petit nombre. De meme les Calosomes, a part les Blaptosoma, les Carabomorphus et trois sous-genres de Callisthenes, sont tous pourvus d’ailes fonctionnelles; chez les Carabes ces organes ne se rencontrent qu’a Tetat d’exception individuelle, et chez une demi-douzaine de races seulement, de maurus, granulatus, maeander, clathratus, compressus. Les Calosomes ont toujours les antennes simples et les palpes poEchetes, caracteres ancestraux perdus par beaucoup de Carabes. En revanche certaines especes portent aux tibias d’autres franges que la posterieure des tibias interme- diaires, commune avec les Carabes. L’arcuature des tibias est aussi un caractere frequent chez les Calosomes et tout au plus indique chez certaines especes seulement de Carabes. Jamais non plus on ne trouve chez les Carabes d'epines terminales au.x trochanters posterieurs ni d’apophyses epineuses aux tibias medians, caracteres d’ailleurs propres a quelques Callistriga et aux Casirida. Jamais les Calosomes ne presentent dhntervalles quaternaires. La bifidite de la dent du mesion est une rarete individuelle, sauf chez un ou deux Carabosoma. Les Calosomes ne perdent pas les pores du sous-menton, ni les abdominaux, sauf des exceptions individuelles moins rares chez certains groupes. Les sillons abdomi- naux ne manquent que chez les Orinodromus et les Carabophanus. Ces differences resultant d’une evolution moins avancee des Calosomes, et beaucoup d’autres comme Tabsence de rebords au pronotum, celle des lobes, la perte des soies laterales medianes, sauf une, celle de la posterieure ou subangulaire, la striolation des intervalles, la crenulation habituelle des epaules, la reduction habituelle des pulvilli a trois, etc., pourraient etre utilisees a titre accessoire, mais ce sont toujours des caracteres d’ordre negatif et relati f, qui constituent une base pratique de determination presque sufhsante, mais non une bonne base de distinction theorique. □ efinition et division des Ceroglosses, — Tete piate, courte, Labre bilobe, peu sinue, plurisetigere, metallique. Epistome plurisetigere, metallique. Soies oculaires mul- tiples. Sous-menton piat, plurisetigere. Retinacle a trois dents sur deux pians. Menton piat, mesion bisetigere, a dent deltoide depassant les lobes. Palpes non dilates, labiaux polychetes, acrochetes, les articles des maxillaires setigeresa Textremite, sauf Tarticle terminal. Scape plurisetigere, ambolus parfois setigere, articles S-q cilies, d’ordinaire 5-8 calleux chez les males. Pronotum cordiforme, piat, non lobe, Tangle a peine marque, soies laterales, soie posterieure subangulaire. Elytres soudes, tres elliptiques. parfois tomen- teux, intervalles egaux ou inegaux, le ou les deux plus internes soudes a la suture, celle-ci plus ou moins saillante; primaires rarement catenules ou segmentes, tres setigeres, parfois marques de plaques veloutees. Pas d’ailes. Dessous tres fortement ponctue, parfois villeux sur les cotes, ainsi qu’au milieu du thorax, pas de sillons, puncta souvent tres nombreux. 3oo COLEOPTERA ADEPHAGA frange anale a pores nombreux. Apophyse presternale longaement saillante. Apex en pointe de croissant. Tibias non arques ; anterieurs a frange interne rudimentaire, externe plus rudiinentaire ; moyens a frange posterieure mediane, bien developpee chez les deux sexes; en plus chez le male aux moyens frange anterieure et aux posterieurs plaque villeuse subapicale, jaunes; tarses anterieurs du male a 4 pulvilli de largeur tres variable. Couleurs vives, metalliques, taille moyenne ou petite. Un seul genre : Ceroglossus. Definitiori et division des Aplothorax. — Tete un peu grosse, peu renflee, courte. Labre bilobe, peu sinue, les lobes divergents, une soie sur chaque lobe et plusieurs au fond du sinus. Epistome pourvu d’une soie de chaque cote. Soies oculaires uniques. Sous-menton piat, sans pores setigeres. Menton piat, mesion sans pores setigeres, a dent deltoide petite. Palpes longs, etroits, poilus meme a Tarticle terminal, labiaux munis d’une frange epaisse, jaune, au lieu de soies alignees, Particle terminal des labiaux minee et tres allonge. Mandi- bules larges, recourbees au bout. Scape unisetigere, ambolus tres court, troisieme article tres long, non comprime, articles 5-ii velus, 5-6 calleux chez le male, 7-10 elargis inte- rieurement en dents de scie. Pronotum hemispherique, non reborde, non lobe, sans angles, pores lateraux obsoletes. Elytres elliptiques, deprimes, la depression limitee par le deuxieme secondaire renfle en corniche; intervalles peu renfles, traverses de strioles; primaires segmentes, les foveoles encadrees par des filets conjonctifs unissant les tertiaires adjacents; premier tertiaire soude a la suturale; bord crenele sur toute la longueur, plus fortemeirt au troisieme quart ; epipleures mediocres. Pas d’ailes. Apoph}^se du prosternum brusquement coudee a sa base, horizontale, prolongee, velue a 1’extremite. Hanches poste- rieures et trochanters herisses, ces derniers longs. Ni sillons ni puncta, frange anale peu fournie. Tibias elargis a hextremite, non incurves, sillonnes; frange des anterieurs normale, inter- mediaires pourvus d’une frange posterieure seulement, posterieurs d’une frange anterieure, la rainure posterieure glabre. Tarses anterieurs du male longs, mais pourvus de quatre pulvilli comprimes lateralement ainsi que les tibias. Couleur noire, taille grande. Un seul genre et une seule espece ; Aplothorax bnrchelli VVaterh. Definitiori et division des Calosomes. — Tete moyenne, grosse mais non deformee chez certains groupes de Callistheniens, museau court. Labre toujours bilobe, les lobes divergents, une soie sur chaque lobe, sinus sans fossette definie, tres setigere. Epistome court, une soie de chaque cote. Soies oculaires uniques. Antennes jamais calleuses chez le male; scape unisetigere, deuxieme article tres court, troisieme long, un peu arque, comprime et un peu carene, a peine chez certains groupes. Sous-menton setigere, non renfle. Menton large, mesion pourvu d’une dent courte, jamais subegale aux lobes, deltiforme, jamais rostree, tres rarement un peu bifide, quelquefois rabattue en haut ou obsolete; soies du mesion frequemment absentes mais ne manquant chez tous les individus que dans un petit nombre de formes de Callisthe- niens. Mandibules fortes, frangees seulement a la base, plus ou moins striees, peu ou pas chez un petit nombre d’especes ; retinacle voisin de la base, peu visible. Palpes peu ou pas dilates, rares poils accessoires, labiaux toujours polychetes. Pronotum variable, lobe ou non lobe; d’ordinaire un pore setigere au milieu de la gouttiere et aucun pres de la base. Epaules frequemment bien marquees, habi tuellement denticulees chez les Calosomiens, rarement chez les Callistheniens. Sculpture sans quaternai res , variable, generalement d’aspect squamuleux, parfois scarifiee pres des epaules ; soies des pores rarement developpees. Raphe bien developpe. Ailes foncti onnelles , sauf chez certains groupes, surtout de Callistheniens. Apophyse du FAM. CARABIDAL 3oi prosternum longue (recourbee chez les Calodrepa). Sillons abdominaux, sauf chez les Orinodromus et Cinabophauus. Puncta co nstan ts , souvent multiples. Frange anale. Apex en griffe (exc. Carabo- mimiis, apex droit, large, elargi en arriere a Textremite). Tibias moyens et posterieurs frequemment incurves, surtout chez les males; quelquefois femurs intermediaires et tibias des males dentes et trochanters pointus. Deux franges mediocres aux tibias anterieurs, 1’interne constante chez les deux sexes, Texterne souvent absente chez les femelles ; aux tibias intermediaires, une posterieure a peu pres constante et parfois chez les males une anterieure; parfois aux tibias posterieurs des males une frange anterieure. De deux a quatre pulvilli, d’ordi- naire trois, aucun chez les Callis/rata. Taille, jamais ni tres petite ni tres grande. Couleur souvent noire, rarement bien eclatante. Larves: mesolabre quadridente, les medianes distantes, jamais de cinquieme dent interposee ; palpes et antennes courts, le terminal des labiaux non dilate; tegmina d’ordinaire peu developpes ; de meme le telson ; cerci longs, epine externe nulle ou rudimentaire ; larve du premier age nebrioide, le telson compose de pieces distinctes, les cerci tres allonges, a peu pies simples, mobiles. La sous-tribu des Calosomiiia comprend les especes du genre Calosoma de Weber, toutes celles qui leur ont ete ajoutees, et d'autres decrites des leur d^couverte sous des noms de gemes differents, mais qui ont ete regardes par d’autres auteurs comme venant en synonymie partielle de Calosoma. Depuis Torigine, les uns ont tendu a etablir des genres distincts, les autres a les reunir en un seul. Dans le grand genre Calosoma on a taille aussi un certain nombre de sous- genres, et meme des genres. Ces vicissitudes de nomenclature ont surtout confirme le caractere bien naturel du groupe des Calosornes, par opposition aux Carabes, et la difficulte de le decouper entierement en sous-groupes naturels, definis d’une maniere precise. En 1819, Kirby crea pour Tespece qu’il prenait pour le calidus de Fabricius le sous-genre Chrysostigma. En 1822, Fischer crea le genre Callisthenes, auquel M otschulsky ajouta en 1859 le genre CallisphcBua . En r865, ce dernier demembra du genre Calosoma les genres Callitropa, Castrida, Charmosta, Caminara, Camediila, Campalita, Cosmoplata, Ctenosta, Callistrata, Callistnga, Calamaia , Callipava, Calodrepa. II ne reste au genre Calosoma que V inquisitor et la definition de ce genre est restreinte : 4 pulvilli, tibias intermediaires du male un peu arques. Motschulsky laissait sans noms generiques diverses especes americaines, comme le lave, V angulatum, ete. En 1876, dans soii premier Catalogue, Gehin crea le sous-genre Blaptosoma pour recueillir une partie de ces abandonnes. Viennent ensuite le sous-genre Eutelodontum Gehin (1S82) et le genre Calopachys Haurv’’ (1880). Dans le second Catalogue de Gehin les coupes prece- demment introduites sont directement combinees, et de nouveaux genres ou sous-genres introduits : Carabosoma, Aulacopterum (i885). En 1895, Kolbe admet quatre genres anciens : Calosoma, Callitropa, Callisthenes et Blapto- soma, dont il modifie considerablement les definitions admises, et en crde cinq nouveaux : Tapinosthenes, Carabomimus, Carabomorphus, Orinodromus, Carabophanus, les quatre derniers pour les faunes speciales du Mexique et de TAbyssinie. Dans ma classihcation j’admets presque toutes les coupes nomm6es par mes predecesseurs, mais j’ai du modifier beaucoup leurs definitions, deplacer un certain nombre de formes et creer quelques coupes nouvelles. Beaucoup de caracteres importants se sont trouv6s qui etaient restes inaper9us, et les groupements crees au point de vue morphologique ne pouvaient pas toujours ■etre conserves, parce qu’ils ne tenaient pas, tels qu’ils etaient, un compte suffisant des parentes phylogeniques. De cette revision il est sorti un travail ou les noms anciens subsistent, mais ne correspondent plus exactement aux definitions anciennes. J’ai prefere cependant garder les anciens 302 COLEOPTERA ADEPHAGA noms en leur donnant une acception modidee que d’en creer beaucoup de nouveaux, en passant les anciens en synon3nnie partielle. Je n’ai pas conserve tous les genres de Motschulsky, bien que son travail m’ait servi de base. II m’a semble que ces coupes n’avaient pas en general une valeur generique sufFisante, et j’ai procede par groupements, reunissant d'ordinaire plusieurs genres de Motschulsky sous le nom du plus ancien, les autres passant au degre de sous-genres. J’ai traite de meme la plupart des genres des autres auteurs. Les genres que j’ai ainsi admis ont necessairement repu une definition assez differente de Tancienne, mais en general les sous-genres n’ont subi que des redressements et surtout des complements de definition. Les Calosomina comprennent deux grandes divisions phylogeniques, auxquelles correspondent des differences morphologiques nombreuses et importantes. J’ai donc reparti ces genres en deux groupes superieurs, Callistheniens et Calosomiens, nommes d"apres le genre le plus important et le moins avance en evolution de chacun. II n’existe aucun caractere qui soit propre a un seul de ces groupes et iis ne peuvent se definir que par un ensemble de caracteres de frequence. Ces caracteres portent sur Tabsence ou la presence de lobes au pronotum, d’ailes, la forme et les franges des tibias, principalement chez le male, la crenulation des epaules, la forme des episternes du metathorax. Quant au point de vue d’un de ces caracteres un Calosome se trouve en situation aberrante, Tensemble des autres permet de reconnaitre cette anomalie d’evolution. Ces anomalies resulcent de cette loi generale que le changement des caracteres ne se fait pas dans le meme ordre dans les diverses lignees. Ces lignees, partant d'un point a peu pres le meme dans le passe, sont en marche vers un point a peu pres le meme dans Tavenir, et on peut imaginer le schema commun des Calosomes du futur lointain, comme on peut reconstituer celui des communs ancetres, mais le passage ne se fait pas par tous les memes points, ni au meme temps, et les points critiques sont franchis par chaque lignee dans un ordre qui lui est propre. Le premier genre des Callistheniens est le genre Callisthenes. Je lui ai incorpore comme sous- genres Callisphana Motschulsk}', T apinosihenes Kolbe, Chrysostigma Kirb}^ et j’ai cree quatre nouveaux sous-genres, Isocallia, Callistenia, Isosfenia, Lyperostenia. Le sous-genre Callisphcena reste ce que ha fait Motschulsky; rien n^est change non plus a Tapinosthenes, mais je n’ai pas adopte les idees de Gehin a Tegard des Chrysostigma, et j’en ai exclu la section C de Gehin, qui repond exactement a Tapinosthenes. Motschulsky ne s’est pas occupe des Callistheniens de la region occidentale des Etats-Unis, et Gehin les a laisses dans le genre Callisthenes dont iis forment la section C. Les sous-genres Callistenia et Isostenia correspondent a cette section. J’ai repris dans les Carabosoma de Gehin, genre factice, le triste dont j’ai fait le sous-genre Lyperostenia, apparente aux Chrysostigma. A ces derniers j’ai agrege le Carabosoma seniileeve de Gehin, dont j’ai peut-etre eu tort de ne pas faire un sous-genre particulier. Enfin j’ai repris dans les Callisthenes de Gehin Veversmanni, le reichei, le breviiisciiliis, qui ne sont pas dans la meme branche que les autres, et j’en ai fait le sous-genre Isocallia. Le second geme, Callitropa, comprend en outre du sous-genre Callitropa Motschulsky les sous-genies Paratropa, Carabosoma, Camegonia, Acamegonia, formes d’especes inconnues de celui-ci, a 1 exception du Calosoma glabr atuni dont il avait fait un Camedula. Ces sous-genres sont tailles dans le genre Carabosoma de Gehin, et le comprennent presque tout entier. Le tioisieme geme Blaptosoma, correspond a peu pres a celui de Gehin; j’en ai seulement fait sortir la section B, comprenant raffrayi et antinorii, places par Kolbe dans ses genres Orinodromiis et Carahophanus , et j ai pour le reste suivi la division de Kolbe en Blaptosoma et Carahomimns. J’ai demembre les Aulacopterum de Gehin pour les faire rentrer dans ces deux sous-genres, et j’ai conserve ses Eutelodontum comme troisieme sous-genre. J'en ai fait un quatrieme, Acarahomimus pour le hridgesi qui a FAM. CARABID/E 3o3 Ics tiL)i^s 3.l)6rrcintSj iti3.is pciiciit ccpciidHiit S6 rdicr sux ISIupiosotuci . O 3.uti'6s pourront prcfcrcr cn fciirc un genre a part. J ai i6uni dans 1g gGniG CciYnbotHoyMiits Igs gGiirGS afiicains Cciycibotuoyphtis ^ Cciycibophciftus ^ Gytuodyovuts . Pour ce groupe, j’ai suivi Kolbe, sauf que j'ai place antinoyii parmi les Cayabophanus dont il a plutot les caracteres. J’ai groupe les Calosomines en trois gemes seulement. Le preinier, Calosoma, comprend les trois sous-genres Calosoma, Callipaya, Calodyepa, Ausiyalodyepa, Epipaya, plus Pyocalosoma, ce dernier fossile du jurassique superieur. Au sous-geure Ca/osywa, reduit par Motschulsky a Viiiqiiisitoy et au cyanescens, j’ai rattaclie le fytgidnm, classe par Motschulsky daus ses Caminaia. Le sous-genre Callipaya correspond au genre de Motschulsky, plus le Maximowiczi, inconnu de cet auteur, classe avec raison par Gehin dans la section B [Callipaya) de ses Calosoma, et a tort par Reitter parmi les Chaymosta. Calodyepa correspond au genre de Motschulsky et j’ai fait deux sous-genres pour les especes oceaniennes et celle de Mada- gascar. Je n’ai pas pu tres exactement definir ce dernier, Epipaya, n’ayant encore vu aucun exemplaire et la description etant muette sur les caracteres importants. Dans mon genre Caminaya j’ai rassemble les sous-genres directement derives des formes australes. Le premier sous-genre, Caminaya, ne comprend plus du genre de M otschulsky que V imbricatum: le fyigidum, le calidum et Valteynans qui composaient avec lui ce genre incoherent sont partis chacun dans sa direction. J’ai rattache a la Caminara imbricata beaucoup de formes, mais elle reste seule du genre. Le sous-genre Campalita conserve la compositiori donne par M otsch ulsk\' a son genve Campalita. J'ai seulement exclu Vazoricum dont la presence s’expliquait par la confusion regnant a cette epoque entre le madercB et Yazoricum, deerit par Heer d’une maniere ambigue. Inversement j’ai introduit le rugosum Degeer , sous le nom de calidum qui parait bien le sien. Motschulsky ne parle pas du rugosum et classe son calidum parmi les Caminara, entre le frigidum et alternans, disant des trois « les autres de TAmerique du Nord». Cependant Tespece de Chrysostigma qui depuis Kirby (i8i8) porte habituellement le nom de calidum n’a pas la forme allongee et le corselet etroitement marque, sensiblement plus etroit que les elytres. qu’il donne pour caractere des Caminara. II est donc possible que par calidum Motschulsky ait entendu le rugosum Degeer; a son epoque beaucoup de collectionneurs n’avaient pas encore suivi Terreur de Kirby, et Motschulsky peut avoir combine le lieu d’origine d’une espece avec les caracteres de l’autre. En tout cas la description donnee par Fabricius de son calidum et la comparaison qu’il etablit entre ce calidum, le sericeum [auropunctalum) et V alternans dont il dit ki summa affinitas C. calidi», est applicable seulement au rugosum Degeer ou a la forme a intervalles egaux de Valteynans, et il n'y pas a tenir grand compte de Findication d’origine « habitat in America insulis ». D’autre part, si le type principal faisant partie de la collection von Rohr est perdu, dans la collection Banks les cotypes de Fabricius sont un couple de rugosum. Pour ces motifs j’ai donne au Chrysostigma le nom d' ocellatum . J’ai supprime le sous-genre Cosmoplaia, etabli par Motschulsky surtout parce qu’il ignorait la forme des tibias du mMe de son aneum ; ce dernier, synonyme de chinensis, a ete incorpore au sous- genre Campalita. Dans le sous-genre Ctenosta, a Tunique espece conservee du genre Ctenosta de M otschu Isky j’en ai ajoute d’autres. L’espece conservee est la senegalense ; j’ai exclu helena qui est une race de Campalita calida, et sennaaritnse Kollar qui n’a jamais ete deerit mais correspond peut etre au scabrosum. J’ai inserit a la suite le scabrosum et le squamigerum . Le sous-genre Mimotefflus Vuillet a ete enregistre sur la description de Tauteur, que je n’ai pu rectifier et completer, n’ayant pas encore vu 1’espece unique qui le compose. Mon sous-genre Callistriga ne comprend qu’une partie du genre de Motschulsky. J’en ai exclu, en effet, le vagans, qui appartient k une autre branche. J’ai inserit en synonymie le genre Calamata de COLEOPTERA ADEPHAGA 3 04 Motschulsky, et fait de Calamcitci rugata une race de Callistriga retusa. Tout ce que j ai vu jusqu ici de correspondant a peu pres a la description etait un effet des retusa rugatineux. Castnda est aussi a regarder comme rentrant dans Callistriga. J’ai cree deux sous-genres, Catastriga pour le Calosoma trapezi- penue de Chaudoir et Acampalita pour le qui tous deux representent des branches genealogiques distinctes J’ai conserve comme sous-genre le genre Camedula de Motschulsky, mais des deux expeces qui le composaient, je n’y ai laisse que la rufipennis, laquelle d’ailleurs repond le mieux a la definition. L’autre, glahrata, qui appartient en realite aux Callistheniens, est passee dans mon sous-genre Acamegonia. Les autres especes que jhnscris dans le sous-genre Cauiedula ont ete deciites depuis IM otscliulsky, savii galapageia, datant de i838, mais qu’il paralt avoir ignoree. Le genre Charmosta est un groupe terminal de sous-genres a sculpture tres avancee. J’ai retire Volivieri du genre Campalita de M otschulsky et de Gehin, ou il n’etait pas a sa place en raison de ses tibias droits ou a peine subarques et de sa sculpture. L’erreur de Motschulsky vient probablement de rinsistance avec laquelle Heer avait rapproche son azoricum du madercz. J’ai cree pour lui le sous-genre Catasoma. J’ai cree le sous-genre Evemosoma pour les deux autres deserticoles, petri et algiricum, tres semblables a Volivieri, mais de plus grande taille et pourvus de tibias tres arques chez les deux sexes. J’ai conserve comme sous-genres les genres Charmosta et Callistrata de Motschulsk}^, lesquels completent mon genre Charmosta. Definition et division des Carabes. — Tete stenocephale, mo3?enne ou megalocephale ; dans ce dernier cas frequemment deformee. Labre bilobe, rarement trilobe, les lobes divergents; une soiesur chaque lobe, sinus et fossette d’ordinaire separes par un filet en relief, tres setigeres. Epistome variable, une soie de chaque cote, deux chez quelques Imaibius. Antennes souvent calleuses chez les males; scape unisetigere, depourvu de soie chez quelques Procrustes, troisieme article le plus long, assez souvent un peu deprime a la base, rarement comparable a celui des Calosomes, quatrieme article portant parfois, outre une couronne terminale de cils, des villosites dans la partie voisine; pas de soies supplementaires sur ces quatre premiers articles, luisants et glabres. Sous-menton setigere (Chaetogoniens) ou non (Psilogoniens), parfois renfle ou transversalement ridule. IMesion depourvu de soies, souvent renfle, tres rarement sans saillie anterieure, celle-ci en forme de rostre, de dent ou de deltion, parfois ties renflee, parfois appendiculee, parfois bifide. Mandibules tres diverses, longues ou courtes, arquees ou paralleles presque jusqu’au bout ; retinacle place pres de la base (exc. Eupachys), peu visible, de forme tres diverse, souvent non symetrique, d’ordinaire bidente, parfois reduit a une saillie emoussee; pas de striation, tout au plus une indication, sauf quelques especes presentant une striation franche mais variable suivant les individus; impressions et cretes marquees, pas de frange interne prolongee jusqu’au bout. Palpes non, peu ou tres dilates, tres rarement excaves, sans poils acces- soires, a quelques exceptions pres; labiaux dichetes ou polychetes, quelquefois acrochetes par SLirplus. Pronotum tres variable, toujours lobe, a quelques exceptions pres; gouttiere d’ordinaire plurisetigere, avec un pore juxtalobaire, rarement ce pore ou tous les pores normalement absents. Epaules tres variables de forme, rarement denticulees. Sculpture souvent compliquee de quaternaires ou de faisceaux intercalaires, tres variable, tres diverse, parfois entierement effacee; intervalles rarement strioles en travers et subsquamuleux. Raphe developpe. Parfois des intervalles supplementaires dans la gouttiere. Extremite souvent sinuee ou echancree, ainsi que 1’epipleure, parfois acuminee. Pas d’ailes fonctionnelles, a quelques exceptions pres, non constantes. Apophyse du prosternum longuement prolongee. Sillons abdominaux ou pas de sillons. Puncta multiples, simples ou absents. l'range anale presque constante, mais d’un deve- loppement tres variable. Apex tres variable. Tibias jamais incurves, femurs moyens et tibias FAM. CARABID^ 3o5 jamais dentes, trochanters jainais apointis; angle des tibias anterieurs parfois prolonges en apophyse; deux franges mediocres ou rudimentaires. Texterne surtout, aux tibias anterieurs, une posterieure tres nette, rarement absente, aux moyens, plus faible et inoins jaune chez les femelles, deux a quatre pulvilli chez les males, tres rarement aucun. Taille tres variee. Couleur tres diverse, tantot noire, tantot metallique, souvent tres riche. — Larves a mesolabre tres varie, rostre, quadricuspide, quadridente, ou meme avec une cinquieme dent axiale; palpes et antennes courts ou longs, article terminal des labiaux dilate ou non; tegmina d’ordinaire developpes, souvent a lobes grands, de meme le telson; cerci tres varies, d’ordinaire 1’epine externe assez developpee; larve du premier age jamais nebrioide, le telson compose de pieces soudees, cerci non mobiles. La sous-tribu Carabina ainsi definie comprend un tres grand nombre d’especes, dont la r6partition en genres et sous-genres a ete roeuvre d’un siecle et n’est pas pres d’etre definitive. Clairville, Bonelli, Dejean ont cherche a mettre un peu d’ordre dans les especes qu’ils connaissaient, en les classant d’apres la sculpture des el3’tres, methode d’une valeur trop depreciee maintenant, mais certainement bien insufftsante, qui a longtemps prevalu en France. Elie negligeait les caracteres les plus importants, dont plusieurs etaient deja connus de Bonelli, et ne s’adaptait pas aux decouvertes nouvelles. A Tetranger on est entre de bonne heure dans la voie de genres et de sous-genres de formation reguliere, les uns demembres du genre principal Carabus, les autres ajoutes a la suite de la decouverte d’especes remarquables. Ce travail lent, qui laissait sous le nom de Carabus tout court le reliquat non differende, fit de la classification des Carabina un chaos qui dura jusqu’aux Catalogues de Gehin. Le demembrement commenfa des 1809, date de la creation par Bonelli du genre Procrustes. Puis vinrent les genres Cechenes Fischer (1822), Plectes Fischer (1822), Tribax Fischer (1825), Procerus Dejean (1826), Damaster Kollar (i836), Apotomopterus Hope (i838), Platychrus Kolbe (1845), Procrusticus White (1845), Macrogenus Motschulsky (1845), Coptolabrus, Iniopachus, Megodontus, Pachy- cranion Solier (1848), Macrothorax Desm. (i85o), Eupachys Chaud. (1857), Cratocephalus Kirsch. (1859), Lamprostus, Lipaster, Pachystus, Sphodristus Motschulsky (i865), Cathaicus Bates (1870). En 1876, dans son premier Catalogue, Gehin introduisit plusieurs sous-genres nouveaux, dont il a supprime, parfois a tort, une partie dans son second Catalogue (i885), oii il ne maintient que les suivants : Morphocarabus, Eutelocarabus, Hemicarabus, Eimnocarabus , Eucarabus, Eurycarabus, Oreocarabus, T rachycarabus, Mimocar abies. Kraatz a cree en 1877 le sous-genVe Ischnocarabus, en 1882 le sous-genre Goniognathus, en 1884 le genre Pseudotribax . Bates a introduit en 1880 le sous-genre Imaibius, et Thieme en 1881 le genre Pautophyrtus. En i885, dans son second Catalogue, Gehin enregistre a quelques exceptions pres tous les demembrements 'aequis, sans prendre parti sur leur valeur generique ou subgenerique. Les groupes abandonnes furent repris depuis par Reitter : Sphodristocarabus, Aulacocarabus, Pachycarabus, etc. Gehin ajoute un seul sous-genre, Leptocarabus. Il enregistre en tout 47 genres et sous-genres de Carabus, y compris Aplothorax et Ceroglossus, non compris Catophus qu’il place avec les Calosomes. En 1887, Semenow introduisit le genre Cephalornis et le sous-genre Calocarabus. En 1886. Moravvitz introduisit les sous-genres Alogocarabus, Hetetocarabus, Axviocarabus, Acopto- labrus, Paraplesius, Pagocarabus, et en 1891 les sous-genres Pseudocechenus, Platycarabus. En 1891, Seidlitz crea les sous-genres Archicarabus, Autocarabus, et en iSgS, Kraatz les sous- genres Tropidocarabus, Meganebrius et Reitter le sous-genre Deroplectes. En 1896, dans Tintroduction a rAbtheilung Carabini de sa Bestimmungtabelle der europaischen Coleopteren, Reitter parait vouloir reconstituer le genre Carabus dans le sens de Latreille, en supprimant tous les genres demembres ou ajoutes. et le subdiviser en sous-genres seulement. En eflet 3o6 COLEOPTERA ADEPHAGA il dit expressement a la page 54 : « Genus Carabus Linne. S}’stematische Uebersicht der Abtheilungen, Gruppen und Gattungssectionen ». Mais a la page suivante, a la suite de ce tableau, la table dichoto- mique des Carabes commence ainsi : « Uebersicht der Gattungen und Arten », et la table finale de Touvrage, qui enumere sur le meme plan les grandes divisions comme Carabi angustocephali et les subdi visions comme Acarabus et Zoocarabiis, est intitulee « Index generum et subgenerum ». II n’est pas vraisemblable que p)ar genres il entende ses grandes divisions, qu’il n’a point regulierement introduites comme telles et qui n’ont pas de noms zoologiques. L’auteur semble donc n’avoir pas plus que Gehin pris un parti definitif, mais mon impression est qu’il voyait dans ses subdi visions plutot des genres. Dans sa Fauna Germanica, t. I (1908), il ne conserve comme genre independant que les Procerus : Gattung Procerus, p. 78. Toutes les autres especes germaniques sont classees dans le genre Carabus, par sous-genres, et il dit expressement dans une note sous le sous-genre Procrustes, le premier en ordre : « Die Untergattungen haben bei einer Lokalfauna, wo sie meist nur einen Vertreter aufweisen, wenig Wert ; sie sind erst von Nutzen wo die zahlreichen Carabus Arten in Betracht zu ziehen sind » . Reitter s’est efforce dans son travail d’encadrer dans ses genres ou sous-genres toutes les especes connues, sans laisser de residu. Il conserve donc les noms deja introduits, a part quelques-uns qu’il passe en synonymie, et en cree un certain nombre d’autres, la plupart pour des formes encore non incorporees. En tout il enregistre ii5 genres ou sous-genres. Ces trois nombreuses subdivisions avaient besoin d’etre reunies en groupes. Reitter en a admis ou cree quinze. Il les classe dichotomiquement d’apres la methode suivante : I. Pronotum normalement sans soies marginales : A. Tete longue et etroite Carabi angustocephali ; B. Tete normale ou elargie : a. Tarses anterieurs simples Carabi procerogenici ; b. Tarses dilates chez les males : Tete normale, labre grand Tete fort epaissie, labre petit II. Pronotum pourvu de soies marginales : A. Labre petit : a. Palpes labiaux polychetes b. Palpes labiaux dichetes B. Labre grand, normal : a. Palpes labiaux polychetes b. Palpes labiaux dichetes ; a. Mandibules longues : 1. Abdomen avec puncta 2. Abdomen sans puncta S. Mandibules courtes : 1. Extremite des palpes elargie chez le male . . . . 2. Extremite non sensiblement dilatee (palpes dichetes) : * Epaule denticulee ** Epaule non denticulee : o Elytres echancres pres de Textremite . 00 Elytres normalement non echancres : t Elytres a trois intervalles entre les primaires tt Cinq a sept intervalles ttt Elytres avec des cotes primaires . tttt Elytres sans stries ni cotes Carabi procrustogenici ; Carabi macrocephali ; Carabi macrocephali ; Carabi cechenogenici ; Carabi multisetosi; Carabi tribacogenici; Carabi glabriventri ; Carabi latipalpi; Carabi crenolimbi; Carabi emarginati ; Carabi morphogenici; Carabi multistriati ; Carabi costiferi ; Carabi glabripenni. FAM. CARA HI 3o7 L’idee de ces grandes divisions appartient a Morawilz, qui avait d6j^ ddfini les Carabi procrustogenici, cechenogeuici et iribacogenici, la generalisation est roeuvre de Reitter. Le systeme de I^eitter realise un tres grand progies. II tient compte de caracteres, notam- ment de ceux fournis par les pores setigeres, que les auteurs anterieurs avaient eu tort de negliger, et les genres et sous-genres de Reitter sont en general mieux definis qu’ils ne Tavaient ete par leurs createurs. Pour s’en rendie compte il suffit de grouper les caracteres de chacun d’eux, en les degageant de la filiere dichotomique. Cette exposition dichotomique est en grande partie responsable de certains defauts du travail. Elie a force Tauteur a disjoindre parfois des formes dont Tinlime parente est evidente, ou a rapprocher des especes sans aucun lien naturel. C’est ainsi par exemple que s’explique ce singulier groupe des Angusiocephali ou sont r6unis Damasfer, Cephalornis, CaiopUns et Macrothorax, ce Hermev sous-genre reduit a aumonti et olcesi, qui ne peuvent pourtant etre separ6s du morbillosits et du rugosus. On pourrait aussi reprocher a Tauteur d’avoir pris pour base de sa classification la presence ou Tabsence de soies laterales au pronotum ; ce sont justement les moins stables de toutes et les moins correlatives aux affinites naturelles des groupes. Ce sont la cependant des ecueils inherents a la nature factice de Tidee meme de classification, et sur lesquels tous les sj^stemes possibles ne manqueront jamais de subir quelques heurts. La grande raison qui m’a empeche d’adopter le systeme de Reitter, avec quelques retouches d’une necessite manifeste, c’est qu’il ne cadre pas assez avec les donnees fournies par Tetude des larves et par celle des lois de Tevolution phylogenique des Carabini. Semenow, dans ses Symbol$ (i8g8) fait subir quelques retouches aux grands groupes de Morawitz et de Reitter, et regarde deliberement les petits comme des sous-genres, admettant en principe Tunite du genre Carabus. II introduit de nouveaux sous-genres, et sections de sous- genres : Archmocarabus, Tachycarabus, Syzygocarabus, Hypsocarabus, Eocarabits, Cratocranioii, Cryptocechemis, Pachycechenus, Rhigocarabus, Apalocarahus, Eotribax, etc. Dans ma classification j’ai conserve presque tous les genres ou sous genres admis par Reitter et par Semenow, avec quelques modifications interieures dans leur composition, et precise davantage leurs caracteres. Dans leur regroupement, je me suis, autant que le permettent les connaissances actuelles, conforme aux indications de la phylogenie. J’ai donc pris pour base les groupements naturels auxquels m’avait amene Tetude des larves. Autour des especes dont les larves sont connues, j’ai groupe celles qui paraissaient leur etre apparentees de pres, d’apres leur morphologie et les lois habituelles de la transformation ou de Telimination des caracteres. II est reste un certain nombre d’especes plus eloignees, que j’ai du rattacher a mes groupes d’apres leurs seuls caracteres morphologiques et avec une probabilite bien moindre II est a prevoir que certains sous-genres devront etre deplaces quand leurs larves seront connues, mais j’ai lieu de croire que Tensemble du systeme sera peu modifie par les decouvertes a venir. Cette repartition des especes dans les sous-genres, et des sous-genres en plus grands groupes terminee, j’ai eu a prendre parti sur la question des genres. II m’a sembl6 qu’entre mes groupes de sous-genres les differences etaient largement suffisantes pour que Ton puisse regarder ces groupes comme de valeur generique. Evidemment les genres ainsi obtenus ne sont pas toujours d’une definition facile, a cause des tendances a la covariation dans des branches voisines et du grand nombre des especes survivantes, mais on peut arriver a les differencier d’une maniere suffisante, en tenant compte d’ensemble de caracteres qui se suppleent quand Tiin vient a manquer. En dehors des Carabina beaucoup de genres qui ne sont point discutes ne sont pas plus nettement definis. La difficulte a ete plus grande pour definir les groupes d’ordre superieur au genre, qui correspondent chez les larves aux Rostrilabres, Quadricuspides et Serrilabres. Chez les premiers 3o8 COLEOPTERA ADEPHAGA je n’ai trouve qu'un seul caractere presque propre et presque constant, la longueur des mandi- bules, plus grandes en general et plus droites que chez les deux autres groupes : donc un caractere seulement quantitatif, et de plus inconstant, en ce sens que les Rostrilabres dont les mandibules sont les moins longues ou les moins droites a 1’etat adulte les ont moins longues et moins droites que certains Quadricuspides ou Serrilabres. Ce caractere, mauvais isolement, devient utilisable a condition d’etre complete par d’autres, mais pour arriver, meme a cette condition, a des resultats convenables. j’ai du decomposer ce groupe en trois, chez chacun desquels la longueur des mandibules s’associe a un groupement different de caracteres accessoires. Ces trois premiers groupes n’ont donc pas chacun une valeur equivalente a celle de chacun des deux derniers, correspondant aux Carabes a larves quadricuspides et serrilabres. A eux trois, iis correspondent exactement, au point de vue de la phylogenie, a chacun des deux autres groupes. Pour ces derniers, j’ai du aussi, faute de caractere unique, recourir pour leur definition a des ensembles de caracteres. Le premier groupe des Carabes a mandibules longues est celui des Psilogoniens, caracte- rise par 1’adjonction a la longueur des mandibules d’un seul caractere accessoire, l’absence de soies gulaires. Ce groupe tres considerable comprend i8 genres et 40 sous-genres. II est le seul qui soit dans une certaine mesure artificiel. II ne comprend aucun genre dont les mandibules soient courtes ou presque, et autant que je puis le supposer, aucun dont les larves ne soient pas rostrilabres. En dehors de ce groupe on ne trouve son caractere essentiel, 1’absence de soies gulaires, qu’a titre d’exception specifique ou individuelle, chez Tachycarabus buddhaiciis, Leptocarabus proceridiis prolixus, Enporocarabiis hortensis pastini, Isiocarahiis fiduciarius, parfois Axinocarabus fedtschenkoi et certains Pantophyrtus, et a titre d’exception generique, Tunique espece de Megancbrius. Tous ces Carabes ont atteint comme les Psilogoniens le stade de la perte des pores gulaires, qui semble dans les possibilites des Carabes en general, mais n’a ete realise d’une maniere etendue que par les Carabes a mandibules longues. Le sens dans lequel le groupe des Psilogoniens peut etre regarde comme factice est qu’il comprend des elements visiblement moins proches des autres Psilogoniens que de certains Pliochetes ou Tribacogeniens. C’est la consequence de ce fait que ce groupe est Taboutissant iraturel des deux autres. Sinon tpus, du moins la plupart des Psilo- goniens descendent de Pliochetes ou de Tribacogeniens. Le cas n’est pas certain pour les genres Caiopliiis, Cephalornis et Etipachys, qu’on ne peut guere sortir des Psilogoniens et qui cependant n’ont pas de relations visibles avec les autres genres de ce groupe. La raison qui m’a empeche d’eriger chacun de ces genres en groupe particulier est le desir de ne pas multiplier sans necessite les grands groupes ; or, les larves de ces genres etant inconnues, il n'y a pas de donnee qui oblige a les isoler. Le genre Procerus est egalement bien naturel et bien ferme. J’ai fait rentrer dans mon genre Procrustes, qui des lors ne repond plus a la definition de Bonell i et des auteurs plus recents, une serie de sous-genres qui sont manifestement en rapport de parente avec le coriaceus et qui le continuent dans TAsie Anterieure : Lamprostus, Procrusticus, Procrustocarabus, Chaeto- melas, etc. Malgre des affinites tres grandes, plus manifestes encore chez les larves, j''ai cru devoir laisser en dehors les Dichocarabus, qui n’en different guere que par la conservation de soies au pronotum, et les Macrothorax dont le deltion n’a pas evolue en rostre. J’en ai fait deux genres independants, mais comme visiblement iis continuent le genre Procrustes autour de la Mediterranee occidentale, et n’en different pas a 1’etat de larve, je regrede de n’avoir pas pu reunir ces trois genres en un seul qui serait en somme plus naturel et sans parentes prochaines. La raison qui m’en a empeche c’est que faute de caracteres communs ce genre serait trop difficile a definir d’une maniere suffisante. Les Megodontus ne constituent peut-etre pas un genre aussi naturel. Les quatre sous-genres appar- l'AM. CARABID/K 309 tiennent a qiiatre faunes differentes, Taire des Pachycranion continuant celle des Megodouius vers l’est sans la recouvrir nulle part, et de meine celle des Imaibius dans les inemes conditions ; quant au domaine des Metacoptolabnis, il parait entierement isole et distant. Si le-genie est naturel, comme la morphologie semble Tindiquer, il est bien certain que Tarrivee des divers sous-genres ne s’est pas faite par les m^mes voies, et que par suite le raccordement ph3dogenique est de Tordie^des hypotheses imprecises. Si valable qu’il soit pour le morphologiste. le genre Megodontiis tel que je Tetablis n’est pas de nature a satisfaire le phrdogeniste. Les genres Pseudocranion, Calocarabiis, Pagocarabus, Sphodyistocayabus ne sont pas sans affinit6s morphologiques avec le genre Megodoutus, mais j’ai cru preferable de les laisser en dehors. Les Sphodyi- stocayabus paraissent avoir des affinites avec les Pliochetes qui pourraient les faire placer entre les Megodoutus et les Pliochetes, mais iis ne paraissent cependant pas qualifies pour etre ranges parmi les Megodouius comme sous-genre attarde en evolution. Je ne suis pas bien sur que tous les elements ranges dans mon genre Pagocayabus meritent de rester ensemble. Je ne connais pas assez les Neoplesius et les Cyyptocecheuus pour donner leur rattachement a ce genre pour autre chose qu’une hj^pothese provisoire. En tous cas ni les Pagocayabus ni les Pai-aplesius ne doivent rentrer dans le genre Megodoutus, et je crois bien qu’on ne peut separer d’eux le sous-genre Iiidocacabus. Le genre Chiysocayabus et les suivants paraissent bien avoir leurs affinites en dehors des Psilogo- niens, ce que Lon ne pourrait pas dire des precedents, les Sphodyistocayabus exceptes. Ces divers genres se raccordent a des genres encore vivants de Pliochetes et de Tribacogenien^ dont iis sont separes par la perte des soies gulaires, et pour chacun d’eux par quelques caracteres auxiliaires. Ces genres Chyysocayabus, Iniopachys. Damastey, Coptolahyus, Cathaicus tirent leur valeur de ce qu’ils ne peuvent etre rattaches ni entre eux, ni aux precedents, ni aux genres de Chaetogoniens auxquels iis sont phylogeniquement apparentes, mais morphogeniquement etrangers par definition. Les Alogocavabus sont un genre boiteux, irrationnel, parce que, par exception, la parente etant trop evidente et trop proche, j’ai du me decider a ne pas separer les Alogocayabus des Acayabus. Ces derniers seuls sont normalement depourvus de soies gulaires, et normalement les les conservent. Comme les differences. a part ce caractere, sont a peu pres nulles, il a fallu mettre le tout parmi les Psilogoniens ou parmi les Chaetagoniens. J’ai opte pour la premiere solution, qui est celle indiquee par la marche de Tevolution. Pour le detail des rapports des divers genres et de leurs elements, je renvoie a la Phylogenie des Psilogoniens. Il en est de meme pour les groupes suivants. Il est a remarquer que le groupe des Psilogoniens est le seul qui possede un caractere en propre, ce qui ne doit pas etonner puisque ce caractere a ete 1’objet d’un choix d’ailleurs raisonnd. Les autres groupes ne possedent aucun caractere qui leur appartienne exclusivement et ne peuvent se definir que par des ensembles de caracteres de frequence. Le groupe des Pliochetes est caracterise par la longueur des mandibules, le polychetisme des palpes labiaux, lequel ne comporte d’exception que chez \’ Acaihaicus alexandyce et certains Cecheuus, et Pabsence constante de callosites antennaires. Chez ce groupe la megacephalie est frequente ; il est le seul chez qui l’on rencontre des cas d’acrochetisme et de mandibules coudees, mais ces caracteres ne sont pas generaux et ne peuvent par suite entrer dans sa definition. Il comprend six genres repartis en 16 sous-genres. Le genre Chaetocavabus est le plus caracter-istique, celui oii l’on rencontre les cas d’acrochetisme et ceux de soudure de la mandibule. Il n’cst pas m6gac6phale. Les larves des trois sous-genres Chaetocayabus, Platycarabus, Pseudocecheuus sont tres voisines les unes des autres et ces irois sous-genres constituent un ensemble bien naturel. J’ai ajoute, pour des raisons morphologiques, le sous-genre Heteyocayabus, dont la larve m’est inconnue. Le genre Cyatocephalus est presque sans exception megacephale. 11 comprend un ensemble de 3io COLEOPTERA ADEPHAGA sous-genres trop visiblement apparentes pour qu’il convienne d’insister sur leur reunion. J’ai cru devoir laisser en dehors les Cecheniis et les Acalhaiciis, qui sont egalement megacephales, mais dont la parente avec les Cratocephalus est moins certaine. J’ai ajoute aux Pliochetes les genres Lipaster et Ischnocarabus, parce qu’ils rentrent dans la definition morphologique de ce groupe, sans pretendre que leurs affinites phylogeniques avec les autres genres soient tres rapprochees. Pour porter un jugement definitif, il faut attendre que leurs larves soient connues. Le groupe des Tribacogeniens est caracterise, en outre de la longueur des mandibules, par le dichetisme constant des palpes labiaux et par Tabsence de callosites antennaires, laquelle ne comporte d’exception que chez les Chrysoiribax. Une forte emargination des elytres est frequente chez les Plectes. Le groupe comprend sept genres, repartis en quatorze sous-genres. Le grand genre Tribax, tel que je Tetablis, comprend, outre les Tribax, Eotribax, Plectes et Microplectes. les Deroplectes. Je ne suis pas sur que ces derniers soient a leur place legitime dans ce genre ; peut-etre faudrait-il en faire un genre a part. Les genres Rhigocarabits, Cyclocarabiis, Axinocarabus doivent leur existence a ce qu’ils ne peuvent ni etre reunis entre eux, ni chacun a quelque autre genre. Iis sdmposent donc, bien qu’un peu etroits. Le genre Chrysotribax et le genre Eocarabus ont bien des parents, mais parmi les Psilogoniens. J’ai place les Ctenocarabns comme sous-genre dans le genre Rhabdotocarabus en raison d’afffnites profondes, notamment dans le systeme de sculpture des elytres. Quant au genre Rhabdotocarabus, il est bien irreductible a tout autre. Le groupe des Multistries ne possede aucun caractere commun a tous ses elements, sauf d’avoir constamment quatre pulvilli et le mesion renfle, ce qui est bien insuffisant en raison de la banalite de ces caracteres. Les caracteres s’enchevetrent en outre de telle fafon qu’il n’est pas possible de recourir a Tartifice qui a pennis de subdiviser les Carabes a mandibules longues et d’obtenir au moins des sous-groupes bien formes. On ne peut donc faire entrer dans la definition de ce groupe que des caracteres de frequence, en marquant pour chacun les exceptions. Palpes ordinairement peu ou point dilates (exc. Eurycarabus, N eocarabus, Oreocarabus, Meganebrius, Tomocarabits, Callistocarabus, Procrustides), dichetes (exc. genre Pachystus partivi et Allocarabus), sous- menton non renfle (exc. Allocarabus, et au milieu seulement), setigere (exc. Meganebrius, Euporocarabus hortensis sauf calabrus, Tachycarabus buddhaicus, Leptocarabus procerulus prolixus), deltion ordinairement moyen ou grand, passant parfois au rostre, sculpture des elytres comportant le plus souvent des quaternaires complets ou rudimentaires. Ce dernier caractere est vraiment le plus original du groupe et lui donne son nom, mais il n’est pas encore realise chez toutes les especes ni mSme chez tous les sous-genres. Il manque, a des exceptions individuelles pres, chez les sous-genres Nippocarabus et Asthenocarabus, qui ne comportent, il est vrai, chacun qu’une espece. Chez ces deux especes, le stade des quaternaires n’est pas encore atteint, et il en est de meme chez beaucoup d’especes de divers genres, par exemple chez diverses races de Mesocarabus problematicus, d' Orinocarabus latreillei, de Meganebrius wallichi, ddUlocarabus theanus, chez le T omocarabus decolor, etc. Ce stade a ete tourne par les Eurycarabus, qui ont resolu leurs tertiaires avant la formation de quaternaires chez le famini, tandis que le genei et le favieri n’ont pas encore commence Tevolution. Celle-ci est arrivee au stade de depassement des quaternaires, de resolution chez Phricocarabus, Procrustides. De 1’instabilite de ce caractere resuite Timpossibilite de la faire entrer en premiere ligne dans la definition du groupe auquel il donne son nom. La presence de quaternaires chez un sous-genre a ete la consideration principale a laquelle je me suis arrete pour le classer parmi les Multistries. Il n’est pas certain que d’autres sous-genres, classes parmi les Carabogeniens, ne doivent pas venir un jour se ranger parmi les Multistries, ni que les larves, jusqudci inconnues, de Carabes que j’ai classes parmi les Multistries permettront, quand on les FAM. CARABI 3 1 1 connaitra, de les conserver dans ce groupe. II est meine possible que la correlation, jusqu’ici verifiee, du labre quadricuspide chez Ia larve et de la multistriation chez Tadulte ne se confirme pas comme loi absolue. Le groupe n’en subsistera pas moins avec quelques changements de composition, car il est naturel. J’ai reuni dans le genre Pachystus, sous le nom du sous-genre le plus ancien nomme, les Meso- carabiis, Hadrocarabus, Pachystus, Melaucarabus, Phricocarabus, Piocarabus, Euporocarabus, Cytilocarabus, Eioycarabus, Tanaocarabus, squs-genres dont les larves connues sont a peu pres identiques et qui se relient par des intermediaires a un no3'au commun. Je ne crois pas non plus qu’il soit utile d’insister sur les affinites morphologiques et ph3dogeniques des sous-genres groupes dans le genre Oreocarabus : Oreocarabus, Cciucasocarabus, O>iiiocarabus, Neocarabus. II en est autrement du genre Hemicarabus. L’associa- tion dans ce genre des Scambocarabiis aux Hemicarabus paraitra toute naturelle, aussi celle des Diocarabus que Ton doit visiblement ecarter des Oreocarabus. Je n’aurais au contraire jamais songe a rattacher ces sous-genres a'ux Hemicarabus, si je n’avais fini par connaitre la larve de ces derniers. Si les adultes ont singulierement diverge, les larves sont restees du meme modele. Les Procrustides exagerent les caracteres des Hemicarabus. mais la structure si singuliere de leurs mandibules de Calosomes m’a fait hesiter longtemps a les regarder comme des representants tres evolues du meme genre. Cependant on peut considerer cette striation des mandibules comme existant en puissance dans le genre, dont plusieurs especes presentent souvent des traces de striation ou des rugosites sur une partie des mandibules. De meme j’ai un peu hesite quant aux Allocarabus, mais en somme iis m’ont paru ne differer du genre que par leur pol3xhetisme, lequel est un reliquat ancestral. l\Ion genre Leptocarabus est rnorphologiquement un Multisti ie, mais sa larve quadricuspide est pourvue d'un h3'polabre et d’un h3’podon. Au point de vue ph3'logenique il ne parait point possible de douter que son origine soit collaterale de celle des genres precedents, et le commun ancetre eloigne. Il se tient bien ; la parente des Adelocaratnis d’un cote, des Leplinocarabus de Tautre avec les Leptocarabus est visible, et les Aulonocarabus ne sont qu’un developpement de la branche Adelocarabus. Reste le petit sous-genre aberrant Asthenocarabus, mais Texistence de Xharmandi ne permet pas d’3'^ voir autre chose qu’un rameau arriere du meme genre. Il est possible que les Arceocarabus se rattachent a la meme famille naturelle que les Leptocarabus. Dans le doute, et comme je les connais d’une maniere incomplete, je les ai traites provisoirement comme un genre independant. L’etude des larves, quand on les connaitra, pourra probablement permettre la reunion des deux genres. J'ai erige en genres les sous-genres Meganebrius, Carpathophilus, Callistocarabus, Ulocarabus, Nippo- carabus. Toussontou paraissent phylogeniquement des isoles. J’ai cherche en vain une parente ^chacun d’eux. Je renvoie a la Phylogenie pour ce qui les concerne. Le groupe des Carabogeniens est celui des Carabes vrais, qui restent groupes autour du vieux t3’pe auratus. La phylogenie montre que ce dernier est d6ja une espece tres evoluee, et beaucoup plus que la plupart des autres Carabogeniens, mais il n’en demeure pas moins le Carabe par excellence, le Carabe familier, du moins pour les entomologistes de France et d’.*\llemagne. Ce genre est tres difficile a definir. Par la presence des pores gulaires, qui ne comporte qu’une seule exception, Isiocarabus fiduciarius, il est bien separe des Psilogoniens. Il Test moins des deux autres groupes a mandibules longues. Les mandibules sont au moins mo3’ennes chez la plupart des especes robustes, notamment chez le genre Apotomopterus, mais comme elles sont en meme temps tres arquees et tres larges jusqu’au tomium, elles different cependant beaucoup de celles des Pliochetes. Parmi les Tribacogeniens on voit des mandibules plus analogues. J’ai deja fait remarquer que les Apotomopterus, quand leurs larvxs seraient connues, seraient peut-etre rattachables aux 1 ribacogeniens. La presence de quaternaires chez certains Carabogeniens attenue la difference de ce groupe avec celui des Multistiies et prouve que ce caractere est dans ses possibilites, mais pour le moment il n’est realis6 que chez une 3i2 COLEOPTERA ADEPHAGA race de scheidleri et une de regalis, et encore au degre le plus rudimentaire. Les frontieres du groupe des Carabogeniens ne sont et ne seront jamais, je pense, bien exactement fermees du cote des Multistries et meme des Tribacogeniens, en tant que Ton considere Tadulte. Quant aux larves, il n’y a pour le moinent aucun point de contact entre ces groupes, et c’est un fait qui donne une idee de IMmportance des larves en classification. La definition des Carabogeniens, encore plus que celle des Multistries, est a etablir d’apres des caracteres de frequence. Mandibules arquees, mediocres ou courtes ; palpes non dilates (exc. genres Mimocarabtis, Arcliaocarabus, N esmocarabiis), dichetes (exc. sous-genres Aptocarabus, certaines races d' Archicarabiis et de Goniocarabus, genre Apotomopterus, sauf sous-genres Acoptopterits et Ohomopterus)-, sous-inenton non renlle (exc. genre Archi carabus), setigere (exc. Isiocarabiis fiduciarius)-, elytres sans quaternaires (exc. deux races de Morphocarabus) ; constainment des puncta et quatre pulvilli. Les Cara- bogeniens comprennent dix genres repartis en quarante sous-genres. La reunion des sous-genres Aptocarabus et Archicarabus dans le genre Aptocarabus est justifiee par leurs caracteres communs chez Timago. J’ai explique plus haut la difference des larves. De meme pour le genre Carabus, dans lequel j’ai fait entier les sous-genres Goniocarabus, Limnocarabus, Hygrocarabus. Le genre Morphocarabus comprend 19 sous-genres. 11 est un peu vaste, mais reste cependant maniable. La parente de la grande majorite de ses elements est visible, sans qu’il soit besoin de recourir aux donnees morphologiques et phylogeniques. II y a cependant quelques sous-genres dont la place parmi les Morphocarabus pourrait etre discutee. Les Acrocarabus sont des Carabes assez singuliers, qui ont en somme les caracteres habituels des Morphocarabus, mais dont la larve inconnue peut reserver des surprises. II en est de meme des Isiocarabus. Leur morpho- logie est bien plus celle des Morphocarabus que celle des Apotomopterus, bien qu’ils aient une ressemblance apparente avec ces derniers. Le Tmesicarabus cristoforii est un Carabe embarrassant. II ressemble un peu a certains cancellatus en retard d’evolution, mais ses caracteres sont plutot ceux d’un Morphocarabus. De meme les Ophiocarabus ont pris un facies particulier mais leur place ne parait pouvoir etre que dans ce genre. La decouverte des larves fixera nos successeurs sur la legitimite de ce classement. II semble y avoir de tres grandes differences entre les Mimocarabtis d’une part, et de l’autre les A nthr aco carabus, Eremocarabus. L’analyse attentive des caracteres de ces deux sous-genres et leur comparaison avec les Cryptocarabus qui sont, dans une certaine mesure, intermediaires, m’ont amene a bloquer ces quatre sous-genres dans rnon genre Mimocarabtis. Quant au genre lui-meme, je reconnais qu’il est un peu anormal. II donne plutot Timpression d’appartenir aux Multistries. Cependant, comme il a des caracteres contraires a la definition de ces derniers, et ne montre jamais de tendance a la formation de quaternaires, je l’ai classe parmi les Carabogeniens; la decouverte des larves fera savoir sfil doit y rester. Il en est de meme des Apotomopterus, dont je n’ai pas a montrer de nouveau les caracteres anormaux. Peut-etre ce genre formera-t-il plus tard un groupe particulier, voisin des Pliochetes et des Tribacogeniens. Malgre les differences qui existent entre les Ohomopterus et les autres sous- genres dd Apotomopterus, lesquels se relient tres bien entre eux, je n’ai pas juge utile de faire un genre Ohomopterus. Au point de vue morphologique, Tintervalle est en partie comble par les Acoptopterits, et j’ai montre au point de vue phylogenique combien Tintervalle lui-meme diminue quand on compare les formes les moins avancees en evolution. J’ai range parmi les Carabogeniens, comme genres independants, les petits groupes isoles des Lichnocarabus, Neseeocarabus, Semnocarabus. Il n’est pas impossible que ces derniers soient un jour rattaches aux .Multistries; iis ont des analogies avec le genre Hemicarabus, mais cependant ces caracteres communs avec les Cryocarabus et certains Tomocarabus paraissent plutot des carac- teres de misere. FAM. CARABID^ 3i3 Definitiori et division des Cychrines. — Tete etroite, allongee. Labre tres allonge, toujours bilobe; lobes tres allonges, presque paralleles, moins allonges, divergents chez Cychropsis seulement, cilies en dedans ; fossetle ouverte en avant, laissant en arriere un pont releve entre les deux lobes tres renfles, par excepti on commune avec r6pistome chez les Sphcerodenis •, deux soies {Cychropsis, Cychrus, Sphwroderus) ou quatre en avant de la fossette ; un pore sur chaque lobe, vers Textremite. Epistome non setigere, tres grand et tres long, renfle en fourche continuee par les lobes du labre. Soies oculaires simples, nulles chez Cychropsis, Cychrus, Sphceroderus. Sous-menton piat, setigere, sauf chez les Cychropsis, Cychrus, Spharoderus ; menton piat, mesion sans saillie en avant, depourvu de soies. Palpes longs, greles, article term i nal tres grand, triangulaire, excave, tous pourvus de soies subtermi- nales, les labiaux polychetes, sauf chez les Maxilles pourvues d’un lobe externe tres grand.^ enveloppant Tinterne. Mandibules tres longues, greles, sans depression sublobaire ni a retes, frangees a 1’interieur, reti n acie place pres de la pointe, decouvert, les deux dents dans le plan de la mandibule, pas de soie externe. Joues plus ou moins sail- lantes, sauf chez Scaphinoius, Irichroa, Nomarelus. Antennes tres longues, greles ou tres greles, jamais calleuses; scape tres gros et long, setigere; aucun article impressionne, quatrieme et souvent troi sieme article pourvus de quelques soies sur leur longueur, et parfois villeux. (Noniareins, Pseudonomaretus). Pronotum d’ordinaire cordiforme, non reborde, au contraire demesu- rement reborde chez Scaphinoius, non lobe, sauf Scaphinoius, pourvu ordinairement d’une soie laterale, de plusieurs chez Nomareius, depourvu de soie posterieure, sauf chez Irichroa, Nomarcius et Pseudonoma- reius. Scutellum tres petit, presque cache. EI 3' tres soudes, renfles, ourles ou a peine rebordes, Tourlet prolonge sur la base, sauf chez les Cychrus; epaule non marquee, sauf chez les Scaphinoius ou elle est longuement rebordee, jamais serrulee; pas d’emargination ; 6pipleures tres vastes, emprisonnant Pabdomen, sillonnes jusqu’a Pextremite (exc. Cychropsis). Sculp- ture sans quaternaires; primaires sans ou presque sans pores, tertiaires souvent dedoubles ou resolus en fuseaux de granulations, intervalles externes souvent disparus. Raphe presque oblitere, reduit a quelques pores ou cones ombiliques, peu setigere. Pas d’ailes. Apophyse du prostei num tronquee ou rabattue, sauf chez Sphceroderus, depassant peu ou point ; epimeres et epistomes du prosteinum soudes en une seule plaque chez Cychropsis, Cychrus, Sphmroderiis. Sillons et puncta constants; frange anale reduite a quelques pores setigeres, en nombre defini. Hanches posterieures largement separees. Pattes longues, greles, sans sillons, carenes ni franges; pulvilli d’ordinaire peu developpes, parfois absents, souvent remplaces par des soies jaunes et serrees; souvent tarses mo3'ens et meme posterieurs munis de faux pulvilli semblables. Taille petite, au plus moy^enne {Scaphinoius, Irichroa vidua), coloration d’ordinaire noire, rarement metallique. Dans la classification des Cychrina, j’ai suivi d’une maniere generale le systeme de Roeschke, lequel connait bien mieux que moi ce groupe. Cependant comme 1’auteur s’etait uniquement base sur la morphologie, les resultats auxquels il est arrive m’ont paru dans certains cas ne pas s’accorder avec les possibilites phylogeniques. J’ai pour ce motif isole le sous-genre Cychropsis, dont j’ai fait un genre et divise en trois genres, Scaphinoius, Nomareius et Brennus, son grand genre Scaphinoius. Je suis arrive ainsi a faire six genres au Heu. de trois, ce qui est beaucoup pour si peu d’especes, mais tient mieux compte de la multiplicite des souches independantes. COLEOPTERA ADEPHAGA 3i4 NOMENCLATURE Subordination de Ia morphologie a Ia phylogenie. — Les limites des especes et encore plus celles des varietes et des races sont matiere souvent sujette a controverse, et le temperament du classificateur intervient dans leur fixation. Certains tendent a pulveriser les especes. Iis en font autant qu’ils trouvent de formes differentes, ce qui d’ailleurs est le vrai sens du mot species. D’autres, au contraire, reunissent dans une mfeme espece toutes les formes actuellement reliees entre elles d’une maniere assez continue, si grandes que soient les differences entre les formes extremes. Cette tendance parait prevaloir aujourd’hui. J’ai ete d’autant plus naturellement amene a la partager que mes etudes ont porte sur des masses enormes ddndividus, se comptant par centaines de mille, que Texamen de longues series ou tous les intermediaires possibles se rencontrent m’a trop habitue a ne pas attacher ddmportance aux petites variations interessantes pour les debutants, et que j’ai suivi geographiquement chaque espece d’un bout a Tautre de son aire sur des series locales copieuses et multipliees. Envisagees a ce point de vue, les. especes apparaissent comme de tres vastes complexes, ou, de localite en localite, ddndividu en individu, tous les passages se rencontrent, donnant une valeur tout a fait conventionnelle a ce que nous regardons comme des types de varietes ou de races, types d’autant meilleurs qu’ils sont plus idealises, etablis d’apres une masse ddndividus, et plus mauvais qu’ils ont ete etablis sur un seul individu fidelement deerit. Dans cette mer des individus il n’y a pas plus de limites que dans TOcean, et tout ce que le nomenclateur peut faire, c'est de mettre aux meilleurs endroits les reperes que sont ses etiquettes. Dans leur choix, les nomenclateurs se sont jusqu’a ces derniers temps guides uniquement par la morphologie, s’attachant un peu au hasard a certains caracteres. Cela encore commence a changer, et a mesure que 1’entomologie prend une figure scientifique, on donne plus dhmportance a la signification du caractere. J’ai constamment cherche mes directions dans la phylogenie, prenant pour principe que la classi- fication doit reproduire dans la mesure du possible la genealogie des etres. J’ai d’autant plus facilement subordonne la morphologie a la phylogenie que Thabitude des recherches genealogiques m’a conduit a regarder Tapparition ou la disparition de certains caracteres comme correspondant a des stades d’evolu- tion qui ne sont pas arbitraires. Ces caracteres evoluent dans un ordre qui est dans une certain mesure independant, mais dans des directions generales qui sont les memes pour des groupes etendus. J’ai ete conduit ainsi a reduire le nombre des especes et a multiplier celui des sous-especes, ne regardant pas comme de valeur specifique certains caracteres, qui marquent simplernent le passage d’un stade a un autre dans Tevolution de certaines branches d’une meme espece. Le meme principe m’a fait donner aux simples variations une moindre importance qu’on ne le fait d’ordinaire. Especes simples et especes complexes. — L’application de ces regles ne va pas sans diffi- cultes pratiques. Ces difficultes naissent quand on est en presence d’especes complexes et changentsuivant la nature et la variete de leur complexite. Les especes simples sont celles dont la forme la plus attardee qui subsiste passe d'une maniere continue a des formes plus avancees, la continuite s’entendant a la fois dans le sens morphologique et dans le geographique. On peut prendre pour exemple le Rhabdotocarabus melancholicus, dont la forme marocaine primitive aboutit sans grande variation a celles presque identiques entre elles du Roussillon et des Asturies. Dans un tel cas il n’y a aucune diffrculte de nomenclature. irn’y en a pas davantage dans le cas ou plusieurs branches genealogiques shrradient autour d’un centre unique, morphologique et geographique, cas primitif de Tespece complexe. Il n’y a de difficulte dans le cas d’espece complexe FAM. CARABID.E 3i5 a souche unique que dans Thypothese ou Tune des branches est separee par un intervalle morphologique du tronc auquel elle se rattache, comme il arrive pour le Macrothorax morbillosits. Manifestement Vaumoiiti descend d’une branche de vtorbillosus, mais qui a disparu. II y a une lacune sensible entre les formes du cychrisans et celles du type sculptus, qui vivent actuellement en contact ou presque, mais ne se croisent pas, n’a3’ant pas la meme epoque de reproduction. Ces formes sont soeurs et ne derivent pas Time de Tautre, et cependant la souche commune subsiste toujours. On peut donc faire de la branche aumo7iti soit une sous-espece locale soit une espece, suivant le temperament du nomenclateur. La difficulte est plus grande pour les especes comihexes a souches multiples, lesquelles sont, quand on y regarde bien, la grande majorite chez les Carabes. Les ramifications peuvent converger et finir par se confondre si la convergence est a la fois morphologique et geographique, ou ne pas arriver a se confondre, quand la seconde condition vient a manquer, convergence complete dans le premier cas, incomplete dans le second. Un cas tres simple de convergence complete est celui du Paracarabus granulatus, qui evolue a partir du. yezoeiisis du Pacifique vers l’Oural, et du corticalis de la Transcaucasie caspienne vers TArchipel, la Peninsule des Balkans, la Corse, TEurope occidentale et centrale ; en Russie et en Siberie, la descen- dance des deux souches se confond d’une maniere parfaite. Supposons que le yezoensis et le corticalis subsistent seuls, on en ferait a juste titre deux especes tres distinctes. Le resultat de la convergence oblige a n’en faire qu’une seule. Un cas analogue est celui du Goniocarabus cancellatus, qui evolue en partant de la region iltyrieime en une branche a epaules lisses, par Tltalievers la France, et une autre a epaules crenelees vers TEurope centrale. Ces deux branches finissent par se confondre dans le nord-est de la France. Dans ce cas la souche est unique, mais si on la suppose detruite, on aura exac- tement le cas precedent. Le Megodontus violaceus fournit un exemple de convergences beaucoup plus complique. Si toutes les formes intermediaires etaient eteintes, nous regarderions certainement aurichalceus, mulieri, violaceus, aurolimbatus, scor discus, picenus comme des especes distinctes. En fait, des aires propres de la plupart de ces formes se detachent des races locales derivees qui s’enchainent successivement, et dont plusieurs s’arretent dans leur evolution, mais dont les autres aboutissent a un point commun, non de depart mais d’arrivee, qui est \e violaceus de TAllemagne du Nord. L’unite primitive se reconstitue, geographiquement et morphologiquement, autour d'uneforme a elytres lisses, alors que laformephylogeniquement primitive devait etre assez analogue a notre laevicostatus. La phylogenie et la connaissance des lois de la degrada- tion des caracteres permettent de distinguer cette convergence a partir de souches multiples de la divergence autour d’une souche unique. Le cas est encore plus complique si Ton considere que cei taines races, comme la picenus, n’ont pas atteint la nappe generale de population de TEurope centrale et ont evolue dans une aire close, sans contribuer a la formation du violaceus, et que sur certains sommets des races genealogiquement isolees representant des formes d’une population anterieure et au moins pliocene, ne participent pas davantage a cette formation. C’est le cas du meyeri, du cyaneolinibatus, etc. En presence d'un complexe de ce genre, il est evident que suivant son temperament le clas- sificateur se comportera d’une maniere differente. L’un dira : « Les violaceus du groupe alpin, ceux d’Italie, ceux de la region dinarique et illyrienne, du Caucase, des Pyrenees sont evidemment issus d’une seule forme originelle dont iis ont diverge geographiquement et morphologiquement, mais la masse centrale a disparu depuis les temps geologiques, Tunion morphologique a ete rompue et aussi Tunite geographique. C’est bien la fa^on dont se constituent les especes. La continuite actuelle, d’ailleurs limitee a certaines branches est un fait second. du aux migrations et a la convergence, et les violaceus d’apparence homogene de TAllemagne du nord ne sont que des hybrides fix6s. Donc, autant d’especes que de souches». Et celui -ci n’aura point tort. Les autres repondront : « L’origine commune est evidente, la continuite morphologique et geographique existe en fait, et on ne peut marquer de limites. 3r6 COLEOPTERA ADEPHAGA II vaut micux simplificr Igs clioscs. Donc, une seule espccG )) . Et ceux-ci auront aussi raison que 1 ortho- doxe car eii pratique Vecdeveau ne se laisserait pas aisement debrouiller, les souches qui n aboutissent pas au violaceus se melant chacune a ses voisines geographiques par des metis. Le cas du groupe Chysocarabus splendens et auronitens est encore plus complique. aitronilens ordi- naire, du nord et de Test de la France, du nord de l’Europe centrale, derive a la fois de V escheri de q'j*g^];^5ylva.nie, du ni^vipes tyrolien, du suh festivus Fieton, lequel pratiquement ne se distingue guere du nigripes, et des formes du S.-O. du Plateau Central, lesquelles sont en continuite avec le festivus de la Montao-ne Noire. Jusqudci le cas est, a la multiplicite des souches pres, le m&me que celui du granulatus. Mais \e festivus aboutit aussi au le moniti, lequel est morphologiquement equivalent a un splendens a cuisses rouges. Le punctato auratus pyreneen aboutit de son cote a une forme a cuisses rouges et tibias noirs qui ne se distingue guere du festivus, dont certaines formes ont les antennes calleuses comme le punctato aura- tus, et dautre part a un simili-splendens a pattes noires, lequel ne se distingue guere du veritable que par une petite difference de facies. Nous ne trouvons plus de ces cotes de convergences morphologiques completes, allant jusqu’a Findiscernable, et il y a une lacune geographique entre le sud de TAriege, pays du punctato auratus a pattes rouges, et la region de Durfort et de Castelnaudary, qu’habite \e festivus. En outre il n’}^ a pas de population metisse entre punctato auratus et splendens, festivus et splendens, dans les zones de contact, ce qui indique deja une differenciation physiologique, car 1’epoque d’accouplement est la meme. Le lateralis portugais et le splendens paraissent se rattacher a une meme souche, habitant un continent disparu a Touest des Pyrenees, qui a peut-etre fourni aussi le subfeslivus. Le lateralis converge vers le splendens au point que les races des Pyrenees occidentales paraissent se rejoindre, mais j’ai montre que malgre Tidentite apparente, il subsiste au moins quatre ou cinq caracteres permanents pour les diffe- rencier. Le cas de ce groupe auronitens-splendens differe de celui du groupe violaceus, en ce que la conver- gence n’est complete que dans la branche auronitens, les autres etant orientees vers des regions autres que la grande plaine du Nord et n’arrivant pas d’ailleurs a 1’identification morphologique. Probablement tous ces Carabes viennent d’une meme espece, mais les branches genealogiques qui ne sont reliees aujourd’hui ni par le commencement ni par la fin peuvent etre regardees comme devenues especes ; on arrive ainsi a quatre especes : auronitens, punctato auratus, splendens et meme lateralis. Le cas du groupe monilis est extreme. La branche monilis a deux souches, Fune localisee dans les Alpes maritimes et 1’autre aux environs de Francfort. Dans l’est de la France et en Belgique il n’est pas possible de separer les derives de ces deux souches. Sur une moindre echelle geographique c’est le meme cas que pour le granulatus. La branche simulator a son origine dans les montagnes de Bosnie, et se developpe en Serbie et dans les Balkans par des formes tellement analogues au monilis sequanus qu’on pourrait la regarder comme un rameau oriental du monilis si cette branche ne se developpait vers TOuest par Villigeri dont les intervalles sont haches et egaux ou subegaux. La branche kollari commence par le prcBcellens dont les analogies avec la forme hielasnicensis du simulator sont tres grandes, mais il ne semble pas que \e preecellens et le hielasnicensis soient en contact autrement que par des metis et on ne peut pas afhrmer avec certitude qu’ils soient d’une meme souche. Le scheidleri a son origine dans les Alpes autri- chiennes et se repand sur la Boheme, le nord de la Hongrie, la Silesie, par des races de plus en plus differenciees. La branche comptus, a peu pres limitee a la Transylvanie et \' excellens de Pologne et de Russie ont egalement leurs radiants independants. Chacune de ces branches evolue dans une direction independante, geographiquement et morphologiquement. Au point de vue des croisements, le comptus et V excellens sont parfaitement isoles. Leurs races qui confinent geographiquement sont les plus opposees comme caracteres. Le preecellens, qui aboutit vers le kollari a des formes sans metis, se relie au contraire au Nord avec des derives du scheidleri et, au Sud, avec celles de son doublet illigeri-versicolor . Le scheidleri ne se reunit pas au monilis, bien que geogra- phiquement il arrive a son contact. FAM. CARABID/E 3i7 On ne peut donc reunir specifiqueinent le monilis au schtidhri avec lequel il ne se croise pas, que par des raisons discutables. De meine Vexcellois et surtout le comptus sont des isoles. Le prtscdlens, le scheidleri, le kollari, VilUgeri, le versicolor constituent au contraire une espece polygene evidente, mais il n’}" a pas, comme chez le violaceus, convergence generale vers une forme unique. 11 y a un noeud, un ganglion reunissant le praecellens au scheidleri, et un autre le prcecellens au bielasnicensis, mais le versicolor, le zawadskii, le kollari, illigeri sont les veritables aboutissants du complexe, tous extremes comme variation et tous situes a la peripherie geographique de l'aire. Les classificateurs les plus recents reunissent d’ordinaire toutes ces branches en une seule espece, a cause de la tres grande analogie morphologique des formes les moins avancees en evolution et des formes metisses ou hybrides representees par des races intermediaires ou des individus isoles. Ces raisons ont leur valeur, inegale d’ailleurs suivant les branches dont on considere les rapports, mais il faut bien convenir que Tindependance d’evolution de ces branches est tres grande et que si les formes extremes existaient seules on n’hesiterait pas a admettre la multi plicite des especes, tandis que dans le cas du violaceus, la forme extreme est unique et Taboutissant commun. Au dela de ce cas, nous nous trouvons en presence d’especes voisines, derivees d’une souche commune, puis d’especes moins voisines, jusqu’a ce qu’on arrive a celles tellement isolees qu’elles forment a elles seules un sous-genre. Dans la nomenclature des especes complexes, il ne peut donc y avoir de regie. En fait, au dela d’une limite convenable que chacun fixe a sa fa9on suivant son temperament et la nature de son travail, il est plus pratique d’admettie la multiplicite des especes quand la solution contraire donnerait une masse peu maniable au point de vue des regles de la nomenclature, Le meme auteur pourra ne pas se comporter de meme dans une monographie et dans un catalogue. Il ne faut, en somme, jamais oublier que Tespece est une fiction dont le classificateur se sert mais ne doit point devenir le serviteur. Races et variations. — Dans Tespece, les divisions peuvent etre taillees en s’inspirant en premier lieu soit de la morphologie, soit de la geographie. Il y a peu d’especes un peu repandues qui ne comportent des sous-races locales et les especes complexes en possMent souvent un grand nombre. Ces races representent le produit des influences locales d’altitude, de secheresse, d’habitat forestier, desertique, de temperature, dfinsolation, de pression barometrique sur la colonie ou la succession de colonies qui ont constitue la faune specifique de la localite. On remarque d’ordinaire que Tevolution est d’autant plus avancee chez chacune d'elles que son habitat est plus eloigne du lieu d’origine et la migration plus ancienne. La tendance a Tevolution se montre. en effet, toujours plus marquee a la limite extreme de Taire, comme si la variation etait correlative a la perseverance a s’ecarter du lieu d’origine. 11 en resuite que les races locales sont, chose assez paradoxale, souvent tres voisines du type primitif, tout en possedant un facies local apparent tres accuse. Cela depend d’ailleurs, en grande partie, de ce que Ton distingue par des noms seulement les races locales pourvues d’un facies tres apparent. Les races locales ont ete, dans ces derniers temps, divis^es en sous-races dont la distinction n’est pas toujours bien sensible. Il regne, en effet, un arbitraire in6vitable dans la definition de ces races locales, au point de vue geographique, et les faunes des regions comprises entre leurs localites types peuvent donner lieu a des subdivisions un peu factices. Le caractere commun de cette division en races locales est de laisser toujours en dehors d’elles des masses d’individus intermediaires au double point de vue geographique et morphologique. Les tendances de la variation etant a peu pres les memes dans toute Tespece, il en resuite que les varietes et aberrations de forme et de couleur se repetent souvent chez plusieurs races locales de la meme espece, sinon toutes. les individus qui sont affectes des caracteres de chacune n’en possidant pas moins le facies local qui permet tres souvent a un expert dfindiquer les origines exactes d’exemplaires 3i8 COLEOPTERA ADEPHAGA affectes d’une vaviation identique. II y a cependant des variations propres, ou a peu pres propres, k certaines races locales seulement. Elles figurent alors en premiere ligne dans la diagnose de la race. Les autres races se definissent seulement par des caracteres de frequence, ou par des degres dans la mani- festation de certains caracteres. Ce que les mots ne savent pas rendre, et qui fait la Science de Texpert, c’est un air de famille propre aux membres de la race. II est possible qu’en dehors des races locales, il existe aussi des races morphologiques hereditaires, des varietes fixes, mais nous n’en savons rien en betat actuel de la Science. II est vraisemblable qu’il doit coexister dans la plupart des localites des varietes hereditaires, ou si l’on prefere des especes ou sous-especes jordaniennes, differant par un ou deux caracteres fixes, et qui doivent demeurer immuables en 1'absence de croisement. En botanique le fait est bien constate. II est possible que de telles especes 'jordaniennes donnent en se croisant la population si variee de couleur et de sculpture que Ton trouve, par exemple, chez les monilis de Maeon, dont j’ai refu autrefois par Guerin plus de deux cents formes principales. Comme en botanique, c’est par 1’elevage seulement que les problemes de ce genre pourront se resoudre. II faudrait determiner si les caracteres differentiels se perpetuent en 1’absence de croisement, si dans les croisements iis se comportent d’apres les lois de M en dei, etc. Je sais par experience combien il est difficile de conduire un elevage de ToeuI a 1’adulte. Des experiences dont le resultat a ete positif ont ete faites en Amerique sur des groupes de coleopteres phytophages, d’elevage plus facile. J’ai visite ces elevages, et j’enai rapporte une impression plus favorable envers les varietes des auteurs de Tancienne ecole morphologique. Pour les Carabes, le heros qui accomplira le meme travail n’est pas ne sans doute. Prenant la question par Pautre bout, j’ai essaye d’appliquer aux Carabes les methodes d’analyse de Panthropologie. JMi essaye de determiner sur de tres grandes quantites, des milliers dhndividus pris dans une meme localite, et dans une courte periode d’annees, les proportions des diverses formes par annee. J’ai constate a peu pres les mfemes lois de repartition qui regissent les populations humaines profondement metissees, les proportions de divers types et de leurs metis, mais pas plus qiPen anthro- pologie le calcul n’a mis en evidence des proportions conformes aux lois de Mendel. La cause de mon insucces est probablement dans la complexite des caracteres, chez les Carabes comme chez 1’Homme, car sur la Doryphora par exemple les resultats sont nettement positifs. Mes recherches ont porte comme materiaux principau.x sur les Carabes de Maeon envoyes par Guerin, sur des masses de problematiciis, festivus, nemoralis de la Montagne Noire communiques par Le Moult, et sur un certain nombre d’especes de 1’Asie centrale, communiquees en milliers d’exemplaires par Staudinger et Bang-Haas. Quelques Carabes sont d’une rare fixite. Les delavayi tres nombreux que j’ai vus paraissent tous sortir du meme moule. D’ordinaire, la variabilite est au contraire grande, et souvent on ne trouve pas facilement dans un lot de plusieurs dizaines deux individus a peu pres semblables. Les caracteres varient du plus au moins d’individu a individu et d’ordinaire sans correlations visibles. C^est pourquoi les descripteurs d’autrefois avaient tort de choisir pour type un individu, quand iis avaient le choix. Il faut au contraire decrire d’apres un type ideal qui represente aussi bien que possible la moyenne d’un lot aussi fort que possible, dut cet ideal n’etre realise entierement par aucun individu. La description doit aussi etre faite de fagon a comprendre toutes les possibilites ordinaires de Tespece, race ou variete. Elie doit donc indiquer les limites entre lesquelles fluctue chaque caractere de forme ou de couleur. Autrement on n’a que des descriptions dhndividus, sans grande valeur scientifique, et qui peuvent §tre retenues seulement comme documents preparatoires. Il est a esperer qu’un jour bon cataloguera et nommera d’une maniere uniforme toutes ces possibilites. ou tout au moins que Ton numerotera bintensite des caracteres d’apres des etalons bien precis, et les couleurs d’apres les definitions des coloristes. On arrivera ainsi a alleger beaucoup le nombre ecrasant des formes decrites, en rattachant a bespece ou a la race toutes les variations, par bindication, a la suite de la description generale, de quelques termes, les memes FAM. CARAE IDAi 319 pour toiites les especes de Coleopteres ou de Carabes. et de quelques numeros. Les numeros actuellement employes par les coloristes dans leurs recueils speciaux, pour designer les couleurs et les teintes, donnent en botanique une bien plus grande precision que les phrases riches en diminutifs ou augmentatifs courants dans les descriptions. Pour les Carabes il en serait de meme, en convenant que la teinte est chez eux metallique, sauf indication d’exception. Les premiers descripteurs, habitues a donner dans les autres ordres dhnsectes une grande importance aux couleurs et a leur disposition, abuserent d’une maniere regrettable de la richesse de coloris des Carabes. Les varietes de cette nature, plus nombreuses et plus visibles que celles de sculpture, ont continue d’envahir les periodiques d’amateurs et les catalogues. Aujourd’hui les marchands et les amateurs novices attachent seuls beaucoup dhmportance a la couleur, mais la nomen- clature n’en reste pas moins encombree d’une quanti te prodigieuse de noms inutiles, crees par des gens desireux de tirer parti de leur marchandise ou de leurs doubles. Si, pour toutes les especes et dans chaque espece pour toutes les races, sous-races et varietes, on continuait a donner a chaque variation de couleur un nom, le Catalogue des Carabes deviendrait un volume enorme ou Ton ne se retrouverait plus. J’ai calcule que dans ma collection j’avais plus de dix mille variations de couleur inedites, equiva- lentes a celles des Coptolabnis, des Morphocarabus preyssleri et scheidleri, etc. Parmi les Morphocarabtis seulement, si l’on voulait nominer dans les diverses races les variations equivalentes a celles des races de TEurope centrale qui ont regu des noms, on arriverait a remplir une dizaine de pages. II n’est pas inutile de donner des noms aux variations de couleurs qui caracterisent par leur fixite certaines races locales. Ainsi le veritable monilis riibricnis est une race locale a cuisses presque toujours rouges. Inversement, il n’est pas inutile de souligner par un nom Texistence d’exemplaires a cuisses rouges chez une espece a cuisses uniformement noires : par exemple, le Chrysotribax rutilans codincB est une variation a cuisses rouges indispensable a signaler, parce qu’elle indique la possibilite de ce caractere chez les Chrysotribax et peut etre Tamorce d’une lignee a cuisses rouges. Au contraire, dans la gen6ralite des cas, il est suffisant dhndiquer dans la description de Tespece ou de la race qu’elle varie en telles couleurs, a telles marges, a cuisses rouges, tibias rouges, cuisses et tibias rouges, etc. Cette delimitation des couleurs rentre dans la description normale des especes et elle a son interet parce que les limites du champ de variation sont tres differentes, comme direction et comme richesse, suivant les especes ou les races. N omenclature. — Les regles de la nomenclature compliquent encore la difficulte de tenir compte de toutes les variations. De la nomenclature binominale on est passe a la trinominale, couramment pratiquee aujourd’hui, et meme a la quadrinominale. Il y a cependant de nombreuses especes pour lesquelles cela serait loin de suffire. Si nous voulions nominer un monilis bronzd a faibles tertiaires, comme on en trouve beaucoup aux environs de Paris, il faudrait, apres le nom de genre Morphocarabus et de sous-genre Morphocarabus entre parentheses, ecrire le nom d’espece monilis, reputer ce nom pour designer la souche, si Ton fait une seule espece pour tout le groupe monilis-scheidleri- cornptus, puis viendrait la designation de la race locale sequanus, puis encore un nom de couleur. Il serait facile de trouver dans la souche scheidUf i des occasions d’aligner au moins sept ou huit noms. Pour tourner ces difficultes, j'ai eu recours aux artifices suivants : D’abord j’ai compte comme especes les souches de diverses especes complexes, bien que mon opinion personnelle m’eut porte a faire le contraire. Je me suis debarrasse, en les passant en synonymie, sous Tespece ou la race, des variations qui s’y rapportent et ne presentent pas un degre bien notable de progression dans Tevolution phylog6nique. En principe, ces variations peuvent etre consider^es comme rentrant dans la definition large, mais normale, de Tespece ou de la race en cause. Les variations de couleurs, quand elles ne sont pas quelque chose d'exceptionnel au point de vue de Tevolution habituelle 320 COLEOPTERA ADEPHAGA de Tespece ou des caracteristiques de races locales, ont ete souvent passees en synonymie ou meme rejetees. Cependant j’ai mis d’ordinaire, a la fin de Tespece ou de la race, un renvoi aux descriptions d’abeiTations de couleurs, sous cette forme : ab. coi. (4), tel auteur, tel ouvrage. Le chiffre indique le nombre des aberrations principales. Tres rarement, j’ai ajoute le nom de ces aberrations quand elles sont tres connues, pour ne pas inquieter le lecteur et lui faire croire a un oubli. L’avenir decidera si, parmi ces aberrations, il ne se trouve pas dans le nombre des especes jordaniennes meconnues; il sera toujours temps de les retablir. Ces deux mesures ont considerablement allege les especes complexes, dont quelques-unes comportaient plus de cent noms a etager en cinq, six divisions superposees ou davantage. Ce que j’ai conserve a pu s’accommoder de la nomenclature trinominale, a quelques exceptions pres. Ouand Tespece a plusieurs souches actuelles, cantonnees dans des pays eloignes, et autour desquels elles ont rayonne, j’ai inserit ces souches en subdivisions indiquees par une majuscule suivie du nom de la forme la plus ancienne ou la plus typique. J’ai procede de meme, a plus forte raison, pour les especes plus complexes. Le lecteur, suivant les cas et suivant sa maniere de voir, peut prendre ces subdivisions A, B, C, etc., avec la valeur d’especes ou de sous-especes. Les races geographiques developpees a partir d’un meme radiant sont inscrites a la suite les unes des autres dans l’ordre de l’evolution morphologique ou geographique, quand faire se peut. Cela n’est pas toujours possible dans le cas ou Tevolution iTest pas lineaire, mais s’est faite par des bifurcations ou des developpements en eventail. Dans ce cas il a bien fallu inscrire ces rameaux a la suite les uns des autres. Ces races sont designees par des minuscules, a, b, c; les references bibliographiques, les s3mon3?mies et le pays de chacune sont inscrits de la maniere ordinaire. Sous chaque race, les varietes qui en valent la peine sont inscrites avec la designation var. Ces varietes sont ra|)portees a la race a laquelle appartenait le type de Tauteur, quand elle est certaine, a Tespece dans le cas contraire. Les soLis-races geographiques peu distinctes ont ete passees en synonymie sous la race, les autres inscrites comme races. Ainsi Ton pourra designer chaque forme avec trois noms seulement : celui du genre ou, si Ton prefere, du sous-genre, celui de Tespece et celui de la race. Un quatrieme ne sera necessaire que pour les varietes de race. Je suis arrive par cette methode a inscrire toutes les races, sous-races et les varietes de quelque importance sans depasser les limites consacrees d’une nomenclature trinominale, rarement quadri- nominale, et sans mettre sur le meme plan les grandes souches et les infimes varietes de race. Je crois avoir suivi d’aussi pres que possible la nature qui dans sa complexite depasse necessairement les possibilites d’une nomenclature. Le probleme qui consiste a projeter sur une ligne unique tout ce qui se trouve dans les trois dimensions de Tespace qu’elle tra verse ne comporte pas de solution. Ceux qui se serviront de ce Catalogue voudront bien s’en souvenir constamment. lls devront en particulier ne pas oublier que les noms inscrits en synonymie ne sont pas necessairement de purs synonymes, qu’ils peuvent representer une variation jugee, a tort ou a raison, insufhsante pour justifier une denomination distincte. Dans un catalogue special a un groupe, dans une faune locale, il pourrait etre utile d’enregistrer ces nuances; dans un catalogue general et deja surcharge, Tadoption de tous ces noms a peu pres superflus aurait cree une apparence trompeuse d’equivalence entre ces formes et les principales, et rompu rharmonie des valeurs. Il est naturel que ce choix ait beaucoup laisse a fiarbitraire; je Tai fait apres un examen attentif des types, quand cela a ete possible, des descriptions et le plus souvent de series sufftsantes, mais je n’ai pas la pretention d’avoir exclu toutes les inutilites ni inserit toutes les formes interessantes. Si pour la partie scientifique de ce travail j’ai dispose de materiaux immenses, il n’en a pas ete de meme pour la partie d’erudition. Prisonnier de mes fonctions dans une universite de province, et ne FAM. carabid.f: 32 I pouvant aller a Paris que pendant les vacances ou les bibliotheques sont peu accessibles, j’ai travaille a ma bibliographie avec Taide seulement des ouvrages fondainentanx et d’une collection assez complete de tirages a part. L’entomologie n’est pas en honnenr dans nos universites, et toutes leurs bibliotheques reunies n’ont pas pu mettre a ma disposition une seule revue d’entomologie. J’ai du me pourvoir a Tetranger. II m’a fallu ass?z souvent me contenter de citations de seconde main, et par suite reproduire plus d une erreur de pagination ou de titre. D’autre part, il a paru beaucoup de descriptions dans des ouvrages ou des recueils generaux ou Fon ne peut guere soup^onner leur presence, ou bien ecrits dans des langues qui ne sont pas usuelles; ce cas devient tres frequent. Enfin, mon travail etait en grande partie acheve avant la guerre, et il ne m’a pas ete possible de le tenir a jour. Je ne crois pas cependant que les omissions dues a ces causes aient de Timportance. Il a paru fort peu de descriptions de veritables noLiveautes dans ce dernier quart de siecle. Moi-meme je n'ai publie que trois especes qui paraissent veritablement nouvelles. Beaucoup de nouveautes recentes sont des formes tres anciennement connues et nommees, et quelquefois c’est avec intention que je ne les ai pas enregistrees, parce qu’il vaut mieux ne pas relever certaines erreurs dues a la hate de bons entomologistes, les premiers d’ailleurs a les regretter. D’autres sont etablies sur des variations indi viduelles, des individus tres aberrants qui pourraient devenir la souche de mutations mais pour le moment sont des unites. Le colonel Casey, de Washington, a publie une masse enorme d'especes et de varietes de cette categorie dans les neuf gros volumes de ses Memoires « on the Coleoptera ». Il a bien voulu me recevoir chez lui et me permettre d’etudier ses types; je dois declarer que, dans le rayon de ma competence, je n’ai a peu pres rien vu qui puisse etre enregistre. Je ne crois pas qu'apres lui on puisse trouver grand'chose en Amerique. Je crois que sauf pour le Thibet, et pour les hautes vallees des deuves qui en descendent, la liste des especes est definitivement close, et que dans les autres pays les descripteurs n’auront plus a exercer leur talent que sur des races locales ou des varietes. Pour beaucoup de formes, la date d’anciennete que je donne n’est pas celle qui figure sur le titre du vohime ou elles sont decrites. La date valable d’anciennete est celle de la mise en circulation du fascicule d’ouvrage ou du numero de periodique. Dans le premier cas elle est d’ordinaire anterieurea la date du titre, qui parait le dernier; elle est souvent posterieure dans le second, les periodiques finissant d’ordinaire en retard sur Tannee de 1’abonnement. On arrive a identiher la date de publication par les citations reciproques des auteurs contemporains, ainsi D ej ean et F i scher, avec une incerti tude resultant de la communication possible des epreuves avant la mise en vente, ou par les avis de Tediteur, mais ces indications disparaissent regulierement avec la couverture des livraisons et les avis encartes. Les dates admises par les auteurs du temps sont assez souvent contradictoires. J’en ai enregistre qui me paraissent incompatibles, mais je n’ai pas ete en mesure de faire un choix critique. Il ne faut d’ailleurs pas s’exa- gerer Timportance pratique de cette incertitude et de ces erreurs. En fait, elles m’ont rarement laisse dans rincertitude au point de vue des priorites. Le fetichisme de la priorite a d’ailleurs peu de prestige dans mon esprit, et ce n’est pas, par exemple, sans repugnance que j’ai rendu au Carabus cateuaius le nom de catennlatus, et enregistre le caieniilatus des collections sous celui de problematicus. Une possession d’etat plus que centenaire aurait pu etre respectee. De meme en ce qui concerne le calidum et le rugosum. TABLEAUX DICHOTOMIQUES Sous=Tribus, Qroupes, Qenres et Sous=Qenres des Carabini. REPERTOIRE DES TABLEAUX DICHOTOMIQUES Pages Sous-tribus des Caiabini 325 Division des Calosomina en groupes de genres 327 — des Carabina en groupes de gemes 328 — des Callistheniens en genres . . ; 329 — des genres de Callistheniens en sous-genres 329 — des genres de Calosomiens en sous-genres 334 — des Psilogoniens en genres 339 — des genres de Psilogoniens en sous-genres 341 des Pliochetes en genres 343 — des genres de Pliochetes en sous-genres 344 — des Tribacogeniens en genres 347 — des genres de Tribacogeniens en sous-genres 347 — des Multistries en genres 348 — des genres de Multistries en sous-genres 35 1 — des Carabogeniens en genres 354 — des genres de Carabogeniens en sous-genres 355 — des Cychrina en genres 36 1 — des genres de Cychrina en sous-genres 302 FAM. carabid.f: 325 Tribus CARABINI A Dessus de la tete piat. Labre metallique, a lobes pluiiseti- geres. Epistome metallique, plurisetigere. Retinacle a trois dents sur deux pians. Deltion bisetigere. Palpes labiau.x polychetes, acrochetes, maxillaires setigeres a Textremite. Soies oculaires multiples. Scape bisetigere. Pas d’ailes. Dessous du corps pourvu de pores setigeres nombreux, parfois villeux sur les cotes. Chili, Terre de Feu I. Subtribus Cf.roglossina Lapouge. A' Dessus de la tete diversement inegal. Labre jamais metal- lique, a lobes bisetigeres. Epistome jamais metallique, uni- ou nullisetigere. Retinacle bidente. Soies oculaires uniques ou nulles. Scape uni- ou nullisetigere. B Palpes longs, etroits, poilus meme a Tarticle terminal; labiaux munis d’une frange epaisse, jaune, au lieu de soies alignees ; article terminal des labiaux minee et tres allonge. Troisieme article des antennes tres allonge, non comprime, 5-6 calleux et 7-10 elargis interieurement en dents de scie chez le male. Pronotum hemispherique, non reborde, non lobe, sans angles, sans pores lateraux. Elytres elliptiques, deprimes, la depression limitee par le deuxieme secondaire renfle en corniche, bord crenele sur toute la longueur. Ni sillons ni puncta. Trochanters longs, herisses, tibias intermediaires pourvus d’une frange posterieure, tibias posterieurs d’une frange ante- rieure. Sainte- Helene 2. Subtribus ApLOTifORACiNA Lapouge. B' Palpes labiaux pourvus de soies isolees, jamais d’une frange jaune epaisse; article terminal jamais minee et tres allonge. Antennes jamais en dents de scie. Pronotum jamais hemispherique, toujours reborde ou au moins ourle. Elytres jamais creneles sur toute la longueui', au plus a Pepaule. C I abre a lobes tres allonges, presque paralleles, fossette interlobaire a deux ou quatre soies seulement. Epistome jamais setigere. Palpes greles, article terminal largement triangulaire. excave. Maxilles pourvues d’un lobe externe tres grand, enveloppant 1'interne. Mandibules tres longues, greles, sans depression sublobaire ni aretes, 326 COLEOPTERA ADEPHAGA frangees a Tinterieur. Retinacle place pres de la pointe, decouvert. Antennes jamais calleuses, quatrieme et souvenl troisieme article pouivus de quelques soies. Pronotum souvent depourvu de soie laterale posterieure et meme de mediane. Elytres soudes, ouiiet d’ordinaire prolonge sur la base. Epipleures tres vastes, emprison- nant 1'abdomen. Pas d’ailes. Hanches posterieures largement separees. Pattes longues, greles, sans sillons ni carenes definis. Pulvilli souvent peu developpes et inversement faux pulvilli, formes de soies jaunes et serrees, souvent meme aux tarses intermediaires et pos- terieurs 5. Subtribus Cychrina Reitter. C' Labre a lobes courts, divergents; fossette interlobaire a cils nombreux et fins. Epistome setigere. Article terminal des labiaux non excave (exc. Chcetocarabtis, Damaster). Maxilles a lobe externe mediocre, non enveloppant. Mandibules pourvues de depression et d’aretes tres mar- quees. Retinacle place pres de la base, recouvert (exc. Eupachys). Ourlet des elytres non prolonge sur la base. Epipleures etroits ou larges, mais n’emprisonnant jamais 1’abdomen. Hanches posterieures conniventes. Pattes pourvues de sillons et d’aretes nettement definis. Pulvilli constamment bien developpes (exc. Procerus, Damaster, Eucoptolabrus, Imaibins barysomus, Callistrato,), jamais de faux pulvilli. D Mandibules presque constamment striees, sous-mentori constamment setigere. Mesion ordinairement pourvu de deux soies, jamais rostre, deltion peu ou mediocrement developpe, toujours beaucoup plus court que les lobes, jamais bifide. Labre jamais trilobe. Palpes non ou tres peu dilates, labiaux toujours polychetes. Antennes toujours sans callosites, scape toujours setigere, troisieme articld'" allonge ou tres allonge, presque toujours nette- ment comprime. Pronotum non lobe chez les Caloso- miens et une partie des Callistheniens, ordinairement non reborde, pourvu d’une seule soie laterale et presque jamais d’une soie subangulaire (exc. quelques Callistrato, Charmosta et Caminaro). Epaules frequemment crenelees. Intervalles ordinairement strioles en travers, comme imbriques ; jamais de quaternaires. Ailes fonctionnelles constantes chez les Calosomiens et une partie des Callistheniens. Abdomen sillonne, sauf Orinodromus et Carabophanus. Puncta constants. Tibias intermediaires et posterieurs souvent arques, surtout chez le male, souvent pourvus de franges anterieures. Pulvilli grands, presque toujours au nombre de trois 3. Subtribus Calosomina Lapouge. FAM. CAKABID^ 327 D' Mandibules tres rarement striees [Piocyustides, certains Mimocarabus). Sous-menton depouiVu de soies chez les Psilogoniens et quelques especes isolees. Mesionjamais pourvu de soies, souvent rostie ; parfois le rostre bifide ou aile; deltion ou rostre souvent egalant 011 depassant les lobes. Labre quelquefois trilobe (G. Procrustes partim). Palpes souvent tres dilates, labiaux le plus souvent dichetes. Antennes aussi souvent calleuses que non calleuses, scape parfois depourvu de soie (G. Pro- crustes partim, Iniopachys partim), troisieme article rarement allonge, presque jamais nettement comprime. Pronotum ordinairement reborde, presque toujours pourvu d’une ou plusieurs soies marginales et presque constamment d’une juxtangulaire. Lobes rarement courts, constants (exc. Platycarabus creutzeri, G. Cyclo- carabus, Subg. Dolichocarabus, Laocarabtts). Epaules tres rarement crenelees. Quaternaires frequents. Pas d’ailes fonctionnelles (exceptions individuelles chez Limnoca- rabus, Paracarabus, Mimocarabus). Abdomen a peu pres egalement sillonne ou non, puncta souvent obsoletes, surtout chez les Psilogoniens. Tibias jamais arques ni pourvus d’autre frange que la posterieure des interme- diaires; pulvilli variant de 2 a 4 chez les Carabes a mandibules longues, toujours 4 chez les autres, absents chez Procerus, Damaster, Eucoptolabrus, Imaibius barysouius] jamais de faux pulvilli 4. Subtr. Carabixa (Reitter) Lapouge SUBTRIBUS CALOSOMINA A Tete forte (exc. subg. Callitropa). Pronotum lobe (exc. subg. Carabosoma, Camegonia, Acamegonia, Orinodromus). Epaules non crenelees (exc. subg. Chrysostigma, Lyperos- teuia, partim gen. Callitropa). Pas d’ailes (exc. subg. Tapinostheiies, Chrysostigma, Lyperostenia, Callisphecna, gen. Callitropa). Mctathorax et ses episternes courts (exc, subg. Tapinosthenes, gen. Callitropa). Tibias tous droits (exc. subg. Chrysostigma partim, Lyperostenia, gen. Acara- bomimus, Carabophanus)-, pas d’autre frange aux tibias intermediaires et posterieurs que la posterieure des intermediaires, constante chez les males, parfois absente chez les femelles (subg. Callisphmna, Isocallia, Callisthenes partim, gen. Blaptosoma, Carabomorphus). Forme d’ordi- naire large, courte, convexe et plus ou moins arrondie . A. (Callistheniens.) 328 COLEOPTERA ADEPHAGA A' Tete mediocre. Pronotum non lobe (traces subg. Catastriga), pourvu ou non de faux lobes horizontaux ou decurrents. Epaules crenelees (exc. subg. Catastriga, Caniediila, Campalita^a.ri\m). Ailes fonctionnelles constantes. Meta- thorax long, ses episternes allonges. Tibias intermediaires arques au moins chez le male, frequemment aussi les posterieurs; souvent des franges ou brosses subapicales anterieures, aux tibias intermediaires et parfois aux posterieurs. Forme d’ordinaire un peu allongee, plus ou moins parallMe, les elytres en ecusson ou en parallelo- B . (C ALOSOMIENS . ) SUBTRIBUS CARABINA A Pas de soies gulaires (exc. subg. Alogocarabiis) .A. (Psilogoniens.) A' Soies gulaires (exc. gen. Meganebrius,Tachycarahus buddhaicus, Euporocarabus hortensis partim, Leptocarabns, proceridus prolixus, Isiocarabus fiduciarius , parfois Axinocarabus fed- schenkoi et certains Pantophyrtus'). B IMandibules longues (moins chez Ischnocarabus , Alipaster, Cratocarabus, Calocechenus, Cecheuus, M icroplectes, Rhahdoto- carabus). Sous-menton non renfle (exc. Chrysotribax). Pronotum setigere (exc. Platycarabus, Cratocarabus, Rhab- dotocarabus melancholicus, parfois certains Pantophyrtus). Jamais de quaternaires. C Palpes labiaux polychetes (exc. Acathaicus alexandrcc et souvent Cecheuus), parfois acrochetisme. Mesion ordi- nairement renfle. Jamais de callosites antennaires. Megalocephalie frequente ; joues souvent renflees. Eh^- tres non emargines (un peu chez quelques especes du genre Chatocarabus) B. (PLioCHfeTES.) C’ Palpes labiaux dichetes, plus ou moins greles, pas d’acro- chetisme. Mesion non renfle (exc. Chrysotribax). Ni megacephalie ni joues renflees. Pas de callosites anten- naires (exc. certains Chrysotribax). Eljdres souvent emar- gines et meme dentes C. (Tribacogeniens.) B' Mandibules courtes ou moyennes, constamment quatre pulvilli. D Sous-menton non renfle (exc. Allocarabus, et au milieu seulement), setigere (exc. Meganebrius, Euporocarabus hortensis smi calabrus, Tachycarabus buddhaicus, Leptocarabus procerulus prolixus). Mesion constamment renfle; deltion FAiM. cakabid.f: ordinairement mo3'en ou grand, passant parfoisau rostre. Palpes ordinairement peu ou point dilates (exc. s. g. Eurycarabus, Neocarabus, Oreocarabits, Meganebrius, Tomo- carabns, CalUstocarabus, Scythocarabus), dichetes (exc. s. g. Pachyshts partim et Allocarabus). Sculpture des elytres comportant ordinairement des quaternaires D, (Multistkies.) D' Sous-menton non renfle (exc. g. Archicarabus), setigere (sauf Isiocarabus fiduciarius). Mandibules arquees. Palpes non dilates (exc. g. M iinocarabus, Archccocarabus, Nesaocarabus), dichetes (exc. s. g. Aptocarabus, certaines races d’ Archi- carabus et de Goniocarabus, et g. Apotomopierus, sauf s. g. Acoptapterus et Ohomopterus). Elytres sans quaternaires (exc. certains Morphocarabus scheideri jucundus et Basilico- carabus regalis hunnorum). Puncta constants E. (Carabogeniens. ) A (CALLISTHENIENS) A .Ailes fonctionnelles. * B Metathorax et ses episternes longs. Amerique. C Epaules crenelees, forme tres allongee, taille ordinairement grande 2. C' Epaules non crenelees, forme normale, taille petite . . . i. B' .Metathorax et ses episternes courts, forme arrondie ... i. A' Pas d’ailes. D Sculpture tres finement reticulee et grenue i. Genus Callitkopa IMotschulskj'. Genus Callisthenes partim. (Subgen. Tapiuosthenes.) Genus Callisthenes partim. (Subgen. Callisphcena, Chrysosligma ^ Lyperosieuia.) Genus Callisthenes partim. (Subgen. Isocallia.) D' Sculpture jarnais reticulee. E Sillons abdominaux. meme a Tarceau anal, complets. F Sous-menton polychete. Etats-Unis, Ouest i. F' Sous-menton dichete.. Amerique 3. E' Sillon de 1’arceau anal incompletou absent ou tous les sillons absents. Afrique orientale 4. A" Ailes rudimentaires, intervalles pians, tibias intermediaires du male droits, sans frange. Ile Guadalupe i. Genus Callisthenes partim. (Subg. Callisteiiia, Isostenia.) Genus Blaptosoma Gehin. Genus Carabomokphus Kolbe. Genus Callisthenes partim. (Subg. Paracalosoma Breun.) I. Genus CALLISTHENES A Epaules non dentees. B Ailes fonctionnelles. C Labre et epistome a doubles soies ; fossette du labre longue 33o COLEOPTERA ADEPHAGA et interessant Tepistome ; pas de deltion, un simple bourrelet coude; mesion setigere. Troisieme article des antennes peu long, peu comprime. Pronotum mediocre, a pore nettement setigere. Elytres en ecusson allonge; epaule marquee, calleuse. Epistome du mesosternum allongee. Frange posterieure des tibias intermediaires conservee. Taille petite. Chaine cotiere de TOregon. . C' Labre et epistome a soies normales; fossette courte. Mesion non setigere ; deltion pointu, i/3 de la longueurdes lobes. Troisieme article des antennes long et tranchant. Pro- notum grand, a pore oblitere. ERtres tres arrondis. Epistome court. Frange posterieure des tibias medians obliteree. Europe centrale B Pas d’ailes. D Sous-menton a soies simples ; mesion non setigere. Troisieme article des antennes long, tranchant, quatrieme deforme. Pronotum a pore non setigere, parfois oblitere. Taille moyenne. ^ E Pronotum non retreci en arriere, les lobes tres larges. Sculpture a grains hemispheriques tres fins et serres, sans ordre. Chaine Pontique, Armenie E' Pronotum un peu retreci, lobes moins larges. Sculpture a intervalles subegaux, rapeux, ou derivee de ces inter- valles, parfois a fossettes ou toute lisse. Turkestan, Siberie, Mongolie D' Sous-menton a soies multiples, longues ; mesion setigere, les soies longues. Troisieme article des antennes peu allonge, peu comprime. Mandibules peu striees. Prono- tum a pore longuement setigere. Taille petite. Sierra- Nevada (Etats-Unis). F Pores setigeres en avant au segment anal F' Pas de puncta au segment anal A' Epaules dentees. Troisieme article des antennes long, tran- chant. Ailes fonctionnelles. G Deltion etroit, pointu, subegal a la moitie des lobes. Lobes du pronotum larges, assez depassants. Sculpture d’ordi- naire forte. Canada meridional, Etats-Unis, nord du Mexique G' Deltion resorbe, au plus une pointe d’accent circonflexe, recourbee en dessus. Lobes du pronotum seulement indiques, le bord lateral rejoignant la base par un simple coude. Sculpture obliteree, reduite aux points des pri- maires et a des traces de stries. Etats-Unis, Centre et Sud, Mexique 4. Subgenus Tapinosthenes Kolbe. I. Subgen. Cai,lispH/Ena Motschulsky. 2. Subgenus Isocallia Lapouge. 3. Subgenus Callisthenes Fischer. 5. Subgenus Isostenia Lapouge. 6. Subgenus Callistenia Lapouge. 7. Subgenus Chrysostigma Kirby. 8. Subgenus Lyperostenia Lapouge. FAM. CARABID.E 33i 2. Genus CALLITROPA A Pronotum grand, arrondi en avant, elargi en a^niere et tronque, reborde largement ; fossette juxtangulaire grande, profonde et mal definie ; lobes tres larges et tronques des la base. Mandibules peu striees; deinier article des palpes court, dilate, plus ou nioins securi- forme ; labre plurisetigere. Elytres tres allonges, paral- leles. B Intervalles renfles, lisses, creneles sur les cotes par les points des stries, tous egaux, les primaires non catenules, avec quelques points dorsaux. Alesion rareinent setigere. Palpes securiformes. Front peu ou pasponctue. Hanches posterieures munies seulement de deux })ores poste- rieurs, sans serie a la base. Brosses. d’ailleurs mediocres, aux hanches anterieures et intermediaires. Ouatre pulvilli. Taille grande, couleur noire a rebords violets. Etats-Unis i. Subgenus Callitropa Motschulsky. B' Sculpture obsolete, elytres lisses a stries tres fines, ou a gros points disperses sur la moitie anterieure. Alesion volon- tiers setigere. Palpes simplement dilates. Front gros- sierement ponctue. Pas de brosses. Hanches posterieures pourvues de pores en serie a la base. Trois pulvilli, souvent traces du quatrieme. Taille moyenne ou grande, couleur noire, parfois avec traces de violet sur les rebords. Sud-ouest des Etats-Unis, Alexique .... 2. Subgenus Paratropa Lapouge. A' Pronotum cordiforme, plus ou moins angule au milieu, tres retreci en arriere, ourle, non lobe, a faux lobes tres petits, pointus, horizontaux, ou nuis, avec ou sans trace de la fossette subangulaire. Mandibules tres striees. Palpes a dernier article grele. Trois pulvilli, le quatrieme article glabre en dessous. C Intervalles renfles, sculpture de Callitropa^ sauf une sti iola- tion squameuse marquee sur la moitie anterieure. Elytres tres allonges. Front a gros points serres. Tibias interme- diaires pourvus sur le cote interne (non Tanterieur) d’un peigne tres serre, mele de soies jaunes, faisant fausse frange, chez les deux sexes. Hanches posterieures pourvues d’une serie de pores a la base, et d'un seniis sur la moitie anterieure. Taille grande. Couleur verte ou noire k faibles teintes vertes sur les marges. Alexique, Venezu61a, Nouvelle-Grenade 3. Subgenus Carabosoma Gehin. C' Intervalles apianis, rarement comptables. Tete assez large et cou gros. renfle. Fossette de Tepistoine peu prolongde. Elytres moderement allonges. Tibias sans fausse frange interne. Couleur toujoursd’un noir luisant. 332 COLEOPTERA ADEPHAGA D Elytres scarifies sur la inoitie anteiieure, avec traces de sculpture. Pointe du deltion oidinairement retroussee et plus ou moins obliteree. Soles du sous-menton et du mesion bien developpees. Puncta de Tabdomen d’ordi- naire entierement obliteres. Tibias medians pourvus d’un peigne tres sene du cote interne, un peu epaissis a Textremite en dedans. mais non arques. Taille moyenne. Centre et sud-ouest des Etats-Unis, nord du Mexique . 4. Subgenus Camegonia Lapouge. D' Elytres lisses, luisants, non scarifies sur la partie anterieure ; normalement aucune trace de sculpture, meme des pores primaires. Soies du sous-menton et du mesion souvent peu developpees ou nulles, les pores gulaires d’ailleurs conserves. Pointe du deltion horizontale et entiere. Tibias ni renfles ni pourvus d’un peigne tres serre. Puncta normaux. Taille moyenne ou petite. Du Mexique a TEquateur 5. Subgenus Acamegonia Lapouge 3. Genus BLAPTOSOMA A Tibias droits. Mexique. B Pronotum large en arriere ; lobes longs et tres arrondis (exc. microgoniis). Deltion robuste, presque rostre, depas- sant souvent la moitie des lobes. C Mandibules striees ou un peu striees. Troisieme article des antennes assez long et carene. Pronotum pourvu de gout- tieres et d’une fossette juxtangulaire bien marquee, reborde, surtout aux lobes. Epaules crenelees chez certains individus. Sculpture d’ordinaire lisse, a traces de points primaires et de stries ponctuees, ou bien tertiaires a peine sensibles mais les primaires et les secondaires carenes {viridisulcatuni). Hanches poste- rieures a deux soies en arriere, tibias anterieurs un peu sillonnes en avant. Taille mediocre. Couleur noire ou verte 3. Subgenus Blaptosoma Gehin. C' Mandibules peu ou point striees. Troisieme article des antennes ni plus long ni plus strie que celui du Mimo- carabus mannis. Pronotum ourle, sans gouttieres ni fos- settes. Epaules jamais dentees. Sculpture tres diverse, d’ordinaire lisse a traces de points primaires et de stries ponctuees; parfois les intervalles assez renfles, egaux {strialiptnne, siriolatuni) ou inegaux, les tertiaires a peine sensibles entre les primaires et les secondaires carenes . (costipmne). Souvent puncta a Tarceau anal. Hanches posterieures a une seule soie en arriere ; tibias anterieurs non ou a peine sillonnes. Taille petite. Couleur noire . i. Subgenus Carabomimus Kolbe FAM. CARABIDA£ 333 B' Pronotum retreci en arriere, coidiforme, plus ou moiiis reborde, elroitement et a peine lobe. Mandibules peu ou pas striees. Deltion peu developpe, bien moindre que la moitie des lobes. Troisieme article des antennes peu allonge, peu comprime. Eh'tres suballonges. Epaules jamais crenelees. Sculpture diverse, a fossettes primaires, les intervalles tantot pians, tantot convexes, alors les tei tiaires entiers, les secondaires courtement segmentes comme les primaires {omiltemium). Tibias anterieurs non sillonnes. Taille petite. Couleur noire. Alticole ... 2. Subgenus Eutelodontum Gehin . A' Tibias arques. Anterieurs non sillonnes. Intermediaires arques chez le male, subarques chez la femelle; poste- rieurs subarques chez le male, droits chez la femelle; intermediaires du male pourvus d’une brosse subapicale anterieure, renforces h Textremite. Mandibules striees. '1 roisieme article des antennes assez long, carene, le deuxieme comprime. Pronotum de Blaplosoma. Elytres larges a epaules non crenelees. Sculpture reduite aux vestiges ponctues des stries : suture relevee, bordee de gouttieres sensibles. Puncta meme a Tarceau anal. Forme large et courte, facies de Callisthenes kutschatscheimtzi ; taille mediocre, couleur noire. Chili, Tucuman, Perou, Bolivie 4. Subgenus Neocalosoma Lapouge. A" Tibias intermediaires seuls arques, pourvus chez le male d’une brosse anterieure subapicale. Mandibules peu striees. Pronotum large, cordiforme, un peu lobe. Elytres courtement ovale, epaules arrondies, non crene- lees. intervalles peu saillants, primaires tres segmentes. Trois pulvilli. Taille petite, forme ramassee. Couleur vert cuivreux, tous les appendices roux. lies Galapagos. 5. Subgen. Microcalosoma Breuning. 4. Genus CARABOMORPHUS A Pronotum cordiforme transverse, pourvu de gouttieres, de rebords et de lobes, ceux-ci courts, arrondis. B Articles 2-3 des antennes seuls comprimes. Sculpture tres instable. Telement fossettes tendant a prevaloir, mais toujours bien marquee; d'ordinaire intervalles renfles, lisses, a peine strioles hors du disque, les primaires cate- nules, plus ou moins foveoles ; dans les formes avancees, sculpture tres differenciee, depuis celle du Carabus graniger jusqu’a celle du cribratus. Sillons abdominaux incomplets, interrompus au milieu, le dernier manquant. Taille moyenne. Alticole. Afrique orientale ; Kenia, Kilimandjaro, Gurui i. Subgenus CarabDmorphus Kolbe. 334 COLEOPTERA ADEPHAGA \ B' Articles 2-4 des antennes comprimes. Deiix soies a la gout- tiere du pronotum, avant le milieu. Sculpture a traces de stries, lisse, sauf le raphe, bien conserve. Puncta meme au segment anal. Tibias medians arques chez le male, subarques chez la femelle, a frange posterieure chez le male seulement. Eacies d’un petit kuUchaischtwUzi. Taille petite. Cuisses souvent rougeatres. Parfois fascie oblique jaune-citron sur les elytres (anlinorii). Alticole. Abyssinie 2. Subgenus Carabophanus Kolbe. A' Pronotum bien cordiforme, sans gouttiere, rebord ni lobes; faux lobes pointus; deflechis. Tete et occiput renfles. Articles 2-3 des antennes comprimes. Sculpture a inter- valles parfois subecailleux, peu renfles, d’ordinaire lisse a tiaces de stries; primaires a petites fossettes chez declieni. Pas de sillons abdominaux. Pattes longues, tibias medians droits dans les deux sexes. Taille petite. Parfois tache ronde jaune-citron sur les elytres [volkensi). Kilimandjaro 3. Subgenus Orinodromus Kolbe. B (CALOSOMIENS) A Tibias intermediaires pourvus chez les deux sexes d’une frange posterieure seulement, les posterieurs sans frange ; intermediaires seuls arques et chez le male seulement (exc. s.-g. Ereinosoma, intermediaires et posterieurs arques chez les deux sexes). Pronotum cordiforme ou tres cordiforme, a faux lobes, ceux-ci d’ordinaire assez pointus, d’ordinaire horizontaux et diriges en arriere (exc. s.-g. deflechis et extroverses). Sculpture d’ordinaire peu relevee; primaires lineaires, foveoles ou ponctues ; secondaires lineaires, parfois granuleux ou dedoubles; tertiaires toujours dedoubles en bandes d’ecailles ou de granulations. Pulvilli souvent deficients (s.-g. Eremosoma 2, Callistrata aucun). Des Agores et du Sahara au Pacifique nord 3. Genus Charmosta Motschulsky. A' Tibias intermediaires pourvus chez le inMe d’une frange posterieure, plus une anterieure ou une brosse subapicale anterieure (exc. s.-g. Caminaro). Sculpture non resolue, meme partiellement (exc. s.-g. Cosmoplafa et plusieurs races de Campalita auropunctata). B Pronotum large e" court, tres arrondi sur les cotes, d’ordi- naire orbiculaire transverse, d'ordinaii e sans faux lobes. bourlet lateral n’atteignant meme pas le posterieur (exc. s.-g. Callipara, Eprpara). Intervalles plus convexes, FAM. CAKAIUD/E 335 egaux, les primaiies a points dorsaux. Tibias interme- diaires sans frange chez la femelle (exc. s.-g. Calosonta), posterieurs du male pourvus d’une frange anterieure (exc. Australodrepa walheri). Quatre pulvilli (exc. s.-g. CallUropa e\. Australodrepa schayeri, \.xo\s se\.\\emQn\) . . i. Genus Cai.osoma VVeber. B' Pronotum cordiforine, volontiers tres elargi avant le milieu, rarement presque orbiculaire transverse [Callistriga, Castrida). Sculpture diverse, tendance a Thypertrophie des tertiaires et a Fatrophie des primaires et secondaires. Tibias intermediaires franges chez la femelle, posterieurs arques chez le male (exc. s.-g. Camediila, Camivara), souvent mais non toujours munis d’une frange ou d’une brosse subapicale anterieure chez le male. Trois pulvilli (exc.'sectio Castrida Motschulsky, deux.) 2. Genus Caminara Motschulsky. I. Genus CALOSOMA A Tibias intermediaires seuls arques ou subarques chez le male, franges devant et derriere, subarques ou droits chez la femelle, franges ou non derriere; posterieurs franges devant chez le male. Mesion non ourle (exc. cyanescens), en accent circonflexe en avant. Pores abdo- minaux presque obsoletes. B Mesion setigere. Pronotum retreci en arriere, nebrioide, ourlet lateral n’atteignant pas la base ; pas de faux lobe deflechi ; fossette vague. assez profonde. Tibias inter- mediaires subarques chezle male (arques chez cyanescens), droits chez la femelle (subarques chez cyanescens), franges en arriere meme chez la femelle. Quatre pulvilli {clathra- biw, trois). Holarctique i. Subgenus Calosoma Weber. B' Mesion normalement depourvu de soies. Pronotum court, large, tres arrondi sur les cotes; ourlet lateral atteignant le basilaire, deflechi et dessinant un faux lobe; impres- sion juxtangulaire vague, peu profonde. Tibias interine- diaires arques chez le male, parfois subarques chez la femelle, sans frange posterieure chez la femelle. Trois pulvilli. Palearctique 2. Subgenus Callipara Motschulsky. A' Tibias intermediaires et posterieurs arques chez le male, les intermediaires franges devant et derriere, les poste- rieurs franges ou munis d’une brosse subapicale en avant; intermediaires et posterieurs arques ou subarques chez la femelle. les intermediaires sans frange poste- rieure. Alesion depourvu de soies, arque en avant sans angulation. Pronotum petit, court, tres large, tresarrondi sur les cotes, et regulierement, ourlet lateral n’atteignant 336 COLEOPTERA ADEPHAGA \ pas le basilaire; fossette subangulaire profonde; pas de faux lobe deflechi. Ouatre pulvilli (exc. schayeri). C Rlesion non ourle. Ourlet lateral du pronotum relie a la base par un bourrelet metallique dirige en dedans, au-dessous de la fossette, celle-ci profonde mais mal definie en arriere. Elytres grands, allonges; denticulatiori humerale forte; stries a points tres fins ; intervalles fins. Pores abdominaux tres marques, multiples, longuement seti- geres. Tibias posterieurs mediocrement arques chez le male, subarques chez la femelle, frange anterieure des tibias intermediaires et posterieurs raccourcie, subapi- cale. Nearctique C' Mesion ourle en avant. Bourrelet metallique subangulaire du pronotum a peine indique ou nui; fossette tres pro- fonde, ronde, bien definie en arriere. Elytres courts, en ecusson ; stries a points grossiers ; intervalles forts ; denticulation rudimentaire. Puncta rudimentaires, sim- ples. Tibias posterieurs du male tres arques, de la femelle netternent arques; frange anterieure des tibias intermediaires et posterieurs du male complete (exc. walkeri, intermediaires courte, posterieurs nulle). Quatre pulvilli (exc. schayeri^ trois). Melanesie A" Tibias intermediaires et posterieurs arques et franges devant et derriere chez les deux sexes. Pronotum orbiculaire. Primaires, a points petits. Trois pulvilli. Mandibules tres emoussees, a gros piis transversaux. Metatrochan- ters arrondis. Madagascar A" Tibias intermediaires et posterieurs arques chez les deux sexes; intermediaires : chez le male franges anterieure et posterieure, chez la femelle anterieure nulle, poste- rieure reduite ; posterieurs : frange anterieure. chez le male seulement. Trois pulvilli. Metatrochanters pro- longes en longueepineincurveeetobliquementredressee, moindre chez la femelle. Pronotum cordiforme, tres retreci a la base, exactement plan. Primaires a fossettes. Madagascar ? Fossile, Lias de Schernfeld 3. Subgenus Calodrepa Motschulsky. 4. Subgenus Australodrepa Lapouge. 5. Subgenus Eucalosoma Breuning. 6. Subgenus Epipara Lapouge. 7. Subgenus Procalosoma Meunier. 2. Genus CAMINARA A Tibias intermediaires arques chez le male (exc. Camedula abbreviato), au plus subarques chez la femelle, posterieurs droits chez les deux sexes. Pronotum muni de faux lobes embrassants. Sculpture a intervalles egaux. B Tibias intermediaires du male pourvus d’une frange ante- rieure. De la Bolivie a Panama et aux Iles Galapagos . 8. Subgenus Camedula Motschulsky. / FAM. carabid.f; 337 jS intermediaires du male sans frange anterieure. Afrique, Asie i. Subgenus Caminara Motschulsky. A’ Tibias intermediaires et posterieurs arques chez le male. C Tibias posterieurs non arques chez la femelle. Pores du labre multiples. Pas de faux lobes, le bord lateral du pronotum atteignant horizontalement le posterieur (e.xceptions individuelles). Sculpture evoluant vers rinegalite marquee des intervalles, les primaires et secondaires reduits. D Pores setigeres au sous-menton, au mesion et au pronotum. Pronotum a angles posterieurs tres larges et arrondis, horizontaux, paraissant souvent lobes par suite de la sinugtion de la base ; fossette juxtangulaire ronde et pro- fonde. Tibias intermediaires du male pourvus du cote anterieur d'une simple brosse subapicale, posterieurs sans brosse subapicale. Chez certaines especes, trochan- ters posterieurs du male epineux, femurs intermediaires ordinairement pourvus d'une callosite subapicale, et les tibias intermediaires de deux epines anterieures au pre- mier tiers. E Trois pulvilli. Amerique du Sud 5 E' Deux pulvilli. Callosite et epines constantes. .Amerique du Sud, .Antilles 5 D' Pas de pores setigeres au sous-menton, au mesion ni au pronotum. Angle du pronotum sans lobe ni fossette, Tangle horizontal assez aigu. Tibias intermediaires du male pourvus du cote anterieur d’une frange entiere et les posterieurs d’une brosse subapicale. Jambes non epineuses. E Mesothorax normal. Epaules marquees, calleuses. Primaires et secondaires plus ou moins normaux, subsistant au moins a 1’etat de lignes de granulations. Afrique australe et tropicale, Asie meridionale 3. F' Mesothorax tres retreci. Epaules retrecies, presque fuyantes. Primaires et secondaires remplaces par des rugosites transversales en echelons entre les tertiaires carenes. Angola 4, Subgenus Cai.listriga Motschulsky. Subgenus Callistriga, Sectio Castrida Motschulsky. Subgenus Ctenosta Motschulsky. Subgenus Mimotefflus Vuillet. C' Tibias posterieurs arques meme chez la femelle. Tibias intermediaires et posterieurs du male munis d’une brosse subapicale anterieure. Angle posterieur du pronotum sans faux lobes, horizontal, large, arrondi, paraissant souvent lobe par suite de la sinuation de la base de Tangle. Chez Catastriga, rudiment de lobe veritable. G Fossettes du pronotum rondes et profondes. Intervalles 338 COLEOPTERA ADEPHAGA presque plats, ne se dedoublant pas; primaires a peine catenules, sans fossettes. V, \ H Trace de lobe du pionotum, repiesentee par un denticule libre. Elytres trapezoidaux, courts. Patagonie, centre de l’Amerique meridionale 6. Subgenus Catastriga Lapouge. H' Pas de denticule libre. El3'tres rectangulaires, intervalles lisses. Chili, centre de TAmerique meridionale. ... 7. Subgenus Acampalita Lapouge. G' Fossettes du pronotum imprecises, superficielles. Parfois pore juxtangulaire conserve, situe sur 1’ourlet. Primaires a gros points metalliques. Sculpture a intervalles ecail- leux, les tertiaires parfois dedoubles, quelquefois presque entierement effacee, sauf les points metalliques {Campa- lita genuina), ou resolue en fines granulations, avec traces lineaires de primaires, foveolees d’or, et de secondaires (sect. Cosmoplata Mots.). Ancieii Continent 2. Subgenus Campalita Motschulskj’. 3. Genus CHARMOSTA A Pronotum nebrioide, sinue apres le milieu ; faux lobes pointus, extroverses. Intervalles comptables, gianuleux, les tertiaires seulement dedoubles, les primaires a points dores Pores setigeres du dessous normaux, les puncta peu marques. Pas de pulvilli. Apex tres effile, elargi a la pointe. De TEurope centrale a la Aler du Japon ... 4. Subgenus Callistrata Motschulsky. A' Pronotum a bord externe presque droit du milieu a l’angle posterieur. Trois pulvilli. Apex effile, un peu courbe, . non elargi a Textremite. B Hanches intermediaires pourvues d’une brosse de soies jaunes. Pronotum elargi avant le milieu, bien arrondi au maximum de largeur, primaires lineaires, a peine sensibles, foveoles. Chez investigator , soies du dessous multiplices, longues, surtout chez le male. De l’Europe centrale au Pacifique 3. Subgenus Charmosta Motschulsky. B' Hanches intermediaires sans brosse. Pronotum elargi au milieu, parfois presque anguleux. Primaires assez sail- lants, lineaires, foveoles ou ponctues. Couleur toujours noire. C Tibias intermediaires seuls arques, et chez le male seulement. r Trois pulvilli. Elytres un peu allonges, paralleles. Taille a peine moyenne. Des A9ores et du Sahara au Thibet et aux Steppes Kirghises i. Subgenus Catasoma Lapouge. C' Tibias intermediaires du male tres arques, posterieurs arques, de la femelle moins arques. Elytres larges, paral- leles. Taille plus que moyenne. Franchement deserticole : Desert transcaspien, Sahara. Petri ne possede que deux pulvilli, peut-etre aussi algericiim 2. Subgenus Eremosoma Lapouge. FAM. CARABID^ 339 A (PSILOGONIENS) A Mesion pourvu d’un rostre renfle, pouvant egaler ou depas- ser les lobes. B Palpes labiaux polychetes (exc. les races tres avancees de Dichocarabus et parfois les Calocarabus), non acrochetes. C Pas de pulvilli. Pas de soies a Tepistome, ni d’oidinaire de pores au pronotum ; pas de puncta. Sculpture tuber- culee. Taille tres grande, forme massive. Asie Rlineure et environs 4. Genus Procerus Dejean. C' Trois 011 quatre pulvilli (e.xc. Iniaibius barysomtis). D Pronotum depourvu de soies. Parfois labre trilobe (subg. Procrustes, certains Chaioprostus), et scape non setigere (s.-g. Procrustes). Pas de puncta (exc. s.-g. Chestogaster, Chmtomelas) . Trois pulvilli. Taille grande ou moyenne. Europe, Asie Mineure 5. Genus Procrustes Bonelli. D' Pronotum setigere. Zero a quatre pulvilli. E Pas de puncta. Rostre long. Trois pulvilli. Taille grande. Les races a tertiaires reduits d’ordinaire heterochetes. Mediterranee occidentale 16. Genus Macrothorax Desmarest. (Subgen. i. Dichocarabus.) E' Puncta. F Rostre epais, plus ou moins large, long, parfois complique [Iniaibius). Palpes dilates. Ordinairement sillons abdo- minaux. Zero a quatre pulvilli. Taille grande ou moyenne. Europe, Asie centrale, Siberie 7. Genus Megodontus Solier. F' Rostre faible, court ou ne depassant pas les lobes. Palpes peu dilates. Pas de sillons. Trois ou quatre pulvilli. Taille moyenne ou au-dessous. Thibet. G Quatre pulvilli g. Genus Pseudocranion Reitter. G' Trois pulvilli 10. Genus Calocarabus Semenow. B' Palpes labiaux dichetes. FI Palpes acrochetes, parfois heterochetes. Rostre long. Mandi- bules assez incurvees. Pronotum setigere. Sillons incom- plets. Quatre pulvilli. Taille moyenne. [Elegantulus conserve constamment les soies gulaires.) Du Khorassan aux Alpes Pontiques ra. Genus SpHODRrsTus Thomson. H' Palpes jamais acrochetes, constamment dichetes. Mandi- bules subdroites. Pas de sillons (traces Paraplesius). I Pronotum non setigere, trapezoidal, bien reborde, emboitant la tete volumineuse, deformee. Rostre tres grand. Palpes non dilates. Pore du scape souvent absent. Quatre pulvilli. Taille petite. Alticole. Pyrenees 17. Genus Iniopachus Solier. I' Pronotum setigere, petit, plan, ourle. Tete non deformee. Palpes dilates ou non. Trois ou quatre pulvilli. Taille moyenne ou au-dessous. Deserticole. .•\sie Centrale . . 8. Genus Pagocarabus Lapouge. 340 COLEOPTERA ADEPHAGA A' Mesion non rostre, pourvu au plus d’une petite dent large et piate. J Mesion a dent deltoide, plus ou moins large de base. K Palpes polychetes. Article terminal des palpes demesure- ment large, excave. Corps fusiforme. Taille grande. Japon i3. Genus Damaster Kollar. K' Palpes toujours dichetes. Article terminal dilate ou non, jamais excave. L Pas de puncta. M Pronotum transverse ou etire, lobe. Tibias anterieurs non prolonges 6. Genus Macrothorax Desmaiest. (Subgen. 2 Macrothorax) M' Pronotum elliptique transverse, non lobe. Tibias anterieurs prolonges par une apophyse 2. L' Puncta. N Alandibules arquees, longues ou tres longues. Palpes ordi- nairement dilates. Antennes parfois calleuses. Lobes du pronotum dilates en arriere. Sculpture entiere, a cotes, ou lisse sur fond craquele ou rugueux. Taille moyenne ou grande. Europe i5. X' Mandibules droites, recourbees a Textremite seulement, tres longues. .Antennes jamais calleuses. O Sculpture a cotes, tubercules ou fossettes, sur fond grenu. Elytres souvent prolonges. Parfois pas de pulvilli. Pronotum peu reborde. Thibet, Chine, Japon. . . . 14. O' Sculpture a stries ponctuees, intervalles plats a ligne dorsale de points ou de cones. Elytres jamais prolonges. Prono- tum tres reborde. Pulvilli constants. Taille moyenne. (Certaines especes conservent d’ordinaire leurs soies gulaires. Sectio Boukharie . . .11. J' Mesion sans deltion, au plus angule au milieu. P Polychete. Stenocephale. Mandibules tres longues, tres greles. Pronotum orbiculaire sans lobes. Sculpture a stries et intervalles costules. Pas de pulvilli. Taille petite. Kansou meridional i. P' Dichete. Megalocephale. Mandibules tres robustes, longues. Intervalles resolus en tubercules tres nets. Pulvilli constants. Taille mediocre. Q Mandibules excavees, retinacle normal. Labre tres petit, renfonce. Pronotum ourle, faiblement lobule, Trois pulvilli. Mongolie 16. O' Mandibules de forme normale. Retinacle a deux dents distinctes, dans le meme plan, deplace vers la pointe. Pronotum tres reborde, a vastes lobes. Deux pulvilli. Mongolie 3. Genus Cathoplius Thomson. Genus Chrysocarabus Thomson. Genus Coptolabrus Solier. Genus Alogocarabus Morawitz. Genus Cephalornis Semenow. Genus Cathaicus Bates. Genus Eupachys Chaudoir. FAM. CARABI 34 5. Genus PROCRUSTES A Scape non setigere. Labre plus ou moins trilobe ; rostre bifide plus court que les lobes ; palpes dilates. Europe, Asie Mineure 4. Subgenus Procrustes Bonelli. A' Scape seligere. B Palpes peu ou point dilates. C Pas de puncta. D Sillons abdominaux atteignant les bords. Apex triangulaire, • foliace a la base. Labre bi- ou trilobe. Rostre pointu ou canalicule. Cilicie, Syrie, Palestine 5. Subgenus Ch.etoprostus Reitter. D' Sillons abdominaux raccourcis (obsoletes nordmanni, pseudo- prasinus). Apex falciforme, pointu. Rostre triangulaire, tronque ou bifide. Labre bilobe. Asie Mineure, Balkan oriental, Caucase 6. Subgen. Lamprostus Motschulsky C' Puncta bien marques. Sillons atteignant les bords. Apex falciforme. Labre bilobe. Sculpture pointillee a primaires lineaires. Taille presque petite. Liban i. Subgenus Ch^etogaster Lapouge B' Palpes dilates. E Rostre renfle, tronque, pendant, egal aux lobes. Labre trilobe, retrousse chez la femelle. Sculpture finement rugueuse; primaires lineaires ou disparus. Caucase, Nord de la Perse 9. Subg. Macrogenus Motschulsky. E' Rostre non declive. Labre bilobe ou trilobe, dans ce cas non retrousse chez la femelle. F Pronotum a larges rebords tres retrousses et grands lobes pointus. Antennes tres longues, greles. G Labre bilobe. Sculpture resolue en asperites, avec restes lineaires des primaires et secondaires. Apex en lame obhquement tronquee. Taille moyenne. Couleur violacee. Nord de TAsie-Mineure 7. Subgenus O.xycarabus Semenow. G' Labre plus ou moins trilobe. Sculpture effacee, unie, a traces plates de primaires ambulacraires. Apex grand, triangulaire, pointu. Taille grande ou tres grande. Couleur noire. De la Thessalie au Kurdistan .... 8. Subgenus Prockusticus White. F' Pronotum ourle ou peu reborde, a lobes arrondis tres courts. Etui penial large ; apex large en lame tronquee. Taille moyenne ou grande. Couleur noire. H Labre plus ou moins trilobe. Rostre canalicule, bifide. .Man- dibules mediocres, assez courbees. Antennes mediocres, tres greles. Sculpture rugueuse, ponctuee, plus ou moins foveolee, parfois presque lisse. Syrie, Palestine ... 3. Subgen. Procrustocarabus Gehin COLEOPTERA ADEPHAGA 342 H' Labre bilobe. Rostie emousse, non canalicule. Mandibules longues, mediocrement courbees. Antennes longues, non greles. Sculpture entiere, au plus les tertiaires en voie de dedoublement. Liban 2. Subgenus Ch^tomelas Thomson. 7. Genus MEGODONTUS A Rostre non caiene. B Rostre large, tres renfle. C Rostre triangulaire, pointu ou emousse. Europe, Armenie, Siberie, Alaska i- Subgenus Megodontus Solier. C' Rostre en languette arrondie, egalant les lobes. Lobes du pronotum ordinairement apiatis, metalliques. Intervalles tres minces. Apex dilate a Textremite, en avant ou en arriere. Tete ordinairement grosse, ou tres grosse. Siberie 2. Subgenus Pachyckanion Solier. B' Rostre aciculaire, egalant les lobes. Angles du pronotum petits, pointus ; depression juxtangulaire etroite, paral- lele a l’axe, remontant jusqu’au milieu du pronotum. Chine occidentale 3. Subg. Pseudocoptolabrus Reitter. A' Rostre pourvu d’une crete pendante. Talysch, Nord de la Perse, Himalaya Occidental 4. Subgenus Imaibius Bates. 8. Genus PAGOCARABUS A Rostre mediocre, n’atteignant pas les lobes. B Quatre pulvilli. Menton non reborde. Sillons nuis. Taille petite. C Palpes non ou peu dilates. Tete plus ou moins forte. Pro- notum tres petit, court, a peine lobe. Scape et cuisses souvent rouges. Alticole. Chine occidentale, Thibet. D Sous-menton renfle, plisse. Mesion peu renfle ; rostre ega- lant presque les lobes. Sculpture subentiere . . . D' Sous-menton renfle au milieu seulement. Mesion non renfle ; rostre assez court. Pronotum carre. Sculpture tuberculee rappelant Cathaicus C' Palpes dilates. Tete normale. Pronotum assez long, un peu cordiforme. Sculpture seche, hachee. Scape et cuisses noirs. Thibet, Mongolie B' Trois pulvilli. Palpes dilates. Menton entierement reborde et ourle. Pronotum long a lobes triangulaires bien deve- loppes. Sillons incomplets. Taille moyenne. Pamir . A' Rostre tres long, depassant les lobes. Tete forte. Antennes grosses et courtes. Pronotum court, tres trapezoidal, courtement lobe. Intervalles strioles, egaux, les primaires segmentes par des miroirs. Taille petite. Forme cunei- forme, retrecie d’arriere en avant. Sikkim 2. Subgenus Neoplesius Reitter. 3. Subg. Cryptocechenus Semenow. I. Subgenus Pagocarabus Morawitz. 5. Subgenus Paraplesius Morawitz. 4. Subgenus Indocarabus Lapouge. FAiM. CARABID^ 343 14. Genus COPTOLABRUS A Palpes non dilates, pronotum etroit, non reborde, setigere ; lobes diriges en arriere. Primaires lineaires, foveoles; secondaires granuleux. Sillons indistincts sur les cotes. Puncta. Pas de mucro. Trois pulvilli. Sse Tchouan. . i. A' Palpes dilates. B Palpes simpleinent dilates. Tete etroite. Pas de mucro. Puncta. Pas de sillons abdominaux. C Pronotum setigere, grand, reborde. Lobes diriges en arriere. Sculpture ponctuee rugueuse a traces de trois cotes primaires en arriere. Thibet 2. C' Pronotum setigere, petit, peu reborde. Lobes extroverses. Sculpture a primaires lineaires foveoles; secondaires lineaires, entiers; champs intermediaires rugueux, foveoles. Sse Tchouan 3. B' Palpes tres largement dilates, a cote interne bien plus court. Pronotum resserre avant le lobe, celui-ci extroverse. U Pronotum setigere. Sculpture a cotes, avec ou sans fossettes. Pas de sillons. Puncta. Trois pulvilli. Amour et Japon. 4. D' Pronotum souvent depourvu de soies. Sculpture a lignes de tubercules et de granulations. Elytres ordinairement mucrones. Sillons forts. E Trois pulvilli. F Pronotum setigere. Puncta. Ile Tsousliima 5. F' Pronotum non setigere. Pas de puncta. Chine et Coree, Amour, Siberie orientale 6. E' Pas de pulvilli. Pronotum non setigere. Sculpture a tuber- cules volumineux. Thibet, Chine occidentale .... 7. Subg. Eccoptolabrus Semenow. Subgenus Cychrostomus Reitter. Subgen. Aristocarabus Semenow. Subgenus Acoptolabrus Morawitz. Subg. AIesocoptolabrus Lapouge. Subgenus Coptolabrus Solier. Subgenus Eucoptolabrus Solier. B (PLIOCHETES) A Mesion pourvu d’un deltion ou d’un rostre. B Mesion pourvu d’un petit deltion, tres variable dans la meme espece. Polychetisme constant. Ouatre pulvilli. C Deltion tres petit, mais cependant egalant souvent les lobes tres courts, parfois avorte et reduit a un faible coude du rebord du mesion, d’ordinaire tres surbaisse, presque reduit a 1’ourlet, parfois carene, pointu, ou meme figurant un petit rostre renfle, par coalescence des ourlets late- raux. Palpes tres dilates ou non, d’ordinaire acrochetes. Pronotum peu ou pas relporde. Foime large, deprimee. Europe, Asie Mineure i. Genus Ch.etocarabus Thomson. 344 COLEOPTERA ADEPHAGA C' Deltion assez etroit, petit, d’ordinaire pointu. Mesion renfle, le renflement se continuant, chez certains indi- vidus, sur le deltion qui devient rostre. Sinus vastes. Megalocephalie moyenne, sans deformation. Pronotum bien reborde. Forme etroite, parallele et renflee. Taille movenne. Armenie 5. Genus Lipaster Motschulsky. B' Mesion pourvu d'un rostre renfle, tres variable meme dans Fespece, depassant parfois les lobes, rarement triangu- laire et court, quelquefois d’un tres grand deltion egalant les lobes, se renflant en rostre dans la mSine espece (Pantophyrtus). Palpes courts, un peu dilates, polychetes (exc. quelques especes d' Alipaster et de Cechenus). Megalocephalie variable, avec ou sans defor- mation. Joues souvent tres saillantes. D Rostre variable, mais jamais aile. Sculpture tuberculee, foveolee ou plane, jamais fine et entiere, toujours sans paquets externes dhntervalles supplementaires. Trois ou quatre pulvilli. Forme plus ou moins convexe, jamais deprimee. Asie Centrale 2. Genus Cratocephalus Kirsch. D' Rostre long, souvent aile. Sculpture tres fine, entiere, a paquets supplementaires externes. Forme large, depri- mee. Taille petite. Alticole. Caucase 4. Genus Cechenus Fischer. A' Mesion sans deltion ni rostre. E Mesion termine par un tubercule bimamelonne ou echancre. Palpes heterochetesfortement dilates. Pronotum moyen, transverse. Sculpture obsolete; emargination forte des elytres et des epipleures chez tenuitarsis seulement. Etui penial cylindrique, brusquement termine par un apex tres grele. Forme longue, cylindrique. Taille moyenne. Asie Mineure 6. Genus Ischnocarabus Kraatz. E' Mesion simplement coude au bord anterieur, sans saillie. Palpes peu dilates, polychetes (exc. alexandrcB). Mandi- bules fortement excavees et carenees. Labre et epistome tres petits, enfonces. Joues anguleuses. Megalocephalie avec deformation. Apex piat, arrondi, taille petite. Kansou 3. Genus Cathaicodes Reitter. 1. Genus CH/ETOCARABUS A Palpes bien dilates, les labiaux acrochetes. Menton grand. Sinus peu profonds. Mesion renfle. Tete etroite. Prono- tum setigere. Sillons au moins indiques. B Palpes tres elargis, creuses en dessus, les maxillaires pourvus de soies a 1’extremite du deuxieme article. Mesion largement renfle. Deltion tres surbaisse, parfois carene. Sculpture evoluant par perte des tertiaires, resolution FAM. CARABI DAi 345 en seginents tubercnleux ou brouillage. Elytres un peu emargines. Sillons developpes. Taille grande ou mo3'enne Europe 2 Subgen. Ch.etocakabus Thomson. B' Palpes dilates, non creuses, les maxillaires depourvus de soies Sinus tres peu profonds. Deltion reduitaun ourlet angule. Pronotum transverse. Sculpture tres entiere, les primaires segmentes. Sillons incomplets. Taille au plus mov^enne. Nord de T.Asie Mineure I. Subgenus Hethrocarabus Reitter. A' Palpes non ou a peine dilates, maxillaires depourvus de soies. Sculpture tres reduite, obsolete, foveolee. Pas de sillons. Taille plutot petite. C Labia'ux d’un acrochetisme inconstant. Sinus peu profonds. Mesion renfie. Deltion reduit a un ourlet angule [creutzeri), plus developpe, parfois renfle [depressus) ou contracte en rostre minuscule [fahricii). Tete petite, allongee. Joues non saillantes. Pronotum non evase, etroitement ourle, depourvu de soies, lobe ou non lobe. Alpes et Europe Centrale 3. Subgenus Platycarabus Morawitz. C Labiaux jamais acrochetes. Sinus profonds. Mesion tres piat, termine par une petite epine rostriforme, courte et grele. Mandibules tres fortes, la gauche plus ou moins coudee et renforcee. Tete tres large. Pronotum evase, pourvu de gouttieres sensibles et de soies, Alpes, Europe Centrale 4. Subg. Pseudocechenus Morawitz. 2. Genus CRATOCEPHALUS A Tempes longues, retrecies d’avant en arriere. Antennes longues et epaisses. Pronotum tres petit, trapezoidal, sans gouttieres sensibles, finement ourle, sans lobes, l’angle posterieur pointu et oblique forme par la jonction directe du bord lateral deflechi avec le basilaire. Elytres elliptiques; gouttiere presque nulle; epaule fu}'ante, juste ourlee. Sculpture a intervalles entiers, pians ou peu renfles, parfois toute lisse, les stries meme oblite- rees. Forme allongee, deprimee. Couleur noire. Centre du massif turcoman, B Tete et apophyses genaires peu developpees. INIesion rostre, le rostre egalant au moins les lobes qui sont courts. Pronotum a traces de gouttieres et indication de lobes. El3’tres a stries marquees, ponctuees. Intervalles un peu renfles. lisses, les primaires a gros pores setigeies dorsaux. Quatre pulvilli, trois. Forme piate, facies du Tribax abagonensis. Taille petite i. Subgenus Pseudotkibax Kraatz. B' Tete plus ou moins grosse, deformee. .Apophyses develop- pees en epines coniques plus ou moins saillantes. Mesion 346 COLEOPTERA ADEPHAGA tres variable dans la meme espece, tantot piat, tantot un peu renfle, termine en triangle, tantot renfle en rostre, tantot apiati en deltion, tantot simplement indique, tantot subegal aux lobes. Pronotum plus ou moins echancre en avant et evase. Sculpture d’ordinaire tres aplanie, meme sans trace de stries. Trois pulvilli. Taille moyenne 2. Subgenus Pantophyrtus Thieme. A' Tempes elargies d’avant en arriere ; nuque d'ordinaire fort large et renflee, la tete declive. Antennes greles, assez courtes. Pronotum transverse, court, grand, tres echancre et evase en avant, peu retreci en arriere, plus ou moins reborde. Gouttiere sensible ou large. Lobes developpes. Elytres ovoides, gouttiere sensible ou marquee, epaule bien marquee. Sculpture a tubercules ou a fossettes, forte, jamais lisse ou a intervalles egaux et unis. Nord du massif turcoman, Thian Chan, Kansou. C Tete grosse. Palpes longs. Mandibules longues, falciformes. Pronotum grand, a larges gouttieres et rebords; lobes grands. Taille moyenne (plus de 20 mill.) ou assez grande D Rostre volumineux, de la longueur des lobes. Narynsk, Alatau. E Sillons frontaux limites en dehors par un bourrelet peu epais. Sculpture diverse, soit a intervalles inegaux, resolus en tubercules isoles ou contigus, soit a fossettes carrees. Ouatre pulvilli complets. Taille et robusticite mediocres 6. Subgenus Cratocechenus Reitter. E' Sillons frontaux limites par un rebord tres epais. Sculpture a fossettes carrees. Ouatrieme pulvillus incomplet. Taille assez grande. Forme massive 8. Subgenus Cratocephalus Kirsch. D' Rostre court, triangulaire. Sculpture tres diverse. Trois pulvilli ou le quatrieme incomplet. Sillons abdominaux nuis. Taille moyenne ou grande, forme massive. Grand Thian Chan, Kouldja 7. Subg. Pachycechenus Semenow. C Tete mediocre. Palpes assez courts. Mandibules assez courtes, droites en dedans. Ouatre pulvilli. Taille au-dessous de 20 mill. Forme peu robuste. F' Rostre tres long, d’ordinaire depassant les lobes, parfois double des lobes {wilkinsi). Sculpture tres diverse. Pas de sillons. Kouldja. Alatau transilien 5. Subgenus Alipaster Reitter. F' Rostre court. G Rostre egalant la moitie des lobes. Sculpture a fossettes carrees. Sillons abdominaux. Narynsk 4. Subgenus Cratocarabus Reitter. G' Rostre tres court, souvent apiati en deltion. Sculpture a intervalles plus ou moins resolus en tubercules, inegaux. Koukou-Nor, Kansou 3. Subgenus Calocechenus Reitter. FAM. CARABIDiE 347 C (TRIBACOGENIENS) A Mesion rostre. B Rostre long, souvent egal aux lobes. Palpes dilates, les labiaux a deux soies en position constante. Tendance a la formation de fossettes sur les secondaires et le raphe et a Teiythrisme des appendices. Forme allongee, depri- mee. Taille moyenne ou grande. Europe, Turkestan. C Sous-menton non renfle, d’ordinaire strie en travers. Antennes jamais calleuses. Sculpture normale, entiere ou a tertiaires en regression. Caucase, Turkestan. . . i. C' Sous-menton tubercule au milieu. Antennes a callosites indiquees [rutilans) ou faibles [hispaniis). Sculpture anor- male, a deux intervalles seulement entre chaque paire de primaires, lisse et foveolee [rutilans), ou refaite, plus ou moinsfoveolee(/!A/'aK?<5). Catalogne,Coibieres,Cevennes. 6. B' Rostre bien plus court que les lobes. Palpes non dilates, parfois heterochetes. Pas de callosites. Forme normale. Taille petite. Les soies gulaires manquent quelquefois. 2. A' Mesion non rostre. Jamais de callosites. Jamais de fossettes parasites. Erythrisme c\\&z galacianus seulement. D Deltion grand, piat, triangulaire, aigu, subegal aux lobes. Jamais de callosites antennaires. Mandibules parfois striees. Pronotum non reborde. Sculpture obsolete. Sillons abdominaux. Forme renflee. Couleur noire. Deserticole. Turkestan. E Palpes non dilates. Pronotum non lobe, du type des Calosomes. Quatre pulvilli. Taille petite 3. E' Palpes dilates. Pronotum lobe. Trois pulvilli. Taille grande. Les soies gulaires manquent quelquefois chez fedlschenkoi. 4. D' Deltion petit, reduit au plus a une petite dent courte et pointue. Pas de sillons. Sculpture bien nette. F Palpes non dilates. Mesion non renfle. Deltion en petite dent pointue. Mandibules mediocres, incurvees. Primaires entiers, releves en hautes carenes. Taille moyenne. Maroc, Espagne 5. F' Palpes dilates. Mesion renfle, angule plutot que dente. Man- dibules longues, recourbees au bout seulement. Elytres acumines. Primaires filiformes coupes de fossettes plates. Coree 7. Genus Tribax Fischer. Genus Chrysotribax Reitter. Genus Rhigocarabus Reitter. Genus Cyclocarabus Reitter. Genus Axinocarabus Reitter. Genus Ctenocarabus Thomson. Genus Eocarabus Semenow. I. Genus TRIBAX .■\ Palpes peu dilates. Rostre robuste, depassant les lobes. Pro- notum reborde. Sculpture tres entiere, a primaires cate- nules ou segmentes. Deux pulvilli tres etroits. Boukharie. 5. Subgenus Deroplectes Reitter. 348 COLEOPTERA ADEPHAGA A' Palpes bien dilates. Trois ou quatre pulvilli. B Pronotum ourle a fossettes longitudinales, tres marqu6es. Rostre subegal aux lobes, comprime lateralement. Sculpture tres nette a primaires catenules. Emargination nulle. Quatre pulvilli. Taille faible. Caucase Occidental. 2. Subgenus Microplectes Semenow. B' Pronotum ourle ou reborde, sans fossettes marquees. C Rostre long, aigu, subegal aux lobes ou les depassant. Pronotum simplement ourle. Elytres jamais emargines. Episternes metathoraciques ne debordant pas sur Tepipleure. D Pronotum cordiforme, parfois avec trace de fossettes longitudinales. Tertiaires egaux ou subegaux aux secon- daires, ceux-ci parfois fossules. Trois ou quatre pulvilli. Taille moyenne ou grande. Caucase 3. Subgenus Trib-^^x Fischer. D' Pronotum petit, a peine cordiforme. Sculpture a intervalles egaux, les primaires segmentes ou catenules. Quatre pulvilli. Antennes, palpes, pattes rougeatres. Taille faible. Alticole. Nord du Turkestan i. Subgenus Eotribax Semenow. C' Rostre plus court que les lobes, elargi. Pronotum transverse, plus ou moins largement reborde. Episternes metathora- ciques larges, debordants. Ehtres emargines, souvent beaucoup, ainsi que les epipleures, ceux-ci parfois dentes. Sculpture a tertiaires ordinairement reduits. Quatre pulvilli. Taille moyenne ou grande. Caucase. . 4. Subgenus Plectes Fischer. 5. Genus CTENOCARABUS A Pronotum largement reborde. Epaules lisses. Ni sillons ni puncta. Cuisses noires. Alaroc, Espagne, Roussillon. . i. Subg. Rhabdotocarabus Reitter. A' Pronotum ourle, Epaules crenelees. Sillons et puncta. Cuisses rouge cinabre. Galice . . 2. Subgenus Ctenocarabus Reitter. D (MULTISTRIES) A Gulaires normaux. B Palpes non ou a peine dilates. C Antennes simples. D Sillons abdominaux. E Palpes polychetes r. Genus Pachystus Motschulsky. ■ (Subg. Mesocarabus, Hydrocarabiis, Pachystus.) E' Palpes dichetes. F Pronotum transverse, a peine reborde et impressionne. Sculpture presque effacee, a quateinaires. Turkestan . 