06 Pnaen * 2, ET Ever Eee De. - . Er ndnir D 4 Ed ot EE rm Ph NET ne en D PE Dour dm RE er AUS LR re HERBIER GÉNÉRAL DE L’'AMATEUR, DEUXIÈME SÉBIR. mere TOME TROISIÈME. SAS, a MAAAAA, A4). RIAUR. A af. 1 be À k = + *% DATANT, arabe CHA TL MAP24 4 Wx "Œ ir Tree PARIS, — IMPRIMERIE DE GUIRAUDET ET JOUAUST n . | VS + he Saint-Honoré, 7m HERBIER GÉNÉRAL CONTENANT LES FIGURES COLORIÉES DES PLANTES NOUVELLES ,. RARES ET INTÉRESSANTES , DES JARDINS DE L'EUROPE, LEURS DESCRIPTION, HISTOIRE, PROPRIÉTÉS ET CULTURE ; ET DES Miscellanées botaniques , OUVRAGE PUBLIÉ SOUS LES AUSPICES ET AVEC LA COLLABORATION DE MM, Ar. BRONGNIART %, Membre de l’Institut, professeur-administrateur du Muséum d'histoire nat., etc.; J. DECAISNE, Aide-Naturaliste au Muséum d'histoire nat., membre de la Société philomatique, etc.; An. DE JUSSIEU #, Membre de l’Institut, professeur-administrateur du Muséum d’histoire nat., etc.; Ac. RICHARD *#, Membre de l’Institut, professeur de botanique à la Faculté de médecine, etc.; Er. SPACH, Aide-Naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, etc. ; ETc. ET RÉDIGÉ PAR C. LEMAIRE, Rédacteur en chef de l’Horticulteur universel, etc.; ancien professeur d'humanités de l’Université de France, membre de plusieurs Sociétés savantes, etc. 1psa tibi blandos fundent cunabula flores. VIRG. TOME IL. — DEUXIÈME SÉRIE. 5557 © 0——— PARIS, LIBRAIRIE HORTICOLE DE H. COUSIN, RUE JACOB, N° 21, 1845 = PMP O0 LE | VTT TRE TA PAL. EHIJUNTON EMVÉLIS NU EMAITOLON ETAGE 2 AMOR aù aMIdALAL Na f UE 0 ‘ PIS EULERVEE 3 sde nids CIATE A ER rt D : "5 | (NES | “0 rte OSRES » RG NU Û Ê TRE: rs d # » an au l'upiiniod 2odanilos2sil æ LE | nn | % ROMA EAU 11 bAra ra M Pas ES 2308 ALsgua Ia UO : ” ur de 3 VS s. den sioteid'h mubsolé nt, Wuitiainhnoarmmiaong uit] f ob selon EN DNEMEAPAT 4 epilbmotiqiy h1$iso s1 51: non .'aù otégteith cube lé ve shilyurte” 5h74 PBIAIAES LE tonioieid'h weñautt vb wotnraiotobs-run ONE Hubert où mdnett , à TRAIGATIC SC AA 0 lp snbohèrn 9h Sens nf 6 swpinslo® ob 1wsa9104 Ent T sb svdenot , $ MANIA x + 01 Some sriuieit's ten Le elle f-uhik . HAE "ASE | pe pr P SMAUL 13 FE i LA . : “AMARLE 0 La R0RETS ab diriu rt]! aù phhlie ul qua Hong urine :.st9 : 0 ed ven To ssérrenute » L . JR auvon cinémnu) 1 w\ «ot | vég nxtf . Li +. re. « * + L UT | , # AA IMAILUAU Gi MOT 3 ; ‘| CAMES | | CLS EUOD MOMMIONTAON INIAMGII — Sr * HOMCMOD ET x 43 a û <-. = . P PS TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS FRANÇAIS ET LATINS DES PLANTES DÉCRITES ET FIGURÉES DANS LES TOMES II ET III (II: SÉRIE) DE L'HERBIER GÉNÉRAL DE L'AMATEUR. TOMES ! | ur. L TOMES 1x ut. Abutilon à fleurs striées. 4 || Bouvardia splendens. Abutilon striatum. k Bouvardia triphylla. 7 Acacia glaucophylla. 62 |. Bouvardie à fleurs brillantes. 48 Acacia platyptlera. 44 Bouvardie à 3 feuilles. 7 Acacie à ailes planes. 44 || Bruyère de Banks. 13 Acacie à feuilles glauques- 62 Acanthéphippie à fleurs de 2 cou- Caladion pétiolé. 19 leurs. 52 Caladium petiolatum. 19 Acanthep hippium bicolor.. 53 37 Calectasia cyanea. 70 D 37 || Calectasie à fleurs bleues. 70 [4 e. 3 Se Amygdalus persica ispahamensis. , ere FEAT fe Fra re a 16 Camellia oxriglomana superba. 71 hi Dee STE 16 Camellia oxriglomana superbe. 71 us er ph ee re , 67 Camellia pourpre Warratab. 64 Fa E Lier d A éssinie 67 Comes pre Paru 64 LUE 5 SR ampanula grandis. 23 7 ce oi ri 4 | Campanule élevée. 23 Arepréie de Uhoisy. ; 64 PE Mure ee 5 Aristoloche à fleurs labellées. 31 Ds contes 42 Aristoloche à fleurs à longuesqueues. 35 Coins vario 93 Arislolochia caudata. be Chorozème à feuilles en cœur. 42 Aristolochia labiosa. tir à Chorozème à feuilles variables. 23 es a fleurs blanches de e. RE ne 15 oucnet. Citrus Gordoni. 33 Balsamina mastersiana. 27 ve à fleur ess pe Balsamine de Masters. 27 ÿ à : | à hi 46 Columnea Lindenii. of jrs mises Dee 18 sir de Linden. 21 Ar 4 orrea longiflora. 8 Barbacénie à fleurs pourpres. & Corrée à longues feuilles. 8 ed 3 TE a née 29 | Crinole virginale. 1 artonie à fleurs jaune &or. 46 | Crinum virgineum. 1 2 ve he 63 pure de Roscoe; 50 bis gs ra urcuma roscoean«, 50 bis ES vs 11 mi 1 à us F Cyclogyne canescens. 10 De pr : Fe Cyclogyne à feuilles blanchâtres. 10 Bessere élégante. 12 ! Bigarreau re Jaboulet. 50 Dablia en arbre, v. à fleurs d’Ané- Bignone à fleurs charmantes. 32 mone. 49 Bignonia speciosa. 32 || Dahlia excelsa, v. anemonæflora. 49 Boissieue à tiges grêles. 39 || Dauphinelle élevée, 16 Bossieua tenuicaulis, 39 1! Delphinium elatum, 16 TOMES x Dendrobion élégant. 21 Dendrobium formosum. 21 Dentzia crenala. 11 Dentzie à feuilles crénelées. Diervilla grandiflora. Dierville à grandes fleurs. Echinocacte porte-alènes. Echinocactus centeterius. Erica banksiana. Eriobotrya japonica. Eriobotrye du Japon. Fuchsia corymbiflora. Fuchsie à fleurs en corymbe. Garrya elliptica. Garrye à feuilles elliptiques. Gastrochile très élégant. Gastrochilus pulcherrimus. Gesneria oblongata. Gesneria zebrina. Gesnérie à feuilles zébrées. Gesnérie à fleurs oblongues. Gesse de Magellan. Gilibertia palmata. Gilibertie à feuilles palmées. Gloxinia tubiflora. Gloxinie à fleurs à longs tubes. Gompholobe à feuilles multiformes. Gompholobium polymorphum. Groseilliers Hamon et Nérard. Gusmannia tricolor. Gusmannie tricolore. Hariota alternata. Hariote à articles alternes. Hibiscus Cameroni. Hibiscus multifidus. Hippéastre encapuchonné. Hippéastre de Morel. Hippeastrum calyptratum. Hippeastrum morellianum. Houlletia stapeliacflora. Houlletie à fleurs de stapélie. Hovea pungens. Hovée à feuilles pointues. Hydroténie à fleurs bigarrées. ydrotænia meleagris. Inga d'Harris. Inga Harrisii. Tpomea Learii. Ipomeæa longifolia. TIpomæa truncata. Jpomée à feuilles tronquées. Ipomée de Lear. Ipomée à longues feuilles. Jambosa à fleurs et à feuilles pour- pres. Jambosia purpurascens. J'uarulloaaurantiaca. Juanulloa à fleurs orangées. Ketmie de Cameron. 11 39 39 III. TOMES 11 Ketmie à feuilles très découpées. Lolia autumnalis. Lælie d'automne. Lalhyrus magellanicus. Lemonia spectabilis. Lémonie charmante. Linaria triornithophora. Linaire à fleurs en forme d’oiseau. Lobelia ignea. Lobélie à fleurs couleur de feu. Malope à feuilles trifides. Malope trifida. Mammwillaire à dents d’éléphant. Mammillaria elephantidens. Mangifera indica. Manguier de l’Inde. Mélocacte de Lemaire. Melocactus Lemarii. Millonia candida. Miltonie à labelle blanc. Morina longifolia. Morine à longues feuilles. Musa sinensis. Nelumbium luteum. Nelumbo à fleurs jaunes. Nematanthe de Guillemin. Nematanthus Guilleminii. Nuttalia malveæflora. Nuttalie à fleurs de mauve, OEillets Jules César et duchesse de Weymar. Oncidie de Galeotti. Oncidie de Linden. Oncidie papillon. Oncidium galeottianum. Oncidium Lindenii. Oncidium papilio. Oranger de Gordon. Oranger de Risso. Oxalide à étamines velues. Oxalis lasiandra. Pæonia Josephina imperatrix. Pæœonia Moutan hissiana. Pœonia paradoxa fimbriata. Passiflora serratifolia. Passiflore à feuilles dentées en scie. Patersonia sapphirina. Patersonie à fleurs bleu de saphir. Paulownia imperialis. Paulownie de l’impératrice. Pêcher d’Ispahan à fleurs doubles. Pelargonium surprise de Nanci. Philibertia gracilis. Philibertie à tiges grêles. Phlogacanthe à fleurs courbes. Phlogacanthus curviflorus. Pimelea decussata v. riquieriana. Pimelée à feuilles en croix, v. de Riquier. Piptanthe du Népaul. 53 25 25 IX 50 24 24 31 31 26 26 TOMES 11 Piptanthus nepalensis. 18 Pirus douxiana. Pirus (Malus) v. Bronderelliana. Pilcairnia flammea. Pilcairnia suaveolens. Pitcairnie à fleurs couleur de feu. Pitcairnie à fleurs odorantes. Pivoine impératrice Joséphine. 68 Pivoine Moutan de His. Pivoine paradoxale fimbriée. Plumieria acuminala. Plumiérie à feuilles acuminées. Poirier Doux. Pomme Bronderelle. Pomme Cusset. Puya heterophylla. Puye à feuilles changeantes, Rhododendrum arboreum Mariæ ab Aureliaco. Rhododendrum campanulatum. 29 Rhododendrum ( Azalea) macran- thum. Rhododendrum morellianum. Rigidella flammea. 44 Rigidelle à fleurs couleur de feu. 44 Robynsia geminiflora (1). 57 Robynsie à fleurs géminées. 57 Rondeletia longiflora. Rondeletie à longues fleurs, Rosage duchesse de Wurtemberg. Rosage à fleurs en cloche. 29 Rosage Morel. Rose thé comte de Paris. 55 Rose thé triomphe du Luxembourg. Rudbeckia Drummundi. Rudbeckie de Drummund. Salvia confertiflora. Salvia patens. 26 Sauge à fleurs béantes. 26 Sauge à fleurs serrées. Sipanea carnea. Sipane à fleurs carnées, Siphocampyle à feuilles glanduleuses. 27 71 71 56 TOMES 11 Siphocampylus rugosus. Sollya linearis. Sollye à feuilles linéaires. Stanhopea calceolata. 67 Stanhopea uncinala. Stanhopée à crochets. Stanhopée à labelles calcéolés. 67 Stemona tuberosa. Stemone à racines tubéreuses. Stéphanote à fleurs nombreuses. 24 Stephanotis floribunda. 24 Strophanthe à rameaux dichotomes, 61 Strophanthus dichotomus. 61 Stuarlia pentagyna. Stuartie à cinq styles. Stylidie de Brown. Slylidium Brownonianum. Tabernaemontana dicholoma. Tabernemontane à cymes dichotomes. Thunbergia aurantiaca. 32 Thunbergia hawtayneana. 4 Thunbergie à fleurs orangées. 32 Thunbergie de Hawtayne. 4 Thuja filiformis. Thuja à rameaux filiformes. Thysanote à fleurs nombreuses. 40 Thysanotus proliferus. 40 Tigridia violacea. Tigridie à fleurs violettes. Tradescantia tumida. 51 Tradescantie à articles renflés. 51 Trichopilia tortilis. Trichopilie à sépales spiralés. 3 Triomphe du Luxembourg. Tweedia cærulea. 2 Tweedie à fleurs bleu de ciel. 2 Vanilla planifolia. d Vanille à feuilles planes. 7 Variétés diverses de calcéolaires. Verbena amæna. Verbena teucrioides. Verveine Anaïs. Verveine élégante. (1) Cette plante est la Chætocapnia geminiflora de Link et Otto, et la Brovoa geminiflora de R. et P. Cette dernière dénomination doit avoir la priorité. TT GC © con dl Éhoit d de. x ste | ; Lis où Î ; 4 pe DT Us PRE QUE + ; ‘4, à a tale ae F #4 Fall 3 A: ÿ | Em rte: ss var PME cfetài un Dom di % rs sn. ne PRG TE 4 au rfs zà CS sh 6e Ë su à ke: ty Let: per di & p + ; à Fu sel vie pois À rs EL Le Pa A CTP DST dr 42 D} rt nr WE: 4 2 4 F : 4 Ru) Het RÉ ST f ps AR #É d fe sh FE: pc Sinrekth fi 1 Le Pt | ; * \ verte in » Dr É hs puitr À 2 | #4 ue “SudEn Hi Les # uw | ” p à i At mir met) € st, SET tee #4 rue) #64 LA ShRGUT : | ons ro Î F NE Era D LE à» s' £ Fins FTP RER WE k À. à FAUMERS 1 cé UE 6 ni ré HUE Hoi ÿ GEEN é Etes st « fe hou ji élan. \ auf à vit Le Êe ut ee DT ET NN VS 46 du Les + Salt ANCIEN on fs CS OUR EE PAGE HT (2 Se. tags c gul : * Lx L Lot n# PPS « x #à dr PAU a18 ve ÿ “ ver ! * | me +! À .0 6 nil hs «4 Î we: if "À "OT 1 ta . Dec #1 4. , , tir: bp # à . Lt Fed "A 12 she + #45 fete pe ra 4 + bar OPEN ART ‘1 #24 na : - ss: sa ab ul à vusrét £ 5 Pa 1 é LETLE TE sat j : PURE DORMI FE 1-LXS A. l * [ RUMEUR Sfr. à +00 ! OP ent Lu | à A A ee. * + "à L + pd % ci = NUTE RAC 164 " « Fe ie mo È D Do ORNE ON AT an. 211 We gs 5 NS ts on prise SE si à + DR MS Lun = Le à CN e PA £ h Û TIR pe CA nÈt Mb titres cer À HONTE" Le " 4 ” ip Dre s: x VA ## E 4 AN: Er 3 pti #3 "oi: S PATES | EN sions Le “ire | ; . ‘ 3 È > | : 1 à à x j N: HE CRE ASS TS 4 à” \ A o" 11 cdentix PS 4 ss: ue Le Ci ? PE , + y au PE ASS bé . u n sheet . È F- ; É ii. | “n + PPT p F- - p < ï A . MISCELLANÉES BOTANIQUES de l’Herbier général de l’Amateur. » GENRE NOUVEAU ET ESPÈCE NOUVELLE DE LA FAMILLE DES ORCHIDACEES ET DE LA TRIBU DES VANDÉES. Houlletia, An. Bronc. — Perianthium membranaceum , patens (non reflexum). Sepala concava, libera; inferioribus vix basi columnæ adnatis. Petala basi angu- stata, unguiculata , apice rotundata. Labellum cum basi incurvata columnæ arti - culatum, liberum, carnosum, medio constrictum, articulatum ; parté basilari (Ay- pochilio) oblonga, plana, lobis seu processubus lateralibus, membranaceis, an- gustis , retrorsum armatis, adscendentibus , corniformibus ; parte apicilari (ept- chilio) infra basilarem articulata, integra. Columna perianthio brevior, armata, semi-teres, antice plana, vix superne alato-marginata ; s{igma transverse exca- vatum. Æñthera opercularis, depressa ; pollinia duo oblonga , angusta, externe ” sulcata; caudicula membranacea , oblonga, basi connata; g/andula angusta, lan- ceolata. , Houlletia stapeliæflora, An. Bron. — Epiphyta; pseudobulbis ovato-conicis, monophyllis ; foliis longissime petiolatis, plicatis, membranaceis ; scapo e basi bulborum ascendente; floribus racemosis, nutantibus , bipollicaribus; ovario plus minusve contorto ; perianthio membranaceo , rufescente, pallide fusco, maculato, fragrante ; lubello carnoso, maculis atroviolaceis asperso , odorem levem sterco- ream olente. E Corcovado (Brasil.) advecta (1). An. BRONGNIART. Ce nouveau genre , adopté par M. Lindley (7. infra e.), se compose aujourd’hui de trois espèces : | ; 1° H, brocklehurstiana, Lino; Maxillaria brocklehurstiana , Laxoz., Bot. Reg., 28; Misc. 1841. 9° H. stapeliæflora, An. Br. 3° H, vittata, Linp., Bot. Reg. Misc., 100, 1841. Cu. L. ————ñ“ñ D 7 + NOTE SUR LA VARIATION DE FORME DES PSEUDOBULBES D’'UNE MÊME ESPÈCE DANS LA FAMILLE DES ORCHIDEES, Les pseudobulbes qu’on rencontre dans un très grand nombre d'Orchidées para- sites ne sont que des rameaux d’une forme particulière , et qu’on n'observe guère (1) Nous donnerons plus tard dans ce recueil la figure de cette belle espèce d'Orchidacée. — Gx, L, | —2— que dans cette famille. Ces rameaux donnent naissance, par leur Li tons tantôt à une seule ou à deux feuilles, tantôt à plusieurs feuilles , ordinairement alternes et engaînantes. Assez généralement la forme des pseudobulbes est em- ployée comme caractère propre à distinguer les espèces. Et, en effet, dans le + mé grand nombre des cas, elle est assez constante dans une même espèce pour servir, $ jointe aux signes tirés d’autres organes, à caractériser les espèces d'un même genre. Mais, dans quelques espèces , la forme de ces pseudobulbes est trop varia- ble, aux différentes époques de leur développement, pour qu'on puisse en tirer aucun caractère distinctif. Ces réflexions nous ont été surtout suggérées par l’exa- men d’une espèce très répandue aujourd’hui dans les serres, le Maxillaria squa- lens Lindl., qui, comme on sait , est originaire du Brésil. Ses pseudobulbes , quand ils sont récents et encore surmontés par les deux feuil- les qui naissent de leur sommet , sont ovoïdes , marqués de côtes saillantes et ob- tuses , et ont environ 4 à 6 centimètres de hauteur sur un diamètre de 2 à 3 centi- mètres. Quand , au contraire , les feuilles sont tombées, ces pseudobulbes, qui persistent et vivent plusieurs années de suite, s’allongent , deviennent presque cylindriques, seulement un peu plus renflés. Vers leur partie inférieure, les côtes ont complète- ment disparu, et sont remplacées par de simples plis ou rides longitudinales, Si on voyait ces pseudobulbes sur des pieds différents, il serait presque impossible de croire qu'ils appartiennent à la même espèce; mais, quand on suit leur développe- ment, on reconnaît aisément que ces formes différentes ne sont que des modifica- tions produites par les diverses phases de la végétation. Il est donc fort important, quand on emploie la forme des pseudobulbes pour caractériser uné espèce , d’exa- miner si cette forme est constante, et surtout d'indiquer à quel état de leur déve- loppement ces organes étaient parvenus au moment où on les décrivait. A. RicarD, Professeur de botanique à la Faculté de médecine de Paris, etc. 45 décembre 1840. DESCRIPTION D'UNE ESPÈCE NOUVELLE D'ÉCHINOCACTE. ECHINOCACTUS POLIOCENTRUS , Lem. (ETxM. Nokds, albidus; xévrpo, aculeus.) Famille des Cactées, tribu des Phymatocotylédonées ; Échinocactes -macrogones (Lew., Cact. Gen. Sp.q. nov. ). Drasosis. Globosus, 12-costatus, virens? angulis compressis , undulatis ; areo- lis rotundato-oblongis, distantibus ; aculeis 18 -22, longissimis, albidis, A ee quorum L interiores decussati, recurvati; omnibus ad plantam adpres- sis; exterioribus radiantibus. Descripr. Globosus , vix umbilicatus, duodecim-costatus, glaucescenti-virens ? Angulis repandis, compressis, undulatis, subcrenatis, acutis; areolis ro- tundato - oblongis, distantibus ; adultis subnudis; junioribus cinereo-tomento - sis; aculeis longissimis , griseo-albidis , 18-20-22, quorum quatuor interiori - bus multo longioribus, decussatis, basi nempe subulatis, summo infimoque subdeplanatis ; exterioribus subeylindricis, subæqualibus, radiantibus; supe- rioribus inferioribusque minus longis , ad summum fasciculum plus minusve numerosis suberectisque ; omnibus versus plantam recurvatis. Æloribus fruc- tibusque ignotis. Parrra. Mexicanum imperium, ad locum..…..? Dimens. Planta semi-mortua, sed adhuc integra, 0®,11 centim. alta, toti- dem lata. Æreolis 0",035 ad 0,050 distantibus ; angulis 0,020 altis; acu- leis interioribus 0®,050 ad 0®,056 longis, 0,001 1r2 latis ; exterioribus 0,027 ad 0®,035, quorum summis 0®,018 ad 0®,026-7. Srron. Ex Belgica nuper advectus, sub nomine £. flavo-virens. In quibusdam hortis missa est sub nomine improprio £, flavo-virens? Nomen dicam im- proprium, quia cuticulæ color in planta cito moritura ad nomen specifice constituendum minime valet. Præterea, ex descriptione non vulgata fuerat Arrinir. Ë. Mirbelii necnon proxima videtur, maculisillius albidis prætermissis . Apnorar. Hanc speciem raram , in horto fratrum Celsiorum , ex benevola commu- nicatione, descripsi; quæ et reperitur quoque in monvilliana spectatissima collectione. Cu. Lemame. — "#0 600— — NOUVELLE ESPÈCE DE TILLANDSIA. TILLANDSIA VITELLINA, Lr., KLorz. et 0. (Aligm. Gart., mars 1841.) T. caule brevissimo ; foliis confertis , ereclo-patentibus , lanceolatis , acuminatis , canali- culatis, apice recurvis , læte viridibus , integerrimis , glabris , basi dilatatis., imbricatis ; scapo simplici, nutante, 9-11 floro , articulato , squamis vaginæformibus, convolutis, lon- gissime acuminatis veslilo ; floribus remotis, sessilibus , bracteis foliaceis , perianthio in- teriori duplo triplove fere brevioribus suffultis ; perianthii foliolis exterioribus calycinis , œæquilongis, basi cohærentibus , spiraliter convolutis ; perianthii foliolis interioribus pe- taloideis , vilellinis , spathulatis , subconvolutis , inferne in tubulum connatis , intus nudis , apice patentim recurvis ; genitalibus inclusis. Les auteurs se taisent sur la patrie de cette plante , qui est cultivée en serre chaude. Ca. Lemarme. (1) Articulo jam pridem impresso, sed inedito, in Allgem. Gart. Zeit, (7 janv. 1841) hanc spe- ciem sub nomine supra citato à Dom, Scheidweilerio vulgatam legi ; nihilominus, præ ratione hic allata, nomen specificum meum retineo, eù magis auctoris hujus descriptio est necnon manca, _— AH — NOUVELLE ESPÈCE DE RHIPSALIS (Hariota), Par MM. F. OTTO et Azs. DIETRICH. (Atig. Gartenz., mars 1841.) RHIPSALIS SARMENTACEA, Aucr. R. caule gracili , repente , radicante , parum ramoso , obtusangulo ; angulis 4-8, parum prominentibus ; areolis conferlis, minulis, aculealis , subtomentosulis ; aculeis 8-12, te- nuissimis , setaceis , inæqualibus , reclis, niveis. Habitat in Buenos-Ayres. Cette phrase spécifique s'applique complètement à notre Cereus lumbricoides (Cact. Gen. nov. Spee.q. nov. 1839), plante dont nous n'avions pas encore vu la fleur, lorsque nous en faisions un Cereus. Depuis , ayant eu occasion de la voir fleurir dans les serres du Muséum , nous nous sommes convaincu qu'elle apparte- nait au genre /arivta (Rhipsalis). On la connaissait dans les collections sous les noms impropres de Cereus flagelliformis minor (plante différente) , de Rhipsalis parasitica (plante également fort différente); c’est même sous ce dernier nom qu'elle avait été envoyée d'Allemagne, croyons-nous, au Muséum parisien. Voici le tableau des espèces du genre Xhipsalis, tel que le publient les auteurs : $ IL — Alatæ SIT. — Teretes, 4, Rhipsalis crispata, PFR. 40, —— (Cassytha, GAERTN. _—— Ê latior, ,SALM. —— £ pendula, SALM. 2, —— rhombea, PFR. A1, —— floccosa, SALM. 3 —— ramulosa, PFR. 42. —— funalis, Sam. (R. grandiflora, &. —— platycarpa, PFR. Haw.) 5 —— Swartziana, PrR, (Cact. alatus, Sw.) 13 —— fasciculata, Haw. 6, —— pachyptera, Prr. (Cer, alatus, L. et O.) —— B crassior, SALM. $ II. — Angulosæ.' $ IV. — Articulifere. 7, —— pentaptera, PFR. 44% —— mesembrianthemoides, Haw. 8 —— trigona, PFR 45. =— Saglionis, LEM. 9% —— Jumbricoides? LEM, (sarmentacea, O. et. D.) Nous ajouterons à cette dernière section , pour être rationnel, le À. salicornt- oides, Haw., dont M. De Candolle avait cru devoir faire un genre distinct, mais qui ne diffère pas sérieusement des autres espèces de Rhipsalis. Toutefois, comme l'inflorescence de cette dernière espèce est terminale, et non latérale, on peut sous- diviser ainsi la section des auteurs allemands : $ IV. — Articuliferæ. Rhipsalis (Hariota, Nos. et Apans.). Inflorescentia laterali, Inflorescentia terminali, —— mesembrianthemoides, HAW. —— salicornioides, HAw. —— Saglionis, LEM, ir Divisions que nous avions, au reste, indiquées déjà dans notre dernier ouvrage (1) sur les Cactées. Nous donnerons dans notre Iconographie des plantes de cette fa- mille la figure de cette espèce d’Zariota. i Cu. Lemaire. INFLORESCENCE DES MÉLOCACTES. M. De Candolle avait dit poétiquement (Revue des Cactées, p. 12, 1829) que les Mélocactes étaient composés d'une Mammillaire qui croîtrait au sommet d’un Cierge à tige ovoïde ou d’un Echinocacte, et que leurs fleurs sortaient d’entre les aisselles agglomérées et soudées du spadice laineux qui termine la tige conique ou ovoïde de ces plantes anormales, et leur donne un aspect si étrange parmi leurs étranges congénères elles-mêmes. Tous les auteurs subséquents et nous - même avions admis cette théorie sans examen ultérieur. Il était réservé à un amateur très distingué et fort perspicace (M. de Monville) de démontrer que l’inflorescence des Mélocactes > au lieu d’être axillaire, est com- plètement aréolaire. I1 signala cette importante découverte dans une lettre adres- sée en 1840 à M. le prince de Salm-Dyck. Le hasard > dit-il en substance dans sa lettre, l'y conduisit. Un individu de Melocactus violaceus ayant pourri sur pied au moment de pousser son cephalium , il en boutura la tête , Qui s’enracina (fait fort curieux) , et continua à développer ce dernier organe. Il put aisément alors examiner la floraison de cette plante , et remarqua que les fleurs sortaient des aré- oles qui couronnent les tubercules, comme cela a lieu dans les Échinocactes. Il vé- rifia plusieurs fois ce fait curieux non seulement dans le Melocactus violaceus, mais encore dans le M. obtusipetalus ; ce qui le met désormais au dessus du doute. Cette découverte, qui renverse l’ancienne théorie , remet tout en question dans la classification des Cactacées, œuvre pénible , semblable à celle de Pénélope , et qu'il sera peut-être long-temps encore impossible de terminer d’une manière satis- faisante ; chaque jour nous amenant des espèces qui dérangent les combinaisons le plus savamment établies (Æstrophytum, Anhalonium ) » Où viennent réunir, comme par un chaînon commun, celles qui dès l’abord paraissaient les plus dis- parates. Cu. Lemaire. D EXEMPLE SINGULIER D'HÉTÉROMORPHOSE, Nous possédons en ce moment un individu de Gesneria spicata , qui présente un phénomène physiologique fort intéressant. Des feuilles rudimentaires , c’est-à- (1) Cactear, Gen, nov. Spec.q. nov., 1839, f — dire très réduites quant à leurs dimensions , et dépourvues de pétiolé, sont soudées par leur nervure médiane et par leur face supérieure sur là nervure médiane de feuilles verticillaires normales , de manière à présenter une sorte de double crête sur la face supérieure de celles-ci. Ces rudiments de feuilles ont conservé les dente- lures de leurs bords. Si cette hetéromorphose , à laquelle nous donnons le nom de Phyllocollie in- verse, avait eu lieu, quant à la soudure, par la face inférieure des feuilles , l’ex- plication physiologique du fait serait facile. Il suffirait, en effet, de dire que, plusieurs verticilles foliaires ayant partiellement avorté par une cause quelcon- que, leurs rudiments ont dû se retrouver placés sur des verticilles normaux; mais ici le contraire a lieu. Nous avouons notre impuissance à l'expliquer conve- nablement, et nous déférons le fait à qui de droit en nous bornant à le signaler. Cu. LEemarre. D 0 — NOTE SUR LES PLOMBAGINÉES. La famille des Plombaginées a été subdivisée par plusieurs auteurs en deux tri- bus, savoir : les Siaticees (Staticea, Bartl. ; Armeriaceæ, Dumort.; Staticeæ et Armerieæ, Reïichb.), et les ?lombagees (Plumbaginea genuina, Bartl.; Plumbagineæ veræ, Endl.; Plumbageæ , Dumort.; Dentellarinæ, Reichb. ). Les Sraticees (comprenant les genres {rmeria , Statice et Ægialitis) passent pour offrir comme caractères distinctifs : un calyce scarieux ou coriace; une corolle à 5 pétales distincts, staminifères aux onglets; 5 styles distincts ; un fruit utriculaire , se déchirant finalement à sa base en un grand nombre de lanières. Les ?/omba- gees ( c’est-à-dire les genres ?/umbago, Ceratostigma et Vogelia ) sont censées différer des Staticées par un calyce herbacé, une corolle gamopétale , des étamines hypogynes, un pistil 1-style, et un fruit subcapsulaire. L'examen d’une trentaine d'espèces de Plombaginées a suffi pour nous démon- trer que de ces prétendus caractères distinctifs des Staticées et des Plombagées les uns sont faux ou incomplets , et les autres communs aux deux groupes , ou, du moins, sujets à exception. Le calyce des Plombagées est en effet herbacé chez certaines espèces; maïs, chez d’autres, il est évidemment scarieux entre les côtes; d’un autre côté, il y a plu- sieurs Staticées dont le calyce est parfaitement herbacé. La corolle est gamopétale non seulement chez les Plombagées, mais aussi chez presque toutes les Staticées ; les Ârmeria seulement, genre qui ne compte que trois ou quatre espèces vérita- bles, ont des pétales distincts dès leur base. Le Sfatice monopetala a sa corolle tubuleuse comme les Plombagées; chez les autres Statice , les onglets des pétales sont soudés tant entre eux qu’à-la partie correspondante des filets. L'insertion des étamines offre aussi plusieurs modifications qui n’ont pas été signalées : chez les Plombagées , elles ne s’insèrent pas immédiatement sous l'ovaire, mais au bord = Ÿ d’un disque glandulaire , cupuliforme , hypogyne , engaînant la base de l'ovaire ; chez le Statice monopetala, elles sont insérées à la gorge de la corolle , devant les segments du limbe ; chez les vrais Sfatice, les filets sont soudés vers leur base en androphore adné à la partie gamopétale de la corolle; enfin, chez les {rmeria, les filets sont parfaitement distincts les uns des autres, et à peine adhérents à la base des onglets , de sorte qu'on peut , à la rigueur , les envisager comme hypogy- nes. Toutes les Plombagées ont un pistil 1-style; mais, chez les Staticées , la règle établie est infirmée par le Sfatice monopetala , dont les 5 styles sont soudés jus- qu’au milieu. Enfin, malgré toutes nos recherches, nous n'avons pu découvrir ni Staticée « à péricarpe se déchirant finalement à sa base en quantité de laniè- res », ni Plombagée « a péricarpe subcapsulaire » ; nous avons trouvé, au con- traire (et cela chez beaucoup d'espèces ), que le fruit des Staticées , même à l’é- poque où il se détache spontanément du réceptacle, est un utrieule membranacé, parfaitement clos , indéhiscent , mais facilement séparable en 5 valves. Le fruit des Plombagées est aussi parfaitement capsulaire que possible , car il se disjoïnt dès la maturité , et du sommet jusqu'à la base , en cinq valves caduques. Les erreurs et les exceptions que nous venons de signaler ne nous empêchent pas de reconnaître la validité des deux tribus établies dans la famille des Plombaginées, et que nôus croyons pouvoir définir plus exactement de la manière suivante : PLOMBAGÉES. Corolle hypocratérimorphe ou infundibuliforme, point staminifére. Étamines insérées au bord d’un disque hypogyne , glandulaire , engaïînant la base de l'ovaire. Un seul style. Cap- sule coriace où chartacée , à 5 valves caduques. — Fleurs en grappes, point unilatérales. STATICÉES. Corolle de 5 pétales longuement onguiculés ; onglets staminifères à la base , dressés, con- nivents en forme de tube, en général soudés vers leur base ou rarement distincts. Par excep- tion, la corolle est hypocratérimorphe , 5-lobée, staminifère à la gorge. Styles 3 à 5, distincts dès leur base, ou, par exception , soudés jusque vers leur milieu. Péricarpe membranacé , indéhiscent , mais facilement séparable en 5 valves. Le genre Plumbago, suivant notre manière de voir, doit être réduit aux limi- tés qui lui furent assignées par Tournefort; ainsi considéré , il ne comprend que le Plumbago europæa, et une ou deux espèces voisines dont les caractères généri- ques sont les suivants : Calyce conoïde , 5-costé, 5-denté, scarieux entre les côtes, à base charnue, écostée ; côtes larges , planes, 1-nervées , presque contiqués , ciliées de glandules stipitées. Corolle infun- dibuliforme}; limbe 5-parti, subringent, à segments presque dressés, subconvolutés , imbri- qués par les bords , carénés en dessous , un peu inégaux. Étamines un peu plus longues que le tube de la corolle ; anthères elliptiques-oblongues. Disque entier ou 5-lobé , cupuliforme. Ovaire ovoïde, 5-gone, courtement stipité. Style long , filiforme , épaissi vers la base; stig- males courts , filiformes , oblus, ciliés de glandules stipitées, Capsule crustacée, fragile, AQU ovoïde , prismatique-pentagone , courlement rostrée, 5-valve , recouverte par: le calyce, dont la base (devenue coriace) est garnie de 5 tubercules alternes avec les côtes. Graine conforme au péricarpe. — Herbes vivaces , âcres , à racine pivotante, polycéphale. Parties herbacées parsemées d’une pubescence furfuracée très fine. Feuilles un peu charnues, sessiles, amplexi- caules-biauriculées, très entières ou trés finement dentliculées. Grappes axillaires et termi- nales , solitaires , courtes , sessiles, subcorymbiformes. Pédicelles courts , dressés , articulés par les deux bouts , 3-bractéolés à la base. Corolle d'un violet pâle, à nervures pourpres. Graine à tégument simple , crustacé. Périsperme épais. Embryon jaune. Cotylédons ellipti- ques , oblus ; radicule columnaire , presque aussi longue que les cotylédons. Deux espèces très distinctes paraissent avoir été confondues sous le nom de Plumbago europæa. — L'une, qui est le P/umbago europæa de la plupart des au- teurs (Bot. Mag., tab. 1247. — Flor. Græe., tab. 191), probablement aussi celui de Linné , et à laquelle se rapporte peut-être également le ?/umbago lapathifolia Bieberst. , est une plante de 1 à 4 pieds de haut, à feuilles d’un vert glauque, cor- diformes à la base, finement denticulées et scabres aux bords, la plupart très obtu- ses : les inférieures ovales, ou obovales, ou oblongues-oboyales, ou lancéolées-oblon- gues ; les raméaires et les ramulaires oblongues, ou ovales-oblongues, ou lancéolées- obovales. Les lobes de la corolle sont oblongs-obovales, arrondis au sommet; le disque est à 5 lobes obtus, alternes avec les filets. — L'autre espèce, que nous ap- pelons Plumbago angustifolia (1), et qui est cultivée au jardin du Muséum sous le nom de Plumbago europæa (nom sous lequel elle fut envoyée en pied , il ya upe dizaine d'années, du jardin botanique de Brest), se distingue facilement du vrai ?lumbago europæa à ses tiges hautes de 3 à 5 pieds, notablement plus gré- les, à rameaux inférieurs très longs , diffus; à feuilles d'un vert sombre, étroi- tes, pointues ; à base sagittiforme ou hastiforme. Les feuilles caulinaires inférieu- res sont lancéolées, ou lancéolées-oblongues , ou lancéolées-elliptiques, finement denticulées et scabres aux bords; les feuilles raméaires et les feuilles ramulaires sont linéaires , ou lancéolées - linéaires, ou linéaires - lancéolées , en général très entières et lisses aux bords; les lobes de la corolle sont ovales ou elliptiques , acu- minulés; le disque n’est point lobé. La fleuraison de cette espèce est beaucoup plus tardive que celle du ?/umbago europæa; elle ne commence à Paris qu’en octobre, et dure jusque vers le milieu de novembre, à moins qu'il n'y ait des froids rigou- reux précoces ; aussi la plante mérite-t-elle d’être cultivée dans les parterres. Nous fondons sur le Plumbago micruntha Ledeb. le g. ?lumbagella (2). Cette plante diffère des autres genres de la tribu des Plombagées 1° par le calyce, pro- fondément 5-fide, écosté, à tube fructifère, garni de 5 crêtes longitudinales , fon- gueuses, dentées , alternes avec les segments ; 2° par une corolle tubuleuse-cylin- dracée, très courtement 5-fide, à peine plus longue que le calyce; 3° par un style court , à peine aussi long que les stigmates. Cette espèce est annuelle (cas très rare ou peut-être unique dans la famille), à tige paniculée. Ses feuilles sont minces s (4) Spach, Hist. des plantes phan,,t, X, p. 837. (2) Id., {, c., p. 333, glabres , amplexicaules, sinuolées - denticulées, pulvérentes en dessous; les fleurs sont glomérulées aux aisselles des feuilles supérieures et des bractées. Enfin nous croyons que le ?/umbago auriculata Lamk. , le Plumbago rosea L., le Plumbago scandens L., et autres espèces voisines, doivent constituer éga- lement un nouveau genre, que nous appelons P/umbagidium (1), et qui se carae- térise comme suit : Calyce cylindracé, 5-costé, 5-denté, scarieux entre les côtes, à base charnue, écostée; côtes larges, convexes, hérissées de sétules glandulifères. Corolle hypocratérimorphe ; limbe 5-parti, non ringent; à segments plans , étalés, presque égaux, carénés en dessous. Étamines un peu plus longues que le tube de la corolle; anthères cordiformes-ovales. Disque profondément 5-lobé. Ovaire sub- globuleux ou conique, courtement stipité. Style long, filiforme ; stigmates filifor- mes, obtus, ciliés de glandules stipitées. Capsule conique ou ovoïde , 5-gone, char- tacée, fragile , b-valve, recouverte par le calyce, dont la base est courte, cupuli- forme, lisse, coriace, point tuberculeuse. — Arbustes à rameaux diffus ou grim- pants. Feuilles coriaces ou subcoriaces , très entières , rétrécies en pétiole, à base amplexicaule ou subamplexicaule, quelquefois 2-auriculée (comme stipulée ). Grappes terminales ou axillaires et terminales. Pédicelles courts, 3-bractéolés à la base ; les fructifères réfléchis, Le Siatice monopetala L. a été élevé à juste titre par Mœnch au rang de genre sous le nom de Limoniastrum (2): car, outre la corolle hypocratérimorphe qui ca- ractérise ce genre parmi les Staticées, il se distingue aussi par des feuilles munies d'une gaïne stipulaire comme celle des Polygonées, par son inflorescence garnie de gaïnes semblables à celles des feuilles , par les étamines insérées à la gorge, et non au fond de la corolle; enfin par les styles soudés jusqu’au milieu , et mon libres dès la base. Ce genre établit le passage des Staticées aux Plombagées. Le genre rmeria est très nettement caractérisé par sa corolle à onglets parfai- tement libres, et c’est à tort qu’on a attribué le même caractère aux Sfatice. Le genre Statice offre plusieurs groupes secondaires fort tranchés tant par le port que par d’autres caractères, et qui peut-être ne méritent pas moins que les Ayrmeria de figurer comme autant de genres; mais, n’ayant pas eu le loisir d’en étudier toutes les espèces, nous nous bornerons à signaler comme autant de sec- tions les deux modifications les plus importantes, I. Limonium , Spach (3). — Herbes vivaces. Tiges paniculées, aphylles, mais garnies à chaque articulation d’une écaille à base engaînante ow subamplexicaule. Feuilles radicales coriaces , persistantes, très entières ou subsinuolées, roselées , rétrécies en pétiole. Épis dis- posés en panicules en général dichotomes ou trichotomes. Point de fleurs alaires. Calyce à limbe 5-fide ou 5-lobé. Ce sous-genre comprend la plupart des Saticec des auteurs. (4) L, c., p. 888, (2) Spach, L, c., p. 840. (3) L, c., p. 345, due D ds IL. Pterocladus , Spach (1).— Herbes vivaces. Tiges paniculées ou dicholomes, aphylles ou feuillées, garnies (de méme que les rameaux et les ramules) de 2 à 4 ailes foliacées, inégales. Chaque articulation est garnie ( méme lorsqu'elle porte des feuilles ) d’une écaille scarieuse. Feuilles radicales soit spatulées et très entières , soit sinuées-pennalifides ; feuilles cauli- naires soit nulles, soit demi-verticillées (ternées) sous l’écaille articulaire, soit fasciculées à Paisselle de l’écaille articulaire. Épis très denses, scorpioïdes , disposés en cymes ou en pa- nicules. Fleurs toujours fasciculées sur chaque articulation du rachis. Point de fleurs alaires. Ce sous-genre comprend les Statice sinuata, tripteris, mucronala , etc. Er. Spacu. ———’mr Q 00 DESCRIPTION D'UN GENRE NOUVEAU ET D'UNE ESPÈCE NOUVELLE DE LA FAMILLE DES CRASSULACÉES. (Alig. Gartenz., 9 janv. 1841.) PACHYPHYTUM (rayvs, épais; guré, feuille), novum genus, L. et O. — Calyx 5-partitus , campanulatus; laciniis inæqualibus, foliiformibus , corolla lon- gioribus. Corolla gamopetala, perigyna, 5-partita, hypocraterimorpha; /imbi lobis patentissimis, in fauce ad marginem dilatato-involutis, eucullato -bilobis. Stamina decem , æquilonga , exserta, quorum quinque epipetala, alia perigyna, sepalis opposita ; antheræ terminales, erectæ, biloculares; pollinis granula elon- gata, subtriangularia , marginibus involuta. Squamulæ nullæ. Ovaria 5, libera, unilocularia ; stigmata capitata, plurima; ovula in placenta suturæ ventrali adna- ta, horizontalia, anatropa. Capsulæ folliculares 5 , in stylos subulatos attenuatæ, liberæ , divaricatim patentes , intus longitudinaliter dehiscentes , polyspermæ. Se- mina plurima minutissima , fusco-badia, elongato-scrobiformia ; a/bumen carno- sum ; embryo axi albuminis orthotropus , cylindraceus. Suffrutez mexicanus , carnosus ; fo/ia magna, crassa , rosulata. Flores biseria- 1es , secundi, hracleis magnis, carnosis, suflulti, in spicam cernuam congesti. Pachyphytam bracteosum , Kiorzscu. — Suffruticoso, glaucescenti-albido; cau- le brevi, crasso ; foliis rosulatis, magnis, obovato-cuneiformibus , crassis, carnosis , obtuse apiculatis ; floribus secundis , dense spicatis, bracteatis; spica cernua; bracteis magnis, crassis, obovatis, brevissime acutis, sessilibus, basi sagittatis , unilaterali-bifariam imbricatis ; calycis laciniis elongatis, brevissime acutis , co- rolla longioribus ; corollæ limbo coccineo; antheris exsertis; stigmatibus capi- tatis, viridibus. Selon les auteurs, ce genre est très voisin des genres Cotyledon et Pistarinia , dont il diffère cependant par son ample calyce campaniforme, par la brièveté du tube de la corolle, et par l’appendice des lobes bilobés des lacinies du limbe. Pour (1) L, c,,p. 348, en M — nous , ce genre nous semble encore plus voisin de l’Echeveria, auquel il devra peut-être être réuni plus tard. Cu. L. 2 0 © ———— BROMÉLIACÉES NOUVELLES DU JARDIN DU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE DE Panis. NEUMANNIA, Nos. — Calyx tubo brevissimo , basi ovarii adnato; /mbo erec- to, convoluto. Corolla petalis erectis, posteriori majore expanso, lateralibus convolutis. Stamina 6, filamentis liberis, basi nudis (squamulis nullis); an- theris linearibus , basifixis, erectis , approximatis , liberis , inclusis. Ovarium li- berum, parte infima calycis tubo adnata; carpellis tribus angulis interioribus tantum cohærentibus, multiovulatis ; ovulis ascendentibus, chalaza processu su- bulato superata. Stylus trigono-filiformis ; stégmata linearia , convoluta. Capsula trilocularis , coriacea, dehiscentia septicida. S'emina ascendentia , basi et apice in processum filiformem desinentia, #ucleo cylindrico in medio incrassata. Genus Bonaparteæ (Flor. peruviano), structura seminum affine , differt cap- sulæ dehiscentia septicida seminibusque valvarum insertis, antheris inclusis, erec- tis, corollæ calycisque forma. Pitcairniæ forma calycis et corollæ affinis , differt ovario vix basi calyci adnato, seminibus longissime appendiculatis et inflorescentia. Genus dixi in honorem peritissimi horticultoris Neomanx , caldariorum horti re- gii parisiensis præfecti. Neumannia imbricata, Nos. — Caule brevissimo , surculos emittente, folüs anguste lanceolatis , acuminatis, membranaceo-nervosis, glaberrimis, integerri- mis ,.basi angustatis remoteque spinoso-dentatis ; floribus spicatis; spica cylindri- ca, elongata; bracteis arcte imbricatis, ovatis, acuminatis, flores suboccultan- tibus. Habitat Mexico, unde semina attulit clar. Anprreux. BILBERGIA quesneliana, Nos. — Caule elongato , erecto, dense folioso; folris rigidis, patentibus recurvisque, canaliculatis , basi dilatis, apice acutis , margine tenue et dense serrato-aculeatis , superioribus in bracteis sensim mutatis, scapo adpressis , lanceolatis, acutis ; floribus in paniculam coarctatam , spiciformem, cylindricam , digestis ; bracteis ovatis, integerrimis, transverse plicatis , basi con- volutis, externe roseis, lanugine albo inspersis, flores suboccultantibus ; sepalis erectis, obtusis, roseis ; petalis conniventibus, oblongis, concavis , obtusis , apice cæruleo-violaceis. = Bu Habitat insulam Cubam , prope Havanna, unde accepit clarissimus horticultu- ræ fautor et patronus Quesxez , qui plantam in suis caldariis florentem horto regio parisiensi misit. Errore hanc plantam et sequentem, in Ann. Sc. nat., t. XV, ut Guyanæ incolas indicavi. Species Bilbergiæ fasciatæ ( Bot. Reg., 1150 ) proxima. Differt scapo bracteis vestito ; énflorescentia dense imbricata , cylindrica ; bracteis ovatis, integerri- mis, obtusis, foliisque longioribus, acutis , dentibus tenuioribus et approximatis. ÆCHMŒA fulgens, Nos. — Floribus racemoso-paniculatis; racemis laterali- bus, brevibus, paucifloris; hracteis brevissimis, triangularibus, rachique cocci- neo-fulgentibus; calyce crasso; laciniis ovatis , obtusis , apice conice conniventi- bus , petalis limbo ovato, arcte convoluto; foliss latis , obtusis , rigidis, non car- nosis , canaliculatis , tenue dentatis. Habitat Brasiliam , prope Fernambouec , ubi cognomine Exarreta penacho ver- melho noscitur, et unde accepit clar. Quesnez , qui Museo parisiensi specimen floribus ornatum misit. A genere Æchmea differt tantum defectu bractearum cyathiformium; convenit autem characteribus sequentibus : Petala unguiculata, multinervosa ; /imbo ova- to, concavo, erecto. Squamæ sex, ad basim petalorum geminatæ, stamina iis- dem adnexa stipantes , cuneatæ, fimbriatæ. S/amina sex filamentis planis, tria ad basim petalorum inserta, tria alterna , libera. Æntheris medio dorso apice fila- mentorum insertis; /obis parallelis, rima longitudinali dehiscentibus. Ovarium inferum, parietibus carnosis , triloculare; ovulis duodecim, ex parte superiore cujusque loculi pendentibus, ovatis, fuwnzieulo carnoso, brevi, insertis; chalaza processu subulato, inflexo, superata. S/ylus trigonus; sigmata tria, erecta, com- presso-plumosa. Bibergiam purpureo-roseam (Bot. Mag., 3304) primo visu ad memoriam revocat, quæ vero valde differt bracteis longioribus, acuminatis; sepalis acutis, erectis , nec conice conniventibus ; petalis oblongis, non arcte convolutis. ARÆOGGGCUS, Nos. — Calyx tubo ovario adnato; /ëmbo tripartito, connivente. Petala tria, erecta, convoluta , basi nuda; squamulæ nullæ. Stamina sex, erec- ta, inclusa; fflamentis planis ; antheris dorso affixis ; lobis parallelis. Séylus fili- formis ; stigmata tria, erecta, exserta. Ovarium calyei accretum, subglobosum, triloculare ; loculis dispermis ; ovulis angulo superiori suspensis, collateralibus ; funiculo turbinato ; chalaza in acumine uncinato extensa. Fructus carnosus, globosus ; seménibus sex, oblongis; chalaza in processu semini subæquali, incur- vo, producta. Embryo perispermo inclusus. ee 2 Aræococcus micranthus, Nos. — Caule brevissimo, surculos emittente; folits paucis, linearibus, elongatis, acutis, subplanis, coriaceis, lævibus, remote nigro dentatis, dentibus brevibus, patentibus; scapo elongato, divaricate paniculato; ramis flexuosis; floribus minimis; bracteis ovato-acuminatis, stipatis; ca/yce tubo adnato, globoso; limbo brevi, trifido; laciniis convolutis, connice conni- ventibus ; petalis erectis, oblongis, acutis, convolutis. Habitat Guyanam, prope Demerari. Horto parisiensi ex Britannia missUs , ju- lio 1839 floruit , et fructus quosdam perfecit. Genus novum, Æchmææ affine, differt squamarum defectu ad basim petalo- rum, et ovarii loculis dispermis nec polyspermis. An. BRONGNIART. ns 0 © © ——— GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES BROMÉLIACÉES, ACANTHOSTACHYS, Line, Kiorzsen et Orro (/cones PI. rar. hort. reg. bot. berol.).— Perigonii superioris sexpartiti /aciniæ exteriores calycinæ, compres- so-trigonæ, postice complicatæ , carinatæ, antica dorso convexa ; interiores peta- loideæ , exterioribus longiores , supra basim nudæ, squamosæ aut bicristatæ , demum spiraliter contortæ. Sfamina 6 : exteriora epigyna, interiora epipetala ; filamenta linearia ; antheræ erectæ, lineares, biloculares, intus longitudinaliter dehiscentes ; pollinis granula ovalia. Ovarium inferum , triloculare , compresso- trigonum; loculis biovulatis; ovula elliptica , apice tuberculata, e placentis ge- minis, divaricatis , eruciformibus, ex apice anguli centralis loculorum horizonta- lia, anatropa. Stylus filiformis ; sigma infundibuliformi-trilobum , minutissime fimbriatum. Bacca arida, perigonii laciniis coronata , compresso-triquetra , trilo- cularis, apice convexa, inflata. Semina in loculis bina , ex apice loculorum pen- dula , ovoidea, compressa; {esta membranacea, atra. — Herbe brasilienses , foliïs radicalibus, coriaceis, carinatis, spinoso-dentatis; scapès simplicibus aut ramosis ; floribus dense spicatis, singulis spathaceo-bracteatis. Acanthostachys s/robilacea, Aucr. ct. (Le., t. IX). — Foliis radicalibus 5, longissimis, leviter incurvis , angustis , crassis , pungentibus , canaliculatis, mar- gine dentato-spinosis , subtus convexis , albido-leproso-furfuraceis | basi vagina- tis; squamis brevibus, foliiformibus vestitis; scapo simplici , longo, furfuraceo- leproso , leviter striato, infra spicam brevem spathis duabus, longis , foliaceis vestito; bracteis unifloris, carnoso - coriaceis ; ovatis , acuminatis , recurvis, ig- neis, ad basim flavidis, margine dentato - spinosis ; perianthii laciniis exteriori- bus glumaceis, flavidis; interioribus petaloideis , pallide sulfureis. Ce genre est fondé sur la Aohenbergia strobilacea de Schultes. Cx, Le h EL GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES ARACÉES (AroIpérs). GONATANTHUS, Kcorzscu. — Spatha persistens, ad basim globoso-constricta , convoluta, in genu obliquum , pollicare , dilatato-complanata , antice aperta, apice convolutim transiens; /mbo longissimo, convoluto. Spadix liber, brevis , inter- rupte androgynus; genitalibus rudimentariis infra ovaria et stamina ; appendice sterili nullo. Antheræ 6, uniloculares, connatæ, connectivo crasso, peltato , 6- lobato, brevi, stipitato verticillatim adnatæ, infra apicem prodehiscentes. Pollinis granula lenticularia, minutissime echinata. Ovaria plurima, conferta, libera , unilocularia, intus ad apicem appendice columnari pendula , basimque appendice centrali, scutellæformi instructa. Ovula plurima, conferta, infra scutellam basi- larem affixa, e funiculis longiusculis erecto-incurva, orthotropa. Sigma sessile , umbilicato-depressum. Baeca …... ? — Herba indica? rhizomate tuberoso , api- ce stolonifero ; foliis tempestivis, peltatis ; spatha alutacea. Gonatanthus sarmentosus , L., K. et O. — Rhizomatibus tuberosis, apice stoloniferis ; fo/iis membranaceis, peltatis, ovatis, brevi-acuminatis, basi corda- to-emarginatis ; petiolis teretibus, glabris, albescenti-viridibus; spatha longissima, alutacea, convoluta; spadice brevi; antherarum connectivis apice atro-purpu- reis. Icon. PI, rar. Hort. Reg. bot. berol., 33,t. XIV. — "re 0e—— NOUVELLE ESPÈCE D'ÉCHINOCACTE. ECHINOCACTUS HELIANTHODISCUS. (Hexv00s, soleil [fleur] ; dicxds, disque. ) Duexosis. Æ. exacte turbiniformis , apice discoideo-deplanato, tubereula - 10, umbilicato ; radice fibrosa, napiformi; aculeis paucissimis (3-4 in una- quaque areola), gracillimis , stramineis, umbilicum solummodo circumdan- tibus ; tuberculis tetragonis, obtusis; tomento pauco, albido ; areolis ménimis, subfossulatis ; floribus rubro-luteolis ? Descripr. E. glaucescenti-virens, exacte turbiniformis , habitu valde peculiari; vertice plano, prorsus discoideo, tuberculato, vix umbilicato. T'uberculi tetrago- ni, obtusi, confertissimi, compressi, æquales, parvi, ad summam plantam (in discum) manifesti, ad lateralem obsoleti, et tune evanidi ; areolæ minimæ, tomentosæ, fossulis ad umbilicum valde tomentosum conversis, tomento albido, circumdantes inermes, centrales solummodo aculeatæ ; aculei 3-h, griseo-rosei, ad apicem nigricantes , plano-filiformes , pilosiores, in areolæ angulo exteriore ms US siti, erecti, apice versus umbilicum curvato; floribus centralibus, rubro-luteolis (teste horticultore). Planta superficie Zelianthi annui in fructificatione discum florulis denuda- tum ad mentem omnino revocat. Quem quidem Echinocactum, forma insolita apprime notandum , probabiliter in europæis collectionibus unicum, e mexicana regione recens advectum, in Dom. Odieri caldario ( Bellevue, prope Lutet.-Paris.) admiratus sum. Icon veracissima deseriptioque ejus locupletior mox in hoc opere edentur (1). Altit. tot. specim. 8 centim. totidemque lat, Ca. LEeMaIRE, GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES CINCHONACÉES. | (Bot. Reg. Misc., 430, 1841.) . LINDENIA, Benra., 7. Harti., 84, n° 581. (Rubiaceæ-Rondeletiæ. ) — Caty- cis tubus turbinatus, 5-costatus; limbus 5-partitus, laciniis angustis, acutis. Corolla hypocraterimorpha, #wbo longissimo , tenui, æquali; lmbo 5-partito ; la- ciniis oblongis, patentibus , æstivatione imbricatis. /ntheræ 5, lineares, sessiles ad corollæ sinus. S/ylus filiformis, a basi glaber, apice incrassatus, brevissime bi- fidus; lobis intus stigmatiferis. Capsula (junior) laciniis calycinis coronata , bilo- cularis; placentis centralibus. Semina numerosissima, angulata. Lindenia rivalis, B., L. ce. — Frutex 2-3-pedalis, tam habitu quam charac- teribus Jugustæ affinis, corollæ forma generice distinctus. Folia ad apices ramo- rum approximata, opposita, breviter petiolata, oblongo-lanceolata , acutiuseula , integerrima, basi angustata , juniora præsertim ad venas uti ramuli et petioli pube brevi tomentella, adulta supra fere glabra. Stipulæ utrinque solitariæ, latæ, subu- lato-acuminatæ, fusco-membranaceæ, in vaginam brevem connatæ, deciduæ. Corymbus terminalis, condensatus , pauciflorus. Zracteæ oblongo-lineares, ovario paulo longiores. Flores subsessiles. Calycis tubus per anthesim 3-4 lin. longus ; laciniæ anguste lineares, 5-6 lin. longæ. Corollæ tubus 5-5 1/4 lin. longus , te- nuis, pubescens; laciniæ limbi pollicares. M. Lindley fait remarquer ( /. c.) que ce genre ressemble au Tocojena par la forme de sa fleur, à l’ Augusta ou au Portlandia par la nature de son fruit. Le Lindenia rivalis forme un beau buisson, et produit des fleurs aussi grandes que celles de l'Oxyanthus. M. Hartweg découvrit la plante qui en fait le type près de Vera-Paz. Ca. LE. (4) Alterius ex eadem regione antea advecti, plane consimilis, infelici casu mortui, cadaver in bo- tanicotheca Musæi hist, nat, paris,, ex curis Dom, Ad, Bronguiart, administratoris, conseryatur, hs, |: es "NOUVEAU GENRE DE LA FAMILLE DES CONVOLVULACÉES. RHODORHIZA , B. W.— Calyx pentaphyllus, bibracteolatus, post anthesim immutatus. Corolla campanulata , limbo plano. Sfamina 5, imo corollæ tubo in- serta , subinclusa. Ovarium conicum, apice attenuatum , biloculare, 4-spermum. Stylus simplex aut subnullus. Stigmata filiformia , teretia, vel in unum solubile coalita. Capsula unilocularis (abortu) , mono-di-sperma, evalvis, demum a basi ad apicem irregulariter dehiscens. Semina ovato-conica , erecta. Embryo perispermo mucilaginoso immersus. Cotyledones contortuplicatæ, in laminas duas tæniæfor- mes divisæ. Aadieula infera, recurva. — Frutices aut Suffrutices canarienses , erecti vel diffusi;, fo/iis alternis vel sparsis, linearibus vel lanceolato-linearibus , integerrimis; floribus ad apices ramorum late paniculatis vel axillaribus , pedun- culatis; peduneulis uni-multifloris. M. Lindley, dans le numéro d’août du PBotanical Register, ayant figuré le Con- volvulus scoparius (Horr. Kew. ef Arr; Breweria scoparia, Linnz., FT. med.), reçut depuis une lettre de M. Barker Webb, dans laquelle le savant auteur de /a Flore des îles Canaries établit que , il y a onze ans déjà, il avait, étant dans les îles Canaries mêmes, formé le genre #hodoriza (dont nous donnons ci-dessus les caractères tels qu'ils ont été déterminés par l’auteur ) aux dépens des Convol- vulus floridus et scoparius , auxquels il ajouta une nouvelle espèce, le À. glandu- losa, qu’il publiera plus tard dans le.bel ouvrage que nous venons de citer. Le À. glandulosa diffère principalement des À. scoparia et florida par son style simple , se séparant néanmoins facilement en deux branches ; mais le stigmate n’en est pas capité comme dans le Porana. Le genre Rhodoriza se distingue du genre Convolvulus par sa capsule mono ou disperme , dont la déhiscence , lors- qu'elle est complètement mûre , a lieu de la base au sommet. Les valves en sont oblitérées. Ces caractères du fruit le rapprochent du genre Porana, Burm.; mais, chez lui, comme dans ce genre, le calyce ne s'accroît pas après la floraison. Il n’a pas non plus deux stigmates largement arrondis, situés au sommet d'un long style simple, légèrement bifurqué à son extrémité. Les racines des deux espèces originales sont odorantes ; et produisent, par une simple distillation, ce qu’on appelle de l’huile de Rhodium (unde nomen gene- ricum), avantage qu'elles possèdent avec quelques autres plantes indigènes en Grèce et dans l'Amérique. Cu. Lemare. (Linozev's Maiscell., Bot. R., 52, sept. 1841.) EE Ce NOUVEAU GENRE DE LA FAMILLE DES ARALIACÉES, Par A. G. Miquet. (Comm. Phytog. fasc. II, Lugd.