HERBIER DE L’'AMATEUR DE FLEURS. TS —— IMPRIMERIE DE C.-J. DE MAT, A BRUXELLES. HERBIER DE L'AMATEUR DE FLEURS, CONTENANT, GRAVÉS ET COLORIÉS, D'APRÈS NATURE, LES VÉGÉTAUX QUI PEUVENT ORNER LES JARDINS ET LES SERRES; L’ON Y A JOINT LEUR SYNONYMIE, LEUR DESCRIPTION, LEUR HISTOIRE, LEURS MODES DE CULTURE ET DE PROPAGATION, AVEC UN PRÉCIS D'ORGANISATION ET DE PHYSIQUE VÉGÉTALES, SERVANT D'INTRODUCTION À L'OUVRAGE; PAR M. DRAPIEZ. TOME CINQUIÈME. BRUXELLES, Ve P. J. DE MAT, LIBRAIRE, ÉDITEUR, RUE DE LA BATTERIE, N° 165. 1831 £ aériaa à ER SONTE Eva e ve | +40 Sup" +1 nt ÉRTEAS eo fn Sont et sue taxvigits Fo PARU nue CT PS UE CURSSES NTI SIÈ HAPRET Are EVE L ; sorts Pre 3 Jo ay ris 1 ail % Li, 9 . La. ON OS pas CP ÉTETRRLPEE ETES TAN «Tia ju b; WT po DS : TA LM 115 A rl, no ‘ss sw! ; L, A x à we À : 1 SATA JE A LA: AN Pas ans Marix Cabril Coignot Seufe. 7, ; ) A SE C7 © HAT RRS) a V4 eye (æ Alstroemerie pélégrine. Fe ï cire nohenes + re “prés x aie. s en Pobsie FmerriLanméoliis ;-sparrs N » * ALSTROP MER ge. dou rar af M ce à : “os [Fa 2 ace, Mont Von 2 68e Era. ms on Wongn Me: N° # DE. ER À Papas gré Lane : rodris érddss cher rene car 1 7 #4 ALSTROEMÉRIE-PÉLÉGRINE. A4LSTROŒEMERIA PELEGRINA. % Hexandrie-Monogynie. Famille des Amaryllidées. ——— De — CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla supera, 6-petala ; petalis irreqularibus. Stamina 6-næqualia , declinata. Ovarium énferum, 6-gonum. Capsula G-angularis, 3-locularis, polysperma ; seminibus globosis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ALSTROËEMERTA caule erecto ; folis lineari-lanceolatis, sparsis ; corollis patentibus; petalis mucronatis : tribus exterioribus cunciformibus, subtrilobatis. ALSTROEMERIA Pelegrina. Lis. Amæn. Acad. 6. p. 247. &. 47. — Linn. Spec. 461. — Jace. Hort. Vind. t. 50. — Cunr. Bot. Mag. t. 139. — Wiuv. Sp. 2. p. 194. — In. Enum. hort. berol. 1. 388. — Lam. ZUust. Gen. t. 251. f. 1. — Rev. Lil. t. 46. — Por. Dict. Encyc. 5. p. 149. — Hort. Kew. ed. 2. 2, 203.— Srrexc. Syst. veget. 2. 80. — Dux.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2. 2. 291. HEMEROCALLIS floribus purpurascentibus , maculatis, vulyd Pele- grina. Fevnxée, Peru. vol. 2. p. 711. t. 5. L'NVEETTES PÉLÉGKINE, surnommée vulgairement Lis des Incas, ne le cède point, pour son éclat, à l'Alstræmérie ligtu, dont nous avons donné plus haut, article 76, la description et la figure; elle l'emporte même sur celle-ci par la forme encore plus élégante de ses fleurs, et par la richesse de ses couleurs. Le père Feunuxée, auquel on en doit la découverte, dit, en parlant de cette plante, que sa fleur méritait, par sa beauté, d’avoir une place dans le jardin des Incas. Les parterres de ces grands rois avaient cet avantage sur tous les autres, qu'un printemps continuel semblait y entre- tenir les plantes dans une beauté constante; car, dès qu’elles commencçaient à se flétrir, on substituait aux plantes naturelles des imitations parfaites en or et en argent, qui marquaient la grandeur et la magnificence des souve- rains du Pérou. Les arbres faits de ces précieux métaux y formaient de longues allées qui séparaient des champs remplis de maïs dont les tiges et 301. les fleurs étaient d'argent, avec la pointe des épis d'or; tout porte à croire que de semblables merveilles ne se représenteront plus aux siècles à venir. L'Alstræmérie pélégrine a été apportée du Pérou en Europe, il y a un peu plus de soixante et dix ans; MM. Lee et Kennedy la cultivent, de père en fils, depuis 1753; et il est aujourd'hui peu de curieux qui ne possèdent cette charmante espèce. Ses fleurs paraissent vers la fin de juin ou en juillet; elles peuvent durer quinze jours, quand on a soin de les abriter du soleil. Ses racines sont formées d’un faisceau de tubercules alongés, fusiformes, jaunêtres exttrieurement; elles donnent naissance à une ou plusieurs tiges cylindriques, droites, simples, glabres, hautes de huit à douze pouces, garnies, dans toute leur longueur, de feuilles linéaires-lanctolées, glabres , d’un beau vert, sessiles, éparses. Les fleurs, disposées au sommet des tiges, au nombre de deux à trois, ont leurs pétales d'un beau rouge cramoisi, bordé de rose très-clair : deux des supérieurs se font remarquer par leur moitié inférieure qui est jaune, et par les taches rouges dont ils sont par- semés. Chacune de ces fleurs est composée, 1° d'une corolle de six pétales inégaux, mucronés, dont trois extérieurs plus larges, un peu divisés en trois lobes : les trois intérieurs ovales-lancéolés; 2° de six étamines à filamens inclinés, dont trois plus longs et trois plus courts; 8° d'un ovaire infé- rieur, surmonté d'un style moins long que les étamines, et terminé par un sügmate trifide. Le fruit est une capsule globuleuse, relevée de six angles saillans, divisée intérieurement en trois loges contenant des graines arrondies. On plante l'Alstræmérie pélégrine en pot; elle se plait mieux dans le terreau de bruyère que dans toute autre terre; on la rentre de bonne heure dans la serre, parce qu'elle est presque toujours en végétation, et qu'elle craint beaucoup le froid. On la multiplie par ses graines et par la séparation de ses racines à la fin de l'été ou au commencement de l'automne; mais il ne faut faire que rarement cette dernière opération, parce que la plante n'aime pas à être remuée, et que cela la fait souffrir. Il faut aussi ménager beaucoup les arrosemens. EXPLICATION DE LA PLANCHE. \ Fig. 1. L'ovaire, le style, le stigmate et les étamines. Fig. 2. Le style et le stigmate vus séparément et un peu grossis. Fig. 3. Une capsule entière. Fig. 4. Une capsule coupée horizontalement pour en faire voir les loges. Fig 5. Une graine vue séparément. oharaui) luljera , Sparaxide porte bulbe . } SSD *P Me 10 F ” set. | :- . SPARAXIDE PORTE-R\. - MO TIR) Ex BULBIFERA. 2 ‘e ï si ds * TEA er “RAP ks MEN ia | Mir. des Triés. Sabu 2-valvis, scarinso-mem MMA, ons so < a rolla twbulosa ; Embo Gartito, Stamina 3. Ovariu ù LUE Le D imatibus 3 ; recurvis. Capsuh oblongo-globose A à Sri 31 À PP ETRE SU 20 CARAGTÈRES SPÉCIPAUE ES de date, | SPARAXIS foliis ensiformibus hong) usine , Le pi spathis Yneatis : corolla-règs rs Le rtul Re ré - SPARAXIS bulbifera. Hort. Kew. en, % voi EE A i4 Bot. 1. 296, — In. in Bot. Mag, 749 (X. eh. Rate, AGE 5566 4. 2, + IXTA bulläfera. Lun. Apec 1. 54. — \Engs M 3 ex 2 pe 2: F 4 ie 24h. © 1! Dict. Encyc. 3. pag. 339. — Asmnnw. Bot\: Er COS 1 Mo 70 _545,— Ranour. Lait, 128, — Penser, Syn. 1 rt Lo Ah RTE % % 348. . — Mint Ki, D AL: cé Man Fr) PAL LES Art À 1 Las ok ete, ol. à. D ed 41 SAR Mer, Rrnouté Liliec. 85. non alivrum. RER DT Ja PTE er LS die dit 54 She ALU ke de ‘4 cr Œ ue res Le D FE srimeiee du Cap de Be france, d'où Le fra ee: M + Ph; Mer, spi l'a cultivée S@ 8. sa pertes moe Se Évnilles sont linéairex, ed purs CAPES ere par ler hrs d intérieur, et. alerte: ws aisselles naissent de pétes Malbes wunbsablongs, d'abord peu k ‘époqe de Je sie l'accroissement aussitôt L est (ES qui Bevnlt succéder aux w — PNR DD ec n $ Û é D FR er TER d a + KLAUS Pope iv APT ONE VEN RON CRETE a ET? 4 Ï | WE : E | | < | | | | À | | À | | F [ Le SPARAXIDE PORTE-BULBES. SPARAXIS BULBIFERA. % Triandrie-Monogynie. Famille des /ridées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-valvis, scarioso-membranacea, apice lacera. Corolla tubulosa : limbo 6-partito. Stamina 3. Ovarium #n/érum ; stylo filiformi ; stigmatibus 3 recurvis. Capsula oblongo-globosa, 3-locularis, 3-valvis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, SPARAXIS folus ensiformibus , in axillis bulbifcris ; floribus alternis. sessilibus ; spathis lüneatis ; corollæ reqularis laciniis ellipticis. SPARAXIS bulbifera. Hort. Kew. ed. 2, vol, 1. pag. 86. — Ken in Ann. bot. 1. 226.— In. èn Bot. Mag. 779 (f. exel.). — Srrexc. Syst. veget. 1. 149. IXIA bulbifera. Lin. Spec. 1. 51. — Wu. Sp.. 1. pag. 204. — La. Dict. Encyc. 3. pag. 339.— Axorew. Bot. Rep. 48.— Ken in Bot. May. 545.—Revour. Lil. 128.— Prensoox. Syn. 1. 49.— Rorx. et Scu. Syst. veget. 1. 398. — Hort. Kew. 1. 57. — Van. Enwm. 2. 72. — Mu. Dict. 6. — Duu.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2, 2. 313. IXIA anemonæflora. Renouté Liliac. 85. non aliorum. IXIA Monanthos. Derarocne, Déss. n. 21. IXIA foliis hinearibus , glabris ; caule folioso, bulbifero. Muz. Ze. tab. 236. fig. 2. E, Sparaxide porte-bulbes est originaire du Cap de Bonne-Espérance, d'où elle a été apportée en Hollande et en Angleterre à Ph, Miller, qui l'a cultivée le premier, en 1758. Elle fleurit en mai et juin. Son bulbe est globuleux, blanchâtre, de la grosseur d’une petite noisette ; il donne naissance à une tige cylindrique, glabre, droite, haute de dix à quinze pouces, simple dans sa partie inférieure, se divisant souvent en deux ou trois rameaux dans sa partie supérieure. Ses feuilles sont linéaires, ensi- formes, aiguës, glabres, engaïnantes par leur bord intérieur, et alternes. De leurs aisselles naissent de petits bulbes ovales-oblongs, d'abord peu visibles à l'époque de la fleuraison, mais prenant de l'accroissement aussitôt que celle-ci est terminée, tandis que les fruits qui devraient succéder aux fleurs avortent le plus ordinairement. Ces dernières sont peu nombreuses, d'un jaune citron, d’une grandeur médiocre, écartées les unes des autres, sessiles et alternes dans la partie supérieure de la tige-et des rameaux. 302. Comme toutes les plantes du Cap, les Sparaxides ne peuvent supporter le froid de nos hivers en pleine terre; il faut les planter dans des pots que l'on place dans la serre tempérée pendant la saison rigoureuse; cependant, comme elles n’ont pas besoin d'un grand degré de chaleur, on les cultive le plus communément de la manière suivante : On fait préparer un simple châssis garni, tout autour, d'une couche de litière ou de feuilles sèches, de l'épaisseur d'un pied et demi, et tassée jusqu'à la hauteur du châssis dont l'intérieur doit avoir deux pieds et demi de haut par devant, et trois pieds par derrière; il faut l'enfoncer jusqu'à la moitié de cette hauteur dans une fosse carrée, de la profondeur d'un pied et demi. Le fond du châssis étant ainsi préparé, on y dépose un lit de cailloux épais d'environ six pouces, que lon recouvre d'un second lit formé de terre de bruyère, en donnant à celui-ci un pied d'épaisseur. La couche de cailloux est nécessaire pour faciliter l'écoulement des eaux de pluie et d’arrosement, dont la stagnation serait capable de faire périr les ognons, qui sont très-sujets à la pourriture. C'est sous ce châssis ainsi disposé qu'on plante, au mois d'octobre, les ognons des Sparaxides, de même que ceux des ixies, des glayeuls et autres plantes bulbeuses du Cap, en les placant à trois ou quatre pouces les uns des autres, et en les recouvrant de deux pouces de terre. Le châssis doit être soigneu- sement fermé, recouvert de paillassons, et même de grande paille sèche, selon que le froid est plus ou moins rigoureux, et surtout pendant les nuits, afin que la gelée ne puisse pénétrer à l'intérieur. Toutes les fois, au contraire, que le temps est doux, on enlève toutes les couvertures, et on donne de l'air en ouvrant les châssis. Enfin, au mois de mai, lorsqu'on n'a plus de gelées à craindre, on enlève entièrement le dessus du châssis, et on laisse les plantes à découvert, la nuit comme le jour. Les ognons, cultivés de cette ma- nière, peuvent rester pendant trois ans en terre, sans être relevés; au bout de ce temps, dans le mois de juin ou de juillet lorsque leur végétation est entièrement terminée, on les relève pour séparer les caïeux qui servent à multiplier les espèces, et on les replante dans la saison favorable comme il a été dit plus haut. La Sparaxide porte-bulbes a, sur ses congénères, l'avantage de pouvoir être encore reproduite au moyen des bulbilles qui naissent dans les aisselles de ses feuilles, et que l’on traite de la même manière que les caïeux. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. L'ovaire, le style et les stigmates. Fig. 2 et 3. Les deux folioles de la spathe. Fig. 4. La corolle fendue longitudinalement et développée. | 4" } 1 {(L: 0 HE A Ne CU PAS | LM ARRN A/S A Ades aureurn Grosciller doré. Barrow se PT TEE: Te EN RER: MINCE Um) °C pu D «' LU CA MO AVasT 4 NM OU, (dl = {3 1 ETATS NTM DNS ï | GROSBILLER DOM RIGE $ AURE' US. ; nt nu ne À Porta Mo ie Fasaat he Grotte. he 5: ocyet alterna. “Sarre $, vita, énforstrn ; un simplici; Foot. De à TRS roppasilis, pepe caracrhns crée ro c6. he DECREITS Vi | RIBES ramis incwmibnes : foliss lo Hnatis, glabriusoulis ; _ racemis Basi folioais ; calyeibue Behwineis , Mo Athuliformibus. Sa. RIBES aurewu. Puusu, Florodumer, pe js 14, — Berol. Mers, soc. A bg ge 2 28. Be Royist,& FES = 3 Chr Pre. Sat y mA 483, tas Spot voge 4. 811,; à 4 PAU: à le, prepa mme al men rpg re , la traduction littérale sidi mu qui désignait de pelites figues S F mojorité des Aïbes n'ont de pd ar eu D ane Re odeg à LS $ fleurs font très-peu apparentes et dépourvmes de ner est pas dé mêrne du Crosciller dofé : “A so fait admirer dans nos ag Eh ar her de gs pr | moniteurs ct qui exhalent ane odeur vives, analogue à celle du girofle, Cette belle waièce ot originaire A e Um 303. 070777 * D 7e < ; “ = “ f : ’ LU" te GROSEILLER DORÉ. RIBES AUREUM. ÿ Pentandrie-Monogynie. Famille des Grossulariées. | CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-fidus, coloratus. Petala 5, calyci alterna. Stamina 9, calyct inserta, ejusdem laciniis opposita. Ovarium inferum ; stylo simplici; stigmate 2-fido. Bacca 1-locularis, polysperma ? receptaculis 2, opposilis, seminiforis. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. RIBES ramis inermibus; folus 3-lobato-subpalmatis, glabriusculis ; racemis basi foliosis ; calycibus tubulosis , infundibuliformibus. RIBES aureum. Pursu. Ælor. Amer. sept. 1. p. 164. — Berol. Mem. soc. phys. gen. t. 2. f. 28. —Ker Bot. Regist. t. 125.— De Caxn. Prodr. Syst. nat. 3.483. — Srrexc. Syst. veg. 1. 811. savait, par tradition, que les Arabes employaient habituellement dans leurs usages domestiques, le suc agréablement acide d'une plante de facile culture, qu'ils appelaient Aibes. On s’est imaginé que cette plante devait être l'un des arbustes que nous nommions vulgairement grossulariæ , et lors de la répartition méthodique des végétaux en genres clairement caractérisés , celui destiné à réunir les arbustes en question, a reçu le nom de Zèibes. Mais quand, par des recherches locales, on a pu se convaincre que le Æibes des Arabes était une véritable rhubarbe qui, conséquemment, n'avait aucune ressemblance avec les groseillers, on a dû s'être repenti d’avoir changé aussi légèrement l'ancien nom recu; et peut-être, dans le dessein de tout concilier, les Français ont-ils conservé pour leur nom générique, la traduction littérale du mot grossularia, diminutif de grossus, qui désignait de petites figues non mûres, auxquelles ressemblent beaucoup les fruits de certains groseillers épineux. Quoi qu'il en soit, la très-grande majorité des Aèihes n'ont de véritable prix que par les fruits qu'ils donnent en abondance et dont nous faisons grand cas : leurs fleurs sont très-peu apparentes et dépourvues de parfum. Il n’en est pas de même du Groseiller doré : il se fait admirer dans nos jardins par la forme élégante de ses fleurs qui sont d'une belle couleur d'or mêlée de quelques nuances d'un rouge éclatant, et qui exhalent une odeur des plus suaves, analogue à celle du girofle. Cette belle espèce est originaire de l'Amérique septentrionale où elle a été découverte par MM. Bransury et 303. Nurrauz, sur les bords du Missouri et de la Colombia. M. Nuttall l’a introduite en 1812 au jardin de Chelsea près de Londres, d'où elle a été communiquée aux divers amateurs du continent européen. Elle fleurit depuis la mi-avril jusque dans les premiers jours du mois suivant. Le Groseiller doré est, chez nous, un arbrisseau de quatre à cinq pieds de haüteur; sa tige se divise en rameaux alternes, dont les plus jeunes sont assez grêles, roussâtres, pubescens, et garnis de feuilles pareillement alternes, longuement pétiolées, d'un vert gai, presque glabres, partagées jusqu à moitié en trois lobes eux-mêmes dentés ou découpés à leur sommet. Ses fleurs naissent sur les rameaux d’un an, disposées, au nombre de six à dix, en petites grappes simples, feuillées en leur partie inférieure, et munies chacune, à la base de leur pédoncule propre, d'une bractée lancéolée, Leur calice est monophylle, longuement tubulé, un peu infondibuliforme, d'un jaune doré, divisé à son limbe en cinq découpures ovales-oblongues, très- ouvertes*et même réfléchies en dehors. La corolle est composée de cinq pétales ovales-cuntiformes, légèrement dentés à leur sommet, rougeûtres ou quel- quefois à peine colorés et blanchâtres, deux fois plus courts que les décou- pures calicinales, et insérés à la base des sinus formés par celles-ci. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens de la longueur des pétales, attachés dans le haut du tube du calice et devant ses divisions; leurs anthères \sont ovales-oblongues, à deux loges longitudinales. L'ovaire est inférieur, ovale, surmonté d'un style cylindrique, renflé à sa base, s'élevant jusqu'à la hauteur des anthères, et terminé par un stigmate arrondi, à deux lobes peu prononcés. Le fruit est une baie ovale, noirâtre, surmontée d'une pointe particulière, formée par une partie de la base du calice et par le style per- sistant, de la grosseur d'une groseille ordinaire, contenant une pulpe d'une saveur légèrement amère et aromatique. Dans toutes les baies que nous avons ouvertes, nous n'avons trouvé aucune graine ; elles étaient avortées. Cette plante est très-rustique et ne paraît nullement souffrir du froid : jus- qu'ici, du moins, est-elle sortie saine et sauve de nos plus fortes gelées qu'elle a supportées en pleine terre et sans le moindre abri. Elle végète dans toute espèce de terrain, mais on a cru remarquer qu'elle se plaisait mieux dans une terre douce et un peu argileuse. On la multiplie de marcottes et de boutures, ainsi que des drageons qui poussent du pied. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. L. La fleur fendue longitudinalement et étalée. Fig. 2. Un pétale vu à la loupe. Fig. 3. Une étamine vue de même. Fig. 4. Le pistil, (TO 2 DRE PA 7 L LS tee cærulei Hemerocale bleue. HÉMÉROCALLE BLEUE. ÂEMEROCALLIS CÆRULE A. % Hexandrie-Monogynie. Famille des Asphodélées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx aullus. Corolla 1-petala, infundibuliformis ; limbo campanulato, 6-fido. Stamina 6, basi corollæ inserta. Ovarium superum; stylo simplici ; stigmate subtrilobo. Capsula 3-gona, 3-locularis, polysperma : seminibus biserialibus. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, HEMEROCALLIS foliis ovato-subcordatis, septem nervüis ; floribus omnibus bracteatis, racemosis, subcernuis. HEMEROCALLIS cærulea. Axpreuw. Bot. Repos. t. 6. — Ken ?n Bot. Mag. n. et t. 894. — Venr. Malm. n. et t. 18. —Ren. Lil. n. et t. 106. — Por. Dict. Encyc. suppl. 3. p. 34. — Hort. Kew. ed. 2. 2, 305. — Wan. Enum. Hort. berol. 1. 389. — Dux.-Covurs. Bot. cultiv. ed. 2. 2. 260. HEMEROCALLIS lancifolia. Tauws. Act. Soc. linn. lond. 2. 335. HEMEROCALLIS Japonica 8. Wiun. Spec. 2. p. 198. — Tauns. F7. Jap. 142. ALETRIS japonica. Tauns. Vov, Act. ups. 3. 205. FUNKTA ovata. Srrenc. Syst. veget. 2. 40. FUNKTA cærulea. Sweer. Hort. Brit. 409. LILIUM cordifolium. Wu». Sp. pl. 2. 84. 1 deux mots grecs muet, jour, et xæhhos, beauté, forment l'étymologie du genre dont on trouve ici une des plus belles espèces. En général, toutes les 304 fleurs de ce genre, institué par Linné, méritent ce nom, car elles n'ont réellement qu’un jour de beauté; mais la nature, toujours prévoyante, a sans doute voulu dédommager ces plantes d’un éclat si passager, en faisant succéder un grand nombre de fleurs les unes aux autres, de manière à leur donner, en apparence, nne existence de plusieurs semaines. Les fleurs des Hémérocalles ressemblent beaucoup à celles des lis ; et même dans quelques espèces (Hemerocallis flava et Hemerocallis fulva), elles s'en rapprochent tellement par la grandeur et par l'apparence des formes, que , lorsqu'on ne les examine pas avec assez d'attention, on peut être tenté de prendre ces fleurs pour celles d’un lis; mais la différence d'organisation dans leur corolle est fort grande : celle des lis est formée de six pétales distincts, qui tombent séparément les uns des autres, lorsque la fleuraison est accomplie; tandis que, dans les Hémérocalles, la corolle monopétale, partagée plus ou moins profondément, et seulement en son limbe , ne tombe point tout de suite L après la défleuraison, mais reste marcescente, et persiste autour du jeune fruit aussi long-temps qu'il n’a pas acquis un volume assez considérable pour la déchirer et la forcer à le laisser libre. Ce caractère sépare non-seulement les Hémérocalles des lis, comme genre, mais les transporte dans une autre famille; Jussieu a compris ce genre parmi ceux à ovaire supère de la fa- mille des Narcisstes; après lui, on l’a placé dans les Asphodélées dont les fleurs ont toutes le même caractère, lequel sépare d'une manière positive ces deux familles que quelques botanistes ont confondues et confondent même encore l'une avec l’autre. Enfin R. Brown, dans son Prodromus floræ Novæ Hollandiæ, p. 295 , a établi une nouvelle famille en faveur des Hémérocalles dont elles sont devenues le type, et il lui a donné leur nom. On connaît aujourd'hui six espèces d'Hémérocalles, dont deux croissent na- turellement dans plusieurs contrées montagneuses de l'Europe, en Suisse, en Hongrie, etc.; les quatre autres sont originaires de la Chine et du Japon.On comprend dans ces dernières l'Hémérocalle bleue, qui nous est venue de la Chine en 1790. Elle a été introduite en Angleterre par George Hisserr. Ses belles fleurs, qui paraissent en juillet et août, lui ont mérité une place distinguée dans les jardins des amateurs : c'est dommage que, comme presque toutes celles du genre, elles s'épanouissent le matin et se ferment le soir, absolu- ment flétries. Cette fleuraison s'effectue dans nos climats vers le milieu du mois d'août et se continue encore dans les premiers jours de septembre ; mais en possédant plusieurs pieds de la plante, et en leur donnant différentes expositions pour ne les faire fleurir que les uns après les autres, on peut prolonger les jouissances pendant six semaines ou deux mois. Sa racine, formée d'un faisceau de grosses fibres charnues, donne naïis- sance à plusieurs feuilles assez grandes, ovales ou presque cordiformes, glabres, d'un vert gai, marquées le plus souvent de sept nervures, et por- tées sur des pétioles canaliculés, beaucoup plus longs que le disque. Du milieu de ces feuilles s'élève une tige cylindrique, haute d'un pied à un pied et demi, glabre, nue dans sa partie inférieure, chargée, dans la supérieure, de douze à vingt fleurs horizontales ou un peu inclinées, portées sur de courts pédoncules, munies à leur base d’une bractée ovale-lancéolée, semi- membraneuse, un peu plus longue que le pédoncule, Ces fleurs sont disposées en une longue grappe terminale, elles se succèdent les unes aux autres, mais ne se conservent guère plus d'un jour ou un jour et demi. Leur corolle, d'un bleu tirant un peu sur le violet, est monopétale, tubulée dans le reste de son étendue, et partagée, jusqu'à moitié, en six divisions ovales, un peu aiguës. Les étamines, au nombre de six, ont leurs filamens blancs, fili- formes, un peu plus longs que la corolle, insérés à sa base, légèrement re- courbés dans leur partie supérieure, et portant à leur extrémité des anthères oblongues, violettes, vacillantes ; à deux loges longitudinales. L'ovaire est supérieur, ovale-oblong, creusé de six sillons, surmonté d'un style cylin- drique, plus long que les étamines, recourbé comme elles, et terminé par un stigmate velu, à trois lobes peu prononcés. Le fruit qui succède aux fleurs est une capsule ovale-oblongue, à trois loges contenant chacune plusieurs graines disposées sur deux rangs. L'Hémérocalle bleue se plante en pot, dans un mélange de terre franche, légère, et de terreau de bruyère. On la rentre l'hiver dans l’orangerie, néanmoins elle paraît susceptible de s’acclimater en plein air, et de passer plusieurs hivers de suite dans nos plate-bandes de terre de bruyère. On la multiplie en divisant, par éclats, ses vieux pieds à l'automne. Elle produit aussi quel- quefois de bonnes graines que l’on peut semer, et dans ce cas on s'y prend d'assez bonne heure, jusque vers le milieu du printemps : on prépare de bonnes terrines avec le terreau de bruyère pur, et on les place dans une couche bien chaude; quand les jeunes plantes sont assez fortes pour être repiquées, on les disperse chacune dans un petit pot, et on les fait reprendre dans une couche de chaleur modérée, où elles peuvent rester, pour s’y forti- fier, jusqu'à ce qu’on les établisse dans la serre ou dans les plate-bandes , en ayant soin, surtout pour les premières années, de les couvrir de litière à l'apparition des gelées. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Une feuille et la partie supérieure de la tige. Fig. 1. Les étamines et le pistil : les premières sont décidément attachées sur la base de la corolle, mais si près de l’inser- tion de celle-ci, que, lorsqu'on n'a pas soin de détacher, avec une extrême attention, la base de la corolle d'avec le réceptacle , les filamens, qui ne portent que sur cette base , paraissent tenir au réceptacle lui-même: c’est ce qui est arrivé dans l'analyse de la fleur faite pour le dessin. Fig. 2. L'ovaire, le style et le stigmate. Î ”- — le > = —— = it LS | PAT CINE AE x Ctncrttt Melicr à trois nervures. #4 # F4 MÉLIER A'DROIS NERVURES BLŸKEA LRINERÉL I 9 , ; pv QD MmoynieFauie Famille des Mélostomses. . Raaeen crc : CARACIERENEÉNÈMIQUE, | Ca phyll Cr Epetaia. Starsina 12; ; flamentis ervotis : À pi L ën amnulum contttenatis: Oystrain superum ; disco Lbn coronatum Cppsula | MR a crbmes SPÉCIFIQUES Ex. ten L BLAREA éaule früticoro, folie ato-ablnis, tnerri } faribus , axillaribus. DAT BLAK tuner. Lun. El Suppl AB. Los Dirt. Énoyo. ag 60. D Wu. Sppe. 2 p.845. — Bot. Mag.w, tab 461. — Hurt, Kew. vd, 2. + 28.148, Sans Ohéere. 188: — De Cam, Paesir, Syst. nat. 3, 196. — s 44 - Senaxe. Syst eeget. 2. PRRAR DE Lann. Hate ebiareal 215, Ale. - a A A DEA none. Even ii, SA €, 35. subi anglais, employé nn, fi 2 à dm. amer Shane hd À vas 1 2 : Ales à goure gt d'après un utlsaiste . | sx Antilles ; il l'a ? couuné un témoignage d'amitié ei RE Grip | rt + NT gs | EE‘ None nent Joux assis 1e cmbragts. Ha de prenez en1780. Rd montre ; br 2 le" - is. Ne -u7 RE ne one her, me MÉLIER A TROIS NERVURES. BLAKEA TRINERVIA. D Décandrie-Monogynie. Famille des Mélastomées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 6-phyllus. Corolla 6-petala. Stamina 12; filamentis erectis ; antheris in annulum concatenatis. Ovarium superum , disco lobo coronatum.Capsula G-locularis, polysperma. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, , BLAKEA caule fruticoso, foliis ovato-oblongis, trinerviis ; floribus hexapetalis, axillaribus. BLAKEA trinervia. Lixx. Fil. Suppl. 246. —Lam. Dict, E ncyc. 4, p. 60. — Wu. Spec. 2. p. 845. — Bot. Mag. n. et tab. 451.— Hort. Kew. ed. 2. 3.143. — Swarrz Observ. 188. — De Can. Prodr. Syst. nat. 3. 195. — Srrexc. Syst. veget. 2. 457. — Dux.-Cours. Botan. cultiv. ed. 2, 5. 411. BLAKEA fruticosa. Browxe Jam. 323. 1. 35. Price Browxe, médecin anglais, employé en cette qualité à la Jamaïque, et auteur d'une histoire civile et naturelle de cette île, a institué le genre Blakea, d'après un arbuste nouveau qu'il avait découvert aux Antilles sil l'a dédié à M. Mann Braxe, d'Antigua, comme un témoignage d'amitié et de reconnaissance, pour l'intérêt que ce généreux protecteur de toutes les sciences, avait spécialement pris au succès de l’histoire de la Jamaïque. Les botanistes français auraient dù partager les sentimens louables de P. Browne, en traduisant littéralement le mot Blakea, plutôt que d'exhumer le vieux mot français Mélier, par lequel on désignait vulgairement le néflier commun » Mespi- lus germanica.Nous ne voyons pas le motif qui a pu suggérer le rétablissement de ce nom, car il n'y a aucune analogie entre notre plante et le néflier; et la crainte seule de contribuer à embrouiller la synonymie nous a décidé à nous conformer à ce que nous avons trouvé établi. Ce genre se compose maintenant d'une quinzaine d'espèces, toutes de l'Amérique méridionale. Le Mélier à trois nervures croît naturellement à la J amaïque, où on le trouve sur les bords des ruisseaux et dans les lieux humides et ombragés. Il a été apporté en Europe, en 1789, par sir Hinton East. Ses belles fleurs roses, qui paraissent en juillet et août , en font un des arbrisseaux les plus agréables de nos serres chaudes. Sa tige est faible dans sa jeunesse, et ne peut se soutenir qu'en s'appuyant sur les plantes voisines; mais devenant plus robuste en grandissant, elle | 305. peut alors se tenir droite d'elle-même, et s'élever ainsi, dans son pays natal, à la hauteur de douze à quinze pieds, en se divisant en un grand nombre de rameaux faibles et étalés. Les feuilles sont opposées, portées sur de courts pétioles , ovales ou ovales-alongées, pointues, entières, coriaces marquées de trois nervures longitudinales, saillantes en dessous, et d'un grand nombre d'autres nervures plus petites, anastomosées entre elles. Les fleurs sont axillaires, solitaires, grandes, d'une belle couleur rose, larges de deux pouces et demi à trois pouces. Leur calice est composé de six folioles ovales, concaves : quatre intérieures, opposées en croix, et deux plus larges, extérieures, placées sur un second rang. La corolle est formée de six et quelquefois de sept pétales ovales-cunéiformes, un peu épais, insérés sur un disque coneave, évasé, à six ou sept lobes, et qui couronne l'ovaire. Les étamines, au nombre de douze lorsqu'il y a six pétales, et de quatorze quand il y en a sept, ont leurs filamens aplatis, redressés, insérés au-dessous des pétales sur la partie interne du disque, et portant à leur sommet des an- thères ovales, presque triangulaires, comprimées, à deux loges, adhérentes les unes aux autres par leur bord inférieur, formant entre elles une sorte d'anneau. L'ovaire est supère, couronné par le disque déjà décrit, surmonté d'un style cylindrique, droit, plus long que les étamines, terminé par un stigmate simple. Cet ovaire est à six ou sept loges, qui contiennent chacune un très-grand nombre d'ovules. Ce bel arbrisseau demande beaucoup de chaleur et une terre douce et substantielle, que l'on renouvelle ordinairement deux fois l'année; on substitue un pot un peu plus grand à celui dont on vient d'enlever la plante, parce que celle-ci faisant beaucoup de racines, exige cette pré- caution. Les arrosemens doivent être assez fréquens, surtout à l'époque de la plus forte végétation. Les moyens de multiplication se bornent , pour nos climats, aux marcottes et aux boutures; on ne peut songer aux semis que lorsqu'on a réussi à se procurer des graines du pays natal. Les marcottes prennent facilement, surtout lorsqu'on enfonce l’arbrisseau entier dans une couche chaude; il.en est de même si on plie ses branches dans des pots élevés. Quant aux boutures il faut, pour les faire, saisir l'époque de l'entrée en végétation, et les étouffer sous des cloches, sur une bonne couche ombragée. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le disque, un pétale , les étamines et la partie supérieure du style. Fig. 2. L'ovaire avec le disque dont il est environné et qui lui est adhérent; le style, Rte ie Ceci à lutin 4 Eutoque Mulüflore . EOPLORA "0 . es M de re Pen tn f eu À ps .' TA , Qu ae 5-partitus sinubus sind Corolla mon, ne, © campdhnilata, 5-loba. Stamina 5, üm& bai eorolle ind, re ovatum. untloculare, Ron, placentis düabu | pi, calyeu pôraiatants Brevièr, enhrompressa, an. f x M € que « | TE ne sir R. Brown Lane nn n'avait pu encore étudier d'une espèce à ajouter à ce gone fu plus laissé à Browa li D ap 2 si Peu Les motifs qui ont porté be re bc anglais is à adopter cette dénomination générique, paraisseri pris la grañde quantité de graines que renfernini des capsules Eutoques qu'il a été ci d'observer, L'espèce dont nous \ 306, ées, qui, jueqn'agrésent, ne | LR Depuis, la _ e incertitude, et le genre fat créé par lui, sous ïe nom d'Ewioce, EUTOQUE MULTIFLORE. EUTOCA MULTIFLORA. © Pentandrie-Monogynie. Famille des //ydrophyllées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-partitus sinubus edentulis. Corolla monopelala , hypogyna À campanulata, 5-loba. Stamina 5, im basi corollæ inserta, lobis alterna. Ovarium ovatum uniloculare, pilosum, placentis duabus parielalibus. Capsula ovata, calyce persistante brevior, subcompressa, acuta, pilosius- cula, polysperma. ; UARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, EUTOCA caule erecto, ramoso ; foliis lincaribus scabris, inferioribus tripartitis , pinnatifidisve ; racemis secundis multifloris ; capsulis ovatis ; stylo hirsuto-bifido. EUTOCA multiflora. Douez. in Lond. horticult. soc. act. 1826. FE, établissant la petite famille des hydrophyllées, qui, jusqu'à présent, ne se compose que d'individus originaires du nouveau continent, sir R. Brown y avait indiqué la place d'un genre nouveau qu'il n'avait pu encore étudier assez parfaitement pour en tracer invariablement les caractères. Depuis, la découverte d'une espèce à ajouter à ce genre n'a plus laissé à Brown la moindre incertitude, et le genre fut créé par lui, sous le nom d'Ewtoca, dérivé du mot grec euro, qui signifie fertile. Les motifs qui ont porté le célèbre botaniste anglais à adopter cette dénomination générique, paraissent se trouver dans la grande quantité de graines que renferment les capsules de toutes les Eutoques qu'il a été possible d'observer. L'espèce dont nous 306. offrons ici la figure et la description, fut la troisième que l'on plaçca dans le genre; elle est très-abondante dans les terrains secs et arides qui con- stituent la majeure partie du sol des contrées du nord-ouest de l'Amérique septentrionale, vers l'immense vallée d'Oregan. Elle y a été trouvée par M. Doueras, qui, en 1826, en fit parvenir des graines à la Socitté d'Hor- ticulture de Londres. Ces graines, semées l'année suivante dans le jardin -de Chiswich, ont levé assez promptement pour que, dès la fin du mois de mai, la sommité de chaque plante formât un thyrse élégamment fleuri. La tige de l'Eutoque multiflore est droite, pubescente et susceptible de se diviser, dès sa base, en plusieurs rameaux; sa consistance est assez forte pour la faire ranger parmi celles que l'on nomme sous-ligneuses. Les feuilles sont poilues, un peu rudes et sessiles : les supérieures linéaires, presque entières, les mférieures plus profondément divisées en trois parties, ou pin- natifides. Les fleurs sont réunies en bouquets ou corymbes terminaux d'un bleu pâle qui se nuance de pourpré vers l'extrémité des lobes. La corolle est monopétale, hypogyne, campanulée, à cinq lobes droits, arrondis : le tube est garni à sa base de dix écailles réunies par paires et opposées aux lobes. Les étamines sont insérées à la base de la corolle et alternent avec ses lobes; les filamens sont filiformes, un peu plus longs que la corolle, brièvement velus et couronnés chacun par une anthère ovale, en cœur, s'ouvrant longitudi- nalement en deux loges qui contiennent un pollen sphérique, très-glabre. L'ovaire est ovale, uniloculaire, poilu, surmonté d'un style également poilu, bifide et couronné de deux stigmates simples; cet ovaire renferme un grand nombre de petites semences oblongues et réticulées. Tous les terrains conviennent à cette plante qui est annuelle; on la sème de très-bonne heure, même avant la cessation des gelées, soit en pôt, soit sur place, à l'exposition du plein soleil; dans le courant d'avril elle com- mence déjà à donner ses fleurs. On a observé que dans le sol généreux des jardins elle acquérait beaucoup de force et de taille, mais aux dépens de la beauté de ses fleurs. Les graines qui s'échappent de ses capsules en été, pro- duisent spontanément des jeunes plantes l'année d'après. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Elle représente une sommité fleurie de l'Eutoque mulüflore. À côté se trouve, indiquée au trait, une feuille inférieure. ORISRE € ; 0 lutes (2777777 Digitale des Canaries. fit t 5 Didymamie-Angiospermic. Famille des Serophularinér. . parie EE NE 5-fida. de p ouate , éanserine anus Le EP Hi: LS cutter sréarrquas r SYRO EMI, Ro ti ne gr en Angleterre, dans es jadis de La “ri Cou - parait, et Cor sont, à ce qu les premiers qui niet fai le cette belle plaute, qui est devenue l'abjet des soifss de l'amateur, . re a Le 2 n ÿ ” À £ A 11e He Se ': r sde A ; “SE ’ Ag i = N £ , L] .… ! DIGITALE DES CANARIES. DIGITALIS CANARIENSIS. SR —— Didynamie-Angiospermie. Famille des Scrophularinées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. . Calyx 5-partitus. Corolla campanulata , ventricosa , 5-fida. Capsula ovatu, 2-locularis. # LA CARACTÈRES SPEGIFIQUES ET SYNONYMIE. DIGITALIS calycinis foliolis lanceolatis , corollæ acutæ labio superiore longiore bfido ; inferioris lobis lanceolatis subæqualibus , foliis lanceolatis serratis, caule fruticoso. DIGITALIS canariensis. Lux. Spec. pl. 2. 868.— Mu. Le. 1. 60. t. 120. —Wio. Sp. pl. 3. 288.— Hort. Kew. 2. 346.— In. ed. 2. 4. 30. — Sprexc. | Syst. veget. 2. 789.— Lam. Dict. Encyc. 2. 280.—Tn. Zust. 1. 525. Te 2 — Dux.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2. 3. 121. —Krw Bot. Reg. 48. DIGITALIS acanthoïdes, Canariensis, frutescens ; flore aureo. Commez. Hort. 2. p. 105. tab. 53. — Ras. Supp. 398. DIGITALIS affinis canariensis, solidaginis acutis foliis leviter pilosis, flore aureo cucullato. Piur. Alm. 40. t. 325. EPL GESNERIA, foliis lanceolatis, serratis : pedunculo terminali, laxè spicato. Hort, Cliff. 318. EL Digitale des Canaries est connue depuis fort long-temps en Europe, car déjà en 1698 on la trouvait cultivée, en Angleterre, dans les jardins de la duchesse de Beaufort. Pruxexer et Commeun sont, à ce qu'il paraît, les premiers qui aient fait mention de cette belle plante, qui est devenue l’objet des soins de l'amateur, comme du botaniste: ses fleurs commencent à s'épanouir vers la fin du mois de mai, 307. Sa tige vivace, unique, haute d'environ cinq pieds, ligneuse, cendrée, le plus ordinairement nue et simple dans le bas, est herbacée, brune et feuillée dans le haut où encore elle pousse quelquefois deux ou trois ra- meaux, garnis, comme l’est sa moitié supérieure , de feuilles alternes, sessiles, longues de près de quatre pouces, lanctolées, aiguës, finement dentées en scie, vertes et lisses en dessus, plus pâles et duveteuses en dessous. L'extré- mité de la tige et celle des rameaux s’alongent en un épi long de sept à huit pouces, simple, mais accompagné quelquefois d’un ou deux plus petits épis partant de la base du principal; ils sont composés de fleurs nombreuses, alternes, horizontales, assez grandes, un peu semblables, pour la forme, à celles de l'acanthe, et représentant en quelque sorte une gueule béante : les fleurs du bas s'ouvrent les premières. Toutes consistent en un calice à cinq divisions longues, aiguës, persistantes; en une corolle d'un beau jaune orangé, caduque, monopétale, à deux lèvres, dont la supérieure, courbe, et partagée en deux lobes à son extrémité, se prolonge au delà de l'inférieure qui a trois lobes aigus, et dont celui du milieu est plus long et réfléchi. Des quatre étamines, deux sont plus courtes; leurs filets attachés au bas de la corolle sont libres du reste, mais appliqués à la lèvre supérieure dont ils suivent la courbure. Au milieu des anthères on aperçoit le style qui est persistant et dont la base est assise sur une capsule ovale, à deux loges. On tient toujours cette plante en pot, parce qu'il faut la serrer l'hiver en orangerie, quoiqu'elle puisse supporter trois ou quatre degrés de froid sans périr. On la met le plus près possible du jour, afin d'éviter tout étiolement qui, sans cette précaution, ne manquerait pas d'arriver et d'emporter la plante. On peut la multiplier de boutures qu'il faut faire comme celles de la giroflée jaune, c'est-à-dire, en détachant de dessus la tige les petits rameaux qui y naissent quelquefois, et que l'on met dans un pot plein de terre de bruyère et qu'on place à l'ombre, sur une couche tiède ; ou bien l’on en sème les graines aussitôt après leur maturité, ou plus tard en mars suivant, dans une terrine et en terreau de bruyère, sous châssis. On repique le plant lorsqu'il est devenu assez fort; à la seconde année, époque où il donne ses premières fleurs, il peut avoir acquis trois pieds de haut. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice contenant l'ovaire surmonté par le style. Fig. 2. La capsule coupée transversalement, Fig. 3. La corolle déployée avec les étamines. ne DO FN “4 IN] 2) K2 # L Berra pinx Le Jeune. eulp 4 Pa pale cit VALLE Anomathequeé Joncée . = # ù £ TF1 | ANOMAEQUE JONCEE. ANOM:A1 He A # UNCEA, % An NÉ j ee dé 5: # Cho “Arandri-Memogai, , Fouuille des rides. MUR - “e Ur GARAGTÈRR sh 0 k © Spätha : is. Corolla hypoerateriformis, irregularis. Sins 3. Ova- x (Mona inferum; stylo simplici; aligmatibus sait Capsula paprie à Es Srenteri pelyepnine : | 3 | dasactènes “nfatriques et SYNONYNTE, | * 4 NourrEes foliis lancéohitie, glabris: dise grpdilés r'umnose ; DE secudis, ne + ANOMÂTHECA junces. Lu do Anais of Bot, L 12 227. — In, Zriden- _rum genre. 112,— Hot: Kewsd. 2 vol.1.p.90.—Sraxse. Syst.wey. 1. 148. r : LAPEYROUSTA juncea, Ken ên Bot. Mag. n. et t. 606. : Fo Lux. Sup. 97. — Win. Speo. pl. 1.207. — Vaux Fran. La r Qu . Var ÆErnum. 2, 70. — Las. Dict, Encyo. 4 se — Su a bo Syst, veget: 1.395. AL 1, ve ae Sn rase ere AE Pos Sn 8 46,2 un. 4! San. MUR over, Poniecn. et t. 66. b | | GEADIOLUS nermorats. Lux. Dict. Encye. 2.727. | | GTADIOLUS armabilis. Savrss, Prodr. bar: chap alert | È re Rgeroxs tar Synop. 1. 45,— Roue. et Son. Syst. L LI OLS éits en Schen.. +. a. nf et Sen, “ES 1n2 RE à ANOMATHEQUE JONCEE. ANOMATHECA JUNCEA. % Triandrie-Monogynie. Famille des Zridées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-alvis. Corolla hypocrateriformis , irreqularis. Stamina 3. Ova- rium ênferum; stylo simplici; stigmatibus 2-partitis. Capsula papilloso- pruinosa, 3-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ANOMATHE CA foliis lanceolatis, glabris; culmo gracili, ramoso; floribus secundis. ANOMATHE CA juncea. Ker on Annals of Bot. 1. p. 227.— In. fridea- rum genera. 112.— Hort. Kew. ed. 2, vol.1.p.90.—Srrexc. Syst. veg.1.148. LAPEYROUSTA juncea. Ker 2x Bot. Mag. n. et t. 606. IXTA excisa. Lin. Supp. 92. — Win. Spec. pl. 1.207. — Vans Enum. 2. 69. IXIA emarginata. Vauz Enum. 2, 70. — Lam. Dict. Encyc. 3. 342, — I. Just. 1. 112. — Rorw. et Son. Syst. veget. 1. 395. IXTA spicata. Burm. Prodr. fl. cap. 1. Vaux Enum. 2.77. — Rom. et Sc. Syst. veg. 1. 403. IXTA gawleri. Scuran. n.journ.1v. B. p. 67. — Rozm. et Sou. Syst. veget. 1. 395. GLADIOLUS junceus. Lin. fil. Suppl. 94, — Tauws. Diss. n. 18. — In. Prod. 8. — Win. Sp. 1. 217. — Lam. Dict. Encyc. 2. 725. — Ren. Lil. n.et t, 141.— Van Enum. 2.104. — Prnsoon Syn. 1. 46. — Rom. et Scn. Syst. veget. 1.429. GLADIOLUS polystachius. Axprew. Repos. n. et t. 66. GLADIOLUS marmoratus. Lam. Dict. Encyc. 2.727. GLADIOLUS amabilis. Saryss. Prodr. hort. chap. allert. 4. GLADIOLUS paniculatus. Persoox Synop. 1. 45. — Roëw. et Son. Syst. veget. 1. 423. GLADIOLUS excisus. Jaco. Hort. Schœn.. t. 491. — Roëx. et Scn. Syst. veget. 1.442. Ass avoir été admise successivement dans les genres ixie, glayeul et lapeyrousie, cette espèce constitue enfin à elle seule le genre Anomathèque. 308. Ce genre a été institué par M. Bezzexpex-Ker , sous une dénomination formée de &, privatif, de wuz<, ordre, règle, et de 957, étui, enveloppe, ce qui exprime une enveloppe irrégulière, parce que cette plante est, parmi les iridées, la seule dont la capsule soit recouverte de petites aspérités, disposées sansordre, à sa surface. L'Anomathèque joncée est originaire du Cap de Bonne-Esptrance ; on la cultive en Europe depuis vingt-cinq ans environ. Elle fleurit en mai et juin. La racine de cette plante est presque globuleuse, de la grosseur d’une petite noisette; elle donne naissance à une tige cylindrique, droite , rameuse, haute de huit à dix pouces, garnie en sa partie inférieure de feuilles lancéo- lées, ensiformes , glabres, engaînantes à leur base, aiguës à leur sommet. Les fleurs sont d’un rose vif, sessiles le long de la partie supérieure de la tige et des rameaux, disposées en épis lâches, et tournées du même côté. Chacune d'elles sort du milieu d’une spathe de deux folioles à peine plus longues que l'ovaire, dentées à leur sommet; elle est composée, 1° d'une corolle mo- nopétale en forme de soucoupe, à tube court, ayant son limbe partagé en six découpures ovales-oblongues, un peu irrégulières; 2° de trois étamines à filamens courts, redressés vers les trois divisions supérieures de la corolle, portant à leur sommet des anthères oblongues, légèrement inclinées; 3° d'un ovaire un peu anguleux, surmonté d’un style trifide à sa partie supérieure, et terminé par trois stigmates arrondis. Le fruit est une capsule arrondie, presque triangulaire, faiblement tuberculée en sa surface, à trois valves et à trois loges, qui contiennent plusieurs graines. On plante l'Anomathèque joncée en pot, dans du terreau de bruyère, afin de la mettre pendant l'hiver dans la serre tempérée, ou bien on la place sous le châssis destiné aux ixies; elle se multiplie par ses caïeux qu'on obtient en relevant le bulbe principal dans le courant de juillet, lorsque la fane est entièrement flétrie; on ne la remet en terre qu’à la fin de l'automne. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une capsule entière. Fig. 2.Une capsule coupée horizontalement au sommet, pour montrer qu'elle est divisée en trois loges. Fig. 3. Une graine vue séparément. Fig. 4 et 5. Folioles de la spathe. Fig. 6. La corolle développée et laissant voir l'insertion des étamines. Fig, 7. Le pistil de grandeur naturelle. Fig. 8. Le style et les stigmates vus à la loupe. 6 RS ni als Galanthe perce-nerge . - Ga 4 VTHE PERCE-NEIGE. GALANTHOS NIPALIS. % | bel \A | tÿ L ans 0 os DE | eamdée Mono Faville des rai. QUE à [ar RNA AR ms CITE CARAGTÈEE éixbmique. ra concava. Noctarium «7 potlès tribus. Parvis, émarginnéis. _ EE srÉCrerqUet ME SERONVAL. fl Dre er ct 20ap0 uniflore ; flore qe an: petalis alternis cordatie, | GALANTHUS nivalis. Live. Spos. MIE. — Win, 2. 29. — Jaco. FL Ant. tab, 330. — Srusnc. Syal. megét, 2. 48 — Low, FT. Gall. p. 189. ui. Bele. n. 1253.— Surn Enyl hot. 10. — Busowr Likiae. 200, — Hort, Kew. ads 2, LA, — Lan. Dict, Eroye. 5. 178, 1 NARCISSO-LEUCOTUM" trifolium ous. Tacumee, Ares SAT. EU GONU De 147. | LEUCOIE. Lou. RE A ne. 0 FFE pers ile ous dant Éippasition cause que colles que Ton prouve à la vve du ce-1 a caries “hrorrn oder fe a mat en bot vendeur dem de , est le présage du vert moivent «opt la campagne va se (Calañehis à À tbe ÆLimné} ce not, formé des - ya \ lait, et md, fleur, engine que cette fleur a la Dlan- “aplarles Mharttmee ed art en 181 | seconde (6, plicatus) à èvé di jh nRdret ÉMANE (uiagine per conte cocon st l : mr lame vou GALANTHE PERCE-NEIGE. GALANTHUS NIV ALIS. % Hexandrie-Monogynie. Famille des Amarylhdées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Petala #ria, concava. Nectarium ex petalis tribus, parvis, emarqinatis. Stigma simplex. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GALANTHUS foliis linearibus obtusis planis ; scapo unifloro; flore nutante; petalis alternis cordatis. GALANTHUS nivalis. Lin. Spec. 413. — Wu. 2. 29. — Jaco. FT. Aust. tab. 330. — Srrexc. Syst. veget. 2. 48. — Lorser. F7. Gall. p. 189. — Haz. Helv. n. 1253. — Surrx Engl. bot. 19. — Revouré Liliac. 200. — Hort. Kew. ed. 2. 2. 211.— Lam. Dict. Encyc. 5.173. NARCISSO-LEUCOIUM trifolium majus. Touawer. /nstit. 387. — Borraa. Znd. hort. Lugd. 2.147. LEUCOIUM. Lis. Hort. chiff. 135. — Hort. upsal. 74. LEUCO-NARCISSOLIRION paucioribus floribus. Lose. Ze. 123, LEUCOIUM spatha uniflora. Lam. F1. franc. 3. 499. — Horru. Germ. 114. — Scor. Carn. 2. n. 392. LEUCOIUM vernum. Mur. Duct. 1.—Duu.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2. 2/28) LEUCOION bulbosum triphyllon; Don. Pempt. 230. — Eisrær. Hort. clas. hyb. f. 1. fig. 3. —1. Coron. 202.— Trifolium minus ; Bauu. Pin, 56. — Præcox minus ; Gus. Pann. 180, 181, 182. — Runs. £/ys. 2. p. 95. ion le ERANGELITA. Reneaum. Spec. 97. tab. 96. VIOLA alba bulbosa fuschü. Dareca. Hést. 2, p. 1527. Mucné son faible éclat, il est peu de fleurs dont l'apparition cause des sensations aussi agréables que celles que l'on éprouve à la vue du Galanthe perce-neige ; c'est le précurseur du printemps qui vient annoncer le départ des frimats; et son bouton verdoyant, qui s’élance au-dessus de l'éblouissant tapis, est le présage du vert nouveau dont la campagne va se colorer. Le genre Galanthus a été institué par Linné; ce nom, formé des deux mots grecs yxx, lait, et 90, fleur, exprime que cette fleur a la blan- cheur du lait. Pendant long-temps ce genre n’a été composé que d'une seule espèce, mais, en 1818, une seconde (G. plicatus) a été découverte 309. dans les parties asiatiques de la Russie par le professeur Fischer. Quant à notre Perce-Neige, elle croît spontanément dans les bois et dans les prés ombragés et montagneux de la France, de Italie, de l'Allemagne, etc. ; elle a été transportée avec raison dans les jardins, non pas pour l'éclat ou la grande apparence de ses fleurs , mais à cause de leur précocité ; on en voit dès le mois de janvier, lorsque l'hiver est doux; le plus ordinairement elles ne se montrent qu'en février. Le bulbe du Galanthe perce-neige est assez petit et un peu alongt; il con- siste en tuniques concentriques dont l'extérieure est de couleur de châtaigne ; il est garni à sa base de racines blanches et charnues; il en sort une tige presque aussi grosse que lui, formée par une membrane verdâtre, renfermant deux feuilles ouvertes, étroites, planes, qui embrassent la hampe. Celle-ci, haute de six à sept pouces, verte, comprimée, se termine par une spathe foliacée, longue, étroite, d'où sort un pédoncule courbe auquel pend une fleur solitaire à six pétales, dont trois extérieurs beaucoup plus grands, oblongs, concaves, entiers, blancs, et trois intérieurs beaucoup plus petits, taillés en cœur à leur sommet, blancs, rayés de vert en dedans, et avec une tache verte et cordiforme en dehors; formant une espèce de tube évasé au milieu duquel est un style filiforme, entouré de six étamines dont les an- thères jaunes sont en forme de fer de flèche alongé. Le germe vert et infère ressemble d'abord à un cul de volant : il devient une capsule oblongue, arrondie, à trois loges polyspermes. Une terre fraîche et non fumée, et une situation qui ne soit pas trop expo- sée au soleil, sont les seuls besoins de la Perce-Neige qui se multiplie abon- damment par ses caïeux. Mise en touffe elle fait un assez bon effet, parce qu'alors ses fleurs, plus rassemblées, se font remarquer davantage. Tous les trois ou quatre ans, on profite de l’époque où les feuilles sont fanées pour séparer les caïeux. L'espèce à fleurs doubles est un peu plus délicate ; il lui arrive duclqueti de fondre lorsqu'on laisse trop grossir ses touffes. Ses fleurs sont plus tardives d'une quinzaine. EXPLICATION DE LA PLANCHE. A côté de la plante entière du Galanthus nivalis à fleurs simples, se trouve une autre hampe terminée par uve fleur double ou pleine, Fig. 1. Un des trois pétales intérieurs. Fig. 2. Un des pétales extérieurs. Fig. 3. L'ovaire et les étamines. Fig. 4. Une étamine vue séparément, Fig. 5. L’ovaire et le style. Fig. 6. La capsule entière. Fig. 7. La même coupée transversalement. Fig. 8. Une graine vue séparément. foutet eufr , : ; 2 anartna É 7 fa nidula. Canarme Campanulee à io n°2 00 D ANNE EL A a PAPE) TR UNE | CAMPANELR. CANARINA CAMPANULA. % | Meuadre-Manogyie. Fanile des Éitede 1 tt 4 Pr 4 r 70 canaosbns céxénique. ! hall us. Corolle Apeale, © campenslate, G-fida. Siamina 6: nentis basi latiorihus, Ov Ovarinn gt is simplioi ; stigmate a Dre er an sax mt catacrbnes sriairiques ET AYMONTATE. f ait / aan pi Lt _oppositis torniers : foribus soltariis : 17 campanala. Lis. Mant. 225 — Wiuus. pre. 2. p. 241. — . 