5. Genus Ulocarabus Reitter. FAM. CARABID.E 349 F' Pronotum plus long que large, reborde, a gouttiere profonde et impressionssubangulaires profondes, etroites, longues, paralleles a l'axe. Sculpture tres saillante, complete, sans quaternaires ou simples traces. Japon 10. Genus Nippocarabus Lapouge. D' Pas de sillons. G Palpes labiaux polychetes. Palpes courts. Pronotum tres cordiforme, nebrioide. Quaternaires le long des primaires seulement. Large bordure d’or. Daourie 3. Genus Hemicarabus Gehin. (Subg. Allocarabns Lapouge.) G' Palpes dichetes. Especes de faune froide. H Quaternaires nuis. Pronotum. retreci en arriere, ourle, peu lobe. Sculpture a primaires saillants, longuement cale- nules. Taille tres petite. Jeso 9. Genus Leptocarabus Reitter. (Subg. Asthenocarabiis Lapouge.) H' Quaternaires developpes. I Pronotum mo3"en, un peu retreci en arriere, reborde; lobes assez grands, releves en dehors. Taille moyenne. Amerique du Nord 2. Genus Oreocarabus Gehin. (Subg. N eocarabus Lapouge.) I' Pronotum petit, rectangulaire, transverse, ourle; lobes a peine indiques. Taille petite ou tres petite. Siberie, lies Aleoutiennes 3. Genus Hemicarabus Gehin. (Subgenus Diocarabtis Reitter.) C' Antennes calleuses (exc. Euporocarabiis ghilianii) J Pas de sillons abdominaux. K Quatre premiers articles des antennes rouges. Callosites fortes. Pronotum a depressions profondement impri- mees. Carpathes 6. Genus Carpathophilus Reitter. K' Antennes noires. Pronotum a depressions faibles. L Antennes tres longues. Pronotum presque uni, ourle. Pri- maires carenes ou longuement segmentes, minces. Raphe tres marque, souvent a miroirs. Forme tres elan- cee. Du Baikal au Pacifique 9. Genus Leptocarabus Reitter. L' Antennes normales ou un peu longues. Pronotum a impres- sions au moins indiquees, un peu reborde. Primaires et raphe normaux. M Sculpture non hachee. Europe Centrale et Caucase ... 2. Genus Oreocarabus Gehin. (Subg. Oyiuocaiabtis Gehin, Caucasc- carabus Lapouge.) 1\I' Sculpture hachee. Kansou. Thibet oriental 8. Genus .Ar.eocarabus Semenow. J’ Sillons abdominaux (exc. Euporocarabns ghilianii) . . . . i. Genus Pachystus Motschulsk}’. (Subg. Melancarabiis Thomson, Phri- cocarabus Reitter, Enporoca- rabtis Reitter. Cyiilocarabus Reitter et Piocai abtis Reitter.) 35o COLEOPTERA ADEPHAGA B' Palpes tres dilates. Antennes non calleuses, sauf Oreocarabus. N Sculpture entiere ou alteree, conservant toujours une partie de ses elements. O Palpes courts. Pronotum ourle ou peu reborde, peu lobe. Intervalles egaux ou inegaux 3. Genus H emica kabus Gehin. (Sauf Subg. Allocarabus Lapouge et Diocarabus Reitter.) O' Palpes de longueur normale. Pronotum reborde a larges lobes. P Ouaternaires. Sculpture a intervalles egaux ou inegaux, reduite aux points des stries chez le seiil Tanaocarabus finitimus. Forme piate et large. Jamais de polychetisme. Puncta constants. .-^pex normal. Q Antennes calleuses. Pronotum a rebords et lobes minces, ces derniers allonges. Base du pronotum peu ourlee. Sculpture a intervalles plus ou moins saillants, mais non apianis. Espagne 2. Genus Oreocarabus Gehin. (Subg. Orinocarabus Gehin.) O' Antennes non calleuses. Pronotum a rebords epais ; lobes tres epais, tres larges, mais courts. Base du pronotum grossierement ourlee. Sculpture a intervalles rudes ou lisses et apianis. Amerique du Nord i. Genus Pachystus Motschulsk}'. (Subg. Tanaocarabus Reitter.) P' Pas de quaternaires. Sculpture hachee ou a cotes larges en fuseaux rapeux. Forme tres renflee. Antennes non calleuses. Volontiers polychetisme. Puncta souvent evanescents. Sillons forts. Etui penial gros, foliace a la base de Tapex gros et pointu. De la Sardaigne et de la Tunisie au Maroc i. Genus Pachystus Motschulsky. (Subgenus Eury carabus Gehin.) N' Sculpture entierement resolue, les elytres tres finement apres. Antennes non calleuses. Pronotum ourle ou a peine reborde. Russie, Siberie. R Palpes simplement dilates. Mandibules et antennes nor- males. Pas de sillons abdoininaux. Forme deprimee. Couleurnoire a teintes chaudes, belle bordure metallique. 4. Genus Callistocauabus Reitter. R' Palpes extremement dilates. Mandibules striees fortement. Articles deuxieme et troisieme des antennes comprimes et cabosses. Sillons abdominaux forts. Forme tres convexe. Couleur noire uniforme 3. Genus Hemicarabus Gehin. (Subg. Procrustides Semenow.) A' Pas de gulaires. Palpes tres dilates, dichetes. Pronotum reborde, nebrioide. Sculpture a sept intervalles, les quaternairessouventrudimentaires.Taille petite. Couleur noire. Himalaya : Sikkim 7. Genus Meganebrius Reitter. FAM. CARABID^ 35i I. Genus PACHYSTUS A Palpes non dilates. B Antennes non calleuses. Palpes polychetes. Pronotum bien reborde. C Sculpture a intervalles distincts. Pronotum setigere a rebords retrousses. Etui penial en faucille, parfois emousse {^dufouri). D Ouaternaires nuis ou rudimentaires. Tete mediocre. Prono- tum non evase. Larves pourvues de lobes pointus au telson et d’epine externe aux cerci . Centre et Ouest de TEurope i. Subgenus Mesocarabus Thomson. D' Ouaternaires developpes, parfois en regression. Tete grosse et lisse. Pronotum evase, tres reborde, a lobes vastes, arrondis. Larves a telson sans lobe et cerci sans epine externe. Espagne, Rif 2. Subgenus Hadrocarabus Thomson, C' Sculpture effacee, a granulations et points desordonnes, ou presque lisse, foveolee, a fossettes souvent grandes sur les primaires et parfois aussi sur les secondaires. Tete assez forte. Pronotum depourvu de soies, a bords et lobes larges et plats. Etui penial tres large, brusquement retreci a Tapex pointu et minee. Des Balkans et de la Hongrie au Baikal 9. Subgenus Pachystus Motschulsky. B' Antennes calleuses. E Pronotum ourle ou a peine reborde, tres courtement lobe, depourvu de soies. Sculpture resolue en tres fines aspe- rites desordonnees, sans fossettes. Palpes polychetes. Callosites antennaires tres faibles. Puncta plus ou moins obliteres. Etui penial tres large au milieu, retreci en arc et termine en pointe. De la Bukowine et de la Grece au Talysch 10. Subgenus Melancarabus Thomson. E' Pronotum bien reborde, a lobes grands, pourvus de soies. Puncta normaux. F Sculpture a quaternaires. Primaires a points ou fossettes. Etui falciforme. G Pronotum elargi en arriere, a grands rebords et lobes exageres. Antennes peu calleuses. Mongolie, Daourie . 6. Subgenus Piocakabus Reitter. G' Pronotum retreci en arriere, a rebords mediocres et lobes normaux. Antennes tres calleuses (exc. gemellatus, ingra- tus). Soies gulaires en regression normalement absentes {hortensis) . H Palpes dichetes. Angles du pronotum rebordes en dedans. Sculpture egale, tres fine, complete; primaires a foveoles / / 352 COLEOPTERA ADEPHAGA metalliques (punctiformes chez pyesslii). Sierra Guadar- rama, Peninsule balkanique, Europe centrale et septen- trionale 4. Subgenus Euporocarabus Reitter. H' Palpes heterochetes. Angles du pronotum non rebordes. Possettes des elytres concolores. Transcaucasie, Ghilan. 5. Subgenus Cytii.ocarabus Reitter. F' Sculpture resolue en tres fin guillochage soyeu.x. sans points ni fossettes. Etui penial tres elargi a la base de Tapex, retreci en arc, termine en pointe. Europe centrale et septentrionale 8. Subgenus Phricocarabus Reitter. A' Palpes dilates. Antennes non calleuses. I Palpes dichetes, heterochetes ou polychetes. Pas de quater- naires. Sculpture habituelle a secondaires renfles et tertiaires disperses en granulations, on tuberculeuse, ou hachee. l''orme renflee. Algerie, .Maroc 3. Subgenus Eurycarabus Reitter. I' Palpes dichetes. Ouaternaires. Intervalles rapeux ou entiere- ment apianis et lisses, les points des stries brouilles sans ordre. Forme piate. Etats-Unis 7. Subgenus Tanaocarabus Reitter. 2. Genus OREOCARABUS A Antennes non calleuses. Palpes non dilates. Sculpture a quaternaires, fine, rugueuse, les primaires plus ou moins foveoles. Pasdesillonsouincomplets. Ameriquedu Nord. 4. A' Antennes calleuses. P Palpes dilates. Sillons nuis [guadarramus quelquefois). Pro- notum largement reborde. a bords et grands lobes retrousses. Elytres larges. fortement rebordes; secon- daires, tertiaires et quaternaires subegaux. Couleur verdatre, violatre ou noiratre. Espagne i. B' Palpes non dilate.s [carinthiaciis un peu). C Deltion egal aux lobes. El3Ures fortement rebordes. Inter- valles tres nets, tres fins, egaux, les primaires non foveoles. Couleur verdatre. Caucase 3. C' Deltion plus coui t que les lobes. Rebord des elytres normal. Intervalles rarement egaux; quaternaires parfois defi- ciepts [latyeillei souvent), primaires foveoles, les foveoles interessant les intervalles adjacents. Couleur bronzee ou noiratre. Alpes, Europe centrale 2. Subgenus Neocarabus Lapouge. Subgenus Oreocarabus Gehin. Subg. Caucasocarabus Lapouge. Subgenus Orinocarabus Kraatz. 3. Genus HEMICARABUS A Mandibules normales non striees, petites et courtes. B Palpes courts, dilates. Deltion developpe. Sculpture variable mais au moins conservee en partie. FAM. CARABID^E 353 C Pas de sillons abdominaux. Intervalles rugueux egaux, plus ou moins divises. Quaternaires absents ou faibles rudi- ments. Circumpolaire. Bords de TOcean Glacial ... 3. C' Sillons plus ou moins developpes. D Tibias anterieurs sans apophyse terminale. Sculpture avec ou sans quaternaires. Sillons nets. Antennes non calleuses (decolor un peu). Europe, Asie occidentale 4. D' Tibias pourvus d’une apophyse. Sillons faibles ou inter- rompus. E Pas de quaternaires. Epaules crenelees (exc. macleayi). Lobes du pronotum normaux. Antennes non calleuses. Circumpolaire 7. E' Quaternaires (exc. scidptipennis). Epaules non crenelees. Lobes du pronotum tres courts. Du Thibet et de TAltai au Pacifique 5. B' Palpes courts, non dilates. Deltion petit ou rudimentaire. F Palpes pol3'chetes. Pronotum tres cordiforme, nebrioide. Quaternaires le long des primaires seulement. Daourie . i. F' Palpes dichetes. Pronotum carre. Antennes peu calleuses (truncatic ollis) ou non calleuses. Quaternaires plus ou moins developpes. Siberie, Iles Aleoutiennes .... 2. A' Mandibules puissantes, striees. Palpes tres fortement dilates. Sculpture completement obliteree, au plus des traces de points ou stries. Russie meridionale, .Siberie .... 6. Subgenus Cryocarabus Lapouge. Subgenus Tomocarabus Reitter. Subgenus FIemicarabus Gehin. Subgenus Scambocarabus Reitter. Subgenus Allocarabus Lapouge. Subgenus Diocarabus Reitter. Subgen. Procrustides Semenow. 8. Genus AR/EOCARABUS A Alesion non renfle. Pronotum petit, etroit, reborde. Sculp- ture presque entiere, a sept intervalles subegaux. Forme grele. Taille tres petite. Alticole. Sse Tchouan. ... i. Subgenus Hypsocarabus Semenow. A' Mesion renfle. Sculpture tres hachee. Quaternaires mal developpes. Taille petite. B Pronotum subcordiforme, etroit, reborde. Kansou, S .. Tchouan. C Forme grele 3. Subgenus Tachycarabus Semenow. C Forme normale. Facies de Carpaihophilus liiinei .... 4. Subgenus Syzygocarabus Semenow. B' Pronotum subcarre, large, ourle. Forme courte. Kansou, Sse Tchouan . . .’ 2. Subgenus Ar^ocarabus Reitter. 9. Genus LEPTOCARABUS A Antennes sans callosites. Pronotum cordiforme. Sculpture entiere. subegale, a primaires catenules, sans quater- naires ; stries etroites. Petite taille. Jeso i. Subg. .Asthexocarabus Lapouge. 354 COLEOPTERA ADEPHAGA A' Antennes calleuses. Pronotum peu ou pas cordiforme. Sculpture hachee ou diversement alteree, d’ordinaire avec quaternaires. Stries d’ordinaire larges. Taille mo3'enne ou grande. B Pronotum long, tres etroit, subparallele. Antennes faible- ment calleuses. Elytres tres allonges, subparalleles ; epaules carrees. Emargination. Intervalles lineaires, espaces, les primaires mieux marques. Japon .... 3. Subgenus Leptocarabus Reitter. B' Pronotum non etroit, parfois large, transverse ou cordiforme. Pas d’emargination. Callosites moyennes ou fortes. C Sculpture assez forte, seche, souvent hachee ; pas de quater- naires ou seulement le long des deuxieme et troisieme secondaires ; fossettes metalliques ou miroirs. Pronotum un peu cordiforme. Callosites mo3’ennes. Amour, IMand- chourie, Daourie 2. Subgenus Leptinocarabus Reitter. C' Sculpture imprecise, faible, sauf les primaires saillants ou carenes, sans fossettes. D Pas de quaternaires. Primaires saillants, d’ordinaire en carene surhaussee ; secondaires et tertiaires mal dessines, rugueux, ou entierement disparus. Antennes tres cal- leuses. De TAltai' a la Chine etau Pacifique. lies Kouriles. 5. Subgenus Aulonocarabus Reitter. D' Quaternaires subegaux aux tertiaires et secondaires, fins; primaires plus saillants, d’ordinaire carenes. Callosites mediocres. Coree 4. Subgenus Adelocarabus Reitter. D (CARABOGENIENS) A Pronotum reborde, au moins sur la seconde moitie. B Palpes longs, le dernier article allonge. C Gouttiere et rebord des etytres moderes. Europe, Asie. D .Sous-menton piat. E Elytres non emargines, au plus un peu sinues chez la femelle 3. Genus Morphocarabus Gehin. E' Elytres tres emargines ou excises i. Genus Carabus Linne. D' Sous-menton renfle en bourrelet 2. Genus Archicarabus Seidlitz. C Gouttiere des el3’tres profonde; rebord hautement redresse. Etats-Unis 8. Genus Lichnocarabus Reitter. B Palpes a dernier article raccourci, triangulaire. E Deltion tres court. Sculpture reguliere, assez marquee. Sse Tchouan 6. Genus Arch.eocarabus Semenow. F' Deltion bien developpe, meme subegal aux lobes. Sculpture a intervalles tubercules, ou pians, ou inegaux. G Sculpture tuberculee, ecailleuse. ou striolee, parfois entie- rement ecrasee. Asie Mineure, Asie centrale .... 4. Genus Mimocarabus Reitter. FAM. CARABIDA^: 355 G' Sculpture ni tuberculee ni striolee. Antennes siinples. H Intervalles pians. Taille tres petite. Thian Chan .... 4. H' Intervalles inegaux, a primaires catenules et secondaires entiers, lisses. Pronotum a fossettes piofondes et angles pointus, d’ordinaire extroverses, comme etrangles. Insectes extremement polis et brillants. Taille moyenne. Canaries 7. A' Pronotum simplement ourle. I Antennes tres courtes, moniliformes, non calleuses. Prono- tum rectangulaire, tronque, a lobes larges mais extre- mement courts. Sculpture hachee ou tuberculeuse. Palpes gros et tres courts. Taille tres p^etite, Thian-Chan . . g. I' Antennes longues ou tres longues, articles allonges ou tres allonges. Palpes jamais courts, Tarticle terminal allonge ou triangulaire, jamais ovoide. Premier tertiaire soude a la suturale. Taille moyenne ou grande. J Antennes tres calleuses. Palpes toujours dichetes. Prono- tum a lobes developpes. Elytres ni sinues ni emargines; intervalles plus ou moins strioles ou haches. K Pas de sillons abdominaux. Siberie 3. K' Sillons au moins sur les cotes. Sculpture tres hachee. Russie. 3. J' Antennes peu ou point calleuses. Palpes longs, d’ordinaire polychetes. Antennes tres longues et greles. Pronotum a lobes tres reduits ou a faux lobes (type calosomien). Elytres sinues ou emargines, souvent excises fortement; sculpture jamais hachee. Chine 5 Genus Mimocarabus Reitter. (Subg. Cryptocarabus Reitter.) Genus Nes^eocarabus Bedel. Genus Semnocarabus Reitter. Genus Morphocarabus. {antginosus partim.) Genus Morphocarabus. [estreicheri.) Gen. Apotomopterus Motschulsky. I. Genus CARABUS A Primaires catenules, plus ou moins deformes, ou foveoles ; secondaires d’ordinaire surhausses, carenes, le premier et le quatrieme en regression ou nuis. B Primaires catenules, parfois etroits et en regression, palpes non dilates mais non greles; pronotum sans fossettes profondes i. B' Primaires segmentes, deformes, foveoles. Palpes greles. Pro- notum a trois fossettes profondes, Tune axiale, les deux autres sur le disque, en continuite avec la juxtalobaire. C Premier secondaire soude a la suturale, 1’externe disparu, les intermediaires carenes. Quatre pulvilli 2. C' Fossettes envahissantes, elytres cabosses, les secondaires intermediaires lineaires. Trois pulvilli 3. a! Primaires refaits en fortes et larges cotes, sans trace des autres intervalles 4. Subgenus Goniocarabus Reitter. Subgenus Limnocarabus Gehin. Subgenus IIygrocarabus Thomson. Subgenus Carabus Linne. 356 COLEOPTERA ADEPHAGA 2. Genus ARCHICARABUS A Intervalles saillants, haches, les tertiaires nullement dedou- bles. Palpes un peu dilates, constamment polychetes {rossii) ou dichetes {alysidotiis) ; callosites antennaires a peine indiqu6es ou nulles [rossii) ou constamment fortes [alysidotus). Provence, Italie. • i. Subgenus Aptocarabus Reitter. A' Intervalles peu ou non saillants, jamais haches, souvent strioles en travers ; souvent tertiaires et secondaires resolus en faisceaux de granulations, souvent la sculpture entiere effacee, a part des points. Palpes d’ordinaire dichetes, heterochetes chez quelques races de nemoralis, non dilates. Callosites antennaires nulles ou assez faibles, tres inconstantes dans la meme race. Canada oriental, Europe, Asie Mineure, Transcaucasie ... 2. Subgenus Archicarabus Seidtliz. 3. Genus MORPHOCARABUS •A. Intervalles strioles en torsade. B Pronotum tres reborde, lobes grands et saillants. Sculpture complete, a intervalles de hauteur egale, les primaires catenules, sans fossettes. Grandes especes a antennes calleuses [cateniilaius), et petite a antennes simples [deyrollei). Portugal, Asturies, region Illyrienne . (Aussi Morphocarabits gebleri, grande espece de r.A.ltai, et Isiocarabus ynnnanns.) B' Pronotum peu reborde, lobes courts. Intervalles externes plus ou moins effaces. C Pronotum non retreci en arriere, regulierement arrondi sur les cotes. Elytres courts et larges. Primaires catenules, foveoles, presque aussi larges que les secondaires et tertiaires reunis; secondaires et tertiaires fins. egaux ou inegaux, les secondaires jamais rehausses ; forme courte. Siberie Orientale, Mongolie, Oural C' Pronotum retreci en arriere. D Elytres assez allonges; primaires catenules, non foveoles, de largeur normale, tertiaires rarement aussi saillants (exc. conciliator) que les secondaires, ceux-ci se trans- formant en cotes obtuses, surhaussees, 1’interne et souvent 1'externe effacees. Palearctique D' Elytres courts et tres larges, a sculpture piate; intervalles ecailleux ou presque lisses. Pronotum large, tres retreci en arriere, lobes pointus. Pas de sillons abdominaux. Taille moyenne. Dzoungarie I. Subgenus Xystrocarabus Reitter 2. Subgenus Apocarabus Lapouge. 4. Subgenus Eutei.ocarabus Reitter 3, Subgenus Acrocarabus Lapouge FAM. CARABIDyE 357 A' Intervalles lisses, rugueux ou segmentes (exc. Morphocarahiis gebleri et Isiocarabus yunnanus). E Gouttiere des elytres garnie d’un faisceau supplementaire net. Sculpture tres complete, rarement les tertiaires reduits. Sous-meriton depourvu de soies chez fiduciarius. Antennes non ou peu calleuses. Chine 18. E' Gouttiere sans intervalles supplementaires (traces chez quel- ques Morphocarabus). F Lobes du pronotuin non ourles en dedans, extroverses. Mesion piat, deltion mediocre. Antennes tres calleuses. Prpnotum rectangulaire, tres peu reborde. Primaires a segments courts et petites fossettes, intervalles d’ordi- naire egaux en hauteur. Sillons rudimentaires, sur les cotes. Taille petite ou moyenne. Carpathes 16. F' Lobes du pronotum ourles meme en dedans, non extro- verses. G Segments abdominaux sillonnes. H Sillons profonds, complets, sinueux. I Antennes calleuses. J- .Antennes tres longues, greles, atteignant presque le genou des pattes intermediaires, articles longuement coniques. Pronotum peu reborde, un peu plus large que long, cordiforme, a lobes petits. Elytres tres allonges. h'orme etroite. Taille moyenne. Coree 5. J' Antennes de structure et longueur normales, tres calleuses. Pronotum large, tres reborde, a grands lobes. Forme ordinaire ou un peu courte. Russie, Siberie jo. I' Antennes nullement calleuses. Pronotum lai'ge a grands lobes. Altai’, Tarbagatar g. H' Sillons seulement indiques, legers, d’ordinaire interrompus au milieu. K Antennes tres calleuses. Pronotum peu reborde, sauf aux lobes, ceux-ci grands, ou meme simplement ourle {estreiclieri). Intervalles plus ou moins saillants, haches {estreicheri), creneles [maunerheimi) ou resolus en lignes de tubercules (coriaceipennis). Couleur noire. .Siberie Orien- tale, INIandchourie, Nord de la Chine, Russie centrale, i5. K' Antennes non ou a peine calleuses. Pronotum bien reborde, lobes grands. Intervalles apianis, un peu rugueux, d'or- dinaire incomptables, parfois les stries meme entierement disparues, avec quelques petifes fossettes primaires. Couleurnoiratre, un peu plombee. Caucase (bas niveaux), Crimee ii. G Pas de sillons. L Antennes simples. M Mesion non renfle. Premier tertiaire soude a la suturale. Subgenus Isiocarabus Reitter. Subgenus Loxocarabus Reitter. Subgen. Parho.mopterus Lapouge. Subgenus Trachycarabus Gehin. Subgenus Ancylocarabus Reitter. Subgen. Lyperocarabus Lapouge. Subgenus Zoocarabus Reitter. 358 COLEOPTERA ADEPHAGA N Antennes courtes, epaisses. Pronotuin courtement cordi- forme a petits lobes triangulaires. Elytres courtement elliptiques. Taille tres petite. Tres alticole. Pyrenees . 17. N' Antennes longues et greles. Pronotum transverse a lobes larges. Elytres allonges, plus ou moins paralleles ; epaules marquees. Palearctique 6. M' Alesion renlle. Premier tertiaire libre. Siberie. O Pronotum large, bien reborde. Primaires non coupes de miroirs. Taille moyenne ou grande 12. O' Pronotum etroit, tres peu reborde. Primaires coupes de miroirs interessant d’ordinaire les tertiaires adjacents. Taille petite i3. L' Antennes calleuses (exc. cumaiius et certains arti^inosus). P Premier tertiaire soude ala suturale. Petites ou tres petites especes du Thian-Chan ig. P' Premier tertiaire parfois resorbe (italicus), mais non soude a la suturale qui reste minee. O Mesion non .renfle. R Pronotum a leboids et lobes largement etales. Europe, Siberie 8 R' Pronotum ourle ou peu reborde. Lobes courts, non etales. Subgenus Tmesicarabus Reitter. Subgenus Paracarabus Lapouge. Subg. Basilicocarabus L.apouge. Subgenus Apostocarabus Reitter. Subgenus Ophiocarabus Reitter. Subg. Morphocarabus Motsch. Siberie 14. Subg. Amorphocarabus Lapouge. O Mesion renfle. Pronotum peu reborde. Lobes non etales (exc. italicus) 7. Subgenus Eucarabus Reitter. 4. Genus MIMOCARABUS A Antennes non calleuses. B Pronotum reborde jusqu’en avant, a cotes regulierement arques. Elytres en ecusson allonge, les epaules saillantes. C Sculpture forte ; intervalles segmentes, tubercules. Arceaux abdominaux sans pores lateraux. Souvent mandibules striees, ambolus comprime, ailes fonctionnelles. Asie Mineure, Perse i. Subg. Mimocarabus Motschulsk}'. C' Sculpture arasee, parfois sans trace meme de stries. Ni pores latei'aux, ni striation des mandibules, ni compres- siori de Tambolus, ni ailes fonctionnelles. Taille petite ou tres petite. Thian-Chan, chaine Alexandre, Ararat . 2. Subgenus Cryptocarabus Reitter. B' Pronotum peu reborde sur la moitie anterieure, fortement sur la posterieure et les lobes, non ou peu retreci en arriere. Elytres de forme ordinaire; intervalles finement tubercules ou ecailleux, ou apiatis, a pointes ecrasees ; parfois la sculpture presque lisse. Segments abdominaux souvent pourvus d’un gros pore setigere pres de Tepi- pleure. Pas d’anomalies des mandibules ni des antennes, pas d’ailes fonctionnelles. Couleur noire. Asie centrale. 3. Subg. Anthracocarabus Lapouge. FAM. CARABID/E 359 A' Antennes calleuses. Pronotum regulierement arque sur les cotes, peu reborde meine aux lobes. El3'tres coiirtement elliptiques. Intervalles saillants, tubercules. Souvent des pores setigeres pres de Tepipleure. Pas d’anomalie des mandibules ni des antennes, pas d’ailes. Thibet, Inchan. 4. Subgenus Eremocarabus Lapouge. 5. Genus APOTOMOPTERUS A Pronotum tres cordiforme, reborde au sinus et sur les lobes, tres retreci en arriere; lobes courts, etroits, extro- verSes ; une seule soie laterale. Deltion court. Palpes dichetes, Tarticle terminal exceptionnellement long et etroit, trois ou quatre fois sa largeur chez le male. Antennes non calleuses. Elytres peu etroits, rebordes ; intervalles egaux; primaires a fossettes coupant les tertiaires. Taille moyenne. Sse Tchouan i. Subgenus Acoptopterus Lapouge. A' Pronotum ni cordiforme ni reborde. Article terminal des palpes mo3’en ou long, mais guere plus que double de sa largeur. B Deltion presque reduit a un ourlet angule. Palpes dichetes, antennes un peu calleuses (exc. striatus, vigil). Sillons frontaux recourbes en arriere, circonscrivant un relief c3’athiforme. Pronotum normalement muni de deux ou trois soies laterales, ponctue-rugueux, plan-convexe, la strie mediane peu marquee, court et lai ge, la plus grande largeur avant le milieu, retreci en arriere, n’embrassant pas la tete, gouttiere sensible, ourlet marque; lobes courts mais bien developpes, nettement libres. Elytres en ovoide allonge; intervalles egaux, les primaires seginentes ; parfois un quatrieme primaire pres du raphe [dehaani)-, supplementaires de la gouttiere plus ou moins nets ; pas d’emargination, a peine un sinus (dehaani). Apex robuste et emousse (exc. striatus, vigil). Saillie du prosternum peu ou pas ourlee. Tibias du male un peu arques, le renflement interne marque. souvent en calus. Taille tres diverse, de petite a tres grande. Nord de la Chine, du Thibet a la Coree et a la Mandchourie, Japon. 2. Subgenus Ohomopterus Reitter. B' Deltion developpe, parfois depassant la moitie de la lon- gueur des lobes. Palpes heterochetes ou constainment polychetes. Antennes jamais calleuses. Sillons frontaux raccourcis. Pronotum finement striole en travers, retreci en avant et en arriere, davantage en arriere, plus ou moins embrassant en avant, la plus grande largeur pres du milieu ; strie axiale bien marquee; ourlet faible, soie laterale unique; lobes d’ordinaire presque nuis, etroits. 36o COLEOPTERA ADEPHAGA non ecai tes. Elytres d’ordinaire tres emargines, au moins tres sinues chez la femelle, elliptiques, allonges ou ties allonges. Saillie du prosternum ourlee. C Palpes heterochetes. Pronotum etroit, guere plus large que long, plus retreci a la base, les angles posterieurs en pointe triedre plutot que lobes. ERtres tres etroits aux epaules, dilates legerement au troisieme tiers, tres allonges et etroits, sinues chez la femelle, Tepipleure non tronque. Sculpture tres seche, intervalles egaux, les primaires segmentes, le faisceau externe, le raphe et les intervalles supplementaires de la gouttiere tres nets. Apex un peu crochu, pointu. Taille moyenne. Couleur noire. Forme extremement etroite et allongee. Chine Occidentale et Centrale, Yunnan, Thibet, Haute Bir- manie 3. Subg. Dolichocarabus Lapouge. C' Palpes polychetes, souvent tres polychetes, Tarticle termi- nal toujours moins etroit, surtoutchez le male. Pronotum bien plus large que long; lobes souvent tres petits, mais sensibles. Eh’tres a cotes plus ou moins arques, la gout- tiere elargie en arriere chez la femelle. Sculpture tres diverse, les primaires catenules, souvent foveoles. Apex gros. Taille grande ou tres grande. Coloration tres diverse. D Episternes du metathorax courts. Emargination forte, epi- pleures excises. Sculpture a stries bien marquees, ponc- tuees ou non, intervalles subcarenes, egaux ou les tertiaires reduits, primaires catenules, segmentes ou coupes de fossettes pouvant interesser les primaires, mais jamais a primaires en perles ou segments luisants ni secondaires en filets luisants interrompus hors du disque, sur un fond mat et grossierement rugueux. Cou- leur souvent metallique, Chine, sauf le Sud-Est. E Palpes polychetes, quelques soies seulement. Pronotum peu convexe, sans dessins en relief bien saillants, sans gouttiere sensible, lobes assez pointus. Tete ni grosse ni large 5. Subg. Apotomopterus Motschulsky E' Palpes a soies nombreuses, Farticle terminal court. Mandi- bules grosses et courtes, Tete grosse etcourte. Pronotum renfle, a gouttiere visible et depressions triangulaires a la base et au sommet, definissant un renflement du disque en mappemonde; lobes emousses, souvent arron- dis et assez larges. Apex tres gros, triangulaire, arrondi. 6. Subgenus Eutomopterus Lapouge D' Episternes du metasternum allonges. Piimaires en longues perles lisses, brillantes; secondaires lineaires, brillants, interrompus hors du disque; tertiaires resolus et formant avec les stries rugueuses un fond general rugueux et FAM. CARABI DAl 36i mat; intervalles exteines resolusen granulations diffuses, ainsi que ceux de la gouttieie. Einargination mediocre. Epipleures non tronques, finement et densement ponc- tues. Palpes a dernier article large, court. Tete medio- cre. Apex gros, pointu. Taille grande ou tres grande. Yunnan, Tonkin, Laos 4. Subgenus Laocarabus Lapouge. 5. SUBTRIBUS CYCHRINA A Tete mo}'enne a labre seulement tres echancre; echancrure du labre a deux soies ndnteressant pas Tepistome. Palpes labiaux polychetes. Ni soies gulaires ni orbitaires. Epis- ternes et epi meres du pronotum soudes en une seule plaque. Sillon de Tepipleure n’atteignant pas 1’extremite. Himalaya : Sikkim i. Genus Cychropsis Boileau. A' Tete etiree a labre longuement fourchu. B Palpes labiaux polychetes. Echancrure du labre nhnteres- sant pas Tepistome. Sillon de Tepipleure n’atteignant pas 1’extremite de Telytre. C Echancrure du labre a quatre soies. Episternes et epimeres non fusionnes. Soies gulaires et orbitaires. D Pronotum pourvu d’un pore setigere juxtangulaire, E Et de plusieurs lateraux. Intervalles d’ordinaire saillants, presque en nombre complet. Etats-Unis, Est et Centre. 2. Genus No.maretus Le Conte. (Subgenus Nomaretiis Le Conte.) E' Et d’une seule soie laterale. i\lleghanys. F Joues relevees par la mandibule. Elytres lisses ou a inter- valles tres peu marques, en nombre tres reduit. ... 2. Genus Nomaretus Le Conte. (Subg. Pseudonomarettis Roeschke.) F' Joues non relevees. Intervalles plus ou moins saillants, en nombre a peu pres normal 3. Genus Scaphinotus Latreille. (Subgenus Irichroa Newman.) D' Pronotum depourvu de pore juxtangulaire. G Pronotum a vastes rebords, aile ; une seule soie laterale ou aucune. De l’Atlantique aux Monts Rocheux. Nord du Mexique 3. Genus vScapjiinotus Latreille. (Subgenus Scaphinotus Dejean.) G' Pronotum ourle, non lobe; soie laterale constante. Region cotiere du Pacifique, de TAlaska a la Californie ... 4. Genus Brennus IMotschulsky. C' Echancrure du labre a deux soies. Ni soies gulaires ni orbitaires. Episternes et epimeres soudes. Holarctique . 5. Genus Cychrus Fabricius. B' Palpes labiaux dichetes. Echancrure du labre a deux soies, interessant 1’epistome. Ni soies gulaires ni orbitaires. Episternes et epimeres soudes en une seule plaque. Sillon de 1’epipleure atteignant 1’extremite de Telytre. Etats-Unis et Canada, Est et Centre 6. Genus Sph/ERODERUS Dejean. 362 COLEOPTERA ADEPHAGA 4. Genus BRENNUS A Maxilles setigeres, non epineuses. Pulvilli plus ou moins developpes. Dessus ni mat ni veloute. Intervalles bien releves, souvent resolus en tubercules. Tertiaires dedou- bles en deux intervalles pareils aux autres. Intervalles externes elimines en plus ou moins grand nombre ; jamais de faisceaux de granulation. Raphe sans miroirs. i. Subgenus Brennus Motschulsky. A' Branche interne des maxilles pourvue de longues et fortes epines. B Pulvilli plus ou moins developpes. Dessus mat, paraissant veloute. Intervalles faiblement marques, les tertiaires ordinairement plus ou moins resolus en faisceaux de granulations. Raphe a miroirs, godronne 2. Subgenus Pemphus Motschulsky. B' Pulvilli nuis. Tertiaires tendant a se resoudre en faisceaux de granulations 3. Subgenus Neocychrus Roeschke. CATALOGUE RAISONNE I ( * ti A : \ A 'r ■ / r4 A» ‘ #= /■ -* . I . -■.■_?< I •j 0 .ts ■ 'jXii •w.' FAM. CAKABID/E 365 SuBFAM. CARABIN/E Horn, strictiore sensu Lapouge Carabinae, latiore sensu, Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 9, p. io3 (1881); Ganglbauer, Kafer Mitteleur. Vol. i, p. 32 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 39 (1896). Caracteres. — Labre libre, bilobe; sillon externe des mandibules depourvu de soie. Epimeres du mesothorax developpes, atteignant la cavite coxale et contribuant a la fermer du cote externe. Pronotum ordinairement lobe. Elytres non rebordes a la base (exc. beaucoup de Cychrina)-, sculpture a tertiaires, actuels ou obliteres, souvent a quaternaires chez les Carabitia. Tibias anterieurs non excises lateralement, les deux eperons en position apicale. Une seule tribu. 1. Tribus CARABINl Horn Carabini Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. i, p. 108 (1881); Thomson, Opusc, Ent. Vol. 7, p. 6i5 (1875); Bedel, Faune Coi. Seine, Vol. i, p. 8(1881); Ganglbauer, Kafer Mitteleur. Vol. r,p. 32 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 3g (1896). Synonymie : Simplicimani (partim) Bonelli, Observ. Ent. p. i5 (1809). Simplicipedes (partim) Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 2 (1826). Grandipalpes (partim) Castelnau, Hist. Nat. Ins. Vol. i, p. 187 (i85i). Carabides Brulle, Hist. Nat. Ins. Vol. g, p. 99 (i835). Carabiques (partim) Lacordaire, Gen. Coi. Vol. i, p. 84 (1804). Caracteres. — De la Sous-Famille. Repartition geographique. — Ubiquiste. 1. SUBTRIBUS CEROGLOSSINA LAPOUGE Ceroglossina (subtribus) Lapouge, Misc. Ent. Subtribus des Car. p. 48 (1927). Caracteres. — Tete piate, courte. Labre bilobe, peu sinue, pl urisetigere, metallique. Epistome plurisetigere, metallique. Sous-menton piat, plurisetigere. Menton piat, a dent deltoide egalant ou depassant les lobes, bisetigere. Palpes non dilates-; labiaux polychetes, acro- chetes; maxidaires setigeres a 1’extremite des articles, le terminal excepte. Retinacle a trois dents sur deux pians. Soics oculaires multiples. Scape plurisetigere; article deuxieme parfois setigere; articles 3-4 cibes; 5-8 cal.eux chez les mMes (exc. C. danvini). 366 COLEOPTERA ADEPHAGA Pronotum cordiforme, piat, non lobe, Tangle a peine inarque ; soies lateiales, soie juxtangulaire. Elytres soudes, tres elliptiques, parfois tomenteux. Intervalles egaux on inegaux. les plus internes fnsionnes aveo la suturale ou en regression, le premier tertiaire toujours, le premier secondaire souvent, aussi le deuxieme tertiaire chez valdivia-, primaires rarement catenules ou segmentes, tres setigeies, parfois marques de plaques veloutees. Pasd’ailes. Dessous tres fortement ponctue, parfois villeux sur les cotes, ainsi qu’au milieu du thorax. .Apophyse presternale longuement saillante. Pas desiliens; puncta souvent tres nombreux; frange anale a pores nombreux. Apex en pointe de croissant. Tibias non arques; anterieurs a frange interne rudimentaire, externe plus rudimentaire ; interme- diaires a frange posterieure mediane, bien developpee chez les deux sexes; en plus, chez les males, aux intermediaires frange anterieure et aux posterieurs plaque villeuse subapicale, jaunes; tarses anterieurs du male a quatre pulvilli de largeur tres variable. CoLileurs vives, metalliques; taille moyenne ou petite. Repartition geographique. — Chili, Terre de heu. — Carte 7 C. Ontogenie. — Une larve connue [sufiiyalis). Labre a deux dents medianes, aussi avancees que les lobes lateruux ; crete partant de la base des ante unes et entouranttoutlesommetde la tete; palpes petits, termines en olive. Tegmina peu debordants, lobes de moins en moins emousses d’avant en arriere, bien pointus et prolonges au penultieme; telson petit, arrondi comme celui d’Archi- carabus nemoralis. Ce\c\ \\o\'\zon\.a\xx , rectilignes, sans epines ni soies, egaux en longueur au pronotum. Voyez supra p. Sq et figures. U n seul genre. Genus CEROGLOSSUS Solier Ceroglossus (genus) Solier, in Baudi Truqui, Studi Ent. Vol. i, p. 49 (1848); Gerstaecker, Linntea Ent. \’ol 12, p. 417-458 et pl. 4 (i85S); Motschulsky, Bull. Soc. Nat. AIoscou, \'"ol. 38, p. 283 et pl. 2 (i865); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. 318-326(1878); Gehin, Cat. Carab. p. 28, 54-56, 78 (i885); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 417 (i885), Vol. 3o, p. 146, 417 (1886) ; Stett. Ent. Zeit. Vol. 48, p. 356-359 (1887), Vol. 49, p. 85, 3ii (1888), Vol. 5o, p. iio (18S9); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3o. p. 428 (1886): Morawitz, Mei. Biol. Acad. Sc. St-Petersb. Vol 12, p. 325-414 (1886); Germain, .Ann. Univ. Chile (1895); Roeschke, Ent. Nachrichten, VMl, 26, p. 61, 70 (1900). LISTE DES ESPECES (i) I. Ceroglossus darwinii Hope. a. darwinii Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2, p. 129 (i835); Ile Chiloe. Gerstaecker, Linntea Ent. Vol. 42. p. 484(1858); Gehin, Cat. Carab. p. 56, pl. 8 (i885); Roeschke, Ent. Nachr. Vol 26, p. 61 (1900); Lapouge, Misc. Ent. Ceroglosses, p. 4 (1928). (i) Dans les listes, les especes sont desi^nees par im numero d’ordre, le nom du genre ou sous-genre, celui de Tespece et celui de Tauteur : ex. 1. Ceroglossus darwinii Hope. Si Pespece est complexe, les sous-especes sont designees par une majuscule, Tindication subspecies, le nom de la sous-espece et celui de Tauteur, ex. A. subspecies Gerstaecker. Les sous-especes sont rangees par ordre de discordance ou d'evolution. Le nom laisse a Tespece est celui de la forme la plus anciennement decrite, meme si elle est derivee, ce qui est Tordinaire ; alors le nom revient en sous-espece plus loin, aulour de la forme decrite la premiere (type historique par opposition au type gen^ alogique). Les races secondaires, presque toujours geographiques comme les sous-especes, sont designees par une minuscule : ex. a. darwinii Hope. II y a cependant quelques cas de races morphologiques fixes, geographiquenent coexistantes. Les FAM. CARABID.-E 36 indiconotus Solier, in Gay, Histor. fisica de Chile, Vol. 4, p. 127, pl. i, fi”;. 4 (1849); Germain, Ann. Univ. de Chile (iSgS), tir. a p., p. 32 (Seccion I = valdivice var. Dj; Lapou^e, loc. cit. p. 5. inelanoptenis Gerstaecker, Linnaa Ent. Vol. 12, p. 489 (i858) ; Lapouge, loc. cit. p. 5. dispulalus, confusus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 228 (1887). clionchicus Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 49, p. 3ii (1888). b. morawitzi Kraatz, Deutsche Ent, Zeitschr. p. 236 (1887) ; Lapouge, loc. cit. p. 5. valdfvia Gerstaecker, Linnsea Ent. Vol. 12, p. 431, pl. 4, fig. 7, 8, i3 (iS5S); Gehin, Cat. Carab., valdivie var. B., p. 55, pl. 8 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 428 (i885) ; Germain, Carab. Chilenos, jj. 29 (iSgo). gerstaeckeri IMorawitz, Mei. biolog., Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 12, p. 391 (18S6); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 234 (1887). c. magellanicus Gehin, Cat. Carab. p. 55, pl. 7 (iS85); Lapouge, loc. cit. p. 5. inageUia?iicus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 425 (i885). ' valdivice Ce, D, Germain, Carab. Chilenos, p. 3i (1895^. d. similis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 435 (i885). valdivice V3.r . A. Germain, Carab. Chilenos, p. 27 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 5. var. araucanus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 148 (1886). 2. Cer. suturalis F'abricius, Lapouge, loc. cit. p. 4. A. Subspecie.s speciosus Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 488 (i858); Kraatz Deutsche Ent. Zeitschr. p. 421 (i885); Lapouge, loc. cit. p. 6. var. speciosissimus Lapouge, loc. cit. p. 6 (1928). speciosus Germain, Carab. Chilenos, p. 36 (iSgS). B. Siibspecies ochsenii Germain, Carab. Chilenos, p. 40 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 6. C. Siibspecies suturalis Fabricius. a. reickei, Guerin, Rev. Zool.'p. 297 (1839): Gehin, Cat. Carab. p. 56, pl. 8 (i885); Lapouge, loc. cit. p. 5. chiloensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 435 (i835), 3o, p. 147 (1886), nomen prceoccupatum. ancudanus Morawitz, Mei. biolog., Acad. Sc. St Petersb. Vol. 12, p. 33o {1886); Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 48, p. 238 {1887). b. suturalis Fabricius, Syst. Ent. p. 238 (1775); Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12. p. 486 (i858); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29. p. 421 (i885); Lapouge, loc. cit. p. 5. 3. Cer. chilensis Eschholtz; Lapouge, loc. cit. p. 4. A. Siibspecies bicostulatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 428 (i885). Valdivia. Magellanie. Villatica, Valdivia, Arau canie. Araucanie. Chiloe, Nord-Ouest. Chiloe. Chili : Rio Bueno. Chili : Rio Pilmaiquen'. Magellanie . 1. Chiloe. varietes morphologiques sont indiquees par Tabreviation var., et rapportees sous la race envisagee par le descripteur. Les moins importantes sont pour simplifier passees en -synonymie. Les aberrations de couleur, supposees instables, sont Lobjet d’un simple renvoi a Tauteur; elles ne sont enregistrees que dans des cas e.xceptionnels, d’erythrisine par e.vemple, qui constituent une singularite dans le groupe, ou le passage a un stade d’evolution nouveau. Les S3’nonymes, en caractferes plus petits, ne sont precedes d’aucun chiffre, ni lettre. Le nom est en italique, comme dans les cas precedents. Quand la forme a ete decrite par Tauteur sous un nom de genre ou de sous-genre autre, cas tres frequent, il en est d'ordinaire fait mention en synonv-mie, mais non dans le cas ou la difference est le resultat naturel d'un demembrement du genre posterieur en date au nom d’espece. Lhndication, dans ce cas, est deja fournie implicitement par la synonymie inserite plus haut sous le genre ou sous-genre auquel nous rattachons la forme. On a fait aussi Teconomie d'une mention dans le cas ou le nom d'espece a simplement change de terminaison en changeant de genre, us au lieu de a ou um. 368 COLEOPTERA ADEPHAGA darwinii var. Gehin, Cat. Carab., pl, 8 {i885); Germain, Carab. Chilenos, p. 49 (iSgS). danuinii Morawitz, Mei. bioloff. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. i2, p. 847 (1886) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 249 (i 885), Vol. 3i, p. 225 (1887); Kraatz, ibidem, p. i65 (i885), p. i55 (18S6). soliei t Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 61 (1900). ab. bimarginatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3o (1886); ibidem, p. 225 (1887). B. Subspecies Gei staecker. a. gloriosus Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 429 (i858); Gehin, Cat. Cavab. p. 64, pl. 7 (i885); Kraatz Kochlau, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 429 ((885), p. i53 (1886); Germain, Carab. Chilenos, p. 46 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 6. carinulus Motschulsky, Bull. Soc. Nat. IMoscou, Vol. 4, p. 284 (i865). carimdatus Reed, Proc. Zool. Soc. Lond., p. 52 (1884); Kraatz Kochlau, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 480 (i8S5). pradieri Gehin, Cat. Carab., p. 55, pl. 7. (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeit- schr., p. 480 (i885). latemarginatus Kraatz, Stett. Ent. Zeitsch. Vol. 5o, p. iio (1889); Lapouge, loc. cit. p. 6. b. villaricensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p 481 (i885), p. 149 (1886); Lajtouge, loc. cit. p. 6. c. mochcB Reed, Proc. Zool. Soc. Lond. p. 53, pl. i3 (1874) ; Germain, Carab. Chilenos, p. 12 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 6. d. uuicostulaius Gehin. Cat. Carab. p. 55, pl. 7 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 480 (i885); Lapouge, loc. cit. p. 6, 7. hypocrita, celadonictts Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 49, p. 3ii (1888), • Lapouge, loc. cit. p. 6, 7. e. mallecoauiis Lapouge, loc. cit. p. 6 (1928). — Pl. 2, Fig. 1. C. Subspecies chilmsis Eschholtz, Zool. Atlas, p. 9, pl. 8, fig. 7 (1829); Gerstaecker, Linnasa Ent. Vol. 12, p. 488, fig. 5, 8rt, 12 (i858); Gehin, Cat. Carab. p. 55, pl. 7 (i885); Germain, Carab. Chi- lenos, p. 45 (1895); Lapouge, loc. cit. p. 7. kraatziatms, pyrilainptis Morawitz, Mei. Biolog., Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 12, p. 391 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 23o (1887). fallaciosus Kraatz, Ent. Monatsbl., p. 57 {iSSoh Deutsche Ent. Zeitschr., p. 23o (1887). ab. colchaguensis Reed, Ann. Univ. Chili, p. 225 (1875); Lapouge, loc. cit. p. 7. 4. Cer. Buqueti Laporte de Castelnau; 1 apouge, loc. cit. p. 5. A. Subspecies buqueti Laporte de Castelnau; Lapouge, loc. cit. p. 7. a. subnitens Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 484 (i885), p. i5o (1886); Lapouge. Ibc. cit. p. 7. buqueti De Germain, Carab. Chilenos, p. 55 (1895). b. elegantissinius Reed. Proc. Zool. Soc Lond. p. 52 (1874); Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 433 (i885). montianus Morawitz, Mei. Biolog. Acad. Soc. St-Petersb. Vol. 12, p. 391 {i&83); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 237 (1887). inexpectatus Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 3io (1888). audestus Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 3io (1888); Lapouge, loc. cit. p. 7. buqueti var. C Germain, Carab. Chilenos, p. 56 (1895). Chili Central. Villarica. 1. Mocha. Valdivia, Araucania. [Victoria. Valle Central, Malleco, Chili Central. Tolhuaca. Chili austral. c. Prov. de Valdivia. FAM. CARABID/E 369 d. Motschulsky Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. .j, p. 284 pl. 2, fig. 25 (i865); Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (iS85). chloridtts Gehin, Cat. Carab. p. 55 (i885). buqueti B Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (i885). bitqiieti var. A e Germain, Carab. Chilenos, p. 54 (1895). e. buqueti Laporte de Castelnau, Etudes Ent. p. i58 (1834); Lapouge, loc. cit. p. 7. valdivia Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 128 (i838); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitsch. p. 423 (i885), p. i52 (1886). buqueti var. a Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (i885). guerini (Jehin, Cat. Carab. p. 55, pl. 8 (i885). buqueti var. B Germain, Carab. Chilenos, p. 55 (1895). f. chiloeiisis Hope, Trans. Ent. Soc. London, Vol. 2, p. 128 (i838); Lapouge, loc. cit. p. 7. insularis Hope, Trans. Ent. Soc. London, Vol. 2, p. 129 {i838); Gerstaecker Linnaea Ent. Vol. 12, p. 441 (i858); Roeschke, Ent. Nachr., p. 61 1 (1895) ; loc. cit. p. 7. buquetii Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 229 {i858); Gehin, Cat. Carab. pl. 8 (i885). Va^divianus Morawitz, Mei. Biol. Acad. Soc. St-Petersb. Vol. 12, p. 891 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 287 (1887). confusus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 229 (1887). castroensis Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 3ii (1888). B. Subspecies psittacus Gerstaecker. a. psittacus Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 425 (i858); Kraatz, Ile Chiloe. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 419 (i885) ; Germain, Carab. Chilenos, p. 57 (1895); Lapouge, 1. cit. p. 7. b. Sybarita Gerstaecker, Linnaea Ent. Vol. 12, p. 426 (i858); Kraatz, Ile Chiloe, N. Ouest. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 417 (i885); Germain, Carab. Chile- nos, p. 57 (1895); Lapouge, 1. cit. p. 7. V. calvus Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885); Kraatz, p. 421 (i885); Lapouge, 1. cit. p. 7. V. tovientosus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 421 (i885); Lapouge, 1. cit. p, 7. C. Subspecies curtus Germain, Carab. Chilenos, p. 58 (i885); Lapouge, 1. cit. p. 7. Pr. de Valdivia, Magel- lanie. Prov. de Valdivia. Ile Chiloe. SUBTRIBUS APLOTHORACIN A Lapouge Aplothoracina (subtribus) Lapouge, Misc. Ent. Subtribus des Car. p. 45 (1927). Caracteres. — Tete un peu grosse, peu renflee, courte. Labre bilobe, peu sinue, les lobes divergents, une soie sur chaque lobe et plusieurs au fond du sinus. Epistome pourvu d’une soie de chaque cote. Soies oculaires simples. Sous-menton piat, sans pores setigeres. Menton piat, a dent deltoide petite, sans pores setigeres. Palpes longs, etroits, poilus meme aParticle terminal, labiaux munis d’une frange epaisse, jaune, au lieu de soies alignees, 1’article terminal des labiaux minee et tres allonge. Profil des maxilles en tete d’oiseau. Mandibules larges, recourbees au bout. Antennes tres grosses. Scape unisetigere, article deuxieme tres court, troisieme article tres long non comprime, articles 5-ii velus, 5-6 calleux chez le male, 7-10 6largis interieurement en dents de scie. Pronotum hemispherique, non reborde, non lobe, sans angles, pores lateraux obsoletes. COLEOPTERA ADEPHAGA 370 Eh'tres elliptiques, deprimes, la depression limitee par le deuxieme secondaire renfle en corniche. Intervalles peu renfles, parfois traverses de strioles; primaires segmentes, les foveoles encadrees par des filets conjonctifs nnissant les tertiaires adjacents ; premier tertiaire soude a la suturale. Bord crenele sur toute la longueur, davantage au troisieme quart; epipleures mediocres. .Apophyse du prosternum brusquement coudee a sa base renflee en bouton, horizontale, prolongee, velue a Textremite. Hanches posterieures et trochanters herisses, ces derniers longs. Pas d’ailes. Sillons fins, incomplets; pas de puncta; frange anale peu fournie, en houppes. Tibias elargis a Textremite, non incurves, sillonnes; frange des anterieurs normale; intermediaires pourvus d’une frange posterieure seulement, posterieurs d’une frange anterieure, la rainure posterieure glabre. Tarses anterieurs du male longs, pourvus de quatre pulvilli, comprimes lateralement ainsi que les tibias. Etui penial sans analogue dans la famille, tordu a Tapex. celui-ci tres large, coupe carrement, Tangle poste- rieur un peu emousse. Couleur noiie. Taille grande. Repartition geographique. — Ile Sainte-Helene. Un seul genre. Genus APLOTHORAX Waterhouse Aplothorax Waterhouse, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 3, p. 207, pl. 12 (1840). SNmonymie ; Haplothorax Thomson, Opusc. Ent. fasc. 7, p. 636 (1875); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 41 (1896). Caracteres. — De la Sous-Tribu. Repartition geographique. — Ile Sainte-Helene. — Carte 7 A. LISTE DES ESPECES : I. Aplothorax burchelli Waterhouse, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 3, Ile Sainte-Helene. p. 207, pl. 12 (1840); Lapouge, Misc. Ent. A^ol. 3o, p. 78 (1927). SuBTRiBus CALOSOMINA Lapouge Calosomina (subtribus) Lapouge, Misc Ent. Subtribus des Car. p. 46 (1927). Svnonymie : Calosomites Gehin, Cat. Caiab. p. 5 (i8S5). Caracteres. — Tete moyenne, grosse chez certains groupes de Callistheniens, mais non delormee ; museau court. Labre toujours bilobe, les lobes divergents, une soie sur chacun ; sinus tres setigere, sans fossette definie. Epistome court, une soie de chaque cote. Soies oculaires simples. .\ntennes jamais calleuses chez le mMe; scape unisetigere, troisieme arti cl e (ambolus) long, un peu arque, comprime et un peu carene, a peine chez certains groupes. Sous-menton setigere, non renfle. Menton large ; mesion pourvu d’une dent plus ou moins courte, jamais subegale aux lobes, deltiforme, jamais rostree, tres rarement un peu bifide, quelquefois rabattue en haut ou obsolete; soies du mesion frequemment obsoletes, mais ne manquant chez tous les individus que FAM. CARABIDiE 371 dans un petit nombre de formes de Callistheniens. Mandibules fortes, frangees seulement a la base, tomium plus ou moins strie, peu ou pas chez un petit nombre d’especes, retinacle voisin de la base, peu visible, bidente. Palpes peu ou pas dilates, sans poils accessoires; labiaux toujours polychetes ; profil des maxilles en tete d’oiseau. Pronotum variable, non lobe chez les Calosomiens, d’ordinaire lobe chez les Callistheniens; d’ordinaire un pore setigere au milieu de la goultiere, aucun pres de la base. Epaule frequemment bien marquee, habituellement denticulee chez les Calosomiens et non denticulee chez les Callistheniens. Sculpture sans quater n a ires , variable, generalement d’aspect squamuleux, parfois scarifiee pres des epaules; soies des primaires rarement developpees. Raphe developpe. Pas d’emargination, ou tres peu sensible. Ailes fonctionnelles, sauf certains groupes, surtout de Callistheniens. Apophyse du proster- num longue, recourbee chez les Calodrepa. Sillons abdominaux, sauf chez les Orinodromiis et Carabo- phanus. Puncta constants, souvent multiples. Frange anale. Apex en grifife (exc. Carabomimus, apex droit, large, elargi en arrierea Textremite). Tibias intermediaires et posterieurs frequemment incurves, surtout chez les males; quelquefois femurs intermediaires et tibias des males dentes, et trochanters pointus, epineux {Calodrepa, Castrida). Deux franges mediocres aux tibias anterieurs, 1’interne constante chez les deux sexes, Texterne souvent absente chez la femelle; une posterieure a peu pres constante aux tibias intermediaires, et parfois une anterieure chez les males; parfois une anterieure aux tibias posterieurs des males. De deux a quatre pulvilli, grands et larges, d’ordinaire trois, aucun chez les Callistrata. Taille jamais tres petite ni tres grande. Couleur souvent noire, rarement bien brillante. Repartition geographique. — Dans 1’ensemble, ubiquiste a Texception des zones glaciales et de la Polynesie. Voir ci-dessus, p. 22 et Carte 7. Genre de vie. — Voir ci-dessus, p. ii. Morphologie generale. — Voir ci-dessus, p. iSo-iqo. Phylogenie generale. — Voir ci-dessus, p. lyS-iqS. Paleontologie. — Dans Tensemble, groupe geologiquement tres ancien, dont les principales branches sont constituees et en place avant la fin du secondaire. Voir ci-dessus, p. i58. Ontogenie. — Dans Tensemble, bien connue. Larves ; mesolabre quadridente, les medianes distantes, jamais de cinquieme dent interposee; palpes et antennes courts, le terminal des labiaux non dilate; tegmina d’ordinaire peu developpes, de meme le telson ; cerci longs, epine externe rudimentaire ou nulle, rarement developpee; larve du preinier age nebrioide, les cerci tres allonges, a peu pres simples, mobiles. Pour les oeufs, les nymphes, les diversites des larves, voir ci-dessus, p. 55-7 1. Tableaux de determination, — Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. i3, p. 144-146 (1927). Genres : Callistheniens, quatre : i. Callisthenes, 2. Callitropa, 3. Blaptosoma, Carabomorphns\ Calosomiens, trois : r. Calosoma, 2. Caminara, 3. Channosia. I. Genus CALLISTHENES F ISCHER, latiore sensu LAPOUGE Callisthenes Fischer, Ent. Ross. Vol. i , p. 85 (1822), Vol. 3, p. 234 (1827) ; Kev. Zool. p. 270 (1842); Menetries, Bull. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. i, p. 341 (1844); Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885); Kolbe, Sitzungber. Ges, Naturf. Freunde, Berlin, p. 56 (1896). 372 COLEOPTERA ADEPHAGA S}aion3'niie : Callisthenus (genus) Motschulsky, Et. Ent. Vol. g, p. 127 (iSSg). Callisphaena (genus) Alotschulsk}’, ibidem. Tapinosthenes (genus) Kolbe, Sitzungber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 56 (iSgS). Chrysoitigma (genus) Kirb3^ Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. 375 (igi8). Caractenes. Mesion setigeie (exc. Callisphcuna, Isocallia, Callisthenes)-, article terminal des palpes court, lelativeinent dilate. Pronotuin a cotes larges, anondis (exc. Lyperostenia), lobe; lobes arrondis, assez longs (exc. Lyperostenia, Paracalosojna palineri). Epaules non dentees (exc. Chiysosiigma, Lype- rostenia), pas d’ailes (exc. Callisphana, Tapinosthenes, Chrysostigma, Lyperostenia). Episternes mesothora- ciques courts (exc. Tapinosthenes). Tibias droits (intermediaires vagueinent incurves Chrysostigma, Lype- rostenia); pas de frange anterieure aux intermediaires, posterieure parfois en legression ou disparue, pas de frange aux posterieurs; trois pulvilli. Eorme epaisse, couite et arrondie (exc. Tapinosthenes). Repartition geographique. — Palearctique, Xearctique. — Carte 7. Sous-GENRES. — Neuf : I. Callisphtsna, 2. Isocallia, 3. Callisthenes, 4. Tapinosthenes, 5. Callistenia, 6. Isostenia, 7. Chrysostigma, 8. Lyperostenia. g. Paracalosoma. I. SuBGENUS CALLISPH>ENA Motschulsky Callisphaena (genits) Motschulslaq Etudes Ent. Vol. g, p. I27(i85g). S3’non3’inie : Callisthenes auctorum partim. Caractenes. — Tete grosse. Mesion non setigere, renfle a Textremite; deltion piat, pointu, un tiers de la longueur des lobes; fossettes de Tepistome courtes. Antennes a trois articles basilaires com- primes, le troisieme tranchant, quatrieme deforme. Pronotum tres large, un peu reborde en arriere ; cdtes tres arrondis, lobes courts; pore de Ia gouttiere souvent oblitere. El3'tres non creneles ; epaules non marquees, sans calus ; intervalles granuleux, peu nets, les primaires subcatenules, sans fossettes metalliques; gouttiere de Tepipleuie simplement creuse. Ailes fonctionnelles. Apoph3’se prosternale OLirlee meme a 1’extremite; episternes metathoraciques courts; flancs tres ponctues, du pronotum a Tanus. Pattes robustvs ; tibias non incurves; franges peu developpees, intermediaire posterieure nulle chez les femelles; pores profonds, gros et nombreux, mais peu de spicules. Forme courte et arrondie. Couleur metallique. Etat d’evolution. — .Acheve de perdre les soies du mesion ; en voie d’eliminer le pore setigere de la gouttiere du pronotum ; commence, par les femelles, Telimination de la frange posterieure des tibias intermediaires ; sculpture des el3Ures en degradation, qui s’oriente dans le sens de la reticulation et de la tuberculisation des intervalles resolus. Ph3’logenie, voir p. 176. Repartition geographique. — Scandinavie, Europe centrale. — Carte 7, 2. Ontogenie. — Larve elevee par Burgess. Tete grosse. Mesolabre a medianes longues, aigues, separees par un sinus egal a Tune d’elles, externes petites, pointues, presque entierement detachees; piis paralleles, assez longs, ecartes. Tegmina debordant de plus que Tourlet, lobes courts, arrondis. Telson a lobes triangulaires pointus, moitie de la longueur du piotelson. Cerei de la longueur du protelson, peu divergents, assez forts; epine supere conique, petite; pas d’externe. Extremement velue aux trois ages. Nymphe. Pterotheques posterieures egales aux anterieures. Saes des tegmina en bourrelet coude en dehors, gros, saillant, deprime au milieu, tres renfle aux deux extremites; extremite posterieure FAM. CARABID^ 373 prolongee en lobe. Aux segments i, 7, S, sacs sans bourrelet, minces, peu debordants, depourvus de lobes. Tubercules pleuraux gros, piesque confluents, mal dessines, herisses de soies abondantes et courtes. Cerei ne depassant pas un tiers de la longueur du protelson et depourvus d’epines. Au meta- notum quelques soies eparses au milieu, Brosses dorsales epaisses et rudes envahissant tout le tergite, sauf la marge anterieure et les bords. Call. reticulata. Voyez supra, p. 67, texte et dessins. LISTE DES ESPECES : I. Callisphaena reticulata Fabricius, Mant. Ent. Vol. i, p. 197 (1787). Scandinavie, Eur. centr. Carabus reticulatus Fabricius, Mant. Ent. Vol. i, p. 197 (1789); Ent. syst. p. iii (1792); Olivier, Encycl. Meth. Insectes, Vol. 5, p. 33g (1790); Entomogr. Vol. 3. p. 42, pl. 12, fig. i34 (1791) ; Schonherr, Synon. Ins. Vol. I, p. 228 (1806); Illiger Kaf. Preuss. Vol. i, p. 143(1798); Paykull, Fauna Suee. Vol. I. p. 128 (1798); Panzer Fauna Germ. Heft 81, p. 9 (i8oi). Calosoma reticulatum Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 2i3 (1801); Gyllenhall, Ins. Suee. Vol. 2, p. 5i (1810) ; Sturm, Fauna Germ. Vol 3, p 127 (1812) ; Duftschmid, Fauna Austr. Vol. 2, p. 14 (i8i5) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 208 (1826); Entomogr. Vol. 2, p 55, pl. 71, fig 3 (i83o) ; P^ischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 240 (1827;; Redtenbacher, Fauna Austr. p. 72 (1849); Letzner, Laufkaf. Schles. p. 97 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. I. 2«= ed. p. 116 (1860); Gangibauer, Kafer Mitteleur. Vol. I, p. 37 (1892); Reitter Best. Tab. Carab. p. 5i (1896), Fauna Germ. Vol. I, p. 78 (1908); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 97 (1928). — Pl. 2, Pig. 2. 2. SUBGENUS ISOCALLIA LaPOUGE Isocallia, nov. subgenus Lapouge, Alisc. Ent. p. i (1927). Synonymie : Callisthenes auctorum parti m. Caracteres. — Caracteres des Callisphcsna, sauf les differences suivantes. Pore du pronotum d’ordinaire conserve, mais non setigere. Sculpture a grains ronds, serres, sans ordre; primaires peu visibles, lineaires, grenus. Pas d’ailes. Couleur violacee ou noire. Etat d’ evolution. — Cominence a eliminer le pore setigere du pronotum; evolution de la sculpture dans la meme orientation que Callisphcsna, mais plus avancee, allant jusqu’au parfait poli. Parvenu au stade aptere. Phylogenie, voir p. 177. Repartition geographique. — Alpes Pontiques, Armenie, Aloiitagnes. — Carte 7, n''3. LISTE DES ESPECES : I. Isocallia breviuscula Mannerheim. a. tversmanni Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 23, p. i57 Alpes Pontiq., Armenie. (i85o). Callisthenes eversmanni, Chaudoir, Bull._ Soc. Natur. Moscou, Vol. 23, p. i57(i85o); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 43 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (i8g6) ; Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 72 (1928). b, breviuscula Mannerheim, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 2, p. 61 Armenie. (i83o). Callisthenes breviusculus Mannerheim, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 2, p. 61 'i83o); Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 23, p. 98 (i85o); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 48 et suiv. (i885); Breuning, Kol. Rund, Vol. 14, p. 72 (1928) 374 COLEOPTERA ADEPHAGA Callisthenes orbiculatus Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 12, p. 88, pl. 6, fig. « ‘(1839); Chaudoir, Enumer. Carab. du Caucase, p 96 (1847); Faast,Stett.Ent. Zeit. p. 43 (1845); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (1896). Callisthenes Motschoulshyi Fischer, Rev. Zool. p. 271 (1842). c. reichei Guerin, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 44 (1842), Revue Armenie orientale. Zool. p. 171 (1842); Fischer, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 486 (1846); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 48 (i885); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 70 (1928). — Pl. 2, Fig. 3. 3. SUBGENUS CALLISTHENES Fischer Callisthenes Fischer, Ent. Ross. Vol. i, p. 85 (1822), Vol. 3, p. 284 (1887); Revue Zool. p. 270 (1842); Menetries, Bull. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. i, p. 841 (1844); Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885); Kolbe, Sitzungber. Ges. Naturf, Freunde, Beilin, p. 56 (1895); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 59 (1928). S5monymie : Callisthenes Motschulsky, Eludes Ent. Vol. 9, p. 127 (1859). M icnocallisthenes Apfelbeck, Silzber. Ak. Wiss. Wien, p. 161 (1918). Canactenes. — Mesion non setigere, plus ou moins renfle; deltion tres variable, tantot allonge (iisgtntmsis), renfle, pointu, egalant la moitie des lobes, tantot tres elargi chez les especes a tres grosse tete, et plus court (kareltni), souvent la pointe retroussee en haut, faisant paraitre le deltion rudi- mentaire (karelini kiitschakewitschi). Fossettes de 1’epistome grandes et courtes. Antennes de Callisphana. Tete grosse ou tres grosse. Pronotum tres large, a cotes arrondis, bien reborde; pore de la gouttiere non setigere, parfois oblitere; lobes larges, atrondis et courts. Elytres courts, parfois canalicules le long de la suture (regelianus), quelquefois foveoles, souvent presque lisses sur le disque; epaules non marquees, sans calus, non crenelees. Pas d’ailes. Saillie prosternale moins ourlee a la pointe. Cotes plus ou moins ponctues. Tibias de Callisphcsna, mais la frange posterieure ne parait manquer chez la femelle que chez pumicatus-, trois pulvilli, deux seulement, et rudimentaires, chez glasunowi. Forme arrondie. Couleurs variables. Etat d’evolution. — A elimine les soies du mesion, est en voie d’eliininer celles du pronn- tum, commence a eliminer la frange posterieure des tibias mo3'ens et les pulvilli. Elimine ses intervalles par adoucissement jusqu’a disparition, ou par resolution en rugosites suivie d’adoucissement; conserve presque toujours des rugosites pres de la gouttiere, ou les elimine en dernier lieu; tend a faire des foveoles primaires. Gamme des variations chromiques etendue, mais toujours en teintes froides, souvent rabattues jusqu’au noir : bleuatre, verdatre, bionze obscur, ni cuivreux, ni pourpre; cependant les fossettes parfois cuivreuses ou dorees, Arrive au stade apteie. Phylogenie, voir supra p. 177. Repartition geographique. — Turkestan Occidental, Nord de la Perse, voir Carte 7, n® 4. Habitant des steppes. LISTE DES ESPECES : I. Callisthenes panderi Fischer. A. Subspecies kitschakewitschi Ballion, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 828 Aoulie Ata, Taschkend. (1870); Solsk}^ Reise von Fedschenko, Vol. i, p. 20 (1874); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 28, p. 879 (1879); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 48 (i885); Morawitz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 84, p. 87 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (i8g5); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 66 (1928). FAM. CARABID^ 375 rf^co/or Morawilz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 84, p. 87 (1886); Breu- ning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 68 (1928). pUisoni Born, Coi. Rund. p. i3 (1917) ; Breuning, Kol. Rund. p. 67 (1928). B. Subspecies Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 211 (1826), Iconogr. Vol, 2, p. 56, pl. 71, fig. 4 (i83o); Motschulsky, Ins. de Siberie, p. 119(1849); Faust, Stett. Ent. Zeit. p. 43 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5i (1895); Semenow, Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. 263 (1906); Jacobson, Kaf. Russi, pl. 2, fig. i5 (ipoS); Breu- ning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 61 (1928). C. Subspecies usgeutensis Solsk3^ a. usgeutensis Solsky, Reise von Fedschenko, Vol. r, p. 20 (1874); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (1895); Breuuing, Kol. Rund. Vol. 14, p. 68 (1928). b. mgiceps Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 28, p. 219 (1884); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (1895); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 69 (1928). D. Subspecies substriatus Motschulsky. a. substriatus Motschulsky, Etudes Ent. Vol. 9, p. 127 (1859); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 52 (1895); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 71 (1928). b. persidis Gehin, Cat. Carab. p. 68 (i885). c. pumicatus Lapouge, Bull. Mus. Plist. Nat. Paris, Vol. i3,p. 124(1907); Mission en Perse, Ent. Vol. 2, fasc. i, p. 27, pl. i, fig. i (1912). E. Subspecies glasunowi Semenow, Hor. Soc. Ent. Ross. Vol. 84, p. 3o3 (1900); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 68 (1928). Call. karelini Fischer. A. Subspecies Fischer, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 19, p. 187, pl. 14, fig. 3 (1846); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5i (i885); Semenow, Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. 268 (1906); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 63 (1928). B. Subspecies marginatus Gebler, Ledebours Reise, Vol. 2, p. 87 (i83o); Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 20, p. 807 (1847) ; Vol. 82. p. 489 (1860); Morawitz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 84, p. 84 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 53 (1896); «cw Solsky, Reise von Fedschenko. Vol. i, p. 17 (1874); Pleyden, Cat. Coi. Sibir, p. 12 (1880); Breuning, Kol. Rund. p. 65 (1928). C. Subspecies elegans Kirsch. a. elegans Kirsch, Stett. Ent. Zeit. Vol. 20, p. 197 (1889); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 23, p. 172 (1879); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 53 (1896); Semenow, Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. 262 (1906); Breuning, Kol. Rund. p. 63 (1928). Semenowi Reitter, Best. Tab. Caract. p. 53 (i8g6); Breuning, Kol. Rund. p. 64 (1928). b. karagaicus Eapouge, Misc. Ent. p. 87 (1924); Breuning, Kol. Rund. p. 64 (1928). — Pl. 2, Fig. 4. c. semenowi Motschulsky, Etud. Ent. Vol. 9, p. 128 (1889); Morawitz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 84, p. 84 (1886); Semenow, Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. 262 (1906). Oural, Steppes kirghises. Margllam, Usgent. Osch, Alai. Nord de la Perse. Nord de la Perse. Perse, Plateau Occident. Turk. Occidental, Monts Nurata. Tarbagatai, Lac Bal- kasch. Altai', Nor Saisan. VVernoi, Issyk Koul. Karagai-Tau, Narynsk. Alatau, Issyk Koul. 376 COLEOPTERA ADEPHAGA sstwertzowi Ballion, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 323 (1870). mandcsfjerna Ballion, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 323 (1870). elegans Solsky, Reise Fedschenko, Vol. i, p. 25 (1874); Gehin, Cat. Carab. pl. 9 (i885). ballionis Solsky, Reise Fedschenko, Vol. i, p. 24 (1874). declivis Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 405 (1884); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 53 (1895). D. Subspecies regelianus Morawitz. a. regelianus Morawitz, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 34, p. 84 Boukharie. (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 53 (1896); Breuning, Kol. Rund. p. 65 (1928). b. oxygonus Morawitz. Boukharie. calosoma oxygonum, Morawitz, loc. cit.; Reitter, loc. cit. c. ovalis Morawitz. Boukharie. calosoma ovale, Morawitz, loc. cit.; Reitter, loc. cit. 3. Call. anthrax Semenow. a. anthrax Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 34, p. 304 (1900); Mongolie orientale. Breuning, Kol. Rund. p 73 (1928). b. gr/nw/ Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 34, p. 306(1900); Koukou Nor. Breuning, Kol. Rund. p. 74 (1928). 4. Call. fischeri Fischer, Rev. Mag. Zool. p. 271 (1842); Bull. Soc. Natur. Mongolie. Moscou, Vol. 19, p. 486, pl. 14, fig. I, 2 (1846); Menetries, Bull. Acad. Soc. St-Petersb. p. 647 (1844) ; Reitter, Best. Tab. p. 52 (1896) ; Born, Soc. Ent. p. 97 (1897) ; Breuning, Kol. Rund. p. 75 (1928). 5. Call. pentheri Apfelbeck, Sitzber. Ak. Wien. p. r6i (1918); Breuning, Albanie. Kol. Rund. p. 75 (1928). 6. Call. relictus Apfelbeck, Sitzber. Ak. Wien, p. 161 (1918); Breuning, Albanie. Kol. Rund. p. 76 (1928). 4. SUBGENUS TAPI NOSTHENES Kolbe Tapinosthenes (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 56 (1896); (subgenus) Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 89 (1928). Synonymie : Callisthenes auctorum pars. Chrysostigma C Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885). Caracteres. — Tete assez grosse. Mesion a pores setigeres en regression, renfle, coude en avant en bourrelet renfle, sans deltion; mandibules peu striees. Fossette du labre profondement etendue a 1'epistome, celui-ci tres separe du front, a soies doubles ainsi que le labre. Antennes a deuxieme et troisieme article comprimes, le troisieme pas plus, ni plus long, que celui des Mimocarabus. Pronotum court, large, arrondi, bien reborde; lobes larges, arrondis; soie de la gouttiere bien deve- loppee. Elytres assez courts, subparalleles, epaules saillantes, a fort calus, gouttiere attenuee a Tepaule, mais sans crenelures. Primaires forts, catenules, a fossettes metalliques vertes ; autres intervalles resolus en gros grains plats, assez mal alignes ; stries non ponctuees. Epipleures simples. Ailes fonctionnelles. Apophyse du prothorax entierement rebordee. Episternes du methathorax assez allonges. Pas de puncta a Tarceau anal. Flancs un peu ponctues. Tibias droits, assez herisses, frange normale. FAM. CARABID^ 377 Etat d’evolution. — Peu avance. Conserve toutes ses soies, double mfeme celles du labre et de 1’epistome; celles du mesion cepeudant en regression. En retard dans Tevolution des antennes et des mandibules. Conserve ses ailes fonctionnelles. Phylogenie, voir supra p. 175. Ontogenie. — Burgess, U. S. Agr. Bull. 417, p. 112, ii3 (1917). Repartition geog raphique. — Californie ; Chaines cotieres; Oregon. — Carte 7, iP i. LISTE DES ESPECES : I. Tapinosthenes cancellatus Eschscholtz. a. cancellatus Eschscholtz, Zool. Atlas, Pl. 2, Fig. 5. Heft 5, p. 23 (1823). — Californie. caUisthe7ies cancellatus 'Eschsch.oMz, loc. cit.; Le Conte, Bull. Ent, Soc. Broo- kl}'n, Vol. I, p. 61 (1878); Burgess, U. S. Agr. Bull. 417, p. 18, iii, pl. 17, fig. C (1917); Burgess, Wien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 90 (1928). b. cBuescens Le Conte, Proc. Acad. Nat. (1854); Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol Wien. Ent. Zeit. p. 91 (1928). Sc. Philad. Vol. 7, p. 16 . I, p. 61 (1878); Breuning, Oregon. c. esuriens Casey, Mem. Coleopt. Vol. 4, (1920). p. 64 (1913), Vol. g, p. i5g Californie, Sud, d. transversus Casey, Mem. Coleopt. Vol p. i5g (1920). . 4, p. 64 (1913), Vol. 9, Californie, Sud 2. Tap. sagax Casey, Mem. Coleopt. Vol. 9, p . i58 (1920). Californie. 3. Tap. rectilaterus Casey, ibidem, Vol. g, p. i58 (1920). Californie. 4. Tap. praestans Case}^ ibidem, Vol. g, p. 159 (1920). Californie. 5. SUBGENUS CALLISTENIA Lapouge Callistenia, nov. subgenus Lapouge, Misc. Ent. p. 2 (1927). Synonymie : Callisthenes auctorum partim. Callisthenes C pars Gehin, Cat. Carab. p. 35, pl. 69-70 (i885). Carabosoma D pars Gehin, ibidem, p. 33, pl. 65 (i885). Caracteres. — Sous-menton a soies tres longues, multiples. Mesion setigere, renfle a 1’extremite; deltion large, pointu, mediocre. Mandibules peu striees. Fossettes de Tepistome courtes. Antennes mediocres, articles 2-3 ou 2-4 comprimes, le troisieine pas tres long, mediocrement tranchant. Pronotum large, tres arrondi sur les cotes, lobes assez petits, courts, arrondis ou emousses ; pore de la gouttiere pourvu d’une soie, longue d’ordinaire. Elytres courts, renfles, .sans repli subapical, d’ordinaire etroitement ourles; epaules arrondies, sans calus, d’ordinaire non denti- culees; intervalles egaux, plats ou peu convexes, ponctues en ligne dorsale (exemple discors), ou segmentes en tubercules plats connivents (exemple luxata)-, epipleures simples. Pas d’ailes. .Apo- physe prosternale non tronquee, d’ordinaire peu ourlee a Textremite. Sillon, puncta, une rangee de puncta au segment anal. Tibias peu herisses, droits, pourvus des franges normales. Taille petite, couleur noire. Etat d'evolution. — Conservateur a l’egard des pores setigeres, possede des puncta meme au segment anal. Antennes a un stade particulier d’evolution, peu avance au troisieine article et 378 COLEOPTERA ADEPHAGA davantage aux autres. Lobes du pronotum en regression. Sculpture des elytres en etat d’affole- ment, tres variee suivant les especes, tendant a devenir lisse. Phylogenie, voir p. lyS. Repartition geographique. — Sierra Nevada, Monts Rocheux, jusqu’a TArkaiisas, Chaine cotiere de Californie. L’habitat s’etendait autrefois plus au sud, dans la region ennoyee dont subsiste rile Guadalupe. Volontiers alticole. — Carte 7, no 5. LISTE DES ESPECES : 1. Callistenia moniliata Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, Vol. 5, p. 200 (1849), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878); Burgess et Collins, Dep. Agr. Bull. 417, p. 18, 114(1917); Breuning, IMonog. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 77 (1928). laqueata Le Conte, Proc. Acad. Sc. Nat. Philad. p. 3i8 (1860), p. 53 (1862), Ann. Mag. Nat. Hist. p. 399 (1870); Breuning, Mon. Cal. Rund. Vol. 14, p. 78 (1928). var. concinna Casey, Mem. Coi. Vol. 6, p. 66 (1913); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 78 (1928). 2. Call. discors Le Conte. — Pl, 2, Fig. 6. a. discors Le Conte, Ent. Rep. Mississ. Vol. 12. p. 3i, tab. i, fig. 9 (1857), Proc. Nat. Sc. Philad. p. 53 (1862), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. I , p. 61 (1878) ; Burgess, Dep. Agr. Bull. 427, p. 18, 119 (1918); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 79-80(1928). inversus Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 67 (1913). b. dietzii Schaeffer, Journ. New-York Ent. Soc. p. 197 (1904); Burgess, Dep. Agr. Bull. 427, p. 122(1917); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. VMl. 14, p. 80. tularensis Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 68 (1913). gravidula Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 69 (1913). c. irregularis Schaeffer, Journ. New-York Ent. Soc. VMl. 23, p. 235 (1915). schaefferi Breuning, IMon. Col. Kol. Rund. Vol. 14, p. 80 (1928). 3. Call. subaenea Chaudoir. a. , subaenea Chaudoir, Rev. Zool. Vol. 21, p. 28 (1869); Le Conte, Bull. Brookl3'n Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 18, 144 (1917); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 81 (1928). b. latipennis Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 6, p. 70 (1870), Vol. i,p. 126(1875); Le Conte, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878); Casey, IMein. Col. Vol. 4, p. 78 (1913); Burgess, Dep, Agr. Bull. 417, p. 18, 121 (1917); Breuning, Mon. Cal, Kol. Rund. Vol. 14, p. 83 (1928). c. opima Casey, Mem. Col. Vol. 4, p. 69 (i9i3) ; Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 83 (1928). arcuata Casey , Ann. New-York Acad. Sc. p. 343(1897); Breuning, Kol. Rund. Vol. 14, p. 83 (1928). 4. Call, luxata Say. a. luxata Say, Journ. Acad. Sc. Philad. Vol. 3, p. 149 (1823); Le Conte, Ann. Lyc, Nat. Hist. New-York, Vol. 5, p. 200 (1849), Col. Kansas, p. 3, pl. i, fig. 2 (1859), Proc. Nat. Sc. Oregon. Idaho. Californie. Californie, Tulare Co. Californie, Castella. Californie. Californie. Californie. Arizona. Monts Rocheux, centre, Kansas, Nebraska. FAM. CARABID/E 379 Philad. p, 53 (1862), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol i, p. 61 (1878); Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 73 (1913); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 18, 120 (1917); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 83 (1928). b. zimmermanni Le Conte, Ann. L5'c. Nat. Hist. New-York, Vol. 4, p. 440 (1848), Ann. Nat. Hist. p. 899 (1870), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. I , p. 61 (1878) ; Casey, .Meni. Coi. Vol. 4, p. 71 (1913); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 85 (1928). opaca Gehin. Cat. Carab. p. 70 (i885); Breuning-, Mon. Cal. Kol. Rund, Vol. 14, p. 85 (1928). c. pimelioides Walker, Natur, in Vancouver, Vol. 2, p. 3i2 (1866); Horn, Trans. Ent. Soc. Philad. p. 70 (1870); Le Conte, Ann. - Nat. Hist. p. 399 (1870); Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 78 (1913), VMl. 9, p. 169 (1920); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). pustulosa Ca.sey, ?ilem. Coi. Vol. 4, p. y3 (igiS), Vol. 9, p. 169 (1920). d. exarata Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 71 (1918), AMl. 9, p. 166 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). tegulata Casey Mem. Coi. Vol. 4, p. 72 (ipiS), Vol. 9, p. 166 (1920) ; Breuning, IMon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928I. viatrix Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 72 (igiS), Vol. 9, p. 166 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). e. striaiula Le Conte, Coi. Kansas, p. 4 (1859), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. I, p. 61 (1878); Casey, IMem. Coi. Vol. 4, p. 71 (1918), \'M1. 9, p. i65 (1920). reflexa Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 164 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). utensis Casey, IMem. Coi. Vol. 9, p. i65 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). semota Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 166 (1920) ; Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 9, p. 86 (1928). striata Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). f. monticola Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 78 (1918); Breuning, Alon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). nevadensis Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 73 (1913); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). g. klamathensis Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 169 (1920); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). h. siibasperata Schaeffer, Journ. Ent. Soc. New-York, Vol. 28, p. 235 (1915); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). i. diffracta Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 74 (1913); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). j. parowana Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 197 (1920); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). k. debilis Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 167 (1920); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. 14, p. 86 (1928). 6. SuBGENUS ISOSTENIA Lapouge Isostenia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 2 (1927). Synonymie : Callisthenes ajactorum pars Gehin, Cat. Carab. p. 70 (i885) p. 78 (1928). Monts Rocheux, nord, Oregon. [N. Californie. Vancouver, Cascade Range, Californie. Afonts Rocheux. Californie, Sa-Nevada. Oregon. Californie. Nouv. Mexique. Utah. : Breuning. Kol. Rund. 38o COLEOPTERA ADEPHAGA Caracteres, — Caracteres generaux des Callisienia. Deltion plus court, soies du menton dou- teuses. Intervalles resolus en granulations confuses, sauf les primaires renfles, segmentes, foveoles. Segment anal depourvu de pores setigeres. Facies de Tapinosthenes. 11 est possible que certaines formes classees dans les Callistenia sur des indications que je n’ai pu verifier de mes yeux appartiennent au sous-genre Isosienia. Etat cPevolution. — Un peu plus avance que celui des Callistenia. Les soies sont en regression, etla sculpture un peu plusavancee. Phylogenie, voir p. lyS. Repartition geographique. — Chaine des Cascades, Oregon, \\'ashington. L’aire est imme- diatement au nord de celle des Callistenia. — Carte 7, 6. LISTE DES ESPECES : I. Isostenia wilkesi Le Conte, Ann. Lyceum Hist. Nat. New-York, Oregon, Washington. \'ol. 5, p. 200 (i85i), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 6 (1878); Burgess, Dep. .Agr. Bull. 417, p. 18, 1 20 (1917); Breuning, Kol. Rund. p. 78 (1928). — Pl. 2, Fig. 7. 7. SUBGENUS CHRYSOSTIGMA Kirby Chnysostigma (genus) Kirby, Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. SyS (1818) Synonymie : Chrysostigma A, B Gehin, Cat. Carab. p. 25, 67 (i885); Chrysostigma pars Breuning, Mon. Cal. Wien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 81 (1928). Caracteres. — Alesion setigere, renfle a Textremite; deltion assez etroit, pointu, presque egal a la moitie des lobes. Tete grosse, pointillee. Fossettes de Tepistome depassant peu la suture frontale. Troisieme article des antennes long, tranchant; les quatre articles nus diversement comprimes. Pro- notum court, tres large, tres arrondi suries cotes, peu reborde, sauf aux lobes; gouttiere large mais imprecise, pore lateral rarement setigere, parfois oblitere; lobes larges, courts, arrondis. Elytres courts, plus ou moins arrondis; gouttiere graduellement elargie, sans repli marque-, epaule accusee, calleuse. tres crenelee. Sculpture tantot nette et un peu renflee, tantot confuse, d’ordinaire a fossettes dorees ou points dores. Epipleures simples. Ailes fonctionnelles tres developpees, et tres employees. Apophyse prosternale non tronquee, peu ou point rebordee a Textremite; episterne du metathoiax large et court. Tibias a franges normales seulement, peu herisses, intermediaires droits, subincurves chez les individus robustes des deux sexes. Etat d’evolution. — Ni arriere ni en avance quant a Telimination des soies, en voie cependant d’eliminer le pore setigere du pronotum. Reste au stade aile, et tres bon voilier, circulant surtout la nuit ; j’ai ramasse en nombre sous les globes electriques, dans les rues, Vocellaium. Sculpture moderement avancee en evolution. Tendance a faire des fossettes dorees plus ou moins vastes sur une sculpture par ailleurs bien conservee. Ph3dogenie, voir supra p. 176. Repartition geog raphique. — Etats-Unis, Sud du Canada, Nord du Mexique. — Carie 7 , no 7. Ontogenie. — Larve d.’ ocellatiim elevee par Burgess. Mesolabre a medianes tres emoussees, espacees par un sinus moindre que Tune d’elles, portant au tiers inferieur externe un feston qui est Texterne, piis un peu arques, renfles. Tergites ourles, a lobes triangulaires mediocres. Telson courtement et etroitement lobe, lobe pointu, etire; cerci doubles du protelson en longueur, divergents, peu robustes, epine supere petite, externe nulle. Tergites mats, grenus. Voir supra p. 53 et fig. Nymphe, egalement FAAl. CARAHIDA-; 38i de relevuge Burgess, Gypsy Moth Laboratoiy : Pterotheqiies anterieures et posterieures egales; bourrelets des sacs lateraux peu condes, en ligne simplement brisee, partie posterienre tres renflee; le sixieme segment seni possede nn rndiment de lobe; segments i et 7 sans bonrrelet, lebord minee; segment 8 anenne trace de sac ; tnbercnles plenranx gros, presqne confluents, mal dessines, herisses de soies abondantes et conrtes; pas de soies an metanotuin ; brosses dorsales larges et tres fonrnies; pas de soies an hnitieme segment. LISTE DES ESPECES : I. Chrysostigma obsoletum Sa}^ Jonrn. Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, Etats-Unis, Centre. p. 149 (1823); Bnrgess, U. S. Agr. Bnll. 417, p. 17, 87, pl. 17, fig. A (1917); Brenning, Wien. Ent. Zeit. p. no (1928). ' Calosoma indistinctum Sa)', Journ. Acad. Nat. Soc. Philad. Vol. 5, p. i5i (iSaSj; Le Conte, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 5, p. 208 (1847!. Calosoma luxatum Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 196 (1826). V. microstictum Casey, Mem. Coleopt. Vol. 4, p. 60 (igiS). 2. Chrys. lepidum Le Conte. a. ocellattim n. nomen Laponge. Canada Aleridional, Calosoma calidum Dejean, Spec. Coi. yob 2, p. 197 (]8261; Kirby, Faun. Etats-Unis. Bor. Amer. p. 18 (iSSy); Le Conte, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878) ; Burgess, Agr. Bull. p. 98 (1917) ; Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 184 (1928) , non Carabus calidus Fabricius. Calosoma expansum Case)'- Ann. New-York, Acad. Soc. Vol. 8, p. 844 (1897), IMem. Coleopt. Vol. 9, p. i56 (1920). b. lepidum Le Conte. Proc. Boston Soc. Nat. Hist, Vol. i, p. 201 Missouri. (1844), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1868); Laponge, Cal. nouv. p. 7, Misc. Ent. (1924). c. stellatum Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 8, p. 344 (1897), Mem. Coleopt. Vol, 9, p. i56 (1920). d. laticolle Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 8, p. 844 (1897), Nonveau Mexiqne. Mem. Coleopt. Vol. 9, p. i56 (1920); Breuning, ut supra. e. mexicanum Gehin, Cat. Carab. p. 67, pl. g (r885). f. comes CsLsey, Mem. Cole[)t. Vol. 9, p. i56 (1920). g. concretum Case3^ ibidem, Vol. g, p. i57 (1920). Mexiqne. Etats-Unis, Nord-Ouest. Canada, Lac Superieur. 3. Chrys, tepidum Le Conte. a. tepidum Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Ilist. New-York, Vol. 5, p. 199 Oregon. (1849), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 6r (1878); Burgess, Dep. Agr. Bnll. 417, p. 18, io5 (1917); Brenning, ut supra, p. 88 (1928). caelator, indigens Casey, Mem. Coleopt. Vol. 5, p. 61 (igiS). pellax, semicupreum Casey, Mem. Coleopt. Vol. 9, p 160, 161 (1920). b. irregulare Walker, Natur, in Vancouver, Vol. 2, p. 3i2 (1866); Tle Vancouver. Casey, Mem. Coleopt. Vol. 9, p. 262 (1920). Cal. tepidum Leconte, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878). C. cogitans Casey, Mem. Coleopt. \'^ol. 9, p. 161 (1920). Utah. 4. Chrys. morrisonii Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 12, p. 128 Colorado. (i885); Burgess, Dep. .Agr. Bull. 417, ]). 18, 106 (1917); Breuning, ut supra, p. 86 (1928). — Pl. 2, Fig. 8. 382 COLEOPTERA ADEPHAGA 8. SUBGENUS LYPEROSTENIA Lapouge Lyperostenia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 3 (1927). Synonymie : Callisthenes auct. partim. Carabosoma D Gehin, Cat. Caiab. p. 65 (i885). Caractenes. — Mesion setigere, renfle, sans deltion apparent, la pointe entierement retroussee. Tete grosse, a ponctuation fine, dense et profonde. Epistome a sillons peu pro- longes. Troisieme article des antennes long, bien tranchant en dedans, les quatre articles nus diverse- ment comprimes. Pronotum grand, tres court, tres large, tres arrondi, peu retreci en arriere, a peine lobe, le raccord avec la base se falsant par une large courbe dirigee en dedans; pore lateral volontiers setigere; rebord presque nui, meme pres des lobes; fossettes juxtangulaires bien marquees. Elytres assez courts, en ecusson allonge, assez renfies; epaules saillantes, calleuses, tres denticulees; repli subapical presque nui. Dessus lisse, pas de stries, seulement leurs points, fins et bien alignes; points primaires gros mais superficiels; region de 1’epaule tres scarifiee. Epipleures pians, lisses. Ailes fonctionnelles. Apoph}’se prosternale tout ourlee, non tron- quee; episternes tres ponctues, les flancs peu. Tibias tres herisses, les intermediaires subincurves. Taille moyenne, couleur noire. Etat d’evolution, — Moyen quant aux soies. En voie d’eliminer les lobes du pronotum, et convergeant vers les Acamediila. Acheve d’eliminer une sculpture originairement analogue a celle des Chyysostigtna. Encore au stade aile. Phylogenie, voir p. 176. Repartition geographique. — Etats-Unis, regions centrale et occidentale. — Carte1,no8. LISTE DES ESPECES : I. Lyperostenia tristis Le Conte, Proc. Boston. Soc. Nat. Hist. p. 201 Etats-Unis, Ouest. (1844); Boston Journ. Nat. Hist. pl. 18. fig. 9 (1847); Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. I, p. 61 (1878); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 86 (1917) ; Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 109 (1928). — Pl. 2, Fig. 9. 9. Subgenus PARACALOSOM A Breuning Paracalosoma Breuning, IMonogr. der Gattung Calosoma, Wien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 120 (1927). Callisthenes auct. partim. Caracteres. — Deltion petit, pointu, depourvu de soies a la base, labre profondement echancre. Pronotum assez grand, large, la plus grande largeur avant le milieu, graduellement retreci jusqu'a la base, peu reborde, lobes courts, arrondis, fossettes rondes, profondes ; dessus renfle, lisse, sauf les fossettes, une seule soie marginale. Elytres courtement ovales, tres arrondies, non crenelees. Stries fines, nettes, non ponctuees, intervalles pians, lisses; primaires coupes de petites fossettes. Ailes tres reduites. Apex retreci et courbe a Textremite, termine en bouton. Tibias moyens des cf sans frange, droits. Noir brillant, taille mediocre. Etat d’evolution, — Assez avance quant a la sculpture, mais les ailes ne sont pas entierement resorbees, les mandibules en retard dans la striation, les antennes dans Tevolution des articles nus. Repartition geographique. — Ile Guadalupe, au large de la Basse Californie. FAM. CARABID.^£ 383 LISTE DES ESPECES : Paracal. palmeri Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 5, p. 199 (1876); E Guadalupe. Le Conte, Bull. Brooklyn Ent. Zeit. Vol. i, p. 61 (1878); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 86; Breuning, Mon. Cal. VVien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 121 (1927). 2. Genus CALLITROPA Motschulsky, latiore sensu Lapouge Callitropa (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3oo (i865); Gehin, Cat. Carab. p. 44 (1876), p. 32, 63 (i885) ; Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde Berlin, p. 56 (1895) ; Breu- ning,Wien. Ent. Soc. p. 1 15 (1928); Lapouge, Subtribus des Calosomina, p. 3, Misc. Ent. (1929). Synonymie : Canabosoma Gehin, Cat. Carab. p. 32, p.63(i885). Caracteres. — Sous-menton lisse, setigere ; mesion renfle a 1’extremite, souvent depourvu de soies; deltion assez etroit, pointu, depassant la moitie des lobes, la pointe parfois recourbee en haut et meme plus ou moins resorbee {Camegonia). Mandibules peu {Callitropa) ou moderement striees. Labre plurisetigere. Articles 2 et 3 des antennes comprimes, le troisieme tres long. Pronotum tantot tres arrondi en avant, tronque en arriere, elargi d’avant en arriere, reborde, a larges lobes tres rebordes et saillant a peine en arriere; tantot tres cordiforme, angule ou suban- gule au milieu, la region lobaire obliquement rognee, ourle, Tourlet lateral rejoignant le posterieur obliquement et d’avant en arriere, comme chez les Calosomiens, base tres etroite. Ely- tres allonges ou tres allonges, plus ou moins deprimes, 1’epaule calleuse, bien marquee, d’ordinaire peu en point crenelee. Intervalles tantot saillants, etroits, egaux, les primaires non segmentes, tantot apianis, avec ou sans traces de stries, lapartie anterieure d'ordinaire scarifiee ou marquee de gros points. Episternes longs. Ailes fonctionnelles. Hanches posterieures tres ponctuees a la base (exc. Callitropa), marquee en outre de deux pores posterieurs (exc. Carabosoma). Tibias tous droits, intermediaires pourvus d’une frange posterieure chez les deux sexes, et parfois d’un peigne tres serre mele de soies jaunes, imitant une frange, sur le bord interne et non sur 1’anterieur. Trois ou quatre pulvilli. Etat d'evolution. — Grande amplitude d’evolution, se manifestant dans des directions multi- ples. Elimine facilement ses soies : mesion, pronotum souvent pourvus de pores achetes qui finissent par disparaitre aussi. Mandibules ne devenant tres striees que chez les formes les plus avancees, avec de grandes fluctuations individuelles. Antennes avancees en evolution. Tendance a 1’elimination des lobes du pronotum, d’ordinaires tres larges mais tres courts, completement supprimes chez les formes les plus avancees, qui passent au type calosomien. Crenulation de 1’epaule d'ordinaire peu avancee. Sculpture tres primitive d’abord, evoluant vers des formes lisses. Reste au stade aile. Tibias stables. Pulvilli passant de quatre a trois. Phylogenie, v. supra p. 180. Repartition geographique. — Etats-Unis, Mexique, .Amerique centrale, Nord-Ouest de FAmerique du Sud, de FEquateur au Venezuela. Voir Carte 7, nosq-i3. Beaucoup de formes de monta- gnes, certaines tres alticoles. Paleontologie. — Une forme tertiaire, Callitropa emmonsi, ci-dessous. Ontogenie. — Plusieurs larves connues ou supposees. Sous-GENRES. — Cinq : i. Callitropa. 2. Paratropa, 3. Carabosoma. 4. Camegonia, 5. Acamegonia. 384 COLEOPTERA ADEPHAGA I. SUBGENUS CALLITROPA M OTSCH U LSKY Callitpopa (genus) ]\Iotschalsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3oo (i865); Gehin, Cat. Carab. p. 32, 63 (i8S5); Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Natur. Preunde, Berlin, p. 56(1895). Caracteres. — Mesion renfle a Textremite, souvent depourvu de soies; deltion etroit, carene, presque rostre, la pointe incurvee en haut, paraissant plus courte qu’elle ne Test, egalant la moitie de la longueur des lobes qui sont grands. .Article terminal des palpes elargi, assez court, un peu securitorme. Labre a soies tres developpees, multiples. Epi.stome renfle au milieu ainsi que le front, fossettes prolongees jusqu'au niveau du milieu des )^eux, arquees, circonscrivant un relief cyathiforme. Vertex peu et finement mais profondement ponctue. Pronotum nettement reborde, a fo.ssettes grandes et profondes, la plus grande largeur a la fin du second tiers, a peine retreci en arriere; lobes tres larges et tres courts. Ecusson tres petit. EljVres tres allonges, epaules saillantes, calleuses; stries poncLuees, crenelant les flancs des inter- valles, ceux-ci lisses sur le disque, resolus en ecailles hors du disque, peu scarifies a Tepaule; primaires marques ou non de rares points dorsaux; epipleure non canaliculee, mais inarquee d’une ligne de gros points. .Apophyse presternale tronquee, a gouttiere complete. Hanches metathoraciques un peu separees, pourvues seulement de deux pores posterieiirs. Episternes et flancs grossierement ponctues. Brosses aux hanches anterieures et intermediaires. Frange interne aux tibias anterieurs, Texterne a peu pres nulle, posterieure aux intermediaires, sans fausse frange inierne. Quatre pulvilli. Noir a marges d’un beau violet. Taille grande, forme tres allongee. Etat d’evolution. — Peu avance. Remarquable par le pronotum cintre et par les eEtres tres allonges. Conserve quatre pulvilli. Peu variable. Phylogenie, voir p. 178. Repartition geog raphique. — Etats-Unis, voir Carte 7, n‘> g. Paleontologie. — En place depuis le miocene, voir p. 179; environ 16 millions d’annees. Ontogenie. — Larve elevee par Burgess. Dents du mesolabre triangulaires, emoussees, les externes presque detachees des medianes, sinus axial profond. Tegmina larges, Tangle anterieur largement arrondi, lobes vastes, triangulaires, a peine emousses. bord interieur serrule. Telson tres echancre, lobes en demi-croissant, acumines. Cerei trois fois aussi longs que le protelson, greles. Epine supere rudimentaire ou nulle, externe nulle. Cette larve n’est pas celle distiibuee sous le nom ^externum par Riley et decrite dans ma « Description des larves de Carabus et de Calosoma », fasc. 4, p. i5 (1908). Par ses larges tegmina la larve de Burgess ressemble beaucemp a celles de certains Carabes comme riiiilans et barysomus. LISTE DES ESPECES : 1. Callitropa externa Sa}', Journ. .Acad. Nat. Sc. Philad. Vol. 3, p. i5o Etats-EEis. (1823); Le Conte, Ann. Ljm. Nat. Hist. New-York, p. 445 (1848); Leng, Journ. New-York. Ent. Soc. p. 140, pl. 3, fig. 8 (1894); Bur- gess, Dep. Agr. Bull. 417, p 17, 23 (1917); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 116 (1928). — Pi. 2, Fig. 10. Calosoma longipenne Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 568 (i83l). 2. Call. emmonsi Scudder, Monogr. U. S. Geol. Surv. AEl. 4, p. 16 Florissant, Colorado, (1900). Fossile. Miocene. Spokane, Washington. .M iocene sup. 3. ?Call. fernquisti Cockerell, Proc. U. S. Nat. Mus. p. 14 (1924). Fossile. FAM CARABID/E 385 2. SUBGENUS PARATROPA Lapouge Paratropa (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 3 (1929). Synonymie : Callitropa (genus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (1876); Kolbe, Sitzungb. Cies. Naturf. Freunde, p. 56 (1895); (subgenus) pars Breuning, VVien. Ent. Zeit. p. 117 (1928). Carabosoma B pars Gehin, Cat, Carab. p. 64 (i885). Caracteres. — Menton et toute la tete de Callitropa, mais le mesion d’ordinaire setigere, les palpes moins dilates, les points du vertex tres gros, tres profonds, envahissant le front. Pronotum de Callitropa, cintre, mais le rebord moins large en arriere, les lobes moins lar ges, peu ou pas prolonges au dela du niveau de la base. Elytres de Callitropa, plus calleux a Tepaule et tout autrement sculptes : stries tres fines, formees de points superficiels contigus, parfois obsoletes; intervalles pians, lisses, les primaires marques de quelques pores ; crenulation humerale nulle ou douteuse, repli tres marque dans la gouttiere pres de Textremite; epipleures lisses, sans sillon. Apophyse prosternale tronquee, non rebordee a 1’extremite ; episternes et flancs tres grossiere- ment ponctues; hanches posterieures pourvues, outre les deux pores posterieurs, d’une serie le long du bord anterieur. Tibias peu herisses, pourvus seulement des franges normales. Trois pulvilli, parfois des traces du quatrieme. Forme longue, taille grande ou moyenne, couleur noire, parfois des reflets violets aux marges. Etat d’evolution. — Conserve le facies de Callitropa, mais acheve d’eliminer sa sculpture et de perdre le quatrieme pulvillus; etat general d’evolution par suite beaucoup plus avance mais seule- ment dans le sens special de la sculpture. Phylogenie, voir supra p. 179. Repartition geog ra phique. — Sud-Ouest des Etats-Unis, Mexique. — Carte 7 , no IO. LISTE DES ESPECES : 1. Paratropa macra Le Conte, Trans. Amer. Philos. Soc. Ser. 2, Vol. 10. p. 400(1853); Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224 (1891); Bur- gess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 25 (1917); Breuning, VVien. Ent. Zeit. p. 117 (1928). — Pl. 2, Fig. I I . 2. Par. protracta Le Conte, Proc. Acad. Phil., p. 52 (1862). Bull. Brookl. E. S. (1878); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 26 (1917); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 118 (1928). a. dolens Chaudoir, .'Vnn. Soc. Ent. France, p. 376 (1869); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 23, fig. 20 (1881). b. truncata Gehin, Cat. Carab. p. 64(1885). Texas, Tamaulipas. Arizona. Mexique. Mexique. 3. Subgenus CARABOSOMA Gehin, strictiore sensu Carabosoma A Gehin, Cat. Carab p. 32, 63 (i885). Synonymie : Callitropa pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (1876). Calopachys Haury, Le Naturaliste, p. 164 (1880): Gehin, Cat. Carab. p. 32, 67 ([885). Carabosoma (subgenus) pars Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 101 (1928). Caracteres. — Menton, tete de Callitropa, le front plus et plus fortement ponctue. Prono- tum avec lamemefiguredereliefs, la memeconformation anterieure, mais non rebord e, fi ne m en t o u rl6 , br usquemen t et angu leu s em en t re t reci a pa r t i r d u m i 1 i e u , 1'ourlet rejoignant 386 COLEOPTEKA ADEPHAGA par une courbe concave le bord basilaire du pronotum, comme chez les Calosomiens, la partie voi- sinedubovd concave ridee transversalement, comme cicatrisee. Ecusson petit. Elytres plus larges, mais de la structure de ceux des Callityol>a; epaules un peu dentees, meme pii dans la gouttiere pres de rextremite, sculpture semblable, mais plus seche, les intervalles imbriques; epipleures tres etroits, un peu canalicules, non ponctues. Apophyse du prosternum plus nettement tronquee, la gouttiere inter- rompue a Textremite; ponctuation des flancs plus grossiere, plus abondante. Serie de pores le long de la base des hanches posterieures, franges comme chez les Callitropa; en plus, aux tibias moyens un peigne tres serre de soies rousses, faisant fausse frange, au bord inteime de la gouttiere ante- rieure qui est seulement indiquee. Taille grande, forme allongee, couleurs diverses. Etat d’evolution . — A un stade equivalent a celui des Paratropa, mais dans une direction differente. Conserve quant a la t6te et au corps la structure des Callitropa, mais subit dans la partie posterieure du pronotum la transformation qui est d’ordinaire le propre des Calosomiens. L’etat cica- triciel de la region resorbee est remarquable. A acheve d’eliminer le quatrieme pulvillus et aequis une fausse frange aux tibias intermediaires. Phylogenie, voir p. 179. Repartition geographique. — IMexique, Nouvelle Grenade, Venezuela. — Carte 7, n° ii. LISTE DES ESPECES : I. Carabosoma angulatum Chevrolat. a. angulatum Chevrolat, Cal. .Mexique, p. 44 (1834); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. 1, p. 21, pl. 2, fig. 12 (18S1); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 74 (1917); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. loi (1928). uniforme Gehin, Cat. Carab., p. 83 (i885). b. angulicolle Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, Vol. i. p. 377(1869). — Pl. 2, Fig. I 2. c. viridissimum Haury, Le Naturaliste, p. 164 (1880). calopachys viridissimus Gehin, Cat Carab., p. 67 (i885). 4. SuBGENUS CAMEGONIA LaPOUGE Camegonia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 4 (1927); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 94 (1928). Synonymie : Callitropa pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (1876). Carabosoma A pars Gehin, loc. cit. p. 64 (i885). Caracteres. — Sous-menton a soies longues, souvent multiples. Mesion a soies longues, deltion retro usse, a pointe souvent resorbee. Fossettes clypeo-frontales raccourcies, front grossiere m ent ponctue, vertex epais. Pronotum cordiforme, a cotes plus ou moins anguleux, region lobaire rognee, 1’ourlet lateral joignant le basilaire obliquement, sans traces de faux lobes. Elytres moderement allonges, epaules saillantes, peu crenelees d’ordinaire; sculpture obsolete, avec traces de stries et de points primaires, la moitie anterieure de 1’elytre scarifiee 011 grossierement ponctuee, sans ordre. Puncta obliteres en partie. Serie de pores setigeres le long de la base de la hanche posterieure, et souvent beaucoup d’autres epars. libias intermediaires un peu epaissis en dedans vers Textremite, mais non arques, pourvus d’un peigne tres sene du cote interne, sans fausse frange. Taille moyenne, couleur noire. IMexique. Venezuela, Nouv. Gre- nade. Mexique, Venezuela. FAM. C ARABII)^ 387 Etat d’evolution. — Assez avance. Le pronotum est passe au type Calosomien ; la sculpture est a peu pres detruite et relement principal est nouveau, c’est-a-dire les scarifications de la partie anterieure de Telytre, issues par hypertrophie et confluence des points des stries et des strioles des intervalles. En voie d’eliminer les puncta. Phylogenie, voir supra, p. 179. Repartition geographique. — Centre et Sud-Ouest des Etats-Unis, deborde un peu sur le Nord du Mexique. — Carte 7, no 12. Ontogenie. — Une larve des elevages de Burgess appartiendrait a lugiibns. Dents du meso- labre emoussees, Texterne assez large, bien distincte, sinus plus large qu’une mediane. Tegmina depassant moins que de 1’ourlet, non lobes. Telson lobe courtement, en petit triangle acumine. Cerei une fois et demi de ladongueur du protelson. Epine interne courte, conique, externe nulle. Cette larve, analogue a celle des Chrysostigma et tres differente de celle de Callitropa externa et de Acamegonia peregri- natrix, dont les tegmina et les lobes sont vastes, me parait suspecte. Voyez supra, p. 67, texte et dessins. LISTE DES ESPECES : 1. Camegonia prominens Le Conte. a. prominens Le Conte, Trans. Amer. Philos. Soc. (2), Vol. 10, p. 400 (i853); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. p. 270 (i883); Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 3i (1914); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 78 (1917); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. gS (1928). calosoma angulatum Le Conte, Ann. LyceumNat. Hist. New-York, Vol. 5, p. 199 (i853); Gehin, Cat. Carab. p. 64 (i885). carabosoma forreri Gehin, Cat. Carab. p. 64 (i885;. b. parvicollis Fali, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 36, p. 90 (1910); Casey, Mem. Coi. Vol. g, p. 162 (1920); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 97 (1928). c. clemens Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 32 (1914), Vol. 9, p. 162 (1920). d. pertinax Casey, ibidem, Vol. 9, p. 162 (1920). 2. Cameg. lugub ris Le Conte. Trans. Amer. Philos. Soc. (2), Vol. 10, p. 400 (i853); Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224 (i8gi); Burgess, Dep. .Agr. Bull. 417, p. 17, 79 (1917). Le Contei Breuning, Wien. Ent Zeit. p. 97 (1928). var. marginalis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 840 (1897). 5. SuBGENUS ACAMEGONIA Lapouge Acamegonia (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 4 (1927). Synonymie : Camedula pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 804 (i865); Gehin, Cat. Carab. p. 48 (1876). Carabosoma D partim Gehin, Cat. Carab. p. 65 (i885); Breuning, Deutsche Ent. Zeitschr. p. io3 (1928). Caracteres. — Caracteres de Camegonia, s,-a\x{ les differences suivantes. Soies du menton souvenl peu developpees ou nulles, les pores gulaires d’ailleurs conserves. Deltion horizontal, la pointe tres nette. Fossettes clypeofron tales prolongees. Front seulement poreux. Pronotum moins angule. Elytres peu denticules, presque sans trace de sculpture, lisses. Episternes et llancs bien moins ponctues. Serie de pores de la hanche posterieure reduite. Puncta normaux, meme forts. Tibias peu renforces, a peigne peu serre. Taille moyenne ou petite. Arizona. Nevada, South Californ. Nevada. Nouveau- Mexique. Kansas, Texas, Tamau- lipas. 388 COLEOPTERA ADEPHAGA Etat d’evolution. — Tres avance ; le pronotuni est nettement Calosomien, d’ailleurs beaucoup moins angule que chez certaines Camegonia et que chez les Carabosoma. Sculpture a peu pres totalement abolie ; il n’y a meme plus de scarifications a la base, pres de Tepaule. Aboutit a de petites formes tres alticoles dans TAinerique du Sud. Phylogenie, voir supra p. 179. Repartition geographique. — De la Californie a TEquateur. De plus en plus alticole a mesure que Thabitat est plus meridional. Voir supra Carte 7, n'» i3. Ontogenie. — Burgess a eleve la larve d’un Culosoma peregrinator qui parait bien celui de Guerin de Meneville. Elie est a peu pres identique a celle que j’ai decrite de Basse Californie, sous la designation indeterminee n° 5, dans ma description des larves de Carabus et de Calosonia, fascicule i, p. 21 (igo5). Voyez supra p. 56 et fig. Elie ne differe guere que par des details de celle de Callitropa externa. J’ai trouve au National Museum de Washington des larves indeterminees de St-Eouis (Missouri) et de Victoria (Texas), du meme t3?pe a large tegmina, grands lobes et tres longs cerci et faible epine. Ces regions ne sont pas habitees par des Acamegonia, mais precisement par des Camegonia lugubris aux- quelles elles conviendraient mieux que la larve decrite plus haut. La larve de semilaevis a les cerci un peu plus courts, mais la meme longue epine. LISTE DES ESPECES : 1. Acamegonia glabnata Dejean. a. peregrinatrix Guerin, Rev Zool. Vol. 7, p. 255 (1844); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, part. i, p. 21, pl. 2, fig. ii (1881); Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224(1881); Horn, Trans. Am. Ent. Soc. p. 270 (i883) ; Burgess, Dep. .Agr. Bull. 417, p. 17, 75(1917); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. ro5 (1928). — Pl. 3, Fig. I . carhonaia Le Conte, Proc Acad. Sc. Philad. p. 53 fi862), Bull. Brooklyn Ent. Soc. (1879); Horn, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p 70 (1880); Bates, Biol. Centr. Amer Coi. Vol. i. Part. i, p. 262 (i88ij. va.r. hospes Casey, Mem. Coleopt. Vol. 4, p. 63 11913). VRT . parviceps Casey, Ann. New- York Acad. Vol. 9, p. 341 (1897). var. sponsa Casey, Ann. New-York, Acad. Vol. 9, p. 340 {1897). var. eremicola Fall, Trans. Amer Ent. Soc Vol. 36, p. 91 (1910). var. rugosipennis Schaeffer, Journ. New-York Ent. Soc. Vol. 19, p. ii3 (1911). var. ingens Casey, Alem. Coleopt. Vol. 4, p. 62 (1913). var. suhgracilis Casey, Alem. Coleopt. Vol. 4, p. 63 (1913). var. apacheana Casey, Hem. Coleopt. Vol. 4, p. 62 (1913). b. incerta Lapouge, Misc. Ent. p. 38 (1824); Breuning, Wien. Ent Zeit. p. 107 (1928). c. affinis Chaudoir, Bull. Soc. Natur. AIoscou, Vol. 4, p. 746 (1848); Bates. Biol. Cent. .Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 21 (1881); Breu- ning, Wien. Ent. Zeit. p. io5 (1928). ampliatrix Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 223 (1891;. olivieri Born, Soc. Ent. p. 97 (1897). d. glabrata Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, voir p. 563 (i83i), Alticole. e. holiviana Gehin, Cat. Car. p. 65 (i885); Bieuning, Wien. Ent. Zeit. p. io5 (1928). 2. Aeam, semilaevis Le Conte. a. stniilcBvis Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, Vol. 5, p. 199 (1849), Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 6r (1878); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417 (1917) ; Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. iii (1928). M exi que sept . , Cali forni e . Texas, Californie, Arizona. Basse Californie. Mexique. Colombie, Equateur. Bolivie. Californie, Arizona, Gua- delupe. FAM. CARABIDiE 389 davidsoni Casey, ^lem. Coi. Vol. 5, p. 33 (1914). adjutor Casey, Mem. Coi. Vol. 9. p. 162 (1920). b. simplex Le Conte, Bull. Brookl}'!!. Ent. Soc. Vol. i, p. 61 (1878); Califoinie S. Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. gS (1917); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. ii3 (1928). 3. Genus BLAPTOSOMA Gehin Blaptosoma (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. 46 (1876); Breuning, Kol. Rund. p. 43 (1928). Synonymie : Blaptosoma A Gehin, Cat. Carab. p. XXXIII, 65, 66 (i885). Eutelodontu m (subgenus) Gehin, Ann. Soc. Ent. Er. Bull. p. i32 (1882); Cat. Carab. p. XXXIII, 66(i885). Aulacopterum (subgenus) Gehin, Cat. Carab. voirp. XXXIII, 67 (i885). Carabomimus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Natur. Freunde, Berlin, p. 67 (1895). Caracteres. — Tete moyenne ou assez forte, le vertex ordinairement renfle; mesion rarement setigere, regulierement renfle jusqu’a l’extremite; deltion triangulaire, pointu ou emousse, droit, d’ordi- naire subegal avec lobes (exc. Eiitelodoniiim), mandibules d’ordinaire peu ou pas stries. Fossettes de Tepi- stome peu prolongees, diffuses. Troisieme article des antennes peu long et peu comprime (Carabomimus, Euielodontum), ou normal (Blaptosoma, Neocalosoma). Pronotum tres regulierement convexe, large ou tres large, de forme variable, d’ordinaire rappelant celui des CallUropa et Paratropa, a lobes tres larges et tres courts (exc. Eiitelodontum)-, pore lateral d’ordinaire achete, souvent a peu pres oblitere. Elytres renfles, d’ordinaire non creneles (exc. individuelles chez Blaptosoma)-, sculpture d’ordinaire tres reduite, sans trace d’ecailles ni de scar ifi cat i o ns. Pas d’ailes. Apophyse du pronotum non ourlee en arriere, flancs peu ou moderement ponctues. Hanches posterieures sans soies anterieures, tibias droits (exc. Neocalosoma), pauvres en epines et en soies, les intermediaires pourvus d’une frange poste- rieure seulement, mediocre chez le male, rudimentaire ou nulle chez la femelle. T rois pulvilli . Soies en general rares et peu developpees, cependant puncta, souvent a Tarceau anal. Taille mediocre ou petite, couleur generaleinent noire. Etat cPevolution. — Avance, bien que les mandibules soient tres en retard comme striation et le troisieme article des antennes court et peu comprime chez une partie des sous-genres. Travaille et reussit chez les autres sous-genres a realiser les caracteres anormaux du genre quant a ces organes. En voie, comme le g. Callitropa, de passer du type de pronotum a lobes larges et courts au type des Calosomiens, y parvient a peu pres chez certains laeve et chez le sous-genre Eutelodoutum. A elimine les soies non essentielles, quelques autres sont en voie de disparaitre. En voie d’eliminer sa sculpture, d’abord tres entiere, tantot par suppression des tertiaires, lantot par aplanissement, ety parvient d’une manieie com- plete chez beaucoup de formes. En voie d’eliminer chez les femelles la frange posterieure des tibias intermediaires; elimine aussi les sillons des tibias anterieurs. Passe au stade aptere. Phylogenie, voir supra p. 180. Repartition geographique. — Mexique, Amerique du Sud jusqu’a Tinterieur du Chili. Voir supra Carte 7, n"» 14-17. liabitat generaleinent alticole, beaucoup de formes de misere. Sous-GKNKES. — Quatre : i. Carabomimus, 2. Eutelodoutum , 3. Blaptosoma, 4. Neocalosoma, 5. Micro- calosoma. COLEOPTERA ADEPHAGA 390 I SUBGENUS CARABOMIMUS Kolbe Carabo mi mus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Ereunde Berlin. p. 67 (iSgS). Synonymie ; Blaptosoma pars Gehin, Cat. Carab. p. 45 (1876), p. 65-66 (i885); Breuning, Kol. Rund. p. i52 (1927). Aulacopterum pars Gehin, Cat. Carab. p. 67 (i885). Caracteres. — Alesion rarement setigere, renfle dans la inoitie superieure; deltion rostri- forme, continuant le renfleinent du mesion, ti iangulaire, rarement pointu, depassant la moitie des lobes; palpes greles ; mandibules peu striees, souvent presque unies. Fossettes de l’epistome ne depassant pas la suture, nettes. Antennes : article troisieine guere plus que double du second, comprime moderement, les autres peu ou non. Pronotum tres large, arrondi sur les cotes, plan convexe, sans impression, gouttiere non rugueuse, ourle ou a peine reborde. lobes courts, tres anondis. Elytres ovoides ou allonges, epaule marquee ou non, sans crenelure; sculpture tres diverse; epipleures pians. Apophyse du prosternum non rebordee en arriere. Flancs peu ou pas ponctues, sillons nets, meme a Tarceau anal ; peu de frange. Apex long, un peu arque, grele et parallele, emousse, anguleusement dilate en arriere a 1’extremite. Hanches posterieures a une seule soie posterieure ; tibias non incurves, mediocrement herisses, les anterieurs normalement sans sillon anterieur et sillons lateraux rudimentaires. Chez le male, franges des [tibias anterieurs normales, tibias intermediaii es a frange posterieure seulement; chez la femelle, franges des tibias ante- rieurs reduites, tibias intermediaires depourvus de frange. Taille petite, couleur noiie. Etat d’evolution. — Au commencement, mediocrement avance, les mandibules et les antennes en grand retard ; cependant a deja elimine outre le quati ieme pulvillus et les ailes beaucoup de pores et quelques soies, notamrnent celles du mesion. Conserve des sillons et des puncta a Tarceau anal, mais modifie la sculpture de ses tibias anterieurs et a elimine la frange posterieure des tibias intermediaires chez la femelle. .A. aequis une structure speciale, rostriforme, du deltion, caractere tres rare chez les Calosomes. L’evolution en cours poite surtout sur la sculpture, complete et assez relevee chez striati- pennis, s’aplanissant ensuite jusqu’au poli parfait, les points des stries s’effa9ant peu a peu; inegale, les primaires et secondaires hypertrophies et les tertiaires graduellement reduits a des lugosites chez costipejinis. Plndogenie, voir supra p. 181. Repartition geographique. — Mexique Central; alticole. Voir supra Carte 7, n" i5. LISTE DES ESPECES : 1. Carabomimus striatulus Chevrolat. a. striatipeniiis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 373 (1869); Bates Puebla. Biol. Cent. .Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 23, pl. 2, fig. 9 (1881); Breuning, Kol. Rund. p. 5i (1928). Blaptosoma dubitatum Gehin, Cat. Carab. p. 71 (i885). b. striatulus Chevrolat, Coi. Mexique, p. i65 (1834); Chaudoir, Ann. Jalapa, Perote. Soc. Ent. France, p. 378-376 (1869); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. I, Part. I, p. 23 (r88i); Trans. Ent. Soc. Lond. p. 228 (1891); Breuning, Kol. Rund. p. 50(1928). Blaptosoma striolatum Gehin, Cat. Carab. p. 66 (i885). c. politus Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 3y3 (1869); Bates, Toluca. Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 28 (1881); Trans. Ent. Soc. Lond. p. 227-228 (1891) ; Breuning, Kol. Rund. p. 5i (1928). Blaptosoma nitidum Gehin, Cat. Carab. p. 66 (i885). Salazar. d. diminutus Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 227-228, pl. 8, dg. 2 (1891); Breuning, Kol. Rund. p. 52 (1928). var. laevissimus Case)’, Mem. Coleopt. Vol. 9, p. 170 (1920). e. porosifrous Bates, Trans. Ent. Soc. Lond.p. 229, pl. i3,fig. 3 (1891); Refugio, Durango. Breuning, Kol. Rund. p. 53 (1928). f. lavigalus Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 874 (1869); Bates, Pachuca, Hidalgo. Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 22 (1881); Breuning, p. 5i (1928). g. morelianus Bates Trans. Ent. Soc. Lond. p. 228 (1891); Breuning, Morelos. Kol. Rund. p. 52 (1928). 2. Carab. costipennis Chaudoir, .Ann. Soc. Ent. Fiance, p. 875 (1869); Rio Frio. Bates, Biol. Centr. Ann. Coi. Vol. i, Part. i, p. 28 (1881), Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891); Breuning, Kol. Rund, p. 5i (1928). — Pl. 2, Fig. I4-. 2. SuBQENUS EUTELODONTUM Gehin Eutelodontum Gehin, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 182 (1882), Cat. Carab. p. 33, 66 (i885). Synon3nTiie : Canabomimus pars Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 58 (1895). Blaptosama pars Breuning, Kol. Rund. p. i52 (1927). Caracteres. — Caracteres des Cavahomimus, sauf les differences suivantes. Deltion moins developpe. Pronotum nettement bien que faiblement reborde, retreci en arriere a partir du mi 1 i eu, etroitement et a peine lobe, nu 11 ement chez teliuancanum . Sculpture variable, a primaires cate n u les- foveo 1 es , secondaires plus ou moins segmentes et rugueux, tertiaires entiers et polis, s’obliterant jusqu’a ne conserver que les stries et des traces de fossettes primaires, qui peuvent meme s’obliterer a leur toui'. Par sa tete assez forte et son pronotum evase, depressicolle rappelle un peu Pseudocechenus in-egnlaris dont il a aussi les fossettes ; le facies des autres est plus voisin des Caraboniimns . Etat d’evoiution. — Dans 1’ensemble, a peu pres equivalent a celui des Carabomimus, mais abordant franchement le proces d’elimination des lobes du pronotum. Celui-ci se retrecit en arriere, jusqu’a etre trapezoidal chez depressicolle. Chez digueti, le deltion n’a pas subi de regression. Ce sous-genre est probablement polygene et a tendances incoherentes. Ph3'logenie, voir supra p. 182. Repartition geographique. — Alassif Occidental du Alexique. Voir supra Carte 7, n“ ]6. LISTE DES ESPECES : I. Eutelodontum blaptoides Putzeys. a. blaptoides Putzeys, Mem. Soc. .Sc. Liege, p. 400 (1860); Gehin, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 178 (1881), Cat. Carab. p. 33 (i885); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 28, pl. 2, fig. 7 (1881). Trans Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891); Breuning, Kol. Rund. p. 55 (1928). b. digueti Lapouge, Misc. Ent. p. Ig (1924); Breuning, 1. cit. p. 57. c. tehuacanum Lapouge, Misc. Ent. p. 40 (1924); Breuning, 1. cit. p. 56. d. omiltemiam Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p, 226-227, pl. i3, fig. i (1891); Breuning, 1. cit. p. 67. Oaxaca. Iluejotitan, Jalisco. Telniacan, Jalapa. Guerrero, Omilteme. 392 COLEOPTERA ADEPHAGA 2. Eut. cicatricosum Chaudoir. a. Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. 1, Part. i, p. 23, 252 Uiuapam, San Juan (1881); Breuning, Kol. Rund. p. 54(1928). Tombio. b. cicatricosum Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 374 (1^69); Bates, Atlapango, Chalco. Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. i, p, 23, 262 (1881), Trans. Ent. Soc. Lond. p. 229 (1891); Breuning, p. 53 (1928). c. hogei Breuning, Kol. Rund. p. 54 (1928). 3. Eut, depressicolle Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. ZyS (1869), Toluca. Bates, Biol. Centr. .^mer. Coi. Vol. i, Part. i, p. 23, pl. 2, fig. 5 (1881); Breuning, Kol. Rund. p. 54 (1928). 3. SUBGENUS BLAPTOSOMA GeHIN, strictiore sensu Blaptosoma (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 45 (1876), p. 33, 65 (i885); Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 57-58 (1895); Breuning, Kol. Rund. p. i52 (1927). Synonymie : Aulacopterum (genus) Gehin, Cat. Carab. p. 84, 66 (i885). Caracteres. — Mesion rarement setigere. Deltion bien developpe, depassant la moitie des lobes, peu pointu, quelquefois un peu bifide chez les femelles. Mandibules souvent assez striees. Vertex d’ordinai re renfle. Antennes : deuxieme article comprime, ambolus assez long et carene, quatrieme deforme. Pronotum tres large, arrondi sur les cotes, large me me en arriere, reborde, lobe, les lobes courts, ordinairement larges et arrondis (exc. microgonum), impressions juxtangulaires assez marquees, ainsi que la basilaire. Elytres ovoides, d’ordinaire allonges, convexes; epaule peu marquee, sans calus, non crenelee (exceptions individuelles); gouttiere etroite, rugueuse. Sculptu red’ordinaire lisse, a traces de points primaires et de stries ponctuees, oubienprimaires et secondaires carenes, les tertiaires a peine sensibles {yiridisulcatiim), epipleures pians. Cotes peu ponctues. Sillons meme a Tarceau anal. Hanches posterieures a deux soies posterieures; tibias anterieurs un peu sillonnes en avant, franges normales. Taille mediocre ou petite, forme d’ordinaire assez parallele; couleur fondamentale noire, parfois avec du vert metallique. Etat d’evolution. — Assez avance. Acheve de realiser quant aux mandibules et aux antennes les caracteres normaux de la sous-tribu. Aborde, notamment chez le microgonum, et par exception aussi chez des individus isoles, Telimination des lobes et le passage du type Callisthenien a larges lobes a celui des Calosomiens. De meme pour la denticulation de 1’epaule. Pas de caracteres nouveaux particuliers, sauf une tendance tres raremement manifestee a la bifidite de la pointe du deltion. Chez le lave, la ten- dance a Telimination de la sculpture par adoucissement acheve sa realisation complete; chez le viridisulcaium Tevolution par elimination successive des elements en est encore a la phase compensatrice preparatoire. Phylogenie, voir supra p. 182. Ontogenie. — Larve de haydeni Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 94, 97, pl. 17 (1917). Repartition geographique. — Haut plateau mexicain, chaines de la Cordilliere et de la cote de la Mer des Antilles. Alticole facultatif. — Carte 7, no 14. LISTE DES ESPECES : I. Blaptosoma laeve Dejean. a. Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 210 (1826); Chevrolat, Coi. Haut Plateau Mexique. Mexique, p. 164 (i832); Chaudoir, Ann. Soc. Ent, France, FAM. CARABID^ 393 p. 372 (1869); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi. Vol. i, Part. 1, p. 22, pl. 2, f. 8 (1881), Trans. Ent. Soc. Lond. p. 224-225 (1891); Roeschke, Ent. Nachr Vol. 26, p. 63 (1900); Breuning, Kol. Rund. p. 46 (1928). — Pl. 3, Fig. 2. Calosoma chivrolati Dejean, Cat. Coli. p. 25 (1837). b. authracimim Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 669 (r83i); Bates, Biol. Guerrero. Centr. Amer., Coi. Vol. i, Part. i, p. 22 (1881), Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891); Breuning, 1. cit. p. 46. Blaplosoma rufinum Gehin, Cat. Carab. p. 66 (i835). c. punctulicolle Bates. Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891); Roeschke, Chihuahua, Durango, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900); Breuning, 1. cit. p. 48. Nuevo Leon. d. txplanalicolU Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 225(1891); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900); Breuning, 1. cit. p. 47. e. microgoniim Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 225 (1895); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 47. f. alrovirens Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 372 (1869); Bates, Biol. Centr. Amer., Coi. Vol. i, Part. 1, p. 23 (1881); Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (r89t); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 46. Blaplosoma obscurum Gehin, Cat. Carab. p. 65 (i885); Bates Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (1891); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 63 (1900). g. gebieni Breuning, 1. cit. p. 46. Guanajuato. Jalapa, Mexico. Hidalgo. Michoacan. 2. Blapt. vinidisulcatum Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 114(1863); Gehin, Guadalajara. Cat. Carab. p. 34, 67 ([885); Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 58 (1895); Breuning, 1. cit. p, 47; Lapouge, Misc. Ent. p. 100 (1930). 3. Blapt. haydeni Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. p. 69 (1870); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 94 (1917); Breuning, 1. cit. p. 45. 4. SuBGENUS N EOCALOSOM A Breuning Neocalosoma nov. subgenus Breuning. Synonymie : Blaptosoma pars Gehin, Cat. Carab. p. 45 (1876), p. 66 (i885). Acarabomimus, i. 1. Lapouge, supra p. i83 et Carte 7, n° 9. Garacteres. — Caracteres de Blaptosoma, sauf les differences suivantes. Tibias intermediaires du male arques, pourvus d’une brosse subapicale anterieure, de la femelle subarques, sans brosses ; tous deux franges normales; tibias posterieurs arques chez le male seulement. Taille un peu plus grande, forme plus large, facies du Callisthenes kuschakewitschi decolor. Etat d’evolution. — Tres avance. Le pronotum reste invariable, la sculpture a acheve de disparaitre, les tibias ont subi quant a la courbure une modification sans autre exemple chez les Callis- theniens, a peine indiquee individuellement chez les exemplaires robustes de Chrysostigma •, iis ont aequis en outre une brosse anterieure aux tibias intermediaires; par cette evolution iis ont pris les caracteres de ceux des Callistriga. Ce sous-genre est remarquable par cette double convergence vers les Calosomiens, mais reste Callisthenien dans Tensemble de ses caracteres. Repartition geographique. — Du Chili au Perou, surtout a Tinterieur : Tucuman, Bolivie. 394 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES ; I. Neocalosoma bridgesi Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p, 377-378 Chili, Bolivie, Peiou. (1869) ; Roeschke, Ent. Nachtr. Vol 26, p. 72 (1900). 5. SUBGENUS MICROCALOSOM A Breuning. Caracteres. — Mandibules peu striees. Tete forte. Pronotum large, retreci en arriere, un peu cordiforme, un peu lobe. Elytres en ovale court, epaules arrondies, non crenelees, intervalles peu ren- fles, primaires tres segmentes. Tibias intermediaires seuls arques, pourvus chez le male d’une brosse anterieure subapicale. Metatrochanters arrondis. Trois pulvilli. Pas d’ailes. Taille tres petite, forme massive. Tete et pronotum noirs, elytres vert cuivreux, palpes, antennes, pattes rougeatres. Etat d’evolution. — Plutot avance, sauf quant aux mandibules, peut-etre a cause de la peti- tesse, et a la sculpture qui est moyenne. Ne se raccorde bien a aucun rameau genealogique. Probable- ment un residu de la faune disparue ave.c les terres ennoyees du Pacifique oriental. Repartition geographique. — On ne connait qu’un male, provenant de bile Chatham, archipel Galapagos. LISTE DES ESPECES : I. M icrocalosoma linelli, Mutchler, Zool. New-York, Vol. 20, p. 222 lies Galapagos. (1925); Breuning, Mon. Cal. Wien. Ent. Zeit. Vol. 44, p. 123 (1928). galapageium Linell, Proc. U. S. Nat. Museum, j). 250(1928). 4. Genus CARABOMORPHUS, KoLBE latiore sensu Lapouge Carabomorphus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 64 (1895). Synonymie ; Blaptosoma B Gehin, Cat. Carab. p. 33, 66 (i885). Orinodromus, Carabophanus Kolbe, Sitz. Ber. Naturf. Freunde, Berlin, p. 64 (1895). Calister Reitter, Best. Tab. Carab. p. 41 (1896). Carabomorphus (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. iSz (1927). Caracteres. — Mesion setigere, deltion assez pointu, assez court, a base tres large. Palpes assez courts, polychetes, Tarticle terminal court et tres peu dilate. M andibules plus ou moins lisses. Tete d’ordinaire forte, 1’occiput renfle. Suture de 1’epistome et du labre souvent invisible, sillons de Tepistome assez prolonges sur le front. Antennes grosses et courtes, les articles coni qu es, dilates de la base a 1’extremite, deux ou trois articles un peu comprimes, le scape parfois impressionne, Tambolus peu allonge et peu comprime. Pronotum transverse, un peu retreci en arriere et arrondi sur les cotes, ou cordiforme, pourvu (sauf Orinodromus) de gout- tieres, de rebords et de lobes, ceux-ci courts, arrondis (chez Orinodromus faux lobes pointus, deflechis); collerette presque nulle ; pores moyens de la gouttiere parfois doubles {Carabophanus) \ iosseite juxtangulaire marquee. Metathorax raccourci. Elytres ovoides ou elliptiques, guere plus larges que le pronotum ; epaules plus ou moins fuyantes, nullement crenelees ; stries ponctuees, larges, sculp- ture tres variable, le plus souvent obsolete, lisse avec des traces de stries, tertiaire externe renfle. Pas d’ailes. Sillons incomplets. Puncta parfois en regression, d’autres fois multiples, conserves meme a 1’arceau anal. Tibias droits (exc. Carabophanus : intermediaires arques chez le male, subarques chez la FAM. CARAB1D.E 395 femelle); tibias inteimediaires a frange posterieure seule, et chez le male seuleraent, postei ieurs sans frange ni brosse, trois pulvilli. Taille moyenne ou petite, couleur peu metallique, plus ou moins brunatre, loussatre ou noiratre, parfois avec taches ou fascies jaune citron; tendance a Tery- thrisme du dessous et des cuisses. Etat d’evolution . — Tres primitif. A Tencontre de tous les autres Calosomina, ce genre n’a pas encore fixe ses sillons abdominaux ; les mandibules et les antennes sont encore au stade d’acquisition des caracteres de la sous-tribu. Les tibias droits, les epaules non crenelees, la conservation de soies accessoires dans la gouttiere du pronotum sont encore des caracteres tres anciens, le dernier surtout. De meme la conservation de pores setigeres a Tarceau anal et celle habituelle de grands lobes au pronotum marquent un retard. Cependant Tevolution a marche assez vite par rapport a deux caracteres importants, la perte des ailes et celle du quatrieme pulvillus, realisee d’une maniere complete. L’evolu- tion en cours porte surtout sur la forme du pronotum, en voie de passer au type Calosomien chez les Orinodromus et sur la sculpture des elytres, jamais bien complue et souvent presque eliminee. Phylog6nie, voir p. i83. Repartition geographique. — Hautes montagnes de l’Afrique intertropicale orientale, de TAbyssinie a la Rhodesie. — Carte 7, 0°^ 18-20. Sous-GENRES. — Cinq : i. CarabomorpJius, 2. Carabophanus, 3. Orinodromus, 4. Carabops, 5. Cara- bosophrus. I. SUBGENUS CAR A BOMOR PH U S Kolbe Carabomorphus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 57-61 (1895), Deutsch- Ost-Afrika, Vol. 4, Coleopt. p. 27, 46 (1898); (subgenus) Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 25, p. 357- 359 (1899); Alluaud, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 281 (1912); Breuning, Kol. Rund. p. 146, i52 (192S). Caracteres. — Articles 2-3 des antennes seuls comprimes. Pronotum large, peu retreci en arriere, reborde; lobes courts, arrondis. Sculpture bien marquee, diverse meme dans Tespece; intervalles renfles, peu ou pas squamuleux, les primaires subentiers, catenules ou foveoles, parfois les tertiaires resolus en granulations, et meme les secondaires, les fossettes tres agrandies; tertiaire externe tres saillant dans sa partie posterieure. Sillons abdo- minaux incomplets, interrompus au milieu, le dernier manquant. Tibias droits. Taille moyenne. Etat d’evolution. — Sous-genre retardataire. Cependant le seul qui tende a faire des sillons abdominaux La striolation facultative des intervalles peut shnterpreter comme une amorce de squa- mulation future ou comme un reliquat de squamulation passee. Sculpture un peu affolee. Ph3dogenie, voir supra p. 184. Repartition geographique. — Etendue et tres discontinue, localisee dans des massifs tres distants : Kenia, Kilimandjaro, Gurui, Meru, Aberdare. — Carte 7, n" 18. LISTE DES ESPECES : I. Carabomorphus brachycerus Gerstaecker, Jahrb. Wissensch. Anst. Kilimandjaro. Hamburg, Vol, i, p. 48 (1884); Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 59-60 (1895); Deutsch Ost Afrika, Vol. 4, 396 COLEOPTERA ADEPHAGA Coi. p. 45 (1898); Alluaud, Ann. Soc. Ent. Fr. p, 80 (1917); Jeannel, Arch. Zool. Exp. p. 64(1925); Breuning, Ent. Mitteil. p. 240 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. ii3 (1928). var. ktnyensis Breuning, Kol. Rund. p. gS (1928) Elgon. 2. Carabom. neumanni Kolbe, Sitz. Ber, Ges. Natuif. Freunde, Berlin, Gurui. p. 60-61 (1895); Deutsche Ost Afrika, Vol. 4, Coi. p. 46 (1898); Breuning, 1. cit. p. 241 (1926), p. i35 (1928). africainis Cziki. Ann. Mus. Hung. p. 122 (1919). 3. Carabom. catenatus Roeschke. a. masaicus Alluaud, Bull. Soc. Ent. France, p. 282 (1912), Ann. Soc. Ent. Fr. p. 80 (1917); Jeannel, Arch. Zool. Exp. p. 74 (1925); Breuning, 1. cit. p. 242 (1926), p. i35 (1928). b. catenatus Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 267 (1899). Jeannel, Bull. Soc. Ent. France, p 279 (1912). c. kolbi Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 25, p. 358(1899); Alluaud, Ann, Soc. Ent. Fr. p. 80 (1917); Breuning, 1. cit. p. 244 (1926), p. i36 (1928). V. bastinelUri Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 25, p. 359 (1899)- v.joanna Alluaud, Bull. Soc. Ent. France, p. 283 (1912), Ann. Soc. Ent. Fr. p. 80 ( 1917I ; Breuning, 1. cit. p. 248 (1926), p. i35 (1928). V. jeanneli Alluaud, Bull. Soc. Ent. France, p 283 (1912). d. catonae Cziki, Ann. IMus. Hungar. Vol. 5, p. 18 (1908); Breuning, 1. cit. p. 184 (1928). Kenia, Kikuyu. Kenia, Kikuyu. Kenia, Kikujm. Mont Meru. 2. SuBGENUS CARABOPHANUS Kolbe Carabophanus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 5j, 66 (1896). Synonymie : Calister Reitter, Best. Tab. Carab. p. 41 (1896). Blaptosoma B Gehin, Cat. Carab. p. 33, 66 (i885). Caracteres. — Mandibules non striees, pores gulaires et au mesion. Articles 2-4 des antennes comprimes, parfois -le scape deprime. Pronotum retreci en arriere, reborde, lobes courts, arrondis. Une soie au milieu de la gouttiere. Elytres lisses a traces de stries. Sillons nuis. Tibias interme- diaires fort arques chez le male avec brosse subapicale, subarques chez la femelle. Couleur noiratre, chez antinorii, bande flave sur les elytres, cuisses rougeatres, vineuses dessus et parfois dessous, avec fines taches noires sur les primaires et cuisses rouges chez arrowi. Taille petite. Etat d’evolution. — • Plus avance : antennes, sculpture, incurvation des tibias, apparition de taches colorees; perte d’une soie laterale du pronotum. Cependant plus en retard que le sous-genre precedent quant aux arceaux abdominaux, tout a fait depourvus d’amorces de sillons. Phylogenie, voir p. 184. LISTE DES ESPECES : I, Carabophanus antinorii Gestro, Ann. Mus. Stor. Nat. Genova, Vol. i3, Choa, Plateau de Liece. p. 319(1878), p. 287 (1895); Kolbe. Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 68 (1896); Breuning, Ent. Mitteil. p. 35i (1926), Wien. Ent. Zeit. p. 126 (1928). FAM. CARABID^ 397 2. Car. arrowi Breuning, Kol. Rund. p. 94 (1928). Abyssinie. 3. Car. caraboides Raffra}', Ann. Soc. Ent. France Bull. p. 47 (1882); Abyssinie : Abboimieda, Kolbe Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde Berlin, p. 68 (1895). Abuna Yusef. CiilosovHi raffrayi Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 8g (i883); Raffray, Ann. Soc. Ent. France, p 304. pl. 6, fig. 3 (i885); Breuning, 1. cit. p. i25. Blaptosoma raffrayi Gehin, Cat. Carab. p. 66, pl. 9 (i885). Calis/ir raffrayi Reitter, Best. Tab. Carab. p. 41 (i8g6). 3. SuBGENUS ORINODROMUS Kolbe Orinodromus (genus) Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 37, 63-66 (1895), Deutsche Ost Africa, Vol. 4, Coi. p. 27, 44 (1898). Synonymie : Carabus Gerstaecker, Arch. f. Naturg. Vol. 33. p. 10 (1866), Deckens Reisen, Zool. Vol. 3, p. 56, pl. 4, fig. 2 (1873). Trachycarabus Gehin, Gat. Carab. p. 53 (i885). Caracteres. — Article 2-3 des antennes comprimes. Tete forte, clypeus soude au front, man- dibules au plus striolees sur le tranchant. Pronotum cordiforme, ourle, a faux lobes pointus, deflechis. Intervalles tantot faiblement saillants a primaires un peu foveoles [deckeni), tantot plats, les stries plus ou moins conservees. Pas de sillons. Pattes longues, tibias droits. Taille petite. Couleur brunatre ou ocracee ; chez voJkensi tache ronde, jaune, sur chaque elytre. Etat d’evolution. — Stationnaire quant aux antennes, aux tibias; ne tend pas a faire des sillons abdominaux. A aequis et developpe la tendance a la transformation du pronotum dans le sens Calosomien. L’evolution actuelle porte surtout sur la sculpture, qui tend a devenir unie, et la coloration par invasion des taches jaunes sur les elytres, caractere nouveau, original et tres important. Phylo- genie, voir supra p. 184. Repartition geographique. — Massif du Kilimandjaro. Repandu depuis le plateau de base (yolhensi de 75o a i.ioo metres), jusqu’a 3. 000 metres, zone des forets [gersiaeckeri) et de 3 a 4.000 metres. zone des paturages (deckmi). Voir Carte 7, n" 20. LISTE DES ESPECES ; I. Orinodromus deckeni Gerstaecker. a. deckeni Gerstaecker, Archiv. f. Naturg. Vol. 33, p. 10 (1866), Kilimandjaro; Deckens Reisen, Zool. Vol. 3, p. 56, pl. 4, fig. 2 (1873); Kolbe, Alticole. Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 63 (1895), Deutsche Ost. Afrika, Vol. 4, Coi. p. 44(1898); Breuning, Ent. Mitteil. p. 347 (1926). Wien. Ent. Zeit. p. i37 (1928). Trachycarabus deckeni Gehin, Cat. Carab. p. 53 (i885). vzx. nigripennis Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Natur. Freunde, Berlin, p. 63(i895); Deutsch Ost Afrika, Vol. 4, Coi. p. 44 (1898); Alluaud, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 81 (1917) ; Breuning, 1. cit. p. 348 (1926). b. gersiaeckeri Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 64 (1895), Deutsche Ost-Afrika, Vol. 4, Coi. p. 45 (1898); Alluaud, 1. cit. p. 81 (1917); Breuning, 1. cit. p. 848 (1926). c. alluandi Kolbe, Zool. Jahrb. Suppi. 8, p. 693 (1905); Alluaud, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 81 (1917) ; Breuning, Ent. Mitteil. p. 848 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. 187 (1928). alluaudee Alluaud, 1. cit. p. 24 (1908). 398 COLEOPTERA ADEPHAGA d. glacialis Kolbe, 1. cit. p. SgS (igoS); Alluaud, 1. cit. p. 24 (1908), p. 81 (1917); Breuning, Ent. Mitteil. p. 848 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. 1 3g (1928). 2. Orinodr. volkensi Kolbe, Sitz. Ber. Ges. Naturf. Freunde, Berlin, p. 65 Base plateau, Kiliman- (1895), Deutsche Ost. Afiika, Vol. 4, Coi. p. 45 (1898); Alluaud, djaro. 1. cit. p. 82 (1917) ; Breuning, 1. cit. p. 849 (1926). 3. Orinodr. alinderi Breuning, Kol. Rund. p. 91 (1928). Elgon. 4. Orinodr. elgonensis Breuning, Kol. Rund. p. 98 (1928). Elgon. 4. SuBGENUS CARABOPS Jacobson Carabops (subgenus) Jacobson, Ann. Alus. Zool. Petersb. p. 261 (1900). Synonymie : Carabomorphus pars Breuning, Ent. Mitteil. p. 289 (1926). Caracteres. — Des Carahomorphtts, mais les mandibules nettement striees, les sillons entiers, bien developpes, les intervalles strioles. Etat d’evolution. — Plus avance, oriente dans la direction des Calosomiens. Repartition geographique. — Localise en Ab3'ssinie. LISTE DES ESPECES : 1. Carabops abyssinicus Gestro. a. abyssinicus Gestro, Ann. Mus. Soc. Nat. Genova, p. 201 (1880), Abyssinie. p. 256 (1895); Breuning, Ent. Mitteil. p. 244 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. i3i (1928). kacliowsTiyi Jacobson, Ann. Mus. Zool. Petersb. p. 264 (1900). ab. /«jjiorubs Jacobson, 1. cit. p. 264 (1900). b. harrar ensis 'jacobson, 1. cit. p. 264 (1900); Breuning, Ent. Alitteil. p. 245 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. 182 (1928). kowaczi Cziki, Fol. Ent. Hung. p. 21 (1924). 2. Carab. aethiopicus Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. i3o (1928). Abyssinie. kowacsi Breuning (nec Cziki), Ent. Mitteil. p. 342 (1926). 5. Subgenus CAR ABOSOPH RUS Lapouge Carabosophrus nov. subgenus Lapouge. Synonymie : Carabosophrus 1. 1. Kolbe, Alluaud. Ca rabomorphus pars Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 129 (1928). Caracteres. — Tete assez grosse. Sous-menton plurisetigere, deltion et lobes arrondis, palpes non dilates, polychetes. Labre large, tres court, non sinue en avant, profondeinent creuse en travers par des pores confluents, separe de Tepistome par un sillon tres profond ; soies normales. Antennes mediocres, scape canalicule, deuxieme article comprime, ambolus normal. Pronotum mediocre, orbiculaire transverse, ni sinue ni retreci vers la base, plan convexe, sans fossettes, ni gouttiere, ni ourlet, rudiment de faux lobe; parfois un pore juxtangulaire sur le bord meme du lobe resorbe, pores lateraux incertains. FAM. CARABID/E 399 Elytres courts, bossus en arriere; stries larges profondement striolees en travers. Primaires plus faibles, plutot etrangles que segmentes, strioles. Secondaires et tertiaires subegaux, tres minces, assez releves, a striolation transversale reguliere et tres serree, le premier tertiaire promptement fondu dans la suturale, Texterne renforce, non raccourci en avant comme chez les sous-genres voisins; raphe net avec intervalles supplementaires. Primaire moyen laccourci, les tertiaires adjacents s’unissant aussitot en epingle a cheveux, puis les secondaires, et ainsi de suite, disposition sans autre exemple chez les Carabina. Apophj^se du pronotum sans ourlet, tronquee. Episternes du metasternum recouvrant un peu Tepipleure. Trochanters arrondis chez les deux sexes. Sillons seulement indiques, presents meme a 1’arceau anal ; puncta en regression. Pattes robustes, tibias tous droits dans les deux sexes, sans franges, meme k posterieure des tibias moyens manque. Taille mediocre. Degre d’evolution. — Relativement avance : deformation du labre, du scape, regression des rebords et lobes du pronotum, des pores; commencement des sillons. Sculpture conservant tous ses intervalles, mais avec une disposition de conjugaison en epingles a cheveux enclavees absolument speciale. Elimination de la frange posterieure des tibias moyens chez les deux sexes, caractere rare. Repartition geographique. — Region des grands lacs, jusqu’au Nyassa et au Bangueolo, habite les regions basses. LISTE DES ESPECES : Carabosophrus burtoni Alluaud, Bull. Soc. Ent. Er. p. 80 (iqiS); Breu- Region des lacs; ning, Ent. Mitteil. p. 344 (1926), Wien. Ent. Zeit. p. 129 (1928). Non alticole. Carabosophrus goetzei i. 1. Kolbe. (CALOSOMIENS) I. Genus CALOSOMA Weber Calosoma (genus) Weber, Observ. Ent. Vol. i, p. 20 (1801); Schellenberg, Ent. Helv. Vol. 2. pl. 21, p. i3o (1808); Bonelli, Observ. Ent., Tab. S3mopt. B 2, i, p. 41 (1809), et auct. posteriorum. S^monymie : Calosoma, Callipara, Calodrepa (genus) Motschulsk}', Bull. Soc. Natur. RIoscou, Vol. 38, p. 3o8 (i865). Caracteres. — Mesion d’ordinaire depourvu de soies (exc. Calosoma), deltion arque en accent circonflexe, non ourle (exc. Calosoma cyanescens, Australodrepa)-, mandibules bien striees. Antennes a troi- sieme article long et comprime, deuxieme deprime. Tete mediocre. Pronotum orbiculaire trans- verse [Calosoma un peu cordiforme), ourle, 1’ourlet n’atteignant pas la base (exc. Callipara, Epipara). Elytres a epaules bien marquees, d’ordinaire peu crenelees [scrutaior beaucoup); intervalles jamais dedoubles ni resolus, les primaires 'simplement marques de pores dorsaux ou faiblement inter- rompus. Tibias intermediaires du male arques, pourvus de franges anterieures et poste- ri eu res, de la femelle droits, subarques ou arques, sans frange anterieure, d’ordinaire sans frange posterieure (exc. Calosoma), posterieurs droits chez les deux sexes [Calosoma, Callipara), ou arques meme chez la femelle [Calodrepa, Australodrepa, Epipara), munis chez le male d’une frange anterieure parfois raccourcie (exc. walkeri). Ouatre pulvilli (exc. Calosoma clalhratum, Callipara, Australodrepa schayeri, trois). Taille mo^^enne ou grande, forme en ecusson, couleurs diverses, souvent tres riches. 400 COLEOPTERA ADEPHAGA Etat cPevolution. — L’evolution des mandibules, des aiitennes, du pronotum est complete. Celle des tibias se fait vers le type arque aux deux paires posterieures, les sous-genres et parfois les especes a des stades differents; de meme 1’elimination des franges; comme toujours ces transformations sont plus rapides chez les femelles. Intervalles remarquablement quiescents, tres primitifs. Evolution marquee de la couleur vers le cuivreux pourpre, realise sur le disque des elytres par beaucoup d’especes; couleurs metalliques froides d’ordinaire releguees sur les marges et le dessous du corps. Phylogenie, voirp. 191. Repartition geographique. — Presque ubiquiste ; Palearctique et nearctique, grandes iles de la Melanesie, Madagascar. Chaque grande region a sa faune et dmrdinaire son sous-genre propre. Voir Carte 7, nos 29-33. Paleontologie. — Du jurassique superieur, un sous-genre, Procalosoma, Allemagne occidentale. Du miocene, des restes qui peuvent appartenir aux especes actuelles, Suisse. Ontogenie. — La plupart des larves sont connues. Sous-GENRES. — Sept : I. Calosoma, 2. Callipara, 3. Procalosoma, 4. Calodrepa, 5. Epipara, 6. Eiicalosoma, 7. Atisiralodrepa. I . SUBGENUS CALOSOMA Weber • Calosoma (genus) pars Weber, Observ. Ent. Vol. i, p. 20 (1802); Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Vol. 38, p. 3o (i865); Calosoma (genus) Gehin, Cat. Carab. p. 29, 57 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 35 (1892). Synonymie : Caminara pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3o (i865); Gehin, Cat. Carab. p. 3o, 59(i885). Syncalosoma Breuning, Kol. Rund. p. 179 (1927). Caracteres. — Sous-menton piat, bi- ou plurisetigere ; mesion a bord anterieur arque, eu segment de cercie et non en deltion, nettement setigere. Pronotum tres retreci a labase, le rebord n’atteignant pas la base; fossette vague mais assez imprimee; point de faux lobes. Elytres en ecusson; epaules peu crenelees ; intervalles egaux, peu ou moderement renfies, squamu- leux, les primaires a foveoles ou points metalliques. Tibias anterieurs franges interieurement chez les deux sexes, non franges exterieurement, intermediaires franges devant et derriere chez le male, derriere seulement chez la femelle, posterieurs devant, chez le male seulement; tibias intermediaires tantot droits et tantot arques (claihratttm), chez le male seulement, posterieurs droits chez les deux sexes, Quatre pulvilli (clathratum trois). Etat d’evolution. — Peu avance. Les caracteres des Calosomiens sont entierement aequis, mais le menton reste facultativement plurisetigere, le mesion setigere, la sculpture a peu pres intacte, quatre pulvilli, sauf chez clathraium qui a elimine le quatrieme. L’evolution actuelle s’exerce surtout sur les tibias, dont les intermediaires tendent a shneurver chez le male. L’ourlet lateral du prono- tum a cesse de rejoindre celui de la base. Phylogenie, voyez supra p. 192. Repartition geographique. — Europe, Bassin de la Mediterranee, Asie Mineure,; Siberie occidentale, Amour, Japon; Etats-Unis : chacune de ces regions possede une espece R.peciale. Syl- vicole. Voir supra Carte 7 , n° 29. FAM. CAKABlDAi 401 Paleontologie. superieur). Le Calosoma jaccardi du Locle paniit se rapporter a \’ inquisitor (Aliocene Ontogenie. — Larves. Frigidum : exolabre lobule, medianes arrondies, externes en feston; tegmina depassant un peu plus que de Tourlet, lobes indiques seulement, telson courtement lobe, lobe etire, pointu; cerei une fois et demie de la longueur du protelson ; epine supere grande, externe nulle. Disque du telson orange. Voir supra p. Sy, texte et dessins. Inquisitor : exolabre lobule, medianes arrondies, externes mieux detachees, arrondies; tegmina depassant moins que de 1’ourlet, non lobes; telson courtement lobe, triangulaire, pointu; cerci une fois et demi de la longueur du protelson, epine supere courte, conique, externe nulle. Voir supra p. 58, texte et dessins, et Description des larves de Carabus et Calosoma, fasc. 4, p. 12 (igo8). Description prise directement sur les sujets eleves par Burgess, mais ne correspondant pas quant au frigidum a la description publiee par celui-ci (Report Board of Agrie. Jan. 1897), reproduite dans ma Description, fig. 4, p. 14 (1908). LISTE DES ESPECES : I. Calosoma inquisitor Linne. a. jaccardi Heer, Foss. Calos. p. 44, fig. 2 (1861). b. inquisitor Linne, Farm. suee. p. 789 (1746), Syst. Nat. e*ti. 10, p. 414 (1758); Olivier, Ent. Vol. 3, p. 40, pl. i, fig. 3 (1790); Gyllenhall, Ins. Suee. Vol. 2, p. 5o (1800); Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. r, p. 212 (1801); Schonherr, Spec. Ins. Vol. i, p. 227 (1806); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 129 (1812); Duftschmid, Fauna Austr. Vol. 2, p. i3 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 194 (1826), Icon. Vol. 2, p. 49, pl. 70, fig. 3 (i83o); Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 32 (i838); Letzner, Laufkaf. Schles. p. 96 (i85o); Schaum, Naturg. Ins. Deutschl. Vol. i, p. ii5 (i856); Fauvel, Faun. Gallo-Rhen. Vol. 2, p. 77 (1882); Gangl- bauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 35 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 46 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balkanhalbins. Vol i, p. i5 (1904); Barthe, Tabi, analyt. Carab. p. 16 (1909); Breuning, Kol. Rnnd. p. 166 (1927). anliqmim Fonrcroy, Ent. Paris, Vol. i, p. 42 (lySS). ab. coi. Letzner (6), Laufkaf. Schles., p. 96 (i85o). c. cupreum Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 196 (1826); Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 288, pl. 8, fig. I (1826). d. punctivenire Reiche, Ann. Soc. Ent. France, p. 567 (i855); Apfel- beck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 16 (1904). e. viridulum Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3i, p. 48 (1877); Breuning, 1. cit. p. 169 (1927). f. clathratum Kolenati, Melete. Ent. Vol. i, p. 33, pl. i, fig. S a,h (1845); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 338 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalbins. Vol. i, p. 16 (1904); Lapouge, Exped. Perse, Ent. Part. 16, p. 16, 27 (1912). g. batnense Lallemant, Bull. Soc. Sc. Phy's. Nat. elimat. Alger, p. 35 (1868); Bedel, Cat. Cal. Nord Afr. j). 19 (1895). h. comantnse Lapouge, Cal. nouv. Misc. Ent. p, 89 (1930). Miocene sup. : Le Locle; Fossile. Europe. Roumanie, Russie merid. Grece. Asie Mineure, Liban. Caucase, Perse occid. : Poucht-i-Kouh. Algerie, 'runisie. Roumanie. 2. Calos. cyanescens Molschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 32, p. 489(1859); Vol. 38, p. 3io (i865); Lapouge, Misc. Ent. p. 91 Amour, Siberie Maritime, Japon. 402 COLEOPTERA ADEPHAGA (igSo). Pl. 3. Fig. 3. — Non cyanescms = mikado Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 235(1873); — non cyanescms = inquisitor ab. bleue Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 32, p. 253 (1878). 3. Calos. frigidum Kirb}', Paun. Amer. bor. p. 19 (1837); Le Conte, Etats Unis, Nord-Est. Proc. Ac. Nat. Soc. Phil. p. 52 (1862), Brookl}m Ent. Soc. p. i (1878); Leng, Journ. New-York Ent. Soc. p. 141 (i8gi); Burgess, Dep. .Agr. Yearbook, p. 458, pl. 57, fig. 3 (1918), Bull. 417, p. 14. 44 (1917); Breuning, Kol. Kund. p. 179 (1927). Caminara frigidum Motschulsky, Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. 38, p. 3o3 (i865); Gehin. Cat. Carab., p. 09 (i885). Icvittei Casey. .-tnn. New-York Ent. Soc. Vol. 8, p. 144 (1897). 