s Et M Je ur 7 A „= Les insectes ne sont par rapport à nous que des ouvrages en minia- ture ; mais quels ouvrages pour ceux qui les connoissent un peu! Réaumur préface du IL Vol. pag. 30. À ENTOMOLOGIE HELVETIQUE CATALOGUE DES INSELTES DE LA SUIS EE RANGES D’APRES UNE NOUVELLE METHODE AVEC DESCRIPTIONS ET FIGURES, VOLUME, ZUR WG CHEZ OBJELL'’S;TEUSSEI ET COMPAGNIE. 1 798: er) ae A (ar, win À LC Fra Lu, 6e, EM # À € el : > 3 Æ Fi Dr HEEVETISCHE ENTOMOLOGIE ODER VERZEICHNESS SCHWEIZERISCHEN INSEKTEN NACH EINER NEUEN METHODE GEORDNET, MIT BESCHREIBUNGEN UND ABBILDUNGEN, ERSTER THEIL, ZURECH, BEI ORELL, FUSSLI UND COMPAGNIE. 179% In Bezug auf uns sind die Insekten nur Miniaturwerk ; allein wel- che Meisterstücke für jeden der sie nur ein wenig kennt! Reaumur Vorrede zum dritten Bande, S. 30, ENTOMOLOGIE HELVETIQUE HELVETISCHE ENTOMOLOGIE ENTOMOLOGIE HELVETIQUE. INSEODUCTION. L'histoire de cette classe nombreuse de petits animaux, auxquels on a donné le nom d'insectes, est si curieuse, elle amuse et instruit si agréablement , son utilité même est si bien reconnue, qu'il seroit superflu de s’étendre ici sur son éloge. Un fait généralement avoué est que plus on y fait de progrès plus elle devient attrayante, plus elle a de charmes. Avec tant d'avantages on doit être étonné , que cette science ne soit pas plus repandue. . „Cette “etude”, dit Clarice*), ,,semble être faite pour nous . - r . . . r . “autres femmes ; la diversité y est infinie, la varieté bril- s le par tout, il n’y faut presque que des yeux. Les quadrupédes, les oiseaux, les poissons, qui certai- pement n’ont rien de si singulier, de si extraordinaire que les insectes, sont cependant beaucoup plus connus; mais ils frappent les yeux les moins attentifs; leur grosseur d’ailleurs paroit leur donner plus d'importance, et justifier en quelque oo m mn Ÿ) Bazin, abregé de l'histoire des Insectes. I. Vol. p. 10. DEN BEITUNG Die Naturgeschichte der zahlreichen Klasse von kleinen Thieren, dieman Insekten benannt hat, ist so merkwür- dig, sie unterhält und belehrt so angenehm, selbst ihr Nutzen ist so anerkannt, dafs es überflüssig wäre, sich hier über ihr Lob auszubreiten. Es ist zuverlässig , je grölsere Fortschritte man in die- ser Wissenschaft macht, desto mehr anziehendes, desto mannigfaltigere Reize entdeckt man darin. Bei so vielen Vorzügen mufs man sich daher wundern, dafs sie so we- nig Verehrer findet. „Dies Studium”, sagt Clarice *), „scheint für uns Frauenzimmer gemacht, die Verschieden- „heit desselben geht ins Unendliche, überall schimmert Ab- „wechslung hervor, man braucht dazu fast nichts als Augen.” Die vierfüssigen Thiere, die Vögel, die Fische haben gewils nicht soviel Eigenthümlichkeiten, soviel Ansseror- dentliches wie die Insekten, und doch sind sie ungleich besser gekannt. Aber freilich fallen sie dem unaufmerk- samsten Auge auf, ihre Größe giebt ihnen scheinbare Wichtigkeit, und entschädigt gleichsam für die Zeit, die *) Bazin, abrege de l’histoire des Insectes. I. Band. S. 10. 8 sorte le temps qu’on employe à leur recherche. La pe- titesse des insectes au contraire les fait mépriser par le vulgaire, qui traite pour le moins de futile l'attention qu’on leur donne. La taille est elle donc la mesure du mérite? Combien de grands animaux sont moins favorisés par la nature qu’une infinite de petits! Voyés quelle sagacite, quelle parure même elle a donné aux insectes ? quelle diversité de formes et de couleurs elle s’est plû à y re- pandre! l'or, l'argent, l’azur et tout le feu des pierres pré- cieuses sont etalés de tous côtés. Ces insectes si dédaig- nés auroient bien lieu de s’enorgueillir en se comparant aux quadrupèdes si massifs, si grossiers relativement à eux. Cependant les quadrupedes attirent des naturalistes dans les quatre parties du globe; on fait des voya- ges à grands frais pour aller les observer dans leurs de- serts , tandis que nous sammes entourés d'animaux plus surprenants encore, sur qui à peine on daigne jetter un regard *) „Il n’est pas besoin, d’aller dans le nouveau monde pour decouvrir des animaux de formes nouvelles „et surprenantes, il ne faut que faire plus d'usage de nos “yeux, pour bien regarder ce qui nous environne, un „seul chêne peuplé de tous les insectes qui peuvent “s'élever sur ses feuilles et sur ses branches, fourniroit 5 dans la plupart des saisons de l’année, et dans pres- „que toutes le heures du jour, des nouveautés amusan- % , r . - è Reaumur Vol. I. premier Memoire. à 9 man auf ihre Untersuchung wendet. Die Kleinheit der Insek- ten hingegen macht, dafs der grofse Haufen sie verachtet, indem er ihr Studium wenigstens für geringfügig ansieht. Ist denn aber Umfang der Maafsstab des Werths? Wie manche grofse Thiere hat die Natur weniger begünstigt, als eine unendliche Menge kleine! Man sehe, welche feine Instinkte, welchen äussern Schmuck sie den Insekten ver- lieh, welche Verschiedenheit der Formen und Farben sie an ihnen verschwendete! Gold, Silber, Azur, Edelstein - Feuer schimmern auf allen Seiten. Fast könnten diese verachteten Insekten stolz werden, wenn sie sich mit den verhälinifsmäfsig so schwerfälligen, so ungestalten Massen der vierfüssigen Thiere verglichen. Und doch lassen sich die Naturforscher durch die vier- füssigen Thiere in alle Weltiheile locken; man macht kostbare Reisen, um sie in ihren Wüsten zu beobachten, während man die noch aufrallendern Thiere, von denen wir in der Nähe umgeben sind, kaum eines Blicks würdi- get*). „Es ist unnöthig in die neue Welt zu reisen, um „Geschöpfe von neuen und überraschenden Formen zu „entdecken. Man darf nur seine Augen öfter brauchen, „um das Gute zu beobachten, was uns umgiebt. Eine ein- „zige Eiche, mit all den Insekten bevölkert, die auf ihren ‚Blättern und Zweigen wohnen können, würde uns fast „in allen Jahres und Tageszeiten unterhaltende Neuigkei- * *) Reauurnr I. Band. Erste Abhandlung. 10 „tes. Sans sortir d'un parc”, dit Eugene *), „on peut »passer dans une terre étrangère , découvrir de nouveaux »peuples .... une infinité de nations différentes, dont „les unes campent à la manière des Tartares, les autres »demeurent dans des villes, des bourgs, des villages; „d’autres sont dans des maisons dispersées et solitaires. » Chacun a ses arts, sa manière de vivre, de se vetir, „de chasser etc.” Tout cela sans doute a bien de quoi pi- quer vivement la curiosité des personnes qui aiment à s’in- struire: mais indépendamment du charme de la satisfaire, les objets d'utilité que les insectes ont procuré jusqu'ici, le miel, la cire, la soye, la cochenille, les cantarides etc. nous permettent d’ésperer d’en decouvrir encore **). C'est en nous rendant attentifs, en bien observant, que nous verrons ce qui echappe aux autres, que nous nous assure- rons des plaisirs variés, enfin que nous deviendrons utiles. mn nn nn mn nn *) Bazin abrege de l’hist. des insectes. T. I. p. 21. 22. Ces ouvrages aussi amusans qu'instructifs, devroient être plus clas- siques, c’est à dire, plus généralement mis au nombre des livres les plus indispensables de l’education pour les deux sexes. De pareilles lectures, mieux que bien d’autres , formeroient agréablement leur coeur et leur esprit , les exerceroient de bonne heure à l'attention et l'observation ; qualités dont on semble ne pas assez connoitre le prix et dont les avantages sont cependant incalculables dans tout le reste de la vie. **) C'est ainsi, que l'ambassade Anglaise pour la Chine decou- vrit depuis peu en Cochinchine un insecte velu , de la gros- seur d'une mouche , qui n'est pas suffisamment défini , ( peut- être un Chermes? ) --- Ces insectes repandent sur les bran- ches des arbrisseaux qu'ils habitent une poudre blanche et fine, dont on fait une espèce de bougies, en y mélant de l'huile. Gazette univers. de litteralt. 1797. No. 341. ıt „ten verschaffen.” „Ohne seinen Park zu verlassen”, sagt Eugent): „kann man ein fremdes Land bereisen, „neue Völker entdecken, eine zahllose Mannichfaltigkeit „von Nationen -— einige campiren nach Sitte der Tartaren, „andere bewohnen Städte, Flecken, Dörfer, andre ein- „siedlerisch zerstreute Häuser. Jede hat ihre eigenthüm- „lichen Künste, ihre Art zu leben, zu jagen, sich zu klei- - „den, u.s.f” Unstreitig ist dies alles schon an sich fähig die Neugierde des Wifsbegierigen zu fesseln: aber das Vergnügen ungerechnet, lassen die nutzbaren Produkte, die schon jezt einige Insekten liefern, als Honig, Wachs, Seide, Cochenille, Canthariden, und dergleichen uns hof- fen, ihrer noch mehrere zu entdecken **). Durch Aufmerk- samkeit und Genauigkeit im Beobachten werden wir erbli- cken was andern entgieng, werden wir nicht bloß uns man- nichfaltige Freuden schaffen , sondern auch nützlich werden. *) Bazin abrege de l’histoire des Insectes. I. Th. S. 21. 22. Diese unterhaltenden und lehrreichen Schriften verdienten classisch zu werden; das heifst, man sollte sie unter die Zahl der zur Erzie- hung beider Geschlechter unentbehrlichen Schriften aufnehmen. Eine Lektüre der Art würde besser, als manche andre Geist und Herz bilden, würde die Jugend frühzeitig zur Aufmerksam- keit und Beobachtung gewöhnen; Eigenschaften deren Werth man zu wenig kennt, und deren Vortheile für die ganze Lebens- zeit doch nicht zu berechnen sind, **) So fand die englische Gesandschaft nach China erst neulich in Cochinchina ein nicht genug beschriebenes, haarigtes Insekt, von der Gröfse einer Fliege, (etwa ein Chermes?) Diese Insekten be- streuen die Zweige der von ihnen bewohnten Büsche mit einem feinen Staube, aus dem man durch Beimischung von Oel eine Art von Wachslichtern macht. Allgem. Lit. Zeit, 1797. No, 341, Parmi les causes qui ont pu eloigner jusqu'ici de l'étude des insectes , on doit compter les difficultés que l’on rencontre dans les ouvrages destinés a les applanir. Les systèmes presentés jusqu'ici au public, sont ou peu certains, ou pénibles dans la pratique. Celui du celebre Fabricius, le plus complet, le mieux fait qui existe sur cette matitre, n’est pas lui-même exempt de ces incon- véniens. Fondé sur des parties difficiles à découvrir, à ana- Iyser, la pratique en est si embarassante pour le plus grand nombre d'amateurs *), que la plüpart ne savent comment s’y prendre. Peu exercés à disséquer , et sur- tout des objets aussi petits, que sont ceux de la bouche des insectes, ils cherchent vainement à découvrir dé cette manière la classe et le genre de celui qui leur tombé sous la main; cette recherche infructueuse les fatigue bientôt, ils l’abandonnent sans retour, et, ce qui est plus à regretter, renoncent souvent, en même temps à l’étude de cette agréable partie de l'histoire naturelle. Témoin en plusieurs occasions de ces effets et les eprouvant en partie moi-même, j'ai dirigé toute mon at- tention sur les organes exterieurs, examiné avec soin tou- tes leurs parties, espérant d’y decouvrir enfin quelques *) Studendum est hoc ardunm systema, ut labor D. Fabricii digne judicetnr; revera difficile et non omnibus apertum est. Vılters. Tip. er. 1% Unter die Ursaehen, welche vielleicht bisher manchen vom Studium der Insekten abbielten, gehören die Schwie- rigkeiten, die man in den Schriften antrift, welche eigent- lich dasselbe zu erleichtern geschrieben sind. Die bisher im Publikum erschienenen Systeme sind entweder wenig zuverlässig, oder mühsam in der Anwendung. Selbst das System des berühmten Fabricius, das befste und vollstän- digste unter allen in diesem Fach vorhandenen, ist von diesem Tadel nicht frei. Auf Theile gegründet, welche schwer zu entdecken und zu zerlegen sind, ist es für die meisten Liebhaber so verwickelt *), dafs sie sich nicht dabei zu benehmen wissen. Wenig geübt im Zergliedern, besonders so kleiner Gegenstände, wie die Frefswerkzeuge der Insekten, suchen sie vergeblich nach dieser Methode die Klasse und die Gattung eines ihnen vorkommenden Insekts auszufinden. Die fruchtlose Nachforschung ermü- det sie bald, sie legen sie auf die Seite, und was noch schlimmer ist, sie entsagen oft zugleich dem ganzen Stu- dium dieses angenehmen Theils der Naturgeschichte. Ich war einigemal Augenzeuge dieser Wirkungen, zum Theil erfuhr ich sie auch an mir selbst. Deshalb richtete ich meine ganze Aufmerksamkeit auf die äussern Organe, und untersuchte sorgfältig alle ihre einzelnen Theile, in llofnung darin endlich einige feste, genugsam bestimmte *) Studendum est hoc arduum systema, ut labor D. Fabricii digue judicetur; revera difficile et non omnibus apertum est. Villers Th, E S 81» 14 caracteres assez fixes, assez prononcés pour pouvoir etablir sur eux une methode plus à ma portée et a oëlle des amateurs dont je viens de parler. Je venois à peine de Pebaucher lorsque je fus surpris bien agréablement par la visite du meilleur juge en cette matiere, du premier entomologue existant, de Fabriciusen un mot *), sous les yeux duquel j'ai pris la confiance de la placer. Son approbation et ses avis ont été le prix le plus flatteur de mon travail et l’'encouragement le plus grand pour m’effor- cer à le perfectionner, il a eu même la bonté d’en sol- liciter vivement la publication **). Des instances aussi amicales étoient faites pour vaincre toutes les objections, je me disposai donc à faire connoi- tre ma methode : mais en y reflechissant, j'ai cru ne pouvoir la produire d’une maniere plus interessante qu’a- vec un nouveau catalogue des insectes de la Suisse de- siré depuis longtems par tous les amateurs. Le premier, deja fort étendu, à été publié en 1775. in 4. par feu Mr. Jean Gaspard Fuefsly de Zuric; mais depuis cette epoque, le nombre des decouvertes a tellement augmen- té, les systèmes d’ailleurs ont été tellement perfectionnes, *) Dans son voyage en Suisse en 1794. **) En exigeant un prospectus de mon projet qu'il s'est charge de faire connoitre dans le nord. 15 Unterscheidungszeichen zu entdecken, auf die ich sodann eine Methode, die mir und den erwähnten Dilettanten beque- mer wäre, gründen künnte. Kaum waren die ersten Grund- züge entworfen, als ich durch einen Besuch ven dent befsten Kunstrichter in diesem Fach, dem ersten unter den noch lebenden Entomologen, von Fabricius*), ange: nehm überrascht ward. Ich fafste den Muth, ihm meine Meihode vor Augen zu legen; sein Beifall und sein Rath waren der schmeichelhafteste Lohn meiner Arbeit, und die stärkste Aufmunterung, meine Kräfte zu ihrer Ver- vollkommnung anzustrengen ; sogar hatte er die Güte we- gen ihrer Bekanntmachung lebhaft in mich zu dringen **), Ein so freundschaftliches Ansuchen mufste alle Be- denklichkeiten heben , und ich schickte mich schon an, meine Methode dem Publikum vorzulegen, als ich bedachte, dafs ich sie nicht vortheilhafter ans Licht brin- gen könnte, als in Verbindung mit einem neuen Ver- zeichnisse der schweizerischen Insekten, welches schon lange der Wunsch aller Liebhaber war. Das erste, schon ziemlich weitläuftige gab der verstorbene Johann Cas- par Fuefsly in Zürich 1775. in 4. heraus. Seit dieser Zeit aber hat sich die Zahl der neuen Entdeckungen der- gestalt gehäuft, die Systeme sind der Vollkommenheit um *) Auf seiner Reise nach der Schweiz, im J. 1794. **) Er verlangte einen Prospektus meines Entwurfes, und über- nalım es, ihn im Norden zu verbreiien, 16 les genres multipliés, qu'un supplement ne pouvoit avoir lieu; il falloit une refonte complette. Pour remplir ce projet il étoit difficile d’être plus heureusement placé, qu’au voisinage de Mr. Schellen- berg, célèbre dessinateur et graveur à Winterthour , ama- teur très zelè d’Entomologie , qui depuis plusieurs années rassemble dans ses portefeuilles une quantité considerable d'insectes peints d’après nature avec toute la vérité pos- sible. Reunis de gout, nous le fumes bientôt pour l’éxé- cution, qui, si elle n’a pas commencé plutot, ne perdra rien j'éspère au retard, et n’en ira mème pas moins vite, si elle est accueillie selon nos voeux. Notre methode est à peu près celle de Linné; mais en déterminant d’une maniere plus détaillée et plus pré- cise les parties caracteristiques des sections et des gen- res, nos coupes sont devenues plus nettes, nos divi- sions plus nombreuses , plus tranchées , et la facilité comme la sureté de l’application en ont été les consequen- ces. Si nous ne mous flattons pas trop, cette facilité sera telle que l'étude de l’Entomologie ne présentera plus de difficultés capables de rébuter et d’ecarter les amateurs. Leur nombre augmentera conséquemment , et nous aurons à nous féliciter d’avoir procuré aux jeunes gens et autres personnes qui aiment à s'instruire, 27 so viel näher gerückt, die Gattungen haben sich so ver- mehrt, dafs keine Ergänzung möglich war; es bedurfte einer gänzlichen Umarbeitung. Zu Ausführung dieses Plans konnte ich kaum in einer günstigern Lage seyn, als in der Nachbarschaft des be- rühmten Zeichners und Kupferstechers, Herrn Schellen- berg zu Winterthur, der als eifriger Liebhaber der En- tomologie sich seit mehrern Jahren mit einer Sammlung, nach der Natur mit höchst möglicher Treue gemalter In- sekten beschäftigt. Vereinigt durch Liebhaberey wurden wir es auch bald zur Ausführung meines Projekts. Zwar haben wir mit dieser etwas gezögert, aber hoffentlich hat das Werk dadurch nicht verloren, und findet dasselbe Beifall, so wird es desto geschwinder fortgesezt werden. Unsre Methode ist beinah’ die Linnésche, nur werden die charakteristischen Theile der Klassen und Geschlechter mehr entwickelt und genauer bestimmt. Dadurch werden unsre Abschnitte reiner, unsre Abıheilungen zahlreicher und schärfer zugeschnitten, und die Folgen davon sind Leichtigkeit und Sicherheit in der Anwendung. Schmeicheln wir uns nicht zu viel, so soll diese Leichtigkeit so weit gehn, dals künftig das Studium der Entomologie den Liebhabern keine Schwierigkeiten mehr entgegensetzen wird, die sie zurückzuschrecken vermögend wären. Ihre Zahl muls also anwachsen, und wir werden uns glücklich schätzen, jungen Leuten und andern Wilsbegierigen einen B 18 un nouveau moyen de satisfaire leur curiosité et leur goût. Les antennes forment, comme dans le système de Linne, un des principaux caractères : mais nous ne nous bornons pas à leur forme generale ; nous entrons dans le détail de leurs articles, nous en déterminons le nombre, et les proportions; nous observons leyr insertion, la forme et la situation relative des yeux etc. --- En un mot nous nous servons de tout ce qui peut entrer comme caractere par sa constance et sa régularité. Pour pratiquer cette méthode on n’aura besoin ni de dissection, ni d’anatomie. Cependant les objets étant souvent trop petits pour que tous les détails en soyent distingués à la vue simple, une bonne loupe sera sans doute fort nécessaire. Maïs quelle personne raisonnable éxigera jamais un système entomologique, dans lequel on puisse s’en passer ? *) Malgré la finesse et la ténuité des parties on les découvrira toujours. ,, Parce que”, dit fort bien Reaumur, ,,quand on sait ce que l’on » doit chercher à voir, et où on peut le voir, on a une „grande avance pour y parvenir.” Il ne s'agira donc ici que de regarder, mais de bien regarder et de bien _*) Rendons graces à l'art qui nous a procuré des lunettes, des microscopes, des télescopes etc. Quelle étendue ces découvertes ont donné à nos connaissances! Sans cés instrumens précieux leurs bornes seroient bien rétrécies. =) neuen Weg zu Befriedigung ihrer Neugierde und ihres Geschmacks gezeigt zu haben. Die Fühlhörner bilden, wie im Linneschen System, eins der vornehmsten Kennzeichen : wir schränken uns aber nicht auf ihre Gestalt im allgemeinen ein, wir gelın tiefer ins Detail ihrer Gelenke, wir bestimmen deren Zahl und Verhältnisse, wir beobachten ihre Einfügung , die Form und relative Lage der Augen, u. s. w. — Kurz, wir benutzen alles zu unserm Zweck, was vermöge seiner Unveränderlichkeit und Regelmäfigkeit als Be- stimmungszeichen anwendbar ist, = Bei Anwendung dieser Methode wird man keiner ana- tomischen Zergliederung bedürfen. Da indessen die Ge- genstände oft zu klein sind, um ihre Details mit blofsem Auge zu unterscheiden: so wird freilich eine gute Loupe nothwendig. Allein welcher Vernünftige wird je ein System der Entomologie erwarten, worin man ihrer ent- behren könnte? *) Die Theilchen seyen noch so fein, noch so zart, man wird sie immer entdecken; ‚denn „wenn man weils”, sagt Reaumur sehr wahr, ‚was „man zu sehen hat, und wo es zu suchen ist, so hat „man schon einen grofsen Schritt gethan, es wirklich zu „erblicken.” Aber seine Augen mufs man allerdings *) Dank sey der Kunst, welche uns Ferngläser , Mikroskope und Teleskope geschenkt hat! Welche Ausdehnung haben diese Entdeckungen unsern Kenntnissen verschaft ! Wie beschränkt wären ihre Gränzen ohne diese unschätzbaren Instrumente ! = AE 20 ° * . LA . voir. Car ä ceux qui veulent tout décider par un ap- .." x . . . percu fugitif, ou a ceux qui voyent mal, ce qui est pis encore, il ne faut parler ni de systeme, ni de regle. L’experience m'a appris qu'on ne peut trop insister sur ces choses avec beaucoup d'amateurs. Ce qui me porte à leur recommander ici, dans leurs éxamens, quelques attentions qui ne seront pas superflues. Lorsqu'ils voudrent observer à la ioupe un petit objet, une antenne, par exemple, ils feront bien de la tenir d’abord en Pair au plus grand jour, ou vis-à-vis d’un papier blanc, afin de l’éxaminer de cette facon sous tous les points de vue; la tournant en tous sens, pour être parfaitement sûrs de sa forme et de celles de toutes ses parties. C'est alors qu'ils seront en état de la bien de- crire , et, s'ils veulent la dessiner, de la placer sous le microscope dans la situation la plus avantageuse, c’est-à- dire, la plus propre à en offrir distinctement le caractere qu'ils doivent bien exprimer dans leur dessein. Sans ces précautions il pourroit arriver, que l’antenne fût placée de manière à présenter une forme toute différente de Ha réelle. Si, courbe, ou contournée, elie ne se trouvoit pas à plat sous l'objectif, la partie relevée, et celle qui seroit plus bas, ne se rencontreroient pas également au foyer de la lemtille, d’où il résulteroit de faux jours, 2: brauchen, und zwar mit Aufmerksamkeit und Sorgfalt. Denn mit solchen Leuten, die über alles nach einem flüchtigen Blick entscheiden wollen, oder mit solchen, — was denn freilich noch schlimmer ist --- die falsch sehen, läfst sich weder von System noch von Regeln sprechen. Ich weifs aus Erfahrung, dafs man bei vielen Dilettanten nicht genug auf diese Punkte dringen kann; man erlaube mir also, ihnen bei ihren Untersuchungen einige nicht überflüssige Vorsichtsregeln zu empfehlen. Wenn sie mit dem Mikroscop einen kleinen Gegen- stand, z.B. ein Fühlhorn, betrachten wollen, werden sie wohl thun, es vorher bei hellem Tageslicht, in freier Luft, oder über ein weisses Papier zu halten, und es so aus allen Gesichtspunkten zu untersuchen. Dabei müssen sie es nach jeder Richtung umwenden, um sich der Gestalt des Ganzen und des Verhältnisses seiner Theile völlig zu vergewissern. Erst wenn sie dies gethan haben, sind sie im Stande es zu beschreiben, oder, falls sie es abzeichnen wollen, es in der vortheilhaftesten Stellung unter das Mikroscop zu bringen; das heifst in der Stellung, welche den in der Zeichnung auszudrückenden Charakter am deutlichsten darstellt. Ohne diese Vorsicht kann man vielleicht das Fühlhorn in eine Lage bringen, worin es einen von der wahren Gestalt ganz abweichenden Anblick giebt. Ist es krumm oder gewunden, und liegt nicht flach unter dem Objektivglase: so werden die erhabenen 22 de fausses apparences, que