598. — Lan. Lust. t. 259, sn Unar, Bot. Mag: n, 6 Sys veget. 2. 135. — Hort. Hum 1. 460. — lo. 2 culliv. ed, 2. 3 ee, 4 “30 CENT UTE a plis nf mére manbientibus, flore de Mu, VOL. 276 fi 1: dus: suferminaté folieso, Lis. tiède di die ule : Linxnié ne l'avait jugée naiss; ana s'apercevant bientôt de son erreur, il a dû | ‘un genre LOU “ter sa des étamines, sr des ds axe mais encore de la classe Fa genre nouveau Ps" pag que la seule espèce qu dy Ja admise ï le compose encore aujourd’ hui, est originaire des îles Canaries. 11 y & és d'un siècle et demi que cette j e plante est cultivée dans les collections batamique et d'amateurs où sa fleuraison, qui s'opère assez diffiedement et = futjours pendant Jhiver, contribue grandement à la décoration de le serre k La à une & cs où les ion sont bre plus rares, er PY a10 : 4 fê (l { t4 Canarine Lampe pra wire - ñ “pp CANARINE CAMPANULÉE. CANARINA CAMPANULA. % Hexandrie-Monogynie. Famille des Campanulacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 6-phyllus. Corolla 1-petala, campanulata, 6-fida. Stamina 6; filamentis basi latioribus. Ovarium énferum ; stylo simpher; stigmate clavato, 6-partito. Capsula 6-locularis. : CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CANARINA fols hastatis, oppositis ternisve; floribus solitarüs, pedunculatis, cernuës. CANARINA campanula. Li. Mant. 225 — Wan. Spec. 2. p. 241. — Lan. Dict. Encyc. 1.p. 598.— Lam. Ilust.t.259.— Curr. Bot. Mag. n. et t. 474. — Srnexc. Syst. veget. 2.135. — Hort. Kew. 1. 480. — In. ed. 2. 2. 315. — Dux.-Cours. Botan. cultiv. ed. 2. 3. 519. CAMPANULA Canariensis. Lin. Spec. ed. 2. p. 238. CAMPANULA Canariensis, Atriplis folio, radice tuberosä. Tounxer. Inst. 109. CAMPANULA Canariensis regia, seu Medium radice tuberosä, foliis sinuatis, cœstis, Atriplis æmulis , ternis circa caulem ambientibus , flore amplo pendulo, colore flammeo rutilante. Pur. Alm. 76. t. 276. f. 1. CAMPANULA foliis hastatis dentatis, caule determinate folioso. Lis. Hort. Cliff. 65. t. 8. Le premier aspect, l'on prendrait cette plante pour une campanule : Linwé lui-même l'avait jugée ainsi; mais s'apercevant bientôt de son erreur, il a dû former un genre nouveau que le caractère pris du nombre des étamines, éloignait non-seulement des campanules, mais encore de la classe dans laquelle doivent se trouver ces plantes, suivant le système sexuel. Linné a nommé le genre nouveau Canarina, parce que la seule espèce qu'il y a admise et qui le compose encore aujourd'hui, est origmaire des îles Canaries. Il y a près d'un siècle et demi que cette jolie plante est cultivée dans les collections de botanique et d'amateurs où sa fleuraison, qui s'opère assez difficilement et toujours pendant l'hiver, contribue grandement à la décoration de la serre tempérte, à une époque où les fleurs sont le plus rares. 310 La racine de cette plante est tubéreuse, en forme de fuseau; elle donne naissance à une tige cylindrique, lisse, noueuse, haute de trois à quatre pieds, et divisée en rameaux opposés ou ternés. Se feuilles sont de même opposées ou ternées, hastées, inégalement dentées en leurs bords, glabres, molles, d'un vert un peu foncé en dessus, un peu glauque en dessous, por- tées sur d'assez longs pétioles. Ses fleurs sont moyennement grandes, veinées de rouge, solitaires sur des pédoncules courbés en bas, et disposés dans les bifurcations des rameaux supérieurs. Chaque fieur est composée, 1° d'un calice de six folioles étroites-lancéolées, glabres , persistantes ; 2° d’une corolle monopétale, campanulée, ayant son bord partagé en six lobes ovales-pointus; 30 de six étamines plus courtes que la corolle, à anthères oblongues, plus grandes que leurs filamens qui sont élargis et arqués à leur base; 4° d'un ovaire inférieur, surmonté d'un style cylindrique, assez court, terminé par un stigmate velu, en forme de massue, et partagé en six divisions. Le fruit est une capsule obtuse, à six angles et à six loges contenant chacune plusieurs petites graines. J1 faut a la Canarine une terre substantielle et légère, très-peu d'arrosemens en été qui est, pour elle, la saison du repos. Vers l'automne , dès qu'elle com- mence à pousser, on doit hâter sa végétation en la plaçant sous un châssis, avant de la rentrer dans la serre tempérée où on lui procure le plus de lumière possible. Comme elle est tout l'hiver en sève, et que sa fleuraison commence ordinairement en janvier, il faut avoir soin de l’entretenir dans cette période végétative, et cependant la fortifier par le contact d'un air chaud, afin qu'elle ne s'épuise pas de suite ou qu'elle ne languisse point dans l'étiolement. Elle ne mürit pas ses fruits dans nos contrées , conséquemment on ne peut la mul- tiplier que par l'éclat des racines qu'il ne faut replanter qu'après les avoir laissé sécher pendant quelque temps, parce que si l'on ne prenait pas cette précaution , le suc laiteux qui découle des plaies faites à ces racines, pourrait les faire pourrir. Les nouvelles plantes seront mises dans des pots que l'on portera aussitôt sous des châssis ombragés, et qu'on n'arrosera que lorsque la terre sera sèche, Cette opération se fait au mois d'avril, immédiatement après que la tige florifère est flétrie. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une étamine. Fig. 2. La fleur sans la corolle. Fig. 3. L'ovaire, le style et le stigmate. al, “ART au Re URSS ARTS PAU , « Gallica ; Tu ipe Gallique. Fr ] |éamserime sévinreen. \T% ; 3 R®. EUR W< at Gal rompt PAMENEL AS. MP dé 542 À Votants à brevibus ; antheris eblongis. Ovariuni superun . MS Lane pee apr veu. ar Sralvir, op noaisge. “onde x a de Pre, En lorsqu'on étudie attentivement les dela Titipe galiique,'ou s'aperçoit bientôt qu'ils diffèrent awer de - ‘la Tülipe sauvage, Pouce ne pas permettre de conserver plus fobge vie ces deux espêces. Cntre Tulipe flenrit , en Provence, à la fn Danse nn dans le nord de la France et dans : jeu fleurs eommeñcent à paraître senlemenñt un mois plus tard.” D ne. AOL ne : | fe | w 22 ' h A [LA dry ct. x 7 É ’ = .! ; c: L # 1 0 , L 12 ERP CE PE, 1 | popne-mmeemen mare —<% nc FUME GALLIQUE TULIPACALLICA. Hexandrie-Monogynie. Famille de: Tulipaces. D CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx nullus. Corolla campanulata , è 6 petalis ovato-oblongis. Stamina 6: filamentis -subulatis, brovibus : antheris oblongis. Ovarium SUperum , oblongqum, subtrigonum ; stiymate sessili, 3-lobo. Capsula 3-gona, 3-valvis, 3-locularis. Semina numerosa , semiorbicularia, 2-serialia. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. TULIPA bulbo non reptante; caule unifloro glabro ; folus lanceolato- linearibus, canaliculatis ; flore erecto, luteo ; petalis acutis, apice hirsutis, filamentis basi lanatis. TULIPA Gallica. Dreraunay, Herb. gener. 160. TULIPA minor lutea Gallica. Baun. Pin. 63. — Tourner. Instit. 376 (synonymis confustis). EL, Tulipe gallique , que l'on avait regardée comme une simple variété de la Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris, L.. a été érigée en espèce par M. Morpanr- Derauxar, en 1811; et ce fut d'après des doutes que lui avait soumis M. Robert, jardinier en chef au Jardin de la marine royale à Toulon, en lui ehvoyant quelques bulbes de cette Tulipe qu'il avait observée sauvage sur plusieurs points de la Provence. En effet, lorsqu'on étudie attentivement les caractères de la Tulipe gallique, on s'aperçoit bientôt qu'ils diffèrent assez de ceux de la Tulipe sauvage, pour ne pas permettre de conserver plus long- temps réunies ces deux espèces. Cette Tulipe fleurit, en Provence, à la fin de février ou au commencement de mars; dans le nord de la France et dans la Belgique, ses fleurs commencent à paraître seulement un mois plus tard. En général, elle fait peu d'effet dans les Jardins et les parterres; elle n’est 311. même cultivée que par les amateurs qui tiennent à posséder une collection complète des espèces de ce genre, du reste fort brillant et digne des soins particuliers dont il est l’objet. Son bulbe est ovale-arrondi, de la grosseur d’une très-forte aveline; il ne produit point de rejets traçans ; il donne seulement naissance à une tige cylindrique, droite, glabre, haute de six à huit pouces, terminée à son sommet par une seule fleur redresste. La partie inférieure de cette tige est garnie de trois à quatre feuilles sessiles, alternes, plus longues que la tige elle-même, linéaires-lancéoltes, pliées en gouttière, glabres, d’un vert glauque. La fleur est composée, 1° de six pétales ovale-oblongs, aigus, velus à leur sommet, d’une belle couleur jaune, trois d'entre eux un peu plus extérieurs, plus étroits et verdâtres en dehors, les trois intérieurs char- gés, en leur face postérieure, d'une nervure verdätre; 20 de six étamines à filamens un peu inégaux, subulés, cotonneux à leur base; 3° d'un ovaire supérieur, triangulaire, à angles arrondis, surmonté d'un stigmate sessile, à trois lobes. Le fruit est une capsule triangulaire, à trois valves, à trois loges contenant un grand nombre de graines comprimées, semi-orbiculaires, dis- posées sur deux rangs. Le mode de culture à employer pour la Tulipe gallique, est semblable à celui de toutes les autres espèces; c’est-à-dire, que l’on plante les bulbes dans une terre légère, riche de detritus de végétaux, vers la mi-octobre, et qu'on les abandonne ensuite à une croissance spontanée, les préservant, autant que possible, d'un excès d'humidité, On les enlève de terre après la fleuraison, aussitôt que la fane commence à se dessécher; on en sépare de suite les caïeux et on les conserve jusqu'à l'époque de la replantation, dans un endroit sec et aéré. Il arrive presque toujours que les caïeux suffisent à la propagation de l'espèce, néanmoins on peut également l'effectuer par le moyen des semis, moyen beaucoup plus long, puisqu'il ne fournit des bulbes capables de norter fleurs qu'au bout de cmq ans. Ces semis s'opèrent en terrines, et la jremière année, l’on sépare les jeunes bulbes pour les replanter immédiate- ment en pots ou en planches. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le bulbe et la partie inférieure de la tige. Fig. 2. La tige avec la fleur déployée , même plus que nature. Fig. 3. La fleur entr'ouverte. QE ' DAC OS AA TUUNS RS. D m2 al e, Le Jeune Seufps F Æ ‘ 2 2 Lys lea CYa AMIE / Aristée barbue . e ARISTÉE BARSUÉ AAMISPEA CAR & ï st. 5 ' - Damon Fu . rider, ” _ AU _ canactken cÉénéRIgUe | D?! RE le Corolla 1-potala ; tube brens : Hnbo preuugie fn me aubalquali. Stamiva 3. Ovarians fferum : stylo seal ù pr ee pamanar Nr pe Des Boibrutesés, k | GanactÈRES SPÉCAFIQUMS et STRONTNIE ; ee Na tes, ocule anripiti oibrer cepiletis …. ‘epathis laccris, fimbriate-harbatis. de MUR AE cui vi Kw. 1. 67. — 1: ail À. Lo nés: … Spec. pl: 1, p. 225 _— Axnsw Bot. Repos. 6,80. chat. Mg. PE: Rwv. Lil, 462. — Van Evan. à 1 — Sois Suut énett, 3 HA ARIS re En Pansoos- ra 2” Lp D eme He 2 Ju dant Mono, à Syee Fryet 98 D DE fn Dit Lie à p 2. IN 51. CR Diet. à quiet VER 4 ue las à ve, ind, ont ga Énlme coxfumchus tant que le nombre At Aa rit tm eh je; roue d exiftiplication étant devenue Qu en rés Ab la fan, M a songé à en extraire voies qui, | es onractères bien inner présentaient Jes types d'outant de gere >'Pdcme en fit d'abord sortir les esptoes dont lès divisions dede : étaient régulières où presque régulières: et, par ce shuetagunt A PP a ame du genre Hopu, Pure ln a CARTES F nt, pour la forme ; de celui dés autres More, en fred + genre, qui reçut le non. d'Afistea, à cause de dx jeshie «5 charanere. ARISTÉE BARBUE ARISTEA CYANEA.9Y Triandrie-Monogynie. Famille des /ridées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-valvis. Corolla 1-petala ; tubo brevi ; limbo profunde 6-partito , patulo, subæquali. Stamina 3. Ovarium nférum ; stylo simplici; stigmate subtrifido, obtuso , infundibulifornu. Capsula 3-jona, 3-valvis, 3-locularis, polysperma. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, ARISTEA foliis linearti ensiformibus ; caule ancipiti ; floribus capitatis; spathis laceris, fimbriato-barbatis. ARISTEA cyanea. Hort. Kew. 1. 67. — In. ed. 2. 1. 108. — Wu. Spec. pl. 1. p. 223. — Axprew Bot. Repos. t. 10. — Bot. Mag. 458. — Ren. Lil. 462. — Vanr Enum. 2. 123.— Srrexc. Syst. veget. 1. 158. ARISTEA eriophora. Persoon Syn. 1. p. 41. MORÆA Africana. Tauxs. Prod. 10. — In. Dissert. de Moræd, n° 3. — D. Flor. cap. 1. 264. — Mur. Syst. Veget. 93. MORÆA AÂristea. Law. [ust.n.494.— Pom. Dict, Encyc. 4. p. 276. IXTA Africana. Lin. Spec. 51. — Mur. Dict. 2. IXIA foliis ad radicem nervosis gramineis. Bu. Afr. 191. £. 70. f. 2. BERMUDIANA Capensis, capitulis lanuginosis. Persv. Sice. 142. GRAMEN ERIOPHORUM Africanum, flore lanato. Pivr. Mant. 98. 15 genre ia, tel qu'il a été formé par Linné, renfermait les élémens de plusieurs genres que, néanmoins, on y a laissé confondus tant que le nombre des espèces est resté peu considérable ; mais la multiplication étant devenue telle qu'il en résultait de la confusion, on a songé à en extraire celles qui, par des caractères bien tranchés, présentaient les types d'autant de genres nouveaux. Tauxserc en fit d'abord sortir les espèces dont les divisions de la corolle étaient régulières ou presque régulières; et, par ce changement, l'Ixia Africana de Linné devint pour lui une espèce du genre Moræa. Par la suite, Arrox et Wizzpexow, trouvant que cette même plante avait un stigmate assez différent, pour la forme, de celui des autres Horæa, en firent le type d'un nouveau genre, qui recut le nom d’Aristea, à cause de la pointe qui termine les feuilles des espèces qui le composent et dont on compte aujour- d'hui une demi-douzaine, toutes originaires du Cap de Bonne-Espérance, 312. + L'Aristée barbue, à laquelle le nom spécifique latin cyanea ne convient pas plus qu'à toutes les autres espèces du même genre, connues jusqu'à présent qui ont également les fleurs bleues, est cultivée en Europe depuis 1749. Ses fleurs ne durent qu'un jour, et elles se ferment vers les quatre heures de l'après-midi, pour ne plus se rouvrir; mais, comme elles sont réunies en tête sur une tige rameuse, le même pied en produit tous les jours de nouvelles, qui peuvent se succéder pendant trois à quatres semaines, dans les mois de mai et de juin. Les racines de cette plante sont composées de fibres menues, noirâtres; elles donnent naissance à une ou plusieurs touffes de feuilles linéaires- ensiformes, un peu cartilagineuses en leurs bords et engaïnantes à leur base. Du milieu de chaque faisceau s'élève, à la hauteur de cinq à six pouces, une tige comprimée, un peu rameuse dans sa partie supérieure , et chargée de quelques feuilles cilites à leur base. Ses fleurs sont d'un beau bleu, réunies au nombre de trois à quatre, au sommet de la tige et des rameaux, en petites têtes, munies d'une spathe générale formée de deux folioles lancéolées, brunes, ciliées en leurs bords. Outre cette spathe, chaque fleur est accompa- gnée de deux bractées membraneuses, frangées à leur sommet. La corolle est monopétale, conformée en tube court à sa base, et ayant son limbe partagé profondément en six divisions presque égales. Les Ctamines, au nom- bre de trois, ont leurs filamens plus courts que la corolle, terminés par des anthères oblongues, à deux loges. L'ovaire est inférieur, triangulaire, sur- monté d'un style de la longueur des étamines, terminé par un stigmate trifide, et en entonnoir. Le fruit est une capsule ovale, tronquée, divisée en trois loges comprimées et polyspermes. On plante l'Aristée barbue dans une terre légère et en pot, afin de la pou- voir rentrer dans l'orangerie pendant la froide saison. Comme elle forme des touffes assez épaisses, elle est très-facile à-propager en divisant les vieux pieds; cette opération se fait à l’autonme. On peut également la multiplier au moyen de ses graines qui muürissent bien, et qu'il faut semer sur couche et sous châssis de bonne heure au printemps. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. L’ovaire surmonté de la corolle fanée et roulée en spirale. Fig. 2. La capsule coupée horizontalement , avec une graine à côté. Fig. 3. La corolle fendue d’un côté et les étamines. Fig. 4. L'ovaire, le style et le stigmate, avec les bractées propres à chaqne fleur. Fig. 5. Le style et le stigmate fortement grossis. Fig. 6. Une des brac- tées. Fig. 7. Une des folioles de la til générale, RE tt f PPT Ur tretérit Cymbidier pourpre. | EN “ MUR IRE Al 4 5 à cs | 7 fu he : x è * CYMBIDIER POURPRÉ. CYMBIDIUM PURPUREUM. & - e | ® | UC Dr à < : " pe Gyniandrie-Monogynic. Famille des Orchidées. “>, 6 A e | ÿ F # RE s | ‘ Eirg : Ti (f » NO VU de CARACTERE Sévénieur. é it Cas Sphyllus. Corolla 8-petala; petalis duobui cegualibus: tertie (labello} cœtoris latiori , basi comcape , roalcarato, limbo patulo. Antheru . opercularis, dsoidua; polline ace 70) ue dn for ten . quil ,.. Hdocularie 3-valvis; poly#perme. sinothèss eromers | ET SYRONTHIE, nil UM av L'en cen 4: ! minis ab, sata - un : ‘E Pré : Éd À. PRE sn à fleutlran, qui n'a point d'époque vériublement t sd Re en le maps s D ré est ornée par deux tuberclé Dci | , et l'autre, de celle qui précède. Le plus jeune | org la tige et un ea deux Cradsiier pourpre L CYMBIDIER POURPRÉ. CYMBIDIUM PURPUREUM. 2 Gynandrie-Monogynie. Famille des Orchidées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE, Calyx 3-phyllus. Corolla 3-petala; petalis duobus æqualibus; tertio (labello) cœteris latiori, basi concavo , ecalcarato, limbo patulo. Anthera opercularis, decidua; polline subgloboso. Ovarium ?nférum. Capsula 1-locularis, 3-valvis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, CYMBIDIUM foliis radicalibus lanceolatis, nervosis ; racemo sim- plici, paucifloro ; labello in disco quinqueplicato, margine trilobo, inter- medio emarginato. LIMODORUM purpureum. Lam. Dict. Encyc. 3. p. 515 Cx Cymbidier, si toutefois la plante que nous figurons ici doit continuer à faire partie du genre Cymbidium qui est en ce moment soumis à de savantes élaborations, paraît être originaire des Antilles; on le cultive en France depuis une époque qui ne nous est point connue; en 1789, M. de Lamarck disait, dans l'Encyclopédie méthodique, qu'on le possédait depuis long- temps au jardin‘du Roi. Sa fleuraison, qui n’a point d'époque véritablement fixe, est dépendante de l'intensité de lumière et de chaleur que l’on procure à la plante. La racine du Cymbidier pourpré est formée par deux tubercules arrondis, comprimés : l'un, de l'année, et l’autre, de celle qui précède. Le plus jeune de ces tubercules produit, sur le côté de sa base, la tige et un ou deux faisceaux de feuilles. Celles-ci sont lancéolées, longues de trois à quatre pouces, glabres, d’un beau vert, engaïînantes à leur base, relevées dans leur longueur par des nervures longitudinales. La tige est cylindrique, grêle, 313. glabre, chargée , dans sa moitié inférieure , de trois à quatre écailles membra- neuses, fort courtes, demi-embrassantes, brunâtres et écartées les unes des autres ; sa partie Supérieure est garnie de cinq à huit fleurs purpurines, assez grandes, pédoncultes, un peu pendantes et disposées en une grappe tournée d’un seul côté. Le calice, de la même couleur que la corolle, est formé de trois folioles oblongues-lanctolées : la supérieure un peu plus courte que les autres. La corolle est composée de trois pétales, dont deux supérieurs, égaux entre eux et à peu près semblables aux folioles calicinales : le troisième pétale, nommé vulgairement labelle, est à trois lobes, dont les deux latéraux plus courts , arrondis, et le moyen beaucoup plus grand, échancré en cœur, mar- qué, en sa surface supérieure , de cinq plis ou sillons d’une couleur jaune claire. L'ovaire est inférieur, cylindrique, sillonné, confondu dans sa partie inférieure avec le sommet du pédoncule, surmonté dans la fleur par un style demi-cylindrique, un peu courbé en arc, terminé à son sommet par une petite fossette, dans laquelle est logée une seule anthère à peu près globu- leuse, tombant d'elle-même après la fécondation. Cette anthère est conçcave en dessous, creusée dans cette partie de deux petites cavités principales; chacune desquelles, vue à la loupe, se divise elle-même en quatre autres beaucoup plus petites, qui servent à loger autant de grains de pollen, jaunes, arrondis, presque triangulaires, pointus d’un bout, et attachés les uns aux autres par leur pointe. Il est à présumer que le fruit est, comme dans les autres plantes de ce genre, une capsule à trois valves et à une seule loge polysperme. On cultive le Cymbidier pourpré dans un compost formé de terreau de bruyère uni à une terre douce et légère; on le plante en pot qu'on laisse toute l’année dans la serre chaude ou que l’on aère pendant les plus beaux jours de l'été. Le besoin d'eau étant peu considérable chez cette plante, il faut apporter beaucoup de modération dans les arrosemens , et n'en faire même que lorsque la plante est en végétation. On ne peut la multiplier que par la séparation des tubercules radicaux, qu'il faut opérer avec précaution et pendant le repos de la plante. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une fleur entière avec toutes ses parties étalées. Fig. 2. Le style séparément. Fig. 3. L'anthère vue à la loupe et par sa face externe. Fig. 4. La même, également grossie, mais vue par dessous, Fig. 5. Le pollen très-grossi. L _ |: [l | A “ | - Du à | Q! L] : L M METRE i C nagallis Pulicese Mouron frutescent n Can Cr iute én - a + à À À à , %# Tue " 1 æ Es “eanactines Fe | CLENCENTE : +: : FRUPESGENT. AWAGALLIS FRUTICOSA 4 L. J É VA Poormidné-Modgéie Fame des Primulacées. somoririnstenieee DEA / C À ee EU PS : CARACTÈRE RÉNÉRIQEE. L. « d # * À MOURON FRUTESCENT. ANAGALLIS FRUTICOSA. # Pentandrie-Monogynie. Famille des Primulacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla rotata. Capsula circumeissa, 1-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ANAGALLIS foliis ternis, cordato-lanceolatis, amplexicaulibus : caule fruticoso, tereti; ramis angulosis. ANAGALLIS fruticosa. Venr. Choix de pl. 14. — Sims Bot. Mag. 831. — Hort. Kew. ed. 2. 1. 316. — Dux.-Cours. Botan. cultiv. ed. 2. 2. 514. ANAGALLIS collina. Sonousros. Maroc. p. 64. — Srrexc. Syst. veget. 1. 570. — Pom. Dict. Encyc. suppl. 4. 9. ANAGALLIS grandiflora. Axpr. Bot. repos. 367. ANAGALLIS orientalis. Persoox Synop. 1. 173. L n'y a pas très-long-temps que cette espèce est venue enrichir nos collec- tions et accroître le genre assez borné des Mourons; nous la devons à feu Broussonner, savant aussi recommandable que citoyen dévoué à la pros- périté de son pays; il la découvrit aux environs de Mogodor, au royaume de Maroc, où il était chargé, en qualité de consul, de défendre les intérêts de la France, et il en envoya des graines au muséum d'histoire naturelle de Paris. Ces graines, semées en 1798, ont produit la nombreuse lignée que l'on 314. voit maintenant dans tous les jardins de botanique et d'amateurs. Cette espèce est fort intéressante par la durée de ses fleurs , leur abondance et leurs dimensions. Elles se succèdent presque sans interruption, pendant toute la belle saison. La tige du Mouron frutescent, d'abord quadrangulaire et herbacée, devient ligneuse, et à peu près cylindrique : jamais elle ne prend un volume considé- rable. Ses rameaux, souvent au nombre de trois et verticillés, sont quadran- gulaires, teints de pourpre et garnis de feuilles persistantes, quelquefois opposées, le plus souvent en verticilles de trois, amplexicaules, en cœur lancéolé, et aiguës. De l'aisselle de chaque feuille sort un pédicule long, grêle, courbé, portant une fleur semblable à celle de notre petit Mouron rouge, mais considérablement plus grande et d'une couleur bien plus vive. Elle est monopétale, en roue, à cinq divisions arrondies et marquées chacune à leur base d’une tache brune-violâtre. Les cinq anthères jaunes et saïllantes sont portées par un filet velu et d’une couleur de laque : le germe surmonté d’un style filiforme, rouge et toujours incliné, devient une capsule qui s'ouvre comme une tabatière. On assure qu’en Angleterre on possède la variété à fleurs doubles. On cultive le Mouron frutescent dans un mélange bien fait de deux tiers de terreau de bruyère et d’un tiers de terre douce et substantielle. On le propage facilement de boutures, ou de graines semées au printemps, sur couche et sous châssis. Le plant, repiqué séparément en pots, et repris sur couche tiède à l'ombre, se met pendant l'été en plein air à bonne exposition ; on le rentre pour l'hiver en serre temptrée ou au moins en très-bonne orangerie ; on a soin de l'y mettre aux jours, et de ne l'arroser qu'au besoin. La longueur des rameaux et leur inclination à tomber, dit assez qu'il faut soutenir plant par un tuteur. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle vue de face. Fig. 2. Une étamine grossie. Fig. 3. Le calice. Fig. 4. Le pistil. Fig. 5. La capsule ouverte transversalement. Fig. 6. Une graine. à C , a L ; des : : À — .: =“ { £ Ra | # à : ; D fred Cadcei 7 À, y Cvpripede des Alpes . Goulet veuf. og CYPRIPEDIUM CALCEOLUS. % mie. Famille des Orchidées. ÜRE GÉNÉRIQUE. im dispositis ; labellum , 1-petalum , in- vrum, calceohforme. Stylus superné lobo da 3-valvis, 1-locularis, polysperma. GIFIQUES ET SYNONYMIE. -lanceolatis , flore rariüs gemino ; laciniis 2alis ; superiore et inferiore ovatis, acutis, s, ançqustis, contortis : nectario calyce bre- concavo, subtus cariné latè canaliculaté. Nip. 4.142. — Swarrz. Act. holm. 1800. . 76. — Revouré Liliac. 19. — F1. dan. rt. Kew. 3. 302. — In. ed. 2. 5. 120. — — Kw. Cent. 10. n. 35.— Lau. ust. -Dum.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2. 2. 359. F1, lap. 318. — Gnoroy. Virg. 135. Pempt. 180, cum icone. — Tourwer. {nst. / 2, do sive CALCEOLUS. Bauu. Pin. 187. Lus. Pann. p.271, cum icone. point seules en possession de fournir à par la bizarrerie des formes ; si l'on parve- idées qui ont été observées sur les rocs crête rembrunie de nos Alpes, elles for- ai, peu comparable à celle que produit S qui ne serait cependant pas à dédaigner, ait surtout le Cypripède des Alpes, appelé ierge, digne de figurer au premier rang, u de l'Amérique. Cette plante, que l'on les jardins, et qui, quelquefois, dédom- ins qu'il lui a prodigués, fleurit en mai L la vue par la singulière conformation de 319. y Cvp ripede des pedunn À 4 CYPRIPÉDE DES ALPES. CY PRIPÉEDIUM CALCEOLUS. % Didynamie-Angiospermie. Famille des Orchidées. EE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 4-fidus ; laciniis cruciatim dispositis ; labellum , 1-petalum , in- flatum. Antheræ 2. Ovarium in/ferum , calceohforme. Stylus superné lobo petaloïdeo appendiculatus. Capsula 3-valvis , 1-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CYPRIPEDIUM foliis ovato-lanceolatis, flore rariüs gemino ; laciniis calycis quatuor coloratis, acuminatis ; superiore et inferiore ovalis, acutis, latioribus ; lateralibus longioribus, anqustis, contortrs : nectario calyce bre- viore, compresso : lobo styli ovati, concavo, subtus cariné latè canaliculatà. CYPRIPEDIUM calceolus. Wu». 4. 142. — Swanrz. Act. holm. 1800. p. 231. — Sauss. èn Lin. Trans. 1. 76. — Renouré Liliac. 19. — F1. dan. 999. — Surn Engl. bot. 1. — Hort. Kew. 3. 302. — In. ed. 2. 5. 120. — Mu. Dict. 1. — In. Zcon. t. 242. — Kai. Cent. 10. n. 35.— Lam. TUlust. 729. 1. — In. F1. france. 3.522. —Dux.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2.2. 359. CYPRIPEDIUM foliüs ovatis. F1. lap. 318.— Gronov. Vrg. 135. CALCEOLUS marianus. Don. Pempt. 180, cum icone. —Tourwer. Inst. 437. t. 249, — Cranrz. F1. aust. 454. HELLEBORINE flore rotundo sie CALCEOLUS. Bauu. Pin. 187. — Mons. Hist. 1. 11. f. 14. PSEUDO-DAMASONIUM. Civs. Pann. p.271, cum icone. 1 contrées lointaines ne sont point seules en possession de fournir à l'amateur des plantes remarquables par la bizarrerie des formes ; si l'on parve- nait à bien cultiver toutes les orchidées qui ont été observées sur les rocs ombragés de nos vallons, ou sur la crête rembrunie de nos Alpes, elles for- meraient une collection , il est vrai, peu comparable à celle que produit l'ardent climat des deux Indes, mais qui ne serait cependant pas à dédaigner, sous aucun rapport; on y distinguerait surtout le Cypripède des Alpes, appelé encore sabot de Vénus ou de la Vierge, digne de figurer au premier rang, parmi ses congénères du Népaul ou de l'Amérique. Cette plante, que l'on cultive, de temps immémorial, dans les jardins, et qui, quelquefois, dédom- mage amplement le curieux des soins qu'il lui a prodigués, fleurit en mai ou juin. Elle charme non-seulement la vue par la singulière conformation de 319. ses fleurs, mais encore par l'agréable odeur qu'elles répandent, et qui se rapproche de celle des fleurs de l'oranger. La racine du Cypripède des Alpes a ordinairement la forme d'un tuber- cule unique brun et déprimé, qui a pris du développement en se prolongeant et en devenant une espèce de cylindre noueux, charnu , sinueux, presque ho- rizontal, marqué de la trace des tiges des années précédentes ; il est muni laté- ralement et en dessous de radicules qui s'enfoncent en terre et y retiennent la racine principale. Au-dessus, et quelquefois à l'une des extrémités, il se forme un bourgeon d'où sort verticalement la tige, toujours unique, haute d'environ un pied, verte, cylindrique , munie d'abord à sa base de quelques écailles courtes, roussâtres, engaïnantes, puis dans sa longueur de cmq à six feuilles alternes, amplexicaules, assez ouvertes, larges, ovales, lancéolées, un peu velues comme l'est la tige, et sillonnées de nervures longitudinales. Les fleurs, quelquefois au nombre de deux, sont toujours soutenues par un pédicule assez long; elles consistent en un ovaire roussâtre, alongé, triangulaire et courbe sur lequel se trouve placé verticalement un calice à quatre décou- pures colorées en brun violâtre, inégales entre elles et disposées en croix; la supérieure large, ovale, lanctolée-aiguë ; l'inférieure à peu près des mêmes forme et dimension, mais presque toujours bifide à sa pointe ; les deux laté- rales fort longues, étroites et tortillées. La corolle est d'une seule pièce, creuse, ouverte par en haut, ce qui la fait ressembler en quelque sorte à un sabot; elle est d'un beau jaune, pointillée de rouge dans l'intérieur. Un lobe, des mêmes étoffe et couleur que la corolle, occupe la partie supérieure de son ouverture et sert de style; à chaque côté de son pédicule est une languette qui porte une anthère visible et presque sessile. Le germe devient une capsule ovoïde, triangulaire, contenant des semences très-menues. | Il faut cultiver le Cypripède des Alpes dans un sol qui rappelle celui où il croît naturellement, c'est-à-dire, mêlé de marne, de rocailles, ou même de plâtras ; et l'on fait en sorte, par l'exposition, de ne lui procurer que le soleil du matin; c'est le seul moyen de le conserver; ce qui, du reste, est assez difficile. On le multiplie en semant, sur place, ses graines que l’on a eu soin de récolter sauvages, car celles recueillies dans les jardins ne germent qué très-rarement, et une fois la racine formée, il faut bien se garder de la déplanter et surtout de la mutiler ; car aussitôt elle est frappée de mort. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le style et les deux anthères vus par devant et par derrière. Fig. 2. La capsule entière. Fig. 3. La capsnle ouverte, avec quelques graines à côté. Coutit seuk L Bevsa pin. Can Ua € Topic JUCA, var. flore albo pleno. Camellie/ du Japon. CR € aus % EVE dreniqu au re amet interioribus majoribus PA qu # ce . As, Dir. e. & consnoré aix amateurs de fleurs, doi qu eee OP. D AR à ea ve der promu s pu nous défendre de leur donner la figurè de quelques- que la culture, si généralement guûtée de la Camellie du A oct m8 Europe de l'espèce prisitive, il un siècle. Sans chercher à faire l'historique de cette culture, sans han rats ka cu a og a dû rencontrer, ce qui, #16. ï 7 #0 YHCAÆLN e. for: # F and lé Japon. , | ? DU: MR dapo ; CAMELLIE DU JAPON. /’ar. À FL. DOUBLES BLANCHES. CAMELLIA JAPONICA. Var. FLORE ALBO PLENO. Monadelphie-Polyandrie, Famille des Théacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx polyphyllus, imbricatus ; foliolis interioribus majoribus. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CAMELLIA folis ovatis utrinque acuminatis , acutè serratis ; serra- turis mainimis. f CAMELLIA japonica. Lu. gen. 848. Sp. pl. 982. — Tauws. F1. jap. 272. — Jaco. Ie. rar. 3. t. 553. — In. Coll. 1. 117. — Cav. Diss. 6. p. 306. t. 160. f: 1. — Wu. Spec. pl. 3. 842. — Lau. Dict, Encyc. 1. 572. — De Cann. Prodr. 1. 529. — Hort. Kew. ed. 2. 4. 235.— Dux.-Cours. Botan. cultiv. ed. 2. 4, 604. — Ken Bot. reg, 22 et 353. TSUBAKKI hortensis, flore pleno maximo rosæ hortensis ; Kewrrer Amcæn. 892. D un recueil spécialement consacré aux amateurs de fleurs, à ceux qui s'occupent de leur culture, comme également aux personnes qui, ne pou- vant leur accorder que des loisirs très-passagers, trouvent une satisfaction encore bien vive, en se récréant de temps en temps la vue de leur peinture fidèle, nous n'avons pu nous défendre de leur donner la figure de quelques- unes des variétés que la culture, si généralement goûtée de la Camellie du Japon , a produite depuis l'introduction en Europe de l'espèce primitive, il ÿ a près d'un siècle. Sans chercher à faire l'historique de cette culture, sans vouloir entrer dans le détail des obstacles qu'elle a dû rencontrer, ce qui, : 316. d'ailleurs, ne serait point en notre pouvoir, nous prierons nos lecteurs de se reporter à l'époque où le premier pied de la Camellie du Japon nous est parvenu : alors que de soins particuliers n'a pas dû prendre le premier pos- sesseur pour jouir seul d'une plante qui excitait l'admiration et l'envie. D'un autre côté, combien de moyens n’a-t-on pas dü tenter tour à tour, avant de parvenir au seul qui püt amener des variétés, et ce moyen a été d'autant moins à notre portée, que nous avons été plus long-temps avant d'obtenir des graines parfaites. Ce n’est donc que vers le commencement de ce siècle que les premières variétés de cette belle plante ont couronné les tentatives variées de nos industrieux cultivateurs ; mais, depuis cette époque, les essais se sont tellement multipliés, et le succès a été si prodigieux, que l'on compte, après une trentaine d'années seulement, près de deux cents variétés. La Camellie du Japon à fleurs pleines et blanches, est une de ces variétés; elle a été obtenue, par M. Murmow, de graines recueillies sur un arbuste à fleurs simples et blanches provenant de la collection de M. Lee. Elle fleurit ordi- nairement dans le courant des premiers mois de l'année. Cet arbrisseau s'élève à la hauteur de huit à dix pieds; la tige se divise en une grande quantité de rameaux chargés de feuilles alternes, lancétolées, finement dentées, d'un vert foncé et très-brillant en dessus; les fleurs, qui sont déjà très-grandes lorsqu'elles sont simples, acquièrent un diamètre beaucoup plus considérable encore par la métamorphose de leurs étamines dorées en pétales; elles sont d'un blanc éblouissant et de la plus grande pureté. On gouverne et multiplie cette variété, comme les espèces primitives ; c’est-à-dire qu'on lui donne le terreau de bruyère pur ou mélangé avec la terre franche et substantielle; on l’arrose avec beaucoup de modération, surtout hors le temps de la végétation. Les boutures, les marcottes et les greffes en rendent la propagation très-facile. Des pieds de cette charmante variété font, chaque année, aux expositions d'hiver de nos sociétés de botanique et d'horticulture, l'admiration de tous les curieux ; nous aurions une très-longue liste à produire si nous devions faire l'énumération de tous ceux qui y ont mérité des prix ou des distinctions honorables. EXPLICATION DE LA PLANCHE. On y voit un rameau de la Camellie du Japon, garni d’une belle fleur blanche par- faitement double. LENS " [A + . .. Î À. PA , + 7) LS» | NI # : no ken ali Lachenale à fleurs f\ liteola jauvatres . ni gent à tn Qu Fr à: RG A 6 à ragunau A se JAUNATRES. LACHENALIA LUTEOLA. œ * AU TT cannétens GÉNÉRIQUE. peter la: patalis Dons interioribus lonyioribus, Stamina _— trialata. Semina GE : un Re ni rare on ne trouve guère qu'y ait | mue sr non en er ms . r > , pres - snébeedlte à Morse janvatres . ET ; LACHÉNALE A FLEURS JAUNATRES. LACHENALIA LUTEOLA. % Hexandrie-Monogynie. Famille des Zrihacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla hexapetala; petalis tribus interioribus longioribus. Stamina erecta. Capsula subovata, trialata. Semina globosa. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LACHENALTA scapo erecto ; corollis trigono-cylindraceis, peduncula- tis, nutantibus ; petalis interioribus ferè duplo longioribus, patentioribus, obtusè rotundatis; bracteis acutis : foliis geminis, longo-lanceolatis, deflexis. LACHENALTA luteola. Won. 2. 179. — Jaco. Le. rar. 2. tab. 395. — In. Collect. 4. p.148. LACHENALIA flava. Axe. Rep. 456. LACHENALTA tricolor, var. luteola. Ker n Bot. Mag. 1020. — Hort. Kew. 1. 461. — In. ed. 2. 2. 288. — Tauns, /Vov. gen. prodr. 64. — Renouré Liliac. 197. LACHENALTA quadricolor. y. Bot. Mag. 1704. Cœrre plante a beaucoup exercé la sagacité des botanistes qui l'ont consi- dérée comme une variété des Lachénales tricolore ou quadricolore, et l'ont alternativement confondue avec l'une ou l’autre de ces deux espèces; cepen- dant, après l'avoir examinée bien attentivement, on ne trouve guère qu'il y ait eu matière à semblable méprise, et l'on n'hésite point à se conformer à 317. l'opinion de Jacqun, qui en a fait une espèce distincte. Comme ces Laché- nales, elle est originaire du Cap, et en a été envoyée, comme elles, en 1774. On la voit également fleurir aux mêmes époques, c'est-à-dire, aux mois de mars et d'avril, mais elle est plus robuste, et plus grande dans toutes ses dimensions que la quadricolore surtout. Elle est connue dans nos jardins depuis 1770, qu'elle y a été introduite par les soins de F. Masson. Son bulbe est arrondi, blanchâtre et petit eu égard à sa production : il pousse des feuilles qui sont ordinairement au Sade de deux, d’abord droites, puis réfléchies vers le tiers de leur longueur qui est à peu près d'un pied : l’extérieure beaucoup plus large, l'intérieure presque linéaire; toutes deux terminées par une pointe mousse. De leur milieu s'élève une tige, haute de quinze pouces, ferme, droite, cylindrique, nue, verte à la base, mais prenant une teinte rougeûtre à l'endroit où commence la grappe : celle-ci est simple, et se compose d'un grand nombre, de fleurs assez grandes, inodores, pendantes par Ja manière dont elles sont attachées à leur pétiole qui, presque horizontal et grêle, prend naissance dans l’aisselle d'une bractée étroite, aiguë et rougeâtre. On aurait pu donner l'épithète de æutabilis à cette espèce, attendu que ses fleurs, entièrement d’un assez beau rouge lors- qu’elles ne sont qu'en bouton, changent de couleur à mesure qu'elles gran- dissent et qu’elles s’ouvrent. Les trois divisions extérieures, d'un bon tiers plus courtes que les intérieures avec lesquelles elles sont alternes et soudées à la base, deviennent d'un jaune assez franc que fait ressortir la tache verte de leur sommet qui est épais, tandis que les divisions intérieures devenant presque vertes, n’ont de jaune pur qu'à leur extrémité. Elles dépassent les six étamines dont les filets blanchâtres portent des anthères jaunes. Le germe se présente comme une capsule à trois loges ; il est surmonté d’un style droit, filiforme, tant soit peu plus long que la fleur. Cette plante est devenue assez commune parce qu'elle se propage facile- ment de caïeux, qu'on peut garder à sec pendant une partie,de l'année pour les remettre en terre à la fin de-septembre, soit sous le châssis des ixies, soit dans des pots pleins de terre de bruyère pure ou mélangée d'autant de terre franche et non fumée. Ces pots, placés en bonne orangerie et aux jours pen- dant l'hiver, ne doivent être arrosés que pendant la végétation. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. L'ovaire surmonté du style. DM s ® ‘ . A] Fe LM ’ 1} { APE EL ki a “ =- 1 : ”* 1, LE es + e . L 1x4 + : Lie Fe, ê Fe. 4} ; d'A € rs * - F* "| U y ‘ 44 Fa ‘* $ L PRE . : is _ : ” 2 Le à L Bessa pin. ( lnper 2277722 atachnoitleur 4 L Joubarbe toile- araignée Ciyard pater veufe. Met as JOUBARBE TOILE - Re SEMPERVIFUM ARACHNOIDEUM. Es 1e | Dodécandrie-Dodéasyañe Fanille des Crassulaoées, (ARS EN ARE LL anti LEARN ee DUR | A4R4e te ÉNÉRIQUE. be 13-partitus. Petalu dundesin . sfouln ducdauien , polyspermee. Te À de le 1 l4 à FAT di cahacrÈnss SPÉGIPIQUES ET SYNONYMIE. LU He folie pilis tariertatis propagiaibus, glohows. à Laxx, Syve, pl. G65.-— Minis. Dci, re. 4. A ps nm Rep Sp. ‘han Ep à RL Aa. Soc. “ar grd But, Mau, 6. 8 f a nn te On rh Le tas. 281. a SE us aie) do AS ec 391. re nr nervosis. rs urcen surtout au printemps, couvre le milieu de ses rovettes ; mais elle done de fort jolies leurs. On hi tre savage parmi Les rochers dévonrverts hantée montagnes de l'Ersique des Alpes, dus Pyrénées, aie. Frarmpmneté: elle y méritait à merveille; woit. qion derigor Bi Le mamie FA PAL à events paptttinnhe merite {ete rt Cor vase nl EE DENAIN D pur pute JOUBARBE TOILE - D'ARAIGNÉE. SEMPERPIPUM ï ARACHNOIDEUM. 9% Dodécandrie-Dodécagynie. Famille des Crassulacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 12-partitus. Petala duodecim. Capsulæ duodecim , polysperme. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SEMPERVIVUM, folis pilis intertextis : propaginibus globosis. SEMPERVIVUM arachnoïdeum. Lux. Spec. pl. 665. — Mn. Dict. n. 4. — Jaco. Aust. app. p. 51. tab. 42. — Korn. Del. 2. tab. S. 8. — Win. Sp. pl. 2.933. — Hort. Kew. ed. 2. 3. 173. — Pensoon Syn. 2. 20.— De Car. PI, grass. t. 106.— In. Prodr. Syst. nat. 3. 413. — Curr. Bot. Mag. 68. — Haw. Syn. pl. suce. 169.— Law. Dict. Encyc. 3. 290. — Sprexc. Syst. veget. 2. 469, — Dux.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2. 5.286. SEMPERVIVUM petalis integris : ocellis torulosis. Scamwr con. 149. tab. 38. : SEDUM montanum, tomentosum, Baun. Pin. 294. — Tourx. /nst. 262. — Monis. ist. 3. 474. t. 8. [. 44. SE DUM rubrum montanum, gnaphaloides, Cor. ecph. 1.p. 292. tab. 291. — Ras. Hist, 688, 5. SEDUM montanum roseum minus reticulatum. Barr. Ice. 393 et 391. n. 1. SEDUM rosulis arancosis calvescentibus; petalis connatis, nervosis. Harz. Helv. 952. Corte Joubarbe intéresserait par la seule singularité de son port et du réseau qui, surtout au printemps, couvre le milieu de ses rosettes ; mais elle donne encore de fort jolies fleurs. On la trouve sauvage parmi les rochers découverts des hautes montagnes de l'Europe, des Alpes, des Pyrénées, etc. Transportée dans les jardins, elle y réussit à merveille, soit qu'on l'abandonne sur les 318. rocailles exposées au soleil, soit qu'on la garde en pot. Elle fleurit ên juillet et août. . Ses racines sont fibreuses ; elles poussent des tiges toujours courtes qui, aussitôt qu'elles trouvent de l’espace, forment des espèces d'artichauds au moyen d'un grand nombre de feuilles pressées et rangées symétriquement, toutes épaisses, succulentes, entières, ovales-aiguës : les feuilles extérieures sont plus grandes; les intérieures émettent de leurs pointes des poils blanes et menus qui, se croisant et se réunissant avec ceux des feuilles voisines, forment une sorte de réseau tout-à-fait semblable à une toile d’araignée ; c’est de là que lui viennent ses surnoms. Ces rosettes se multiplient au pot de déborder le pot dans lequel est la plante : alors il faut les retrancher, car on ne peut espérer de fleurs que d'une ou deux des plus grandes rosettes. Leur centre se prolonge en une tige de plus de six pouces, cylindrique, épaisse, succulente, teintée de pourpre vers le sommet, empor- tant avec elle le plus grand nombre des feuilles qui toutes sessiles, et presque toutes opposées, s'alongent un peu et prennent un œil rougeûtre. L'extrémité de cette tige devient une cime dont chaque division porte ordinairement trois fleurs. Celles-ci varient considérablement dans le nombre de leurs par- ties , le calice se composant de huit à douze divisions étroites et aiguës, et la corolle de huit à douze pétales d’un rouge très-agréable, assez grands, et à la base desquels sont attachées deux étamines. Les germes aussi en nombre indéterminé et variable deviennent autant de capsules à une seule loge con- tenant plusieurs ovules attachés à un trophosperme longitudinal. On cultive le plus ordinairement la Joubarbe toile d'araignée dans des pots dont le fond est garni de deux doigts de sable pour faciliter l'écoule- ment des eaux; il est bon de la rentrer dans une forte orangerie, claire, atrée et sèche; car elle craint l'humidité qui peut l'endommager, et même la faire périr, surtout pendant l'hiver. On la propage facilement par ses rosettes qu'on sépare grandes ou petites, et qui ne tardent pas à faire des racines, si déjà elles n'en ont pas. On peut encore la propager de semences; mais ce moyen est trop long et trop douteux, quoique cependant il arrive assez souvent que les graines se sèment d'elles-mêmes. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice. Fig. 2. Un pétale avec deux étamines. Fig. 3. Une étamine grossie, 4, Fig, 4. Un ovaire. = LA! rade ? ? ? (a fonchus nmacrarbi 4, Laitron à grosses fleurs . | LAITRON A GROSSES FLEURS. SONCHUS | MACRANTHOS $ BE U n i 6 à | {1} - , HAT Su pr tue 'é 4 d JR A N Hi à rotin. à À me Fowille des Corymibifäres. | canaerbe Mirur ur. hguiati omnes et ‘Aermaphretit, Caiysscpamunis polyphythus imbricotus, inagualis, basi ventrirouss. co Semen | ériatum, Pepper: parpapéloeo ; rai co: pl ; F4 canacrènrs sPÉetriqQues &r NET j sono en ren mg is bus, “he Fe F, are an pt À tp mon Li eo fe ne an ivre at chap à » » pure, d'aprés Divine des Gb. ur, p. 159 ‘b, x, p. 159), d'üne 6 de sonkhos, aëser semblable à là le laine , si ce n'est que ses parties sont En il une quantité assez sr rnie - Fe 319. AUDE CAES ? HTC are M : Laitron à grosses fours . CA FRCÈCS # f, M pren” SRE & as RÉ ni : RS SSL Eee CN À LAITRON A GROSSES FLEURS. SONCHUS MACRANTHOS. + Syngénésie-Polygamie égale. Famille des Corymbiftres. —#2———— CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Flores ligulati omnes et hermaphroditi. Calyx-communis polyphyllus , imbricatus, inæqualis, basi ventricosus. Receptaculum nudum. Semen striatum , papposum; pappo piloso , sessili. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SONCHUS caule suffruticoso; foliis sessilibus, lanceolato-oblongis, runcinatlis, marçine denticulato-spinulosis; floribus corymboso-umbellatis ; pedunculis tomentosis ; squamis calycinis exterioribus obtusis. SONCHUS macranthos. Pom. Dict. Encyc. suppl. 3. p. 289. SONCHUS congestus. De Caxo. Catal. Hort. Monsp. Lss dénominations latine et française données très-anciennement (1) à ce genre ou à l'espèce qui en est devenue le type, expriment d'une manière fort exacte, la constitution de l'un des principaux organes des espèces qui com- posent le grouppe. Sonchus , dérivé de cu9:, signifie un tube creux et mou, comme est la tige de ces plantes; on devine facilement que le mot laitron est applicable au suc blanc laiteux qui transsude de cette tige, à la moindre blessure qui lui est faite. Le genre Sonchus offre en ce moment une trentaine d'espèces propres, assez généralement, au climat de l'Europe; quelques- unes sont originaires des Canaries, et de ce nombre se trouve le Laitron à grosses fleurs, qui a été découvert, en 1800, par MM. Ledru et Broussonnet. Le dernier en a rapporté des graines, au moyen desquelles cette plante a d’abord été cultivée au jardin de l'école de médecine de Montpellier, d'où elle (1) Pline , au livre xxx, chap. 22, parle, d’après Dioscorides (lib. 11, p. 159), d'une espèce cultivée de sonkhos, assez semblable à la laitue , si ce n’est que ses parties sont armées de piquans; il s'écoule de sa tige creuse une quantité assez abondante de suc laiteux. 319. a été ensuite envoyée au Jardin du Roi à Paris, et de là elle s'est répandue chez divers amateurs. Elle fleurit au mois de mai. Sa tige est une souche ligneuse, revêtue de sortes d'écailles formées par la base des anciennes feuilles; elle persiste pendant quelque temps après la chute de celles-ci; elle produit un petit nombre de rameaux simples, herba- cés, garnis de feuilles sessiles, alternes , oblongues-lancéolées, glabres, roncinées ou incisées en lobes anguleux, bordés de dents très-fines, très- nombreuses et presque épineuses, Ces feuilles sont d'autant plus grandes et d'autant plus incisées qu’elles sont placées plus près de la base des rameaux, où elles sont rapprochées plusieurs ensemble en forme de rosette; les supé- rieures sont moins découpées, élargies et semi-amplexicaules à leur base. Les fleurs sont jaunes, larges de deux pouces, disposées, au nombre de huit ou plus, en corymbe au sommet des rameaux, et portées sur des pédoncules fistuleux , revêtus d'un duvet blanchâtre, laineux, très-fin, qui tombe facile- ment. Ces fleurs sont composées d’un grand nombre de demi-fleurons terminés chacun par cinq petites dents, réunis sur un réceptacle nu et glabre, dans un calice commun formé de quatre rangs d'écailles ovales- lancéolées , vertes et foliacées : les extérieures obtuses et revêtues de duvet comme les pédoncules. Chaque demi-fleuron a cinq étamines dont les an- thères sont linéaires, réunies entre elles, et formant un cylindre à travers lequel passe le style qui est plus long que la lame du demi-fleuron , et qui se termine par deux stigmates divergens. L'ovaire est inférieur, ovale-oblong; il devient une graine de même forme, surmontée d'une aigrette sessile, com- posée de poils simples. Quoique cette plante soit sensible au froid, sa culture n'exige cependant que des soins fort ordinaires : une terre douce mêlée d’un peu de terreau de bruyère, est le sol qui paraît lui convenir le mieux; mais il lui faut des arro- semens assez copieux. On la rentre avec les plantes de l'orangerie où elle passe l'hiver. Ses graines arrivant régulièrement à l'état de maturité, on la reproduit facilement par le semis sur couche et sous châssis, au printemps, L'éclat de sesracines, à l'automne, est encore un moyen de propagation que l’on emploie avec succès. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Une feuille de la partie inférieure des rameaux, avec la sommité fleurie d'un de ces rameaux. ‘ x » Fe £ € Vuai VHC (7 re CE Andromède en arbre. ; canacränes sPécrrroues. û 4 | ra LT SNORNAIR ne nn ns. ‘Syeé veget. # nn 158. Dow -Couns: Bot. culte. ed. 2.3, 495. nIUY] rooms vi ik É # MPNTNUUES , pavé et Ladunnehele +1 ANDROMÈDE EN ARBRE. 4NDROMEDA ARBOREA. # Décandrie-Monogynie. Famille des EÉricinées. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Calyx minimus, profundèé 5-fidus. Corolla 1-petala, campanulata vel globosa, 5-fida ; laciniis reflexis. Stamina 10, non exserta. Ovarium supe- rum; stylo stigmateque simplicibus. Capsula 5-locularis, 5-valvis ; loculis polyspermis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ANDROMEDA foliis ovato-oblongis, acuminatis, denticulatis; racemis secundis, paniculatis ; corollis rotundato-ovatis, subpubescentibus. ANDROMEDA arborea. Lux. Spec. 564. — Wnun. Spec. 2. p. 612. — Law. Dict. Encyc. 1. p. 158. — Micu. Arb. Amer. 3. p. 222. t, 7. — Botan. Magaz. t. 905. — L'aérrr. Stirp. nov. 2. — Hort. Kew. 2. 69. — In. ed. 2. 3.53. — Mu. Dict. 4. — Pursx Am. sept. 1. 295. — Srrexc. Syst. veget. 2. 291.— Lam. Dict. Encyc. 1. 158.—Duu.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2,3. 495. : ANDROMEDA arborea, foliis oblongo-ovatis integerrimis, floribus paniculatis nutantibus , racemis simplicissimis. Grow. Virg. 48. Frutez foliis oblongis acuminatis, floribus spicatis uno versu dispositis. Caress. Carol. 1. p. 71. 1. 71. | dont la brillante imagination se plaisait à répandre la vie et la sensi- bilité sur toutes les productions de la nature, n'a point donné d'épithète aux 320. plantes, quelque singulière qu’elle püt paraître, qui n'imprime une idée heureuse , qui ne soit, pour la pensée, une image sombre ou riante, mais toujours juste. Quelle suite d'allusions fines, mgénieuses et touchantes ne présente point sa nomenclature ! que de souvenirs mythologiques ne réveille- t-elle pas, comme pour soulager la mémoire fatiguée par l'aridité des noms! Nous en tenons encore la preuve dans ce nom Andromeda qui nous paraît adopté au hasard, et qui cependant, avec un peu de réflexion, nous amène à des arbustes languissans, presque desséchés sur le roc d'où les détachera la main protectrice que n'arrêteront point des précipices, bien plus mdomp- tables que tous les monstres, pour leur rendre, par la culture et une terre appropriée, la fraîcheur et le coloris qu'à regret la nature semble leur avoir ravis. Qui ne verra, dans la plante de Linné, l'imprudente fille de Cassiopé, que l'amour-propre offensé de Junon retint enchaïnée sur ce rocher rendu inaccessible par la présence d'un effroyable gardien! Qui ne comparera l'in- trépidité du naturaliste rapportant, à travers mille dangers, la précieuse con- quête qui va devenir l'objet de ses soins et de sa gloire, à la vaillance de Persée méritant, au péril de sa vie, celle qui désormais doit en faire le bonheur! Les Andromèdes sont des arbrisseaux, des arbustes ou même des arbres à feuilles coriaces et éparses, assez souvent opposées, d'un port agréable et élégant. On en connaît une trentaine d'espèces dont plus de la moitié est originaire de l'Amérique septentrionale; les autres appartiennent à la Ja- maïque, à l'Europe, à la Sibérie, au Caucase , à la Nouvelle-Zélande et à l’île Bourbon. Les bords escarpés des fleuves qui coupent les chaînes de la Géorgie, de la Caroline, de la Virginie et qui traversent ces contrées, sont les lieux où croît naturellement l Andromède en arbre; il y est fort chancreux et rabougri ,mais, replanté dans les vallons fertiles situés au bas de ces mêmes montagnes, cet arbre s'élève à cinquante ou soixante pieds, et son tronc ac- quiert douze à quinze pouces de diamètre. C'est la seule espèce du genre nombreux auquel il appartient, qui attcigne de si grandes dimensions : la plupart des autres Andromèdes ne sont que des arbrisseaux qui excèdent rarement quatre à six pieds de hauteur. il supporte des froids plus forts que ceux des lieux où il est naturel; car M. F. À. Michaux en a vu un individu, de dix-huit pieds de hauteur, planté à New-York, où les hivers sont plus rigoureux qu'en France. Ses feuilles, qui ont une saveur acide très- marquée, lui ont fait donner par les Anglo-Américains le nom de Sorrel- Tree, arbre à l’oseille, et les habitans du pays l'emploient avec le sulfate de fer pour teindre les laines en noir. L'Andromède en arbre a été introduit en Angleterre en 1752; mais il n'y a guère qu'une trentaine d'années qu'il est cultivé dans notre royaume, et il n'y forme encore qu'un arbrisseau d'une taille médiocre; l'individu le plus remarquable que l’on y cite, et que l'on dit être le plus beau de ceux de la même espèce qu'on puisse voir dans nos jardins, n’a pas plus de sept pieds de hauteur, et, comme ses branches sont nombreuses et très-étalées, il ne paraît pas devoir jamais prendre une grande élévation. Ses fleurs, qui paraissent en août et septembre, n'ont point, il est vrai, un très-grand éclat, cependant elles n’en contribuent pas moins à l’or- nement des bosquets. Sa tige est recouverte d'une écorce épaisse, crevassée, et elle se divise en branches et en rameaux menus, étalés, garnis de feuilles alternes, ovales, oblongues, acuminées, finement dentées, pétiolées, velues dans leur jeu- nesse, parfaitement glabres et d’un vert gai quand elles ont acquis tout leur développement. Ses fleurs sont blanches, assez petites, très-nombreuses , pédonculées, tournées d'un seul côté, et disposées , au sommet des rameaux, en plusieurs grappes grêles, longues de trois à cinq pouces, formant dans leur ensemble une large panicule. L'axe des fleurs , les calices et les pédon- cules sont revêtus d’un duvet très-court , et ces derniers sont munis de deux bractées très-petites. Le calice est court, découpé profondément en cinq divisions pointues. La corolle est monopétale, en grelot, quatre fois plus grande que le calice, découpée à son bord en cinq dents obtuses, réfléchies en dehors. Les étamines, au nombre de dix, sont plus courtes que la corolle, instrées au réceptacle; leurs filamens portent des anthères oblongues, à deux loges s’ouvrant dans leur partie supérieure par une fente placée au côté externe. L'ovaire est globuleux, velu , surmonté d'un style cylindrique, plus long que les étamines, et terminé par un stigmate simple. Le fruit est une capsule à cinq valves et à cinq loges, renfermant chacune plusieurs graines. L'Andromède en arbre est donc une plante rustique; on lui donne ordi- nairement un sol léger mais substantiel, et mieux encore le terreau de bruyère pur ou mélangé avec la terre douce et consistante; il se plaît dans les lieux abrités, frais et faiblement ombragés ; l'exposition du nord lui est plus favo- rable que toute autre; il y végète beaucoup mieux et redoute moins la gelée. On le multiplie facilement de marcottes et de boutures. On en fait des semis, mais seulement avec les graines venues de l'Amérique; car l'on n'en a point encore recolté, dans nos climats, qui soient parvenues à l'état de maturité parfaite. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice, l'ovaire, le style etle stigmate , vus à la loupe. Fig, 2, Une étamine vue de même. Ê 11 J n ‘ . { | | | « L o : | : . ‘ , ï À + ll an | | « 1 | L” ne ; ! :$ ‘ , | ñ : x À L h ‘ | Re ï 3 Li "2 | 4 ° ru .i ; c n [ 0 4 k | \ rh 1 | d . | £ “ “= " È 1 4 | " :} 1 £ + M ! | . LA É . : Ù ‘À Mur Te \ ANSE : k y Le nm, » | 4 e % PR k . = . = 11 4 , Y > | | | | : 4 : | L .P TT | » ; . [te A l ) * n | " | : + LE] | Ù j ï . 4 à | i d.p \ ï * : Car | | LI À ‘ 2 | 4 = | l L = EL D L'Bessa pire AH hielicr for: hui Stapéhie velue . JAN EE on astres Spin. parvus | hell L-potaln, rotatn, magna. 4 lmeëmiis bass batis, apice owti. Mpaiti dupler : traque 5-Jidr asian ag . Stamina Betas roonlaribus, sessilibus , progres superioris adnatis, Ovrdla VE. sapnom stylis subnuilis : ot tm 5-gono. Follieuti 2, oblanyé, sut : seminibus papposis. Eh | cAnaGrÈRES hécirrQues en Marines | PSTAPELIA ramis tetragonts, adscendentilaut, ail aviféris: pedun- culis terctibus , D ma ns loris :vorolle be onAryEne forigique indie aeutiusculis. 1 Mo gi Muret con ME. Demon he Hi rgaune de ab tt ae probable le césiac tiasrs d'autres de cette vaste péninsule. Ses fleurs, doi y dnes se prolonge de à huit jours, et qui se succèdent les vus #ilé autres pendant une partie de Fété et de l'automne , exhalmi}.. somme presque toutes “ D ru une chi AAtite 1 repoussante, | aires avec los Afite 1mws-prononcés, et séparés ana. 1 à très-profond fer hülssules, dont elles sout char- pr an piste courts et acérée, rose Stapele vel. STAPÉLIE VELUE. STAPELIA HIRSUTA. Ÿ Pentandrie-Digynie. Famille des Pittosporées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-partitus, parvus , persistens. Corolla 1-petala, rotata, magna, plana ; laciniis basi latis, apice acutis. Stellula duplex : utraque 5-fida. ambiens organa genitalia. Stamina 5 ; antheris 2-locularibus, sessilibus , radis stellulæ superioris adnatis. Ovaria 2, supera; stylis subnullis ; stigmate peltato, 5-gono. Folliculi 2, oblongi, subulati ; seminibus papposis. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. STAPELIA ramis tetragonis, adscendentibus , bast floriferis ; pedun- culis teretibus, longitudine floris : corollæ quinquefidæ , margine fundoque villosæ laciniis ovatis, acutiusculis. STAPELIA hirsuta. Lux. Spec. 316.— Wu. Spec. 1. p.1278.— Law. Lust. t.178. n.2.— Jaco. Miscel. 1. p. 28. t. 3. — In. Stap. cult. t. 15. — — Mn. 1con. 258.— Hort. Kew. 2. 85. — Tauxs. Prodr. 46. — Persoow. Syn. 2. 85. — Ken Bot. reg. 796. — Haworrn Syn. pl. succ. 19. — I». Supp. pl. suce. 9.—Pom. Dict. Encyc.7.371.— Rosx. et Sc. Sp. pl. 6. 17. —Linr. En. Berol. 254.— Desr. Flor. atl. 1.213. —Srrexc. Syst. veg. 1.839. ASCLEPIAS Africana aizoides, flore pulchrè fimbriato. Couuer. Rar. 19. £. 19. — Branz. Succ. 3. p. 5.t. 23. — Roes, Ins. Musc. t. 9. STAPE LIA denticulis ramorum erectis. Lin. Hort. cliff. 77. — Rov. Lugd.-Bat. 409. — Mnx. Dict. 2. — Kwwu. Cent. 89. Le. Stapélie, que l'on trouve en culture dans tous les jardins botaniques et dans la plupart de ceux des amateurs, y est connue depuis 1710, qu'elle fut apportée du Cap de Bonne-Espérance ; cependant elle n’est point exclu- sive à cette partie de l'Afrique, car M. Desronraies l'a retrouvée dans le royaume de Tunis; et il est assez probable qu'elle croît de même dans d’autres régions de cette vaste péninsule. Ses fleurs, dont la durée se prolonge de sept à huit jours, et qui se succèdent les unes aux autres pendant une grande partie de l'été et de l'automne, exhalent, comme presque toutes celles de ce genre assez nombreux, une odeur fétide et repoussante. Ses tiges sont quadrangulaires avec les angles très-prononcés, et séparés par un sillon longitudinal très-profond; les tubercules, dont elles sont char- gées sur ces angles, se terminent par une pointe courte et acérée. Les fleurs, 321. qui naissent de l'aisselle de ces tubercules et à la base des rameaux, sont portées sur des pédoncules simples, cylindriques, pubescens, de la longueur de la corolle, ou à peine plus longs. Chaque fleur est composée, 1° d’un calice divisé jusqu'à sa base en cinq parties lancéolées, plusieurs fois plus courtes que la corolle; 2° d'une grande corolle monopétale, plane, un peu charnue, partagée jusqu'à plus de moitié en cinq découpures ovales ou ovales-lancéolées, terminées en pointe : le fond de cette corolle est abon- damment chargé, ainsi que les bords des découpures, de longs poils soyeux de couleur violâtre, et le fond de ces mêmes découpures est jaunâtre, marqué de nombreuses stries transversales, de la même couleur que les poils; 3° de cinq étamines portées par un corps particulier placé au centre de la fleur, formé par les filamens soudés et représentant une double étoile d'un violet brun : chacune a cinq rayons; les anthères sont à deux loges, placées à la base interne des rayons de l'étoile supérieure, qui sont bifides, aigus, cana- liculés sur leur dos, comprimés et aplatis latéralement : les rayons de l'étoile inférieure sont plus courts, canaliculés, mucronés à leur sommet ; 4° de deux ovaires supérieurs, oblongs, terminés par un seul stigmate en plateau pentagone, enclavé dans la base des rayons de l'étoile supérieure. Le fruit est formé de deux follicules alongés, redressés, à une loge renfermant des graines nombreuses, imbriquées, surmontées d'une aigrette. Comme toutes les Stapélies, celle-ci doit rester toute l'année sur les tablettes de la serre tempérée, les plus voisines des vitraux; une bonne terre franche et substantielle, quelques platras au fond du pot, suffisent à sa végétation ; elle demande peu d’arrosemens en hiver; on les rend un peu plus abondans en été. On la multiplie ou par ses graines que l'on sème au printemps, en terrine et sur couche chaude, ou par les boutures que l'on ne met en terre que lorsque la blessure, produite par le détachement de la plante, est parfaitement séchée; on en met ordinairement trois ou quatre sous une même cloche, et on les prive totalement du contact de l'air jusqu'à ce que l'on s’apercoive qu'elles commencent à faire des racines, alors on les accou- tume insensiblement aux impressions de l'air, en soulevant graduellement la cloche; plus cette opération est lentement ménagée, et plus la réussite est certaine. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Deux des découpures de la corolle vues en‘dehors. Fig. 2. Partie du pédon- cule, le calice et les deux ovaires. Fig. 3. Un des rayons de l'étoile supérieure, vu de côté. Fig. 4. Une anthère vue de face et un peu grossie. nd se. , CR | | ve Pherva Pinx® Ce? : PPDA Cala my elit Eutaxie à feuilles de Myrte . ne tn dt ne — — RE —— 1 À FEUILLES DE MYRTE EUTAXIA | MFRTIFOLIA, $ & APE 1] - Fake we Er à tnt. Je. Mrute DOTE EUTAXIE A FEUILLES DE MYRTE. EUTAXIA MYRTIFOLIA. $ Décandrie-Monogynie. Famille des Léqumineuses. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 2-labiatus : labio superiore subemarginato , inferiore 3-fido. Corolla papilionacea ; vexilli laminé paulo latiore quäm long. Stamina 10, distincta. Ovarium dispermum ; stylo uncinato ; stigmate capitato. Legumen modicè ventricosum. Semina strophiolata. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. EUTAXIA fois oblongo-lanceolatis , acutis, mucronatis, opposilis ; pedunculis floribus axillaribus geminis, alarum apendicibus brevissimis. EUTAXIA myrtifolia. Brown. #x Aort. Kew. ed. 2. 3. 16. — De Car. Prodr. Syst. nat. 2. 109. — Srrexc. Syst. veget. 2. 352. DILLY YNIA myrtifolia. Sura, x Li. Soc. Transact. 9. p. 263. — Botan. Magaz. t. 1274. — Lors. Herb. gen. 344. | DILLY YNIA obovata. Las. Vov. Holland. 1. p.110. t. 140. — Porn. Dict. Encyc. 8. p. 448. Lss plantes de ce genre sont originaires de la Nouvelle-Hollande; celle qui fait le sujet de cet article est cultivée en Angleterre depuis 1803, et c'est de ce pays qu'elle a été transportée dans nos jardins, quelques années ‘ après. Elle fleurit au mois de mai. L'Eutaxie à feuilles de myrte est un arbrisseau de quatre à six pieds de hauteur, dont la tige se divise en rameaux nombreux, épars ou opposés, 322, glabres, un peu grêles, garnis de feuilles nombreuses, opposées, oblongues- lancéolées, acuminées, portées sur de très-courts pétioles qui se prolongent au delà de leur insertion, en une côte saillante sur les rameaux, ce qui fait paraitre ceux-ci légèrement quadrangulaires. Les fleurs sont jaunes, mêlées d’un peu de rouge, assez petites, pédonculées, solitaires ou deux ensemble dans les aisselles des feuilles, et disposées dans la partie moyenne des ra- meaux. Le calice est monophylle, découpé environ jusqu'à moitié en cinq dents inégales, partagées en deux lèvres, dont la supérieure formée de deux dents plus larges. La corolle est papilionacée; l’étendard, arrondi, échancré, est plus large que long et plus grand que les ailes et la carène. Les étamines, au nombre de dix, ont tous leurs filamens libres, subulés, terminés par des anthères arrondies. L'ovaire est supérieur, oblong, velu, surmonté d’un style cylindrique, réfléchi, terminé par un stigmate obtus, pubescent; cet ovaire ne paraît contenir qu'un seul ovule. Comme toutes les plantes d'une constitution peu robuste, l'Eutaxie à feuilles de myrte exige, pour sa culture, les soins d'un jardinier fort exercé. Dans nos climais, elle ne résiste point à l'humidité ordinairement prolongée de nos hivers, aussi est-on obligé de la tenir constamment en pots, que l’on peut abriter selon les besoins. Le sol qui lui convient exclusivement est le terreau de bruyère pur, dont on remplit les vases de manière à laisser au superflu des eaux d’arrosement un libre écoulement. Si, dans la saison rigoureuse, on a la faculté de la réfugier dans la serre tempérée, on accélérera de beaucoup sa fleuraison en la tenant fort près des jours. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle divisée en ses différentes parties, l’étendard, les deux ailes et la carène ; le tout de grandeur naturelle. Fig. 2. Les étamines vues à la loupe. Fig. 3. Le calice vu de même. EC e | Phra lose È ü Zarroir Jeu D 7 3 - : C Lrocnadtum 7772 Ptit. Peragu à feuilles de lroëne. Le ape. r U A FRUILLES DE TROËNE. CLERODENDROM PU 1 YHGUSTRINUM. %. © Faille des Verhénaces. ive: “rage au résulte que la. su avi img et de çe DR Vo Pérage à feuilles de troëne Donne en Europeen 1789, «à sc | depuis PÉRAGU A FEUILLES DE TROËNE. CLERODENDRUM LIGUSTRINUM. + Didynamie-Angiospermie, Famille des Verbénacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx campanulatus, 5-fidus. Corolla tubo anqusto; limbo 5-partito, subæquali, patente; laciniis secundis. Stamina 4-didynama plurimum , exserta. Ovarium superum; stylo simplici; stigmate 2-lobato. Bacca 1-spermé calyce persistante magno cincta. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CLERODENDRUM jolis ovato-lanceolatis, integerrimis ; petiolis, pedunculis , calycibusque pubescentibus ; corymbis ter minalibus. CLERODENDRUM ligustrinum. Dayanr. èn Hort. Kew. ed. 2. 4. 64. — Srrenc. Syst. veget. 2. 758. VOLKAMERTA ligustrma. Jacqo. Collect. Suppl. p. 117. t. 5. f. 1. — Wir. Spec. 3. p. 383. — Porn. Dict. Encyc.8. 689. — Dum.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2. 2. 607. — Lorsez. Herb. gen. 341. Lx défaut absolu de caractères précis et tranchés a fait transporter tour à tour du genre Volkamier au genre Péragu, les diverses espèces de ces deux groupes; mais enfin R. Brown, dont le profond savoir est d'une grande prépondérance dans ces sortes de discussions, paraît avoir tracé, d'une manière stable, les limites respectives des deux genres; il en résulte que la très-grande partie des Volkamiers ont dû passer dans l’autre genre, et de ce nombre est l’espèce que nous allons décrire. Le Ptragu à feuilles de troène est originaire de l'ile de France. Il a été apporté en Europe en 1789, et depuis lors il a fait partie de toutes les collections de plantes de serre chaude. Ses fleurs paraissent en septembre, octobre et novembre. 323 Cette espèce présente un arbrisseau de quatre à cinq pieds de hauteur, dont la tige est cylindrique, revêtue d'une écorce grisâtre, et divisée, dans sa partie supérieure, en rameaux glabres, garnis de feuilles ovales-lancéolées, opposées ou quelquefois ternées, lisses des deux côtés, luisantes et d’un vert assez foncé en dessus, plus pâles en dessous, portées sur des pétioles légère- ment pubescens ainsi que les pédoncules et les calices. Les fleurs, d'un blanc terne, de grandeur médiocre , inodores, sont disposées, au sommet des ra- meaux et dans les aisselles des feuilles supérieures, sur des pédoncules rameux, formant dans leur ensemble un corymbe terminal. Le calice est monophylle, tubulé, à cinq dents à peine distinctes, souvent à demi fendu d’un seul côté, et moitié plus court que le tube de la corolle. Celle-ci est monopétale, infondibuliforme, à limbe partagé en cinq découpures ovales- oblongues, ouvertes et souvent réfléchies en dehors. Les étamines, au nombre de quatre et didynames, ont leurs filamens insérés dans la partie supérieure du tube de la corolle, et terminés par des anthères ovales-oblongues, bru- nâtres, saillantes hors du tube. L'ovaire est supérieur, ovale-arrondi, qua- driloculaire à loges monospermes, surmonté d'un style cylindrique, terminé par un stigmate bifide. Le fruit est une baie presque sèche, contenant quatre noyaux soudés par paires. Quoique le Péragu à feuilles de troène soit un arbuste de serre chaude, on ne peut point dire néanmoins qu'il soit difficile à cultiver; on peut même lui faire passer une grande partie de l'été hors de la serre, sans qu'il pa- raisse en souffrir, surtout s'il est placé à une exposition chaude. La matura- üon de ses graines ne s'effectuant pas complètement sous nos températures facrices, il n’y a d'autres moyens à employer pour la propagation de cette espèce, que ceux des marcottes et des boutures; on fait ces dernières en pot, sur couche ombragée ou dans la tannée; on place ensuite les plantes nou- velles dans une terre très-substantielle, en ayant soin de les arroser souvent, surtout à l’époque de leur plus forte végétation. Il est rare que l'enracine- ment des boutures exige plus de deux mois. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle fendue dans sa longueur et développée afin de faire voir l’inser- tion des étamines. Fig. 2. Le calice, le style et le stigmate, Fig. 3. L’ovaire, le style et le stigmate. Goulet reulp LBerra pie e Hi jones : Peel À Ficoïde à grandes fleuré. RE — DE A GRANDES FLEURS. MESEMBRVANTHEMUM Vo d'ONFACTABILE. 7 ÿ ace 0 demie" ae Pate Lo des som k me ‘casithas CRE LE HESSE 3 5-fidus, persistens. Petala numenbhis. Himéastier . bawi loviter con- mp serie insert, Simnina ner -1 Ovariain inferum ; rariis 4 vel 10. Capsula earnosa , | Minbilsente, multi-locularis, " AU IR EMIR, Ercéonts madis, saber hs. Hncarad É: Ua 6, LA cl FE A L72 4, es, RE RE à ie it rod, “. si est à regretter qu'elles ne rt feuillées ; ot les voit paraître : . + elles éosthmient à s'épanouir in sin M gène, Bgnmne, divisée Muilles tribunes, aiguës, an peu ar- de poïtits wiii-transparens, opposées et Ne 324. HART. UPh, MT 4 FRERE CEA NAT } \ ” , Lannion TRES TE EVER SEE TER K ù EN: F Goulcé sculr ” d Pr À Fe condor esnarrit Al rt Ficoïde à grandes fleurs. FICOÏDE A GRANDES FLEURS. MESEMBRVANTHEMUM SPECTABILE. Ÿÿ Icosandrie-Pentagynie. Famille des Æicoïdées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-/idus, persistens. Petala numerosa, linearia, basi leviter con- nata, multiplici serie inserta. Stamina numerosa. Ovarium inferum ; stylis 5, rariüs 4 vel 10. Capsula carnosa, umbilicata, multi-locularis , loculis numero stylorum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MESEMBRYANTHEMUM foliis triquetris, acutis, connatis, subar- cuatis, lævibus, glaucis, punctatis ; caule ramoso, ascendente ; pedunculis terminalibus , unifloris ; calycinis laciniis scariosis. MESEMBRYANTHEMUM spectabile. Hawonr, Mesemb. 385. n. 126. — I. Syn. pl. suce. 240.— In. Misc. nat. 68. — Curr. Bot. Mag. t. 39,6. — Srrexc. Syst. veget. 2,523. —WNnin. Sp. pl. 2. 1048. — Hort. Kew. ed. 2. 3. 234. — De Cano. PL. grass. 153.— In. Prodr. Syst. nat. 3. 436. — Pom. Dict. Encyc. suppl. 2. 645. LA Ficoïde à grandes fleurs, l'une des plus jolies espèces du genre, a été apportée du Cap de Bonne-Espérance en Europe, dans l'année 1787, par F. Massor; elle a été remise à M. Haworra, qui, vu la beauté de ses fleurs, lui a donné le nom spécifique de Spectabile; 1 est à regretter qu'elles ne soient point portées sur des tiges agréablement feuillées ; on les voit paraître dès le commencement du mois de mai, et elles continuent à s'épanouir pendant les deux mois suivans, aux heures où le soleil répand sur elles sa plus vive lumière, La tige de cette Ficoïde est haute de six à huit pouces, ligneuse, divisée en rameaux redressés, garnis de feuilles triangulaires, aiguës, un peu ar- quées, lisses, glauques, parsemées de points semi-transparens, opposées et 324. connées à leur base, rapprochées entre elles dans la partie inférieure des rameaux. Les fleurs sont purpurines, ou d’un beau rouge, terminales, soli- taires sur des pédoncules alongés, chargés vers leur milieu de deux feuilles courtes. Le calice est monophylle, turbiné, adhérent dans sa partie inférieure avec l'ovaire, partagé dans la supérieure en cinq découpures un peu inégales, scarieuses, roussâtres. La corolle, beaucoup plus grande que les divisions calicinales, est formée d'un grand nombre de pétales linéaires , insérés sur deux rangs et à la base des divisions du calice. Les étamines, beaucoup plus nombreuses encore que les pétales, et environ trois fois plus courtes qu'eux, sont disposées sur plusieurs rangs inégaux en hauteur et insérés sur le calice, au-dessous de ces mêmes pétales; leurs filamens sont velus à leur base, ter- minés par de petites anthères ovales-oblongues, d'une couleur jaune pâle. L'ovaire, infère ou adhérent avec la partie monophylle du calice, est sur- monté de cinq styles courts, charnus, ouverts en étoile, et terminés chacun par un stigmate aigu. Le fruit est une capsule charnue, partagée en cinq loges contenant chacune un grand nombre de graines petites et arrondies. La Ficoïde à grandes fleurs doit être cultivée en pot, dans un mélange de parties égales de terre douce et substantielle et de terreau de bruyère; il faut avoir soin de mettre au fond de ces pots un peu de gravier ou de décombres, afin de faciliter l'écoulement des eaux superflues soit d’arrosement ou de pluie; le moindre excès d'humidité est fort nuisible aux racines, et si l’on ne prend pas toutes les précautions convenables pour les en garantir, elles sont bientôt atteintes par la pourriture qui gagne immédiatement toute la plante. On multiplie cette Ficoïde par le semis des graines aussitôt après leur ma- turité : on l'opère sur couche chaude et sous châssis. La propagation par boutures est aussi facile que certaine, si préalablement on a laissé dessécher, pendant plusieurs jours d'exposition sur la tablette de la serre, les blessures que l'instrument a faites aux fragmens de la plante en les détachant. Ces fragmens doivent être déposés dans le terreau de bruyère et étouffés sous des cloches. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Plusieurs pétales avec quelques étamines. Fig. 2. Le calice, l'ovaire, le style et plusieurs étamines. Fig. 3. Une étamine vue à la loupe. Fig. 4. La capsule entière. Fig. 5. La même, coupée horizontalement pour faire voir ses cinq loges : à côté est une graine vue séparément et un peu grossie. RO ie ” TES 7 Farrois sep A 7, PL 1. 227 age Crafi fol [2 l Sa xifragre à feuilles charnues . Ari rt “ Û ' _ _SANIFRAGE A FEUILLES CHARNUES. SAX/KR4G4 11700 -CRASSIFOLIA. Ÿ Lit, Lo 40h 41 1) Mdrio-Digynie. Faille des Sasÿragées. EU em ee H | | ÉAMAONNRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyéluss Etèur, Pounistohs. Corolla G-petnla. Stamina 10, li 2 Capsala L-locwihnte, rier apicem dehiscens , polysperme, Lt DATE QU te UT \ AE . CARAGTÈR NE MIMEINIQUES DT STNONTMIL N NSAXIFRAGA folits ovcilie, dtbrieté serratis, peliolatis, coriaceis, eras: Hioulis, glaberrimés ; caule nédk: fioribus paniculatis, conglomeratis, "SAMFRAGA crassifolia. Lx p.573. Wiuco, Sp. 2.p. 644. — Poun. Dict. Encyc. 6. p. 683, — Cunms, br. Magaz. 196.— Hort. Kew, ed. 2. 3, Syst. veget. 2. 362. Dun.-Couns. Bot. oultie. vd, 2. 5, 202. its ovalibris hlusis, ete, Gues. FI, Sib. 4, p. 166. +. 66. ISF par les botasiite +, cyre be phapart des plantes composant aceupe, éraingmt runs les fissures des roches qu'elles de fire éolukon, dené fie sur num Sazifrage, com- latins saura. picrre où roche, et frange, je brise, Des os dlisposés à voie din pures. chere les faits tes plas sigles “naturels, avaient stiguré da sutte mêrne übecrvation, que les saint ainsi Won vante. darmient avoir lu propriété de réduire, ent les pierres ts cuiculs Gus la vessie; de là eet résultée ance dans des propriétés chimériques, qui, bien des fois, ont | nalades , su éloignant l'applisation du véritable remède, ciquéanes exceptées, sont de très-petites plantes qui & Héitagnes alpines. On en connaît aujourd'hui au té épices. Celle qui fait le sujet de cet article cet une te, et elle s'écarte d'ailleurs beaucoup, par von port et rise . de presque toutes les autres, dont les ficurs sont "ès peti Rte est originaire des montagnes élevées de la Sibérie, duetuur Sorañer qui, en 1765, l'a introduite dans les jardins en ldlod, elle s'en ensuite répandue dans ke reste-de l'Europe. Ses à la fin de mars ou an commencement d'avril. Gmélin, d ik NUE 195. + AMIE 1 LA TR) LE L PT AUS ALLER ET AC 3; î \ TN Sr PLUS nr x vif dé CAL, DELLE à douilles charnues . SAXIFRAGE A FEUILLES CHARNUES. SAXIFRAGA CRASSIFOLIA. % Décandrie-Digynie. Famille des Saxifragées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-fidus, persistens. Corolla 5-petala. Stamina 10. Styli 2. Capsula 1-locularis, inter apicem dehiscens, polysperma. CGARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SAXIFRAGA folis ovatis, obsoleté serratis, petiolatis, coriaceis, cras- siculis, glaberrimis ; caule nudo ; floribus paniculatis, conglomeratis. SAXIFRAGA crassifolia. Lis. Sp. 573. — Wuuv. Sp. 2. p. 644. — Poin. Dict. Encyc. 6. p. 683. — Curnis, Bot. Magaz. 196.— Hort. Kew. ed. 2. 3. 67.— Srrexc. Syst. veget. 2. 361. —Dum.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2, 5.292. SAXIFRAGA folus ovalibus retusis, etc. Guer. FI. Sib. 4. p. 166. t. 66. L'ossenvarron faite par les botanistes, que la plupart des plantes composant le groupe qui nous occupe, croissaient dans les fissures des roches qu'elles ont l'air de briser, de faire éclater, a donné lieu au nom Saxifraga, com- posé des deux mots latins sazum, pierre ou roche, et frango, je brise. Des esprits toujours disposés à voir du merveilleux dans les faits les plus simples et les plus naturels, avaient auguré de cette même observation, que les plantes qui brisaient ainsi les roches, devaient avoir la propriété de réduire, de triturer également les pierres ou calculs dans la vessie; de là est résultée une aveugle confiance dans des propriétés chimériques, qui, bien des fois, ont été funestes aux malades, en éloignant l'application du véritable remède. Les Saxifrages, quelques-unes exceptées, sont de très-petites plantes qui habitent en général les montagnes alpines. On en connaît aujourd'hui au delà de cent cinquante espèces. Celle qui fait le sujet de cet article est une des plus belles du genre, et elle s'écarte d’ailleurs beaucoup, par son port et la grandeur de ses fleurs, de presque toutes les autres, dont les fleurs sont souvent très-petites. Elle est originaire des montagnes élevées de la Sibérie, et c'est le docteur Sozanner qui, en 1765, l'a introduite dans les jardins en Angleterre, d'où elle s'est ensuite répandue dans le reste de l'Europe. Ses fleurs paraissent à la fin de mars ou au commencement d'avril. Gmelin, dans 325. son ouvrage intitulé : Flora sibirica, nous apprend que les Russes font usage de l'infusion ou d'une légère décoction des feuilles de cette plante en guise de thé, et qu’ils en ont obtenu de grands avantages dans les cours de ventre et dans plusieurs autres affections. La racine de la Saxifrage à feuilles charnues est épaisse, horizontale, vivace, garnie de fibres nombreuses, brunâtres; elle produit six à huit feuilles ovales, grandes, étalées sur la terre, un peu charnues, coriaces, très- glabres, d'un vert foncé, et bordées de dents irrégulières ; ces feuilles sont longues de quatre à six pouces, larges de trois à quatre, et portées sur des pétioles de deux à trois pouces de longueur, élargies et amplexicaules à leur base. La tige est cylindrique, nue, très-glabre comme toute la plante, presque de la grosseur du doigt, charnue, simple dans la plus grande partie de sa longueur, partagée, seulement dans sa partie supérieure, en plusieurs ramifications portant de petits bouquets de fleurs d’une couleur purpurine claire, et disposées en une belle panicule. Le calice, dans chaque fleur, est monophylle, un peu aride, partagé, jusqu'à moitié, en cinq divisions ovales, obtuses. La corolle est formée de cinq pétales ovales-oblongs, moitié plus longs que le calice, et insérés à la base des sinus formés par les divisions de ce dernier. Les étamines, au nombre de dix, ont leurs filamens subulés, un peu inégaux, insérés sur le calice au-dessus des pétales et plus courts que ceux-ci, terminés par des anthères ovales, à deux loges. L'ovaire est supère, à deux lobes ovales, prolongés chacun en un style simple qui se termine par un stigmate en tête. Le fruit est une capsule à deux valves et à deux loges, formées par les bords de chaque valve repliés en dedans, et contenant chacune des graines nombreuses. La Saxifrage à feuilles charnues, originaire de la Sibérie, doit, par consé- quent, résister à nos abaissemens ordinaires de température, aussi ne paraît- elle nullement en souffrir; quoiqu'elle croisse dans tous les terrains, elle préfère cependant ceux qui contiennent un excès de parties argileuses, dont l'exposition est fraîche et ombragte ; elle ne demande d'ailleurs aucun soin particulier, et donne à ses racines une extension si prompte et si grande, que leur seul éclat peut suffire à la propagation de la plante; il faut l’effec- tuer à l'automne ou dans le courant de février, avant que la plante n'entre en végétation. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Elle représente une partie de la plante de la Saxifrage à feuilles charnues ; à côté est une panicule détachée et bien fleurie. * . | | | É À — : | k | h ‘ f $ e à 4 nt | : | ï | - | \ + L.Besra »277 C Barrois ri LAID TL TI t 177 144 ve £ Jasmim ‘grèle . 2 » JASMIN GRÊLE JASMINUM GRACILE. ns Bismdrie-Monogynie, Famille des Juvminées, 4 | ŒARACTÉAR GÉNÉRIQUE. h dr S-déntatus , Mure. Corolla 1-prtala, infundibiliformis ; limbo 26 -partite, plane ; lacdaie hi our, Siamnina Ÿ, éntrà tubum coroliæ, Ovarium , superum ; stylo stage Laté à mpbsres el 2 2-cocca; loculis L-spermis ; Menus, art h FAN, PEUR MIQUES LT SYNONYMIE, | 44 JASMINUM caule volubshi: flis opporitis, vvatis, acutis ; petiolis hf tis ; floribus panieulals ; hrilenenldie articulatis. JASMINUM geniculatutn. Vaset: Ohsis di PL n. et £. 8. — Pom. Diot. | Ænoyc. suppl. 3.p. 132. — Lors Jlerb. guner. 221. : JASMLNUAL gracile. Axon. Bot, #epas. 127, — Hort. Kew, ed. 2. 1. 16. l MEL reg. 606. — Kane ôn Ann, los, 2. 358. — Bnowx. Prodr. 1. 521. : —Sramve. Syst, veget. 1.31. — Wiss. Hort. berol. 1. 10. ' rie Le goare Jaumin, qu 4 donné mm di à lu prûte fume dont il est le ; à que nosäbo es de botanique: il s'est vu tour à Pr g wanbre d'espèces qu'une conformité sidérément jé ; néanmoins 1! est encore festé Try réclamé judicieusement Me “hs Arabes qui, de temps imméurorial, ppelaient Fomin V'espèce qjtie sons considérons eomume la plus cominune. » Lou fait généralement de ce Jasmin, employé si « éssenux et garnir les treillages de nos jardins, lee ioins nos yeux par l'élégance de leur forme “parfum, on es ju dt qenser que cet arbrisseau, si prodigieusement soi oig : den contester be plus chaudes du globe, très-vraisemblablement es de la côte is Maiahur, d'où il nous à été transmis par les Arabes b sans 1. péitee vatrelisé sous leur ciel or or On dirait : 926. à gvoéralement recherchées, LD bg que L'inde et l'Arabie sont le vus, mu elles ne satisfont lodorat par les délices de. ultiplié duns nes ciimats : x besvant les injures des hivers les plus rigoureux, ‘ D ALU CE PE À Yu noot tale JASMIN GRÉÊLE. JA4SMINUM GRACILE. #ÿ Diandrie-Monogynie. Famille des Jasminées. GARACTÈRE- GÉNÉRIQUE, Calyx 5-dentatus , 5-fidusve. Corolla 1-petala, infundibuliformis ; limbo 5-partito, plano ; laciniis obliquis. Stamina 2, éntrà tubum corollæ. Ovarium superum ; stylo simplici. Bacca 2-locularis vel 2-cocca; loculis L-spermis ; seminibus arillatis. GARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. JASMINUM caule volubili; foliis oppositis, ovatis, acutis ; petiohs geniculatis ; floribus paniculatis ; pedunculis articulatis. JASMINUM geniculatum. Venr. Choix de PI. n. et t. 8. — Pom. Dict. Encyc. suppl. 3.p. 132. — Lorser. Herb. gener. 221. JASMINUM gracile. Axr. Bot. repos. 127. — Hort. Kew. ed. 2. 1. 16. — Bot. reg. 606. — Kzæxic in Ann. Bot. 2.358. — Browx. Prodr. 1, 521. — Srrenc. Syst. veget. 1.31. — Wu. Hort. berol. 1.10. Le genre Jasmin, qui a donné son nom à la petite famille dont il est le type, paraît aussi ancien que nos méthodes de botanique; il s’est vu tour à tour enrichi et dépouillé d'un grand nombre d'espèces qu’une conformité trompeuse y avait inconsidérément placées ; néanmoins il est encore resté fort riche, et constitue surtout, par des qualités généralement recherchées, l'un des plus beaux apanages du règne végétal. L'Inde et l'Arabie sont le berceau de la plupart de ces espèces, et le nom qu'a conservé le genre, malgré de pénibles eflorts pour lui trouver une étymologie grecque, est réclamé judicieusement en faveur des Arabes qui, de temps immémorial, appelaient Fsmin l'espèce que nous considérons comme la plus commune. Certes, au peu de cas que l'on fait généralement de ce Jasmin, employé si fréquemment pour parer les berceaux et garnir les treillages de nos jardins, où ses fleurs ne charment pas moins nos yeux par l'élégance de leur forme et l'éclat de leur blancheur, qu'elles ne satisfont l'odorat par les délices de leur parfum, on est loin de penser que cet arbrisseau, si prodigieusement multiplié dans nos climats, y bravant les injures des hivers les plus rigoureux, soit originaire des contrées les plus chaudes du globe, très-vraisemblablement de l'Inde ou de la côte du Malabar, d’où il nous a été transmis par les Arabes qui l'avaient sans peine naturalisé sous leur ciel voluptueux. On dirait 326. qu'imitateur fidèle de ces suaves odalisques dont il enivrait les sens, le Jasmin n'a jamais pu résister à la main qui lui prodiguait des soins; répondant toujours par des faveurs nouvelles à des attentions adroitement employées, on l’a vu passer successivement de la serre chaude dans la serre tempérée ou dans l'orangerie, et s’accoutumer enfin à toutes les contrariétés de la pleine terre où il semble, par une facilité et une activité prodigieuses de croissance, s’étudier à combler nos jouissances. On compte aujourd'hui une quarantaine d’autres Jasmins, et toutes ces espèces, excepté deux qui sont indigènes des parties méridionales ou tempérées de notre Europe, appartiennent, comme le Jasmin commun, soit aux climats chauds de l'Asie, soit à ceux de l'Afrique et de l'Océanie. Parmi les espèces propres aux îles de la mer du sud, il faut remarquer le Jasmin grêle, rapporté de l'île de Norfolk, en 1791, par l'illustre compagnon de voyage du capitaine : Cook, sir J. Banks. Sa fleuraison n'a point d'époque déterminée, on la voit s'effectuer en toute saison, et même il arrive rarement que l’arbuste soit complètement dégarni de fleurs. Sa tige est divisée en rameaux grêles, sarmenteux, grimpans, volubiles, garnis de feuilles opposées, ovales, aiguës, très-glabres, d'un beau vert, luisantes et persistantes, rétrécies à leur base en un court pétiole coudé et articulé. Ses fleurs sont blanches, d’une odeur très-suave, disposées au sommet des rameaux en petites panicules peu garnies, et portées sur des pédoncules articulés dans le milieu de leur longueur, et souvent trifides. Leur calice est monophylle, à cinq dents, ou quelquefois à six. La corolle est monopétale, infondibuliforme, à tube trois fois plus long que le calice, et à limbe plane, partagé le plus souvent en cinq découpures oblongues , ouvertes etun peu obliques ; le nombre de ces découpures varie d’ailleurs de cinq à huit. Les deux étamines ont leurs filamens courts, insérés dans la partie moyenne du tube : les anthères sont oblongues, à deux loges. L'ovaire est supérieur, arrondi, presque à quatre lobes, surmonté d'un style simple, de la longueur du tube, terminé par un stigmate ovale, comprimé et légèrement échancré, On cultive le Jasmin grêle en pot, dans un mélange de terre franche et de terreau de bruyère, et on le rentre dans l'orangerie pendant l'hiver. On le multiplie de boutures, de marcottes et de graines; on peut aussi le greffer en fente sur le Jasmin commun. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle fendue longitudinalement. Mig. 2. Le calice, le style et le stigmate. Fig. 8. Le pistil grossi. Ÿ ” 4 € V7 de COL » 72 Tulipe à pétales cornus . \AŸ mn 7 Aer LA 1 , . ia s PS Famille des Tudipacées. rat EXO EN 1e RO Calyx nes. cle nlata,86-petelie otaño-f longis. Staininé 6; ntis stübulatis, pitié: matheris oblongis. ( AA superum , » subtriqonunn Me tu ile, 3-obô. Capsula 3-gone, 3-valois, es re actes Waeurhieularie, 2-serialia. Le 0 M MN LL PTT fe TNGTRRR GÉNÉLIQUE, tu AT TT génér. 171: ns Kun Bot. regis, 127. — Ruvcuré Libue. n. 445, k (ur ra dite L cette espèce, je po Les feuristes Lie Le due Fer k isaanistes que eomme une variété : vnnue, et particulièrement re- rtéeites Éncilité avec laquelle on la voit fase el de uuances différentes, Feu une, ct dé la présenter comme une woies etroits. Elle est ainsi comprise dans + PAU ; mois en même temps les botanistes “a semblable, dans leur jardin de Chelsea, 088 ke Constantinople par M. Hamilton, #, œuit de la reccroir.de Perse où on l'avait mn restait plus le moindre doute que l'espèce ne les Anglais lui avaient donné le nom latin de M der T à pétales cornus, afin qu'il y ait au moins avec k dénomination de M. Mordant-Délaunay. Cette wladue avec ln Tulipe commune ou gesnérienne, il est e le mom du botaniste où de l'amateur auquel on 1327, Éalièe à guet eolatis, canalicu. en vi se soit hasurdé de distinguer la : e » préférence à à celui de T. stenopetale , nous le io de son introduction en Europe, ét même encore TULIPE A PÉTALES CORNUS. TULIPA CORNUT A. % Hexandrie-Monogynie. Famille des Tulipacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx aullus. Corolla campanulata , è 6-petalis ovato-oblongis. Stamina 6; filamentis subulatis, brevibus; antheris oblongis. Ovarium superum , oblonqum, subtrigonum ; stigmate sessili, 3-lobo. Capsula 3-Jon«, 3-valvis, 3-locularis. Semina numerosa, semiorbicularia, 2-serialia. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. TULIPA caule unifloro, glabro; foliis anqusto-lanceolatis, canalicu- latis; flore erecto; petalis longissimis, caudatis, margine undulatrs , subdentatisve. TULIPA stenopetala. Dezaunay, Herb. génér. 171. TULIPA cornuta. Ker Bot. regist. n. 127.— Revouré Liliac. n. 445. Paxoanr long-temps, cette espèce, cultivée par les fleuristes sous le nom de Tulipe turque, n'a été considérée par les botanistes que comme une variété de la Tulipe gesnérienne si généralement connue, et particulièrement re- cherchée des amateurs à cause de l’étonnante facilité avec laquelle on la voit se reproduire sous une multitude de formes et de nuances différentes. Feu Morpanr-Derauxay paraît être le premier qui se soit hasardé de distinguer la fleur qui nous occupe, de la Tulipe commune, et de la présenter comme une espèce, sous le nom de Tulipe à pétales étroits. Elle est ainsi comprise dans l'Almanach du Bon jardinier pour 1813 ; mais en même temps les botanistes de Londres faisaient une observation semblable, dans leur jardin de Chelsea, à propos de cette même Tulipe, envoyée de Constantinople par M. Hamilton, secrétaire d'ambassade, qui venait de la recevoir de Perse où on l'avait trouvée sauvage. Dès lors il ne restait plus le moindre doute que l'espèce ne fût bien naturelle ; et comme les Anglais lui avaient donné le nom latin de T. cornuta, qui a été adopté de préférence à celui de T. stenopetala, nous le traduisons en français par T. à pétales cornus, afin qu'il y ait au moins quelque rapprochement avec la dénomination de M. Mordant-Delaunay. Cette espèce ayant été confondue avec la Tulipe commune ou gesnérienne, il est difficile de préciser la date de son introduction en Europe, et même encore de vouer à la reconnaissance le nom du botaniste ou de l'amateur auquel on 927. en est redevable. Elle fleurit ordinairement, comme la plupart des Tulipes en nos climats, dans le courant du mois de mai. La racine de la Tulipe à pétales cornus est un bulbe arrondi, pointu en sa partie supérieure, de la grosseur d'une noix ordinaire, enveloppé d'une pellicule couleur de marron. Ce bulbe donne naissance à une tige cylindrique, glabre, haute d'un pied ou un peu plus, garnie de trois à quatre feuilles étroites-lancéolées, canaliculées, sessiles, d’un vert glauque, et terminée à son sommet par une seule fleur redressée, composée, 1° de six pétales lancéolés, aigus, longs de trois à quatre pouces, seulement larges de six à sept lignes, ondulés en leurs bords, ou chargés de quelques dents écartées ; 2° de six étamines, dont les filamens subulés portent des anthères alongées ; 3° d’un ovaire oblong, triangulaire, surmonté de trois stigmates sessiles. Le fruit, comme dans les autres espèces, est une capsule ovale-oblongue, trian- gulaire , à trois valves, à trois loges contenant un grand nombre de graines comprimées, semi-orbiculaires, disposées sur deux rangs. On remarque dans cette Tulipe trois variétés principales : la première a les pétales plus longs et plus étroits que les deux autres, un peu ondulés sur les bords, d'un assez beau rouge dans une grande partie de leur étendue, mais jaunes à leur base; la seconde a ses pétales presque aussi longs et aussi pointus que la première, mais ils sont moins étroits, comme festonnés en leurs bords, et d’une couleur blanche; la troisième a sa fleur tout entière d'un beau rouge de laque; ses pétales sont moins alongés, chargés de quelques dents écartées. La Tulipe à pétales cornus est une plante fort rustique ; on pourrait, sans danger, laisser éternellement ses bulbes en terre, et chaque année ils produi- raient des fleurs; mais ces fleurs s’appauvrissent insensiblement, et pour les avoir toujours belles, il est nécessaire de lever les bulbes tous les ans, et de les garder, pendant les mois de juillet, août et septembre, dans un endroit bien sec. Vers le milieu d'octobre, on les remet dans la terre qui doit être bien ameublée et mêlée de moitié environ de terreau de feuilles; on les enfonce de deux pouces et.on les espace de cinq à six. L'exposition du levant est préfé- rable à toute autre, et il faut ménager les arrosemens. La propagation se fait au moyen des caïeux; elle peut également s'opérer par le semis. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une étamine de la Tulipe à pétales cornus, variété à fleur blanche, Fig. 2. La fleur entière de cette variété. Fig, 8. Sommité fleurie de la même espèce, variété à pétales rouges et jaunes. Fig. 4. Le bulbe et la partie inférieure de la tige. Fig. 5. L'ovaire, les stigmates , et une seule étamine. We Cogneé se arunde l'urgati . Allamande Purg'at 1ve. ALLAMANDEPURGATIVE. A ALLAMAN. A CATHARTICAS Pentandrie-Monogynie. Famille des Apocynies. | “A ; À CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. . d w Calyx 5-fidus. Corolla 1-petala infundibuliformis. magna; tubo longe, coronato.: fatce ampliaté, campatulaté ; Bnbo patente, 5-fido, Siainme , fauci inserta ; antheris suboessilihus, sagillatis. Ovarium super ur 3 stylo filiformi, apice capiialo; stigmate bifido. Capsula echinata, {-ocularie AR TE | pa | ; =. (| Ganacrknss sréGrriQues pt synonxnis, ALLAMANDA\ folis lanceolatis, quaternis ; subsessilibus : floribus Grminalitr aailaribuaque, ALLAMAN DA cathartica. Lis. Mant. 214: — Sjet. veyet. ed. 13. p. 209, s: fil Suppl. 165. —Wanis. Spec. 1. p. 1231. — Cunr. Bot. Mag. n. ct 1 338. .— Lam. Dior, Encyc. 4. p. 601.—Gaurx. Fruct. 1. p. 209. 1.61. [A Hlust. gen. t.ATA, — Hort, Ka. vd. 3. 489. — 1n. ed. 2. 2. 66. — . Syat: vegot. 1.58%, ……Wou-Couns, Botrn, culiio. ed. 2. 3. 992, À grendiflora, Aëst: Curie. 1, p. 271. t. 106-— Poin. Diet. F: 4, à ARE NA Ne AMP 1 F'APOCIN UM senndeme, no flore luteo, Piu, Jevu. 20, £E CHIN, US scundens lacteéneres, flore maxime luteo. Banxeue. Æquin. 48. plante dont mine tits inf. était conrmme à Cayenme, d'ou elle est | eriginaire, sous Le idittt PC, lnsrjue le docteur Z. Auumans, qui. alors, noyageait denis cetie partis aleu wolonies françaises, et qui, depuis, fut pra seur de botanique et d'histoire naturelle à Leyde, fit connaître les avantages qu'il avait cbiéaus de l'emyloi dé 1x décoction de cette plante dans la cotique dite des peintres, que Lou sait être une sorte d'empoisonnement par le plomb dent quelques préparatiogss saut d'un usage si fréquent en peinture, Le _sucrès du remède ayant &é cavstaté à diverses repr x, Somaesne et Lixné, our consacrer la reconnaissance des botanistes, méritée par d'autres services e rendus à la science, changèrent, dans la nomenclature systérnatique m insiguifant d'Orélie contre celui d'APamende, qui fut presque ersellement adopté. Ce genre ne se compose jusqu'à préseut que de deux | ces, et encore la seconde est-elle fort douteuse, L'Allsmande purgatire naturellement sur le bord des rivières, elle‘ a été introduite ca Augieterre 1785, par le baron Hax; elle fleurit en juin et juillet, VAUT AR UE - "LAS rar me L2 LA. #0 | AT APTE “let # te y # Allavns nde Purgative LA Cmanst 10 ALLAMANDEPURGATIVE.ALLAMANDA CATHARTICAK# Pentandrie-Monogynie. Famille des Apocynées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-fidus. Corolla 1-petala infundibuliformis, magna; tubo longo , coronato; fauce ampliatä, campanulatà ; himbo patente, 5-fido. Stamina 5, fauci inserta; antheris subsessilibus, sagittatis. Ovarium superum ; stylo fiiformi, apice capitato; stigmate bifido. Capsula echinata , 1-locularis, 2-valvis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ALLAMANDA foliis lanceolatis, quaternis, subsessilibus ; floribus terminalibus axillaribusque. ALLAMANDA cathartica. Lin. Mant. 214. — Syst. veget. ed. 13. p. 209. Lx. fil. Suppl. 165. — Win. Spec. 1. p. 1231. — Curr. Bot. Mag. n. et t. 338.— Lan. Dict. Encyc. 4. p. 601.—Gzænrs. Fruct. 1. p. 295. t. 61. f. 4. — Lam. lust. gen. t. 171. — Hort. Kew. ed. 3. 489. — I». ed. 2. 2. 66. — — Srrenc. Syst. voget. 1. 584. — Dux.-Cours. Botan. cultiv. ed. 2. 3. 292. ORELIA grandiflora. Ausr. Guian. 1. p. 271. t. 106. — Porn. Dict. Encyc. 4. 601. APOCYNUM scandens, amplissimo flore luteo. Pium. Icon. 29. ECHINUS scandens lactescens, flore maximo luteo. Barnes. Æquin. 48. Li plante dont nous traitons ici, était connue à Cayenne, d'ou elle est originaire, sous le nom d'Orélie, lorsque le docteur F. Azramax», qui, alors, voyageait dans cette partie des colonies françaises, et qui, depuis, fut pro- fesseur de botanique et d'histoire naturelle à Leyde, fit connaître les avantages qu'il avait obtenus de l'emploi de la décoction de cette plante dans la colique dite des peintres, que l'on sait être une sorte d’empoisonnement par le plomb dont quelques préparations sont d’un usage si fréquent en peinture. Le succès du remède ayant été constaté à diverses reprises, SCHREBER et Livré, pour consacrer la reconnaissance des botanistes, méritée par d'autres services encore rendus à la science, changèrent, dans la nomenclature systématique, le nom insignifiant d'Orélie contre celui d'Allamande, qui fut presque universellement adopté. Ce genre ne se compose jusqu’à présent que de deux espèces, et encore la seconde est-elle fort douteuse. L'Allamande purgative croît naturellement sur le bord des rivières, elle a été introduite en Angleterre en 1785, par le baron Haks; elle fleurit en juin et juillet. 