2. SuBGENUs CALLIPARA Motschulsky Callipara (genus) Motschulsky, Bull. Soc, Natur. AIoscou, Vol. 38, p. 3o8 (i865). Caracteres. — Deltion en accent circonflexe, peu marque, non ourle, d’ordinaire depourvu de soies. Scape gros. Pronotum petit, orbiculaire transverse; ourlet lateral attenue en arriere, mais atteignant le basilaire par un angle deflechi en faux lobe, iinpression juxtangulaire vague, super- ficielle. Apophyse prosternale non recourbee. Elytres larges, scutiformes; epaules peu ou non crene- lees ; piimaires a pores dorsaux concolores. T i b ias i n ter med i ai res seu Is ar ques , et chez le m al e seu 1 em ent. Frange des tibias anterieurs longue chez le male, courte chez la femelle, anterieure et posterieure des intermediaires longues chez le male, nulles chez la femelle, frange des tibias jmsterieurs longue chez le male, nulle chez la femelle; trois pulvilli. Taille grande; couleur noire, violette ou richement metallique. Etat d’evolution. — Relativement peu avance, cependant un peu plus que chez le sous-genre Calosonia. Le quatrieme pulvillus a disparu, aussi les franges des tibias intermediaires de la femelle, les tibias intermediaires sont nettement arques chez le male. Sculpture tres primitive, faux lobe non eli- mine, normal. Etat stable, les vaiiations ne portent guere que sur des details, et notamment sur la cou- leur, assez fixe suivant les grandes races. Phylogenie, voir p. ig3. Repartition geog raphique. — Europe, Bassin de la Mediterranee, Perse, Himala3-a, Chine, Asie centrale et Siberie meridionale, Japon. Sylvicole. — Carte 7, n° 3o. Paleontolog ie. — Le Calosoma escrobiculatum de TOligocene superieur d'CEningen parait se rap- porter a Callipara sycophanta. Ontogenie. — On connait la larve et la n3unphe de sycophanta. Larve ; Exolabre lobe; mesolabre a medianes assez pointues, externes reduites a un cran, piis renfles jusqu’a la base; tegmina debordes par les flancs charnus et roses,sans lobes; telson a angle un peu etireen pointe; cerci de la longueur du protelson, coniques; epines courtes, coniques, l’externe presque nulle; disque du telson orange Nymphe : pronotum presque orbiculaire, sans soies laterales; brosses dorsales mediocres, presque join- tives; sacs des tegmina en bourrelet minee, coude, tres renfle en avant, tubercule en arriere; brosse au protelson, aucune au telson; tubercules pleuraux gros, mal dessmes, confluant presque, soies courtes et abondantes; cerci longs des deux tiers du protelson, donc relativement longs, petite epine supere. \Mir ci-dessus p. 57 et Description des larves, fasc. 4, p. 10. FAM. CARABID/E 403 LISTE DES ESPECES : 1. Callipara maximowiczi Moiavvitz. a. iouzal in i hapouge, Misc. Ent. ji. 42 (1924); Breuning, Kol. Rund. p. 177 (1927). — Pl. 3, Fig. 4. b. maximowiczi Morawitz, Alem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 6, p. 20, pl. I. fig. 7 (i863); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896); Breuning, 1. cit. p. 176. c. mihado Bate.s, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 235 (1873). d. saitteri Born, Soc. Ent. Zurich, Vol. 24, p. 99 (igoo); Breuning, 1. cit. p. 178. e. Lapouge, IMisc. Ent, p. 41 (1924); Breuning, 1. cit. p. 177. f. cathaica Lapouge, i. 1. 2. Callip. beesoni Andrewes, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 290 (1919); Breu- ning, 1. cit. p. 175. 3. Callip. sycophanta Linne. A. Subspecies himalayava Gestro, Mem. Acad. Sc. Torino, p. 32 1 (1875); Breuning, 1. cit. p. 174. B. Subspecies sycophanta Linne. a. prasina Lapouge, Bull. iMus. Hist. Nat. Paris, p. 124 (1907); Deleg. Perse, Ent. Vol. 2, fasc. i, p. 28 (1912). b. purpnripennis Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 257 (1891). c. severa Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 422 (i85o); Gangl- bauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 35 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 47 (1896). Calosoma rapax Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p, Sog (i865). d. sycophanta Linne, Syst. Nat. (ed. 10), p. 414 (1758); Poda, Ins. Mus. Graec. p. 46 (1761); De Geer, Mem. Hist. Ins. Vol. 4, p. io5, pl. 18, fig. 19 (1774) ; Fabricius, Syst. Ent. p. 239 (1775), Syst. Eleuth. Vol. i, p. 212 (1801); Paykull, IMonogr. Carab. Suee. p. 36 (1790); Olivier, Enc. Meth. Ins. Vol. 5, p. 333, Entomogr. pl. 3, fig. 3i (1790); Panzer, Fauna Germ., fasc. 81, pl. 7 (1801); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 125, pl. 66 (i8i5); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. i3 (1812); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 193 (1826), Iconogr. Coi. Eur. Vol. 2, p. 48. pl. 70, fig. 2 (i83o); Heer, Fauna Helv, Vol. i, p. 32 (i838); Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 237, pl. 8, fig. 3 (1826); Gebler, Bull. .Soc. Natur. Moscou, p. 439 (1859); Letzner, Laufkaf. Schles. p. g5 (i85o); Schaum, Natur. Ins. Deutsch. Vol. I, p. ii3 (i856); F'auvel, Faune Gallorh. Vol. 2, p. 78 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 35 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896); Apfelbeek, Kaferf. Balkanhal- bins. Vol. I, p. 16 (1902); Barlhe, Tabi. Anal , Carab. p. 17 (1909); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 64 (1917); Breu- ning, 1. cit. p. 171 . Carabus punctatosnlcatus Mulier, Zoo. Dan. Prodr., p. 357, pl. 8 (1914). Carabus nitens Scopoli, Fauna Carn., p. 85 (1763). Yunnan. Yeso. Hondo. Formose. I. Quelpaert. Mongolie, Mandehourie. Flimalaya, versant sud. Cachemire. Perse. Margilan. Algerie, Orient. Europe. Siberie occid., Altai, .'Mgerie. 404 COLEOPTERA ADEPHAGA ab. coL Letzner (5), Laufkafer Schles., p. gS (i85o); Janichen, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 298 (1914)- var. hahehnanni Schilsky, Deutsche Ent. Zeitsch., p. 180 (1888). Allemag'ne. e. anthvacina (Lapouge) Houlbert, Faune Ent. Armor. Vol. i,»p. 292 Pouliguen, la Baule. (1907); Barthe, Faune fr. rhenane, Car. p. 418 (1923); Lapouge, Misc. Ent. p. 42 (1924). lapottgei, Breunino'. 1. cit. p. 174. 4. Calli p. guineensis Imhoff, Ber. Nat. Gesell. Basel, p. 164 (1843); Guinee, Congo belge. Breuning, Kol. Rund. p. 139, 160 (1927). Calosoma colmcinti Burgeon, Rev. Zool. Afr. Vol. i5, p. 481 ; Breuning, Kol. Rund. p. 97 (1928). 3. SUBGENUS PROCALOSOMA Meunier Procalosoma (genus) Meunier, Bull. Soc. Geol. France, Vol. 20, p. 207 (1895). Caracteres. — Mal connus, vu betat des fossiles. Parait d’apres 1’aspect general et la sculpture tres voisin des Callipara. Elytres plus etroits, stries grossierement ponctuees ; intervalles primaires entiers. Voir supra, p. i36. Repartition geographique. — Connu seulement de 1’Allemagne occidentale. — Fossile, jurassique superieur. LISTE DES ESPECES : 1. Procalosoma giardi Meunier, Bull. Soc. Geol. France, Vol. 20, p. 207, Baviere : calcaires li- fig. (1895); .A.rch. Mus. Teyl. Vol. 5, pl. 2, fig. 22 (1897). thogr., Malm. Procalosoma major Handlirsch, Fossil. Ins. p. 848 (1906). 2. Procal. minor Handlirsch, Fossil. Ins. p. 548, pl. 45, fig. 23 (1906). Baviere : calc. lithogr., Malm., Solenhofen. 4. SuBGENUS CALODREPA Motschulsky Calodrepa (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o8 (i865). Caracteres. — Mesion simplement arrondi en avant, non ourle. Scape tres en massue. Pro- notum petit, orbiculaire-transverse, sans faux lobes, ourle ou faiblement reborde, 1’ourlet lateral n’atteignant pas le basilaire, mais relie directement a la base par un pii transversal pas- sant sous la fossette, celle-ci profonde, definie en avant seulement, peu nette en arriere. Elytres un peu allonges, tres grands, presque deprimes, a gouttiere large; epaules tres crenelees; sculpture entiere, les stries a points fins, les primaires a pores dorsaux concolores. Chez le male, tibias intermediaires tres arques (exc. wilcoxi), posterieurs peu; chez la femelle, tous moins ou peu arques; franges comme chez les Callipara, mais Tinterieur des intermediaires et des posterieurs raccourcie, subapicale; quatre pul- villi. Dessous tres metallise, couleurs brillantes; erythrisme des antennes et des pattes chez wilcoxi et splendida. Etat d’evolution. — Relativement peu avance, sauf quant a Tincurvation des tibias, en voie de se generaliser; franges autres que la posterieure des tibias intermediaires franchement en legression. Le quatrieme pulvillus subsiste. Deux elements nouveaux : le pii subangulaire pres de la base du pronotum, aequis d’emblee, et 1’erythrisme des membres, encore en evolution. Phylogenie, voir supra p. 193. FAM. CARABID^E 405 Repartition geographique. — Etats-Unis, Mexique, Grandes Antilles. Ontogenie. — On connait par les elevages de Burgess les larves de scrutalrix et de wilcoxi. — Wilcoxi : exolabre lobule, mesolabre quadricuspide, type hortensis, a dents pointues et dilatees; tegmina cachant a peine les flancs, nonlobes; telson a petits angles aigus, sans tache orangee. Scrntatrix : exo- labre lobule, mesolabre a medianes assez pointues, munies au tiers inferieur externe d’un denticule peu visible qui est Texterne, t37pe sycophanta-, tegmina debordes paries flancs charnus et roses; telson coupe carrement; epine supere faible, externe rudimentaire, disque orange. Voir supra, p. 58 et fig., p. igi, et Burgess Dep. Agr. Bull. 417, p. 27-43. Pour scrntatrix, voyez supra p. 5g, texte et fig. LISTE DES ESPECES : 1. Calodrepa scrutatrix Fabricius, Syst. Ent. p. 229 (1775), Sj^st. Eleuth., Vol. I, p. 2i3 (1801); Obvier, Ent. Vol. 3, p. 41, pl. 3, fig. 32(1791); Schonherr, Syn. Insect. Vol. i, p. 228 (1816); Sa}q Trans. Amer. Philos. Soc. Philad. (U. S.) Vol. 2, p. 78 (i825); Dejean, Spec. Coi. \T1. 2, p. 191 (1826); Bates, Biol. Centr. Amer., Coi. Vol. I, part. i. p. 20(1881); Leng, Journ. New-York Ent. Soc. p. 140 (1891); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p 17, 26 (1917), Dep. .Agr. Yearb. p. 458, pl. 07; Breuning, Kol. Rund. p. i63 (1927). 2. Calod. splendida Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 5, p. 558 (i83i); Chevrolat, .Ann. Soc. Ent. Fr. p. 186 (i863); Burgess, Bull. 417, p. 123; Breuning, 1. cit. p. 161. 3. Calod, aurocincta Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 420 (iS5o); Bates, Biol. Cent. Amer., Coi. Vol. i, part. i, p. 20, pl. 2, fig. IO (1881); Burgess, Bull. 417, p. 122; Breuning, 1. cit. p. 162. Calosoma splendidum Perbosc, Rev. Zool., p. 261 (iSSg). 2. Calod. wilcoxi Le Conte, Ann. Lyceum Nat. Flist. New-York, Vol. 4, p. 446 (1846), Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 52 (1862), Brooklyn, Ent. Soc. I (1878); Leng, Journ. New-York Ent. Soc. p. 141 (1894); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 38-43; Breuning,!. cit. p. i65. — Pl. 3. Fig. 5. 5. ? Calod. calvini Wickham, Am. Journ. Sc. p. 126 (1909). 5. SUBGENUS EPIPARA Lapouge Epipara (subgenus) Lapouge. Sous-tribu des Calosomina, Misc. Ent. Vol. 82, p. 3 (1929), Calosomes nouv. Vol. 82, p. 92 (1980). Synonymie : Eucalosoma pars Breuning, Alon. Cal. Kol. Rund. \^ol. i3, p. 147. 182 (1927). Caracteres. — Mesion setigere, deltion pointu a base large, petit. Palpes, article terminal un peu plus elargi a 1’extremite que chez les Callipara, mais pas plus court. Mandibules fortement striees, tendant un peu a se plisser. Pronotum nettement different de celui des sous-genres voisins par le dessus absolument plan, les angles anterieurs, posterieurs, et les bords au meme niveau, rappelant Tefliis viridipennis, et par la region basilaire courtement mais nettement cordiforme, le bord sinue sur le dernier tiers, et brusquement redresse sur une fraction de millimetre pour faire angie droit avec le basilaire; base etroite; rebord reduit a un faible ourlet, ni gouttiere ni fosseltes; dessus uniformement granuleux. Etats-Unis, Alexiquesept. Haiti, Cuba. Mexique. Etats Unis. [.Miocene. Florissant, Colorado, 4o6 COLEOPTERA ADEPHAGA El3’tres larges, peu renfles, epaules non crenelees; stries non ponctuees; intervalles tres peu convexes, a stiioles transversales fines mais nettes, tres serrees, donnant un aspect soyeux particulier; points des primaires bien plus grands et plus profonds cpie chez les autres especes du genre, formant des fossettes tres nettes, ocellees, aussi larges que les primaires, d un or rouge, tianchant sur le moidore un peu rembruni de tout le dessus du corps, Apophj^se du prosternum ourlee entierement; episternes et epimeres ponctues; abdomen legerement ponctue, davantage sur les bordsj sillons faibles, ne decouviant pas sui les flancsj puncta fins, trois ou quatre paires. Tibias movens incurves chez les deux sexes, aussi les posterieurs, ceux-ci tres peu chez la femelle. Tibias moyens a frange anterieure et frange posterieure chez le male, sur la moitie distale seulement ; chez la femelle pas d’anterieure, posterieure sur le milieu seulement. Tibias posterieurs, frange anterieure au tiers apical chez le male seulement. Trois pulvilli. Trochanters poste- rieurs tres longs, pointus ; chez le male presque acumines et un peu recourbes, un peu releves a la pointe et rappelant ceux du male de coxalis, mais plus lentement retrecis. Apex un peu recourbe mais pas pointu. Ailes fonctionnelles. Taille grande, forme peu renflee. Dessus mordore plus ou moins rembruni, fossettes primaires or feu. Leger reflet dessous, plus net sur les cotes. Palpes et base des antennes un peu rougeatres. Etat d’evolution. — Tres avance. Article terminal des palpes un peu elargi. Mandibules fortement striees, mais non emoussees ni cannelees comme celles de bastardi. Pronotum plan et ponctue, sans analogue chez les Calosomes. Sculpture des elytres a strioles transversales extremement serrees et grosses fossettes. Trochanters sans analogues dans le genre, arrives au meme degre d’evolution que chez Callistriga sayi et coxalis. Repartition geographique. — Aladagascar. LISTE DES ESPECES : I. Epipara grandidieri Maindron, Bull. iMus. Paris, p. i6 (1900); Madagascar. Alluaud, in Grandidier, Hist. Ph5’s. de Madag. Vol. 21 (i), p. 10, pl. 25, fig. 19 (1900); Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol, i3, p. 181 (1927); Lapouge, Misc. Ent. p. 92 (1920). Calosoma grandidieri Gehin i. 1. Lettre 6, p. i55 (1879). 6. SuBGENUs EUCALOSOMA Breuning Eucalosoma (subgenus) Breuning, Mon. Cal. Kol. Rund. Vol. i3,p. 147, 182 (1927); Lapouge, Misc. Ent. p. 93 (1920). Caracteres. — - Tres voisin du subgenus Calosoma dont il ne differe profondement que par ses mandibules tres emoussees, robustes, transversalement cannelees comme des molaires d’elephant. Les autres parties de la bouche, la tete, les antennes du C. sycophanta. Pronotum petit, tres court, large, la plus grande largeur au milieu, presque angule, peu reborde, un pore au milieu de Tangle lateral, un autre posterieur, faux lobe tres petit, horizontal, pointu ; dessus finement pointille, non renfle, fossettes subangulaires a peine indiquees. Elytres etroits en avant, en raison de la petitesse du pro- et du meso- thorax, assez allonges, un peu en trapeze a large base posterieure plutot qu’en ecusson. Bordure laterale etroite a Tepaule, en vue verticale dissimulee par le calus humeral fort. Stries fines, nettes; intervalles peu saillants, a strioles fines, nettes, serrees, donnant une impression soyeuse; pores primaires petits. Dessous presque lisse, metatrochanters arrondis. Tibias moyens et posterieurs arques et franges devant et derriere, chez le male ; aussi chez la femelle, mais les posterieurs peu arques, et a franges moindres, I'AM. CARAJ3I1).^: 407 la posterieure tres leduite. Trois pulvilli. Taille assez grande, forme courte. Entierement d’un beau bleu indigo, parfois legerement verdatre ou violace, dessous plus metallique et plus brillant que le dessus. Palpes, base des antennes, tibias, tarses, trochanters et extremite distale des femurs brun rouge ; feinurs bleu metallique, aussi les trochanters posterieurs, dont la base seule est rougeatie. Etat d’evolution. — Tres avance quant aux mandibules, tout a fait particulieres a 1’espece ; quant a la couleur des appendices, parait au contraire frappe d’arret de developpement. Pour le reste tres semblable au sycophanta, sauf le pronotum trop petit et rappelant celui du wilcoxi. Repartition geographique. — Partie sud de Madagascar. LISTE DES ESPECES : I. Eucalosoma bastardi Alluaud, Bull. I\Ius. Paris, p. i63 (1925); Sud de Madagascar. Breuning, Alon. Cal. Kol. Rund. Vol. i3, p. 147, 182 (1927) ; Lapouge, Misc. Ent. p. 93 (1920). 7. SUBGENUS AUSTR ALODRE PA LapoUGE Australod repa (subgenus) Lapouge, Sous-tribu des Calosomina, Misc. Ent. p. 8 (1929). •Synonymie : Calosoma ABC Gehin, Cat. Carab. p. 56 (i885). Caracteres. — Caracteres de Calodrepa, sauf les differences suivantes. Mesion ourle en avant. Scape moins renfle a Textremite. Rebord du pronotum non relie a la base par un pii transversal ; fossette juxtangulaire tres profonde, ronde, fermee meme en arriere. Elytres courts, en ecusson; epaules peu crenelees; stries grossierement ponctuees; intervalles gros, les primaires subca- tenules. Apophyse du prosternum non recourbee, tres profondemcnt canaliculee sur les bords. Puncta rudimeiitaires. Tibias plus fortement arques, les posterieurs meme chez la femelle; frange anterieure des tibias intermediaires et posterieurs des males complete (exc. walheri, intermediaires abregee, posterieurs nulle), des femelles reduite ou nulle. Quatre pulvilli {schayeyi trois). Taille moyenne ou grande. Etat d’ evolution. — Relativement peu avance, surtout quant aux franges des tibias. L’evo- lution porte surtout sur les tibias, qui achevent de devenir tres arques chez les deu.x sexes, et qui eliminent peu a peu leurs franges. L’anterieure des tibias intermediaires, presque complete au debut chez les femelles, disparait, elle comrnence a disparaitre chez les males des formes les plus avancees. Le quatrieme pulvillus, en voie d’elimination, a disparu chez schayeri. Le pii transversal parallele a la base du pronotum, caracteristique des Calodrepa, s’annonce chez les Anstralodrepa, mais reste rudimen- taire quand il existe. Les puncta sont en voie d’elimination, mais jamais elimines entierement. La couleur est presque toujours verte, virant au bronze, sans marges brillantes, le dessous tres metallise; la metallisation comrnence a gagner les cuisses. Phjdogenie, voir supra p. 192. Repartition geographique. — Toute la Melanesie, sauf, semblc-t-il, les Nouvelles-IIebrides. En plus. Timor. Voir Carte 7, n» 32. LISTE DES ESPECES ; I. Australod repa timorensis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 367 Timor. (1869); Breuning, Kol. Rund. p. i58 (1927). klynslrai Breuning, 1. cit. p. i58. COLEOPTERA ADEPHAGA 408 2. Austr. oceanica Perroud, Ann. Soc. Linn. Lyon, p. 49, pl. i, fig. i Nouvelle-Caledonie. (1864); Heller, Kaf. Neukaled. p. 287 (1916); Breuning, 1. cit. p. 157. 3. Austr. grandipennis Castelnau, Not. Coi. Austral. p. i3 (1867). INIelbouine. 4. Austr. schayeri Erichson, Arch. f. Naturg. p. 122 (1842) ; Froggatt, Australie. Austral. Ins. p. 216 (s. d.) ; Sloane, Proc. Lin. Soc. New. So. Wales, p. 124 (1920) ; Breuning, 1. cit. p. iSp. — Pl. 3, Fig. 6. Calosoma curtisi Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 4, p. 104 (1845). 5. Austr. walkeri Waterhouse, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2. p. 182 .\ustralie sept. (i838); Roeschke, Ent. Nachr. p. 62 (1900); Sloane, Proc. Lin. Soc. New. So. Wales. p. 700 (1904), p. 124, 820 (1910) ; Breuning, 1. cit. p. i58. 2. Genus CAMINARA MOTSCHULSKY latiore sensu LAPOUGE Caminara (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o3 (i865). Synonymie : (genus) Castrida, Camedula, Campalita, Cosmoplata, Ctenosta, Callistrata, Callistriga, Calamata Motschulsk}', Bull. Mose. p. 3oo-3o8 (i865); (genus) Callistriga, Ctenosta, Charmosta, (sous-genre) Camedula Gehin, Cat. Carab. p. 3o, 58,63 ([885); (sous-genre) Charmosta, Campalita Reitter, Best. Tab. Carab. p. 47-5i (1896); (sous-genre) Caminara pars Breuning, Kol. Rund. p. 220 (1927). Caracteres. — Sous-menton setigere (exc. Ctenosta)-, mesion setigere (exc. Ctenosta), renfle; deltion a base large, d’ordinaire peu eleve, pointu; souvent resorbe chez les s.-g. americains Callistriga et Castrida, alors le bord arque. Pronotum cordiforme [Caminara, Ctenosta, Camedula) ou transverse, arrondi sur les cotes, large et plus ou inoins retreci a la base, setigere (exc. Ctenosta), non lobe (traces Catastriga), sans faux lobes (exc. Camedula, Caminara), soie juxtangulaire du pronotum quelquefois conservee chez Campalita, Cosmoplata, Callistriga, Castrida, tres rarement chez Caminara). Elytres a epaules marquees (exc. Mimoiefflus), crenelees (exc. Catastriga, Camedula, souvent Acampaliia)-, intervalles plus ou moins squamuleux (exc. Acampaliia). Puncta tres petits. Trochanters posterieurs longs, parfois mucrones chez les males [Callistriga, Castrida)-, femurs parfois tronques, bossus et epineux chez le mMe [Callistriga, Castrida)-, tibias parfois epineux pres de la base [Callistriga, Castrida)-, tibias intermediaires arques chez le male et pourvus d’une frange anterieure ou d’une brosse subapicale (exc. Caminara) et d’une frange posterieure, droits [Camedula. Caminara, Callistriga , Castrida, Ctenosta) ou arques [Catastriga, Acampaliia, Campalita, Cosmoplata) chez la femelle; posterieurs arques chez le male (exc. Camedula, Caminara) et pourvus parfois d’une brosse subapicale [Ctenosta, Catastriga, Acampaliia, Campalita, Cosmoplata), parfois arques meme chez la femelle, mais sans brosse [Catastriga, Acampaliia, Campalita, Cosmoplata)-, trois pulvilli [Castrida deux). Apex graduellement effile, pointu. Taille grande ou mediocre. Coloris peu brillant, peu varie. Etat d’evolution. — Tres divers, en raison de Tetendue du genre et de Torientation differente des tendances suivant les groupes. Des l’origine, revolution des antennes, des mandibules, est achevee ; celle du pronotum ne Test pas entierement chez Catastriga ; les trochanters sont deja longs. L’evolution des tibias ne se fait pas d’une maniere uniforme : tantot iis perdent les franges avant de devenir arques, tantot c’est Tinverse. La tendance a la perte des soies du sous-menton, du mesion. du pronotum est FAM. CARAI^ID^ 409 propre aux Ctenosia. et encore en evolution. Celle a Ia formation de callosites, d’epines, aux jambes intermediaires et aux trochanters posterieurs, est propre aux CaUistriga et Castrida; c’est le seul caractere nouveau et propre qui apparaisse dans le genre. L’elimination du troisieme pulvillus se produit chez Cadrida seulement; celle des puncta reste a Tetat de devenir, niais est a peu pres generale. La sculpture evolue diversement : par h}'pertrophie des tertiaires ou par leur resolution. Dans le premier cas elle ne depasse pas le stade de 1’affaiblissement des primaires et secondaires avec hypertrophie compensatrice des ievivadres {CaUistriga, Castrida, Cteiwsta, Mimoteffliis) ; les intervalles hypertrophies n’arrivent pas a la tendance habituelle a s’aplatir et disparaitre a leur toui . Dans le second, elle peut aller jusqu’a une resolution presque generale, les el3’tres simplement granuleux {Cusmoplata). L’atrophie des primaires et des secondaires est un procede d’evolution propre a ce genre. Evolution de la couleur tres restreinte. Phylogenie, voir p. i85. Repaptition geographique. - Genre ubiquiste, sauf TOceanie. Voir Carte 7, n«s 21-28. Paleontologie. — Le sous-genre est connu de 1’Oligocene et du Miocene. Voir p. iSy. Ontogenie. — On connait les larves de Caminara, Campalita, Cosmoplata, Castrida, Cteiwsta. Sous-GENRES. Huit : I. Caminara, 2. Campalila. 3. Ctenosta, 4. Mimoteffliis, 5. CalliUriga, 6. Cata- striga, 7. Acampalita, 8. Camedida. I. SUBGENUS CAMINARA Motschulsky Caminara (genus) pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o3 (i865); Caminara pars Gehin, Cat. Carab. p. 40 (1876). Synon3-mie : Ctenosta B, C pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i. 60, 61 (i885). Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion a base large, pointu. Faux lobe du pronotum assez reduit, un peu pointu. Elytres assez courts, paralleles; epaules saillantes, calleuses; gouttiere mediocrement rugueuse; intervalles egaux. renfles ou peu renlles, primaires subca- tenules, les autres squamuleux ou strioles a piat. Tibias intermediaires du male moderement arques, a frange posterieure seulement, et reduite au tiers moy^en; de lafe meile presque droits, a frange posterieure aussi reduite; Tibias posterieurs droits sans frange ni brosse, chez les deux sexes. Taille mediocre. Couleurs sombres, primaires souvent a poresdores. Etat d’evolution. — Relativement avance des Torigine quant aux soies du labre, deja simplifiees, et aux franges, tres avancees en regression ; peu quant a rincurvation des tibias, les tibias intermediaires seuls incurves, et chez la femelle faiblement, et quant a la sculpture. L’evolution actuelle ne porte guere que sur cette derniere, qui forte et rude chez les formes africaines s’adoucit chez celles d’Asie. Phylo- genie, voir p. 190. Repartition geographique. — Afrique, du Cap au Sahara exclusivement ; Asie, de TArabie au Bengale et aux deserts turcomans. Voir Carte 7, n» 22. Ontogenie. — Larve de Caminara imbricata : Exolabre non lobule, Tangle arrondi, extroverse; mesolabre non deflechi, les quatres dents distinctes, rexterne soudee a Tinterne jusque pres de la pointe; tegmina reduitsa Tourlet. non lobes; telson courtement angule; cerci epais, longs d’une tois et demi le protelson; epine externe nulle, supere reduite a un petit cran ou rudimentaire ; voir supra 36 et fig. 410 COLEOPTERA ADEPHAGA I. Caminara imbricata Klug. LISTE DES ESPECES : A. Subspecies imbricata Klug. a. hottentota Chaudoir, Bull. Soc. Natur. iMoscou, p. 99 (iSSa); Afrique australe. Peringuey, Trans. S. Afr. Philos. Soc. p. iSg (1896); Vuillet, Bull. Soc. Ent. France, p. 242, fig. 3 (1910); Kuntz, Ent. Mitteil. p. 2i3 (1919); Breuning. Kol. Rund. p. 323 (1927). b. imbricata Klug, Symb. Phys. Vol. 3, pl. 23, fig. ii (i832); Wol- Afrique tropicale, Egypte. laston, Ann. Mag. Nat. Hist. p. 85 (1861), Coi. Hesper. p. 5 (1867); Vuillet, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 242, fig. 2 (1910.); Alluaud, Ann. Mus. Gen. p. 69 (1925); Andrevves, Ent. Mitteil. p. 142 (1927); Breuning, Kol. Rund. p. 220 (1927). c. arabica Alotschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 87, Arabie. p. 804 (i865). B. Subspecies andrewesi Breuning. a. andrewesi, nov. nomen Breuning, Kol. Rund. p. pS (1928). Perse, Nord de ITnde. Calosoma orientale Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 368 (1869). b. deserticola Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 29, p. 242 (iSpS); Af esopotamie, Perse. Breuning, 1. cit. p. 228. — Pl. 3, Fig. 7. Turkestan occ. denticolle Menetries, Mem. Acad. Sc. St-Petersb. Vol. 6, p. 112 (1848). turcomanicum Solsky, Keise Fedschenko, Coi. Vol. i, p. 18 (1874); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 176 {1879). ' olivieri Reitter, Best, Tab. Carab. p. 48 1896). 2. SUBGENUS CAMPALITA Motschulsky Campalita (genus) Alotschulsk}^ Bull. Soc. Natur. AIoscou, Vol. 38, p. 3o5 ( i865) ; Campalita B Gehin, Cat. Carab. p. 82, 62 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 49, 50(1896); Barthe, Tab. Analyt. Carab. p. 16 (1908). Synonymie : Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 149 (1927). Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion court, acumine. Pronotum large, peu retreci en arriere; faux lobe d’ordinaire large et obtus, le bord posterieur etant sinue pres de Tangle ; fossettes superficielles, imprecises. Epaules peu crenelees; primaires a points metalliques, tertiaires se dedoublant parfois en granulations. Quatre tibias arques chez les deux sexes, parfois les posterieurs peu, surtout chez les femelles; tibias anterieurs franges interieurement chez les deux sexes; intermediaires posterieurement chez les deux sexes, et en outre pourvus chez le male non d^une frange anterieure mais d’une brosse elliptique subapi- cale, les posterieurs d'une brosse pareille, chez le male seulement. Trois pulvilli. Forme parallele, couleurs rembrunies, du bronze obscur au noir; taille tres variable, de petite a tres grande. Etat d’evolution . — Relativement avance quant a Tincurvation des tibias qui acheve de s’etendre aux tibias posterieurs, meme chez les femelles, moins quant aux franges; les anterieures des intermediaires et des posterieurs sont concentrees pres de Textremite apicale, stade qui precede Telimi- nation, mais restent bien fournies et epaisses, en brosses. L’evolution du pronotum s’acheve, les faux lobes qui donnent parfois, a cause de la sinuation de la base, Timpression superficielle de lobes, se retrecissent d’une maniere instable; il suffit d un peu d’attention pour constater qu’ils ne sont pas libres, donc pas des lobes. Par une anomalie rare, ce sous-genre conserve quelquefois les soies juxtangulaires FAM. CAKABIDiE 411 du pionotum. L’evolution porte suitout sur la sculpture, qui s’attenue par aplanissement, jusqu’a ne plus laisser que des traces des strioles transversales et des points representant les stries. Les tertiaires presentent chez certaines races di auroj>nnctata une apparence de dedoublement, par dedoublement des strioles squamiformes et elargissement des intervalles. Chez aiiropunctata et calida la couleur evolue du bronze au noir et pour les points du dore au vert et au bleu, donc des teintes chaudes aux froides, ce qui est rare. Phylogenie, voir supra, p. 186. Repartiticn geog raphique. — .Ancien Continent, sauf la zone glaciale, Tlndoustan, la Chine Orientale, Tlndo-Chine. Extension ancienne plus grande, dont il reste des temoins a Ste- Helene et Madere. Voir supra, Carte 7, n» 27. Pajeontologie. — Le Calosoma nauckiamim Heer de TOligocene superieur qui se retrouve dans le Miocene superieur d’Oeningen est probableinent une race d’ anroptinctata. Voyez supra p. i5y. Ontogenie. — On connait les larves des principales races d’ aiiropunctata-, celle de chinensis n’en differe pas sensiblement. Exolabre lobule; piis du mesolabre tres divergents; medianes emoussees, externes fusionnees avec les medianes par la base, mais a pointe distincte, les unes et les autres plus pointues chez ; hypophyse developpee, carenee, hypodon plus ou moins developpe, surtout chez chinensis-, tegmina etroits, ne depassant guere que de Tourlet; cerci doubles de la longueur du protelson, epine supere longue et redressee, sufhsant presque a caracteriser a vue le sous-genre ; cou- leur plus ou moins plombee ou mordoree, chez aiiropunctata-, chez maderce, tache orangee sur le telson, moins nette chez aiiropunctata, indistincte chez kaschniir ensis, nulle chez chinensis. Pour les differences de detail voir supra p. 07, texte et fig., et ma « Description des larves », fasc. 4, 7-10 (1908). Maderes inda- gatrix, voyez Pl. I , Fig. 2. LISTE DES ESPECES : I. Campalita calida Fabricius. A. Subspecies calida Fabricius. a. calida Fabricius. S3'st, Ent. p. 237(1775), Ent. Syst. Vol. i, p. 147 (1792); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 36, p. 5y (igoo); Lapouge, Misc. Ent, Vol. 28, p. 43 (1924). Carabus rugosus De G er, Mem. Hist. Ins. Vol. 7, p. 627 (1778). Calosoma rugosum Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 2, p. 202 (1S26) et auct. poster.; Kolbe in Deutsch Ost-Afr. Vol. 4, p. 44 (1S98); Peringuey, Trans. S. Afr. Philos. Soc. p. i3g (1896). Calosoma australe Hope, Trans. Ent. Soc Lond. Vol. 4, p. 104 (1845); voy. Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 5g (1900). Calosoma elegans Gehin, Cat. Carab. p. 60 (i885). b. heleneB Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. 2, p. i3o (1837); Wollaston, Coi. S. Hei. p. 3 (1877); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 59 (igoo); Breuning, Kol. Rund. p. 209 (1927). var. haligena Wollaston, Journ. Ent. London, Vol. i. p. 208 (i86i); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. Sg (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 209. B. Subspecies cognata Chaudoir. a. cognata Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 421 (i85o); Roeschke, Ent. Nachr. p. 62(1900;; Breuning, 1. cit. p. 209. Calosoma tegulatum Wollaston, Journ. Ent. London, Vol. i, p. 209 (1861): Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 62(1900); Alluaud, Ann. Mus. Gen. p. 68 (1925). b. maroccana Lapouge, Misc. Ent. p. 44(1924); Breuning, 1. cit. p.210. Afrique Australe et Equa- toriale. ? Australie, Adelaide. Mozambique. Ile Ste-lielene. Senegal. IMarrakech. 412 COLEOPTERA ADEPHAGA C. Subspecies chlorosticta Klug. a. chlorosticta Dejean, Sp. Coi. Vol. 5, p. 468 (i83i); Klug, Symb. Phys. Vol. 3, pl. 23, fig. 10 (i832); Breuning, 1. cit. p. 209. b. crassipes Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 746 (1843); Roeschke, Ent. Nachricht. Vol. 26, p. 60 (1900); Breuning, 1. cit. p. 212. 2. Camp. maderae Fabricius. a. madercB Fabricius, S3’st. Ent. p. 237 (1775), Syst. EI. Vol. i, p. 175 (1801); Wollaston, Ins. Mad. p. i5 (1854); Motschulskj', Bull. Mose., Vol. 2, p. 3o5 (1866); Alluaud, Mem. Soc. Zool. Fr. p. 198(1891); Breuning, Kol. Rund. p. 174(1926), 210(1927); Lapouge, iMisc. Ent. p. 97 (1920). glabripemie Eidam, Coi. Centrbl. p. 94 (1926). b. indagatrix Lapouge, Misc. Ent. p. 97 (1920). Cinabus indagator I''abricius, Mant. Ins. p. 197 (1787), Ent. S3'st. Vol. i, p. 147 (1792). Calosoma indagator Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 211 (1801); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 2o5 (1826), Iconogr. Vol. 2, p. 52, pl. 70 (i83o); Fairinaire- Laboulbene, Faune Ent. Fr. Vol. i, p. 18 (1854); Castelnau et Gory, Hist. Nat. Coi., Carab. i, Part. i, p. 147 (1837), Jacquelin Duval, Gen. Coi. Eur., I, p. 72 (1857); Breuning', Kol. Rund. p. 210 (1927). Calosoma madem Olivier, Encycl. IMeth. Ins. Vol. 5, p. 333 (1790), Entomol. Vol. I, pl. 8, fig. 88 (1789); Castelnau et Gory, Hist. Nat. Coi. Carab. Vol. I, Part. I, pl. IO, fig 4 (1837), au texte on met indagator ; Heer, Foss. Calos. p. 6 (1860); La Bnilerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 112(1875); Bedel, Faune Coi. Seine, Vol. i, p. 79(1882). Cat. Coi. N. Afr. p. 20(1895); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p 79 (1882;; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 36 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896); Apfelbeck. Kaferf. Balkanh. Vol. i, p. 16 (1904); Caillol, Coi. Prov. Vol. i, p. 19 (1908); Barthe, Tabi. Anal. Carab. p 16,18 (1908). Carabus herbsti Linne et Gmelin, S}'st. Nat. (Ed. i3), p. 198 (1788). Carabus hortensis Rossi, Fauna Etrusca, p. 2o3, pl. i, fig. 3 (1790). Carabus auropunctatus Rossi, Mant. Ent. Vol. i, p. j5 (1792). 3. Camp. auropunctata Herbst. a. serica Lapouge, Misc. Ent. p. 86 (1930). b. alaiensis Lapouge, Misc. Ent. p. 85 (1930). c. parallela Motschulsky, Ins. Sibir. p. i23, pl. 4, fig. 4 (1845); Breu- ning, Kol. Rund. p. 214 (1927); Lapouge, Misc. Ent. p. 85 (ig3o). d. soongarica Gebler, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 6, p. 274 (i833), Vol. 20, p. 307 (1847); Lapouge, Misc. Ent. p. 94 (1930). Calosoma indagator Gebler, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 5j (i83o) nec Fabricius. Calosoma dsungaricum Motschulsky, Ins. Sibir. p. 194, pl 4, f. 7 (1847). e. turcomannica Motschulsky, Ins. Sibir. p. i23 (1845); Solsky, Reise Fedschenko, Vol. i, p. 18 (1874); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 176 (1879); Lapouge, Misc. Ent. p. 95 (1930). Calosoma turcomannicum (pars) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896). e', afgana Lapouge, Misc. Ent. p. 94 (1930). f. funesta Gehin, Cat. Carab. p. 63 (i885); Bodemey^er, Durch Kl. Asien, p. 99 (1900); Breuning, 1. cit. p. 2i3. g. montandoni Lapouge, Misc. Ent. p. 87 (ipSo). h. nauckiana Heer, Berl. Ent. Zeitschr. p. 5, fig. 3 (1860). Afrique Nord-Est. Kordofan. Thian Chan : Kaschgar. Alai. Massif turcoman, Step- pes Kirghises. Dzoungarie, Altai'. Desert turcoman. Hindou Kousch. Perse, Armenie, Asie Mineure. Moldavie. Lignites du Rhin, Oligo- cene sup., Oeningen, Miocene sup.; Fossile. FAM. CAKABID/Ii: ? Ciillist/ieiies agassizi Oustalet, Nature, Vol. 3, p. 33 et fig-. (1874); Ann. Sc. Geol. Paris, Vol. 5, p. 84, pl. i, f. 2 (1874); v. supra, p. 186. i. auropHHctata Herbst, Fiiessly, Arch. Ins. Gesch. ja i3i (1784); Paykull, Monog. Carab. Suec. p. 68 (1790) ; Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 2, p. 2o3 (1826); Iconogr. Vol. 2, p. 5i, pl. 70, fig. 4 (i83o); Letzner, Laufkaf. Schles. p. 96 (i85o); Castelnau Gory, Hist. Nat. Coi. Carab. Vol. i, Part. i, p. 146 (1837); Ileer, Faun. Helv. Vol. i, p. 33 (i838); P^auvel, Faune Gallorh. Vol. 2, p. 79 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 36 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 49(1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanh. Vol. i, p. 16 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 16, 18 (r9o8); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 107 (1917); Breu- . ning, 1. cit. p. 206, Carabus sericeus Fabricius Ent. Syst. p. 147 (1792); Illiger, Verz. Kaf. Preuss. p. 142 (1798)- Calosoma sericeum Fabricius Syst. Eleuth. Vol. i, p. 212 (1801); Schonherr, Syn. Ins. Vol. 2, p. 226(1808): Fairmaire-Laboulbene, Faune Ent. Fr. Vol. i, p. 18(1854); Schaum, Naturg. Ins. Deutschl. Vol. i, p. ii5 (i856); Jac- quelin Duval, Gen. Coi. Eur., i, p. 72 (1857). Calosoma indagator G5dlenhall, Ins. Suec. Vol. i, p. 52 (1808); Sturm, Deutsch. Fauna, Vol. 3, p. i32 (i8i5); Jacquelin Duval, Gen. Coi. Eur., i, pl. 3, fig. 18 (1857). V. duftscinnidi Gehin, Cat. Carab. p. 63 {i885). Calosoma auropunctatum var. A. Dejean et Aube, Species Coi. Vol. 2, p. 204 (1826), non sericeum Duftschmid, Fauna Austr. Vol 2, p. i.5 (1812). ab. coi. Letzner, Laufkaf. Schles. p. 97 (i85o'. j. syra Lapouge, Cal. nouv. Aliso. Ent. p. 86 (1920). Calosoma sericeum Baudi, Berl. Ent. Zeitschr., p. 198 (1864). Calosoma madem La Brulerie, Coi. Syr. p. 6 (1875). k. tecta Alotschulsky, Ins. Sibir. p. 112 (1844); Breuning, 1. cit. p. 214. l. IcBviuscula Motschulsky, Ins. Sibir. p. 122, pl. 4, fig. 3 (1844). Campal. chinensis Kirby. A. Subspecies indica Flope. a. nivalis Breuning, Kol. Rund. p. 216 (1927). nivicola Lapouge, Misc. Ent. p. 87 (1930). — Pl. 1 , Fig. 1 5. b. kashmirensis HvQumng, 1. cit. p. 216; Lapouge, Alisc. Ent. p. 90 (1920). Calosoma auropunctatum Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 5g (1900). c. indica Hope, Cray Zool. Miscell. Vol. i, p. 21 (i83i); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. Sg (1900); Andrewes, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 171 (1919); Breuning, 1. cit. p. 2i5; Lapouge, Alisc. p. gS (1920). V. nigra Parry, Trans. Ent. Soc. Lond., p. 85 (1845); Breuning, 1. cit. p. 2i5. V. scabripennis Chaudoir, Anu. Soc. Ent. France, p. 371 (1869). d. ynnnanensis Breuning, 1. cit. p. 217 (1927). B. Subspecies chinensis Kirby, Trans. Linn. Soc. Lond. p. 379(1818); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 563 (i83i); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 268 (1886); Kolbe, Arch. f. Nat. p. 170 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5i (1896); Lapouge, Bull. Hist. Nat. Paris, p. 3og (igo5); Andrewes, Trans. Ent. Soc. Lond. p. i3o (igig); Breuning, 1. cit. p. 217. 4 1 3 Aix'-en-Provence, Oligocene iiiferieur; Fossile. Europe centrale, septen- trionale et orientale. Syrie, Liban. Transcaucasie, Perse, Asie mineure. Steppes Kirghises; Deserticole. Cachemire; Tresalticole. Cachemire, Thibet. Nord de Tlnde, Thibet. Yunnan. Du Yunnan a TAinour et a Yeso. 414 COLEOPTERA ADEPHAGA Calosoma aneum Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 489 (iSSg). Ciil. oguma Matsumura, Journ. Agr. Sapporo, p. 109 (1911); Burgess, Dep. Yeso. Agr. Bull. 417, p. 114. Cosmoplata Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p.'3o5 (i865). 3. SUBGENUS CTENOSTA Motschulsky Ctenosta (genus) Motschulsky. Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3o6 (i865). Ctenosta pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i, 5g (i885); (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. i83 (1927). Caracteres. — Sous-menton depourvu de soies; mesion ordinairement depourvu de soies; deltion a base large, mais bien developpe; labre a plusieurs pores, souvent plusieurs soies ; nuque un peu forte; ambolus tres deprime, tranchant. Pronotum peu convexe, petit, tresarrondi sur les cotes, tres retreci en arriere; faux lobes petits, peu deflechis, pointus, pore lateral oblitere. Elytres allonges; epaules saillantes, calleuses; intervalles saillants, imbriques; les imbrications tres serrees; primaires a ocelles metalliques; primaires et secondaires souvent en regression, alors les tertiaires hypertrophies; points du raphe souvent metalliques; gouttiere large, tres rugueuse; epipleures a points grossiers. Tibias intermediaires du male tres arques, posterieurs tres peu sauf orimtalh, intermediaires de la femelle peu arques, posterieurs droits; frange anterieure des intermediaires tres longue chez le male, nulle chez la femelle, posterieure des inter- mediaires atteignant 1’extremite chez le male, raccourcie chez la femelle; frange anterieure des tibias posterieurs reduite au tiers apical, Taille grande, couleurs tres rembrunies. Degne d’evolution. — Avance. Les Ctenosta sont passes d'emblee au stade psilogonien,les pores du mesion achevent de disparaitre, Tevolution du pronotum est arrivee au terme des possibilites. Cependant le labre est plus riche en soies que chez les autres Calosomiens, et les tibias sont relativement en retard. Lhncurvation n’est pas encore realisee chez la femelle d’une maniere aussi complete que chez les Campalita, la frange des tibias posterieurs est encore en voie de reduction. L’evolution de la sculpture, tres rernarquable comme mode, se suit depuis \’ orientalis jusqu’a la senegalensis, mais n’arrive pas au stade d’elimination complete des primaires et secondaires. Phylogenie, voir p. 187. Repantition geographique. — Hindoustan, Afrique tropicale, voir Carte 7, 0° 24. Ontogenie. — J’ai deerit la larve de Ctenosta scabrosa (Description des larves de Carabus et de Calosoma, Easc. 2, p. i, 2 [1906]). Exolabre non lobule; mesolabre tres deflechi, mediane soudee a 1’externe en un court lobule arrondi, Texterne indiquee par un faible ressaut, sinus axial peu profond. Tegmina etroits a lobes courts, telson couitement angule; cerci giAles, longs de deux fois et demi le protelson; epine externe nulle. Voir supra p 55 et Pl, I, Fig. I. LISTE DES ESPECES. 1. Ctenosta orientalis Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. Vol. i, p. 92 Hindoustan. (i836); Andrewes, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 2o3 (1919); Breuning, 1. cit. p. 95 (1928). Calosoma squamigerum Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 368 {1869); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 61 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 184 (1927). 2. Ct. scabrosa Chaudoir. a. roeschkei Breuning, Kol. Rund. p. 186 (1927). b. scabrosa Chaudoir, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 16, p. 745(1843); Breuning. 1. cit. p. 186. — Pl. 3, Fig. 8. Calosoma imbricalum Vuillet, Bull. Soc. Ent. Phance, p. 242, fig. 2 (1910). Afr. Or. Kordofan, Abyssinie. FAiM. CARABIDA£ 410 3. Ct, planicollis Chaudoir. a. planicollis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 369 (1869); Kolbe, Afrique Orientale. in Deutsch Ost-Afr. Vol. 4, p. 44 (1S98); 0’Neil, S. Afr. Journ. Nat. Hist. p. 53 (1920); Breuning, 1. cit. p. 188. b. procera Flarold, Berlin. Akad. Monatsberichte, p. 260(1880). Afrique Centrale. 4. Ct. senegalensis Dejean. a. senegalensis Dejean et Aube, Spec. Coi., Vol. 5, p. 562 (i83i); Kolbe, Afrique Equatoriale, in Deutsch. Ost. Afr. Vol. 4, p. 44 (1898); Alluaud, Bull. Soc. Madagascar. Ent. France, p. i5i (1897); Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg. \’ol. 43, p. 5ii (1899); Alluaud, Grandidier, flist. Nat. Madag. 'V^ol. 21, Part. I, Coleopt. p. ii (1910), Ann. Mus. Gen. p. 67 (1925); Breuning, 1. cit. p. 186. b. mossambicensis Klug, Monatsb. Berl. Akad. Wiss. p. 247 (i853); Kuntzen, Mitteil. Zool. Mus. Berlin, p. 114 (1919); Breuning, 1. cit. p. 187. 4. SuBGENUS MIMOTEFFLUS Vuillet M i m oteff I u s (subgenus) Vuillet, Bull. Soc. Ent. P'rance, p. io3-io4, fig., p. 242, fig. i (1910). Caracteres. — Tres incompletement donnes par Tauteur, n’ont pu etre verifies sur nature. Probablement communs avec sauf ce qui suit. Mesothorax tres retreci, epaules letre- cies, presque fu3’antes, primaires et secondaires remplaces par des rugosites transver- sales . Etat d’evolution. — Tres avance. I.es el^^tres subissent une deformation anterieure unique dans le groupe des Calosomiens et rappelant celle de certains Callistheniens. L’evolution de la sculpture s’est effectuee dans le sens de celle des Ctenosta mais est parvenue a son terme logique; il ne subsiste que les tertiaires, les primaires, ocelles compris et les secondaires auraient totalement disparu, si je com- prends bien, laissant entre les tertiaires des champs rides transversalement. Phylogenie, voir p. 187. Repartition geographique. — Angola. LISTE DES ESPECES : I. M imotefflus oberthuri Vuillet, Bull. Soc. Ent. France, p. 103104, Angola. fig., p. 242, fig. I (1910), non Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 140 (1928). 5. Subgenus CALLISTRIGA Motschulsky /«//ore seMj« Callistriga (genus) Motschulskjq Bull. Soc, Natur. Mose. Vol. 38, p. 307 (i865); Callistriga parsGehin, Cat. Carab. p. 39 (1876), p. 3o, 58-59 (i885); (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. 189(1927). S^monymie : Calamata, Castrida Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 807 (1869). Revision : Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 70-71 (1900). Caracteres. — Sous-menton setigere; inesion setigere; deltion quelquefois courl, acumine, presque toujours resorbe, le mesion arrondi en avant. Pionotum large, arrondi sur les cotes, pas plus etroit en arriere qu’en avant; base bisinuee; faux lobe peu ou pas deflechi, tres arrondi, simulant un lobe; fossettes j u x ta ngu lai res prolondes, arrondies; pore juxtan- 4i6 COLEOPTERA ADEPHAGA gulaire parfois conserve. Elytres grands, un peu allonges, un peu convexes, subparalleles ; epaules inarquees, souvent calleuses, d’ordinaire peu crenelees; gouttieres larges; stries ponctuees ou ponctuees crenelees; intervalles peu ou mediocreinent squamuleux , souvent tres renfles; primaires a ocelles metalliques, segmentes ou catenules; secondaires souvent plus faibles que les tertiaires, 1’externe en corniche, la region au-dessous plus ou moins creusee. Ch&z gr anulatus, alternans, fulgens, ihmnrs moyens du male renfles, tronques et plus ou moins dentes a Textremite, tibias du male denticules en dedans pres de la base ; trochanters poste- rieurs pointus et plus ou moins prolonges en epine chez le male. Quatre tibias arques chez le male, les posterieurs moderement; deux chez la femelle, au plus les posterieurs tres faiblement'; tibias anterieurs franges interieurement chez les deux sexes, intermediaires posterieurement chez les deux sexes, et en outre pourvus anterieurement chez le male d'un rudiment de brosse apicale; posterieurs sans frange ni brosse chez les deux sexes. Trois pulvilli, chez alternans deux seulement. Taille grande ou tres grande, couleur bronzee, rarement cuivreuse. Etat d'evolution. — Assez avance et se continuant. Les pores setigeres de la tete, bouche comprise, et ceux du pronotum subsistent, meme quelquefois le juxtangulaire, mais ceux du dessous sont reduits au minimum et tendent a 1’elimination finale. Les tibias n’ont pas acheve de devenir arques, et il subsiste un rudiment de la frange anterieure des intermediaires. L’evolution du cote des tibias reste a peu pres quiescente quant a ces caracteres. La sculpture evolue dans le meme sens que chez les Ctenosta, mais la regression ne frappe que les secondaires et ne va pas bien loin. Le deltion est franche- ment en regression. La caracteristique propre de 1’evolution dans ce sous-genre est 1'apparition de caracteres nouveaux et exclusifs sous la forme de bosses et d’epines aux cuisses, aux tibias, aux trochanters. Finalement les pulvilli entrent en regression; chez alternans et surtout sayi les deux subsistants peuvent a titre individuel devenir nus, il reste alors deux articles encore un peu elargis mais sans brosses. Repartition geographique. — Amerique du Sud, Antilles, Etats-Unis, Mexique. Voir Carte 7, n° 23. Paleontologie. — Inconnue. C’est a tort que l’on a compare au sayi certains fossiles de Suisse : Calosoma catenulatum, in Heer, Foss. Calos. p. 4 (ih6o). Ontogenie. — J’ai sous lesyeux la larve et la nymphe de Castrida sayi, appartenant au National Museum de Washington. Larve : Exolabre non lobule, obliquement arque, angle extroverse; medianes isosceles, tres arrondies, externes absorbees, sans traces; tete ridee; tegmina fortement ourles, Fourlet muni de fortes soies; dessus granuleux, davantage au protelson, au telson et aux cerci ; lobes tres nets, mediocres; lobe du telson nettement extroverse; cerci divergents, robustes, longs d’une fois et demi le protelson ; epine supere courte, robuste, placee au dela du second tiers, pas d’externe. Rappelle les caracteres speciaux de la larve de Ctenosta scabrosa. VMyez p. 56 et fig. Nymphe : l’imago presque entie- rement depouillee; il ne reste que la peau des tergites abdominaux i a 5 ; le telson depouille conserve le reliquat interne non resorbe des cerci, sous la forme d’un petit cone d’un millimetre de long, arme en dessus d’un tres petit cone pointu. LISTE DES ESPECES : (Pattes non armees, trois pulvilli.) I. Callistriga retusa Fabricius. a. rftesa Fabricius, Syst. Ent. Vol. i, p. 237 (lyyS); Olivier, Ent. Patagonie. Vol. 3, p. 35, pl. X, fig. ii3 (1795); Schaum, Stett. Ent. Zeit. FAM. CARABI D/E 4'7 p. 43 (1847); Roeschke, Ent. Nachr. p. 57, 71 (1900); Breuning, Kol. Rund. p. 198 (1927). Ciilosomn patagonicum Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 129 (i838). b. boiiaiiensis Dejean et Aube, Species Coi. Vol. 5, p. 56o (i83i). lateralis Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900), non Kirby. c. rugata [Calamata) Motschulsk}', Bull. Soc. Natur. IMosc. Vol. 38, p. 307 (i865). 2. Call. curvipes Kirby, Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. 38o(i8i8). — Pl. 3, Fig. 9. Calosoma antiquum Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 56i (i83i); Breuning, 1. cit. p. 204. Calosoma argentinense Cziki, Coi. Cat. Carab. Vol. i, p. ii (1927). (Pattes armees, trois pulvilli.) 3. Call. lateralis Kirby. a. fulgens Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 370 (1869); Baer, Bull. Soc. Ent. France, p. 84 (1902); Breuning, 1. cit. p. 197. b. lateralis Kirb}^ Trans. Linn. Soc. Lond. Vol. 12, p. 879 (1818); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 199 (1826); Castelnau, Etudes Ent. p. 90 (1834), Flist. Nat. Coi. Vol. i, Part. i, p. 147 (i85i). Calosoma granulatzim Perty, Delect. Anim. Articul. Bras., p. 9, pl. 2, fig. 9 (i83o); Breuning, 1. cit. p. 195. Calosoma imbricatum Brulle, in Voyage d’Orbigny, p. 42 (1843). Calosoma orhignyi Gehin, Cat. Carab. p. 59 (i885). Calosoma fulgens Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900). C. coxalis Motschulsky, Bull. Soc. Natur. AIosc., Vol. 38, p. 3o7(i865); Breuning, 1. cit. p. ipS. Calosoma armatum, Reiche, Rev. Mag. Zool., p. 377 (1843). (Pattes armees, deux pulvilli : Castrida Motsch.) 4. Call, Alternans Fabricius. a. alternans Fabricius, Mant. Ent,, p. 197 (1791); Ent. S3"st. Vol. i, p. 146 (1792); Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 2, p. 200 (1826); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900) ; Breuning, 1. cit. p. 192. b. sayi Dejean et Aube, Spec. Coi., Vol. 2, p. 198 (1826), Vol. 5, p. 558 (i83i); Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 53 ( r 862); Leng, Bull. Am. Mus. p. 565 (igo); Burgess, Dep. Agr. Bull. 417, p. 17, 62 (1917); Breuning, 1. cit. p. 194. Calosoma calidum Say, Trans. Ann. Philos. Soc. (n. s.), Vol. 2, p. 74 (i825). Calosoma virginicum Casey, Ann. New-York Acad. Sc., Vol. 9, p. 844 (1897). C. armatum Castelnau, Etude Ent. , p. i56 (i835); Bates, Biol. Centr. Amer. Coi., Vol. i, Part. i, p. 20 (1881). Calosoma abdominale Gehin, Cat. Carab. p. 58 (i885). Calosoma cuprescens Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 71 (1900). La Piata. Am. Equat. Chaco, Bolivie, Perou. Chaco, Bolivie, Perou, Equateur. Biesil, Perou, Petites Antilles. Venezuela, Colombie. Grandes Antilles. Etats-Unis. Mexique. 6. SUBGENUS CATASTRIGA Lapouge Catastriga (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 9 (1929). Synon3'mie : Callistriga B pars Gehin, Cat. Carab. p. 5g (i885); pars p. 2o3 (1927). Breuning, Kol. Rund. 4i8 COLEOPTERA ADEPHAGA Caracteres. — Caracteres des Callisiriga, sauf les differences suivantes. Deltion resorbe. Angles du pronotum petits, courts, mais nettement libres, formant de veritables lobes rudi- mentaires. Elytres tres larges et tres courts, en ecusson ou plutot subcarres, apiatis sur le dos; epaules non crenelees, gouttiere large, surtout en arriere; sculpture attenuee; intervalles larges, presque plats, peu strioles, les primaires segmentes ou subcatenules. Dessous peu ponctue. Cuisses non renflees, tibias inermes, trochanters posterieurs pointus chez le male, mais non epineux; quatre tibias tres incurves chez le male, moins chez la femelle. Taille moyenne, couleur noirMre, d’ordinaire sans reflets metalliques. Facies de Caminara, mais caracteres anatomiques de Callisiriga. Etat d’evolution. — Tres retardataire et anormal pour un Calosomien quant aux angles poste- rieurs du pronotum ; pour le reste au meme stade que les Callisiriga les moins avances, cuisses, trochan- ters et tibias comme chez retusa. Repartition geographique. — Interieur, de la Patagonie au Tucuman. Forme de steppe, vivant comme les Caminara. LISTE DES ESPECES : I. Catastriga trapezipennis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 36g Chili oriental. (1869); Breuning, 1. cit. p. 2o3. — Pl. 3, Fig. IO. 7. SuBGENUS ACAMPALITA Lapouge Acampalita (subgenus) Lapouge, Alisc. Ent. p. 9 (1929). Synon3-mie ; Callistriga pars Alotschulsky, Bull. Soc. Natur. RIoscou, Vol. 38, p. 307 (i865). Callistriga C Gehin, Cat. Carab. p. 3o, 59(i885); pars Breuning, Kol. Rund. p. 202 (1927). Caracteres. — Caracteres de Calastriga, sauf les details suivants. Lobes du pronotum a peu pres resorbes, simplement indiques ou nuis; elytres beaucoup plus longs, a peu pres rectangulaires et non subcarres; epaules souvent un peu crenelees; intervalles plus plats et lisses, les primaires souvent marques de pores dorsaux ou simplement segmentes, non catenules. Couleur brune, toujours sans reflets metalliques, meme dans les points des primaires et aux epaules. Repartition geographique. — Chili. LISTE DES ESPECES : I. Acampalita vagans Dejean et Aube, Species Coi. Vol. 5, p. 59 (i83 1 ) ; Chili. Solier, in Gay Hist. Chii. Vol. 4, p. 119, pl. i, fig. 3 (1849); Kolbe, Ergebn. Alagelh. Saromelr. Vol. 2, p. 3g (1907); Breuning, 1. cit. p. 202. — Pl. 3, Fig. I 2. 8. Subgenus CAMEDULA Motschulsky Camedula (genus) pars Motschulsk}", Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 804 (i865). Camedula Gehin, Cat. Carab, p. 3o, 5g (i885). Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 199 (1927). Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion peu renfle, a longues soies; deltion court mais pointu. Fossettes de Tepistome peu prolongees. Pronotum court, a disque renfle, medio- FAM. CARABI DiE 419 crement elargi au milieu, retreci en arriere, gouttiere etroite mais nette, legerement reboide, iinpres- sions peu marquees, faux lobes assez grands, horizontaux, pointus. Rlvtres peu allonges, un peu letrecis en avant, epaules calleuses, non crenelees, gouttiere elargie en arriere, avec deux intervalles assez nets; stries ponctuees ; intervalles peu saillants, larges et plats, peu ou non strioles en travers, primaires catenules ; encorbellement du secondaire externe tres marque, pii marcjue dans la marge au-dessous. Apoph3’se du prosternum un peu tronquee, non ourlee en arriere; dessous lisse, une seule soie a la base des hanches posterieures. Tibias tous droits [abbreviato), ou intermediaires seuls incurves, plus ou moins chez le male, tres faiblement chez la femelle ; frange anterieure des tibias intermediaires du male complete, tres elargie a Textremite; poste- rieure bien developpee, beaucoup moins chez la femelle; tibias posterieurs des deux sexes sans franges; trois pulvilli. Taille mediocre ou assez petite, couleur plus ou moins verte avec tendance marquee a l’er3'thrisme : antennes, dessous et pattes chez gala)aoeia, elvtres, saufia marge, chez riifipennis. Etat d’evolution. — Assez peu avance, avec des tendances propres. Le deltion est bien conserve, aussi la sculpture, qui a seulement perdu sa squamulation et se deprime. Tibias peu avances, pas encore dhncurvation des tibias intermediaires chez abbreviato, posterieurs toujours droits chez tout le sous-genre ; frange anterieure des tibias intermediaires intacte, en revanche celle des posterieurs entierement disparue, et la posterieure des femelles en regression. Les caracteristiques propres sont une tendance a betat lisse, dessus et dessous, et la tendance, tout a fait speciale, a 1’erythrisme. Le facies de la galapageia est particulier, rappelant un peu les Sl>IicBroderus •, de beaucoup le plus petit des Calosomes, elle ne depasse guere 12 a i5 millimetres. Ph3’logenie, voir p. igi. Repartition geographique. — Bolivie. Perou, Colombie, plutot alticole; lies Galapagos, qui ont fait partie du meme massif montagneux. — Carte 7, n“ 21. LISTE DES ESPECES : 1. Camedula abbneviata Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 371 (1869); Bolivie, Perou. Gehin, Cat. Carab. p. 58 (i885); Baer, Bull. Soc. Ent. France, p. 84 (1902); Breuning, 1. cit. p. 199. 2. Camed. granatensis Gehin, Cat. Carab. p. 09 (i885). Equateur, Colombie. 3. Camed. rufipennis Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 5, p. 566-567 (i83i); Perou. Guerin, Icon. Regne animal, pl. 7, fig. 2 (i838) ; Breuning, 1. cit. p. 199. 4. Camed. galapageia Hope, Trans. Ent. Soc. Lond. p. i3o (i838); lies Galapagos. Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 69 (1900); Breuning, Wien. Ent. Zeit. p. 93 (1928). galapagottm Howard, Proc. U. S. Nat. Mus., p. 191 (1889). howardii Linell, Proc. U. S. Nat. Mus. p. 25i (1899); Mutchler, Zool. Nev- York, p. 222 (1925). — Pl. 3, Fig. 1 1 3. Genus CHARMOSTA Motschulsky /a/fore Charmosta (genus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Moscou, Vol. 38, p. 3oi (i865); Gehin, Cat. Carab. p. 40 (1876). p. 3i, 61 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 47 (1896). Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion triangulaire a large base; labre plurisetigere. Pronotum tres cordiforme, a faux lobes presque horizontaux, d’ordinaire assez pointus. 420 COLEOPTERA ADEPHAGA Etytres paralleles; epaules canees, calleuses, denticulees; sculpture d’ordinaire faible; primaires lineaires, foveoles ou ponctues; secondaires lineaires, parfois granuleux ou resolus; tertiaires toujours dedoubles ou resolus en faisceau de granulations. Dessous pointille sur les cotes, d’ordinaire finement. Tibias intermediaires arques chez le male seulement (exc. Eremosoma, tibias de la femelle egalernent arques), franges seulement en arriere, et peu chez la femelle; tibias posterieurs droits ( exc. Eremosoma, arques chez les deux sexes); sans frange ni brosse subapicale; pulvilli en nombre variable (Calasoma 3, Eremosoma 2. Callistrata aucun). Apex grele. Taille tres diverse, couleur noire ou bronzee obscure, d’ordinaire a points metalliques. Etat d’evolution. — Avance. Le sous-menton et le mesion conservent leurs soies, le deltion ne tend pas a la regression ; le labre conserve plusieurs soies, la laterale du pronotum est souvent bien conservee, et on trouve meme quelquefois, surtout chez olivieri. Ia soie juxtangulaire, reportee sur Tourlet; les pores de la hanche posterieure sont multiples. L'armature des tibias est encore en voie de realisation, limitee aux intermediaires, sauf chez les Eremosoma, et les Catasoina d’Asie ont meme souvent les tibias intermediaires du male encore tout a fait droits ; quant aux franges, au contraire, l’evolution est arrivee deja au meme stade que chez les Carabes. Pour le reste, Tevolution est tres avancee. La sculpture n’est jamais intacte, et toujours faible; elle disparait par resolution en granulations de plus en plus fines, sans arriver toutefois au stade lisse a foveoles. Les pulvilli sont en regression tres rapide : iis ont disparu chez Callistrata au point d'avoir fait croire a Reitter qu’il n’avait eu sous les yeux que des femelles. Pour distinguer les sexes, il faut se reporter a l’apex; celui-ci est d’ailleurs aussi en regression. Phylo- genie, voir p. 194. Repartition geog na phique . — Tres etendue. Palearctique, sauf TEurope occidentale; s’etend sur le nord de TAfrique et atteint les A9ores. Steppes et bordures des deserts. Temoigne d’un ancien regime desertique autour de la region actuelle des A9ores. Voir Carte 7, n»® 34-37. Paleontologie. — C’est par erreur que Meer a rapproche de Volivieri des restes fossiles du .Miocene de Suisse et de l’01igocene rhenan [Campalila nauckiaita). Ontologie ■ — J’ai deerit (Description des larves, fasc. 4, p. i3, igo8) des larves trouvees par Mayet a Gafsa et deja decrites par lui comme attribuables a Catasoina olivieri. Cette attribution est confirmee par une larve identique des Aqores que j’ai trouvee au National Museum de Washington. Exolabre lobule, mesolabre court, deprime, medianes separees par un sinus plus grand qu’une d'elles, divergentes, assez pointues, externes assez pointues, soudees a mi-hauteur des medianes; tegmina debordant a peine, non lobes, ou presque ; telson non lobe, angule, cerci mediocres, epine supere avant le milieu, externe indiquee; telson sans tache orangee. Voir supra, p. 58. Sous-GENRES. — Quatre : i. Catasoina, 2. Eremosoma, 3. Charmosta, 4. Callistrata. I. SUBGENUS CATASOMA Lapouge Catasoma (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 10 (1929). Synonymie ; Campalita pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3o5 (1866); Gehin, Cat. Carab. p. 58 (i885). Charmosta pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896). Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 149 (1927). Caracteres. — Sous-menton setigere ; mesion setigere; deltion en accent circonflexe a pointe aigue. Pronotum petit, retreci a la base, celle-ci sinuee contribuant a rendre les faux lobes plus FAM. CARABID/E 421 pointus ; faux lobes moderement deflechis. Elytres allonges, paralleles, un peu elargis vers Textremite; epaules marquees, calleuses, peu crenelees; sculpture diverses ; tantot intervalles peu renfles, ecailleux, parfois peu distincts, primaires lineairesa points metalliques rares et petits, tertiaires dedoubles [olivieri, reitteri), tantot rugiieux et mats, a foveoles concolores [Ihibdanuni). Apophyse du prosternum tronquee et souvent echancree, muni e de quelques soies seulement a Textremite. Tib i as i n t er ni ed i a i res du male non ou a peine incurves, de la femelle droits; frange interne aux tibias anterieurs, et posterieure aux intermediaires, chez les deux sexes ; trois pulvilli, perdus chez reilleri. Forme parallele et allongee, couleur noiie, taille moyenne. Variabilite tres faible. Etat d 'evolution. — En continuite avec celui du sous-genre Caminara\ dans son ensemble tres avance, moins cependant que chez les s.-g. suivants. Les tibias restent au debut de Tincurvation et les franges qui sont courtes et arrivees au type de celles des Carabes chez Caminara ne continuent plus a regresser. L’evolution actuelle porte sur la sculpture qui est tres faible chez olivieri et reitteri, mais encore au stade de dedoublement des tertiaires, laisse compter souvent sans difhculte cinq intervalles par faisceau. La sculpture plus forte se complique chez thibetanum d’un brouillage intense et son aspect est rugueux et mat. Phylogenie, voir supra, p. 194. Repartition geographique. — L’aire de Volivieri est tres morcelee, mais tres vaste : Perse, Mesopotamie, Thrace, Sahara, Canaries, Agores; le reitteri est propre aux steppes kirghises. Tous deux sont strictemejit deserticoles. Le thibetanum n’est connu que du Yunnan et des parties occidentales du massif thibetain; il est alticole, mais ces hauts plateaux sont desertiques. LISTE DES ESPECES : 1. Catasoma olivieri Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol. 5, p. 55g (i83i); Lapouge, in Deleg. Perse, Ent. fasc, i, p. 27 (1912); Alluaud, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 25 1 (igi8); Breuning, Kol. Rund. p. 224 (1927). Cdlosoma azoriciim Heer, Foss. Calosom. p. 5 (1862); Wollaston, Coi. Canar. !>. 4 (1864); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896). 2. Catas, reitteri Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 33g (1896); Breu- nmg, Kol. Rund. p. 175 (1926), p. 225 (1927). Cal. laevitisculum Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896), non Motschiiisky. 3. Catas, thibetanum Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 3i, p. 92 (1887); Bates, Entomol. p. 212 (1890); Lapouge, Misc. Ent. p. g8 (1930). — Pi. 3, Fig. I 3. Cati, davidis Breuning, Kol. Rund. p. 226(1927), non Gehin. 2. SuBGENUS EREMOSOMA Lapouge Eremosoma (subgenus) Lapouge, Misc. Ent. p. 10 (1929). Synon\'mie ; Campalita pars Gehin, Cat. Carab. p. 62 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896). Callistriga pars Breuning, Kol. Rund. p. 148 (1927). Caracteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere; deltion court mais pointu. Pionotum mediocre, court, brusquement retreci au dernier tiers, fossettes marquees, faux lobes pointus, un peu deflechis et paraissant extroverses. Elytres tres grands, presque canes, assez })lats; gouttiere verte; epaules mediocrement crenelees, carrees. Sculpture grossiere : primaires lineanes, segmentes, secondaires faiblement squamules, tertiaires squamules, cl(“doubles ; tous les intervalles presque plats; epipleure a sillon profond. Tibias intermediaires et posteri eu rs fortem ent Perse. Perse, Mesopot., Thrace, Sa- hara alg., Canaries, A9ores. Steppes kirghises et tur- comans. Sse Tchouan, Yunnan, Thibet occid. 422 COLEOPTERA ADEPHAGA arques, meme chez la femelle; pas d’autre frange que la posterieure des intermediaires ; deux ou trois pulvilli. Taille tres grande, de 3o a 38 millimetres; forme courte et large, couleur noire, les points des primaires du petri un peu bronzes. Etat d’evolution. — Tres avance. L’evolution s’est faite comme chez VoUvieri, mais est beaucoLip plus avancee quant aux tibias. Le troisieme pulvillus a disparu chez petri; je n’ai pas pu examiner le male d’algirmim. Remarquable par le facies, qui est celui des Callipara et non des Cataxoma. Phylogenie, voir p. 194. Repartition geographique. — Tres disperse. Petri n’est connu que du desert tianscaspien et algirictun du Sud Oranais ; ces deux formes paraissent cependant tres voisines. LISTE DES ESPECES : 1. Eremosoma algiricum Gehin, Cat. Carab. p. 62, 82, pl. 9 (i885); Sud Oranais. Pedel, Cat. Coi. Nord Afr. p. 18-19(1891); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 5o (1896); Breuning. Kol. Rund. p. 219 (1927). Calosoma sericeum Bellier, Bull. Soc. Ent. France, p. 62 (1871). 2. Eremos, petri Seinenow, Rev. Russe Ent. p. 84-86 (1902); Jacobson, Desert tianscaspien. Kaf. Russi, pl. 80, fig. 14 (igo5); Breuning, 1. cit. p. 219. 3. SuBGENUS CHARMOSTA Motschulsky Charmosta (genus) Motschulsk}-, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3oi (i865). Charmosta pars Gehin, Cat. Carab. p. 40 (1876); p. 3i, 61 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 47 (1896); (subgenus) Breuning, Kol. Rund. p. 146, i5o (1927). Caracteres. — Sous-menton tres setigere; mesion setigere, faiblement renfie, le bord anterieui plutdt arque que triangulaire, un peu accentue au milieu. Pronotum mediocre, court, un peu reborde, arrondi sur les cotes, regulierement retreci du premier tiers a la base, celle-ci faiblement bisinuee, parfois assez pour que le faux lobe paraisse plus pointu ; faux lobes peu deflechis, pointus mais non extroverses; fossette subangulaire assez sensible du cote externe chez V investigatrix. Elytres grands, assez courts, ou moyens paraissant plus larges vers 1’arriere en raison de Telargissement de la gouttiere; epaules carrees, un peu calleuses, peu ou mediocrement denticulees ; sculpture faible, resolue en granulations ecailleuses, ecrasees; au plus traces lineaires de primaires et de secondaires; points des primaires petits et concolores chez lugens, plus ou moins foveoles ou metalliques chez investigatrix. Apophyse du pronotum tronquee ou subechancree, a frange termi- nale epaisse. Hanches intermediaires pourvues d’une brosse de soies jaunes; dessous tres setigere, les puncta setigeres, multiples chez investigatrix, simples chez lugens; hanches du metasternum pourvues de pores multiples chez investigatrix, d’un anterieur et d’un posterieur chez lugens. Tibias intermediaires seuls subincurves, et chez le male seulement; franges de Carabus, trois pulvilli. Apex effile, un peu courbe, non elargi a Textre- mite. Taille petite ou moyenne; couleur noire uniforme (lugens), brun noiratre ou brun bronze, a foveoles dorees (investigatrix). Variabilite individuelle extreme chez investigatrix, a peu pres la meme, au pourcentage pres, dans les divers pays, ce qui rend les races locales a peu pres nominales; elles se distinguent plutot par le facies que par les caracteres descriptifs. Etat d’evolution. — Tres avance, avec des contradictions. La richesse en soies de V investigatrix est remarquable, surtout chez les males d’Extreme Orient. L’evolution est au contraire achevee quant FAM. CAKABID/E 423 aux mandibules, aux Antennes, au pronotum, aux tibias, et s’acheve quant a la sculpture. L’apex entre en regression. I/evolution actuelle porte surtout sur la sculpture, relimination des soies. Phvlog6nie, voir p. 195. Repartition geographique. — \J investigatrix eteud son aire de la Prusse au Pacifique, existe en Transcaucasie, au Turkestan. en Mongolie, et ne descend pas plus au sud, oti elle est remplacee par la lugens, de la .Mongolie a la Mer de Chine et a celle du Japon. Voir Carte 7, n° Sq. LISTE DES ESPECES : I. Charmosta investigatrix Illiger. a. Illiger, Kaef. Preuss. Vol. I . p. 142 (1798) ; Motschulsky, Prusse, Kussie, Siberie, Ins. Sib. p. 120, pl. 4, fig. 6 (iSqS); Jacquelin Duval, Gen. Turkestan, Mongolie. Coi. Vol. I, p. 72 (i855) ; Schaum, Naturg. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 114 (i856); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 82 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitt. Eur. Vol. i, p. 36 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 47 (1896); Bialk-, Dantzig. Bot. Zool. Ver. Vol. 26, p. i55 (1905); Breuning, 1. cit. p. 280; Lapouge, Misc. Ent. p. 89 (1930). Calosoma sericeum Sturm, Deutschl. Faun. Vol. 3, p. i3o, pl. 66, fig. a (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 206 {1826), Iconogr. Vol. 2, p. 54, pl. 71, fig. 2 (i83o); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, Fart. i, pl. 10, fig. 3 (1837). Calosoma denticolle Motschulsky, Bull. Mose. Vol. 2. p. 3oi (i865i. Cii/oiomfl r«s5zVK!a Dejean et .A.ube, Spec. Coi. Vol. 2, p. 207(1826); Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 238-239, ph 8. fig- 2 (1827). b. caspia Dejean et Aube, Spec. Coi. Vol, 2, p. 207 (1826); Fischer, Steppes kirghises. Ent. Ross. Vol. 3. p. 238, 289, pl. 8. fig. 5, 6 (1827) ; Motschulsky, Ins. Siber. p. 120 (iSqS). Calosoma lugubre Motschulsky, Ins. Sibir. p. i23 (1845) ; Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3o2 (i865). Calosoma rugulosum Motschulsky, Kaf. Russi, p. 89 (i85o). c. sibirica Motsclmlsky, Ins. Sib. p 121 (1845); Bull. Soc Natur. Plaine siberienne. iMosc. Vol. 20, p. 226 (1847)., d. daurica Motschulsky, Ins. Sib. p. 121 (iSqS); Bull. Soc. Natur. Amour. Mose. Vol. 32, p. 489 (1859), Enumer. p. 3o3 (i865); Morawitz, Mei. Biol. Vol. 4, p. iSz (1862); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. 253 (1878); Breuning, 1. cit. p. 281; Lapouge, Misc. Ent. p. 3g (1980). e. chaffanjoni Lapouge, Misc. Ent. p. 89 (ig3o). — Pl. 3, Fig. I 4-. Mongolie occ., Selenga. Calosoma investigator cf. dauricum Lapouge, Bull. Mus. Par. p. 3o6 (igoS). 2. Charm. lugens Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 872 (i86g); Mongolie, Mandehourie. Semenow, R. russe Ent. p. 14 (igo3); Breuning, 1. cit. p. 228; Lapouge, Misc. Ent. p. 98 (19.80). V. irregularis Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. i85 (1902). V. davidis Gehin, Cat. Carab. p. 61 (i885); Lapouge, Misc. Ent. p gg (ig3o), Moupin, Sse Ichouan. non Breuning. 4. SuBGENUS CALLISTRATA Motschulsky Callistrata fgenus) Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38. p. 3o6(i865). Synonymie : Charmosta pars Gehin, Cat. Carab. p. 61 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48(1896); Breuning, Kol. Rund. p. 150(1927). COLEOPTERA ADEPHAGA 424 Canacteres. — Sous-menton setigere; mesion setigere, un peu renfle; deltion en regression, non acumine; antennes courtes. Pronotum court, large ou tres large, nettement nebrioide, a gouttieres larges et rebord faible, un peu echancre en avant, sinue a la base, le sinus accusant le faux lobe, celui-ci pointu, horizontal, retreci par le double sinus de la base et du bord lateral, faisant figure de lobe extroverse; soie subangulaire persistant quelquefois. Elytres grands, allonges, paralleles, un peu elargis en arriere par un developpement de la gouttiere chez la femelle, seul signe qui permette de reconnaitre le sexe quand Tapex n’est pas sorti, un peu en toit; epaules carrees, peu calleuses, crenelees; sculpture tres faible, resolue en grains tres fins inais nets, les primaires et quelquefois les secondaires lineaires, un peu saillants, conserves par places; foveoles primaires dorees, tres irregulieres, souvent tres petites; souvent aussi foveoles sur la base du premier tertiaire; quelques points dores sur le raphe; epipleures excaves, sublisses. Apophyse du pronotum echancree ou tronquee, sa frange terminale mediocre ; haiaches anterieures et intermediaires peu velues, posterieures a pores normaux; dessous finement pointille, sans soies anormales. Tibias intermediaires seuls arques, un peu moins d’ordinaire chez la femelle; tibias anterieurs prolonges en apophyse etroite, simu- lant un troisieme eperon plus gr os, 1’externe n’est plus du tout terminal; frange interne aux tibias anterieurs, posterieure aux intermediaires, en regression chez les deux sexes; pas de pulvilli, les tarses du male non dilates. Apex grele, un peu spatule. Forme allongee; couleur brune plus ou moins sombre ou chaude; taille moyenne. Variabilite assez grande, sui tout quant au developpement des cotes du pronotum; a peu pres les memes variations de la Podolie au Petchili, la race type de Dzoungarie seule bien distincte au premier aspect. Etat d’evolution. — - Tres avance, sauf quant aux soies qui restent normales, la posterieure du pronotum demeurant meme comme caractere archaique chez beaucoup d’individus. Les pattes, du type Carabe, passent au t}"pe Carabe fouisseur de sable. Antennes en voie de regression, aussi le deltion. Pulvilli disparus d’emblee; apex d’un type tout nouveau chez les Calosomes. L’evolution actuelle est presque nulle; les variations individuelles ne portent guere que sur la sculpture, dans des limites restreintes, et sur le developpement des cotes du pronotum, qui parait recent. Phylogenie, voir p. 195. Repartition geographique. — Tres vaste, de la Podolie et de Constantinople a la Afand- chourie et au Petchili par le Turkestan, la Mongolie. L’aire, plus meridionale que celle de Vinvestigainx, coincide avec elle sur une bande assez large de territoire et se superpose a peu pres a celle de la lugens en Extreme Orient, sans cependant descendre aussi bas. LISTE DES ESPECES : I. Callistrata denticollis Gebler. a. denticollis Gebler, Bull. Soc. Nat. Moscou, Vol. 6, p. 274 (i833), Vol. 20, p. 3o5 (1843), Vol. 32, p. 489 (1847); Lapouge, Misc. Ent. p. 90 (1930). — Pl. 3, Fig. I 5. b. granulosa iMotschulsky, Ins. Sib. p. 121 (1845), Kaf. Russi, p. 89 (i85o). c. androgyna Lapouge, Misc. Ent. p. 90-91 (1930). ? Calosonia lepiophyum Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, pl. S, fis i. 7 (i885); Lapouge, Phylog. Car. Fasc. ii, p. 7 (1902). ab. dejeani Gehin, Cat. Carab. p. i (i885). B. Subspecies sjrr/actts Kollar. a. laiicollis Kraatz, Bull. Mose. p. i3i, pl. i, fig. 8(1876); Deutsche Cilicie, Syrie septentr. Ent. Zeitschr. p. 227 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Fasc. ii, p. 9 (1902). b. syriacus Kollar, Russegger Reise, Vol. i, Part. 2, p. 980, pl. a, Liban, Syrie maritime. fig. 5 (1842); Kraatz, Bull. Mose. p. i3o, pl. i, fig. 9 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 58 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Fasc. ii, p. 9 (1896). — Pl. 3, Fig. I 8. 5. Genus PROCRUSTES Bonelli latiore sensu Lapouge Procrustes (genus) Bonelli, Mem. Ac. Sc. Turin, Vol. 18, p. 19 et Tab. Syn. (1808), latiore sensu. Synonymie : P rocrusticus White, Ann. Nat. Hist. p. iii (1845). Chaetomelas Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 684 (1875). Procrustocarabus Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). Chaetoprostus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 66 (1896). Lamprostus Motschulsky, Bull. Mose. p. 297 (i865). M acrogenus IMotschulsky, Bull. Mose. Vol. 2, p. 3g8 (1846). Tableaux de determination . — Lapouge, L’Echange, p. 143, 147, 148 (1907), 100, loi, 106, 108, 116, 117 (1909). Caracteres. — Rostre simple ou bifide; palpes polychetes, dilates; labre bi- ou trilobe; antennes non calleuses ; scape setigere ou non. Pronotum depourvu de soies. Elytres non emargines, a sculptures diverses. Sillons abdominaux complets ou incom- plets; pas de puncta (exc. Chaetogasier, Chaetomelas)-, franges ou non. Etui penial volumineux, apex divers. Trois pulvilli. Etat d’evolution. — Avance. Le mesion est pourvu d’un rostre tres developpe, parfois complique, les soies du pronotum ont disparu ; les sillons abdominaux sont tres developpes; qiiand iis FAM. CARABlDiE 433 manquent lateralement c’est par exces cFevolution, les flancs se couvrant d’empatements dans lesquels iis se perdent; le quatrieme pulvillus a entierement disparu. L’evolution actuelle porte surtout sur la sculpture, qui tend a relimination par des proces souvent opposes : resolution en fortes rugosites brouillees, qui s’affaiblissent, dedoublement et alfolement des stries, des tertiaires et meine des secon- daires, aboutissant a une sculpture adoucie, pointillee, a primaires lineaires, ainbulacraires. Elie porte aussi sur le labre, qui peut devenir bilobe, sur le rostre, qui peut devenir bifide, sur la soie du scape, qui peut disparaitre, et sur les puncta et la frange anale, qui achevent de s’eliininer chez les formes attardees. Phylogenie, voir p. 200-204. '' Repartition geographique. — Europe, sauf TEspagne, les lies Britanniques, la Scandinavie et la Russie; Caucase, Asie Mineure, Nord de la Perse, Palestine et Syrie. Etranger a 1’Afrique, aux lies mediterraneennes, Crete et Archipel exceptes, et a TAsie proprement dite, Siberie comprise. — Carte I . Ontogenie. — On connait la larve du Procrustes coriaceus et sa nymphe et, sans certitude, la larve du Macrogenus talychensis . — Pl. I , Fig. 4 et 5. Sous-GENRES. Neuf: I. Chaelogaster, 2. Chaetomelas, 3. Procrustocarabus, Procrustes, 5. Chaeto- prostus, 6. Lamprostus, 7. Oxycarabus, 8. Procrusticus, g. Macrogenus. I. SUBGENUS CH/ETOGASTER Lapouge Chaetogaster nov. subgenus Lapouge. Synonymie : Chaetomelas pars Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, Vol. 23, p. 143 (1907). Caracteres. — Menton assez grand; lobes a sommets rapproches; sinus etroit et peu profond; mesion renfle dans sa moitie distale, rostre, le rostre triangulaire, margine sur les cotes, carene, depassant les lobes; labre bilobe; palpes peu dilates; mandibules assez longues, fortes, incurvees; scape setigere. Prono tum peu reborde, davantage pres des lobes, ceux-ci trian- gulaires, seulement emousses. Sculpture tres faible, pointillee, a primaires lineaires. Sil- lons atteignant les bords, puncta bien nets, frange anale reduite; apex falciforme. Taille faiblement moyenne, couleur noire. Etat d'evolution. — Dans 1’ensemble, le sous-genre le moins evolue du genre : labre et menton encore quiescents, sillons et puncta bien normaux, apex falciforme. L’evolution n’a encore porte que sur la sculpture, tres affaiblie et deja tres voisine du hemprichi. Le syrus Roeschke est, je suppose, un saulcyi plus avance en evolution qui a resorbe le rebord du pronotum et raccourci ses lobes, proces habituel dans le genre. Phylogenie, voir p. 203-204. Repartition geographique. ■ — Liban, region de la Syrie avoisinante. LISTE DES ESPECES : 1. Chaetogaster saulcyi La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 118 Liban. (1875); Lapouge, Carab. nouv. p. 40 (1914); Breuning, Coi. Centrbl. p. 25o (1928). — Pl. 3, Fig. I 9. 2. Chaetog. syrus Roeschke, Ent. Nachr. p. 283-285 (1898); Lapouge, Syrie. Car. nouv. p. 89, 40 (1914); Breuning, Coi. Centrbl. p. 280 (1928). COLEOPTERA ADEPHAGA 434 2. SuBGENUs CH/ETOM ELAS Thomson Chaetomelas subgenus Thomson, Opuscul. Ent. Fasc. 7, p. 634 (iSyS); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 20, p. 323 (1876); Morawitz, Bull. Acad. Sc. Petersbouig, Vol. 33, p. 70, Aiel. biolog. Vol. i3, p. 42 (i8gi); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 70 (1896); pars Gehin, Cat. Carab, p. 5 (i885). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 148 (1907). Caracteres. — Mesion peu renfle, Textiemite renflee en rostre egal aux lobes, emousse, non canalicule; mandibules longues, mediocrement courbees ; labre bilobe; antennes longues, non greles, scape setigere; vertex d’ordinaire non epaissi. Pronotuin presque plan, a fossettes assez marquees mais imprecises. Elytres elliptiques, allonges, peu convexes, non bossus en arriere; sculpture entiere, forte et fine chez morawitzi, moins profonde chez les autres races, tertiaires parfois en dedoublement. Sillons abdominaux atteignant les bords chez le morawitzi seulement; parfois traces de puncta; frange moyenne; apex en lame tronquee, grand. Taille grande, forme elancee, plutot deprimee. Couleur noire, d'ordinaire mate, brillante chez le morawitzi. Etat d’evotution, — Relativement peu avance pour le genre. Le labre et le mesion restent quiescents; les soies de la fossette du labre restent elles-memes tres bien conservees. II y a souvent des puncta, et la frange est conservee. En general, la sculpture est a peine entamee, seulement un peu grele. Evolution actuelle assez active. Le pronotuin bien modele chez morawitzi et pourvu de grandes impressions envahissant le lobe, s'aplanit et perd a peu pies son rebord dans la region lobaire chez les autres formes. La nuque grossit chez le piochardi qui a Taspect deprime d’un Plectes. La sculpture, seche et saillante chez le morawitzi, est faible et en resolution jusqu’a ne conserver que des points chez le labruleriei. Les sillons nets chez le morawitzi se perdent chez les autres dans des empatements lateraux. Phylogenie, voir p. 'lo'i-20^. Repartition geographique. — Cote de Syrie, Liban, Bekaa, Antiliban. — Carte 2, n® 5. LISTE DES ESPECES : I. Chaetomelas morawitzi Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i (1887); Syrie. Lapouge, Carabes nouv, p. 48-49 (1914). — Pl. 4, Fig. I . 2. Chaetom. ehrenbergi Klug. a. ehrenbergi Klug, Symb. phys. Heft 3, pl. 23, fig. 7 (i832); Schaum, Beirout, Saida. Wien. Ent. Monatschr. Vol. 2, p. 266 (i858); La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 115-117 (1875); Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. I (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 70 (1896); Lapouge, Car. nouv. 48-49 (1914). b. piochardi Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). Djebel Sannin. ehrenbergi race 2 La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 116 (iSyS). # c. labruleriei Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). Djebel el Cheik. ehrenbergi race 3 La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 117 (iSyS). d. judaicus Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). Palestine. FAM. CARABID^ 435 3. SUBGENUS PROCRUSTOCARABUS Gehin Procrustocarabus (sectio) Gehin, Cat. Carab. p. 4 (i885); (subgenus) Reilter, Best. Tab. Carab. р. 65 (1896). S3monymie : Procrustes pars, La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 120 (1875); Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3, p. 41 (i8gi). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 143 (1907). Caracteres. — Labre plus ou moins trilobe (peu saronicus); mesion non renfle, Textremite faiblement reriflee en rostre subegal aux lobes, canalicule, bifide; palpes dilates (exc. saronicus); mandibules mediocres, assez courbees; antennes tres greles, mediocres, scape sethgere; articles 2-3 plus ou moins comprimes; vertex non ou tres faiblement rentle. Pronotum a peine rebord6, meme vers les lobes, ceux-ci courts, d’ordinaire tres arrondis, dessus convexe. Elytres courtement elliptiques, renfles, plus ou moins bossus en arriere; sculpture confuse, plus ou moins foveolee, parfois presque effacee [hybridus, saronicus). Sillons abdominaux se perdant dans des empatements lateranx; ni puncta ni frange. Apex en large lame tronquee. Taille moyenne, couleur noire, forme epaisse. Dessus ordinairement mat. Etat d’evolution. — Avance quant au labre et au rostre, a la sculpture, aux sillons abdominaux et a Papex, et beaucoup plus que celui des Chcetomelas, mediocrement quant aux palpes. Les antennes sont en regression, cas unique dans le geme. L’evolution actuelle ne porte guere que sur la sculpture, deja demantelee chez les formes les plus arrierees, reduite a un fin pointille avec traces de primaires ambulacraires et de petites fossettes chez certains hybridas. Le saronicus peut etre une forme anormale de degenerescence. Phylogenie, voir p. 203-204. Hyb rides. — Pour les hybrides de Procrusiocarabus et de Chaetoprostus, voyez Lapouge, Carab. nouv. p. 45 (1914), 145-147 (1924). Repartition geographique. — Region du Liban, de la cote a Damas; Palestine. — Carte 2, no 4. LISTE DES ESPECES : I. Procrustocarabus impressus Klug. a. ayixius Lapouge, Carab. nouv. p. 48 (1914). Types : Collect. de Lapouge. b. impressas Klug. Sjmrb. physic. Decas 3, pl. 23, fig. 9 (i832) ; Reiche, Ann. Soc. Ent. France, p. 566 (i855); La Brfilerie, Ann. Ent. France, p. 120-123 (1875); Lapouge, Carab. nouv. p. 46 (1914). impressus var.. La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 121-122 (1875). с. palaesliaus Lapouge, L’Echange, p. 143(1907); Carab. nouv. p. 46 (1914). — Pl. 4, Fig. 2. d. carmelita Lapouge, L’Echange, p. 143 (1907); Carab. nouv. p. 46, (1914), p. 145 (1924). impressus var., La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 122 (iSyS). e. saronicus Lapouge, L’Echange, p. 143 (1907). f. hybridas Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i (1887); Lapouge, L’Echange, p. 143 (1907) ; Carab. nouv. p. 47, 48 (1914). rectoimpressus Gehin, Cat. Carab. p. 4 (i885) et Collect., non Motschulsky. Beyrouth, .Saida, Libaii, Alep. Jaffa, Jerusalem. Palestine sept. Carmel. Haifa, Jaffa. Antiliban, Damas. 436 COLEOPTERA ADEPHAGA 4. SUBGENUS PROCRUSTES Bonelli Procrustes (genus) Bonelli, Mem. Acad. Sc. Turin, Vol. i8, p. 19 (1809); Dejean, Spec. Coi. V0I.2, p. 26 (1825); Lacordaire, Gener. Coi. Vol. i, p. 53 (1854); Jacquelin Duval, Gener. Coi. Carab. Cat. p. 7 (i855) ; Gehin, Cat. Carab. p. i (i885) ; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitsch. p. 384, 897 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60, 84 (1896). Procrustes Fischer, Entomogr. Ross. Vol. 3, p. 147 (1827). Tableau de determiration. — Lapouge, L’Echange, p. 100-108 (1909). Caracteres. — Sous-menton plisse en travers ; inesion non renfle, rostre plus court que leslobes, nettement bifide; palpes dilates; mandibules longues, peu courbees; scape non seti ger e (exc. individuelles chez ineo tus, analoliciis)\ labre plus ou moins trilobe. Pronotum a peine reborde, davantage pres des lobes, ceux-ci mediocres, arrondis, rebordes en dehors {coriaceus, cerisyi, chevrolati)-, ou largeinent reborde et lobe {banoni, anatolicus). Elytres elliptiques {coriaceus, cerisyi, chevrolaii) ou ovoides {banoni, anatolicus), r\on gibbeux; sculpture tres diverse, rugueuse, brouillee {coriaceus) ou foveolee {chevrolaii), ponctuee a primaires lineaires et teriiaires resolus {cerisyi), ou finement resoliie, granuleuse {banoni), ou lisse {anatolicus). Sillons abdominaux n'atteignant pas les bords, pas ou peu de soies aux hanches ; pas de puncta; frange tres rudimentaire ou nulle. Etui penial renfle au milieu, peu coude du cote du 'manubrium, davantage vers 1’apex, celui-ci assez grand, triangulaire, un peu courbe, un peu emousse. Taille moyenne ou grande, couleur noire, rarement a reflets bleuatres sur les marges {incertus). Etat d’evolution, — Avance quant au labre, au rostre, aux soies diverses. La trilobation du' labre se developpe chez V anatolicus au point que le lobe median pointe en avant des lateraux. La soie du scape est pratiquement perdue, elle ne subsiste qu'a Tetal de rare exception, moins rare chez foiidrasi, incertus et surtout anatolicus', celles du labre, de Tepistome, de Torbite manquent souvent, et les pores meme sonten regression, surtout ceux de Tepistome. L’evolution actuelle porte surtout sur la sculpture, deja (res demantelee chez les formes attardees de coriaceus, et surtout de cerisyi et de chevrolaii', elle est arrivee a peu pres a son terme chezbanoni et anatolicus, ce dernier presque lisse. Phylogenie, voir p. 202. Repartition geographique. — Europe, sauf TEspagne, la Russie et 1'extreme Nord, TAsie Mineure, l’Armenie. — Carte 1 , n» 2, Carte 2, no 2. O ntogenie. — La larve et la nymphe du Procrustes coriaceus sont depuis longtemps connues. Larve du type tenuirostre. Mesolabre etroit, un tiers de la largeur d’un exolabre, renfle; rostre lanceole, nulle- ment canalicule, pointu; exolabre lobule, bord anterieur, du lobule au sinus, presque perpendiculaire a Taxe de la tete; hypoph}’se carenee, sans hypodon; palpes tres bilobes; tegmina larges, beaucoup plus chez la femelle, a lobes grands; telson large et peu echancre (femelle), assez etroit et tres echancre (male) ; lobes du telson assez grands, triangulaires, pointus; cerci une fois et demi la longueur du protelson, assez robustes ; dent supere conique, externe nulle. Nymphe : labre largement trilobe; pronotum retreci en arriere, soie juxtangulaire nette, laterales multiples, meso- etmetanotum glabres; pterotheques poste- rieures fletries mais longues; anterieures a six cotes nettes, inegales ; saes des tegmina epais, non coudes, peu deprimes au milieu, lobes aux tergites 2-6; protelson tres sinue; tergites 2-5 munis de brosses, 6-7 glabres, protelson muni de deux petites brosses; tubercules pleuraux presque arrondis, bien separes 2-6, 7 plus faible, mediocrement velus; angles du protelson subcarres, emousses, du telson tres arrondis; cerci coniques, divergents, soies a la base, trace d’epine supere. Pour le detail des caracteres de race, voir Lapouge (Descript. des larves de Carab. Mem. 2, p. i3, i5 in Bull. Soc. Sc. Ouest [1905]). FAM. CARABID^ 43 LISTE DES ESPECES : I. Procrustes coriaceus Linne. A. Subspecies coriaceus. a. mediterraneus Born, Insekt. Borse. Vol. 23, p. 2o3 (1906). b. dalmaticus GeWm, Cat. Carab. p. 3 (i885); Lapouge, L’Echange, p. loi (1909). c. rugosus Dejean, Spec. Coi, Vol. 2, p. 29 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 280, pl. 33, fig. 3 (1827); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 388 (1888), Kaf. Vitteleur. Vol. i, p. 45 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p 61 (1896); .^pfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. I, p. 20 (1904); Lapouge, Carab. nouv. p. i35 (1922). V. nitidior Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 180 (1880), Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 389(1888), Kaf. Mittel- eur. Vol. i,p.4i (1892): Apfelbeck, Kaf. Balkanhalb. Vol. i, p. 20(1904); Lapouge, L’Echange, p. loi (1909). w proximus 'ReMer. Wien. Ent. Zeitschr. p. 81 (i885); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 389 (1888). d. italicus Lapouge, Carab nouv. p. i58 (1924). rugosus Pirazzoli, Boli. Ent. Vol. 3, p. 10 (1888). excavatus Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Barthe, Tabi. Anal. Carab. p. 35 (1909). e. florinensis Lapouge, Carab. nouv. p. i35 (1922); Breuning, Mittel. Nat. Ins. .Sofia, p. 109 (1928). f. monastiriensis Lapouge, Carab. nouv. p. i36 (1922). g. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 486 (1877); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1888), Kaf. Mitteleur. Vol. r, p. 46 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. 61 (1896). h. hopjfgarteni Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 487 (1877); Gangl- bauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1888), Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 46 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Breuning, Mittel. Nat. Ins. Sofia, p. 109 (1928). V. semipunctatus Gehin, Cat. Carab. p. 3 (i885). i. spretus Spec. Coi. Vol. 2, p. 29(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 279, pl. 33 (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 484 (1877); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 887 (1888), Kafer Mitteleur. Vol. i, p. 48 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. i58 (1924). coriaceus Scopoli, Ent. Carniol. p. 87 fi783). angusticollis Motschulsky, Etud. Ent. Vol. 8. p. 123, pl. i, fig. 19(1859); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. ]>. 63 (1879); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 45 (1892); Reitter, Best. 'I'ab. Carab. p. 61 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909). roz-rf/cof/A Motschulsky, Bull. Moscou, p. 298 _(i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p 63 (1879); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60(1896). V. imminutus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 64(1879); Ganglbauer, Kaf. Mit- teleur. Vol. 1, p. 45 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909). j. bannaticus Redtenbacher, I^aun. Austr. p. 10 (1857); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 487 (1877); Ganglbauer, Kaf. Mittel- eur. Vol. I, p. 45(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 61 (1896). Calabre. Raguse, Montenegro, Albanie. Albanie or., Velebit, Dal matie, Bosnie occ. Lesina, Zara. Bosnie. Italiedu Nord, Provence Macedoine, Florina. Macedoine, Monastir. Bosnie, Serbie, Banat. Serbie. Bosnie or., Bal kans. Rhilo Dagh. Alpes Orientales, Karst Carniole : Idria. Carniole. Croatie, M. Plisevica. Banat. 438 COLEOPTERA ADEPHAGA k. montandoni Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. 147 (1902); Hormuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 280 (igoS). V. mgulosus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 435 {1877), p. 385 {1888). l. rugifer Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 435 (1877); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 385 (1888), Kaf. Mitteleur. p. 46 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 60 (1896). V. testis Lapouge, L’Echange, p. 106 (1909)- V. snblineatiis Gehin, Cat. Carab. p. 2 {i885). V. tauricus (ianglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 388 (i888); Lapouge, L’Echange, p. 106 (1909;. m. coriaceus Linne, Syst. Natur, ed. X, p. 418 (i758), Pontoppidan, Danske Ati. Vol. i. p. 29 (1763); Schaeffer, Icones Insect. Vol. 1, pl. 141, fig. I (1766); Fabricius, Syst. Ent. p. 235 (1775); Syst. Eleuther. Vol. i, p. 168 (1801); Olivier, Encycl. Insect. Vol. 5. p. 324(1790), Entom. Vol. 3, p. 3, pl. i, fig. i (1790), et aucto- rum posteriorum; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 884, 385 (i883); Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 44(1792). excavatus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 386 (1888). V. occidentalis Born, Ent. Wochenschr. p. 408 (1907), Barthe, Tabi. Anal. Carab. p. 36 (1909). n. sabiniis Lapouge. L’Echange, p. 107 (1909). o. basilicatus Born, Ins. Boise, p. 100 (1902). p. pueli Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Barthe, Tabi. Anal. Carab. p. 36 (1909). coriaceus pars Caillol, Coleopt. Provence, \^ol. i, p. 20 (1908). q. caraboides Waltl., Isis, Vol. 4, p. 482 (i838). B. Subspecies cmsyfDejean. a. grescus IDeiesLn Spec. Coi. Vol. 5, p. 53o (i83i); Iconogr. Coi. p. 281, pl. 34, fig. I (1887); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 89: (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. VMl. I, p. 20 (1904); Lapouge, L’Echange, p. loi (1909). V. nitens Gautier des Cottes, Rev. Mag. Zool. p. 289 (1866); Ganglbauer, Deut- sche Ent. Zeitschr. p. 391 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62(1896); Lapouge, L’Echange, p. loi (1909). b. foudrasi Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 529 (i83[), Iconogr. Vol. i, p. 280, pl. 33, fig. 2 (1887); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 390 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 20 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 100 (1909). V. obtritus Chaudoir, Stett. Ent. Zeitschr. p. S2 (1857). c. deplanatus Motschulsk}', Et. Ent. Fasc. 8, p. 124 (1859) ; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 891 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 20 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909), Carab. nouv. p. i35 (1922). d. emgei Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 898 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 62 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i,p. 21(1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Carab. nouv. p. i35 (1922). Valachie. Alpes Transylv. Moldavie, Carpathes, Russie occid. Carpathes. Russie merid. Crimee. Eur. centr. et occid. France occidentale. Italie centrale. Italie merid. Camargue. Bulgarie. lies loniennes. Peloponese. Thessalie. Salonique, Grece cen- trale, Attique. FAAI. CARABI I)/F: e. hindennaiuii 7\\i\. Isis, Vol. 4, p. 462 (i838); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3g5 (r888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (i8g6); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 21 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 108 (igog). V. brussensis Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3g5 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909). V. Olympicus Gehin, Cat. Carab. p. 3 (i885); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeit- schr. p. 396 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 108 (1909). V. dobrudjensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. 148(1902). f. bodemeyeyianiis Lapouge, Carab. nouv. p. i58 (1924). cerisyi Bodemeyer, Durch Klein As. p. 99 (1900). g. Waltl, Isis, Vol. 4, p. 462 (i838); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3g3 (1888); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. I, p. 21 (1904); Lapouge, L^Echange, p, 107(1909). h. mopsncrencs Peyron, Ann. Soc. Ent. France, p. 357 (i858); Bodemeyer, Durch Kl. Asien, p. gg, 100 (igoo); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909), Carab. nouv. p. iSg (1924). — Pl. 4, Fig. 3. i. cerisyi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 3o (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 282, pl. 34, fig. 2 (1827) ; Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 392 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (i8g6); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 21 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909); Breuning, Mittel. Nat. Ins. Sofia, p. 110(1928). mongeneti Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 629 (i83i). ? excavatus Charpentier, Horae, p. 184 (i825). V. icaricus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 394 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909). j. piDictidatus Reiche, Ann. Soc. Ent. France, p. 365 (i855); Gangl- bauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3g3 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (1896); Apfelbeck. Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 21 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909). k. sphodrimis, Gautier des Cottes, Rev. Mag. Zool. p. 287 (1866); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 393 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 63 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. I, p. 21 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 107 (1909). 2. Procr. chevrolati Cristoforis. a. incertus Wawry , Le Naturaliste, p. 3o(i885); Gehin, Cat. Carab. p. 4, pl. 2, fig. 3 (i885); Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i (1887); Lapouge, Carab. nouv. p. i36 (1922). b. chevrolati Cristoforis, Mag. Zool. p. 2, pl. 182, fig. i (1837); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 64 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. i36 (1922). V. assimilis Cristoforis, Mag. Zool. p. 3, pl. 182, fig. 2 (1837). c. wiedmanni Cristoforis, Mag. Zool. p. 3, pl. 182, fig. 3 (1837). tirliii Chaudoir, Stett. Ent. Zeit. p. 81 (i857). 3. Procr. banonii Dejean, Spec. Coi. Vol. 5i, p. 53o (i83i), Iconogr. Vol. I. p. 282, pl. 33. fig. 3 (1837); Reitter, Best. Tab. Carab p. 64 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb. Vol. i, p. 22 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 100 (igog). 439 Bosphoi e. Broussc. Olympe de Bythinie. Dobrudja. Plateau Anatolien. Bosphoie. Taurus, Sultan Dagh. De Smyrne aux Darda- nelles, cotes et iles ; Thrace. Samos, Nikaria. Cyclades. Sporades, Sud-Ouest de TAsie Min. Bosphore. Chaine Pontique. Chaine Pontique. .\rmenic. Crete. 440 COLEOPTERA ADEPHAGA 4. Procr. anatolicus Chaudoir, Stett. Ent. Zeit. p. 81 (1857); La Bru- Chypre; ? Taurus Cilic. lerie, Bull. Soc. Ent. France, p. 121, 124, tir. a part i5, 18 (1875); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 64 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 100 (igog). 5. SUBGENUS CH/CTOPROSTUS Reitter Chaetoprostus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 66 (1896), latiore sensu Lapouge. Synonymie : Lamprostus pars Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 297 (1875); Abeille, Vol. 4, p. 259(1867); La Brulerie, Ann. Soc. Ent. France, p. 1 14, t. a part, p. 8 (1875). T ribax pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 678 (1875). Chsetomelas pars Gehin, Cat. Carab. p. 5 (i885); Morawitz, Mei. Biolog. Vo . i3, p. 42 (1891). Procrustocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 4 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 65 (1896). Pseudoprocrustes Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3, p. 41 (1891). Procrustes pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 640 (1875); Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3, p. 41 (1891). Revision. — Ganglbauer, Soc. Ent. Vol. 2, p. i et ss. (1887); Lapouge, Car. nouv. p. 40 et ss. ( 1914). Tableau de determination. — Lapouge, L'Echange, Vol. 23, p. 147, 148 (1907), Carab. nouv. p. 40, 41, in Miscell. Ent. Vol. 22 (1914). Caracteres. — Tete un peu courte, plus ou moins elargie au vertex; sous-menton lisse, plisse en travers ; menton plisse et inegal, lobes a sommets rapproches, mesion renfle fortement au sommet, ourle meme au rostre ; rostre parallele, un peu declive, egalant les lobes, tantot pointu et comprime lateralement {Jiemprichi), tantot elargi, tronque, canalicule [duponcheli^ asperaUis)\ labre bilobe [hempriclii) ou plus ou moins trilobe [duponcheli, asperatiis)\ palpes polychetes, a peine dilates chez le male; scape setigere. Pronotum transverse, plus ou moins arrondi sur les cotes, peu reborde, davantage au tiers posterieur; lobes mediocres, arrondis, bien rebordes en dehors. Elytres courtement elliptiques {hemprichi) ou longuement [duponcheli, asperatus), sculpture a stries plus ou moins profondes, grossierement ponctuees et intervalles plus ou moins renfles ou effacee, a primaires lineaires, plats sur fond pointille {hemprichi), plus ou moins apre en dehors du disque (as/£rad. 26 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 386. pl. 56, fig. 3 (1827); Heer, Faun. Coi. Helv. Vol. i, p. 26 (1841); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. I, p. 144 {i85i); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 48 (1882): Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best. Tab, Carab. ]>. g8 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 10, p. 2-4 (1901), L’Echaiige, p. Sg (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 46 (igog). V. crenatocostatus Lapouge, Carab. nouv. p. 129 (1921). crenatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 126 (1826); Suffrian, Stett. Ent. , Zeitschr. \'ol. 7, p. 255 (1846]; Letzner, Laufk. Schles. p. 89 (i85o); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 49 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 98 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. IMem. 10, p. i (1901); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. ;p. 49 (1919). V. osismius Iloulbert, Faun. Ent. Armoric. Vol. i, p. 3o2, 814 (1907). i. subcrenattis Gehin, Cat. Carab. p. 12 (i8. 92 (igoS); Ajifelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. i. p. 398 (igoS). fyankenbergeri Obenberger. Coi. Rundsch. Vol. 3, p. 97 (1913). e. Apfelbeck, Glasnik, p loi (1890), Kaf. Faun. Balk. Vol. 1, p.. 26 (1904); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 47 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 97 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902), Phylog. Carab. Mem. ii, p. 3 (1902). 4. Megod. planicollis Kiister, Kaf. Eur. Vol. 4, p. 9 (1846); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 669 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 47 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 97 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 76 (1902), Phylog. Carab. Mem. ii, p. 1-2 (1902). 5. Megod. dejeanii Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 61, pl. 3b, fig. i (1824), Vol. 3, p. 198 (1827); Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 38i, pl. 56, fig. 2 (1827); Reitter, Best. Tab. Carab. p. loi (1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902), Phylog. Carab. Mem. 17, p. 7 (1910). O gylletihali Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 198, pl. 7, fig. 4 (i825). 6. Megod. exaratus Quensel in Schonherr, Synon. Insekt. Vol. i, p. 173, pl. 3, fig. 3 (1806); Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 3oo (1817); Fischer, Ent. Ross. Vol. i, p. 97, pl. 8, fig. 17 (1820), Vol. 3, p. 196 (1827); Dejean, Iconogr. Coi. V^ol. i, p. 38o, pl. 56, fig. I (1827); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 60 (1898), IdEchange, p. 66 (1902), Phrdog. Carab. .Mem. 17, p. 7 (1910). V. septemlineiitus Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 24 (1888), Best. Tab. Carab. p. io3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902;. V. multicostis Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 24 (1888); Best. Tab. Carab. p. io3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902), Bull. Soc. Sc., Ouest, p. 61 (1898). V. subexaratus Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 64 (i88g); Best. Tab. Carab. p. io3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 66 (1902). V . prahwei 'Lucnik, Rev. Russ. Ent. Vol. 9, p. 166 (1909), Vol. 11, p. 38(1911); Briansky, Rev. Russ. Ent. Vol. 10, p. 87 (1910). adamantinus Roeschke i. 1. 7. Megod. septemcarinatus Motschulsk}’, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 189 (1840); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Lapouge, L’Echange. p. 66 (1902). exaratus a. jj (Adams) Fischer, Ent. Ross. \ ol. 1. ]). g5 (1920). georgicus Ciehin, Cat. Carab. p. 4.] (i885}. va.T. 32 sulcatus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, Vol. 7, p. 6o(i8g8), L’Echange, p. 66 (1902). vacr. Jichtensis Reitter, WTen. Ent. Zeitschr. p. 25 (1888J, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, Vol. 7, p. 62-63 (1898). var. seriatus Motschulsky. Kaf. Russi, p. 76 (1845); Reitter, Best. Tab. Carab. p. io3 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, Vol. 7, p. 61 (1898), L'Echange, p. 66 1902). Bosnie. Bosnie N. E. : rravnik, Fojnica; Alticole. Bosnie centr. : Vucjaluka. Alpes de Transylvanie. Crimee. Caucase. Circassie. Circassie, Caucase Central. Circassie. Terek . Kabarda, Koschta Tau. Caucase. Circassie. .Alticole. Caucase occid. -Alticole. 462 COLEOPTERA ADEPHAGA 2. SUBGENUS PACHYCRANION SOLIER Pachycranion (genus) Solier, Obseiv. Genr. Procr. in liaucli Etud. Ent. Vol. i, p. 58, tir. a p. p. 10 (1848); (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. io3 (1896). Synonymie : Pachycranius Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 643 (1875); Pleyden, Cat. Coi. Siber. p. 5 (1880); Gehin, Cat. Carab. p. i5, pl. 12 (i885). Megodontus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 666, 670 (1875); Heyden, Cat. Coi. Siber. p. 6 (1880); Gehin, Cat. Carab. p. 10 (i885). Caracteres. — Tete un peu forte, volumineuse chez schdnherri, vertex gros, tres renfle ch&z schonherri ; menton assez grand, lobes a sommets rapproches; sinus petit; mesion renfle dans la moitie distale, rostre; rostre en languette arrondie, renflee, egalant ou depassant les lobes; palpes dilates; mandibules longues, incurvees, aigues. Pronotum court et large, plus ou moins rugueux, a peine courbe, la region subangulaire d’ordinaire lisse et metallique; lobe d'ordinaire rabattu a Textremite. Etytres elliptiques. d’ordinaire convexes ; epaule effacee; sculpture en carenes minces, souvent hachees, egales (sauf amoenum, a sculpture de Chrysocaiahtts auronitens)-, intervalles supplementa! res externes chez Sillons absents, puncta d’ordi- naire multiples, frange tres complete. Apex droit, dente a 1'extremite. Trois ou quatre jnflvilli. Taille petite ou moyenne; couleurs diverses, d’ordinaire marges eti ncelantes ; er3'thrisme des cuisses et du scape parfois specifique. Etat d’evolution. — A peu pres au meme degre que chez les Megodontus. L’evolution actuelle porte sur le volume de la tete, la sculpture des elytres, les pulvilli, la tendance a Terythrisme. La tete et le vertex atteignent chez le schdnherri un tres grand developpement, sans deformation des parties. Les intervalles, secs et minces, strioles ou haches, subegaux, ne tendent pas au dedoublement. Chez Vamcenum on trouve brusquement la sculpture effacee, et de fortes cotes primaires, comme chez Y auronitens ; chez le schdnherri, les intervalles tres fins restent saillants et se compliquent d’un paquet supplementaire au moins sur les flancs rebondis. Quatrieme pulvillus en voie d’elimination, elimine chez certaines formes. Chez obovatum, decorum, amoenum eiythrisme plus ou moins developpe des palpes, des antennes et des pattes. Phylogenie, voir p. 207. Repartition geographique. — Chaine faitiere de TAsie, de ITrtysch a la Transbaikalie ; steppes, de rOural a ITrtysch ; Mongolie, Chine septentrionale, Amour, region de la mer d’Okhotsk ; Alaska jusqu’a la baie d’Hudson. En Europe, une seule espece, decorum, presque eteinte, dans les Carpathes orientales. — Cartes 3, n° i ; 4, n« 2 ; 5, n° i . Ontogenie. — La larve du vietinghoffii, seule connue, est tres voisine de celle du Megodontus violaceus. Rostre plus large, legere encoche terminale, bord, du sinus au lobule, un peu arque; lobes des tegmina moins arrondis, celui du telson un peu plus long, plus pointu ; cerci du meme type, mais plus accuses, plus separes, plus divergents, arques, un peu releves au dernier tiers, epine supere plus developpee, Tecartement accuse par Tincurvation externe des cerci, epine externe nulle, la soie montee sur un simple ressaut ; couleur marron, plus ou moins tache d’orange, la tete a peine. Les differences rapprochent presque toutes cette larve de celle attribuee au planicollis. Ponte vers juin. D’apres les exemplaires du National Museum de Washinghton. Voyez supra p. 47. LISTE DES ESPECES : I Pachycranion leachii Fischer. a. panzeri Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 640 (i83i), Iconogr. Coi. Haut Irt3'sch. Vol. t, p. 3ii, pl. 52, fig. 3 (1827); Motschulsky, Ins. Siber. FAM. CAKABIDA-: 463 p. io3 (1845); Gebler, Bull. Mose. p. 296-297 (1847); Solsby, Hora? Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 261 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 829 (1876); Lapouge, L’Echange, p. 182 (1909). — Pl. 4, Fig. I 2. b. leachii Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 76, pl. 29, fig. 6 (1824), Vol. 3, p. 169 (1825); Dejean, Iconogr. Coi. V'ol. i, p. 3o6, pl. 38, fig. 4 (1829); Gebler, Bull. Mose. p. 292-293 (1847); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 829 (1876); Lapouge, L’Echange, p. 182 (1909). 2. Pachycr. obovatum Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, p. 229(1825); Solsk}'. Hora? Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 261 (1875); Lapouge, L’Echange, р. 182 ( 1909). Car. obovalis Gebler. Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 04 (i83o), Bull. Mose. p. 294- 295 (1847); Motschulsky. Ins. Siber. p. io3 (1845). 3. Pachycr. amoenum Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 25, p. 98 (i852), Stett. Ent. Zeit. p. 81 (i857); Sahlberg, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 271 (1877) ; Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 363 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 178 (1879); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 28, Mein. Ac. Sc. Petersbourg, V'ol. 84 (1886); Semenow, Symbolae, p. 235, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 3i, p. 5ii (i8g8); Breuning, Coi. Centralbl. p). 253 ((928). V. kiintinke»se Sa.h\heTg, Bidr. Sibir. Insektf. Vol. i, p. 5. 4. Pachycr. imperiale Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 67, p)l. 46, fig. 5 (1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p?. 552 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. I, p-). 383, pl. 56, fig. 4 (1829); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p). 53 (i83o), Bull. Mose. p. 291 (1847); Reitter, Best. Tab. Carab. pr. 97 note (1896). 5. Pachycr. vietinghoffii Adams. a. fulgidum Fischer, Ent. III, p. 229 (i825); Gebler, Bull. IMosc. p. 273(1833); Le Conte, Proc. Acad. Nat. Sc. Philad. p. 822 (1872); Lapouge, L’Echange, p. 18 1 (1909); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 280 (1878). vietinghoffi. Solsky, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 262 {1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 262 (1875) ; Jacobs, Kaef. Russi, pl. 4, fi” . 3( igo5). vUtinghovi Reitter. Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Born, Soc. Ent. Vol. 12. p. 98 (1897) ; Lapouge, L’Echange, p. 182 (1909). b. schaumi Morawitz, Mei. Biolog. Vol. 4, p. 194 (1862), Bull. Petersb. p. 2o5; .Solskp', Hora? Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 269 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 250(1878), p. 256, fig. 7 (1886); Lapouge, L’Echange, p. 182(1909). nobilis Ganglbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 38o(i886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. loi (1896); Breuning, Coi. Centralbl. p. 25i {1928). caesareus Semenow. Rev. Russ. Ent. ^'ol. 6. p. i5o (19067, \'ol. 7, p. 208 (1907); Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, j). 71 (1926). bowringi Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, ]>. 71 (19261. var. moltrechli Semenow, Rev. Russ. Ent. \'ol. 7, p. 258 (1907). с. vietinghofauus Semenow, Rev. Russ. Ent. \’ol. 7, p. 258 (1907). d. hotvringi Chaudoir, .-\nn. Soc. Ent. France, p. 44S (i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i5o (1878); Lapouge, L'Echange, p. 182 (1909). Haut Iitysch. Haut lenissei. Sibe rie arctique. Kantaika. Haut Irtysch. Daourie, Amour, Alaska. Mandehourie, Prov. mar. Oussouri, Amou r, Alaska. Mongolie, Chine sept. 464 COLEOPTERA ADEPHAGA e. vidinghoffii Adains, Mem. Soc. Imp. Mose. Vol. 3, p. 170, pl. 12, Lena, Kamtchatka, fig. 3 (1812). Alaska sept. vttHnghovii Fischer. Ent. Ross. \ ol. i. ]). 98, tab. 9, fig. 19 (1822); Vol. 3, p. 166 (1827); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 61 (1826); Iconogr. Vol. i, p. 3i6, pl. 41, fig. 2(1829); Motschulsky, Ins. Siber. p. 102 (1845), Alei. Biolog. Vol. 3, p. 225 (1859); Mannerheim, Bull. AIosc. p. 292li852i: Hamilton, Trans. Ann. Ent. Soc. Vol. 21, p. 5 (1894). ■otetinghovi Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Poppius, Finsk. Vet. Soc. Fbrh. p. 17 (1906). var. impunctaitts Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. zSg (1886). var. schtschigolewi Poppius, Finsk. Vet. Soc. Forh, p. 17 (1906), Fauna Aret. Haute Lena. \'ol. 5. p. 296 (1910). 6. Pachycr. schbnherri Eischer. a. schdnherri Fischer, Ent. Ross. Vol. i, p. 27, pl. 4, hg. 8 (1820), Steppes Kirghises, Altai. Vol. 3, p. 199 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 127 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 884, pl. 57, fig. i (1829); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 56 (i83o); Bull. Mose. Vol. 20, p. 3o2 (1847); Motschulsk}’, Ins. Siber. p. ii (1845); Solsky, Horae, Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 260 (1875); Sahlberg, Bidr. Sibir. Ins. Fauna, p. 5 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. io3 (1886); Lapouge, L’Echange, p. 65 (1902); Breuning, Coi. Centralbl. p. 80 {1927). ab. melanchlortts Fischer, Ent. Ross. \'ol. 3, p. 23o (1827). Altai. ab. gouherti Gehin, Cat. Carab. ]). 12 (i885). Siberie. b. sajanus Breuning, Coi. Centralbl. p. 80 (1927). imperiiiUs Lutschnik (nec Fischer), Jahrb. Staatsm. Minussinsk. p. 40 {1924). 7. Pachycr. decorum Born, Carab. Faun. Bukowin, p. 2-7, Ent. Bukovine ; Radautz. Wochenbl. (1907). i Carabus decorus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140 (1896), non Seidlitz, Faun. Transilvan. p. 14(1891). 3. SUBGENUS PSEUDOCOPTOLABRUS Reitter Pseudocoptolabrus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 95 (1896); Lapouge, Misc. Ent. p. 167 (1924). Synonymie : Coptolabrus pars Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 3o8 fi886). Caracteres. — Tete variable, etroite ou assez grosse; mesion rostre, rostre long et pointu, egalant ou depassant les lobes; palpes dilates; mandibules longues, p res que droites; a n te n nes greles. Pro notum plus ou moins etroit, ourle, setigere; lobes courts, pointus, un peu defiechis; depression j uxtangulai re etroite, parallele a l’axe, remontant jusqu’au milieu du pronotuin (exc. aino). Eh ties allonges, sculpture diverse. .Sillons nuis ou reduits a la partie mediane ; puncta d’ordinaire multiples. Pattes longues, quatre pulvilli. Forme allongee, parallele, taille moyenne. couleur noire ou verte, cliez aino franchement cuivreuse. Etat d’evolution. — Equivalent a celui des Megodontiis. La depression ju.xtangulaire, de forme si caracteristique, est constante. L’evolution actuelle porte sur la tete, la sculpture et les sillons. La tete varie dans le sens de Televation chez kolbei, de 1’elargissement chez promachus et taliensis. Les sillons FAM. CAKABID/K 465 commencent a s’installer chez kolbei. La sculpture, simple et bieii conservee chez promackus, tend a se reduire chez les autres a des primaires hvpertrophies, coupes {taliensts, kolbei) ou non {aino) de miroirs; les secondaires et tertiaires, veduits et deinanteles, sont distincts chez kolbei, brouilles en rugosites confuses chez taliensis. Phylogenie, \’oir p. 207-208. Repartition geographique. — (diine occidentale, alticole; le centre parait etre le Sse Tchouan, Province maritime, Yeso, Kuriles. LISTE DES ESPECES ; I. Pseudocoptolabrus promachus Bates, Entomologist, Vol. 24, Suppi. Sse Tchouan. p. 69 (1891); Semenow, S}^mbol£E p. 74, Horse Soc. Ent. Ross. p. 35o (1898); Lapouge, Misc. Ent. p. 166 (1924). 2. Pseudoc. taliensis Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 3o8 (1886); Yunnan occid. Reitter. Best. Tab. Carab. p. 95 (1896): Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 23, p. 117 (1897). 3. Pseudoc. kolbei Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 23, p. 116 (1897). Chine, N.-E. 4. Pseudoc. aino Rost, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 32 (1908). Yeso, Kuriles mer. 4. SuBGENUS IMAIBIUS Bates Imaibius (subgenus) Bates, Proc. Zool. Soc. Lond. p. 21 1 (1889); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 541-559 (1907); Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. 548 (1906). Synonymie : Tropidocarabus (genus) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 366 (1895). Megodontus pars IMotschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 298 (i865); (iehin, Cat. Carab. p. io(i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 96(1896). Megadontus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 665 (1875). M egalodontus pars Semenow, Symbolae p. 284 (1898). Tableau de determination . — Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 543-559(1907). Caracteres. — Sous-menton court, a suture ourlee; menton assez grand, lobes a sommets rapproches, sinus mediocre; mesion renfle dans sa moitie distale seulement, rostre ; rostre fort, depassant les lobes, d’ordinaire carene dTine crete puissante, compliquee; palpes diversement dilates, peu (stroganowi, dardiellus), ou tres [kasckmir ensis, barysomus)-, mandibules longues, fortes, incurvees ; tete assez forte ; antennes assez fortes et longues ; soies du scape, de 1’epistome et de 1’orbite souvent doubles chez certaines races. Pronotum assez large, peu reborde ; lobes obtus, mediocres. Elytres elliptiques. allonges. gouttieres et rebords mediocres ou faibles; sculpture tres diverse, a intervalles plus ou moins resolus et granuleux, souvent brouilles; primaires et secondaires parfois foveoles. Sillons absents [stroganowi) ou fins et incomplets; puncta; frange variable. tantot obsolete (siroganowi), tantot remplissant toute la depression subanale. Pattes assez longues, de o a 4 pulvilli. Apex de formes diverses. Couleurs diverses, souvent non metalliqucs. Taille moyenne ou grande; forme allongee, mais robuste. 466 COLEOPTERA ADEPHAGA Etat d’evolution. — Avance, surtout quant au rostre. L’cvolution acUielle porte sur des elements morphologiques nombreux, mais surtout sur le rostre, la sculpture, les pulvilli et Tapex. La crete du rostre u’est qu’indiquee par un rentlement chez les styoganowi occidentaux ; elle est realisee chez ceux du Kopet Dagh, Khorassan [cristatus) et chez le morgani de Tunekaboun, Khanian, deja voisin des formes himalayennes ; chez les especes du Cacheinire, cette crete represente une vaste plaque mediane appendue au rostre et plus saillante vers Tarriere ou elle se termine brusquement. Chez \^'s, stroganowi occidentaux, la sculpture est assez bien conservee ; les intervalles sont seulement un peu strioles par places. Depuis le Mazenderan jusque dans les montagnes du Khorassan. on ne trouve plus que des formes a intervalles raboteux, interrompus par places, d’ailleurs assez distincts. Chez le morgani du Khanian, Tevolution est poussee plus loin; les stries sont tres larges, les intervalles minces, un peu en crete et tres decoupes, avec tendance au dedoublement des tertiaires, quelquefois cependant assez semblables a la sculpture du kasclimirensis. Chez les petites formes himala3'ennes, la sculpture est aussi relati vernent conservee, les primaires cependant sont assez fortement catenules et parfois coupes de fossettes profondes, les secondaires et les tertiaires bien conformes, plus petits, plus 011 moins strioles. Chez les grandes formes Tevolution se fait dans des directions tres diverses : reduction des tertiaires chez sioliczhanus, segmentation de tous les intervalles en tubercules lisses, contigus, les primaires plus forts; chez caschmir ensis, dissolution des intervalles en segments luisants, plus ou moins confluents ou brouilles, avec de grandes fossettes sur les primaires et les secondaires. L’apex, falciforme, emousse chez les stroganowi , barysomns, caschmir ensis, est elargi a Textremite, pourvu d’un talon posterieur plus ou moins accuse chez les autres formes himala5’ennes. La plupart des especes ont les quatre pulvilli normaux, il n’en reste que trois chez le stroganoiui, le caschmirensis et aucun chez le barysomns. II y a retard marque d'evolution pour les soies de latete : epistome, oculaires, generalement doubles chez epipleiiralis, dardiellns. exceptionnellement chez les autres especes. La soie du scape est aussi quelquefois double. Phjdogenie, voir p. 207. Repartition geographique. — Stroganoioi : Nord de la Perse, du Ghilan aux montagnes du Khorassan ; autres especes : Cacheinire, Simia. Montagnes, zone des forets et au-dessus des forets. — Cartes 2, n« 9; 3, n° 23. Ontogenie. — Les chasses heureuses de Rost m’ont pennis de decrire les larves de la plupart des lormes de ce groupe, mais je n’en ai point vu de n3nnphe. Larves rostrilabres, fissirostres. Labre a cotes subparalleles, non retreci en avant; iiiesolabre moins large que la moitie d’un exolabre, limite par deux sillons lateraux, renfle, rostre; rostre entaille; exolabre lobule, a bord anterieur tres oblique, sans dent externe; palpes et antennes tres longs ; labiaux bilobes; tegmina vastes, arrondis en avant, lobes larges, triangulaires; telson tres echancre, a lobes longs, aigus, en demi-croissant ; cerci longs ou tres longs, divergents, greles; epines faibles, 1’externe souvent nulle. Ponte a la hn du printemps. A^oir supra, p. 40 et fig. Pour le detail des especes, voir Description des larves de Carabes, Mem. 2, p. 12 stroganoioi (igo6); Mem. 3, p. 4-5 barysomns, p. 6 hnegeli. p. 7 epiplenralis, p. 8 dardiellns (1907); Mem. 4, p. 19 caschmirensis (1908). LISTE DES ESPECES : I. I maibius stroganowi Zoubkoff. a. transfuga Semenow, Symbolae, p. 234 (1898). Talysch. b. persianus Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 344 (1896); Elbours Central et occid. Semenow, Symbolae, p. 233 (1898); Lapouge, Del. Perse, Ent. p. 28 (1912). stroganowi Reitter, Best. Tab. Carab. p. 96 (1896). FAM. CARARID/F: 467 c. Zoubkott, Rull. Moscou, \'ol. 4, p. 63, pl. 3, 6g. 4(1837); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 666(1875); Semenovv, S}'!!!- bolm, p. 233 (i8g8); Lapoiige, Del. Perse, Ent. p. 28 (1912). d. Lapouge, nom. nov. stiogiiiiowi pars Lapouge, Deleg'. Perse, Ent. p. 28 (1912). e. Bull. Mus. Paris, p. 124 (1907); Del. Perse, Ent. p. 28 et fig. (1912). 2. ImaVb. boysii Tatum. a. dardieUiis Bates, Trans. Zool. Soc. London, p. 21 1 (1889); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 556-559 (i9°7)- — Pl- 4, Fig. I 3. opacus Kraatz, Deutsche Ent, Zeitschr. p. 367 (1895). var. subpunctulits Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 558 (1907). var. klaegtri Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 367 (1895); Semenow. Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. 26S (1906); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 55. 23 (1887), Symbohe, p. 25i (1898); rchouan. Keitter, Best. Tab. Carab. p. 130(1896): Iheuning, Ent. Nachr. ^ p. 3i (1928). b. crassesculptus Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 268(1881); Ober- Ivlongolie merid., Inchan. thur, Coi. Novitates, Vol. i, pl. i, hg. 6(i883); Semenow, VVien. fint. Zeitschr. p. 69 (1889). Symbolje, p. 2.5i (1898); Breuning, 1. cit. p. 3o. — Pl. 4, Fig. 14. 2. SuBGENUS NEOPLESIUS Reitter Neoplesius (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3o (1896); Semenow, .Symbolae, p. i33 i52 (1898). Tableau de determination. — • Semenow. Symbohe, p. 136-140(1898). Caracteres. — Sous-menton renfle, pl i sse ; mesion peu renfle ; rostre rende, pointu, subegal aux lobes; palpes courts, non ou a peine dilates, dichetes; mandibules longues, peu incurvees, ponctuees; in ega 1 ocep h a 1 i e variable, ou nulle (alpherahii). Pronotum petit, t rapezoidal , ourle, a jieine lobe. Sculpture subentiere. Sillons nuis, puncta, fiange. Uuatre pulvilli. Taille petite, forme etroite, couleur rembrunie ou noire, scape et cuisses le plus souvent roux. Etat d’evolution. — Plus avance. Les mandibules s’allongent, le sous-menton est renfle, caractere assez rare; la megalocephalie et la deformation du pronotum sont en evolution actuelle, ainsi (]ue Terythrisme du scape et des cuisses. La sculpture, seche et seulement crenelee chez nauschauiciis, lama, langnticus, tend a se segmenter de plus en plus courtement chez kaschharowi , les tertiaires disparaissent a peu pi es chez alpherahii , hamensis, insidiosus. Phylogenie, voir p. 209. Repartition geographique. — Thibet oriental, depuis le haut bassin de la .Mekong et du .Salouen jusqu’a celui du Hoang-Mo et au massif du Nan-Chan. Ties alticole, en particulier le tanguiicus qui atteint dans le Nan-Chan 1’altitude de q.Soo metres et au-dessus. Deborde a Test sur les Monts Yunling et les .-\lpes du Sse Tchouan. — Carte 5, n" i5. LISTE DES ESPECES : I. Neoplesius nanschanicus Semenow, Symbolai, p. 140(1898), Nan-Chan. 2. Neopi, tanguticus .Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. i6g Nan-Chan. (1887), Symbolae, p. 144 (i8g8); Reitter, Best. Tab. Carab. ]i. i3o 1 1896). V. seiiiirufus .Semenow, Symbola;, p. 14(1 1 3 Neopi, lama Semenow, .Symbolae, p. r42 (1898). Sse Tchouan orcid. 470 COLEOPTERA ADEPHAGA 4. Neopi, kaschkarowi Semenow, Sy],nbol£e, p. 147 (1898); Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 35o (1903). 5. Neopi, alpherakii Semenow. Symbolae, p. 149-152 (1898). 6. Neopi, kamensis Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 35o (igo3). 7. Neopi, insidiosus Semenow. Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 35i (1903). -Sse Tchouan occid. S.se Tchouan occid. Thibet, sud-est. Thibet, sud-est. 3. SuBGENUS CRYPTOCECHENUS Semenow Cryptocechenus (subgenus) Semenow, Symbolae, p. 186 (1898). Caracteres. — Sous-menton renlie seulement au milieu; mesion non lenfle; rostre peu epais, triangulaire, spiniformea 1’extremite, plus court que les lobes, palpes courts, a peine dilates; mandibules fortes, recourbees a la pointe seulement; tete grande, assez grosse. Pronotum petit, carre, ourle, a peine lobe. Elytres relativement courts, elliptiques ; tous les intervalles egaux, resolus en tubercules nets. Sillons nuis, puncta, frange. Ouatre pulvilli. Taille petite; for me moins etroite; couleur bleuatre, antenneset pattes rougeatres. Facies de Cecheims. Etat d’evolution. — Plus avance que celui des Neoplesius, et le continuant. Les mandibules sont devenues plus fortes et plus droites, la sculpture est tuberculee. Phylogenie, voir p. 209. Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan ; alticole. — Carte 5, no 6. LISTE DES ESPECES : I. Cryptocechenus sifanicus Semenow, Symbolae, p. 189 (1898). 4. Subgenus INDOCARABUS Lapouge Indocarabus (subgenus) Lapouge, Carab. nouv. p. 119 (1921); Breuning, Kol. Rund. p. 68 (1926). Synonymie : Sphodristocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 28 (i885). Caracteres. — Sous-menton ride; mesion renfle; rostre depassant les lobes; palpes movens, dichetes, peu dilates; mandibules longues, regulierement arquees ; antenn es grosses et courtes; tete grosse. Pronotum petit, trapezoidal, sans depressions, ourle, ourlet crenele au second tiers. Elytres en amande, epaules tres fuyantes; sculpture complete, le premier et le dernier tertiaire distincts; Intervalles mediocrement renfles, strioles sur le disque, squamuleux en dehors du disque; primaires coupes de miroirs en croissant. Pas de sillons, puncta mo5'ens, peu de frange. Ouatre pulvilli. Taille mediocre, forme remarquablement cuneiforme, s’inscrivant dans un triangle tres allonge ; couleur verte, noiratre sur les reliefs, emeraude dans les declivites. Etat d’evolution. — Avance. sauf quant a la sculpture. Rostre tres developpe ; antennes grosses, raccourcies, la soie du scape tres reduite. Pronotum pas plus grand que la tete. Phylogenie, voir p. 209. Repartition geographique. — Sikkim, alticole. En relation probable avec les sous-genres precedents par le Thibet. FAM. C'AKABID^ 471 LISTF D1<:S ESPECES : I. I ndocarabus wagae l*'airmaire. Ann. Soc. Ent. Erance, p. 64 (1882); Sikkim. Lapouge, Carab. nouv. p. 118-120 (1921); Breuning, 1. cit. ]). 67. sanchari Andrewes, Ann. Mag. Nat. Ilist. p. 407 (1921) ; Ureuninj^-, 1. cit. j). 68. 5. SuBGENUS PARAPLESIUS Morawitz Paraplesius (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. Mem. Ac. Sc. .St-Petersbourg. p. .5i (1886); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 125-126 (1896). Synonymie : Megodontus ])ars Ganglbauer, Fiorte Soc. Ent. Koss. Vol. 20, p. 268 (1886). Caracteres. — Mesion renfle a 1’extremite seulement. termine par un deltion piat, grand, emou.‘^se. de la longueur des lobes; palpes longs, dilates; antennes longues; tete normale. Pronotum rugueux, piat, ourle. un peu retreci en arriere ; lobes triangulaires, petits. Elytres tres allonges, etroits, surtout aux epanles, intervalles simplement ponctnes rugueux, a 1 i g ri e ile p o i n t s d o r s a u x , o u r e f a i t s a g r o s t u b e r c u 1 e s , s a n s t e r t i a i r e s . Sillons nets, se perdant lateralement dans des empatements; puncta souvent multiples; frange pauvre, incomplete au milieu. Pattes longues et greles, trois pulvilli. Taille mo3’enne; forme tres allongee, fusiforme parfois; coideur noire. Etat d’evolution. — .Avance, quant a la sculpture suitout. La dent du mesion est encore au stade deltion; chez les aiitres sous-genres Tevirlution en rostre est au contraire presque achevee ou complete; la tete est encore normale. Ces caracteres de retard sont cependant insuffisants pour compenser les aiiires : apparition des sillons, perte du (piatrieme jtulvillus, anamorphose longiligne de la forme, arrivee au maximum et presque comparable a celle des Damasler^ evolution extreme de la sculpture, arrivee au stade de retectioii. Chez doklitotiroffi, midas, la sculpture primitive subsiste, reduite ades traces de stries et a des pustules microscopiques sur le dos des intervalles, les stries moins visibles et les granulations davantage chez le midas-, chez le staudingeri un stade est saute, et la sculpture refaite sous forme de soufflures alignees. Phylogenie, voir p, 209. Repartition geographique. — .Sous-genre ]rropre au Pamir, ala legion montagneuse du sud du rurkestan, — Carte 3, n® 2, LLSTE DES ESPECES : 1. Paraplesius dokhtouroffi Ganglbauer, Horae .Soc. Ent. Koss. p. 268 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 126 (1898). dokiurowi Semenow, Ilorae Soc. Ent. Koss. Vol. z>, p. 6 ( 18881. var. midas Reitter. Best. Tab. Carab. p. izbpSgb). 2. Parapl. staudingeri Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i83(i886); Heyden et Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 176, 255, pl. i, fig. 10 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab p. i25 (1S96). — Pl. 4, Fig. 15. 9. Genus PSEUDOCRANION Reitter Pseudocranion (subgenus) l^eitter, Best. Tab. Carab. ]). 104 (i8g6); Semenow, St inbola^, p. 152-174. Hone Vol. 3i, p. 428-450 (1898). Tableau de determination. — Semenow, Symbolae, p. 1.56-160(1898). Pamir. Kulab. Ferghana. Alai. 47^ COLKOPPEKA ADEPHAGA Canacteres. — Sous-menton piat; mesion venfie, rosire mediocre, n’egalant pas les lobes, lobes emousses ; palpes un peu longs, peu dilates, pol3'chetes (exc. parfois///;«/^rt///s) ; antennes non calleuses; tete mojmnne ou grosse. Pronotum assez petit, carre ou un peu cordiforme, peu sinue, ourle. setigere; lobes mediocres. Elytres plutot allonges, retrecis aux epaules; primaires catenules, plus forts, secondaires en fines carenes, entiers ou segmentes, tertiaires reduits ou nuis, ponctuation des stries souvent indistincte. Sillons nuis, puncta, frange; apex non dente. Pattes assez longues mais fortes, quatre pulvilli . Eorme assez allongee, taille moyenne, couleur plus ou moins metallique, tendance au rufinisme du scajie et des cuisses. Etat d’evolution. — Mediocrement avance. Le rostre n’est pas encore bien developpe ; du cote des antennes, des sillons, des puncta, des pulvilli, de Tapex, aucune tendance a Tevolution ne s’indique. L'evolution actuelle porte sur le developpement de la tete, sur les soies des palpes, tendant au dichetisme chez fumigatus, sur la sculpture, qui tend a se demanteler et a eliminer les tertiaires, sur la couleur, tendance au rufinisme des appendices. La liste des variations actuelles est plutot limitee. Phvlogenie, voir p. 210. Repartition geographique. — Nord-est du Thibet, est du Kansou, nord du Sse Tchouan. Alticole ou tres alticole, de 3. 000 metres a la limite des neiges eternelles. — Carte 5, n<> 2. Sous-GENKES. — Pas de subdivisions. LISTE DES ESPECES : 1. Pseudocranion sackeni Semenow, Sjanbolas, yn 172-174(1898). 2. Pseudocr. benjamini Semenow, S3’mbolse, p. 169-172 (1898). 3. Pseudocr. fumigatum Semenow, S3'mbolae, p. 166-169 (1898). 4. Pseudocr. tiro Semenow, Symbolae, p. 164-166 (1898). var. subgranifentm Semenow, Symbolae, p. 166 (1898). Sse 'fcbonan septentr. : Lun-ngan-fou. Sse Tchouan septentr. : Lun-ngan-fou. Sse Tchouan septentr. ; Sunpan . Sse Tchouan septentr. : Sunpan. 5. Pseudocr. gansuense Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 410 Kansou S.-O. ; plateau (1887), S3unbol3e, p. 161-164 (1898); Keitter, Best. Tab Carab. p. 104 d’Amdo. (1896). IO. Genus CALOCARABUS Semenow Calocarabus (subgenus) Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 168(1887); Symbolae, p. 181-186 (1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896). Caracteres. — Sous-menton piat; mesion renfle ; rostre petit, tronque, canalicule, bien plus court que les lobes; palpes courts, heterochetes ou dichetes; mandibules longues, peu incurvees, pointues; antennes courtes, gr6les; megalocephalie faible. Pronotum transverse, ourle, setigere, fortem ent impressionne a la base; lobes petits et arrondis. Elytres courtement elliptiques, assez convexes, a peine rebordes, un peu sinues; suture et primaires en cotes, secondaires et tertiaires dissous en une granulation diffuse tres fine. Puncta, pas de sillons. Pattes assez courtes, trois pulvilli. Taille petite, iacies d’Hemicarabus nitens, mais forme plus courte; couleurs metalliques. verte ou doree, a cotes noires, base des antennes et pattes rouges. l'A!\I. CARABI 473 Etat d’evolution. — Avance, sauf (juant au rostre, (railleurs peut-etre en regression. Palpes passes ou passant au stade dichete, en regression ainsi que les antennes; megalocephalie, sculpture tres avancee en evolution, pulvilli reduits a trois. Le seul caractere de retard est Tabsence de sillons. Phylogenie. voir p. 210. Repartition geographique. — Nord-est du Thibet, sommets du haut bassin du Yang Tse Kiang, entre 4.000 et 4.500 metres. — Carte 5, n» 7. LISTE DES ESPECES : I. Calocarabus gratus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. i66 Thibet N.-E., sommets (1887), Symbolae, p. 182-186 (1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 du haut Yang Tse. (1896). I I. Genus ALOGOCARABUS Morawitz Alogocarabus (subgenus) Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 60, Mem. Ac. Sc. Petersbourg ( 1886) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Semenow, S3anboljE, p. 26, 260 (1898). Synonymie : Goniognathus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 36i (i883); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 126 (1896). Goniocarabus Gehin, Cat, Carab. p. 17 (i885); Breuning, Ent. Nachr. p. 26 (1928). Acarabus Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 264 (1891), Symbola;, p. 25i (1898). Caracteres. — Sous-menton piat, setigere chez certaines especes; mesion piat; deltion piat, triangulaire, court, seulement un tiers de la longueur des lobes; palpes assez greles, dilates, dichetes; mandibules etroites, assez longues, droites, formant ensemble un triangle; labre petit; antennes non calleuses. Pronotum grand, peu renfle, retreci en arriere, large d’une fois et demi sa longueur; gouttiere assez large mais peu profonde, pourvue d’une seule soie laterale; rebords larges; lobes grands, t rian g u lai res . El5'tres elliptiques, pointus, a gouttiere large; stries peu marquees, pointillees ; intervalles egaux, peu renfles, ruguleux et pourvus d’une ligne dorsale de points ou de granu latio ns; sur les primaires foveoles peu marquees, rares. Sillons bien marques, puncta, frange. Quatre pulvilli. Taille petite ou moyenne ; forme assez large rappelant assez les Trachycarabus-, couleurs sombres. Etat d’evolution. — Peu avance dans son ensemble. Illogique par le sous-menton, encore en chemin entre les stades chaeto- et psilogonien. les soies gulaires persistant normalement encore chez gracilis, caenilans, oschanini. Le mesion est attardc au t}qre deltion. Inversement les palpes sont arrives au stade dichete, les sillons sont developpes, la sculpture est relativement avancee en evolution, d’un t3pe anormal a cause de la ligne de points ou de cones qui semble diviser les intervalles. Phylogenie, voir p. 210. Repartition geographique. — Partie meridionale du massif du Turkestan ; Boukharie, Alaj. Pamir. — Carte 3, n° 3. Sous-GENRES. — Pas de subdivisions, les Acarabus de Semenow ne font quhme section. 474 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : (Formae punctis gularibus praeditai). 1. Alogocarabus gracilis Kraatz, Deutsche Eiit. Zeitschr. p. 36i (i883), Samarkand. pl. I, fig. 12 (1886), p. 333 (1896); Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 148 (1894). 50,9*17«!« Semenow. Symbolae, p. 25i (i8g8) ; Ilreuiiing, Ent. Nachr. p. 27 (1928). 2. Alogocar. caerulans Morawitz, Kenntn. .\deph. Coi. p. 5y, Mem. Boukharie orientale. Ac. Sc. Petersbourg (1886); Semenow. Symbolae, p. 26 (1896); Breuning, 1. cit. p. 27. 3. Alogocar. oschanini Semenow, Symbolae, p. 26 (1896); Breuning, 1. cit. p. 27. Boukharie orient. : Wa- chia. (Formae punctis gularibus destitutas, Acarabus Semenow). 4. Alogocar. emmerichi Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. io5 (1895); Margelan, Kulab. Breuning, 1. cit. p. 27. 5. Alogocar. banghaasi Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 106 (iSpS); Kulab. Breuning, 1. cit. p. 27. 6. Alogocar. grombczewskii Semenow, Horw Soc. Ent. Ross. Vol. 25, Karategin. p. 264 (1891); Breuning. 1. cit. p. 27. 12. Genus SPHODRISTUS Thomson Sphodristus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 685 (1875) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 97-112 (1878); Gehin, Cat. Carab. p. 17 (1876). Svnonymie : Sphodristocarabus Gehin, Cat. Carab. p. XX (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 127 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5-2o (1904). Tableaux de determination. — Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. iii (1878); Lapouge, DEchange, p. i5, 16, 20 (1904). Caracteres. — Sous-menton piat, non setigere (exc. elegantulus) ; menton a lobes lateraux rapproches ; mesion renfle sauf a la base, rostre; rostre long, depassant les lobes lateiaux; mandibules longues, incurvees, aigues ; palpes heterochetes, dilates; antennes longues, non calleuses. Pronotum ourle, retreci en arriere, setigere, ponctue riigueux; lobes assez petits, triangulaires, emousses ou pointus. Eljhres elliptiques ou un peu ovoides ; sculptures diverses, parfois tres entieres, a intervalles egaux, parfois a primaires fortement catenules et tertiaires reduits. Sillons incomplets ou nuis, puncta, frange variable. Ouatre pulvilli. Taille petite ou moyenne, couleur rarement noire, souvent tres riche. Etat d’evoiution. — Peu avance, sauf quant au rosLe bien developpe. Le menton conserve normalement ses pores gulaires chez les races du Khorassan (elegautulus, paropamisiaats), l’avant-dernier article des palpes labiaux conserve d’ordinaire une soie apicale, et la presence de trois soies au lieu de deux n’est pas rare. La sculpture est tres complete chez les races du bassin caspien, le premier tertiaire bien detache, les primaires sont aussi simplement segmentes ou peu catenules; il en est de meme chez certaines formes pontiques ; dans le Caucase Central et chez d’autres formes pontiques, la sculpture est tres inegale. L’evolution actuelle porte sur les sillons, qui commencent a se montrer, et sur la sculpture, qui tend a devenir inegale au detriment des tertiaires et parfois a se brouiller. Phylogenie, voir p. 211. FAM. FAKAHIDA': 47^ Repartition geographique. — Chairie pontique, Caucase, Armenie, montagnes du nord ii. lASTE DES ICSPECES : I. Sphodristus elegantulus Motschulsky. a. parihicus Eapouge, Carab. nouv. p. i6i (1924). b. Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (1845) ; Eapouge, Carab. Astrabad : Monts Bush nouv. p. 160 (1924). c. Caspius Semenow, Eapouge, Carab. nouv. p. 161 (1924). [nuid; Alticole. Khorassan : Monts Busli- nurd. 2. Sphodrist. bohemani Menetries. a. astiabadeusis Semenow, Rev. Kuss. Ent. \hrl. 3, p. 3o6 (1903). .Monts Bushnurd ; Alticole. b. bohemani iMenetries, Cat. rais Cauc. p. 106 (i832); Ealdermann, Talysch, Elbours. Fauna Transcauc. Vol. t, p. 18, pl. 2, fig. 2 (i835); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 170 (1880); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140(1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 128 (1896); Eapouge, Del. Perse, Ent. p. 3o (1912); Carab. nouv. p. 162 (1924). c. persa Eapouge, Carab. nouv. p. 162 (1924) — Pl. 5, Fig. I . Elbours occid.; .\lticole. 3. Sphodrist. adamsi Adauis. .Subspecies hollbergi .Mannerheim. a. hollbergi Mannerheim, Humm. Ess. Ent. Vol 6, p. 24 (1827); Caucase ; Dagliestan. Ealdermann, Faun. Transcauc. Vol. i, pl. 2, fig. 3 (i885), Vol. 3, p. 18-19 (i838); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 686 (1875); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. io.5 (1878); (janglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i32 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 128 (1896); Eapouge, ISEchange, p. 20 (1904). adamsi Fischer, Ent. Ross. Vol. ,3, p. 180(1828): Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. gy (1878). bohemani Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 104 (1S78). eichwaldi Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (1845). b. separandus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 170 (1881); Gangl- bauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i33 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 128 (1898). hollbergi Chaudoir, Cat. Carab. Cauc. p. ycj (1846); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. io5 (1878). C. separatus Eapouge, Del. Perse, Ent. p. 3o (1912); Breuning, Kol. Rund. p. 73 (1926). 13. Subspecies adamsi .-\dams. a. adamsi Adams, Mem. Mose. Vol. 5, p. 288 (1817); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 137 ( 1887) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 129 (1896). var. chiragricus Fischer. Ent. Ross. Vol. 3, p. 181, pl. 78, tig. 5 (1826). ab. Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i38 (1SS7). C. Subspecies eichwaldi Fischer. a. eichwaldi Fischer, Ent. Ross. Vol. 3, !>. 178, pl. 7/9 fig. 4 (1826); Chaudoir, Ent. Carab. Cauc. p. 79 (1846); Thomson, Opusc. 'ranscauc. orient. : Fili- sabethpol, Helenen- dorf. Falv-sch. Terek, Kouban. Has niveaux, Caucase rentitd versant Sud. 476 COLEOPTERA ADEPHAGA Ent. Fasc. 7, p. 687 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. loi (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 138-140 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 1 3o (1896); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1904). adamsi Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (1845). ab. chrvsitis Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 86, pl. 4, hg. d (iSSgl; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 102 (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. iSg (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3o (iSgbJ; Lapouge, L'Echange, p. 21 (igo4i. ab. thomsonianus Gehin, Cat. Carab. p. 28 (i885). clegantuliii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 104(1878); Lapouge, L’Echange, p. 21 {igo4), nec Motschulsky. h. janthiniis Ganglbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 130(1896); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1904). D. Subspecies varians Fischer. a. varians Fischer, Ent. Ross. Vol. 2, p. 65, pl. 35, fig. i (1823), Vol. 3, p. 175 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 81 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 333, pl. 44, fig. 4 (1829); Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. p. 87 (1839); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. io3 (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i33 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab, p. 128 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 20 (1904). hollbergi Kolenati, Meletem. Ent. \'ol. i, p. 2g (1845). Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. loi (1878): Lapouge. L’Echange, p. 20. eichwaldianus Gehin, Cat. Carab. p. 28 (i885). b. scintilhcs Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 148 (1884); Lapouge, L’Echange. p. 20 (1904). E. Subspecies incatenatus Mannerheiin. a. lavilineatns Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1887). b. repletus Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 148 (1884). c. korhiamis Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1887), d. sieversi Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1887). e. incatenatus Mannerheim, Bull. ATosc. p. 60 (i836); Lapouge, IdEchange, p. 19(1904). F. Subspecies Alannerheim, Bull. AIosc. p. 5g (i83o); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p, 106 (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 136(1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 129 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 19 (1904). sh. fulminans Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 168 (1878). 4, Sphodrist. kindermanni Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 3, p. i55 (i85o); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 687 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 109 (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 141 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 127 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5 (1904). V. tokatensis Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. 162 (i8g8). Circassie. Caucase Central; Alticole. Caucase occid. Swanetie. Tres alticole. Mingrelie : Sogdidi. .Swanetie; Chaine d’Achalzik. Batoum. Manglis. Chaine Pontique : Beiburt. Chaine d’Achalzik ; Beiburt. Chaine Pontique ; Amasie. Tokat. FAM. CARABII).^^ 477 5. Sphodrist. macrogonus Chaudoir, Obseiv. Ent. p. 8 (1847), Bull. Chaine Pontique : Ania- Mosc. Vol. 21, p. 449(i85o), Vol. 23, p. iSa (i85o); Kraatz, Deutsche sie, ? Armenie. Ent. Zeitschr. p. log (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p 141 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 127 (1896): Lapouge, L’Echange, p. 16 (1904). 6. Sphodrist. scowitzii Faldermann. a. theophihi De}roUe, Rev. Mag. Zool. p. 471, pl. 3, fig. 2 (1872); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 109 (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 143(1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 127(1896); Lapouge, L’Echange, 16 (1904). var. acxUus Lapouge, L’Echange, p. 16 (1904), b. kojateusis Lapouge. I\Iisc. Ent. p. 162 (1924). c. gihiickii Deyrolle, Rev. Mag. Zool. p. 470. pl. 3, hg. 3 (1872); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. iio (1878); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 148 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 56 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 16 (1904). giuhlli Thomson, Opiisc. Ent. Fasc. 7, p. 687 (1875). d. srozt'//?! Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. i, p. 20, pl. i, fig. 8 (i835); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. i63 (1898). Chaine Pontique : Trebizonde. Chaine Pont.: Alticole; Kolat Dagh. Chaine Pontique : Trebizonde. Lazistan. 13. Genus DAMASTER Kollar Damaster (genus) Kollar, Ann. Wien Museum, Vol. 2, p. 333 (i836); I.acordaiie, Gen. Coi. Vol. i, p. 61(1854); Motschulsky, Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3io (i865); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 267(1878); Gehin, Cat. Carab. p. XXII (i885); (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. F'asc. 7, p. 667 (1875); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 14 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 56 (1896); Semenow, Symbolae, p. 228 (1898). Synonymie : Adamaster, Reitter, Best. Tab. Carab. p. 56 (1896). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 11-12(1910). Caracteres. — Menton court; mesion plan convexe, deltion presque reduit a un ourlet, angule plutot que dente; palpes tres longs, polychetes, tres largement dilates et creuses; labre tres sinue; mandibules tres longues, minces, recourbees a 1’extremite, acerees, 1’apophyse debordant les joues; antennes extremement longues, fines, non calleuses ; tete tres etroite prolongee en cou tres long. Pronotum tres long, conique en avant, un peu cylindrique, a peine ourle, a peine lobe, depourvu de soies. Elytres tres allonges, tres etroits aux epaules, d’ordinaire echancres pres de 1’extremite et largement mucrones; sculpture reduite a de fines asperites, avec 011 sans traces de primaires et de secondaires. .Sillons incomplets, aboutissant a de forts empateinents, ou nuis; puncta rudimentaires ou nuis; frange ordinairement indistincte. Pattes tres longues et greles; trois pulvilli rudimentaires ou pas de pulvilli. Forine extremement grele; taille grande ou tres grande; couleur ordinairement noire. Etat d’evolution, — Extremement avance, sauf quant au deltion et aux soies des palpes, extremement arrieres. .Anamoiphose longiligne extreme; mucronation spiniforme des elytres; sculpture a peu [tres detruite; pulvilli en voie de disparition ou disparus entierement. L’evolution actuelle porte 478 COLEOPTERA ADEPHAGA SUI' rallongement, la mucronation, la sculpture, les pulvilli. Les races du nord conservent a divers degres des traces de sculpture et de pulvilli qui disparaissent plus au sud ; elles sont moins allongees et moins mucronees. Ph3dogenie, voir p. 21 1. Repartition geographique. — Archipel japonais, de Yeso a Textreme sud. L’evolution s’est faite manifestement du nord au sud. — Carte 5, n° 14. Ontogenie. — f’ai deerit de grandes larves du Japon qui ne peuvent par leur taille appartenir (jida des Damaster ou des Ohomoptenis, et par leui' t}’pe a des Carabogeniens. Elles se rapportent donc aux Damnsler, a moins que les Ohomopterus soient classes a tort parmi les Carabogeniens. Rostrilabres, lissirostres. Mesolabre moins large que la moitie d’un exolabre, renfle ; rostre dehiscent ou entaille; exolabre lobule, bord anterieur sinueux; article terminal des labiaux assez long, bifurque obliquement; lobes des tegmina vastes, acumines; telson tres echancre, lobes longs; cerci tres longs, presque jointifs a la base, divergents, epines faibles, Texterne souvent nulle; palpes, antennes et pattes tres longs; redets metalli ques. Voir supra, p. 45 et fig. Vo3'ez Description des larves, Mem. i, p. 17-19; le n*' 4 doit appartenir au D. nigipennis, le n® 3 au panduras . D’apres un envoi plus recent de larves de Tokio paraissant appartenir au panduras, la larve n» 3 serait le male du 11° 4, et probablement les exemplaires n® 4 de Yeso seraient aussi des femelles. Damasfer rugipennis, voyez Pl. I , Fig, 6. Sous-Genres. — Ce geme ne comporte pas de subdivisions et ne parait former qu’une espece. I.ISTE DES ESPECES : I. Damaster blaptoides Kollar. a. anurus Semenovv, Symbolae, p. 42-44 (1898). b. capito Lewis, Ent. Monthly Alagaz. Vol. 17, p. 197 (1881); Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 281 (i883). c. )ugipennis Motschulsky, Etudes Ent. Ann. Y’ol. 10, p. 6 (1861), Bull. Soc. Natur. Mose. Vol. 38, p. 3io(i865); Morawitz, Kenntn Adelph. Coi. p. 8, pl. i, fig. 3 (1886); Born, Ent. Mitt. p. 167 (1922). atiricollis Waterhouse, Trans. Ent. Soc. London, p. 569, pl. 27, lig. i (1868). d. fortnnei Ann. Natur. Hist. p. 59(1861); Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 280 (1878), p. 281 (i883); Lewis, Trans. Ent. Soc. I.ondon, p. 824 (1882). oxuroides Schaum, Ann. Soc. Ent. France, p. 68, pl. 2. fig. i (1862). var. viridipeunis Lewis, Ent. Monthly Magaz. Vol. 17, p. rSg (1880). d'. hauserianus Born, Ent. Mitt. p. 167 (1922). e. panduras Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 280 (1878), p. 281 (i883). fortuuei Schaum, Ann. Soc. Ent. France, p. 68, pl. 2, fig'. i (1862). ab. cyanostola Lewis, Trans. Ent. Soc. London, p. 824 ('1882); Rates, Trans. Ent. Soc. London, p. 281 (i883). pandurus var. Lewis, Ent. Monthl. Mag. Vol. 17. p. 60 (1880). blaptoides var. Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. .3o6 (igo5). f. blaptoides Kollar, Ann. Wien. Museum, Vol. 2, p. 884, pl. 3i, fig. i (i836); Lacordaire, Gen. Coi. Atlas, pl. 2, fig. 2 (1854). lewisi Rye, Ent. Monthl. Magaz. p. i3i (1872); Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 280 (1878). — Pl. 5, Fig. 2. g. goliath Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 19(1886). Gehin, Cat. Carab. pl. 10 (i885); Bates, Trans. Ent. Soc. London, p, 229 11873!, p. 280 fi883); Lewis, Ent. Monthl. Magaz. p. Sg (1880). Ile Sado. Yeso. Nord de Hondo. Nord du Hondo. Hondo S.-est. Chiuzengi. Hondo S.-ouest, lies du Sud. Kiushiu ; Nagasaki. FAM. CAKAB1DA<: 479 14. Genus COPTOLABRUS Solier Coptolabrus (genus) Solier, Observ. genres Procrus/es, etc. p. lo, Baudi Stud. Ent. Vol. i, p. 58 (1848); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitsclir. p. 270 (187S); Geliin. Lettre 1, p. 18 (1875). Cat. Carab. p. 22 (i8S5); (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 16 (i886); Reitter, Best. 'Pab. Carab. p. 124 (1896); Semenow, Symbolae, p. 44 (1898). Svnonymie : Macrothorax pars Thomson, Opusc. Fhit. 7, Fasc. p. 691 (1875). Acoptolabrus IMorawitz, Kenntn. Adeph. Coi. ]>. 17 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 124 (1896); Semenow, .Symbolae, p, 247 (1898), Aristocarabus Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 3o. p. 207 (1896), Symbohe, p. 248 (1898). Cychrostomus Reittei, Best. Tab. Carab p. 124 (1896); Semenow, Symbolte, p. 246 (1898). Eccoptolabrus Semenow, Symbola.', p. 121 (i8g8). Eucoptolabrus sectio .Semenow, Symbolae, p. 60 (1898). Caracteres. — Sous-menton piat; menton peu sinue, lobes arrondis; mesion non renfle, souvent angule plutot que dente, le deltion, quand il est develo p pe, large de base et beaucoup plus court que les lobes; palpes dilates (exc. Eccoptolabrus), grands, dichetes; fossette du labre profonde, triangulaire, le faisant paraitre divarique; mandibules longues, peu i neu rvees , aigues; antennes longues, fines, non calleuses ; tete souvent etroite. Pronotum peu renfle, de formes diverses, d’ordinaire plus ou moins retreci en avant, ourle ou a peine reborde (exc. Cychros- tomus), seUghre {exc. Coptolabrus), peu lobe. Elytres allonges, elliptiques, parfois mucrones; sculpture toujours avancee en evolution, les intervalles volontiers resolus en chaines de tubercules, les primaires parfois lineaires et coupes de fossettes, et quelquefois les secondaires aussi, sur un fond granuleux. Sillons incomplets ou nuis; puncta ou non; frange souvent obsolete. Pattes longues; trois pulvilli (chez Eucoptolabrus aucun). Taille mo5^enne, grande ou tres grande; forrne tres allongee d’ordinaire; couleurs diverses, souvent tres eclatantes. Etat d’evolution. — Retardataire quantau mesion, qui en est encore a construire son deltion ; tres avance quant a la sculpture, 1’anamorphose longiligne tres speciale, la structure des pulvilli. L’evolution actuelle porte sur des caracteres assez nombreux et se fait dans des sens divers. Les jialpes, a peine dilates chez Eccoptopterus, davantage chez Cychrostomus, Aristocarabus, le sont fortement chez les Coptolabrus et Eucoptolabrus. Ees pores du pronotum ne commencent a disparaitre que chez les Coptolabrus et Eucoptolabrus, le pore subsiste souvent chez les premiers; en meme temps les puncta ordinaria dispar.aissent et les sillons apparaissent. Les trois pulvilli sont tres distincts, jusqu’a leur disparition subite chez les Eucoptolabrus. Les formes longilignes existent des 1’origine ; elles s’attenuent chez les Eucoptolabrus. La tendance a la mucronation n’apparait que chez les Coptolabrus et Eucoptolabrus ■, elle ne se l eaiise que chez les pieiniers, et fortement que chez les races de la Chine orientale. La sculpture a primaiies lineaires, foveolee, secondaires resolus en granulations, sur fond rugueux, des Eccoptolabrus s’accuse chez les Aristocarabus et Acoptolabrus, en sens di\'ergents chez ceux-ci, le type gehini exagerant les jirimaires en carenes sans fossettes, et le type schrenclii exagerant les fossettes. La resolution des intervalles en grains ou en bulles est la regie chez les Coptolabrus et s'exagere chez les Eucoptolabrus. Phylogenie, p. 212. Repartition geographique. — Thibet oriental, Chine, Alongolie, Siberie orientale, .\mour, Coree, Province Maritime, Japon septenlrional . Les sous-genres attardes Eccoptolabrus, Cychro.\tomus, 480 COLEOPTERA ADEPHAGA Ayistocarabus sont localises sur les confins du Thibet et de la Chine, et les Acopiolabvus dans le bassin de TArnour, la Province Maritime et le nord du Japon. Les formes plus avancees Coptolabrus et Eucopiolabrus sont les premieres repandues sur Taire entiere, sauf le sud-ouest de la Chine et le Japon, les secondes conhnees dans le sud-ouest de la Chine. — Carte 5. Ontogenie. — On connait la larve du Copiolabnis smaragdinus. Voyez supra p. 40 et fig. Sous-GENRES. — Sept : I. Eccoptolabrus, 2. Cychrosiomus, 3. Aristoca) ahus, 4. A coptolabrus, 5. Meso- coptolabrns, 6. Coptolabrus, 7. Eucopiolabrus. 1. SUBGENUB ECCOPTOLABRUS Semenow Eccoptolabrus (subgenus) Semenow, Sjunbolae, p. 121 (1898). Caracteres. — Alenton assez grand ; sinus assez profond ; deltion seulement indique, obius; palpes longs, greles, Tarticle terminal a peine dilate; mandibules grandes, longues, presque droites, pointues ; labre tres emargine; antennes longues et greles; tete allongee. Pronotum etroit, ourle, seligere; lobes non extroverses, petits. Elytres etroits, un peu sinues a Textremite, mais nullement pointus; primaires lineaires, foveoles; secondaires dissous en granulations, tertiaires resolus en bandes granuleuses. Sillons indiques, sur les flancs seulement, puncta, frange. Pattes longues et greles; pulvilli inconnus, probablement trois, en raison du peu d’avancement de Tevolution peut-etre quatre. Taille petite, forme grele, couleur noire, les foveoles un peu dorees. Etat d’evolution. — Le moins avance du genre. Palpes a peine dilates. Sculpture deja demantelee, trace de sillons. Remarquez Texistence d’un deltion plus developpe que chez d’autres sous-genres plus evolues dans Tensemble, ce qui pourrait faire legarder le deltion de ces derniers comme en regression. Phylogenie, voir p. 212. Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan, alticole. — Carte 6, n>^ 10. LISTE DES ESPECES : I. Eccoptolabrus exiguus Semenow, Symbolae, p. 124-125 (i8g8). 2. Subgenus CYCHROSTOM US Reitter Cychrostomus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 124(1896); Semenow, Symbolae, p. 246(1898). Caracteres. — Deltion large, faiblement saillant, emousse; palpes longs, nettement dilates; mandibules tres longues, presque droites, greles; labre emargine; antennes. greles, peu allongees; tete etroite. Pronotum assez grand, long, reborde sur le milieu des cotes seulement, seligere, fortement canalicule au milieu; lobes triangulaires. Elytres allonges, non mucrones, bien rebordes ; sculplure ponctuee rugueuse, traces de cotes primaires et de sillons e.n arriere. Traces laterales de sillons, puncta, frange. Pattes assez longues, trois pulvilli. Taille moyenne, foime grele, couleur noir bleuatre, les epipleures c u i V r e u X . Etat d’evolution . — Plus avance, palpes dilates, sculpture plus avancee en evolution, assez particuliere, achevant de se detruire. Rebord du pronotum paradoxal, releve au milieu et reduit a un ourlet pres du lobe; ce proces de regression est tres rare. Phylogenie, voir p. 212. FAM. CARABI [)/i; 48 [ Repartition geographique. — Thibet oriental : Plateau d’Aindo. — Carte 5, n“ 9. LISTF DES ESPECES : 1. Cychrostomus anchocephalus Reittei, Best. Tab. Carab. p. 124 'l'hibet, .Amdo. (1896); Semenow, Symbolee, p. 246 (1898). 2. Cychrost. facetus Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 35o (1903). Tliibel, Koukou Nor. 3. SuBGENUS ARISTOCARABUS Semenow Aristocarabus (subgenus) Semenow, Morte Soc. Ent. Ross. Vol. 3o, p. 207 (1896); -SymboUe, p. 248 (1898). Canacteres. — Deltion large et court, peu developpe; palpes longs, dilates; mandibules longues, greles, peu incurvees; antennes greles; tete peu allongee; pronotum petit, setigere, lobes un peu extroverses. Elytres moderement allonges, elargis en arriere, non acumines; sculpture a primaires lineaires, coupes de fossettes rondes, secondaires plus greles, entiers, champs interiiiediaires rugueux, foveoles. Sillons nuis, puncta, frange. Pattes longues, mais fortes; trois pulvilli. Forme grele, taille moyenne, couleurs brillantes a dominante verte. Etat d’evolution. — Assez peu avance. Les palpes et le deltion sont plus developpes, la sculpture, un peu moins, evolue dans le sens du developpement des fossettes. Repartition geographique. — Sse Tchouan. Evolue du Nord au Sud. — Carte 5, in> 8. LISTE DES ESPECES : 1. Aristocarabus romanowi Semenow, Symbolae, p. 14-18 (1896), p. 249 Nord du Sse Tchouan. (1898). 2. Aristocar. viridifossulatus Fairmaire, Aiin. Soc. Ent. Belgique, Est et centre du Sse V^ol. 3i, p. gi (1887); Bates, Entomologist, Vol. 24, Suppi, p. 69 Tchouan. (1891); Semenow, Symbolae, p. 18 (1896), p. 249 (1898). 4. Subgenus ACOPTOLABRUS Morawitz Acoptolabrus (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adelph. Coi. p. 17 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 124 (1896); Semenow, Symbolae, p. i5 (1896), p. 247 (1898). Synonymie : Coptolabrus pars Cehin, Cat. Carab. p. 35 (i8S5). Caracteres. — Deltion court et obtus; palpes tres dilates; mandibules tres longues; antennes longues, tete allongee. Pronotum petit, ourle, setigere; lobes petits, souvent extroverses. Elytres allonges, elliptiques, non acumines; sculpture a cotes primaires fines, les autres intervalles resolus en fines rugosites, ou ii cotes fortes, courtement segmentees par de larges fossettes, les secondaires resolus en fins tuberctdes, les tertiaires dissous. Sillons nuis, puncta, frange tres reduite. Pattes longues, trois pulvilli. Taille moyenne. torme allongee, couleurs di verses. ^82 C O L E O P T E K A A D E P H A G A Etat d’evolution. — A peu pres equivalent a celui des Aristocarabus, dans le meme sens general , un iieu plus avance quant aux palpes tres dilates, a la tete plus allongee, au pronotum sinue avant les lobes, ceux-ci parfois ties extroverses. Phylogenie, voii' p. 212. Repartition geographique. — Amour. Province Maritime, Coree, Yeso. LISTE DES ESPECES : I. Acoptolabrus gehini Eairmaire, Pet. Nouv. Ent. Vol. 2, p. 87 (1876); Yeso, Pesbio. Gehin, Cat. Carab. pl. 10 (i885); Born, Ent. Mitt. p. 168 (1922). V. grandis Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 23o. pl. i3, fig. 3 (i883): Water- Yeso. Sapporo. house, Aid to identify Insects, Part. 16, pl. i3, fig. 3 (i883); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 17 (1886', : Born. 1. cit, . 2. Acoptol. schrencki Motschulsk}^ Schrencks Reise, Vol. 2, p. 99, pl. 7, Amour, Prov. Mar. fig. 29(1860); Solsky, Hoiae Soc. Ent. Ross. p. 263 (1875); Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 262 (1S78), p. 241, fig. 4, 6 (1886) ; Gehin, Cat. Carab. pl. 10 (i885). V. Iniuryi Gehin, Cat. Carab. p. 35, pl. 10 (i885); Semenovv, .Symbol», p. 248 {1898). Prov. Mar. ; Wladiwostock. 3. Acoptol. lopatini Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 17 (1886). Sakhaline. ]. Acoptol. constricticollis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschi. p. 241, pl. i, Province Maritime, fig. I, 3 (1886); Semenow, Symbolae, p. 847 (1898). 5. Acoptol. leachi Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 869 (1888). Coree. 5. SuBGENUS NESOCOPTOLABRUS Lapouge Nesocoptolabrus nov. subgenus Lapouge. Caracteres. — Deltion court et large; palpes tres dilates; mandibules longues; tete etroite. Pronotum etroit, embrassant la tete, ourle, setigere; lobes extroverses. Elytres allonges, attenues a 1’extremite, un peu mucrones, primaires tubercules, a fossettes peu marquees interposees ; secondaires finement tubercules, tertiaires en dissolutioni Sillons, puncta, frange. Trois pulvilli. Taille moyenne, forme allongee, etroite de la tete et du pronotum; couleur d’or rouge sur la tete et le pronotum, eljdres noirs a marge vert dore. Etat d’evolution. — Plus avance. Les sillons ont apparu, mais les pores du pronotum et les puncta subsistent encore. Facies de Damaster forhind, souligne par Tapparition des mncrons. Phylogenie, voir p. 212. Repartition geographique. — Ile Tsoushima, dans le detroit de Coree. — Carte 5, n" 16. LISTE DES ESPECES : I. N esocoptolabrus fruhstorferi Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 162 (1900). 6. Subgenus COPTOLABRUS Solier Coptolabrus (genus) Solier, Observ. Ent. p. 10 (1848); Gehin partim, Cat. Carab. p. 35 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 124 (1896); Semenow, Symbolae, p. 45-61 (1892). Synonymie : Macrothorax pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 691 (1876). FAM. CARARID/F: 4H3 Tableau de determination. — Semenovv, S3’mbolse. p. 45-49, 57-61 (1898). Caracteres. — Deltion peu developpe , parfois a jieine indique {gnnnoiiim) ■, palpes Ires dilates: tele allongee, parfois la niique prolongee en coi uu ])eu renfle. Pronotum peu reborde. d’ordinaire depourvu de soies, plus ou moins retreci en avant, dilate ou angule au milieu, sinue ou nettement resserre avant les lobes, ceux-ci courts, arrondis, deflechis a Fex t rem i te . oblitjues ou nettement extroverses. Fl\’tres elliptiques, convexes, a po i n t is a Textremite. d’ordinaire divariques, acumines, so uvent mucrones longuement; sculpture toujours tuberculeuse, les tubercules prima i res volumineux, non separes par des fosse tt es, les secondaires moindres, les tertiaires absents chez la plupart des r aces , resolus dans le fond gninuleux. Sillons forts, pas de puncta, d’ordinaire pas de frange. Pattes longues. trois pulvilli. Forme allongee, taille moyenne, grande ou tres grande; coloris tres brillant, tres variable individuellement ; cette variabilite a donne lieu a un nombre considerable de noms d’aberrations sans valeur scientifique. Elie releve de Fage et de rhumidite comme chez les Ceroglosses. Etat d’evolution. — Avance. Grand developpement des palpes en largeur; perte des soies du pronotum, des puncta, de la frange; developpement des sillons et regression des puncta; apparition et developpement des mucrons. Le deltion seul est tres en retard, rarement de force moyenne, presque nui chez la plupart des races thibetaines. L’evolution actuelle porte sur le deltion, les mucrons, la sculpture, surtout sur Felimination des tubercules tertiaires. Ph5dogenie, voir p. 212. Repartition geographique. — Thibet nord-est; Chine sauf le Yunnan; Mongolie, region du Baikal, .'\mour, Province Maritime; Coree. IFevolution se fait en partant du Thibet. — Carte 5, 11° i r. Ontogenie. — J’ai deerit de giandes larves de Chine qui d'apres leur taille et leur localite ne peuvent se rapporter qu’au Coptolabrus smaragdinus ou a VIsiocarabus fiduciarius, et d’apres leur t3^pe rostrilabre fissirostre ne peuvent appartenir a VIsiocarabus, si la place de ce dernier est bien jiarmi les Carabogeniens. Labre non retreci en avant, mesolabre moins large que la moitie d’un e.xolabre, renfle, limite par deux sillons lateraux ; rostre dehiscent; exolabre non lobule, Fangle emousse, le bord anterieur presque droit, perpendiculaire a Fa.xe ; article terminal des labiaux assez long, bifurque obliquement; tegmina vastes, arrondis en avant; lobes triangulaires, vastes, acumines; telson tres echancre, a lobes longs, aigus, en demi-croissant ; cerci tres longs, tres greles, presque jointifs a la base, divergents; epines faibles, 1'externe souvent nulle; pattes longues, couleur plus ou moins bleue ou verte, un peu metallique; tete remarquablement petite, surtout chez les males. \'oir supra p. 4.5 et fig., et pour les details, Description des larves, Mem, i, p. i5-i7 (1905). LISTE DES ESPECES : I. Coptolabrus grumorum Semenow. a. grumorum Semenow, Symbolas, p. 5i (1898). b. formosus Semenow. Morae .Soc. Ent. Ross. \6)1. 21, ]>. 4x3 (1887), S3nnbolae, p. 58 (1898). c. berezowskii Semenow, S3'mboUe, p. 54 (1898). d. sunpanensis Semenow, S3nnbolae, p. 55 (1898). e. siibformosus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, |). 4x5 (X887), S3'mbolae, p. 60 (1898). f. spurius Semenow, Svmboke, p. 55, 60 (X898). g. margarilophorus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 36i (X9J2j. Thibet N.-E. : Koukou Kansou sud-ouest. Kansou sud-est. Sse Tchouan septentr. Kansou sud-e.st. Kansou sud-est. Kansou meridional. COLEOPTERA ADEPHAGA Coptoi. smaragdinus Fischer. A. Subspecies elysii Thomson. a. elysii Thomson, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 337, 9> ^ (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 323 (1889); llauser, ibidem, p. 55o, pl. IO, fig. 1-3 (1912), p. 556 (1913). var. viridipennis Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 557 (iQiS). b. longipennis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. hr. p. 449 (i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 323 (i88g); Bates, Proc. Zool. Soc, London, p. 217 (1889), Entomologist, Vol. 23, p. 211 (1890). Born, Coptolabrus rothschildi, p. i, Verh. Zool. Gesellsch. VVien (1899), Soc. Ent. Vol. 25, p. 25 (1910); Meyer Darcis, Schvveiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10, p. 409, pl. i. fig. 9 (1902); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 547, 552, pl. ii, fig. 16, 17 (1912); p. 556 {igi3). c. connectens Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 546-55o (1912), p. 557 (1913). ab. coi. Hauser. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 552 (.1912), (8) j). 557-558 (igi.l). d. kiangsianus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 55 r, pl. ii, fig. 18 (1912). e. hunaneiisis Born, .Soc. Ent. Vol. 25, p. 76 (1910). B. Subspecies smaragdinus Fischer. a. chinganensis Semenow, Sr mbolae, p. 44-46 (1898); Born, Zwei neue Coptolabrus, p. 3. Verh. Zool. Cdesellsch. Wien (1898). utnshanensis Hauser. Soc. Ent. Vol. 29, p. 12 (1914). ab. coi. Hauser, Soc. Ent. Vol. 29, p. 12 (1914). b. smaragdinus Fischer, Entomogr. Imp. Ross. Vol. 2, p. ib3, pl. 35, fig. 50(1824); Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, p. 487 (1826), Iconogr. Coi. Vol. I. p. 366, pl. 52, fig. 2 (1829); Motschulsk}^ Ins. Siber. p. io3 ( 1 848) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 323 (1889) ; Semenow, S3’mbolse, p. 46 (1898); Born, Zwei neue Coptola- brus, p. 1-3, Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1898). arachnopHS, olbergeni Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 179 (1914). C. dohvni Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 148-150 (1887), p. 323 (1889). longipennis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 335 ('1878), p. 172 (1879), p. 242, 255, fig. 2, 5 (1886); Gehin, Cat. Carab. p. 35 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 124 (1898); Born. Zwei neue Coptolabrus, p. 2. Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1898). damasteroides Gehin, Cat. Carab. p. 35, pl. 10 (i885). mandshur icus Semenow, Symbolae, p. 47 (1898); Rev. Russ. Ent. V’ol. 6, p. i5i (1906); Born, Zwei neue Coptolabrus, p. 2, Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1898); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 559 {i9i3). dux Born, Zwei neue Coptolabrvis, p. 2, Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1898). ab. color. Kraatz. Deutsche Ent, Zeitschr. p. 252 (1878), 324 (1889). d. ussnricus Born, Soc. Ent. p. 79 (1914). e. fulminifer Roeschke, Soc. Ent. p. 127(1916); Breuning, l.cit. p. 264. planus Born, Ent. Mitt. p. 168 (1922). f. mandarinns Born, Ein neuer Coptolabrus, p. i, VTrh. Zool. Gesellsch. Wien (1898). g. meyerianus Born, Zwei neuer Coptolabrus, p. i, Verh. Zool. Gesellsch. Vhen (1898). Honan, Kiangsou. Houpe : Wa Chan. Kiang Si septentr. : lac Po Yang. Kiang Si : lac Po Yang. Ho Nan. Mongolie : Koukou Kho- to, Inchan, Chingan. Transbaikalie. Mandchourie, Prov. Mar., Sakhaline, Oussouri. Coree sept. Petchili . Amour. 1'^ofi\i'\ce chez pushili fer, etsurla sculpture, de plus en plus inegale jusqrba elimination des tertiaires, enfin sur la couleur qui tend a devenir brillante et diverse chez les races les plus eloignees du Thibet. Phylogenie, voir p. 212. Repartition geographique. — Sous-genre thibetain, en relation probable avec certaines races Ae grumorum, mais connu seulement par ses races chinoises. Sud-ouest de la Chine, surtout Yunnan et Sse Tchouan meridional; Houpe. LISTE DES ESPECES : 1. Eucoptolabrus gemmifer Fairmaire. a. cyaneofemoratus Boin, Soc. Ent. Vol. 24, p. i85 (1909), Vol. 20, p. 75 (1910), Vol. 3i, p. i3, 20 (1916). b. gemmifer Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 3i, p. 91 (1887); Semenow, Symbolae, p. 61 (1898); Meyer Darcis, Mitth. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10, p. 408, pl. i, fig. 6 (1902); Born, Soc. Ent. Vol. 25, p. 74 (1910), Vol. 3i, p. i3 (1916); Breuning, Coi. Centralbl. p. 254 (1928). var. yunnauus Born, Soc. Ent. Vol. 25. p. 74 (1910), Vol. 3i, p. i3 (1916). — Pl. 5, Fig. 4. 2. Eucoptol. pustulifer Lucas. a. guerryi Born, Insekt. Borse, p. 124 (1903), Soc. Ent. Vol. 25, p. 73 (1910). var. rectiperlatus Maindron, Ann. Soc. Ent. France, p. 225 (1906); Born, Soc. Ent. Vol. 24, p. i85 (1909), Vol. 25, p. 73 (1910), Ent. Mitt. Vol. ii, p. 169 (1922). Yunnan merid., frontiere thibetaine. Sse Tchouan merid., Yunnan N.-O. ; Djou- koula. Yunnan N. O. : Pe Yen Tsin. Yunnan centr. : Yunnan Eou. FAM. carabid.f: 487 b. /'uslulifer Lucas, Hali. Soc. Ent. France, p. 10 (1869), Annales, p. 293-295, pl, 14, fig. 12 (1872) ; Gelli n, Cat. Carab. pl. 10 (i885) ; Semenow, Syinboku, p. 61 (i8g8); Maindron, Ann. Soc. Ent. France, p. 225(1906); Born, Coi. Kund. p. 100 (1915), Ent. l\Iitt. Vol. II, p. 169 (1922); ]3ieuning, 1. cit. p. 255. c. bonii Meyer Darcis, Mitth. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10, p. 407, pl. I, fig. 4 (1902); Born, Coi. Rund. p. loi (1915), Ent. Mitt. V^ol. 1 1, p. i6g (1922). ab. amoenus Hauser, Deutsche Hnt. Zeitschr. p. 566 (igi3). d. mirificus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140 (1891); Semenow, Symbola;, p. 61 (1898); Me3'er Darcis, Mitth. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 10, p. 408, ]il. i, fig. 5 (1902); Born. Coi. Rund. p_ loi (1915). pustulifer Bates, Proc. Zool. Soc. Loiidon, p. 217 (1889) ; Ent. Vol. 23, p. 211 (iSgo); Born, Soc. Ent. Vol. 20, p. 73 (1910). ab. pralti Born, Coi. Rund. p. 100 (igiS); Breuning, 1. cit. p. 255. 15. Genus CHRYSOCARABUS Thomson Chrysocarabus (subgenus) pars Thomson, Opusc. Ent. l^asc. 7, p. 692 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. 41 (iS85); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 58(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 120 (1S96); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 62-74 (1909)- Synon3'mie : Carabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 41 (i885). Tableaux de determination. — . Lapouge, L’Echange, p. 26-27 (1902); Barthe, Tabi. Anahd. Carab. p. 62-74 (^9^9)- Caracteres. — Mesion un peu renfle en avant ; lobes arrondis, sinus large, peu profond ; deltion tres large, court, souvent un peu carene, reborde ainsi que les lobes ; palpes dilates, dichetes; mandibules recourbees, pointues; antennes calleuses ou non, un peu longues. Pronotum reborde, setigere, lobes developpes. Elytres longuement ovoides, bien rebordes ; sculpture variant de Fetat complet a Fetat lisse. Sillons absents, puncta, frange. Trois ou quatre pulvilli. Taille moyenne ou grande; forme assez allongee; couleur variee, metallique, souvent tres riche ; rufinisme frequent ou nornial des membres, des antennes et de la bouche chez auronitens et piinclaioauratns, suivant les races. Etat d’evolution. — Mo3'en. Peu avance quant au deltion, aux soies du pronotum, aux puncta, aussi par Tabsence de sillons; un peu plus quant aux palpes, franchement passes au stade dichete. En voie d’evolution quant aux antennes qui passent de betat simple a 1’etat calleux, par gradations, dans la meme espece, et quant a la sculpture, normale et simplement rugueuse par Tempietement des points des stries sur les intervalles chez Volympim, a secondaires et tertiaires rudimentaires et cotes primaires plus ou moins atrophiees ou hypertrophiees chez les autres, allant jusqu'a 1’etat lisse, sans trace de stries, d’intervalles ni de points primaires chez la plupart des splendens. Les ailes du lineatus ursuius sont grandes et prescpie fonctionnelles, elles sont tres reduites chez les autres especes. Le rufinisme frequent chez auroniUns et punctaioauraius et normal chez la plupart des races est a inscrire aux caracteres d’evolution avancee. Ph3dogenie, voir p. 2i3-2i6. Repartition geographique. — Nord du Portugal et de TEspagne, France, Belgique, .\llemagne, Alpes, Autriche, Ilongrie, Roumanie. — Carte I, n“ 7. Sse Tchouan sud-ouest : Moupin. Sse Tchouan centr. : Ornei Chan, Kia Ting Fou. Kia Ting' Fou. Floupe ; Wan Chan ; Sse Tchouan or. 488 COLEOPTERA ADEPHAGA Ontogenie. — Sauf celle de Volympim, les larves sont bien connues. Type rostrilabre conirostre. Mesolabre d’un tiers de la largeur d’un exolabre, renfle ; rostre renfle, a pointe ogivale; exolabre lobule, a bord anterieur oblique; hypoph}'se courtement caienee, hypodon court mais bien detache ; palpes plus OLI moins bilobes ; tegmina plus ou moins larges, lobes assez grands; telson echancre, a lobes plus ou moins prolonges suivant les especes ; cerci jointifs a la base, divergents, plus ou moins longs, epines assez courtes, coniques, subegales. Les variations specifiques sont assez grandes. Voyez supra p. 46, 47 et fig. ; pour le detail des especes et des races, Description des larves, Mem. 2, p. 8-1 1 (1906). D’apres mes elevages, pundatoaiiratiis pond de mai a juillet, splendens d’avril a juin, aussi lineatus et auromtens. J’ai publie le proces verbal d’elevage du splendens : Methodes d’elevage des larves de Carabes, Bulletin de la Societe scientifique de TOuest, 1904. La nymphe du lineatus ursuius a ete obtenue par M. Hochstetter. Pterotheques subegales, celles des ailes posterieures remplies ; pas de soies au pronotum,brosses dorsales faibles au premier segment, mediocres aux quatre suivants, nulles au sixieme; bourrelets des tegmina : peu marques, unis, segments 2 a 6, vaguement lobes 5 a 6, indiques seulement au premier; tubercules pleuraux en bourrelets subcontinus, reguliers. glabres, aux segments 2-6, indiques au septieme, nuis au premier; cerci coniques, du tiers de la longueur du protelson. Chez Vaiwonitens ces tubercules sont velus. Chrysocarabus splendens, voyez Pl. I , Fig. 7. Hybrides. — La plupart des Carabes h3'brides connus se rapportent aux Cluysocai abus. Kolbe a deerit, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 692-696 et planche (igiS), 1’hybride violaceus auvonilens. LTjTride neesi-nigripes du Museum de Paris en differe peu. Tete du «rrs/, labre, epistome, fossettes, sillons et front identiques, sillons gulaires, gula, sous-menton sans pores gulaires, de meme, le rostre seul un peu different, grand et depassant les lobes comme chez violaceus, mais trop large de base et peu renfle, sauf la partie axiale carenee; palpes mixtes comme forme, mais poljmhetes; scape des antennes rouge, noir chez Thybride de Kolbe, articles construits sur le modele auvonilens. Pronotum du neesi, sauf vers la base, celle-ci a peine ourlee, caractere d’ auvonilens , le lobe meme un peu deflechi et casse a la base, dessus ponctue ; une soie au milieu de la gouttiere et un juxtalobaire ; dessous de neesi. Mesothorax de neesi. Elytres rappelant/«i'flV/(s, plus convexes et plus paralleles, cotes primaires fines, nettes, segmentees, les points coupant la cote et non places a cote comme c\\ez festivus, secondaires vagues, tertiaires visibles a la base, dedoubles ensuite, points des stries visibles a labase, en somme rappelle la sculpture ancienne des violaceus, abolie chez neesi', premier tertiaire soude a la suturale, donnant une suture large, type auvonilens, mais non relevee ; le raphe, la gouttiere brillante, a ressaut marque au premier tiers, sont de neesi', metathorax de neesi', pas de sillons, puncta normaux ; pattes a cuisses rouges et tibias noirs du nigvipes, aussi les articles et les pulvilli; apex du neesi; couleur du pronotum vert bleuatre, plus claire et brillante hors du disque, des elytres d'un pourpre chaud, marges or pourpre. Grisons, Davos. Le SLijet de Kolbe a les elytres vert bleuatre a maiges vert dore, et les intervalles entre les primaires plutot rugueux ponctue, par brouillage. L’exemplaire du Museum est male, celui de Kolbe femelle. Lfli^Lride cupveouitens-splendens obtenu par Albrecht, male, jaune dore, de Taspect d’un lineatus a faibles cotes, ou plutot en raison de la longueur relative du pronotum et de la base des elytres, a le pronotum ride du splendens, la forme des el3'tres du cupveonitens, des cotes etroites et obtuses, et non de simples aretes comme on en rencontre souvent chez le splendens. M. Hochstetter a 'obtenu une serie dMiybrides splendens-uvsuius. Ces hybrides (Pl. 5, Fig. 5) sont presque entierement zfrsH/;/.'! ; des cinq caracteres constants qui differencient les lineatus des splendens \\ ne leur manque que le developpement relatif des ailes. Le pronotum et la tete larges sont de Yuvsuius, mais les lobes diriges en arriere, et le cote externe du pronotum a peu pres regulierement arque, sans sinus sensible, sont probablement un caractere ancestral. La largeur des elytres, surtout aux epaules, est aussi de V uvsuitts et en correlation avec la largeur du mesothorax chez le lineatus, mais les cotes sont beaucoup plus fortes, surtout pliLs larges, plus mollement dessinees, plus foncees que chez Vuvsiiius. Les FA^I. CARABIDA£ 489 palpes sont plus courls, Tarticle terminal large mais remarquableinent petit. Tout ce (jui n’est pas «/rs/zb/s est nouveau, probablement ancestral, et riufluence de rheiedite splendens n’apparait guere. La larve est identique a celle de Yursuins, qui differe seulement de celle du splendens par la taille plus grande, la fornie plus robuste, les lobes des tegmina et surtout des cerci plus longs, ces derniers plus acumines, les cerci un peu plus grands ainsi que les epines. Cependant la pointe du rostre est legerement bicuspide, comme chez le punctatoauratns et V auronilens, ce caractere peut venir des lineatus ou etre ancestral et rappeler le temps ou la soudure des deux parties du rostre n’etait pas encore parfaite. Le barlheensis Nicolas, Miscell. Ent. \ml. 87, p. 42 (igaS), deerit comme h3"bride possible splendens nrsnins, est different, et n’est probablement qu’une variete du splendens lapnrdanns. On a deerit comme h3'brides de pnnclaloauratns et de splendens diverses formes. Elles ne sont probablement pas plus h3'brides que le lemoiilti, lequel est bien une race du festivus. Je regarde comme des races de punctatoauratns, jusqu’au moment ou le contraire aura ete demontre par Televage, krichel- dorfi, andronnensis et esqui er ry ensis. U helveticus que Born regarde comme un hybride consitns-celticiis pourrait etre au contraire un hybride dd aiironitens, a cause des primaires entiers. Je constate cependant que jusqudei on n’a pas signate d’h3’brides authentiques en dehors d’un meme grand groupe, a plus forte raison entre nn rostrilabre et un serrilabre. Sous-Genres. — Le genre Chrysocarabus ne comporte pas de subdivisions. LISTE DES ESPECES : I. Chrysocarabus olympise Sella, Rev. Magas. Zool. p. 469, pl. 2, fig. i Piemont ; Val Sessera. (i855); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. GqS (1875); Kolbe, Ent. Nachr. p. i35 (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 58 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 120 (1S96); Born, Zoogeogr. Stud. p. 33, Ins. Borse (1908). ab. sellce Heyden, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 142 (1881). stierlini Heyden. Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. jj. 198 (1881). 2. solieri Dejean, Spec. Coi, Vol. 2, p. 119 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 376, pl. 55, fig. I (1829); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 144 (1837); Fairmaire, Faun. France, Vol. i, p. 24 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 674 (1875) ; Fauvel, Faun. Gallorh. VMl. 2, p. 5i (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 58 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Born, Ins. Borse, p. 3 (1906), Zoogeogr. Stud. p. 33, Ins. Borse (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 64 (1909) ; Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 23 (1908) ; Born, Ent. Bl. p. i25 (1918). var. clairi Gehin, Cat. Carab. p. 41 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 58(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (i8g6); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 79(1898); Born, Ins. Borse, p. 4 (1906), Zoogeogr. Stud. p. 33, Ins. Borse (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 64 (1909); Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 23 (1908) ; Born, 1. cit. p. i25. cyuneoviridis Carret, L'Echange, p. 38 (1897); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 64 (1909); Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 2.3 (1908). ab. coi. Clermont, Misc. Ent. p. 73 (1929). Alpes merid. : Provence, Piemont, Ligurie. Alpes maritimes, St-Martin ; Vesubie; .-Hticolc. 3. lineatus Dejean. Voyez : Tableau de determination, Nicolas, .Misc. Ent. p. 25-26 (1916). a. lateralis Rev. Magas. Zool. p. 10(1840); Jacquelin Duval, Cen. Portugal, Calice. Coi. Carab. pl. 3, fig. i3 (i855); lleyMen, Deutsche Ent. Zeitschr. COLEOPTEKA ADEPHAGA p. 5i (1870); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 698 (1875); Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. 12 (1876); Gehin, Lettre 4, p. 33 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (i8g6); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 71 (1898); Born, Ins. Borse, p. 3 (1906). var. hilintatus Gehin, Cat. Carab. p. 42 (i885V b. strasseri Lauffer, Bolet. Socied. Esp. Hist. Nat. p. 403 (igoS); Boin, Ins. Borse, Vol. 23, p. 3(1906). c. Uneaius Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 117 (1826), Iconogr. Coi. p. 374, pl. 5o, fig. 5 (1829); Perez Arcas, Insect. nnevos. p. t (i865); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 694 (1875); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Born. Ins. Boise, p. 3 (1906). forticostis, debilicoslis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 227 (igoS); Nicolas. Misc. Ent. Vol. 23, p. 25 (1916). var. wliitei Deyrolle, Ann. Soc. Ent. Erance, p. i3(i852); Kraatz, Berl. Ent. Zeitschr. \'ol. 4, p. 60 (1860); Hej'den, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 5i (1870); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Lapouge. Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 75 (1898;, L’Echange, p. 27 (1902); Born. Ins. Borse. p. 3 (19061. var. rufipes Lapouge, nom. nov. whiteivax Born, Ins. Borse, p. 3 (1906). d. basilicus Chevrolat, Rev. Mag. Zool. pl. 170 (i836). e. troberti Kraatz, Berl. Ent. Zeitschr. Vol. 4, p. 60 (1860); Gehin, Lettre 4, p. 33 (1876); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 86 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 121 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 75 (1898), L’Echange, p. 27 (1902), Carab nouv. p. 84 (1916); Nicolas, Misc. Ent. Vol. 23, p. 20 (1916); Codina, Ent. Catalun. p. 74 (1920). f. beharrius Nicolas, Misc. Ent. Vol. 23, p. 26 (1916); Lapouge, Carab. nouv. p. 84 (1916). g. arstnhs Lapouge, Misc. Ent. Vol. 19, p. 17 (1911), Carab. nouv. p. 84 (1916); Nicolas, Misc. Ent. Vol. 23. p. 26 (1916). — Pl. 5, Fig. 5. V. incostaiiis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 24. p. 84 (1919). h. hochsletteri Born, Soc. Ent. Vol. 34, p. 19 (1920); Nicolas, Misc. Ent. Vol. 24, p. 100 (1920). splendens Olivier. a. vittatus Lapouge, L’Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 62(1909); Boin, Ins. Borse, p. 3 (1906); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 74 (1920). var. ovipennis Lapouge. L’Echange, p, 27 (1902); Barthe, Table Analyt. Carab. p 62 (1909). b. pinetoriun Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 38 (1910). c. lapurdanus Lapouge, Carab. nouv. p. ii (1913), p. 84 (1916). splendens var. Lapouge, Misc. Ent. Vol. 19, p. 18 figii). d. rnascar auxi hapouge, Carab. nouv. p. 84 (1916). e. cychricollis Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 71 (1898), L’Echange, p. 27 (1902); Born, Ins. Borse, p. 3 (1906); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 62 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 73 (1920). f. pallens Lapouge, Misc. Ent. p. 163(1924). Leon. Asturies. Biscaye. Guipuzcoa, Navarre. Basses Pyren. ; mont Beharria. Basses Pyren. : mont Ursui. Basses Pyren. : Urepel. Landes : Chalosse. Landes. Basses Pyren. occident. : Cambo. St-Jean de Luz, Vallee de la Bidassoa. Pyren. espagn. : Huesca, Sierra d’Aizcurre. Valcarlos; Arneguy. FAM. CAKABID/^: 491 g. ammoniiis Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 38(1910), Vol. 18. psendocychricoUis. psettdojvipennis Le Moult, Misc. Ent. Vol. 20, p. 43 (1912J. h. splendens Olivier, Entomol. Carabes. pl. 1, lig. 2 (1789), Encycl. Meth. T. 5, p. 326, pl. 120 (1790); Fabricius, Entomol. System, p. 129 (1792), Syst. Eleuth. Vol. i, p. jS (1801); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 171 (1827), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 29, [)1. 66, fig. 3 (i83o); Fairmaire, Faun. l-'iance, Vol. i, p. 26 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 694(1875); F^auvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 55 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. }). 120 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 844 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest. j). 72-75 (1898), Phylog. Carab. 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Coi. p. 73 (1920). jemu (rxegatino) Clermont, L’Echange, p. i23 (1909). m gyamdipennis Le Moult, ]\lisc. Ent. Vol. 20, p 44 (1912). m. dombroivskii , piesbergeni Le Moult, Misc. Ent. Vol. 21, p. 38 (1913). 5. Chrysocar. punctatoauratus Germar. A. Subspecies pitnclatoauratas Germar. a. pnnclatodiiratns Germar, Insect. spec. nov. Vol. i, p. 4 (1828); IDejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. ii3 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 370. pl. 53, fig. 3 (1827); Fairmaire, Farm. France, Vol. i, p. 24 (1854); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 698 (1875); Gehin, Le Natural. p. 7 (1882); pars l'auvel. Faun. Gallorh. Vml I, p. 55(1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 122 (1896); Lapouge, L’Echange, )i. 27 (1902), Carab. nouv. p. ii (1913); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 74-76 (1922). b. carlittensis V>aT\.]\e, Misc. Ent. p. 88(1910), p. 35(i9r2); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, p. ii (1910), Carab. nouv. p. ii (igi3); •Xicolas, Misc. Ent. Vol. 27, p. 17 (1928). c. farinesi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. ii5 (1826). Iconogr. Coi. Vol. I, p. 371, pl. 53. fig. 4 (1827); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, p. II (1910), Carab. nouv. p. ii (1918); Barthe, ■Misc. Ent. \'^ol. 20, p. i3 (1912). B. Subspecies barihei Barthe. a. Panthei (Lapouge) Barthe. Misc. Ent. Vol. 20, p. 35 (1912); Lapouge, Carab. nouv. p. ii (igiS). /■(/-/««I Castelnau. Hist. Xat. Coi. Vol. i, p. 144 (1837); Gehin, Le Natural. ]>. 7 (1882); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 122 (1896); Lapouge, L'Echange, p. 27 (1902); Born, Ent. Blatt. p. 110(1912); Barthe, Tabi. •■Vnalyt. Carab. p. 66 (1909), Misc. Ent. p. 33 (1912). .Aude : Montagne Noire. Pyrenees Centrales; Cor- bieres. Corbiferes, Ariege. Pyren. or. : Montlouis, Cerdagne ; Alticole. Pyren. 01. : massif du Carlitte ; Alticole. Pyren. or. : Carcanet, Graves. .Vude : Belcaire. 492 COLEOPTERA ADEPHAGA b. boscensis Nicolas, Misc. Ent. A"ol. 27, p. 17 (1923). ab. psendofestivns Barthe, IMisc. Ent. p. 38 (igio). festivus pars Fauvel, Fann. Gallorh. Vol. 2, p. 5 (1882); Gehin, Le Natural. p. 3 (1882): Reitter, Best. Tab.Carab. }>. i23 (1896). punctatoauratus var. Barthe, Tabi. Analyt. (^arab. j). 73 (1909). c. andronnensis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 27, p. 17 (1923). d. kricheldorffi Le IMoult, Misc. Ent. Vol. 21, p. 37 (i9i3). e. esquienyensis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 27, p. 42 (1923). f. pandelhi Gehin, Cat. Carab. p. 42 (i885). farinesi pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 54 (1882); Lapouge, L’Echange, p. 27 (1902). pandellei Gehin, i. 1., Le Natural. p. 49 (1882). montanus Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 66 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 77 (1920). g. anrocostatiis Lapouge, L’Ecbange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 67 (1909); Born, Ent. Wochenbl. Vol. 24, p. 189 (1907); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 78 (1920). C. Subspecies bigervio Lapouge, Carab. nouv. (1924). farinesi pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 54 (1882). ? montanus Gehin, Le Natural. p. 48 (1882). pandellei Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 67 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 76 ( 1920). punctatoauratus C, race de Bareges, Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 67(1909). ab. flavolimhatus Gehin. Lettre 4. p. 33 (1876); ab. nigrino lugubris Gehin, Le Natural. p. 49 (18821; Lapouge, L’Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab p. 66 (1909). ab rubripes Nicolas, Feuille Jeunes Natur, p. 12 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Analju. Carab. p 66 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. j). 76 (1920'. 6. Chrysocar. auronitens Fabricius. (Formas genuinae, unigenas). .\. Subspecies/(f.t/tVti5 Dejean. a. festivus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. n5 (1826), Iconogr. Vol. i, p. 372, pl. 54, fig. I (1829); Fairmaire, Faune France, Vol. i, p. 2.5 (1854); Gehin, Le Natural. p. 43 (1882); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 53 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i23 (1896): Barthe, Tabi. Anahd. Carab. p. 78 (1909); Lapouge, Misc. Ent. Vol. 18, p. 61, 85-87, 93-94 (1910). farinesi Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 693 (1875). ab. coi. Barthe (4I, Tabi. Analyt. Carab. p. 73-74(1909); Lapouge, Misc. p. 94 (1910). var. pumicatus Lapouge, Misc. Ent. \'ol. 18, }). 93 (1910). vare, faustulus Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 58, Vol. 18, p. 85-87, 93-94 (1910). festivus, race de Lampy, Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 54 (1882). pseudo faustulus Le Moult, Misc. Ent. Vol 20, p. 44 (1912). b. lemoidii Lapouge, Misc. Ent. Vol. 17, p. 57 (1910), Vol. 18, p. 85-87. 93-94 (1910). lanieli Le Moult. Misc. Ent. Vol. 20, p. 44 (1912). ab. coi. Le Moult, Misc. Ent \'ol. 20, p. 44 (1912). C. crassepunetus Lapouge, Misc. Ent. p. 74 (1910), p. i65 (1914). d. quittardi (Lapouge) Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 72 (1909). e. costellaius Gehin, Le Natural. p. 48 (1882) ; Lapouge, L’Echange, p. 26 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 72 (1909). Ari ege : Andronne. Ariege : Andronne. Luchon. Esquierry. Pyrenees centrales. Pyren. centr., Espagne, Aran, Luchon; Alticole. Region des Gaves : Bareges, Nere, Tour- malet, Eaux-Bonnes. Nere. Nere. Tarn. Tarn : Montagne Noire. [Central • Alpes francaises, Plateau Chaine des Puys, Puy de Auvergne ; [Dome. Alticole. FAM. CAIAABID.^ 493 iviiii/Uiis Gehin, Le Xatural. j). 43 (1SS2I ; Barthc, Tabi. Analyt. Caiab. p. 72 (1909). guei‘)yi Born, Ins. Borse, j). 44 (1907). ab. coi. Le Moult (2), Misc. Ent. \'oi. 20. p. 45-46 (1912). f. z%i>ickii lleer, Kaf. Schw. ^^ol. 2, p. 12 (1837); Gehin, Le Natural. p. 40-42 (1882) ; r3orn, Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 12, p. 377-37S (1897), non Ganglbauer, Reitter. B. Subspecies Oberthur, Bull. Soc. Ent. I^rance, p. 117(1884); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i23 (1S96); Ilarthe, Tabi. .Anal}’!. Carab. p. 71 (1909). var. Oberthur, Bull. Soc. Ent. France, j). 148 (1884); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 71 (1909); Houlbert, Faun. Armoric. V. i, p. 304 (1907). ab. coi. Oberthitr (3), Bull. Soc. Ent. France, p. 148 (1884); Bleuse, Misc. ' Ent. p. 18(1896); Le Moult (4). Misc. Ent. ^’'ol. 20, p. 46 ('1912I. C. Subspecies nigripes PIe3’den. a. nigripes Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 383 (1870); Gangl- bauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 59(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 128 (1898): Lapouge, Carab. nouv. p. 12 (1908); Barthe, Tabi. Anal}’t, Carab. p. 68 (1909); Breuning, Kol. Rund. p. 123 (1927). ? escheri Heer, Faun. Coi. Helv. \M1. i, p. 25 (1841). b. Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 61 (1898), Carab. nouv. p. 13(1908); Breuning, Kol. Rund. p. i20-i23 (1927). c. vindobonensis Kubik, Ins. B. p. 291 (1901); Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. p. 98 (1902); Lapouge, Carab. nouv. p. i3 (1913); Breuning, Kol. Rund. p. 122 (1927). D. .Subspecies fscZtm’ Palliardi, Beschrieb. Carab. p. 9, pl. i, fig. 4 (iSzS); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 116 (1S27), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 375, pl. 54, fig. 2 (1829) ; Gehin, Le Natural. p. 42 (1882); Birthler, Mitt. Siebenb. Vereins, Vol. 36, p. 70 (1886); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 60 (1892); Lomnicki, Verh. 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Preussens, p. i57 (1798). intercostatus Gredler, Kaf. Passeier, Vol. 2, p. 28 '1854); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 5q (1892); Breuning, 1. cit. p. 121. subeat enulatus Westhoii, Kaf. Westf. p. 7(1881); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol I, p. 59 ( 1892) allevardeiisis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 24. p. 83 (1919). var. auropurpureus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 71-73 (1898), L Echange, p. 26 (1902); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. }). 69 (igog). var. put'ieysi Mors, Ann. Soc. Ent Belg. p. 129 (1843); Gehin, Le Natural. p. 45 (1882); Berge, Soc. Ent. Belg. C Pendus (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i23 (1898): Barthe. Tabi. .-Vnalyt. Carab. p. 70 (1909) var. letacqi Antoine, Misc. Ent. Vol. -24, }>. 65 (igig) ; Cardaillac, Misc. Ent. Vol. 24. p. 88-89 (1920). ab. coi. Heer (i), Faun. Helv. p. 26 (i838); Letzner (4), Laufk. .Schles. ]). 70 i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 196 (1889). b. CHpreonUens Chevrolat, Rev. Vag. Zool. p. 148 (i86i); Fauvel, Bull. Soc. Linn. Normand. Vol. 5, p. i56(i86i), Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 53 (1882); Gehin, Le Natural. p. 44 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 122(1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 72 (1898), L’Echange, p. 27 (1902); Barthe, Tabi. Anal}h. Carab. p. 68 (igog). ab. coi. Le Moult (3) Misc. Ent. Voll 20, p. 46-47 (19121. C. borni Lapouge, Carab. nouv. p. 165(1924). d. cluniensis Born, Ins. Boise, Vol. 20, p. 5i (igo3); Breuning, 1. cit. p. 123. Belgique : Groenendael. Belgique : Soignes. Calvados : Cerisv. [thal ; Alticole. Jura Soleurois, Emmen- e. hrevipennis Lapouge, Carab. nouv. p. i3 (1918), p. 166 (1924); StyrieN.-O.; Breuning, 1. cit. p. 124-126. .Alticole. f. />£(21 Sokolar, Ent. VVochenbl. p. 58 (1907); Breuning, 1. cit. p. 124. Haute Autriche. ab. coi. Dalla Torre, Jahrb. f, Naturk. Linz, p. 25 (1877). 16. Genus CATHAICUS Bates Cathaicus (genus) Bates, Entomol. Alonthly Mag. p. 82 (1870); Gehin, Lettre 4, p. 53 (1876), Cat. Carab. p. XV, p. i3 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. i5i (1878); (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab, p. 78 (1896); Semenow, Flors Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 224 (1887), Rev. Russe Ent. Vol. 6, p. i5o (1906); Lapouge, Misc. Ent. p. 227-229. Synonymie : Eupachys Gehin, Cat. Carab. p. 9 (1876). Caracteres. — Sous-menton non renfle; menton large, trapezoidal, sinus profond, mesion renfle, sans deltion, a peine angule au bord anterieur; palpes peu dilates, dichetes; mandibules longues et fortes, droites, leur ensemble formant un triangle, fortement excavees , carenees . ridees dans 1’excavation, emoussees; labre et clypeus tres petits, enfonces; joues anguleuses; yeux petits; antennes courtes et greles; megalocephalie marquee, avec deformation anterieure, vertex large mais peu renfle. Pronotum FAM. CARA H ID. F; 493 petit, gueie plus grand iiue la tete. trapezoidal, tres echancie et embrassant en avant. airondi sur les cotes, ourle, depourvu de soies, a peine lobe, finement et profondement pointille ainsi que la tete. Elytres longuement elliptiques; sculpture entierement decoupee en tubercules tres nets, mais de forme peu reguliere, polis sur un fond mat. Sillons, puncta, frange. Trois pulvilli. Taille moyenne, couleur noir bleuatre, forme allongee. Etat cFevolution . — Tres avance. L’atrophie du deltion peut elle-meine sbntei preter comme un signe de degenerescence. Deformation complete du museau et des maridibules. celles-ci d’un type tout a fait a part, la depression laterale de la partie moyenne reportee en dessus, encaissee entre deux carenes profondes et ridee transversalement. Yeux et antennes en degenerescence. Pronotum tres avance en evolution. Sculpture remarquable par sa nettete, peu variable, les tertiaires rarement plus faibles, rappelant un peu celle de \' Eupachys. Cette evolution est la suite de celle qu’ont subie les Acathaicus. Phvlogenie, voir p. 216. Repartition geographique. — Espece unique ; Chine se()tentrionale, Mongolie. Deserticole, plaines et plateaux. — Carte 5, n^' 3. LISTE DES ESPECES : I. Cathaicus brandti Faldeimann, Coleopt. a Bungio collect. illustration. Mongolie, Chine sept. p. i6, pl. 3, fig. 3, Mem. Acad. Petersb. Vol. 2, p. 354 (i835); Gehin, Lettre 4. p. 54 (1876), Cat. Carab. p. i3, pl. 9 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. i5i-i54 (1878) ; Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 23 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Semenow, Symbolae, p. 280 (1898); Lapouge, Misc. Ent. p. 227 (1927)- — Pl- 6, Pig- 7. Bates, Ent. Monthl. Mag. p. 33 (1872); Semenow, Kev. Russ. Ent. Vol. 6. p. i5o (1906); Lapouge, 1. cit. p. 229. turckheimi Harold. Mitt. Miinchener Ent. Ver. p. i ('iSyy). 17. Genus INIOPACHUS Solier Iniopachus (genus) Solier, Observ. Genr. Procr. p. 10, Baudi e 'Pruqui Stud. Ent. Vol. i, p. 58 (i858); Morawhtz, Kenntn. Adeph. Coi. p. i3 (1886). Synonymie : Iniopachys Gehin, Cat. Carab. p. XXIV, p. 40 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 36 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 44 (1918). Cechenus pars Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 684 (1875); F'auvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 44 (1882). Caracteres. — Menton large, sinus large, profond, lobes demi-elliptiques, rebordes; mesion renfle au sommet seulement, rostre epais, parallele, souvent canalicule, tronque, egal aux lobes ou les depassant; palpes non dilates, assez courts, dichetes; mandibules longues, droites, recourbees a la pointe, robustes; labre et epistome petits, a tossette commune triangulaire , profonde; joues retroussees, yeux petits; antennes un peu fortes, le scape depourvu de soie; tete m egalocephale , peu deformee, vertex 6pais, un })eu renfle. Pronotum large ou tres large, evase en trapeze, plus ou moins fortement echancre, emboitant la tete chez auiiciihiliis, depourvu de soies. un peu reborde. lobes 496 COLEOPTERA ADEPHAGA triangulaires, le rebord et les lobes tres developpes chez auriculaius. Elytres elliptiques ou ovo-elliptiques, plats, bien rebordes; sculpture refaite, saiis secondaires, plus ou moins alteree. Sillons nuis, puncta parfois multiples et meme a double rangee, quelquefois nuis; frange. Quatre pulvilli. Taille petite, forme deprimee, couleur variable, rarement bien metallique et riche. Etat d’evolution. — Tres avance ; rostre tres developpe, megalocephalie, pore du scape en regression, sculpture refaite, a deux intervalles seulement entre les priinaires. Les deux premiers caracteres sont dans les possibilites des Pliochetes ; la perte des soies gulaires marque le changement de groupe, betat du scape et de la sculpture sont dans les possibilites des Psilogoniens. L’evolution actuelle porte sur le developpement de la tete, celui du pronotum, 1’obliteration du pore du scape et celle de la sculpture refaite ; ces elements sont au minimum chez le cerdanus et le Pyrenaeus des Pyrenees Orientales et au maximum chez \’ auriculaius asturien. Phylogenie, voir p. 216. Repartition geographique. — Chaine des P3'renees, Asturies; alticole. — Carte I , n” 8. Ontogenie. — Larve rostrilabre obtusirostre, voisine de celle des Platycarabus, dont elle se differencie surtout par Tarticle terminal des palpes labiaux bicupule, d’ailleurs non elargi. Mesolabre moins large que la moitie d’un exolabre, renfle en toit; rostre un peu large, arrondi ; bord anterieur peu oblique; e.xolabre non lobule; terminal des labiaux bicupule; tete petite; tegmina vastes, fuyants, lobes grands, longs, pointus; telson tres echancre, lobes longs, en pointe de croissant; cerci tres longs, jointifs, divergents, epines tres petites; pattes, antennes, palpes longs. Remarquez la petitesse de la tete, en contradiction avec la megalocephalie de Tadulte. Ponte juin-juillet. Voyez supra, p. 46 et fig., et Description des larves, Mem. 2, p. 5 (1906). Nymphe inconnue. Sous-GENRES. — Pas de subdi vision. LISTE DES ESPECES : I. Iniopachus pyrenaeus Audinet-Serville. a. cerdanus Lapouge, Misc. Ent. p. 167 (1924). — Pl. 5, Fig. 8. costatus Codina, Butl. Instit. Catal. p. 134 (1921). Pyren. Esp., Cardagne. Tres alticole. b. Pyrenaeus Audinet-Serville, Faune France, Vol. i, p. 65, pl. 5, fig. 7 Pyren. orient. et centr. (1821); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 188(1827), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 45, pl. 70, fig. I (1829); Fairmaire, Faune France, Vol. I, p. 26 (1854); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 653 (1875); Fauvel. Farm. Gallorh. Vol. 2, p. 44 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 36 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 49-62 (1918). var. costatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 137 (1878); Fauvel, Ann. Ent. p. 84 (1880), Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 45 (1882) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1895); Barthe, Tabi. Anal}'!. Carab. p. 36 (1909); Lapouge, 1. cit. p. 168. costulus Gehin, Cat. Carab. p. 40 (i885). ■var. puuctatiis Gehin, Cat. Carab. p. 40, pl. 9 (false costatus) {iS85); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 37 (1909). c. ignitus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 79 (1896); Barthe, Tabi. Pyren. centr. , Basses Analyt. Carab. p. 37 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 5i Pyren. (igi8); Lapouge,!. cit. p. 168. Pyrenaeus var. B Fairmaire, Faune France, Vol. i, p. 27 {1854). Pyrenaeus Jacquelin Duval, Gen. Coi. Carab. pl. 3, fig. i5 (i855). FAM. CARABID/F •497 ab. coi. Nicolas, Feuille Jeuiics Natur, p. 337 (i8()8); 13arthc, Tabi. l'ic de Nere. Analyt. Carab. p. 3j (igog): Codina, Ent. Cataluu. Coi. p. 5i (n>i8). var cephiilotis Nicolas. 3[isc. Ent. \'ol. 24, p. 84 (lyu;); Lapou;4e. 1. cit. ]). 168. Basses Pyrenees : Ossau. 2. Iniopach. auriculatus Putzeys, Ann. Soc. liiit. Belg. \'ol. i5, p. 70 Asluries; (1873); Kraatz, Deutsclie Ent. Zeitschr., p. 157(1878); Reittci', Best. Allicole. Tab. Carab p. 79 (1896); Semenow, Symbolae, p. 287 (1898). var. impensus Reitter, Best. Tab. Carab. ]>. 79 (i8g6). (PLIOCHETES) I. Genus CH/ETOCARABUS Thomson, latiore sensu Chaetocana bus (subgenus), laiiore sensit, Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 655 (1875). S\'nonvmie : H eterocarabus IMorawitz, Kenntn. Adepli. Coi. p. 49(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 87 (1896). Platycarabus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 22 (1886). Plectes pars Thomson, Opusc. Ent. I'asc. 7, p. 662 (1875). Platychnus Kolenati, Meletem. Ent. p. 24 (1845). Pseudocechenus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. i3 (1886). Tabieau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 29 (1902), p. 117-118 (ipoS). Caracteres. — Sous-menton piat; mesion renfle ou non. Deltion petit, tres divers, d'ordinaire surbaisse et presque reduit a un ourlet denticule au milieu, etroit et rostriforme chez Pseudocechenus', palpes longs et greles, acrochetes (exc. freq. chez creutzeri et irregularis), dernier article parfois dilate; antennes greles ; tete longue (exc. irregularis). Elytres de la femelle un peti emargines. Membres greles, generalement longs, quatre pulvilli. Forme deprimee, taille moyenne ou grande, couleurs rareinent brillantes. Etat d’evolution. — Peu avance. Persistance de soies ancestrales. notamment chez Chceiocarabus et Heterocarabus. Deltion peu developpe, sauf chez Pseudocechenus . Chez ce dernier, rapide evolution de la tete et des inandibules. Apparition de remargination. La sculpture tend a s’effacer par affaiblissement autant que par dissolution des tertiaires chez Platycarabus et Pseudocechenus-. tendance chez ces derniers a la formation de fossettes plates primaires. Phylogenie, voir p. 219-220. Repartition geog raphique. — Europe occidentale, sauf TEspagne; Europe centrale; Italie; Peninsule Balkanique ; Asie Mineure. — Carte I . Ontogenie. — Les larves de la plupart des especes sont connues. Sous-Genres. — Quatre : i. Heterocarabus, 2. Cheetocarabus, 3. Platycarabus, 4. Pseudocechenus. I. Subgenus HETEROCARABUS Morawitz Heterocarabus (subgenus) IMorawitz, Kenntn. .-Vdeph. Coi. p. 49 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 87 (1896). Caracteres. — Mesion peu renfle; deltion reduit a 1’ourlet, tres surbaisse, mais pointu. nettement piat; palpes dilates, les labiaux acrochetes; inandibules arcjuees, acerees; 498 COLEOPTERA ADEPHAGA fossette du labre profonde, triangulaire, interessant repistome; fossettes de Tepistome courtes. Pronotum setigere, peu reborde. piat, transverse, peu retreci en arriere, lobes en triangle. Elytres ovoides, gouttiere large, rebord sensible, epaules peu marquees, sculpture molle, stries ponctuees, intervalles peu renfles, parfois strioles hors du disque. Sillons souvent indistincts au milieu. Forme deprimee. taille petite, coloris metallique, parfois enfume. Etat d’evolution. — Tres peu avance : deltion rudimentaire, acrochetisme. Phylogenie, p. 219. Repantition geognaphique. — Bosphore, Armenie. — Cartes I , n‘’ i3; 2, 11° i3. LISTE DES ESPECES : 1. Heterocarabus marietti Cristoforis, Descr. Carab. Bosph. p. 5, pl. i83, Bosphore. fig. 2, Mag. Zool. (1837); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 48 (1886) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 87 (1896); Bodemeyer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 420 (1906). — Pl. 5, Fig. 9. 2. Heterocar. bischoffi Chaudoir, Bull. Mose. p. qSo (1848) ; Ganglbauer, .Ararat. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 140 (1887). 3. Heterocar. polychaeta Thomson, Opusc. Ent. b'asc. 7, p. 681 (1875); Armenie. Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr., p. 140 (1887). 2. SuBGENUS CH^ETOCARABUS Thomson Chsetocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. h'asc. 7, p. 655 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 45 (1882); Gehin, Cat. Carab. p. XX\C p. 40(1885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 52 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Barthe, Tabi, .■\nalyt. Carab. p. 44 (1909). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 29 (1902). Caracteres. — Mesion largement renfie, sinus tres peu profond, permettant au deltion tres court d’egaler les lobes, deltion souvent carene; palpes maxillaires pourvus de soies a 1’extremite du deuxieme article, labiaux acrochetes, articles terminaux tous tres dilates, excaves en d essus. Pronotum reborde, setigere, dMrdinaire un peu petit, iplus ou moins cordiforme, tres renfle sur le disque, le ren flem ent divise par le sillon axial profond, lobes assez grands, triangulaires. Elytres deprimes, ovoides ou elliptiques, allonges, tres arrondis sur les cotes, sculpture plus ou moins en dissolution, forte, d’ordinaire brouillee. Sillons incomplets. Pattes et antennes longues et greles. Taille grande ou moyenne, forme deprimee, allongee, attenuee en avant ; couleur bleuatre, verdatre ou violacee, foncee, les bordures rarement brillantes. Etat d’evolution. — Tres en retard, sauf quant a la sculpture. Ea persistance des soies aux palpes maxillaires est un cas unique de retard d’evolution. La sculpture moins grossiere chez les formes de .Sicile et de Calabre montre rarement des intervalles nets et bien encadres de stries. Elie evolue actuellement par renforcement des chainons primaires, avec formation de fossettes et par resolution des autres intervalles en fortes rugosites brouillees; chez certaines races les secondaires se resolvent en forts tubercules comme les primaires. La forme evolue vers rallongemeht ; les races plus anciennes de Grece, de Sicile et de Calabre ont le pronotum et les elytres bien plus larges et plus courts. Phylogenie, voir p. 219. Repartition geognaphique. — Europe, sauf TEspagne et la Russie. — Carte I, 11° 10. CAKAJ^ID.-E ^99 Ontologie. — Laive rostrilabre fissirostre. Labre a cotes exteines subpaialleles, non relreci en avant ; inesolabre moins large que la moitie d'un exolabre, lenfle, limite par deux sillons lateiaux; rostre entaille; exolabre non lobule, a bord anterieur p resque recti ligne, pe r pen d i c u la i re a Taxe, dente en dehors a Textremite; palpes et antennes longs, labiaux bilobes; tegmina vastes, arrondis en avant. lobes larges, triangulaires; telson tres echancre, lobes longs, aigus, en demi-croissant ; cerci longs, rapproches a la base, divergents, greles, sauf a la base, epines assex fortes. Ponte en antomne. Voyez supra, p. qS et fig. et pour les details, Description des larves, Alem. 2, p. 2-4 (1906). LISTE DES ESPECES : I. Chsetocarabus intricatus Linne. Subspecies adonis Hampe. a. adojiis Hampe, \'erli. Zool. Gesellsch. \\'ien, p. iSq (i853); 'rhomson, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 336, })1. 9, fig. i (i856); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 87 (1896); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. \'ol. I, p. 29 (1904); Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. 98 (1903), \'ol. 23. p. 204 (1906). arcadictts Gistler i. 1. (i85o). b. Schaum, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 396 (1861); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 87 (1896); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. I, p.29 (1904); Born, Ins. Borse, Vol. 20, p. 98 (1903), Vol. 23, p. 204 (1906). B. .Subspecies lefebvrei Dejean. a. hayardi Solier, Ann. Soc. Ent. l'rance, p. 117 (i835); Costa, F'aun. R. Napoli, Vol. I, p. 32 (1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 20 (1871); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 22, p. i58 (1878); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, p. 20 (1910). \eonii Born, Ins. Borse, Vol. 19, p. 100 (1902), p. 2o3 (1906); Reitter, Wien. Ent. Zeitschr. Vol. 21, p. 81-82 (1902). kaadeni Schaufuss, Nunq. otiosus, p. 478 (1882). b. silaiensis Haury, Le Natural. p. 447 (1881); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 86 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 9, p. 2, Bull. Soc. Ouest, p. 164 (1900), L’Echange, p. 29 (1903) ; Born, Ins. Borse, p. 100 (1902), p. 2o3 (1906). c. lefebvrei Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 177 (1826), Iconogr. Coi. VMl. 2, pl. 67, fig. 4 (i83o); Costa, Faun. R. Napoli, Vol i, p. 32 (1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 20 (1871); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 86 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 9, p. 2 (1900), Mem. 17, p. 20 (1910), L'Echange, p. 29 (1903); Born, Ins. Borse, p. 100 (1902), p. 2o3 (1906). d. moliseitsis Born, Ent. Bl.(i9i8); Luigioni, Att. Ac. N. Lincei (1922). e. aspromoitiaiins Born, Ent. Bl. (1918). f. lombardii Luigioni, Bull. Soc. Ent. Ital. p. 6, 87 (1924). C. Subspecies intricatus Linne. a. Reitter, Best. Tab. Carab. p. 86 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 29 (1903), Phylog. Carab. Mem. 17, p. 20 (1910), Carab. nouv. p. 5 (1913), p. 144 (1922); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. \'ol. I, p. 28 (1904). Grece. Taygete. Campanie, Basilicate, Calabre. Basilicate. Pouilles, Sila. Sicile. Molise, Rome. Calabre. Toscane. Thessalie, Macedoine. 300 COLEOPTERA ADEPHAGA b. eiuynuius Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, p. 20 (1910), Carab. nouv. p. 5 (1913), p. 141 (1922). — Pl. 5, Fig. lO. c. angustiihis Hauiy, Pet. Nouv. Ent. p. 2i3 (i87b). Le Natural. p. 477 (1881); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 149 (1878); Ganglbauer. Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 53 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge. Phylog. Carab. Mem. 9, p. 3 (1900), L’Echange, p. 29 (i9o3); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 149 (1902). d. Uburnicus Haury, Le Natural. p. 457 (1881); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 53 (1892); Reitter, Best. I ab. Carab. (1896); Lapouge, Phjdog. Carab. Mem. 9, p. 3 (1900), L’Echange, p. 29 (1903). e. montenegrinus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 336 (1876) ; Haury, Le Natural. p. 447 (1881); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896) ; Lapouge, Phylog. Carab. IMem. 9, p. 3 (1900), L’Echange. p. 29 (1903), Carab. nouv. p. 134 (1922); Apfelbeck, Kaf. Farm. Balk. Vol. i, p. 28 (r902). f. gigas Heer. Farm. Helvet. Vol. i, p. 3i (i838); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Born, Soc. Ent. p. 57 (1895), p. 4 (1914), Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p. 874 (1904). var. siegwarti Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p. 374 (1904) ; Soc. Ent. p. 4 (1914). giganteus Heer olim, Kaf. Schweiz. p. i5 (iSSy). g. intricatus Linne, Faun. Suec. p. 217 (1761); Illiger, Kaf. Preuss. Vol. I, p. 145 (1798); Latreille, Gen. Crust. Ins. Vol. i, p. 217 (1806); Gyllenhall, Faun. Suec. Vol. i, p. 54(1808); Duftschmid, Faun. .Vustr. Vol. 2, p. 39(1812) ; Heer, Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 3o (1841) ; Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 48 (1882) ; Gehin, Cat. Carab. p. 40 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 52 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 9, p. 2-3 (1900), L’Echange, p. 29 (1908); Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 21 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 44 (1909). cyaneus Pontoppidan, Danske Atlas. Vol. i, pl. 29 (1763); Fabricius. Gen. 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Naturgesch. Deutschl. Vol. i, p. 170 (i856); Ganglbauer, Kiif. ABtteleur. Vol. i, p. 56 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 84 (1896); Born, Bis. Boise, \’ol. 19, p. 108 (1902); Lapouge, Ph3'log. Carab. Alem. 12, p. 11(1903), L’Echange, p. 118(1903); Born, Kol. Rund. 31. 174 (1912). g. lalschnrensis Born, Kol. Rund. Vol. i, p. 173 (1912). h. frnhsiorferi Born, Alitt. Sch. Ent. Ces. 31. 94 (1921). 4. Platycan. pseudonothus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 144 (1878), 31. 327 (1896); Ganglbauer, Kiif. ABtteleur. Vol. i. )). 67 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. 31. 82 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. 31. 843 (1896); .Semenow, S3’nibolae, 3). 242 (1898); La3iouge, Ph3’log. Carab. Aleni. 12, 3). ii (1903); Iforn, ABtt Sch. Ent. Ges. \'ol. 12, 31. 38r (1904); .A3ifelbeck, Kiif. Faun. Balk. Vol. I, p. 29 (1904). var. honschcggi Born, Alitt. .Sch. Ent. Ges. \'ol. 12, ]>. 38i (1904), Kol. Kund. 2, ]). 172 (1912), Soc. Ent. \'ol. 41, i>. 2 (1926). var. hilschnaui Born. Soc. Ent. ]). 2 (1926). 5. Platycan. fabnicii Panzer, h'aun. Genu. Vol. 109, iig. 6 (i8i3); Duftschniid, F'aun. .\ustr. Vol. 2.31.43(1812); Dejean, S3)ec. Coi. Vol. 2. 31. 184 (1826). Iconogr. Coi. Vol. 2. l». 4 1 , 31I. 69, fig. 2 ( 1 83o) ; .-Vlpes orientales. Carniole. Croatie, \’elebit. Al3ies bergamasques : Alonts Grigna. Alonte-Baldo. Tyrol inerid. Carinthie, Latschur. Tessin se3it. Velebit. Atassirdii I.alschur. ■Alpes centi . et orient., Cai ]'athes 01 ient. COLEOPTEKA ADEPHAGA 5()4 Schauin, Natuigesch. Deutschl. Vol. i, p. 167 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. Vol 7, p. 660 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \'ol. I, p. 55 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 8 (1896); Lapouge, Phvlog. Carab. Mem. 12, p. ii (igoS), L’Echange, p. 117 (igoS). ab. coi. Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 661 (iSyS). var. heeri Germar, Faun Insect. Eur p. 16, pl. i, fig. i (1S24); Piiazzoli. Carab. Ital. p. 43 (1S71); Ganglbauer, Kaf. Mittel. Vol i. p. 55 ii892); Keitter. Hest. Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge, Phj^log. Carab. Mem. 12, p. i3 (i9o3): L’Echange, p. 117 f rqo3): Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p. 375 1 1904). fabricii var. Schaum, Xaturg. Deutschl. \'ol. i. p. 167 (i856i. linderi Tournier, Bull. Soc. Ent. France, p. 26 (1860). \ar. Imgnioni Chaudoir, Bull. Moscou, p. 16 (1837); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 55 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 85 (1896); Lapouge. Phylog Carab. Mem. 12, p. i2-i3 (1903): L’Echange. p. 117 (1903). fabyiiU Pirazzoii, Carab. Ital. p. 43 (1871 ; Fauvel. Faun. Gallorh Vol. 2. }>. 45 (1882). var. koralpicus Sokolar, Ent. Blatt. Vol. h, p. 59 figio). pehyi Lapoug'e, Carab. nouv p. 5 (igiS). var. suste>!e?tsis Born, Soc. Ent. p. i, 2 (1920I. var. niescluiiggi Born, 1. cit. p. 2 I1920'. Carpathes orient. Alpes de Claris. Bernina. Alpes bernoises. Koralpe. Suisse : Gadmenthal. Salzbourg ; Ankogel. 4. SuBGENUS PSEU DOCECH E NUS Morawitz Pseudocechenus (subgenus) Alorawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. i3 (1886): Reitter. Best. Tab. Carab. p. 81 (1896); .Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. V'ol. i, p. 29 (1904); Barthe, 'l'abl. .Analyl. Carab. p 37 (1909). Synon3mie ; Cechenus Fischer, Enl. Im]). Ross. A'ol. i, ]). 10 (1820); Solier, Observ. Genr. Procr. j). 8 (1848). Platychpus Thomson, Opusc. Ent. F'asc. Vol. 7, p. 652 (1875): Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 43 (1882); Gehin, Cat. Carab. p. XXIV (i885). Platycarabus Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. AVI. i, p. 5j (1892). Tableau de determination . — Lapouge, IFEchange, p. loi (1903). Caracteres. — Alenton piat, mesion non renfle, muni d’un tres petit rostre etroit, pointu, perdu au fond d’un sinus profond; palpes non dilates, labiaux non acrochetes: mandibules mediocres, tres robustest la gauche plus ou moins coudee et renforcee; joues saillantes; tete tres forte, souvent megalocephale, nuque forte. Pronotum trapezoidal . court, evase en avant. setigere; gouttieres tres nettes, rebord faible, a peine plus marque pres des lobes; lobes triangulaires. Elytres apiatis, elliptiques; sculpture presque effacee, les intervalles faibles, resolus parfois ; primaires a fossettes cuivreuses. Pas de sillons. Pattes longues. Forme deprimee, taille petite ou mediocre, couleur bronzee, ternie ou cuivreuse; antennes, palpes, souvent les pattes, rouges. Etat d’evolution. — Moyen. Les lobes du menton se sont beaucoup plus developpes que le mesion; celui-ci a cependant fait un petit rostre. La tete passe peu a peu a la franche megalocephalie chez cepJialotes et biicephalus, sans se deformer autrement que dans la partie cranienne. Les mandibules se deforment et deviennent asymetriques en proportion de la megalocephalie. Le pronotum se deforme pour recevoir la nuque mais ne perd ni ses rebords, ni ses soies, ni ses lobes. Sculpture un peu plus avancee en evolution que chez les precedents, fossettes tres marquees. Erythrisme bien marque des appendices. Phylogenie, voir p. 219. FAM. CAKABI 1)/F: 5o5 Repartition geographique. — FAirope centrale, jus(|u’aux Vosges, au Jura et en Dalmalie. — Carte I , n" 12. Ontogenie. — Larve rostrilabie obtusirostre, a peu pres identique a celles des Plalycaiabiis, reconnaissable aux tegmina peu fuyants, aux lobes du telson en triangle et non en tlemi-croissanl ; allongement moindre. Voir supra, p. 46 et fig., et Description des larves, Mein. 4. p. 16 (iqoS). Hien (jue 1’adulte soit megalocephale, la tete de la larve est petite. Ponte fevrier-mai. LIST E DES ESPECES : I. Pseudocechenus irregularis Fabricius. a. irregularis F'abricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 173 (1801); Schel- Europe centrale. lenberg et Clairville, ed. IV. Eoi. 2, p. 126, pl. 20, fig. B (1806); Bonelli. Observ. Ent. p 38(1809); Duftschmid, Faun. Austr. \’ol. 2, p. 41 (1812); Dejean, Spec. Coi. V^ol. 2, p. 187 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 43, pl. 6g, fig. 4 (i83o); Schaum, Naturgesch. Deutschl. Vol. i, p. 173 (i856); Letzner, Eaufk. Schles. p. gi (i85o); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 46 (1871) ; Fauvel, Faun. Gallorh.Vol. 2, p. 43(1882); Thomson, Opusc. Ent. F^asc. 7, p. 652 (1875) Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. Sj (1892); Keitter, Best. Tab. Carab., p. 8r (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 12, p. 12 (1903), L’Echange, p. loi (1903); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p. 37 (igog); Sokolar, Ent. Rundschau, p. 87 (igog) ; Born, Ent. Blatt. p. 10 (191 1). sculptilis Heer, Kaf. Schweiz. p. 127 (1837); Born, Ifnt, Blatt. p. lo I1911); :Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p 371 (1904). /urassicus Born, Ent. Blatt. p. ii (1911). hruunipes Buckein, Ent. Nachr. p. 2ig (i885). ab. coi. Letzner (3) Laufk. Schles. p. 92 (i85o). \ar. peronee Hopffgarten, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 29, p. 264 (i885). ccphalotes Sokolar, Ent. Rundsch. Vol. 26, p. 88 (1909); Born. Ent. Blatt. p. II (1911). ramanus Sokolar, Ent. Rundsch. \’ol. 26, p. 88 (1909I; Born, Ent. Blatt. p. 12 {1911). b. Buysson, Le Natural. p. i63 (1882); Ganglbauer, Kaf. Carpathes orient. Mitteleur. Vol. i, p. 57 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 81 (i8g6); Lomnicki. Verh. Zool. Gesellsch. Wien (1893); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 12, p. 12 (igo3), L’Echange, p. loi (1903); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. 149 (1902), Carabusf. Bukowina, p. 6, Ent. Wochenbl. Vol. 24 (1907), Ent. Blatt. p. 12 (1911). — Pl. 5, Fig. 12. c. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 1 70(1879) ; Ganglbauer, Carniole, Velebit. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 57 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 81 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 12, p. i3 (1903). L’Echange, p. 101(1903); Apfelbeck, Kaf. Faun. Balk. Vol. i, p. 28 (1904); Born, Ent. Blatt. Vol. 7, p. 12 ( 1911). 2. Genus CRATOCEPHALUS Kirsch Cratocephalus (genus) Kirsch, Stett. Ent. Zeitschr. p. 199 (1859); Chaudoir, Bull. Mose. p. 5o2 (1861); Gehin, Cat. Carab. p. XVI, p. i3, pl. g(i885); (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 643 (1875); Morawitz, Kaf. Jesso, p. 19(1863), Kenntn. .Adeph. Coi. p. 22(1886); Dohrn, Stett. Ent. Zeitschr. p. 104 (1882); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 75 (1896); Semenow, Symbolaq p. 191-206 ( 1898). 5o6 COLEOPTERA ADEPHAGA Synonymie : Pantophyrtus Thieme, Berl. Ent. Zeitschr. p. 98 (1881); Gehin, Cat. Carab. p. XVII, p. 14, pl. 9 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896). Pseudotribax Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 217 (1884); Gehin, Cat. Carab. p. XIV, p. 9 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896). Cratocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. yS (1896). Cratophyrtus Reitter, Best. Tab. Carab. p. yS (1896). Cratocechenus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896). Calocechenus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896); Semenovv, Symbola, p. 174-180 (1898). Alipaster Reitter, Best. Tab. Carab. p. 77 (1896). Pachycechenus Semenow, Symbolae, p. 196 (1898). Caracteres. — Sous-menton tres court, tres large, presque lineaire parfois, non renfle, souvent un peu en relief; mesion plus ou moins renfle; rostre extreinement variable; palpes courts ou moyens (assez longs Paw/o/i/iyr/as), non ou assez peu dilates; mandibules longues, peu incurve es; joues souvent angulees; antennes ordinairement courtes et assez greles; megalocephalie frequente. Pronotum ordinairement court et large , a rebords tres variables, setigere {exc. Crafocephalus et qi\e\queio\s Paiitoph;))/ tus). Elytres non emargines, sculpture tres diverse. Sillons nuis (exc. Crafocephalus, quelquefois Pantophyrtus)-, trois ou quatre pulvilli. Forme un peu deprimee, souvent large, taille petite ou moyenne, couleur rarement metallique, 10. 5i2 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES ; 1. Alipaster infantulus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 78 (1886); Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 38i (igoS). 2. Alip. parviceps Lapouge, Misc. Ent. p. 171 (1924). 3. Alip. puellus Lapouge, Misc. Ent. p. 170(1924). — Pl. 5, Fig. 15. Haute Kungess. Alatau Transilien. Chaine Alexandre. 4. Alip. pupulus Moraw itz, Bull. Ac. Petersb. 33, p. 33 (1889); Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 382 (1903). Issyk Koul; Ch. Alexan- dre. 5. Alip. wiikinsi Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 3, p. 382 (1903). Kouldja. 6. SUBGENUS CR ATOCECHEN US Reitter Cratocechenus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896). Caracteres. — Sous-menton transversalement ride ; menton mediocre, sinus mediocre, lobes arrondis, mesion extremement renfle, surtout en avant, rostre volumineux, au moins delalongueur des lobes, obtus; palpes de la longueur normale, un peu minces; mandibules falciformes, longues; labre un peu petit, excave en triangle interessant Tepistome, fossettes de l’epistome se prolongeant d’ordinaire en larges sillons frontaux (exc. teiniipes); tete un peu grosse ou franchement grosse, la nuque grosse, renflee, a cotes paralleles; sillons frontaux limites en dehors par un rebord peu epais. Pronotum grand, transverse, gouttiere large, setigere, rebord sensible, egal ; lobes petits, triangulaires, emousses. Elytres elliptiques, Tepaule cependant indiquee; gouttiere etroite. peu marquee, rebord faible, dessus plus ou moins deprime; sculpture a intervalles tres inegaux se resolvant en tubercules de plus en plus fins et serres, parfois confluents aux secondaires, souvent peu distincts aux tertiaires, parfois des fossettes marquees entre les chainons primaires (nicolasi). Pas de sillons; puncta; frange. Pattes assez longues; chez tenuipts tres longues et tres greles, surtout les tarses; quatre pulvilli. Eorme un peu deprimee; chez nettement aplatie ; taille petite ou mediocre; couleur terne, articles basilaires des antennes souvent rougeatres. Etat d’evolution. — Mediocre; le rostre, le volume de latete, la tuberculisation de la sculpture sont les seuls elements en avance constante d’evolution. Le pronotum, le dessous et les pattes sont encore quiescents. L’evolution du labre arrive peu a peu a Texageration ; le volume de la tete peu superieur a la normale chez temtipes est plus considerable chez nicolasi et akinini que chez les sous-genres precedents. Chez tenuipes les tubercules primaires sont mediocres, les secondaires plus faibles, mais plutot strioles fortement que resolus en tubercules; chez akinini les tubercules primaires sont plus forts, les secondaires sont plus resolus; chez nicolasi des fossettes viennent shntercaler entre les chainons primaires et secondaires, comme chez le cicatricosus. Phylogenie, voir p. 222. Repartition geographique. — Dzoungarie, Alatau transilien, Issyk Koul, Narynsk, partie orientale de la chaine Alexandre, en somme le Thian Chan Occidental. Ce groupe est moins alticole. — Carte 3, n° 7. LISTE DES ESPECES ; I. Cratocechenus tenuipes Lapouge, Misc. Ent. p. 169(1924). — Pl. 6, Alatau transilien. Fig. I 6. I•AI\I. CAKAI^lD.l-: 5i3 2. Cratocech. nicolasi l.apouge, Misc. En!, p. i68 (1924). 3. Cratocech. akininj Morawitz, Keiintn. Acleph. Coi. p. 69 (1886); Dzoimgane; Issjk Koul. Semenow, Ilone Soc. Ent. Ross. Vol. 20, ]■). 280 (1887), Syinbolfe, p. 287 (1S98). Kev. Kuss. Ent. Vol. 8, p. ir5 (1908); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896). Cratocech. elisa bethae Semenow, Kev. Kuss. Ent. \^ol . 8. p. 1 1 5 (1908) ; Thian Chan occid. Breuning. Kol. Kund. p. 67 (1926). var. coiivfxiiisculns Semenow. Rev. Kuss. Ent. Xdl. 8, p. 116 (ipoSj. 7. SuBGEiMUs PACH YCECH ENUS Semenow Pachycechenus sectio Semenow, Symbohe, p. 196 (1898), Revue Kuss. Ent. Vol. 6, p. 262 (1906). Synonymie : Cratocephalus pars Ballion, Bull. Mose. p. 265(1878); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 22 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. y5 (1896). Caracteres. — Sous-menton large et tres court, strie en travers; menton large, lobes en ogive, sinus mediocre; mesion peu renfle, rostre t ria n gul ai re , mediocrement renfle, bien plus court que les lobes; palpes a dernier article court, un peu dilate ; mandibules longues. un peu recourbees au bout. emoussees; fossette du labre interessant fortement Tepistome, fosseltes de Tepistome tres prolongees, sillon frontal limite par un rebord simplemenl epais, antennes assez courtes, un peu greles; tete megalocephale, un peu deformee, plus large a la nuque, celle-ci assez longue. Pronotum tres large, transverse, echancre devant et derriere, peu arrondi sur les cotes, renfle sur le dis(]ue, gouttiere large el marquee, rebord mediocre, egal. lobes grands, emousses. Elytres ovoides {balassogloi) on courtement elliptiques (solskyi), renfles; gouttiere mediocre, rebord faible, sculpture bien marquee, avancee en evolution, intervalles resolus en gros tubercules bulleux ou brouilles ioveoles. Sillons nuis, puncta parfois multiples, Pattes robustes, trois pulvilli. Taille mor-enne ou grande, forme robuste, convexe, couleur noir violace ou verdatre. Etat d’evolution. — Avance, Deformation sensible de la tete, megacephale a un degre remarquable, du mesion si n gu 1 ier e m en t renfle en ronde bosse, formant avec le rostre court un triangle a pointe deflechie. Cependant le rostre reste encore bien plus court cjiie les lobes, Le quatrieme pulvillus a disparu. Sculpture remarquable, tres avancee, rappelant chez solskji celle du Procrustes coriaceus et chez balassogloi celle des Procerus. Le pronotum deforme conserve cepemlant sa gouttiere, ses rebords et ses lobes. Les puncta sont tres bien conserves et setigeres. Phylogenie, voir p. 221. Repartition geographique. — Thian Chan oriental, Alatau transilien, region de ITssyk Konl. Le ne depasse guere a l’ouest la ligne Kouldja-Wei novi, le balassogloi s’etend jusqifla la region du lac Issyk Koul. — Carte 3, n° 9. LISTE IJES iiSPECES : 1. Pachycechenus solskyi Ballion, Bull. Mose. p. 260 (1878): Morawitz, Thian Chan oriental. Kenntn. Adeph. Coi. p. 22 (1886); Semenow, S3mbolje, p. 2o3-2n6 (1898), Kev. Kuss. Ent. Vol. 6, p. 262 (1906). — Pl. 6, Fig. I. 2. Pachycech. balassogloi Lohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 102 (1882); Mora- witz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 22 (1886); Semenow, Symbola’, p. 2or-2o3 (1898), Rev. liuss. Ent. Vol. 6, ]>. 262 (1906). rhian Chan Occidental. COLEOPTERA ADEPHAGA j 14 8. SUBGENUS CRATOCEPH ALUS Kirsch Cratocephalus (genus) Kirsch, Stett. Ent. Zeit. p. 199 (1859); Gehin, Cat. Carab. p. XVI (i885); (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 638,642(1875); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 22, 75 (1886) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 76 (1896); Sernenovv, Symbolae, p. 191-200 (1898). Caracteres. — Sous-menton tres large, tres court, strie en travers; lobes en ogive, sinus mediocre; mesion tres renfle, rostre tres gros, tres epais, tronque, un peu bimame- lonne a 1’extremite, subegal aux lobes ou un peu plus long, fortement saillant en dessous, incline; palpes a dernier article court, un peu dilate; mandibules falciformes, a peine recourbees au bout, tres emoussees; fossettes du labre interessant fortement Tepistome ; fossettes de Tepistome longuement et largement prolongees sur le front, limitees exterieurement par un rebord large et epais, antennes assez courtes et greles; tete fortement megalocephale, defonnee, la nuque tres renflee, large et longue. Pronotum tres large, transverse, echancre devant et derriere, peu arrondi sui les cotes, renfle sur le discpie, gouttiere large et marquee, rebord calleux, bien developpe, surtout pres des lobes, ceu.x-ci assez grands, triangula i res , emousses. Elvtres ovoides un peu courts, epais; gouttieres elargies a Tepaule, normales ensuite, rebord sensible; sculpture forte, primaires et secondaires resolus en courts segments separes par des fossettes carrees, profondes, tertiaires minces, saillants, entiers, le tout formant un reseau a mailles carrees, plus ou moins irregulieres par rinegalite des segments [extieinus) ou parfaitement regulieres [cieat yicosus type), ou tres irregulieres, tertiaires subegaux aux autres intervalles, parfois coupes, segments secondaires et tertiaires tres irreguliers, ainsi que la profondeur des fossettes, le reseau dissimule par de profondes scariffeations transversales separees par de grosses rides [corrugis). Sillons bien marques [corrugis) ou nuis [cicatricosus). Pattes robustes, quatre pulvilli, le quatrieme tres delabre. Taille mo3’enne ou grande, forme massive, couleur noir violace. Etat d’evolution. — Tres avance. Megalocephalie devenue excessive; rostre tres volumineux, moins long que chez certains Alipaster, mais bien plus gros, ditforme, moindre chez corrugis-, mandibules presque tronquees, pronotum extremement large. Les pulvilli sont moins atteints, et aussi la sculpture. II reste des traces notables du quatrieme pulvillus, et la sculpture du cicatricosus, bien que singuliere, conserve tous ses elements, non brouilles ; chez le corrugis, espece moins robuste, elle est plus faible, moins regulierement segmentee, mais non brouillee et tendant au type coriaceus, comme celle du solskyi. Les sillons evoluent en divergence, tres nets chez corrugis, d’ordinaire absents ou tout au plus rudimentaires chez cicatricosus. Phylogenie, voir p. 221. Repartition geographique. — Thian Chan Occidental : Alatau transilien, region deblssyk Koul, hant Xaryn; pas tres alticole, plutot les plateaux eleves. — Carte 3, n° 8. LISTE DES ESPECES : I. Cratocephalus cicatricosus Fischer. a. corrugis Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 249 (1882); Sernenovv, Rev. Alatau transilien. Russ. Ent. Vol. 9. p. 26 (1909). — Pl. 6, Fig. 2. stenroosi Poppiiis, Rev. Russ. Ent. Vol. 5, ]i. 7-9 (igoS). snvorovi Ssmenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. 261 (1906), Vol. 9, p. 24 (igog). Issyk Koul. Kendak Tau. I'AAI. CARAl^ID.1-; 5 1 5 b. cicntricosns l'ischer, IRill. Mose. ]i. aS (1S44); Motscluilsky, Ins. Issyk Koul, I laut Nai yn . Sil), p. 116. pl. 5. 12(1844), Mc-1. Hiolog. ]). 291 (1860); Cliaiuloir, Ilall. Mose. p. 5o2 fi86i); Morawilz, K;if. Jesso, j). iq (i863): Thomson, Opusc. Hnt Fasc. 7. p 643 (1875): l-iallion, ISull. Mose. )). 265 (1878) : IJohrn, Stett. I3nt'. Zeit. p. 241) ( 1 8S2) ; Ciehin, Cat. Carab. p. i3, pl. g (i885); Semenow, Symboke, }). 199-200(1898), Rev. Russ. Ent. \k)l. 6, p. 261 (igo6). soiigancus Kirsch, Stett. Ent. Zeitschr. i>. 199 (iS.Sc)). var. e.xticiinis Semenow, Sx-mbolte. p. 200 (i8ii8). 3. Genus CATHAICODES Reitter Cathaicodes (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 74 (i8g6). Svnonymie: Acathaicus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 74(181)6); Semenow, Sx inbolic, p. 206-221 (1898). Cathaicus Semenow, Horte Soe. Ent. Ross. \’ol. 21, p. 424, 426 (1887). Tableau de determination. — Semenow, Sr-mbohe, p. 2ii-2i3 (1898). Caracteres, — Menton grand, sinus profond; mesion renfle, faiblement eotide au bord anterieur, saiis saillie, palpes dilates faiblement. ehez alexandree nonnalement diehetes ; rnandibules grandes, fortement exeavees et earenees, labre et epistome tres jietits, enfonees; joues anguleuses; autennes ])lus ou moins courtes, greles ; megalocephal i e avee deformation. Pronotum court, trapezoidal a eotes arrondis, plus ou moins reborde, courtement lobe. Elytres e 1 1 i pt i q u es ; sculpture diverse, ttintot presque entiere, tantot resolue en tubercules. Sillons, puncta, parfois multiples, frange. Pattes longues, minces; trois pulvilli, peu developpes. Taille mediocre, forme un peu grele, couleurs peu metalliques, ternes, tirant tiu noir. Etat d’evolution. — Tres avance quant a la tete seulement; deltion ou rostre completement avorte ou oblitere. rnandibules, labre, eiiistome presque aiissi deformes que chez Callinicus; palpes tendant au tlichetisme chez alexandree, cependant pas encore arrives au stade de dilatatioii. Pronotum conservant ;ui contraire ses rebords et riche en soies. Elytres en evolution actuelle quant a la sculpture; les stries d'abord nettes, bien ponctuees, se dissimulent a mesure que les intervalles se resolvent en tubercules et que les tertiaires s’obliterent. Chez idolon les intervalles sont encore a peu pres entiers, subegaux ; la dissolution et 1'inegalite commencent chez interruptocosiatus, se continuent chez cratocephaloidcs et arrivent an maximum chez alexandree. Abdomen contradictoire, les sillons sont bien developpes, mais les puncta souvent multiples; le (piatrieme pulvillus a disparu, les autres sont en regression. Phylogenie, voir p. 222. Oistribution geographique. — • 'boutes les formes sont propres aux montagnes de la partie meridionale du Kansou. Mediocrement alticole. — Carte 5, n° 18 {Acathaicus). EISTE DES ESPECES : 1. Cathaicodes idolon Semenow, Symbolte, ]). 2i3 (1898). Kansou : Wensian. Cathaicus potanini Semenow olim. Horae Soc. Ent. Ross. \'ol. 21, p. 416 (1SS7). var. iitlerniplocoslalus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. \'ol. 21, p. 419 (1.SS7), Symbolae, j). 216 (1898). \a.r . cratocephaloides Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. \’ol. 21. p. 420 (1887], Symbolae, ]). 217 (1898). 2. Cat haicod . alexa nd nae Semenow, Horae Soc Ent. Ross. \’ol. 2 1 , p. 42 i Kansou : Sigu. (1887), Symbolae, ]>. 219 (i8g8). COLEOPTERA AJ)EPHA(jA 5 16 4. Genus CECHENUS Fischer Cechenus (genus) Fischer, Ent. linp. Ross. Vol. i, p. iio (1820); (subgenus) pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 653 (1875); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 80 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 337-347 (1896); Semenow, Symbolas, p. 238-242 (1898). Svnonymie : Cechenochilus Motschulsky, Kaf. Russi, p. 74 (1845). Cechenes Gehin, Cat. Carab. p. XXIV, p. 5g (i885). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 38 (1904). Caracteres. — Sous-menton presque lineaire, ride; inenton grand, sinus grand ; mesion renfle; rostre epais, de la longueur des lobes, parfois pourvu de deux ailettes rabattues [prichodkoi, eiixinus)\ palpes courts, assez dilates, parfois dichetes; mandibules assez longues, peu incurvees, peu aigues, la gauche partois pourvue d’une callosi te {tschitscherini)\ labre et clypeus petiis; joues peu saillantes; yeux tres petits; antennes courtes, assez epaisses; megalocephalie mo3'’enne ou grande, nuque longue, epaisse, rentlee. Pronotum petit, transverse, uu peu cordiforme, tres court, tres evase en avant, pourvu de gouttieres et de rebords, ceux-ci mediocres, lobes assez grands, triangulaires, pointus. Elytres larges, ovoides allonges, deprimes; sculpture fine, serree, intervalles nets mais finement strioles en travers ; paquets dAntervalles supplementaires externes; primaires pareils au.x autres intervalles, au plus segmentes. Pas de sillons, puncta, frange reduite. Pattes freles, quatre pulvilli. Forme deprimee, taille petite, couleurs variees mais d’ordinaire voisines du noir. Etat d’evolution. — Tres avance : deforination du rostre, des mandibules, du labre et de Tepistome, de la tete, du pronotum; paquets dfintervalles supplementaires en dehors. L’evolution actuelle se fait encore sur toutes ces parties et s’accuse de Textremite caspienne du Caucase vers la pontique. Le rostre en se deformant acquiert une paire d’ailettes rabattues {^pyichodkoi, euxinus), les mandibules une callosite subapicale a gauche (tschitscherini), les palpes deviennent peu a peu heterochetes, dichetes enfin chez les formes occidentales; la fossette triangulaire commune du labre et de Tepistome les envahit presque en totalite; le front, enfle, porte deu.x vastes depressions au lieu de sillons; la nuque volumineuse, bien que longue, est un peu moins large en arriere chez les formes orientales, davantage au contraire chez les pontiques. Le pronotum, bien que conservant ses gouttieres, ses soies, ses rebords et ses lobes, se raccourcit et s’elargit jusqu'a avoir chez la femelle ddcttxiims une largeur presque triple de la longueur axiale. Les eljdres compensent l’amincissement des intervalles par des paquets dfintervalles supplementaires externes qui finissent par se resoudre en une zone rugueuse. Phylogenie, voir p. 223. Repartition geographique. — • Tout le Caucase, tres alticole. — Carte 2, n° i5. Sous-GENRES. — Pas de subdivisions. LISTE DES ESPECES : I. Cechenus jakowiewi Semenow, Symbolae, p. 7 (i8g6), p. 240 (1898); Caucase oriental. Lapouge, L’Echange, p. 38 (1904). cequaliceps pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 80 (1896). longiceps pars Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. .8.87-347 (i8g6). FAM. CAKAHlD.l-: .■) 1 ' 2. Cechen. boebeni Adams, Meni. Mose. Vol. 5, p. 290(1817); Dejean, Caucase centra). Spec. Coi. Vol. 2, p. i85 (1826), Iconogr. \’ol. 2, p. .|2, pl. 69, iig. 3 (i83o); Menetries. Cat. Cane. 11. 112 (iS32): Faldermann, Faun. Transcauc. Vol. 3, p. 55 (1S39); Chaudoir, l''nuin. Carab. Cauc. p. lor (1846); Thomson, Opusc. 13nt. l'asc. 7, p. 653 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 45 (1877); Semenow, Symbola*, p. 7 (i8g6), p. 289 (1898); ICieschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 337047 (1897); Lapouge, r/Echange, p. 38 (1904). (tqualiceps pars Keitlcr. Best. ']'ab. Carab. p. So (iSyC). s.h.fischeii Fischer. Ent. Imp. Ross. \’ol. 2, p. .pi, })l. 'M\ tijf. S (1824); Semenow, Symbolae, p. 239 {1898); Lapouge, L’Eohang'e, }). 38(1904). vdT. fiiigniiis Semenow, Symbolae, p. 2ig (1898); I.apouge, Lhb-hange, p. 38 (1904). 3, Cechen. longiceps Chaudoir, Enum. Carab, Cauc. [i. 102 (1846); Imeretie. Semenow, .Symbola, p. 241 (189S). 4. Cechen. tschitscherini Semenow, Symbola, p, 8-10 (1896), p. 288 (1898); Lapouge, IVEchange, p. 38 (1904). ? legulaiis Fischer, Ent. Imp. Ross. \'ol. 2, p. 5i fiS23). Caucase centr., versant sept. 5. Cechen. kokujewi Semenow, .Symbola, p. 289 (1898). .Swanetie. Asi/ieri Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. j). 101 I1846); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 80 (1896); Lapoug-e, L’Echang'c, p. 38 (1904). 6. Cechen. prichodkoi .Semenow, Symbola, p. 10-12 (1S96), p. 241 (1898), Caucase occid. . Kouban. Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. i5o (1906); Lapouge, L’Echange, p. 38 (1904). — Pl. 6, Fig. 3. Stibspecies Semenow, Syunbola, p. 12-14 (1896), p. 241 (i8qS): Moyens niveaux : Cau- Lapouge, L’Echange. p. 38 (1904). case occid., .Abchasie. hoeheri fischeri Starck, Wien. Ent. Zeit. (1894). boeberi ganglbaueri Starck, Wien Ent. Zeit. (1894). boeberi elougatus Starck, Wien. Ent. Zeit. (1894;. boeberi pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 80 (1896). euxinus pars Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 337-347 (1897). var. heyde/iianiis Wien. Ent. Zeit. p. 55 (1889); Semenow, Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. i5o ligob); Lapouge, I.’Echange, p 38 (1904). 5. Genus LIPASTER Motschulsky Lipaster (genus) MotschulskyR Bull. Soc. Natur. .Mose. p. 296 (i865); (subgenus) Cehin, Cat. Carab. p. XD'’ (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 69 (1896). .Synonymie : Lamprocarabus Thomson, Opusc. lint. F'asc. 7, p. 674 (1878). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 127(1909). Caractenes. — Sous-menton court, large, strie en travers; menlon metliocre. sinus large et assez profond; mesion renfle, le renflement paifois prolonge sur le dellion; deltion petit, nettement t ri an gu la i re , beaucoup jilus court (]ue les lobes, jiarlois carene ou transforme en roslre triangulairc par le prolongemenl du rentlement d ti mesion; ])alpes movens, assez dilates; mandibnles assez longties, epaisses, mediocrement incurvees, peti aigues : la bi e ji rofonde m en l excave en de m i -cercie ; fossettes de rejiistome largement etalees sur le tront; joues mediocrement saillantes; antennes mediocres, epaisses; m egalocep ha 1 i e mot^enne ou un jieu forte, sans detoi ination. Bronotum cotirt. COLEOPTERA ADEPHAGA 5 iS large, renfle, gouttieres et impression basilaire larges et profondes, rebord bien accuse; lobes mediocres, arrondis, interesses par la fossette juxta-angulaire profonde. Elytres allonges, a peu pres elliptiques, renfles; goutliere et rebords normaux, faiblement emargines chez la femelle; sculpture presque toujours vestigiaire ou nulle, representee par de fins pointilles a Ia place des stries et quelques petites fossettes primaires; angle apical de Telytre arrondi. Sillons, puncta nombreux, frange complete; apex un peu en griffe, tres emousse. Pattes mediocres, quatre pulvilli. Forme allongee ; taille moyenne; couleurs metalliques, brillantes. Etat d’evolution . — .Avance seulement quant au volume de la tete et a la sculpture. Les parties de la bouche. la structure du pronotum, son elargissement excepte, le dessous et les pattes sont plutot retardataires. Le developpement de la tete est encore en voie d’evolution ; il n’y a encore aucune deformation. La sculpture au contraire est arrivee a un etat total d’arasement, les traces des points des stries et des foveoles des primaires achevent de disparaitre. L'extremite de rel3-tre est arrondie, caractere nouveau et rare, en correlation avec une obliteration de la partie apicale de la suturale, premier pas vers la bracheh-trie. La brachelytrie etant inconnue chez les Carabince ne parait pas dans leurs possibilites. mais on peut prevoir dans un avenir possible la formation d’une sculpture secondaire necessaire pour maintenir 1’elytre actuellement peu consislante. Ph3'logenie, voir p. 223. Repartition geographique. — Chaine Pontique, de Trebizonde au Caucase; Caucase central, versant meridional; Xord de TArmenie. Non alticole, cependant monte assez haut. — Carte 2, n° i6. LISTE DES ILSPECES : I. Lipaster stjennvalli Alannerheim. a. sljernvalli Mannerheim, I3ull. Mose. p. 55 (i83o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 69 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1909). /uimholdi, sexpunciatus, enops Schaufuss, Nunq. otios. p. 526 (1879). b. bartholomiei Motschulsk3', Et. Ent. p. 24 (i852), Bull. Soc. Natur. Moscou, p. 296 (i865); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 46, p. 80 (1877) ; Schaufuss, Nunq. otios. p. 526 (1879) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 69 (1896); Lapouge. L’Echange, p. 127 (1909), — Pl. 5, Fig. 17. c. humholdti Faldermann, Farm. Transcauc. Vol. i. p. 26, pl. 2, frg. 5 (i836); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 674 (1875); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 69 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1909). var. Faldermann, Faun. Transcauc. Vol. i. ]>. 24. pl. 2, fig. i (i836); Lapouge, L'Echange. p. 127 (1909). raddeantis Schaufuss, Nunq. otios. p. 526 (1879). Trebisonde a Batoum. Caucase central, versant merid. Armenie septentr. 6. Genus ISCHNOCARABUS Kraatz Ischnocarabus (subgenus) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 78 (1877); Gehin, Cat. Carab. p. XIII, p. 8 (iS85); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 70 (1896). Tableau de determination. — Lapouge, IFEchange, p. 127 (1909). Caracteres. — Sous-menton ordinairement rrde en travers, un peu saillant ; menton mediocre, sinus petit, lobes laiges, a sommet interne, formant quart de cercie; mesion d’une forme speciale, renfle a 1 extremite superieure, souvent bimamelonne, tronque. FAM. CARABI D.-F; 5 1 9 airondi au hofd anterieur, tantot avec uii denticulo i in percepi i hl e place eu retrail sous la ligne mediane, lantot au contraire un peu e n ta i 1 le , la stiuaine et la base des ]>alpes labiaux largement decou vertes ; jialpes tres largement dilates, troncjues obi i cj u em en t , heterochetes : mandi bules courtes, incurvees, a ce re es; tete assez grosse, courte, large et aplatie. Pronotum convexe, poli, transverse, peu retreci en arrieie, .angles ante- riours larges; gouttiere et rebords tres mediocres, lobes i^etits, emousses. FUAres al longos, [)aralleles, guere plus larges que le }Honotum, convexes, emargines ou non; sculpture obsolete, a iraces de stries ponctuees, irregulieres; intervalles non ou a peine renfles, primaires souvent entiers, souvent marques de traces de foveoles, tertiaires plus ou moins dedoubles ; epipleures excisees chez teuuitarsis. Sillons nuis: puncta prescjue oblitoies, bion (jue parfois multiples; frange obsolete au milieu ; cjuatre ]iulvilli; etui penial cy 1 i nd r icj u (> , brus(]uement termine par un apex grele et court. Taille moyenne, forme c v 1 i n d r i (ju e , allongeo; couleurs peu bri liantes, le cychropalpus normalement noir. Etat d’evolution. — Avance, instable et paradoxal. Mesion a terminaison anterieurc en regression, tout a fait normale. Palpes d’une dilatation anormale, exageree, souvent dichetes. Mandibules raccourcies et epaisses. Sculpture tres reduite. Apex de forme tout a fait anormale. Emargination et excision des epipleures chez teuuitarsis. Avec cela, quelques cai^acteres primitiis, notamment Tabsence de sillons. L’evolution actuelle porte sur la terminaison du mesion, tres instable, sur les palpes, beaucoup moins developpes chez le Cychopalpns. sur 1’emargination, a peu peu pres nulle chez ce dernier, allant jusqu'a Texcision de Tepipleure chez le ieimitarsis. Ph}logenie, voir p. 2i3. Repartition geographique. — Cilicie, interieur de TAsie M ineure jusqu’aux .\l[)es Pontiques et a TArmenie. — Carte 2, n ' 17. LISTE DES ESPECES : 1. Ischnocarabus cychropalpus, Peyron, Ann. Soc. Ent. France, p. 356, Cilicie. pl. 9 (i858); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 21. p. 78 (1877); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1909). — Pl. 6, Fig. 4, 2. Ischnocar. tenuiiarsis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 21, p. 79 Plateau .Anatolien. (1877); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1909). (TRIBACOGENIENS) I. Genus TRIBAX Fischer Tribax (genus) Fischer, Mem. Soc. Nat. IMoscou, Vol. 5, p. 463 (1817); Ganglbauc-r, Vien. Ivnt. Zeit. Vol. 3o, p. 3o6 (1886); Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 11 (1886), Mcd. Biolog. V'ol. i3, p. 7(1888); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 241 (1S89), Best. Tab. Caiab. p. 106 (1896); Semenow, Symbolae, p. 23-26(1896), p. 39-41 (1898). Synontunie : Plectes Fischer, Entomogr. Impt Ross. Vol. i, ]■). i5 (1820), Vol. 2. p. 52-t)0 (1828), \''ol. 3, p. 154, 280 (1825); Motschulskv, Kiif. Fussl. p. 74 (1848); Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 689 ( 1 870) ; Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 33-46 (1877); (iehin, Cat. Carab p. XXlll, p. 36-37 (i885j; Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. II (1886), Mei. Biolog. Vol. i3, p. 7 (1888); Reitter, Best. 'Tab. Carab. p. iii (1896); Semenow, .Symbolae, p. 18-19(1896); Lapouge, L'Echange, p. 182 (1909). 520 COLEOPTERA ADEPHAGA Platychrus Kolenati, Aleletem. Vol. i, p. 20 (1845). Tribacis Motschulsk}'. Kaf. Russi, p. 74 (i85o). Neoplectes Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 27 (i885). Microplectes Reitter, Best. Tab. Carab. p. 105(1896); Semenow, Symbolae, p. 112-120 (1896). Rhigocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896); Semenow, Symbolae, p. 221- 222 (1898). Eotribax Semenow, S3'mbolae, p. 244 (1898). Tableaux de determination. — Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr.Vol. 3o, p. 3o7-3i3 (1886); Reitter, ibidem, p. 241-250(1889); Lapouge, L’Echange, p. i32-i33, 141, i4g-i5o, 158-160(1909). Caracteres. — Sous-menton non renfle, ou a peine [Tribax) ; menton mediocre a sinus mediocre ou peu profond; lobes courts, arrondis; mesion peu ou non renfle, rostre ; rostre elargi, plus court que les lobes {Plectes), ou long, aigu, depassant quelquefois les lobes; palpes greles, a peine {Deroplectes) ou mediocrement dilates; mandibules mediocres {Microplectes), longues ou treslongues {Deroplectes), incurvees, aigues, labre a fossette profonde interessant 1’epistome ; antennes souvent un peu longues, non calleuses, tete d’ordinaire un peu ou assez forte, grosse a la nuque qui forme un cou cylindrique. Pronotum un peu large, trapezoidal ou un peu cordiforme, ourle ou reborde, lobes divers. EljTres souvent trop courts, surtout chez les males, deprimes, elliptiques, diversement emargines {Plectes) ou non emargines ; intervalles exter nes d’ordinaire dedoubles, brouilles, a foveoles adventices. Sillons nuis. Pattes moyennes ou longues, trois ou quatre pulvilli, deux chez Forme aplatie, allongee ; couieurs diverses, parfois erythrisme des antennes et des pattes. Etat d’evolution. — • Assez avance, accuse surtout par la sculpture et par remargination des elytres, dont Textremite plus ou moins arrondie ou tronquee tend a la legression. Tendance remarquable de la nuque a se developper en cou cylindrique, assez gros et assez long; tendance a rerythrisme des antennes et des pattes, tendance a la reduction des pulvilli, dont il ne reste que deux, et rudimentaires, chez les Deroplectes. E’evolution actuelle porte sur tous ces caracteres ou sur certains, suivant les sous-genres. Les sillons n’apparaissent pas encore. Phvdogenie, voir p. 225-23o. Repartition geog raphique. — Caucase, region caucasienne des Alpes Pontiques et des montagnes d’ Armenie {Plectes, Tribax, Microplectes). Tres isoles, les Eotribax sont cantonnes dans la chaine Alexandre, au nord du Turkestan, reliee anciennement au Caucase, et les Deroplectes en Boukharie. — Cartes 2,3. Sous-GENRES. — Ciuq : i. Eotribax, 2. Microplectes, 3. Tribax, 4. Plectes, 5. Deroplectes. I. SuBGENUS EOTRIBAX Semenow Eotribax (subgenus) Semenow, S^unbolae, p. 244 (1S9S). Caracteres. — Sous-menton non renfle; rostre aigu de la longueur des lobes, article penultieme des palpes maxillaires raccourci ; sillons frontaux atteignant l'orbite; antennes mediocres, quatrieme article velu dans la partie distale; cou mediocre. Pronotum a KAM. CARAHII)/i: 5i I peine cordiforme, etroit, simpleinent ourle, sans fossettes longitudinales. Elvtres legerement sinues plulot q u’e inarg i nes , sculpture ])eu proFonde, intervalles fins, egaux, eniiers, meine les priinaires, ccux-ci parfois un peu plus releves. Puncta parfois niultiples. Pattes longues. cpiatre jnilvilli plutcM largos. l''ornic allongee, taille petite ; couleur inetalli(]ue, ou hrun melallicpie a rebords metalliques ; pattes et antonnes tendant au rufinisine. Etat cCevolution. — Le inoins avance des sous-genres. La sculpture n’est coin))arable (]u'a celle des Tribax du groupe iiolliits. F.es traces de ])ilosite de 1’article ciuatrieme des antennes, la tendance a la pluralite des puncta sont aussi a inscrire comme caracteres primitiis. Les pulvilli sont encore intaets. La tendance au ruftnisme, le developpement du rostre, Tapparition du rutinisme sont a peu pres tout le bagage nouveau. Plndogtinie, voir p. am). Rep'artition geographique. — Chaine Alexandre (eous); jreut-etre Boukharie et jirobablement chaine .Alexandre (celsus). L’habitat de ce groupe peu connu est encore assez mal defini, mais il est certainement limite aux montagnes du Turkestan. .Alticole. — Carte 3, lU' i5. LT.STE DES ESPECES : I. Eotribax eous Morawitz, Alei. Biolog. Vkd. i3, p. 6 (18S9); Semenow, Chaine Alexandie. Symbola.', p. 240 (1898). var. celsus Semenow, Symbolae, p. 245-246 (1898). 2. SUBGENUS M ICROPLECTES Reitter M icroplectes iSLibgenus) Reitter, Best.Tab.Carab. p. io5 (1896) ; Semenow, Srunbolae, p. 112-121 (i 8g8). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909). Caracteres. — Sous-menton non renfle; mesion mm renile ; rostre subegal aux lobes; palpes du male assez dilates; museau court, mandibules mediocres; fossettes de 1’epistome tres courtes; antennes assez longues, quatrieme article pubescent a la partie distale; cou mediocre. Pronotum cordiforme, ourle, fossettes basilaires 1 on gi t u d i n a 1 es , p rofon des ; lobes tres petits, pointus. Elvtres p la n - convexes , courtement e Ili p ti (]ues , peu rebordes, non emargines; sculpture tres entiere, tres nette et lisse, piimaires un peu forts, bien catenules, chainons separes par des fossettes legeres, un peu plus larges; secondaires externes parfois un peu foveoles ainsi (]ue le raphe; pas dhntervalles supplementaires ; stries a 4)011 ]ires lisses. Episternes du metathorax debordant legerement ou point 1’epipleure. Pattes mediocres, greles; (luatre pulvilli. Eorme deprimee, un peu allongee; taille petite ou a peine moyenne ; couleur cuivreuse ou noiratre a marges verdatres ou cuivi enses : aucune tendance au rufinisine. Etat d’evoiution. — Plutot mediocre ; la sculpture est tres peu avancee, le developjiement iles mandibules, du coi, egalement. La tete parait tendre au raccourcissement, surtout le museau ; fossettes de Tepistome remarquablement courtes. N’a de jiarticulier cjue le developpement des fossettes du pronotum, tres jirofondes, tres nettes, paralleles a Taxe, de la longueur d’un tiei s du jironotum ; ce caractere est special au sous-genre. Phylogenie, voir p. 229. Repartition geographique. — ’I'res limitee : Circassie et Llbrous, alticole. — Carte 2, 11“ 19, 522 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : I. Micpoplectes niedeli Menetries, Cat. rais. Cauc. p. iio (i832); Elbrous, versant Nord ; P^aldermann, Fauna Transcauc. \’ol. i. ]i. 28, pl. 2, fig. 6 (i836) ; Alticole. Cliaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 245 (1846); Semenow, Symbolae, p. 116 (1898), Rev. Russ. Ent. \'ol. 6, p. i5o (igob). 2. Mi cropl. cupreus Chaudoir. a. cupreus Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 74(1877); Heyden, Abchazie; Alticole. Wien. Ent. Zeit. p. 189 (i885); Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (1886). ricdeli Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3o8, 3i3 (1886); Reitter, Wien. Ent Zeit. p. 23 (1888), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1889), Best. Tab. Carab. p. io5 (1896); Starck. Wien. Ent. Zeit. p. 55(1889); Lapouge, L’Echange, p. i32, p. 140 (1909). cirgouatitaruni Semenow, Symbolae, p. 118-121 (1798), Rev. Russ. Ent. t ol. 6 p. i5o (1906): Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909)- — Pb 6, Fig. 5. b. convallium Starck, Wien. Ent. Zeit. p. 55 (1889); Semenow, Symbolae, p. 120 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909). 3. SUBGENUS TRIBAX Fischer Tribax (genus) Fischer, Mem. Soc. Nat. klosc. Vol. 5, p. 468 (1817); pars Ganglbauer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 3o, p. 3o6(i886); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. ii (t886); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 106 (1896). Srmonvmie : Plectes pars Fischer, FZnt. Imp. Ross. \'ol. i, p. i5 (1820), Vol. 2, p. 52-6o (1828) ; Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 689 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. ]>. 33-46 (1877) ; Geliin. Cat. Carab. XXIII, p. 36-37 (i885); Lapouge. L’Echange, p. 182 (1909). Tableaux de determination . — Ganglbauer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 3o. p. 3ii-3i3 (1886); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 245-249 (1889) ; Lapouge, L’Echange,p. i32-i33, 141, 149-150(1909). Caracteres. — Sous-menton parfois un peu saillant; mesion peu renfle, plutot a Fextremite, rostre pointu, egalant les lobes qui sont courts; palpes greles, peu dilates, mandibules variables, parfois tres longues et etroites de base {nothus, osseiicus), parfois moins, toujours arquees ; antennes allongees ; tete nullement grosse, de la largeur du cou, celui-ci assez long. Pronotum un peu cordiforme, petit, un peu plus large que long, reborde, peu ou a peine sinue, coupe presque carrement en arriere, les lobes tres etroits, a peine saillants; fossettes longitudinales, peu ou pas marquees. Elytres elliptiques ou en amande, allonges ou tres allonges, presque plats, p^arlois un peu deprimes sur le disque, non emargines; intervalles bien egaux, parfois tres fins, a piimaires entiers ou a peine coupes de points {nothus), d’ordinaire minces et n e t s , p r i m a i r e s e t p r e s q u e t o u j o u r s s e c o n d a i r e s s e g m e n t e s , e x t e r n e s p a r f o i s d e d o u b 1 e s et brouilles {circassicus), raphe souvent foveole; epaules parfois tres frwantes {kolenati). Pattes greles, allongees, trois ou quatre pulvilli. Forme allongee, etroite en avant, deprimee; taille moyenne ou un peu grande; couleur foncee, parfois noire, peu metallique; pattes et antennes parfois rouges en partie ou meme en totalite. Etat d’evolution. — Assez avance, le pronotum est presque reduit au disque, les lobes sont presque entiereinent resorbes, et souvent la jonction du bord lateral et du posterieur se fait presque a angle droit, le lobe n’etant plus represente que par un angle libre, a peine saillant en cote et encore F.AM. CARAHID.K 523 moins en an iere; le (jaatrieme pulvillus en voie de dispariiion ou perdu. L'evoluli()n acluelle porte sur le quatrieme pulvillus et sur la sculpture, les secondaires tendant de plus en plus a se segmenter, et les intervalles des chainoiis ou seginents primaires a se transformer en fossettes. 11 n’y a pas tendance a la reduction des tertiaires ni a Tobliteration ou a la resolution des intervalles. La region metathoracique tend a se retrecir considerablement, modifiant la morphologie de la base du pronotuin et de celle de rabdoinen. Noter la tendance a la coloration francheinent rouge et non flave des apjiendices. Par ces diverses tendances, les Tribax s’eloignent des autres sous-genres. Uue evolution ])articuliere, tendant a rallongement des mandibules, se developpe chez les formes du groupe noiJms et, a un degre moindre, chez koleiiali et les formes voisines. Un caractere nouveau, tres important, est une tendance, au moins apparente, a la brachelytrie. L’extremite de Telvtre est comme rognee, Tangle anondi, avec une tres grande variabilite individuelle, et celte tendance est encore accusee par la variation en sens inverse de Tabdomen, ,qui tend a s’allonger et a s’apointir au bout. Plndogenie, voirp. 228-229. Repartition geographique. — Caucase Central et Occidental. Les formes du groupe iioflius, plus alticoles, sont propres au Caucase Central et se prolongent vers Test jusqu^au Schach Dagh. — Carte 2, 11° 18. LLSTE UES ESPECES : I. Tribax nothus Adams. Swanetie ; .Vlticole. Caucase centr. ; .Alticole. Ossetie ; .Alticole. Cauc. centr: Mat Choch ; .Alticole. Cauc. Central : .Adai Choch : .Alticole. Caucase orient. : But ; •Alticole. Caucase orient. : Nucha, l!ut ; Alticole. a. /«rLrf Reitter, Wien. Ent. Zeit. Vol. i, ]>. 27 (1882); Best. Tab. Carab. p. 106 (i8g6); Canglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. \’ol. 3o, p. 327 (18S6); Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909). b. nothus .Adams, Alem. Soc. Nat. AIosc. A^^ol. 5, p. 290 (1817); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 53, pl. 33, fig. 2 (1823), Vol. 3, p. 227 (1827) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. iS3 (1826); Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 78 (1877); Kraatz, ibidem, p. 43 (1877); Ganglbauer, ibidem, Vol. 3o, p. 826 (1S86); l^eitter, ibidem, p. 246 (18S9), Best. Tab. Carab. p. 106 (1896) : Semenow, S3'mbolas, p 22-27(1897); Lapouge, L’Echange, ]). i.)o (1909). deplanatus Fischer, Ent. Imp. Koss. \'ol. 2, ]>. Sy. pl. 33. fig 4 1 i823i; Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 183(1826), Iconogr. Coi. Vol. 2. ]). 40. pl. 59, fig. i ii83o); Dohrn, Stett Ent. 'Zeitschr. p. 83 (1873); Thomson, Oj)Usc. Ent. Fasc. 7, p. 658 {1875); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. j). 336 11876), p. 63 1 1877). c. planipennis Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 99(1846). Deuti-iche Ent. Zeitschr. ]). 74 (1877); Kraatz, Deutsche Ivnt. Zeitschr. p. 43 (1887); (janglbauer, ibidem, p. 826 (18S6); Semenow, S3'mbolae, p. 23 (1897). d. tschelscheuiciis Semenow, S3'mbol3e, p. 23 (1897), Lapouge, L’Echange, p. 141 (1909). var. Semenow, Symbolm, }>. 23 I1897); Lapouge, DEchange. j). i.|i (1909). e. kasakoyum Semenow, S3'mbohe, ]). 22 (1897), Lapouge, L’Echange, ]). 141 (1902). var. />o/(or Semenow, Sr^mbolm, p. 23;iS97); Lajiouge, I,'Echange, ]). 141 (niop). f. edmuudi Semenow , Symbolae, p. 28 (1897), Lapouge, r.’Echange, p. 140 ( 1909). ptanipcnnis Keitter. Hest. Tab. Carab. p. 106 (1S96). 2. T rib. fausti ]3ohrn. a. formayuki Reitter, Best. Tab. Carab. p. 107 (1896); I.apouge, I.’Echange, p. 140 (1909). C C) [ . 1 £ O P ' r E R A A D E P f I A G A b. faiisli Dohni, Stelt. Ent. Zeitschr. p. 82(1873); 'rhomsoii, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 658 (1875); Kraatz, Deutsche Enl. Zeitschr. p, 333-335 (1876); Ganglbauer, ibidem, p. 327 (1886) ; Reitter, ibidem, p. 246(1889), Hest. Tab. Carab. j). 107 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 140 (1909). 3. Trib. osseticus Adams, Mem. Acad. Nat. Mose, Vol. 5, p. 293 (1817); Fischer, ]£nt. Imp. Ross. Vol. 2, p. 95, pl. 33, fig. 3 (1823); \'ol. 3, p. 226( 1S27) ; Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, p 182(1826); Iconogr. Gol. Vol. 2, p. 39. pl. 68, hg. 4 (i83o); Thomson, Opusc. Ent, Fasc. 7, p. 659(187.5); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 41 (1877); Ganglbauer. ibidem, j). 329(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 106 (1896); Semenow, Symbola-*, p. 22 11897); Lapouge, I.’Echange, р. 141 (1909). var. mussini Ge\-nr.\r. Inscct. sp. nov®. ]). 7 <1824); Schaum, Berl. Ent. Zeitschr )). 121 (1864): Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 42 11877): ( ianglbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. ji. .828 (1886); Reitter, Best. Tab. Caral). p. 106 (i8g6i; l.a])Ouge. L’Echange, j). 141 (igogi. 4. Trib. puschkini ,\dams. a. platessa Motschulsky, Kaf. Russi . p. 76 ( 1 846) ; (ianglbauer, Deutsche' Ent. Zeitschr. p. 335 (1S86); Rost, ibidem, p. 142(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 1 10(1896) ; Lapouge, L’Echange, p. 141(1 909). regularis itlotschulsky, Kaf. Rus'1. p. 75 (1845]. ab. Itamberskyi Reitter. Deutsche Ent. Zeitschr. ]). 248 11889). ]>. 142(1892). b. apsclnianns Rost, Ent. Nachr. p. 341 (1893); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 110(1896); Lapouge, ISEchange, p. 14! (1909). с. piischkiui Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 262 (1817); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. i5, pl. 3, hg. 2 (1820). \’ol. 3, p. 227(1827); Chaudoir, Enum. Car. Cauc. p. 97(1846), Deutsche Fint Zeitschr. p. 69 ('1877); Kraatz, ibidem , p. 38 (1877) ; Ganglbauer, ibidem, p. 829 (1896) ; Reitter, ibidem, p. 248 (1899), Best. Tab. Carab. p. iio (1896); Lajiougc-, IdEchange, p. 141 (1909). adamsi Fischer, 4Iem. Soc. Nat. Mose. \'ol. 5, p. 463, pl. 14, fig'. i-3 (1817). d. kasbekianiis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 40(1877); (iangl- bauer, ibidem, p. 332 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 109 (1896); Lajiouge, L’Echange, p. 141 (1909). hermina Reitter. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 247 11889). 5. Trib. biebersteini Menetries. a. juslina; Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (i88g), Best. Tab. Carab. p. iio (1896); Lapouge, LTdchange, p. 141 (1909), Carab. nouv. p. 2i5 (1927). abasinns Rost, Nachr. p. 341 iiSgS); Lajiouge, Carab. nouv. p. 215(1927). abchazicus (Starcki Reitter, Best. 'l'ab. Carab. p. 110 (1896). b. hnbaniensis Semenow, Srunbolas, p. 25 (1897), p. 246 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 141 (1909), Carab. nouv. p. 2i5 (1927). teberdensis Zolotarew, Coi. Rundsch. ^■ol. 2. p. 78 iigiS). c. circassiciis Ganglbauer, Deutsche Eut. Zeitschr. p. 334. 336 (1886); Reitter, ibidem, p. 249 (1889), Best. Tab. Carab. p. ito (1896): Semenow, S}'mbolae, p. 25 (1897); Lapouge, L’Echange, p. 141 (1909). — Pl. 6, Fig 6. Cauc. orient. : Daghestaii Alticole. Caucase Central ; A Iticole. Swanetie : Kadory, J';adscha; Alticole. .'\bchazie; Apschua. Alticole. -Swanetie, Mingrelie, Imeretie; Alticole. Kasbek ; Alticole. Abchazie; Alticole. Bas niveaux : Kouban. Bas et mo3^ens niveaux Circassie maritime. l'AAI. GAKAlil D.l-; 525 d. tifjci^;\»ic/isis Starck, Wien. Jiiit. Zeit. p. 9(1894); Keitter, Best. Tab. Carab. p. iio (i8g6); Lapoui^e, LMichauge, p. 141 (1909), Carab. nouv. p. 2i5 (1927). e. callis Reitter, Knl. Nachv. \i. 4 (1896), l-5est. Tab. Carab. p. 108 (1896): Lajiovige, L’l',change, p. 14 1 (^1909); Carab. iiouv. p. 2i5 (1927). f. Gangi bauer, Dpiitsche Rnt. Zeitschr. ji. 32i (1889): Rost, ibidem, p. 2 (1890); Reitter, ibidem, p. 248 (i88()), Best. Tab. Carab. p. 109 (1896); Lapouge, T.’Echange, p. 141 (T909), Carab. nouv. j). 211 (1927). g. iiacl/ai ensis Rost, Ent. Nachr. p. 440 (1893); J';eiiter, Best. 'J'ab. Carab. p. 108 (1896); Lapouge. L’Echange, p. 141 (1909), Carab. nouv. p. 21 1 (1927). jcrmolow! Starck, Wien. Ent. Zeit. j). 8 (1894’); Laiwugi;. Carab. nouv. p. 212(1927). hcriuiiue Keitter, Deutsche Ent. Zeitschr. j). 247 (1889), Hest. 'Ikil). Cartib. p. 109 ( 18961. h. hiebersteini Alenetries, Cat. rais. Cauc. jn iio (1832): Ealdermann, Fauna Transcauc. Vol. i, 4). 29, pb2, lig. 8 (i835); .Motschulsk}-, Kaf. Russi, p. 75 (1845) : Chaudoir, Ivnum. Carab. Caue. p. (^8 (1846). Deutsche Ent. Zeitschr. p. 70 (1877); Rost, Deutsche Ent. Zeitsclir. p. 2 (i 890) ; Reitter, ibidem, p. 247 (1889), Best. Tab. Carab. p. 108 (1896); Laiiouge, LTiichange, p. 141 (1909), Carab. nouv. p. 21 1 (1927). 6. Tnib. kolenatii Chaudoir. a. mingreUcus Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1886); Best. Tab. Carab. p. 109 (iSgt)); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909), Carab. nouv. p. 218 (1927). b. Chtiudoir, Eiium. Carab. Cauc. p. 97 (1846); Ganglbauer. Deutsche ]Cnt. Zeitschr. p. 33o (1886), j). 322 (1889); i^eitter, ibidem, p. 322(1889), Best. Tab.Caiab. p. 109(1896): Lapouge, L’Echange, 41. 149(1909), Carab. nou\'. p. 21^(1927). pusckhini Kolenati, Meletem. Ent. Vol. i, j). 26. })1. 1, Hg. 2 11845 . hiebersteini Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. ,58 (1877). c. kraatzi Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 72 (1877); (janglbauer, ibidem, 41. 333 (1886); Reitter, ibidem, j). 247(1889). Best. Tab. Carab. {>. 107 (1896); Lapouge, L’Ecliange, )>. 149 (1909). platypterns (tanglbaner, Deutsche Ent. Zeitsi hr. }). .5.53 (1886), ]>. .522 (18891. d. suiainensis Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. [i. 40 (1877): Ganglbauer, ibidem, 41. 334 (1886); Reitter, ibidem, 4). 247 ( 1889), Best. Tab. Carab. 41. 109(1896); La4iouge, ICFilchange, 4). 149 ( 1909). e. macropns Chatidoir. Deutsche Ivnt. Zeitschr. 45. 71 (1877); Ganglbauer, ibidem. ]>. 334 (i88()); Reitter, ibidem, i>. 247 (1889), Best. Tab. Carab. 41. io7(i89(r); Ltipouge, l/Echange, p. 149(1909). hiebersteini Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. ]>. 3') ^ 1877 . inesniini La|)oiige. LK-h.hange. p. 149 (luouj. nialjuschenkoi Koenig. Wien. loit. Zeit. (11)04 • Circassie; .Mticole. Abchazie : Gagrw .Abcluizie; Alticole. Abchazie; .Alticole. Fdbrouz, versant Xord. Alticole. Alingrelie: RI. Xakerala. Alingrelie, Imeretie. o ■ Armenie N -O. : .Achalzik, l^atoum, Kars. Geoigie merid. ( ieorgie mer. et or. ; Sarijal. Xucha, Elisabelh4)ol ; boid du Rlateau Ai menien. 526 COLEOPTEKA ADEPHAGA f. adelphus llosi, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 142 (1892); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909); Carab. nouv. p. 218 (1927). g. /oss/Vf;Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p.71 (1877); Ganglbauer, ibidem, p. 432(1886); Rost, ibidem, p. 4 (1890); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 109.(1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909), Carab. nouv. p. 218(1927). h. co)isia)ilinotoi Starck, Wien. Ent. Zeit. p. 8 (1894); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 109 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909). Carab. nouv. p. 218 (1927). psendoconslautinoivi Starck, Wien. Ent. Zeit. p. 9 (1S94); Reitter. Best. Tab. (.'arab. p. no 1,1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909). var. pseudofossiger Starck,\Yien. Ent. Zeit. (1S94) i Lapouge, Carab. nouv. p. 21S ^1927). i. ponticiis Deyrolle, Pet. Xouv. Ent. p. i (1869); Gilnicki, Rev. Zool. Vol. 23, p. 469, pl. 4, fig. I (1872); Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 72 (1877); Ganglbauer, ibidem, p. 384 (1886); Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 168 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909). j. fitan Zolotarew, Wien. Coi. Rundsch. Vol. 2. p. 77 (igid). Abchazie. Transcaucasie occid. Circassie. Lasistan. Circassie. 4. SuBGENUS PLECTES Fischer Plectes (genus) Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, j). i5 (1820), Vol. i, p. 52-6o (1928), Vol. 3, p. 154, 280 (1828); Votschulsby, Kaf. Russi, p. 74 (1840); Morawitz, Mei. Biolog. Vol. i3. p. 7 (1888); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iii (1S96); Semenow, S3’mbolae, p. 18-19 (1897). Synonjmiie : Neoplectes Reitter, \\'ien. Ent. Zeit. p. 186-187 (1887), Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 33, p. 241 (1889). Tableaux de determination. — Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 3o, p. 3o8-3ii (1886), p. 241-245 (1889); Lapouge, LTrchange, p. 149-150, i5S-i6o (1909). Caracteres. — ■ Sous-menton non renfle ; sinus tres peu profond ; rostre petit, decouvrant la squama; fossette du labre grande, interessant Fepistome ; mandibules fortes , tres courbees, souvent tres croisees et paraissant courtes; fossettes de Tepistome tres variables, interessant a peine ou longuement les cotes du front; antennes longues, assez fortes; museau court; tete large, parfois un peu grosse; cou crdindrique, gros, de longueur mediocre. Pronotum transverse, assez grand, largement reborde (exc. steveni), lobes mediocres, largement retrousses en dehors et souvent extroverses, fossette juxtangulaire fusionnee avec la gouttiere, celle-ci large. Elytres elliptiques, plan - convexes chez les males, souvent tres deprimes chez les femelles, ecourtes et decouvrant un ou deux segments de l’abdomen,le plus souvent emargines o u m e m e e x c i s e s , au m o i n s chez 1 a f e m e 1 1 e , e p i p 1 e u r e souvent t r o n q u e e et m e m e dentee chez les deux sexes, davantage chez la femelle; sculpture tres diverse : entiere a primaires segmentes ou catenules, inegale a tertiaires parfois supprimes, primaires quelquefois hautement carenes [reitteri), secondaires quelquefois segmentes (ibericus), etc. Arceau anal parfois sinue, episternes debordant souvent sur 1’epipleure. Ailes souvent assez developpees, parfois (caiicasiciis) de la longueur de Telytre et utilisables pour le vol. Pattes d’ordinaire assez greles et longues, quatre pulvilli. F'orme souvent large bien qu’allongee, illusion causee par la depression ; taille moyenne ou grande, couleurs diverses, souvent brillantes; quelquefois erythrisme des antennes et des pattes, a titre d’aberration individuelle. FAM. cakabid.f: 527 Etat d'evolution. — Assez avance. Cepcndant le pronotuin est tres bien conserve, le quatrieine pulvillus intact, le premier tertiaire reste entieremcnt libre chez le cmicasicus ; ailes souvent developpees, meme a betat fonctionnel. L’evolution actuelle porte sur les episternes metathoraciques, qui tendent a devenir libres exterieuremenl et a emboiter Tepipleure, sur remargination ou Texcision de 1’epipleure, sur la sculpture. Plusieurs especes, notamment slaychi, reitieri, sont reellement brachelytres. Ces divers caracteres evoluent independamment chez les diverses especes, a partir du s/eveni, la moins avancee, et sont assez instables, encore en voie de fixation. Phx logenie, voir p. 227-229. Repartition geographique. — Caucase Occidental et Transcaucasie occidentale. l,es especes attardees occupent le versant nord du Kasbek [steveni), la Mingrelie et 1’Abchazie [cancasicus, protensus, ibericits), les plus avancees la Circassie, surtout le versant pontique (starcki, reitteri, obtusus). — Carte 2, 11° 18. LISTE Db:S E.SPECES : I. Plectes steveni Menetries. Caucase centr. , versant X . a. steveni Menetries, Cat. rais. Cauc. p. 1 1 1 ( 1 832) ; Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. i. p. 3o, pl. 2, fig. 7 (i835); Motschulsky, Kaf. Russi. Vol. 1, p. 75(1845); (ianglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 325 (1S86); Kost, ibidem, p. 4 (i8go); Reitter, ibidem, p. 245 (1889), Best. Tab. Carab. p. 119 (1896); Semenow, Symbolae, p. 20 (1897); Lapouge, L’Echange, \ml. i, p. i5o (1909). ab. coi. Rost. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 4 (1890). var. puiicliger Semenow, S5'mbolas, p. 20(1897). b. sa/rtt/tix Semenow, Symbolae, p. 18 (1897); Lapouge, L’Echange, p. i5o ( 1909). c. schamyli Hampe, Wagners Reise, p. 809 (i852); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 822 (1886); Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 117(1896); Semenow, Symboke, p. 18 (1897); Lapouge, L’Echange. p. i5o (1909). invictus Chaudoir, Rev. Zool. p. 112 (i863j. d. cordicollis Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 325 (1886); Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 119 (1896); Semenow, Symbolte, p. 21 (1897); Lapouge, L’Echange, p. i58 (1909). Elbrous, versant nord ; Alticole. Koschtan Tau, versant nord; Alticole. Alo3’ens niveaux; Cauc. cent., versant nord. Caucase Central. 2. Plectes ibericus Fischer. a. ibericus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 58, pl. 33, fig. i Ossetie, Imeretie. (1824), Vol. 3, p. 281 (1828); Motschulskv, Kilf. Russi, p. 74 (1845); Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 92 (1846), Rev. Zool. p. ii3 (i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 84 (1877); Ganglbauer, ibidem, p. 3i6 (1886); Reitter, ibidem, p. 242 (1889), Best. Tab. Carab. p. iii (1897); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1909). var. laferiei Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. )). 94 (1S46), Re\-. Zool. j). ii.l (iS63,i ; Schaum, Berliner Ent. Zeitschr. p. 119.(1864): Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. j). .87 (1S77): Ganglbauer. ibidem, }). 3i4-3i6 (1886), Vol. 3i, j). 144 (1887); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iii (i8y6), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 242 (i 889); Lapouge, L’Echange, ]>. 150(1909). ab. coi. Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. ]). yS (1846 : Kraatz (4), Deutsche Ent. Zeitschr. j). 36. 37 (1877); Reitter, ibidem, ]>. 242 (i88<)), Best. 'I'ab. Carab. p. iii ' 1896 . b. chaudoirianus \.z\')0\ige. L’Echange, ji. 150(1909). Batouin. 528 e O L E O P '1' E K A A D E P-E I A G A c. preliosus Reitter, l^est. Talx Carali, p. 112 (1S96); Lapouge, L’Ecl'iange, p. i5() (1909). d. Cliaudoir, Enum. Carab. Cauc. ]). 90(1846); ( janglbauei', 15eulsche Ent. Zeitsclir. Vol. 3i, p. 144 (1887); Reitter, Best. 'lAd). Caral). p. iii (1896); I.apouge, L’licliange, p. i5o(i9og). 3. Plectes caucasicus Motschulsky. a. cancasicits Motschulsky, Iviit. Russi, p. 74 (1845); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeilschr. p. 824 (1886). ko}iiari)wi Keitter, t\’ien. lint. Zeit. \'oI. i. p. 25 118S21. \ ol. 3, p. 142 (1884); Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246 ii88<)), Best. Tab. Carab. p. 118 (i8c)6): Ganglbauer. Deutsche Dnt. Zeitschr. j), 323 (1886); Lapouge, L’Echange, p. i5S (iooq). ab. coi. Reitter, Best. 'J'ab. Carab. ji. 118 (1S96). b. Chaudoir. Eiium. Carab. Cauc. p. 88(1846); Canglbauer, E^eutsche Ent. Zeitschr. p. 322 (1889); Reitter, ibidem, p. 246 (■1889). Best. Tab. Carab. p, 118(1896); l.apouge, lAEchange, p. i58 (1909). )d>L’Uis Reitter, Wien. Ent. Zeit. ]). 143 (1884): Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 323 -1885). 4. Plectes obtusus (janglbauer. a. Canglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. Sig (1886): Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. ii3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5g (1909), Carab. nouv. p. 204 (1925). var. ohliisior Lai)ouge, L’Echange, jn i58 1 1909) ; Carab. nonv. p. 204 (192.5). var. .Starck, t\'ien. Ent Zeit. p. 73 11890); Reitti r. Best. Tab. Carab. ]). 112 (1896); Lapouge. L'Echange, p. i59 (1909).' ab. coi. Reitter (2), Ent. Nachr. p. 38o (iSgS), Best. Tab. Carab. p. 112 (iSg6j; Semenow. Symbolae, p. 2.16 11898); Lapouge, L’Echange, p. 189 11909). var. promtilieas Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 184 (1887), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 232 (1889), Best. Tab. Carab. p. ii3 (1896); Semenow, Symbolae, p. 246 (1898); Lapouge, L'Echange, p. i5g (1909). hruxuihii Lutsnik, Rev. Russ. Ent. \'ol. 9, p. 166 (1909). ab. coi. Keitter (2), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 242 (1S891; Best. 'Tab. Carab. )). ii3 (1896); I.apouge, L’Echange, p. i5g (1909). var. adelciidae Starck, Wien. Ent. Zeit. ]). 56 11889), }). yS (1S90); Reitter, Best. 'J ab. Carab. ]). ii3 (1896), Dentsi'he Ent. Zeitschr. p. 243 (1889); Lapouge, L’Echange, p, 159 (1909). \-i\x. ganglbaueri Reitter, Wien. Ent. Zeit. j). 22 (1888), Best. Tab. Carab. p. ii3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i59 (19091, Carab. nouv. p. 2o5 (i925). ab. coi. Reitter, Best. Tab. Carab. ]). ii3 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 159 1 1909) var. olgie Starck, Symbolae, p. 41 (1897). theseus Briansky, Rev. Russ. Ent. \'ol. 10, p. 86 (19101. b. starchiaups Ganglbauer, Dettlsche Ent. Zeitschr. p. 817 (1886); Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 114 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 159(1909). 5. Plectes protensus Schaum. a daleiisis Rost, Ent. Nachr. p. 338 (1898). var. phisojii Ganglbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 322 (1886); Rost, Ent. Nachr. p. 339 (1893); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 244 (1889). Best. Tab. Carab. p. 117 (1896); Laponge, L’Echang-e, pl 159 (1909). Kouban. Radscha. [retie Elbrous, -Swanetie, Ime Elbrous, Swanetie. Radscha, Imeretie. Province Maritime. Haut Kouban. Prov. Marit. Kouban. Swanetie. Mingrelie. FA^[. CAKAB]I)/E 1). f»o/eiisiis Schfium, Berliuer Ent, Zeitschr. p. 1 18 (1864) ; ( ianglhauer, Deiitsclie luit. Zeitschr. p. 820 (1886); Rost, ibidem, p. 401 (1892), Ent. Xachr. p. 338, 33g (1893); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. 9.244(1889), Besl.Tab. Carab. p. 118 (1896); Lapouge, IFEchange, (i. ing (1909). ah. coi. Rost 2), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 42.I (1SS9), p. 401 'iSy2'; Jtcitter, Dest. Tab. Carab. ]). iiS (18961. c. polychroits Rost. Deutsclie Ent. Zeitschr. jn 401 (i892),p. 339 (1893). pohchlorus Reitter, Best. Tab. Carab. j). 114 (1896); Lapouge, L'Echange, p. i.‘’S (1909). 6. Plectes starcki lleiden. ■c\. jasott Semenow. Symbolte, p. 39-41 (189S); Lapouge, Ldrchange, p. 130(1909). b. sfivcki Ileyden, Wien. Ent. Zeit. p. i83, fig. i (i885); Gehin, Cat. Carab. p. 78. pl. 6 (i885); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 822 (1889); Reitter, ibidem, p. 248 (1889), Best. 'Fab. Carab. p. 114(1896); Lapouge, L’Echange. p. 150(1909), Carab. nouv. p. 208 (1927). — Pl. 6, Fig. 7. c. latitans Reitter. Wien. Ent. Zeit. p. 21 (1888), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 248 (1889), Best. Tab. Carab. p. 114(1896); Lapouge, L’Echange. p. i58 (1909), Carab. nouv. p. 209 (1927). compressus Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. ]).3i8, 336 (1886), p. 144 (1887). ab. coi. Reitter. 'VVien. Ent. Zeit. p. 21 (1888); .Starck, Wien. Ent. Zeit. p. 75 (1890). var. parvulus Starck. Wien. Ent. Zeit. p. 10 (1894); Lapouge, L’Echange, ]). i58 (1909). 7. Plectes reitteri Retowski. A. .Subspecies editha Reitter. a. felicitanus Reitter, Ent. Nachr. p. 882 (1898), Best. Tab. Carab. p. 118 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5o (1909). ab. coi. Reitter. Best. Tab. Carab. p. 118 (1896). b. edither- Reitter, Ent. Nachr. p. 3Si (1898), Best. Tab. Carab. p. 118 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5o (1909). kratkyi Reitter. Wien. Ent. Zeit. jk ii5 (1894). B. Subspecies kratkyi Ganglbauer. a. kratkyi Ganglbauer, Horae Soc. Ent. Ross. \’oL 25, p. 428 (1891); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 116(1896); T^apouge, L’Echange, p. 159 (1909). b. hypocrita Lapouge, L’Echange, p. 189 (1909), Carab. nouv. p. 210 (1927). c. fallax Rost, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3i5 (1S91); Ent. Nachr. p. 340(1893;; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 116(1896); Lapouge, L’Echange, p. 109 (1909). \XT. gagriuus Starck. Wien. Ent. Zeit. p. 10 (1S94); Reitter, Best. Tab. Carab. ]). 116 (1896); Lai)ouge, L’Echange, j). i5g liqoqj. C. Subspecies reitteri Retowski. a. paradoxus Starck, Wien. Ent. Zeit. j). 78 (1890); Reitter, Best. Tab. Carab. p. ii5 (1896); Lapouge, L’Echange, p. iSg (igog). 529 Alingrelie. .'\bchazie. Caucase occid. ,\bcliazie : Suchum. Circassie merid. ; Alticole. Circassie merid. ; .-Mticole. M. .Vischcha; Alticole. Haut Kouban. Frontiere .Abchazie, Cir- cassie. Kouban. Frontieie d’.-\bchazie. Frontiere d’.-\bchazie. Circassie Marit. orient. 53o C O L E O P T E R A A D E P M A G A b. synaUactes Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 144 (1887); Circassie Maritime orien- Reitter, ibidem, p. 243 (1889), Best. Tab. Carab. p. ii5 (1896); tale. Lapouge, L’Echange, p. iSp (1909). c. Retovvski, \\'ieu. Ent. Zeit. p. 3, fig. i (i885); Ganglbauer, Circassie. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 32i, 335 (ib86), p. 144 (18S7); Rost, ibidem, p. 3i5 (1891); Reitter, Best. Tab. Carab. p. ii5 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5g (1909), Carab. nouv. p. 209 (1927). retoivskii Reitter. Wien. Ent. Zeit. p. 20 (1888). lavisteniis Starck, Wien. Ent Zeit. p. yS (1890). 5. SuBGENUS DEROPLECTES Reitter Deroplectes (subgenus) Reitter, AVien. Ent. Zeit. p. 109 (1895), Best. Tab. Carab. Vol. i, p. 126 (1896); Semenow, Symbolae, p. 249 (1S98). Synonymie : Plectes pars Semenow, Wien. Ent. Zeit. p. 246 (1888). Caracteres. — Rostre renfle, robuste, depassant les lobes; palpes peu dilates; mandibules tres longues, arquees, greles, tres aigues; tete allongee. Pronotum etroit, peu reborde, fossettes juxtangulaires profondes. Elytres longuement elliptiques, deprimes, peu rebordes ; intervalles peu renfles, lisses, les primaires segmentes faiblement; pas d’emargi- nation. Epistomes metathoraciques allonges. Pattes longues, quatre pulvilli (sphiiix) ou deux tres faibles [concinnus). Taille mediocre, forme tres allongee, deprimee, couleur noire ou foncee. Etat d’evolution. — Contradictoire. La sculpture est a peu pres celle du nothus, donc tres retardataire, les mandibules aussi celles du nothus, donc tres avancees. Les episteriies et les epipleures sont encore normaux. Les pulvilli sont au contraire en evolution active, finissant presque par disparaitre chez concinnus. Repartition geographique. — Boukharie orientale : Hissar, Koulab. Alticole. n° 14. LISTE DES ESPECES : Carte 3 , 1. Deroplectes sphinx Reitter, \\'ien. Ent. Zeit. p. loS (1895), Best. Boukharie or. ; Koulab. Tab. Carab. p. 126 (1S96); Semenow, Symbolae, p. 249(1898), Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 84, p. 677 (1900). 2. Deropl. concinnus .Semenow, Wien. Ent. Zeit. p. 246 (1888). arcanus .Semenow, Symbolas, p. 249 (1898); Horae Soc. Ent. Ross. p. 678 (1900). var. liissarianus Semenow, Horae Soc. Ent Ross. p. 67S (1900). Boukh. or. : Zarafschan. Boukharie orientale : Hissar. 2. Genus RHIGOCARABUS Reitter Rhigocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896); Semenow, Symbolas, p. 221-227 (1898). Caracteres. — Sous-menton non renfle, quelquefois depourvu de soies gulaires; menton large, sinus profond, rostre triangulaire a base large, emousse, plus court que les lobes; lobes arrondis en dehors, obtus au sommet rapproche du bord interne; palpes 1«'AM. CARAHID.I': 53i mediocies, a peine dilates, les labiaiix parfois h e Ic r oclie t es ; inaiulihules longues mais assez robustes, recourbees a la pointe; labre petit, fossette tiiangulaire, profonde. interessant re{)istome: antennes non calleuses, fortes et assez longues; tete courte, un peu grosse. Fionotuin presque carre, gouttieres larges: reboial jMesque reduit a rouiiet, lobes triangulaires assez developpes. KU tres ovoides, un peu retrecis en avant, non emargines; sculpture un peu faible, les primaires. inieux developpes, catenules. 1’as de sillons, ])uncta en regression. Pattes fortes, (juatre pulvilli. Taille petite, forme robuste, couleurs inetalliques. Etat d’evoiution. — Plutot avance, mais contradictoire. Ce genre est en transition; certains individus sont deja des Psilogoniens, d’autres heterochetes restent iH'esque des Pliochetes. Le rostre est bien rende, mais en raison de la largeur de .sa base reste court et garde 1’aspect d’un deltion. 11 nA’ a pas de sillons, mais les puncta disparuissent deja. Cas remarquable d’evolution desordonnee, en dehors des regles habituelles. Phylogenie, voir p. 23 i. Repartition geographique. — Limitee jusquMci aux regions tres elevees du '['hibet oriental qui separent le haut bassin du Hoang Ilo des sources du Yang Tse Kiang. — Carte 5, no 20. Sous-GEXRES. — Neant. INSTE DES ESPECES : 1. Rhigocarabus morawitzianus Semenow, Horte Soc. Ent. Ross. Sources du Yang Tse. \ml. 21, p. 173 (1887), Symbolae, p. 225-227(1898); Rev. Russ. Ent. p. 249 (igo3); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1S96). 2. Rhigocar. ladygini Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 249 (igo3). Sources du Yang Tse. 3. Genus CYCLOCARABUS Reitter Cyclocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. j). i6g (1896); Semenow, SN-mbolse, p. 28-29 (1897), Horae Soc. Ent. Ross. p. 297 (1903). Synonymie : Pachystus pars Gehin, Cat. Carab. p. 7 (i885). Caracteres. — Sous-menton p at; menlon court, sinus peu profond, mesion presque piat, deltion large de base, court et pointu, n’egalant pas les lobes ties courts; palpes greles, non dilates, de longueur mediocre; mandibules grandes, incurvees, acerees, plus ou moins striees; labre large, largement echancre, a fossette profonde interessant 1’epistome, rebordee en arriere; suture posterieure de 1’epistome d’ordinaire saillante, museau large, ainsi que la tete; fossettes de 1’epistome pres(iue nulles; front uniformement convexe; antennes fortes, le troisieme et le quatrieme article fortement cibes a rextremite. Pronotum petit ou mediocre, fort conve.xe, sans gouttieres ni fossettes, cependant {>1 u r i se t i gere , a peine ourle, non lobe. ElvHres tres convexes, ovoides, a peine rebordes, nullement emargines, polis, avec ou sans traces de stries, fines et poiutillees. Puncta, sillons, frange. Pattes assez longues; quatre pulvilli, ou trois (knsiie/zovi, miuuscnlus). Taille petite, toiine courte et ties convexe, coulcur noire. Etat d’evolution. — .Avance et tres particulier. Im striation des mandibules et la forme du pronotum rappellent les Calcjsmnes, mais les antennes et les autres organes sont bien du type Carabe. Caracteres tres en avance : structure a tendance spheroidalc de la tete, du pronotum, des elytres. [)erte de la partie marginale et des lobes du pronotum, sculptuic piescpie reduite a neant ; simplement en avance : 532 COLEOPTERA ADEPIIAGA sillons, perte du quatrieme pulvillus. L’evolution actuelle porte sur Telimination de ce pulvillus, la destruction definitive de toute sculpture et sur Tadaptation du pronotum au U'pe des Calosomiens. Phylogenie, voirp. 23o. Sous-GENRES. — Neant. Repartition geographique. — Genre deserticole, ne s’ecartant cependant pas beaucoup de la base des montagnes, propre aux deserts du lurkestan, du Khorassan a la Dzoungarie. — Cartes 2, n“ 22 ; 3, no 12. LISTE DES ESPECES : I. Cyclocarabus brosciformis Semenow. a. aiilacocnenius Semenow, SymboUe, p. 29 (1897). b. brosciformis Semenow, Sv-mbote, p. 28 (1897). [Bulak. Turkestan occid. : Arge Taschkend. 2. Cyclocar. mniszechi Chaudoir, Bull. i\Iosc. p. 94 (iS52); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 80(1886); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 169 (1896). seiuislyiiilns Kraat/'. Deutsche EiU. Xeitschr. p. 283 (i885j; Morawitz, Kennln. Adeph. Coi. j). 81 (18S6). namiii^iuti-nsis Hcyden, Wien. 14U. Zeit. p. 89 (1886); Morawitz, Kenntn. ■Adeph. Coi. p. 81 (1886). niimajii;aiiciisis Reitter. Best. 'hab. Carab. p. 169 (1896); Semenow, Symbolae, p. 27-30 (1887). var. cribi iihmux Morawitz, Renntu. Adeph. Coi. p. Si 11886). var. ntajiisciilus Semenow, Symbolae, p. 27 (1887). Turkestan occid. : steppes Khirghises. Taschkend. Aulie Ata. 3. Cyclocar. (1903). minusculus Semenow, I lorae .Soc. Ent. Ross. p. 297-299 Turkestan Occidental : Gurutshkol. 4. Cyclocar. (igo3). kusnetzovi Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. p. 23o-232 Khorassan, monts Bud- shnurd. 4. Genus AXINOCARABUS Morawitz Axinocarabus (subgenus) Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 55 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. io5 (1896); Semenow, Symbohe, p. 95-112 (1898). Synonymie : Lamprostus Gehin, Cat. Carab. p. 9 (i885). Caracteres. — Sous-menton piat, quelquefois depottrvu de soies gulaires chez tedtschcnkoi ■, menton grand, sinus peti profond. mesion non renfle, deltion grand et large, partois un peu deflechi a 1’extremite, ourle ainsi que les sinus; lobes tin peu plisses, airondis en dehors, sommet reporte en dedans; palpes longs, bien dilates; mandibules grandes, longues, recourbees, ties pointues, ])lus ott moins striees; labre tortement excave en triangle interessant Tepistome, fossetles de Tepistome prolongees jusqiTaux yeux; antennes greles, tete un peu torte. Pronotum mediocre, assez etroit, peu cordifonne, a peine reborde. assez plan, fossettes tres eloignees du bord, paralleles a Kaxe, etroites et atteignant presqtte la moitie de la longueur du pronotum; lobes triangulaires, mediocres, a peine rebordes en dehors; une seule soie laterale. Elytres ovoides allonges, convexes, peu rebordes; epaules fuyrantes; pas d’emar- gination ; sculpture presque effacee, au jiltis des traces de stries ponctuees. Dessous lisse, sillons, puncta, frange. Pattes longues, trois pulvilli. Forme allongee, taille moy^enne, couleur noire. FAM. CARABI D/F 533 Etat d’evolution. — Avance, sauf ijue le deltion est reste assez primitif. I. a striolation tVequente des mandibules peut etre regardee comme un reliquat ancestral en voie d’elimination, donc un caractere de. grand retard, mais peut etre liee au contraire a nn etat extreme d’evolulion tle rarimire chitineuse. Celle-ci est en degenerescence, et lellement amincie cpdelle tend a se plisser : menton, soLivent pronotum, plissement par insnffisance de rigidite (pi’il ne faut pas confondre avec le rngatinisme ordinaire. L’elimination de la sculpture s’acheve, et le facies rappelle a la fois le Laiiif^rosiiis calhyi et les Blaps. Phvlogenie, voir p. 23o. Repartition geog ra phique . — Bordure sud-est dn desert lurcoman, de Samarkand a la frontiere de la Perse et de rAtghanislan, vers Zullikar. Habitat franchement desertiipie, mais ne s'eloignant pas des bas niveaux des montagnes. — Cartes 2, n° 20; 3, 11« i3. LISTE DES ESPECES : I. Axinocanabus fedtschenkoi Solsk} . a. miles Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 232 (1887), Paropamise : Zulbkar. \'ol. 22, p. 212 (1888), Symboke, p. 10:, 107-112 (189S). b. fedtschenkoi Solslqv, Voy. Fedtscbenko, Coi. \^ol. i, p. 14 (1894); Samarkand, Boukhara. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 217, 298(1882); Semenow, S3'mbolae, p. 100, i02-[o5 (1898). var. uielanochrous Morawitz, Kenntn. .Adejih. Coi. ]>. 5.3 (1886); Semenow, Svm- bolse, p. loi, io5, 107 {1898). 5. Genus CTENOCARABUS Thomson Ctenocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. I’asc. 7, p. 683 (1875); Cehin, Cat. Carab. p. X\', p. 44 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3o (1896). Synonymie ; Rhabdotocarabus Seidlitz, Faun. rrans^dvan. p. 5 (i8gi); Reitter, Best. 'Fab. Carab. p. i3o (1896); Barthe, Tabi. .Anah^t. Carab. p. 26 (igog). Caracteres. — Menton grand, sinus peu profond, mesicm peu renlle a 1’extremite. deltion ourle, large, termine en petite dent pointue, plus court que les lobes; palpes un peu greles, non dilates, mandibules mediocres, incurvees, pointues ; fossette du labre triangulaire, grande, profonde. interessant Fepistome ; sutures de 1'epistome obliterees; fossettes de 1’epistoine prolongees jusqu’aux yeu.x, le sillon termine [)ar une seconde fossette; nucpie un peu grosse; antennes mediocres, greles, non calleuses. Pronotum subcarre ou ogival, diversement confoime. Ehdres elliptiques, creneles ou non, non emargines, suturale fortement carenee, second pri maire raccou rei en a va n t ; pr i mai res en ti ers ha u tem en t ca renes , second ai res i nd i qu es , tertiaires nuis. E])isternes m e ta t h ora ci (] u es etroits en arriere. Sillons, puncta ou pas de ])uncta, frange leduite. Trois pulvilli. Taille mo\-enne, couleur rembrunie. Etat d’evolution. — Moyen. Des palpes, le deltion sont peu avances. 1 nversement, la sculpture, de t\’pe original, a subi une forte evolution; il ne reste (]ue trois pulvilli, et dans le sous-genre Rhabdotocarabus \es puncta ont disparu.