l’on ne 'soupconneroit pas, si on n’avoit pas d'avance examiné soigneusement l’an- tenne sous tous ses points de vue. Les profils; les ombres, les saillies, les enfoncemens, ne contribuent pas moins aux erreurs, si l’on n’y prend garde, en faisant paroître les taches et autres détails hors de leurs places réelles, dérangeant leurs formes etc, Une bonne méthode donc à suivre, par tous ceux qui veulent dessiner des insectes, est de commencer par bien éxaminer séparément, et décrire successivement toutes les parties. C'est le moyen de les peindre ensuite avec justesse et sans rien oublier. Ils doivent se persuader qu’un beau dessein, quelque agréable qu’il soit, est moins important ici qu’un dessein exact et complet. Il ne s’agit pas de représenter seulement ce que l’on voit sous un certain point de vue, il faut que ce point de vue soit celui qui offre le mieux le caractère de l’insecte, sa forme, son attitude naturelle et si on le dessine grossi au microscope, il faut y exprimer tous les détails que l’on reconnoîtroit, sil étoit aussi gros en effet qu'on le voit par ce moyen: sans quoi le but est manqué, le grossissement devient inutile, et ridi- cule même, puisqu'il ne fait connoitre rien de ce à quei il est destiné, à rendre sensible tout ce qu’on ne peut ; 23 und die tiefer liegenden Theile nicht gleichförmig im Brennpunkte der Linse zusammen treffen. Dadurch ent- stehen denn falsche Lichter, unrichtige Bilder, die man nicht ahrlen würde, wenn man nicht vorher das Fühl- horn aus allen Gesichtspunkten sorgfältig untersucht hätte. Eben so viel Irrungen veranlassen, wenn man sich nicht in Acht nimmt, die Profile, die Schatten, desgleichen die vorspringenden und Zurhektretenden Parthieen ; indem da- durch Flecken oder andre Kleinigkeiten aus ihrer wirk- lichen Lage verrückt, ihre Formen verschoben erschei- nen, u. s. w. Eine gute Methode, für jeden der Insekten abzeich- nen will, ist es daher, anfangs alle Theile einzeln zu untersuchen und zu beschreiben. Dies wird ihn in den Stand setzen, sie hernach sämtlich in ein richtiges und vollständiges Gemälde zu bringen. Man überzeuge sich, dafs eine schöne Zeichnung, so viel Kunstwerth sie auch haben mag, in diesem Fall immer weniger gilt, als eine genaue und vollständige. Es kommt hier nämlich nicht darauf an, blols das, was man aus einem gewissen Ge- sichtspunkte sieht, mit Farben auszudrücken, sondern dieser Gesichtspunkt mufs zugleich so gewählt seyn, dafs er den Charakter des Insekts, seine Form und seine natürliche Haltung am besten darstellt; und zeichnet man durch das Vergrößerungsglas , so mufs jeder einzelne Theil, den man zu erkennen im Stande ist, so ausge- 24 découvrir à vue simple sur Tinsecte. Tl vaut mieux sur ce point outrer l'expression que de rester au-dessous, de peur de nuire aux loix de la peinture. Tous ceux qui en ont l'expérience savent combien les peintres, les plus amateurs même de l’histoire naturelle, ont peine à se soumettre à ces règles. Ils renoncent difficilement a l'ha- bitude de chercher des effets pittoresques, pour y sub- stituer l'exactitude des détails caractéristiques, bien plus importante pour la science que tous les effets du monde. La réunion des deux choses seroit une perfection sans doute très-désirable ; mais dans la nécessité du choix, il n'y a pas à balancer, Les objets principaux sur lesquels on doit diriger par- ticuliérement son attention dans l’éxamen d’un insecte sont : | 1. La forme de la tete, des yeux, et la situation de ceux - ci. 2. La place de l'insertion des antennes. 3. La forme exacte des antennes elles-mêmes, et de leurs articles en détail. » 25 drückt werden, als wäre der Gegenstand wirklich so grofs, wie er durch das Glas erscheint. Unterläfst man dies, so ist der Zweck verfehlt, die Vergröfserung wird unnütz, selbst lächerlich, weil sie das nicht leistet, wozu sie besimmt ist, nämlich alles das sichtbar zu machen, was man mit blofsem Auge am Insekt nicht gewahr wird. Eher sollte man in diesem Punkte den Ausdruck über- treiben, als aus Scheu vor den Regeln der Malerkunst zurükstehen. Wer hierüber Erfahrung hat, weils, wie sehr es den Malern, selbst solchen, die Liebhaberei für Naturgeschichte besitzen, schwer fällt, sich diesen Vor- schriften zu unterwerfen. Ihren Hang, pittoreske Effekte aufzusuchen , opfern sie nur höchst ungern der Genauig- keit in den charakteristischen Theilen auf, die doch für die Wissenschaft wichtiger sind, als alle Effekte in der Welt. Unstreitig wäre die Verbindung beider Absichten sehr wünschenswerth ; aber wenn der Fall eintritt zwischen beiden zu wählen, so darf man keinen Augenblick anstehn. Die Hauptgegenstände, auf die man bei Untersuchung eines Insekts seine Aufmerksamkeit vorzüglich zu richten, hat, sind: ı. Die Form des Kopfs, der Augen, und die Lage der leztern. 2. Die Einfügungsart der Fühlhörner. 3. Die genaue Form der Fühlhörner selbst, und ihrer Gelenke insbesondre, De 20 4. Le nombre précis de ces articles. 5. Le nombre et la forme des tarses dans toutes les pattes. Ces choses étant constantes dans toutes les espèces du même genre, doivent entrer conséquemment dans le nombre des caractères. Mais afin de lever autant que possible toutes les difficultés dans la pratique à leur égard, je crois nécessaire de récapituler ici quelques- unes de ces parties, en fixant le sens précis des noms. Je suppose dans les lecteurs la connoissance préliminaire des termes entomologiques ; le présent ouvrage n'étant point un livre élémentaire sur cet objet. *) 1. Antenne en massue ( Æntenna clavata.) Tous les amateurs savent qu’une antenne en massue est celle dont le dernier, on quelques-uns des derniers articles, sont plus gros que les précédens. On distingue ces massues en a. Massue feuilletée (clava foliata vel lamellata), divisées en feuillets ou en lames, dont tous les articles applatis, sont rapprochés de manière a s’ouvrir ä-peu-pres comme les feuillets d'un livre. b. Massue écailleuse (clava squamata.) Quand *) Malgré le grand nombre de livres élémentaires, je ne sais si un petit dictionnaire de poche des termes entomologiques ne seroit pas encore fort à désirer. On pourroit y mettre pour base, Jabricii philosophia entomologica. 27 4. Die bestimmte Anzahl dieser Gelenke. 5. Die Anzahl und Form der Fufsblätter an allen Füssen, Da diese Umstände bei allen Gattungen des nämlichen Geschlechts sich immer gleich erzeigen, so gehören sie natürlich unter die Unterscheidungszeichen , oder Cha- raktere. Um indessen so viel möglich alle Schwierigkeiten bei der Anwendung derselben aus dem Wege zu räumen, halte ich es für nöthig, einige dieser Theile hier durch- zugehen, und die Bedeutung ihrer Benennungen fest zu bestimmen. Uebrigens setze ich bei dem Leser einige Kenntnifs der entomologischen Kunstsprache voraus, denn gegenwärtiges Buch ist kein Elementarwerk über diesen, Gegenstand. *) | 1. Kolbenfühlhorn. (Ærtenna clavata, ) Jeder Insektenfreund weils, dafs man das ein Kolben- fühlhorn nennt, woran das äusserste, oder einige der äussersten Gelenke dicker sind, als die übrigen. Man unterscheidet diese Kolben in 5 a. Blätter-Kolben (clava foliata vel lamellata. ) Dieser Kolben besteht aus Blättern, und die platten Ge- lenke nähern sich dergestalt, dals sie sich wie Blätter eines Buchs öffnen lassen. b. Schalen-Kolben (clava squamata.) An diesem *) Unerachtet der vielen Elementarschriften, wäre doch , meines Erachtens, ein kleines Taschen - Wörterbuch über die entomo- logischen Ausdrücke noch sehr zu wünschen. Man könnte darin Fabricius Philosophia.entomologica zum Grunde legen, 25 ses articles, convexes en dessous et plats ou un peu con- eaves en dessus, sont attaches de cöte ala tige, et rap- prochés; mais sans se fermer en livret comme à la massue précédente. c. Massue perfoliée, ( clava perfoliata.) Lors- qu’elle est composée d’articles convexes en dessous, et un peu concaves en dessus, traversés au centre par la tige. Il arrive souvent que ces articles sont si rapprochés et si serrés, qu'ils ne paroissent former qu’une seule pièce; mais si l’on y regarde bien, on distinguera tou- jours les anneaux, ou sensiblement saillans, ou bordés de poils. Il y a telles de ces massues, auxquelles on doit être fort attentif, pour ne pas les confondre avec celles qui ne sont réellement que d’un seul article, sans anneau saillant, ni aucun indice de division, d. Massue non perfoliée, (clava non perfoliata,) Si cette massue est composée d’articles détachés, d'une forme arrondie, ovale ou différente de celle de l’article précédent. 2. Antenne perfoliee, (Sntenna perfoliata) est celle dont tous les articles hemispheriques, allant toujours en grossissant, sont enfilés par leur milieu (ou au moins environs) et traversés ainsi par la tige, 29 Kolben sind die Gelenke unten erhaben, oben platt oder ein wenig ausgehôhlt; sie sitzen auf einer Seite, nahe an einander, am Schafte fest, aber ohne sich, wie beim vorigen , buchförmig zu schliessen. c. Durchbohrter Kolben (clava perfoliata.) Er besteht aus Gelenken, die unten erhaben, oben etwas hohl sind, und durch deren Mittelpunkt der Schaft geht, und sie an einander reihet. Es geschieht oft, dals diese Gelenke sich dergestalt nähern oder aneinanderschliessen, dafs das Ganze nur aus einem Stück zu bestehen scheint. Bei genauer Betrach- tung wird man indefs immer die merklich hervorragenden, oder ınit Haaren bebrämten Ringe entdecken. Es giebt einige unter diesen Kolben, bei denen man sehr aufmerksam seyn mufs, um sie nicht mit denen zu verwechseln, die wirklich nur aus einem Gelenke, ohne hervortretenden Ring oder andre Spur eines Abschnitts , bestehn. d. Undurchbohrter Kolben (clava non perfo- liata.) Hier besteht der Kolben aus getrennten, abge- rundeten Gelenken, entweder von ovaler oder sonst von den vorigen verschiedner Form. 2. Durchbohrtes Fühlhorn (Antenna perfoliata) heifst ein solches, dessen halbkugelförmige Gelenke gegen die Spitze zu dicker werden, in ihrem Mittelpunkte, oder ungefähr in dessen Gegend vom Schaft durchbohrt , und gleichsam an gelädelt sind. 30 3. Antenne serrate, pectinée, ( Antenna ser- rata, pectinata.) Quand ses articles applatis, traversés par la tige hors de la ligne centrale, sont enfilés de manière à représenter en quelque sorte les dents d’une scie (serra) ou d’un peigne (pecten.) Ces dents sont quelquesfois si longues et si elülees qu’elles ressemblent un peu aux bâtons d’un éventail, (fabellum), d’où on lui a donné le nom de flabelliforme (flabelliformis.) 4 Antenne linéaire, (antenna linearis). Je de- signe par ce nom celle dont tous les articles sont de grosseur égale, de façon qu’étant étendue elle représente une ligne. Si tous ses articles sont arrondis, elle ressemble alors à un collier, et l’on dit qu’elle est moniliforme (mo- niliformis.) Mais elle est qualifiée de cylindrique, (ey- lindrica), quand ses articles sont en forme de petits cy- lindres, de grosseur égale du bas en haut. On donne le nom d’obconiques (odconici) aux articles renfles et coupes dans leur partie superieure et qui vont de-lä en se rétrécissant vers le bas. Ceux qui sont arrondis par le bas et coupés en dessus, sont hémisphériques ; ou tronqués, s'ils sont une portion d’ovale etc. Toutes ces formes doivent être soigneusement obser- vées et décrites. 5. Antenne allant en grossissant, ( Anienna 51 3. Sägeförmiges, Kammförmiges Fühlhorn ( Antenna serrata, pectinata.) Hier durchbohrt der Schaft die platten Gelenke nicht in ihrem Mittelpunkte, sie sind vielmehr so aufgereiht, dafs sie gleichsam die Zähne einer Säge (serra) oder eines Kammes (pecten) vorstellen. Diese Zähne sind oft so lang, dafs sie einiger- mafsen den Stäben eines Fächers (flabellum ) gleichen, daher nennt man sie fächerförmig, (fabelliformis. ) 4. Linear-Fühlhorn, (Antenna linearis.) Mit ‚diesem Namen bezeichne ich dasjenige, woran alle Ge- lenke von gleicher Dicke sind, er dafs es ausgestreckt eine Linie vorstellt. Sind alle seine Gelenke rund, so gleicht es einer Perlenschnur , und man nennt es schnurförmig (moniliformis.) Es heißt walzenförmig, (cylin- drica), wenn die Gelenke die Form kleiner Cylinder, unten und oben von gleicher Dicke haben. Abwärts kegelförmig (obconici) heissen die Gelenke, die am obern Ende dick und wie abgeschnitten sind, gegen unten zu aber allmählich dünner werden. Halbkugel- förmig diejenigen, welche unten abgerundet, oben aber abgeschnitten sind. Abgestuzte, deren Figur der Ab- schnitt eines Ovals ist, u. s. w. Alle diese Formen müssen sorgfäliig bemerkt und be- schrieben werden. 5. Auswärts verdicktes Fühlhorn, ( Antenna ca 2 extrorsum crassior ) lorsque tous les articles non per- folies, (sans quoi ce seroit une antenne perfoliée) de- viennent toujours plus gros, à mesure qu'ils s’eloignent de sa base. 6. Antennes subulées, en alène (antenna subu- lata,) ou sétacée (setacea) de seta, soie de porc, quand les articles vont en diminuant de grosseur, de la base à la pointe de l’antenne, qui finit par être pointue. 7. Antenne en fuseau, fusiforme ( antenna fusi- formis) lorsque les articles vont en augmentant de grosseur jusqu’au milieu de l’antenne et de-là en diminuant jusqu’à sa pointe. INSERTION DES ANTENNES. Quelques insectes portent leurs antennes sur une partie avancée de la tête, à laquelle on a donné le nom de bec ou de trompe: le point de l'insertion doit y être soigneusement remarqué. Mais le plus grand nombre a ses antennes implantées sur la tete mème, dans le voisi- nage des yeux, tantôt sur le chaperon, tantôt sous ses bords. Pour bien juger de leur position relativement aux yeux, que l’on suppose l’œil de l'insecte divisé par deux lignes qui se croisent à son centre, l’une perpen- diculaire , tirée du corcelet à la bouche, et l’autre hori- sontale, passant aux centres des deux yeux, et coupant la premiere a angle droit. Les antennes insérées dans 33 extrorsum crassior,) wenn die Gelenke, ohne durch- bohrt zu seyn --- sonst wäre es ein durchbohrtes Fühlhorn — in dem Maafse, wie sie sich von der Basis entfernen, immer dicker werden. 6. Ahlförmiges Fühlhorn, ( antenna subulata ,) oder borstenförmiges, (setacea,) wenn die Gelenke von der Basis an in der Dicke abnehmen, mithin das Fühlhorn sich in eine Spitze endigt. 7. Spindelförmiges Fühlhorn, (antenna fusi- - formis,) wenn die Gelenke bis zur Mitte des Fühlhorns dicker werden, von dort aber bis zur Spitze abnehmen. Eınrücung (insertio) DER FÜHLHÖRNER. Einige Insekten tragen die Fühlhörner auf einem her- vorragenden Theile des Kopfs, denman Schnabel oder Rüssel benannt hat, wobei denn auf den Punkt der "Einfügung genau zu achten ist. Die meisten aber haben ihre Fühlhörner auf dem Kopfe selbst, in der Nachbar- schaft der Augen, bald auf dem Helm, bald unter sei- nem Rande. Um über ihre relative Lage gegen die Au- gen richtig zu urtheilen, denke man sich das Auge des Insekts durch zwei Linien getheilt, die sich in dessen Mitte durchkreuzen, die eine perpendikulär vom Brust- schild zum Munde, die andre horizontal, durch den Mittelpunkt beider Augen gezogen, so dafs sie die erste unter einem geraden Winkel durchschneidet. Die in der C 34 la ligne perpendiculaire seront sous les yeux, (sub oculis), quand l'insertion sera gen côté de la bouche, et au dessus des yeux, si cette insertion se trouvoit du côté du corcelet. Elles seront entre les yeux (inter oculos) si elles sont placées sur le front, dans la ligne horisontale qui les traverse. Insérée du côté de la bouche, entre la ligne horisontale et la perpendiculaire; on dira qu'elles sont devant les yeux (ante oculos). Si l'insertion s’ecartoit un peu des points ci-dessus, se rapprochoit de ceux dits entre les yeux ou devant les yeux, on diroit alors un peu entre les yeux, ou un peu devant les yeux, selon le cas. Ainsi des autres. Les yeux ä leur tour sont places de differentes ma- nieres, et différemment figures. Ils sont latéraux (oculi laterales), ou rapprochés ( approximati) ordinairement ronds (rotundi); mais il y en a d’ovales (ovales), plu- sieurs en forme de rein (reniformes), ou même en crois- sant, qui se courbent autour de la base des antennes. Enfin ils sont perpendiculaires, horisontaux, ou obliques. J'appelle perpendiculaires ces yeux alongés de dif- férentes formes, quand leur longueur se trouve dans la ligne supposée les traverser, tirée du corcelet à la 5 © Perpendicularlinie eingefügten Fühlhörner werden unter den Augen (sub oculis) seyn, wenn die Einfügung gegen den Mund zu, und über den Augen, (supra oculos), wenn sie gegen das Brustschild zu statt findet. Sie werden zwischen den Augen (inter oculos) heissen, wenn sie auf der Stirne, mitten in der Horizon- tallinie aufsitzen, vor den Augen (ante oculos), wenn sie in der Gegend des Mundes, zwischen der Horizontal- und Perpendikularlinie eingefügt sind. Weicht der Ein- fügungsort etwäs von den oben bezeichneten Punkten ab, und nähert sich denen, die „zwischen den Augen” oder „vor den Augen” heissen: so würde man sagen: ein wenig zwischen den Augen, oder ein wenig vor den Augen, und so nach Beschaffenheit der Umstände in den übrigen Fällen. Die Augen haben auch ihre verschiedenen Stellungen und Formen. Es giebt Seitenaugen (oculi laterales), Nebenaugen (approximati), runde (rotundi), oder eiförmige (ovales). Einige sind Nierenfö rmig (reni- formes), andere halbmondförmig, wenn sie sich um die Basis der Fühlhörner krümmen. Endlich sind sie per- pendikulär, horizontal oder schiefliegend (beau Per- pendikulär nenne ich die in verschiedener Form läng- liche Augen, wenn ihre Länge sich in der vom Brust- schilde zum Munde angenommenen Linie befindet. Hori- 56 bouche; horisontaux, si cette longueur est dans la ligne horisontale; obliques, quand elle se dirige entre ces deux lignes. Pour bien saisir toutes ces nuances caractéristiques, il est nécessaire de présenter la tête de l’insecte au jour, de manière à faire rencontrer les bases des antennes sur la même ligne. On verra distinctement alors à quel dégré elles sont au-dessous des yeux, en dedans etc. et si ceux- ci sont horisontaux , obliques ou perpendiculaires. Tout autre point de vüe seroit dans le cas d’induire en erreur sur ces choses, ce dont on se convaincra facilement par J'expérience. Les tarses des pattes des insectes, entrant parmi les caractères , doivent être exactement décrits, et le nombre de leurs articles déterminé. Leurs proportions, leurs formes etc. ne doivent pas non plus être oubliées. Au moyen de toutes ces choses bien observées et bien vues, les amateurs découvriront sans beaucoup de peine le genre d’un insecte, dans la méthode que nous com- mencons à leur offrir aujourd’hui Si ce premier cahier obtient leur approbation, nous espérons en mériter la continuation dans les suivans, dont les figures, avec plus d'exercice et de pratique, acquerront encore plus d’ex- actitude et de perfection. Au moins ferons-nous tous aos efforts pour y parveir. Il nous reste à prier les entomologues de nous aider 37 zontal, wenn ihre Richtung in die Horizontallinie ; Schiefliegend , wenn sie zwischen beide fällt. Um alle diese kleine aber charakteristische Verschie- denheiten gehörig zu fassen, mufs man nothwendig den Kopf des Insekts so ans Tageslicht halten, dafs die Basis der Fühlhörner auf eine Linie trif. Dann wird man deutlich gewahr werden, in welchem Grade sie unter, zwischen etc. den Augen stelın, auch ob diese horizontal, schiefliegend oder perpendikular sind. Jeder andre Ge- sichtspunkt kann, wie man sich leicht durch Erfahrung überzeugen wird, zu Irrıhümern führen. Die Fufsblätter (Zarsi) an den Beinen der Insekten, gehören auch unter die Charaktere, und müssen daher genau beschrieben, die Anzahl ihrer Gelenke, ihre Ver- hältnisse, Figur u. s. w. bestimmt werden. Sieht und beobachtet man nun dieses alles richtig, so werden die Liebhaber, nach der Methode, die wir ihnen, itzt vorzulegen anfangen, ohne viel Mühe das Geschlecht eines Insekts ausfinden. Erhält übrigens dies erste Heft ihren Beifall, so hoffen wir denselben in den folgenden noch mehr zu verdienen, da die Abbildungen bei mehr Uebung und Fertigkeit auch noch immer an Wahrheit und Vollendung gewinnen müssen. Wenigstens werden wir dazu alle Kräfte aufbieten. Es bleibt uns also nur die Bitte an die Entomologen 38 de leurs réflexions et de leurs lumières. Nous réclamons sur-tout en particulier la complaisance de ceux de l’'Hel- vétie pour la communication obligeante des pièces in- téressantes de leurs cabinets, trouvées dans l’intérieur de ses limites, en les assurant des soins que nous prendrons de les leur renvoyer saines et sauves, offrant aussi de les citer, s'ils le désirent, et de leur témoigner publiquement notre reconnoissance, La nature ne pouvant être envisagée sous trop de points de vue, il est à présumer que nous allons exciter les entomologues a de nouvelles observations, qu’il seroit infiniment utile et intéressant de rassembler dans un recueil commun, destiné a servir de répertoire général. Il existoit un ouvrage de cette nature, entrepris en 1781 par feu Mr. Jean Gaspard Fuefsly de Zuric, qu'il avoit intitulé: Archive de l'histoire des insectes, parce qu’on y trouvoit la date et le detail de tout ce que l’on découvroit en entomologie. La mort de ce savant naturaliste a mis fin à son excellent journal. Je le reprendrois et le continuerois avec zèle, si les amateurs vouloient me faire parvenir leurs observations particu- ières , non-seulement sur des insectes parfaits, mais aussi sur leslarves, les nymphes, les œufs mème, trop 39 übrig, uns mit ihren Bemerkungen und Kenntnissen an die Hand zu gehn. Vorzüglich ersuchen wir die Schwei- zerischen um die Gefälligkeit uns aus ihren Kabinetten interessante, innerhalb der helvetischen Gränzen gefun- dene Stücke mitzutheilen; wir versprechen im Voraus sie ihnen mit der gröfßsten Sorgfalt unverlezt zurückzusenden, und erbieten uns, sie auf Verlangen in unserm Verzeich- nisse anzuführen, auch ihnen öffentlich unsre Dankbar- keit zu bezeugen, Da man die Natur nicht aus zu vielen Gesichtspunkten ansehn kann: so läfst. sich muthmaafsen, dafs wir die En- tomologen zu neuen Beobachtungen aufmuntern werden, deren Aufnahme in einer Sammlung, gleichsam in ein allgemeines Repertorium, ausnehmend nützlich und inte- ressant seyn würde. Es existirte ein Werk dieser Art, welches der verstorbene Herr Johann Caspar Füelsly von Zürich 1781 unter dem Titel: Archiv der Insekten- geschichte unternommen hatte; man fand darin Data und umständliche Beschreibungen alles Neuentdeckten in der Entomologie. Mit dem Tode dieses geschickten Na- turforschers hat aber sein schätzbares Journal aufgehört. Ich würde es wieder anfangen und mit Eifer fortsetzen, wenn die Insektenfreunde mir ihre Beobachtungen, nicht blofs über vollkommne Insekten, sondern auch über ihre Larven und Puppen, mit einem Wort über alles, was auf diese so zahlreiche und merkwürdige Thierklasse 40 negliges jusqu'ici, dont les formes cependant, grossies au microscope, présentent tant de diversites et de caractéres. Enfin sur tout ce qui a trait à cette classe de petits animaux si nombreuse et si curieuse. Indépendamment du françois, les mémoires peuvent être écrits en latin, allemand. anglois ou italien, suivant qu'il sera plus commode aux amateurs. La traduction en sera faite avec toute l'exactitude possible. S'il y a des desseins à faire graver, ils le seront avec le plus grand soin et la plus grande fidélité. Enfin on n’epargnera rien pour que ce recueil réunisse tout le mérite et l'intérêt dont il peut être susceptible, Pour faciliter les envois, soit de mémoires, soit d’in- sectes, et épargner des frais onéreux, les paquets pour- ront être déposés a l'adresse d’Orell, Fufsli et Comp. à Zurch, pour le rédacteur du journal entomologique. En Allemagne, chez les principaux libraires correspondans, En Angleterre, chez Mr. Henri Escher, No. 24. Broad Street, Bloomsbury, London, En France, chez Mr. Fuchs, rue des Mathurins, maison de Cluny, No. 334, a Paris, En Italie, chez Mr. Giovanni Zatta di Antonio, ä Venise. En Hollande, chez Mrs. les frères Luchtmanns, à Leide. 