328. C'est un arbrisseau dont la tige se divise, dès sa base, en plusieurs rameaux cylindriques, lactescens, glabres, rougeâtres, sarmenteux, grimpant sur les autres plantes en s'entortillant autour d'elles. Ses feuilles sont lancéolées, aiguës , d'un vert gai en dessus, persistantes, glabres des deux côtés, chargées en dessous d'une nervure longitudinale très-velue, rétrécies à leur base, presque sessiles, et disposées quatre ensemble par verticilles écartés. Les fleurs sont grandes, d’une belle couleur jaune, terminales au sommet des rameaux, ou disposées dans les aisselles des feuilles deux ou trois ensemble, portées sur des pédoncules longs de quatre à cinq lignes. Chaque fleur en particulier est composée, 1° d’un calice monophylle, partagé presque jusqu'à sa base en cinq divisions inégales, lanctolées, aiguës; 2° d’une corolle monopétale, infondibuliforme , à tube alongé, évasé en cloche dans sa partie moyenne, fermé à son orifice par une couronne de poils blancs, nombreux, formant une voûte qui cache les organes de la génération : le limbe est partagé en cinq découpures larges, presque arrondies, un peu irrégulières et con- tournées ; 3° de cinq étamines à anthères sagittées, presque sessiles, insérées un peu au-dessous de l’orifice du tube; 4° d’un ovaire supérieur, arrondi, porté et entouré à sa base par un disque glanduleux, surmonté d'un style filiforme, de la longueur du tube, élargi tout à coup vers son sommet en une tête cylindrique, dentée, paraissant formée en grande partie par un corps glanduleux, terminé enfin par deux stigmates presque ovoïdes. Le fruit est une capsule orbiculaire, comprimée, coriace, hérissée de toutes parts de longs aiguillons, formée d'une seule loge qui s'ouvre en deux valves et contient plusieurs graines arrondies, bordées d'une membrane, rangées sur un double rang, couchées les unes sur les autres, et attachées sur les bords des valves. On cultive l'Allamande en serre chaude, dans le terreau de bruyère. Comme ses fruits ne murissent pas dans notre climat, on la multiple de marcottes. Elle demande à être fréquemment arrosée. A la Guiane, les habitans du pays emploient assez généralement ses feuilles en infusion pour se purger. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Partie supérieure du style avec les stigmates. Cette tête, qui porte les stigmates, est à dix dents inférieurement, et à cinq lobes dans sa partie supérieure : le tout est représenté très-grossi. Fig. 2. Le calice et le pistil de grandeur naturelle, Fig. 3. Portion supérieure du tube de la corolle coupée horizontalement au-dessous de la partie où elle se renfle, afin de faire voir les poils qui forment une voûte sous laquelle sont entièrement cachés les organes de la génération. Fig. 4. Tube de la corolle, tronqué dans sa partie supérieure et développé pour faire voir les étamines. Dsl q} ‘ mn) Glaitei us fur sutus ; var. VOSCUS Glayeul velu. pra ji SA LL | Famille des Zridées, D DR LR infundibuliformis, tubulosa : Uivibs artite, érregulars, Staminu À sitrr-ontia, Ovarium és ferum : stylo at sans 8 nute, d-Haoularis, poiysperma * ET Sun one, i pois; vaginis | laciplu. maetis, suhindulaiis. “Him. 2 p. 88, — Rep, Lit w. Fons, Dior. Eneye, suppi. 2. = Sand M dE m7 ap PT : dut fus opte ai déiporeut Lo autrefois très-ncmbreux . an du Cap de Bonne; | dé rapporté, du 1795. par le chev, Jobn On», dé la toroetis lex ofemarilecres qui a sast répandus en Angle- voisins. LL Brurk tlualtetherst dans les mois de mai eh pag nes RAS 1 He) ARTE ‘320, pe VALLE: srl HIRSUTUS % F7: 161.=—- In. Zcon. rar. 2. Han de mot latin glodius, le ÿ" 2e serre chan, DANS PE re 3 Endeertres Léfsedlits ; vue. Fée Glayeal velu:. GLAYEUL VELU. GLADIOLUS HIRSUTUS. % Triandrie-Monogynie. Famille des Zrèdées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-valvis. Corolla 1-petala, infundibuliformis, tubulosa ; imbo G-partito, irrequlari. Stamina 3 adscendentia. Ovarium inferum ; stylo simplici; stigmatibus 3. Capsula ovata oblongave, 3-locularis, polysperma : seminibus alatis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GLADIOLUS folüs lineari-ensiformibus , pubescentibus , vaginis pilosis; corollæ ferè reqularis laciniis obovatis, subundulatis. GLADIOLUS hirsutus. Jaco. Collect. 4. p. 161, — In. Zcon. rar. 2. £. 250, — Wiun. Spec. 1. p. 214. — Vanr. Enum. 2. p. 88.— Ren. Lil. n. et t. 273. — Hort. Kew. ed. 2. vol. 1. p. 98.—Poir. Dict. Encyc. suppl. 2. p. 787.— Ron. et Scn. Syst. veget. 1. 415. — Srrenc. Syst. veget. 1. 152. — Ker on Bot. Mag. 574. GLADIOLUS ambiguus. Roew et Scx. Syst. veget. 1. 446. GLADIOLUS roseus. Axprew. Repos. n. et t. 11. IV ATSONIA amœna, var. £ rosea. — Prsoon Synop. 1. p. 43. L, ressemblance de la feuille de la plupart des espèces qui composent ce groupe, avec la lame d’un glaive, a fait dériver du mot latin gladius , le nom imposé au genre qui nous occupe. Ce genre, autrefois très-nombreux , se trouve maintenant réduit, par des formations successives d'autres genres, à une cinquantaine d'espèces bien caractérisées, et toutes, si l’on en excepte les G. communis et bizantinus , sont originaires du Cap de Bonne-Espérance. Le Glayeul velu en a été rapporté, en 1795, par le chev. John On», de la collection duquel sont sortis les exemplaires qui se sont répandus en Angle- terre et dans les pays voisins. Il fleurit ordinairement dans les mois de mai et de juin; mais en le plantant dans le courant de l’éte et en le tenant constamment dans la serre chaude, on parvient à changer son époque de fleuraison et à la voir arriver en décembre ou janvier. 329, La racine du Glayeul velu est un bulbe arrondi, comprimé, qui donne naissance à une tige haute de quinze à dix-huit pouces, grêle, parfaitement glabre, garnie, dans sa partie inférieure, de quatre à cinq feuilles lancéolées, linéaires, ensiformes, alternes, engaînantes à leur base, marquées de ner- vures très-saillantes, chargées, en leurs bords et sur leur gaine, de poils doux au toucher. Les fleurs, assez grandes et de couleur rose, naissent sessiles, au nombre de deux à quatre, dans la partie supérieure des tiges; elles sont munies, à leur base, d'une spathe de deux folioles lancéolées, égales, longues d’un pouce ou un peu plus. Chaque fleur en particulier est composée, 1° d'une corolle monopétale, infondibuliforme, à tube un peu plus long que la spathe, arqué vers le milieu de sa longueur, et dilaté en un limbe évasé, partagé en six découpures grandes, larges, presque régulières; 2° de trois étamines à filamens subulés, beaucoup plus courts que les divi- sions de la corolle, portant à leur sommet des anthères linéaires, redressées ; 3° d'un ovaire inftrieur, ovale-oblong, marqué de six sillons, surmonté d’un style filiforme, plus long que les étamines, et terminé par trois stigmates dilatés , arqués et divergens. Le fruit est une capsule ovale-oblongue, à trois loges contenant chacune plusieurs graines que l'on‘ voit rarement mürir en notre climat. On cultive les Glayeuls du Cap à peu près comme les ixes; le plus grand soin à prendre est de les défendre de la moindre atteinte des gelées, soit que plantés dans des pots et en terre de bruyère (la seule qui leur convienne), on les tienne, pendant l'hiver, aux jours de la serre tempérée ou seulement d’une bonne orangerie, soit que livrés à la pleine terre on se contente de les abriter par un châssis qu'alors il faut entourer de tous côtés d’une litière sèche et épaisse d'environ un pied et demi. Alors encore on doit couvrir le châssis de paillassons, pendant les grands froids, mais aussi le découvrir lorsqu'il fait soleil, même l'ouvrir toutes les fois qu'il ne gêle point. Ainsi ménagées, et arrosées au besoin pendant leur végétation, ces plantes donnent infailliblement leurs jolies fleurs. On propage facilement le Glayeul velu par les caïeux que produit son bulbe, et que l'on peut séparer dès que les fanes sont flétries, ou par les graines qui atteignent quelquefois leur maturité, et qu'il vaut mieux semer immédiatement plutôt qu'au printemps suivant. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le bas de la tige et le bulbe. Fig. 2. L'ovaire, le style et les stigmates. UE D L 1 te. E = B L D n Ps . 3 a! |. L c 1 è L la «4 e” ; Ê | 21 ‘. | 12 L | | FT Cllens a Checroemon fluuneiles. Cheirostemon à feuilles de platane. "ste | CHÉIROSTEMON ne © DE FE voa NE. NGHEIROSTE: MON PLAT A: NOILES % î | onde Déondr Famille des Bomhéoées. Lt Ra GTR HAE Colys nan em arf cd bar «sin Sr 20teains; pa rare pain exserto mubnonatie durso aus Dineares pres pres 0] Te dehascentes Fo ag 5- a vb hirrutus, Sauf ‘rv cat How: ét VA PE œg L 81. | 4, à. vo RCE ve Mit. Mur, 389, /. 1 ; 450, f 2. Da DOAOMAN DRE. La ht ver. 3. M. a à du re ot Héotbiie sidi ss us ét Féhispnen Ardant iso a mp ie etre drhibées in Énsateiée Recto: din loë histoire a ie uteur du Thédire mexicain LT À Vetancurt; tent désigné. sous. , pays, Macpalenchitt et et Macpalrechiquanhéft, qui signifient re en minime. Cet arbre, : dit le dernier e des dérivains, porte D dloetobre à de novembre une fleur rouge, Part ru d'une sain, ES ue telle perfection dat. la pannes de La anais que Pétaioee, LE es et. shit Lan le. nu apurà ne pourait pas la dt most ranlère A, A Qt, D 1 CT { "a a] NS ous PAL LA Le faneties. à Æ \ Chérostemer à folies dr platane CHEIROSTEMON A FEUILLES DE PLATANE. CHEIROSTEMON PLATANOIDES. + Monadelphie-Décandrie. Famille des Bombacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx subcampanulatus, 5-partitus , extus ad basin 3-bracteatus; sepalis deciduis crassis intus coloratis ad basin foveolatis, æstivatione quincun- ciah. Petala nulla. Stamina /ilamenta in tubum apice 5-fidum connata , lobis secundis apice exserto mucronatis dorso antheras 2-lineares longitu- dinaliter dehiscentes gerentibus. Stylus 5-anqularis , hirsutus. Sigma acutum. Capsula oblonga, 5-anqularis , 5-locularis, G-valvis , valvis medio septiferis, septis villosis. Semina èn quoque loculo 15-18 ovoidea , caruncu- lata; albumine carnoso ; embryone axili; cotyledonibus planis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CHEIROSTEMON foliis 5-7 lobatis, palminerviis, petiolatis ; floribus racemosis, terminalibus pedunculatisque. CHEIROSTEMON platanoides. Huws. et Bowrz. PI. æq. 1. 81. t. 24. — I. nov. gen. Am. 5. p. 302. — Henn. Mer. 383, f. 1 ; 459 , f. 2.— Dr Can. Prodr. Syst. nat. 1. 480.— Srrenc. Syst. veget. 3.70. CHIRANTHODENDRON. Larnearéeur. Dissert. L'insne dont il est question dans cet article, est l'un des plus remarquables par la singularité de ses fleurs et l'élégance de son feuillage; il forme à lui seul un genre dans l'intéressante famille des Bombacées. Quoique l'existence de cet arbre ait été mentionnée dans les ouvrages anciens qui traitent de l'histoire naturelle du Mexique, elle était néanmoins restée ignorée des bota- nistes modernes; jusqu'à la fin du dix-huitième siècle, on n'en savait que e que les historiens espagnols et les voyageurs avaient pu nous en apprendre. n F. Hernandez et son continuateur Recho, dans leur histoire du Mexique, si que l’auteur du Théâtre mexicain le P. Vetancurt, l'ont désigné sous es noms de pays, Macpalxochtl et Macpalxochiquanhitl, qui signifient arbre à fleurs en mains. Cet arbre, dit le dernier de ces écrivains, porte aux mois d'octobre et de novembre une fleur rouge, de la figure d'une main, formée avec une telle perfection, tant la palme de la main que les jointures, les phalanges et les doigts, que le meilleur sculpteur ne pourrait pas la rendre exactement ; quand elle est verte, elle est fermée de la même manière 330. que le poing, et à mesure qu'elle rougit, elle s'entr'ouvre et reste enfin à moitié ouverte, etc. Le P. Clavigero appelle le Cheirostemon Arbo! de Manitas, et dit que sa fleur ressemble à la tulipe, et que ses organes sexuels représentent la figure d’une patte d'oiseau, ou plutôt d'une main de singe avec ses doigts terminés, chacun, par un ongle ou une griffe. Il est aisé de voir, par ces citations, que tout ce qui a été primitivement dit sur le Chei- rostemon est tellement imparfait, si fortement empreint de cet amour du merveilleux qui caractérisait les ouvrages de la plupart des voyageurs et des écrivains des contrées éloignées, qu'on peut facilement excuser l'ignorance des botanistes concernant cet arbre. Personne n’en avait donc parlé d'une manière vraiment exacte et scientifique avant D. Larreatégui, qui a fait imprimer à Mexico, en 1795, une dissertation sur le Cheirostemon, qui a été traduite et publiée à Paris, dix ans après, par feu le Bo" Lescailler, conseiller- d'état, consul-général aux États-Unis, savant recommandable autant qu’ad- ministrateur judicieux, et qui a laissé des souvenirs honorables dans toutes les parties du Nouveau-Monde où il a rempli des fonctions publiques. Plusieurs années avant que M. Larreatégui eut mis au jour la dissertation dans laquelle il a particulièrement décrit et figuré notre plante, l'expédition botanique mexicaine, dirigée par M. Sessé, s'était transportée à Toluca, ville distante de seize lieues à l’ouest de Mexico, pour y observer le Cheirostemon dont on ne connaissait alors qu'un seul pied, objet de culte et de vénération pour les indigènes, dont la croyance est encore que cet arbre magnifique s'est élevé sur les ruines du temple du soleil, immédiatement après sa destruction qui date de la conquête du Mexique. Quoi qu'il en soit des traditions religieuses que conservent les Mexicains sur l'emplacement de leur temple à l'époque de l'expédition de Fernand Cortès, il paraît positif que le Cheiïrostemon n’a été observé qu'à Toluca, sur la pente d'une montagne aride et rocailleuse où il ne croit que des agave, et que seul, il élevait majestueuse- ment sa cime antique sur un tronc puissant que menaçait déjà de destruction inévitable une lente accumulation d'années. Ce fut vers le milieu de décembre 1787, que les botanistes de l’expédition partirent de Mexico dans l'unique but d'aller observer et décrire l'espèce que l'on pouvait regarder comme nouvelle; ils trouvèrent encore, récemment épanouies, plusieurs de ses fleurs qui jouissent de la rare propriété d'être persistantes sur les rameaux et d'y conserver, malgré leur dessication, une fraicheur de caloration qui leur donne pendant très-long-temps l'aspect de la vie, et les fait conséquemment rechercher pour l'agrément qu'elles procurent. [ls questionnèrent les Indiens sur la propagation de cet arbre, soit de graine ou de bouture : ceux-ci répondirent, d'après leur idée supersti- tieuse, que Dieu ne voulait pas qu'il y eut plus d’un arbre de cette espèce, et que, par cette raison, les peines d'une infinité de personnes curieuses, qui avaient voulu en étcodee la propagation , avaient toujours été inutiles; qu'on avait planté des boutures de différentes grosseurs et en toutes les saisons, que constamment les espérances avaient été trompées. Les habitans ajou- taient à cela encore d'autres fables, et toutes au plus ridicules, Alors ils se décidèrent à faire placer aux premières divisions ou embranchemens du tronc, une caisse remplie de terre, dans laquelle ils firent marcotter plusieurs branches de différentes grosseurs, et ils ordonnèrent de couvrir d’une natte une autre branche qui avait quelques boutons de fleurs, déjà bien avancés, afin de les garantir de la gelée et de pouvoir en ramasser les fruits et les semences. Ils chargèrent le corrégidor de Toluca et le gouverneur des Indiens de veiller à la suite de cette opération, et ils offrirent une forte récompense à un Indien qui avait sa demeure au voisinage de l'arbre, pour arroser, tous les trois ou quatre jours, les branches marcottées, et pour avoir soin des fleurs que l'on voulait laisser en réserve, afin d'en obtenir des fruits parfaits. Ces précautions eurent leur effet pendant quelques jours; mais, peu de temps après, on négligea l'arrosement de la caisse; la branche que l’on avait recommandée resta découverte; les fleurs furent cueillies: et les intentions des botanistes auraient été frustrées, s'ils n'avaient eu la précaution d’em- porter des boutures qu'ils placèrent dans un panier rempli de terre, qu'ils eurent soin de tenir constamment humectée. À leur retour à Mexico, ils plantèrent ces boutures dans le Jardin de Botanique où trois d’entre elles se maintinrent pendant plusieurs mois sans accident; mais ensuite deux dépé- rirent et moururent, la troisième continua de pousser de nombreux jets dont quelques-uns parvinrent jusqu'à la longueur de trois pieds dès la première année; la seconde, on fut obligé de tirer la bouture de son vase et de la transplanter dans un carré du jardin, où elle s'accrut tellement , qu'après la huitième année , elle présentait un arbre de quarante-cinq pieds de hauteur, formé de trois troncs, séparés de la souche, dont deux avaient vingt- -sept pouces de circonférence, et le troisième quarante-cinq. Le professeur Don Cervantes , directeur du Jardin de Botanique de la répu- blique du Mexique, a bien voulu adresser à la Société royale d'horticulture à Bruxelles, des graines provenues de l'arbre élevé avec tant de peines à Mexico: elles viennent d’être semées dans les bâches du Jardin de Botanique. Le mot cheirostemon a son origine dans les deux mots grecs 74, main, et ou, étamine. Le Cheirostemon à feuilles de platane est un arbre de cinquante pieds d’élévation ; son tronc présente une circonférence d'environ quinze pieds; à cette distance du sol, il se divise en branches ou rameaux alternes. Les feuilles sont alternes, cordées et lobées : la face supérieure est lisse et d’un vert clair, l'inférieure cotonneuse, d'un roux blanchâtre, marquée de nervures saillantes; les pétioles sont cylindriques et presque aussi longs que les feuilles, c'est-à- dire, de douze à quinze pouces; les stipules sont lisses, lancéolées et roulées. Les fleurs sont terminales, formant, au nombre de six à huit, une grappe inclinée; chacune d'elles est portée sur un pédoncule assez court, comprimé et duveteux; le calice est composé de trois pièces ovales, aiguës, entières, fauves et duveteuses, que l’on peut considérer comme de simples bractées ; les sépales sont épais, lancéolés et d'un rouge pourpré. Les étamines, au nombre de cinq, sont d'un rouge brun, saillantes hors de la corolle, réunies, dans leur moitié inférieure, en un tube droit et cylindrique, étalées dans leur partie supérieure de manière à simuler une main dont les doigts seraient légèrement courbés en dedans; les anthères sont situées au côté externe de celte partie convexe. L'ovaire est pentagone, surmonté d'un style plus long que le tube des étamines, et terminé par un stigmate aigu; sa base est entou- rée d’une double cupule ou phycostème annulaire. Le fruit est capsulaire, ligneux, à cinq loges, présentant, dans sa longueur, cinq angles saillans, s'ouvrant, depuis le sommet jusqu'au milieu, en cinq valves auxquelles adhèrent cinq réceptacles ligneux, qui se prolongent dans l'intérieur et forment les cloisons; quinze à vingt graines sont attachées sur l'angle interne de chaque cloison ; elles sont noires, luisantes, munies, près de leur sommet, d’un caroncule de couleur rosée très-vive, soutenues par un funicule alongé. Il est encore difficile d’assigner un mode de culture à ce beau végétal qui, du reste, paraît condamné, pour notre climat, au séjour habituel dans la serre chaude ; d'après ce que l’on sait déjà il doit se plaire beaucoup mieux dans un compost formé de terre franche et de terreau de bruyère, en égales parties, que dans tout autre sol; les arrosemens fréquens lui sont nécessaires. EXPLICATION DE LA PLANCHE. É Fig. 1. Le calice étalé, de manière à montrer la forme et la position des étamines. Fig. 2. Le pistil. a. phycostème. Fig. 8. Le fruit. Fig. 4. Le même coupé transversale- ment. Fig. 5. La graine. a. caroncule. Fig. 6. La même coupée verticalement. Fig. 7. La même coupée horizontalement pour montrer que l'embryon est entouré d'un endosperme. Fig. 8. L'embryon. Per pi 9 rs , ? 2 CALE 2274 fret . Veronique perfoliée ; D Ex 8 née Fundrie-Monogynie. - Famille des Personnées, DEEE emails | | k Le ARE AIT cames hat LS Lo ju Carr 4 fidus, Fri Sid. Cialis t-yetala, roteta ; limba 4-partito ; " 1 lainit infimd angustiore. Stains 4 auainioé ts, min Capsule abcordata |'Aittebhbnes , pedunculais, mullifloris , longissimis. an rrg Bnowx. Prod. À. p.434. — Home el Senotres, pe PT UE LE eue lon (Diaiètis-25 mn D at Tor touve dans toutes les UE! sus eux Isnisphères nt à teutes les stntidns, «'esi-à-dire, dus iles espèces qui leur sont propres; mais, ed D a nent Mibraphent don ar et a er ps en ref DENTS graphes soit au domtnet:des dont. alterves,, les leurs solitaires et axillaires. Ces fleurs, quoique ites, ont, par la vivacité de leurs couleurs, Je plus souvent tirant sut ne cn: aéadisiets: vntegerrimés, glaberrémis, is aout + Su, Hot, Mag. 1986. — Svnns. Syst veget 1.74. es ° as ans Ver plaines, air sels des forêts corame am, dus Les aisselles des feuil'ar; dans un plus petit nombre les - flat. | kr D PTS » Véronique VÉRONIQUE PERFOLIÉE. V'ERONICA PERFOLIATA. % Diandrie-Monogynie. Famille des Personnées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 4-fidus, rarû 5-fidus. Corolla 1-petala, rotata ; limbo 4-partito ; lacini& infimé angustiore. Stamina 2. Ovarium superum. Capsula obcordata vel ovata, compressa, 2-locularis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. VERONICA foliis ovatis, acuminatis, integerrimis, glaberrimis, basi connatis ; racemis lateralibus, pedunculatis , multifloris, longissimis. VERONICA perfoliata. Browx. Prod. 1. p. 434. — Roruer et ScHuLTEs, Syst. veget. 1. p. 119. — Sins, Bot. Mag. 1936. — Srrexc. Syst. veget. 1.74. L: genre Véronique est fort nombreux en espèces; les botanistes en comptent maintenant au delà de cent, que l'on trouve dans toutes les parties tempérées des deux hémisphères et à toutes les stations, c'est-à-dire, sur les montagnes comme dans les plaines, au sein des forêts comme au milieu des fanges marécageuses. Ces diverses localités nourrissent, ainsi que l'on doit bien s'y attendre, des espèces qui leur sont propres; mais, en général, les Véroniques sont des plantes herbacées, très-rarement des ar- bustes, dont les feuilles, dans la plus grande partie, sont opposées ou verticillées, et les fleurs disposées en épis ou en grappes soit au sommet des tiges, soit dans les aisselles des feuilles; dans un plus petit nombre les feuilles sont alternes, les fleurs solitaires et axillaires. Ces fleurs, quoique assez petites, ont, par la vivacité de leurs couleurs, le plus souvent tirant sur le bleu , ou par leur nombre, quand elles sont disposées en grappe et en épi, un aspect agréable, et elles forment quelquefois d'élégans bouquets qui con- tribuent d’une manière remarquable à l'ornement des parterres. La Véronique 331 perfohée, qui fait le sujet de cet article, est originaire de la Nouvelle-Hollande ; elle a été observée pour la première fois par Robert Browx, et transportée des environs du Port-Jackson en Angleterre, en 1815, par M. Jexkns; elle n'a point tardé à se répandre chez tous les amateurs du reste de l'Europe. Elle fleurit en juillet, août et septembre. Sa racine est vivace; elle produit une tige grêle, cylindrique, parfaitement glabre ainsi que toute la plante, haute d'un pied ou un peu plus, légèrement | rameuse, garnie, dans toute sa longueur, de feuilles ovales, acuminées, très- entières, d'un vert glauque, opposées et connées à leur base. Ses fleurs sont d’un bleu tendre, attachées sur de courts pédicelles, et réunies au nombre de cinquante ou plus, en une grappe grêle, longue de six à huit pouces et portée sur un pédoncule placé dans l'aisselle d’une feuille, vers la partie moyenne de la tige des rameaux. Le calice est monophylle, découpé profon- dément en quatre divisions lancéolées, mégales. La corolle est monopétale, en roue, à tube court, et à limbe partagé en quatre lobes ovales , dont l'infé- rieur est plus étroit. Les étamines, au nombre de deux, ont leurs filamens attachés sur le tube de la corolle et redressés vers la partie supérieure de la fleur. L'ovaire est supère, ovale, comprimé, surmonté d'un style filiforme, incliné, terminé par un stigmate simple. Le fruit consiste en une capsule ovale, à deux valves et à deux loges contenant chacune plusieurs graines arrondies, comprimées. On avait espéré de pouvoir réussir à accoutumer aux vicissitudes de notre climat, la Véronique perfoliée, ainsi qu'on l'avait fait pour d’autres espèces originaires d'une latitude à peu près semblable à celle d'où elle a été apportée; mais toutes les tentatives pour la conserver en pleine terre ont échoué ; il faut donc la cultiver en pot et la rentrer dans l'orangerie pendant l'hiver. Il faut aussi, pour la maintenir dans son état de vigueur, lui donner le terreau de bruyère pur. On pourrait la multiplier par le semis si ses graines arrivaient constamment à une maturité parfaite ; mais cette circonstance est assez rare ici, et l'on préfère recourir aux autres moyens de propagation qui sont, ou l'éclat des racines, dans les derniers jours de septembre, afin que les plantes nouvelles soient bien rétablies avant l'hiver , ou les boutures que l'on pratique au printemps, et qui réussissent toujours. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice un peu grossi. Fig. 2. L'ovaire, le style et le stigmate, vus de même. 0 F L 14 = Ÿ fe PBesva V2 Goulet souf e arcs Lits ocodin ; Narcisse bulbocode . | NARGISSE BULBOCODE. NARC/SSUS BULBOCODIUM SE | IREPR L es À ai 9 2 Heummoie-Monogynie, Funille des Marcissées. GARAGTÈRE Gixénrque. Ee os A-phylla, Cérolio. diyréei ‘Enfendibrliformés ; Bimbo dypli EX, G-partio . (y sfr née, integro . lobato- fx run Stamine La po ére énterior ven. cEmpnola B-locularts, Fi Gp Mio) tisinerss ET STNONTMU . NAROSSUS fé angusto-hisunsibs , virentibus, planiusculis; Ps subseméicylindraceis, sulcatis Me srplindrien lv, wniforo ; limb s neo Lis Cngpsone, - Roant, Dé, ve Mons. Moss, p. 40. 1 Mie SE FN — De, É ris AA nes 8 Hess Res LA che No sans se (ee aie) form Grève, L'Htalin. Mgepier; Jo Mlle 1e Paboe. dk oi téon Der de | TEurope qui voient éruitee lu plus grands partie dos Narcistes; Les pays du mont me donniett fuber entre qu'à eu cn trois espèces, Toutes, en | + placent: de Ms partir los. plus huraides des plaines, dans les uirics ui peu amliraghes, e dans! pâturages des inontagues peu levées: re MR plus rarement, dans les bois, Le Narcisse Se vigne di dl Héduse, di ingperess par PRE — — h6 seen SORTE NARCISSE BULBOCODE. NARCISSUS BULBOCODIU M. Z Hexandrie-Monogynie. Famille des Varcissées. —— cr —— CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 1-phylla. Corolla supera, infundibuliformis ; limbo duplici exteriore G-partito, patente; interiore campanulato, inteyro, lobato vel dentato. Stamina 6 éntra limbum 1nteriorem. Capsula 3-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. NARCISSUS foliis angusto-linearibus, virentibus, planiusculis, dorso subsemicylhindraceis, sulcatis; scapo cylindrico, lœvi, unifloro; limbo interiore turbinato, integro, petalis lineari-lanceolatis longiore. NARCISSUS Bulbocodium. Lin. Spec. 417. — Wu. Spec. 2. p. 40. — In. Enum. hort. berol, 1351.— Law. Dict. Encyc. 4. p. 426.—Dux.-Cours. Bot. cultiv. 1. 505.— In. ed. 2. 2. 283.— Bot. Magaz. t. 88. — Re». Lol. 1. tab. 24. — Mu. Dict. 6. — Srnenc. Syst. veget. 2. 45. — Hort. Kew. 1. 410. — In. ed. 2. 2. 218. INARCISSUS montanus juncifolius minimus alter, flore luteo. — Los. Icon. 118. f. 1 et 2. NARCISSUS montanus juncifolius, calyce aureo. — Baux. Pin. 53. — Rups. Elys. 2. p. 75. f. 5.17. NARCISSUS folus subulatis, nectario maximo patulo ; genitalibus declinatis. Lis. Hort. chff. 134. — Rox. Lugd-Bat. 35. PSEUDO-NARCISSUS juncifolius secundus, flavo (et albo) flore. Crus. Hist. 166. EL; Grèce, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la France, sont les contrées de l'Europe qui voient croître la plus grande partie des Narcisses; les pays du nord ne donnent guère naissance qu'à deux ou trois espèces. Toutes, en général, se plaisent dans les parties les plus humides des plaines, dans les prairies un peu ombragées, et dans les pâturages des montagnes peu élevées; on en rencontre aussi, quoique plus rarement, dans les bois. Le Narcisse Bulbocode, vulgairement nommé Trompette de Méduse, probablement par 382. allusion à la fable où la fille aînée de Phorcus est représentée conduisant, au son d'une trompe, les chevaux attelés au char de Neptune avant que ce dieu n’abusât cette gorgone, a été regardé pendant long-temps comme naturel au Portugal; mais il croît spontanément dans les Pyrénées et dans quelques autres régions du midi de l'Europe. Loiseleur Deslongschamps l’a trouvé au mont de Larrhune, près de Bayonne, où il était en fleur à la fin de mai et au commencement de juin. Dans les plaines et au pied des montagnes, il fleurit six semaines et deux mois plustôt. La racine du Narcisse bulbocode est un bulbe arrondi, recouvert d'une tunique membraneuse brune, donnant naissance à des radicules simples, cylindriques et blanches; on trouve souvent plusieurs de ces bulbes réunis et adhérens, au nombre de trois ou quatre; de chacun d’eux pousse une hampe nue et cylindrique, du sein de cinq ou six feuilles étroites, linéaires, glabres, droites, presque planes, marquées longitudinalement d'un sillon assez pro- fond, et dépassant en longueur la hampe. Au sommet de celle-ci paraît une fleur solitaire, origmairement enveloppée dans une spathe alongée, scarieuse, brunâtre et d'une seule pièce. Cette fleur est le plus souvent droite, quelque- fois plus ou moins penchée, de couleur jaune, et remarquable en ce.que le limbe intérieur de la corollé, ou ce que l’on nomme vulgairement nectaire, est très-prolongé, en forme de toupie ou d'entonnoir, découpé au sommet en six lobes peu profonds, et beaucoup plus long que le limbe extérieur qui est divisé profondément en six lanières pétaliformes, étroites, courtes et pointues. Les étamines sont insérées sur le tube de la corolle; elles sont renfermées dans le limbe intérieur et se déjettent un peu inférieurement, c’est-à-dire, du côté où la spathe est fendue. L'ovaire est sous la corolle; le style, un peu saillant au dehors, est terminé par un stigmate trifide. Le fruit est une capsule ovalaire, à trois côtés obtus, triloculaire, à trois valves, renfermant des semences globuleuses en assez grand nombre. Cette charmante espèce est peu commune dans les jardins. Elle ne s’accom- mode pas, comme la plupart des autres Narcisses , de toute sorte de terrains ; il lui faut la terre de bruyère : autrement, son ognon est sujet à pourrir. C'est ce qui fait qu'il vaut mieux la cultiver en pot qu'en pleine terre. Il faut aussi la mettre à l'abri du froid. On la multiplie par la séparation des caïeux. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig, 1. L'ovaire, le style et le stigmate. Fig. 2. La fleur fendue longitudinalement et développée pour faire voir les étamines, € Barroë de P Bern pi 4 / ps 7 >: - Cafit Mit. Ci cela nu Ifighier à feuilles dyeuse“ & : FEUILLES D'YEUSE. MALPIGHIA COCCIFERA. 5 % d \ (ee à Fu Mason rt Le faucon Petala 5, snque lineart. 20h sh nitir. Ovni supers, simple, %3-Lobumve; Lan we jlobose, E-loswlaris, 1-3 sperma ; seminibus 4 ï se, Buiye. AE Hibest, Gen. à os M D 3, me Var Jon. rar. 8. LS frame. Éyas. reg. 2. 383. mon, Syat.pl.2 SIL 4. dus Jard. 10. TA st ji ee s 20 à nn dm 1,4 | ve dns bee caen e ÿ | | 1 \ | | Marrvsr dk 4 4 “ci 7 AN tit A 148 ton & inner Lover Ed MALPIGHIER A FEUILLES D'YEUSE. A4LPIGHIA COCCIFERA. ÿ Décandrie-Trigynie. Famille des Malpighiacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-phyllus; foliolis extus 2-glandulosis. Petala 5, ungue lineari. Stamina 10; filamentis basi coalitis. Ovarium superum, simplex, 2-3-lobumve; stylis et stigmatibus 1-3. Bacca globosa, 1-locularis, 1-3 sperma ; seminibus osseis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MALPIGHIA folis ovatis, integerrimis, dentato-spinosisve; floribus axillaribus, subgeminis ; pedunculis 2-bracteatis. MALPIGHIA coccifera. — Law. Dict. Encyc. 4. p. 327.— Illust. Gen. £. 881. f. 2. — Cavan. Diss. 8. p. 408. t. 235. f. 2. — Jaco. Icon. rar. 3. t. 470. — Wnuv. Spec. 2. p. 737. — Ken Bot. regist. 568. — Hort. Kew. ed. 2. 3.105.— De Canr. Prodr. Syst. nat.1.578.— Srrexc. Syst. veq. 2. 383. —Dux.-Cours. Bot. cult. 2. 783.—In. 2: éd. 4. 571. — Rercu. Syst. pl. 2. 371. MALPIGHIA coccigrya. Lx. Spec. 611.— Mu. Dict. des Jard. 10. MALPIGHIA humilis, Ilicis cocciglandiferæ foliis. Piox. Gen. 46. ic. 168. f. 2. MALPIGHIA humilis et minus divisa, foliis ovatis nitidis, baccis duriobus. Browx. Hist. Jam. 230. 4. — Bunu. Amer. t. 168. f. 2. EL mot latin malpighia dont Linné, d'après Plumier, a fait un nom générique, a été en quelque sorte répudié par les botanistes français qui 333. lui ont substitué le mot moureiller, synonyme de moureilla, qui est le nom américain sous lequel les Galibis désignent l'espèce la plus commune du genre malpighia. Nous ne savons comment il a pu se faire que des savans français aient cherché à atténuer un acte mérité de reconnaissance à la mémoire de Malpighi, de l'auteur du Plantarum anatome, ouvrage dans lequel le botaniste italien a, le premier, développé les principes de la physiologie végé- tale, et donné, dans des figures d'une grande exactitude, une juste idée de la structure des plantes, pour préférer un mot tout-à-fait insignifiant. Nous avons trouvé qu'il était à la fois juste et convenable de nous conformer aux intentions généreuses de Plumier et de Linné, en traduisant littéralement, en français, le mot malpighia. Marcel Mazrreur, né aux environs de Bologne, en 1628, mourut d'apoplexie à Rome, en 1694, après avoir été successivement professeur de médecine à Bologne, à Pise, et médecin du pape Innocent x. : L'histoire naturelle lui doit un grand nombre de travaux, parmi lesquels nous citerons ceux publiés sous les titres de : Dissertatio de Bombica ; Exercitatio anatomica de viscerum structurd; Dissertationes de polypo cordis et de pulmonibus; De cerebro, de linqu&, de externo tactüs or- gano, ete. De formatione pulli in ovo, ete. La Société royale de Londres s'était associée ce savant. Les Malpighiers sont des arbres ou des arbrisseaux exotiques, dont on connait aujourd'hui une vingtaine d'espèces, presque toutes naturelles aux contrées chaudes de l'Amérique méridionale et aux Antilles, où la plupart d’entre elles donnent des petits fruits globuleux, rouges, de la grosseur d’une cerise, et qui en tiennent lieu dans ces contrées. On en fait d'excellentes confitures. Le genre était beaucoup plus nombreux autrefois, mais depuis que Richard en a modifié les caractères, 1l a dû en retirer les espèces qui ont pour fruit une drupe contenant un noyau à trois loges ; elles forment mainte- nant le genre Byrsonyma ; celles qui ont un seul style et deux ou trois nucules monospermes appartiennent au genre Bunchosia. Le Malpighier à feuilles d'Yeuse est originaire de Cayenne, de la Martinique et de Cuba; il a été introduit dans les jardins de l'Europe vers 1733, par W. Housroux. Il donne ses fleurs en août et septembre. Il forme un petit arbrisseau d'un à deux pieds de haut, dont la tige est cylindrique, revêtue d'une écorce brune, cendrée, et divisée en rameaux assez grêles, chargés de quelques poils couchés. Ses feuilles sont ovales, presque arrondies, opposées, portées sur de très-courts pétioles, glabres sur leurs deux faces, luisantes et d’un vert assez foncé en dessus, plus pâles en dessous, coriaces, persistantes. Ces feuilles sont de deux sortes : les unes, qui naissent sur les jeunes rameaux, sont bordées de plusieurs dents écartées et terminées par une pointe particulière et épineuse ; les autres, qui succèdent ordinaire- ment aux premières sur les rameaux de l'année précédente, viennent deux ensemble à l’aisselle et à la place des anciennes. Les fleurs naissent solitaires, ou, le plus souvent, deux ensemble entre ces dernières feuilles, portées sur des pédoncules grêles, rougeätres, longs d'un pouce, chargés, vers le milieu de leur longueur, de deux très-petites bractées lancéolées, opposées. Le calice, dans chaque fleur, est composé de cinq folioles ovales, chargées chacune en dehors et à leur base, de deux glandes ovoïdes, oblongues. La corolle est à cinq pétales alternes avec les folioles du calice, insérés au réceptacle par un onglet aussi long que le limbe, qui est arrondi, frangé en son bord, et d’un blanc mêlé d’une légère tete de rose. Les étamines, au nombre de dix, ont leurs filamens insérés au réceptacle, réunis par leur base en un seul corps, libres dans la plus grande partie de leur étendue, de la longueur de l'onglet des pétales; deux de ces filamens sont plus gros et plus longs que les huit autres, et ils les partagent inégalement, de manière que cinq des filamens courts se trouvent placés dans un inter- valle , et trois dans l’autre; chaque filament est d’ailleurs terminé par une anthère presque arrondie, jaune, à deux loges. L'ovaire est supérieur, à deux lobes surmontés d’un style cylindrique, divergent, articulé au point de son insertion, terminé par un stigmate un peu élargi et tronqué; ces deux styles sont opposés aux deux plus grandes étamines et inclinés vers elles. On cultive le Malpighier à feuilles d'Yeuse en pot, que l'on tient constam- ment dans la tannée de la serre chaude, et on lui donne le terreau de bruyère pur que l’on a soin d’humecter souvent. On le multiplie de boutures faites au printemps, dans des pots mis sur couche chaude et sous châssis, ou enfoncés dans la tannée, et recouverts d’un entonnoir de verre. Il arrive quelquefois que la couche se refroidit avant que les boutures aient par- faitement repris, ce dont on s'aperçoit bientôt à la nuance jaune que prennent les feuilles; alors il faut, sans perdre de temps, réchauffer la couche au moyen de fumier nouveau, dont on l'entoure. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Les étamines et le pistil. Fig. 2. Une des folioles du calice vue en dehors. Fig. 3. Le pistil. Toutes ces figures sont vues à la loupe. \ À \ 7 obelit fut Jtif. Lobéke éclatante. Poctandrie-Monogynie, Famille des Lobéliacées. DARACTÈRR GÉNÉRIQUE. (hp Din dt Case L-petata, tubulosa ; liméto D.fabin! 9, inæquali, - : Stamine 5: antheris ôn tubum connatis, Qvarium érafirum ; stylo simplhiei; cf Bispido, Capsule 4 5$-kusdarts, pogeperne . apioe dehiscens. Na “oAnscrTkME SPRCIPIQUES 87 dsparat, | LOBELIA caule ereote jelsqun lanceolato-linearibus et serrulatis, | prhenie. racemoe dérminali aubrensmalo ; AE foho floral ve se À 68 Somme, Sÿob, et 2712: Pouuse Dise. a LU, LA formosa. Roru, D rie on dir dx nom (Dial a reçu dt note. Hi on plus belles espèces de ce genre nombreus, et que lon sait din êtee généralement fort brillant, Nous en dévous 1x connaissance ot ln possession 0 MAL De Hownütor et Bormtans, qui l'ont découverte au Mexique ‘et l'en ont à | rapportée en. 1605: Ce n'était, il est vrai, que des échemtillons desséchés pou l'Herbier ; mais heureusement ces échantillons portaient des capsules avancées vers la maturité pour que quelques graines, qui en furent .et-serhées, aient produit de nouvelles plantes qui fleurirent, poux la re fois, en Europe; au Jardin du roi à Paris, au mois d'août 1808 , et ré prairie à leur tour, permirent de maluipler l'espèce autant de désirok, Sa Beuraison commence ordinairement à la fin de L D np quelquefois au delà. Li Fabre jYimee et stolonifère ; elle produit une oa plosienrs * rametles, cylimiriques, striées, pubescentes, hautes d'ua à deux | fenie de feuilles pe, ps où i PT" RE: 4 nederr:) rs fe 4 À LOBÉLIE ÉCLATANTE. LOBELIA FULGENS. % Pentandrie-Monogynie. Famille des Zobéliacées. —25 0 — CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-dentatus. Corolla 1-petala, tubulosa; limbo 2-labiato, inæquali. Stamina 5; antheris in tubum connatis. Ovarium ?nferum ; stylo simplici ; stigmate hispido. Capsula 2-3-locularis, polysperma , apice dehiscens. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LOBELIA caule erecto folisque lanceolato-linearibus et serrulatis, pubescentibus; racemo terminali subsecundo ; pedunculis folio floral multo brevioribus. LOBELIA fulgens. Wu. Enum. Hort. Berol. 2, 85. — Bot. Repos. t. 659.— Roex. et Scnuz. Syst. veget. 5. p. 50. — Ken Bot. reg. 165. — Porsu, Amer. sept. 2. 448, — Sprexc. Syst. veget. 2, 712.—Porner Dict. Encyc. supp. 3. 492. LOBELTA formosa. Roms. L; Lobélie éclatante est digne du nom qu’elle a recu : c’est, sans contredit, l’une des plus belles espèces de ce genre nombreux, et que l’on sait déjà être généralement fort brillant. Nous en devons la connaissance et la possession à MM. De Homsopr et Boxrraxp, qui l'ont découverte au Mexique, et l'en ont rapportée en 1805. Ce n'était, il est vrai, que des échantillons desséchés pour l'Herbier ; mais heureusement ces échantillons portaient des capsules assez avancées vers la maturité pour que quelques graines, qui en furent retirées et semées, aient produit de nouvelles plantes qui fleurirent, pour la première fois, en Europe, au Jardin du roi à Paris, au mois d'août 1808, et qui, ayant porté graine à leur tour, permirent de multiplier l'espèce autant qu'on pouvait le désirer. Sa fleuraison commence ordinairement à la fin de mai, et se prolonge jusqu’en septembre et même quelquefois au delà. Sa racine est fibreuse, vivace et stolonifère ; elle produit une ou plusieurs tiges simples et rameuses, cylindriques, striées, pubescentes, hautes d'un pied et demi à deux pieds, garnies de feuilles alternes, lancéolées ou 394. lancéolées-linéaires, à peine dentées, presque sessiles, luisantes en dessus, légèrement pubescentes en dessous. Les fleurs, d'un pourpre éclatant, ou d’un rouge écarlate vif et un peu foncé, sont grandes, nombreuses , pédon- culées , situées dans la partie supérieure des tiges et des rameaux, pour la plupart tournées du même côté, et disposées en une longue et belle grappe terminale. Le calice est monophylle, adhérant inférieurement avec l'ovaire, partagé, dans sa partie supérieure, en cinq divisions linéaires, aiguës, un peu inégales, presque aussi longues que le tube de la corolle. Celle-ci est monopétale, irrégulière, tubulée dans sa partie inférieure, fendue jusqu à sa base sur son côté supérieur, ayant son limbe partagé en deux lèvres, dont la supérieure divisée en deux découpures linéaires-lancéolées, et l'inférieure en trois divisions lancéolées, presque égales. Les étamines sont au nombre de cinq, instrées sur le bord de l'ovaire devant les divisions calicinales; elles ont leurs filamens dilatés, de la même couleur que la corolle, rapprochés et resserrés en tube autour du style, terminés par des anthères grisâtres, oblongues, connées en forme de cylindre, et faisant, avec le style qui traverse l'espèce de gaîne qu'elles forment, une sorte de crochet terminé par le stigmate. L'ovaire est semi-inférieur, turbiné inférieurement et adhérent au calice, libre et un peu conique dans sa partie supérieure , surmonté d'un style cylindrique de la longueur des étamines, terminé par un stigmate renflé , légèrement hispide en dehors et à deux lobes. Le fruit est une capsule ovale, couronnée par les dents du calice, partagée en deux loges contenant un grand nombre de graines portées sur deux réceptacles qui naissent du milieu de la cloison. Il faut semer la Lobélie éclatante en bâches, et de très-bonne heure, dans des pots remplis d'un mélange de terre franche et légère, avec moitié de terreau de bruyère; on repique les jeunes plantes dans des pots séparés, lorsqu'elles sont susceptibles de supporter le transplantement, et on les porte dans la serre tempérée où elles restent jusqu'à l'époque de la fleu- raison; ce n’est qu'alors qu'on peut les sortir sans danger de l’orangerie, pour néanmoins les y rétablir à l'approche du froid, auquel elles sont fort sensibles. Les vieilles souches se prêtent facilement à la reproduction par le moyen de l'éclat des racines, que l’on opère en octobre. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice, l'ovaire, le style et le stigmate vus à la loupe. CE 7/1 Cholanden 72 andfh 7272 Solandre à grandes Îeurs . OLANDRE ñ CAR LS KE FLEURS. SOLANDRA : cut HAPATR A % ri di dhnhépnne, väue J08 ù to haewys, Coroïis bandits, OMR (3 Splic vie, Slamina à : em. terminatibus, Ovarium es winbora, subearnosa, canagrnes svÉcre qu 1 | A NON. €. 11, — GUN Mg, Eure, ; EUR, & D nM 1e log ax, EM #: sait fin à :a écerit et analysé Lis Aire dans le vaste hab : uns dberivons ici là Retours. où soi Éroit, che db, Épané avait établi en Re : 325. W SOLANDRE A GRANDES FLEURS. SOLANDRA GRANDIFLORA. % Pentandrie-Monogynie. Famille des Solanées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 2-fidus, integerve, latere fissus. Corolla l-petala, anfundibuliformis , calycemulto longior, limbo patulo , 5-plicato. Stamina 5 ; filamentis tubo longioribus ; antheris oblongis, terminalibus. Ovarium superum ; stylo staminibus sublonçgiori. Capsula globosa, subcarnosa, 2-4-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SOLANDRA caule fruticoso; foliis ovatis ; floribus terminalibus ; Umbo corollæ crenato, crispo. SOLANDRA grandiflora. Swarrz. Act. holm. 1787. p. 300. t. 11. — 1. For. Ind. occid. 1. p. 387. tab.9. — Wuuxr. Sp. 1. p. 936. — In. Enum. hort. berol. 1. 216. — Bot. Mag. 1874. — F1. ind. occid. 1. 387. t. 9. — Hort. Kew. ed. 2. 1. 388. — Jaco. Hort. Schœn. 1. p. 21. t. 45.— Saurss. in Act. soc. linn. 99. £. 6. — Srrnexc. Syst. veget. 1. 701. DATURA sarmentosa. Lam. [Uust.n. 2295.—Porr. Dict. Encyc.'7. 463. Le D' Daniel Solander est l'un des savans qui ont le plus illustré la botanique au 18° siècle; né en Suède, il y fut le disciple et l'ami de Linné, qui conseilla à son père de l'envoyer achever ses études en Angleterre. Il y arriva en 1760, muni de lettres de recommandation de son célèbre professeur, et quelques années après il fut recu membre de la Societé royale. En 1768, sir J. Banks, dont il avait mérité l'amitié intime, lui proposa de l'accompagner dans le voyage autour du monde que, pour la première fois, il allait entre- prendre sous le commandement du capitaine Coock. Banks savait qu'il ne pouvait s'associer un compagnon plus capable de répondre à ses vues, et son attente a été complètement remplie. Une apoplexie foudroyante mit fin à la carrière laborieuse de Solander, avant qu'il eut entièrement décrit et analysé les nombreuses productions végétales qu'il avait récoltées dans le vaste Archipel de la mer du sud, si peu connu avant cette mémorable expédition. Il est mort à Londres le 16 mai 1782. C'est à ce botaniste profond qu'a été dédié, par son compatriote Swartz, le genre dont nous décrivons ici la principale espèce, qui a été distraite du genre Datura où son fruit charnu la rendait tout-à-fait déplacée. Précédemment, Linné avait établi un 399. genre Solandra qui a été réuni au genre Hydrocotyle; Murray avait aussi rendu un hommage semblable au mérite de Solander, dans un genre de Malvacées qui fait aujourd'hui partie du genre Laguna. La Solandre à grandes fleurs est originaire des Antilles, où elle a été découverte par Massox; sous cet ardent climat, elle croît spontanément dans les fentes des rochers, et ses rameaux qui sont, dit-on, sarmenteux et grim- pans, s'élèvent en s'appuyant sur les grands arbres, où ils s'attachent comme une plante parasite. Dans nos serres, sa tige s'élève seulement à la hauteur de cinq à six pieds, en se divisant en plusieurs rameaux un peu étalés, mais qui se soutiennent d'ailleurs par eux-mêmes , et ne paraissent avoir aucune disposition à devenir sarmenteux et grimpans. Quoi qu'il en soit, cet arbris- seau mérite d’être cultivé, à cause de ses belles et grandes fleurs, qui sont douées d’une odeur agréable, et qui peuvent faire l'ornement des serres chaudes en mars, avril et mai. Son introduction date de 1781. Les rameaux de la Solandre à grandes fleurs sont cylindriques, glabres, garnis de feuilles ovales, pétiolées, éparses, luisantes, tout-à-fait glabres, ou garnies de poils en leurs bords, sur leur pétiole et en leur nervure postérieure. Ses fleurs sont solitaires au sommet des rameaux, accompagnées à leur base de cinq à six feuilles très-rapprochées et presque verticillées. Le calice est cylindrique, anguleux, long de trois pouces ou un peu plus, partagé dans sa partie supérieure en deux divisions oblongues, aiguës, quelquefois en trois, et fendu d’un seul côté au delà de moitié de sa longueur. La corolle est mo- nopétale, infondibuliforme, longue de six à sept pouces, large de quatre pouces à quatre pouces et demi, d'abord blanche, devenant ensuite jaunâtre ; son limbe est évasé, étalé, partagé en cinq lobes arrondis, égaux, crénelés et crépus en leurs bords, marqués extérieurement d'une légère teinte pur- purine. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens insérés à la base de la corolle, terminés par des anthères ovales-oblongues, comprimées et à deux loges. L'ovaire est supère, arrondi, surmonté d’un stylé cylindrique, un peu plus long que les étamines, terminé par un stigmate en tête. Les capsules sont glabres, globuleuses, un peu coniques et quadriloculaires; elles contiennent des semences nombreuses. On la cultive en serre chaude dans un terreau substantiel. Les moyens de propagation se bornent aux boutures qu'il faut pratiquer au printemps sur couche chaude et sous châssis EXPLICATION DE LA PLANCHE. Un rameau représenté à environ moitié de la grandeur naturelle. 7 Bassa pinx = Barroë scule 277 . dre ee ITA In 1g° oùer nor pourpre : INDIGOTIER NOÏR-PORERUÉ AMIE CEA 4 RASE ATROPURPERE A. % À never Fan de Ligier, n) [AL 4 4} (Ur ps, À A je PATES on 4 te SE me HAL te ac r HR a rerianx C6 à PAR Héros ur F0 LE) # 1 He LA we ay lt ads F j ais GENE (1 ‘ : k die DOS EL INDIGOTIER NOIR-POURPRÉ /NDIGOFERA ATRO-PURPUREA. ÿ Diadelphie-Décandrie. Famille des Léqumineuses. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx patens, 5-dentatus. Corolla papilionacea ; cariné calcare subu- lato utrinquè aucté. Stamina 10, diadelpha. Ovarium superum ; stylo shgmateque simplicibus. Legumen oblonqum, lineare, subcylindricum , polyspermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. INDIGOFERA caule fruticoso, erecto; fois pinnatis, quinque-jugis ; fotiolis ovatis : junioribus pubescentibus, adultis glabris ; floribus con/fertis, T'acemosis. INDIGOFERA atro-purpurea. Hawivr. èx Hort. haff: add. p. 152. — De Caxv. Prodr. Syst. nat. 2. 225. — Dox Prodr. fl. nepal. 244. — Srrexc. Syst. veget. 