- Phylogenie, voir p. 23i. Repartition geographique. — Xord du Maroc, Espagne ; le melancholicus passe la frontiere en Roussillon. — Carte I, n» 18. Ontogenie. — Une larve attribuee, au melancholicus a ete decrite par Xambeu. Sous-GENRES. — Deux : I. Rhabdotocarabus , 2. Ctenocarabus. CO r JiC ) P l'ER A A I) EP H A( ; A 534 I. SUBGENUS RH ABDOTOCARABUS Reitter Rhabdotocarabus (subi^eiuis) Seicilitz, l''aun. Trans5dvan. p. 5 (i8gi); Bedel, Cal. Coi. N. Air. p. 23 ([89.S); Eeitter, i^est. Tab. Carab. p. 130(1896); I^artlie, Tabi. .Analyt. Carab. ji. 26(1909); Codina. Ent. Catalun. p. 46 (1918). Caracteres. — Tete el cou un peu forts. Pionotuin etroit en avant et large en arriere, en ogive tronquee, grand, tres inegal, reborde, surtout pres des lobes et sur les lobes, gouttieie large et protonde, s'etendant sur le lobe; lobes longs et larges, arrondis, excaves; fosselte subangulai re gl ande, profonde, deplacee vers l’axe, parallele a Paxe, imprecise el confondue avec la basilaire en arriere. tres marquee en avant et .itteignant la inoitie de la longneur du pronotnm, sillon axial profond, mar(]ne d’iine petite fossette anterieuie et d'une tres grandt' sur la inoitie posterieiire du pronotuin. Elytres a epaules enlieres. non relrecis au niveau desboids, (]uel(]uefois ceiiendant chez les males le rebord juste visible au tiers anterienr ; suture et primaires en caienes emoussees, tres surhaussees, le second primaire tres raccunirci en avant, les trois primaires se reunissant en arriere; secondaires reduits a des lignes dbisjierites confluentes, tres faibles; fond rugueux, sans trace de tertia i res, sauf chez casfiliensis. P3pisternes metathoraciques assez courts, retrecis en arriere, tres arrondis a Tangle postero-extei iie, inais restant c]uadrangulaires; sillons forts. d‘ordinaire tre.s inarques au seginent anal, pas de puncta, segment anal rugueux a IVxtremite, frange leduite. Taille ino\ enne, forme ordinaire; couleiir noiratre, olivatre, bronze obscur, jiarfois avec reflets verts; ])attes noires. Etat d 'evolution . — .Au ineine degre que Cleiiocai nhns, mais en divergence. .A perdu ses juincta et plus fortement exagere le mode de sculpture du pronotnm et des elytres, mais manque des caracteres anormaux du retrecissement des elytres, de la seriulation des epaules et de la coloration des cuisses. L’evolution actuelle est a peu pres nulle et porte surtout sur le pronotnm et la coloration. TMivhogenie, voir p. '23i. Repartition geographique. — Nord-Ouest du Maroc; Peninsule hispanicpie; Koussillon; bas- niveaux, endroits luimides, scnivent dans la vase. — Carte I , n“ 18. Ontogenie. — Larve decrite par Xambeu, Abeurs et metamoiphoses dhnsectes, Mem. i, p. 19-21. Resume: longue de quatre largeurs, noire, lisse, fortement convexe; mesolabre forme de deux dents accolees et pointues, exolabre relevt' en dehors; disque grand, renffe, cordiforme; palpes et antennes assez allonges, article terminal des labiaux simple., a extremite obtuse; tegmina larges, en gouttiere : lobes decurrents t r i a n g u 1 a i re s . vastes, debordant sur le segment suivant ; telson verruqueux; cerci du type ndilans, un peu jiUis faibles; analogies generales marquees avec jutilans'. troisieine age : longueur 25-3o mill., largeui 5-8. .Automne et surtout printemps. Peut etre larve anormale ou mal decrite de nitilam. A^oir supra, Description des larves, Mem. 3. p. 3.(1907). LISTE DES ESPECES : I. Rhabdotocarabus melancholicus Fabricius. a. inelancholicns Fabricius, Svst. Eleuth. Vol. 8, p. ^77 (1801); Thomson, Maroc nord-ouest. Opusc. Ent. Fasc. 7. p. 711 (1875): Redel, Cat. Car. N. .Afr. )). 23 (1895). — Pl. 6, Fig. I 0. FAM. CARABI D/F: 335 b. costatus (jerinar, Ins. Spec. nov. p. 3 (1822); Kritler. l-iesl. 'Pab. l{s]iagiie. Carab. p. 130(1896); Barthe, Tabi. .Analvt. Carab. p. 7.1 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 78(1918). mcltinchoUcus Dejean, Spec. Coi. \ ol. 2, p. 122 11826:: Iconosr Coi. p. 870, pl. 55. fig'. 4 (1820); Fairmaire, l''aun. France, \ ol. i, p. 24 (1S34); Oli- veica, Cat. Ins. Portiig. p. i.I (1876); Schaiituss, Nninj. otios. p. 36y (1872); Fauvel, Faun. Galloili. \'ol. 2, p. 59 (1882): Honi, Zoogeogr. Carab. Stnd. p. 66. Fnt. Wochenbl. \'ol. 2.5 (190.8). pyfcntieusis Gehin, Cat. Carab. p. 44 (i885). var. casliliiiisis Uorn. Soc. Fnt. \'ol. .3c), p. 9 (1924). Castille. 2. SuBGENus CTENOCARABUS Thomson Ctenocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. bbit. h'a.sc. 7, p. 683 (i873j: (iehin, Cat. Carab. p. X\'. p. 44 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 104 (1896). Caracteres. — Tete un peu petite. Pronotum prestjue cane, ])rc,s(iiie piat, lobes mediocres, pas de gouttieres, lebord pre.S([ue rednit a iin ourlet, memc jires des lobes. fossettes j uxtangulai 1 es etroites, long nes, ])aralleles a Pa-xe, touchant le bord en an iere, atteignant en avant la moitie de la longueur du pronotum. un peu plus rapprochees du bord ijue de l’axe, sillon a.xial }'rotond, evase en fossette sur la moitie distale. Fdytres retrecis au niveau du rebord, qui est cache, sauf a Pepaule et itres de 1’extremite, par le primaire e.xterne; epaule un peu crenelee et paraissant un peu saillante par suite du retrecissement de la pai tie mo5enne de Felytre ; carene suturale et ]>rimaires minces, secondaires parfois carenes aussi et alors aussi eleves que les pi imaires ; pas de stries, les sillons cpii separent les primaires des secondaires finement apres, parfois avec faibles traces de tertiaires granuleux et minces. Episternes metallitjues, longs et etroits, presque 1 1' i a n g ti lai res a cote externe, posterieur arque ; sillons mediocres ou forts, parfois plus forts au segment anal, celui-ci tres rugueux a la moitie posterieure ; puncta conserves; frange tres reduite. Couleur d'un bleu veidatre sombre; reflet soyeux: cuisses toujours rouge cinabre a genoux noirs ; forme longue, taille un ]>eu faible. Etat d’evolution. — Le pronotum a subi deja une evolution assex forte et originale, ainsi (pie la sculpture. La structure des episternes metathoraciques, tout-a-fait singuliere, est bien jilus exageiee que chez \es Rhahciotocarahus. La coloration des cuisses n’est]ias du flavisme ou de Tciiythrisme ordinaire, ellc est franchement rouge cinabie et probablement due a un {hgment. La crenulation des ejuiules et ia Nerticalitci plus grande du segment externe de Telytre sont en avance sur les Rhabdotocarahus. Inversement i’evolution des puncta est en retard. [.'evcrlntion actuelle porte surtout sur la sculpture. Phyiogenie, voir p. 23i. Repartition geographique. — Onart nord-ouest de la Pe^ninsule hispanicpie ; moyens niveaux, lienx humides. — Carte I , n'> 18. I.LSTE DES ESP1<:CES ; I. Ctenocarabus galicianus (lory'. [trella. 1). ‘:aliciaHus (fory, Rev. Zool. yi. 3o8 (1839); Thomson. Opusc. ICiit. Fasc 7, j). 684 (1875) ; Reitter, Best. Tab Carab. j). 104(1890). Chevrolat. Rf\ . /lool . ]>. ii (1H40) ; Oliveira. Cat. Ins. 1’orlug. )>. ii a. beirensis Born, Soc. Ent. \'(jl. 39, y). 9 (1924). — Pl. 6, Fig. 9. Bortugal. Siei ra d’Fs- Portugal. nord ouest de rEsyiagne. (1876). 536 COLEOPTERA ADEPHAGA 6. Genus CHRYSOTRIBAX Reitter Chrysotribax (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 119 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 24, 5g-62 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 46 (1918). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 3o (1902). Caracteres. — Sous-menton comme tubercule au milieu ; menton grand, lobes arrondis au dehors, les sommets emousses, voisins du sinus, sinus assez grand. reborde ; mesion a peine renfle ; rostre large [riiiilans) ou acere (hispanus), plus court que les lobes: palpes longs, dilates; mandibules longues, incurvees, aigues; labre profondement foveole en triangle interessant Tepistome; foveoles de 1’epistome prolongees en profonds sillons oculaires circonsc rivant un tort relief cvatliiforme ; antennes longues, taiblement ou non calleuses. Pronotum mediocre, embrassant en avant, plus ou moins cordiforme, taiblement reborde; lobes mediocres, emousses ou arrondis. une petite fossette juxtangulaire sur leur base meme. El5'tres en amande, assez etroits a la base, bien rebordes, un peu renfles, mais apianis sur le disque,, un peu emargines; sculpture refaite, sans seco ndai res, fov colee sur les primaires. so uvent une ligne de plus petites fossettes pres du raphe. Episternes du metathorax debordant parfois un peu sur les epipleures ; sillons nuis, puncta, frange reduite. Pattes longues, ti ois pulvilli ou le quatrieme incomplet. Forme allongee, paraissant un peu deprimee a cause de Taplanissement dorsal des elytres ; taille grande, couleurs vives; cbez rutilans codincc scape et cuisses roux fonce. Etat cPevolution. — Avance. Quelques caracteres de retard : rostre peu developpe, absence de sillons. Beaucoup de caracteres d’avancement : sous-menton tubercule, antennes commenqant a devenir calleuses, quatrieme pulvillus en regression ou disparu, mais surtout sculpture refaite. L’evolution actuelle porte sur les antennes, les pulvilli, la sculpture. Les articles 6, 7, 8 des antennes se denudent en dessous chez les races frangaises du rutilans et deviennent peu a peu calleuses chez Vhispanus. II reste sou\ent chez les races espagnoles du rutilans des traces du quatrieme pulvillus, qui ne se rencontrent plus en Fhance: Vhispanus latissimus conserve ce pulvillus presque entier, il disparait dans les Cevennes. En Aragon et en Andorre 011 retrouve les points tres fins des anciennes stries du rutilans meles par place a la sculpture nouvelle ; en Catalogne et en France ces temoins disparaissent. Chez 1’aberration codincc du rutilans aragonensis les cuisses et le scape sont roux fonce, cas d’erythrisme anormal dans ce groupe generique. Ph3dogenie, voir p. 281. Repartition geographique. — Region subpyreneenne de 1’Aragon et de la Catalogne, Roussdlon, Montagne Noire, region meridionale du Plateau Central jusque dans ITsere. Marche de Tevolution : de Fouest a l’est, du sud au nord. Mo3'ens niveaux. ■ — Carte I , no ig. Ontogenie. — Larve rostrilabre conirostre; mesolabre de la largeur d’un tiers d’un exolabre, renfle; rostre renfle, a pointe ogivale un peu entaillee; exolabre lobule, bord anterieur oblique, sinueux; hypoph3’se diedre, non prolongee par un hypodon ; palpes tres bilobes; tegmina larges, lobes assez grands ; telson echancre, lobes en pointe de croissant, assez longs, acumines; cerci divergents, presque jointifs a la base, longs, epmes assez courtes, coniques, subegales. Pour les differences specifiques, voir Description des larves, Mem. 2, p. ii rutilans, p. 12 hispanus (1906). Pour le rutilans voir aussi Codina, Entomologia de Catalunya, Coleoptera, p. 128-129 et figures. La larve decrite par Xambeu comme appartenant au rutilans est celle du violaceus fulgens. Ponte a la fin du printemjis. Hispanus, larve, Pl. I , Fig. 9 ; rutilans supra, p. 46 et fig. Sous-GENRES. — Neant. l'AM. CARA 1^1 da; 537 LISTE D1<:S ESPECKS : 1. Chnysotribax rutilans Dejean. a. ofyuleutus Oberthiir, Ann. Soc. i;nt. I'rance, p. 244 (iSg8); Barthe. Tabi. Aiial\’t. Carab. p. 60 (1909); Lapouge, Carab. iiouv. p. 7 (igiS); Codina, Ent. C'atalun. Coi. p. 69 (191S). Uispanus \'uillet'roy, Ann. Soc. Knt. Francc, ]). 3i7 (1892). b. periguitiis Reitter, 13est. '['ab. Carab. p. 198 (1896); r.aponge, Plivlog. Carab. l\lem. 9, p. 4-5 (1900), Ldrchange, p. 3o (1902) ; lEirthe, Tabi. .Analyt. Carab. j). 59 (igoq); Ferrer i Vert, Butl. Instit. Catal. Hi.st. Xat. p. 92 (1910); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 70 (191S). Butl. Instit. Catal. Hist. Xat. j). 143 (1921). \AV. uive i pennis Lapouge. L’Echange. p. .toiiyo2), Carab. nouv. ]i. 6 iiyi3); Barthe, Tab). Analyt. Carab. p. 60(1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 71 (1918). c. creesus Oberthiir, Ann. ,Soc. Ent. l'rance, p. 243 (1898) ; Mayet, Bull. Soc. Ent. FT. p. i36 (1S98); Codinti, Ent. Catalun. Coi. )n 71 (1918), Butl. Instit. Catal. Hist. Nat. p. 148 (1921). d. aragonensis (Latreille) Lapouge, Carab. nouv. p. 6 (1913); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 68 (1918), Butl. Instit. Catal. Hist. Xat. p. 142(1921). ab. Lapouge, Carab. nouv. p. 7 (lyid); Codina, Ent. Calalun. Coi. j). 70 (1918). ab. coi. Ferrari \'ert. Butl. Instit. Catal. Hist. Nat. p. y (ic)ioi; Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 69 (lytSi. var. ntstkus Lapouge, L’Echange, p. 3o (1902); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 60 (1909); Codina. Ent. Catalun. Coi. p. 70 (1918); Butll. Inst. Catal. Hjst. Nat. p. 142 (1921). var. lequatiis Lapouge, L'Echange, p. 3o (1902) ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 61 (1909); Ferrer i A'ert, Butl. Instit. Catal. Hist. Nat. p. 9 igio) ; Coilina, Ent. Catalun. Coi. p. 7.3 (1918). e. hrevicoUis Lapouge, Phylog. Carab. Alem. 17, p. 20 (1910), Cartd). nouv. p. 6 (1913), — Pl. 6, Fig. 8. f. rttlilans Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 178 (1826), Iconogr. Coi. \’oL 2, p. 3r, pl. 67, fig. I (i83o); Castelnau, Hist. Xat. Coi. Vol. i,p. 145(1837); Fairmaire, Faun. Ent. France,VoI. i, p. 20 (i856); F'auvel, F'aun. Gallorh. Vol. 2, p 56 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 120 (i8g6); Lapouge, Ph3log. Carab. Mein. 9, p. 4-7 (1900) ; Barthe, 'Fabi. .AnahT. Carab. p. 58 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 68 (1918), Butl. instit. Catal. Hist. Nat. p. 142 (1921). 2. Chrysotrib. Hispanus F'abiicius. a. latissimus Lapouge, Misc. Ent. Vol. 18, p. 94 (1910), Phylog. Carab. Alem. 17, p. 21 (1910); Le Aloult, Alisc. Jvnt. \'ol. 20, p. 41 (1912). ab. coi. Lc Moult, Misc. Ent. Vol. 20. p. |i (iyi’2 . b. hispaiius Fabricius, S\'st. Ffiit. j). 17 1 (1778), Ent. Syst. j). 126 (1792); Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, ]>. 174 (1826), Iconogr. Coi. \fi)l. 2, p. 32, pl. 66, fig. 2 (i83o); Castelnati, 1 1 ist. Nat. Coi. Vol. I. p. 145(1887); I'airmaire, h'aun. Ent. France, Vol. i, p. 26 ( 1 856) ; Jacquelin Duval, (ren. Coi. pl. 3, fig. 14 CiSoh); lAuivel, .Aragon : Iluesca. Andorre. .Aragon, .Andorre, .Aude. Aragon, Catalogne. Montserrat. .Aude : F. de Monthaut. Roussillon. Corbieres, Montagne Noii e. Sud du Plateau Central Isei e. 538 COLEOPTERA ADEPHAGA Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 67 (1.S82); Reitter, Best. Tab. Carab. p. T19 (1896); Lapouge, Ph5^1og. Carab. Mem. 9, p. 4-7 (1900); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 61 (1909). cebennicus Jacqiiet, I.’Echange, p. 23 (1886) ; Reitter. Best. Tab. Carab. p. 226 (1898) ; Briiyant et Eusebio, Faun. .‘\uvergn. Vol. 2, p. 226, pl. ii. tig'. 16 (1902). luspiunais Thomson. Opusc. Ent. Fasc. 7, j). 690 (1875). var. hoiideti Beuthin, Ent. 3Ionatsch. p. 2ii (1892; : Reitter. Best. Tab. Carab. p. 119 (1S96); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1902); Phylog. Carab. Mem. 9, p. 6 (1910) : Barthe, Tabi, .Analyt. Carab. p. 61 (1909)- ab. coi. Ctehin. Cat. Carab. p. 41 (i885): Lapouge. T.'Echange, p. 3o (1902). 7. Genus EOCARABUS Semenow Eocarabus (subgenus) Semenow, Symbolae, p. i26-i32 (i8g8). Synonymie ; Coptolabrus pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3o9(i885); Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 104 (i8g5), Best. Tab. Carab. p. 124 (1896). Caracteres. — Sous-menton non renfle : menton ourle, lobes arrondis, sinus tres large; mesion renfle, deltion renfle au milieu, tres large de base, tres court; palpes longs, dilates; mandibules longues, peu incurvees, aigues, labre excave eu triangle, la fossette interessant 1’epistome; fossettes de Tepistome longuement prolongee sur le front, circonscrivant un relief cvathiforme; antennes longues, greles, non calleuses; cou un peu gros, Pronotum un peu cordiforme, a peine ourle, regulierement convexe, presque sans impressions, lobes petits, arrondis, tres courts. ElyAres longuement elliptiques, peu convexes, peu rebordes, non echancres, l’apex saillant ou un peu etire,non mucrone ; sc ulptu re faible, a primaires lineaires, coupes de fossettes superficiei les, secondaires lineaires, plus segmentes, tertiaires nuis representes ])ar des fuseaux granuleux jtlusieurs fois aussi larges qu’un primaire ou secondaire, les granules tres fins, tres nets, ties serres. Sillons, puncta, frange. Pattes longues, gieles, trois pulvilli. Forme grele; taille presque grande; couleurs eteintes, a dominante verte, le pronotum souveut pourpre. Etat d’evolution. — Peu avance quant a la t^te et au pronotum, davantage quant a la sculpture, dti type des sous-genres les moins avances du genre Coptolabrus. En retard sur les Coptolabrus par la conservation des soles gulaires. Phylogenie, voir p. 23 1. Repartition geographique. — Coree ; Fhabitat s’etend au nord sur la partie meridionale de la Province maritime et au sud sur File Ouelpart. Evolution du sud vers le nord. — Carte 5, n» 21. LISTE DES ESPECES ; I. Eocarabus jankowskii Kraatz. 3.. fusamts Boni, Ent. Wochenbl. p. 52 (1907); Lapouge, Carab. nouv. p. 1 3 (1903). h. jankowsliii Oberthiir, Coi. Novitates, Vol, i, pl. 1. fig. i (i883); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 309 (i8S5); Morawitz. Kenntn. Adeph. Coi. p. 18 (1886); Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 104 (1895), Best. Tab. Carab. p. 124 (1896); Semenow, Symbolae, p. i3o-i32 (1898), Rev. Russ. Ent. Vol. 6, p. i5r (1906). — Pl. 6, Fig. I I . Coree merid., ile Quel- part. Coree septentr., Wladi- vostock. FAM. CARABI 539 (MULTISTRIES) I. Genus PACHYSTUS MoTSCHULSKY latiore sensu Pachystus (genus) Motschulsky, l\lem. Soc. Nat. Mose. Vol. 38, p. 294 (i865). Synoiwinie ; M esoca ra bus 'Ihomson, Opusc. luil. Fasc. 7, p. 678 (1875). H ad rocarabus Thomson, Opusc. Eiit. F'asc. 7, p. 646 (1875). Mela ncarabus Thomson, Opusc. Ihit. l‘'asc. 7, p. G76 (1875). Pachystus Gehin, Cat. Carah. p. 8 (1876), p. XXI (i885). Eurycarabus pars Gehin, Cat. Caiab. p. 19 (1876), p. XXI (i885). Euporocarabus Reitter, Best, Tab. Carab. p. 180 (1896). Tanaocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896). Piocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 180(1896). Phricocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. ]>. 193 (1896). Cytilocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 193 (1896). Caracteres. — Sous-menton non renfle, gulaires cemstants, sauf Cvtiloca) abus ingratus et F.iiporocarabus hortensis-, mesion renfle, deltion grand, subegal aux lobes; paljies peu dilates (tortement Eurycarabus et Tanaocarabus), polychetisme normal seuleinent chez Mesocarabus et H ad rocarabus, facultati! chez Eurycarabus, Pachystus, Melancarabiis, Phricocarabus, Cytilocarabus, tres individuel chez les autres sous-genres; antennes simples (exc. Melancarabiis, Phricocarabus, Euporocarabus, Cytilocarabus, Piocarabus)-, tete parfois un peu forte, et normalement grosse chez Hadrocarabiis. Sculpture a quaternaires, sauf chez Eurycarabus et presqne tous les Mesocarabus. Etui penial souvent bossu et tordu. Coloration plutot sombre, souvent noire. Etat d’evolution. — Tres divers. Ce genre represente une branche dont les elements sont a des degres tres differents, c[eY>C\s\Q Mesocarabus problematicus. \e 'Mtacdie des Mnltistries, chez lequel les quaternaires commencent seulement a apparaitre, jusqu’aux formes les plus avancees : Eurycarabus, Phricocarabus. L’evolution porte sur les palpes, polychetes et non dilates a Torigine, regulieremeni dichetes chez Euporocarabus, Piocarabus, Tanaocarabus, trh?, iWVMes, chez Eurycarabus, Tanaocarabus, suries antennes, simples chez les sous-genres attardes, et meme chez les Eurycarabus tres avances, plus ou moins calleuses chez Melancarabiis, Piocarabus, fortemeiU chez Phricocarabus, Euporocarabus, Cytilocarabus, sur les soies du pronotum et de Tabdomen, particulierement sur Ia scul])ture qui evolue dans divers sens. Cliez les Mesocarabus elle fait peu a peu des quaternaires rudimentaires, ou bien les resout en gros tubercules; chez les Eurycarabus elle ne fait pas de quaternaires, transforme les secondaires en cotes, resout les tertiaires en fines granulations confuses. Chez les Cytilocarabus elle aboutit a une sculpture foveolee, par exageration de celle des Euporocarabus. Chez les Pachystus, Melancarabiis, Phricocarabus, elle la resout en granulations ties fines et confuses, avec intervention chez Phricocarabus d’une tres fine stiiolation transverse, qui aboutit a un guillochage fibiilleux presqne invisible. L’etui penial, en faucille a Torigine, devient tres volumineux, bossue et tordu chez .les foi mes extremes de plusieurs sous-genres. Phylogenie, \ oir j). 232-241 . Repartition geographique. — Euiojie, depuis 1('S Feroei , Haibarie, .Asie Mineure jtiscpTau nord-ouest de la Perse; Mongolie; Etats-Unis. Ce genre, alticole seulement dans les climats un peu 540 COLEOPTEK A A DEP FL^GA chauds, est surtout europeen, mais leellement holai ctique. II manque, sauf quelques localites frontieres, dans 1'Empire russe, la Chine propreinent dite et le Japon, le nord et Toiiest de l’Amerique du Nord. Les points de depart geographiques sont manitestement inultiples. — Cartes I -6. Ontogenie. — On connait les larves de nombreuses especes et races, representant la plupart des sous-genres. Sous-GENRES. — Dix : I. Mesocarabiis, 2. Hadrocarabus, 3. Euiy carabus, 4. Eu/>orocarabiis, 5. Cytilocarabiis, 6. Piocarabns, 7. Tanaocarabus, 8. Pliricocarabits, g. Pachystus, 10. Mei an carabus. I. SuBGENUS M ESOCARA BUS Thomson Mesocarabus (subgenus) pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 678 (1875); pars (jehin, Cat. Carab. p. II (1876), p. XVII, p. 14-17 (i885); iiars Ganglbauei, Kaf. Mitleleur. Vol. i, p. 5i (1S92); Reitter, L3est. Tab. Carab. p. 88 (i8g6); Parthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 5i-56 (igog). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 82-83 (1902). Caracteres. — Mesion renfle ; deltion grand, subegal aux lobes ; pointe longue ; tete mediocre. Pronotum plus ou moins largement reborde, a lobes grands et arrondis. Elvtres a intervalles saillants, entieis, creneles ou mamelonnes, parfois resolus en granulations, sans quaternaires, ou quaternaires rudimentaires. Thmcta et frange marques chez problcmaticus . evanescents c\\&y. dnfonri. Taille movenne ; forme d’ordinaire un peu large; couleur variable, d’ordinaire bleu noiratre ou violelte, metallique seulement chez et par exception ; tres rarement faible ervthrisme des cuisses, palpes et antennes {prohleinalicns tibialis). Etat d’evolution. — Le sous-genre le plus attarde du groupe des Multistries. Chez les prubleniaticns du sud-ouest de la I'rance, Pyrenees comprises, la sculpture est encore tres primitive, les intervalles, meme Linterne et les externes, sont au complet et lisses, les stries regulierement ponctuees, sans indication de rudiments de quaternaires. IJe meme dans les Alpes frangaises, italiennes et autrichiennes. I^a dissolution des intervalles sTccuse vers le nord, jus(ju’a la sculpture ffnement granuleuse du solutus, ei les quaternaires se developpent jusqiha etre a peu pres continus. d’ailleurs encore faibles, chez le hayeri du Bodensee et le progressus d’Angleteri e. lls apparaissent aussi au sud des Pyrenees chez des races a intervalles encore a peu pres lisses : bepmalei, cunii, trabuccarius. Chez le dufouri la sculpture plus forte est hachee en tubercules, moins dans la .Sierra IMorena. Phr logenie, voirp. 232-233. Repartition geographique. — Feroer, Scandinavie, Angleterre, Europe centrale, France, Espagne. L'evolution en Europe s’est faite en paitant des Pyrenees, mais la race des 1'eroer indique une vaste extension ancienne dans les regions recouvertes aujourd’hui par TAtlantique. En voie dXcclimatation dans le nord-est des Etats-Unis, peut etre meme indigene (beanvoisi). — Carte I , n" 20. Paleontologie. — Le problcmaticus a ete trorne dans le pleistocene de Campine, en Belgique, mais les caracteres d'anciennete de cette espece permettent de faire remonter le sous-genre a une epo(|ue tres reculee du tertiaire. Ontogenie. — Larve quadricuspide brachycerque. Labre a cotes externes subparalleles a Taxe de la tete, non retreci en avant ; mesolabre large, plus ou moins deprime au milieu, muni de chaque cote d'un bourrelet arque, poli, en continuite avec la dent mediane, et en avant de quatre dents etroites, plus ou moins pointues, bieii detachees, les medianes a peine plus longues, hypolabre sans hypoph5rse ni 1'AAI. CAKAl^lDJ-: 541 hypodon ; exolabie a cole externe un peu sinue. interne olilicpie. sominet einotisse, non lobule; antennes et palpes tres courts, article tenninal des labiaux non bilobe, peu dilate; tegmina mediocres, lobes mediocres; lobes dti telson mediocres, en tiiangle arcpie en dedans, pointus; cerci courts, epine externe courte, Cette description s a]>pliijue au f^i oblcmaticus, la larve du diifonri est inconnue m;iis probablement en ditiere peu. Ponte au commencement de 1’automne. Voyez ci-dessus, p. 49 et lig,, et pour les details Description des larves, ,Mem, 2, p, 19(1906); 1(‘ dernier paragrajihe et les lignes precedentes se rapportent cn partie a des Ot itiocaiahiis. Prohleniafiais, vovez Pl. I , Fig, 10. l.i.ATT': DES ESPECES : I, Mesocarabus pnoblematicus llerbst. A. Subspecies Lapotige. a. solidus Lapotige, JEill. Soc. Sc. Ouest, p. 197 (i(S99), L’Ecluinge, p. 83 (1902), Phylog. Carab. Mem. 17, p. 18 (1910), Carab. nouv, p. 83 (1916): Harthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 54 (i()09); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 58 (1918), Hutl. Instit. Catal. Hist. Xat. p. i38 (1921). inflatus pars Codina. Ent. Catalun. Coi. p. 39 (191S). b. .xa.xarsi Born, Soc. Ent. p. 23 (1917); Lapotige, Carab. nouv. p. 83 (1918); Codina, Butl. Instit. Catal. Ilist. Nat. p. i38. ])1. 5. fig. 4, 411 (1921). solidus pars Mas de Xaxars. Itutl. Instit. Catal. Hist. Xat. p. 477 (1914). c. ainii Lapotige, Ldvchange, p. 94 (igo3), Phylog. Carab. Mem. i5, p. 4 (1904), Mem. 17, p. 19 (1910), Carab. nouv. p. 3 (1913), p. 83, 84 (1918); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 56 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 60 (1918). d. Irahiiccarius Eairmaire, Ann. .Soc. Ivnt. Erance, p. 727. pl. 14, fig. 2 (1857); Pallet, Bull. Soc. .\gric. Pyr. Or. (1866); Meyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 162 (1878); Eauvel, l'aun. Callorh. Vol. 2, p. 42 (1882); IMayet, Misc. Ent. p. 76 (1900), Coi. .\lberes, ]). 4 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. ]). 56 (1909); Lapotige, Carab. nouv. p. 84 (1918), Codina, Ent. Catalun. Col. p. 60 (1918). e. aiidoi ramis l.apouge, in Barthe, Best. Tab. Carab. ji. 55 (1909), Phylog. Carab. Mem. 17, p. 19 (1910); Codina, Ent. Catalun. Col. p. 56, 58 (1918). f. mulsanti Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885); Barthe, Tabi. .AnahA. Carab. 53 (1909); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, ji. 18 (1910); Codina. Ent. Catalun. Col. }). 59 (1918). ab. col. Harthe. 'l abi. Analyt. Carab. )>. 53 (1909) ; Codina, Ent. Catalun. )>. 56 (i()ih). g. jiigicola Lapotige, in Barthe, Tabi. Anah t. Carab. p. 53 (1909). Phvdog. Carab. Mem. 17, p. 18 (1910); Codina, Ent. Catalun. Col. p. 56 (1918), Butl. Instit. Catal. Ilist. Nat. }>. 137 (1921). h. bepmalei Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i5. ju 4 (1904); Codina, Butl. Instit. Catal. Ilist. Nat. p. 142 (1921). i. trapeti Bletise, Le Natural. p. 64 ('i885); I-apouge, Phylog. Carab. Mem. 8. p. 5, Bull. Soc. Sc. Ouest. p. 198 (1899); Barthe, Ent. Catalun. Col. p. 64 (1909); Codina, Bull. Instit. Catal. Ilist. Nat. p. 141 (1921). Rotissillon. Catalogne. Catalogne. massif du Monseny. Catalogne : Rosas. Alberes. Andorre. Pyr. or. etcentr., Erance et Esjiagne; .Alticole. Pyrences centr. et occid. Aragon : Hasibe. Naxarre. COLEOPTERA ADEPHAGA 542 j. occitanus Eapouge, Alisc. Ent. p. 72 (1910), Phylog. Carab. 17, p. 19(1910); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 56(1918); Butll. Inst. Cat. Hist. Nat. p. i37, pl. 5, Hg. 5, 5« (1921). var. impar Lapotige, Misc. Ent. p. 72 (1910). var. secundariofilicahis Codina, Butl. Instit. Catal. Hist. Xatur. p. i38, pl. 5, iig. 6, 6(7 (1921). k. planinsculus (Ilaury) Gehin, Cat. Carab. p. i5 (iS85); Gangibauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 52 (1692); Lapouge, Phylog. Carab. Alem. 8, p. 3(1899), Mein. 17, p. 18(1910), Misc. Ent. p. 73 (1910); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 53 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 56 (1918), Butl. Instit, Catal. Hist. Nat. p. 137 (1921), l. arvcrntis Lapouge. L’Echange, p. 82 (1902), Phylog. Carab. Mem. i5, p. 2 (1904), Mem. 17, p. 18 (1910); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 64 (1909). m. clairvilhi Lapouge, Carab. nouv. p. 2 (1913). n. gallicus Gehin, Cat. Carab. p. i5 (i885); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, p. 4 (1899); Barthe, Tabi. Anah’t. Carab. p. 64 (1909). catenulatns Dejean. Iconogr. Coi. Vol. i, pl. 42, fig. .3 (1827), et auct. o. helgicns Lapouge, Carab. nouv. p. 2 (1913). p. soliihis Oberthiir, Ann. .Soc. Ent. ETance, p. 147 (1884); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8. p. 5 (1899), Carab. nouv. p. 2 (1913); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 64 (1909). cp bayeri Lapouge, Ph37log. Carab. Mem. 17, p. 19 (1910), Carab. nouv. p. 3 ( 1913). r. tvockei Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 24, Ent. VVochenbl. Vol. 25 (igo8), Zool. Jahrb. Vol. 39, p. 53 (igi5), Ent. Tidsskrift, Vol. 2. p. 64. s. progressus Lapouge, Carab. nouv. p. 173 (1924); lEnn, Ent. Tidsskrift, Vol. 2, p. 63. t. inflatus Kiaatz, Deutsche Ent. 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Tendance a 1’exageration de la tete et a Tobesite; developpement des quaternaires qui cliez les formes moyennes sont egaux aux secondaires et tertiaires, tendance a leur regression chez les formes les plus avancees, par dedoublement chez riiftnsis\ secondaires souvent plus faibles (jue les tertiaires et cjuaternaires, et parfois granuleux dans les cas exlremes. Chez le brabens les quaternaires manquent ou sont a betat de traces comme chez le problematiciis, sans que Ton disceiiie si cette absence indique un retard d’evolution ou un etat de regression. Phylogenie, voir p. 233. Repartition geographique. — • Exclusivement la peninsule hispanique et son demembrement geologique le Kif. Origine atlantique, evolution de Toiiest a Test et du nord au sud. — Carte I , n° 27. Ontogenie. — Parve cpiadi icuspide brachycer(]uc, differant un peu de celle des Mesocarabus par les medianes depassant a jieine les laterales, les lobes du telson courts et arrondis, Tabsence d’epine externe, la forme plus robuste. \'oir supra, p. 5o et fig. , et Description des larves, Mem. 2, p. 20 (1906). PISTE DES ESPECES : I. Had rocarabus macrocephaius Dejean. a. Chevrolat, Rev. Alag. ZooP ju g (1840); Deyrolle, .Ann. Soc. Ent. France, p. zqS, pl. 6, fig. i (iBSz); Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. II (1876); Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 382 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 90 (1896); Papouge, Phylog. Carab. Mem. i5, p. 12 (1904); Born, Soc.. Ent. Vol. 32, p. 24 (1917); Pa].)ouge, Carab. nouv. p. 174 (1924); Breuning, Kol. Rund. p. 234 (1926); Eidam, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 229 (1927). a' liebei Eidam. Deutsche Ent. Zeitschi’. p. 333 (igaS), p. 229 (1927). b. macrocephaius Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 88 (1826), Iconogr. Coi. 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Meni. i5. p. ii (1904). lusitaiiicus SchiUini, Berliner Hat. Zoinchi. )>. Si ii,S6i)); Olixciva, f.at. Ins. Portui; . i». II I1S76). .'■r/aiKiHi Ganglbauer, Peutsche Ent. /('itscbr. j). 3So (iSS6). VAV. liestvnsiis Schaufuss, Nunq. otios. ]>. lyS (1S71). p. ,■>67 (1S76); l,ap(iu«c, L^EIchange, p. ^4 (igoB); lircimiii”;. 1. eit. [i. 'ji5. var. iiiedioitihei cuUitiis Schaufuss, Xunti. otius. ]). .S57 (iKSi). c. aiiliqiiiis Dejeixu, Spec. (MI. \’ol. 4. p. qi (182(1), leonogr. Coi. Portiigal siul. I, p. 344, pl. 47, fig. 2 (1829); ( 'auglbauer, 1 fctitsclie Ent. Zeitschr. p. 379(1886): Morawit;:, Ibill. .Acad. 1 'etei sboiii g, p. 3() (1888), Mei. Biolog. \^ol. i3, p. ii (i8()ij. lusitaniais Keitter. Best. Tab. Carab. p. 1)4 (uSy6): L.apuugi', 1,’Echanpc. p. i)5 (1903), Phylog. Caral). Afeni. i5. p. ii (igo-i); Ifreuning, 1. c.it. p. 212. var. vieifct Oliveira, Mei. Ent. p. 18 (1876), Cat, Ins. Poi tug. ]>. 10 (18711) : (langlbauer. Deutsche Ent. Zeitschr. }>. ,179 (1SS6): Reittor. Best. Tab. Carab. p. y,3 (1896); Eapouge, L'Echange, p. (igo.f). d. po> iale^reiisis Caiiglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. Ahil. 3(i, p. 878 .Andalotisie occith-ntale. (1886); Moiawilz, Hull. .Acad. Petersbotirg, \'ol. 33, p. 44 ( 1888), Mei. Biolog. Vol. i3, ]). i()(i89i); Reitler, Best. Tab. Carab. p. 93 (1896); bapouge, IdEchange, p. ()5 (1903), Phylog. Carab. .Alem. i5, p. 1 1 (1904). liisitanicus Thomson. Opusc. Elnt. b'asc. 7, p. h5o (1875). hellwigi Schaufuss, Nunq. otios. p. 194 (1871). ? htezoti Casteinau, Ann. Soc. Ent. France, ]). igS (is32). Et. Enit. p. 88 (1834), Hist. Nat. Coi. Vol. i. Part. i, p. 142. pl.9, fig. 9 (1840); Morawitz, Bull, ■Acad. Petersbonrg, Vol. 33. }i. 44 (18S8), Mei. Biolog. A'ol. i3. p. i6(i8qi). 3. SuaGENUS EURYCARABUS Gehin Euryca rabus (sub.genus) pars (ieliin, Cat. Carab. j). 19(1 876), Eunycarabus .A, p. \'\' 1 , p. 33 ( 1 885) ; Keitter, Hest. Tab. Carab. p. i33-i35 ( 1896). Synonymie : M esocarabus pars Thomson, Opnsc. Ent. Fasc. 7. p. 691 (1875); Cehin, Cat. Carab. 1>. t5 (i 885). Apatocarabus Semenow. Symbola-?, p. 232(1898). Tableau de determination. — T^apotige, 1,’Echangc, p. ioo(i()o3). Caractenes. — Ueltion e t ro i t , po i n t u , s ti bega 1 atiN lobes; palpes dilates, dichetes, heterochetes oti polychetes. Pronotum re.bordc, a bortls soti\'ent tres epais: lobes arrondis; soies evanescentes, souvent nnlles. Elyties a sculpture jtimais entiere, interi omptie . Javieri). ()\\ rapeuse, derivee d’un systeme a trois intervalles, sans phase a qtiatemaires intermediaire. Si llons m a rq u es , jmneta et frange souvent evanescents. Ettii penial gros. renHe, gauchi, foli-ace a la base de Fape.x qui est grele et jiointu. h'orme d’ordinaiie comte et epaisse ; cotiletirs rarement metallitjues ; taille mediocre. Etat d’evolution. — Relativeinent avance, mais discordant, l.es |)al|)es mediocieinenl dilates chez s^enei, le sont beaucoup cliez les autres formes. Les intervalles relativeinent egan.K chez gv/zr/, iiiuillei, sont tres inegan.x chez les autres : primaiies calentdes, souvent jiUis faibles (|ue les secondidies. 548 COLEOPTERA ADEPEIAGA *^0concicin cs liciuts Gt Isr^GS, cl s-borci piGSC^nG ncts {^favicvi^^ piiis cn cotGS cIg niGlon tres Hpres, Igs tcrticiiiGS lapGux sur Igs flanes de la cote, la sculpturG finalGmcnt comiiiG usgg {famini). Chez gen (i, 1g dichetisme GxistG deja d’GmbleG. CHgz Igs formes du groupG favieri. ntmida, fainini, les premieres sont GiicorG nettement polychetGS, Igs dernieres nettement dichetGS, les intermediaires varient de Theterochetisme normal {lucasi) au dichetisme normal {numida, niaillei). L’etui, tres caracteristique, est relativement moins anormal chez genei. La couleur, toujours noire chez genti et maillei, varie du bronze plus ou moins lilas au vert (gerardi) ou au bleu en Kab3-lie, au noiratre ou au noir dans l’Atlas. Phylogenie, voir p. 235. Repartition geographique. — Corse et Sardaigne (genei)-, Sicile (jamini) ; Barbarie, du INtaroc Occidental (favieri) aux confins de la Tripolitaine. — Carte i , n" 21. Ontogenie. — La larve, quadricuspide brach3'cerque, est a peu pres identique a celle des Mesocarabus. Elie se reconnait a Tepine externe des cerci obsolete, reduite a une simple trace chez favieri, un peu plus perceptible chez numida, aux angles des lobes des tegmina et du telson un peu plus arrondis, a la tete un peu plus petite. La larve du genei est inconnue. Ponte a la fin de 1’automne. Voir supi a, p. 49, et Description des larves, Mem. 2, 'p. 21 (igo6). LISTE DES ESPECES : 1. Eurycarabus genei (jene. a. kranssei Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 63, Ent. Wochenbl. Vol. 25 (igo8), Ent. Blatt. Vol. 5, p. 2i3, 214 (1909); Lapouge, Phylog. Carab. !\lem. 17, p. 16 (1910). b. genei Gene, Mem. .Acad. 'forino, p. 45, pl. r, fig. 3 (1839); Piraz- zoli, Carab. Ital. p. 22 (1871); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 88 (1896); Lapouge, Ph3log. Carab. Alem. 7. p. 8, Bull. Soc. Sc. Ouest, p, 201 (1899), Mem. 17, p. i5 (1910); Krausse, Ent. Blatt. Vol. 3, p. 123 (1907), Zeitschr. Wiss. Ins. Biol. \M1. 8, p. 295 (1912). rambiirt Dejean, Cat. Coi. p. 2i (18.S2). var. lacrvmosus Layjouge, Phylog. Carab. Mem. S, p. 8 (1899). 2. Eurycar. favieri Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Erance, p. 5o (1859), p. 18 (1866); Marseul, Abeille, Vol. XIX, p. i2(i883); Quedenfeldt, Berliner Ent. Zeitschr. p. 1G7 (i883); Bedel, Cat. Coi. X*. .Afr. p. 23, 26 (1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 88, 184 (1896); Semenow, S3'mbolae, p. 282 (1898); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. i3 (1899), L’Echange, p. 100 (1908). var. piraticus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, j). 246 (1880); Bedel, Cat. Col. N. Afr. p. 26 (1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 89 (i8g6); Alluaud, BiuJ. Sc. Nat. Maroc, Vol. 3, p. i3 (1923). var. niogadoricus Escalera, Trab. Mus. Zool. Madrid, Vol. ii, p. i3 (1914) ; .Mliiaud, 1. cit. p. i3. var. inairei Antoine, Biill. .Sc. Nat. iNIaroc, Vol. 5, p. 18 et fig*. A (1925). 3. Eurycar. famini Dejean. A. Subspecies Castelnau. a. Solier, Ann. Soc. Ent. Erance, p. ii5 (i835); Lapouge, Carab. nouv. p. 140-142 (1922). granutatus Poiret, Voy. Barbar. Vol. i, p. 3oi (1789). herberits Gehin, Cat. Carab. }>. 34, pl. 5 (i885) ; Lapouge. L’Echange, p. 100 (1903). Sardaigne. ■Sardaigne, Corse. Bastia. Alaroc occid. Larache. Mogador. Kabylie. FAM. CARABID/F: b. hipponensis Gehin, Cat. Carab. p. 33, pl. 5 (i885); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. i3 (1899), L’Echange, p. 100 (1903). gerardi Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. i3 (1899), L’Echange, p. 100 (igo3). c. beibenis Bedel, Cat. Coi. N. .Afr. p. 24, 28 (iSpS), non Gehin. d. gerardi Lallemant, Soc. Climat. Alg. p. 84 (1868). e. nitmida Castelnan, Etudes Ent. Vol. i, p. 88 (1S34); Lucas, E.xplor. Alger. p. 35, pl. 5. fig. 4 (1849); Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 748 (i858); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 690 (1875); Alavseul, Abeille, Vol. 19, p. 112 (i883); Gehin, Cat. Carab. pl. 5 (i885); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 24, pl. 28(1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 184 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. .Mem. 7, p. t3 (1899), L’Echange, p. 100 (1908); Carab. nouv. p. 138-140(1922). B. Subspecies liicasi Gaubil, Catal. Coi. p. 16 (1849); Deyrolle, Ann. Soc. Ent. France, Bull. p. 247, pl. 6, iig. 6 (i852); Fairmaire, ibidem, p. 5o (1859), p. 18 (1866); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 24, pl. 27 (1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. 14 (1899), L’Echange, ]). 100(1908), Carab. nouv. p. 187 (1922). rugosus Lucas, Expl. Sc. .\lger. Zool. Vol. 2, p. 36, .Atlas, pl. 5, fig. 6. C. Subspecies/a;«/Hh' Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 62 (1826); Costa, Faun. Napol, p. 89 (1849) ; Pirazzoli, Carab. Ital. p. 7, 21 (1871) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 185(1896); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 691 (1875); Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 5y (1886); .Semenow, Symbolae, p. 258 (1898); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7. p. i5 (1899), L"Echange, p. 100 (1908), Carab. nouv. p. 188-142 (1922). D Subspecies algiriciis Gehin, Cat. Carab. p. 33, pl. 5 (i8S5); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 24, 28 (1895); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. i5 (1899), Mem. 17, p. 17 (1910), L’Echange, p. 100 (1908), Carab. nouv. p. 188-140 (1922). wrt/lLt pars Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 28 (iSgS). lucasi pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896). var. pimelioides Lapouge, Carab. nouv. p. 140 (1922). var. verrucosus Lapouge, Carab. nouv. p. 140 (1922). — Pl. 6, Fig. 1 3. E. Subspecies Lapouge, Carab. nouv. p. 5i (1915), p. 140(1922). maillei var. Oberthiir, Coi. Novitates, Vol. i, p. 49(1883); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 27 (1895). F. Subspecies atlantis .Alluaud, Bull. Soc. Sc. Nat. Maroc, \'M1. 3, p. 12 (1928). 4. Eurycar. peleteri Castelnau, Etud. Ent. Vol. 2, p. i58 (i835). maillei Solier, .Ann. Soc. Ent. France, {). 114' (i835); Lucas, E,\pl. Sc. .Alg. pl. 5. fig. 5 (1849); Kuster, Kaf. Europ. Heft 28, fig. 3 (i855); I'ainnairc et Coquerel, Ann. Soc. Itnt. France, p. 748 (i858); Thomson, Ojmsc. Ent. Fasc. 7, p. 691 (iSyS); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 134 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 7, p. 14 (1899), Mem. 17, p. 17 (1910); L’Echange, p. 100 (i9o3), Carab. nouv. ]). 52 (i9i5). lepeletieri Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 24, 27 (iHgS). pelleleri Lapouge. Carab. nouv. p. 140 (1922). 549 Kabylie. Batna. 'funisie, pr. Constantine, prov. dAAlger est. Tunisie. Sicile. Prov. d’Alger ouest. Ouarsenis, Frenda. Ou arsenis. Alaroc interieur. Mo}'en Atlas. Alaroc, Grand .Atlas. 55o COLEOPTERA ADEPHAGA 4. SUBGENUS EUPOROCARABUS Reitter Euporocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i8o (iSgS); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 32, pl. loo (1909). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 118(1903). Caracteres. — Sous-mentonsetigerechezghiliaini et korfensis calabnts, normalement depourvu de soies chez les autres /wrA/isA ; mesion renfle, deltion ourle, variable chez egal aux lobes chez les autres; palpes constamment dichetes; antennes assez fortement calleuses. Pionotum setigere, assez largement reborde et lobe; lobes ourles en dedans. El3'tres a stries et intervalles fins, tres nets; intervalles egaux sauf rares exceptions individuelles ; primaires segmentes chez/msE/, coupes chez les autres de fossettes dorees interessant les quaternaires adjacents. Sillons abdominaux (hortensis) ou non (ghiliani), puncta, frange. Etui penial un peu gros, non deforme ni gauchi, en faucille, assez pointu. Taille moyenne ; couleur noir bleuatre, verdatre, mordore (hortensis), ou inordoree (ghiliani), bordure ehdrale metallique, fossettes et raphe or rouge ou or vert. Etat d’evolution. — Tres avance quant au sous-menton, anx antennes, retardataire quant a la sculpture. Hortensis est normalement Psilogonien. L’evolution actuelle porte sur le deltion, qui s’agrandit, sur les fossettes, de meme, sur les sillons nuis encore chez ghiliani, et surtout sur les soies du sous-menton et les antennes. Phylogenie, voir p. 238. Repartition geographique. — Europe centrale, Danemark, Peninsule Balkanique (hortensis)-, Sierra Guadarrama (ghilianii). Evolution du S.-E. au N.-O. — Carte I, n» 25. Paleontologie. ■ — Le Calosoma heeri Scudder, Geolog. Magaz. N. Ser. Vol. 2, p. 120, pl. 6, fig. 4 (1895), du Miocene superieur d’Oeningen. est tres probablement identique a Vhortensis et parait indiquer que Tevolution et la mise en place de ce Carabe etaient accomplies des cette epoque. Ontogenie. — Larve quadricuspide brach^-cerque, a peu pres identique a celle des Hadrocarahus, les lobes du telson egalement courts et arrondis et les cerci depourvus d’epine externe. Voir ci-dessus p. 5o et fig., et Description des larves, Mem. 4. p. 27 (1908). LISTE DES ESPECES : 1. Euporocarabus ghilianii Laferte, Ann. Soc. Ent. France, p. 447 (1847) ; Sierra Guadarrama. Deyrolle, ibidem, p. 287, pl. 6, fig. 5 (i852); Schaufuss, Nunq. otios. р. 319 (1872); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 181 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1903). 2. Euporocar. hortensis Linne. A. Subspecies presslii Dejean. a. presslii Y)e]ea.xi, Spec. Coi. Vol. 5, p. 556 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 20, pl. 44, fig. 3 ( i83o) ; Brulle, Exp. Sc. Moree, Vol. 3, p. 126 (1832); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 181 ( 1 896); Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904); Lapouge, Carab. nouv. p. io3-i35 (1922). b. pindicus Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904); Lapouge, Carab. nouv. p. 184 (1922). с. jonicus Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904). Peloponese. Pinde. lies loniennes. FAM. CARABI :)oi d. 7' Reitter, Best. Tab. Caiab. p. 181 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904). B. Subspecies rhodopeiisis Apfelbeck. a. magdelainei Lapouge, Carab. nouv. p. i33 (1922); Breuning, Mitt. Naturvv. Inst. Sofia, Vol. i, p. 116 (1928). — Pl. 6, Fig. 14. b. rhodopeiisis .Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 41 (1904); Lapouge, Carab. nouv. p. 134 (1922). C. Subspecies hortensis Linne. a. calahrus Fiori, Riv. Coi. Ital. Vol. i, p. 78-80(1903); Born, Ins. Borse, Vol. 23, p. 204 (1906), Zoogeogr. Car. Stud. p. 64, Ent. Wochenbl. Vol. 25(1908) ; lioldhaus, Coleopt. Faun. M. Gargano, p'. 20 (1911). b. Schaum, Naturgesch. Deutschl. Vol. i , 160 (i856) ; Kolbe, Ent. Nachr. p. 122 (1887); Kraatz, ibidem, p. 187 (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. r, p. 86 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 181 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 118 (1908), Carab. nouv. p. i35 (1922); Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. i, p. 41 (1904); Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. 181 (1904), Vol. 28, p. 204 (1906). hortensis var. Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. i6.t (1826). var. hummleri Beuthin. Ent. Nachr. p. 204 (1899); Apfelbeck, Kaf. Balkanh. Vol. I, p. 399 (1905). C, herzegovinensis Apfelbeck, Kiif. Balkanh. Vol. i, p. 42 (1904). d. starygradensis Born, Ent. Blatt. Vol. 8, p. 282 (1912). e. ostariensis Born, Ent. Blatt. Vol. 8, p. 202 (1912). f. hortensis Linne, .Syst. Nat. Vol. 2, p. 668 (1756), Faun. Suec. p. 788 (1760); Illiger, Kaf Preuss. Vol. i, p. 150(1798); Gyllenhall, Ins. Suec. Vol. 2. p. 59(i8[o): Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 27 (1912); Letzner, Laufk. Schles. p. 81 (1849); Schaum, Naturg. Deutschl. Vol. i, p 159 (1857); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 7i3 (1875); B'auvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 67 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. 1, p. 79 (1894); Reitter, Best, Tab. Carab. p. 180 (1896); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p loi (1909). gemmatus Paykull, Monoj^r. j). i5 (1790); Olivier, Ent. Vol. 3, p. 35, pl. 3, fig. 3o (1790), Encycl. Ins. Vol. 5, p. 827 {1790); Fabricius, Ent. Syst. p. 127 (1792), Syst. Eleuth. \'ol. i. p. 172 (1801); Schonherr, Synon. Insect. \’ol. I, p. 171 (1806); Bonelli, Observ. Ent. p. 35 (1809); Sturm, Deutschl. Faun. \'ol. 3, p. 106 (i8i5) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 162 (1826); Iconogr. Coi. V^ol. 2, p. 21, pl. 64, fig. 4 (i83o); Heer, Faun. Helv. \'ol. I, p. 28 (i832) ; Castelnau, Ilist. Nat Coi. \'ol. i. p. 148 (i85i). striatus Degeer. Mem. Hist. Ins. Vol. 4, p. 90. pl. 3, fig. i (1774). Calosoma heeri (fossile, Miocene suj).) Scudder, Geolog. Magaz. N. Ser. Vol. 2, p. 120, pl. 6, fig. 4 (1895). ab. coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 199 (18S9) var. alternans Kraatz, Ent. Nachr. \'ol 4, p. r5i (1890): Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. p 80(1894); Keittcr, Best. Tab. Carab. p. 180 (1896) ; Barthe, Tabi. -Analyt. Carab. p. loi (1909). var. durckianus Ganglbauer. Soc. Ent. \'ol. 4. ]). i5i (1890), Kiif. .Alitteleur. \'ol. i, p. 86 (1894); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 180 (1896); Barthe, Tabi. -Analyt. Carab. p. loi (1909). var. heleezenyi Lapouge, L'l£change, ]). 118 (1903). var. sobotkaensis Suic, Ceske Spol. Ent Vol. 4, p. 23 (1907). \ds. ptllichi Bernau, Coi. Rundsch. Vol. 3, p. 121 (1914). Albanie, littoral monte- negrin. [.\lacedoine occ. Albanie : Lac Presba, Balkans de Bulgarie. Calabre : M. Gargano. Montenegro (littoral), Al- banie sept., Dalmatie merid. Herzegovine merid. Velebit. Velebit. Europe centrale, Scandi- navie. 552 COLEOPTERA ADEPHAGA 5. SUBGENUS CYTILOCARABUS Reitter Cytilocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. ig3 (1896). S}'non5'mie : Pachystus B Gehin, Cat. Carab. p. XIII (i885). Caracteres. — Sous-menton parfois depourvu de soies [ingratus); mesion peu renfle, fortement sillonne et ourle le long du bord anterieur; deltion assez petit, pointu, moindre que les lobes, ceux-ci ourles en dedans et a Textremite, arrondis ; palpes non dilates, volontiers heterochetes ; antennes calleuses, parfois faiblement [ingratus, gemellatus); tete parfois un peu forte [orientalis). Pronotum transverse, peu retreci en arriere, non sinue; gouttieres profondes, lobes non ourles en dedans, soies en regression. Ehdres renfles ; intervalles extremement fins, egaux ou subegaux, en resolution [gemellatus, ingratus, orientalis), ou meme effaces [cribratus); primaires marques de fossettes concolores, petites et superficielles [gemellatus, ingratus), grandes et tres creuses chez les races avancees. Puncta d’ordinaire multiples, sillons mediocres, arceau anal d’ordinaire ride, frange epaisse, d’ordinaire sur plusieurs rangs. Etui penial gros, a peu pies falciforme, non deforme ni gauchi, seulement un peu elargi au troisieme tiers, Tapex gueie moins large, tres arrondi ou m^me un peu spatule [orientalis) a Textremite. Taille moyenne, couleur noire, pattes tendant parfois a Teiythrisme. Etat d'evolution. — Sous-menton en avance, tendant a perdre ses soies, mais, a la difference de Vhortensis, encore a titre de variation individuelle, peut-Stre plus frequente chez les races les moins avancees [ingratus). Palpes volontiers heterochetes, en retard aussi sur Vhortensis. Sculpture beaucoup plus avancee en evolution ; les intei'valles achevent de s’effacer du gemellatus et de V ingratus au cribratus et au porrectangulus ; developpement correlatif des fossettes. Puncta, franges tres primitifs. Apex en evolution avancee, en marche vers des formes analogues a celles des Eurycarabus. La structure du bord anterieur du menton, ourle fortement et profondement sillonne en dedans de Tourlet, developpe une indication de Vhortensis. Phylogenie, voirp. 289. Repartition geographique. — Elbours, Transcaucasie, Taurus. Evolution de Test a Tonest. — Carte 2, no 39. LISTE DES ESPECES : I. Cytilocarabus cribratus Ouensel. a. gemellatus Menetries, Cat. Cauc. p. 107 (1832), non Faldermann. Talysch. b. ingratus Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. i25 (1907); Del. Perse, Elbours ; Chamroud, Ent. Carab. p. 30(1912). Tunekaboun. c. orientalis Osculati, Coi. Perse, p. 73 (1844); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. 124 (1898). — PI.6, Fig. I 5. cribratus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 92, pl. 8, fig. i3 (false cribellatus). var. remotus Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 25 (1888), p. 53 (1898), Best. Tab. Carab. p. 193 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. i25 (1898). d. cribratus Quensel in Schonherr, Syn. Insect. Vol. i. p. 171 (1801); Germar, Faun. Ins. Eur. Vol. 6, pl. 3 (1820); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 139 (1826), Iconogr. Vol. i, p. 395, pl. 59, fig. 3 (1829) ; Chaudoir, Carab. Cauc. p. 86 (1846); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 193 (1896). scrobicnlatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 216 (1827). toveolatus Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 278, pl. 16, fig. ai,a2 (1S17). Transcaucasie, Armenie orientale. Circassie. Caucase. FAM. CARAI^lDAi 553 e. porreciangiiliis Gehin, Cal. Caiab. p. 6, pl. 5 (i885); Reitter, J^est. Alpes PoiUiques. Tab. Carab. p. 193 (1896), Wien. Ent. Zeit. p. 23 (1888), p. 53 (189S); Roeschke, Ent. Nachr. \’oI. 24, p. i23 (1898). cribratus Bodemeyer. Durch Kl. Asien, p. 100 (igoo). Taurus. 6. SUBGENUS PIOCARABUS Reitter Piocarabus (subgenus) Reitter. Best. Tab. Carab. p. 180(1896). Caractenes. — Alesion rentle ; deltion piat, large de base, iFatteignant ijue la moitie des lobes, pointu; deltion, sinus, extremite des lobes finement ourles, arrondis; jialpes non dilates, dichetes; fossettes de Tepistome courtes, cotes du front rides; antennes peu calleuses; tete un peu forte. Pronotum setigere, tres large, un peu plus etroit en avant; cotes a peine arques; gouttiere tres profonde, se prolongeant sur les lobes; rebords grands, fortement retrousses, s’elargissan t jusque sur les lobes; disque renlle, depression basilaire profonde, obliterant les fossettes subangu la i res ; lobes tres grands, tres creux, un peu triangulaires, rebordes meme en dedans. Elytres longuenient ovoides, gouttiere tres large, surtout aux epaules, rebords bien saillants, retrousses; sculpture tres faible, peu nette, les stries vaguement ponctuees par places, les intervalles etroits, a peine saillants, peu nets, tous egaux, les primaires coupes de petites fossettes superficielles, d’ordinaire un peu metalliques, interessant parfois les quaternaires adjacents; de pareilles fossettes ectppiques, avec cones, mal conformees, repandues souvent sur d’autres intervalles, en dehors du disque; raphe forme de cones saillants tres isoles. Dessous plus brillant, un peu ponctue sur les cotes; sillons, puncta, frange; 1'arceau anal non ride. Etui jrenial falciforme, la pointe peu emoussee. Taille mo}'enne. edat gras, couleur noire un peu bronzee, ou plombee, les gouttieres des ehdres et les fossettes d'ordinaire plus metalliques. Etat d’evolution. — Peu avance, sauf que les palpes sont bien dichetes et la sculpture en voie d’effacement, avec formation de fossettes ectopiques de la meme nature que celles des primaires. Les callosites sont encore faibles. L’evolution porte surtout sur les rebords et les lobes du pronotum, qui prennent parfois un developpement tres grand, et sur la depression posterieure, profonde et caracteristique, du pronotum. Plndogenie, voir p. 289. Repartition geographique. — Alongolie, Daourie. Bas niveaux des montagnes qui repondent, en raison de Televation du socie, a Taltitude alpestre d’Europe. Milieu desertique. — Cartes 4. 11° 12; 5, n® 22. LISTE DlfS E.SPECES : I, Piocarabus wladimirskyi Dejean, Spec. Coi. \'ol. 5, p. 555 (i83i), Iconogr. Coi. p. 19, pl. 44, fig. 2 (i83o); Reitter, Best. 'fab. Caiab. p. 180 (1896). — Pl. 6, Fig. I 6. 7. Subgenus TANAOCARABUS Reitter Tanaocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab ]>. i35 (1896). Caractenes. — Alesion renlle; deltion pointu, plus court (jue les lobes, sinus peu profonds, mais tres larges, lobes j>eu larges, arrondis, ourlet tres fort, muni en arriere d’un large et profond sillon sur la partie interne des lobes, le sinus, Ic deltion; COLEOPTERA ADEPHAGA 554 palpes dichetes, dilates, largement chez le male; fossettes de Tepistome faibles et courtes; antennes non calleuses, tete un peu forte, lisse. Pronotum grand, tres large, transverse, les cotes a peinearques, gouttieres larges et profondes, rebords ej)ais, larges, s’elar- gissant d’avant en arriere, le maximum aiix lobes; disque tres convexe; depression posterieure large, profonde, limitee en arriere par un gros ourlet qui se recourbe a 1’extremite et se prolonge par un petit pii insere entre la gouttiere et le disque; lobes tres larges, courts, ourles en dedans. Elytres plus ou moins larges, presque en ecusson; chez gouttieres et rebords largement developpes ; stries formees de points tres filis, espaces, peu ordonnes; intervalles tres fins, un peu saillants chez sylvosiis, a peine comptables chez les autres ; gros pores sur les primaires, souvent assez developpes pour interesser les quaternaires adjacents. Sillons nuis, puncta et franges mediocres. Etui penial falciforme, Tapex peu emousse. Taille mo3mnne, couleur noire, marges violettes. Etat d’evolution. — Assez avance, cepsndant pas de sillons ni de callosites. Caracteres d'evolution avancee : developpement considerable des palpes, des rebords du pronotum, obliteration de la sculpture. Caractere presque special, la sculpture de la partie posterieure du pronotum, dont Tourlet basilaire se redresse aux deux extremites en piis inseres entre le disque et la gouttiere; Tebauche de cette structure existe plus ou moins chez Piocarahits. L’evolution actuelle porte sur les rebords du pronotum, plus developpes chez finitimus, sur la s^culpture, dont les intervalles rugueux sont encore en saillie chez sylvosus. Pe. forreri, forme de misere qui parait en regression, est beaucoup plus etroit, les rebords de son pronotum sont moins developpes. Plwlogenie, voir p. 240. Repartition geographique. — Centre et Est du Canada et des Etats-Unis; Texas, nord du Mexique. — Carte 6, n° 4. Ontogenie. — J'ai trouve au National Aluseum, Washington, une larve qui peut etre celle du sylvosus Quadricuspide brach}merque, a peu pres identique a celle du Mesocarahus problematicus. Tete plus petite, plus etroite, memes palpes, de meme longueur et le terminal des labiaux ni plus ni moins dilate, memes antennes, mfeme labre, dents du mesolabre identiques, un peu courtes cependant, memes details du disque frontal; meme pronotum etroit en avant; meme tegmina, seulement plus etroits; lobes un peu moins larges relativement aux tegmina, aussi longs et de la meme forme que ceux du problematicus, seulement le protelson moins lobe; telson et cerci identiques, sauf que les lobes du telson sont plus courts et arrondis, les cerci et leurs epines plus longs et plus greles; longueur 20 millimetres, largeur 4 '/j, couleur marron tres clair. Voir supra, p. 5o et fig., ou il faut lire Neocarabus sylvosus. Ne differe en somme du problematicus male deuxieme age que par la maigreur, par les lobes du telson arrondis, les cerci et leurs epines plus longs et plus greles. La structure des lobes rappelle un peu Hadrocarabus, Euporocarabiis, Scambocarabus, Diocarabus, Hemicarabiis, mais celle des cerci et des epines, specialement la presence et le developpement de 1’epine externe, indique une orientation toute differente et particuliere, les trois premiers sous-genres n’ont pas d’epine externe, les deux autres en ont une plus courte et non plus longue que catenulatus. La couleur marron tres clair indique probablement un individu mue recemment. Jackson Island, Maryland, i ex. May 23, tgiS, H. S. Barber. Donc ponte au printemps, difference physiologique avec Mesocarabus. Cette larve ne repond a aucune larve connue d’Europe, il ne peut donc y avoir ni confusion d’etiquette, ni acclimatement d’espece etrangere. Les especes indigenes de m.oyenne taille existant dans l’Est sont sylvosus, limbatus et vinctus. Ces derniers paraissent bien des Carabogeniens, la larve ne peut donc etre que celle du sylvosus. FAM. CAKAI!11)/E 555 LISTE DES ESPECES : 1. Tanaocanabus sylvosus Sa}^, Trans. .-Vnn. Phil. Soc. Vol. 2, p. 75 Canada et Etats-Unis, (1825); Dejean, Spec. Coi. \’ol. 2, p. i52 (1826); Reitter, l^est. Tab. centre et est. Carab. p. i35 (iSg6). — Pl. 6, Fig. I 7. Ihtrminieri Dejean, Spec. Coi. \^ol. 2, p. i53 (1826). 2. Tanaocar. finiti mus Plaldeman, Pioc. Ac. N. S. Philad. Vol. i, Texas. p. 3/3 (1843); Reitter, l^est. Tab. Carab. p. i35 (1896). var. lecontei Casey, Mem. Coleopt. Vol p. Sy (191.3). caseyi Angeli, Journ. N. V. Ent. Soc. Vol. 22, p. yS (lyi^). 3. Tanaocar. forreri Bates, Ann. Alag. Nat. Mist. .Ser. 5, \'ol. g, p. 320 (1882), Biolog. Centr. Amer. Coi. Vol. i , p. 1 , 26 1 , pl. i3, tig. 5 (1884) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896). 8. SuBGENUS PHRICOCARABUS Reitter Phricocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. ig3 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 34 (1909). Svnonymie. — Pachystus parsGehin, Cat. Carab. p. 5 (i885). T ableau de determination. — Lapouge, L’Echange, }). 84-85 (1908). Caracteres. — Mesion renfle, deltion pointu, subegal au.x lobes, sinus mediocres, faiblement ourles ainsi que les lobes; palpes peu dilates, heterochetes ou polychetes chez breviiiscidus, extensus, dichetes normalement chez les autres races; antennes calleuses, second et troisieme articles cabosses. Pronotum large, peu sinue, transverse, gouttieres, rebords et lobes developpes. Elytres ovoides allonges, tres convexes, luisants, presque lisses; sculpture imperceptible, fibrilleuse, brouillee , parfois primaires distincls, ambulacraires. Sillons parfois obliteres au milieu, puncta, frange. Etui penial peu courbe, tres gios dans la seconde moitie, presque foliace a la base de 1’apex et comprime en avant, apex retieci, un peu courbe, emousse. Taille moyenne, couleur noire, flavisme des elytres chez bveviusculus, et tres rarement des cuisses. Etat d’evolution. — Avance, surtout quant aux antennes, a la sculpture et a Fetui penial. L’evolution actuelle porte sur les palpes, qui achevent de devenir dichetes, et sur la sculpture, dont il reste encore quelques traces chez les races attardees, mais jamais assez nettes pour permettre de distinguer des intervalles. Phylogenie, voir p. 238. Repartition geographique. — Europe centrale et septentrionale. Point de depart dans les Alpes orientales et en Transylvanie. Ontogenie. — Larve quadricuspide braclnxerque, a peu pres identique a celle du caieiiulatiis, dont elle differe par les dents du mesolabre plus courtes, plus larges, et 1’absence inesque totale de 1’epine externe des cerci. Ees palpes, les tegmina et leurs lobes, le telson, les cerci sauf Fepine externe, sont du caleuulaliis. Voyez supra, p. 49 et fig., et Description des larves, .Mem. p. 27 (1908). J’:n vu depuis plusieurs auties larves identicjues a celle de Schiodte. Ea larve de Lourdes mentionnee a titre de comparaison appartient au Tomocarahus convexus. 556 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : I Phricocarabus glabratus Paykull. a. extensus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i5i (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 87 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 193 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 85 (1908); Born, Soc. Ent. Vol. 3o, p. 8 (1916). var. brevmsculus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i5i (1887), p. 48 (188S); Gangl- bauer, Kaf. ilitteleur. Vol i, p. 87 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 198 {1896); Lapouge, L'Echange, p. 85 (1908); Born. Soc. Ent. Vol. 3o, p. 8 (1916). = Pl. 6, Fig. 18. var. angustnhis Petri, \'erhandl. Siebenb. Ver. Natur, p. 9 (1912). b. subglabratiis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 194 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 85 (igo8). c. carinthiamis Born, Soc. Ent. V^ol. 3o, p. 8 (1916). d. latior Born, Soc. Ent. Vol. ig, p. 10 (1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. ig3 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. 85 (igo8). e. Paykull, Monogr. Carab. p. 14 ( 1790) ; Fabricius, Enloinol. System. Vol. 2, p. i25 (1792), Syst. Eleuth. \ml. i, p. 170 (1801); Illiger, Kaf. Preuss. p. 74 (1798); Panzer, P'aun. Germ. Fasc. 74, n. 4 (1801); Gyllenhall, Ins. Suee. Vol. 2, p. 55 (1810); Duftschmid, Faun. Austr. \'ol. 2, p. 24(1812); Sturm, Faun. Deutschl. Vol. 3, p 8g (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i36 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 894, pl. 5g, fig. 2 (1829); Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 27 (i838); Redtenbacher, Faun. Austr. p. 71 (1849); Letzner, Laufk. Schles. p. 89 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch.Vol. i, p. i56(i857) ; Pirazzoli, Carab. Ital. p. 14 (1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 721 (1875) ; Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 178 (1882) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 86 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 193 (1896); Caillol. Faun. Ent. Prov. Vol. i, p. 27 (1908); Born, Soc. Ent. Vol. 3o, p. 8 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 117 (1909); Roubal, Ceske Spol. Entom. Vol. 2, p. 24- 26 (1905). convexus Herbst, Fuessly Arch. p. 177, pl. 29, fig. 2 (1784). ab. coi. Letzner, Laufk Schles. p. go (i85o). vax. piinctatocostatus Haury, Le Natural. p. 3i (i885), Wien. Ent. Zeit. p. ii5 (i885); Gehin, Cat. Carab. pl. 5(i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur Vol. i, p. 87 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 19.3 (1896); Roubal, Ceske Spol. Entom. Vol. 2, p. 24-26 (igoS). f. lapponicus Born, Soc. Ent. Vol. 24, p. 129 (1909), Norske Ent. Tidsk. p. 78(1926). Transylvanie. Alticole. Tyuol. Carinthie. Alpes italiennes. Europe centr. et septent. Galicie. Laponie. 9. SUBGENUS PACHYSTUS Motschulsky Pachystus (genus) Motschulsky, Bull. Mose. Vol. 38, p. 294 (i865); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 41, 5o (1892). Synonymie ; Pachystus C Gehin, Cat. Carab. p. XIII, p. 6 (i885); pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 70 (1896). M elancarabus Sect. B, C Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 677 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249(1877). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 83-84 (1906). I'AiM. CARABI 557 Caracteres. — Mesion renfle; deltion giand, pointu ou eiiiousse, egal ou subegal aux lobes ; deltion, sinus, cote interne des lobes tres finement ourles ; palpes non dilates, souvent un j)eu coiirts, pohxhetes; antennes non calleuses; tete partois un peu forte. Pronotum large, peu convexe, transverse, peu arque sur les cotes, depourvu normalement de soies, rebords retrousses seulement sur la seconde moitie et les lobes, lobes arrondis et grands. EWtres assez convexes, courtement ellipti(]ues ; sculpture tres fine, pointillee {/iimgancns, perforatus) ou presque lisse, derivee d’un systeme a 7 intervalles arases et brouilles, fossettes concolores sur les priinaires et parfois les secondaires, tres grandes et presque jointives chez cavernosus. Sillons forts, puncta variables, souvent nuis, frange. Etui penial tres large, brusquement retreci, termine par un apex court, obtus. Couleur noire, taille moyenne ou grande, aspect robuste ; tendance a Terythrisme des pattes chez perforatus et cribellatus. Etat d’evolution. — Retardataire quant aux palpes non dilates et polychetes, et aux antennes encore simples, avance quant au pronotum, aux elytres et a Tabdomen, a Tetui penial. L'evolution actuelle porte sur relimination des soies du pronotum, des puncta, et sur la sculpture. Reduite d’emblee a une tres fine ponctuation desordonnee et a des pores primaires parfois reunis par de faibles segments de primaires, elle agrandit peu a peu ses pores en fossettes moyennes {perforatus), qui se developpent aussi sur les secondaires et chez le cavernosus se changent en fortes alveoles separees par des cloisons lisses. Ph5dogenie, voir p. zSy. Repartition geographique. — Des Balkans et de la Hongrie au Baikal ; un temoin, variolatus, dans les Abruzzes. Evolution a partii de TEurope orientale. — Cartes I, n° 24; 2, 11° 40; 3, n® 16; 4, no IO. LISTE DES ESPECES : I. Pachystus hungarlcus Fabricius. a. hungaricus Fabricius, Entomol. S3'stem. Vol. i, p. 128 (1792), Syst. Eleuth.Vol. I, p. 174 (1801); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 141 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3gg, pl. 9, fig. 3 (i 829) ; Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. ']S^ (1.860); Chaudoir, Bull. Mose. Vol. I, p. 214 (i863); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 677 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 262 ^^1877); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i. p. 50(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896). var. Viennensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 252 (1877) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 5o (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896). b. gastridulus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 81 (1824); Chaudoir, Bull. Mose. p. 2i3(i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896). mceotis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 86, pl. 36, fig. i (1824); Chaudoir, Bull. Mose. p. 2i3 (i863) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896). maritimus Motschulsky. Kaf. Russi, p. 84 (1845); Chaudoir, Bull. Mose. j). 2i3 (i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896). vomax Dejean, Spec. Coi. \'ol. 2, p. 143 (1826), Iconogr. \ol. i, p. 398, pl. 60, fig. 2 (1829); Chaudoir, Bull. Mose. p. 2’i3 (i863); Kraatz, Deutsche Irnt. Zeitschr. p. 253 (1S77); Reitter, Best. Tab. Carab. ]). 72 (1896). c. mingens Ouensel in Schonherr, S3'non. Ins. p. 178, pl. 2, fig. 3 (1806); ? Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 81, pl. 29, fig. 4 (i825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 142 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 1, p. 397, pl. 60, fig. I (1829); Faldermann, Fauna Transcauc. \’ol. 4, p. 54 (i838); Chaudoir, Bull. Mose. p. 2i3 Hongrie, Basse Autriche. \ienne. Crimee. Caucase. 558 COLEOPTERA ADEPIIAGA (i863); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 253 11877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. p. 70 (1900); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908). d. Alotschulsk}', Kaf. Russi, p. 84(1846); Kraatz. Deutsche Russie meridionale. Ent. Zeitschr. p. 255 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 84(1908). cribellatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, pl S. fig. i3 (1822), par interver- sion de numeros. e. perforatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p.93, pl. 8, fig. 16 (1820), Vol. 3, p. 3o4 (1828); Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 140 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 396 (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 284 (1877) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Roeschke, Ent. Kachr. Vol. 26, p. 70(1900); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908). cribratus Fischer. Ent. Imp. Ross. Vol. i, pl. 8, fig. i (1822), par interversion de numeros. thoracicus Germar, Gol. Spec. nov. p. 8 (1824). variolaris Menetries, Mein. Acad. Petersb. p. ii, pl. i, fig. 9 (1848). f. cribellatus Adams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 3, p. 167 (1812); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 89 (1820); Motschulsky, Ins. Siber. p. 109 (1848); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908). Dzoungarie, steppes Kirghises. Siberie, de rAltai' au Baikal. 2. Pach. cavernosus Frivaldszky. a. seriatofoveatiis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 78 (1896); Lapouge, Abruzzes. LTichange, p. 84 (1908). variolatus Corrisp. Zool. Vol. i, p. 6, pl. i, fig. 2 (18.89); Schaum, Herlin. Ent. Zeitschr. p. 82 (i86o); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 43 (1871); Ganglbauer, Kaf IMitteleur. \'ol. i,p. 5i (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p 73 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908). — Pl. 7, Fig. 2. b. cavernosus Frivaldszk}", Alagyar Tudos, p. 181, pl. 7, fig. 2 (1837); Bosnie, Balkans. Schaum, Berlin. Ent. Zeitschr. p. 43 (1889); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 678 (1878): Gehin, Cat. Carab. pl. 9 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 5i (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 73 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 24 {1904); Lapouge, L’Echange, p. 84 (igo8); Breuning, Alitt. Naturw. Inst. Sofia, Vol. i, p. iii (1928). 10. SuBGENUS MELANCARABUS Thomson Melancarabus (subgenus) pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 676 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1877). Synonymie : Pachystus D Gehin, Cat. Carab. p. XII 1, p. 6 (i885). Pachystus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Bodemeyer, Durch Kl. Asien, p. loo(igoo); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 23 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 83 (1908). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 83-84 (1908). Caracteres. — Caracteres des Pachystus, cependant callosites antennaires au moins indiquees; pronotum simplement ourle (a peine reborde irojanus), courtement et a peine lobe, sculpture tres fine, pointillee et rapeuse, sans fossettes, elytres un peu apointis. FAINI. CAl'iAl^in/1': 559 Etat d’evolution. — Plus avance que celui des Pachystus (|uant aux auteunes, du meme degie mais dans un sens tout different quant a la sculpture. Phylogenie, voir ]i. aSy. Repantition geographique. — Peninsule balkanique, Asie Mineure, Transcaucasie et Perse occidentale. — Cartes I , n° 22 ; 2, n° 21. Paleontologie. — Le Melancarabiis Dziediiszyckii Lomnicki, Muzeum imienia Dzieduszyckich we Lwowie, Vol. 4, p. 22, pl. i, fig. 5 (1894), par sa sculpture, ses el5'tres pointus, parait bien un Melancarabiis nain, comme toute la faune carabologique pleistocene, un peu plus avance que Y hormuzakii de Bukowine, dont la sculpture est plus nette et la taille plus grande. LISTE DES ESPECES : 1. Melancarabus tnojanus Dejean, -Spec. Coi. Coi. 2, p. 146 (1826), Iconogr. Coi. Yol. 2, p. i, pl. 61, fig. i (i.83o); Thomson, Opusc. Ent. Easc. 7, p. 676 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 25i * (1^77); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. I, p. 24 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 83 (1908). — Pl. 7, Fig. 3. var. oertzeni Ganglbauer, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 383 (1888) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, ]>. 24 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 83 (1908). 2. Melancar. graecus Dejean. a. hornmzakii Yiovn, Carab. Bukowin. p. 5, Ent. Wochenbl. (1907); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908); Breuning, IMitt. Naturu'. Inst. Sofia, p. 110(1928). b. dziediiszyckii Lomnicki, Muz. imien. Dziedusz. Lwow. p. 22, pl. i, fig. 5 (1894). c. acuminatus Menetries, Cat. Ins. Constantin. p. 10, pl. i, fig. 2, Mem. .Acad. Petersb. Serie 6, Vol. 5 (iS38). caveniicola Kraatz, Ent. Monatsbl. p. iSy (1880); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 23 (1904); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol, ii, p. 149 (1902); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908); Breuning, 1. cit. p. iio (1928). d. morio Alannerheim, Bull. AIosc. Vol. 2. p. 58 (i83o). e. carceli Gor}^ .Ann. Soc. Ent. Er. p. 21 1 (i833); Castelnau, llist. Xat. Ins. Coi. Vol. i, p. 144 (i85i); Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 25o (1877). athiops Cristotoris. Rev. Mag. Zool. j). 149, pl. 181, fig 2 (1837). smyrnensis Chaudoir, Bull. AIosc. p. 199 (i852) ; Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 250 (1877). morio Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 677 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 25o (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Apfelbeck. Kaf. Balk. Vol. i, p. 23 (1904); Lapouge. L’Echange, p. 84 (1908). f. pisidicus Peyron, Ann. Soc. Ent. Er. p. 669 (1854), p. 355 (i858); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 25o (1877). gracus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, ]>. 200 (1866). morio Bodemeyer, Durch Kl. Asien, p. 100 (igoo). g. tamsi Menetries, Cat. Zool. Cauc. p. iii (t832); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 25 1 (1877); Keitter, Best. 'Ikib. Carab. p. 71 (1896). C6ted’Anatolie, Archipel. Sporades meridionales Bukovvine. Pleistocene, Ozokerites de BorA-slaw, Galicie. Dobroudja, Roumelie orientale. Alpes Pontiques. Bosphore, Thrace, cote dhAnatolie. Taurus, Cilicie, Kurdis- tan, .S\’rie septentr. .Armenie, Talysch. 56o COLEOPTERA ADEPHAGA h. thessalonicensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 24 (1904); Lapouge, Macedoine, Albanie. L’Echange, p. 84 (1908); Breuning, 1. cit. p. iii (1928). i. gyacus pars Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 145 (1826), Iconogr. Coi. Grece, .Albanie merid. Vol. I, p. 400, pl. 60, fig. 4 (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 71 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 24 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 84 (1908). 2. Genus OREOCARABUS Gehin Oreocarabus (genus) A B pars Gehin, Cat. Carab. p. 12 (1876), p. XXVII, p. 44 (i885). Synonvmie ; Orinocanabus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 828 (1878). Pachycarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1896). Tableau de determination. — Lapouge, L'Echange, p. 127, i3i, 149-150(1903). Caracteres. — - Menton souvent grand, sinus petits ; mesion peu ou mediocrement renfle; deltion large, pointu, egal ou subegal au.x lobes, la pointe souvent etiree; palpes dichetes, de longueur normale, dilates ou non; antennes calleuses ou non; tete non dilatee. Pronotum setigere, ourle ou reborde. peu ou pas convexe; impressions nulles, fossettes indistinctes ou tres faibles ; lobes variables. Elytres elliptiques, peu convexes; sculpture a sept intervalles unis ou raboteux, parfois egaux, quelqucfois brouilles; primaires souvent un peu plus forts; segmentes par des miroirs coupant souvent trois intervalles fascies; quaternaires parfois nuis ou rudimentaires chez latreillei. Sillons ordinairement nuis, rarement bien marques (beriolinii)-, puncta souvent multiples, frange souvent fournie. Apex tres variable suivant les races, et dTine importance souvent principale pour la determination. Taille petite ou moyenne; forme d'ordinaire deprimee ; couleur bronze obscur, rarement cuivreuse, verte ou noire. Etat d’evolution. — Moyen. Palpes toujours dichetes, mais peu ou pas dilates; antennes calleuses, sauf chez les Neocarabiis-, sculpture avancee, a3’ant realise et parfois depasse le stade quaternaire, si Ton considere latreillei comme une forme en regression et non comme retardataire ; sillons et puncta, au contraire, plutot retardataires, peut-etre par faiblesse physiologique ; apex souvent tres avance, a conformations caracteristiques diverses. L’evolution porte sur tous ces caracteres. Ph3dogenie, voir p. 242-244. Repartition geographique. — Tres dispersee, en raison de Thabitat alticole, ne descendant au-dessoiis de mille metres que par exception, ou sous des climats deja froids. Montagnes du nord du Portugal et de TEspagne centrale (^Oreocarabus), de TEurope centrale, specialement Alpes (Orinocarabus), Caucase [Caucasocarabus), Canada, monts Rocheux, Sierra Nevada (^Neocarabiis). Manque dans les Pyrenees et toute l'Asie. Genre ancien, dont la dispersion est Teffet de surrections et de raccordements successifs de chaines dans les temps geologiques. — Cartes I, 2, 6- Ontogenie. — On connait les larves d’un certain nombre de formes d’Orinocarabiis, et peut-etre de Neocarabiis. Sous-GENKES. — 'Ouatre: i. Oreocarabus, 2. Orinocarabus, 3. Caucasocarabus, 4. Neocarabiis. FAM. CARABI IXl-: 56i I. SUBGENUS OREOCARABUS Gehin Oreocarabus (genus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 12-14 (1876), p. 27, 47 (i885); Reitter, J^est. Tab. Carab. p. 181 (1896). Synonymie ; Orinocarabus pars Kraatz, Deulsche Ent. Zeitschr. p. 328 (1878). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 149 (1903). Caracteres. — Mesion renfle mediocrement, deltion subegal aux lobes; palpes nettement dilates; antennes calleuses. Pronotuin largement reborde, a bords et grands lobes tres retrousses, gouttieres profondes prolongees sur les lobes. Elytres larges, bien rebordes; intervalles rarement egaux, primaires plus forts, seginentes, a points interessant rareinent les quaternaires adjacents, quaternaires rarement rudiinentaires, sculpture d’ordinaire plus ou moins rugueuse et confuse chez Forme deprimee, large ; taille moyenne, un peu petite souvent ; foncee a teinte violette chez errans^ verte chez steuaiii, geisciimanni, violalre ou verdatre chez guadan-amus, les cuisses, genoux exceptes, rouges chez luelgensi. Etat d’ evolution. — Moyen, plus avance quant aux palpes, moins quant a la sculpture a primaires simplement seginentes. L’evolution actuelle porte sur la sculpture, Tapex, les sillons qui tendent a shnstaller. La conformation de Tapex prend une valeur taxonomique. L’erythrisme des cuisses chez luetgensi est un caractere isole chez le genre Orinocarabus. Les affinites avec Euporocaralms ghilianii sont visibles. Phvdogenie, voir p. 242. Repantition geographique. — Montagnes de TEspagne centrale {guadarramus), du nord du Portugal, de Galice et de Leon. — Carte I , n" 28. LISTE DES ESPECES : I. Oreocarabus errans Gory. a. ampUpennis nov. nom. Lapouge, Carab. nouv. p. 176 (1924). errans Deyrolle, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 239, pl. 5, fig. 2 (i852); Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. 14 (1876); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 284 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1903). 2l\). luetgensi Beuthin, Ent. Nachr. p. 220 (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (i9o3). b. getschmauni Lapouge, Carab. nouv. p. 176 (1924). c. errans Gory, Rev. Mag. Zool. p. 826 (1839) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 176 (1924). — Pl. 7, Fig. 4. d. pseiidosteuarti Lapouge, Carab. nouv. p. 176 (1924). steuarti Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, j). 149 (1903). guadarramus Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. i3 (1876). e. guadarramus La Ferte, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 455 (1847); Deyrolle, ibidem, p. 289, pl. 5, fig. i (r852), p. i3 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 149 (1908). 2. SuBGENUS ORINOCARABUS Kraatz Orinocarabus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 828 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \ ol. i, p. 48 (1892), Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, \’ol. 5i, p. 791-796 (1908); Reitter, Best. lab. Carab. p. 186 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 102(1909); Born, \’erbreit. Orinocar. p. 3, Mitteil. Alp. Mus. Bern (1919). Portugal nord, Galice. Leon. Portugal nord, Galice. Portugal nord. Sierra Guadarrama, monts Iberiques, Siena Nevada : La Sagra. 562 COLEOPTERA ADEPHAGA Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 127, ]3i, 149(1903). Caracteres. — Menton grand, sinus peu profond ; deltion pointu, egal aux lobes {carin- thiacus) ou subegal (latreillei, concolor, etc.); palpes peu ou pas dilates, carinthiactis davantage, dichetes; antennes plus ou inoins calleuses, a peine chez latreillei. Pronotum cordiforme transverse, presque piat, peu reborde, a peine davantage aux lobes ; lobes horizontaux, emousses et courts, impressions et fossettes juxtangulaires a peine indiques. Elytres elliptiques, souvent raccourcis, rarement tres convexes, assez rebordes ; sculpture du type a sept intervalles, quaternaires souvent faibles, d’ordinaire nuis chez latreillei-, intervalles nets ou peu confus, normalement brouilles chez carinthiaciis -, externes souvent obsoletes; fossettes brillantes, coupant d’ordinaire trois intervalles. Sillons nuis ou mediocres, rarement marques {bertoliuii)-, puncta et frange souvent fournis. Apex d’une grande variabilite suivant les races et meme les individus. Taille petite ou juste moyenne; forme un peu deprimee; couleurs metalliques, le plus souvent bronze obscur ou brillant, parfois noire, rarement verte ou doree. Etat d’evolution. — Moyen. Les palpes ne sont sensiblement dilates que chez le carinthiaciis, les sillons nets que chez beriolinii, les antennes ne sont pas encore franchement calleuses chez latreillei. L’evolution des intervalles est tres variable; d’ordinaire pas de quaternaires chez latreillei, par retard ou par exces d’evolution. Phylogenie, voir p. 242-244. Repartition geographique. — Alpes, montagnes de TEurope centrale, du Harz aux Carpathes de Galicie. — Carte I , 11° 26. Ontogenie. — On connait les larves, presque indiscernables, de plusieurs' races de concolor et d’alpestris, et la nymphe du fenestrellanus. Larve quadricuspide brachycerque, a peu pres identique a celle du Mesocarabiis problematicus, auquel elle a ete attribuee jusqu’au inornent ou j’ai reussi Televage du sylvestris. Les larves d’Orinocarabus se reconnaissent au plus grand developpement des dents medianes, qui depassent surtout les laterales, surtout au premier age, et de Tepine externe des cerci. La taille, comme il arrive frequemment pour les petites especes et notamment celles des hautes altitudes ou des hautes latitudes, qui disposent pour leur developpement d’une saison plus courte, est relativement grande, mais cependant plus petite que celle de la larve du problematicus. Ponte au printemps, a la difference des Mesocarabiis. Pour les details concernant les races, voyez Description des larves, Mem. 4, p. 24-26 (1908). Les larves dont il est question Mem. 2, p. 20 (1906) au dernier paragraphe de 1’article du caiemilatiis et aux lignes precedentes se rapportent aux Orinocarabiis, sauf celles des Pyrenees. Nymphe du fenestrellanus : tegmina developpes, sensibles meme aux segments i et 7, legerement lobes en arriere aux tergites 4 et 5, plus forts d’avant en arriere; tubercules pleuraux tres courts, saillants, troconiques, glabres; pronotum depourvu de soies, brosses des tergites rudimentaires, a soies caduques; au milieu de Ia moitie posterieure du septieme tergite, grosse pustule munie de fortes soies, cet organe n’existe chez aucune autre des larves que je connais; cerci tres reduits, sans epine. Voir ci-dessus, p. 49 et fig., hei er ornor phiis, silvestris, concolor. LISTE DES ESPECES ; I. O rinocarabus latreillei Dejean. A. Subspecies latreillei Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 168 (1826), Iconogr. Mont Rosa, Oberland Coi. Vol. 2, p. 25, pl. 65, fig. 4 (i83o); Heer, Faun. Helvet. bernois. \M1. I, p. 3o (i83o); Castelnau, Hist. Nat. Ins. Coi. Vol. i, p. 145 (i85i); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 40, Bull. Soc. Ent. Ital. p. 3o2 (1872); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 7i5 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 68 (1882); Stierlin, Mitt. FAM. CARAHID/E 563 Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 6, p. 154-159 (1881); Ganglbauer, Iviif. Alitteleiir. Vol. i, p. 85 (1892), V'eih. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 792(1901); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 186(1896); Lapouge, L’Echange, p. ijq (igoS); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 102 (1909); Born, Verbreit. Orinocar. p. 12 (1909). var. veghctiis Kraatz, Ent. Nachr. p. 1S6 (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 85 (1892I; Reitter, Best. Tab. Carab. ]>. 186 (1896); Barthe, Tabi. .'Vnalyt. Carab. p. 102 (1909). var. schilskyi Kraatz, Ent. Nachr. p. 186 (1887) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 85 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 186 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. Vol. i, p. io3 (igog). B. Subspecies /leieromorphus Daniel. a. heieromorphiis Daniel, Soc. Ent. p. 33(1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (1898); Born, Soc. Ent. p. i56 (1899), Hauptres. Excurs. 1900, p. 1-3, Ins. Borse (1900); Lapouge, L’Echange, p. i3i (1903); Barthe, Tabi. AnahT. Carab. p. 108 (1909). b. sfiireiisis Born, Soc. Ent. Vol. 14, p. i5y (1899), Hauptres. Excurs. 1900, p. 2, Ins. Borse, Vol. 17 (1900); Lapouge, L’Echange, p. 127(1903); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 108 (1909). c. ceresincus Born, Soc. Ent. p. 8r (1896); Barthe, Tabi. Anal}^. Carab. p. 108(1909). C. Subspecies fairmairei Thomson. a. cenisiits Kraatz, Mitt. .Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 822 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 82 (1892): Fauvel, Ann. Ent. p. 80 (1880), Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 71 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 190 (1896); Born, Hauptres. Excurs. 1900, p. 2, Ins. Borse, p. 822 (1900); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 108 (1909). var. sdlce, Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 322 (1878); Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 82 (1892); Lapouge, LEchange, p. 127 (i9o3); Barthe, Tabi. Analyt. Carab p. 108 (1909). var. mauriennensis Carret, L’Echange, p. 52 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 108 (1909). ab. coi. Carret, L’Echange, p. 52 (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 108 (1909). b. fenestreUanus Beuthin, Ent. Nachr. p. 204 (1899); Born, Hauptres. Excurs. 1900, p. 3, Ins. Borse, p. 828 (1900); Lapouge, L^Echange, p. 127 (1903); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 109 (1909). — Pl. 7, Fig. 5. c. Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 717 (1875); Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 820 (1878); Fauvel, .Ann. Ent. p. 80 (1880), Faun. Gallorh. Yol. 2, p. 71 (1882); Gangl- bauer, Kaf. Mitteleur. p. 82 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 190 (1896); Born, Hauptres. Excurs. 1900, p. 8, Ins. Borse, p. 828 (1900), p. 3ig (1912), Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 522 (1901) ; Lapouge, L’Echange, p. 127 (1903) ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 109 (1909). va.r. haudii Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 32i (18781; Ganglbauer, Kaf. iMitteleur. \'ol. i. p. 82 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. j). 160 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127(1903); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 109(1909). xax. stecki Born, Ins. Borse. p. 3ig (19029 Lapouge, L’Echange, p. 127(1903): Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 109 'I909). bertolinii var. stfcki Caillol, Cat. Coi. I’rov. \'ol. i, ]). 27 (1908'. Alpes Grees ; Grand Paradis. Alpes Grees : Levanna. Ceres. Alpes Grees : massif du Cenis. N. des Alpes cottiennes : I'enestrelle, Orsiera; Hautes Alpes ; Risto- las. Massif du Viso, France et Italie. COLEOPTERA ADEPHAGA d. omemis Born, Vedi. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 522 (1901); Lapouge, L’Echange, p. i3i (ipoS); Baithe, 1 abi. Analyt. Carab. p. III (1909). e. maritimus Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i,p. i65 (1857) ; Kraatz, Mitt. Schvveiz. Ent. Gesellsch. p. 324, pl. i, fig. i-3 (1878); Fauvel, Ann. Ent. p. 81 (1880), Faun. Gallodi. Vol. i, p. 71 (1882) ; Ganglbauer, Ins. Boise, p. 2 (1900), V edi. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 797 (1901); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. III (1909). putzeysi Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. yiS fiSyS). putzeysiauus G&hin, Cat. Carab. p. 13(1876), p. 46 (i885); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 80 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (1896); Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p 522-525 (1901); Lapouge, L’Echange, p. i3i (1903); Caillol, Cat. Coi. Prov. Vol. i. p. 27 (1908). f. tendauus Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 533 (1898), Ins. Borse, p. 525 (1901); Lapouge, L’Echange, p. i3i (1903); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p. iti (1909). g. putzeysia7iiis Kraatz, .Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 323 (1878); Fauvel, Ann. Ent. p. 80 (1880), Faun. Gallorh. p. 71 (1882). pedemontnvus Ganglbauer, Kaf. illitteleur. Vol. i, p. 80 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (1896); Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 533 (1898), Ins. Borse, p. 525 (1901), Verbreit. Orinocar. p. 14 (1919); Lapouge, L’Echange, p. i3i (19031; Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. ii ( 1909'- Orinocar. concolor Fabricius. A. Subspecies concolor Fabricius. a. sylvestris Panzer, Faun. Genn. Fasc. 5, fig. 3 (1793), Ent. German. p. 46 (1795); Illiger, Kaf. Preuss. Vol. i, p. 172 (1798); Schbn- heiT, Synon. Insect.Vol. i, p. 172 (1806); Sturm, Deutsch. Faun. VMl. 3, p. 109 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i65 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 23, pl. 65. fig. 2(1837); Schaum, Naturgesch. Deutschl. Vol. i. p. 162 (1857); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 716 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 419(1878); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. Vol. i, p. 81 (1892), Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 792 (1901); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p. i3i (1908) ; Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p. 106 (1909); Born, VMrbreit. Orinocar. p. 8 (1919). concolor Panzer, Faun. Germ. Inst. H. 108, fig. 2 (1809). Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 180 (1888). ab. coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 199 (1889). b. silesiacus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i3i (1908). sylvestris Letzner, Laufk. Schles. p. 82 (i85o). ab. coi. (7) Letzner, Laufk. Schles. p. 82 (i85o). var. extroversus Lapouge, L’Echange, p. i3i (1903). c. concolor Fabricius, Ent. Syst. Vol. i, p. 127 (1792), .Syst. Eleuth. Vol. i,p. 173(1801); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i65 (1857); Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 5, p. 826 (1878); Ganglbauer, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 796 (igoi); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, Car. der Ost. alp. p. II (1927). sylvestris Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 29 (i83i); Fairmaire, Faun. Fr. Vol i, p. 21 (1854); Fauvel, Ann. Ent. p. 79 '1880), Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 68 (1882). Alpes cottiennes : Cima dell’ Omo. Alpes maritimes, France et Italie. Coi de Tende. Alpes de Ligurie. Harz, Thuringe, Fran- conie, M. de Boheme, Schwarzwald. Riesengebirge, Sudetes. Alsace, Jura frangais et suisse. FAM. CARABIDyF: 565 d. bcruaisis Boni, Soc. Ent. Vol. g, p. 164 (1892), Schweiz. Ent. Anzeig. p. 14 (1924), Verbreit. Orinocar. p. g (igig); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p. 107 (1909); Breuning, 1. cit. p. 10. e. nivosus Meer, Kaf. Schweiz. p. 14 (iHSy) ; Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 81 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i88 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i3i (igoS); Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 92 (1906). Ent. Bliilt. p. r36 (igii); Barthe, Tabi. .Anal3^t. Carab. p. 106 (igog); Breuning, 1. cit. Vol. ii, p. i5 (1924). nividis Heer, Faun. Helvet. p. 29 (i838); Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 5, p. 3i2 (1878); Born, ibidem, Vol. 12, p. 382 (1904), p. 279 (1907), Verbreit. Orinocar. ]). 9 (1919). f. Sokolar, Ent. Blatt. Vol. 6.p. loi (1910); Born, Schweiz. Ent. Anzeig. p. 13(1924); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, p. 16 (1927). B. Subspecies hoppii Gerinar. a. hoppii Germar, Spec. Insect. p. 8 (1824); Hoppe, Nov. Act. Acad. Car. Leopold. Vol. 12, p. 481 (1829). silvestris Duftschmid, Faun. Austr. p. 28 (i8i5). angustatus Redtenbacher, Faun. Austr. Vol. i, j>. 72 (1849). hoppei Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885). petzianus Born, Ent. Blatt. p. i35 (1911); Breuning, Kol. Kund. Vol. 11, p. 9 (1924)- var. haberfellneri Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 81 (1892), Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 497 (1901); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896); Born, Ent. Blatt. p. 184 (1911); Breuning, Kol. Rund. Vol. ii, p. 9 (1924). raxicola Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896) ; Breuning, 1. cit. p. 14. vdiT. inicklitzi Sokolar, Ent. Blatt. p. 77(1910); Brevining, Kol. Rund. Vol. ii, p. 12 (1924). b. redtenbacheri Ganglbauer, Kaf. Mitteleur Vol. 2, p. 82 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i3i (igo5); Breuning, Kol. Rund. Vol. ir, p. 2 (1924). transylvanicus pars Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 166 (1826) hoppei -pars Schaum. Vol i, p. 147 (i856); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 420 (1878). Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol 5, p. 819 (187S). glacialis pars Miller, Wien. Ent. Monatsch. Vol. 3, ]). 3o5 (iSSg). milleri pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 716 1187S1. var. Sokolar, Ent. Bliitt. p. 78 (igio) ; Breuning, Kol. Rund. Vol. ii, p. 6 11924)- var. kolby Breuning, Kol. Rund. Vol. j3, p. 27 (1927!. c. transylvanicus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 166(1826); Gehin, Cat. Carab. p. 46 (i885); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 82 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 188 (1896); IJormuzaki, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 284 (igo3); ISorn, Carab. Bukowin. p. 12, Ent. Wochenbl. Vol. 24 (1907). glacialis pars Miller, Wien. Ent. Monatschi \'ol. 3. p. 3o5 (iSSg). milleri pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, ]). 716 (1875). hoppei pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 422 (1878I. var. tatricus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i88.(i8g6). ab. coi. Lapouge, L'Echange, p. i3i (1908). Orinocar. alpestris Sturm. A. Subspecies alpestris Sturm. a. alpestris Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3. j). iii, pl. 65, fig. b\ pars Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 164 (i856); .■\lpes bernoises. Suisse orient., Alpes le- pontiennes et rheti- ques. Alpes algaviennes, bava- roises, autrichiennes. Ybbsthaler .yipen, Gesause Alpen. Schneeberg, Wechsel. Styrie, Carniole, Illyrie, T3’rol. .■\lpes d'Autriche. [Karawanken. Julische Alp., Steiner Ali)., Alpes de Transylvanie, Carpathes, Tatra. De rHl3 rie a Ih-Uitriche; Calcicole. 566 COLEOPTERA ADEPHAGA Kraatz, Stett. Ent. Zeit. p. 5o(i857), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 420-426 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i , p. 83 ( 1892), Reitter, Best. Tab. Carab. p. 190 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127(1903); Born, Verbreit. Orinocar. (1919); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, p. i3 (1927). hojypeih. Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 717 (1875). olivaceus Gehin, Cat. Carab. p. i3 (1876). . var. hicheri Breuning, 1. cit. p. i3 (1927). b. hrevicornis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 145, 427 (1878) ; Stett. Ent. Zeit. p. 5o6 (1879). Silicicole. Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 164(1826); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 83 (1892), Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 796 (1901) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1903). hoppii Dejean, Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 22, pl. 65, fig. i (i83o), pars Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. 8, p. 162 (i856), var. a Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p 717 (1875). piincticollis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 429 {1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 198 (1896). var. tyrolensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 429 (18781; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 190 (1896); Lapouge, L'Echange, p 127 (1908); Breuning, 1. cit. p. 17. var. roltenmanuicus Sokolar, Ent. Wochenbl. p. 121 (1907) i Breuning. 1. cit. p. 17 (1927). var. confluens Born. Soc. Ent. Vol. 28, p. 21 (1913). c. adamellicola Ganglbauer, Miinch. Coi. Zeitschr. Vol. 2, p. 186 (1913); Born, Verbreit. Orinocar. p. ii (1919); Breun ng. Kol. Rund. Vol. 13, p. 12 (1927). d. illyrictis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 426 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 190 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127(1903); Breuning. Kol. Rund. Vol. i3, p. 23 (1927). var. cavallensis Bernau, Kol. Rund. p. 73(1914); Breuning, 1. cit. p. 23(1927). B. Subspecies casianopieriis Villa. a. berloliitii Kvaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 432 (1878) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1892); Lapouge, L’Echange, p 127 (1903). b. lombardus Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 5, p. 325 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 82 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189 (1896); Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 92 (1906), Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. Vol. 12, p. 382 (1904), Verbreit. Orinocar. p. ii (1919); Lapouge, L’Echange, p. i3i (1903). c. castanopierus ViWa, Coi. Eur. Dupleta, p. 33 (i833), Cat. Coi. Lom- bard. p 16(18^4); Miller, Wien. Ent. Monatschr. p. 3o5(i858); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 3g (1871); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 433 (1878), Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 3i8 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i,p. 82(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. p. i25 (1898); Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 92 (1906), Bull. Soc. Ticin. Vol. 5, p. 2 (1909). alpestris Heer, Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 29 (i838). d. mesolcinus Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 92 (1906), Verbreit. Orinocar. p. II (1909). Defereggen Gebirge. St3’rie, Carinthie, Salz- burg, Tyrol; Alticole. Rottenmanner Tauern. Massif de l’Adamello. Illyrie. Alpes du Trentin. Bernina, Tessin merid., Alpes bergamasques. Bernina, Tessin merid., Alpes bergamasques. Grisons :Valle Mesolcina. 1'AM. CAKABIDA-: 567 C. Subspecies alpinus Dejean. a. lepoiitinus Boin, Soc. Ent. Vol. 23, p. i38 (igo8), Verbreit. Orinocar. p. II (1919). b. amplicollis K.X2i2Liz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 318(1878); Gangl- bauer, Kaf. Mitteleur. p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 1S9 (1896); Lapouge, l.’Echange, p. 127 (igo3); Born, Verbreit. Orinocar. p. 12(1919). c. ticinensis Born, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. gi (1920). d. mimethes Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 3 16 (1878) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1908); Born, Verbreit. Orinocar. p. 12 (1919). e. alpinus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 166 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 24, pl. 65. fig. 3 (i83o); Costa, h'aun. Regn. Napoli Vol. i, p. 28 (1849) ; Pirazzoli, Carab. Ital. p. 88(1871) ; Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 718 (1875); Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 213-219 (1878), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 484 (1878); Ganglbauer, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien, p. 797 (1901); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 107 (1909); Born, Verbreit. Orinocar. p. i5 (igig). concolor Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 326 (1878); Fauvel, Ann. Ent. p. 80 {1880), Faun. Gallorh, \'ol. 2, p. 69 (1S82); Ganglbavier, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189(1896); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1903). f. bernhardinus Kraatz, Mitt. Schweiz. Ent. Gesellsch. p. 816(1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 83 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i8g (1S96); Lapouge, L’Echange, p. 127 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 107 (1909); Born, Verbreit. Orinocar. p. 10 (1919). Alpes lepontiennes. •Alpes lombardes. Tessin occid. •Massif du Rosa, versant italien . Alpes Pennines. Lepon- tiennes, Retiques ; Alticole. Du Alont Blanc au Saint- Bernard 4. Orinocar. carinthiacus Sturm. a. carinihiacus Sturm, Deutschl. Ins. Faun. Vol. 3, p. 68, pl. 58, fig. h, B (18 1 5) ; Dahl, Coi. Lep. p. 3 (1828) ; Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 161 fi856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 714 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 480 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i , p. 84 ( 1 892) ; Reitter, Best. Tab, Carab. p. 1S6 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 42 (1904); Born, Verbreit. Orinocar. p. 17 (1919); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, p. 116(1927). mollii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 63 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 3i9, pl. 42. fig. I (1827). var. moosbrtiggeri Born, Soc. Ent. \'ol. 28, p. 2i (igG); Breuning, 1. cit. p 117. vSlT. /rianlicns Bernau, Kol. Rund. p. 74(1927'; Breuning, 1. cit. p. 117. b. borni Cz\k\, Magyar. Bogarfatin. (1907); Born, Verbreit. Orinocar. p. 17 (1919); Breuning, 1. cit. p. 117. Du Salzbourg et du lAu ol a la Bosnie. Stjuie. Alpes veniliennes. Bosnie ; .Alticole. 3. SuBGENUS CAUCASOCARABUS Lapouge Caucasocarabus nov. subgenus Lapouge. .S}'nonymie : Pachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i (1876); Reitter, Best. lab. Carab. p. iS3 (1896); Oneocarabus B pars Geliin, Cat. Carab. p. 47 (i885). 568 COLEOPTEKA ADEPHAGA Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 149 (igoS). Caracteres. — iMesion plus ou moins renfle dans la moitie distale, deltion triangulaire, pointu, subegal aux lobes, renfle ou non, lobes arrondis; palpes greles, 1’article terminal petit, non dilate; fossette du labre triangulaire, iirofonde, interessant Tepistome, fossettes de 1’epistome profondes, courtes, ne depassant pas Tantenne; antennes assez longues, un peu fortes, peu calleuses. Pronotum plan convexe, peu reborde, trapezoidal et court, a lobes petits, emousses, ou l?len cordiforme, sinue avant les lobes, ceux-ci plus longs, plus pointus, plus ou moins extroverses {catliayin(e,suhcalharina:, rusen, vincens). EhAres courtement ovoides, longuement chez quelques races [roseri, vincens), largement ourles et rebordes chez les races a elytres longs; stries et intervalles tres fins et tres peu marques; intervalles egaux, nets jusque vers le troisieme tertiaire, resolus en un champ granuleux au dela; priinaires rarement un peu plus marques, segmentes par des points tres flns, souvent a peine ou non visibles ; tertiaires rarement plus faibles (iniequalis). Sillons vestigiaires, sur les flanes seulement, puncta niultiples, frange abondante, a plusieurs rangs; bourrelet triangulaire en A sur Parceau ventral; etui penial assez fort au milieu, longuement apointi, Tapex tres variable, en pointe de hamei^on chez siae/ilini. Taille moyenne, forme deprimee, couleur noiratre, verdatre, tres rarement er\'thrisme du scape et des cuisses {esoxensis). Etat d’evolution. — Peu avance, la sculpture tres luimitive, sauf Tobliteration des intervalles externes, les pores du dessous du ventre tres fournis, les sillons rudimentaires. L’evolution actuelle porte sur les sillons, le developpement des callosites. des angles du pronotum et des rebords des eh’tres. a peine sur la sculpture, principalement sur Tapex qui devient le principal determinant des races. L’er3qhrisme de Vesoxensis indique une faible orientation dans ce sens nouveau. Phylogenie, voir p. 262. Repartition geog raphique. — Caucase, alticole et tres alticole; Caucase Central et Occidental, chaine d’Achalzik. — Carte 2, n« 240. Ontologie, — Inconnue. LISTE DES ESPECES : I. Caucasocar. staehlini Adams. A. Subspecies imitator Reitter. a koenigi Ganglbauer, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 269 (1886); Reitter, \"erh. Zool. Ges. Wien, p. 26 (1888), Best. Tab. Carab. p. i85 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p i5o (igoS). — Pl. 7, Fig. 6. al) esoxensis Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 (1896); Lapouge, L’Lchange, p. i5o (1903). var. inaquatis Lapouge, L’Echange, p i5o (igo3). var. abruptus Lapouge, L’Echange. p. i5o (1903). b. katharincB Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. (1898) ; Lapouge, L’Echange, p. i5o (ipoS). var. subhatharina Lapouge, L’Echange, p. 149 (1903). Circassie, Mont Schuga. Utsch Dere. Utsch Dere. Utsch Dere, Abchasie. Abchasie. c. imitator Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 56 (i883), Best. Tab. Abchasie, Swanetie. Carab. p. 184 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. i5o (igoS). d. swaneticus Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 57 (i883), Best. Swanetie. Tab. Carab. p. i85 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5o (1903). B. Subspecies vincens Reitter. a. vincens Reitter. Best. Tab. Carab. p. 184 (1S96); Lapouge, Swanetie. L’Echange, p. i 5o (igo3). b. roserii Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. i, p. 32, pl. i, fig. 9 Mingrelie, Imeretie. (i835); Chaudoir, Fnum. Carab. Cauc. p. 8r (1846). Reitter, Best. Tab. Carab. p. iS3 (1896); Lapouge, L’Echange, }). i.pj (1903). sphodrinus Fischer, Bull. Mose. p. 20 (1844). C. Subspecies slaehlini .-\dams, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 286 (1817); Fischer, Fnt. Imp. Ross. Vol. 3, p. 200, pl. 6, fig. 6 (1827); Faldermann, Fauna Transcauc. \h)l. 3, p. 53 (1837); Uejean, Iconogr. Coi. \"ol. i, p. 385, pl. 57, fig. 2 (1829); . Menetries, Cat. Cauc. p. 107(1832); Chaudoir, Enuin. Carab. Cauc. p. 81(1846); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 184 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i5o(i9o3). 4. SuBGENUS NEOCARABUS Lapouge Neooarabus nov. subgenus Lapouge. Synonymie : Oreocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 47 (i885). Caracteres. — Mesion renfle, sinus petits, deltion pointu, la pointe etiree, equilongue aux lobes; palpes labiaux sensiblement dilates; labie a lobes larges et fossette arquee prolongee sur Tepistome; fossettes de Tepistome grandes, prolongees jus(]u’aux ^•eux;•front sou ven t ri d e en lo n g ; antennes simples, depassant les genoux intermediaires; tete raccourcie. Pronotum transverse, trapezoidal ou peu cordifonne, peu renfle ; gouttiere mediocre ; rebords mediocres, plus forts aux lobes, ceux-ci assez grands, triangulaires, arrondis. ERtres ovoides, soLivent bien dilates au second tiers, assez convexes; sculpture faible, souvent a peine distincte ; intervalles finement apres, primaires rarement plus forts, coupes de points tres fins {tadatiis) ou de fossettes (scriatus); tertiaires tres rarement jdus faibles. Sillons nuis, ou limites aux flanes, puncta r ud i m en tai r es , frange reduite. Apex assez fort, un peu recourbe, emousse. Taille mo3'enne, couleur brune ou noiratre, teiulance tres forte a 1 ’e r \' t h r i sm e , surtout des eljTres. Etat d’evolutjon. — Peu avance quant aux antennes seulement, dont les callosites commencent a peine a s’annoncer chez les formes tres avancees [canadicus au pied des Monts Rocheux). Palpes deja sensiblement dilates, sculpture tres degradee, sillons parfois presque complets, puncta reduits, ainsi cpie la frange, et surtout decoloration tres marquee, souvent caracteristique de races entieres. L’evolution actuelle porte sur tous ces caracteres, mais tres inegale pour chacun. suivant les races. L’evolution parait avoir pour point de depart le sud des Monts Rocheux et de la chaine bordiere du Pacifujue. Ph3’logenie, voir p. 244. Repartition geographique. — Cote pacifique de rAmerique du Nord, de T.Maska a la Californie; Canada ; centre et nord des Ftats-Unis. Alticole dans le sud, forets de plaine au Canada. — Carte 6, n<> 3. Ontogenie, — - 11 est possible d’altiibuer au tcedalus la larve suivanle du National Museum de Washington. Quadricuspide bracln-cerque, voisine du t3q)e calenulatns. Mesolabre plus large, a dents semblablement disposees et distantes, mais toui autrement conformees, larges, ties arrondies, en COLEOPTERA ADEPHAGA 570 mamelons allonges et non en epines; palpes et antennes moins courts; disque frontal un peu plus renfle sur les cotes et en arriere de la fossette, paraissant reniforme vu d’arriere en avant. Lobes des tegmina beaucoup plus petits, moins d’un tiers de la largeur du demi-tergite, prolonges seulement sur le cinquieme externe, en triangle emousse long d’un cinquieme de la longueur mediane du tergite, a peine davantage au protelson; telson a cotes plus arques, lobes bien plus courts, pointe emoussee, echancrure posterieure moins profonde; cerci plus robustes, bien plus faiblement granuleux. epine supere plus courte, plus robuste, laterale nulle. Couleur marron, le disque du telson plus rougeatre. Femelle ratatinee, longueur 18 millimetres, deuxieme ou troisieme age. Lac Kaiiuk, Kadiak, Alaska (Julv, i5, 1903). Je ne vois guere sur la coteSudde l’Alaska d’autre carabe de cette taille et de ce groupe. Cependant, j’ai trouve dans la meme collection deux larves tres semblables, male et femelle, identiques a celles de Kadiak sauf les differences suivantes : mesolabre a dents moins courtes, moins renflees, moins emoussees, vraies dents et non mamelons, rappelant le mesolabre d’ hortensis ; disque frontal presque sans relief, la fossette imprecise; lobes des tegmina moins etroits, un bon tiers de la largeur, en saillie sur toute leur etendue, la saillie atteignant pres d’un tiers de la longueur du demi- tergite. Ces proportions se rapprochent de celles du prohlematicus, mais les lobes sont bien plus arrondis que chez celui-ci, et au lieu d’augmenter de longueur du troisieme au telson deviennent plutot telson et cerci de la larve de l’Ile Kadiak ; forme moins trapue et longueur plus grande, 20 millimetres. Etiquetees « Laurei AI. D., see Notes, Note : Fa. 37 A. II. Cooper-Prichard, » et « Washington D. C. n . Donc Maiyland et Washington, c’est-a-dire l’Est, ou Ton trouve bien sylvosits, mais point tedatiis, que je sache. Trois petites larves de la meme collection, d’Alta, Utah. etiquetees e^Carabus tadatns (young larva), June 1892», me paraissent plutot par leur type se rapporter a une race de serratus et seront decrites au spus-genre Hemicarabus. LISTE DES ESPECES : I. Neocarabus taedatus Fabricius. A. Subspecies agassii Le Conte. a. agassii Le Conte, Agassiz Lake Superior, Vol. 5. p. 209 (i85o); Heyden. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 162 (1879); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 69 (1900). tadafus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. i53 (1920). ? beauvoisi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 67 (1826). ? beauvoisi Motschulsky, Bull. Mose. p. 91 (1845), Kaf. Russi, p. 81 (1845). b. patulicollis Casey, Alem. Coi. Vol. 4, p. Sj (igi3). c. stocktonensis Casey, Alem. Coi. Vol. 9, p. iSq (1920). d. montanicus Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 58 (1913).. e. canadiciis Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 70 (1900). gladiator Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 162 (1879). B. Subspecies taedatiis Fabricius. a. franciscanus Case}', Alem. Coi. Vol. 4, p. 58 (1913), Vol. g, p. 154 (1920). - ? californicus Motschulsky, Mem. Soc. Nat. Mose. p. 91 (1843), Kaf. Russi, p. 81 (1845J. b. oregonensis Le Conte, Proc. Ac. Philad. Vol. 7, p. 16 (1854); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i65 (1879); Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 26, p. 69 (1900); Casey, Alem. Coi. Vol. 9, p. 154 (1920). Du Colorado a ITndiana. Colorado ? Arizona, Utah. Alontana. Canada, centr. et or. Californie. Oregon. l'AM. CARABI -•>7 I c. btcanaliceps Casey, Mem. Coi. Vol. g, p. 164 (1920). — Pl. 7, Washington. Fig. 7. d. gladiator Motscluilsky, Bull. Mose. p. 665 (iS5C, p. 285 (i865); Canada centr. et or. Roeschke, Ent. Naclir. Vol. 26, p. 69 (1900); Lenz, Cat. ]). 44 (1920). e. taedatus Fabricius, Mant. Insect. Vol. i, p. ig6 (1787), Entomol. 1. Aleoutiennes, Alaska. System. Vol. i, jn 127 (1792) ; Syst. Elenth. \’ol. i, p. 174 (1801 ); Olivier, Encycl. Ins. Vol. 5, p. 628 (1790), Entomol. pl. 6, fig. 65 (1790); Roeschke (typo perspecto), Ent. Nachr.Vol. 26, p. 57(1900). tadatus pars Dejean, Cat. Ed. 3. p. 24 (iBSy), Thomson, Opusc. Knt. Fasc. 7, p. 725 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 333 (1878) seriatiis Wiedemann, Magaz. Ent. Vol. 4, p 109 (1S21). baccivorus Eschscholtz. Bull. IMosc. p. 99 (1822); Fisrher, Ent. Iinp. Koss. Vol. I. p. 87, pl. 7, fig. II (1822), Vol. 3, p. 221 (1827); Dejean, Spec. Coi. \'ol. 2, p. 167 (1826): Casey. iVIem. Coi. Vol. 9. p. i53 {1920). 3. Genus HEMICARABUS GeHIN, iatiore sensu Hemicarabus (subgenus) latiore sensu Gehin, Cat. Carab. p. 25 (1876), p. XIX, p. 24 (i885). S\'nonymie : Pachycranion partim Gehin, Cat. Carab. p. 9 (1876). Megodontus partim Gehin, Cat. Carab. p. 5 (1876). Oreocarabus partim Gehin, Cat. Carab. p. 13-14 (1876), B, p. XXVII, }>. 48 (i885). Hemicarabus Gehin, Cat. Carab. p. 25 (1876), p. XIX, p. 24 (i885). Pachycarabus partim Gehin, Cat. Carab. p. 33 (1876). Trachycarabus partim Gehin, Cat. Carab. p. 35-36 (1876). Mi mocarabus partim Gehin, Cat. Caiab p. 37 (1876). Tomocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896). Scambocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140 (1896). Hemicarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896). Diocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 (i8g6). Caracteres. — Sous-menton non renfle, setigere; mesion plus ou moins renfle ; deltion petit, parfois reduit a 1’ourlet, angule ou pointu; palpes plus ou moins courts, dilates (exc. Diocarabus, Allocarabus), di chetes (exc. Allocarabus) ■, antennes non calleuses (faiblement decolor, truncaticollis). Pronotum plan convexe, ourle ou a peine reborde, trapezoidal ou transverse (exc. Allocarabus), lobes petits. Elytres non emargines, parfois creneles {serratus, nitens, tuberculosus)-, sculpture tres diverse, rarement reguliere, souvent sans qu ater na i res , parfois tertiaires disparus. Sillons rarement developpes (exc. Scythocarabus). puncta et frange normaux. Pattesplutbt courtes, tibias anterieurs parfois armes d’une apoph^^se apicale {Hemicarabus). Taille petite ou a peine moyenne, forme d’ordinaire courte et epaisse. couleurs tres diverses, ei‘3'thrisme rare (exc. Diocarabus) Etat d’evolution. — Tres divers; ce grouj)e naturel (itant tres toullu, revolution maiche differemment suivant les raineaux. Menton peu developpe, retardataire ; jialpes en avaiuc, dilates saut Diocarabus ei Allocarabus, ce dernier encore au stade poljmhiite. .Vntennes plutiit en letard. ne COLEOPTERA ADEPHAGA 572 commencent a evoluer que chez quelques especes. Pronotum evolue, a peu pres uniformement en bouclier, ayant perdu son modele ; conserve cependant ses soies. Elytres en evolution generalement avancee; les sous-genres qui n’ont pas fait de quaternaires, par exemple les Hemicarabus, compensent ce retard par Tobliteration avancee des tertiaires, ou par la crenulation des epaules. Sillons en retard. Groupe adapte aux milieux froids, tres alticole ou tres arctique, certaines especes a la vie sabulicole (apophyse du tibia). Phylogenie, voir p. 245-249. Repartition geog raphique. — Holarctique, abordant la mer polaire sur tout son pourtour; seuls certains Hemicarabus et Tomocarabus descendent jusqu’a la Mediterranee, mais dans les montagnes. — Cartes I -6. Ontogenie. — On ne connait les larves que de quelques Tomocarabus et Hemicarabus, probablement d'un Scambocarabus, et celle du Diocarabus tritncahcoUis. T3'pe general des quadricuspides brach3'cerques, avec peu de variantes. \"oir p. 5o et fig. Sous-genres. — Sept : i. Allocarabiis, 2. Diocarabus, 3. Cryocarabus, 4. Tomocarabus, 5. Scambo- carahiis, 6. Procrustides, 7. Hemicarabus. I, SuBGENUS ALLOCARABUS Lapouge Allocarabus (subgenus) Lapouge, Carab. nouv. p. laS, Misc. Ent. Vol. 20 (1921). S3’nonymie : Pachycranion pars Gehin, Cat. Carab. p, 9 (1876). IVI orphocarabus pars Gehin. Cat. Carab. p. 20 (i885). Caracteres. — Sous-menton renfle au milieu; mesion renfle, simplement angule au milieu du bord anterieur, sans deltion developpe. Mandibules courtes, acerees, larges. Palpes mediocres, pol3’chetes. Antennes epaisses, probablement non calleuses. Pronotum plan convexe, tres egal, a peine reborde, tres cordiforme, setigere, peu lobe. Ehhres convexes, ovoides, stries a points gros, intervalles entiers, creneles, les primaires coupes par des miroirs metalliques, flanques de traces de quaternaires. Episternes allonges. Pas de sillons. puncta, frange epaisse. Couleur peu metallique, marges d’or brillant, taille petite, facies de Nebrie. Etat d’evolution. — Peu avance : palpes polychetes, non dilates; sculpture au debut du stade quaternaire; pas encore de sillons, ni probablement de callosites. II n’y a de traces d’avancement que dans la structure du pronotum, arrive deja a la forme en bouclier du genre, cependant avec un profil cordiforme analogue a celui des Nebries ou des Meganebi ius, et dans celle du sous-menton, un peu renfle au milieu, exception dans le genre, indiquee cependant aussi chez le sous-genre voisin Diocarabus. Phylogenie, voir p. 245. Repartition geographique. — Daourie. — Carte 5, n“ 26. LISTE DES ESPECES ; I. Allocarabus aurocinctus Motschulsk39 Ins. Siber. p. ii3, pl. 6, fig. ii Daourie. (1846), Kaf. Russi, p. 81 (1845); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 201 (1878); T^apouge, Carab. nouv. p. 121 (1921). var. hlugi Mannerheim, Bull. Mose. p. 228 (1829); Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 201 (1878); Lapouge, Carab. nouv. p. 121 (1921). FAM. CARAHID/F: 573 2. SuBGENUS DIOCARABUS Reitter Diocanabus (subgenus) Reitter, Best. 'Fab. Carab. p. iS5 (1896); Popi)iu.s, Exped. Toll, Zool. V^ol. i, Fasc. 9, p. 4, Mem. Acad. Petersb. p. 4 (1910). Svnon^ mie : Oreocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i3 (1876). M orphocarabus C pars Gehin, Cat. Carab. p. 20. 21 (i885). Caracteres. — Rlenton peu echancie, mesion peu renfle, deltion petit ou mediocre, pointu, palpes courts, non dilates, antennes peu calleuses [tniucaticoUis) ou non calleuses. Pronotum petit, large, peu convexe, liapezoidal ou rectangulaire , a peine lobule, ourle, ponctue rugueux ou finement crible, EPAres convexes, plus ou moins courtement elliptiques, sculpture du systeine 7, tres ]ieu nette, intervalles subegaux, primaires et souvent les adjacents un peu plus marques, coupes de fossettes i nterrompan t ou deviant trois a cinq intervalles, les fossettes survivant parfois piesque seules {pusillus). Sillons nuis, puncta, frange. Taille petite ou tres petite, forme contractee, rabougrie, couleur rembiunie, un peu plus chnude sur les marges, parfois cependant d’un vert magnifique chez truncaticollis\ tendance a 1’ervthrisine frequente : scape, tibias, souvent aiissi el\’tres, les cuisses normalement chez truncaticollis. Etat d’evolution. — .Ariiereou retrograde par Ia misere chez certaines formes, mediocre chez les autres : deltion, palpes, antennes, sculpture, sillons. L’evolution actuelle porte sur les antennes qui deviennent calleuses chez truncaticollis, la sculpture, qui s’efface chez pusillus, sauf les fossettes, qui deviennent chez truncaticollis de vastes cicatrices brouillant les intervalles, sur 1’erythrisme. Ph\’logenie, voir p. 245. Repartition geographique. — Siberie arctique, atteignant la mer Blanche et 1’Alaska, descendant jusqu’aux chaines de faite de FAltai' a la Daourie. Habitat tres alticole dans ces chaines, descendant au nord dans la Toundra jusqu’a la mer. — Cartes 4, lA’ i3 ; 5, n“ 5 ; 6, n” 27. Ontogenie. — Kincaid a publie la larve et la n3'mphe du Diocarahus truncaticollis, et j’ai trouvc ces pieces originales au National Museum. Larve quadricuspide brachycerque. Mesolabre a dents mediocrement pointues, peu divergentes, peu inegales, separees par des sinus egaux a une cFelles, les medianes terminant de gros bourrelets, les laterales un peu moins avancees, la pointeau niveau du fond du sinus median; labiaux non dilates, les deux articles presque egaux, courts; tegmina du silvestris, les lobes un peu plus courts et plus arrondis, lobes du protelson presque nuis, plus arrondis au deuxieme age qu’au troisieme; cerci granuleux, plus gros que ceux du probleniaficus, les epines plus rapprochees, plus fortes mais pas plus longues. Couleur noire a sec, brune passee dans 1’eau, et alors le centre du telson’ plus clair, longueur deuxieme age 14 millimetres, troisieme age 20 millimetres. Etiquette : « Carabus truncaticollis, Saint-Paul de Alaska, 1897, J. Kincaid ». Cette ile Saint-Paul est probablement celle des Pribvloff qui porte ce nom. Par le developpement de Fepine externe, cette larve rappelle les Orinocarabus, de meme par son labre ; les palpes tres peu dilates, ou plutot non dilates, la brievete des lobes du telson rappellent plutot les Hemicarabus. Voir supra p. .5o Diucarabus truncaticollis et fig, N\'mphe avancee; mandibulcs brunissant deja ; les ongles sont deja relires de leurs etuis et les details se per^oivent partout sous Ia pellicule. On distingue trois sillons imprecis correspondant aux primaires. Pterotheques alaires cachees, sauf le moignon qui touche au metathoiax, et probablement resorbees. Tegmina aux segments 3, 4, 5 seulement. lenfles faiblement. en boudins non rctrecis au milieu, pas de lobes. Cela ne repond pas du tout au svsleme si developpede la nvmphe du /(■;;cs7;v//aH«5, et il n’v a pas trace de sacs fletris aux autres segments, donc il n’a pas existe de bourrelets plus nombreux. Tubercules pleuraux gros, tres velus, aux segments 2, 3, 4, ,5, imprecis, moins velus aux 574 COLEOPTERA ADEPHAGA segments 6, 7; tubercules tous longs, contigus. Pas de villosites dorsales, peut-fetie les soies deja tombees. Pas de pores indiquant leur presence anterieure sur les arceaux thoraciques, pores representatifs des brosses dorsales subsistant au contraire sur les arceaux abdominaux i a 5. Aucune trace du mamelon dorsal qui chez feiiestrellamis rappelle les Cicindeles. Cerei coniques, tres reduits, obtus ou obliteres au bout. Femelle. Adulte frais edos. Mandibules, palpes, rebord sus-antennaire, scrobe antennaire, assez bruns, aussi Textremite des quatre articles nus et Ia totalite des articles velus des antennes. Yeux presque noirs. Reflets irises de vert et de violet tres clairs sur les marges du pronotum et deux points symetriques au tiers anterieur du disque. Elytres irises de vert en totalite, a certains jours passant au violatre sur les intervalles et la suture. Intervalles pas encore bien vigoureux, mais cependant distincts et deja un peu en relief. Dessous brunatre livide. Anneau brun terminal aux cuisses, traces brunes sur la moitie interne des tibias anterieurs, Textremite de . tous, aussi Textremite de tous les articles des tarses, surtout en dessus. Noter que ce qui reste blancliatre sera rouge chez Tadulte, aux pattes et aux antennes. Voir les descriptions et les figures de Kincaid, Metamorphoses of some Alaska Coleoptera, Proceed. Washingt. Acad. Sc. t. 2, p. 367-388 (igoo), aussi Description des larves, Mem. 3, p. i (1907), et supra p. 5o. LISTE DES ESPECES : I. Diocarabus massagetus Motschulslv3^ a. massagetus Motschulsky, Ins. Siber. p. 97 (iSqS) ; Gebler, Bull. De TAltai au Baikal. Mose. p. 3o5 (1847); Lapouge, Carab. nouv. p. 5406 (igiS). lineolaius Morawitz, Coi. S. O. Sib. p. igS (1862). dohrni Semeiiow, Symbolae, p. 263 (1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 (1896). var. alliiicus Gebler, Bull. Mose. p. 285 (1847); Lapouge, Carab. nouv. p. 55 (igiS). b. slovtzovi Mannerheim, Coi. Sib. Or. Bull. Mose. p. 229 (1849); Daourie. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 33o (1878); Lapouge, Carab. nouv. p. 57 (igiS). slortzoiai Gehin, Cat. Carab. p. 14 (1876). 2. Diocar. loschnikowi Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 78, pl. 44, Oural : Viatka; Siberie fig. 3 (1820), Vol. 3, p. 223(1828); Dejean, Iconogr. Coi. Vol. 2, sept., Faite, de TAltai' p. 26, pl. 66, fig. I (i83o), Spec. Coi. Vol. 5, p. 557 (i85i); a la Daourie. Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 54 (i83o), Bull. Mose. p. 296 (1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. loi (1S45); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 333 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 (i8g6); Semenow, Symbolae, p. 264 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 57 (1915). 3. Diocar. pusillus Lapouge, Carab. nouv. p. 57 (1915). — Pl. 7, Tunkun Sajan. Fig. 8. 4. Diocan. tristis Motschulsky, Kaf. Russi, p. 79 (i85o). Siberie arctique, de la hacri Menetries, Middend. Reise, Zool. Vol. i, p. 46, pl. 3, fig. i (i85i); mer Blanche a la Lena Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 171 (1879). chatidoiri Sahlberg, Nordv. Siber. Insektf. Vol. i, p 6 (1880). irnncaticollis Sahlberg, Ins. Voyage Vega, p. 11 (i883); Gehin, Cat. Carab. p. 45 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i85 note (1896) ; Semenow, Symbolae, p. 235 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 58 (1909). polaris Poppius, Ann. Mus. Zool. Petersb. Vol. 10, p 3o3 (1907); E.xped. Toll, Zool. Vol. I, p. 4, pl. I, fig. 2 (mauvaise) (1910I. var. degeneratus Sahlberg, Ins. Voyage Vega, p. ii (i885) var. sa/ilbergianns Sahlberg, Ins. Voyage Vega, p. ii (i885) FAM. CARABI D/F: 575 5. Diocar. truncaticollis Eschscholtz, Zool. Atlas, \’ol. 5. p. 22, pl. 5, Alaska : [. PribNiof. fig. 3 (i833); Motschulsk}’, Bull. AIosc. p. 337, pl. 5, fig. 3 (1845); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p'. 332 (1878); Kincaicl, Proceecl. Washingt. Acad. Sc. p. 368 (1900); Poppius, Ann. Mus. Zool. Petersb. \^ol. 10, p. 3o5-3o6 (1907). 3. SuBGENUS CRYOCARABUS Lapouge Cryocarabus nov. subgenus Lapouge. S3'nonymie : IVI imocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 37 (1876). Oreocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885). Tomocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3g (1896). Caracteres. — Mesion renfle, deltion assez petit, pointu; palpes courts, assez dilates, dic betes; mandibules courtes ; fossette du 1 abre ar qu ee ; fossettes de Tepistome prolongees jusqu'aux }-eux; antennes simples, grosses, moniliformes, de longueur mediocre. Pronotum a ponctuation serree, transverse, rectangulaire ou un peu trapezoidal, uniformement plan convexe, rebord a peine indique, un peu plus pres des lobes, ceux-ci arrondis ou emousses, a peine saillants. ERtres non creneles, non emargines, intervalles peu saillants, subegaux, tres raboteux et haches par ectopie des points des stries; primaires un peu plus forts, segmentes ou subcatenules par de petites fossettes les debordant souvent un peu; tres rarement traces de rudiments de quater- naires. .Apex en faucille, pointu. Sillons nuis ou a peine vestigiaires, puncta fins, frange. Taille petite, forme un peu contractee, couleur noir terne. Etat d’evolution. — Assez retardataire : deltion rudimentaire, pas de callosites, quaternaires commengant a peine a sbndiquer, sillons nuis ou douteux. Les palpes sont plutot ramasses (]ue subdi- lates. Le seul element en evolution parait la sculpture, mais dans d’etroites limites. Ce Carabe est d’une fixite exceptionnelle, bien que la sculpture rugueuse soit necessairement individuelle dans ses menus details et le pronotum parfois un peu plus ou moins large, mais ces variations individuelles sont les m6mes partout. Phylogenie, voir p. 248. Repartition geographique. — En Amerique, des Aleoutiennes et de TAlaska au Labrador et peut-etre au Groenland ; a laisse pendant les glaciaires un ilot au mont Washington, Etat de New flampshire. En Europe parait limite a la Laponie, mais se trouve fossile dans les depots pleistocenes de TAllemagne. Incertain en Asie, mais probablement circumpolaire. — Carte 6, n" 6. TMSTE DES ESPECES : r. Cryocarabus chamissonis Fischer, Ent. Imp. Ross. \ml. i, p. 88, De 1’ Alaska au Labrador, pl. 7, fig. 12 (1822); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 161 (1826); Laponie. Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 164 (1879); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3g (1896). — Pl. 7 , Fig. 9. brachyderus Wiedemaiin, German. Maf^az. Ent. \’ol. 4. p. no (1821). gyoenlandicus Dejean, Spec. Coi. \'ol. 5, j). 554 (itiSi); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. j). 162 (iSyy) ; Born. Zoogeogr. Car. Stud. p. 24, Ent. Wochcnschr. Vol. 25 (1908); Casey, Mem. Coi. \’ol. <), )>. i55 (1920). ivashingtoni Casey, Mern. Coi. \'ol. g, ]>. i55 (1920). New Hampshire. 5y6 COLEOPTERA ADEPHAGA 4. SuBGEiMUS TOMOCARABUS Reitter Tomocarabus (subgenus) latiore sensu Reitter, Best. Tab. Carab. p. i35 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balkanhalb. Vol. i, p. 3g (1904); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. ii5 (1909). S3'nonymie : Oreocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885). Caracteres. — Mesion renfle, deltiou reduit a 1’ourlet, angule; palpes dilates, dichetes; mandibules courtes, pointues ; fossette du labre triangulaire, interessant 1’epis- tome; fossettes de 1’epistome prolongees jusqu’aux yeux ; antennes non calleuses, indications de callosites chez rfero/or. Pronotum plan convexe, parfois avec gouttieres indiquees et depressions subangulaires interessant les lobes, transverse a cotes legerement arrondis; rebord faible, un peu moins sur le troisieme tiers; lobes courts {scabripeiinis) ou mediocres, emousses ou arrondis (exc. rumelicus). Elytres assez renfles, elliptiques {decolor, scabripennis, rumelicus) ou courteinent elliptiques et un peu ovoides (convexus); sculpture diverse, sans quaternaires (decolor, scabripennis, rumelicus) ou a quaternaires diversement developpes (convexus); apex pointu. Sillons, puncta, frange Tibias sans apoph3-se. Taille petite ou tres mediocre, forme convexe, couleur noire a reflets bleuatres, violatres, verdatres ou toute noire (convexus), noire (scabripennis, rumelicus), brun violatre ou verdatre (decolor). Etat d’evolution. — Peu avance quant au menton, aux antennes, davantage dans Tensemble ; sillons. Tres inegal quant a la sculpture, tres striolee en travers, sauf quelques convextis a intervalles presque lisses, mais quant au reste evoluant avec independance ; decolor sans quaternaires, a intervalles externes se lesolvant en asperites, scabripennis a intervalles haches, partois balafres, tendant a faire des fossettes primaires et secondaires, convexus a intervalles tres fins, rarement inegaux, et primaires simplement coupes. Les callosites antennaires s’amorcent chez le seul decolor, retardataire pour le reste. Phylogenie, voir p. 246. Repartition geog raphique. — Europe, sauf TEspagne et la moitie meridionale de ITtalie; Siberie jusqu’a la Lena; Turkestan, Armenie, Asie iMineure Le convexus couvre toute cette aire. Les autres especes sont cantonnees dans le Caucase, l’Armenie, TAsie IMineure, region d’origine des sous-genres. — Carte I , n° 3o ; 2, n" 25 ; 4, n° 12. Ontogenie. — On connait la larve du convexus. Quadricuspide brachycerque. IMesolabre a medianes longues; labiaux presque bilobes; telson a lobes aigus et un peu mucrones, bien que courts, epine externe des cerci nulle. Differe par ses denis tres inegales du problematicus, par son telson de la plupart des sylvesiris, du nitens, du giabratus, du latus, de Y hortensis, des memes, sauf latus, par son epine unique. Au premier age, les lobes du telson ne sont pas encore developpes, et il existe encore un rudiment d’epine externe. Le telson et les medianes, Tabsence ^'epine externe differencient le convexus des Diocarabus, de meme des Hcmicaiabiis dont les medianes sont autrement conformees. Vo3'ez Description des larves, Rlem. 4, p. 27 (1908). La larve de Lourdes citee a cette page et a la page 20 du iMem. 2 (1906) se rapporte au convexus. La description ci-dessus est faite d’apres un exemplaiie de gracilior piis par Montandon a Comana Vlasca, Roumanie. La larve attribuee au convexus par Xambeu se rapporte a un rostrilabre. Voir supra p. 5o, convexus et fig. LISTE DES ESPECES : I. Tomocarabus decolor 1'ischer. a. decolor Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol 2, p. 72, pl. 35, fig. 4 Caucase contrai. (1823), Vol. 3, p. 370 (1826); Lapouge, Carab. nouv. p. 53 (]gi5). FAM. CARABI DA-: 077 b. biserialns Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 87 (1S46); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 224 (1876). p. 47 (1S77) ; Keitter. Best. Tab. Carab. p. i36 (iSg6); Lapouge, Carab. nouv. p. 54 (igiS). c. marih(B Reitter, Best. Tab. Carab. p. i36 (i8g6) : Lapouge, Carab. nouv. p. 54 (igi5). 2. Tomocar. scabripennis Chaudoir. Bull. I\Iosc. p. i56(i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i38 (i8g6). — Pl. 7, Fig. 10. inconspicuus Gehin, Cat. Carab. p. 5i (iS85); Kraatz, p. 172 (1879). 3. Tomocar. rumelicus Chaudoir, Ann. Soc. Ent. h' rance, p. 25g (1867); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i38 (t8g6). 4. Tomocar. convexus Fabricius. A. Subspecies rhinopierus Hampe, Wagners Reise, p. Sog (i852); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i72(i87g); Breuning, Mitt. Naturw. Inst. Sofia, Tol. i, p. 112 (ig28). iicutangulus Chaudoir,. Le Natural. p. 100 (1870); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (1896). B. Subspecies microdenis Chaudoir, .Ann. Soc. Ent. France, p. zSg (1867); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i38 (i8g6). C. Subspecies inoreanus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (i8g6); Apfel- beck, Kaf. Balk. Vol. i. p. 41 (igo4). D. Subspecies dilatatus Dejean. a. dilatatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i58 (i825), Iconogr. Vol. 2, p. 16, pl. ii3.frg. 3 (i83o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. I, p. i56 (i856); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. jg (i8g2); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (i8g6); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 40 (igo4); Breuning, Mitt. Naturw. Inst. Sofia, Vol. I, p. ii3 (ig28). \3.r. proximatus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 184 (18961; Apfelbeck, Kiif. Balk. \'ol. I, p. 40 (1904). b. perplexus SchsLum, Berlin. Ent. Zeitschr. p. i23 (i856); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i37 (i8g6); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. 1, p. 40 (igo4). c. kionophilus .Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 40 (igo4). cernagorensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 40 (1904). niliusi Breuning, Coi. Centralbl. p. 83 (1927I. d. weisei Reitter, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. i (i883), Best. Tab. Carab. p. i38 (i8g6) ; Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 40 (igo4). e. paganetlii Born, Soc. Ent. Vol. 20, p. 12 1 (igo5). E. Subspecies convexus F'abricius. a. gracilior Gehin, Cat. Carab. p. 4g (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 7g (iSgz); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 137 (i8g6); Born, Bull. .Soc. Sc. Bucarest. p. 157 (igo2); Breuning, Mitt. Naturw. Inst. Sofia, Vol. i, j). i 1*2 (ig28). b. merkli Hopffgarten, Ent. Nachr. p. 128 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, ]>. 7g (1892); Reitter, Best. 'l'ab. Carab. p. 187 (1896); Born. Bull. Soc. Sc. Bucarest. p. i57 (1902). Mingrelie. Abchasie, Circassie. Armenie. Asie Mineure, .Armenie, Liban. .Armenie, Asie Mineure. Armenie, .Asie Mineure. Peloponese. Alpes orient., Penins. balkanique. De rirpire a TEubee; Alticole. De la Bosnie au Rho- dope ; Alticole. Herzegovine, Montenegro. Cote dalmate et monte- negrine. Calabre. Rou m an i e , '1' ra n sy 1 va n i e . Alpes de Transylvanie. 578 COLEOPTERA ADEPHAGA c. striolalus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol, 2, p. gS, pl. 34, fig. 4 (1824). d. aamtliis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 94, pl. 45, fig. i (1824). e. oblongulus Motschulsky, Bull. Mose. p. 286(1 865); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i36 (1896). t. tuycomannicus Motschulsky, Kaf. Russi, p. 79 (i825). g. borealis Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885). convexus Gebler, Bull. Mose. p. 288 (1847); Born, Russ. Sibir. Car. p. 8, Soc. Ent. Vol. 37 {1922). h. barnaulensis Born, Russ. Sibir. Carab. p. 8, Soc. Ent. Vol. 37 (1922). i. convexus Fabricius, Syst. Ent. Vol. r, p. 238 (1775), Entomol. System. Vol. I , p. 129(1792) ; Schaeffer, Icon. Insect. Ratisbon. V ol. 3, pl. 3, fig. 2 (1776); Paykull, Monogr. Carab. Suee. p. 25 (1790); Olivier, Encycl. Ins. Vol. 5, p. 329 (1790); Rossi, .Mantiss. Insect. Vol. I, p. 72 (1792); Panzer, F'aun. Germ. Init. Fasc. 74, fig. 5 (1801); Duftschmid, Faun. i\ustr. Vol. 2, p. 24 (1812); Sturm, Faun. Deutschl. Vol. 3. p. 98(1815); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i58 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 17. pl. 63 (i83o); Erichson', Kaf. Brandenb. Vol. i, p. i3 (1887); Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 28 (i838); Redtenbacher, Faun. Austr. p. 71 (1849); Costa, Faun. Regn. Napoli, p. 28 (1849); Letzner, Laufk. Schles. p. 86 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Eeutschl. Vol. i, p. i58 (i856) ; Birazzoli, Carab. Ital.p. 18(1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 712 (1875); F'auvel, FMun. Gallorh. Vol. 2, p. 78 (1881); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 78 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i36 (1896); Barthe, Tabi. Anal^vt. Carab. p. ii5 (1909). ab. coi. (3) Letzner, Laufk. Schles. p. 86 ii85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitsclir. p. 196 (1889). var. siiuplicipe/inis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 160 (1826). j. hornschuchii Floppe, Nov. .Act. Ac. Leopold. Vol. 12, p. 482, pl. 44. fig. 1 (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 160 (1826), Iconogr. Vol. 2, p. 18, pl 64. fig. I (i83o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 189 (i856); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 79 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 137 (i8g6); Breuning, Mitt. Naturvv. Inst. Sofia, Vol. i, p. ii3 (1928). k. Pyrenaicus Born, Ins. Borse, p. 44 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 1 17 (igog). Russie meridion. Russie. Caucase. Turkestan orient. Siberie occid. Altai. Europe centr., occid., septentr. Alpes orient. ; A4ticole. Pyrenees ; Alticole. 5. SuBGENUS SCAM BOCARABUS Reitter Scam bocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189(1896); Semenovv, Symbolse, p. 66, 284 ( 1898). Synonymie : M imocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885). Caracteres. — Mesion peu renfle, deltion court, reduit a 1’ourlet, pointu; palpes courts, tres dilates, dichetes; mandibules fortes, courtes, incurvees, emoussees ; fossette du labre triangulaire, profonde, affectant 1’epistome, fossettes de 1’epistome profondes, prolongees jusqu’aux yeux ; antennes non calleuses, sauf une race de kriiberi. Pronotum convexe, transverse, rectangulaire a cotes peu arques, a courbure uniforme d’un ourlet a 1’autre, cotes ourles jusqukiu troisieme quart, un peu rebordes pres des lobes, ceux-ci larges mais a peine sensibles. l'AM. CARABID.-E 579 El3Ares larges, courts, renlies; sculpture mediocre, plus ou moins irreguliere; primaires d’ordinaire tubercules, souvent granuleux, secondaires grauuleux, plus rarement a granulations confluentes ou tuberculeux, tertiaires plus faibles, moins souvent tuberculeux, quaternaires nuis ou peu developpes, representes par des granulations fines et isolees, le tout souvent enchevetre et parfois presque efface. Sillons faibles, puncta, frange. Apex fort, apointi. Tibias posterieurs prolonges en apophyses. Taille mediocre ou petite, forme courte et epaisse, couleur noire (exc. modeslulus). Etat d’evolution . — Mediocre. Deltion, sillons, antennes retardata! res ; pronotum, sculpture mo3'ennement avances. Palpes franchement avances. Idevolution actuelle porte a peu pres uniquement sur la sculpture, dont la variabilite dbndividu a individu est forte dans chaque localite. Chex sculptipeuuis, brevicollis, la sculpture normale est assez regulierement tuberculee, sans quaternaires; elle est beaucoup plus variee chez kruberi. Une race de ruberi de IbArnour tend a faire des callosites antennaires. uodosicornis. Ph3dogenie, voir p. 246. Repartition geographique. — Uzoungarie, Mongolie, Thibet septentrional, Siberie, de TAltai' au littoral du Pacifique. Habitat sabulicole, liauts plateaux dans le sud, descendant jusqu’au bord de rAmour dans le nord. — Cartes 4, n’ i5; 5, 11° 20. Ontogenie. — 11 existe au Musee de Copenhague une larve etiquetee Nang Kou, localite pres de Pekin au nord, Cette larve ne me parait pas differer de Vhortensis. S’il n’3^ a pas d’erreur ou changement d’etiquette, cette larve de Multistiie ne peut guere appartenir qu’a Fune des especes suivantes, dont certaines doivent exister dans cette localite : wladimirskii, sculptipennis, hummeli, inchanicus, caualiculaiiis, tuberculosus. L’analogie avec hortensis me ferait pencher pour wladimirskii, si sa presence etait verifiee mais je ne connais de cette region que le sciilptipennis, abondant, et la larve n’est pas bien eloignee de celle des Tcmocarabus, sauf qiflelle a les dents medianes un peu plus longues et les lobes du telson emousses, obtus. Voir supra p. 5o. LISTE DES ESPECES : 1. Scambocarabus breviformis Chaudoir. a. sculptipennis Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 75 (1877); Semenovv, S3mrbolae, p. 67 (1898). — Pl. 7, Fig. I I . b. breviformis Chaudoir, Rev. Zool. p. 114 (i863). 2. Scambocar. kruberi Fischer. a. raddeensis Lapouge, supra p. 247. b. tuheratus Morawitz, Mei. Biolog. Vol. 4, p. 182 (1862); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 202 (1878). kniberi Gebler, Ledebours Reise, Vol. 2, p. 5o (i83o). var. nodosicornis Lapouge, supra p. 579. c. kruberi Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 28, pl. 4, fig. 9 (1926), Vol. 3, p. i65 (1827); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 60 (1826), Vol. 5, p. 532 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3i5, pl. 40, fig. 4(1829); Gebler, Bull. Mose. p.. 292 (1847); Motschulsk3q Ins. Siber. p. 108 (1845); Sahlberg, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 271 (1877). Bidr. Till Siber. Ins. p. 7 (1880); Solsk3', Horae Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 263 (1875); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 189 (1896); Semenow. Horre Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 400 (1887), S3-mbolse, p. 66 (1898). bungii Gebler, Ledeb. Reise, \'ol. 2. }). 5i (i83o); Lapouge, Hull. Mus Paris. \'ol. 6. p. 384 (1906). Mongolie meridionale, Inchan. Dzoungarie, Mongolie centrale. [re3"as. Amourmo3^en,Monts Bu- Transbaikalie, Haut Amour. Amour. Siberie, de TAltai au Bai- kal. COLEOPTERA ADEPHAGA 5«o 3. Scambocar. modestulus Semenow, Hora Soc. Ent. Ross. Vol. 21, Nanchan, Plateau d’Am- p. 407 (1887); S3mibolEe, p. 254 (1898). do. bifoveicolUs Reitter, Best. Tab. Carab. p. i3g (i8g6). 6. SuBGENUS PROCRUSTIDES Semenov Procrustides Semenov, Rev. Russ. Ent. (igo5). S3-nonymie ; Ischnocarabus pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 256 (1877); He3'den, Cat. Coi. Sibir. p. 7 (18S0). Pachystus E pars Gehin, Cat. Carab. p. 7 (iS85). Tomocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. iSg (i8g6). Scythocarabus Eapouge, i. 1. Caracteres. — Mesion renfle; deltion mediocre, pointu; palpes tres dilates, forte- ment chez le male, dichetes; mandibules courtes et puissantes, fortement striees; fossette du labre arquee, mais prolongee au milieu sur 1’epistome ; fossettes de Tepistome prolongees jusqu’aux yeux ; ante n nes courtes, non calle uses, les articles 2 et 3 frequemment comprimes ou cabosses. Pronotum plan convexe, a courbure tres reguliere d’ouilet a ourlet sans depression, ligne axiale elle-meme obliteree ; bords assez arques, ourles; lobes sans longueur appreciable, assez larges, un peu deflechis. Elytres courtement elliptiques, convexes; sculpture nulle ou reduite a des traces de foveoles pi iinaires ; tout le dessus du corps, tete, pronotum, elytres, tres superficiellement pointille. Sillons forts; puncta; frange. Extremite des tibias anterieurs en demi-manchette, sans tendance a bapojihyse. Taille mo3'enne, forme convexe, couleur noire. Etat d’evolution. — . .Avance; tres particulier, incoherent. Palpes dilates a un degre exceptioni! el ; mandibules striees au degre moyen des Calosomes; articles 2 et 3 des antennes comprimes comme chez les Calosomes ou cabosses; elimination complete de la sculpture, sillons tres forts. Beaucoup de teudances vers un t3'pe analogue a celui des Callistheniens panni les Calosomes. En periode complete d’etat, les differences indi viduelles a peu pres nulles. Ph3dogenie, voir p. 248. Repartition geographique. — De la Bessarabie a TAltai. Steppes sales. — Cartes I , n^^ 33 ; 2, n° 26 ; 3, n" 17 ; 4, n*' 17. LISTE DES ESPECES : I. Procrustides bessarabicus Fischer. a. bessarabicus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 100, pl. 34, Russie merid., Steppes fig. 3 (1823); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 148 (1826), Vol. 5, kirghises. p. 536 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 6, pl. 61, fig. 2 (i83o); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 5i (i83o); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 256 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i38 (1896); Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 129, iSg (1905). concretus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 102, pl. 29, fig. 2 tiSaS); Motschulsky, Kaf. Russi, p. 85 (1845). b. platyscelis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 226, pl. 76, fig. 1 (1827); Gebler, Mem. Soc. Nat. Alosc. p. 298 (1847), p. 487 (1859); Motschulsky, Ins. Siber. p. iri (1845), Kaf. Russi, p. 85 (i85o). Siberie. Ll^-^T FAM. CARABI D.F: 58i r OQ o ■r- C- 7. SUBGENUS H E M ICARAB US Gehin Hemicarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. 25 (1S76), p. XIX, p. 24(1885); Ganglbauer, Kaf. •Mitteleur. Vol. i, p. 60(1892); Reilter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Semenow, Symbolas, p. 255 (1898); Barthe, Tabi. Analyt, Carab; p. 27, 76 (1909). Caracteres. — Mesion renfle, deltion souvent reduit a un ourlet angule, mais pointu; palpes dilates, courts ou tres courts, dichetes; inandibides petites; museau etroit; fossette du labre arquee, nbnteressant pas Tepistome, epistome renfle au milieu; fossettes petites, faibles, peu prolongees ; antennes courtes, non calleuses, les deuxieme et troisieine articles plus ou moins comiirimes et cabosses; tete peu volumineuse. Pronotuin transverse a cotes assez arques, moderement renfle, a courbure reguliere, depressions faibles; chez .«rrn/r/s plus renfle, plus inegal, a depressions fortes; rebord faible; chez serratus plus developpe; lobes petits, arrondis. El3flres a epaules marquees, crenelees ou non; gouttiere et rebord bien marques; sculpture diverse, a primaires tubercules ou en cotes epaisses, secondaires normaux (serratus, macleayi), filiformes (tuber culatus') ou nuis (nite)is)-, jamais trace de quaternaires, ni souvent de tertiaires. A i les parfois chez macleayi. Sillons nuis, ou indiques sur les flancs seulement, puncta, frange. Tibias anterieurs termines par une apoph^^se. Tai Ile petite ou tres mediocre; couleurs diverses, bordures souvent tres brillantes. Etat d’evolution. — .A vance quant aux palpes, a la sculpture. Celle-ci specifique : normale a tubercules primaires forts chez macleayi, serratus; a fortes cotes primaires quelquefois plus ou moins segmentees (fennicus), sans secondaires ni tertiaires (nitens)-, a primaires tubercules, secondaires tres fins, tertiaires resolus en vastes bandes finement granuleuses (tuberculosus). L’evolution actuelle est a peu pres nulle, sauf quant a la dentelure humerale, a peu pres nulle chez macleayi, variable chez les autres. L'apoph3'se des tibias, caractere avance, se rcncontre plus souvent chez les especes arenicoles. Remarquer la conservation facultative des ailes chez macleayi. Ph3'logenie, voir p. 247. Repartition geographique. — Holarctique. Europe : nitens, de la Laponie a TOural, descend jusqu'a Dunkerque, au Tatra et en Galicie, quelques ilots le long du littoral franqais jusqu’a l’Adour. •Asie : macleayi confine dans la partie orientale et maritime de la Siberie, tuberculosus de l’Altai au Japon, descendant jusque dans le nord de la Chine. Serratus est propre a l’est de TAmerique du X'ord, Canada et Etats-Unis. Especes de faune froide, sabulicoles, aimant les greves des marecages, generalement localites tres dispersees — Cartes I . n° 3i ; 4, n‘> 16 ; 5, n» 24; 6, no 2. Paleontologie. — J’ai deerit des tourbes du Campinien belge une forme du pleistocene qui est un nitens a epaules entieres et de coloration entierement violette, sauf les cotes noires (humerosus). Ontogenie. — La larve du nitens, obtenue « ab ovo » par M. K. Kristensen, instituteur a l lesselballe, pres Uldum, Danemark, en trois exemplaires, a permis de trouver la veritable place des Hemicarabus dans la classification. Larve quadricuspide brach3-cerque, dont les caracteristiques principales sont : medianes tres distantes et divariquees, palpes et antennes remarquablement courts, lobes des tegmina tres courts, telson sans lobe, epine externe assez developpee. Voir supra, p. 5o et lig., nitens. Mesolabre un peu plus large que celui du problematicus, dents moins aciculaires, les medianes plus distantes et plus divariquees que chez aucun Multistrie, meme convexus, un peu externes par rapport a Textremite des bourrelets qui sont plus distants; plus avancees ]rar rapport aux laterales que chez problematicus et moins que chez concolor; externes bien separees, mais })etites, inserees sous les bourrelets. .Antennes, palpes plus courts que chez les autres Multistries. Dessus de la tete nettement strie en long. Xr O' 582 COLEOPTERA ADEPHAGA les stries interessant meme le disque. Extremite des palpes labiaux peu elargie. Lobes decurrents plus courts que la moyenne des Multistries, la gouttieie et par suite les tegmina plus etroits. Telson petit, un peu retreci a Tarriere par suite de Tetroitesse de la gouttiere, l’angle a peine indique. Cerei relativement grands, epines tres rapprochees, aigues, 1’externe presque aussi developpee que l'interne. Description a comparer avec les larves jeunes et non avec les adultes des autres especes. Premier age, 6 millimetres sur 3/^; deuxieme age, 9 millimetres sur i '/2! la larve completement developpee reste inconnue. Facile a distinguer de tous ses congeneres par 1’extreme petitesse, les palpes et les antennes plus courts. la structure des medianes, les stries de la tete, le moindre developpement des tegmina et des lobes; de problematiciis jnimida par Tinegalite plus grande des dents du mesolabre, leur ecartement, leur forme moins aciculaire, par Tabsence de lobes au telson ; d’hortensis et latus par le labre et par la presence d’une assez forte epine externe; de concolor par Tabsence de lobes au telson, de convexus et de truncaticollis par la moindre inegalite des dents. A part cela ces larves sont les plus semblables a celles du nitens, apres celle dlhortensis. Une autre larve inedite, que j’ai trouvee au National Museum de Washington, peut se rapporter au serratus. Le labre a la meme forme caracteristique, les medianes sont seulement un peu plus longues, plus pointues, moins divergentes. Palpes un peu moins courts, un peu plus dilates, rappelant ceux du tcedatus. Disque peu renfle, fossette peu profonde, imprecise. Lobes des tegmina moins reduits, a peine cependant un tiers de la largeur du tergite, un tiers de la longueur aux premiers tei-gites, un quart au protelson. Telson a lobe courtement indique, tres arrondi, pas d’epine externe. Carabus tcedatiis (Young larva). Alta, Utah, juneag, i8gi, E. A. S. Deux exemplaires, Tun 12 millimetres, certainement premier age, Tautre i5 millimetres, peut-etre du deuxieme age, 622 Carabes (2 claws) from vial 144, Alta, Utah, june 1892, un exemplaire semblable au precedent. Chez la larve du premier age les lobes du telson sont moins indiques. Voir p. 5o et fig., serratus. La structure du labre indique qu’il ne s’agit pas d’un tcedatus. Une larve identique, sauf que les palpes sont encore un peu plus dilates, est etiquetee : « Among termites under stone. Mulligans Hili D C. april 2, 1916. H. S. Barber». Cette larve semble indiquer une espece qui existerait aussi autour de Washington, ou je ne connais pas de tcedatus, mais je suis etonne que Ton trouve une meme espece au premier age en avril dans l’est et en juin dans 1'Utah plus meridional. Alta est au nord du lac Utah, a une altitude mediocre, mais en pays montagneux. LISTE DES ESPECES : 1. Hemicarabus macleayi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 486 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3i5, pl. 41, fig. i (1827); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 166, pl. 6. fig. 8 (1827); Motschulsky, Ins. Siber. p. 97 (1845), Kaf. Russi, p. 77 (1845); Solsk}', Horae Soc. Ent. Ross. Vol. II, p. 263 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 174 (1879); Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 20, p. 235 (1886), Vol. 22, p. 207 (1888), Symbolas, p. 255 (1898); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144 (1896). ab. coi. Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. p. 235 (1886). 2. Hemicar. serratus Say, Trans. Amer. Phil. Soc. N. Ser. p. 77(1825); Provancher, Faun. Ent. Canad. Vol. i, p. 149 (1874); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 166 (1879); Kraatz, ibidem, p. 33o (1886); Roeschke. ibidem, p. 346(1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144 (1896). - Pl. 7, Fig. 1 3. lineatopunctatiis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 78 (1884). var. caiiadensis Le Conte. Melsheimer. Cat. Coi. U. St. p. 10 (i853). var. Motschulsky, Bull. Mose. p. 663 (iSSil, p. 2o3 (i865); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 166 (1879). var. vegase/tsis Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 5g (l9i3j. Daouriea Moyenne Lena et au Kamtchatka. De Terre- Neuve aux Grands Laes et au Nouveau- M exique . Canada. Canada. Nouveau-Mexique. FAM. CARABID/E 583 3. Hemicar. tuberculosus Dejean. a. tuberatlosus Dejean, Iconogr. Y^ol. i, p. 359, pl. 5o, fig. 4 (1829), Siberie, Dzoungaiie, Spec. Coi. \'ol. 5, p. 549 (i83i); Gebler, Ledeb. Keise, Vol. 2. Mongolie, Chine sept., p.56(i83o), Bull. Mose. p. 3o3 (1847), p. 348(1859); Motschulsky, Coiee, Japon. Ins. Siber. p. gS (1845), Kaf. Russi, p. 76 (i85o); Chaudoir, Stett Ent. Zeit. p. 81 (1857); Moravvitz, Kaf. Jesso, p. 14 (i863); Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 284 (1873), p. 23o (i883); Solsky, Hor$ Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 257 (1875); Sahlberg, Nordvestra Sibir. Insekt. p. 6(1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144(1896); Semenow, Symbolae, p. 256(1898); Born, Russ. Sibir. Carab. p. 6-7, Soc. Ent. Vol. 37 (1922). tnben'ii!u'us Fischer, Ent. Imp. Ross. t'ol. 3, p. 186, pl. 70, fig. i (1827). stropliitim Fischer, Cat. Coi. Sib. Or. p. 4 (1842), Spicileg. Entomogr. Ross. p. ii(jS44). gniiiosus Chaudoir, Bull. Mose. p. 487, pl. i, fig. 6 (1844), Stett. Ent. Zeitschr. p. 81 (i852); IMorawitz, Kaf. Jesso, p. 14 (i863). b. etholenii Ylannerheim, Bull. AIosc. p. 226 (1849); Motschulsky, Prov, dTakoutsk. Kaf. Russi, p. 77 (i85o); Poppius, Medd. Soc. Faun. F'enn. \’ol. 33, p. 82 (1907). 4. Hemicar. nitens Linne, .Sj^st. Nat. Ed. 10, p. 414 (1758); Olivier, Europe septentrionale. Entomol. \"ol. 3, p. 35, pl. 2, fig. 18(1790); Fabricius, Entomol. S3’stem. Vol. i , p. 1 3 1 (1792) ; Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft 85, fig. 2 (i8o5); Gjdlenhall, Ins. Suee. Vol. 2, p. 70 (1810); Sturm, Deutschl. Fauna. Vol. 3, p. 37 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 121 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 877, pl. 55, fig. 2 (1829); Fischer, Ent. Imp. Ross. Y^ol. 3, p. 196(1827); Letzner, Laufk. Schles p. 74(1850); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 129 (i856); Thomson, Opusc. Ent Heft 7, p. 696 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 57 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 60 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Born, Faun. Bukovvin. p. 7, Ent. Wochenbl. (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 76 (1909). aureus De Geer, Mem. Hist. Ins. Vol. 4, p. 55 (1781). Nodier, Promen. Mont. Ecosse, p. 224 (1821); Lesire, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 80 (1912). va.T. feiiniiiis Gehin, Cat. Carab. p. 25 (i885). var. humerosus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 8 (1902). Fossile; Pleistoc. Belgique. ab. coi. (2I Letzner, Laufk. Schles. p. 75 (i85o); Semenow, Floras Soc. Ent. Ross. p. 284 fi886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (i8g6). 4. Genus CALLISTOCARABUS Reitter Callistocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 40 (i8g6). Caracteres. — Mesion renfle, deltion mediocre, pointu; palpes dilates, dichetes; mandibules courtes, fossette du labre interessaiit Tepistome; fossettes de hejustome peu prolongees; antennes non calleuses; tete unpeucourte. P ro n otu m co rdi fo r m e transverse, moderement sinue avant les lobes, moderement convexe, gouttieres etroites mais nettes, rebords faibles sur la premiere moitie, mediocres sur la seconde et les lobes; lobes mediocres, assez arrondis; depressions peu sensibles. Elytres en ovoide tres allonge, mediocrement convexes, bien rebordes; sculpture presque nulle, finement granuleuse, les grains souvent alignes sur (Fassez grandes longueurs, 584 COLEOPTERA ADEPHAGA rarement les sept lignes comptables ; primaires quelqueiois assez nets, filiformes, segmentes. Sillons nuis, puncta, frange epaisse. Apex assez gros, peu recourbe, tres emousse. Taille moyenne, forme presque deprimee, couleur noire a reflets chauds, belle bordure verte ou doree sur le pronotum et les elytres. Etat d’evolution. — Mediocre, sauf quant a la sculpture, reduite a des fibrilles longitudinales peu visibles sous la loupe. Grande stabilite. Phylogenie, voir p. 249. Repantition geognaphique. — Prusse orientale, Pologne, Russie, Caucase, Sibeiie jusqu au Baikal. — Cartes I , n« 32; 2, n° 27; 4, n° 192. Sous-GENKES. — Neant. LISTE DES ESPECES : I. Callistocarabus marginalis Fabricius. a. marginalis Fabricius, Syst. Ent. p. 440 Panzer, Faun. Ins. De la Pomeranieau Cau- Germ. Init. Heft. 74, fig. 4 ( 1 801) ; Duftschmid, Faun. Austr. case et a 1’Oural. Vol. 2, p. 24 (1812); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i36 (1826), Iconogr. Coi. A^ol. i, p. 898, pl. 59, fig. i (1827); Fischei, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 204 (1827); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. 54 (i83o), Bull. Mose. p. 294 (1847); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i56 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc, 7, p. 720 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 86 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140 (1896); Semenow, SymboliE, p. 254(1898); Born, Russ Sibir. Carab. p. 5, Soc. Ent. Vol. 37 (1922). — Pl. 7, Fig. 14. violaceus var. b Schonherr, Syn. Insect. Vol. 1, p. 169 (1806). b, decorus Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 14 (1891); Ganglbauer, Kaf. Transylvanie. Mitteleur. Vol. i, p. 86 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 140 (1896); Semenow, Symbolae, p. 264 (1898); non Born. c. chrysochlorus Fischer, Mem. Mose. Vol. 3, p. 3ii, pl. 12, fig. 4 Siberie, jusqu’a 1’Altai. (1912), Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 104, pl. 10. fig. 27 (1827); Born, Russ. Sibir. Carab. p. 5-6, Soc. Ent. (1922). 5. Genus ULOCARABUS Reitter Ulocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1896). Caracteres. — - Mesion non renfle; deltion triangulaire, a pointe effilee, finement ourle, subegal aux lobes; palpes assez longs, peu dilates, dichetes; mandibules un peu longues, pointues, arquees; fossette du labre interessant 1’epistome; fossettes de 1’epistome prolongees; antennes non calleuses, assez longues, articles 2 4 coniques; tete un peu large en arriere. Pronotum assez petit, transverse, trapezoidal a cotes assez arques, convexe a ligne axiale et depressions d’ordinaire marquees; gouttiere rarement accusee, rebords faibles, moins vers les lobes ; lobes petits , souvent depassant a peine. Elytres ovoides ou en amande, etroits en avant, renfles, mais le disque un peu deprime, souvent avec une forte gouttiere suturale, surtout chez hissariensis ; sculpture tres faible et rarement lisible; primaires d'ordinaire un peu plus visibles, segmentes par des points assez gros; autres intervalles egaux ou subegaux, extremement l'AM. CARABI 5^15 fias, strioles par les poiats des stries, quaternaires quelquefois plus faibles. Sillons mediocres, puncta, frange. Apex assez fort, peu arque, triangulaire, pointu. Taille moyenne, forme retrecie en a V a n t , c o u 1 e u r n o i r 1 u i s a n t . Etat d'evolution. — Moyen ; deltion, elytres en avance, le reste plutot en retard. Remarquable par Tetroitesse du mesothorax, la finesse extreme des stries et des intervalles. L’evolution actuelle porte seulement sur ces deux caracteres. Degenerescence manifeste de Tarmure chitineuse, qui es dechire avec facilite ; la gouttiere suturale, souvent large, profonde et prolongee, se rattache a cette degenerescence. Phylogenie, voir p. 249. Repartition geographique. — Turkestan Central et meridional. — Carte 3, n« 18. Soys-GENRES. — Neant. LISTE DES ESPECES : 1. Ul ocarabus stschu rowskyi Solsk}. a. Solsky, Fetschenko Reise, p. i5 (1874), p. 77(1876); Margilan. Moravvitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 76 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1896). lineellus Haury, Le Natural. Vol. 3, p. 2i5 (1886J ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 256, pl. i, fig'. ii d886). b. hissariensis Lapouge, Carab. nouv. p. 198 (1924). — Pl. 7, Fig. I 5. Boukharie, Alonts Hissar. 2. Ulocar. theanus Reitter, Verh. Zool. Ges. Wien, p. 110(1895), Best. Boukharie. Tab. Carab. p. i83 (1896). 6. Genus CARPATHOPHILUS Reitter Carpathophilus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896). S\monymie : Oreocarabus pars Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 336 (1878); Gehin, Cat. Carab. p. 46 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 85 (1892). Caracteres. — klenton grand, sinus peu profonds ; mesion peu renfle, davantage au sommet, deltion reduit a un bord aangle pointu; palpes greles, non dilates, dichetes; fossette du labre triangulaire, interessant Tepistome; fossettes de Tepistome individuellement variables. d’ordinaire courtes; antennes calleuses, longues. Pronotum tres cordiforme, d’un modele tres accidente : disque renfle en deux reliefs dem i -circulai res ; depressions anterieure et posterieure, ligne mediane, gouttiere, profondes; rebord mediocre, plus developpe sur la seconde moitie, tres releve; impressions juxtangulaires nettes, profondes, etroites, paralleles a Taxe, atteignant le milieu de la longueur du pronotum ; lobes assez longs, etroits, peu arrondis. El3'tres elliptiques, assez allonges, peu renfles, tres rebordes; sculpture fine, mais d’ordinaire nette, du s\"steme 7, primaires a peine plus forts, a fossettes interessant les quaternaires adjacents; raphe d’ordinaire bien marque, brillant. Sillons nuis, puncta, frange developpee. Apex peu recourbe, pointu. Pattes greles, longues. Taille petite, forme peu convexe, couleur bronzee, plus ou moins obscuie; tendance generale a l’erythrisme : dessous, bouche, antennes, membres, le scape et les articles basilaires normalement roux. Etat d'evolution. — Mo3'en. Deltion rudimentaire ; sculpture presque entiere, absence de sillons. Seules les callosites antennaires, bien nettes, et le developpement du modele du pronotum. 586 COLEOPTERA ADEPHAGA marquent une avance. Espece debile, piobablement a sa fin, restant toute sa vie immature; le fort modele du pronotum peut s’expliquer par le peu de resistance de Tarmure a la traction des muscles. Phylogenie, voir p. 249. Repartition geog raphique. — Harz, Haute-Autriche, Boheme, Carpathes, Pologne, Alpes de Transylvanie, Alpes orientales, Tyrol. Alticole. — Carte I , n° 27. Ontogenie. — Si la larve attribuee au linnei lui appartient bien, ce qui ne parait pas douteux, elle le range dans une lignee distincte de celle des autres Multistries. Quadricuspide macrocerque, la seule connue de ce groupe. Labre a cotes externes subparalleles ; mesolabre large, muni de chaque cote d’un bourrelet arque, en continuite avec la mediane; medianes longues, laterales bien separees, aigues; hypolabre sans h3"poph}’se ni hypodon ; exolabre non lobule; antennes et palpes mediocrement courts ; terminal des labiaux olivaire ; tegmina vastes, lobes tres larges et tres longs; telson tres echancre, a lobes grands, en demi-croissant, aigus ; cerci tres Ion gs , presque sans epine externe. Voir supra p. 49 et fig. et Description des larves, Mem. 4, p. 22-24 (1908). Ponte au printemps. Sous-GENRES. — Monot3’pe. LISTE DES ESPECES : I. Carpathophilus linnei Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft log, Europe centrale; fig. 5 (1810); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 42 (1812); Sturm, alticole. Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 114 (i8i5); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 76, pl. 45, fig. 6 (1823); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 169 (1826), Iconogr. Coi. V^ol. 2, p. 27, pl. G6, fig. 2 (i83o); Redtenbacher, Faun. Austr. p. 762 (1849); Letzner, Kaferf. Schles. p. 83 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 166 (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 336 (1878); Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i, p. 85 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 . (1896); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i57 (1902), Faun. Bukow. p. i3, Ent. Wochenbl. (1907), Verbreit. Orinocar. p. 17(1919). Breuning, Kol. Rund. Vol. t3, p. ii5 (1927). — Pl. 7, Fig. 16. cychroides Richter. Schles. Ins. Faun. p 4 (1821) ; Zeller. Stett. Ent. Zeitschr. Vol. 2, p. 173 (1841); Kiesenwetier, ibidem, \'ol. 7. p 350(1846); Letzner, Laufk. Schles. p. 84 (i85o). var. scopolii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p, 170 (1826;; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol I. p. 85 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896). \&r.macairei Dejean, Spec Coi. Vol. 2, p. 171 (1826); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 336 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 85 (1892); Reitter, Best Tab. Carab. p. 191 (1896); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest. p. i58 (1902). var. /oDwfriis iMotschulsky, Kaf. Russi, p. 82(1846); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i,p. 85 (1892I; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896). var. S-costatus Petri, Verhandl. Siebenb. Natur. Ver. p. 9 (1912). vzx. jolgariacus Bernau, Kol. Rund. p. 197(1913); Breuning, Kol. Rund. Vol. i3, Ostalpen. p. ii5 (1927). ab. coi. (7) Letzner, Laufk. Schles. p. 84 (i85o). 7. Genus MEGANEBRIUS Kraatz Meganebrius (subgenus) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitsch. p. 366(1895); Reitter, Best. Tab Carab. p. 192 (1896). Synonymie : Oreocarabus pars, Gehin, Cat. Carab. p. 46 (i885). FAM. CARABID/K Sbj Caracteres. — Sous-menton non renfle, non setigere; menton assez grand, sinus mediocres; mesion peu renfle, deltion reduit a une bordure a pointe courte et aigue; palpes tres dilates, dichetes; fossettes mediocrement profondes, celles de Tepistome assez courtes. antennes longues, calleuses, tete un peu forte. Pronotum un peu petit, tres cordi forme, pas plus large que long, reliefs et depressions accuses, moins que chez Carpathophilu^, mais du ineme dessin, gouttieres larges, rebords petits mais bien redresses; lobes petits, a peine saillants, emousses, le toutdonnant Timpression d’un pronotum d&Nehria. Elytres elliptiques, renfles des la gouttiere, celle-ci et les rebords peu developpes; sculpture a intervalles inegaux, les quaternaires plus faibles on nuis; primaires plus forts, longuement catenules ou segmentes par des fossettes n’interessant pas les quaternaires adjacents. Sillons nuis, puncta, frange. Pattes assez longues. Apex peu arque, assez fort, emousse. Taille petite, couleur noire ou noiratre. Etat d’evolution. — Contradictoire. Menton depourvu de soies gulaires, cas unique chez les Multistries, qui permettrait de classer ce genre parmi les Psilogoniens. Inversement, deltion ties rudimentaire, quaternaires encore en evolution progressive. Les palpes tres dilates et les antennes calleuses tiennent le milieu entre ces caracteres contradictoires. L’evolution actuelle porte sur la sculpture, les intervalles deviennent plus fins a mesure que les quaternaires, d’abord nuis (wallicliii), se developpent {indictis). Phylogenie, voir p. 249. Repartition geographique. — Sikkim. Alticole. Sous-GENKES. — IMonotype. LISTE DES ESPECES : I. Meganebrius wallichii Hope, Cray Zool. Misc. Vol. i, p. 21 (i83i); Sikkim. Andrewes, Trans. Ent. Soc. London, p. 171 (1919). var. indicus Fairmaire, Bull. Soc. Ent. Fr. p. XV (iSSgV — Pl. 7, Fig. 1 7. 8. Genus AR/EOCARABUS Reitter Araeocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Semenow, Symbote, p. 'jS (1898). Synonymie : Hypsocarabus Semenow, Symbolae, p. gi (i8g8). Tachycana bus Semenow, S3-mbolae, p. 81 (1898). Caracteres. — Sous-menton setigere, non renfle; sinus assez profonds, mesion renfle, deltion plus ou moins grand, pointu, la pointe plus courte que les lobes; palpes plus ou moins greles, dichetes, non ou a peine dilates; antennes calleuses. Pronotum ourle ou peu reborde. Sculpture hachee, du systeme 7, a quaternaires plus ou moins faibles. Sillons nuis, puncta, frange, Taille petite, couleurs variees. Etat d 'evolution . — Mediocre. Retard quant au menton, aux palpes, aux sillons; avance seulement quant aux antennes et a la sculpture. L’evolution actuelle ne porte que sur celle-ci et sur les rebords du pronotum. Phylogenie, voir p. 200. Repartition geographique. — Xord-Est de la region thibetaine. Tres alticole. — Carte 5. .Sous-GENRES. — Quatre : i. Hypsocarabus, 2. Araocarahus, 3. Tachycarabus, 4. Syzygocarabus. 588 COLEOPTERA ADEPHAGA I. SuBGENUS HYPSOCARABUS Semenow Hypsocarabus sectio Semenow, Symbolae, p. 91 (1898). Caracteres. — Sinus peu profonds, mesion non renfle, deltion assez petit, tres pointu, n’atteignant pas les lobes; palpes lotigs, dichetes, un peu dilates; antennes longues, giAles, peu calleuses. Pronotum petit, etroit, cordiforme, peu reborde, lobes petits, emousses, impiessions mediocres. Elytres en amande, etroits aux epaules; sculpture a sept i nter valles subegaux, les primaires un peu plus forts, coupes de petites fossettes interessant les quaternaires adjacents, autres intervalles tres peu segmentes. Sillons nuis, puncta, frange. Taille petite, forme un peu etroite, couleur brunatie. Etat ci’evolution. — Mediocre. Le deltion, les palpes, les antennes, la sculpture en voie d’evolution mais encore a un stade de debut. L’evolution actuelle porte a peu pres exclusivement sur la sculpture. Formes de misere, dont le developpement normal ne s’acheve pas. Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan; tres alticole, monte a plus de 4.000 metres. — Carte 5, n^^ 36. LISTE DES ESPECES : I. Hypsocarabus latro Semenow, Symbolte, p. 91 (1898). 2, SuBGENUS ARyEOCARABUS Reitter Arseocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Semenow, Symbolas, p. yS-Si (1898). Tableau de determination. — Semenow, Symbolae, p. 80-81 (1898). Caracteres. — Sinus assez profonds; deltion mediocre, pointu, plus court que les lobes; palpes assez greles, non dilates, dichetes, antennes calleuses. Pronotum plus ou moins transverse, d’ordinaire peu {siniiiensis, roboroivskii), cotes peu arques, lobes tri an gulai r es plus ou moins longs, droits. Elytres plus ou moins courtement elliptiques, peu convexes; sculpture hachee, quaternaires mal developpes. Sillons nuis; puncta, frange. Taille petite ou mediocre, forme assez courte, couleur cuivreuse ou bronzee, tendance au rufinisme du dessous, des membres, de la bouche et des antennes. Un peu le facies de billbergi. Etat d'evolution. — Plus avance que chez Hypsocarabus, au moins quant a la sculpture, plus fortement segmentee. Forme en degenerescence, mais moins avancee. La variation actuelle porte sur les callosites antennaires, la degradation de la sculpture, Textension du rufinisme. Uindigestus type parait seul en etre a peu pres exempt. Chez toutes les autres formes du sous-genre, les cuisses au moins sont nettement rousses. Phylogenie, voir p. 260. Repartition geographique. — Thibet nord-est, Gansou nord-ouest, Sse Tchouan ouest. Tres alticole, 4,000 a 5. 000 metres. — Carte 5, n« Sq, LISTE DES ESPECES : I. Araeocarabus sininensis Semenow, Symbolte, p. 7 (1S98). Gansou N.-O. FAM. CARABID^ SSg 2. Araeocan. robonowskii Semenovv, IIoieeSoc. Ent. Ross. \’o1 2 i , p. 171 Thibet nord-est. (18S7). Symbolae, p. 81 (1898), 3. Araeocar. indigestus Semenow, Symbolae, p. 76-79, p. 81 (1898). Sse Tchouan orient. var. semirutilipes Semenow, Symbolae, p 79-Si (189S). 3. SuBGENUS TACHYCARABUS Semenow Tachyparabus sectio Semenow, Symbolae, p. 81 (1898). Tableauxde determination. — Semenow, Symbolae, p. 88-91 (1898). Caracteres. — Palpes un peu dilates, pronotum subcordiforme, plus etroit, reborde; sculpture hachee, quaternaires mal developpes. Forme tres grele en toutes ses parties; couleurs metalliques. Etat d’evolution. — A peu pres le meme. Les palpes tendent un peu a s'elargir, le pronotum acquiert de legers rebords. L"evolution se caracterise surtout dans le sens de la gracilite. Groupe longiligne difficilement separable du precedent, a en juger par les descriptions. Tous ces Carabes me sont personnellement incomius, mais Semenow est toujours un guide tres sur, et plus dispose a reunir les especes qu’a les morceler. Repartition geographique. — Nord du Sse Tchouan, 4.000 metres et au-dessus; sud du Gansou. — Carte 5, n» 35. LISTE DES ESPECES : 1. Tachycarabus poeta Semenow, Symbolae, p. 8i-85, p. 89 (1898). Sse Tchouan nord. 2. Tachycar. korsakowi Semenow, Symbolae, p. 85-90 (1S98). Sse Tchouan nord. 3. Tachycar. pusio Semenow, Symbolas, p. 86, 8g (1898). Sse Tchouan nord. 4. Tachycar. gracilicollis Semenow, Hor® Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 406 Gansou sud. (1887), Symbolae, p. 90 (1898). 4. SusGENUs SYZYGOCAR ABUS Semenow Syzygoca rabus sectio Semenow, Symbolae, p. 88 (1898). Synonymie : Carpathophilus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (i8g6); Born, VTrbreit. Orinocar. p. 18 (1919). Caracteres. — Pronotum plus large, transverse, cotes plus arrondis, lobes deflechis; form,e moins grele en toutes ses parties. Calenigtr rappelle un peu Carpathophilus hnnei. Etat d'evolution, — Equivalent, seulement forme moins longiligne. Phylogenie, voir p. 260. Repartition geographique — Thibet nord-est, Gansou meridional, Sse Tchouan septentrional. Alticole. LISTE DES ESPECES : I. Syzygocarabus cateniger Morawutz, Kenntn. Adeph. Coi. p.41 (1886); Koukou Xor, Xan Chan, Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. \*ol. 21, p. 401 (1887), Symbolae, (jansou. p. 88 (1898); Reitter, Best. 'hab. Carab. p. igi (1896). 590 COLEOPTERA ADEPHAGA var. cequilimes Semenow, Symbolae, p. 88 (1898). var. copulans Semenow, Symbolae, p. 88 (1898). 2. Syzygocar. buddhaicus Semenow, Horte Soc. Ent. Ross. p. 400 (1887), Sse Tchouan sept. Symbolas, p. 88 (1898). 9. Genus LEPTOCARABUS Gehin Leptocanabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXI II (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896). Synonymie : Leptinocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192 (1896). Adelocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192 (1896). Aulonocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (i8g6). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 182, 190 (1909), p. 4 (1910). Caracteres. — Sous-menton grand, non renfie, sauf parfois au milieu; soies gulaires en nombre variable, parfois multiples {koreanns), parfois nulles {prolixus)-, menton grand, sinus peu profonds ; mesion plus ou moins renfie, deltion pointu, large de base, peu ou mediocrement long, cependant egal ou subegal aux lobes trop courts; mandibules vigoureuses, arquees, pointues; fossette du labre grande, interessant Uepistome; fossettes de Tepistome prolongees, les sillons limitant un fort relief cyathiforme du front; antennes longues, peu ou moderement calleuses, rarement simples; tete un peu courte. Pronotum trapezoidal transverse, ou peu cordiforme, ou subcarre, peu renfie, a surface regulierement courbee, presque sans reliefs (exc. canaliculatus), peu ou a peine reborde, souvent ourle; lobes courts, d’ordinaire presque nuis. Elytres allonges ou tres allonges (exc. canaliculatus), la plus grande largeur au dela du milieu; sculpture tres diverse. Pattes ordinairement longues. Sillons rudimentaires ou nuis, puncta, frange. Taille moyenne, forme allongee, couleur generalement foncee, tres brillante au contraire chez quelques hummelii. Etat d’evolution. — Moyen; plus avance quant a la sculpture. Sous-menton generalement en retard, conservant des soies supplementaires, arrive par contre au stade psilogonien chez une race de procerulus. Deltion egalement en evolution. Palpes retardataires. Antennes en evolution, a peu pres sans traces de callosites chez Astheiiocarabus, certaines races de Leplocarabus et de Leptinocarabus, tres calleuses chez d'autres races et surtout chez Aulonocarabus canaliculatus. Pronotum construit comme chez les genres precedents, cependant tres accidente en dessus chez Aulonocarabus canaliculatus. Elytres caracterises schematiquement par leur forme en amande et leur sculpture a carinules hachees, mais tres variables quant a ce dernier caractere, les carinules disparaissant et les primaires tendant a se transformer en hautes carenes continues chez Aulonocarabus. Quaternaires en evolution d’abord progressive, puis regressive, totalement absents chez les formes retardataires, entierement obliteres chez les formes les plus avancees. Tendance a Terythrisme du scape, des cuisses, chez Leplocarabus et Leptinocarabus. Phylogenie, voir p. zSo-zSq. Repartition geographique. — Mongolie, Siberie, Coree, Japon. Genre essentiellement de la faune pacifique. — Carte 5. Ontogenie. — II n’est pas possible que la larve indeterminee n® 7 de mon troisieme Memoire sur les Larves de Carabus, p. i2-i3, se rapporte au procerulus, elle n’a rien de 1’apparence d’un quadri- FAM. CARABID/E 591 cuspide brachycerL^ue, si siuevolue qu’il puisse etie. Elie sera rattachee dubitativemenl au De Haatii japonicits, qui avec le procerulus et un Damaster constitue la faune des environs de Tokio. On a d’ailleurs eleve depuis au Gyps}' IMoth Laboratoiy, Melrose, la larve du Leptocarabus procerulus prolixus. Voir p. 5i etfig., et description detaillee ci-dessous, p. 5g5. Sous-GENRES. — Cinq : i. Asihenocarabus, 2. Leplinocarabus, 3. Leplocarabus, 4. Adelocavabus, 5. Aulonocarabus. 1. SUBGENUS ASTHENOCAR ABUS Lapouge Asthenocarabus nov. subgenus Lapouge. Synonymie ; Hemicarabus pars Gehin. Cat. Carab. p. 24 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144 (1896). Canacteres. — Sous-menton renfle au milieu en avant, a soies fortes, sans supplementaires ; menton assez graitd, sinus peu profonds, mesion gros, mais pas precisement renfle, sinus peu profonds, deltion assez grand, piat, pointu, la pointe atteignant le niveau des lobes; sillons frontaux imprecis, le cyathe incomplet ; antennes tres longues, a plaques denudees sans callosites precises. Pronotum cordiforme, presque aussi long que large, gouttieres sensibles, bords faiblement rebordes, sillon axial net, lobes arrondis, mo3’ens. Elytres longuement elliptiques, suture saillante; sculpture du systeme trois, mate, finement granuleuse au microscope; primaires forts, catenules, a petites fossettes peu profondes, secondaires et tertiaires assez foits, strioles et raboteux, egaux, le premier et le dernier tertiaire obsoletes, pas de traces de quaternaires ; raphe fort, en tubercules en avant, en chainons en arriere, gouttiere apre, a lignes de granulations. Sillons indiques ou nuis, puncta, frange. Apex assez fort, assez arrondi. Pattes assez longues. Taille petite, forme normale, couleur noiratre uniforme. Etat d’evolution. — Le moins avance des Multistries du groupe pacifique. Cependant indica- tions de callosites, de sillons, menton et sous-menton bien developpes. Le pronotum n’a pas encore tout a faitrealise la structure typique du groupe, les intervalles sont presque normaux et ne s’orientent pas vers la forme lineaire habituelle. Ce sous-genre donnera probablement dans Tavenir quelque chose d'un peu different des Leptocarabus. Ph3dogenie, voir p. 200. Repantition geographique. — Yeso. — Carte 5, n° 28. LISTE DES ESPECES : I. Asthenocarabus opaculus Putzeys, Ann. Soc. Ent. Belg. C. R. p. 48 (iSySj; Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 229 (i883); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. 3i (1886) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 142 (1922). - Pl. 7, Fig. I 8. 2. Subgenus LEPTI NOCARABUS Reitter Leptinocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 191 (1896). S3’nonymie ; M orphocarabus C pars Gehin, Cat. Carab. p. 21 (i885). Eutelocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885). Oreocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 47 (i885). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), p. 4 (1910). 592 COLEOPTERA ADEPHAGA Canacteres. — Menton assez grand, sinus peu profonds, mesion peu renfle, deltion en accent ciiconflexe, pointu, piat, n’egalant pas les lobes, ceux-ci courts ; palpes longs, plus ou moins greles, non dilates; antennes a callo sites vari abi es, longues. Pro notum petit, peu et tres egalement renfle, sans autre accident que le sillon axial, peu marque, forme trapezoidale a moindre largeur posterieure, angles anterieurs arrondis, posterieurs a lobes a peine marques (hiimmelii), un peu triangulaires et tres courts {wulffiusi), bords lateraux ourles, parfois tres finement, dessus ponctue rugueux. Elytres tres allonges, etroits aux epaules, dilates au dela du milieu, peu convexes, peu ourles, un peu apointis au bout; suture en relief, parfois en toit; sculpture fine, d’ordinaire seche et hachee, les primaires d’ordinaire plus marques, mi roi rs coupant les primaires et interessant souvent les intervalles adjacents; quaternaires ou nuis ou rudimentaires et localises de chaque cote des deuxieme et troisieme secondaires seulement, rarement plus nombreux et subegaux aux autres intervalles; raphe fort, tres serre, souvent a petits miroirs. Sillons nuis ou rudimentaires, puncta, frange. Apex emousse. Pattes assez longues ou longues. Forme allongee, taille petite ou moyenne, couleurs tres variees, souvent riches, surtout des bordures ; tendance a 1’erythrisme des cuisses. Etat d’evolution. — Mediocre. 11 n’y a plus de pores supplementaires au sous-menton ; deltion peu developpe, aussi les palpes, antennes en evolution active ainsi que la sculpture. Chez les formes attardees, il y a seulement trace de callosiles, elles ,sont au contraire tres nettes a trois ou quatre articles chez les formes avancees. Les quaternaires manquent encore chez la plupart des formes, debutant, caractere remarquable, sur les cotes des deuxieme et troisieme secondaires, arrivent chez miiUislrialus a se generaliser. L’erythrisme des cuisses et meme des antennes ne fait que shnstaller chez certaines races avancees, encore comme caractere individuel et rarement bien net. Phylogenie, voir p. zSi. Repantition geognaphique. — Ue TAltai' au Pacifique, et de la base du Plateau Thibetain au Kamtchatka et a la Siberie arctique; le hummelii parait atteindre TOural. — Cartes 4, no 26; 5, no 3o. LISTE DES ESPECES : I. Leptinocarabus hummelii Fischer. A. Subspecies cyaneoviolacetts Motschulsky. a. gracilentus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 267 (1878); Lapouge, Carab. nouv. p. i52 (1924). b. cyaneoviolacetts Motschulsky, Ins. Siber. p. 99 (iSqS), Kaf. Russi. p. 82 (1845); Lapouge, Carab. nouv. p. 154 (1924). c. gaschkevitsclii Motschulsky, Bull. Mose. p. 489 (1859); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1878), p. 260 (1886); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. p. 262 (1875); Lapouge, Carab. nouv. p. 154 (1924). tristiculus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 219 (1878), p. 260 (1886); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909). d. middendorffi Menetries, Middendorf Reise, Zool. Vol. 2, p. 46, pl. 3. fig. 2 (i85i); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 248 (1878), p. 262 (1886); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. p. 262 (1875); Lapouge, Carab. nouv. p. i56 (1924). rufino : ochoticus Mannerheim, Bull. Mose. p. 278 (i852); Morawitz, Mei. Biolog. p. 181 (1862); Solsky, Horse Soc. Ent. Ross. p. 262 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 249 (1878), p. 260(1886); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), Carab. nouv. p. i55 (1924). Chansi, Mongolie, Mand- chourie. Daourie ; Sohondoh. Mt^ Bureyas; de TAinour a Wladivostock. Des bouches de l’Amour a Okhotsk. FA.M. CARABIIA-E 593 B. Subspecies Itiimmelii Fischer. a. hummelii Fischer, Ent. Imp. Koss. \^ol. 2, p. 69, pl. 35, fig. 8 (1823), Vol. 3, p. 63 (1825); iMotschulsk}^ Ins. Siber. p. io3 (1845), Kaf. Kussl. p. 79 (i85o); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), Carab. nouv. p. 148 (1924). biirnasclitvii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 5~. p 483 (1826), Iconogr. Coi. Vol. I. p. 3i2, pl. 40. fig. 2 (1829). hummdi Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. \’ol. ii, p. 262 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 278 (1878); ? Sahlberg, Xordvestra Sibir. Insektf. p, 7 {1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 168 (1896): Popjiius, Finska \'etensk. Soc l'drh. Vol. 48, n» 3, p. 4, 16 (1906). huriiaschevi Kraatz. Deutsche Ent Zeitschr. p. 248 (1878). var. rufiertts Lapouge, Carab. nouv. p. i5o {1924). var. multistriatus Lapouge, Carab. nouv. p. i5o 11924). ab. -coi. {obversus) Motschulsky. Ins. Siber. p. io3 (1845) ; (7) Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 260-262 (1886); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909). b. smaragduliis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 248 (1878). p. 260 (1SS6); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), Carab. nouv. p. i5i (1924). c. buriala Lapouge, Carab. nouv. p. i5o (1924). C. Subspecies Lapouge, Carab. nouv. 'p. 102 (1924). — Pl. 7, Fig. 19. Leptinocar. wuiffiusi Morawitz. a. venustus Morawitz, Alei. Biolog. Vol. 4, p. 198, Bull. Acad. Sc. Petersb. Vol. 5. p. 244 (1862), Kenntn. Adeph. Coi. p. 26 (1886) ; Solsk}', Horte Soc. Ent Ross. p. 259(1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 182 (1878), p. 261 (1886), p. 844 (1887); Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924). acut -sculptus pars Lapouge. L'Echange, p. 4 (1910). b. acutescidptns Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 26 (1869); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 335 (1878) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. igi (1896); l-apoLige, L’Echange, p. 4 (1910). gaschkevitschii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 216 (1878); Lapouge. L‘Echange. p. 4 (1910). var. carinulatus Chaudoir, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 76 (1S77). vax. gossarei Haury, Ent. Nachr. p. 9 (1879), Rev. Mag. Zool. p. 3i2 (1879); Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (i885); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. j). 268 (1886). var. christophi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 216, 335 11878), p. 265 (1881 ); Morawitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 26, 3i (1886), Lapouge, L'Echange, p. 4 (1910). christofi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 268 (1S86). var. distinctus Haury, Le Natural. p. 269 (1886); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 26 (i886j: Lapouge, L'Echange, p. 4 '1924). C. wutfiusi Aloiawitz, Alei. Biolog. \"ol. 4, p. 192, Bull. .Vcad. Sc. Petersb. Vol. 5, p. 248 (1862), Kenntn. Adeph. Coi. p. 26, 3i (1886); Solsky, Horre Soc. Ent. Ross. p. 289 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192(1896); Lapouge, L’Echange, p. 4(1910). de kraatzi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 265fi88i). p. 267,268 {iSSbg Morawitz. Kenntn. .Adeph. Cui. p. 26(1886). d opacipr.nnis Reitter, Wien. Ent. Zeit. jn 227 (1898); Lapouge, J-’Echange, p. 4 (1910). Transbaikalie , .-\mour, Aloyenne Lena, Aland- chourie. Oussouri . .Amour : Alonts Bureyas. Sajan, Irkoutsk; Ourga. .Amour : Alonts Bureyas. Alandchourie, .Amour. .Amour. Alandchcnu ie, Wladivo- stock. Coree. 594 COLEOPTERA ADEPHAGA 3. SuBGENUS LEPTOCARABUS Gehin Leptocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXIII, p. 36 (i885); Reittei, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909). Caracteres. — Sous-menton grand, parfois depourvu de soies gulaires {prolixus)-, mesion renfle; deltion triangulaire a large base, piat, pointu, assez grand mais rnoins long que les lobes; palpes longs, greles; cyathe bien marque; antennes tres longues, greles, peu calle uses. Pronotuin a peine reborde, peu renfle, peu accidente, mais non piat, iinpressions j uxtangulaires assez grandes, reunies a la basilaire, celle-ci appiofondie au milieu avec deux petits reliefs au inilieu sur la base du disque; long, souvent autant ou presque autant que large, cotes paralleles, peu elargis avant le milieu, a peine sinues pies des lobes, lobes peu developpes, rebordes en dehors; par exception, assez longs, droits, a peine emousses chez Iiarniandi . Elytres tres allonges, paralleles, a peine elaigis au dela du milieu, un peu apointis plutot qu’emargines ; suture un peu en toit; sculpture fine, tres faible, stries larges, systeme 3 ou systeme 7, dans ce dernier cas les piimaires lineaires, segmentes, lisses, les autres intervalles faibles, rugueux, peu precis, les quaternaires souvent disperses en granulations ; raphe lineaire, saillant, luisant; emargination faible ou nulle. Sillons rudimentaires ou nuis, puncta, frange. Pattes greles, tres longues. Apex peu emousse. Taille moyenne ou grande, forme longue et grele, ou un peu grele, le plus souvent parallele; couleur noiratre, s&ni borrecticoUis v\o\ei. Etat d’evolution. — Mediocre, sauf que ce sous-genre pousse plus loin que les autres Tanamorphose longiligne, et chez prolixus elimine normalement les soies gulaires. L’evolution actuelle porte sur les antennes et la sculpture, et un peu sur le pronotuin. Les callosites sont plus ou rnoins nombreuses, jamais bien fortes. La sculpture commence par des formes sans quaternaires : harmandi a primaires bien catenules, secondaires et tertiaires grossiers, comme effiloches; exilis, tenuiformis, gracillimns , fujisaniis, races alticoles a intervalles fins, primaires segmentes, secondaires et tertiaires tres fins, stries larges, avec ou sans traces de cones, aussi porredicollis, race grande du Nord-Ouest; les quaternaires n'apparaissent, sans se developper beaucoup, que chez les races du sud et de l’est du Wondo, procerulus prolixus. I/evolution du pronotum se fait dans le sens de 1’allongement. Phylogenie, voir p. 252. Ontogenie. — On connait la larve du Leptocarabus procerulus prolixus par un exemplaire du premier age obtenu d’elevage au Gypsy Moth Laboratory, Melrose. Voyez supra p. 5i et fig. Sa description a ete retardee par la guerre, qui a empeche la publication du fasc. 5 de nos larves (i). (i) Larve un peu elliptique, noiratre. Labre retreci en avant. Exolabre triangulaire equilateral, le cote externe presque rectiligne, peu renfle, a peine sinue pres de Tangle, celui ci obtus et dirige en avant, cote interne tres faiblement arque, sinus assez profond, bourrelet assez fort sur la moitie sinusaire du lobe, le sinus, la dent externe du mesplabre, s’elargissant sur le mesolabre, nettement limite en arriere par un sillon profond allant du milieu d’nn lobe au milieu de Fautre, ce sillon sinueux, a sinuosite concave en avant derriere les sinus, convexe en avant derriere le mesolabre ; mesolabre fortement quadricuspide les dents longues, etroites, tres detachees ; medianes un peu divergentes, separees par un sinus profond double de leur largeur, pointe un peu obtuse, extornes plus courtes, droites, etroites et pointues, la pointe au niveau du fond des medianes, separees des medianes par un sinus egal a Fune d’elles. Les dents medianes paraissent a certain jour canaliculees et non renflees, mais c’est une illusion due a la transparence du milieu. Pas de disque, derriere le sillon s’etale en divergeant un eventail de rides etroites et peu saillantes, rugueuses sur un fond tres finement granuleux, en trainees. Le bourrelet est arme au bord externe de chaque sinus d’une longue et forte soie faisant secante au milieu. Hypolabre pourvu d’ane hypophyse tres renflee, terminee par un fort hypodon dont la pointe conique fait saillie entre FAiM. CARABIDiE 5g5 Repartition geog ra phique. — Seulement le Japon, Yeso, le sud de Sakhaline. Tous les niveaux, mais avec des races locales sur les hautes montagnes. — Carte 5, n° 29. LISTE DES ESPECES : I. Leptocarabus hanmandi Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909), Carab. nouv. p. 142 (1922). car. groupe acutesculptus Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. 3o8 (igoS). 1. Ilondo, Alpes de Nik- ko : Chiuzungi. 2. Leptocar. procerulus Chaudoir. A. Subspecies exilis Bates. a. exilis Bates, Trans, Ent. Soc, Lond. p. 226 (i883); Lapouge, I, Sado. , L’Echange, p. 190 (igog). b. lenttiformis Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 226 (i883); Alpes de Nikko. Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909), Carab. nouv. p. 143 (1922). c. gracillimus Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 227 (i883); Lapouge, Mont Ontaka. L’Echange, p. 190 (1909), Carab. nouv. p. 143 (1922). les medianes et atteint le niveau de la pointe des exterues. Vu par dessous, Phypodon parait renfle et les medianes creuses, ce qui est la realite. Derriere Thypolabre, champ de soies jaunes couchees formant le palais ; palpes brises, ainsi qu'une antenne. Tautre de longueur moyenne, les articles coniques, plus longs que leur largeur maxima. Pronotum tinement granuleux au microscope, en partie devore ; ne parait presenter rien de particulier. T ergites egalement granuleux. tegmina depassant un peu. Lobes assez grands des le premier, larges d’un tiers de la demi-largeur du tergite, longs des deux tiers de la longueur mediane sur la larve dessechee, donc moins sur le vivant, arques en dehors, rectilignes en dedans, emousses plutot qu’arrondis a la pointe. Telson tres echancre en demi- cercle, les lobes, ourles comme les precedents, triangulaires a cote externe convexe et plus arque, pointe emoussee plutot qu’arrondie, cote interne concave peu arque. Cerei rapproches a la base, tres divergents. presque horizontaux. rectilignes vus en dessus, legerement releves vers la pointe vus par cote, plutot greles, granuleux au microscope, une fois et demie de la longueur du protelson ; epines au premier tiers, rapprochees, Tinterne courte, droite, grele, implantee a 3o® d’inclinaison. Texterne reduite a un cone deprime, toutes deux termiuees par une longue et forte soie; granulations irregulieres, de plus en plus rapprochees, jusqu’a la pointe, celle-ci pourvue d’une tres longue et tres forte soie subapicale longue de pres de la moitie de la longueur du cerque. Dessous invisible. Pattes normales. Couleur brune, peut-etre en raison de Tage. Premier age, dessechee, longueur 8 millimetres, largeur maxima 2 1/2. Obtenue d’elevage au Gypsy Moth Laboratory, Melrose U. S. A., 29 avril 1911, donc printaniere. Cette larve tres importante ne differe que par des nuances de detail de celle du prohUmaticus, si Ton excepte la tete et les soies du cerci ; elle est seulement plus elliptique. Mais ces nuances sufhsent pour lui faire une place a part. La tete est tout a fait differente; sauf que le mesolabre est quadricuspide, il n’y a que des differences. La principale est Texistence d’un hypodon, saillant entre les medianes tres separees, place a un plan inferieur qui se constate aussitot au microscope, car il force a changer la mise au point. Je ne connais jusquhei aucun Multistrie qui possede un hypodon, organe frequent au contraire chez les Carabogeniens. Les dents du mesolabre exagerent le type quadricuspide et se rapprochent plus de celles du concolor par Tecartement des medianes et Tinegalitede longueur des medianes et des externes, mais toutes les dents sont beaucoup plus longues, plus etroites, plus profondement separees. L’exolabre eu triangle equilateral, pointe en avant et au milieu, est d’un type rare chez les IMultistries. L’cnsemble du profil du labre est plutot de certains Calosomes. L’ourlet du sinus est beaucoup plus develojtpe en dehors que chez les Multistries, s’etale en arriere du sinus intermedian, et est nettement limite sur toute sa longueur par un profond sillon L’eventail de stries en forme de iexv.We' de Chamaerops qui couvre le front est tout a fait juopre jusquhei a ce Carabe. Les antennes sont trop longues par rapport au probUinaticus et aux Multistries en general. Les cerci par leur forme n’ont rien d’anormal, mais les longues ct robustes soies sont tout a tait extraordinaires pour un Carabe, quelques Calosomes seulement en ont de pareilles. La larve du prolixus montre que les Leptocarabus appartiennent a une subdivision tres tranchee des Multistries. avec des caracteres propres, longueur et is leinent des dents du mesolabre, d’autres rappelant les Carabogeniens. hypodon. d’autres rappelant les Calosomes. developpement des soies et surtout de celles des cerci. Ces caractires dhiilleurs pcuvent s’attenuer peut-etre aux hges suivants, comme il arrive chez les Calosomes et beaucou)) de Carabes, dont les dents sont souvent moins differenciees au 3e age. Les Leptocarabus ne peuvent pas descendre des ^fultistries ordinaires. et Tinverse n'est ])as jirobable. Iis sont plutot a regarder comme des collateraux descendant d'une souche commune eteinte et probablemcut plus voisine de celle des Carabogeniens que de celle des Pliochetes. 596 COLEOPTERA ADEPHAGA d. fiijisanns Ba'tes, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 227(1883); Lapouge, L’Echange, p. igo (1909). e. shinanensis Born, Ent. Mitt. Vol. ii, p. 178 (1922). B. Subspecies l>roceruliis Chaudoir. a. porredicollis Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 228 (i883); Gehin, Cat. Carab. pl. 6(i885); Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909). b. procerulus Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 486 (1862); Bates, Fians. Ent. Soc. Lond. p. 225 (1862); Semenow. Symbolae, p. 260 (1898); Lapouge, L^Echange, p. 190 (1909). — Pl. 8. Fig. I. c. prolixus Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 228 (i883); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896). procerulus var. Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. 3o8 (igoS). Mont Fujisan. Shinano ; Mont Yatzuza- dake. Hondo, cote nord-ouest. Sakhaline, Hondo, Yeso, Kiushiu. 4. SuBGENUS ADELOCARABUS Reitter Adelocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192 (1896). Synonymie : Leptocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 36 (i885). Caracteres. — Sous-inenton a soies gulaires souvent multiples; mesion peu renfle, davantage en avant, palpes longs, greles, faiblement dilates; cyathe bien dessine; antennes tres longues, peu calleuses. Pronotum un peu plus large que long, presque carre, angles anterieurs largement arrondis, cotes sinues apres le milieu, disque sensiblement renfle sur la premiere moitie, termine par deux lobules inseres entre les fossettes posterieures j uxtangulai res et mediane, gouttiere etroite, impression basilaire confluant avec les fossettes juxtangulaii es et mediane, mal definies mais profondes, caracteristiques; bords ourles ou faiblement rebordes, lobes courts, larges, rebordes en dehors. El3’tres elliptiques allonges; gouttieres larges, tres reduites en arriere, suturale carenee, parfois beaucoup ; sculpture du systeme 7, primaires entiers ou segmentes, d’ordinaire carenes mais tres moderement, secondaires lineaires, plus ou moins faibles, tertiaires et surtout quaternaires tres menus, a peine discernables, rapeux; raphe tres fort, souvent dedouble, tubercules luisants; dans la gouttiere, granulations un peu alignees (e.xc. seniiopacus). Sillons rudimentai res ou nuis, puncta, frange; apex un peu recourbe, pointu, plus gros et arrondi chez seniiopacus. Pattes longues, gr6les. Taille moyenne ou grande, forme allongee, mais moins que celle des Leptocarabus, deprimee; couleur noir mat, a reliefs brillants; pronotum brillant et comme verni chez seniiopacus. Etat d’evolution. — Mediocre, retardataire quant aux soies des palpes. Anamorphose longiligne moins accusee que chez les Leptocarabus, meme genre de sculpture tres fine. Pronotum du meme type, avec les memes reliefs caracteristiques, mais de forme plus normale et avec les creux plus profonds. L’evolution actuelle porte principalement sur la sculpture, developpement des primaires en carenes, de Varboreiis au coreanus, et aussi du raphe. Phylogenie, voir p. 252-253. Repartition geographique. — Yeso, Sikhota Alin, nord de la Coree. Aiboricole; regions noyees. — Carte 5. no 32. LISTE DES ESPECES : I. Adelocarabus arboreus Lewis, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 526 (18S2); Yeso. Bates, ibidem, p. 225 (i883); Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (i885); Lapouge, L’Echange, p. 190 (1909). FAM. CARABID.^: ^97 2. AdeI ocar. sichotensis Born, Soc. Ent. p. 79 (1914); Lapouge, Carab. }iIonts Sikhota Alin. nouv. p. 121 (1921). 3. Adelocar. koreanus Reitter, Verh. Zool. Ges. Wien, p. iio (1895), Coree septentr. Best. Tab. Carab. p. 192 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 16(1913), p. 120 (1921), L’Echange, p. 4 (1910). — Pl. 8, Fig. 3. 4. AdeI ocar. semiopacus Reitter, \^erh. Zool. Ges. Wien, p. 109 (iSgS), Coree. Best. Tab. Carab. p. 192(1896); Lapouge, L’Echange, p. 4 (1910). 5. AdeI ocar. seishinensis nov. spec. Lapouge (i). Coree, Seishin. 5. SuBGENUS AULONOCARABUS Reitter Aulonocarabus Reitter, Best. Tab, Carab. p. 192 (1896). S3’nonymie ; Carabus D pars Gehin, Cat. Carab. p. 44 (i885). Tableau de detenmination. — Lapouge, L’Echange, p. 4 (1910). Caracteres. — Alesion peu renfle, davantage au sommet; deltion allonge, robuste, subegal au.K lobes, palpes moins longs, non greles; antennes longues et fortes, tres calleuses, moins chez nicolaiensis. Pronotum carre, souvent retreci en avant et non en arriere; reliefs du type Leptocarahis, souvent tres renfles; cotes a peine rebordes en avant, un peu plus en arriere; lobes triangula! res, arrondis, assez longs, moins chez nicolaiensis. Elytres ovo-elliptiques, peu renfles, largement etales sur les cotes, surtout en arriere; suture tres carenee; gouttiere large, rebords assez developpes ; sculpture a trois carenes primaires parfois tres elevees, secondaires et tertiaires minces, peu eleves, tres nets (^nicolaiensis). moins nets, moins eganx (karilensis), fondus en une granulation mate, imperceptible, avec de rares traces de secondaires (^canaliculatus)-, raphe bien developpe, a petits cones serres, gouttiere mate. Sillons nuis, puncta, frange. Apex peu incurve, divers : regulierement retreci et pointu (^nicolaiensis), tres grele (kurilensis), longuement apointi (careniger), large et simplement arrondi (^penialis, canaliculatus). Pattes assez longues, de force normale. Forme plus ou moins, mais jamais tres allongee, taille moyenne, couleur noiratre, rufinisme plus ou moins marque des elytres, mais non du scape ou des pattes. Etat d’evolution. — Avance, mais sans exces. Developpement complet du deltion, des callosites, sculpture tres avancee. Sillons seuls retardataires. L’evolution actuelle ne porte guere que sur la (11 Adelocarabus seishinensis. — Voisin dCarboreus, mais distinet a premiere vue par sa taille plus petite, sa forme plus etroite et aplatie, sa couleur assez brillante. Tete et ses organes semblables, sauf le brillant relatif, articles 5-8 des antennes nettement calleu.x, 9-10 un peu de|)Ouilles a la suite. Pronotum plus etroit, piat, assez brillant. Elytres deprimes a suture saillante, sculpture du type arboreus, assez variable, d’ordinaire moins marquee et plus irreguli^re. Primaires pas plus forts que chez arboreus, moins regulierement segmentes, ne tendant pas a faire carene, foveoles faibles ou nulles ; secondaires un peu plus fins, entiers ou subentiers, aussi les tertiaires plus fins encore ; les quaternaires manquent parfois, fondus en granulations, mais le plus souvent il en reste des traces, normalement iis sont plus fins que les tertiaires, mais entiers ou subentiers, et par suite la scidpture bien plus nette que celle d' arboreus, bien qu'e.\trcmement fine. Stries finement ponctuees, entamant souvent le bord des intervalles tres serres. .-Ype-v fin et parallele, rappelant plutot celui du canaliculatus careniger que celui du procerulus. Tout noir, la pubescence des antennes un peu rousse. Koreanus et sichotensis se distinguent 4 premiere vue du seishinensis par leurs primaires rchausses en carenes, la structure du raphe, la matite du dessus ; semiopacus par le contraste de la partie anterieure brillante et des elytres mats, mais par la sculpture des elytres le semiopacus est beaucoup plus pres du seishinensis sauf quant au raphe. Ces quatre formes sont a considerer jusqu’a nouvel ordre comme collaterales mais indepenJantes, tant de Varboreus que des Aulonocarabus. Longueur 25-3o, largeur8-ii. Seishin, Coree. une soi.xantaine d’e.'cemplaires, Staudinger. Bang Haas. COLEOPTERA ADEPHAGA 598 sculpture, dont les carenes s’exagerent peu a peu, les secondaires et tertiaires disparaissant par compensation. Tres nets jusqrdau raphe chez iiicolaiensis, et presque carinuliformes, iis deviennent chez kiirilensis des cretes mal dessinees et rugueuses, en voie d’obliteration, et sont remplaces par un fond mat tres finement grannleux chez les autres races. Lhipex, fin et pointu chez les formes moins avancees, aboutit a une structure en pointe de couteau de table chez canaliculatus. Le rufinisme des elytres n’est pas lie a 1'habitat alticole ni a la lafitude, il est dans la nature de Tespece, aussi frequent dans le Chansi qu’aux Kuriles. Phylogenie, voir p. 253 et fig. Repartition geographique. — De la Lena aux Kuriles; Mongolie; nord de la Chine. — Carte I , n° 3i. LISTE DES ESPECES : I. Aulonocarabus canaliculatus Adams. A. Subspecies nicolaiensis Lapouge, Carab. nouv. p. 120 (1921). — Embouch. de TAinour. Pl. 8, Fig. 2. B. Subspecies hirilmsis Lapouge, Carab. nouv, p. i5 (1913), p. 120 lies Kouriles. (1921). C. Subspecies canaliculatus Adams. a. careniger Cha.\\dLO\v, Rev. I\Iag. Zool. p. 448 (i863); Kraatz, Deutsche Mandchourie. Ent. Zeitschr. p. 275 (1878); Lapouge, L’Echange, p. 5 (1910), Carab. nouv. p. i5 (1913), p. 120 (1920). b. penialis Lapouge, Carab. nouv. p. i5 (1913), p. 120 (1921); Born, Bas niveaux; Siberie, Russ. Sibir. Carab. p. 7, Soc. Ent. Vol. 3/ (1922). Amour. c. canaliculatus Adams, Mem. Soc. Nat. AIosc. Vol. 3, p. t68, pl. 12, Sajan, Hamar Daban, fig. I (i8i3); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 197 (1827); Mongolie, Chansi. Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 55i (1881), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 378, pl. 55, fig. 3 (1889); Motschulsk}'-, Ins. Siber. p. log (18451, Mei. Biolog. Petersb. p. 225 (i85g); Gebler, Bull. Mose, p. 286 (1847) ; Solsky, H oras Soc. Ent. Ross. Vol. 1 1 , p. 256 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 245 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 192 (i8g6); L.apouge. L’Echange, p. 5 (1910), Carab. nouv. p. i5 (1913), p. 120 (1921). costatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3. pl. 6, fig. 2 (1826). var. uifipennis Lapouge, L’Echange, p. 5 (1910). var. brevior Poppius, Meddel. Soe. Fenn. Vol. 33, p. 83 (1907). IO. Genus NIPPOCARABUS Lapouge Nippocarabus nov. genus Lapouge. Synonymie : Limnocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 27 (i885). Caracteres. — Sous-inenton renfle au milieu; menton assez grand, sinus faibles, mesion renfle, deltion reduit a un bord plutot angule que dente, cyathe frontal marque, antennes greles et tres longues, non calleuses. Pronotum allonge, cordiforme, reborde, sensiblement sinue avant les lobes, gouttieres bien marquees, impression basilaire faible, impressions j uxtangulai r es lineaires, assez profondes, imprecises, paralleles a Taxe, prolongees presque jusqu’a mi-longueur du pronotum, disque peu renfle, rebords presque FAM. CARABID.-E 5cj9 verticaux, plus developpes vers les lobes et sur les lobes, ceux-ci assez longs, peu larges, diriges en arriere, creuses au milieu, tres redresses en dehors, ourles en dedans. Flytres en amande, assez etroits aux epaules, celles-ci tres saillantes; convexite faible; rebords et gouttiere bien marques; suture non renflee; sculpture du systeme trois, tres entiere, le preinier tertiaire seul inanque, les trois intervalles externes tres fi ns mais nets ; priinaires segmentes ou subcatenules, secondaires et tertiaires plus faibles, d'ordinaire egaux, non strioles; raphe tres fort, subcatenule, gouttiere rugueuse, tout le dessus finement granuleux, intervalles et stries, celles-ci plus larges que les intervalles, non ponctuees, parfois avec quelques asperites, amorces de (luaternaires, principalement le long des primaires. Sillons interrompus au milieu, puncta, frange. Apex variable. Pattes longues et greles. Taille moyenne; forme allongee, deprimee ; couleur noiratre, tres mate, parfois reflets bronzes entre les chainons. Etat d’evolution. — Peu avance : deltion tres retardataire, pronotum tres normal, sculpture primitive. L'evolution actuelle tend a reduire les tertiaires et a diminuer 1’allongement. L’apex presque falciforme, a pointe extreme un peu rabattue, est beaucoup plus court chez decurtatus et termine en bouton. Phylogenie. voir p. 253. Repartition geographique. — ■ Nord du ITondo, peut-etre aussi Coree. — Carte 5, n° 33. LISTE DES ESPECES : I. Nippocanabus van volxemi Putzeys, Ann. .Soc. Ent. Belg. p. 2(1875); Nord du Flondo. Bates, Trans. Ent, Soc. Lond. p. 224 (i883); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 143 (1922). var. decurtatus Lapouge, Carab. nouv. p. 343 (1922I. (OARABOGENIENS) I. Genus CARABUS Linne, strictiore sensu Carabus (genus) latissimo sensu Linne, Syst. Nat. Vol. i. p. 668 (1767); strictiore sensu Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 704 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. XXVI, p. 46 (1845); pars Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 42 (1892). Synonymie : Hygrocarabus Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 692 (1875). Eucarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 19(1876), p. XXI, p. 3i (i885). Limnocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876), p. XX, p. 25 (i885). Goniocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. t5o (i8g6). Autocarabus Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 5 (1891). Tableau de determination . — Lapouge, L’Echange, p. 37, 38, 42, 48 (1902). Caracteres. — Sous-menton piat ou tres piat; menton mediocre, lobes arrondis, sinus larges, peu ou mediocrement profonds, mesion renfle ou non, deltion piat, pointu, diversement long; palpes non dilates, plutot longs, souvent greles {Limnocarabus, Hygrocarabus), dichetes, sauf certaines races de cancellatus; antennes calleuses ou non. Pronotum reborde, bien lobe, transverse ou peu cordiforme. Elytres emargines, parfois fortement, souvent creneles aux epaules 6oo COLEOPTEKA ADEPHAGA [LitiDiocarabus, Hygrocarabua, la plupart des caiicellatus); sculpture tres diverse, d’ordinaire fortement evoluee, les tertiaires toujours reduits ou nuis. Sillons ou non, puncta, frange. Quatre pulvilli; chez Hygrocarabus trois seulement. Taille moyenne ou grande, forme peu convexe, couleurs diverses, scape et cLiisses souvent rouges ou jaune rougeatre. Etat d’evolution. — Assez avance, bien qu’inegal suivant les caracteres. Palpes retardataires ; toujours non dilates; polychetes ou heterochetes chez les cancellatus de la branche orientale, par accident chez ceux de la branche occidentale et chez V auratus. Elytres tres avances; epaules fortement crenelees chez plus de la moitie des especes ; tertiaires toujours absents ou reduits; structures diverses mais tres differenciees des autres intervalles. L’evolution actuelle porte sur les palpes, les antennes. la sculpture, les sillons, l’erythrisme des antennes et des pattes. Phylogenie, v. p. iSS-zSj . Repartition geog raphiqiie . — Aire tres vaste, de 1’Irlande et de la Bisca3’e au Japon, mais ne depassant guere au sud la ligne de partage des eaux, satif au Caucase et au T urkestan. — Cartes 1-5 • Ontogenie. — La plupart des larves sont connues. Sous-GENRES. — Quatre ; I. Goniocarabus, 2. Limnocarabus, 3. Hygrocarabus. 4. Carabus. I. SuBGENUS GONIOCARABUS Reitter Goniocarabus (genus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (1896); Barthe, Tabi. Anal}'t. Carab. p. 29, 83 (1909); Codina, Ent Catalun. Coi. p. 47 (1918). Tabi eau de determination. — Lapouge, L’Echange, p 87, 38, 42, 48 (1902). Caracteres. — Palpes dichetes [vagans, races occidentales de cancellatus) heterochetes ou polychetes (races orientales de cancellatus')-, mesion renfle, deltion pointu, egal aux lobes; antennes non calleuses, un peu calleuses chez les races orientales de cancellatus, ambolus et scape souvent comprimes. Pronotum grand, transverse, reborde, bien lobe, impression posterieure d’ordinaire nette et bisinuee. Elytres correctement elliptiques ; epaules denticulees chez les races orientales de cancellatus, emargination moderee, sauf chez quelques races de cancellatus dTllyrie ou elle est forte; suturale elevee, serree de pres par le premier secondaire d’ordinaire raccourci; deuxieme et troisieme secondaires en cotes carenees, peu elevees chez vagans, souvent beaucoup chez cancellatus, quatrieme secondaire mediocre ou nui; primaires tres variables, tantot fortement tuberculeux, tantot reduits a des segments minces et sans relief au fond des sillons qui separent les secondaires; tertiaires toujours faibles, souvent effaces entierement. Sillons mediocres ou nuis. Taille moyenne, presque grande chez certaines formes illyriennes et dalmates ; couleur fondamentale bronzee, plus ou moins rembrunie jusqu’au noir, variant au vert, au bleu, au violet, au cuivreux suivant les races et les individus, le pronotum souvent discolore, d’ordinaire de teinte ou de couleur plus chaude. Scape normalement rouge, a quelques races pres, chez cancellatus, et noir chez vagans ; cuisses souvent rouges chez cancellatus, sauf quelques races, et chez vagans tres rarement (borni). Etat d’evolution. — Le moins avance du genre. Chez vagans les palpes sont deja dichetes. mais les antennes sont simples, les epaules non crenelees, les primaires relativement conserves, et meme le juxtasutural, les cotes secondaires non hypertrophiees, Terythrisme du scape et des cuisses tres rare et individuel. Chez cancellatus, V intermedius et le trentinus sont a peu pres a ce meme point, mais les intervalles deja plus inegaux. 'L’ emarginatus et les formes voisines exagerent Temargination et FAM. CARABID^ 6oi commencent a avoir les epaules uu peu cienelees. Les caracteres de Tespece se developpent dans TEurope centrale, la Russie, la Siberie. Du cote de la France, revolution ne depasse pas chez le celticus et ses sous-races le degre de V intermedius et du trentinus. En somme l’evolution porte sur tous les caracteres specifiques. Phylogenie, v. p. 256. Repantition geographique. — Le vagans est localise dans les Basses Alpes et leurs environs. Le cancellatus au contraire est palearctique, remontant presque jusqu’au cercie polaire, descendant jusque dans les Pyrenees, TApennin Nord, l’Albanie. II atteint vers l’est la Moyenne Lena, mais non le Pacifique. Le cancellatus est inserit au Catalogue des Coleopteres de rAmerique du Nord de Leng (1920), comme indigene dans le Wisconsin. Cet habitat a 1’ouest du lac Michigan m’etonnerait. Je crois a bindigenat du nemoralis, dont j’ai vu des exemplaires, adultes et larves, dans les collections americaines, avec des dates anterieures aux tentatives d’acclimatement, une race speciale et tres primitive habite d’ailleurs Terre-Neuve et la cote, mais le nemoralis est un habitant de la region en face de 1’Europe et non de 1’interieur. — Cartes 1-5. Paleontologie. — Les tourbes campiniennes de Belgique ont fourni des restes qui paraissent appartenir a des formes naines de cancellatus ou d’especes voisines. Iis presentent une certaine variete. Voir Lapouge, Degre d’evolution du genre Carabus a Tepoque du Pleistocene Aloyen, p. 7, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 232 (1902). J’ai trouve le cancellatus celticus, avec ses dimen- sions actuelles, dans les tourbes interglaciaires de Ia cote de 1’Ouest de France : Batz, Bretignolles. Ontogenie. — Les larves de plusieurs races de cancellatus sont connues, et ce Carabe s’eleve facilement. Serrilabre tetrodonte. Labre a cotes externes convergeant en avant; exolabre a bords anterieur et exterieur obliques ; mesolabre a sinus axial peu profond, dent externe assez nette sur le Hanc de 1’interne; hypodon visible sous le bord du sinus comme une petite epine; palpes et antennes moyens, terminal dilate, palpaires accoles mais a des niveaux differents; tegmina etroits, lobes seulement indiques; telson tronque, lobes indiques, davantage chez get a, cerci grenus, epines redressees, tres courtes, subegales. Voyez supra p. 53 et fig. et Description des larves, Mem. 3, p. 16-19 (’t907). C’est la larve attribuee au splendens par Xambeu, Mem. 8, p. 111-112. La larve decrite par Gehin dans sa sixieme lettre se rapporte au purpurascens. Celle de Schiodte, que j’ai etudiee avec soin, me parait un nemoralis anormal. Ponte au printemps. CEufs petits, aussi la larve. LISTE DES ESPECES : 1. Goniocarabus vagans Olivier, Entomol. 3, p. 35, 39, pl. 3, fig. 28 (zygS) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 84 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 337, pl. 45, fig. 4 (1829) ; Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 142 (i85i) ; Fairmaire, Faun. France, Vol. i, p. 22(1854); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 35 (1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 701 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 162 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 65 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 427(1898); Caillol, Coi. Provenc. Vol. i, p. 24 (igo8); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 87 (1909); Born, Coi. Rundsch. p. 12 (1917). var. ligttricus Lapouge, L’Echange, p. 3“ (1902). var. viatheyi Born, Coi. Rund. p. i2-i3 (1917)- var. borni Barthe, Tabi. .A.nalyt. Carab. Suppi, p. 84 ( 1923). 2. Goniocar. cancellatus Illiger. .•\. Subspecies intermedius Dejean. a. intermedius Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 104 ([826), Iconogr. Vol. i, p. 355, pl. 5o, fig. I (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Basses .Alpes et environs. .Mpes maritimes. Dalmatie. 6o2 COLEOPTERA ADEPHAGA p. 263 (1877); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 65 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i53 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 429 (1898); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 3i (1904); Csiki, Ann. Mus. Hung. p. 620 (1926). corpulentus Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. 1, p. 32 (1904); Boni, Ins. Borse, p. 6 (1904). nudilahrtis, novaki, atroviridulns Mulier, Wien. Ent. Zeitschr. p. i36 (1898), p. 28, 32 (1899); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 32 (1904). b. schatzmayeri Born, Ent. Blatt. p. 253 (1912); Csiki, 1. cit. p. 620. nigricornis pars Dejean, Iconogr. Coi. \ ol. l, p. i53 (1S27). c. collaris Lapouge, L’Echange, p. 37 (1902). d. ireniiniis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 264 (1877). emarginatus var. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 264 (1877). e. Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 269 (1881). penninus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 480 (1898J; L’Echange, p. 42 (1902); Born, Soc. Ent. p. 4 (1914). f. generoseiisis Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. i3. p. 96 (1905), Soc. Ent. p. 4 (1914). g. luganensis Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 12, p. 899 (1904), \'ol. i3, p. 16 (1905). h. iicinns Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. \’ol. i3, p. 98 (1905). B. Subspecies emarginatus Duttschmid. a. emarginatus Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 3i (1812); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 102 (1886), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 353, pl. 49, fig. 3 (1829); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. 1, p. i35 (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 289 (1877); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 65 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i53 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 42 (1902); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 3i (1904); Csiki, 1. cit. p. 619. granulaUis Scopoli, Faun. Carniol. p. 85 (1783). affinis Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 32 (1812). dnftscinnidti Gehin, Cats Carab. p. 20 (1S76). b. corpulentus Kraatz, Ent. Monatsbl. Vol. 2, p. 54 (1880). c. apfelbecki Born, Ins. Borse, p. 164 (1904); Csiki, 1. cit. p. 619. livnensis Born, Soc. Ent. p. 147 (igo6). nigricornis pars Apfelbeck, Kaf. Balk. tTol. i, p. 3i (1904). d. maximus Haury, Le Natural. p. 175 (1880); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 65 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i53 (1896); Born, Ins. Borse, p. 164 (1904); Csiki, 1. cit. p. 619. var. islamitus Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. i56 (1899); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 3i (1904); Born, Ins. Borse, p. 164 (1904), Deutsche Ent. Nat. Bibi, p. 39 (1910); Csiki, 1. cit. p. 619. e. sequensi Beuthin, Ent. Nachr. (1896); Csiki, 1. cit. p. 619. aurosplendens ApiieYbecV, i. 1.; Born, Deutsche Ent. Nat. Bibi. p. 40 (1910); Csiki, 1. cit. p. 619. f. karstianus Bernau, Wien. Ent. Zeit. Vol. 82, p. 184 (1913). g. posckiavinus Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. 28, p. 268 (1922). h. oblongus Sturm, Deutsch. Fauna, Vol. 3, p. 44, pl. 56, fig. a, A (i8i5); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 260(1877); Gangl- bauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 65 (1892). I. Pago. Tyrol Merid. ; Roveredo. Trentin, Adamello, Alpes bergamasques. Alpes Pennines, Lepon- tiennes. Tessin : Monte Generoso. Turin : Lugano.. Haut Tessin. Carniole, Bosnie. Croatie occ. Bosnie nord, Slavonie occid. Bosnie N. et C. Bosnie. Croatie, sud-est. Carniole. [Alticole. Grisons : Poschiavo ; Carniole, Carinthie. FAM. CARABIDAi 6o3 dahlii Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol, i, p. iSy {i856); K'iaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 260 (1S77I; Ganglbauer, Kiif. Mittelear. Vol. I, p. 65 (1S92). ni^ricornis Born, Ins. Borse, p. i63 (1904). i. koca; Born, Deutsche Ent. Nat, Bibi. p. Sg (igro). j. ? assimilis Duftschmid, Faun. .Austr. Vol. 2, p. 33 (1912); Stunn, Deutsch. Fauna, \^ol. 3, p. 46. pl. 56, fig. bB (i8i5); Born, Ins. Boise, p. 100(1904). k. />seii(loca}icellaiiis Fleischer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 27, p. 296 (1908). C. Subspecies cancellatus Illiger. a. nigriconiis Dejean, .‘5pec. Coi. Vol. 2, p. 102 (1S26), Iconogr. Vol. i, p. 353(1829); Kfaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 261 (1877); Ganglbauer, Kaf. .M itteleur. Vol. i, p. 65(1892); pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. i52 (1896); Csiki, 1. cit. p. 618. b. soprouieusis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 102 (1826), Iconogr. Coi. V^ol. I, p. 353 (1829). zieghri Kraatz, Cat. Coi. p. 5 (i883). sczobroniensis pars Gehin, Cat. Carab. p. 3o (i885). nigriconiis pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. i52 (1896). . C. interior Sokolar, Ent. Blatt. Vol. 6, p. 60 (1910); Born, Soc. Ent. Vol. 3o, p. 19 (19 1 5). d. maderi Born, Soc. Ent. Vol. 3o, p. 19 (igi5). e. ambicornis Sokolar, Ent. Wochenbl. Vol. 24, p. 45 (1907); Born, Ent. Blatt. p. 134 (1911). f. superior Sokolar, Ent. Wochenbl. Vol. 24, p. 65 (1907); Boin, Ent. Blatt. p. 164 (igi i). g. excisus Dejean, .Spec. Coi. Vol. 2, p. 10 1 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i.p. 352 (1829); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. i35 (iS56); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (i8g6). g'. budensis Csiki, .Ann. Mus. Flung. p. 616 (1926). h. cancellatus Illiger, Kaf. Preuss. p. 154 (1798); Gyllenhall, Ins. Suec. Vol. 2, p. 64 (1810); Duftschmid, Faun. .Austr. Aml. 2, p. 32 (1812); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 99(1826). Iconogr. Coi. Vol I, p. 352, pl. 49, fig. 2 (1829); Heer, Faun. Helv. Vol. i, p. 23(i838); Letzner, Laufk. Schles. p. 71 (1849); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 63 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (1896). Une foule de formes que je n’ai pu verifier ont ete decrites : Sokolar, Zeitschr. Insekt. Biol. Vol. 7. p. 184-188, 23o-232 (1911); Bernau, Wien. Ent. Zeit. Vol. 33, p. 191-210 (1913); Langenhaus, Ent. Blatt. Vol. g, p. 3o4-3o6 (1913); Kolbe, Ent. Rund. VMl. 29, p. 27-29 (1912), Vol. 3o, p. 37-72 (1913). graiiuhi/us pars Fabricius Entomol System, p. i.3o (1792), Syst. Eleuth. Yol. i, p. 176 (18011; 1’anzer. Eaiin. Ins. Cerm. Init. Meft 81, fig. 6 (1801); Sturm, Deutschl. Faun. Vol. 3, p. 42'(i8i5) clathratiis Scriba. Beitr. Insektengesch. Vol. i, p. 12, pl. i, fig. 6 (1790). verrucosus Heer Kaf. Schw. p. 10 (1837). var. rufofemoratus Letzner, Laufk. Schles. p. 71 (1849). femoralis Gehin. Cat. Carab. p. 3i (i885). hamatomerus, rufipes Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 436 {18791. anderseni Beuthin, Ent. Nachr. p. ii5 (1896). ab. coi. Letzner (2), Laufk. Schles. p. 71 11849). .Slavonie orient. Banat. Styrie. Basse .Autriche. SalzboLirg, Ilaute Autr. ; .Alticole. Basse .Autriche : Buckli- ges Welt ; Alticole. Haute Auti iche; Alticole. Ilaute .Autriche; Alticole. Vallee, Basse Autriche. Ofner Gebirge. Allemagne, Scandinavie 6o4 COLEOPTERA ADEPHAGA i. brevitnbeiculatus Roubal, Prag. Ceske Ent. p. 1-4 (1909); Born, Ent. Blatt. p. i3g (1911); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i (1911). j. mazurai Fleischer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 29, p. 98 (1910). k. sndeticns Schultz, Soc. Ent. Vol. 16, p. 122-123 (1901). l. thiiringiaims Born, Ent. Blatt. p. 139 (igii). m. carinatus Charpentier. IIorcE Ent. p. i85 (1825); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5i (1896); Lapouge, Ph3’log. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 431 (1898); Born, Ent. Blatt. p. 138(1911). Celticus pars Born, Ent. Blatt. p. i38 (1911). var. pseudocarinalus Beuthin, Ent. Nachr. p. 116 (1896). ab. coi. Beuthin, Ent. Nachr. p. ii5 (1896); Schilsky (4), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 195 (1889). D. Subspecies cellicus Lapouge. a. subschartowi Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 484 (1898), L’Echange, p. 87 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 84 (1909) ; Born, Soc. Ent. Vol. 82, p. 24 (1917) ; Codina, Buttl. Inst. Cat. Hi.st. Nat. p. 48 (1921). b. aveyronensis Beuthin, Ent. Nachr. p. 116 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 85 (1909). confinis Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 84 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 91 (1918), var. Pyrenaicus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 433 (1898), L’Echange, p. 87 (1902). c. asiur Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4. Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 488 (1898), L’Echange, p 87(1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 85 (1909), Misc. Ent. p. i (1912) ; Born, Soc. Ent. p. 3 (1928). d. Celticus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 433 (1898), L’Echange, p. 87 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 84 (1909). Olivier. Ent. Vol. 3, pl. ii, fig. i3, 20(1790), Latreille, Hist. Nat. Crust. Insect. Vol. 8, p. 3i8, pl. 73, fig. 9 (1804). cancellatus pars auctorum. ab. coi. Kraatz, Bresl. Ent. Zeit. p. 62 (1879); Gehin, Cat. Carab. p. 3 (i885); Bleuse, Misc. Ent. p. 67 (1914). e. eques Lapouge, Carab. nouv. p. 199 (1924). f. crassus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 433 (1898), L’Echange, p. 38 (1902); Baithe, Tabi. Analyt. Carab. p. 85 (1909); Born, Zoogeogr. Carab. Stud. p. 4, Ent. Wochenbl. (1908). f'. munsteri Born, Norsk Ent. Tidssk. Vol. 2, p. 68 (1926). g. misellus Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 433 (1898), L’Echange, p. 38 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 86 (1909). h. fusus Palliardi, Decad. n. Carab. p. 33, pl. 3, fig. i5 (1828). acicularis, inornatus Lapouge, L'Echange, p. 38 (1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 86 (i909)_; Born, Zoogeogr. Carab. Stud. p. 36, Ent. Wochenbl. (igo8). Boheme. Boheme. Boheme, Sudetes. Thuringe. Allemagneoccid., Suisse Vosges ; Alticole. P3'renees catalanes, Ariege, Luchon; Alticole. Andorre, Corbieres, Ce vennes merid., P3Te nees ; Alticole. Pyren. frang. et espagn Monts Cantabres; Alticole. France. Landes, Navarre. lies bretonnes : Le Croi sic; Irlande. Norvege merid. Monts de la Margeride. France, sauf Pyrenees, Suisse ; Alticole FAM. CAKABID/E 6o5 E. Subspecies graniger Palliardi. a. ahssiensis Apfelbeck, Soc. Ent. p. 121 (1901), Kaf. Balk. p. 33 (1904); Bernau, Ent. Rund. p. 176 (1910); Born, Deutsche Ent. Nat. Bibi. p. 48 (1910), Ins. Boise, p. i63 (1904). b. balcanicus Born, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 488 (1899); Apfel- beck, Kaferf. Balkanhalb. p. 33 (1904). c. geia nom. nov. Lapouge, Carab. nouv. p. 199 (1924). sczobro/iieiisis pars Gehin, Cat. Carab. p. i52 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 43 (1902); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902). d. graniger Palliardi, Decad. n. Carab. p. ii, pl. i, fig. 5 (i825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. io3 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 354, pl. 49, fig. 4 ( 1 829) ; Dahl, Coleopt. p. 3 (i823); Gangl- bauer, Kaf. Mitteleur. \''ol. i, p. 6]. (1892); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902); Csiki, Ann. Mus. Ilung. p. 618 (1926). var. rufoscapns Beuthin, Ent. Nachricht. (1896J. ab. coi. Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 536 (i83i): Haury, Pet. Nouv. Ent. p. 2i3 (187S), p. 174 (18S0); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. pi. 143 (1878). Ent. Monatchr. p. 55 (1880); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter, Best. Tab Carab. p. i52 (18961; Born. Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902). e. miihlfeldi Gehin, Cat. Carab. p. 3o (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. AMl. i, p. 64 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. i52 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902); Csiki, 1. cit. p. 618. f. subgraniger Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902). g. psetidograniger Reitter, Best. Tab. Carab. p. 182 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i (1911). h. durus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1S96). i. biharicus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5o (1896). j. Scythicus Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl Vol. r, p. 187 (i856); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter, Best. Tab Carab. p. i5i (1S96); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902), Ent. Wochenbl. p. 8 (1907); Csiki, 1. cit. p. 618. pseitdoscylhicus Lapouge. L'Echange, p. 48 (1902). k. ungensis Csiki, Magyar. Bogarfaun. (1905), Ann. Mus. Hung. p. 617 (1926); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i (1911). l. bucescianus Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 6io (1902). m. sulinensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 610 (1902); Ins. Borse, (1904); Breuning, Mitt. Inst. Sofia, p. ii3 (1928). m' .balcanicus Born, Verh. Zool.-bot. Gesellsch. Wien (1899) ; Breuning, Mitt. Inst. Sofia, p. ii3 (1928). var. drenskyi Breuning, 1. cit. p. 114 (1928).. n. pseudotuberculaliis Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902). o. tuberculatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. loi (1826), Iconogr. Coi. Vol. I, p. 353 (1829); Dahl, Coleopt. p. 3 (1828); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 64 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. i5i (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mein. 4, Bull. Soc. Sc. Albanie septentr. Balkans. Valachie. Banat. Hongrie : Bihar. Transylvanie : Klausen- burg. Hongrie : Trenczen. Hongrie nord-est. Hongrie : Bihar. Transylvanie, IMoldavie. Hongrie (Nord-Est) : Ungvar. AlpesTrans., M.Bucesci. Dobrudscha. Transylv. : Carpathes. Pologne, Carpathes, Si- lesie, Russie occident. 6o6 COLEOPTERA ADEPHAGA Ouest, p. 432 (i8g8); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i5o (1902); Sokolar, Ceske Ent. Vol. 8, p. 23-3i (1911). p. conspersus Lapouge, L’Echange, p. 43 (1902). cancellatus Motschulsky, Ins. Siber. p. gS (1845). q. rossicus Lapouge, L’Echange, p. 43 (1902); Born, Russ. Sibir. Car. p. 7, Soc. Ent. Vol. 37 (1922). r. sajanensis Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5i (1896); Lapouge, L’Echange, p. 48 (1902); Born, Russ. Sibir. Carab. p. 8, Soc. Ent. Vol. 37 (1922). — Pl. 8, Fig. 4. s. setnistriaius Fischer, Ent. Imp. Koss., Vol. 2, p. 284 (1824) ; Motschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1840). 2. SuBGENUS Ll MNOCAR ABUS Gehin Limnocarabus sectio, pars Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876); Limnocarabus (subgenus) A, Cat. Carab. p. XX, p. 25 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 28, 81 (1909). S3’non3nnie : Eutelocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. i5 (1904). Caractenes. — Alenton mediocre, sinus large, mediocrement profond; mesion peu ou a peine renfie; deltion large, court, pointu niais peu saillant; palpes non dilates, assez gr6les, dichetes; mandibules mediocres, incurvees, pointues ; fossette du labre demi-circulaire, nhnteressant pas Tepistome; sillons marques, atteignant les 3'eux; antennes mediocres, non calleuses. Pronotum transverse, reborde, surtout aux lobes, impression basilaire profonde, sillon median large, dilate en fossettes au milieu et surtout en arriere; impressions juxtangulaires grandes, profondes, atteignant la moitie de la longueur du pronotum, etendues aux lobes, le disque renfle et fortement accidente par les impressions; lobes larges, courts, excaves, un peu extroverses, coupes carrement en dehors. EljVres emargines, creneles aux epaules (exc. maachi, menetriesii), un peu retrecis aux epaules, oblongs, gouttiere large; suturale carenee, primaires segmentes ou catenules, pourvus de fossettes, quelquefois presque nuis, toujours plus faibles que les secondaires; secondaires hypertrophies en cotes souvent carenees, le premier soude a la suturale des le premier tiers, 1’externe nui; raphe a petits miroirs metalliques. Sillons. puncta, frange. Ailes souvent fonctionnelles. Pattes greles a tres longs eperons. Forme plus ou moins deprimee; taille grande ou moyenne [clathratiis), presque petite [menetriesii)-, couleur bronzee, noiratre, verdatre, rarement cuivreuse {jansoni), fossettes et miroirs or rouge, rarement or vert; jansoni a quelquefois les cuisses rouges. Etat d’evolution. — Plutot avance, la gracilite des palpes etant elle-meme un caractere d’evolution. Le dessin du pronotum exagere celui des Goniocarabus. Evolution de la sculpture tres avancee : soudure du premier secondaire, absence du quatrieme, fortes carenes des secondaires et de la suturale, moins accusees chez les formes d’Asie plus primitives, fossettes des primaires et petites foveoles du raphe, tertiaires rudimentaires chez les clathratus asiatiques, nuis chez ceux d’Europe et chez le menetviesii. Les clathratus d’Europe ont les epaules carenees. L’emargination des eljhres est moindre que chez les Goniocarabus et les Carabus. En sens inverse, la presence assez frequente d’ailes fonctionnelles est un caractere ancestral important, conserve parce que utile a des animaux aquatiques obliges a se deplacer par le vol. Ph3dogenie, voir p. 256-257. Finlande, Russie sept., Siberie. Russie centrale. Altai', Sajan. Russie merid. FAM. C A RABIDAE 607 Repartition geographique. — Palearctique, de Tliiande au Japon. et du cercie arctique a Montpellier, a la Transcaucasie et au nord de la Perse {clatliratus). Le iiieiietriesii, en voie d’extinction, est localise de Saint-Petersbourg a Lemberg. Moeurs hydrophiles, mais frequente meme les marecages eleves au Caucase, dans TAltai, au Japon. — Cartes I , n» 16 ; 2, n*» 29; 5, 11° 38. Paleontolog ie. — Le thilrachi du pleistocene inferieur d'Alleinagne. represente en Belgique par une forme siinilaire, est tres voisin du mendriesii. Ontogenie. — Larve du datkratiis. Serrilabre sr-nodonte. Labre un peu retreci en avant, Tangle extroverse; dents du mesolabre londues en un lobe simple ou un peu echancre, hypopliA^se reduite a une asperite; palpes et antennes tres courts, terminal des labiaux non dilate; tegmina etroits, lobes courts ; telson a lobes courts, obtus ; cerci robustes, chagrines, a deux epines. Voir sujma p. 52 et fig., et Descriptiori des larves, Mem. 3, p. 2 (1907), aussi Schiodte, l'asc. 3, p. 214-216, pl. 16, fig. 12-14. J’ai vu le type de Schiodte, il s’ecarte un peu moins de la larve arelat ensis que ne Tindique la figure de Schiodte. LISTE DES ESPECES ; 1. Li mnocanabus thiirachi Flach, Verhandl. Phys. Med. Gesellsch. Wiirzbourg. p. 3(1884); Lapouge, Evolut. Carab. Pleistoc. p. ii, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 238 (1903). 2. Limnocan. menetriesii Fischer, Ent. Imp. Ross. A^ol. 3, p. i85, pl. 7^, fig. 2 (1821) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 55o (i83[), Iconogr. Coi. Vol. I, p. 362, pl. 5i, fig. 3 (1829); Motschulsk}', Ins. Siber. p. 100 (1845), Kaf. Russi, p. 77 (i85o); Thomson, Opusc. Ent Fasc. 7, p. 699 (1875); Czwalina, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 354 (1887); Schilsky, Verzeich. Kiif. Deutschl. p. 3 (1888); Seidlitz, Faun. Balt. p. 10 (1891); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 62 (1892); Lomnicki, \’erh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 338 (1893); Reitter, Best. Tab. Caiab. p. 148 (1896); Roeschke, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 345 (1897); Semenow, Symbolie, p. 267 (1898); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 4 (1903), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 238 (1908); Bialk, Berichte B. Zool. Vereins Danzig, Vol. 26, p. i55 (ipoS). 3. Limnocar. clathratus Linne. A. Subspecies maaclii Moravvitz, Mei. Biolog. p. 191 (1862); Solsky, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 1 1, p. 206 (1875) ; Semenow, S3’mbolas, p. 256 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 58 (1915); Borri, Russ. Sibir. Carab. p. 5, .Soc. Ent. Vol. 87 (1922). Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 224 (i883j; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 '1896). B. Subspecies stygius Ganglbauer, Abh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 117 (1890); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 6 (1908). — Pl. 8, Fig- 5. C. Subspecies dathratns Linne. a. aiiraniensis Mulier, Miinch. Kol. Zeitschr. p. 198 (1902); Apfel- beck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 898 (1905). b. arelatensis Lapouge. Phylog. Carab. Mem. i3, p. 6 (1908), L’Echange, p. i5 (1904); Barthe, Tabi. Anal}’!. Carab. p. 83 (1909). clathratus Caillol, Cat. Coi. Prov. \'ol. i. p. 24 11908). Pleistoc. inf. Allemagne; Fossile. De la Carelie a la Galicie et la Prusse orientale. Mandchourie orientale, Japon. Tal\'sch, Lenkoran, Transcauc. orient. Iles Dalmates. Provence, Languedoc, Italie sept. et centr. 6o8 COLEOPTERA ADEPETAGA b'. anionellii Luigioni Att. Acad. nuovi Lincei, Nuova var. dei C. clathratus, p. 2 (1921), Coi. nuovi per il Lazio, p. 3 (1922). clathratus Rossi, Faun. Etrusc. Vol. i, p. 2o3 (1790); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. I, p. 143 (i85i); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 29 (1871). C. clathratus Linne, Syst. Natur. Edit. 12, Vol. 2, p. 669 (1786); Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 35, pl. 2, fig. Sgb (1791) ; Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 176 (1801); Panzer, Faun. Germ. Init. Pleft 75, fig. I (1901); Gyllenhall, Ins. Suec. Vol. 2. p. 70 (1810); Sturm, Fauna Deutschl. Vol. 3, p. (i8i5); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 191 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 108(1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 877, pl. 55 (1829); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, P. 2, p. 52 (i83o), Bull. Mose, p. 288 (1847), p. 437 (1859); Erichson, Kaf. Brandenb. Vol. i, p. 16 (1837) ; Heer, Faun. Helv. Vol. i, p. 25 (i838); Motschulsky, Ins. Siber. p. 109 (1845), Mei. Biolog. p. 291, 3oi (1860); Letzner, Laufk. Schles. p. 75 (i85o); Fairmaire, Faune Erane. Vol. I, p. 23 (1854); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i3o (1860); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 700 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 60 (1882); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. Vol. i, p. 61 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. iMem. i3, p. 7 (1903), L’Echange, p. i5 (1904); Barthe, Tabi. Anahd. Carab. p. 83 (1909). adspersus Gmelin, Linne, Syst. Nat. Ed. i3, p. 1968 (1788) aneopiMctatus Voet, Cat. Coi. pl. 87, fig. 35 (1766). var. mnltipimctatus Kraatz, Abh. Zool Gesellsch. Wien, p. 188 (1890); Lapouge, Phylog. Carab. l\Iem i3, p. 7 (1903). vax. eversmanni Motschulsky, Ins. Siber. p. 109 (1845), Mei. Biolog. p. 411, 5i5 (1860); Gebler, Bull. Mose. p. 288 (1847). ab. coi. Letzner, Laufk. Schles. p. 78 (i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 180 (1888). d. viridipunctatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 266 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 7 (1903). Iles Britanniques, Alle- magne, Belgique, Eu- rope nord, Turkestan, Siberie occidentale. Turkestan, Siberie occident. Siberie orient. e. foveolatoseriatus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 7(1903); Born, Russ. Sibir. Carab. p. 5, Soc. Ent. Vol. 37 (1922). f. jansoni Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 266 (1886); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 7 (1908); Born, Zoogeogr. Car. Etud. p. 6, 9, Ent. Wochenbl. (1908), Norsk. Ent. Tidssk. Vol. 2, p. 68 (1926). g. borealis Born, 1. cit. p 68 (1926). g'. laccophilus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147 (1896). Altai. Scandinavie, Ecosse. Norvege. Caucase septentr. 3 SUBGENUS HYGROCARABUS Thomson Hygrocarabus (subgenus) Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 692 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 5o (1882); Gehin, Cat. Carab. p. 16 (1876), p. XIX, p. 25 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 42 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 104 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 23, 87 (1909). Caracteres. — Sous-menton rugueux, sinus peu profonds, mesion renfle, deltion large, pointu, court; palpes greles, dichetes; mandibules incurvees, pointues; fossette du labre FAM. CARABIDA': 609 interessant Tepistome ; sillons masques par la rugosite du front, n'atteignant pas les yeux, dessus de la tete et nuque rugueux; antennes un peu coartes, non calleuses. Pronotum transverse, elargi en avant, un peu sinue avant les lobes, inediocrement reborde, modele comme celui des Limnocarabus, moins distinctement en raison de la rugosite, lobes mediocres, non excaves. EUAres ovoides allonges, etroits aux epaules, fortement emargines, 1’epipleure tronque, gouttiere et rebord imprecis, crenulation presque obsolete, le rebord a^^ant presque disparu a Tepaule; dessus assez convexe, cabosse, rugosite generale dissimulant la sculpture; suturale peu relevee, primaires reduits a quelques segments forts, separant de grandes fossettes concolores; secondaires fondus d’ordinaire dans la rugosite generale, quekjuefois subsistant, au moins le second, a betat lineaire, par fragments, pas de trace du premier, absorbe par la suturale; la base du primaire externe est souvent dejetee en dehors surplombant Fepaule; raphe represente par une quatrieme rangee de fossettes plus petites. Sillons, puncta, frange. Cuisses comprimees, faibles, eperons longs, trois pulvilli seulement. Dessous lisse. Apex pointu {uodulosus) ou tronque [variolosus). Forme cabossee, taille mo3'enne, couleur uniformement noire, assez brillante. Etat d'evolution, — Avance ; a beaucoup depasse le stade Limnocarabus. Ailes fonctionnelles dispariles, aussi le quatrieme pulvillus ; emarginalion exageree; sculpture du dessus tout entiere rugueuse, hypertrophice quant aux fossettes, atrophiee quant aux saillies. La region de 1’epaule est en voie de resorption. Phidogenie, voir p. cSy. Repartition geographique. — Europe centrale, deborde jusqibaux Vosges, au lMoiit-d’Or, aux Balkans. A du couvrir autrefois une aire considerable ou il ne subsiste plus que par stations isolees dans les montagnes. Habite le bord des torrents. — Carte I , no 17. LISTE DES ESPECES ; I. Hygrocarabus variolosus Fabricius. a. Jiodtilostis Creutzer, Ent. VersucE. Vol. i, p. 108, pl.z.fig. 14(1799); pars Duftschmid, Faun. Austr. \'ol. 2, p. 29 (1812); Sturm, Faun. Germ. Vol. 2, p. 104 (i8i5); pars Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 110 (1826); Iconogr. Coi. Vol. i, p. 365, pl. 52, fig. i (1829) ; Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i23 (i856) ; Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 682(1875); Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, p. 19 (1926). variolosus pars Fischer, Ent. Iinp. Ross. Vol. i, p. 97. pl. S, fi"'. 18 (1821); ^'auvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 5o (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \'ol. I, p. 60 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 104 (1896); Bruyant Eusebio, Faun. Auvergn. Vol. 2, p. 225 (1902); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. i (1903), L’Echange, p. i5 (i90p; Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 57 (1909). wrigtli Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft 14, fig. 4 (1808). var. hydrophilus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 104 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 8 (i903j. L’Ecliange, p. 4 {1904); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. I. p.\3o (1904) ; Breuning. 1. cit. p. 20 (1926). b. variolosus I‘'abricius, Mant. Insect. Vol. i, p. 195 (1787); Entomol. System. Vol. i,p. 145 (1792); Obvier, Encycl. Insect. Coi. 5, p. 324 (1790), Entomol. pl. 14, fig Sp (1790); Ilormuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 281 (1903) ; Boni, Carab. Bukowin. p. 7, Ent. Wmchenbl. (1907) ; Breuning. I. cit. p. 2 1 (1926). — Pl. 8, Fig. 6. H idiilosus pars Fischer, Ent. Iinp. Ross. \'ol. 3, ]). 192 (1827). var. Fleischer, Wien. Ent. Zeitschr. p. 24(1898); A])felbeck, Kiif. Balk. Vol. 1, p. 3o (1904). Mont-d’Or, Vosges, Al- pes, Thuringe, Bohe- me. Bosnie. Roumanie, Carpathes, Balkans. Bihar. 6io COLEOPTERA ADEPHAGA 4. SUBGENUS CARABUS Linne, strictissimo sensu Carabus (genus) Linne, latissimo sensu, Syst. Nat. Vol. i, p. 666 (i7^7) [paitim]. Synonyinie : Autocarabus Seidlitz, Faun. Transylv. Vol. i, p. 5 (i8gr); Reittei, Best. lab. Caiab. p. 145 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 27, 77 (1909)- Caracteres. — Alesion non renfle; deltion mediocre, la pointe etiree; palpes dichetes; mandibules robustes; fossette du labre interessant Tepistome ; fossettes de 1’epistome profondes, sillons n’atteignant pas les yeux ; anteniies non ou a peine calleuses. Pronotum cordiforme, peu renfle, peu reborde et regulierement, peu lobe, depression basilaire tres faible; sillon axial marc^ue, souvent avec une petite depression au dela du milieuj fossettes juxtangulaiies marQuees, etroites, paralleles a Taxe. Elytres ovoides allonges, bien margines et bien ourles; emargination assez forte, epipleures non tronques, mais raccourcis; suturale un peu saillante; sculpture a trois fortes et larges cotes primai res, plus larges que leurs intervalles, quelquefois trace faible de secondaire lineaire dans le sillon ; dessus poli, marges un peu granuleuses ; raphe a peine visible; pas de crenulation humerale. Sillons au plus indiques, puncta, frange. Pattes normales, eperons longs. Taille moyenne, rarement petite; couleurs metalliques, meme les epipleures et le prosternum; pieces de la bouche, articles nus des antennes et pattes normalement r o u X . Etat d’evolution. — .Avance, surtout quant a la sculpture. Les fortes cotes de melon des elytres sont plutot refaites avec les primaires pour axe que des primaires hypertrophies ; c’est ce que montre clairement le desordre des points de rivure sur le dessous de Telytre. L’evolution actuelle ne porte guere que sur les cotes qui tendent a s’aplatir et a disparaitre et sur la couleur. Celle-ci varie du jaune de laiton au cuivreux, plus ou moins dore ou vert, jusqu’au vert bleu ou violatre, et au noir. L’erythrisme des appendices est aequis, sauf chez quelques races (]ui conservent d’ordinaire les cuisses noiratres [honnorali, lothavingus). Ph3’logenie, voir p. 255-256. Repartition geographique. — Des monts Cantabres jusqiflen Pologne et de ITtalie du nord jusqu'en Danemark. — Carte I , n*^ 36. Ontogenie. — Larve serrilabre tetrodonte. Labre retreci en avant; exolabre a bords interne et externe obliques; medianes separees par un sinus large, portant sur le flanc externe un feston representant la dent externe, h}qiodon visible sous le bord du sinus; palpes et antennes tres courts; terminal des labiaux non dilate; tegmina tres etroits ; lobes nuis; telson tronque, granuleux, angle arrondi, sans indication de lobe; cerci a deux epines, Texterne plus faible, presque tuberculiforme, les cerci et les epines verruqueux. Voir ci-dessus, p. 53 et fig., et Description des larves, Mem. 3, p. 20-21 (1907). J’ai eleve depuis ce Carabe en nombre. Ponte en avril-juin. Hybride. — On connait un hybride qui ne peut provenir que d’un croisement d’ auratus et de cancellatus, mais donne nettement 1’impression d’une espece particuliere. Tete, dessous, taille ddauratus. Bronze cuivreux dessus. Pattes entierement, palpes, quatre preiniers articles des antennes roux un peu brunatre. Pronotum voisin de celui d'auratus, plus petit, plus parallele, moins reborde, se rapprochant par ces caracteres de celui du cancellatus. Elytres plus larges, moins convexes que ceux d' auratus, epaules non crenelees, emargination plus faible que chez les deux auteurs, a peine autant que chez les males bien que Tindividu soit femelle. Sculpture speciale, toute differente, rappelant celle du mceander atlanticus de Aliquelon. Fond presque FAM. CARABID.-K 6i I poli. Primaires en giosses perles rondes, }>olies, hemispheriques, distantes, sans ligatures, secondaires faibles, pores tres nets, pas de traces de tertiaires, raphe tres net. Cette sculpture rappelle plus celle de Vatlaidicus que celle du cancellaius. Un palpe a trois soies. Une femelle, Holstein. Cominunique par M. Breuning, de \henne, qui a bien voulu me permettre de la decrire. A part la couleur de ses appendices, ce Carabe ressemhle plus a Yatlauliciis qu’a ses auteurs. Mais il doit ressembler encore davantage a Tancetre de Vanraiiis. La faiblesse des secondaires et la grosseui' des primaires sont des caracteres qui se sont exageres chez Yaiirains, le second avec confluence des perles. La faiblesse de 1’emargination, la presence d’une tioisieme soie palpaiie plaident aussi en faveur d’un retour, et le rappel de caracteres ancestraux communs n'est pas rare chez les hybrides animaux et surtout vegetaux. L’h5’pothese d’une mutation est bien peu probable. car les caracteres ne sont pas nouveaux, au plus Textension de Terythrisme des appendices. II serait bien utile de reproduire par croisement cet hj^bride. Je ne crois pas toutefois qu’on y arrive aisem.ent, car on trouve souvent les deux especcs accouplees, et c’est la premiere fois qu’un hybride possible est signale. LISTE DES ESPECES : I. Carabus auratus Linne. A. Subspecies loiJiaringus. a. Jolhafiugus Dejean, Spec. Col. \'ol. 2, p. ^88 (1826), Iconogr. Vol. i, p. 569, pl. 53, fig. 2 (1829); Schauin, Naturgesch. Ins. Deutschl. p. 127 (iS56); Fauvel, Farm. Gallorh. Vol. 2, ]i. 09 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 3, Bull. Soc Sc. Ouest, p. 80 (1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 81 (1909), Misc. Ent. \'ol 25, p. 5i, 68 (1921); Born, Soc. Ent. V^ol. 3o, p. 3o (1916). var. Lapouf^e, Phylo,!»'. Carab. Mein. 3, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 80 (1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 81(1909), Misc. Ent. p. 5i (1921). b. pseudolothariiig7is Barthe, Misc. Ent. Vol. 25, p. 52 (1921). c. brunieri Barthe, Misc. Ent. Vol. 25, p. 52 (1921). d. ruthenus (Lapouge) Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 79 (iqog). Carab. nouv. p. 177 (1924). Ugericimts Barthe, Tabi, .■\nalyt. Carab. p, 79 (1909), Misc. Ent. p. 5i 11921). e. ligericimia Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 21 (1886), pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896). lasserrei Gehin, Cat. Carab. p. 43 (i885); Lapouge, Phylog. Carab. Mcm. 3- Bull. Soc. Sc. Ouest. p. 81 (1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 80 (1909): hlisc. Ent. p. 5i, 68 (1921). f. sttdresi Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 3, Bull. .Soc. Sc. Ouest, p. 81 (1898); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 80 (1919), Misc. Ent. p. 21 (1922). B. Subspecies honnoratii Dejean. a. honnoratii Dejean, Spec. Col. Vol. 2, p. [i3 (1826), Iconogr. Col. Vol. I, p. 368(1929); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 3i (1971); Gangl- bauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 61 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 79 (1909), Misc. Ent. p. 5i (1021); Born, Mitt. Sch. Ent. Ges. \^ol. 12, p. 378 (1904), Soc. Ent. Vol. 3o, p. 3o (1916). Plaine littorale, de l’Aude a Toulon. Aude. Corbieres : Salvezine. Avetron. h'orez, Monts du Lyon- nais, Cantal. I.ot, Lo- zere. Lozere : M. de la Mar- geride; Alticole. Alpes provenc. et Dauph. Alticole. 6I2 COLEOPTERA ADEPHAGA var. at,il>es Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885), Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p 78 (1909). ab. coi. (3) Nicolas. L’Echanse. p. 25 (1897). p. 84(1904), Aliscell. Ent. p. 85 (1919I: Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 79 (1909). h. magdelainei Bleuse, Misc. Ent. p. 68(19:3), Barthe, ibidem, p.- 62, 68 (1921). — Pl. 8, Fig. 7. Iiomioniti pars Barthe, Tabi. Analyt. Carab p. 79 (i909)‘ C. Subspecies auratus Linne. a. Linne, Syst. Natur. Ed. lo. V0I.2, p. 669(1758), Faun. Suec. p. 219 (1761); Fabricius, Syst. Ent. p. 238(1775), Mant. Ent. Vol. I, p. 197(1787); Paykull, Monogr. Carab. Suec. p. 23, (1790); Oli vier, Entomol. Vol. 3, p. 35,pl. 6, fig. 7 1 ( 1 789), Encycl. Ins. Vol. 5, p. 329 (1790); Panzer, Faun. Ins. Gerin. Init. Heft 81, p. 4 (1801); Duftschmid, Faun. Aiistr. Vol. 2, p. 87 (1812); Gyllenhall, Ins. Suec. Vol. 2, p. 68 (1810); Sturm, Faun. Deutschl. Vol. 3, p. 33, pl. 55 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. III (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 867, pl. 53 (1829); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 194 (1827); Erichson. Kaf. Brandenb. V^ol. I, p. 17 (1887); Heer, Faun. Helvet. Vol. i, p. 25 (i838); Redtenbacher, F'aun. .Austr. p. 70 (1849); Letzner, Laufk. Schles. p. 74 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. Vol. I, p. 127 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 704 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mittel. ATI. i. p. 61 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 78(1909), Misc. Ent. p. 49, 69 (1921), p. 20 (1922); Born, Soc. Ent. Vol. 3o, p. 3o (1916); Bocklet, C. Ent. Zeit. Vol. 28, p. 38-39 (1904); Porta, Differenze sessuali nel C. auratus, Bull. Soc. Ent. Ital. (1912); Born, Norsk. Ent. Tidssk. Vol. 2, p. 67 (1926). sulcatus Deg-eer. Mem. Hist. Insect. Vol. 4, p. 104, pl. 17, fig. 20 (1774). var. sulcatissimus Lapouge, Phylog Carab. Mem. 3, Bnll. Soc. Sc. Ouest, p. 80 (1898); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. p. 78 (igogi. var. auratoides Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 79 (igogl, Misc. Ent. p. 49, 6g (1921). var. lasserrei Uoue, Ann. Soc Ent. France. p. 86 (i855j; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. 80 (1909). var. brullet Gehin, Cat. Carab. p. 48 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 78 (1909); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 3,. Bull. Soc Sc. Ouest, p. 81 (1898;; Becker, Ent. Nachr. p. 17 (1888); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 23 (1888). var. picipes Letzner, Laufk. Schles. p. 73 |i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 145 (1896); Barthe. Tal)l. Analyt. Carab. p. 78 (1909). ab. coi. (2) Beuthin, Ent. Xachr. p. 109 (1894); Letzner (2), Laufk. Schles. p. 73 (i85o); Gehin. Cat. Carab. p. 43 (i885); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. ig6 (1889); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 145 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 78 (1909). b. dufoiiri Barthe, Misc. Ent. Vol. 26, p. 21 (1922). c. rotundatus Born, Soc. Ent. Vol. 10, p. i (1895); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 78 (1909), Misc. Ent. Vol. 25, p. 5o (1921), Vol. 26, p. 20 (1922). d. bettingeri Barthe, klisc. Ent. Vol. 25, p. 5o (1921), Vol. 26, p. 20 (1922). e. perauratus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 146 (1896). Cevennes, Ardeche. Scandinavie,Eur. centr., Belgique, France sept., occid., Italie. Principalement Lorraine. Principalement Vosges. Principalement Jura. FTance centrale. Ain. Savoie. Tyrol. FAAI. CARABID.-E 6i 3 D. Subspecies s/c;(7//s Ragusa, Natural. Sicil. p. 62 (1882); Reitter, Best. Sicile. Tab. Carab.. p. 146 (1896); Lapouge, Ph3’log. Carab. Mem. 3 Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 81 (iSg8), E. Subspecies navariictis Lapouge, Carab. nouv. p. 177 (1924). iUiratits Born, Soc. Ent. A'ol. 3o, p. 3o {1916); Codina, Butl. Inst. Cat. Hisl. Xat. p. 1^5 ( 1921). Basses P3'venees, Cha- losse. Provinces basc]., Asturies. 2. Genus ARCHICARABUS Seidlitz, latiore sensu Archicarabus (subgenus), strictiore sensu Seidlitz, Faun. Balt. Ed. 2, p. 6 (1887), Faun. Trans3'lvan. p. 5 (1891) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (i8g6); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 33 (igog); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 48 (1918). S3'non3’mie ; Mesocarabus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 686 (1875). Oeuterocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896). Oreocanabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 47-49 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (i8g6). Rhipocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (i8g6). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 18-21 (1908). Caracteres. — Sous-menton a bourrelet; mesion plus ou moins renfle, deltion tres surbaisse; palpes peu ou non dilates, diclietes ou heterochetes ; antennes calleuses ou non, front ordinairement a grosses rides en toison. Pronotum transverse, reborde, bien lobe. El3'tres non emargines, a sculpture diverse, jamais bien entiere, parfois presque reduite a des foveoles primaires. Sillons ou non, puncta, frange. Taille mo3'enne, couleur rarement brillante. Etat d’evolution. — Peu avance, sauf quant a la sculpture. Deltion peu developpe, palpes peu dilates, callosites antennaires nulles ou en formation, sillons de meme. Les palpes sont encore au stade pol3'chete chez rossii, heterochetes et presque polychetes chez certaines races de nejnoralis, notamment canadensis . Tous ces elements sont en etat d’evolution actuelle, ainsi que la sculpture. Celle-ci relativement conservee chez certaines races de monticola est presque resolue chez les races les plus avancees de nemoralis-, elle est hachee chez la plupart des races de weidmanni et en voig de disparition; chez les Aptocarabiis seulement elle reste forte, mais tres hachee, Pas de tendances a Terythrisme, cependant chez rossii les elytres sont volontiers rougeatres chez certaines races, et chez les alysidotus de la cote adriatique des Pouilles, les cuisses sont parfois rouges. Ph3dogenie, voir p, 257-261. Repartition geographique. — Les Aptocarabiis sont confin6s en Italie, Valysidotus se prolongeant toutefois le long de la cote provengale jusqu’a Montpellier. Le heydeni se localise dans le nord du Portugal. De la jusqu’aux Pyrenees il est remplace par le nemoralis, qui occupe 1’ouest, le centre et le nord de 1’Europe. Les formes du groupe montivagus-weidmanni-victor sont propres aux Alpes Dinariques, aux Carpathes, au.x Balkans, a 1’Asie Mineure et a la S3Tie, jusqu’en Palestine, a 1’Armenie, au Caucase, au nord de la Perse, et peut-etre £l FOural. Le nemoralis se retrouve, sons la forme plus primitive canadensis, a Terre-Neuve et dans le S.-E. du Canada, sous une forme moins avancee et peut-etre importee dans le N.-E. des Etats-Unis. — Cartes 1,2,6. 6i4 COLEOPTERA ADEPHAGA Paleontologie. — J’ai deerit des tourbes campiniennes de Belgique une forme voisine du nemoralis. Ontogenie. — Larves a mesolabre tetrodonte ou syiiodonte. On connait seulement celles du rossii, du nemoralis et du montivagus. Sous-GENRES. — Deux : I. Aptocarabus, 2. Archicarahus. I. SuBGENUS APTOCARABUS Reitter Aptocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94 (1896). Synonymie : Mesocarabus pars Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 686 (iSyS); Gehin, Cat. Carab. p. 14 (i885), Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 53 (i885). Rhipocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896)-, Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 3i, p. 99 (1909). Caracteres. — Deltion en accent circonfle.xe, beaucoup plus court que les lobes, rebordant simplement le mesion, celui-ci renfle dans sa partie anterieure; palpes un peu dilates, franchement polychetes chez rossii. dichetes ou rarement heterochetes chez alysidotiis ; sillons frontau.x atteignant les yeux, parfois se rapprochant en arriere ; tete et nuque ponctues rugueux, les rides du haut du front sinueuses, einmelees comme une toison, chez rossii, la meme sculpture, comme usee et presque obsolete, chez alysidotus ■, antennes calleuses (alysidoius) ou non {rossii). Pronotum transverse, peu reborde, le rebord epais, plus developpe pres des lobes et aux lobes; disque un peu renfle, ponctue rugueux, declivites plus rugueuses ; sillon axial presque oblitere; impression posterieure faible, rugueuse, juxtalobaires imprecises, grandes, interessant le lobe; cette sculpture un peu usee chez V alysidotus doni le disque parart parfois comme vernisse. Elytres en ovale allonge, guere plus larges a la base que le pronotum, un peu renfles. largement margines, non emargines; sculpture hachee, assez en relief, sans points dans les stries; premier tertiaire coalescent avec la suturale, externe imprecis, raphe peu distinet; chez rossii. intervalles semblables, par exception les primaires plus forts et catenules, segmentation des intervalles courte et assez reguliere; chez alysidotus, primaires plus forts, bien catenules, secondaires plus faibles, plus courtement segmentes, les segments souvent confluents ; tertiaires variables, plus faibles, parfois obliteres. Sillons faibles, un peu moins chez alysidotus, puncta, frange. Taille mo}"enne, couleur noire a reflets et marges bleuatres, violatres, rarement verdatres chez rossii', bronzee ou meme cuivreuse chez alysidotus, un peu pourpree, rarement verte, sur les marges, parties en relief presque noires, assombrissant la couleur generale; cuisses quelquefois rouges chez alysidotus, surtout chez la race d’Apulie, qui est d’ordinaire verdatre dans les parties declives et verte sur les marges; rufinisme, surtout des elytres, tres Irequent, au moins indique. Etat cl’evolution. — Polychetisme du ressA bien regulier et bien typique, rare a ce degre chez les Carabogeniens ; les autres caracteres a un degre moyen d’evolution. L’evolution actuelle porte surtout sur la sculpture, et notam ment chez V alysidotus. Elie parait quiescente du cote des antennes et des palpes. Remarquer la tendance au rufinisme. Phylogenie, voir p. 257-258. Repartition geographique. — Rossii, espece surtout des basses montagnes, habite TApennin et les montagnes detachees, de Turin a la Calabre ; alysidotus, espece exclusivement limnicole, se localise pres de Montpellier, de Nice, dans la vallee du P6, les Marais Pontius et ceux de la cote d’Apulie, et disparait devant le dessechement. — Carte I , n° 35. FAM. CARABID.-E 6i5 Ontogenie. — J’ai pris autrefois solis le drap marin, a Tetang de Lattes, la larve de V alysidotus, et j’ai le regret de n’en avoir pas conserve d’exemplaire. Schiodte a deerit la larve et la nvmphe du rossii, et j’ai eu communication de ses exemplaires, qui sont la nymphe et la peau du troisieine stade d’un meine individu. J’avais deja dans ma Description des larves de Carabus, i\lein. 3, p. i6 (1907) resume la description de Schiodte. Je crois devoir la remplacer par celle-ci. Larve serrilabre synodonte. Allongee, longue de six largeurs, couleur brun noiratre. Troisieme age, 3o millim. sur cinq. Gennazano. Depouille 9 communiquee par le Musee de Copenhague avec sa nymphe. Tete mediocre, legerement striolee dans ses parties declives. Labre a lobes egaux. Exolabre nettement declive de dehors en dedans, bord externe sinue, epaissi, angle un peu etire en avant et en dehors, a peine emousse, bord anterieur peu arque, tres oblique. Sinus a peine arrondi au fond, large, ouvert a plus de go°. Lobe median trapezoidal, deprime au milieu, renfle sur les cotes, formant en avant deux larges dents renflees, un peu fripees, emoussees, presque aussi avancees que les lobes externes, separees par un sinus triangulaire aussi large qu'une d'elles, a peine profond de la moitie du lateral, denticule emousse air fond du sinus, paraissant faire partie du bord qui ne passe pas visiblement dessus, supporte par un hypodon visible en dessous sur le mesolabre detache et monte; disque arrondi, vaguement bifoveole en avant et striole en arriere. Tubercirles sus-oculaires allonges, nets seulement en arriere, oii iis sont tronques. Mandibules moyennes. Antennes un peu plus longues que les mairdibules. Palpes longs, Fapical des labiaux bifide, a palpaires subegaux, Fun un peu en retrait. Armure du dessus sublisse, telson excepte. Angles anterieurs du meso- et du metanotum tres rebordes, un peu emousses, les posterieurs plus arrondis. Tergites a peine larges de quatre longueurs, tegmina ne debordant que de 1’ourlet, bord externe arque, lobe prenant pies d’un tiers du demi-tergite, saillant faiblement aux premiers tergites, d’un cinquieme de la longueur mediane au.x moyens, d’un quart au protelson, bord postero-interne peu arque, 1’angle arrondi surtout aux depens du bord interne. Telson mo3^en, couvert d’asperites discretes, a bord lateral plus fortement arque et reborde en arriere, bord posterieur echancre en anse de panier, non reborde, 1’angle large et arrondi, mais saillant d’un cinquieme de la longueur mediane. Cerei grenus, bien pluscourts que le protelson, inseres bas, distants, divergents, horizontaux, redresses un peu au bout, assez gros, coniques, les deux epines apres le premier tiers, courtes, coniques, un peu divergentes, 1’ensemble rappelant de loin et en moins robuste les cerci du monilis. Dessous indistinct. Pattes courtes. Les details de cette description montrent a quelle piecision on peut arriver en travaillant sur des peaux de mue de preference aux larves pleines. Tete semblable a celle de montivagus, toutefois les dents du mesolabre plus separees, plus arrondies, avec un denticule median visible a la loupe, les declivites de la tete striolees; abdomen nettement different par la forme des lobes des tergites, un peu plus courts, bien plus larges, arrondis et non triangulaires, entierement different par le telson granuleux et les cerci bien plus courts. Les analogies morphologiques sont plutot avec le grannlalus pour les lobes des tergites et le telson, avec le groupe monilis -nllrichi pour les cerci. Justement compare par Schiodte a son cancellatus, dont le t\'pe principal, que j’ai examine, etait un nemoralis. Ne differe du clathratus, dans la plupart de ses caracteres, que par des plus et des moins, mais beaucoup quant aux palpes. Nymphe 9 ■ Pessemble plus a celle de coriaceus qu'a aucune autre, presque aussi grande, plus grande que celle du violaceus mehelyi. Le pronotum cependant est different, plus large en arriere, le bord posterieur bisinue et non rectiligne. Les tegmina sont tres semblables, reniformes, tres forts, roux, prolonges en lobes. Les brosses epipleurales sont un peu moins saillantes, aussi fournies. Les brosses du pronotum, dorsales, du protelson, sont les memes et aux memes places, les cerci plus courts. plus 6i6 COLEOPTERA ADEPHAGA gros, poilus. Le protelson est peut etre moins elargi en arriere, surtout moins retrousse a Tangle. Les poils des brosses du pronotum sont courts, peut-etre par suite de la chute des longs poils, frequente chez les nymphes en alcool. Margine exteriore rotundato dans la description de cette nymphe par Schiodte veut dire : le bord externe des tegmina en bourrelet; iis sont renfles, sinues au milieu, avec une depression oblique occupant le tiers mo3'en en rapport avec le sinus. Les cerci n’ont que la longueur mediane du telson. Chez le Procrustes, le telson est plus court, et les cerci plus longs, depassant de beaucoup la longueur mediane. Les epines sont pres de la base des cerci, courtes, coniques, noyees dans les poils; celle du coriaceus est petite, mais plus visible, vu 1’absence de poils. Je m’excuse de donner ici ces details minutieux, qui auraient du paraitre dans mon cinquieme Memoire de la Description des larves, mais la Societe scientifique de TOiiest, qui devait le publier dans son Bulletin comme les quatre premiers, etant morte de faim par suite de la guerre, ce Memoire ne paraitra probablement jamais. NoyQZ supra p. 52 et fig. LISTE DES ESPECES: 1. Aptocarabus rossii Dejean. a. rossii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 66 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 320, pl. 42, fig. 2 (1829): Costa, Farm. Regn. Napol. Vol. i, p. 24 (1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 23 (1871'); Thomson, Opusc. Ent Fasc. 7, p. 680 (1S75); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 02 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94(1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, p. 9-11 (1899); Mem. 17, p. 20 (1910). var. castMuipennis Costa, Corr. Zool. Vol. i, p. 8 (iSSy), P'aun. Regn. Nap. Vol. i, p. 24 (1849); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 23 {1871). costa Gehin, Cat. Carab. p. 14 (i885j; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94 (1896). b. pirazzolii Gehin, Cat. Carab. p. 14 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 94 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, p. 10 (1899). rossii, var. minor Pirazzoli, Carab. Ital. p. 23 (1871). var. stoecklini Lopez, Bull. Soc. Ent. Ital. p. 3 (1891); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, p. 10 (1899). 2. Aptocar. aiysidotus Illiger. a. stagtialis Lapouge, Carab. nouv. p. 80 (1916). aiysidotus Caillol, Faun. Prov. Vol. i, p. 26 (1908). b. aiysidotus IWiger, Kaf. Preuss. p. 147 (1798); Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 93 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3i8, pl. 41, fig. 4 (1829) ; Costa, Faun. Regn. Napol. Vol. i , p. 26 ( 1 849) ; Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 142 (i85i); Fairmaire. Faun. France, Vol. I, p. ig (1854); Pirazzoli, Carab. Ital. p.24 (1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 710 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 67 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 80 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 8, p. 12 (1899), Mem. 17, p. 20 (1910), Carab. nouv. p. 79 (1916); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 3i, p. 99 (1909). c. Pomptinus Lapouge, Carab. nouv. p. 80 (1916). — Pl. 8, Fig. 8. Italie. Sommets des Abruzzes. Italie meridionale. Montpellier, Provence. Italie. Marais Pontins. FAM. CARABID.E 617 2. SuBGENUS ARCHICARABUS Seidlitz Archicarabus (subgenus) Seidlitz, Faun. Trans3dvan. p. 5 (1854); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (i8g6); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 3g (1904); Barthe, Tabi. Analj-t. Carab. p. 33 (1909); Codina, I'aun. Catalun. Coi. p. 48 (1918). S\’non3nnie : Deuterocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896). Oreocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1896). Tableau de determination. — Lapouge, lAEchange, p. 18-21 (1908). Caracteres. — Sous-menton renfle en bourrelet; mesion plus ou moins renfle, deltion tres court, juste indique; palpes non dilates, dichetes, saut' chez certaines races de callosites antennaires tres variables, nulles chez monticola-, fossette du labre grande, profonde, ti iangulaire, sillons frontaux profonds, se^iares par un relief C3'athiforme; frf)nt rugueux, a gros piis imitant une toison. Pronotum large, convexe au milieu, reborde, assez forteinent sur la seconde moitie; gouttieres et impression basilaire profondes, rugueuses, la fossette juxtalobaire peu distincte; lobes grands, souvent tr i an g u la i res et presque pointus, tres releves en dehors, un peu extroverses chez victor. Elytres ovoides, assez convexes en general; intervalles strioles, les tertiaires resolus d’ordinaire en un faisceau de granulations, parfois aussi les secondaiies; primaires a petites fossettes parfois a peine marquees et lineaires {nemoralis)-, sculpture presque effacee chez monticola. Sillons indiques ou nuis, puncta, frange. Fc^rme un peu convexe, taille moyenne, souvent un peu au dessous; couleur rembrunie, noiratre, a teintes violatres, purpurines, verdatres, bleuatres, d’ordinaire limitees aux marges, le nemoralis seul presentant des races a coloration brillante, tres variable suivant les individus. Etat d’evolution. — Mediocre. Remarquable comme les Aptocarabiis par le bourrelet du menton, caractere tres special, plus accuse d’orient en occident, et par les rides du front, meme observation. Pour le reste, les palpes non dilates, polychetes chez les races arrierees de nemoralis, les antennes non ou a peine calleuses, sauf chez le phoenix, les sillons nuis ou au debut, le menton a peine developpe, plutot retardata! re. Tres inegal quant a la sculpture. L’evolution actuelle, tres intense, porte sur tous ces caracteres. Chez le nemoralis canadensis, le polychetisme et Theterochetisme sont la regie, chez les races du S.-O. de Ia France Fexception ; le reste du sous-genre est presque constamment dichete. Callosites antennaires egalement tres instables et sans valeur pour la distinction des races, surtout chez heydeni et les formes asiatiques. Phylogenie, voir p. 258-260. Repartition geographique. — En Amerique, le nemoralis est indigene a Terre-Neuve et dans Fest du Canada, probablement importe aux Etats-Unis; on le trouve en Europe des Asturies et de FAngleterre a la Russie. Heydeni est localise dans le nord du Portugal. Les autres especes sont propres a la region comprise entre les Carpathes, la plaine hongroise, FAdriatique, la Mer Noire, le Caucase, la Caspienne, le Liban et la Mediterranee. — Cartes I , no 84 ; 2, n° 87; 6, n» 7. Paleontologie • — J’ai deerit des tourbes campiniennes a Mammouth une forme pleistocene, malacopterns qui est bien un Archicarabus et probablement un proche parent du nemoralis, sinon lui-meme. Ontogenie. — On connait la larve et la nymphe du nemoralis, la larve du montivagius. Nemoralis. Larve serrilabre tetrodonte. Labre en trapeze a petite base anterieure. Mesolabie subegal a un exolabre, couitement pentagonal, les quatre dents representees par les angles, les cotes du pentagone un peu concaves, Fanterieur un peu plus, depasse par Fh3’podon sous-jacent, qui simule nne 6i8 COLEOPTERA ADEPHAGA cinquieme dent ; exolabre a bords anterieur et externe obliques; palpes et antennes moyens, terminal des palpes dilate, palpaires accoles mais a des niveaux differents. Tegmina etroits, lobes petits et courts, telson courtement lobe, lobes arrondis; cerci paralleles, distants a la base, deux epines, Texterne plus faible. Ponte en avril-juin. La larve decrite et figuree par Schiodte se rapporte au cancellatus, et il est souvent difficile, nialgre les differences theoriques, de separer les deux especes. J’ai eleve en nombre le nemoralis. Voir Description des larves, Mem. 3, p. i-3 (igoS). Nymphe voisine de celle des rossii. Belle frange dans la gouttiere du pronotum, au deuxieme tiers. Tegmina aux tergites abdominaux deux a six, courts, peu impressionnes au milieu, longs de plus de deux fois leur longueur, arrondis aux deux bouts, d’ailleurs a peu pres informes sur mon exemplaire macere; brosses mediocrement fournies; brosse meme au protelson, et touffe de soies au telson a la base des cerci ; tubercules pleuraux presque continus, setigeres. Les pterotheques posterieures ne sont pas visibles sur mon exemplaire, qu^elles soient cachees par les anterieures ou reellement avortees. Les tegmina du nemoralis sont moins epais a proportion que ceux du rossii-, iis ne debordent pas le tergite en arriere, mais iis sont dans leur brievete encore plus franchement bi-tubercules, et le sinus qui les separe est d’autant plus sensible qu’il est plus etroit. L’elargissement antero-posterieur du tergite est plus marque que chez rossii. Memes tubercules epipleuraux, memes fortes brosses, memes cerci enveloppes de poils. Voyez supra p. 53 et fig. Montivagus. Larve serrilabre synodonte, plus voisine par la tete de celle de rossii. Labre a cotes externes moins convergents en avant que ceux du nemoralis, mesolabre a laterales soudees aux medianes, celles-ci separees par un sinus sensible, hypophyse pourvue d’un h3^podon petit, visible sous le sinus et ne paraissant pas se fondre avec lui comme chez nemoralis-, exolabre sinue en dehors, Tangle un peu extroverse au lieu d’etre franchement anterieur; terminal des palpes faiblement bifide ; tergites longs, tegmina etroits, lobes courts; telson a lobes courts, obtus ; cerci paralleles, distants a la base, assez longs, a deux epines, 1’externe moindre. J’ai deerit cette larve, Mem. 2, p. 17-19 (1906) en Tattribuant par hypothese a Vullrichi, dont j’ai obtenu plus tard la veritable larve. Le dernier alinea est a supprimer. Ponte mai-juillet. Voyez supra p. 52 et fig. LTSTE DES ESPECES : I. Archicarabus heydeni Oliveira, Instit. p. 176(1876), Cat. Ins. Portug. Nord du Portugal ; p. 14 (1876): Reitter, Best. Tab. Carab. p. i83 (1898); Lapouge, Alticole. L’Echange, p. 28 (1908). var. barrosi Lapouge, L'Echange, p. 20 (1908). var. 7iodicornis Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908). var. moreli Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908). var. steuarti Deyrolle, Ann. Soc. Ent. Fr. p. 240, pl. 5, fig. 3 (i852). stewarti Oliveira, Cat. Ins. Portug. p. i3 (1876); Gehin, Cat Carab. p. 47 (i885). fiisarius Lapouge, L'Echange, p. 20 (1908). 2. Archicar, montivagus Palliardi. a. halofireusis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 38 (1904); Lapouge, Balkan oriental. L’Echange, p. 20(1908); Breuning, Mitt. Naturw. Inst. Sofia, Vol. I, p. ii5 (1928). var. rosalitanus Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 39 (1904); Breuning, 1. cit. p. ii5 i 1928). var. pontictis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 38 (1904) ; Breuning, 1. cit. p. ii5 (1928). b. montivagus Palliardi Beschr. n. Carab. p. 8r, pl. 3, fig. 14 (1826); Roumanie, Balkan occid. Dejean, Spec. Car. Vol. 5, p. 646 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, Serbie, Banat. p. 336, pl. 52, fig. 4 (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 77 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 142 (1896); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 157(1902); Lapouge, .L’Echange p. 20 (1908); Breuning, 1. cit. p. ii5 (1928). medius Lapouge, L’Echange, p. 20 (igoSI. FAM. CAKABID/F 619 c. F'nvalski, Magyar. Tud. p. 173 (i865); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \'ol. i, p. 78 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 20(1908). d. villepitiais Hampe, Stett. Ent. Zeit. p. 346 (i85o). illyricus Kraatz, Ent. Alonatsbl. p. 56 {1880). velebcticus Gehin, Cat. Carab. p. 32 (iS85). illyriensis Gehin, Cat. Carab. p. 32 (iS85). vehpiticiis Ganglbauer, Kaf. IMitteleur. Vol. i. p. 77 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 142 (i8g6); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 38 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 21 {1908J. e. sutomorensis Reitter, Best. Tab. Carab. p. 38 (1896); Apfelbeck, Kaferf. Balkanhalb, Vol. i,p. 38 (1904); Lapouge, L^Echange, p. 21 (1908). f. leonhardi Born, Ins. Borse, p. i63 (1904). g. goljensis Born, Soc. Ent. Vol. 25, p. 70 (1910). h. vaitriani Strasser, Soc. Ent. p. 148 (1900). 3. Archicar. wiedemanni Menetries. a. burgassiensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 89 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 178 (1924); Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, p. 74 (1926), Alitt. Sofia, p. ii5 (1928). b. wiedemanni Menetries, Bull. Ac. Sc. Petersb. Vol. i,p. 149(1836), Vol. 5, p. 8, pl. I, fig. I (1839); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 39 (1904); Lapouge, L’Echange, p, 21 (igo8), Carab. nouv. p. 17S (1924); Breuning, 1. cit. p. 74 (1926). c. byihinus Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 178 (1924); Breuning, 1. cit. p. 74-75 (1926). d. turcicus Motschulsky, Bull. Mose. p. 288 (i865); Lapouge, Carab. nouv. p. 178 (1924); Breuning, 1. cit. p. 77 (1926). ottomanus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908). pseudogotsc/n Breuning, 1. c. p. 75 (1926). e. congruus Motschulsky, Bull. IMosc. p. 238 (i865); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Bodemeyer, Durch Klein-Asien, p. loi (1900); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 179 (1924) : Breuning, 1. cit. p. 75-76. 4. Archicar. gotschi Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. 77 (1846); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Bodemeyer, Durch Klein-Asien, p. loi (1900); Lapouge, L’Echange, p. 21 (igo8), Carab. nouv. p. 180 (1924); Breuning, 1. cit. p. 78 (1926). var. anceps Lapouge, Carab. nouv. p. t8i (1924); Breuning, 1. cit. p. 78 {1926). var. maljuschenkoanus Breuning, 1. cit. p. 79 (1926). var. hulghardagensis Breuning, 1. cit. p. 78 (1926). congruus Bodemej’er, Durch Klein-Asien, p. roi (1900). 5. Archicar. victor Fischer. a. victor Fischer, Bull. Mose. p. 35o, pl. 5, fig. 2 (i836); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 47 (1877); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 142 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 181 (1924); Breuning, 1. cit. p. 79 (1926). Carpathes sept. : Bihar. Illyrie, Dalmatie. Alontenegro occid. Herzegovine sept. Bosnie. Roumelie. De Constantinople a Burgas. Bosphore. Asie Mineure N.-O. .Vsie Mineure, nord et plateau. Asie Mineure, Chaine Pontique; Alticole. xVrmenie, Asie Mineure; .-\lticole. Lac Goktschai. Biilghar Dagh. Transcaucasie. Chaine Pontique; Alticole. 620 COLEOPTEKA ADEPHAGA Motschouhkyi Kolenati, Meletem. Ent. Vol. i, p. 3i, pl. i, fig. 4 (1843); Chau- doir, Enum. Carab Cauc. p. 77 (1S46). v&T. falsarius Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 21 (1908), Carab. nouv. p. 181 (192.1); non Breuning. b. inconspicuus Chaudoir, Bull. Mose. p. 449 (1848); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 2t (1908), Carab. nouv. p. 182 (1924). c. obtritus Lapouge, Carab. nouv. p. 182 (1924). d. transeuns Lapouge, Carab. nouv. p. 182 (1924). 6, Archicar. caramanus Fairmaire. a. caramanus Fairmaire, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 21 (1886); Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, p. 79 (1926). unctus Lapouge, L’Echange. p. 21 (1908), Carab. nouv. p. i83 (1924). var. mollis Lapouge, Carab. nouv. p. i83 (1924); Breuning, 1. cit. p. 80. b. phoenix Lapouge, Carab. nouv. p. 184 (1924); Breuning, 1. cit. p. 80. — Pl. 8, Fig. 9. ? victor La Brulerie, Cat. Coi. Syr. p. 7 (1876). 7. Archicar. nemoralis Mulier. a. canadensis Lapouge, L’Ecliange, p. 19 (1908), Misc. Ent. p. 90 (1910), Carab. nouv. p. i85 (1924). b. atavus Lapouge, Feuille J. Natural. p. 36 (1896), L’Echange, p. 19 (1908); Barthe. Tabi. Analyt. Carab. p. ii3 (1909). c. qninqueseriatus Lapouge, L’Echange, p. ig (igo8); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 118 (1919). d. meridionalis Lapouge, L'Echange, p. ig (1908); Barthe, Tabi. Anal}'!. Carab. p. ii3 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 96 (1918) ab. coi. Lapouge, L’Echange, p. 19 (1908). e. latnadridae, Born, Soc. Ent. p. ii (1890). f. prasiuotinctus Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 182 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896); Barthe, Tabi. Anal}'!. Carab. p. 1 14 (1909). g. /flsraoraw Lapouge, L’Echange, p. 19 (1908), Misc. Ent. p. g5 (1910); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 114(1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 94 (1918). prasi7iotiuctus Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2. p. 72 (1882); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. ]). 114 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. gS (1910). var. setosus Lapouge, Misc. Ent. p. g5 (1910). ab. coi. (3) Beuthin, Ent. Nachr. p. 374 (1889); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 114 (1909)- h. contractus Gehin, Cat. Carab. p. 49 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p 141 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p. 19(1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 114 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. g5 (1918). var. psaidomonticola Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. ii5 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p 96(1918). i. lucidus Lapouge, L’Echange, p. 19 (igo8); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 1 14 (1909). Armenie. Trebizonde, Erzeroum Alticole. ?.? Oural. ? Bosphore. Syrie septentr. Akbes. Liban : Saida. Terre-Neuve, New- Brunsvvick. Landes. Base des Pyrenees, ver sant nord. Asturies. Asturies, Leon. Montagnes : Cevennes Corbieres, Andorre. Pyrenees ; Alticole. Pyrenees orientales : Alticole. France centr., occid , sept. FAM. CARABI 62 1 j. ««wo/rt/A Miiller, Faun. Insect. Fridrichsdalina, p. 2 1 (1764); Illiger, Furope cenlr. et sept. \^erz. Kaf. Preussens, p. 162 (1798); Ctdlenhal, Ins. Suec. \’ol. 2, p. 58 (i8ro); Duftschmid, Faun. Austr. ^dd. 2, p. 27 (1812); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutsch. \’ol. i,p. 160 {1846); Letzner, Laufk. Schles. p. 85 (i85o); Thomson, Opusc. Hnt. Fasc. 7, p. 723 (1875); Gehin, Cat. Carab. p. 49 (i885); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 71 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \’ol. I, p. 77 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. ii5 (1909); Born, Norsk. Ent. Tidssk. Vol. 2, p. 71 (1926). hortensis Fabricius Syst. Ent. p. 237 (1775), Spec. Insect. \'ol. i, p. 3oo (1781), Mantissa, Vol. i, p. 196(1787), Entomol. System. Vol. i, p. 127 (1792'; Olivier, Encycl. Ins. Vol. 5, p. 328 (1790); Pauzer, Faun. Germ. Init. Heft 5, fig. 2 (1793); Tigny, Hist. Nat. Ins. Vol. 6, p. 296 (1802); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 94 (i8i5); Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. i56 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. i3. pl. 63 (1829); Heer, Faun. Helvet. ^'01. I, p. 27 (1841); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 146 (i85i). violaceus De Geer, Mem. Hist. Insect. Vol. 4, p. 53 (1774). ab. coi. {2) Letzner, Laufk. Schles. p. 85 (i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 198 (1889); Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. ii5 (1909). k. deletus Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908). Hongrie, Russie. S. Archican. malacopterus (fossile), Lapouge, Evol. Carab. Pleistoc. Pleistocene, Belgique. p. 8, Bull. Soc.Sc. Ouest(i902), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 233-236(i9o3). g. Archicar. monticola Dejean. a. fontanae Born, Boli. Soc. Ticin. Sc. Nat. p. 8-9 (1906), p. 18 (igog), Tessin: Monte Generoso. Soc. Ent. Vol. 38, p. 13-14 ('■924)1 Lapouge, L’Echange, p. 20 (1908). b. biellensis Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. 14 (1924). c. roccae Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. 14 (1924). d. maritimensis Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. i3 (1924). e. liguriens Born, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 142 (1898). Val Sessera,\^al Andorno. Pieinont; Alticole. Alpes Marit. : AB Mounier; Alticole. Alpes de Ligurie; Altic. f. monticola Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i57 (1826), Iconogr. Coi. Provence : Basses Alpes. Vol. 2, p. i5, pl. 63, fig. 2 (i83o); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. I, p. 145 (i85i); Fairmaire, .Faun. France, Vol. i, p. 21 (1854); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 18 (1871); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 728 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 72 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 77 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 141 (1896): Lapouge, Evol. Carab. Pleistoc. p. -8, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902), L’Echange, p. 20 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 33, ii5 (igog); Caillol, Cat. Coi. Prov. Vol. I, p. 78 (igo8); Born, Soc. Ent. Vol. 38, p. i3 (1924). \’a.r. Jordani Beuthin, Soc. Ent. p. i3i (1892); Born, Soc. Ent. p. i3 (1924). var. asperus Beuthin, .Soc. Ent. p. i3i (1892); Born, Soc. Ent. p. i3 (19241. 3. Genus MORPHOCARABUS G^HIN, latiore sensu Morphocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. 22 (1876), p. XVTII, p. i6(i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. r, p. 43 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i63 (1S96). 622 COLEOPTERA ADEPHAGA Synoinmiie : Trachycarabus Gehin, Cat. Carab. p. 33 (1876), p. XXVII, p. 44(1885), Eucarabus, Reitter, Best. Tab. Carab. p i55 (1896), Eutelocarabus, p. i56, Xystrocarabus, p. iSy, Tmesica rabus, p. iSg, Loxocarabus, p. 160, Pnomorphocanabus, p. 161, Isiocarabus, p. 170, Pancarabus, p. 172, Ancylocarabus, p. 173, Tylocarabus, p. 173, Apostocarabus, p. 2j3, Ophiocarabus, p. 174, Zooca- rabus, p. 175. Caracteres. — Sous-menton piat; deltion rarement bien developpe; palpes non dilates, dichetes, le dernier article long; antennes calleuses ou non. Pronotum reborde, rarement ourle, lobes d’ordinaire bien developpes. Elytres ni denticules a 1’epaale ni emargines, au plus un peu sinues chez la femelle; sculpture tres diverse, tertiaires souvent faibles, sans tendance particuliere a se dedoubler ou a former des fuseaux de granulations. Sillons rarement bien developpes; puncta et franges normaux. Taille mo3^enne, quelquefois grande ou petite; couleurs tres variees, peu stables souvent dans Tespece ou la race, parfois tres brillantes. Ce genre tres mal defini comme caracteres, a raison de sa grande variete, a cependant un facies qui permet presque toujours de reconnaitre les especes qui s^ rapportent. Etat d’evolution. — Un des genres les moins avances du groupe des Carabogeniens et contenant des sous-genres tres attardes. Deltion, palpes, antennes, sillons, structure du pronotum et des elytres au dessous de la moyenne d’evolution. Les palpes sont cependant deja fixes au stade dichete, sauf quelques exceptions individuelles chez quelques races de monilis. L’evolution actuelle porte sur le deltion, les antennes, les sillons, la sculpture. Seule celle-ci est arrivee a un degre tres avance chez nombre de formes; Tevolution de la sculpture se fait dans les directions les plus diverses, presque jusqu’a Teffacement chez quelques races. Les tertiaires ont une certaine stabilite, quelquefois ne s’attenuant qu’apres les secondaires, ou se segmentant moins, ne se resolvant pas avant eux en granulations. Phylogenie, voir p. 261-274. Repartition geographique. — Palearctique, sauf les regions tres froides ou dejachaudes; certains sous-genres sont cependant de haute montagne. — Cartes 1-5. Ontogenie. — Les larves de plusieurs sous-genres sont connues. Elles sont serrilabres pentodontes. Sous-genres. — Dix-neuf : i. Xystrocarabus, 2. Apocarabiis, 3. Acrocavahus, 4. Eutelocarabus, 5. Parhomopterus, 6. Paracarabus, 7. Eucarabus, 8. Morphocarahus, 9. Ancylocarabus, 10. Trachycarabus, II. Zoocarabus, 12. Basilicocarabus, i3. Apostocarabus, 14. Amorphocarabus, i5. Lyperocarabus, 16. Loxocarabus, 17. Tmesicarabus, 18. Isiocarabus, 19. Ophiocarabus. I. SuBGENUs XYSTROCARABUS Reitter Xystrocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896). Synonymie : Eutelocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 23 (1896). Eucarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 32 (i8g6). Caracteres. — Menton grand, lisse; mesion renfle; deltion piat, court ou mediocre; impression du labre vaste, profonde, interessant fortement Pepistome, cyathe frontal bien dessine; antennes tres calleuses, non calleuses chez deyrollei. Pronotum transverse, aussi large en arriere qu’en avant, sauf chez deyrollei-, gouttieres grandes et profondes; rebords largement releves; impressions peu precises, la juxtangulaire interessant le lobe; lobes grands. FAM. CARABID.-E 623 f o r t e m e n t r e b o r d e s en d e h o r s , u n p e u o u r 1 e s en d e ti a n s , p r e s q u e t r i a n g n 1 a i r e s , einousses ou pen arrondis. Elytres ovoides, allonges; epaules assez saillantes ; gouttieres assez larges, surtout au milieu, rebords accuses; sculpture tres reguliere, complete; stries nettes, profondes, etroites, a ponctuation transversale envahissant les intervalles; intervalles renfles, bien saillants, serres, egaux, finement strioles en torsade; primaires un peu plus forts, courtement catenules, les points profonds comme des fossettes, mais petits, divisant juste rintervalle; raphe serre ; gouttiere striolee. Dessous inegal mais lisse, non ponctue meme sur les cotes. Pattes assez longues mais robustes. Apex en pointe, emoussee chez paraysi, un peu gauchie chez caienulatns. Taille petite [deyrollei), moyenne {paraysi), presque grande {catemilatiis)-, coloration metallique cuivreuse, bronzee, verte, pourpree, rarement foncee ou noire chez deyyollei, analogue mais d’ordinaire plus rembrunie chez paraysi, bleuatre, purpurine, verte chez catenulatus, mais assombrie. Le deyrolhi aurait parfois les cuisses rouges, mais je n’en ai jamais vu d’exemple. Etat d’evolution. — Tres primitif et tres stable. Sauf que les palpes sont dichetes, et que les anlennes sont tres calleuses chez paraysi et catenulatus, ce sous genre est encore tres voisin de rarchetyi)e des Carabes. La striolation des elytres rappelle les Calosomes. L’evolution actuelle ne porte que sur cette striolation, des details de forme et la taille. Phylogenie, voir p. 25i. Repartition geographique. — Etroitement limitee : le deyrollei cantonne sur les sommets du nord-ouest de TEspagne, \q paraysi et le cateinilatus de la Carniole a THerzegovine. — Carte I , n° qS. LISTE DES ESPECES : t. Xystnocarabus deyrollei Gory, Rev. Zool. p. 327 (1839); Deyrolle, Nord-ouest de TEspagne; Ann. Soc. Ent. Fr, p. 241, pl. 5, fig. 4 (i852); Oliveira, Cat. Ins. Alticole. Portug. p. 12 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i57 (1896); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 708-710 (1911). ab. coi. Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885). 2. Xystrocar. catenulatus Scopoli. A. Subspecies catenulatus Scopoli. a. catemdatus Scopoli, Entom. Carniol. p, 86 (1763); Sokolar, Soc. Ent. Vol. 5. p. i3 (1895); Lapouge, Carab. nouv. p. 82 (igi6). catenulatus pars Olivier. Encycl. Meth Ins. \'ol. 5, ]). 33i (1790), Entomol. pl. 3, fig-. 29 (1789). catenatus Panzer, Faun. Germ Init. Heft 87. fig. 4 fi8o5); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 20 (1812); Sturm, Deutschl. Faun. Vol. 3, p. 55 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p 71 (1826', Iconogr. Vol. i, p. 323, pl. 48, fig. I (1827); Schaum, Natnrgesch. Ins. Deutsch. Vol. i, p. 144 (i856); Pirazzoli, Carab Ital. p. 28 {1871 ) ; Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 712 (1875); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p.. 157 (1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904). var. subvirescens Motschulsky, Bull. Mose. p. 287 (i865). horlevici Hoffmann, Ent. Kachr. p. 214 (i883). strauchi Born, Soc. Ent. Vol. 23, p. 187 (1907). ab. coi. Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 21 (1812); Gehin, Cat. Carab. p. 32 (i885); Schilsky (4), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 198 (1889). b. Dejean, Spec. Col. Vol. 2, p. 70 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 323, pl. 42, fig. 4 (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. \'ol. i, p. 67 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 1 58 (i8g5) ; Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904). var. alternatus Haury, Pet. Xouv. Ent. p. 46 (i885): Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. I, p. 67 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. i58 (1896). ab. coi. Haur)^ Wien. Ent. Zeitschr. p. ii3 Ii885). Carniole. Illyrie. Velebit, Bosnie, Albanie. \'elcbit. 624 COLEOPTERA ADEPHAGA c. fontanellce Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 2o3 (1897) ; Apfelbeck, Kaf. i^alk. Vol. i, p. 35 (1904). var dinaricus Apfelbeck, Kaf. Balk. \ol. i, p. 35 (1904). B. Subspecies paraysi Palliai di. a. galteveri Gehin, Rev. Franc. Ent. p. 263 (1882); Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 195 (i885), Best. Tab. Carab. p. i58 (1896); Ganglbauer, Kiif. Alitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. I, p. 36 (1904)- — Pl- 8. Fig. IO. b. gatiglbaiteri .Apfelbeck, Glasnik, p. io3 (i8go); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur Vol. i, p 68 ^[892); Reitter, Best. lab. Carab. p. i58 {1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 36 (1904). sqiuimisculplus Reitter, Wien Ent. Zeitschr. Vol. 27. p. 36 (1908). C. paraysi Palliardi, Beschr. neuer Carab. p. 7, pl. i, fig. 5 (i825). parreyssii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 72 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p 323, pl. 43. p. 3 (1829). Gehin, Cat, Carab p. 32 (i885j; Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. Vul. i, p. 68 (1892); Apfelbeck, Kaf. Alitteleur. Vol i, p 36 (1904). pcxrraysi Reitter, Best. Tab. Carab p. i58 (18961. d. deitbelianiis Fleischer, Wien. Ent. Zeit. Vol. 3o, p. 160 (1911), Coi. Rund. Vol. I, p. 43(1912); Cziki, Coi. Rund. Vol. i. p. 116(1912). Dalmatie : Zara. Alpes dinariques. Bosnie. Bosnie ; Alticole. [Bosnie sept. Velebit, .Alp. dinar. .Alpes de Transylvanie. 2. SUBGENUS APOCARABUS Lapouge Apocarabus nov. subgenus Lapouge. Synont-mie : Eutelocarabus B Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885). Araeocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896). Caracteres. — ■ Alesion renfle en arant, sinus peu profond, delti on petit mais subegal aux lobes tres courts; palpes un peu menus ; labre fourchu, la fossetie grande, profonde, interessant Tepistome ; fossettes de 1’epistome grandes, aussi les sillons, ci rconsc ri van t un cyathe saillant et poli, non ferme en arriere ; antennes un peu longues, articles 6-8 calleux. Pronotum large, regu li erement convexe, non ourle en avant, gouttieres marquees, fossettes peu, tres eloignees dti bord ; rebords mediocres, plus hauts vers Tarriere et sur les lobes, ceux-ci larges, bien detaches, assez longs. Elytres courts, bien rebordes. un peu elargis au milieu ; intervalles fins, separes par des stries fines, tres finement stri oles . d’ordinaire egaux ou subegaux, sauf les primaires dont chactin equivaut a un des faisceaux adjacents, catenules, bien foveoles ; premier tertiaire intact, externe resolu, ni intervalles dans la gouttiere, ni einargination . Sillons normaux. Taille mo3’enne, coloration d’un bronze obscur, parfois noire, parfois cuivreuse ou emeraude ; facies de cumanus chez bilbergii et manifesius. Etat d’evolution. — Aloyen, un peu plus avance que chez les Xystrocarabus ; antennes toujours calleuses, sillons plus developpes. L’evolution actuelle porte sur la sculpture, dont les primaires sont deja preponderants, et dont les secondaires tendent a s’hypertrophier aux depens des tertiaires ; cette tendance, quelquefois tres avancee chez bilbergii, moindre chez manifestus , manque chez stscheglovii-, la striolation des intervalles diminue a mesure que cette tendance augmente. Phylogenie, voir p. 261-262. Repantition geographique. — Localisee aux deux extremites de la Siberie, le stscheglovii dans rOural, s’avan5ant presque jus |u’a AIoscou, le bilbergii du Baikal au Pacifique, le manifestus en Afongolie. — Carte 4, n'> 3o; 5, n° 46. FAM. CARABID^ 625 LISTE DES ESPECES : I. Apocarabus stscheglovii Mannerheim. a. Mannerheim, Essais Ent. de Hummel. \'ol. 6, p. 23 (1827) ; Oural. Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 174 (1827); Motschulsk}', Ins. Siber. p. 96, pl. 4, fig. 2 (1845). sischegJowi Reitter, Best. Tab. Carab. p. i58 (1896); Semenow, Sj'mbolas. p. 259 (1896); Born, Soc. Ent. Vol. 87, p. 27 (1922). uralensis Motschulsky, Ins. Siber. p. 96 (1845J. b. Motschulsk}', Tiull. Mose. p. i3 (1854); Reitter, Best. Russie orientale. Tab. Carab. p. i58 (1896); Semenow, Symbolae, p. 259 (1896); Born, Soc. Ent. A^ol. 87, p, 27 (1922). 