48 Bezug hat, selbst über ihre Eier, mittheilen wollten. Letztere hat man bisher zu sehr vernachläfsigt, unerachtet ihre Formen unter dem Vergröfserungsglas so viel cha- rakteristische Unterschiede darstellen. Ausser dem Deutschen können die Abhandlungen la- teinisch, französisch , englisch und italiänisch, nach eines jeden Convenienz abgefalst seyn; man wird sie mit mög- lichster Genauigkeit übersetzen, Sind Zeichnungen dabei, so sollen sie gleichfalls mit gröfster Sorgfalt und Treue in Kupfer gestochen werden; kurz, man wird nichts sparen, um dieser Sammlung alle Vorzüge und alles In- teresse zu verschaffen, deren sie fähig ist. Um die Uebersendung sowohl von Aufsätzen als von Insekten zu erleichtern, und lästige Kosten zu vermeiden, können die Pakete, unter der Adresse: Orell, Füfsli und Comp. in Zürich, für den Herausgeber des ento- mologischen Journals, abgegeben werden. In Deutschland, in allen soliden Buchhandlungen, In England, bei Herrn Heinrich Escher, No. 24. Broad Street, Bloomsbury , London. In Frankreich, bei Herrn Fuchs in Paris, rue Mathu- rins, maison de Cluny, No. 334. In Italien, bei Herrn Giovanni Zatta di Antonio zu Venedig. In Holland, bei den Gebrüdern Luchtmanns, zu Leiden, 42 Si quelque chose pressoit, ou étoit fragile, il seroit bon de nous donner, sous la même adresse, un mot d'avis de cette déposition afin que nous puissions prendre des mesures en conséquence. 43 Sollte der Inhalt des Pakets Eile erfordern, oder zer- brechlich seyn, so wäre es gut, uns unter der nämlichen Adresse mit ein paar Worten von der Abgabe vorläufige Nachricht zu geben, damit wir die nöthigen Anstalten treffen können. ENTOMOLOGIE HELVETIOIE TABLEAU ANALYTIQUE DES INSECTES. SECTIONS. . ELYTROPTERA. Ailes crustacées. 2. DERATOPTERA. MANDIBULATA, Ailes coriacees. Avec des achoites 3. DicTYoPTEra. 4. PHLEBOPTERA. fre Ailes. Ailes veinées. 5. HALTERIPTERA. Ailes avee balancier. | Ailes reticulees. Avec un sucoir Ailes pulverulentes. ami] 6. LEPIDIOPTERA. 7. HEMIMEROPTERA. INSECT A. INSECTES. [ Ailes mixtes. | ( Partie obscures, partie diaphanes. ) HAUSTELLATA. 8. ROPHOTEIRA. Avec un sucoir. Suceurs en piquant. APTERA. Sans ailes. FIMANDIBULATA. 9. Ponopuxera. Avec des mächoires. Coureurs. 45 HELVETISCHE ENTOMOLOGIE. — ANALYTISCHE TABELLE UBER DIE IÎNSEKTEN, KLassem [ 1. ELYTROPTERA. Schaalflügler. 2. DERATOPTERA. MANDIBULATA. Lederflügler. Mit Kiefern. À 5. DicTvoPTEra. Netzflügler. [rerornony Gefñügelte. | Adernflügler. HALTERIETERA. 5 | 4. PHLEBOPTERA. Balancierflü gler. HAUSTELLATA | 6. LEPIDIOPTERA. 4 Staubflügler. mit Lou HEMIMEROPTERA. INSECTA 7 INSECTEN. { Gemischte Flügler. (Gemischt, ein Theil dun- kel, ein Theil durch- sichtig. ) HAUSTELLATA. 8. ROPHOTEIRA. mit Saugrüsseln Stichsauger. APTERA. 8 8 ungeflügelte. o 4 [ 5 9. PODODUNERA. Mit Kiefern. Läufer od. Vielfüsser, 46 Ce n’est pas par goût pour le changement que nous avons donné aux différentes sections du tableau ci- dessus , d'autres noms que ceux de Linné, usités depuis long-tems, L'expérience prouve assez que les anciens mots ne se prêtent jamais aux sens précis qu’on veut leur donner dans un nouvel ouvrage, et qu’on n’offrant pas strictement les idées telles que l’auteur le désire , ils contribuent plus à embrouiller qu'ils ne sont commodes pour les mémoires paresseuses. On sait que les mots sont bien loin d’être indifférens; leur influence agit sou- vent, sans même que l’on s’en appercoive, et donne lieu à des erreurs dont on ne s’appercoit pas davantage. Sans sortir de notre sphère, c’est ainsi que coleopterus, indiquant des ailes avec fourreaux, on s’est accou- tumé à regarder les insectes qui portent ce nom, comme n'ayant en effet que deux ailes renfermées dans des fourreaux, tandis qu'ils en ont quatre, dont les deux supérieures , dures et crustacées, quoique destinées à couvrir comme des étuis les inférieures, ne sont pas. moins des ailes très-réelles. De-la on n'a fait aucune difficulté de nommer aptères, sans ailes, ceux de ces insectes dont les ailes inférieures n’etoient qu’un simple -rudiment. Cependant en parlant avec l'exactitude que l’on doit toujours mettre dans les sciences, on ne doit donner le nom d’apteres qu'aux insectes qui, non- seulement n’ont aucune espèce d'ailes, mais ne sont pas même susceptibles d'en avoir. Ce défaut de précision a fait naître, entr’autres difficultés , la critique de la grande division des insectes de Linné, en ailés et apteres. -47 Es geschieht nicht aus Neuerungssucht, dafs wir den ver- schiedenen Abschnitten vorstehender Tabelle andre Benen- nungen, als die bisher üblichen Linnéschen geben. Die Er- fahrung lehrt, dafs die alten Namen nie genau der Bedeu- tung entsprechen, die man ihnen in einem neuen Werke unterlegen will, und dafs sie selbst für die, welche nicht gern ihr Gedächtnifs anstrengen, mehr Verwirrung als Nutzen stiften, wenn sie die Ideen, die der Verfasser bezeichnen will, nicht buchstäblich ausdrücken. Unstreitig. sind die Benennungen nichts weniger als gleichgültig; sie wirken unvermerkt, aber sie führen zu Irrthümern, auf die man in der Folge nicht mehr achtet. So bedeutet, um ein Beispiel aus unserm Fach zu nehmen, coleopterus, „Flügel mit Futteralen”, und man ist daher gewohnt, die mit diesem Namen bezeichneten Insekten so anzu- sehn, als ob sie wirklich nur zwei in Futterale einge- steckte Flügel hätten. Gleichwohl haben sie vier, denn wenn gleich die obern in Gestalt einer Scheide die untern zu decken bestimmt, und daher hart und schaalartig sind, so sind sie doch nichts destoweniger wahre Flügel. Daher hat man kein Bedenken getragen, diejenigen Insekten ungeflügelt, (aptera) zu nennen, die statt der untern Flügel einen blofsen Ansatz dazu haben. Will man aber mit wissenschaftlicher Genauigkeit sprechen, so darf man blofs die ungeflügelt nennen, die nicht nur keine Art von Flügeln haben, sondern deren auch gar nicht fähig sind. Dieser Mangel an Bestimmtheit hat zu dem Tadel der Linnéschen Haupteintheilung der Insekten in geflü- gelte und ungeflügelte Anlafs gegeben. Sie taugt 48 Elle ne vaut rien, dit-on, puisque parmi les premiers, il y en a beaucoup d’apteres qui ne peuvent être réunis aux seconds. Il est vrai qu'il y a des Curculions, des Carales etc. qui n'ont que des rudimens à peine sensibles d’ailes inférieures; et dont les supérieures, ou Elytres, sont même collées ensemble; mais cette manière d'être n’est qu'une imperfection, un défaut de dévelop- pement de ces parties. Cela est si vrai que quelques in- dividus de ces espèces d'insectes qualifiés d'aptères, ont été quelquefois rencontrés avec des ailes parfaites. En précisant le mot, l’objection tomberoit donc d'elle-même. Au reste il seroit peut-être bon de s'exprimer à l'égard des insectes de la première division, de même qu'on le fait philosophiquement dans d’autres cas, en disant non pas simplement insectes ailes, (insecta alata), mais alarum capacia; comme on prétend que l’on doit de- finir l’homme, non, animal rationale, mais rationis capax; sans quoi le manque de raison en feroit exclure plusieurs de leur ordre, pour être rejettés dans d’autres ordres bien inféjieurs. Dins le cas d'absence d’ailes aux insectes de la première division , il n’est donc pas exact de dire apteres; mais on dira mieux : ailes impar- faites, rudimens d'ailes etc. 49 nichts, sagt man, weil es unter der ersten Abtheilung viele ohne Flügel giebt, die doch nicht zur zweiten gerechnet werden können. Allerdings giebt es Curculionen, Carabusen u. s. f. die nur fast unmerkliche Ansätze von Unterflügeln haben, und deren obere oder Deckflügel sogar zusammengewachsen sind. Allein dieser Zustand ist nur eine Unvollkommenheit , ein Mangel an Ent- wicklung dieser Theile. Dies ist so wahr, dafs man schon Individuen dieser sogenannten ungeflügelten In- sektenarten mit vollkommnen Flügeln angetroffen hat. Bestimmt man folglich die Benennung genauer, so fällt der Einwurf von selbst weg. Uebrigens wäre es vielleicht gut, sich über die erste Abtheilung logischer auszudrücken, wie man es in andern Fällen gewohnt ist, indem man nicht geradehin sagte: geflügelte Insekten ( alata) sondern flügelfähige, (alarum capacia), ungefähr wie einige behaupten, dafs man den Menschen nicht: animal rationale, sondern rationis capax definiren müsse, weil sonst der Mangel an Vernunft manchen in eine sehr niedrige Ordnung herabsetzen würde. Wenn also den Insekten der ersten Abıheilung zuweilen die Flügel fehlen, so ist die Benennung ungeflügelt nicht genau, sondern man muls sagen: mit unvollkommnen Flügeln, mit Flügelansätzen, oder dergl. 50 ‚SECTION PREMIERE. Elytropteres (AıLes CRUSTACEES, ou Elytres). D'AOV ES TON Elytres plus longues que la moitié du Avec corps. ELYTRES. / suture. \ Elytres plus courtes que la moitié du corps. Sans suture, l’une passant un peu sur l'autre, Si les Elytres par leur roideur ne sont pas favorables ‘au vol, elles sont au moins bien adaptées au genre de vie des insectes qui en sont pourvus. Destinés à fouiller, miner, et se glisser entre des corps durs, ces insectes auroient bientôt détruit leurs ailes, si celles qui sont le plus exposées à ces frottemens, n’étoient fortifiées par la nature, et rendues propres en même temps à servir de couverture aux autres. Ces insectes, au reste, ne s’é- cartent guère du lieu de leur naissance, et leurs besoins n’exigent pas de longs vols. Les uns trouvent dans les fumiers, les matières putrescentes, les cadavres, leur nourriture et leur abri; d’autres vivent presque conti- nuellement sous les écorces des arbres, ou dans la terre etc. Ils ont donc peu d'occasion de faire usage de leurs GE ERSTE RE AS SE Elytroptera, SCHAALFLÜGLER, (Käfer.) EINTHELLUNG: { Schaalflügel, länger als die Mitte des Leibes. Mit Nath D Schaalflügel, kürzer als die Mitte des SCHAALFLÜGEL. | Leibes. Ohne Nath, ein Flügel ein wenig über den andern geschlagen. Sind die Schaalflügel wegen ihrer Unbiegsamkeit zum Fliegen nicht bequem, so sind sie der Lebensart der In- sekten, die damit versehen sind, desto angemessener. Zum wühlen, graben, und zwischen harten Körpern durchzuschlüpfen bestimmt, würden diese Thiere ihre Flügel bald zerstören, wenn nicht die Natur diejenigen, welche der Reibung am meisten ausgesetzt sind, stärker gemacht, und sie so eingerichtet hätte, dafs sie den un- tern zur Schutzwehr dienen. Uebrigens entfernen sich diese Insekten selten sehr von ihrem Geburtsort; ihre Bedürfnisse erfordern keinen weiten Flug. Einige finden im Dünger, in faulenden Materien, in todten Thieren Nahrung und Sicherheit; andre leben fast beständig unter der Rinde der Bäume oder in der Erde, u. s. w. -— Sie haben also wenig Anlals von ihren Flügeln Gebrauch zu Ga ailes; aussi en voit on qui en sont autant que privés, ar l’état d’imperfection où elles se trouvent. P P Les Elytroptères passent par les états ordinaires aux insectes ailes. Les œufs de figure différente et particu- liere à chaque famille peuvent être très-propres à les faire reconnoitre. Il est donc très-utile de les observer, de les décrire et de les représenter grossis au microscope, toutes les fois qu’on en a l’occasion. Les Larves, en général, ont six pattes attachées aux premiers anneaux proches de la tête. Quelques-unes cependant, comme celles des Curculions, en paroissent entièrement dépourvues. Ces larves sont trés-voraces et prennent la plupart un accroissement prompt, qui les oblige à changer fréquemment de peau. Cette mue se répète plusieurs fois avant qu’elles parviennent à l’état de Nymphes. Enveloppées alors dans une membrane, comme des momies, ces nymphes restent inactives jusqu’au moment où, parvenues par dégrés à leur espèce de ma- turité, l’insecte parfait rompt ses enveloppes et va jouir de toutes ses facultés. Un grand nombre de ces insectes multiplie d’une maæ 1 - ” ” nam LA niere prodigieuse ; et leur innombrable postérité nous cause souvent beaucoup de dommages. La guerre que leur font les oiseaux y remédie sans doute; mais ces charmans animaux y remédieroient bien plus encore, si la chasse cruelle et peu réfléchie qu’on leur fait, n’en 53 machen, auch sind einige deren, wegen ihres unvoll- kommnen Zustandes, so gut wie beraubt. Die Schaalflügler sind den gewöhnlichen Verwandlun- gen der geflügelten Insekten unterworfen. Die Eyer, deren Form für jede Familie besonder und eigen ist, können sehr füglich als Unterscheidungszeichen dienen; und ist es also sehr nützlich, so oft man dazu Gelegen- heit hat, dieselben zu beobachten, zu beschreiben und durchs Mikroscop vergrölsert abzubilden. Die Larven haben meistens sechs Füsse, die an den ersten Bauchringen nächst am Kopfe aufsitzen. Doch scheinen einige, z. B, die Curculionen, deren ganz zu entbehren. Diese Larven sind sehr gefräfsig, und meist nöthigt sie ihr schleuniges Wachsthum öfters ihre Haut zu wechseln. Dieser Wechsel wird verschiednemal wie- derholt, bis sie in den Puppenstand gelangen. Mu- mien gleich, in eine dünne Haut gehüllt, liegen dann diese Puppen unbeweglich, bis sie stuffenweise den Zeit- punkt ihrer Reife erreichen. Endlich durchbricht das vollkommne Insekt seine Hüllen, und hat nun den vollständigen Genuf aller seiner Fähigkeiten. Viele Insekten vermehren sich auf eine wunderbare Weise, und ihre zahllose Nachkommenschaft verursacht uns nicht selten großen Schaden. Der Krieg, den die Vögel mit ihnen führen, hilft zwar etwas, aber diese reizenden Geschöpfe würden mehr wirken, wenn die grausame und unüberlegte Jagd die man auf sie macht, ihre Anzahl nicht, zu gleichem Nachtheil für unsre Oeko- 54 reduisoit le nombre à un point aussi fuisible à nos in- terets qu’a l'agrément de nos campagnes. Afin de mettre les amateurs à portée de connoitre plutôt notre méthode, nous nous bornerons d’abord à ne donner à chaque genre qu'une ou deux espèces pour exemples, en choisissant, autant que faire se pourra, celles dont on n’a publié encore aucune figure, ou dont les figures sont inexactes. Au reste les caractères qui y seront développés, donneront en quelque sorte aux in- sectes, même les plus connus, le mérite de la nouveauté. Quant aux espèces restantes, elles paroitront par la fuite dans des cahiers particuliers, que l’on pourra ranger dans l’ordre et la succession convenable. 55 nomie und für die Anmuth unsrer Fluren, so sehr ver- minderte. Um die Freunde der Entomologie geschwinder in den Stand zu setzen, unsre Methode zu übersehn, werden wir uns anfangs darauf einschränken, von jeder Gattung nur eine oder zwei Arten als Beispiele zu liefern, und dazu so viel möglich nur solche wählen, wovon bis jezt noch gar keine oder unrichtige Abbildungen im Publikum erschienen sind. Durch die sorgfältige Entwickelung der Charaktere werden übrigens selbst die bekanntesten In- sekten einigermalsen das Verdienst der Neuheit erhalten, Die übrigen Arten werden künftig in besondern Heften erscheinen, die man denn an den gehörigen Ort des Systems einschalten kann. x6 PREMIERE DIVISION DES ELYTROPTERES. ÉL'YIRES A VE C JS U TU RE: PREMIERE SOUS-DIVISION. Elytres plus longues que la moitié du corps. ORDRE PREMIER. Rhynchophori. Les RaincHoPHoREss. è Eiytropteres, dont la tête est plus ou moins alongée en forme de bec ou de trompe, et qui ont la plüpart leurs antennes insérées sur cette partie. TABLEAU ANALYTIQUE DES GENRES. Massue d’ x art. 1. Cossonus, Antenne (Clava. ) entière € de9 -— — de2art. 2. Calendra, + © Cionus. Antenne En Massue. 4. Rynchaenus. as += À ; articles. (‘ ) . Curçulio. clavatae.)} __ _ de3arı. J 5: Curculio 6. Rhamphus. . Rhinomacer. Antennes. 7 nn 8. Platyrhinus. LS (Antennae. — -- degart. g. Attelabus. Be xE articles. Allant en grossissant. 10. Anthribus. Lineaires, articlesobconiques. ız. Mycterus. } (Lineares.) ERSTE ABTHEILUNG DER SCHAALFLÜGLER. SCHAABLFEUGEL MIT NATH: ERSTE UNTERARBRTHEIEUNG. Schaalflügel länger als die Mitte des Leibes. IL ORDNUNG. Rhynchophori. BÜSSELTRAGER. S chaalflügler, deren Kopf mehr oder minder in Ge- stalt eines Schnabels oder Rüssels verlängert ist, und die meistens ihre Fühlhörner auf diesem Theil tragen. ANALYTISCHE TABELLE DER GATTUNGEN. Keule, von 1 Gel. 1. Cossonus. Gesamtes Clava) Fühl- horn -- — von2Gel. 2. Calendra. von 9 Ge ARE lenken. 5. Cionus. HAS Mit Keulen 4. Rynchaenus. ‘Von 10 *elenkene (clavatae.) C + Von CE 5. Curculio. 6. Rhamphus. 7. Rhinomacer. ( 8. Platyrhinus. & — von4Gel. g.Attelabus. Weesgmtes Fühlhorn : £ 2 vou Il Auswärts dicker. 10. Anthribus. {Gelenken Fühlhörner. (Antennae.) (extrorsum crassiores.) Lineare, mit abwärts koni- | schen Gelenken. 11. Mycterus. (Lineares.) 60 PREMIER GENRE Cossonus. Planche I. CARACTERE: Antennes coudées, *) composées de neuf articles, dont le prémier très-long, (le coude); le second (le cu- bitaire) un peu gros; le troisième obconique, 4. 5. 6. 7. 8. presqu'hémisphériques perfolies; le neuvieme le plus gros, en massue ovée. PI, I. fig. a. Tarses de quatre articles, dont le troisième plus petit n’est qu'un peu échancré pour emboiter le qua- trieme, terminé par deux crochets. Pl. I. fig. b. Ce genre diffère des suivans, presqu’autant par les tarses que par le bouton simple de l'antenne. ESPECHES. 1. Cossonus Linearis. (Curculio linearis. Fabr. 110.) Pl.’=. be.'2..2: Longirostris, oblongus, niger ; antennis , elytris, tibiis et tarsis piceis. Oblong, noir; antennes, élytres, jambes et tarses brunes -rouges. Trompe longue. *) On sait que les antennes sont coudées, quand le prémier ar- ticle, à la base, est fort long, et fait angle avec les suivans, ce qui donne l’idée d’un coude. Le premier article, qui suit, et s'incline sur lui, peut être appelle cubitaire. 59 ERSTE GATTUNG. Cossonus. Tafel I. CHERAKTER. Bogen Fühlhörner *) aus neun Gelenken zusam- mengesezt, wovon das erste, (der Bügelarm) sehr lang; das zweite (das Bügelgelenk) etwas dick, das dritte ab- wärts kegelförmig; das 4. 5. 6. 7. 8. beinahe halbkugel- förmig und durchbohrt; das neunte und dickste eine eiförmige Keule ist. T. I. fig. a. Die Fufsblätter haben vier Gelenke. Das dritte davon ist kleiner, und etwas hohl ausgeschnitten, damit das vierte, am Ende mit zwei Zacken versehene, sich hineinfügen könne. T. I. fig. b. Diese Gattung unterscheidet sich von den folgenden, fast eben so sehr durch die Fufsblätter, als durch den einfachen Knopf des Fühlhorns. ARTEN. 1. Cossonus ZLinearis. (Curculio linearis. Fabr. 110.) PA er 2:2. Long'rostris, oblongus, niger; antennis, elytris, tibüs et tarsis piceis. Länglich, schwarz; Fühlhörner, Deckflügel, Schien- beine und Fufsblätter braun. Der Rüssel lang. *) Bogenfühlhörner nennt man bekanntlich die, deren erstes Ge- lenk an der Basis sehr lang ist, und mit den übrigen einen Ellbogen oder Bügel - ähnlichen Winkel bildet. Das erste nächstfolgende Gelenk, welches die zweite Seite des Winkels macht, kann man das Bügelgelenk heissen. 60 DIESCR I PISTION. Sa forme est étroite et fort alongée , la trompe est mé- diocrement longue, un peu arquée, cylindrique, mais dilatée au sommet. On n’appercoit point d’antennules. Les antennes sont d’un brun-rouge clair jusqu'a la moitié de la massue, dont la partie supérieure est jau- nâtre. Ces deux couleurs du bouton le feroit eroire au prémier coup d’œil, composé de deux articles, mais avec une forte loupe nous nons sommes assurés qu'il est d’une seule piece. La tête et le corcelet sont pointillés et noirs. L’ecusson n’est qu’un tres-petit enfoncement. Les élytres sont rayées par des points et d’un brun-rouge. La cou- leur des cuisses est un peu plus obscure ; mais celle des jambes et des tarses est plus claire. Les antennes et les jambes sont garnis de poils jaunätres. L’abdomen a ses deux premiers anneaux si bien unis, qu'ils ne paroissent qu'un seul tres-large; les trois derniers au contraire sont tres-etroits. La fig. 2. est grossie à la loupe. 2. Cossonus ferrugineus. PI I fig. 3. 4 . Celle-ci grossie à la loupe. Oblongus , ferrugineus ; capite rostroque nigris. Oblong , ferrugineux ; tête et trompe noires. DESCRIPTION: N diffère peu du précédent, si ce n’est par la couleur; aussi croit-on qu'il n'en est qu'une variété. Mais, inde- pendemment de sa couleur, il est en général plus fort, plus épais, et ses cuisses antérieures sont plus grosses. OFSIOPUUS . { nt: 1 u) 4 Tr el 1 au I arte on EN Ho ee HU PEAR 0 0 lu “ A h ï | \ \ À (l 4) si 6x BESCHREIBUNG: Von schmaler und sehr verlängerter Körperform. Der Rüssel ist mittlerer Länge, etwas gebogen, cylindrisch , aber an der Spitze breiter. Man sieht keine Frefsspitzen. Die Fühlhôrner sind hellbraunroth bis an die Hälfte der Keule, der obere Theil aber ist gelblich. Dieser zwei Farben wegen scheint der Knopf beim ersten Anblick aus zwei Gelenken zusammengesezt, wir haben uns aber durch eine gute Loupe vergewissert, dals er aus einem Stück besteht. Der Kopf und das Brustschild sind punk- tirt und schwarz. Das Schildchen ist nur eine ganz kleine Vertiefung. Die Deckflügel sind braunroth und haben punktirte Streifen. Die Farbe der Schenkel ist etwas dunkler , die der untern Beine und Fufsblätter etwas heller, Fühlhörner und Beine sind mit gelblichen Haaren besezt. Die ersten zwei Bauchringe sind so genau ver- bunden, dafs sie nur ein einziger sehr breiter zu seyn scheinen. Die drei leztern hingegen sind sehr schmal. Fig. 2. ist durch die Loupe vergröfsert. 2. Cossonus ferrugineus. Taf. 1. fig. 3. 4. Leztere ver- gröfsert. Oblongus, ferrugineus; capite rostroque nigris. Länglich, rostfärbig, Kopf und Rüssel schwarz. BESCHREIBUN G. Wenig vom vorigen verschieden, ausser durch die Farbe, Auch hält man ihn nur für eine Varietät. Indessen ist er doch, ohne Rücksicht auf Farbe, im Ganzen stärker, dicker, und seine Oberschenkel größer, 62 Nous possédons une troisieme espèce de ce genre; beaucoup plus petite et tres-differente de celles-ci. Elle eût été représentée a la place de la seconde, si la gravure n’eût pas été déjà exécutée quand nous l’avons acquise. DEUXIÈME GENRE. Carenora. Pl. I. CABALTERE. Antennes coudées, insérées vers la base de la trompe, composées de neuf articles. Le premier tres- long (le coude); le second (le cubitaire) obconique; le troisième de même forme, mais plus court, 4. 5. 6. 7. arrondis; le huitième fort gros, ressemblant à la capsule d'un gland, recoit le neuvième dont la substance paroit spongieuse. Pl. II. fig. a. Tarses de quatre articles, dont le troisième est élargi et fendu profondément en cœur. Pl. I. fig. b. Ce genre distingué, comme le précédent, des cur- culions par les antennes, l’est aussi par les parties de la bouche. Ce qui auroit déjà dû porter a en faire un genre à part. ES P'ECES: 1. CALENDRA granaria. (Curculio granarius. Fabr. 86)" PLIEWE.T. & Oblonga, thorace longitudine elytrorum. Oblongue, corcelet de la longueur des élytres. DIESE RAP FAO N: Sa forme est alongée, étroite et presque cylindrique; la trompe est un peu renflée à la base. On voit sur le corcelet des fossettes rhomboïdes assez larges. L’écusson CHR Pie Cle —— “ u le ' : ers " t À - V4 LIN » : I À re 4 | | AREA | | & IE A it { . | = + LA D É et 4 md: En 3 > u Bun 4 2 PS 4 . = En red < 7 =. nd ba u # u = Er MT - ER ag | CA 63 Wir besitzen von dieser Gattung noch eine dritte Arr, die weit kleiner, und von diesen beiden sehr verschieden ist. Wir hätten sie statt der zweiten abgebildet, allein da wir sie erhielten, war der Stich schon vollendet. ZWEITE GATTUNG: Gakznonx. Tafel IE CH RFARTER Bogenfühlhörner, nahe an der Basis des Rüssels eingefügt, aus neun Gelenken zusammengesezt. Das erste (der Bügelarm) sehr lang, das zweite (das Bügelgelenk) abwärts konisch, das Zte desgleichen, aber kürzer, 4. 