-Batav., 1810.) DIMORPHANTAUS (1). #ores dimorphi : Terminalium fertilium — calyx tu- bo cum ovario coalito, campanulato-cylindraceo vel ovato, pentagono; /imbo quin- quedentato patente , dentibus demum clausis. Sfy/i quinque, e disco epigyno crasso prodeuntes, plus minusve divergentes, persistentes ; sigmatibus simplicibus. Ova- rium quinqueloculare ; ovula ad angulum superiorem internum in loeulis solitaria, pendula. Reliquorum sterilium — minorum ealycis tubus brevissimus, hæmisphæ- ricus, limbo quinquedentato ; s/yli breves , supra discum epigynum erecti, conver- gentes, vix stigmatosi; ovarium abortivum, obscure quinqueloculare. Petala in utroque flore quinque, disci epigyni angulis inserta, libera rariusve apice cohæ- rentia, demum reflexa. Sfamina quinque, petalis alterna ; f/amenta subulata , elongata ; antheræ incumbentes , postice affixæ. Drupa baccata , costata, calycis limbo clauso stylisque inflexis coronata, pentapyrena. Semina inyersa. Embryo in apice albuminis carnosi brevis , orthotropus ; radicula supera. Frutices vel Herbæ in Japonia et Sina indigenæ , aculeatæ vel fere inermes ; foliis alternis, pinnatis vel bipinnatis, rachidibus articulatis ; foliolis petiolulatis, serratis , petiolis basi incrassata vaginantibus , nunc stipulatis ; floribus racemosis, bracteatis; racemorum terminalium solitariorum aut umbellatim congestorum bracteatorum ramis umbelligeris ; umbellis globosis ; floribus in pedicellis articu- latis ; terminalibus præcocioribus , majoribus, longioribus, fertilibus; reliquis mul- to magis serotinis , minoribus, brevibus, genitalia masculina normalia, feminea plus minusve abortiva ferentibus. SPECIES, Dimorphanthus e/atus, Mio. — Aralia chinensis, L.2? exclusis certo synony- mis Raeou et Raumpanr, Aralia chinensis reliquorum auctorum huc non pertinet. Habitat in Japonia. Dimorphanthus edulis, MiQ. — Aralia cordata , Tuvs., Fl. Jap. — Aralia edulis, Siws. et Zucc., F1. Jap. Habitat in Sina ? In hortis japonicis colitur. Eee (4) Aiuopgos, qui a deux formes ; &vbos, fleur, C. L, et Q Q © ne —— æ 4 — GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES URTICACÉES, Par Le Mème (/. c.). SPLITGERBERA. Flores monoici, spicati; fasciculi sexu distincti, involucro inæ- quali tetraphyllo cincti , spicatim dispositi. Spicæ masculæ in caule inferiores ; qua- tuor sexve flores in singulo fasciculo. Perigonium calycinum regulare, quadripar- titum ; /aciniis æstivatione valvatis. S/amina quatuor, perigonii laciniis opposita ; filamenta petaloïdeo-subulata, primum inflexa, dein patentia; an theræ bilocula- res, ellipticæ, incumbentes, introrsæ, dorso affixæ. Ovarii rudimentum. Spicæ feminæ in caule superiores; rarius spicæ androgynæ. Perigonium cum ovario arcte cohærens , fere connatum ; ore libero , plerumque tridenticulato; stylo cy- lindrico , subglabro , in stigma elongatum, villosum transeunte. Ovarium uni- loculare ; ovulum unicum , e basi erectum , orthotropum. Genus in honorem amiciss. viri F. L. Splitgerber, Amstelodamensis, scientiæ to- ti dediti dictum , ad typum Urtieam bilobam sub nomine in horto Roterodamen- si nuper advectum, formatum, inter genera dicta Urticam et Parietariam fere medium. SPECIES. Splitgerbera japonica , Mig. — ÜUrtica biloba, Horruz. ——_——— "CT ES © GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES DIPTÉROCARPACÉES (1), Par P. W. KontTHars. (Verhand, over Naiuurl. Gesch. der Nederl. overx. Bezilt., etc. Leiden, 4840.) RHETINODENDRON (2). Calyx profunde quinquepartitus , excrescens. Corolla pentapetala, æstivatione convoluta. Stamina quindecim, biserialia : serie interiore staminibus 40, et serie exteriore staminibus 5 calycis laciniis, et 5 seriei interioris oppositis et connatis ; antheræ basi affixæ , locellis inæqualibus ; connectivum (3) glandula terminatum. Ovarium triloculare , loculis bi-ovulatis ; ovu/a subcollate- ralia , descendentia. Siylus subteres ; stigma capitatum, integrum vel dentatum. Capsula (auct. Roxsuremio in l’ateria lanceæfolia) solida , trivalvis. S'emina solitaria vel geminata; integumentum (simplex? Roxs.) in semine immaturo du- (2) Nous croyons devoir dériver littéralement le nom de famille du nom même du genre qui en est le type (Dipterocarpus), l’altération que lui a fait subir M. Lindley (Diptéracées) nous semblant un mauvais précédent à imiter, C, L, (2) Puri»s, résine; dévdpos, arbre. Nous nous sommes permis, en conséquence de l’étymologie, de rectifier l'orthographe de l’auteur, qui a écrit, par un lapsus calami sans doute, Retinodendron. C, L. (3) Connexivum , imp. auctor, = 0f9— plex. Embryo erectus (inversus); cotyledones subæquales, crasse-carnosæ, bilobæ ; radicula lanceolata (Roxs.). Arbores. Folia alterna , oblonga , coriacea ; stipulæ oblongæ, laterales. Flores axillares vel terminales, paniculati. Vareriæ species, L. et Roxs., #1. Ind. I, 602. SPECIES. Rhetinodendron /anceæfolium, Kus. — J’ateria lanceæfolia, Roxs. Rassak | Kus. — Foliis ovali-oblongis, obtuse acuminatis, ba- si obtusis; stpulis obtusis; paniculis divaricatis; s{igmate truncato-denticulato. Crescit ad flumina Baritto, Kapoeas, etc. Borneo. pauciflorum, Kus. — Foliis oblongo-ovalibus, obtuso-acumi- patis, basi acutis ; tnflorescentia racemoso-paniculata; s#i- gmate capitato. | Crescit juxta Indrapoera, Sumatra. À Ge GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES MALVACÉES. ; Par F. Kiorzscu. { Icones Plant. rar. Hort, reg. Berol. Link, KLOTzsCH et Otro, heft. I, 1841,) ASTEROTRICHION (1). — An dioica? Calyx monophyllus, campanulatus, quinquefidus, nudus, in fundo foveolis quinque nectariferis vestitus. Petala 5, unguiculata , ad basim subcoalita, calycis laciniis alterna. Stamina decem quinde- cimve, fertilia, inæquilonga, hypogyna; filamentis in tubum coalitis, superne liberis : exterioribus brevioribus; antheris unilocularibus, reniformibus, rima transversali dehiscentibus. Ovarium biloculare , loculis uniovulatis ; ovula pendu- la, semianatropa. Styli 2, clavati, inclusi; sfigmata incrassata , truncata. Fructus ? Frutex Novæ-Hollandiæ, facie Commeérsoniæ, pube stellato-furfuracea undi- que obductus; foliis alternis, serratis , exstipulatis; floribus racemosis, in apice ramulorum axillaribus. Asterotrichion sidoides. Foliis petiolatis, lanceolatis, acuminatis, serratis, supra rugulosis , læte viridibus, pube stellato-furfuracea , sordide albida sparsim , subtus , ramisque densissime obductis; calycibus quinquefidis, campanulatis , al- bido-viridibus , basi rubicundis; petalis albidis , obovatis, unguiculatis , intégris, basi inter se et cum tubo stamineo coalitis , parce pubescentibus; flamentis stylis que candidis ; antheris luteis. Plante cultivée dans le Jardin royal de Berlin. (1) Aorip, étoile; 07, Oprycs, poil. C. L. RS Q © CE , NOUVEAU GENRE DE LA FAMILLE DES ORCHIDACÉES, TRIBU DES DENDROBIÉES, Par le D" Kiorzseu. (Allg. Gartenzeit., 53, 1841.) SCELOCHILUS (1). — Perigonii foliola exteriora conniventia , carinata, basi leviter coalita, lateralia labello supposita, ad apicem connata, ad basim in calcar obtusum producta; éuteriora exteriori postico æqualia. Labellum integrum , infer- ne attenuatum , basi bifidum , infra basim columnæ obsolete continuum, ad mar- ginem infra medium bicorne; disco calloso, puberulo , antice bidentato; dentibus obtusis, conniventibus. Columna semiteres, apice subemarginata. {nthera unilo- cularis. Pollinia 2, solida, sphærica. — Æerba caracasana, epiphyta ; rhizomate cæspitoso ; pseudobulbis subnullis; foliis solitariis, coriaceis, carinatis , basi vagi- nis squamæformibus, conduplicatis, involucratis; racemo radicali ; floribus com- pressis, flavidis. Scelochilus Ortonis, n. sp. — Foliis oblongis, coriaceis , læte viridibus , mar- gine acutis, subundulatis, apice conduplicato-acutissimis, recurvis ; racemo ra- dicali , subramoso, folio parum longiore; foliis perigonii interioribus oblongis, obtusis, intus purpureo striatis , sparsimve pubescentibus. Cette petite plante, à l'exception des fleurs, offre entièrement le port de l’'Onci- dium carthaginense. > L ——— GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES GESNÉRACÉES, Par M. Linpzey. (Bot. Reg. Miscell., octobre 1841.) M. Hartweg envoya, il y a peu de temps, de Guatimala à la Société royale d’horticulture de Londres, une plante herbacée , à tige simple, basse; à feuilles velues, charnues, oblongues , dentées en scie, semblables à celles des Gloxinia , et portant une grappe de fleurs amples , d’un blanc de neige. M. Lindley la range sans hésiter parmi les Gesnéracées , des genres desquelles elle diffère en ce qu’elle a la corolle rotacée d’une Ramonda ; elle s'éloigne des Gloxinia, auxquelles elle ressemble le plus, par l'absence de glandes périgynes et de la gibbosité qui est à la base de leur corolle. L'auteur, en faisant espérer qu'il donnera prochainement une figure et une description complète de cette plante, caractérise provisoirement ainsi son nouveau genre. NIPHÆA (2). — Calyx superus, æqualis, 5-partitus. Corolla rotata; lacinüis subæqualibus ; duabus superioribus paulo minoribus. Sfamina h, fertilia, subæ- qualia ; quintum carnosum , deforme. Glandulæ perigynæ 0. Stigma simplex. (4) zx6)05, jambe; Xelos, lèvre. C. L, (2) Altération du mot mods (vil) ou mes, neige; par allusion à la couleur des fleurs, C, L, st Ml ne Niphæa oblonga : hirsuta, simplex; fo/iis oblongis, cordatis, dentatis, rugosis; Îlores candidi, axillares terminalesque, cernui. ss 000 CARACTÉRISTIQUE DÉFINITIVE DÜ GENRE PLACEA, DE LA FAMILLE DES AWMARYLLIDACÉES. Jusque dans ces derniers temps, le genre Placea, indiqué par M. Miers dans son /’oyage au Chili, était resté inconnu aux botanistes , qui n’en parlaient que pour mémoire. M. Endlicher, entre autres, le réunissait avec doute au genre £u- stephia de Cavanilles, lorsque, dernièrement , l’auteur envoya à M. Lindley un dessin fait sur le vivant, un échantillon desséché du type, et une description complète du genre; figure et description que M. Lindley publia dans le Botanical Register, après en avoir vérifié l'exactitude. Voici la description de M. Miers, telle que la reproduit le savant auteur anglais (Bot. Reg., t. 50, 1841). PLACÉA. — Caract. diff. : Perigonium petaloideum , subdeclinatum , 6-parti- tum ; /aciniis patenti-reflexis, æqualibus, 2 inferioribus late divergentibus. Coro- na e disco epigyno orta, 6-phylla, declinata; fo/iolis lineari-oblongis, extus cari- natis, apice emarginatis [/Vobés (1) e contrario sexpartita videtur, laciniis basi in tubum junctis]. Stamina 6 (quorum 3 longiora) , declinata, adscenden- tia. Ovarium inferum. Stylus declinatus ; stigma truncatum. Caract. natur. : Perigonium petaloideum , epigynum, subdeclinatum, 6-parti- tum ; #ubo nullo; lacintis æqualibus , lineari-oblongis , spathulatis, apice mucro- natis, æque expanso-reflexis, 2 inferioribus late divaricatis. Corona hexaphylla, valde declinata; fo/iolis suberectis, e disco epigyno ortis, lineari-spathulatis , ex- tus carinatis, apice emarginatis. Sfamina 6; filamenta valde declinata, summo adscendentia : 3 perianthio (2) medio longitudine; 3 alterna paulo longiora. 4n- theræ obovatæ, imo emarginatæ, dorso gibbo versatiles. Ovarium inferum , 3- gonum, 3-loculare. Stylus simplex , declinatus , apice incurvus ; stigma gibboso- clavatum, obtusum , cavum. Capsula ignota. — Planta chilensis , radice tunica- ta, bulbosa ; foliis binis , radicalibus , amplexicaulibus , linearibus; seapo solita- rio , foliis longiore; spatha 2-valvi, lineari , sub-6-flora; pedicellis basi bractea- tis. — Mrens, in Litl. Placea ornata : Perianthium subcrassum , niveum ; /aciniis spathulato-oblon- gis, apice mucronatis, vittis 4 miniatis interne ornatis, marginalibus, semi- pennatis. Corona nivea, apice punicea. Folia linearia, nitida , subtus obtuse ca- (1) Note de M. Lindley, (2) 1 faut probablement lire perianthii medii? — 23 — sinata. — Crescit in montibus Cordillera de los Andes, prope #concagua. — Mers, ên Litt. Cette plante a été trouvée par ce voyageur en 1824. Selon l'opinion du doyen de Manchester (sans doute le même ?), ce genre est très voisin de l’'Eucrosia. OO O-C—————— ESPÈCE NOUVELLE DU GENRS NEMATANTHUS. N. GUILLEMINI (1). — Caule elongato, scandente , radicante, cylindrico, Iæ- vi; foliis carnosis , glaberrimis, ellipticis, acuminatis , petiolatis , margine revo- luto, remote denticulato, ciliato; floribus solitariis, pendentibus , resupinatis ; peduneulis elongatis, pubescentibus; ea/ycis laciniis lineari - lanceolatis , obtuse dentatis, hirsutis; corolla externe pilosa , fauce ampliata, lateribus intus gibbo- sis, adpressis, subocclusis , laciniis subæqualibus, obtusis, externe revolutis ; stylo antheris breviore. Habitat prope Rt0-Janeiro. Yn horto parisiensi introd. clar. Guillemin et Houl- let, anno 1859. AD. BRONGNIART. a —— in € où © ti ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE ONCIDIUM. O. LINDENII. — Pseudobulbis nullis; foliis ellipticis vel elliptico-lanceola- tis, basi angustatis, carnosis, purpureo-marmoratis; scapo e basi foliorum na- scente , gracili, remote ramoso; racemulis lateralibus paucis , brevibus; florihus numerosis, sed deinceps evolutis, vix duobus simultaneis in quolibet racemulo ; bracteis triangularibus ; sepalis liberis, obovatis, unguiculatis; petalis subro- tundis, sepalis latioribus ; /abello crasso, lævissimo, obovato-oblongo, vix trilobo; crista media triloba, flava, /obo medio majori, transverso, lateralibusque sub- quadratis. Habitat prope Campéche. Musæo parisiensi misit clar. Linden. Floruit 1540- 1844. AD. BRONGNIART. ——— 6 © 0 ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE SIPHOCAMPYLUS. SIPHOCAMPYLUS rugosus. — Suffrutex, caule cylindrico, spiraliter tor- tuoso, tomentoso ; foliis alternis, cordato - lanceolatis, acuminatis, rugosis , (1) Nous donnerons prochainement dans ce Recueil la figure de cette belle plante, ainsi que des deux espèces suivantes, — 23 — erenulato-dentatis, denticula prominula, glandulæ'ormi, remotis, supra pallide. virentibus , subglabris , subtus albescentibus , tomentosis; floribus corymbosis , purpureo-violascentibus ; /obës tribus inferioribus revolutis, albescentibus; /%bo basi constricto, quinquies angulatim fossulato , medio inflato , minutissime puberu- lo ; calyce turbinato, obsolete decies-costato ; inter costas verruca quadam glandu- læformi ; laciniis linearibus , elongatis, divaricatis. Patria, Mexico? In quibusdam hortis occurrit hæc planta sub nomine impro- prio : Séphocampylus spicatus (Hort. Gall. et Belg. ), aut etiam S. revolutus (Hort. Angl.). Speciebus auctorum descriptis et figuratis, sedulo revisis, nova mihi visa est. Secunda in genere exstat inflorescentia corymbosa , et a S. corymbifero, Pouc., a toto cælo difrert. Cu. Lemarne. € © ———— GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES ORCHIDACÉES. Tribus : Mazaxineæ. — Sect. : DENDROBIÆ, PACHYRHACHIS (1). — Ælores resupinati. Sepala lateralia cum basi gynoste- mii longius producta, connata, subobliqua , lanceolato-acutissima ; sepalum su- perius (inversione floris inferius) oblongum, concavum , acutissimum; sepala interna brevissima, obtusissima, lata, gynostemio hinc et illinc applicata. Label- lum crassum , linguiforme , subtus concavum , basi ampliatum et geniculatum , abrupte unguiculatum et cum basi producta gynostemii articulatum, supra un- guem bisetosum, Gynostemium supra ovarium incumbens , breve , antice canali- culatum, et margine versus mediam partem bicorne. /ntheru terminalis, opercu- liformis; rostello prominulo, obtuso, Pollinia duo ovoidea , integra, basi rostello applicata et approximata. Pachyrhachis pineliana , À. Rica., Msc, — Caulis repens. Pseudobulbi ovoi- deo-pyramidati, unciales, angulati. Folium unicum pseudobulbum terminans, coriaceum, elliptico-oblongum , acutum. Scapus gracilis, palmaris, nudus, e basi pseudobulbi enatus, vaginis appressis truncatis vestitus, versus apicem valde incrassatus , compressus, et ad insertionem florum (numero 4-5) disticho- rum valde emarginatus et quasi serræformis, Æ/ores virides, punctis purpureis maculati; /abello purpurascente. Bracteæ lanceolatæ, acutissimæ. Crescit in cortice arborum, provinciæ Rio de Janeiro, Brasiliæ, ubi detexit clar. Pinel. Prima vice floruit in caldariis horti botanici Facultatis Medicinæ parisiensis, aprili 1840. (4) meyve, épais; Séyes, échine : rhachis en botanique. Nous croyons devoir rectifier l'orthographe de ce dernier mot, que l’on écrit généralement, et à tort, rachis, au lieu de rhachis, PET OBSERVATIONS. Parmi les caractères singuliers de ce genre, je mentionnerai : 1° deux appen- dices ou lobes très petits, obtus, appliqués de chaque côté de la fleur, et qui sont surajoutés aux six sépales du périanthe; 2° l’excessive brièveté des deux sépales intérieurs , qui sont larges , très obtus , appliqués de chaque côté du gynostème. Par son port, notre genre Pachyrachis ressemble à quelques espèces du genre Bolbophyllum, et, entre autres , au Bolbophyllum clavatum de l'ile de France ; mais il en diffère par la structure intérieure de ses fleurs, que nous avons précé- demment fait connaître , et extérieurement par ses fleurs distiques , insérées à une échancrure profonde d’un rachis épais et comprimé. Ach. Ricmarn. 0-0 —————— GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES DIPTÉROCARPACÉES, Par KorrTHaLs. (Verhandeling. over de Natuurlijke Geschied., etc., 3, 1841.) ANISOPTERA (1). — Calyx semi-superus, quinquepartitus; partes omnes ad- modum excrescentes , duæ in alas foliaceas expansæ. Corolla pentapetala, æstiva- tione convoluta. Stamina 25, biserialia ;: filamenta basi coalita. Antheræ oblon- gæ, locellis inæqualibus ; exteriores longiores, connectivo in laminam acuminatis- simam producto. Ovarium calyce coalitum , triloculare; ovula geminata , subcol- lateralia, descendentia. Stylus subteres , crassus ; stigmata tria. Fructus calyce excreto cinctus, abortu unilocularis. Semen unicum , fructus cavitatem explens; testa subcoriacea; 1egmen membranaceum. £mbryo erectus; radicula terete; cotyledonibus inæqualibus, involutis. Arbores : Folia oblonga, coriacea, nervosa; stipulæ liberæ, minutæ; flores axillares , paniculati, albi; in montibus crescentes. Borneo. 2 species. Ce genre est très voisin du Uryobalanops. GENRES NOUVEAUX DE LA FAMILLE DES TERNSTROEMIACÉES , {Par ze Mèwe. ( Loc. cit., 4, 4842.) REINWARDTIA (2). — Calyx pentasepalus , persistens; sepalis inæqualibus, imbricatis. Corolla pentapetala , petalis basi connatis , cum sepalis alternantibus, né (4) vise , inégal ; #+sp6>, plume, aile, (2) Reinwardt, naturaliste allemand, a 39 — æstivatione imbricata. S/amina multa ; filamenta corollæ basi adhærentia, linea- ria, basi connata; antheræ basi afhixæ, biloculares ; connectivum muticum. Ova- rium liberum , bi-triloculare , loculis 1-4-ovulatis; ovula a placenta proeminente pendula , campylotropa. Siylus teres ; stigma partitum vel radiatum. Bacca sicca. Semen solitare, pendulum , hippocrepiformi-complicatum. Æpidermis seminalis, carnoso-tuberculata ; {esta crustacea ; fegmen membranaceum. Æmnbryo cylindri- cus, bicruris , in axi albuminis carnosi; co{yledones et radicula superæ. Arbusculæ : Folia alterna , versus apicem ramorum fasciculatum approxima- ta, integerrima, coriacea. Stipulæ nullæ. Peduneuli uniflori. 2 Species, in insula Swmatra, prope Doekoe. SAROSANTHERA (1). — Calyx bibracteolatus, pentaphyllus , persistens , folio- lis subæqualibus, æstivatione imbricata. Corolla pentapetala, petalis basi connatis, æstivatione imbricata. S{amina plurima; filamenta monadelpha , petalorum ba- sibus adhærentia; antheræ introrsæ, biloculares, muticæ, basi affixæ, rimis longitudinalibus dehiscentes. Ovarium liberum , triloculare, loculis 6-10, ovula- tis ; ovula a placenta ex apice anguli centralis producta, pendula, campylotropa. Stylus teres ; stigma tripartitum. Bacca sicca, bi-trilocularis. Semina 4-10 in singulo loculo, sæpe deformia, hippocrepice complicata. Æpidermis sominalis succosa ; {esta Crustacea ; {egmen membranaceum. Embryo in axi albuminis car- nosi, linearis, cylindricus ; radécula et cotyledones superæ. Arbores : Folia alterna ; flores axillares , solitares. 1 Species, ad ripas fluminis Doesson et ad montem Pamatton, in insula Borneo. | Genre voisin du Cleyera et del Adinandra. io GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES GESNÉRACÉES. M. Lindley ayant donné au f° 5 du Botanical Register (janvier 1842), comme il l'avait promis, la caractéristique de son genre Viphæa, dont nous avons cité plus haut une courte diagnose qu’il avait faite lui-même, nous reproduisons lit- téralement celle qu’il donne comme définitive. NIPHÆA (2). — Calyx semi-superus, æqualis, 5-partitus, Corolla rotata, sub- æqualis, laciniis superioribus paulo minoribus et magis connatis. Stamina inclu- sa, libera, conniventia ; 4 fertilia, subæqualia, antheris glabris, ovatis ; quintum sterile , carnosum, corollæ dorso suo adnatum, deforme. Glandutæ perigynæ 0. men GE à Un QD (1) 2pos, balai; dy0np4 (és), fleuri; anthère en botanique, I aurait fallu, pour se conformer au génie de la langue, écrire : Saranthera. (2) V. ci-dessus, p. 20, l'étymologie de ce mot, — 96 — Ovarium 1-loeulare, placentis didymis, polyspermis; stigma simplex. — Herba Ramondeæ cujusdam caulescentis facie; foliis rugosis, in verticillum PP 3 floribus axillaribus terminalibusque , aggregatis, candidis. SPECIES. N. oblonga, Bot. Reg., 1841 ; Mise. 172. — Folia rugosa , oblonga , cordata, hirsuta, petiolata, grosse serrata, circa caulem brevem quasi verticillata. Pedun- euli rubescentes, aggregati, axillares et terminales, uniflori, 1 i-2-pollicares. Corollæ vix diametro sesquipollicaris laciniæ rotundatæ , concavæ , demum re- volutæ, Patria , Guatimala. Cette plante a tout à fait l'apparence de la Ramonda pyrenaica, dont elle dif- fère surtout par la forme et la couleur des fleurs. Par son port, elle est voisine deg Gesneria acaules; mais, par sa structure, elle est très distincte de tous les gen- res de cette famille. Elle diffère du Rytidophyllum , du Gesneria, du Gloxinia et de l'Æchimenes , par l'absence du disque ; du Mitraria et du Conradia, par sa corolle rotacée. GENRES NOUVEAUX DE LA FAMILLE DES CRASSULACÉES, Par M. P. Wess. (In Phytog. Canar., 184.) ÆONIUM (1). — Calyx campanulatus, cyathiformis aut turbinatus, apice 6-12- dentatus aut medium usque 6-12-fidus. Petala totidem quot calycis laciniæ, peri- gyna, stamina superantia, ad apicem disci hypogyni inserta, basi in annulum cum filamentis coalita, æstivatione imbricata , apice contorta. Samina petalorum numero dupla , breviora, petalis opposita; filamenta filiformia aut magis minusve dilatata. 4ntheræ ovatæ aut rotundato-ovatæ, obtusæ, acutiusculæ aut apicula- tæ; sacculis confluentibus, lateraliter dehiscentibus , post emissionem pollinis revolutis. Squamæ perigynæ nullæ vel quadratæ , claviformes aut obcordatæ, apice integræ aut obsolete crenatæ , erectæ, ovariis applicatæ. Ovaria petalis numero æqualia, intus recta aut subincurva, acuta, basi receptaculo immersa. Styli 5-quetri, extus leviter incurvi; stégmata acuta, demum papillato-capitata. Cocca follicularia , indehiscentia aut demum basi et dorso per disruptionem dehi- scentia. P/acentæ filiformes, ad marginem interiorem cocci, aut crassæ per medium valvarum, curvatæ. Semina elongato-ovata aut oblique subpiriformia. Embryo ovatus, obesus. Cotyledones ovatæ, sessiles. Radicula brevissima , obtusa. — Suffrutices ramosi aut herbæ, basi lignescentes, propagines emittentes. Folia (4) Aityes, éternel, rosulata , crassa, subtus convexa vel gibba, margine pilosa, cartilagineo-ciliata aut papillata. Paniculæ cymosæ aut thyrsoideæ. Flores lutei vel fulvi, rarissime rosei. Pedicelli in præfloratione nutantes. Znflorescentia centrifuga. Typi sunt : Semp. glandulosum , tabulæforme, glutinosum et arboreum. Species et synonymia : Æonium cruentum, [. c,, fig. XXVIIT, Sempervivum cruentum , Wess., in /ort. Mulf. strepsicladum , fig. XXXI. S. strepsicladum, Wess., in eodem, Smithii. S. foliosum, Chr. Sutra, Buch. Phys. Besch. Can. Ins., 154, 177, S. Smithii, Bot. Mag., 1980 , etc. barbatum , fig. XXX. S. barbatum, Chr. Surru, /. c., etc. S. lineolare, Haw., Suppl., 69. S. spathulatum , Horxem., Suppl. hort. hafn., 60. Lindleyi, fig. XXXIIL. S, villosum , Loc, Bot. Reg., 1553 ; non Hort. Kero. nec Haw, Goochie , fig. XXXII, cœspitosum. S. cæspitosum, Chr. Sur, . c., etc. S. ciliatum, Bot. Mag., 1978, non Wio. S. barbatum, Hornem., Suppl., etc.; non C. Surrg. S. ciliare, Haw., Rev. balsamiferum. Haworthii, fig. XX XIV. S. Haworthü, Hort. Angl., Cat. Hort. Dyck., 258. holochrysum. S, urbieum, Lino, Bot. Reg., 1741; non C. Swirx. urbicum, fig. XXIX. S. urbicum, Chr. Swrru, /. c., etc. ciliatum , fig. XXXV. S. ciliatum, Wicco., Enum., 1, etc. canariense. $. canariense, L., Suppl., DC., ete, undulatum. cuneatum. joungianum, oem ft à. ont F7 AICHRYSON (1). — Calyx cyathiformis , ad medium usque 5-12-fidus, Petala tot quot calycis laciniæ, perigyna, ad apicem disci hypogyni inserta, basi in an+ pulum cum filamentis coalita. Stamina geminata , raro petalorum numero æqua“ lia. Filamenta filiformia. Antheræ rotundatæ, muticæ. Squamæ perigynæ api- ce bicornes, palmato-ciliatæ aut digitato-fimbriatæ, erectæ, ovariis applicatæ. Ovaria petalis numero æqualia, raro pauciora , sub stylis gibba, receptaculo basi immersa. Styli recti, conniventes , demum divaricati ; stigmata acutiuscula, mox papilloso-capitata. Cocea follicularia, angulo interno dehiscentia. Placentæ fili- formes, ad suturam internam curvatæ. Semina ovata aut ovato-pirilormia , li- neolata. Embryo ovatus, obesus. Cotyledones ovatæ aut rotundatæ, sessiles. Ra- dicula brevis , obtusa. Herbæ 2-3-ennes, hapaxanthæ paniculis dichotomis , late divaricatis, aut perennes lignescentes , paniculis dichotomis, cymosis. Fo/ia, etiam in hapaxanthis glomerata, mox sparsa, crassa, rhomboideo-spathulata, ovato-spathulata aut ovata, plana vel dorso gibba , sessilia vel petiolata, margine integra aut eroso-cre- nata. Flores lutei vel aurei, in præfloratione erecti. Znflurescentia centrifuga. Typo : Sempervivum villosum, Horr. Kew. HAPAXANTHA: Aichryson dichotomum. Sempervivum annuum , Chr. Swrn, Buch. Phys. Besch. Can. Ins., 154, 177. | S. dichotomum, DC., PL. rar. Jard. Gen., t. 21, et Prod. 413. —— punctatum, fig. XXVIL. S. punctatum, Chr. Sauru, . c. ; DC., Prod., id. MACROBIA: Aichryson radicescens. Sempervivum villosum, Haw., Syn. PI, Suce., p. 166; Rev., p. 65; Buch. Phys. Besch. Can. Ins., 177 ; DC., Prod, IT, 41; non Hort. Ker. —— tortuosum, Hort. Kerc., ed. 4, v. I, 148; Curt. Bot. Mag., t: 296; DC., PL Gras.,166,tetc. —— _ pygmæum. GREENOVIA (2). — Calyx crateriformis, 28-32-fidus, persistens. Corolla 28-32-petala, petalis perigynis, angustis , disco perigyno insertis, ope filamento- (4) Aiypuads, nom présumé de la Joubarbe, dans Dioscorides (2) George Bellas Greenough, géologue anglais, Ci rum in annulum eum staminibus coadunatis, persistentibus. S£amina numero petalorum dupla, brevioribus petalis oppositis. Æi/amenta dilatata. Aniheræ ovatæ, muticæ, sacculis confluentibus , lateraliter dehiscentibus. Squamæ peri- gynæ nullæ. Ovaria totidem quot petala, angusta, disco hypogyno ad medium immersa. Styli erecti, demum divaricati, sigmata capitata. Placentæ filifor- mes, per medium valvarum curvatim protrusæ , horizontales. Ovula creberrima, superiora erecta, inferiora pendula. Cocca follicularia, angusta, medio valvarum per diruptionem inter placentas dehiscentia. Semina minutissima, subpiriformia. Perispermium carnosum , parcum. Embryo brevissimus, ovato-claviformis. Co- tyledones ovatæ, sessiles. Radicula brevissima , obtuse conoidea. Flores aurei, ad apicem scapi foliosi , cymosi. Greenovia aurea , fig. XXX VI. Sempervivum calyciforme , Haw., Suppl. Bot. Reg., 892. —— dodrantale, DC.! Prod., 3, 412; M. crassul., 40, t. 11. An Win. ? —— dodrantals. S. dodrantale, Wizzo., Enuwm.; Linx., in Buch. Phys. Besch. Can. Ins., 155. S. dodrantale , DC., idem ac S. aureum, Chr. Smith. ER (CC PETROPHYES (1). (Monanthes, Haw.) — Calyx disciformis , 7-12-fidus, per- sistens. Corolla 7-12-petala, petalis linearibus aut lineari-lanceolatis , disco hy- pogyno insertis. /ndræcium e verticillis 3 : prior staminum petalis oppositorum , Jongiorum (in præfloratione breviorum); alter staminum breviorum ; tertius seu interior staminodiorum seu squamarum perigynarum. Filamenta filiformia. An- theræ 50, nudato-ovatæ, muticæ. Staminodia flabelliformia aut cordato-flabel- liformia, imbricata, breviter stipitata, etiam in præfloratione horizontalia, demum post anthesim erecta. Ovaria totidem quot petala, disco hypogyno basi immersa. Styli cylindracei, extus incurvi; stigmata acuta, demum papillato-capitata. P/a- centæ suturales. Cocea follicularia , ad angulum internum dehiscentia. Herbæ perennes, pusillæ, decumbentes. Caules plurimi, filiformes , dichotomi, inter saxa reptantes aut breves bolboideæ. Æolia ad apicem ramorum rosulata, crassa , glaberrima , claviformia aut per ramos elongatos opposita vel rarius alter- na, uviformia vel scrotiformia. Aacemi filiformes, 2-3-9-flori, rarissime abortu Aflori; pedicellis capillaribus, alternis, ante anthesim erectis, defloratis recur- vis. Flores parvi; petalis, antheris, staminodiisque purpureis, Znflorescentia cen- tripeta. (1) Uerpogvis, aMaché aux rochers, _ Petrophyes po/yphyllum, fig. XXX VI. S. monanthes, Hort. Kerw., ed. 1; Bot. Mag., t. 93; DC., PI. Gr., etc. —— brachycaulon, fig. XXX VI B. S. bulbosum , Soann, Mse. Herb. Banks. —— agriostaphis, fig. XXXVI C. —————— 2 00 0 ————— GENRES NOUVEAUX OU REVISÉS DE LA FAMILLE DES CRUCIFÈRES, Par MM. Jauserr et Spacx. (Extraits des Jilustrationes Plantarum orsentalium, vol, I, p. 6.) SYRENOPSIS. — (Flores haud noti.) Sz/cula elongata (aut, si mavis, si/- qua abbreviata), septo angusto lanceolato contrarie compressa , anceps , ovalis v. oblonga, vix stipitata, basi subemarginata, apice rotundata , stylo elongato filiformi (stigmate minuto hemisphærico coronato) cuspidata, bilocularis , bi- valvis, oligosperma; valoulæ cartilagineæ, subreticulatæ, naviculares, nervo tenerrimo marginatæ, dorso uninervi : nervo filiformi; placentæ filiformes, basi et apice prominulæ. Semina suspensa , ovalia, subteretia, lævia, immarginata , uniserialia , in quoque loculo quatuor v. abortu pauciora; cotyledonibus septo parallelis, plano-convexis, radiculæ adscendenti oblique incumbentibus. Planta herbacea , lævigata, glaberrima, habitu Conringuis et Turritidi glabræ similis , silicularum forma autem Syrentiis accedens (unde nomen generis desum- ptum). Caulis erectus; ramis virgatis , apice paniculatis. Folia cordato-amplexi- caulia, integerrima. Aacemi terminales , ebracteati, fructiferi laxiusculi : pedi- cellis filiformibus, subrectis , siliculis subbrevioribus, plus minusve divergenti- bus. Ovarii loculi (sicut ex ovulis abortivis in fructu superstitibus constat) 4-6- ovulati. Sélicula latitudine sua plerumque subtriplo longior, carpophoro crassius- culo brevissimo insidens. S'eptum membranaceum, hyalinum , completum, enerve. Funiculi brevissimi, liberi, dentiformes , alterni, remoti, declinati; p/acentæ dorso rotundatæ , præter basim et apicem inclusæ. Semina in quoque loculo 2-4 (ovulis abortivis 2-3 plerumque superstitibus ), basi et apice subapiculata, inter hilum et micropylen emarginata. Chalaza minuta, hilo contigua. Testa chartacea. Cotyledones crassiusculæ , petiolulatæ, subellipticæ , obtusissimæ ; exterior dorso Jatere altero sulco radiculam fovente excavata. Radicula subcylindracea , acu- tiuscula , unilateralis, oblique incumbens. Species unica sequens : Syrenopsis stylosa, /. c., tab. III. — Plantæ specimina obvia constant ramis- fructiferis circiter bipedalibus ; virgatis, lævigatis, teretibus, parce foliatis, subflexuosis , crassitie pennæ corvinæ , prope apicem in ramulos 2 v. 3 divisis; ra- — #1 — muli simplices, graciles , aphylli, plus minusve divergentes, racemo nudo ter- “minati. Folia (nonnisi ramea adsunt) sessilia, amplexicaulia, 1-nervia, tenuiter venosa, glauca, integerrima, ovata, v. ovato-oblonga, v. ovato-lanceolata, acuta, basi obtuse cordata; inferiora 15-18 lineas longa; sequentia gradatim minora; summa circiter semi-pollicaria. Racemi-fructiferi 3-6 pollices longi : rhachi gra- cili, virgata, stricta, erecta. Pedicelli 2-3 lineas longi, plerumque subpatentes. Siliculæ 2 1-5 lineas longæ, sæpissime sesquilineam latæ, oblongæ v. rarius ova- les, rectæ, modo erectæ, modo subpatentes, maturitate stramineæ, mox dehiscen- tes. Stylus siliculam coronans , lineam ad sesquilineam longus. V’alvulæ basi et apice obtusæ. Septum in media parte vix dimidiam lineam longum. Semina circiter lineam longa, fusca. Embryo viridis. (Exam. s. sp.) In Olympo bithynico, julio anni 4839, fructiferam legit Jauserr. Cette plante , quoïqu'on n’en connaisse pas les fleurs , offre des caractères trop franchés pour être confondue avec quelque autre genre de la famille ; mais il n’est pas facile de décider si c’est parmi les Siliqueuses ou parmi les Siliculeuses qu’elle doit être rangée : car son fruit, un peu plus allongé que ne le sont d'ordi- naire les silicules, est cependant trop court pour mériter le nom de si/ique. En cherchant les analogues du Syrenopsis dans les Siliqueuses-Notorhizées, ou Sisymbrées des auteurs, on ne les trouverait que dans les genres Syrenia (Andrz), Smelowskia (C.-A. Mey.), Braya (Sternb ), et Taphrospermum (C.-A. Mey.), qui offrent aussi des siliques plus ou moins raccourcies. Les Syrenia surtout ont des siliques fort semblables à celles du Syrenopsis ; mais leur port est très diffé- rent; leur stigmate est à deux lobes divariqués ; leur silique est distinctement té- tragone, à graines bisériées et nombreuses. Les Smelowskia et le Taphrosper- mum ont, au témoignage de l’auteur de ces genres , des graines unisériées et en petit nombre dans chaque loge, comme le Syrenopsis; mais leur fruit est peu ou point comprimé , tétragone , pointu , à valves trinervées au dos. Les Braya ont des siliques toruleuses , subeylindriques , polyspermes , à graines bisériées. La silique des Conringia ressemble si peu à celle du Syrenopsis, qu'on ne peut rapprocher ces deux genres , qui, du reste, auraient beaucoup de rapport par le port et les feuilles. Au reste , toutes les Sisymbrées ont ( ou du moins sont censées avoir ) des cotylédons tournés en sens contraire du diaphragme, tandis que ceux du Syreno- psis sont parallèles au diaphragme; mais cette différence ne devrait pas sembler une raison suffisante pour éloigner le Syrenopsis des genres que nous venons de passer en revue, si l'affinité se trouvait confirmée par les fleurs. . Abstraction faite de la longueur du fruit, le Syrenopsis , en raison de son dia- phragme étroit, parallèle aux cotylédons, et de sa radicule incombante, appartien- drait aux Lépidinées. Tous les genres de ce groupe, de même que les Thlaspidées, en diffèrent d’ailleurs, en ce que leurs graines sont bisériées toutes les fois qu'il y en a deux ou plus dans une loge. La plupart de ces genres s'éloignent en outre du Syrenopsis par leur fruit à valvules ailées ou fortement carénées au dos. ——— © © Ge — 32 — _ TEXIERA, Z. c., p. 1. — Sepala suberecta, laxa, æqualia, navicularia. Pe- tala obovata, sensim in unguem angustata. Glandulæ h, basi confluentes : la- terales disciformes , quinquangulæ , centro staminiferæ ; antica et postica majores, tenuiores, planiusculæ, rotundatæ, subhorizontales, pone stamina paria positæ. Eilamenta edentula, filiformia, triquetra ; lateralia adscendentia , arcuata, dimi- dio breviora; cætera erecta, stricta, apice subdivergentia. Antheræ sagittato- ellipticæ. Ovarium estipitatum, cylindraceum, lateribus subcompressum, astylum, uniloculare ; placentis ©, parietalibus, oppositis, inclusis, filiformibus, uni-ovula- tis ; ovula suspensa : alterum supra medium placentæ anterioris ; alterum infra me- dium placentæ posterioris; funiculi abbreviati. Stigma sessile , disciforme , pelta- tum, transverse ellipticum, medio canaliculatum. Fructus : drupa exsucca, deci- dua , subglobosa, lævigata, ecostata , aptera, evalvis, basi et apice umbilicata ; py- rena ossea, subglobosa, extus inæqualiter Lk-6-cristata (cristis echinulatis), intus Iævigata, abortu monosperma; carne spongiosa, pyrenæ adhærente ; epicarpio membranaceo, demum secedente. Semen ovale, lævigatum, secus loculi apicem suspensum , processu radiculari rostellatum ; funiculo brevissimo. Cotyledones se- miconduplicatæ, crassæ , incumbentes : interior radiculam subconicam adscenden- tem parum amplectens; exterior interiori subduplo crassior. Planta annua (aut forsan biennis), lævigata, glaberrima, paniculata. Folia in- tegerrima v. obsolete denticulata , alterna, glauca, cordato-v. sagittato-amplexicau- lia. Racemi oppositifolii terminalesque, multiflori, ebracteati, erecti, demum laxi, elongati. Flores flavi. Pedicelli sub anthesi filiformes, erecti, postea deflexo-, penduli; fructiferi rigidi , crassiores, drupis (nunquam resupinatis) longiores , obsolete tetragoni, apice articulato, parum incrassato. Semen pyrenæ cavitatem. subreplens; festa tenuis , madefactione non mucilaginosa ; chalaza magna , termi- nalis, suborbicularis, fusca, partim cum hilo confluens. Cotyledones ellipticæ , obtusissimæ, brevissime petiolulatæ, naviculares. Radicula tetragona, crassa, acuta , subarcuata, hilo contigua, juxta seminis totam longitudinem prominens. Species hucusque unica sequens : T. glastifolia, /. c., tab. 1. Peltaria glastifolia, DC. Syst. XL, p. 330; ejusd. Prodr. X, p. 166. — De-. uess., Le. sel. IL, tab. 43. (Mala quoad fructus, et analysi ex parte mere ideali!) Planta pedalis v. sesquipedalis, habitu, foliis et floribus Zsatidi simillima. Radix gracilis, perpendicularis, subsimplex. Caulis erectus , firmus, subflexuo- sus, plerumque fere a basi ramosus; ramis axillaribus, paniculatis, plus mi- nusve divergentibus ; fructiferis subfastigiatis. Æolia præter costam mediam’ prominulam albidam enervia, obsolete pennivenia; radicalia caulinaque infima spathulato-oblonga , obtusa , exauriculata, sessilia, superne denticulata ; sequen- tia oblonga vel lanceolato-oblonga, simul ac superiora plerumque acutiuscula et integerrima, basi cordata vel subsagittata; summa ramulariaque parva, ple- . ft — rumque sagittato-lanceolata. Racemi modo brevius, modo longius peduneulati ; fructiferi 2 ad 5 pollices longi, rachi virgata. Sepala lutescentia v. purpurascen- tia, ovalia, obtusa, subcarinata , lineam unam circiter longa. Petala calyce sub- duplo majora, obtusa, superne patentia; ungue lamina breviori. Siamina paria pistillo et calyce paulo longiora. Fruetus nuculam Crambes maritimæ sat refe- rens , colore stramineo v. subviolascente, magnitudine pisi, plerumque subglobo- sus, nonnunquam obovatus v. subovalis , basi et apice obtusissimus et læviter um- bilicatus , stigmate in umbilico apicali superstite, superficie lævigatus et costis appendicibusve omnino orbatus, maturitate (et exsiccatione jam immaturus) de- ciduus; epicarpium pyrena multo crassius : siccum fungosum, albidum ; made- factum spongiæ instar tumens. Pyrena tenuis, ossea , extus rugosa, haud lucida : cristis inæquilatis , biseriatim spinuloso-dentatis. Semen fusco-luteum. — (Exam. 8. sp. etv. c.) Circa Aalep legit Cogueserr De Mowrsrer (//erb. cl. Webb.) anno 1834. Innumerata et absque loci natalis notitia adest in Avcaern herbario orientali. Inter Aalep et Mossul invenerunt Ouvier et BruquiÈres (1). Ce genre est dédié, en témoignage d'amitié et de reconnaissance, à M. Charles Texier, correspondant de l’Institut , que sès beaux travaux archéologiques et géo- graphiques placent à un rang si distingué parmi les voyageurs. : Le Texiera diffère de tous les Crucifères par la structure particulière de son fruit. Parmi les tribus établies par M. De Candollé dans cette famille, le petit grou- pe qu'il appelle Zi/{ées paraîtrait être le seul dans lequel doit se classer ce nouveau genre, en raison de son fruit évalve et de ses cotylédons condupliqués ; mais la réunion de ces deux caractères, que M. De Candolle et ses copistes admet- tent à tort comme spécialement propre aux Zillées, se retrouve également chez certaines Isatidées (à savoir le T'auscheria, le Sameraria, le Tetrapterygium, et le Boreavia ), avec lesquelles le Texiera a beaucoup plus d’affinités qu'avec les Zillées (2). Le Texiera diffère essentiellement des quatre genres que nous ve- nons de citer, en ce que son fruit est un drupe sec, caduc à la maturité, sans au- cune trace d'ailes ou de crêtes à sa surface, à épicarpe membraneux, facilement séparable , et à chair spongieuse , épaisse, recouvrant un noyau osseux , muni de quatre crêtes spinelleuses. Du reste, toutes ces plantes ressemblent aux Isatis par le port, les feuilles, les fleurs, et la structure interne de l'ovaire. PE SE RE RP Eee (4) Les échantillons d'Olivier et Bruguières ne sont pourvus que de fruits assez jeunes, et qui ont été fortement comprimés, de manière à simuler une silicule suborbiculaire, comme celle des Peltaria ; cé sont ces échantillons qui ont servi de type au Peltaria glastifolia, DC, (2) Les Isatis ont aussi les cotylédons plus ou moins condupliqués ; mais leur fruit n’est pas évalve. ++ DICHOGLOTTIS, Fiscu. et Mev., Additamenta ad indicem sem. Hort. Pe- tropol., 1835, p. 24. — Gypsophilæ species, Lanx. — Gypsophilæ subgenus Dichoglottis (exclus. spec.), Fenzc., in Endl. Gen., p. 972. ’alyx turbinatus aut campanulatus, v. tubulosus, 5-lobus, pentagonus , 5-co- status, membranaceo-scariosus, ebracteatus. Gynophorum breve, stipitiforme. Discus hypogynus , cyathiformis , inadhærens, glandularis, gynophorum cingens. Petala 5, sub disco inserta, exappendiculata, sensim attenuata, integerrima, v. retusa, v. biloba. Sfamina 10 (rarius abortu pauciora), disci margini inserta. Ovarium 1 -loculare, placenta centrali filiformi, multi-ovulata; ovula campylo- tropa, inversa (mycropyle infera), quadriseriata. Sigmata 2, filiformia, margine anteriori papillosa. Capsula ovalis v. conica, chartacea , breve stipitata, poly- sperma, ab apice ad medium quadrivalvis; placenta filiformis, loculo brevior, funiculis papillæformibus , quadriseriatis, erectis. Semina lenticularia, subrotun- da , aptera, concentrice rugulosa, opaca, inversa, processu radiculam fovente ro- stellata. Æmnbryo periphericus, subcylindraceus, gracilis , incomplete annularis; radicula elongata, infera. Plantæ annuæ, râmosissimæ, subdichotome paniculatæ, graciles, glanduloso- puberulæ. Folia linearia v. filiformia, integerrima, planiuscula, opposita, sessilia, basibus membranaceo-dilatatis connata. Flores alares terminalesque , solitarii , pedicellati, per totam fere plantam sparsi; pedicelli capillares v. filiformes , elon- gati, nudi, post anthesin deflexi, calyce fructifero arrecto. Calyceinæ costie an- gulos efformantes, coloratæ , filiformes. Petala rosea v. purpurea, triplinervia , basi disco agglutinata, marcescentia, post anthesin convoluta. S/amina aniso- metra, Ce genre , que ses auteurs ont rapporté par erreur aux Alsinées , est très voisin des Gypsophila, et l'espèce même sur laquelle il a été fondé (Dichoglottis lineari- folia , Fiscu. et Mey., L. c., originaire de la Sibérie méridionale et du littoral ori- ental de la Caspienne) nous parait être identique avec le Gypsophila muralis, L., qui est également un Dichoglottis. Les Dichoglottis se distinguent des Gypsophila par leurs pédicelles ébractéolés, solitaires , épars sur presque toute la plante, capillaires, allongés, défléchis après l’anthèse; par leur capsule allongée, semi-quadrivalve, à funicules disposés en qua- tre séries sur un placentaire filiforme et presque aussi long que la loge ; enfin par les graines , qui sont arrondies , rostellées par l'extrémité radiculaire , ruguleuses, à embryon incomplètement annulaire. — Les vrais Gypsophila en diffèrent : 1° par l'inflorescence , qui est terminale, et qui forme soit des cymes ou des panicules dichotomes ou trichotomes , à bifurcations garnies chacune d’une paire de brac- tées scarieuses , soit des glomérules accompagnés chacun d’un grand nombre de bractées scarieuses; les pédicelles sont toujours dressés; 2° par la capsule, qui est globuleuse ou subglobuleuse, quadrivalve jusqu’à la base, à placentaire très court, couvert de funicules nidulants ; 3° par les graines, qui sont réniformes, non ros- tellées , tuberculeuses , à embryon complètement annulaire. ee Les Saponaria et autres genres voisins ne peuvent se confondre avec les Di- choglottis, à cause de leurs pétales brusquement rétrécis en long onglet, et de leur capsule qui s'ouvre en courtes valvules dentiformes. Les Æeterochroa, dont plu- sieurs espèces se rapprochent des Dichoglottis par le port et par l'inflorescence, en diffèrent par leur calyce plus ou moins irrégulier et par leur capsule oligosperme, M. Fenz], en admettant les Dichoglottis comme subdivision de ses Gypsophila, n’en indique aucun des caractères distinctifs, à l'exception de l'inflorescence; et c'est à tort qu'il y rapporte aussi le Saponaria porrigens, L., sur lequel Mœnch (Meth., p. 61) avait déjà fondé son genre Hagenia, mais sans le définir exacte- ment. Le Hagenia diffère des Gypsophila et des Dichoglottis par le calyce, qui est presque entièrement herbacé et dépourvu de côtes ; par les pétales, qui sont distinctement et très longuement onguiculés. Son ovaire est à peine stipité, son fruit est conformé comme celui des Dichoglottis , et il s'ouvre de même jusqu'au milieu ou au delà en quatre valves droites; mais ses graines sont grosses , réni- formes, fortement rugueuses, à peine rostellées, à embryon complètement annu- laire comme celui des Gypsophila. TUNICA , Scopor., Carniol., 1, p. 300 (excel. sp.); Fiscu. et Meyer, /ndex sem. Hort. Petropol., 1837, p. 48 (cum specierum revisione). — Dranrar subgen. Tunica et Pseudo-Tunica, Fenzr , in Endl. Gen., p. 971. — Koucrauscaia (ex parte) Kunth , Flor. Berol., 1, p. 108. — Imperatia, Moxcu., Meth. — Gyrso- PHiLÆ , Dianrut et SaponariÆ species, Linx. Calyz nudus v. calyculatus, clavatus, v. obconicus, v. turbinatus, v. campanu- latus, breviter 5-lobus, 5-gonus, quinque-v. quindecim-costatus, inter costas membranaceo-scariosus: Gynophorum stipitiforme, breve. Discus hypogynus , cyathiformis, glandularis, inadhærens , gynophorum cingens. Pefala 5, sub disco inserta (1), integerrima v. emarginata, sensim attenuata , aut exappendiculata , aut supra basin lamellis 2 longitudinalibus , parallelis, superne evanescentibus instructa. Stamina 10, disci margini inserta. Ovariuwm 1-loculare, placenta cen- trali, columnari , multi-ovulata; ovula amphitropa, medio v. supra medium in- serta, inversa : mycropyle nempe infera, chalaza supera. Stigmata 2, subulata , margine anteriori minutissime papillosa. Capsula brove stipitata, ovalis v. sub- clavata, polysperma, ab apice ad medium ultrave 4-valvis; placenta loculo subæqui- longa, funiculis squamulæformibus, rotundatis, membranaceis, reticulatis, imbri- EE ER ES (4) Les Tunica, ainsi que beaucoup d’autres Silénées, offrent un disque cyathiforme ou cupulai- re, glandulaire, engaînant plus ou moins complètement le stipe ovarien ou gynophore, mais nullement adhérent. C’est donc par erreur que M. Fenzl (Endl. Gen., p. 970) attribue aux Silénées des étami- nes et des pétales insérés au sommet du gynophore : car, chez toutes les espèces à disque disctinct du gynophore , les pétales sont insérés sous ce disque, et les étamines à son bord, catis. Semina imbricata , peltata, inversa : aut cymbæformia (dorso convexo, facie concava) , rugosa, aptera, marginibus inflexa, aut lævia, v. puncticulata, lenticu- laria , ala chartacea cincta. Embryo axilis! rectus, umbilico parallelus, albumine subæquilongus; radicula infera (4)! cotyledonibus plano-convexis, tenuibus, ova= libus, obtusis. Herbæ perennes, v. biennes, v. annuæ, paniculatæ v. subdichotomæ. Folia op- posita, sublinearia , connata. Flores fasciculato-congesti, v. subeymosi, v. solitarii, terminales , ebracteolati aut involucello 9-v.-h-phyllo, scarioso, cincti. Pefala alba v. purpurea, imberbia, Jarnina tenuissime 3-nervi; nervis in ungue disco plus mi- nusve agglutinato confluentibus. Pedicelli fructiferi, eréecti, stricti, incrassati. po ————— D GENRE NOUVEAU DE LA FAMILLE DES CYCADACÉES P Par F.-A.-G. Miquer. ( Monog. Cycad., 1842, t. 4, Y.) MACROZAMIA (2). — Spadices antheriferi dense in conum imbricati, cunei- formes , apice sterili, sursum flexo; corpore antherifero linea mediana in duas partes diviso , quarum utraque aream antherarum oblongam fert. {ntheræ dense confertæ, sæpe quaternatim junctæ. Spadices ovariiferi majores in majorem conum dense collecti, e basi stipitata in peltam quadrangularem crassam, in lon- gum et ascendens acumen excurrentem terminati, sub qua in foveis utrinque ovarium ovoideum inversum. Vucis putamen homogeneum , parca pulpa in- clusum. Arbusculæ humiliores vel in modum Palmarum proceræ, succo gummoso scaten- tes. Caudezx cylindricus , lapsarum frondium vestigiis squamatus, plerumque sim- plex. Frondes caudicem coronantes numerosæ ; stipile rhachique crassis, angu- losis; illo inermi aut vix foliorum rudimentis utrinque spinoso ; foliolis linearibus , : rigidis ; vernatione cirea rhachim subspiraliter torlam accumbentibus , sibi invi- cem imbricatis. Organa generationis in conos vel strobilos grandes collecta , qui solitarii vel geminati ex apice caudicis erumpunt, pedunculis brevibus et crassis suffulti. In Nova-Hollandia crescentes. Zamæ Spec. Auct. — Zamia spiralis , Sauss., et nova species, M. Fraseri, Mie. DRE RER ER TEL (1) M. Fenzl (1. c.) se trompe en admettant que l'embryon des Tunica est excentrique et à radicule vague, (2) Maxpds, grand. cs == Fr RéÉviSION DE QUELQUES GENRES DANS LA FAMILLE DES CARYOPHYLLACEES, - ET DESCRIPTION D'ESPÉCES NOUVELLES, Par MM. Jausentr et Sraci. (Suite. V. page 34.) HETEROCHROA , Bonc., #n Lenes., For. Alt., vol. IL, p. 131. — Gypsophilæ subgenus //eterochroa, FEN2L, in Enoz., Gen. Plant., p.972. (Charactere manco.) Flores subirregulares , sæpe abortu monoico-polygami. Calyx campanulatus v. tubulosus, inæqualiter 5-lobus, 5-costatus, inter costas membranaceo-scariosus. Gynophorum breve, stipitiforme. Discus hypogynus, cyathiformis, glandularis, tenuis, inadhzxrens, gynophorum cingens. Petala 5, sub disco inserta, exappen- diculata, sensim in unguem angustafa, integra v. apice biloba, parte exserta pa- tenti v. subreflexa. Stamina 10, disci margini inserta : in floribus fæmineis bre- vissima, antheris polline orbatis. Ovarium 1-loculare, placenta centrali, gracili, abbreviata, sub-12-ovulata; ovula funiculis erectis papillæformibus affixa, cam- pylotropa, inversa (micropyle infera). Stigmata 2, filiformia, marginibus minute papillosa, in floribus fœmineis -exserta, in hermaphroditis brevissima, inclusa. Capsula ovalis v. clavata, breve stipitata, cartilaginea, ab apice ad medium ultra- ve 4-valvis, abortu 3-8-sperma ; placenta abbreviata; funiculi inæquilongi. Serni- na inversa, subrotunda, lenticularia , processu radiculam fovente rostellata. £m- bryo periphericus, fere annularis : radicula infera. Herbæ perennes , cæspitosæ; caulibus plerumque diffusis v. adscendentibus, nonnunquam fruticulosis. Folia linearia v. subulata, opposita, basibus dilatata connataque. Flores aut axillares terminalesque, solitarii, v. bini, v. subfasciculati, aut aggregati in glomerulos cymulosos, subsessiles, terminales, bracteolatos , caly- culo diphyllo stipatos. Petala sub anthesi albida, demum subtus v. utrinque purpurascentia. Ce genre diffère notablement des Gypsophila , des Dichoglottis et des Sapona- ria, par le calyce, qui est à lobes plus où moins inégaux , ainsi que par le nombre a peu près défini des ovules , et par la capsule oligosperme. Mais le caractère, tél qu'il a été établi par M. de Bunge sur l'espèce-type (4. petræa), se trouve modifié en plusieurs points par le Heterochroa minuartioides, ainsi que par le Hetero- chroa spergulæfolia. Dans ces deux espèces nouvelles, le calycé est tubuleux, presque cylindracé , et à sépales entregreffés jusqu'au delà du milieu; les étami- nes , abortives dans beaucoup de fleurs , sont alternativement plus longues et plus courtes , tandis que le Heterochroa petræa offre un calyce campanulé , profondé- ment lobé , et des étamines isomètres, jamais abortives (au témoignage de M. de té En AT SIT PTS SIN TE TC (4) Le lecteur voudra rétablir ei-dessus, en tête de la page 34, ce titre oublié : Révision de quelques genres de la famille des Caryophyllacées, par MM. Jaubert et Spach (extrait des JU. PL. or.), 10 Bunge). Du reste, nous ne saurions partager l'avis de M. Fenzl, qui rapporte ce genre aux Gypsophila, sans faire mention de ses vrais caractères distinctif. H. minuartioides, Nos. — Caulibus adscendentibus v. diffusis, herbaceis, ramulosis. Foliis bracteisque subulatis, rigidis, subpungentibus. Glomerulis 7-v. plurifloris, bracteatis. #oribus polygamis. Calyce tubuloso, late costato , breviter 5-fido (4); laciniis subulatis, mucronatis, inæqualibus. Petalis calyce subtriente longioribus , spathulato-cuneiformibus, angustis, apice bilobis. Capsula ovali, calyce breviori, semi-quadrivalvi. Seminibus nigris, opacis, granuloso-scabris. Planta multicaulis, partibus herbaceis omnibus plus minusve glanduloso-pube- rula. Radix repens, ramosa, demum sublignosa. Caules 2 ad 6 pollices longi, graciles , firmi, subflexuosi, nodulosi, fragiles (ad articulos), nunc paniculati, nunc ramulis omnibus v. plerisque abbreviatis quasi simplices, alteri diffusi v. decumbentes à alteri adscendentes v. suberecti. Ramuli erecti v. erecto-patentes , axillares : alteri steriles, brevissimi, simplicissimi, dense foliosi ; alteri floriferi, nunc breves ac plerumque 1-cephali, nunc plus minusve elongati, 1-cephali, v. corymboso-tricephali, v. rarius subpaniculati ; vegetiores plerumque ramillis ste- rilibus, axillaribus, præditi. Folia e basi plus minusve membranaceo - dilatata filiformi-subulata , mucronata, subpungentia, ciliolata (præsertim secus basim ), supra plana et primo intuitu quasi enervia , revero autem e costis tribus juxtapo- sitis, superne confluentibus constantia, subtus convexa, costa media subcarina- ta : caulina et ramea 3 ad 5 lineas longa, plus minusve divergentia, internodiis nunc æquilonga, nunc breviora, plerumque recta; ramillaria quasi fasciculata , tenuiora , cæteris plerumque breviora et pube copiosiori induta, nonnunquam subrecurva. Glomeruli florum ad caulium ramulorumque apicem nune solitarii, nunc terni, calyculo diphyllo cincti, plerumque e cymulis 2 ad 5 dichotome 3-ad 7-floris subsessilibus compositi, v. rarius ad cymulam singulam 3-ad 7-floram reducti ; cymularum bifurcationes dibracteolatæ ; pedicelli brevissimi : infimi apice dibracteolati, cæteri nudi. Bracteæ calyculares bracteolæque extimæ foliis nune consimiles , nunc latiores (ovato-v. oblongo-lanceolatæ), floribus modo subæquilon. gæ, modo breviores, margine membranaceæ , ciliatæ ; bracteolæ intimæ foliis ra- millularum sterilium similes, calyce subæquilongæ. Flores omnes fertiles : alteri hermaphroditi, alteri staminum hebetatione fæminei , centrales lateralibus præco- ciores. Calyx subcylindraceo-tubulosus, basi angustatus, sub anthesi vix ultra lineas 2 longus ; fructifer parum auctus , obconicus , laciniis conniventibus ; costæ (e nervis tribus juxtapositis, superne confluentibus, quarum laterales planæ, me- dia carinata plus duplo angustiores, compositæ) virides , in lacinias excurrentes, setulis plerisque glanduliferis obsitæ; ixterslitia glabella, albida; laciniæ erectæ, subulatæ , tubo breviores : quatuor alternatim longiores et breviores ; quinta cæ- teris pauio longior. Pe/ula circiter lineas 3 longa, spathulato-cuneiformia, apice biloba, vix ultra dimidiam lineam lata, sub anthesi albida, demum violascentia , parte exserta patente v. subreflexa; lobis brevibus, subrotundis. Szumina aniso- metra : 5 petalis anteposita alternis breviora; hebetata omnia inelusa, corolla multo od breviora ; fertilium 5 majora calyce parum longiora, exserta, cætera paulo bre- viora, inclusa. Filamenta capillaria. Æntheræ dithecæ , ellipticæ , basi ac apice emarginatæ, dorso affixæ, versatiles : polliniferæ flavæ; hebetatæ minimæ , albi- dæ. Pistillum in floribus hermaphroditis calyce brevius , in floribus fæœmineis au- tem corolla subæquilongum. Ovarium ovale , obtusum, 12-ovulatum, apice cal- losum ; ooula demum pleraque abortiva. Stigmata albida , filiformia, in floribus hermaphroditis ovario subæquilonga , in floribus fæmineis ovario plus triplo lon- giora. Capsula 3-ad-5-sperma, ovalis, obtusa , breve stipitata, calyce subdimidio brevior , cartilaginea , ab apice ad medium 4-valvis ; valvæ ovatæ , demum diver- gentes; funiculi inæquilongi, papillæformes : basilares brevissimi, superiores gradatim longiores. Semnina minuta ; testa crustacea , nigra , opaca, concentrice granulosa ; hëlo laterali, papillæformi, infero. £mbryo incomplete annularis, perispermium haud omnino cingens ; cotyledonibus linearibus , obtusis , plano - convexis, radicula cylindracea, obtusa , subduplo longioribus. — (£xram. s. sp.) In Phrygiæ locis petrosis, prope Selendi et Taouchanleu, legit Jauserr. H. spergulæfolia, Nos. — F1]. caulibus repentibus, gracilibus, fruticulosis. Ra- mis adscendentibus v. erectis, herbaceis , subsimplicibus. Foliis bracteisque fili- formi-linearibus v. subulatis , submuticis , rigidulis. Glomerulis bracteatis , pau- cifloris. /Voribus polygamis. Culyce tubuloso, late costato, breviter 5-fido (4) ; laciniis oblongo-v. ovato-lanceolatis, mucronatis , subæqualibus. Pefalis calyce paulo longioribus , cuneato-oblongis , subintegerrimis. Planta partibus omnibus //eterochroa minuartioidi gracilior et parcius pube- rula. Caules crassitie pennæ corvinæ, lignosi , nodulosi , parce ramosi , repentes, demum radicantes , aphylli. Aami floriferi 5 ad 6 pollices longi , erecti v. adscen- dentes, herbacei, annui, graciles, virgati, flexuosi, minutissime puberuli , sæpe purpurascentes, ad caulium nodos nunec solitarii , nunc oppositi , nunc fasciculati, glomerulo florali sæpissime singulo terminati, plerumque nonnisi ramillulis sterili- bus , abbreviatis, dense foliosis, præditi, rarius superne ramulos floriferos emit- tentes. Folia e basi plus minusve membranaceo-dilatata sublineari-filiformia v. subulata, acutiuscula, mutica v. vix pungentia, modo glaberrima, modo parce ciliolata (setulis brevibus, nunc eglandulosis, nunc glanduliferis), supra plana et primo intuitu quasi enervia, revero autem costis tribus juxtapositis, superne con- fluentibus constantia, subtus convexa, costa media plus minusve prominente ; ramea 2 ad 4 lineas longa , erecta v. subdivergentia, recta , internodiis nunc bre- viora, nune æquilonga v. parum longiora ; ramillularia quasi in veterum axillis fasciculata illisque plerumque breviora, tenuiora , nunc recta, nunc subrecurva. Glomeruli 3- ad 9-flori : plerumque 5-ad-7-flori), solitarii v. raro terni , termina- les, calyeulo diphyllo cincti, plerumque e cymula singula, sessili v. subsessili, _dichotoma, constantes; cymulæ bifurcationes dibracteolatæ; pedicelli brevissimi : infimi apice dibracteolati, cæteri nudi. Bracteæ calyculares foliis latius membra- naceo-marginatæ, cæterum illis consimiles, ciliatæ, floribus paulo breviores v. æquilongæ; bracteolæ sublineari-filiformes, mucronulatæ v. muticæ, calÿcibus ae NS subæquilongæ , glanduloso-hispidulæ. #lores polygami (dioici?) : omnes quas vi- dimus staminum hebetatione fæminei; centrales cæteris præcociores. Calyx cylin- draceo-tubulosus, basi angustatus, sub anthesi sesquilineam longus; fructifer vix auctus, obconicus , laciniis conniventibus ; costæ (e nervis tribus juxtapositis, su- perne confluentibus , quorum laterales planæ, media carinata plus duplo angus- tiores, constantes) virides, interstitiis albo-membranaceis fere æquilatæ, in lacinias excurrentes , setulis plerisque glanduliferis obsitæ; interstilia glabella; laciniæ tubo breviores, erectæ, ovato-lanceolatæ, mucronatæ, margine albo, membra- naceo, ciliato, snperne evanescente cinctæ, subæquales (lacinia singula cæteris quatuor æquilongis paulo longiore). Petala circiter lineas 2 longa, cuneato-oblon- ga, apice rotundata, modo integerrima, modo erosa, modo retusa, sub anthesi albida, demum violascentia. S/amina hebetata minima, calyce multo breviora : 5 petalis opposita alternis dimidio breviora; filamenta capillaria; antheræ mini- mæ, ellipticæ, polline orbatæ. Pistillum floris fœminei stigmatibus corollam paulo superans. Ovarium turbinatum , 12-ovulatum, obtusum , breve stipitatum , apice callosum. Sigmata albida, filiformia, ovario (in flore fæœmineo) triplo longiora. (Specimina fructifera desunt.) — (£xam. s. sp.) In Phrygia, una cum /Zeterochroa minuartioidi, legit Jauserr. D @ © NOUVEAU GENRE DE LA FAMILLE DES ORCHIDACEES, Par M. Lmnocey. (Bot. Reg., 21 avril 1842. } TR:CHOSMA (1) (Orchidacées, $ Épidendrées). — Sepala patula, æqualia, lateralia, basi producta, gynostematis pedi adnata. Petala conformia, erecta. La- bellum trilobum, cristatum , eucullatum, cum pede gynostematis articulatum. Gy- nostema carnosum , marginatum. {n{hera carnosa , fornicata, bilocularis; ralvis verticalibus, margine sphacelatis. Pollinia 8 , quaternatim cohærentia; duobus cuique phalangi minoribus, difformibus, — Æpiphyta, e bulbis; eaule squamis verrucosis vestito, diphyllo. FÆu/ia subcarnosa, petiolata. Spica terminalis, basi spathacea. Trichosma suavis (Cælogyna coronaria , Bot. Rec., Mise., 178, 1841). — Cau- les teretes , angustissimi, diphylli. Fo/a lanceolata, acuminata, undulata, coria- cea , obsolete trinervia, racemi pedunculo, basi tantum squamato, longiora. Brae- teæ setaceæ, apice sphacelatæ. Labelli lobi rotundati : lateralibus planis, inter- medio undulato; eristæ lamellis crispis in lobum intermedium 5 , in hypochilum #4, tantum geminatis. Gynostema semi-teres, carnosum, geminatum. {nthera car- mosa, aulice projiciens, rotundata, fornicata, bilocularis; valvis verticalibus, (4) GE, rptyds, cheveu ; xéoucs, ornement, Ce mot nous semble peu heureusement formé; il eût fallu écrire trichocosma, margine nigro sphacelatis. Pollinia 8, ceracea, libera, quaternatim cohærentia : ‘duobus euique phalangi ovalibus; duobus cuneatis , emarginatis. Habitat /e district de Chirra, dans le Khoseea, prope collium apices, in sylvie umbrosis. Odor gravis, sed sat suavis. ESPÈCES NOUVELLES DE LA FAMILLE DES CACTÉES, Par M. B. x Monvire. ECHINOCACTUS Veumannianus, No. —Æ. oblongo-globosus, umbilicatus, multi-costatus , fusco-olivaceus; costis subspiralibus, crenatis; sinubus repandis ; areolis ovato-elongatis, parce tomentosis; aculeis 16-18, gracilibus, sursum ar- cuatis, fusco-albidis. Floribus luridis; baceis lanato-squamatis, fuscidulis. Specimen descriptum 10 centim. altum, 9 centim. cire. diametro crassum ; cos- tis 16, alte crenatis et subinterruptis, 12-13 millim. latis, totidem circiter altis ; crenis basi compressis et sulco lineari transverso separatis; areolis mediocribus, junioribus tomento brevissimo , albido, parce munitis, serius nudis ; aculeis exte- rioribus 12-13, subirregulariter patentibus , 15-20 millim. longis,, gracilibus , albi- dis , in plantam subinflexis , intimis 4 subdecussatis, majoribus, validioribus, pri- mum fulvis, dein albidis, apice nigricantibus, sursum arcuatis , rigidiusculis. Flores 5 centim. et ultra longi, 4 centim. et ultra patentes. Ovarium tubusque calycinalis olivacea, squamis minimis imbricatis, lana albida superisque aliquot setis albis longioribus munitis, sparsa. Sepala lanceolata , rufescenti-viridia, in petala sensim evolventia. Petala biserialia , erecta , spathulato-mucronata, mi- nute fimbriata, fulvastra, nervo medio violaceo notata, striis pallescentibus ca- pillaribus a basi ad apicem percursa, colore sui generis , flore gémmante inten- siore sensim diluente (utnonnunquam in Echinocactis, et præsertim in Æ. centete- rio, quocum et planta descripta recte congruit, animadvertitur). S/amnina nume- rosa ; filamentis capillaribus, rosaceis; antheris luteolis. Stylus roseus ; stigmata 8-10, radiata, pallidiora , stamina superantia. Vere æstateque copiosissimi, circa verticis marginem coronatim oriuntur. Bacea oblonga , 2 : centim. longa, 1 : centim. diam. crassa, perianthio marcido coronata, spurco-violacea , in quincuncem adamussim areolata, Semina nume- rosa, subdigitaliformia, saturate nigra, corrugata, in pulpa parcissima sparsa, post tres menses matura. | Habitat in Chilia. Ech. centeterio Leux., et etiam propius Æ£, mackieano Hook., affinis. Hanc speciem, e grano enatam , a D. Neumannio quatuor abbinc annis accepi; quapropter huic peritissimo horticultori eam dicavi, 11 ECHINOPSIS Jamesiana, Nos. — E. oblongo-globosa (? columnaris), umbili- cata, glaucescenti-virens ; costis compressis , subobtusis ; sinubus profundis, latis; areolis confertissimis , anses tomentosis; aculeis 4-8, rigidis, rectis, Specimen descriptum 14-15 centim. diam. crassum , 20 centim. altum; costis 16, ad 2 centim. altis, basi latioribus; areolis 4-6 millim. solummodo distantibus ; aculeis valde inæqualibus (3-15 millim. longis), pellucide flavis, fusco variegatis, pungentibus. Flores et bacca usque ad hanc diem non observati fuerunt (1). Patria, Buenos-Ayres. Prope Echinopsidem decaisnianam Lem. collocanda. Planta , huc usque unica, in caldario D. James Courant , amatoris Gratiæ-Por- tani, recte viget, speciemque plane distinctam constituit, et excellentissimo pos- sessori a me dicata fuit. — “ss CCC ———— ECHINOPS!IS valida, Nos. — Æ, columnaris, subumbilicata, glaucescenti-atro- virens; costis crassis, obtusatis; sinubus profundis latisque; areolis parce lana- tis , aculeis 7-8, rigidis, rectis. Caulis validissimus, in specimine descripto 45 centim. altus, 18 centim. diam, crassus. Costæ 14, cire. 3 cent. altæ, totidem basi crassæ, areolas versus parum inflatæ. Areolæ ovatæ, tomentosæ, initio parce lanatæ, serius nudæ, 2 centim. distantes. Æculei radiantes 6-7, subpatentes, 1 + 2 centim. longi, 1 centralis mul- to robustior, 3-4 centim. longus; omnes flavidi, basi fuscescentes, translucidi, pun- gentes. Flores? Bacca? Patria? Species distinctissima, ob vegetum adspectum egregia et adhuc rarissima, in cald. D. Courantii primum observata, inter ÆEchinopsides zuccarinianam Pre. et campylacantham Pra., quibuscum aliquot affinitates præbet, collocanda. D Q————— ECHINOCACTUS Ourselianus, Nos. — E. globoso-depressus , late umbilicatus (verosimiliter serius columnaris\, glaucescenti-atro-virens; costis crenato-gibbo- sis; sinubus patentissimis; areolis junioribus subtomentosis ; aculeis 5-7, longis, in plantam retroflexis. Caulis, in nostris, 10 centim. et ultra diam. crassus, vix totidem altus; costis 12, mammeatis, areolas versus inflatis, enascentibus valde rostrato-gibbosis; areo- lis mediocribus, ovato-oblongis , tomento griseo subdeciduo munitis; acwleis late- ralibus quaternis, divaricato-patulis , uno infero, superis nunc 2, nunc 4, nunc ER SR COS OR TN CERN RC Nr: ns: : (1) Flores albi dicuntur, en GS ns etiam deficientibus ; omnibus rigidis, pungentibus, flavis, translucidis, basi fusce- scentibus. Flores? Baccæ ? Patria, Montevideo. _Æ. Monvillii Lem. quam proxime accedens; inter hanc speciem et Æ. Ahyp- tiacanthum Lem. quocum et nihilominus congruit, collocandus. Rarissimus et in cald, D. Courantii neenon in nostris jamdudum sales | Viro excellentissimo amatorique peritissimo D, Léon Oursel , Gratiæ-Portano, a me dicatus fuit. Sn © ——— De acns CACTEARUM sPECIEBUS ALIQUOT NOVIS, ECHINOCACTUS Williamsianus (1).— E. Tuberculato-globosus, humilis, cæ- spitosus, maxime glaucus, vix ad apicem umbilicatus, inermis, tuberculis ad basim hexaedris, ad partem altitudinis mediam pressione mutua angulatis, in verticem rotundatis, adultis 15 centim. latis ; areolis rotundatis, minimis, juniori- bus lanatis, adultis fere nudis, lana albida seu rufa ad umbilicum penicillatim fasciculata , longiore et abundantiore ; per eas (juniores ) florum adeuntibus ves” tigiis siccis et fructuum ; seminibus digitaliformiibus: Echinocactis hexaedraphoro Nos. et turbiniformi ( heliantodisco, Nob. ) tuberculorum forma et aspectu proximus, sed distinctissimus, cum eis sectionem parvam maxime naturalem constituere poterit. Habitat in Mexico, loco... ? Apud hortulanos dnins belgicos sub nomine vernaculo Pelote (ut potius nomine vulgari gallico petote, præ similitudine) cognoscitur. Specimina plura, omnia 8 centim. alta, sex que lata recognovi. RL —— ECHINOCACTUS piliferus. — E. Oblongo-rotundatus, robustissimus, validis- sime costatus, vix umbilicatus, lætissime glaucescenti-virens ; costis 15-20 verti- calibus , repando-crenatis, 51 cent. profundis, 7 centim. distantibus, 5-6 ad basim latis ; areolis elongato-ovatis, fossulatis, e fossula ad basim areolæ sequentis 3 cen- tim. distantibus, lana fulvida opertis, utrinque biseriatim pilis numerosis, sub- tortilibus, albido-luteolis, 3 cent. longis donatis; aculeis decem subæqualibus, validissimis, lætissime violaceo-rubescentibus transversim validissime grosseque triatis, subplanis, subulatis, ad apicem intense violaceis aut etiam aureis, modis istis ut plurimum dispositis : 2-1-2-1-2-2 aut 1-2-1-2-1-2-1. (1) M. Williams, amateur anglais très zélé et très distingué, possédant une magnifique col'ection de Cactées, D In ordine priore : summis duobus gracilioribus suberectis, 2; centim. longis; sequente paulo validiore suberecto, 4 cent. 1.; duobus subjectis paulo longioribus et robustioribus, subpatentibus; sequente uno omnium rubustissimo , applanato, corniformis , subdejecto, 4! cent. l.; denique duobus minoribus dejectis, sequenti- busque etiam gracilioribus, summis et simillimus. In ordine posteriore, primis summis et infimis longitudine crassitudineque solummodo dissonis. Specimina plura aculeis plus minusve longis et crassis sat parum inter se dis- crépantia collustravi, organorumque horum præ colore lætissimo insignia omnia, Ex illis crassissimum 30 centim. altum erat, et 25 latum. Aculeorum dispositione Æchinocactis aulacogono Nos. et Actopl oro Nos. maxime affinis, sed sat superque distincta, hæc species præstantissima apud hortu- Janos belgas sub nomine quod hic adopto cognoscitur. Habitat in Mexico , loco... ? ANHALONIUM (1) pulvilligerum (an varietas?). Mammillaria alooïdes, var. pulvilligera ? — À. tuberculato-rosaceum , inerme, tuberculis glaucis supra con- vexo-turgidis, subtus carinato-angulatis, attenuatis, ad apicem et supra areolam sterilem lineari-elongatam (4-6 mill. long.) , tomento abundanti repletam præben- tibus. Anhalonio prismatico proximum , sed, si sint flores quoque dissimiles (quos non adhue vidi) sat diversum ; sin aliter, ut varietas illius solummodo habebitur , specimina plura hujus rarissimæ plantæ recognovi et hæc omnia ritissime con- formia; itaque præ characteribus hicce explanatis speciem in hoc genere constituere non dubitavi secundam quæ serius approbabitur. In quibusdam Anhaloniis, ét “rarissime quidem adest, ut sciunt, ad summum tuberculum areola falsa, sed mi- nima, rotundata, et præsertim caduca (in nova persistit). Habitat et in Mexico, loco....? Hæ tres plantæ sicut ac præcedentes in /conographia Cactacearum nostra depingentur et fusius describentur. Cu. Lemaire. (4) M. de Monville (Hsc.) est disposé à réunir, non sans quelque raison peut-être, cette plante vrai- ment extraordinaire au genre Mammillaria , sous le nom de Æ. alooides. Nous penchons beaucoup à adopter cette manière de voir; et si, dans le principe, nous en avons fait nous-même un genre, c'était en raison de l’étrangeté des formes de cette plante, formes encore inconnues dans la famille des Cac- tées, et parce que nous n’en connaissions alors ni la fleur ni le fruit, dont l’analogie avec ceux des Mammillaria nous invite aujourd’hui à accepter la fusion dont nous parlons, af , Le L u A? A ve ga À Ne de D LLPRE L ae . v Cr > En) sd hd Cr de à Pr) Vs ch to: 2 PL ) e, Tia: L p' SRE L Le : L (a A W, AR UC S LP y TS ” h ER Ù dur p OUI * A} UBUbLIE URL) [UUTOT A JIOUTI ) 2Ud JG 0YE FUCHSIE À FLEURS EN CORYMBES. FUCHS1A CORYMBIFLORA. Érru. Genre dédié par Plumier au bavaroïis Léonard Fuchs, qui écrivit, en 1542, une histoire des plantes. Famille des Onagracées, $ des Fuchsiées. Octandrie-Monandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Fucbsia, PL., Gen. 14; Lixx., Gen. — Flores hermaphroditi +. interdum abortu polygami. Calyx tubo basi subgloboso v. ovato, cum ovario connato, supra ovarium constricto v. stramoso, longe producto, infundibuliformi v. cy- lindrico , colorato ; limbo 4-partito. Corollæ petala 4, summo calycis tubo in- serta , ejusdem laciniis alierna, subæquilonga v. breviora, convoluta, paten- tia ©. marginibus reflexa , integra v. biloba, rarissime nulla. Stamina 8, cum petalis inserta , uniseriata, exserta v. biseriata et inclusa ; filamenta fiifor- ma ; antheræ introrsæ , biloculares, incumbhentes, longitudinaliter dehiscen- tes. Ovarium inferum , k-loculare ; ovula plurima, angulo centrali pluriseria- tim inserta, anatropa. Siylus filiformis ; sigma capitosum, L-sulcum v. h-lo- bum. Bacca pulposa v. exsucca, 4-locularis. Semina plurima , obovato-oblonga, angulata v. rarius reniformia; tesla membranacea ; umbilico hasilari. Em- bryonis exalbuminost, orthotropi, recti v. homotrope arcuati cotyledones pla- no-converæ , obtusæ ; radicula brevis, umbilico prorima. — Suffrutices vel frutices in America et Nora-Zelandia crescentes ; folüis alternis, oppositis verticillatisque, integris ; pedunculis azillaribus , unifloris, solitariis v. ag- gregatis , plerumque nutantibus , rarius terminalibus, cymoso-paniculatis ; floribus coccineis, rubicundis , vel rarius roseis. — Expucu., Gen. PI., 6125. — Genus apud auctores in plura alia genera et subgenera divisum. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. F. corymbiflora , R. et P., F1. Peru. 3, t. 325. — Foliis oppositis ternisque petiolatis , oblongis , integerrimis, tomentosis, viridibus, rugosis; corymbis terminalibus , pendulis, multifloris ; calycis tubo longissimo , infundibulari; Jaciniis reflezis ; petalis liberis , patulis , acutis, staminum longitudine. Lixpz. Bot. Reg., dec. 1841, t. 70. Nous venons tenir la promesse que nous avons faite à nos lecteurs (Voyez Hort. univ. t. I, p. 221) de leur donner la figure et la description de cette belle espèce de Fuchsie, la plus brillante, la plus noble sans contredit, parmi celles de ses nombreuses et élégantes congénères que nous connais- sions jusque aujourd'hui. Pour tout dire en un seul mot, elle l'emporte même de beaucoup, en beauté et en élégance, sur la Fuchsia fulgens, aujourd’hui si répandue dans les jardins, à tant de üitres, et qui va se voir détrônée par la nouvelle venue (væ victis! ). T. JL. 2 2 La Fuchsia corymbiflora est un sous-arbrisseau qui paraît devoir attein- dre, dans un bon sol, 2 et même 3 mètres de hauteur, et être encore plus rustique que la F. fulgens. Que d'avantages sur celle-ci! Ses racines, lon- gues et déliées, forment un chevelu épais et comme fasciculé ; sa tige, droite, comme articulée, et portant à chaque renflement une touffe de feuil- les, pouvant au besoin s’allonger en branches, se divise au sommet en plusieurs rameaux flexibles munis de larges feuilles ternées, ou plus rare- ment opposées , alternes , et terminés par des corymbes immenses, com- posés de nombreuses grappes de fleurs qui atteignent jusqu’au delà de 66 centimètres dans leur plus grand développement floral: Ges corymbes, dit M. Standish ( voyez plus bas), sont si amples , leurs fleurs si nombreuses et si grandes, que dans leur gracieuse courbure ils cachent la tige prin- cipale. Comme nous l'avons dit ailleurs (/. e.), c’est à M. Standish, pépiniériste à Bagshot, comté de Surrey, que les Anglais doivent l'introduction (en 1839?) de ce très noble végétal. Ce commerçant en avait reçu des graines dé ses correspondants de Mont-Real, au Canada, qui eux-mêmes les tenaient d’un des amis de lun d’entre eux, arrivant précisément de Cuzco, au Pé- rou, pour les affaires de son commerce. Les auteurs de la Flore du Pérou disent qu’il atteint la hauteur d’un homme, et que la tige donne peu de branches. Ils le découvrirent dans les bois de Chinchao et de Muna, au nord de Lima, croissant dans les endroits ombragés. « C'est dans cette partie du monde, dit M. Lindley, que les Fuchsies at- teignent cette beauté extrême, ces vives couleurs et ces formes qui leur ont valu parmi les indigènes le nom de Molle Cantu (buisson de beauté). Outre celle dont il s’agit, Ruiz et Pavon en citentencore d’autres d’une apparence encore plus belle, et pour la possession future desquelles l’horticulture est réduite à former des vœux ardents. Ces auteurs regardent principalement comme au dessus de tout éloge la F. serratifolia, à fleurs roses de0",041 de longueur, ayant la forme de celle de la F. macrostemma ; la F. denticula- ta, haute de 3,898, se couvrant de fleurs pourpres plus grandes’encore que celles de l'espèce que nous décrivons ; enfin les F. simplivaulis’ et apetala, semblables en apparence, mais d’un aspect encore plus frappant. » Les feuilles de l'espèce dont il s’agit atteignent de 20 à 30 cent., ou même plus ; de longueur, sur une largeur de 8 à 10-12. Elles sont ovales -lancéo- lées, dentées sur les bords , ciliées, légèrement pubescentes, d’un vert bleuâtre (et rougeâtre par places), comme gauffrées; le pétiole est court (1-2 cent.), canaliculé en dessus. Les feuilles florales , Ou bractées , sont très petites (2-3 cent. ); le pédoncule commun.est cylindrique (comme la tige et les rameaux), et long de 6 à 8 cent. ; les pédicelles fort courts (3-4 L 4 9 cent. ); ovaire ovale-cylindrique , vert; tube calycinal coloré, cylindrique- infundibuliforme ( d’un pourpre violacé brillant), de 8 à 9 centimètres de longueur, partagé en 4 segments étalés-réfléchis , linéaires-lancéolés , acu- minés, carénés, tomenteux, un peu plus courts que les pétales; ceux-ci, au nombre également de 4, alternant avec les segments insérés à leur base, étalés , ovales-aigus , de près de 0",037 de longueur, veinés ; étamines.…. Nous ne saurions actuellement donner de cette plante une description botanique plus complète, M. Lindley, qui en présente une excellente figure (reproduite ci-contre), se taisant complètement sur ce sujet, et M. Pax- ton , qui la figure également , ne parlant guère que de son mérite et de sa culture; mais tous les amateurs seront bientôt à même de suppléer à ce silence forcé , en se la procurant chez plusieurs de nos fleuristes qui se sont hâtés de la multiplier, notamment chez M. Chauvière. Nous répétons qu’elle aime un sol riche et profond , des arrosements fré- “quents pendant la belle saison , une situation ombragée. On pourra peut- être, par des semis réitérés, l’amener à passer nos hivers dehors. Il faut, en serre, lui donner de grands vases, et en renouveler la terre assez souvent. Heureux l'amateur qui, dans sa serre tempérée, pourra la plan- ter en pleine terre! Le. Mie nas ins sisto af silo v SqtoQ ag'h } snolil à DES Uasugse à wo dgee 1 ot ; anlq UoQ fu , 200) US AO is, su "' | Ÿ H g9e pol sos tisane à of JR SRAAS Pur 6D TÉ0.%0 5h #14 ob. enpins als hs 304RQb Jhoit oflaurof cadisues: ou. »9 D oui S1n94)1 019. ty De VOD. } . «18lqr09 eulq ouple je 0 99 sua jaouno) élu: 109 trusisi-08 (entaes-i) wiub gi 10 D | F 1108 ob Su Sup Ineligq où, ra Lg en ai SE i ip 0 ro ‘ab Studus 8 HOtnoi 10198 au are 208 emo aiôia 29 LETES ON 200 5h alentg saro roDN CET Da raie mbtruslo .M soda notion cilgitiont 8! ob 2 | | rnoe eob badiond 39 Qdoir oz y orgie als 1 enokquen sq : Mu0q 10 “ele agbeuiie où, nosisqollad &1 iuab: di æ10sh angl eg io2eq £ onvrn'l ebralière aituo 2ob 184 r eo oo fi s0Mponsr no lo ,2qeu buerg of aqob ini, 21192 .98 l Par fiiog , 9H urre) oTis6 se ane up MAIRE ARE eng vs} 11 HÉENS pe :! * Li LA Fi J +. a FM y ' à vhytiteir EL des " LL ss \ L: A: + — { 2 ; En \ pur Ci En ’ “ À DE 2 é 5 MS AL: è R Dore MONS, RAS MAL AT k } fi LÉ UT | L FA ‘ 6e Li FA Nr 3 TA $ 4, 5" po Si + é Te A “4 h Mas VON ES ’ be ï A La , - à À Li = JUANULLOA A FLEURS ORANGÉES. JUANULLOA AURANTIACA. —————_—_—— Ésys, Genre dédié par Ruiz et Pavon à Geonces Juan et Antonio ULLOA , naturalistes espagnols, voyageurs au Pérou et au Chili, Famille des Solanacées, $ des Solanées. Péntandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Juanulloa, R. et P., F1. Peruv. Il, t. 185; — Ulloa, Pers., t. 218. — Calyx coloratus, ovatus, inflatus, 5-fidus. Corolla hypogyna, tubulosa , fauce coarc- tata, postice gibba, limbo minimo, 5-partito, patente. Stamina 5, corollæ tubo tnserta, inclusa; filamenta basi villosa ; antheræ sagittatæ, longitudinaliter dehiscentes. Ovarium béloculare; placentis dissepimento adnatis, multiovula- tis. Bacca ovata, calyce inflato cincta, bilocularis. Semina plurima , oblongo- reniformia. Embryo... — Frutex peruanus, solis Ruiz et Pavon (usque adhuc) notus, vix hujus loci; foliis alternis, oblongis, acuminatis, integerrimis ; ra- _ cemis pendulis, dichotomis ; floribus rubris. — Enpuicu. Gen. PI., 3862. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Juanulloa aurantiaca. — Caule erecto, ramulis pubescentibus; foliis ovato-el- lipticis, integerrimis , petiolatis , mollibus; floribus cymis paucifloris, con- gestis, axillaribus; pedunculis patentibus ; calyce énflato , prismatico-pentago- no; corolla longiore, tubuloso-arcuata. Habitat in regno mexicano, prope Vera-Crux, unde misit CI. Linden. DESCRIPTION. Frutex erectus, caule cylindrico, cortice cinereo; ramis obliquis, patentibus, junioribus puberulis; folia alterna, petiolata ; petiolo subpollicari, cylindri- co, rubescente, apice superne canaliculato; limbo integerrimo, ovato-ellipti- co, basi sensim angustato, apice obtuse acuminato; nervis primartis paucis (3-4), distante pinnatis ; venis laxe reticulatis, superne glabro, infra puberu- lo; pilis brevibus, apice stellatis; inflorescentia oblique aæillaris ; pedunculo lateraliter patente, horizontali, puberulo, apice articulato et bracteato; brac- tea foliacea, lanceolata; cyma brevis, dense congesta, pauciflora; pedicellis brevissimis, articulatis; floribus in planta culta caducis. Calyx tubulosus, quinquefidus; lacinïis acutis, conniventibus, sed margine tantum adpressis ; ubo prismatico-pentagono, ad angulos carenato , subinfla- 10, aurantiaco, externe pubescente, interne lævi. Corolla cylindrica, incurva- ta, calyce longior ; limbo brevi, 5-lobo; lobis ovatis , obtusis, semipatentibus ; tubo ad partem superiorem antheras includentem paulo inflato. Stamina 6, œqualia, inclusa ; filamenta basi dense barbata, ad tertiam partem inferiorem tubi corollæ inserta, recta, complanata; antheræ erectæ, conniventes, oblon- go- lineares ; lobis angustis, parallelis, rima longitudinali dehiscentibus. T:-IE 3 2 Discus carnosus, 5-lobus, lobis sepalis alternantibus , ovarium cingens et ad marginem subobtegens. Stylus staminibus œqualis, filiformis, gracilis; stigma ovatum , integrum. Ovarium ovato-conicum, basi dilatato-expansum , bilocu- lare; loculis polyspermis ; placenta ovata, integra, carnosa, septo utrinque adnata , undique ovulis (20-30) tecta. Fructus ignotus. Cet arbuste, remarquable par ses belles fleurs orangées dans toutes leurs parties, paraît bien appartenir au genre Juanulloa de la Flore du Pérou (Ulloa de Persoon) par la forme de son calyce, de sa corolle et de ses éta- mines. L'ignorance où nous sommes relativement à son fruit permet seule quelques doutes ; si cette plante appartient bien au genre auquel nous la rapportons, le fruit doit être une baie comme celui des Physalis, des Atro- pa, etc. Si le fruit était capsulaire, cet arbrisseau se rapprocherait du gen- re Marckea de Richard, dans lequel on devrait même probablement le ranger. La forme de la corolle, beaucoup plus analogue à celle du Jua- nulloa parasitica de la Flore du Pérou qu’à celle du Marckea , et la présence des poils à la base des filets des étamines , nous ont cependant fait présu- mer que cette plante appartenait plutôt au genre J'uanulloa, dans lequel el- le constitue une seconde espèce, parfaitement distincte de celle publiée dans la Flore du Pérou. Le nom d’aurantiaca convient très bien à cette plante, dont les pédicel- les, le calyce et la corolle, sont uniformément colorés en un jaune orangé très éclatant. s Cet arbrisseau, qui a le port de plusieurs Solanum ligneux, faisait partie d’un envoi de plantes vivantes adressé du Mexique au Muséum, par M. Linden, en 1839. Ad, BRONGNIART. Cette belle plante a fleuri pour la première fois en 1840 dans une des serres tempérées du Muséum, Elle se plaît dans un compost d’un tiers de terre de bruyères , d’un tiers de terre franche, et d’un tiers de terreau de feuilles, 11 faut la tenir dans un vase un peu étroit, et la laisser reposer l'hiver. Elle sa multiplie aisément de boutures prises sur le jeune bois. (Note communiquée par M. Neumann, jardinier en chef des serres). LER, . eu. 0 ER proie TR GET ji dj LE ed pan Mes "” hrs LÉ RES Diet J 2 d | | | Dar se : F4 “atout PROPRES? , L 2 71 Un sn ES \# + Cru Ve. 4 HUE ai TER LA NAT Wubert pins. Juüanulloa à fleurs orangées . (ÆaenuWlot aurauruatæ, £ D. mont tmp 4 1 PCR à ag het as \ ne | di : ‘ : DL 0 Pa +: PM 2 Mt " re > dé 2 ST »- ; 4 ABUTILON A FLEURS STRIÉES. ABUTILON STRIATUM. Erym, aévréloy, mot cité par Théophraste (?), et qu’on croit synonyme du mûrier : allusion à la forme des feuilles, Loudon (Hort, Brit.) dit que ce mot est arabe, et est synonyme de notre 4/thée officinale. - Famille des Malvacées, $ des Sidées. Monadelphie-Polyandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Abutilon, GagrTn. — Involucellum nullum. Calyx 5-fidus, sæpius cupulæfor- mis ; laciniis œstivatione valvatis. Petala 5, hypogyna , obovata, sæpius inæqui- latera , unguibus imo tubo stamineo adnata , æstivatione convolutiva. Tubus stamineus basi dilatata, fornicata, ovarium obtegens, superne angustatus, co- lumnæformis, apice in filamenta plurima filiformia divisus, rarius simul infra apicem antherifer; antheræ reniformes , sinu affixæ, versatiles , rima semi-cireulari apertæ, bivalves ; septo manifesto. Ovarium sessile, 5-multilo- culare; ovula in loculis 4-9, angulo centrali inserta, adscendentia et pendula. Styli loculorum numero, filiformes, basi plus minusve coaliti; stigmata capita- ta. Capsula 5-poly-cocca; coccis haud secedentibus, apice introrsum rima apertis. Semina in loculis pauca v. abortu solitaria, reniformia v. subhippo- crepica ; tesla crustacea, emarginaturæ sinu umbilicata. Embryo intra albu- men parcum, subcarnosum , homotrope arcuatus; cotyledonibus foliaceis , pe- tiolulatis , basi auriculatis, sese plicato-involventibus. — Herbæ, suffrutices , v. frutices, v.arbores, in regionibus tropicis subtropicisque totius orbis cres- centes ; foliis alternis, petiolatis, cordatis, dentatis, rarissime obsolete lobatis ; stipulis Zateralibus geminis; pedunculis axillaribus, solitariis v. pluribus, uni-multifloris, infra apicem articulatis, interdum floribus spicatis v. racemo- sis, rarissime corymbosis.— Enxviicu. Gen. PI,, 5292. — Sidæ spec. L. ; Jaco. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. A. striatum, Dicus., èn Bot. ined. — Linoz., Mise. 1839. — Fruticosa , ramis gracilibus , elongatis, herbaceis ; foliis longe petiolatis, cordatis, 3-5-lobatis, grosse dentatis ; lobis longe acuminatis, supra minutissime subpubescentibus, subtus glabris, utrinque elevato-venosis; calyce campanulato, basi concavo, rotundato , petalis triplo longioribus , rectis, aureis, purpureo venatis ; pedun- culo ad apicem articulato, pendulo, unifloro. Lew. SYNONYMIE. | Sida picta, Gize., in Hook. et Ann. Misc. 3, p. 155. Cette élégante plante, originaire du Brésil méridional et de l’état de Buénos-Ayres, où l’ont découverte, croissant sur des collines, MM. Gillies et Tweedie, a été importée dans la Grande-Bretagne en 1837 (depuis beau- coup plus long-temps, selon M. Hooker) de graines envoyées par le second de ces deux botanistes voyageurs, et élevée à la fois dans divers jardins botaniques d’Irlande et d'Écosse, Introduite en France en 1839 par les TIR A 2 soins de M. Chauvière, fleuriste distingué , elle a fleuri la premiére fois chez lui en 1840, et c’est d’après son individu même qu'a été faite la belle figure ci-contre que nous donnons à nos lecteurs. L’Abutilon striatum se plaît en serre tempérée, et, comme toutes les au- tres plantes de cette catégorie, il profitera probablement mieux, exposé avec elles à l’air libre, et dans une exposition légèrement ombragée pen- dant toute la belle saison; là, son port acquerra plus de tenue, et ses branches paraîlront sans doute moins grêles. Il semble être assez vorace, demande à être tenu largement dans un riche compost de deux tiers de ter- re franche, d’un tiers de terreau de bruyères, mêlé à un peu de terreau de fumier bien consommé. Il se couvre pendant toute l’année de ses belles fleurs, dont le coloris augmente en raison de l'intensité de la lumière. C’est un sous-arbrisseau , fort voisin de l'A. elegans de M. À. de Saint- Hilaire, à rameaux nombreux, herbacés, cylindriques, grêles, dressés, garnis de feuilles amples , cordiformes , quinquélobées (1) (lobes longue- ment acuminés ), grossièrement et largement dentées , très finement sub- pubescentes en dessus , glabres en dessous, d’un vert gai; à nervures sail- Jantes sur les deux faces, surtout sur l’inférieure; pétioles très longs , cy- lindriques , très grêles, subpubescents (comme le dessus des feuilles, les ra- meaux et les pédoncules), munis à la base de deux stipules acuminées, su- bulées, caduques, dont une de chaque côté. Pédoncules axillaires, cylindri- ques, très longs et très grêles, pendants (2), uniflores, solitaires, articulés au dessous du sommet. Fleurs assez amples, belles, ne s’ouvrant qu'à demi; calyce campanulé, ventru et concaye à la base, tomenteux et partagé dans la moilié de sa longueur en cinq segments égaux, dressés, triangulaires, et carénés par une côte élevée ; cinq pétales arrondis, spatulés, inéquilatéraux, concaves, onguiculés, dressés, d’un beau jaune d’or presque orangé, agréa- blement relevé de larges veines multiples, d’un riche pourpre un peu violacé, et lavé circulairement dans le haut de la même teinte , mais affai- blie; onglets renflés à la base, et maculés intérieurement au même endroit d'une belle tache pourpre violacée ; ovaire ové-obtus, velu au sommet, en partie couvert par le tube staminal; style filiforme, violet pourpré, dépassant ce dernier, et divisé en cinq rayons dont chaque stigmate ca- pité ; anthères très nombreuses , jaunes, dépassant un peu les pétales. Notre figure , quoique exacte, ayant été faite lors de la première floraison de cette plante, représente les feuilles et les fleurs un peu plus petites, et celles-ci moins vivement colorées qu’elles ne le sont, aujourd’hui que la plante est plus vigoureuse et plus vivement éclairée. Len. (1) Quelquefvis même comme septemlobées ! (2) L'artiste qui a dessiné la figure que donne de cette plante M. Hooker (Bot. Mag., 3840, décem- bre 1840) a eu tort de les représenter dressés. Sans doute ; il n'a point fait son dessin sur place, mais bien sur échantillon, \butilon à fleurs striées Albution stutun PITCAIRNIE A FLEURS ODORANTES. PITCAIRNIA SU AVEOLENS, Erxm. Genre dédié par l’auteur à W. Pitcairn, Anglais, promoteur de la botanique. Famille des Broméliacées , $ des Pitcairniées (1). Hexandrie- Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pitcairnia, L’Hérur. Sert. angl. VII, t. IT, etc. — Hepetis, Sw. Prod. — Spi- ratistigma, L'Hérir. Mse. — Perigonii semisuperi, sexpartiti laciniæ exteriores calycinæ, basi inter se connai, lanceolatæ , acuminatæ , erectæ; interiores petaloideæ , longiores , inferne in tubum approximatæ , apice galeatim incum- bentes v. æqualiter patentes, basi intus squamosæ v. rarius nudæ. Stamina 6, annulo perigyna inserta ; filamenta libera, subulata ; antheræ lineares, basi sagittatæ. Ovarium seminiferum, triloculare ; ovula in loculorum angulo cen- trali plurima , adscendentia , anatropa. Stylus filiformis ; stigmata 3, linea- ria , spiraliter contorta. Capsula semi- supera, ovato-pyramidata, trilocula- ris, apice septicido-trivalvis; valvis éntrorsum demum fissis. Semina plurima, adscendentia , teretiuseula ; testa fusca , scerobiculata ; chalaza late discolore, umbilicum setiformem chalazæ apicali in acumen longe produciæ jungenti; embryo minimus, rectus, in basi albuminis dense farinosi, extremitate radi- culari wmbilicum attingente , infera. — Merbæ american, tropicæ, foliis Zz- nearibus v. ligulatis, sæpe spinoso-dentatis; caule erecto, simplici ; floribus racemosis , bracteatis. — In Exvuicu., Gen. PL., 1305. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. ” P. suaveolens, Linoc., in Bot. Reg., 1069. — Foliis lineari - elongatis, sub- canaliculatis, recurvatis, laxis, basi firmioribus, atro-purpureis, subcar- nosis , integerrimis. Perigonïi externi ventricosi laciniis acuminatis; interni laciniarum multo longiorum limbo délatato, revoluto. Floribus albido-lutes- centibus, suaveolentibus. Cat: Ce n’est sans doute pas une plante nouvelle dont nous offrons ici à nos lecteurs la figure et la description ; toutefois, c’est une plante trop rare et trop peu connue encore dans les collections d'amateurs , en raison de son beau port, de la facilité de sa culture, de l’odeur exquise de ses belles et grandes fleurs, qu’elle produit aisément chaque année. on mp tra tetR (4) Tribu que nous proposons dans cette famille, et à laquelle nous attribuons pour caractère prin- cipal : Ovarium semi-superum ; fructus capsularis. Celle tribu renfermerait les genres Zrocchinia, Senvuur. fils, et Pitcairnia, T. IL. 5 2 Introduite du Brésil, où la découvrit W. Harrison, en Angleterre, où elle fleurit pour la première fois en 1836, elle ne tarda pas à venir orner les serres chaudes du Muséum d’histoire naturelle de Paris, où nous la fimes figurer en 1840. C'est une plante herbacée, vivace seulement par les drageons assez nom- breux qu’elle émet à sa base après la floraison; le pied-mère, comme dans le plus grand nombre des plantes de cette famille, finissant alors par périr. Chaque individu se compose d’une touffe de feuiiles embrassant la base, superposées en spirale, et formant ainsi une sorte de rhizôme court, d’une assez grande compacité , et d’un noir pourpré. Elles sont linéaires , très allongées (plus de 60 cent.), très acuminées, subligulées ou plutôt sub- canaliculées, molles, charnues , récombantes, fermes inférieurement, très entières (sauf à la base, où les bords sont très finement érodés et rappel- lent par là les dents spinescentes de quelques autres congénères), d’un vert tendre, glaucescent, très finement strié longitudinalement de vert plus foncé; base couverte en dessous de squames très finement pulvérulen- tes; le reste glabre. Du milieu sort une tige florale (scape ) de 60 à 70 cent. de hauteur, cylindrique, glabre , munie de quelques feuilles bientôt décrescentes en bractées ovales-lancéolées, très acuminées, beaucoup moins longues que les pédicelles. Inflorescence en grappe allongée, multiflore, à rachis , pédicelles et périanthes externes légèrement pubérules. Fleurs d’un blanc légèrement teinté de jaune, à odeur très suave , rappelant celle des fleurs d'oranger. Calyce turbiné, ventru à la base, formé de cinq lacinies soudées inférieurement, bientôt libres, appliquées, linéaires-lan- céolées , très acuminées , à peu près de moitié aussi longues que celles du périanthe interne, et d’un vert blanchâtre; celles -ci oblongues, rappro- chées en tube dans la moitié de leur longueur, puis largement dilatées , éta- lées et roulées en dehors sur elles-mêmes, obtuses au sommet , munies à la base d’une squamule placée entre elle et les étamines (1). Étamines 6, insérées à la base des lacinies ; filaments filiformes , d’un vert tendre ; an- thères linéaires-allongées , exsertes , en raison de la réflexion des lacinies internes , jaunes , insérées par leur base, dressées d’abord, puis contour- nées-divariquées. Ovaire semi-supère, ovoidéo-trigone, triloculaire , et se (4) En comparant cette description et celle du docteur Lindley ({. c.), on trouvera, certes, des diffé- rences notables. Quant à nous, nous devons dire ici que nous avons décrit sur le vivant; que la figure ci- contre, que celle même donnée par l’auteur anglais , représentent ces formes telles que nous les décri- vons. Entre autres différences, le texte de l’auteur anglais porte : Petala hinc versa , concava, quasi galeata, in stamina incumbentia , non in tubo convoluta, sed parallela, marginibus basi imbricata , ele. — Ce qui est de tout point inexact! LA d terminant en un style filiforme, aussi long que les étamines ; stigmate tri- fide , à rayons linéaires-étalés , roulés. Cette jolie plante fait merveille, placée dans la serre chaude, à l’om- bre de plantes plus grandes qu’elle, et élevée dans un terreau de bruyë- res mélangé de vieille tannée ou mieux de mousse bien hachée. Elle se multiplie aisément des drageons qu’elle émet de sa base, et des graines qu’elle donne quelquefois. Selon M. Lindley, elle diffère de la Püitcairnia albiflos de M. Herbert en ce que son port est plus élevé et plus robuste; en ce que son rachis, ses pédicelles et ses calyces, sont pubescents ; enfin en ce que ses fleurs sont odorantes. Il ajoute qu’elle en diffère encore principalement en ce que ses bractées sont beaucoup plus longues que les pédicelles , caractère que ne présente aucun des individus que nous avons examinés. Or, comme M. Lindley ne saurait se tromper aussi manifestement dans une description, nous devons soupçonner qu’il a eu devant les yeux une variété très voisine de l’espèce dont il s’agit ici, et que nous ne connaissons pas. CH. LEMAIRE. pu id midi gdot een, a p'norare a dé Inemierigl pour là prenmèse F5. mebftot eblhriè-agnictk 2006 nr anne “M émets sb: ir, sfliowmets Ji aid AiloË ata la ” | Le rt DUTEUIES pbtstà 1 l'AS up 2bnerg aulq 2stn6lq ab at Eobtopeh mic. défuvré, abat: do sbrunet oulihie 0h PE Je ie ;9and ” abnond oise fp-en022c4b Er ynoèeis ati ep WenS men re th aides Rene loi Apt sv ee smart at db mul io uibak M aolsëh w: se, aidogee 02 Hp DA HS satsadoi sit 39 er , pris vs 04 “Leu 9 péreniel aarocp 00 19 no en 4 iece enr entr to rafleails à | 1e ah OV. ice alta mp SHHHYER #4 8 188 atnmbbe Papa 150 esliai bu ent auip'evigno-aute aan 308 2 Foto 10 pme sdodri ae sup 20h itilin pb G TUEL TEE ET , h: | safe sd aneb inmetesliosmn: an roger 6 Horus se ts qi | | “is en bio Suts 2 43% 2sttasrob 6° ke su n0% Ne aval aus Sa F1 -aaqemeie ao ve amor ou lo. tai tige'a li jueb à D (54e th a Fer w° d ji 7 l'E sat .4ÿ | AU c , PAC ‘ ET. Er . : L Fe: CRE ù » \ v QAR , i $.. 10 e 4 s LA + : n, 7 .h + e ee à gr ir Maudurt pinr Piltcairnie à fleurs odorantes V Aiénort imp l'cairniae Numbers. , ; Ps + 10 ve C4 # He +34 died x: ET cp ER Ga R Pair rot ae sfEril “ É # 7%: CT "rs ta ER s PR + RE ‘en Ve I D LE ROSE THÉ, TRIOMPHE DU LUXEMBOURG. Erxm. Voyez ci-dessus, tome IT, folio 55. Famille des Rosacées, $ des Rosées. Icosandrie-Polygynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide supra, t. IF, folio 55. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. $ Sinenses. Rosa indica , à fragrans, Rep. et Ta.—Var. : ramulis elongatiori- bus, robustioribus, subhorizontalibus ; aculeis raris, æqualibus , deciduis ; foliis trifoliolatis , junioribus rubro-violaceis ; floribus magnis , subplenis, lu- tescentibus , de basi ad medium vivide purpureis , amplis, odoratis; pedun- culo glabro, suberecto; calyce subpiloso-glanduloso. Cu. L. Bien que cette rose soit déjà connue depuis cinq ou six ans, elle n'avait pas été encore figurée, et, par conséquent, n’avait pas obtenu toute la publicité qu’elle mérite. C’est sans contredit l’un des plus beaux et des plus élégants Thés que l’on connaisse ; c’est même à notre avis le plus no- ble d’entre eux, à l’exception peut-être du Comte de Paris, figuré égale- ment dans ce recueil (L. supra c.). Comme cette dernière variété, il a été obtenu de semis par M. Hardy, jardi- nier en chef du Jardin du Luxembourg (V. ci-dessus, L. c.). C’est un arbuste vigoureux et élancé , d’un port élégant, à rameaux subhorizontaux, d’un vert gai, passant au violet pourpré dans les jeunes pousses, se parsemant de quelques aïiguillons égaux, petits, facilement décidus, dilatés à la base; les feuilles sont composées de trois folioles amples, cordiformes à la base, ovales - lancéolées, aiguës , luisantes , marginées de pourpre , et bordées de dents assez petites et régulières; elles sont d’un vert charmant dans Vâge adulte, et d’un riche violet pourpré dans la jeunesse, subsistant long- temps encore sur les pétioles, les stipules et les nervures médianes; le pétiole est long, filiforme, très flexible, quoique raide, et muni de quelques rares aiguillons , dont on voit encore quelques uns sous la face inférieure des folioles, sur le prolongement qui en forme la nervure médiane ; les stipules, adnées à la base des pétioles, se projettent au sommet en une languette linéaire; leur vert est celui des folioles , et, comme elles , elles subissent les mêmes changements de couleur; les pédoncules sont robus- tes, glabres , lisses, érigés , solitaires ou agrégés en une sorte de faux co- rymbe. Les fleurs sont très belles , très grandes (11 centim. de diamètre); T. IIL, 6 2 les pétales en sont nombreux, ovales-arrondis, très amples, d’un beau jaune chamois tirant sur le soufré, et largement lavé à la base de rouge pourpre vif. L’odeur en est très agréable. Le tube calycinal est muni de quelques poils glanduleux vers la base, et ses lacinies sont quelquefois fort longues, et présentent la forme et l’aspect de petites feuilles. Ce Thé est une des plus belles conquêtes que l’on ait faites sur la natu- re dans ces derniers temps. Nous le recommandons vivement et avec une entière connaissance de cause aux amateurs qui ne le possèdent pas. Cul- tivé franc de pied en buisson, ou greffé sur églantier, il sera un superbe ornement dans un parterre, et brillera au premier rang parmi ses congé- néres réunis en collection *. Cu. LEMAIRE, * On peut se le procurer chez MM, Parzzer, Venoier, Mopeste Guérin, etc. BOUVARDIE À TROIS FEUILLES, var. brillante. BOUVARDIA TRIPHYLLA, var. splendens, Éryw. Voyez ci-dessus, t. IL, folio 48. Famille des Rubiacées, $ des Cinchonacées. Tétrandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Voyez thidem, l. c. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. B. tryphylla, var. splendens, Linpz. — Omni parte pilosiore, corollis ma- joribus et magis coccineis. — Bouvardia splendens, Gra., Bot. Mag., 3781 ; Herb. de l'Amat., IL, {° 48 : seeundum Laxoz., Bot. Reg. 37, 1840. SYNONYMIE. B. triphylla, supra, L. c. B. Jacquini, Huws. et K., Nov. Gen. Am. Il, 383 ; DC., Prod. IV, t. 365. Ixora ternifolia, Cav., Ze. IV, 1: 305. Houstonia coccinea, Bot. Rep. t. 106 (1). MM. Humboldt et Kunth ont changé l’ancienne dénomination commune de B. triphylla en celui de B. Jacquini, et l’illustre (excellent) M. De Candol- le, dont le jugement est ordinairement si bon, adopta cette innovation (L. c.), parce qu’apparemment il existe d’autres espèces de Bouvardie dont les feuilles sont verticillées par trois. Or, si on accordait quelque valeur ” à une telle raison, il deviendait nécessaire de faire dans la nomenclature botanique un nombre immense de changements, indépendamment de ceux déjà trop nombreux que les progrès et les découvertes rendent inévitables. Dans l’exemple dont il s’agit, le changement de nom ne doit pas être admis, parce que rien n’en démontre suffisamment la nécessité. La plante figurée ci-contre est certainement une variété de la B. triphyl- la, dont elle diffère en vérité par ses fleurs plus grandes, plus éclatantes , et d’un rouge plus brillant; par sa pubescence générale, par son port plus mm PEER tt) A ces synonymes nous ajouterons les suivants, cités dans le Prodrome de De Candolle. Le genre Bouvardia est le genre Christimia ( Christinia ?) de Rafinesque, Ann, Gen. Sc. ph. NV, 2243 — Irora americana, Jaco., Hort. Sch.; et FL me, ic. ined, ; — Hedyotis fruticosa, id, ; — le Tlacoæochilt jasminiflora, Hennaxn,, Meæ., 281, Cs, L, T, LE, 7 2 vigoureux, et par la teinte pourpre foncé qui colore tous ses rameaux. Toutefois , ce ne sont point là des caractères solides de démarcation, puisqu'elle à été jugée par le docteur Graham comme une espèce di- stincte, et publiée telle dans le Botanical Magazine (L. c.) sous le nom de B. splendens, dénomination sous laquelle elle existe chez beaucoup de fleuris- tes. Il faut avouer que l'individu figuré dans l’ouvrage cité semblerait jus- tifier cette opinion; mais on verra, d’après la planche ci-contre , que l’ha- bitus spécial qu’a acquis celte plante dans le Jardin d'Edimbourg n’est pas constant, et que, placée dans d’autres circonstances, elle a le port bien connu de la B. triphylla ordinaire. Il est certain que l’individu que nous figurons ici et celui du Botanical Magazine représentent réellement la même plante, parce qu’elles proviennent de la même source, c’est-à-dire du jardin de la Société royale d’horticulture (1). Le monde horticole est redevable de cette plante à George Frederick Dic- kson, esq. F. H. S., qui en donna des graines à ladite société. C’est un arbuste assez rustique, qui fleurit depuis mai jusqu’à octobre, si on le plante dans une plate-bande de terre de bruyères (american bor- der), à l'air libre ou dans tout autre endroit convenable, dans lequel on désire ne mettre que des plantes de choix. Les racines vivront ainsi tout l'hiver, en ayant soin de les couvrir d’une cloche ou d’un grand pot à fleurs renversé, afin de les tenir en lieu sec : car, comme beaucoup de plantes du Mexique, celle- ci est sujette à souffrir plutôt de l'humidité que du froid. Le traitement qui lui convient le mieux, ainsi qu'aux autres Bouvardies, est de la planter en pleine terre vers la fin de mai; et après sa floraison, en automne, ou plutôt lorsque les gelées commencent à l’attaquer, de la relever et de la mettre dans des pots aussi petits que possible, qu’on place : sur une tablette dans la serre tempérée ou dans un cellier sec. En fait, on peut la traiter comme on fait des Géranium communs à fleurs écarla- tes, en ayant soin seulement de la tenir assez sèchement pendant l'hiver. qq, (2) Nous ne pouvons admettre cette assertion, malgré l'autorité du célèbre botaniste anglais, dont, au reste, les raisons alléguées ne nous semblent nullement déterminantes. Il suffit en effet, selon nous (car nous devons dire que nous ne connaissons ni l'une ni l’autre de ces deux plantes), de comparer les excellentes figures données par les deux journaux anglais, figures que nous avons reproduites, l’une ci-contre, l'autre Herb. gen. Amat., f° 48, et la descriplion de M. Graham (4. c.), pour se convaincre, au premier coup d'œil, qu'il y a trop peu d’analogie spéciale entre elles pour les confondre. Toutefois , sauf cette annolation, nous nous sommes borné à reproduire purement et simplement le texte anglais, dans l'espoir que, grâces à nos fleuristes, pour qui elles seraient une belle acquisition , nous pourrions Comparer par la suile ces deux espèces et les juger de visu, Cu, L. 3 Au printemps, vers la fin de février, on doit la rempoter de nouveau, la mettre dans un endroit plus propice pour en déterminer la végétation, et la mettre en état d’être replantée en plein air. On la multiplie aisément par la séparation des racines. Au printemps, avant que la plante n’entre en végétation, on coupe par morceaux de six à huit centimètres de long les racines, grosses ou petites, qu’on met dans des pots remplis d’une terre sablonneuse légère, en en laissant un petit bout passer au dessus de la surface. En les plaçant ensuite sur une cou- ‘che tiède, elles entrent bientôt en végétation et feront de bons pieds pour la fin du mois suivant. LINDL, , in Bot, Reg. , 37, 1840. 7 FR dsl aù PT ptuallar cour si 7. € lisses 4 pdicareél do qua spiqong.eul tierbas du enelnéaMon x sut. wie aioky [LES CHR OU us b 42 (fe crade a Janibenash doing. ren marne vil aire had - w 18 VON. ao. D0bmÈuEE ce van tte) telqrel ep des ps ; CONTRE TIELE EEE daetqug. aaior a9t, auok- ob eomoninenx Jul re noté on anataolté svist 9n0'hb aifquom noob |. sofa tesonlq oh nt a0shrie ei ox susaah. me aq ao big envi val LEUR np MOSS pes barmae salle qu à F evridih d CLLUEIEE aie ub Î #. 1H ! Li et NE "t di « tu À | rer pré huit rénllénent fa: me "ue hpl Jef si, + JPAU sms dnrea, r'eat-à-divs) dure din © Eu sd'hrs ni tt ».{ | [ vi , 2 À | Harek FH ‘à n ds PRE LS ‘ * ! L ne re ri ue — . 2 en | * k "LT apr) it er ftl e pont 10 M ee vw "11 LA sep € dut WEPT-TAATR ee à Las ‘ L) « st : P À "| F M PL] } Y 48 4108. V7, RL ‘A: à, by phil per w “ #7 + #pE k - 4 UT, CN a { gt $ 6 . + \ ‘ à n k + à ' L = - bouvardie à 5 feuilles, v.à fleurs brillantes. Zacverdia iphylla, Var. splendens V. Hémond imp Fa h L se à . A! ; À : * 4 * Là = ME : = LS . LI. l À ENS À WT M … ee « … ' L . F #0 tÀ rl V n . . 1 L L 5 } + < . 12 SE ir ï 4 À # sn À “ *- . a ” ue a e ; à er K : ’ y Le La 4 2: : + ” L L A L # « h: à É , a - A î F CL Ga . ra PL è d 1 ve t Li tb . Or À # " nt y CORRÉE A LONGUES FLEURS. CORREA LONGIFLORA (Hybrida ). Eryu. Genre dédié par Smith à Josepho Correa de Serra, botaniste portugais. Famille des Diosmées (Rutacées), $ des Eudiosmées. Octandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Correa, Suiru, ên Linn. Trans. IV, 219, etc. — Mazentoxeron, Lagizr. Voy. IT, 11. — Correas, HrrusGG. ’erzeich., 168. — Antomarchia, Cor. Hort. Ri- pul. App. — Calyx cupulæformis , subintegerrimus v. h-lobus. Corollæ petala L, hypogyna, calyce multo longiora , basi valvatim conniventia v. in tubum longe coalita. Stamina 8, hypogyna, petalis æquilonga v. exserta, h iisdem breviora; filamenta libera, glabra , subulata v. basi dilatata ; antheræ intror- sæ , biloculares , muticæ, dorso supra basim insertæ , longitudinaliter dehi- scentes. OvVaria 4, gynophoro brevi, ambitu staminifero, suboctolobo , insiden- tia, unilocularia , pilis stellatis, dense congestis velata ; ovula in loculis ge- mina , suturæ ventrali superposilæ inserta ; superius adscendens, inferius pendulum, Styli ex ovariorum angulo interiori in unicum centralem , stami- na æquantem v. superantem , coaliti; sigma æquale , k-lobum. Capsula tetra- cocea; coccis nonnullis, sœæpe abortivis , bivalvis ; endocarpio cartilagineo, soluto , elastice bilobo, basi seminifero , ab ortu monospermo. Semen obsolete reniforme , tesla crustacea, umbilico ventrali ; embryo in axi albuminis car- nosi rectus , teres, gracilis ; radicula supera. — Frutices ir Vova-Hollandia orientali et australi indigeni, pube stellata, densa tomentosi v. pulveru- lenti; foliis oppositis, breviter petiolatis, simplicibus, subovatis , integerri- mis , punctato-pellucidis ; floribus ramulos axillares , abbreviatos , peduncu- liformes terminantibus, solitariis, geminatis v. ternis , breviter peduncula- lis, speciosis. — In Enpuicu. Gen. PI., 6012. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Correa longiflora, Horruz. — Hybrida , habitu sat gracili; foliis comparate angustis ; floribus énsolite longis , pallido-roseis (1). — Trad. ex Paxronw’s Mag. of Bot., 195, 1840. La belle Corrée hybride figurée ci-contre a été obtenue d’une féconda- tion croisée par M. Milner, de Stockwell. Elle a été depuis acquise et multi- pliée par MM. Lacombe, Pince et Ce, d'Exeter, qui en tiennent des indivi- (4) Dans la figure anglaise, elles sont, au contraire, d’un rose pourpré vif et brillant, piqueté de blanc! 7, IT, 8 2 dus prêts à être livrés au commerce. Ces Messieurs ont eu l’obligeance de faire figurer en notre faveur cette plante, qui, ayant fleuri dans leur éta- blissement en décembre 1839, était, à cette époque, nous disent-ils, littéralement couverte de fleurs et promettait de se montrer ainsi dans toute sa splendeur pendant un mois ou deux encore. Le nom spécifique de C. longiflora lui a été donné à cause des fleurs sin- gulièrement longues et effilées (slender ) qui la décorent et en constituent le caractère principal. Son port, néanmoins, est assez distinct, en raison de ce qu'elle est moins luxuriante , moins robuste que beaucoup d’autres hybrides , ses congénères, et qu’elle se couvre beaucoup plus abondam- ment de fleurs, comme le témoigne l'individu figuré ci-contre. Etant l’une des premières hybrides qu’on ait élevées, on peut penser que son carac- tère distinctif a été depuis surpassé par quelques unes de celles qui ont émané de la même source; mais, parmi toutes celles que nous avons examinées, aucune n’en approche pour la beauté. j A l’occasion de la fécondation adultérine ou artificielle, M. Beaton nous écrit que , pour encourager les jardiniers à user de ce procédé, on devrait, partout où l’on vend aux fleuristes des sujets provenant d’hybridisation, en Jaisser la moitié du produit au jardinier dont habileté et le génie ont su les procréer. Nous nous associons de grand cœur à cette opinion, et dési- rerions en outre que le jardinier fût libre d’en distribuer ou d’en vendre pour son compte un certain nombre d'exemplaires. Le moyen le plus convenable de multiplier cette belle hybride est la greffe, qu’il faut avoir la précaution d'insérer aussi près que possible du bas de la tige , afin de diminuer le danger de la rupture du point de jonc- tion , et d’avoir par la suite un arbuste bas et buissonnant. Paxrow’s Mag. of Bot., octobre 1840. .n | Corree a lonçuces fleurs Corræa longtfloru PUYE A FEUILLES CHANGEANTES. PUYA HETEROPHYLLA. Éryw, Dédicace, sans doute, à quelque personnage du temps, Famille des Broméliacées , tribu des Tillandsiées (4). Hexandrie-Monogynie. LL CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Puya , Morin , Chili; — Pourretia (2), Ruiz et Pav., F7. Peruo., WE, t. 256; Achupalla, Hums., Vue des Cordill., t. 30. — Perigonïi Zberi, sexpartiti, laci- niæ exteriores calycinæ, æquales, subconvolutæ ; interiores petaloideæ , infer-- ne convolutæ, apice patentim reflexæ , marcescendo spiraliter convolutæ. Stamina 6, Aypogyna; filamenta subulata; antheræ ineumbentes, lineares, basi emarginatæ. Ovarium liberum , trigonum , triloculare ; ovula plurima , in lo- eulorum angulo centrali biseriata, horizontalia , anatropa. Stylus filiformis ; stigmata 3, linearia, spiraliter contorta. Capsula cartilaginea , pyramidato- trigona , trilocularis , loculicido-trivalvis. Semina plurima, compressa, hinc anguste membranaceo-marginata.…..—Merbæ in America tropica et austra- li extratropica monticole ; caule simpliei (3), interdum subarboreo , folioso ; foliis angustis , spinosis (4); spicis bracteatis, solitaris v. paniculatis. — In Enpuicu., Gen. PI., 1314. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES € DESCRIPTION. P. heterophylla , bulbosa ; foliis primordialibus basi coriaceis , concavis, di- latatis , sursum subulatis, corneis, spinosis ; serratis; secundariis £eneris, lanceolatis , inermibus, multo longioribus , parcissime pruinosis ; Spica sim plici, sessili, imbricata, foliis multo breviore; bracteis lanatis, calycibus brevioribus. Sepala lineari-lanceolata, cornea, acuminata, carenata , sublanata, peta- lis breviora. Petala carnea, ligulata, convoluta, basi squamma duplici, serra- ta, instructa, Stamina 6 , basi perianthii inserta ; antheris lénearibus. Ovarium basiimmersum, maxima pro parte liberum , triangulare , pyramidatum , 3- loculare , polyspermum ; stylo filiformi ; stigmatibus convolutis. LINDL., in Bot. Reg. , 71, 41840. - (4) Ovarium liberum ; fructus capsularis, GC, L. (2) M. Lindley a raison, selon nous, de préférer le nom de Puya à celui-ci, puisque le premier est le plus ancien, et qu'il désigne le même genre, C. L. (3) Nous en publierons incessamment une très belle espèce (genre nouveau peut-être ?), à feuilles lisses , inermes, carénées , épaisses, d'un gris argenté, striées; à fleurs d'un blanc de lait pur, d'une odeur très suave, Nous lui avons donné le nom de Puya suaveolens, Nous en devons la communica- tion à MM. Cels. C, L. (4) Interdum inermibus : Puya aëranthos, ? — suaveolens , ele, C, L, T. IL. J + à Très jolie petite plante, appartenant évidemment au genre Puya, et fort remarquable par ses deux sortes de feuilles ; celles de la base proviennent . de pétioles larges, concaves , coriaces et cornés , qui, se recouvrant l'un l'autre , forment une sorte de bulbe, et s'étendent ensuite en processus étroits, durs, épineux, bruns , dentés en scie, et d'environ 5 à 6 cent. de longueur. Les feuilles qui se forment en dernier lieu n'offrent aucune res- semblance avec les premières ; elles sont minces, lancéolées, d’un vert brillant, et d’une longueur d’environ 50 centimètres dans leur entier déve- loppement. Les fleurs sont disposées en un épi oblong, serré, composé de bractées laineuses , imbriquées , cartilagineuses, d’un vert pâle , occupant le centre d’un bulbe formé de feuilles épineuses, en place des feuilles min- ces mentionnées plus haut. | Je dois la connaissance de cette plante à John Rogers , Esq. Jun. de Sevenoaks , chez qui elle a fleuri en mai 1840 , et qui m’a donné sur son histoire et sa complexion les renseignements suivants : « Je l'ai reçue, en 1838, du Mexique, par le moyen de M. Parkinson; elle était fixée dans un pot, et mêlée à quelques Tiflandsia avec lesquels elle avait été emballée. Elle se portait si bien dans cette demeure tempo- raire , ses racines revêtant les parois du pot, que je ne voulus point la dé- ranger ni la planter autrement. Elle fleurit cet été pour la première fois. Pendant sa végétation , elle reçut d’abondants arrosements ; je pense même qu’elle vivrait dans un vase plein d’eau. Aussitôt que les feuilles jauni- rent, elle fut placée sur le plancher de la serre, tenue sèchement et om- bragée? (dry and cool) pendant deux mois ou plus, jusqu’à ce qu'elle montrât fleurs. Elle avait été placée très près des vitres, dans une serre chaude d’une température modérée, et non très humide. » Les processus épineux de ses feuilles sont extrêmement acérés et fragi- les, et rendent la plante dangereuse au toucher. Les feuilles, de 50 à 66 centimètres de long dans leur plus grand développement, sont flexibles et pendent plus lâchement que celles des espèces congénères. » LINDLEY , Bot. Reg., l, €. 'uye à feuilles multiformes. /4y4 heterophyllt d cit jihat al k eŸ : "TL ü L L { D res 4 LEO 1 his #5 j è A à. x Lu : ' ” vi ” | M ES dE ES HROIT RE * FT DUT A" 12 ; + he. Le: 58 sirue TS HARRIS ve. CYCLOGYNE À FEUILLES BLANCHATRES. CYCLOGYNE CANESCENS. ErTxw, Kuxlos, cercle; yvv1, femme; par extension, organe femelle des plantes, Dans ce genre, le style se roule en cercle, Famille des Papilionacées, $ des Galégées. Diadelphie-Décandrie, CARACTÈRES GÉNÉRIQUES, Cyclogyne, Bent. — Calyx campanulatus , semi-quinquefidus ; lacinïis inæ- qualibus ; vexillum orbiculatum, emarginatum , complicatum , basi nudum , petalis inferioribus longius ; alæ breves, oblongæ ; carina ais longior, vatde incurva , obtusa; petalis & basi connatis. Stamina distincte diadelpha ; antheræ consimiles , alternæ eminentes. Ovarium breviter stipitatum , villosum, pluri- ovulatum. Stylus incurvus , apice circinato - involutus, latere interiore stig- matifer et longe barbatus. Legumen (junius) inflatum, oblongum , unilocula- re, intus nudum. — Species adhue unica, perennis? Phacarum nonnullarum habitu (cætera ad caract. specif.), — Benruau, ex Line. Append., Swan-Ri- ver Colony, XVI. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Cyclogyne canescens, Benrm., /. c. — Caulis ereclus, flezuosus , tomentoso- villosus; stipulæ foliaceæ , late semi-cordatæ. Folia impari-pinnata ; foliola obovata-oblonga, 13-15, supra glabriuscula, subtus laxe canescenti-villosa ; peduneuli ereeti, multiflori, foliolo longiores ; flores subsessiles, sparsi vel pseu- do-verticillati. Calyces et legumina juniora cano-véllosissima. Petala glabra , ex sicco cœrulescentia ? — Bextu., [. c. Il arrive assez souvent que, dans les premiers temps de l'introduction d’une plante exotique en Angleterre, il s'écoule un temps considérable avant qu'on sache précisément si elle est annuelle, bisannuelle ou vivace, herbacée, suffrutiqueuse ou ligneuse, Les circonstances particulières dans lesquelles il lui arrive d’être placée , le mode spécial de traitement, favora- ble ou non, influent tellement sur ses habitudes, qu’on peut positivement, dans diverses situations , la considérer sous des aspects fort différents , et qu’elle présente, en conséquence, un caractère que chaque cultivateur regarde comme naturel. Ces réflexions s'appliquent parfaitement à la plante dont il s’agit. En en jugeant d’après les échantillons secs, on la regarda comme une plante her- bacée vivace, tandis que, d’après le vivant, grâce à nos propres observa- tions, à propos d’un accident dont nous allons parler, nous pensons que c’est un sous-arbrisseau, Toutefois, comme celte plante est encore, à cause | 1 10 2 de ce même accident, qui en fit périr les tiges et menaça de les détruire entièrement , dans une condition imparfaite, l’habitus de l'espèce restera vraisemblablement quelque temps encore dans le doute. Nous fondons notre opinion sur ce fait, que les tiges qui ont survécu en partie sont manifeste- ment d’une nature ligneuse, qu’il -en sort de jeunes pousses latérales, et que, comme aucune plante herbacée ne produit latéralement en automne de branches ligneuses , il semblerait hors de doute que cette plante est ou un arbrisseau ou tout au moins un arbuste. M. Low, des pépinières de Clapion, acquit des graines de la Cyclogyne canescens de M. Drummond, collecteur de botanique, qui voyagea dans la colonie de Swan-River et les recueillit dans ses excursions. Ces graines parvinrent en Angleterre vers la fin de l'été de 1839, et, ayant germé im- médiatement, l’une d’elles produisit une plante qui crût avec rapidité, grâce à un peu de chaleur artificielle, et commença à fleurir en mai 1840. Ce stimulant fut sans doute à un certain degré pernicieux, en ce que la plante , élevée dans un petit pot el produisant sans cesse des rejetons qui en augmentaient le volume, fut jugée propre à être mise en un pot plus grand ; or, en exécutant ce dessein, ce changement, joint à l'excitation qu’elle avait endurée , en fit faner toutes les pousses, et l'individu lui-même put à peine réchapper. Depuis ce moment, on le tint à l'air libre, et, bien qu’il recommence à végéter, il paraît encore bien débile. La figure de cette Cyclogyne, que nous donnons ci-contre, exécutée quand elle était dans sa vigueur, fait voir que c’est tout à fait une plante or- nementale. Elle se divise en plusieurs tiges principales, donnant naissance à de nombreux rejetons qui se terminent tous par un épi floral, lorsqu'ils ont à peine 33 cent. de hauteur. Un assez riche loam , une situation aérée dans la serre tempérée, telles sont à peu près les nécessités de sa culture. On peut encore, pendant la belle saison, la planter à l'air libre dans les parterres, pour lesquels sa faci- lité à fleurir abondamment en fera une précieuse acquisition. Lorsque sa culture sera mieux entendue, on peut espérer en obtenir des graines. Jus- que là, elle se multiplie bien par l’écartement de ses rejetons fait avec pré- caution. Ïl est possible également de la propager de boutures, qui pren- dront racine, si on ne les arrose pas trop fréquemment. Le genre Cyclogyne a des affinités étroites avec les genres Galega et Astra- galus. Notre plante se fait remarquer par le duvet blanc dont ses feuilles sont couvertes et la profusion immense de ses belles fleurs pourpres, à l'attrait desquelles ajoute encore la tache d’un vert brillant qui se trouve au milieu. ExTrRaIT pu PAXTON'S Mag. of Bot,, OcT. 1840, Cyclogyne à feuilles blanchätres Cyclogyne. canescens KETMIE DE CAMERON. HIBISCUS CAMERONII: Éryw. Voyez cidessus, t. II, f° 53. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide t. II, zbid. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES, H. Cameronii, Know. et Wesrc., fruticosus; Caulis fomentosus, tripedalis ; foliis petiolatis ; inferioribus cordatis et suberenatis ; superioribus énæqualiter 5-lobatis ; lobis ap:calibus lanceolatis , acutis , subcrenatis ; basilaribus rotun- datis, minoribus obtuse subcrenatis; stipulis nullis. Flores solitarii. Corolla patula , subrevoluta ; petalis ovatis , obtusis , dilute roseis, insigniter venosis, margine undulata, alte ochreo colorata ; unguiculis splendide ochreis, macula decore radiata, alte balanea cireumdatis. Calyx 5-fidus, persistens; laciniis acuminatis. Involucellum sæpius 10-phyllus , brevis. Filamenta coalita. Stylus unus ; Sligmala 5, ciliata. Ovarium pilis robustis, rigidis , luteis opertum ; lo- culis subdispermis. Semina nigra, hinc applanata, illine gibbosa, embryonem continentia. — Trad. de l’angl. de Paxton (7. infra e.). Nous sommes redevable de la figure ci-jointe à la bienveillance de l’ad- ministrateur éclairé du jardin botanique de Birmingham , M. Cameron , dont la fille exécuta le dessin original d’une manière supérieure, d’après un individu qui a fleuri dans cet établissement pendant l'été de 1840. La plan- te ainsi figurée paraîtra à chacun particulièrement élégante, et nous som- mes heureux de publier que MM. Knowles et Westcott l'ont choisie pour perpétuer le nom de l’habile personnage ci-dessus nommé. M. Cameron ayant bien voulu nous favoriser d’une lettre contenant l’his- toriqué et le mode de culture de cette plante, nous préférons en publier le contenu, en nous servant de ses propres termes : « Les graines dont provient notre plante ont été, dit-il, recueillies par des missionnaires dans quelque partie de Madagascar , et envoyées au rév. J. À. James, de Birmingham, qui les offrit au jardin botanique de cette ville en 1837. L'été dernier, plusieurs de nos individus atteignirent près de 1 mètre de hauteur, et développèrent quelques rameaux latéraux, lesquels produisirent une fleur dans laisselle de chaque feuille. Les fleurs s’épa- nouissent à huit ou neuf heures du matin , et ne se referment qu'à quatre ou cinq de l'après-midi. Cinq ou six fleurs étaient souvent ouvertes à la fois sur un seul individu dont la floraison durait ainsi pendant deux ou trois mois; de sorte qu'ayant des plantes de différents âges, nous fûmes rare- ment pendant l'été et l'automne derniers sans jouir de leurs fleurs. Les T. ALL. 11 2 secondes fleurs montrèrent aussi un volume double de celui des premié- res. » Cette plante nous paraît, parmi ce grand genre, une de celles que l'on doive préférer pour la culture, parce qu’elle fleurit abondamment, que son port est peu élevé , qu’elle n’est nullement délicate, et qu’elle peut se contenter d’une serre chaude ordinaire (cool stove). » La terre qui nous paraît le mieux lui convenir est un mélange de loam, de terreau de bruyères et de sable, avec des rempotages progressifs, au fur et à mesure de son développement. Des boutures prises sur les jeunes pousses et mises dans du sable sur une couche tiède s’enracinent en un mois de temps. Nous en avons obtenu aussi des graines parfaites, dont on peut espérer des individus d’une végétation plus robuste; ce qui serait une amélioration , car les graines qui ont donné naissance aux premiers su- jets avaient évidemment perdu quelque chose de leur faculté végétative. En effet, les boutures prises sur ceux-ci végétèrent avec beaucoup plus de vigueur. Nous devons aussi faire remarquer qu'il se montre souvent quel- que différence dans la couleur des fleurs, selon la saison dans laquelle elles se développent , et l’état de l'atmosphère à cette époque. » D’après les observations qui précèdent, le lecteur jugera facilement combien l'espèce dont il s’agit est intéressante. Il est à désirer que la Direc- tion des Missionnaires appelle l’attention de ses agents sur un objet aussi louable et aussi aisément praticable que celui de l'augmentation de nos collections de plantes. De jeunes Ketmies de Cameron obtenues de semis successifs pourront sans doute fleurir en serre tempérée , et, bien que leurs fleurs soient fugi- tives , leur abondance compensera ce défaut. PAXTON’'S Mag. of Bot,, feb. 1841, tug. Pumenil a Ketmie de Cameron , Zarcur Cameronu VERVEINE ANAIS. VERBENA TEUCRIOIDES, var. Anaïs. Er. fVoyez ci-dessus, f° 54, Famille des Verbénacées , tribu des Lipsiées. Didynamie-Angiospermie, CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Verbena, L. — Vide supra, 1bid. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. V. teucrioïdes, Hook., var. Anaïs, Noë. — Foliis brevissime petiolatis (in planta archetypa sessilibus, teste Hooker, Bot. Mag., 3694), pilis minus ri- gidis, ut planta tota, vestitis, ovato - lanceolatis , profunde serrato-incisis, sieut et lobatis, et etiam aliquando subpanduratis; floribus numerosissimis, lœte roseis, amplioribus, suaviter odoratis. LE. Parmi les nombreuses variétés ou hybrides que l’on a obtenues de la Verbena teucrioïdes, il en est peu qui égalent celle-ci en beauté. Elle a été obtenue de semences par M. Chauvière , et nous lui avons imposé le nom de l'épouse de ce zélé commerçant, nous conformant en cela à l’usage gé- néral de donner des noms d’hommes ou de femmes , de personnages célé- bres , de dieux de la fable, etc, , etc., à ces milliers de variétés de toute espèce que l’art a su créer dans les jardins. Mais , en celte occasion, nous nous sommes conformé au sentiment de M. Paxton, qui, décrivant de son côté une belle espèce de J’erbena (V.amæna. Voyez ci-dessus, L. e.), blâ- me avec raison ces innombrables faiseurs de variétés , qui, le plus souvent par cupidité, quelquefois par ignorance , appliquent à tort et à travers des noms à des plantes obscures, bien loin souvent d’égaler le mérite du type qui leur a donné naissance. Cet abus devrait être frappé d’une réprobation générale, en ce que , dans cette occurrence, l'acheteur, trompé, a le droit d’accuser le vendeur de déloyauté. Pour nous, quant à la plante dont il s’agit, nous ne craignons pas qu’on nous applique le blâme que nous signalons. Il suffira de jeter un regard sur la belle figure ci-contre pour reconnaître qu’il y a entre le type et la variété figurée une différence réelle que nous signalerons tout à l'heure, et tout à l'avantage de la dernière. Mais ici quelques mots sur le type ne seront pas inutiles; il est généralement peu connu. La Verbena teucrioïides fut découverte par le docteur Gillies sur les par- ties les plus élevées des monts Uspalata , au Chili, à plus de 3,250 mètres au dessus du niveau de la mer. Elle fut trouvée plus tard croissant aussi sur les montagnes des environs de Montevideo, ainsi que sur le Pain-de- T. III, 12 2 Sucre , dans la province de Buenos-Ayres. C’est une plante presque suf- frutiqueuse, dressée , rameuse, s’élevant à environ 60-70 centimètres de hauteur , couverte de toutes parts de poils roides, souvent glanduleux ; munie de feuilles lancéolées -oblongues , profondément incisées , sessiles ? à nervures enfoncées profondément sur la face supérieure, saillantes infé- rieurement ; à fleurs nombreuses, en longs épis terminaux, serrés , et à calyces allongés, se tordant après l’anthèse. Ces fleurs , d’un blanc jau- nâtre passant au blanc rosé, exhalent une odeur très suave, qui rappelle assez bien l’arôme du Jasmin, et dont l'intensité est surtout remarquable le soir et pendant la nuit. Voilà en peu de mots l'historique et la description du type de la variété dont il s’agit. Celle-ci en diffère par ses feuilles manifestement pétiolées (ce qui nous ferait croire que l’hybridisation à présidé à sa création, c’est- à-dire qu’elle serait née d’une V. teucrioïdes et d’une espèce congénère fort voisine), souvent lobées et même panduriformes ; par son port plus élan- cé ; par ses fleurs d’un rose vif, qui pâlit lors de l'épanouissement total , etc. C’est une belle plante, dont la floraison dure plus de deux mois, et qui , plantée en terreau de bruyères pur, prospère dans un endroit chaud et bien éclairé de la serre tempérée , ainsi qu’en pleine terre, pendant la belle saison. M. Chauvière en tient des individus à la disposition des amateurs, à un prix assez modique. Cu. LEMAIRE. ÊS [2 D fe Vanbert péur \Verveine \nais ay À;.2# Eh étre, 4 Palo) x Fu LT. OO Che ob den de. RL , ae 1 7 #ÿ PU PRES 4 —* É [a > ‘ d - …! : } [ A LE se J cou ki MA EURE NES Fr ñ HE à d ia RTE ii 4 not. ‘+73 À ù L'RR PATENTS ol 4 Pr Ts = EU “ee CE CR L AE CES PA" para vor + FT RENE C2) Laer ’ AO DANS MM RTE EP À k bis + ef à à 1e NT © = ’ ‘ b 7 Li À és e "h, r Le ; vs: 4 + + « ‘4 + F4€ ’ { + : 47 à À Lutte CR LA. NS SR à N PE | ue"i , L2 in À Cr i NN UE NOT TA Lot adhirdi t È TAN AN cet PS ER «" T sta CM : AT, EMA La #8 LE y nn 4 À La Ld \ L | # d e “ » RÉ SPOU n FA . tes EUR , BRUYÈRE DE BANKS. ERICA BANKSIANA. Érym. Épetn, nom de la Bruyère commune chez les Grecs. Ce mot, dérivé d’épeixw (je broie ou je brise ), est interprété par les uns comme faisant allusion à la fragilité des branches de ces arbustes ; par les autres, à l'emploi prétendu qu'en faisaient les anciens pour broyer la pierre dans la vessie. (7. les commentaires de Matthiole sur Dioscoride.) Erice, dans Pline, désigne également la Bruyère. Tournefort, créateur du genre, aurait dû n’en pas changer la terminaison latine (4). Type de la famille des Ericacées , $ Euéricées. Octandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES, Erica, Tourner. ; L. Gen. PL., 199; et alii. — Erica , Gypsocalis, Blæriæ sp., Pachysa, Ceramia, Desmia, Eurylepis, Eurystegia , Lophandra, Lamprotis , Cal- lista, Euryloma, Chena, Syringodea, Dasyanthes, Ectasis, Eriodesmia et Octopera, D. et G. D.—Microtrema, KLorzscn, ën Linnæa, 12, 499.—Calyx œæqualis v. im- bricatus , quadripartitus v. rarius h-fidus. Corolla hypogyna , tubulosa, hypo- craterimorpha, urceolata, campanulata v. globosa ; imbo brevi, rarius maxi- mo , L-fido, connivente, erecto , patente v. revoluto. Stamina 8, rarius 6-7, dis- co hypogyno, glanduloso inserta ; filamenta lébera, rarissime submonadelpha. Antheræ inclusæ v. exsertæ, terminales, ad insertionem filamenti appendi- cibus duabus aristatæ v. cristatæ, v. omnino muticæ , poro orbiculari v. ob- longo, v. rima longitudinali, dehiscentes. Ovarium 4 - loculare , rarius (in E. concinna nec én E. bergiana) 8-loculare; loculis 2- -ovulatis. Stylus flifor- mis ; Sligma ohtusum, capitatum v. dilatato-dilatatum , sæpe breviter 4-lobum. Capsula 4-rarius-8-locularis, loculicide h-valvis , dissepimentis demum fissis partim valvulis, partim columellæ adhærentibus. Semina placentis affira, ovoi- dea v. compressa , esta adhærente reticulata, læviuscula v. nitida, rarius in membranam tenuem expansa.— Frutices europæi v. maxima parte austro- africant , rigiduli, ramosissimi , rarius flaccidi. Folia sæpissime linearia , acerosa , marginibus omnino revolutis et sub folio cohærentibus , paginam énferiorem veram omnino occultantibus ; nonnunquam latiora, pagina infe- riore plus minusve evidente, rarius omnino plana , verticillata, vel rarius alterna vel sparsa. Flores in pedicellis wnifloris, axillares v. terminales , s0- litarii , verticillati, capitati v. wmbellati, plerumque cernui. Bracteæ in pe- dicello sæpissime tres : 2 oppositis, tertia infra sita rarius deficiente. — Ge- nus vastum , pulcherrimum , polymorphum , sed characteribus certis nequa- quam in genera pauca dividendum. Subgenera et sectiones sequentes (in DC. Prod.!) ex antherarum et corollæ forma et inflorescentia, rarius ex calyce vel habitu foliorum separata , plurima jam a Salisburio indicata vel a Klotz- schio limitata, naturalia videntur ; sæpissime tamen inlermediis plurimis juncta sunt (2). RP (1) Extrait du Dictionnaire universel de Botanique , inédit, C. Leu, (2) Nous renvoyons nos lecteurs curieux de connaître les beaux travaux de Klotzsch et de Bentham T° ILE, 13 2 CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. E. Bancksiüi, Wizuo. Sp. et Hort, Ke (1). — Sempervirens arbuscula , raro plusquam ad dimidiatum metrum se attollens ; rami n#umerosissimi, ex exter- nis quidam partim reclinati (drooping). Folia sæpius ternata, subulata, trigo- na, acuta, rigida, interne leviter canaliculata, alte virescentia. Flores plerum- que bi vel tri-juncti, ad extremitates ramorum juniores vix pedunculati. Calycis (2) externa segmenta tria, ovalia, quartoque interiore multo ampliore, quadrilobato. Corolla cylindrica, albida , leviter ad basim inflata , segmentis refleæis rubris. Stamina longe exserta , tubulose coalita; antheræ nudæ, fila- mentis coalitæ. Siylus stamina superans ; sigma {etragonum. Ovarium fere ellipticum. ( Traduit de l’anglais de Paxron, [, infra ç. ) MM. Lacombe, Pince et Comp., d’Exeter, nous ayant obligeamment envoyé une figure de la plante dont il s’agit, figure supérieurement exécu- tée par M. S. Watts, de la même ville, pendant l'été de 1839, nous la mettons sous les yeux de nos lecteurs, assuré que la belle plante qu’elle représente n’est point connue comme elle le mérite, et qu’elle n’est pas assez répandue dans nos cultures. Nous avons avancé dernièrement dans ce Magazine (3) que la culture des Bruyères du Cap était de nouveau l’objet d'efforts signalés , et, depuis la publication de cette assertion , nous en avons vu assez pour nous convain- cre de son entière vérité. Dans les établissements privés de province, on commence à sentir qu'on n€ pourrait choisir pour cultiver en serre tempé- rée un plus agréable groupe de végétaux exotiques , tandis que leur nom- bre est si grand, qu’il permet de faire parmi eux le choix le plus étendu. On commence à s’apercevoir, en outre, que le défaut de réussite des premiers cultivateurs ne doit point être attribué aux difficultés que présenterait leur culture proprement dite, mais bien à leur distribution irrationnelle parmi d’autres plantes dans la serre tempérée, En parcourant les établissements horticoles de la métropole , nous avons remarqué chez MM. Rollison, de Tooting, et Henderson, de Pine-Apple- Place, de belles serres à deux pentes, appropriées à la culture des Bruyè- res. Chez ces derniers , la construction de cette sorte de serres est tout à sur ce genre, divisé par eux en un grand nombre de sous-genres , sous-divisés eux-mêmes en de nombreuses sections ou sub-sous-genres , à recourir au Prodrome de M. De Candolle (t. VII, 613 }, dans lequel nous puisons ces caractères, SE (1) Didymanthera Banksii, Kzorz, (2) M. Paxton dit le calyce double ! Ille confond évidemment avec les bractées, Le, (3) PAXTON’S Mag, of Bot, | do fait un modèle à imiter. M. Jackson , de Kingston, possède aussi une forte collection de ces plantes, et MM. Young, d’Epsom, en rassemblent des individus précieux et bien portants. En outre, à Exeter, MM. Lacombe, Pince et Ce, en ont formé une collection qui a peu de rivales en Angleter- re. On pourrait encore! mentionner plusieurs autres cultivateurs d’Erica , dont le zèle et le succès sont dignes de la plus haute recommandation ; mais nous nous contentons de citer les précédents comme ceux qui ont fait faire le plus de progrès à ce genre de culture. Parmi les espèces les plus méritantes dont une belle collection puisse se composer, l'E. Banksiana a des droits à être choisi tout d’abord. Ses fleurs, d’un charme et d’une élégance rares , si agréablement suspendues aux ex- trémités des plus jeunes rameaux, sont en elles-mêmes extrêmement at- trayantes, et par leurs formes singulières , et par leurs teintes délicates. Outre leur double calyce ( Voyez la note 2), les étamines se projettent en dehors de la corolle en un tube d’une forme curieuse , offrant l’apparence d’une seconde corolle, divisée en de nombreux segments étroits, sur lesquels sont insérées les étamines. Mais ce n’est pas seulement à cause de ses fleurs que cette charmante espe- ce de Bruyères mérite d’être recherchée. Son port tout à fait nain, la brié- veté, le grand nombre et l'horizontalité de ses branches, l'épaisseur et le vert intense de ses feuilles , assez fortes et assez rigides pour ressembler à celles de plusieurs espèces de Pins , la rendent , en hiver, l’une des Erica les plus ornementales. L'époque de son inflorescence, en outre , se pro- longe de février en juillet, et souvent même l’automne en voit encore épa- nouir quelques fleurs isolées. La plupart des espèces d’Erica sont indigènes au Cap de Bonne-Espéran- ce, ainsi que celle dont il s’agit, laquelle a été introduite en Angleterre dès la fin da siècle dernier. Lorsqu'on sera obligé de les réunir à d’autres plantes de genres différents, on devra toujours, dans une serre à une seule pente, les placer par devant, et sur le gradin extérieur le plus près du mur si la serre est à deux pentes. Cette méthode est suivie dans les pépiniè- res d'Epsom, où elle obtient le plus grand succès. Elle est à recommander, en raison de ce que cette dernière sorte de serres admet une cireulation plus parfaite de l'air et un plus grand rapprochement des vitres que dans une autre. Il existe quelques variétés de l'E. banksiana , mais nous croyons que celle qui est figurée ci-contre est entièrement semblable à l’espèce originale. PAXTON'S Mag, of Bot,, december 4840, apr patte à raté, obéeeo( “sai eb, nosbel .f naftini 8 olébort.s # | judo et (:] cHoETD ré MT TS ,a0mely 209, br mob ol tel Hdi an LG dtino M. Mnerioqg nuit 10 x ÈTe : atbit | ao æslévit alas s iup moon los seit bitmo) Leo ra PTS Mu éme attsieirlq snoop: sie si ép" 44 oo Be dRg st 5 art ie rude soonE sf JS SEN DE su fxubS autos éobär j'asf 46 ÿ@ SE adrasfit rit te driaceg 0 au 4 < À it Pad gi Le di tn ie CU URI D tt 14 réa htrttc) - td AU NON 01h) rt 20) 1 à 2 #K129 PS ; tt Rene. OA ns 1810119 96. 6 air ab à sat RU RUR | = À xué Spor 2 Moto Dora Le, UE M9 UHAOÉ De jà “aise L . 4 AP IONUS bre snter-eallo c97 to : a doanmni add k auf: ab. eh 3 | Le Al aobnio) RPR ca Lo. aoriluguie sa te : sul 1944 191 PTE po eo ie ent ;( Sato Eh sega W) aurions bO ITTLPIME CH Sos Bot-éensinis Sen10E cerfs pi er alle rose ef | nc pere aroinyse AuomimMou dD: not baie ne D | JBn30%) Là . ris pair} ant ai PETIIE Jade dalphat | a bieinssane is anmawpenrstt one où» saLso d Jatierol 402 Regp) Et cree so. shtomedoor 051 wa | mi LA + F ER éandah « œirtet 0e? tar FREE tros 9 unceinqu'l cecbomretdr eus 5h GPS Bture Tati Amiens r 400 29) idées moe ty SON DO YBR 4 Li -a0é al (be ie f Æ — ae + né += Le Pi p # " ! d " 4 ht F NE US tj nhseuit 4 | DER: UE id #4 - PTE pes \# (gif Li s . ! ant 17 miettes ai b L 070 F 4 } 4 Me ONE 0.7 4 9) 17} RARE sn 7 LL à, r aol D . > 1 t # “4 7 sut à RE D LAN LE Le Cr®. [T2 ATEN D ONE COS AE ES 1A F4 14 L'ILE Y: Pure - and : {* 4 a { Yt (Er PM: x F. , PP ON «DIT L cb: A TUE 1 PS un at the Linie mo: RE dé CL à Eng 08 4100 ee LE CT ARS NAS ES 'odens Cr TON D LE LR AERCHON TP ds b ” me soon re ra borchen GX DRM IN 64 g'e À fab: shfo8 sie p'ittet : a 1 sosie À rem 24b-atv aguitor sauna soft 7 MouE». reel slodie ra + ane eee 5 avi Safe 86 TU lu ot #479 à bi DOS akrSon gti sata, à | abaue 53: Hievst + + 410907. 2967, ton sd nés ‘2 HE ny à Er 9) Cr pe ®1 198 fr " ro L } nt aber esta of ‘ruse: Aie 4,44 ds € L , : “On FpEng 207 aïte! où EN e ÿs êp l ere unir ÿ fan x TATEA toitetronis sœus iseu re aurtiée Des à réirtots oo de. oc el tb ses raies 198 ésirontioteneé bss6"10 atét mer ve tie 4 55 aflasapn eo ON AIO PRIE dagiekand UE of 1 iter, avast sdb slanigiro sobqaet à sidoldmatinsmsditno 128 art jo y LUE DMX dust ar sà Vo LAN ALONLAN, + a - A à à V ce \\ S\ DS SX IDE A dug : Dumend Bruvère de Banks . Lrica Panksé , 24 À [ L "1 es ee POMMIER BRONDERELLE. PYRUS, B MALUS, Var. BRONDERELLIANA. Érym. Les Latins écrivaient indifféremment Pirus et Pyrus; ce mot dérive probablement du mot grec rupds, grain de blé : nom qui aura été donné à l'arbre ainsi qu’à son fruit ( pyrum), en raison de la forme de ses graines, — Mé#e, Dor., pour m%o, pomme, pommier , chez les Grecs; d’où Malus, chez les Latins, Cu, Le. (Dictionn, univ, de Bot, inéd.) Famille des Pomacées. Icosandrie-Pentagynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pyrus, Lixpz., non Tourn. et Linn. — Calycis tubo wreeolato, cum ovario connato ; limbo supero, quinquedentato. Corollæ petala 5, ealycis fauci inser- ta, ejusdem laciniis alterna , suborbiculata. Stamina plurima , eum petalis inserta; filamenta filiformi-subulata ; antheræ subrotundæ , biloculares , lon- gitudinaliter dehiscentes. Ovarium inferum, 5-loculare , rarius 2-3-loculare ; loculis biovulatis ; ovulis collateralibus, adscendentibus, anatropis. Styli 5, distincti v. basi coaliti. Pomum 5-loculare, rarius 2-3-loculare ; loculis di- spermis ; endocarpio cartilagineo. Semina collateralia , erecta ; testa cartila- ginea. Embryonis exalbuminosi, orthotropi, cotyledones convexo-planæ ; ra- dicula infera. — Arbores, arbusculæ ». frutices, foliis alternis, simplicibus v. pinnatis , serratis , bistipulatis ; cymis terminalibus (1), patentibus , multiflo- ris ; bracteis subulatis, deciduis. In Enpuicu., Gen, PL., 6342. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. 8 Malus, DC., Prodr. IT, 633. — Petala patentia, plana. Styli 5, basi subcoa- lin. Pomum sæpius globoso-depressum, basi umbilicatum. Folia simplicia , glandulosa. Pedicelli sémplices, umbellati. — Malus, Tourner., {nstit., 40h, L06, et ais. Arbre vigoureux. Bois d’un brun rougeâtre, tiqueté de petits points blancs. Bourgeon gros, un peu aplati, grisâtre , duveteux. Bouton à fleur gros, ovoide , d’un gris rougeâtre, à support gros et allongé. Feuilles gran- des, ovales ou obrondes, assez régulièrement dentées en scie, plus al- longées autour des boutons à fleurs, blanchâtres et comme drapées en des- sous. Pétioles longs de 5 à 7 centimètres, pourpres. La nervure médiane, très saillante en dessous , est de même couleur et drapée aussi. Gros fruit, un peu aplati, offrant des traces de côtes peu marquées, (4) Sunt quidem cymæ terminales, sed ramulos quosdam , solummodo fructiferos terminantes ; ra- mulis enim fructiferis non iisdem ac aliis, et in posterum marcescentibus, Cu, L. T. IIL 14 g Pédoncule assez long (3 à 5 centimètres), grêle, d’un brun clair, implanté dans une cavité assez étroite et profonde. OEïil à demi fermé, grand, situé dans un creux évasé. Peau lisse, fine, d’un vert jaunâtre, légèrement colo- rée de rouge-brique du côté du soleil, tiquetée de points roux. Les cavités du pédoncule et de l'œil sont marquées de taches rousses , plus grandes autour du dernier. Chair fine, blanche. Eau abondante, sucrée, aigrelet- te, ayant quelque analogie avec celle des Reinettes. Pépins d’un brun mar- ron, peu nombreux, placés dans des loges dilatées, et communiquant souvent entre elles. Cette bonne Pomme est mûre depuis décembre, et se conserve jusqu’en février. La Bronderelle est un fruit originaire de Poleymieux (Rhône). Elle est assez communément cultivée dans le Mont-d’Or lyonnais. Je ne l’ai pas rencontrée ailleurs, et je n’en connais aucune description. On peut se procurer des pieds du Pommier Bronderelle dans les pépi- nières de MM. Défarges, à Saint-Cyr, au Mont-d’Or, et de G. Luizet, à Écully, près Lyon. HÉxON. DS SEE ©) > CG ty: Puménil se Pomme Bronderelle , AZALÉE À GRANDES FLEURS BLANCHES DE SOUCHET. RHODODENDRUM (Azalea) MACRANTHUM, var. albiflorum Souchetianum, ou mieux R. liliüflorum grandiflorum souchetianum. ÉTsm, Âteéos (2, ov), desséché , aride ; allusion à l'habitat de la plupart des espèces de ce genre. Famille des Éricacées, sous-famille des Rhododendrées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Rhododendrum, L. — Calyx quinquepartitus. Corolla hypogyna, infundibu- liformis v. subcampanulata ; imbo 5-fido v. rarius 7-fido, æquali v. subbila - biato. Stamina hypogyna +. imæ corollæ inserta , ejusdem laciniis numero æqualia (5) v. sæpius dupla (10-14); filamenta filiformia, adscendentia ; an- theræ muticeæ , loculis apice poro obliquo dehiscentibus. Ovarium 5-10-/oculare, loculis multiovulatis. Stylus filiformis ; sigma capitatum. Capsula globosa v. oblonga , 5-10-locularis, septicide-5-10-valvis, columna centrali placentife- ra, libera. Semina plurima , testa laxa , reticulata, scrobiformia. — Frutices æ#. arbores in Europæ et Asiæ mediæ alpibus, in America boreali, in Indiæ terra continenti et insulis spontanei; foliis alternis, integerrimis, semper virentibus v. deciduis ; floribus corymbosis , speciosis , luteis, voseis, purpu- reis v. albis. a. Anthodendrum, Rercn., F1. exe. ; Pentanthera, Dox, Syst. IIT; Theis, Sa- uisB., Coll. 1817; Azaleæ Sp., L. et plur. Auct. ; Azalea, Desv., DC., Prod. VII. — Corolla infundibuliformis , irregularis, 5-loba; stamina cum corolla non concreta ; stylus elongatus, cum staminibus exsertus, apice non sensim incras- satus. — Enpuicu., Gen. PL, h3h1. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Rhododendrum (Azalea) macranthum , G. Dox, Syst. Gard. et Bot., 3 ; Azalea macrantha, Buxce, Enum. PI. Chin., Act. Petrop., 1833. — Far. albiflorum souchetianum, Honruz., ow R. lilüflorum grandiflorum souchetianum. — de- candrum, foliis approximato-subverticillatis , sericeo-setosis, ovato-oblongis ; corollæ subbilabiatæ glabræque lobis patulis, ovatis, obtusis , undulatis, sub- reflexis ; tribus superis punctis viridibus biseriatim maculatis; laciniis caly- cinis lanceolatis, acutis, inciso-dentatis, vix pilosis. Corolla tubuloso-campa- nulata. — Cu. L. En présence de tant d’Azalées, hybrides , espèces ou variétés, notre embarras pour ramener cette magnifique variété à un type normal natu- rel n’a pas été peu grand. Toutefois, après un mûr exainen, nous sommes- nous décidé à la rapporter au Ahododendrum macranthum de G. Don (bien FIXE. 15 2 que ce dernier soit pentandre), fécondé probablement par l’Azalea in- dica alba (A. liliflora, Porr.), dont elle tiendrait ses 10 étamines. Il vau- drait peut-être mieux encore la regarder comme issue de cette dernière espèce ; ce serait plus rationnel, On le sait, au milieu du déluge de variétés ou d’hybrides qui tombe de toutes parts, variétés plus ou moins méritantes que gagnent nos habi- les fleuristes (Dahlias , Roses , Iris , Pivoines , OEüllets , etc.), qui pour- rait avec certitude ramener une variété à son type naturel? La tâche, quoi- que non impossible , serait au moins fort difficile, et présente tout d’abord de quoi rebuter le nomenclateur le plus opiniâtre. C’est là en effet un nouveau Dédale, où manque le peloton de fil conducteur. Quoi qu’il en soit, la plante dont il s’agit peut être recommandée aux amateurs comme une des Azalées les plus remarquables. Peu d’entre ses congénères peuvent lui être comparées pour la beauté et l'effet magnifique qu'elle produit par l'abondance de ses grandes fleurs, du blanc de lait le plus pur. Elle a été obtenue de semis par M. Souchet, fleuriste de la Couronne, à Fontainebleau, et l'édition en a été achetée par M. Paillet (1), l’un de nos plus habiles horticulteurs de la capitale, qui Pa multipliée, et chez qui on peut en admirer les individus, qui se chargent de fleurs au printemps. CH. LEMAIRE. (1) Rue du Petit-Banquier, à Paris, boulevart de l'Hôpital, près le Jardin-des-Plantes, Azalée à orandes fleurs blanches de Souchet lala macrunlthit Gihodtendrun, élbtflort oui DAUPHINELLE ÉLEVÉE, var. à fleurs panachées. DELPHINIUM ELATUM, var. pictum. Éryx, 4e)pé, dauphin; allusion peu exacte à la forme de l’éperon ou nectaire, lequel rappelait à l’auteur la figure du dauphin des peintres et sculpteurs de la renaissance. Famille des Renonculacées, tribu des Helléborées , Aucr. (Delphiniées , Nos. [1]). Polyandrie-Trigynie. CARACTÈRES GENÉRIQUES. Delphinium, Tourn. — Calyx coloratus, pentaphyllus; foliolis æstivatione tmbricatis , inæqualibus, extimo basi in calcar cavum producto; omnibus de- ciduis. Corollæ petala 4, hypogyna, libera v. in unicum sursum apertum coa- lita ; quintum superius nullum, duo inferiora basi in appendicem (calcar internum) intra calcar calycinum receptum producta. Stamina plurima, hy- pogyna. Ovaria ut plurimum 3, rarius 1 vel 5, libera, unilocularia; ovulis ad suturam ventralem plurimis, biseriatis. Capsulæ folliculares, membranacce, stylis rostratæ , intus longitudinaliter dehiscentes. Semina angulata, tesia spongioso-membranacea. — Herbæ in temperatis hemispheræ borealis obviæ, plurimæ mediterraneæ et orientales, paucæ boreali-americanæ, annuæ vel radice subfasciculata perennes ; caulibus erectis, ramosis; foliis sparsis, bi- tri-ternati-sectis ; laciniis linearibus v. palmatim 5-fidis aut 5-partitis ; flori- bus /axe racemosis v. paniculatis, cæruleis , purpureis , roseis vel albis , ra- rissime flavis. c. Delphinastrum, DC., Prodr., I, 51. — Ovaria 3-5 ; petala libera, inferiora disco barbata , integra v. bifida; calcare elongato, duplici. — Species peren- nes. — Exvzic., Gen. PL., 4796. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. D. elatum, L. Arr, Hort. Kerw., ed. 1. (Species in DC. Prod. citata, sed omissa, sicut et in Lois. Desz. F1, gall. et alibi.) — Nectariis diphyllis ; abel- lis ovatis , inæqualiter emarginatis ; laciniis ovatas ; foliis swbpeltato-5-7-par- titis ; lobis trifidis, inciso-dentatis. A. elatum, var. pictum, Horruz.— Labellis ochro-leucis ; laciniis perianthia- nis cœrulescentibus , plicatis. Nos. (4) 11 est impossible de laisser dans cette section , dans laquelle toutes les espèces ont les périanthes rotacés , les genres Aquilegia , Delphinium et Aconitum, dont les périanthes, armés d'éperons sont pendants ou s’épanouissent obliquement, Nous proposons donc ici provisoirement, pour renfer- mer ces trois genres anormaux, la tribu des Delphiniées, tribu caractérisée principalement par la présen- ce d'éperons aux périanthes. Au moment où nous écrivons (sept, 1841), les matériaux nous manquent pour la déterminer plus complètement, T. IL. 16 2 SYNONYMIE. Non D. pictum, Wizn.; non D. elatum, Az; non D. intermedium, Air., non D. montanum, DC., ut in synon. suggerit SPrENGEL , Syst. IT , 619 ; non D. ela- tum, MarruscakaA, Enum. stirp. sil., secundum Arr, Aort. Kew (I. c.). Cette jolie variété de Delphinelle élevée a été obtenue de semis (?) de- puis plusieurs années déjà, et se trouve chez M. Madale, fleuriste distin- . gué, rue Rousselet, à Paris. Elle présente tous les caractères du type , et n’en diffère guère que par les lacinies du périanthe interne, d’un blanc jaunâtre , contrastant agréa- blement avec le bleu d'azur léger du périanthe externe. Nous la recom- mandons vivement aux amateurs pour en orner leurs parterres. Elle aug- mentera le nombre des belles espèces de ce genre, sur la culture spéciale desquelles ne s’est point encore portée l'attention des cultivateurs, quoi- que beaucoup de plantes qui exercent leur habileté ne soient pas plus méritantes qu’elles, et exigent beaucoup plus de soins. Rien de plus rus- tique , de plus élégant cependant, que les Dauphinelles, dont, à notre grand regret, on voit trop peu d’espèces dans nos jardins français; et cependant le Prodrome de M. De Candolle n’en énumère pas moins de cinquante espèces. Avis donc aux amateurs et aux horticulteurs ! CH. LEMAIRE. ; RTE / | | ne Ÿ * LT \ | ] | Ne Dauphinelle à fleurs pana héces Delphiniun péclun ; CAMELLIA AIMÉ. CAMELLIA DILECTA. Érvs, Voyez ci-dessus , t, II, f, 64. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Voyez Ibid. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Typi caracteres, sed floribus amplioribus; petala multo numerosiora , am- plissima , ad centrum subreplicata, venis conspicuis striata , atbo subinde variegata. Flores fere pleni. Cet arbrisseau, de moyenne taille, a des branches courtes, verticales , rapprochées. L'écorce de la tige est d’un gris foncé ; celle de l'extrémité des rameaux est rougeâtre. Les feuilles ont plus de 1 décimètre de long sur plus de 6 centimètres de large ; elles sont ovales-allongées , très acuminées ; horizontales, un peu tourmentées, irrégulièrement et finement dentées, d’un vert très foncé. Le sommet en est obliquement retourné en dessous ; la surface supérieure est lisse; les nervures peu apparentes. Les boutons sont nombreux, robustes, allongés , acuminés d’abord, ensuite obtus. Les écailles calycinales sont d’un vert jaunâtre pendant tout l'hiver; mais au printemps, et avant l'épanouissement de la fleur, leurs bords extérieurs se sillonnent de stries brunes , tandis que leur milieu de- vient jaune. La fleur a 9 centimètres de diamètre ; elle est double , bien faite , d’un rouge-cerise foncé et d’un carmin presque pur. Les pétales extérieurs , de plus de 4 centimètres de largeur, sont ovales- allongés , peu distinctement échancrés , largement et irrégulièrement im- briqués sur deux ou trois rangs; ceux du milieu sont inégaux , un peu chiffonnés , repliés sur eux-mêmes, enveloppant et cachant le reste des étamines. Sans placer peut-être cette plante parmi les variétés de premier ordre, nous pouvons la recommander toutefois à cause de l’abondance et de la grandeur des fleurs qu’elle donne , ainsi que de la rusticité de sa culture. Abbé BERLÈSE. Extrait de l’Iconographie des CAMELLIA, T, II, 17 FAR NE HA: mt pe» pe am ‘ n \g Gui: 401 “HE J. 0rtab-is 29m0V arr | su : M RUN j Î ? ù 6 : . 4 . # z Han ” { Et Le ] AR 2h FE MaOIRrÉ € BAT: ARAD ve - #: é vie NU met ; Be MC { ; ël sets | ke : "Hilo LIN CETTE : Le % È { F 2 ar +5 ati so j cd RIVE PR À FE RP LA .… * nu TT. 5 ei ex uw œ 14 60 sun at te À EPL D DS Les «es pe À à, À à ti HER LS {V2 1- 1" As emo tia visio LU ETES «nus 4 "FUMS dre) tt La Ces TARTES 0 d # Ets + : + à sé - L 11 cé LOT bb ollas : Sono ei un h 160 sûre ob 100 d Me à 1 vat80200T lan KHAOMEX Œn- wa » à 96 eq 14e uno! oh amérioon. À era no restitue al: +0 Û 2 abhpiner seen eloueié 2obrs nUiet scénovont af ,u 1001141610 à au eus onto ;-anbrienos et ,2008n0fn-EMIETO 1108 6 Ji H sys Ù pr db for nul .éddaeh tnomontt 19 361 méllugëui , sine tr F. etoisqu à coté et: éuodèsh da bârbolor rascaupiide 0-19 RER si 1 n * . entéseue LUN ADUTESET GE ee , Dodsh abiiause , ebgnolle essaie où 20.1 me ste toi rasb 04 outênuei mot au'b so eslonisriane afitenù AE. | emobuol sf 9h tan oniuousqé'E Hente., 19 84ut ni us. nigen ;19VIRR © = ob moitie sil oup éibne) ,asan ! sortie ob Jousano He: 18 are I ÈTE eo ie ”. ‘ F a Ê up : deb. on noit , oldpob 16 alla :aémsib sb es na9 © & iuof Pre S x s 104 SU PES fl ones cu'D ) da doitoi < ai vH-OpUOT -2olsvo fno2 inoyt8l ab souômines à ob eulq 6b ,aueiibizscaoleté bq 29 ni nombril Ja 1NSO8 nel ,ebronedol insrastonitaib 194 , anale "A MO Au, xungèni jade uoilion ob xuso :egurs elott no XU9b ia up a ab ado el 1usdass do tnegqolovno 24m 219 ie editqot , ao a MA «sbno: soissssq 9b ebthirer as img snalq 00 sub) 19Q 199 aides 4 os 5 soncbaodet sboeuen & didleiuos sbasmeooot 6 2107404 #44 hi infos se ah dinitewt sÉ-6b Sup isnis .annob » lo'op a1voû 29b a astinat sR : - j YU HANEINAQ sSshqgenatt sh ten > ST de 4 En om | tt Ait ‘ LL F 1" À È Le» BARBACENIE (Pétalandre, Nos.) À FLEURS POURPRES. BARBACENTIA (Petalandra, No8.) PURPUREA. Éryx. Genre dédié à Barsacexa, gouverneur de la province de Minas-Geraes au Brésil. Famille des Hémodoracées, $ Vellosiées. Hexandrie - Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Barbacenia, Vann., 2n Roew., Script. 98, t. VI. — Visnea, Sreun. — Perigo- nium corollinum, infundibuliforme, extus piloso-resinum ; tubo basi cum ovario connato; limbi sexfidi laciniis æqualibus, erecto-patentibus. Stamina 6, imis limbi laciniis inserta, erecta, inclusa ; filamenta plano-compressa, apice tridentata; dente medio minore, antherifero ; antheræ lineares, medio dorso vel prope basim affiræ. Ovarium inferum, 3-loculare ; ovula placentis e loculo- rum angulo centrali exsertis plurima.…. Stylus triqueter, tripartibilis ; stigma capitato-trigonum. Capsula infera, subtrigona, trilocularis, loculicide trival- vis ; Valvis medio septigeris, placentas auferentibus. Semina plurima , angu- lata. — Herbæ perennes , in Brasilia, inter 14° et 23° L. A., in siccis apricis montium primævorum obvoiæ ; cæudice simplici vel dichotome ramoso, brevis- simo v. 3-pedali, foliorum exuviis dense tunicato ; foliis spiraliter dispositis, terminalibus , semi-amplexicaulibus , erecto-patentibus, angustis, acutis, ca- rinatis, duriusculis, basi succo viscose resinoso conglutinatis; pedunculis s. scapis inter folia solitariis v. pluribus , unifloris , teretiusculis v. trigo- _ nis, apicem versus pilis resiniferis vel glandulis clavatis obsessis, rarius simpliciter pubescentibus v. glabriusculis; floribus magnis, extus in scapi modum vestitis, pulcherrime viridibus, rubris v. flavis, intus glabris, sæpe discoloribus. — Expucu., Gen. PL., 1261. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. B. purpurea, Hoox., Bot. Mag., 2777. — Caule rhizomatoso, brevissimo, di- chotome-ramoso ; habitu Ananassæ ; folüs longissime lincaribus, acuminatis, dorso carinatis, supra subcanaliculatis, margine tenuissime serratis, læte viridibus; scapo longiore, subtrigono , verrucifero ; ovario trigone elongato, suleis dorso verruciferis lineato , perianthio sexfido, purpureo-violaceo core- nato; antheris 6, fertilibus, sessilibus vel potius expansioni petaloidecæ ( fila- mento?), apice bifidæ adnatis ; stylo antheras æquante, trigonv; stigmatibus 3, appressis , stylo ad apicem continuo inferioribus. Cu. L. Fort jolie petite plante de serre chaude, qui n’est pas nouvelle sans T. II, 18 9 doute, mais qui est rare et encore peu connue dans les jardins des ama- teurs, auxquels nous la recommandons (1). Elle à été introduite d’abord en Angleterre d’une manière assez sin- gulière. Le savant botaniste M. Hooker, auteur qui la décrivit lepremier, raconte ({. c.) que M. William Herbert , de Spofforth, en trouva , dans un paquet de Mousses arrivant du Brésil, des graines qu’il recueillit avec soin ; que ces graines produisirent de jeunes individus qui furent envoyés à lord Milton, à Wentworth-House , et confiés à son jardinier, M. Cooper, par les soins habiles duquel ils fleurirent, et que l’un d’eux fut présenté en fleurs à l’auteur en août 1827. « L’espèce type qui a servi à Vandelli pour constituer son genre est peu connue. MM. Spix et Martius , dans leur voyage au Brésil, en découvrirent une douzaine d'espèces croissant sur les micaschistes et autres roches pri- mitives , dans des endroits secs et stériles, à une hauteur de 325 à 1625 mètres au dessus du niveau de la mer, et entre les 14° et 23° parallèles de latitude sud. Toutefois , ces auteurs, dans leurs Nova Genera et Species Plantarum brasiliensium , n’en décrivirent que six, auxquelles il faut ajou- ter celle dont il est question, qui ne paraît être aucune d’elles. » (Ex Hook. Descript., L. c.) - A l’exception de la petitesse relative des individus, les Barbacénies sont très voisines des Vellosies , lesquelles habitent les mêmes endroits, et sont remarquables par leur tige ( véritable stipe) élancée, couronnée par un bouquet de feuilles d’entre lesquelles sortent, comme dans certains Dra- cæna et Yucca, des fleurs assez semblables à celles des Lis. En outre, le dernier genre diffère surtout du premier par son appareil staminal , la for- me de ses fleurs, etc. Voici la description de cette plante : Tige rhizomateuse, très courte, tuniquée par les vestiges des anciennes feuilles, à rameaux dichotomes , portant des touffes de feuilles assez lon- gues , linéaires, acuminées, flexueuses , assez raides , carénées en dessous, très finement dentées en scie sur les bords (dents spinescentes et écartées), insérées en spirale, d’un vert gai, semi-amplexicaules ; scapes uniflores , plus longues que celles-ci , raides, trigones, couvertes de petites verrues ou glandules résinifères; fleurs assez grandes , légèrement penchées , d'un beau pourpre violacé; pétales 6, unisériés, ovales-lancéolés (trois larges, plus arrondis, et trois plus étroits, acuminés, alternant entre eux), étalés-réfléchis, resserrés à la base en un tube trés court, un peu plus (2) Us peuvent se la procurer chez MM, Baumanp, à Mulhouse ; Van Houtte, à Gand, d 5 étroit que l'ovaire; couronnant un ovaire infère, trigone-allongé , un peu renflé vers sa base, revêtu de côtes élevées, parsemées de glandules ou verrues résinifères ; anthères 6 , égales, toutes fertiles , linéaires-allongées, incluses, introrses, biloculaires, blanches, dépassées légèrement par le connectif, fixées par le dos à une expansion foliacée (filaments ?), bifide au sommet , qui les embrasse dès la base, plus large et plus longue qu’elles, de la même couleur que les pétales, et insérée (l'expansion) au sommet du tube de la corolle, libre ensuite dans toute sa longueur. Style égalant les anthères , trigone, violet, dilaté à son point d'insertion sur l'ovaire, peu à peu atténué vers son extrémité ; stigmates 3, linéaires, blancs , appliqués sur chaque angle et à peu près vers le milieu du style. Capsule trigone, ver- ruqueuse, triloculaire, loculicide-trivalve; graines très nombreuses, oblongues -arrondies, fixées horizontalement aux placentaires en plusieurs séries ascendantes. Ces caractères, étudiés sur le vivant avec toute la circonspection dont nous sommes capable, différent assez, selon nous, des caractères attribués aux Barbacenia proprement dits pour nécessiter l’élevation de cette espèce au rang de genre. Toutefois, ne connaissant pas les autres espèces de Barbace- . nia, nous ne pouvons préciser la caractéristique générale du nouveau genre, que nous proposons néanmoins ici, sous le nom de Petalandra, seulement pour nous en assurer la priorité, nous réservant de le publier plus tard quand nous aurons pu étudier notre sujet d’une manière plus complète. Les principaux objets sur lesquels nous l’appuierons seront les appareils staminal et pistilaire, lesquels, comme le lecteur a pu le voir, diffèrent notablement de ceux qu’on assigne au genre. Le Barbacenia purpurea (Petalandra purpurea, Nob.) prospère dans de la Mousse hachée, entremêlée de brindilles de bois et de terreau de bruyëères. 11 fleurit plusieurs fois dans l’année, et se plaît dans les endroits un peu humides de nos serres chaudes : c’est dire par là qu’on le cultive à peu près à la manière des Orchidées ; culture qui peut paraître extraor- dinaire quand on pense aux lieux qu’il habite dans son pays natal, et qui est cependant la seule que l’on ait vue réussir. Cu. LEMAIRE. ——— 1 ds: songes anne cr daoagiue. 25 ti8 Mb ax lien los “ohne eé ny D a100 ts MOVE ag ca au fax, ‘ del souci. 26 peer à L Lé Ep LA) t ... Fr ’ Er. ou dodb goss ln Le | pa.2éqee CYIES « #aondmil gb 1994 PL CULMINANT as snsrasluos, otnploie" “hastautq wildug si ob. ttélgmes aug since hou ast:! “to semis guiov ol ug s'i19100! agob.-213qM014 obama ab. 4 riad uen sal eus He swblus pi one STUNT LOUE LU. O'LHRÈE 1 ls #6 HAE SU 106 SOS AE 0 avis à: Adi na pr UE eriduvatl.. roro non au & 20 48 ge sx. Een aorhnnest iv et MOENE + app uinfuen. sarax- RES turcs édit lot olob pdt bio ir. ANOUÈE « si Judée O8 du 3136 aq À sn Meg À 8 ETES o1ps4ls RE sbisilusot . stilesotinh. Sat nositoit dit, nier 2owgsolite sobre eos atsredbibul ee on tel ler oo NOTE Ni geo auto ARTE HA NT EU pis = Rio gra nt , LA , sf 192004 aGOVHOY ON SHOP OR. _ioi aniOMNGÈE CAO GONE AOC ANNEE iroitq ARTE ITEPIER LOSC EE EL | QU Jon 191 14.210r0.#1408 PHONE : nes! “ura éteifo. zut PTE en an & xiblitég jo Led haie - œ Re 1din2t HO LAS 4 1 as4eldeton À 4) sos piston dl et IE xrsirtrià Sym CEE sol en égal urnes dy AE ohrsobitt DH A0 70 dti () aulx POUENRTES Eu #5 né : | ti à zuoil, Lu 2494 40 bas sais | i teeuit au dis 10h06. vue 5 cine RAA er nl Po d Vaubert pinax Barbacénie il fleurs pourpres Dar bucenia Pur purea ERIOBOTRYE DU JAPON. ERIOBOTRYA JAPONICA. EE Erxm Éptov, laine: Gérpue, grappe. Famille des Pomacées. Icosandrie-Pentagynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Eriobotrya, Linpr., in Linn. Trans. XIE, Excel. sp. am. — Calyx #ubo cam- panulato , lanato, cum ovario connato ; imbo swpero, quinquedentato. Corollæ petala 5, calycis fauci inserta, ejusdem laciniis alterna, ovato-oblonga , in- tus barbata. Stamina 20-40, cum petalis inserta, calycis limbo breviora ; fila- menta subulata; antheræ ovatæ, biloculares, longitudinaliter dehiscentes. Ovarium snferum , 5-loculare ; loculis bi-ovulatis ; ovulis collateralibus , e basi erectis, anatropis. Styli 5. Pomum calycis limbo coronatum , 5 vel abortu 3- loculare , loculis monospermis, endocarpio eartilagineo. Semina erecta , testa cum endocarpio confusa. Embryonis exalbuminosi , orthotropi, subglobosi, co- tyledones hemisphericæ ; radicula brevissima , inter cotyledones retracta, in- fera. — Arbusculæ sinenses et nepalenses ; ramulis tomentosis ; foliis alternis , bi-stipulatis, crasse coriaceis , serratis, subtus racemisque terminalibus com- positis lanatis ; bracteis subulatis, deciduis. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. E. japonica, Line, Z. ce. — Frutex inermis ; ramis ferrugineo - tomentosis ; foliis lanceolatis , amplis, ad apicem serratis , supra glabris , subtus tomento ferrugineo vestitis , stipulatis ; petiolo erasso , brevissimo ; panicula brevi ter- minali, tomentosa ; ‘floribus bracteatis, obsolete luteo-virescentibus ; fructu pomaceo, armeniaco, eduli. Cu. L. SYNONYMIE. Mespilus japonica , inermis ; foliis obovatis , apice serratis, subtus tomentosis ; racemis paniculatis , terminalibus , Wuun., Sp. pl., 1010 ; — Taunser , Jap., 206; — Zcon Kæwrrer, t. XVIII; — Honr. Kew, edit. 2, 3, 205; — Venr., Malm., 19; — Bot. Reg., t, 365. Nos lecteurs nous sauront gré sans doute de leur donner une figure exac- te de ce bel arbuste, trop négligé jusqu’iei dans les cultures, et manquant même dans un grand nombre de jardins. Néanmoins, son feuillage ample et vraiment ornemental devrait lui assigner une place spéciale dans les jar- dins paysagers, tandis que, en raison de l’excellence de son fruit, les cul- tivateurs de primeurs devraient essayer d’en lirer parti en le cultivant en bâche chaude, à l'instar des Abricotiers , Gerisiers, ele. T. II. 19 2 Il fructifie chaque année dans le midi de la France, et particuliérement à Hyères, où M. Rantonnet le cultive en grand , et peut en fournir au com- merce des sujets de toute hauteur à très bon compte. . Cet habile horticulteur a bien voulu nous en envoyer quelques fruits ce printemps , que nous avons dégustés et ‘jugés très bons, bien qu'un peu altérés par la longueur d’un tel voyage. Ils nous ont semblé avoir beau- coup d’analogie avec l’abricot. El a été pour la première fois introduit en Europe , de Canton en France, dès 1784 (on ne dit pas par qui). Sir Joseph Banks l’importa en Angle- terre trois ans après. Il fleurit ordinairement en octobre ou novembre; circonstance qui en empêche la fructification sous le climat de Paris quand il y est cultivé en plein air. Rentré en orangerie, ses fruits restent petits et quelque peu acides. Il fleurit pour la première fois, dit Ventenat (Malm., l. c.), à établissement connu sous le nom de Pépinière du Rou- le (1), dirigé alors par M. Lézermes , au mois de frimaire an VI ( décem- bre 1797), en nivôse an VII (janvier 1798) , et en germinal an XI (avril 1802). Tous les voyageurs s’accordent à dire que , dans son pays natal, ses fruits sont excellents , et nous répétons que, selon toutes les probabilités , nos cultivateurs, par une culture spéciale, intelligente, et des essais répé- tés , en tireraient de bons produits. En voiei la description : Petit arbre à tronc droit , s’élevant environ à 3 métres; branches dres- sées, éparses , à écorce d’un roux cendré. Rameaux alternes; les plus jeu- nes vêtus d’une pubescence courte, épaisse, d’un roux ferrugineux , nus inférieurement. Feuilles grandes, épaisses , un peu coriaces, éparses , rap- prochées , un peu dressées ; les supérieures , terminant les rameaux, pres- que en rosace , ovales-lancéolées, acuminées , atténuées à la base, dentées en scie vers le sommet, glabres et vertes en dessus, tomenteuses en dessous (dents distantes ; duvet épais, roux-ferrugineux); à nervation réticulée ; nervures latérales parallèles, saillantes en dessous ; ce qui rend la surface de la feuille comme gaufrée ; pétiole très court, notablement renflé à la base , se prolongeant en une côte médiane épaisse et très saillante en dessous; stipules 2, ovales, acuminées, pubescentes , aussi longues que les pétioles et bientôt caduques ; inflorescence en panicule terminale, pendan- te , tomenteuse; fleurs serrées, sessiles, assez petites, en rosace étalée, épaisses, d’un vert jaunâtre obseur ( et non d’un beau blanc comme dans la figure de Ventenat, L. c.); bractées ovales, aiguës , concaves , décidues ; = (4) Get établissement n'existe malheureusement plus. | à calyce campanulé, très court , épais, tomenteux, à 5 divisions plus courtes de moitié que la corolle, ovales-obtuses , d’un roux ferrugineux ainsi que le calyce ; corolle en rosace étalée ; pétales obovales, courtement ongui- culés , ondulés - crénelés sur les bords, velus intérieurement ; étamines plus courtes que les pétales et insérées comme eux; au nombre de 20, dont 5 opposés aux onglets d’iceux, et 15 alternes ou placés par 3 entre les- dits; filets subulés, glabres ; anthères obrondes ; ovaire velu, adhérent, globuleux; 5 styles plus courts que les étamines ; stigmates simples, obtus; baie ou fruit pomacé, subtomenteux d’abord, glabriuscule ensuite, d’un beau jaune orangé à la maturité ; pulpe assez épaisse, succulente ; à 5 lo- ges, ordinairement mono ou di-spermes, mais, le plus ordinairement, 2 à 3 loges et 1 à 2 nucules. Cu. LEMAIRE. di amsnou PETITE LI D ESS DONNE") ; brun h ,eoaudo-saisro.. allo109 8 QUE dau eh per «TR éninibe sûla. one ao silo 10% : sogleo. sf | où enkom .abort ani. ua rhlonèns - 2h lun CHR" 5 sd IPTC TON apisat jo aa a0l. ou p OS UE dabonlque epanoils Gi 1 rush slolgap. x 82040. 4390b go süe géabaondo v +54 Aran à : TR «ebtudse pes Mid. Wait 1e ee sniqrstà aol pp aan on AW À nosolusandachsle. Loco eh Ha cei Q alarm er sozan Su: He À 6 dgitirror 0466 “ wibre Safi L'art x PACE qui Ho RURAL M à 1 un Varna. + HO Érioboteye du Japon. Lriwbobya aporica V émont y É # jà —vhpni dl 0 HOULLETIE A FLEURS DE STAPÉLIE. HOULLETIA STAPELIÆFLORA. . Ervm. Genre dédié par l'auteur à M. Hovurzer fils, un des jardiniers du Muséum. (Voy, plus bas.) Famille des Orchidacées, $ Vandées. Gynandrie - Monandrie, CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Houlletia , Nos. (1). — Perianthium membranaceum , patens (non reflexum) ; sepala libera vel inferiora, vix basi columnæ connata, concava ; petala basi angustata, unguiculata, apice rotundata. Labellum cu columneæ basi ineur- va articulatum, liberum, carnosum, medio-urticulatum ; parte basilari (hy- pochilio) oblonga, plana , earnosa ; lobis lateralibus, membranaceis, retrorsis, erectis, anguslis, arcuatis ; corniformibus ; parte apicilari (epichilio) énfra basilarem articulata , unguiculata, expanso-undulata, earnosa. Columna pe- rianthio brevior, areuata , semiteres , antice plana, vix superne alato-mar- ginata. Stüigma angustum , excavatum, transversum. Anthera opercularis, de- pressa. Pollinia 2, oblongo-angusta, externe sulcata; caudicula membranacea, oblonga , basi connata ; glandula angusta, lanceolata , basi attenuata. Flores racemosi, scapo radicali erecto, multifloro, floribus nutantibus ; pseudobulbis ovato-conicis , monophyllis ; foliis longissime petiolatis , plicatis. A Stanhopea differt : 1° Columna breviore, nec petaloideo-marginata. 2° Glandula lanceolata, nec biloba. 3 Lobis lateralibus hypochilii reflexis, adscendentibus , nee epichilio pa- rallelis, pendentibus. h° Petalis unguiculatis. 5° Inflorescentia erecta Monachanthi , Mormodis vel Catascti, nec pendula Stanhopeæ. Stanhopeæ affinis vegetatione, bulbis ovoideis, monophyllis ; foliis nervosis sed mollioribus et longissime petiolatis ; anthera; forma labelli, medio-arti- culati, hypochilio bicornuto. CARACTÈRES SPÉCIFIQEUS. Vide Z, e. DESCRIPTION. Pseudobulbi ovato-pyramidati, lœves , vetustate tantum rugosi, squamis ner- (1) Voy, Herbier général de l’Amateur, Mise, bot., fol, I, Le JE 20 2 vosis, membranaceis, siccis, involuti, monophylli. Folia maxima , petiolis elon- gatis , subpedalibus, cylindrieis , obtuse striatis; \imbo oblongo-lanceolato , sésquipedali, membranaceo, plicato ; nervis primariis novem, e basi nascenti- bus, confluentibus , minoribus interjectis. Scapus erectus e basi bulborum nas- cens, sesquipedalis, violaceus ; squamis brevibus, distantibus, adpressis. Flores 10-12, racemosi , bracteis oblongis, ovario sessili dimidio brevioribus, stipa- ti ; sepalis petalisque odoremn Caryophylli aromatici fragrantibus; labello car- 2080 , violaceo maculato, stercorem lœvissime fœtente. Flores ovario semi-contorto, labello antico aut laterali. Sepala patentia, libera vel inferiora , ima basi connata et basi columnæ adnata, oblonga, eon- Cava, nervosa , membranacea, colore flavido, apice rubescente, undique ma- culis numerosis , parvis, fusco-rubris, inæqualibus, inspersa. Petala membra- nacea, unguieulata, sepalis paulo breviora, ungue lato, externe canaliculato, limboque ovato , subrotundo, ut sepala colorata. Labellum petalis subæquale sepalisque brevius , carnosum, cum basi columnæ incurva antice articulatum, mediaque articulatione in duabus partibus distinctum; basilari parte, seu hypochilio, oblonga, medio contracta, externe processus duos laterales, mem- branaceos, arcuatos, corniformes, postice recurvos ascendentesque, columnæ parallelos, proferente ; apicilari infra apicem hypochilii inserta, subquadra- ta, lobis posterioribus acutis, anterioribus obtusis , superficie superiori ma- culis atro-violaceis inspersa. Columna hypochilio subæquali, arcuata, semi-cylindrica, antice plana vel concava ; angulis lateralibus, acutis superne, brevi marginato-alatis ; elinan- drio cordiformi, margine elevata, brevissima, integra, postice circumscripto. Stigma infra clinandrium excavatum apertura transversali, angusta. Anthe- ra opercularis, depressa, vix hemisphærica, bilocularis. Pollinia dua, oblongo- fusiformia , externe hilio longitudinali excavata, basi connata , et caudiculæ inserta lineari, membranaceeæ , antice in processum lanceolatum , subearno- sum, desinente. In Brasiliæ provineia, Rio-Janeiro , ad montem Sanctum-Paulum , prope Corcovado , arboribus innascentem hanc plantam invenit, Musæi parisiensis caldarii hortulanus Hovuicer , clar. Guisreminit socius in itinere brasiliensi, cujusque nomen huic novo pulcherrimoque generi imposui. Luteliæ advecta, mensibus januarto et februario floruit. Ad. BRONGNIART. {V., pour la signature , la note ci-dessus.) net" he \ En \ Houlleue à fleurs de Stapélie doullua stapelæflora V Aémend imp COLUMNÉE DE LINDEN. COLUMNEA LINDENII. Éryw. Genre dédié par l'auteur à Fabius Coconna (1), noble italien. Famille des Gesnériacées , Gesnériées-Beslérées. Didynamie-Angiospermie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Columnea, PLuu., Gen., 28; Ie.,t. 89. — Achimenes, P. Browxe, Jam., t. 30, exc. Sp. — Calyx liber, quinquepartitus , subæqualis; corolla hypogyna, tubu- losa ; tubo basi postice gibbo, supra æquali; limbi ringentis labio superiore ereeto , fornicato, integro vel emarginato; inferiore trifido, patente. Stamina corollæ tubo inserla, quatuor didynama , subexserta, eum quinti rudimento ; antheræ per paria cohærentes, biloculares, ovatæ. Ovarium liberum, disco quin- quelobo cinchim ; uniloculare , placentis duabus, parietalibus, bilobis ; ovule plurima , in funiculis brevibus anatropa. Stylus simplex; stigma bilobum. Bacca unilocularis, placentis duabus parietalibus ; pulposis. Semina plurima , obovata. Embryo in axi albuminis carnosi cylindricus ; cotyledonibus brevissi, mis, obtusis ; radicula wmbilico proxima , centrifuga. — Herbæ ». suffrutices Americæ tropice ; caulibus flexilibus, erectis vel scandentibus ; foliis oppositis- crassiusculis , hirsutis v. pubescentibus , subserratis ; pedunculis arillaribus e solitariis v, confertis; corollis coccinets. Enpuice., Gen, Pl., 4157, . CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. C. Lindenïü, Nos. — Caule erecto, vélloso; foliis oppositis, oblongo-lanceola- lis, crenatis, utrinque pubescentibus ; pedunculis pendentibus, axillaribus, solitariis ; floribus aurantiaceis, pictis. DESCRIPTION. C. caule erecto, earnoso, villoso ; foliis oppositis, inæqualibus, brevi petiola- lis, oblongo-lanceolatis, remote et obtuse crenatis, basi obliquis, carnosis, (4) Il serait difficile de reconnaître le nom patronymique Colonna dans Columnea. Ces altérations métonymiques sont irrationnelles, en ce qu’en dénaturant le nom du personnage qu’on veut honorer d’une dédicace, on empêche les lecteurs de le reconnaître dans le nom scientifique qu’on choisit, On devrait donc, pour ne pas manquer le but qu’on se propose, adopter comme règle générale, en histoire naturelle , de Latiniser purement et simplement le nom de famille du personnage auquel on fait l’hon- neur de dédier un genre, Nous pourrions, pour appuyer notre proposition, citer une foule de noms plus ou moins barbarement estropiés. Or un nom patronymique moderne est un; on ne peut l’altérer sans tomber dans l'inconvénient que nous signalons. De bonne foi, qui, par exemple, reconnaîtrait dans les mots Fontanesia, M. Desfontaines; dans Hamellia, Duhamel ; dans Catesbæa, Catesby? N'aurait- on pas dû écrire : Desfontainesia, Catesbya, Duhamelia, etc,? C, L, T, IL. 21 2 utrinque pubescentibus ; floribus solitariis, axillaribus ; pedunculis gracilibus, pendentibus ; calycis sepalis patentibus, ovatis, lacerato-dentatis ; corolla externe pilosa ; tubo elongato , basi gibbo , superne dilatato ; imbo bilabiato, labio su- periore elongato, k-lobo ; lobis intermediis longioribus , obtusis, lateralibus, triangularibus ; inferiore breviore, reflexo, integro; fructu baccato , globoso , rose0. Columnea Lindenii Ad. Br., V'élins du Muséum , juill. 1841. Hab. imperium mexicanum , unde Museo parisiensi misit clar. peregrina- tor LiNpex. Cette espèce , déjà désignée dans la correspondance du Jardin par les noms de Columnea Lindenii, de Columnea longiflora , in Hort. Belgic.; de Columnea schiedeana , in Hort. German.; de Martynia Doncklaeri, in Hort. Angl., ne parait pas cependant avoir encore été décrite. Nous lui conservons, par cette rai- son, le nom de C. Zindenai, qui rappelle le nom du zélé voyageur qui a intro= duit tant de belles plantes mexicaines dans nos jardins d'Europe. NEUMANN. Columnea Lindenii BARTONIE A FLEURS JAUNE D'OR. BARTONIA AUREA. Érya, Genre dédié par l’auteur à Benj. Smith Barton, professeur de Botanique à Philadelphie, Famille des Loasacées. Polyandrie-Monogynie. CARACTÈRES GËNÉRIQUES. Bartonia, Norr., Gen. 1; non Mon. ex Wiui., in Berlin Verhand. naturf., TL; non Pensoow., Encheir., 1. — Calyx tubo cylindrico , cum ovario connato ; limbi superi, quinquepartiti, lobis æqualibus. Corollæ petala 10 (1), summo calycis tubo inserta , plana ; æqualia vel alterna, limbi lobis opposita , angus- tiora, apice antherifera. Stamina plurima, cum petalis inserta ; filamenta fil- formia , libera ; antheræ biloculares , longitudinaliter dehiscentes. Ovarium inferum, uniloculare, placentis parietalibus tribus vel septem, nerviformibus. Ovula plurima, anatropa. Stylus simplez ; stigma obtusum. Capsula cylindrica; calycis limbo coronata, unilocularis , vertice breviter exserto tri-septem-val- vis ; valvis cum placentis nerviformibus alternantibus. Semina plurima, com- planata, alata.….— Herbæ boreali-americanæ, pilis rigidis, barbatis consper- sæ , erectæ ; foliüis alternis, sessilibus, sinuato vel inciso-pennatifidis ; floribus terminalibus, solitariis, amplis, albis. In Enpuex, Gen, Pl,, 5112. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. B. aurea , Lior., Bot. Reg., t. 1831 ; Sims, Bot. Mag., t. 1487; Sweer., Brit. Flow. Gard. 8. 2, t. 357.— Foliüs ovato-lanceolatis , simpliciter pennatifidis laciniis inferiorum grosse serratis; bracteis ovatis, pennatifidis, flores ob- vallantibus ; petalis 5, obovatis, cuspidatis ; filamentis numerosissimis, oMmni- bus filiformibus. — Linz. L. c. Nuttal, créateur du genre Bartonia, fait observer avec raison que c’est un des plus singuliers et des plus intéressants du continent américain. Le type en est le B. ornata, Pursh et Nuttal, plante du Missouri. C'est une plante herbacée, annuelle, un peu débile, quoique assez RE ———— (4) M. Endlicher, en écrivant ces caractères , a sans doute oublié d'examiner l'espèce dont il s’agit, ou du moins la description et les figures qu’en ont données les auteurs que nous avons cités (V, Caract. spécif.), et d’après lesquelles il aurait certes modifié sa diagnose, Or notre plante n’a que 5 pétales (6 peut-être, ce que nous n'avons pas vu) ; lesquels ne sont nullement anthérifères (ce qui suppo- serait l'absence complète de filaments}); ses fleurs sont jaunes; enfin son stigmate est capité, et non obtus, Par une autre erreur, l’auteur attribue à M, Sims la création du genre, laquelle est due à Nuttal, G L. T- 1 22 2 raide, pouvant s'élever à environ 1 mètre de hauteur, dans une terre ri- che et profonde. Les rameaux en sont divariqués, succulents, scabres , et se garnissent de feuilles lancéolées, plus ou moins pennatifides , à segments entiers ou grossièrement dentés. Les plus petites, ou bractées, entourent immédiatement le calyce, mais ne le cachent pas autant que dans le B. or- nata. Pédoncules axillaires portant chacun deux ou trois fleurs, dont une seule s’épanouit à la fois. Calyce de cinq segments lancéolés, beaucoup plus courts que les pétales. Corolle de cinq pétales, amples, cordiformes, d’un jaune brillant, rougeâtres à la base. Etamines nombreuses; les ex- térieures beaucoup plus longues; anthères se tordant après la décharge du pollen. Ovaire infère, sillonné. Style filiforme. Extrait du Bot. Mag. 1. c. Nous devons la connaissance de cette belle plante à l’obligeance de M. Audot, libraire -éditeur et horticulteur zélé, qui l’a rapportée cette année des riches jardins de Verrières, fondés par M. Vilmorin. Nous saisissons cette occasion de payer un juste tribut d’éloges à ce pépiniériste aussi intel- ligent qu’agronome distingué, et dont les connaissances sont si justement appréciées des praticiens, en faisant figurer dans cet ouvrage une des nom- breuses plantes dont il est l’introducteur en France. Nous recommandons la culture de ce Bartonia aux amateurs, qui devront le semer sur couche au printemps, et le repiquer en place vers le mois-de mai. Il fait un bel effet mêlé aux Pavots, aux Balsamines, etc. C. LEMAIRE. Bartonie à fleurs jaune d'or Bartonia aurca , lemond mp CAMPANULE ÉLEVÉE. CAMPANULA GRANDIS, Érym, Campanula (campana), petite cloche; forme de la corolle, Type de la famille des Campanulacées, $ Campanulées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Campanula, L. — Calyx tubo ovoideo ©. subsphærico, eum ovario connato; limbo supero, 5-fido ; laciniis margine planis vel in lobos sinus obtegentes de- currentibus. Corolla summo calycis tubo inserta, plus minus campanulata , apice quinqueloba v. quinquefida. Stamina 5, cum corolla inserta; filamentis basi late membranaceis antherisque hiberis. Ovarium éinferum, tri-v. quinque- loculare , loculis lobis calyciniis oppositis. Ovula in placentis e loculorum an- gulo centrali plurima, anatropa. Stylus pilis mox deciduis tectus ; stigmata 5- 5, filiformia. Capsula ovata v. turbinata, 3-5-locularis, loculis prope basim v. apicem valvula parietali sursum dehiscentibus. Semina plurima , plerumque ovata, complanata, rarèus ovoidea et minima. Embryo in axi albuminis carno- si orthotropus; cotyledonibus brevissimis ; radicula wmbilico prorima, centri- peta. — Herbæ perennes vel annuæ, nunc humiles et cæspitosæ, nunc erectæ, elatæ, multifloræ, per omnes hemisphæræ borealis regiones temperatas et fri- gidiusculas diffusæ , pratisque et lucubus miro decori ; foliis radicalibus sœ- pissime majoribus, longius petiolatis et obtusioribus ; caulinis alternis, variis; floribus plerumque pedunculatis , racemosis, rarius spicatis vel glomeratis , sæpe majusculis , cœruleis vel in eadem specie interdum candidis. SYNONYMIE, a. Medium, A. DC., Cump. ; Marianthemum , Scur., Msc. ; Rapuntium, Cuev., FI. Par. ‘: Eucodon, A. DC., Op. c.; Roncela, Dumorr, Comm. bot., 1h ; Erinia, Mouv. Ann. Se. nat., IX, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. C. grandis , Fiscu. et Meven, nd. sem. hort. Petrop., 1839, SI, XXX (Euco- don). — Caule erecto, glabro, simplici ; foliis radicalibus petiolatis, spathula- tis , caulinis sessilibus , lanceolatis , serrulatis ; laciniis calycinis lanceolatis ; corolla subpelviformu. Très belle espèce, envoyée au Muséum d'histoire naturelle à la fois de Saint-Pétersbourg et de Bonn, et qui fleurit pour la première fois en juillet et août de cette année à Paris , par les soins de M. Neumann, jardi- ier en chef des serres de cet établissement si éminemment national. Elle paraît devoir s'élever à plus d’un mètre, et se garnit d’amples et superbes T. JL. 23 2 fleurs dans une grande partie de sa hauteur. Le feuillage en est également fort élégant. Cette plante est destinée à figurer bientôt dans tous les parter- res, et les amateurs ne sauraient trop se hâter de se la procurer (1). Elle donne aisément des graines, et paraîl devoir être vivace. La belle figure que nous donnons ci-contre remplacera pour nos lecteurs la brièveté du texte original. Glaberrima, caule erecto, simplicissimo ; foliüs radicalibus petiolatis, crena- tis, subspathulatis, ellipticis oblongisve ; caulinis sessilibus, oblongo-lanceola- tis, serrulatis ; floribus én foliorum superiorum azxillis solitariis, geminis ter- nisve, subséssilibus , bracteis ovato-lanceolatis, serrulatis cinctis ; laciniis caly- cinis /anceolatis , subintegerrimis, corolla subpelviformi triplo brevioribus; capsula erecta , subovata , poris tribus basi dehiscente ; seminibus ellipticis , nitidulis. | Species pulchra , distinctissima, ad C. persicifoliam accedens ; sed floribus vix pedicellatis, potius subsessilibus , capsula certe versus basim (non apice ) poris dehiscente, aliisque notis abunde ab illa differt. Habitat in Anatolia. Cn. LEMAIRE. {4) Chez MM, Chauvière, Modeste-Guérin, etc, PS EEE © © GP Campanule élevée fémord à Camparul gralds mp RIKZS = — Se $ LINAIRE A FLEURS EN FORME D’OISEAUX. LINARIA TRIORNITHOPHORA. Érvw. Aivos, linum , lin (ressemblance du feuillage) ; +pets, trois ; opus, Pos, oiseau s gopôs, porteur, Famille des Scrophulariacées, tribu des Antirrhinées. Didynamie-Angiospermie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Linaria , Touew., {nst. 168, excl. sp.; Caav., 4 ntirrh., ete. — Calyx 5-parti- tus. Corolla hypogyna ; tubo brevi, inflato, basi calcarato; limbo personato ; palato prominente vel interdum depresso et faucem non celaudente, plus minus barbato; labii superioris lobis basi plicatis , reflexis; in ferioris patentibus ; intermedio plerumque minore. Stamina corollæ tubo inserta, inclusa ; L fer - tilia, subæqualia; quintum sterile, brevissimum , interdum nullum ; antheræ oblongæ, biloculares. Ovarium biloculare ; placentis dissepimento adnatis , multiovulatis. Stylus simplex , apice incrassato vel bifido ; stigma emargina- tum vel bilobum. Capsula chartacea vel membranacea , ovata, compressiuscu= la, bilocularis ; loculis subæqualibus vel antico minore, valvulis tribus v. 5 plus minus productis dehiscentibus, nunc apice valvula unica apertis vel operculo oblique circumeisis. Semina plurima, ovalia aut subprismatica, nunc compressa, discoidea, margine membranaceo cincta. — Herbæ in Europa media, regione Mediterranea et Asia finitima, magno numero crescentes , in India boreali et America temperata raræ, annuæ vel perennes ; rarius suf- frutescentes; foliis alternis , verticillatis vel oppositis , integerrimis aut loba- tis ; floribus racemosis vel spicato-racemosis , rarius axillaribus, solitariis. — — Elatine, Dix. Sub-Genera : Chenorrhinum, DC.; Microrrhinum , Enpz. ; Cymbalaria, Cuav.; Elatinoides, Cæav. ; Linariastrum, Cuav., /. e. — Exouicu., Gen. PL, 3891. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. L. triornithophora, Wuzv. Enum. — Planta glaberrima, glaucescens , famosa; xamis erectis, rigidis, cauliformibus ; foliis sessililus, horizontali- bus, lanceolatis , acutis , ternis vel quaternis, subtrinerviis ; floribus magnis, lilacinis vel purpureis ; calcare viæ arceuato, basi inflato, corollam æquanti; labio superiore bilobato , lobis erecto-patentibus ; labio inferiore trilobato , ad medium (palato) sacculato, summoque bifide exarato ; lobo medio minore. Nos. SYNONYMIE. Antirrhinum triornithophorum, L., Sp., 1800. — A. foliis quaternis, lanceo- latis ; caule erecto, ramoso ; floribus peduneulatis , L., Hort. Cliff. 824; Ray, 4, Ie 24 2 Lugd., 296. — Linaria americana maxima, purpureo flore, Herx., 376, t. 3773 Ray, Hist., 1834. L. triornithophora. Corollæ labium superius fornicatum est. Planta huma- næ altitudinis. Bot. Mag, 523 Les cultivateurs de jolies plantes de plein air nous sauront gré, nous l'espérons, de leur donner une belle figure de cette espèce de Linaire, laquelle n’est pas nouvelle sans doute, mais est encore extrêmement rare dans les jardins des amateurs , dont la plupart ne la connaissent même pas. C’est réellement fa plus belle du genre, et, sous tous les rapports, une plante digne de tous leurs soins. Son port est élégant; elle peut s'élever à une hauteur de 1 mètre 50 centimètres et plus , et produit de nombreux rameaux, qui presque toujours se chargent, de la base au sommet, de grandes et belles fleurs pourprées , violacées ou lilas, selon la saison et le degré d'intensité de la lumière solaire. Ventenat et quelques auteurs pensent qu’elle est originaire d'Amérique; mais celle opinion semble erronée quand on réfléchit qu’elle existe de temps immémorial , à l’état sauvage, dans la province de Minho, en Por- tugal , où elle est commune dans les endroits humides et remplis de gra- vier. On la trouve également en Espagne dans les Asturies, dans l'ile de Madère, et même jusque dans les îles Canaries. Il est plus probable qu'elle a élé portée dans le Nouveau-Monde par les Portugais ou les Espagnols lors de la conquête , ainsi qu'il en a été de la Scilla peruviana et de beau- coup d’autres végétaux. C’est une plante herbacée, vivace, entièrement glaucescente et glabre, presque suffrutescente, perdant ses tiges sous le climat de Paris, d’une vé- gélation vigoureuse quand on la tient dans nos jardins en une terre de bruyères riche et profonde. Tige cylindrique, robuste, divisée en nombreux rameaux raides, lignescents à la base, glabres, sous-divisés eux-mêmes en ramules dressées-étalées, verticillées. Feuilles caulinaires quaternées, plus” rarement quinées ou ternées, ovales-lancéolées , sessiles , aiguës, subtri- nervées , horizontales-étalées, plus pâles en dessous, quelquefois margi- nées de pourpre ( circonstance qui dépend de l'exposition }), longues de 5 à 8 centim. sur 1 3/4, 2 et 3 centim. de largeur; les raméales plus petites et le plus souvent ternées. Bractées similaires, mais beaucoup plus petites et plus courtes que les pédicelles. Calyce quinquépartite , déprimé , à divi- sions linéaires-lancéolées , très acuminées, fendues presque jusqu’au som- met du pédicelle, à peine renflé (dépassant la capsule , Cæav.). Corolle de 3 à 4 centim. et plus, y compris l’éperon, lequel en occupe près de la moi- tié ; celui-ci à peine arqué , renflé à sa naissance, s’atténuant peu à peu 5 vers son extrémité, ridé, légèrement velu, plus pâle que le reste de la fleur, et strié de veines d’une couleur plus foncée ; lèvre supérieure carénée en dessus dès sa base; carène saillante, et se terminant en un creux que déterminent les deux élévations du palais de la lèvre inférieure, lesquelles sont couvertes comme d’une bosse par la première, qui aussitôt se divise en deux lobes arrondis, divergents ; la seconde creusée en dessous et renflée par dessus en une sorte de poche (palais) ou petit sac, divisée au sommet en deux autres semblables , séparées par un sillon profond et teintées en dessus d’un beau jaune d’or, interrompu par de belles lignes pourpres. Dans la même, la teinte pourprée est plus intense et croisée de veines d’une couleur plus foncée; l'extrémité en est trilobée; les lobes courbés-dressés : les deux latéraux arrondis, ondulés ; le médian beaucoup plus petit. Etamines 4, insérées , les 2 plus longues à la naissance de l’é- peron, les deux plus courtes à la base de la corolle proprement dite; tou- tes 4 enfermant le style dans leur milieu ; filaments cylindriques , subulés à la base, blancs, teintés légèrement de violet vers la base, s’arrondissant en voûte au sommet;. anthères conjointes ; style violacé, à peine plus court que les étamines ; stigmate capité, échancré. Capsule (CHav.) ovale- globuleuse, déhiscente au sommet par huit dents ; semences orbiculées- discoïdes , entourées d’un léger bord; test roux. La plus ancienne mention qui soit faite au sujet de la culture de cette plante dans les jardins est celle du professeur Hermann, qui la cultivait dans le jardin botanique de Leyde, il y a aujourd’hui plus de 140 ans, En Angleterre, le docteur Fothergill la cultiva à Repton en 1779. Elle est également cultivée depuis long-temps dans les jardins du Muséum natio- nal d'histoire naturelle de Paris, où nous avons cueilli vivant l’échantil- lon d’après lequel a été faite cette description. Nous en recommandons de nouveau vivement la culture aux amateurs de belles plantes de pleine terre, en les avertissant qu’elle demande la terre de bruyères, une légère couverture pendant les grands froids, et un abri contre une trop longue humidité hivernale, CH. LEMAIRE, “gl of x: en, Sin salaransanénal. bit siens noz: Fe - oénèr enmoirèque svSl 106000 aulq woluos onw'b sonisr ob bide ts tel | en pr au. 1 0 Dance) eee oinsllise anéreo +086 sa #6b-enéeobess «91 i oral sFeb 080 des #b noise vi D 2x 2 Jaoaieralèb Due sbenoro ebaossz el cetné D nevit à aiboorue 20dol, zu 2] 98e Jüoq Ho QUES ok Ra 14 o 104 SU 119 21829 Li p— qi eollat ob 14 Dm ETrsrti 10 D. TITT AY) au euezab na & | : io 9 do oprolai eulq 129 ob RIT sleit kom. sl ane endsnog | as dtimuro'l :98000 ul. 1waluos eau. we” | | ceinbuo aibaonvis zus1èist xuoh of, :,2 | Sonsi rt ù à eougaot anly € el , astra à ein, Jitoq aulq j :olib ndmargonrg oflonoo af ob seed el à aapuos enlq rusbeal, 1omq |! dus emphibnilyo nom à moilins-uol angb ofyie ol mémislns k'est — mabaori'e sand et ao loloïtr sb Jar 1901 aataias ,esarid ses si à eq ons & .onsloir su : almioino 6 to LE. HORS :…. in re dronerlsà 21469 Singe : 24im6fà QUE: SX ‘4 æSluoid to ssonomes : Mas Hil 15q fairoe vs .21ns0aife pludolg Ne ruotvs) :brod 1o9ùûl au'h sonne, sbiosgib À ns 8b talluo &l sb pus 16 ao: up noi QNAOÉANE ault ME ; 4 … ievüluo sl op .casrmoll aupessloiq ub.allso jo anilriei el agp, ataela muêqé Bt ob aulq iulmuojue s y H .sb49 oh oupiastod aibrai aLausb 1 to olt.OUTE no noidoft 6 sviluo al Higrodiol wustopb al ML sobgn mudaud 0b enibiel esl eucb eqonst - suol aiuqgab ovine pus “hiasrdoë jugviv Uliouo edovs avou (0,218 9h: ollouiemoni Hoiquoeoh ofag ojiel ju 8 fsypal ap ot À r-* me zue.otuilus sb 1aoçov ir 18971100 ab. anohasqunonat ia +2 sb sus shobnemsb olla'ur iniezirrvs 29! ns or paiolq, ahmed itds. «us 39 20 ebaër 21 Jucbrioq satonuos avégèl, anus. 2338006 aù | = alsuwril i ÿibicuu gril GAS Es lacs “aval #0) L “i; | à tes: À | v mi Linaire porte-oiscaux Linarta tiornihophore PÈCHER D'ISPAHAN À FLEURS DOUBLES. AMYGDALUS PERSICA ISPAHAMENSIS, var. floribus semi-plenis. Érym. Auiydo)os, nom de l’Amandier chez les Grecs ; de là Amygdalus chez les Latins. Ce mot vient littéralement d'éuvxi (et non d'évoss , je déchire), déchirure, égratignure, par le changement de x en 7 Cette étymologie fait allusion aux nombreuses fissures dont sont couverts les noyaux des fruits de ces arbres. Famille des Rosacées, tribu des Amygdalées. Icosandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Amygdalus, L.; Persica, Tourn.; Trichocarpus, Neck., Ælem. — Calyx tubo wrceolato, subcampanulato ; limbi quinquepartiti laciniis æstivatione im- bricatis. Corollæ petala 5, calycis fauci inserta, ejusdem laciniis alterna. Stamina 15-30, cum petalis inserta ; filamenta filiformia, libera ; antheræ bi- loculares, longitudinaliter dehiscentes. Ovarium sessile, uniloculare ; ovula 2, ex apice loculi collateraliter pendula, anatropa. Stylus terminalis ; sigma capitato-subpeltatum. Drupa coriaceo- fibrosa vel carnosa , putamine rugoso , foraminuloso , ab ortu monospermo; semen inversum ; embryonis exalbumi- nosi , orthotropi, cotyledones carnosæ; radicula supera. — Frutices vel arbu- sculæ, in Europa orientali et australi ac in Asia crescentes, foliis alternis , stipulatis, integerrimis v. serratis ; floribus subsessilibus, solitariis vel gemi- nis, ante folia e gemma erumpentibus. — In Expuicu., Gen. PI, 6405. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Amygdalus persica, var. Ispahamensis, Tnouix, Ann. Mus., t. 8. — Frutico- sa, foliis minoribus, æqualiter serratis ; fructu parvo, flavo, tenero et saccha- rato. — Tuouix (4. c.), var. floribus semi-plenis. « L'espèce de pêcher dont il s’agit (le type) provient du voyage en Perse de MM. Bruguière et Olivier, de l’Institut. Ils le trouvèrent dans les jardins d’Ispahan , où il se rencontre fréquemment abandonné à la nature, sans que l'art de la greffe et celui de la taille viennent aider à sa culture et au perfectionnement de ses fruits. » (Taouin, /. c.) C’est un arbrisseau d’un port élégant, paraissant s'élever à 3 ou 4 mètres de hauteur. Ses racines tendent à s’enfoncer profondément ; il se ramifie un peu au dessus de sa base, et se couvre, vers la fin du printemps et après l'épanouissement total des fleurs, de feuilles ovales lancéolées , alternes, se rétrécissant insensiblement en pointe aiguë, lisses des deux côtés , d’un vert gai en dessus , pâle en dessous , dentées régulièrement en scie, de 0,027 à 0,108 de longueur, et portées par un pétiole de 0w,007-11 de T. III. 25 2 long , creusé en gouttière en dessus. Il se couvre de bonne heure, au prin- temps, de nombreuses et élégantes fleurs d’un beau rose tendre, plus déli- cat que celui des fleurs du pêcher commun à fleurs doubles , et qui ont un diam. de plus de 0w,020 à 0,029. Il leur succède un fruit presque sphéri- que, marqué sur un des côtés d’un sillon profond, et d’une grosseur de 0u,081 à 0®,101. Vert d’abord, ce fruit se teint ensuite du côté exposé au soleil d’une légère nuance de rouge obscur. Il est couvert alors d'un duvet cotonneux , court, serré et blanchâtre, et devient d’un jaune pâle en müûrissant. L’épiderme adhère assez fortement à la chair. Celle-ci est molle, blanchâtre ou plutôt légèrement rougeâtre : elle est abondante en eau ; sa saveur est vineuse, très agréable au goût, et elle quitte aisément le noyau. Il mürit en septembre sous le climat de Paris, au mois de novembre dans son pays natal. C’est en janvier 1800 (nivôse an VIT) que ce joli arbrisseau a été introduit dans les jardins du Muséum d'histoire naturelle de Paris, et les individus existants sortent de trois noyaux sur cinq que rapporta M. Olivier, qui eut le malheur de perdre son compagnon pendant ce voyage. Les jeunes plantes (trois) sortirent de leurs enveloppes au printemps de la deuxième année du semis , et fleurirent pour la première fois en 1805 et en 1806 dans les pépinières de ce vaste et bel établissement. M. Camuzet, appelé ensuite à les diriger, obtint plus tard par ses soins intelligents le bel individu à fleurs semi-pleines dont nous donnons ci-contre une figure exacte. M. Thouin, en constituant comme espèce distincte le pêcher dont il s’a- git, le compare à trois autres pêchers cultivés bien antérieurement, savoir : au pêcher dit l’avant-péche blanche, auquel il ressemble par la forme, la grosseur et la couleur du fruit; mais chez lui ce dernier est plus gros , quitte facilement le noyau, est d’un jaune plus foncé et müûrit deux mois plus tard ; ses feuilles sont quatre fois moins grandes ; au pécher-cerise, mais le port de celui-ci est beaucoup plus élevé, et ses fruits sont lisses et de couleur cerise ; au pécher nain, mais celui-ci est beaucoup plus petit, plus touffu ; ses fruits sont du double plus volumineux et müûrissent vers la mi-octobre. Tous les écrivains postérieurs à M. Thouin l'ont également considéré comme une espèce distincte. Selon nous , toutefois, à part les différences que nous avons signalées dans le fruit et les feuilles , il diffère assez peu des autres pêchers cités. C'est donc comme arbuste d'ornement que nous proposons aux ama- teurs cette belle variété, trop peu connue encore, quoiqu’elle ait fleuri pour la première fois en 1831 dans les pépinières du Muséum. Elle égale au æ (s] moins en beauté le pêcher commun à fleurs doubles , si même elle ne l’em- porte sur lui sous ce rapport, et telle est notre opinion. Il a avantage de fleurir plus tard que ce dernier, et d’orner très agréablement les bosquets printaniers lorsque les fleurs de l’autre sont déjà passées. On peut se le procurer chez les principaux pépiniéristes des environs de Paris, et notamment chez M. Armand Gontier, à Fontenay-aux-Roses ; chez M. Transon-Gombaut, à Orléans; chez les frères Baumann, à Mulhouse ou à Bolwiller (Haut-Rhin). Cu. LEMAIRE. Smieiprcerres ü mu tre 00 sdéihd ak à Pan nat mon iqo ersrout tes otlot 3; Moqsres amodini fai 2 LU 2 Jambon éd emo be to 10e b 60 stp bistegté srduefh Aedesog alt ab sin ni at #10 2ol oaparot amine CES anouitusl'asb emeibinique rusqgiomitiqs aile sodlor sswesbtp À 189 ré qausrhot à à grotrao béni so ds dés amsont M6 Dress ant sot sodto recèle 4, toederé etes L va OT stimtoade | OLA EN NS Gate, est A REP hondéreté es siié: qé Hs asian H" xs £ ÉD TU) ovih re ru RE 3 1 QE enpm men ENT LE pet 4 té sabéme + F | à ut ae “ Pécher d'Ispahan a fleurs doubles émond éonyr MANGÜUIER DE L'INDE. MANGIFERA INDICA. Érsw. Mango , nom indien du fruit de ces arbrés; fero , je porte, Famille des Anacardiacées. (Térébinthacées; Cassuviées, a/ior.). Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES, Mangifera, L., Gen., 278; Manga, Ruwru., 4mb. À, 93, t. 25. — Flores po/y- gami. Calyx 5-partitus, lacinüs oblongis, patentibus, æstivatione imbricatis , deciduis. Corollæ petala 5, disco perigyno, h-5-lobo , inserta, oblonga, basi squamula glandulosa aucta, patentia, apice reflexa. Stamina 5, cum petalis inserta, iisdem alterna, basi coalita , unicum vel duo fertilia; filamentis subu- latis , carnosis ; antheris éntrorsis, bilocularibus , cordato-ovatis, dorso affiris, longitudinaliter dehiscentibus ; reliqua sterilia, filiformia , glandula minuta terminata. Ovarium unicum , liberum , sessile, obliquum , uniloculare ; ovu- lum unieum , suturæ ventrali parum supra basim insertum , adscendens. Stylus sublateralis, simplex , curvatus, exsertus ; stigma obtusum. Drupa sub- reniformis , compressiuscula, carnosa ; putamine lignoso, extus fibroso, uni- loculari, bivalvi, monospermo. Semen oblongum , compressiuseulum ; testa chartacea, tenui. Embryonis ecalbuminosi cotyledones crassæ, carnosæ, plano- convezæ; radicula infera, adscendens.-— Arbores Asiæ tropicæ, nuncin Ame- rica cultæ ; foliis alternis, petiolatis , simplicibus, penninerviis, integerrimis, eæstipulatis ; paniculis terminalibus ramosissimis, bracteatis ; floribus parvis , pedicellatis, albidis v. rubescentibus ; fructu eduli. Expuicu., Gen. Pl,, 5915. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Mangifera indica, L. — Folis alternis, oblongo-lanceolatis ; foribus pani- culatis, submonandris. — (Tussac, Flore des Antilles, W, t. 15.) C’est une bonne fortune pour nous d'entretenir nos lecteurs d’un arbré aussi intéressant que celui dont il va être question. Nous ne prétendons certes pas à ce sujet leur apprendre quelque chose de nouveau; mais nous avons voulu, à l’occasion de la floraison de cet arbre dans les serres du Muséum d'histoire naturelle de Paris, leur rappeler les avantages que pré- senterait sa culture , dirigée à l'instar de celle de nos arbres fruitiers forcés. Le Manguier est originaire des Indes orientales, où, malgré l'excellence de son fruit , les indigènes ne semblent pas s'être occupés de le cultiver en grand pour leurs propres besoins. En 1782, une frégate française qui T, IIL: 26 2 ransportait de ces contrées , pour les naturaliser dans nos colonies des ‘Antilles, une collection de végétaux utiles ou agréables, fut capturée par lord Rodney, qui les introduisit à la Jamaïque, où un grand nombre d’entre eux réussit, Dans ce nombre se trouva le Manguier , qui bientôt fut généra- lement cultivé et se répandit dans toutes les autres îles, où, par des semis répétés et intelligents , il produisit d'excellentes variétés. « Le Manguier, dit M, Tussac, à qui nous empruntons la plupart de ces détails, est sans contredit un des dons les plus précieux que la nature bienfaisante ait faits aux pays situés’entre les tropiques, Les fruits de cet arbre différent entre eux par leur goût, leur forme, leur couleur, selon les différentes espèces ou variétés, qui sont à l'infini, puisqu’à la Jamaïque on en compte plus de quatre-vingts, » C’est un arbre qui peut s'élever de 9 à 10 mètres, et même jusqu’à 12 et plus. L’écorce en est épaisse, brune , raboteuse, Sa tête forme une belle cyme, composée de nombreux rameaux bi-trichotomes , garnis de feuilles alternes, assez grandes, oblongues-lancéolées, ondulées, glabres , aiguës aux deux extrémités, et marquées de nervures subopposées , saillan- tes. Pendant le premier âge, ces feuilles affectent une teinte d’un rose carné, passant graduellement à un vert assez intense. Les pétioles qui les portent sont canaliculés supérieurement. L’inflorescence est en panicu- les terminales, amples, ascendantes et très ramifiées. Le pédoncule com- mun en est rougeâtre, ainsi que ses divisions. Les fleurs sont très petites, et passent , en vieillissant, d’un rose indécis, très pâle, à un rouge plus ou moins intense, Chaque pédicelle est garni à sa base d’une petite bractée ovale. Les pétales sont ovales , aigus, et tachés de pourpre foncé à la base, Une seule étamine est fertile, et beaucoup plus longue que les autres; elle se termine par une anthère réniforme. L'ovaire supère est muni latérale- ment d’un style filiforme dont le stigmate est simple. Le fruit est une grosse drupe à sarcocarpe épais , comestible, contenant un noyau mono- sperme, à endocarpe dur, formé de filandres multiples et anastomosées. M. Kunth, à qui l’on doit la caractéristique du genre, fait remarquer que dans les fleurs mâles par avortement c’est l'étamine fertile qui occupe la place centrale du pistil, lequel n’existe plus. M. A. de Jussieu, qui a eu occa- sion d'étudier les fleurs de cet arbre dans les serres du Muséum , a observé de plus cinq glandes quadrifides adnées à la base des pétales, et cinq au- tres glandes arrondies, alternant avec les. premières, et formant par leur réunion le disque qui porte l'ovaire. Ce genre, quant aux espèces qui doivent réellement le composer, aurait besoin d’une révision sévère. Quelques espèces du Mangifera,, tel que l’a- vait formé Linné, ont dû déjà en être détachées; ce sont, entre autres, le 9 M. pinnata, Link, devenu le type du genre Sorindeia ; le M. axillaris ejusd., dont M. Kunth a formé le genre Cambessedea , réuni depuis au genre Bu- chanania de Roxburgh (F1. Corom., UE, t. 262.). Le M. indica est un arbre d’une végétation vigoureuse, d’un beau port, à cyme épaisse, formée par un feuillage ample et gracieux, et garnie pendant plus de quatre mois de fleurs et de grappes de fruits pendants qui affectent diverses couleurs , selon leurs divers degrés de maturité. On en voit à la fois de verts, de jaunes, de rouges sur le même arbre. Entre les tropiques , il fleurit pendant les mois d'avril, de mai, de juin et de juillet. On forme avec ces arbres des avenues très élégantes, et donnant un om- brage frais et touffu. On le propage de boutures, de greffes, et surtout de graines, qu’il faut se hâter de semer après la récolte, car elles perdent promptement leurs facultés germinatives.: Il faut donc les stratifier lorsqu'on veut les faire voyager ou ne les semer que dans un temps donné. Le bois du Manguier est blanc, mou, et n’est guère employé, comme celui de nos tilleuls et de nos peupliers, qu’à des ouvrages qui n’ont pas besoin de solidité. A l’état sauvage, le fruit du Manguier offre un goût prononcé de térében- thine, qui le rend particulièrement désagréable aux Européens lorsqu'ils en mangent pour la première fois. C’est, dans cette condition , un puissant dépuratif, et les médecins le recommandent comme tel. Mais il a perdu peu à peu, par la culture, cette qualité résineuse; et aujourd’hui, selon les créoles, et d’après l’aveu même des Européens, c’est un fruit dont l’ex- cellence est comparable à celle de nos pêches. La mangue, tel est le nom qu’on donne à ce fruit, présente des volumes divers : on en voit qui ont depuis la grosseur d’un abricot jusqu’à celle de nosplus grosses pommes. Tantôt les mangues offrent le goût de nos prunes, et tantôt celui de nos abri- cots, de nos pêches. Elles sont oblongues-réniformes , plus volumineuses du côté de l’iasertion du pédicelle. Comme l’abricot et la pêche, elles sont divisées par un sillon longitudinal plus ou moins sensibie. La peau en est glabre, luisante, souvent verte, même pendant la maturité, mais d’un jau- ne ou d’un rouge vif du côté de la lumière. A travers cette peau (épicarpe), lorsqu'on l’enlève, et dans la partie superficielle de la pulpe (sarcocar- pe) suintent des gouttes d’un liquide résineux, dont l'odeur et la saveur sont celles de la térébenthine ; odeur et saveur qui s’atténuent et disparais- sent presque entièrement, comme nous lavons dit, dans les variétés obtenues le plus réceniment. La pulpe est d’un jaune orangé assez vif, Dans les meilleures variétés, le noyau est presque nul, et les fibres qui le compo- sent ne viennent pas se mêler et se perdre dans la pulpe , comme cela a lieu dans les individus à l’état de nature. 4 On mange les mangues vertes ou mûres en les préparant dé diverses facons; et, sous le ciel brûlant de leur pays natal, elles sont toujours re- cherchées comme un fruit exquis et rafraîchissant. Nous sommes intime- ment persuadé que les meilleures variétés introduites des Antilles pour- raient donner de fort bons résultats, cultivées à l'instar de nos fruits de primeurs , c’est-à-dire des abricotiers , des pêchers, etc. Ce serait, certes, une jouissance de plus pour la table des riches, et une ressource fruc- tueuse pour le cultivateur qui entreprendrait cette éducation. Nous sommes naturellement amené à conseiller ce genre de culture, parce que , dans les serres du Muséum, le Manguier fleurit facilement, et même pendant qu’il est encore très jeune. On ne saurait douter que, si Vhabile directeur des serres de cet établissement pouvait lui donner un emplacement convenable et des soins constants, cet arbre eût fructifié entre ses mains. Plusieurs de nos riches amateurs, tels que MM. Rotschild, Fould, etc., pourraient autoriser leurs jardiniers à essayer cette culture, et s’applau- diraient certes bientôt de cette résolution. Cu. LEMAIRE. . .” JS de V'INARUPE A (lin 1:01) rl l'Int de Mançouier 1 premier âge + LS Wangiÿèra tndica #5 SAUGE À FLEURS SERRÉES. SALVIA CONFERTIFLORA. Érvw Voyez t. Il, page 26. Famille des Labiacées, Ç Monardées. Diandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide supra, t. IL, p. 26. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. S: confertiflora, Por, ?/. Bras:, ic. 2, 134, t, 190. -Ç'VIIT, Calosphace , Erianthæ, Benre., Labiat., 276. — Caule fruticoso, tomentoso ; foliis petiolatis, ovato-oblongis, acutrusculis, crenatis , basi cuneatis', supra ruügosis, subtus albo - tomentosis ; floribus nanis, ovatis , acuminatis, reflexis vel deciduis ; racemis elongatis ; verticillastris dense multifloris ; calycibus' corollisque fulvo- sanguincis, lanatis, his duplo tantum longioribus ; imbi conniventis lobo in- termedio integro; connectivis deflexis, dilatatis, abbreviatis, eonnatis, hine cihatis; stylo glabro. — Benru., L. c. » La Sauge à fleurs serrées est une plante déjà ancienne. Elle a été intro- duite sur le-continent européen, en Angleterre, dès 1824, par un des voyageurs de la société d’horticulture de Londres , M. Macrae, qui la découvrit dans les environs de Rio-Janciro, au Brésil. Elle: est également cultivée depuis plusieurs années déjà dans les jardins du Muséum d’hi- stoire naturelle de Paris, où nous la fimes figurer l’an dernier, sur l’in- dication de M. Neumann, jardinier en chef, qu'avaient séduit la beauté de cette plante, le grand nombre et l'éclat de ses fleurs (bien que fort petites, en comparaison de celles de beaucoup de ses congénères ). Nous jugeâ- mes come lui que cette espèce méritait d’être plus répandue. C’est dans ce dessein que nous en publions aujourd’hui la figure et la description, et que nous invitons les amateurs à se la procurer (1). C’est une plante d’une végétation vigoureuse, s’élevant à un mètre et plus de hauteur. La tige, frutiqueuse, à rameaux d’un roux tomenteux, tétragones- sillonnés , et souvent marqués d’une raie pourprée dans le sillon, porte des feuilles pétiolées, ovales-oblongues , acutiuscules , créne- lées-deniées , à limbe cunéiforme à la base, subdécurrent sur le pétiole- (4) On la trouve chez MM. Chauvière, rue de la Roquelte; Guérin-Modeste, à Belleville-Ménil- monta tt, elc. T. Ir. 27 2 Elles sont couvertes en dessus de poils couchés, qui en rendent la surface rude; en dessous d’une pubescence blanchâtre, dense et un peu plus douce; les florales sont beaucoup plus petites, ovales, acuminées, ré- fléchies ou caduques. L’inflorescence est en épis longs de 30 à 40 centim. et garnis de verlicillastres très nombreux, très rapprochés. Les fleurs, au nombre de 8 à 12 dans chaque verticillastre, sont presque sessiles, peti- tes, d’un rouge très brillant. Le calyce en est ovale-tubuleux, tomenteux- velu , à lèvre supérieure entière ; dents de l’inférieure ovales-aiguéës ; corol- le deux fois aussi longue que le calyce, en massue , à tube exsert, ventru , obtus , velu au sommet, nu à la base; à lèvres courtes, presque égales, dont deux très concaves ; la supérieure entière, à sommet ovale, aigu, réfléchi; l'inférieure partagée en 3 lobes courbés en dedans sur eux-mê- mes, dont le médian plus long, entier. Connectfs courtement prolongés en arrière, dilatés, réfléchis, connés longitudinalement ; style glabre. " ? Cette espèce est remarquable par son port particulier et la disposition de ses fleurs, lesquelles font un joli effet, malgré leur petitesse, que rachète suf: fisamment le viféclat dont elles brillent. La culture et la multiplication en sont très faciles. On peut la cultiver en pleine terre, dehors pendant la belle saison, mais mieux encore la tenir dans une bonne serre tempérée, un peu chaude même, pour jouir complètement de ses fleurs, qu’elle pro- duit en automne. Elle se plaît dans un compost formé de terre franche, de terreau de bruyères et de terreau de couche bien consommé, mélangés par parties égales. On lui donne de fréquents arrosements en été; on en bassine le feuillage. Enfin, on là multiplie de graines et de boutures. Cm. LEMAIRE, 4 À Sauve à [leurs serrées. Jalora conférlflora _ V. lémond émp PIVOINE PARADOXALE, B FIMBRIÉE; var. à fleurs pleines rouge de sang. PÆONIA PARADOXA, B FIMBRIATA; var. sanguinea plena (4), Jaco. , Suite au Bot. Cult., inéd. Érys. Voyez Herbier général de l'Amateur, t, I, fe 68, qe CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Voyez ibid. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES, Subvarietas , ex semine orta. DESCRIPTION. Tiges de 4 à 5 décim. de hauteur, fermes, érigées, d’un vert pâle, glabres. Feuilles portées sur de longs pétioles, de la même couleur que la tige, ter- nées : les lobes latéraux souvent divisés jusqu’à la base ; les terminaux à 5 lobes, dont le médian ayant de deux à quatre grandes dents au sommet , glabres et d’un vert pâle en dessus , blanchâtres'en dessous, où ils sont munis de quelques poils courts. Fleurs terminales, droites , à 8 ou 10 pétales extérieurs , grands , CONCa- ves , échancrés ou lobés au sommet, denticulés ; le centre de la fleur est composé d’un grand nombre de pétales plus ou moins étroits, diversement lobés ou incisés, à peu près de la même longueur que ceux de la circon- férence et formant assez bien le dôme, tous d’un beau rouge sanguin très brillant. Il ne reste aucune étamine fertile. Deux à trois ovaires pu- bescents ; stigmates petits, rougeâtres. J'ai obtenu cette charmante plante de quelques graines du P. paradoxa fimbriata , semées en 1834. La première floraison a eu lieu le 12 mai 1840, J. ES Éd (1) C’est par erreur que la figure ci-contre porte une autre dénomination spécifique, ÿ D 1 28 1 FÉES PTE te LR Ba LHIAXOQANAN non !”. ; pme sb que a LA LATKIAAMAA 9 à .ALOGRAAG DURE ni of ue sine , goal | NL RE w , LAo Si 8 int + soi sovev mp LSMIGRÈT 46 BARATIAAAD paie sa È MR | lag our 'E asp est sousued ob .misôh € f Feb gt it sf QU quoluoo Sr ST S 1) Page 5q aguot D ve 254104 2silius 4 ide et: s20d 8 NE asvuoe zuettel 29d0f 298 ‘ébn … mé vi à apnob eobés: ati pr É g* b ob 1neve nribèar sf 1n6b -,2sdof ts. cotesmibdorretd ; auecnb 1 ê p Pro au'E 29 CRU. 1}: D aliuoo ao estplurp sfr étngm | Faso PACE ennairure ssletèg Of mo 8 6, ionb , 2er Weil «te u@ of ob 6119 ol aipoinoh touieoa on etdol no 2bromerlées e0v Jaomoe adril, 2tionii rufié Daudq 2latèq ab ridinos sal dite an ais stisfufi sig 390808 ; ele es LATE ÇOË x “ai moisi ist o #8 2390 18 sfr sy! Ds no! ayulig rés senfyie ar éeugnof teaurf 60712 og DEN té é di ior suielubastg cono9edrg sub eo 20 Liste RQ Médrais “épEqités set és4S APN à “eoli4üa e9!: ab gré) fon M aolbéiionol 2essvoo'e 29 , erodlaf a, add ar", si PRE: bdolwpaiun gnokfo sénso short 34 erdolg 1480 Wioigiro uso 259 “HIDE Faseÿr ont 3106 PS rues Re Ses M AA} AS AU sisraitiag suis .E — Hans {i NO) ot) of aus shupibai 1255 Oxalide à étamines velues rats lastandr h ANÉEy AVS TABERNÉMONTANE A CYMES DICHOTOMES, TABERN ÆMONTANA DICHOTOMA. Érym. Genre dédié par l’auteur à Jacques Théodore, dit TABERNÆMONTANUS, botaniste alsacien, du XVI° siècle, Famille des Apocynacées - Euapocynées, $ Plumériées. Pentandrie-Monogynie, CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Tabernæmontana , L., Gen. 298, et multi ali Auct.; Rejonia, Gavupics., ad Frevc., 450, t. 61; ?Pandaca, D.-P.-Tn., Gen. Madag., 33; Reichardia, Denxsr., Hort. Mal. VI, 47. — Calyx quinquepartitus , lobis basi intus glandula au- ctis persistens. Corolla hypogyna, hypocraterimorpha, fauce nuda ; limbi quin- quepartiti laciniis obliquis. Stamina 5 , medio corollæ tubo inserta, inclusa; antheræ sagittatæ , subsessiles. Ovaria 2, ovulis ad suturam plurimis. Stylus unus, filiformis ; stigma e basi dilatata bifidum. Squamulæ hypogyne nullæ. Folliculi 2, oblongi vel subglobosi, carnosi, pulposi, divaricati vel adpressi, abortu sæpe solitarii , demum fatiscentes. Semina plurima , intra pulpam cel- lulosam nidulantia, compressiuscula, angulata. Embryo in axi albuminis carnosi rectus; cotyledonibus foliaceis ; radicula cylindrica, vaga. — Arbusculæ in America et Asia tropica indigenæ ; foliis oppositis ; stipulis énterpetiolari- bus, infra adnatis, apice solutis ; cymis subdichotomis. In Enpuicr, Gen, PI., 8396. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. T, dichotoma, foliis oblongis , obtusis, coriaceis, lucidis sublus, parallele et transverse multinervosis; cyma elongata , dichotoma ; laciniis calycis obtu- sis ; corollæ oblongo-foliatis, tubum œquantibus. Wazz., in Bot. Reg., f° 1273; Roxs., FI. ind., II, 21, Frutex atrovirens , lactescens, vel forte arbor humilis. Folia coriacea, op- posita , oblonga , sexpollicaria et ultra, apice rotundata, basi acuta, margi- nibus recurvis. Venæ primariæ , omnino transversæ simplicesque, unciæ partem tertiam distant, apice juxta marginem bifurcant, nec venulis colli- gantur conspicuis ; quæ adsunt in folii substantia latant. Flores axillares et terminales, cymosi, nutantes, odoratissimi, bracteas suas citissime perdunt. Calyx coriaceus , in alabastro (1) globosus; sepalis rotundatis , imbricatis , tubo corollæ pluries brevioribus. Corolla hypocraterimorpha , carnosa , con- torta; tubo recto, luteo; limbo candido, reflexo; lacinüs suis (2) twbo paulo longioribus, oblongis , obtusis. Lios., Bot. Reg., f° 58, 18h, (1) Lege rectius, secundum grammaticam , in alabastrum, (2) Legendum est quoque, laciniis ejus, C, L, T. III, 86 2 F Belle plante de serre.chaude, à fleurs odorantes , et ayant le port d’un Plumieria. Elle est originaire de Ceylan, d’où proviennent les échantillons que nous possédons. Selon le docteur Wallich, on la trouve également au Malabar. Ce dernier la décrit comme une plante croissant à 4 ou 5 mètres de hauteur, ayant un feuillage particulièrement sombre, lustré, et des fleurs d’une odeur délicieuse. Elle possède, en effet, tous les caractères qu'on lui attribue, si l’on en juge d’après l'individu cultivé à Sion - House, d’a- près lequel a été faite la figure ci-jointe ; avec l'agrément de S. G. le duc de Northumberland. | Roxburgh, dans sa Flore indienne, en donne la description suivante ;. _« Tronc court; branches nombreuses, dichotomes; s’étalantien toutes di- rections; les anciennes à écorce lisse, olivâtre; celle des jeunes verte, cylindrique et très lisse. Feuilles opposées, pétiolées , oblongues et linéai- res-oblongues, entières, assez obtuses, d’une texture ferme, et lisses sur les deux faces; à nervures parallèles, divergeant de la nervure médiane; longues de 12 à 24 centimètres , et larges de 3 à 4. Pétioles courts ét ré- unis en une coupe en forme d'anneau stipulaire embrassant complète- nent les divisions. Toutes ces parties très résineuses. Grappes simples où composées, seules où par paires à l’extrême division dés ramules, sou- vent aussi longues que les feuilles, lisses, d’un vert brillant. Fleurs assez distantes , longuement pédicellées, amples, blanches, à peine odorantes (4). Bractées très peu apparentes. Calyce quinquépartite, à divisions courtes, semi-lunaires , résineuses. Corolle : tube allongé, gibbeux près de la base, très contracté au dessus des étamines (2); à limbe de 5 segments, contour- nés , falciformes, Filaments courts, insérés sur le tube de la corolle vers son milieu. Anthères sagittées. Ovaires 2, étroitement unis, chaeun uni- loculaire; ovules nombreux, attachés à un réceptacle bilobé. Style bilobé, deux fois plus court que le tube de la corolle; stigmate renflé, à sommet conique, bifide. Follicules : il est rare d’en trouver plus d’un seul des deux parvenu à maturité; ils sont recourbés, considérablement concayes dor- salement, très gibbeux au eôté opposé, sur lequel une côte élevée court de chaque côté deda suture, assez lisses, finissant en pointe obtuse; d'une couleur orangée brillante quand ils sont mûrs, de 11 à 25 centimètres de longueur sur près de 4 à.5 dans leur plus grand diamètre. Graines nom- breuses, irréguliérement eunéiformes-oblongues, avec un sillon longitudi- nal, profond d'un côté; en veloppées chacune dans sa propre arille; pulpeu- se, écarlate, et insérées le long des deux bords de la suture par le petit bout (1) Ceci ne s'accorde plus avec ce que.disent ailleurs ; à ce sujet, MM. Lindiey et Wallich, (2) Au dessus de l'insertion, probablement. Le texteditiabove the stamina: 3 de l’arille qui est encore attachée au centre du sillon longitudinal ci - des- sus mentionné par un large cordon ombilical. Périsperme assez abondant, un peu mou, d’un blanc bleuâtre pâle. Embryon presque aussi long que la graine , dont les deux cotylédons cordiformes , logés près du gros bout, et à longue radicule cylindrique dirigée presque en ligne directe sur le petit bout, où l’arille est attachée au bord du follicule. » Une figure et une description incomplète de cet arbre furent envoyées aux directeurs de la Compagnie des Indes sous le nom de Cerbera dichoto- ma (n° 1541). À cette époque, je n’en avais pas vu les fruits; mais, depuis mon retour aux Indes, j’eus l’occasion d’en trouver de parfaitement mûrs, et leur examen me démontra que cette plante doit être rapportée au genre Tabernæmontana , dont elle forme une nouvelle espèce, selon moi. Les sages de Ceylan , ayant démontré, disent-ils, que le Paradis avait été placé dans cette île, et jugeant nécessaire de désigner l’arbre du fruit dé- fendu de l’Éden, nous assurent que ce fruit était porté par une espèce de ce genre, le Divi Ladner de leur pays, et probablement la plante dont il est question. La preuve qu’ils donnent de cette découverte consiste dans l’odeur de ses fleurs, la beauté de ses fruits, qu’ils disent appétissants et portant encore la marque des dents d’Ève. Avant que le péché qui apporta le malheur au genre humain fût commis, on nous assure que ces fruits étaient délicieux, mais que, depuis, ils devinrent vénéneux, tels qu'ils le sont aujourd’hui (1). Il faut cultiver cet arbre dans une serre chaude humide. Il se propage aisément de boutures, qui, faites dans le sable pur, sous cloche et sur couche chaude, s’enracinent promptement. On conseille de les étêter sou- vent quand elles sont jeunes, pour les faire former en buisson. Linoey, Bot. Reg., [° 53, 4841, Il serait bien à désirer que nos cultivateurs se procurassent au plus tôt cette belle plante. Sweet (Hort. Brit.) enregistre sous le nom de Tanghinia dichotoma une espèce qu’en synonymie il appelle Cerbera dichotoma , en indiquant comme figure d’icelle le n° 1516 du Lopnices botanical Cabinet , et qui n’est probablement que la plante dont il s’agil. y (1) Nous supprimons ici une boutade fort sévère, quoique méritée, dirigée contre certains compilateurs de Species plantarum , de Synopsis, etc., qui annoncent des ouvrages complets, tandis qu'ils omet- tent, pour leur plus grande commodité , une foule de plantes connues. L'auteur désigne principalement le Synopsis Plantarum de Dietrich , sans ménager non plus Rœmer, Schultes, Sprengel, etc, auxquels on pourrait en ajouter quelques autres, plus coupables peut-être, puisque leurs travaux sont plus mo- dernes, et qu'ils avaient plus de documents à leur portée. C. L. D QT fa nibutigeot aoû onH90 UE sénat mebods sésee or 33 rte un 109 gel es td dors sr oup Baol ige | 2, wo 2012 DE qe Rite, suc M vos af: mi A Gt A5 oupasq sbgirib ospi reelioittot 1h brod 15 sbdogtig tes ellito'F ox | # 169 sb sfélqmoont noitqhiesh suis ohrgtl 40 ab mon ol anoe 25bal 20b : targsqeron si off latins aol wx aq 2ievs uo'a sl .supoqh oùon A. (LIL: PE 4 QUE tog où sovuort vo’ uoiass90'! ane L86beE 20e MrOlST Or : ange braiaet sa tioh stnsiq atlas 81p ayaomèb or agnezo "wolf Js bent nolss :H060429 sliovuos sur sono silo st0b oxminonemaÈne tisse eibes .U ,T dur PUOUTY ‘J 7/4  «2 DID DA IQ (174 210077 :VUVISSIF EVA pvoovioavded VIUOP { STÉMONE A RACINES TUBÉREUSES. STEMONA TUBEROSA. Ety». Zriuwy, filament ; allusion au développement considérable de l’aprareil staminal cans ce genre. - Type de la famille des Stémonacées, Nos. (Roxhurghiacées, Aron). Tétrandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Stemona. — Flores hermaphroditi. Perigonium corollinum octophyllum (1) ; foliola exteriora lata patentia; interiora elliptica acuminata erecta. An- theræ A biloculares; loculi lineares appositi discreti, perigonii foliolis inte- rioribus (2) facie adnati, connectivo in apiculum uncinatum liberum pro- ducto (Vide fig. 3) conjuncti, demum ex eodem penduli (3), longitudinaliter dehiscentes. Ovarium sessile , e carpidiis duobus (k) conflatum , uniloculare ; ovula in placentis geminis prope basim parietalibus , cum suturis alternanti- bus plurima, e funiculis longiusculis erecta anatropa. Stigma..…. (5). Capsula unilocularis bivalvis. Semina ên placentis parietalibus ad basim valvularum plurima , e funiculis elongatis, apice in arillum stuposum solutis erecta , te- retiuscula cinnamonea ; testa suberosa costato-striata , ad chalazam apica- lem ope rhapheos filiformis eum umbilico basilari junctam , in acumen rec- tum obtusum producta. Embryo rectus filiformis, in axi albuminis carno- si extremilate radiculari incrussata umbilicum attingente. — Suffruti- ces (6) scandentes, in India tropica et in Japonia reperti; radice tuberosa ; foliis oppositis v. verticillatis rarissime alternis petiolatis ovato-cordatis nervosis; peduneulis axillaribus petiolaribus vel foliaribus uni-paucifloris ; floribus magnis. — Anne genus Methonicæ aliquatenus affine? (7) In Enpuics. Gen. PI., 1197. Stemona, Loureiro, F7. Coch., IE, 190. —Roxburghia, Jones, Mse. — Dryax- per, 2x Roxs., ?1, Corom. — Smira., Exot. Bot., 1, 3,t. 57. -— Ubium, Rowpu., Amboin., 364, t. 129. (1) Octophyllum! Y nous semble bien plus rationnel de regarder, avec plusieurs auteurs, les quatre organes très développés et portant à la base les anthères adnées dans toute leur longueur, comme des filaments staminaux que comme les quatre autres divisions internes d’un double périanthe, Au reste, nous mettons le lecteur à même d'en juger par l'inspection des figures détaillées d'une des 4 élamines, que nous donnons ci-contre. (2) Filaments staminaux, selon nous. (3) Ici M, Endlicher a été induit en erreur par Willdenow, qui, en 4795, trompé par une fausse in- terprétation d’un passage de Roxburgh, donne ce fait comme un des caractères génériques du Rox- burghia (Stemona). (4) Addendum est : brevissimis compresso-pyramidatis, sulco longitudinaliter distinctis. (5) Stylus nullus ? Stigma sessile minimum capitatum subpapillosum. (6) Unica species, sententia nostra, exstat, quæ hic infra describitur, (7) Opinion propre à l'auteur, et tout à fait irrationnelle selon nous. De NE h1 2 CARACTÈRES SPÉCIFIQEUS. Stemona. — Suffrutex {uberosus seandens ; foliis cordato-lanceolatis alternis 7-9-nervosis transversim multi-nerviis parallelis ; perianthii lacinïis 4 erecto- patulis ovato-lanceolatis acuminatis longitudinaliter striatis; staminibus 4 hypogynis erectis pedato-dilatatis eonniventibus dein subulato-cylindricis elongatis; antheris bilocularibus basilari-adnatis introrso-occultatis ; connec- tivo continuo elongato-subulato; ovario supero sessile compresso-ovato longi- tudinaliter bilobato obtuso; stigmate sessili capitato minimo subpapilloso. — Nos. Stemona tuberosa, Lourermo, /. e. et Nos. — Roxburghia gloriosoides, Jones, Msc. ; — Roxs., PI. Cor. 1,t. 32; — gloriosa, Pens.; — viridiflora, Smrrm.; — Ub'um polypoides, Rauwpu. 3, t. 119 ; — Roxburghia gloriosa , Bor. Mac., t. 1500, cum mediocriicone ; — R. viridiflora, Smira, £xot. Bot., t. 57. On peut s'étonner à juste titre qu’un genre décrit d’abord , sous le nom de Stemona, par Loureiro, et avec beaucoup d’exactitude et de sagacité pour son temps, n’ait pas oblenu une juste priorité Sur celui de Jones (msc.), déterminé par Roxburgh d'une manière peut-être moins satisfaisante, et entièrement défiguré par Willdenow, lequel, interprétant erronément ce dernier auteur, attribua au Roxburghia des caractères qui ne lui apparte- naient nullement. Depuis lui, Persoon, Poiret, Sprengel, en 1828 , Endli- cher en 1836, tous les auteurs suivants enfin, commirent celte injustice, et adoptèrent le genre indiqué par Jones. En 1839, M. Kunth, qui décrit de nouveau et d’une manière remarquable (Allgem. Gartenz., 229, 1839 ) le R. gloriosoides, ajoute que, d’après les règles de la priorité, le Stemona devrait obtenir la préférence sur le Rox- burghia , et toutefois il ne suit pas lui-même le conseil qu’il donne. Par ces causes, et en nous conformant aux saines traditions de la science, nous croyons devoir à la mémoire de Loureiro de prendre le soin de rétablir le genre Stemona (1), avec l’espoir que les auteurs systématiques futurs san- clionneront cette restauration. Willdenow, interprétant erronément, avons-nous dit, un passage de la description de Roxburgh , avance que dans ce genre les anthères pendent de la base de la feuille du nectaire (antheræ geminæ e basi folii nectari de- pendentes ). Poiret et Persoon (2) ont tous deux copié celte erreur, et nous (1) Le genre Ubium de Rumph ( Amboin., v. 364, t. 129) devrait, à la rigueur, obtenir la prio- rité sur les deux autres, qui lui sont postérieurs , si la figure et la description de l’auteur étaient un peu plus satisfaisantes ou plus exactes.” (2) Roxburgh, Willdenow , Persoon et Sprengel, rangèreut ce genre dans l'Octandrie de Limmé ; Hooker et Persoon changèrent la dénomination de gloriosoides en celle de g'oriosæ, à cause de l'hy- bridité du premier mot, æ d devons nous étonner que M. Endlicher, qui a dû consuller la descri- ption satisfaisante que Smith avait donnée de cette plante, l’ait aussi consi- gnée dans la caractéristique qu’il donne du genre. Peut-être s’était-il con- tenté de lire celle du Botanical Magazine, t. 1500 , lequel attribue fausse- ment à Roxburgh l’assertion que voici, et qui est celle de Wildenow, comme nous venons de le dire : « Author (Roxburgh) describes the anthers as being attached and hanging thence pendulous, one on each side the longitudinal septum , thus divides the petal or filament in the middle. » Le mênie ouvrage dit avec raison, en parlant de Smith : « He considers each filament as bearing one anther only , having its lobes separated by pro- jecting septum!» Mais l’auteur de l’article, n'ayant pas vu la plante en fleurs , soit vivante, soit desséchée , évite de prononcer entre ces deux opi- nions. Roxburgh avait dit (L. c.): « Anthers eight, linear , lodged in the grooves formed by the keel of the petals, ADHERING THEIR WHOLE LENGTH; BUT THEIR CHIEF INSERTION JS NEAR THE BASE. » Ce dernier membre de phrase, mal in- terprété , est ce qui a induit en erreur les auteurs cités. Or ayant eu l’occasion de voir, l’an dernier, dans les serres du Muséum d'histoire naturelle de Paris, un très bel individu de Stemona en pleine floraison, nous avons pu, à notre tour, nous assurer que, dans ce genre, les huit anthères (ou plutôt quatre anthères biloculaires) sont adnées dans toute leur longueur, par leur face dorsale, au filet staminal, lequel est longuement et énormément développé , comme nos lecteurs peuvent le voir par l'inspection des figures de l’étamine dont nous avons donné une analyse exacte dans la planche annexée ci-contre. A cette époque, nous n’avions pas encore eu connaissance du beau tra- vail que M. le professeur Kunth à publié sur celte plante, comme nous l'avons dit. Il émet les mêmes opinions que nous au sujet du double péri- gone (VW. ci-dessus là note 1) et des anthères pendantes que des auteurs attribuent au Stemona. Un examen attentif du filet staminal (v. fig. 1 et 2) démontrera surabondamment l’irrationnalité de ce dernier sentiment. M. Lindley (ir Waz. PL. 45. rar.), après Smith toutefois, à indiqué une seconde espèce dans ce genre. Il fondait son opinion sur ce que l’espèce décrite par Roxburgh {ou par Dryander , selon lui) différerait spécifique- ment des échantillons conservés en fleurs dans l’herbier de la Société Lin- néenne, échantillons étiquetés Roxburghia gloriosoides. Smith , dont elle était Popinion, décrivit la première, sous le nom de 2. viridiflora, d'après un individu en fleurs pour la première fois en Europe (1804), dit-il, chez lady Hume, qui l’avait reçu du docteur Roxburgh lui-même sous le nom de . gloriosoides, Néanmoins, un examen sévère et comparatif des descriptions et À des figures de Rumph, de Roxburgh , de Smith et d'Hooker, nous a mis à même d'affirmer, avec quelque certitude, que les deux plantes sont une seule et même chose. Il serait trop long et réellement fastidieux d'analyser ici les errements sur lesquels se fonde notre assertion; le lecteur qui conserverait quelque doute à cet égard peut facilement puiser aux mêmes sources que nous pour dissiper son incertitude. Nous disons donc que le genre Stemona ne se compose que d’une seule espèce, le S. tuberosa, dont nous allons donner tout à l'heure une descriplion faite avec tout le soin dont nous sommes capable. Indépendamment des opinions dissidentes sur quelques uns des caracté- res génériques de cette plante, opinions qui ne comportaient toutefois que peu d'importance réelle , la place de ce genre dans le système naturel a été bien diversement controversée. Nous nous abstiendrons de mentionner ici toutes les assertions contradictoires. Sprengel en 1830 (Gen. PI.), Rei- chenbach (Handb. Natur. Pflanz.) en 1837, le placent parmi les Sarmenta- cées; Sweet (Hort. Brit. 1839), parmi les Asphodélées. Guillemin lui trou- vait des rapports, éloignés il est vrai, avec les Apocynées et les Asclépia- dées (sans doute à cause de la structure éminemment curieuse de son fruit); Smith le réunissait aux Asparaginées, etc. M. Lindley, qui eut le premier de cette plante, et surtout de son fruit, une connaissance plus approfondie , en créa une petite famille (?{. Asiæ rar., L. c.), sous le nom de Roxburghiacées, et fut à peu près suivi en cela par M. Endlicher, qui mal- heureusement lui attribua des caractères erronés, ainsi que nous l'avons déjà dit (et que le démontrera notre description), et l’ajoute comme appendice à la famille des Smilacées. Toutefois M. Lindley, depuis la cré- ation de cette famille, réunit, dans son Natural system of Botany (édit. 2) au genre qui seul devait la composer, et sous le titre de tribu des Philé- siées, les genres Philesia, Comx., et Lapageria, R. et P.; puis, par une con- tradiction singulière, il se plait à énumérer tous les caractères différentiels qui doivent au contraire séparer essentiellement ces genres et les répartir dans une autre famille. En effet, le Philesia, par exemple, ressemble par son port à un Buxus; son périanthe est sexpartite; il a six étamines, insérées à la base des lacinies périanthiennes ; ses anthères sont libres, versatiles ; son ovaire se compose .de trois placentaires pariétaux; il a un style à trois stig- mates ; enfin sa baie est trigone. Le Lapageria, qu’on devra peut-être réunir au précédent, en raison du peu de différences essentielles, a son périanthe hexaphylle, campanulé, connivent; ses anthères sont basifixes ; son style n’a qu'un stigmate claviforme ; sa baie est ovale-oblongue; c’est un arbris- seau volubile , à racines fasciculées, dont les fleurs, solitaires, sont portées par des pédoncules squameux, bractéés. D’après cette simple énumération de caractères, la question nous semble jugée, et nous pensons que le genre > Stemona(Roxburghia) doit seul, jusqu'ici du moins, composer la famille des Stémonacées (Roxburghiacées), dont la création nous semble tout-à-fait op- portune et adoptable, toutefois avec les rectifications caractéristiques différentielles que nous avons émises. Maintenant, quelle doit être la place de cette petite famille dans le système naturel? Nous avouons qu’ici la question devient assez complexe. En effet, doué du port des Smilacées et surtout des Dioscoréacées, la disposition qua- ternaire du périanthe et du corps staminal l’éloignent suffisamment de ces deux familles , et principalement la structure de son fruit, qui le rapproche jusqu’à un certain point, comme le disait avec quelque raison Guillemin : des Asclépiadacées et des Apocynacées. D'un autre côté M. Kunth compare justement les anthères du Stemona à celles du Paris. En effet, la structure des secondes à beaucoup d’identité avec celle des premières. Chez ces deux genres, les filaments sont subulés, et le connectif dépasse de beaucoup les anthères sous la forme d’une pointe. Dans le Stemona, cette prolonga- tion du conneclif a une organisation remarquable; au dessus des anthères (lesquelles sont adnées dans toute leur longueur, et non libres au sommet, comme l'indique par erreur M. Kunth) et du milieu d'elles il s’étrangle tout à coup, puis se dilate aussitôt en s’atténuant peu à peu vers le haut, qui est recourbé en crochet; il porte en outre trace des loges anthérales, qui semblent s’y répéter ; en un mot, cet appendice ressemble tout à fait à une anthère abortive, posée sur l’autre par un court pédicule. Le T'rillium pré- sente encore à peu près la même disposition , et selon nous ces deux genres devraient, à cause de ce caractère, et d’autres encore, que nous ne pouvons indiquer ici , être séparés des Smilacées, et composer peut-être, avec le Tupistra et V’Aspidistra, une nouvelle petite famille intermédiaire entre les Smilacées, les Stémonacées et les Dioscoréacées. Ajoutons que, lorsque bon nombre de genres, d’affinités douteuses, tels que le Herreria, l'Ophio- pogon , l’Ériospermum, le Peliosanthes, etc., seront mieux connus, celte question recevra probablement une solution satisfaisante et rationnelle. Le Stemona tuberosa est un sous-arbrisseau grimpant, à rhizome tubé- reux, croissant dans les vallées humides des montagnes de la Cochinchine, dans le Chittagong, selon Hamilton, et sur les bords du golfe de Siam, où il fleurit dans la saison humide. Il parvient, selon Roxburgh, à plus de cent brasses de longueur. Dans nos serres il ne dépasse guère 5 à 6 mètres. Les tiges en sont cylindriques, glabres, peu ramifiées, d’un vert lui- sant; les feuilles inférieures sont très belles, alternes, glabres, amples, cordiformes , lancéolées , acuminées , entières, stipulées, traversées par 7-9 nervures longitudinales, saillantes en dessous, et d'innombrables nervules transversales , extrêmement rapprochées, parallèles entre elles; les feuilles h1" 6 inférieures, semblables pour la forme aux précédentes, sont beaucoup plus petites, plus allongées, et deviennent opposées. Les premières n’ont pas moins de 20 à 25 centim. de long sur 11, 12 et 14 de large. Les pélioles sont assez longs, cylindriques en dessous, canaliculés en dessus. Le pédoncule commun est axillaire, ramifié; chaque ramule, unibractéée, porte 1 à 3 fleurs. Périanthe conique, tétraphylle, hypogyne; folioles à peine cohérentes à la base (qui est campaniforme ou en forme de coupe évasée à leur in- sertion), puis dressées, et, à prendre de leur partie médiane, étalées- décussées (2 internes, 2 externes) en étoile, égales en longueur (1), linéaires-lancéolées, acuminées , d’un blanc verdâtre vers le sommet, d’un pourpre sombre à la base, et élégamment striées de veines d’abord parallèles, puis convergentes au sommet et d’une teinte plus foncée que ces deux couleurs , qu’elles traversent d’un bout à l’autre de la foliole. Étamines 4, à insertion hypogyne, dressées , opposées aux folioles périan- thiennes , et un peu plus courtes qu’elles, divisées en deux parties dis- tinctes dans leur longueur, adhérentes entre elles à la base dans le‘tiers en- viron de leur hauteur, subulées et courtement pédiculées dans cette partie, arrondies extérieurement, se rétrécissant un peu avant d'arriver au tiers de la hauteur désignée, là se dilatant légèrement et s’allongeant en une longue pointe acuminée deux fois aussi longue que la base totale. Anthères 2, ou plutôt anthères biloculaires ; chaque loge linéaire , occupant presque toute la hauteur du tiers basilaire du filet staminal, et nichée dans les deux angles longitudinaux que décrit un connectif en forme de large lame charnue, qui, partant de la base, vient aboutir au dessous de l'insertion d’un appendice dont nous allons parler. Cette disposition donne à celte partie de l’étamine une sorte de figure trigone dont un des côtés, le médian, ferait face à un quart de cercle (V. fig. 5); au dessus de la lime , et s'insérant sur elle, est un appendice comprimé dorsalement, arqué à la base, allongé-onciné au sommet, bisillonné longitudinalement à sa face interne , et figurant exacte- ment une deuxième anthère abortive (fig. 3). Ovaire pyramidal, comprimé latéralemen , obtus , très pelit, atteignant à peine le sommet des pédicules staminaux (2, 3 mill. au plus de hauteur), divisé en deux carpidies par un sillon longitudinal; Style nul; stigmate sessile, à peine visible à l'œil nu, formé de papilles soyeuses, hérissées. Les étamines sont d’un riche pourpre foncé vers la base, et ponctuées du même pourpre vers. le sommet, dont la couleur est celle du périanthe: (4) Les internes un peu plus larges que: lés externes, et portant 4 à 2 stries de plus. 7 Cette description , aussi exacte que possible et faite sur le vivant, diffère en quelques points de celle de M. Kunth ; toutefois , ces différences ne sont ‘qu’apparentes. Ainsi cet auteur, par exemple , donne le nom de connectif à cette partie (figure 4), que nous considérons simplement comme la base ‘de l’étamine ; il réserve le nom de filament à la partie supérieure d’icelle, que nous décrivons comme son prolongement subulé et subcylindrique, son appendice, en un mot; enfin il donne le nom de cloison à la partie très développée qui sépare les loges anthérales , partie que nous décrivons sous le nom de connectif proprement dit, et que Roxburgh regardait comme un nectaire. Nous persisions dans notre opinion, non parce qu’elle est nôtre, mais parce qu’elle nous semble plus conforme à la vérité. Au reste, nos lecteurs peuvent consulter ci après, s'ils le désirent, la descri- ption de M. Kunth, qui entre dans quelques détails minutieux que nous avons cru devoir omettre dans un article déjà si long. À une structure si curieuse et si anormale de l'appareil staminal vient se joindre celle plus étonnante encore du fruit; nous renvoyons, à ce sujet, à l'excellente description et à la belle figure qu’en a données M. Lindley dans le grand ouvrage de Wallich sur les plantes rares de l’Inde , et dont nous ne pouvons donner ici qu’une faible idée. C’est une capsule uniloculaire, globuleuse, allongée, formée de deux val- ves, qui se séparent et se relèvent élégamment lors de la maturité, en se repliant en dessus vers le milieu de leur longueur. Cette capsule à plus de 9:centim. de long sur 6 de diamètre; elle est verte, mouchetée de blanc obscur d’un côté, blanche en dedans ; les graines sont très nombreuses , assez grosses , cylindriques, cinnamomées , un peu renflées vers le som- met, surmontées d’un appendice corniforme, qui rappelle celui des étami- nes; le test en est subéreux, sillonné; l'amande, cylindrique, d’un bleuâtre pâle; l'embryon est filiforme et presque aussi long qu’elle. Toutes ces grai- nes sont altachées à des funicules filiformes, blancs, pendant en longs zig-zags, et formant un chevelu épais, qui prend naissance sur 3 placen- taires adnés à la base de chaque valve, et arillifère au sommet. L'aspect de ce fruit est réellement attrayant. . Le Stemona tuberosa est, comme nos lecteurs peuvent maintenant en juger, une plante non seulement élégante en raison de son port, de son beau feuillage, de ses belles fleurs, mais encore très intéressante sous le rapport scientifique par la structure de sa fleur et de son fruit. Malheu- reusement, il faut l'avouer, ses fleurs exhalent. une odeur eadavéreuse, comparable à celle de plusieurs espèces d’Arum et de Stapelia. Nous nous hâtons toutefois d'ajouter que son extrême beauté peut bien contrebalancer l'inconvénient que nous signalons, si elle ne peut l’effacer tout à fait. C. Lemaire. LA 8 EXPLICATION DES FIGURES ANALYTIQUES. Fig. 1. Étamine entière vue en dehors. — 2. La même vue en dedans. — 3. L'appendice anthériforme. — 4. L’anthère adnée le long de la partie inférieure et subulée du filament. — 5. Coupe transversale de la même, permettant de voir sa disposition trigone et la situation des deux loges an- thérales dans les sinus anguleux du connectif. —— Ce Descriptiox pu ROXBURGHIA GLORIOSOIDES, Jones, (Stemona tuberosa, Lovr.), | Par M. le professeur Kunrs. (Alg. Gartenz., 1839, n° 99.) Calyx 4-sepalus, campanulatus , glaber. Sepala cruciatim opposita (duo exte- riora, duo interiora) , subæqualia , ovato-lanceolata, angustato-acuminata , apice acutato, subcanaliculato-concava, herbacea, viridia, intus albida, ibique picta nervis fusco-purpureis, subparallelis : extimo utriusque lateris vix tertiam partem longitudinis sepali attingente; sepala exteriora 13-, interiora 15-nervia, hæc paulo latiora et albidiora. Stamina h, fundo calycis inserta, ejus sepalis opposita iisque paulo breviora , erecta , conniventia, æqualia. Fi/amenta brevia, crassa , lateribus compressa , purpurea, glabra, basi inter se connata. {ntheræ biloculares, introrsæ. Conneæi- vum maximum, carnosum , ad basim subcordato-rotundatum, cum filamento con. tinuum , inferne oblongum , ad tertiam partem longitudinis, ubi intus loculi va- cui evadunt , subito angustatum et lineari-subulatum : pars inferior extus convexa, lævis, purpurea , intus concava et per septum valde prominens , cum filamento continuum bipartita , olivaceo-florida , ad margines et costam purpurea; pars con- nexivi superior inferiore duplo longior, externe convexa, interne obtusangula, tota olivaceo-flavida. Locu/i lineares, sulco longitudinali profunde bilobi, bilocel- lati, fusco-purpurei, bivalves, connexivi parti interiori ad utrumque septi promi- nentis angulum adnati, ad hujus summitatem vero subito constricti , ibique usque ad apicem vacui ; extremitates hæc vacuæ, olivaceo-flavidæ , inter se connatæ, a connexivo solutæ, in mucronulum herbaceum, uncinulatum , desinentes, anthe- ramque alteram summo septo prominenti insidentem æmulantes, altera extremi- tate pollinifera dimidio breviores. Pollen albidum, elliptico-oblongum , utrinque obtusum; pliea longitudinali , simplici, eporosa. Ovarium sessile, oblique ovatum, obtusum, læve, glabrum, viridulum, sepalis interioribus opposite compressum , ad latera angustiora (sepalis exterioribus respon- dentia) sulco exaratum , uniloculare ; ovula creberrima, fundo ovarii carnoso-con- vexiusculo insidentia, sessilia , erecta, anatropa, albida. Sigma sessile , suban- gulato-capitatum , papillosum , viridulum. © 2) ma ———————— Stemona tubcrosa ONCIDIE DE LINDEN. ONCIDIUM LINDENI. Érym. Voyez tome II, f° 5, Famille des Orchidacées, $ des Vandées. Gynandrie-Monandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide ibid. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. O. Lindeni. — Pseudobulbis nulis; foliis ef/ipticis vel elliptico-lanceolatis basi angustatis carnosis purpureo marmoratis ; scapo basilari gracili remote ramoso; racemulis lateralibus paucis brevibus ; floribus numerosis deinceps evolutis ; bracteis triangularibus; sepalis liberis; petalis subrotundis ; labello crasso lœvissimo; crista media triloba flava. DESCRIPTIO. Oncidium Lindenii, An. Br., in Hort. Par. junii 1840. — O. pseudobulbis nullis ; fois e/lipticis vel elliptico-lanceolatis, basi angustatis, carnosis, atro- purpureo-marmoratis; SCapo e basi foliorum nascente , gracili, remote ramo- s0; racemis lateralibus paucis, brevibus ; floribus numerosis , sed deinceps evo- lutis, vix duobus simultaneis in quolibet racemo; bracteis triangularibus , acutis, reflexis ; sepalis liberis, obovatis, unguiculatis, acutiusculis ; inferiori- bus angustioribus , deflexis; petalis subrotundis, sepalis latioribus, obtusissi- mis, margine subundulatis, pallide fuscis, basi albidis ; labello crasso, lœvis- simo , obovato-oblongo , vix trilobo; lobis lateralibus brevissimis , rotundatis , medio transverse latiore, obtuso , non emarginato , infra revoluto, utrisque rubro-fuscis; crista media labelli triluba, flava, lobo medio majore, transver- s0 , lateralibusque subglobosis, apice macula atro-rubente notatis ; columna brevi, alis subquadratis, carnosis. Habitat prope Campéche. Musæo parisiensi misit clar. Linden. Floruit junio 1840 et1841. OBSERVATI0. Ab aliis Oncidiis panicula multiflora, ramosa, floribus differt non simul- taneis , sed, ut in Oncidio papilione , uno post alterum evolutis. Florum forma re. differt ab omnibus ejusdem generis speciebus hucusque iconibus illus- tratis. è AD. BRONGNIART. T. III. 42 AUVRATAR Pen RAA 3 HADAO PEN. Ngur dc .IMémoÿ 290% .wrrêl "US TRE nf nu « . “ohbranoM-orbienro .28bas7 sb 2 ,208osbidrO ob olimet | 4 ÉAUOIMANID 2ANÉTIARAD | RATE ’ We gr ré BAUQITIOÈTS AAMÉTIARAD on LE : ! Lfiiniossmnl-doilauls Vos ovale aiilol Lies aidfodobuse —;i0bail OO + "tune Misiveg renliund oguoe : sinon vtt nisoreon dniaseguen ten mgsoatal dinoremmu eudiroh Lendissrd disusg tudiloiatnl aifumoobr jerome Modul; bond eilnioq : red eilagos ssudrenhangrarins eislogtd lé | À Ds wok pibostt seirs comitat # È nr Lip .w% si , af ah os msn 4 in avons wi ons | vod atinlissunt- LD OE Vou si941eV lo stéfoi enhilsrie ; RL some , roy MSA sus" 1050) nd s o qu ‘a pr orosee a eeeaquet 649 spanish Los ,areour audirol : tudivst8 tioung sdinesol dimoerzes mndielugsiorn erndogrd sosmsnne odilonp ai vunilunte audout ste, sisi om : ailsssmiluen aitpiuoiuqus ahpuado aitedil eifsqee | molles Mon | mo asdiroitol minase ssthbautiondua aifsiog : trash ending mé diemk .ounrs offodsf : bin and ctisnni\ sb51pa cibbibirsdiss ÉRUT UE editor 4 iniinet endilsratol aidol :6dobre mis | opolde-ctue supers ,olcgse nilni , obpnipinsms most , oetdo ton av sean oropoun cibosu cdi ,pspf} .séubrtt iledn} siboux ster19 ? e ammfos saines stnodare-ctio nluonse asiqn ,thodolpéue sppawdi | = noms Mens nt 3 mit” Ta Oncidium Lindenni . ji, | PALETTE f : a DT NEMATANTHE DE GUILLEMIN. NEMATANTHUS GUILLEMINIT. Étym. Nu, vos, fil, filet; &vos, fleur. Famille des Gesnériacées, tribu des Gesnériées-Episciées. Didynamie - Angiospermie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Nematanthus (1), Senna. — Calyx Liber, quinquepartitus, obliquus. Corolla hypogyna , infundibuliformi-campanulata , subobliqua ; tubo basi postice gih- bo , antice superne subventricoso; fauce patula; limbi 5-fidi laciniis subæqua- libus. Stamina 4, imo corollæ tubo inserta , didynama , inclusa, cum quinti rudimento; antheræ per paria cohærentes , biloculares , ovatæ. Ovarium libe- rum , disco annulari cinctum , basi postice glandula stipatum , uniloculare; placentis duobus parietalibus, bilobis. Ovula plurima , in funiculis brevibus anatropa. Stylus simplez ; stigma subinfundibuliforme. Capsula coriacea, uni- locularis, bivalvis ; valvis medio placentiferis. Semina plurima, oblonga. Em- bryo...... — Frutices brasilienses, super arbores seandentes, radicantes, sub- ramosi; ramis tetragonis (aut cylindricis, ut in nostra), ad nodos subincrassa- tis ; epidermide nitida, secedente; foliis oppositis , petiolatis, crassiusculis ; pedunculis axillaribus, solitariis, ebracteatis, unifloris, filiformibus, nutan- tibus; corollis amplis, puniceis. Enpuicu., Gen. PL, 4162. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. N. Guilleminii, caule elongato scandente radicante cylindrieo lœvi; foliis carnosis glaberrimis petiolatis ellipticis acuminatis ; margine revoluto remote denticulato ciliato; floribus solitariis pendentibus resupinatis ; pedunculis elongatis pubescentibus ; calycis laciniis lineari-lanceolatis obtuse dentatis hirsutis; corolla externe pilosa; fauce ampliata lateribus intus gibbosis adpressis subocclusa; laciniis subæqualibus obtusis externe revo- lutis ; stylo antheris breviore. Habitat.……, prope Rio-Janeiro, in Brasilia. In horto parisiensi introduxe- runt anno 1839 clar. Gurcrcemin et Houier. OBSERVATION. Le genre Nematanthus a été établi par Martius (Nova Genera et Species Plantarum brasiliensium, t. HI, p. 46), d’après une plante entièrement (1) 11 existe un autre genre Nematanthus, établi par Nees et rapporté en synonymie à l'une des sections du genre Willdenowia de Thunberg, dans la famille des Restiacées, T. IL. 43 o sssilié voisine de celle-ci, trouvée par lui au Corcovado, près de Rio-Janeiro, et qu’il a figurée sur la planche 219, sous le nom de Nematanthus chloronema ; une seconde espèce, très différente de celle-ci et de celle que nous figurons, a été désignée par lui sous le nom de Nematanthus jonema. Le Nematanthus chloronema diffère essentiellement du Nematanthus Guilleminii par la forme des feuilles, beaucoup plus lancéolés, par ses pédon- cules et ses calyces beaucoup plus velus. M. Martius le caractérise en effet ainsi : « N. foliis oblongo-lanceolatis, utrinque acuminatis , calycibus peduncu- lisque bi-quadriuncialibus viridibus albo hirsutis. » Notre espèce présente aussi dans la forme de sa corolle un caractère fort remarquable, mais dont l'absence dans la figure et la description de M. Marüus provient peut-être de ce que cette plante a été étudiée sur des échantillons secs : je veux parler des deux dépressions extérieures que pré- sente latéralement le tube de la corolle près de son orifice, et qui corres- pondent à deux bosses internes qui, s'appliquant l’une contre l’autre, ferment presque la gorge de la corolle, excepté du côté de la lèvre supé- rieure , où se trouvent les élamines et le style. M. Martius n’a pas indiqué non plus les fleurs de son espèce comme résupinées, ce qui est très frappant dans celle que nous figurons, où la lèvre supérieure bifide et les étamines sont tournées inférieurement. Tous les autres caractères de la fleur s'accordent parfaitement avec les caractères génériques ci-dessus ; ceux du fruit ne nous sont pas connus dans l’espèce que nous décrivons. AD. BRONGNIART. Nematanthus Guilleminn : ACACIE À AILES PLANEÉS. ACACIA PLATYPTERA. Éryw. Voyez tome Il, Famille des Mimosées, $ Acaciées. Polygamie-Monœæcie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide 2hidem. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. À. Capitulis x peduneulo solitariis ; stipulis minimis, subpungentibus; phyl- lodiis bifariam decurrentibus pilosis apice recurvo-mucronatis; nervo unèco centrali, margine superiore dente unico glandulifero ; internodiis linearibus longissimis. — Gran. Acacia platyptera , Livoc., Bot. Reg. Miscell., 1841 , n. 10. Ce bel Acacia dédommage l'amateur de l’absence de feuilles par la quan- tité et la riche couleur jaune de ses capitules floraux. Il m’a été obligeam- ment envoyé d'Oakfield, près Cheltenham, par Mistriss Wray , qui en avait reçu les graines de notre colonie de Swan-River. Cette dame pensa avec raison que cette plante était l'A. platyptera du docteur Lindley. De notre côté, et vers la même époque, nous avons reçu du docteur Graham , et sous ce nom , une autre espèce qui en est fort voisine et provient de la même contrée. Nous la figurerons prochainement dans ce Recueil sous le nom d’À. erioptera. La plante dont il s’agit paraît avoir fleuri pour la première fois chez MM. Lacombe et Pince, d'Exeter, et, depuis, chez MM. Low, de Clapton, ainsi qu’à Oakfield et à Edimbourg, de sorte qu’elle peut être considérée comme une plante facile à fleurir, et comme un ornement fort désirable pour nos serres Lempérées en automne. Tiges réellement grêles et presque filiformes, émettant des branches étalées , alternes , lesquelles, ainsi que les tiges, sont munies latéralement de deux ailes ou expansions vertes, planes, comparativement larges, revè- tues d’une pubescence épaisse, et marquées, dans les parties les plus an- ciennes, de nervures obsolètes et obliques. Phyllodes de 25 à 30 millim. de longueur, graduellement atténués vers le sommet, et tellement décur- rents en ailes le long des tiges, qu’ils ressemblent seulement à de grandes dents obliques ; ils portent une nervure qui les traverse obliquement de la base au sommet et là se termine en un mucron aigu. Stipules petites, su- bulées , décidues. Les nombreux jeunes rameaux portent à de courtes di- T. II. Lh 2 slances des capitules floraux pédonculés et d’un jaune foncé. Pédoncules presque aussi longs que le thyrse floral, et sortant toujours de laisselle d’un phyllode. Fleurs petites, ayant chacune à la base une bractée ailée , ovale. Corolle campanulée, profondément quinquéfide. Étamines très nombreuses. Ovaire oblong, glabre. Style allongé, subulé-filiforme, EXPLICATION DES FIGURES. Fig. 1. Fleur. — 2. Pistil. (Fig. grossies.) D TD AT IRE rr Ou peut déjà se procurer cette belle plante chez M, Van Houtte, à Gand. Acacia platyptera . POIRIER DOUX. PIRUS DOUXIANA. Érym. C'est à tort que les lexiques écrivent indifféremment Pyrus et Pirus. Virgile, Horace et Pline! ont écrit Pirus, Pirum, Piraster. Pirus nous semble dériver de 4x, bourse, et être une allusion à la forme du fruit; quant à Pyrus, ce mot dériverait nécessairement de suc, blé, ou de ris, rugos, feu. Cette dernière orthographe est donc un contre-sens. L’étymologie que nous [avons précédemment formée est à rectifier sous ce rapport, CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide supra , t. III, f° 14. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Pirus , Lio. , a. Pirophorum, DC., L. e.; Pirus, Tour. — Petala patentia , plana. Styli 5, omnino liberi. Pomum claviforme, turbinatum vel subglobo- sum, basi haud umbilicatum. — Folia simplicia , eglandulosa. Pedicelli sim- plices, umbellati. M. Doux, propriétaire à Sainte-Foy-lez-Lyon, a présenté, dans une réu- nion de jardiniers et d'amateurs, une poire obtenue de semis. On a donné à ce fruit le nom de la personne qui l’a gagné. Son goût, sa forme, dif- fèrent beaucoup de ceux des espèces qui mürissent à la même époque. Voici l'historique et la description du Poirier Doux. Trois arbres âgés de quarante ans et venus de semence dans une vigne de Sainte-Foy ont commencé à donner du fruit depuis deux ans. Le plus remarquable est celui qui nous occupe. IL est élevé d'environ 12 mètres. Son tronc n’en a pas 2 de hauteur; il est presque aussi gros que le corps d’un homme. Les branches , abandon- nées à elles-mêmes, se sont élevées en pyramide assez régulière. Les ra- meaux sont rapprochés, buissonneux, armés de quelques aiguillons. On ne peut facilement en ramasser les fruits, parce qu'il est impossible de monter dessus sans couper quelques branches. Ses pousses sont vigoureu- ses. Le jeune bois est brun, tiqueté de points blanchâtres; le vieux est d’un brun plus gris, parsemé de lenticelles saillantes. Dès la seconde an- née , le bois se gerce, se crevasse. Le bourgeon à bois est petit, très poin- tu ; celui à fruit est gros , renflé, pointu ; son support est court ; l’un et l’au- tre sont de même couleur que le bois. La plupart des feuilles sont lancéolées-ovales , ondulées et contournées au sommet; les bords sont à peine crénelés; le pétiole est long de 2 centi- mètres environ. Celles qui entourent les bourgeons à fruit sont de forme assez variable, les unes arrondies, les autres étroites, allongées, et ter- minées en pointe. Leur pétiole a jusqu’à 5 centimètres de longueur. T, LIL. -L5 9 Les fleurs sont grandes et très nombreuses , disposées par bouquets. La poire est de grosseur moyenne, ovoïide, ventrue, marquée de côtes. Sa queue, assez grosse, courte, droite, brune dans le haut, verte dans le bas, est implantée dans un léger enfoncement. L’œil, ouvert, non étalé, est situé presqu’à fleur du fruit, qui présente à peine une dépression dans ce point. La peau est unicolore, d’un vert jaunâtre , mouchetée par de pe- Uts points gris très nombreux. La chair est fondante, sucrée, et la saveur se rapproche de celle du Beurré d'Angleterre. Le pépin, gros, allongé, est d’un brun foncé. Cette bonne poire müûrit dans les premiers jours d’oeto- bre, et se conserve un peu plus d’un mois. Elle est sujette à blettir. Ce poirier, autant qu’on en puisse juger par la récolte de cette année et par la nature des bourgeons, charge beaucoup. M. Doux se ferait un plaisir d'en donner des greffes aux personnes qui en pourraient désirer. HÉxon. D ou X Po LLC < . NI ,r de are ‘4 T4 2 4e dr cé -9 A RE BÉGONIE À MANCHETTES. BEGONIA MANICATA (1). Erym. Michel Bégon, ancien intendant de la marine, promoteur de la botanique. Type et genre unique de la famille des Bégoniacées. Monæcie-Polyandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Begonia, L. Gen. 1156. — Flores monoici. Masc. : Perigonium 4-phyllum , foliolis subrotundis, duobus exterioribus majoribus. Stamina plurima; fila- menta brevissima , libera vel basi connata; antheræ extrorsæ, biloculares ; loculi /ineares, discreti, connectivi continui obtusi margini adnatæ , longitu- dinaliter dehiscentes. Ven. : Perigonium #ubo triptero, cum ovario connato; limbi superi k-9-partiti persistentis lobis pluriseriatim imbricatis. Ovarium inferum, triloculäre; ovula in placentis e loculorum angulo centrali bila- mellatis plurima , anatropa. Styli 3, bifidi; stigmata crassa, flexæuosu vel ca- pitata. Capsula membranaceo-trialata , trilocularis, loculicide trivalvis. Semina plurima , minima, striata ; embryo in axi albuminis carnosi orthotro- pus. — Herbæ (2) in Asia et America tropica indigenæ ; foliis alternis, petio- latis, integris palmatilobèsve, basi sœæpe cordatis, inæquilateris , integerrimis, dentatis vel mucronato-serratis; stipulis lateralibus membranaceis, deciduis ; cymis axillaribus, pedunculatis, dichotomis ; floribus albis, roseis v. rubi- cundis. Enpuicr., Gen, PL, 5153, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. B. caule procumbenti-assurgente; foliorum petiolo nervisque (subtus ) squa- mis scariosis fimbriatis obsitis ; limbo crasso, integro , margine denticulato , ciliato ; stipulis glabris, ovatis ; floribus paniculatis, disepalis; staminibus pau- cis, liberis ; ovarii alis integris , subæqualibus ; stigmatibus simplicibus, lu- nulatis. Begonia manicata, An. Br. Msc., in hort. Par. ex icon. (Vélins du Muséum anno 1839). DESCRIPTIO. Caule repente elongato apice assurgente ; folüs, petiolo cylindrico, limbo lon- giore nervisque squamis scariosis atro-sanguineis elongatis fimbriatis sparse obsitis, cirea apicem petioli in annulis sicut manicis confluentibus ; limbo cras- (4) La planche ci-contre, quoique ne manquant pas d’exaclitude, est loin de rendre le magnifique aspect de cette plante : en effet, le peintre, forcé de se borner au cadre de notre format, s'est vu obligé de rapetisser, pour ainsi dire , toutes les parties de la figure, (2) Adde : vel suffruticosæ, erectæ , rarissime scandentes , radice fibroso vel tuberoso , cau- le perenni vel caduco, rarissime radicante. C, L. T. III. h6 , 2 so oblique ovato cordato integro margine denticulato ciliato supra lævissimo infra lævi pallidiore ; stipulis glabris ovatis membranaceo-pellucidis margine revolutis dorso crista tenui fimbriata ornatis ; floribus laxe paniculatis, pani- cula fuliis longiore gracili, ramis rubescentibus; floribus disepalis ; sepalis el- lipticis integerrümis; staminibus paucis (8-10) liberis; antheris oblongis ; ovario trialato alis integris subæqualibus in pedicellum decurrentibus ; stig- matibus sémplicibus truncatis lunulatis. Hab. Mexico, unde Musæo parisiensi misit clar. Linden. Cette espèce de Beyonia, très élégante par le vif éclat des écailles sca- rieuses rouges de sang qui entourent le sommet de son pétiole comme des manchettes, et se retrouvent éparses sous ses nervures principales, par ses panicules lâches de jolies fleurs d’un rose pâle portées sur des pédoncules de même couleur, appartient à la même section naturelle que les, Begonia heracleifolia, jatrophæfolia, ete., déjà cultivées dans nos jardins. A ces espèces je puis en ajouter deux autres, appartenant aussi à ce groupe , el très voisines l’une de l’autre par leur aspect, quoique différant par les caractères de leur floraison : Begonia peponifolia. — Caule repente radicante brevi; stipulis magnis trian- gularibus petiolisque pilis scarioso-membranaceis dense tectis; limbo foliorum maximo oblique profunde cordato integro superne lœvi inferne hispido mar- gine et infra ad nervos pilis scariosis fimbrialo ; scapis elongatis erectis ad basim pilosis apice cymosis; floribus désepalis ; sépalis ovatis vel subrotundis denticulatis; staminibus paueis ; stigmatibus éntegris reniformibus; ovario trigono, angulis acutis, uno tantum in alam membranaceam ovatam acutam denticulatam expanso. Hab. Mexico, unde misit clar. Linden. Begonia lindeniana.— Caule repente brevi radicante ; stipulis magnis trian- gularibus carinatis acutis hirtis ; foliis petiolis nervisque squamis oblongis laceris dense tectis ; imbo mazimo ovato-subrotundo cordato margine obtuse et late dentato supra lœvissimo infra vix puberulo; scapo maximo tripedali et ultra ; floribus divaricato-cymosis disepalis ; sepalis ellipticis integerrimis undulatis ; staminibus paucis (10-13) ; stigmatibus unulatis ; ovario hispidulo triptero ; alis duabus brevioribus, allera majore obtusa subtruncata integer- T1: Hab. Mexico. Linden. 1839. Ces deux plantes sont si semblables par la grandeur et la forme de leurs feuilles qui ne diffèrent que par la surface supérieure, lisse et brillante dans le lindeniana, terne dans le peponifolia, et par la surface inférieure! ne présentant que quelques poils courts dans la première, très sensible- 5 ment hispide dans la seconde, qu’on ne les avait considérées que comme de légères variétés avant qu’elles fleurissent. Mais les fleurs mâles et femelles offrent des différences très prononcées. Elles sont petites et très nombreuses dans les deux espèces : ainsi, dans le B. peponifolia , les sé- pales des fleurs mâles sont denticulés, ceux des fleurs femelles tout à fait ronds et plus petits ; l'ovaire ne présente qu’une seule aile ovale, aiguë et denticulée. Dans le B. lindeniana , les pétales sont très entiers ; l'ovaire est à trois ailes inégales , très entières et tronquées , presque carrées. La grandeur de leurs feuilles entières , qui ont jusqu’à 60 centimètres de diamètre , les distingue de toutes les autres espèces cultivées. An. BRONGNIART. ses D: 20 RE PEAR | wii * FEPRRRTONRES FA : 20-10 np ,0b10008 sl ansb oi us APE aiolt aol ain nsasinnef- aollosp 1aavs caisse : aogbt ob sé do aol Jaoz DE modonontory ab 200 1010ib astr sno11o.s0llorné : bd A 4 sf auvely ; lernir : sondes husl aol aneb asetyidiinon 0 Mie Po aalloniel 2100 2605 Jénsiusb 2407 at£ar 00 2Éréntéq 1 Sun , Ar ol Slot snoe di où otévo't : 41ij6q af 19 aBitbrt k Le oevo'l : Abd ou lioa aicièg 21 , suninslinih 4 9! 248% sdfusinoh : À ; Ê TT SUpAdU , à rs 5 étbitne ait able gui colis aioh & | | ob miles 0 Pupaut no ip, emdino soliste moto brpshtiges t#vins 2020420 eh eo! asiuoi op asieih él comm © Jpahaprant .@ A ee ME À} emails nenm + PL | Begonia manicata . " DÉS Sacs. af « . ANCOLIE DE SKINNER. AQUILEGIA SKINNERI. Évmsw. Altération d’aquila ; aigle ; allusion à la forme des nectaires , que l'on a comparés aux serres de cet oiseau (1). Famille des Renonculacées, tribu des Delphiniées (Nos.). Polyandrie-Pentagynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Aquilegia , Tourx. — Calyx coloratus, pentaphyllus, æqualis; foliolis æstiva- tione imbricatis, deciduis. Corollæ petala 5 , hypogyna , bilabiata , hiantia , labio exteriore maximo , plano , interiore minimo, deorsum in calcar cavüum , apice callosum, inter calycis foliola exsertum producta. Stamina plurima, hypogyna, in phalanges 5-10 disposita, intima abortiva, membranaceo-squa- mæformia. Ovaria 5, libera , unilocularia ; ovulis ad suturam ventralem plu- rèmis , biseriatis. Capsulæ membranaceæ , conniventes , stylis rostratæ, intus longitudinaliter dehiscentes , polysperme. Semina oblique ovata , nitida. — Herbæ in montibus Europæ et Asiæ obviæ, in America boreali raræ , erectæ, ut plurimum ramosæ ; folis biternatis , radicalibus vel caulinis, longe petio- latis ; floribus terminalibus , solitariis, cæruleis, roseis, purpureis, albis vel interdum sordide flavis. | Enouicu., Gen, Pl, 4795. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Aquilegia mexicana (2), g/abra, calcaribus patenti-rectis, longissimis, limbo guintuplo longioribus ; sepalis lanceolatis, petalorum limbo duplo longiori- bus ; staminibus longissime exsertis, stylos 3-5 excedentibus. - Cette espèce , la plus belle du genre Aquilegia, tel que nous Île connais- sons aujourd'hui (si nous en exceptons peut-être l'A. cœrulea de Torrey , VA. macrantha d'Hooker et ArnorT, Bot. of Beech, F. t. 82), a été en- voyé à Woburn-Abbey par G. V. Skinner, Esq., de Guatimala, contrée beau- (1) Cette étymologie est celle que donnent tous les auteurs. Cette dénomination toutefois est de fabri- que moderne ; on ne la trouve nulle part dans les auteurs grecs ou latins, tandis que les plus anciens écrivains des derniers siècles la mentionnent déjà , ainsi que sa traduction française en langue vulgaire par le mot Ancolie ou Ancholie, On lit dans Leonhard Fuchs (Hist. Stirp., 1555) que, de son temps, les auteurs confondaient cette plante avec deux autres connues aussi sous les noms d’Ægilops et d'An- gelica. C, L, (2) La double dénomination de cette plante est échappée sans doute à M. Hooker par un lapsus calami, 11 faut probablement lire Aquilegia Skinneri, mexicana, glabra, ete C, L. 5. HE L7 2 coup plus méridionale qu'aucune de celles qu’on avait supposées jusqu'ici pouvoir produire quelques espèces de ce genre. On compte dans l’'Améri- que du Nord quatre espèces, les 4. canadensis, L.; formosa , Fiscu; cæ- rulea, Torr.; et brevistyla, Hoox. Ces plantes sont septentrionales, ou du moins ne sont pas connues dans la partie la plus méridionale des États- Unis, pi plus loin au midi que Monterey en Californie, sur le bord de l'o- céan Pacifique. L’A. Skinneri est tout à fait de plein air, puisqu'elle a survécu, exposée à l'air libre dans les jardins de Woburn, au rigoureux hiver de 1840-41, et qu'elle y a fleuri avec magnificence pendant l’été et l'automne de 1841. Sa congénère la plus voisine est l’ 4. canadensis. DESCRIPTION. Racines vivaces , feuilles principalement radicales , glauques, biternées, longuement pétiolées; folioles pétiolulées et cordées, profondément trilo- bées, dont les lobes diversement incisés, à dents ou segments obtus et ar- rondis. Tiges de 70 centimètres à 1 mètre de hauteur, terminées par une panicule bractéée; bractées linéaires subulées, foliiformes. Pédicelles cour- bés, de telle sorte que les fleurs sont pendantes ; sépales ovales-lancéolés , acuminés , carénés, verts, dressés, en rapport avec l'axe, plus de deux fois aussi longs que le limbe des pétales ; ceux-ci arrondis, d’un jaune verdà- tre, prolongés chacun à la base en un éperon tubuleux, creux, très long”, presque droit, comprimé, mais graduellement atténué, courbé, et légère ment renflé à l'extrémité. Le grand allongement de l’éperon , qui a près de quatre centimètres de longueur, caractérise essentiellement celte espèce. Les étamines sont nombreuses et tellement exsertes, que la base du calyce est près du cen- tre de la fleur. Ovaire muni d’ailes crispées, larges ct membraneuses. Styles 3. Après la floraison , les pédicelles qui portent les jeunes fruits se redressent, Hooker, Bot, Mag., t, 3919. EXPLICATION DES FIGURES. Fig. 1. Pétale vu en dedans, de grandeur naturelle. — 2. Pistils grossis. En donnant à nos lecteurs la figure et la descriplion de cette magnifique espèce d’Ancolie, nous leur ferons remarquer en passant qu’en France nos parterres sont fort pauvres en espèces de ce genre, tandis que les ca- talogues anglais n’en comptent pas moins de 17, sans y comprendre les variétés. Ces sortes de plantes sont cependant essentiellement ornementa- æ 9 les, en raison de leur gracieux feuillage, de leurs grandes et brillantes fleurs si élégamment penchées , et que la moindre brise agite d’une ma- nière si agréable. Nous croyons leur être agréable en leur apprenant que M. L. Van Houtte, horticulteur zélé , et fort riche en plantes de toutes sor- tes, en cultive un certain nombre, choisies parmi les plus belles espèces, et beaucoup de variétés à fleurs ou à feuilles panachées , à fleurs dou- bles, etc. (1). Cu. LEMAIRE, He fe Rt M mar #96 64: jdn xusionr3. of uir PhbEE vain oibniocr:slemp is , r98donoqr 1e 7 el as gE S%)0 ms enoyors su6 Sr : AT sk: EMATT ANSE Mois, dix mots no ns vou (M = re CUITE NET bib: do nisisss su bvisl no n8!y#0s +) sg hope cop éoineg 26H. à no en éebèisor of quoduked Je Paoitig -() .239 si PAST en ds FRA PS SURFER ENRRES La Aquilegra Skinnert : —_ mp STUARTIE À CINQ STYLES. STUARTIA PENTAGYNA. Éryx, Dédié à John Stuart, marquis de Bate, promoteur généreux de la botanique pendant sa vie. Famille des Ternstræœmiacées, tribu des Gordoniées. Monadelphie-Polyandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Stuartia, Caressy, Carol., II, 13. — Calyx persistens, uni-bi-bracteolatus, pentaphyllus vel quinquepartitus ; foliolis imbricatis, lanceolatis vel obtusis, subæqualibus. Corollæ petala 5, hypogyna, calycis foliolis alterna , ima basi cohærentia , obovata , crenulata, æstivatione imbricata. Stamina plurima, hypogyna, pluriseriata , petalorum basibus adhærentia ; filamenta filiformia, inter se libera; antheræ introrsæ, biloculares, ovatæ, longitudinaliter dehis - centes. Ovarium liberum , quinqueloculare ; ovula in loculis gemina , angulo centrali prope basim superposite inserta.. Styli 5, distincti vel in unum con- nati ; stigmata obtusa vel capitellata. Capsula ovoidea , quinquangularis vel subglobosa, quinquelocularis, loculicide quinquevalvis ; valvis lignosis, medio septiferis. Semina tn loculis gemina , superposita, orbiculata, plano-convezxa ; testa erustacea, in marginem membranaceum, angustum, expansa. Embryo…. — Frutices boreali-americani ; foliis alternis, petiolatis, membranaceis, ser- rulatis, subtus pubescentibus; stipulis nullis ; pedunculis axillaribus , uniflo- ris, solitariis vel geminis ; floribus magunis, albidis. a. Malachodendron, Cavan. ; b. Stewartia, Cavan. Exozicu., Gen. PI, 5423. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. S. pentagyna, L'Hénir., Stérp., t. 74. — Foliis ovatis, acuminatis, grosse ser- ratis ; sepalis /anceolatis; petalorum marginibus undulato-crenatis; stylis 6, liberis ; capsulis pentagonis. SYNONYMIE, Malachodendron ovatum, Cav., Diss., 5, t. 158, et alii. Nous sommes charmé que nos amis les docteurs Torrey et Gray se trou vent d'accord avec sir James Smith pour réunir le genre Malachodendron au Stuartia : car, comme le dit ce dernier auteur, rien n’est plus évident que la fusion nécessaire de ces sortes de plantes en un seul genre naturel. Leurs diverses variétés, dit encore cet auteur, sont tellement_ voisines les unes des autres , que les botanistes praticiens les plus exercés ont été amenés à les confondre en une seule espèce. L'espèce dont il s’agit, habitante des montagnes de la Caroline et de T. IN. 48 2 la Géorgie, paraît avoir été cultivée chez nous, à Kew, bien avant 1785, époque à laquelle sir James Smith en reçut les échantillons qu’il figura dans son Exotic Flora. Les nôtres dérivent de la même source. Elle forme des buissons d’un aspect vraiment remarquable , en raison de leurs amples fleurs couleur de crème , et ressemblant à de belles roses blanches simples, ou mieux aux fleurs d’un Mespilus (1); leur extérieur est lavé d’un rouge vif. Elle fleurit en juillet et août, et parait tout à fait rustique; toutefois, elle n’est pas commune dans les jardins. DESCRIPTION. ” Arbrisseau touffu, de 3 à 4 mètres au plus de hauteur, très rameux ; les jeunes rameaux , les pétioles, et souvent les feuilles, lavés de rouge assez vif. Feuilles alternes , ovales, acuminées, fortement veinées , presque tou- jours dentées en scie (dents aiguës), et souvent bordées de rouge; fleurs axillaires, amples, solitaires; pétioles rouges, longs d’un demi-centimé- tro; calyce de 5 segments profonds , oblongs-lancéolés, tachés de rouge vif. Pétales 6 (dans nos échantillons), dont l’un généralement un peu plus petit que les autres; tous vivement lavés de rouge dorsalement, tous ar- rondis, très concaves , très ondulés et crénelés au bord, unis à la base par le moyen, pour ainsi dire, d’un court tube staminal, ledit tube se divi- sant en un grand nombre de filaments. Anthères arrondies, oranges; ovaire ovale, velu, quinquangulaire, et se terminant en 5 styles plus courts que les étamines. Hooker, Bot. Mag., t, 3918, january 4842. (1) Nous avouons ne connaître aucun ÆMespilus dont les fleurs aient 40 centimètres de diamètre, comme celles de la ‘plante décrite. C, L. Stuartia pentaovna GESNÉRIE A FEUILLES ZÉËBRÉES. GESNERIA ZEBRINA. Érys. Voyez tome I:", page 99, Famille des Gesnériacées, type de la tribu des Gesnériées. Didynamie-Angiospermie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide t. I°, L ec. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. G. tuberosa, stricto-mollissima, tomentosa, ramosa ; foliis amplis, veluti- nis , rotundato-cordatis , crenatis, purpureo-venosis; racemo subcorymboso', _pyramidato, multifloro; pedunculis suberectis; bracteis lineari-revolutis; corollis nutantibus , ventricosis, discoloribus , interne subtus punctatis ; disco annulari, quinquedentato. — Nos. Gesneria zebrina , Paxr., Mag. of Bot., VIIL, n. 96, cum mediocri icone. — — Bot. Reg., 1842, f° 16, cum ctiam vix meliore icone. Cette espèce est non seulement une des plus brillantes parmi ses con- génères, si même elle n’en est pas la plus belle, mais encore elle est une des plus précieuses acquisitions que nos jardins aient faite depuis long- temps. En effet, son ample et riche feuillage velouté et zébré de pourpre, ses grandes fleurs , de l’écarlate le plus vifen dessus, d’un jaune d’or ponc- tué de pourpre en dessous, et disposées en très grand nombre sur des corymbes terminaux, font certes de cette plante l’un des plus splendides ornements de nos serres. IL est fâcheux qu’on ne connaisse point la patrie précise de cette belle Ges- nérie. M. Paxton , qui la publia le premier (L. c.) sous le nom que nous avons adopté, ainsi que M. Lindley (L. e.), se borne à dire que la figure qu’il en donné a été faite d’après un individu qui était en pleine floraison dans une des serres de M. Low, de Clapton , en octobre et novembre derniers (1841 ); individu que cet horticulteur avait reçu de M. Doncklaer, directeur du jardin botanique de Gand (Belgique ). Quoi qu’il en soit, elle commence à se répandre chez nos amateurs , dont aucun ne saurait se dispenser d’en posséder au moins un ou deux pieds (1). Sa culture, qui n'offre aucune difficulté, est celle de ses autres congé - nères; toutefois elle paraît exiger un peu plus de chaleur que la plupart eee (1) MM. Ces, Caauviène, Tiusaur, etc., à Paris; BAUMANN, à Bolwillers ; Dezacus , à Saint Omer ; Van Hovrre , à Gand, en ont à leur disposition, T. HI. 49 2 d'entre elles. Cette particularité donnerait à penser qu'elle provient des parties chaudes de l'Amérique du sud. C’est, de plus, une plante sur l’habitus de laquelle on ne saurait encore avancer rien de positif. Comme ses congénères, perd-elle ses feuilles pen- dant sa période de repos ? Cela est probable, bien que, dans plusieurs in- dividus assez forts que nous avons examinés, les tiges nous aient paru comme ligneuses à la base. Outre les brillantes qualités dont cette plante est douée, il en est une en- core que nous ne devons.point passer sous silence. Nous en avons vu des individus, obtenus de boutures, fleurir étant à peine hauts de 5 à 6 cen- timêtrés; nous n’en avons encore observé aucun qui nous ait paru avoir at- teint son entier développement. Néanmoins, si on examine dans un individu bien constitué la grosseur relative de ses tiges , l'ampleur de ses feuilles, on peut conjecturer avec quelque certitude qu’elle doit acquérir une assez grande taille. Tige simple ou subrameuse , épaisse, succulente, cylindrique, ferme, dressée, pubescente; feuilles inférieures longuement pétiolées, horizon- tales , cordiformes , arrondies ou à peine aiguës, très amples, de 30 à 40 cent. de diam. dans leur plus grand développement, distantes, assez peu nombreuses, les supérieures de plus en plus petites en s’avançant vers le sommet ; toutes convexes en dessus, d’un vert gai, très vif, recouvertes sur la face supérieure d’une pubescence courte, soyeuse et veloutée, com- me chatoyante, presque glabres inférieurement, crénelées sur les bords, qui sontroulés en dessous; à nervures médianes et latérales très saillantes sur la face inférieure , enfoncées et marquées supérieurement par de belles lignes d’un cramoisi assez vif; pélioles canaliculés en dessus , en raison ide ia décurrence du limbe foliaire (les supérieurs presque cylindriques ); pédoncules très allongés ( surtout les inférieurs, qui sont trois fois aussi longs que les fleurs) , subdressés, formant d'abord un angle aigu avecda tige, ‘puis courbés dans le sommet, pubescents , ainsi que les pétioles ; fleurs nutantes , très amples, longues de 4 centimètres 172 ; calyce quinqué- denté, très court, à lobes ovales-lancéolés; corolle tubulée, ventrue:inférieu- ren.ent, presque droite ou peu renflée en dessus , à einq lobes ovales-arron- ds, réfléchis , peu profonds , les deux supérieurs un peu plus petits ,&e qui rend la corolle comme bilabiée , pubescente en dessous, et munie deplu- sieurs plis Jongitudinaux assez profonds ; d’un rouge écarlate vif en dessus, d’un jaune doréen dessous, et ponctuée en dedans de points cramoisis très visibles en dehors; anthères incluses ; style très renflé, subulé à la base, et ceint d’un disque annulaire quinquédenté ; stigmate capité. Capsule... Cu. LEMAIRE. $ CEE) PE Le 2 PeN a 42 ; à ch SR OR LE y : DCR ÿ / Mo NES 29 À dant re bide, ° Le TRES , qu PCA Ve) à L 'OraR ri | Aout PAPA HAN nd Matr QT ! | ni Attal 4 dar PTT TEA DS" 9 FT 4 AT ‘péciue 7s T TE rt Pris Dh te art LE RTE MENT, LUN Medio Es D quié Enr NE EE 6 be te Mat a EN 4 L CO TS LT ESC à CCF UES ORSCREER ES menus à PERRET | TR A PORTER ST PRE CCE AT di s FPE \ E . TN à es : : (4 90) Sc JU 1e Le ue 47 TI » 17 I M: ui BAAU 10 POLAR OS GESSE DE MAGELLAN. LATHYRUS MAGELLANICUS. Erx, )éfusos, nom grec présumé du Pois chiche, Famille des Papilionacées, tribu des Viciées. Diadelphie - Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Lathyrus, L., Gen., 1186. — Calyx wrceolato-campanulatus, 5-fidus vel 5- dentatus, laciniis dentibusve duobus superioribus brevioribus. Corollæ caly- cem superantis vexillum basi sæpe utrinque appendiculato-gibbum ; alæ ca- rinam orbiculatam , e basi inflexam «æquantes. Stamina 10 , filamento vexilla- ri libero diadelpha v. monadelpha , vagina sive integra , sive fissa ; antheræ conformes. Ovarium sessile, multiovulatum. Stylus e basi refracta rectus, superne complanato-dilatatus, extus convexiusculus, intus concavus , villoso- pubescens; stigma terminale, stylo vix latius, ahbreviatum , truncato-rotun- datum, retusum. Legumen compressum, apterum vel sutura superiore ala- tum, polyspermum ; semina globosa compressiuseula ; umbilico ovali ; strophiola conformi, demum evanida. — Herbæ ut plurimum scandentes, in regionibus temperatis totius orbis obviæ; foliis abrupte pinnatis, cirrhosis, interdum phyllodineis , 1-2-plurijugis ; stipulis semi-sagittatis ; pedunculis axillaribus , 1-2-multifloris. 2 Espucu., Gen, Pl,, 6582. GENERIS SECTIONES SYNONYMÆ. a. Aphaca, Tourx.; b. Ochrus, Tourx.; Nissolia, Tourx. ; Eulathyrus , Enpuicn. (Cicerella, Mœnch.) CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Magellanicus. — Caule vix suffruticoso glauco glabro; foliis uni-jugis; foliolis ovato-mucronatis, coriaceis, striato-nerviis; stipulis ovato-sagittatis concavis folia fere æquantibus ; pedunculis longissimis multifloris; cirrhis ramosis; floribus violascenti-pallidis; vexillo retroflexo; calyce 5-dentato. — Nos. Lathyrus magellanicus, Lamk., Diet. IL, 708; Swger's, Flow. Gard., 8. 2, t. 34h. "Cette belle espèce de Gesse, originaire du cap Horn et dela terre de Feu (terre de Magellan), fut introduite, selon Sweet et Loudon (Hort. Brit.), dans les cultures anglaises dès 1744 ; toutefois, l’Hortus Kewensis n’en fai- sait pas encore mention en 1789, époque à laquelle fut publiée la {re édition de cet ouvrage. IL paraît que nos voisins en doivent l'importation à lord Anson , lors de son voyage autour du monde, commencé en 1740 , et qui dura 3 ans et 9 mois; aussi, par reconnaissance , a-t-elle reçu chez eux le nom de Lord Anson’s pea. T, III. 50 2 Quoique décrite et déterminée par notre Lamarck (L. c.), elle paraissait avoir été entièrement ignorée de nos cultivateurs , lorsque M. Neumann en reçut, il y a quelques années, des graines du jardin de Berlin, dont l’une donna naissance à un individu qui, planté le long d’un treillage , dans le grand pavillon des serres tempérées, n’atteignit pas moins de 3 mètres de hauteur, et faisait un fort bel effet par son feuillage pittoresque, d’un glau- que bleuâtre, et ses jolies fleurs d’un violet pâle, malheureusement in- odores. C'est une plante vivace, à peine suffrutiqueuse à la base, glabre, glau- qué, grimpant sur les plantes voisines au moyen de vrilles ramifiées, très longues ; la tige est triangulaire, creuse, très rigide, tordue en spirale à angles aigus, de la grosseur d’une plume d’oie, et s’élevant d’un à 2 et 3 mètres et plus. Feuilles presque sessiles, très distantes, unijuguées; folioles ovales, mucronées, raides, coriaces , 5-7-nervées-réliculées , de 4 centim. de longueur environ sur une largeur de 25 millim. , à bords cartilagineux, un peu velues dans l'extrême jeunesse. Stipules presque aussi amples qu’elles, ovales, sagittées-auriculées à la base, mucronées, simplement nervées , concaves en dessus, de même nature que les folioles, mais sim- plement nervées; l’un des côtés basilaires plus développé; vrilles de 12 à 35 centim. de long , raides, subeylindriques, légèrement renflées à la base, et plusieurs fois ramifiées à l'extrémité. Pédoncules subtriangulaires, très allongés (8-10 centimètres de long), rigides , dressés, pluriflores. Fleurs en grappes , solitaires ou géminées, au nombre de 6-7. Braclées ovales-ellip- tiques, membranacées, très peliles, très promptement caduques. Calÿce urcéolé-campaniforme , très court, 5-denté, veiné de pourpre en dessus ; les deux dents supérieures plus courtes, plus larges, et presque conniven- tes ; les 3 inférieures lancéolées-acuminées, légèrement velues au som- met. Corolle d’un violet pâle, mais élégant (1); étendard ample, dressé, flexueux, à limbe fortement concave, réfléchi, profondément échancré au sommet ; ailes obovales, conniventes, horizontales; carène arquée et recouverte à l'extrémité par le limbe des Miles réfléchies. Cette jolie plante peut aisément se cultiver à l’air libre, à la condition dé Ja rentrer en orangerie avant les froids. Il est toutefois probable que par des semis successifs on parviendrait à l'obtenir tout aussi rustique qu plusieurs de ses congénères. C. LEMAIRE. (1) Le dessin du British Flower Garden la représente d’un bleu vif, bien que, dans sa descriptio! Sweet (L, c.) accuse la même couleur que nous, Lathyrus magellanicus . UV _ i 4 W Rémet unp ARENA l +4 L Ù ee ri ù ÿ se 1 MAT us ‘ | Le Le AE: Liga MES NEA. Ar: . DT, 2 NS CESR : POMME CUSSET. Éryx. Voyez ci-dessus , t, III, pages 65 et 305. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide chidem. Arbre peu élevé, rameux, tardif et fécond ; bois d’un brun rouge, ti- queté de points blanchâtres ; bourgeons aplatis, pointus, gris et duve- teux ; boutons à fleur d’un brun noirâtre, renflés, terminés en pointe. Feuilles ovales, dentées en scie, d'un vert pâle et comme drapées en dessous ; pétiole long de 4 à 5 centimètres, rougeâtre, ainsi qu’une partie des nervures qui font saillie en dessous. Les feuilles qui entourent les bou- tons, et celles qui sont à la base du bois de l’année, sont plus allongées et plus rétrécies à leurs deux extrémités. Fleurs nombreuses, grandes. Beau fruit, sphéroïde; pédoncule long de 2 à 3 centimètres, implanté dans une cavité étroite et profonde; œil grand, fermé, situé au centre d’une forte dépression; peau très fine, lisse, très brillante, d’un vert jaune, parfois marquée de raies plus vertes au pourtour du pédoncule, souvent colorée d’un rouge vif du côté du soleil, tiquetée de points saillants en blanc sur le rouge, légèrement teintée de roux dans la cavité du pédon- cule; chair blanche, fine, sucrée, moins acide que celle des reinettes ; pépin bien nourri, roux, de couleur plus foncée vers la pointe , souvent solitaire dans chaque loge. Cette bonne pomme, qui se conserve long-temps, et souvent au delà de mars, ne se ride presque pas. L'arbre à été trouvé vers la fin du siècle dernier, dans une haie, à Com- bassanpu, commune de Poleymieux. Il portait d’abord le nom du terri- toire où il à été découvert; mais, par la suite, on lui donna celui du jar- dinier qui l’a trouvé, M. Cusset, dont les petits-fils habitent encore Poley- mieux. Ce pommier est tellement tardif, qu’il paraît mort quand tous les autres sont couverts de fleurs : aussi est-il rare que la gelée empêche les fleurs de nouer. Les branches filent droit; mais, comme l'arbre est très fécond , la charge les fait incliner. Les fruits sont disposés par bouquets rapprochés. Les feuilles persistent plus long-temps que sur les autres pom- miers. Le pommier Cusset est très commun à Poleymieux, à Saint-Cyr. On le greffe ordinairement sur franc; cependant il réussit bien sur paradis, et LE, 51 eo celte année, à l’exposition de Lyon, on en a vu un en vase, qui portait plu- sieurs fruits. | La Cusset est, sans contredit, une des meilleures pommes et l’une des plus jolies. Fraîchement cueillie, elle est si belle, et son coloris est si bril- lant, qu’elle semble de cire. Elle mérite d’être répandue. On pourra s’en procurer des pieds chez M. Desforge, pépiniériste à Saint-Cyr, au Mont- d'Or; chez MM. Armand et Luizet, pépiniéristes à Ecully. HÉxNoN. Pomme Cusset. N Aemond mp RON ANNEE FAR Et LR NE TS tribal Ar ce ap er ee sean en aidhisoidiest 1 êtes 3 ele NOIRE | ha ui Le pates Y ks æ ral « pre NES t#; EE, De Cr COLLOMIE A FLEURS COCCINÉES. COLLOMIA COCCINEA. EEEEEE—————— Érym, ? K6d4, viscosité; Sweet et Loudon donnent cette étymologie, et disent que dans ce genre les fleurs et les graines sont visqueuses | Famille des Polémoniacées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Collomie, Nurr. (Gen. I, 126). — Calyx campanulatus, quinquefidus vel suk- quinquepartitus. Corolla kypogyna , hypocraterimorpha; tubo longo ; limbo quinquepartito. Stamina 5, medio corollæ tubo inserta, inclusa, inæquilonga. Ovarium obcordato-trilobum , triloculare ; ovula in loculis solitaria , angulo centrali inserta, anatropa. Stylus terminalis, simplex; stigma trifidum. Cap- sula obcordato-triloba , trilocularis, loculicido- trivalvis ; valvis columnam septiferam nudantibus. Semina in loculis solitaria , testa spongioso-membra- nacea, vasis spiralibus scatente; umbilico ventrali lineari. Embryo in axi albuminis carnosi orthotropus ; cotyledonibus foliaceis ; radicula teretiuseula , énfera. — Herbæ in America occidentali, boreali et australi indigene ; foliis alternis rariusve inferioribus oppositis, integris, inciso-dentatis vel in- terdum pinnatifidis ; floribus terminalibus , dense capitatis , bracteis late ova- lis, integerrimis suffultis. Enpuicn., Gen. Pl., 3820, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. C. coccinea, Lex. (Deleet. sem. hort. hamb., 1832.) — Caule erecto ramo- s0 rigidiusculo; foliis lanceolato-linearibus sessilibus subintegerrimis vel profunde 1-2-3-L-dentatis; supremis lineari-ovatis integris vel 1-dentatis ; calyce ad medium 5-fido; corolla superanti tubulosa lutea ; limbo 5-fido, pa- tulo, intus coccineo ; staminibus 2nclusis. — Nos. C. lateritia, Don, in Brit. F1. gard., t. 206. 2 C. Cavanillesii , Hoox. et Arnorr, Contrib. to bot.? Cette jolie plante, depuis long-temps introduite et cultivée en Allemagne eten Angleterre, n’a été importée que depuis peu en France, où elle est encore rare, par M. Vilmorin , dont chacun connaît le dévoûment pour tout ce qui regarde l'agriculture et l'horticulture en particulier. C’est à l’obligeance de M. Audot, dont le zèle pour ces sciences n’est pas moins louable, que nous devons l'échantillon figuré ci-contre, et qu'il a rapporté l’été dernier de Verrières , joli village près de Paris, où M. Vilmorin a établi une partie de ses riches et vastes pépinières. Cultivée en massifs, elle fait un effet charmant dans le parterre , fleurit pendant toute la belle saison, est très rustique , peu difficile sur le choix du terrain , et produit abondamment de bonnes graines qui servent à sa facile multiplication. T. IIL. 52 2 EE 2 Les racines en sont fibreuses , annuelles; il s’en élève une ou plusieurs tiges dressées, simples ou ramifiées, cylindriques, couvertes, ainsi que toutes les autres parties de la plante , d’une pubescence courte, glandulai- re et visqueuse. Les feuilles sont alternes, assez distantes , sessiles , lancéo- lées-linéaires , comme cordiformes à la base, acuminées au sommet, cou- pées de 1-2-3 ou 4 dents profondes et aiguës vers l'extrémité, rarement en- tières ; les supérieures 1-2 dentées ou entières, linéaires-lancéolées, rétrécies à la base, d’un vert gai. Les fleurs sont disposées en capitules denses, termi- nant les rameaux, et sont accompagnées de bractées lancéolées-linéaires, acu- minées, aussi longues que le calyce. Calyce subtubuleux, subpentagonal, fendu jusqu’au milieu en 5 segments acuminés, presque connivents , et un peu plus longs que les deux tiers du tube corolléen (1). Celui-ci étroit, sub- pentagonal également, jaune , couvert d’une pubescence courte, épaisse, glandulaire ; limbe quinquépartite, étalé en étoile, dont les divisions ob- longues , lancéolées-elliptiques , striées , à peine aiguës, d’un beau pourpre cocciné en dessus, d’un jaune saumoné pâle en dessous; étamines 5, incluses, inégales; filaments très courts, lisses, subulés: anthères ré- niformes-arrondies, d’un blanc légèrement lutescent, à loges un peu écar- tées à la base. Ovaire subsphérique, triloculaire; chaque loge monosper- me; style filiforme, lisse , atténué à la base, terminé par trois stigmates linéaires, obtus, subcharnus, papilleux. Les 3 valves de la capsule carti- lagineuses, dépassant le sommet. Graines solitaires dans chaque loge, convexes en dehors, creusées en dedans d’un sillon profond ; albumen abondant. La C. coccinea est très voisine des C. linearis et Cavanillesii, si toutefois celle-ci n’en est pas une simple variété. En effet, elle ne diffère guère de celte dernière que par des fleurs plus petites, et en ce que le tube corolléen est plus long que le calyce. La culture de cette espèce, que nous recommandons aux amateurs, est celle de toutes les plantes exotiques annuelles, c’est-à-dire que l’on en sème les grains sur couche el sous châssis en mars, pour repiquer en place en mai, ou simplement en plein air et en place vers la fin d'avril ou le milieu de mai. De cette manière on jouira long-temps de ses jolies fleurs bicolores, dont la quantité et l’éclat font un fort joli effet. Les graines en ont été importées du Chili en Angleterre par M. Cuming. Toutefois elle existait auparavant dans les jardins allemands. C. LEMAIRE. (1) Ce mot, que nous croyons devoir innover, est d’une utilité incontestable! Corolléen, éennne (corollanus, a , um). I répond à périgonial (perigonialis, e), et à périanthien (perianthianus , a, um), que nous avons également introduits dans la terminologie botanique, COCCINCA , Collo mi a a 16 RME Ne aie Date Ed ; Fe Ne cl cs TO | ARTS RT. dy ROSAGE MOREL. RZIODODENDRUM (catawbiense) HMORELIANUM (hybridum). Érym, 639%, rose; Ja, arbre, Famille des Éricacées, sous-famille des Rhododendrées. ‘ Pentandrie (Décandrie)-Monogynie. i: CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide t. IH, pl. 22. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. R. (catawbierse) morelianum : Foliis ovalibus aculis utrinque glabris ; petiolo continuo, vix subtus pube parca tenuissima fusca vestito ; floribus pio= laceo-lilacinis; lobo superiore macula alba aurantiaco punctata notato; stigmate /œte coccineo. — Nos. Le Rosage Morel, une des plus belles plantes hybrides obtenues dans ces derniers temps, a été gagné par M. Paillet, habile et zélé horticulteur, d’une graine recueillie sur un Rhododrendrum catawbiense. Par son port, la grandeur et la forme de ses fleurs, il tient en général de sa mère, et, par quelques autres caractères particuliers, à une autre espèce qu’il serait fort difficile de désigner. Toutefois celle dont il nous paraît devoir le plus se rapprocher est le À. ponticum , dont ses fleurs ont la teinte violacée et les longues étamines. Il forme un beau buisson qui, par son bel et ample feuillage, ses gran- des et belles fleurs d’un lilas violacé, à lobe supérieur occupé aux deux tiers , près de la base, par une large tache ovale-lancéolée et d’un blanc de crème, parsemée de points orangés , est d’un aspect charmant, et fait un effet vraiment ornemental, soit en caisse, soit en pot, ou mieux en pleine terre, dans un conservatoire, ou même à J’air libre, avec la simple pré- caution de le protéger contre les grandes gelées pendant les premières années. Feuilles régulièrement ovales-allongées, à peine aiguës au sommet, à limbe très finement décurrent sur les pétioles , glabres sur les deux faces, d’un beau vert à la face supérieure , plus pâle à l’inférieure ; nervure mé- diane légèrement rousse, creuse en dessus, très saillante en dessous, où elle est couverte, ainsi que le pétiole , d’une pubescence fort courte, rare, et semblable à de la bourre très fine; celui-ci canaliculé en dessus, arrondi en dessous, court dans les feuilles supérieures , allongé dans les inférieu- T. JET, 53 sx 2 res. Fleurs amples , nombreuses, en capitules terminaux, d’un violet-lilas tendre, devenant plus foncé à l’intérieur et à la base ; lobes étalés, rétrécis à la base, dilatés-arrondis et acuminés au sommet, subondulés aux bords ; le supérieur réfléchi, occupé vers sa base et dans les deux tiers de son étendue par une belle tache de la forme du lobe, d’un beau blane de crè- me , et panachée de points oranges; filets staminaux très allongés , inégaux, blancs ; les inférieurs les plus longs ; anthères d’un orangé obscur ; style plus long qu’eux , d’un blanc légèrement rosé, passant au rouge coceiné pur au sommet; stigmate capité. Des individus de cette charmante plante hybride sont à la disposition des amateurs chez l'inventeur, M. Paillet. C. LEMAIRE. rm PT € © QC nn ù Morelianum EL 18 FER LU RFA tr" M ue STYLIDIE DE BROWN. STYLIDIUM BROWNONIANUM (1). Érym. xruhie, édos, colonnette : allusion au style, Famille des Stylidiacées. Gynandrie - Diandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Stylidium, Swarrz. — Calyx {ubo sphærico, oblongo v. lineari, cum ovario connato ; limbo supero, bilabiato; labio inferiore bidentato v. bifido, superiore 3-dentato v. trifido. Corolla summo calycis tubo inserta , gamopetala, irregu- laris ; tubo brevissimo ; fauce nuda v. denticulis glandulisve coronata ; limbi 5-fidi laciniis h conformibus, patentibus , geminatim approximatis v. rarius -cohærentibus, contiguis sæpe minoribus; quinta inflexa (labello) dissimili minore, patente v. deflexa, simplici v. basi utrinque lacinula appendiculata. Columna genitalium epigyna , linearis , labello longior, duplici flerura, exte- riore subtus irritabili reclinata ; antheræ duæ, bilobæ ; lobis verticalibus, sub- patentibus, demum divaricatissimis , longitudinaliter dehiscentibus. Stigma inter antheras obtusum, indivisum. Ovarium énferum biloculare v. septo in- completo semibiloculare; glandula epigyna antica , rarius obsoleta. Ovula ên placentis dissepimenti axi utrinque adnatis plurima adscendentia anatropa. Capsula hilocularis v. semibilocularis, septifrago-bivalvis, nunc loculo altero minore interdum effœto indehiscente , altero majore loculicide fisso. Semina plurima, erecta, ovata v. subglobosa. Embryo in basi albuminis carnoso-oleosi minimus. — Herbæ scapigeræ v. caulescentes , interdum suffrutescentes ; in Nova-Hollandia copiosæ, in Moluccis et Indica continente admodum raræ ; foliis radicalibus confertis, in petiolum nonnunquam angustatis, caulinis sparsis v. verticillatis, sæpe minoribus, rarius apice cirrhosis v. basi solutis ; floribus racemusis, spicatis v. corymbosis, rartius subsolitariis. a. Tolypangium, Enouicu. ; D. Nitrangium, Envzicu. Enouicu., Gen. PI., 3093, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. $ Tolypangium :S. Brownonianum, Benrn.— Glaucum; folii sradicalibus, ro- sulatis lineari-spathulatis acutis, caulinis verticillatis ; verticillis 2-4; racemo laxo subverticillato; ovario nudiusculo ; calyce æqualiter 5-partito ; laciniis lincaribus obtusiusculis ; corollæ laciniis obovatis duobus minoribus ; fauce (oo (4) Nous écrivons Zrownonianum, et non Brunonianum comme l'ont fait MM. Bentham et Lin- dley, par les raisons que nous avons émises et discutées à diverses reprises dans ce recueil, Cette espèce est dédiée à l’illustre botaniste anglais M, R, Browx, 2. JL. 54 2 glandulis capitatis coronata; labello lineari acuminato basi tubereulato. Cette espèce, l’une des plus jolies parmi les singulières Stylidies de Swan-River, est remarquable surtout par la belle inflorescence qui termi- ne ses tiges, et par les verticilles foliaires qui les entourent. Le dessin ci- contre, fait en mai dernier dans le jardin de la société d’horticulture, la représente telle qu’elle est à l’état de culture; mais à l’état sauvage elle est un peu différente la seconde année. Il paraîtrait que la tige florale périt, et que rien n’en subsiste, à l'exception de la touffe des feuilles radicales et du point central autour duquel elles sont disposées. A la saison suivante, ces feuilles meurent, le point central s’allonge, se revêt de petites squames pointues, et lorsqu'il s’est élevé d’environ 3 centimètres, il s'arrête, forme une autre rosette de feuilles ordinaires, du centre desquelles sortent d’au- tres scapes florales ; la 3me année et les suivantes , ce fait se renouvelle, de sorte qu'enfin l'état hibernal de la plante consiste en une tige articulée et squameuse, dont chaque articulation est le résultat d’une croissance an- nuelle. Rien de cela ne paraît avoir été observé encore dans les jardins ; mais, Ce printemps, cette première période d’une végétation successive doit être complétée. Dans cette plante , et probablement dans d’autres espèces, l'ovaire est tanlôt tout à fait lisse, et Llantôt couvert de glandes. La figure 1 est la vue d’une fleur entière grossie; la figure 2, dont le calyce est retranché, montre la base de la corolle, les glandes qui en cou- ronnent l’orifice et le labelle avec un tubercule à sa base. Le S. Brownonianum est une des plantes vivaces les plus gracieuses d’une serre tempérée ; elle demande une terre sablonneuse, légère, composée principalement de terre de bruyères et d’une petite quantité de loam. Pen- dant l'hiver, il faut la tenir dans de petits vases sur la tablette d’une serre froide , où l’air et la lumière aient un libre accès, et leur ménager l’eau, qu'en été on devra leur donner abondamment. On la multiplie de semences. Linoz., Bot. Reg., 1842, t. 15. L'introduction de cette plante comme ornement de nos serres tempé- ées serait une bonne fortune pour nos horticulteurs. C. | D SOlidium brunonianum . V Lemond inn STANHOPÉE A CROCHETS. STANHOPE A UNCINATA, Drae. nn …….… .…. .….….….…"…—…——— ‘ Éryx. Voyez ci-dessus, t. 11, pl. 67. Famille des Orchidacées, $ tribu des Vandées. Gynandrie-Monandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide £#bid. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. S. : Pseudobulbis périformibus , obcompressis, 16-costatis; foliis oblongis, lanceolatis, utrinque acutis; labello medio constricto; epichilio #rilobato ; hy- pochilio carnoso saccato, fauce lobato ; cornibus lateralibus spiraliter contortis, apice truncatis incurvis; gynostemate arcualo, subclavato; marginibus parum dilatatis. Le pseudobulbe à 7 centim. de hauteur sur 4 de largeur, et 2 172 d'é- paisseur ; il est piriforme et relevé de seize côtes longitudinales, traçant conséquemment autant de sillons alternativement plus profonds; il est surmonté d’une feuille longue de plus de 33 centim., et large d’environ 8 ; elle est ovale-lancéolée, acuminée aux deux bouts, longuement pétiolée, à cinq nervures longitudinales qui se transforment sur la face inférieure en côles saillantes et presque aiguës. La hampe est pendante, cylindrico-an- guleuse, moins longue que la feuille, et terminée par une grappe de trois ou quatre fleurs très grandes, portées chacune sur un pédicelle cannelé; les écailles qui entourent cette hampe sont très amples, spathiformes, vé- siculeuses, lancéolées, pointues, striées, d’un fauve brunâtre clair, par- semées d’une mullitude de très petits points pourprés. Le périanthe est étalé, réfléchi, composé de trois sépales ou folioles extérieures , dont l’in- termédiaire, moins longue et moins large que les autres, a au delà de 5 centimètres d’étendue; elle est d’un blanc de crème, marquée jusqu'aux deux tiers, à partir de la base, de taches arrondies, irrégulièrement espa- cées , d’un pourpré blafard ; les folioles latérales sont connées base à base de la même manière, mais avec le bord interne seulement tacheté de pourpre ; les deux autres folioles du périanthe, que l’on considère comme des pétales, sont intérieures, un peu moïns longues et beaucoup plus étroites que les sépales; elles sont d’un blanc un peu plus pur, avec l’on- gle pourpré, et cinq ou six grandes taches contiguës , de la même couleur, qui s'étendent jusqu’au milieu ; un peu au dessus et vers les bords sont de chaque côté trois ou quatre taches plus petites, distinctes et parfai- tement rondes. Le labelle est libre ; sa base, ou hypochilie, est en forme de T. III. 55 2 sac, séparée de l’épichilie ou partie supérieure par un fort étranglement. Ce sac est épais, charnu, luisant, céreux, d’un blanc jaunâtre, lavé de pourpre vers le fond, qui est sphéroïde et replié en capuchon; la partie de l’orifice opposée au limbe est trilobée, et forme avec l’étranglement un si- aus large et profond ; de chaque côté s'élève en se contournant une longue corne arrondie, sinueuse, qui se dilate vers le haut, puis se rétrécit et se termine par un crochet brusquement coudé sur le lobe latéral du gynostè- me. L'hypochilie est épaisse, charnue, lisse et luisante, dilatée et relevée sur ses bords, avec le sommet trilobé et réfléchi; l’extrémité du lobe médian se prolonge en un pelit crochet recourbé. La colonne, ou gynosté- me, est comprimée, arrondie sur le dos, soudée à l’orifice de l’'hypochilie, faisant opposition avec ses lobes ; elle se relève en arc, se rétrécit au mi- lieu, puis se dilate vers son extrémité, qui se trouve en quelque sorte pin- cée entre les crochets repliés des cornes du labelle; cet organe est d’un blanc verdâtre, avec la moitié inférieure pointillée et striée de pourpre sur les deux faces. L’anthère, qui porte deux masses polliniques jaunes et piri- formes, est recouverte par une coiffe ou opercule en forme de casque, et se termine par un long bec aplati, ondulé , acuminé , et replié sur la face interne du gynostème , comme l’est sur le sternum le rostre des insectes hémiptères de la famille des Cimicides. Toutes les parties de la fleur exha- lent une odeur suave rappelant fortement celle de la vanille. Cette plante magnifique a été trouvée en 1839 , par M. Galeotti, sur les vieux chênes qui ,avec quelques autres arbres appartenant aux Laurinées, aux Méliacées, aux Ternstræmiacées, aux Symplocinées, aux Pipéracées, etc., constituent la haute végétation des forêts sombres et humides qui en- vironnent Jalapa au Mexique. Ces forêts sont élevées de mille mètres environ au dessus du niveau des mers , et la température moyenne qui y règne est de 20 à 21° Réaumur. La plante fleurit en juin, et ses fleurs sont attaquées par une grande cétoine verte, qui la détruit presqu’à l'instant même qu’elle s’épanouit. C’est le Torito, flor de los santos des Mexicains, qui cultivent plusieurs espèces de ce genre pour en orner les statues de leurs saints et jouir des parfums délicieux qu’exhalent leurs brillantes fleurs. | La Stanhopée à crochets fait partie de la belle et riche collection des MM. Vandermaelen , à Malembeck-Saint-Jean , près Bruxelles ; elle a fleuri pour la première fois, dans leurs serres, en septembre 1841. DRAPIEZ. Stanhopea uneinata SIPHOCAMPYLE A FEUILLES GLANDULEUSES. à SIPHOCAMPYLUS GLANDULOSUS. ÉryM. Zipwv, siphon; »œurÿos, courbe : allusion à la courbure de la corolle dans ces plantes, a Famille des Lobéliacées, tribu des Lobéliées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Siphocampylus, Pouc., P/. Bras. II, 104, t. 163-177. — Calyx fubo obconico, turbinato v. hemisphærico, cum ovario connato ; limbo supero, quinquefido. Corolla summo calycis tubo inserta , tubulosa ; tubo inlegro , incurvo v. rarius recto; limbi quinquefidi, bilabiati; laciniis subæqualibus v. duabus superiori- bus paulo longioribus. Stamina 5 , Cum corolla inserta; filamenta ef antheræ ; quarum duæ infericres vel omnes apice barbatæ v. mucronalæ , connala. Ovarium énferuwm , veritice breviler exsertum » biloculare ; ovula in placentis carnulosis, dissepimento utrinque longitudinaliter adnatis, plurima, anatro- pa. Stylus 2nelusus ; stigma exsertum, bilobum ; lobis divaricatis , orbiculatis. Capsula bilocularis, vertice exserto, loculicido-bivalvis. Semina plurima , minima, scrobiculata. Embryo in axi albuminis carnosi orthotropus; radicula umbilico proxima, centripeta. — Suffrutices (v. herbæ suffruticosæ) americani tropici ; foliis alternis vel opposilis, petiolatis, serratis ; floribus axillaribus ” solitariis , pedicellatis, rarius in racemum v. corymbum approximatis , ru- bris, Expuicu., Gen, PL., 3059. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. S. glandulosus. —Caule cylindrico, tortuoso, tomentoso ; foliis alternis, corda- to-lanceolatis, rugosis, crenulato-dentatis, margine glanduliferis, subtus to- Mmentosis ; floribus corynbosis, lobis inferioribus revolutis; corollæ tubo bass angulatim constricto ; calyce obsolete decies costato', inter costas 10-glanduli- fcro. — Nos. : Siphocampylus spicatus, Konrcz. ? —————— revolulus, Horrur. TT r'ugosus. Len (1). Hort. univ, IX, p. 311. CR ————————— , © (4) Nous avions }bien remarqué dans la monographie de Presl une Lobelia rugosa; et, sans nous li- ‘vrer à de plus amples recherches, nous avions appliqué le même nom spécifique (V. Hort. univ. L c. à la plante dont il s’agit : plante fort différente de celle de Presl, et qui d’ailleurs devait appartenir à un autre genre, Plus tard, nous étant aperçu que M. de Cändolle fils avait fait du Lobelia rugosa un Siphocampylus rugosus (Prod. NII, 399, p. post.), force nous est aujourd'hui de donner à notre plante une nouvelle dénomination, : SALE. 56 a 2 Cette jolie espèce de Siphocampylus est répandue dans quelques jardins sous le nom spécifique de S. spicatus Horrus. ? dénomination qu’on ne saurait lui conserver, puisque son inflorescence est corymbiforme. Elle existe également dans plusieurs(?) établissements anglais sous celui de S. revolutus, autre dénomination que nous aurions adoptée ici, malgré sa banalité (puisque la plupart des espèces de ce genre ont les lobes de la corolle enroulés), mais, selon toute probabilité, lespèce dont il s’agit n’a été décrite ni fiqurée encore sous ce dernier nom, que nous n’avons au reste remarqué que dans un seul catalogue horticole anglais. Le Siphocampylus glandulosus existe depuis l’année 1837 dans nos jardins, où il a été introduit du Mexique, avec quelques autres plantes et une foule considérable de Cactées, par un négociant français, M. Deschamps, établi autrefois dans ce pays. Nous ne savons pas qu’il ait fleuri en France avant l’année 1842 , et nous ignorons également quelles sont les personnes qui lui ont donné l’une le nom de spicatus, et l’autre celui de revolutus. C’est une plante suffrutiqueuse, subligneuse à la base, à tige cylindri- que, spiralement tortueuse, comme articulée, rameuse, obscurément pourprée dans sa jeunesse, et couverte d’une pubescence courte et blan- châtre; feuilles alternes , distantes, cordiformes -lancéolées , acuminées , rugueuses , crénelées-dentées , subglabres et d’un vert gai en dessus, 1o- menteuses, blanchâtres en dessous. Sur la face supérieure, les veines sont profondément enfoncées ; sur l’inférieure , elles sont anastomosées-rélicu- lées, très saillantes, chaque denticule du bord est proéminente et forme une sorte de glandule souvent nectarifère. Les fleurs , belles, nombreuses et assez amples , sont subhorizontales et disposées en corymbes terminaux; elles se distinguent principalement de celles des autres espèces du genre par l’étranglement quinquangulaire très prononcé de la base de la corolle; par leur calyce à dix côtes peu proémi- nentes , entre chacune desquelles, vers le sommet, est une glande proémi- nente et nectarifère? Elles sont d’un pourpre violacé plus ou moins pâle, selon l’âge et l’exposition, tirant sur le rouge de brique; les lacinies infé- rieures sont beaucoup plus pâles et comme blanchâtres ; pédicelles to- menteux , de moitié aussi longs que le tube de la corolle. Calyce obconique, légèrement étranglé vers le sommet, finement poilu, 10-costé, quinquéfide; lacinies linéaires, égales, réclinées ; tube de la corolle inséré au sommet du calyce, creusé de 5 fossettes et relevé par autant d’angles, puis forte- ment resserré vers sa partie inférieure, à l’endroit de linsertion du style, dont il embrasse la base (les cinq angles se prolongeant le long du tube, et marqués par une côte peu élevée, qui se termine à l’extrémité de chaque lobe); puis de nouveau resserré, mais légèrement, vers l’orifice, et s'ouvrant J en cinq lobes subégaux, linéaires-lancéolés, les deux supérieurs à peine plus longs, droits ou à peine réfléchis; les deux latéraux et l’inférieur plus larges, révolutés, d’une teinte beaucoup plus pâle que les deux supé- rieurs et que le reste de la corolle. Etamines soudées en un tube qui en- veloppe le style jusqu’au stigmate, lequel est à peine exsert ; anthères adnées ; les trois supérieures plus longues, et formant avec les deux inférieures plus courtes une sorte de bec ouvert, pourvu de longs cils, laissant à peine un Court passage au stigmatle, qui est bilobé , et dont chaque lobe est échancré- arrondi. Ovaire turbiné-pyramidal, biloculaire; ovules nombreux , hori- Zonlaux, en séries circulaires, fixées à deux placentaires centraux. Capsu- le... Graines. Ilest à présumer que le calyce est persistant, et que la corolle , formée de cinq pétales, distincts encore par les côtes un peu saillantes qui résultent de leur soudure en un long tube, reste long-temps marcescente jusqu’à la presque-maturité de la capsule; fait toutefois que nous n'avons pu vérifier, aucun des individus que nous avons examinés en fleurs n’ayant encore noué ses fruits. Jusqu'ici cette plante a été tenue en serre chaude, où on la cultivait en pois remplis de terreau de bruyères. 11 serait plus rationnel d’en user avec elle comme à l'égard de sa brillante congénère, le S. bicolor ; c'est-à-dire de la planter à l'air libre, dans un bon terrain , pendant toute la belle saison , et de la rentrer aux approches des gelées dans la serre tempérée. Elle paraît en effet très rustique, et, soumise à un tel régime, il est fort probable qu’elle fleurirait mieux, donnerait sans doute de bonnes graines, et végéterait beaucoup plus vigoureusement. En attendant on la propage aisément de boutures (1). Cu. LEMAIRE. EXPLICATION DES FIGURES ANALYTIQUES. Fig. 1. Une tige, comme port de la plante. —2. Calyce, et particulière- ment la corolle, entr’ouverts pour montrer la manière dont elle enveloppe la base du style. — 3. Ovaire coupé longitudinalement. — 4. Anthères. — 5. L’ovaire coupé horizontalement. (1) Les amateurs qui ne possèdent pas encore cette jolie espèce peuvent se la procurer à Paris, chez MM. Tuwaur, rue Saint-Maur, faubourg du Temple; Cezs, barrière du Maine; — En province, chez MM, Beaumanx, à Bolwillers; — En Belgique, chez M, Van Hourre, à Gand, que ob es! stlodonel-esrimont , 4118 (5: surrsel puats aol HALLE is } : fi : 3 bmuarimtt Re aErS) SM } dé, 1, PHi0 sn el 2 haup oi bi donne TE 5 #8] M: 2 : | aup 13,9 : 4 N sasbnturentl rm ; Foyers Drioty : DRE bal ABUrUUE NE où a of quo log moment mis ls ol Le Hot is ,eougaol nie DIT Dit à dcukas! Mu MED Tell emnôl 5h wviuog ir 110 Sd 2b 91108 out eHs09 | NE cpelto fo Y 10", 90 1 le Ip fan LE 8 lie Sane260 115100 A "pra solirro : YHAHSONC "! biaresyz quart sur ibnoms ges vin srl HSE fhols à 39810 | éorréluorin. she 19; KMSHEQS ‘4 prier sr: Sr rs butte sidi éFéop rer Jeÿ svlao of auf \, PUR kid ha: RE souies i us nu et 281 14 si00n9 dou Math BATIENR à. 2m Mbdeogrnn apre-grrot jet oi gnol œu u9 ubude ai RUE Pauvre 2n0d bip siolasues J121 Fblusqes gi ob srpleaupahe Monnaies ninoit ao abnicnbes étuvs auon eup eubivigui #b CHERS ati Sub 1 ‘sisi so fo {obnedeerrs me SA 8 Rang sis Il apte. app isen do'fr banoiteresk pere attirer ol vesrisi sb squier FR Rio 2h : régit SANT b8 »5 rikge 1 S odun09 SO — cnoronebneg eubiiior MO ru Staf, OU ais T5 Fons # LA qennssrios sf est 29dtog 25h Sp ne Ave onu fl ob Je ne Mobien lt omigèr feras States" 15", Girpilèns 255 1515 no iles conisrg anod ob s510b 2t1eu ShSEso AUS HrtrHoi oÙ9 Hp 9 sgfqou nf no Jnehasiie #4 nenitibhite ”{ eulq qWouséd jier | (D æiviuad ob À If MER. (4 amant 30° 7 FOR NS ire x L Le BABDITEIARA ERUBET SRG HONTE HLITXE | -néilunireg te soute EE Bol si 0 104 Sniñoe «sai Sou + do LU sqgqalovne aile sol Sxttsur ron 100Q enruo une .poron-el tn +. ; — endibon.s — fiémolanibiignol bysoo s1etO .L'— 'olyie sb sad, 4j, 4 Jnoigolsinostos dqwos rend NS ana RAT $ HuSONG as Horus onque nioi ska o7oous aug dmubtec où ip retiente 237 (}) | val ooairo M4 — ;o0bslé mb axdhasd out) jte pb msqdet 18 -nieS out or ÉtÉNE"e das £ cerruoï raŸ Jé md scpishoit cB— ;ueliviot écrasé , a. mx Siphocampylus rugosus A THUJA (1) A RAMEAUX FILIFORMES. THUJA FILIFORMIS. ÉrTyw. Altération du mot &ÿw, je sacrifie. On prétend que le bois de l'espèce commune servait aux anciens dans leurs sacrifices (à cause de l'odeur agréable qu’il exhale en brûlant ). Famille des Conifères, tribu des Cupressinées. Monœcie-Monadelphie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Thuja, L. — Flores in diversis ramis monorei. Masc. : Amenta ferminalia ovoidea minima. Stamina plurima nuda axi inserta ; filamenta excentrice pel- tata, laxe imbricata ; antheræ loculis quatuor, longitudinaliter dehiscentibus, margini inferiori subtus insertis. Fe. : Amenta terminalia depressiuscula minima. Squamæ quadrifariam imbricatæ, patentes. Ovula ad basim squama- rum gemina sessilia erecta orthotropa lagenæformia, apice pertusa. Strobi- lus e squamis imbricatis sub. apice retorto mucronatis , lignescentibus , pri- mu clausis, mox patulis. Semina sub squamis 2, e basi erecta; testa ossea vel membranacea, utrinque in alam angustam producta. Embryo in axi albu- minis carnosi antitropus, ejusdem longitudine ; cotyledonibus 2 oblongis, radicula eylindrica supera. — Arbores sempervirentes, in Asia et America boreali obviæ; ramis compressis; foliis minimis, dense plurifariam imbriea- tis ; gemmis nudis. In Expuicu. Gen. PL., 1790, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. T. filiformis, Lonnic. — Ramis pendulis filiformibus teretibus, apice tetra- gonis ; foliis acutis patulis ; strobilis subrotundis , squamis 4 obtuse mucrona- tis recurvis, exlerioribus monospermis, interioribus effœtis ; seminibus apteris. On croit généralement que cette plante rare est la même que lespèce figurée par M. Lanibert sous le nom de Thuja pendula, et, d’après tous les auteurs qui ont écrit sur les Conifères, ces deux plantes doivent être réu- nies. J'avoue que je ne partage pas cette opinion. Il est évident que le fruit du T, pendula est quaire fois plus gros que celui de l’espèce dont il s’agit; qu’il a six écailles, et non quatre; qu'il est à peine mucroné, tandis que dans notre plante le fruit n’a constamment que quatre écailles, et qu’elles portent un mucron presque aussi long qu’elles-mêmes. Certes, une différence de cette sorte est trop importante pour être négligée, et ne peut guère être considérée comme accidentelle. J'adopte donc cette espèce sous le nom que lui ont imposé MM. Loddiges. (1) Ou Thuya ! 3. ÎLE 57 2 C’est un bel arbre lout à fait rustique, dont les longs et grêles rameaux retombent en saule pleureur. Le plus bel individu de cette espèce, en An- gleterre, et peut-être en Europe, existe dans le jardin de Kew. Il a aujour- d’hui près de 4 mètres de hauteur, et a depuis bien des années supporté nos hivers sans en souffrir. La plante du jardin de Kew est certainement la même que celle qui existe dans le jardin botanique de Chelsea, où on la rentre en hiver dans la serre tempérée ; circonstance qui fait que les bran- ches et les jeunes rameaux de celle-ci sont plus allongés et plus grêles que ceux de la nôtre; mais les jeunes boutures qu’on en fait n’offrent aucune différence sensible avec celles de cette dernière. On est vraiment surpris que ce bel arbre, toujours vert, introduit depuis si long-temps, ne soit pas plus connu dans les collections, surtout puisqu'il prend si facilement de boutures coupées sur les branches âgées de 2 ou 3 ans, et faites de bonne heure en automne, puis traitées comme celle des autres Conifères. L'arbre de Chelsea appartint originairement à MM. Loddiges, qui le don- nèrent à M. Lambert, et ce dernier en fit don au jardin botanique de cette ville. Il est très distinct du J'uniperus pendula des collections du continent : plante dont le port est très semblable, mais dont les rameaux sont beau- coup plus courts. M. Loudon rapporte que M. Smith, directeur du jardin botanique de Kew, l’informa que l'arbre qui existe dans ce jardin rapporta en 1835 des fruits tout à fait semblables à ceux d’un Genévrier ; pour moi, je ne me suis pas aperçu d’une telle ressemblance. Ce fruit est absolument le même que ceux des Thujas , et la seule différence qu'on puisse y remarquer con- siste en ce que les graines ne sont point ailées; le Thuja de la Chine porte une aile si minime, qu’elle ne peut compter pour telle. La figure ci-contre a été faite d’après l'individu du jardin de la société royale d'horticulture. Lnoz., Bot. Reg., 1842, t. 20. qe rs à Thuya filiformis. VW. Rémond imp DUT C TAN SAT GILIBERTIE A FEUILLES PALMÉES. GILIBERTIA PALMATA. Érym, J.-E, Gilibert, botaniste français de la fin du XVIII: siècle, 2 ———————— Famille des Araliacéces. Pentandrie -Décandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Gilibertia, R. et P. Prodr. 50,t. 8; F1. peruv. IX, 75,t. 812; non Guer. — Calycis margo ultra ovarium productus , integer. Petala 5-10. Sta- mina {ot quot petala, tis alterna. Ovarium 5 - 10 - /oculare , superne disco lato coronatum. Stylus brevis, crassus, conicus aut pyramidatus, constans stylis 5-10 concretis , apice junioribus, erecto-conniventibus, demum paulo divergentibus. Fructus earnosus. — Frutices aut arbusculæ. Folia varia. Flores wmbellati aut racemoso-paniculati. — DC., Prod. IV, 255. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. . G. palmata, DC., /. ce. — Foliis amplissimis, cordato-palmatis, 5-7-lobatis, serralis, supra glabris , sublus ad nervos ferrugineo-pubescentibus ; petiolo longissimo , aculeato, glabro; floribus in wmbellam compositam aggregatis, virescentibus ; rhachi tomento lanato ferrugineo operta; ramificationibus ad apicem glabris. — Nos. Gastonia palmata, Roxs., Catal, 33; Liz, Bot. Reg., t. 894, et Horru.. Arbrisseau indigène dans les Indes-Orientales, aux environs de Chitta- gong, où le découvrit le docteur Roxburgh. Malgré d’assez nombreuses différences génériques et spécifiques , nous avons rapporté celle espèce au G. palmata de l’auteur anglais, suivant en eela le sentiment de M. Ad. Brongniart, qui, l'ayant vue fleurir dans les serres du Jardin des Plantes, fit changer l'étiquette où était inscrit le nom dé Gastonia palmata , dénomination sous laquelle l'individu avait été don- né au Muséum, pour y substituer celle de Gilibertia palmata. Nous don- nons ci-contre une belle et exacte figure (1) de celte plante, remarquable non sans doute par l'éclat de ses fleurs, mais par l'élégance de son port , l'ampleur et la beauté du feuillage qui en couronne la tige à l'instar des palmiers. Ces avantages incontestables , outre sa rareté et la facilité de sa culture , lui assurent une place dans une collection de plantes de choix. On n’a pu jusqu'ici en obtenir de graines , et on ne l’a multipliée que des rares rejetons qu’elle produit après qu'on lui a coupé la tête. (1) La figure du Botanical Register est extrêmement inexacte, Ainsi, par exemple, au lieu du disque plan et rayonné qu'on remarque dans cette fleur, le dessinateur anglais a représenté un objet turbiné, mamelonné au sommet , et qui n’a"aueun rapport avec la nature, Tr. D. 58 Oo 2 Nous laisserons au lecteur la tâche facile de discerner les différences caractéristiques que nous avons signalées, et qui néanmoins n’ont point assez d'importance pour faire de cette espèce un genre distinct, bien qu’il faille réellement, à cause d’elles, modifier plus tard la diagnose générique donnée jusqu'ici par les auteurs systématiques. Voici une description som- maire, mais exacte, du Gilibertia palmata. Tige droite, simple? portant obscurément les cicatrices des anciens pé- tioles, et quelques aiguillons déformés, mais assez forts et distincts vers le sommet de la plante ; feuilles terminales très amples , 5-7-palmatilobées , coriaces, épaisses, cordiformes-échancrées à la base ; lobes ovales-lancéolés, aigus, dentés en scie, d’un vert gai supérieurement, plus pâle inférieure- ment; nervures très saillantes, très fortes, revêtues en dessous d’une pubescence courte, comme drapée, ferrugineuse; pétioles très longs, fai- blement arqués, glabres , seulement un peu tomenteux vers la base ; et là, dilatés, renflés, comme engaînants, couverts dans la longueur d’aiguillons épars , courts, subulés, rougeâtres, rappelant assez bien, sauf la courbure, ceux des rosiers du Bengale. Ombelle composée, très ample, très ramifiée, terminale; rhachis ou pédoncule principal élargi à la base, couvert jus- que près du sommet, ainsi que la base des ramifications premières, d’un duvet épais , formé de poils courts , laineux et enchevêtrés ; à chaque ra- mification , soit en dessus, soit de côté , est une sorte de bractée ou plutôt d’involucelle subspinescent, tomenteux , d’une forme peu distincte ; om- bellules nombreuses, divariquées, multiflores (15-20 fleurs ). Calyce tur- biné , ponctué, à limbe extrêmement court, mais assez distinct, divisé en 5-6 dents très petites , d’un pourpre obscur; pétales 5, rarement 6, ovales- lancéolés, étalés , à peine réfléchis, épais, ponctués , glandulifères sur les bords en dessous ; étamines 5-7, opposées aux pétales ou alternant avec eux, et affectant souvent ces deux situations dans la même fleur, insérées en dessous du disque; disque large, plan , légèrement creusé en dessus de 10-12 fossettes glandulifères-visqueuses, disposées en rayons autour du style, et répondant aux loges de l’ovaire ? Style nul ; stigmates 5-10, soudés en un seul de forme conique ou pyramidale, et à peine divergents lors du déclin de la fleur. Ovaire 5-10-loculaire (ovules ? [1]). (4) Cette lacune sera remplie lors de la prochaine floraison de l'individu que nous décrivons; ce qui nous fournira l’occasion de donner les figures etune analyse complète de la fleur, et par contre une ca- ractéristique modifiée de ce genre curieux ; analyse que nous aurions insérée ici si nous eussions connu les différences génériques et spécifiques que présentait notre plante avec la diagnose des auteurs, lors- que nous en fimes la description, c Cu. Lemaire. nn 0 —— F4 Le" à pc Nestes) bi dE GES CI L d … pale D CTI A LA st re rat" : 1 ‘ 3 o hf X L « ‘ + a 4 L2 Ps # # LA . k 2 F Re | Ÿ ; $ L 0 À : . 1, #5 [l _ \ y + ; L.s _ , z . . l 4 G 1 - , * % MORE à N Le RD . . : k PRES. ob) »Y à DOME TES ‘ lé 27 * mn 4 l NE À 148 POLE : 374 Fr pa ver _ ls Le t: LE = A “ L NS L se 1.1 ? « ’ Re à Mit A s d  4 E- nl LE x 6% MONET ETS AE ET id MAR pe LE RUE Le ? D NT LPC LAN TT RNA f Si PET TA PLAN ES RON Se Bu hu A : 24 à Me * Re: san Si TE Li NE ü UE SAR x 8 TN EE pentes: bte épi! é … LE AS fr PAP AT MES SRE Gun à LR FOR Fée Fe AA DR Ut - MCE , DM À FLY FREE + MOEMRNT Poe SDS L si Er ES RE Sc AL RS 5. + shoes vs" HP T,S gaie, PARENTS. nf CAGENE D 6bet Po Dig et ARS PAT not 28 Vs 2 AT TIM RM Hi Re dite. esp die sacs Monbsed ei au match es TT UN DL FRE Eat ce, mn 2 rallier Lg Dares veus (ET biais hé tocinties meatthr À dir ds Let 02 rire RAR | plu kde sont A gs dt pee ver dc cms 0.7 a À 4 {OR rietrinte, ER RES +1. HU retra Set s: ue in DU ox où got ous Red PME Jui di di CA ou or ma - DA sed es € 64 Here tir à "A RÉEET PRIS Dre Hal nf «4 D Persan] ds-ne0 APR Di és pa 8 ratue L'ibisiiobf pus done : Ÿ Mn du tes ? 1. PPEMENANE dé PRE re TOR DAS DRE MSA EAP rem à acte a A ÿ set: Né ur Ve TF7 y gi ri, Ne Ta ‘a RAS : AUX \ A CRC. a 0 MISE 70 æ ste Bu D RS UE | | ? | Gihbert à È ÿ DR 0) 2 Le Fe ni LE a re à è “AR ce PNR EE op AN ag Fe M Fait ter Li ie tue, Fc gas et \ GR Ce ST jade La ed à ++ be M PP de 1e fatau hs me De PT M de FA br bel le SAIT ANR) # x, ; x] x 1 v PE TP et F [ HIPPÉASTRE DE MOREL. HIPPEASTRUM (Amaryllis) MORELIANUM. Érym. Voyez t, II, p. 37. Famille des Amaryllidacées, tribu des Amaryllidées. Hexandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Vide shidem. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. : H. Foliis (6) elongato-ovatis, basi angustatis et plicatis, superne expansis , striatis, nervo medio subtus valde incrassato et prominenti, postfloralibus ; spatha usque ad basim bifida , viridi ; floribus maximis , miniatis, tenuissime purpureo-venatis ; lacinia unaquaque macula viridi longa medio notata ; an- theris maximis , violaceis, medio affixis, vosaetsiéhuss stylo longiore; stigmate subtrifido. — Nos. Nous sommes redevable de la connaissance de cette belle plante à l'obligeante communication que nous en a faite M. Morel, zélé collecteur de plantes, pour le compte duquel M. Linden explore en ce moment le Bré- sil, et nous la lui avons dédiée par reconnaissance. C’est à ces deux mes- sieurs que nos jardins sont redevables de l’introduction d’une foule de plan- Les précieuses, et particulièrement d'Orchidées. L’Amaryllidée dont il est question provient d’un des envois de M. Lin- den; elle a fleuri chez M. Morel en 1841, et c’est d’après l'individu qu’il a bien voulu nous envoyer que nous avons fait exécuter la figure ci-contre. Chacun sait aujourd’hui qu’il est presque impossible de déterminer spé- cifiquement une espèce d'Amaryllis, par cette raison surtout qu’il n’en existe pas de collection spéciale, du moins en France, et que l’on en ren- contre un grand nombre, éparses çà et là dans tel ou tel jardin, le plus souvent sans nom, et, ou espèces dislinctes, ou variétés naturellement ob- tenues du pays , ou hybrides résultant d’un croisement artificiel dû à l’in- dustrie des horticulteurs. Ces dernières surtout sont extrêmement répan- dues en Belgique et en Angleterre, où les fleuristes se font un mérite par- ticulier de ces mariages adultérins. Quant à l’Amaryllis dont il s’agit, elle est bien certainement une plante normale; mais est-elle nouvelle ou n'est-elle qu’une variété naturelle, c’est ce qu'il nous est impossible de décider, empêché que nous sommes de la comparer avec toutes celles connues, Quoi qu’il en soit, elle appartient T. IL, 59 2 bien réellement au sous-genre Hippeastrum d’'Herbert, selon les caractères que cet auteur lui a assignés dans son ouvrage sur les Amaryllidacées. Le bulbe en est oblong, assez gros, vert; les feuilles, au nombre de six (dans l'individu examiné), sont allongées-elliptiques, très rétrécies, canali- culées et comme engaïînantes à la base, membranacées aux bords, assez fortement striées, d’un vert gai en dessus, plus pâle en dessous, où la nervure médiane est très renflée et fortement saillante , longues de 45 cen- timètres sur 4 et demi de largeur ; scape subcylindrique, creuse, haute de 50 centimètres, biflore seulement? spathe bifide jusqu’à l'insertion, d’un vert gai et persistant long-temps ainsi, beaucoup plus longue que les pédi- celles; ceux-ci assez courts; ovaire court , subtrigone; fleurs très grandes, étalées au limbe en étoile; tube court, fermé à la gorge par un appendice annulaire, obconique, d’un blanc verdâtre, formé de squames renflées ; lacinies subégales, ovales -elliptiques, acuminées; les trois extérieures à pointes vertes ; toutes d’un rouge de minium brillant, très finement vei- nées de pourpre, et dont le milieu, de la base de l’appendice jusqu’à la moitié de la hauteur, est occupé par une bande verie de forme pyrami- dale. Etamines déclinées, à filaments d’un rose légèrement violacé, ainsi que le style, qui est plus long et subtrifide au sommet; anthères très gran- des, versatiles, d’un violet gai, fixées par leur milieu. Ch. LEMAIRE, me me Maubert pinx Amaryllis (Hippeastrum) Morelliana . dog Purerit GASTROCHILE TRÈS ÉLÉGANT. GASTROCHILUS PULCHERRIMUS (1). Éryu, Täorip, ventre; xe0os, lèvre : allusion au renflement du labelle, Famille des Zingibéracées , tribu des Alpiniées. Monandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Gastrochilus, Waruicu. (P1. asiat. rar. I, 99, t. 24). — Calyx tubulosus, hinc fissus. Corollæ tubus elongatus , filiformis ; limbi laciniæ exteriores œquales, patentes, interiores laterales latiores , basi cum filamento in tubum conna- tæ ; labellum maximum , saccatum. Filamentum Zineare, ultra antheræ mu- ticæ loculos connectivo longiores haud productum. Ovarium inferum , trilocu- lare ; ovula in loculorum angulo centrali plurima, horizontalia, anatropa. Stylus fliformis ; stigma capitato-convezum. Capsula..…. — Herbæ indicæ, a- caules vel caulescentes, radice repente vel fibroso-ramosa, tuberibus subsessilibus fasciculatis spica radicali vel terminali imbricata ; floribus nutantibus. Envuicr,, Gen, Pl, 1634, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. G. pulcherrimus, foliis lanceolatis, subsessilibus ; spica terminal, secunda ; tubo corollæ incluso. — Wau., L, ce. Cette plante est originaire de Rangoon, dans les Indes - Orientales, où elle fleurit en août. Les individus que M. Wallich a bien voulu envoyer à notre Jardin royal de botanique (Kew) fleurissent à la même époque. Les fleurs en sont très belles, très gracieuses, et semblent, au premier aspect, ap- partenir à quelque espèce d'Orchidacées.Mais la plante en question est bien une Scitaminée (Zingibéracée), et est voisine, comme l’observe avec raison le docteur Wallich , d’un côté de l'Alpinia et de l’autre du Kæmpferia. Elle se rapproche de la première par son port et son anthère nue; de la secon- de, en ayant les lobes du périanthe disposés sur deux rangs alternes. Elle exige la serre chaude, et paraît aimer le même traitement que celui dont on use envers les Orchidées. DESCRIPTION. Racine rampante, charnue, émettant , outre des tiges feuillées, des tu- oo (4) C’est sans doute par erreur typographique qu'on lit dans les deux ouvrages pulcherrima, 80- lécisme contraire même à l’étymologie, T. II. 60 2 bercules arrondis, marqués d’anneaux circulaires. Tiges de 30 à 45 centi- mètres de hauteur, enveloppées d’écailles vers le bas, et supérieurement par les feuilles , lesquelles sont engaînantes et auriculées à la base. Feuilles de 12 à 15 centim. de long, largement lancéolées, acuminées, pâles en dessous , et là pourvues d’une côte médiane proéminente. Veines obliques. Épi floral s’élevant de l’aisselle des feuilles supérieures , et formé d'’écailles ou de bractées imbriquées, serrées, lancéolées, distiques, vertes, des- quelles sortent les fleurs , au nombre de trois ou quatre à la fois, et qui continuent d’apparaître ainsi pendant un espace de temps considérable. Calyce tubulé, fendu sur le côté supérieur, et obtusément tridenté. Corolle blanche, ou de couleur de crème, dont le plus ample segment orné d’une large et riche tache d'un pourpre sanguin marqué de deux lignes blanches; tube grêle, notablement courbé au sommet ; limbe pendant, 6-fide; les lacinies conniventes, sur deux rangs, dont l'extérieur formé de trois segments égaux, oblongs, linéaires, opprimés; l’intérieur de trois seg- ments inégaux, dont deux courts, et l’inférieur, ou labelle ample, conca- ve , enroulé à la base, et croissant alors avec l’élamine. Anthère large, ob- longue. Ovaire oblong. Style aussi long que l'anthère, Stigmate convexe, dépassant un peu cette dernière. Hooker, Bot. mag., t. 3930. EXPLICATION DES FIGURES. Fig. 1. Fleur dont le labelle et les trois segments extérieurs de la corolle ont été enlevés. — Fig. 2. Vue intérieure de la même, du côté supérieur. — Fig. 3. Ovaire et calyce. — Figures grossies. Gastrochilus pulcherrimus . PAULOWNIE DE L'IMPÉRATRICE. PAULOWNIA IMPERIALIS. EEEEEE————_—_—_—_—_—_ Éryw. Dédicace à S. A. IL et R. Anna Paulowna , Princesse héréditaire des Pays-Bas. Famille des Scrophulariacées , tribu des Digitalées. Tétrandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Paulownia, Ses. et Zucc., F1. Jap., 25, t. 10. — Calyx coriaceus, campanu- latus , quinquefidus. Corolla Aypogyna infundibuliformi-campanulata ; imbo quinquefido , bilabiato ; laciniis subæqualibus. Stamina 4, corollæ tubo inserta, inclusa ; antheræ biloculares, loculis divaricatis. Ovarium biloculare ; placen- tis Zinea dorsali dissepimento utrinque insertis, multiovulatis. Stylus simplex; stigma éruncatum. Capsula ovata lignosa bilocularis septicide bivalvis. Semina plurima parva, costis cristatis, margine in alam membranaceam , pellucidam, apice emarginato-excisam expanso. — Envucu., Gen. pl, 3916. — Arbor, species unica, de qua infra amplius disseritur ! CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. P. imperialis, Ses. et Zucc. — Arborea, foliis e basi cordato-ovatis acutis indivisis vel trilobis integerrimis, subtus molliter villosis;floribus paniculatis, calycibus dense ferrugineo-tomentosis. — Iid., Ze. Bignonia tomentosa , Tuuns. ; — Incarvillæa tomentosa, Spa. C'est à M. le comte de Cussy que l’on est redevable de l'introduction en France de quelques graines de ce magnifique végétal , et anecdote qui y donna lieu mérite d’être connue. Un Capitaine anglais, ayant, dans un voyage, reçu quelques services du comte, le pressait, pour lui témoigner sa reconnaissance, de choisir parmi les objets qu’il rapportait ceux qui pourraient lui être agréables. M. de Cussy, après s’être fait beaucoup prier, accepta enfin plusieurs petits vases japonais remplis de graines. Celles-ci, confiées aux soins de M. Neumann, habile directeur des serres chaudes au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, et à qui nous devons ces renseignements, donnèrent naissance à une seule plante, le végétal qui fait le sujet de cet article. C’est un arbre qui a fait quelque bruit dans ces derniers temps parmi le monde horticole , et qui certes n’est pas au dessous de sa réputation. Si, en effet, une hauteur moyenne, un ample et beau feuillage, de grandes et de nombreuses fleurs d’un coloris frais et agréable, d’une odeur assez suave, la rusticité, la résistance à nos hivers, la multiplication facile et la culture sans aucun soin, peuvent faire dire d’un arbre qu’il est intéres- LT: UE, 61 2 sant, qu’il est beau, le P. imperialis, hâtons-nous de le dire , possède tous ces précieux avantages, et sa destinée sera de beaucoup supérieure à celle du Catalpa syringæfolia , arbre dont il est fort voisin (par son port et quel- ques caractères particuliers), et qui eut une si grande vogue chez nos pè- res. Quelques légères différences (1) que nous avons remarquées entre la figure du Paulownia imperialis donnée par les auteurs de la Flore du Japon et l’espèce dont il s’agit; étudiée et figurée sur le vivant, ne nous ont pas empêché de regarder ces deux plantes comme complètement identi- ques. | Mais si la distinction de notre espèce ne nous a pas offert de difficultés, il n’en a pas été ainsi quant à la question de savoir à laquelle des deux fa- milles, des Scrophulariacées ou des Bignoniacées, nous devions la rap- porter. En effet, les limites caractérisques qui séparent ces deux ordres sont tellement vagues, qu’à l'exception de la présence d’un albumen dans les premières, et d’un anneau charnu ceignant l'ovaire dans les secondes, on pourrail pour ainsi dire réunir ces deux familles. C’est donc Pabsence de lun et la présence de celui-là seulement qui nous ont déterminé à suivre l’exemple de MM. Siebolt et Zuccarini en pla- çant le Paulownia imperialis parmi les Scrophulariacées, dont le port (c’est le seul arbre proprement dit de la famille), la forme des fleurs, l'insertion didyname de ses étamines, et quelques autres caractères moins impor- tants, l’éloignent au premier aspect. Le fruit qu'a bien voulu nous communiquer M. Neumann, ct dont nous ne parlons ici que pour compléter la description qu’en donnent les auteurs de la Flore du Japon, est une capsule subligneuse, ovoïde-acumi- née, mucronée, à peu près de la grosseur d’un œuf de pigeon, et couverte de pelits tubereules visqueux qui la rendent rugueuse au toucher. Ces graines, qui rappellent exactement par leur forme et leur pelit volume celles de l'Eccremocarpus scaber, sont ascendantes et fort nombreuses. Nous allons maintenant laisser parler les auteurs en répétant texrtuelle- ment ici la diagnose qu'ils ont donnée de cette plante dans leur magnifique ouvrage sur les plantes du Japon (/. c.). « Le Kiri (Paulownia imperialis) est un des plus magnifiques végétaux du Japon. Son tronc, dont le diamètre est de 2 à 3 pieds, s'élève jusqu’à une hauteur de 30 à 40 pieds. Il se divise cn branches peu nombreuses, mais fortes, en angles droits formant une vaste couronne. Les larges feuilles sont opposées, pétiolées , échancrées en cœur à la base, ovales et (1) Dans la figure de la Flore du Japon, les fleurs sont plus petites, roses, et présentent intérieu- rement plusieurs séries de points, Le tube en paraît lisse; mais les bords des lacinies en sont ciliés, 5 parfaitement entières, ou découpées en 3 lobes inésaux, dont celui du milieu est le plus long ; pointues , et couvertes d'un duvet blanchâtre. Ses belles fleurs odorantes poussent dès le commencement du mois d'avril, après que les feuilles se sont développées. Elles sont disposées en vastes grappes composées, et rappellent par cela l'idée de notre marron d'Inde, comme elles ressemblent par leur figure, leur grandeur et couleur, au Digitalis purpurea. Les eapsules qui en naissent fleurissent en autonme, vers la chute des feuilles , et contiennent une grande quantité de petites graines garnies d’une aile membraneuse et transparente. » L'arbre se trouve le plus communément dans les contrées les plus méridionales du Japon, où il prospère dans les vallées et aux penchants des collines exposées aux ardeurs du soleil. Sa croissance est si rapide, que des rejets de 3 pieds de longueur plantés dans le Jardin botanique de Décima s’élevèrent la première année à une hauteur de 10 à 15 pieds, el qu'après trois ans le diamètre de leur tige se trouva de 4 à 5 pouces. » CHARACTER DIFFERENTIALIS, —Calyx hypogynus, gamosepalus, campanulatus, 5-fidus, laciniis subæqualibus, coriaceo-incrassatus, persistens, æstivatione imbricativa, lacinia superiore reliquas obtegente. Corolla Aypogyna gamope- tala campanulato-tubulosa, 5-fida, subbilabiata , laciniis patentibus rotun- datis, æstivatione imbricativa. Stamina quatuor imo corollæ tubo affixa, inter se libera didynama, absque rudimento summi quinti. Antheræ bilobæ imber- bes liberæ A-loculares. Pollen ellipticum trisuleatum. Ovarium superum libe- rum biloculare, loculis multiovulatis ; ovula pluriseriata in placenta crassa medio dissepimenti dorso affixa. Stylus simplex cylindricus; stigmate trunca- to. Capsula basi calyce persistenti cincta, ovata acuta, cartilagineo-indurata , bilocularis, bivalvis, valvulis septicidis, loculis polyspermis. Semina in pla- centa crassa medio dorso dissepimenti affixa imbricatim multiseriata, erecta parva ; testa membranacea longitudinaliter sulcata, margine in alam subor- bicularem apice emarginato-incisam pellucidam, totum semenambientem ex- tensa ; tunica iuterior Lestæ adnata. Albumen carnosum embryonem includens. Embryo axilis erectus ; cotyledonibus parvis obtusis plane sibi impositis ; radi- cula cylindrica obtusa. » Havrrus. — Unica species huc usque cognila arbor est pulcherrima, ramis horizontulibus tortuosis; foliis decussatim opposilis (1) petiolatis subtrilobis (1) M. Neumann nous a aflirmé avoir remarqué des individus chez lesquels un certain nombre de feuilles étaient ternées-verticillées; l’un d'eux, entre autres, les portait toutes ainsi, Une différence assez importante, outre celles que nous avons signalées entre les deux plantes comparées, c’est que les feuilles des individus que nous avons observés n'étaient pas seulement trilobées, mais même 5-7-lobées, ou plutôt comme anguleuses pendant la jeunesse; ces angles s’oblitèrent et disparaissent presque complètement avec l’âge, 4 integerrimis exstipulatis deciduis; floribus coætaneis paniculatis, seminibus ala membranacea cinctis. » Srario er Hasirario. — /n hortis ad vias publicas , et per totum imperium japonicum frequenter decori colitur, sponte nascens in australioribus, tantum provineiis locis apricis occurrit. » AFFINITATES. — Genus proximum Lophospermo, Don, et Rhodochitoni, Zucc. ; ab utroque ex his recedit calyce coriaceo incrassato, stigmate simplici trun- cato, capsula regulariter in valvas duas septicidas dehiscentes. » Cu. LEMAIRE. Paulownia imperialis . VARIÉTÉS DIVERSES DE CALCÉOLAIRES. un————— ETy, Calceolaria est un diminutif du mot latin Calceolus, qui vient lui-même de €; alceus, soulier, Il fait allusion à la forme de la corolle chez ces plantes, Famille des Scrophulariacées, type de la tribu des Calcéolariées (1). Diandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Calceolaria, Fexizz. — Calyx 4-partitus , lacinïüis œqualibus v. postica latiore. Corolla Aypogyna , tubo brevissimo ; limbi bilabiati labio superiore abbreviato, truncato-rotundato, integro, inferiore maximo porrecto calceiformi concavo. Stamina 2, corollæ tubo inserta , vix inserta ; antheræ biloculares, loculis di- varicatis, allero sæpius sterili. Ovarium biloculare, placentis dissepimento utriique insertis mulliovulatis. Stylus simplezx ; stigma acutiusculum. Capsula ovato-conica bilocularis septicide bivalvis ; valvis bifidis ; placentis transversim oblongis dissepimento insertis. Semina plurima slriata. — Herbæ, suffrutices v. frutices, in Peruvia et Chili indigeni, acaules vel caulescentes ; foliis oppositis y. ternatis, rarissime alternatis integerrimis dentatis crenatis v. serratis nunc pin- natipartitis v. pinnatis ; pedunculis 1-multifloris alaribus axillaribus v. termina- libus, corymbosis ; corollis flavis v. luteis, rarius albis v. purpurascentibus. Expzicn,, Gen. PL, 3852. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Varictates hybride e speciebus pluribus impregnatione mutua enatæ. Qui eût dit, en 1773 et 1777, en voyant les deux chétives plantes dont l'une (C. pinnata) avait servi au P. Feuillée, en 1714, pour établir le genre; qui eût dit, même en 1823, où plusieurs nouvelles espèces furent introduites, que ce genre compterait aujourd’hui de si brillants représentants? Et qu'il y a loin encore des premiers produits obtenus de semis par les cultivateurs anglais et français à ceux que nous ont présentés dans ces derniers temps quelques heureux cultivateurs ? Mais tout cela s’efface devant les magnifi- ques variétés dont nous offrons ci - contre un échantillon colorié aux ama_ teurs de ce beau genre. (1) Tribu que nous proposons pour renfermer ce seul genre, chez lequel la forme de la corolle s'éloigne trop de celle des genres voisins pour la laisser parmi les J’erbascées, auxquelles on la réu- nissait jusqu'ici. L'opportunité de cette innovation, qu'il est inutile de justifier plus longement dans celte note, en l'étayant sur d’autres caractères différentiels aussi tranchés, ne sera, nous le pensons du moins, conlestée par personne, 2..-HiI. 62 2 Toutes proviennent de la collection de M. Van Houtte, habile et zélé horticulteur de Gand (Belgique), et ont été choisies par lui sur plusieurs milliers d’autres obtenues également de semis , et toutes plus belles les unes que les autres. Il en a fait dessiner les plus remarquables par un artiste spécialement attaché à son vaste et riche établissement. Malheureu- sement, ébloui lui-même , nous écrit-il, par la magnificence florale que déployait cette foule innombrable de Calcéolaires , il les a choisies au ha- sard pour les faire peindre et ne les a pas marquées ; négligence dont nous avons été le premier àle blâmer. Toutefois, les amateurs peuvent s’adres- ser à lui-de confiance; il ne saurait leur envoyer rien au dessous des échantillons ci-contre, et nous leur rappellerons à cet égard que tous les jurys des nombreuses sociétés d’horticulture belges ont, à l'unanimité, accordé aux Calcéolaires de M. Van Houtte les premiers prix destinés à ce genre de culture. Les cultivateurs n’ignorent pas que, sous le climat de Paris, ces jolies plantes sont assez délicates, qu’elles exigent quelques soins, mais qu’el- les les en dédommageront bien par l'abondance et la beauté de leurs fleurs. Ainsi, en été, par exemple, les Calcéolaires, dont le feuillage est mou et cotonneux, veulent une vive lumière sans être exposées directement aux rayons du soleil. Craignant à la fois l'humidité et la sécheresse , elles exi- gent un sol qui tienne le milieu entre ces deux extrêmes , et ce sol peut être une terre de bruyères pure ou mélangée d’un peu de terre franche, et enrichie de quelque engrais puissant, mais admis en petite quantité. En hiver, elles aiment, lorsqu'on les cultive en pots, à être placées très près des vitres, et protégées seulement contre la gelée. Mais c’est surtout sous châssis et en pleine terre qu’elles déploient toutes les splendeurs de leur singulière inflorescence. C.L. Varrotés diverses de UCalcéolaires. LA ee” AE TE (0 Dahast tes ie RENE \ Dr L à BÉGONIE A FEUILLES PELTÉES. BEGONIA PELTATA. {Éryw, Voyez ci-dessus , folio 46, Type et genre unique de la famille des Bégoniacées. Monœæcie-Polyandrie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Voyez ci-dessus , ibidem. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. B. peltata , O. et Diér. — Caule simplici tomentoso; foliis semi-peltatis obli- que ovatis repando-crenatis carnosis tomentosis; cymis longissime peduneu- latis dichotomis ; perigonio masculo tetraphyllo, phyllis duobus minimis ; peri- gonio femineo #riphyllo (1), phyllo unico minimo ; capsulæ alis subæqualibus, duabus paullo majoribus acutangulis, tertia obtusangula margine uni- vel pauci-crenata. Allg. gart, zeit., 20 feb, 4841. Begonia Brongniartis, Le. mnisc. En même temps que M. Ad. Brongniart appliquait, dans le Jardin des Plantes de Paris, le nom spécifique de peltata au Begonia qui nous occupe, il était publié sous le même nom à Berlin par MM. Otto et Dietrich (L. c.). Nous n’hésitons pas en effet, malgré quelques différences fort légères et très probablement individuelles, et ainsi que l’avait déjà pensé M. Bron- gniart, à regarder l'espèce dont il s’agit comme étant identiquement la mê- me que celle du jardin de Berlin ; aussi avons-nous employé ci-dessus sans balancer la phrase spécifique des auteurs allemands, laquelle résume les principaux caractères de cette plante. Le lecteur voudra donc bien ne pas tenir compte de la dénomination que porte la planche ci-contre (figure faite d’après l'individu en notre possession); dénomination qui, dés le prin- cipe, avait été par nous appliquée à la plante en question, avant que nous eussions eu connaissance de celle qui lui avait été simultanément donnée à Berlin et à Paris. Le Begonia peltata est parmi ses congénères une plante fort remarquable par son port tout particulier, Ses tiges, bifurquées-dichotomes dès la base, sont très épaisses, cylindriques, charnues, couvertes, ainsi que les feuilles et les pétioles , d’une pubescence très courte , veloutée-drapée, qui les re- couvre comme d’une légère croûte; ces tiges présentent à la place des pé- (4) Diphyllo in nostro specimine ! C, L. T. JL. 65 2 tioles tombés des cicatrices ayant la forme de fers à cheval, et portant, pour pousser plus loin la similitude , au lieu des clous de ceux - ci et sous la forme de petits points saillants, la trace semi-circulaire des fibres princi- pales qui attachaient ces pétioles à la tige. Feuilles assez amples, oblique- ment peltées, arrondies supérieurement, ovales-aiguës inférieurement, obs- curément crénelées sur les bords dans la jeunesse, légèrement ondulées ensuite, charnues, d’un vert pâle en dessous, plus foncé en dessus, mais re- couvertes sur les deux faces de poils extrêmement nombreux, courts, to- menteux-fasciculés d’abord, étalés, pressés, divariqués ensuite, et formant sur le limbe une sorte de couche qui s'enlève assez facilement avec le doigt. Au sommet du pétiole, c’est-à-dire au tiers environ de la longueur totale du limbe, est en dessus un bourrelet saillant d’où rayonnent des veines ramifiées-dichotomes venant se perdre sur les bords (dont l'aspect est submembranacé) et saillantes en dessous. Pétioles longs, cylindriques, tomenteux , dressés d’abord , ensuite horizontaux ou même défléchis, sui- vant en cela les phases du limbe foliaire, qui , de légèrement convexe dans le principe, devient souvent plus tard tout à fait concave ; stipules géminées, subtriangulaires-acuminées , quelquefois distantes des pétioles et conni- ventes du sommet au milieu , herbactes dans la jeunesse, et bientôt sèches, scarieuses, et enfin, caduques. Fleurs d’un blanc pur, satiné, en larges cymes étalées, très longuement : pédonculées ; pédoncules dichotomes, tomenteux, rougeâtres, surtout dans les parties ramifiées ; les fleurs femelles, plus nombreuses que les mâles, occupent des cymules particulières, ou sontaccompagnées quelquefois d’une fleur mâlesur lemême pédicule ; les premières di-(tri?)-phylles, à lacinies oblongues, dont une très pelite ; ovaire trigone, cilié, très ample; les se- condes tétraphylles, dont deux des lacinies très étroites; styles bifides flexueux-cornus ; étamines nombreuses, bisériées (séries opposées aux plus larges lacinies périgoniales ) d’un beau jaune d'or, ainsi que les styles. Ceute belle espèce (1), digne de figurer dans une collection de plantes choiï. sies, est originaire du Mexique, d’où elle à été envoyée au Jardin des Plantes de Paris par M. Linden. Plusieurs horticulteurs belges la possé- daient également à la même époque, et c’est de l’un d’eux que nous avons reçu l'individu que nous avons fait figurer ci-contre. Sa culture est aussi aisée que celle de ses congénères ; seulement elle paraît se plaire dans une si- tualion un peu plus ombragée que la plupart de celles-ci. C. L. (1) Les amateurs peuvent se la procurer facilement chez MM. Cels, Guérin-Modeste, Chauvyière e Thibaut, à Paris; chez M, Van Houtte, à Gand (Belgique). , D -Q © $C“ onia Brononartii. Bco: Jen — _ — ARGYRÉIE DE CHOISY. ARGYREIA CHOISYANA. Éryu. épyvpetos, argenté; allusion à la couleur des feuilles. Famille des Convolvulacées , $ Convolvulées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Argyreia, Lour., F1. Coch., I, 166. — Calix pentuphyllus. Corolla hypogyna, campanulata , limbo quinqueplicato vel quinquefido. Stamina 5, mo corollæ tubo inserta, inclusa vel exserta. Ovarium biloculare, loculis biovulatis. Stylus simplex; stigma capitato-bilobum. Bacca bilocularis. Semina 4, vel abortu pauciora. Embryonis curvati, mucilaginoso-albuminost, cotyledones corru- gatæ ; radicula infera. — Suffrutices Asiæ tropicæ volubiles; foliis alternis, sæpissime cordatis, amplis, integris tomentosis v. sericeo-candicentibus; pedun- culis axillaribus et terminalibus, uni-multifloris; floribus magnis speciosis. a. Samudra , Expzicu. (Samudra, Tssocam Ragene, Mal., XI, 195, t. 61.) Ptychanthus, Sw., Hort. Bril., ed. II, 481. Corollæ limbus plicatus subinteger. Stamina inclusa. b. Euargyreia, Enpuicu. (Wair., PI. As. rar., t. 76.) Schizanthus , Sw., L. c. Corollæ limbus quinquefidus. Stamina exserta. Enpuicx., Gen. Pl, 3810. CARACTÈRE SPÉCIFIQUE ET DESCRIPTION. À. caule scandente villoso ; foliis integerrimis ovato-cordatis obtusis mucrona- to-apiculatis , petiolo limbo subæquali, supra piloso-pubescentibus læte virentibus, infra præcipue ad nervos dense albide pilosis ; floribus longe pedunculatis geminis vel rarius ternis ; bracteis subulatis pedicellis longioribus calycibusque longe et dense rufo villosis; sepalis ovato-lanceolatis corolla tripollicari sextuplo breviori- bus ; corolla longe infundibuliformi , margine integra , externe tubo et limbi parte in præfloratione externa sericeo-villosissimis. Habitat Indiam orientalem, unde semina misit clar. Wallich. OBSERVATIONS. Cette espèce, très voisine de l’Argyreia Nelligheriæ de M. Choisy, en diffère cependant très notablement quand on la compare aux échantillons de Leschenault, d’après lesquels elle a été établie, quoique d’après la phrase caractéristisque des Convolvulaceæ orientales (p. 32) on pût les croire identiques. +. LE 64 e Ainsi les feuilles de notre plante sont beaucoup plus longuement pétio- lées, plus échancrées au cœur, les nervures moins nombreuses et plus espacées; le limbe est sensiblement mucroné; sa surface supérieure est moins velue, l’inférieure ne l’est presque que le long des nervures. Les pédoncules , plus longs que les pétioles , ne portent que deux fleurs, tandis qu’ils sont terminés par une ombelle de fleurs serrées dans l'espèce décrite par M. Choisy. Enfin les bractées ne sont pas foliacées, mais subu- lées. Cette belle plante, qui végète très vigoureusement dans la serre chaude du Muséum, y fleurit abondamment depuis deux ans au milieu de l'été, Les grandes et belles fleurs roses qui se succèdent pendant long-temps en font un des plus beaux ornements de cette serre, et la rendent bien pré- férable pour la eulture aux autres espèces de ce genre, qui ne fleurissent presque jamais. Quoiqu’elle n’ait pas encore donné de fruits, et que par conséquent sa place dans le genre Argyreia laisse quelque doute , son port et son mode de végétation sont si analogues à ceux des autres espèces de ce genre, qu’on ne peut guère douter qu’elle ne doive se ranger parmi eux par son fruit charnu. AD. BRONGNIART. Arovreia Choisyana SE h PELARGONIUM Surprise de Nancy. Éryx, Helæpyds, cigogne ; allusion au bec de cet oiseau, avec lequel le fruit de ces plantes offre une certaine ressemblance. Famille des Géraniacées. Décandrie-Pentagynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Pelargonium , L'Hérir., Ger. ined. — Calyx 5-partitus , laciniis subinæqua- libus , postica basi in calcar cavum, plus minus longum , pedicello adnatum producta. Corollæ petala 5, rarius abortu L, v. interdum 2, imo gynophoro inserta, calycis laciniis alterna , unguiculata , æqualia v. inæquilonga, ob- tusa-caduca. Stamina 10 , cum petalis inserta inferne in tubum coalita inæ- qualia, alterna petalis opposita breviora omnia v. partim ananthera ; fila- menta complanata membranacea', e basi lata subulata , postica sæpe produc- tiora ; antheræ éntrorsæ, biloculares, incumbentes, obtusæ , longitudinaliter dehiscentes , caducæ. Ovaria 5, oblonga , gynophori columnæformis elongati stylis paullo brevioris basi latiori hinc adnata, unilocularia biovulata ; ovulis adscendentibus v. suspensis. Styli filiformes , basi distincti, gynophoro lon- gitudinaliter adglutinati, supra gynophorum arcte connati, summo apice liberi; stigmatibus éntrorsum lateralibus. Capsulæ 5, oblongæ, stylis a basi ad apicem elastice a gynophoro solutis , complanatis, intus villosis , inferne spiraliter tortis caudatæ , iisdem apice eum gynophoro coalitis suspensæ v. demum solutis deciduæ , uniloculares, ab ortu monospermeæ, sutura ventrali dehiscentes. Semen trigonum, testa crustacea , umbilico parum supra basim ventrali , rhaphe filiformi, brevi cum chalaza basilari juncto. Embryonis exalbuminosi conduplicati cotyledones magnæ foliaceæ flexuoso-convolutæ ; radicula descendens , conica , umbilicum attingens. — Herbæ acaules v. cau- lescentes , v. suffrutices interdum carnosi, in capite Bonæ-Spei magno numero ; parcius in Nova-Hollandia extratropica et in insulis atlantico-australibus crescen- tes ; foliis oppositis v. superioribus, alternis petiolatis integris v. varie dissectis ; stipulis ad basim petiolorum geminis , foliaceis v. scariosis!; pedunculis oppositi- foliis v. axillaribus, rarius alaribus v. radicalibus ; florcbus sæpissime umbellatis, umbella simplici, involucrata. DIVISIO GENERIS. . a Hoarea , Sw.; b. Dimacria, Lino. ; e. Cynosbata, DC. ; d. Peristera , DC.; e. Otidia, Lixpc.; f. Polyactium, DC.; g. Isopetalum , Sw.; A. Campylia, Sw. (« Campylia, Lips. ; 6 Phymatanthus, Luoc.); 2. Myrrhidium, DC.; k. Jenkin- sonia , Sw.; /. Chorisma , Linz. ; m1. Pelargium, DC. (« Ciconia , DC. ; £ Isopeta- loidea, DC.; y. Anisopetala, DC.), Î Enouicn,, Gen, PL, 6048. T1. Dr, 65 2 CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. Varietas hortensis ex typis sibi invicem impregnatione mutua artificiali seminalioneque succedentibus ignotis orta. C’est la première fois que l’Herbier de l’amateur est appelé à donner la figure d’une de ces magnifiques variétés de Pélargoniums, ou, pour par- ler comme le vulgaire, de Géraniums, qui font l’admiration et les délices de tant d'amateurs. Il en est de ce Pélargonium (1) comme de toutes ces innombrables varié- tés du même genre, obtenues dans ces derniers temps par tous les horti- culteurs du continent, et particulièrement en Angleterre et en France; il serait fort difficile, sinon à peu près impossible, de le ramener à un type distinct, et, n'ayant pas vu la plante, nous ne pouvons même essayer de le faire. Nous nous en sommes rapporté pour la fidélité du dessin ci-contre à la bonne foi de notre correspondant, bonne foi qui ne saurait être mise en doute, et nous ne pouvons qu'engager vivement les amateurs à se procu- rer cette superbe variété, Il ne sera pas inopportun ici de rappeler un extrait de la notice que nous avons publiée sur le genre Pelargonium dans notre petit opuscule sur la culture des espèces de ce genre (2). « Burmann est le premier auteur qui ait pensé à diviser le genre Gera- nium. Vers le commencement du XVIIIe siècle, il créa ( PL. af. Dec. 89) aux dépens de ce dernier le genre Pelargonium. Linné, plus tard (1738), n’adoptant pas les idées de ce botaniste, réunit de nouveau les deux genres en un seul, sous l’ancienne dénomination de Geranium. Quarante ans après environ, Lhéritier, botaniste français, divisa le genre Geranium en trois autres : Pelargonium, Erodium et Geranium , qui furent adoptés mal- gré quelques opposants. Toutefois il paraît que Lhéritier ne publia que quelques planches représentant diverses espèces de ?elargonium , et que le texte qui les décrivait est resté inédit. Il était dernièrement, dit-on ; en la possession de feu M. de Candolle. »Quoi qu’il en soit, cet illustre botaniste, dans son Prodrome (t. I, 649), consacra les droits de Lhéritier à la création de ces divers genres , et, depuis, tous les botanistes ont imité son exemple. Le genre Pelargonium est certes (1) Cette belle plante se trouve à la disposition des amateurs chez M. Patenotte, horticulteur à Nancy, qui possède en outre d’autres variétés du même genre également très recommandables. (2) Traité de la culture des Geranium, des Verveines, des Cinéraires, etc., par MM, Lemaire et Chauvière; in-12 ; avec figures. — Paris, 1842, Cousin, libraire, rue Jacob, 21, 5 très naturel, et une personne même étrangère à la botanique ferait aisé- ment la différence de ce genre d’avec l’Erodium et le Geranium. En effet, un port tout particulier, des tiges le plus ordinairement arborescentes, une extrême irrégularité dans l'insertion et la forme des pétales, irrégula- rilé qui détermine l’avortement de plusieurs étamines, en caractérisent les principales différences. » Depuis Lhéritier, M. Sweet , et M, Lindley, son collaborateur, publiè- rent un bel ouvrage avec figures sur les Pelargonium , où ils subdivisèrent ce genre en beaucoup de sous-genres que M. de Candolle enregistra ensuite, dans son Prodrome , comme de simples sections génériques, dont lui- même augmenta le nombre. Il serait trop long , ainsi que nous l'avons dit plus haut, d’'énumérer toutes ces divisions ; il suffira de dire ici qu’elles sont nécessaires et qu’elles coupent assez naturellement ce vaste genre en divers groupes plus faciles à reconnaître et à étudier. » Le genre Pelargonium est, en outre, fort riche en espèces. M. de Can- dolle, dans l'ouvrage cité (1824), n’en décrivit pas moins de 369 espèces distinctes (dont 45 douteuses), la plupart fort remarquables pour la beauté des fleurs , et dont un très petit nombre est cultivé dans les jardins. Plus tard (1839), Sweet , dans la nouvelle édition de son Æortus britannicus, énumère 730 Pelargonium, répartis dans les genres qu’il avait créés, ainsi que dans ceux de Lindley, et une grande quantité de variétés qu’il cite sans chiffres spéciaux. Dans cet ouvrage, le genre Pelargonium ne compte pas moins de 558 espèces ; mais probablement de ce grand nombre, et surtout du premier (730), il faut nécessairement retrancher au delà du tiers des espèces , qui ne sont que des variétés et des hybrides obtenues de semis et de fécondation artificielle par beaucoup d’horticulteurs , qui, en Angleterre et en France, s'occupent spécialement de l’éducation des plantes de ce genre. » Presque tous les Pelargonium habitent la partie australe de l'Afrique et les environs du cap de Bonne-Espérance ; on en trouve à peine quelques espèces à la Nouvelle-Hollande et à la Nouvelle-Zélande. » Une ou deux autres croissent aussi naturellement dans l’île Sainte-Hé- lène et dans les Canaries. La plupart ont le bois mou et toujours aqueux dans la jeunesse, des tiges ligneuses, charnues , suffrutescentes , quelque- fois articulées; quelques uns ont des racines tubéreuses et des feuilles seulement radicales. Leur feuillage est extrêmement diversifié ; il varie de- puis la forme ovale ou elliptique, entière ou à peine incisée , jusqu’à celle la plus composée , c’est-à-dire la plus laciniée, ou plutôt la plus pennati- cisée ( ?. incrassatum , carneum, triste , etc. ); toutes ces feuilles sont cou- vertes d’un duvet ordinairement tomenteux ou même soyeux, plus rare- À ment de poils rudes et glanduleux, sécrétant une liqueur visqueuse et odo- rante. » Elles exhalent, quand on les froisse entre les doigts , des odeurs fort diverses, très désagréables dans des espèces , et très suaves dans d’autres : c’est tantôt une odeur de bouc, de térébenthine (P. terebenthinaceum), et tantôt une odeur de muse, de citron (?. citriodorum), de rose (P. capitatum), etc. Parlerons-nous des fleurs de ces belles plantes? Nous n’apprendrions rien au lecteur en lui disant qu’elles sont charmantes dans le plus grand nombre des espèces (et même jolies dans toutes) ; qu’elles brillent à l’envi des nuances les plus vives et les plus délicates, heurtées par des tons plus chauds et d’un coloris souvent différent ; que leur disposition en ser- tule est extrêmement gracieuse, leur forme agréable, etc. Malheureuse- ment la nature, si prodigue envers elles , a refusé de l’odeur à la plupart d’entre elles. » Cu. LEMAIRE. Pelargonium surprise de Nancwv. — ee I CN EEE" RS OEILLET JULES CÉSAR Er DUCHESSE DE WEYMAR. Variétés du DTANTHUS CARYOPHY LLUS. Érym, Aus (Zeis), de Jupiter; &»cs, fleur. Famille des Silénacées (Caryophyllées, Juss.), tribu des Dianthées. Décandrie-Digynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Dianthus, Linn., Gen., 770. — Calyx basi bracteolis duabus v. pluribus im- bricatis cinctus, rarissime cbracteolatus, tubo cylindrico v. interdum clavato aut turbinato 5-dentato. Corollæ petala 5, carpophori distincti stipitiformis v. cupuliformis apici hypogyne inserta, unguibus linearibus elongatis, laciniis crenatis , dentatis v. laciniatis, rarissime integerrimis, basi nudis v. barba- tis. Stamina 10, cum petalis inserta ; filamenta filiformia ; antheræ biloculares, longitudinaliter dehiscentes. Ovarium uniloculare ; ovulis plurimis , columel- læ centrali crassæ peltatim insertis, amphitropis. Styli 2, filiformes, intus sti- gmatosi. Capsula chartacea, cylindrica v. oblonga , unilocularis, apice denti- bus v. valvulis quatuor usque ad medium dehiscens. Semina plurima in co- lumella centrali crassiuscula horizontalia v. oblique imbricata, ovalia v. ob- longa, depressa, dorso convexiusculo, facie margine incrassata , plus minus distincte carinata, umbilico centrali. Embryo intra albumen farinaceum ex- centricus , umbilico parallelus , dorso adnatus ; cotyledonibus plano-convexis, radicula tereti, producta , vaga. — Herbæ v. suffrutices in Europa et in Asia boreali, rarius in America septentrionali et in capite Bonæ-Spei crescentes ; cau- libus nodoso-articulatis; foliis oppositis, basi plerumque connatis, sæpe gramineis, linearibus, rarius lanceolatis v. oblongis; floribus terminalibus, solitariis v. cymo- 80-paniculatis, corymbosis, fasciculatis v. glomerato-congestis. DIVISIO GENERIS. a. Caryophyllum, Exor. ; b. Kohlrauschia, Kuwru. ; ce. Tunica, Scor.; d. Pseu- dotunica, FEnzL. Enouicn., Gen. PI, 5244. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. V'arietas ex Dianthi Caryophylli seminibus ab hortulanis indesinenter per multos annos satis orta. L’œillet, comme la rose, a eu, dans les temps modernes, et aura toujours des admirateurs fidèles, quoique souvent trop exclusifs. Les poëtes l'ont chanté à l’envi, et l'ont surnommé emphatiquement la fleur par excellence, la fleur de Jupiter ! Cette dénomination toute grecque est néanmoins mo- T. IIL 66 2 derne, et paraît avoir été employée pour la première fois par Linné. Les au- teurs qui l’ont précédé, Tournefort par exemple, donnaient à cette plante le nom de Caryophyllus, en raison de son agréable odeur et de la forme de son calyce, lesquelles rappellent celles de l’épice appelée Clou de gérofle. Rapin dans son poëme des jardins (lib. 1) chante l’œillet sous ce dernier nom : Proferet inde suas, ardent dum brachia Canchri, Caryophyllus opes, picto qui flore per agros Egregiæ dona ostendit pulcherrima formæ. Est odor eximius floris, vagina tumentem Colligit ima comam foliorum , incisa profunde Sunt folia et blande curvum crispantur in orbem. Etc. Le Grand Condé, prisonnier à la Bastille, récréait, dit-on, les loisirs de sa captivité en cultivant des œillets; aussi Mademoiselle de Scudéry, bel es- prit de cetemps, lui adressait-elle ces vers, inspirés par la flatterie : En voyant ces œillets qu'un illustre guerrier Cultive d’une main qui gagna des batailles, Souviens-toi qu’Apollon a bâti des murailles , Etne t’étonne plus que Mars soit jardinier. Cultivé de temps immémorial, le Dianthus caryophyllus, du sommet des Pyrénées et des Alpes, est venu, dès les premiers temps, perdre dans les jardins son caractère naturel et multiplier ses couleurs primitives, lesquel- les, comme on le sait aujourd'hui, varient à l'infini dans leurs nuances. Il a produit des races qui semblent rester distinctes et ne pas se mêler ; ce qui nous fait soupçonner que ces innombrables variétés qui peuplent et em- bellissent nos jardins ont eu pour types plusieurs espèces distinctes con« fondues aujourd’hui sous la dénomination commune de Dianthus caryo- phyllus. À ce sujet nous désignerons spécialement Pæillet dit flamand, et l'œillet dit fantaisie. Le port, le feuillage, la forme de la fleur, l'odeur, tout en est différent. Ce sujet mériterait bien quelques recherches de la part des botanistes qui parcourent pour l'étude les montagnes de l'Europe ; recherches pour lesquelles nous sommes forcé de nous borner à faire des vœux, retenu que nous sommes par nos occupations essentiellement séden- taires. Nous croyons devoir, pour être agréable à nos lecteurs, laisser mainte- nant parler ici un praticien plein de zèle (M. Tripet-Leblanc), qui s'occupe particulièrement de la culture des deux espèces d’œillets dits vulgairement œillets des fleuristes (D. caryophyllus) et mignardises (D. moschatus). Sa collection de ces plantes, qu’il collige à grands frais de tous les points de l'Europe, et dans laquelle il ne reçoit que des individus choisis avec une ex- trême réserve, est la plus belle que nous connaissions, C’est chez lui, il y a LA d quelque temps déjà, qu'ont été figurés les deux œillets que nous donnons dans la planche ci-contre. Voici ce qu’il dit dans l'ouvrage qu’il publie con- jointement avec M. Planson sur les variétés du D. caryophyllus : « Le genre œillet ( Dianthus ) est divisé en plus de soixante espèces par les botanistes, mais une douzaine seulement appartiennent à l’horticul- ture , parmi lesquelles même il n’en est que deux, le 2. caryophyllus et le D. moschatus, qui soient un véritable objet d'intérêt. Ces deux espèces nous occuperont uniquement ici. » L’œillet des jardins et l’œillet mignardise , D. caryophyllus et D. mo- schatus,comprennent ensemble plus de douze cents variétés ; chaque année en voit éclore de nouvelles. En présence d’une si grande diversité, on sent combien est nécessaire une bonne classification : aussi les essais en ce genre n’ont pas manqué; plus d’un génie d’outre-Rhin a consumé vingt ans à cette œuvre, qui n’en est pas moins demeurée une pierre philosopha- le. Privé d’un tel courage et d’un tel dévoûment pour la méthodologie, nous improviserons la moins savante des classifications. » L’œillet mignardise, D. moschatus , fleurit en juin ; il offre environ deux cents variétés , qui diffèrent entre elles soit par le volume de la fleur, soit par le dessin de la corolle, soit même par la forme de celle-ci; les plus esti- mées, au nombre de cinquante à soixante, se reconnaissent à un calyce qui ne crève pas, et à deux particularités de leurs pétales , l’une de n'être ni laciniés, ni même crénelés; l’autre, de présenter une bordure ou liséré. » Nous classerons les variétés de l’œillet des fleuristes, D. caryophyllus, ainsi qu’il suit : 4e OEillets flamands Les pétales de ces œillets ne sont ni laciniés ni crénelés, et présentent de larges bandes sur un fond blanc, comme les tulipes, 4° ardoiïsés, 2° avranches, 3° anglais, 4° fond-blanc-striés, 5° saxons. 6° granités, 2° OLillets de fantaisie, divisésen Lespétales des OEillets de fantaisie sont souvent laciniés, presque toujours striés, quelquefois pi- quetés, parfois bordés, A'e DIVISION. OEillets flamands, Cette série ne comporte pas de sous-divisions ; ils se distinguent par le volume de la fleur, par le nombre, la nature et la répartition de leurs couleurs ; ils sont uni-, bi- et tricolores : les unicolores sont peu recherchés.-On croit que les OEillets dits flamands sont originaires de la Flandre, 2e pivision, OEillets de fantaisie, Is n’ont pas de patrie connue : c’est pourquoi, sans doute, les uns s'appellent avianches, les autres saxons, etc,; on les sous-divise ainsi ; Are SÉRIE, Ardoisés. Ils sont unicolores, striés ou rubanés. 2e SÉRIE. Avranches. Elle comprend ceux à fond jaune, le plus souvent nankin, avec flammes plus ou moins intenses. 3° SÉRIE. Anglais. Leurs pétales ont le fond d’un blanc pur, sans stries, et ne sont ni laciniés ni crénelés, Avec de larges bandes, cette série rentrerait dans celle des OEillets flamands. 4e SÉRIE, Fond-blanc-striés, Ils sont aussi quelquefois bordés en même temps. 5° SÉRIE, SaxOns. Ces OEillets, que la Saxe produit principalement, ont les pétales à fond jaune strié, et quel- quefois en même temps bordé. à 6° séRIE. Bichons ou granités. Ils se distinguent par un fond unicolorejpiqueté. 1. Jules César Duchesse de Wevmar . V. Aémond bn ANTHOLYZE D'’ABYSSINIE. ANTHOLYZA ABYSSINICA. Erym. Tous les auteurs dérivent ce mot d'évôc:, fleur , et de ss, rage! parce que, fait-on dire à Linné, les fleurs dans ces plantes ressemblent à une gueule entr'ouverte; supposition aussi gratuite qu'irrationnelle ! Dans tous les cas, il eût fallu écrire antholyssa, CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Antholyza, L. — Perigonium énfundibuliforme, gracile, ad basim coarctato- attenuatum, ringens; laciniis inæqualibus, supernis (una sœæpe solitaria , maxima) , amplioribus , longioribus , elongato-rectis; infernis retroflexis vel rectis, aut lateralibus sursum versis. Stamina adscendentia ; filamenta filifor- mia ; antheræ dorsifixæ , plerumque sagittatæ. Ovarium rotundatum , trilocu- lare; ovula anatropa , in loculorum angulo centrali pendula. Stylus filiformis, trifidus ; stigmatibus pedicellatis, vertice dilatatis. Capsula rotundata, mem- branacea ; semina globosa, corticata. — Herbæ capenses, radice tuberoso-bul- bosæ; foliis distichis, equitantibus, linearibus ; énflorescentia spicata, secunda ; floribus subnutantibus, bracteatis (spathaceis, Auct.). — Nos. Petamenes, Sauiss.; Anisanthus, Sweer; Cunonia, Burn. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. À. abyssinica, ën Horr. Par. — erba articulata; foliis basilaribus plantæ æqualibus, caulinisque lineari-lanceolatis, acutis, striatis; bracteis duabus, exter- na multo majore, vaginato-convoluta, interna minima, ovarium cingente, trunca- ta; floribus miniatis ; stigmatibus pedicellatis, cucullatis. — Nos. Le genre Antholyza, rejeté et adopté tour à tour par les botanistes , présente cependant , et particulièrement dans son inflorescence, de nota- bles différences avec le Gladiolus , auquel on le réunit assez généralement. Dans toutes les espèces de ce dernier, le limbe périgonial est complètement étalé, inégal, quelquefois comme bilabié; les fleurs sont dressées , munies à la base d’une ou deux bractées, courtes ou allongées-linéaires. Dans l'Antholyza, les fleurs sont toujours nutantes, enveloppées à la base par une ample bractée foliiforme, qui les recouvre en grande partie avant leur épanouissement total; une ou deux lacinies périgoniales sont extrêmement développées, s’allongent horizontalement en une sorte de toit, sous lequel s’abritent le style et les étamines; les lacinies latérales ou inférieures sont beaucoup plus courtes, restent droites et unies, ou deux d’entre elles s’écar- tent en se repliant en arrière ou en dessus, A ces anomalies, peu importan- tes peut-être sous le rapport générique, mais qui pourtant n’en consti- - tuent pas moins des différences diagnostiques, viennent s’en réunir d’au- LS: : - 67 2 tres d’un ordre plus élevé sous le même rapport : ce sont celles de la capsule, laquelle est arrondie, et non subtrigone ; des graines, lesquelles sont moins nombreuses, subglobuleuses, et non ailées. Les caractères différentiels que nous venons de signaler suffisent, selon nous, pour justifier l'adoption définitive du genre Antholyza; et ce sont probablement les mêmes qui ont engagé Bellenden Ker à l’admettre, en 1827, comme distinct, dans sa Monographie des Iridacées, ouvrage que ‘nous regrettons fort de n’avoir pu consulter, n’en connaissant pas un seul exemplaire à Paris. C’est donc pour réhabiliter en quelque sorte ce genre et pour obvier à l'incertitude de sa diagnose, que nous avons cherché, dans l'ignorance du travail de l’auteur anglais, à en fixer ci-dessus les caractères (V. caRacr. cénée.) de la manière la moins imparfaite possible , en l'absence de docu- ments comparalifs. On connaît 8 ou 9 espèces d’Antholyza plus ou moins authentiques, et que nous ne pouvons examiner ici, mais auxquelles on doit ajouter le Gla- diolus quadrangularis de Gawler, type du genre Petamenes de Sweet (G. guadrangularis, GAw., Bot, mag,, t. 567; G. abbreviatus, Anor., Bot. Rep., t. 166, etc.). La plante dont il va être question vient augmenter ce nombre, C’est une jolie et distincte espèce, voisine toutefois par la forme et la dis- position de son périanthe de VA. quadrangularis (Glad. quadr.) et sur- tout de l'A. coccinea de Sprengel, introduite dans les serres du Muséum d'histoire naturelle de Paris par M. Dillon, qui la rapporta de son voyage en Abyssinie, et à laquelle M. Ad. Brongniart, administra- teur, professeur de botanique dans cet établissement sans rival, a donné le nom spécifique sous lequel nous la consignons ici. C’est à ce célèbre botaniste que nous en devons la communication, et c'est grâce à un bienveillant abandon de son droit que nous devons d’en donner ici une description. Bulbe tubéreux, sphérique-déprimé ; tige glabre , subeylindrique , lon- guement articulée , feuillée, verte, de 60 à 80 c. de hauteur , partant obli_ quement de sa base et s'élançant ensuite légèrement en zig-zag à chaque articulation ; feuilles basilaires (2-3) égalant la plante en hauteur, striées de pourpre inférieurement, les caulinaires plus courtes, longuement engai- nantes à chaque nodosité, toutes linéaires-lancéolées , gladiiformes, pour- vues de stries saillantes, dont la médiane (nervure) très forte, comme ancipitée, et membranacée, ainsi que les bords foliaires , lesquels se creu- sent en un sinus rentrant à l'endroit où se soudent les deux côtés de la gai- ne; celle-ci fort longue et occupant environ la moitié totale de la longueur des feuilles, dont le limbe a de 10 à 12 millim. de largeur. 5 Inflorescence en épi unilatéral, nutant au sommet , simple (1) ; fleurs (de 6 cent. et plus de longueur) penchées ; chacune d'elles munie d’une bractée extérieurespathiforme, enroulée, aussi longue qu’elle, l’enveloppant complé- tement avant son épanouissement, ovale-lancéolée-aiguë, glabre en dessus, un peu visqueuse intérieurement et légèrement striée de pourpre à la base ; une seconde bractée, interne, beaucoup plus courte, comme arrondie-tron- quée , échancrée-bifide au sommet, également striée de pourpre, s’enroule autour de l'ovaire et de la base du périgone. Le tube de celui-ci est arqué, grêle, resserré au sommet de l'ovaire, s’ élrgit ensuite peu à peu vers le sommel; là il se divise en 6 lacinies profondes, dont la supérieure beaucoup plus ample et plus longue queles autres, se prolonge en dessus en une sorte de voûte, sous laquelle s’abritent les étamines et les stigmates ; cette laci- nie est largement ovale-lancéolée, d’un vermillon éclatant bordé de jaune pâle, qui dans le déclin de la fleur prend lui-même la teinte du fond; l'intérieur en est d’un jaune légèrement orangé; la texture en est extré- mement délicate et formée de nervures fines, mais distinctes; qua- re latérales , dont les deux premières (à prendre du dessus } recouvrent légèrement les bords de la supérieure et des deux secondes , qui sont un peu moins longues qu’elles; la sixième, placée en dessous, plus courte que les quatre autres; toutes cinq ovales-lancéolées, d’un vert pâle ow plutôt jaunâtre. Filaments staminaux filiformes, glabres, libres dans presque tou- ie leur largeur, connés avec le tube à l’endroit où il se rétrécit ; anthères sagittiformes , dorsifixes , biloculaires; style à peine plus long, plus grêle que les étamines , verdâtre ainsi qu’elles, se divisant aux deux tiers de sa longueur en trois branches dont chaque sommet est un stigmate dilaté, cu- cullé , finement cilié , légèrement pourpré. Ovaire subglobuleux. Cette plante , moins éclatante sans doute par la beauté et l'ampleur de ses fleurs que plusieurs de ses congénères, n'en mérite pas moins une pla- ce dans une collection d’amateur, où sa culture ne réclamera pas plus de soins que celle des Gladiolus. CH. LEMAIRE, Rem ns nn ese ae (4) C’est par erreur que le peintre semble l'avoir représenté comme composé, 84: dAuG (tr) ont: è k: ps Cr : BsetE and b otaues 9/8 t < nr ns ay ete ST of LE Li 3 p k : L D NT TTIOU AuuYS LUCE] à - De cie | ISO NN TOUTE DCMITETPÉTOMENEE 9 “psc i x , ed éaliil get, dés ohms dt ds ». tjass 4 sk] = dore 4 Fat mr 125 oi | Le Un ansb Ip ol8g À sl 9. 69 oradinit queig pr Dia A ouf hr } eFtiên See s sv ee ob € uv © SE ioréien s "a Lite #0 # L k a tu À ‘ état) ap: EST # h'}' ets réa Au0Ù a TA + fovsikl rt mbnoose 1o8h 80h Mersoidque sl orshrod ao éteint e. ‘e + ” # + ve. CE es. PP RP 177 : r +. Aus { Euros eif f é b£} O2 | b a Q nl tF} ll di L pe. : Fo b à Jo : j rs 4 “bd le si: "4, nnthtssel Le CM EMI 3 IEEE nt 109 AUD 4191 at Eu A xtwrob «ps DO cs ae eocdoste $e #03 m9 HOUR FO 2! dilis Hen5Gf} ; dHres enlont , S{wlq ep ÿ Frmoïesiq ourpisrift 80 do :tnsiateh né ni fo rfi etnb 959 £ ir 2 2 © 0h 0e auprèmio : : qe ee er ee or + Mets ale OU MOTS LE Cle SAMY 9 : D « \ \ntholyze d' \byssinie : Arbolysa abysrénica Ve Aémond imp PLUMIÉRIE À FEUILLES ACUMINÉES. PLUMIERIA ACUMINATA. Éryw. Le père PLuwrer (1), religieux minime, célèbre botaniste, fit trois Yoyages aux Indes occiden - tales, et mourut d’une pleurésie à Cadix, en 4704, au moment d’en entreprendre un quatrième, Il est auteur de divers ouvrages fort estimés quant à son époque. Famille des Apocynacées , $ Euapocynées-Plumiériées, Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Plumieria, L., Gen., 296. — Calyx quinquefidus. Corolla hypogyna, infundi- buliformis ; tubo tenui , tereti , fauce nuda, limbi 5 partiti laciniis obliquis. Stamina 5, émo corollæ tubo inserta, inclusa ; antheræ conniventes. Ovaria 2 ; ovulis ad suturam ventralem plurimis. Stylus brevis ; stigma éncrassatum, api- ce emarginatum; annulus Aypogynus carnosus. Folliculi ventricosi teretes, demum deflexi., Semina plurima, compressa , hine membranaceo-alata. Em- bryo… — Arbores v. arbusculæ Americæ tropicæ; fois alternis magnis; floribus terminalibus corymbosis speciosis incarnatis, roseis, albis v. lutescentibus. Enpucx, Gen, Pl,, 3400, CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. P. acuminata, Roxs., F2. Ind., II, 20; Aur., Hort. Kerv., ed. 2, IX, 70. — Fo- liis planis cuneato-lancçeolatis acuminatis ; cymis terminalibus multifloris ; corollæ limbi laciniis oblique ovatis obtusis. Plumieria acutifolia, Poir., Enceyel. Meth. Suppl., U, 667, see. Sreupe. —— obtusifolia, Lour., F7. Coch., 1, 14h, sec. Evur. Tout amateur possédant une bonne serre chaude, d’une hauteur suff- sante, ne peut se dispenser de cultiver cette plante vraiment belle et d’un “aspect tropical. Le feuillage en est ample et élégant ; les fleurs nombreuses, chacune de B cent. de diam., d’une odeur si délicieuse , qu’une très grande serre se trouve embaumée d’une extrémité à l’autre par quelques fleurs seulement ouvertes à la fois, et cette odeur subsiste encore un certain laps de temps après leur chute. Ces fleurs continuent de s'épanouir successive- ment sur la même cyme pendant plusieurs semaines. Toute la plante, se- lon le docteur Roxburgh, est remplie d’un suc blanc}, visqueux, lequel coule abondamment lorsqu'on la blesse. C’est probablement d’après cette (1) C'est donc à tort que Linné a écrit Plumeria ; toutefois, ce dernier mot est plus euphonique que Plumieria. On pourrait, ce nous semble, pour faire concorder le nom patronymique et l’eupho- nie, écrire Plumiera, T. III. 68 | 2 circonstance que les Français appliquent le nom de franchipanier aux es- pèces de ce genre , la franchipane étant un lait coagulé. Dans le jardin royal de botanique (Kew), elle fleurit pendant tout l'été et jusque bien avant dans l’automne. Pendant l’hiver ses feuilles tombent , et alors ses branches nues ne sont pas , il faut le reconnaître, d’un aspect très agréable (1). Elle aime la chaleur, et chez nous son vase reste toujours plongé dans la tannée. La distinction des différentes espèces de ?lumieria est fort difficile; quant à celle dont il s’agit, on ne saurait élever de doute sur son identité; c’est bien celle qui est désignée sous le nom ci-dessus dans l’AHortus kewen- sis (L. c., 2e édition). Elle est originaire des Indes orientales, et fut intro- duite dans les jardins royaux de Kew, en 1790. C’est un petit arbre de 5 à 6 mètres de hauteur, dont les rameaux, ren- flés et très charnus vers l’extrémité, ne portent de feuilles qu'au sommet ; plus bas se voient les cicatrices des anciennes feuilles. Feuilles cunéiformes- lancéolées, acuminées, très entières , planes, munies de nombreuses ner- vures parallèles, d’un riche vert foncé, de 30 centim. et plus de long, at- ténuées à la base, canaliculées , et se changeant graduellement en un pé- tiole épais et charnu, de 5 cent. de long. Celui-ci, en outre, est canaliculé, et porte assez souvent vers sa partie médiane, et de chaque côté, deux pe- tites feuilles inégales, cucullées, dont le pétiolule est comparativement long; disposition que fait voir la figure ci-contre. Au dessous des feuilles de l’année courante se voient les cicatrices qui résultent de la chute de celles des années précédentes. Du milieu de ces feuilles, au sommet des bran- ches , s'élève un pédoncule commun ( petiole , dans le texte anglais), long d'environ 14 à 15 centim., épais, cylindrique, glabre (comme toutes les parties de la plante), et se divisant bientôt en une large cyme de fleurs odorantes. Pédicelles et pédicellules articulés. Calyce petit, hypocratéri- morphe, bordé de cinq petites dents dressées, obtuses. Tube de la corolle dressé et surmonté de cinq segments amples, étalés, obtus, égaux, obli- ques, jaunes en dessous, blancs à moitié en dessus ; l’autre moitié, l’ex- térieure, d’un blanc de crème, rayée légèrement d’une teinte plus fon- ce. L’orifice de la corolle est très contracté; les étamines et le pistil sont entièrement inclus. Bot. mag. 3952. (4) Cette assertion n’est pas entièrement exacte; et comme, malgré l'extrême beauté de ces plantes, et surtout celle de leur inflorescence, elle pourrait décourager quelque amateur, nous dirons, nous, que ce dépouillement n’est que partiel, et que beaucoup d'individus conservent plus ou moins bien leurs feuilles — C, L 7 UOUONT | het pu an OU], AE MÉTTO [LUN, eIvuI HYDROTÉNIE A FLEURS BIGARRÉES. HYDROTÆNIA MELEAGRIS. Éryn. Üdwp, eau; ravix, bandelette : allusion, selon l’auteur, à une bande brillante, d'un tissu semblable à de l’eau et occupant une partie des pétales sous la forme des deux côtés d’un triangle. Famille des Iridacées (Iridées-Collétostémones , Nos.). Monadelphie-Triandrie. Ld CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Hydrotænia, Linoc. — Perigonium campanulatum, subisomerum ; petalis un- guiculatis, supra unguem zona triangulari(multiflora) [1] fasciatis. Stamina 3, monadelpha, sepalis opposita ; antheræ sessiles, basifixæ, loeulis :connectivum marginantibus. Ovarium apice liberum conieum ; ovula plurima, angulo cen- trali loculorum inserta ; stylus filiformis, apice trifidus ; lacinïs tripartitis linearibus convolutis ; intermedia nana, antheris opposita, lateralibus gemi- natim inter antheras projicientibus. — Unica species de qua amplius infra dis- seritur. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES ET DESCRIPTION. H. meleagris, Lipc., Bot. Reg., 1838 ; Mise., 198. — Caulis sesquipedalis , monophyllus. Folium ensiforme plicatum , unciam latum, spatha paulo bre- vius. Spatha cucullata foliacea, 4-5-flora. Flores fugacissimi, a peduneulo gracillimo penduli. Perigonium campanulatum, 1f4 pollicem altum, extus fusco-purpureum, intus pallidum ; fasciis quibusdam interruptis sangquineis in petalis. Sepala cuneata , mucrone debili aristata, concolora. Petala æqui- longa, pariter aristata, unguiculata, cordata ; zona supra unguem lutea mellifera triangulari , cui tela cellulosa grumosa compacta et glandulosa est. Stamina £x {ubum longum connata ; antheræ sessiles patentes, sepalis oppositæ ; connectivo carnoso loculis polliniferis circumdato. Stylus filiformis, trifidus ; brachiis antheris oppositis linearibus convolutis 3-partitis; lacinia intermedia nana, lateralibus margine interiore unidentatis, inter apices papillosis, Ova- rium 3-loculare, apice liberum conicum; ovulis plurimis adscendentibus. — Lino, /. c. Cette plante, aussi jolie que rare, présente dans ses fleurs une structure si curieuse, que nous croyons devoir répéter ici ce qu’en dit l’auteur an- glais ({. c.), persuadé que nous intéresserons grandement nos lecteurs, et les engagerons par là à chercher à se la procurer promptement. « John Rogers, Esq. jun. de Seven-Oaks, reçut la plante type de ce genre (1) C'est évidemment par un véritable lapsus calami que le mot multiflore, que nous soulignons et mettons entre parenthèses, se trouve à cet endroit dans le texte latin de l’auteur anglais ; on concevrait sans cela difficilement comment une bande traversant un pétale pourrait être multiflore ! C, L, Pelle 69 2 Curieux parmi celles d’une collection rassemblée au Mexique, près de Real- del-Monte, aux Mines. Je lui suis aussi redevable de quelques observations à son sujet, ainsi que d’une fleur conservée dans l'alcool. Elle a le port d’une Tigridia qui porterait la fleur d’une Fritillaria. La tige a environ un demi- mètre de hauteur et porte une seule feuille plissée, longitudinalement vei- née. La spathe est foliacée, enroulée, de sept centim. de longueur, et contient quatre ou cinq fleurs qui s’épanouissent successivement; chacune d’elles par sa forme et sa couleur rappelle entièrement celles de la Fritillaria pyrenaica, mais elles sont plus petites. Les pétales en sont légèrement on- guiculés et marqués de quelques bandes interrompues, d’un ton cramoisi. Ils portent à leur base une barre triangulaire glanduleuse, dont la pointe est dirigée vers le haut, et sécrètent une liqueur mielleuse ; quand la fleur est fraîche , les légères cavités qu’on remarque sur cette bande semblent une rangée de perles placée sur un fond d’un jaune pâle. Le nom générique fait allusion à cette bande et au fluide qu’elle sécrète. Les stigmates parais- sent être au nombre de six, alternant par paires avec les anthères; mais en réalité il y a trois styles, dont chacun diverge prés du sommet en deux branches, portant dans le sinus un mucron intermédiaire, opposé au dos des anthères ; chaque branche est convolutée, bordée d’une dent à son bord interne, et porte le stigmate sous forme de poils glanduleux précisé- ment à la pointe et du côté interne. » Les fleurs sont extraordinairement fugitives , et si délicates, si frêles dans leur texture, au moment de leur épanouissement, qu’elles peuvent à peine supporter le toucher; mais plongées dans l'alcool elles deviennent coriaces et comme parcheminées. Par ce procédé, la structure anatomique des pétales se conserve remarquablement bien, et offre certaines particu- larités qui méritent d’être notées, en tant qu’elles concernent le tissu cellulaire. » Le parenchyme consiste en cellules dodécaèdres comprimées, dont chacune contient un nucleus transparent, égal à peu près au tiers de son propre diamètre; ces cellules réunissent les veines, dans lesquelles les vais- seaux spiraux, et le jeune tissu ligneux qui les encadre (encasing), sont nettement visibles. Vers le bord des pétales, les nucleus des cellules de- viennent beaucoup plus gros, plus solides, et sont évidemment composés d'un mucilage qui contient de petits sphéroïdes. La barre triangulaire près de la base des pétales, et que M. Rogers décrit comme sécrétant du miel, est précisément formée de la même sorte de tissu que la partie transparente de ces organes ; mais les couches (layers) de cellules y sont plus nombreuses, et les dernières contiennent une matière granulaire composée de petits sphéroïdes rassemblés en un nucleus, remplissant presque la cavité de cha- 9 que cellule. L'état granulaire du nucleus et son grand développement ne doit cependant pas commencer brusquement et se terminer avec les-limi- tes apparentes de la barre, mais diminuer graduellement jusqu'à ce qu'il se transforme en ces petits nucleus transparents communs au reste du tissu. Le tout est recouvert par une membrane (henslovian) d’une coriacité extra- ordinaire, et qui est bientôt déchirée par le parenchyme interjacent. La coriacilé d’une telle partie, ordinairement trop délicate pour être décou- verte, est probablement produite par l’action de l'alcool sur le tissu végé- tal. Je ne sache pas qu’elle ait jamais encore été remarquée dans les enve- loppes florales. » Le tissu de la barre ci-dessus décrite cst singulièrement semblable à celui des petits et durs noyaux bruns que renferment les ascidies des Ne- penthes, organes que j'ai déjà signalés dans ma Ladies Botany (I, 198), et qu’a depuis décrits le professeur Meyen dans un excellent mémoire sur les organes sécréteurs des plantes ; seulement ici le tissu granulaire est entièrement couvert par la cuticule et est répandu à travers toute la sub- stance du pétale, et non rassemblé en noyaux placés sous les ouvertures de la cuticule, La fonction de cette espèce de Lissu est apparemment de sécréter le miel qui abonde dans les fleurs de cette plante. Sous ce rapport, elle est analogue aux fonctions probables des noyaux glandulaires bruns des Nepenthes , auxquels on attribue la sécrétion de l’eau que contiennent les ascidies de ces derniers. » Le genre Æydrotænia diffère du Sisyrinchium en ce que les anthères sont opposées aux lobes primaires du style ; du genre Tigridia et de tous les genres voisins, en ce que sa fleur est campanulée, ses sépales et ses pétales égaux; enfin, en ce que ces derniers ont près de leur base une bande sé- crétoire. » Voici maintenant ce que M. Lindley ajoute, au sujet de cette plante, en en donnant une belle figure que nous reproduisons ci-contre, dans un des numéros du Botanical Register (t. 39) pour 1842 : « Bien qu’étroitement allié au genre Sisyrinchium , l'Hydrotænia a un port tout différent, présentant celui d’une Frilillaire dans la famille des Amaryllidacées. Au premier aspect, cette plante n’est pas très altrayante ; mais quand on examine avec soin l’intérieur de sa fleur, on y trouve des beautés d’une sorte peu commune. Cette singulière zone aqueuse qui brille comme si elle était couverte de rosée, ou comme si elle était formée de pe- tits fragments de cristal de roche , est un des objets les plus curieux que je connaisse. Les stigmates sont également très remarquables ; chacun d'eux se divise en deux branches , enroulées de manière à former une goutière , portant de très nombreuses et brillantes papilles à leur extrémité, ainsi 4 qu’une dent à leur côté interne ; entre les branches se présente un court mucron dépourvu de glandes et ayant la forme d’une petite corne. C'est par Punion de ces trois sligmates ainsi divisés que sont produits les neuf lobes (1) du style. » La fig. 1 représente un pétale vu en dedans ; 2 est une vue de la colonne sexuelle, et 3 montre le style et les stigmates. * L'Hydrotænia est une plante bulbeuse de serre tempérée et d’une cul- ture extrêmement simple. Les vases dans lesquels on Ja tient ne doivent plus recevoir d’eau dès qu'en automne les feuilles sont fanées, et jusqu'à l’époque où la plante doit recommencer à végéter. Une tablette sèche dans la serre tempérée est un endroit excellent pour la conserver pendant l'hiver. Quand elle commence à pousser, il faut la placer dans une situation éclairée, l’arroser légèrement d’abord, abondamment ensuite, dès qu’elle aura montré sa feuille et ses fleurs. Elle réussit parfaitement dans un mélange par parties égales de loam , de terreau de feuilles et de sable, et se mulli- plie de rejetons ou de graïnes. (4) L’auteur dit plus haut : six! Hydrotænia meleagris : — 027 RONDÉLÉTIE A LONGUES FLEURS. RONDELETIA LONGIFLORA. Érym. G, Rondelet, naturaliste français du XVII: siècle, Famille des Rubiacées, S Hédyotidées-Rondélétiées. Pentandrie-Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Rondeletia, Pium., Gen., XV, t. 12. — Calyx tubo subgloboso, cum ovario con- nato, limbi superi persistentis h-5-fidi laciniis oblongo-linearibus, acutis. Corolla supera, infundibuliformis ; tubo cylindrico , fauce subampliata, limbi 4-5-fidi pa- tentis lobis ovatis, obtusis, æstivatione imbricatis. Antheræ 4-5, intra faucem corol- læ sessiles, inclusæ. Ovarium inferum biloculare. Ovula in placentis dissepimento utrinque insertis plurima , anatropa. Stylus fiiformis ; stigma bifidum ; lobis obtusis. Capsula globosa, calycis limbo coronata, bilocularis , apice rimula loculicida aperta, rarius juxta totam longitudinem loculicido-v. septicido-bivalvis, valvis apice demum bifidis. Semina minuta, plurima v. ovulorum abortu pauca. Embryo..….. — Frutices v. arbusculæ, in America tropica indigenæ, verisimiliter in plura genera divellen- dæ; foliis oppositis petiolatis v. sessilibus; stipulis utrinque solitariis , deltoideis v. lanceolato-linearibus, integerrimis, interdum intus hirsutis ; pedunculis axillaribus sæpius trichotomis v. in paniculam corymbosam terminalem dispositis, rarius 3- v. interdum trifloris. Petesia, P. Browxe; Lightfootia, Scares., non L'Hénrir. ; Wildenovia, Gmez., non Tuuns.; Arachnimorpha, Desv. Enpuicu,, Gen, PL, 3254. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. R. (Pentamera) longiflora , foliis lato-lanceolatis in petiolum brevem attenuatis acuminatis ; margine reflexo venisque utrinsecus 7-10 subtus prominulis scabro- strigillosis, axillis venarum barbatis, cæterum glabris; panicula terminali foliosa fastigiata ; ramis cymoso-trifloris; corollæ {ubo bipollicari fauce inflata; laciniis ellipticis acuminatis acutis. — Cuam., in Linn., IX, 240. Nous sommes redevables au zèle de M. Veitch, horticulteur à Mount- Radford, comté d’Exeter, de l'introduction dans nos jardins de cette belle espèce brésilienne, aux nombreuses fleurs d’un bleu pourpré, et non moins digne d’orner nos serres chaudes que ses congénères. M. Veitch l’a reçue de son collecteur, qui la découvrit dans les montagnes des Orgues. Elle fleurit chez lui en août dernier. Ses fleurs émettent une odeur agréa- ble, semblable à celle d’une Auricule. T. III. 70 ts laffaé HE TEE rèd r ; DESCRIPTION. | Plante buissonnante, très ramifiée ; rameaux arrondis, munis de deux lignes opposées, proéminentes; feuilles largement lancéolées, de cinq à huit centimètres de long, acuminées , entières , atténuées à la base en un court pétiole, légèrement scabres ; stipules interpétiolaires , cordiformes, _aristées. Fleurs réunies par trois à l'extrémité de courtes branches, et formant ainsi par des trichotomies successives un corymbe composé, ter- minal , chargé de nombreuses fleurs. Tube calycinal court, à segments linéaires , dressés. Corolle hypocraté- rimorphe, d’un bleu pourpré; tube très long, légèrement courbe, et élar- gi vers le haut, à limbe de cinq segments ovales, aigus, étalés. Étamines 5, un peu exsertes. Siyle presque aussi long que le tube coroiléen. Stigma- tes 2, linéaires, velus. Hooker, Bot. Mag., 3977. Fig. 1. Calyce et pistil (fig. grossie). Rondeletia Jlonoiflora — SIPANE À FLEURS CARNÉES. SIPANEA CARNEA. Érym. Nom vernaculaire, Famille des Rubiacées, $ des Hédyotidées-Rondélétiées. Pentandrie Monogynie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Sipanea, AusL., Guyan., 1, 147,t. 56. — Calyx {ubo turbinato, cum ovario connato, limbi superi persistentis quinquepartiti lobis lanceolato-subulatis. Corolla supera , infundibuliformis , tubo tereti, limbum calycis longe supe- rante , fauce barbata ; limbi quinquepartiti lobis ovatis. Antheræ 5, lineares, intra faucem corollæ sessiles, inclusæ. Ovarium inferum , biloculare ; ovula in placentis carnosis, semi-globosis, dissepimento medio utrinque adnatis plurima, anatropa. Stylus simplex , inclusus ; stigma bifidum , lobis acutis. Capsula subglobosa, limbo calycis coronata , bilocularis , loculicido-bivalvis. Semina plurima , angulata, reticulata. Embryo in axi albuminis earnosi or- thotropus, cylindricus ; radicula wmbilicum spectante. — Herbæ annuæ v. perennes, in America tropica indigenæ, læte virentes ; fo/iis oppositis, ovatis ; stipulis utrinque solitariis, linearibus, acuminatis (1); floribus axillaribus v. terminalibus. Expuicx., Gen, PI, 3248. CARACTÈRES SPÉCIFIQUÉS. Sipanea carnea, Av, Br., x Hort. Par. — Caule herbaceo perenni erecto subsimplice piloso , foliis teneris ovato-lanceolatis acutis basi angustato-petiolatis utrinque pubescentibus , s/ipulis liberis trifidis lobis setaceis , cymis terminalibus densis multifloris, calycis laciniis inæqualibus, fructum coronantibus patentibus. Radix fibrosa; caulis basi perennans , ramis annuis herbaceis erectis sub- simplicibus pedalibus cylindricis undique pilosis. Folia inferne distantia , internodiis subæqualia vel paulo longiora , superne approximata , limbo tri- pollicari ovato-lanceolato acuto superne pubescente , basi angustato in petiolo subpollicari, nervis pinnatis crebris utrinque 8-9-arcuatis, inferius petiolis- que hispidis. Stipulæ vix basi petiolorum connexæ , breves profunde trifidæ , laciniis setaccis inæqualibus , media longiore. Cymæ terminales trichotomæ muliifloræ , bracteis parvis ovatis , floribus approximatis pallide roseo-vio- laceis. Calyx tubo brevi ovoideo hirsuto, limbo 5-fido , laciniis erectis inæqualibus parvis lanceolatis, altera majore aliis duplo longiore. Corolla hypocrateri- formis , tubo cylindrico calyce quadruplo longiore, superne dilatato, externe ———_—————————_—__ (1) In specie descripta trifidis. C, L, T: Il: 71 | 2 sparse piloso, limbo 5-fido rarius h-fido patente , laciniis ovatis acutis in præ- floratione valvatis, tubo intus ad partem dilatatam et ad faucem villoso-bar- bato. Stamina in parte dilatata tubi omnino inclusa, subsessilia linearia bilo- ba, lobis angustissimis rima longitudinali dehiscentibus. Ovarium hemisphæ- ricum, calyci adnatum, biloculare, loculis multiovulatis ; ovulis placentæ car- nosæ septo affixæ insertis undique radiantibus. Discus tenuis epigynus. Sty- lus filiformis tubo corollæ paulo longior; stigma bifidum lobis linearibus di- vergentibus arcuatis. Fructus nondum maturus hemisphæricus , laciniis calycis patentibus valde inœqualibus accrescentibus coronatus , pericarpio tenui membranaceo. L'origine de cette jolie Rubiacée n’est pas certaine ; elle a été considérée comme provenant de graines envoyées de Madagascar par M. Pervillé, voyageur du Muséum de Paris ; mais comme à la même époque le Muséum a reçu des envois nombreux de plantes vivantes et de graines de plusieurs points de l'Amérique équatoriale , il est probable qu’il y a eu confusion, et qu’elle est originaire comme les autres Sipanea de l'Amérique méridio- nale. Elle appartient en effet évidemment à ce genre par sa corolle bar- bue et par sa tige herbacée, qui la distinguent immédiatement des Ronde- letia ; elle se rapproche même beaucoup des Sipanea arvensis Aug, et di- chotoma Kuwra , et surtout de cette dernière , dont elle diffère par la gran- deur de ses feuilles et par l'absence des poils soyeux qui la caractérisent. Cette plante, qui se multipliera probablement facilement, deviendra par l'élégance de ses corymbes de fleurs.et leur longue durée une acquisition précieuse pour les serres, et peut-être même pour la-pleine terre, -où elle pourra. vraisemblablement être cultivée comme plante annuelle. AD. BRONGNIART. EXPLICATION DES FIGURES. Fig. 1. Stipule. 2. Calyce et disque. 3. Une fleur entière. 4. Une fleur ouverte. 5. Une étamine. 6. Le style. 7. L’ovaire coupé horizontalement. EEE À © QE Mpanca carnea GLOXINIE À FLEURS À LONGS TUBES. GLOXINIA TUBIFLORA. _ Érx. B.-P, Gloxin, de Colmar, auteur d’un ouvrage intitulé : Observationes botanice. Famille des Gesnériacées, $ Eugesnériées. Didynamie-Angiospermie. CARACTÈRES GÉNÉRIQUES. Gloxinia, L'Hénrtr., Stirp., 1, 149. — Calyx tubo tereti v. pentaptero, cum ova- riù basi connato, limbo 5-partito æqualis. Corolla perigyna infundibuliformi-v. campanulato-ringens, tubo basi postice gibbo , fauce ampliata , antice ventricosa, lim- bi bilabiati labio superiore breviore bilobo, inferioris trilobi lobo medio majore. Sta- mina 4, corollæ tubo inserta, didynama , inclusa v. subexserta, cum rudimento quin- ti; antheræ biloculares, in discum cohærentes. Ovarium basi calyci cohærens , glan- dulis 5 stipatum , uniloculare ; placentis duabus parietalibus carnosis, bilobis; ovula plurima, in funiculis brevibus, anatropa. Stylus simplex ; stigma capitatum, subin- fundibuliforme. Capsula calyce carnoso tecta, apice bivalvis, valvis medio placentife- ris. Semina plurima, oblongo-fusiformia ; embryo in axi albuminis carnosi ortho- tropus ; cotyledonibus obtusis; radicula wmbilicum spectante centrifuga. — Herbæ Americæ tropicæ, tubere hypogæo perennantes, acaules v. caulescentes ; folis op- positis, petiolatis, crassis, crenatis v. serratis; floribus axillaribus, solitariis v. paucis aggregatis, amplis, nutantibus ; corollis violaceis, albis (1) v. viridi-lutes- centibus, interdum punctis v. maceulis obscurioribus variegatis. a. Paliavana, Vezcoz; b. Sinningia, Nes. Enouicu,, Gen, Pl, 4167. CARACTÈRES SPÉCIFIQUES. G. tubiflora, Hook. — Caulescens , pubescens ; foliis oblongis subacuminatis brevi- petiolatis subcrenatis ; panicula terminali, pedicellis elongatis ; corolla subhypocra- terimorpha; tubo elongato sursum curvato; limbo patente; lobis 5, subæqualibus ; glandulis ad basim ovarii 4, unica duplo majore.. Cette nouvelle et superbe plante pourrait tout aussi bien être considérée comme une Gesneria que comme une Gloxinia, ou plutôt elle semble pres- que devoir réunir les deux genres. C’est une des plus intéressantes nou- veautés obtenues par M. Moore, directeur du jardin botanique de Glas- nevin , de graines envoyées de Buénos-Ayres par M. Tweedie. Je ne pense pas toutefois que cette espèce se trouve dans aucune partie des provinces argentines; du moins, je ne l’ai jamais trouvée dans les nombreuses collections que j'ai reçues de ces pays par les soins de M. Tweedie. II est (1) Adde : rubris (Gloxiniarubra)! C,L, T. III. 72 2 probable que ces graines proviennent du Brésil méridional, ou, comme on le suppose, du Paraguay. DESCRIPTION. A en juger par les échantillons qui m'ont été envoyés, la tige est courte, feuillée; les feuilles opposées , oblongues , acuminées , réticuléés, tomen- teuses , obscurément crénelées, et portées par un pétiole court, épais. Panicule multiflore; pédicelles opposés ; bractées de cinq centimètres de longueur. Calyce semi-supère , de cinq segments acuminés , presque éta- lés. Corolle poilue, d’un blanc pur; tube de dix centimètres de long , un peu élargi et courbé en dessus, muni à la base, et également en dessüs, d’un ample éperon ou plutôt d’une gibbosité très prononcée; limbe large d'environ quatre centimètres, étalé, également quinquélobé. Quatre éta- mines didynames, et rudiment d’une cinquième; anthères conjointes. Ovaire tomenteux, semi-infère, accompagné de quatre glandes, dont les trois inférieures égales en volume, la quatrième du double plus grosse que les autres. Style presque aussi long que le tube, courbé ; stigmate entier. Fig. 1. Corolle ouverte à la base pour faire voir les étamines. — 2. Pistil et glandes à la base de l'ovaire. Hooker , Bot. Mag., 3971. spots tubiflora . Gloxinia e> + | { nl { x Lt NES t WE t ‘di 1. . et cree Le ds ue hr mme où LE tie tuñrt Bree de 150 Le rte à 4 | \ sr4 AE Ana mai ar \ « ». VA ’ ‘ vs A pt qi x etat Du, pt ma mare pd À. Le "OA 2 i = AS 4 w SES 4 sr ef nd +4 M = ME le te ce Pa SE VE OR RÉ PRE PAU PEU ES PoRte TRE ; n