2. Apocar. bilbergii Mannerheim. .A.. Subspecies bilbergii Mannerheim, Essais Ent. de Hummel, Fasc. 6, Du Baikal au Pacifique. p. 25 (1827); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol, 3, p. 176 (1829); Motschulsk}', Ins. Siber. p. g6 (1845). bilbergi 'Deieim, Spec. Coi. Vol 5, p. 043 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i. p. 335, pl. 45, fig. 2 (1829); Gehin, Cat. Carab. p. 23 (i885); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. p. 206 (1875); Born, Soc. Ent. Vol. 87, p. 40 (1922). billbergi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 67 (1877), ?• 269 {1881), p. 262 (1886); Heyden, Cat. Caralx Siber. p. 10 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 72 (1896); Roeschke, Ent. Nachr. p. 121 (1898); Breuning, Coi. Centralbl. p. 287 (1927). var. stschiikini Fischer, Bull. Mose. p. i3S (1844); Motschnlsky, Ins. Siber. p. 118, p. XI (1845); Breuning, 1. cit. p. 287. iquatus hlotschulsky, Ins. Siber. p. 96, p. XI (1848). ab. color. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 263 (1886). B. Subspecies Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 268 (1881), p. 262 (1886); Roeschke, Ent. Nachr. p. 122 (1898); Breuning, 1. cit. p. 259. — Pl. 8, Fig. I I . var. chicuanus Breuning, 1. cit. p. 289 (1927). Mongolie, Chine septent. Coree, Chikua, 3. SuBGENUS ACROCARABUS Lapouge Acrocarabus nov. subgenus Lapouge. Synon3’mie : M orphocarabus D pars Gehin, Cat. Carab. p. 22 (i885), Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896). Caracteres. — Mesion renfie, ourle; deltion en accent circonflexe, reduit a Tourlet; sinus un peu ourles, tres courts; lobes larges, tres courts, arrondis, ne depassant pas beaucoup le deltion; palpes peu dilates, dichetes; mandibules un peu courtes, tres aigues, incurvees ; fossette du labre triangulaire, interessant 1'epistome; fossettes de Tepistome mediocres, sillons n’atteignant pas 1’oeil; front convexe, antennes non ou peu calleuses, nuque un peu grosse. Pronotum trapezoidal , elargi en avant, angles anterieurs arrondis, cotes presque droits sur les deux derniers tiers, peu rebordes ; gouttieres profondes, disque renfie ; fossettes juxtangulaires courtes, lineaires, paralleles a Taxe; lobes mediocres, triangulaires, presque pointus. Elytres courtement elliptiques, bien rebordes; sculpture degradee, mais conservant meme les tertiaires interne et externe ; stries fines, superficielles, les points transferes sur les intervalles; primaires un peu plus forts et un peu plus en relief, segmentes ou catenules, divises par de petites fossettes 626 COLEOPTERA ADEPHAGA carrees assez profondes, secondaires et tertiaires subegaux, plats, comme ecailleux sur le disque, torsades hors du disque. Sillons nuis, puncta et frange faibles. Taille moyenne, forme un peu deprimee, couleur bronzee, cuivreuse, verte. Etat d’evolution. — Moyen et original quant a la sculpture, plutot primitif quant aux organes de la tete, sauf que le dichetisme parait bien assis. Phylogenie, voir p. 262. Repartition geographique, — Dzoungarie. — Carte 4, n» 29. LISTE DES ESPECES ; I. Acrocarabus guerini Fischer, Bull. Mose. p. 4 (1842), p. i5 (1844); Dzoungarie. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 264 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896). — Pl. 8, Fig. I 2. var. eyichsoni Fischer, Bull. Mose. p. 16 (1844I; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 264 (1878); Semenow, Symbolae, p. 261 (1898). dtiarins Motschulsky, Insect. Sibir. p. 116, Correct. p. X (1844). callisthenoides Semenow, Horae Soc. Ent. Ross., Vol. 22, p. 208 (1888), Sym- bolae, p. 261 (1898). 4. SUBGENUS EUTELOCARABUS Gehin Eutelocarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 14 (1876), p. XIX. p. 23 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 3i (igo8). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p.*3o-3i (1908). Caracteres. — Alenton court, mesion non renfle, deltion tres large, juste saillant au m ili eu, sinus tres faibles, lobes arrondis, tres courts, guere plus saillants que le deltion; palpes a dernier article un peu court, non dilate; fossette du labre triangulaire, interessant l’epistome; fossettes de Tepistome et sillons mediocres; antennes peu calleuses. Pronotum transverse, un peu retreci en arriere, plan convexe, peu reborde, un peu plus aux lobes, ceux-ci assez larges mais tres courts; impressions j uxtan gulai r es distantes, courtes, faibles, paralleles a Taxe. Elytres un peu ovoides, parfois presque paralleles, moderement rebordes, non emargines ; epaules bien marquees {conciliator), ou moderement (arvensis)-, stries assez marquees, les points imprecis, reportes sur les intervalles; intervalles strioles en travers, en torsade, presque au complet et presque egaux chez conciliator, inegaux avec tendance a 1’elimination des tertiaires et a 1’hypertTophie des secondaires chez arvensis, les primaires toujours lisses et catenules. Sillons nuis, puncta, frange. Taille moyenne ou au-dessous ; couleur bronze enfume, tendant parfois au cuivreux, au violet ou au noir; cuisses assez souvent rouges, quelquefois aussi le scape, chez les races occidentales d’ arvensis. Etat d’evolution. — Mediocre. Le menton parait plutot tres arriere, a moins qu’il ne soit en regression. Antennes, sculpture a un etat mediocre d’evolution, moindre chez conciliator. L’evolution de la sculpture se fait dans le sens de Teffacement des torsades et de 1’hypertrophie des secondaires aux depens des tertiaires, de TExtreme Orient vers 1’Extreme Occident. De meme la tendance a Terythrisme : rare vers l’Amour et en majorite dans certaines regions des Vosges ou de Xormandie, cette tendance parait manquer de la Mandehourie a TEurope centrale. Phylogenie, voir p. 262-263. Repartition geographique. — Palearctique, du Japon et du Kamtchatka a la Scandinavie et aux Iles Britanniques; cependant il parait y avoir une lacune correspondant a la Russie. — Cartes I , n° 38; 2, n“ 3o ; 4, n» 21 ; 5, n° 3g. FAM. CARABID^: 627 Paleontologie. — J’ai deerit des tourbes campiniennes de Soignies (Belgique), deux formes glaciaires qui se rapprochent, en plus petit, des arvensis sylvaticus et alpicola, sans leur etre identiques. Vo3’ez Carabus du pleistocene, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902) et Ann. Soc. Ent. Belg. Vol. 47, p. 23i (1903). Le prtsarvcnsis des Ozokerites de Boiyslaw en Galicie est probablement une forme voisine. Voyez Lomnicki, Pleistocenskie Owadv' z Boryslawia, p. 20, fig. 3 (1894). Les pieces detachees que Ton possede ne permettent ni Tidentification avec des formes deja decrites de ce groupe touffu ni la description comme formes nouvelles, faute d’elements assez nombreux de differenciation. Ontogenie. — J’ai eleve la larve de Varvensis. Larve pentodonte. Labre a cotes externes convergeant en avant; exolabre a bords anterieur et externe obliques; mesolabre a dents externes distinctes sur le flanc externe des medianes, medianes largement separees, le sinus divise par une dent axiale adventice deflechie, ne depassant pas les externes ; hypoph3'se en arete, terminee par un h3'podon dentiforme, assez court, cache par la dent axiale sus-jacente. Terminal des labiaux un peu dilate, bicupule. Tegmina etroits, lobes petits ; telson a lobes courts, arrondis; cerci paralleles, distants a la base. Voir ci-dessus p. 04 et fig. et Description des larves, Mem. 3, p, 15-16(1907). Ponte au printemps. LISTE DES ESPECES : I. Eutelocarabus arvensis Fabricius. A. Subspecies conciliator F^ischer. a. amurensis nomen novum Lapouge, Carab. nouv. p. i85 (1924). — Pl. 8, Fig. I 3. paldermantii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr, p. 246(1878), non Dejean; pars Heyden, Cat. Siber. p. 8 (1880); Lapouge, L’Echange, p. 3o (igo8). va.T. femoralis Motschulsky. Bull. Mose. p. 292 (i865) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246 11878). amurensis Gehin. Cat. Carab. p. 23 (i883); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908) ; Born, Soc. Ent. Vol. 37. p. 40 (1922). b. kaintschaticus Motschulslaq Ins. Siber. p. g8 (1845). c. sachalinensis Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. 12, p. 383 (1906), L’Echange, p. 3o (1908). d. hokkaidensis Lapouge, Carab. nouv. p. iS5 (1924). e. borealis Poppius, Ofversigt Finska Vetensk. Soc. Vol. 48, p. 16 (1905). f. hirbyi Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 182, pl. 6, fig. 7 (1826); Motschulsky, Bull. Mose. p. i5 (1845); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908). g. jdanensis Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908). h. conciliator Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 102, pl. 10, fig. 20 (1821), Vol. 3, p. 177 (1826): Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 533 (1834), Iconogr. Coi. Vol. 1, p. 33g, pl. 44, fig. i (1829); Motschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1845), Mei. Biolog. p. 225 (1859), p. 99 (1860); Menetries, Middend. Reise, Ins. p. 47 (i85i); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. p. 257(1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i57 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908), Carab. nouv. p. i85 (1924). ab. coi. (dahuricus) Fischer, Ent. Imp. Ross. ^'ol. 3, p. 229 (1827), [faldermanni) Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 332, pl. 44, fig. 3 (1829); Kraatz (4), Deutsche Ent. Zeitschr. j). 265 (1886). Amour inferieur, Prov. maritime. Kamtchatka. Ile Sakhaline. Ile Yeso. Arctique, Basse Lena. Baikal. Baikal : Jelan. De FAltai' a ITnchan et au Pacifique. 628 COLEOPTERA ADEPHAGA i. vinmlalus Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, p. Sy (i83o), Bull. Alosc. p. 304 (1847); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5. p. 533 (i83i); Solsky, Horee Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 257 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246 (1878); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908); Born, Soc. Ent. Vol. 87, p. 40 (1922). var. laticollis Motschulsky, Kaf. Russi, p. 77 (i85o); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908). j. eremita Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 79, pl. 35, fig. 7(1824); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 712 (1911). 3. Subspecies arvensis Fabricius. a. Carpathus Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i55 (1902); Hormuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 282 (1903); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 708 (1911). b. alpicola Heer, Kaf. Schw. Mem. 2, p. 10 (1837), Faun. Helvet. Vol. I, p. 23 (1841); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 69 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (i8g6) ; Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i55 (1902); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 92 (1909). arvensis Pirazzoli, Carab. Ital. p. 24 (1871). c. aereus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 33i (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 69 (1892). ziegleri Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876). aratus Gehin, Cat. Carab. p. 24 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 157 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 3o (1908). d. rtrztzHsfs Fabricius, Syst. Ent. Vol. i, p. 174(1775), Mantissa, Vol. i, p. 196(1787), Entomol. System. Vol. i, p. 128 (1792); Herbst, Fuessly Arch. Insect. Heft 5, p. 182 (1784); Paykull, Monogr. Car. Suec. p. 2 (1790), Faun. Suec. Ins. Vol. i, p. io5 (1798); Illiger, Verz, Kiif. Preussens, p. i53 (1798); Duftschmid, F'aun. Austr. Vol. 2, p. 36 (1812); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 67 (i8i5); Letzner, Laufk. Schles. p. 77 (i85o); Schaum, Naturgesch. Deutschl. Vol. r, p. 142 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 699 (1875), Scand. Coi. p. 3 (i885) ; pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 63 (1882); pars Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 187 (1896); pars Sokolar, Ent. Wochenbl. p. 33 (1907); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 691 (1911). [omtranus Herbst, Fuesslj'- Arch. Insect. Heft 5, p. i32 (1784); Linne, Syst. Natur, ed. i3 Gmelin, p. 1968(1788); Olivier, Encycl. Meth. Ins. Vol. 5, p. 33i (1790). germanice Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 693 (1911). var. pomeranus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 33i (1829); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 91 (1909). var. simplex Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908) ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 91 (1909). var. irregularis Beuthin, Ent. Nachr. p. 58 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 91 (1909). detritus Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 91 (1909). ab. coi. Letzner (8), Laufk. Schles. p. 77 (i85o); Westhoff (2), Kaf. Westph. p. 8 (1881); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p, 198 (1889); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 90 (1909). De FAltai' a TOural. Caucase. Transylvanie : Carpathes. Suisse, Autriche, Carpa- thes sept. Styrie. Allemagne, Scandinavie. FAM. CARABID/E 629 e. noricus Sokolar, Ent. BUitt. Vol. 6, p. 75 (1910); Lengeiken, Deutsche Ent. Zeitschi. p. 701 (1911). Alpes orientales; Alticole. f. aiistyiae Sokolar, Ent. Wochenbl. Vol. 24, p. 73 (1907); Lengeiken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 699 (1911). g. seileri Heer, Kaf. Schw. Alem. 2, p. 10 (1837), h'aun. Helvet. \^ol. I, p. 23 (1841); Schauin, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 142 (rS56); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1896); Born, Soc. Ent. p. 164 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 91 (1909); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 706 (1911). h. Uebmaiini Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 696 (1911). 'seihri pars Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 91 (1908). i. schrichellii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826), Iconogr. Coi. Vol. I, p. 332 (1829). sylviiticus pars Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe,, Tabi. Analyt. Carab. p. 92 (1909); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 697 (1911); Brunier, Mi^c. Ent. p. 42 (1922). avvensis pars Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 64 (1882). var. ruficrus Gehin, Cat. Carab. p. 24 (i885); Lapouge, L'Echange, p. 3i (1908). j. sugi/ensis Brunier, Misc. Ent. p. 42 (1922). Wiener Wald. Suisse septentrionale ; Alticole. Vosges ; Alticole. France nord-est, Foret Noire. Alsace : .Sundgau. k. sylvaticHS Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 77 (1826). France nord-ouest. arvensis Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, ji!. 44, fig. 2 (1829). sylvatiais pars Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 68 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 137 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 3i (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 92 (1909); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. P 697 (1911). 1. angliciLS Motschulsky, Bull. Mose. p. 291 (i865); Lengerken, lies Britanniques. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 697 (1911). arvinsis Fowler, Coi. Brit. Isi. p. 9 (1887), rn. roetzeri Born, Soc. Ent. p. 164(1898); Lapouge, L’Echange, p. 32 Jura, Alpes frangaises. (igog); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 32 (igog); Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 703 (igii). n. spencei Lengerken, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 710 (1911). Savoie. o. venetianus Coi. Rund. p. iir (1914). Alpes de Venetie. p. costalis Lapouge, L’Echange, p. 3i (igo8); Barthe, Tabi. Analyt. Cevennes. Carab. p. 32 (1909). 5. SuBGENUs PAR HOMO PTE RUS Lapouge Parhomopterus nov. subgenus Lapouge. Caracteres. — Mesion renfle en avant, sinus peu profonds, deltion petit, pointu, subegal aux lobes tres courts; fossette du labre triangulaire, interessant Tepistome; sillons frontaux convergeant en arriere; palpes et antennes longs, greles, celles-ci atteignant presque les genoux des pattes inter mediaires, articles 6-8 moderement calle ux. Pronotum guere plus large que long, ourie en avant, peu reborde; disque convexe; cotes arques, gouttieres bien marquees; impressions mediocres; lobes petits, arrondis et courts. 63o COLEOPTERA ADEPHAGA Elytres allonges, guere plus larges que le pronotum aux epaules, un peu elargis au troisieme tiers; intervalles fins, sauf les primaires plus larges, catenules, faiblement foveoles, preinier tertiaire non soude a la suturale, externe resolu, pas d intervalles dans les gouttieres, pas d’emargination. Sillons, puncta, frange. Apex largement triangulaire, a peine emousse. Pattes assez longues, forme grele ; taille un peu grande; couleur bronze verdatre ou noiratre ; facies d' Ohomo pteriis, non d' Apocarabus. Etat d’evolution. — Mediocre, un peu moindre que chez les Apocarabns, les intervalles encore inegaux. L’evolution se fait en anamorphose longiligne. Phylogenie, voir p. 263. Repartition geographique. — Coree, Ile Ouelpaert, Chine orientale : Montagnesdu Kiang-Si. — Carte 5, n“ 58. LISTE DES ESPECES : I. Parhomopterus sternbergi Roeschke. a. iouzalini Lapouge, Misc. Ent. Vol. 19, p. 5 (1911). — Pl. 8, Fig, 14, b. sternbergi Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, p. 121 (1898). c. lauschanensis Born, Soc. Ent. Vol. 28, p. 78 (ipiS). 6, SuBGENUS PARACARABUS Lapouge Paracarabus nov. subgenus Lapouge. S3monymie : Limnocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876), p. XX, p. 25-27 (i885). Carabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896). Homoeocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144 (1896) ; Semenow, Symbolas, p. 256 (1898). Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 5 (1904). Caracteres. — Alesion peu renfle, deltion mediocre a pointe 6moussee chez les grannlatiis d’Europe et chez mcsander, rudimentaire chez les autres ; antennes longues, non calleuses. Pronotum transverse, convexe sur le disque, reborde {gramilatus) on non (inaander'), courtement lobe. Elytres oblongs, peu convexes, parfois un peu sinues chez les grannlatiis d’Extreme Orient ; epaules d’ordinaire denticulees chez le maander ; chez corticalis sculptu l e tres entiere, un peu torsadee, primaires catenules, stries un peu ponctuees ; chez les autres, fond de la sculpture mat, suturale un peu carenee, primaires plus ou moins courtement, toujours fortement catenules; deuxieme et troisieme secondaires plus ou moins carenes, parfois cependant chez meeander et chez grannlatiis gobiensis lineaires, raccourcis ou sinueux ; premier et quatrieme secon- daires plus ou moins completement effaces; tertiaires reduits, souvent nuis, le premier uni a la suturale, Texterne rarement visible ; raphe mediocre, nui chez mmander. Ailes parfois fonctionnelles. Sillons nuis, puncta, frange maigre. Taille petite ou moyenne, forme peu convexe, couleur foncee rarement bronzee, cuivreuse, bleue ou verte ; le meeander est en dessous plus moins largement couleur de laiton ; cuisses souvent rouges chez les grannlatiis de Siberie et de TEurope centrale. Etat d’evolution. — Arriere chez corticalis, de plus en plus avance jusqu’a mcBander inclus. L’evolution reste au niveau inferieur quant au menton, aux palpes, aux antennes, aux Ile Quelpaert. Coree. Kiang-Si ; Lau-Chan. FAM. CAKABID/E 6i 1 sillons, ne porte que sur la sculpture. Celle-ci, primitive chez corticalis, avec intervalles tous nets, meme le preinier tertiaire, arrive chez le mccander a ne plus comprendre que les primaires et deux secondaires, ceux-ci raccourcis. La conservation des ailes est un caractere anterieur au stade Carabus. La tendance a rer3’tlirisme des cuisses est propre a queiques races de granulatus de Siberie et de TEurope Centrale. Phylogenie, voir p. 263. Repartition geographique. — Palearctique. Sculptiiratus et corticalis de TAsie Mineure au novd de la Perse, mceandcr de la Mongolie et de l’Amour jusqu’a Saint-Pierre-et-Miquelon, par r.Alaska et le Canada ; granulatus des Iles Britanniques a Yeso, par l’Europe et la Siberie, aussi de la baie d’Hudson a la Nouvelle-Ecosse. — Cartes I , n« 44 ; 2, n‘> 35 ; 4-, n» 3i ; 5, n» 47 ; 6, n<> 8. Ontogenie. — J’ai eleve en nombre la larve du granulatus. Pentodonte ; caracteres de la larve ddarvensis mais facile a reconnaitre par la dent axiale du mesolabre depassant les medianes et depassee par 1’hypodon tres developpe et aigu, par Tarticle terminal des lateraux nullement dilate, long, cylindrique, par les lobes decurrents un peu plus developpes ainsi que le telson, enfin par les cerci plus courts, moins retrousses, plus herisses d’asperites coniques. Ponte mai-juin. Voyez supra p. 04 et Description des larves, Mem. et fig. 4, p. 3-4 (1908). La description donnee par Schiodte est bonne, la figure est moins exacte. Paracarabus lapilayi, v. p. 54 et fig. LISTE DES ESPECES : I. Pa racanabus granulatus Linne. A. Subspecies sculptiiratus Menetries. a. daghestanicus Lapouge, Carab. nouv. p. 188 (1924). b. corticalis Motschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1844), Kaf. Russi, p. 77 (i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. r3, p. 2 (1903), L’Echange, p. 5 (1904); Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 45, Ent. Wochenbl. (1907). c. ponticus Lapouge, Carab. nouv. p. 189 (1924). d. sculptiiratus Alenetries, Cat. Cauc. p. io5 (i832) ; Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i33 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (i8g6); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 2 (1903), L’Echange, p, 5 (1904), Carab. nouv. p. i8g (1924); Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 3o6 (1903). ab. coi. Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896). B. Subspecies granulatus Linne. a. aetolicus Schaum, Berliner Ent. Zeitschr. p. 122 (1857); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3i (1878); Reitter, Best. Tab, Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 3 (1902), L’Echange, p. 5 (1908) ; Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 84 (1904). b. miridita Apfelbeck, Soc. Ent. Vol. 16, p. 121 (1901), Kaf. Balk. Vol. I, p. 33 (1904). paludicola Mulier, Miinch. Coi. Zeitschr. Vol. i, p. 198 (1912); Apfelbeck, Kaf. Balk. p. 898 (igo5). C. interstitialis Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 35 (1812); Sturm, Fauna Deutschl. Vol. 3, p. 5i, pl. Sj, fig. D (i8i5); Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 168 (1826), Iconogr. Coi. p. 362 (1829); Letzner, Lauflc. Schles. p. 73 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Daghestan. Caucase. [case Occidental. Chaine Pontique, Cau- Nord de la Perse. Grece, Albanie. Albanie sept., Dalmatie. Bosnie, Carinthie, SC rie. 632 COLEOPTERA ADEPHAGA Deutschl. Vol. i, p. 164 (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 128 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 63 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 3 (1903), L’Echange, p. 5 (1904); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 33 (1904). d. parvicollis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 129 (1878). e. debilicostis K.\:a.2Ltz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 130(1878); Gangl- bauer, Kaf. iMitteleur. Vol. i, p. 63 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 3 (1903), L’Echange, p. 5 (1904). interstitialis Heer, Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 24 ii838). gYanulatus Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 88-90 (1918). f. palustris Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 483 (1826); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 149 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. i3, p. 3 (1903), L’Echange, p. 5 (1904). granulatus Costa, Faun. Reg. Nap. Vol. i, p. i3o (1849); Rossi, Faun. Etrusc. Vol. I, p. 206 (1790); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 32 (1871). g. corsicus Born, Soc. Ent. Vol. 21, p. 147 (1906), Zoogeogr. Car. Stud. p. 46, Ent. Wochenbl. (1908). debilicostis pars Lapouge, L’Echange, p. 5 (1904). h. granulatus Linne, Syst. Nat. ed. 10, p. 418 (lySS); Panzer, Faun. Germ. In. Heft 85, fig. i (i8o5); Gyllenhal, Ins. Suec. Vol. 2, p. 62 (1810) ; Illiger, Verz. Kaf. Preuss. p. i54 (1798) ; Duftschmid. Faun. Austr. Vol. 2, p. 84 (1812) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 106 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 36i, pl. 5i, fig. 2 (1829); Fischer, Ent. Imp. Ross. V^ol. 3, p. 190 (1827); Heer, Faun. Helvet. Vol. I, p. 24 (1841); Letzner, Laufk. Schles. p. 72 (i85o); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i,p. i33 (i856); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 60 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 62 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, Ph}dog. Carab. Mem. i3, p. 3 (1908); Barthe, Tabi. Anatyt. Carab. p. 82 (1909); Breuning, Mitt. Sofia, p. ii3 (1928). cancellatus Fabricius, Syst. Eleuth. Vol. i, p. 176 (1801); Schdnherr, Syn. Insect. Vol. i. p. lyS (1806); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 49 (i8i5). campestris Adams, Mem. Mose. Vol. 5, p 297 (1817 I. vscr. forticostis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3o (1878); Lapouge, L’Echange, p. 5 (1904). var. rufofeinoraetus Letzner, Laufk. Schles p. 73 (i85o) ; Lapouge, L’Echange. p 5 (1904). licematomeriis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3i (1878). rubripes Gehin, Cat. Carab. p. i5 (1876), p. 25 (i885). ab. coi. Letzner (2) Laufk. Schles. p. 72 (i85o); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 195 (1889). i. leander Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 182 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 5 (1904); Carab. nouv. p. 189 (1924). j. hudsonicus Motschulsky, Bull. Mose. p. 663 (i85i), p. 298 (i865); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 167 (1879); Lapouge, Carab. nouv. p. 190 (1924). k. parallelus Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. i, p. 19(1835); Motschulsky, Ins. Siber. p. 99 (1844); Gebler, Bull. Mose. Vol. 20, p. 298 (1847), Vol. 21, p. 391 (1848); Morawitz, Kaf. Cainiole. Tyrol, Piemont, Suisse, Catalogne. Italie. Corse. Europe occid., septentr., centrale. Nord du Caucase. Canada oriental, New- Brunswick. Russie orient. ; Siberie occid. FAM. carabid.f: 633 Jesso, p. i3 (iS63); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i33 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 5 (1904), Carab. nouv. p. 187 (1924). var. confluens Fischer, Ent. Imp. Uoss. Vol. 3, p. 1S7, pl. 7, fig. 2 (1S27). 1. expaiisits Lapouge, Bull. Alus. Paris, Vol. ir, p. 804 (igo5). C. Subspecies j'exocnsis Bates. a. yezoensis Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 228 (i883); Lapouge, Bull. Alus. Paris, Vol. 12, p. 882 (1906), Carab. nouv. p. 187 (1924). b. pradiitor Lapouge, Carab. nouv, p. 186 (1924). — Pl. 9, Fig. I . c. telluris Lewis, Trans. Ent. Soc. London, p. 826 (1882); Bates, ibidem, p. 228 (1888); Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924). pekincnsis Fairmaire, Rev. Ent. Caen, p. 3i2 (1887) ; Breuning, Coi. Centralbl., p. 256 (192S). d. luctuosus Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924). e. gobiensis Lapouge, Carab. nouv. p. 187 (1924), non Breuning. f. dauricus Kraatz ( Alannerheim, Alotschulsky i. 1.), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 182 (187S); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 148 (1896); Lapouge, Ph3dog. Carab. Alem. [3, p. 3 (igo3), L’Echange, p. 5 (1904), Bull. AJus. Paris, Vol. 12, p. 882 (1906), Carab. nouv. p. 188 (1924). var. solskyanus Gehin. Cab. Carab. p. 26 (i885) ; Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol 12, p. 382 (1906). g. hnensis Poppius, Finsk. Vet. Soc. Forh. Vol. 48, p. 16 (1906). 2. Paracar. maeander Fischer. a. nemorensis Lapouge, Carab. nouv. p. 191 (1924) b. batesi Lapouge, Carab. nouv. p. 79 (1916), p. 191 (1924). • c. incompletus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 3o3 (1826); Alotschulsky, Bull. AIosc. Vol. 82, p. 489 (1889), Bull. Acad. Petersb. p. 99(1860); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246 (1878); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 164 (1879). ehrenbergi Fischer, Bull. Mose. p. 368, pl. 6, fig. 5 (1829); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i65 (1879). palustris Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 648 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 358, pl. 5o, fig. 3 (1829); Heyden. Deutsche Ent. Zeitschr. p. i65 (1879). paludis Gehin, Cat. Carab. p. 26 (i883). d. mesander Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. i63, pl. 10, fig. 26 (1822), Vol. 3, p. 187 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 486 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 36o, pl. 81, fig. i (1829); Alotschulsky, Ins. Siber. p. 98 (1848), Bull. AIosc. Vol. 82, p. 489 (1889), Bull. Acad. Petersb. p. 99 (1860); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. p. 287 (1868); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 246(1878); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 168(1879); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 144 (1896); Semenow, Symbolte, p. 286 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 79 (1916), p. 191 (1924), Bull. Alus. Paris, Vol. ii, p. 808(1908). ab. coi. Gehin, Cat. Carab. p. 27 (i885). e. mongoliciis Lapouge, Bull. Alus. Paiis, Vol. ii,p. 3o8 (1908). Alongolie cent. ; Selenga. Sakhaline, Yeso. Yeso: Teshio. Japon; Alandchourie. Alongolie sept. ; Sajan. Alongolie centr.; Inchan. Siberie orient. ; Amour. Lena moyenne. Yeso. Yeso; Teshio. Kamtchatka. Siberie orient., Amour, Amerique boreale. Alongolie septentr. 634 COLEOPTERA ADEPHAGA f. simoni Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 166(1879). Canada. mmnder Horn, Trans. Amer. Soc p. 70 (1870). var. excostatus, excatenatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 187 (1880). g. lapilayi Castelnau, Etudes Ent. p. 89 (18.34); Heyden, Deutsche Etats Unis N.-E., Terre- Ent. Zeitschr. p. 164 (1879); Lapouge, Carab. nouv. p. 191 (1924). Neuve. h. atlanticus Lapouge, Carab. nouv. p. 191 (1924). St-Pierre et-Miquelon. 7. SuBGENUS EUCARABUS Gehin Eucarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 19 (1876), p. XXI, p. 29 (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896) ; Barthe, Tab. Analyt. Carab. p. 3o (1909). Synonymie : Tylocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896). Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 36 (1902). Caracteres. — Mesion renfle, deltion mediocre, court chez italicus ■, mandibules fortes; fossette du labre profonde, interessant Tepistome, fossettes de 1’epistome prolongees en sillons circonscri vant un fort relief cyathiforme ; antennes calleuses (exc. cumanus). Pronotum assez grand, transverse, renfle sur le disque, peu reborde, davantage chez italicus, lobes d’ordinaire assez courts, larges, arrondis, releves en dehors ; gouttiere souvent large mais peu marquee. Elytres assez larges, un peu ovoides, epaules marquees, gouttieres et rebords developpes, legerement emargines pres de Textremite ; suturale peu relevee ; stries ponctuees, la ponctuation interessant souvent les tertiaires ; primaires larges, catenules fortement ; secondaires en baguettes, Texterne souvent mediocre; tertiaires minces et plus ou moins granuleux, subegaux aux secondaires chez cumanus cumanus seulement, le premier eliinine chez italicus. Sillons nuis ou rudimentaires, puncta, frange. Taille moyenne ; forme un peu large ; couleurs diverses. Pas d’erv'thrisme. Etat d’evolution. — Mediocre. Le deltion de Vitalicus. les antennes du cumanus sont en retard. L’evolution actuelle ne porte qne sur les antennes, peu calleuses chez Vitalicus, davantage chez Vullrichi, et sur Telimination des tertiaires, presque egaux aux secondaires chez cumanus cumanus, moindres mais encore assez lisses chez cumanus sobrinus et italicus italicus, granuleux chez les autres italicus et chez ullrichi, a peine indiques sur un fond poli chez arrogans et superbus. \Jitalicus, specialement ronchettii, conserve parfois ses ailes. Phylogenie, voir p. 265. Repartition geographique. — Cumanus, Caucase ; italicus, Italie, le sud excepte ; UUricht, Balkans, Europe centrale. — Carte I, n" 41. Ontogenie. — Les larves d'italicus et d’ ullrichi sont connues. Celles d’ ullrichi sont pento- dontes comme les precedentes, mais faciles a distinguer par leur hypolabre sans hypophyse ni hypodon, a peine renfle au milieu; Thypodon a disparu par fusion avec la dent axiale, celle-ci depassant les medianes et largement separee d’elles, tres deflechie, Tintervalle entre les medianes tres large et deflechi. Tegmina etroits, lobes tres courts et arrondis, ceux du telson a peine indiques; cerci robustes, epines subegales et robustes. Ponte mai-juillet La larve d’italicus, moins robuste, a la tete plus petite, le mesolabre moins excave, moins d6prime, la dent mediane plus longue, depassant les lobes lateraux, et conserve un hypodon distinet, comme lageneralite des pentodontes. Ponte juillet-aout. Voir ci-dessus p. 55 et fig. et Description des larves, Mem. 4, p. 4-7 (1908). La description de la larve d’ ullrichi, p. 4-6, basee sur des larves d’eleYage, est a substituer a celle donnee Mem. 2, p. 17-18 (1906), sur une fausse attribution de Tenvoyeur, et qui se rapporte au montivagus. FAI\I. CAHAI3H)/E 635 Hybnides. — Oii regarde comme hybride jossidifer X ul/riclii le iuruslaivi Fleisclier Wien. Ent. Zeit. (1S98). — Cf. Mallasz, Stud. tib. ungar. Caraben, p. 12 (1901), Je possede un liybiiile probable iilln'chi-cd)uella/iis. D’apres Sokolar le simulator serait un hybiide monilis X nllvichi. J’en doute. En tout cas, en dehois des Psilogonieus, et notamment des Megodontes, V ullrichi esi presciue le seul Faiabe qui produise des liybrides.- lAS TE DES ESPECES : I. Eucarabus cumanus Fischei. Cumanus Pischer, Ent. Imp. Koss. Vol. 2, p. 252, pl. 35, fig. 3 Caucase, sui tout nord. (1823). Faldermann, l'auna Transcauc. Vol. 3, p. 5i (i838); Dejean, Spec. Coi. Vml. 2, p 83 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 334(1827); Alotschulsky, Kaf. Kussl. p. 78 (i85o), Bull. Mose, p. 291 (i865); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 173 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 4, p. 2 (1898), Mem. 17, p. 11(1910), L’Echange, p. 87 (1902); Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 48. Ent. Wochenbl. (1907). var. lagodai Lucnik, Rev. Russ. Ent. Vol. ii, p. 219 (1911). Terek. ab. coi. Reitter (2) Best. Tab. Carab. p. 173 (i8g6); Lapouge, L’Echange, p. 37 (1902). b. sobrinus Menetries, Cat. Caucas. p. io5 (1882); Faldermann, Fauna Crimee, Caucase sud. Transcauc. V'ol. 3, p. 52 (i838); Dejean, Iconogr. Coi. Vol. i, p. 334, pl. 45 (1889); Motschulsky, Kaf. Russi, p. 78 (i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem 4, Bull. Soc. Sc, Ouest, p. 422 (1898), Mem. 17. p. II (1910). L’Echange, p. 87 (1902); Born. Zoogeogr. Car. Stud. p. 43, Ent. Wochenbl. (1907) — Pl 9, Fig. 2. 2. Eucar. Italicus Dejean. a. italiciis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 85 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, Italie septentr. et centr. p. 33S. pl. 46, fig. I (1889); Fairmaire, Faune France, Vol. i, p. 22 (1854): Pirazzoli, Carab. Ital. p 87 (187 r) ; Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 701 (1878); PMuvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 62 (1882); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 43, 66 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Alem. 4, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 428 (1898), Mem. 17, p. 12(1910); Luigioni, Jahib. Mus. Neapol. p. 78 ( 1908) ; Born, Ins. Borse, p. 227 (1904), Zoogeogr Car. Stud. p. 48 (1908), Mitt. Sch. Ent. Ges. Vol. i3, p. 98(1921); Barthe, Tabi. .Anal}^. Carab. p. 28, 89 (1909). \a.x. halbherri Lapouge, L’Echange, p 37 (1902); Barthe, Tabi, .‘\nalyt. Carab. p. 90 (1909). b. roncheitii Born, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 127(1900), Ins. Lombardie,Tessin mei id. Boise, p. 227 (1904), Mitt. Schw. Ent. Ges Vol. i3, p. 97 (1921). c. Luigioni, Jahrb. Mus. Xeapol p. 78 (1903), Bull. Soc. Ent. Rome, Naples. Ital. Vol. 35, p. 78-77 (1903), Ann. Mus. Zool. N .-S. Vol. i , p. 1-2 11908); Born, Ins. Borse, p. 227 (1904). Zoogeogr. Car. Stud. p. 45 (1908), Mitt. Schw. Ent. Ges Vol. i3, p. 97 (1921); Lapouge. Phylog. Carab. Mem. 17, p. 12 (1910). ullrichi Costa, Faun. Regn. Xapol. Vol. i, p. 3i (1849); Pirazzoli, Car. Ital. P 37 (1871). 636 COLEOPTERA ADEPHAGA 3. Eucar. ulirichi Germar. Races : Sokolar, Ent. Blatt. Vol. 8, p. i32-i38, 164-166 (1912). a. iigancanits Born, Zoogeogr. Cavab. Stud. p. 43 (1908); Eapouge, Phylog. Carab. Mem. 17, p. 12(1910). b. comauensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 154(1902), Zoogeogr. Car. Stud. p. 48 (1908), Ins. Bbrse, p. 227 (1904). c. slivensis Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904); Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 44 (1908); Breuning, Vitt. Sofia, p. 114 (1928). d. pawlitscheki Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 44 (1904), Carab. Faun. Bukowin. p. 8, Ent. Wochenbl. (1907). e. iillvichi Clairville, Ent. Helvet. Vol. i, p. 124, pl. 20, fig. A (1798); Germar, Spec. Coi. nov. p. 6 (1824); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i3i (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 70] (1S75); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 66 (1882) ; Gehin, Cat. Carab. p. 29 (i885); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 66 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Eapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), L’Echange. p. 36(1902); Semenow, Symbolae, p. 258 (1898); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 34(1904); Born, Ins. Boise, p. 162, 227 ( 1904), Zoogeogr. Car. Stud. p. 43-45, Ent. Wochenbl. (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 89 (1909). morbillosus Schneider, Magas. Liebh. Ent. p. 289 (1792); Panzer, Ent. germanica, p. 47 (1795), Faun. Germ. Init. Heft. 81, fig. 5 (1801); Schellenberg, Helvet. Ent. Vol. 2, p. 125 (1898); Gyllenhal, Ins. Suec. Vol. 2. p. 65 (1810); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 3o (1812); Sturm, Fauna Deutschl. Vol. 3, p. 39 (i8i5); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 104 (1826), Iconogr. Coi Vol. i, p. 356, pl 5o, fig. 2 (1827); Fischer, Ent Imp. Ross. 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Carab. p. i55 (1896); Eapouge, IdEchange, p. 36 (1902). j. werneri Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 155(1899); Apfelbeck, Kaf. Balk. p. 34 (1904); Born, Ins. Bbrse, p. 164 (1904). k. soholari Born, Ins. Bbrse, p. loi (1904). l. parallelus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 1 36 (1878) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 67.(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Eapouge, E’Echange, p. 36 (1902). Dobroudscha. Roumanie. Bulgarie orient, Moldavie, Bukowine. Belgique, Europe centr., Scandinavie. Podolie. Transylvanie, Bukowine. Styrie. Carinthie, Carniole. Bosnie. Styrie. Banat : Nemet Bogsan. FAM. CAKAB1DA£ 637 m. robustus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i36 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. p. 67 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 36 (1902). n. fastuosus Palliardi, Zwei Dec. Carab. p. i3, pl. 2, fig. 6 (i825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 106 (1826), Iconogr. Coi. Vol. t, p. 358 (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i35 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), L’Echange, p, 36 (1902); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i52 (1902). o. glaucus Hamy, Pet. Nouv. Ent. p. 2i3 (1876), p. 174 (1880); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 143 (1878); Ganglbauer, ' Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), L’Echange, p. 87 (1902); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i52 (1902). ab. coi. Kraatz (2 superbus^ cupreonitens), Deutsche Ent. Zeitschr. p. i3g (1878); Gang-lbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67 (1892); Born. Bull Soc. Sc. Bucarest, p. i52 (1902); Apfelbeck, Kaf. Balk. p. 84 (1904). p. arrogans Schaum, Berliner Ent. Zeitschr. p. 44 (1859); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 141 (1878); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 67(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i56 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), L’Echange, p. 37 (1902); xApfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 35 (1904). q. pernix Qzxki, Annal. Mus. Hung.Vol. 2, p. 591 (1904), Rev. Lapok, Vol. II, p. 147 (1904). r. rhilensis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 141 (1876), p. 134 (1878); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i55 (1896); Lapouge. Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 426 (1898), Phylog. Carab. Mem. 17. p. 12 (1910), L’Echange, p. 87 (1902); Born, Ins. Borse, Vol. 21, p. 227 (1904), Zoogeogr. Carab. Stud. p. 44 (1908); Apfelbeck, KM. Balk. p. 35 (1904). Banat; inontagnes. Banat : Mehadia; Petite \kilachie : Krivina. Banat : Bazias, Moldova. Serbie. Serbie. Balkans. 8. SuBGENUS MORPHOCARABUS Gehin Morphocarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 22 (1876), p. XVIII, p. 17 (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 163(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 3i, 92(1909); Hormuzaki, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. Vol. i, p. i55-i67 ( 1908). Synonymie : Promorphocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896). Pancarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896). T ableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 5, 6, i3, 14 (1906). Caracteres. — Mesion non renfle, deltion assez grand; palpes non dilates, dichetes av'’ec cas individuels d’heterochetisme chez 'quelques races de monilis •, mandibules robustes, acerees; fossette du labre interessant Fepistome; fossettes de 1’epistome et sillons piofonds, ci rconscri vant un relief cyathiforme marque; antennes peu calleuses, quelquefois non calleuses c\\ez aeruginosus. Pronotum assez renfle, transverse a cotes arques, non ou a peine sinues; gouttieres et rebords bien marques, sauf chez certains aeruginosus lobes assez developi)es, arrondis, un peu releves en dehors, ourles en dedans. Eb^tres sans emargination, bien rebordes. plus ou inoins elliptiques ; stries ponctuees ou non, intervalles entiers ou haches, rareinent apianis, terliaircs sou\’c nt b38 COLEOPTERA ADEPHAGA reduits ou presque nuis chez certaines races; chez certaines races, paquets d’i ntervalles supplementa! res parfois nombreux et portant le nombre total jusqu’au dela de vingt. Sillons nuis, puncta et frange normaux. Taille moyenne; couleurs diverses, d’ordinaire metalliques, parfois somptueuses; scape et cuisses souvent rouges, chez certaines races seulement. Etat d’evolution. — Moyen. Cas retardataires de polychetiame chez quelques races de monilis, assez avancees quant au reste. Deltion et antennes deja un peu avances en evolution. Sillons retardataires. L’evolution actuelle porte sur les antennes, encore simples chez certaines races di aeruginosus, sur la sculpture et sur 1’erythrisme. L’evolution de la sculpture comporte facultati vernent la segmentation des intervalles, Taplanissement apres segmentation, la reduction des tertiaires, rintercalation dhntervalles et de paquets dhntervalles, ou la bifurcation a un niveau quelconque de Telytre avec intercalations. Elie se fait dans chaque espece ou branche d’apres un theme propre, combinant souvent plusieurs des modes sus-indiques. La ponctuation des stries est individuellement variable. L’erythrisme ne se montre guere que chez monilis et excellens et ne frappe chez eux que le scape et les cuisses; chez aeruginosus il frappe au contraire les elytres qui peuvent etre couleur de cire, mais ces deux sortes d’erythrisme sont differentes. Phylogenie, voir p. 266. Repartition geographique. — De TAngleterre et des P3'renees au Pacifique. La plupart des formes sont localisees entre les .Alpes, les Balkans et les Carpathes. — Carte I , n° 39. Paleontologie. — J’ai trouve dans les tourbes campiniennes de Soignies plusieurs formes naines de monilis glaciaires, les unes a sculpture reguliere comme celle du tauuicus, qui peuten descendre, les autres a tertiaires reduits. et meme une a intervalles paraissant segmentes, toutes representees par des eh-tres digeres par des insectivores et en mediocre etat de lisibilite. Voir Degre d’evolution du genre Carabus a Tepoque du pleistocene mo3'en, p. 6, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902) et Carabes de la tourbe a Elephas primigenius de Soignies, p. 5-7, Ann. Soc. Ent. Belg. p. 229-231 (1903). Ontogenie. — J'ai eleve des larves de plusieurs races de monilis et de scheidleri\ cette education est d’ailleurs facile, comme celle de tous les Carabes a larves quadricuspides ou serrilabres, en employant la viande erue, de preference de cheval ; le limagon, nourriture de choix pour les larves rostrilabres, ne leur reussit pas. Larves serrilabres pentodontes voisines de celles d’ullricJii et d’italicus, dont elles se distinguent par la dent axiale moins deflechie, les lobes et le telson encore plus raccourcis, et quelques menus details. La larve du scheidleri differe de celle du monilis par la dent axiale un peu plus courte, le feston externe des laterales reduit a une petite dent, Tarticle terminal des palpes labiaux un peu plus long. Voyez supra p. Sq et fig. et Description des larves, Mem. 3, p. iq-iS (1907). Ponte en ete, aout septembre, la plus tardive parmi les Carabogeniens. J’ai deerit aussi, p. i5 du meme memoire, une larve d’Irkoutsk a peu pres identique a celle du monilis, mais avec la dent axiale encore plus courte que celle du scheidleri, les piis des medianes plus diffus, les sillons frontaux plus profonds, se rejoignant presque en arriere, les tubercules sus-oculaires plus marques. Par ses palpes cylindriques, la dent axiale du mesolabre, Tabsence de lobes aux tegmina et au telson, les deux epines robustes des cerci, cette larve est bien d'un Carabogenien, mais je ne sais s’il faut la rapporter a V aeruginosus ou au dubius. LISTE DES ESPECES : I. Morphocarabus monilis Fabricius. A. monilis Fabricius, a. monilis Fabricius, Entomol. System. Vol. i,p. 126(1792); Panzer, Allem. occid., Baviere, Faun. Ins. Germ. Init. Heft 108, fig. i (1909); Sturm, Deutsch. Flollande, Belgique. FA.M. CARABID.^: 639 Fauna \’ol. 3, p. 64(1815); Schaum, Stett. Ent. Zeitschr. Eoi. 7. p. 99(1846); Letzner, Laufk Schles. p. 77 (i85o); Suffrian, Slett. Ent. Zeitschr. p. 91-103 (i856); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i38 (i856); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7. p. 705 (1875); Ganglbauer, Kiif. Mitleleur. Vol. i, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 102 (1896); Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 34 (1908); Lapouge, Carab. nouv. j). 65 (1916). affinis Panzer, Faun. Ins. Germ Init. Heft 109, fig. 3 (i8i3); Sturm. Deutschl, Fauna, Vol. 3, p. Sg (i8i5); Dejean, Spec. Coi Vol. 2, p. 74 (1826), Iconogr. Coi. \'ol. I, p. 328 (1829); Letzner, Laufk. Schles. p. 77 (i85o) ; Gangl- bauer, Kaf. IMitteleur. ^’ol. i, p. 71 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p 162 (1896J; Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab Mein. 16, p. 7 (1906); Carab. nouv. p. 66 (1916); Born, Carab. Monil. p. 8, Ins. Borse {1904); Hormuzaki, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. \'ol. i, p. i65 ' (igoS); Barthe, Tabi. Analyt. Carab, p. 94 1909). regularis Wissmann, Stett. Ent. Zeitschr. p 77 (1848); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur Vol. i, ]5. 71 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 7 (1906). Carab. nouv p. 65 (1916) ab. coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 196 (1S89). var. gracilis Ktister, Kaf. Europ. Vol. 6, p. 14 (1S46); Ganglbauer. Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge, L’Echange. p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16. p. 7 (1909), Carab. nouv. p 67 (1916); Born, Ins. Borse, p. 65 (1904L consitus Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 52 (i8i5i; (fossile) Lapouge. Carab. pleist. p. 6, Bull. Soc. Sc. Ouest (1902), Ann. Soc. Ent. Belg. p. 23o {19031. var. kronii Hoppe, Nov. .■\ct. Ac. Leopold. ]■>. 460, pl. 45, fig. 2 (iSzS); Ganglbauer, Kaf. INIitteleur. Vol. i. p. 71 (1892); Reitter. Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge. L’Echange, p. i3 (1906). Phylog, Carab. Mem. 16, p 7 (1909); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 97(1909). var. havariensis Beuthin, Ent. Nachr. (1896); Born, Ins Borse, p. 65 (19041. b. iatinicus Heyden, Berichte Offenb. Ver. Naturk. p 44 (1871); Gehin, Le Natural. p. 29 (1880): Cjanglbauer, Kaf. Mitteleur. \'nl. I, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab, Carab. p. 162 (1896); Lapouge, L’Echange, p, i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 7 (1909), Carab. nouv. p. 67 (igi6); Born, Ins. Borse, p. 65 (1904), Zoogeogr. Car. Stud. p. 84 (1908); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 94 (1909). c. augUcus Lapouge, L’Echange, p. i3 (igo6), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 6 (1909). insularis Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. 14. Ent. Wochenbl. Vol. 25 (1908). consitus pars Born, Carab. Monil. p. ii, Ins. Borse (1904). B. Subspecies alticola Bellier, a. alticola Bellier, Le Xatural. p. 3oi (1880); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i3 (igo6), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 5 (igog), Carab. nouv. p. 66 (1916); Born. Carab. Monil. p. II, Ins. Boise, p. 66 (.1904); Barthe, Best. Tai). Carab. p. g5 (igog). regularis Gehin, Le Natural. p. 3i (1880), Cat. Carab. p. 17 (i885). ab. coi. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 169(1881). var. externus Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Carab. nouv. p. 76 (1916). b. perreti, Born, Ent. Wochenbl. p. 44 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 96 ( igog). Allemagne occid., meridion. Salzbourg : Bavicre merid.; Alticole. Baviere : Augsbourg. Taunus. lies Britanniques. .Alpes de Provence. Daujthine : AB Pelvoux. 640 COLEOPTERA ADEPHAGA c. yhodanicus Lapouge, Carab. nouv. p. 66 (igi6). catenulatus pars Olivier, Encycl. Meth. Ins. Vol. 5, p. 33i (1790), Ent. Vol. 3, pl 3, fig. 29 (1790). vionilis Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 75 (1826), Iconogr. Coi. p. 327, pl. 43, fig. 4 (1829); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, p. 142 (i85il; Gehin, Le Natural. p. 29 (1880); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 65 (1882); Bruyant Eusebio, Faun. Auvergne, Vol. 2, p. 229, pl. ii, fig. 21 (1902); Born, Carab. Monil. p. ii, Ins. Borse. p. 68 (1904); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p 5 (1909), L’Echange, p. i3 (1906); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 96 (1909). affinis Gehin, Le Natural. p. 3o (1880). nh. femoyatus Gehin, Le Natural, p. 29 (1S80); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 7 (1909). var. externus Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906). var. succisus Lapouge, Carab. nouv. p. 71 (1916). ab. coi. Sokolar, Ins. Borse, p. 191-192, i95-i96, i99, 203-204 (igoS) ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 95 (1909). d. interpositus Gehin, Le Natural. p. 3o (1880); Lapouge, Carab. nouv. p. 6g (1916). monilis Latreille, Gen. Crust. Ins. Vol. i, p. 218 (1806). schartowi Fauvel, Ann. Ent. Fr. p. i23 (1880). kroni Fauvel, Faun. Gallorh. p. 65 (1882). e sequanns Lapouge, Carab. nouv, p. 68 (1916). granulalus pars ? Olivier, Encycl. itleth. Ins. Vol. 5. p. 33o (1790); Tigny, Hist. Nat. Ins. Vol. 6, p. 298 (1802). morbillosus Latreille, Gen. Crust. Ins. Vol. i, p. 218 (1806). consitus Dejean. Spec. Coi. Vol. 2, p. 75 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 328 (1829); Gehin, Le Natural. p. 3i (1880); Fauvel. Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 66 (1882); Bruyant Eusebio, Faun. Auvergne, Vol. 2. p. 229, pl. ii, fig. 22, 23 (1902); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 5 (1909); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 96 (1909). var. pustulatus Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906J, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 5 (1909); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 98 (1909). var. sangstacki Beuthin, Ent. Nachr. p. 218 (1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 98 (1909). f. sabaudus Gehin, Le Natural. p. 3i (1880) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Lapouge, L’Fchange, p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 5 (1909), Carab. nouv. p. 69 (1916); Born, Carab. Monil. p. 8, Ins. Borse, p. 67 (1904); Barthe, Tabi. Anal}^, Carab. p. 97 (1909). g. gaultieri Lapouge, L’Echange,p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 6 (1909), Carab. nouv. p. 70-71 (1916); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 98 (1909). h. subpyrenaus Lapouge, Carab. nouv. p. 199 (1924). yhodanicus pars Lapouge, Carab. nouv. p. 66-71 (1916). C. Subspecies consitus Panzer. a. trilineatus Haller, M. Schweiz. Vol. 7, p. 199 (1880); Born, Carab. Monil. p. 9, Ins. Borse, p. 66 (1904), Zoogeogr. Car. Stud. p. 34(1902); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 99 (1909) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 68 (1916). b. consitus Panzer, Faun. Germ. Init. Heft 108, fig. 3 (1796); Lapouge, Carab. nouv. p. 68 (1916); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 96 note (1909). France centrale surtout. France, Est surtout. France, surtout Nord et Est, Belgique. Alpes, Cevennes. Nantes. Pyrenees centrales. Sommets des Juras. Suisse centrale. FA.M. carabid.f: 641 monilis, consiliis, affmis Heer, Faun. Helvet. p. 23, 23 {1841). tigiiriniis Lapouge. L'Echange, p. i3 (igo6). var. anomdUis Gehin, Le Natural. p. 33 (iSSo) ; Boin, Carab. Monil. p. lo, Ins. Borse, p. 67 (1904); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 6 (1909). Carab. nouv. p. 68, 70 (1916 ; Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 96 (1909). c. schartowii Heer, Kaf. Schw. 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Heft 109, fig. 2 (i8i3), non auctor, posterior. var. virens Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3, p. 107, pl. 65, fig. a (i8i5 , non auctor, posterior. ab. coi. Letzner (5), Laufk. Schles. p. 79 (i85o); Dalla Torre (6), Jahresb. var. Naturk. Linz, p. 14(1877); Reitter (2) Deutsche Ent Zeitschr. p. 82 (i885), p. 369 (1889); Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 196 (1889). b. burgliauseri Fleischer, Wien. Ent. Zeit. p. 46(1899); Cziki, .Annal. Mus. Nat. Hung. p. 260 (rgo6); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 10(1909). va.T. koHarisans Sokolar, Ent. Wochenbl Vol, 24. p. 108 (1907); Born, Zoogeogr. Car. Stud. p. i3 (igoSj; Lapouge, Carab. nouv. p. 76 (1916). C. pyeyssleri Duftschmid, I'aun, .-Austr. Vol. 2, p. 46 (1812); Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3, p. 91, pl. 63, hg.B (1915); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 45 (1826). Iconogr. Coi. Vol. i, p. 296, pl. 36, fig. 2 (1829); Nuster, Kaf. Eur. \'^ol. 12. p. 9 (1848); Autriche. Moravie. 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Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 164 (1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. I, p, 56 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 260 (igo6); Born, Carab. Monil. p. 5 (1904); Lapouge, L’Echange, p. 14 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. ii (1909). e. zawadsskyi Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. p. 25 (1854); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 148 (1857); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 707 (1875); Moravvitz, Kenntn. .Adeph. Coi. p. 3i (1886); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 842 (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 78 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 166 (1896); Cziki, Mag5’ar. Bogarfaun. Vol. i, p. 162 (igo6), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 289 (igo6); Born, Carab. Monil, p. 4, Ins. Boise (1904); Hormuzaki, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. p. 162 (igoS); Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. ii (1909), Carab. nouv. p. 75 (1916). var. dissimilis Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i63 (1906), Annal, Mus. Nat. Hung. p. 289 (1906J; Lapouge, L’Echange. p. 6 (1906). var. ronayi Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i63 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 289 {1906); Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Phylog Carab. Mem. 16, p. 12 (1909). var. seriatissimns Reitter, Best. Tab. Carab. p. 166 (1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. I, p. i63 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 289 (1906); Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 12 (1909). f. diichoni Lapouge, L’Echange,p. 14(1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. IO (1909), Carab. nouv. p. 76 (1916). var. prolifer Lapouge, L’Echange, p. 6 {1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 10 (1909), Carab. nouv. p. 76 (1916J. g. distinguendus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i56 (1906), ■Annal. Mus. Nat. Hung. p. 287 (igo6). h. pulchellus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i56 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 287 (1906); Lapouge, Carab. nouv. p. 71, 74 (1916)- i. jiicundus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i56 (igo6), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 288 (1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 12 (igog), Carab. nouv. p. 74 (igi6). j. Pannonicus Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 186(1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 288 (1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 12 (igog), Carab. nouv. p. 74 (1916). Boheme orient. ; Hon- grie : Neutra, Trenc- zen. Carpathes, nord-est. Ung. Zemplin, Ung. Maramaros. Alpes d’Autriche, St3vie, Carinthie. Budapest : Tahi, Rakos- feld. Komorn, Tavarnok. Budapest, Pilis Maroth. Budapest, Pilis Maroth. FAM. carabid.f: 643 k. paniioiiiais Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 156(1906). Annal. Mus. Nat. Flung. p. 258 (igo6); Lapouge, Ph3^1og. Carab. Mem. 16, p. 12 (1909), Carab. nouv. p. 73 (1916). pycecellens pars Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i65 (1896). l. styyiaciis Kiaatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 343 (1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 72 (1S92); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i65 (1896); Cziki. Magyar. Bogarfaun. 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Vol. I, p. 292, pl. 35, fig. 3 (1829); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 147(1878), p. 339(1887); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. 73 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 165(1896); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol i. p. 36 (1904); Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i57 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 258 (1906); Lapouge, Carab. nouv. p. 73 (igi6). var. parallelus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 147 (1878). 3. Mopphocar. nothii Dejean. A. Subspecies comptus Dejean. a. comptus Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 554 (iS3i); Kraatz, Ent. Monatsbl. p. 49 (1880); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. p. 55 (1886); (ianglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 73 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Cziki, Magyar. Bogarfaun. Vol. I, p. i63 (1906), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 259 (1906); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. i3 (1909). merkli Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 73 (1892). b. hopffgarteui Kraatz, Ent. Afonatsbl. p. 52 (1880); Birthler, Verh. Siebenb. 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Serbie nord-est, Tran sylv. sud-ouest. FA]\I. CARABID/E 645 (1904); Born, Carab. Balkanhalb. p. 7, Ins. Borse (1904); Hormuzaki, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. p. 161 (ipoS); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. i3 (1909). concinnus Lapouge. Carab. nouv. p. 78 (1916). g. hampei Kiister, Kaf. Europ. Vol. 6, p. 18 (1846); Scluium, Xaturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. i5i (i856); Kraatz, Ent. Monatsbl. p. 52 (1880); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 62 (1886); Ganglbauer, Kiif. Mitteleur. Vol. i, p. 74 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Born, Carab. Alonil. p. 4, Ins. Borse (1904); Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. i58 (1906). .Annal. Alus. Nat. Huiig. p. 260(1906); Lapouge, Carab. nouv. p. 77 (1916). marusii Bielz, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 87, p. 40(1887); Ormay, Ujabb adatok Erdely Bogarfaun. p. 24 (1890); Cziki, Annal. Mus. Nat. Hung. p. 260 (1906). hebli Dietl, Rev. Lapok, Vol. 4, p. 81 {1897). h. mehelyanus Cziki, Rev. 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Alarosvasarheh’. 646 COLEOPTERA ADEPHAGA B. Subspecies incompsus Kraatz. a. incompsus Kraatz, Ent. Monatsbl. p. S2 (1880); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. p. 6t (1886): Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 74 (1892); Keitter. Best. Tab. Carab. p. 167 (1896); Cziki, Alagyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 162 (1896), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 262 (1895); Born, Carab. .Monil. p. 5, Ins. B6rse(i904); Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 14 (1909). b. elegantissimus Cziki. Magyar. Bogarfaun. Vol. i, p. 162 (1896), Annal. Mus. Nat. Hung. p. 262 (1896) ; Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. i5 (1909). C. Subspecies rothii Dejean. var. aquistriatus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 299 (1878); Birthler. Verh Siebenb. Ver. Vol. 25, p.'74 (1886). rothi var. a Kraatz, Stett. Ent. Zeitschr. p. 26 (1857). roi/?? Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 296 (1878); Birthler, Verh. Siebenb, Ver. Vol. 25, p. 69(1886); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 74 (1892); Reitter, Best. Tab. 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Carab .Mem. 16. p. 16 1909). var. paradoxtts Lapouge, L’Echange, p. 14 (1906) alyssidotus Fischer, Ent. Imp. Koss. Vol. i, p. 99, pl. 9. fig. 20 (1820). paradoxalis Lapouge, Phylog. Carab. Mem. 16, p. 16 (1916). ab coi. Schilsky, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 198 (1889); Lapouge, Bull. Mus. Paris. Vol. 12, p 383 (1906). L’Echange, p. 14 (1906). (1. frivaldszkyi Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 341 (1887) ; Ganglbauer, Kaf. Mitteletir. Vol. i, p. 75 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 168 (i8g6); Lomnicki, Verh. Zool. Gesellsch. When. p. 340 (1893); Born, Carab. Faun. Bukowin. p. ir. Ent. Wochenbl. (1907); Hormuzachi, Zeitschr. Wiss. In.sektenbiol . p. i63 (igo5); Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 16 (igog). e. jasilkowskii Born, Ins. Boise, Vol. 22, p. 178 (igoS), Carab. Faun. Bukowin. p. ii, Ent. Wochenbl. (1907). f. erythromeriis Dejean, Spec. Coi. Vol. i, p. 48 (1826), Iconogr. Coi. Vol. I. pl. 37, fig. I (1829); Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. i55 (1902). erythyocnemtts Fischer, Ent. Imp. Koss. Vol. 3, p. i56, pl. 7, fig. 5 (1828). erythrodes Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, pl. 7, fig. 6 (1828). moldaviensis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, p. 296 (igoS), Carab. Faun. Bukowin, p. ii, Ent. Wochenbl. (1907); Hormuzachi, Zeitschr. Wiss. Insektenbiol. p. i63 (igoS); Lapouge, L'Echange, p. 6 (1906), Phylog Carab. Mem 16, p. 16 (igog). goldeggi Lapouge, L’Echange, p. 6 (1906). 5. Morphocar. eschscholtzi i Mannerheim, Essais Humm. V'ol. 6, p. 21 (1827): Fischer. Ent. Imp. Ross. Vol. 3. p. r65 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 539 (i83i), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3io, pl. 40, fig. r (1829); Gebler, Ledeb» Reise. Vol. 2, Part 2, p. 53 (i83o), Bull. Mose. p. 289 ('1847); Motscludsky, Ins. Siber. p. io5, pl. 5, fig. 1 Galicie orientale : Lubaczow. Podolie, Ukraine, Russie meridionale. Galicie : Lemberg. Bukowine. Bessarabie, Moldavie. Tarbagatai', N. de Ih-Yltai'. 648 COLEOPTERA ADEPHAGA (1845), Mei. Biolog. Vol. 3, p. 291 (1860), Bull. Acad. Petersbourg, Vol. I, p. 3o2 (1860); Reitter, Best. Tab. Caiab. p. 172 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 166(1909). aeruginosus Motschulsky, Bull. Mose. p. 290 (i865). kollari Heyden, Cat. Siber. p. 9 (1880). var. capiicmus Gehin, Cat. Carab. p. 22 (i885), non Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909). var. incertus Motschulsky, Ins. Siber. p. 104 (1845); Bull. Mose. p. 290(1865). 6. Morphocar. aeruginosus Fischei. a. Manneiheim, Essais Humm. V0I.6, p. 22 (1827); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 162 (1827); Dejean, Iconogr. Coi. Vol. I, p. 3o8, pl. 39, fig. 2 (1829), Spec. Coi. Vol. 5. p. 539 (i83i); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909); Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 26 (1922). b. aeruginosus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. loi, pl. 9, fig. 23, 24 (1821), Vol. 3, p. 160 (1826) ; Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 55 (1826); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 5i (i83o), Bull. Mose. p. 283 (1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. io5 (1845); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 261 (1875) ; Sahlberg, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 271 (1877), Bidr. Nordv. Siber. Ins. p. 7 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909). var. aereus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 161, pl. 9, fig. 24 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 56 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 309, pl. 39, fig. 4 (1829); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 5i (i83o), Bull. Mose. p. 382 (1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. 106 (1845); Solsky, Horse Soc. Ent. Ross. p. 260 (1875) ; Sahlberg, Bidr. Nordv. Siber. Insektf. p. 7 (1880) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909). gmelini Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 161, pl. 6, fig. 3 (1826). aeruginosus Palliardi, Decad. n. Carab. p. 25, pl. 3, fig. ii (i825). laitgsdorfi Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 56 (1826). capueinus Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909). var. putus Motschulsky, Ins. Siber. p. 107, pl. 5, fig, 6 (1845); Gebler, Bull. Mose, p. 3o5 (1847); Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909). var. gryphus IMotschulsky, Ins. Siber. p. 106, pl. 5, fig. 6 (1845), Bull. Mose, p. 290 (i865). c. spasskianus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 70, pl. 35, fig. 9 (1823), Vol. 3, p. 164 (1826); Motschulsky, Ins. Siber. p. 104 (1845), Bull. Mose. p. 290 (i865); Lapouge, L’Echange, p. 166 (1909). d. cereus Lapouge, Carab. nouv. p. 192 (1924). aereus Motschulsky, Ins. Siber. p. 106 (1845). Oural. Siberie occid., Altai. Nord de 1’ Altai. Baikal. Baikal, Daourie. Sajan, Hamar Daban, Transbaikalie ; Alticole. 9. SuBGENUs ANCYLOCARABUS Reitter Ancylocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896). Caracteres. — Mesion renfle, deltion tres mediocre, cependant subegal aux lobes courts, sinus tres faible ; fossette du labre interessant 1’epistome, fossettes de 1’epistome profondes, mais sillons ne depassant pas les 3?eux; front et nuque polis, antennes non calleuses. Pronotum transverse; disque renfle, poli ; gouttiere profonde, rebords assez largement retrousses, surtout aux lobes ; fossette juxtangulaire profonde, creusant le lobe, lobes assez grands. I'AM. CARABID^ 649 retrousses en dehors, bordes en tledans, triangulaires, arrondis a l’extremite. lilyties courtement elliptiques, epaule sensible, stries etroites, profondes, les points legers crenelant un peu les flancs des intervalles, ceux-ci tous developpes, primaires catenules, seco nd a i res et te r t i a i res ega ux, 1 i sses ; raphe developpe, au moins une 1 i gn e de gran u 1 a t i on s dans la gouttiere. Sillons tres inarques, sinueux, puncta, frange. Taille mo3'enne, couleur noire, la tete et le pronotum comme laques. Etat d’evolution. — Peu avance, le deltion, les antennes, la sculpture tres en retard. Seuls les sillons sont a un etat avance de developpement. Les intervalles supplementaires dans la gouttiere, dont le premier, bien que tres fin, est bien developpe, se retrouvent chez motschuhkyi, gebleri, eschschoUzi, etc. Phylogenie, voir j). 269. Repartition geographique. — Dzoungarie. — Carte 4, n° 25. LISTE DES ESPECES : I. Ancylocarabus tarbagataicus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 2i5 Dzoungarie. (1878); Reilter, Best. Tab. Carab. p ijS (1896). — Pl. 8, Fig. I 5. 10. SuBGENUs TR ACH YCARABUS Gehin Trachycarabus (subgenus) pars Gehin, Cat. Carab. p. 33 (1876), p XXVII, p. 49 (i885); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896). Tableau de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 37, 38, 52, 53 (1908). Caracteres. — Mesion renfle, sinus peu profonds, deltion assez developpe, atteignant presque la longueur des lobes ; arti cie terminal des palpes court, paraissant par suite un peu ddate; sillons frontaux s’arretant a Toeil ; antennes calleuses ou tres calleuses. Pronotum transverse a cotes regulierement arques, disque assez convexe, gouttieres larges et profondes, rebords largement retrousses, surtout aux lobes; lobes giands, un peu triangulaires, arrondis a 1’extremite, creuses. EI y tres elliptiques, peu ren fles; ei)aules peu marquees, gouttieres larges et rebords saillants ; sculpture evanescente, les stries conservees quelquefois sous la forme de 1 ignes de menus points, le plus souvent incomptables, les intervalles vaguement renfles, rarement bien nets, toujours strioles, les primaires dordinaire seuls reconnaissables, un peu releves, segmentes, souvent marques de fossettes plus ou moins grandes : raphe bien marque. parfois foveole, gouttiere granuleuse, souvent avec une ligne de granulations suivant le raphe, au moins dans la seconde moitie. Sillons, puncta, frange. Taille rnoyenne, rarement petite, forme peu renflee, couleur noire, les cuisses rouges chez pseudobessct i seulement. Etat d’evolution. — Assez avance; developpement logique de celui des Zoocarabus. Deltion remarquablement developpe pour un Morphocarabits. Antennes remarquablement calleuses. Sillons bien developpes. Sculpture presque arasee, rapeuse ou- pointillee. L’evolution actuelle porte sur les antennes, encore presque simples chez certains sibiricus, sur la sculpture, sur le developpement de la tete, grosse chez riphatiis et surtout froniosus. Erythrisme des cuisses et du scape chez pseitdobesseri . Phylogenie, voir p. 270. Repartition geographique. — De Vienne et de la Bosnie a la Daourie. Habite de preference les steppes. — Cartes I , n® 32 ; 4, n“ 27; 5, n<> 44. 65o COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : I. Trachycarabus scabriuscuius Olivier. a. bulgarus Lapouge, L’Echange, p. Sy (igo8). vax. scahriuscultis Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i56 (1902). b. interruptus Born, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. ii, p. i56 (1902); Lapouge, L’Echange, p. Sy (1908); Breuning, Mitt. Sofia, p. 116 (192S). — Pl. 9, Fig. 4. c. lippa Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 5i (1826), Iconogr. Coi. Vol. r, p. 3o2, pl. 3y, fig. 4 (1829); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. y6 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iy8 (1896); Born, Carab. Farm. Bukowin. p. 12, Ent. Wochenbl. (igoy) ; Lapouge, L’Echange, p. 3y (1908). var. costulatus Petri. Verh. Siebenb. Ver. p. 8 (1912). d. longulus Lapouge, L'Echange, p. 38 (1908). e. minutus Motschulsk}", Kaf. Russi, p. 83 (i85o), Bull. Mose. p. 289 (i865) ; Lapouge, L’Echange, p. 38 (1908). f. inapertus Motschulsk}', Kaf. Russi, p. 83(1845), Bull. l\Iosc. p. 289 (i865); Lapouge, L’Echange, p. 38 (1908). g. Icsvior Krynicki, Bull. Mose. p. 188 (i83o); Lapouge, L’Ecliange, p. 38 (igo8). var. scahriuscuhis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 9.8, pl. 46, fig. 4 (i823). var. cruralis Lapouge, L'Echange, p. 38 (1908). h. scabriuscuius Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 4y, pl. 4, fig. 38, pl. ii, fig. 385 (iy8g) ; Latreille, Hist. Nat. Cr. Ins. Vol. 8, p. 820 (1804); Duftschmid, Faun. Austr. Vol. 2, p. 29(1812); Sturm, Deutschl. Fauna, Vol. 3, p. 100 (i8i5); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 92, pl. 45, fig. 3 (1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 49 (1826). Iconogr. Coi. Vol. i, p. 3oi, pl. 3y, fig. 3 (i82y); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 140 (i856); Pirazzoli, Carab. Ital. p. 24(i8yi); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. y, p. y22 (i8y5); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i , p. y5 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iy8 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p. 3y (1908). agrestis Creutzer, Ent. Versuch. p. no, pl. 2, fig. i5 (1799) ; Schonherr, Syn. Insect. Vol. i, p. 170 {1806). var. erythropus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 118, pl. ii, fig. 87 (1820); Palliardi, Decad. n. Carab. p. 19, pl. 2, fig. 9 (1820); Dejean, Spec. Coi. Vol. Vol. 2, p. 5o (1826) ; Born, Carab. Faun. Bukowin, p. 12, Ent. Wochenbl. (1907J ; Lapouge, L’Echange, p. 87 (1908). 2. Trachycar. sibiricus Fischer. A. Subspecies besseri Fischer. a. besseri Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. iiy, pl. ii, fig. 36 (1822), Vol. 3, p. 216 (1826); Palliardi, Decad. n. Carab. p. i5, pl. 2, fig. y (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i53 (1826), Iconogr, Coi. Vol. 2, p. II. pl. 62, fig. 3 (i83y); Motschulsky, Remarq. Cbllect. p. 14, Bull. Mose. (1846); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. I, p. y6 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. lyg (1896); Lapouge, L’Echange, p. 53 (igo8). b. rybinskii Reitter, Best. Tab. Carab. p. lyg (1896). c. pseudobesseri Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908). Balkans. Valachie. Banat, Tran.srdvanie, Bukowine. Russie sud-est, Armenie. Georgie; Alticole. Russie centr., merid. Bessarabie, Moldavie. Podolie, Hongrie, Autriche. Podolie. Galicie orientale, Ukraine, Podolie, Mol- davie. FAM. CARABID.^; B. Subspecies krynickii Fischer. a. kyyuickii I'isch5r, Ent. Imp. Koss. Vol. 3, p. 216, pl. i3, fig. 8 (1826); Motschulsky, Remarq. Collect. p. 14, Bull. INIosc. (1845); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 179 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 53 (190S). b. thoracicus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3. p. 207, p. 304(1826). fossulcitus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, ]>. ^Sg (1827), Vol. 5, p. 537 Iconogr. Coi. Vol. 1, pl. 61, fig. 3 (1828). c. dimorphus Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908). d. errans Fischer, Ent. linp. Ross. V^ol. 2, p. 84, pl. 34, fig. 5 (1823). var. carbonarius iMotschulsk)’, Kaf. Russi, p. 82 (i85o). e. karelini Fischer, Bull. Mose. p. 186 (i83o), p. 22 (1844). f. haeres Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 89, pl. 29, fig. 3 (1824), Vol. 3, p. 2i5 (1826); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Semenow, Symbolae, p. 262 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908). C. Subspecies hosphoranus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 87, pl. 34, fig. 6 (1823), Vol. 3, p. 214 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 149(1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 8, pl. 61, fig. 4 (i83o); IMotschulsky, Kaf. Russi, p. 82, Coi. i (i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908). D. Subspecies sibiriens Fischer. a. sibiriens Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 107, pl. 10, fig. 29 (1822), Vol. 3, p. 2i5 (1828); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. i5o, p. 484 (1826), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. 9, pl. 42, fig. i (i83o); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 56 (i83o), Bull. Mose. Vol. 20, p. 3o3 (1847); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 722 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1879); Sahlberg, Bidr. Nordv. Sibir. Insektf. p. 7 (1880); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178(1896); Semenow, Symbolae, p. 63 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908). vax . Udeburii Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 212, pl. 76, fig. 6 (1826); Motschulsky, Ins. Siber. p. log, pl. 5, fig. 8 (1S45). ledebitrei Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. p. 397 (1879); Lapouge, LEchange, p. 53 {1908). 1 mandibzdaris Motschulsky, Ins. Siber. p. 109, pl. 5, fig. 9 (1845). y&r. frater Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1879). obsoletus Motschulsky, Ins. Siber. p. iio (1845). obliteratus Gehin, Cat. Carab. p. 5o (i885). b. riphaeus Motschulsky, Ins. Siber. p. iio (1848), Bull. Acad. Petersbourg, Vol. i, p. 3o2 (1860); Gebler, Bull. Mose. p. 3o2 (1847); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897(1879); Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908). obliteratus pars Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 21 1 (1826). obliteratus Lapouge, L’Echange, p. 53 (1908). tibialis, frater Lapouge, L’Echange, p. 53 (igo8). C. frontosus Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. 11, p. 3o2 (1908), L’Echange, p. 53 (1908). E. Subspecies obsoletus Fischer. a. obsoletus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 90, pl. 29, fig. i (1828); 65i Bessarabie : Odessa. Bessarabie. Ekalerinoslaw. Crimee. Russie centrale : Riasan, Samara. Tauride, Kouban. De l’Oural au Baikal. Altai'. Baikal. Iitysch, Dzoungarie. Dzoungarie, Mongolie septentrionale. Irtysch, Dzoungarie. 652 COLEOPTERA ADEPHAGA Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 553 (i88o), Iconogr. Coi. Vol. 2, p. lo. pl. 62, fig. 2 (1827); Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2. - p. 55 (i83o), Bull. Mose. p. 295 (1847). ohliteratus pars Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 211 (1826). obliteratus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 397 (1879). mandibularis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 212, pl. 7 c, fig. 3 (1826); Lapouge, L’Echange, p. 53 {1908). b. tibialis Fischer, Cat. Coi. Karelin. p. 5 (1842), Bull. Mose. Vol. 17, Dzoungarie. p. 18 (1844); Motschulsky, Ins. Siber. p. 117 (1845); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 897 (1879). II. SUBGENUS ZOOCARABUS Reitter Zoocarabus (subgenus) pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896). Synon3''mie : Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 5i (i885). Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 52(1908). Caracteres. — Mesion non ren fle, parfois excave, deltion courtement triangu- laire, pointu, plus court que les lobes, sinus peu profond ; fossette du labre triangulaire, interessant peu ou point Tepistome; fossettes du labre profondes, sillons ne depassant pas les \'eux; antennes non calleuses ou tres faiblement ; tete assez forte, au moins chez les femelles. Pronotum assez grand, les cotes arques, un peu retreci en avant; disque convexe, gouttiere et impression basilaire bien marquees, rebords moderement mais nettement retrousses, surtout aux lobes; lobes assez grands, excaves, retrousses en dehors, airondis a 1’extremite, peu ourles en dedans, la fossette subangulaire plutot reportee sur le lobe. El3'tres elliptiques, assez convexes, epaules effacees, gouttiere et rebord bien marques, suture piate, quelquefois un peu deprimee, intervalles apianis, un peu rugueux ou ponctues, d’oidinaire incomptables, les stries parfois entierement disparues ; quelques petites fossettes primaires, parfois obliterees, rarement traces obsoletes de chainons ; raphe faible, pas de stries granuleuses dans la marge. Sillons seulement indiques, puncta, frange. Taille ino3"enne ; couleur noire, parfois un peu plombee, dessus et dessous luisants. Etat d’evolution. — Peu avance, sauf quant a la sculpture. Tres rarement, chez des exemplaires de Crimee, on peut distinguer une amorce de callosites. Chez de rares exemplaires tres en retaid comme sculpture, les stries, finement ponctuees, sont conservees; les intervalles plats sont ponctues tres finement et un peu strioles, les primaires, sans plus de relief, catenules; chez les plus avances, la sculpture au contraire n’est plus representee que par des foveoles primaires sur un fond vaguement ponctue. Principalement chez le on trouve des exemplaires dont 1’apex est tourne a droite, inversion presque sans exemple chez les autres Carabes, et dont on ne peut dire si elle est un caractere nouveau, tres original, en voie de shnstaller. Phylogenie, voir p. 271. Repartition geographique. — Sud-est de la Russie ; Caucase. Carabe de steppe et bas niveaux. — Carte 2, 12° 33. LISTE DES ESPECES : I. Zoocarabus campestris Fischer. a. campestris Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 106, pl. 10, fig. 28, Caucase, non elytrorum (1820), Vol. 3, p. 218 (1826); Dejean, Spec. Coi. FAAI. CARABIDAi 653 Vol. 2, p. i54 (1826), Iconogr. Coi. \^ol. 2, p. 12, pl. 62, fig. 4 ([83o); Faldermann, Faun. Tiansc. V^ol. 3, p. 04 (i838); Motschulsk}', Ins. Siber. p. 117 (1845), Kiif. Russi, p. 82 (i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iy5 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 52 (1908). b. parallelus Fischer, Bull. Mose. p. 2 (1844); Motschulsk}', Ins. Siber. p. 1 1 7 (1S45). planus Gehin, Cat. Carab. p. 5i{i885); Lapouge, L’Echange, p. 52 (1908). Russie sud-est : Sarepta. c. /irrrh// Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 536 (i83i); Motschulsky, Ins. Tauride. Siber. p. 117 (1845); Lapouge, L^Echange, p. 52 (1908). — Pl. 9, Fig. 5. xax.orbicollis INIotschulsky, Ins. Siber. p. 117 (1845). var. campicola Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896) ; Lapouge, L’Echange, p. 52 (1908’. 12. SuBGENUS BASILICOCARABUS Lapouge Basilicocanabus nov. subgenus Lapouge. Synonymie : Gigantocarabus Semenovv, Symbolas, p. 260 (1898). Tableaux de determination. — Lapo-uge, L’Echange, p. i65 (1909). Caractenes. — Mesion renfle, deltion r udimentai re, reduit a une petite pointe, sinus tres mediocres; fossette du labre triangulaire, interessant Tepistome, la suture peu visible ; fossettes de Tepistome profondes ; sillons atteignant au plus 1’oeil, souvent ne depassant pas Tantenne ; antennes simples. Pronotum transverse, presque rectangulaire, gouttieres et rebords developpes mediocrement [regalis), ou davantage [motschulsky i, gebleri), lobes mediocres, excaves, retrousses en dehors [motschulsky i, gebleri) ou presque courts, peu impressionnes, peu retrousses [regalis). Elytres elliptiques, epaule un peu fu3'ante, suture volontiers relevee, stries ponctuees; intervalles renfles, egaux, chez regalis assez minces; premier tertiaire tres aminci, dernier tertiaire et quelquetois dernier secondaire plus ou moins obliteres, remplaces par ou suivis dume zone granuleuse ; piimaires catenules [motschulsky i, gebleri) ou segmentes [regalis); secondaires et tertiaires souvent segmentes ou haches chez regalis; quelquefois rudiments incertains de quaternaires chez les races hunnorum, pasianax; raphe mediocre; ligne de granulations au dela du raphe chez gebleri, motschulskyi,r3.remer\ic\'iez regalis. Sillons nuis, puncta, frange. Etui penial falciforme, recourbe a Tapex, arrondi ou emousse; chez regalis dilate en dehors pres de la pointe. Taille grande [gebleri) ou moyenne; forme plus ou moins deprimee; couleur metallique, souvent enlumee; pas d’eiythrisme. Etat d’evolution . — Peu avance, un peu plus quant a la sculpture. Deltion primitif, pas encore de callosites, de sillons. Sculpture a peu pres intacte chez motschulsky i, gebleri, qui offrent de grandes analogies avec tarbagataicus, les sillons en moins, intacte aussi chez les formes retardataires de regalis, a facies de duchoni, allant au contraire jusqu’au facies rothii chez les formes les plus avancees. Elargissement de Tetui penial, toujours plus obtus que chez les autres formes du genre, particulierement developpe a la base de Tapex chez regalis. Phylogenie, voir p. 268. Repartition geographique. — Motschulskyi est localise en Dzoungarie, gebleri dans rAltai, regalis largement repandu de la Siberie occidentale a rAmour. Ontogenie. — J’ai signale plus haut une larve qui peut appartenir au dubius. 654 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : I. Basilicocarabus gebleri Fischer. a. motschnlshyi Lapouge, L’Echange, p. 66 (1909), Phylog. Carab. Dzoungarie. Mem. 16. p. 8 (1909). — Pl. 9, Fig. 6. b. gebleri Fischer, Mem. Soc. Nat. Mose. Vol. 5, p. 464, pl. 14, Altai. fig. 4, 5 (1817), Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 17, pl. 3, fig. iah (1820), Vol. 3, p. 176 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 86 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 339, P'- 4^) 2 (1829); Cebler, Eedeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 53 (i83o), Bull. Mose. Vol. 20, p. 290(1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. ii5(i845); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 162 (1896); Semenow, Symbolae, p. 259 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 5 (1906), p. 166 (1909), Phylog. Carab. Mem. 16, p. 8, 9 (1909). 2. Basii icocar. regalis Fischer. a. dubius Motschulsky, Ins. Siber. p. ii3, pl. 4, fig. 5 (1845), Bull. .A.cad. Petersbourg. Vol. i, p. 3o2 (1860); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 202 (1882); Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. 12, p. 383 (1906), L’Echange, p. i65 (1909); Born, Soc. Ent. Vol. 27, p. 21 (1922). var. fraudator Lapouge, Bull. Mus. Paris, p. 383 (1906). b. jurechi Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 21 (1922). c. regalis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 100, pl. 9, fig. 21 (1821), Vol. 3, p. 160 (1829); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 64 (1827), Iconogr. Vol. i, p. 807, pl. 89, fig. i (1829); Cebler, Eedeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 55 (i83o), Bull. Mose. Vol. 20, p. 299 (1847); Motschulsky, Ins. Siber. p. 114(1845); Solsky, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. ii, p. 260(1875); Sahlberg, Bidr. Nordv. Siber. Insektf. p. 6 (1880); Maklin, Coleopt. Nordenskiold Exped. p. 19, 32, Vet. Ac. Verh. Stockholm (1881); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 202 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i63 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 164, i65 (1909). ab. coi. Fischer (3), Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 100, pl. 9, fig. 22 (1821), Vol. 3, pl. 7i, fig. 7 (1827): Kraatz (4), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 202 (1882). Mongolie, Baikal, Trans- baikalie. Russie orient. : Simbirsk. Siberie : de TOural au Baikal. d. hunnorum Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909). regalis var. Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. 3o2 (1905), Carab. nouv. p. 75 (1916). e. jaaitus (Mannerheim) Maklin, Coleopt. Nordenskiold Exped. p. 19, 82, Vet. Ac. Verh. Stockholm (1881). Dzoungarie, Mongolie septentrionale. Siberie arctique. 13. SuBGEiMUS APOSTOCARABUS Reitter Apostocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Poppius, Exped. Toll. Zool. Vol. I, Coleopterenf. p. 3 (1910). Synonymie : Morphocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 21 (i885). Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange, p. 172(1909). Caracteres, — Caracteres des Basilicocarabus, sauf les modifications suivantes. Gouttiere du pronotum superficielle, souvent le disque atteignant le rebord sans depression intermediaire, CARAHID^E 655 lebord tres faible, un peu moins pres du lobe; lobes courts ou tres coiirts, presque tronques, cependant non ou peu deflechis a Textremite, non excaves; d’ordinaire une faible impression lineaire longitudinale pres de leur base. Piimaires coupes de miroirs transverses, interessant les tertiaires adjacents, formant balafre, sauf cliez les formes attardees. Tibias souvent roussatres, et parfois les cuisses. Taille toujours au-dessous de la moyenne, quelquefois petite Etat d’evolution. — Un peu plus avance que celui des Basilicocarabns, reduction des rebords miroirs primaires, tendance a 1’erythrisme du dessous et des pattes, diminution de la taille caracteres lies a un regime de misere. Cependant les palpes ne subissent pas de raccourcissement. La variation actuelle porte sur Tintensite des caracteres nouveaux. Chez melleus la sculpture est encore a peu pres normale; chez irkoutske}isis les rebords du pronotum sont moins obliteres. Phylogenie, voir p. 270 Repartition geographique. — De TAltai et de la Daourie a l’Ocean glacial. Imrmes tres alticoles dans le sud, Altai, Hamar Daban, a Texception de Virkouishensis qui vit autour du Baikal a une altitude moindre; plus au nord, formes de toundra a sous-sol perpetuellement glace et court de^^el superficiei. Le tolli de la presqu’ile Taimir et le polaris sont les deux Carabes qui habitent le plus pres du pole. — Carte 5, no 57. LISTE DES ESPECES : I. Apostocarabus melleus Rlotschulsky. a. melleus Lapouge, L’Echange, p. 172 (1909), Carab. nouv. p. 60 (igiS). ? interperlahts Motschulsky, Kaf. Russi, p. 86 (i85o). b. irkouiskensis Gehin, Cat. Carab. p. 21 (i885); Lapouge, Carab. Bai'kal. nouv. p. 63 (1915). ? /mlysidotus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 99, pl. 9, fig. 10 (1821), Vol. 3, p. 168 (1827). ? inlerstitialis Motschulsky, Coli. Coi. Russ. p. 14, Bull. Mose. (1845). 7 cliitiidoiri Gebler, Bull. Mose. Vol. 20, p. 287 (1847); Motsehulsky, Bull. Mose. p. 221 (1847); Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 21. p. 98 (1848), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 76 (1877). lineolatus collect. non Morawitz. c. dohrni Gebler, Bull. Mose. Vol. 20, p. 3oo (1847), Vol. i, p. 66 (1848); Lapouge, L’Echange, p. 172 (1909), Carab. nouv. p. 61 (igiS). massagetus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 173 (1896; ; Poppius, Finsk. Vet. Soe. Fbrh. Vol. 48. p. 17 (1906); et collect. odoratus var. Motschulsky, Bull. Mose. p. 224 (1S47), p. 226 (iSSg); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 216 {1878). d. odoratus Motschulsk}^ Ins. Siber. p. 100, pl. 4, fig. i3 (1845); Solsky, Reise Fedsch. Vol. 2, p. 261 (1876); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 173 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 172 (1909), Carab. nouv. p. 58-6o (igo). — Pl. 9, Fig. 7. var. vulneratus Lapouge. Carab. nouv. p. 5g {igi5). e. chaffanjoui Lesne, Ann. Soc. Ent. France, p. 297 (1897); Lapouge, L’Echange, p. 172 (1909). Carab. nouv. p. 62 (igi5); Poppius, Finsk. Vet. Soc. Forh. Vol. 48, p. 17(1906), Exped. Toll. Zool. Coi. p. 3 (igio). f. tolli Poppius, Exped. Toll. . Zool. Coi. p. 3 (1910); I.apouge, Carab. nouv. p. 64 (1915). g. mestsherjakovi Lutshnik, Jahrb. .Mus. Minouss. Vol. 2, p. 41, 62 (1924); Semenovv, Rev. Russ. Ent. p. 35 (1926); Breuning, Coi. Centralbl. p. 253 (1927). Altai'. Sajan, Ilamar Daban, Daourie. Toundras : lakoutsk, Olekminsk. Presquhle de 'l'aimir. Sajan occid. 656 COLEOPTERA ADEPHAGA 14. SuBGENUS AMORPHOCARABUS Lapouge Amorphocarabus nov. subgenus Lapouge. Synonymie : Morphocarabus C pars Gehin, Cat. Carab. p. 20 (i885). Morphocarabus pars Reitter, Pesr. Tab. Carab. p. 168 (1896). Tableaux de determination . — Lapouge, L’Echange, p. 164-165 (1909). Caracteres. — Mesion piat, deltion a peine indique, simplement angule au milieu ; palpes moyens, nullement dilates ; fossette du labre profonde, mais imprecise, presque triangulaire, interessant Tepistome; fossette de Tepistome profonde et nette, sillons a peine indiques, ne depassant pas la base de rantenne; front et nuque ponctues, en continuite; antennes calleuses, a peine chez negleciiis. Pronotuin ponctue, transverse, plan convexe, sans gouttieres ni impressions, ou presque, au plus une petite strie figurant la juxtangulaire, ourle ou faiblement reborde, a peine davantage pres des lobes, ceux-ci courts, arrondis, souvent presque nuis, rabattus. Elytres elliptiques [henningii), ou un peu ovoides et dilates en arriere {iieglectus), assez convexes, chez un peu renfles en arriere ; suture normale, gouttiere mediocre ; stries a peine ou nullement ponctuees ; intervalles semblables, haches, sauf chez le continuus-, primaires tres rarement reconnaissables, sauf chez le conlinuus-, premier et dernier tertiaires conserves, egaux aux autres; raphe peu distinet, gouttiere raboteuse. Sillons nuis, puncta mediocres, souvent aussi la frange en regression; apex assez gros, coude pres de 1’extremite et apointi {henningii), plus minee, plus regulierement courbe et plus finement pointu (neglectus). Taille petite ou a peine moyenne, couleur variable, mordoree, violette, vert bronze, mais toujours rembrunie, souvent a marges brillantes, concolores ou discolores; premiers articles des antennes et cuisses parfois rouges (henningii), tendance a la decoloration du dessous. Etat d’evolution. — Relativement peu avance : palpes, mesion, deltion, sillons. Cependant les antennes sont deja calleuses. Les elytres sont ambigus, leurs intervalles au complet, mais tous haches, d'ordinaire courtement. La tendance a Terythrisme du dessous est un caractere de misere plus frequent chez les exemplaires alticoles ou arctiques. Phylogenie, voir p. 273. Repartition geographique. — Neglectus parait localise dans le Sajansk; henningii est largement repandu de la chaine faitiere de TAsie jusqu’au dela du cercie polaire, depuis TOural jusqu'a la region avoisinant le Pacifique. — Cartes 4, n“ 24; 5, nc» 42. LISTE DES ESPECES : I. Amorphocarabus henningii Fischer. a. continuus Lapouge, Bull. Alus. Paris, Vol. 12, p. 384 (1906), Carab. Selenga, Baikal. nouv. p. 16 (1903). lineolahis Lapouge, L'Echange, p. 164 (igog), non Morawitz. b. sahlhergii Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 484 (1826), Ent. Coi. Vol. i, Selenga, Baikal, Lena. p. 3o3, pl. 38, fig. 2 (1829); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. 168 (1826) ; Gebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 56 (i83o), Bull. AIosc. Vol. 6, p. 273 (i833), Vol. 21, p. 392 (1848); Alotschulsky, Ins. Siber. p. 102 (1845); Solsky, Horse Soc. Ent. Ross. p. 261 (1875); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 281 (1878); Lapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. 3o3 (igo5), Vol. 12, p. 384 (igo6), L’Echange, p. 164 (igog), Carab. nouv. p. 17(1913); Poppius, Finsk. Vet. Soc. Forh. Vol. 48, p. 16(1906). FA.M. CARABIU.E 65y c. hemiinoii Fischer, Mem. Soc. Nat. Moscou, \’ol. 5, p. 46S, pl. 14, fig. 8, 9 (1817), Ent. Imp. Ross. \^ol. i, p. 21, pl. 3, fig. 5 (1820), \ ol. 3, p. i5g (1826); Palliardi, Reschr. n. Carabic. p. 27, pl. 3, fig. 12 (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 52 (1826), Iconogf. Coi. \'ol. I, p. 304, pl. 28, fig. 3 (1829); Cebler, Ledeb. Reise, Vol. 2, Part. 2, p. 53 (i83oj, Bull. Mose. Vol. 20, p. 290 (1847); Thomson, Arch. Ent. \'ol. 2, p. 18, pl. 2, fig. 2 (1857); Sahlberg, Bidr. Sibir. Insektf. p. 6 (1S80); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 168 (1896); Lapouge, L’Echange, p. i65 (1909), Carab. nouv. p. 16 (1913). jenissonii Kraatz, Deutsche Ent Zeitschr. p. i58 (1878). ab. coi. Kraatz (3), Deutsche Ent. Zeitschr. p. 201 (1882). d. barnaiilanus Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 22 (1922) •iienningii Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 200 (1882). e. uralicus Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 21 (1922). Siberie. Barnaoul. Oural : Katavv. 2. Amorphocar. neglectus Lapouge, Carab. nouv. p. 16 (1913). — .Sajan. Pi. 9. Fig. 8. 15. SuBGENUS LYPEROCARABUS Lapouge Lyperocarabus nov. subgenus Lapouge. Synonymie : Trachycarabus A, D, pars Gehin, Cat. Carab. p. 5i, 53 (i885). Trachycarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Lapouge, L’Echange, p. 37 (1908). Tableaux de determination. — Lapouge, L’Echange,p. ly (1908). Canacteres. — Mesion peu renfle, sinus assez profonds, deltion court, large de base, pointu, beaucoup plus court que les lobes; fossette du labre triangulaire, interessant 1’epistome; sillons atteignant l’oeil et ne circonscrivant pas de relief cyathiforme; antennes calleuses. Pronotum transverse, assez grand; chez mannerheimi et coriacei pennis subconvexe a gouttieres faiblement marquees, cotes regulierement et faiblement arques, peu rebordes, davantage vers 1’arriere, lobes assez grands, arrondis, creuses, releves en dehors ; chez estreicheri plus convexe, a gouttieres nulles, cotes regulierement et faiblement arques, ourles ou a peine rebordes, pas davantage pres des lobes, ceux-ci petits, triangulaires, assez pointus. Elytres longuement elliptiques, ou tres longuement [coriaceipennis), epaules peu marquees, rebords assez retrousses; sculpture fine, les stries mates et non ponctuees, les intervalles creneles, souvent resolus en segments tres courts, ou en lignes de g ra n u la ti o ns , les primaires plus distincts et plus longuement segmentes ; raphe tres fin, d’ordinaire tres net, gouttiere apre. Sillons interrompus au milieu, puncta, frange. Taille mo3’enne, parfois petite, forme cylindrique, moins chez les femelles, couleur noire, un peu plombee parfois, d’ordinaire mate chez les femelles; bordures et cuisses rouges chez certaines vaces d’ estreicheri, cuisses chez certains mannerheimi. Etat d’evolution. — Mediocre. Les sillons apparaissent a peine ; au contraire les antennes sont arrivees deja au stade franchement calleux, et la sculpture est assez avancee en evolution. L’evolution de la sculpture se fait toujours d’apres le theme de la segmentation des intervalles, mais avec des variantes specifiques. Chez V estreicheri, la segmentation donne des tubercules nets et serres, chez le coriaceipennis de meme, mais les tubercules sont tres fins et separes, les primaires lineaires, largement segmentes; chez le mannerheimi on trouve la serie des degres d’evolution entre rintervalle striole en 658 COLEOPTERA ADEPHAGA travers et la resolution en tubercules irre^uliers. L^eiythrisme de Vesireicheri estreiclieri est un phenomene unique chez les Carabes; la belle bande d’un rouge vif ou carmine qui borde les elytres n’est comparable qu’a Ia tache dorsale du maurus discoideiis, et ce que Ton voit sur les insectes de collection ne donne qu’une faible idee de Tintensite de la couleur sur le vivant. L’erythrisme des cuisses est aussi anormal par son inteusite. Le scape reste noir. Phylogenie, voir p. 271. Repartition geographique. — Esireichtri est propre a la Russie d'Europe, coviaceipennis a la Mandchourie. Mannerheimi est repandu du Sajansk a Tlnchan et a Ia vallee de l’Amour, en contact a rOrient avec le mais separe estreicheri par toute la Siberie occidentale. — Carte 4, n“ 28. LISTE DES ESPECES : I. Lyperocarabus mannerheimi Fischer. a. inchaniciis Lapouge, Carab. nouv. p. 90 (1916). var. tchdiensis Carab. nouv. p. 90 (1916). b. sinensis Geliin, Cat. Carab. p. 5[ (i885); Lapouge, L’Echange, p. 37 (1908), Carab. nouv. p.-88 (igi6). var. mannerheimi Chaudoir, Bull. Mose. p. 209 (i863) ; Solsky, Horas Soc. Koss. Vol. XI, p. 261 (1878); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i56 (1878). Mongolie, Inchan. Petehili. IMandchourie, Province Maritime. h' .mandschuyensis Breuning, Kol. Rund. p. 73 (1926). c. chaugaicus Lapouge, L’Echange, p. 37 (1908), Carab. nouv. p. 91 (1916). changanicus Born, Soc. Ent. Vol. 37, p. 3i (1922). Moukden. Mongolie, Montagnes du Nord. d. interruptus Fischer, Bull. Mose. p. 137 (iSfq); Lapouge, Carab. Daourie. nouv. p. 91 (1916). e. dimidiatus Fischer . Bull. Mose. p. 1 36 ( 1844) ; Lapouge, L’Echange, Daourie; Alticole. p. 37 (1908), Carab. nouv. p. 92 (1916). f. mannerheimi Fteiean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 62 (1826), Iconogr. Coi. Baikal. Vol. I, p. 3o3, pl. 38, fig. I (1829); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 3, p. i58 (1827); Motschulsky, Bull. Mose. Vol. 32, p. 489 (1859), in Schranks Reisen in Amurland, Vol. 2, p. 99 (1860); Lapouge, L’Echange, p. 37 (igo8), Carab. nouv. p. 87 (1916). latreiUei Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, pl. 4, fig'. 10. 10 i, nec p. 29 (1820). dejeanii Fischer, Ent, Imp. Ross. Vol. i, p. 209 (1822). 2. Lyperocar. coriaceipennis Chaudoir, Rev. Zool. p. 114 (i863); Chine septentr., Mand Kraatz. Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 25, p. 266 (1881); Lapouge, chourie. Carab. nouv. p. 91 (igi6). var. semicoriaceus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. Vol. 25, p. 266 (1881). — Pl. 9, Fig. 9. 3. Lyperocar. estreicheri Fischer. a. jaegeri Menetries, Mem. Ac. Sc. Petersbourg, Vol. 6, p. 26 (1849); Russie sud-est. Lomnicki, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 841 (1893); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Semenov', Symbolas, p. 261 (1898); Lapouge, L’Echange, p. 37(1908). adoxus Lapouge, L’Echange, p. 37 (1908). b. estreicheri Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 112, pl. ii, fig. 3i Russie sud-ouest. (1821); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 48 (1826), Iconogr. Coi. Vol. I, p. 299, pl. 37, fig. 2 (1829) 'i Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, FAM. CARABID/E 659 p. 721 (1875); Ganglbauer, Kaf. iMilteleur. \'ol. i, p. 75 (1892); Lomnicki, \'erh. Zool. Gesellsch. \\ben, p. 341 (1893); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Semenow, S3'mbola;, p. 261 (1898); Lapouge, L’Echange, p 37(1908). modestus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 74. pl. 29. fig. 7 (i823). ado.vus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2. p. 74, pl. 35, fig. 6 (iS23), Vol. 3, p. 169 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 53i {iS3il. var. yufofemoratus Lomnitzki, Soc. Ent. p. 172 {1892), Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 341 (1893) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896). crythromerus Semenow, Symbolae, p. 261 (1898); Lapouge, L’Echange. p. 37 (1908'. 16. SuBGENUS LOXOCARABUS Reitter Loxocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 160 (1896); Mallasz.'Stud. Ung. Carab. Vol. i, p. 14 (1901). Tableaux de determination. — IMallasz. .Stnd. Ung. Carab. Vol. i, p. i3 (1901); Lapouge, L’Echange, p. i3 (1901). Caracteres. — IMesion piat, deltion piat, en accent circonflexe; museau court, fossette du labre profonde mais mal limitee, interessant plus ou moins repistome; sillons atteignant a peine Toeil ; antennes grosses, calleuses. Pronotum presque en par a 1 lelogra m m e ; disque un peu renfle. gouttieres a peu pres nulles; impressions juxtangulaires imprecises et peu inarquees, cotes a peine rebordes, meme pres des lobes ; lobes tres courts, inediocreinent arrondis, parfois faiblement extroverses. Elytres plus ou moins ovoides, un peu cfjnvexes, epaules fuyantes. gouttieres assez larges ; suture souvent un peu en toit, stries ponctuees en raison inverse de la force des intervalles ; intervalles egaux, assez larges, plus ou moins renfles, les pi imaires un peu plus larges, catenules, parfois a petites fnssettes ; premier teriiaire fondu dans la suturale, un ou deux intervalles externes resolus en rugosites, laphe imprecis. Sillons limites aux flanes, puncta, frange normaux. Apex fin, peu courbe, pointu. Taille moyenne; forine lourde; couleur metallique, assez brillante, presque toujours monochrome, a peu pres de toutes les nuances possibles, noir compris; antennes et pattes toujours noirs. Etat d'evolution. — Mediocre. Deltion quiescent, sillons au debut, sculpture moyenne, antennes seules en evolution avancee. L’evolution actuelle porte seulement sur la sculpture. Les intervalles bien distincts, quoique mal dessines. cbez evcliromus sont plus ou moins uses cbez obsoletus, aureocupreus, et Telement fossettes tend a devenir principal; le terme extreme donne une siirface lisse, a tres fines stries superficielles pointillees ou non, et fossettes temoins des primaires. La variete des couleurs est extreme, plus que chez monilis, presque autant que cbez hummelii buriaia. Phylogenie, voir p. 273. Repartition geographique, — Tout le s\’sleme des Carpathes, du Banat a la Slovaquie. — Cante I , n® 42. LISTE DES ESPECES : I. Loxocarabus obsoletus Sturm. a. euchromus Palliardi, Decad. n. Carabic. p. 3. pl. i. fig. i (iS25); Banat. Dejean, Spec. Co'. Vol. 5, p. 5^5 (r83i), Iconogr. Coi. \M1. i, ju 336, jd. 4.5. fig. 3(1829); i’uss, Progr. Gvmn. Ilermannst. p. 32(1857); Fri valdslc}', fellenzo adalok Magyar. l'aunajahoz. 66o COLEOPTERA ADEPHAGA p. i7(i865); Redtenbacher, Faun. Austr. 3 Aufl. Vol. i, p. 14 (1872); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. [Jermannst. Vol. 36, p. 70 (1886); Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 12 (1888); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 70(1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896); Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 89, fig. 4 (1900). Stud. Ung. Carab. Mem. i,p. 19 et fig. (1901); Honnuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 282 (1903); Born, ibidem, Vol. I, p. i55 (1902), Carab. Faun. Bukowin. p. 9, Ent. Wochenbl. (1907); Lapouge, L’Echange, p. 29 (1908). b. bielzii Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 69 (1886); Bielz, ibidem, Vol. 37, p. 40 (1887); Mallasz, Stud. Ung. Carab. Alem. I, p. 19 (1901); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 70 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896); Lapouge, L’Echange, P..29 (1908). c. carpathicus Palliardi, Beschr. Decad. n. Carabic. p. 87, pl. 4, fig. 17 (1825); Seidlitz, Faun. Transylvan. p. 12 (1888); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 70 (1892); Reitter, Best. lab. Carab. p. 161 (1896); Mallasz, Stud. Ung. Carab. Alem. i, p. 19 (igor); Lapouge, L’Echange, p. 29 (igo8). — Pl. 9, Fig. I 0, d. nagyageiisis Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 6g (1886); Seidlitz, Faun. Transylvan. Vol. i, p. n (1888); Ganglbauer, Kaf. Mitteleur. Vol. i, p. 71 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 ; Lapouge, L’Echange, p. 29 (1908). procerus Bielz, Verh. Siebenb. Ver. Vol. Sy, p. 40 (1887); Mallasz, Allatani Kozlemenyck. p. 90, fig. 5 (1900), Stud. Ung. Carab. Mem. i, p. 20 et fig. (1901). e. fossiilifer Fleischer, Wien. Ent. Zeit. p. 217 (1898); Kuthy, Faun. Regn. Hung. Coi. p. 23 (1896); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896); Alallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 91, fig. 6 (1900), Stud. Ung. Carab. Mem. i, p. 22 et fig. (1901); Lapouge, L’Echange, p. 29 (1908). var. pritnneri Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 92, fig. 7 (1900), Stud. Ung. Carab. Mem. I, p. 23 et fig. (1901). f. Holdhaus, Carpath. (1910) ; Born, Carab. Faun. Bukowin. p.9,Ent. Wochenbl. (1907); Lapouge, L’Echange, p. 29 (1908). g. obsoletus Sturm, Deutschl. Ins. Fauna, Vol. 3, p. 70, pl. 49, fig. a A (i8i5); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. p. y56 (i856); Frivaldsky, Jellenzo adatok Magyar. F'aunajahoz. p. y5 (i865); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 70 (1886); Seidlitz, Faun. Transylvan. p. ii (1888); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur. Vol. I, p. 69 (1892); Lomnicki, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 339 (1893); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i6r (1896); Alallasz, Allatani Kozlemenyck. p. 86, fig. i (igoo), Stud. Ung. Carab. Alem. I, p. i5 (1901); Honnuzachi, Bull. Soc. Sc. Bucarest, Vol. 12, p. 282 (1903); Lapouge, L^Echange, p. 29 (igo8). sacheri Frivaldsky, Jellenzo adatok Magyar. Faunajahoz. p. lyS {i865); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 70 (1886). aureocupreus Reitter, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 36 (1879), Best. Tab. Carab. p. 161 (1896); Birthler, Verh. Siebenb. Ver. Vol. 36, p. 70 (1886). var. sacheri Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 702 (iSyS) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 171 (1896); Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 88, fig. 3 (1900), Stud. Ung. Carab. p. 18 et fig. (1901) ; Lapouge, L’Echange, p. 29 {1908). var. csihii Mallasz, Allatani Kozlemenyck, p. 87, fig. 2 (1900), Stud. Ung. Carab. p. 17 (1901). var. jHrtWflsz/ Lapouge, L’Echange, p. 29(1908). Banat. Transylvanie. Transjdvanie : Nagyag, Zalatna. Bihar. Moldavie : mont Rareul. Alontagnes, Slovaquie, Hongrie. Ungvolgy. Naszod. FAM. CARABIDA^: 66 1 17. SuBGENUS TMESICARABUS Reitter Tmesicarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 159(1896); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 'iS, SS (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. \'ol. i, p. 92 (1918). Synonymie : Eucarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 3i (i885). Canacteres. — Mesion non renfle, deltion piat, mediocre, pointu; palpes peu dilates, assez courts, fossette du labre interessant l'epistome, sillons n’atteignant pas Toeil ; antennes courtes, assez grosses, non calleuses. Pronotum ponctue rugueux ainsi que la tete, trapezoidal; cotes arrondis sur la premiere inoitie, retrecis regulierement ensuite, ourles ou a peine et egalement rebordes; fossettes j uxtangula i res allongees, obljques, atteignant la base et remontant presque au inilieu de la longueur du pronotum, lineaires; lobes petits, triangulaires, pointus. Elytres deprimes, ovoides ou courtement elliptiques, epaules sensibles; sculpture fruste et tres finement scabre; stries indiquees par des traces de points ; primaires en chainons pointus aux deux extremites, secondaires en petites cotes fines et imprecises, le premier et le quatrieme d’ordinaire effaces; tertiaires reduits a des lignes peu precises et parfois effacees de granulations ; raphe reduit a des asperites noires, distantes. Sillons nuis, puncta, frange ; apex pointu. Taille petite; forme deprimee ; couleur metallique, doree, cuivreuse, vert dore, parfois verdatre, brunatre ou noiratre; pattes et scape parfois rouges. Etat d’evolution . — Peu avance, sauf quant a la sculpture, celle-ci seule en evolution actuelle. Le degre d’obliteration des tertiaires et aussi des secondaires est tres variable. L’erythrisme n’apparait que chez les exemplaires les plus alticoles, d’ordinaire nigrinos. Remarquable par la grosseur et la brievete des antennes, le raccourcissement des palpes, en particulier de 1’article terminal, qui parait presque dilate par consequence de la perte de longueur, la largeur restant normale. Phylogenie; ce qui est dit p. 274 est a rectifier, et aussi Tindication au Tableau dichotomique, p. 358. Tmesicarabus, definitivement reconnu pour un Multistrie, serait a reporter a la p. 353 avec la lettre F", et inserit comme il suit : F" Palpes dichetes. Pronotum carre. Antennes non calleuses. Tertiaires reduits, quaternaires nuis. Taille exigue. Tres alticole. P3'renees 2*«. Subgenus Tmesicarabus Reitter. Ontogenie. — M. Paul Raynaud eleve en ce moment ab ovo la larve du cristoforii. Cette larve quadricuspide, a dents longues et pointues, medianes plus longues a bourrelet arque tres fort, trace ddiypodon, angle de Texolabre deporte en avant, est du type Diocarabiis et oblige a placer Tmesicarabus a c6te de ce sous-genre; donc parmi les Multistries, g. Hemicarabus. Bien qu’on n’ait encore que la larve du premier age, cette structure tres caracteristique ne permet de conserver aucun doute sur Ia place legitime de ce sous-genre. Cet exemple montre nettement combien il est impossible d’etre assure de la classification exacte d’un groupe tant que la larve n’est pas authentiquement connue. Deja p. 274 ce deplacement avait ete prevu. Il est probable que d’autres groupes places provisoirement parmi les Carabogeniens iront rejoindre aux Multistries les Lepiocarabus et les Tmesicarabus. Voir p. 274 et suiv. Repartition geographique. — Exclusivement les hautes regions des P3'renees, au-dessus de 1.800 metres; frequente le pourtour des glaciers. C’est un t3-pe de faune glaciaire, ce qui ne veut pas dire necessairement qu’il ait vecu dans les regions arctiques, ni meme qu’il ait frequente les basses altitudes durant le pleistocene. J’ai vu cependant un elytre des tourbes glaciaires qui ressemble assez aux siens. — Carte I , n“ 43. 662 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : I. Tmesicarabus cristoforii Spence, Ann. Soc. Ent. France, p. 5oo Sommets des Pyrenees. pl. 17» (i833); Fairmaire, Faun. Ent. Fr, Vol. i, p. 21 (1854); Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 703 (1875); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 63 (1882); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 417 (1896); Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 436 (1898); Barthe, Fabi. .^nal3't. Carab. p. 88 (1909); Codina, Ent. Catalun. Coi. p. 92 (1918). — Pl. 9, Fig. I I . ab. coi. Reitter, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 417 (1888). var. obtritus Lapouge, Bull. Soc. Sc. Ouest, p. 486 (1898). var. rufipes Nicolas, Feuil. J. Natural. p. 12 (1898). 18. SUBGENUS ISIOCARABUS Reitter Isiocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 170 (1896). Synon5anie : Morphocanabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885). Eucarabus A pars Gehin, Cat. Carab. p. 29 (i885). Caracteres. — Sous-menton piat, setigere (yunnajiits) ou non {fiduciarius)-, mesion renfle, deltion reduit a un ourlet angule en accent circonflexe; palpes un peu dilates, longs, dichetes; mandibules arquees, fortes mais acerees; fossette du labre large, profonde, peu triangulaire, plutot arquee et continuee au milieu, legerement, sur Fepistome, la suture bien . visible ; sillons depassant les yeux, recourbes. sur le front, limitant un C5mthe non ferme en arriere; antennes longues, faiblement {fiduciarius) ou non calle uses {yitiinanus)-, tete assez forte. Pronotum transverse, un peu retreci en arriere, assez renfle et regulierement ; bords un peu arques chez yunnanus, un peu retrecis avant les lobes chez fiduciarius, rebords presque nuis, meme au sinus; fossette juxtangulaire vague, assez grande, interessant le lobe; lobes assez larges, courts, arrondis, ourles en dedans et un peu concaves; soies et pores setigeres evanescents, une seule laterale souvent absente et une juxtangulaire. EEtres ovoides, gouttieres larges; sculpture bien complete, avec des intervalles supplementai res granuleux et fins dans la gouttiere, tantot nets en partie, tantot brouilles; intervalles un peu strioles chez yunnanus, lisses chez fiduciarius, les primaires catenules, les autres d’ordinaire egaux, tertiaires en regression chez hitnfoungi, qui rappelle ullrichi, tandis que la sculpture des autres est du type monilis. Sillons, puncta, frange, apex effile. Taille moyenne; couleurs di verses, aucun erythrisme. Etat d’evolution . — Peu avance. Les callosites des antennes debutent chez fiduciarius. La sculpture, remarquablement primitive, ne s’altere que chez hienfonngi. La perte des soies gulaires qui fait du fiduciarius un psilogonien est par suite une anomalie inattendue, qui parait eous la dependance d’une tendance generale, les soies du pronotum etant en voie d’elimination, ainsi que celles du dessous du corps, specialement celles du metasternum. Phylogenie, voir p. 273. Repartition geographique. — Yunnanus confine dans le Yunnan, le Haut Laos et peut-etre 1’angle sud-est du Thibet, fiduciarius dans le nord de la Chine, jusqu’a Changhai et la Coree, insularis dans File Ouelpaert, et sous une forme un peu differente dans les iles Chusan. — Carte 5i n° 49. LISTE DES ESPECES : 1. Isiocarabus yunnanus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 809 Yunnan. (1886); PReitter, Best. Tab. Carab. p. 169 (1896); Hauser, Arch. f. Naturg. p. 108 (1922); Breuning, Kol. Rund. Vol. 12, p. 69 (1926). var. hornianus Hauser, Arch. f. Naturg. p. 108 (1922) ; Breuning, 1. cit. (1926). Tali Fou. FAM. CARABID/E 663 2. Isiocar. fiduciarius James Thomson. a. iiisitlayis Lapoiige, Misc. Ent. Vol. ig, p. 5 (igii); Nicolas, Rlisc. Ent. \'ol. 28, p. 2 (1924). — Pl. 9, Fig. 12. var. custiviopterus Hauser, Soc. Ent. p. 94 (igiS). var. orphniopterus Hauser Soc. Ent. p. 19 (1920) b. fiduciarius J. Thomson, Ann. Soc. Ent. I''rance, p. 338. pl. 9, fig. 3 (i856); Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr p. 332 (1876); Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 38i (1888); Keitter, Best. Tab. Carab. p. 170 (1896); Lapouge, Misc. Ent. \'ol. 29, p. 5 (1911). c. kiukiangeusis Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 38i (1888); Breuning, 1. cit. (1927). var. chusancnsis Nicolas, Misc. Ent. Vol. 28, p. 2 (1924); Breuning, Coi. Centralbl. p. Si (1927). d. hienfoungi J. Thomson, Arch. Ent. Vol. i, p. 166 (1857); Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (i8S5) ; Breuning, 1. cit. p. 81 (1927). var. chinensis Breuning, 1. cit. p. 81 (1927). e. auricollis Born, Ent. Rlitt. p. 174 (1922) ; Breuning, 1, cit, p, 81 (1927). IleQuelpart, Iles Chusan, Chusan. Chusan. Chine septentrionale. Yang Tse : Kiu Kiang. Chusan. Changhai, Nanking. Kiukiang, Chou Tcheou. 19. SUBGENUS OPHIOCARABUS Reitter O phioca rabus (subgenus) Reitter. Best. Tab. Carab. p. 174 (1896) ; Semenow, Symbolas, p. 68-71 (1898). Synonymie : Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885). Arseocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896). H a pl ocarabus Semenow, S3'mbolas, p. 260(1898). Caracteres. — Mesion piat fexcave longitudinalement chez sodalis); sinus petits; deltion variable, reduit a un ourlet angule chez variabilis, mediocre, pointu chez striatus, grand, subegal aux lobes et pointu chez sodalis; palpes greles, non dilates; fossette du labre arquee, n’interessant pas Tepistome; fossettes de 1’epistome profondes, prolongees jusqu’a Tantenne, pas de sillon au dela ; front convexe, uni; nuque souvent assez forte; antennes assez longues, simples {variabilis, kozlowi, sodalis) ou peu calleuses ; museau court et tete souvent assez forte. Pi onotum transverse, un peu retreci en arriere, convexe; gouttieres nettes; rebord mediocre, plus developpe sur la moitie posterieure; epaissi chez variabilis; impression basilaire et impressions juxtangulaires bien marquees, grandes, la j uxtangulaire formant un grand triangle et s’etendant sur le lobe ; lobes tres divers, d’ordinaire courts, triangulaires et plus ou moins arrondis ; chez angustatus, praecox pointus et presque extroverses. El^dres elliptiques ou un peu ovoides, assez allonges, peu renfles; epaules peu marquees, gouttieres assez larges; sculpture peu marquee, sauf chez variabilis, successor, thiauchaiiicus; stries fines, ponctuees ou lisses ; intervalles d’ordinaire peu renfles ou plats, egaux; gros points sur les primaires, d’ordinaire en arriere seulement; premier teiliaire fondu dans la suturale, intervalles externes evanescents; raphe faible. Sillons nuis, puncta, frange. .-Vpex plus ou moins pointu. Taille petite ou a peine moyenne; forme peu renflee, couleur bronzee, plombee ou noire; tibias et tarses souvent claiis, restant comme immatures, mais pas d'erythrisme proprement dit. Souvent facies tres marque de Harpalus. Etat d’evolution. — Peu avance. Cependant le deltion est deja bien developpe chez certaines formes et le premier tertiaire est soude. L’evolution actuelle porte sur le deltion et surtout sur la sculpture. Au point de depart, la sculpture comporte des intervalles encore assez saillants, egaux, les 664 COLEOPTERA ADEPHAGA primaires parfois un peu plus forts, encore au stade de segmentation plutot qu'a celui de catenulation, avec des fossettes assez grandes pour couvrir les stries adjacentes, inais sans interesser les tertiaires. Le theine d’evolution comporte Taplanissement progressif des intervalles, Tobliteration des fossettes, d'abord sur le disque, le teime est une sculpture polie, a stries representees par des traits superficieis tres fins, presque invisibles, avec ou sans vestiges de fossettes reduites a des points superficieis; par exception, chez ballioiiis, aneolus, les tertiaires s’affaiblissent un peu. Phylogenie, voir p. 272. Repartition geographique. — Alassif du Thian Chan. Formes tres nombreuses, alticoles, mais separees par des faites tres eleves qui empechent les races de se repandre de vallee en vallee. — Carte 3, n° 20. LISTE DES ESPECES : I . Oph iocarabus variabilis Ballion, Bull. Mose. p. 261 (1878); Moiawitz, Bassins de Tlli, des Jul- Kenntn. Adeph. Coi. p. 73(1886) ; Lapouge, Carab. nouv. p. ig3(i925). dus. vicinus Semenow, Horse Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 235 (1887). confinis Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 22, p. 211 (1888), Symbolae, p. 260 (1898). 2. Ophiocar. sodaiis (Roeschke) Lapouge, Carab. nouv. p. ig3 (igzS). 3. Ophiocar. koziowi Semenow, Symbolae, p. 68 (1898). Bassin des Juldus. 4. Ophiocar. angustatus Ballion. a. angustatus Ballion, Bull. Mose. p. 269 (1878); Semenow, Horae Bassin de Tlli. Soc. Ent. Ross. p. 238(1887). hallionis Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 398 (1879); Semenow, Symbolae, p. 73 (1898). var. trislictdus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. p. 289 (1887). b. praecox Semenow, Symbolae, p. 71 (1898); Lapouge, Carab. nouv. Bassin des Juldus. p, 194 (1925). 5. Oph iocar aeneolus Moiawitz. a. aeneolus Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 38 (1886) ; Semenow, Symbolae, p. 260 (1898), Rev. Russ. Ent. Vol. 7, p. 118 (1908); Roeschke, Ent. Nachr. p. i25 (1898). b. johannis Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 56 (1898). c. imperfectus Semenow, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. 287 (1887) ; Symbolae, p. 72 (1898). d. harpaloides Lapouge, Carab. nouv. p. 196 (igzo). Passe d’Almatin. Ili, Issyk Koul. [Alatau. Issyk Koul : Terskii 6. Ophiocar. striatus Ballion. a. successor Reitter, Best. Tab. Carab. p. 172 (1896); Semenow, Symbolas, p. 71 (1898); Lapouge. Carab. nouv. p. igS (1924). b. thianchanicus Lapouge, Carab. nouv. p. 194 (1925). — Pl. 9, Fig. I 3. c. issikensis Lapouge, Carab. nouv. p. 195 (igaS). d. progressus Semenow, Notes div. Carab. p. 4, Horae Soc. Ent. Ross. Vol. 22 (1888). wneolus Reitter, Wien. Ent. Zeit. p. 56 (1898). e. striatus Ballion, Bull. Mose. p. 268 (1878). striatidus Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885) ; Semenow, Notes div. Carab. p. 4, Horae Soc. Ent. Ross. (1888), Symbolae, p. 71, 260 {1898), Rev. Russ. Ent. Vol. 8, p. 118 {1908) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896). ceneolus Tschitscherin, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 29, p. 232 (1895). Thian Chan orienlal. Thian Chan oriental. Narynsk, Kungei Alatau, Issyk Koul. Issyk Koul. Bass. de ITli : Issyk Koul. FAM. CARAB1DA-: 665 f. obscurior Semenow, Notes div. Carab. p. 4, Moras Soc. Ent. Ross. Bassin de Tlli. (1888). g. sericus Lapouge, Carab. nouv. p. 196 (1925). Kaschgarie : Aksou. 7. Ophiocar. regeli IMorawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 33 (1886) ; Semenow, Bassin de Tlli. S3'mbolae, p. 70, 72 (189S). 8. Ophiocar. politulus IMorawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 84 (1886); Bassin des Juldus. Semenow, S3-mbol3e, p. 70, 72(1898). 4. Genus MIMOCARABUS Gehin Mimocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXVIII, p. 53 (i885) ; Reitter, Best. Tab. Carab. p. '176 (1896). S3mon3miie : T rachycarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885). Cryptocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896). Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896); Semenow, S3'mbolas, p.3i, 33 (1898). Caracteres. — Mesion non renfle, sinus petits, deltion mediocre ou assez grand, pointu; palpes assez forts, sauf Cryptocarabus, Tarticle terminal assez court, souvent un peu dilate ; fossette du labre presque demi - circulaire ; sillons courts, d’ordinaire ne depassant pas Tantenne, antennes non calleuses (exc. Eremocarabus), anormales chez le sous-genre Mimocarabus . Pronotum transverse, disque grand, convexe, gouttieres marquees, cotes bien rebordes, surtout aux lobes, moins chez Eremocarabus; impression subangulaire grande, peu profonde, imprecise, interessant le lobe; lobes bien developpes, retrousses en dehors, plus ou moins creuses. EI 3’ tres plus ou moins en ecusson, assez courts; epaules saillantes; stries conservant rarement leur ponctuation; intervalles en dissolution ou dissous, arases chez certaines especes, tuberculeux ou squameux chez d^autres. Sillons, puncta, parfois des pores supple- mentaires pres de 1’epipleure, frange souvent fournie. Taille petite ou moyenne, couleur n o i r e . Etat d’evolution. — Aloyen. Deltion tres variable, aussi la sculpture. Jamais de callosites antennaires. Sillons constants. Le theme de la sculpture est different chez chaque sous-genre. Ph3-logenie, voir p. 278. * Repartition geographique. — Carabomimus propre a TAsie Mineure et a TAsie ]\Io3’enne, Cryptocarabus aux sommets de TArmenie et du Thian Chan, Anthracocarabus a TAsie centrale, et aussi Eremoca>\,bus. — Cartes 2-5. Ontogenie. — La larve decrite p. 21 de mon deuxieme Alemoire, sous le no i3, peut se rapporter au inaurus, sous reserve des surprises de Televage. Sous-GENRES. — Quatre : i. Mimocarabus, 2. Cryptocarabus, 3. Anthracocarabus, 4. Eremocarabus. I. Subgenus MIMOCARABUS Gehin M i m ocarabus (subgenus) Gehin, Cat. Carab. p. XXV'III, P- 53 (i885); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176 (1896). Caracteres. — Deltion mediocre, ou subegal aux lobes assez courts, pointu; palpes assez courts, 1’article terminal epais, un peu dilate; mandibules parfois un peu 666 COLEOPTERA ADEPHAGA striolees; antennes non calleuses, articles 2-3 frequemment comprimes. Pronotum transverse, plus ou moins discoidal, tres regulierement arque sur les cotes, la plus grande largeur au milieu ; rebords un peu plus releves aux lobes, mediocres; lobes arrondis, assez courts, creuses. El5Gres en ecusson un peu allonge, peu renfles ; epaule tres prononcee, un peu calleuse; intervalles resolus en tubercules, parfois avec des segments primaires et secondaires assez longs. Ailes fonctionnelles frequentes. Sillons, puncta, frange mediocre. Premier pulvillus en regression; chez hemicalosoma, quatrieme rudimentaire. Taille petite, forme peu convexe, couleur noire, parfois bleutee sur les marges ; parfois grand disque rouge sur les elytres, quelquefois envahissant la totalite, sauf la partie declive. Etat d’evolution. — Retardataire et anormal quant aux mandibules et aux antennes, voisines du type des Calosomes, et quant aux ailes, mais ces caracteres, rarement reunis, ne sont qudndividuels. Tres avance et anormal quant aux pulvilli, le premier largement denude a la base et en dehors, le quatrieme abextremite, et entierement chez hemicalosoma. Les sillons, le deltion sont assez avances ainsi que la sculpture. Chez osciilatii, la sculpture est tres confuse, les tubercules brouilles, des balafres, surtout en dehors du disque, rappellent les Anthvacocarabus. La tache rouge du discoideiis, tantot reduite a un petit cercie au milieu de la suture, tantot n’epargnant que la gouttiere des elytres, est encore un caractere avance et anormal. Ce sous-genre est un des plus singuliers et des plus contradictoires dans son evolution. Phylogenie, voir p. 273. Repartition geog raphique. — Asie Mineure, Chypre, Liban, Armenie, Caucase, Perse septentrionale, territoire Transcaspien. — Carte 2, n» 36, Ontogenie. — Les Carabes qui habitent le Schach Dagh, dans le Daghestan, au nord-est du Caucase, localite de la larve que j’ai decrite sous la designation : indeterminee n*" i3, p. 21 de mon deuxieme Memoire sur les larves, appartiennent presque tous a des groupes rostrilabres, et la larve montre nettement quatre dents et un denticule axial. Ce denticule exclut les quadricuspides dont deux, Cyiilocarabiis et Tomocayabus convexus habitent peut-etre le Schach Dagh, et en tout cas il faut eliminer le convexus dont la larve est connue. Parmi les serrilabres qui font ou peuvent faire partie de la faune, je compte le clathratus, connu, le cnmanus, le corticalis, et le maurits. Je ne crois pas que le scabriuscuhis, le victor, le cancellatus et le granulatus habitent le Schach Dagh, et les deux derniers sont connus. II faut aussi exclure le campestris, qui n’est pas alticole. Restent cumanus dont la larve est probablement voisine de Vitaliciis et de Vullrichi, le corticalis, voisin du granulatus, et le mannis, d’un groupe tout different. La larve ne ressemblant a celles ni du nemoralis, ni du granulatus, ni de Vullrichi, il y a des probabilites qibelle appartienne au maurus, si on le trouve au Schach Dagh. Je dois dire que je n’ai encore jamais vu un maurus de cette provenance. Serrilabre tetrodonte. Labre a lobes inegaux, retreci d’arriere en avant ; exolabre a cotes externes et internes obliques, presque droits, sans lobule; sinus tres profonds et mesolabre tres court; mesolabre a dents inegales, les externes en partie fusionnees mais a pointe nette, les internes un peu arrondies, separees par un sinus egal a Fune d’elles, renfiees, les renflements prolonges en arriere, divergents, rintervalle declive, hypodon visible au microscope au fond du sinus qui separe les medianes; antennes et palpes courts, les labiaux tres courts, 1’article terminal en cone, la base en dehors. Tegmina peu debordants, cotes presque droits, lobes decurrents triangulaires, longs d’un tiers du tergite, emousses, moins aux derniers tergites ; telson a cotes arques, bord posterieur en anse de panier, lobe moins que droit, a pointe nette; cerci assez forts, epine interne tres courte, pointue, externe rudimentaire; pattes courtes. Age inconnu, 16 millimetres sur 4. Larve assez semblable a celles des Multistries, mais differente par le mesolabre, Tarticle terminal des labiaux et les cerci. FAM. CARABI DiF: 667 LIST E DES ESPECES : I. Mi mocarabus maurus Adams. a. paphiiis Redtenbacher, Rusegger Reise, p. 93 1, pl. a, fig. 6 (1842); Chypre, Idban, Taurus. Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176(1896); Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 23i (1898): Bodemeyer, Durch. Kl. Asien, p. loi (1900). — Pl. 9, Fig. 14. calosomoides Roeschke, Ent. Nachr. Yol. 24, p. i25 (1898), non Reitter. b. Chaudoir, Enuiu, Carab. Cauc. p. 103(1847); Motschulsky, Armenie; Alticole. Kaf. Russi, p. 80 (t85o). c. gtminatidus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176 (1896). Alpes Pontiques. d. maurus {Calosoma mauruni) Adams, Mem. Mose. Vol. 5, p. 281 Armenie, Caucase. , (1817); Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 24, pl. 4, fig. 6ti, b (1820), Vol. 3, p. 163(1826); Thon, Ent. Arch. Vol. 2, p. 18, pl. 2, fig. xSB (1829); Faldermann, Fauna Transcauc. Vol. 3, p. 5o (i838); Chaudoir, Enum. Carab. Cauc. p. io3 (1846); Motschulsky, Kaf. Russi, p. 80 (i85o); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. g5 (1919). var. gernellus Fischer, Bull. Mose. p. 14 (1844) ; Motschulsky, Kaf. Russi, p. 8o(i85o). var. discoideus Reitter, Verh. Zool. Gesellsch. Wien, p. 487 (1880), Best. Tab. Carab. p. 176 (1896). e. osculaiii Osculati, Viaggio nell. Persia, Coi. p. 16 (1844). Kurdistan, Armenie or. paphius Roeschke, Ent. Nachr. Vol. 24, j). i25 (1898). f. demetrii Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 232 (1903). Perse : Mazenderan. g. calosomoides Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176 (1896); Semenow, Symbolte, p 96 (1S98), Rev. Russ. Ent. p. 23i (1903). Turkestan : Transcas- pien. 2. Mimocar. roseni Reitter. Wien. Ent. Zeit. p. (1897); Semenow, Rev. Perse septentrionale. Russ. Ent. p. 23i (1908). [nurd. 3. Mimocar. hemicalosoma Semenow, Rev. Russ. Ent. p. 281 (1908). Khorassan, M^s Bush- 2. SuBGENus CRYPTOCAR ABUS Reitter Cryptocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896). Synonymie ; T rachycarabus pars Gehin, Cat. Carab p. 62 (i885). Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896). Caracteres. — Deltion mediocre, triangulaire , pointu; mandibules lisses ; antennes normales, non calleuses. Pronotum transverse, arque sur les cotes, un peu retreci en arriere ; disque grand, convexe, gouttieres marquees, rebords un peu plus releves aux lobes, ceux-ci assez courts, triangulaires, arrondi s a 1 ’ext rem i te , creuses. Eljdres peu allonges, Tepaule peu prononcee, non calleuse ; sculpture tres faible, non segmentee, d’ordinaire arasee, et merne sans traces de stries. Pas d’ailes fonctionnelles. Sillons, puncta, frange; pas de puncta supplementaires pres de Tepipleure. Taille tres petite, tombant a 12 millimetres cliez lindeuiainn \ couleur noire, elytres qfielquefois rougeatres chez pumilio. Etat d’evolution, — Plus avance que celui des Mimocarabus, les caracteres qui rappellent les Calasomes manquent aussi ; la sculpture est beaucoup plusavancee en evolution. elle a prescpie disjraru . Le theme d’evolution est different de celui des Mimocarabus, Tarasement s’est fait directement, sans 668 COLEOPTERA ADEPHAGA phase de segmentation et de tuberculisation. Chez les exemplaires qui conservent un reste de leur sculpture ancestrale, on voit les traces de primaires catenules, de secondaires et des tertiaires entiers ou strioles de distance en distance. Le pronotum conserve les details des Mimocarnhus. Phylogenie, voir p. 275. Repartition geographique. — Le siibparallehis et le lindemanni sont localises dans le Thian Chan et la chaine Alexandre, aux altitudes elevees ; le pwnilio parait propre aux so*mmets de TArmenie centrale. — Carte 3, n° 21. LISTE DES ESPECES : 1. Cryptocarabus lindemanni Ballion. a. lindemanni BaXWon, Bull. Mose. p. 256(1878); Morawutz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 77 (1S86); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896). — Pl. 9, Fig. I 5. carbonarius Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 274 (i885). b. siibparallelus Ballion. Bull. Mose. p. 207 (1878); Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 77 (1886); ? Reitter, Best. Tab. Carab. p. 176 (1896); Semenow, Symbolae, p. 84 (1896). var. 'kastsclienkoi Branesik, Jahr. Nat. Ver. Trenesen, p. 97 (1899); Breuning, Ent. Nachr. p. 29 (1928). c. munganasti Reitter, Wien. Ent. Zeit. Vol. 28, p. 70 (1909). d. tiirkestamis Breuning, Ent. Nachr. p. 29 (192S). 2. Cryptocar. pumilio Kiister, Kaf. Eur. Vol. 6, p. 28 (1848). hochhuti Reitter, Best. Tab. Carab. p. 177 (1896). Bassin de ITli, Issyk Koul. Iss}'k Koul. Lepsinsk. Issyk Koul. Chaine d’Alex. Armenie; Alticole. 3. SuBGENUS ANTHRACOCARABUS Lapouge Anthracocarabus nov. subgenus Lapouge, supra p. 858 (1981). Synonymie : Mimocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 84 (i885). Trachycarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 82 (i885). Zoocarabus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 178 (1896); Semenow, Symbolas, p. 5i, 88 (1898). Caracteres. — Mesion non renfle, deltion pointu, tri angulaire , bien developpe, plus court que les lobes; palpes mediocres, 1’article terminal court et epais; mandibules courtes, parfois un peu rugueuses; fossette du labre profonde, arquee, n’interessant pas normalement 1’epistome ; fossettes de Tepistome mediocres, le sillon s’arretant a 1’antenne; front un peu bombe; museau court; antennes non. calleuses. Pronotum transverse, un peu retreci en arriere, grand; disque convexe, egal; gouttieres bien marquees, fossettes juxtangulaires peu marquees, imprecises, en continuite avec la gouttiere et creusant le lobe; rebords peu developpes, davantage aux lobes ; lobes developpes, en triangle, plus ou moins arrondis a Textremite, releves en dehors, ourles en dedans, nettement concaves. Ely tres larges, d’ordinaire ovoides; epaules saillantes, sauf haiiseri, gouttieres tres grandes, sauf hauseri\ sculpture diverse, d’ordinaire resolue en tubercules ou en ecailles plates, parfois arasee, les elytres presque lisses avec reviviscence des stries, souvent avec quelques fossettes primaires ou des traces de primaires reconstitues, entiers. Sillons, puncta, forte frange, parfois gros pores pres de Tepipleure. Eorme courte, un peu deprimee, taille petite ou moyenne, couleur noire, souvent les depressions mates, comme remplies de poudre de charbon. FAM. CARABID^ 669 Etat d’evolution. — Un peu avance : deltion developpe, sillons fins inais bien developpes, meme au segment anal ; sculpture tuberculeuse comme debut, finalement arasee et en voie de reconstitution secondaire. Au contraire, antennes encore quiescentes. Le theme d’evolution differe sensiblement chez le bogdanowi et chez Tijroswi. Chez le premier, les intervalles fins, releves et haches au debut, evoluent dans le sens de la confusion des tubercules, sans atteindre le stade de Tarasement ; chez le second, les tubercules sont ecrases et presque effaces des le debut, avec presence de quelques fossettes primaires, les tubercules se transforment ensuite en ecailles plates, pointues en arriere, les points deplaces des stries reparaissent meles aux ecailles; raboutissement est tantot une surface lisse a ponet uation de stries restituee, tantot une surface un peu rugueuse avec primaires lineaires reconsti tues . La presence de gros pores setigeres pres de Tepipleure est un phenomene anormal et ambigu. Ph3’logenie, voir p. 276. Repartition geographique. — Tout le Thian Chan, du Boro Choro a la Kachgarie, et de Tachkent a l’Altai de Mongolie. Plateaux et hauts niveaux, mais moderement alticole. — Carte 3, no 22 ; 4, n" 32 ; 5 , n° Sg. Ontogenie. — Inconnue. II serait important d’elever la larve, en raison des analogies qui permettent de supposer une descendance des Multistries. LISTE DES ESPECES : 1. Anthracocarabus hauseri species nova Lapouge, Carab. nouv. p. 197 (1925). — Pl. 10, Fig. I . 2. Anthracocar. bogdanovi Ballion. a. aiiliensis Lapouge, Carab. nouv. p. 92 (1916); Breuning, Kol. Rund. p. 72 (1926). b. bogdanovi Ballion, Bull. i\losc. p. 254(1878); Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 273 (i885); pars Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 36. 78(1886); Semenovv, S3’mbol£e, p. 36 (1898) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 98 (1919). c. Ballion, Bull. Mose. p. 262 (1878); Lapouge, Carab. nouv. p. 94 (1919). hildshensis Semenow, Symbolre, p. 32, 33, 36 (1898). d. prosper Lapouge, Carab. nouv. p. 96 (1916). e. borensis Lapouge, Carab. nouv. p. 97 (1916). f. carbonarius Ballion, Bull, Mose. p. 263 (1878); Lapouge, Carab. nouv. p. 98 (1916). g. cicairicosulus Morawitz. Kenntn. Adeph. Coi. p. 36-38 (1886); Semenow, Symbolre, p. 33 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 99 (1909). h. cordatus Lapouge, Carab. nouv. p. loi (1919). i. cora-v Semenow, Symbolae, p. 33(1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 101(1919). j. korolkowi Semenow, Symbolae, p. 31-35(1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 102 (1919). coriaceus Semenow, Symbolae, p. 260(1898). var. callosus Semenow, Symbolae, }>. 32, 35 (1S98); Lapouge, Carab. nouv. p. io3 (1919)- k. morosus Lapouge, Carab. nouv. p. io5 (1919). Karateghin ; Sary Pul. Bassin superieurdu Talas et du Svr Daria. Bassins de Tlli, des Jul- dus. Bassins de Tlli, des Jul- dus, de la Kungess. [Koul. Bassin des Juldus, Issyk M. Boro Choro. Region de Kouldja. Bassin de Tlli, M. .-Vlex- andre. Dzoungarie or. : Barkoul. Mongolie: Tannou Oula. Alatau Transilien. Alatau Transilien, Wernyi. Wernyi, M. .-Mexandre. 670 COLEOPTERA ADEPHAGA 3. Anthracocar. erosus Motschulsky. a. sororius Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p. 40 (1886). b. erosus Motschulsky, JSull. Mose. Vol. 38, p. 294 (i865); Lapouge, Carab. nouv. p. 106 (1919). carbonarius Reitter, Best. Tab. Carab. p. 175 (1896); Semenow, Symbolae p. 35 (1S98). c. progrediens Semenow, Symbolae, p. 35 (1898); Lapouge. Carab. nouv. p. 108 (1919). var. subregularis Semenow, Symbolae, p. 35 (1898). d. tiirkestaniciis Heyden, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 274 (i885), p. 807 (1887); Lapouge, Carab. nouv. p. 108 (1919). carbonarius Morawitz, Kenntn. Adeph. Coi. p 80 (1886). e. subregularis Semenow, Symbolae, p. 35 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 100 (1919). f. coriaceus Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885). denticulatus Lapouge, Carab. nouv. p. iio {1919). g. subcoriaceus Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885); Lapouge, Carab. nouv. p. 1 1 1 (1919). h. carbonicolor Morawitz. Kenntn. Adeph. Coi. p. 79 (1886); Semenow, Symbolae, p. 87 (1896); Lapouge, Carab. nouv. p. 112 (1919). ktddshensis pars Morawitz, Kenntn. Adelph. Coi. p. 79 (1886). i. subcorax Semenow, Symbolae, p. 87 (1898); Lapouge, Carab. nouv. p. 112 (1919). Bassin de la Kungess. Dzoungarie, Turkestan chinois, Iss3k Koul. Bassin de Tlli, Issyk Koul, M. Alexandre. Wern^d. Issyk Koul. Issyk Koul. Issyk Koul. Issyk Koul. Haut bassin du Naryn. M. Alexandre, Haut Naryn. j. texius Lapouge, Carab. nouv. p. ii3 (1921). k. vestigialis Lapouge, Carab. nouv. p. 114(1921). l. karagaicus Lapouge, Carab. nouv. p. ii5 (1921). Iss}’k Koul, M. Alexandre. Narynsk : Karagai Tau. Narynsk : Karagai Tau. m. sussamyrensis Breuning, Kol. Rund. p. 71 (1926). M. Sussam}^, Ketmen 'bjube. 4. SuBGENUS EREMOCARABUS Lapouge Eremocarabus nov. subgenus Lapouge, supra p. 389 (1931). Synonymie ; Scambocarabus pars Semenow, Symbolae, p. 66 (1898). Caracteres. — Mesion non renfle, deltion mediocre, pointu; palpes assez courts, un peu dilates; fossette du labre demi circulaire, n’interessant pas 1’epistome; fossettes de Lepistome a sillons depassant un peu les yeux; antennes calleuses. Pionotum discoidal transverse, a cotes regulierement arques, plan convexe; gouttieres peu marquees, fossettes juxtangulaires mediocres, imprecises, interessant les lobes ; rebord faible, meme dans la region lobaire; lobes petits, assez pointus. Elytres elliptiques, epaule effacee; intervalles egaux, resolus en tubercules. Sillons, puncta, frange copieuse, souvent des pores pres de 1’epipleure. Taille moyenne, couleur noire, les creux couleur de poussiere de charbon. Etat d’evolution. — Assez avance. Les palpes commencent a se dilater, les antennes sont deja sensiblement calleuses. Le theme d’evolution de la sculpture est le meme que celui du bogdanovi, mais se realise incompletement. Chez le t^^pe, les intervalles, egaux, sont tous resolus en tubercules reguliers. FA^^. CARABIDA^ 67 1 assez brillants, le fond mat, comme bourre de charbon pulverulent, comme chez les Anlhracocarahits peu avances en evolution. Chez la race de Tlnchan, les tubercules sont irreguliers, et les elytres paraissent souvent balafies obliquement. Phylogenie, voir p. 277. Repartition geographique. — Thibet oriental, Mongolie meridionale, Inchan. En somme, dii Koukou Nor a Kalgan pres de Pekin. — Carte 5, n" 48. LISTE DES ESPECES : I. Enemocarabus kukunorensis Semenow. a. kuhuiioreusis Semenow, S}'mbolas, p. 66-68(1898); Lapouge, Carab. Thibet : Koukou Nor. nouv. p. 1 16 (1921). b. Jiagellatiis Lapouge, Carab. nouv. p. 117 (1921). — Pl. 9, Fig. 16. Inchan : Kalgan. 5. Genus APOTOMOPTERUS Motschulsky Apotomopterus (genus) Motschulsk}', Bull. Mose. p. 281 (i865); '(subgenus) Keitter, Best. Tab. Carab. p. 170 (1896); Semenow, Symbolas, p. 78 (1898). Synon3’mie : Morphocarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. i6(i885). Ohomopterus Reitter, Best. Tab. Carab. p. 169 (1896). Laocarabus Lapouge, Carab. nouv. p. 85 (1916). Caracteres. — Mesion divers, deltion large, pointu, peu eleve, atteignant rarement la moitie des lobes, souvent tres court; palpes greles, longs, non dilates, dichetes, heterochetes ou polychetes; mandibules mediocres, arquees, plus ou moins pointues; fossette du labre obtusement triangulaire, interessant peu Tepistome; sillons atteignant Tceil, souvent avec tendance a delimiter un C3'athe ouvert en arriere; antennes tres longues, greles, calleuses ou non; tete assez courte, souvent un peu grosse par rapport au corselet. Pronotum mediocre, plan et sans gouttieres (exc. Eutomopteriis), ourle ou a peine reborde, a peine lobe, guere plus large que long, trapezoidal ou vaguement cordiforme. Elytres en ellipse ou en ovoide, allonges, peu renfles; epaule fu3mnte; gouttiere d’ordinaire grande (exc. Dolichocarabus. Laocarabus)', emargination frequente, tres variable, nulle, mo3'enne ou extreme et interessant les epipleures; sculpture tres nette, intervalles d’ordinaire egaux, les primaires segmentes ou a peine catenules; cependant les tertiaires reduits et evanescents chez quelques especes [cupreus, davidis, vitalisi)-, raphe d’ordinaire tres net, avec un faisceau d’intervalles supplemen- ta i r e s dans 1 a gouttiere, m e n u s , g r a n u 1 e u x , n e t s o u s i m p 1 e m e n t i n d i q u e s . S i 1 1 o n s . puncta, frange. Pulvilli tres larges; femurs anterieurs des males tres renfles; pattes longues. Taille mo3'enne, grande ou tres grande; forme allongee; couleurs diverses, le noir un peu bleu ou indigo tres frequent; pas d'er3’thrisme, seulement les tibias un ])eu ilavescents chez quelques Ohomopieriis . Etat d 'evolution. — Assez avance, bien que 1’etat habituel de la sculpture donne rillusion contraire. Caracteres retardataires, en voie actuelle d’evolution : deltion, a des degres inegaux; palpes encore pohxhetes ou heterochetes chez la plupart des sous-genres; antennes souvent non calleuses; sculpture. .-\u contraire, le pronotum a deja resorbe ses rebords, les sillons sont assez developpes. Le 672 COLEOPTERA ADEPHAGA caractere tres important, tres special d’avancement est Temargination des elytres qui atteint un degre extreme chez certaines formes; chez celles dont la marge est encore intacte, Tepipleure est d’ordinaire deja rogne Phylogenie, voir p. 277-279. Repartition geographique. — Chine, le Thibet oriental compris, Coree, Japon, nord de rindo-Chine. — Carte 5. Ontogenie. — On connait peut-etre la larve ^'Ohomopienis japonicus. Sous-GENRES. — Six : I. Acoptopterus, 2. Oho mopl erus, 3. Dolicho carabus, 4. Laocarabus, 5. Apoto- mopterus, 6. Eiitomopterus. I. SuBGENUS ACOPTOPTERUS Lapouge Acoptopterus subgenus Lapouge, Carab. nouv. p. 220, Rlisc. Ent. (1927). Caracteres. — Deltion court ; palpes dichetes, 1’article terminal extremement long et etroit, quatre fois sa largeur chez le male; mandibules longues, fines, acerees ; sillons frontaux decrivant un relief cyathi for me; plusieurs bourrelets fins, paralleles, le long de 1’oeil; antennes non calleuses, depassant le genou des pattes intermediaires. Pronotum tres cordiforme, reborde au sinus et sur les lobes, tres retreci en arriere; lobes courts, etroits, extroverses; base tres etroite, plus etroite que le cou; fossette triangulaire profonde ; une seule soie laterale. Elytres peu etroits, margines et rebordes; emargination seulement indiquee; stries lisses; intervalles lisses, assez epais pour le genre; primaires plus larges, bien catenules par des fossettes profondes qui interessent ou coupent les tertiaires; raphe gros, catenule, pas d’i ntervalles au dela. Sillons, puncta, franges normaux. Taille moyenne, forme elancee, le mesothorax tres retreci; couleur brun noiratre, bi illaute. Etat d’evolution. — Assez peu avance; deltion peu developpe, antennes encore non calleuses, sculpture bien entiere. L’evolution a porte particulierement sur la forme generale qui a subi une anamorphose longiligne; la structure extraordinaire des palpes et Tetranglement du mesothorax se rattachent au meme theme. Le processus a ete plutot de retrecissement que d’allongement : etroitesse des palpes, rides juxta-oculaires du front, etranglement du mesothorax. II a moins influence Tabdomen. Le facies rappelle un peu celui du Plectes ossetmis, mais en plus etroit, particulierement de la base du pronotum. Phylogenie, voir p. 278. Repartition geographique. — Alpes du Sse Tchouan. — Carte 5, n“ 53. LISTE DES ESPECES : I. Acoptopterus vigilax Bates, Ent. Vol. 23, p. 211 (1890); Lapouge, Kia Ting Fou. Carab. nouv. p. 219 (1927). 2. Subgenus OHOMOPTERUS Reitter Ohomopterus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 169 (1896) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 221 (1927). Synonymie ; Morphocarabus A, B Gehin, Cat. Carab. p. XVIII, p. 16-17(1885). Caracteres. — Deltion presque reduit a un ourlet angule; palpes dichetes, 1’article long; antennes non calleuses [striatus, vigil) ou peu calleuses. Pronotum plan FAA[. CARABID/E G73 convexe, ponctue ragueux, couit et large, la plus grande largeur avant le milieu, n’einbrassant pas la tete, retreci en arriere, strie mediane peu marquee; gouttiere sensible, d’ordinaire munie de 2-3 soies laterales; bords ourles ou a peine rebordes; fossette juxtangulaire faible, reportee en dedans et en avant; lobes courts mais assez larges, tres arrondis. Elytres en ovo id e allonge, assez plats; gouttieres bien developpees; emargi nation reduite a une sinuosite chez la femelle, nulle chez le male; stries ponctuees ou non suivant les individus; intervalles egaux, les primaires segm entes, parfois un quatrieme primaire pres du raphe chez dehaani; raphe fin et sene; supplementaires plus ou moins nets au dela du raphe, tres fins. Saillie du prosternum peu ou pas ourlee, apex robuste et emousse chez les formes japonaises, plus minee chez celles du continent. Sillons, puncta, frange normaux. Tibias du male renfles au bord de la gouttiere posterieure, pulvilli tres larges. Taille mo3'enne ou grande; couleurs diverses, verdatre, bronze, d'ordinaire noir bleuatre, tibias clairs chez mayiasaniis. Etat d'evolution. — Mediocre; les antennes sont simples chez le vigil et le striatus-, palpes retardata! res ; soies du pronotum encore non reduites; sculpture intacte. Le renflement des tibias est un caractere nouveau. Ph3dogenie, voir p. 278. Repartition geographique. — Nord de la Chine, Coree, Japon. — Carte 5, n° 5o. Ontogenie. — On peut peut-etre rapporter au japonicus la larve indeterminee n° 17, Mem. 3, p. i2-i3 (1907). Serrilabre holodonte. Labre tres retreci d’arriere en avant ; mesolabre tres large, termine en avant par un lobe demi circulaire, baveux, sans trace de pointes; exolabre arrondi, bords anterieur et externe obliques, peu arques, Tangle nettement dirige en avant; antennes et palpes mediocres; terminal des labiaux tres long, C3’lindrique. Tegmina juste ourles, lobes decurrents nuis. Telson sans lobes, tronque carrement, l’anglevif; cerci tres courts, robustes, conique, sans trace d’epines. Cette larve est unique par la structure de son mesolabre et de ses cerci, et tres avancee en evolution par Tensemble de ses autres caracteres. Le mesolabre peut etre considere comme le dernier terme d’evolution d’un mesolabre S3modonte ou pentodonte, type Archicarahiis ou Morphocarabus, la structure des palpes et celle des tegmina rappellent les Morphocarabus-, la structure du telson et des cerci peuvent etre aussi interpretes comme le terme extreme d’evolution des organes correspondants des Morphocarabus. II est assez singulier de voir une larve aussi evoluee associee a un adulte assez primitif, mais ce contraste n’est pas sans exemple. La larve provient des environs de Tokio, ou Ton ne trouve que Damaster, hors de cause, Leptocarabiis procerulus, de meme, et Ohomopterus japonicus. On peut concevoir a la rigueur qu’un mesolabre quadriscuspide donne par confluence un mesolabre du t3'pe de la larve n® 17, mais on n’a aucun exemple de Multistrie evoluant dans ce sens et l’ensemble des autres caracteres se raccorde avec ceux des Morphocarabus. II serait a desirer qu’un naturaliste japonais, il 3^ en a de bons, elevat les Carabes de son pa3’s. LISTE DES ESPECES : I. Ohomopterus dehaani Chaudoir. a. vigil Semenow, Symbolae, p. ']5 (1898). striatus Semenow, Horas Soc. Ent. Ross. Vol. 21, p. SgS (1887). ? albrechti iSIaindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 216 (1906). b. striatus Chaudoir. Kev. Mag. Zool. p. 25 (1869); Hates, Trans. Ent. Soc. London, p. 233 (1873). c. albrechti Morawitz, Bull. ,\c. Sc. Petersbourg, Vol. 5, p. 321 (1862), Beitr. Kaf. Jesso. p. 10, Mem. .