5. 6. 7. abgerundet, das Ste sehr dicke, der Schüssel einer Eichel ähnliche, empfängt das gte, welches von schwam- michter Substanz zu seyn scheint. Taf. IL fig. a. Fufsblätter von vier Gelenken, wovon das 3te breit und herzförmig gespalten ist. Taf. IL fig. b. Diese Gattung ist, gleich der vorigen, durch die Fühl- hörner sowohl als durch die Frefswerkzeuge von den Curculionen verschieden. Man hätte sie daher schon längst als eine besondre Gattung aufstellen sollen. ASRVTIER Nr. 1. CALENDRA granaria. (Curculio granarius. Fabr. 88.) Tafel. U. fig. r. 2. Oblonga, thorace longitudiue elytrorum. Länglich, das Brustschild so lang wie die Deckflügel. BESCHREIBUNG. Die Form dieses Käfers ist länglich, schmal und fast cy- lyndrisch , der Rüssel an der Basis etwas dicker. Auf dem Brustschilde sind rautenförmige, ziemlich breite Grübchen, 64 est petit. Les élytres sont rayées par des points en sillons profonds. Les cuisses antérieures sont fortes et renflées. La couleur des individus varie du brun foncé au ferru- gineux. La fig. 2. est grossie à la loupe. 2. CALENDRA abbreviata. ((Curculio abbreviatus. Fabr.. 57.) PL. he. 3. à. Nigricans, thorace plano penutato. Elytris abbre- viatis , leviter striatis. Noirätre, corcelet plane, pointillé. Elytres racourcies, legerement striées. DESERIPTION: Trompe arquée, renflee vers la base; corcelet assez long, un peu applati, écusson médiocre. Elytres rayées de huit stries, peu profondes, dont les entredens sont poin- tillés, de même que le corcelet et tout le corps de l’in- secte. Couleur brun-noire, ou obscure. La fig. 4. est grossie a la loupe. TROISIEME GENRE. Gioxvs PL DL CARACTERE. Antennes coudées insérées dans l'intervalle du milieu, au sommet de la trompe, composées de neuf articles, dont le premier trés-long (le coude); le second (le cubitaire), et le troisième obconiques. Les 4. 5. 6. arrondis, les trois derniers grossis en massue plus où moins serrée. Pl. III. fig: @ et 5. 65 Das Schildchen ist klein. Die Deckflügel sind durch in tiefe Furchen gestellte Punkte gestreift, die Vorder- schenkel stark und dick. Die Farbe der Individuen wechselt vom dunkelbraun bis zur Rostfarbe. Fig. 2. stellt dies Insekt vergrölsert vor. 2. CarLennra abbreviata (Curculio abbreviatus. Fabr.37.) Tal ir’ Nigricans, thorace plano punctato, elytris abbre- viatis , leviter striatis. -Schwärzlich , der Brustschild platt, punktirt, die Deck- flügel verkürzt, leicht gestreift. BESEHRE:TB UNIG: Der Rüssel bogenförmig, gegen die Basis zu verdickt; der Brustschild ziemlich lang, etwas platt, das Schildchen mittlerer Gröfse, die Deckflügel haben leicht vertiefte Streifen mit punktirten Zwischenräumen ; auch der Brust- schild und der ganze Leib sind punktirt. Die Farbe ist braunschwarz oder dunkelbraun. Fig. 4. zeigt das Insekt vergrôfsert. DRET TE, GATT UN 6: Cons: Taf IE CH MR ARKRTER. Bogenfühlhörner von neun Gelenken, in dem Zwischenraume von der Mitte bis zur Spitze des Rüssels eingefügt. Das erste Gelenk (der Bügel) ist sehr lang; das zweite (das Bügelgelenk) und das dritte abwärts ko- nisch; 4, 5, 6. abgerundet; die drei lezten verdicken sich in eine mehr oder weniger geschlossene Keule. Taf. III, fig. @ und 5. E 66 Tarses de quatre articles, dont le troisième élargi, est fendu en cœur presque jusqu'à la base. PL II. fig. 2. ESPECGCES. 1. Cionus blattariae. (Curculio blattariae. Fabr. ee PEL fs "e; Longirostris, albidus nigro varius, thorace Last, elytris basi, medio, apiceque macul& nigré. Blanc varié de noir. Tache noire à la base du cor- celet, taches de mème couleur à la base, au milieu et vers les pointes des élyires. Trompe longue. DESCKIPTTON! Tout l’insecte est couvert de poils écailleux blancs, meles de quelques noirs et bruns, qui forment les traits et les taches. La trompe est longue ; les antennes sont brunes- rouges, et la massue obscure. Tète blanche, yeux noirs, corcelet blanchätre avec des traits noirs et une grande tache échancrée, couvrant la base vis-à-vis de l’ecusson; celui-ci est aussi noirätre, mais bordé de blanc. Les élytres rayées par des points, ont les entredeux tachetés par de petites brosses alternativement noires et blanches. Les épaules sont plus blanchâtres. Une grande tache noire échancrée se réunit à celle du corcelet pour en- tourer l’écusson. Une autre grande tache noire est placée immédiatement sous celle-ci au milieu de la suture, et commune aux deux élytres. Enfin une tache ronde, Éga- . ” r lement commune et noire ; se trouve vers leur extrémité. Go Ce tft . N Fr À PEAU (4 ti " \ Die “ We ‘ay Y NE: , hr 2 N a all I, Ai UK MM Wr dh a re : LA EN 2. Ku LA HN Re ur IN lat Ar fi u 11 “x L un QU Ra era jl DRIN, La à PU) * pl À 67 Fußblätter von vier Gelenken, wovon das dritte breiter und fast bis an die Basis herzförmig gespalten ist, Taf. II. fig. 2. ARTEN. 1: Cronus dlattariae. (Curculio blattariae. Fabr. 370:) T° HE fer Longirostris, albidüs nigro varius, thorace basi, elytris basi, medio, apiceque macul& nigrä. Weifs und schwarzgefleckt. Ein schwarzer Fleck an dem Untertheil des Brustschilds. Eben dergleichen Flecken an der Basis, der Mitte und gegen das Ende der Decktlügel. Langer Rüssel. BESCHREIBUNG. Das ganze Insekt ist mit schuppigen weissen Haaren be- deckt, die mit einigen schwarzen und braunen unter- mischt sind, wodurch die Streifen und Flecken sich bilden. Der Rüssel ist lang, die Fühlhörner braunroth, die Keule dunkelbraun, der Kopf weils, die Augen schwarz. Der Btustschild weißlich mit schwarzen Strichen, und am un- tern Rande, dem Schildchen gegenüber , ein großer aus- geschweifter Fleck. Letzteres gleichfalls schwärzlich mit weissem Rande. Die Deckflügel mit punktirten Strichen, der Zwischenraum ist mit kleinen wechselsweise schwarzen und weissen Bürstchen gefleckt. Die Schultern sind weifs- licher. Ein grofser ausgeschweifter schwarzer Fleck, der das Schildchen umgiebt, stôfst mit dem auf dem Brust- schilde zusammen. Ein andrer großer Fleck steht unmit- telbar unter diesem mitten auf der Nath, und ist beiden Deckflügeln gemein. Endlich findet sich auch am 'äus- 68 Les pattes testacées ont les cuisses dentées. La fig. 2. est grossie à la loupe. Cette espèce m'a été communiquée par Mr. Jurine, habile et savant chirurgien de Genève, dont le cabinet d'histoire naturelle est aussi intéressant par le choix, la I > . La 1 à. 4 4 perfection et la rareté des pièces, que par leur élégante disposition. Son amitié me promet d'enrichir ce cata- logue de plusieurs autres morceaux précieux, pour les- quels je m’empresse de lui témoigner ici ma vive recon- noissance. 2. Cionus /ythri. (Curculio lythri. Fabr: 73.) Longirostris ater; Elytris fascid maculdque posticd luteo albis, antennis pedibusque flavis. Noir, bande fauve ou blanchätre, au milieu des elytres, avec une tache de même couleur un peu plus bas. Antennes et pattes fauves. Trompe longue. DE SC RE PIT FON; Le corps est voûté, d’un noir luisant; on distingue cepen- dant à la loupe quelques poils sur le corcelet et les élytres. Celles-ci sont sillonnées par des rangées de points médiocrement profonds; elles sont, au milieu, traversées par une bande arquée, plus ou moins large, de couleur fauve, se rapprochant quelquefois du blanc. Mais qui ne s'étend ni au bord extérieur, ni a la suture. On remarque en outre un peu plus bas, sur chaque elytre, une tache oblique de mème couleur. Dans quel- ques individus, tout cela se réunit, et ne fait plus alors qu'une grande tache, qui remplit tout le disque, d'où je S5 sersten Fnde von beiden noch ein runder schwarzer Fleck. Die Füsse sind ziegelfarbig, die Schenkel gezähnt. Fig. 2. bildet das vergröfserte Insekt ab. Diese Art hat mir der geschickte und gelehrte Wund- arzt, Herr Jurine zu Genf, mitgetheilt, dessen natur- historisches Kabinet durch Auswahl, Vollkommenheit und Seltenheit der Stücke nicht minder als durch deren ge- schmackvolle Aufstellung interessant ist. Seine Freund- schaft verspricht mir dieses Verzeichnifs mit mehrern vor- trefflichen Stücken zu bereichern, für die ich ihm hier im voraus meinen lebhaften Dank bezeuse. 2. Cıonus /ythri. (Curculio lythri Fabr.73.) Longirostris ater; Elytris fasci4 maculäque posticä luteo albis; Äntennis pedibusque flavis. Schwarz, eine gelbweisse Binde in der Mitte der Deckflügel, und ein Fleck von gleicher Farbe da- runter. Fühlhörner und Füsse falb. Der Rüssel lang. BRSIGHRETB UN.G: Der Leib ist gewölbt, glänzendschwarz ; doch entdeckt man mit dem Suchglase einige Haare auf dem Brustschilde und den Deckflügeln. Letztere sind durch Reihen etwas vertiefter Punkte gefurcht. Queer durch die Mitte läuft eine gebogene mehr oder minder breite Binde von falber, zuweilen weifslicher Farbe, die aber weder den äussern Rand noch die Nath berührt. Etwas darunter bemerkt man auf jedem Deckflügel noch einen schiefen Fleck gleicher Farbe. Dies alles vereinigt sich aber bei einigen Individuen, und bildet dann nur einen grofsen Fleck, der die ganze Fläche ausfüllt. Ich muthmafse daher beinahe, go crois pouvoir soupconner que le Curculio salicariae, Fabr. n’est qu'une variété du Cionus lythri. La base des élytres est souvent aussi tachetée de fauve. Les pattes sont fauves; mais le bout des cuisses est noir. La trompe assez large, est rayée longitudinalement, Les antennes, inserees un peu au-delà du milieu, sont fauves avec la massue noire. Cette massue a ses articles visiblement séparés et distant. Caractère propre, qu'on n’observe point en général aux antennes coudées. QUATRIEME GENRE. Ryvouarus. PL IV. CARACTÉRE. Antennes coudées, composées de dix articles, dont le premier (le coude) est trés-long. Le second (le cubitaire) obconique assez gros. Troisième obconique, 4: 5. 6. 7. arrondis. Les trois derniers les plus gros, rapprochés en massue serrée, Pl. IV. fig. 2. Tarses de quatre articles, dont le troisième plus large est fendu profondément en cœur. PI. IV. fig. 2. ESPECES. 1. Ryneuarwus Aylostei. .Pl. IV. fig. x, | Longirostris luteus, elytris fascid, pectore abdo- mineque nigris. Jaune sale, trompe longue. Bande des elytres, poi- irine et ventre noirs. DES CRI PTTOMN. La trompe est ordinairement plus foncée en couleur, que la tête et le corcelet. Eux-mêmes à leur tour sont plus ferrugineux, que les élytres. La trompe est arquée, À 3 ) Sch Ce A 24780 7 bie 224778 IV. à “ | ne Wi Äh n 1% 24) EX AT | {m AURA } a ie AA u Un TA IR, pr 2 LU que | h N N 1) À fe nt ni Ne Do ah ao ne 71 dals der Curculio salicarire, Fabr. blofs eine Variatät des Cionus lytri ist. Die Basis der Deckflügel oft gleichfalls falb gefleckt, anch die Füsse falb, nur das Ende der Schenkel schwarz. Der Rüssel von mittlerer Breite und der Länge nach gestreift; die Fühlhôrner über seiner Mitte eingefügt, und falb mit schwarzem Kolben. Dieser besteht aus sichtbar getrennten und von einander ab- stehenden Gelenken, ein eigenthümlicher Charakter, den man in der Regel sonst bei Bogenfühlhörnern nicht antrift, VIERTE GATTUNG. Rvscnassus. Tafel IV. CHE A BRAIN TEIR: Bogenfü hlhörner von zehn Gelenken. Das erste (der Bügel) ist sehr lang, das zweite ( das Bügelgelenk ) abwärts konisch, und ziemlich dick, das dritte abwärts konisch, 4. 5. 6 und 7 abgerundet, die drei letzten und dicksten schliessen sich zu einer Keule. Taf. IV. fig. a. Fufsblätter von vier Gelenken, deren drittes breiter und herzförmig tief gespalten ist. T. IV. fig. 2. A; B>T E,N: ı. Ryncnuizrnus Aylostei. Taf. IV. fig. ı. Longirostris, luteus; elytris, fascid, pectore nab- domineque nigris. Schmutzig gelb; Binde der Deckflügel, Brust und Hinterleib schwarz. Der Rüssel lang. BESCHREIBUNG. Der Rüssel ist gewöhnlich von dunklerer Farbe, als der Kopf oder der Brustschild, diese aber sind wieder noch rostfärbiger als die Deckflügel, Der Rüssel ist krumm 72 la tête et le corcelet sont tres-pointilles, Les elytres, rayées par des points assez profonds, sont traversées dans leur milieu par une bande noire, étroite, un peu ondulee, et plus ou moins exprimée; quelquefois toute la suture est aussi noirätre, ainsi que le bout des élytres. La poitrine et le ventre sont noirs, les pattes jaunes, avec une tache noire annulaire vers le bout des cuisses. Les antennes sont entiérement jaunes. On découvre à la loupe, que l'insecte est un peu velu. Il saute. La fig. 2. est grossie à la loupe. Cette espèce paroit avoir bien des rapports avec le Curculio alni Fabr. mais outre qu’elle a une bande réelle et complette sur les elytres, nous l'avons toujours trouvée sur le Xylostenne et non sur lalnus. 2. Rywenarnus populi. (Curculio populi. Fabr. 228.) PL IV. hé. 5. Longirostris ater, scutello albo, antennis pedibus- que testaceis. Noir, trompe longue, écusson blanc, antennes et pattes jaunes, D'ETSIC RO IPA TIO NE La trompe est arquée, l'insertion des antennes est vers le milieu. Le corcelet est applati, ainsi que la partie supé- rieure des élytres: Celles-ci sont non seulement rayées par des points, mais les entredeux, ou côtes, sont aussi sillonnés. L’ecusson est blanc, les antennes et les pattes sont jaunes. Les cuisses postérieures sont en partie noires, zorft le reste de l’insecte est noir. Il saute. 73 gebogen, Kopf und Brustschild stark punktirt. Die Deck- flügel haben Streifen von ziemlich tiefen Punkten, und queer durch ihre Mitte läuft eine schmale, wellenlörmige, schwarze Binde, mehr oder minder scharf ausgedrückt. Zuweilen ist auch die ganze Nath, und das Ende der Deckflügel schwärzlich. Brust und Hinterleib sind schwarz, die Füsse gelb, mit einem schwarzen, ringförmigen Flecken, gegen das Ende der Schenkel; die Fühlhörner ganz gelb. Mit dem Suchglase bemerkt man, dafs der Käfer etwas wollig ist. Er hüpft. Fig. 2. stellt ihn vergröfsert vor. Diese Art hat anscheinend viel Aehnliches mit dem Curculio alni Fabr. Allein ausser dem Umstand, dafs sie eine wirkliche und vollkommne Binde auf den Deck- flügeln zeigt, haben wir sie auch immer auf dem Geifs- blatt, und nicht auf der Erle gefunden. 2. RyNGHAENUS populi. (Curculio populi. Fabr. 228.) Tafs Ve hass. Longirostris ater; scutello albo, antennis pedibus- que testaceis. Schwarz, Fühlhörner und Füsse gelbroth, das Schild- chen weils. Langer Rüssel. BESCHREIBUNG. Der Rüssel ist krumm, die Fühlhörner gegen seine Mitte eingefügt; der Brustschild platt, so wie der obere Theil der Deckflügel. Diese haben nicht nur punktirte Streifen, sondern auch die Zwischenräume oder Ribben sind auch gefurcht. Das Schildchen ist weils, Fühlhörner und Füsse sind geib, die Hinterschenkel zum Theil schwarz, alles Uebrige am Insekt schwarz. Es hüpft. 74 CINQUIEME GENRE. Cure. &ÿ CARACTÈRE. Antennes coudées, composées de onze *) articles, dont les trois derniers sont gros, rapprochés en bouton ou massue serrée. Les intermédiaires entre le coude et la massue, ayant offert différentes formes et proportions constantes, nous les avons combinées avec les points d'insertion des antennes même; ce qui nous a mis en état de fournir, dans ce genre si fécond en espèces, des divisions plus nombreuses et beaucoup plus sûres que celles que l’on avoit adoptées jusqu'ici. En effet, la di- vision en trompe longue et courte, a un defant qui em- barrasse souvent; c’est de ne pas fixer le point juste, où une trompe doit être rangée parmi les premieres ou parmi les secondes : car il y en a beaucoup dont la lon- gueur est tellement mitoyenne , qu'on ne sait dans quelle division la placer. La dentelure des cuisses n’est pas plus certaine, puisque, de l’aven de tous les entomologues, elle varie dans les individus, et n'est quelquefois que Vattribut d'un sexe. Enfin les caractères tirés de la lon- gueur de la trompe et des dents des cuisses, ne donnent *) Quelques auteurs ont compté jusqu’à treize articles aux an- tennes de quelques Curculions , tandis que d’autres, reconnus pour exacis, Geoffroy et Degeer, n’en ont trouvé qu’onze. Une petite illusion d'optique a pu causer ces différences d’opi- nion. Tl y a des massues vélnes, dont le dernier article à un anneau de poils, ou est depile en partie; ce qui le fait paroître double ou triple. Dans ce cas la massue entière semble être de 4 à 5 articles. Il faut être accoutumé aux fortes lonpes, pour bien distinguer les vrais articles d'avec ce qui n'en a que l'apparence. Y Qt FÜNFTE GATTUNG. Curcuro. CHARAKTER. Bogenfühlhörner, aus eilf *) Gelenken zusam- mengesetzt, von denen die drei äussersten dick, und in Gestalt eines Knopfs, oder einer geschlossenen Keule ver- bunden sind. Die Mittelgelenke , zwischen dem Bügel und der Keule, boten uns verschiedene Formen und be- ständige Verhältnisse dar, wir nahmen noch die Einfü- gungspunkte der Fühlhörner selbst zu Hülfe, und so kamen wir in den Stand, in diese an Arten so fruchtbare Gattung mehr und weit sichrere Abtheilungen, als die bis- her üblichen, zu bringen. In der That hat die Einthei- lung in lange nnd kurze Rüssel einen Fehler, der den Systematiker oft in Verlegenheit seizt; sie fixirt nemlich den Punkt nicht genau, wo ein Rüssel zu jenen oder zu diesen gehören soll. Nun giebt es viele, deren Länge so in der Mitte steht, dafs man nicht weils, wohin man sie hinweisen soll. Die Zähne der Schenkel sind eben so unzuverläßig; denn nach dem Geständnifs aller Entomo- logen sind sie bei Individuen veränderlich, und oft nur ein Zeichen des Geschlechts. Zudem geben die Merk- *) Einige Schriftsteller zählten bis dreizehn Gelenke an den Fühl- hörnern mancher Curculionen , während andre, von anerkann- tem Scharfblick , wie Geoffroy und Degeer, deren nur eilf fanden. Vermuthlich veranlafste eine kleine optische Täuschung diese Verschiedenheit der Meinungen. Es giebt sammtartige Keu- len, deren letztes Gelenk einen Ring von Haaren hat, oder stellenweise ohne Haare ist, und dadurch doppelt oder dreifach erscheint. In diesem Falle hat es das Ansehn, als ob die ganze Keule aus 4 oder 5 Gelenken bestünde. Man mufs an starke Loupen gewöhnt seyn, um wahre Gelenke von blofs scheinbaren mit Sicherheit zu unterscheiden. +6 que quatre divisions, tandis que nous en trouvons am moins six, que l’on pourra même doubler, comme on le verra ; et-en y ajoutant les quatres genres precedens, que les principes nous ont autorisés à séparer de celui-ci, voilà, sans doute une augmentation assés considérable. Nous ne parlons pas des dents des cuisses, que lon pourra employer encore, si l’on juge à propos. Tarses de quatre articles, dont le troisième, plus large, est fendu en cœur jusqu’à la base. Division générale du genre par linsertion des antennes. 1. Inserees au sommet de la trompe près de la J bouche. Pl. V. fig. x. ANTENNES ‘ 2. Insérées vers le milieu de la trompe. PI. V. fig. 2. 3. Inserees près de la base de la trompe. Pour éviter toute difficulté, les antennes, selon nous, sont près de la bouche, quand la canelure dans laquelle elles se logent le long de la trompe, s'étend en avant jusqu’aupres des mandibules. Lorsque cette canelure en est éloignée, ne füt-ce que d'un quart de la lon- gueur de la trompe, et ne passe guere au-delà de l’in- sertion de l’antenne, comme il arrive ordinairement, cela suffit pour appartenir a la division suivante. Cette seconde division renferme les curculions dont Wa 77 male, die man von der Länge des Rüssels, oder den Zähnen der Schenkel hernimmt, nur vier Abıheilungen, da wir hingegen ihrer wenigstens sechs finden, deren, Zahl man, wie sich gleich ergeben wird, allenfalls ver- doppeln kann. Bringt man nun noch die vier vorigen Gattungen in Rechnung, die wir vermöge unsrer Grund- sätze von der gegenwärtigen trennten: so fallen die Vor- züge unsrer Classification in die Augen. Dabei lassen sich, wenn man es für gut findet, die Schenkelzähne {loch noch zu Unterabtheilungen anwenden. Die Fufsblätter haben vier Gelenke, das dritte ist breiter und bis an die Basis herzförmig gespalten. Allgemeine Eintheilung der Gattung, mittelst der Ein- fügung der Fühlhörner. ı. Eingefügt an der Spitze des Rüssels, nahe am Munde. T. V. fig. r. nn 2. Eingefdgr um die Mitte des Rüssels. T. V. fig. 2. 3. Eingefügt nahe an der Basis des Rüssels. Um allen Schwierigkeiten vorzubeugen, bemerken wir: ı: Die Fühlhörner sind in unserm Systeme nahe am Munde, wenn die Rinne, in welche sie sich längs dem Rüssel schmiegen, sich bis in die Nähe der Kinnladen vorwärts erstreckt. Ist diese Rinne aber davon auch nur um den vierten Theil der ganzen Rüssellänge entfernt, läuft auch nicht, wie häufig der Fall ist, noch jenseits des Emfügungsorts der Fühlhörner fort, so gehört das Insekt schon zur folgenden Abtheilung. 2. Diese umfalst die Curculionen, deren Fülhôrner iq 78 les antennes sont insérées dans tout l'intervalle, depuis le tiers, à prendre de la base, jusqu'aux deux tiers et même un peu au-delà, allant vers le sommet. Plus près de la bouche elles appartiennent à la premiere division, sur- tout quand leur canelure s'étend jusqu’aupres des mandi- bules. Nous ne connoissons jusqu'ici aucun curculion de la troisitme division. Si les calendra ne devoient pas former un genre à part, elles auroient ici leurs places. Sous-divisions tirées des proportions différentes des ar- ticles des antennes , entre le coude et la massue. a) Le cubitaire plus long que le troisième, les suivans courts ou arrondis. Pl. V. fig. a. b) Le cubitaire plus couri que le troisième, les suivans courts ou arrondis. Pl. V. fig. 2. c) Le cubitaire et les trois suivans allongés. Obconiques. Pl. V. fig. c. Ces trois sous-divisions s'adaptent également, et sont communes aux deux divisions ci-dessus. Nous observerons de plus, que chacune de ces sous- divisions offre encore deux formes différentes d'articles ; par exemple, ils sont Ou fort courts et perfolies. MON 7 a x Ou arrondis, même ovales. fig. a. a. 6. 2. Ou les quatre premiers seuls allonges, les trais autres arrondis. fig. c. 2. Ou enfin tous les articles allongés obeoniques. fig. c. +. 78 dem Zwischenraume eingefügt sind, der auf das erste Drittel der Rüssellänge, von der Basis an gerechnet, folgt, und noch etwas über das zweite Drittel gegen die Spitze zu hinaus reicht. Näher am Munde, besonders wenn die Rinne sich bis zu den Kinnladen erstreckt, gehören sie zur ersten Abıheilung. 3. Aus der dritten Abtheilung kennen wir bis jezt keinen Curculio. Mülsten die Calendrae nicht eine besondre Gattung ausmachen, so würden sie hier ihren Plaiz finden. Unterabtheilungen , von den verschiednen Verhältnissen der Fühlhörnergelenke, zwischen dem Bügel und dem Kolben hergenommen. | a) Das Bügelgelenk länger als das dritte, die folgenden kurz oder abgerundet. Taf. V. fig. a. b) Das Bügelgelenk kürzer als das dritte, die folgenden kurz oder abgerundet. Taf. V. fig. 2. c) Das Bügelgelenk und die drei folgenden länglich und abwärts kegelförmig. Taf. V. fig. c. | Diese drei Unterabtheilungen schicken sich gleich gut zu den zwei vorhergehenden Hauptabtheilungen, und sind ihnen auch beiden gemein. Dabei ist zu bemerken, dafs es in jeder Unterabthei- lung wieder zwei verschiedene Formen von Gelenken giebt. Sie sind nemlich Entweder sehr kurz und durchwachsen. T. V. fig. a. 1. 2. 2. Oder abgerundet, auch eyförmig. PNB ar an br. Oder die vier ersten allein sind länglich , die drei folgenden abgerundet. fig. c. 2. Older endlich alle Gelenke sind länglich und abwärts konisch. fig. e. x, 85 On objectera peut-être que ces observations tombeït sur de bien petits objets; mais la dentelure des pattes west pas souvent plus visible. Il est difficile au reste de ne pas s'arrêter à de petites choses, dans de si petits animaux. L'éxercice donnera de la facilité pour découvrir ces differences; et avec de lattention on aura bientôt acquis à cet égard l'habitude du coup d'œil juste. Les analogies aideront aussi. On verra sans doute avec plaisir dans ces sous-divisions le rapprochement des espèces ana- logues, et l’éloignement de celles qui ne le sont qu’en app arence. :. Antennes insérées pres de la bouche. a) Le cubitaire ou second article, plus long que le troisième ; les autres courts où arrondis. PI. V. fig. a. ESPÈCES. 2. Cureurro Zineerus. (Fabr. 15062. Bl. NL de. x. Le Charanson écailleux à bandes. Geoffroi 1. 284. n. 14. (et non le n. 13. qui est une autre espèce.) Brevirostris, oblongus, fusco cupreus , thorace vittis tribus , elytris quatuor pallidioribus. Oblong, cuivré, trompe courte, corcelet rayé dé trois bandes longitudinales, et les élytres de quatre, DE SSUG IR LT. PITITZONT. Cette espèce, fort alongee, est couverte de poils cuivreux obscurs, dont une partie jaunätre forme sur le corcelet trois bandes longitudinales assés larges, l’une au milieu LACH ko 7 & | LUN PR IL RR an AE" \ Ve I Anl th } L À RATER 2. | y gi Man wird vielleicht einwenden, daß diese Beobach- tungen sehr kleine Objekte betreffen. Aber die Schenkel- zähne sind oft um nichts sichtbarer, und überhaupt ist es wohl schwer, bei so kleinen Thieren nicht auch auf kleinen Gegenständen zu verweilen. Durch Uebung gelangt man bald zur Leichtigkeit die Verschiedenheiten zu ent- decken, ünd durch Aufmersamkeit zu dem dazu erforder- lichen Scharfblick. Auch die Analogieen unterstützen uns, und man wird unstreitig mit Vergnügen sehn, wie sich in unsern Unterabtheilungen die wirklich verwandten Arten einander nähern, und sich hingegen von denen, die es nur scheinbar sind, entfernen. ı. Fühlhörner nahe am Munde. a) Das zweite Bügelgelenk länger als das dritte, die übrigen kurz öder abgerundet. T. V. fig. a. ART EN: ‘ i. Curcurro lineatus. Fabr. 302. Taf. VI. fig. ı. Le Charanson ecailleux à bandes. Geoffroi ı. 284. n. 14. (nicht n. 15. welches eine andre Art ist. ) Brevirostris, oblongus, fusco cupreus; thorace vittis tribus, elytris quatuor pallidioribus. Länglich, kupferfarbig, kurzer Rüssel. Der Brust- schild seiner Länge nach mit drei, die Deckflügel mit vier blässern Streifen. "’BRSGHRERTBUNG- Diese Art ist schr länglich, und mit kupferfarbigen dun- keln Haaren bedeckt, wovon ein Theil ins gelbliche fällt » und auf dem Brustschilde der Länge nach drei ziemlich F 52 et les autres sur les côtés; de maniere à diviser tout l’éspace en bandes alternes obscures et plus claires. Les r r . . nor élytres rayées par des points sont aussi divisées dans leur longueur en lignes ou bandes alternativement plus claires et plus obscures, quand les individus sont frais; mais lorsqu'ils ne le sont plus, les bandes claires se ternissent, r “ x A \ $ se réduisent à deux, ou même souvent à deux traits courts à la base des élytres, ou enfin disparoissent entic- rement. Il y a donc autant de variétés, que ces bandes sont plus ou moins conservées. Ce à quoi il faut être attentif pour ne pas multiplier les espèces mal 4 propos. La trompe est aussi large et aussi courte que la tête. Toutes deux applaties ont un sillon tracé dans le milieu. Les yeux sont ronds, gros et noirs. Les antennes, in- sérées tres-pres des mandibules, ont les aïtiles quatre à huit fauves, de même que les jambes et les tarses. Les e . . cuisses sont plus obscures et cuivreuses. La fig. 2. est grossie a la loupe. 2. Curcuzro ovatulus. Pl. VL fig: 3. 4. Niger ovatus, antennis, tarsisque testaceis, tibüs bruneis. Noir ové, antennes et tarses testacés, jambes brunes. DESCRIFITPTTOM: Le corps de ce petit curculion est noir, ove et pointille. La trompe grosse, un peu applatie au sommet, et pres- qu’aussi longue que le corcelet. Celui-ci est arrondi, pointille de points assez gros, serrés et profonds. On 85 breite Binden bildet, eine in der Mitte, die andern auf den Seiten, so dafs sich dessen ganze Oberfläche in ab- wechselnde dunkle und hellere Binden eintheilt. Die mit Punkten gestreifte Deckflügel sind gleichfalls, so lang die Individuen frisch sind, der Länge nach in hellere und dunklere Streifen oder Binden abgetheilt; sind sie es aber nicht mehr, so schiessen die hellern ab, vermindern sich auf zwei, auch oft nur auf ein Paar unbedeutende Striche an der Basis der Flügel, und verschwinden zu- lezt ganz. Es giebt also so viel Varietäten, als die Strei- fen mehr oder minder gut erhalten sind, und man muls hierauf Acht geben, um nicht die Arten ungebührlich zu vervielfältigen. Der Rüssel ist so kurz und breit wie der Kopf, beide sind platt, und haben durch die Mitte eine Furche. Die Augen sind rund, grofs und schwarz, die Fühlhörner ganz nahe bei den Kinnladen eingefügt; ihr viertes bis achtes Gelenk , ingleichen die Schienbeine und Fufsblätter sind falbgelb , die Schenkel dunkler und kupferfarbig. Fig. 2 ist durch die Loupe vergrölsert. 2. CurcuLıo ovatulus. Taf. VI. fig. 3. 4. Niger, ovatus, antennis tarsisque testaceis, tibüs bruneis. Schwarz, eyrund, Fühlhörner und Fufsblätter gelb- roth, die Schienbeine braun, BESCHREIBUNG. Der Leib dieses kleinen Curculio ist schwarz, eyrund und punktirt, der Rüssel dick, an der Spitze etwas platt, und fast so lang als der Brustschild. Dieser ist rund, und mit ziemlich grofsen, nahe aneinander stehenden und tiefen 84 ne distingue pas d’écusson. Les élytres embrassent Vab- domen, se terminent un peu en pointe, et ne paroissent pas s'ouvrir. On y remarque huit rangées longitudinales de points aussi gros et aussi profonds que ceux du cor- celet, et l’on découvre encore à la loupe, que les inter- valles sont aussi rayés par des points plus petits et moins rapprochés. Les cuisses sont noires. Les jambes brunes ont leurs extrèmités et les tarses testacés. Les antennes sont aussi de cette couleur; mais la massue est plus obscure. La fig. 4. est grossie à la loupe. Je ne découvre pas cette espèce parmi celles du Sy- stema Entomologiae Fabr. Au moins je ne trouve aucune description qui s’y applique exclusivement. Le mäle plus petit, paroît avoir une pointe saillante, aux cuisses antérieures, la femelle n'en a pas de vestige, b) Le cubitaire ou le second article plus court que le troisième, les autres courts ou arrondis. PI. V. fig. 2. BIS PE CE 6: 3. Üvacurıo'eolon. Febr: 29. Pl VE fais. Longirostris griseus; elytris puncto albo. Gris blanchâtre. Trompe longue. Elytres avec un point blanc. DESCRIPTION. Le fond de l'insecte est noir, mais il est par-tout couvert de poils écailleux, gris et jaunätres. Une partie de ces poils plus blancs, forme trois bandes longitudinales assez larges sur le corcelet, et sur-tout une petite tache ronde VII P. TC le 9 ? _ NT = Pr 2 pi k 0 ’ 40 PT ps à = SE 85 Punkten angefüllt Man erblickt kein Schildchen. Die Deckflügel umschliessen den Unterleib , endigen etwas spitzig, und scheinen sich nicht zu öfnen. Sie haben der Länge nach acht Reihen Punkte von ähnlicher Form wie auf dem Brustschild, und durch die Loupe entdeckt man, dals auch die Zwischenräume mit kleinern etwas entfern- tern Punkten gestreift sind. Die Schenkel sind schwarz , die Schienbeine braun, ihr äusserstes Ende so wie die Fußblätter gelbroth. Gleiche Farbe haben die Fühlhörner , aber die Keule ist dunkler. Fig. 4. ist der vergrölserte Käfer. Ich finde diese Art nicht inf Systeme entomologiae Fabr., wenigstens palst keine Beschreibung ausschliefs- lich darauf. Das Männchen ist kleiner, und scheint eine hervor- ragende Spitze an den Vorderschenkeln zu haben, wovon sich beim Weibchen Keine Spur findet. b) Das Bügelgelenk kürzer als das dritte, die übrigen kurz oder abgerundet. Taf. V. fig. 2. ARTEN, 3 Curcurio colon. Fabr. 29. Taf. VII fig. r. 2. Longirostris griseus ; elytris puneto albo. Weilsgrau, Deckflügel mit weissem Punkt. Langer Rüssel. BESCHREIBUNG, Die Grundfarbe des Insekts ist schwarz, es ist aber überall mit schuppigen grau und gelblichen Haaren bedeckt. Ein etwas weisserer Theil dieser Haare bildet auf dem Brust- schilde der Länge nach drei ziemlich breite Binden, und + 86 au milieu de chaque élytre. Ces taches sont les derniers à disparoitre sur les individus les plus usés et devenus noirs par la perte de leurs poils. Les élytres en outre sont rayées sous les poils par des points peu profonds. La trompe est grosse, arquée un peu carenée et plus longue que le corcelet. Les antennes ont les articles quatre à huit courts et serrés. On découvre une petite épine aux cuisses. La fig. 2. est grossie à la loupe, 4. Curcvrıo cordiger. PL VII. fig. 5. 4. Mediocrirostris, cnpreus ; elytris maculis albidis duabus in medio, tertia inferiore majore, com- muni, cordiformi. Cuivré, trompe médiocre. -Une tache blanchâtre au LE r ER | milieu de chaque elytre, et une troisième plus grande , commune et en Cœur. DES CE TP TAUMN- On découvre par les endroits usés, que la couleur du fond est noire; mais il est par-tout recouvert par des écailles et des poils métalliques de couleur brun-rouge, à l'exception des taches, qui sont blanchätres. Chaque élytre en porte une, placée vers le milieu, de forme quarée irrégulière, et une autre plus bas un peu en croissant, mais si prés de la suture, que lorsque les elytres sont fermées , les deux taches opposées n’en font plus qu'une assez grande, représentant en quelque sorte un cœur. La trompe grosse, noire au sommet, est pres- que aussi longue que le corcelet. L’une et l’autre est 87 noch besonders einen kleinen runden Fleck in der Mitte jedes Deckflügels. Diese Flecken verschwinden bei abge- nutzten und durch den Verlust der Haare schwarz ge- wordenen Individuen am letzten. Ausserdem haben die Flügel unter den Haaren noch Streifen von leicht ver- tieften Punkten. Der Rüssel ist dick, gebogen, ein wenig kielförmig, und länger als der Brustschild. Die Fühlhörner haben das vierte bis achte Gelenk kurz und dicht geschlossen. An dem Schenkel findet sich ein klei- ner Dorn. Fig. 2. ist vergrößert. 4. CurcvLio cordiger. Taf. VIL fig. 3. 4. Mediocrirostri$, cupreus, elytris maculis albidis duabus in medio, tertid inferiore majore, com- muni, cordiformi, Kupferfarbig; ein weifslicher Fleck in der Mitte jedes Deckflügels, darunter auf beiden ein dritter, grös- serer, herzförmiger. Der Rüssel mittlerer Länge. BEES-CHRBHLEBIUNG: An den abgenutzten Stellen bemerkt man, dafs die Grund- farbe schwarz ist, allein der Käfer ist überall mit braun- rothen Schuppen und Haaren von Metallglanz bekleidet ; nur die weißlichen Flecke machen eine Ausnahme. Deren einer befindet sich gegen die Mitte jedes Deckflügels, in der Form eines unregelmäßigen Vierecks , und weiter unten ein andrer, fast halbmondförmiger, aber so nahe an der Nath, dafs bei geschlossenen Deckflügeln die beiden gegen überstehenden Flecke nur einen einzigen, ziemlich grofsen, der einige Aehnlichkeit mit einem Herz hat, ausmachen. Der Rüssel ist dick, an der Spitze schwarz, und beinahe 88 rayée par un sillon longitudinal. Les pattes et les an- tennes sont roussetres. Quand l'insecte est usé, la tete et le corcelet découverts sont noirs, chagrines. Les élytres deviennent plus obscures, et les taches qui restent sont blanches. La fig. 4. est grossie à la loupe. Si cette espèce est la même que le Curculia trigut- tatus Fabr. 295. il y a apparence que la description en a été faite sur un éxemplaire moins frais que le nôtre, Il est placé d’ailleurs, parmi les trompes courtes, et celle- ci est passablement longue. Au reste la citation de Sulzer Hist. ins. PR IV. fig. 11. convient tres-bien ici. c) Le cubitaire et les trois articles suivans allonges, obconiques. Pl:V..Bb. 2, 5. Cuacvrıo niger. Fabr. 332. Pl. NIIL Ag. x. 2. Brevirostris niger ovatus, elytris rugosis, pedibus rufts. Noir, ové, trompe courte, élytres ridées, pattes rousses, DESECRIPITGN : Le corps est ové-long, de couleur noire luisante. Les élytres enveloppent une grande partie de l'abdomen, et sont collées ensemble; d'ailleurs ridées et rayées par des points, comme celles du Curculio morio, auquei il a beaucoup de rapports. On ne voit point d’ecusson. Le corcelet est chagriné, la tête unie, la trompe de mème longueur , est grosse, carenee, sillonnée de deux sillons, qui vont en s’elargissant vers la bouche. Les yeux sont oues et menues sont brun - rouges. Les antennes long N, VII . clic ß 2 QUI £ LA Vu REN 89 eben so lang als der Brustschild. Beide haben der Länge nach eine Furche. Füsse und Fühlhörner sind röthlich: Wird das Insekt abgenutzt , so sieht man, dafs der Kopf und der Brustschild schwarz und schagrinartig sind. Die Deckflügel werden dunkler, hingegen die überbleibenden Flecken weißs. Fig. 4. ist vergrölsert. Wenn diese Art der Curculio triguttatus, Fabr. 293. ist, so scheint die Beschreibung nach einem minder frischen Exemplare, als das unsrige, gemacht. Auch ist er dort unter die kurzen Rüssel gerechnet, und dieser ist ziemlich lang. Dagegen pafst die Citation von Sulzer Hist. ins. out hieher, Pr A 1 Fat A. es re sehre c) Das Bügelgelenk und die drei folgenden Gelenke verlängert, abwärts kegelformig. T. V. fig. c 5. GureuLıo ziger. Fabr.;332. Tak.VHL he. 1. 2. Brevirostris, niger, ovatus, elytris rugosis, pedibus rufis. Schwarz, eyrund, runzelichte Deckflügel, rothe Beine; kurzer Rüssel. BE SCHE BET BLURN GG, Der Körper ist eyförmig, von glänzendschwarzer Farbe. Die Deckflügel umschliessen einen grofsen Theil des Un- terleibs, und sind mit einander verwachsen, übrigens runzlich, und haben punktirte Streifen, wie die des cur- culio morio , mit welchem dieser überhaupt viel Aehnlich- keit hat. Man sieht kein Schildchen. Der Brustschild ist schagrinartig, der Kopf glatt, der Rüssel von gleicher Länge, dick und keilförmig, mit zwei Furchen, die gegen den Mund sich von einander entfernen. Die Augen braun- go obscures, la massue grisätre. Les pattes sont rousses; mais les cuisses ont leurs genowils noirs, et les tarses velus sont obscurs. La fig. 2. est grossie à la loupe. 6. Curcvrıo calcaratus. Fabr. 383. Fig. 3. 4. Brevirostris, niger, oblongus, femoribus acute den- tatis, antennis pedibusque rufis. Noir oblong. Trompe courte, cuisses fortement dentees. Antennes et pattes rousses. DESCRIPTION. La forme est plus oblongue que celle du précédent, et les élytres, rayées régulièrement par des points, ne sont point ridées; mais les entredeux des lignes sont finement grenules. Le corcelet, la tete et la trompe le sont aussi. Cette derniere est grosse et courte. Les yeux sont ronds et saillans. Les antennes longues et mennes ont le coude roux, le reste obscur. Pattes rousses, cuisses armées d’une dent aiguë et vigoureuse. Tarses obscurs et velus. La fig. 4. est grossie a la loupe. 2. Antennes insérées vers le milieu de la trompe. PLV. fe 2. a) Le cubitaire plus long que le suivant, les autres courts ou arrondis. 7. Courcurio verasi. : Fabr. ago. PLR TB. 12 Longirostris, ater, thorace apice bidentato, elytris oblongis opacis. Noir. Trompe longue, corcelet bidenté à son sommet. Elytres oblongues d'un noir mort. £ 2. urendeo. IX . 4 Er DEA RR! Wr a f % x A A gt roth, die Fühlhörner lang, fein, und dunkelbraun, die Keule grau. Die Füsse roth, aber die Schenkel haben schwarze Gelenke, und die Fufsblätter sind sammtartig und von dunkler Farbe. Fig. 2. ist vergrölsert. 6. Curcuzio calcaratus. Fabr. 583 Fig. 3. 4. Brevirostris, niger, oblongus, femoribus acute den- tatis, antennis pedibusque rufis. Schwarz, länglich, die Schenkel scharf gezähnt, rothe Fühlhörner und Fufsblätter. Kurzer Rüssel. BESCHRETLBUNG Die Gestalt ist länglicher als beim vorigen. Die mit Punkten regelmäfsig gestreiften Deckflügel sind ohne Runzeln, aber die Zwischenräume der Streifen, Brust- schild, Kopf und Rüssel fein granulirt. Letzterer ist dick und kurz, die Augen rund und hervorragend. Die Fühl- hörner sind lang und dünn, der Bügel roth, das übrige dunkelbraun. Rothe Beine, die Schenkel mit einem starken und spitzigen Zahn bewafnet. Die Fufsblätter dunkel und sammtartig. Fig. 4. ist vergrôfsert. 2. Fühlhörner um die Mitte des Rüssels eingefügt. Tab v2 es a) Das Bügelgelenk länger als das folgende, die übrigen kurz oder abgerundet, 7. Curcurıo cerasi, Fabr. 190. Taf. IX. fig. 1. 2. Longirostris, ater, thorace apice bidentato, elytris oblongis , opacis. Schwarz, der Brustschild hat an der Spitze zwei Zähne, Die Deckflügel länglich und mattschwarz, Der Rüssel lang. 92 DESCRIPTION. Sa forme est oblongue, un peu élargie vers le bas. La trompe cylindrique et pointillee, ne surpasse pas le cor- celet. L’insertion des antennes est au milieu; elles ont leurs articles quatre à huit assez courts, la massue fort allongée, velue et grisätre. Les yeux sont ronds et rap- prochés. Le corcelet presque quarré est tres-chagrine, et d’un noir plns obscur que les élytres. De chaque côté pres de la tête et du bord, on distingue un tubercule epineux trés-marqué, Les élytres sont rayées par des points assez profonds. La poitrine est pointillée, et les anneaux du ventre ont des poils fauves. Les cuisses an- terieures sont dentées. La fig. 2. est grossie a la loupe. 8. Concuzio tortrix. Fabr. aux. PL IX fie. 5. 4. Longirostris, suboblongus, testaceus, pectore fusco. Un peu oblong. Couleur jaune, testacée, poitrine noirätre, trompe longue. DE SC R TRITT TON, La couleur jaune n’est pas de même nuance sur toutes les parties de l'insecte. La tête et le corcelet sont sou- vent ferrugineux, les élytres plus päles. La trompe cy- lindrique, plus longue que le corcelet, est rayée par des points. Sa couleur est ordinairement un peu obscure, sur-tout en allant vers la bouche, dont les mandibules fortes et saillantes sont un peu rouges. La tete et le corcelet sont pointill&s ; celui-ci est arrondi. Les élytres, rayées par des points profonds et presque quarrés, ont leurs côtes parsemées de petits poils couchés, de la con- 93 BESCHREIBUNG: Die Körperform ist länglich, hinten etwas erweitert. Der Rüssel cylindrisch, punktirt, und nicht länger als der Brustschild. Die Fühlhörner sind in der Mitte eingefügt, die Gelenke von vier bis acht ziemlich kurz, die Keule sehr verlängert, sammtartig und graulich ; die Augen rund und nahe bei einander. Der Brustschild ist beinahe vier- eckig, schr schagrinähnlich , und von dunklerem Schwarz als die Deckflügel. Auf beiden Seiten am Rande, nahe am Kopf, findet sich eine merkliche, dornähnliche Erhöhung. Die Deckflügel sind mit ziemlich tiefen Punkten gestreift. Die Brust ist punktirt, die Bauchringe haben halbgelbe Haare. Die Vorderschenkel sind gezähnt. Fig. 2. ist vergrößert. $. Curcuuıo tortrix. Fabr. arı. Taf. IX. fie. 5. 4. Longirostris, suboblongus, testaceus, pectore fusco. Eıwas länglich, braungelb , schwarzrothe Brust. Der Rüssel lang. : BESEHERETRUNIG. Die gelbe Farbe ist nicht überall am Insekt von gleicher Schattierung. Kopf und Brustschild sind oft rostfärbig, die Deckflügel blässer. Der cylindrische Rüssel länger als der Brustschild, und mit Punkten gestreift. Die Farbe ge- wöhnlich etwas dunkel, besonders gegen den Mund zu, dessen starke und hervorragende Kinnladen ins röthliche fallen. Kopf und Brustschild sind punktirt, letzterer ab- gerundet. Die Deckflügel mit tiefen und beinahe vier- eckigen Punkten gestreift; ihre Ribben mit kleinen lie- genden Haaren von einerlei Farbe mit dem Grund über- 94 leur du fond; ce qui fait qu'ils sont assez dificiles à dis- tinguer. La poitrine est chagrinée et noirätre ; cette couleur s’etend quelquefois sur labdomen, et mème sur les bords extérieurs des élytres. Les cuisses fortes sont armées d’une dent aigue. Les mäles, plus petits. que les femelles, ont leurs teintes aussi plus obscures. Il y a des individus entiere- ment ferrugineux. La fig. 4. est grossie à la loupe. b) Le cubitaire plus court que le suivant, les autres courts ou arrondis. 9. Curcurıo paraplecticus. Fabr.gı. PI. X. fig. 1.2. Longirostris cylindricus, subcinereus, elytris mu- cronatis. Cylindrique, un peu cendré, élytres mucronées. Trompe longue. B'E:5 CR LP TON: Le fond noir de cet insecte perce à peine à travers une espèce de poudre jaune, dont il est ordinairement cou- vert, ce qui le rend plus ou moins cendré, à proportion qu'elle est plus ou moins abondante. Les parties du corps les plus exposées aux frottemens, en sont toujours les plus dépourvues. Pour peu que l’insecte ait perdu de sa fraicheur , il ne lui reste guère que des bandes longitu- dinales sur le corcelet. et une bordure jaunätre tout le long du corps. On a cru que ceite poussière venoit des anthères des fleurs, sur lesquels on rencontre ces cur- culions ; mais il y a apparence que l'animal la produit lui-même par une sorte de transsudation ; car aprés avoir bien essuyé un de ces insectes, et mis ainsi vivant dans tl # , Le UI CHLAHT rt ER AT PURE ANR à DR MES +1 PCA LE 4 * 1: ‘1 ; ER i A + eo, N B Nr k 7 f % AU E 95 säet, welches sie ziemlich schwer zu unterscheiden macht, Die Brust ist schagrinartig und schwärzlich; zuweilen ver- breitet sich diese Farbe auch über den Hinterleib, selbst über die äussern Ränder der Deckflügel. Die Schenkel sind stark, und mit einem spitzigen Zahn bewafnet. Das Männchen ist kleiner als das Weibchen, auch dunkler schattiert. Es giebt völlig rostfarbne Individuen, Fig. 4. ist vergrölsert. b) Das Bügelgelenk kürzer als das folgende, die übrigen kurz oder abgerundet. 9. Curcurıo paraplecticus. Fabr.gı. T.X.fig. 1.2. Longirostris, € y lin dricus, subcinereus , elytris mU- cronatis. Cylindrisch, etwas aschfarbig, die Deckflügel mit einer Spitze. Langer Tüssel. BESCGHRETBUNG. Die schwarze Grundfarbe dieses Käfers schimmert kaum durch eine Art von gelbem Staub durch, womit er ge wöhnlich bedeckt ist. Er sieht also mehr oder minder aschfarbig aus, je nachdem dieser Staub häufig vorhanden ist. Die den Reibungen am meisten ausgesetzten Theile sind immer am meisten entblöfst. Ist das Insekt nicht mehr frisch, so bleiben nur der Länge nach laufende Streifen auf dem Brustschilde, und eine gelbliche Ein- fassung längst dem Leibe übrig. Man glaubte sonst, die- ser Staub rühre von den Staubbeuteln der Blumen her, auf welchen man diese Curculionen antrift, aber es scheint, das Thier bringe ihn selbst durch eine Art von Ausdüns- hıng hervor, denn eins derselben, welches man rein abge- 96 une boëte propre, il a été trouvé, vingt-quatre heures aprés, aussi complttement poudré qu'il l’étoit la veille dans sa fraicheur. D'ailleurs la couleur, quelquefois fer- rugineuse, n'est pas toujours la même que celle des anthères ‘des fleurs, auxquelles on l’a attribuée. La trompe est assez grosse, cylindrique, et de la longueur du corcelet. Les antennes y sont insérées en- virons au deux tiers de la longueur. Les yeux sont noirs; oves; la tète et le corcelet chagrinés, les élytres rayées par des points, et terminées en pointe allongée. Les pattes simples. On remarque enfin que tout l'insecte est couvert de poils fort courts, qui contribuent à arrèter la poussière. La fig. 2. est une élytre grossie au microscope. 10. CurcuLIO anguinus. Fabr. 92 PI X. fig. 3. 4. Longirostris, cylindricus, canus, fusco lineatus, ély- tris mucronatis. Cylindrique, blanchätre, avec des rayes obscures, Elytres mucronées. Trompe longue. DESCRIPTION, N est entièrement de la taille et de la forme du précé- dent; mais Tespece de poudre qui le couvre, est plus blanche; ensorte qu'avec le fond noir il en résulte un gris cendre, plus ou moins blanchätre, selon que la couche de poudre est plus ou moins légére. Les endroits les plus exposés au frottement sont naturellement les plus obscurs. ‘Tout le dessus de la trompe est dans ce cas. Cette ligne ou bande noirätre s'étend le long du corcelet et de toute la suture des élytres. Deux autres 97 wischt und lebendig in eine Schachtel gelegt hatte, fand sich vier und zwanzig Stunden nachher wieder völlig so bepudert, wie es den Tag vorher frisch war. Auch ist die Farbe zuweilen rostähnlich, und nicht immer mit dem‘ Blumenstaube einerlei, von dem man sie herleitet. Der Rüssel ist ziemlich dick, cylindrisch, von der Länge. des Brustschildes, Die Fühlhörner sind ungefehr auf zwei Drittel der Länge eingefügt; die Augen schwarz und eyrund, Kopf und Brustschild schagrinartig. Die Deck- flügel haben punktirte Streifen, und endigen sich in ver- längerte Spitzen. Die Beine sind ungezähnt. Man bemerkt, dafs das ganze Insekt mit kurzen Haaren bedeckt ist, die den Staub festhalten helfen. Fig. 2. ist ein durchs Mi- kroskop vergrößerter Deckflügel. 10: Curcurio anguinus. Fabr. 92 T.X. fig. 3. 4. Longirostris, cylindricus , canus, fusco lineatus, ely- tris mucronatis. Cylindrisch, weilsgrau, mit dunkeln Streifen, spitzigen Deckflügeln, langem Rüssel. BESCHREIBUNG. Form und Grölse völlig wie beim vorigen, aber die Art von Staub, womit er bedeckt ist, sieht weisser aus, so dals von dem durchscheinenden schwarzen Grund, je nachdem der Staub dicht aufgetragen ist, ein mehr oder minder lichtes Aschgrau entsteht. Die der Reibung am meisten ausgesetzten Theile sind natürlich die dunkelsten. Dies ist der Fall mit dem ganzen obern Theile des Rüs- sels, und die dadurch entstehende schwärzliche Binde setzt längst dem Brustschilde und der ganzen Deckflügel- G 98 semblables régnent aussi des deux côtés du corcelet et des élytres ; elles sont alternes avec des bandes blanchätres de même largeur. Enfin les bords latéraux du corcelet et des élytres sont blancs. Le dessous de l’insecte est aussi blanc, d’ailleurs velu et tigré de points noirs assez gros. Ces mêmes points se font remarquer aussi le long des bandes grises des élytres. Principalement aux deux côtés de la suture. Enfin on distingue à la loupe que le corcelet est chagrine, et que les élytres sont rayées par des points. Les antennes et les pattes sont grises. Quand on lit les descriptions de Linné et de Panzer, cités, Syst. Ent. T.I. 2. pag. 415. comme synonymes sous le C. anguirus n. 92. On voit que le C. mucronatus n. 95. ne peut gutre en différer. Les phrases mêmes employées offrent d'autre différence, que canus d'un côté et cinereus de l'autre. Couleurs trop voisines pour dis- tinguer deux espèces. La fig. 4. est grossie à la loupe. c) Le cubitaire et les trois articles suivans allongés obco- niques, Pl. XI. fig. a. 2. Ou tous obconiques fig. c. d. 11. CuacvuLıo urticarius. Geoffroy 1. 299. n. 47. ( Didymus. Fabr: 177.) PLANE Re. 2.2. Longirostris subglobosus, supra fuscus, elytris ma- culä laterali transversd albä. Un peu arrondi, obscur en dessus. Tache blanche transversale sur les côtés des élytres. Trompe longue. Bi RR Ne gr 475 Lo ie ELA KERN ‘à a 99 nath fort. Zwei ähnliche finden sich auf beiden Seiten des Brustschildes und der Deckflügel, sie wechseln mit weifslichen Streifen von gleicher Breite. Endlich sind die Seitenränder des Brustschilds und der Deckflügel ganz weifs. Auch die untere Seite des Käfers ist weils, sammt- artig, und mit schwarzen, ziemlich grofsen Punkten ge- fleckt. »Eben solche Punkte finden sich in den grauen Streifen der Flügel, fürnemlich an beiden Rändern der Nath. Mit der Loupe entdeckt man, dafs der Brustschild schagrinartig ist, und die Flügel Reihen von Punkten haben. Fühlhörner und Beine sind grau. Wenn inan die Beschreibungen des Linn& undPanzer, die im Syst. Entom. T. 1. 2. S. 415. bei C. anguinus n. 92. als synonym angeführt werden, durchgeht, so sieht man, dafs C. mueronatus n. 95. nicht sehr davon verschieden seyn kann. Selbst die gebrauchten Ausdrücke zeigen keinen andern Unterschied, als canus von einer, und einereus von der andern Seite. Diese Farben sind aber zu nahe verwandt, um damit zwei Arten unterscheiden zu können. Fig. 4. ist vergrößert. e) Das Bügelgelenk und die drei folgenden verlängert und abwärts konisch. Taf. XI. fig. a. 2. Oder sämtlich abwärts konisch. Pig: ed. 11, Curcuzıo urticarius. Geoffroy ı. 299. n. 247, (Didymus Febr. 177.) Taf. XL fig. ı. 2. Longirostris, subglobosus , suprafuscus; elytris ma- culä laterali transversé albd. Etwas rundlich, oben dunkelbraun, ein weisser Queer- fleck auf den Seiten der Deckflügel. Langer Rüssel. 100 DESCRIPTIDBN. Ce petit insecte; qui ne passe guere une ligne en dia- mètre, est ové, arrondi, un peu äpplati; obscur en des- sus, mais couvert d’écailles blanches en dessous, qui s’e- tendent sur les côtés du corcelet et de la tete. Le reste du corps est aussi garni d’ecailles plus étroites, ou de poils ecailleux noirätres. Excepté quelques bouquets, qui, placés parallélement sur trois ou quatre côtés des élytres, y forment de chaque côté une tache blanche transversale. Quelquefois le bout des élytres est aussi blanchätre, de même qu'une petite partie de la suture, et quelques points vagues. Ce sont autant de variétés faciles à observer, l'éspèce étant commune et nombreuse sur les orties. (ur- tica dioica et urens), c’est ce qui m'a fait croire le nom d'urticarius plus convenable, pouvant s'appliquer à toutes les variétés, même à celles sur lesquelles les taches blanches latérales ne sont pas exprimées. La trompe est arquée , et se loge le long de la poitrine, la tête un peu retirée sous le corcelet. Celui-ci, bien chagriné, a sur les côtés deux tubercules pointus, un petit enfoncement au milieu de sa base, et un autre prés de la tête, autour de laquelle son bord est un peu relevé. Les élytres sont sillonnées, arrondies à leur extrêmité, et plus courtes que l'abdomen. Les antennes brunes ont les articles six, sept et huit arrondis, la massue obscure. fig. «. Les jambes et les tarses roux, les cuisses obscures et r - x dentees. La fig. 2. est grossie a la loupe. 107 BESCHRERTLBUN GE" Dieser kleine Käfer, dessen Durchmesser wenig über eine Linie beträgt, ist eyrund, etwas platt, oben dunkelbraun, unten mit weissen Schuppen bedeckt, die sich über die Seiten des Brustschildes und des Kopfes ausdehnen. Auch der Ueberrest des Leibes ist mit feineren Schuppen, oder schwärzlichen schuppigen Haaren besezt. Eine Ausnahme machen einige Büschel, die auf drei oder vier Ribben der Deckflügel parallel stehen , und so auf beiden -einen weissen Fleck bilden. Zuweilen ist auch die Spitze der Flügel, ein kleiner Theil der Nath, und andre zufällige Stellen weils. Die hierdurch entstehenden Varietäten sind leicht zu beobachten, indem die Art auf den Brennnesseln, (urtica dioica et urens) sehr gemein ist. Daher ist mir der Trivialname wrticarius schicklicher vorgekommen, da er auf alle Varietäten, selbst auf die ohne weisse Sei- tenflecke anwendbar ist. Der Rüssel ist gebogen, und schmiegt sich längs der Brust. Der Kopf zieht sich etwas unter den Brustschild zurück. Letzterer ist stark schagrinähnlich, und hat auf den Seiten zwei spitzige Erhöhungen, in der Mitte der Basis eine kleine Vertiefung, und eine andre nahe am Kopf. Um diesen herum hat der Brustschild einen er- höhten Rand. Die Deckflügel sind gefurcht, am Ende zugerundet, und kürzer als der Hinterleib. An den brau- nen Fühlhörnern sind die Gelenke sechs, sieben und acht zugerundet, die Keule dunkel. Fig. à Die Beine und Fufsblätter gelbröthlich, die Schenkel schwarz und ge- zähnt, Fig. 2, ist vergrölsert. 102 12. Curcuzio esuriens. Fabr. 196. Pl. XI. fig. 5. 4. Longirostris griseovarius, scutello, elytrorumque maculé magné cinereis. Gris varié. Trompe fort longue. Ecusson cendré de même qu'une grande tache sur les élytres. DESCRIPTION. La couleur grise variée de cet insecte vient de poils écailleux dont il est tout couvert. La trompe fine est aussi longue que le corps. Les antennes, insérées un peu au-dessous du milieu, sont rousses, les articles en sont tous allongés', obconiques. fig. c. Le coreelet gris obscur, avec une ligne dorsale plus claire, est bien chagriné. L’ecusson cendré. Les élytres raÿées par des points sont marbrées par les différentes teintes des écailles qui les couvrent. Ces écailles forment au-dessous du milieu une grande tache cendrée, plus ou moins jaunätre, selon que l'insecte est plus ou moins frais. Cette tache, couvrant la suture, se réunit à celle qui lui est opposée, et devient ainsi une bande raccourcie. Les pattes sont grises obscures. Les cuisses dentées. fig. d. La fig. 4 est grossie à la loupe, de même que ec. d. Cet insecte vient des environs de Genève et du cabinet de Monsieur Jurine, 3. Antennes inserees pres de la base de la trompe. Nous n’avons rencontré jusqu'ici aucun eurculion de cette division. 103 12. Curcurıo esuriens. Fabr. 196. Taf. XI. fig. 3. 4. Longirostris, griseovarius, scutello, elytrorumque maculé magné cinereis. Schillerndgrau, das Schildchen und ein großer Fleck auf den Deckflügeln aschfarbig. Sehr langer Rüssel, BESCHKRETFUMN G. Die graubunte Farbe dieses Käfers kommt von den schup- pigen Haaren, mit denen er ganz bedeckt ist. Der dünne Rüssel ist so lang als der Leib. Die ein wenig unter der Mitte eingefügten Fühlhörner sind röthlich, die Gelenke alle länglich und abwärts konisch. fig. ce. Der Brustschild ist dunkelgrau, mit einer helleren Linie über den Rücken, und sehr schagrinähnlich. Das Schildchen aschfarbig. Die Deckflügel sind mit Punkten gestreift, und durch die ver- schiednen Schattierungen der Schuppen marmorirt. Unter der Mitte bilden diese Schuppen einen grofsen, aschfar- benen Fleck, der mehr oder minder, je nachdem das Insekt frisch ist, ins Gelbe fällt. Dieser Fleck bedeckt die Nath, vereinigt sich mit dem gegenüberstehenden , und wird so zu einer verkürzten Binde. Die Füsse sind dunkelgrau, die Schenkel gezähnt. fig. d. Fig. 4. ist ver- grôfsert, so wie c. d. Dies Insekt komint aus der Gegend von Genf, aus Herrn Jurine’s Kabinet. 3. Fühlhörner, an der Basis des Rüssels eingefügt. Von dieser Abtheilung ist uns bisher kein curculio vor- gekommen. 104 SIXIEME GENRE. Ruımenvs. Pl. XII Une legere attention suffira pour ne pas confondre ce genre avec ses voisins. Par le seul défaut de coude aux antennes, il ne peut être réuni au précédent (cureulio), tandis que l'insertion sur la tête même, caractère unique jusqu'ici parmi les genres de cette famille, joint à ce que le second article est beaucoup plus long que le premier, le sépare suffisamment du genre suivant, (rhinomacer. ) CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Trompe allongée, ne portant point les antennes. An- r . rar A tennes, non coudées, insérées sur la tête entre les yeux, composées de onze articles, dont le premier est court, le second assez gros, obconique, et le plus long de tous, trois, quatre, cinq obconiques, six et sept arrondis, huitiéme un peu en souscoupe, neuf, dix, onze renflés en massue serrée et pointue. fig. &. Tarses de quatre articles, dont le troisième est dilaté et fendu en cœur. fig. 2. ESPECES. Rampaus flavicornis. Longirostris niger, ovatus, antennis flavis ‚„clavä obscurd. Noir ové, trompe longue, antennes jaunes, massue obscure. DESCRIPTION. Cette espèce, la seule que nous avons découverte jus- 7 XII. ) À La mfrhus 105 SECHSTE GATTUNG. Rumuvs. Taf. XIE Eine geringe Aufmerksamkeit reicht hin, diese Gattung von ihren nächstverwandten zu unterscheiden. Der Mangel des Bügels an den Fühlhörnern erlaubt es nicht, sie der vorigen (curculio) zuzugesellen, und ihre Einfügung auf dem Kopfe selbst, ein bis jetzt unter den Gattungen dieser Familie einziger Charakter, nebst der grôfsern Länge des zweiten Gelenkes gegen das erste, trennt sie genugsam von der folgenden, (rhinomacer.) GENERISCHER CHARAKTER. Verlängerter Rüssel, der nicht die Fühlhörner trägt. Fühlhörner ohne Bügel, auf dem Kopfe, zwischen den Augen eingefügt, aus eilf Gelenken bestehend, deren erstes kurz, das zweite ziemlich dick, abwärts konisch und das längste von allen; drei, vier, fünf ab- wärts konisch, sechs , sieben zugerundet, acht etwas schüsselförmig, neun, zehn, eilf zu einer geschlossenen spitzigen Keule verdickt sind. fig. a. Fufsblätter von vier Gelenken, deren drittes breiter und herzförmig gespalten ist. fig. 2. ERTEN Ramenus flavicornis. Longirostris, niger, ovatus, antennis flavis, clavé obscurd. Schwarz, eyrund, gelbe Fühlhôrner, dunkle Keule ; der Rüssel lang. “ BESGEREIBUNG. Diese Art, die einzige die wir bis jezt entdeckt haben, . 106 qu'iei, est toute noire. Les antennes seules sont jaunes, mais la massue est obscure, corcelet pointillé, élytres rayées par des points, pattes fortes, cuisses postérieures grosses, comme elles sont aux insectes sauteurs. Celui-ci saute aussi, et sa grandeur ne surpasse pas celle de la plus petite puce. Fig. 1. Il n’est pas rare en Juin et Juillet sur les buissons d’epine noire ( prunus spinosa ) qui se trouvent sur-tout aux lisieres des bois. Fig. 2. le même, grossi à la loupe. Fig. 3. tête et antenne de mème. Fig. 4. élytre grossie à une plus forte loupe. SEPTIEME GENRE. Rumomacer. Geoffroy. (Attelabus Fabr.) Pl. XII. Ce nom ayant été donné par Geoffroy aux curcu- lions de Linné, dont les antennes ne sont pas coudées, doit être conservé dans sa destination primitive. Il est à croire que Monsieur le professeur Fabricius l'eût fait lui-même, si, avant le juste rétablissement de ce genre, il n’en eût déjà appliqué le nom à un insecte tout diffe- rent; mais il vaut mieux en donner un nouveau à celui- ci, et diminuer autant que possible une confusion. de noms génériques, aussi nuisible à la science, qu’incomode à ceux qui la cultivent. CARACTÉRE. Antennes insérées sur la trompe, composées de onze articles , dont le premier, quoique le plus long, ne fait point le coude, le second, un peu moins allongé, est = 7) 7. OS ER OTPAHRCLCH TEEN a N RE O7 CET 057 4, 4 à ot (a u AUS 207 ist ganz schwarz. Nur die Fühlhörner sind gelb, aber die Keule dunkel. Der Brustschild punktirt, die Deck- flügel mit punktirten Streifen. Die Füsse sind stark , die Hinterschenkel dick, wie es hei den hüpfenden Insekten gewöhnlich ist. Das hier benamsete springt auch, ist übrigens nicht größer als die kleinste Floh. fig. 1. In den Monaten Junius und Julius, ist es auf den Schwarz- dornsträuchen (prunus spinosa) nicht selten, besonders auf denjenigen, welche an dem Rand der Wälder stehen. Fig. 2. vergrölsert, Fig. 3. Kopf und Fühlhörner desgleichen. Fig. 4. Deckflügel noch stärker vergröfsert, SIEBENTE GATTUNG. Ruimonacer. Geoffroy. (Attelabus Fabr.) Taf. XII. Da Geoffroy diesen Namen den Linnéschen Curcu- lionen, deren Fühlhôrner ohne Bügel sind, gegeben hat: so ist er auch in seiner ursprünglichen Bestimmung beizu- behalten. Wahrscheinlich hätte Herr Prof. Fabricius das auch gethan, wenn er nicht vor der gehörigen Wie- derherstellung dieser Gattung, ihren Namen schon einem ganz verschiedenen Insekt beigelegt hätte. Es ist aber besser, dem leztern einen neuen zu suchen, und so nach Möglichkeit die Verwirrung der generischen Benennungen zu vermeiden, die der Wissenschaft so schädlich, und ihren Verehrern so lästig ist. GHARAKTER. Die Fühlhörner sind auf dem Rüssel eingefügt, und aus eilf Gliedern zusammengesetzt, worvon das erste, obschon es das längste ist, keinen Bügel macht; ı08 suivi de six plus courts encore. Les trois derniers sont gros et forment une massue perfoliee. Pl. XII. fig. a. c. Tarses de quatre articles, dont le troisième est large et divisé profondement en cœur. fig. 2. d. ESPECES. Quoique d’accord sur ces parties constitutives du genre, les especes offrent dans la forme de leur trompe , celle de leurs corps et l'insertion des antennes quelques diffé- rences qui fournissent trois divisions faciles à saisir. * Trompe cylindrique, antennes inserees au-dessous du J milieu, plus ou moins près de la base. Corps ové. 1. RHiNoMACER frumentarius. ( Attelabus Fabr. 27.) EL KL Be. 1. 2: Sanguineus, ovatus. Elytris striatis. Rouge sanguin, forme ovée. Elytres striées. D'ESCRIPTTON: Tout ce petit insecte est d’un rouge sanguin plus ou moins vif, les yeux seuls sont noirs. La trompe est un peu arquée, la massue des antennes paroit composée de quatre articles, mais en y regardant de plus près avec une lentille assez forte, sur-tout contre la lumiere, on découvre que le cercle qui figure un quatrième article, west qu'un anneau de poils sur le troisième, puisque ce dernier article est entiérement transparant sous cet an- 109 das zweite, etwas kürzere, hat sechs andere noch kür- zere im Gefolg, die drei lezten sind stark und bilden eine durchblätterte Keule. Taf. XII. fig. a. c. Die Fufsblätter haben vier Gelenke, deren drittes breit and tief herzförmig gespalten ist. fig. db. d. KRBEEN: Obschon die Arten in Ansehung der bestimmenden Theile der Gattung harmoniren, so kommen doch in An- sehung der Form des Rüssels, in der Bildung des Kör- pers, und der Einfügung der Fühlhörner einige Abwei- chungen vor, woraus drei leicht zu fassende Abtheilungen sich ergeben. À * Der Rüssel walzenförmig, die Fühlhörner unter der Mitte, mehr oder minder nahe an der Basis eingefügt; der Körper eyförmig. 1. RHınoMmAcER frumentarius. ( Attelabus. Fabr. Fig. 37.) Taf. XII. fig. r. Sanguineus , ovatus. Elytris striatis. Blutroih, eyförmig. Mit gestreiften Flügeldecken. BESCHER ET BUNG. Dieses kleine Insekt ist mehr oder weniger lebhaft blut- roth; nur allein die Augen sind schwarz. Der Rüssel ist etwas bogenförmig; der Kolbe der Fühlhörner scheint aus vier Gliedern zusammengesezt; bei näherer Besichti- gung aber durch eine hinlänglich starke Loupe, insonder- heit gegen der Helle, findet sich dafs der Kreis, welcher das vierte Gelenk vorstellt, anders nicht ist als ein Ring von Haaren, welche an dem dritten Gelenk ansitzen; denn 110 neau. *) La tête est saillante et un peu cylindrique; le corcelet, plus étroit au sommet qu’à la base, est finement pointülé ; les élytres couvrent bien l'abdomen et ont des stries assez profondes, dens lesquellés sont des points. Ces points, par inadvertance, ont été représentés trop petits et par conséquent trop nombreux à la figure gros- sie 2. * * Trompe retrecie vers le bout, bossue en dessous avant le retrecissement. Antennes insérées sur la partie la plus épaisse. Corps pyriforme. Les espèces de cette division sont suffisamment remar- quables. L’attelabus pomonæ Fabr. Suppl. en est une. Pour ne pas trop charger la planche, nous renvoyons ä en donner des figures quand on fournira celle des espèces. *** Trompe élargie vers le bout, ou sommet, antennes insérées au - delà du milieu, plus ou moins près de la bouche, corps de forme un peu quarrée. 2. Ruıwomacer populi. ( Attelabus Fabr. 17.) Pl. XII. fig. 3. 4. Viridi auratus subtus nigro violaceus. Verd doré en dessus, violet noirätre en dessous. *) Ces anneaux trompeurs, qui ornent le dernier article des massues du Rhinomäcer et de quelques autres élytroptèrés, ont induit des observateurs, d'ailleurs très exacts, à compter aux antennes de ces insectes plus d'articles qu'il ÿ en a en éffet. Je ne connois jusqu'ici aucun elytroptere qui en ait plus de onze; plusieurs en ont moins, et ceci peut servir parfaitement à les Caracteriser. ill von diesem Ring abgesondert ist dasselbe ganz durch- sichtig. *) Der Kopf ist hervorstechend und etwas wal- zenförmig, das Brustschildchen oben schmäler als unten, und fein punktirt; die Schaaldecken erstrecken sich wohl über den Bauch, und haben ziemlich tiefe Furchen, in welchen sich Punkten befinden. Bei der vergrôfserten Figur 2. sind diese Punkten aus Versehen zu klein, und somit auch zu zahlreich vorgestellt worden. * * Der Rüssel an dem Ende zusammengezogen , unterhalb, sie der Verengerung bucklicht. Die Fühlhörner an dem dicksten Theil eingefügt. Der Körper birnförmig. Die Arten dieser Abtheilung sind hinlänglich bemerkbar. Dahin gehört der attelabus pomonæ Fabr. Suppl. Um die Tafel nicht allzusehr zu überladen, versparen wir die Abbildungen, bis wir zu denjenigen der Arten gekommen seyn werden. * * # Der Rüssel gegen dem Ende oder der Spitze erweitert; die Fühlhörner oberhalb der Mitte eingefügt, mehr öder weniger nahe bei dem Munde; der Körper etwas geviert. 2, Ruınomacer populi. ( Attelabus Fabr. ı7.) Taf. XII. fig. 3. 4. Viridi auratus, subtus nigro violaceus. Oben goldgrün, unten schwärzlich violet. *) Durch dergleichen betrügliche Ringe, welche das lezte Gelenk an den Kolben des Rhinomacer und einiger anderer Schaal- flügler bekränzen, sind mehrere sonst sehr genaue Beobachter verleitet worden, an den Fühlhörnern dieser Insekten mehr Gelenke zu zählen, als sich deren wirklich finden. Bis jezt kenne ich keinen Schaalflügler, welcher mehr als eilfe besitzt; viele haben weniger, welches eine zuverlässige Anweisung giebt sie zu charakterisiren. 212 DESERALPTION; La trompe assez grosse est a-peu-près de la longueur du corcelet, sensiblement erquee et verte métallique. La tete et le corcelet sont plus dorés, rougeatres et finement pointillés. Les élytres, de même couleur, sont rayées par des points bien imprimés. La poitrine et le ventre sont aussi pointillés et d’un verd changeant en violet noirâtre; les pattes ont le même jeu de couleurs. La fig. 4. est grossie à la ioupe. HUITIEME GENRE. Prarvrmmus. Pl XIV. Ce nom générique a été dicté par la largeur frappante de la trompe aux espèces qui le composent, et que nos principes nous ont forcé de séparer du genre anthribus du Systema Entomologiae. Obligés donc de diviser, nous avons laissé de préférence le nom anthribus aux espèces auxquelles il paroissoit convenir le mieux; comme on le verra plus bas. CARACTÈRE. Trompe applatie, plane, large et peu allongée. An- tennes non coudées de onze articles, dont les deux pré- miers sont ä-peu-pres égaux, les suivans allongés obco- niques, et les trois derniers en massue perfoliée. Pl. XIV. Hg. 6.0.» Tarses de quatre articles, dont le second embrasse entièrement le troisième. Celui-ci divisé profondement en cœur fig. b. d. Cette forme de tarse, et la trompe 2277 LPS | XIV. t K 283 ÈS ER all, ES | ni, 115 BESCHREIBUNG, Der Rüssel ziemlich leibicht, ungefähr von der Länge des Brustschildes, merklich gewölbt, und metallgrün. Kopf und Schild sind noch stärker goldglänzend röthlich und fein gedüpft. Die Flügeldecken, von gleicher Farbe sind durch wohl ausgedrückte Punkten gestreift. Brust | und Bauch auch punktirt, von einem grün, welches ins dunkel violette übergeht, an den Füssen zeigt sich ein gleicher Uebergang von Farben. Fig. 4. ist mit der Loupe vergrölsert. :CHTHGATTUN G:: Piitrrumwes. Taf; XIV: Die auffallende Breite des Rüssels an allen zu dieser Gattung gehörigen Arten hat zu ihrer Benennung Anlals gegeben. Da unsre Grundsätze uns nöthigten, sie von der Gattung Anthribus des Systema Entomologie zu trennen, so liessen wir den letztern Namen vorzugsweise denen Arten, welchen er, unsers Dafürhaltens, wie man weiter unten sehen wird, am schicklichsten zukommt. CHARAKTER. Der Rüssel plattgedruckt, flach, breit und nicht son- derlich lang. Fühlhörner ohne Bügel, von eilf Ge- lenken, deren zwei erste ungefähr gleich grofs, die fol- genden verlängert und abwärts konisch sind, die drei lezten einen durchwachsenen Kolben vorstellen. Taf. XIV. fig. a. c. Fufsblätter von vier Gelenken, deren zweites das dritte ganz umschliefst, das dritte herzförmig tief gespal- ten ist. fig. &. d. Diese Form des Fufsblatts, nebst dem H 114 trés - applatie ; distinguent suffisamment ce genre du précédent. ESPÈCES. 1, PLATYRHINUS costirostris. ( Anthribus costi- rostris..Fabr. 2.) Pl. XIV: fig. ı. 2: Oblongus, nigricans, rostro bicostato, elytrorum- que apice cinerascentibus. Oblong , noirätre, trompe bicostée cendrée, comme “ le bout des elyires. DES CRTP TION. Cette espèce est entièrement couverte d’ecailles étroites ou de poils écailleux, dont la couleur dominante est brune noire, avec quelques reflets d’un brun violet. La trompe presque quarrée, est couverte d’écailles grisätres, on y remarque deux petites côtes, qui s'étendent des angles des yeux jusqu’aupres des mandibules. La tete a le front grisâtre et applati, les yeux très-saillans et latéraux. Le corcelet, un peu arrondi et raboteux, offre un grand enfoncement dans le milieu, et quelques fos: settes irrégulières sur les côtés. Les élytres sayees par des points, ont une côte visiblement relevée entre la seconde et la troisième strie, et une tache grisätre aux angles assez saillants de la base. Vers leur extrémité, toute la partie recourbée jusqu’à la bordure, est aussi grisâtre, avec un ou deux points noirs. Le ventre est gris, le dessous des tarses est vélu. La fig. 2. est fort grossie à la loupe, de même que la 1ête, fig. a. et la patte fig. ë. 6.04 abus. & Net o eo _ d'a Le ci ar x M» D U CCR > 115 sehr platten Rüssel, unterscheiden diese Gattung hin- länglich von der vorigen. ARTEN. I. PLATYRHINUS costirostris. ( Anthribus costi- rostris, Fabr. 2) Tat NME Oblongus, nigricans, rostro bicostato, elytrorum- que apice einerascentibus. Länglich, schwärzlich, der Rüssel mit zwei Ribben, aschgrau so wie die Spitze der Deckflügel. BESCHREIBUNG. Diese Art ist ganz mit dünnen Schuppen. oder schuppigen Haaren bedeckt, deren herrschende Farbe schwarzbraun, mit einigen Reflexen von violetbraun ist. Auf dem bei- nahe viereckigen Rüssel sind die Schuppen grau, und zwei kleine Ribben laufen von den Augenwinkeln bis nahe an die Kinnladen. Am Kopf ist die Stirne graulich und plattgedruckt, die Augen seitwärts stehend und stark hervorragend. Der ründliche Brustschild ist uneben, in der Mitte findet sich eine grolse Vertiefung und an den Seiten einige unregelmäfsige Grübchen. Die Deckflügel haben punktirte Streifen, zwischen den zweiten und dritten Streifen bemerkt man eine sichthch erhöhte Ribbe, und auf den ziemlich vorspringenden Winkeln der Basis einen grau- lichten Fleck. Gegen ihre Spitze ist der ganze eingebo- gene Theil bis zum Rande auch graulich, mit einem oder zwei schwarzen Punkten. Der Bauch weilsgrau, die Un- terseite der Fufsblätter sammtartig. Fig. 2. ist stark ver- größert, so wie auch der Kopf fig. a. und der Fuß hie. à. 116 2. PLATYRHINUS fascirostris. Pl. XII. fig. 3. 4. Griseus, nigrovarius ; elytris maculd communi nigré, postice albicantibus. Gris mêlé de noir; élytres avec une tache noire com- mune, et leur extrémité blanchätre. DESERAIPFTTION, Il ressemble beaucoup à l’4nthribus albirostris Fabr. mais il est un peu plus petit: sa trompe grisätre est d’ailleurs traversee par deux petites bandes rousses, une troisième plus petite traverse aussi le front. Le corcelet est obscur et divisé par un sillon léger, aux côtés duquel sont deux gros tubercules coniques. L’écusson est petit et blanchätre. Les élytres rayées par des points ont quatre côtés tachetés alternativement de noir et de blanc. En outre leur base est grisätre. Vers le milieu une grande tache noire, s’etendant sur la suture, forme une demi-bande, quand les élytres sont rapprochées. Une tache blanche de même grandeur la suit immédiatement. On y voit quelques points noirs. Les pattes vélues sont roussätres avec des anneaux noirätres; les tarses ont des pelottes vélues. La fig. 4. est grossie a la loupe, de même que la tete fig. ce. et la patte fig. d. Cette nouvelle espèce a été trouvée dans le pays des Grisons, par Mr. le Pasteur Pol, de la complaisance et de l’amitié duquel nous la tenons. q NEUVIEME GENRE. Arreragus. Linn. PI XV. CABACTÉERE À ; es gs r AE Fr ] nr Antennes (non coudces) insérées sur la partie su- 117 2. PLaryanınus fascirostris. Taf. XIV. fig. 3. 4. Griseus, nigrovarius, elytris maculä communi mgré, postice albicantibus. Grau mit schwarz gemischt, die Deckflügel mit einem gemeinschaftlichen weissen Fleck, und weilslichen Enden. BESCHRETBUNIG- Er ist dem Anthribus albirostrius Fabr. sehr ähnlich, doch ein wenig kleiner. Der graue Rüssel hat zwei kleine rothe Queerbinden, eine dritte noch kleinere läuft queer über die Stirne. Der Brustschild ist dunkelbraun, und von einer leichten Furche durchschnitten, an deren Seiten zwei dicke kegelförmige Erhöhungen sind.. Das Schildchen klein und weißlich. Die Deckflügel haben punktirte Streifen, und vier wechselsweise schwarz und weilsgefleckte Ribben. Ihre Basis ist graulicht; gegen die Mitte breitet sich ein grofser schwarzer Fleck über die Nath aus, und bildet, wenn die Flügel geschlossen sind, eine halbe Binde. Unmittelbar dabei steht ein weisser Fleck von gleicher Grüfse, mit einigen schwarzen Punkten darin. Die sammtartigen Beine sind röthlich mit schwärz- lichen Ringen, die Fufsblätter haben sammtartige Ballen. Fig. 4. ist vergröfsert. So auch der Kopf fig. c. und der Fuls fig. d. Diese neue Art ist in Bündten durch Herrn Pfarrer Pol gefunden, dessen Gefälligkeit und Freundschaft wir sie verdanken. NEUNTE GATTUNG. Arrezasus. Linn. Taf. XV. CHARAKTER. Fühlhörner (ohne Bügel), auf dem obern Theile 18 périeure de la trompe, composé de onze articles, dont le premier est gros, obconique; le second arrondi, le troisième jusqu’au sixième obconiques, le septième arrondi, les quatre derniers , les plus gros et rapprochés, forment une massue perfoliée , presque cylindrique. fig. a. Tarses de quatre articles, dont le troisième plus large est fendu profondément en cœur. fig. 2. ESPÈCE. 1. Artenaeos corylı Fasrı. PD. AV. De 1%. Niger, elytris rubris, punctato reticulatis, scutello, nigro. Noir. Elytres rouges, pointillees en reseau, écusson noir. DESCRIPTION. Hors les elytres, le corcelet et les cuisses qui sont rouges. Cet insecte a toutes les autres parties du plus beau noir. La trompe est courte, large et arrondie, rayée d’ailleurs d’un sillon longitudinal dont les bords sont relevés. Sous ce rebord, un peu en avant, se trouve l'insertion des antennes. Le premier article de leur massue est un peu moins serré que les trois suivans. Ceux-ci sont gris; le dernier se termine en pointe. Yeux ronds très-saillans ; tête allongée, inclinée, luisante, rétrécie vers le col, dont l'articulation est à découvert. On observe un leger sillon sur le milieu du corcelet dont la base est bordée d'un bourrelet circulaire. Sa couleur varie dans les dif- férens individus; aux uns il est entièrement rouge, tel que celui-ci; aux autres il est taché de noir sur quelque 116 des Rüssels eingefügt, und aus eilf Gelenken bestehend, deren erstes dick und abwärts konisch, das zweite zuge- rundet, das dritte bis sechste abwärts konisch, das sie- bente zugerundet ist, die vier letzten und dicksten bilden einen durchwachsenen fast cylindrischen Kolben. fig. à. Fufsblätter von vier Gelenken, unter denen das dritte breiter und herzförmig tief gespalten ist. fig. 2. ASRET. sn. Arrerasus eorpli. Fabr. 1. Taf. XV. fie. 1.2 Niger, elytris rubris, punctato reticulatis, scutello , nigro. Schwarz, die Deckflügel roth, netzweise punktirt, das Schildchen schwarz. BESCHREIBUNG. Bis auf die Deckllügel, den Brustschild und die Schenkel, welche roth sind, zeigt dieser Käfer am ganzen Körper das schönste Schwarz. Der Rüssel ist kurz, breit und abgerundet, hat auch der Länge nach eine Furche mit erhöhten Rändern. Unter diesem Rande etwas vorwärts liegt der Einfügungsort der Fühlhörner. Das erste Ge- lenk des Kolbens ist etwas minder geschlossen, als die fol- genden. Diese sind grau, und das letzte endigt sich in eine Spitze. Runde, stark hervorragende Augen; der Kopf länglich , niedergebogen, glänzend, und gegen den Hals zu dünner, so dals man die Halswirbel erblickt. Ueber die Mitte des Brustschildes läuft eine leichte Furche, an seiner Basis befindet sich eine zirkelförmige Erhöhung. Die Farbe wechselt nach den Individuen; bei einigen, 120 partie. L’ecusson est en demi-cercle et noir; les elytres, d'une forme un peu quarree, ont dix à onze stries de points profonds, quadrangulaires, espacés si régulière- ment qu’elles en paroissent reticulées. Les tarses ont en dessous des pelottes grises. La fig. 2. est grossie à la loupe. La fig. 3. est une portion d’elytres plus grossie encore. DIXIEME GENRE. Avrarmus. Pl XV. CARACTERE. Antennes (non coudees), composees de onze ar- ticles, dont le premier est gros arrondi, le second plus petit de même forme, les troisième et quatrième obconiques; les suivans, portions d'ovales, tronqués au sommet, vont toujours en grossissant; le dernier est conique. fig. c. Tarses de cinq articles, dont le quatrième, le plus petit, est un peu échancré pour recevoir le cinquième terminé par deux crochets. fig. d. Ces cinq articulations aux tarses sufhiroient pour dis- tinguer ce genre et le suivant de tous les autres de la famille qui les ont précédés. *) Un autre trait particulier *) Le nombre des articles aux tarses n’est donc guères propre à établir des grandes divisions, comme l'a fait l’ingénieux, l’exact Geoffroy; puis qu’en suivant ses principes, il faudroit néces- sairement séparer nos deux genres de leurs analogues, et rompre ainsi les rapports naturels. Mais si les tarses ne sont pas ad- missibles pour fournir des ordres, ils sont, comme l’on voit, trop importans dans la détermination des genres pour être jamais oubliés ou negliges. 121 wie bei den abgebildeten, ist sie völlig roth, bei andern hier oder da schwarz gefleckt. Das Schildchen ist schwarz und halbzirkelförmig. Die in der Form sich dem Viereck nähernden Deckflügel haben zehn bis eilf Streifen von tiefen viereckigen Punkten, so regelmäfig gestellt, dafs sie dadurch netzförmig aussehen. Die Fufsblätter haben unten graue Fufsballen. Fig. 2. ist vergrölsert. Fig. 3. ein noch stärker vergrölserter Theil eines Deckflügels. ZEHNTE GATTUNG. Antmisvs. Taf. XV. GHANA" MAKBTEKR, Fühlhörner (ohne Bügel), aus eilf Gelenken be- stehend, deren erstes dick und rundlich, das zweite eben so, aber kleiner, das dritte und vierte abwärts konisch, die folgenden Ausschnitte von Ovalen, oben abgestutzt, und an Dicke zunehmend sind. Das letzte ist kegelförmig. fig. c. Fufsblätter von fünf Gelenken, deren viertes das kleinste und etwas ausgeschweift ist, um das fünfte, welches sich in zwei Hacken endigt, aufzunehmen. fig. d. Diese fünffache Artikulation an den Fußsblättern unter- scheidet schon hinlänglich die gegenwärtige Gattung von allen übrigen dieser Familie. *) Ein zweiter charakte- *) Die Zahl der Fufsblättergelenke schickt sich daher keineswegs dazu, nach dem Beispiel des scharfsinnigen und genauen Geoffroy die Haupteintheilung darauf zu bauen. Nach seinen Grundsätzen z. B. müfste man unsre beiden Gattungen von ihren ähnlichen trennen, und also natürliche Verwandt- schaften zerreissen. Sind die Fufsblätter indessen gleich nicht zu Bestimmung der Ordnungen zu gebrauchen, so sind sie ‚doch, wie man sieht, als Gattungskennzeichen wichtig genug um sie nie zu übergehn oder zu vernachlässigen. 122 les caractérise, c'est la longueur remarquable des an- tenulles (palpi), si menues et si courtes aux genres précédens qu'on ne peut les reconnoitre qu'avec diffi- culté, tandis qu'ici elles sont fortes et très-visibles même à l'œil nud. ESPÈCE. 1. AnTarigus ruficollis. PL XV. Fig. 4.5. (A. roboris? Fabr. Suppl.) (Curcvrio ruficollis Linn. Fauna Suecica, n. 595.) Longirostris, ferrugineus , elytris capitisque basi viridi aeneis. Ferrugineux. Elytres et la base de la tête verd mé- talliques ; trompe longue. DESCRTERTTDON. La trompe, presqu’aussi longue que le corcelet, est applatie et s’elargit vers la bouche. Les mandibules sont fortes et les antenulles tres-saillantes. Les antennes, in- serees aux deux tiers de la trompe, ont plus de rapport a celles dittes allant en grossissant qu’à celles en massue; les six derniers articles étant de même forme ovotronquée et se surpassant successivement en grosseur. Leur couleur est d’ailleurs noire obscure, au moins aux cinq derniers. La trompe et la tête sont pointillées, le front sur-tout est verd métallique. Yeux noirs; corcelet plus étroit vers le bas, pointillé et ferrugineux. L’écusson en demi-cercle est de la même couleur. Les elytres legerement rayées par des points, sont d’un beau verd 128 vistischer Zug ist die merkwürdige Länge der Frefsspitzen, (palpi) welche hei den vorigen Gattungen so kurz sind, dafs man sie mit Mühe erkennt; hier aber sind sie stark, selbst fürs bloße Auge sehr sichtbar. ART. ı. Anturızus ruficollis. Taf. XV. Fig. 4. 5. (A. roboris? Fabr. Suppl.) (Cureuzro ruficollis. Linn. Fauna Suecica, n. 595.) Longirostris , ferrugineus , elytris capitisque basi viridi aeneis. Rostfarben, die Deckflügel und der untere Theil des Kopfs metallgrün. Langer Rüssel. BESCHRETLBENG. Der Rüssel ist fast so lang als der Brustschild, abgeplattet, und gegen die Spitze zu breiter. Die Kinnladen sind stark, und die Frefsspitzen sehr hervorragend. Die auf zwei Drittel des Rüssels eingefügten Fühlhörner haben mehr Verwandtschaft mit „auswärts dicken”, als mit „Kolbenfühlhörnern”, denn die sechs letzten Ge- lenke sind sämtlich oval abgestutzt, und nehmen all- mählig an Dicke zu. Ihre Farbe ist dunkelschwarz, we- nigstens bei den fünf letzten, Rüssel und Kopf sind punktirt; der Obertheil besonders metallgrün, die Augen schwarz , der Brustschild punktirt, rostfarben , und unten schmäler. Von gleicher Farbe ist das halbzirkelförmige Schildchen. Die Deckflügel leicht mit Punkten gestreift, und schön blaugrün mit Metallglanz. Der Bauch rost- > 124 bleu metallique. Ventre ferrugineux, pattes fauves. Habite les saules. La fig. 5. est grossie a la loupe. Cette espèce, la même que le n. 595. de Fauna Sue- cica paroit être aussi lAnthribus roboris rapportée par Mr. le professeur Fabricius dans son dernier Supplément page 161. Le synonyme Æzthribus ruficollis d'Herbst avec la fig. r. Pl. XXV. des archives des insectes s'y accordent assez. Mais la citation de Linné manque. Est-ce par oubli? ou l’auteur regarde-t-il son Anthribus roboris comme une espèce différente ? ONZIEME GENRE. Mrcerexvs. ( Rhinomacer Fabr.) "Pl, AVE CARACTÈRE. Antennes linéaires, composées de onze articles obconiques, ä-peu-pres de mème grosseur et longueur ; enfilés d’une manière un peu excentrique, ce qui les rend un peu serrates. fig. a. Tarses de cinq articles dont le quatrieme plus large est fendu profondément en cœur. fig. 2. ESPÈCE. 1. Mycrerus griseus. ( Rhinomacer curculioides. Fabr.) Pl: XVL Ag. 1.2.8. Mediocrirostris, supra villoso griseus, subtus ar- genteus, antennis nigris. Vélu, gris en dessus, argenté en dessous, antennes noires. Trompe médiocre. z 125 farben, die Beine falb. Wohnt auf den Weiden. Fig, 5. ist vergrôfsert. Diese Art, einerlei mit n. 595. der Fauna Suecica, scheint auch der Anthribus roboris zu seyn, welchen Herr Professor Fabricius in seinem letzten Supplement, S. 161. beschreibt. Der gleichnamigte Anthribus ruficollis von Herbst, fig. ı. Taf. XXV. des Insekten Archivs kommt auch ziemlich damit überein, aber Linne ist nicht angeführt, ich weils nicht, ob aus Vergessenheit, oder sieht der Verfasser seinen Anthribus roboris für eine verschiedene Art an? EILFTE GATTUNG. Mrycrerus. (Rhinomacer Fabr.) Taf. XVL CHARAKTER: Linearfühlhörner, von eilf abwärts konischen Gelenken, fast von gleicher Dicke und Länge, und etwas excentrisch aufgefädelt, wodurch sie ein wenig sägeförmig werden. Fig. a. Fufsblätter von fünf Gelenken, wovon das vierte breiter und herzförmig tief gespalten ist. Fig. 2. ART. I. Mycrerus griseus. ( Rhinomacer curculioides Fabr Ti VE 22 Mediocrirostris, supra villoso griseus, subtus ar- genteus, antennis nigris. Oben sammtgrau, unten silberfarben, schwarze Fühl- hörner, Rüssel mittlerer Länge. 126 FDESIC REP T ON: Tout le dessus du corps, quand l’insecte est frais, est couvert de poils gris et de poudre cendrée jaunätre, la trompe à-peu-près aussi longue que la moitié du cor- celet est rayée de trois lignes élevées, ou côtes, dont ceile du milieu est la plus légére. La tête est appiatie et pointillée. Les yeux sont ronds et bordés. Les an- tennes noires, insérées vers le milieu de la trompe. Le corcelet, plus étroit au sommet, fait un peu la pointe à la base vis-à-vis de l’ecusson ; il est d’ailleurs pointillé sans ordre, de même que les élytres, sur lesquelles on ne découvre aucunes siries. Le dessous du corps, y compris le bord extérieur des élytres, et les pattes, est couvert d’ecailles argentées, brillantes. Les tarses des pattes antérieures, dont une est grossie fig. 4, ont le troisieme article plus long que le correspondant aux autres pattes, où il est petit et court. La couleur grise ou jaunâtre se dissipant facilement par le frottement, offre des variétés de nuances jusqu’au noir, couleur fonciere de l'insecte, selon que la poudre, les poils et les écailles sont plus ou moins enlevés. Le mäle est plus petit que la femelle et souvent plus obscur. Celui qui est représenté fig. 2. est presqu’en- tiérement dépouillé de sa poussière et de ses poils. Sa trompe est proportionnement un peu plus longue que celle de la femelle fig. 1. 3. La fig. 4 est une portion d’elytre de celle-ci plus grossie. Les onze genres ci-dessus sont les seuls de cette 127 BESCHREIBUNG. So lang der Käfer frisch ist, ist der ganze Obertheil des Körpers mit Haaren und aschfarbigem gelblichem Staub bedeckt; der Rüssel ungefähr fast so lang als die Hälfte des Brustschildes, und mit drei erhabenen Linien oder Ribben gestreift, unter denen die mittelste die schwächste ist. Der Kopf platt und punktirt, die Augen rund und mit einem Rande. Die Fühlhörner schwarz, und um die Mitte des Rüssels eingefügt. Der Brustschild oben schmä- ler, gegen seine Basis, dem Schildchen gegenüber etwas zugespitzt. Er ist unordentlich punktirt, gleich den Deck- flügeln, auf welchen man übrigens keine Streifen gewahr wird. Die Unterseite des Leibes, der äussere Rand der Deckflügel, und die Füsse sind mit silberglänzenden Schuppen bedeckt. Die Fufsblätter an den vordern Füs- sen, wovon einer unter fig. &. vergrößert ist, haben das dritte Gelenk länger als die an den übrigen Füssen, wo es klein und kurz ist. Da die graue oder gelbliche Farbe leicht durch die teibung verschwindet, so entstehen variirende Schatti- rungen bis zum Schwarz, als der Grundfarbe des Käfers, je nachdem er den Staub, die feinen Haare, und die Schuppen mehr oder minder verloren hat. Das Männchen ist kleiner als das Weibchen, und oft dunkler. Das fig. 2. vorgestellte ist fast ganz seines Staubes und seiner Haare beraubt. Der Rüssel ist verhältnismäßig etwas länger als beim Weibchen. fig. 1.5. Fig. 4. ist ein noch mehr vergrößertes Stück Deckflügel vom letztern. Die bisher beschriebenen eilf Gattungen sind die ein- 128 famille que nous ayons découverts jusqu'ici dans l’Hel- vétie. Si quelqu’amateur d’Entomologie en a observé d’autres dans le même pays, nous les prions instamment de nous les communiquer, en l’assurant de notre vive reconnoissance. 129 zigen aus dieser Familie, die wir bis jetzt in der Schweiz entdeckt haben. Sollte ein Liebhaber der Entomologie andre in diesem Lande kennen, so bitten wir ihn ange- legentlichst um deren Mittheilung. Wir werden ihm dafür den lebhaftiesten Dank wissen. HER ELENA ON DE LA VECHBITESBU TIERE N. 1 et 2. Grand filet pour la chasse aux insectes. Si on le destine à saisir les papillons au vol, on le fait de gaze, parce que ce tissu léger nuit moins à leurs ailes. Si on veut l’employer à prendre d’antres insectes moins délicats, une mousseline un peu forte est préférable. La grandeur du tissu est d'environ deux pieds et demi à ” trois pieds de largeur, sur quatre de longueur. Il est arrondi au sommet, et bordé en coulisse jusqu’au bas, afin de pouvoir y introduire deux baguettes de coudrier, dont on a eu soin, en les séchant, de courber les ex- trémités supérieures en arc, selon l'arrondissement de la gaze ou de la mousseline. Les baguettes, une fois placées dans les coulisses, sont assujetties à leurs sommets par un cordon, passé dans des trous percés pour cet usage. On tire alors la coulisse aussi loin qu'elle peut aller sur’ chaque baguette, et perçant un trou à cet endroit on l'y attache d’une manière fixe. Lorsqu'on veut chasser, on tient le filet par l'extrémité des baguettes, qui dépassent le tissu d'environ un pied et demi à deux pieds. Mais si l'on cherche des chenilles ou d’autres insectes cachés dans des haies, buissons, etc, on croise les baguettes par 134 ERELERURG DER BIETBETVIGCNLBETER N° 1 u. 2. Großes Netz für die Insektenjagd. Wenn es dazu bestimmt ist Schmetterlinge im Flug zu haschen, so wird es von Gase gemacht, weil dieses feine Geweb ihren Flügeln weniger Schaden bringt; will man es aber zum Fang von andern, nicht so zärtlichen Insekten, an- wenden, so verdient ein etwas starkes Musselin den Vor- zug. Die Gröfse des Netzes kann ungefähr drittehalb bis drei Fuls Breite auf vier Fufs Länge haben. An der Spitze ist es abgerundet und ringsherum, bis an den Fuf, mit einer Streifnath versehen, damit man zwei Stäbgen von Haselnuls hineinschieben kann, deren zwei obere Enden beim Troknen nach Maasgabe der an der Gase oder dem Musselin angebrächten Ründung bogenförmig gekrümmt werden müssen. Diese Stäbgen, nachdem sie einmal in die Streifnath eingeschoben sind, werden am obern Ende : zusammengebunden;; dann zieht man die Nath auf jedem Stäbgen so weit nach, als sie gehen kann, bohrt an dieser Stelle ein Loch durch, und bindet da das Netz fest an. Will man eine Jagd anstellen, so hält man das Netz vermittelst des untern Endes der Stäbe, welches über das Gewebe hinaus etwa anderthalb bis zwei Fuls 152 le bas, pour pouvoir les tenir d’une main; le filet étant avancé sous les branches, on frappe ces branches avec le bâton N° 2. pour faire tomber le gibier. C'est de cette manière que l’on se procure souvent des raretés que lon obtiendroit difficilement par la recherche la plus attentive. N.° 5. Autre instrument propre à attraper des papil- lons, mouches, et autres insectes, au vol ou posés. C'est une pincette d'environ un pied de longueur, faite de fer durci au marteau ou d'acier. La partie supérieure est com- posée de deux anneaux ronds ou ociogones d'environ cinq pouces de diamètre, remplis par un morceau de gaze forte, tendue et bien cousue sur chaque anneau. Ces anneaux doivent être bien dressés et bien joindre l’un sur l’autre. Pour éviter encore que les petits insectes ne s'échappent, on ne recouvre les anneaux d'un petit ruban de velours, qui sert en même temps à fortifier les bords de la gaze, et l'empêche de s’efüler. N.° 4. Petite natte ou filet en chausse, pour pêcher les insectes aquatiques. Elle est fixée à un long manche, que l’on peut, si l’on veut, monter ou démonter par le moyen d'une vis. 133 vorsteht; sucht man aber Raupen oder andere Insekten, welche sich in den Hecken und Gebüschen versteckt halten, so legt man die Stäbe unten kreuzweise über ein- ander, um sie mit der einen Hand halten zu können, und wenn das Netz unter die Zweige der Gesträuche vorwärts geschoben ist, so klopft man diese Zweige mit dem Stocke N° 2. um die Jagdthiergen herunterfallen zu machen. Auf diese Weise verschaft man sich öfter Seltenheiten, welcher man sonst durch das aufmerksamste Nachforschen kaum habhaft werden würde. N 3. ist ein anderes Instrument um Schmetterlinge, Mücken und andere Insekten in ihrer Ruhe oder im Flug aufzufangen. Es besteht aus einer Klappzange un- gefähr ein Fufs lang, aus hartgehämmertem Eisen oder aus Stahl gemacht. Der obere Theil besteht aus zween runden oder achteckigten Ringen, von etwa fünf Zoll Durchmesser, mit einem Stück starker Gase bespannt, welche über jeden Ring fest genäht ist. Diese Ringe müssen hübsch gerade gerichtet seyn, und genau auf ein- ander passen. Um über das noch zu verschaffen, dafs die kleinen Thierchen nicht entweichen können, über- zieht man die zween Ringe mit einem Sammetband , welches zugleich noch dienlich ist die Ränder der Gase vor dem Ausfasern zu bewahren. N.° 4. Kleiner Bären oder Netz in Form eines Sacks um Wasserthierchen aufzufischen. Es wird an einen langen Stock befestigt, welchen man mit einer Schraube versehen kann, um ihn nach Belieben anzustecken oder los zu machen. 134 N° 5. Loupe de poche, composée de deux lentilles a. b. l’une plus forte que l’autre, montées de facon que l’on peut s’en servir séparément ou les passer l’une sur l'autre, pour avoir par leurs foyers réunis, un troisième degré* de force. Ces lentilles sont très-commodes, se repliant facilement dans le manche qui leur sert d’etui. N.2 6. Est une autre lentille, montée à -peu- près comme celles des horlogers. On peut en avoir de plu- sieurs Numéros ; mais il en faut sur-tout une tres-forte pour les très-petits objets. N.° 7. Deux petits facons portatifs de cristal, dont lun doit être rempli d'esprit de vin. On y jette les in- sectes à ailes dures, à mesure qu’on les prend à la chasse. C’est le moyen le plus prompt et le moins cruel de les faire mourir, sans nuire à leurs couleurs, et en même tems le plus commode pour les transporter. L'autre flacon reste vuide. Il sert à y renfermer les plus petites phalenes que l’on rencontre. Le poli du verre empèche qu’elles ne se gâtent. Leur vie délicate s’y termine bientôt; mais si l'on veut en accélérer la fin, en pré- sentant la phiole à la.chaleur d’une bougie ou du feu, la dilatation de l'air renfermé produit bientôt l'effet demandé. à 135 N° 5. Ein Sackmikroskop, aus zwei Linsen a. à. zu- sammengesetzt, die eine etwas stärker als die andere ver- größsernd, so angeordnet, dafs man sich einer jeden be- sonders bedienen, oder eine über die andere schieben kann, um vermittelst ihrer zusammentreffenden Brenn- punkte einen dritten Grad von Vergröfserung zu erhalten. Diese Gläser sind sehr bequem, weil sie sich gar füglich in den Griff, der ihnen zum Behälter oder Futter dient, zurücklegen lassen. N° 6. ist eine andere Linse, beinahe eben so gefalst,, wie diejenigen, deren die Uhrenmacher sich bedienen. Man kann sich deren von verschiedenen Numern ver- schaffen, hat aber insonderheit eine sehr starke nöthig, um die ganz kleinen Objekte dardurch zu untersuchen. Ne. Zwei kleine Fläschgen aus Kristallglas, deren das eine mit Weingeist angefüllt seyn mufs. Die Insekten mit harten Flügeln werden in dasselbe hineingeworfen , sobald man sich ihrer bemächtigt hat, Es ist dieses das behendeste, und zugleich das gelindeste Mittel sie sterben zu machen, ohne ihren Farben Schaden zu bringen, und zugleich auch das bequemste um sie fortzubringen. Das andere Fläschgen bleibt leer, und dient darzu die aller- kleinsten Nachtvögel, die man antrift, einzuschliessen. Die Politur des Glases macht dafs sie sich nicht reiben und schadhaft werden können; ihr zärtliches Leben ge- winnt bald sein Ende, und wenn man solches zu beför- dern wünscht, so darf man nur die Fiole gegen ein Licht oder an das Feuer halten, so wird die verdünnte Luft die verlangte Wirkung geschwind hervorbringen. 136 N.° 8. Deux gobelets de verre ou de cristal, dont / le supérieur un peu plus petit, peut entrer dans l’ouver- ture de l’autre en forme de couvercle. Ce moyen est très-propre pour renfermer, nourrir et élever les petites chenilles, qui se perdroient facilement dans une cage même de gaze, outre qu’elles y jouissent de la lumière; la consistance du verre empêchant une trop prompte éva- poration, les portion des plantes destinées à la nourri- ture de ces petites chenilles, s’y conservent plus long- tems fraîches, et l’on n'est pas obligé de les renouveller si souvent. N° 9. Cage pour y renfermer et nourrir de plus . . . r grosses chenilles. On la construit aisément avec une de ces boîtes rondes ou ovales, de bois léger, si Communes. Le bord du couvercle est divisé horizontalement en aeux, s’il est assez large, sinon, on prend un autre bord sem- blable. Une de ces parties est attachée à un des bouts de quelques bâtons minces, longs de six à dix pouces, . r N b A N r et l’autre est fixée à l’extr&mite opposée. On recouvre avec soin le tout de gaze, excepté l'ouverture du bas qui doit entrer en forme de couvercle sur le fond de la boîte. Ce fond est percé dans le milieu d’un ou deux trous pour y passer les bouts des branches ou plantes nécessaires à la nourriture des chenilles. En posant cette cage sur un verre d'eau, ces bouts de branches y plon- . . A geront, et pourront aiusi demeurer fraiches pendant . A vingt-quatre heures ou plus. Cependant comme la sève peut s’y denaturer pen à peu, il vaut mieux renouveller 157 N.2 8. Zwey Becher von Glas oder Kristall, deren der eine, obere und etwas kleinere in des untern.Mün- dung gleich einem Deckel kann aufgesetzt werden. Dieses Geräth ist sehr dienlich um kleine Raupen gefangen zu halten, sie zu nähren und aufzuziehen, da sie sich sonst in einem Bauer von Gase leicht verlieren könnten, nebst dem, dafs sie in diesem Behälter das Licht geniessen. Da ferner die Dichtigkeit des Glases eine zu geschwinde Ausdünstung verhindert , so erhalten sich die Theile der Pflanzen, welche diesen kleinen Thierchen zur Nalırung dienen, darin längere Zeit frisch, so dafs man nicht genöthigt ist solche üfter zu erneuern. N° 9. Behälter oder Bauer um größere Raupen zu bewahren und zu ‚ernähren. Man kann sich solche gar füglich aus den so bekannten als gemeinen runden oder ablangen Holzschachteln (Schindelladen) verfertigen. Der Reif oder die Zarge des Deckels wird horizontal in zwei Theile gespalten, wenn er breit genug ist, wo nicht, so nimmt man einen andern dergleichen Reifen. Einer dieser Theile wird an das End einiger kleinen Stäbgen, von sechs bis zehn Zoil Länge angebunden, der andere kömmt eben so an das andere End der Stäbgen; dann wird alles ordentlich mit Gase bekleidet, ausgenommen die untere Oeffnung, welche in Forme eines Deckels über den Boden der Schachtel schliessen mufs. Das Bodenstück ist in der Mitte mit einem oder zwei Löchern versehen, um die Enden der Zweige oder der Planen , welche zur Nah- rnng der Raupen erforderlich sind, hindurch zu stofsen. Wenn man dieses Kefig über ein Glas mit Wasser setzt, 5 135 les branches plus souvent, afin de tenir les chenilles en santé et vigueur. N.2 10. Bocal ou sucrier avec de l’eau, pour y nourrir les larves et insectes aquatiques. N.° 11. Boîte portative, dont le fond est garni de liège, ou couvert de cire. Elle sert à renfermer et trans- porter les insectes morts, N. 12. Tableau qui présente diverses manicres d'at- tacher les insectes, quand ils sont morts. L’ordinaire est de percer à travers du corps avec une épingle ou une éguille. A ceux qui ont des élytres, on passe cette épingle à la partie supérieure d’une élytre un peu à côté de la suture; aux autres c’est à travers le corcelet. Il faut faire, autant que possible, cette opération avant que les insectes aient perdu leur souplesse, afin d’avoir la facilité d’etaler leurs antennes et leurs pattes à volonté. Quelques personnes extrêmement délicates, ne pouvant supporter de voir les insectes avec cet air empalé, ont imaginé de les assujettir aux épingles par les côtés et sous les ailes, on par le dessous du corps sans le tra- verser entièrement. On y parvient en faisant les épingles | à deux pointes, et les pliant en équerre, ou de toute autre manière à son gré. 139 so werden die Enden der Pflanzen in das Wasser hinab- reichen, und vermittelst dessen vier und zwanzig Stunden, und noch länger frisch bleiben. Da aber gleichwohl der Saft der Pflanzen nach und nach sich verändern kann, so ist es zuträglicher die Zweige öfter abzuändern, um die Raupen gesund und frisch zu erhalten. N.° 10. Pokal oder Zuckerglas mit Wasser, um darin die Larven und Wasserinsekten zu unterhalten. N° 11. Tragbare Kapsel, deren Boden mit Kork überzogen , oder mit Wachs ühergossen ist; sie dient dazu todte Insekten aufzubewahren oder zu transportiren. N.° 12. Eine Tafel oder Gemälde, welches verschie- dene Arten vorstellt, die Insekten fest zu machen, nach- dem sie getödtet sind. Die gewöhnlichste Weise ist das Durchstechen des Körpers mit einer Heft- oder Nähnadel. Bei denen, welche mit Flügeldecken verschen sind, zieht man die Nadel an dem obern Theil einer derselben, ein wenig neben der Nath hindurch; bei den anderu geschieht es durch den Brustschild. Diese Verrichtung mufs man so viel möglich fürzunehmen trachien, er die Insekten . ihre Biegsamkeit verloren haben, damit man noch im Stande sey ihre Fühlhörner und Pfoten nach Willkühr zurechte zu ordnen. Einige besonders empfindsame Per- sonen, denen die Ansicht von solchen angepflokten In- sekten nicht behagt, sind auf den Gedanken gerathen, dieselben von der Seite her, oder unter den Flügeln, oder von unten herauf, durch den untern Theil des Körpers, ohne denselben ganz durchzubohren, anzu- heften. Dieses läfst sich bewerkstelligen, wenn man die 140 N.° 15. Petite pince d’horloger, dont il est bon de se servir poür enlever ou placer les insectes dans les boîtes. Il faut avoir encore la précaution de saisir l’é- pingle le plus bas qu'il est possible, sans quoi en ap- puyant, on risqueroit de forcer l’épingle et de briser l'insecte par un mouvement brusque. N. 14 Tiroirs ou boîtes destinées à conserver les insectes dans un cabinet. (Chacun les fait faire à son goût; mais il est important qu'elles soient exactement jointes et parfaitement fermées. Les filets, les petits flacons, et des boîtes suffisantes doivent former l'attirail ordinaire pour la chasse des in- sectes. Il ne faut pas oublier les loupes pour observer les petits insectes tandis qu'ils vivent ; ils déploient mieux alors leurs antennes, leurs pattes, etc.; leurs couleurs sont plus vives ; leurs taches sont aussi plus distinctes. 141 Nadeln mit zwei Spitzen versicht, oder in Form eines Winkelhackens, oder auf irgend eine andere beliebige Art krümmet. N. 13. Kleines Uhrenmacher - Zängelchen , dessen man sich füglich bedienen kann, um die Insekten in den Kapseln ein und auszuheben. Man mufs dabei die Sorg- falt anwenden, die Nadel so kurz als möglich anzufassen, denn sonst wäre man in Gefahr, durch das Aufdrücken dieselbe zu biegen, und das Insekt durch einen gewalt- sarnen Stofs zu quetschen. N.° ı4. Laden oder Schachteln die zum Aufbewahren der Insekten in einem Kabinet gewidmet sind. Ein jeder richtet sich hierin nach seinem eignen Sinn, aber immer ist es ein wesentliches Erfordernifs, dafs sie genau gefugt seyen und vollkommen gut schliessen. Die Netze, die kleinen Flaschen, und ein hinlänglicher Vorrath von Schachteln müssen die gewöhnliche Geräth- schaft für die Insektenjagd ausmachen. Die Glaslinsen , oder Loupen, mufs man nicht vergessen, um die kleinen Insekten zu beobachten, so lange sie noch am Leben sind; denn in diesem Zustand entwickeln sie ihre Fühl- hörner, oder Schnauzen und Pfoten u. s. w. besser, ihre Farben sind lebhafter, und ihre Flecken zeigen sich be- meikbarer und deutlicher. 142 EXPLICATION DES PLANCHES. Pi: U PL 1]. PE I: FL, Y. . fig. a. fig. 2. fig. ı. ‘fig. 2. fig. 3. fig. 4. fig. a. fig. b. fig. 1. fig. 2. fig. 3. hg. 4. fig. 5. fig. a. fig. 2. he.g. he. 2. fig. 3. he. 4. fig. a. fig. à. Be, z. fig. 2. fig. 3. fig. 4. fig. 1. Antenne du genre Cossoxus, grossie à la loupe. Tarse dito. Cossonus linearis. Dito grossi. Cossoxus ferrugineus. Dito grossi. Antenne du genre CarexprA, grossie à la loupe. Tarse dito, CALENDRA granaria. Dito grossi. Portion du corcelet plus grossie encore. CAtLEnDRA abbreviata. Dito grossi. c. Antennes du genre Cıoxus, grossies à la loupe. Tarse dito. Cronus Blattariae. Dito grossi. Croxus Lythri. Dito grossi. Antenne du genre RHYNCHAENUS , grossi à la loupe. Tarse dito. RaynscHarnus X'ylostei. Dito grossi. Ruyscnarxus Populi. Dito grossi. Caractères du genre Curcuzto. Insertion des antennes près de la bouche. Première Division. ERKLERUNG DER KUPFERTAFELN, Taf. I. Taf. I. Taf. III. "Fa EN: Tat. V. fig. fig. fig. S Fühlhorn der Gattung Cossonus, vergröfsert. Fufsblatt, eben davon. Cossonus linearis. Derselbe vergröfsert. Cossoxus ferruginens. Derselbe vergröfsert. Fühlhorn der Gattung Carexora, vergrö Fufsblatt davon. CALENDRA granaria. Derselbe vergröfsert. Carenyra abbreviala. Derselbe vergröfsert. Fühlhörner der Gattung Cioxus, vergröfsert: Füfsblatt davon. Croxvs Blattariae. Derselbe vergrôfsert: Cronus Lythri. Derselbe vergröfsert. Fühlhorn von der Gattung RryscHirxus, vergr: Fufsbiatt davon. Rurncuarnus Aylostei. Derselbe vergrôfsert. Ruyncaaenus Populi. Derselbe vergrüfsert. Gattungskennzeichen des Genus Cvrcrrıo. fig. I. Einfügung der Fühlhörner nahe am Munde. Erste Abtheilung. Pl. VII. fig. Pl. VIII. fig. Pl. IX. fig. o Sr Ep RP SP = AL: 7 . 4, Dito grossi. Insertion des antennes vers le milieu de la trompe. Deuxième division. 1. 2. Formes et proportions des articles de la sous-division a. x, 2. Dit0. : > b. 1.0, Diio. : = c. c. Insertions et formes des antennes des espèces représentées. Tarses. Cuncuzio lineatus. Dito grossi à la loupe. Curcuzio ovatulus. Dito grossi. Insertion et forme de l'antenne de l'espèce suivante. Tarse dito. Curcuzro colon. Dito grossi. Curcuzro cordiger. Dito grossi. Insertion et forme de l'antenne de l'espèce suivante. Patte et tarse dito. Curcur10 niger. Dito grossi. Curcuzio calcaratus. Dito grossi. Insertion et forme de l'antenne de l'espèce suivante. Patte et tarse dito. Curcuzio Cerasi. Ditb grossi. Curcuzio Tortriae. fig. 2. Einfügung der Fühlhörner in der Mitte des Rüssels. Zweite Abtheilung. fig. a. ı. 2. Form und Verhältnisse der Gelenke, bei . der Unterabtheilung 2. fig. 5. 1:2. Desgl, Ron cor 2. Desgl. : ® 8: Taf. VI. fig. a. ec. Einfügung und Form der Fühlhörner bei nach- stehenden Arten. fig. &: Fufsblatt davon. fig. 1. Curcurıo lineatus. g. 2. Derselbe vergröfsert. fig. 3. CurcuLıo ovatulus. fig. 4. Derselbe vergrôfsert. Taf. VII. fig. a. Einfügung und Form der Fühlhörner bei nach- stehender Ari. fig. 5b. Fufsblatt davon. fig. 1. Curcutro colon. fig. 2. Derselbe vergröfsert. fig: 3. Curcurio cordiger. fig. 4. Derselbe vergröfsert. Taf. VII. fig. a. Einfügung und Form der Fühlhörner u. Ss. w. fig. &. Bein und Fufsblatt. fig. 1. Cwacurıo niger. fig. 2. Derselbe vergröfsert. fig. 5. Curcurıo calcaratus. fig. 4- Derselbe vergröfsert. Taf. IX. fig. a. Einfügung und Form der Fühlhörner u. s. w. fig. 6. Bein und Fufsblatt. fie. 1. CurcuLıo Cerasi. fig. 2. Derselbe vergröfsert. fig. 5: Curcuzro tortrix. fig. 4. Derselbe vergröfsert. ral 146 Pl. X. fig. a. Insertion et forme de l’antenne de l'espèce suivante. fig. à. Patte et tarse dito. | "fig. 1. Curcuzio paraplecticus. fig. 2. Son élytre grossie. fig. 3. Curcurio anguinus. fig. 4. Dito grossi. Pl. XI. fig. a: c: Insertion et forme des antennes des deux espèces suivantes. fig. b. d. Pattes et tarses dito. fig, 1. CurcuLro urticarius: fig. 2. Dito grossi. fig. 3. Curcuzro esuriens. fig. 4. Dito grossi. Pl. XII. fig. a. Tete et antenne du genre Ranzuvs, fig. b. Patte et tarse dito. fig. ı. Rampnus flavicornis. fig. 2. Dito grossi. fig. 3. Tête et ‘antenne grossies. fig. 4. Élytre plus grossie encore. + Pl. XII. fig. a. c. Antenne du genre Ruinomacer. fig. b. d. Tarses dito. fig. 1. Ruinomacer frumentarius. fig. 2. Dito grossi. fig. 5. Ruinomacer populi. fig. 4. Dito grossi. Pl. XIV. fig. a. c. Antennes du genre PLraryrminus. fig. b. d. Tarses dito. fig. 1. PLaryrninus costirostris. fig. 2. Dito grossi. fig. 3. Pıaryanınus fascirostris. fig. 4. Dito grossi. e fig. b fig. ı g. fig. 3 fig. 4 Taf. XI. fig. a. c. fig. .b iD: L fig. 2 fig. 5 fig. 4 Taf. XII. fig. a fig. à fig. ı he fig. 3 fig. 4. Taf. XIII. fig. a. fig. 2. CR 16/2 fig. 3. fig. 4 147 Einfügung und Form der Fühlhörner u. s. w. Bein und Fufsblatt. Curcurıo paraplecticus. Deckflügel vergröfsert. CurcuLıo anguinus. Derselbe vergröfsert. Einfügung und Form der Fühlhörner bei den zwei nachstehenden Arten. Bein und Fufsblatt. CurcuLıo wrticarius. Derselbe vergröfsert. Curcuzio esuriens. Derselbe vergrôfsert. Kopf und Fühlhorn der Gattung Raumpuus. Bein und Fufsblatt. Rımrnus flavicornis. Derselbe vergröfßsert. Kopf und Fühlhorn vergröfsert. Deckflügel noch stärker vergröfsert. c. Fühlhörner der Gattung Rninomacrr. Fufsblatt. RitınomAcER frumentarius. Derselbe vergröfsert. RiirNomaAcEr populi. Derselbe vergrofsert. c. Fühlhôrner der Gattung PLaryrainus, fig. b. d. Fußsblatt. fig. ı. PLarTyrHiINUS costérostris. Derselbe vergröfsert. Pratyanınus fascirostris, Derselbe vergröfsert. fig. . 4 a CS CS Antenne du genre ArTtELasts. Tarse dito. ArteLasus Coryli. Dito grossi. Portion d’elytre plus grossie encore. Antenne du genre ANTHRISUS, Tarse dito. | AnraRisus ruficollis. Dito grossi. Antenne du genre Mycrenus. Tarse dito. Mycrenus griseus (femina ). ( mas. ) Ce dernier grossi. Portion d’elytre plus grossie encore. Taf. XV. he. a fig. b fig. he. Tat: XVI. fe. à. fig. fig. fig. fig. fig. b. O1 ES 149 Fühlhorn der Gattung ArTreragus. Fufsblatt. Arterasus coryli. Derselbe vergrôfsert. Theil eines Deckflügels, noch mehr vergrofsert. Fühlhorn der Gattung AntHrısts. Fufsblatt. AntHrıBUS ruficollis. Derselbe vergröfsert. Fühlhorn der Gattung Mycrerus. Fufsblatt. Mrycrerus griseus. ( femina ). (mas. ) Letzterer vergröfsert. Theil eines Deckflügels, noch stärker vergröfsert. ER RIATT A. Malgré tout le soin que l’on a pris pour la correction, il s’est glissé des fautes, que le lecteur indulgent voudra bien corriger, aux endroits où ellés se trou- vent, de la manière suivante : Page. Ligne. 26. 2. des tarses, lisez des articles des tarses. 50. 2. articles applatis, ajoutez sur les cöles. 32: 8. la pointe, lisez l'extrémité. 58. 21. 22. particuieres, lisez particulieres. 46. 13. Coleopterus, lisez Cobeopteres. « 21. réelles, ajoutez une *) et en Note au bas de la page: *) Elytron ala superior cornea. 11NNë Fauna Suec. Elytra alae binae superiores crustaceæ. FARR. phil. Entom. p. 52. 48. 4. Carales, lisez Carabes. " 56. 21. allant en grossissant, ajoutez au-dessous extrorsum crassiores, 62. 11. Capsule, lisez Crpule. 64. 7. penutato, lisez punctato. « 14. entredens, lisez entredeux. 70. après la ligne 9. ajoutez, abonde sur le Lythrum salicaria. 72. 14. Xylostenne, lisez Xylosteum. « ligne dernière ajoutez, commun sur les saules et peupliers. 76. 12. fig. ı. lisez fig. 1. « 13. fig. 2. lisez fig. IT. 78. 15. après alongés, effacez le point. « 24. alongés, ajoutez obconiques, et une *), de même au bas de la page en note *) Les articles trois et quatre après le coude sont souvent peu alonges aux espèces, dont les antennes sont près des mandibules ; mais avec de l'attention leur peu de longueur n’em- péchera pas de les reconnoitre pour étre vraiment obconiques. 86. 1. derniers, lisez dernières. 88. 2. roussetres, lisez roussätres. DRUKEEBEER Ungeachtet aller Sorgfalt bei der Correktur haben sich doch Fehler eingeschlichen, welche der nachsichtige Leser am gehörigen Ort zu verbessern ersucht wird, Seite. Zeile. 25. 24. Die Einfügungsart, lies der Einfügungsort. 27. 2. Der Fufsblätter , lies der Fussblettergelenke. 47- 20. Den Worten «walhre-Flügel”, ist ein *) beizu- fügen, und unten als Note: Li) Elytron ala superior cornea , LINNÉ l'auna Suec. Elytra alae binae superiores crustaceæ. FABR. phil. entom. pag. 52. 71. nach Z. 9. ist einzuschalten: Findet sich hœufig auf dem Lythrum salicaria. 5. nach der untersten Zeile ist einzuschalten : Auf Weiden und Pappel n Lœufig. 77. 2.16. fig: x. lies fig: 1. « 17. be. 2. lies pe. ET. 79. 27. sind länglich, ist beizufügen: und abwerts konisch, nebst einem *), unten als Note aber: *) Das dritte und vierte Gelenk nach dem Bügel sind öfters bei den Arten, deren Tühlhörner nahe an den Kinnladen stehen, nur wenig länglich. Bei einiger Aufmerksamkeit wird man sie indessen troz dieser geringen Länge doch für wirklich abwärts konisch erkennen. 91. 5. Hinter «Fabr. 585.” ist einzuschieben: Tafel F'IIT. 93. 11. halbgelbe, lies falbgelbe. 97. 14. Ist beizufügen : Diese ziemlich seltene Art bewohns die doldentragenden Wassergewæchse. 99. 11. Ist beizufügen: In der südlichen Schweiz auf Blumen gefunden. 109. 27. nicht, lies nichts. LIT. 6 und 7. Punkten, lies beidemal Punkte. 119. 1. leibicht, lies dick. « 4. gedüpft. lies purktirt, Page. Ligne. 90. 4. Fabr. 585, ajoutez Pl. VIII. 96. 15. ajoutez, cette espèce, peu commune, habite les Om« belliferes aquatiques. 98. après la ligne 10 ajoutez, pris sur les fleurs dans l'Helvétie méridionale. 100. 8. Côtés, lisez Côtes. 104. ligne dernière, avons, lisez ayons. 114. 2. précédent, ajoutez et sur-tout l'insertion des antennes sous le bord du chaperon. 116. 14. Cötes tachetés, lisez côtes tachetees. 126. 14. brillantes, ajoutez: un bouquet de poils couvre le second anneau du ventre, et après la ligne pénul- tième, cette espèce n'a élé trouvée jusqu'ici qu’aupres de Genève. Mr: Brahm à Mayence, ayant ven- fermé quelques-uns de ces insectes dans une boete, 3 a observé qu’ils la frappoient avec leur ventre de manière à imiter le bruit d'une montre, comme fait aussi l'anobium pertinax, 16. on ne recouvre, lisez on recouvre. - or » « 19. natte, lisez nasse. 142. ligne pénultième fig. 1. lisez fig: 1. 144. 1. fig. a. lisez fig. IT. . r 1 ” ” U « ligne pénultième tortriæ, lisez Lortrix. Quant aux autres fautes plus légères dans les mots où la ponctuation le lecteur intelligent y suppléera faci- lement sans en grossir ici l’errata déja assez considérable. 115. 2. Ist beizufügen: Yorzüglich aber die Einfügung der Fiühlhörner nnter dem Rande des Helms. 317. 8. albirostrius, lies albirostris. 119. 10. Hinter «scutello” ist das Comma auszustreichen. 127. 15. Hinter «Schuppen bedeckt” ist einzuschalten: Ein Haarbüschel bedeckt den zweiten Bauchring. “ 28. Ist beizufügen: Diese Art hat man bis jetzt nur bei Genf gefunden. Hr. Brahm zu Mainz, der einige von diesen Ko fern in eine Schachtel gesperrt hatte, bemerkte, dafs sie mit ihrem Bauch aufschlugen, und so, gleich dm Anobium pertinax, den Schall einer Uhr nachahmten. m» : : : 159. 14. - ein, lies einen. 155. 1. Sack, lies Taschen. 145. vorletzte Zeile fig. ı., lies fig. I. Unbedeutendere Fehler gegen Orthographie oder Inter- punktion wird der Leser leicht selbst gefälligst ändern. i NL) à! A a xt MAUR Pen un EM di a re N? * a EE » D . UT FA \ FE DEN ARR etes CA IE wi N Le. AA IA N ANDEREN TAPER OX n ÿ | et : (M À { por ut Mi + \ 7 u FR " 3 Sa FA m u: | a6: PM FR a à” +8 N SLA D | ) Han : 7 La Ye mg ; Je AUS 5 nat: LUTTE RL Y 1 ep Le th PA ue rer RER 4 PME Ya: 0 v