4, pars 2, 285. L'xorco, cette substance si précieuse pour l'art de la teinture, et presque aussi anciennement connue que le pays d’où elle a tiré son nom, l’a transmis à son tour au genre de plantes qui en fournit le plus abondamment; nous disons le plus abondamment, parce qu'il est aujourd'hui bien constaté que l'indigo n'est point un principe particulier à l'anil comme on l'a pensé pendant long-temps , qu'une foule d’autres végétaux le contiennent en des proportions plus ou moins élevées, et qu'une espèce d’/satis, par exemple, est susceptible d'en fournir des quantités assez considérables pour com- penser les frais de culture ainsi que d'extraction de la matière colorante, et procurer, en outre, des bénéfices satisfaisans. Le genre Indigotier se com- pose maintenant d'au moins quatre-vingts espèces, répandues dans les parties 336. les plus chaudes du nouveau et de l’ancien continent, l'Europe exceptée, Ce sont des plantes herbacées, annuelles ou vivaces, ou des arbrisseaux. Toutes ces plantes sont bien loin de contenir d'égales quantités d'indigo, il en est même qui, contradictoirement à leur nom, ne sauraient en démontrer la plus faible trace : les espèces que l'on cultive de préférence pour l'extrac- tion et la préparation du principe colorant, sont l'ndigofera anil, L.; TZ. tinctoria, L., indica Lamarck; VI. argentea, L.; et VI. carolinian«, Watter. On choisit pour la culture de l'Indigotier des terrains vierges, tels que ceux provenant du défrichement des forêts, et qui seraient surtout à proximité d’une rivière ou d’un ruisseau, sur les bords desquels on pour- rait établir l'usine propre à préparer la fécule colorante. Lorsque le terrain, après plusieurs labours profonds, est prêt à recevoir la graine, des ou- vriers font, avec une houe et en marchant à reculons, des trous de trois à quatre pouces de profondeur, et à environ un pied de distance les uns des autres; dans chacun de ces trous on place dix ou douze graines, que l'on recouvre de terre. La saison la plus favorable pour l'ensemencement est celle qui précède les grandes pluies : alors la terre est suffisamment humectée, et quand arrivent les abondances d’eau, les graines, germées et poussées, ne sont plus en danger de pourrir. Au bout de huit jours les jeunes plantes com- mencent déjà à étaler leur agréable verdure; on les débarrasse avec soin de toutes les mauvaises herbes, et, soit au moyen d'irrigations convenablement pratiquées sur le terrain, soit par des arrosemens artificiels, on les entretient dans un état d'humidité que réclame la vigueur de la plante, sans néanmoins que le pied reste jamais baigné. Alors que les fleurs commencent à se mon- trer, les feuilles ont atteint toute leur maturité; on en fait la coupe et on les transporte à l'usine où chaque atelier se compose de trois cuves posées les unes sur les autres, à des hauteurs différentes, et près d’un réservoir d’eau. La première cuve est appelée trempoire : c'est celle dans laquelle on jette les feuilles que l’on fait baigner de manière qu'il y ait encore au-dessus d'elles environ trois pouces d'eau. On élève autour des parois de cette cuve, au moyen de pieux et de planches jointes, de nouvelles parois destinées à retenir les feuilles quand, par suite de la fermentation , toute la masse se soulève et se gonfle; elle surpasserait les bords de la cuve sans l'ajoutage de planches dont on l'a surmontée. La fermentation est vive ; elle produit beaucoup d'écume ; il s'élève de grosses bulles qui viennent crever à la surface du liquide, et il s'en échappe un gaz inflammable. Au moment où la fermentation est à son plus haut point, la surface du liquide présente un reflet cuivré très-brillant , cachant une matière épaisse qui vient insensiblement s'y rassembler et for- mer une couche spumateuse. Lorsqu'on juge que la fermentation est com- plète, et que les parties colorantes sont disposées à se précipiter, ce dont on s'assure au moyen d'essais pris à différentes hauteurs dans la cuve, qui montrent la fécule se séparant du liquide par une simple agitation, et se déposant au fond du vase où s’est faite cette sorte de battage, on ouvre le robinet dont est garni le fond de la première cuve, et tout le liquide s'écoule dans la seconde qui porte le nom de batterie : il doit offrir alors une nuance assez semblable à celle de la vieille eau-de-vie de Cognac. On procède sur- le-champ au battage, dans cette seconde cuve, avec des instrumens en forme de petites caisses carrées, sans fond et sans couvercle, que l'on nomme bus- quets, et que l’on élève et abaisse successivement pour frapper le liquide. Cette opération a pour but, de réunir en grains la matière colorante que la fermentation a détachée des tissus végétaux; elle est terminée lorsque la liqueur, de verte qu'elle était, passe au bleu intense; il est temps alors de l'arrêter, car si on la prolongeait, la matière colorante, au lieu de continuer à se séparer du liquide, s’y redissoudrait. On laisse reposer pendant quelques heures, et quand la précipitation est sur le point de se faire, on ouvre le robinet de cette seconde cuve, afin que toute la liqueur puisse passer dans la troisième, qui porte le nom de reposoir; quand on juge que tout l'indigo formé s'est précipité, on décante l'eau surnageante soit à l'aide de syphons. ou au moyen de robinets placés à diverses hauteurs de la cuve: il reste une pâte molle, de consistance de bouillie, que l'on distribue dans des sacs de toile, suspendus de manière à la débarrasser, par l’'égouttement, de l’eau superflue, qu'elle peut encore contenir ; l'égouttement terminé, on coule l'indigo dans des caisses carrées dont le rebord a deux ou trois pouces, et on expose ces caisses, sous des hangars , à l’action d'un courant d'air, afin que la pâte puisse se dessécher lentement ; on la divise ordinairement par fragmens cubiques, et on la livre au commerce. Il arrive souvent que les fragmens d'indigo ne sont point encore parfaitement secs lorsqu'on les emballe dans les caisses, la matière éprouve alors un dernier mouvement de fermentation, et les surfaces se recouvrent d'une moisissure blanchâtre qui n'apporte aucune altération sensible aux masses. Les usages de l’indigo sont assez connus pour que nous nous dispensions d’en parler. Toutes les espèces d'indigotiers, avons-nous dit, ne sont point susceptibles de fournir de la matière colorante; nous ignorons si l'on a cherché à en extraire de l'/ndigofera atro-purpurea. Cette espèce est originaire du Nepaul, d'où elle a été envoyée au Jardin des Plantes, à Paris, en 1820. Elle fleurit pendant les mois de juillet et d'août. Sa tige est frutescente, droite, roide, divisée, dans sa partie supérieure, en un petit nombre de rameaux. Ses feuilles sont alternes, pétiolées, ailées avec impaire, composées de onze à treize folioles ovales, obtuses, acuminées à leur sommet, légèrement pubescentes et d'un vert peu foncé. Ces feuilles sont munies à leur base de deux petites stipules sétacées, promptement caduques. Les fleurs, d'un pourpre brun, mêlé de pourpre plus clair, sont assez petites, portées sur de courts pédicelles, et rapprochées un grand nombre ensemble sur des grappes simples, placées dans les aisselles des feuilles, et qui ne se développent que successivement, de manière qu'au commencement de la fleuraison les grappes paraissent presque sessiles, et ensuite portées sur de longs pédoncules, lorsque les premières fleurs ont, par leur chute, laissé à nu la partie inférieure du pédoncule commun. Le calice est mono- phylle, cinq à six fois plus court que la corolle, très-ouvert, découpé à son bord en cinq dents inégales. La corolle est papilionacée, à étendard ovale, redressé, égal aux autres parties et d'une couleur pourpre foncée; ses ailes sont d'un pourpre vif, oblongues, étendues parallèlement à la carène qui est de la même couleur que l'étendard, et formée par les deux pétales inférieurs, connés , creusés en nacelle et munis, chacun vers leur base, d'un petit prolon- gement en forme d'éperon obtus. Les étamines, au nombre de dix, sont diadelphes, à anthères arrondies, comprimées. L'ovaire est supère, cylin- drique, grêle, surmonté d'un style courbé en arc et terminé par un stigmate presque globuleux; cet ovaire renferme une douzaine d'ovules. Le fruit consiste en une gousse alongée, étroite, pointue et pendante, renfermant huit à dix graines comprimées. On sème les graines sur couche chaude en février ; elles ne tardent guère à germer, et au bout de deux mois il faut repiquer les jeunes plantes dans le terreau de bruyère pur, où on les garde constamment, en ayant soin de les arroser fréquemment. On ne doit pas les sortir de la serre chaude. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Elle offre un rameau fleuri de l’Indigotier noir-pourpré. 7 1% . | LR ci . ARE SR / . ù Luyard fils 772 : ER 72 gltenouu DA Mimule, olutineux = fe-Augiospennie, “ne des DRE M \ Vs 1 ; Pb, ORNE > ere L EU Aa émiserbnn cénénique. 2) ne Man pe pr er A Pont ei mes eus ane péante que les fut pa retro, À ie on pm de le Spin dont produisent des fleurs de formres biiarres qui rappellent te is les mimes aù couvrait 12 figure, Ce genre, du reste, est er les cypbees qui le camposent appartiennent soit à l'Amé- RON ar open jemntient più si * 4 È 4 Lo ñ 10 D arm sure crie De ésanit Are LL) Pete 360 di tolanhet stten "1 à. RAT : / ; k FPE MEr vénianrtns ours! ph Vaprtrabes brest nn) nbbb re tel haha id t'Yue | Pre three pitt ar di LU qi j , AN darts on F4 TA À ; LE AE # ntetes A MIMULE GLUTINEUX. MIMULUS GLUTINOSUS. # Didynamie-Angiospermie. Famille des Scrophularices. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx quinque-dentatus, prismaticus. Corolla ringens : labio superiore lateribus replicato. Capsula bi-locularis, polysperma. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MIMULUS foliis oblongis, viscosis, sessilibus : pedunculis flore brevioribus. MIMULUS glutinosus; caule erecto, hispido, glutinoso : foliis oppositis, conjunctis, lanceolatis , dentatis, glutinosis, nitidis : floribus terminalibus, axillaribus. Waexoz. Obs. 51. MIMULUS glutinosus. Sprenc. Syst. veget. 2.'799.— Wii. Spec. pl. 3. 361. — In. Enum. hort. berol. 2. 655. — Jace. Hort. schoen. 3. 61. t. 364. — Hort. Kew. ed. 2. 4. 54, — Dum.-Cours. Bot. cult. ed. 2. 3. 127. MIMULUS aurantiacus; caule erecto, fruticoso, tereti : folüs ovato- lanceolatis, obtusiusculis. Curr. Bot. Magaz. 354. Le nom Mimulus, appliqué par Pline, et pour des motifs qui nous sont restés inconnus, à une plante que les botanistes modernes n'ont pu retrouver, leur a servi à désigner un genre de la famille des Scrophulariées, dont quelques espèces produisent des fleurs de formes bizarres qui rappellent le masque dont jadis les mimes se couvraient la figure. Ce genre, du reste, est peu nombreux, et les espèces qui le composent appartiennent soit à l'Amé- rique, soit à la Nouvelle-Hollande; c'est sur le nouveau continent qu'a 337. été découvert le Mimule glutineux; il a été apporté de la Californie en Angleterre, par M. Arcmrsozn Mewzicx , en 1794. Il fleurit en juillet et août. Le Mimule glutineux est un arbuste de trois à quatre pieds de hauteur ; sa tige, vers sa base, est de la grosseur du doigt, droite, un peu rugueuse, assez bien garnie de branches et de rameaux toujours axillaires, toujours visqueux, surtout à leur extrémité, souvent opposés et marqués par les vestiges des feuilles tombées. Les plus grandes des feuilles ont un pouce et demi de longueur : toutes sont persistantes, opposées, sessiles, presque connées, oblongues, un peu obtuses, bordées de dents rares et très-fines, vertes en dessus, plus pâles et marquées de nervures en dessous, enfin exsudant, ainsi que les rameaux et les fleurs, une viscocité assez tenace, Pendant tout l'été et une partie de l'automne, les extrémités des rameaux donnent des fleurs peu odorantes, pédiculées, axillaires, opposées. D'un calice persistant, long, tubulé, sillonné de cinq plis, et terminé par des dents dont la supérieure est plus grande, sort une corolle d'un beau jaune orangé, monopétale, tubuleuse, longue, à limbe ouvert et divisé en plusieurs lèvres dont les supérieures sont relevées; elle contient quatre étamines dont deux plus courtes, et un germe oblong, pyramidal, que termine un style long , filiforme; le stigmate se compose de deux lamelles glanduleuses sur leur face interne. Quand on touche la face supérieure de l’une d'elles avec une pointe de fer ou de toute autre substance dure, on voit les deux lamelles se rapprocher par un mouvement assez prompt. Le germe devient une capsule cachée entièrement par le calice flétri et desséché, divisée en deux loges renfermant beaucoup de semences très-petites, oblongues, pointues. L'existence de ce Mimule ne paraît pas fort longue, et on ne le conserve guère au delà de quatre années. Il est donc prudent de le renouveler sou- vent, soit par ses graines qui mürissent presque toujours et qu'il faut semer au printemps, sur couche tiède et en terre substantielle, mêlée d’un peu de terreau de bruyère, soit par les boutures qu'on en peut faire avec les mêmes soins, au même temps, et dans le même mélange de terre. Le jeune plant fleurit plus abondamment que les vieux pieds. Sa place est sur les tablettes voisines des jours dans une bonne orangerie, où il faut avoir soin de ne pas trop l'arroser. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le pistil. Fig. 2. La corolle déployée et les étamines. Zarrois sup D PA 7 Phnnnuut color. Piteairne verte et bleue . pere ei DR dé enuetes eu oi .… k ssbres, due vert Es. dents, La mition s Myrtacées. ; - can és ÈS SES , Car TAC 5- dentatus, Bern à DR et nerosa; fila- _mhoadis. longissimis, distinctis, Ole dar, Un ee 14%, 2 stylo à ere" simplicibus. Capsule © B4-lacrbad pi Fe 1 , CGARAGTÈRES srééyrion Du an met | METROSIDEROS foliis oppoutt. Mdibes 2er mer à Mis, pedunculis calycibusque hide ae rue a ee _ datis, terminatibus. AS . : METROSIDEROS anomala. Var. Hors. Marin, m0. 061.8. - Vars, Are :. suppl. 3. p. 682. METROSIDEROS hirsuta. Axonew. dot, + ax ét t 25. WEÆTROSIDEROS hispida, Surrs Act}ase, Due. 3,087 Se Plant. sm. 471. — Bot. Mag. n. ef. 1. 1960. € L hd, . METROSIDEROS cordifolia. Pers. Ené © © AROMIP MORE cordifolia. Cavar. Joon. br 21. 6, 336,— Senene. Syst. ot AD, — Da Cans, Prodr, Sysl. voget. 3. 222. Mhsaviiéers est en moe qui, d'après su dispose: pourrait être appli à tous les mbren dunt le bois présinte une dureté que le vulgaire a l'hakitude Ge ousnperer à odlle du fer: fut donné d'abord par = Rümphius à différens arbres de ln côte de Maïübar, que l'on a ensuite Mépartis dans phüsicurs autres genres, et surtout dans celui Himusops, Linn. Le nom devenant alors sans destination , Banks et Solander s'en sont emparés Hour désigner un nouveau genre dans la famille des Myrtactes. Les espèces se guure étaient d'abord fort nombreuses, quoique appartenant toutes à lande; mais comme elles se prêtaient facilement à une division ipes bien distincts, ces groupes ont été successivement érigés en a oh ne compte plus maintenant ‘qu'une vingtaine de véritables fidéros. Cest aisi que Cavanilles avait formé son genre angophora ; ) caraetères sur lesquels il repose (les loges devenues monospermes rortemont “et les graines constamment lentiformes) n'ont point paru ans à la plupart des botanistes, de sorte qu'un petit nombre 344 ee 2# AC | | 4 < L Phera Das [TE | | (RERreSA PRET LIU se OR TR TERRE qe Des LENS. PE A 77 Barrou doutrt € ee M ve NS Aneonét lt : Matroderos amomal d Ru ù — MÉTROSIDÉROS ANOMAL. YETROSIDEROSANOMALA. Icosandrie-Monogynie. Famille des Myrtacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. » Calyx 1-phyllus, 5-dentatus. Petala 5, ovata. Stamina numerosa ; fila- mentis lonyissimis, distinctis, calyci insertis. Ovarium superum; stylo stigmateque simplicibus. Capsula 3-4-locularis, polysperma. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. METROSIDEROS foliis oppositis, sessilibus, cordato-oblongis; ra- mulis , pedunculis calycibusque hispidis ; pu corymboso-subpanicu- latis, terminalibus. METROSIDEROS anomala. Vexr. Fe Malm. n. et t. 5. — Por. Dict. Encyc. suppl. 3. p. 682. METROSIDEROS hirsuta. Anxprew. Bot. Rep. n. et t. 281. METROSIDEROS hispida. Swrru Act. soc. linn. 3: 267. — Sies. Plant. exs. n. 471.— Bot. Mag. n. et. t. 1960. METROSIDEROS cordifolia. Pers. Ench. 2. 95. ANGOPHORA cordifolia. Cavax. Jcon. 4. 21. 1. 336.— Srrexc. Syst. veget. 2. 490. —De Cann. Prodr. Syst. veget. 3. 222. Mirosivinos est un nom qui, d'après son étymologie grecque, pourrait être appliqué à tous les arbres dont le bois présente une dureté que le vulgaire a l'habitude de comparer à celle du fer; il fut donné d’abord par Rumphius à différens arbres de la côte de Malabar, que l’on a ensuite répartis dans plusieurs autres genres, et surtout dans celui Mimusops, Linn. Le nom devenant alors sans destination, Banks et Solander s’en sont emparés pour désigner un nouveau genre dans la famille des Myrtactes. Les espèces de ce genre étaient d’abord fort nombreuses, quoique appartenant toutes à la Nouvelle-Hollande ; mais comme elles se prêtaient facilement à une division en groupes bien distincts, ces groupes ont été successivement érigés en genres, et l'on ne compte plus maintenant qu'une vingtaine de véritables Métrosidéros. C'est ainsi que Cavanilles avait formé son genre angophora ; mais les caractères sur lesquels il repose (les loges devenues monospermes par avortement, et les graines constamment lentiformes) n'ont point paru assez déterminans à la plupart des botanistes, de sorte qu'un ss ROME 344 seulement adopte cette séparation. Le Métrosidéros, que Venrenar a appelé Anomal, parce qu'il semble s'éloigner de ses autres congénères, par la forme de ses pétales qui, subsistant après la chute des étamines , ont plutôt l’appa- rence de divisions du calice que d’une véritable corolle, est originaire de la Nouvelle-Galle du sud, d'où il a été apporté en 1789. Il fleurit à la fin de juillet ou au commencement d'août. Sa tige est ligneuse, haute de quinze à vingt pieds, revêtue d'une écorce cendrée ou un peu roussâtre; elle se divise, dans sa partie supérieure, en branches et en rameaux, dont les plus jeunes sont recouverts d’un duvet court, serré; ils sont, en outre, hérissés de poils roïdes, rougeûtres, qui se retrouvent aussi sur le pédoncule et le calice. Ses feuilles sont ovales-oblongues , échancrées en cœur à leur base , opposées ou presque opposées, sessiles, glabres et d'un vert gai en dessus, plus pâles en dessous et hérissées de poils sur leur nervure principale. Ses fleurs sont blanches, larges de quinze à dix-huit lignes, portées sur des pédoncules rameux, et disposées , à l'extrémité des rameaux, en une sorte de corymbe un peu paniculé. Le calice est monophylle, turbiné, à cinq angles, évasé dans sa partie supérieure, en un rebord circulaire très-ouvert et à cinq dents très-courtes. Les pétales, au nombre de cinq, sont alternes avec ces dents, insérés sur le rebord circulaire du calice, et ils paraissent être formés de deux lames, dont l'une est interne, arrondie, blanchâtre, moitié plus grande que l'externe qui est presque triangulaire et ne recouvre qu'à demi la première. Les étamines sont au nombre de deux à trois cents, moitié plus longues que la corolle, insérées sur trois à quatre rangs et sur le bord cireu- laire du calice ; leurs filamens sont blancs, terminés par de petites anthères ovales, à deux loges. L'ovaire est supérieur, presque adhérent au calice, surmonté d’un style cylindrique, terminé par un stigmate simple. Cet ovaire est à trois loges qui contiennent chacune des ovules très-menus et nombreux. On cultive ce Métrosidéros en pot ou en caisse, dans le terreau de bruyère pur, et l'on a soin de le tenir dans l'orangerie pendant tout l'hiver. Ses graines n'ayant point encore müri dans notre climat, on n'a pu encore le multiplier que par le moyen des boutures que l'on fait ordinairement au printemps, sur couche tiède et sous une cloche. EXPLICATION DE LA PLANCHE. On y voit l'extrémité d’une branche du Métrosidéros anomal, garnie de fleurs épanouies. (TT vd t à (l : ha" LT bre 4 à £ nie 4 À VAR S En ss prein age a - k h An Marre v. $ : 1 Te 1 4 1 Privé Es Pet ET 4, %. » ë * 1 ni did j | ; 4 / HA Lo se n x L > " . - | LL AE DE. : ne HUE F ù DA EUE # L RU KA NT dE TANT A 1 0 DU OU NNAIEE. y ée AE co PA Che de | sa à i y " # « Xl ce? î 4 M) y F ( $ 2 . 12. me i dite x APS LE | PPessa Tv = c $ Faro Jupe (Céecalole furet Raisimer à feuilles de laurier . RAISINIER A FEUILLES DE LAURIER. COCCOLOBA LAURIFOLIA. % CARACTÈRE GÉRÉRIOU, té " | Envois mille. Staninx 8. Ovariom superum: stylis ù Nas 1-locularis, st baccato tecta. à énrérines srhcirtqu Bs EX STNONTNIE, FE PAPE préislatie. phabarrbmis | raremis pi us. Éd, Hart, Pr oil dep, GA --Wius. < u RE Ra pb + Pos. Ps EU pour aa de Be, po ne lité qq qe & offrir la plante ou l'une ou l'autre de ses parties, que nous nous + décidés à comprendre le Cocco/oka laurifolin dans ce recueil; à 2 nous aurions pu, sans nous écarter du genre, trouver de quoi 6 plus agréablement l'œil de l'amateur et les désirs de l'ésonomiste ; + avons pensé que l'on verrait avec plaisir, dans l'Herbier, plantes nouvelles dont la figure n'a encore paru dans aucune : où du moins se trouve furt peu répandue, et l'importanie dde M, Boursault, à Paris, nous a fourni celle-ci, qui a donné ses ‘date de 1816; elle nous a été envoyée des Antilles, et on à su D. nl: fleurs dans les mois de juillet et d'août 1820. Son introduction, ES } AP, ; PP l 4 plis A la AAA LA SATA Raisimer à fudies de laumer. - RAISINIER A FEUILLES DE LAURIER. COCCOLOBA LAURIFOLLA. Ÿ Octandrie-Trigynie. Famille des Polygonces. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-fidus. Corolla nulla. Stamina 8. Ovarium superum; stylis stigmatibusque 3. Nux 1-locularis, calyce baccato tecta. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. COCCOLOBA fokiis ovato-oblongis, petiolatis, glaberrimis ; racemis erectis, terminalibus. COCCOLOBA laurifolia. Desr. Catal. Hort. Par. ed. 2. p. 46. —Wnun. Enum. Hort. Berol. 1. 431.— Jaco. Hort. Schœn. 3. p. 9. t. 267. — Porn. Dict. Encyc. suppl. 4. p. 652. Ce n’est ni pour la beauté de ses fleurs, mi pour une utilité quelconque que pourrait offrir la plante ou l'une ou l’autre de ses parties, que nous nous sommes décidés à comprendre le Coccoloba laurifolia dans ce recueil; à coup sûr, nous aurions pu, sans nous écarter du genre, trouver de quoi satisfaire plus agréablement l'œil de l'amateur et les désirs de l'économiste ; mais nous avons pensé que l'on verrait avec plaisir, dans l'Herbier, quelques plantes nouvelles dont la figure n’a encore paru dans aucune iconographie, ou du moins se trouve fort peu répandue, et l'importante collection de M. Boursault, à Paris, nous a fourni celle-ci, qui a donné ses premières fleurs dans les mois de juillet et d'août 1820. Son introduction, chez nous, date de 1816; elle nous a été envoyte des Antilles, et on a su 345. depuis qu'elle était également indigène sur plusieurs points du continent méridional de l'Amérique. Le Raisinier à feuilles de laurier, tel que nous l'avons vu dans les serres, est un arbrisseau de quatre à cmq pieds d'élévation, dont la tige se divise en rameaux étalés, revêtus d'une écorce cendrée, un peu roussâtre. Ses feuilles sont alternes, ovales-oblongues, entières, glabres, luisantes et d’un vert gai en dessus, plus pâles et finement réticulées en dessous, portées sur des pétioles courts, un peu épais, munis, à leur base, de deux stipules courtes, membraneuses et presque engaïnantes. Ses fleurs sont verdâtres, petites, pédonculées, rassemblées au nombre de trente ou environ, en grappes simples, droites et placées au sommet des rameaux. Le calice est monophylle, turbiné, découpé à son bord en cinq divisions arrondies. Il n'y a point de corolle. Les étamines, au nombre de huit, ont leurs filimens plus courts que les divisions calicinales, insérés à leur base, élargis et un peu confluens daus leur partie inférieure, terminés par des anthères arrondies, à deux loges. L'ovaire est supère, renflé dans sa moitié supérieure, l'nférieure étant cachée dans la base du calice, et il est surmonté de trois styles divergens, terminés chacun par un stigmate simple. Le fruit, d’après le caractère assigné au genre Raisinier, doit être formé d’une noix ovale, à une seule loge, et recouverte par le calice converti en une enveloppe bacciforme. Le séjour dans la serre chaude est de rigueur pour cette espèce, comme pour toutes ses congénères; on lui donne avec succès le terreau de bruyère pur que l'on a soin de tenir constamment humide au moyen d'arrosemens fréquens. Les fruits de ce Raisinier n'ayant point encore müri en Europe, nous n'avons pu, jusqu'ici, le propager que par les marcottes et les boutures, qui réussissent assez facilement quand ces opérations sont conduites avec tous les soins qu'elles exigent. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice fendu d’un côté et développé pour faire voir les étamines : le tout grossi à la loupe. Fig. 2. L’ovaire, les styles et les stigmates, vus de même à la loupe. re . L “ : gs hmitet . « : . _— F 4 EA ne Æ Polos S © Li DOLIUCONX. L \loes verruque ux.. OR RS Re Sd 0 DUT ee QE a+ | Li ne LOËS VERRUQUEUX. 4LOE. VERRUCOSA. % ”. Hexandrie-Monogymie. Famille des Ziliacées. PE PE CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. ‘at sai Corolla tubulosa; or G-Jido, patulo, fundo necturifiro. : Foniun filamenta receptaoula inseeta. Capsula supera, 3-locularis , 6 ne palpapérma. Semina biseriælia , margine membranacea. canicthtes SPÉCIFIQUES PT SYNONTMIE, ALOE acaulis ; foliis ensiformibtr acutis, verrucosis, distichis ; s raremosis reflexis clavatis. è D 'LALOE verrucosa. Arr. Hort, Kero. ed, 1. vol, 1. p. 468. — In. ed. 2. Soi:2; | ! D Te 2. p. 189, — In, Enum. hort, berol. 2. 386, — Bot. n. el t. 837. — Senene. Sysé. veget. 2. T1. — Moura Dict. 29, ALOE disticha B. Lis. re £ 459. . GASTERIA verrous, Mawonm Synop. pl suceul, 89. !'ALOE Afiicena , fre wbro, folio trianqulari et perrucis alhicantibrus d utrinque purie moto. Cowmus. Hort, 2. p. 17. 1.9, A OE die “em rubris, tenuissinis rare folis Mo: synonyinique qui précède, ed mme! que l'Aloès eux est fort anciennement connu en Europe, mais i date précise de son introduction, et les cnierchies que nous avons “cet égard, ne nous eñ ont point appris davantage; néanmoins, Se que nous avons trouvé, et surtout au rapport de Commelin dans -Hoïtu Amstelodamensis, publié en 1701, il paraîtrait que cette plante t alors cultivée paroenent dans le Jardin a d'Amsterdam, Fr 346. 4 fe DERIULOÏE). \oes L vrruqueu X., -ALOËS VERRUQUEUX. 4LOE VERRUCOSA. % Hexandrie-Monogynie. Famille des Ziliacées. a — — GARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx nullus. Corolla tubulosa; ore 6-fido, patulo, fundo nectarifero. Staminum /ilamenta receptacula inserta. Capsula supera, 3-locularis , 3-valvis, polysperma. Semina biserialia, margine membranacea. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ALOËE acauls ; folhus ensiformibus, acutis, verrucosis, distichis ; floribus racemosis reflexis clavatis. ALOE verrucosa. Air. Hort. Kew. ed. 1. vol. 1. p. 468.— In. ed. 2. vol. 2. p. 296. — Wu. Spec. 2. p. 189.— In. Enum. hort. berol. 2. 386. — Bot. Magaz. n. et t. 837. — Srrexc. Syst. veget. 2. 71. — Murer Dict. 20. ALOEËE acuminata. Lam. Dict. Encyc. 1. p. 90. ALOE carinata (ensiformis), folés ensiformibus planiusculis. Ve Cann. Plant. Grass. n. 63. ALOE disticha. Tauws. Prodr. 61. ALOE disticha £. Lin. Spec. p. 459. GASTERIA verrucosa. Haworra Synop. pl. succul. 89. ALOEËE African, flore rubro, folio trianqulari et verrucis albicantibus ab utrinque parte notato. Comwz. Hort. 2. p. 17. 4.9. ALOËE Africana, floribus rubris, tenuissimis pediculis, folio plano, margaritifera. Tux. Hort. Pis. p.77. t. 8. ALOE Africana humilis, foliis longis ab uträque parte elegantissime verrucosis. Wen. Phyt. ic. 58. Ex relevé synonymique qui précède, indique suffisamment que l'Aloès verruqueux est fort anciennement connu en Europe, mais il ne nous donne aucune date précise de son introduction, et les recherches que nous avons faites à cet égard, ne nous en ont point appris davantage; néanmoins, d'après ce que nous avons trouvé, et surtout au rapport de Commelin dans son Âortus Amstelodamensis, publié en 1701, il paraïtrait que cette plante était alors cultivée non-seulement dans le Jardin botanique d'Amsterdam, 346. mais encore dans ceux de beaucoup de particuliers de Hollande, de France et autres contrées. Commelin nous apprend que l'Aloès verruqueux, vulgaire- ment nommé par les jardiniers Aloës à langue de perle, Aloès à langue d'aspic, est né dans son jardin, vers la fin du dix-septième siècle, de graines reçues du Cap de Bonne-Espérance, d'où sont originaires presque toutes les espèces de ce genre fort nombreux. La fleuraison de cet Aloès n’est assujettie à aucune époque fixe, ce qui, joint à l’extrême singularité de son feuillage, le fait rechercher et multiplier comme ornement des serres. Sa racine est vivace, composée de fibres cylindriques, peu rameuses ; elle donne naissance à une tige d’abord fort courte, cachée et embrassée par des feuilles alongées, ensiformes, disposées sur deux rangs opposés, à trois faces dont la supérieure est plane, couvertes en tout sens de verrues blanches et comme cornées ; cette tige s'alonge insensiblement et se garnit de fleurs pen- dantes sur leur pédoncule propre, disposées en une longue grappe simple dans la moitié ou les deux tiers d’un axe cylindrique, rouge dans sa partie supérieure , long de douze à vingt pouces, chargé, dans sa partie inférieure, de quelques bractées membraneuses. Chaque fleur est composée, 1° d’une corolle monopétale , cylindrique, courbée, un peu renflée et d'un rouge vif dans sa moitié inférieure, verdâtre et partagée en six découpures peu pro- fondes du côté de son bord; 2° de six étamines plus courtes que la corolle, à filamens blancs, un peu inégaux, portant des anthères jaunes , ovales- oblongues; 3° d’un ovaire supérieur, ovale-oblong, surmonté d’un style à peine plus long que les étamines. Le fruit est une capsule à trois loges, à trois valves, contenant chacune plusieurs graines membraneuses en leurs bords. L'Aloès verruqueux se plante en pot, dans une terre substantielle, et on le rentre pendant l'hiver dans la serre tempérée, ou simplement dans l'oran- gerie. Quand on en possède plusieurs pieds, on les voit souvent fleurir successivement pendant une grande partie de l'année; et un seul pied même, quand il est un peu fort, produit quelquefois de nouvelles grappes de fleurs pendant plusieurs mois de suite. On le multiplie de graines qui mürissent assez bien dans notre climat, ou d’œilletons qui naissent à côté du pied principal. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La capsule coupée horizontalement pour faire voir ses trois loges : deux graines libres sont à côté. Fig. 2. La fleur sur son pédoncule particulier, la corolle étant enlevée. Fig. 3. L'ovaire, le style et le stigmate. F ' . a L 22 x é 1V : La LS . - “a . ‘is TMD te M'ie du | É Dec 72 2 #4 Helonias bullée . ; D. JU) Hole Li HELONIAS BULLATA. 9% P 28 : + ,f “ RUE MATE. % AS, LORS" { #4 \ LA ; \ ' ER Sri, 2. . in Aou. end, 3j, à Min, Lo, où 4, HA. Car. le bistitua le genre Mélonins pour deux plantes marécageuses de septentrionale, ce qui, vraisemblablement , l'a décidé à choisir Sénérique dérivant du mot grec ce, qui signifie marais. Depuis rd, examinant avec une minutieuse attention ces deux plantes, naut assez de caractères distincts pour en former deux enres, et. (E asphodeloidès devint le type du genre Xerophyllwm ; il ne alors de véritable Hélonias que la plante que nous décrivons, à Michaux et kunt ont ajouté les Æelonias erythrésperma, ançgusti- iresvens, qui constituent encore aujourd'hui tout le genre. L'Hélonias +: 65e 8 KIACTT RS 847. L 4 PA : + gun « É k to à Ê { hi } eu ei QE ne #1 g." NPNÉ i « ; +. | Li Poribus in cpiom #3 AU x ] M4 2 Lu FPE Lee, L 491. : L 0 LA) ( , à t N & de e F - + (on TE 1 à. Stabi TN {À EUR L D: DIET, bn. ee FAN 4 AU C4 à Hdontires bull tit : Helonas Luke | À ï \ HÉLONIAS BULLÉE. ÆELONIAS BULLATA. % Hexandrie-Trigynie. Famille des Co/chicacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla patens, profundissimè G-partita ; laciniis subæqualibus. Stamina 6, corollæ subæqualia. Ovarium superum, 3-gonum; stylis 3. Capsula 3-locularis, polysperma. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. HELONIAS foliis lanceolatis, nervosis; floribus in spicam ovali- oblongam congestis. HELONIAS bullata. Lux. Spec. pl. 485.— In. Amœn. Acud. 3. p. 12. 4.1. f. 1. — Wu. Spec. 2, p. 273.— Revouré Liliac. 1. n. et 4. 13. — Cunr. Bot. Magaz. n. et t. 747. — Axpr. Bot. repos. 352. — Hort. Kew. 1. 491. — In. ed. 2, 2, 330. HELONITAS latifolia. Micu. F1. Bor. Amer. 1. p. 212. — Srrexc. Syst. veget. 2.144. — Pursa Amer. sept., 1. 242. VERATRUM scapo fistuloso squamoso, spica stricta. Trew. Chret. 41. t. 71. VERATRUM Americanum , racemoso simplicissimo corolhs patentibus. — Mu. Le. 181. 6. 272. — In. Dict. 4. ABALUMI. Anans. Fam. nat. 47. Lan institua le genre Hélonias pour deux plantes marécageuses de l'Amérique septentrionale, ce qui, vraisemblablement, l'a décidé à choisir un nom générique dérivant du mot grec ex, qui signifie marais. Depuis L. C. Richard, examinant avec une minutieuse attention ces deux plantes, leur reconnut assez de caractères distincts pour en former deux genres, et l'Helonias asphodeloidès devint le type du genre Xerophyllum ; 11 ne restait donc alors de véritable Hélonias que la plante que nous décrivons, à laquelle Michaux et Kunt ont ajouté les Helonias erythrosperma, anqusti- folia et virescens, qui constituent encore aujourd’hui tout le genre. L'Hélonias 347. bullée, originaire de la Pensylvanie, a été envoyée en Europe, à Miller, en 1758, par J. Barrra. On peut la planter en pleine terre; mais le plus ordi- nairement on la tient en pot, afin de la rentrer pendant l'hiver dans l’oran- gerie, où l’on est plus assuré de la conserver. Elle fleurit à la fin d'avril et au commencement de mai. La racine de l'Hélonias bullée est composée de fibres cylindriques, simples; elle produit plusieurs feuilles oblongues-lancéolées, vertes, glabres , longues de trois pouces ou environ, du milieu desquelles s'élève une tige cylindrique, fistuleuse, droite, simple, haute d'un pied ou un peu plus, garnie, dans sa partie inférieure , de quelques feuilles lancéolées, chargée, dans la supérieure, de très-petites feuilles presque écailleuses, et terminée par un épi ovale- oblong, formé de beaucoup de fleurs roses, d’une odeur agréable, portées sur de courts pédicelles dépourvus de bractées à leur base. Leur corolle est divisée jusqu'à la base en six découpures régulières, oblongues, obtuses. Les étamines, au nombre de six, ont leurs filamens un peu plus longs que les divisions de la corolle, insérés à leur base et terminés par des anthères à deux loges, attachées par le milieu de leur face externe. L'ovaire est supère, globuleux, brun, à trois faces, à trois angles obtus, surmonté de trois petits styles étalés, moitié plus courts que les étamines et à stigmates simples. Le fruit est une capsule à trois valves, à trois loges , contenant chacune plusieurs graines ovoïdes. L'Hélonias bullée ne croît bien que dans le terreau de bruyère. On la rnultiplie en faisant éclater ses racines en automne, lorsque les feuilles commencent à se flétrir; mais il ne faut pas les partager trop souvent, parce que cela appauvrirait tellement les souches, qu'il ne serait plus possible d’en rien tirer; ce n’est guère que tous les trois ans qu'elles peuvent supporter cette opération. Il faut aussi avoir soin de ne prendre que les rejetons ou éclats les plus forts, afin d’avoir des fleurs dès l’année suivante. Il arrive quelquefois que les graines mürissent, alors on peut les faire servir à la propagation en les semant, aussitôt qu'elles sont récoltées, sur une couche ou en terrine que l'on place d'abord dans la tannée; les plantes paraîtront au printemps, et on les repiquera quand on les jugera suscep- tibles de l'être. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une des divisions de la corolle avec une étamine. Fig. 2. L’ovaire, les styles et les stigmates. sd sp PL He à L D pe LI | “| + te px Cl 1e ] ‘N RM LENS 1 nl hé » Ne TER ro LR A + RCE, EE LF % hs L . À . rt . dr «à: PE apine PS N IUT | (2 or tna PAL DA. Eryt hrme brilañte. ci ht CRE 1 7 os bis TU > ET Ti RE À AN > A4 qe ER HE à, ; EN : ! # « _ ÉRYTHRINE BRILLANŸE. ÆRYTHRINA PULGENS % | Did -Décndre Famille des Liqumimenses. à er æ x FRET : à LADITE # # F. Bank dt aq rt CARACTÈRE cénéaiqeu | dpt limbo inæquali, subintegro. Corolla papilionaces ; us tri Less T'OTNTAR # SPÉGIFIQUES ET SYRONYMIE. 2 \ FA AT RER se ati on äurait lieu de attendre à voir. ses fleurs surpasser en éclat celles dé plusieurs de ses con- + qui portent des noms plus obscurs ou plus modestes ; cependant ji point en être ainsi aux yeux d'un grand nombre d'amateurs qui it , à l'espèce que nous décrivous ici, les Erythrina corallodendron a galli. qui font déjà partie de ce recueil. Du reste, élle n'en est vencositée sauvage, et observée, pour la première fois, en 1801. Ce ‘environ quinse ans après qu'elle se montra, à Paris, dans les serres Bicquelin. Oni ignorait encore, à cette se sa véritable on qui a48 RE cariné et alis multô brevioribus. Stamina 10, por pe NEA ETS DAS OU SE MMA" © 7" # Pr 3 PA MN" y Cr Morcnu MERS. ? , E r Ytlirine brilla te , ÉRYTHRINE BRILLANTE. ERYTHRINA FULGENS. $ÿ Diadelphie-Décandrie. Famille des Léqumineuses. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus ; limbo inæquali , subintegro. Corolla papilionacea ; vexillo longissimo ; cariné et alis multô brevioribus. Stamina 10, 2-adelpha. Ovarium superum, oblonqum. Legumen lonqum, polyspermum, torulosum. 4 8 UARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. ERYTHRINA caule frutescenti, aculeato; foliis ternatis, inermibus ; floribus subcymosis , terminalibus ; calycibus truncatis , sub-5-dentatis. ERYTHRINA fulgens. Swenr AHort. brit. 120. Los. Herb. gener. 4, 262. Denis le nom spécifique donné à cette Erythrine, on aurait lieu de s'attendre à voir ses fleurs surpasser en éclat celles de plusieurs de ses con- génères qui portent des noms plus obscurs ou plus modestes ; cependant il ne paraît point en être ainsi aux yeux d'un grand nombre d'amateurs qui préfèrent , à l'espèce que nous décrivons ici, les Erythrina corallodendron et crista galli, qui font déjà partie de ce recueil. Du reste, elle n’en est pas moins une très-jolie plante que nous devons au sol brûlant de l'Inde où elle fut rencontrée sauvage, et observée, pour la première fois, en 1801. Ce n'est qu'environ quinze ans après qu'elle se montra, à Paris, dans les serres de M. Bicquelin. On ignorait encore, à cette époque, sa véritable patrie, qui vient d'être reconnue par les voyageurs anglais. Sa fleuraison a lieu, dans nos climats, au mois de juillet. 348 L'Érythrine brillante est un arbrisseau de deux à trois pieds de hauteur, dont les rameaux sont nus dans une grande partie de leur longueur, munis cà et là d'aiguillons courts, épars, et garnis, vers leur partie supérieure, de plusieurs feuilles rapprochées, pétiolées, composées de trois folioles, un peu rhomboïdales, glabres, d'un beau vert. Ses fleurs sont d'un rouge ponceau, disposées, au sommet des rameaux, douze à quinze les unes après les autres, en une grappe courte ou en une sorte de cime portée sur un pédoncule com- mun, plus long qu’elles, et chargé de plusieurs petites bractées. Leur calice est presque campanulé, comme tronqué en son bord, et à cinq dents peu distinctes, La corolle est papilionacte, remarquable par la longueur de son étendard ovale-oblong, quatre fois plus long que les ailes et la carène. Les étamines, au nombre de dix, ont neuf de leurs filamens réunis en un seul faisceau , et le dixième libre. L'ovaire est supérieur, alongé, surmonté d'un style à stigmate simple. Cette Erythrine se cultive en terreau de bruyère; on la tient constamment en serre chaude. On est parvenu à la propager au moyen du marcottage et des boutures; mais pour celles-ci, il y a quelques précautions à prendre : on prépare un pot calculé sur la grandeur de la bouture, et on dispose, pour le recouvrir, une cloche dépolie qui en embrasse toute la circonférence; on place au fond une couche de tuileaux grossièrement écrasés, puis on remplit avec un compost formé de trois parties de terreau de bruyère et d’une partie de fumier bien consommé; on fait un trou au milieu et on y enfonce la bouture à deux pouces de profondeur et à égale distance de la couche de tuileaux. On recouvre le pot de sa cloche, et on porte le tout sur la couche ou dans la tannée dont la température doit être constamment entretenue à vingt ou vingt-cinq degrés du thermomètre de Réaumur. On tiendra le terreau légèrement humide, mais on aura soin, en même temps, d'enlever l'eau qui se sera condensée, après l’évaporation, sur les parois internes de la cloche, surtout si la bouture était assez grande pour y atteindre. Aussitôt que l’on se sera assuré que la reprise est parfaite, on supprimera la cloche et l'on dépotera quand on jugera l’époque favorable à cette opération, afin que les jeunes racines ne soient aucunement gênées. EXPLICATION DE LA PLANCHE, Fig. 1. Le calice. Fig. 2. La corolle, divisée en ses différentes parties, l'étendard, les deux ailes et la carène, Fig. 3. Les étamines. Fig. 4. Le pistil. (si IN CT AT PE NV ’ CT Re ne de ue CL . = +. ï. “) : MES # A TRS 5 21 "IN * ” 5 À . . e 3 e v. + i “i \ É L £ . . % . ? L er” . , . . k ; vd aa . x 0 ’ [re + - p: CA . > . : À : : * té . F 3 n d. | M De - “ - 2 Ç For = + ra * L “1 dus 4 2e, 14 Z L * F a AA, La 48 ; * Je LE L . fs : : ah * v'A : ‘ 4 LA : lEu “ + … L “ … \ a « + à < ‘ ’ , ° Ê Na “ Ë > hs 3 ’ # + La % 5 F4 Ces s t . F " + LÉ SAME x hs . — A CA ' n Ha dr $ CU à ST L ‘he Dee » ta >? U # s latin “ nor De A UE PR? COM TL CRE 7: Are NE il bn HR AD, + © : - E 0 D-1 0 ge SAUT, : Pr n +? nn. PORLETE bre « j ; fées . y + pitéret ét é* AT NL ARS Su AU LS re » rire) 2 Mt Les d | ' à T'LERTS LL D [' mn . ï Alpe fe . so DO DURE Ut: TR PS ER. ° ra " IL Ja : ges : + a . ICT o ” 1 % pe. ® + "au PE C7 k e Ni La | TL His mérwotdes . Iris morcoïde. ét | D Du OÏDE. A1RIS MORÆOIDES. à + rit FPE EN LE ; Gale) net Manogynie, Famille des Iridées. een ae LARAGTRR GÉNÉRIQUE. ARLES Spatha dates. ta uns vel maltiflora regularis ; tubo oblongo , limbo 6-partito. ME 4 : dacinüis 3 'extcrioribus reflexis, 3 interioribus _erectis. Stamina 5; Flumentis subulatis, bas lacinarium exceriorum insertis. Ovarium énforuen : dlylo hrevi; stigmatibus $, petaloideis, stami- Évrsnd incumbentibus. Capauia 3-vûleis, $-locularis, polysperma. \ “caRAGTRES RPÉGIFIQUES ET SYNONY MIE, El à ORFA Poliss risiformibue, distichie tereli; flore sub ho terminal. IRIS moræoïdes. Kax Frid. goner. 64. nn “Bt. regist. app. fol. 2. p. 1. — Srenc, Syst. veget. 1. 160. _ IRIS Orientalis pumile LT ANUS yraminen aeuto, rigido folio, hat = a Jsteo sir CIDRE LE F4, p, 80, 2 33. —Prus, Synop. 52. se Sa. 0 =: Win. Sec. pl, 1. 280. — Van | MOR AA Vote tu. Maui A. Witeo. buce, 1. p.244, — In. En. berol. 4.7, Te. Down, de Muret, p, 5. n. 18. — Lam, Dict. %, Enoye. 4 pi. - me ner, 0. 487. € 32. f 1. Crsnex, Le. fase. j Egg cave, À p.48, 618, fig.f, 8h, à —Jacg. Hort. Schænbr. .— Over. Hoi. ag. net #, 698. Rsvour. Lél. n. 45.-— Hort, Kew. — Jo. cd, 2, 1 FN es = Var Emo, 2. 158. — Loiser. ler, de ; raie ridis de ses couleurs Jui ont, depuis ue: fait obtenir une dans Lis jee En À était cultivée dans celui de Pise dès 1723, Ps hier) . bis moreoide 5 IRIS MORAOÏDE. ZRIS MORÆOIDES. % Triandrie-Monogynie. Famille des Zridées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-valvis. Corolla uni vel multiflora regularis ; tubo oblongo, limbo 6-partito, magno : lacinis 3 exterioribus reflexis, 3 interioribus erectis. Stamina 3; filamentis subulatis, basi lacinarium exteriorum insertis. Ovarium 2n/ferum ; stylo brevi ; stigmatibus 3, petaloideis, stami- nibus incumbentibus. Capsula 3-valvis, 3-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MORÆA jolis ensiformibus, distichis ; scapo tereti; flore subsolitario , terminal. IRIS moræoides. Ker /rid. gener.64. — In. Bot. regist. app. fol. 2. p.1. — Srrexc. Syst. veget. 1. 160. IRIS Orientalis pumila sempervirens, gramineo acuto, rigido folio, flore luteo et cæruleo mixto. Tnur Pis. p. 89. t. 33. — Pers. Synop. 52. n. 21. IRIS compressa. Lin. Supp. 92. — War. Spec. pl. 1. 230. — Vaur Enum, 2. 173. MORÆA Irioides Lin. Mant. 28. — Wnan. Spec. 1.p. 244. — In. Enum. hort. berol. 1.67. — Tuuns. Dissert, de Moræd, p. 5. n. 18. — Lau. Dict. Dict. Encyc. 4. p.274. — In. IUust. n. 487. t. 32. f. 1. — Gasecx. Le. fase. 1.4.3.— Gzænrx. F. carp. 1. p. 40. t. 13. fig. f, g,h,1i.—Jaco. Hort. Schænbr. 2. t.196.— Curr. Bot. Mag. n. et t. 693. Revour. Lil. n. 45. — Hort. Kew. 1. 75. — In. ed. 2. 1. 114. — Vans Enum. 2. 158. — Lorser. Herb. de l'amat. 175. MORÆA spathä unifloré, fohis gladiatis, radice fibrosd. Mur. Icon. p.159. €. 239, f. 1. L'rms moræoïde a pour patrie le Cap de Bonne-Espérance; on dit aussi qu'elle croît également en Grèce et au Levant. L'étendue de sa fleur et l'agréable variété de ses couleurs lui ont, depuis long-temps, fait obtenir une place dans les jardins. Elle était cultivée dans celui de Pise dès 1723, puisque Tux, qui publia cette année-là le catalogue de ce jardin , l'a mise au 392. nombre des plantes qui en faisaient partie ; il fit alors connaître cette espèce en en donnant la figure. Depuis ce temps, la facilité qu'elle offre dans sa culture, a fourni le moyen de la répandre dans les autres jardins de l'Eu- rope. Elle fleurit au mois de juin. La racine de cette Iris est composte de plusieurs fibres cylindriques, blanchâtres, assez menues; elle donne naissance à un faisceau de feuilles linéaires, ensiformes, aiguës, glabres, d'un vert foncé, engaïnantes à leur base par un de leurs côtés, et disposées comme un éventail. À côté de ces feuilles croît une tige cylindrique, haute d'un pied ou environ, fléchie en 2ig-zag à l'insertion des folioles, qui ne sont que des écailles foliacées, con- caves, fort courtes, assez semblables aux valves de la spathe, mais aiguës. Le sommet de cette tige est terminé par une ou deux fleurs inodores, mais agréablement mélangées de plusieurs couleurs, et enfermées, avant leur épanouissement, dans une spathe foliacée, à deux valves. La fleur en parti- culier est composée, 1° d’une corolle monopétale, à tube fort court, découpée très-profondément en six divisions ovales-oblongues, étalées, formant comme six pétales dont les trois inférieurs sont tout blancs, et les trois extérieurs marqués, vers leur milieu, d'une grande tache jaune, et de plusieurs points de la même couleur, du côté de leur base; 2 de trois étamines à filamens distincts, élargis à leur base, subulés en leur partie supérieure, portant à leur sommet des anthères linéaires, droites, blanches; 3° d'un ovaire inférieur, triangulaire, sillonné, glabre, surmonté d'un style court, terminé par trois stigmates , grands, pétaloïdes, bifides, aigus à leur sommet, moitié plus courts que les pétales, et d'une couleur bleue claire. Le fruit est une capsule cylindrique, à trois angles arrondis, à trois valves, à trois loges contenant chacune plusieurs graines noirâtres, aplaties, posées les unes sur les autres. Quoique originaire de climats beaucoup plus chauds que le nôtre, cette Iris végète parfaitement bien en pleine terre sous le ciel de Paris, et elle y passe les hivers sans avoir besoin d'abri. On la propage en divisant et en éclatant ses racines. Comme beaucoup d'autres espèces, elle ne craint point la sécheresse, et elle peut rester plusieurs mois privée d'eau sans que cela la fasse périr. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La capsule coupée horizontalement pour faire voir les loges. Fig. 2. Une graine. Fig 3. L'ovaire, les stigmates et une étamine dont on voit l'insertion. Fig. 4 Une étamine vue séparément. " _ LT LBessa pin Ixie conique. Ati ceortcCd. Barrett 772 &7 ARE IXIÈ CONIQUE /X14 CONICA. % ‘Triandrie-Monogynie. Famille des Jridées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE, es 2-valvis, 1-flora. Corolla I-petala, infernè tuulosa, superné ere” tes rotata vel ren Stanina 3. Ovarium rares: approvimatis. HER conica. y ro Prodr. Fun 36, — Ken #7 Bot. a Fri 2. Herb. Mrs A4. - IXIA ca itata, var. JL. aurantio. Me. Bot. Rep. t. 50. É YSIRINCHTUM nes majus, fi. luteo macula notato. Ounextaxn. h 2. E conique, dout l'introduction en be: date de 1757, 7 7 fut enveyée Cap de Bonne-Espérance à Philippe Mrizen, qui, suivant sun kécrelle e, mit tous ses suins à la propager et à la répandre dans toutes lis ons, C'est aux mois de mai et de juin qu'elle étale, dans nos serres ées , ses brillantes coroiles, RE 1 racine est un. bulbe de la grosseur d'une noisette, qui, de a surface >, donne naissance à plusieurs fibres diversenies, terminées cha- un petit bulbe de la grosseur d'un pois; du milieu du buibe 7 une ns true grêle, droite, glabre comme touts la { 953. ” TXIE'CONIQUE 7X14 CONICA. % Triandrie-Monogynie. Famille des Zridées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-valvis, 1-flora. Corolla 1-petala, infernè tubulosa, superné 6-fida, æqualis, rotata vel campanulata. Stamina 3. Ovarium énferum ; stylo simplici; stigmatibus 3. Capsula 3-valvis, 3-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. IXIA caule gracili, simplici, longiore foliis ensiformibus, qglabris ; floribus spicato-capitatis ; tubo laciniis breviore ; staminibus strictè approximatis. IXTA conica. Sauss. Prodr. hort. 36. — Ken in Bot. Mag. 539. — D. Zridear. genera 99. — Hort. Keaw. ed. 2. 1. 87. — Srrexc. Syst. veget. je ENT IXTA maculata. Buru. F1. capens. — Sozaxner èn Hort. Kew. ed. 1. 1.60. IXTA maculata, var. flava apicibus purpureis. Tauns. Diss. 19. IXTA fusco-citrina. Ren. Lol. 2. t, 86. — Roë. Syst. veget. 1. p. 390. — Lorsez. Herb. yénér. 464. IXTA capitata, var. fl. aurantio. Axvrew, Bot. Rep. t. 50. SYSTRINCHIUM africanum majus, fl. lutco macula notato. Ornexran. Afr. 32. Live conique, dont l'introduction en Europe date de 1757, y fut envoyée du Cap de Bonne-Espérance à Philippe Mer, qui, suivant son heureuse coutume, mit tous ses soins à la propager et à la répandre dans toutes les collections, C’est aux mois de mai et de juin qu'elle étale, dans nos serres tempérées, ses brillantes corolles. Sa racine est un bulbe de la grosseur d’une noisette, qui, de sa surface inférieure, donne naissance à plusieurs fibres divergentes, terminées cha- cune par un petit bulbe de la grosseur d’un pois; du milieu du bulbe principal s'élève une tige cylindrique, grêle, droite, glabre comme toute la 393. plante, haute de quinze à vingt pouces, garnie à sa base de feuilles linéaires . ensiformes , engainantes à leur origine, droites, plus courtes que la tige qui se termine par un épi de quatre à cinq fleurs sessiles et presque rapprochées en tête. Chacune de ces fleurs est enveloppée, à sa base, par une spathe de deux folioles blanches, scarieuses, dont l'inférieure est terminée par deux dents, et la supérieure divisée en deux lobes très-aigus. La corolle est d'un beau jaune citron avec un large cercle brun qui occupe tout le centre; son tube est grêle, cylindrique, plus court que le limbe qui est découpé en six divisions ovales-oblongues, ebtuses, étalées, égales entre elles. Les étamines, au nombre de trois, ont leurs filamens bruns, courts, droits, insérés dans le haut du tube de la corolle, distincts, mais si rapprochés qu’ils paraissent soudés ensemble ; ils portent à leur extrémité des anthères plus longues que ces filamens, linéaires, droites, de couleur jaune. L'ovaire est infère, ovoïde, triangulaire, caché dans la spathe, surmonté d'un style droit, un peu plus long que la partie tubulée de la corolle, et divisé à son sommet en trois stigmates grêles, divergens, bifurqués à leur extrémité. Cette Ixie, comme toutes ses congénères, ne peut être cultivée en pleine terre, parce que les froids que nous éprouvons chaque hiver, la feraient périr ; ce n'est pas, d’ailleurs, qu’elle exige beaucoup de chaleur: il lui suffit d'être retirée dans une bonne orangerie où la température ne s’abaisse pas à plus de cinq degrés au-dessus du point de congélation, et où il n’y ait point trop d'humidité. Les bulbes étant assez petits, on en met sept ou huit dans un pot afin d'avoir une jolie touffe de verdure, d'où sortent successivement autant de tiges florifères. Dans le temps du repos, on ménage les arrosemens de manière que la terre, à la surface, paraisse constamment sèche; on ne les rend un peu plus fréquens que lorsque la tige commence à se montrer. On dépote environ un mois après que la plante est entièrement flétrie, et l'on garde les bulbes et les caïeux dans un endroit bien sec, jusqu'au mois d'octobre; alors on les replante dans un mélange de sable et de terreau de bruyère dans la proportion d'une partie sur trois. Comme les graines mû- rissent assez souvent, on peut multiplier l'espèce au moyen des semis, mais il est fort long, et on lui préfère la reproduction par les caïeux. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Une plante entière de l'Ixie conique, divisée de manière à pouvoir être représentée dans le format de la planche. n ! ; À pi (LMD ut } | | | ra Pine Farrois Jeulp® Chélone campanultata Galane campanulée . | GALANE CAMPANULÉE. CHELONE CAMPANULATA.% Ai ed ne Famille des Se rigluarinées. à, CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Ï or sub B-parlitus. Corolla 1-petala, basi tubulose , fauce inflata, ore -labic CICR superiüs 2-fide, inferits 3-loba. Stamina 4, didynama ; fila- y of sterih. Ovariom superum; stylo stigmateque simplicibus. ula D-locularis, L-valvis: seminibus numerosis, mars gine meribra- s, receptaculo centrali affixis. | ‘ CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, CHÉLONE caule glabro ; foliis sessilibus, lineari-lanceolatis, argutè … filamento sterili supernè barbato. *:CHÉEONE campanulsla, Cavan. Jcon. 1. p. 18. 1. 29. — Pois. ici. …ÆEncyc. suppl. 2. p. 694.— Srnene. Syst. veg. 2. 813. — Dun.-Covns. Bot. _ cult. ed. 2. 3. 238. _ CHELONE campannioides. Axonew, Repos. n. et t. 40. ed. 2. 4. 8. — Bot. Mayer. \STS. éLévarion eu form de voûte que présente le hvée supérieure de la corolle, s la plante que nous alions déerire, à reproduit à l'imagination de Linné isphériei:. de l'évaille supérieure de certaines tortues, et de suite le A Ce { XEhum , tortue), que l'on a rendu en français, nous ignorons rquoi, par le mot vulgaire Galane, a été appliqué par le grand botaniste genre qu'il veæait de former. Ce genre étant devenu nombreux par les roissemens successifs dont les découvertes récentes l'ont rendu susccptible ; : d nur le restreindre ou le diviser; cest de 1à qu'est provenu le g emon, dont nous aurons vraisemblablement à nous occuper particu- ent. 7 Galane campanulée est originaire du Mesique, d'où elle ést enue, en 1792, dans le jardin royal de Madrid; sir John Banks la re ut 1794; mais elle La rit en France que cinq ans plus tar. : on la vit rir, pour la première fois, ASE tout l'automne de 1799, dans les de M.-Cels père. un racine de la Galanc PCR est fbreuse; vivace , elle produit une 254. serralès, superioribus bas latioribus ; floribus ramosis, ternänalibus ; | à PENSTEMON.cmmparetatus. Wnuv. Spec. 2. p. 228. — fn. Enum.. hort. berol. 2. 637. ladg. Hot. Schœnbr. 3. p. 59. t. 362, — Hort. Kew. denow a jugé à propos de modifier ses caractères, et en NE \ RER —— NE VER = 77 ) #7 } = (he » 4 * f f' PATATIL a intel Galasie oéutpanalée. DAS Ù L » æ 12 && NT GALANE CAMPANULÉE. CHELONE CAMPANULATA. % Didynamie-Angiospermie. Famille des Scrophularinées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx sub 5-partitus. Corolla 1-petala, basi tubulosa , fauce inflata, ore 2-labiata, superius 2-fida, inferius 3-loba. Stamina 4, didynama ; fila- mento quinto sterili. Ovarium superum ; stylo stigmateque simplicibus. Capsula 2-locularis, 2-valvis; seminibus numerosis, margine membra- naceis, receptaculo centrali affixis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CHELONE caule glabro; foliis sessilibus, lincari-lanceolatis, arqutè serratis, superioribus basi latioribus ; floribus ramosis, terminalibus ; filamento sterili supernè barbato. CHELONE campanulata. Cavax. Zcon. 1. p. 18. t. 29. — Pom. Dict. Encyc. suppl. 2. p. 694.— Srnexc. Syst. veg. 2. 813. — Duw.-Cours. Bot. cult. ed. 2. 3. 238, CHELONE campanuloides. Axprew. Aepos. n. et t. 40. PENSTEMON campanulatus. Wu. Spec. 3. p. 228. — In. Enum. hort. berol. 2. 637. — JacQ. Hort. Schœnbr. 3. p. 59. t. 362. — Hort. Kew. ed, 2.4.8. — Bot. Magaz. 1878. FR en forme de voûte que présente la lèvre supérieure de la corolle, dans la plante que nous allons décrire, a reproduit à l'imagination de Linné l'hémisphérieité de l'écaille supérieure de certaines tortues, et de suite le nom Chelone (xelow , tortue), que l’on a rendu en français, nous ignorons pourquoi, par le mot vulgaire Galane, a été appliqué par le grand botaniste au genre qu'il venait de former. Ce genre étant devenu nombreux par les accroissemens successifs dont les découvertes récentes l'ont rendu susceptible, Willdenow a jugé à propos de modifier ses caractères, et conséquemment de pouvoir le restreindre ou le diviser; c'est de là qu'est provenu le genre Penstemon, dont nous aurons vraisemblablement à nous occuper particu- lièrement. La Galane campanulée est originaire du Mexique, d'où elle est parvenue, en 1792, dans le jardin royal de Madrid; sir John Banks la recut en 1794; mais elle ne parut en France que cinq ans plus tard : on la vit fleurir, pour la première fois, pendant tout l'automne de 1799, dans les jardins de M. Cels père. La racine de la Galane eampanulée est fibreuse; vivace, elle produit une 394. ou deux tiges droites, cylindriques, hautes de deux à trois pieds, glabres ainsi que les feuilles qui sont opposées, sessiles, linéaires-lanctoltes, très- aiguës, finement dentées en scie, luisantes et d’un beau vert en dessus, plus pâles en dessous, les supérieures plus courtes et plus larges à leur base. Les fleurs, placées dans les aisselles des feuilles supérieures et disposées au sommet des tiges en grappes lâches, sont portées une à trois ensemble sur un pédoncule simple ou divisé, légèrement pubescent ainsi que le calice, muni, vers sa partie moyenne, de deux bractées oppostes. Le calice est découpé très-profondément, et presque jusqu'à sa base, en cinq divisions lancéolées. La corolle est monopétale, tubuleuse à sa base, renflée dans la plus grande partie de sa longueur , partagée à son limbe en deux lèvres inégales, dont la supérieure à deux divisions arrondies, et l'inférieure à trois lobes également arrondis. La couleur de cette corolle est purpurine claire, blanchâtre intérieurement avec des lignes longitudinales rougeâtres, et l'entrée de la gorge est hérissée de quelques poils. Les étamines, insérées à la base de la corolle, sont au nombre de quatre : deux plus longues, deux plus courtes, et les dernières ont leurs filamens élargis à la base; dans toutes, les anthères sont terminales, brunâtres, à deux loges opposées par leur base. Entre les deux plus courtes étamines, il y a un cinquième filament stérile et barbu à son extrémité, L'ovaire est supérieur, conique, surmonté d’un style - cylindrique de la longueur des étamines, et terminé par un stigmate simple, La capsule, à deux loges et deux valves, contient des graines nombreuses, membraneuses en leur bord et attachées sur un réceptacle central. On cultive la Galane campanulée en pleine terre de mème que la plupart de ses congénères, mais il arrive souvent que les gelées sont assez fortes pour endommager ses racines, et, dans cette appréhension, il est prudent de couvrir la plante d'un peu de litière, et même, pour plus de süreté, de conserver quelques pieds en pots que l'on place dans l'orangerie pendant l'hiver. Au printemps on éclate les vieux pieds et l'on se ménage, par ce moyen, des plantes nouvelles, lorsqu'on ne veut pas avoir recours au semis qui s'opère au printemps, et sur couche, avec des graines récoltées l'année précédente, ce qui, du reste, n'est point difficile, puisqu'elles mürissent assez habituellement. La plante n’est pas exigeante sur la nature du sol, pourvu qu'il soit substantiel et convenablement humecté. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle fendue longitudinalement et développée pour faire voir les étamines Fig. 2. Le calice, l'ovaire, le style et le stigmate. 2 ‘ fisé A 1 . « , : LL , : = i L Ar ' : . r à à À 5 - » ‘ t # er | ste POUSSE IR ds DT + Le . DT # A ; pate nus 2 A M ree es, on he TRE CH Eh ù n F4 dd a 4 NO 0 vi dv Sr + : De Ba — ——— - -:— #6 —- _ — TT PRG pr Per roët ele ) C | Ga VIT LA14 lullosa. Gesnère bulbeuse . # “fe . GESNÈRE BULBEUSE. GESNERA BULBOSA as —_ À h Didynamie-Angiospermie. Fille ad Gesnorées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx Lphyllius, 5-fidus. Corolla 6-petalu; tubo crassiusculo, sipra _eowrctate, limbo5-lobo ,inæquali. Stamina 4, didyname. Ovarium in/eru : 1 “stylo simplici: stigmate capütato. Capsula 2-locularis ; calycé corota : doculis polyspermis. + : | CARAGTÈRES SPÉGIPIQUES ET SYNONYMIE, | 12 cordato-elipicis, crenatis, subtus tomentosis ; floyibus | 'apéliarihne > pedunculis corymhosis, corollæ limbo oblique truncato, GESNERA bulbosa. Kra Bot. regist. 343. — Srnenc. . Syst. vecnt. 1. 839. 14 bc Gesxer, Fun des hommes les plus célèbres de son siècle, professait - à Zurich, sa patrie le. médecine et l'histoire naturelle, vers 155€, et c'est à “ celte époque, qu'entre autres ouvrages sur la littérature et les sciences, il publia son Histoire des animaux en quatre volumes in-folio, et se; OEuvres | de botanique (1). La science thes végétaux est redevable à Gesner Au premier ojet dè classification des plantes d'après des caractères invariobles, tirés e la forme ct du nombre de leurs organes, principalement de la fleur et du Gesner mourut on 1565, victime de son dévouement à sceaurir les je plupart des savans de ee temps, il légua à sa famille une glorieuse \ prresé, Puvmum honora la mémoire du professeur de Zurich én lui srrisel anse genre Gesnère, que Plumier composa de trois espèces! s'est pa nr: bulbeuse est une des dernières qui ont été ajoutées au genre: elle esl originai e du Brésil d'où me a subit buts en 1816, par M. Chamberlain à se papas nocti lmoentibus far 1555. … Ejusdem epistælo, ete. Tiguri, 1557. pa Hjuadem fasciculus historiæ planterum. 355. 2 D Tia ux altéints de la peste qui faisait alors de funestes ravages, et. an 7. me nté successivement , de sorte que l'on en compte aujourd'hui vingt-six. | #y PRES CU FA La Gesuère bülbeune u TA POTERIE GESNÈRE BULBEUSE. GESNERA BULBOSA % Didynamie-Angiospermie. Famille des Gesnerces. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-fidus. Corolla G-petala; tubo crassiusculo, suprà coarctato ; limbo 5-lobo ,inæquali. Stamina 4, didynama. Ovarium inferum ; stylo simplici; stigmate capitato. Capsula 2-locularis, calyce coronata ; loculis polyspermis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. GESNERA folus cordato-ellipicis, crenatis, subtus tomentosis ; floribus axillaribus ; pedunculis corymbosis ; corollæ limbo obliquè truncato. GESNERA bulbosa. Ker Bot. regist. 343.— Srnexc. Syst. veget. 2. 839. Connan Geser , l'un des hommes les plus célèbres de son siècle, professait à Zurich, sa patrie, la médecine et l'histoire naturelle, vers 1550, et c’est à cette époque, qu'entre autres ouvrages sur la littérature et les sciences, il publia son Histoire des animaux en quatre volumes in-folio, et ses OEuvres de botanique (1). La science des végétaux est redevable à Gesner du premier projet de classification des plantes d’après des caractères invariables, tirés de la forme et du nombre de leurs organes, principalement de la fleur et du fruit. Gesner mourut en 1565, victime de son dévouement à secourir les malheureux atteints de la peste qui faisait alors de funestes ravages, et, comme la plupart des savans de ce temps, il légua à sa famille une glorieuse pauvreté. Pruwier honora la mémoire du professeur de Zurich en lui dédiant un genre de plantes dont il avait découvert le type dans ses utiles excursions aux Antilles. Le genre Gesnère, que Plumier composa de trois espèces , s’est augmenté successivement , de sorte que l'on en compte aujourd'hui vingt-six. La Gesnère bulbeuse est une des dernières qui ont été ajoutées au genre; elle est originaire du Brésil d'où elle a été envoyée, en 1816, par M. Chamberlain (4) Conradi Gesxerr Historia plantarum. Parisiis , 1541. Ejusdem de plantis nocti lucentibus. Tiguri, 1555. Ejusdem epistælo, ete. Tiguri, 1557. Ejusdem fasciculus kistorie plantarum. Ejusdem de hortis Germanie. Ejusdem de collectione stirpium. 399. : : a M. Lée, de Londres, qui la vit fleurir dans ses serres, au mois de septembre de l'année suivante. La racine de cette plante est une sorte de bulbe qui produit une tige droite, cylindrique, pubescente ainsi que les feuilles et les calices, haute d'un pied et demi à deux pieds, garnie, de distance en distance, de feuilles ovales, elliptiques , échancrées en cœur à leur base, ridées en dessus, oppo- sées et portées sur d'assez courts pétioles. Les fleurs sont d’un rouge écarlate, disposées, dans les aisselles des feuilles supérieures, sur des pédoncules trifides ou en corymbe. Leur calice est monophylle, divisé jusqu’à moitié, en cinq découpures aiguës. La corolle est monopétale, renflée et presque glo- buleuse à sa base, ensuite resserrée, puis prolongée en un tube à peu près cylindrique, presque insensiblement renflé de la base à son orifice qui se termine par un limbe à deux lèvres très-irrégulières : la supérieure beaucoup plus grande, ovale, bilobée à son sommet; l'inférieure très-courte, à peine distincte et à trois lobes tronqués. Les étamines, au nombre de quatre, ont leurs filamens presque aussi longs que la lèvre supérieure de la corolle, insérés à la base du tube, courbés en crochet dans leur partie supérieure, portant à leur sommet des anthères presque en cœur, à deux lobes, adhérentes entre elles par leurs côtés, et à deux loges qui s'ouvrent par leur surface externe. L'ovaire est conique, semi-adhtrent avec le calice, accompagné de deux glandes en mamelon, surmonté d'un style subulé, de la longueur des étamines, et terminé par un stigmate simple. Le fruit est une capsule cou- ronnée par les lobes du calice, à une seule loge s'ouvrant par une valve. Cette plante se cultive en serre chaude, et se trouve presque constamment en végétation; elle demande une terre substantielle et forte, des arrosemens fréquens en été, modérés en hiver. Comme elle pousse assez vigoureusement en racines, il faut avoir soin que celles-ci ne pénètrent pas dans la tannée, et pour cela l’on est quelquefois obligé de réitérer le dépotement dans l'année, car le retranchement des racines lui ferait grand tort. On la multiplie de boutures faites sur couche chaude et en pot, vers le milieu du printemps; on les tient ombragées jusqu’à ce qu'elles soient enracinées. Pour cette opération on recommande de choisir de préférence les tiges inférieures et de l'année pré- cédente, qui partent ordinairement du collet de la plante: celles qu'on prend sur les rameaux supérieurs ne s'enracinent pas aussi bien, et manquent le plus souvent. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Elle représente l'extrémité d'un rameau de la Gesnère bulbeuse, iles. ne «4 ArBe 0 "Nr F ik #. ru 2h 114 #} RE 7TE “ion sa # Er COMMON II monsirueux. € care Nuscar1 “MUSCaRI MONSTRUEUX. MUSCARI COMOSUM Van. MONSTROSUM. % Home Mineral Fanillé d des Asphodélére. CARAGTÈRE, cérinique. 1 été ovata, sex-dentata ; : Tabiniis æqualibus. Stamina corollæ medio ee Capsula Ssançularis ; loculis subbiepermis. AACTÈREN SPÉCLYIQUES ET STNONYMIL js bnegribus, elongatis, flaccidis ; racemo elongato : rèc? PR fauce subelausis, summais sterilibux colo- eu MUSCART « éoti Srnene. Syst. org, 2, Gé «MUSCARI monstrosmm. Cat, du Jard. des Plantes, 1804, Pi 23. Mix. | Dici:ms & — Monnanr-Durauxat, Herb. gen, 12. … = MUSCARI arvense latifoliurs purpuraseens. Tocnaur, Jnst. 347. HYACINTHUS floribus paniculatis monstrosis. Lin. Hort. Vol 126, Le era Baün. Pin. 42. MACLNTHUS AT NM racemo RE sterili : paduneulie sis , coloratis : a finei-acspie. Law. Dict, Encye. . 19. 2 1 [FACINTHUS pounates. sen comosus ramasus . elegantior.… Ru. . 1163. AAC TICS pop talmnistiniin, Conxiri PL Canad. his? 210. ai Muscari “ été formé par Tournefort aux dépens des jacinthes ; s, de parfumer, les de leur fleuraison, l'atmcsnhère qui les entoure, mi les. Muscaris qui ne partitipent point à cet heureux don, et qui. ANR seraient re à leur dénomination générique, si lon 356. Hort. Kew. ed. 1. 1. 459. | Fr + ! < +. > nom qui lui a été donné provient de la faculté dont jouissent quelques ju A EU 7 DNS & il Muscari | nocstrbrux, é a ; ( ? CLP TE n “ MUSCARI MONSTRUEUX. MUSCARI COMOSUM Var. MONSTROSUM. Hexandrie-Monogynie. Famille des Asphodélées. Re ———— CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla ovata, sex-dentata ; laciniis æqualibus. Stamina corollæ medio inserta. Capsula 3-anqularis ; loculis subbispermis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MUSCART folus linearibus, elongatis, flaccidis; racemo elongato : corollis cylindricis, anqulatis , fauce subclausis, summis sterilibus colo- ratis longius pedicellatis. MUSCARTI comosum. Srrene. Syst. veget. 2, 65. MUSCART monstrosum. Cat. du Jard. des Plantes, 1804, p. 26.— Mur. Dict. n° 4. — Monnanr-Deraunay. erb. gen. 12. MUSCARI arvense latifolium purpurascens. Tourner. {nst. 347. HYACINTHUS floribus paniculatis monstrosis. Lin. Hort. Cliff: 126. HYACINTHUS paniculé cœruled. Bavu. Pin. 42. HYACINTHUS Sannesius, paniculd scomosé. Cor. Ecphr. 2. p. 10. tab. 10. HYACINTHUS paniculatus, racemo paniculato sterili : pedunculis ramosis , coloratis : corollis campanulatis , basi acutis. Law. Dict. Encyc. 3. p. 193. HYACINTHUS pennatus seu comosus ramosus, elegantior. Ras. Hist. 1163. HYACINTHUS comosus calamistratus. Cornuri PL. Canad. hist. 210. — Hort. Kew. ed. 1, 1. 459. L: genre Muscari a été formé par Tournefort aux dépens des jacinthes; et le nom qui lui a été donné provient de la faculté dont jouissent quelques espèces, de parfumer, lors de leur fleuraison, l'atmosphère qui les entoure. Parmi les Muscaris qui ne partiéipent point à cet heureux don, et qui, conséquemment, seraient étrangers à leur dénomination générique, si l'on 396. devait y attacher une véritable importance, se trouve celui que nous dé- crivons; mais on peut considérer comme une sorte de dédommagement de la privation d'odeur, la singulière construction de ses corolles : c'est une monstruosité stérile, on n’y distingue absolument rien de ce qui constitue ordi- nairement les fleurs ; ce ne sont que des filets ramifiés, déliés , longs , écailleux, attachés à un pédonceule court et coloré; leur assemblage est une panicule qui présente une sorte de goupillon ou de panache qu'un vif éclat de couleur rend fort élégant. Cette panicule paraît au printemps, vers la fin de mai, et se développe successivement pendant une grande partie du mois de juin. Le Muscari monstrueux croît spontanément en Italie, aux environs de Pavie et de Sienne , et en diverses autres parties du midi de l'Europe. Le pays où il se trouve, la disposition et la couleur de ses fleurs, lui ont fait donner les noms de Jacinthe de Sienne, Jacinthe monstrueuse ou paniculée, Lilas de terre, etc. Sou bulbe est gros à peu près comme uue noix, un peu alongé, de couleur de chair pâle et composé de tuniques concentriques, avec quelques renfle- mens irréguliers vers la base. Dès le mois de février, il montre des feuilles qui deviennent longues de sept ou huit pouces, striées, creusées en goutière : elles sont d’un vert sombre teint de rougcâtre : sa tige est haute de six à sept pouces, droite, nue, cylindrique et lisse, terminée par une grappe paniculée de même hauteur : les pédoncules sont d'un bleu violet, rameux, munis d’écailles oblongues membraneuses et éparses; les dernières ramifica- tions de ces pédoncules sont terminées chacune par une corolle campanulée, pointue vers sa base, divisée au delà de moitié en six découpures oblongues, ayant leur sommet recourbé en dedans et diversement contournées. On ne peut distinguer ni les étamines ni les pistils qui se confondent sans doute au milieu de tous ces petits filamens irréguliers. La culture de cette plante consiste à en relever les bulbes en juillet; on en détache alors les caïeux qu'on garde aussi bien que les bulbes dans un endroit à l'abri de la trop grande sécheresse et de l'humidité, pour les replanter vers la fin de septembre ou le commencement d'octobre, en terre substan- telle, légère et qui n'ait pas été fumée depuis quelques années. On peut les y laisser deux ou trois ans, mais alors ils s’y enfoncent quelquefois à plus d'un pied et demi. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Elle représente une plante divisée du Muscari monstrueux. ; - FL % et Add L' Pesra ptrx n ) 4 . É 1 } Copa Mmertalis (var) y 71 Muoruet de maï/(var.) 2 Coutet seup. RE REE ; RÉ nn en + ET DE. MAL PR à des purpurescente. LARIA MATALIS. Var. fore-purpurascente. % Menu Monogruins :Famile des Arporsihité, Nu - Le : canactèes 4 561 “ Cora ser-fida. Bacca maculosa, trilocularis ; Li cvrnera, Pensoos. | ù jSanAGTÈRES SPÉGIFIQUES DT SYNONYME, "eh | CONVALLARIA madalis scapo nudo leœvi : folirs ovatis. ; CONVALLARIA muidis. Len. FU. Lepp. 113. — Luowic. Ectyp. 87.22 Buacxwen. tab. 70. ete. -— Wnun, 2, p. 160.—I0. Enrem. hort. herol, 1. 376. -— Srnexe. Syst. veget. 2. 96. — Engl. bot. 1035. — Rxouté , 297. — Pünsn Amir. set. 1. 232, — F1. Dun. 854. — Svexsx. Bot. - Hort. Kew. éd. 2: 2. be — Mox, Diet. 1. — Las. Dict, Encyc. dE à DLIUM CONVAL LIU. Tubes Inst. rei herb. 77. LIEIUM CONYALEIUM alpinum. Baun. Pinar 304, BILIUM CONVALLIOM Floribus rave:rubentibus. Los. Le. 173. :LPOLFGONATUM seapo iphyllo : floribus spicatis | nutantibus , iparife vs ae enliqnlapathene notrto, Hair. Helvot. ñ. 1241, RU dl it Guit d ani doiseircs est, sans tune plante fort commune dans les haiès, les bois'et les broussailles ; cependant l'élégance de sa grappe; la bonne odeur de ses fleurs , et ‘biancheur que relève encore le beau vert dés feuilles, le fout rechercher c'autant d'ardeur que s'il était un des riches et rarés produits de la wrezil doit à ces quaiités le privilége d'orfer nos jardins, de faire partie tous-les bouquets du mois de mai. Cette époque, la couleur des fleurs petite conformité avec celles du Lis, les lieux ordinaires de cus- e cette | rai qui sont des vallées, ont été le: causes de ses diffé | po Quoique sa facile et prompte multiplication, par abondance LS e ri nl semble devoir écarter toute idée eh sais, la curionité (His y | 397. PAC Wu | FE ANSE ARUBA MARTIN | onde soufre. Cosersz Herter miatitlil (var) fran SA ai arescende. AT de matt (ia) vu LL 4 ns MUGUET DE MAI. Far. à fleur purpurescente. CONVALLARIA MATALIS. Var. flore purpurascente. % Hexandrie-Monogynie, Famille des Asparaginées. LL mise CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla sex-fida. Bacca maculosa, trilocularis ; Lis. supera. PERSON. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYNIE. CONVALLARTA maialis scapo nudo lævi : foliis ovatis. CONVALLARIA maialis. Lin. #1. ee 113. — Lupwic. Ectyp. tab. 87. — Bracxwezz tab. 70, etc. — Win. 2 2. p. 160.—In. Enum. hort. berol. 1. 376. — Srrexc. Syst. veget. 2. 96. — Engl, bot. 1035. — Renouré Liliac. 227,— Pursa Amer. sept. 1. 232. — F1, Dan. 854. — Svexsx. Bot. 90. — Hort, Kew. ed. 2, 2, 279, — Mu. Dict. 1. — Law. Dict. Encyc. 4, 367. LILIUM CONVALLIUM. Tourweront, {nst. rei herb. 77. LILIUM CONVALLIUM alpinum. Baun. Pinax 304. LILIUM CONVALLIUM. Floribus suave-rubentibus. Los. Le. 173. POLYGONATUM scapo diphyllo : floribus spicatis, nutantibus , campaniformibus. B. flore maculé alb& notato. Haur. Helvet. n. 1241, Le Muguet dont on prétend que le nom dérive du mot muse, est, sans contredit, une plante fort commune dans les haies, les bois et les broussailles humides; cependant l'élégance de sa grappe, la bonne odeur de ses fleurs , et leur blancheur que relève encore le beau vert des feuilles, le font rechercher avec autant d'ardeur que s'il était un des riches et rares produits de la culture; il doit à ces qualités le privilége d'orner nos jardins, de faire partie de tous les bouquets du mois de mai. Cette époque, la couleur des fleurs et leur petite conformité avec celles du Lis, les lieux ordinaires de nais- sance de cette plante qui sont des vallées, ont été les causes de ses diffé- rens noms de Lis-des-vallées, Lis-de-mai, et enfin de sa dénomination latine convallaria. Quoique sa facile et prompte multiplication, par l'abondance de ses filets radicaux, semble devoir écarter toute idée de semis, la curiosité en a maintefois tenté l'essai, et c’est à l'espoir toujours croissant d'obtenir 397. du nouveau, que nous sommes redevables de plusieurs variétés du Con- vallaria maïalis. Du reste, elles peuvent être considérées autant comme ‘une dégénérescence que comme une perfection, vu que, souvent, ces variétés, en s'éloignant du type caractéristique, ont perdu une partie des propriétés qui faisaient rechercher l'espèce; nous citerons, pour exemple, le Muguet à fleurs pleines ou doubles, dont l'odeur est à peu près nulle; 1l en reste encore quelque chose dans la variété à fleurs purpurescentes que nous représentons dans notre planche, mais elle est bien faible comparati- vement à celle qui s’exhale du Muguct ordinaire. La racine du Muguet de mai est grèle, menue, filiforme et rampante; de distance en distance des radicules fibreuses pénètrent l'intérieur du sol, et poussent au dehors une gemme qui doit produire une tige enveloppée près de terre par deux écailles, et consistante en deux ou trois feuilles, larges, lancéolées-aiguës, plissées, d'un beau vert, engainantes à leur base ; il sort des mêmes écailles, et latéralement à la tige, une hampe nue que termine une grappe simple de dix à quinze fleurs ordinairement blanches ; quelquefois purpurescentes, tournées toutes du même côté, et penchées au moyen de leur pédicule vert, grêle et courbe. Leur corolle en cloche ou en grelot, est monopétale, à six dents arrondies et courbées en dehors : elle renferme six étamines, appliquées sur le germe que termine un style simple. Le germe, d’abord marqué d'une tache, devient une baie verte et ferme, puis molle, pulpeuse et d'un rouge cerise, à trois loges, mais ordi- nairement monosperme par suite de l'avortement de deux des ovules, avortement occasioné par le renflement considérable de la graine. Aucune plante ne présente moins de difficulté dans sa culture que le Muguet ; il suffit d'en planter une racine dans un terrain quelconque, mais ombragé et à l'abri de la sécheresse, pour qu'au printemps suivant l'on ait déja une touffe florifère qui s'étend avec une grande rapidité. Les amateurs qui veulent s'occuper de la propagation de cette plante au moyen du semis, doivent récolter les graines immédiatement après leur maturité, et les confier de suite à la terre; ces graines ne tardent pas à lever, et les plantes qui en résultent portent des fleurs dès la seconde année. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une fleur entière. Fig. 2. La même, déployée et laissant voir les étamines. Fig. 3. Le pistil. Fig. 4 Deux fruits, dont l'un à l'état de maturité. Fig, 5. Une graine. tn Sn SE à É e Bigant. 27/2 Lus luberosa. fris hermodacte P.Bessa pinæ. “IRIS HERHODACTE. ZRIS TUBEROSA. % Triandrie-Monogynie. Famille des Zridées. | CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. : Dar Dwalgis, uni vel multiflora. Corolla reguloris ; tuba oblongo ; \ limbo 6-partito, magno ; laciniis 3 exterioribus reflexis, 3 interioribus _ erectis. Stamina 3; filamentie subulatis, basi laciniarum exteriorum | #nsertis. Ovarium inforum; stylo brevi; stigmatibus 3 petaloideis, stumi- 4: nibus incumbentibus. Capsula 3-locularis, 5-valvis, polyspermum. CARAGTÈRES SPÉGIFIQUES ET SYRONYMIE IRIS corollis imberbibus, foliis tetragonis. IRIS tuberosa. Lis. Speec. 58. -— Don. Pempt. 249. — Bavn. Pinax 40, — Wu. Spec. pl. 1. 240. — In, Enum. Hort, berol. 1.66.—Curr. Bot. Mag. 0 531. — Vanz Ent. 2. 152. — Ravouré Liliae, 48, — Siwrn.- F7. græc. ET, 29. t. 4t. — Hort. Kew. ed. 1. 1. 78. —In. ed. 2. 1. 120. — Srrenc. Syst. ÿ Le 1. 159. — Mows, His. 2. 348. — Panx. Parad. 188, t. 185. f. 6. — r rid. genera 68. — Lau. Diet. Encyc. 3. 307. IRIS tuberosa Belgaremi. Lozer. con. 48. IRIS imberbis , ie tetragonis. Tauxs, Diss. 43, — Hurt, 7. 20. Mu. Diot, n, 21, HERM ODACTYLUS folio quadrangulo. Tovnrer, Co. 50. L'Henmovicrs est une substance blanche , de forme presque hémisphérique en cœur, à rl les antiens eût se des propriétés médicamen- ps des moyens de Hhptitatioit et de fortune. On le tirait à grands fuie du i connaissaient le secret de son origine, se gardaient.bien de le RE substince regardée généralement, il est vrai, comme lx racine d’une te tuberculeuse, mais que ‘hacun à qualifi é à sa manière, en la plaçant anément dans les genres Cyclamen, Erythronium, Potentilla, ete. Je prestige a dû céder à l'observation, et lorsque l'on à pu S'assurer cet Hermodacte, prôné comme une pansete univeiselle, n'était autre e que le tubercule, mnocemment comestible, d'une espèce d'iris que l'on uvait sauvage, : non-seulement en orient,-mais dans le midi de la France, x environs de Toulon, d' Agen, et sur tous les points de }ancien Poitou, sant d'où on le disait une production particulière et exelusive: et ceux’ MENTEZ F. are te hr ble » Hate PTE Dr frs: herodaete . IRIS HERMODACTE. ZRIS TUBEROSA. % Triandrie-Monogynie. Famille des Zrèdées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Spatha 2-valvis, uni vel multiflora. Corolla regularis ; tubo oblongo ; limbo G-partito, magno ; laciniis 3 exterioribus reflexis, 3 interioribus erectis. Stamina 3; /lamentis subulatis, basi laciniarum exteriorum insertis. Ovarium 2nferum; stylo brevi; stigmatibus 3 petaloideis, stami- nibus incumbentibus. Capsula 3-locularis, 5-valvis, polyspermum. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. IRIS corollis imberbibus, foliis tetragonis. IRIS tuberosa. Li. Spec. 58. — Don. Pempt. 249. — Baun. Pinax 40. — Wu. Spec. pl. 1.240. —1n. Enum. Hort. berol. 1. 66.—Curr. Bot. May. 531. — Vaur Enum. 2. 152. — Renouré Liliac. 48. — Sisru. FT. grec. 1. 29. t. 41. — Hort. Kew. ed. 1. 1. 73. —In. ed. 2. 1. 120. — Srrenc. Syst. veget. 1. 159.— Mons. Hist. 2. 348. — Park. Parad. 188. £. 185. f. 6. — Ker rid. genera 65. — Lam. Dict. Encyc. 3. 307. IRIS tuberosa Belgarum. Loge. /con. 48. IRIS imberbis, foliis tetragonis. Yauws. Diss. 43, — Hort. Cliff. 20. — Muz. Dict. n. 21. HERMODACTYLUS folio quadranqulo. Touuxer. Cor. 50. LEE est une substance blanche, de forme presque hémisphérique ou en cœur, à laquelle les anciens ont attribué des propriétés médicamen- teuses du plus haut intérêt. L'empirisme et la charlatannerie en firent long- temps des moyens de réputation et de fortune. On le tirait à grands frais du Levant d'où on le disait une production particulière et exclusive, et ceux qui connaissaient le secret de son origine, se gardaient bien de le divulguer. C'est là, sans doute, la cause de l'incertitude qui a régné dans l’histoire de cette substance regardée généralement, il est vrai, comme la racine d'une plante tuberculeuse, mais que chacun a qualifié à sa manière, en la placant simultanément dans les genres Cyclamen, Erythronium, Potentilla, ete. Enfin le prestige a dû céder à l'observation, et lorsque l'on a pu s'assurer que cet Hermodacte, prôné comme une panacte universelle, n'était autre chose que le tubercule, innocemment comestible, d'une espèce d'iris que l'on trouvait sauvage, non-seulement en orient, mais dans le midi de la France, aux environs de Toulon, d'Agen, et sur tous les points de l’ancien Poitou, 358. il n'a plus été question de ses succès dans la cure radicale de presque tous les maux, et sa présence actuelle dans la pharmacie n’est plus qu'un souvenir de son antique et ridicule célébrité. La racine de cette Iris consiste en tubérosités dont une principale, grosse à peu près comme le pouce et comprimée, donne naissance à plusieurs di- gitations plus longues, mformes, tubéreuses, blanches , procédant les unes des autres, et garnies de quelques radicules peu longues et aussi blanchâtres. C'est de ces représentations informes de doigts que la plante tire son nom d'Hermodacte, francisé ou plutôt corrompu du mot grec éousdäxr0os, hermo- dactylos, qui signifie doigt d'Hermès ou Mercure. D'entre quelques écailles membraneuses dont les extérieures sont plus courtes, sortent trois ou quatre feuilles étroites, linéaires, aiguës, quadrangulaires, toutes engaïnantes, d'environ un pied et demi de haut : les intérieures, moins longues, cachent la tige qui se termine, en avril ou mai, par une fleur verte qu'obscurcit une teinte de pourpre sombre sur laquelle cependant on distingue quelques lignes jaunes et des touches légères de carmin. Une large tache pourpre foncée et veloutée fait remarquer les trois pétales réfléchis. Les trois éta- mines sont plus courtes que les pétales : elles ont leurs filamens subulés et supportent des anthères oblongues, droites et comprimées. L'ovaire est infère, oblong, presque trigone; le style est court ; le stigmate est fort grand, composé de trois folioles oblongues, élargies, pétaloïdes, carinées, échancrées à leur extrémité. Le fruit est une capsule oblongue, trigone, triloculaire, trivalve, renfermant des semences arrondies. On cultive cette espèce dans une terre forte et substantielle; il arrive rarement que ses graines mürissent, aussi ne parvient-on guère à la multi- plier que par la séparation des œilletons que produisent les racines, opération qui doit se faire promptement, et seulement lorsque les feuilles sont dessé- chées. Les climats que cette plante adopte, justifient les précautions que l'on prend de la tenir en pot pour la serrer l'hiver en orangerie; néanmoins placée au pied d’un mur, au levant, elle fleurit aussi très-bien, à moins que la racine, trouvant une terre trop légère, ne s'enfonce trop : incon- vénient auquel on remédie en mettant quelques tuileaux à une certaine profondeur; en ce cas, si le froid était trop long ou trop rude, il serait bon de couvrir la plante d'un peu de litière sèche. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. L'ovaire, le style et le stigmate. Fig. 2. Deux divisions de la corolle et une étamine. Fig. 3. Une étamine vue séparément. s v she Lt 1 dd) 7 # s » p :, : # QU Aa è à # : LU . Govclu DA 772 Goodia x feuilles de lotier. 1: » s CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. a # MLICE RH Der 2-labiatus ; labia superiort 2-lobo , infériori 3-dentato, subæquat. e vexillum parte, cordatum. Siamina 10, 3-adelpha. Ovérinm D armes Co ssum pedicéllatum 2-3-spermum. FIQUES ET SXNONYMIE. GOODIA eue frutescente ; foliis petiolatis, ternatis ; at ovatis , abris ; floribus racemosis , terminalibus. ÿ OODIA lotifolia. Saurss, Parad. 41. — Bot. Magaz. n. et t. 958. — t. Ke. ed. 2. 4. 269.—Srren. 4 1 3. 186. — Dr Car. Pres. Pan Le nombreuses espèces de végétaux, ere des feu P. Goo, et dont il a successivement enrichi le jardin roval de Kew, 1 a remarqué la légumineuse dont nous allons donner la description , trouvée suscéptible de former le type d'un genré nouveau que, par anaissance , il a dédié au voyageur qui nous a procuré les moyens de ier et de la propager. Depuis l'introduction de cette première espèce dont Dh la date remonte à 1793, trois autres sont venues valider la création du geure ; toutes font partie des broussailles qui tapissent les côtes ombragées de Ta | É des iles dé l'Océanie. La Goodie à feuilles de lotier nous montre, ERP‘: C4 lex, KŸ : © LE Dr ÈS SNS “à Lo MES Æ 212 = a SÈ 22 O0C à 6 din (= GOODIE A FEUILLES DE LOTIER. GOODIA LOTIFOLIA. Diadelphie-Décandrie. Famille des Léqumineuses. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 2-lahiatus ; labio superiori 2-lobo , inferiori 3-dentato, subæquali. Corollæ vexillum planum, cordatum. Stamina 10, 3-adelpha. Ovarium superum. Legumen compressum , pedicellatum , 2-3-spermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, GOODIA caule frutescente; foliis petiolatis, ternatis ; foliohs ovatis, glabris ; floribus racemosis, terminalibus. GOODIA lotifolia. Saurss. Parad. 41. — Bot. Magaz. n. et t. 958. — Hort. Kew. ed. 2. 4. 269. —Srrexc. Syst. veget. 3. 186. — De Cann. Prodr. Syst. nat. 2.117. — Du.-Cours. Bot. cultiv. ed. 2.7. 317. Pan les nombreuses espèces de végétaux, observées à la terre de Diemen par feu P. Goo», et dont il a successivement enrichi le jardin royal de Kew, SausBuRI a remarqué la légumineuse dont nous allons donner la description , et l'a trouvée susceptible de former le type d'un genre nouveau que, par reconnaissance , il a dédié au voyageur qui nous a procuré les moyens de l'étudier et de la propager. Depuis l'introduction de cette première espèce dont la date remonte à 1793, trois autres sont venues valider la création du genre ; toutes font partie des broussailles qui tapissent les côtes ombragées de la plupart des îles de l'Océanie. La Goodie à feuilles de lotier nous montre, 859 pendant les mois de mai et de juin, ses rameaux entièrement couverts de jolies fleurs dorées. Sa tige est grêle, cylindrique, rougeâtre, haute de deux pieds ou environ, divisée, dans sa partie supérieure, en rameaux alternes, garnis de feuilles pareillement alternes, pétiolées, glabres ainsi que toute la plante, composées de trois folioles ovales, un peu cunéiformes à leur base, légèrement acumi- nées à leur sommet, d’un vert gai en dessus, plus pâle et un peu glauque en dessous. Dans la jeunesse des feuilles il y a, à la base de leur pétiole, deux stipules linéaires-lancéolées, mais elles tombent souvent avant le parfait développement de chaque feuille. Les fleurs, d'un jaune brillant avec une tache rouge à la base de l'étendard, sont pédoncultes, disposées au nombre de huit à douze au sommet des rameaux, où elles forment une grappe lâche. Le calice est monophylle, partagé en deux lèvres presque égales, dont la supérieure à deux dents élargies, séparées par une échancrure peu profonde, et l'inférieure à trois dents réfléchies en bas. La corolle est papilionacée, à étendard plane, cordiforme, réfléchi en arrière, rétréci en onglet à sa base; les ailes sont ‘oblongues, horizontales, et la carène est formée de deux pétales plus courts que les autres parties, et à onglet très-menu. Les étamines, au nombre de dix, sont diadelphes, à anthères ovales-arrondies. L'ovaire est supérieur, oblong, comprimé, pédiculé, chargé d'un style subulé, terminé par un stigmate simple. Le fruit est un légume qui contient deux à trois graines. Cette plante n'exige pas de grands soins dans sa culture; néanmoins elle a, jusqu'ici, résisté à tous les efforts que l'on a tentés pour l'amener à passer l'hiver en pleine terre : toujours il a fallu, pour la conserver, la rentrer dans l'orangerie dès que les premiers froids annonçaient des gelées prochaines. Du reste, elle se contente d'un sol ordinaire, rendu suffisamment substantiel par le mélange d’un peu de terre grasse. Les arrosemens doivent être ménagés, car le feuillage est fort sujet à jaunir. On la propage au moyen de ses graines qui muürissent assez souvent dans notre climat, et mieux encore par boutures dont la reprise est très-facile, EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle partagée en ses différentes parties, l’étendard , les ailes et la carène. Fig.2. Les étamines vues à la loupe, Fig. 8. Le calice de grandeur naturelle. pit ul nil Hes pelle CASE 2 bettcit Neflier du Japon. Barroës ve NÉFLIER DU. JAPON. MESPILUS JAPONICA. * — Icosandrie-Pentagynie . Famille des Pomacdées. CARACTÈRE SÉRÉRIQU ». x ÿ- -fidus. Corolla so Stamina cireitèr 20, Ovariunms n/erum ; tigmatibusque5. Pomumsphæroideum, S-loculare; loeulis "2-spermis; cuis seminibusque paid sæp abortivis. DeTnotA :à aSié % | GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYRONTMIE. MESPILUS bail inermt ; foliis oblongo-lanceolatis, «pire versis atis , subtès its ; floribus paniculatis, terminalibu. ; ESPILUS japonica. Tauxs. F1. Jap. 206. Bars. Jcon. Keæmpfrr. 18.— Po. Dict. Encyc. 4. p. 444. — Wius. Spec. 2. p. 1010. — {n. um. Hort. bercl, 1.522, — Venr. Hort. Mabm. n..et t.19. — Duran, . . éd. vol. 4. p. 146. t. 39. — Sense. Syst. M, 2. 505. — Hort. Kew. 2, 3. 205. — Botanic. regist. 365. * BIIPA Kaas, Amœn. 800. CRATÆGUS bib. Lotemo, Flora BE. 1. 391, deux mots grecs mecs, woltié, et rss, boule, ont formé étaalogie me mespilus , que l'on a rendu en nt par le mot néflier, auquel 300. P Lena purent ÿ Ê D RAM € Ces LS AA EE géree À À éae F7 Nefièr du Japon. \ + NÉFLIER DU JAPON. MESPILUS JAPONICA. $ Icosandrie-Pentagynie. Famille des Pomacces. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-fidus. Corolla 5-petala. Stamina cireitèr 20. Ovarium inferum ; stylis stigmatibusque5.Pomum sphæroideum, 5-loculare; loculis 2-spernus; loculis seminibusque plurimis sæpè abortivis. GARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. MESPILUS caule inermi; foliis oblongo-lanceolatis, apicem versus dentatis, subtüs tomentosis ; floribus paniculatis , terminalibus. MESPILUS japonica. Tauxs. F1. Jap. 206.— Banxs. Zcon. Kæmpfker. t. 18.— Pom. Dict. Encyc. 4. p. 444.— Wu. Spec. 2. p. 1010. — I. Enum. Hort. berol. 1. 522, Venr. Hort. Malm. n. et t.19. — Duuaw, Nouv. éd. vol. 4. p. 146. t. 39.— Srrexe. Syst. veget. 2.505.— Hort. Kew. ed. 2.3. 205. — Botanic. regist. 365. BI A. Kewrrer, Amœn. 800, CRATÆGUS bibas. Loureiro, Flora cochin. 1. 391, ERIOBOTR FA japonica. Lino. in trans. soc. lin. 13. 88— In. in Botan. regist. vol. 6. notis. Lys deux mots grecs ess, moitié, et rs, boule, ont formé l'étymologie du mot mespilus, que l'on a rendu en français par le mot néflier, auquel 360. on attribue à son tour une étymologie celtique (xaft), qui donne l'idée d’une chose tronquée. Or, en comparant la signification exacte de ces deux déno- minations, on voit qu'elles s'accordent parfaitement pour rendre la forme presque hémisphtrique du fruit du Néflier commun , qui est l'espèce primi- tivement connue. Mais ces dénominations , en devenant génériques, ont perdu de leur exactitude, en ce que la forme du fruit n'est pas identique pour toutes les espèces que d’autres caractères tendaient à réunir systématiquement. Du reste, les bases sur lesquelles repose le genre Mespilus ne paraissent pas établies d'une manière bien solide, puisque les Néfliers ne sont qu'imparfai- tement distingués des Alisiers, des Sorbiers et même des Poiriers, et que les botanistes sont encore loin d'être d'accord sur les espèces qui doivent composer chacun de ces genres. Willdenow, dans le second volume de son Species plantarum, ne rapporte que six espèces au genre Néflier, tandis que Poiret, dans le Dictionnaire encyclopédique, en comprenait, à la même époque, plus de trente, et tout récemment Lindiley, dans son grand travail sur la famille des pomactes, ne laisse réellement, parmi les Néfliers, que le Mespilus germanica et le M. grandiflora, formant du M. japonica le type d'un genre nouveau, qu'il nomme Æriobotrya. Nous ignorons encore si le résultat du travail de M. Lindley sera généralement adopté. Le Néflier du Japon est originaire de cette contrée, et on dit qu'il se trouve aussi à la Chine, où, s'il n’est pas indigène, il est au moins cultivé comme arbre fruitier et d'ornement; car c'est de Canton qu'il a été envoyé primitivement, en 1787, à sir J. Banks, à Londres, et qu'il a été apporté, pour la première fois, à Paris en 1784, où on le cultiva à la pépinière royale du Roule, et où il fut, à ce qu'il paraît, très-long-temps sans fleurir, puisqu'il passe pour n'y avoir donné des fleurs qu'en janvier 1801. Aujour- d'hui il fleurit dans plusieurs jardins chaque année, soit en automne, soit au printemps, et il répand alors une odeur très-forte d'amande amère. Son introduction en Belgique fut dépendante de celle à Paris : le pied qui se trouve encore dans les serres de la Société royale d'horticulture à Bruxelles, a, par les soins de feu le professeur Dekin, porté des fruits, pour la première fois, en 1820; ces fruits, exposés au concours de la Société d'agriculture et de botanique à Gand, ont obtenu une médaille d'honneur et d'encouragement ; ils sont acidulés, agréables au goût; on les mange au Japon et à la Chine. Le Néflier du Japon a, dans son pays natal, un tronc élevé, et des branches formant une tête étalée; dans nos jardins, les plus forts pieds, conservés en caisse, ne sont encore que des arbrisseaux de huit à dix pieds de haut, et le plus souvent ils sont encore loin de cette taille. Ses rameaux sont cylindriques, cotonneux, marqués inférieurement de cicatrices causées par la chute des anciennes feuilles, garnis, dans leur partie supérieure, de feuilles oblongues lancéoltes, coriaces, rétrécies, à leur base, en un court pttiole, denttes en leurs bords superieurs, entières dans leur partie infé- ricure, légèrement pubescentes et presque luisantes en dessus , revêtues en dessous d'un duvet très-abondant, d'un blanc roussâtre. Ses flsurs , portées sur des pédoncules cotonneux et également roussâtres, ainsi que les calices et les bractées placées à leur base, sont blanches, disposées au sommet des rameaux en une grappe rameuse et paniculée. Le calice est monophylle, partagé profondément en cinq découpures obtuses. La corolle est composée de cinq pétales oblongs, insérés sur le calice, alternes avec ses divisions, et beaucoup plus grands que celles-ci. Les étamines, au nombre de dix-huit à vingt, ont leurs filamens plus courts que les pétales, insérés sur un seul rang à la base du calice; ils portent à leur sommet des anthères ovales, arrondies , échancrées à leur base, et à deux loges. L'ovaire est inférieur, surmonté de cinq styles pubescens, plus courts que les étamines, et terminés chacun par un stigmate simple, un peu en tête. Cet ovaire est à cinq loges, renfermant chacune deux ovules. Le fruit est une petite pomme ovale, jaunûtre, de la grosseur d'une cerise, recouverte d'un léger duvet, pulpeuse, d’une saveur acide, divisée en cinq loges, dont plusieurs avortent souvent : ces loges contiennent une ou deux graines brunes et glabres. On cultive le Néflier du Japon en serre tempérée où on le rentre dès que les froids commencent à se faire sentir ; on peut également le tenir en pleine terre, pourvu qu'on ait som de le bien garantir des gelées, par une forte couverture de litière; mais la plante est toujours languissante au printemps; cependant il y a peu de doute que l’on ne parvienne facilement à l'acclimater dans le midi de l'Europe et même de la France. Le sol qu'on lui donne dans les orangeries de Belgique est le terreau de bruyère pur. On le multiplie de marcottes, et surtout en le greffant sur l'aubépine et sur le coignassier. Plus tard, les fruits que nous commencons à récolter, suffront à sa repro- duction par le moyen des graines, et il est même permis d'espérer que ce mode contribuera puissamment à l'acclimatation de cet intéressant végétal. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une fleur dont on a enlevé les pétales pour faire voir le calice. Fig. 2. L'ovaire et les étamines, Fig. 3, L'ovaire, les styles et les stigmates. P Banra pin — IX RER 9 TRE À OU t san € Vs bla Tristanie à feuilles de Laurier rose . Lereune 07/2 | TRISTANIE A FEUILLES DE LAURIER-ROSE. TRISTANIA “#7 NERHACLIA. 5 _fcosandrie-Monogynie. Famille des Myrtacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE, Cas G-fdus, persistens. Corolla 5-petala. Stamina 15-25, in 5 pha- ‘langes basi vix connata, petalis subæqualih ; antheris globosis. Ovariam ; V7 Semi-inforum stylo stigmateque simplicibus. Capsula 3-locularis, po- ere u ro CARAGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. | ." ' ÿ D TRISTANIA folis oppositis, lancuolato-lineribus . glabris ; floribus avillaribus, subcorymbosis ; pedunculis trichotomis. TRISTANIA Nerifolia. Bnowx. èn Hort. Kew. ed. 2, vol. 4. p. 417.— our Navar. et. Malm. p.76, t. 80, — De Cao. Prodr, Syst. veget. 3. m0 — Reicuess. Gart. Mag: 1.t, 17. — Srnrxe. Syst. veget. 3. 337. | MELALEUCA Neriüfolia. Swus Bot. Magaz. n. et t, 1058, _ MELALEUCA Salicifolia. Axvnews Bot. Rep. n, et t. 485, Crrrs plante faisait partie du genre Melaleuca, lorsque Robert Brown, L _ S'occupant de son analyse avec cette critique raisonnée qui fait le grand _ botaniste, s'aperçut qu'elle différait de ses prétendues congénères par des _ étamines égales en longueur avec les pétales où à peine plus longues, par (Al _ des capsules à moitié saillantes dans le calice. Dès lors il résolut d'en faire le _ espèces qui offraient une analogie parfaite de arectères. Dédéie, _après Us cela, les motifs qui valurent au nouveau genre le nom de Tristania , n'est Et point en notre pouvoir, et nous laissons à d'autres, plus heureux, le soii de 361. ° re Trulanie a : X 1 Prima , 27 et 1 HET LÉ u fnilles' de Laurier rose. 2 ds hp ane s culs TRISTANIE A FEUILLES DE LAURIER-ROSE. TRISTANIA NERLIFOLIA. $ Icosandrie-Monogynie. Famille des Myrtacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-fidus, persistens. Corolla 5-petala. Stamina 15-25, n 5 pha- langes basi vix connata, petalis subæqualia ; antheris globosis. Ovarium semi-inferum; stylo stigmateque simplicibus. Capsula 3-locularis, po- lysperma. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. TRISTANIA folüs oppositis, lanceolato-linearibus , glabris ; floribus axillaribus, subcorymbosis ; pedunculis trichotomis. TRISTANIA Neriffolia. Browx. in Hort. Kew. ed. 2, vol. 4. p. 417. — Bowrz. Vavar. et Malm. p. 76. t. 30. — De Can. Prodr. Syst. veget. 5. 210. — Reicuens. Gart. Mag. 1. t. 17. — Srrenc. Syst. veget. 3. 337. MELALEUCA Nerüfolia. Smus Bot. Magaz. n. et t. 1058. MELALE UCA Salicifolia. Axprews Bot. Rep. n. et t. 485. Cxrre plante faisait partie du genre Melaleuca, lorsque Robert Brown, s'occupant de son analyse avec cette critique raisonnée qui fait le grand botaniste, s'apercut qu'elle différait de ses prétendues congénères par des étamines égales en longueur avec les pétales ou à peine plus longues, par des capsules à moitié saillantes dans le calice. Dès lors il résolut d'en faire le type d'un genre nouveau dans lequel il fit entrer, bientôt après, deux autres espèces qui offraient une analogie parfaite de caractères. Déduire, après cela, les motifs qui valurent au nouveau genre le nom de Tristania , n'est point en notre pouvoir, et nous laissons à d'autres, plus heureux, le soin de 361. deviner la pensée du botaniste anglais. Les trois espèces de Tristania, décrites par Robert Brown, sont originaires de la Nouvelle-Galles du sud ; et celle dont il est ici question, a été introduite en Angleterre par Thomas Bara, en 1804; quelques années après elle parut en France et chez divers amateurs de la Belgique, où nous l'avons vue en fleur dans les mois de juillet, août et septembre. C'est un arbrisseau qui atteint de trois à six pieds de hauteur, en se divi- sant en rameaux opposés, glabres, un peu rougeàtres, alternativement comprimés sur la face opposée à l'insertion des feuilles. Celles-ci sont lancéolées-linéaires, opposées, portées sur de très-courts pétioles, glabres et luisantes, un peu coriaces, persistantes, parsemées, dans leur disque, de glandes très-fines, très-nombreuses et demi-transparentes. Ses fleurs sont d'un jaune clair, portées, dans les aisselles des feuilles, sur des pédoncules trichotomes , et formant des corymbes plus ou moins garnis. Chacune de ces fleurs est composée, 1° d’un calice monophylle, partagé jusqu'à moitié en cinq découpures ovales, très-finement ciliées en leurs bords; 2° de cinq pttales deux fois plus grands que les divisions du calice, insérés à la base des sinus formés par celles-ci; 3° de quinze à vingt-cinq étamines, à filamens de la longueur des pétales, libres dans presque toute leur étendue, réunis seulement, à leur base, trois, quatre ou cinq ensemble, insérés devant et au-dessous de la base des pétales, de la mème couleur qu'eux, et portant, à leur sommet, des anthères très-petites, arrondies, à deux loges; 4° d'un ovaire presque globuleux, placé au fond du calice, adhérent avec lui dans sa moitié inférieure, saillant dans la supérieure, surmonté d'un style filiforme, de la longueur des étamines, et terminé par un stigmate simple. Le fruit est une capsule à trois loges contenant chacune plusieurs graines menues, attachées à un réceptacle central. On tient la Tristanie à feuilles de laurier-rose en pot garni de terre de bruyère que l'on a soin d’arroser fréquemment, et on la rentre dans l’oran- gerie vers l'arrière-saison, pour l'y conserver pendant tout l'hiver. Au prin- temps on la multiplie par le moyen des. boutures et des marcottes, que l’on pratique avec toutes les précautions d'usage. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Un pétale vu séparément. Fig. 2. Le calice et les étamines. Fig. 3. Les étamines vues séparément et étalées. Fig. 4. La partie supérieure de l'ovaire surmontée par le style. Fig. 5. Une étamine grossie. = Z.CAuote seu. PL Bessa pra 77) ARAHNIONX galgs lit t Swainsonie à feuilles dé œaléoa. A SE [s + $ #8 = 6 æ à EP t NERO te . | swainsonit A FEUILLES DE GALÉGA. SIAINSONIA GALEGIFOLIA., # Qu gr È is Ye Fr Diadelphie-Monogynié. |} mille des Légumineuses, ORI F CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. CT ES Poe 8-déntatus. Corolla es : sexillo RER or carind obtusé. Stamina 10, diadelpha. Ovarium superum ; stylo postier … longitudinaliter k arbato, anticè imberhs Legumen turgidum, Polyepormun, « | | GABACTÈRES SPÉGIFIQUES ET SYNONYMIR. SH. 'AINSONIA cüule canfrutiroso, erecto; folis imparipinnatis , HN El floribus racémosis; vexillo bicalloso; leguminis pedicelln filamentis persistentibus longiore. ra A . SF'AINSONTA Galegifolia. Ros. Bnowx x Hort. Kew., ed. 2. ». LR A0 PO NME p. 327. — Srnexc. Syst. veget. 3. 242. — De Caxo. Prodr. Syst. nat. | de as 2. 271. Le L'N . COLUTEA Galegifolia. Sims Bot. MS 792. si - . VICIA.Galegfolis. Axvaews Bot. Repos. 319. à - x Î \ 9 "à : 4 , A ” Carre e espèce de Swainsonie que nous comprenons dans nw’re rcoueil comme seconde du genre, est, de même que la première (Siwainsontæ coroniliæ | folia}, originaire de la Nouvelle-Galles du sud, et nous en a été Pt 5 _ presque dans le même temps, vers 1800. Ce sont MM. Les et Kuiwer, È : Londres, qui l'ont reçue les premiers, et qui, les premiers aussi, en ra l'ont observée en dépit dans leurs serres, deux années environ après sou L 362. D URCTA Z,€: Rienttes #72 L 1 Me we Pie. ga. p'A L 4 Swninsome à Bulles dé SWAINSONIE A FEUILLES DE GALÉGA. SX AINSONIA GALEGIFOLIA. ÿ Diadelphie-Monogynie. Famille des Légumineuses. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-dentatus. Corolla papilionacea ; vexillo explanato, Major ; carind& obtusä. Stamina 10, diadelpha. Ovarium superum; stylo posticè longitudinaliter barbato, anticè imberbi. Legamen turgidum, polyspermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. SI AINSONIA caule suffruticoso, erecto; foliis imparipinnatis , multijugis; floribus racemosis; vexillo bicalloso ; leguminis pedicello filamentis persistentibus longiore. SI AINSONTA Galegifolia. Ros. Brown #7 Hort. Kew. ed. 2. vol. 4. P. 327. — Srrenc. Syst. veget. 3. 242, — De Caxr. Prodr. Syst. nat. D 27 Il. COLUTEA Galegifolia. Sims Bot. Magaz. 792. VICIA Galegifolia. Anprews Bot. Repos. 319. Cerre espèce de Swainsonie que nous comprenons dans notre recueil comme seconde du genre, est, de même que la première (Swainsonia coronillæ folia), originaire de la Nouvelle-Galles du sud, et nous en a été apportée presque dans le même temps, vers 1800. Ce sont MM. Lee et Kewxeny, à Londres, qui l'ont reçue les premiers, et qui, les premiers aussi, en Europe, l'ont observée en fleur dans leurs serres, deux années environ après son 362. introduction. La fleuraison dure une grande partie de l'été, et se termine ordinairement par une abondance de graines, qui rend très-facile la multi- plication de l'espèce. Elle constitue un petit arbrisseau dont la tige, peu élevée, flexueuse, se divise de bonne heure en plusieurs rameaux un peu anguleux, herbacés, longs d’un pied ou environ, garnis de feuilles alternes, pétiolées, ailées avec impair, composées de neuf à onze paires de folioles ovales-oblongues, d'un vert gai, souvent échancrées à leur sommet; la base de leur pétiole est embrassée par deux petites stipules ovales. Les fleurs, d'un rouge assez éclatant, avec une tache jaune à la base de leur étendard, sont disposées, au nombre de quinze et davantage, en une belle grappe, sur un pédoncule commun placé dans l'aisselle des feuilles, et une fois plus long qu'elles. Chacune de ces fleurs est composte, 1° d'un calice d'une seule pièce, campanulé, persistant, à cinq dents presque égales; 2° d'une corolle papilio- nacée, dont l’étendard est arrondi, réfléchi en arrière, un peu échancré en cœur à sa base, marqué de deux petites callosités, et dont les deux ailes sont oblongues, plus petites que la carène, qui est obtuse, formée de deux pétales si intimement liés l'un à l'autre, qu'ils paraissent n'en être qu'un seul; 3 de dix étamines, dont neuf ont leurs filamens réunis en un seul corps; 4° d'un ovaire supérieur, alongé, rétréci à ses deux extrémités, surmonté d’un style courbé en arc, et velu dans toute sa face supérieure, terminé par un stigmate simple, et qui est aussi velu. Le fruit est un légume ovale-oblong, renflé, membraneux, porté sur un pédicule quatre fois plus long que le calice, et renfermant plusieurs graines réniformes , attachées aux deux bords de la suture supérieure par des cordons ombilicaux de différentes longueurs. La Swainsonie à feuilles de galéga se cultive en terreau de bruyère pur; on la sème en pot, et l'y conserve afin de pouvoir la rentrer dans l’orangerie à l’époque où l'arrière-saison annonce le retour du froid, dont la moindre atteinte la ferait périr. On ne l’arrose que très-médiocrement dans cette saison morte. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice, les étamines et le pistil. Fig. 2. Le pistil seul. Fig. 3. La corolle divisée en ses trois parties, qui sont: l'étendard, les deux ailes et la carène. Fig. 4. Le légume. Fig. 5. Une graine. AG # » , UMP = Er [ l j ( \ 5 SV Ÿ (#, 1: h A7 _ 4 TRE ; )p) HUE 71 Vaud n chair. Celsuarurte ; Platychiher de Cels. RON S PLATYCHILUM CELSIANUM. $ Digéehue Ke” nille des Léqumineuses. À & SEE g 4 | AUS hd Er | Mio. Mi. f latissimo, emarginato ; Mo à." in 2 # ‘amina 10 monadelpha. Ovariun AUpéruire. APhResrcon, Eire re EE 2-spermum. - PLAT) CAE M | folies eénnpbéius vi æ petiolatis ; cforibes sabre erOS À séliarébus: Phoitast, 7050 £ PLATF CHILUM veisavne, Louses. Moch. tee 8 . ». Prodr. Ses reel %;: L on 44 sûr. ariboitin. voage Éynt mrgéé. ‘À PLAT OMt tési db; ECO Cabas. Cess, Cris ns père avait eu dé Latiltardiorc, pavre pee par ce savant naturaliste dans son FULARE MARNE Pre Eh nouvelle que l'on cénsidéra d'abord comme ur San e € par reconnaissance, on donna pote mom none DURS KE teur qui en avait enrichi nos serres, Ji paraît que ce fut s seule de sen fruit que la plante a té rapportés au genre Gompholobium ar qu'elle s'en évartait d'une manière bien sensible par Les caractères que pré- | sentent ses fleurs, En effet, elle en diffère considérablement par son calice à … deux lèvres très-inégales (la supérieure très-large), et non à cinq dents are régulières; de plus, par les filumens de ses étamines, réunis en un seul corps, au lieu d'être libres comme dans les Gompholobium. Ces 4 tions ont engagé Loiseleur Deslongschamps à en former un genre & | séparé, auquel il a douné, d'après la forme particulière du calice, le nom de # on og dérivé de rare, large, et »cos, lèvre. Ce genre a été adinis par De Candolle, mais il a été rejett par Spengel, qui a cru devoir placer 363. Loiseleur Deslongschamps, l'analysant dans tout son ensemble, reconnut " ; 4 Fe | | | > | | “4 « | : LS | 21 Ü © € Lpreure se. pe Céluanann F5 Platvchiher de Cels. A Welt P 4 ‘y os PLATYCHILIER DE CELS. PLATY CHILUM CELSIANUM. $ Diadelphie-Décandrie. Famille des Léqumineuses. — sr C——— CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 2-labiatus ; labio superiore latissimo, emarginato ; \ pay inferiore 3-dentato. Corolla 5-petala , papilionacea. Stamina 10 monadelpha. Ovarium superum, stipitatum. Legamen ovoideum , 1-2-spermum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. PLATYCHILUM foliis simplicibus, lanceolatis, breviter petiolatis ; floribus subracemosis, axillaribus ; racemis paniculatis. PLATYCHILUM celsianum, Lorsez. Herb. génér.187.—De Can. Prodr. Syst. nat. veget. 2. 116. ; GOODIA simplicifolia. Srrexc. Syst. veget. 4. Pars. 11. 267. GOMPHOLOBIUM Celsianum. Cris. Catal, Cus père avait eu de Labillardière, parmi beaucoup de graines recueillies par ce savant naturaliste dans son voyage autour du monde, une espèce nouvelle que l’on considéra d'abord comme un Gompholobium, et auquel, par reconnaissance, on donna pour nom spécifique, celui de l'habile cultiva- teur qui en avait enrichi nos serres. Il paraît que ce fut sur l'inspection seule de son fruit que la plante a été rapportée au genre Gompholobium, car Loiseleur Deslongschamps, l'analysant dans tout son ensemble, reconnut qu'elle s'en écartait d'une manière bien sensible par les caractères que pré- sentent ses fleurs. En effet, elle en diffère considérablement par son calice à deux lèvres très-inégales (la supérieure très-large), et non à cinq dents presque régulières; de plus, par les filamens de ses étamines, réunis en un seul corps, au lieu d’être libres comme dans les Gompholobium. Ces considérations ont engagé Loiseleur Deslongschamps à en former un genre séparé, auquel il a donné, d’après la forme particulière du calice, le nom de Platychilum, dérivé de r2azv:, large, et e00:, lèvre. Ce genre a été admis par De Candolle, mais il a été rejeté par Spengel, qui a cru devoir placer 363. la plante nouvelle dans son genre Goodia. Le Platychilier de Cels est donc origmaire de la Nouvelle-Hollande; il a été introduit en France vers 1796, mais ce n'est qu'en 1804 qu'il a fleuri pour la première fois, et depuis lors il donne, à chaque printemps, des fleurs pendant les mois d'avril et de mai. Ces fleurs font un très-bel effet pendant leur durée qui est de cinq à six semaines. Le Platychilier de Cels est un arbrisseau dont la tige s'élève au delà de six pieds, en se divisant, dans sa partie supérieure, en plusieurs rameaux grèles, un peu anguleux, garnis de feuilles oblongues-lanctolées, éparses, portées sur de courts pétioles, glabres, persistantes, d’un vert foncé en dessus, plus päles en dessous. Ses fleurs sont pédonculées, disposées quatre à cinq ensemble, par petites grappes, dans les aisselles des feuilles supé- rieures, formant, par leur rapprochement vers l'extrémité des rameaux, une sorte de panicule. Chaque fleur est composée, 1° d’un calice mono- phylle, velu, à deux lèvres, dont la supérieure plus grande, très-large, obtuse, échancrée, et l'inférieure à trois dents aiguës et égales; 2° d’une corolle papilionacée d'un beau bleu améthyste, à cinq pétales ayant leurs onglets courts; l'étendard est large, arrondi, étalé, marqué à sa base d'une grande tache blanche, et beaucoup plus grand que les ailes et la carène; 8° de dix étamines ayant leurs filamens soudés en un seul corps par leur partie inférieure et moyenne, libres seulement dans la supérieure, et portant à leur sommet des anthères oblongues, à deux loges ; 4° d'un ovaire ovale-alongé, glabre, porté sur un pédicule particulier, et surmonté d’un style légèrement comprimé en arc, terminé par un stigmate obtus. Le fruit est un légume ovoïde, renflé, contenant une ou deux graines. Cet arbuste est encore rare dans les collections, parce que, jusqu'ici, on n'a pu le multiplier que par graines, lesquelles mürissent difficilement ; il a besoin d'être fréquemment arrosé durant le printemps et l'été; il faut le tenir un peu plus sec pendant l'hiver, et surtout le rentrer dans la serre tempérée. On lui donne pour sol le terreau de bruyère pur. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice. Fig. 2. Les étamines entourant le pistil. Fig. 8. Le pistil. Fig. & Corps formé par les filamens des étamines, fendu longitudinalement et développé. Fig. 5. La corolle divisée en ses différentes parties, l'étendard, les ailes et la carène. Fig. 6. Une graine vue séparément. Fig. 7. Le légume entr'ouvert avec une graine dedans. de, f L Barroër eu { e LBessa lux ) k * ” “ Cailus à bector fo Cri . / c Cactier éclatant . | CACTIER ÉCLATANT. CACTUS SPECIOSISSIMUS, ÿ Icosandrie-Monogynie. Famille des Opuntiacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx wrceolatus aut tubulosus, squamis numerosis scæpè imbricatis tectus, Petala numerosa, basi coahita, multiplici serie disposita, interiora . majora. Stamina numerosa, pariter basi con lita. Ovarium inférum; stylo wi longo.: stigmate multifido. Bacca umbilicata , 1-loculure, polysperma : “seminibus in pulpà nidulantibius. CARACTÈRES SEÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CACTUS procumbens, quadrangularis ; anqulis sinuato-dentatis. _ CACTUS speciosissimus, Des», Catal. Hort: Par. ed. 2. p. 192. — In Mém. du Museum d'hist. nat, 3. 190, t. 9. — Bot. Mag. 2306. — Kzn in - Bot. reyist. 486. — Swszr Hort. sub. lond. 109. n. 17. : CACTUS speciosns, Srnenc. Syst. veget. 2° 495. — Wu. Lis Jar, D bernl. 2. Supp. 34. —Cavax. Hort. madr. CEREUS speciosissmns. Swerr Hort: brit. 171.— De Can. Prod. : qe nat, se 468, É EL Cactier dates: sans contredit l'un des plus beaux par le luxe, les “huances et l'étendue de ses corolles, est pour nos serres chaudes une très- heureuse acquisition; elle date de 1816. Cette plante superbe a été envoyée u Mexique au Jardin royal de Madrid , d'où le prince de Selm l'a obtenue: 7 vi Ja ensuite communiquée au Muséum d'histoire naturelle de Paris; et bientôt elle s'est répandue chez tous les jardiniers et les amateurs. Elle = fleurit régulièrement aux mois de juin et de juillet. … La tige du Cactier éclatant est divisée, dès sa base, en rameaux charnus, F- plibres, tétragones et quelquefois trigones, longs de trois à quatre pieds et À pi dans leur jeunésse ils sont souvent redressés et rougeätres ; mais 364. - Pr 40 Cons ee bonus C'avtier éclat nt, CACTIER ÉCLATANT. CACTUS SPECIOSISSIMUS. + Icosandrie-Monogynie. Famille des Opuntiacées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx wrceolatus aut tubulosus, squamis numerosis sæpè imbricatis tectus. Petala numerosa, basi coalita, multiplici serie disposita, interiora majora. Stamina nuwumerosa, pariler basi coalita. Ovarium énferum; stylo longo; stiymate multifido. Bacca wmbilicata, 1-locularis, polysperma ; seminibus in pulpé nidulantibus. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CACTUS procumbens, quadranqularis ; angulis sinuato-dentatis. CACTUS speciosissimus. Desr. Catal. Hort. Par. ed. 2. p.192. — In. Mém. du Museum d'hist. nat. 3.190. £. 9. — Bot. Mag. 2306. — Ker ?n Bot. regist. 486. — Swesr Hort. sub. lond. 109. n. 17. CACTUS speciosus. SPrexc. Syst. veget. 2. 495. — Win. Enum. hort. berol. 2. Supp. 31. —Cavax. Hort. madr. CEREUS speciosissimus. Sweer Âort. brit. 171. — Dre Can. Prodr. Syst. nat. 3. 468. | LE Cactier éclatant, sans contredit l'un des plus beaux par le luxe, les nuances et l'étendue de ses corolles, est pour nos serres chaudes une très- heureuse acquisition ; elle date de 1816. Cette plante superbe a été envoyée du Mexique au Jardin royal de Madrid, d'où le prince de Salm l'a obtenue; il l'a ensuite communiquée au Muséum d'histoire naturelle de Paris ; et bientôt elle s'est répandue chez tous les jardiniers et les amateurs. Elle fleurit régulièrement aux mois de juin et de juillet. La tige du Cactier éclatant est divisée, dès sa base, en rameaux charnus, glabres, tétragones et quelquefois trigones, longs de trois à quatre pieds et lus; dans leur jeunesse ils sont souvent redressés et rou eâtres ; MAIS û 36 4. quand ils ont pris plus d’accroissement , ils deviennent d'un vert gai, restent couchés, et ont besoin d'être soutenus pour s'élever. Ces rameaux ont leurs angles très-saillans, sinués, dentés, dépourvus de feuilles, garnis seulement sur leurs dents, qui sont obtuses, d’une touffe arrondie, composée de poils très-courts et très-serrés, du milieu desquels sortent dix à vingt étamines subulées, très-acérées et longues de quatre à huit lignes. Les fleurs sont éparses sur les rameaux, sessiles sur leurs dentelures, larges de cinq à six pouces, d'un rouge magnifique. Leur calice est monophylle, tubuleux, charnu, garni extérieurement de plusieurs petites écailles, et partagé à son bord en quinze à seize découpures lanctolées, sur deux rangs, de la même couleur que les pétales, mais plus courtes. La corolle est composée d'environ trente pétales lancéolés, disposés sur plusieurs rangs et attachés dans la partie supérieure du tube du calice; ces pétales sont d'un rouge brillant, dont les yeux peuvent à peine supporter l'éclat, et qui varie par nuances insensibles du ponceau au pourpre. Les étamines sont très-nombreuses , insérées sur plusieurs rangées immédiatement au- dessous des pétales; leurs filamens, filiformes, un peu plus courts que la corolle, sont aussi d'un rouge un peu plus clair, inclinés sur la partie inférieure de la fleur, et terminés par des anthères oblongues, blanchâtres. L'ovaire est inférieur ou adhérent au calice, oblong, cylindrique, surmonté d'un style simple, de la même couleur que les filamens, égal à eux en longueur, et divisé à son sommet en plusieurs lanières terminées chacune par un stigmate. L'ovaire est à une seule loge, renfermant des ovules très-nombreux, très-petits, attachés chacun par un cordon ombilical assez long, et fixés dans toute l'étendue de la paroi interne. Ce Cactier a, jusqu'ici, été cultivé en serre chaude; mais diverses obser- vations tendent à faire croire qu'il pourrait tout aussi bien être conservé pendant l'hiver en serre tempérée et même en orangerie; il ne demande en cette saison que très-peu d’arrosemens; on le plante dans une terre substantielle, mêlée de sable, et l'on place au fond du pot un lit de gros gravier, afin de faciliter l'écoulement des eaux superflues qu'il redoute beaucoup. On le multiplie facilement de boutures, avec les pré- cautions que nous avons déjà eu occasion de recommander pour ce genre de plantes. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Un rameau représenté un peu moins que moitié de la grandeur naturelle, , . à ‘ i La O0 Li L . . vue . % : À: ÿ ; ù x ti ALT FRS , QTE” 1. dt es mhomhle ; Le COR! ns rte ne | } , : c ‘ . ne L Éd me DITOUITTEN UN: OMR. LA Jui 7 due. y uchtng mi aus | * eds & Ÿ *'Ssdee 27 F4. nt CRETE" à ri DE 4 ap her : pra à al Mi: 7 à y « + * 24 Ed ra8a ”: LUE s s + | M 1 > Cp) LI …, JE ’ : PRIE à L. 4 ; L Fi LE « … \e à ; a ZBessra ina © { ? 1 CA A AMI UA > RATIO INA TIT-. Laurier Cannelher. j Barrou J'eulp LAURIER GANNELLIER. LAURUS CINNAMOMUM. % Ennéandrie-Monogynie, Famille des Lawrinées. can orne GÉNÉRIQUE. Caïyx 6-pürtitus G-fidusve, qualis. Staminora filementa 12, 6 crtoriora … Jertihia, G interiora exterioribus opposita, quorum 3 ferilia, basi _ 2-appendiculata aut -glandulosa, et 3 alterna sterilin. Ovarium superum; stylo uniso; stigmate capitate. Drupa 1-locularis, fais nuce h 1-spermé. GaRAGTÈRES SPÉGIFIQUES 1 ET SYNONTMIE. LAURUS Joliis suboppositis, ovato-oblongis, trinerviis , trunsversè | venosis; foribus racemosis , terminalibus ut: LAURUS cinnamomum. Lwx. Spec. 528. — Win. Spec. 2. p. 477. — La. Diet. Encyc. 3. p. 441.— Axvn. Repos. t. 596. — Bot. Magaz n. et % t. 181.— Mu. Diet. 1. + CINNAMOMUM, foliis ovatis, Pdf. — Buan. Zeyl. 62. t. 27. | PERSEA cinnamomum. Srrenc. Syst. veget. 2. 267. cru cinnamomea, Heus. Lugdb. t. 655 et 656. #4 , dont ils ont fait l'emblème de la gloire, et ce nom devint l'étymologie + du mot faurus, laurier, appliqué par les modernes à un geure de plantes D dont l'arbuste des Celtes est resté le type. Ce genre est nombreax en 365. « T HS LE ENS ES t. 2028. — Hort. Kew. ed. 1. 2. 38. — 1», ed. 2. 2. 427. — Race. Bot. med, À d à 1rA Celtes avaient donné le nom de Blavr où Lawr à un Su ton ; ; la plupart d’entre elles font l'ornenient de nos serres, conséquem- pays où elles croissent librement, a dont souvent elles font aussi là ; PR L À * . s : " À ” AUX dis LE ] PE AE A GR SU LE Lt nn ET RE ri | ds APN ° At | «NP j ci K 1 . L v j hyn Ch Cpee 40 77 4 QT à 7 Û DOPLAATU SAC MIE j Laurier Canneller. ! À . j : : val k k d LAURIER CANNELLIER. LAURUS CINNAMOMUM. + Ennéandrie-Monogynie. Famille des Lawrinées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 6-partitus G-fidusve, æqualis. Staminum flamenta 12, 6 exteriora fertilia, G interiora exterioribus opposita, quorum 3 ferilia, basi 2-appendiculata aut 2-qglandulosa, et 3 alterna sterilia. Ovarium superum; stylo unico; stigmate capitato. Drupa 1-locularis, fœta nuce 1-spermd. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYME. LAURUS foliis suboppositis, ovato-oblongis, trinerviis, transversè venosis ; floribus racemosis , torminalibus axillaribusque. LAURUS cinnamomum. Lin. Spec. 528. — Win. Spec. 2. p. 477. — Law. Dict. Encyc. 3. p. 441. — An. Repos. t. 596. — Bot. Magaz n. et t. 2028. — Hort. Kew. ed. 1. 2. 38. — In. ed. 2. 2. 427, — Riou. Bot. med. 1. 181. — Mur. Dict. 11. CINNAMOMUM seu Canella zeylanica. Baun. Pin. 408. — Ra. Hist. 1561. CINNAMOMUM, foliis ovatis, frugiferum. — Buru. Zeyl. 62. t. 27. PERSEA cnmnamomum. Srrexc. Syst. veget. 2. 267. CASSTA cinnamomea, Her. Lugdb. t. 655 et 656. Les Celtes avaient donné le nom de Blawr ou Lawr à un arbuste toujours vert, dont ils ont fait l'emblème de la gloire, et ce nom devint l'étymologie du mot laurus, laurier, appliqué par les modernes à un geure de plantes dont l'arbuste des Celtes est resté le type. Ce genre est nombreux en espèces ; la plupart d’entre elles font l'ornement de nos serres, conséquem- ment des pays où elles croissent librement , et dont souvent elles font aussi la richesse par la grande utilité de leurs produits, soit dans l’économie domes- tique, soit dans les arts ou la médecine. Parmi ces espèces d'une si haute - 365. importance, se fait surtout remarquer le Laurier cannellier, originaire de l'île de Ceylan où il fut pendant long-temps exclusivement cultivé, Toute la cannelle dont les Hollandais étaient en possession de fournir les deux hé- misphères, se récollait dans un espace de quatorze à quinze lieues, vers le littoral de Negambo, qui porte encore le nom de Champ de la Cannelle. Les Hollandais, voulant s'approprier à eux seuls le commerce de cette écorce, ne se contentèrent pas de chasser les Portugais de Ceylan, ils conquirent, en outre sur eux, le royaume de Gochin, à la côte de Malabar, pour leur enlever le débit de la cannelle sauvage ou cannelle blanche, qui croît dans ce pays. Ils détruisirent tout ce qu'ils en capturèrent, et avec elle tous les cannelliers superflus pour la consommation, connaissant, par une expérience de plus d’un siècle, la quantité de cannelle qu'il leur fallait annuellement pour leur commerce, persuadés qu'ils n'en débiteraient pas davantage quand même ils la donneraient à meilleur marché. Le Laurier cannellier conserve sa verdure pendant toute l'année ; il fleurit en février et en mars. L'âge, l'exposition, la culture, modifient singulièrement la quantité et la qualité de la cannelle que l'on en retire; celle que four- nissent les grosses branches est moins estimée que celle des rameaux plus menus : aussi distingue-t-on la cannelle en fine, moyenne et grossière. La récolte s'en fait deux fois par an : la première, considérée comme grande, a licu d'avril en août, pendant la mousson pluvieuse; l’autre, de novembre en janvier, dans la mousson sèche. On coupe les branches de trois ans; on em- porte l'écorce extérieure, en la roulant avec une serpette dont la courbure, la pointe et le dos sont tranchans. On fend, avec la pointe, la deuxième écorce d'un bout à l’autre de la branche; et, avec le dos du même outil, on la détache peu à peu. On ramasse ces secondes écorces; les plus petites sont mises dans les plus grandes : elles sont exposées au soleil où elles se roulent de plus en plus à mesure qu'elles se dessèchent. Au bout de deux ou trois ans, l'arbre se trouve revêtu d’une nouvelle écorce qu'on peut encore enlever de la même manière, et ainsi de suite jusqu'à l'épuisement ou la décroissance de l'arbre. Tous n'ont point la même activité de végétation. Ceux qui sont plantés dans des lieux humides ou trop ombragés, croissent moins promptement que ceux qui se trouvent dans les vallées et sur un sol sablonneux; la cannelle qu'ils produisent est moins aromatique, moins chargée d'huile essentielle, en un mot, moins parfaite. Toutes les propriétés de la cannelle sont trop généralement connues, pour que nous ayons à nous y arrêter; mais nous reviendrons sur les diverses qualités de cette précieuse écorce. La diversité provient non-seulement des arbres soit par rapport à leur âge, à leur position ou à leur culture, mais encore des différentes parties de l'arbre : car la cannelle du jeune arbre diffère de celle du vieux, l'écorce du tronc de celle des branches, et l'écorce de la racine de l’un et de l’autre. Les jeunes arbres produisent la plus fine ; mais elle perd en qualité à mesure que les arbres s'éloignent de l'âge de trois ans : ainsi la cannelle grossière, nommée vulgairement dans lé commerce cannelle matte, n’est autre chose que l'écorce des vieux troncs de cannelliers ; une telle écorce est de beaucoup inférieure par son odeur, son goût et ses propriétés, à la fine cannelle qui doit être mince, unie, facile à rompre, d'un jaune tirant sur le rouge, odorante , aromatique, d'une saveur piquante et cependant douceâtre et agréable. Depuis que les Hollandais ont perdu le privilége du commerce exclusif de la cannelle, cette denrée est devenue un objet de culture presque gt- nérale dans l'Inde ; néanmoins elle y est partout d'une qualité inférieure à celle qui vient de Ceylan. Depuis 1770, cette culture a été étendue à l'ile de France, et même à Cayenne et aux Antilles. C'est, dit Aublet, aux soins de M. le commandeur de Godhen et aux ordres de M. son frère, directeur de la Compagnie des Indes et commandant général des établissemens français dans cette partie, qu'on doit les arbres de la vraie cannelle. Ces messieurs em- ployèrent une somme considérable pour cet objet, et M. Porché, comman- dant à Mahé, qui fut chargé de cette mission, procura, par Carical , plusieurs baies de Cannellier, tirées de Ceylan même. Une partie de ces baies fut cultivée, dans le jardin de Pondichéry, par M. Bordier, médecin. Les autres furent mises dans une caisse confiée à M. De Laloude, capitaine de vaisseau, qui la remit à Aublet, à l'île de France. Cette caisse contenait cinq baies, dont le germe sortait de terre. Aublet fit transporter ces jeunes plantes au jardin du réduit, les soigna lui-même, lessvit fleurir, et récolta, cinq ans après, des baies en abondance, qui lui permirent de faire, à son tour, des exportations dans l'Amérique méridionale, aux Antilles et même en France. Le premier pied qui arriva au Jardin des Plantes à Paris, y fut apporté par M. Joseph Martin. Le Laurier cannellier est, dans son pays natal, un arbre qui s'élève à dix-huit ou vingt pieds de hauteur; le trone a de quatre à cinq pieds de circonférence. Les jeunes rameaux sont cylindriques, glabres, garnis de feuilles presque opposées, pétioltes, ovales-alongtes, pointues, coriaces, persistantes, glabres des deux côtés, luisantes et d'un vert assez foncé en dessus, plus päles et presque glauques en dessous, chargées le plus souvent de trois nervures saillantes (rarement de cinq), entre lesquelles sont de nombreuses veines transversales. Les fleurs sont petites, blanchâtres, pédon- culées, accompagnées de bractées très-menues et très-caduques. Ces fleurs sont polygames, quelquefois dioïques par avortement, et disposées, à l'ex- trémité des rameaux ou dans les aisselles des feuilles supérieures, en grappes lâches , formant, par leur rapprochement, une panicule terminale. Dans les fleurs hermaphrodites le calice est monophylle, presque campanulé, découpé en six divisions ovales-arrondies. Les filamens des étamines sont au nombre de douze, plus courts que le calice et placés sur deux rangs. Les six extérieurs, élargis et insérés à la base des divisions du calice, portent chacun, dans leur partie supérieure et adnée à leur face interne, une anthère à quatre loges placées deux à deux, l’une au-dessus de l'autre; quant aux six filamens inté- rieurs, il y en a trois opposés à trois des extérieurs et semblables à eux, si ce n'est qu'ils sont chargés de deux petites glandes au-dessous des anthères: les trois autres sont plus courts et stériles ; ces six filamens intérieurs ne sont pas insérés au calice, mais autour de la base de l'ovaire. Celui-ci est supé- rieur, oyoïde, surmonté d’un style simple et terminé par un stigmate égale- ment simple. Après la fleuraison, la base du calice persiste et enveloppe une drupe ovale , longue de quatre à cinq lignes, glabre, d’une couleur brunâtre, tirant sur le bleu à l'époque de la maturité. La culture du Laurier cannellier exige peu de soins au pays natal; on le plante même dans les terrains inutiles, et à deux ou trois pieds de distance d'un arbre à l’autre; ils se procurent ainsi un mutuel ombrage. Cet arbre est également propre à former des allées et des avenues, pour lesquelles il ne faut que des végétaux de médiocre élévation. La propagation des plants se fait mdifféremment ou par semis ou par boutures. Dans nos serres, cet arbre ne peut être cultivé que comme objet de curiosité; il doit y rester la plus grande partie de l'année; il n’y fleurit qu'en juillet et août. On le tient en pot et dans le terreau de bruyère, mêlé de terre forte et substantielle; on l'arrose fréquemment au temps de la fleuraison; on le multiplie au moyen des marcottes. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Elle représente la sommité fleurie d'un rameau du Laurier cannellier. Tres re, Eh mi Qi rh Cas ha tR TE : hi se ik { S “h “ À À 1 408 ONE n° La Ab + ' 1 x1 4 , ‘ w d 4 pit SL : « ’ #4 « +, 4 dé + : " ’ F ' \é É mi + ‘ LL T4 1 rat it TN v *p ! PE T7 PDT 2 2 54 107 2 $ Culus Lunu PU T Or. Orang'er-lumie pore du commandeur. ORANGER-LUMIE POIRE DU COMMANDEUR. C{TRUS LUMIA PFRIFORMIS. & à Polyadelphie-Icosandrie.. Famille des Hespéridées. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ÊT SYNONYME, CITRUS jolis ovatis, breviter acutis, subdentatis ; fruetu magno. . dœui, pyriformi; cortice orusso &' viridi. a dé o-pallescente ; pulpé nan ingraté , ‘acidulé. ji auteurs de l'Histoire naturelle des Orangers comprennént, sous le mom de Lumies, tous les orangers qui ont le port, les feuilles et les fleurs à peu près comme dans le Limonier, dent le fruit est aussi le plus souvent de . la forme et de la couleur du Limon ; mais dont la pulpe est douce, plus où _ moins sucrée, au lieu d'être acide, … L'Oranger-Poirier da Commandeur est un arbre inconnu en Atalie, et Ls | encore assez nouveau à Paris. L'individu le plus gros et le plus âgé qui existe dans les jardins de cette ville, y a été apporté tout au commencement du _ 19e siècle; il est maintenant très-beau; sa tête est bien régulière ; ses pousses sont légèrement violettes, et ses rameaux sont munis de quelques épines courtes. Ses feuilles sont ovales , terminées en pointe raccoureie , très- mn. 1 : Didynamie-Angiospermie. Famille des Scrophuliriées. EME ee RG Er 3 AE dissertns Dtuiquz. A ) Calys 1-phyllus, prismatious , 5-dentatus. Corolla tubulosa, 2-labiata ; : : F labio superiore 2-fido, reflexo ; infériore latiore, 3-abo. Stamina 4 didy- Fan _, name. Ovarium supertm ; 4 simplici ; ge re 2-lamellato. be vér + Nues | 2hoularis, gr énnitrinss SPÉCIFIQUES Er RENBATAUE, 74] 8- hérbacers , PAP PAS ni. basi dscendentilrs ; fohiis ovatis, multinerviis denticulatis , 4 étiolaiss ; podunoulis folio floral brevioribus. Le MIMULUS guttatus. De Cao. Catal. Hort. Monsp: 127. — Porn, Dict. | Encyc: Suppl. 3. p- 704. — Srusnc. Syst. veget. 2. 799. ny ut Suis Bot. Mag. n. et 1. 1501. Fes D NE. «. /{lerb. gener. ue | Wu. * d 2 Mers. _ Le goure Mimulus ne se corposait primitirement que de de: espèces, A. ringens et M. luteus A deux dx l'Amérique ; on leur en a ajouté - depuis nenf, dont deux de la Nonvelle-Holude, Le Mimule tacheté appar- : tient, comme tous les autres, deux excéplés, aa nouveau continent; il a __ été trouvé au Pérou par M. De Langsdorff, et introduit par lui en Europe ” dans le courant de 1812. Cette plante a été considérée par Siras, é6omme + l'un des deux Mimules décrits par Linné, Mémulus luteus, sp. pl. 884, figuré dans A: 7 du père Feuillée, sur les Plantes du Pérou, vol. 2, p: 745, t. 34, sous le nom de Gratiola foliis sub rotundis nervosis , floribus uteis.; mais elle en diffère suffisamment par ses ges et ses pétioles velus, et non glabres; par ses feuilles inférieures longuement pétiolées et non re +. 869, « HAN EL Èt s à | ’ € Maule tachet > roms # « ds LS ÿ \x 2 12 Æ LÉ > ‘& F4 : : = J 5 ’ fi = MIMULE TACHETÉ. A/IMULUS GUTTATUS. % Didynamie-Angiospermie. Famille des Scrophulariées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, prismaticus , 5-dentatus. Corolla tubulosa, 2-labiata ; labio superiore 2-fido, reflexo ; inferiore latiore, 3-lobo. Stamina 4 didy- nama. Ovarium superum; stylo simplici; stigmate 2-lamellato. Capsula 2-locularis, polysperma. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE, DIMULUS caulibus herbaceïs , subtetragonis , pilosiusculis, basi repentibus, dein adscendentibus; foliis ovatis, multinerviis, denticulatis, anferioribus petiolatis ; pedunculis folio florali brevioribus. MIMULUS guttatus. De Can. Catal. Hort. Monsp. 127. — Pom. Dict. Encyc. Suppl. 3. p. 704. — Srrenc. Syst. veget. 2, 799. MIMULUS luteus. Sms. Bot. Mag. n. et t. 1501. MIMULUS punctatus. Lorser. Æerb. gener. 152. EL. genre Mimulus ne se composait primitivement que de deux espèces, M. ringens et MT. luteus, toutes deux de l'Amérique ; on leur en a ajouté depuis neuf, dont deux de la Nouvelle-Hollande. Le Mimule tacheté appar- tient, comme tous les autres, deux exceptés, au nouveau continent; il a été trouvé au Pérou par M. De Langsdorff, et introduit par lui en Europe dans le courant de 1812. Cette plante a été considérée par Sims, comme l'un des deux Mimules décrits par Linné, Mimulus luteus, sp. pl. 884, figuré dans l'ouvrage du père Feuillée, sur les Plantes du Pérou, vol. 2, p. 745, t. 34, sous le nom de Gratiola foliis sub rotundis nervosis , floribus luteis ; mais elle en diffère suffisamment par ses tiges et ses pétioles velus, et non glabres; par ses feuilles inférieures longuement pétiolées et non 369, presque sessiles, par les dents inégales de celles-ci; par ses pédoncules plus courts que les feuilles florales, et non deux fois plus longs, enfin par sa fleur beaucoup plus grande et dont la gorge est velue et non glabre. Elle figure très-bien dans nos serres où ses corolles se succèdent pendant tout l'été, reflètent une belle couleur d’or, et font une agréable diversion parmi les végétaux que l'on établit sur le second plant de la tannte. Sa tige est herbacée, partagée, dès sa base, en rameaux à peine tétragones, un peu velus, couchés et étalés inférieurement, redressés dans leur partie supérieure, longs d'un pied ou un peu plus. Ses feuilles sont ovales, glabres, d'un vert gai en dessus, chargées en dessous de plusieurs nervures saillantes, inégalement dentées en leurs bords, toutes opposées, les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles. Ses fleurs sont grandes, solitaires dans les aisselles des feuilles supérieures, portées sur des pédoncules aussi longs ou plus courts que les feuilles qui les accompagnent. Chaque fleur est composée, 1° d'un calice monophylle, à cinq dents; 2° d'une corolle monopétale , irrégulière, d'une belle couleur jaune, à deux lèvres, dont la supérieure partagée en deux lobes arrondis, réfléchis, et l'inférieure plus grande, velue, marquée de plusieurs points rougeâtres, et divisée en trois découpures arrondies, dont la moyenne beaucoup plus large; 3° de quatre étamines insérées snr le tube de la corolle, deux d'entre elles plus longues que les autres; 5° d’un ovaire supérieur, conique, surmonté d'un style filiforme, plus long que les étamines, et terminé par un stigmate partagé en deux lames. Le fruit est une capsule ovale, à deux loges contenant chacune plusieurs graines. Le Mac tacheté, que l'on doit tenir au moins en serre tempérée se plaît très-bien dans un mélange de bonne terre franche et de terreau de bruyère, que l'on a soin d'arroser souvent et modérément. On le multiplie au moyen de ses graines qui mürissent parfaitement dans nos climats. La séparation de ses racines, en automne, produit autant de plantes nouvelles, qui donnent même des fleurs en plus grande abondance que les jeunes plantes provenant du semis. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle fendue longitudinalement et développée pour faire voir les étamines. Fig. 2. L’ovaire, le style et le stigmate. Fig. 8. La capsule coupée horizon- talement , pour laisser voir l'intérieur des loges. LL LL . = « L LL ee “gra RCA se: wr éd pi L Le ré ALT ‘à: des se vf A € ent M SU rhin ji YU PU 4,2 i: 7 “Bqni mure: Deco" TNLENS DRE 3 Î PEN EL JO L'OOPERTE PRE ARS 1 AT AR a a MN ap Mr A4 vds CONTI CUIR Re dé. PR Vie: 2 dal Cu, tds 7. o " EP F4! nu. «+ à Assauraie. 14 he ane H À dé w dd ou 1 [s de Ai \ { Es. Lan hcbhe have 220 Lyeiet à à feuilles de Boerhavie. A ti = | ul | JA HAN | Qu | LvaiRt A4 FEUILLES DE BOERHAVIE. ZYCIUM ST WMOERHAFITÆFOLIUM. D F à | Peine Vengis: Famille des. Solanées. Me. Ne Sosa te 1 MA UE @ h Nan emo tte ÉÉREQUR, : x vi nr L ÿ f id Û ; de avt lepetila, buliformis ; limbo laine utlesis, medio corollæ injivis. Ovarium - smbbisulco. Bacca ovata vel PHYPIRSS, E * M op gu FE — Wu. Spee. pl. 1. ul Gun Moi Encye. 3. 510, — house 6 Lastique contrée d'où l'on assure sat vonsues, Lopinion d6 ne donner aux [ nl #juerrerait encore plus de force ; car int povondiquer peur elles la distinction pour lu irentaine d'espèces que renferme légume Lyciet, mu voit Figarer ds l'énumération des lieux | ve Mtape, le Cap de dinne-Bspérance, la Chine, la Sibérie, la huutithes, Je Mcigoe le Fépou, ete, C'est de cotte dernière partie ee ue es en dardin du Roi à Paris, en 1780, 370. de -qe, 40080, … Dhonasr. Ar, et. eu piisadont, que le nom Lycium , M'Y? np x Lyrict à feuilles de Boerfinvie * LYCIET A FEUILLES DE BOERHAVIE. ZLYCIUM BOERHAVIÆFOLIUM. + Pentandrie-Monogynie. Famille des Solanées. ————S 6 —— CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 1-phyllus, 5-dentatus. Corolla 1-petala, infundibuliformis ; limbo 5-lobo. Stamina 5; filamentis basi villosis, medio corollæ infixis. Ovarium superum ; stylo simplici; stigmate subbisulco. Bacca ovata vel subrotunda, polysperma; seminibus reniformibus. CARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. LYCIUM ramis spinosis ; foliis ovatis, integerrimis , acutis , glaucis ; floribus racemoso-paniculatis. LYCIUM Boerhaviæfolium. Lixx. Supp. p.150. — Wnzv. Spec. pl. 1. 1060. — In. Enum. hort. berol. 1. 246.— Law. Dict. Encyc. 3. 510. — Hort. Kew. ed. 2. 2. 4. — Srnexc. Syst. veget. 1. 700. — Duran. Arb. et Arbust. 1.128, LYCIUM heterophyllum. Murr. Comment. Gotting. p. 6. tab. 2.— In, Syst. veget. 228. ÆEHRETTIA halimifolia. L'aérir. Strp. 1. p. 45. t. 23. Si est vrai, comme différens auteurs le prétendent, que le nom Lycium, appliqué à ce genre, soit dérivé du nom de l'antique contrée d’où l’on assure être originaires les premières espèces connues, l'opinion de ne donner aux genres que des noms insignifians, en acquerrerait encore plus de force ; car toutes les parties du monde peuvent revendiquer pour elles la distinction . accordée à la Lycie. En effet, pour la trentaine d'espèces que renferme maintenant le genre Lyciet, on voit figurer dans l'énumération des lieux originaires, l'Europe, le Cap de Bonne-Espérance, la Chine, la Sibérie, la Caroline, les Antilles, le Mexique, le Pérou, etc. C’est de cette dernière partie de l'Amérique méridionale qu'a été envoyé au Jardin du Roi à Paris, en 1780, 370. par Joseph de Jussieu, le Lyciet à feuilles de Boerhavie , et qu'il s’est ensuite répandu, en France et en Europe, chez les curieux et les amateurs. Dans le climat de Paris, on le rentre ordinairement dans l'orangerie, à l'automne; mais, en ayant la précaution de le couvrir et de l'empailler pendant les fortes gelées, on pourrait le laisser passer l'hiver en pleine terre, surtout en lui donnant une exposition abritée. Un individu de cette espèce, qu'on avait placé au Jardin du Roi, au pied d'un mur et à l'aspect du midi, y a vécu plusieurs années. Il est probable qu'il serait susceptible de s'acclimater dans les parties les plus méridionales de la Provence et du Languedoc. Il fleurit en août et septembre. La tige du Lyciet à feuilles de Boerhavie est ligneuse, haute de six à huit pieds, divisée en rameaux glabres, étalés, un peu fléchis en zig-zag, armés de petites épines axillaires, et garnis de feuilles alternes, pétiolées, ovales, aiguës, parfaitement glabres, glauques sur leurs deux faces. Les fleurs sont blan- châtres ou très-légèrement purpurines, d’une odeur agréable, mais faible, pédicellées, disposées par quatre ou cinq et davantage, en plusieurs petites grappes , au sommet des principaux rameaux ,ou dans les aisselles des feuilles supérieures, et formant dans leur ensemble une sorte de panicule. La corolle est monopétale, infondibuliforme, beaucoup plus grande que le calice, et partagée en son limbe en cinq divisions ovales, ouvertes. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filamens velus inférieurement, insérés à la base du tube de la corolle, plus longs que son limbe, et terminés par des anthères ovales-arrondies, à deux lobes. L'ovaire est supère, arrondi, surmonté d'un style simple, de la longueur des étamines, terminé par un stigmate en tête, à peine bifide. Le fruit consiste en une baie globuleuse, de la grosseur d’un grain de poivre, jaune, biloculaire, contenant deux graines osseuses, munies chacune de trois dents à leur base. Quoique cet arbuste soit peu difficile sur la nature du sol, on a cependant observé qu’une terre substantielle et forte lui convenait beaucoup mieux qu'un terrain sablonneux et léger; on le multiplie de boutures et quelquefois par le semis, lorsque l'on parvient à faire mürir ses fruits. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. La corolle fendue lungitudinalement et développée pour faire voir les étamines. Fig. 2. Le calice et le pistil vus à la loupe. L Bassu pin VE = > ES j 7 FA 7 ; cAennedia mon Dlyl 7 Ke nne die mor 1opl ryille . © Aharchant voup + ADN A LE. “ né : 2 " : "# F'het AM LI | - KEN EUR 4 voxomni LE. 7" MONOFHYLLA. Diadelphie-Décandrie. Famille des Légumineuses. es une CARACTÈRE GÉNÉRIQUE Calyx bilabiatus lahno superiore bidentato, inferiore trifido æquali. . Corolla, papilionacen, vexillo recurvo à carina non reflexo. Stamina dia- dus at Stigmia obtuwsum. Legumen lineare, compresgum , isthmis ceilulosis . transversè multilaculare, Srmina strophiclata. Res GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYXONYMIE. KENNEDIA, caule volubili, fruticosc, lævi : foliis simplicibus , inte- | | urrimie, covdato-lanceolatis , ylabris, er mucronatis - de cd ! épi . KENNEDIA monophylla. Vewr. Mal. 106. — Hort. Kew. ed, 2. 299. — je ‘'axp. Prodr. Syst. nit. 2. 384. — Srnenc. Syst. veget. 3, s10. . GLYCINE Bimaculat». Wir, Spe.. pl. 3. 1067. — Cünr. Bot. Mayuz, * 263. — Monxes. Supp. 46. — Scuxec. Le. 29,— Daraxo. In an. bot. 2. 526. — Low. Morbier gen. 59. E. faisant la revision du genre Éhoine, Ventenat s'aperçut que quatre espèces que l'on y avait introdnites, se trouvaient, dans quelques poin's ca- |ractéristiques , en opposition avec leurs congénères ; il crut devoir lex en distraire, et il en forma le noyau d'un genre nouveau dans lequel deux autres espèces, plus récemment conoues , sont déj venues se placer. Toutes ont pôur origine commune la Nouvelle-Hollar de; Fa e des prémières, la _ Kennédie monophylle, nous est parvenue de Botan ny ay de sir 3, Banks, qui la reçut en 1790. Ce savant 1 ES} gère joints à l'avantage d'être facile à cultiver, de marie très- bien ses graines et de donner | sstmale toule la belle saison et en abondance des d - nu ra S par l'intermédiaire ù ectable s'empressa de la propager et de la conmuniquer, C'est ainsi que ( sette plante se répandit 8h Lee collections où elle se montra avec les titres de nouvelle et d'étran- Ne: ‘ … , NES «xl 4. JE TAN An a NE rt te Poire he Pt wohlypile ? : Kerivedie moncphyile : KENNÉDIE MONOPHYLLE. XENNEDI4 MONOPHYLLA. Diadelphie-Décandrie. Famille des ZLéqumineuses. TC E— CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx bilabiatus; labio superiore bidentato, inferiore trifido æquali. Corolla, papilionacea, vexillo recurvo a carina non reflexo. Stamina dia- delpha. Sigma obtusum. Legamen lineare, compressum , isthmis cellulasis transversè multiloculare. Semina strophiolata. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. KENNEDIA, caule volubili, fruticoso, lœvi : foliis simplicibus , inte- gerrimis, cordato-lanceolatis, glabris, obtusis, mucronatis : floribus racemosis. KENNEDIA monophylla. Venr. Malm. 106. — Hort. Kew. ed. 2. 4. 299. — De Can. Prodr. Syst. nat. 2. 384.— Srnenc. Syst. veget. 3. 310. GLYCINE Bimaculata. Wnun. Spec. pl. 3. 1067. — Curr. Bot. Magaz. 263. — Morxcu. Supp. 46.— Scuxec. ce. 29.— Drranr. /n ann. bot. 2. 526.— Loiser. Herbier gen. 59. Ex faisant la révision du genre Glicine, Ventenat s’apercut que quatre espèces que l’on y avait introduites, se trouvaient, dans quelques points ca- ractéristiques, en opposition avec leurs congénères ; il crut devoir les en distraire, et il en forma le noyau d’un genre nouveau dans lequel deux autres espèces, plus récemment connues, sont déjà venues se placer. Toutes ont pour origine commune la Nouvelle-Hollande; l'une des premières, la Kennédie monophylle, nous est parvenue de Botany-Bay, par l'intermédiaire de sir J. Banks, qui la recut en 1790. Ce savant respectable s'empressa de la propager et de la communiquer. C'est ainsi que cette plante se répandit dans les collections où elle se montra avec les titres de nouvelle et d'étran- gère joints à l'avantage d'être facile à cultiver, de mürir très-bien ses graines et de donner pendant toute la belle saison et en abondance des 371. fleurs peu grandes à la vérité, mais se faisant valoir par leur nombre, et qu'on ne peut manquer de trouver fort jolies si on les regarde de près. Elles sont entièrement d'un violet agréable sur lequel tranchent bien deux taches d'un vert jaunâtre placées au bas de l’étendard qui se renverse en arrière. Ventenat a dédié le genre nouveau à M. Kennedy, botaniste-cultivateur ‘établi à Hammersmith près de Londres, et à qui la science, le commerce et les amateurs doivent l'introduction d'une multitude de plantes curieuses. Ses tiges sont ligneuses par le bas, herbacées dans le haut, cylindriques et grêles; elles ont besoin d'un appui auquel elles puissent s'attacher en s'entortillant ; elles s'élèvent à neuf ou dix pieds et se divisent en rameaux assez nombreux, alternes, donnant naissance à des feuilles alternes aussi, réfléchies, longues, lancéolées, très-entières, en cœur à la base, un peu obtuses à leur sommet , d’un vert plus foncé en dessus, enfin soutenues par un pétiole des trois quarts moins long qu'elles, renflé et articulé à sa base où se trouvent des stipules fines et aiguës, courbé à son sommet muni aussi de stipules. Des aisselles des feuilles, situées aux extrémités des rameaux, et du sommet des rameaux eux-mêmes, sort une grappe souvent simple, quelquefois composée, mais toujours droite, de fleurs papillonacées, à ca- lice persistant , bilabié, dont la lèvre supérieure est échancrée et l'inférieure terminée par trois dents. La corolle, attachée à la base du calice, consiste en cinq pétales violets à onglets blanchâtres. Des dix étamines, l'une est isolée et libre, les neuf autres réunies par leurs filets forment une espèce de gaîne autour du germe qui devient un légume tronqué à son sommet et contenant souvent jusqu'à cinq graines, séparées, brunes, luisantes, un peu cylindriques, et bien marquées dans leur milieu par le vestige du cordon ombilical. La Kennédie monophylle réussit très-bien dans un mélange de terre franche et de terreau de bruyère; on la tient en pot pour pouvoir la placer à une bonne exposition pendant l'été et la rentrer en orangerie dès que la mauvaise saison commence à se faire sentir. On la propage par ses graines qui, semées sur couche tiède et sous châssis au printemps, ne tardent pas à donner des fleurs. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Le calice et les étamines. Fig. 2, La corolle divisée en ses différentes parties. Fig. 3. Les étamines grossies. Fig. 4. Le pistil de grandeur naturelle. n£\ apsi At np F-S RTTR Lu. D w. sh, … é à É R à ; A PT 4 di. da bte de 4, A 426 Ré “Ur etre CPE AV. Ne, à mn » div father à Jde, ne UT 2 SE she + 4 , Tr « " 7. [270 L* ‘ ‘ “ 7. ” . + M: d% » ci 4 1 Fr ” 1 ‘ . . ‘ Lil x P Den dl : Î vin A À } 1 sd PAIE \ Lo 2 pis 1 1 M LS” Sex SA Ÿ. % ? Bessa pie Ze leune 072 Crbl replatrir. Oxalide Aramante. ORAN NRA vi D 14 # RAA LIDE TRAINANTE. OXALIS REPTATRIX. œ Décandrie-Digynie, Famille des Hermanniées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. 3 ve Calyx quinguepartitus, persistens. Petala quingue, hupoyymen. filer UL SE _Staminan decem hypogyna, inœqualia, alternin bruit: Ovarium superum ; stylis stigmatibusque 5. LEE por engrtis “elasticé are Semina subarilla. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES E _ OXALIS caule brèvi, folioso, erecto; simplici; pedunculo uniflore, pe dongioni fois ternatis, subrotundks ; corollis Coprs : filamentis | denticulatis. | AN OHALIS reptatrix. Jacg, Oral. n. 33. p. 54. & 90. PPS Spee. 2. p.797. = Pom, Dirt. Encyce. Suppl. 4. p. 250. — Arr. Hort. Kew. vd? 2. 0. 8. p. 129. — Sraune. Syst. vegot. 2. 428. — De Caxn. Prodr. Syst. nnt. a ehgédgent Bot. culsse. ed. vs - ; | dus mes M des généralités relatives aux oxalides, La cube espèce de ce genre très-nombreux, que nous produisons dans ce recueil, est, ainei que la première, originaire du Cap de Bonne-Espérance que Ton : peut vraiment considérer comme la patrie des oxalides, puisque sur cent ni environ. ue actuellement ares nes jardins, Nr ER drtut 72, - = { Cali re Oxahde OXALIDE TRAINANTE. OXALIS REPTATRIA. % Décandrie-Digynie. Famille des Hermanniées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx quinquepartitus, persistens. Petala quinque, hypogyna, latere conneæa. Stamina decem hypogyna, inæqualia, alternis brevioribus. Ovarium superum ; stylis stigmatibusque 5. Capsula pentagona, anqulis elasticè dehiscens. Semina subarilla. CARACTÈRES SPÉCITIQUES ET SYNONYMIE,. OXALIS caule brevi, folioso, erecto, simplici; pedunculo unifloro , longiori foliis ternatis, subrotundis; corollis campanulatis ; filamentis denticulatis. OXALIS reptatrix. Jaco. Oxal. n. 33. p. 54. t. 20. — Wnmn. Spec. 2. p. 797. — Pom. Dict. Encyc. Suppl. 4. p. 250. — Arr. Hort. Kew. ed. 2. v. 3. p. 129. — Srrenc. Syst. veget. 2. 428. — De Canr. Prodr. Syst. nat. 1. 694. — Duu.-Cours. Bot. cultiv. ed, 2, 5. 59. Nous n'avons rien à ajouter à ce que nous avons dit précédemment, en rapportant quelques-unes des généralités relatives aux oxalides, La seconde espèce de ce genre très-nombreux, que nous produisons dans ce recueil, est, ainsi que la première, originaire du Cap de Bonne-Espérance que l'on peut vraiment considérer comme la patrie des oxalides, puisque sur cent espèces environ, cultivées actuellement dans nos jardins, quatre-vingt-sept 372, y ont été apportées de cette pointe méridionale de l'Afrique. Cent-soixante- une oxalides composent actuellement le genre; de ce nombre cent appar- tiennent au Cap, cinquante-six à l'Amérique, trois à l'Europe et deux à la Nouvelle-Hollande. Nous sommes encore redevables à M. Massow, de la découverte de l'Oxalide traïînante; il l'introduisit en 1795 au jardin royal de Kew, et de là elle fut communiquée à tous les amateurs. C'est une très- belle espèce qui fleurit, quand on la tient dans la serre tempérée, en no vembre et décembre, et un peu plus tard, si l'on ne fait que la mettre à l'abri du froid , qu'elle ne peut supporter. La tige de l'Oxalide traïnante est très-courte; elle donne naissance à plu- sieurs feuilles alternes , très-rapprochées, longuement pétiolées, composées de trois folioles entières, en cœur renversé, d'un vert gai, ciliées en leurs bords. Les fleurs sont solitaires sur des pédoncules axillaires, aussi longs ou plus longs que les feuilles. Chaque fleur est composée , 1° d'un calice court, persistant, partagé en cinq divisions; 2° d'une corolle campanulée, d'un rouge incarnat avec le fond jaune, formée de cinq pétales réunis par leurs onglets et insérés au réceptacle ; 3° de dix étamines à filamens velus, alter- uativement plus courts, ayant la même insertion que les pétales, réunis par leur base en un anneau chargé d'ailleurs de cinq dents, une dent étant placée entre deux étamines ; 4° d’un ovaire supérieur , ovale, à cinq angles, surmonté de cinq styles terminés chacun par un stigmate élargi. Le fruit est une capsule pentagone, à cinq valves, à cinq loges contenant chacune plusieurs graines. On plante l'Oxalide trainante dans un mélange de terre substantielle et de terreau de bruyère, et on la tient dans un pot, car elle trace trop en pleine terre, où ses racines produisent beaucoup de rejets rampans, qui s'étendent au loin pour y produire de petits caïeux, qui par la suite feront autant de pieds nouveaux. Sa multiplication, comme on le voit, est très- facile : il ne s’agit, lorsque les fleurs sont passées et les feuilles desséchées , que de recueillir les nouveaux bulbes produits par les anciens pieds, et de les mettre dans des pots séparés. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Les étamines vues à la loupe. Fig. 2, L'ovaire, les styles et les stigmates vus de méme. Fig. 3. La corolle fendue longitudinalement, développée, et représentée seulement au trait. EL 2. Besse ph? = (2 DEA ?, ? L D FC RRRE) 4 ; Ketmic acide. . due: * va FR KETMIE ACIDE, H/BISCUS SABDARIFFA. SR Monadelphie-Polyandrie. Famille des Malvaeées. PEN GÉNÉRIQUE. Colyx 2-5 fidus, cinotus calÿoulo polyphytlo vel multipartite. Petala 5-æqualia, basi connata et imo staminum tubo adaata. Samina numéros, in tubum connata ; antheris in apice et superficre tubi. Ovarium superum : stylo. simplici : sélgmatébus 5. Capsula 5-loculari-, 5-valvis ; loculis | polyspermie, raro 1-spermis. GARAGTÈRES SFÉCIFIQUES MT SYNONYMIE, HEBISCUS smele herbaceo, inermi; foliis dentatis : inférioribus ovatis, 7 éndivisis; superioribus trilobis, basi cuneatis ; floribus axillaribus, sub- _ sessilibus; calyce exteriori subduodecimfido. _ HIBISCUS sabdariffa. Lin. Spec. 978. — Wiciv. Spec, 3, p. 821. — Cavax. Dissert, 3. p. 170, et Dissert. 6. p. 351. £. 198. 1. — Tan. Dict. … Encyo.8.p. 360.— Hort. Kew. 2. 457. — In. ed. 2. 4. 227. — Boxe. Nar. mt. 29.— De Car. Prodr. Syst. nat. 1.453. ER Bot. cultiv. 3. 63. — In. ed. 2, 5. 93. SABDARIFFA. Los. Jon. 657. -KETMIA inde, Gossypi folio , Avetosæ sapore. Yovaxer. Inst, 100. — Puux, Cat. 2. — Minc. Dict. 10, ALTHE A indica. Heux. Lugdb. 25. —Ras. Hist. 1900. __ - AECEA acetosa vulica mitis, foliis superioribus gossipii in modlum Le rar vrap sogèyret Alm, 15. 4. 6. fig. 2. : a saveur aigrelette dont jonissent les fuilles de cette Ki, lui a valu la dénomination spécifique par laquelle les botanistes français ont remplacé le mot sahdariffa, dont on »'a pu *rouvor la signification ; c'est à cause de - cebie même propriété quon le nemme vulgairesent oseille de Guinée, où, l ainsi que dans l'Inde et généralement dans ions les pays chauds, on: fait _ servir ses feuilles erues ou cuites, comme aliment ou asssisonnement des mets, Il est très-probable que nous ferions également figurer sur nos tables Pr lg out à la fois agréable, suin et rafraïchissant, si nous ne trouvions _ dans la re te de notre climat, qui ne permel pas aux . graines de cette plante muclle de parvenir à leur parfaite maturité, un “ obstacle à sa culture erantagonne et surtout à sa facile reproduction. I est done à RD ci dti me puissions considérer la Ketmie acide que sous 37% TUE Ne UE SL) ele et: AIS Sr ARE, EP SL RE Pr RSA AT RE fi A1 > 10 2: 4 dire héhé Halrlart fe À 4 Kelune acide. KETMIE ACIDE MIBISCUS SABDARIFFA. Monadelphie-Polyandrie. Famille des Malvacces. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 2-5 fidus, cinctus calyculo polyphyllo vel multipartito. Petala 5-æqualia, basi connata et imo staminum tubo adnata. Stamina numerosa , in tubum connata ; antheris in apice et superficie tubi. Ovarium superum ; stylo simplici; stigmatibus 5. Capsula 5-locularis , 5-valvis ; loculis polyspermis, raro 1-spermis. CGARACGTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. HIBISCUS caule herbaceo, inermi; folus dentatis : inferioribus ovatis, indivisis ; superioribus trilobis, basi cuneatis ; floribus axillaribus, sub- sessilibus ; calyce exteriori subduodecimfido. HIBISCUS sabdariffa. Lin. Spec. 978. — Wu. Spec. 3. p. 821. — Cavax. Dissert. 3. p. 170, et Dissert. 6. p. 351. t. 198. f. 1. — Lau. Dict. Encyc. 3. p.360.— Hort. Kew. 2. 457. — In. ed. 2. 4. 227.— Boxrz. /Var. t. 29.— De Canr. Prodr. Syst. nat. 1. 453.—Dux.-Cours. Bot. cultiv. 3. 63. — In. ed. 2.5. 93. À SABDARIFFA. Los. Icon. 657. KETMIA indica, Gossypü folio, Acetosæ sapore. Tourwer. Inst. 100. — Pruw. Cat. 2. — Mir. Dict. 10, ALTHEA indica. Her. Lugdb. 25.— Ras. Hist. 1900. ALCEA acetosa indica mitis, foliis superioribus gossipii in modum tripartito-divisis. — Pivx. Am, 15. t. 6. fig. 2. L: saveur aigrelette dont jouissent les feuilles de cette Ketmie, lui a valu la dénomination spécifique par laquelle les botanistes français ont remplacé le mot sabdariffa, dont on n’a pu trouver la signification ; c’est à cause de cette mème propriété qu'on la nomme vulgairement oseille de Guinée, où, ainsi que dans l'Inde et généralement dans tous les pays chauds, on fait servir ses feuilles crues ou cuites, comme aliment ou assaisonnement des mets. Il est très-probable que nous ferions également figurer sur nos tables un légume tout à la fois agréable, sain et rafraîchissant, si nous ne trouvions dans la température trop froide de notre climat, qui ne permet pas aux graines de cette plante bisannuelle de parvenir à leur parfaite maturité, un obstacle à sa culture avantageuse et surtout à sa facile reproduction. Il est donc à regretter que nous ne puissions considérer la Ketmie acide que sous 373. le rapport de l'agrément; quoiqu’elle ait été introduite, pour la première fois, dans les jardins d'Europe à la fin du seizième siècle, elle est encore assez rare aujourd'hui; on la perd même souvent tout-à-fait, et l'on est - obligé de faire revenir ses graines de leur pays natal. L'Inde passe pour être la contrée dont cette espèce est originaire; mais elle est naturalisée dans une grande partie des régions chaudes des deux continens. Dans notre climat, il faut la tenir toute l'année dans la serre chaude ; et le pot dans lequel elle est plantée doit être enfoncé dans la tannée. Elle fleurit en août et septembre. La tige de la Ketmie acide est rameuse à sa base, haute de deux à quatre pieds, garnie de feuilles alternes, dentées , portées sur des pétioles rougeâtres ainsi que les tiges elles-mêmes, et munis à leur base de deux stipules oppo- sées, subulées, caduques. Ces feuilles sont de deux sortes; les inférieures ovales, entières ; les supérieures partagées en trois lobes oblongs, aigus. Les fleurs sont presque sessiles, axillaires, larges de deux pouces, d'un jaune pâle, veinées de lignes purpurines et marquées, vers leur fond, de larges taches d'un pourpre foncé. Leur calice est double, persistant; l'extérieur un peu plus petit, découpé jusque vers son milieu en douze divisions aiguës ; l'intérieur n’est partagé qu’en cinq divisions ovales. La corolle, trois fois plus grande que le calice, est composée de cinq pétales oblongs, arrondis, ré- trécis en coin à leur base, où ils sont réunis au tube staminifère, comme s'ils formaient une corolle monopétale profondément découpée. Les étamines sont nombreuses; elles ont leurs filamens réunis inférieurement en un tube cy- lindrique, libres dans leur partie supérieure, et terminés chacun par une petite anthère jaune. L'ovaire est supérieur, pyramidal, surmonté d'un style simple, partagé vers sa partie supérieure en cinq branches, qui portent chacune un stigmate en tête et d'un rouge vif. Le fruit est une capsule à cinq loges , à cinq valves, polyspermes. La Ketmie acide ne demande que des soins ordinaires, mais il faut avoir l'attention de ne pas la laisser manquer d’eau; quant au reste elle paraît assez indifférente sur la nature du sol ; nous lui avons vu prendre une égale crois- sance dans la terre douce et argileuse, comme dans le terreau de bruyère. On la sème en avril sur couche très-chaude en terrine, et lorsque les jeunes plantes peuvent être isolées dans des pots, on les repique et on les porte en place dans la tannée. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Extrémité fleurie d’une tige de Ketmie acide. | | L’'Besva V2 Goulet woufr: afin lacteu , Crasçule à le urs blanches. |cRAssüLE A FLEURS BLANCHES. CRASSULA LACTEA. = Pentandrie-Pentagynie. Famille des Crassulies. Hi | ganaari ie eariarçer Si: paris Corolla 5-petala. Stamina 5. Ovaris supera 5: Capsolæ 5, ter introrsum dehiscentes, ét AipeEl MATE SPÉCIFIQUES ET SYNONTHIE. Ant nésce ré; crue fruticon : folie : lle siéinass. connais , | inlagorrimis, éntré marginem albo ae : cymis paniculæformibnes. CRASSULA. An. Hort. Kew.- 1. p. 396,— In, ed. 2. 195: — Wiuw. Sp. pl. 1.1554.— Sur Ænot. (. 63. + 33. — Mac” our date Eprodr, 56. — Le FE pan Un. 15, us Bot. Magaz. 1771. —dacg. Schan. 430. pucriôx en Eurvpe de celte belle phante, originaire du Cap de ss et A avoir ls prentier décrite et cultivée, date de 1774; elle e par air FE. Masson, au jardin royal de Kew; d'hu dans les moindres collections où l'ont fait ue. propagée et conservée , et plus encore la belle » 2e 'E: , 7 : 874. Pom. Dict. Encyc. supp. 2. 385. Canv. PL. grass. 37. — In. Prodr. . en! les fleurs inodores et petites , mais RE re à ee Li à Au MNT C "7 aile. l'actu ya sue ñ fleurs Mahches. CRASSULE A FLEURS BLANCHES. CRASSULA LACTEA. Pentandrie-Pentagynie. Famille des Crassulées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Calyx 5-partitus. Corolla 5-petala. Stamina 5. Ovaria supera 5. Capsulæ 5, longitudinaliter introrsum dehiscentes, polysperme. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. CRASSULA, caule fruticoso : fols ovatis, bast attenuatis, connatis, integerrimis, intra marginem albo punctatis : cymis paniculæformibus. CRASSULA. Air. Hort. Kew. 1. p. 396. — In. ed. 2. 193. — Wir». Sp. pl. 1.1554. — Sur Exvot. bot. 1. 63. t. 33. — Pensoon 1. p. 338. — Porn. Dict. Encyc. supp. 2. 385. — De Canr. PI. grass. 37. — In. Prodr. Syst. nat. veg. 3. 383. — Tauxs. Prodr. 56. — In. F1. cap. 289. n. 45. — Srrenc. Syst. veget. 1.967.— Sms Bot. Magaz. 1771.—JacQ. Schœn. 430. L'xraonuerro en Europe de cette belle plante, originaire du Cap de Bonne-Espérance, et qu Aiton semble avoir le premier décrite et cultivée, date de 1774; elle fut envoyée par sir F. Masson, au jardin royal de Kew; aujourd'hui on la trouve jusque dans les moindres collections où l'ont fait admettre sa facilité à être propagée et conservée , et plus encore la belle apparence que lui donnent les fleurs inodores et petites, mais extrêmement nombreuses dont elle est couverte, souvent dès le commencement de l’au- tomne et jusque dans l'hiver. Le nom Crassula, dérivé de l'adjectif latin Crassus, qui signifie épais, exprime très-bien la nature épaisse et suc- culente des feuilles de cette plante et en général de toutes celles qui com- posent la famille des Crassulées. 374. La Crassule à fleurs blanches n'est point, à proprement parler, un ar- brisseau ; mais elle forme une sorte de buisson épais au moyen de ce que sa tige très-courte se divise près de terre en branches longues, fermes, couchées et se relevant, cylindriques, ligneuses et d’un rouge grisâtre à leurs bases, herbactes et succulentes à leurs sommités, émettant supérieure- ment et latéralement un assez grand nombre de rameaux garnis comme elles de feuilles très-épaisses, charnues, opposées, rapprochées, atténuées et réunies à la base, très-entières, ovales, terminées en pointe, marquées près de leurs bords de points blancs, du reste d’un vert pâle. Les branches et les rameaux se terminent par des panicules ou thyrses droits de fleurs d’un blanc de lait pur, ouvertes en étoile, et dont le calice, persistant, con- siste en cinq dents petites, écartées et aiguës. Le plus ordinairement ces fleurs n'ont que cinq pétales étroits, longs, aigus; cinq étamines alternes avec les pétales, et dont les filets blancs soutiennent une anthère d’abord violâtre, puis jaune; enfin cinq ovaires qui deviennent autant de capsules, et sont surmontés chacun d'un style court et sétacé. Souvent aussi, et surtout dans les fleurs terminales, les pétales sont, ainsi que les étamines et les ovaires, au nombre de six : quelquefois encore on trouve des fleurs qui n'ont que quatre de chacun de ces organes. Les capsules sont trian- gulaires et pointues; elles s'ouvrent par l'angle interne et sont protégées par le calice et la corolle qui persistent après la fleuraison. Les graines sont nombreuses , arrondies, insérées an côté interne des valves. La culture de cette plante est extrêmement aisée; d’abord on peut la multi- plier des graines qu'elle donne assez régulièrement ; mais on réussira mieux et plus tôt par la voie des boutures qui se font en juin avec des branches coupées, dont on aura laissé sécher la plaie pendant quelques jours , et qu’ensuite on fixera dans un pot rempli de terre franche sableuse mêlée de terre ordinaire, au fond duquel on aura eu la précaution de mettre environ trois doigts de gravier, pour que l'eau trop abondante des pluies ou des arrosemens trouve le moyen de s'écouler. On la conserve en l’exposant au grand soleil pendant l'été, et en lui donnant de l'eau seulement au besoin : pendant l'hiver elle en demande moins encore, et il faut de plus la garantir du froid et la placer aux jours d'une très-bonne orangerie bien sèche et bien aérée. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 1. Une fleur entière. Fig. 2. lie calice. Fig. 3. Les ovaires. Fig. 4. Un ovaire surmonté de son style. ui (E 1 4 L] . . . 7 k “ LA 419 y PRE L . | va ‘ L Li » COX LA 2 | "2 . * * 2 L À * î Pa { La tan k . L'S ‘ … j « 7 ” St À d M ui: TN DES 1 HE à | + 7 Fat + . = a # ù ' | 1 >» Lo S 0 LOTUS Le Fe à FA . A] # F L 7 t + a L L ‘y « n j £ ’ ou À ! £ N \ à à : " CPE C2 .. x = RS gt ms * “à LT LA | | : à'yes or + : TOM un 39 4 sc # Fa A ? ? PATILAET 4 # 7 Amdryllis divariquée : € CE D AMARYLLIS pIvARIQUE AMARYLLIS HUMILIS z LUE ; ! He Hesadi- Mono Furille des Narcissées. 4 È La: | CARACTÈRE pirate, 4 Fa : é Mens 6-fida; fauce nudé. vel squamuris à ne Abe à instruclé : limbo qua st inequali, partim reflexo. Stamina 6; CCEENTETS srécrriQURs à ET. srponrurr, 1e AMARYELIS soit fe; folie ap + …p canaliculatis Him bi PR RS : Potalis potentibus ; infime diva. : 6btukis, planis. es Hort, Sckænb, 1. p.346. nn vu, à pu, PR, a Grdin roçal de Kew: 2 dus scs D em: st | plu Coins do frais: gl ge ee Mes fe ele d'un rose jus fau, dt dus fus É sms du bas sont tellement distantes qu'on prendrait loxe auiréafilagr ÿ ». x de 17 ar. e # F4 # 4 + f TS PER r4 * Le" À Ma! RAT” i A? va) fé LM, JU t ” Fa THIS Flament fase thé Snarres. Orarium superum; stylo simplioi; stigmate : #3 Ro F ET 4 Cp PATATE : AL Wr. # Vies , li drémiquée . We (PA en na RE ENT LAS (RMC Dé in à FA js a pt AMARYLLIS DIVARIQUÉE. AMARYLLIS HUMILIS % Hexandrie-Monogynie. Famille des Varcissées. CARACTÈRE GÉNÉRIQUE. Corolla petalu, infundibuliformis , G-fida; fauce nudä vel squamulis 6 enstructé; limbo œquali aut inœquali, partim reflexo. Stamina 6; filamentis fauci tubi insertis. Ovarium superum ; stylo simplici; stigmate 3-fido. Capsula 3-valvis, 3-locularis, polysperma. GARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET SYNONYMIE. AMARYLLIS multiflora; folüs paucis liqgulatis canaliculatis limbi lacinüs sursüm unilabiato-obliquatis ; staminibus declinatis brevioribus corolld. AMARYLLIS, scapis paucifloris : petalis patentibus ; infimo diva- ricato : foliis linearibus, obtusis, planis. Jaco. Hort. Schœnb. 1. p. 36. tab. 69. AMARYLLIS humilis. Wu. Sp. pl. 60. — Curr. Bot. Magaz. 726. — Renouré Lrliac. 449. — Hort. Kew. ed. 2, 2. 229, — Ken on Journ. Scient. 1817. p. 365. — Por. Dict. Encyc. Suppl. 1. 321.—Duu.-Cours. Bot. cult. ed. 2. 2. 276. AMARYLLIS crispa hortul. NERINE humilis. Herserr Append. — Swzer. Hort. Brit. 404. Ex 1795, sir Francis Massox envoya cette Amaryllis du Cap de Bonne- Espérance, où il l'avait découverte, au jardin royal de Kew; et deux ans après , Jacquin la décrivit dans le premier volume de son Æortus Schœn- brunnensis. Cette espèce n’est donc pas très-ancienne dans les collections d'Europe, et l’on pourrait même l'y considérer comme d’autant plus nou- velle qu'il y a peu de temps que nos jardiniers sont bien convaincus qu'elle diffère réellement de l'Amaryllis undulata dont ils la prenaient pour une variété, sans égard aux différences essentielles qui l'en distinguent, telles qu'un plus grand nombre de feuilles, un style 5-fide à son extrémité, des fleurs constamment plus grandes, d'un rose plus foncé, et dont les divisions du bas sont tellement distantes qu'on prendrait leur assemblage pour une fleur à laquelle on en aurait retranché quelques-unes, etc. Les amateurs et les jardiniers, frappés des ondulations nombreuses et bien pro- noncées de ses pétales, n'ont pas hésité à lui donner l'épithète de crispa , 375. (sous laquelle elle est généralement connue dans le commerce), quoique ce surnom eût déjà été attribué à une autre espèce. Sa fleuraison a lieu vers la fin de l'été et se prolonge jusque vers le milieu de l'automne. Son bulbe est arrondi, composé de beaucoup de tuniques concentri- ques dont les supérieures sont minces et soyeuses; son volume n'excède jamais celui d’une grosse noix. De sa base il émet des racines menues et blanchâtres, et de son sommet six à huit feuilles presque opposées, li- néaires, canaliculées à leur base , planes et obtuses à leur sommet, inégales de grandeur, et dont les plus courtes restent droites tandis que les plus longues se réfléchissent en dehors. D'entre les deux plus éloignées du centre sort la hampe : celle-ci cylindrique, verte, plus longue que les feuilles, s'élevant ordinairement de huit à neuf pouces et assez souvent jusqu'à deux pieds (ce qui n'est pas trop d'accord avec sa dénomination spécifique), est terminée par une spathe qui, en se fendant en deux, laisse voir une ombelle de quatre, six et quelquefois vingt fleurs inodores, plus grandes : et d'un rouge plus foncé que celles de l'Amaryllis ondulée, à six divisions à peine réunies à leur base, ondulées sur leurs bords, réfléchies en dehors à leur sommet. Les six étamines, partant chacune de la base d'une des divisions, sont horizontales, et se redressent à leur extrémité: le style qui est filiforme et suit la même direction que les étamines, se divise en trois stigmates courts. Le germe devient une capsule à trois loges, dans chacune desquelles il se développe, à la place des graines, un bulbe vert, ovoïde, presque globuleux, compact, charnu, qui grossit peu après la fleuraison au point de crever l'enveloppe membraneuse de la capsule. La terre franche mêlée en parties égales avec le terreau de bruyère forme le sol favorable à la culture , d’ailleurs très-facile , de cette Amaryllis, soit qu'on la tienne en pleine terre sous le châssis des ixies, soit que l’on veuille la mettre en pot pour être placée en serre tempérée afin d'en ob- tenir des graines parfaites, qui ne sont, comme nous l'avons déjà dit, que des rudimens de bulbes. Le mode le plus expéditif de propagation est la sépara- tion des caïeux que l'on effectue immédiatement après que les fanes sont desséchées; on plante ces caïeux sur la couche ou dans des pots que l'on enfonce dans la tannée; on peut par ce moyen obtenir des fleurs dès la seconde année. EXPLICATION DE LA PLANCHE. Fig. 4. Le pistil. Fig. 2. La corolle déployée pour montrer l'insertion des étamines. TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES CONTENUES DANS LES CINQ PREMIERS TOMES DE L'HERBIER DE L’AMATEUR DE FLEURS, Les chiffres romains indiquent le volume, et les chiffres arabes le n° que porte l'article au bas de sa page. Afbutilonthantess 1. she a = 1. ee Il. SACACIL IS COIDF. en le a ess sie vie e IV. Acacia falcata. .. ........... IV. Acacia paradoxa. . . . .... RO al Acacia verticillata.. . . . ... Aer NIELe Acacie discolore. . . . . . ER AIS IV. Acacie en faux. . . . . See CON IV. Acacie paradoxale. . . .......... E Acacie verticillée. . . « . . « : . .. LIL. Aconit paniculé. . . ........... LL. Aconitum paniculatum. . . . . .... IL. Adenandra à fleurs en ombelle. . . . .. IT. Adenandra umbellata. . ........ IL. Adenandra uniflora. ... . ....... III. Adenandra uniflore.. . ......... II. Agapanthe en ombelle.. . . ,...... FE Agapanthus umbellatus.. . . ...... L. Agathæa cælestis.. .. .........1IV. Agathée céleste. . . . .......... IV. AND ee se ee eee lele etes p te III. Aliboufier à grandes feuilles. . . . . . . IL. Allamanda cathartica. ., .... .. NV. Allanande purgalive. . . ........ ME 211Hunp Albin eleless ete tee» celte III. PAIDE RITES dia ie de à eee te ete III. Aloe variegata.. . . .......... IV. Aloe verrucosa.. . ............ V. ATOS HAINE a ee ie a metelaie ed sie «Ill 186 135 328 id, 186 225 259 346 225 Aloës/panaché.... . :. . : :.. IV. Aloës verruaueux. . ........... V. AIDER TUEENTS. eue ele Ne ele e ie IV. Alpinie pendante, . . . . .: . : : . IV. Alstræmeria ligtu. ........... il. Alstræmeria pelegrina. . . . . ..... V. Alstræmérie liglu.. . .......... Il. Alstræmérie pélégrine. . . . . .,..., DE Amandier main. 1. =... 1. II. Amaryllis atamasco. . ... ...... LEL. Amaryllis aurea. . .. ......... 1 LA Amaryllis belladona. . . ........ IL. Amaryllis belladone. .......... IL. Amaryllis divariquée. . . . ... .... \'A Amaryllis dorée. . . .......... IL. Amaryllis à fleurs purpurines. . . . .. IV. Amaryllis formosissima. . ....... li Amaryllis grenesienne. . . . . . . . .. IL. Amaryllis humilis. .... ....... vi Amaryllis ondulée. . .......... IV. Amaryllis purpurea. . . ........ IV. Amaryllis sarniensis.. . . . « . .. SUV Amaryllis très-belle, . . ...,.... L Amaryllis undulata. . . .. CD HOLD IV. Amaryllis de Virginie. . . . . . . + .. HIT. Amygdalus nana. . . ... s'est et IL. Anagallis fruticosa. . . ........ V. Anagallis monelli. .. ..... stereo Le I TABLE. % | Ancolie du Canada. . . .. IV. 256 | Boltone à feuilles de pastel. . . . . ., + IV. 294 Andromeda arborea. . .. ...... . V. 320. | Boltoniaglastifolia. . . . . . . .... IV. id. | Andromeda en arbre. . .........V. id. | Borago'orientalis. . . . . . , . . . . . IL. 149 | Anemone apennina, . . ........1IL 164 | Boronia pinnata. . ...... TA NIV: 0203 | Anemone arborea. . . .. ... _-c0l 0 an |) MBoronie Adenrilésfarlées ere fete eee IV: 0:d. Anémone arborescente. . . . .. *... 1 “ad | 'Bourrache orientale. 207,10. /-04 Il e149 Anémone de PApennin. ........ . IL. 164 | Baachysema à feuilles larges. . , . . , . ED ES) Angélonia salicariæfolia. . . . .... IL. 165 | Prachysemalatifolium. . . . ..... LL id. Angélonie à feuilles de salicaire. . . . . III. id. | Brouaille élevée. . .". . . . .. . se Ne 207) Anomatheca juncea. . ...:.. ... V. 308 | Browalliaelata. . . .. Se IV. id Anomathèque joncée. ...,.... Ne |Bruyerebaceifioret, 1 et tete NOR Antholyse d'Éthiopie. . . . . ..... IL. 175 | Bruyère à fleurs de mélinet, . . , . . . IL 126 Antholyza Æthiopica. ........ IL. id. | Bruyère à fleurs en forme de bouteille, . IL. 172 Apocin gobe-mouche. ......... IT. 185 | Bruyère à grandes fleurs. ....... IT. 157 Apocynum androsæmifolium. . . . .. Ill. id. | Bruyère mamelonnée. . . . . . . . .. IV. 244 Aquilegia canadensis, ......... IV. 256 | Bruyère porcelaine. , . . . . ... OMS RC) Arbousier commun. : ......... AETL0 | PBTOVEE MES le lets eee IL. 190 PATbLAUSNUnE UM ele le lee se ta see II. id. | Bryophylle caliciné. . . . . .. . . .. IL. 136 “Ardisialcrenulata. Vi ee I. 38 | Bryophyllum calycinum. . . . . . . . IL. id. Ardisiaisolanacea. 1... IL 87 | Buphtalme à feuilles en cœur. . . . . . IT. 195 Ardisie crénelée. .......... .. L 38 | Buphtalmum cordifolium. ...... IT, id. Ardisie solanacée, . . . . . . . . . .. II. 87 | Bursaire épineuse. . . . . .. . . . . . IV. 292. Aristealcyanea.. NN tete VOX 0) PB UTSATASD17105Girlelelie ee ee else IN ed: Aristée barbue. . .. .. D RO ET ne V. id. | Cabrillet à feuilles larges . , . . . .. IV. 298 Asclépiade tubéreuse. . .,....... INarGMOacienéelatant EC een se 1N 0364 Asclepias tuberosa. . . . ........ Il M:d \NCactienlrose, eue 00 CR CE PAIE: Asphodèle fistuleux. . . . : . . . ... IV. 290 | Cactus speciosissimus. . . . . ... ... V. 364 Asphodelus fistulosus. . . . . ..... IVe, 1|NCacrustspeciosus. 0 -L CCE L833 PAIE ACT ler ite I....24 | Cafeyer d'Arabie. ,.%,.. . :. . 1.1 HIT. 206 Azulemenudifiora NN I br | Galadionbicolore. . . . . . .. .. . . « IV: 297 Azaleedelinde” M. 2er. à Da NC adimibicolan 6 1. tete IV: Azaléemuditiore ti ice 0e die IL 51 | Calendula chrysanthemifolia. . . . . . IV. 264 Badiane de la Floride. ,,.,.,....,. IL. 122 | Callicoma serratifolia. . . . ... stars Badiane à petites fleurs, . . . . ..... IV. 255 | Callicomme à feuilles dentées. . , . . . hd: Balisier à feuilles étroites. . . . . .. .. IT. 89 | Calochorte à longsfruits. . .. ..... IV- 236 Bauhine d'Amériqne. . ......,.. IV. 270 | Calochorthus macrocarpus. . . . ... IV. id. Bauhinia américana. . ......,.1IV. id. | Calycanthe fertile. , ,. +, ...... IL 277 Beaufortia decussata. .......... V. 340 | Calycanthus fertilis. . .* . ...... IT. ca. Beaufortie eu croix... 1 V. id. | Camellia japonica. . .. . . ...... IV. 230 Bénoite écarlate. ME EE EUR L 18 | Camelia japonica. Var. . .. . .. V01326 Berberis\sinensis Mu. et ITS 0162 | Camellia sansanqua. . ... .... ,.. LIL ray Bermudienne striée. . ,........ Ib Gamellieidu Tapon. te. 1.1. utile IV. 230 Besleratnearnat PER III. 179 | Camellie du Japon. Var. ......... V.1316 Besleria incarnata. ..... OI Camelliesasanque #1. I. #r27 Bétoine à grandes fleurs, . . . . . ... IV. 296 | Canarinacampanulata. . ..... MeV ART En Betonica grandiflora. . . ... ... + ° IV. id. | Ganarine campanulée. -. ......., V. àd. Bicorne à deux étamines. . . . .. «..t TL Oxo | Cannaangustifolia. . . . .. . . . «. . IL Bigeradienviolet EURE * @T0M961 NGarmantine bicolore". "1". ".# ns 0 Blakeatrinervia.. .....,. .. Ve on | Cerbera des Indes. . . . . . , . . . .... L'h3a Bletia Tankervillæ. . .........IIL 187 | Cerbera manghas. . ........., Lund. Blétie de Tankerville,. , ........ III. id. | Cestreau à grandes feuilles. . . .. . . IIL. 189 Cestreau diurne, .,,..,.,,..., IV. Cestrum diurnum. . ....... RUN Cestrum macrophyllum. . . ..... . HI. Cheïrostemon à feuilles de platane. V Chirostemon platanoïdes. . .. ... .- V. Chelone campanulata. , .,,,... Ge) 2 Chevrefeuille jaune. . ,.,...... JL. Chicomier écarlate, . 4... IL. Ghimonanthe odoriférante. . . . ... IV. Chimonanthus ragransie.. ALES IV. Chorizema à feuilles de houx, 7-5 IL Chorizema ilicifolia. . ........ IL. Ghrysanthème frutescent. . , . . ... IV. Chrysa nthemum Jrutescens. ..,.., Eve Citharexylum cinereum. .. .. ... IVe Citrus-aurantium melitense, . .. .. IV. Citrus-bigaradia violacea. . .. :.. I Citrus-lumia pyriformis. . ....... Vs Clematis florida. ....,,.. en IV: Clématite à grandes et belles fleurs. . Iv. Clerodendrum Jfragrans.. ” IT. Clerodendrum ligustrum. . .. _. ; V: Clérodendrum odorant.. . .,,..... IL Clerodendrum viscosum. 1Ë Clérodendrum VISQUENX. Duc À Clethra acuminata. ..,.,,,.... IV. Clethra acuminée, ..,,.,..... IV. Cobée ÉUDPA ES nee ee RU IV. Cobæa scandens, ..,,.,,.... IV. Coccoloba laurefoliar et. SERRE Y. Coffeaarabics.. sais rats . IL. Coïgnassier du Tépons reves . IL Combretum coccineum.. IL Commelina tuberosa.. . .,,... ste RIT Gomméline tubéreuse. . . ........ I Convallaria majalis Var. flore purpuras- CÉRE s ELE Se 0 ste ES. 2 V: Coquemollier d'Amérique, .,.,... IL. Goréopside élégante. . , ....... ILE. Coreopsis tinctoria. .....,... III. Cornaret à deux ÉtaMINEs ee ie I. Correalspeciosa 0 ane I. Corrée apparente... ,, .. CIC CEE IL. Cotelet cendré. .,,,.. niches le à IV. Cotonnier herbacé, , . ... ou JA IV. Cotyledon coccinea. . ....,,.. DETTE Cotyledon orbiculata. étayne ls IV. Cotylet à fleurs écarlates. . lo 1e I. Gotyléborbionlé creer ei IV. Crassula coccinea.. I. Crassula lactea, ..,,.,,,.... V. TABLE, 248 id, Crassule écarlate. . , ... NS I. Crassule à fleurs blanches, NS AV Crépide rouge. ....,,.. ere III. Grepisirubra °.. IIL Crinole à feuilles rsessre sRetaetee LIL. Crinolerougeâtre, . , V Crinum erubescens. see etats er Crinum latifolium. ., . .. # IL. Cunone du Cap. ...,..,.... .. IL. Cunonia capensis.. IL. Cydonia Japonica. . .., ... . . II. Cymbidier à feuilles d’aloës, , . .. . .. I. Cymbidier pourpré. . . ., : \É Cymbydium alo ORUME T0 EURE E Cymbidium Purpureum. ...,. .,, .. V. Cypripède des BIBERON V. Cypripède pubescent, . ,...,.... IL. Cypripedium calceolus. V. Cypripedium pubescens, :.\.. Mises IL. Dablia pourpré. . . .,,.,,,.... . HIT. Dahlia superflua, . ., ... DO De LIL. Daphné odora eee CE EF Datura ceratocaula.. III Dentelaire auriculée.. . ,..,..... I Dentelaire. rose... #04 | III. Dianella cærulea, ....,,.,,. IV. Disnelle bleue. . . 4. IV. Dianthus pulcherrimus.. III. Diclytra formosa. . ...... : - III. Diclytre à belles fleurs. . ...,,.... IL. Digitale des Canaries, . ,.... OL Digitale à grandes fleurs. ........ IL. Digitalis ambigua. ....,.,.... IL. Digitalis canariensis. ..,.,..... V. Dionæa muscipula. .....,.... - IL. Dionée attrape-mouche. . . . . .. . .. II. Dionnavelu ee. Ne AN MIE Diosma villosa. .,...,,.,,.. "IT Dracæna terminalis. ......... LE Dragonier terminal. . . ,.,..,... I. Drimia lanceæfolia. «4 VAE ‘III. Drimie à feuilles lancéolées. . . ..,..III. Ébène de Crète. shofolatetere EU IL. Elenus\Crefica, Lex. AM IL. Echium grandiflorum. . ....,... IV. Edwarsia grandiflora, . ., ., . 2. IV. Edwarsie à grandes fleurs. . . ,, . .. IV. Ehretia latifolia. .., IV. ÆElæocarpus reticulatus. . . AMEN RTTS Éléocarpe réticulé. .,.,,,.,.... IL. Enkianthus quinque flora ....... I. Épacride à à longues fleurs. . . . ...., EL Epacride purpurescente, . . . . ..., 1È ÆEpacris longiflora. . . ..... CRT oO ULE ÆEpacris purpurascens, . . . ...... IL. Épimède des Alpes. . . . ..... VE Hpimedium Alpinum. . ..,..... IV. Eranthisid'hiver. 2. 1... Mieux, IV. ÆEranthis hyemalis. ....:....,. IV. Erica baccans. . ... CREME COS L. Ericalcerinthaidess.s 1 « » 10e" 0s IL. Erica grandiflora. . . .. . ... PRO ILE Erica mammosa. « ... ... .....11V. ERP BDDRIR IS 4e aus store tete it AE ÉrICO DT Rae tue le ie si-leleie II. Erica ventricosa. . . ..... - CS Érine des Alpes. . ...... PCI SLA Erinus Alpinus. . . ... see te NE Érodier incarnat, .......... 8T; ÆErodium incarnatum.. . . ... .... L: Erythrina corallodendron. . . ..... IV. Erythrina crista-galli.. . ..... DC REL Erythrina fulgens. . . ......... NA Erythrine arbre de corail, . . « . . . . . [V. Érythrine brillante. . . . .. .. 4... Ve Eryÿthrine crête de coq. . ........ I. Eschscholtzia californica. . . . . . .. IV. Eschscholzie de la Californie. . . . . . . IV. Eucalypte à feuilles en cœur. . . . .. . IL. Eucalyptus cordata. . . . .. ..... IT ÆEugenia jambos. .......... L Euphoria lütchi.. . .......... . IV. ÆEurycles coronata. . .. .. . .... IR Euryclès couronnée. . ...…...... I. Eutaxia myrtifolia. . .......... \ Eutaxie à feuilles de myrte. .. ..*, V. Eutoca multiflora. . . . . ... ne ee Eutoque multiflcre, . . . . .. . .. .. \E Ficoïde brillante. , ele) le cubona slt) Ficoïde à grandes fleurs. . , .. .... V: Ficoïde linguiforme, . . .. ....... IV. Ficoïde violette. . . . . . . . .. Aer IV Fritillaire damier. . . . . es Ve Fritillaire impériale. . ........ IR Fritillaria imperialis. . . . ...... IT. Fritillaria meleagris. . . . .... ... Ve Hachisarcoccined.- 1e le elle E Fuchsie écarlate... 5... Rue I. Galane campanulée, . .......... V. Galanthe perce-neige. , . ..., ° V. Galanthus nigalis. ue 4 Ne TABLE, Galardia bicolor. . . ... srsf=he te GalardieMbicolore.:.". 72.0. OU Galaxia ixiæflora. ........... II. Galaxie à fleurs d’ixie. . ........ Il. Gelsemier toujours vert.. . ..., ss «AV. Gelsemium sempervirens. . . ... ... IV. Gentiana acaulis. . .... eee LIT Gentiana verna. . ..... CC LE Gentiane printanière. . . . . DO ON LL Gentiane à tige courte. ...,.....III. Géraniepides prés. M cte-2.e 22e «0. ile Géranier réticulé. . ..... der UE Geranium pratense. ......, .... I. Geranium striatum. . . . .......,.. Il. Gesnera|bulbosa. NN Ne V: Gesnère bulbeuse. ........... V. Geum coccineum. . . ........ Lu 0 À Gladiolus cardinalis. . . . ..... SU Gladiolus hirsutus. . .. . .... SUR VE GlayeulMcardinale "1e °. IL GlaveulitEl Te EURE V. Glorieuse du Moue, HUE ae x: Gloriosa superba. .. ........., I. Gloxinia speciosa. . . .... sr HeTE Gloxinie brillante, ...... à D'UÉ Glyoinetdenla:Ghine.,:. 1. MEURT Glycine sinensis. . . Gnidia simplex. . .... Gridienne simple... Me Ur GoodANlp ER folis. Men. te tele ele Ve Goodie à feuilles de lotier. . ...... V. Gossypium herbaceum. . . ......1IN. Grenadiletailées st ee PTIT Grenadille bleue, . . , .... CRD SAC VE Grenadille pedalée:. "0 V- nee d'É Grenadille violette CRM NNEUNE II. Groseiller doré, ,...., ts AV Hœmanthus cernuiflorus. . . . . . .. IV. Hæmanthus coccineus. , . ... . . ,. IL. Hakea pugioniformis. ......... V. Haricotilimagonte ea mn IT. Hélianthe géant... . . ......:. AI E Helianthus giganteus. . . . .... .. IL. Helichryse à braclées, . . .. . . . : . V. Heliehrysum barcteatum. . .. . - CE Heliconia psittacorum. . . . . . . . .. I. Héliconie des perroquets. . . . . . . . I. Héliotrope à grandes fleurs. . . . . . . IT. Heliotropium grandiflorum. . ..... II. Helonias Meullatan tete Ne Hélonas #bullée 0.4.1 Ve Hémanthe écarlate, . . ,... .,..., IL. Hémantbe à fleurs penchées. . . . . . . IV. Hemérocalle bleue. . ... .,...... V. Hemerocallis cærulea. . . .... D'PVE Hepatica’trilohata, VENU Ne IV. Hépatique trilobée, . . ......... LV. Hibbertia dentata. . .,... ..,... IV. Hibbenliéidentéesmiy - sectes ete IV. Hibiscus patersonii. . . ........ CUVE Hibiscus rosa-sinensis. . .. ...... IE. Hibiscus sabdarifera. ......... Va Hippion viscosum. . . .. ... . . .. TILL. Hippiontvisqueux. ui MT Me IL. H0y a Carn0sa NN MENU 15 Hoyeniébhanne een e cit L Hypoxis étoilé nus Te 15 Hypozis, stellafas "1. NN L Illicium floridanum. . ......... IL. Illicium parviflorum. . ......... IV. Tndigofera atro-purpurea. . . ..... V. Indigotier noir-pourpré. . . . . .... VE IpOMEANinSIgNIS 1. 0 LIL. Tpomée remarquable, . . ,.,..... LIL. Ipomopside élégante. ,.,., . GIE Tpomopsis elegans.. ... . .. ... IV. Erin bUIbEUSS RES AE A HR Iris | funbriata, Mes Stars 2 VMNENESE E OU ETS CR ELEC PE PET CRE I. Iisthermodacte HAN EN Ve Iris moræoide, . ... .... SAT V. Iris moræoides. ..... CU V. ris tuberosas rec. MEN Nr EE. V. Iris xiplioïde. re loco À Le TTESNLID ONE EC Re ele IL. TES Re et lee ee ete le I. Ixia conica.. . ... MUST EU LMEUENE V. Tria monadelpha: : : : 4... 1. IL. Aria) patens. 0," No. ; . IV. Exie conte Men in. 00e Énice \ Exie monadelphe . "7.1.2. IF rie ronverte ner Us MN IR IV. EXOTAICOCEMER NANTERRE S el te I Exoretécarlatenerts ets MEN re Jacquinia aurantiaca. . . ........ IL. Jacquinie à fleurs orangées. . . . , .. LT. Jambosier à longues feuilles. . . . . ... I. Tminbrerele ee Re cola V5 Jasmin TÉVOlUlC EE M ns ele I. Jasminum gracile. ......,.... V. Jasminum révolutum. . ......., I. Jatropha panduræfolia, . . . TI TABLE. 143 | Joubarbe glutineuse. 4 5 304 id. 285 | id, 232 id. 237 96 373 182 id, CAO da bc ed TI. 227 | Joubarbe toile d’araignée, . . . . . ... V. | Justicia bicolor. .. . . ;: : ... ue» Kalmia latifolias + MN NX I. Kalmie à larges feuilles. .-. , ...,,. jE Kennedia monophylla. . .......: \E Kennedie monophylle. , ,.,...,.. Ve Kerria Japonica. Var. fl. pl... . ... IV. KernieNdnnJapon:e ee ne IV. Kétraretacrdest# 8 4 it 20 ee V. Ketmie de Paterson. . . …. . . .... IV. Ketmie rose-de-Chine, . ... ..... IL. Lachenale à fleurs jaunâtres. . . . . .. V. Lachenale à fleurs pendantes. . . . . .. IV. Lachenale poncluée. , ......... IL. Lachenale tricolore. , . .. .. . ... IL. Eachenalia luteola. .... ,...... V. Lachenalia pendula. . ......... IV. Lachenalia punctata.. . ..... CET IT: Lachenalia tricolor. . . . .... sol Lagerstræmia ‘indica. ...,...... ÎE, Lagerstrome des Indes. , ........ it Laitron à grosses fleurs, . .,., De le ele Lasiandra argentea. .......... IV. Lasiandre argentée. . .......... IV. Hauréolétodorantile = % «+ 2: ME I. Laurier cannellier.. . . . . . . . .... V. Laurus cinnamomum. . ......,... VE Lavatera acerifolia. y... .. .... IT. Lavatera trimestris. . . ... rleie Le Lavatère à feuilles d'érable, . . . .. . IL Lavatère à grandes fleurs, . . . . . . .. IL. Lédon à feuilles larges, . ....,... là 1e Ledum' latifolium. . UN 1. IT. Leptosperme à balais. . . ,.,.... LV. Leptospermum scoparium. . ... ... IV. TeucOjUm Est un 4 LU na = LIL. BB COMMONN TE ee ee nee eee IL. Lilium japon. NN ee I. Lilium philadelphicum. . . . ..... IL. Limonellier de Madagascar. . . . . . . . IV. Limonia Madagascariensis. . , . . . . IV. NATIONS EVIES AE RE Ce ee I. Linum trigynum. . ....... Done di Lr Lis du Japon... "10 co To LA Lis de Philadelphie, . . .. OR SE ÉME 1E Ltchide Chine: . . . . : 0.4 Red À 5 Lobel BrPanAliN es oe coa ee I. Lobelia fulgens. . .... Se el etane ne V. Lobelia surinamensis. . ......... III. LobéliedelBrandt Mes ee she ele le 205 129 Robéltetéclatantere 1e --setste Ve Lobélie surinamoise. . , ...,..,... III. Lomatia silaifolia. . .. ........ IV. Lomatie à feuilles de Silaus. . . IV. IHONICETA IA Aa eee aie l eh etai le LIT. Lupin lyivace. =. » .. .« « «se éd SU Lupinus perennis. . ... . ....... I. Lychnide brillante. . ....... FR Où LE Lychnide à grandes fleurs. . . . . .. sell. Lychnis coronata. . .......... IL. Lychnispfuloens, un 5, .hmunt à L Lyciet à feuilles de Boerhavie. . . . . . . V. Lycium Boerhaviæfolium. ...:... V: Magnolia discolor. ........... L. Magnolia tripetala. . .......... ILL. Magnolia yulan: : . . .. : ...,.., IL. Magnolier discolore. . . . ........ 1Ë Magnolier parasol, . .,......... ILT. oO SE ROME IL. Malpighia coccifera. . . ........ TRUE Malpighier à feuilles d'Yeuse, . ”. ., V. Moloaambelialei es: onset eietohe JL. Mandragora officinalis. . , ...... IE. Mandragore officinale. . . ........ IL. Martynia diandra. ........... I. Manvetombellées 2. : .. +. so IL. * Médicinier panduriforme, . ....... L. Melaleuca armillaris. . ... . .... IL. Melaleuca densa. . . . ... AT NE III. Melaleuque armillaire. . . ... .... IT. Mélalenquetobe et Re. III. Méelanthe à feuilles de jonc. . ... ... IV. Melanthium junceum. . .. ...... IV. Mélier à trois nervures. . . .... CR) Mesembryanthemum linguæforme. . . IV. Mesembryanthemum micans.. . , ,., LIL. Mesembryanthemum spectabilée. . . ..N. Mesembryanthemum violaceum. . .. IV. Mespilus Japonica. ........! ae Vs Metrosideros anomal.. ,. .,,,,..., 14 Metrosideros anomala. . ...,... V. Mimule/slatmenx:. 2-50 Y: Mimulehtachete RER NE Mimulus glutinosus.. . ......... V. Dimulus euUtiAtis tee ete leleele V. Monarda didyma. ........... IV. Monarde didyme.,." "1.1"... IV. MonsonaNoRata. Not eee IL. Monsonie à feuilles lobées. . . . ... , IL Morelleirecourbée, 14.0 IL. Mouron à feuilles étroites, . . . ..... Il. TABLE, 334 | Mouron frutescent. , . ....,1. sy Ne 166 | Muguet de mai. Var. à fleurs pourpres.. . V. 245 | Muscari comosum. Var. monstrosum. . . V. id. | Muscari monstrueux. , ..... er neue air | Myrthe cotonneux, . ,..,, RE Il. 73 | Myrthus tomentosa. ......... .. IL. id. | Narcisse bulbocode. . . .. ,. .. ere 58 | Narcisse doré. ..... un sata LEE: 97 | Narcisse multiflore, . .. . .. score DLL id. 1] INaroissehpelit...#:7.0.0. 0 hall, 58 | Narcissus bulbocodium.…. . . . . . . Do VE 370 | 'Narcissls minor, 2. +1... ue Il. id. | Narcissus tazetta, Var. aureus. . . . .. III. 16 | Narcissus tazetta, var. polyanthos. . . III. 163 PNélienAnelapon. 10,10 94 | Neottia speciosa. . ........ PACA À 16 |NNeottie lépante 0. Me tete US 183 M'Nigeolee ét TS eu toleatasanalens IL. 91 NOBLIEE tre Oo ER CRC IL. 333 | Oranger-lumie poire de commandeur, . . V. id. | Oranger de Malthe. . ... SRE IV. 169) | Orchis de Robert... .".:5, 00 LIL. HODINOCAS ROErAARA |... lee cho LIL. Ce MO) LC ESS PRICE I. 10 | Ornithogalum aureum. . ......... I. 169 | Oxalide bigarrée. . ........ .. à {Ve 10. OnalhdeirainanLé. er. Sue à à ah Vs 148 INOKGSNTEpIAtRE Ne M EEE \E 221 | Oxalis versicolor. . . . .. .... 2e 148 || Pœonia/moutan: 1... sx 00) 221 || Pœoniaïtenuifolia, :. . . : . .. 11% III. 25/4 | 'Rassiflora alta. NN NE III. id. | Passiflora cærulea. . . .......... IL. 305 | Passiflora pedata. ........... N: 229 | Passiflora violacea. ....... .... IL 196 | PapetlaMindica "SNL I. 304 |MRavettendes) Indes. 4. een 273 | Pavia macrostachys. . ......... UL. 860 |MPavie aNprands épis... . . ..... II. 344 | Pélargone aiguillonnée, . ....,... Il. id. | Pélargone à cinq taches. . , : . , . . Il. 337 | Pélargone de Davey. . . .. . . . . .. L. 369 | Pélargone élégante. . . ..... :.. L 337 | Pélargone à flears brunes. . .. . .... IL. 369 | Pélargone rougissante. . . . . . . . . L 265, | Pélargone sanguine. . . . . . . . . . 112 ide | Pélargone soluble. . . . .e. . .. . .:. JE 117 | Pélargone à trés-grandes fleurs. . . . . I. id | Pélargone tricolore. . +. . . . . IL. 134 | Pelargonium Daveyanum. . . . . . . Le 108 | Pelargonium echinatum.. . . . . . . IT. Pelargonium elegans. . . . . . . .. L. Pelargonium Macranthon. . . . . . . L. Pelargonium quinquevulnerum. . . . AI. Pelargonium rubescens. . . . . . . . LE Pelargonium sanguineum. . . . . . . | Pelargonium solubile, . . . . . . .. 1 Pelargonium tricolor. . . . . . . . . IL. Pelargonium triste. . . . . . . . . . Il. Peragu à feuilles de troène. , ...... V. Per OOdorn EME TE Il. Pérapuivisqueux. 02 CM CU I. Pervenche de Madagascar, . . . . . . IL. Peucedan/silats: "042." M ue IV. Phalangère liliforme, . . . . . . . . IV. Phalangium liliastrum. . . . . . . IV: Phaseolus caracola vel caracalla. . . II. . Phlomide queue de lion... ....... IL. Phones LED IEUS NS ete nee olelete LIT. Phlox acuminatah". "JU. NN Ve Phlox/acumimé. "77.10. NE UV Phlox sous-ligneux. . . . . . . . . . .. III. Phlox suffruticosa. . . . .... . IE. Phormion teriile: % 57: SN I. PAOPMAUNÉTENRAX en se ee eue L. Pimelea linifolia.."... .o ee IL. Pimelée à feuilles de lin. . ....... IL. Fitcairne à longues étamines, . . . ,.. IL. 'itcairne verte et bleue, . ......,. V. Pitcairnia staminea. . ....... .. IL. Pitcairnia discolor.. . «. .. +. SAVE ÉittosporeMondHie. Me see Tele ce II. Pitlosporum undulatum. . ....... IT. Pivoine à feuilles menues. . ....... III. PVoME MONtAD A se eee tetes ee RE Platychilier de cels. "#0. 2 .. IV Platychilum celsianum. ..,..... V. Plectranthe à rejetons. . ........ IV. Plectranthus fruticosus. . . ..,... IV. Plumbago auriculata. .......... I. Plumbago rosea.. . ..... eee IL. Podalÿria/sericea II. Fodalyre SOYEDX: » «2 = = 0e «Me III. Polyanthes tuberosa. .. . .= ...., IV. Polygala à belles fleurs. . ...,..,,. A POlyEGIdiSpeci0 detail eee L. Pommier à bouquets. ..,,,,.,,.., IV. Pommier à feuilles étroites. . . .. ... LIL. Pommier à feuilles de sorbier, . , ..., IUT. Pourretia aeranthos. . . ........,. V. Pourrelie aérienne. .......:..., V. Primévere auricule, =. 22.1... M. TABLE. 5a 59 99 50 363 a es ed ep Primevère élevée. . . . There Il. Primevere pyramidale, ..,....., I. PrimaaNabriculas ele = ele hi RU MAT 1) 8 RAT NOOERES IE. Primula \prænitenss NE OU I. Prostanthera à fleurs velues. . . ... .. IL. Prostanthera lasianthos. . ... .... LL. Pulmonaire de Virginie. ,,,.,..... IV. Pulmonaria Virginica. . ..,., re LV Pyrus angustifolia... .......... HT. EfruS s0rbE Di. Ne LU ele ee ee II. PYTUS \SDECIAUILES. lee ele eee ae IV. Raisinier à feuilles de laurier, . ...., \io Ranunculus amplexicaulis. . ..... IL. Renoncule amplexicaule, . , ,. .... IL. Rhododendron hirsutum. . ....... Il. ÉIDES GUTEUMN tetes cale à ee ete V. Poele int ee ie cel ee te I. RoslleNailiéen enter rene Ë Ronce à feuilles de rosier, ......, IL. Rosa banksiana VE EU à LA Rosa multiflora. 1... 0, IT. Rosa noisetfæana. ... :......, IV. Rosnpelvelus et ie De Ce I Rosier de Banks!" , 22.0: 70 I. Hosienmullifiones fe tete = ee IL. Rosier fde”noîtelle, à 5 2 ee nl IV. Ribusrosæfolius. M... 121. ete IL. RudbeckiaVhine eee à V. Rudbeqhe elle = ee. V. HEAR fONTOS Eee = = LV RLELLAIOUO Le ee Re Ne ee I. RUEIRANVAr ANS eee eee Cle HIT. Ruellie à feuilles ovales, ...,...,. I. Ruellie magnifique, ........... IV. RUElEMVATAbIe EE ee. ee III. Sanseviera guineensis, .. . . .. .. NL Sanseviére de Guinée. ......... I. Salvia leonuroides. ........... IT. SALPIA SDIETI ETS eee eee eee I. Sauge éclatante. ... ........., I. Sauge léonuroïde. . .........,. II. Saxifraga crassifolia. . ........ Ai Saxifrage à feuilles charnues. . , . . .. V. Scabieuse du Caucase. .. . ..,...,., LV. DScabiosa Caucasica.. IV. DCROILESPECLOS ee Ne ee Ue ee III. SCHOUEECATIALE M ee 7. 20 Ill. CRT TR SR PO NE NETRE IL. SCA Pun bella Ne. ee sa IV. Suillerdiltae A ne IL. TABLE. Scille en ombelle. . . .. CIO D à ..IV. 282 | Tigridia pavonia. . . .....,. sushens TV: Sélagine bâtarde.. . . . .. so... L 43 | ‘Tigridie à fleurs pourpres.. . . . . svt DV Selago spuria. ........... ol id | Eullensessile VE EEE 2e IV. Sempervivum arachnoïdeum.. . . . . . V. 318 | Trillium sessile.. . . . . .. RENE FLAT Sempervivum glutinosum. . .... . - IL. 205 | Tristania neriifolia, . . . . :.. ,.. Ve Sida hastata. . ...... «..... IL 103 | Tristanie à feuilles de laurier-rose. … . . V. Sisyrinchium striatum.. . . ...... I 0x55 | Trifoma medias... 4... sos DIE Solandra grandiflora. . . ........ V. 335 | Tritoma moyen.. ........ + Ji. Solandre à grandes fleurs... .....,.V. id. | Trolle d'Asie. . ..,..... sous LT: Solanum reclinatum. . .... ..... Ia 54) MErollepdENTOpEs et ee eUL. Sonchus macranthus. . . .. . .. ... Ve 10 NTrollius Astaticus tes. 1 ele eUIL: Souci à feuilles de Chrysanthème. . .. IV. 264 | Trollius Europæus. . .., ... ... IL. Sparaxide à grandes fleurs. . . ..... Il. 115 | Tubérense des Indes, . . . .. CNE EE Sparaxide porte-bulbes.. . . . . . =... NV: 302 M Tulipaclusiana. . 4. . RU L IV. Sparaxis bulbifera.. . . . ........ Ne ud\|NTulipalcornutan. "4er 0Ve Sparaxis grandiflora. .. ........ MS 72 pal enllir aan el eeeisiele à V. Sparrmanne africaine, . . ..... + +. IL 170 | Tulipe de l’écluse, . . ........... le Sparrmannia africana, . . ..., UE d-Muliperpallique 1... "4.0 V. Spiræa betulæfolia. . ..... +... ll 192 | Tulipe à pétales cornus. . . . . HN Sens AV: Spirée à feuilles de bouleau, . . . . . .. LE 072: Vaubier en poignard. see SV Stapelia hirsuta. . ............ V. 322 | Veltheimia viridifolia. . . . ...... IL. Stapelia variegata. . . . ... se... L 41 | Veltheimieà feuilles vertes. ., .... IL. Stapélie panachée, Che ver ele ns sun HE id. Veronica perfoliata. A see UN teLe re \ Stapélie velue, . ........... «+ V. 322 | Véronique perfoliée. . . . . .,... MAS Sternbergia lutea. ............ IL. 209 | Viburnum odoratissimum. . . . . . .. IV. Sternbergie jaune. . ....... .... IL id. | Vieusseuxia glaucopis. . . . ...... IT. Stramoine cornu.. ..,.... ss... IL. 191 | Vieusseuxie à taches bleues. . . . . . . . LIL. Strelitzia reginæ, . . . . .. .. .... LE 1 | Püällarsia excelsa. . . . ... set. IL. Strélitzie de la reine, . .,...... se LUN llArrietélenéerte ee ice Il Streptocarpe de Rex. . ......... IV-278 A ncAMMOSEGNens) le es es csisicls AI Streptocarpus Rexii, .......... IV. id. | Vinettier de la Chine... ........ Ill. Styrax grandifolium. ......... IL. 135 | Viorne trés-odorante. . .: .. ...... IV. Swainsona coronillæfolia. . . ... . «IL. 219 | Vipérine à grandes fleurs.. . . .. . .. IV. Swinsona galegifolia. ....,... +. V. 362 | Pirgilia lutea.. . . . . . .. Lien IL. Swainsone à feuilles de coronille. . . . . IL. 219 | Virgilier à bois jaune. . . . . . . . . .. IL. Swainsone à feuilles de galega.. . . . . . V. 362 | Jolkameria Hragrans tee ce Gene Symphoricarpe à grappes. . . « « . . .. 1V. :231 | Volkamier odorant. . . . . . IE Il. Symphoricarpus racemosus.. . « . . .. IV. id. | Jachendorfia thyrsifolia, . ..... IL. Syringa vulgaris. . ........... IL. 153 | Wachendorfie à fleurs en thyrse. . . . . II. Tecoma grandiflora. . . .. ss... IL. 86 | /ahlenbergia grandiflora. . ..... LE Técome à grandes fleurs. . ....... IL. id. | Wahlenbergie à grandes fleurs. . . . .. I. Télopéa magnifique. . ... ....... TL. 49 | Zieria Smithii.. .. .. ... SMORE TE Telopea speciosissima. . ..... .,.. I. id. | Ziérie de Smith... .. ons edih Theophrasta Americana. . . . . ... IL 141 | Zinnia elegans. . . ... dut ler UT Théophraste d'Amérique. ....4.. IL. 2d. | Zinnia à fleurs menues. ......... V. Thomasia purpurea.. . ......... IL. 160 | Zinniaternuiflora. . . . . . ....... V, Thomasie purpurine.. , . .... , es LI. 24: |) Zinnialvioletew. à. 4 ee ele s LL. 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