\c. Sc. Petersbourg, Vol. 6 (i863); Bates, Trans. Ent. .Soc. London, p. 233 (1873), p. 2 (1876), p. 229 (i883). Kansou. Yimnan. Chine nord-est, Coiee. Yeso. 674 COLEOPTERA ADEPHAGA d. corvinus Motschulsk}^ Bull. Mose. p. 283 (i865); Bates, Irans. Ent. Soc. Eondon, p. 253 (1873). e. japonicus lMotschulsk3^ Et. Ent. p. iii (1857), Bull. Mose. p. 282 (i865); Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p. 2 (1876). — Pl. IO, Fig. 2. Uwisi Gehin, Cat. Carab. p. 17 (i885). albrechti Bates, Trans, Ent. Soc. Eondon, p. 229 (i883). f. maiyasanus Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p. 282 (1873), p. 728 (1876); Eapouge, Bull. Mus. Paris, Vol. ii, p. 807 (ipoS). g. yaconinus Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p. 281 (1878), p. 229 (i883). h. insulicola Chaudoir, Rev. Mag. Zool. p. 26 (1869); Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p, 2 (1876), p. 229 (i883); Born, Ent. Mitt. Vol. 1 1, p. 174 (1922). laempferi Thomson, Opus c. Ent. Fasc. 7, p. 272 (1875). i. dehaani Chaudoir, Bull. Mose. p. 482 (1848); Bates, Trans. Ent. Soe. Eondon, p 281 (1878), p. 2 (1876), p. 229 (i883). japonicus Thomson, Opusc. Ent. Fasc. 7, p. 788 (1875). vdL\-. punctatostriatus Bates, Trans. Ent. Soc. Eondon, p. 23i (1873). Japon merid. Elondo : region de Tokio. Suyama, Suwara. Hondo eentr., Kiushiu ; Altieole. Japon meridional. Hondo. Coree, Ile Tsonshima, Japon eentr. et mer. 3. SUBGENUS DOLICHOCAR ABUS Lapouge Oolichocanabus subgenus Eapouge, Carab. nouv. p. 220, Mise. Ent. (1927), Carabinae, p. 860(1981). Caracteres. — Deltion developpe, les deux tiers de la longueur des lobes, pointu; palpes heteroehetes , artiele terminal moyen ; sillons frontaux un peu eourts; antennes greles et tres longues, depassant les genoux intermediaires, non ealleuses; tete non elargie. Pronotum etroit, guere plus large que long, plus retreei a la base, les angles posterieurs en pointe triedre plutot que lobes, soie laterale unique. El3’'tres tres etroits, surtout aux epaules tres fuyantes, tres allonges; marge sinuee ehez la femelle plutot qu’einarginee, epipleure intaet; seulpture eo m plete, tres seehe, intervalles egaux, minees et saillants, plus etroits q\ie les stries, primaires segmentes, le faiseeau externe, le raphe et les intervalles de la gouttiere bien nets. Apophy-se du prosternum eriblee de pores setigeres ehez certaines raees; apex un peu eroehu, pointu. Taille moyenne, forme extremement allongee et etroite; eouleur noire, brillante. . Etat d’evolution . — Plutot avanee malgre Tapparenee qui resuite de la seulpture tres primitive, des antennes simples et des palpes heteroehetes. Ee deltion est bien developpe, 1’evolution du pronotum vers le type ealosomien parait nouvelle et eorrelative a l’anamorphose longiligne; les pores setigeres du prosternum ehez le sont un phenomene unique ehez les eertainement nouveau. E’evolution aetuelle parait nulle, sauf Tapparition de ees pores setigeres de Tapophyse prosternale. Sous-genre remarquabement stable, dont les exemplaires, quelle que soit la provenanee, sont presque identiques. Phylogenie, voir p. 279. Repartition geographique. — Chine oeeidentale et eentrale, Thibet oriental, Haute Birmanie, Yunnan, Haut Eaos et Haut Tonkin. Point de depart : Thibet. — Carte 5, n° 84. EISTE DES ESPECES : I. Dolichocarabus protenes Bates. a. ascendens Semenow, Symbolae, p. 78 (1898). [sept. Thibet or., Sse Tehouan FAM. CARABID/E 675 h. ftat Gestio, Ann. Mus. Genova, p. 106 (1S88); Breuning, Kol. Kund. p. 70(1926). c. protenes Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 217 (1899), Ent. Yol. 23, p. 210 (1890); Semenow, Symbolas, p. 74 (1898). d. konauping Maindron, Bull. Soc. Ent. Fr. p. 216 (1906). — Pl. I 0, Fig. 3. e. bKychi G. Mauser, Soc Ent. p. 6 (1924). f. hupeensis G. Hauser, Soc. Ent. p. 4 (1924). g. infirmior G. Hauser. Soc. Eiit. p. 7 (1924). 1 laute Birmanie. Sse Tchouan meridion., 1 loupe. Yun nan. Kansou meridion. I loupe, Tantsceetschan. Yunnan . 4. SUBGENUS LAOCARABUS Lapouge Laocarabus (subgenus) Lapouge. Carab. nouv. p. 86 (1916), p. 221 (1927), Carabinae, p. 36i (1931). Caracteres. — Deltion large, assez court, pointu; palpes polychetes, non dilates, Tarticle terminal cependant un peu raccourci ; fossette du labre interessant Tepistome; antennes longues, non calleuses, front tres rugueux. Pronotum d' Apotomopterus, angles posterieurs droits, la pointe un peu libre, a la limite entre le type lobe et le t3'pe faux lobe, striolation transversale, forte. Elytres elliptiques, etroits et renfles, epaules fu 3^ antes, emargination sensible chezlemale,peuprofonde, variable chez la fe meile; epipleures tres larges en avant et recouverts en partie par Pe pister ne, retrecis et canalicules jusqu'a Pemargination, densement et finem ent po netu es, non tronques; primaires a segments lisses, renfles en perles luisantes en arriere; secondaires lisses, seg mentes, tertiaires resolus en un fond apre et mat, pas d’i uter valles en dehors du premier externe, ou vestigiaires. Saillie intercoxale posterieure tres renflee, separan t les hanches posterieures presque jusqu’a la base, episternes du metasternum allonges. Sillons, puncta, frange normaux. Apex gros, pointu. Taille grande ou tres grande, forme longue, couleur noire {yiialisi). Etat d’evolution. — Avance pour le genre, bien que les palpes restent pol3'chetes. L’emargi- nation debute. La sculpture depasse de beaucoup celle des Apotomopterns et rappelle celle des Copiolabrus, surtout en arriere. II ne subsiste que des traces des tertiaires, les primaires et secondaires sont segmentes ou resolus en tubercules allonges, fusiformes, lisses, qui chez le vitalisi rappellent les perles luisantes du Copiolabrus pustiilifcr. Noter la tendance a la separation des hanches posterieures; ce caractere nouveau, s’il se developpe, peut aboutir a une structure analogue a celle si caracteristique des Cychriis. II y a tres peu de Carabes chez qui il paraisse exister en puissance. Ph3dogenie, voir p. 279. Repantition geographique. — Frontiere du Yunnan, du Tonkin et du Laos. Le vitalisi descend assez au sud dans la chaine annamitique, jusqida la latitude du Senegal ; il est le plus meridional des Carabes. — Carte 5, 11° 55. LISTE DES ESPECES : t. Laocar. vitalisi Lapouge, Carab. nouv. p. 85 (igi5). — Pl. I 0, Fig. 4. [1 laut Laos. Chaine annamitique. 5. Subgenus APOTOMOPTER US Motschulsky A potomopterus (genus) i\Iotschulsk3’, Bull. Mose. p. 281 (i865); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 170 (1896); Semenow, S3'mbola', p. 74 (1898); I.apouge, Carab. nouv. p. 85(1916), p. 222(1927). S3'nonymie : Morphocarabus .A Gehin, Cat. Carab. p. i6(i885). 6/6 COLEOPTEKA ADEPHAGA Caracteres. — Mesion un peu renfle a Textremite; deltion large, court, pointu; palpes peu polychetes, article terminal un peu court; sillons frontaux raccourcis; antennes tres longues, non calleuses; tete normale. Pronotum moyen, subcordiforme, peu convexe, egal, sans dessins en relief, sans gouttiere, d’ordinaire une seule soie laterale, base sensiblement retrecie; lobes assez pointus mais a peine saillants, juste a la limite. Elytres a tres fortes gouttieres, plus ou moins emargines; chez prodigus rebord tres fort, dente a Temargination qui est tres profonde, epipleure tronque; sculpture tres variable, tres entiere, a primaires segmentes et intervalles au dela du raphe chez prodigus, a primaires fortement catenules, secondaires en fortes cotes, la premiere confluant dans la suturale avant le milieu, tertiaires totalement dissous chez davidis, les autres intermediaires ; souvent traces de quatrieme primaire pres du raphe, sur la seconde moitie; larges fossettes chez foveatus, grosse- foveatus. Episternes du metasternum courts ; puncta, frange normaux; apex mediocre, pointu. Taille grande ou tres grande, forme peu renflee, couleur tres variable, metallique, souvent tres riche, prosternum et epipleures parfois metalliques. Etat d’evolution. — Assez, mais inegalement avance suivant les especes. Les palpes restent polychetes, le deltion, les antennes quiescents. Le pronotum n’a pas entierement resorbe ses lobes mais est a la limite. La sculpture peut atteindre un degre tres avance chez davidis, grossefoveatus, bien que remargination reste faible, inversement chez prodigus 1’emargination est maxima avec une sculpture intacte, Toidre de developpement du theme est donc different suivant les especes. Phylogenie, voir p. 279. Repartition geographique. — Chine centrale, orientale. — Carte 5, n° 5i. LISTE DES ESPECES : 1. A potomopterus prodigus Erichson, Nov. Act. Acad. Leopold. p. 221, Chine orient. pl. 37, fig. 3 (1884); Lapouge, Carab. nouv. p. 85 (1916). 2. Apotomopt. changi G. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 f 1913). Fokien ; Mt^Yunling. 3. Apotomopt. polemistes G. Hauser, Soc. Ent. p. 42 (1921). Fokien : Aps Yunling. cupreus (olim) G. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 467 figiS). var. multistriatus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (igiS). v^r. foveatus Hauser. Deutsche Ent Zeitschr. p. 468 (igi3). ab. coi. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (igiS). 4. Apotomopt. prattianus Bates. a. prattianus Bates, Ent. Vol. 23, p. 210 (1890); G. Hauser, Deutsche Sse Tchouan. Ent. Zeitschr. p. 465 (1913). b. grossefoveatus Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 464 (igiS). Kansou merid. 5. Apotomopt. davidis Deyrolle, Ann. Soc. Ent. France, p. 87, pl. 3, Kiang Si, Tche Kiang. fig. 4 (1878); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 470 (igi3). davidi Born, Ent. Mitt. Vol. ii, p. 170-173 (1922!. var. Menchangensis G. Hauser, Stett. Ent. Zeit. Vol. 79 (1918). ab. coi. G. Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 471 (1913), Soc. Ent. p. 44 (1925). 6. Apotomopt. Cantonensis G. Hauser. a. Cantonensis Hauser, Stett. Ent. Zeit. Vol. 79 (1918); Born, Ent. Kouan Toung : Lung Mitt. Vol. 12, p. iSg-ibi (1923). Tan. I'AM. CARA HI 0.^1 677 b. coitjiiucliis Born, Ent. Mitt. Vol. 11, p. 170-172 (1922), \'ol. 12, p. i5g-i6i (-1923). c. varius Hoin, Ent. \’ol. 12, p. 160 (1923). d. melli Born, Ent. Mitt. Vol. 12, p. i6i (1923). Cantonensis Born. Ent. Mitt. Vol. ii, p. 172 (1922). Hounan, Kouan Toung. [Ping. Kouan Toung : Lien Hounan, Kouan Toung. 7. Apotomopt. luschanensis G. Hauser, Soc. Ent. p. 25 (1919). 8. Apotomopt. cyanoptenus G. Hauser, Soc. Ent. p. 25 (1919). 9. Apotomopt, hector G. Hauser, Soc. Ent. p. 2, (1924). Kiukiang, Luschan. Hunan. 1 1 unan. 10. Apotomopt. telemachus G. Hauser, Soc. Ent. p. 37 (1925). Hunan ; Nan Joh. 11, Apoto'mopt. adolescens G. Hauser, Soc. Ent. p. 38 (1925). Hunan : Nan Joh. 12. Apotomopt. longeantennatus G. Hauser, Mitt. D. Ent. Ges. Vol. 2 Sse Tchouan mer. (1931). i3. Apotomopt. nanosomus G. Plauser, Mitt. D. Ent. Ges. Vol. 2 (193 1). Sse Tchouan mer. 6. SuBGENUS EUTOMOPTERUS Lapouge Eutomopterus (subgenus) Lapouge, Carab. nouv. p. 222, Misc. Ent. (1927), Carabinae, p. 36o (1931). Svnonymie : Morphocarabus B pars Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885). Apotomopterus pars Reitter, Best. Tab. Carab. p. 170 (1896); Semenow, Symbolas, p. 74 (1898); Born, Soc. Ent. p. i85 (1909); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 464 (1913). Caracteres. — Deltion large, tres court, en accent circonflexe; palpes tres polychetes, article terminal court; mandibules larges; fossette du labre vaguement demi- circulaire, limitee a la base par un deini-cercle renfle, une petite fossette mediane en avant de 1’epistome, ne rejoignant pas celle du labre, fossettes laterales de Tepistome fortes, prolongees jusqu’a Tantenne, pas de sillons au dela, ou vestigiaires ; antennes longues, non calleuses; museau court, large, aussi la tete un peu grosse; front convexe. Pronotum un peu petit, en for me de cercie rogne en avant et en arriere, egalement, bien renfle, a gouttieres visibles et i m pressio ns tria ngulai res a la base et au sommet, re unies par la ligne axiale et definissant un renflement du disque en mappemonde, ces reliefs plus ou moins saillants et precis suivant 1’espece ; cotes a peine rebordes; pas de lobes libres, 1’angle a la limite entre lobe et faux lobe; soie laterale unique. Elytres ovoides, allonges ou tres allonges, assez renfles, gouttiere souvent tres large, surtout en arriere, emargination constante mais dhmportance tres variable, d’ordinaire forte ou tres forte mais sans dent prolongeant le rebord, epipleure toujours tres rogne; sculpture tres diverse, tantot tres complete, sauf le piemier tertiaire soude a la suturale, tantot en dissolution pres du raphe, avec ou sans traces de quatrieme primaire ; tertiaires egaux aux secondaiies, parfois reduits {iehaiigensis, arrowi), intervalles au dela du raphe plus ou moins distincts; epipleures tres larges en avant, recouverts sur le bord par Pepisterne. Sillons, puncta, frange normaux; apex triangulai re, j)arfois tres gros et arrondi (juiinatiensis). Tai Ile moyenne ou grande, for me longue, mais assez renflee, robuste; couleur noire d’ordinaire, mordoree a tete et pronotum bleuatres chez yunuanensis. 678 COLEOPTERA ADEPHAGA Etat d’evolution. — Assez avance. Le deltion, les antennes restent quiescents. L’evolution du pronotum est avancee, les reliefs en mappemonde sont souvent tres developpes, la forme du prothorax tend a devenir globuleuse. L^evolution de la sculpture et de remargination sont en developpeinent actuel. D’une secheresse schematjque chez delavayi, dont les trois intervalles voisins du raphe sont tres fins mais tres nets, la sculpture passe chez yunnantnsis au quatrieme primaire accompagne d’un fuseau de granulations confuses et chez arrowi au systeme a tertiaires obliteres. Phylogenie, voir p. 279. Repartition geographique. — A peu pres toute la Chine, les formes les moins avancees cantonnees a la frontiere thibetaine. — Carte 5, n^^ Sz. LISTE DES ESPECES : I. Eutomopterus delavayi Fairmaire, Le Natural. p. 223(1886), Ann. Yunnan septentrional ; Soc. Ent. France, p. 3o8 (1886) ; Lapouge, Carab. nouv. p. 228 (1927). Alticole, — Pl. I 0, Fig. 6. var. talianus Hauser, Soc. Ent. p. 25 (igig). 2. Eutomopt. mecynodes Bates, Entomol. Vol. 28, p. 211 (1890). tientei Born, Ent. Mitt. Vol. ii, p. I78 (1922). .Sse Tchouan meridion., Washan. 3. Eutomopt. eccoptopterus Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i38, Sse Tchouan. pl. I, fig. 17, 18 (1894); ? Maindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 216 (1906). tientei Bates, Entomol. Vol, 23, p. 210 (1890). 4. Eutomopt. tientei J. Thomson, Arch. Ent. Vol. i, p. i65 (1857); Chine nord-est. Kraatz, Deutsche Ent. Zeitschr. p. i38. pl. i, fig. 19 (1894); Born, 5. Eutomopt. minor Bates, Proc. Zool. Soc. London, p. 217 (1889); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (t9i3); Lapouge, Carab. nouv. p. 228 (1927). var. ichangensU Bates, Proc. Ent. Soc. London, p. 217 (1889); Hauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 465 (igiS). 6. Eutomopt. arrowi G. LIauser, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 468 (1918). Houpe occid. [San. Chine occid. ; Chin Fou Eutomopt. yunnanensis Born, Soc. Ent. Vol. 20, p. 33 (ipoS), Vol. 24, Yunnan. p. i85 (1909), Vol. 3i, p. I (1916), Ent. Alitt. Vol. ii, p. 178 (1922). 8. Eutomopt. kouanti Maindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 2x5 (1906). Yunnan. ab. coi. Maindron, Bull. Soc. Ent. France, p. 2i5 (1906). [Tu. 9. Eutomopt. achilles G. Hauser, Soc. Ent. p. 8 (1924). Sse Tchouan : Tchong 10. Eutomopt. stoetznerianus G. Hauser, Soc. Ent. p. i (1924). mecynodes Lapouge, Carab. nouv. p. 221 (1927). Sse Tchouan : Kiating Fou. 6. Genus ARCHAEOCARABUS Semenow Archaeocarabus sectio Semenow, Symbolte, p. 62 (1898). Caracteres, — Sous-menton piat; mesion un peu ren fle; deltion large, courtement angule; palpes dichetes, le dernier article triangulaire, un peu dilate, raccourci; pas dhndication pour les antennes, le male etant inconnu. Pronotum setigere, peu reborde. Elytres non FAM. CARAHID/K 679 emargines, sculpture entiere. Sillons forts, puncta, frange normaux. Taille inoyenne, couleur noire, facies de Tauaocarabns. Je connais ce Carabe seulement par la description de Semenow, qui auraitbesoin d’etre completee. Etat d’evolution. — Peu avance, deltion attarde, sculpture entiere. Cependant les sillons abdoininaux sont deja bien developpes. — Phylogenie, voir p. 277. Repartition geographique. — Sse Tchouan. — Cart. 5, n'' 56. LISTE DES ESPECES : I. Archaeocarabus relictus Semenow, S^mibolje, p. 63 (1898). .Sse Tclrouan. 7. Genus NESAEOCARABUS Bedel Nesaeocarabus (subgenus) Bedel, Cat. Coi. N. Afriq. V'ol. i, p. 23 (1895); Semenow, SymboUe, p. 209 (1898). S3mon3'mie ; Liocarabus Reitter, Best. Tab. Carab. p. i5g (1896). Caracteres. — Sous-menton piat; mesion un peu renfle; deltion aigu, subegal aux lobes; palpes greles, un peu dilates, dichetes; mandibules arquees, peu acerees ; fossette du labre de m i -ci rc ulai re , separee de 1’epistome; fossettes de 1’epistome grandes, presque triangulaires, atteignant les antennes, non prolongees au dela; antennes longues depassant les genoux intermediaires, greles et non calleuses. Pronotum tres largement echancre en avant, un peu plus large que long; peu cordiforme, a cotes regulierement arques, chez interruptus ; (res cordiforme, etrangle brusquement pres des lobes chez coarctatns\ disque bilobe convexe, defini par une depression triangulaire anterieure, une posterieure et la gouttiere, celle-ci imprecise, etroi te -. fossette juxtangulaire netteetprofonde, creusant le lobe; bord ourle,reborde seulement sur les lobes, ceux-ci triangulaires, assez pointus, tres creuses, diriges en arriere chez interruptus faustus, luxes en dehors chez coarctatus. Elytres courteinent elliptiques c\\qz inter) uptus, longuement c\\ez faustus^ ovoides chez coarctatus, convexes; gouttieres larges, surtout en arriere, reboids sensibles; el3Ares polis, primaires formes de tubercules nets et assez distants, secondaires ecourtes, en cotes fines ou tres fines, le premier et le quatrieme disparus, tertiaires vestigiaires ou totalement nuis, un pii en dehors du primaire externe, le flanc tombant ensuite verticalement jusqu’au raphe tres reduit ; gouttiere lisse; epipleures courts, tres creux. Pattes longues, quatre pulvilli. Sillons, puncta, frange mediocre. Apex fin, pointu. Taille moyenne, forme convexe, dessus tres poli, brillant, comme laque; couleur assez foncee, metallique, imprecise, tendant au bronze ou au vert. Etat d’evolution. — Avance, sauf quant aux antennes encore simples. Sculpture singuliere. sans points, sans stries, sans rugosiles, d’une poli sans autre exemple chez les Carabinae-, sauf les primaires qui se maintiennent et confluent meme a Textremite, et les traces de deux secondaires, rarement assez developpes, tout a disparu plus completement que chez aucun autre Carabe. Le jdi externe, qui provient probablement d’un secondAire ou d’un tertiaire, est une singularite unique chez les Carabes. L’etranglement du pronotum chez le coarctatus est egalement sans exemple. Les Nesaeocarabus ont ainsi par leurs possibilites une situation tres a part. Ph3’logenie, voir p. 274. Repartition geographique. — lies Canaries : interruptus et faustus sont propres a Teneiiffe, a lies niveaux differents, coarctatus a Canaria Sous-GENRES. — Geiire indivis. 68o COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : I. N esaeocarabus interruptus Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 547 (i83i) ; Teneiiffe. abhreviatus Brulle, Rev. Ent. Vol. 2, p. 298 (iSyS). VAX. faustus Brulle, Ent. Canar, p. Sy, pl. 2, fig. 3 (i838); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 25 {1895); Reitter, Best. Tab. Carab. p. i59 (1S96). 2. ISIesaeocar. coarctatus Brulle, Ent. Canar, p. Sy, pl. 2, fig. 3 (iS38); Grande Canarie. Gehin, Cat. Carab. pl. 6 (i885); Bedel, Cat. Coi. N. Afr. p. 25 (iSgo); Reitter, Best. Tab. Carab. p. iSg (1896). — Pl. 10, Fig. 7 . 8. Genus LICHNOCARABUS Reitter Lichnocarabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 161 (1896). Synonymie : M esocarabus C Gehin, Cat. Carab. p. 16 (i885). Limnocarabus D Gehin,. Cat. Carab. p. 27 (i885). Caracteres. — Sous-menton plan; mesion peu renfle; deltion reduit a un ourlet angule; palpes greles, un peu longs, non dilates, dichetes; fossette du labre interessant 1’epistome; fossettes de Tepistome atteignant 1’antenne, non prolongees en sillon; front uni; antennes un peu greles, longues, non calleuses, inais a la limite, deja epilees dessous. Pronotum transverse, peu retreci en arriere, a cotes mediocrement arques; disque tres renfle chez limbatus, moins chez vinctus, le renfle m ent limite en avant par une impression triangulaire, sur les cotes par des gouttieres profondes, en arriere par la depression posterieure, entaille en arriere par les fossettes juxtalobaires et une axiale, formant ensemble quatre lobes en arriere; rebord bien accuse, surtout pres des lobes, ceux-ci assez developpes, arrondis a Textremite, retrousses en dehors. Elytres un peu ovoides, les epaules fuyantes; gouttiere et rebord bien developpes; pas d’ emar ginatio n ; suture un peu en toit chez vinctus', sculpture bien conservee chez limbatus, sauf quelquefois les deux intervalles externes; primaires plutot segmentes que catenules, egaux aux autres intervalles, tous saillants et separes par des stries profondes, nettes, ponctuees ou non; raphe tres fort, presque catenule; sculpture reduite chez vinctus, les primaires segmentes, assez faibles, ainsi que les secondaires, tertiaires plus ou moins evanescents, le secondaire externe tres faible, raphe mediocre. Sillons faibles, puncta et frange normaux, apex pointu. Pattes un peu longues. Taille moyenne, couleur noiratre, a reflets bronzes chez vinctus. Etat d’evolution . — Peu avance. Deltion, palpes, le dichetisme a part, antennes plutot primitifs. De meme chez limbatus la sculpture. L’evolution actuelle porte sur cette derniere, par attenuation des intervalles et principalement des tertiaires chez vinctus. Phylogenie, voir p. 274. Repartition geographique, — Etats-Unis nord-est, Canada sud-est pour le limbatus', le vinctus s’etend plus vers le sud et Touest. — Carte 6, no 9. Ontogenie. — Larves indeterminees, mais qui figurent probablement, en raison de Tabondance relative de ces Carabes, parmi celles que j’ai trouvees au National Museum de Washington. Ce qui complique les difficultes, c’est que les Lichnocarabus sont places par hypothese parmi les Carabogeniens, mais ont des caracteres qui les rapprochent des Multistries, de sorte que c’est justement de la connaissance exacte de leur larve que depend leur classement. On peut leur attribuer dubitativement la larve de Jackson Island, Maryland, mai 1913, Barber, a peu pres identique a celle du prohlematicus. FAM. CARAH1T)/F: 68 1 n’en differant que par son etroitesse extreme, longueur 20 inillim., largeur 3 ’/o millim., les lohes du protelson et du telson plus courts, arrondis, les cerci et leurs epines plus longs et plus greles. On peut de meme leur attribuer une larve de provenance incertaine que je rapporterais volontiers au madinder lapihiyi en raison de ses analogies avec celle du granitlaiiis, mais voisine de celle du monilis par d’autres caracteres; labre de gianulalits, la dent axiale dellechie, carenee, plus courts que les laterales, se projetant sur rh3-podon plus large, plus long, depassant les laterales, palpes du grantilaitis, seulement le terminal CNdindrique moins allonge, disque du front circulaire, tres renfle, a deux fossettes ant6rieures profondes, plus profondes que celles du granulatus, corps du monilis, seulement le telson et les cerci aussi granuleux que ceux du granulatus. Ou bien encore une larve de Ravine at Camp, Pennington (lap, ^brginia, ne differant du nemoralis que par le milieu du mesolabre qui est un peu rentrant. C’est aux Americains de resoudre la question par 1’elevage. Soi;s-GENRES. — Genre indivis. LISTE DES ESPECES : 1. Lichnocarabus limbatus Say, Trans. Am. Fhil. Soc. Vol. 2, p. 77 Canada sud-est, Etats- (1829); Pi‘ovancher, Faun. Ent. Canada, Vol. i, p. i5o (1874). Unis nord-est. goryi Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 544 (i83i). 2. Lichnocar. vinctus \A’eber. a. carinatus Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 80 (1826). b. vinctus Weber, Observ. Ent. p. 42 (1801). — Pl. I 0, Fig. 8 interruptus Say, Trans. Am. Fhil. Soc. Vol. 2, p. 62 (1820). ligatus Germar, Insect. spec. nov. p. 8 (1824). 9. Genus SEMNOCARABUS Reitter Semnocanabus (subgenus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 147(1896). Svnonymie : Trachycarabus pars Gehin, Cat. Carab. p. 52 (i885). Caracteres. — Sous-menton piat, p 1 u riset i ge re , mesion variable, piat chez le deltion a peine indique par un angle, plus ou moins renfle chez iransiliensis, le deltion parfois subegal aux lobes et pointu ; palpes dichetes, gros, tres courts, non dilates; fossette du labre triangulaire, interessant l’epistome ; fossettes de Fepistome courtes, tres marquees; antennes courtes, moniliformes, non calleuses. Pronotum transverse, prescjue rectangulaire, convexe, sans gouttieres, sans rebords, sans reliefs ni depressions, sauf une trace de fossette subangulaire, tronque en ariiere, sans lobes sensibles. Elytres paralleles ou ovoides, convexes, presque sans gouttiere, oui les, non emargines; sculpture hachee, a peine sensible, quelquefois les tertiaires plus etroits chez iransiliensis. Sillons nuis, puncta evanescents, frange normale. Pattes un peu courtes, pulvilli larges. Taille tres petite, parfois ne depassant jias le centimetre; forme un peu cylindrique; couleur noire ou bronze noiiatre, parfois les pattes et la base des antennes rougeatres. Etat d’evolution . — .Assez avance, par degenerescence. Les ])lus petits et les plus miserables des Carabes; ont econornise ii l’extieme en ne conservant que le necessaire ii la vie. Le sous-menton plurisetigere indique un point de depart assez pi iinitif. — Fhylogenie, voir p. 279. Etats-Unis est. Etats Unis est et centre. 682 COLEOPTERA ADEPHAGA Repartition geog raphique. — Grand Thian Chan, aussi Alatau transilien. Alticole ou tres alticole. — Carte 3, 11° 19. Ontogenie. — Inconnue. II sera difficile mais il est indispensable d’elever la larve des Semnocarabus pour etre fixe sur leur position reelle dans la classification, mais mon impiession est qu’ils proviennent de Carabogeniens. Sous-GENRES. — Geiire indivis. LISTE DES ESPECES ; 1. Semnocarabus transiliensis Semenow, Symbolce, p. 3i (1898), Rev. Alatau transilien; Russ. Ent. Vol. 8, p. 118 (1908). — Pl. I 0, Fig. 9. Alticole. 2. Semnocarabus regulus Dohrn, Stett. Ent. Zeit. p. 104 (1882); Gehin, Grand Thian Chan; Cat. Carab. pl. 6 (i8S5); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 174 (1896); Alticole. Semenow, Symbolae, p. 3i (1898), Rev. Russ. Ent. Vol. 8, p. 118 (1908). var. haiiurianns Reitter. Best. Tab. Carab. p. 174 (1896). FAM. CARAHID/F 683 4. SUBTRIBUS CYCHRINA Reitter Cychrina (subtribus) Reitter, Best. Tab. Carab. p. 40 (1896). Svnon5'mie : Cychnides (tribu) Lacortlaire, Gen. Coi. Vol. i, p. 60 (1S54). ' Cychrites (tribu) Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, P. i, p. i38 (i85i); Groupe Jacquelin Duval, Gen. Coi. Eur. p. 10, 61 (i855); (sous-tribu) Gehin, Lettres i, p. 19(1875); Cat. Carab p. XXXVI, p. 71 (i885). Cychrini (tribus) Morn, Synops. Cychrus Bor. Amer., Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 168 (1878); Schwartz, Descript. Syn. Nomaretus, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3. p. 269 (1895); Roeschke, Monogr. Trib. Cychrini, Ann. Mus. Ilung. Vol. 5, p. 102(1907); Lang, Cat. Coi Amer. p. 43 (1920). Tableau de determination. — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 116-132(1907). Caracteres. — Sous-menton piat, setigere (exc. Cychropsis, Cychrus, Sphaeroderus) ; menton piat, mesion depourvu de soies, sans saillie en avant; palpes longs, greles, article terminal tres grand, triangulaire, excave, tous pourvus de soies subtermi- nales. les labiaux polychetes, sauf chez Spkaerodenis ■, maxilles pourvues d’un lobe externe tres grand, enveloppant 1’interne; mandibules tres longues, tres greles, sans deplession sublobaire ni aretes, frangees a 1’interieur, retinacle place pres de la pointe, decouvert, les deux dents dans le plan de la mandibule, pas de soie externe; labre tres allonge, toujours bilobe; lobes tres allonges, presque paralleles (exc. Cychropsis), cilies en dedans; fossette ouverte en avant, laissant en arriere un pont releve entre les deux lobes tres renfles (exc. Sphaerodertts)-, deux ou quatre soies en avant de la fossette, un pore vers Textremite de chaque lobe; epistome tres grand, non setigere, renfle en fourche; soies oculaires simples, nulles chez Cychropsis, Irichroa, Nomaretus antennes tres longues, tres greles, jamais calleuses, scape tres gros et long, setigere, aucun article impressionne, quatrieme et souvent troisieme pourvus de quelques soies, parfois villeux [Nomaretus, Pseudonomaretus) ■, tete et specialement museau tres etroits, allonges. Pronotum d’ordinaire cordiforme, non reborde, sauf chez Scaphinotus, et alors demesurement reborde, non lobe (exc. Scaphinotus), pourvu ordinairement d’une soie laterale, plusieurs chez Scaphinotus, depourvu de soie posterieure (exc. Irichroa. Nomaretus, Pseudonomaretus). El}’tres soudes, renfles, ourles ou a peine rebordes (exc. Scaphinotus), jamais serrules ni emargines; epipleures tres vastes, emprisonnant 1’abdomen, sillonnes jusqida rextremite (exc. Cychropsis)-, sculpture sans quaternai res, primaires sans ou presque sans pores. tertiaires souvent dedoubles ou resolus en fuseaux de granulations, intervalles externes souvent disparus, raphe tres reduit. Pas d’ailes. Apophyse du jrrosternum troiKiuee ou rabattue (exc. Sphaeroderus) epi meres et episternes du prosternum soudes en une seule plaque chez Cychropsis, Cychrus, Shhaeroderiis -, hanches posterieuies largemenl separees; sillons et puncta constants; frange anale leduite a quel(]ues jiores seligeres, mais en nombre defini. Pattes longues. 684 COLEOPTERA ADEPHAGA greles, sans sillons, carenes. ni franges; pulvilli d ’ o r. 2 ( iS85) ; Webb, Ent. News, Vol. 12, p. 134 fiooi ; Roeschke, Monogr. Cychrini. ]>. i63 ^1907). 688 COLEOPTERA ADEPHAGA 3. Pseudonom. imperfectus Horn, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 669 De la Caroline du nord a pl. 8, fig. I (1860), Brooldyn Ent. Soc. Vol. i, p. 79(1879); Schwarz, la Pensjdvanie. Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, p. 273 (iSpS); Beutenmuller, Bull. Am. Mus. Nat. Hist. Vol. 19, p. 5i2, pl. 49, fig. 2 (1903); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122, i55 (1907). — Pl. I 0, Fig. I 0. 4. Pseudonom. hubbardi Schwarz, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, Caroline du nord. p. 272 (1895); Beutenmiiller, Bull. .Am. Mus. Nat. Hist. Vol. 19, p. 5i2, pl. 49, fig. 6 (1903); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122, 157 (1907). 5. Pseudonom. incompletus Schwarz. Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, Virginie. p. 271 (1895); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122, i58 (1907). 6. Pseudonom. debilis Le Conte, Trans. .Am. Phil. Soc. Philadelphia, Georgie, Caroline. Vol. IO, p. 399 (i853) ; Horn, Brooklyn Ent. Soc. Vol. i, p. 79 (1879); Schwarz, Proc. Ent. Soc. Washingt. Vol. 3, p. 271 (1895); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122, 159(1907). var. alpinus Beutenmuller, Bull. Am. Mus. Nat. Hist. New-York, Vol. 19, p.5i2, pl. 49, fig. 3, 5 (1903); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 160 {1907). 7. Pseudonom. schwarzi Beutenmuller, Ins. Inscr. Menstr. Vol. i, p. i39 (1913). 3. Genus SCAPHINOTUS Latreille Scaphinotus (genus) Latreille, Hist. Nat. Iconogr. Coi. Vol. i, p. 87 (1822), Eam, Nat. Regne Anim. p. 290 (1825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 17 (1826); Gehin, Cat. Carab. p. XXXVI, p. 71 (i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i)6, i33 (1907); Leng, Notes Spec. Scaphinot., Journ. N. Y. Ent. Soc. Vol. 22, p. 129-134 (1914). Tableau de determination . — Roeschke, Monog. Cychrini, p. 116-120 (1907). Caracteres. — Sous-menton setigere; palpes polychetes, tous les articles, sauf le. terminal acrochetes, article terminal tres grand, tres largement triangulaire chez les deux sexes [Scaphinotus), ou moins chez la feinelle [Irichroa)-, lobes du labre et mandibules tres allonges, tres etroits ; fossettes du labre a quatre soies, nhnteressant pas 1’epistome; fossettes de Tepistome profondes, les sillons depassant 1’antenne; soies oculaires ; antennes greles, tres longues, articles trois et quatre munis de soies isolees et d’une couronne a Textremite du quatrieme; joues non epiphysees; tete etroite et petite. Pronotum cordiforme, peu reborde chez les Irichroa, sauf vidua, d em esu rehient chez les chez lesquels la forme fondamentale du pronotum est masquee par le developpement des rebords ; soies laterales reduites a une, souvent absente ainsi que la juxtangulaire chez les Scaphinotus. Elytres plan convexes, larges, ovoides, plus ou moins comprimes pres de Textremite, gouttieres larges, rebords plus developpes a Lepaule, de m esure m ent parfois; stries bien marquees, ponctuees; intervalles peu renfles ou pians, unis ou un peu creneles par les points des stries, tous semblables, les externes parfois un peu brouilles a la base, d’ordinaire quinze a seize comptables; raphe granuleux a soies plus ou moins evanescentes; epipleures fortement ponctues. Epimeres et episternes du pronotum separes; soies du metasternum variables; puncta meme au troisieme segment ; deux paires de soies anales chez les deux sexes. Trois ou FAU. CARAHID/E 689 qiiatre pulvilli. Taille tres variable, mais Viiiticolor et le plupart des ScapJiiuoius sont les geants de la tribu; fornie plutot un peu deprimee; couleur metallique, plus ou moins violette, a reflets cuivreux quelquefois. Etat d’evolution. — Plus avance, surtout chez les Scaphinoitis. L’elimination des soies, tres inegales, arrive assez loin chez ces derniers. La sculpture se conserve bien. Le theme caracteristique de Tevolution du genre est le developpement des rebords du pronotum et de ceux des epaules, lequel, indique seulement chez les Irichroa, sauf vidtta, atteint un degre exagere chez la plupart des Scaphinoiits. Phylogenie, voir supra p. 284. Repartition geographique. — Etats-Unis du centre et de Test; systeme des Kocheux et Chaine cotiere, jusqu’a la Sierra de Durango au Mexique. — Carte 6. Ontogenie. — Inconnue. J’ai vu des larves attribuees au juge a des Scaphinotiis, mais tellement differentes de celles des Cychrits et meme des Carabinae que je regarde Tattribution comme profondement improbable, jusqu’a nouvel ordre. Sous-GENRES : Deux : i. Irichroa, 2. Scaphinotiis. I. SUBGENUS IRICHROA Newman Irichroa (genus) Newman, Ent. Magaz. p. 385 (i838); (subgenus) Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 119, 144-150(1907); Leng, Cat. Coi. Amer. p. 48 (1920). Synonymie : M egaliridia Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. lyS (1920). Tabi eau de determination . — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 119 (1907). Caracteres. — - Antennes tres longues, tres greles, atteignant les deux tiers de Tabdomen. Pronotum cordiforme, les impressions, la ligne axiale, les gouttieres bien marquees; disque renfle, bilobe, lisse, une soie laterale et la juxtangulaire, rebord peu developpe, davantage pres de Tangle posterieur, celui-ci un peu lobe chez vidua. Elytres ovoides ou courtement elliptiques, peu renfles, moderement margines et rebordes, un peu plus a Tepaule, beaucoup chez vidua; intervalles egaux, a peu pres pians, lisses, les externes peu ou pas alteres; deux fossettes en arriere, faisant paraitre la partie convexe comme pincee; stries regulieres, ponctuees moderement; epipleures grossierement ponctues. Soies metasternales variables; normalement pas de sillons abdominaux. Pattes tres longues, greles, trois ou quatre pulvilli. Taille mediocre, sauf vidua qui peut depasser tnns centimetres. Couleur fondamentale violette, a teintes vertes ou cuivreuses. Etat d'evolution. — Mediocre. L’allongement extreme du museau, le developpement des bords du pronotum et des lobes, celui de Tepaule, ne sont qu’a leur debut. II reste encore deux soies au pronotum, juxtangulaire comprise; celles des hanches posterieures sont en voie d’evolution, le quatrieme pulvillus est en voie de se perdie. Le pincement caracteristique de Textremite des elytres est deja aequis, mais Tapex elytral n’est pas encore prolonge. La sculpture tres retardataire est le plus souvent intacte. Phylogenie, voir p. 283. Paleontologie. — Une espece fossile, Irichroa minor, du Pleistocene de Pensylvanie. Repartition geographique. — Massif Alleghanien, du New Ilampshire au nord de la 1'loiide; aussi entre ce massif et la cote. — Carte 7, n*^ 6. 690 COLEOPTERA ADEPHAGA LISTE DES ESPECES : 1. Irichroa andrewsii Hairis. a. andyewsii Harris, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 3, p. 195 (i83g); Horn, Syn. Cychr. Boreal Amer. Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 174 (1878) ; Liebeck, Ent. News, Vol. 10, p. 192, pl. 6, fig. 4-9 (1899); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 120, 146-148 • (1907). — Pl. IO, Fig. I I. b. aeneicollis Beutenmiiller, Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. Vol. 19, p. 5i3, pl. 48, fig. i3 (1903); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 147 (1907). purpurata Beiitenmuller, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i3, p. 89 (1918). var. tricarinata Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 25 (1914). c. violacea Le Conte, N. Spec. Amer. Coi. p. 4, Smiths. Misc. Coli. Vol. 6 (i863); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. p. 173 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 148 (1907). amplicoUis Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 174 (1920). d. germari Chsiudow, Bull. Mose. p. 496 (1861); Roeschke, Monogr. Cychrini-, p. 148 (1907); Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 178 (1920). mutabilis, longicollis, modulata Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. lyS, 174 (1920). 2. Irichr. guyoti Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 363 (1866); Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 172 (1878); Liebeck, Ent. News, Vol. 10, p. 192, pl. 6, fig. i, 2 (1899); Beutenmiiller, Bull. Am. Mus. Nat. Hist. Vol, 19, p. 5i3, pl. 48, fig. 1-4 (1908); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 149 (1907). var. angelli Beutenmiiller, Bull. Brooklyn Ent. Soc. Vol. i3, p. 89 (1918). 3. Irichr. ridingsi Bland. a. ridingsi Bland, Proc. Ent. Soc. Philad. Vol. i, p. 353 (i863); Horn, Trans. ,Am. Ent. Soc. Vol. 7, p. 172 (1878); Liebeck, Ent. News, Vol. IO, p. 193, pl. 6, fig. 1-2 (1899); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i5o (1907). b. monongahdae Leng, Journ. N, Y. Ent. Soc. Vol. 25, p. 36 (1917); Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 178 (1920). tenuiceps Casey, Mem. Coi. Vol. 4, p. 173 (1920). {Megaliridia Casey). 4. Irichr. vidua Dejean. a. leonardi Harris, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 2, p. 198 (1889); Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 178 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 145 (1907). b. vidua Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 12 (1826); Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 172 (1878); Beutenmiiller, Bull. .Am. Mus. Nat. Hist. Vol. 20, p. 5i2 (1908) ; Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 144 (1907). unicolor Knoch. Neue Beitr. Insektenktinde, Vol. i, p. 187, pl. 8, fig. i (1801); Say, Trans, Am. Phil. Soc. Philad. p. 71 (i825). C. irregularis Beutenmiiller, Bull. .Am. Alus. Nat. Hist. Vol. 20, p. 5i3 (1908); Roeschke, Alonogr. Cychrini, p. 145(1907). ?6. Irichr. minor Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p; 248 (1876). Cychrus minor Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p. 248 (1876); Scudder, Tert. Ins. N. Amer. p. 537, pl. i. fig. 2 (1890), Adeph. Cavic. Coi. Florissant, U. S. Geol. Surv. Vol. 40, p. i3 (1900). Scap/iinotus minor Roeschke, Monogr. Cychrini. p. 270 (1907). Caroline du nord, Tenes- see; Moyens niveaux. Caroline du nord, Tenes- see; Hauts niveaux. Georgie, Caroline du nord; Alticole. Pensylvanie, Virginie, Tenessee. Caroline du nord ; Alticole. Virginie. Pensylvanie, Tenessee. Alleghanys nord. Alleghanys. Caroline du nord. Pleistocene, Pensylvanie. FAM. CARARID/E 6gi 2. SuBGENUS SCAPHINOTUS Latreille Scaphinotus (genus) Latreille, ITist. Nat. Icon. Coi. Vol. i, p. 87 (1822), Trans. Nat. Regne Anim. p. 2g5 (1825), Regne Anim. de Cuvier, Vol. 4, p. 4og (i82g); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 17 (1826); (subgenus) Harris, Boston, Jouin. Nat. Ilist. Vol. 2, p. igo, 2o3 (i83g); {Cychnts) Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 398 (i853); Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 2, p. 493(1861); Ilorn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 7, p. 168, 172 (1878); (genus) Gehin, Cat. Carab. p. XXX\T, p. 71 (i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 116, i33-i43 (1907); Leng, Cat. Coi. Am. p. 43 (1920). Synonymie ; Scaphinopterus Fischer, Ent. Imp. Ros. Vol. 3, p. i36 (1828). Tableaux de determination. — Roeschke, Monogr. C3'chrini, p. 116-117, 569 (1907). Caracteres. — Tete tres petite, surtout en comparaison du pronotum, article terminal des palpes tres grands, tronque tres obliquement, presque en cornet. Pronotum tres grand, tres large, aile, chaque aile de largeur egale a celle du disque, debordant en avant et en arriere, comme lobee aux deux extremites, tres largement en arriere, les lobes debordant sur la base des elytres; pas de soie juxtangulaire, une laterale souvent absente; les ailes du pronotum et le disque de Telytre circonscrivant une depression profonde comprenant le disque du pronotum et la region scutellaire. El5'tres peu convexes, ovoides, deflechis en avant et en arriere; gouttieres grandes surtout aux epaules, celles-ci largement rebordees et retroussees, faisant saillie en dehors des lobes du pronotum; stries ponctuees, souvent fortement, intervalles de la largeur des stries, peu convexes ou plutot saillants mais a dos apiani, brouilles en dehors; extremite des elytres pincee entre deux fosses profondes et obtusement prolongee. Soies metacoxales absentes, au moins la superieure ; pas de puncta au troisieme segment. Trois pulvilli . Taille variable, souvent tres grande chez les formes alleghaniennes. Etat d’evolution. — Plus avance. L’obliteration des soies est plus avancee (pronotum, soies metacoxales), aussi celle des pulvilli (quatrieme toujours absent). L’avancement porte surtout sur le developpement des rebords du pronotum et de Tepaule, theme special du genre. Le pronotum est largement et longuement lobe en arriere et de plus lobe en avant, ce qui est propre a ce sous-genre parmi tous les Carabinai. Ph3dogenie, voir p. 284. Pa I eontolog ie. — Scaphinotus wheatleyi, du Pleistocene de Pensylvanie. Repartition geographique. — Etats de TEst, de New-York au Nord de la Floride, Etats du Centre, partie meridionale des Rocheqx et de la chaine cotiere, jusqu’a la Sierra de Durango du Mexique. Habitat souvent alticole, surtout dans les Rocheux. — Carte 7, n” 7, LISTE DES ESPECES : I. Scaphinotus snowi Le Conte, Trans. Kansas Acad. Sc. Vol. 7, p. 74 (1881); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 118, i35 (1907). Nouveau Mexicjue; .Alticole. 2. Scaphinot. roeschkei Van Dyke in Roeschke, Monogr. C3’chrini, p. 1 18. i35 (1907). Arizona, Ilumphreys Peak; tres alticole. 3. Scaphinot. fuchsi Roeschke, Monogr. C3'chrini, Ann. Mus. 11 ungar. .Arizona; Alticole. \'ol. 5, p. 570 (1907). 692 COLEOPTERA ADEPHAGA 4. Scaphinot. vandykei Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i36 (1907) 5. Scaphinot. corvus Fall, Trans. Am. Ent. Soc. Vol 36, p. 89(1910). 6. Scaphinot. petersi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. irS, i37 (1907). 7. Scaphinot. mexicanus Bates, Ann. Mag. Nat. Hist. Vol. g, p. 320 (1882), Biol. Centr. Amer. Vol. i, P. i, Suppi, p. 263. pl. i3, fig. 6 (1881), Trans. Ent. Soc. London, p. 229 (1891); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 119, 139(1907). 8. Scaphinot. macrogonus Bates, Trans. Ent. Soc. London, p. 229, pl. i3, fig. 5 (1891); Roeschke, Monogr. C3mhrini, p. 118, 139(1907). 9. Scaphinot. kelloggi Dury, Journ. Cincinnati Soc. Nat. Hist. Vol. 21, р. 104 (1912). 10. Scaphinot. biedermanni Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 671 (1907). 11. Scaphinot. elevatus Fabricius. a. Fabricius, Mantissa, Vol. i,p. 198(1787), Entomol. System, p. i32 (1792) ; Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 46, pl. 7, fig. 82 (1789) ; Knoch, N. Beitr. Vol. i,p. 188, pl. 8, fig. 12 (i8oi); Latreille, Hist. Nat. Cr. Ins. Vol. 8, p. 289(1804); Say, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 2, p. 71 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 17 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 268, pl. 29, fig. 3 (1829); Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 172 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 140, 219, pl. 5, fig. i, 5-7 (1907). b. tenebricosus KoescWke, Monogr. C^mhrini, p. 119, 141 (1907). unicolor Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 398 (i853); Horn, ibidem, Vol. 7, p. 172 (1878). heros Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, Vol. 4, p. 440 (1848). с. flammeus Haldemann, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. Vol. 2, p. 04 (1844) ; Le Conte, Ann. L\'c. Nat. Hist. N. York, p. 440 (1848); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 141 (1907). — Pl. I 0, Fig. I 2. dilatatus Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Philad. Vol. 2, p. 71 (i853). d. floridanus Leng, Bull. Am. Mus. N. York, Vol. 84, p. 564 (ipiS). 12. Scaphinot. Coloradensis (Van Dyke) Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 141 (1907). 13. Scaphinot. unicolor Fabricius. a. unicolor Fabricius, Mantissa, Vol. i, p. 198 (1787), Entomol. System. Vol. i, p. 182 (1792); Olivier, Entomol. Vol. 3, p. 47, pl. 6, fig. 62 (1789); Latreille, Hist. Nat. Cr. Ins. Vol. 8, p. 289 (1804); Roeschke, Monogr. Cychini, p. 142 (1907). b. heros Harris, Boston, Journ. Nat. Hist. Vol. 2, p. 196 (1889); Le Conte, Trans. Am. Phil. Soc. Vol. 10, p. 898 (i853), Journ. Ac. Nat. Sc. Vol. 4, p. 3o, pl. 4, fig. i3 (i858); Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Rhilad. Vol. 7, p. 172 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 142 (1907). Arizona; Alticole. Arizona; Alticole. Arizona; Alticole. Arizona; Sierra de Du- rango. Me.vique : Sierra de Du- ra ngo. Nouveau Mexique. Arizona sud. Etats de Test : Interieur. Etats de Test : Littoral. Etats du centreet du sud. Floride. Colorado. Etats du centre. Ohio, Indiana. c. shoemakeri Leng, Journ. N. York Ent. Soc. Vol. 22, p. 148 (1914). Washington D. C. FAM. carabid.f: 693 ? 14. Scaphinot. wheatleyi Morn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p. 242 Pleistocene,Pens3'lvanie. (1876). Cychrus ivheatUyi Horn, Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 5, p. 2^2 (1876); Scndder, Tert. Ins. N. Amer. p. 536. pl. i, dg:- 1 (1S90), Adeph. Clavic. Coi. Flor. U. S. Geol. Survey, Vol. .jo, p. i3 (igoo). Scaphinot. whealleyii Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 268 (1907). 4. Genus BRENNUS Motschulsky Brennus (genus) Motschulsk}', Bull. Mose. p. 3ii (iS65). Synonymie : Pemphus Motschulsky, Bull. Mose. p. 3i2 (i865). ' Neocychrus Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 117, 197 (1907). Caracteres. — Sous-menton pourvu de soies gulaires, sauf pailois Neocychrus; palpes toLis setigeres, labiaux polychetes, article terminal peu obliqueinent tronque; lobe interne des maxilles anormal chez Pemphus et Neocychrus ; fossettes du labre a quatre soies, interessant Tepistome; fossettes de Tepistome tres profondes, prolongees jusqu’au dela de Toeil, les sillons suivant le bord externe du front sans tendance a se retourner en dedans, crete orbitaire tres haute, front renfle suivant l’axe, souvent en toit; lobe du labre et mandibules moderement developpes; soies orbita ires; ante n nes munies seulement de quelques soies aux articles troisieme et quatrieine, longues sans exces; tete et nniseau relativement moins allonges ; joues depourvues d ’apoph3'ses, Neocychrus. Pronotum bien cordi forme, disque bilobe, impressions et gouttieres tres nettes, rebords egalement et a peine saillants, une soie laterale, sans juxtangulaire. El3’tres tres courtement elliptiques, comme vesiculeux, deprimes cependant en dessus chez les Pemphus; sculpture a des degres tres divers; pas de fossettes subterm inales ; epipleures a ponctuation obsolete, sillon marginal atteignant Textremite. Epimeres et episternes du pronotum non soudes; pas de metacoxale poste- rieure, puncta meme au troisieme segment, une paire de soies anales, en regression; pas de sillons. Pulvilli reduits, variables, chez A'wcj)'r/n «5 absents ; pattes longues ou tres longues. Taille petite, couleur presque toujours noire, reflet tomenteux chez les Pemphus. Etat d’evolution. — Mo3'en, mais avec une anomalie particuliere a chaque sous-genre. Le museau et les mandibules sont mediocrement allonges, le pronotum a une structure peu avancee, les elytres conservent le plus souvent un grand nombre de stries, et bien marquees, Telimination des soies tres avancee, les plaques du prosternum ne sont pas unifiees, les sillons abdominaux manquent encore. Cependant les N eocychrus sont volontiers psilogoniens, leurs joues sont conformees d’une maniere particuliere et iis manquent de pulvilli. De meme la structure des maxilles chez eux et chez les Pemphus est sans exemple chez les Carabinae. Le reflet tomenteux des Pemphus rappelle certains Ceroglosses et les antennes tendent a devenir lisses sur Textremite renflee de leurs articles, en dessus. Le retrecissement de la tete, bicanaliculee et chez cristatus presque tricarenee, singularise, bien qu’a un degre moindre, le sous-genre Brennus. Phydogenie, voii p. 286. Repartition geographique. — Chaines voisines du Pacifique, de T.Alaska a la Califoinie. Habitat souvent alticole. — Cart. 7. Sous-GENKES. — Trois : i. Brennus, 2. Pemphus, 3. Neocychrus. 694 COLEOPTEKA ADEPHAGA I. SUBGENUS BRENNUS Motschulsky Brennus (subgenus) Motschulsky, Bull. Mose. p. 3ii (i865); Horn, Synops, Cychr. Bor. Am., Trans. Am. Ent. Soc. Vol. 7, p. lyS (1878); Gehin, Cat. Carab. p. XXX\’II, p. j5 (i885); Casey, Ann. Nevv-York Ac. Sc. p. 3o5 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 117, 122, 169-196 (1907); (genus) Casey, Mem. on Coi. Vol. 9, p. 175-184 (1920). Tableau de determination. — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122-124 (1907). Caracteres. — Sous-menton pourvu de soies gulaires; branche interne des maxilles pourvue simplement de poils; joues depourvues d’apophyse, ou apophyse rudiinentaire ; palpes securiformes ; front convexe entre deux sillons profonds, parfois releve en crete [cristatus) Pronotum tres cordiforme, etroit a la base, tres developpe avant le milieu, impressions profondes et relief bilobe tres saillant. Elytres tres gonfles, comme vesiculeux; treize stries comptables ou davantage, ponctuees; intervalles renfles ou non, lisses, strioles ou tuberculeux. Pulvilli tres instables, d’ordinaire 2-4, assez developpes. Etat d’evolution, — Moyen. La sculpture est assez bien conservee, sauf que les intervalles sont en partie des inclusions, mais encore en boii etat. Les maxilles n’ont pas encore d’epines. Les joues n’ont pas encore de '^eritables apophyses. Les formes locales sont nombreuses, mais doivent se rapporter a peu d’especes reelles. Repartition geographique. — Chaines cotieres de TAlaska a la Californie. — Carte 7, n» g. LISTE DES ESPECES : I. Brennus cordatus Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, Californie. p. 399 (i853); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 178 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 337 Mem. Coi. Vol. 9, p. i83 (1920); Roeschke, Monogr. C3’chrini, p. i23, 170(1907). var. vernicaHs Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. iS3 (1920). var. mfitarsis Casey, Mem. Coi. \"ol. 9, p. 1S4 (1920). 2. Brennus marginatus Fischei . a. marginatus Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. i, p. 79, pl. 7, fig. i (1822); Eschscholtz, Mem. Soc. Nat. Moscou, Vol. 6, p. 98(1828); Germar, Coi. Spec. Nov. p. 3(i825); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 12 (1825); Mannerheim, Bull. Mose. ]>. 185(1843); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 178 (1878); Casey. Ann. New-York .'\cad. .Sc. Vol. 9, p. 335 (1897), Mem. Coi. Vol. g, p. 181 (1920); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i23, 171 (1907). var. gracilis Gehin, Cat. Carab. p. 76 (i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 173 (1907); Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 181 (1920). var. insularis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 334 (1897), Mem. Coi. Vol. 9, p. 181 (1920); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 173 (1907). var. cupripennis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9. p. 334 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 173 {1907). var. confusus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 336 (1897); Roeschke, Monogr., Cychrini p. 174 (1907). var. wrangelU Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 1S2 (1920). b. fulleri Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 178 (1878); Casey, Ann. Nevv-\ork Acad. Sc. Vol. g, p. 332 (1897), Ent. News, Vol. IO, p. 98 (1899) ; Roeschke, Monogr. Cjmhrini, p. 174(1907). fallax Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 174 (19071. var. vwnlanicus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 182 1 1920). Alaska,Colomb. anglaise, Washington. Oregon. Montana. 1-A]\r. CAKABID/^: 695 c. columbianiis Case}', Meni. Coi. \’ol. g. }> 180 (1920). (1. oregonus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 182(1920). 3. Brennus interruptus Menetries. a. interruptus Menetries, Bnll. Acad. Petersb. Vol. 2. p. 64 (1844); Mannerheim, ibidem, Vol. 4, p. io5 (1845); Motschulsky, Bull. Mose. \'ol. 3, p. 162, pl. 3, fig. 10(1859); Horn, Synops. Cychr., Trans. Amer. Ent. Soc Philad. Vol. 7, p. 180 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 123, 175(1907); Casey, Mem. Coi. Vol. 9. p. 176 (1920). — Pl. I 0, Fig. I 3. sinuatus Casey, .-\nn. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 33o (1897), Mem. Coi. Vol. 9, p. 176 (1920); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 176 {1907). _ b. compositus Casey, .Vnn. New-York Acad. Sc. p. 332 (1897), Mem. Coi. Vol. 9, p. 176 (1920). c. constrictus Le Conte, Trans. .Amer. Phil. Soc. Vol. 10, p. 898 (i853); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 177 (1907). interruptus Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60 (1868); Casey, .Vnn. New-York .Vcad. Sc. p. 329 (1897). dissolutus Case}', .Vnn. New-York Acad. Sc. p. 329 (1897); Viem. Coi. \'ol. 9, p. 176 (1920). corpulentus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 33i {1897), Mem. Coi. Vol. g, p. 176 (1920). parvuUcollis Casey, Mem. Coi. Vol. g, p. 176 (1920). d. dissolutus Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 72, 433, pl. 3, fig. 6 (i863); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 178 (1907); Case\', Mem. Coi. VMl. 9, p. 176 (1920). porcatus Casey, .Vnn. New-York Acad. Sc. p. 328 (1987). e. politus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 33o (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini. p. 179 (1907). f. montereyensis Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 177 (1920). g. procerus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 179 (1920). 4. Brennus beringi Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 170 (1920). 5. Brennus obliquus Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 2, p. 5i (1868) ; Horn, Synops., Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 180(1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9 p. 325 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i23, 180 (1907). convergens, opacicoltis, sculptipennis Casey, .Vnn. New-V’ork .Vcad. Sc. Vol. 9, p. 326-327 119871. 6. Brennus oreophilus Rivers, Ent. .Amer. Vol. 6, p. iir (1890); Casey, Ann. New-York .Acad. Sc. p. 824 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 123, 182 (1907). var. hoppingi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i83 (1907). var. riversi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i83 (1907). var. humeralis Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p, 3o (191^). 7. Brennus ventricosus Dejean. a. ventricosus Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 527 (i83i); Esch.scholtz, Zool. Atlas, p. 21, pl. 25, fig. I (i833); Chaudoir, Bull. Mose. Vol. 3, p. 476 (1844); Motschulsky, Bull. .Mose. p. 338 (1848), p. 358 (i85o), p. 162, pl. 3, fig. 9 (1S59); Schaum, Berl. Ent. Colombie anglaise. Oregon. Californie ; Chaine littor. Californie. Californie. -Sierra Nevada : Calave- ras. Californie nord. Monterey. Alameda. Alaska : 1. St-Paul. Sierra Nevada; .Alticole. Sierra Nevada; .Alticole. San Francisco. 696 COLEOPTERA ADEPHAGA Zeitschr. p. 71 (1868); Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60 (1868) ; Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 181 (1878); Roeschke, Monogr. C}'chrini, p. i23. i85 (1907). styiatnpunctatus Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 398 (i853). b. lalivenlris Motschulsky, Bull, Mose. p. 358 (i85o); Roeschke, Monogr. p. 186 (1907). strictus Casey. Ann. New-York Acad. Sc. p. 321-322 (1897). veiitricosus Casey, 1. cit. p 321 (1897). var. fuclisiciHus Rivers, Ent. Amer. Vol. 6, p. 71 (1890); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 186 (1907); Casey, Mem. Coi. p. 175 (1920). c. crenatus Motschulsky, Bull. Mose. p. 161, pl. 3, fig. 8 (1859); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 187 (1907). gentilis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 322 (1897), Mem Coi. Vol. 9, p. 177 (1920). var. striatus Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 69 (iSSg)'. Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. p. 60 (1868); Horn. ibidem, p. 181 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 3x9 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 187 (1907)- productus Casey, Mem. Coi. Vol. 8, p. 29 (19141. 8. Brennus striatopunctatus Chaudoir, Bull. Mose. p. 476 (1844); Motschulsky^ ibidem, p. 162(1859); Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 398 (i853). Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, р. 6: (1868); Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 71 (r863); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. i83 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124, 188 (1907) subdepressus Casey, Mem. Coi. Vol. 9, p. 177 (1920). var. decipiens Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 316(1897) Mem. Coi. Vol. 9, p. 176 (1920). var. alternatus Motschulsky. Bull. Mose. ]>. 162, pl. 3, fig. 12 (i85g); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 189 (1907). striatopunctatus, ovalis Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3i4-3i5 {1897). var. ovalis Motschulsky', Bull. Mose. p. 162, pl. 3, fig. ii (1859); Roeschke, Monogr. Cychrini, p, 189 (1907). g. Brennus subtilis Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 78. pl. 3, fig. 7 (i863); Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 61 (1868); Horn, ibidem, Vol. 7, p. i83 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3i8 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124, 189 (1907). 10. Brennus punctatus Le Conte. a. punctatus Le Conte, Proc. Ac. Nat. Sc. Philad. p. 69(1859), Trans. .Ymer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 61 (1868); Horn, ibidem, Vol. 7, p. 182 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 817 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124, igt (1907). gravidus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. g, p. 3x7 (1897). b. catenulatns Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 824 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 192 (1907). с. mimus Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad., Vol. 7, p. 182 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. p. 828 (1897); Roeschke, Monogr. Cyxhrini, p. 192 (1907). Sonoma, Sacramento. Monterey, Los An geles. Santa Barbara. Mendocino, Monterey, Littoral. Tuolumne, Kern, Alticole. Kern, San Diego, Inter. San Bernardino. Los Angeles, Santa Bar- bara. FA.M. CARAI^D.l-: 697 II. Brennus rugiceps lloin. a. rugiceps Ilorn, Trans. Amer. Ent.Soc. Pliilad. Vol. 4, p. 143(1872); Oregon. p 177 (1878): Case}^ .A.nn. Xew-York Acad. Sc. Vol. g, p. 3i3 (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 198 (1907). b. incipiens Case}’, Ann. Nevv-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3i3(i8g7); Californie nord-ouest. i\oeschke, Rlonogr. Cychrini, p. ig8 (1007). c. congener Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 28 (1914). 12. Brennus cristatus Marris. a. cristatus Marris, Boston Jonrn. Nat. Mist. Vol. 2, p. 200 (i83g); Oregon S., Californie N. Roeschke, .Monogr. Cychrini, p. 124. 196 (1907). b. reticulatus Motschulsky, Kaf. Russi, p. go (i85o); Mannerheim, iMendocino, San Fran- Bull. Mose. p. 292 (1852), p. 120 (i853); Roeschke, Monogr. cisco. Cychrini, p. ig6 (1907). cristahts Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p.6ofi868); Horn, ibidem, Vol. 7, p. 176 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3io (1897). duplicatus Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3i2 (1897); Roeschke, INIonogr. Cychrini, p. 196 (1907). basalis Casey, Ann. Nevv-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 3ii (1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 196 (1907). 2. SuBGENUs PEMPHUS Motschulsky Pemphus (subgenus) Motschulsky, Bull. Mose. p. 3i2 (i865); Idorn, Trans. Amer. Ent. Soc. \'ol. 7, p. 174 (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 338 (1897); Roeschke, Monog. Cychrini, p. 117, 163-169 f Caracteres. — Soies gulaires; palpes securiformes ; maxilles pourvues d'epines recourbees en arriere, paralleles a la rangee normale de soies; antennes tres longues, depassant les genoux des pattes intermediaires. Pronotum cordiforme, les reliefs bien dessines mais peu ren fles; plus grande largeur avant le milieu, la dilatation mediocre, la longueur du pronotum a peu pres egale a la largeur maxima. Elytres un peu etroits en avant, un peu ovoides, peu renfles en avant, la plus grande largeur et surtout la plus grande epaisseur en arriere du milieu de la longueur, convexite moderee a ce niveau ; rebords sensibles, gouttiere large, comme godronnee, les piis faisant miroirs; sculpture faible, les points des stries obsoletes, les intervalles a peine releves; tertiaires souvent resolus en bandes de granulations ; tout le dessus des elytres et du pronotum mat, comme poudreux, do n nant l’im pressio n veloutee. Un pore anal chez le male, deux chez la femelle; pattes tres longues, tres greles ; pulvilli incomplets tres instables. Taille petite, forme bizari e de vessie mal remplie; coloration singuliere, anormale dans la sous-tribu. les elytres ordinairement rouge de rouille et meme sur le vivant de minium chez angnsticollis, brunatres chez les autres formes, le raphe pourvu de miroirs argentes, tout le dessus veloute. Etat d’evolution. — Plus avance, non pas suivant les lignes normales d’evolution, mais par bintervention de themes nouveaux. Ces caracteres nouveaux se rapportent aux maxilles, a la couleur et au godronnage de la gouttiere. Dans Tordre des eliminations de caracteres, presque rien de nouveau, la question des pulvilli etant de nature douteuse. Phylogenie, voir p. 286. Repartition geog ra phique. — Chaines colieres, depuis les lies Aleoutiennes et peut-etre le Kamtchatka, jusqiben Californie. Mabitat plus alticole vers le Sud. — Carte 7, n° 8. 698 COLEOPTERA ADEPIIAGA LISTE DES ESPECES : I. Pemphus angusticollis (Mannerheim) Fischer. a. nigripennis Roeschlie, Monogr. Cychrini. p. 167 (1907). velutinus pars Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60 (1868) ; Horn, ibidem, Vol. 7, p. lyS (1878); Casey, Ann. New-York Acad. Sc. Vol. 9, p. 339 (1897): Schwarz, Proceed. Washingt. Ac. Sc. p. 524 (igoob b. angusticollis Fischer, Ent. Imp. Ross. Vol. 2, p. 42. pl. 45, fig. 2 (1824), Vol 3, p. 142 (1828): Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 526 (i83i); Mannerheim, Tiull. Mose. p. 187(1843); LeConte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60(1868); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 176 (1878); Casey, Ann. New-York. Acad. Sc. Vol. 9, p. 339(1897); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 122, 164-169(1907). — Pl. 10, Fig. 14. debilis Dejean, Spec. Coi. Vol. 5, p. 826 (i83i). c. longipes Casey, Ann. New-AMrk Acad. Sc. Vol. 9, p. 339 (i897)- d. veliitinus Menetries, Bull. Acad. Sc. Petersb. Vol. 2, p. 53 (1844); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. p. 175 (1878) [partim] ; Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 168 (1907). opacus Casey, Ent. News, Vol. 10, p. 97 (18991. Alaska, Colombie, Ore- gon. lies Aleoutiennes,- Alas- ka, Colombie. Californie nord. Californie nord. 3. SuBGENUs NEOCYCHRUS Roeschke Neocychrus Roeschke, Monog. Cychrini, p. 117, 198-200 (1907). Caracteres. — Soies gulaires parfois absentes, palpes securiformes ; fossettes de 1’epistome prolongees sur les lobes du lalire; joues developpees en nne grande plaque; a n te n nes a quatre articles glabres; maxilles pourvues d^epines analognes a celles des Pemphus', soie orbitaire parfois absente; tete et museau relativement peu retrecis. Pronotum cordiforme ou hexagonal, tres large en avant et un peu angule avant le milieu, tres sinue ensuite, les angies posterieurs un peu extroverses, disque renfle ; une soie laterale. Elytres elliptiques, stries et intervalles a peu pres au complet, sauf brouillage lateral; stries ponctuees, plutot finement, intervalles tous semblables, assez convexes. Deux paires de soies anales chez les deux sexes. Pas de pulvilli. Taille petite, couleur noire. Etat d’evolution . — .Assez avance, sauf quant a la sculpture. Les maxilles sont en voie de prendre les epines singulieres realisees chez Pemphus; la formation d’une plaque genaire, annoncee seulement chez les Pemphus, est entierement realisee. Les antennes sont deja normalement depourvues de soies ou de villosites sur les quatre premiers articles. La sculpture, mieux conservee que celle des Pemphus, tend a evoluer d'apres le meme theme, par dedoublement des tertiaires et leur transfomation en fuseaux de granulations. Perte complete des pulvilli, s’ils ont existe. Phylogenie, voir p. 287. Repartition geog ra phique. — Ile Vancouver et Chaine cotiere jusque dans Nord de la Californie. — Carte 7, n" 10. LISTE DES ESPECES : I. Neocychrus angulatus Karris, Boston Journ. Vol. 2, p. 200 (1889); Vancouver, Ouest de LeConte, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 2, p. 60 (1868); Horn, Washington et d’Ore- ibidem, Vol. 7, p. i85 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124, gon ; Alticole. 2. Neocychr, behrensi Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 124. 199 (1907). Californie nord-ouest. FAM. cakafid.f: 699 5. Genus CYCHRUS Fabricius Cychrus (gemis) Fabricius, Entomol. Syst. \"ol. 4, App. p. 440 (1794); Latreille, Gen. Crust. Ins. p. 212 (1806); Clairville, Ent. Ilelvet. Vol. 2, p. 116(1806); Bonelli, Observ. Ent. p. 16 (1909); Fischer, Fiat. Imp. Ross. p. i35 (1826); Dejean, Spec. Coi. Vol. 2. p. 4 (i825) et auctorum poster. Tableau de determination . — Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i25-i32 (1907). Caracteres. — Sous-men ton depourvu de soies gulaires; palpes polychetes avec ou sans soies aux divers articles des deux palpes; labre profondement echancre, a lobes paralleles, fossette a deux soies, ndnteressant pas Fepistome ; pas d’apoi)hyses genaires; normalement pas de soies orbitaires; chez cylindricollis la soie du scape manque egalement. Pronotum variable, parfois cylindrique ou presque, parfois presque cordiforme, guere plus large que long, parfois moins large que long, ourle ou un peu reborde, un peu plus sur la seconde moitie, non lobe, base geneialement enfoncee au milieu, sur une plus ou moins grande etendue; d’ordinaire une soie laterale, quelquefois pas; bord externe parfois angule au milieu, epineux pres de la base chez dufoiiri, la pointe extroversee. El3dres gonfles, presque hemisphericjues parfois, gouttiere et rebord a peu pres nuis; sculpture tres faible, grenue, avec des restes frequents de primaires en perles et de secondaires en faibles baguettes, rarement tertiaires discernables, moins souvent dedoubles ; par exception, chez tuberculatus la sculpture toute entiere resolue en perles, les primaires un peu plus fortes, sculpture rappelant les Eucoptolabrus. Episternes et epimeres du prostem um soudes en une seule plaque; pas de soies dessous, sauf les puncta, ceux-ci parfois doubles, constants au troisieme segment ; si 1 lo ns incomplets ounuls; soies anales en nombre peu stable, instabilite deja signalee il y a plus de cent ans par Bonelli, Observatiohs, p. 16. Pulvilli peu developpes ou nuis. Taille petite ou moyenne; couleur le plus .souvent noire. rarement un pen bronzee ou plombee, quelquefois les tibias clairs; chez schmidti la bouche, les antennes et les pattes roussatres. Etat d'evolution. — .Avance, 1’elimination des soies est presque complete, les pulvilli sont delabres ou nuis, la sculpture, quand il en reste, est peu lisible. La tendance a 1’enfoncement de la base du pronotum, rappelant un caractere des Scaphinotus, est souvent tres marquee ; il ne faut d'ailleurs y voir que la repetition collaterale d’un theme propre a la sous tribu mais rarement execute. Notez les epines du dnfouri et le facies du cylindricollis. Phylogenie, voir p. 287. Repartition geographique. — Europe, sauf la region mediterraneenne ; Asie Mineure; Asie Orientale; Littoral Pacifique des Etats-Unis. Ce sou.s-genre manque de TOural et de rArmenie a r.Amour et au Yunnan. — Carte 7, 11° 3. Ontogenie. — On connait depuis longtemps la larve du Cychrus caraboides. Tres differente par le facies et certains details de celles des Ceroglosses, Calosomes et Carabes. Labre trapezoidal, court et large; exolabres courts, arrondis, extroverses; sinus tres peu profonds; inesolabre court, rentle, largement arrondi, subegal a un exolabre, le mesolabre atteignant le niveau des exolabres. Antennes et palpes mediocres ou longs, le terminal des labiaux en sabot, celui des antennes gros et rugueux. Tegmina tres debordants, lobes tres larges, tres courts, tres arrondis. Telson petit, a lobes courts, emousses. Cerei mediocrement divergents, horizontaux, rectilignes, sans epines, non articules, de la longueur du protelson. Forme generale tres large, ovoide. Cette larve a ete decrite et liguree notamment par Schiodte et par Roeschke. 11 fuit noter qu’elle parait n’avoir jamais et6 elevee et que 1'on ignore le premier age qui pourrait etre different. 700 COLEOPTERA ADEPHAGA J’ai examine une larve du Musee de Copenhague, etiquetee Nangkow, voy. de la Galatea, i8, Elie ne m’a paru differente en rien de celle du Cychrus caraboides. S’il n’y a pas d’erreur, elle provient probablement de la localite de ce nom, un peu au Nord de Pekin, dans la montagne et peut se rapporter au kolbei, bien que celui-ci, ni aucun autre Cychrus ne soit, a ma connaissance, signale entre le Petit Chingan et les fronderes orientales du Thibet. USTE DES ESPECES : 1. Cychrus attenuatus Fabricius. a. attenuatus Eabricius, Syst. Ent. \M1. i, p. i66 (lyyS), Entomol. System. Vol. i, p. i3i (1792); Panzer, Faun. Ins. Germ. Init. Heft 2, fig. 3(1793); Duftschmid, F'aun. Austr. p. ii (1812); Fischer, Ent. Imp. Ross. 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Vol. 20, p. 141 (1901); Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 47 (1904); Roeschke, Alonogr. Cychrini, ]). 212 (1907). reiseri Apfelbeck, Kaf. Balk. Vol. i, p. 47 (1904); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 212 (1907). 10. Cychn. angustatus Hoppe, Nov. Act. Acad. Leopold. AEl. 12, p. 479, pl. 45, fig. I (1S29); Dejean, Spec. Coi. \’ol. 2, p. 5 (1826), Iconogr. Coi. Vol. I, p. 257, pl. 28, fig. I (1829); Ghiliani, .Ann. Soc. Ent. France, p. 120, 140(1847); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. p. i83 (i856); Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, Vol. 6, p. 641 (1874); fia^ivel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 28 (1882); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur, A’ol. I, p. 89 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Apfel- beck, Kiif. Balk. Vol. i, p. 46 (1904); Roeschke, Monogr. C3'chrini, p. 126, 206 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. lo-ii (1908). bovelini Heer, Kaf. Schweiz, Mem. 2, p. 9 (1857), Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 20 (1841). 11. Cychr. cylind ricollis Pini, Atti Soc. Ital. Nat. Vol. 14, p. 224, pl. 4, (1871); Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, p. 538 (1874); Baudi, Pet. Nouv. Ent. p. 9 (1876); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur, Vol. i, p. 89 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Roeschke, Alonogr. Cychrini, p, 120, 204 (1907). 12. Cychr. schmidti Chaudoir, Bull. AIosc. p. 1 5 ( 1887) ; Schaum, Natur- gesch. Ins. Deutschl. Vol. i, p. 184 (i856); Gestro, .Ann. Alus. Civ. Genova, Vol. 6, p. 640 (1874); Ganglbauer, Kaf. Alitteleur, Vol. i, p. 90 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 42 (1896); Roeschke, Alonogr. Cychrini, p. 126, p. 208 (19S7). 13. Cychr. angulicollis Sella, Bull. Soc. Ent. Ital. Vol. 6, p. 828. pl. 2, fig. 2, 2« (1874); Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, Vol. 6, p. 539(1874); Fauvel, Faun. Gallorh. A^^ol. 2,9.28, 3i (1882): Ganglbauer, Kiif. Alitteleur. Vol. i, p. 92 (1892) ; Reitter, Best. Tab. Ca.rab. p. 48 ( 1896) ; Sainte Claire Deville, Abeille, Vol. 29, p. 8i (1898); Roeschke, Alonogr. Cychrini, p. i3o, 238 (1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. IO. 12 (1908); Caillol, Coi. Prov, Vol. i, p. 28 (1908). semigranosus Ghiliani, Coi. trovati in Piem. p. 10 (1887). 14. Cychr. grajus Daniel, Coi. Stud. Vol. 2, p. 61 (1898); Roeschke, Alonogr. Cychrini. p. i3o, 289(1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. i3 (1908). 15. Cychr, cordicollis Chaudoir. a. cordicollis Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 442 (i835); Ileer, Kaf. Schvv. Vol. i. p. 14(1887), Faun. Coi. Helvet. Vol. i, p. 21, (1841); Ghiliani, Ann. Soc. Ent. France, p. 141 (1847); Schaum, Naturgesch. Ins. Deutschl. Vol. r, p. i88(i856); Gestro, Ann. Alus. Civ. Genova, Vol. 6. p. 840(1874); Sella, Bull. Soc. Ent. Ital. Vol. 6, p. 82, pl. 2, fig. 2C (1874); Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 32 (1882); Ganglbauer, Kilf. Alitteleur. Vol. i, p. 92 (1892); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 48 (1896); Born. Alitt. Schw. Fnt. Ges. Vol. i3, j). 99 (1905); Barthe, Tabi. .Analyt. Carab. ]>. 10, i3 (1908). Dalmatie meridionale, Herzegovine. Alpes occidentales, cen- trales, orientales, Bos- nie. Alpes Bergamasques, Adamello. Carinthie, Carniole. Alpes Alaritimes. Alpes Grees, versant ita- lien. Alpes Pennines ; Alticole. 704 COLEOPTERA ADEPHAGA b. mellyi Heer, Mittheil. Erdkunde. Vol. i, p. i54 (1834); Born, Mitteil. Schvv. Ent. Ges. Vol. i3, p. 99 (1905). 16. Cychr. spinicollis Dufour. a. dufouri Chaudoir, Ann. Soc. Ent. France, p. 47 (1869); Marseul, Abeille, Vol. 7, p. 14 (1871); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 46 (1896); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i3o, 236(1907); Barthe, Tabi. Analyt. Carab. p. 10, i3 (1908). — Pl. I 0, Fig. I 5. spinicollis Fauvel, Faun. Gallorh. Vol. 2, p. 42 (1882). h. -spinicollis Dufour, Arch. Ent. Vol. r, p. 382, pl. i5. fig. 6, false acuticollis (i85y) ; Graells, Mem. Comm. Geolog. p. 76, pl. i. fig. 3 (i858); Reitter, Best. Tab. Carab. p. 46 (1896); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i3o, 235 (1907). 17. Cychr. thibetanus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 175 (1893); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 126, 209 (1907). 18. Cychr. seriatus Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 225 (1908). 19. Cychr. yunnanus Fairmaire, Ann. Soc. Ent. Belgique, Vol. 3i, p. 90 (1887); Bates, Entomol. Suppi, p. 69 (1892); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 233 (1907). 20. Cychr. davidis Fairmaire, Ann. Soc. Ent. France, p. 3oy (1886); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 284 (1907). 21. Cychr. koitzei Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 281 (1907). convexus Bergroth, Deutsche Ent. Zeitschr. p. 222 (1888). 22. Cychr. morawitzi Gehin, Cat. Carab. p. 78 (i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 230(1907). convexus Morawitz, Kaferf. Iiis. Yesso, p. 7(i863); Bates, Trans. Ent. Soc. Lond. p. 229 (1873), p. 232 (i883). 23. Cychr. hemphillii Horn. a. ricksecheri Le Conte, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 12, p. 2 (1884),- Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 227 (1907). b. hemphillii Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Vol. 7, p. 184 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 226 (1907). 24. Cychr. tuberculatus Harris, Boston Journ. Vol. 2, p. 200 (1889); Le Conte, Rep. Expl. Railroad Pacif. Vol. 9, p. 29, pl. i, fig. 6 (1857); Walker, Lords Natural. Vancouv. App. 2, p. 809 (1866); Le Conte, Trans. Am. Soc. Philad. Vol. 2, p. 61 (1868) ; Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 184 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 129, 227 (1907). pustulosus Casey, Canad. Entomol. Vol. 38, p. 160 (igoS). Alpes Suisses. Pyrenees occid. ; Alti- cole. Monts Cantabres; Alticole. Sse Tchouan. Thibet. Yunnan, Sse Tchouan. Yunnan. Mandchourie, Province Marit. Yeso, Kouriles. Montana, Idalio. Utah, Wyoming. Dela Californieal’Alaska. 6. Genus SPHAERODERUS Dejean Sphaeroderus (genus) Dejean, Spec. Coi. Vol. 2, p. 14 (1826), Iconogr. Coi. Vol. i, p. 265 (1829); Harris, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 5, p. igo-192, 202-204 (1839); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. I, P. I, p. 189 (i85i); Le Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, p. 898 (i853) ; Schaum, Berl. Ent. Zeitschr. p. 176 (1860); Chaudoir, Bull. Mose. p. 498 (1861); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. p. 168 (1878); Gehin, Cat. Carab. p. XXXVI, p. 72 (i885); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 116, 289 (1907). FAM. CARABIDA^ 7o5 Tableaux de determination. — Roeschke, Moiiogr. Cychiini, p. i32 (1907). Caracteres. — Soiis-menton depourvu de soies gulaires; jialpes dichetes, sans soies terminales, le dernier article t r i angula i re ; fossettes du lab re interessant Tepistome, pourvu seulement de deux soies; pas de soie orbitaire; pas de sillons frontaux, la fossette de Tepistoine abregee ; tete triangula i re et pointue en avant, mais en somme peu eloignee du type Carabe. Pronotuin bien plus large que long, a cotes arques, un peu retreci en arriere, assez convexe avec une forte impression basilaire et des fossettes juxtangulaires assez distantes de 1’angle, profondes, paralleles a l’axe, longues et droites; une soie au inilieu du bord, pas de rebord ni de gouttiere, a peine un ourlet; esquisse de lobe; en somme, pronotum voisin du t3'pe Carabe, rappelant un peu certains Hemicarabtts. Elytres tres courtement elliptiques, tres renfles, presque sans gouttiere ni rebord ; stries profondes, peu ou non ponctuees, intervalles renfles, entiers ou segmentes. Epimere et episterne du pronotum soudes en une seule plaque, dessous presque sans soies, seulement les puncta des segments 4 et 5, et simples; cependant chez quelques formes aussi une paire au segment anal; une paire de soies anales chez les deux sexes, peu ou pas de sillons. Pattes assez courtes, quatre pulvilli, les deux premiers tres larges. Taille petite; forme renflee ; couleur violette, parfois un peu bronzee. Etat d’evolution. — Avance, sauf quant a la sculpture. Les soies ont presque disparu : gulaires, orbitaires, abdominales; les palpes dichetes sont depourvus des soies reliquataires caracteristiques des Cychrina; le pronotum a un aspect anormal, rappelant les Carabes, aussi Tensemble de ranimal. La sculpture seule est en retard d’evolution. Les Sphaerodevus sont arrives presque au niveau des Carabes et si Tevolution continue dans le sens de la convergence finiront par avoir, au moins a 1’etat dhmago, les plus grandes analogies morphologiques avec eux. Phylogenie, voir p. 289. Repartition geographique. — Comprend toute la moitie orientale du Canada et des Etats- Unis, sauf le Labrador, la Caroline du Sud et la Floride. N’est pas alticole en principe. — Carte 7, n^ 2. -Sous-CENRES. — Genre indivis. LISTE DES ESPECES : I. Sphaeroderus canadensis Chaudoir, Bull. Mose. p. 498 (1861); Florn, Alleghanys, du St-Lau- Trans. Am. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 170 (1878), Ent. News, p. 7 rent ala Caroline. (1893); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. i32, 262(1907). palpalis Motschulsky, Bull. Mose. p. 3i2 (i865). var. blanchitrdi Leng, Journ. New- York Ent. Soc. Vol. 24, p. 41 (1916). 2. Sphaerod. stenostomus Weber. a. stenostomus Weber, Observ. Ent. p. 43(1801); Knoch, N. Beitr. Insektenk. Vol. i, p. 190, pl. 8, fig. i3(i8oi); Dejean, Spec.Col. Vol. 2 (1826); Le Conte, Ann. L}’c. Nat. Mist. New-York, Vol. 4, p. 441 (1848); Castelnau, ilist. Nat. Coi. Vol. i, P. i. p. 139 (i85i); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 171 (1878); Roeschke, .Monogr. Cychr. p. i32, 263 (1907). indianac Blatchle3', Bull. Indiana Dep. Geol. Vol. i. p. 42 {1910). b. lecoutei Dejean, .Spec. Coi. \'ol. 2, p. i5 (1826), Iconogr. Vol. i, p. 266, pl. 29, fig. 2 (1829); Le Conte, .Ynn. L^x. Nat. Ilist. New-York, jn 442 (t848); Castelnau, Ilist. Nat. Coi. VMl. i. Virginie, Pensylvanie, Indiana. Canada. Terre Neuve, Nouvelle Angleterre. 7o6 COLEOPTERA ADEPHAGA P. I, p. iSg (i85i); Provancher, Faun. Ent. Canada, Vol. i, p. i5o (1874); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 264 (1907). — Pl. I 0, Fig. I 6. stenostomus Say, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. p. 72 (iSaS); Harris, Boston Journ. Nat. Hist. Vol. 2, p. 198 (1839). niagarensis Castelnau, Ann. Soc. Ent. PTance, Vol. i, p. 3go (i832), Hist. Nat. Coi. Vol. I, P. I, p. 140 (i85i); Lacordaire, Gener. Coi. Atlas, pl. 2, fig. 3 (1859). diffractus Casey, Mem. Coi. Vol. 5, p. 25 (1914). c. bicarinatus 'Lq Conte, Trans. Amer. Phil. Soc. Philad. Vol. 10, Alleghanys ; Alticole. p. 399 (i853); Horn, Trans. Amer. Ent. Soc. New-York, Vol. 7, p. 171 (1878); Roeschke, Monogr. Cychrini, p. 265 (1907). 3. Sphaerod. nitidicollis Chevrolat. a. br evooyti 'Lq Conie, Ann. L}’C. Nat. Hist. New-York. Vol. 4, p. 443 Canada, N"^ Angleterre. (1848). granulosus Chaudoir, Bull. Mose. ]). 497 (1861). b. nitidicollis Chevrolat, in Guerin Iconogr. Regn. Anim. Vol. i, p. 24, Terre Neuve. pl. 8, fig. I (1829); Castelnau, Hist. Nat. Coi. Vol. i, P. i, p. 140 (i85i); ? Roeschke. Monogr. Cychrini, p. i32, 266 (1907). c. schaiimi C\\2L\xdo\i\ Bull. Mose. p. 499(1861); Roeschke, Monogr. Ohio. Cychrini, p. 268 (1907). nitidicollis Le Conte, Ann. Lyc. Nat. Hist. New-York, Vol. 4, p. 448 (1848); tiorn, Trans. .Amer. Ent. Soc. Philad. Vol. 7, p. 170 (1878). FAM. CARABI DzF 707 TABLE METHODIQUE A. — INTRODUCTION ZOOLOGIQUE Pages MCEURS liT METAMORPHOSES 3 Carabes 3 Habitat 3 Moeurs 4 Reproduction 5 CEuf 6 Larve 7 Nymphe Eclosion de Tadulie Hybrides ii Calosomes ii Autres Carabinae 12 DISTRIBUTION GEOGRAPHIQUE .... i3 Carabes i3 Principes generaux i3 Faune hispano-marocaine 14 Paune canarienne 14 Faune pyreneenne 14 Faune cevenole 14 Faune de l’Europe occidentale i5 Faune des Alpes i5 Faune apennine 1.3 Faune insulaire et africaine i5 Faune illyrienne i3 Faune carpathique i5 Faune de TEurope centrale 16 Faune balkanique 16 Faune egecnne 16 Faune de la chaine pontique 16 Faune du Taurus 16 Faune du Liban 17 Faune du massif armenien 17 Faune du Caucase 17 l'aune du Talysch 17 Faune de la Russie meridionale 17 Faune russe, region des forets 17 1'aune de TOural 18 Faune des steppes aralo-caspiennes .... 18 P aune du Cachemire 18 P'aune du Pamir et de Plaute Boukharie. . . t8 l''aune du Ferghana 18. Faune du Thian-Chan 18 Faune du Tarbagatai 18 P'aune de IWltai siberien 18 Faune de Mongolie 19 Faune du Kuen-Lun et du Nan-Chan . ... 19 Faune des lablonovoi et du Hamar-Daban . . 19 Pages Faune du Grand Chingan 19 Faune du Petit Chingan, du Sikhota Alin et de la Coree 20 P'aune des Jablonoi et du Kamtchatka ... 20 Faune siberienne 20 P'aune polaire 20 Faune japonaise 20 P'aune de ITnchan 20 Faune de Chine 21 P'aune americaine boreale 21 P'aune americaine temperee 21 Repartition des grands groupes 21 Calosomes 22 Principes generaux 22 Faune palearctique 22 Faune africaine 22 Faune alticole de PEst africain 22 Faune melanesienne 22 P'aune nearctique 23 Faune des Monts Rocheux 23 Faune de 1’ A merique centrale ....'.. 2.3 Faune des Antilles 23 Faune sud-americaine 23 Repartition des grands groupes 23 Cychrina 24 Principes generaux 24 Faune europeenne 24 Faune de TAsie orientale 24 Faune du Sikkim 24 P'aune des Monts Rocheux et de la cote du Pacifique 24 P^aune mexicaine 24 Faune des Etats de TEst 24 Repartition des grands groupes 25 MORPHOLOGIE 26 Larve 26 Schema general des larves 27 Organes caracteristiques 3i Labre 3 1 Palpes et an tenues 38 Tegmina 40 Telson 41 Cerei 4.3 Synopsis morphologique. avec figures ... 44 Carabes rostrilabres 44 Carabes quadricuspides 49 Carabes serrilabres 5i 7o8 COLEOPTERA ADEPHAGA Pages Calosomes Ceroglosses ^9 Cychrines Applications a la phylogenie et a la classifi- cation, avec tableaux 6i Nymphe Imago 72 Carabes 72 Tete, Megalocephalie, Stenocephalie ... 72 Labre 77 Epistome 80 Front, cotes et dessous du erane 81 Sous-menton, pores gulaires, bourrelet . . 83 iNIenton, lobes, deltion, rostre 85 Boiiche, languette, palpes, maxilles, mandi- bules ... 90 Antennes, callosites 9^ Thorax, pronotum, soies, lobes. mesonotum. 99 Elytres ic2 Sculpture, types 107 Metanotum 117 Dessous du thorax, pattes 117 Abdomen 120 Armature genitale 122 Splanchnologie i25 Couleur .... . . 125 Taille 128 Calosomes i3o Tete i3o Pronotum i32 Elytres 134 Ailes, pattes, abdomen, couleur i38 Imago des autres Carabinae .... 141 Ceroglosses 141 Haplothorax 144 Cychrina 145 PHYLOGENIE i55 Principes generaux i55 Paleontologie i55 Archetype des Carabini 161 Rapports genealogiques des sous-tribus. . . . i63 Genealogies 169 Genealogie des Ceroglosses 169 Genealogie des Calosomes, avec graphiques . . 173 Genealogie des Carabes, avec graphiques . . 196-280 Psilogoniens 199 Tableaux: Procerus 200, Macrothorax 201, Procrustes 202, 204, Violaceus 2o5, Mego- dontus 206, 208, Pachycranion, Imaibius 207, Pagocarabus 209, Sphodristus 209, Damaster 2i3, Chrysocarabus 214, 2i5. Pages Pliochetes 219 Tableaux : Platycarabus 220, Cratocepha- lus 222. Tribacogeniens 225 Tableaux : Tribax 227, Plectes 229. IVI u Itistries 23i Tableaux : Mesocarabus 233, Eurycarabus 235, 236, Pachystus 237, 241, Cytilocara- bus 239, Tanaocarabus 240, Oreocarabus 241, 245, Orinocarabus 242. Diocarabus 245, Tomocarabus 246, 249, Hemicarabus 249, Leptinocarabus 25 j, Leptocarabus 252, Adelocarabus, Aulonocarabus 253, Multistries de la sonche Pacifique 254. Carabogeniens 255 Tableaux : Carabus 255, Goniocarabus 256, Hygrocarabus 257, Aptocarabus 208, Archicarabus 260, Xystrocarabus 261, Apocarabus 262, Eutelocarabus 263, Para- carabus 265, Eucarabus 266, Morphocara- bus26S, 269. Basilicocarabus 270, Trachy- carabus, Zoocarabus 271, Lyperocarabus, Ophiocarabus272, Amorphocarabus, Loxo- carabus 273, Isiocarabus, Lichnocarabus 274, Nesaeorarabus 276, Anthracocarabus 277, Apotomopterus 279, Seinnocarabus 280. Genealogie des Cychrina 281-290 Mode d'evolution, distribution generale . . . 282 Nomaretus, Pseudonomaretus, avec tableau . . 283 Irichroa, Scaphinotus, avec tableaux . . . 284, 285 Les deux faunes nord americaines 285 Pemphus. Brennus, Neocychrus, avec tableau 286, 287 Cychrus, avec tableau 288 Resultats generaux, tableau 290 CLASSIFICATION 293-3i3 H istorique 298 Definition et divisiori 296-3i3 Des Carabini 296 Des Ceroglosses 299 Des Calosomes 3oo Des Carabes 804 Des Cychrina 3i3 Principes de la nomenclatore 814 Tableaux de classification 323 Repertoire des tableaux 824 Sous-Tribus des Carabini 325 Division des Calosomina en groupes de genres. 827 Division des Carabina en groupes de genres . 328 Division des Callistheniens en genres. . . . 829 Division des genres de Callistheniens en sous- genres 884 FAM. CARAFIDA^ 709 I'an€s Division des Calosomiens en genres .... 3.^^ Division des genres de Calosomiens en sous- genres 335 Division des Psilogoniens en genres .... 33g Division des genres de Psilogoniens en sous- genres 341 Division des Pliochetes en genres 343 Division des genres de Pliochetes en sous- genres 344 Division des Tribacogeniens en genres . . . 347 Pages Division des genres de Tribacogeniens en soiis- genres 347 Division des Multistries en genres 348 Division des genres de Multistries en sous- genres 35 1 Division des Carabogeniens en genres . . . 354 Division des genres de Carabogeniens en sous- genres 355 Division des Cychrina en genres 36i Div ision des genres de Cychrina en sous-genres 362 B. — CATALOQUE RAISONNE par tribus, sous-tribus, genres, especes et races dans leur ordre genealogique. Papes Subfam. CARABIN/E Horn, Lapouge . 365 Tribus CARABI NI Horn .365 Subtribus Ceroglossina Lapouge . . 365 I. (Jenus Ceroglossus Solier 366 Subtribus Aplothoracina Lapouge. . . 369 I. Genus Aplothorax Waterhouse .... 370 Subtribus Calosomina Lapouge .... 370 [Ciillistheniens) 371-399 1. Genus Callisthenes Fischer, Lapouge . 371 1. Subgenus Callisphaena Motschulsky . 372 2. Subgenus Isocallia Lapouge .... 373 3. Subgenus Callisthenes Fischer . . . 374 4. Subgenus Tapinosthenes Kolbe . . 376 5. Subgenus Callistenia Lapouge . . . 377 6. Subgenus Isostenia Lapouge .... 379 7. Subgenus Chr3'SOstigma Kirby . . . 38o 8. Subgenus Lyperostenia Lapouge . . 382 9. Subgenus Paracalosoma Breuning . . 38’ 2. Genus Callitropa Motschulsky, Lapouge . 383 1. Subgenus Callitropa IMotschulsky . . 384 2. Subgenus Paratropa Lapouge . . 385 3. Subgenus Carabosoma Gehin .... 385 4. Subgenus Camegonia Lapouge . . . 386 5. Subgenus Acamegonia Lapouge . . 387 3. Genus Blaptosoma Gehin 389 1. Subgenus Carabomimus Kolbe . . . 390 2. Subgenus Eutelodontum Gehin . . . 391 3. Subgenus Blaptosoma Gehin, str. s. . 392 4. Subgenus Xeocalosoma Breuning . . 393 5. Subgenus Microcalosoma Breuning. . 394 Genus Carabomorphus Kolbe. Lapouge . 394 1. Subgenus Carabomorphus Kolbe. . 395 2. Subgenus Carabophanus Kolbe . . 396 3. .Subgenus Orinodromus Kolbe . . 397 4. .Subgenus Carabops Jacobson . . . . 398 5. Subgenus Carabosophrus Lapouge . . 398 Pages [Calosomiens) 399- 682 1. Genus Calosoma Weber 399 1. Subgenus Calosoma Weber .... 400 2. Subgenus Callipara Motschulsky . . 402 3. Subgenus Procalosoma Meunier . . . 404 4. Subgenus Calodrepa Motschulsky . . 404 5. Subgenus Epipara I.apouge .... 405 f>. Subgenus Eucalosoma Breuning . . . 406 7. Subgenus Australodrepa Lapouge . . 407 2. (ienus Caminara Motschulsky, Lapouge . 408 1. Subgenus Caminara Motschulsky . . 409 2. Subgenus Campalita Motschulsky . . 410 3. Subgenus Ctenosta IMotschulsky . . . 414 4. Subgenus Mimotefflus Vuillet . . . . 415 5. Subgen. Callistriga Motschulsky, lat. s. 415 6. Subgenus Catastriga Lapouge . . . 417 7. Subgenus Acampalita Lapouge . . . 418 8. Subgenus Camedula Motschulsky . . 418 3. Genus Charmosta Motschulsky lat. s. . 419 1 . Subgenus Catasoma Lapouge .... 420 2. Subgenus Eremosoma Lapouge . . . 421 3. Subgenus Charmosta Motschulsky . . 422 4. Subgenus Callistrata Motschulsky . . 423 Subtribus Carabina Reitter s. s. Lapouge . 425 (Psilogoniens) 426-497 1. Genus Cephalornis Semenow 426 2. Genus Cathoplius Thomson 427 3. Genus Eupachys Chaudoir 429 4. Genus Procerus Dejean 429 5. Genus Procrustes Bonelli lat. s. Lapouge 482 1. Subgenus Chaetogaster Lapouge . . . 433 2. Subgenus Chaetomelas Thomson . . . 434 3 Subgenus Procrustocarabus Gehin . . 4.35 4. Subgenus Procrustes Bonelli .... 436 5. Subgenus Chaetoi)rostus Reitter . . . 440 6. Subgenus Lamprostus 31otschulsky. . 442 710 COLEOPTERA ADEPHAGA PagCri 7. Subgenus Oxycarabus Semenow . . . 444 8. Subgenus Procrusticus White. . . . 445 9. Subgenus Macrogenus Motschulsk)’^ . 446 6. Genus Macrothorax Desmarest lat. s. Lapouge 448 1. Subgenus Dichocarabus Keitter . . . 448 2. Subgenus Macrothorax Desmarest . . 450 7. Genus Megodontus Solier, lat. s. . . . 452 1. Subgenus Megodontus Solier .... 453 2. Subgenus Pachycranion Solier . . . 462 3. Subgenus Pseudocopjtolabrus Reitter . 464 4. Subgenus Imaibius Bates 465 8. Genus Pagocarabus Morawitz lat. s. . . 468 1. Subgenus Pagocarabus Morawitz . . 468 2. Subgenus Neoplesius Reitter .... 469 3. Subgenus Cryptocecheuus Semenow . 470 4. Subgenus Imlocarabus Lapouge . . . 470 5. Subgenus Paraplesius Morawitz . . . 471 9. Genus Pseudocranion Reitter .... 471 10. Genus Calocarabus Semenow 472 11. Genus Alogocarabus Morawitz .... 473 12. Genus Sphodristus Thomson 474 13. Genus Damasier Kollar 477 14. Genus Coptolabrus Solier 479 1. Subgenus Eccoptolabrus Semenow . . 480 2. Subgenus Cychrostomus Reitter . . . 480 3. Subgenus Aristocarabus Semenow . . 481 4. Subgenus Acoptolabrus Morawitz . . 481 5. Subgenus Nesocoptolabrus Lapouge . 482 6. Subgenus Coptolabrus Solier .... 482 7. Subgenus Eucojjtolabrus Semenow . . 486 15. Genus Chrysocarabus Thomson . . . . 487 16. Genus Cathaicus Bates 494 17. Genus Iniopachus Solier 495 (Pliochetes) 497-519 1. Genus Chsetocarabus Thomson lat. s. . 497 1. Subgenus Heterocarabus Morawitz . . 497 2. Subgenus Chaetocarabus Thomson . . 498 3. Subgenus Platycarabus Morawitz . 5oi 4. Subgenus Pseudocechenus Morawitz . 504 2. Genus Cratocephalus Kirsch 5o5 1. Subgenus Pseudotribax Kraatz ... . 507 ibis. Subgenus Leptoplesius Reitter . . 5o8 2. Subgenus Pantophyrtus Thieme . . . Sog 3 Subgenus Calocechenus Reitter . . . 5io 4. Subgenus Cratocarabus Reitter . . . 5io 5. Subgenus Alipaster Reitter, .... 5u 6. Subgenus Cratocechenus Reitter. . . 512 7. Subgenus Pachycechenus Semenow 5i3 8. Subgenus Cratocephalus Kirsch . . . 514 3. Genus Cathaicodes Reitter 515 4. Genus Cechenus Fischer Paffc.3 5. Genus Lipaster Alotschulsky 517 6. Genus Ischnocarabus Kraatz 5i8 [Tribacogeuiens] 519-538 1. Genus Tribax Fhscher Sig I. Subgenus Eotribax Semenow . . . . 520 2 Subgenus Microplectes Reitter . . . 52i 3. Subgenus Tribax Fischer 522 4. Subgenus Plectes Fischer 526 5. Subgenus Deroplectes Reitter. . . . 53o 2. Genus Rhigocarabus Reitter 53o 3. Genus Cyclocarabus Keitter 53i 4. Genus Axinocarabus Morawitz .... 532 5. Genus Ctenocarabus Thomson .... 533 1. Subgenus Rhabdotocarabus Reitter. . 534 2. Subgenus Ctenocarabus Thomson . . 535 6. Genus Chrysotribax Reitter 536 7. Genas Eocarabus Semenow 538 (Multistries) 539-598 1. Genus Pachystus Motschulsky lat. s. . 539 1. Subgenus Mesocarabus Thomson . . 540 2. Subgenus Fladrocarabus Thomson . . 543 3. Subgenus Eurycarabus Gehin . . . 547 4. Subgenus Euporocarabus Reitter . . 55o 5. Subgenus Cytilocarabus Reitter . . . 552 6. Subgenus Piocarabus Reitter . . . . 553 7. Subgenus Tanaocarabus Reitter . . . 553 8. Subgenus Phricocarabus Reitter. . . 555 9. Subgenus Pachystus Motschulsky . 556 10. Subgenus Melancarabus Thomson . . 558 2. Genus Oreocarabus Gehin 56o 1. Subgenus Oreocarabus Gehin . . . 56 1 2. Subgenus Orinocarabus Kraatz . . . 56i 3. Subgenus Caucasocaralms Lapouge . 567 4. Subgenus Neocarabus Lapouge . . . 569 3. Genus Hemicarabus Gehin lat. s. . . . 571 1. Subgenus Allocarabus Lapouge . . . 572 2. Subgenus Diocarabus Reitter . . . . 573 3. Subgenus Cryocarabus Lapouge. . . 575 4. Subgenus Tpmocarabus Reitter . . . 576 5. Subgenus Scambocarabus Reitter . . 578 6. Subgenus Procustides Semenow . . . 58o 7. Subgenus Hemicarabus Gehin . . . 58i 4. Genus Callistocarabus Reitter .... 583 5. Genus Ulocarabus Reitter 584 6. Genus Carpathcphilus Reitter .... 585 7. Genus Meganebrius Kraatz . . . . 586 8. Genus Araeocarabus Reitter 587 1. Subgenus Hypsocarabus Semenow . . 588 2. Subgenus Araeocarabus Reitter . . . 588 3. Subgenus Tachycarabus Semenow . - 58q 4 Subgenus Syzygocarabus Semenow . 589 l'AM. CAKABID.^-: Pasres PaKoa 9. Genus Leptocaiabus (iehin .... Sgo 17. Subgenus Tniesicarabus Reitter . 661 I. Subgenus .-Xsthenocarabus Laponge 591 18. Subgenus Isiocarabus Reitter . . . . 662 2. Subgenus Leptinocarabus Reitter . .S91 19. Subgenus Ophiocarabus Reitter . 663 3. Subgenus Le])tocarabus Gehin . 594 4. Genus Mimocarabus Gehin 665 4. Subgenus Adelocarabus Reitter . 596 I. Subgenus Mimocarabus (iehin . 665 5. Subgenus Aulonocarabus Reitter 597 2. Subgenus Cryjitocarabus Reitter, . , 667 IO. Genus Nippocarabus Lapouge . 598 .3. Subgenus .Anthracocarabus Lapouge . 668 (Ciirabogeiiiens) 1-68 1 4. Subgenus Eremocarabus I.apouge . . 670 I. Genus Carabus Linne str. s. . . . 599 5. Genus Apotomopterus Motschulsky 671 I. Subgenus Goniocarabus beitter . 600 I . Subgenus Acoptopterus Lapouge . 672 2. Subgenus Limnocarabus Gehin . 606 2 Subgenus Ohomopterus Reitter . . 672 3. Subgenus Ilygrocarabus Thomson . 608 3. Subgenus Dolichocarabus Lapouge . 674 4. Subgenus Carabus Linne str. s. . 610 4. Subgenus Laocarabus Lapouge . 675 2. Genus Archicarabus Seidlitz lat. s. 61 3 5. Subgenus Apotomopterus Motschulsky. 675 I. Subgenus .Aptocarabus Keitter . . 614 6. Subgenus Eutomopterus Lapouge . 677 2. Subgenus .Archicarabus Seidlitz . 617 6. (ienus .Archteocarabus Semenow 678 3. Genus Morphocarabus Gehin lat. s. 621 7. (ienus Nesaeocarabus liedel 679 1. Subgenus Xystrocarabus Reitter. 622 8. Genus Lichnocarabus Reitter . . . 680 2. Subgenus .Apocarabus Lapouge . 624 9. (ienus Semnocarabus Reitter 681 3. Subgenus Acrocarabus Lapouge. 625 Subtribus Cychrina Reitter 683 4. Subgenus Eutelocarabus Gehin . . 626 I. (ienus (iychropsis Boileau 684 5. Subgenus Parhomopterus Lapouge . 629 2. (ienus Nomaretus Le Conte 685 6. Subgenus Paracarabus Lapouge . 63o I. Subgenus Nomaretus Le Conte . . . 686 7. Subgenus Eucarabus Gehin . 6.^4 2 Subgenus Pseudonomaretus Roeschke . 687 8. Subgenus Morphocarabus Ciehin. 6.37 3. Genus Scajihinotus Latreille 688 g. Subgenus .Ancylocarabus Keitter 648 I Subgenus Irichroa Newman .... 689 IO. Subgenus Trachjcarabus Gehin . . 649 2. Subgenus .Scaphinotus Latreille . . . 691 II. Subgenus Zoocarabus Reitter . . . 652 4. Genus Brennus Alotschulsky ... 693 12. Subgenus Basilicocarabus Lajiouge 65.3 I. Subgenus Brennus Motschulsky . 694 i3. Subgenus .Apostocarabus Reitter. . 654 2. Subgenus Pemphus Motschulsky 697 14. Subgenus .Ainorphocarabus Lapouge 656 3. Subgenus Neocychrus Roeschke . 698 i5. Subgenus Lyperocarabus Lapouge . 657 5. Genus Cychrus I^abricius 699 16. Subgenus Loxocarabus Reitter . . 65() 6. Genus Sphaeroderus Dejean 704 712 COLEOPTERA ADEPHAGA TABLE ALPHABETIQUE DES CARABINAE ABREVIATIONS ; D. — Distributiori geographique i3-25; L. — Larves (Morphologie des) 26-71 ; N. — Nymphes (Morphologie des) 68-71; I. — Imago (Morphologie) 72-154; P. — Phylogenie i55-i68; G. — Genealogies 169-290; C. — Classification 293-3x8; T. — Tableaux de classification 323-364; Ca. — Catalogue raisonne 365-7ii. CEROGLOSSINA Ceroglossus . . ancudanus . andestus .... araucanus . . . bicostulatus . bimarginatus buqueti .... calvus carinulatus . carinulus .... castroensis . . celadonicus . chilensis .... chiloensis. chloridus .... chonchicus . . colchaguensis . confusus .... curtus darwinii .... disputatus dorsiger .... elegantissimus . . fallaciosus . . . gerstaeckeri . . . gloriosus .... guerini .... hypocrita. . . . CEROGLOSSINA Pages . . . 365 . . . 366 . . Ca 367 . . Ca 368 . Ca 367 . Ca 367 . . Ca 368 Ca 368, 369 . Ca 369 . . Ca 368 . . Ca 368 . . Ca 369 . . Ca 368 Ca 367, 368 Ca 367, 369 . Ca 369 . . Ca 367 . . Ca 368 . . Ca 369 . . Ca 369 Ca 366, 368 . . Ca 367 . . Ca 369 . Ca 369 . . Ca 368 . Ca 367 . . Ca 368 . . Ca 369 . . Ca 368 ine.vpectatus . . insularis . . kraatzianus . latemarginatus . magelhanicus . magellanicus mallecoanus . melanopterus . mochae . . . montianus moravvitzi ochsenii . . pradieri . psittacus . . . pyrilampus . reichii . . . . similis . . . . solieri . . . . speciosissimus . speciosus . subnitens. suturalis . Sybarita . . . tomentosus . unicostulatus valdiviae . . . valdivianus . villaricensis . Pasea . . Ca 368 . Ca 369 . . Ca 368 . . Ca 368 . Ca 367 . . Ca 367 . . Ca 368 . Ca 367 . . Ca 368 . . Ca 368 . . Ca 367 . . Ca 367 . . Ca 368 . . Ca 369 . . Ca 368 . . Ca 367 . Ca 367 . . Ca 368 . . Ca 367 . . Ca 367 . . Ca 368 . Ca 367 . Ca 369 . . Ca 369 . . Ca 368 Ca 367, 368 . Ca 369 . . Ca 368 CALOSOMINA A abbreviata G 190; T 336; Ca 419 abdominalis Ca 417 abyssinicus Ca 398 Acamedtila Ca 382 Acamegonia D 23 ; I 40, 41, 43, 56 ; G 176, 178-180; C 3o2, 304 ; T 327, 332 ; Ca 383, 386, 388 Acampalita D23; G18S-191; C 304 ; T 338 ; Ca 408, 409. 418 Acayabomimus D 23 ; G i8o-i83; C 3o2; T 327; Ca 898 adjutor Ca 389 aenea C3o3', Ca 414 aenescens Ca 377 aethiopicus Ca 398 FAM. CARABID/E 7i3 Tages affinis L 40-41 ; C .388 af^aua Ca 412 africanus Ca 396 agassizi P 157; G 1S6; Ca 412 alaiensis I i36; G 186; Ca 412 algiricum I i36; G igS; C304; Ca 422 alinderi Ca 398 alluaudae Ca 397 alluaudi .... Ca 396, 397 alternans D 23; I i36, 139; G igo; C 3o3; Ca 416-417 ampliatri.x Ca 388 andrewesi Ca 410 androgyna G igo; Ca 424 angulatum I 184; G 179; C 3oi ; Ca 386 angulicolle G 179 ; Ca 326 anthracinum G 182; Ca 393, 404 anthrax G 177 ; Ca 376 antinorii . . I 140; G 184; C 3o2, 3o3 ; T 334; Ca 396 antiquum G 189, igS; Ca 401. 417 apacheana Ca 388 arabica D 22; G 190; Ca 410 arcuata Ca 378 argentinense Ca 417 armata D 23 ; G 190; Ca 417 arrowi Ca 396. 397 atrovirens G 182; Ca 898 Aulacoptentm I i3i, i33, i35, i36; G i83 ; C 3oi. 3o2 ; Ca 389, 390, 392 aurocincta Ca 408 auropunctata D 24 ; L40, 87; I i36; G 186, 187; C 3o3 ; T 334 ; Ca 41 1-413 australe Ca 411 Australodrepa D 22, 24; I i38, 189; G 191-194; C3o3 ; T 335, 336 ; Ca40o, 401, 407, 408 azoricum I i38 ; C 3o3, 804; Ca 421 B ballionis Ca 876 bastardi Ca 406, 407 bastinelleri Ca 896 batnense Ca 401 beesoni G 196; Ca 408 blaptoide G182; Ca 891 Blaptosoma D23; I i3i, i33-i35, i38-i39; G 157-168, i8o-i85; C 3oi, 3o3 ; T 827, 332-333; Ca 371, 889-896 boli viana Ca 388 . bonariense, is G 189; Ca 417 brachycerus G 178, 184 ; Ca 895 breviuscula I i36; G177; C 3o2 ; Ca 878 bridgesi . . . . D 23 ; I i38 ; G i83 ; C 3o2 ; Ca 894 bucharensis G 177 burtoni Ca 899 C Tagc.s caelator Ca 38i Ciilamata C 3oi, 3o3, 804; Ca 408. 405 calidum L 38 ; G 176, 1S6-190, 195 ; C 3oi, 804 ; Ca 38i, 411 CiihsUr Ca 894, 897 Callipara D 22 ; L 38, 40 ; N 69-71 ; 1 i3i, i38, 189, 140; G 17.3, 191-194; C 3oi, 3o3 ; T 384, 335 ; Ca 400, 402-404, 422 Callisphaena D 22; L 37, 40, 41, 56; N 69-71; I i32-i38; g 178, 178; C 3oi, 3o2 ; T 327-33o ; Ca 372-873, 874 Callistenia I i3i-i36, i38 ; G 175-178 ; C 3o2 ; T 329- 33o; Ca 872, 877, 38o Callisthenes D 22; I 180-140; G 168, 175-iSi. i83, i85; C 3oi. 302; T 827-380, 333; Ca 371-374, 377, 382, 39.3 Callisthenus Ca 872 Callistrata D 22 ; I i33, 184, i36, 187, 140; G 194, 195; C 3oi, 304 ; T 326, 334, 338; Ca 871, 420, 423, 424 Callistriga D 28, 24; L 56; I i3o, 132-140; G 187- 1S9, 195; C 3oi, 3o3, 304; T 335, 336; Ca 393, 408, 409, 416-418, 420, 421 Callitropa D 23 ; L 87, 40, 41, 56 ; I i3i, i33, 187 ; G 173, 177, 179-185; C 3o2; T 827, 329, 33i, 335; Ca 371, 383-387 Calodrepa D 22 ; L 87, 38, 40 ; I 188-140; G 191-194 ; C 3oi, 3o3 ; T 336 ; Ca 871, 400, 401, 404, 405, 407 Cahpachys C 3oi ; Ca 385, 386 Calosoma D 22-24 1 L 38, 41, 57 ; I i3i, 182, i38, 189 ; G 173, 190-194; C 3oi, 3o3, 804; T 335; Ca 371 , 388, 400, 402, 407, 414, 417, 422, 428 CALOSOMINA . . C 3oi ; T 826, 827 ; Ca 870. 395 Caloxyma D 23 Calvini. . . Ca 405 Camedula I 184, 187, 189, 140 ; G 188, 199, 191 ; C 3o2, 304 ; T 328, 336, 387 ; Ca 409, 418, 419 Camegonia D 23 ; L 56 ; I 184, 187 ; G 176, 178-180 ; T 327, 332; Ca 383, 386, 388 Cami nara D 22, 24 ; L 56 ; I 134, 187, i38 ; G 178, i85, 186, 190, 191, 194, 195; C 3oi, 3o3 ; T 326, 334, 336, 337 ; Ca 871, 402, 40S-410, 418-421 Campalita D 22 ; L 38. 40, 41, 56, 67; I i3i, i33, i33, i36, 138-140; G 17.3, 176, 185-191, 194; C 3oi, 3o3, 304; T 328, 334. 338; Ca 408-410. 4 14, 421 cancellatus . G 178; Ca 877 Carabinae Ca 365 Carabini Ca 365 caraboides P i58, 179; Ca 897 714 COLEOPTEKA ADEPHAGA Pages Carabomi mus I i33, i35, i38-i4o; G 167, 168, 173, i8o-i83; C 3oi ;T 332; Ca 371,389-391 Carabomorphus D 22 ; I 134, i35; G 167, 168, 173, i83-i85; C 3o5; T 327, 329. 333; Ca 371, 394, 395, 39S Carabophanus D 22 ; I i33, i35, 140; G 167. 168, 184, i85 ; C 3oi, 3o3 ; T 326, 327, 334 I Ca 371, 394, 396 Carabops Ca 395. 398 Carabosoma D 23 ; I i3i, i33-i35, i37, i38; G 176, 178-181 ; C 3oi, 3o2 ; T 327, 33i ; Ca 377, 382-387 Carabosophrus Ca 3g5, 398, 400 carbonata Ca 388 caspia Ca 428 Castrida D 23; C 3oi, 804; T 335, 336; Ca 871. 408, 400; L 409, 41 5 Catasoma . D 28 ; 1 i38 ; G 194 ■* ^ > Ca 420, 422 Catastriga I 182, i33, i38 ; G 178, i85, 188, 189, 191 ; C 3o3, 304; T 328, 336, 338; Ca 417, 41S catenatus Ca 896 catenulatum P i57 ; Ca 416 cathaica Ca 408 catonae Ca 896 chaffanjoni G ig5 ; Ca 428 Charmosta D22, 24; I i3i-i36; G 194, igS; C3oi, 3o3, 304; T 326, 334, 338; Ca 871, 419, 420, 428 chinensis L 87, 38, 40, 67 ; N 69-71 ; I i35,i36; G 187, 188, 194, igS ; C 3o3 ; Ca 411, 418 chlorosticta G 186, 187; Ca 412 Chrysostigma D 23; L 40; N 69-71; 1 184, i35, i38; G 175, 176, 178, i83, igS; C 3oi- 3o3 ; C 3oi-3o3; T 827, 829, 33o; Ca 372, 380-382, 887 cicatricosus, um G 182 ; Ca 892 clathratum I 189 ; T 335 ; Ca 400, 401 clemens Ca 887 cogitans Ca 38i cognata D 22 ; G i56. 198; Ca4ii colmanti Ca 404 comanense Ca 401 comes Ca 38 1 concinna Ca 878 concretum Ca 38i Cosmoplata D 22, 24; L 87, 38, 40, 56, 37; N 69-71; 1 136 ; C 3oi, 3o3;.T 334, 338 ; Ca4o8, 409, 414 costipennis .... G i8i-i83 ; T 332; Ca 890, 3gi coxalis G190; Ca 406, 417 crassipes G 186; Ca 412 Ctenosta D 22, 24; L 87, 38, 55; I 134-139; G i83, 187-191, 198; C 3oi ; T 336; Ca 408, 409; C 414. 4 15 cuprescens cupreum . curtisi . curvipes . cyanescens Pages . . . . Ca 417 . . Ca 401 . . . . Ca 408 G 189, 190 ; I 417 C 3o D daurica G 198; Ca 428 davidis Ca42i, 428 davidsoni Ca 889 debilis Ca 879 deckeni I 140; T 384; Ca 897 declivis G 177; Ca 876 decolor Ca 874, 898 denticollis ... I 187; G 194, 198; Ca 410, 423. 424 deplanatum P i58 depressicollis G182; Ca 891. 892 deserticola .... D22; I 184; G 190, 191; Ca 410 dietzii Ca 878 diffracta Ca 879 digueti Ca 891 diminutus G 182 ; Ca 890 discors I i35, i36; G 176; Ca 877, 878 dolens G 179, 180; Ca 385 dsungaricum Ca 412 dubitatus G 182; Ca 390 duftschmidi Ca 418 E elegans Ca4ii elgonensis Ca 898 emmonsi P i58; G 179 ; Ca 383, 884 Epipara D 22, 24 ; G 191 , 198, 194 ; C 3o3 ; T 884, 336 ; Ca 420, 422 eremicola Ca 388 Eremosoma D 22 ; I i36, i38, 189; G 194; C 804; T 334, 338; Ca 420, 422 escheri P i5S escrobiculatum . . . . . P i58; G 191 ; Ca 402 esuriens Ca 877 Eucalosoma T 336; Ca 400, 408-407 Eutelodontum D 23 ; G 180-184; C 3oi, 802; Ca 889, 391 eversmanni ... I i36, 140; G 177; C 3o2 ; Ca 878 exarata Ca 879 expansum Ca 38i explanaticolle Gi83; Ca 898 externa L 87, 40, 41, 56; I 137; G 168, 178; Ca 884 F femoralis Ca 898 fernquisti Ca 884 fischeri G 177; Ca 876 FAM. CA RABIDA 7i5 rajjes torreri Ca 3S7 frigidum D 22, 23; L 38. 41. 57; G 178, 192; C 3o3 ; L 401 ; Ca 402 fulgens G 189; Ca 416. 417 funesta Ca 412 G galapageia G 191 ; C 804 ; Ca 394, 417 galapagoum Ca4i9 gebieni Ca 393 gerstaeckeri Ca 394 giardi Ca 404 glabrata G 180; C 3o2, 804; Ca 388 glabripenne Ca4i2 glacialis Ca 898 glasunowi I 189; G 177 ; Ca 874, 875 goetzei Ca 400 granatensis G 191 ; Ca 419 grandidieri Ca 406 grandipennis D 22 ; G 192 ; Ca 408 granulata G 189, 190; Ca 416, 417 granulosa Ca 424 gravidula Ca 878 grumi G 177; Ca 876 guineensis Ca 404 H habelmanni Ca 404 haligena G186; Ca4ii harrarensis Ca 898 haydeni L 892 ; Ca 898 heeri P i58 helenae D 22 ; G186; C3o3; Ca4ii hemicalosoma G 168 herbsti Ca 412 himalayaca G 198 himalayana Ca 408 hoegei Ca 892 hortensis Ca 412 hospes Ca 388 hottentota G 178, 190, 191 ; Ca 410 howardi Ca 419 I imbricata 1.56; G190; C3o3; L409; Ca 410, 414, 417 incerta Ca 388- indagator Ca 412 indigatrix G 186; Ca 411-418 indica G 187; Ca4i3 indigens Ca 38i indistinctum Ca 38i ingens Ca 388 Pages inquisitor L38, 40, 58; I i38; G 188, 190-192; C 3oi ; L 401 ; Ca 401 inversa Ca 878 investigalrix . ... I i35; G 199; T 338; Ca 422-424 irregularis Ca 878, 38i, 428 Isocallia I 132-184, i36; G 177, 178; C 802 ; T 827, 829, 33o; Ca 872, 878 Isostenia D 28; I i32-i35; G 175, 176, 178, 180; C 802; T 829, 33o; Ca 872, 879, 38o J jaccardi G 191, 192 janneli Ca 3g6 joannae Ca 896 K kachovvskyi Ca 898 karagaicus I i3o; G 177; Ca 875 karelini I i3i; Ca 874, 875 kaschmirensis L 38, 40, 57; I i36; G 187; Ca 41 1, 418 kenyensis Ca 896 klamathensis Ca 879 klynstrai Ca 407 kolbi Ca 896 kowaczi Ca 898 kutschakewitschi I i3i, i35; G 177; T 333, 884; Ca 874 laeve I i83, i35; G 181; C 3o: ; Ca 892 laevigatus Ca 891 laevissimus Ca 891 laeviuscula . . . . . . . G 186, 194 ; Ca 418, 421 lapougei Ca 404 laqueata Ca 878 laterale, is G 189; Ca4i7 laticolle Ca 38i latipennis Ca 878 lecontei Ca 887 lejndum L 40, 42, 58 ; N 69-71 ; 1 184 ; G 195 ; Ca 38i leptophyum Ca 424 levettei Ca 402 linelli Ca 894 longipenne Ca 884 lugens I i36; G 194, igS ; Ca 422-424 lugubris . . L42, 57; 1184,187; G178; Ca 887, 428 Lyperostenia D 28 ; I i3i. i33. 184, 187-189; G 178, 176. 178. 195 ; C 3o2 ; T 827, 829, 33o ; Ca 872. 382 SI macrum I i35, 187: Ca 385 maderae L 88, 40. 57; 1 i35; G 186, 187; C 804; Ca 411-418 COLEOPTERA ADEPHAGA 716 Pages major Ca 404 mandestjernae Ca 876 marginalis Ca 387 marginatus Ca 375 maroccana G 187 ; Ca4ii masaicus Ca 896 maximowiczi . . . G 178, 192, 198; C 3o3 ; Ca 408 mexicanum G176; Ca 38i Microcallisthenes Ca 874 M iorocalosoma Ca 889, 894 microgonum. . . . G 181, 182; T 332; Ca 892, 898 microstictum Ca 38i mikado G 198 ; Ca 408 Mimotefflus . . Gi87; C 3o3; T 887 ; Ca 408, 418 minor Ca 404 mongolica Ca 424 montandoni Ca 412 monticola Ca 879 morelianus G 182; Ca 891 morrisonii Ca 38i mossambicensis Ca4i5 motschoulskyi Ca 874 N nauckianum . . . . P 187 ; G186; Ca 411, 412. 420 N eocalosoma Ca 889, 898 neumanni G 184 ; Ca 896 nevadensis Ca 899 nigra I i36; Ca 418 nigrina I 140 nigripennis I 140; Ca 897 nitens Ca 408 nitidum Ca 890 nivalis Ca 418 nivicola Ca 418 o oberthuri G187; Ca 418 obscurum Ca 898 obsoletum I 187; G 176; Ca 38i oceanica D 22 ; Ca 408 ocellata, um I i38 ; G 3o3 ; Ca 879-881 ogumae Ca 414 olivieri D 22 ; L 88 ; I i36, i38; G194; C 804 ; Ca4io, 420-422 omiltemium G 182 ; T 833 ; Ca 891 opaca Ca 379 opima Ca 378 orbiculatum Ca 874 orbignyi Ca 417 orientale D 22 ; G 190; Ca 410, 414 Orinod nomus I i38, 140 ; G 167, 168, 1S4, 188 ; C 3oi- 3o3: T 826, 884; Ca37i, 894, 898 Pages ovalis Ca 876 oxygonum Ca 876 P palmeri G 178 ; Ca 872, 383 panderi G 177 ; Ca 874, 878 paphius G 168 Panacalosoma G 176; T 829 parallela G186; Ca 412 Paratropa I i3i, 187, 189; G 178-181 ; C 802; T 33i, 388, 386 parowana Ca 879 parviceps Ca 388 parvicollis Ca 887 patagonicus Ca 417 pellax Ca 38 1 pentheri Ca 876 peregrinatrix . L 48, 87 : I 184 ; G 180; Ca 887, 388 persicus Ca 878 pertinax Ca 887 petri , . . . I i36, 189: G 194; C 804; T 338, 41 1 pimelioides Ca 879 planicollis G187; Ca4i3 plasoni Ca 878 politus G 187 ; Ca 890 porosifrons G182; Ca 891 praestans Ca 877 prasina G193; Ca 408 Procalosoma P 186; G 191 ; C 3o3 ; T 336; Ca 872, 382. 383, 400. 404 procera Ca 418 prominens I 187; G 179; Ca 887 protracta Ca 388 pumicatus I 189, 140; G 177 punctatosulcatus Ca 408 punctiventre Ca 401 punctulicolle . . G i83; Ca 894 purpuripennis G 198 ; Ca 408 pustulata Ca 879 R raffrayi C 802 ; Ca 897 rapax Ca 408 rectilaterus Ca 877 reflexa Ca 879 regeli I i3o regelianus 1187; G 177; Ca 874, 876 reichei I i36; C3o2; Ca 874 reitteri G 194 ; Ca 421 relictus Ca 876 reticulata L 87, 41, 87; N 69-71; I i36, i38; G 178, 176 ; Ca 878 retusa G 189, 190; C 804; Ca 416, 418 FAM. CAr;L34; C 3o5, Sog; T 328. 425 ; Ca4i)7, 5oi. 5o3. 504, .309 Plalychius C 3o5 ; Ca .520 platypterus ('a 525 I’ai;o3 Procrusticus C 3o5, 3o8; 'r34i ; Ca 432. 442, 444, 44(1 Procrustides C 3io ; '1' 327. 35o. 353, 425 : Ca 572, 58o Procrustocarabus C 3o8 ; T 341 ; Ca 432. 4.33, 4.35, 440 Procnustogenici C .3o6, 307 plalvsielis PiOiitisInidts Plectes C 3 10; T 34S : C a ^ 497» *^I9* 021, 526, prodigus 53o, 672 liroductus . . . Ca4 44 pleisioceuiiiis progressus Pliochetes 4-^-^ proliter . . . Ca t)42 poiloliciis .... proli.Mi.s . . . C 3o8 ; 1' 328 , Ca 590, 291. 394, 596 jxieta promachus polaris proiTietlieus ]>oleinisles Promorphocarabus Ca 622, 637 polituliis prosper ... . Ca 66() }>olon ictis protenes jiolvchacta lirotensus l>)lvchrous Proteociirnbjis . Ca 452 j)omer^nus jirovincialis pomptimis pro.\imatus ponticus proximus porphvroliaphes .... ])runneri porrectan^tiUis psetidobesseri porrecticollis ]>seudobouellii jiortalej^rensis pseudocancel latus. poschiatinus pseudocarinatus .... . Ca 604 potanini Pseudocechenus 6 ; L 34 ; Ca 3oi , 309; T 345 ; Ca 497, poussiclfjuei 457 504, 5o5 ])raearvensis C-a627 ])seudoconstantinowi . liraecellens . X 3i6. 317 ; Ca 04.3 Pseudocoptolabrus . T 342 ; Ca 453, 464. 465 ))raecox Pseudocranion C 3o9 ; T 339 ; Ca 471, 472 )>raedator Ca 633 pseudocychricollis . . . Ca 491 lirahvei pseudofaustulus .... . . . Ca 492 jirasinotinctus pseudofestivus . . . Ca 492 prasinus pseudofossiger . . . Ca 326 jiratti psciidofulgens prattianus pseudogotschi prenjns Ca 458 pseudograniger .... pressi i i pscudolotharingus . . . pretiosus ])scudomonticola .... jirevosti pseudomtilleri preyssleri. pseudonothus prichodkoi pseudoiirasinus . T 341 : ('a 442. 44.3 jirincipalis Pseudoprocrustes proMematicus 4. 6 ; L 32, 33 ; C 3io; N 3 18. 321 ; Ca540, pseudoscythicus .... 541, 54.3. 5.14 , 554. 362, 570, 573, 576. pseudosteuarti 58 1. 582, 59.5, 680 . Pseudotribax . . . . C ,3o5 ; T 345 ; Ca 5o6. 5o8 Prooerogenici . . .. C 3o6 pseiulotuberculatus . procerulus C 3oS, 3io. .328; Ca 390. 5 )1. 594-597, 673 pseudoviolaceiis .... . . . Ca 439 Procerus 6; 1,34; C, .3o5. 3o8 ; '1' 320. 339; Ca 426. psetidovijiennis .... 42'J-4 .33. 440, 442. 446. 5i3, 660 pseudovittaius ProcPu stes 5, 6 : I, 3(), 34 ; C 304, 3o5, 3o8 ; T 327, 3.3g, 341 ; Ca 426. 432, }33. 440. 442. 446, 5i3 Psilogoniens T 33ii ))siloplc'riis Ca .(Sf) 7^+ COr.EOPTERA ADEPHAGA Pages pueli (. a 43iS puellus ^3^ 5i2 puer ^3 31 1 pulchellus Ca 642 pumicatus ... Ca. 492 pumilio Ca 667. 668 punctatoauralus 6; L 34 ; N 3i6; Ca 487, 489. 491, 492 punctatocostatus Ca 556 punctatostriatus Ca 5 10, 674 punctatus Ca 441, 496 puncticollis Ca 566 punctiger Ca 526 punctulatus 6.a 439 pupulus Ca 012 purpurascens . . . . 4; C 293; Ca 454. 456. 601 purpureus Ca 431 puschkini Ca 424. 425 pusillus Ca 573, 574 pusio Ca 589 pustulatus Ca 640 pustulifer Ca 486, 487, 675 putus Ca 648 jnitzeysi Ca 494-564 putzeysianus Ca 564 pygmaeus Ca 459 P3'renaensis Ca 63o Pyrenaeus Ca 496 Pyrenaicus Ca 578. 644 ])yrophorus Ca 484, 485 Q quadricatenus . quadricollis . . . . quinqueseriatus Ca 620 quittardi .... K raddeanus ... raddeensis . . . . ramanus .... ramburi .... rareulensis . raxicola .... rebellis .... Ca 528 ree.tiperlatus. rectoimpressus . . redtenbacheri . regalis .... . C 3i2 ; Ca 653, 684 regeli regularis .... regulus ... reitteri . Ca 526, 527, 529, 546 relictus .... . . . . Ca 451, 679 Payres remotus Ca 552 renardi Ca 448, 444 repletus Ca 476 retovvskii Ca 53o Rhabdotocarabus C 3io ; N 314 ; T 328 ; Ca 533-535 Rhigocarabus . . C 307, 3io ; T 347 ; Ca 53o, 53i rhinopterus Ca 577 rhodanicus Ca 640 rhodopensis Ca 55i richteri Ca 450 riedeli Ca 522 riffensis Ca 544, 545 rilvensis Ca 458 riphaeus Ca 649. 65t roborowskii Ca 588, 589 robustus Ca 63j, 644 rocctE Ca 625 roeschkeanus Ca 5oo roetzeri Ca 629 romanovvi .Ca48i romanus Ca 456 ronayi Ca 642 ronchettii Ca 634, 635 rosalesi Ca 548 rosalitanus .... Ca6i8 roseni Ca 667 roseri . Ca 568, 56g roserii Ca 569 rossicus Ca 606 rossii T 356 ; Ca 6i3-6i6, 618 rostagnoi Ca 635 rostianus Ca 467 rothi Ca 646 rothii Ca 644, 646, 653 rothschildii Ca 484 rottenmanicus Ca 566 rotundatus Ca 612 rubricrus N 819; Ca 641 rubripes Ca 492, 632 rubrofemoratus Ca 6o3, 641, 647, 659 ruficrus Ca 593. 629 rulipennis Ca 598 rufipes Ca 490, 6o3, 662 rufofemoratus . Ca 491 rufoscapus Ca 6o5 rugi fer Ca 438 rugina Ca 441 rugipennis Ca 478 rugosipennis Ca 498 rugosus . . . 4; C 293, 807; Ca 487, 448, 449, 849 rugulosus Ca 488, 646 rumelicus Ca 576, 877 CARAHlD/t: 735 Paws rusticus . . . Ca 537 rutheiuis Ca6ii rutilans. . 4, 6 ; L .34 ; N Sig; T 347; Ca 534, 536, 537 s sabauJus Ca 640 sabinus Ca 43S sabroseusis Ca 545 sachalinensis v'a 627 sacheri Ca 660 sackeni . . Ca 472 sahlbergii Ca 656 sajanensis t'a 606 sajanus Ca 464 salisburgensis Ca 456. 457 sanchari Ca47t sangstacki Ca 640 saphyrinus Ca 445 sapphirinus Ca 446 sarajevensis Ca 460 saroniciis Ca 435 satanas C'a 527 saulcyi Ca 433 savinicus Ca 457 scaber Ca 455. 543 scabripeiinis Ca 577 scabriusculus Ca 65o, 666 scabrosus Ca 430-432 Scamboca cabus C3ii,353: Ca 5 54, 571, 572, 578, 579 scandinavicus Ca 453 schainyli Ca 527 schardaghensis Ca 458 schartowi Ca 640, 641 schatzmayeri Ca 602 schaumi Ca 463, 546 547, 644 scheidieri. . . . C 3i2 ; N 3i6. 317. 3ig ; Ca 638, 641 schilskyi Ca 563 schmidti Ca 451 schbnherri Ca 462, 464 schreiberi Ca 460 schrenki Ca 479, 482 schtschegolewi Ca 464 scialdonei Ca 485 scintillus Ca 476 scopolii Ca 586 scordiscus N 3i5 ; Ca 458 scowitzii Ca 477' scrobicu latus Ca 552 sculptilis Ca 5o5, 579 sciilptipennis ... T 353 ; Ca 579 sculpturatus Ca 63i sculpitis N 3i5; Ca 452 Scythicus Ca 6o5 Scythocarabus scythus sczobroniensis . segregatus . scguranus seileri .... seishinensis . sejunctus, sellae . . semenowi. semelricus . semicoriaceus . semiopacus . semirutus, semirugosus . semistriatus . Sem nocarabus separandus . separatus, septemcarinatus .septemlineatus . sequanus . sequensi . serbicus . seriatissimus seriatofovcatus . serialus . sericus sei iepunctatus serratus . servillei . setosus . . . sewertzowi . sexpunctatus shantungensis . shinanensis . sibiricus . siculus. sidonius . siegwarti . sieversi sifanicus , sikotensis. silaensis . silesiacus. . . simoui .... sim])lcx . sirnjilicipennis . simulator, sininensis skombrosensis . slivensis . smaragdinus Patjo.s . T 329; Ca 571, 58o Ca 558 Ca 6o3, 6o5 Ca 507 Ca 449 Ca 629 Ca 597 Ca 644 Ca 489, 563 Ca 48.5 Ca 644 I Ca 658 Ca 5g6, 597 Ca 469 Ca 444 Ca 532. 606 C 3i2; r 355; Ca 58i, 582 Ca 475 Ca 475 Ca 454 , 461 Ca 461 N 3i9 ; Ca 640 Ca 602 Ca 643 Ca 642 Ca 558 . Ca 461, 569. 571 Ca 665 Ca 49 1 . Ca 571, 58 1, 582 Ca 451 Ca 620 Ca 5io Ca5i8 Ca 485 Ca 5g6 Ca 649-651 . . . . Ca 61 3 Ca 441 Ca. 5oo Ca 476 Ca 470 597 Ca 499 Ca 504 Ca 634 . Ca 628 Ca 578 . . . . N 3i6: Ca 463 Ca 588 Ca 458 Ca 636 Ca 480. 484 36 COLEOPTERA ADEP[E'\GA Pages smaraffdalus Ca 393 smyrneiisis ... Ca 55q sobotkaensis Ca55i sobrinus Ca 634, 635 sodalis Ca 663. 664 sobanus Ca 438 so^diamts Ca 474 sokolari Ca 636 solidus ^ y- 541 sollicitans Ca 456 solskyanus . . . C a 633 solskyi Ca 5r3 solutus Ca 540. 542 sommeri Ca 431 songariciis Ca 5i5 soproniensis Ca 6o3 spaethi Ca 44 1 spasskianus Ca 64.3 spectabilis Ca 645 spencei . Ca 629 sphinx Ca 53o siihodrinus Ca 439. 440, 56g Sf-ltodi istocayabxis C 3o5, 3og ; Ca 470, 474 Sphodristus C 3o5 ; T 339 ; Ca 474, 477 spinolae Ca 442 splendens 4, 8, 9; L 84 ; C 293; Ca 442, 48S-491, 601 spretus Ca 487 spurius Ca 483 staehlini Ca 568. 669 staj^nalis Ca 616 starcki Ca 527. 52<) starckianus ... Ca 527 staryg^radensis Ca 55 1 staudingeri Ca 471 stecki Ca 563 stenocephalus Ca 428 stenroosi Ca 514 sternbergi Ca 63o steuarti Ca 56i, 618 steveni Ca 526, 5zj stevvarti . Ca 618 stierlini Ca 489 stjernvalli Ca 5iS stocktonensih Ca 5yu stoecklini Ca 616 stoetznerianus Ca 678 stoliczkanus Ca 466. 467 stolidus Ca 593 strandi Ca 543 strasseri Ca 490 strauchi . Ca 623 striatopunctatus Ca 5oi) striatulus Ca 664 Pagos striatus T 359 ; Ca 55i , 663, 664, 672, 673 stroganowi Ca 465-467 strophium Ca 583 stscheglovii Ca 624, 625 stscheglowi Ca 625 stschurovvskii Ca 585 sturensis Ca 563 stussineri Ca 636 stygius Ca 607 st3'riacus Ca64 3 subalinnus Ca 5o3 subcatenulatus Ca 494 subcorax . . Ca 670 subcoriaceus Ca 670 subcrenatus Ca 455 stibcyaneus Ca 476 subcychricollis Ca 491 subexaratus Ca 461 subfestivus . . . . N 3i6; Ca 493 sitbformosus Ca 483 subglabratus Ca 556 ■ subgraniger Ca. 6o5 subkatharinae Ca 568 stiblaevis . . Ca 459 sublineatus . . Ca 4.38 subovipsnnis Ca 491 subparallelus (3a 668 subpolitus Ca 459 subpunctulus Ca 467 subpyrenaeus Ca 640 subregularis ... . . Ca 670 subrugosus Ca 487 subschartowi Ca 604 stibvirescens Ca 623 successor Ca 664 succisus Ca 640 sudeticus Ca 604 sudresi Ca6ri sugitensis Ca 629 sulcatissimus . Ca 612 sulcatus Ca 612 sulinensis Ca 6o5 sunpanensis Ca 483 superbus Ca 687 superior Ca 6o3 sussamyrensis Ca 670 sustenensis Ca 504 sutomorensis Ca 619 suvorovi Ca 814 swinhoei Ca 495 sylvaticus Ca 629 sylvestris Ca 562, 564, 565, 573 sylvosus Ca 554, 555 FAM. CARAH1]:»A^: 737 Pages synallactes Ca 53u Syriacus Ca 430, 432 syrus ... Ca 433 Syzygocarabus . . . C 307; '1' 353 : Ca 5.S7, 589, 590 1' Tachycarabus C 3o5. 307; T 328, 353 ; Ca 571. 5S9 taedatus C 298; Ca 569-571, 582 talianus Ca 678 taliensis Ca 465 talychensis Ca 433, 447 talyschensis Ca 447 tamsi Ca 559 Tanaocarabus C 3ii ; '1' 35o ; ('a 539, 340, 553, 555 tanguticus Ca 469 tanypedilus Ca 5io tarba^ataicus Ca 649, 653 tatricus Ca 565 tatumi ... Ca 582 taunicus Ca 638, 639 tauricus Ca 429, 431, 438 tcheliensis Ca 658 teberdensis Ca 524 telemachus Ca 677 telluris Ca 623 tenuiformis Ca 594, 595 tenuipes Ca 5i2 tenuitarsis T 344: Ca 519 ternoveusis Ca 5o3 testis Ca 488 textus Ca 670 theanus C 3io, Ca 585 theophilei Ca 477 thermarum Ca 444 theseus Ca 528 thianchanicus Ca 663. 664 thomsonianus Ca 476 thoracicus Ca 558, 65 1 thurachii Ca 607 thuringiacLis Ca 564 thuringianus Ca 604 tibialis Ca 540, 65i ticinensis Ca 467, 567 tientei Ca 678 tii^ancanus Ca 636 tif^urinus Ca 641 tin”;itanus Ca 449 - tirkii Ca 489 tiro Ca 472 titan Ca 526 Tmesicarabus 3;C3i3:T 358 ; Ca 5i i. 622, 661 , 662 tokatensis Ca 476 tolli 3, Ca 655 Pages Tomocarabusi 0: C3i(), 3i3; 1' 329, 353; Ca 555, 571, 572, 575, 576, 579, 58o, 666 torosus Ca 544 touzalini Ca 63o trabuccarius Ca 540, 541 Trachycarabus T 357 Ca 587, 614, 622, (>49, 65o, 657 663, 665, 667, 66((, 681 traiiseuns .... Ca 620 transfuga Ca 4 46, 644 transiliensis Ca 681, 682 traiisylvanicus Ca 565 trapeti Ca 541 travuikanus Ca 461 trentinus Ca 600, 602 Tribacis Ca 52o Tribacogenici C 3o6, .ioy Tribacogeniens T 347 Tribax C3io; T 347, 348; Ca 440, 442,507,519-523 tringinta duo sulcatus Ca 461 tristiculus Ca 592, 664 tristis Ca 574 troberti Ca 490 trojanus Ca 559 Tropidocarabiis Ca 453 truncaticollis L 26 ; T 353 ; Ca 571-575 tschetchenicus Ca 523 tschiteherini Ca 5i6, 5i" tsingtauensis Ca 485 tuberatus Ca 579 tuberculatus Ca 431, 6o5 tuberculosus Ca 481, 5yi, 579, 5Si, 583 tugenus Ca64i turcicus Ca 619 turckheimi Ca 495 turcomannicus Ca 5yS turcomannorum ... Ca 5o9, 5 10 turkestanicus Ca 670 turkestanus Ca 668 Tylocarabns . Ca 622, 684 tyrannus Ca 485 tyrolensis Ca 566 u uhligi Ca 660 idlrichi Ca 61 5. 618, 634-636, 638, 666 Ulocarabus .... C 3io, 3i i . 348 ; Ca 584, 585 unctus Ca 620 ungensis Ca 6o5 uralensis Ca 62.5 uralicus C;i Ct5y ursuius Ca 487. 488, 489. 490 ussuricus Ca 484 738 coleoptp:ra adephaga \’ Pages vagans Ca 600. 601 vagepunctatus Ca44i vaitriani Ca 619 validus Ca Soy, 643 van volxemi Ca 399 variabilis Ca 663 varians Ca 476 variolaris Ca 558 variolatus Ca 558 variolosus C 293 ; Ca 609 varistriatus Ca 646 varvasi .... Ca 54S vegasensis Ca 582 velebiticus Ca 619 velepiticus Ca 619 vellepiticus Ca 619 venetianus ' Ca 629 venustus Ca 593 verrucosus Ca 549, 6o3 versicolor Ca 643 vestigialis Ca 670 vicinus . . Ca 439 victor Ca 6i3, 617, 619, 620, 666 vieirae Ca 547 Viennensis Ca 357 vietinghoffi L 34; Ca 453, 463, 464 vietinghoffianus Ca 463 vietinghovi Ca 463. 464 vigil T 359: Ca 672, 673 vigilax Ca 672 vincens Ca 568, 569 vinctus . . Ca 554. 680. 681 vinculatus Ca 628 vindobonensis Ca 49.3 violaceus 3, 4: L 27, 34; C 293 ; N 3i5, 3i6 ; Ca 453. 454. 456, 457, 459, 462, 488, 536, 584, 6i5, 621 violaceus x auronitens Ca 484 violaceus x splendens Ca 488 virens Ca64i viridifossulatus Ca ^8i viridipennis Ca 478, 484 viridipunctatus Ca 608 viridissimus Ca 481 vitalisi 3; Ca 671, 673 vitiosus Ca 646 PagC3 vittatus Ca 490 vlascanus Ca 488 vlasuliensis Ca 488 v'olfii Ca 458 volujakanus Ca 480 vomax Ca 557 vulneratus Ca 655 w wagae . . wagneri . wallichi . wallichii . walteri washingtoni weidmanni weigeli weisei . werneri . whitei . wiedemanni wilkinsi . wladimirskii vvockei wolffi . wulfiusi . . . . . Ca 47 1 . Ca 445 C 3io ; Ca 467 . . . . Ca 587 . Ca 55i . . . . Ca675 . Ca 6i3 . . . . Ca 609 . Ca 677 . . . . Ca 636 . Ca 490 Ca 440, 619 T 346; Ca 5ii, 5i2 Ca 553, 579 . . . . Ca 542 . . Ca 458, 459 Ca 552, 593 X xaxarsi Xystrocarabus . Ca 541 Ca 622, 624 Y yesoensis Ca 633 yezoensis N 3i5 jmnnanensis Ca 677 yunnanus T 356, 357; Ca 486, 466 z zabljakensis Ca 488 zacharschevskii Ca 628 zawadskyi N 817 zepcensis Ca 461 ziegleri Ca 6o3, 628 zvvickii . Ca 498 Zoocarabus . . Ca 3o6 ; T 357; Ca 625, 665, 667-669 CYCHRINA A acuticollis aeneiccillis aeneus. alpinus alternatus amplicollis , anatoHcus andrewsii angelli. . . angulatus angulicollis , angustatus . angusticollis armeniacus attenuatus . . Ca 704 . Ca 690 . . Ca 700 . . Ca 688 . . Ca 6g6 . Ca 690 Ca 700, 701 . . Ca 690 . . Ca 690 . . Ca 698 . Ca 703 Ca 702. 703 Ca 697, 698 . Ca 701 . Ca 700 B halcanicus balkanicus ballionis basalis behrensi beringi . . . , bicarinatus biedermanni bilobus blanchardi bovelini Brennus brevnorti . Ca 701 . . . Ca 701 . Ca 700 . Ca 697 . Ca 698 . Ca 695 . . Ca 706 . . Ca 692 . . . Ca 636 . . . Ca 70.3 . . . Ca 783 Ca 684, 693-697 . . Ca 706 c canadensis Ca 702 Carabinae Ca 693 earaboides Ca 687. 699. 701, 702 carniolicus Ca 700 catenulatus Ca 696 cavicollis . Ca 686 eoadiinatus Ca 702 Coloradensis. . Ca 692 columbianus .... Ca 695 compositus Ca 695 confusus Ca 694 congener Ca 697 • constrictus Ca 690 convergens Ca 69.5 convexus Ca 702, 704 conlatus Ca 694 cordicollis Ca 70.3 corpulentus Ca 695 Pages corvus 4'^ 692 i renatus Ca 696 cristatus Ca 6g3, 694, 697 cupripennis Ca 694 CYCHRINA Ca 683. 705 CYCHRINI Ca683 Cychropsis Ca 683-685 Cychrus .... Ca 683, 684, 687, 68g, 699-701, 703. 704 cylindricollis (.1699.703 davidis ilebilis. decipiens . diffractus . dilatatus . dissolutus dufouri duplicatus D . . Ca 704 Ca 688, 698 . Ca 696 . Ca 706 . Ca 692 . Ca 695 Ca 699, 704 . Ca 697 E elevatus elongatus Eucoptolabrus .... . Ca 692 Ca 701, 702 . . Ca 699 F fallax C a 694 tissicollis C'a 686 flammeus Ca 692 lloridanus . . ('a 698 frivaldszkyi Ca 701 fuchsi C'a 691 fuchsianus C'a 696 fulleri Ca 6c)4 gentilis germari . gracilis grajus . . granu latus granulosus gravidus . guyoti . . Ca 696 Ca 690 C a 694 C'a 703 Ca 701 Ca 706 Ca 6gi> Ca 690 r-r hami)ei hemphillii heros t a 703 Ca 704 Ca 692 740 COLEOPTERA ADEPHAGA Patfes iioppei hoppingi .... hubbardi .... Ca685 humeralis. I idahoensis . Ca 687 imperfectus . Ca 688 incipiens .... incompletus . Ca 638 indianae .... insularis .... intermedius . interruptus . Irichroa . . . . . Ca 683, 684, 688 italicus .... K kelloggi .... kolbei koltzei L lapponicus . lati ventris lecontei .... leonardi .... longicollis longipes .... M macrogonus . . marginatus . . . M anutelns .... Megaliridiii . mellyi meridionalis. . . merkeli .... Ca 687 mexicaniis . minor minus modulata .... monongahelae . montanicus . montenegrinus . montereyensis . morawitzi . . . mutabilis. . . . N Neocychrus . niagarensis . Pasfes nif>ripennis . Ca 698 nitidicollis Ca 706 Nomaretus Ca 683, 687 O obliquus Ca 6g5 opacicollis Ca 695 opacus Ca 698 oref^^onus Ca 698 oreophilus Ca 6g5 ovalis Ca 696 P pal palis Ca 705 parvulicollis Ca 695 pehri Ca 701 Pemphus Ca 693, 697. 698 petersi Ca 692 politus Ca 695 porcatus Ca 695 proboscideus Ca 700 procerus Ca 695 productus Ca 696 Psfitdonoviaretus . ... . . Ca 683, 685, 687, 688 punctatus Ca 696 puncti pennis , , . Ca 703 purpurata Ca 690 pustulosus Ca 704 py^maeus Ca 702 Pyrenaeus Ca 702 K reg^u laris Ca 687 reiseri Ca 708 reticulatus Ca 697 rhilensis Ca 701 rickseckeri Ca 704 ridingsi Ca 690 riversi Ca 695 roeschkei Ca 691 rosti Ca 701 rostratus Ca 701, 702 rufitarsis Ca 694 rugiceps Ca 697 rugicollis Ca 701 S sabaudus Ca 702 Scaphinopterus Ca 691 Scaahinotus . , . . Ca 683, 684, 688-691, 693, 699 schaumi Ca 706 schmidti Ca 7o3 schwarzi Ca 688 I'AM. CAKAHID.K 741 sculptipennis semif*ranosus seriatus . . serus . ... shoemakeri . . signatus . . sikkimensis . simple.x sinuatus . Sphaeroderus spinicollis . . starcki. . stenostomus”. striatopunctatus striatus . . strictus subcarinatus subdepressus . subtilis . . Ca 69.S Ca7oi,7()^ C'a 704 C'a 687 Ca 692 Ca 701 Ca 68.S Ca 702 Ca 69.^ Ca 683, 684, 686, 704-706 Ca 704 Ca 700 . . . Ca 705, 706 Ca 696 Ca 696 Ca 696 Ca 701 Ca 696 Ca 696 T tenebricosus Ca 692 tenuiceps Ca 690 thibetaiuis toriilosus. . Iravnikanus . tricarinata tuberculatus Paife.s . . Ca 704 Ca 701, 702 . Ca 701 . . Ca 690 . . Ca 704 unicolor vandykei . velutinus. ventricosus vernicatus vidua . u 689. 690, 692 . . . Ca 692 . Ca 698 C a 695, 696 . . . Ca 694 Ca 684, 689, 690 VV' wheatleyi Ca 691 wrangelli Ca 694 zar iquiey i z Ca 702 742 COLEOPTERA ADEPHAGA EXPLICATION DES PLANCHES CARTE L Repartition des faunes mediterraneenne et du Faite Occidental. CARTE II. Repartition des faunes de TAsie anterieure et du Caucase. CARTE IIT Repartition de la faune de TAsie centrale. CARTE IV. Repartition des faunes du Eaite siberien. CARTE V. Repartition des faunes thibetaine et pacifique. CARTE VI. Repartition des faunes de Ib^merique. Repartition des grands groupes. CARTE VII. Repartition (projection de Mercator) des Aplothoracina, Ceroglossina, Calosomina, Cychrina. PLANCII E I (larves). Fig. I. Ctenosta scabro; a . — 2. Cambalita ntaderae (^ . — - 3. Procerus laticollis (^ . — 4 . Procrustes coriaceus 9 • — 5. Procrustes coriaceus . — 6. Damaster rugipennis cT- Fig. 7. Chrysocarabus splendens q* . — 8. Macrothorax mor biliosus (^ . — 9. Chrysotribax hispanus 9- — IO. Mesocarabiis problematicus — • II. Morphocarahns monilis consitus (^ . — 12. Carabus auratus cyp . PLANCHE II. Fig. I. Ceroglossns chilensis niallecoaniis Lapouge. — 2. Callisphaena reticulata cf Fabricius. — 3. Isocallia reichei (juerin. — 4. Callisthenes kar elini karagaicus Lapouge. — 5. T apinosthenes cancellatus 9 Eschscholtz. — 6. Callistenia discors pf Le Conte. — 7. Isosienia wilkesi 9 Rs Conte. — 8. Chrysostigma morvisonii Horn. Eiff. g. Lyperostenia tristis 9 Conte. 10. Calliiropa externa Sa}’. 1 1. Paratropa macra Le Conte. 12. Carabosoma angulicolle yp Chaudoir. 13. Acamegonia peregrinatrix Guerin. 14. Caraboniimus costipennis 9 Chaudoir. 15. Campalita chinensis nivalis cyp Breuning. l'AM. CARABI 743 PI.ANCHE III. Fig'. I. Acamcgouia peregriualrix ^ (iuei in. — 2. Bhiptosoma laeve (if Dejean. — 3. Calosoma cymtescens 9 Motschulsk}’. — 4. CalUpara maxiiiumiiczi tousaltni La- pouge. — 5. Calodrepa toileuxi (f Le Conte. — 6. Aiistralodrepa schaytri 9 Erichson. — 7. Caminara deserticola q’ Semenow. — 8. Ctenosta scabrosa Chaudoir. — g. Callistriga ciirvipes Kirb3^ — IO. Catastriga trapezipennis cf Chaudoir. hig'. II. Camedula howardii cf Linell. — 12. Acanipalila vagans (j’ Dejean et Aube. — i3. Catasoma thibetanuni I‘'airmaire. — 14. Charmosta invesfigairix chaffanjoni cf Fa- pouge. — i5. Callistrata denticollis (;f idehXer. — 16. Cathoplius stenocephahis Lucas. — 17. Eupachys glyploptenis Fischer. — 18. Proceras syriacus cf Kollar. — ig. Chaetogasier saulcyi cf Ea Brulerie. PLANCHE IV. Fig. I. CJtaelomelas moraioitzi Gang\haue\' . — 2. Procrustocorabiis palaesiinus Lapouge. — 3. Procrustes mopsucrenae Pe3'ron. — 4. Chaetoprostus rugina cf Lapouge. — 5. Lamprostus cylindricus cf Lapouge. — 6. Oxycarabus saphyrinus pirithous cf Reitter. — 7. Procrusticus payafa § White. — 8. Macrogenus clypeatus luctuosus cf Zoubkoff. Fig. g. Macrothorax planatus cf Chaudoir. — 10. Macrothorax sculptus cf Lapouge. — II. Megudoulus violaceus meytri Born. — 12. Pachycranion panzeri pf Dejean. — i3. Imaibius dardiellus cf Bates. — 14. Pagocarabus diruptus crassesculptus cf Kraatz. — i5. Paraplesius staudingeri cf Ganglbauer. PLANCHE V. Fig. I. Sphodristus persa cf Lapouge. Fi‘ — 2. Damaster lewisi cf R3"e. — 3. Coptolabrus tyrannus cf Lapouge. - — 4. Eucoptolabrus yunnanus cf Born. — 5. Chrysocarabus lineatus tirsuius cf Lapouge. - — 6. Chrysocarabus splendens x ursuius cf La- pouge. — 7. Cathaicus brandli 9 haldermann. — 8. Iniopachus pyrenacus cerdanus cf Lapouge. — g. Heterocarabus marietti Q Cristoforis. — IO. Chaetocarabus intricatus eurynolus cf La- pouge. PLANCHE Fig. I. Pachycechenus solskyi Ballion. I‘'i — 2. Cralocephalus corrugis cf Dohrn. — 3. Cechenus prichodkoi cf Semenow. — 4. Ischnocarabus cychropalpus cf Pe3"ron. — 5. Microplectes cupreus argonautarum 9 Seme- now. — 6. Tribax circassicus cf Ganglbauer. — 7. Plectes slarki (j' Heyden. — 8. Chrysotribax rutila)is brevicollis cP Eiipouge. — g. Ctenocarabus galicianus beirensis (j' Born. — 10. Rhabdotucarabus melancholicus (^Fabricius. . II. Platycarabus creulzeri aranetpes cf La- pouge. - 12. Pseudocechenus irregularis montandoni cf Bu3'sson. - i3. Leploplesius merzbacheri cf Hauser. - 14. Pantophyrtus debilis cf Semenow. - i5. Alipast er puellus cf Lapouge. - 16. Cratocecheuus lenuipes cf Lapouge. - 17. Lipaster stjernvalli bartholomaei cf Mot- schulsk3c VI. g. II. Eocarabus jankowskii fusanus cf Born. — 12. Hadrocarabus macrocephalus barcelecoanus cf Lapouge. — i3. Eurycarabus famini verrucosus EapoxigG. — 14. Euporocarabus hortensis magdelainei cf La- pouge. — 1 5 . Cytilocarabus cribratus orientalis(f Osculati . — 16. Piocarabus wladimirskyi cf Dejean. — 17. P anaocarabus sylvosus cf Sa3'. — 18. Phricocarabus glabratus breviusculus cf Kia atz. 744 COLEOPTERA ADEPHAGA Fig. I. 2. 3. 4- 5. — 6. — 7- — 8 — 9- — lO. Fig. I. 2. 3. 4- 5. 6. 7- 8. Fig. I. — 2. — 3. — 4- — 5. — 6. — 7- — 8. Mesocarabus problcmaticus andorranus Lapouge. PachysUis cavernosus variolaius Costa. Melancarabus trojanus (j^ Dejeaii. Oreocarabus errans Gon'. Orinocarabiis latreillei fenest) ellaniis cf Beuthin. Caucasocarabns koentgi (j’ tjanglbauer. N eocarabus taedatns bicanaliceps cf Casey. Diocarahus pusillus Lapouge. Cryocarabus chamissonis cf Fischer. Tomocarabus scahripennis Chaudoir. I r . Scambocarabus hrernformls sculptipennis Chaudoir. 12. Procrustides hessarabicus plalyscelis Fi- scher. 13. Hemicarabus serratus Say. 14. Callistocarabus marginalis cf Fabricius. 15. Ulocarabus stsckurowskii kissariensis Lapouge. 10. Carpathophilus linnei Panzer. 17. Megatiebriusivallichii indicas Fairmaire. 18. Aslhenocarabus opaculus Putzeys. ig. Leptinocarabus hummelii stolidus La- pouge. PLANCHE VII. Fig. PLANCHE VIII. Leptocarabus procerulus Chaudoir. Aulonocarabns nicolaiensis 9 Lapouge. Adelocarabus koreanus cf Reitter. Goniocarabus cancellatussajanensis(^ Reitter. Limnocarabus stygius (f Gangibauer. Hygrocarabus variolosus Fabricius. Carabus auratus magdelainei cf Bleuse. Aptocarabus alysidotus pomptinus La- pouge. Fig. g. Archicarabus phoenix Lapouge. — 10. Xystrocarabiis paraysi gattereri Gehin. — II. Apocarabus billbergi manifestus Kraatz. — 12. Acrocarabus guerini 9 Fischer. — i3. Eutelocarabus arvensis amur ensis La- pouge. — 14. Parhomopterus touzalini Lapouge. — i5. Ancylocarabus tarbagataicKS Y^\2i'AVA. Paracarabus granulaius ptaedator pouge. Encarabus cumanus sobrinus Menetries. Morphocarabus scheidleri cuitulus Gangi- bauer. Trachycarabus scabriusculus inten-uptus 9 Born. Zoocarabus campestris perini Dejean. Basilicocarabus gebleri motschulskyi La- pouge. Apostocarabus melleus odoratus cf Mot- schulsky. Amorphocarabus neglectus cf Lapouge. g. Lyperocarabus coriaceipennis semicoriaceus (7f Kraatz. 10. Loxocarabus obsoletus carpathaicus Pal- liardi. 11. Tniesicarabus cristofurii cf Spence. 12. Isiocarabusfiduciarius insularis Lapouge. 13. Obhiocarabus tliianchanicus Lapouge. 14. Mimocarabus maurus paphins (f Redten- bacher. 15. Cryptocarabus lindemanni (^f Ballion. 16. Eremocarabus kukunorensis flagellatus cf Lapouge. PLANCHE IX. La- Fig. PLANCHE X. Fig. I. Anthracocarabus hatiseri E3i'ponge. — 2. Ohomopterus dehaani japonicus cf Hot- schulsky. — 3. Dolichocarabits protenes kouanping Main- dron. — 4. Laocarabus vitalisi cf Lapouge. — 5. Apotomopterus cupreus 9 Hauser. — 6. Eutomopterus delavayi cf Fairmaire. — 7. N esaeocarabus coarctatus cf Brulle. — 8. Lichnocarabus vinctus cf Weber. Fig. g. Semnocarabus transiliensis cf Semenow. — 10. Pseudonomaretus imperfectus 9 Horn. — II. Irichroa andrewsii (f Harris. — • 12. Scaphinotus elevatus flammeus 9 Halde- mann . — i3. Brennus interruptus 9 Menetries. — 14. Pemphus angusticollis 9 Fischer. — i5. Cychrus spinicollis dufouri cf Chaudoir. — 16. Sphaeroderus stenostomus lecontei (;f Xb^^&vcn. FAM. CARAHID.^K 74 TABLE DES DESSINS DE LARVES (1. = labre ; p. 1. = palpe lahial ; ter. abd. = tergite abdoininal; tel. = telson ; c. = cerci). Ch.\etocak.\bus iNTRic.ATUs : 1., ter. abd.. tel., c., p. 4.5. l.MAiBius BAKVSO.MUS : 1., p. !., ter. abd., tel , c., p. 46. ImaIBIUS STKOGANOWl ; 1., p. 45. CoPTor.ABRUs SMAKACrDiNus : 1., p. 1., tei'. abd., tel., c., p. 45. Damaster RUGiPENNis ; p. 1., ter. abd., tel., c., p. 45. PlATYCARABUS FABRICII : 1., p. 46. Platycarabus depressos : p. 1., p. 46. PsEODOCECHENUS IRREGULARIS: p. 1., ter. abd., tel., c., p. 46. InIOPACHYS PYRENAEUS : 1 . , p. 46. Chrysotriba.k rutilans : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 46. Chrysocarabus auronitens : 1., ter. abd., tel., c., p. 46. ('.HRYSOCARABUS SPLENDENS : 1., p. 1., tei'. abd., tel., c., p. 47. -Megodontus violaceus: 1., mesolabre, 1. en dessous, profil de ThA-pophyse, p. 1., ter. abd., tel., c., p. 47. Megodontus planicollis : 1., p. 47. Pachycranion vietinghoffii : 1., ter. abd., tel., c., 47. Procrustes coriaceus : 1., 1. en dessous, mesolabre, mesolabre en dessous, profil de rii\'po{)hyse. p. 1 , ter. abd., tel., c., p. 47. Dichocarabus rugosus : 1., p. 47. .Macrothorax morbillosus : 1., j). 1.. ter. abd., tel., c., p. 48. Pbocerus l.aticollis : 1., 1. en dessous, mesolabre en dessous, profil de l’hypoph3'se, p. 1., palpaire, ter. abd., tel., c. p. 48. Macrogenus talyschensis : 1., p. 1., palpaire, ter. abd. tel., c.. p. 48. Carpathophii.us linnei : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 49. Mesocarabus problematicus : 1., 1. en dessous montrant le mesolabre dejiourvu d’h} po- physe. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 49. Phricocarabus glabratus : 1., ter. abd., tel.. c., p. 49. Orinocarabus heteromorphus : 1.. p. 49. Orinocarabus silvestris : ter. abd., tel., c., p. 49. Orinocarabus concolor : 1., p. 49. Hadrocarabus brevis: 1., ter. abd., tel., c., p. 5o. Euporocarabus hortensis: 1., p. 5o. Diocarabus truncaticollis : 1., mesolabre, ter. abd., tel., p. 5o. IIemicarabus nitens: 1., p. 5o. Tomocarabus convexus: 1., ter. abd.. tel., c., p. 5o. Neocarabus taedatus : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 5o. Hemicarabus serratus : 1., p. 5o. Leptocarabus procerulus : 1., hypolabre, ter. abd., tei., c., p. 5i. IsiocARABUS JAPONICUS : I., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 5i. Limnocarabus clathratus : 1., i^ et 3*= stades, p. I., terg. abd., tel., c., p. 52. .■\PTOCARABUS ROSSII : 1., p. 52. .■\rchicarabus .MONTIVAGUS; 1., ter. abd., tel., c.. p. 52. ? .Mimocarabus MAURUS : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 52. 746 COLEOPTERA ADEPHAGA Carabus auratus : 1., 1. en clessous montrant Tabsence d’hypophyse, p. 1., ter. abd., tel.. c. , p. 53. Goniocarabus CANGEr.r.ATus : 1., 1. en dessous montrant rh3'poph3'se, p. 1., ter. abd., tel., c., p. 53. .Archicarabus nemoralis : 1., 1. en dessous montrant ThA^pophyse, p. 1., ter. abd., tel., c., p. 53. Eutki.ocarabus arvensis : 1.. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 54. Paracarakus gr.anulatus : 1 . 1. en dessous montrant Thypophyse. p. 1., ter. abd., tel., c , p. 54. Paracarabus lapilavi : 1. et mesolabre, p. 54. Morphocarabus monilis : 1., p. 1., palpaire, ter. abd., tel., c., p. 54. }3asilicocakabus dubius, 1., p. 54. Eucarabus ullrichi : 1.. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 55. Eiicarabus ITALICUS I 1., 1. eii dessous montrant rh\'pophyse, ter. abd., tel., c., p. 55. Ctenosta scabrosa ; 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 55. Caminara IMBRICATA : 1 , p. 1., ter. abd., tel., c., p. 56. Callistriga SAYi : 1., ter. abd., tel., c., p. 56. Callitropa externa : 1., ter. abd., tel., c., p. 56. .Aca.megonia peregrinatrix : 1. et mesolabre, p. 1., ter. abd., tel., c., p. 56. Campalita auropunctata : 1., p. 1., ter. abd., tel., c., p. 67. Campalita maueR/E : mesolabre. p. 1., ter. abd., tel., c., p. 67. Cosmoplata kaschmirensis : mesolabre, p. 5y. CosMOPLATA CHiNENsis I luesolabre i*^'' et 2^ stades, p. 57. CALLISPH.ENA RETICULATA I 1., ter. abd., tel., p. 5y. Calosoma frigidum : 1., ter. abd., tel., p. 67. Camegonia lugubris : ter. abd.. tel., c., p. 5y. Chrysostigma lepida : 1., ter. abd., tel., c., p. 58. Caloso.ma inquisitor : 1., mesolabre i^r stade, p. 1., ter. abd., tel,, c., p. 58. Catasoma olivieri : 1., p. 1., ter. abd., tel , c.. p. 58. Calodrepa wiLCOxi ; 1., p. 58. Cai. lipara sycophanta : 1. 3® stade, mesolabre i^^r stade, p. 1.. ter. abd., tel.. tel. avec c. i®r age, cerci 3® age, p. 59. Calodrepa scrutator : ter. abd., tel., p. 5g. Ceroglossus suturalis : 1., p. 1.. ter. abd., tel., tel avec c., c., p. 59. Cychrus rostratus : 1., p. 1., ter. abd., tel.. c , p. 60. PsEUDONOMARETus HUBBARDi I p. 1., tei'. abd., tel., tel. avec c., c., projection du bord du tel., p. 6o. Carabus : coupe schematique de mesolabre a liA^podon, p. 6o. Nebria brevicollis ; 1., p. 6i. Leistus rufescens : 1., p. 6i. Eurynebria complanata : 1., c., tel. avec c., p. 6i. APPLICATION A LA PHYLOQENIE ET A LA CLASSIFICATION D’apres Telude des larves : Rapports de parente des Carabini, p. 64. Rapports genealogiques des grands groupes de Carabini, p. 66. Rapports probables des Ouadricuspides et des Serrilabres, p. 67. l'Ai\I. CARAini)/!-: 747 TABLEAUX GENEALOGIQUES Calosomes : (jenealogie du g. Callisthenes, p 178. — dii g. Callitropa, p. 180. — dii g. Blaptosoma, p. i83. — du g. Carahoiiiorphus, p. i85. Carabes ; (Jenealogie du g. Procerus, p. 200. — du g. Macrothorax, p. 201. — du s.-g. Procrustes, p. 202. — _ des Procrustes syriens, p. 204. — du g. Procrustes, p. 204. — de Megodoiitus violaceus, p. 2o5. — du s.-g. Megodoiitus, p. 206. — du s.-g. Pachycranion, p. 207. — du s.-g. Imaibius, p. 207. — du g. Megodoiitus, p. 208. — du g. Pagocarabus, p. 209. — du g. Sphodris/us, p. 21 1 . — du g. Coptolabrus, p. 21 3. — g- Chiysocarabus, p. 214. — des races de Chrysocarabus auroiii- teiis, p. 21 5. — des g. Plalycarabits et Pseudoce- cheiius, p. 220. — du g. Cratocephalus, p. 222. — du s.-g. Tribax, p. 227. — du s.-g Plectes, p. 229. — du s.-g. Mesocarabus, p 233. — du g. Hadrocarabits, ]>. 235. — du g. Eiiry carabus, ]). 236. — du g. Pachystiis, p. 237. — du g. Cytilocarabiis, p. 239. — du g. Taiiaocarabus, p. 240. Relations genealogiques du g. Pachystus, p. 241. (jenealogie du s.-g. Oreocarabus, p. 241. — du s.-g. Caucasocarabus, ]). 242. — des s.-g. Neocarabus et Taiiaoca- rabus, p. 245. — du g. Oreocarabus, p. 245. — du s.-g. Diocarabus, p. 246. — du s.-g. Tomocarabus, p. 246. — du g. Ilemicarabus, p. 248. — du s.-g. Cryncarabtis, p. 249, (jenealogie des Callisthenieiis, p. i85. — du g. Caiiiiiiara, p. 191. — du g. Calosoiiia, p. 194. (jenealogie du g. Tomocarabus, p. 249. — du s -g. Leptiiiocarabiis, p. 261. — du s.-g. Leptocarabiis, p. 262. — du s.-g. Adelocarabiis, p. 253. — du s.-g. Auloiiocarabus, 4). 253. — des Multistries de la souche Pacificiue, p. 254. — du s.-g. Carabus, p. 255. — du s.-g Goniocarabus, p. 256. — des s.-g. Hygrocarabus et Liiiinocarabus, p. 257. — du s.-g. Aptocarabus, p. 258. — du g. Archicarabiis, 4). 260. — du s,-g. Xystrocnrabus, p. 261. — du s.-g. Apocarabus, p. 262. — du s.-g. Eutelocarabus, 4’). 263. — du s.-g. Paracarabns, p. 265. — du s.-g. Eucarabiis, 4). 266. — du s.-g. Morphocarabus, p. 268. — de Morphocarabus monilis, p. 268. — de Morphocarabus scheidleri, p. 268. — de Morphocarabus rothii, p. 269. — de Morphocarabus excellens, 4). 269. — du s.-g. Basilicocarabiis, 41. 270. — du s.-g. Apostocarabus, p. 270. — du s.-g. Trachy carabus, p. 271. — du s.-g. Zoocarabus. 4). 271. — du s.-g. Lyperocarabus, 4). 272. — du s.-g. Ophiocarabiis. 4). 272. — du s.-g. Ainorphocarabus, p. 278. — du s.-g. Loxocarabiis, p. 273. — du s.-g. Isiocarabus, 4'). 274. — du s.-g. Lichnocarabus, 41. 274. •— du s.-g. Nesccocarabus, 4-). 275. — du s.g. Cryptocarabus, p. 276. — du s.-g. Anlhracocarabus, 41. 277. — du g. Apotoiiioptcrus, 4). 279. — du g. Seiiinocarabus, 4). 280. Cychrina : (jenealogie du g. Pseudonoiiiarelus, 4). 283. (jenealogie du g. Cychrus, 4). 288. — du g. Irichroa, p. 284. Rapports genealogiques des Cychrus eiitre eux, — Scaphinotus, p. 285. p. 290. — Neocychrus, 41. 287. Le Genera Insectorum peut presenter, enfin, les neuf planches d’iinagos de la monographie des Cara- bince, par le Marquis G. Vacher de Lapouge. Ces planches ne purent etre terminees avant la guerre car il fallut faire appel a trois dessinateurs, — ce que nous n’avions pu prevoir. Leur reproduction en lithographie est devenue impossible en raison du prix. Les procedes en couleurs actuels nous paraissent par trop mediocres et ne pas meriter une depense presque aussi one- reuse, devant laquelle, au reste, la plupart des sous- cripteurs se retracteraient. Force est de nous resigner a la phototypie adoptee par d’autres publications scientifiques importantes et que nous avons introduite deja dans notre ouvrage, il y a trois ans, lors de sa reparution. Nous esperons toutefois que la serie de figures reproduites ici permettra aux specialistes et aux chercheurs de discerner les caracteres essentiels. 10. — Callitropa externa cT Say. — 14. — Carabomimiis costipennis 9 Chaudoir. 11. — Paralropa macra cf Le Conte. — 15. — Campalita chinensis nivalis cf Breun. 12. — Carabosoma angulicolle cf Chaudoir. 7. — Isoslenia wilkesi Q Le Conte. — 3. — Isocallia reichei Guerin. 9. — Lyperostenia tristis Q Le Conte. — 1. — Ceroglossiis chilensis mallecoaniis Lapouge. 8. — Chrysostigma morrisonii q' Horn. 5. — T apinoslhenes cancellatus Q Eschscholtz. — 6. Callistenia discors (j' Le Conte. 2. — Callisphaena reticulata cT Fabricius. — 13. — Acamegonia peregrinatrix Guerin. 4. — Callisthenes karelini karagaicus (f Lapouge. Pl. II GENERA INSECTORUM COLEOPTERA R»y Ny$t, dei nec. EAM. CARABID^, SUBF. CARABIN^. Phototypic A. Dohmen. Bruxellcs 11. — Camediila howardii cf Linell. — 7. — Caminara deserlicola cf Semenow. 18. — Procerus syriacus cf Kollar. — 16. — Calhoplius stenocephalus Lucas. 6. — Aiislralodrepa schayeri Q Erichson. 13. — Catasoma Ihibelaniim q’ Fairmaire. 14. — Charmosla investigairix chaffanjoni (y Lapouge. 3. — Calosoina cyanescens Q Motschulsky. — 10. — Catastriga trapezipennis (y Chaudoir. 17. — Eiipachys glyplopteriis cf Fischer. 0- — Ccdlistriga curvipes (y Kirby. — 2. — Blapiosoma laeve cf Dejean. 19. — Chaetogaster saulcyi cf La Brulerie. 4. — Callipara niaximowiczi iouzalini y Lapouge. 12. — Acampalita vagans y Dejean & Aube. — 15. — Callislrala denticollis y Gebler. 1. — Acamegonia peregrinatrix Q Guerin. — 5. — Calodrepa wilcoxi y Le Conte. 8. — Ctenosia scabrosa y Chaudoir. pi iir GENERA INSECTORUM COLEOPTERA Ra/ Nysc, dei nat. EAM. CARABID^, SUBF. CARABINM. ii Photolypic A. Dohmfn. Oruxcllcn s P' > 8. — Macrogenus clypealiis luctuosus Zoubk. 6. — Oxycarabus saphyrinus pirithous 0* Reitter. 7. __ Procnisticus payafa 9 White. — 5. — Lamprostus cylindricus cf Lapouge. ‘). - - ISIacrolhorax planatus cf Chaudoir. 11. — Megodontus violaceus meyeri (j' Born. 14. — Pagocarabus diruptus crassesculptus cf Kraatz. 10. — Macrothorax sculptus cf Lapouge. — 4. — Chaetoprostus rugina cf Lapouge. 12. — Pachycranion panzeri (j' De.iean. 8. - - I^rocrustes rnopsucrenae rf Peyron. — 2. — Procriistocurabus palaestiniis (j' Lapouge. 13. — linaibius dardiellus (j* B.ates. — 1. — Chaetomelas morawitzi cf G.anglbauer. 15. — Paraplesius staudingeri (j' G.anglbauer. Pl. IV GEXERA INSECTORUM COLEOPTERA G. Boca. dei nat. FAM. CARABI SUBF. CARABI N /E. Phototypic A. Dohmcn. Bruxcllcs 1. — Sphodristiis persa cf Lapough. — 16. — Cralocecheniis lenuipes cT Lapouge. 17. Lipaster sljernvalli bartholomaei Motschulsky. 14. — Pantophyrtus debilis (^f Semenow. 11. — Platycarabiis creiitzeri araneipes (f Lapouge. 7. — Cathaicns brandli 9 Laldermann. - 13. — Leptoplesius merzbacheri (;f Hauser. b. — Chrysocarabus lineatus iirsiiins ry Lapouge. — 2. — Damnsler lewisi y Ha'e. 6. — Chrysocarabus splendens x ursuius y Lapouge. 1,7. — A lipaster puellus y Lxpovuk. — 3. Iniopachiis pyrenaeiis cerdanus y C.wovok. 3. — Coplolabrus tyrannus y Lapouge. — 9. — Heterocarabus marietti Q Cristoforis. 10. — Chaetocarabus intricatus eury notus y Lapouge. 12. — Pseudocechenus irregularis montandoni y Buysson. 4. — Eucoptolabrus yunnanus y Born. Pl. V GENERA INSECTORUM COLEOPTERA G. Boca. dei nat. FAM. CARABID^, SUBF. CARABINJE. Pholotypic A. Dohmcn. Bruxelles 10. — Rhabdotocarabus melancholicus 9 Fabricius. 5. — Microplectes cupreus argonautarum Q Semenovv. 3. — Cechenus prichodkoi cf Semenow. 9. — Ctenocarabus galicianus beirensis Born. 6. — Tribax circassicus Ganglbauer. 18. — Phricocarabus glabratus breviiisciilus (j’ Kraatz. 8. — Chrysolribax rulilcuis brevicollis Lapouge. 13. — Eiirijcarabus famini verrucosus L.\pouge. 7. — Plectes starki q’ Heyden. 14. — Euporocarabus hortensis magdelainei cf Lapouge. 16. — Piocarabus ivladimirskiji Dejean. 15. — Cijtilocarabus cribratus orientalis Osculati. 17. — Tanaocarabus sylvosus (j' Say. 4. — Ischnocarabus cychropalpus cf Peyron. Hadrocarabus macrocephalus barcelecoanus Lapouge. 2. — Cratocephalus corrugis Dohrn. 1. — Pachycechenus solskyi q* Ballion. IL — Eocarabus jankowskii fusanus Born. Pl. VI GENERA INSECTORUM COLEOPTERA M. Thiriar, dei nat. EAM. CARABID^, SUBF. CARABIN^. Phototypie A. Dohmen. Bruxeiles 3. — Melancarabus irojaniis cf Dejean. 1. — Mesocarabus problematicus andorraniis Lapouge. 12. — Procnistides bessarabicus platijscelis Fischer. 10. — Tomocarabns scabripennis (j' Chaudoir. 19. — Leptinocarabns hummelii stolidus cf Lapouge. 18. — Asthenocarabus opaculus (j' Putzeys. 10. — Carpathophilus linnei Panzer. 5. — Orinocarabus lalreillei fenestrellanus rj' Beuthin. 17. — Meganebrius wallicbii iridicus cf Fairmaire. 14. — Catlistocarabus marginalis Fabricius. Diocarabus pusillus Lapouge. — 13. — Hernicarabus serratus Say. 4. — Oreocarabus errans 9 Gory. 9. - Crijocarabus chamissonis Fischer. 2. — Pachystus cavernosus variolalus Costa. 6. — Caucasocarabus koenigi Ganglbauer. 7. — Neocarabus taedatus bicanaliceps Casey. 15. — Ulocarabus stschurowskii hissariensis (f Lapouge. 11. — Scambocarabus brevijormis sculptipennis (j' Chaudoir. ri. vii GENERA INSECTORUM COLEOPTERA fi. Thirlar, dei nat. FAM. CARABID^, SUBF. CARABINAE. Pholotypic A. Dohmcn. Bruxcllcj 1. — Leptocarabiis procerulus (j’ Chaudoir. 15. — Ancijlocarabiis tarbagataicus cf Kraatz. 2. — Aiilonocarabus nicolaiensis 9 Lapouge. 13. — Eutelocarabus arvensis amurensis q’ Lapouge. 6. — Hggrocnrabus variolosus (j’ Fabricius. 10. — Xystrocarabus paraijsi gattereri Gehin. 8. — Aptocarabus alysidotus pomptiniis (j’ Lapouge. 7. — Carabus auratus magdelainei Bleuse. 11. — Apocarabiis billbergi manifestus (j’ Kraatz. — 9. ^ — Archicarabus phoenix L.apouge. 5. — Limnocarabus stygius Ganglb.\uer. Acrocarabus guerini 9 Fischer. — 3. — Adelocarabus koreanus Reitter. 4. — Goniocarabus cancellatus safanensis Reitter. 14. — Parhomopterus touzalini Lapouge. Pl. VIII GENERA INSECTORUM COLEOPTERA M. Thiriar, dei nat. FAM. CARABID^, SUBF. CARABIN^. Photolypic A. Dohmcn. Bruxcilcs 4. — Trachycarabus scabriusculiis interruptus 9 Born. 16. — Eremocarabus kukunorensis flageltatus cf Lapouge. 14. — Mimocarabiis maurus paphius Redtenbacher. 12. — Isiocarabus fiduciarius insuturis Lapouge. 13. — Ophiocarabus thianchanicus Lapouge. 1. — Paracarabus granutatus praedator Lapouge. 15. — Cryptocarabus tindemanni cf Ballion. 5. — Zoocarabus campestris perini Dejean. 10. — Loxocarabus obsoletus carpathaicus (j' Palliarui. 11. — Tmesicarabus cristoforii (j' Spence. 7. - Aposlocarabus melleus odoratus cf Motschulsky. . — Lyperocarabus coriaceipennis semicoriaceiis cf Kraatz. 3. — Morphocarabus scheidleri curtulus cf Ganglbauer. 6. — Basilicocarabus gebleri motschulskyi Lapouge. 8. — Amorphocarabus neglectus cf Lapouge. 2 — Eucarabiis cumanus sobrinus cf Menetries. ^1. lA GENERA INSECTORUM COLEOPTERA M. Thiriar, dei nac. FAM. CARABIDyE, SUBF. CARABIN^. Phototypic A. Dohmcn. Brutcllcs (i. — Eutomopteriis delavayi cf Fairmaire, 14. — Pemphus angusticollis Q Fischer. 11. — Irichroa andrewsii cf Harris. 3. Dolichocarabus protenes koiianping cf Maindron. 10. — Pseiidonomarelus imperfectus 9 Horn. 12. — Scaphinotus elevatus flammeus 9 Haldemann. 13. — Cijchrus spinicollis dufouri cf Ch.audoir. 5. — Apotomoplerus cupreus Q H.auser. 2. — Ohomopteriis dehaani faponiciis Motscuulsky. 13. — Brennus interruptus 9 Menetries. 4. — Laocarabus vitalisi (j' Lapouge. 16. — Sphaerodenis stenostomus lecontei (j' Dejean. 8. — Lichnocarabus vinctus Weber. 9. — Semnocarabus transiliensis (j' Semenovv. 7. — Nesaeocarabus coarctatus Brulle. 1. — Anthracocarabus hauseri cf Lapouge. Pl. X GENERA INSECTORUM COLEOPTERA M. Thiriar, dcl nat. EAM. CARABIDAE, SUBF. CARABINM. Phototypie A. Dohmen. BruxcDes QL Wytsman, Philogene (ed.) 468 Genera insectorum mi Fasc.186-192 Biologiccil & Medical PLEASE DO NOT REMOVE CARDS OR SLIPS FROM THIS POCKET UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY